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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

(3884 résultats)
Il y a 4 ans et 20 jours

CCCA-BTP : L’innovation au cœur de la formation

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Franck Le Nuellec, directeur marketing, développement et innovation stratégique au CCCA-BTP. [©Franck Le Nuellec] Le CCCA-BTP1est un outil de branche visant à organiser la formation dans le monde du BTP. « Nous accompagnons 380 organismes, compagnons, chambres de métiers et écoles d’ingénieurs, explique Franck Le Nuellec, directeur marketing, développement et innovation stratégique au CCCA-BTP. Cela représente 84 000 apprentis par an, du CAP au diplôme d’ingénieur». Située à Paris, l’entité rassemble 75 collaborateurs avec différents métiers. Elle est financée par les acteurs du secteur de la construction, à travers les taxes sur le bâtiment et les travaux publics. « Nous sommes organisés autour de plusieurs pôles :  métier, marketing et développement, appel à projets et innovations. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 20 jours

Un blanc brillant signé Parexlanko

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le programme Felix Eboué s’est habillé d’une solution à base de chaux aérienne développée pour l’occasion par Parexlanko. [©Parexlanko] PARIS. Le programme Félix Eboué, sur la place du même nom, à Paris, accueillera 104 logements, dont 47 sociaux. Avec en plus, des commerces, une terrasse partagée sur le toit et un amphithéâtre dans le jardin. Imaginé par le cabinet Baumschlager Eberle Architekten, l’ensemble propose une signature architecturale en harmonie avec la dynamique du quartier. A savoir, une façade aux courbes douces, élégantes, blanches et brillantes. Pour répondre au cahier des charges, Parexlanko a proposé un badigeon stuqué à base de chaux aérienne. Et ce, pour une meilleure durabilité dans le temps. Celle-ci ayant la particularité de carbonater et de durcir comme la pierre, au contact de l’air.  Lire aussi :Retrouvez toute l’actualité En Région « Le badigeon devient de plus en plus résistant avec le temps et la finesse de son grain offre une belle surface soignée, explique Anne Speicher, architecte associée du cabinet Baumschlager Eberle Architekten. Son aspect présente un aplat lumineux quelque peu vibrant, voire poétique». Pour offrir une brillance parfaite, cette solution nécessite un réel savoir-faire. Une qualité que la maîtrise d’ouvrage du projet a su trouver auprès d’Antunes, entreprise de mise en œuvre. Une première couche de 5 mm d’enduit d’interposition (Parinter Renovation) a été appliquée pour gommer les aspérités du béton banché. Puis, deux premières couches de Calcilane Fond ont été réalisées à la spatule. Et pour terminer l’opération par deux autres couches de finition Calcilane Badigeon. Afin d’obtenir le résultat escompté, les applicateurs ont dû respecter les consignes de Parexlanko à la lettre. En observant le temps de séchage en deux couches. Au total, ce système se compose de 5 couches : 1 couche d’enduit d’interposition et 4 couches de badigeon. Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

Pigmentation des bétons : L’émotion de la couleur

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine La teinte rouge des bétons de ce stade de tennis, à Paris, renvoie à la couleur des briques utilisées pour la construction des immeubles bordant les boulevards des Maréchaux. [©ACPresse] Certaines villes ont un charme fou. Soit grâce à leur unité architecturale, comme Paris, Venise ou New York. Soit grâce à leur unité “matériale“, celle apportée par les matériaux de construction utilisés. Telle la brique pour Ferrare (Italie) et Patan (Népal). Tels les colombages pour Dinan ou Ochsenfurt (Allemagne). Tel le grès des Vosges pour Strasbourg…  Si l’unité architecturale d’une ville est le plus souvent difficile à réaliser ou même à reconstruire, compte tenu des aléas de l’Histoire, ceci n’est pas vrai de l’unité “matériale”. Cette dernière est accessible partout, et au moindre coût, grâce au béton. Ce matériau est si facile à teinter… Aujourd’hui, il existe des “chartes locales de pigmentation” des bétons. Les ouvrages significatifs doivent les respecter. La coloration est opérée avec des pigments qui correspondent aux sources géologiques locales des granulats. Celles-là même dans lesquelles les Anciens ont puisé pour construire les premiers ouvrages de la ville et qui lui ont donné sa “couleur” originelle. Et dont les monuments – ceux qui sont en pierre de taille – portent l’empreinte et la teinte. Issue de la même origine, de la même roche En même temps, ces pigments complètent la performance des constructions en termes de durabilité, puisqu’un béton ainsi teinté n’a pas besoin d’être ravalé (tout au plus nettoyé). Il faut aussi avoir à l’esprit que le principal secret des bétons modernes se situe dans la continuité de la distribution granulaire. Autrement dit, ces bétons doivent contenir une petite partie de particules fines. Particules qui donnent sa couleur au béton. Du coup, les matériaux retrouvent une logique locale, qui associe à la fois la dimension culturelle – l’histoire – et écologique. Pour ce second cas, ils cumulent la réduction du coût du transport et de l’empreinte carbone qui y est liée. De quoi calmer certains opposants, puisqu’une telle utilisation permet aussi bien de relancer l’emploi dans une région, que de justifier la réouverture de certaines carrières locales pour la bonne cause. En effet, pour encore mieux marier les nouvelles constructions avec les ouvrages en pierre qui existent dans la ville, la meilleure solution est d’utiliser une poudre fine issue de la même origine, de la même roche, de la même carrière. De quoi permettre l’utilisation de produits fins, souvent délaissés.  En reprenant la coloration des pierres locales, le béton “disparaît” pour s’intégrer en totalité dans son environnement immédiat. [©ACPresse] Savoir jouer sur les textures pour nuancer les teintes Comme le rappelle le designer coloriste Jean-Philippe Lenclos, dans une interview accordée au site bybeton.fr : « Le rendu de la peau du bâtiment est plus valorisant, lorsqu’on teint le béton dans sa masse ». L’homme travaille sur la couleur depuis 1959 et a enseigné l’école des Arts décoratifs de Paris. La Corée du Sud lui a demandé de définir une charte couleur d’une ville nouvelle proche de Séoul. La Chine a utilisé son concept de “Géographie de la couleur” pour de nombreuses villes, dont Canton, Hanghzou et Pékin…  Un autre moyen de marier le béton et la pierre de taille est d’utiliser les diverses techniques de traitement de surface disponibles. On peut parler de sablage, de bouchardage, de désactivation, solutions très populaires pour les sols des espaces piétonniers, des places de village. Ces traitements permettent aussi de jouer sur la perception des teintes, donc de multiplier les nuances des bétons, d’en sortir du champ chromatique choisi ou imposé. La beauté vient de l’émotion. Et l’ancrage dans le local est un émoi profond, pour les autochtones comme pour les visiteurs occasionnels que sont les touristes. Après tout, ne viennent-ils pas découvrir une ville, un village pour ressentir cette émotion ?   1https://bybeton.fr/jean-philippe-lenclos-donner-des-couleurs-au-beton-des-villes Retrouvez l’ensemble du dossier : Que seront les bétons de demain ? Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 94
Il y a 4 ans et 20 jours

Cerc : Occitanie et Paca subissent la crise

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Les régions Occitanie et Paca sont le reflet de ce qui se passe au plan national, d’un point de vue économique… [©ACPresse] OCCITANIE – PACA. D’une manière générale, l’économie des régions Occitanie et Provence – Alpes -Côte d’Azur suit le même mouvement que l’économie nationale. Notamment en matière de perspectives du bâtiment. Ainsi sur une évolution de douze mois, les permis de construire des logements sont en recul en avril de – 17,4 % sur le plan national, selon le Cerc. L’Occitanie est à -16,4 %, alors que la région Paca est dans une situation quasi-critique, avec un recul de – 27,4 % ! L’évolution est encore plus compliquée sur le marché des locaux, puisque si la baisse des autorisations est de – 20,6 % en France, elle atteint le seuil record de – 35,3 % en Paca. Mais de – 17,6 % en Occitanie.  Dans un contexte de pandémie mondiale L’impression est la même pour la production de matériaux. Ainsi, côté BPE, pour des chiffres arrêtés en novembre 2020, lorsque la France était en recul de – 9,4 %, l’Occitanie affichait – 11,3 % et Paca, – 10,6 %. Pour les granulats, la moyenne nationale s’établissait à – 6,4 %, la région Paca était en recul de – 14,9 %, alors que l’Occitanie affichait – 8,4 %. Bien entendu, ces chiffres sont à interpréter dans un contexte de pandémie mondiale. Et alors que, sur douze mois, les chiffres sont mauvais, les indicateurs du début d’année semblent plus positifs. Lire aussi les autres actualités en région L’un des leviers attendus de relance reste la commande publique. Ainsi depuis le début de l’année, en comparaison avec le premier trimestre 2020, les appels d’offres en matière de bâtiment ont augmenté de + 29 % en Occitanie. Les appels d’offres des structures territoriales progressent même de 60 %. La région Paca ne publie pas, en revanche ce type de données… Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

Délamination des dallages en béton #2 : Une méthode pour choisir les bons matériaux

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Les dallages bi-couches sont constitués d’une superposition de matériaux : une couche structurelle en béton de 15 à 50 cm et une couche superficielle d’usure de quelques millimètres d’épaisseur. [©ACPresse] Les dallages bi-couches sont constitués d’une superposition de matériaux. La première couche est un béton coulé en place, de 15 à 50 cm d’épaisseur selon l’importance des charges de service, qui assure la rigidité de l’ensemble. De quelques millimètres d’épaisseur, la seconde couche permet de résister à l’usure et à l’abrasion. Cette couche de surface,que l’on appelle aussi “couche d’usure“ou “durcisseur”, est en un coulis de ciment ou un mortier fin, appliqué en “frais sur frais”. Cette dernière expression signifie que le durcisseur a été mis en œuvre juste avant la fin de la prise de la première couche. Ceci, afin d’assurer la continuité de la phase cimentaire, une solide liaison mécanique entre les deux couches et son monolithisme. I –Compositions et retraits très différents Ayant des fonctions distinctes, les deux matériaux qui composent le dallage ont des compositions propres et donc des retraits très différents[1]. 1 – Pour le béton de la première couche, c’est surtout la rhéologie qui va faciliter sa mise en œuvre, qui est recherchée. En effet, la solidité d’un dallage s’obtient d’abord par son épaisseur et par son armature. Chercher à augmenter la résistance du matériau est même contre-productif, puisque cela va augmenter son retrait plus que sa résistance en traction ! Pour obtenir un béton fluide et sans ségrégation, il faut que sa granulométrie soit continue* et que le rapport E/C soit supérieur à 0,45. Un tel béton aura un retrait de dessiccation supérieur à son retrait endogène. L’évolution de ce retrait dans le temps et dans l’épaisseur de la couche va donc suivre de près l’évolution de sa perte en poids. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 20 jours

Delta Automation s’installe dans le paysage hexagonal

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Delta Automation s’est allié à Arcade pour créer une synergie de logiciels entre les deux entreprises. [©Delta Automation] AUDE. Avec plus de 25 ans d’existence, Delta Automation a marqué un tournant dans son orientation d’entreprise en 2016. Agrandissant son champ d’action et devenant aussi éditeur d’automatismes. Ce changement de périmètre a permis à la marque d’afficher depuis une croissance soutenue de +30 % chaque année. Aujourd’hui, le spécialiste est présent et représenté sur l’ensemble du territoire français. Et a l’ambition de s’inscrire comme une référence de l’ingénierie logicielle pour centrales à bétons. Pour continuer sa progression, il a fait évoluer son offre. Et propose des solutions sans cesse adaptées à ses clients. Depuis peu, il a noué un partenariat avec l’éditeur Arcade. Permettant une synergie entre les différentes suites logicielles des deux entreprises. Grâce à cela, leurs clients respectifs disposent d’un outil logiciel complet et homogène, de la conception en laboratoire jusqu’à la facturation. Lire aussi les autres actualités en région En complément, pour apporter plus de souplesse, de traçabilité et de contrôle, Delta Automation vient de développer une nouvelle gamme d’écrans tactiles. En lien avec les automatismes, ils sont intuitifs, efficients et répondent à tous les impératifs de traçabilité souhaités par les clients. Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

Liebherr : Deux toupies électriques ETM 1204 DA pour la Bretagne

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Deux toupies Liebherr ETM 1204 DA viennent d’être livrées chez BHR en Bretagne. [©Liebherr] Elles sont deux, identiques, mais surtout électriques. Leur nom : ETM 1204 DA. Ces équipements ne sont autres que deux toupies sur semi-remorques à trois essieux, issues de la nouvelle ligne “électrique” signée Liebherr. Des machines présentées en avant-première lors de la Bauma 2019. Aujourd’hui, elles investissent le marché français. Plusieurs d’entre elles sillonnent déjà les routes de France, à l’image de celle affrétée par MBT, aux couleurs d’Edycem et desservant les chantiers de la ville de Bordeaux. A présent, c’est le Breton BHR qui a franchi le pas de l’électrique. « La première toupie est rattachée à notre centrale rennaise et dessert l’ensemble du centre-ville, explique Philippe Hamard, président de BHR. Quant à la seconde, elle assure déjà ses tournées sur Nantes. » Mais pourquoi faire circuler des toupies sur semi-remorques de 12 m3en ville ? De prime abord, il semblerait plus logique d’y faire rouler des machines plus compactes… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 20 jours

Politique environnementale : Savoir dépasser la réglementation

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Louis Natter est le directeur du développement durable de Cemex. [©Cemex] Depuis 2008, Cemex mène une politique de développement durable très globale, édifiée sur le socle de la norme ISO 26000. Et articulée autour de 6 axes : gouvernance, capital, environnement, loyauté sur les marchés. Ainsi qu’attention aux intérêts des clients et des consommateurs… Enfin, intégration dans les territoires. Basé sur des consignes, des procédures et des systèmes d’audit, le système de managements environnementaux garantit la réalisation des objectifs. L’organisation est maintenant mature. Le groupe reste néanmoins dans un processus d’amélioration continue. En effet, des audits réguliers sont assurés par Bureau Véritas. « Au niveau des carrières et de l’extraction des granulats, nous prenons des engagements spécifiques à ces activités situées pour l’essentiel en milieu rural. Nous nous engageons pour la nature, avec des plans d’action à 3 ans. Par exemple, avec la Ligue de protection des oiseaux et l’association Orée », précise Louis Natter, directeur du développement durable de Cemex. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 20 jours

Fabrication additive : Une technologie en cours de démocratisation

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine L’’impression 3D béton s’inscrit dans la stratégie bas carbone en France. [©Vicat] Dans la trilogie “Retour vers le futur”, sortie dès 1985, le réalisateur Robert Zemeckis nous fait voyager dans le temps. A bord d’une DeLorean DMC-12 quelque peu modifiée, Marty McFly et le docteur Emmett Brown explorent le passé, mais aussi le futur. Dans le deuxième opus, les protagonistes se retrouvent en 2015. Ici, les voitures volent et les pizzas sont prêtes en 2 s ! Tous les codes de la science-fiction dépeignant le futur sont réunis. Si la domotique et la notion de “maison connectée” y sont perçues, les bâtiments et leur architecture ne semblent pas trop avoir bougé. Pourtant, dans la vraie vie, si nos déplacements ne se font pas encore par lévitation, le monde de la construction a bien évolué. Parmi les innovations, la fabrication additive ou impression 3D béton fait de plus en plus parler d’elle. Notre n° 91 lui était consacré. En effet, la discipline ouvre une multitude de problématiques que les industriels, selon leurs expertises, tentent d’élucider. D’un point de vue matériau et matériel, la technologie demande un savoir-faire particulier : l’encre minérale, l’imprimante et les logiciels sont trois composantes d’un tout.  Un trio gagnant La majorité des technologies actuelles utilisent le principe de la dépose d’un cordon de béton en couche par couche. Le matériau mis en œuvre doit donc tenir en place pour supporter son propre poids et être assez fluide pour que les couches adhèrent entre elles. La matière doit aussi répondre aux besoins classiques de durabilité, de performances… De plus en plus d’industriels proposent des gammes dédiées à la fabrication additive, à l’image de Cemex, Ciments Calcia ou encore Vicat. Du côté de l’imprimante, plusieurs “camps” s’affrontent. Il y a ceux qui s’ancrent dans la lignée de la construction hors site. Ainsi, l’outil est installé en usine où elle imprime des éléments à emporter. C’est le cas d’industriels comme Soliquid et XtreeE. D’autres ont misé sur des imprimantes nomades qui se déploient sur chantier. La start-up Valenciennes Construction 3D ou Cobod s’inscrivent dans cette mouvance. Quelle que soit la technique adoptée, la buse et le dispositif d’extrusion sont des points sensibles. Enfin, les différents logiciels de pilotage et de modélisation, qui peuvent être imaginés par le fabricant de l’imprimante ou par un éditeur indépendant, permettent de faire la traduction numérique de la volonté architecturale. Une transition environnementale et numérique Plusieurs enjeux entourent la fabrication additive. La dimension environnementale intervient naturellement. Au cœur de la future RE 2020, la transition écologique de la construction fait partie de la stratégie bas carbone de la France. Les acteurs de l’impression 3D béton mettent en avant les avantages de leur discipline dans ce domaine. A savoir, l’optimisation des matières premières, la construction hors site et l’utilisation du bon matériau au bon endroit. L’impression 3D est aussi une résultante de la transition numérique de la construction. Cemex l’englobe ainsi dans ce qu’il appelle la « fabrication digitale ». Cette dernière peut répondre aux problématiques de pénibilité sur chantier avec moins de compagnons nécessaires in situ. Et en même temps, à la résolution de défis techniques dans la construction, que ce soit dans les formes architecturales ou dans la rapidité de conception. Reste à résoudre quelques freins : le coût, la réglementation ou encore la formulation vue sous le prisme de l’économie circulaire. Il reste encore de grandes avancées à accomplir avant d’atteindre une démocratisation de la fabrication additive. Korodur : « Une nouvelle liberté d’écriture » Créé en 1936, le groupe familial allemand Korodur fabrique et commercialise des solutions minérales pour sols industriels. A l’entrée de son siège, le nom Korodur s’inscrit en lettres géantes, imprimées en 3D ! En effet, depuis plus de 10 ans, l’industriel s’est lancé dans l’aventure de la fabrication additive. « En 2012, un de nos partenaires néerlandais nous a présenté Berry Hendriks, raconte Nikola Heckmann, présidente de Korodur. A ce moment-là, il lançait sa start-up Cybe et avait pour ambition de révolutionner la construction avec l’impression 3D. A l’époque, c’était fou, mais nous avons décidé de travailler ensemble en nous occupant de la partie matériau. » Avec son expertise dans la conception de mortiers, Korodur a pris le temps de trouver la bonne formulation. Le tout en utilisant un ciment à impact carbone réduit. « Le mortier à imprimer doit être à prise rapide, ne pas se déformer sous son poids et chaque couche doit adhérer sur la précédente. De plus, le matériau doit s’adapter à l’imprimante et au logiciel. Les trois fonctionnent ensemble. Après plusieurs mois de recherche, nous avons réalisé avec Cybe notre premier objet : un banc. » Korodur s’est associé à Cybe pour développer la fabrication additive. [©Korodur] Depuis, Korodur et son partenaire se sont lancés dans des projets à l’international. A Dubaï, ils ont réalisé un bâtiment dédié aux drones qui surveillent les pipelines. Au Japon, ce sont des toilettes publiques… Il y a aussi l’Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande et la France, avec une maison en Normandie. « L’impression 3D est intéressante et doit avoir sa place dans l’évolution de la construction. Elle donne une nouvelle liberté d’écriture pour les architectes et les designers. Mais répond aussi à des défis techniques pour la préfabrication, par exemple. »  Lycée Louis Loucheur : L’impression 3D dès le plus jeune âge Dans le cadre du programme “Espace d’innovation partagée”, le lycée professionnel Louis Loucheur, à Roubaix (59), a reçu une dotation de la Région Hauts-de-France. Une manne qui a permis à l’établissement de mettre en place une nouvelle matière à son cursus “gros œuvre” : l’impression 3D. « Nous avons acquis une Mini Printer de Construction 3D, explique Régis Schefller, enseignant au sein du lycée. Nous avons bénéficié d’une formation pour pouvoir être autonomes. » Aujourd’hui, le lycée travaille avec des mortiers de Parexlanko dédiés à l’impression. « Les élèves sont très curieux de ce que l’on peut faire avec. Nous espérons que cela représentera un atout pour promouvoir les formations dans le bâtiment et de montrer une autre facette de nos métiers. » A Roubaix, le lycée Louis Loucheur vient d’intégrer l’impression 3D béton dans son cursus de formation. [©Lycée Louis Loucheur] Saint-Gobain : Voici les clefs Fin avril 2020, Saint-Gobain a remis les clefs à d’heureux résidents d’une maison un peu particulière. A Eindhoven, aux Pays-Bas, ce bâtiment de 94 m2a été entièrement réalisé en impression 3D. Pour rappel, Saint-Gobain Weber Beamix conçoit des mortiers spéciaux pour cette application. Ici, 24 éléments en béton ont été préfabriqués, avant d’être acheminés in situ. Cette maison est la première du programme Milestone, qui en comptera 5 au total. Chaque nouvel habitat sera optimisé grâce aux enseignements tirés des précédentes mises en œuvre.  Aux Pays-Bas, Saint-Gobain a livré sa première maison imprimée en 3D béton. [©Saint-Gobain] Sivagami Casimir Retrouvez l’ensemble du dossier : Que seront les bétons de demain ? Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 94
Il y a 4 ans et 20 jours

Jusqu’où les propriétés du béton pourront-elles s’étendre ?

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le béton sait prendre de multiples formes, parfois les plus inattendues… [©ACPresse] Depuis plus de 20 ans, les nouveaux bétons – BHP, Bap et autres Bfup – n’ont cessé de s’étendre et de s’améliorer. Et cela ne s’arrête pas. De nouvelles propriétés physiques apparaissent. Le béton drainant avale l’eau des crues. Un autre réduit les îlots de chaleur, en devenant réfrigérant. Quant au 3e, il se cicatrise tout seul…   Par définition, le béton est un matériau hétérogène, mélange d’un certain nombre de constituants de base. Mais il est toujours possible d’en remplacer un ou deux, ou d’en rajouter un de plus… C’est ce que s’évertuent à faire les chercheurs sur leurs paillasses. Et le succès peut être, parfois, au rendez-vous. En lisant la presse, en furetant sur Internet, en assistant à des congrès ou au détour d’une allée sur un salon, on découvre parfois des bétons étonnants. En voici un petit florilège… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 20 jours

Sylvestre : Nouvelle centrale pour une nouvelle vie

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le groupe Sylvestre a investi dans une nouvelle centrale pour son unité de Maubec. [©Groupe Sylvestre] VAUCLUSE. A Maubec, le groupe Sylvestre possédait un site de production avec deux centrales à béton. « Nous avions une petite unité et une plus imposante, qui datait des années 1970, explique Marion Daffos, directrice d’exploitation carrière et responsable béton. Il nous fallait une modernisation de la production et une meilleure protection contre les pollutions, notamment sonores. » Le choix a donc été fait de raser la plus grosse et la plus ancienne des deux unités, et de la remplacer par une Liebherr Betomix, équipée d’un turbo-malaxeur RIM de 2,5 m3. Une nouvelle centrale et de nouvelles ambitions « En plus de ce malaxeur, nous disposons de cinq trémies à granulats de 35 m3, d’un skip d’alimentation et de cinq silos à ciment de 64 m3. Nous avons aussi opté pour une trémie sauterelle, pour avoir une alimentation directe en matières premières. L’objectif était d’obtenir une norme NF et d’avoir un gain en polyvalence. Par exemple, nous avons récemment travaillé avec des ciments PMES, pour répondre à des environnements sous attaques chimiques». Quant à la seconde centrale du site, plus modeste, elle sera affectée à la production de bétons spéciaux, dont les désactivés et de chapes fluides. Lire aussi les autres actualités en région Mise en service en novembre 2020, la centrale Liebherr a battu le record de production du groupe Sylvestre au mois de mars dernier avec 4 500 m3. « Dix-neuf toupies sont rattachées autour à ce site et à une autre, en parallèle. Cinq pompes à béton complètent le dispositif », précise Marion Daffos. Et de conclure : « Pour nous, cette nouvelle centrale est aussi le symbole de notre nouvel élan d’entreprise. Nous avons refaçonné notre image, notre communication. Nous avons modernisé notre matériel, pour plus de confort et un aspect visuel plus en phase avec nos aspirations. » Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

Tendance : Bas carbone et plus, si affinités

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il faudra trouver des innovations en rupture pour la capture du CO2. [©ACPresse] Pour parler du futur, il est toujours intéressant de regarder le passé. En mai 2007, nous avions publié un article de prospective, intitulé “Les bétons de demain”… Il est amusant de constater que certaines annonces faites à l’époque sont plus que jamais d’actualité aujourd’hui et continuent de prédire l’avenir. « Le béton de demain sera labellisé “Développement durable” », indiquait Cemex France. Et Lafarge, de compléter : « Il est nécessaire que le béton ait une empreinte écologique moindre ». Ce que le LCPC (aujourd’hui Ifsttar – Université Gustave Eiffel) confirmait : « Les années qui viennent verront la mise en œuvre de plus en plus systématique de matériaux intégrant le moins possible de constituants polluants ou ayant une dépense d’énergie faible. A commencer par un remplacement de CEM I par des CEM III. Il peut aussi être question de substituer une partie du ciment par d’autres éléments ». Enfin, Holcim France (devenu Eqiom entre-temps) concluait : « Le béton intégrera pleinement la notion de recyclabilité ».  Toutes ces phrases n’ont été prononcées qu’hier, mais il y a quatorze ans ! Et n’ont jamais été à ce point d’actualité. Les esprits chagrins en sont donc pour leurs frais : la filière béton n’a pas attendu les bras ballants avant de s’intéresser au sujet du développement durable et de la réduction de son empreinte carbone. De longue date, des travaux ont été lancés ou sont en cours. Rome ne s’est pas faite en un jour, la mutation de l’industrie du ciment et, par extension, celle du béton, nécessitera aussi du temps. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 20 jours

Cemex : Bas carbone pour un collège

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le futur collège Voltaire alimenté en bétons par Cemex. [©Cemex] GARD. Accueillir 720 collégiens, en 2022, dans un nouveau bâtiment moderne et durable, telle est la volonté du conseil départemental du Gard pour le collège Voltaire de Remoulins. Le futur établissement remplacera l’ancien collège construit dans les années 1960. En partie situé en zone inondable, le nouveau bâtiment pensé par NM2A Architecture est bâti sur pilotis. Il met en scène les matériaux bois et béton. Projet issu d’une démarche environnementale ambitieuse, le futur collège de Remoulins vise à répondre à plusieurs exigences allant dans ce sens : labels Bepos et E3C1, Démarche Bâtiments durables Occitanie (niveau Or) et Bâtiments NoWatt. Pour cela, Eiffage Construction a fait appel à Cemex et à sa gamme de bétons bas carbone. Des bétons architectoniques Depuis son unité de production de Montfrin, le bétonnier a fourni près de 5 000 m3de bétons à faible teneur en carbone. Dont près de 3 000 m3de Vertua classic et 2 000 m3de Vertua plus. Affichant respectivement une diminution de l’empreinte carbone de 20 à 35 % et de 35 à 60 %. De plus, Cemex a livré des bétons architectoniques gris et blanc. Ceci, pour la réalisation des murs des couloirs du bâtiment, conçus comme de grandes avenues. Enfin, c’est l’unité de production nîmoise qui a produit les 200 m3de chape anhydrite destinés aux 4 800 m2de planchers. Et dont les caractéristiques évitent la multiplication de joints de fractionnement. Afin de préserver la sécurité des usagers du collège et de leurs accompagnants, Cemex a adapté son planning de production et de livraison aux horaires scolaires, l’ancien établissement toujours en fonctionnement étant situé à proximité immédiate du chantier.  Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

GCP Applied Technologies : Des teintes lumineuses pour un conservatoire

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le nouveau conservatoire d’Antibes Juan les Pins s’est paré d’une teinte blanche GCP Applied Technologies. [©GCP Applied Technologies] ALPES-MARITIMES. Le conservatoire d’Antibes – Juan-les-Pins a été conçu par le cabinet d’architecture Jacques Ripault. Comme « un lieu de résonance, un espace d’apprentissage et de diffusion. Conçue comme un instrument, son intériorité vibre au rythme de la diffusion musicale ».  Construit sur 3 000 m2 par Demathieu & Bard Provence, le nouveau lieu s’organise sur trois étages. Autour d’une vingtaine de salles principales. « Le corps du bâtiment central se développe derrière une fine dentelle en Ductal. Il rassemble les pratiques musicales et laissant percevoir la vie sonore intérieure. Y sont regroupées la salle d’audition et la salle d’art dramatique, aux façades opaques. Et les deux grandes salles d’ensembles instrumentaux et vocaux, lumineuses. » Lire aussi les autres actualités en région Les salles de musiques acoustiques et amplifiées sont spatialement mélangées sur les niveaux deux et trois, pour favoriser l’échange. Sur sa partie Sud, le projet se rétracte sur seulement deux niveaux, afin de préserver la vue mer, avec un jardin ouvert. Sur ce chantier, GCP Applied Technologies a fourni à Sofaper, applicateur local, pour 1 200 m2de Protec HDL Grace Pieri, une teinte spéciale pour béton blanc. L’ensemble du traitement est recouvert par une couche supplémentaire de protection anti-graffitis permanente Graffistop 2002 Grace Pieri, pour un total de 1 380 m2. Enfin, la lasure teintée Prelor Vario Obsidienne 100 % pour béton matricé a aussi été appliquée sur les surfaces concernées. L’applicateur a terminé ce chantier en novembre 2020.  Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

Capremib équipe un pont de Vitry-sur-Seine

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le futur pont du quartier des Ardoines de Vitry-sur-Seine. [©Capremib] VAL – DE – MARNE. Situé dans la Zac Gare des Ardoines à Vitry-sur-Seine, le chantier des Ardoines est parmi les plus importants en cours de réalisation en France. Dans le cadre de ce vaste projet urbain couvrant un territoire de 300 ha en bord de Seine. Un nouveau pont ferroviaire de 160 m de long et 30 m de large jouera un rôle clef dans le développement du quartier. Il en desservira le futur pôle multimodal. Et facilitera l’accès à la gare. Il accueillera une voie de circulation automobile à double sens. Un couloir réservé au futur bus en site propre. Ainsi qu’une piste cyclable et deux cheminements piétons végétalisés. Sept types de dalles produites par Capremib La maîtrise d’œuvre a fait appel à Capremib pour la réalisation sur mesure des 4 800 m² du tablier en béton préfabriqué. L’usine de Cormicy, près de Reims, a conçu et fourni 474 dalles pleines. D’une épaisseur de 27 cm, représentant un volume de béton de 938 m3et 300 t d’acier. Le ciment utilisé est un Ciments Calcia CEM III.  Lire aussi les autres actualités en région Sept types de formats de dalles différents ont été réalisés pour ce chantier, dont les plus grands font 4,70 m x 1,30 m et 3,20 m x 2,50 m. Parmi les particularités, ces dalles ont été réalisées avec une sous-dalle en casquette. Dont la fonction est de supprimer la nécessité de coffrer les sous-faces du tablier. Cette technique, qui est issue de celles de fabrication des éléments pour les grands ouvrages d’art, fournit un important gain de temps sur le chantier. Capremib a aussi créé un peigne de positionnement des aciers, qui fait office d’arrêt de coulage, afin d’obtenir une longueur et un cintrage des aciers rigoureusement identique. La production a été achevée fin 2020, la livraison se fera à l’avancée du chantier. Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

Xella habille le projet majeur de Saint-Etienne

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Les blocs Ytong limiteront l’éventuelle propagation des feux dans le centre commercial Steel. [©Xella] LOIRE. Le projet du centre commercial Steel a été imaginé par Sud Architectes, Atelier Rivat et Studio Briand & Berthereau. Il a ouvert ses portes à l’entrée de Saint-Etienne, en septembre. Il associe 52 000 m2 de surfaces commerciales, avec plus de 70 enseignes, restaurants et loisirs. Et 37 000 m2 d’espaces verts. Sur ce type d’établissements recevant du public (ERP), la réglementation relative à la protection incendie est très exigeante. Elle prévoit des dispositions constructives particulières, pour limiter la propagation des flammes et des fumées. Parmi les techniques choisies, les solutions coupe-feu Xella ont été retenue. Ceci, pour le cloisonnement des cellules commerciales et des locaux techniques.  Les produits Xella à l’honneur Les entreprises Civez, Sopraco et Chenaud Bâtiments sont en charge du chantier. Elles sont habituées aux produits Xella et ont privilégié le bloc Ytong Compact 20. Ce ne sont pas moins de 550 m3. Soit près de 2 800 m2 de murs séparatifs coupe-feu Ytong. Qui ont été posés dans les différentes zones commerciales.  Classé A1, soit dans la catégorie “Matériaux non combustibles”, le bloc Ytong n’alimentera pas le feu et limitera la propagation des flammes. De plus, il ne dégage ni fumée toxique, ni gaz. Et ne se déforme pas sous l’effet de la chaleur. En détail, le bloc limite l’élévation de température à 30 °C au bout de 1 h 30. Et à 70 °C au bout de 4 h 00.  Lire aussi les autres actualités en région Autre atout : la légèreté. « Nous sommes intervenus sur l’une des enseignes du centre commercial Steel, explique Eric Chenaud gérant de Chenaud Bâtiments. Nous y avons posé 250 m2 d’Ytong Compact 20. Le faible poids du bloc, limité à 93,5 kg/m2, a permis de répondre à la contrainte de surcharge linéique des murs séparatifs sur les dalles. » Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

LRMH : Au service de sa Majesté Patrimoine

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Aline Magnien, directrice du LRMH : « La création du pôle Béton s’est faite progressivement, suite à des retours du terrain. » [©ACPresse] On ne choisit pas l’année de son jubilé. Un jour, il est là… La chose se complique quand l’évènement arrive en 2020. “Une année particulière”. Pourtant, le Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH) a fêté le 50eanniversaire de sa naissance à cet instant précis.  Jean Taralon en est à l’origine. « Le Musée du Louvre possédait depuis longtemps un laboratoire capable d’améliorer la connaissance et la conservation des objets,explique Aline Magnien, directrice du LRMH. Toutefois, on ne préserve pas de la même manière une œuvre d’art dans un musée et à l’intérieur d’une église, par exemple. » D’autre part, la loi Malraux de 1962 a imposé le nettoyage des façades, révélant souvent que le matériau qui les constituait pouvait être malade. Des connaissances nouvelles étaient nécessaires. « Il était devenu indispensable d’avoir l’équivalent du laboratoire du Louvre pour la conservation des œuvres non muséales et aussi des bâtiments qui les abritent. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

Le béton doit faire sa révolution

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine [©Actualités Habitat] Matériau phare de la construction depuis le début du XXesiècle, le béton doit aujourd’hui évoluer pour s’adapter à la RE 2020, alors que la future réglementation met en avant le bois et les matériaux biosourcés. En effet, les industriels se sont engagés dans la voie de l’innovation, en créant de nouveaux bétons. C’est toute cette démarche qui est présentée dans “Le béton à l’aube d’une révolution”, article paru dans “Actualités Habitat” n°1140.  Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

Groupe Daniel : Le béton recyclé disponible à Pau

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le groupe Daniel lance son béton recyclé. [©Groupe Daniel] PYRENEES – ATLANTIQUES. Déjà acteur dans l’économie circulaire avec les granulats recyclés, le groupe Daniel poursuit sa logique de développement durable et de valorisation. Ceci, en proposant du béton formulé avec des granulats recyclés issus de la déconstruction. Mais aussi de la démolition ou encore des retours de chantiers. Le béton est récupéré sur les trois plates-formes de valorisation du groupe pour être réincorporées dans de nouvelles formules. La procédure de tri sélectif des déchets béton et des autres matériaux de démolition (plastique, bois, ferraille, plâtre) doit répondre à un haut niveau d’exigence, qui déterminent la régularité de la résistance du futur béton. Les bétons issus de la démolition sont ensuite concassés, avant de passer au déferraillage et au criblage.  Du béton recyclé dans des blocs décoratifs La production du béton recyclé répond ainsi à des procédures strictes de contrôles et de traçabilités. La technique d’élaboration du béton reste une étape clef. Pour cela, le laboratoire interne du groupe Daniel a mené de nombreux essais pour la création de nouvelles coupures aptes à atteindre les niveaux de régularité et de durabilité nécessaires à la formulation des bétons.  Lire aussi les autres actualités en région Des solutions d’aménagements comme les blocs décoratifs matricés effet bois ont été produits à partir de béton 100 % recyclé dans les usines de préfabrication à Abos et Tarnos. La réalisation de chantiers pour des fondations et des dallages a aussi été effectuée et sont conformes aux attentes règlementaires. Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

Que seront les bétons de demain ?

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine A quoi ressembleront les bétons, demain ? Le premier réflexe pour avoir une réponse à cette question est d’aller consulter un oracle. Problème : l’art divinatoire manque de précision… L’autre option est d’interroger les sachants et d’observer les tendances. A ce niveau, le bas carbone sort du lot. D’ailleurs, les cimentiers annoncent une neutralité à ce niveau à l’horizon 2050. La fabrication additive ou impression 3D béton dessine aussi une nouvelle approche de la construction. L’intégration dans l’environnement s’inscrit de plus dans cette logique. L’idée est d’utiliser au mieux les ressources locales pour donner aux bétons les teintes du cru. Les dix pages du présent dossier tendent de dresser le portrait de ce que pourrait être les bétons, demain. Et focalisent sur quelques recherches singulières. Dossier préparé par Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki  Sommaire du dossier : Bas carbone et plus, si affinitésJusqu’où les propriétés du béton pourront-elles s’étendre ?Fabrication additive : Une technologie en cours de démocratisation Pigmentation des bétons : l’émotion de la couleur Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 94
Il y a 4 ans et 20 jours

Quoi de neuf dans l’adjuvantation ?

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Avec les changements sociétaux, la réglementation environnementale et autre loi climatà venir, le monde de la construction se remet un peu plus en question. Comment construire de façon plus responsable ? Comme les autres industries, celle du béton s’engage dans cette transition environnementale. Les bétons bas carbone fleurissent avec de nouveaux liants et une plus forte recherche autour du recyclage des matériaux. Pour accompagner ces changements, les spécialistes des adjuvants accordent aussi leur violon. Accélérateurs de prise, superplastifiants ou encore boosters de résistance, tous les sujets sont balayés pour faire du béton un élément plus vertueux. Nouvelles chimies, nouvelles réflexions… Plongée dans les adjuvants d’aujourd’hui et de demain. Dossier préparé par Sivagami Casimir Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 20 jours

La villa Savoye : Tout un poème

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine [©Juliette Genisson] De l’église d’Auvers-sur-Oise (95) à l’Hôtel des Invalides, à Paris (VIIe), de la tour Eiffel (VIIe) au château de Fontainebleau (77), en passant par les œuvres de Rodin ou de Sisley, le patrimoine et l’art, omniprésents en Ile-de-France, ont inspiré de jeunes poètes ! C’est ainsi que la Région et la Direction régionale des affaires culturelles leur ont donné l’occasion de montrer leur talent. Ceci, à l’occasion de la 5e édition des “Patrimoines en poésie”. Les jeunes Franciliens de 8 à 12 ans ont été invités à participer à ce concours, en racontant de façon poétique et avec un maximum de créativité le patrimoine qu’ils préfèrent en Ile-de-France.  Lire aussi : L’écluse de Kembs-Niffer, dite “Le Corbusier”, en périlChandigarh : “The City Beautiful” de Le CorbusierTout l’œuvre de Le Corbusier Le 3e prix revient à la petite Juliette Genisson, 9 ans, pour son poème sur la villa Savoye, à Poissy (78), réalisée par Le Corbusier dans les années 1930.Juliette a choisi cette réalisation, « Car c’est un beau monument que j’aime bien. Quand je l’ai visité, je l’ai trouvé joli. J’aime bien parce que la villa est ancienne, mais, en même temps, elle fait moderne. Elle est très originale et stylée ». Le poème de Juliette revient sur les nombreux visiteurs qui viennent la découvrir chaque année : « … Polonais, Chinois, Anglais, Italiens. Ils aiment tous le toit-jardin… » Retrouvez les poèmes des enfants –> ICI  Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

Eiffage a fait le choix de Sdec

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine La sonde Sono M1 de Sdec, déployée sur les sites d’Eiffage Route. [©Sdec] INDRE- ET- LOIRE. Il y a trois ans, Eiffage Route cherchait une solution pour la gestion de l’humidité des sables. « Jusque-là, nous passions par le classique test en laboratoire, explique Alassane Balde, ingénieur matériel pour le groupe. Il s’agissait de réaliser des prélèvements, de les chauffer et de comparer les poids des échantillons secs et humides. Cette solution souffrait du peu de flexibilité qu’elle offrait. Le processus était trop long pour être vraiment adapté à nos besoins. » Denis Bourdelier, responsable matériel pour la région Grand-Sud d’Eiffage Route, teste alors la sonde Sono M1, accompagnée du boîtier HD2 de Sdec. Et Alassane Balde, de préciser : « Avec cette solution, la mesure se fait directement sur les tas de matières. En 10 s, la valeur est connue. Nos équipes peuvent donc faire des mesures dès qu’il y a un changement de météo ou un doute sur les valeurs. La formulation des bétons est donc sans cesse adaptée. Cela professionnalise une action qui dépendait jusque-là de l’expérience des compagnons. » Lire aussi les autres actualités en région Convaincu, Denis Bourdelier lance un déploiement national de la solution. « Nous avons aujourd’hui une trentaine de sondes en fonctionnement. Mais cela devrait encore progresser, jusqu’à une cinquantaine. D’autant que nous nous sommes aperçus que les sites qui disposent de cette solution, associée à notre application de suivi énergétique, voient leur consommation se rationaliser. Cela nous procure ainsi un gain d’efficacité et une économie d’énergie », conclut Alassane Balde. Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

Les toupies tiennent toujours la route

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Depuis quelques mois, le marché des toupies subit un enchaînement de vents contraires. Les différents épisodes de confinement européens, dus à la crise sanitaire, ont provoqué une difficulté d’approvisionnement en châssis des différents producteurs. Voire une absence, pour certaines périodes, de châssis à assembler. Mais alors que cette pénurie tendait à se résorber, ce sont les matières premières qui ont fait défaut. Les industriels luttent toujours avec un prix de l’acier qui augmente à mesure que le matériau se raréfie. Une augmentation des prix des matières premières qui se retranscrit sur le prix final des toupies.  En parallèle, début janvier, la norme NF EN 12609 a été modifiée, obligeant les constructeurs à ajouter à leurs équipements nombre d’adaptations de sécurité et d’ergonomie… Le marché est néanmoins resté actif et, de manière générale, les carnets de commandes sont plutôt bien garnis. Des commandes qui tournent en majorité autour des solutions allégées. Les énergies renouvelables sont aussi de plus en plus demandées, sans que cela se transforme vraiment en vente…  Dossier réalisé par Yann Butillon Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 20 jours

France Color Diffusion : « DrainColor, ce sont des solutions clefs en main de bétons drainants »

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Alain et Catherine Oliveira, fondateurs et dirigeants de France Color Diffusion. [©France Color Diffusion] Comment s’organise la présence sur le marché de France Color Diffusion ? Catherine Oliveira : Nous sommes concepteurs et fabricants de solutions pour l’aménagement des sols extérieurs. Nous distribuons nos produits sous la marque DrainColor. Notre concept consiste à apporter une solution autonome de fabrication de béton drainant coloré.  Nous travaillons en partenariat avec des usines qui produisent pour notre compte les liants hydrauliques et les sacs de granulats. Ceci, tout en respectant les brevets que nous avons déposés. Nous proposons un kit “prêt à fabriquer”. Il comprend un liant hydraulique, c’est-à-dire la base cimentaire, cinq sacs de granulats, des adjuvants et des pigments. Le tout est pré-dosé pour réaliser 1 m2de béton drainant coloré sur 8 cm d’épaisseur. Pour faciliter la mise en œuvre, nous avons aussi créé des kits outils complets. Et nous proposons des formations sur site ou au sein de nos locaux.  Pour l’essentiel, notre marché est composé de professionnels, mais nous sommes désormais référencés dans des enseignes nationales et touchons donc une clientèle de particuliers. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 20 jours

Formuler des bétons avec des argiles calcinées

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Echantillons de métakaolins commerciaux. [©Bouygues] I – Quel est le contexte actuel ? L’ajout de composés minéraux en substitution pour partie au clinker est étudié depuis plus de 30 ans. L’objectif est d’améliorer la performance des bétons. Cette démarche a été redynamisée depuis une dizaine d’années dans un contexte de développement durable, pour réduire l’empreinte carbone des ciments. Parmi toutes les additions minérales, les fillers calcaire, les laitiers de hauts-fourneaux et les cendres volantes restent les plus utilisés. Mais ces additions offrent des gisements limités. De nouvelles sources d’approvisionnementchangeraient cette situation. Parmi celles-ci, la valorisation des argiles est abordée, car représentant un potentiel important à l’échelle mondiale.  Afin de leur conférer une réactivité minérale, diverses méthodes ont été développées, dont la calcination. Ainsi, le métakaolin, obtenu par cuisson lente de kaolinite, a fait l’objet de nombreuses études. Son utilisation en substitution d’une partie du ciment permet de concevoir des bétons à performances optimisées. Ou bien de réduire les quantités de ciment, Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

Jean-Michel Boulaire : Brutale minutie

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le goût du plasticien Jean-Michel Boulaire pour l’architecture se manifeste dans son œuvre sculptée. L’artiste parisien introduit une certaine abstraction, afin de parvenir à une forme épurée, empreinte d’une mystérieuse poésie brute. C’est la texture même du matériau, ici le béton, qui commande la forme, qui doit sortir de la matière. Jean-Michel Boulaire est breton d’origine. De son enfance sur le littoral, il a gardé un souvenir, à la fois rassurant et anxiogène, pour les bunkers. Qui jalonnaient la côte. « Ces châteaux forts en péril, c’était des lieux de théâtre pour mon imaginaire. Où j’inventais du drame et des tensions. Qui habitent toujours mes volumes aujourd’hui », se souvient Jean-Michel Boulaire. L’œuvre de Jean-Michel Boulaire est en dialogue constant avec l’architecture. [©Lucie Nicolas] Paul Virilio, auteur de l’ouvrage “Bunker Archéologie”, décrit très bien ces tensions, « l‘épaisseur de ses parois signale la puissance probable de l’impact ». Le littoral breton jonché de bunkers Paul Virilio compare les ouvertures réduites au « plissement d’une paupière », cherchant à protéger ses yeux. Monuments du péril d’une époque lointaine où l’Europe s’enfermait de toutes parts. Les blockhaus sont toujours là, impressionnants, carapaces de béton aux allures fantomatiques. Les escapades de Jean-Michel Boulaire sur le littoral breton ont été marquées par la présence. D’abord mystérieuse de ces masses de béton ouvragé, plus tout à fait menaçantes, mais toujours pas vraiment rassurantes. Objets à explorer et redouter, peut-être, à la fois. Tout un programme… C’est ainsi que Jean-Michel Boulaire, à l’aide coffrages réalisés en bois recyclés et d’une recette de béton maison (il y ajoute même du laiton, de l’aluminium, du fer…), fait naître des sculptures miniatures aux formes architecturales épurées. Des formes géométriques habitées Certains diront que ce sont des formes géométriques habitées, d’autres se demanderont à quoi elles correspondent. « La série “Points de vue” est une proposition, mettant en valeur les qualités plastiques du modèle de bunkers M272 de la marine allemande. Je l’ai choisi parmi des dizaines que j’ai observées. Il est conçu selon un axe de symétrie. J’ai conservé la moitié droite pour en extraire l’essentiel. L’ouverture du bâtiment est ici obturée pour le déposséder de sa fonction originale et pour en faire un vrai sujet de sculpture. L’alternance de surfaces saillantes très affirmées et de surfaces lisses en font un objet sculptural fort. Et les quatre exemplaires en béton permettent une multitude de combinaisons de mise en exposition et de points de vue sur ces composants formels. C’est un objet différent à chaque regard »,explique Jean-Michel Boulaire. Ici, l’oxymore “Brutale minutie” prend tout son sens. [©Jean-Michel Boulaire]Ici s’exprime toute la minutie de l’artiste. [©Jean-Michel Boulaire]Les escapades de Jean-Michel Boulaire sur le littoral breton ont été marquées par la présence, d’abord mystérieuse de ces masses de béton ouvragé, plus tout à fait menaçantes, mais toujours pas vraiment rassurantes. Objets à explorer et redouter, peut-être, à la fois. Ici, les Points de vue reprennent l’imagerie des bunkers. [©Jean-Michel Boulaire]Le plasticien Jean-Michel Boulaire essaie de plus en plus de se libérer de la tentation de la précision pour faire des pièces plus spontanées, où l’imprévu et l’accident apportent plus d’expressivité. [©Jean-Michel Boulaire] Une recette béton maison De taille réduite, ses œuvres aux formes géométriques invitent le spectateur à questionner son point de vue. Ainsi que son rapport à l’espace. « Les formes de la série des monotypes ont été conçues pour être vues verticalement dans les deux sens. On peut donc les retourner à souhait pour renouveler notre regard. Elles ne sont donc pas statiques. Ce sont de lourds monolithes massifs et denses, mais comme ils flottent au milieu de la feuille, ils deviennent aériens et légers. Ils contiennent ainsi. Comme c’est le cas dans certaines de mes pièces, leurs contraires et surtout la possibilité, même minime, de ne pas être figée par un seul regard, un seul point de vue. Et je n’aime pas que les choses ne soient pas possibles. C’est pourquoi les “pierres” en béton (elles ne sont pas en béton) peuvent s’ouvrir et leurs parties s’articuler. » Ce monolithe architectural a une fonction défensive. Il protège celui qui s’y dissimule, mais il l’enferme aussi. ET en même temps, il concentre l’attention sur l’intérieur, un intérieur protégé et un extérieur “répulsif” pour reprendre le mot de Claude Parent. [©Jean-Michel Boulaire]Dans la série des dessins “Dissections”, sont projetées sur la pierre des lignes bleues à l’aide d’un cordeau à tracer de maçon. [©Jean-Michel Boulaire]Moulage en béton du bras de Cyrille Borgnet, artiste peintre, ayant reçu 3 balles dans les mains et bras, lors des attentats du Bataclan, à Paris, en 2015. [©Jean-Michel Boulaire]Jean-Michel Boulaire met en avant les noms de ces œuvres qui visent à rapprocher deux termes avec une figure de style. [©Jean-Michel Boulaire]Les formes de la série des monotypes ont été conçues pour être regardé de tous les sens. [©Jean-Michel Boulaire] Jean-Michel Boulaire accorde beaucoup d’importance au titre de ses œuvres. Il met en exergue l’oxymore, cette figure de style qui vise à rapprocher deux termes (un nom et un adjectif) que leurs sens devraient éloigner, dans une formule en apparence contradictoire. Muriel Carbonnet Plus d’information sur l’artiste ici Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

360SmartConnect : Connaître l’évolution de l’empreinte carbone

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine 360SmartConnect propose une solution afin d’identifié le taux de carbone d’une pièce de préfabrication. [© 360SmartConnect] VAR. Parfois, l’actualité du moment colle avec les inspirations des équipes d’une entreprise. Ainsi, alors que 360SmartConnect et ses collaborateurs cherchaient à avoir un impact écologique, la RE 2020 venait imposer le concept de cycle de vie à la construction. « En début d’année 2021, nous avons décidé d’adjoindre à notre savoir-faire la capacité de mesurer la consommation en carbone d’une construction, explique Rolland Melet, fondateur et gérant de 360SmartConnect. Nous sommes capables, en direct, de comparer ce qui a été estimé et ce qui est effectivement émis lors du chantier. » Lire aussi les autres actualités en région Ainsi, dans le cas d’une pièce de préfabrication, elle est identifiée à son départ de l’usine avec le dispositif 360SmartConnect. En y intégrant les données carbone déclarées par le préfabricant. Installée sur chantier, la pièce est à nouveau notifiée sur la plate-forme 360SmartConnect, intégrant ses données sur le BIM. Calculant au passage les évolutions du chantier en matière d’empreinte carbone.  « Nous travaillons aussi sur une solution pour identifier les coulages de BPE. Dans l’espace et dans le temps, afin d’afficher à nouveau son empreinte. Nous avons le savoir-faire. Mais nous cherchons à minimiser notre impact dans le travail du fabricant, qui doit forcément communiquer ses données». Ainsi la transmission des données est automatisée. Retirant aux conducteurs de travaux de longues tâches administratives. « Nous avons déjà des contacts avec des clients et nous serons présents à l’accélérateur pour le climat du TedX de Cannes. Notre solution sera prête pour l’été. » Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

EMT : Une centrale mobile en front de mer

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine EMT vient de mettre en service une nouvelle centrale à béton sur le site du chantier Mareterra, à Monaco. [©EMT] MONACO. Mareterra est le vaste projet d’extension de la Principauté de Monaco : 6 ha gagnés sur la mer grâce à la création d’une digue. Une opération sous la maîtrise d’ouvrage de la SAM l’Anse du Portier. Trois architectes – Valode et Pistre, Renzo Piano et le Monégasque Alexandre Girardi – en sont les maîtres d’œuvre.  Aujourd’hui remblayée, la nouvelle plate-forme est prête pour accueillir les nouvelles constructions. Quelque 120 000 m3de béton y doivent être mis en œuvre, d’ici à 2023 ! EMT est l’unique producteur de BPE monégasque. Tout naturellement, il s’est positionné pour être le fournisseur du chantier et a décroché ce marché. Toutefois, livrer une telle quantité de béton depuis ses centrales du centre-ville, distantes de 2,5 km, n’était pas envisageable. Car générant un flux de poids lourds trop important. « Pour répondre à cette contrainte, nous avons fait le choix d’installer une centrale à béton sur site,explique Eric Humilier, directeur d’EMT. De quoi réduire de 60 % la circulation de nos poids lourds en ville. » Un malaxeur à double arbre pour EMT L’unité s’inscrit sur une parcelle de 1 000 m2. « Nous avons choisi la centrale Amazone développée par EMCI. Cette unité intègre un malaxeur à doubles arbres horizontaux BHS Sonthofen DKXS 3.00». Elle est complétée par quatre trémies à granulats de 30 m3unitaire, alimentées par un déchargeur à plat. De quoi entreposer les deux sables 0/4 et les granulats 6/16 et 16/22, issus de la carrière Somat La Turbie (groupe Audemard). Côté ciments, quatre silos de 120 t stockent un CEM I 52,5 N (Vicat), un CEM I 425 R (Unicem Buzzi), un laitier de hauts fourneaux (Ecocem) et une cendre volante (Surschiste). Quant à l’adjuvantation, elle est assurée par Master Builders Solutions, partenaire historique d’EMT.  Lire aussi les autres actualités en région « Cette centrale est bardée dans sa totalité, avec un double capotage autour du malaxeur, conclut Eric Humilier. Elle est sans génie civil, uniquement posée sur des plaques de répartition de charge en acier. Six toupies de notre parc lui sont rattachées, car le chantier est assez étendu. » Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

EPCO : Une électricité bien entourée de béton

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le site de production d’EPCO à Orange. [©EPCO] VAUCLUSE. Depuis plus de trente ans, EPCO Méditerranée conçoit et préfabrique en béton des postes de transformation électrique, des locaux techniques, des shelter télécoms et des postes pour les sites éoliens et photovoltaïques. « Nous produisons environ 2 500 postes chaque année, avec un marché majeur qui est celui de la distribution publique de l’électricité, explique Jean-Charles Teyssier, dirigeant d’EPCO. Nous fabriquons et équipons nos éléments de A à Z, dans notre usine d’Orange. » L’entreprise dispose de quatre hectares d’usine, avec notamment trois halls de production équipés de quatre portiques, d’une grue à tour et d’une centrale à béton Imer dédiée. Cette dernière est notamment équipée de deux sorties de malaxeur : une pour un transporteur destiné à un premier hall, un second pour une distribution par toupies. « Nous produisons deux types de solutions. D’une part, les produits spécifiques aux marchés d’Enedis, qui respectent un cahier des charges établi. D’autre part, des pièces qui varient en longueur et en largeur, pour être capables de proposer une trentaine de références et répondre aux différents cahiers des charges. » Lire aussi les autres actualités en région En termes de béton, l’entreprise coule 1 200 à 1 500 m3par an. « Nous avons deux types de béton. D’un côté, un assez classique fortement dosé en ciment, avec des adjuvants pour résister aux phases de gel et dégel. De l’autre, un béton de type XS3, pour les travaux de bord de mer. Celui-ci est en particulier mis en œuvre dans les éléments à destination des Dom-Tom pour lesquels nous avons plusieurs partenaires. » Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

Putzmeister : « Il est essentiel d’apporter au client le service qu’il attend »

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Iván Martinsanz est le nouveau directeur général de Putzmeister France, depuis quelques moins maintenant. [©Putzmeister] Vous avez été nommé à la direction de Putzmeister France il y a quelques mois. Quelles sont les orientations que vous souhaitez donner à cette entreprise ? Iván Martinsanz : La nouvelle stratégie de Putzmeister en France va s’inscrire dans la durée et s’articule autour de 3 axes, dont le SAV est le premier pilier. Il est essentiel d’apporter au client le service qu’il se doit d’attendre de nous. Cela passe par une réponse rapide et la disponibilité de la bonne pièce. Dans ce cadre, nous allons intégrer un inspecteur technique après-ventes pièces et services, qui nous permettra d’être encore plus pro-actifs auprès des utilisateurs de nos machines. Lire aussi :Putzmeister présente son nouveau Mixokret M 740 Le client est donc au centre de notre développement. Là encore, la réponse à ses demandes doit être immédiate et de qualité.  Enfin, faire croître l’entreprise constitue le 3epilier, surtout en cette période très compliquée. Heureusement, le secteur du BTP et du béton s’en sort plutôt bien.  D’autres changements sont-ils intervenus dans l’entreprise ? Renforcer l’entreprise, c’est renforcer l’interne, donc les équipes. A ce niveau, notre force de vente régionale, constituée de 3 personnes, va voir l’arrivée d’un 4etechnico-commercial. Celui-ci aura aussi la charge de développer la marque Sany, qui lance ses premières pompes en Europe et en France.  L’autre évolution est l’intégration dela partie pompage industriel, qui chapeaute la distribution des pompes stationnaires à matières épaisses. Ainsi, d’ici à 2023, nous avons la volonté de nous développer davantage dans le domaine de la préfabrication. Nous sommes en train d’en évaluer le potentiel.  En attendant, Putzmeister France semble être sur la bonne voie pour réussir une bonne année 2021, a priorimeilleure que 2019 et 2020. A propos de Sany, comment Putzmeister France va s’organiser pour commercialiser deux marques en parallèle ?  Pour mémoire, Putzmeister appartient à Sany*,depuis quelques années déjà. Et tout se passe bien. En France, l’entité Sany Construction est rattachée à Sany Europe et assure la distribution des gammes “terrassements”. Putzmeister n’intervient pas là-dessus. Mais lorsqu’il s’agit de matériels pour le béton, la donne change.Dès cet été, nous allons proposer l’ensemble de la gamme des pompes de cette marqueSany, dont la SY 37 sera la première représentante. Un road-show de présentation sera organisé.  Pour autant, il n’y aura pas de cannibalisation entre les deux marques. Les clients “Putzmeister” savent ce qu’ils veulent acheter. Mais peuvent aussi avoir une oreille attentive à propos de Sany… Le marché du pompage en France est très large.Et Il y a beaucoup d’autres clients à approcher et à convaincre. D’autant plus que le SAV sera le même que pour Putzmeister et assuré par les mêmes techniciens. Sachant aussi que les pompes Sany intègrent nombre d’éléments Putzmeister, profitant ainsi d’une belle montée en gamme.  Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 21 jours

Juridique : L’obligation de sécurité-résultat de l’employeur

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine En matière de sécurité, l’employeur a une obligation de résultats, mais le salarié reste soumis à un devoir légal de prudence… [©DR] Une obligation de moyens impose à la victime d’apporter la preuve de la faute commise par la personne sur qui pèse l’obligation. Au contraire, une obligation de résultats n’implique pas que soit démontrée une quelconque imprudence ou négligence. Le simple fait de ne pas satisfaire au résultat pesant sur l’employeur – à savoir, assurer la sécurité de ses salariés – suffit donc à engager sa responsabilité.  L’obligation de moyens est générale et concerne notamment les accidents survenus lors de la décharge de matériaux, les tendinites, les maladies dues à l’exposition à des substances chimiques. Mais aussi, le harcèlement moral perpétré par un autre salarié du même employeur[1]. L’employeur peut aujourd’hui néanmoins tenter de s’exonérer de cette responsabilité, en démontrant “avoir mis en œuvre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité, et protéger la santé physique et mentale des salariés prévues par les articles L. 4121-1 et L. 4121-2 du Code du travail[2]”.Malgré son nom, il s’agit aujourd’hui d’une obligation de moyens renforcée plutôt que d’une obligation de résultats. Attention, l’employeur doit démontrer avoir mis en œuvre “toutes les mesures”, et non pas simplement “des mesures” pour protéger ses salariés. Plusieurs options En cas de récidive ou de violation manifestement délibérée ayant exposé les salariés à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente, l’employeur qui méconnaît son obligation peut être condamné à un an de prison, outre l’indemnisation du préjudice subi par son salarié. En cas de mise à disposition de salariés, cette obligation de sécurité pèse tant sur l’entreprise utilisatrice que sur l’entreprise de travail temporaire. Enfin, rappelons que les chantiers de bâtiment, de génie civil, ou de travaux de gros entretien et de rénovation, “où sont appelés à intervenir plusieurs travailleurs indépendants ou entreprises, entreprises sous-traitantes incluses”, sont en plus soumises à la présence d’un coordinateur sécurité et protection de la santé (CSPS). Ce dernier a pour mission de prévenir les risques croisés pour les salariés des différents intervenants[3]. Le devoir de prudence du salarié  Quant au salarié, il est soumis à un devoir légal de prudence[4], dont la violation peut constituer une faute grave, justifiant son licenciement. Et, par ailleurs, sa responsabilité civile peut être engagée en cas de faute intentionnelle. En contrepartie, le salarié dispose d’un droit d’alerte et de retrait[5]. Lorsqu’une situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, ou lorsqu’il constate une défectuosité des systèmes de protection, il en alerte immédiatement son employeur. Et peut se retirer, sous réserve de ne pas créer ainsi une nouvelle situation dangereuse.  L’employeur ne pourra pas contraindre ce salarié concerné à reprendre son poste et ne pourra pas le licencier pour ce motif (sous peine de nullité du licenciement prononcé). En revanche, si le salarié use de cette faculté en l’absence de danger réel ou a minima perçu, il s’expose à une retenue sur son salaire, cela même s’il reste à la disposition de son employeur. L’obligation du salarié de veiller à sa propre sécurité n’affecte cependant pas le principe de la responsabilité de l’employeur. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats 1Cass. soc., 21 juin 2006, n° 05-43.914.2Depuis un arrêt “Air France” (Cass. soc., 25 novembre 2015 n° 14-24.444).3Article L. 4532-2 du Code du travail.4Cass. soc., 28 mai 2008, n° 06-40.629.5Article L. 4131-3 du Code du travail. Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 21 jours

Daliform Group, les solutions techniques qui révolutionnent le monde du gros œuvre

Daliform Group est l’entreprise leader dans le développement et la production de coffrages perdus en plastique recyclé pour le monde de la construction.Grâce à son équipe d’ingénieurs hautement qualifiée, l’entreprise est devenue un vivier d’innovations et de succès aux services des entreprises du bâtiment. Daliform Group fabrique des coffrages perdus pour réaliser des vides sanitaires, des bassins de rétention et/ou de dispersion des EP (Iglu’®, Système Atlantis) et des radiers et dalles en béton armé allégées (U-Boot® Beton, U-Bahn® Beton, Fit Slab). Les produits Daliform Group ont contribué à la réalisation d’ouvrages importants en France tels que les Tours Hekla, Duo, Alto, Trinity à Paris, des parkings et beaucoup d’autres ouvrages dans le monde entier. Les coffrages sont réalisés conformément aux standards de qualité les plus élevés et ils sont couverts par de nombreuses certifications et par l’Avis Technique du CSTB.
Il y a 4 ans et 21 jours

Tour Hekla : Tel un diamant ciselé au cœur de pierre

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Imaginée par l’Atelier Jean Nouvel, la tour Hekla – dite aussi “Rose de Cherbourg” – prend la forme d’une composition prismatique en contraste avec la plupart des immeubles voisins orthogonaux ou parallélépipédiques… [©Ateliers Jean Nouvel] La parcelle est contrainte, mais elle voit déjà prendre forme celle qui deviendra un des fleurons du panorama du quartier d’affaires de La Défense, près de Paris. Avec ses 220 m de haut attendus, la tour Hekla y occupera la deuxième marche du podium, juste derrière la tour First. L’édifice s’inscrit dans le secteur de la Rose de Cherbourg, en pleine reconfiguration. Et occupe un terrain de 1 900 m2, jusqu’à présent délaissé, car ceint de voies de circulation et enjambé de ponts. Hekla est surtout la première tour de bureaux signée Jean Nouvel implantée au cœur de La Défense.   Bien qu’il y soit peu visible, le béton constitue le matériau privilégié. La construction doit en engloutir quelque 60 000 m3. Les seules parties en béton réellement visibles devraient être les sept poteaux circulaires monumentaux, de près de 16 m de haut, qui soutiendront le lobby de la tour.  Sur le plan structurel, la tour Hekla s’articule autour de trois éléments principaux, très classiques pour ce type de constructions. Autour d’un noyau central intégrant trémies d’escaliers et d’ascenseurs prennent place des planchers périphériques et des poteaux porteurs positionnés derrière les façades auto-portantes en verre et menuiseries métalliques. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 22 jours

Rapportés ou encastrés, Adesol a le couvre-joints de dilatation qu’il vous faut !

Spécialement pensés pour les professionnels, les couvre-joints de dilatation d’Adesol sont conçus pour minimiser les dommages structurels et permettent de sécuriser les voies d’évacuation dans les hôpitaux, les sites industriels et les centres commerciaux. Nos produits permettent d’absorber les mouvements tridimensionnels du phénomène sismique. Et pour une sécurité optimale, ils répondent à la norme Eurocode 8.  Le K-WORK d’Adesol est la solution de couvre-joints à encastrer. Il convient parfaitement aux joints exposés à des mouvements de 20 à 100 mm. Notre système réalisé en aluminium massif, comporte 2 cornières pré-percées dont les parties supérieures sont coulissantes et articulées. Le dessin strié lui donne un atout antidérapant. Ce produit parfait pour les zones de trafic intense correspond au cahier des charges des gares du Grand Paris Express.   Le K-PAD est un système de jonction sismique de sol pour joints larges exposés à un mouvement total de 60 mm (+/-30 mm ). Son système unique est réalisé en aluminium pour supporter les charges les plus lourdes. Spécialement pensé pour la rénovation, il suppose simplement de faire une engravure de la hauteur du revêtement et se fixe directement sur une chape sans vis apparentes. Son design spécifique supprime tous les risques d’effet de levier, souvent source de dégradations.
Il y a 4 ans et 23 jours

Aimé Bonna : L’homme des tubes

Aima Bonna, en 1905, en Espagne : il part à la conquête de l’Europe. [©Bonna Sabla] Si l’on retrace les origines des ascendants directs d’Aimé Bonna, on peut remonter au XVIIe siècle avec Jean Bonna (1630-1701). Celui-ci était maçon, dans les Ardennes, tout comme son fils Jacques. On peut supposer que l’exercice de leur art était assez lucratif. Car il leur a permis d’amasser un pécule suffisant pour acquérir les terres qu’ont exploitées leurs descendants. C’est à Hirson, dans l’Aisne, qu’est né Aimé Bonna, en 1855. Nous sommes dans la première partie du Second Empire. Napoléon III gouverne en monarque absolu, crée des établissements financiers. Il lance des emprunts d’Etat et poursuit sa campagne de grands travaux. Les épisodes historiques s’enchaînent. Dans la plaquette publicitaire d’Aimé Bonna, éditée en 1907, on ne retrouve aucun titre universitaire. Mais toutes ses médailles, dont celle de 1872, décernée par l’Association française des sciences fusionnée avec l’Association scientifique de France. Cette décoration à caractère scientifique n’est pas commune pour l’époque. Le titre d’ingénieur est incontestablement dû à l’intéressé, même s’il n’a pas donné lieu à un diplôme. Entre 1879 et 1882, il débute au Service des eaux de la préfecture du département de la Seine. Et se confronte aux questions posées par la rémunération de la distribution de l’eau à usage domestique et industriel. L’anticipation. Entre 1894 et 1924, son entreprise aura fabriqué et posé pour la seule Ville de Paris 297 km de canalisations. [©Bonna Sabla] Aimé Bonna met à profit la période de la mise en place de l’aqueduc entre Conflans et Cormeilles (21 km) et des usines. Ceci, pour se préparer à faire face à l’inévitable accélération qui caractérisera les travaux d’épandage, entre Saint-Germain-en-Laye, Conflans-Sainte-Honorine et Paris. Le 8 mai 1893, il brevète un procédé visant à concurrencer le traditionnel tuyau en fonte. Il propose un diamètre plus important : le tuyau en béton armé “âme-tôle” est né. Convaincu que son invention peut détrôner le traditionnel tuyau en fonte, et alléché par l’ampleur du projet, il monte sa propre entreprise. Et installe une usine de production de tuyaux selon son procédé sur le territoire des communes d’Achères et de Conflans. L’avenir montrera qu’il ne s’est pas trompé. Entre 1894 et 1924, son entreprise aura fabriqué et posé pour la seule Ville de Paris 297 km de canalisations. Parmi lesquels figure l’équipement en tuyaux d’irrigation du parc agricole de la plaine d’Achères. Au-delà du marché parisien qui finit par s’épuiser, il étend son activité en province et à l’étranger (Belgique, Grande-Bretagne, Espagne). En 1924, âgé de 69 ans, il met un terme à ses activités professionnelles et vend à la Compagnie générale des eaux son entreprise qui prend le nom de Société des tuyaux Bonna. Et qui, par la suite, deviendra Bonna Sabla. le tuyau “âme-tôle” reste une référence. [©Bonna Sabla] Retraité, Aimé Bonna n’en reste pas moins inactif. Quelques années plus tard, il se lance dans une nouvelle aventure. Celle-ci lui permettra de trouver au béton armé qui a fait sa fortune une autre application, moins lucrative, mais plus spirituelle. Il s’attaque à la construction d’une église à Hirson, son village natal. Mais n’en verra pas la réalisation, mourant en 1930. Aujourd’hui, le tuyau “âme-tôle” reste une référence qu’on retrouve à travers la planète. Et son œuvre perdure grâce à Bonna Sabla, devenu leader français des solutions en béton préfabriqué au sein du groupe Consolis. L’innovation chère à Aimé Bonna est au cœur de l’entreprise qui développe en permanence de nouvelles gammes de bétons. Et accompagne les grands projets, dont on peut citer le Mucem, à Marseille, le stade Jean Bouin, à Paris, et la Fondation Louis Vuitton, à Paris aussi. Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 27 jours

Saint-Gobain s’offre Chryso

Saint-Gobain annonce le rachat de Chryso. [©ACPresse] Saint-Gobain poursuit sa stratégie de développement et annonce le rachat de Chryso. Spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de solutions de chimie pour la construction, ce dernier compte près de 1 300 collaborateurs. Et a enregistré ces 12 derniers mois un chiffre d’affaires de 400 M€ et un Ebitda de 85 M€. Saint-Gobain financera cette transaction via la trésorerie générée par les cessions réalisées ces dernières années. Lire aussi : – Saint-Gobain nomme une nouvelle directrice du digital– Weber : “Vert et fier” de sa démarche RSE– Saint-Gobain : 100 M€ par an pour la neutralité carbone « L’acquisition de Chryso est une opportunité unique pour Saint-Gobain de développer davantage notre présence, d’ores et déjà, forte sur le marché en croissance de la chimie de la construction, déclare Pierre-André de Chalendar, Pdg de Saint-Gobain. Elle est parfaitement alignée avec notre stratégie ESG1 d’offrir à nos clients une proposition de valeur axée sur la durabilité et la performance. Nous sommes impressionnés par l’historique de croissance rentable de Chryso sur les dernières années et très heureux d’accueillir Thierry Bernard, Pdg de Chryso et son équipe au sein de notre groupe. » Renforcer sa position sur le marché de la chimie de la construction En effet, cette transaction permettra à Saint-Gobain de renforcer sa position et sa plate-forme de croissance sur le marché de la chimie de la construction. « La demande mondiale d’additifs est attendue en progression d’environ + 7 % par an sur la période 2021-2025, surperformant le marché de la construction, détaille le groupe dans un communiqué. Dans les pays émergents, la demande pour les solutions encore peu exploitées, continuera d’être portée par l’urbanisation, l’accroissement des dépenses d’infrastructure, les solutions prêtes à l’emploi. Mais aussi, les gains d’efficacité. Dans les économies développées, la demande sera principalement tirée par les exigences de durabilité. Ainsi que par les besoins de productivité et la performance à la fois technique et esthétique des solutions proposées. » Lire aussi : – Saint-Gobain adapte sa stratégie face à la pandémie– Chryso signe un partenariat avec Solidia pour déployer les bétons bas carbone– Chryso : De plus en plus actif dans la chape De plus, pour Saint-Gobain, c’est aussi une façon de consolider sa stratégie tournée vers la transition écologique et la performance. Par exemple, dans le domaine du béton bas carbone. « La mise en commun des capacités de R & D accélérera le développement technologique de Chryso. Avec comme objectif de se classer au premier rang des solutions innovantes pour la construction durable. » Avec ce rachat, près de 35 M€ de synergies de vente devraient être générées grâce à une plate-forme commerciale commune élargie. Cette dernière permettrait d’accélérer la croissance de Chryso dans des pays majeurs où la société opère. Et ce, grâce à la forte présence de Saint-Gobain (comme les Etats-Unis et l’Inde). De vendre les produits dans de nouveaux marchés où le groupe français dispose d’une forte présence comme le Brésil ou l’Asie du Sud-Est. Mais aussi, de développer des opportunités de ventes croisées entre Chryso et Saint-Gobain Weber en Europe Occidentale. Après validation des autorités compétentes et des instances représentatives du personnel, la transaction devrait se finaliser au second semestre 2021.
Il y a 4 ans et 29 jours

Green Tech : Easybéton simplifie le BPE

L’Easybéton est développée et construite par le Vendéen Green Tech. [©Green Tech] C’est pour répondre au nouveau besoin de “BPE en petites quantités” que sont en train de se développer des réseaux de mini-centrales fonctionnant en libre-service. Green Tech est le dernier entrant en date dans ce microcosme naissant. En effet, cet industriel vendéen est en train de lancer sa première micro-unité de production de BPE. « Notre centrale Easybéton permet de délivrer des gâchées allant de 40 à 250 l en moins de 3 mn », résume Hugo Blet, président et co-associé de Green Tech.  L’équipement se décline en deux variantes. La plus compacte s’articule autour d’une petite trémie à ciment de 1 m3, à remplir à partir d’un big bag. Elle est destinée à être installée sur le parking d’une grande surface de bricolage. Dans ce cas, elle ne nécessite qu’une surface au sol de 3,50 m x 8,50 m, soit l’équivalent de 4 places de parking. Pour rendre la centrale fonctionnelle, il suffit d’y connecter une arrivée d’eau, de l’alimenter en électricité et de prévoir un accès à Internet.   Disponible 24 h/24 et 7 j/7 La version “haut de gamme” s’adresse plutôt aux négoces. La différence avec la “compacte” : la présence d’un silo à ciment, d’une capacité de 29 m3en standard. Côté granulats, l’équipement est identique, quelle que soit la configuration : deux trémies d’une contenance unitaire de 2,5 m3. « Nous proposons un système de rehausses pour augmenter le volume de stockage, si nécessaire », reprend Hugo Blet.   Lire aussi : BPE en libre-service L’Easybéton est construite en Vendée, à près de 80 %. Et le solde ? Un malaxeur “Made in China” de 250 l. « Nous avons testé cet équipement, qui est très fiable, et formé un technicien pour assurer le SAV. En plus, nous avons en stock l’ensemble des pièces d’usure nécessaires. » Pour commander son béton, rien de plus simple. Tout passe par un terminal développé en interne. Ce qui rend la centrale accessible en permanence. Le système est intuitif et accompagne le particulier dans son choix, en proposant la formule la mieux adaptée. Après paiement par carte bancaire, le béton est délivré à l’aide d’un petit tapis de distribution. Le professionnel, lui, profite d’une interface plus complète. Le paiement se fait par carte bancaire ou par facturation, si l’entreprise est enregistrée. 
Il y a 4 ans et 29 jours

3R lance la Multi-Matic

Nouvelle rectifieuse à éprouvettes en béton Multi-Matic, construite par l’industriel 3R. [©3R] L’industriel français 3R est un spécialiste des équipements et outils pour laboratoires. Il met sur le marché la Multi-Matic, sa toute nouvelle rectifieuse pour éprouvettes cylindriques en béton. La machine offre une capacité de traitement de 50 éprouvettes par jour. C’est-à-dire pour une durée d’utilisation de 8 h en continu…  La Multi-Matic peut rectifier des éprouvettes de tailles standards. A savoir, 16 cm x 32 cm, 15 cm x 30 cm et 11 cm x 22 cm. Il est possible d’en traiter 3 de dimensions identiques ou de dimensions différentes, en simultané. Un système de blocage rapide est fourni en standard pour permettre un travail en automatique et programmable.  Une épaisseur de béton de 0,4 mm Opérée au sein d’un caisson de confinement en inox, la rectification des faces (une seule à la fois) est réalisée à l’aide d’une meule diamants d’un diamètre de 220 mm, fournie de série. Celle-ci tourne à une vitesse maximale de 3 000 tr/mn et circule sur un rail de translation pour passer d’une éprouvette à l’autre. Le temps d’une passe, éliminant une épaisseur de béton de l’ordre de 0,4 mm, est de 1 mn. Un système d’arrosage en continu assure le refroidissement et la lubrification de la meule. Il fonctionne en circuit fermé avec unité de décantation, mais une utilisation en circuit ouvert reste possible. Autonome, le bac de décantation en inox est monté sur roulettes et offre une capacité de 100 l.  Côté électrique, la Multi-Matic nécessite un branchement en 400 V pour alimenter l’entraînement de la meule, d’une puissance de 2,3 kW. Hors tout, l’équipement présente une dimension de 90 cm de large (porte coulissante fermée), 102 cm de profondeur et 145 cm de haut, pour un poids de 600 kg. Fabriquée à Montauban, la Multi-Matic est conforme aux normes de sécurité CE et bénéficie la marque Origine France Garantie.
Il y a 4 ans et 29 jours

Become dans le giron d’Alkern

Alkern a racheté la société Become. [©Become] Dans le cadre de sa politique de développement, Alkern vient d’acquérir la société Become. Cette dernière est spécialisée dans les regards, les bouches d’engouffrement. Ainsi que dans les massifs multi-fonctions pour les travaux publics et le drainage agricole. Elle compte 24 collaborateurs répartis sur deux sites, à Chartes (28) et à Orléans (45). Et réalise un chiffre d’affaires de 6 M€. Ainsi, Sylvie Le Bozec, directrice générale de Become, conserve ses fonctions et accompagnera l’intégration de l’entreprise au sein du groupe Alkern. Avec cette acquisition, l’industriel du béton préfabriqué renforce son activité travaux publics et aménagements urbains.
Il y a 4 ans et 36 jours

Un nouveau président à la fédération DLR

Philippe Cohet, le nouveau président élu de la fédération DLR. [©DLR] A l’occasion de son assemblée générale de la fédération DLR1 a élu Philippe Cohet à sa présidence. Il succède à Bertrand Carret, président depuis 2016. « Les deux dernières années où nous avons vécu la crise sanitaire, ont été pour moi un très bel exemple de la puissance de la fédération, face à un certain nombre de défis », témoigne Philippe Cohet. Les objectifs de Philippe Cohet Au sein de la DLR, ce dernier souhaite poursuivre trois ambitions. Tout d’abord, l’accompagnement des entreprises du secteur dans la transformation numérique. Ensuite, Philippe Cohet axera ses missions sur la formation des acteurs de la filière. En effet, il est important pour le nouveau président de former les équipes du secteur, afin de rester à la pointe des évolutions du marché. Enfin, sa dernière ambition est de faire en sorte que la DLR soit encore plus présente dans les régions, de façon à répondre aux questions et aux attentes des membres. Et, ainsi pouvoir peser sur l’environnement dans lequel ils évoluent et apporter de plus en plus de satisfaction à ses adhérents.  Le parcours de Philippe Cohet  Diplômé de l’Ecole nationale supérieure des mines, Philippe Cohet débute sa carrière dans le secteur de la chimie. Il intègre le groupe Rhône Poulenc, devenu Rhodia, où il restera une vingtaine d’années à des postes de direction. Il quitte ce secteur en 2004 pour rejoindre celui des grues. Il devient vice-président Europe, Moyen-Orient et Afrique de Manitowoc Cranes. Il y développe l’activité à l’international. C’est en 2014 qu’il prend la direction d’Arcomet, entreprise de location, distribution et service de grues à tour. La fusion avec l’entreprise Matebat verra naître Uperio. Philippe Cohet en est le président depuis 2019. En parallèle, il fait partie de la DLR depuis 5 ans, ayant aidé à la création de la commission des loueurs de grues à tour. Cette dernière permet la mise en chantier de nombreux projets. Enfin, Philippe Cohet a été l’investigateur des conditions générales de location de la grue à tour, signée par la FFB et la FNTP. 1Fédération nationale des distributeurs, loueurs et réparateurs de matériels de bâtiment, de travaux publics et de manutention.
Il y a 4 ans et 36 jours

Une nouvelle présidente pour l’association Roselière

Responsable biodiversité chez Cemex France, Johanna Moreau devient la présidente de l’association Roselière. [©Cemex] Responsable biodiversité chez Cemex France, Johanna Moreau vient d’être nommée présidente de l’association Roselière. Cette dernière a pour objectif d’accompagner chaque acteur dans la mise en place d’actions biodiversifiées. Développé à partir de 2006, le programme “Roselière” permet l’application de protocoles réutilisables dans le temps et dans l’espace. En effet, il suit l’évolution de la biodiversité d’un site à l’aide d’indicateurs. Cela a pour objectif d’identifier les bonnes pratiques à généraliser. Le développement de ce programme est géré par le conseil scientifique de l’association, composé du Muséum national d’Histoire naturelle et de la Ligue protectrice des oiseaux (LPO). Ainsi, Cemex y est engagé depuis 15 ans. L’industriel a appliqué plusieurs procédés sur 19 de ses carrières, permettant de collecter près de 67 000 données sur la faune et la flore. Les missions de Johanna Moreau Johanna Moreau aura pour mission d’accompagner le traitement et l’exploitation de la base de données Cettia-Roselière, qui représente un volume de 190 000 d’entre elles exploitables. De plus, elle devra tirer de cette base un maximum d’enseignements. Notamment sur les carrières et sur la biodiversité. Elle pourra aussi asseoir la crédibilité et la reconnaissance du programme auprès des parties prenantes.  « Je suis fière de prendre la présidence de cette association qui porte un outil original de suivi de la biodiversité, pour les carrières. Mais aussi pour tout autre type de milieux et de sites », déclare Johanna Moreau. Son parcours  Diplômée en 2005 en ingénierie écologique, elle débute sa carrière au sein de l’agence d’environnement et d’urbanisme Trans-faire, comme chargée de mission. C’est en 2010 qu’elle rejoint Cemex France, chargée de l’élaboration et du pilotage de la stratégie biodiversité. A partir de 2015, elle devient la responsable biodiversité du groupe. Johanna Moreau représente Cemex depuis 2010 au sein du pôle “Biodiversité” de l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG). 
Il y a 4 ans et 37 jours

Levée de fonds de 22,5 M€ pour Ecocem Materials

« Toutes les équipes d’Ecocem sont très enthousiastes à l’idée de tout ce que nous pouvons accomplir grâce au soutien de BEV et de BEV-E », se réjouit Donal O’Riain, fondateur et directeur général d’Ecocem. [©Ecocem] Ecocem, producteur de laitiers de hauts fourneaux et de ciments bas carbone, a annoncé la finalisation d’une levée de fonds de 22,5 M€ auprès de Breakthrough Energy Ventures (BEV) et de Breakthrough Energy Ventures-Europe (BEV-E). BEV désignera aussi un administrateur pour rejoindre le conseil d’administration de l’entreprise. Cette levée de fonds permettra à Ecocem de développer de nouveaux outils, afin de commercialiser de nouveaux produits cimentaires à très faible teneur en carbone dans les années à venir.  « Toutes les équipes d’Ecocem sont très enthousiastes à l’idée de tout ce qui pourra être accopli grâce au soutien de BEV et de BEV-E, se réjouit Donal O’Riain, fondateur et directeur général d’Ecocem. En effet, nous partageons la même conviction que la décarbonation rapide de la production cimentaire est une priorité absolue pour la planète. Cet objectif peut être atteint grâce à l’innovation et à la diffusion de nouvelles technologies. Aujourd’hui, nous pouvons relever ce défi ensemble, avec une ambition forte et une détermination renouvelée. »
Il y a 4 ans et 37 jours

Les Journées Expertise Construction du Cérib 100 % digitales

Cette année, les Journées Expertise Construction du Cérib seront 100 % digitales. [©Cérib] Cette année, point de rendez-vous à Epernon comme tous les ans. La 6e édition des Journées Expertise Construction du Cérib se déroulera dans un format digital du 28 juin au 2 juillet prochain. Et proposera de nouveaux contenus et animations qui seront disponibles en ligne jusqu’à la fin de l’année 2021. A distance, ces journées permettront de partager avec l’ensemble des acteurs de la construction les connaissances techniques et scientifiques du Cérib. Ceci, autour des grandes thématiques qui font l’actualité du secteur, en particulier la transition environnementale et écologique. Lire aussi : Oduc+ du Cérib passe en version 4.0 Visite virtuelle à 360° du Cérib Au programme de l’évènement, trois temps forts : des conférences, une visite des équipements et des laboratoires, et le village d’exposants. Chaque jour, une conférence sera accessible sur le site et la chaîne YouTube dédiés. Tout d’abord, les produits de bâtiment en béton bas carbone : de la R&D aux applications industrielles. Puis, la diminution des îlots de chaleur et la RE 2020. Là, il sera question d’accompagner les industriels, depuis l’évaluation de l’impact environnemental jusqu’au développement de produits. Et enfin, la certification des produits en béton pour répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux. A quoi s’ajoutera le comportement au feu des façades en béton biosourcé. En parallèle, une visite virtuelle à 360° du Cérib sera organisée. Ainsi, chacun en pourra découvrir les coulisses : les différents laboratoires, les derniers équipements… Le village digital des exposants Quelque 60 exposants présenteront leurs services et produits, et leurs entreprises. Et ce, en disposant d’un e-stand diffusant leurs supports et vidéos de communication. Les visiteurs pourront entrer en relation avec eux et tous les avec tous les experts du Cérib, grâce à l’application “JEC – J’entre En Contact” à télécharger sur mobile. Ainsi, chacun pourra échanger sur ses centres d’intérêt spécifiques. Inscription ici.