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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

(3884 résultats)
Il y a 4 ans et 113 jours

Vicat roule au carburant 100% végétal

Les véhicules Vicat sont désormais alimentés à l’Oleo100. [©Vicat] Nouvelle étape vers une mobilité durable pour le groupe Vicat. Avec la mise en service dans ses engins de carrière de l’Oleo100, un carburant alternatif 100 % végétal “made in France ” de type B100. Ce choix résulte d’une collaboration avec plusieurs acteurs : Bergerat Monnoyeur, concessionnaire exclusif de Caterpillar en France, et Saipol, filiale du groupe Avril. Le cimentier français est ainsi devenu le premier groupe industriel à choisir un B100 pour remplacer le gazole non routier (GNR) sur ses véhicules d’exploitation de carrières Des tests pour un carburant durable A partir de janvier 2020, Vicat avait lancé une campagne d’essais sur les engins de son site de Pérouges-les-Communaux (01). Aujourd’hui, deux chargeuses sont désormais alimentées en Oleo100. Et cumulent, à ce jour, près de 2 000 h de fonctionnement. Tout en conservant un taux de service identique au GNR. Il n’y a pas eu de pannes ou d’incidents en lien avec le carburant. Fort de ce premier retour d’expérience positif, Vicat souhaite poursuivre cette transition de l’ensemble de sa flotte d’engins vers cette énergie renouvelable. Deux autres carrières – Gilly-sur-Isère (73) et Les Houches (74) – alimentent maintenant leurs engins à l’Oleo100. La cimenterie de Montalieu (38) s’est aussi équipée avec l’installation d’une cuve Oleo100, mise à disposition par Saipol. D’ici à l’été 2021, Oleo100 sera déployé sur quinze autres sites en France, dont quatre cimenteries. Au total, ce carburant végétal devrait alimenter plus de 200 véhicules répartis à parts égales entre les carrières cimentières et les carrières de granulats. Avec cette accélération, le groupe Vicat vise une réduction de 6 300 t de CO2 équivalent/an, soit les émissions annuelles moyennes de 900 Français.
Il y a 4 ans et 113 jours

Sikafloor-280 Coving Mortar FR, un nouvel enduit époxydique de réparation

Sikafloor-280 Coving Mortar FR est la nouvelle résine de sols de Sika “4-en-1”. [©Sika] Entre autres spécialiste des revêtements de sols, Sika possède une large gamme de systèmes à base de résine. Pour les bâtiments industriels et commerciaux, ainsi que les bâtiments publics. Afin de faciliter la préparation des sols avant la pose de résine, Sika propose désormais Sikafloor-280 Coving Mortar FR, un nouvel enduit époxydique, “4-en-1”. Applicable sur tout type de supports en béton, cet enduit permet la réalisation de gorges. Mais aussi le traitement des fissures inertes, le ragréage des voiles et des sols en béton, ainsi que la reprise de bétonnage. Un nouvel enduit époxydique “4-en-1” Sikafloor-280 Coving Mortar FR est un enduit époxydique bi-composants, prêt à l’emploi. Applicable avant toute pose de résine époxy, polyuréthane ou polyurée, il se caractérise par une pose sans primaire, une finition lisse et prête à recouvrir. Mais aussi par une bonne adhérence au béton et l’absence de solvant. De texture onctueuse, Sikafloor-280 Coving Mortar FR est facile à travailler et s’applique à l’aide d’une spatule métallique, d’une raclette en caoutchouc ou d’une lisseuse d’angle (pour la réalisation de gorges). Fractionnable et réutilisable, il permet aux professionnels d’employer la quantité la plus juste pour l’opération à réaliser. Il offre ainsi une consommation de 1,2 kg/mm/m2. Il ne nécessite pas de ponçage avant recouvrement. Enfin, il est recouvrable entre 24 et 72 h au maximum (à + 20 °C).
Il y a 4 ans et 113 jours

Husqvarna lance deux nouveaux moteurs de forage

Les nouveaux moteurs de forage Husqvarna facilitent l’introduction de réseaux dans le béton. [©Husqvarna] Pour réaliser un passage de gaines, de tuyaux ou l’installation de systèmes climatiques à travers des murs ou des planchers en béton, les professionnels ont besoin de moteurs de forage de qualité. Alliant robustesse, légèreté et performances, les nouveaux moteurs de forage DM 400 et DM 430 d’Husqvarna Construction Products sont conçus pour des travaux de forage lourds. Ces moteurs offrent maniabilité et sécurité. De quoi faire la différence sur les chantiers, en gagnant en rapidité et en confort d’utilisation. Pour améliorer leurs performances, ils sont équipés d’une boîte à 3 vitesses permettant de régler facilement les tr/mn pour des plages de diamètre de 55 mm à 350 mm pour le DM 400, et de 100 mm à 450 mm pour le DM 430. Une connectivité embarquée : Husqvarna Fleet Service Intelligents, les DM 400 et DM 430 intègrent le nouveau système de connectivité embarquée, Husqvarna Fleet Service. Qui collecte et affiche des analyses de données détaillées sur l’état de la machine. A savoir, le temps d’utilisation et le suivi entretien. Autant d’indicateurs gérant à distance la maintenance de l’appareil. Les DM 400 et DM 430 sont les pièces centrales d’un système de forage complet, dont tous les éléments sont aussi conçus et fabriqués pour faciliter le travail de l’opérateur. Le nouveau bâti de forage DS 500, développé pour les moteurs de forage de la marque, est stable, robuste et léger. Fabriqué avec des composants en acier, en aluminium et en magnésium, il dispose d’un système de connexion au moteur de forage rapide et simple à installer. Les nouveaux forets diamantés Z-Edge présentent des segments en “Z” garantissant un travail régulier. Ils sont faciles à monter et démonter, grâce à la bague de libération présente sur le moteur. La gamme est complétée par une colonne de forage et de nouveaux anneaux récupérateurs de boues, qui fonctionnent sur un vaste éventail de surfaces (plafonds…). Placés autour du foret et connectés à un aspirateur à boues hautes performances, ces éléments garantissent un chantier propre.
Il y a 4 ans et 114 jours

Cem’In’Eu : Mettre Rhône Ciments entre train et fleuve

Le port de Sète permet de faire transiter le clinker de la mer au fleuve. [©Cem’In’Eu] Connecté aux réseaux ferré et fluvial, le nouveau site industriel de la start-up cimentière Cem’In’Eu de Portes-lès-Valence (26) lance l’approvisionnement par le Rhône. La première barge de clinker en provenance de Sète (34) a accosté, le 8 février dernier, au port fluvial de commerce de la Drôme, à Valence. A l’heure actuelle en phase de démarrage industriel, le nouveau site baptisé Rhône Ciments est la 2e usine française de Cem’In’Eu (après celle d’Aliénor Ciments, à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne). Le groupe déploie un nouveau modèle industriel 4.0, qui intègre une chaîne logistique optimisée au maximum. Ceci, afin de réduire l’impact carbone de l’industrie cimentière. Rhône Ciments sera approvisionnée en matières premières à la fois par voie ferrée et par le Rhône en provenance du port de Sète. Rhône Ciments, un site choisi avec stratégie A terme, l’usine recevra environ 4 000 t de clinker par semaine par ces deux moyens de transport. Le transport fluvial est affrété par l’entreprise sétoise Cem’In’Log [lien vers https://www.acpresse.fr/cemineu-conteneur-train-clinker-voyage-propre/]  et opéré par Agora Fluvial (groupe Sogestran). Placée au cœur des territoires, Rhône Ciments est idéalement située pour desservir les marchés d’Auvergne – Rhône-Alpes Sud et de Provence – Alpes – Côte d’Azur et Occitanie.  « Si nous avons sélectionné le site de Portes-lès-Valence pour implanter Rhône Ciments, c’est pour sa connexion aux réseaux fluvial et ferré, déclare Magali Laurenço [Lein vers https://www.acpresse.fr/nominations-feminines-chez-cemineu/], directrice de Rhône Ciments. Un atout unique pour atteindre nos objectifs ambitieux en matière d’impact carbone. La collaboration avec la Compagnie nationale du Rhône et la CCI Drôme nous permet aujourd’hui d’accueillir la première barge de clinker dans de bonnes conditions et d’envisager de manière sereine notre développement, dans le respect de l’environnement. »  
Il y a 4 ans et 114 jours

LafargeHolcim rejoint le MIT Climate and Sustainability Consortium

L’Institut de technologie du Massachusetts (MIT). [©MIT] LafargeHolcim rejoint le MIT Climate and Sustainability Consortium (MCSC), en qualité de membre-fondateur et représentant de l’industrie des matériaux de construction. Ceci, pour accélérer l’action sur le climat par l’innovation. Le groupe s’unit ainsi à d’autres majors de différents secteurs pour travailler avec les équipes de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT). Afin de développer des solutions évolutives pour lutter contre le changement climatique. LafargeHolcim en faveur du climat « Je m’engage à construire un avenir neutre en carbone. En proposant des solutions de constructions innovantes et durables qui fonctionnent pour la planète et ses habitants, a déclaré Jan Jenisch, directeur général du groupe LafargeHolcim.. Face à l’urgence de la crise climatique actuelle, aucune organisation ne peut faire face seule. C’est pourquoi je suis fier de me joindre à l’alliance du MIT. Qui regroupe des chefs d’entreprises et des partenaires universitaires partageant les mêmes principes. Afin d’intensifier ensemble notre action en faveur du climat. » Dirigé par le MIT, le MCSC est situé près de Boston, aux Etats-Unis. Il est prévu d’y faire participer des étudiants, des professeurs et des chercheurs de tout l’Institut. Les membres du MCSC vont ainsi faire en sorte d’accélérer la mise en place de solutions concrètes à grande échelle pour faire face à la menace du réchauffement climatique. Ses objectifs comprennent l’atténuation du changement climatique et la réduction des obstacles à l’adoption des technologies. Mais aussi, l’accélération du retrait des activités à forte intensité de carbone, l’orientation des investissements là où ils seront les plus efficaces. Et enfin, la transposition rapide des meilleures pratiques dans les différents secteurs.
Il y a 4 ans et 114 jours

Concevoir autrement les enceintes de centrales nucléaires

Toujours en construction, l’EPR de Flamanville fait partie des centrales nucléaires dites “de nouvelle génération”. Ici, réalisation de la double enceinte du réacteur, encore avant la pose du dôme de couverture. [©ACPresse] La sécurité des enceintes de centrales nucléaires est un objectif sociétal des plus importants, qui fait l’objet de nombreuses polémiques. De manière très schématique, il existe deux grandes approches dans la conception de ces enceintes :• L’enceinte constituée d’une paroi unique de grande épaisseur en béton armé. Et revêtue sur sa face interne d’une fine paroi métallique (appelée “liner” en anglais) • L’enceinte dite “à double paroi”. L’une, interne, est coulée en béton fortement armé et précontraint dans les deux directions (verticale et horizontale). L’autre, externe, est constituée d’un béton armé classique. Une lame d’air d’une épaisseur de l’ordre de 2 m séparent l’une de l’autre les deux parois . L’espace annulaire séparant les enceintes externe (à gauche) et interne (à droite) présente une épaisseur de l’ordre de 2 m. [©ACPresse] I – Qu’est-ce qu’une enceinte simple paroi munie d’un liner métallique ? Cette conception est la plus ancienne. Elle repose sur une vision très simple du rôle de l’enceinte. La paroi en béton armé est dimensionnée pour reprendre toutes les sollicitations extérieures accidentelles ou non. De son côté, le “liner” métallique assure l’étanchéité de l’enceinte vis-à-vis de gaz radioactifs. Qui susceptibles de s’échapper du cœur du réacteur, en cas d’accident. A priori pertinente et performante, cette conception a malgré tout été remise en cause. Il y a plusieurs dizaines d’années, notamment par l’ingénierie française. La principale critique reposait sur l’utilisation du liner métallique. Les reproches formulés étaient de deux ordres. Tout d’abord, la mise en place du liner était considérée comme longue et coûteuse. Car il fallait exécuter, avec le plus grand soin les soudures des plaques métalliques le constituant.  Dans les centrales nucléaires de nouvelle génération, la paroi intérieure de l’enceinte interne est doublée d’un liner métallique pour assurer une parfaite étanchéité. [©LNG Dunkerque] Ensuite, le risque de corrosion était potentiellement important, en particulier au niveau des soudures (zones propices à ce type de dégradations). Il générait des inspections fréquentes, longues et coûteuses de l’enceinte. Aussi, l’ingénierie française a décidé de développer un autre concept : celui de l’enceinte dite “ double paroi en béton”. II – Qu’est-ce qu’une enceinte à double paroi en béton ?  De conception plus récente, l’enceinte à double paroi repose sur plusieurs idées fortes. En premier lieu, la paroi dite “interne” doit être fortement armée et précontrainte (dans les deux directions). Ce choix a pour objectif d’assurer la résistance de l’enceinte vis-à-vis des pressions internes. Résultant de la rupture accidentelle du circuit primaire de réfrigération du cœur du réacteur (taux d’armatures important). Et l’étanchéité de l’enceinte vis-à-vis des fuites accidentelles de particules radioactives. Dans cette conception, la précontrainte bi-directionnelle est censée refermer toutes les fissures éventuelles générées lors du processus de durcissement du béton.  De son côté, la seconde paroi, dite “externe”, a pour rôle unique d’assurer la résistance de l’enceinte vis-à-vis des sollicitations extérieures (séisme, tempête, explosion, chute d’avion…). Enfin, la lame d’air présente entre les deux parois, aussi appelée espace annulaire. Elle est mise en dépression par un système de ventilation et filtration. Elle est conçue pour confiner, en cas d’accident, les particules radioactives de l’air, puis de permettre leur extraction.   Le diamètre et la densité d’armatures passives nécessaires à la construction des parois des enceintes nucléaires restent très importants… [©ACPresse] Toutefois, un problème subsiste. Un certain nombre d’enceintes conçues de cette façon ont présenté une fissuration traversante (sur toute l’épaisseur de la paroi interne). Cette dernière a été mise en évidence lors des épreuves décennales qui consistent à mettre sous pression gazeuse l’enceinte interne. Cette fissuration devrait être colmatée. Opération coûteuse qui posait, en plus, la question de la fiabilité de ces enceintes nucléaires… En conséquence, l’ingénierie française a pris une décision, pour les centrales à venir, dites “nouvelle génération”. Les enceintes de confinement adopteront “la ceinture et les bretelles” ! C’est-à-dire la double enceinte en béton avec, côté paroi interne, la présence d’un liner métallique. Il va sans dire qu’une telle solution a des conséquences économiques importantes. Avec une augmentation substantielle du coût de ces enceintes. Tout d’abord lié à leur construction (temps de construction accru). Ensuite à leur stratégie de contrôle (il faut suivre avec beaucoup d’attention l’évolution des soudures du liner métallique). Toutefois, cumuler “ceinture et des bretelles” ne s’avère pas si sécure qu’on pourrait le penser. En effet, la fissuration traversante de la paroi interne n’est pas annulée. Et une corrosion des soudures peut toujours survenir. Sans compter que l’acier se comporte assez mal, quand il est soumis à de fortes températures…  III – Y a-t-il de nouvelles solutions ?  Aujourd’hui, il n’est pas déraisonnable de penser que cette solution coûteuse pourrait être concurrencée par d’autres conceptions plus innovantes. Ces dernières passent, principalement, par l’analyse critique de la conception française initiale. C’est-à-dire celle d’une paroi fortement armée et précontrainte bi-directionnelle. En effet, ce choix technique a conduit à l’existence de fissures traversantes. Il est peut-être fondé sur une approche abusive quant à l’utilisation de la précontrainte. D’un point de vue historique, le béton précontraint a été inventée au début du siècle dernier par l’ingénieur Eugène Freyssinet. De manière très schématique, il s’agit d’éliminer les contraintes de traction au sein de la structure. En introduisant une compression (due à la précontrainte) dans la zone tendue d’une structure fléchie (poutre, dalle, voussoir…). Ce sont ces contraintes de traction que le béton n’apprécie guère, car à l’origine des fissures créées. Cette technique permet de construire des structures en béton ayant de grandes portées (la portée est la distance entre deux appuis). En général, la précontrainte remplace toutes les armatures de flexion. Dans le cas d’une précontrainte totale ou une grande partie de ces armatures ou dans le cas d’une précontrainte partielle. Ce qui est peut-être abusif, dans le cas des enceintes de confinement “à la française”, est d’appliquer une précontrainte bidirectionnelle sur un béton déjà fortement armé dans deux directions ! “Le mieux est l’ennemi du bien” dit le dicton. Serait-ce le cas pour les enceintes ? Même en utilisant un béton auto-plaçant, assurer le coulage des parois des enceintes nucléaires est un exercice délicat. Et peut conduire à des faiblesses structurelles. Que l’application de la précontrainte peut transformer en fissures. [©ACPresse] Une structure fortement armée dans deux directions est une structure composite à fort degré d’hétérogénéité mécanique. Le module de Young des aciers est cinq fois supérieur à celui du béton. Lors du durcissement du béton (accompagné de mécanismes physico-chimiques), cette hétérogénéité mécanique induit l’apparition de microfissures dans le voisinage des aciers de renfort. On applique la précontrainte bi-directionnelle sur cette structure hétérogène micro-fissurée. Celle-ci ne va pas refermer les micro-fissures, mais, au contraire, les propager : création de fissures plus longues et plus ouvertes. Ceci, d’autant plus que les câbles de précontrainte ne peuvent pas, être parfaitement alignés, induisent des moments locaux.  Enfin, il est utile de signaler qu’il est toujours difficile de bétonner correctement une structure. Dans laquelle les armatures passives (aciers de béton armé) et actives (précontrainte) s’entremêlent. Même en utilisant un béton auto-plaçant. Cette difficulté peut conduire à des faiblesses que l’application de la précontrainte peut transformer en fissures. Par ailleurs, la mise en pression de l’enceinte. Une pression d’un peu plus de 3 bar peut être appliquée à l’enceinte. Soit un peu plus que dans le pneumatique d’une voiture. Une possible fissuration pourrait générer les macro-fissures traversantes (par propagation des fissures préexistantes.  IV – Et si on abandonnait la précontrainte au profit des fibres métalliques ? Les conceptions innovantes, ou pouvant l’être, reposent sur l’abandon de la précontrainte dans la paroi interne de l’enceinte. Elles s’appuient sur l’acceptation de l’existence potentielle de fissures, qui seront contrôlées de telle manière qu’elles ne seront jamais traversantes. La seule façon d’atteindre cet objectif est d’utiliser des bétons de fibres et, plus particulièrement, des bétons de fibres métalliques. Ceci en combinaison avec les armatures traditionnelles. Les fibres métalliques sont mises en œuvre dans la structure de la même façon que les autres constituants du béton. Elles font partie de la composition du matériau. [©ACPresse] Les bétons de fibres métalliques ont une cinquantaine d’années d’existence. Ils sont aujourd’hui parfaitement connus et maîtrisés du point de vue technico-scientifique. De manière très schématique, les fibres jouent le même rôle que les armatures traditionnelles de béton armé vis-à-vis de la fissuration avec. Cependant, deux différences principales qui les distinguent :  • Les fibres sont mises en œuvre dans la structure de la même façon que les autres constituants du béton. Elles font partie de la composition du matériau ;• Les fibres métalliques sont efficaces vis-à-vis de fissures plus fines que celles contrôlées par les armatures. Ainsi, les fibres métalliques sont plus pertinentes que les armatures. Vis-à-vis des fissures liées au comportement en service de la structure. Les voussoirs des tunnels des lignes du Grand Paris utilisent maintenant des bétons sans armatures, mais additionnés de fibres métalliques. Ces bétons spécifiques ont une cinquantaine d’années d’existence. [©ACPresse] Associer armatures et fibres conduit donc à concevoir une structure à renforcement multi-échelles. En l’occurrence celle des fibres et celle des armatures. Un procédé très efficace vis-à-vis de la maîtrise de la fissuration : depuis les fissures les plus fines jusqu’aux fissures beaucoup plus ouvertes. La littérature internationale montre que le comportement mécanique du béton armé fibré est supérieur à celui du béton armé seul. D’autre part, l’utilisation des fibres (à un pourcentage élevé, nécessaire dans le cas des enceintes de centrales nucléaires) conduit à un réseau de fissures fines très souvent non connectées. Ce constat favorise l’apparition du phénomène de cicatrisation. Dans le temps, des fissures qui n’advient que pour des fissures très fines.  V – L’innovation passera aussi par l’emploi du Bfup La conception et le dimensionnement de la paroi interne de l’enceinte en béton armé fibré en remplacement de celle en béton armé précontraint pourraient constituer une première étape dans l’innovation. Une étape d’innovation n° 2 (qui se cumule à la première étape) serait l’utilisation de “coffrages”. Collaborants en bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup). Ces composites cimentaires sont à la mode et de plus en plus utilisés à l’international depuis plus de 20 ans. Ce sont des bétons de fibres qui ont des propriétés mécaniques. Et une durabilité très accrues par rapport aux bétons de fibres classiques. Un phénomène lié à la très grande compacité de la matrice cimentaire et à l’utilisation d’un pourcentage très important de fibres. Elément fin, durable et hautement résistant, les panneaux en Bfup peuvent constituer un coffrage perdu collaborant, en mesure de remplacer le liner métallique. [©DR] L’idée du coffrage collaborant en Bfup a une triple conséquence positive :– Un gain important de temps de construction, car le coffrage de l’enceinte reste en place ;– Un apport mécanique significatif, du fait d’un coffrage collaboratif aux propriétés mécaniques accrues ;– Un gain important en durabilité de la paroi, car le coffrage constituera une “peau” très étanche vis-à-vis du transfert de substances radioactives. D’une certaine manière, il remplacera en même temps le liner métallique interne.  Bien évidemment, il reste à évaluer la pertinence de ces deux étapes d’innovation possible. Ces dernières constituent un champ de mises en œuvre des connaissances acquises dans le domaine de la recherche et des développements technologiques. Ne pas évaluer leur intérêt pour les enceintes de centrales nucléaires serait dommage du point de vue socio-économique et de la sécurité.   Pierre RossiDirecteur de rechercheDépartement Mast-EMCGU (Matériaux et structures – Expérimentation et modélisation pour le génie civil urbain) et l’Université Gustave Eiffel – Ifsttar
Il y a 4 ans et 118 jours

Essai au feu concluant pour le béton de chanvre

Le Centre d’essai au feu du Cérib a soumis une façade en béton de chanvre à un incendie à travers le test Lepir 2. [©Cerib] Durant l’automne 2020, le Centre d’essais au feu du Cérib a conduit, le 16 octobre 2020, pour l’association “Construire en Chanvre” un test Lepir 2. Autrement dit, un essai de résistance au feu grandeur nature. Ceci, sur une paroi en béton de chanvre. Objectif : compléter les références déjà acquises pour ce matériau de construction en matière de comportement au feu. Les résultats sont désormais disponibles… Rappelons que le béton de chanvre est le mélange d’un liant minéral (chaux), d’un granulat végétal labellisé, obtenu après défibrage de la tige de chanvre, et d’eau. Une mise au point qui remonte à 1986, date à laquelle une première maison a été rénovée, en utilisant un béton de chanvre. « Ce test s’inscrit dans la continuité du programme d’essais au feu réalisés pour l’évolution des règles professionnelles. Avec le soutien financier du programme Pacte », précise Philippe Munoz, référent “Construire en Chanvre” pour ce programme. Le corps d’épreuve est une façade en béton de chanvre de 30 cm d’épaisseur, de 5,75 m de large et 6,55 m de haut (deux étages), avec une ossature bois noyée en son sein. Et une finition extérieure avec un enduit chaux-sable. Cet ensemble a été soumis à un feu très violent pendant 1 h. Une température de 1 100 °C après 36 mn d’incendie « Le but était de voir comment se comportait la façade, en termes de propagation des flammes. De vérifier que le feu ne se diffuse pas par la jonction entre la façade et le plancher entre les deux étages. Et de s’assurer que la température ne dépasse pas 180 °C. Sur la face supérieure de ce plancher », détaille, Christophe Tessier, directeur du Centre d’essais au feu du Cérib. L’analyse de l’ensemble des relevés de température issu des 125 thermocouples équipant la façade en béton de chanvre et ossature bois a permis de confirmer les appréciations qualitatives formulées lors de l’essai. L’élément soumis à essai est déclaré… « conforme à la réglementation applicable vis-à-vis de la non-propagation du feu par les façades pour une durée de 60 mn » (extrait de l’appréciation de laboratoire n° 026090). A l’instar de ce que laissait présager « la hauteur impressionnante des panaches de flammes », la sollicitation a bien été extrêmement sévère : la température dans la chambre de feu a dépassé 1 100 °C après 36 mn pour revenir à 900 °C en fin d’essai. Et les deux panaches de flammes atteignant 950 à 1 050 °C ont sollicité la maquette par l’extérieur. Le béton de chanvre, bon pour le service En réponse, l’enduit extérieur de 2 cm est resté adhérent au béton de chanvre.  Ce dernier a aussi joué son rôle d’écran de protection thermique de l’ossature bois noyée. En effet, à l’exception des linteaux et des doubles montants au niveau des ouvertures, aucun bois d’ossature n’a dépassé 100 °C pendant l’essai. Le dernier résultat attendu était le comportement de la jonction façade/plancher intermédiaire pour laquelle l’élévation de température admissible en face non exposée de plancher (face supérieure) mesurée à 50 mm en retrait de la façade est bornée à 180 °C. Résultat obtenu : 44 °C ! Soit le quart de la valeur limite. A cet instant, il y avait plus de 800 °C d’écart de température entre la face supérieure du plancher et la chambre de feu (26 cm plus bas)… La parution de l’Appréciation de laboratoire n° 026090 sera disponible sur la partie publique du site Internet de “Construire en Chanvre” (au même titre que le PV de classement EI 240). Une chose est certaine : le béton de chanvre est bon pour le service, pour une utilisation en façade.
Il y a 4 ans et 118 jours

Fin des coups de pouce CEE : La FFB réagit

Olivier Salleron est le nouveau président de la FFB. Il a réagi face à l’annonce des suppressions des coups de pouce des CEE. [©FFB] Comme beaucoup d’autres organismes, la Fédération française du bâtiment (FFB) voit d’un mauvais œil l’annonce des orientations prises dans les projets de textes. Ceux, fixant le cadre de la 5e période des CEE (Certificat d’économie d’énergie), qui s’ouvrira le 1er janvier 2022. En effet, ces derniers prévoient de réduire, de manière drastique, les systèmes de bonifications des CEE. Pourtant essentielles au soutien de l’activité et à la réduction du reste à charge pour les ménages. Un coup dur pour le secteur Pire encore, ces projets de textes actent, par anticipation, la disparition dès le 1er juillet 2021 des “coups de pouce” pour les travaux d’isolation. Ou ceux visant la chaudière gaz THPE (très haute performance énergétique) et les émetteurs électriques performants. « C’est un coup dur pour le secteur ! » martèle Olivier Salleron, président de la FFB. « Cet arrêt brutal et imprévu aura des conséquences délétères pour de nombreux entrepreneurs et artisans du bâtiment. Ces derniers s’étant structurés pour répondre au marché, avec des emplois à la clef. C’est aussi un frein considérable à la popularisation des travaux de rénovation énergétique », peut-on lire dans le communiqué de presse de la FFB. Appel à la pérennisation des dispositifs C’est pourquoi, la FFB demande la pérennisation des dispositifs “coup de pouce” actuels. Ceux-ci ayant l’avantage d’être lisibles, tant pour les particuliers que pour les professionnels. « Dans le contexte du Covid, et alors que la rénovation énergétique constitue un enjeu majeur, il est incompréhensible de prévoir des mesures couperet aussi pénalisantes pour les ménages modestes. Mais aussi, l’activité et la massification des projets. Ces décisions introduisent à nouveau de l’instabilité dans les aides à la rénovation énergétique. Il est plus que jamais essentiel de pérenniser sur le long terme les dispositifs qui marchent ! », conclut le président.
Il y a 4 ans et 118 jours

RE 2020 : Les filières industrielles des matériaux de construction « sous le choc »

La RE 2020 inquiète les industriels des matériaux de construction. Suite aux annonces du gouvernement portant sur la RE 2020, un peu moins d’une dizaine de filières expriment leur mécontentement. Estimant être « sous le choc » du maintien de l’ACV dynamique simplifiée. La communication émane ainsi de l’Alliance des minerais, des minéraux et métaux (A3M), du syndicat de la construction métallique de France, d’Aluminium France. Mais aussi, du SNFA, de la FFTB, la Filière Béton, l’Union plasturgie bâtiment et le Filmm. « Les industriels s’interrogent sur l’obstination du gouvernement à faire passer en force cette comptabilisation contestée du carbone », indiquent les différentes organisations. Pour ce collectif de professionnels, cette décision constitue un véritable frein aux engagements et investissements déjà entrepris. Le biosourcé et le bois favorisés ?  « Elle s’inscrit en totale contradiction avec le plan de relance. » De plus, elle engendrerait un risque de délocalisation et de fragilisation des entreprises. « L’avantage artificiellement donné pour favoriser les produits biosourcés est tel que le seul levier valable pour réduire l’empreinte carbone des bâtiments de demain sera donc une utilisation massive de ces produits. » Pour ces industriels, l’ACV dynamique entraînerait une surconsommation du bois aux dépens des autres modes constructifs. « Les résultats rendront inutile tout effort de décarbonation des autres filières. Puisque le bois, avec son empreinte carbone est devenue brusquement négative. Il permet, à lui seul, d’atteindre les seuils fixés par la réglementation. La décarbonation, c’est l’affaire de toutes les filières qui se sont engagées dans cette voie. C’est la mixité des solutions. C’est compter sur l’intelligence collective pour favoriser des solutions durables et locales. Tout en s’appuyant sur les compétences des centaines de milliers de compagnons qui travaillent dans les territoires. »
Il y a 4 ans et 118 jours

Loi Agec : L’Unicem s’inquiète de la mise en place de la Rep

Aggneo est l’offre de granulats recyclés en économie circulaire de LafargeHolcim. [©ACPresse] La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) prévoit la création de nouvelles filières de Responsabilité élargie du producteur (Rep). Dont une pour le domaine du BTP. Ainsi, l’article 62 prévoit que les « déchets de construction ou de démolition [qui en sont issus] soient repris sans frais lorsqu’ils font l’objet d’une collecte séparée. Et afin qu’une traçabilité de ces déchets soit assurée ». Afin de mettre en place cette Rep, l’Ademe a remis une étude de faisabilité au gouvernement et aux acteurs du secteur. Pour l’Unicem, qui s’étonnait déjà du flou autour de ce dispositif, les conclusions ne vont pas dans le bon sens. « Le projet d’application de la loi Agec ignore à la fois la qualité des résultats obtenus et la réalité du fonctionnement de la filière minérale en matière d’économie circulaire, indique l’Unicem. Le risque est de créer un gigantesque et coûteux dispositif administratif, totalement éloigné du terrain et des réalités des chantiers. » En effet, c’est précisément sur l’article 62 que l’Unicem s’inquiète. Puisqu’à ce jour, et selon l’organisme, les déchets inertes du bâtiment issus des matériaux minéraux bénéficient déjà d’une filière de traitement solide. Avec un taux de valorisation de 76 % et 1 500 sites de traitement implantés sur le territoire. La gratuité, un faux sujet pour contrer les dépôts sauvages « Tout changement dans le recyclage des déchets inertes du bâtiment mérite d’être étudié dans le détail et la concertation avec les entreprises concernées, déclare Christophe Jozon, président de la commission économie circulaire de l’Unicem. La filière s’est construite, ces 25 dernières années, grâce à la seule volonté de ses industriels. Cela permet aujourd’hui à la France d’atteindre une excellente performance environnementale, en termes de recyclage des déchets inertes. Et ce, au-delà des objectifs fixés par l’Europe. Nous sommes convaincus de la nécessité de préserver les ressources minérales naturelles non renouvelables. » Pour l’Unicem, la mise en place de la Rep en l’état actuel pourrait complexifier et augmenter les coûts d’un flux qui concerne 33 Mt de déchets et près de 700 M€ de chiffre d’affaires. Mais aussi, menacer la pérennité et les emplois de nombreux sites « en majorité situés en zones rurale et péri-urbaine. L’industrie des carrières et matériaux regrette de ne pas être écoutée. Et déplore le manque de considération pour une filière mature et responsable. » L’Unicem déplore enfin « une vision faussée de la résorption des dépôts sauvages des déchets ». Pour l’Union, la gratuité de la reprise des déchets de construction ne répond pas à cette problématique. Pour les industriels de cette filière, ces exactions sont, dans la plupart des cas, le fait de particuliers ou d’entrepreneurs peu scrupuleux. Ou exerçant leurs activités dans des conditions illégales et non professionnelles…
Il y a 4 ans et 118 jours

RE 2020 reportée de 6 mois

Le gouvernement a rappelé vouloir favoriser la mixité des matériaux. [©ACPresse] Réunie avec les grandes fédérations de la construction, Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, a fait de nouvelles annonces autour de la RE 2020. En effet, la mise en place de la réglementation environnementale reste très tendue. Entre critiques et incompréhensions, de nombreux professionnels du secteur font entendre leur voix depuis plusieurs mois. Ainsi, la ministre a indiqué le report de l’application de la RE 2020. Elle est désormais prévue le 1er janvier 2022. Une nouvelle échéance qui implique aussi un décalage des seuils de réduction d’émissions de CO2 (- 30 % à terme) portés à 2025, puis 2028 et enfin, 2031. Par ailleurs, un observatoire, piloté par la DHUP avec le CSCEE, sera créé, afin d’étudier l’impact et le suivi de la réglementation. Une façon d’intégrer une clause de revoyure pour d’éventuels ajustements des paliers de 2028 et 2031. « Nous souhaitons maintenir les exigences de départ, tout en continuant à travailler sur les méthodes et leur appropriation », explique Emmanuelle Wargon. Gros sujet de discorde, l’ACV dynamique simplifiée est toujours à l’ordre du jour ! La crainte des surcoûts exprimée « L’ACV dynamique est conservée comme méthode, détaille Guillem Canneva, directeur du cabinet adjoint. Nous allons porter sa normalisation à l’échelle française et européenne à l’occasion de la présidence de l’Union européenne de la France. Il y aura une phase de consultation avec des ajustements, si besoin… » Sur la question de l’indicateur Bbio, les objectifs restent inchangés : – 30 % par rapport à la RT 2012. « C’est une moyenne qui est amenée à moduler en fonction de la situation géographique et de la surface de la réalisation pour éviter les surcoûts. » Parmi les professionnels présents, Jean Passini, président de la commission environnement et construction durable de la FFB « salue l’ambition et l’audace de la RE 2020 ». Si la fédération est satisfaite du report de l’entrée en vigueur et de la clause de revoyure, elle maintient ses craintes autour des surcoûts. « Il faudra s’assurer de mesures d’accompagnement suffisantes pour permettre à nos clients de supporter les surcoûts associés à cette nouvelle marche, explique Olivier Salleron, président de la FFB. Mais aussi, à nos entreprises de se structurer, se former et s’équiper en conséquence. » Un changement de système d’exploitation De son côté, Emmanuelle Cosse, présidente de l’USH, rappelle l’importance de ce travail de consultation et d’échanges avec la profession. « Les concertations ont été menées à l’envers et ont amené des tensions. Les bailleurs sociaux partagent les ambitions et la volonté d’aller vers le bas carbone. Mais si la RE 2020 est trop technocratique, quid des usagers ? Nous avons un doute majeur sur notre capacité à tenir financièrement cette réglementation. » Un avis partagé par Alexis Rouque, délégué général de la Fédération des promoteurs immobiliers. « Nous avons du mal à évaluer les surcoûts. La RT 2012 était comme un changement de logiciel. Avec la RE 2020, nous sommes sur un changement de système d’exploitation ! Il faut de la soutenabilité financière et administrative. Nous ne souhaitons pas non plus nous enfermer dans des solutions techniques. » Il rappelle ainsi l’exemple de la voiture Diesel qui fut encouragée, puis sanctionnée ! « Il y a beaucoup de marge d’incertitudes. » A ces craintes, Emmanuelle Wargon estime que la nouvelle réglementation répond à des ambitions « écologiques et sociales ». Et que « la qualité des logements reste une priorité ». Le gouvernement a aussi rappelé vouloir favoriser la mixité des matériaux. Concernant les surcoûts, il compte sur « l’effet d’apprentissage des filières ». Et Guillem Canneva, directeur du cabinet adjoint, de conclure : « La préoccupation est plutôt sur les surcoûts immédiats. Mais selon les études, ces derniers sont estimés de + 3 % à + 4 %. »
Il y a 4 ans et 118 jours

Béton[s] le Magazine n° 92 saura vous rendre service !

Couverture de Béton[s] le Magazine n° 92 – Janvier/Février 2021. [©ACPresse] Retrouvez le n° 92 dans la boutique acpresse.fr. Ces dernières années, l’innovation touchant le béton a surtout été technique. Ainsi, entre Bap, BHP, Bis ou Bfup, le matériau est devenu pluriel. A présent, c’est le vocable “bas carbone” qui supervise ses évolutions. En revanche, côté services, les choses sont longtemps restées figées. Pour accéder au produit, chacun continue de téléphoner, d’envoyer une télécopie, parfois un mail. Puis, commence l’attente de la toupie. Mais où est-elle ? Elle est partie… Il y a longtemps ? … Il doit y avoir des embouteillages ! Et qu’en est-il de celui – particulier, artisan ou entrepreneur spécialisé – qui n’a besoin que de quelques dizaines de litres, à récupérer sous centrale ? Pas vraiment prévu dans l’organisation, car complexe à gérer. Le dossier “En Couverture” du Béton[s] le Magazine n° 92 a décidé de s’intéresser au sujet. Ainsi, pour répondre à la première attente, on voit que les industriels du BPE ont commencé à intégrer les innovations qu’offrent les nouvelles technologies. S’il est possible de commander un hamburger ou un jeans avec son smartphone, il n’y a aucune raison de ne pas pouvoir le faire pour son béton. Puis, de suivre la progression de la toupie via une application dédiée. Pour ce qui est des petits volumes, l’idée a aussi fait son chemin. On commence à parler “distribution automatique du béton”. Des mini-centrales autonomes font peu à peu leur apparition dans le paysage. Une borne permet de sélectionner son béton et de payer par carte bancaire. Avant de réceptionner sa commande. Tout est bon dans Béton[s] Retrouvez le n° 92 dans la boutique acpresse.fr. Côté “Acteurs”, Eqiom comme LafargeHolcim parlent “bas carbone”. Tandis qu’Anhydritec dévoile ses ambitions pour 2021. Mais l’occasion est surtout donné de découvrir Audemard, qui “rend possible l’impossible”. En effet, le groupe niçois vient de reprendre Teralta à l’Irlandais CRH ! La rubrique “Techniques & Architecture” nous emmène sur les bords du Rhône voir la rénovation des piles du viaduc autoroutier de Roquemaure. Puis, en Alsace, à la découverte d’un “lieu caché” : la maison de la jeunesse et des sports de Kintzheim. Un petit complexe imaginé par l’agence strasbourgeoise RHB Architectes. Dans le “Laboratoire de la Matière”, Paul Acker poursuit l’exploration de la fissuration des bétons, à travers l’exemple d’une dalle réalisée sur l’un des chantiers du Grand Paris. La partie “A la loupe” fait deux zooms produits : les logiciels pour les bétons et les rupteurs de ponts thermiques. Enfin, en cette période de crise sanitaire qui se poursuit, certains peuvent être amenés à s’interroger sur les responsabilités en cas de retard de chantier. Cette fois, c’est notre partenaire, le cabinet 1792 Avocats, qui apporte les bonnes réponses. Bonne lecture de ce nouveau numéro de Béton[s] le Magazine ! 
Il y a 4 ans et 118 jours

Vicat : « Nous avons réuni béton, ciment et granulat sur la même plate-forme »

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Jean Bergouignan est directeur des activités béton de Vicat. [©Vicat] Vicat a installé une nouvelle centrale sur le Port Edouard Herriot, dans le Sud de Lyon. Pourquoi ce choix ? Jean Bergouignan : Nous visions à regrouper plusieurs de nos centrales au même endroit. Nous avions plusieurs sites de production autour de Lyon. Mais pour la partie Sud, il s’agissait surtout de petites installations, spécialisées dans les produits très techniques. Mal positionnées pour alimenter les chantiers au cœur de la métropole comme la tour To-Lyon. Il nous fallait investir dans un nouvel outil pour appuyer notre centrale de Villeurbanne. Quelles sont les caractéristiques de cette nouvelle centrale ? C’est une centrale peu commune qui a été pensée par la direction “Performances et Investissements” de Vicat, et construite par l’industriel Stimm. L’idée de base est d’avoir doublé toutes les lignes de production. Il y a donc deux malaxeurs Teka de 2,5 m3, pour une capacité de production de 135 m3/h. La centrale compte neuf cases à granulats, sept silos à liants et quatre postes de chargement des toupies. Dont un est dédié aux petits camions de nos clients qui viennent se charger sur place et qui sont souvent chronophages pour une centrale. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 118 jours

Audemard : « Nous cherchons à rendre possible l’impossible »

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Daniel Audemard, co-président du groupe éponyme : « Audemard est beaucoup mieux identifié comme un groupe en capacité de reprendre d’autres structures ». [©Audemard] Audemard est un groupe familial, très présent dans les territoires ultra marins. Pourquoi ce choix particulier de développement ? Daniel Audemard : C’est un peu notre héritage, notre histoire. L’entreprise Audemard a été fondée par mon arrière-grand-père en 1885, en Auvergne, avec pour spécialités la fabrication de clochers d’église et le percement de petits tunnels. Cet arrière-grand-père, avec son ADN de pionnier, qu’il nous a transmis, s’expatriera très vite au Maroc. Puis, par la suite, nous avons participé aux grands travaux du Sahara. L’indépendance de l’Algérie en 1962 nous a obligés à un retour en France, du côté de Nice. Mais très vite, nous sommes repartis à l’international, vers la Libye, l’Afrique, le Sud-Est asiatique. Le développement ultra marin a débuté, en 1970, avec une première implantation en Nouvelle-Calédonie… Pourriez-vous faire une présentation du groupe ? Audemard peut être considéré comme une entreprise de taille intermédiaire, mais agissant au niveau mondial ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 118 jours

Comment colmater une fissure qui traverse une dalle en béton ?

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Lorsque son retrait est empêché ou fortement gêné, une dalle ou un dallage fissure. En général, ce type de fissures traverse toute l’épaisseur de l’élément. Un traitement, qui génère une véritable cicatrisation des fissures, est étudié par deux groupes de travail européens [1][2]. Il a pu être appliqué sur un chantier du Grand Paris. Pourquoi les dalles et les dallages fissurent ? Tous les bétons présentent des retraits au jeune âge. Ceux-ci ont trois composantes, qui s’ajoutent les unes aux autres : • Un retrait chimique (ou retrait endogène) dû au fait que les produits formés par les réactions d’hydratation ont tous un volume inférieur à la somme des volumes consommés par la réaction ; • Un retrait thermique, parce que toutes Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 118 jours

Maison de la jeunesse et des sports de Kintzheim : Lieu caché

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. La Maison de la jeunesse et des sports est comme intégrée dans le terrain, qui l’enveloppe jusque sur la toiture-terrasse. [©RHB Architectes] Démolir pour reconstruire : tel était l’intention de départ. RHB Architectes a choisi une seconde voie. Celle de la préservation. « Nous parlons là de réemploi, explique Nicolas Brigand, architecte associé du cabinet RHB Architectes. Si un bâtiment peut resservir, alors il faut en profiter. Nous travaillons souvent pour des petites communes. Ne pas démolir permet des économies… » Ainsi, à Kintzheim, dans le Bas-Rhin, l’ancien club-house attenant au terrain de football de la ville aura une deuxième vie. Plus tard. Une fois la nouvelle Maison de la jeunesse et des sports en service. La parcelle dédiée au nouvel Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 118 jours

Eqiom met de “R” dans le carbone

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Roberto Huet, président d’Eqiom : « Il faut être accompagné dans notre stratégie environnementale par des écologistes, à la condition qu’ils ne prônent pas une écologie dogmatique ! ». [©ACPresse] On peut le dire : Eqiom ne manque pas de “R”. Il n’hésite même pas à le crier haut et fort. Il aurait même pu le chanter, comme le fit en son temps le groupe de rock Mickey 3D : « …Il faut que tu respires, et ça c’est rien de le rire… ». Avec la démarche “Eqiom R – Construisons durable”, l’industriel a décidé de rendre plus visibles toutes ses initiatives, visant à soutenir la transformation environnementale dans le secteur de la construction. En France, le bâtiment génère 25 % des émissions de gaz à effet de serre, dont 80 % sont liés à la vie en œuvre. La phase construction, quant à elle, n’est responsable que de 20 % de ces émissions. Une autre donnée est tout aussi intéressante à mettre en avant : chaque Français “émet” 11 t de CO2 par an. Dans le détail, le transport est l’origine de 3,17 t, le logement compte pour Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 118 jours

Liebherr : La première pompe 42 M5 XXT sillonne l’Alsace

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Michel est la première entreprise en France à avoir fait l’acquisition de la nouvelle pompe 42 M5 XXT signé Liebherr. [©ACPresse] Le soleil se lève à peine sur Mulhouse, lorsque se détache du paysage urbain la longue flèche de la pompe 42 M5 XXT de Liebherr, estampillée Michel. La société alsacienne est la première en France à avoir fait l’acquisition de ce nouveau modèle de la marque allemande, présentée sur le salon Bauma en 2019. L’heure est au coulage du radier de l’extension de la future extension du collège John Fitzgerald Kennedy, qui s’étendra sur 2 100 m2. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 118 jours

LafargeHolcim : « Galaxim Planet regroupe notre offre de ciments bas carbone »

Cet article à retrouver dans le n° 92 dans le Béton[s] le Magazine. Florent Dubois, responsable Construction durable de LafargeHolcim France, et Michèle Duval, directrice marketing. [©LafargeHolcim] LafargeHolcim a mis en place Lafarge 360. Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est cette démarche et ce qu’elle englobe ? Est-elle aussi amenée à évoluer ? Florent Dubois : Par essence, Lafarge 360 est une démarche de progrès écologique. Elle s’inscrit dans une dynamique mise en place avec nos clients, qui permet de nous améliorer ensemble. Il y a plus d’un an que cette démarche a été lancée. Peu à peu, elle s’élargit à toutes nos gammes de produits et à toutes les typologies de construction. Tout en dépassant la simple prise en compte du carbone. Un point fort et tangible de la démarche réside dans le 360score. Il s’agit d’un indicateur de transparence et de pédagogie, qui permet à chacun de connaître l’empreinte carbone de nos produits. Et de les situer vis-à-vis de la prochaine RE 2020 par exemple ! Ce score est établi avec des données publiques, présentes dans les Fdes, mais pas toujours très faciles à décrypter. Pour nous, il est aussi un outil de pilotage pour permettre l’évolution de nos produits en cohérence avec nos objectifs de réduction du facteur d’émission de CO2 de nos ciments. A l’image du développement de l’offre de bétons EcoPact. De son côté, 360design Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 118 jours

La fumée de silice, entre apport de durabilité et moindre impact carbone

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Selon les sources, la production du clinker génère entre 5 et 7 % des émissions mondiales de CO2. En France, celles-ci se situent aux alentours des 3 %. [©ACPresse] Le béton a bien des vertus, mais étant le matériau de construction le plus utilisé sur terre, il représente un élément non négligeable pour son impact environnemental. Dans le cadre de la transition énergétique, en Europe et concernant la baisse des émissions de gaz à effet de serre (Ges), le ciment est pointé du doigt. Composant majeur de tous les bétons, il représente entre 5 et 7 % des émissions mondiales de CO2, selon les sources. Ainsi, en poids, les rejets sont estimés entre 650 et 950 kg de CO2 par tonne de clinker. Pour produire du béton, il faut encore rajouter des matériaux naturels non renouvelables, ainsi que de l’eau potable. La recherche permanente d’améliorations de performance et de durabilité sous la contrainte de proposer des bétons dits “verts” demeure d’actualité. A titre d’exemple, la formule d’un béton d’une résistance à la compression de 30 MPa contient 300 kg/m3 de Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 118 jours

Ecotech Ceram : De l’énergie en conteneur

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Ecotech Ceram stocke et transforme la chaleur en énergie renouvelable à travers un conteneur. [©Ecotech Ceram] La revalorisation de la chaleur émise par la production industrielle est un enjeu économique et écologique. La start-up française Ecotech Ceram a mis au point une solution permettant de stocker la chaleur ou le froid produit par l’industrie lourde. « Nous avons mis au point une solution de stockage de chaleur éco-efficace, qui permet de capter et de valoriser de la chaleur issue de l’industrie lourde ou de sources renouvelables, explique Antoine Meffre, son président, lors d’une présentation au CementLab. Le but étant ensuite de la réinjecter dans des procédés industriels et ainsi de réduire la consommation d’énergie. Nous avons conçu une solution robuste, modulaire et transportable. Il s’agit d’un conteneur isolé de l’intérieur, avec des céramiques réfractaires issues de l’économie circulaire. » En temps réel L’air chaud des cheminées est aspiré et envoyé dans le module nommé Eco-Stock. En plug & play, la chaleur peut ensuite être réutilisée sur place ou dirigée vers un autre site. Le concept permet de stocker jusqu’à 2 MWh à 600 °C. Ecotech Ceram propose à ses clients de qualifier leur gisement de chaleur, puis de dessiner et de monter l’installation technique, tout en apportant des solutions de financement. Lors de l’utilisation, une plate-forme web permet de suivre en temps réel les performances du dispositif. La distribution électrique pouvant s’adapter en fonction des besoins en puissance ou dans le temps de la destination finale. Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. [/abonnes]
Il y a 4 ans et 118 jours

Peri : structuration et perspectives

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. En février 2020, Peri a ouvert un point de vente à Bordeaux (33). [©Peri] SEINE-ET-MARNE. Pour le coffreur Peri, installé à Meaux, l’année 2020 a été celle de la concrétisation de grands chantiers. Les tours Duo, dans le XIIIe arrondissement de Paris notamment. Des chantiers majeurs qui ont permis à l’entreprise de traverser sans trop d’encombres cette année de crise sanitaire. « Les perspectives pour 2021 restent dans la continuité du deuxième semestre 2020, avec une légère croissance de l’activité, explique Jean-Michel Gueguen, directeur général de Peri France. L’année 2021 sera sans doute l’année du Grand Paris, avec la mise en route de nouveaux ouvrages. » Peri participe en particulier au génie civil intérieur de la gare Villejuif – Louis Aragon et au tunnel Eole de La Défense. « En termes de produits, Peri France va continuer à proposer sur le marché ses produits phares comme le coffrage de dalles Gridflex et le coffrage manuportable universel Duo. Et va accélérer le lancement du nouveau coffrage de dalles Skymax. Nous avons pu le voir sur quelques chantiers cette année et les clients en sont très satisfaits. » Ce fut par exemple le cas sur le chantier des Groues, à Nanterre et de l’école de Design, à Nantes. Peri a aussi ouvert deux nouveaux points de vente à Lyon, chez Ecotra Logistics, et à Nantes, chez Leroy Logistique. Les deux sites proposent du contreplaqué et des poutrelles bois, le coffrage Duo. Et des accessoires de chantiers sont aussi disponibles à Nantes. Après l’ouverture en février 2020 d’un autre point de vente à Bordeaux, cela porte les infrastructures de la marque à deux parcs matériels vente et location, trois dépôts de vente et trois agences. Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 118 jours

Le premier giratoire en béton isérois

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Aspect fini du giratoire sur la D 1015. [©MCA] ISERE. Situé sur la route principale d’accès à une cimenterie (celle de Vicat), le rond-point entre Montalieu-Vercieu et Porcieu-Amblagnieu, sur la D 1015, était arrivé en fin de vie. Ainsi, pour remplacer ce giratoire en enrobé, le département de l’Isère a fait un choix intéressant, un traitement de béton. Une première pour l’Isère. Géré par Sylvain Boyon, Mineral Concept Amenagement (MCA) en a effectué la mise en œuvre. « Pour répondre à la forte sollicitation due au trafic de la cimenterie, nous avons fait le choix d’un béton BC5G goujonné avec une finition balayée. Il s’agissait de couler 350 m3 d’un béton formulé sur la base d’un ciment CEM I 52-5 PEM ES et produit par la centrale Vicat de Pérouges. Les joints de retrait/flexion, dilatation ont été traités par la mise en place de paniers-porte-goujon et goujon. » Une première en Isère Mais c’est l’entreprise Favier TP qui avait, au préaable, effectuée la préparation du support, le rabotage, le reprofilage en grave bitume et la pose des bordures. « L’ensemble de l’opération a été réalisé en un mois, entre octobre et novembre 2020. Nous sommes une entreprise qui œuvre quotidiennement dans l’application de béton de sol, mais plutôt en béton décoratif ou aménagement urbain. Pour nous, ce chantier était l’occasion de montrer l’intérêt de construire des routes en béton. Là où un giratoire classique tient entre 10 et 20 ans, ce type de rond-points a une durabilité de 30 à 40 ans ! C’était une première pour l’Isère. Nous espérons qu’ils renouvelleront l’expérience et que d’autres départements comprendront leur intérêt », conclut Sylvain Boyon. Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 119 jours

Patrimoine fluvial : L’écluse de Kembs-Niffer, dite “Le Corbusier”, en péril

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. La tour de commande de l’écluse “Le Corbusier” est une curiosité. [©Alexandra Lebon] L’écluse de Kembs-Niffer, dite “Le Corbusier”, est située entre Bâle et Mulhouse au point de raccordement du canal du Rhône sur le canal du Rhin. Elle permet aux bateaux du Rhin de passer sur le Rhône en direction de Marseille. Il s’agit là de l’une des rares commandes publiques françaises faite à l’architecte Le Corbusier. Et sa seule réalisation en Alsace. Une réalisation signée Le Corbusier Réalisé un peu plus tard, le bâtiment administratif est surmonté d’une toiture paraboloïde hyperbolique. [©Alexandra Lebon] En plus d’être un lieu de passage pour les bateaux, c’est un site agréable, apprécié par les promeneurs et les cyclistes de la région. En effet, de nombreux itinéraires cyclistes passent par l’écluse de Kembs-Niffer, inaugurée en avril 1961. La tour de commande de l’écluse “Le Corbusier” est une curiosité. Constituée de béton et de verre, elle est supportée par des murs porteurs. Sur lesquels s’articule un jeu de pleins et de vides. Selon les niveaux et de changements d’axe au niveau supérieur. Réalisé un peu plus tard, le bâtiment administratif est surmonté d’une toiture paraboloïde hyperbolique. Son architecture s’allie aux mathématiques pour symboliser la collaboration entre architectes et ingénieurs. Un partenariat souvent mis en valeur par Le Corbusier. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 119 jours

Mineral Service investit la Haute-Corse

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. La promenade de l’Aldilonda en contrebas de la citadelle de Bastia a été réalisée par Mineral Service. [©Mineral Service] Parfois, certains chantiers obligent à de longues réflexions pour chacun des gestes de l’opération. Lorsque Mineral Service, habitué au climat normand, s’engage pour un chantier à Bastia, en Corse, c’est dans ce type d’aventures que les équipes de Jérémy Jamelin, directeur d’entreprise, s’engagent. Sur le papier, il s’agit simplement de réaliser la promenade de l’Aldilonda, en contrebas de la citadelle de Bastia. Mais non seulement le coulage de béton devait soutenir l’ensemble du système de garde-corps. Mais surtout, la promenade est logée à flanc de rocher, au-dessus de la mer. Pour ne rien faciliter, le chantier a eu lieu entre août et septembre 2020, une période où les Corses ne coulent pas de béton, la chaleur étant trop importante… « La formulation du béton nous a obligés à une très grosse réflexion, explique Jérémy Jamelin. D’une part, il y avait la question de la chaleur, qui montait facilement à 38 °C. Nous avons donc mis en place des brumisateurs à l’eau claire, qui refroidissaient les aciers avant le coulage. Nous avons aussi travaillé à partir de 17 h 00, pour chercher la fraîcheur. » D’autre part, la mer qui vient se fracasser contre la paroi rocheuse inonde en permanence la promenade. « Pour répondre à cette problématique, nous avons utilisé un CEM I 52,5 à prise mer, qui intègre des extraits rocheux de la paroi. » Au total, ce sont 150 m3 qui ont été coulés, grâce à une pompe et 150 m de tuyaux. Ceci, à un rythme de 20 à 25 m3/j. En finition, le béton a été squamé. Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 119 jours

Calvados : Une vitrine pour le béton décoratif

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Le nouvel accès plage de Merville-Franceville-Plage arbore des bétons décoratifs Cemex. [©Cemex] La ville de Merville-Franceville a fait le choix de transformer son accès à la mer, afin de le rendre plus harmonieux et plus accueillant, pour les habitants comme pour les touristes. Sur ce chantier de 4 500 m2, les équipes de Cemex ont déployé plusieurs formulations et types de finitions de bétons décoratifs, mis en œuvre par l’entreprise Vallois. Le chantier s’est déroulé en deux phases, entre 2019 et 2020. En fait, la réalisation du haut de la plage a précédé l’aménagement autour de la nouvelle halle polyvalente. Plus de 600 m3 de bétons ont été coulés à la pompe, par volumes allant de 8 à 50 m3. L’esthétique désirée par l’agence Bassinet Turquin Paysage – un effet de vague – a nécessité la mise au point de trois formules de bétons. Les volumes importants, parfois simultanés, pour les différentes formules utilisées ont mobilisé l’unité de production de Giberville et nécessité des cadences soutenues. Le cœur du projet reste les bétons décoratifs et leurs différentes compositions et finitions (lissée, poncée et désactivée). Un béton Nuantis Minéral alliait de deux à trois couleurs de granulats : bleu, blanc, rouge. Des bétons rouges teintés dans la masse (Nuantis Color) ont aussi été appliqués. De plus, la formulation de béton intégrant une finition poncée et désactivée a  été réalisée. Enfin, Cemex a fourni le béton des 27 places de parking végétalisées, réalisées suivant le procédé Via Verde de Via Sols. Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 119 jours

La FNBM devient Fédération des distributeurs de matériaux de construction

La FNBM devient Fédération des distributeurs de matériaux de construction. [©ACPresse] Depuis 1erjanvier 2021, la Fédération des distributeurs de matériaux de construction (FDMC) a succédé à la Fédération du négoce de bois et des matériaux de construction (FNBM).  « Trop souvent, nous avons souffert d’un manque de visibilité et d’identification par les acteurs gouvernementaux, explique Franck Bernigaud, président de la FDMC. La crise que nous traversons encore démontre que nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas être reconnus.  Faire connaître les métiers du négoce auprès des jeunes Mise en place d’un nouveau logo. [©FDMC] Ainsi, la mutation se déroulera tout au long de l’année. Ceci, avec la mise en place d’un nouveau logo, d’une charte graphique et d’un site Internet. Cela a commencé par une nouvelle identité visuelle. Aujourd’hui, la FDMC regroupe des spécialistes et des généralistes ou multi-généralistes qui diffusent des matériaux. Ceci, à destination de chantiers de gros œuvre, de bois, de couverture, de travaux publics, ou encore de carrelage et de sanitaire. « Avec cette appellation nouvelle, nous pourrons mieux défendre les intérêts des négociants que nous sommes. Et de nous faire connaître plus aisément par les jeunes, qui ne perçoivent pas assez les atouts qu’offre notre métier. »  C’est dans cette perspective que la FDMC s’investit dans un partenariat entre son opérateur de compétences Constructys et les ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur. A savoir, Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal. Avec cette convention de coopération, la Fédération pourra communiquer auprès des jeunes, sur le monde de la distribution et du négoce et préparer l’avenir. « C’est dès à présent que nous devons anticiper les évolutions d’une relance économique que le gouvernement a favorisée », conclut Franck Bernigaud.
Il y a 4 ans et 119 jours

NC Préfa : L’industrie du béton au service du bâtiment et du génie civil

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. Arnaud Calmettes, actuel directeur général de NC Préfa : « La Nouvelle-Calédonie aura été le dernier territoire d’Outre-mer, qui ne bénéficiait pas d’une industrialisation du bâtiment ». [©NC Prefa] En 2010, Joël Auclair, dirigeant d’une grosse société de bâtiment, à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, prend sa retraite. Il s’aperçoit alors de la nécessité d’industrialiser les métiers du BTP, afin d’améliorer la compétitivité des entreprises, la qualité et les conditions de travail. Et enfin, de produire “local”. C’est sur ces bases que naît NC Préfa, qui fête ses dix ans en 2021 ! « La Nouvelle-Calédonie, ce sont 270 000 habitants, dont les deux tiers sur Nouméa et sa banlieue, détaille Arnaud Calmettes, actuel directeur général de NC Préfa. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 119 jours

Manuel : 101 épopées de la construction française

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. [©Eyrolles] Depuis la nuit des temps, les hommes bâtissent des maisons, des routes, des édifices, des usines… L’histoire s’écrit par les traces que ces bâtisseurs laissent dans le paysage. Comme le disait Mark Twain : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait »… Il s’avère que la France a tenu et continue de jouer un rôle majeur dans l’histoire de la construction. Dans “101 épopées de la construction française”, cette histoire, encore méconnue, est racontée par des professionnels du secteur. Ces pages très illustrées nous montrent qu’un génie particulier a animé ces constructeurs. On apprend que c’est dans l’Hexagone que le système ogival a vu le jour, permettant d’élever les cathédrales. C’est encore en France qu’en 1817, Louis Vicat a inventé la composition définitive du ciment. Et qu’en 1848, François Coignet a été l’auteur de la première construction en béton armé. Au début du XXe siècle, le non moins génial Eugène Freyssinet mettait au point le principe de la précontrainte. Permettant, partout dans le monde, de construire des ouvrages publics de grandes dimensions… La liste est longue. Les auteurs n’ont volontairement  retenu qu’une centaine d’épopées parmi les plus marquantes, sans omettre celles proches de nous. Résultats de prouesses collectives, elles nous révèlent aussi des trajectoires individuelles. Montrant à quel point l’acte de construire est enthousiasmant. Un bon début pour creuser plus davantage ces épopées. Editeur : Editions EyrollesAuteurs : Xavier Besançon, Daniel Devillebichot, Laurence Francqueville et Max RochePrix : 20 €TTC www.edtions-eyrolles.com Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 119 jours

Vinci – Leonard : La marche en avant

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. Promotion 2021 programme IA. [©Leonard] Depuis près de quatre ans, l’incubateur Leonard du groupe Vinci explore et contribue à l’émergence de nouveaux marchés et innovations. Que ce soit dans le domaine de la construction, de la mobilité ou encore de l’énergie et de l’immobilier. Il propose quatre programmes ouverts aux start-up, aux entreprises et aux entités et collaborateurs de Vinci. Il fonctionne de manière autonome, tout en stimulant les synergies apportées par ces acteurs avec les activités du groupe. « Le programme Seed est inspiré de Y Combinator1, explique Guillaume Bazouin, responsable de l’accélération chez Leonard. Le programme est ouvert aux start-up et entreprises en phase de prototypage. » Seed comprend un accompagnement d’experts Vinci, une certification de l’université de Stanford, un apport en capital à hauteur de 30 000 € et une mise en relation avec des investisseurs. Mais aussi, un hébergement dans les locaux parisiens de Leonard. Soit 1 500 m2 de coworking et 3 000 m2 de bureaux. « Pour Seed, nous avons plusieurs missions qui s’enchevêtrent. Nous souhaitons être la marche manquante dans l’accompagnement de ces start-up. Et même si c’est un risque d’investir dans ce type d’entreprises, nous nous y retrouvons en étendant nos savoir-faire. En 2020, 150 start-up ont postulé au programme. » De son côté, le rôle du programme Catalyst est de repérer des entreprises innovantes en hyper-croissance, mais qui ne sont pas encore déployées à grande échelle. « L’idée est de les accompagner vers le haut et de maximiser les chances de collaboration avec les entités de Vinci. » Des programmes spécifiques Le parcours Intrapreneurs s’intéresse au développement de projets à l’initiative des collaborateurs du groupe. Il permet de faire émerger de nouvelles activités. Enfin, le programme IA se concentre, comme son nom l’indique, sur l’intelligence artificielle. Et a pour ambition d’accélérer l’utilisation de cette technologie dans les métiers de la construction, des opérations des bâtiments et des infrastructures. « Nous contribuons à une multitude d’initiatives pour partager notre voix et faciliter le recrutement à nos programmes. » Par exemple, Leonard co-organise avec Cemex Ventures la plus grosse compétition de start-up au monde. L’incubateur travaille aussi avec les incubateurs des écoles, un réseau de partenaires ou organise des échanges… Cette année, Leonard accueille donc une nouvelle promotion d’acteurs pour chacun de ses programmes. Promo 2021 Pour cette promotion 2021, Leonard a sélectionné 44 nouvelles entreprises. « Les trois grandes thématiques choisies pour cette année, sont l’environnement, la sécurité et la mobilité », détaille Guillaume Bazouin, responsable de l’accélération chez Leonard. Parmi les entreprises sélectionnées, la start-up SustainEcho intègre Seed. Elle propose une solution d’automatisation du bilan carbone. Le Canadien Carbon Upcycling Technologies rejoint, quant à lui, Catalyst. L’industriel développe une technologie d’utilisation du carbone, qui permet de créer des additifs innovants pour le béton à partir des émissions de gaz CO2… En résumé, les entreprises participantes aux différents programmes rassemblent des projets autour de : – L’automatisation des opérations de construction et d’exploitation (robotique, cobotique), – Du monitoring à distance des chantiers et des infrastructures (drones, satellites), – La maintenance prédictive, mais aussi d’aide à la conception et au pilotage de projets (design paramétrique, échéancier…), – Des plates-formes collaboratives de gestion de projets et de sourcing de matériaux, – L’optimisation de l’efficacité énergétique et de réduction de l’impact environnemental des projets. 1Entreprise californienne qui apporte un capital de base, du conseil et de la mise en relation aux start-up durant ses premières phases. Les lauréats du programme Seed : PaintUp robotise les tâches pénibles et dangereuses liées au traitement de façade. Les premières applications commercialisées sont le nettoyage et la peinture jusqu'à 30 m de hauteur. Les solutions d’Orok se concentrent sur l’automatisation des opérations sur le tarmac des aéroports. Et ce, grâce à un système complet, composé d’une flotte de véhicules autonomes et d’un serveur de supervision. SustainEcho accompagne les organisations et les projets qui veulent engager ou renforcer leur démarche environnementale, en proposant une solution d’automatisation du bilan carbone. Tellux développe des solutions d'analyse et de détection rapide de la pollution dans les sols et sédiments par imagerie hyper-spectrale. Roomies réalise une plate-forme SaaS de collaboration et de gestion de projets à destination des architectes. Caeli Energie conçoit et fabrique de climatiseurs à forte efficacité énergétique et à très faible empreinte carbone pour les bâtiments résidentiels et le petit tertiaire. Rockease est une plate-forme en ligne, permettant de trouver la meilleure offre, de commander et de gérer la livraison de granulats sur chantier. Lokimo analyse et centralise des millions de données grâce à l'Intelligence artificielle, afin d'aider les professionnels de l'immobilier à identifier rapidement des zones à haut potentiel. Neoratceh développe des équipements de protection individuelle connectés pour les techniciens intervenant sur les réseaux électriques. Les lauréats du programme Catalyst : AI clearing (Pologne) travaille sur une plate-forme de suivi d’avancement de travaux d’infrastructures, basée sur des données géospatiales et alimentée par l’intelligence artificielle. Voyage Control (Royaume-Uni) est une solution logicielle destinée à améliorer la logistique de la construction et la gestion de la chaîne d'approvisionnement. Elle permet de rationaliser les processus, de renforcer la sécurité et de protéger l'environnement. vHive (Israël) est un logiciel qui permet aux entreprises de déployer des essaims de drones autonomes pour numériser leurs actifs et leurs opérations sur le terrain. Notamment pour l’inspection des tours télécoms, des grues, des façades et plus largement de tout type de constructions ou d’ouvrages d’art. Eave (Royaume-Uni) a développé un système complet de protection auditive pour les travailleurs de la construction, composé de protecteurs auditifs intelligents. Ils favorisent la conscience de leur environnement immédiat. Le système est renforcé d’une plate-forme en ligne pour surveiller les niveaux de bruit du chantier et l'exposition individuelle des travailleurs. Carbon Upcycling Technologies (Canada) développe une technologie d'utilisation du carbone, qui permet de créer des additifs innovants pour le béton à partir des émissions de gaz CO2. Viibe (France) est une technologie d'assistance audio/vidéo sans téléchargement, dédiée aux centres de support technique assurant un diagnostic expert à distance. Infogrid (Royaume-Uni) combine les plus petits capteurs IoT du monde et la puissance de l’intelligence artificielle. Le tout dans le but d’optimiser et d’automatiser la gestion des bâtiments. Offrant ainsi un gain de temps, d’argent, de protection de l'environnement, tout en améliorant la sécurité. nPlan (Royaume-Uni) aide les entrepreneurs à identifier, prévenir et anticiper les retards dans les grands projets de construction, en s’appuyant sur l’analyse de plus de 500 000 plannings de construction. La solution permet ainsi d’identifier les risques de retard sur les projets pendant l'appel d'offres et l'exécution, en formulant des recommandations pour les livrer dans les délais. Utilis (Israël) offre des solutions d'évaluation et de surveillance des infrastructures, basées sur l'analyse satellite “L-band Sar.”. Plus spécifiquement dans les secteurs de l’approvisionnement en eau et des infrastructures de transport. Omniflow (Portugal) est un lampadaire IoT intelligent alimenté par l'énergie éolienne et solaire, qui propose des solutions durables pour les villes intelligentes. Ils alimentent des services à forte valeur ajoutée, tels que des cellules 5G, des caméras de sécurité ou des capteurs IoT. Les lauréats du parcours intrapreneurs : Carapace (France) développe des solutions de monitoring des digues. Aval Portal (Allemagne) conçoit une plate-forme Saas qui numérise le processus d'élimination des déchets, en facilitant l'échange de données entre les entreprises industrielles et les sociétés de gestion des déchets. Digital Ummspannwerk (Allemagne) travaille sur des solutions de numérisation des sous-stations pour améliorer la sécurité. Patou Data (France) développe un outil de prévention du risque environnemental, en collectant et en analysant les données en temps réel sur les sites de construction. H2 Free (France) imagine des solutions de construction d'infrastructures pour la production et le stockage d'hydrogène. CO2 Footprint App (Allemagne) est une application de calcul d'empreinte CO2 pour les employés. Greenwatt (France) propose une offre de travaux d'amélioration de la performance énergétique pour l'industrie. Visco (Allemagne) collecte de données sur les rues et l'environnement pour la gestion de la ville, en utilisant des caméras installées dans les véhicules de gestion des déchets. Renov'ON (France) se positionne sur les rénovations thermiques de bâtiments résidentiels. PureNest (France) développe des solutions de captation et de traitement des déchets plastiques dans les fleuves. Recy'Peru (Pérou) est une marketplace pour la gestion des déchets au Pérou et en Amérique latine. On Again (France) est une plate-forme consolidant les différentes sources de matériaux issus du réemploi à destination des grands acteurs de la construction. Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 119 jours

Comment réaliser un plancher avec des prédalles ?

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Prédalles mises en œuvre sur un chantier de bâtiment. [©Rector] 1 – En quoi consiste la construction de planchers à partir de prédalles ? Pour commencer, une prédalle n’est autre qu’une plaque de béton d’une épaisseur comprise entre 4,5 cm et 6,5 cm. Elle est préfabriquée en usine et se décline en deux variantes, en fonction de l’outil de production choisi par l’industriel du béton : armée ou précontrainte. Les deux techniques restent comparables dans l’utilisation finale du produit. Une prédalle peut être définie comme un élément coffrant présentant, en plus, des propriétés mécaniques et structurelles. Ainsi, elle participe à la résistance finale Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 119 jours

Cycle Up : Une plate-forme pour le réemploi des matériaux

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. La plate-forme Cycle Up met en relation acheteurs et vendeurs de matériaux de réemploi. [©Cycle Up] Le BTP représente environ 250 Mt de déchets sur une année. Soit 70 % de la “production” française. En même temps,  50 % de ces déchets échappent à toutes valorisations. Pour remédier à cette problématique, la start-up hexagonale Cycle Up propose de mettre en relation, Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 119 jours

Carbon8 Systems : De déchet à matériau

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. Vicat a déjà accueilli un CO2ntainer sur le site de sa cimenterie Montalieu-Vercieu (38). [©ACPresse] La start-up britannique Carbon8 Systems utilise le dioxyde de carbone pour traiter les déchets industriels. Sa technologie CO2ntainer permet ainsi de recréer des produits pour le monde de la construction. Par exemple, au sein d’une cimenterie, l’outil conçu par Carbon8 Systems s’intègre directement dans le processus de fabrication pour capter le C02 présent dans les gaz de combustion. Au lieu de prendre des millénaires, le CO2ntainer accélère le processus de capture de CO2. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 119 jours

Europ’Equipement : Une mini-centrale à béton de laboratoire

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Mini-centrale à béton de laboratoire signée Europ’Equipement. [©ACPresse] Le savoir-faire de l’industriel Europ’Equipement ne s’arrête pas aux centrales à béton et autres systèmes de distribution sur site. Ainsi, il y a Eureqa, l’automatisme orienté centraliers et opérateurs, qui permet de piloter les postes de production. Mais surtout, le spécialiste guérandais a développé une mini-centrale à béton de laboratoire prête à l’emploi. Posée sur un châssis autonome, elle s’articule autour d’un malaxeur à doubles arbres horizontaux de 100 l. Un outil mis au point et produit en interne. Au-dessus prend place une unité de stockage des matières premières. Cette dernière se divise en quatre cases. La première est dédiée au pré-mélange des granulats (sable + graviers). La suivante permet l’accueil du liant (ciment). La troisième est réservée à l’eau de gâchage. Quant à la quatrième et dernière, elle permet l’introduction des adjuvants. Comme toute unité industrielle de production de béton, la mini-centrale Europ’Equipement dispose d’un automatisme pour la piloter et intègre des sondes hygrométriques et de température. De quoi assurer la réalisation d’essais dans les règles de l’art et dans des conditions comparables à ce qui se passe sur une centrale de production de BPE. Compacte, l’unité est simple à manutentionner à l’aide d’un petit chariot élévateur manuel. Aujourd’hui, une mini-centrale à béton de ce type est en fonctionnement au sein du laboratoire de Béton Solutions Mobiles, à Lognes (77). Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 119 jours

Logiciels : Donner vie à la centrale

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Les logiciels d’aide à la production des bétons ne se limitent plus à piloter les automatismes des centrales. De la gestion des flottes en direct à la digitalisation des bons de livraison, en passant par l’analyse prédictive, ils sont un puits, encore sans fond, de gain de productivité. Amis : Une solution globale pour la préfabrication Arcade : Nouvelle version Command Alkon : Large choix Delta Automation : Pour toutes les installations d’un site Exxia : Nouveau venu Marcotte Systems : Solution complète RSAI : Nouvelle mouture Amis propose à ses clients Prefamis. Cet automatisme pour centrales à béton de préfabrication associe la robustesse sur les postes de production, à la puissance de l’informatique sur les postes de gestion déportés, à travers le logiciel Datamis. Dans les ateliers, les postes de production sont équipés d’automates programmables avec écrans tactiles industriels de marques réputées et internationalement distribuées. Dans les bureaux, Datamis est installé sur les postes de gestion (PC, serveur…) en réseau avec la production. Cette organisation permet la formulation des bétons, l’analyse complète de la production, mais aussi la traçabilité des alarmes de maintenance. Le logiciel Datamis est conçu pour s’intégrer pleinement avec les systèmes d’information (ERP). De son côté, Prefamis intègre la totalité des composantes de l’usine de production. Comme l’ensilage des granulats, les sécurités remplissages des silos, mais aussi la livraison béton par tout type de bennes-bus. Sans oublier, la maintenance, avec prise en main à distance par tablette. La solution globale Prefamis est aujourd’hui utilisée à la fois par des entreprises indépendantes et par des grands groupes de l’industrie du béton. La solution globale Prefamis permet la gestion de la production des sites de préfabrication.[©Amis] Le successeur du logiciel de laboratoire Wil se nomme Massia-Laboratoire.[©Arcade] Après le succès de Wil, Arcade a présenté son successeur Massia-Laboratoire, au cours de l’année dernière. Pour l’éditeur, 2020 a été remplie de projets. Qui ont enrichi ce logiciel de nouveautés fonctionnelles importantes. En collaboration avec Delta Automation, il propose désormais une solution clefs en main : de la conception des formules bétons jusqu’à la livraison sur chantier. En passant par le suivi production, le contrôle qualité et le suivi livraison. La gamme de logiciels Massia, c’est aussi Massia Labo Mobilité, l’application mobile qui permet de saisir les prélèvements et essais sur smartphone ou tablette. Massia #Portail qui partage les documents avec les clients et partenaires, et peut s’interfacer avec les logiciels et matériels. Le logiciel Wil continue cependant d’être maintenu et commercialisé, tout en gagnant en facilité avec son application “Mobilité”. Les progiciels Command Alkon s’appuient sur plusieurs modules, dont Conactive Process Control (CP) et Conactive Quality Control (CL). La solution d’automatisation Command Alkon CP a été, il y a peu, revue et modernisée. Permettant de gérer l’ensemble d’une centrale BPE, elle offre la possibilité d’améliorer la qualité de production et l’efficacité des opérations. Ceci, grâce à la visibilité constante offerte sur toutes les opérations de production. Le module CL est, lui, l’assistant intelligent du technicien de contrôle qualité. En un seul endroit, ce dernier pourra retrouver tous les outils nécessaires à la gestion des matériaux, les mélanges, les tolérances. Le tout avec les tests et les analyses disponibles sur une seule plate-forme. Et ce, afin d’optimiser les formulations en fonction des besoins de chaque coulée. Quant au Conactive Materials Manager, il permet de gérer l’approvisionnement en matériaux à travers la gestion des automates de transport. De son côté, et comme son nom l’indique, Maintenance Manager planifie les interventions de maintenance pour limiter les arrêts de centrales. Il offre aussi la possibilité de consulter le journal des tâches effectuées et l’ensemble de statistiques sur la centrale. Le BPE monégasque EMT vient d’opter pour la suite de logiciels Command Alkon. [©Command Alkon] Parmi les derniers arrivés sur le marché, Delta Automation cherche à se démarquer. Ceci, à travers son système Delta Mix. Ce sytème permet de suivre la production du béton, de l’édition du devis à l’inscription dans la comptabilité. En passant par la génération des bons de production, la fabrication de produits et la facturation. « Nos solutions évoluent en permanence, explique Pascal Parrain, gérant de Delta Automation. Nous proposons à nos clients un module générique, qui fonctionne pour toutes les entreprises. Si besoin, nous développons des solutions spécifiques à leurs problématiques. Nous nous demandons alors si cette réponse peut leur être utile. Dans ce cas-là, nous l’intégrons directement à notre logiciel général. » Pour se démarquer, Delta Automation embarque de l’intelligence artificielle pour l’analyse prévisionnelle des productions. Tout en intégrant des modules destinés aux silos, aux matériaux et aux bassins de décantation. Permettant de gérer l’ensemble des installations d’un site de production. Enfin, l’industriel travaille main dans la main avec Arcad [Lien]. Le but est d’inclure des solutions Delta dans la suite Arcade. Le logiciel Eazzy d’Exxia utilise l’intelligence artificielle pour réaliser des analyses prédictives. [©Exxia] Exxia est une société créée fin 2019, spécialisée dans la conception de progiciels pour la production et le contrôle du BPE. « Notre plate-forme web se nomme Eazzy et fonctionne pour les professionnels des granulats, du BPE, de la préfabrication ou de la construction routière, explique David Ortolan, président de l’entreprise. Il dispose d’un socle commun à toutes les entreprises, qui englobe le pilotage, l’administration des ventes, la gestion de la production, le contrôle qualité et la gestion de la logistique. En fonction des besoins, nous activons ou désactivons ces options. » Adopté en particulier par Béton Solutions Mobiles, Eazzy dispose de fonctionnalités de navigation spécifiques. « Nous intégrons la reconnaissance vocale, des interfaces tactiles mobiles, une messagerie interne, les plannings dynamiques ou encore le traitement graphique des données internes ou externes en temps réel. » Tout en projetant une grosse mise à jour en cours d’année, « nous travaillons à l’incorporation d’intelligence artificielle pour optimiser les coûts de nos clients. Grâce à l’analyse prédictive, nous pourrons orienter la production en temps réel, en jouant simultanément sur plusieurs variables comme la qualité, les ressources humaines, les ventes prévisionnelles, les disponibilités logistiques, l’anticipation du trafic ou encore la météo ». L’ensemble des solutions Marcotte Systems permet la gestion des centrales à béton, de leur flotte de véhicules et de leurs activités commerciales. Ainsi, le module Marcotte Batch permet d’ajuster la quantité de chaque constituant d’une formulation, même en pleine exécution de ce lot. Le tout, en préservant ses ratios clefs. Ensuite, Marcotte Dispatch comprend un ensemble de caractéristiques, qui allège beaucoup la tâche des agents techniques de production. Le contrôle de charge des centrales et d’occupation des véhicules, en temps réel, permet aux répartiteurs d’agir de suite sur leurs livraisons et d’assurer une qualité de service optimale. Puis vient Marcotte GPS & eTicket, qui donne un relevé des statuts et du positionnement, en temps réel, des camions, grâce à une simple application. Dans le même temps, la plate-forme web permet la digitalisation des bons de livraison. Enfin, avec Marcotte Insights, les utilisateurs ont accès à une plate-forme offrant des données clefs pour l’analyse des performances de livraison et d’exécution de la production. Ceci, pour effectuer d’éventuelles corrections ou prédire les futurs besoins, en lien avec le carnet de commandes. Les logiciels Marcotte Systems permettent la gestion et l’anticipation des besoins des centrales BPE.[©Marcotte Systems] Le logiciel RSA Dispatch vient s’ajouter à la suite de solutions de RSAI. [©RSAI] L’année 2020 a été celle du renouveau du site Internet de RSAI. Et du lancement d’une nouvelle mouture de son logiciel phare. Profitant d’une interface revue, le nouveau site Internet permet de composer rapidement le menu de ses besoins. Quant à la nouvelle version du logiciel, elle améliore la navigation de la suite, qui a déjà convaincu des entreprises dans huit pays francophones, en Europe et en Afrique. « Notre solution s’organise autour de plusieurs modules, dont le principal est RSA Beton, explique Rémi Gueugneau, responsable commercial BTP et carrière. Il s’agit là de la gestion complète des automatismes de la centrale, le tout via une interface épurée. RSA Gestion Commerciale permet d’éditer les devis, offres, factures avec des termes et des pratiques adaptés aux métiers de la construction. RSA Qualité centralise les choix en matière de formulation, de paramétrage et de gestion des droits, pour l’ensemble des centrales d’une même entreprise. RSA Demat permet aux chauffeurs d’envoyer des informations en direct sur leurs actions, aux clients d’obtenir des statistiques sur leurs différentes livraisons. Enfin, RSA Dispatch, complètement repensé avec une interface graphique intuitive, est un module de prise de commande pour le BPE et les granulats. Planifiant au passage les livraisons et la charge de travail des différents sites. » Sur la même base, RSAI propose des solutions pour la préfabrication et les carrières. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 92
Il y a 4 ans et 119 jours

Val-de-Marne : Cibetec habille de blanc Villejuif

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Cibetec va produire 950 éléments préfabriqués pour le bâtiment Nova Aragon. [©Cibetec] L’entrée de ville Sud de Villejuif est en pleine transformation. Notamment avec le déploiement d’un nouveau pôle tertiaire, dont le bâtiment Nova Aragon. Qui sera l’un des éléments remarquables, avec ses 27 200 m2 de bureaux. Promo Gerim et le groupe Legendre, maîtres d’ouvrage, ont conçu les lieux en deux îlots de 12 200 m2 et 15 000 m2. Selon les recommandations HQE/Breeam, avec des plateaux modulables, un restaurant inter-entreprises, une salle de sport et un service de conciergerie. Pour une livraison chantier en 2022 Dans son dessin, l’agence d’architecture Thierry Lanctuit a mêlé surfaces vitrées et éléments préfabriqués en béton. Cibetec se charge de la conception des moules et de la préfabrication depuis novembre 2020, pour un chantier qui sera livré en 2022. Au total, ce sont 950 éléments qui vont être industrialisés. La commande comprend des voiles de façade en béton blanc brut, des bandeaux gris matricé, des bandeaux complexes, des casquettes, des linteaux gris, des modénatures de poteaux tronconiques, des encadrements, des panneaux d’habillage… Eléments les plus compliqués, les 90 poteaux tronconiques de 8 m de haut, une fois mis en place, recevront les corniches. Environ 75 de ces éléments sont des demi-sphères, le restant se répartissant entre un quart et trois quart de sphère. L’ensemble est produit sur le site Cibetec de Saint-Léonard, près de Reims. Dans le détail, du rez-de-chaussée au R+2, le bâtiment est équipé de poteaux, corniches et allèges. Le tout préfabriqué en béton matricé, imitation bambou. Les quatre niveaux suivant sont habillés de panneaux en béton gris matricé et blanc brut. Enfin, les deux derniers sont équipés de panneaux acrotères et de trumeaux double hauteur couvrant les deux étages d’un seul tenant. Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 119 jours

BPE en libre-service

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Unité de distribution de BPE en petites quantités France Auto Béton – Fibo Intercon. [©FAB] Le défaut de la plupart des centrales à béton est de ne pouvoir délivrer qu’une quantité assez importante de béton. L’artisan ou le particulier qui n’a besoin que de quelques dizaines de litres n’a souvent d’autre choix que de commander un volume plus grand et de jeter le surplus ! Pas très “citoyenne”, comme démarche… C’est pour répondre à ce type de besoins que se sont développés des services comme Firstbéton, par le groupe Pigeon. Ou encore Drive-Béton. L’autre solution s’appelle le libre-service. Derrière cette appellation se cachent plusieurs concepts qui s’articulent tous autour d’une petite centrale à béton autonome, dont l’accessibilité va des horaires d’ouverture du négoce auquel elle est rattachée, par exemple, à une disponibilité 24 h sur 24 et 7 j sur 7. Comment ça marche ? Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 119 jours

Le béton sur place et en quantité maîtrisée

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Avec son service Cub’Drive, CuBe livre les chantiers nécessitant des quantités de béton limitées. [©CuBe] La livraison du béton doit répondre à deux commandements principaux : être frais et respecter la quantité définie. Pour les plus gros chantiers, la problématique se résume à livrer la plus grande quantité, le plus tôt possible. Pour les plus petites opérations, le casse-tête est tout autre. Une commande de quelques mètres cube coûte “la partie non remplie” de la toupie. La plupart du temps, les petites commandes n’ont pas la priorité des centrales. Et les formulations sont parfois limitées pour les plus petites quantités. Du côté des centraliers, gérer les camions-plateaux qui viennent se servir sous la centrale n’est pas chose aisée. Enfin, les traditionnelles bétonnières ne sont pas toujours simples ou rentables à utiliser. A ces différents problèmes, Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 119 jours

Des puces dans le béton

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Une simple puce RFID permet d’échanger une multitude d’informations, à l’aide d’un simple smartphone. [©Edycem] Qui a dit que le béton était un matériau inerte ? Jusque-là, les informations liées à la conception ou aux évolutions d’un béton coulé dormaient dans les boîtes d’archives de chacune des entreprises de la construction. Il fallait presque se muer en archéologue pour retracer l’histoire de certains chantiers. Mais, en plus d’être une simple matière grise, le béton est désormais doté d’un cerveau, ou plutôt d’une conscience, capable de raconter son histoire. C’est la puce RFID. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 119 jours

Rhône : Martel Groupe élargit son offre

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Martel Groupe a fait l’acquisition des entreprises Clivio TP et LMTS. [©Martel Groupe] Martel Groupe poursuit son développement, tant en matière de panel de métiers, que de géographie. En effet, l’entreprise lyonnaise a fait l’acquisition des sociétés Clivio TP et LMTS, appartenant à Fabrice Clivio. Spécialisées dans les travaux spéciaux et les fondations profondes (parois clouées, berlinoises, pieux), ces dernières opèrent respectivement en Bourgogne – Franche Comté et dans la région autour de Monaco. Avec 12 M€ de chiffre d’affaires annuel cumulé, ces deux acquisitions vont permettre à Martel Groupe de poursuivre la stratégie de diversification entamée depuis plusieurs années. Surtout, les nouvelles sociétés sont complémentaires des activités historiques du groupe, permettant d’apporter des synergies de métiers. Croissance externe « Ces acquisitions marquent un tournant dans notre modèle de développement et vient compléter notre position de multi-spécialiste du BTP, commente Lionel Martel, président de Martel Groupe. Clivio TP et LMTS apportent à Martel Groupe de nouveaux savoir-faire, complémentaires de nos métiers actuels. Ce qui va nous permettre d’améliorer encore l’accompagnement et la satisfaction de nos clients. » En 2019, le groupe Martel avait réalisé une levée de fonds auprès de Garibaldi Participations, Rhône – Alpes PME et Carvest. Ceci, dans l’objectif d’avoir les moyens de poursuivre ses projets de développement. Notamment par la croissance externe. « L’ensemble des partenaires investisseurs s’inscrit dans la réalisation de cette opération de croissance externe, indique Yvan Noble, directeur de participation chez Garibaldi Participations. Qui illustre la stratégie du groupe de diversification métier. Ceci, afin de maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur et de gérer pleinement les cycles économiques. » Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 119 jours

Situer et comprendre les coffrages

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. La Sateco Map permet à la marque de fluidifier ses problématiques de logistique. [©Sateco] Comme dans tous les domaines de la vie courante, les datas et les nouvelles technologies de l’information ont envahi le BTP, jusqu’au marché des coffrages. Toutes les marques travaillent à ajouter des solutions digitales à leurs matériels. Peri a fait le choix de la puce RFID, pour le moment limitée au coffrage de dalles Skymax. « Mais au fil du temps, la technologie sera déployée sur les accessoires de levage et sous la forme de QR-Codes pour les étais, explique Thierry Chancibot, directeur technique et marketing de la marque. A l’heure actuelle, les puces facilitent les échanges de documentation avec nos clients. En les scannant, ces derniers ont accès à la référence du produit, à son nom, à son mode d’emploi et au suivi des contrôles. » Mais les possibilités d’accès à l’information sont quasi-infinies et les options devraient se multiplier. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 119 jours

Services innovants autour du béton

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. Le béton en libre-service : une tendance qui a le vent en poupe. [©Liebherr] Le béton, c’est de la matière grise, teinte que certains lui reprochent, car il rendrait son environnement triste… Ça se discute. Toutefois, ici, ce n’est pas de couleur, mais d’intelligence, dont il est question. Pas du matériau en tant que tel – quoique -, mais plutôt de son univers. En effet, si le béton a beaucoup évolué ces dernières décennies, il est en même temps resté très figé dans les habitudes des utilisateurs. Souvent faute de nouveaux services. Alors même que les besoins ont évolué, en parallèle de l’apparition de nouvelles technologies. L’impression 3D, appelée aussi “fabrication additive”, en constitue le plus bel exemple. Le n° 91 de Béton[s] le Magazine y était consacré… Ainsi, le numérique permet de faire bouger les lignes, en simplifiant l’accès au matériau. En quelques clics, on passe sa commande, puis on peut la suivre, en temps réel. Fini le coup de fil à la centrale pour demander : « Où est la toupie qui doit me livrer ? » Le numérique entre aussi dans la matière avec les puces RFID, qui permettent aux bétons de “raconter leur histoire”, via des applications ou des systèmes dédiés. Ces mêmes puces peuvent aussi se greffer sur le matériel, à commencer par les coffrages. De quoi simplifier la gestion des parcs, des stocks et le suivi au niveau de la maintenance. Qui peut le plus… Les petits volumes constituent une autre attente forte des professionnels, artisans en tête, comme des particuliers, bricoleurs avertis. Mais commander et venir chercher sous centrales de BPE quelque 250 l de béton, voire moins, est pour ainsi dire mission impossible. Si quelques industriels proposent malgré tout ce service, ils restent rares. D’où le développement de la distribution automatique du béton. Des mini-centrales, équipées de petits malaxeurs, permettent d’acheter du béton en “libre-service” ou presque, dans de très faibles volumes : 500 l en moyenne. Ces unités commencent à fleurir dans le paysage bétonnier français. Enfin, vient la variante “production sur place”. On ne parle pas de bétonnières de chantier, mais de malaxeurs mobiles matériaux, aptes à délivrer des petits volumes à la demande. Quelques BPE ont intégré de tels véhicules à leur parc. Pour toujours plus de services. Dossier réalisé par Yann Butillon, Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki Dans ce dossier, retrouvez : Le béton en deux temps trois clicsSituer et comprendre les coffragesDes puces dans le bétonLe béton sur place et en quantité maîtriséeBPE en libre-service Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 92
Il y a 4 ans et 119 jours

Bas-Rhin : Kronimus au Conseil de l’Europe

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Kronimus a fourni près de 5 000 m2 de pavés City Truck pour le parvis du Conseil de l’Europe. [©Kronimus] Depuis 1977, le Palais de l’Europe trône au cœur du campus européen de Strasbourg. Il est aussi le siège du Conseil de l’Europe. Datant des années 1990, son parvis nécessitait une rénovation complète. Un projet confié à l’agence Denu & Paradon et suivi par David Wetterwald, chef de projet bâtiments au Conseil de l’Europe. Mais avant tout, un défi logistique. « Il fallait in extenso tenir les délais, malgré le trafic, explique Mario Arseto, architecte chez Denu & Paradon. Or, le Conseil de l’Europe est non seulement fréquenté par les agents qui y travaillent, mais aussi par le personnel et les diplomates des représentations permanentes, ainsi que par des groupes de visiteurs. » Il fallait donc rénover 5 000 m2 en moins d’un an. Le City Truck type E En neuf mois de travaux, quelque 5 000 m2 de pavés City Truck type E de Kronimus, de trois formats différents, ont été posés par Colas Est. D’une teinte granite gris moyen, rompant avec le précédent coloris porphyre lavé, iconique des années 1990, le City Truck type E est composé en partie de véritables pierres naturelles. « Bien qu’étant anti-dérapant, celui-ci révèle un aspect lisse, agréable à l’œil », indique David Wetterwald. Un aspect obtenu au moyen d’un traitement spécifique qui rend la surface à la fois grenaillée, poncée et brillante. La combinaison des différents formats (24 cm x 36 cm x 8 cm ; 24 cm x 42 cm x 8 cm et 24 cm x 48 cm x 8 cm) termine de composer une esthétique spécifique à ce lieu. Enfin, Kronimus a fourni 550 ml de marches-blocs gris granit rainurés avec pierres naturelles dans la masse. Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 119 jours

Loire-Atlantique : Des panneaux sur mesure pré-équipés de réseaux fluides

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Smart Cast produit des panneaux coffrants sur lesquels sont imprimés les tracés des réseaux fluides et électriques, à noyer dans la dalle. [©Smart Cast] Pour pouvoir augmenter sa capacité de production, Smart Cast a fait l’acquisition de nouveaux locaux de 1 000 m2 à Thouaré-sur-Loire. Des locaux qui accueillent aussi une nouvelle fileuse automatique, conçue et fabriquée par LF Technologies de Saint-Hilaire-de-Riez. Ainsi, l’industriel a doublé ses capacités de production, pouvant désormais équiper dix logements par jour « Nous produisons des panneaux coffrants sur lesquels sont imprimés les tracés des réseaux d’électricité et de plomberie, explique Augustin Masurel, gérant de Smart Cast. Ainsi, sur le chantier, il devient simple de repérer les réseaux et d’assembler les panneaux en conséquence. » Cette solution exclusive, Smart Cast la commercialise sur tout le territoire français, ainsi qu’en Suisse. « Pour nous, l’export est une source de développement. Ceci, à travers les opportunités que nous offrent nos partenaires. » Un essor qui passe aussi par le recrutement. « Le recrutement de plusieurs collaborateurs a complété l’investissement dans nos lignes de production et dans de nouveaux locaux. Nous sommes désormais dix. Ce qui nous permet de concevoir des panneaux sur mesure, en fonction des besoins de nos clients. » Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.