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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

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Il y a 4 ans et 65 jours

3Béton s’implante sur l’arc alpin

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine La nouvelle centrale 3Béton est construite à l’intérieur d’un bâtiment fermé. [©3Béton] Isère. Une nouvelle entreprise de production de béton prêt à l’emploi est en train de voir le jour dans la région grenobloise. C’est à Domène, en périphérie Est de la préfecture iséroise, que 3Béton achève la construction de sa toute première centrale. « 3Béton souhaite se positionner sur les solutions bas carbone et valorisant les matières premières issues du recyclage », indique Emmanuel Garcia, directeur technique et co-fondateur de 3Béton. Ceci, avec Patrick Sallemand et Laurent Morniroli. Le nouvel entrant s’inscrit donc dans l’air du temps. « Le contexte de la construction est en pleine mutation. Les attentes des utilisateurs évoluent aussi. L’expérimentation est acceptée plus facilement. » Laitier de hauts fourneaux, granulats recyclés, formulations adaptées constituent ainsi les fondamentaux de l’entreprise, qui reste ouverte à toutes les opportunités.  De fait, son outil industriel est dimensionné pour les bétons bas carbone. Sa première caractéristique est d’être construit à l’abri d’un bâtiment fermé. Une approche qui simplifie la gestion des éventuelles émissions de poussières et du bruit. De conception italienne, la centrale signée MCF Systems s’articule autour d’un malaxeur vertical de 2 m3 de même marque, « adapté à nos spécifications », reprend Emmanuel Garcia. Pour accueillir les granulats, pas moins de huit cases, de capacités variables ont été prévues. Et cinq silos à liants de 80 t unitaire complètent le dispositif de stockage. Enfin, l’adjuvantation n’est pas en reste, avec la présence de dix cuves dédiées.   3Béton a prévu de produire ses premières formulations début d’avril. Et ambitionne de créer une dizaine de centrales, à terme, sur le secteur Annecy – Chambéry – Grenoble. En attendant, l’industriel vient de signer un contrat de fourniture de BPE pour le projet du Club Med à Tignes, via une centrale mobile qui sera installée sur site. Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 65 jours

MCB décroche l’île de La Réunion

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine MCB doit construire 30 moules permettant la préfabrication de xblocPlus en béton non armé [©MCB] Loire. L’usine Moules Concept Béton (MCB) est implantée sur la commune du Chambon Feugerolles, au cœur des territoires. Cet industriel est spécialisé dans la réalisation “d’ouvrages chaudronnés destinés à la mise en forme du béton”, comme le précise son site Internet. En d’autres termes, des moules et coffrages métalliques sur mesure. C’est dans le cadre de son expertise unique que MCB vient de décrocher une commande pour la construction de moules pour blocs brise-lame. « Ces blocs sont conçus par le Néerlandais Delta Marine Consultants. Il s’agit de leur nouvelle offre baptisée xblocPlus, car ils présentent une forme inédite », explique Rémy Mallet, dirigeant de MCB.   Réalisés en métal, les moules sont au nombre de 30 et bénéficient de quelques améliorations par rapport au concept d’origine. L’ensemble est destiné au chantier de l’aéroport Roland-Garros de Saint-Denis de La Réunion. Assurés par le groupe Vinci, les travaux visent au “prolongement de la protection littorale existante le long de la concession aéroportuaire ». Et doivent voir la pose de quelque 11 500 xblocPlus non armés, d’un poids unitaire de 4,4 t environ (volume de 2 m3). C’est la Société bourdonnaise industrielle de préfabrication et de béton (SBIPB) qui assurera la production des xblocPlus sur la plate-forme aéroportuaire. Pour ce faire, cette filiale Vinci vient de réceptionner une première livraison de moules pour effectuer des essais. Pas de centrale sur site pour cette préfabrication foraine : les bétons doivent être fournis par un BPE voisin de l’aéroport. Le chantier est prévu pour une durée de trois ans.  Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 65 jours

Orea sauve le tunnel de Ponserand

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Travaux d’hydro-fraisage à l’intérieur du tunnel de Ponserand réalisés par l’entreprise Orea. [©Orea] Savoie. Depuis plus de 25 ans, à Aigueblanche, le tunnel de Ponserand est confronté à un problème récurrent : il devient impraticable en cas de fortes pluies. La raison ? Une canalisation d’eau pluviale obturée à plus de 90 % par un mélange de calcite et de béton. Ceci, depuis l’origine du projet. Et aucune solution ne semblait pouvoir résoudre le problème… Il est vrai que l’ouvrage long de 55 m est enfoui à plus de 7 m de profondeur sous la chaussée du tunnel.  Gérant le tunnel et toutes les installations inhérentes, la Direction interdépartementale des routes Centre-Est se désespérait de trouver une solution, sans ouverture de la chaussée et sans terrassement. Opération qui aurait entraîné une longue fermeture du tunnel et généré de coûts exorbitants pour la communauté.  La réponse est venue de l’entreprise lyonnaise Orea. Ce spécialiste de la gestion des canalisations a apporté la solution attendue avec son robot d’hydro-fraisage. Equipé d’un jet d’eau très haute pression à 3 000 bar, ce dernier disposait d’une puissance suffisante pour désintégrer la calcite et le béton, qui créaient ce bouchon dans la canalisation. « Nous avancions par petits pas, car il fallait évacuer les déblais au fur et à mesure de la destruction du bouchon », explique Vincent Ducamp, président d’Orea. C’est un hydro-cureur classique qui prenait le relais pour cette opération de récupération et d’évacuation des débris. Malgré les 3 000 bar de pression, la canalisation en béton n’a pas souffert. Le jet d’eau travaillant face au bouchon et touchant l’intrados de la canalisation que de manière tangentielle. Toutefois, à l’issue du curage, Orea a procédé au chemisage de la canalisation, pour lui redonner sa pleine capacité de transport des eaux.  Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 65 jours

Parc des Courtillières de Pantin : Vague culturelle

Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Les courbes imaginées par Emile Aillaud pour le parc des Courtillières se sont réinterprétées au niveau de la couverture du hall d’accueil du nouvel espace culturel de Pantin. [©ACPresse] C’est à partir de 1954 que sont lancés, à Pantin (93), les travaux du parc des Courtillières, un des tout premiers grands ensembles d’habitation érigés en Ile-de-France. Conçue par l’architecte Emile Aillaud (1902 – 1988), la construction se caractérise par sa forme générale : un vaste serpentin en béton préfabriqué de plus de 1 km de long, comptant quelque 655 logements. Et entourant un parc de 4 ha planté de 1 500 arbres. Le projet est la conséquence directe de l’appel de l’Abbé Pierre, le 1er février 1954, et de la mobilisation de l’opinion publique autour du mal-logement qui s’en est suivi… Près de 70 ans plus tard, et après un vaste programme de réhabilitation, c’est un tout nouveau lieu culturel qui est en train de voir le jour, Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 65 jours

Alphi : La TopTable au balcon

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine La TopDalle d’Alphi est particulièrement adaptée pour la réalisation de balcons coulés en place. [©Alphi/Eric Perret] Haute-Savoie. Animées par les mêmes valeurs et la même volonté d’améliorer les conditions de travail des compagnons sur les chantiers. Alphi et Bovagne Frères collaborent depuis plus de 10 ans en Haute-Savoie.  Ainsi, l’entreprise de gros œuvre a fait le choix du système de coffrage TopDalle, dès sa conception par Alphi. Les atouts de cet outil en termes de sécurité, d’ergonomie et de productivité ont conquis l’entreprise, qui dispose aujourd’hui de plus de 10 000 m² de TopDalle pour gérer la réalisation de ses planchers coulés en place.  Bovagne Frères a aussi sollicité Alphi sur la problématique récurrente du coffrage de balcons. Un point sensible sur les chantiers, sachant qu’aucune solution traditionnelle ne permet de coffrer ces éléments en toute sécurité. La TopTable répond désormais à ce besoin. Cette nouvelle table-balcon a été testée et perfectionnée en collaboration avec l’entreprise, pour aboutir à un produit optimal, en termes de modularité, de poids et de conditionnement. Une dizaine de chantiers gérés par Bovagne Frères ont ainsi été réalisés avec cette table de coffrage sur le bassin d’Annemasse et dans le Pays de Gex. La TopTable est actuellement utilisée sur les chantiers du Clos de La Bergerie,  à Cessy (01), de Cédrus, à Annemasse (74), des Prémices, à la Roche-sur-Foron (74) ou encore de l’Arborescence, à Veigy-Foncenex (74). « Nous sommes très satisfaits de la table de coffrage Alphi,  qui nous assure un gain de temps considérable pour la réalisation des chantiers. Et permet surtout à nos coffreurs de travailler en sécurité », concluent Nicolas Bovagne, directeur général, et François Marelli, directeur de travaux, au sein de l’entreprise Bovagne Frères. Cet article est à retrouve dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 65 jours

Wacker Neuson : Des “Y” bien vibrés

Cet article est à retrouver dans Béton[s] le Magazine n° 93 Les poteaux en “Y” de l’OL Vallée ont nécessité le savoir-faire de tous les intervenants. [©Wacker] Rhône. A l’ombre du stade de l’Olympique Lyonnais pousse l’OL Vallée, un ensemble de bureaux, salle multi-fonctionnelle de 16 000 personnes et espace tertiaire. Pour le R+7 de bureaux, l’architecte a dessiné le parking parsemé de seize poteaux en “Y”, venant soutenir l’étage supérieur. « Non seulement, ce sont des poteaux en “Y”, mais chaque branche a une surface en négatif, rappelant la forme d’un IPN », détaille Irvann Demartino, responsable du projet pour Atout Coffrage. Cet industriel a donc conçu un coffrage bois, permettant de reproduire la forme voulue. Tout en évitant les effets de succion et en étant réutilisable seize fois. « Le système d’Atout Coffrage nous a permis de couler rapidement et en toute sérénité, précise Guillaume Brun, chef de chantier chez Bosgiraud, entreprise en charge du gros œuvre. Pour nous, le défi était de réussir à avoir un béton assez fluide. Ceci, pour remplir les formes. » Bosgiraud s’est appuyée sur le béton Chronolia de LafargeHolcim, permettant de décoffrer dès le lendemain. « Nous avons aussi coulé en été, ce qui nous a aidés. Et ce, chaque poteau, mètre cube, par mètre cube, en alternant patte gauche et patte droite, pour équilibrer l’ensemble. » Anthony Gonin, commercial chez Aurama, a, lui, apporté la solution de vibration externe, aidant à s’assurer du bon remplissage du coffrage. « Je leur ai conseillé d’utiliser un vibrateur externe AR 52 9 000 tr/mn, complété par un convertisseur de fréquences électroniques FUE M/S 75A. Le tout fabriqué par Wacker Neuson. » Une solution adoptée par toutes les équipes. « Nous avions mis en place un process. Le vibrateur était déplacé à intervalles réguliers, afin d’assurer une bonne homogénéité du béton. Au final, nous avons coulé au rythme d’un poteau par jour. Toute cette préparation a été optimale », conclut Guillaume Brun.  Cet article est à retrouver dans Béton[s] le Magazine n° 93
Il y a 4 ans et 65 jours

La protection des bétons

Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine L’îlot Saint-Urbain à Strasbourg. Chaque bâtiment bénéficie de sa propre teinte. Des lasures signées Keim. [©Keim] Depuis maintenant un an, les masques sont entrés dans notre quotidien. Se protéger des virus, protéger les autres… Tel est son rôle. Le béton, lui, est habitué depuis bien longtemps à accueillir une protection contre les diverses agressions de son environnement. Appliqués à jeune âge, lors de la construction ou en rénovation, ces produits existent sous différentes formes et répondent à une multitude de problématiques. Mais aussi, à la folie architecturale en fonction de ses attributs. Tour d’horizon des protections pour béton. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 65 jours

SBM recherche un partenaire français

Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Alexander Kraus est le responsable commercial centrales à béton de SBM. [©SBM] SBM est un industriel autrichien intervenant dans plusieurs domaines. Pouvez-vous nous indiquer vos spécialités ? Pour commencer, SBM est une entreprise avec 70 ans d’expérience, qui se développe autour de deux axes : la production de béton et celle de matériaux de carrière. Nous comptons 165 collaborateurs. Nos marchés principaux sont bien entendu l’Autriche, où est installée notre usine, à Oberweis. Mais aussi l’Allemagne et la Suisse. Sur ces marchés, l’ensemble de notre catalogue est plébiscité, aussi bien nos centrales fixes classiques, mobiles, super mobiles ou conteneurisées. Au total, nous sommes présents dans une trentaine de pays, en particulier avec notre unité super mobile Euromix. Surtout sur les chantiers où il est nécessaire de s’appuyer sur une centrale mobile de forte capacité. Nos solutions conteneurisées sont aussi très bien perçues sur les marchés scandinaves, où les besoins sont très spécifiques. Les centrales mobiles représentent 50 % de notre activité. Les autres 50 % se réalisent autour des projets d’infrastructure majeurs comme les lignes de chemin de fer, les autoroutes ou les ports. Nous concevons et installons des équipements sur mesure qui s’adaptent à ces projets. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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Il y a 4 ans et 65 jours

Hausse des matières premières : une crise à facteurs multiples

La hausse des coûts de matières premières impacte directement la production des matériaux de construction. [©ACPresse] Depuis plusieurs mois, le secteur des matériaux de construction est touché par une hausse des coûts de matières premières, voire de pénurie… Les différents syndicats et regroupements de professionnels alertent sur ces phénomènes qui impactent toute la chaîne de valeur. En cause ? Un amoncellement de facteurs. Pour Frédéric Boisse, secrétaire général du SNMI1 et du Mur Manteau : « Il y a eu plusieurs points de chauffe. Au Texas, l’hiver a été très rude et les productions de pétrole en ont subi les conséquences. Le pétrole est devenu plus rare et cela a généré une augmentation des prix du baril et donc des matières chimiques. » De son côté, le Syndicat national des industries de peinture, enduit et vernis (Sipev) fait le même constat. « Nous traînons plusieurs “boulets” et des difficultés d’approvisionnement, détaille Pascal Hoareau, président du Sipev. C’est une accumulation d’évènements qui a engendré l’augmentation des prix et la raréfaction des produits. Par exemple, une importante industrie a brûlé en Allemagne. Le Brexit impacte le transit du titane. Et certaines résines passent par le Texas qui a vécu une vague de froid. De nombreux matériaux sont concernés. Nous n’avons jamais connu ça auparavant. Toutes les entreprises sont touchées, que ce soit des PME ou des grands groupes. Pour la première fois, nous sommes obligés de refuser des commandes. Nous n’arrivons plus à fournir. Alors que nous sentons une reprise avec une augmentation de la demande dans le bâtiment. Mais nous ne fabriquons pas suffisamment en Europe. Car il n’y a pas que la France qui est concernée. » Une multitude de facteurs ont impacté le marché des matières premières Et Amaury Omnès, président de Afipeb2, de poursuivre : « Nous sommes dans un environnement mouvant. Cette hausse des prix est un record historique absolu et le styrène est très concerné ». Selon l’Association, le prix des billes de styrène aurait ainsi augmenté de 100 % depuis le premier déconfinement, c’est-à-dire, il y a moins d’un an. « De plus, les coûts des flux intercontinentaux ont explosé. C’est un phénomène unique. » La question de l’indépendance et de la réindustrialisation en France est essentielle. [©ACPresse] En effet, la crise sanitaire a engendré une déstructuration des marchés. D’autant plus que l’Asie a repris de plus belle depuis plusieurs mois. La Chine a mis un coup d’accélérateur dans son développement. « Le pays est en pleine expansion et investit dans ses structures et infrastructures, observe Frédéric Boisse (SNMI). Il absorbe naturellement les matières premières. La France ne détient pas des tonnes de matières de base et transformés ou des métaux rares… » Et Amaury Omnès (Afipeb) de compléter, « La Chine a repris très fortement et compte entre six mois et un an d’avance… » Tous les matériaux impactés Avec cette crise majeure pour les acteurs du BTP, la question de l’indépendance et de la réindustrialisation française est essentielle. « Il y a une réflexion à avoir sur la production européenne, reprend Amaury Omnès. Nous avons besoin de l’industrie en France. Nous avons pu le remarquer pendant cette pandémie. » Pascal Hoareau (Sipev) appuie cette réflexion. « Il faut se réveiller au niveau de l’Europe et reprendre notre indépendance. Il y a encore des freins à la relocalisation. Nous désintéressons les investisseurs avec trop de contraintes et un peu trop de rigueur. En France, le Plan de relance ne met pas suffisamment les moyens pour attirer les industries dans nos régions. Au Sipev, nous sommes engagés dans la chimie du végétal et le biosourcé. Ce sont des sources stratégiques d’autonomie. » Aujourd’hui, il est difficile de savoir quand la course folle des prix va s’arrêter. Selon le Synad : « La situation est complexe et mondiale, ce qui rend difficile de savoir jusqu’où iront les pénuries de matières premières et leurs conséquences. Ne disposant pas de visibilité à court terme, nos adhérents restent mobilisés. » Et Frédéric Boisse, de conclure : « Il faut travailler avec bon sens et solidarité, et éviter de tomber dans la spirale de la surconsommation, comme on a pu l’observé avec l’achat massif de papier toilettes lors du premier confinement… » 1Syndicat national des mortiers industriels.2Association française de l’isolation en polystyrène expansé dans le bâtiment.
Il y a 4 ans et 66 jours

Décès de Bernard Delabrèche, ancien prescripteur chez Pieri

Bernard Delabrèche, anciens collaborateurs chez Pieri est décédé. C’est avec une profonde tristesse que GCP Applied Technologies nous apprend le décès de Bernard Delabrèche, un de ses anciens collaborateurs. « Bernard a marqué de son empreinte les étapes importantes du développement de l’entreprise Pieri », indique l’industriel dans un communiqué. Entré en 1987, Bernard Delabrèche a participé au développement et au lancement des agents de démoulage, des premières fibres synthétiques en France. Puis, il est devenu responsable des ventes pour la région Ile-de-France. De 1997 jusqu’à sa retraite en 2009, il a exercé en qualité de prescripteur des produits Pieri, mission qu’il a poursuivie en tant que consultant jusqu’en 2020, en particulier auprès des architectes. « Il laissera l’image d’une personne appréciée, reconnue par ses pairs et l’ensemble de la profession, inlassable promoteur des produits Pieri et du béton architectonique. »
Il y a 4 ans et 66 jours

L’EFB et l’ESTP lancent le parcours de formation “ACV Digital Learning”

L’EFB et l’ESTP lancent le parcours de formation “ACV Digital Learning”. [©ESTP Paris] Pour la rentrée 2021, l’Ecole française du béton (EFB) et l’ESTP Paris lancent un nouveau parcours de formation : l’ACV Digital Learning. Dès septembre prochain, les élèves ingénieurs de l’ESTP Paris seront formés à une approche éco-responsable, globale, multi-critères et multi-échelles. Couvrant tout le cycle de vie d’un ouvrage depuis sa construction jusqu’à sa fin de vie. Cette innovation pédagogique sera aussi accessible à tous sur la plate-forme de l’EFB.  La formation permettra à celles et ceux qui la suivront de se familiariser avec les règlementations en vigueur. Ou celles à venir. Et de manipuler sur une étude de cas concrète l’outil ACV (analyse du cycle de vie) des produits en béton. Il est aujourd’hui indispensable pour les acteurs du secteur de pouvoir mesurer leurs impacts. Et d’éco-concevoir le mieux possible le monde de demain. En utilisant les meilleurs outils à disposition, en intégrant toutes les composantes environnementales sociétales et économiques. Et en impliquant tous les acteurs. Au travers de vidéos et témoignages, cette formation permettra de découvrir dans un contexte de RSE, quels sont les enjeux des acteurs de la construction : maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre, industriels en France et dans le monde. Qu’est-ce que l’ACV ? L’ACV est l’outil le plus abouti en matière d’évaluation globale des impacts environnementaux. Cette méthode normalisée permet de mesurer les effets quantifiables de produits ou de services sur l’environnement. L’ACV recense et quantifie, tout au long de la vie des produits, les flux physiques de matière et d’énergie associés aux activités humaines. Elle en évalue les impacts potentiels. Puis, interprète les résultats obtenus en fonction de ses objectifs initiaux. La création de cette nouvelle formation s’inscrit dans un contexte. Où les acteurs du béton cherchent à diminuer toujours plus l’impact des nouveaux produits développés sur l’environnement. Et ce, dans l’optique de la future RE 2020. Depuis de nombreuses années, les chercheurs mettent au point de nouveaux bétons bas carbone. Et valorisent le réemploi avec le recyclage de granulats de béton issus de la déconstruction. « Le béton est un matériau clef de la construction, que ce soit pour les logements, les équipements, les infrastructures ou encore les ouvrages du génie civil. Loin de l’image de produit dépassé et producteur de CO2que certains lui prêtent, le béton est à même de faire face aux enjeux du XXIesiècle. Construire en béton aujourd’hui, c’est utiliser le bon matériau au bon endroit », rappelle l’EFB. Depuis le 29 mars dernier, seize vidéos de témoignages concernant le béton et la transition écologique sont diffusées sur les réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn et Twitter) de l’EFB. Le lien de la bande annonce du parcours ici.
Il y a 4 ans et 66 jours

Quali Parts & Services : « Nous avons l’exclusivité de distribution de la marque sud-coréenne Dy »

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Nelson Morgado est le président de Quali Parts & Services. [©Michel Roche] Dossier : Le portrait du pompage du béton en France Le Top Dix du pompage Cemex : « Le pompage est un service que le BPE se doit d’offrir » Les nouveaux entrants de la pompe Quali Parts & Services : « Nous avons l’exclusivité de distribution de la marque sud-coréenne Dy » Les pompes nouvelles sont arrivées SoPump veut digitaliser le pompage du béton Le pompage en France, c’est une centaine de sociétés présentes sur l’ensemble du territoire. Ce sont quelque 1 800 machines en service. C’est la mise en place de 25 % du BPE transporté. Et c’est le travail en sécurité comme leitmotiv. Le pompage du béton est un métier de proximité. Si quatre entreprises agissent à l’échelle nationale, l’essentiel des prestations intervient à un niveau plus local. Mais qui occupe le Top Dix du pompage ? Le pompage du béton fait pleinement partie des services proposés par le producteur de BPE Cemex. Une offre présente sur l’ensemble de la zone d’influence de l’industriel. Sur un marché pesant tout juste 70 machines pour l’année 2020, les acteurs de la pompe à béton se bousculent. Aux marques iconiques et historiques viennent s’ajouter de nouveaux entrants A partir de sa base toulousaine, Quali Parts & Services rayonne sur l’ensemble du territoire, proposant ses services d’entretien et de réparation. Mais surtout, l’entreprise assure la distribution exclusive des pompes sud-coréennes Dy. Explications avec Nelson Morgado, président de QPS. La crise sanitaire a, certes, ralenti l’activité, mais pas bridé l’innovation. Le secteur du pompage du béton en profite bien, avec une large offre de nouveautés qui arrivent sur le marché ou ont été lancées il y a peu de temps. Pour ainsi dire, il n’est pas d’industriel qui ne présente pas au moins une nouvelle machine en ce début d’année 2021. SoPump est la petite application qui monte dans le domaine du pompage du béton. La start-up est en action depuis une année maintenant. Qui est Quali Parts & Services (QPS) ? Quels sont ses domaines de compétence ? Nelson Morgado :Au départ, QPS a été créé pour les besoins internes de Quali Pompage. Son rôle était d’assurer l’entretien et les réparations courantes de nos pompes à béton. Un service que nous avons élargi à d’autres sociétés possédant du matériel de pompage et ayant les mêmes besoins. Chez QPS, nous sommes tous des techniciens du pompage, avec une excellente connaissance des matériels et des problématiques de pompage. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 66 jours

LafargeHolcim promeut son offre routière

Mise en œuvre du béton routier compacté au rouleau Rolltec de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] Rolltec : tel est le nom donné à la gamme des bétons compactés au rouleau (BCR) de LafargeHolcim. L’appellation a surtout été mise en place pour l’export, car ce n’est pas la France qui brille le plus par l’utilisation du béton pour construire ses chaussées. « C’est un nom générique qui couvre toutes les variantes possibles du produit,souligne Philippe Girault, prescripteur de l’offre route chez LafargeHolcim. Ainsi, nous savons adapter ces bétons à tous les types d’utilisations et de sollicitations. » Avec les moyens des routiers C’est donc d’une remise au goût du jour qu’il s’agit. En effet, le BCR sait répondre à des contraintes spécifiques, quand l’enrobé atteint ses limites.« Rolltec résiste sans broncher au poinçonnement, au cisaillement et à l’orniérage », confirme Philippe Girault. Mais son plus gros avantage intéresse les entreprises routières : ce béton à consistance de terre mouillée se met en œuvre avec leurs équipements traditionnels. Il est livré en semi-benne, mis en place au finisseur et compacté au rouleau vibrant. C’est-à-dire comme un enrobé classique, la chaleur en moins. Petite contrainte toutefois, l’application d’un produit de cure est obligatoire. Tout comme la création de joints de fractionnement, pour canaliser les remontées de micro-fissures.
Il y a 4 ans et 66 jours

Tam Groupe : La nouvelle marque des accessoires

Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Fabien Panel, directeur commercial de Tam Groupe : « L’objectif de la fusion des marques Technique Béton, Artéon, Mandelli-Setra et Ideaplast est de simplifier l’accès aux produits et à leur commande partout en France ». [©DSI] Mais qu’est-ce qui se cache derrière Tam Groupe ? Née à la toute fin de l’année dernière, cette nouvelle marque commence tout juste à faire parler d’elle. « Tam Groupe n’est autre que la fusion de quatre sociétés du groupe international DSI, explique Fabien Panel, directeur commercial de la nouvelle entité. A savoir, Technique Béton, qui intervient dans la chimie de la construction, le spécialiste de la fixation Artéon et Mandelli-Setra, qui opère dans les accessoires pour la construction. » Fournisseur d’éléments plastiques pour bétons, Ideaplast constitue la quatrième marque du dispositif. Pour autant, elle n’est pas le parent pauvre Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 66 jours

L’art au diapason de l’architecture

Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. L’ouvrage “1 immeuble, 1 œuvre 2015-2020” a été écrit par Alexia Guggémos. [©In fine Editions] Initiée en 2015 et signée par 13 membres fondateurs (ils sont aujourd’hui 47), la charte “1 immeuble, 1 œuvre” s’inscrit dans la politique ministérielle de soutien à la création artistique. Et de diffusion des arts plastiques auprès du public le plus large. Elle a pour objectif d’installer l’art au plus près de chacun dans des bâtiments privés et publics. L’ouvrage “1 immeuble, 1 œuvre 2015-2020” fait un état des lieux de ce partenariat fructueux entre promoteurs, architectes et artistes. « 5 ans, 300 œuvres installées… Il nous est apparu important de saluer l’engagement des signataires de la charte. Et de concevoir un livre manifeste qui montre la façon, dont les artistes et les œuvres peuvent investir l’espace public et privé », explique Arthur Toscan du Plantier, président de l’association du “Club 1 immeuble, 1 œuvre” et directeur de la stratégie d’Emerige. Editeur : In fine EditionsAuteur : Alexia GuggémosPrix : 29 €TTCwww.infine-editions.fr Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 66 jours

Délamination des dallages en béton #1 Pourquoi et comment ?

Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Dans ce premier article, Paul Acker décrit les processus de séchage et de fissuration, qui conduisent à la délamination des dalles en béton. Et en fait ressortir les paramètres clefs. I – Deux types de dallages en béton On distingue deux types de dalles en béton : les monocouches et les bi-couches. • Les dallages monocouches peuvent recevoir des ajouts de surface, par épandage au cours des opérations de surfaçage, pour améliorer leur résistance à l’abrasion. Ces ajouts peuvent être des particules résistantes de corindon, par exemple, ou de paillettes de fer, à raison de quelques kg/m². Mais ce traitement de surface ne modifie guère la cinétique de séchage, ni le retrait et ses conséquences. • Les dallages bi-couches, sur lesquels est mis en œuvre un coulis ou un mortier de surface, plus dur et plus résistant que le béton. Cette couche “d’usure”, ou durcisseur de surface, de quelques millimètres d’épaisseur, est appliquée avant la fin de la prise de la première couche. Cette technique “frais sur frais“ permet d’assurer la continuité de la matrice cimentaire et l’accrochage mécanique entre les deux couches. Tous les dallages sont coulés par plots, plus ou moins Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 66 jours

SoPump veut digitaliser le pompage du béton

Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine L’application SoPump est destinée aux acteurs du pompage. [©SoPump] Dossier : Le portrait du pompage du béton en France Le Top Dix du pompage Cemex : « Le pompage est un service que le BPE se doit d’offrir » Les nouveaux entrants de la pompe Quali Parts & Services : « Nous avons l’exclusivité de distribution de la marque sud-coréenne Dy » Les pompes nouvelles sont arrivées Le pompage en France, c’est une centaine de sociétés présentes sur l’ensemble du territoire. Ce sont quelque 1 800 machines en service. C’est la mise en place de 25 % du BPE transporté. Et c’est le travail en sécurité comme leitmotiv. Le pompage du béton est un métier de proximité. Si quatre entreprises agissent à l’échelle nationale, l’essentiel des prestations intervient à un niveau plus local. Mais qui occupe le Top Dix du pompage ? Le pompage du béton fait pleinement partie des services proposés par le producteur de BPE Cemex. Une offre présente sur l’ensemble de la zone d’influence de l’industriel. Sur un marché pesant tout juste 70 machines pour l’année 2020, les acteurs de la pompe à béton se bousculent. Aux marques iconiques et historiques viennent s’ajouter de nouveaux entrants A partir de sa base toulousaine, Quali Parts & Services rayonne sur l’ensemble du territoire, proposant ses services d’entretien et de réparation. Mais surtout, l’entreprise assure la distribution exclusive des pompes sud-coréennes Dy. Explications avec Nelson Morgado, président de QPS. La crise sanitaire a, certes, ralenti l’activité, mais pas bridé l’innovation. Le secteur du pompage du béton en profite bien, avec une large offre de nouveautés qui arrivent sur le marché ou ont été lancées il y a peu de temps. Pour ainsi dire, il n’est pas d’industriel qui ne présente pas au moins une nouvelle machine en ce début d’année 2021.  SoPump est la petite application qui monte dans le domaine du pompage du béton. « Cette profession est encore peu digitalisée, alors que les besoins et les attentes sont là », constate Morad Houmir, co-fondateur de la start-up développant l’outil. SoPump est en action depuis une année maintenant, après avoir nécessité deux ans et demi de réflexion et de développement, au sein de l’incubateur de l’Ecole des mines d’Alès.  La première réponse apportée par l’application est la simplification de la partie administrative de l’activité de pompage. Une grosse attente des premiers utilisateurs et, pour certains “bêta-testeurs” de la solution. « Nous cherchions une application qui nous permette de dématérialiser les bons de pompage et d’assurer la gestion rapide des avoirs. Ceci, sans erreur de saisie et avant les facturations finales », détaille Thierry Bénazet, comptable de Pompage Occitan. Les documents papier généraient des ressaisies, des interprétations au niveau de l’écriture manuscrite des chauffeurs… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 66 jours

Un nouveau président de la commission territoriale BPE Rhône-Alpes

Gaël Figon est le nouveau président de la commission territoriale BPE Rhône Alpes. [©SNBPE] Gaël Figon a été élu président de la commission territoriale BPE Rhône-Alpes du SNBPE. Il succède à Jérôme Montané, désormais président de l’Unicem Auvergne – Rhône-Alpes. Directeur de l’agence Rhône – Auvergne chez LafargeHolcim Béton, Gaël Figon aura pour mission de soutenir le secteur du BPE. L’un de ses objectifs sera de faire valoir auprès des acteurs de la construction, de l’enseignement et du grand public les qualités du matériau béton et ses avantages. Il soutiendra le BPE au sein de signatures architecturales et constructives reconnues. Il va aussi mettre en avant le savoir-faire de la branche. Pour cela, il fera découvrir les différents métiers aux jeunes et à des demandeurs d’emploi. De plus, la sécurité et les économies circulaires avec le label “Production 100 % locale” seront des points clefs. Par ailleurs, il répondra aux enjeux actuels, notamment ceux de la RE 2020. Gaël Figon témoigne « En tant que nouveau Président de la Commission Territoriale BPE Rhône-Alpes, j’ai pour objectif premier de valoriser le matériau béton auprès de tous les publics. Les thématiques autour de la sécurité, l’économie circulaire ou la RE2020 seront également prioritaires ». Le parcours de Gaël Figon Gaël Figon est diplômé d’un 3e cycle administration des entreprises. C’est en 2003 qu’il intègre LafargeHolcim. En 2012, il devient chef de centre BPE, puis, en 2017, directeur général de l’agence Rhône- Auvergne. Son périmètre d’action comprend 21 unités de fabrication de béton. Acteur engagé pour fédérer les métiers du secteur du BPE, il est devenu le chef de file des adhérents du SNBPE Rhône-Alpes depuis le 4 mars 2021. 
Il y a 4 ans et 66 jours

Les pompes nouvelles sont arrivées

Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine L’automotrice Sermac 5Z36 retient l’attention : malgré une flèche cinq bras de 36 m, elle reste compacte. [©Sermac] Dossier : Le portrait du pompage du béton en France Le Top Dix du pompage Cemex : « Le pompage est un service que le BPE se doit d’offrir » Les nouveaux entrants de la pompe Quali Parts & Services : « Nous avons l’exclusivité de distribution de la marque sud-coréenne Dy » SoPump veut digitaliser le pompage du béton Le pompage en France, c’est une centaine de sociétés présentes sur l’ensemble du territoire. Ce sont quelque 1 800 machines en service. C’est la mise en place de 25 % du BPE transporté. Et c’est le travail en sécurité comme leitmotiv. Le pompage du béton est un métier de proximité. Si quatre entreprises agissent à l’échelle nationale, l’essentiel des prestations intervient à un niveau plus local. Mais qui occupe le Top Dix du pompage ? Le pompage du béton fait pleinement partie des services proposés par le producteur de BPE Cemex. Une offre présente sur l’ensemble de la zone d’influence de l’industriel. Sur un marché pesant tout juste 70 machines pour l’année 2020, les acteurs de la pompe à béton se bousculent. Aux marques iconiques et historiques viennent s’ajouter de nouveaux entrants A partir de sa base toulousaine, Quali Parts & Services rayonne sur l’ensemble du territoire, proposant ses services d’entretien et de réparation. Mais surtout, l’entreprise assure la distribution exclusive des pompes sud-coréennes Dy. Explications avec Nelson Morgado, président de QPS. SoPump est la petite application qui monte dans le domaine du pompage du béton. La start-up est en action depuis une année maintenant. [Abonnes] La crise sanitaire a, certes, ralenti l’activité, mais pas bridé l’innovation. Le secteur du pompage du béton en profite bien, avec une large offre de nouveautés qui arrivent sur le marché ou ont été lancées il y a peu de temps. Pour ainsi dire, il n’est pas d’industriel qui ne présente pas au moins une nouvelle machine en ce début d’année 2021.   [/abonnes] ACM Equipement : Pour qui sont ces serpents... Distribuer de manière simple et rapide le béton sur chantier, telle est la vocation du Concrete Cobra. Cet outil signé Royal Makine a été développé en partenariat avec ACM Equipement. D’un poids de 250 kg en ordre de marche, il se présente comme un module autonome radio-commandé, alimenté par un moteur thermique Honda et disposant de quatre roues directionnelles. Ce choix permet les demi-tours rapides, dans un espace restreint, mais aussi une marche en crabe. La singularité du Concrete Cobra est de bénéficier d’un bras de distribution orientable sur 360°, mais surtout relevable. De quoi permettre des bétonnages dans un rayon de 2,50 m autour de la machine ou à une hauteur maximale de 4 m. La forme de l’extrémité du bras, en forme de tête de serpent, donne son nom au Concrete Cobra. Le diamètre standard du tuyau équipant la machine est égal à 125 mm. La connexion de tuyaux de diamètres plus petits est possible, par l’intermédiaire de réducteurs. Le Concrete Cobra s’utilise en liaison avec une pompe à béton stationnaire ou automotrice qui, elle, assure le transfert du béton à partir de la toupie. Le Concrete Cobra, le petit module de pompage adapté à tous les chantiers.[©ACPresse] Cifa Zoomlion : Une 47 m bien adaptée à la France Si la pompe automotrice K40H a fait les feux de l’actualité ces derniers temps, Cifa Zoomlion détient une autre machine tout aussi intéressante. Son nom : K47H. Ce “H” final indique la présence de bras en carbone. D’un PTAC de 32 t, montée sur un porteur 8 x 4, cette pompe reste malgré tout compacte, avec un encombrement identique à celui d’une 42 m. « Au moment de choisir, la question de la taille peut se poser... », indique Xavier Jean, directeur général de Cifa Zoomlion France. Il est vrai que cette pompe offre une flèche à cinq sections à pliage en “RZ”, allégée par la présence des deux dernières sections en carbone. Disponible depuis un peu plus de 18 mois en France, cette K47H a déjà conquis trois acheteurs. Ceux-ci peuvent ainsi réaliser des chantiers avec cette machine dédiée à une 42 m. Et ce, avec un confort absolu. Mais surtout disposer de 5 m complémentaires de flèche en cas de besoin. Comme nombre de ses aînées, la K47H reçoit le classique groupe de pompage HP1608EC, installé sur toutes les pompes de la marque de 28 à 47 m. L’équipement offre un débit de 160 m3à une pression maximale de 80 bar. La pompe K47H de Cifa Zoomlion est disponible en France depuis maintenant dix-huit mois.[©Zoomlion] Dy/Quali Parts & Services : Dites “33” Distributeur exclusif pour l’Europe et le Moyen-Orient de la marque de pompes à béton Sud-coréennes Dy, Quali Parts & Services (QPS) annonce l’arrivée de la toute nouvelle 33X-ZZ5. Cette machine se caractérise par la présence d’une flèche de 33 m cinq bras à pliage en “Z”, autorisant un déploiement sous une hauteur de 5,80 m. L’autre plus est une rotation à 360° en continu, offrant ainsi un maximum de polyvalence. Le groupe de pompage permet un débit de 160 m3/h, à une pression de 85 bar. Destinée à être montée sur un porteur 6 x 4, cette pompe affiche un PTAC d’environ 24,5 t. Sa longueur en ordre de marche est de 10,48 m, pour une hauteur de 3,90 m. QPS indique que la première machine de cette série sera livrée dans le courant du mois de juin prochain. La Dy 33X-ZZ5 arrive pré-montée, prête pour son installation sur un porteur européen.[©Quali Parts & Services] Everdigm/Flypump : La 43 m comme vedette Dans le domaine des grandes flèches, Everdigm poursuit sa logique de renouvellement de ces modèles. L’année 2020 a été celle de la pompe ECP 48 CX, qui a remplacé l’ECP 47 CX, tout en s’intégrant sur un châssis identique. En 2021, c’est l’ECP 43 CX qui tient la vedette, en succédant à l’ECP 42 CX. Pour l’utilisateur, le gain est de 1 m de flèche, tout en restant compact sur un châssis identique d’un PTAC de 32 t. Avec ses cinq bras, à pliage “ZR”, cette flèche autorise un déploiement sous une hauteur de 8,30 m. Ce qui permet de travailler en intérieur ou de rentrer efficacement par des accès extérieurs sans difficulté. Le bloc de pompage Everdigm 2116 offre une capacité de 160 m3/h, à 85 bar. Quant à la stabilisation, elle est de type “diagonal télescopique”, de 8 m à l'avant et de 8,50 m à l'arrière, en papillon. La pompe est équipée du système ESS qui avertit le pompiste de la zone de travail autorisée, en fonction des stabilisateurs sortis. Ceci, en ralentissant la rotation puis, en déclenchant une alarme, avant de stopper la rotation de flèche. Enfin, la machine est pourvue d’un compresseur d'air, d’une pompe à eau et d’un nettoyeur haute pression. Elle autorise aussi le transport de tuyaux complémentaires, de colliers, joints et autres équipements sur chacun de ses côtés, suivant le besoin des clients. En France, la marque Everdigm est distribuée en exclusivité par Flypump. Ce dernier vient d’ailleurs de livrer le premier exemplaire français de l’ECP 43 CX à MK Pompage. « Cette entreprise nous fait confiance pour la 5efois et elle n’est pas la seule dans ce cas,conclut Jean-Marc Wattebled, directeur de Flypump. Nous faisons toujours le maximum pour accompagner nos clients, car leur fidélité est notre satisfaction. » L’Everdigm ECP 43 CX tient la vedette, en succédant à l’ECP 42 CX.[©Everdigm] Imer : Des stationnaires pour la fin d’année Aujourd’hui, Imer dispose d’une offre restreinte de pompes à béton. Celle-ci se limite, pour l’heure, aux malaxeurs-pompes Boomix, déclinés en trois longueurs de flèche : 22 m, 24 m et 29 m. Ce qui répond bien à la demande du marché. A cela s’ajoute un unique modèle de pompe automotrice muni d’un bras de 36 m et une petite pompe stationnaire baptisée Booster 15... Mais l’année 2021 s’annonce comme celle de l’évolution et d’un enrichissement de l’offre automotrice, dont les nouveautés seront dévoilées à l’occasion de la Bauma. En attendant, dans les mois qui viennent, cette gamme stationnaire sera élargie avec l’arrivée des Booster 30 et 45, pour des capacités de pompage de 30 et 45 m3/h. Et en fin d’année, Imer devrait mettre sur le marché les modèles Booster 60 et 90. La petite pompe stationnaire Imer Booster 15 verra l’arrivée de quatre sœurs dans le courant de l’année[©Imer] Liebherr Malaxage et Techniques : Une 42 m bien née Pour Liebherr, l’année 2021 constitue une période de positionnement de son offre pompage sur le marché français. D’autant plus que l’industriel met à jour l’ensemble de son offre. Le haut de gamme actuel de la marque n’est autre que la 50 M5 XXT. Mais c’est la pompe automotrice 42 M5 XXT qui retient aujourd’hui l’attention. Montée sur un porteur 8 x 4, cette machine de nouvelle génération affiche un PTAC inférieur à 32 t, tout en offrant une portée verticale de 41,2 m. Et une hauteur de déploiement minimale de 8,60 m. Mais ce qui caractérise le plus cette machine est son groupe de pompage Powerbloc,« qui surprend les pompistes expérimentés par sa douceur de fonctionnement », précise Arnaud Lévy, directeur de Liebherr Malaxage et Techniques. Les à-coups sont beaucoup moins perceptibles, procurant un sentiment de légèreté au pompage, accompagné d’une bien plus grande stabilité de la flèche. Ceci, avec un régime moteur bas sans compromis sur la puissance de pompage. L’équipement est disponible en deux variantes : 140H et 170 H. Soit 144 m3/h ou 167 m3/h, à une pression de 80 bar. La différence se fait au niveau du nombre de cycles : 29 pour le 140H et 34 pour le 170H. Une première 42 m a intégré le parc de l’Alsacien Michel et sillonne activement les routes mosellanes [Lire Béton[s] le Magazine n° 92, p. 54]. Une deuxième machine est en préparation pour rejoindre le Sud de la France... Par ailleurs, Liebherr annonce aussi l’arrivée de la 36 M5 XXT. « Ce sera la nouveauté de l’automne, qui viendra enrichir la gamme actuelle », dévoile en conclusion Arnaud Lévy. La première 42 M5 XXT de Liebherr tourne en Alsace depuis quelques mois.[©Liebherr] Mecbo : Le renouveau des petites tailles Mecbo met en service sa toute nouvelle pompe automotrice 25 RZ, montée sur un porteur 4 x 2, d’un PTAC de 19 t. Le poids réel de la machine, pleins faits, est de 18,5 t. Sa flèche quatre bras autorise le déploiement sous une hauteur de 4,20 m. Repliée, elle permet à la pompe de s’inscrire dans une longueur hors tout de 8,10 m.« Le cahier des charges de la 25 RZ était simple : disposer de la flèche la plus longue possible, avoir un poids réduit et être compacte pour circuler en ville », détaille Antonio Agostinho, président de Mecbo. Cette machine reçoit le groupe de pompage Pulsar 6, d’une capacité de 90 m3/h. L’autre innovation Mecbo est la CityPump, qui voit sa flèche gagner 2 m, passant de 20 m à 22 m. Ceci, avec toujours un élément à pliage en “Z”, divisé en quatre bras. Le groupe de pompage est le Pulsar 4, de 70 m3/h et l’ensemble de la machine est inscrite sur un porteur 4 x 2, d’un PTAC de 19 t. Enfin, Mecbo annonce aussi une petite révision de sa 51 m, qui perd un peu de poids... Mecbo lance sa toute nouvelle pompe automotrice 25 RZ, montée sur un porteur 4 x 2.[©ACPresse] Putzmeister : L’électrique, c’est fantastique Exit le rouge et jaune historiques. Pour la dernière-née de ses pompes automotrices, Putzmeister a choisi une livrée bleue et noire. Répondant au nom de Iontron Hybrid, c’est une gamme électrique qui arrive sur le marché, disponible dans les classes de 20 m, 30 m et 40 m. Ces machines reprennent tous les fondamentaux des pompes automotrices classiques. Pour le pompiste, aucun changement, sauf la présence d’une motorisation électrique de 92 kW, en plus de l’entraînement diesel habituel. Il ne faut pas chercher de batteries non plus : il n’y en a pas. L’Iontron Hybrid utilise le réseau électrique du chantier pour fonctionner. Une puissance de 125 A est nécessaire... Pour ce faire, il suffit de dérouler le câble présent sur la machine et de le brancher. Puis, de basculer sur le Mode-E, en actionnant un simple bouton. Et enfin, de couper le moteur du porteur. Le moteur électrique prend en charge toutes les fonctionnalités de la pompe. Et s’il n’y a pas de courant ? L’Iontron peut profiter de lamotorisation thermique du porteur. Il est même possible de basculer d’un mode à l’autre, y compris durant le pompage. Pour permettrecette hybridation, Putzmeister s’est appuyé sur sa nouvelle technologie de pompe iLS. Ce groupe est proposé sur les machines de classe 30 m et 40 m et offre une capacité de 100 m3/h. Le mode électrique de l’Iontron permet une importante action sur le bruit et le CO2. Ainsi, la pression sonore passe de 115 dB(A) à 107 dB(A), soit un niveau divisé par deux. Quant au gaz carbonique, il n’y en a tout simplement plus : zéro CO2émis et zéro consommation de gasoil, contre 26,53 kg de CO2/h et 10,2 l de gasoil/h pour le moteur thermique diesel. Même si l’Iontron Hybrid constitue une belle innovation dans le domaine du pompage, Putzmeister n’en abandonne pas pour autant les technologies traditionnelles. Et d’annoncer la mise sur le marché de ses nouveaux malaxeurs-pompes Pumi. En fait, l’évolution vient du nouveau groupe de pompage TMP 1007 S, qui équipe à présent l’ensemble de la gamme. Le TMP 1007 S voit sa puissance améliorée et la course de son piston unique augmenté, passant à 1 000 mm. Résultat, un débit pouvant atteindre 92 m3/h. Enfin, l’offre des pompes stationnaires voit l’entrée en lice de la nouvelle série BSA 1000. Les BSA 1005 et 1006 intègrent le Diesel Deutz à 3 cylindres (Stage V), d’une puissance de 55 kW. Ce moteur ne nécessite pas d’additif Ad-Blue. Il actionne la pompe à double piston (course de 1 000 mm), d’un débit de 64 m3/h à 70 bar. Une motorisation électrique de 45 kW est aussi disponible. Enfin, ces deux pompes bénéficient de la commande Ergonic 3, dont l’une des fonctionnalités est de ralentir le régime moteur durant toutes les phases de marche à vide. Avec l’Iontron Hybrid, Putzmeister bouscule l’univers de la pompe automotrice.[©Putzmeister] Sermac/Bonneux : Une 60 m pour atteindre les sommets Le constructeur italien Sermac propose une gamme de pompes, allant de la compacte 4ZR20 à l’imposante 6RZ65. Et c’est du côté des machines haut de gamme qu’il faut aller chercher la nouveauté. Ainsi, en 2021, l’industriel va lancer sur le marché international une pompe à béton inédite : la 6RZ60 Superlight. Cette machine sera dotée d’une flèche six bras de 60 m à pliage en “RZ”, tout à fait adaptés aux grands chantiers, et montée sur un porteur à cinq essieux. D’une manière plus spécifique pour le marché français, l’offre actuelle se concentre autour de plusieurs machines. Telle la petite pompe 4ZR20. Dotée d’une flèche quatre bras de 20 m à pliage en “ZR”, elle se caractérise par un empattement court limité à 3,69 m et une longueur hors tout de 8,10 m. Mais aussi un espace de stabilisation de 3,39 m à l’avant et de 2,95 m à l’arrière. Pour les chantiers urbains, on peut citer aussi la 4Z27. Mais c’est l’automotrice 5Z36 qui retient l’attention. Non seulement, elle bénéficie d’une flèche cinq bras de 36 m, à pliage en “Z”, mais elle reste compacte, ne dépassant pas les 9,88 m de long. De quoi se glisser dans les milieux urbains exigus. Montée sur un porteur 6 x 4, avec un empattement de 3,90 m, elle intègre le groupe de pompage G9, d’une cadence de 158 m3/h, à une pression maximale de 80 bar.A géométrie optimale, la S-valve garantit d’importantes sorties de béton pour une usure réduite au minimum. Quant à la 5Z42, Sermac l’annonce comme la seule pompe du marché à être conçue avec un pliage cinq bras en “Z”. Ce qui lui permet de bénéficier d’une grande rapidité d’ouverture, avec une hauteur de dépliage de 8 m. Enfin, le malaxeur-pompe Twinstar 3Z24 complète l’offre “France”. Dotée d’une flèche de 24 m, il permet tout de même d’atteindre une charge utile de 5 m3de béton. L’automotrice Sermac 5Z36 retient l’attention : malgré une flèche cinq bras de 36 m, elle reste compacte.[©Sermac] Schwing Stetter : Une 43 m automotrice ou une 20 m3 stationnaire ? Une pompe automotrice et une stationnaire font l’actualité Schwing Stetter, côté nouveauté. Ainsi, l’industriel a-t-il mis sur le marché la S47SX dans sa version III. Cette pompe s’articule autour de sa flèche de 47 m cinq bras à pliage en “RZ”, autorisant un déploiement sous une faible hauteur : 9,80 m seulement, ce qui reste très peu pour une machine de cette classe. Quant à la tourelle, elle offre un généreux pivotement de 2 x 365°, laissant une grande liberté de mouvement. De même, pour minimiser les risques de bouchons, la tuyauterie de la S47SX III est proposée avec des coudes à grands rayons de calibre 275 mm. La stabilisation SX avant, en forme d’arc de cercle, permet l’intégration du groupe de pompage P2525, à cylindres de refoulement de 2,50 m. De quoi offrir un débit de 60 m3/h à une cadence de seulement huit coups/mn. Le coût d’usure des pièces en est d’autant réduit. L’autre point fort de cette pompe est son système Esay/Esasyflex de pilotage de la stabilisation. Cette technologie permet de stabiliser la machine d’un seul côté, autorisant le pompage en toute sécurité, même dans des espaces restreints. Montée sur un porteur 8 x 4, la S47SX III présente une longueur de 11,88 m en ordre de marche, pour un PTAC à peine supérieur à 31 t. Pour sa part, la pompe stationnaire s’appelle TP 100. Se présentant sous la forme d’une remorque tractable, elle affiche un poids inférieur à 2 t. S’articulant autour du groupe de pompage P 0615, elle offre un débit de 20 m3/h à une pression maximale de 85 bar. La TP 100 est disponible en trois motorisations : deux Diesel (Stage IIIA ou V de 345 kW) ou un électrique de 30 kW. Pour répondre à chaque configuration de chantier. Schwing Stetter a mis sur le marché la S47SX dans sa version III.[©Schwing Stetter] Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 66 jours

Les nouveaux entrants de la pompe

Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Le Coréen KCP a réussi plusieurs offensives depuis sa base arrière espagnole… [©ACPresse] Dossier : Le portrait du pompage du béton en France Le Top Dix du pompage Cemex : « Le pompage est un service que le BPE se doit d’offrir » Quali Parts & Services : « Nous avons l’exclusivité de distribution de la marque sud-coréenne Dy » Les pompes nouvelles sont arrivées SoPump veut digitaliser le pompage du béton Le pompage en France, c’est une centaine de sociétés présentes sur l’ensemble du territoire. Ce sont quelque 1 800 machines en service. C’est la mise en place de 25 % du BPE transporté. Et c’est le travail en sécurité comme leitmotiv. Le pompage du béton est un métier de proximité. Si quatre entreprises agissent à l’échelle nationale, l’essentiel des prestations intervient à un niveau plus local. Mais qui occupe le Top Dix du pompage ? Le pompage du béton fait pleinement partie des services proposés par le producteur de BPE Cemex. Une offre présente sur l’ensemble de la zone d’influence de l’industriel. A partir de sa base toulousaine, Quali Parts & Services rayonne sur l’ensemble du territoire, proposant ses services d’entretien et de réparation. Mais surtout, l’entreprise assure la distribution exclusive des pompes sud-coréennes Dy. Explications avec Nelson Morgado, président de QPS. La crise sanitaire a, certes, ralenti l’activité, mais pas bridé l’innovation. Le secteur du pompage du béton en profite bien, avec une large offre de nouveautés qui arrivent sur le marché ou ont été lancées il y a peu de temps. Pour ainsi dire, il n’est pas d’industriel qui ne présente pas au moins une nouvelle machine en ce début d’année 2021.  SoPump est la petite application qui monte dans le domaine du pompage du béton. La start-up est en action depuis une année maintenant. Longtemps, en Europe, le marché de la pompe à béton a été le terrain réservé de quelques marques, en tête desquelles se plaçaient Putzmeister et Schwing Stetter. D’aucuns les considèrent encore comme les références. L’Italie était en embuscade, avec des noms comme Cifa, Imer, Mecbo ou Sermac. Si les trois dernières sont encore européennes, Cifa, Putzmeister et Schwing Stetter sont passées sous pavillon chinois. Même si les usines sont toujours basées sur le Vieux Continent. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne  Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 66 jours

Cemex : « Le pompage est un service que le BPE se doit d’offrir »

Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Jean-Marie Modica est le directeur général activité matériaux de Cemex France Sud. [©Cemex] Dossier : Le portrait du pompage du béton en France Le Top Dix du pompage Les nouveaux entrants de la pompe Quali Parts & Services : « Nous avons l’exclusivité de distribution de la marque sud-coréenne Dy » Les pompes nouvelles sont arrivées SoPump veut digitaliser le pompage du béton Le pompage en France, c’est une centaine de sociétés présentes sur l’ensemble du territoire. Ce sont quelque 1 800 machines en service. C’est la mise en place de 25 % du BPE transporté. Et c’est le travail en sécurité comme leitmotiv. Le pompage du béton est un métier de proximité. Si quatre entreprises agissent à l’échelle nationale, l’essentiel des prestations intervient à un niveau plus local. Mais qui occupe le Top Dix du pompage ? Sur un marché pesant tout juste 70 machines pour l’année 2020, les acteurs de la pompe à béton se bousculent. Aux marques iconiques et historiques viennent s’ajouter de nouveaux entrants A partir de sa base toulousaine, Quali Parts & Services rayonne sur l’ensemble du territoire, proposant ses services d’entretien et de réparation. Mais surtout, l’entreprise assure la distribution exclusive des pompes sud-coréennes Dy. Explications avec Nelson Morgado, président de QPS. La crise sanitaire a, certes, ralenti l’activité, mais pas bridé l’innovation. Le secteur du pompage du béton en profite bien, avec une large offre de nouveautés qui arrivent sur le marché ou ont été lancées il y a peu de temps. Pour ainsi dire, il n’est pas d’industriel qui ne présente pas au moins une nouvelle machine en ce début d’année 2021. SoPump est la petite application qui monte dans le domaine du pompage du béton. La start-up est en action depuis une année maintenant. Producteur de BPE à l’échelle nationale, Cemex est en réalité présent sur deux secteurs. D’abord, au Nord d’une courbe reliant Rennes à Valenciennes via Paris. Puis, au Sud d’une autre courbe, dont La Rochelle est l’origine et Mâcon le point d’arrivée, mais en passant par Montauban. De longue date, l’industriel a fait le choix d’intégrer le pompage au cœur de son activité. « Le pompage est un service que le BPE se doit d’offrir,souligneJean-Marie Modica, directeur général activité matériaux Cemex France Sud. Connaître les caractéristiques du béton et savoir proposer sa mise en œuvre efficace est un véritable plus. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 66 jours

Le Top Dix du pompage

Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Avec 550 pompes automotrices, reconnaissables avec leurs couleurs écru et orange, Inter Service Pompe est le n° 1 incontesté du pompage en France. [©ACPresse] Dossier : Le portrait du pompage du béton en France Cemex : « Le pompage est un service que le BPE se doit d’offrir » Les nouveaux entrants de la pompe Quali Parts & Services : « Nous avons l’exclusivité de distribution de la marque sud-coréenne Dy » Les pompes nouvelles sont arrivées SoPump veut digitaliser le pompage du béton Le pompage en France, c’est une centaine de sociétés présentes sur l’ensemble du territoire. Ce sont quelque 1 800 machines en service. C’est la mise en place de 25 % du BPE transporté. Et c’est le travail en sécurité comme leitmotiv. Le pompage du béton fait pleinement partie des services proposés par le producteur de BPE Cemex. Une offre présente sur l’ensemble de la zone d’influence de l’industriel. Sur un marché pesant tout juste 70 machines pour l’année 2020, les acteurs de la pompe à béton se bousculent. Aux marques iconiques et historiques viennent s’ajouter de nouveaux entrants A partir de sa base toulousaine, Quali Parts & Services rayonne sur l’ensemble du territoire, proposant ses services d’entretien et de réparation. Mais surtout, l’entreprise assure la distribution exclusive des pompes sud-coréennes Dy. Explications avec Nelson Morgado, président de QPS. La crise sanitaire a, certes, ralenti l’activité, mais pas bridé l’innovation. Le secteur du pompage du béton en profite bien, avec une large offre de nouveautés qui arrivent sur le marché ou ont été lancées il y a peu de temps. Pour ainsi dire, il n’est pas d’industriel qui ne présente pas au moins une nouvelle machine en ce début d’année 2021. SoPump est la petite application qui monte dans le domaine du pompage du béton. La start-up est en action depuis une année maintenant. Le n° 1 incontesté en France, en Europe et sans doute dans le monde, est Inter Service Pompe (ISP). L’entreprise est née en 1977, créée par José Agostinho, père de l’actuel dirigeant. Elle possède aujourd’hui 550 pompes automotrices, à quoi s’ajoutent une cinquantaine de stationnaires. ISP intervient sur l’ensemble du territoire national, à partir de ses filiales régionales.  Avec 224 pompes, tous profils confondus et affrétés à ses couleurs y compris, Delta Pompage occupe la deuxième marche du podium. Cette filiale spécialisée rattachée au groupe cimentier Vicat intervient principalement le long de l’axe rhodanien, en Ile-de-France et sur le Grand Est. Les mêmes secteurs que ceux occupés par son activité BPE. Filiale du groupe transporteur Charles André, GCA Pompage s’octroie la médaille de bronze de ce classement, avec 134 pompes automotrices en parc. Celles-ci sont complétées par une quinzaine de machines affrétées de manière récurrente. Quatorze pompes stationnaires viennent achever ce dispositif. Comme ISP, GCA assure une couverture nationale, en termes de services. Ceci, depuis l’ensemble des filiales et bases locales du groupe.  Le bétonnier Cemex propose, lui aussi, une prestation de pompage au niveau national. Du moins, sur les zones géographiques où sont installées ces centrales à béton. Son parc se situe sous la barre des 100 machines, avec 98 pompes : 50 % d’automotrices et 50 % de malaxeurs-pompes. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 66 jours

La faisabilité pré-industrielle de la carbonatation des granulats

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine. I – Qu’est-ce que le Projet national FastCarb ? Débuté en 2018, le Projet national FastCarb a pour objectif de valider le principe de stockage du CO2 dans le béton sous forme de granulats recyclés, par le procédé de carbonatation accélérée. Ceci, pour améliorer l’impact carbone du béton. FastCarb répond aussi à l’objectif de réduction et de valorisation des déchets. En effet, les déchets “béton” du BTP représentent 17 Mt/an. Leur utilisation dans le cadre du Projet FastCarb pour le stockage du CO2 améliore leur recyclage dans les bétons, car ils sont en majorité réutilisés en tant que sous-couches routières, du fait de faibles propriétés, dont une forte porosité.La carbonatation accélérée a deux rôles dans le projet : le stockage du CO2 et l’amélioration des propriétés des granulats recyclés. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 66 jours

Argeco Développement : Métaflash-HP, la carte “performances et durabilité” pour les bétons

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Le Métaflash-HP d’Argeco Développement est une addition minérale destinée à la formulation de bétons à hautes performances et haute durabilité. [©Argeco Développement] Jusqu’à présent, Argeco Développement proposait cinq métakaolins flash différents à son catalogue. Aux additions historiques que sont l’Argicem (classique) et l’Argicem Blanc sont venus s’ajouter les Géoflash S, P et R, dont les usages sont dévolus à la formulation de géopolymères et autres liants alcali-activés. Aujourd’hui, c’est au tour du Métaflash-HP d’enrichir l’offre des métakaolins orientés bétons. Le nouveau venu est un métakaolin flash conforme à la norme NF P18-513. Il est utilisable dans les bétons devant respecter les spécifications de la norme NF EN 206/CN. Comme la plupart des additions minérales, le Métaflash-HP sera employé en substitution aux ciments CEM I ou CEM II/A, avec des dosages allant de 5 à 10 % et de manière exceptionnelle au-delà, ceci en fonction des niveaux de résistance ou durabilité recherchés.  Les bétons courants étant couverts par les métakaolins flash plus conventionnels Argicem ou Argicem Blanc, leMétaflash-HP cible en priorité les bétons à hautes ou très hautes performances. Tout comme ceux, de très haute durabilité. C’est même là sa caractéristique d’usage prioritaire. Une alternative technique à la fumée de silice « A ce titre, Métaflash-HP permet de rivaliser avec une autre ultrafine historique : la fumée de silice, à même niveau de dosage dans le mélange,souligne Raphaël Bucher, ingénieur R&D chez Argeco Développement. Et d’expliquer : « Pour répondre aux spécifications exigeantes des bétons très hautes performances et/ou de très haute durabilité, la fumée de silice est l’un des moyens plébiscités par les donneurs d’ordres et les acteurs du génie civil. En effet, elle permet de réduire la diffusion des chlorures et améliore le comportement au fluage des bétons. Néanmoins, son coût élevé et sa délicate manipulation en font un constituant plus difficile à employer que les autres matériaux couramment utilisés dans la formulation de béton ».  Le métakaolin flash ayant des propriétés assez proches de celles des fumées de silice, Argeco Développement a souhaité parfaireson offre avec un produit équivalent au plan technique. C’est ainsi et pour ce faire qu’est né Métaflash-HP.« Notre nouveau métakaolin flash est un outil performant pour répondre aux cahiers des charges encore réservés à la seule fumée de silice. A savoir, le faible coefficient de diffusion des chlorures et surtout la baisse de la déformation de fluage », reprend Raphaël Bucher. En effet, pour permettre aux bétons d’atteindre de hauts niveaux de résistance comme de durabilité, plusieurs critères sont essentiels : performances mécaniques, coefficient de diffusion des ions chlorures et fluage.  Une empreinte carbone réduite Ainsi, le coefficient de diffusion permet de simuler une cinétique de propagation des ions chlorures à travers le béton. Plus ce coefficient est faible, moins le béton sera sensible au risque de dépassivation des aciers d’armature.  C’est-à-dire au risque de voir se déclencher une action d’oxydation de l’acier (rouille) qui peut conduire à la ruine du béton. Le fluage du béton correspond à sa déformation propre sous une charge constante et permanente. L’objectif recherché est de minimiser autant que possible cette déformation. D’autant plus que le niveau de fluage est nécessaire pour qualifier les bétons employés dans les ouvrages de grandes hauteurs et/ou certains ouvrages précontraints. Dernier argument positif et non des moindres pour le Métaflash-HP : une empreinte carbone réduite. Compte tenu de son process de production (séjour de quelques secondes dans un calcinateur, à une température de 750 °C au maximum), le nouveau venu génère moins de 250 kg éq CO2/t. Toujours quelques kilogrammes de carbone économisés, en comparaison au ciment ou à la fumée de silice auquel ce métakaolin flash peut se substituer.  Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 66 jours

Dossier : Le portrait du pompage du béton en France

Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine [©ACPresse] Le Top Dix du pompage Cemex : « Le pompage est un service que le BPE se doit d’offrir » Les nouveaux entrants de la pompe Quali Parts & Services : « Nous avons l’exclusivité de distribution de la marque sud-coréenne Dy » Les pompes nouvelles sont arrivées SoPump veut digitaliser le pompage du béton Le pompage du béton est un métier de proximité. Si quatre entreprises agissent à l’échelle nationale, l’essentiel des prestations intervient à un niveau plus local. Mais qui occupe le Top Dix du pompage ? Le pompage du béton fait pleinement partie des services proposés par le producteur de BPE Cemex. Une offre présente sur l’ensemble de la zone d’influence de l’industriel. Sur un marché pesant tout juste 70 machines pour l’année 2020, les acteurs de la pompe à béton se bousculent. Aux marques iconiques et historiques viennent s’ajouter de nouveaux entrants A partir de sa base toulousaine, Quali Parts & Services rayonne sur l’ensemble du territoire, proposant ses services d’entretien et de réparation. Mais surtout, l’entreprise assure la distribution exclusive des pompes sud-coréennes Dy. Explications avec Nelson Morgado, président de QPS. La crise sanitaire a, certes, ralenti l’activité, mais pas bridé l’innovation. Le secteur du pompage du béton en profite bien, avec une large offre de nouveautés qui arrivent sur le marché ou ont été lancées il y a peu de temps. Pour ainsi dire, il n’est pas d’industriel qui ne présente pas au moins une nouvelle machine en ce début d’année 2021. SoPump est la petite application qui monte dans le domaine du pompage du béton. La start-up est en action depuis une année maintenant. En France, la production de bétons prêts à l’emploi a été d’environ 36,5 Mm3pour l’année 2020. Soit un recul de 9 % comparé à 2019, largement expliqué par la crise sanitaire liée au Covid-19. Aujourd’hui, près de 25 % de ce volume produit est mis en œuvre à la pompe sur site. Ceci, avec des variations régionales. Ainsi, le secteur Provence – Alpes – Côte d’Azur occupe la première marche du podium, avec près de 30 % pompés. A l’autre extrémité se situe la Bretagne, région plus orientée “tapis” pour le transfert du béton. D’une manière générale, une opération de pompage moyenne oscille entre 25 et 30 m3mis en œuvre. Par définition, le pompage est un métier de proximité, car l’acheminement de la pompe entre sa base et le chantier n’est pas comptabilisé. C’est seulement la prestation en tant que telle qui déclenche une facturation. Donc, faire rouler une pompe sur de longues distances n’a pas de sens au plan économique. D’autant plus que la motorisation de ces véhicules est optimisée pour fournir l’énergie nécessaire à l’équipement de pompage et non pour faire du transport… Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } ); Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 93
Il y a 4 ans et 69 jours

Rendez-vous au Low-Carbon et BIM World de Paris

Le salon national de la construction et de l’aménagement urbain est en cohérence avec la stratégie bas carbone de l’Etat. [©LowCarbonWorld] Du 23 au 24 juin prochain, Paris accueillera Low-Carbon World et BIM World, deux rendez-vous très attendus par tous les professionnels de la construction. Nouvel évènement : première du genre, le Low-Carbon World se veut être la vitrine de la transition bas carbone. En effet, l’Etat français s’est donné pour objectif de réduire la quantité de carbone de 49 % d’ici 2030 et d’atteindre une décarbonation totale pour 2050. Il faut savoir que le secteur de la construction représente 30 % des émissions de C02. La RE 2020 fait aussi partie des évolutions à prendre en compte. Ainsi, ce salon accompagnera les professionnels dans cette démarche durable et d’économie circulaire. Les collectivités territoriales, les acteurs de la construction, de l’immobilier et de l’énergie se donnent rendez-vous au Low-Carbon World. Les deux salons associés En parallèle du Low-Carbon World, se tient le BIM World, un évènement européen sur la transition numérique des marchés de la construction, de l’immobilier et de l’aménagement urbain. Bien plus qu’un simple salon, le BIM World met en avant les utilisations et bienfaits du numérique pour les métiers, ainsi que pour des ouvrages plus durables et performants. Cette année, il aura pour objectif d’accélérer l’industrialisation et la transformation digitale. Mais aussi de développer les nouveaux services et usages numériques sur la Data.  Au-delà de leurs propres objectifs, les deux salons s’associent dans l’intérêt général, afin de favoriser l’innovation, les usages du numérique et la diffusion des solutions bas carbone. Ensemble, ils couvrent 6 grandes thématiques d’innovation et de réalisation tout au long du cycle de vie des ouvrages et des aménagements. La mise en place de la RE 2020 et de la stratégie nationale Bas Carbone permettra d’accélérer l’innovation sur toute la chaîne de valeur de la construction des bâtiments. Les fournisseurs et équipementiers les plus engagés sont déjà dans une démarche d’éco-conception. Ceci, afin de proposer des produits adaptés. Les opérateurs et promoteurs de la construction revoient, eux aussi, leurs exigences et leurs pratiques, afin de concevoir des ouvrages que respectent les nouvelles nomes. Aujourd’hui, le monde de la construction doit se mettre à jour et prendre en compte les attentes des différents acteurs.  Charline David
Il y a 4 ans et 69 jours

Partenariat constructif entre Semin et les Compagnons du Devoir

Les Compagnons du Devoir est une association qui officie depuis des siècles pour le bien de la filière construction. [©Compagnons du Devoir/ Semin] Groupe industriel français, Semin est spécialisé dans la fabrication de matériaux de construction. Depuis sa création, au XIXesiècle, l’innovation est inscrite dans son ADN. Présent dans 66 pays, le groupe se veut aussi proche de ses clients, leur offrant une excellente qualité de service. Et aujourd’hui, c’est dans une démarche de transmission de son savoir-faire ancestral que Semin vient de s’engager. C’est dans ce cadre qu’il s’est s’associé aux Compagnons du Devoir et du Tour de France.  Le partenariat Les Compagnons du Devoir et du Tour de France est une association créée il y a plus de 70 ans. Cependant, cela fait des siècles que cette institution officie, formant et accueillant les jeunes ouvriers. Au fil des années, elle a évolué avec son temps et a élargi son spectre de compétences. L’association peut proposer aux jeunes l’apprentissage de métiers parfois méconnus ou oubliés. C’est ainsi que reconnaissant l’excellence des enseignements de cette corporation centenaire, Semin a souhaité en devenir un partenaire. Ceci, afin de valoriser le savoir-faire et l’apprentissage des métiers de l’artisanat, grâce à une formation originale et complète. Semin accueillera donc les “aspirants”, jeunes en apprentissage, et les mettra en contact avec les différents professionnels. Une priorité pour l’industriel. Pour les Compagnons du Devoir, il est aussi important de participer aux évolutions de la filière construction et de coller au plus près des besoins des entreprises.  Charline David
Il y a 4 ans et 69 jours

Réélection du président et du vice-président de l’OPPBTP

A droite, Giovanni Verrecchia, président de l’OPPBTP. A gauche, Jean-Marie Kerherno, vice-président. [©OPPBTP] Au cours du conseil du comité national qui s’est tenu le 3 février dernier, Giovanni Verrecchia et Jean-Marie Kerherno ont été reconduits dans leurs fonctions respectives. A savoir, président et vice-président de l’OPPBTP. Giovanni Verrecchia est membre titulaire représentant la Fédération nationale construction et bois (FNCB) – CFDT. Quant à Jean-Marie Kerherno, il est membre titulaire représentant la Fédération des Scop du BTP.  L’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics) est le conseil de la branche du BTP pour la sécurité et l’amélioration des conditions de travail. Elle compte 20 membres représentant les organisations professionnelles et syndicales de la branche. Le bureau est élu pour un mandat d’un an renouvelable une fois. Il veille à la bonne exécution des décisions prises par le conseil du comité national.  Le parcours de Giovanni Verrecchia  Depuis 1998, Giovanni Verrecchia est préventeur dans l’entreprise Jean Lefebvre IDF, une filiale d’Eurovia. Il est aussi président représentant le collège salarié du CNT-B du Cnam. Par ailleurs, il est référent santé au travail d’Ile-de-France pour la FNCB et secrétaire général du syndicat CDFT construction et bois. Depuis 1999, il fait partie du comité régional Ile-de-France de l’OPPBTP. Et depuis 2017, du conseil du comité national.  Le parcours de Jean-Marie Kerherno Diplômé de la Dest en chimie, Jean-Marie Kerherno débute sa carrière chez BP en tant que dispatcher et devient très vite logisticien. Il intègre ensuite l’entreprise STPEE en 1979. Et il y passe 18 ans en tant que Pdg. Il rejoint ensuite la Scop du BTP comme chargé de mission mutualisation. Il est membre du conseil du comité régional Ile-de-France de l’OPPBTP de 1987 à 1999 (président en 1995 et 1996) et du conseil du comité national depuis 1999 (président en 2006 et 2007). Charline David
Il y a 4 ans et 69 jours

Lafarge disparaît, Holcim reste…

LafargeHolcim pourrait devenir Holcim tout court. C’est la fin d’une histoire qui semble bien se profiler. Dans le cadre de la publication de son agenda 2021, LafargeHolcim annonce que son assemblée générale annuelle se tiendra, le 4 mai prochain, à huis clos. Et sans les actionnaires sur place pour cause de pandémie. Toutefois, ceux-ci sont invités à se prononcer sur le changement potentiel de la dénomination sociale du groupe, qui passerait de LafargeHolcim à Holcim tout court !  Lafarge comme marque locale Pour justifier ce choix, le groupe cimentier indique que “comme la société se transforme pour devenir le leader mondial de solutions de construction innovantes et durables, le conseil d’administration recommande de simplifier sa dénomination.  Ceci pour augmenter l’efficacité et l’impact, tout en s’appuyant sur l’héritage du groupe”. Ce changement de nom doit toutefois se limiter à celui du groupe. Toutes les marques du marché doivent continuer à exister. En effet, ce sont elles les motrices de la société sur leurs marchés locaux. Elles sont créatrices de valeur et de confiance pour ses clients et partenaires dans le monde entier. Ainsi, en France au moins, LafargeHolcim redeviendra Lafarge tout court de manière officielle. Du moins, c’est ce qui semble se profiler. Réponse définitive le 4 mai prochain…
Il y a 4 ans et 72 jours

ESTP – Bâtiment Louis Vicat : Sous un ruban continu en Bfup

Retrouvez cet article dans le hors-série n° 23 “Bétons et Architectures” Signé Architecture-Studio, le nouveau bâtiment Louis Vicat constitue le nouveau repère de l’Ecole spéciale des travaux publics (ESTP). [©ACPresse] Louis Vicat constitue le nouveau repère de l’Ecole spéciale des travaux publics (ESTP), basé à Cachan, dans les Hauts-de-Seine. Il est visible jusqu’à la plate-forme d’échanges du RER B, avec la future ligne de métro 15 Sud, en cours de réalisation. Louis Vicat est le nom donné au nouveau bâtiment de l’école, celui dédié à l’enseignement des “Nouveaux bétons” et de “L’Efficacité énergétique”.  Les trois principaux acteurs du projet – Architecture-Studio, Ingerop et Léon Grosse, – ont veillé à la cohérence de l’architecture de l’édifice. Le nouveau bâtiment inaugure une dynamique de restauration du patrimoine vieillissant du campus et de l’extension de ses domaines de formation. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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Il y a 4 ans et 72 jours

Nouvelles ponceuses de sol Husqvarna

Husqvarna Constructions Products France enrichit sa gamme de ponceuses de sol pour des surfaces en béton PG. [©Husqvarna] Husqvarna Constructions Products France enrichit sa gamme de ponceuses de sol pour des surfaces en béton PG. Et intègre les produits phares HTC. Sept machines se déclinant en 3 tailles de ponçage constituent la nouvelle gamme. Elles s’appuient sur le système breveté Husqvarna Dual Drive Technology. Une technologie à deux moteurs séparés, l’un pour la tête de ponçage et l’autre pour les disques. Ces moteurs fonctionnent de manière indépendante l’un de l’autre. 40 % de productivité supplémentaire La tête et les disques tournent, au choix, en sens contraire ou dans le même sens. Dans ce dernier cas, la rotation garantit des performances supérieures au niveau des arêtes (seulement 13 mm non poncés en raz de mur). Alors que la rotation en sens inverse permet d’obtenir un effet de ponçage plus marqué au centre.  Radio-contrôlées, les ponceuses de sol PG sont équipées d’une fonction d’oscillation pour des sols plus plats et l’élimination des lignes et des crêtes. Mais aussi d’une propulsion stable et précise pour un ponçage au plus près des murs. Et d’un nouveau moteur haut de gamme de 15 kW/20 ch générant une augmentation de la puissance jusqu’à 36 %. En option, des lests permettent de faire varier la pression de ponçage. Enfin, légère et facile à utiliser, la radiocommande est disponible sur certains modèles. Ce qui permet d’offrir jusqu’à 40 % de productivité supplémentaire par rapport à une ponceuse manuelle.
Il y a 4 ans et 72 jours

Les 12 travaux photographiques de Christophe Pouget

Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Christophe Pouget met en lumière les métiers du BTP. [©Nicolas Reynaud] Les métiers du BTP s’exposent en grand format, à travers l’exposition de photographies “Uniques et multiples” signée de l’artiste Christophe Pouget. En effet, le BTP recrute et lance une grande campagne de promotion de ses métiers tout au long de cette année. La Fédération BTP Rhône et Métropole s’en fait le relai sur son territoire. Ceci, pour aider à informer et mobiliser les jeunes, les parents et les enseignants. Les entreprises du BTP résistent malgré la crise sanitaire, soutenues par les dispositifs de l’Etat. En préservant leur appareil productif et humain. Les emplois salariés ont même progressé de 3 % en 2020, dépassant le seuil des 52 000 sur le Rhône. 12 portraits de compagnons Pour la photo du chantier de la place Béraudier, ce sont plus de 500 images rassemblées ! Christophe Pouget a restitué ainsi l’effervescence du chantier à des moments différents de la journée. [©Christophe Pouget]Chaque portrait raconte l’identité d’un métier porté par celui ou celle qui l’exerce. [©Christophe Pouget]L’artiste a tenu à échanger un maximum avec les professionnels pour illustrer à travers chaque portrait leurs qualités humaines et l’identité de leur métier. [©Christophe Pouget]Pour les photographies de l’exposition, ce sont entre 30 et 60 morceaux d’images qui forment l’œuvre finale. [©Christophe Pouget] L’exposition réunit ainsi 12 portraits de compagnons, les 12 métiers du BTP. Conducteur d’engin, dallagiste béton, carreleur, menuisier, maçon… se dévoilent sur les palissades Bouchut, à Lyon. Donnant à voir une grande diversité de spécialités et de carrières, ouvertes aux hommes comme aux femmes. Chaque portrait raconte l’identité d’un métier porté par celui ou celle qui l’exerce. Il nous plonge dans l’univers du bâtiment et des travaux publics. Et ce, sous forme de portraits composés d’assemblages de plusieurs photos, la signature de Christophe Pouget. «  Cela va bien au-delà d’une simple exposition de photos. J’ai noué avec la Fédération et les personnes photographiées des liens à la fois artistiques et humains », précise le photographe. Pour les photographies de l’exposition, ce sont entre 30 et 60 morceaux d’images qui forment l’œuvre finale. Et pour la photo du chantier de la place Béraudier, ce sont plus de 500 images rassemblées ! Christophe Pouget a restitué ainsi l’effervescence du chantier à des moments différents de la journée. Un véritable travail d’orfèvre ! Le projet a débuté en février 2020, alors que le premier confinement avait mis un arrêt à tous les chantiers. Une expérience intime L’artiste a tenu à échanger un maximum avec les professionnels pour illustrer à travers chaque portrait leurs qualités humaines et l’identité de leur métier. [©Christophe Pouget]« Le travail de recomposition photographique de Christophe Pouget porte aussi bien sur des sites que sur des personnes. Nous avons été séduits par cette approche. » déclare Samuel Minot, président de la Fédération BTP Rhône et Métropole. [©Christophe Pouget] L’artiste a tenu à échanger un maximum avec les professionnels pour illustrer à travers chaque portrait leurs qualités humaines et l’identité de leur métier. « Chacun s’est présenté, a expliqué son métier, son parcours. Nous passions 1 h ensemble à prendre des photos et à discuter, pour que je m’imprègne de leur personnalité et de leur rôle. J’essaie toujours d’être dans la vérité des choses. Que ce soit en reportage ou dans mon travail artistique. Pour les portraits recomposés des métiers, j’arrivais chaque fois dans un nouvel univers, dans lequel il fallait que je trouve une mise en scène à réaliser. L’idée étant justement de traduire leur réalité et de valoriser leur métier. » Samuel Minot, président de la Fédération BTP Rhône et Métropole, rappelle les grandes lignes de cette collaboration : « Nous avons choisi de valoriser nos métiers par différents moyens. C’est essentiel pour nos entreprises qui ont la volonté et le besoin de recruter […]. Le travail de recomposition photographique de Christophe Pouget porte aussi bien sur des sites que sur des personnes. Nous avons été séduits par cette approche […]. Christophe a réalisé des portraits de compagnons avec un regard artistique. L’art s’invite dans la rue, dans une période où il est devenu impossible de rentrer dans une salle dédiée ou un musée. Une manière originale de montrer la réalité, la beauté et l’ardeur de nos métiers ». La passion du BTP L’exposition en plein air des photographies des métiers du bâtiments sont visibles rue Bachut, à Lyon. Les passants peuvent se rendre compte de la diversité de ces métiers. [©Christophe Pouget]Le but de l’exposition est de valoriser les différentes professions du secteur. [©Christophe Pouget]Au sujet de son oeuvre, Christophe Pouget déclare « J’ai rencontré des gens vraiment passionnés par leur métier, des gens qui étaient vraiment bien à leur place, épanouis.. » [©Christophe Pouget] Au terme de son travail, Christophe, enthousiaste, dresse un bilan en forme d’appel à rejoindre ces métiers. « Il y a beaucoup de noblesse dans les métiers du BTP. Si j’étais en face de gamins qui cherchaient du travail, je leur dirais : “foncez” ! J’ai rencontré des gens vraiment passionnés par leur métier, des gens qui étaient vraiment bien à leur place, épanouis… Et j’ai appris beaucoup de choses que j’ignorais. Dans ces métiers, toutes les aptitudes naturelles sont bienvenues. Je pense par exemple à Margaux la couvreuse de 18 ans qui a l’agilité pour se déplacer sur les toits… Ou à Sébastien, le monteur réseau aérien qui monte le long de poteaux et qui n’a pas le vertige, qui aime la nature et que j’ai rencontré en plein milieu d’un bois avec son co-équipier… ». > Rendez-vous rue Bachut, Lyon IIIe  Bouchut, sur les palissades du chantier en cours. Jusqu’à fin juillet 2021. Retrouvez plus d’infos : www.christophepouget.com et www.christophepougetphotographies.com Instagram : christophe.pouget Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 77 jours

Perceval : Un logiciel pour analyser les cycles de vie routiers

Le logiciel Perceval permet de comparer les cycles de vie routiers. [©CIMBéton] Mi-mars, Cimbéton a lancé un nouveau logiciel d’aide au choix des structures routières. Conçu pour les chaussées, les aménagements routiers et les ouvrages annexes. Et adapté en particulier à la prise en compte des enjeux environnementaux. Dans le cadre de l’étude d’un projet de route, le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre doivent établir un véritable bilan technique, économique et environnemental, pour justifier leurs choix. Grâce à Perceval, une analyse multi-critères peut être menée de manière simple, pour sélectionner la meilleure structure en fonction du projet. Perceval permet d’effectuer, sur le cycle de vie complet, une comparaison entre une structure routière en béton et une structure en matériau bitumineux. Ou entre un dispositif de retenue en béton et une glissière en métal. Pour chaque projet routier, cette analyse détaillée des diverses solutions possibles établit les atouts de chacune d’entre elles. Afin de permettre au maître d’ouvrage et/ou maître d’œuvre de choisir la structure adéquate. Ou de justifier sa décision auprès de ses donneurs d’ordres. Perceval permet d’effectuer les sept simulations et d’évaluer : • Les structures de chaussées en béton avec fondation et/ou les comparer aux structures en matériaux bitumineux ; • Les structures de chaussées en béton avec fondation et/ou les comparer aux structures avec revêtement en produits modulaires (pavés/dalles en pierre naturelle ou pavés/dalles préfabriqués en béton) ; • Les structures de chaussées en béton sans fondation et/ou les comparer aux structures en matériaux bitumineux ; • Les structures de chaussées en béton sans fondation et/ou les comparer aux structures avec revêtement en produits modulaires (pavés/dalles en pierre naturelle ou pavés/dalles préfabriqués en béton) ; • Les structures en graves hydrauliques et/ou les comparer aux techniques en matériaux bitumineux ; • Les dispositifs de retenue en béton et/ou les comparer aux glissières en métal ; • Les ouvrages d’assainissement en béton. Le logiciel Perceval détermine alors les sept indicateurs, qui faciliteront la prise de décision. A commencer par l’un économique et le coût global. Et aussi six indicateurs environnementaux que sont les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie, l’épuisement des ressources naturelles, la consommation d’eau, l’acidification de l’air et l’eutrophisation1 de l’eau. 1L’eutrophisation est un syndrome saisonnier de mauvaise qualité des eaux douces ou marines littorales. Les manifestations les plus visibles en sont l’apparition au printemps et en été de marées vertes dans les eaux marines littorales, et une eau verte ou brune pour les eaux des lacs et des rivières.
Il y a 4 ans et 79 jours

Grand Prix national de l’ingénierie : à vos marques…

Le GNPI met en avant des projets des domaines de l’industrie ou de la construction. [©Syntec Ingenierie]. Chaque année, le Grand Prix national de l’ingénierie (GPNI) récompense une équipe ayant participé à la conception, soit d’un produit, soit d’un projet dans les domaines de l’industrie ou de la construction. Il a été lancé, en 2006, par les ministères de la Transition écologique, de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, et de l’Economie, des Finances et de la Relance. En partenariat avec Syntec Ingénierie et en association avec le groupe Le Moniteur, ce grand prix met en exergue l’ingénierie française dans toute sa diversité et ses composantes. Ainsi, sa mission est de mettre en lumière la valeur ajoutée de la prestation intellectuelle d’ingénierie. Aussi bien en termes de recherche, que de développement et d’innovation, ainsi que son impact économique et social. Un concours centré sur l’ingénierie La remise des prix aura lieu le 14 octobre 2021, lors du Meet’Ingé. [©Syntec Ingenierie]. Pour désigner l’équipe gagnante, le jury se base sur plusieurs critères. Surprendre est l’un des points essentiels. En effet, les participants se doivent de redoubler d’inventivité, de technologie et d’innover. La pluridisciplinarité de l’équipe et sa capacité à combiner les outils, les méthodes et les compétences seront aussi pris en considération lors de la décision finale. Enfin, l’intégration de la notion de développement durable et l’apport spécifique de la fonction de l’ingénierie à la faisabilité technico-économique du projet constituent les derniers éléments déterminants. Cette année, au vu de la crise sanitaire sanitaire, le jury portera une attention toute particulière aux projets ayant intégré les objectifs du plan de relance du gouvernement.  Mais aussi, à ceux permettant des économies d’énergie et de moindres émissions de gaz à effet de serre. Et qui se tournent vers une transition écologique, en incluant une économie bas-carbone, circulaire et durable. Attention ! La date limite de candidature est fixée au 31 mai 2021, avant 12 h 00. Le GNPI sera remis le 14 octobre 2021, lors du Meet’Ingé, un évènement mêlant professionnels, donneurs d’offres et grand public.
Il y a 4 ans et 79 jours

Il est temps que nous nous parlions ! Consacrez-nous 5 minutes.

Nous avons procédé, il y a deux ans, à une refonte de notre site Internet. Acpresse.fr a été repensé dans sa forme et s’est enrichi dans son contenu, avec des articles à forte valeur ajoutée. Reportages chantiers, articles techniques et scientifiques, créations design et artistiques, reportages vidéos, podcasts… Tous les jours, toute l’équipe se mobilise pour vous offrir des contenus originaux et de qualité sur les thématiques du béton, de l’isolation et des process industriels. Dans le même temps, nous avons aussi multiplié les canaux de diffusion, en ajoutant au web, newsletters et print, une présence soutenue sur les réseaux sociaux.  Aujourd’hui, nous souhaitons évaluer la pertinence de notre dispositif numérique dans le fond et dans la forme à travers une enquête audience. Notre engagement à vous apporter une information fiable et de qualité n’a de valeur que s’il est validé par nos lecteurs. C’est pourquoi votre participation à notre enquête est cruciale. Elle nous permettra de recevoir vos critiques, vos appréciations, de mieux cerner vos attentes, vos besoins en information. Et ainsi  d’apporter des réponses éditoriales ad’hoc. Actualités en région, produits, portraits de professionnels…, notre ambition est de mettre en place un dialogue régulier avec vous, nos lecteurs, et de vous ouvrir nos rubriques. Notre questionnaire ne vous prendra que 5 minutes de votre temps. L’équipe d’ACPresse
Il y a 4 ans et 83 jours

Jean Tschumi, l’architecte suisse de l’ombre

L’architecte et enseignant suisse, Jean Tschumi, a principalement œuvré après la Seconde Guerre mondiale, dans les années 1950. [©Wiki Commons] A la suite d’une donation exceptionnelle, la Cité de l’architecture et du patrimoine consacre sa première rétrospective à l’architecte suisse Jean Tschumi. Cette dernière aura lieu, du 12 mai au 19 septembre 2021, dans le XVIe arrondissement de Paris. Près de 150 dessins, maquettes, photographies, pièces de mobiliers, films historiques, œuvres d’art seront disponibles le temps d’une évasion culturelle. De ses débuts de décorateur, au concours pour le siège de l’Organisation mondiale de la santé, l’exposition permet de (re)découvrir toute l’ampleur d’une œuvre. Bien que peu connu du public français, l’art de Jean Tschumi se partage entre la France et la Suisse. Spécialiste des sièges sociaux d’entreprises, son nom est rattaché à une architecture de prestige, fonctionnelle et moderne. Dans cette première rétrospective française, une douzaine de projets de l’architecte seront présentés. Elle s’articule autour d’une série de thèmes architecturaux, dont l’urbanisme souterrain, l’architecture d’entreprise, l’artisanat du dessin ou encore l’importance du mobilier. Des débuts prometteurs, de Lausanne à Paris Né en 1904, dans le canton de Genève, en Suisse, Jean Tschumi est initié, dès son plus jeune âge, au dessin et au travail du bois. Dans les années 1920, il s’installe en France, afin de suivre une formation à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il y étudie notamment au côté de l’architecte français Emmanuel Pontremoli. Simultanément, il s’inscrit à l’Institut d’urbanisme de l’université de Paris. Par la suite, l’architecte commence à travailler avec le designer de meubles et d’intérieur Emile-Jacques Ruhlmann. Puis, il conçoit l’aménagement intérieur de l’usine d’armement et de ferronnerie d’art Edgar Brandt, à Châtillon-sous-Bagneux (92). Il y occupe le poste de directeur artistique. Jean Tschumi collabore aussi à l’aménagement intérieur des cabines de luxe du paquebot Normandie. Les années 1930 et 1940 marquent un tournant significatif dans la carrière de l’architecte. Il fonde, à Paris son agence “Tschumi et Vermeil décorateurs” avec l’architecte suisse Henri Vermeil. Par la suite, Jean Tschumi rencontre Edouard-Marcel Sandoz, sculpteur, entrepreneur et mécène, avec lequel il se lie d’amitié et collabore sur plusieurs projets. L’entreprise de produits pharmaceutiques Sandoz devient le principal commanditaire de Jean Tschumi, multipliant ainsi les chantiers. Jean Tschumi et Edouard-Marcel Sandoz, une histoire d’amitié De 1951 à 1956, Jean Tschumi a réalisé le siège de la Mutuelle vaudoise à Lausanne. Le bâtiment est une mise en application du thème de la “corporate identity” voulu par son créateur. [©Christian-Richters]L’immeuble se compose de deux ailes et présente des façades de verre, reposant sur une série de piliers de béton. [©Christian-Richters] Après différents projets de décoration intérieure pour les sièges bâlois et parisiens, l’architecte réalise plusieurs laboratoires industriels et bureaux aux sorties de la Seconde Guerre mondiale. Dont ceux d’Orléans, entre 1945 et 1953, où il associe pilotis, claustras et brise-soleil. Cette réalisation structurelle en béton lui vaut une première reconnaissance dans la presse architecturale. Au cours de l’année 1943, sur recommandation de Sandoz, il est appelé à Lausanne pour former et prendre la direction de la nouvelle Ecole d’architecture et d’urbanisme de l’Université de Lausanne. Il occupe ce poste durant près de 18 ans, jusqu’en 1961. Grâce aux efforts qu’il a fournis sans relâche et à ses compétences inéluctables, l’école a acquis un rayonnement international. Parallèlement à sa charge d’enseignant et de directeur à Lausanne, l’architecte n’oublie pas son agence à Paris. Il continue d’y travailler sur plusieurs programmes. A partir de 1950, de grandes sociétés, telles que l’Assurance Mutuelle vaudoise, Nestlé et André Graines lui font confiance pour réaliser leurs sièges sociaux. Modernité, fonctionnalité et confort sont les maîtres-mots de ces projets. L’architecture de Jean Tschumi puise dans les leçons du classicisme structurel du spécialiste du béton armé, l’architecte Auguste Perret. Une carrière ayant marqué le Mouvement moderne Le siège de Nestlé, à Vevey, a été élaboré entre 1956 et 1960 par l’architecte suisse. Pour ce faire, Jean Tschumi s’est inspiré des œuvres de Le Corbusier. [©Christian-Richters] Au cours d’un voyage aux Etats-Unis, en 1952, Jean Tschumi s’inspire des nouveaux modèles américains et de leurs façades-rideaux diaphanes en métal et en verre. L’architecte les introduit notamment pour les sièges de la Mutuelle vaudoise accidents (1951-1956), à Lausanne, et de Nestlé, à Vevey (1956-1960). Tous deux ouverts sur le panorama du lac Léman. Jean Tschumi réalise d’autres projets tout aussi importants, à l’image de la construction de L’Aula-des-Cèdres, fine coque en béton précontraint. Cette dernière tient alors lieu d’amphithéâtre pour l’Ecole polytechnique et universitaire de Lausanne, où Jean Tschumi est responsable de l’enseignement de l’architecture. Il élabore cet édifice avec l’ingénieur François Panchaud, lui-même y enseignant le béton armé. De 1961 à 1962, Jean Tschumi construit, en partenariat avec l’ingénieur François Panchaud, l’Aula-des-Cèdres à Lausanne. Cette collaboration entre les deux hommes est à l’origine d’immenses voiles de béton reflétant le bâtiment. [©Christian-Richters] Mais aussi, des bâtiments pour la société Sandoz à Orléans (45), Noisy-le-Sec (93) et Saint-Pierre-la-Garenne (27) et des Laboratoires Choay. Ou encore de l’exposition nationale suisse de Lausanne, pour laquelle il imagine une spectaculaire tour en béton et aluminium de 325 m de haut. Malheureusement, cette dernière ne vit jamais le jour. En effet, la carrière de l’architecte suisse, loin d’être à son terme, s’achève brusquement à l’aube du 25 janvier 1962. Jean Tschumi, alors âgé de 57 ans, s’éteint au cours d’un énième voyage à bord du train Paris-Lausanne, terrassé par une crise cardiaque. Tout au long de sa vie, Jean Tschumi, tant par son exemple que par son influence de pédagogue, s’est efforcé de remettre Lausanne sur le droit chemin. Il a œuvré pour la renommée de sa profession et nul doute que ses œuvres resteront pendant encore de nombreuses années comme une démonstration du Mouvement moderne. « Il a su, dans une œuvre prématurément interrompue, allier ce qui est de notre temps – les matériaux, les techniques. Et ce qui est de tous les temps : le respect du cadre, du site, des besoins et des aspirations des hommes », a déclaré, peu de temps après sa disparition, son ami de longue date l’architecte français, Pierre Vago.
Il y a 4 ans et 83 jours

Trimble Connect : Convivial et collaboratif

Trimble Connect est une plateforme d’intégration et de communication basée sur le cloud qui relie les bonnes personnes aux bonnes données, au bon moment. Trimble Connect fournit des informations actualisées et utilisables pour les projets prêts à être réalisés : visualiser, examiner et référencer les modèles Tekla, les plans et autres données dont vous avez besoin pour mener à bien un projet de construction.  Avec Trimble Connect, vous pouvez travailler à tout moment, n’importe où et depuis n’importe quel appareil – La plateforme est accessible. Vous travaillez toujours avec des informations fiables et précises. Trimble Connect peut être utilisé dans les différentes phases du processus de construction, lors de la coordination et de la conception mais également pour communiquer sur le chantier ou hors site ainsi que pour la gestion des activités et des tâches au cours du projet. Vous pouvez partager les modèles, les plans et tous autres documents de Tekla: Visualisation, révision, modèle de référence et archivage avec historique des révisions. Trimble Connect dispose d’interfaces utilisateur conviviales pour les postes de travail et les appareils mobiles (iOS et Android) et même pour les appareils de réalité mixte (MR). La plateforme vous aide à garder le contrôle des modifications grâce à une collaboration constante. Ainsi les révisions couteuses dues aux informations périmées ne sont plus qu’un mauvais souvenir.Trimble Connect relie les données tout au long de chaque phase du cycle de vie du bâtiment afin de respecter les délais et le budget du projet. Vous pouvez télécharger et partager des documents de plus de 50 outils standards de l’industrie ou ajouter vos propres outils grâce aux API (Application Programming Interface). Trimble Connect et les outils de workflow sont disponibles en 16 langues. Regarder la vidéo En savoir plus Logiciel Tekla de Trimble  Trimble produit les solutions logicielles Tekla, qui font partie du portefeuille de Trimble Buildings, pour les flux de travail Modélisation de l’Information du Bâtiment (BIM) et d’ingénierie structurelle avancés. La gamme de solutions Trimble pour la construction s’étend des stations totales aux logiciels avancés, dotant ainsi le secteur du bâtiment des outils nécessaires pour la transformation de la planification, de la conception, de la construction et du fonctionnement des bâtiments. Les logiciels Tekla sont au cœur du processus de conception et de construction. Ils s’appuient sur la libre circulation des informations, sur des modèles 3D réalistes et sur la collaboration. Pour plus d’informations sur les logiciels Tekla, rendez-vous sur : www.tekla.com
Il y a 4 ans et 83 jours

Tekla Structures pour l’industrie du béton préfabriqué

Le logiciel Tekla Structures de Trimble est une solution logicielle performante, orientée BIM, idéale pour les constructions en béton préfabriqué. Le logiciel intègre la conception et l’exécution ainsi que la fabrication et la gestion de projet. Vous pouvez ainsi rationaliser l’intégralité du processus de préfabrication du béton, du devis a la livraison. Les outils intuitifs de Tekla Structures, vous permettent de modéliser précisément n’importe qu’elle structure et d’utiliser les données extraites du modèle pour planifier et contrôler votre production. Ainsi, en coordonnant efficacement toutes les opérations de conception, de fabrication et de montage, vous sécurisez la qualité des informations transmises et réalisez vos projets de manière plus fluide, sans erreurs et sans gaspillage.  Regarder la vidéo En savoir plus sur Tekla Structures 2021 – Tekla Structures pour le béton préfabriqué Logiciel Tekla de Trimble  Trimble produit les solutions logicielles Tekla, qui font partie du portefeuille de Trimble Buildings, pour les flux de travail Modélisation de l’Information du Bâtiment (BIM) et d’ingénierie structurelle avancés. La gamme de solutions Trimble pour la construction s’étend des stations totales aux logiciels avancés, dotant ainsi le secteur du bâtiment des outils nécessaires pour la transformation de la planification, de la conception, de la construction et du fonctionnement des bâtiments. Les logiciels Tekla sont au cœur du processus de conception et de construction. Ils s’appuient sur la libre circulation des informations, sur des modèles 3D réalistes et sur la collaboration. Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.tekla.com
Il y a 4 ans et 83 jours

CAUE 69 : Partage d’expérience

L’union régionale des CAUE d’Auvergne – Rhône-Alpes a lancé une plate-forme regroupant expérience et bonne conduite pour la gestion des édifices remarquables du XXe siècle. [©Union régionale des CAUE] RHONE. L’Union régionale des Conseils d’architecture d’urbanisme et d’environnement d’Auvergne – Rhône-Alpes a lancé un observatoire, nommé Archi 20-21. Ceci, pour aider les acteurs de la construction ayant à faire à des édifices classés du XXe siècle. Pionnière en matière de recensement des constructions du siècle dernier dans la région. L’Union régionale des CAUE a publié le guide “Rhône-Alpes de l’architecture du XXe siècle”, en 2004…  En effet, ces réalisations sont de plus en plus concernées par les opérations de rénovation et de densification urbaine. Archi 20-21 est un observatoire régional. Il est conçu comme une plate-forme renseignée. Documentée et actualisée, de partage d’informations sur les postures adoptées lors d’intervention sur ces édifices. L’observatoire est actualisé par une campagne annuelle et constitue le lieu d’une diffusion des réalisations récentes. Il relie les exemples régionaux à des cas concrets nationaux ou internationaux. Et connecte les acteurs à des bases de données essentielles. Ceci, pour s’engager dans des bonnes pratiques et visiter des réalisations exemplaires.
Il y a 4 ans et 83 jours

Tekla Structures pour la construction en béton

Trimble propose sa solution Tekla Structures pour la construction en béton. Vous disposez d’outils faciles à utiliser, à n’importe quel stade du projet, pour concevoir des modèles réalistes. Avec Tekla Structures, il est possible de réaliser plus rapidement les métrés. Toutes les informations étant intégrées au modèle 3D, il est plus facile de s’adapter aux modifications apportées au cours de l’appel d’offres. Vous réalisez ainsi des devis quantitatifs et des plannings avec la même solution. Toutes vos estimations sont donc des informations fiables. Avec Tekla Structures, vous pouvez modéliser et visualiser très facilement les armatures. La fonction de détection rapide des collisions vous permet de détecter et de corriger les défauts avant la mise en œuvre du chantier. Il est possible de créer des plans d’exécution (ferraillage) et des plannings précis, en évitant ainsi des difficultés lors de l’installation. Regarder la vidéo En savoir plus sur Tekla Structures 2021 Logiciel Tekla de Trimble  Trimble produit les solutions logicielles Tekla, qui font partie du portefeuille de Trimble Buildings, pour les flux de travail Modélisation de l’Information du Bâtiment (BIM) et d’ingénierie structurelle avancés. La gamme de solutions Trimble pour la construction s’étend des stations totales aux logiciels avancés, dotant ainsi le secteur du bâtiment des outils nécessaires pour la transformation de la planification, de la conception, de la construction et du fonctionnement des bâtiments. Les logiciels Tekla sont au cœur du processus de conception et de construction. Ils s’appuient sur la libre circulation des informations, sur des modèles 3D réalistes et sur la collaboration. Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.tekla.com/2021
Il y a 4 ans et 84 jours

Partenariat technique entre les Vendéens HGCT et Edycem

De gauche à droite : Julien Blanchard, co-fondateur de HGCT, et Benoît Hennaut, président du directoire du groupe Herige. [©Edycem] Les Vendéens HGCT et Edycem, filiale béton du groupe Herige, viennent de signer contrat de partenariat technique. D’une durée initiale de deux ans. Ceci, porte sur le développement d’un béton Edycem formulé sur la base d’un ciment bas carbone H-UKR d’HGCT.   « Nous sommes ravis d’annoncer la signature d’un contrat de partenariat technique avec Herige, à travers sa filiale Edycem. Groupe vendéen, qui affiche les mêmes ambitions de recherche et d’innovation. Pour décarboner le secteur de la construction, que celles d’HGCT. Ce contrat illustre, une nouvelle fois, la compétitivité de nos produits pour la fabrication de béton bas carbone. Il s’agit d’une première étape dans le processus de collaboration que nous mènerons avec le groupe Herige. Afin de construire des bâtiments éco-responsables et durables dès 2021 », ont déclaré Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de HGCT. Un partenariat 100 % vendéen Et Benoît Hennaut, président du directoire d’Herige, de conclure : « Herige et sa filiale Edycem sont historiquement implantés au cœur des territoires. Ceci, avec un réseau de proximité ancré dans le Grand Ouest. Plus que jamais, ils ont pour ambition de participer à l’évolution du secteur de la construction. En apportant des réponses concrètes et durables aux professionnels. Afin de réduire de manière conséquente les émissions de CO2. Ce partenariat 100 % vendéen avec une entreprise affichant les mêmes ambitions de recherche et d’innovation pour décarboner la construction, illustre l’approche éco-responsable et d’innovation permanente de nos activités ».  
Il y a 4 ans et 84 jours

Podcast #6 – Pierre Richard, le père des BHP et des BFUP

Cet article est à retrouver dans le n°72 de Béton[s] le Magazine. ACPresse – Pierre Richard – Raconté par Sivagami Casimir Rendons à César ce qui appartient à César ! Il aura fallu l’association des travaux du physicien Pierre-Gilles de Gennes (1932-2007) sur les mélanges granulaires et ceux de Pierre Richard (1927-2002), pour propulser le béton des Romains au rang de matériau High Tech. Qui se souvient de l’homme à l’origine des bétons à hautes performances (BHP) ou des bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup) ? S’est-on réellement penché sur l’un des pères de ces développements “révolutionnaires” pour le monde de la construction ? Remettons-nous dans le contexte. Celui qui nous intéresse se nomme Pierre Richard. Dès 1967, il est directeur scientifique de l’entreprise Bouygues. Et dans ce cadre, cet ingénieur de l’Ensais (Ecole nationale supérieure des arts et d’industrie de Strasbourg, actuelle Insa) se penche sur les bétons. ACPresse · Podcast #6 – Pierre Richard, le père des BHP et des BFUP Convaincu que l’évolution d’une structure ne peut se faire sans celle des éléments, qui la constituent, Pierre Richard va consacrer sa carrière à la recherche de nouveaux matériaux utilisables, notamment en génie civil. Il commence par développer la réalisation d’éléments préfabriqués en béton précontraint, notamment, pour la construction du Parc des Princes, à Paris (1972). « Pierre Richard avait un sens intuitif des structures. Et cela au premier regard. Il comprenait instantanément leur fonctionnement, sans même faire de calculs. Et “voyait” transiter leurs efforts, se souvient Bernard Raspaud, l’un de ses proches collaborateurs, puis son successeur chez Bouygues. Il était très rigoureux dans ses raisonnements. Son mot d’ordre : “il ne faut rien mettre d’inutile ! C’est ainsi qu’un jour, il m’a confié : “j’ai trouvé ce qu’il faut enlever au béton !” » Combler les “vides” dans la matière Pierre Richard (1927 – 2002) est le père des BHP et des futurs Bfup. [©DR] Les recherches sur ce qui allait devenir les bétons à hautes performances (BHP), mais aussi les bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup), démarrent au Danemark sous la direction du professeur H.H. Bache. Elles sont menées dans le cadre des technologies CRC (Compact Reinforced Composition), plutôt orientée vers la production d’éléments préfabriqués, et CCC (Compact Cement Concrete). Alliés à la précontrainte, ces derniers engendrent des ouvrages d’art plus fins, plus élancés et plus durables. Pierre Richard commence par analyser les brevets de l’ingénieur et du bâtisseur Albert Caquot (1881-1976) autour du béton armé, de l’élasticité des matériaux, de la compression du béton, de sa résistance… Pierre Richard commence par analyser les brevets de l’ingénieur et du bâtisseur Albert Caquot (1881-1976) autour du béton armé, de l’élasticité des matériaux, de la compression du béton, de sa résistance… Il se tourne vers l’emploi de superplastifiants. Puis, afin de combler les fameux “vides” présents dans la structure des bétons, il teste l’utilisation de la fumée de silice. Francis Bouygues et tout le groupe sont alors très concernés par ses recherches. « Il apportait toujours des solutions aux difficultés rencontrées lors de la réalisation d’ouvrages, comme au Koweït, en 1981, avec le pont de Bubiyan. Je n’étais pas d’accord avec lui sur ce pont. J’avais même rejeté sa solution, car ce n’était pas assez économique. Il m’a alors demandé de le rejoindre et il a argumenté pendant 4 h, dont 2 h passées en voiture. Le lendemain, il présentait un projet qu’il avait réalisé dans la nuit… A 20 % moins cher ! Autant dire que Bouygues a foncé ! Pierre était capable de solutionner les problématiques les plus complexes », commente Bernard Raspaud. Sans le BHP, pas de Pont de Normandie La Grande Arche de La Défense a fait la part belle au BHP. [©Bouygues] L’emploi des fumées de silice en association avec un superplastifiant améliore la maniabilité des bétons. Comme sur le chantier de Grande Arche de la Défense, à Paris, avec la mise en œuvre d’un BHP, qui apporte à la fois une haute résistance aux jeunes âges et une meilleure ouvrabilité rendue nécessaire pour un pompage sur une hauteur de plus de 100 m. « Dans les années 1980-1990, Bouygues a su s’entourer de chercheurs d’une incroyable qualité scientifique, il n’y a jamais eu d’équivalence depuis », insiste Yves Malier, ingénieur conseil, ancien directeur de la division “Ouvrages d’art – matériaux et structures” du LCPC (actuel Isfftar), créateur de l’Ecole française du béton… Les deux hommes se sont rencontrés, dans les années 1970, lors de la reconstruction du Louvre des Antiquaires, à Paris. Ils se sont s’influencés l’un l’autre. « Sans le BHP de Pierre, il n’y aurait pas eu le pont de Normandie et ses pylônes de 214 m de hauteur », reprend Yves Malier. Ni le pont de l’île de Ré, premier grand ouvrage d’art en BHP et inauguré en 1988… Une officialisation en 1982 Le pont de l’île de Ré a pu être réalisé, en combinant BHP et préfabrication foraine. [©Bouygues] Secrètement, ces deux ingénieurs ont fait coulé du BHP sur une partie du périphérique de Paris, sans que ni le maître d’œuvre et ni le maître d’ouvrage ne soient au courant ! L’officialisation de ce fameux béton ne se fait qu’en 1982, lors des Assises nationales de la recherche organisées par Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Recherche. Ses nouvelles propriétés en terme de délais d’exécution, de facilité de mise en œuvre, d’allègement de formes, d’étanchéité aux gaz et, peut-être et surtout, pour Bouygues à l’époque, de gains sur le coût des fondations ! Donc économiquement plus rentable, et par voie de conséquence, préférable… pour l’ensemble des acteurs de la construction.Une grande diversité dans les ouvrages réalisés en BHP (notamment par Bouygues en France et dans le monde), de toutes natures et de toutes dimensions, a été d’autant plus remarquable que, dans cette même décennie (période allant de 1985 à 1995), Américains, Finlandais, Japonais, Norvégiens… se limitaient respectivement aux immeubles de grandes hauteurs (IGH), aux plates-formes offshore, aux ouvrages maritimes et à la préfabrication en grandes séries de petits composants. Un nouveau matériau appelé BPR La passerelle piétonne de Sherbrooke, au Canada, constitue la première utilisation au monde du Bfup pour ce type de constructions. [©DR] Et puis, « Pierre Richard s’est intéressé avant l’heure au développement durable et à l’analyse systémique des ouvrages, en optimisant ces derniers par rapport aux propositions des maîtres d’ouvrages et en les projetant dans l’avenir, dans leurs futures fonctions, reprend Yves Malier. En intégrant le dimensionnement de la structure mais aussi les gains de délais, de main-d’œuvre, de matériels et de maintenance future. Notamment sur le pont expérimental de Joigny dans l’Yonne, à 200 km de Paris, avec un BHP prévu pour 300 ans. Avec pour la première fois en France, l’utilisation de la précontrainte extérieure. L’esthétique y a gagné, la durabilité aussi ». Mais l’appétit scientifique… vorace de Pierre Richard ne s’est pas arrêté là. Il a fini par inventer, en 1990, un nouveau type de matériau à très haute performance : le béton à poudres réactives (BPR), à teneur élevée en fumée de silice, qui possède une exceptionnelle résistance à la compression et une résistance traction/flexion suffisante pour pouvoir s’affranchir des armatures passives. Sans compter une ductilité très élevée. Son concept est alors optimisé grâce à l’association avec Lafarge et Rhodia, qui donnera naissance à un Bfup (béton fibré à ultra hautes performances), connu sous le nom de Ductal. Sa première utilisation se fait au Québec, en 1997, avec la passerelle piétonne de Sherbrooke. Cet ouvrage de franchissement de 60 m de long est composé de 6 segments de treillis post-tendus. Le tablier ne fait que 30 mm d’épaisseur. « Cet exploit architectural n’aurait pas été possible sans son invention », s’exclame Bernard Raspaud. Depuis, le Ductal et nombre d’autres Bfup ont pris leur envol… Cet article est à retrouver dans le n°72 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 84 jours

Construction Days : Les 3 J du matériel

Comexposium en partenariat avec le Seimat lancent les Construction Days. [©Comexposium] Comexposium vient d’annoncer le lancement d’un nouveau salon dédié au matériel de construction. Ainsi, les Construction Days se dérouleront sur 3 jours, du 14 au 16 septembre à Lyon (69). « C’est un mois propice pour se rassembler. Et Lyon est un territoire clef, dans la deuxième région économique française », explique Isabelle Alfano, directrice du pôle construction et agro-équipements chez Comexposium. Et Pascal Guillemain, président du Seimat, de poursuivre : « L’année 2020 a été plutôt bonne pour les fabricants d’équipements et de matériels de construction. Une tendance qui devrait aller à la hausse pour 2021. Il y a une vraie demande chez nos adhérents de rencontres et de rendez-vous. D’avoir un espace de visibilité. Nous sommes fiers et heureux de participer avec Comexposium à la création de ce nouveau rendez-vous professionnel dans notre univers. » Les Construction Days tourneront autour de 3 grands axes : les démonstrations, l’innovation et business. Une formule qui rappelle largement un autre salon de la marque… Un salon outdoor Les 3 jours du matériel se dérouleront principalement en extérieur. Laissant ainsi la place aux matériels de grandes tailles pour se déployer. Au total, 5 secteurs seront représentés : “terrassement démolition & transport”, “route, industries des matériaux & fondations”, “bâtiment & filière du béton”. Et enfin, “levage & manutention” et “nouvelles technologies”. « Après l’annulation d’Intermat, il fallait un rendez-vous pour remettre une dynamique dans nos secteurs et “pointer” les nouveautés, déclare Davy Guillemard, vice-président du Seimat. Les 3 jours constituent un format idéal qui nous permet aussi de cibler le Sud de la France, qui est difficile à amener en région parisienne. » Le nouveau salon sera aussi doté d’un village start-up et d’une zone d’expression. « Le cycle de conférences n’est pas encore établi, mais il abordera les enjeux actuels autour des matériaux décarbonés, des matériels hybrides ou électriques, de l’économie circulaire ou de la digitalisation », détaille Isabelle Alfano. Un rendez-vous en développement La commercialisation des Construction Days vient tout juste de commencer ce 3 février 2021. Les organisateurs estiment déjà que le salon accueillera près de 300 exposants et 10 000 visiteurs. Quelques marques ont déjà témoigné leur engagement à l’image d’Amman, Cifa, ou encore Imer et Putzmeister. Reste à savoir si les Construction Days seront un nouvel évènement qui perdurera dans le temps. Pour le moment, aucune périodicité n’a été annoncée.
Il y a 4 ans et 84 jours

Tout sur les Bfup

“Les Bfup : bétons fibrés à ultra hautes performances. Dessiner, calculer, construire” contient les éléments d’une méthode permettant d’associer à la forme produite son analyse et sa mise en œuvre. [©Editions Eyrolles] L’ouvrage “Les Bfup : bétons fibrés à ultra hautes performances. Dessiner, calculer, construire” de Jean-Marc Weill, architecte et ingénieur, a nécessité 18 mois d’écriture. Un temps long pour tenter de mettre bout à bout une vingtaine d’années d’expérimentation autour de ces matériaux. En effet, ce guide de conception et de réalisation de systèmes constructifs en Bfup s’appuie sur l’analyse des retours d’expériences de projets réalisé ou en cours. Ceci, en partenariat avec des architectes, des entreprises et des industries.  Démocratiser le Bfup En fait, l’ouvrage contient les éléments d’une méthode permettant d’associer à la forme produite son analyse et sa mise en œuvre. « Il me semblait important et intéressant de tenter de “démocratiser” le savoir-faire relié à ce matériau », indique Jean-Marc Weill. Richement illustré de graphiques et de photographies, cet outil pédagogique se destine aux ingénieurs-concepteurs et aux architectes. De plus, il aide à lire les normes. Et enfin, il intègre les principales caractéristiques du Bfup en matière de composition, de comportement à l’état frais et de mise en œuvre. Une invention majeure Mais revenons sur ces bétons nouvelle génération. En effet, les Bfup constituent l’une des inventions majeures de la fin du XXe siècle dans le domaine de la construction. On les doit notamment aux recherches de l’ingénieur Pierre Richard, directeur scientifique de l’entreprise Bouygues. Depuis près de 25 ans, les Bfup ont permis la réalisation d’ouvrages restés longtemps impensables ou irréalisables. Trois paramètres indispensables caractérisent la recette de ce succès :– l’amélioration de la résistance et de la compacité des matériaux cimentaires ;– la réduction des défauts induits par les granulats naturels ;– l’incorporation de fibres conférant au matériau une capacité résistante post-fissuration et donc un comportement pseudo-ductile. Editeur : Editions EyrollesAuteur : Jean-Michel WeillPrix : 41,90 €TTChttp://www.editions-eyrolles.com