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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

(3884 résultats)
Il y a 4 ans et 128 jours

La naissance de Tam Groupe

Tam Groupe réunit les marques Technique Béton, Artéon et Mandelli-Setra. [©DSI] Mais qu’est-ce qui se cache derrière Tam Groupe ? Cette nouvelle marque née à la toute fin de l’année dernière commence tout juste à faire parler d’elle. En fait, elle n’est autre que la fusion de trois entités du groupe international DSI. A savoir, Technique Béton (chimie de la construction), Artéon (fixations) et Mandelli-Setra (accessoires pour la construction). « L’objectif est de simplifier l’accès aux produits et à leur commande », explique Fabien Panel, directeur commercial France. Pour ce faire, les structures commerciales des trois entités ont été combinées, tout comme les huit centres de distribution. Ainsi, chaque des 45 technico-commerciaux de terrain peuvent à présent proposer toute l’offre de Tam Groupe. De même, les centres stockent l’ensemble des gammes de produits. En parallèle, la nouvelle entité a été sestructurée en quatre grandes régions commerciales : Est, Ouest, Sud et Nord – Ile-de-France. A travers cette nouvelle organisation, elle prévoit d’augmenter la disponibilité et l’offre de produits. Et entend accélérer son développement et sa position sur le marché.  Tam Groupe reste une entité spécifique à la France, compte tenu du choix de distribution opéré dans l’Hexagone : la vente directe et la distribution. Enfin, les marques Technique Béton, Artéon ou Mandelli-Setra ne disparaissent pas pour autant. Elles constituent maintenant les noms des gammes de produits qu’elles chapeautent. « Chacune de ces marques a son histoire et une aura qui lui est propre. Il serait dommage de tout oublier », conclut Fabien Panel. Plus d’informations dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 132 jours

Nouveau directeur pour la Mutuelle MBTP

Guillaume Lacour devient le nouveau directeur de la MBTP. [©MBTP] C’est à l’unanimité que le conseil d’administration de la mutuelle MBTP a élu Guillaume Lacour en tant que directeur. Il succède à Annie Pinault, en poste depuis 2005, qui a fait valoir son droit à la retraite. En 2019, Guillaume Lacour était devenu le directeur adjoint de la mutuelle, pour mieux appréhender ce rôle. « Je suis heureux de prendre les rênes de cette mutuelle de proximité, forte de 65 000 bénéficiaires »,explique l’intéressé. Son objectif est que la MBTP redevienne une mutuelle de l’action. Pour cela, il pourra s’appuyer sur le groupe Apicil et son plan stratégique “Horizon 2024”. En 2017, MBTP a rejoint la SGAPS (société de groupe assurantiel de protection sociale). Avec ses alliances, la mutuelle pourra partager ses investissements. Pour Guillaume Lacour, la priorité est de rendre la MBTP encore plus proche de ses adhérents. De plus, il ambitionne de doubler le chiffre d’affaires de la mutuelle, une dynamique déjà initiée par Annie Pinault.  Son parcours  Diplômé de l’institut de science financière et d’assurance en 2000, Guillaume Lacour est parti à Milan après ses études. Il a participé à la création de la société de gestion de la Mutuelle nationale de retraites des artisans, devenue Garance. Il intègre le cabinet Adding en 2007, où il y reste 11 ans. Au sein de ce cabinet, il est devenu responsable de l’actuariat, soutenant les entreprises dans la création et le pilotage de leurs plans de protection sociale. C’est en 2018 qu’il rejoint la mutuelle MBTP. Charline David 
Il y a 4 ans et 132 jours

Imer : « Nos gammes de pompes s’enrichissent en 2021 et 2022 »

William Merger, directeur de la division béton d’Imer. [©ACPresse] Imer peut être considéré comme un full liner des équipements pour le béton. Comment se répartit votre activité dans ce domaine ? Imer réalise 30 % de son chiffre d’affaires à travers les petits matériels et équipements pour le béton. On parle de pompes à chapes et machines de projection, de bétonnières de chantier, d’équipements de vibration. Environ 20 % du chiffre d’affaires sont issus des gros matériels, tels que les centrales à béton, les malaxeurs, les toupies, les pompes ou encore les solutions de recyclage. Enfin, les 50 % restant proviennent des activités “bâtiment”, les autres matériels comme le compactage, “Worms” pour les groupes électrogènes, “Travaux Publics” et “Access”, dans lesquelles nous intégrons, les mini-pelles, les pelles urbaines ou encore les nacelles. Celle que nous appelons “bâtiment” est donc la gamme des petits matériels. Sa commercialisation est opérée en direct, via notre réseau de négociants, et à travers les loueurs nationaux et régionaux. Notre client cible est l’entreprise de construction. Côté chiffres, Imer vend chaque année près de 4 500 bétonnières, dans des capacités allant de 140 à 750 l. La “350 l”, thermique comme électrique, constitue le modèle phare de notre offre. Aujourd’hui, avec ces matériels, nous sommes n° 2 en France, comme en Europe. Imer se positionne très bien aussi avec les équipements pour la vibration interne des bétons. Quelque 2 500 unités sont vendues chaque année. De même, avec 200 pompes à chapes, nous sommes bien placés sur ce marché spécifique. Toutefois, celui-ci doit encore être développé. Dans les mois qui viennent, la gamme sera étoffée à de nouveaux modèles. Comment se développe l’offre “recyclage”, sachant que plusieurs nouveautés ont été présentées récemment ? Imer va enrichir ses gammes de pompes à béton stationnaires et automotrices, entre 2021 et 2022… [©ACPresse] A l’heure actuelle, la ligne Ecod’O se décline en trois modèles de stations mobiles de recyclage des bétons frais : l’Ecod’O classique, l’Ecod’O Soft et l’Ecotri. Le premier constitue un système complet avec rejet possible des eaux dans le réseau d’eau pluviale sous réserve d’un traitement CO2, en vue de ramener le pH à 7 environ. De son côté, la version “Soft” est prévue pour ne travailler qu’en circuit fermé. Quant à l’Ecotri, il est très orienté bâtiment. Il s’agit d’un support pour big bag filtrant associé à une petite pompe pour permettre la réutilisation de l’eau décantée. En dehors de cette offre mobile, Imer sait proposer des installations fixes sur mesure, avec agitateurs, supports pour bennes à béton, cannes de lavage… Sur Intermat, nous avions présenté le système de nettoyage des toupies OruJet. C’est un outil de prévention, un véritable plus pour les unités de BPE déjà équipées de bacs de décantation. Un coup de jet haute pression à l’intérieur de la cuve, de temps en temps, suffit pour maintenir la toupie en bon état. Pour être honnête, les utilisateurs estiment être suffisamment bien équipés et préfèrent faire appel à un spécialiste du déplombage si nécessaire… Nous ne relâchons pas nos efforts. L’OruJet est en test chez certains utilisateurs. Et puis, il y a des pays qui sont davantage préventifs et d’autres, plus curatifs ! Toupie électrique, porteur hybride, à combustion gaz… Le secteur du transport du béton est en pleine mutation, mais aussi en pleine interrogation. Où en est Imer à ce niveau ? Nous n’avons pas de programme de développement de solutions d’entraînement électrique des cuves. Par contre, nous travaillons de concert avec les industriels du poids lourd sur les véhicules à combustion gaz, bio-carburant ou encore hybride. Nous cherchons à adapter nos équipements aux contraintes techniques des porteurs. Par exemple, en proposant des circuits hydrauliques renforcés pour pallier la puissance limitée des moteurs gaz. Nous croyons aussi beaucoup au bio-carburant. L’offre “pompage” d’Imer n’est pas très large. Des développements et/ou des extensions de gammes sont-ils attendus pour ces prochains mois ? Imer dispose aujourd’hui de la ligne de malaxeurs-pompes Boomix qui se déclinent en trois longueurs de flèche : 22 m, 24 m et 29 m. Ce qui répond bien à la demande du marché. A cela s’ajoute un unique modèle de pompe automotrice muni d’un bras de 36 m… A partir de 2021, il y aura une évolution de cette offre avec un enrichissement de la gamme, qui sera dévoilée à l’occasion de la Bauma. Enfin, nous proposons une petite pompe stationnaire baptisée Booster 15. Dans les mois qui viennent, cette gamme naissante sera élargie avec l’arrivée des Booster 30 et 45, pour des capacités de pompage de 30 et 45 m3/h. Fin 2021, nous mettrons sur le marché les modèles Booster 60 et 90. Les équipements pour la préfabrication constituent un domaine dans lequel Imer est peu connu. Pourtant, une offre existe… Historiquement, l’usine Oru, en Italie, produit beaucoup de centrales à béton pour la préfabrication, alors qu’en France, Imer est surtout connu pour les centrales de BPE et de chantier. De même, les malaxeurs Oru, qui vont de 330 l à 2,5 m3 de béton fini en planétaire sont très demandés par l’industrie du béton. En complément de ces outils et de ces unités, nous proposons des systèmes de transport. C’est-à-dire des télé-bennes à basculement ou vidange par le fond, avec des capacités de 1 à 2 m3. Cette offre est intéressante et cache un véritable savoir-faire. Mais nécessite des études plus importantes qu’en BPE et une réflexion sur l’implantation des équipements. Enfin, avec l’élargissement de notre offre de pompes stationnaires, il n’est pas exclu de voir des adaptations spécifiques pour la distribution du béton en préfabrication.
Il y a 4 ans et 132 jours

AFTES

Congrès de l'association française des tunnels et de l'espace souterain et de son innovation
Il y a 4 ans et 133 jours

EIB : Le configurateur de Fdes pour l’industrie du béton

Le Cérib a établi des Fdes collectives pour 90 % des produits et systèmes préfabriqués en béton. [©Cérib] Avec l’arrivée de la future RE 2020 et la prise en compte de la dimension environnementale dans la réalisation de bâtiment, les Fdes1 prennent de plus en plus d’importance. En effet, ces fiches présentent les résultats de l’Analyse du cycle vie d’un produit et ses informations sanitaires, en vue d’en établir ses performances environnementales. A ce titre, elles sont des sésames pour l’éco-construction. A la demande de la Fédération de l’industrie du béton (Fib) et depuis 2019, le Cérib a établi des Fdes collectives pour 90 % des produits et systèmes préfabriqués en béton. Le travail du centre de recherche couvre ainsi les principales solutions. Ces fiches collectives ont été réalisées sur la base des unités fonctionnelles les plus représentatives des solutions constructives préfabriquées en béton. Afin de permettre aux différents acteurs du secteur d’avoir accès à ces Fdes, le Cérib a développé Environnement IB (EIB). Un configurateur de Fdes spécifique aux produits en béton EIB offre la possibilité de produire des Fdes au format Pdf. Mais aussi, des fichiers Excel qui reprennent les indicateurs environnementaux par modules et les paramètres de configuration, ainsi que des fichiers XML standardisées. La plate-forme permet aussi d’importer les résultats des configurations dans les logiciels agréés d’ACV de bâtiments. Ainsi, les architectes ou bureaux d’études peuvent créer un projet, lié à une future réalisation, et y ajouter les solutions en béton prévues dans l’ouvrage. Afin de personnaliser le plus possible la Fdes, ils peuvent modifier le dimensionnement, le taux d’armatures et la distance jusqu’au chantier. L’EIB permet aussi aux industriels du béton de répondre à des appels d’offres. Ce configurateur de fiches concerne les MCI, les prédalles en béton armé et précontraint, les dalles alvéolées. Mais aussi, les poteaux en béton armé et les poutres en béton précontraint. Il compte déjà près de 300 utilisateurs. Un accès facilité depuis les Fdes collectives configurables sera très prochainement mis à disposition de l’ensemble des utilisateurs sur la base nationale Inies. 1Fiche de déclaration environnementale et sanitaire.
Il y a 4 ans et 133 jours

Les lauréats du Trophée Béton Ecoles sont…

Ce premier prix met en avant la réappropriation du Barrage de Vezins. [©Arthur Dalloni] Depuis 2012, l’association Bétocib organise le Trophée Béton Ecoles. En partenariat avec Cimbéton et la fondation Ecole française du béton (EFB), sous le parrainage du ministère de la Culture. En effet, ce trophée a pour objectif de révéler les jeunes talents des écoles d’architecture et de leur offrir une visibilité. Le concours se décline en deux catégories.  La première récompense les jeunes diplômés et leur projet de fin d’études. Celui-ci se base sur la valorisation des qualités esthétiques, environnementales et des techniques du béton. La seconde catégorie, dite “Studio”, prend en compte les étudiants de première et de deuxième année. Cette catégorie les invite à réinterpréter une œuvre architecturale en béton. Parmi les inscrits, onze projets ont été retenus. Afin de respecter les mesures de sécurité, les candidats retenus ont défendu leur projet en visio-conférence. Ainsi, les résultats ont été proclamés au terme des délibérations.  Outre la distinction du Trophée, les lauréats vont bénéficier d’une gratification non négligeable de 5 000 € pour le 1er prix, 4 000 € pour le 2e et 3 000 € pour le 3e. Quant à la catégorie “Studio”, elle permet d’obtenir une récompense de 2 000 €. Les onze projets retenus seront publiés dans les revues des associations, ainsi que dans le mensuel AMC.  La cérémonie de remise des prix La cérémonie de remise des prix s’est déroulée, le 14 janvier dernier, en comité restreint… Mais elle était retransmise en direct sur Internet et sur les réseaux sociaux. Les noms des gagnants ont donc été annoncés pendant cette soirée :  La tour Dallée met en avant les difficultés de logements dans les grandes villes urbaines. [©Myriem Rhmari Tlemcani] 1er prix : Arthur Dalloni, étudiant de l’Insa Strasbourg, avec la réappropriation du barrage de Vezins, en Normandie.  2e prix : Yannick Sürmely et Olena Dziuna, étudiants à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Strasbourg, avec la reconversion de sites industriels, notamment celui de Charleroi, en Belgique.  3e prix : Tanguy Guyot, étudiant à l’Ecole nationale d’architecture de Clermont-Ferrand, avec une maison de santé augmentée à Manchester, au Royaume-Uni.  Catégorie “Studio” : Myriem Rhmari Tlemcani, étudiante à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais, avec la tour Dallée (création originale inspiré d’une création de Félix Candela Outeriño), autour du logement collectif. 
Il y a 4 ans et 133 jours

BigMarket Le Mans

Salon d'achat du groupe BigMat.
Il y a 4 ans et 133 jours

BigMarket Mâcon

Salon d'achat du groupe BigMat.
Il y a 4 ans et 133 jours

Fischer : Pour des perçages sans poussières et des ancrages sûrs

Combiné au puissant aspirateur FVC 35 M, le foret creux et aspirant FHD garantit un chantier plus propre et plus sain, en préservant la santé des utilisateurs. [©Fischer] Depuis le 1erjanvier 2021, par un arrêté, la poussière de silice cristalline est classée comme agent cancérogène dans le droit français. Ce qui va contraindre de nombreuses entreprises du bâtiment à mettre en place des mesures préventives. En effet, sur les chantiers, les professionnels sont souvent exposés à la poussière, générée lors des travaux de perçage, de sciage, de meulage… Et issue des matériaux de construction. Afin de les protéger et de limiter les risques d’exposition, Fischer propose un système d’aspiration complet. A savoir, le foret creux aspirant FHD associé à l’aspirateur eau et poussière FVC 35 M. Un travail de forage sans poussières Le foret creux aspirant FHD assure le perçage et l’aspiration des poussières en une seule opération. De plus, il améliore les performances de fixation et permet de réaliser des forages précis et rapides. Combiné au puissant aspirateur FVC 35 M, ce système garantit un chantier plus propre et plus sain, en préservant la santé des utilisateurs. Plus besoin de nettoyer le trou après le perçage et l’utilisation d’une pompe de soufflage, d’un compresseur ou encore d’un écouvillon de nettoyage n’est plus nécessaire. L’absence de poussière élimine tout risque de blocage ou de ralentissement lors du perçage. Des chocs électromagnétiques L’aspirateur eau et poussière FVC 35 possède une cuve de 35 l à double paroi très robuste. Grâce à un système de nettoyage automatique du filtre, il garantit le maintien, sans interruption, d’une forte puissance d’aspiration. Ceci, pour un travail continu. Pour cela, des chocs électromagnétiques nettoient de façon alternative les cartouches de filtre pour obtenir une filtration toujours optimale. La grande surface des filtres assure aussi une plus longue durée de vie de l’appareil. Ces cartouches filtrantes sont facilement accessibles pour un remplacement rapide.
Il y a 4 ans et 133 jours

Ghent Aggregates : « Notre développement s’inscrit dans le durable »

Jonathan Kesteleyn est le directeur général de Ghent Aggregates. [©Ghent Aggregates] Ghent Aggregates a été créée en 2014. Aujourd’hui, de quelles infrastructures disposez-vous ? Nous disposons de deux sites. Le premier où nous avons commencé avec quelque 6 500 m² et un nouveau terrain de 9 900 m². Nous sommes situés dans le port maritime de Gand, en Belgique. Avec un embranchement direct sur les principaux axes routiers, fluviaux et maritimes. Quels sont les marchés sur lesquels vous intervenez ? Les produits sont spécifiques par domaine d’activité et secteurs géographiques. Nous livrons à la fois des centrales BPE pour les bétons esthétiques et les postes d’enrobés pour les enrobés de couleur. Mais aussi des usines qui cherchent des minéraux spécifiques contenant de la CaCO3, de l’aluminium ou des teneurs en SiO2 élevées. Au niveau géographique, notre marché couvre la Belgique, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Nous avons noué nos premiers contacts en Lituanie. Et nous avons déjà exporté vers La Réunion et Israël. Pouvez-vous nous résumer les gammes de granulats que vous proposez ? Granulats calcaires de toutes les couleurs, porphyres, grès, mais aussi granulats siliceux, silico-calcaires, pouzzolanes, granites, dolomies… Nous couvrons une très grande gamme de productions européennes et internationales. Depuis les enrochements jusqu’aux granulats fins. Par quel biais vos produits sont-ils distribués en France ? Dans le domaine des aménagements extérieurs, nous avons des négociants avec qui nous travaillons déjà.  Mais nous souhaitons encore nous développer. Dans le secteur des bétons, les liens sont directs avec les producteurs et les services qualité. Afin de cibler au mieux les besoins et d’y répondre au plus juste, aussi bien sur les aspects qualitatifs que logistique. Nous avions déjà échangé autour du chantier du centre culturel De Spil, à Rœselare. Vous aviez alors été force de proposition dans la constitution des formulations. Est-ce que l’aide au choix et à la composition des formules de béton est au cœur de votre stratégie commerciale ? Le fait de bien appréhender les besoins du client, tout comme le produit fini et d’avoir une connaissance approfondie des matériaux nous permet de répondre au mieux. Formulation et composition, mais aussi recomposition des matériaux sur différentes couleurs ou granulométries, nous veillons à tous ces aspects. Notre dernier investissement, un crible à deux niveaux, nous permet de corriger et d’améliorer des produits à la demande. Par exemple, une production n’offre que la granulométrie 8/16, le client souhaite du 12/16, c’est désormais possible. Nous trouvons des solutions en fonction des besoins. Le Royaume-Uni est l’un de vos marchés. Redoutez-vous le Brexit ? Comme le Brexit vient à peine d’être défini et que les douanes s’organisent encore, c’est assez pénible. Dans un premier temps, il faudra trouver les bonnes procédures pour reprendre de manière rapide les exportations. De plus, nous nous organisons déjà pour devenir déclarant douanier agréé, pour gagner du temps. Et pour mieux se positionner sur le marché, en épargnant les tracasseries administratives à nos clients. Quelles sont vos pistes de développement pour le futur ? Est-il possible de continuer d’innover lorsque l’on produit des granulats ?  Certainement ! Aujourd’hui, nous nous retrouvons avec une vieille industrie, à l’image plutôt négative. Notre développement s’inscrit dans le durable : transport par voie d’eau, stockage intermédiaire, optimisation de la logistique.  Mais aussi développement de produits finis, avec nos granulats, qui contribueront à l’amélioration des problèmes environnementaux. Notre deuxième phase d’extension commence dès 2021.
Il y a 4 ans et 133 jours

Béton Solutions Mobiles accélère son développement

Béton Solutions Mobiles compte bien accélérer son développement. [©BSM] InnovaFonds et Capza Expansion entrent dans le capital de Béton Solutions Mobiles (BSM). Une façon pour l’industriel aux toupies fuchsia d’accélérer sa croissance et de poursuivre son développement dans un contexte sanitaire et économique plus que tendu. Ce nouvel investissement, qui comprend divers montages financiers, permettra à BSM de miser sur l’expansion de ses moyens de production et sur son offre produits. Cette opération permet ainsi à l’industriel de bénéficier d’un apport de 70 M€. Dont plus de 30 M€ sont dédiés à des investissements à concrétiser sur 12 mois. Ceux-ci sont déjà matérialisés en 2020, par l’ouverture de trois centrales à béton. De nouvelles entrées au capital En 2020, BSM a réalisé un chiffre d’affaires de 110 M€. Avec ce programme d’investissements, l’industriel ambitionne d’atteindre les 200 M€ d’ici 3 à 4 ans. En effet, depuis 5 ans, le groupe affiche une croissance annuelle de 50 % ! En grande partie, grâce à ses 14 centrales fixes et à ses 9 centrales mobiles, alimentant pour la plupart les chantiers de l’Ile-de-France. Mais aussi, à l’étendue de son offre “béton”, notamment bas carbone. Un axe d’évolution majeur dans ce plan d’investissement, tout comme celui d’arriver à une trentaine de centrales. « Béton Solutions Mobiles est bien positionné pour gagner des parts de marché sur un secteur en croissance, porté par l’essor du Grand Paris, mais aussi en province », explique Philippe Tibère-Inglesse, fondateur et président de BSM. Vers plus de béton bas carbone Par ailleurs, BSM emploie 150 collaborateurs et pourrait en compter 200  fin 2021. La société détient 18 % des parts du marché francilien et est le premier fournisseur du Grand Paris Express. Ce marché représente 20 à 25 % de son chiffre d’affaires. D’ailleurs, à ce jour, BSM est le 4e producteur régional de BPE en France et le 1er indépendant d’Ile-de-France [Lire notre article à ce sujet]. Pour information, Entrepreneur Invest, investisseur de première date continuera de conserver une part significative du capital de BSM.
Il y a 4 ans et 134 jours

LafargeHolcim croît en France et en Italie

LafargeHolcim vient de reprendre 24 centrales à béton Cemex en Rhône-Alpes – Auvergne. [©Cemex] LafargeHolcim a annoncé l’acquisition simultanée d’Edile Commercial, en Italie, et le rachat de l’outil industriel de Cemex en Rhône-Alpes – Auvergne. Ces deux transactions concernent, en premier lieu, des unités de production de béton prêt à l’emploi. Pour ce qui est de Cemex, l’accord signé voit la cession de 24 centrales à béton et d’une carrière. Toutefois, Cemex conserve ses activités situées dans la métropole lyonnaise… L’industriel prévoit de finaliser la transaction d’ici début avril, une fois les conditions de clôture remplies. Et précise que « le produit de cette transaction sera affecté dans des projets de croissance sur des marchés clefs… » Côté italien, Edile Commerciale apporte à LafargeHolcim 11 centrales à béton, toutes situées sur le secteur de Milan. Ainsi, ce sont 35 unités de production de BPE qui viennent enrichir le parc des équipements du groupe franco-suisse.  Le béton vert EcoPact Ainsi, ces opérations renforcent la position de LafargeHolcim dans deux des zones les plus dynamiques et les plus attractives d’Europe. Des acquisitions complémentaires qui s’ajoutent à 8 initiatives similaires réalisées en 2020…  Ceci, en Australie, au Canada, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Suisse. « Je suis enthousiasmé par les perspectives de croissance à venir avec Edile Commerciale et Cemex Rhône-Alpes,souligne Jan Jenisch, directeur général de LafargeHolcim. Ces deux acquisitions s’inscrivent dans notre stratégie de croissance […]. Elles confirment notre ambition de revitaliser des villes de premier plan comme Milan et Lyon. Et notre vision de faire de l’Europe une région zéro net carbone d’ici 2050. Pour être un partenaire clef dans ce voyage, nous avons lancé le béton vert EcoPact l’année dernière. Je m’engage à assurer son déploiement rapide dans le monde entier. Cette année, nous avons une occasion unique d’accélérer la transition vers la construction durable. Ceci, avec une vague sans précédent de plans de relance gouvernementaux, axés sur les infrastructures, avec l’Europe en tête. »
Il y a 4 ans et 134 jours

Doka France lance le Cadre-Etais

Le Cadre-Etais Doka assure la verticalité des étaiements en toute sécurité. [©Doka] Depuis plus de 30 ans, Doka France propose des solutions de coffrages et d’étaiements ergonomiques. C’est ainsi qu’elle vient de lancer le Cadre-Etais. Ceci, pour les coffrages de dalles ou la pose de prédalles. Avec une hauteur d’utilisation de 1,70 à 3,50 m, ce cadre-étais assure la verticalité des étaiements dans des trames d’espacements réguliers. Et offre ainsi une meilleure stabilité de l’ensemble. Les montants longitudinaux sont reliés entre eux par des croisillons transversaux. La longueur de ces derniers est comprise entre 1,50 et 3 m. Quant au poids de ce cadre-étais, il s’élève à 13,56 kg. Les croisillons, eux, pèsent entre 4,1 et 6,6 kg. Le Cadre-Etais permet de coffrer ou de décoffrer autour de l’étaiement plus facilement. Il peut bien sûr être démonté indépendamment des étaiements de séchage. Le montage et le démontage sont plus sûrs, grâce à l’auto-stabilisation du Cadre-Etais et des étaiements. Le tout améliorant les conditions de travail et réduisant le risque de troubles musculo-squelettiques (TMS). Sa manipulation est donc légère et sécurisée. Le Cadre-Etais Doka est fabriqué avec de l’acier galvanisé haute résistante, garantissant une longévité du produit et une durabilité plus élevée.
Il y a 4 ans et 134 jours

Granudem : « Par ricochet, nous sommes concernés par la RE 2020 »

Stéphane Poullard est le gérant de l’entreprise Granudem. [©ACPresse] Pouvez-vous nous rappeler en quoi consiste le concept de Granudem ? Nous avons travaillé à produire des granulats recyclés, faciles à réutiliser dans des productions différentes et issus d’apports hétérogènes. Nos produits sont utilisés par les préfabricants, les BPE, les artisans ou des particuliers. Point important : l’utilisation de nos granulats recyclés ne change pas les habitudes de travail. L’enjeu essentiel est d’obtenir un produit homogène ? Nous avons un process qui permet d’assurer l’homogénéité des matériaux. La plupart de nos apports viennent de nos démolitions. Les matériaux sont alors déferraillés, concassés, lavés, puis l’on sépare les boues. Enfin pour obtenir des granulats, nous criblons le tout, le sable est lui obtenu par un cyclonage. Lors de ce dernier process, les matériaux de moindre qualité sont éliminés pour nous permettre d’obtenir, in fine, des sables qui vont de 63 µm à 4 mm. Nous effectuons aussi un travail sur la forme du granulat, pour augmenter sa résistance et son absorption. Le process est normé depuis cette année. Vous travaillez notamment avec l’industriel du béton Spurghin Leonhart. Est-ce par proximité géographique ? Pour le moment, notre zone de chalandise se limite aux alentours de Chartres. Spurghin Leonhart a travaillé sur le chantier du Onze, dans la même ville, chantier auquel nous avons collaboré aussi. A l’issue des travaux, l’industriel est revenu vers nous pour pérenniser nos liens. Aujourd’hui, nous avons une semi-remorque qui part chaque jour vers son usine. Nous sommes autour de 4 000 t livrées sur un an. Spurghin Leonhart incorpore 15 % de granulats Granudem dans leurs formulations. Un pourcentage limité par notre propre capacité de production, l’installation est prévue pour 40 t/h, mais nous sommes plus à 200 t/semaine. Nous allons passer à un taux d’incorporation de 20 % en début d’année prochaine. Il vous faut réfléchir à un nouvel outil industriel ? Oui, il nous faut passer à un niveau supérieur. Nous allons changer de site, je l’espère dans l’année, afin de doubler nos installations. A l’heure actuelle, notre site ne nous permet pas d’augmenter la production. Et encore moins d’élargir notre gamme. Par exemple, nous ne pouvons que produire du béton avec 100 % de granulats recyclés, ce qui n’est pas normé. Avec un nouveau site et un nouveau process, nous pourrons avoir des bétons entrant dans la norme. Nous pourrons aussi élargir le panel de nos apports. Nous avons aussi entamé des discussions avec des industriels qui sont intéressés par notre brevet. L’idée est d’avoir des franchisés que nous accompagnons dans la mise en place de leur business, en utilisant notre concept. Mais ce processus prend du temps. Faire accepter les granulats recyclés est aussi un processus assez long… Au début, on nous prenait pour des extra-terrestres. Mais au fil de nos collaborations, les professionnels ont pris conscience que cela marchait. Nos clients deviennent nos meilleurs promoteurs. Et puis, nous avons désormais le soutien de la métropole de Chartres, puisqu’il est inscrit dans leur PCAET1 que chaque chantier public de bâtiment doit incorporer une part de granulats recyclés. Nous avançons… Pourtant, l’économie de ressource n’est pas une notion présente dans la RE 2020. Avez-vous l’impression d’être soutenu par l’Etat ? La RE 2020 ne parle que d’économie de CO2. Pourtant, nous travaillons en circuit court, sans production de nouvelle matière, c’est de l’économie de carbone indirecte. Mais la RE 2020 met en avant des systèmes vertueux. Par ricochet, nous sommes concernés. Il est aussi compliqué de convaincre des politiques et des entrepreneurs de viser une croissance économique avec moins de production… Nous avons lancé ce concept, parce que nous y croyions, sans aide gouvernementale. Nous sommes sans doute des précurseurs, mais je veux faire comprendre à tous que l’on peut faire du business avec du recyclage ou des solutions vertueuses. La croissance verte est possible. Nous en sommes un très bon exemple. 1PCAET : Plan climat-air énergie territorial.
Il y a 4 ans et 134 jours

fib Symposium 2021

Congrès des structures en Béton : Nouvelles tendances en matière d'éco-efficacité et de performance.
Il y a 4 ans et 135 jours

Le changement de cap de LD Contrôles

Fabrice Lapié est le gérant de LD Contrôles. [©LD Contrôles] La question devient un peu traditionnelle : comment avez-vous traversé cette très particulière année 2020 ? Plutôt bien, grâce à nos partenaires et à nos clients. Nous avons trouvé avec eux et nos équipes des protocoles sanitaires, qui nous ont permis de maintenir une activité certaine. Il faut ici remercier nos collaborateurs, qui ont pris conscience de l’enjeu et se sont adaptés à ce moment compliqué. Je les remercie très sincèrement. Beaucoup d’entreprises redoutent l’année 2021. Est-ce aussi votre cas ? Il y a une inquiétude de la profession pour le 2e semestre de l’année prochaine. Il faut que l’Etat joue le jeu, en comprenant que le meilleur soutien qui peut être apporté au secteur, c’est de nous faire travailler. Il faut donc des investissements structurels, qui apportent des chantiers. Mais il faut savoir sortir par le haut de ces phases compliquées. Chacun devra être prêt pour le redémarrage et savoir faire fructifier les 5 à 10 % de positif qu’il y a à tirer de cette période. Chez nous, l’année 2021 avait été programmée pour être une année d’évolution, elle le sera d’autant plus. Pouvez-vous nous en dire plus ? Vous investissez notamment au sein de votre siège social d’Aurillac… Oui, nous allons passer notre site d’Aurillac à environ 600 m2. Nous avons aussi maintenu tous nos investissements prévus sur nos différents sites, sur des véhicules hybrides et sur des rectifieuses automatiques. L’année 2021 sera la concrétisation d’un travail de fond entamé il y a bientôt 3 ans. Nous avons formé nos collaborateurs à de nouveaux métiers et accueilli de nouvelles compétences. Nous avons aujourd’hui des capacités en tirants d’ancrage et en maturométrie, mais aussi en métrologie et en formations. Nous pouvons proposer désormais ces services. Dans le même temps, nous sommes en train de revoir nos outils de communication, notre site Internet, notre logo… Pour nous, l’année 2021 sera un nouveau cap, que nous concrétiserons avec l’inauguration de notre nouveau siège, avec une très belle surprise. LD Contrôles évolue aussi, de plus en plus, vers des services aux entreprises, et ne se limite plus à la seule analyse de laboratoire… Mon mentor disait qu’il fallait faire comprendre que nous ne sommes pas que des “casseurs d’éprouvettes”, même si l’essai de compression est la base de notre métier, et nous permet d’être auprès de nos clients pour toutes les autres études. Aujourd’hui, c’est plus que jamais vrai. A la création de l’entreprise, les essais courants constituaient 80 % de notre chiffre d’affaires. A l’heure actuelle, ils ne représentent plus que 35 %, dans une activité en croissance continue. Notre approche de plus en plus environnementale nous permet d’accompagner et d’encadrer les opérations de nos clients. Ceci, en matière de bétons bas carbone, de gestion des eaux, des poussières et des boues dans les carrières, ou encore sur des questions de réutilisation de matériaux. Cela vous permet de travailler plus en amont avec les industriels ? Tout à fait. Je suis assez fier de pouvoir dire que nous sommes désormais reconnus sur nos domaines de compétence et d’accréditation ou certification (Cofrac, Afnor). Ceci, grâce à l’expertise de nos équipes et le travail de fond sur les questions techniques mené par Laurent Dujols1. Nous sommes maintenant souvent consultés dans la phase de développement des solutions. Ce qui nous ouvre de nouvelles perspectives de travail. Est-ce que les investissements pour ce nouveau cap concernent aussi l’ouverture de nouvelles agences ? Avez-vous des ambitions internationales ? Nous nous installons dans des zones où nous estimons que nous ne sommes pas à la hauteur de nos ambitions de qualité de service. C’est pourquoi, début 2021, nous allons ouvrir un laboratoire LD Contrôles à Poitiers. Nous allons aussi concrétiser, sur cette nouvelle année, notre projet parisien, sur sa façade Ouest. Avec cela, nous couvririons nos besoins sur le territoire national. Nous répondons déjà à des besoins internationaux, en recréant dans nos locaux d’Aurillac, les conditions climatiques voulues, afin de réaliser des tests spécifiques. Cela permet de suivre nos clients dans leurs interventions en dehors des frontières. Mais ouvrir un laboratoire hors Hexagone n’est pas d’actualité. 1Laurent Dujols est le directeur technique de LD Contrôles.
Il y a 4 ans et 135 jours

Le n° 2 de “Monuments & Patrimoine” est sorti

La nouvelle revue “Monuments & Patrimoine” fait la part belle à tous les édifices, connus ou méconnus de France. Le n° 2 vient de sortir. [©DR] Les monuments sont un lien entre les générations, une trace dans l’histoire. Certains sont si emblématiques qu’ils sont associés à un lieu, une ville ou même un pays. Ils ont indéniablement un attrait touristique. La nouvelle revue “Monuments & Patrimoine” fait la part belle à tous ces édifices, connus ou méconnus de France. On trouve aussi bien de monuments (château de Cheverny, tour Eiffel) que contemporains (Cité du Vin, à Bordeaux, Opéra de Lyon). Pour ce qui concerne notre thématique “béton”, la 2e édition de “Monuments & Patrimoine” est l’occasion de découvrir un portrait de Le Corbusier, le projet fou de la construction du Palais idéal du facteur Cheval ou la visite de l’église Notre-Dame-des-malades, à Vichy, temple de l’Art déco où domine le béton… Un nouveau magazine à soutenir… En kiosque, 6,90 €
Il y a 4 ans et 135 jours

Capremib : Etre encore plus réactif

Clément Blanc, directeur général de Capremib-Cibetec : « Nous sommes de plus en plus engagés sur la voie du bas carbone ». [©ACPresse] Pour Capremib, l’année 2020 a été celle des grandes évolutions. Et le programme a été chargé. Entre l’intégration du BIM, la mise en service d’une centrale à béton dédiée aux Bfup et la signature d’un partenariat avec HGCT, les changements s’annoncent profonds. « La préfabrication, c’est un puzzle pour les chantiers. » Ainsi Clément Blanc, directeur général de Capremib et Cibetec, définit-il le travail de l’industrie du béton. Aussi et malgré le développement du BIM, les plans fournis par les entreprises ne sont pas toujours exploitables en usine de préfabrication. « Les bureaux d’études réalisent le dimensionnement des pièces et non des dessins exploitables en atelier. Les clients ne sont pas des spécialistes de la préfabrication, d’où des décalages entre leurs besoins et nos impératifs techniques. » A vrai dire, les contraintes de la préfabrication ne sont pas intégrées au BIM. C’est pour combler ce manque que Capremib vient d’adopter le BIM au sein de son bureau d’études. « Nous serons pleinement opérationnels dès le début de l’année 2021 », confirme Clément Blanc. Trois postes sont, d’ores et déjà, équipés du logiciel Tekla Structures de Trimble. « A présent, nous sommes en mesure de recevoir les plans BIM de nos client. Et de leur proposer des solutions plus lisibles. La visualisation 3D est aussi très utile pour bien comprendre les pièces en préfabrication. » Une centrale dédiée aux Bfup Surtout, Tekla Structures va faciliter le travail de Capremib autour des plans BIM, que l’industriel pourra compléter à loisir selon ses propres impératifs. Et sans devoir repartir de zéro. La division Cibetec, spécialiste des bétons architectoniques, profitera de la technologie BIM du bureau d’études Capremib. De même que les projets clients non encore développés en BIM. Et puis, cette technologie permettra d’aller plus loin. Comme d’indiquer le bilan carbone des pièces préfabriquées directement dans les données BIM. « Le délai est notre meilleur allié, reprend Clément Blanc. La préfabrication est un travail en temps masqué pour le chantier. Avec le BIM, nous sommes en mesure d’être encore plus réactifs. » L’autre porte d’entrée vers une meilleure réactivité se situe dans l’atelier. Là, Capremib vient d’inaugurer une nouvelle centrale à béton, installée dans un bâtiment neuf et isolé de 250 m2. « Cet équipement est dédié à la production de Bfup et de bétons fibrés. C’est une centrale d’ingénierie qui nous permettra aussi de tester de nouvelles formules, de réaliser des bétons spéciaux en petites quantités. » Un partenariat avec HGCT L’installation s’articule autour d’un malaxeur conique Kniele, d’une capacité de 1 500 l. C’est BSC qui en a assuré la fourniture, mais aussi la conception et la construction de la centrale à béton dans son ensemble. Côté matériaux, Capremib a opté pour le BSI du groupe Eiffage. Outre l’intégration du Bfup dans ses process de production, Capremib a signé un accord avec l’industriel du ciment Hoffmann Green Cement Technologies. L’objectif ici est de permettre une accélération vers la transition écologique, tout en luttant contre la mauvaise image du béton auprès des non-initiés… « Avec HGCT, nous pensons aller plus vite, car ils sont en pointe sur ces sujets », insiste Clément Blanc. Capremib a signé pour la fourniture du ciment décarboné H-UKR, même s’il n’est pas encore “qualifié” génie civil. « C’est un premier pas dans ce sens, pour eux comme pour nous. » Aussi, les premières utilisations de ce ciment se feront dans les écrans acoustiques. Des petits ouvrages d’art, à leur niveau…, qui intéressent les collectivités. Alors proposer des éléments plus vertueux vis-à-vis de l’environnement, réduits en carbone, permet de se démarquer face à la concurrence. « Ce choix de l’H-UKR, c’est aussi un moyen efficace pour mettre au défi les autres industriels du ciment », conclut Clément Blanc.
Il y a 4 ans et 137 jours

Stonart – Aerolithys : Se développer avec une technologie méconnue

Jackie Fronteau, fondateur de Stonart. [©Stonart] Lancé au début de l’année, le béton mousse Aerolithys s’installe petit à petit en France. L’objectif de Stonart, dépositaire de la marque dans l’Hexagone : faire connaître une technologie qui a déjà fait ses preuves dans d’autres pays. Créé en 2006 par Jackie et Didier Fronteau, Stonart se développe dans la décoration et la rénovation de façade avec l’application d’enduits Décopierre. Basée à Saint-Herblain (44), l’entreprise rayonne sur la Bretagne et le Pays de la Loire. Fort de cette activité pérenne, Stonart se lance un nouveau défi. « Depuis plusieurs années, l’activité des enduits tourne bien. Je voulais diversifier et donner un nouvel élan à l’entreprise », explique Jackie Fronteau. C’est dans cette trajectoire que la marque Aerolithys, spécialisée dans le béton mousse, voit le jour en France. « La technologie est déjà bien installée et connaît un fort succès aux Etats-Unis et dans plusieurs pays européens. Les projections du marché mondial de béton mousse sont à la hausse. En France, la technique, bien que déjà connue des majors du BTP, n’a jamais été exploitée malgré un potentiel évident. » C’est à la suite d’une rencontre avec l’Italien Isoltech, concepteur de machines et d’agents moussants pour la production de béton mousse, que Stonart se lance dans l’aventure. Et devient le distributeur exclusif pour la France. Ici, l’avantage est qu’Aerolithys est doté non seulement d’un savoir-faire propre, mais aussi de process industriels. Faible densité, isolant et auto-compactant Le béton mousse Aerolithys est composé de 80 % d’air. Il épouse les formes dans lesquelles il est coulé. [©Stonart] « L’intérêt est là, il y a un gros potentiel de marchés. Nous visons ceux des chapes de ravoirage et de l’isolation sous dallage, reprend Jackie Fronteau. Dans le monde du béton allégé, la seule alternative actuellement sur le marché est le béton de polystyrène. Mais ces billes présentent de nombreux inconvénients pour les centrales à béton et pour les applicateurs. Sans parler de l’empreinte carbone et de la difficulté de recyclage. Cette technique appartiendra bientôt au passé et le béton mousse apparaît comme une meilleure alternative ». L’industriel se concentre aussi sur le marché des remblais techniques. « Aux Etats-Unis, le béton mousse est utilisé pour combler les vides à l’arrière des voussoirs, des murs de soutènement, des culées de pont ou encore pour remplir des tranchées en milieu urbain. En France, nous communiquons beaucoup pour expliquer les avantages et bénéfices qu’offre le béton mousse. Des organisations, comme le Cerema ont bien compris l’intérêt du produit et nous avons déjà réalisé plusieurs chantiers avec des entreprises. » Les atouts du béton mousse reposent sur sa légèreté, ses capacités auto-compactantes et ses performances d’isolation. « Ce matériau demande moins de ressources, puisqu’il est composé de 80 % d’air. Aerolithys est facile à mettre en œuvre et épouse les espaces dans lesquels il est coulé. En termes de fabrication, nous avons une unité mobile de 32 t, qui intègre une trémie de stockage et un turbo-malaxeur. » L’intérêt de cette technique repose aussi sur ce process de fabrication. Il limite le transport de matières premières. Une configuration qui se prête bien aux chantiers urbains. « L’unité fonctionne comme une centrale à béton. Le système calcule et formule la densité voulue. »
Il y a 4 ans et 137 jours

Béton Solutions Mobiles : « Nous sommes à un tournant dans l’essor de l’entreprise »

« La crise de la Covid-19 nous a fait prendre quelques mois de retard dans notre développement », indique Philippe Tibère-Inglèse, président de BSM. [©ACPresse] Avec quatre nouvelles centrales fixes, en 2020, dont une première dans l’Oise, Béton Solutions Mobiles poursuit son plan de développement. Un programme qui devrait se poursuivre dans le secteur Rhône-Alpes – Méditerranée. Depuis sept ans maintenant, la très communicante Béton Solutions Mobiles tient en haleine le secteur du BPE francilien. Avec ses toupies aux teintes fuchsia et gris anthracite, rehaussées d’une tour Eiffel stylisée, la marque ne passe pas inaperçue. Et d’annoncer le renforcement de son dispositif de production, avec la mise en service de plusieurs centrales fixes. Et ce, « malgré la crise de la Covid-19, qui a généré quelques mois de retard », souligne Philippe Tibère-Inglèse, président de BSM. Pourtant, la poursuite de ce plan de développement à cinq ans a débuté par une fermeture. Celle de l’Ile-Saint-Denis, fief historique de l’entreprise. « Nous avons dû arrêter la 2e centrale qui était installée sur ce site. En effet, la mairie souhaite changer le visage de l’île. Il y a beaucoup de programmes immobiliers, peu compatibles avec la circulation de camions. » Pour autant, l’outil n’a pas disparu des radars. Après une campagne de rénovation, il a commencé une nouvelle vie à Saint-Maximin (60). La première incartade de BSM hors de la limite Nord de l’Ile-de-France… En route vers la Méditerranée « Avec cette implantation, nous pourrons fournir les chantiers du futur Canal Seine Nord. Un axe qui reliera l’Oise au canal Dunkerque-Escaut », détaille Philippe Tibère-Inglèse. Et de poursuivre : « Saint-Maximin est la première d’une série. Nous avons pour objectif d’essaimer sur le secteur Nord de la France, afin de nous diversifier, en termes de typologies de chantiers et de clients. Et d’être présents sur les grands projets à venir. » L’autre axe de développement est un déploiement sur la zone Rhône-Alpes – Méditerranée. Pour l’heure, les choses ont été ralenties par la crise sanitaire. Mais la future entité méridionale a déjà un nom : Béton Rhône Méditerranée. « La situation devrait devenir plus claire vers la fin du premier semestre 2021… » En attendant, c’est au Havre que l’industriel a pris pied, avec deux unités de production : une fixe, à Gonfreville-l’Orcher (76) et une mobile, tournant sur le chantier de l’extension de Port 2000. Là, il a créé l’entité Axe Seine Béton, qui chapeautera, à terme, une petite dizaine de centrales, installées le long de la Seine. « Afin de superviser les déploiements, nous avons intégré Bruno Cloirec. Il assure en particulier les recherches pour répondre à nos besoins de foncier. Nous sommes à un tournant dans le développement de l’entreprise. » Ouvert à toutes les opportunités Au-delà des projets en cours, BSM reste ouvert à toutes les opportunités, dans le BPE comme dans les activités connexes. Aussi bien les secteurs géographiques en conquête, que sur les autres zones métropolitaines. Durant l’année 2020, l’Ile-de-France a profité, pour sa part, de développements ciblés. Pas moins de trois centrales ont été inaugurées. Dans l’ordre d’arrivée, la première est celle de La Courneuve (93). Une unité signée Europ’Equipement s’articulant autour d’un malaxeur à doubles arbres horizontaux de 3 m3. Très vite, le dispositif productif s’est vu renforcé par l’ouverture de la centrale de Limay (78). « Il s’agit de l’ancienne unité mobile installée sur le chantier de la ligne 14 Nord, que nous avons décidé de sédentariser, après une rénovation complète. » Enfin, la dernière centrale à béton en date est implantée au Bourget (93). Là encore, une unité équipée d’un double arbre de 3 m3. Ainsi, aujourd’hui, le parc fixe de BSM se chiffre à treize unités de production, auxquelles s’ajoutent dix unités mobiles installées sur presque autant de chantiers franciliens ou havrais. De quoi permettre de passer le cap symbolique des 1 Mm3 produits en 2020 !
Il y a 4 ans et 137 jours

Enquête autour du béton prêt à l’emploi en France

Lafarge est aujourd’hui le premier producteur de BPE en France, grâce à son réseau de 299 centrales à béton. [©ACPresse] En France, la production globale de béton prêt à l’emploi (BPE) a été de 40,27 Mm3 en 2019. Soit une progression de 0,8 % par rapport à 2018. L’année 2020 s’annonçait sous les meilleurs auspices, mais la pandémie du Covid-19 a mis à terre tous les espoirs. A fin octobre 2020 et malgré les rebonds des mois de juin, août et septembre, le recul était proche des 12 %, soit 30,38 Mm3 produits versus 34,41 Mm3 sur les dix premiers mois de l’année 2019… En ce qui concerne 2021, l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) ne voit pas de réelles améliorations dans les douze mois à venir… C’est ce qu’elle a précisé lors de sa conférence de presse du début du mois de décembre dernier. Au mieux, elle anticipe un encéphalogramme plat, soit une production de BPE plafonnant à 36 Mm3. En France, cette production est réalisée en centrales à béton. Le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) confirme la présence sur le territoire métropolitain de 1 850 unités de production, exploitées par quelque 225 sociétés indépendantes. Un tiers des centrales à béton appartient à des groupes dits nationaux. A savoir : Cemex, Colas, Eqiom, LafargeHolcim, Point.P, Unibéton et Vicat (voir tableau plus bas dans cet article).. Article préparé par Frédéric Gluzicki. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. 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Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } );
Il y a 4 ans et 138 jours

Les lieux emblématiques en béton du cinéma

Le cinéma regorge de décors inoubliables et intemporels. Dans certains, le béton s’y fond parfaitement… Et laisse ainsi transparaître à l’écran un cadre sensationnel… Vous n’avez plus qu’à vous laisser embarquer à travers ces œuvres, devenues cultes, et à découvrir les lieux emblématiques en béton du 7e art. Le plus tragique : l’île d’Ha-Shima L’île japonaise d’Ha-Shima a abrité le tournage de Skyfall, réalisé par Sam Mendes [©BY 2.0] Quoi de mieux pour le méchant de James Bond, dans le film Skyfall, qu’un lieu fantomatique pour installer un repaire secret à l’abri des regards ? Raoul Silva, cyber-terroriste de son état (Javier Bardem), peut enfin préparer sa vengeance contre la directrice du M16 alias “M”. C’est à la 68e mn que le spectateur peut apercevoir l’île japonaise d’Ha-Shima, une “dalle de béton” flottant au milieu de l’océan. James Bond s’est fait capturer. Interprété par Daniel Craig, l’agent 007 est emmené sur ce navire de guerre en béton. D’un point de vue panoramique, ses sinistres gratte-ciels semblent tout droit sortis de nulle part. Une fois arrivé à bon port, on découvre une île en ruine. Les maisons sont fissurées, les rues cassées, les murs effondrés. Difficile d’imaginer qu’autrefois, les immeubles étaient occupés, les rues bondées, et que les rires des enfants jouant dans les parcs rythmaient les journées… En effet, l’île japonaise d’Ha-Shima cache bien des mystères. Découverte en 1887, les hommes ne mirent guère longtemps à explorer le trésor des lieux : une mine de charbon. Ne pouvant passer à côté de ce joyau inestimable, ils s’y installèrent. Une “ville collective” se bâtit sur les 6 ha et les habitants partagèrent toilettes, salles de bains et cuisines. Ha-Shima devient alors le lieu le plus densément peuplé du monde. En 1916, pour répondre à cette population en expansion, le premier bloc de construction résidentiel en béton armé sort de terre. Durant cette période, l’île n’abritait pas moins de 30 blocs résidentiels en béton. Malheureusement dans les années 1960, le pétrole fait son entrée sur le marché japonais. Et à partir de 1974, faute d’activité minière, les derniers habitants quittèrent les lieux précipitamment, laissant derrière eux, l’île déserte et abandonnée. Nul doute que la musique éponyme du film de Sam Mendes retentit dans les sombres allées de l’île oubliée… Le plus surprenant : les Espaces d’Abraxas Bande-annonce du film Hunger Games : La Révolte Partie II. Savez-vous qu’un lieu mythique de films hollywoodiens se trouve à seulement quelques kilomètres de Paris ? Non, ce n’est pas un rêve. L’illusion est bien réelle. A Noisy-le-Grand (93), plongez dans l’arène de Hunger Games et aidez Katniss Everdeen à vaincre le président Snow. En effet, les Espaces d’Abraxas ont accueilli le tournage du dernier volet de la saga, intitulée Hunger Games, la révolte – partie II. A partir de la 47e mn, celle que l’on surnomme le “Geai moqueur” fait son entrée dans ce lieu hors du temps accompagnée de son équipe. S’ensuit une scène époustouflante où plusieurs de ses alliés finiront par trouver la mort. L’apparence à la fois grandiose et futuriste de cet espace collait parfaitement à l’univers de la ville imaginaire de Panem. Un palacio massif de 18 étages contenant 600 logements, un théâtre en arc de cercle, une arche démesurée et des cages d’escaliers à ne plus en finir… Les Espaces d’Abraxas impressionnent, fascinent, mais effrayent. Construits entre 1978 et 1983 par l’architecte espagnol Ricardo Bofill, cet ensemble rétro-futuriste est pour l’essentiel construit en béton architectonique. La couleur ocre rosé se perd dans des reflets bleus et violets. Ce résultat est obtenu grâce à un mélange de sables, de ciments gris et blanc et de différents oxydes. Bien que l’architecture soit unique, une ambiance anxiogène et oppressante règne en maître. En effet, l’omniprésence du béton ne permet pas à la lumière du jour de traverser. Accusé d’être insécurisé, une menace de démolition plane au-dessus du Palacio d’Abraxas. Ces espaces sont aussi connus grâce au film de science-fiction dystopique Brazil, de Terry Gilliam, sorti en 1985. Ainsi qu’au long-métrage français, Mais qui a tué Pamela Rose, réalisé par Eric Lartigau et sorti en 2003. Alors plutôt team utopie architecturale ou échec social ? Le plus célèbre : l’Ennis House L’Ennis House a été construite en 1924, l’architecte Franck Lloyd Wright. [©Wikimedia Commons]Depuis sa création, la célèbre Ennis House a accueilli plusieurs tournages, dont Blade Runner, sorti en 1982. [©Wikimedia Commons]Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. [©Wikimedia Commons] On ne présente plus l’Ennis House. Quoi de mieux que cette somptueuse villa de l’architecte Franck Lloyd Wright pour tourner son film hollywoodien ? Sans le savoir, vous la connaissez forcément. L’Ennis House, située à Los Angeles, a accueilli près de 80 projets audiovisuels depuis sa création en 1924. Parmi eux, les séries à succès Twin Peaks, Buffy contre les vampires et Westworld. Ainsi que les films La Nuit de tous les mystères (1959), Karaté Kid 3 (1989), Black Rain (1989), Grand Canyon (1991). Et, bien évidemment, Blade Runner, sorti en salles en 1982. Troisième long métrage de l’incontournable Ridley Scott, ce film a permis à l’Ennis House de connaître la gloire. L’intérieur de la demeure sert “d’appartement” au personnage d’Harisson Ford, Rick Deckard. L’univers du film se déroule en novembre 2019. La faune a disparu, les animaux sont devenus artificiels. La population se voit émigrer vers d’autres planètes pour sa protection. La technologie a bien progressé avec l’arrivée des “réplicants”, des androïdes créés et utilisés par les humains. Ceci ne vous rappelle rien ? A l’époque, Ridley Scott sentait déjà le vent tourné pour notre civilisation… Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. Ridley Scott y tournera un second film en 1989 : Black Rain. Construite dans le quartier de Los Feliz, dans la “ville des anges”, l’Ennis House est considérée comme l’une des plus belles maisons au monde. Icône architecturale, elle est inspirée des anciens temples mayas. Et a été bâtie avec 27 000 blocs de béton, sculptés de motifs en relief. Alors à votre avis, quel sera le prochain tournage à choisir l’Ennis House ? Ouvrez les yeux… Le plus sombre : la prison d’Alcatraz La prison d’Alcatraz, surnommée “The Rock” a connu bien des mystères. Le plus important restera sans doute celui concernant l’évasion de Franck Morris… [©Wikimedia Commons]La prison d’Alcatraz a été construite entre 1890 et 1914. [©Wikimedia Commons]L’île d’Alcatraz en 1895. [©Wikimedia Commons] Sorti en 1979, le film L’Evadé d’Alcatraz a été réalisé par Don Siegel, avec Clint Eastwood dans le rôle-titre. Ce long métrage met en scène la folle évasion de plusieurs prisonniers : Franck Lee Morris et les frères John et Clarence Anglin. En 1960, Franck Morris, criminel américain multi-récidiviste est transféré dans une prison de haute sécurité sur l’Ile d’Alcatraz. Dès lors, il planifie minutieusement sa fuite avec l’aide de plusieurs co-détenus. Ils parviendront à s’évader en 1962 et ne seront jamais retrouvés par les autorités… L’île d’Alcatraz se situe dans la baie de San Francisco, à 1,92 km de son port. En 1854, un phare en béton de 26 m de haut sort de terre. Il s’agit du premier phare construit sur la côte Ouest des Etats-Unis. Les lieux deviennent tour à tour une prison militaire, puis une prison de haute sécurité. “The Rock” est né. De célèbres détenus prennent place dans la forteresse, tel Al Capone. Durant 30 ans, la prison d’Alcatraz connaît de nombreuses tentatives d’évasion. Mais seuls, Franck Lee Morris et sa bande réussiront ce pari risqué. En 1963, Robert Kennedy décide de fermer l’établissement pénitentiaire. L’île d’Alcatraz devient alors une attraction touristique où le mystère de Franck Lee Morris plane toujours dans les esprits. En 1996, Michael Bay sort un film d’action intitulé Rock, dont le tournage se passe aussi sur l’île d’Alcatraz. Le réalisateur de la saga des Transformers s’offre un casting de rêve : Sean Connery, Nicolas Cage et Ed Harris. Le long-métrage est produit par “M. Blockbuster” en personne : Jerry Bruckheimer. Le plus luxueux : l’Elrod House Bande-annonce du 7ème James Bond : Les diamants sont éternels. Il y a de ces décors de cinéma qui marquent à jamais les esprits, aussi bien que des villas qui rentrent dans l’histoire de l’architecture. Parfois les deux ne font qu’un. Construite en 1968 par John Lautner, l’Elrod House se situe à Palm Springs, en Californie. Au regard du maître architecte et du sublime quartier, on pouvait déjà deviner qu’un brillant avenir lui était réservé. Et ce fut le cas. En effet, seulement 3 ans après son édification, la résidence a servi de décor au 7e James Bond. Les diamants sont éternels, un film de Guy Hamilton, mettant en scène Sean Connery dans le rôle phare, Jill St John dans celui de la James Bond girl et Charles Gray en anti-héros. Vue de l’extérieur, l’Elrod House est un ovni, où se mêlent grandeur et artifice. Elle est un véritable palace de 827 m2. Et même si elle semble perdue au milieu de nulle part, elle offre une vue spectaculaire sur la vallée de Coachella. Mais aussi sur le désert qui l’entoure. Mais derrière ce fascinant bijou se cache… du béton. En effet, la plus grande pièce est un mélange de béton et de verre. Et la fameuse terrasse composée d’une piscine est abritée par un toit de béton ajouré. Considérée comme une “sculpture résidentielle”, l’Elrod House a aussi servi de lieu de fêtes, où notamment Frank Sinatra, Elvis Presley ou encore Steve McQueen s’y sont mêlés. Une villa prisée tout droit sortie d’un film hollywoodien… Le plus grandiose : la capitale Brasilia Le tournage de L’homme de Rio a eu lieu durant la construction de la ville en béton, Brasilia. [©Pixabay] En 1956, le président Juscelino Kubitsckek décide de concrétiser le projet d’une nouvelle capitale pour le Brésil. A l’époque, le but était de mieux répartir la population dans le pays, qui était essentiellement concentrée sur les côtes. Mais derrière cette idée se cache aussi l’envie de mettre fin à la concurrence entre les deux métropoles : Rio de Janeiro et Sao Paulo. Cette ambition est menée par deux disciples de Le Corbusier, les architectes Oscar Niemeyer et Lucio Costa. Selon Niemeyer, « le palais de Brasilia exprime les espoirs et la foi d’un pays jeune par des formes dynamiques et élancées ». Pour construire le Congrès national, Oscar Niemeyer va mélanger des lignes droites et des courbes à la géométrie logique. Le béton y est omniprésent. En seulement 1 000 j, les premières infrastructures sont inaugurées. Nous sommes en 1960 et Oscar Niemeyer est loin de penser que cette réalisation va le mener à son apogée. Cette construction va donner de l’imagination au réalisateur Philippe de Broca, qui, avec la collaboration de 3 autres scénaristes, crée une comédie d’aventure autour de Brasilia. En 1964, il sort son film intitulé L’Homme de Rio, avec notamment le talentueux Jean-Paul Belmondo dans le rôle principal. C’est l’histoire d’Adrien Dufourquet, un Français, qui profite d’une permission pour aller rendre visite à sa fiancée (Françoise Dorléac). Malheureusement, cette dernière se fait kidnapper, sous ses yeux. Il part donc à sa recherche. Ce périple l’emmène au Brésil, dans la “ville-chantier”, Brasilia. Là-bas, il mettra au jour un trafic de statuettes indiennes… Le plus haut : le gratte-ciel Burj Khalifa La tour Burj Khalifa est un gratte-ciel situé à Dubaï, devenue en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. [©Pexel]Lors du tournage du film Mission Impossible : Protocole Fantôme, l’acteur Tom Cruise a escaladé une dizaine d’étages de la tour Burj Khalifa. [©FreePik] Le quatrième opus de la saga Mission Impossible est sorti en 2011. Intitulé Protocole Fantôme, l’indestructible Ethan Hunt, incarné par Tom Cruise, doit récupérer des codes, afin d’empêcher une guerre nucléaire. Dirigé par Brad Bird, le film nous emmène, le temps d’une scène sensationnelle, à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Nous retrouvons l’acteur-star Tom Cruise en haut de la tour Burj Khalifa. A mains nues, mais solidement harnaché, il va escalader une dizaine d’étages, glisser, puis remonter en rappel. Tom Cruise effectue lui-même ses cascades, l’acteur faisant rarement appel à une doublure. Heureusement qu’il n’a pas le vertige…, car la Burj Khalifa est le gratte-ciel le plus haut du monde, culminant à 828 m. Construit entre 2004 et 2009, il a nécessité quelque 1,24 Md€ d’investissement et 300 000 m3 de béton pour sortir de terre. Ce béton a été pompé jusqu’à 605 m de hauteur, un record mondial. Une façade en verre et en acier recouvre le matériau. Comme quoi, Tom Cruise nous prouve une nouvelle fois que rien n’est impossible… pas même d’escalader le gratte-ciel le plus haut du monde en béton ! Le plus important : le siège des Nations Unies Le siège des Nations Unies, construit entre 1947 et 1952, est situé dans le quartier de Manhattan, à New York. [©DR] Comment rédiger un tel article sans évoquer le siège des Nations Unies ? Situé à New York, au bord de l’East River, le complexe accueille l’essentiel des institutions de l’Organisation des Nations Unies. De l’Assemblée générale au Conseil de sécurité en passant par le Secrétariat, le bâtiment constitue un des hauts lieux des Etats-Unis. Inauguré en 1951, il aura fallu quatre années et une dizaine d’architectes pour le construire. Dont le duo de “choc” Le Corbusier et Oscar Niemeyer. Le concept original de l’architecte brésilien était constitué de trois structures bien indépendantes. Incluant une quatrième plus basse derrière elles. Cette composition a nécessité de diviser les Conseils de la Salle de l’Assemblée. L’idée était de créer un grand espace public entre les deux zones et d’obtenir une construction ouverte. Mais le Suisse Le Corbusier n’était pas convaincu par cette ambition. Il proposa alors à Niemeyer de repositionner la salle de l’Assemblée au centre du site. Ce dernier accepta et les deux architectes proposèrent un plan commun, qui est le complexe actuellement en place. C’est grâce au film La Mort aux trousses (1959) d’Alfred Hitchcock que le monde va pouvoir découvrir cette œuvre magistrale. En effet, à l’époque le célèbre réalisateur n’avait pas eu l’autorisation de tourner à l’intérieur du bâtiment. Celui que l’on dénomme “le Maître du suspense” utilise alors une caméra dissimulée… De l’autre de côté de la rue, Alfred Hitchcock effectue un plan de l’entrée de son personnage principal, Roger Tornhill (Cary Grant), dans l’immeuble. Lors de cette scène, il est d’ailleurs possible d’apercevoir un individu se retourner sur l’acteur… Probablement l’avait-il reconnu ? L’édifice le plus reconnaissable abrite le Secrétariat. L’immeuble haut et étroit est devenu l’emblème des Nations Unies. Symbolisant en particulier la gloire de l’acier, du verre et de la transparence des futures relations internationales. Dans le film L’Interprète de Sidney Pollack, le spectateur peut être subjugué par l’intérieur du bâtiment. Le réalisateur ayant était le seul à avoir obtenu l’autorisation de tourner dans le vrai décor… Le béton se dissimule sous toutes les formes et est omniprésent. Alors plus que jamais, n’oubliez pas de scruter l’horizon, car le béton est caméléon…
Il y a 4 ans et 138 jours

2020 : les permis de construire en chute libre

L’année 2020 a vu un recul de 14,7 % des permis de construire. [©ACPresse] Si les logements autorisés à la construction ont progressé de + 15,8 % sur les trois derniers mois de l’année 2020, en comparaison au 3etrimestre, il n’en a pas été de même sur l’ensemble de l’année ! Ainsi, la pandémie de Covid-19 semble aussi avoir infecté les permis de construire, en recul de 14,7 %, par rapport à 2019. En nombre de logements autorisés à la construction, seulement 381 600 ont été enregistrés, soit un recul de 65 800 sur un an… Dans le même temps, on estime que 376 700 logements ont été mis en chantier, soit 28 200 de moins (- 6,9 %) que durant l’année 2019. Et sur le tout dernier trimestre 2020, ceux commencés sont estimés en repli de 8,5 % par rapport au 3etrimestre. Ceci, malgré le redressement continu depuis juillet, qui s’était même accéléré en novembre.  Les logements individuels sauvent la mise D’une manière plus précise, ce sont les logements collectifs ou en résidence qui restent très en dessous de leur niveau d’avant la crise. Soit, respectivement – 20 %, – 11 % et – 20 % en octobre, novembre et décembre, en comparaison à la moyenne de décembre 2019 à février 2020. En revanche, les logements individuels font mieux que leur niveau d’avant-crise. Ceci, depuis novembre, avec un joli + 4 %, suivi d’un + 1 % en décembre (versus la moyenne des trois mois précédant le premier confinement).
Il y a 4 ans et 138 jours

MG Lilienfeld : La centrale, mais “Fabriquée en France”

« Une centrale est faite pour durer dans le temps, d’où le soin que nous apportons dans sa conception et sa construction », indique Valentin Mazzocchi, président de MG Lillienfeld. [©MG Lilienfeld] Le “Fabriqué en France” est un peu la marque de qualité de MG Lilienfeld. Installé en Isère, l’industriel est un incontournable de la centrale à béton. A son actif, quelque 175 unités en service sur l’ensemble du territoire. Depuis bientôt trente ans, l’industriel MG Lilienfeld est un incontournable de la centrale à béton. L’entreprise est née en 1992, à Morestel, en Isère. « En tant que telle, la marque Lilienfeld existait déjà, puisque créée dans l’immédiat après-guerre pour construire, justement, des centrales », confie Valentin Mazzocchi, président de MG Lilienfeld. L’héritage et le savoir-faire sont donc très forts dans l’entreprise. Aujourd’hui, la centrale à béton continue à être le cœur de l’activité, dont le montant s’élève 3,4 M€ en 2020. « En moyenne, nous construisons six unités par an, qu’il s’agisse de centrales sur mesure ou d’installations dites “mobiles”. » Car, c’est là une des spécialités connexes de l’entreprise. La particularité de ces outils : une installation rapide avec un génie civil réduit. Sous 15 j, les premiers bétons sortent du malaxeur. A ce niveau, MG Lilienfeld travaille principalement avec Teka ou OMG Sicoma. « Mais toutes les marques sont accessibles, suivant la demande du client », précise Valentin Mazzocchi. Outre le malaxeur, MG Lilienfeld maîtrise l’ensemble de la production de ses centrales. Le process débute au sein du bureau d’études intégré où opèrent trois ingénieurs qualifiés. « Nous disposons d’un logiciel 3D qui permet de visualiser toutes les subtilités des pièces à produire. » C’est l’humain qui fait la qualité Les études sont réalisées en étroite collaboration avec les clients, afin de répondre au plus juste à leurs attentes. « Une centrale est faite pour durer dans le temps, d’où le soin que nous apportons dans sa conception et sa construction », insiste Valentin Mazzocchi. Avec plus de 3 000 m2 d’atelier, complétés par une vaste zone de stockage extérieur d’une superficie de 2,6 ha, l’industriel dispose de toute la place nécessaire pour effectuer un travail de qualité. « Nous bénéficions d’outils de pointe pour assurer la fabrication, telles notre unité plasma HPI ou nos plieuses de 320 t. » L’atelier intègre aussi une cabine de peinture chauffée et ventilée. Mais surtout, c’est l’humain qui fait la qualité de la production. « Dix-neuf collaborateurs constituent les forces vives de l’entreprise. Ce sont toutes des personnes très qualifiées. Et celles travaillant dans l’atelier assurent aussi bien la fabrication des pièces que leur assemblage sur les unités en cours de fabrication. » Côté sous-ensembles, pour l’essentiel, MG Lilienfeld privilégie les industriels français. « Nous défendons le “Fabriqué en France” et nous mettons aussi en avant notre production locale, au cœur de notre territoire », reprend Valentin Mazzocchi. Cela permet une grande réactivité. Un élément qui caractérise l’entreprise, tant au niveau du montage des unités neuves que de la maintenance en cas de panne. Bien connaître la réglementation en vigueur « Nous avons nos propres équipes de montage. Il n’y a pas de sous-traitance. » Toujours le souci du meilleur service possible et l’écoute du client. Et le SAV, chacun est content lorsqu’il répond présent. Et s’il intervient tout de suite, c’est encore mieux. Des centrales à béton, MG Lilienfeld en comptabilise près de 175 en service sur le territoire national. Et quelques-unes aussi en dehors des frontières. « Nous savons accompagner nos clients à l’international. Nous l’avons déjà fait dans le passé. » Ceci, aussi bien pour installer des unités neuves que dans le cadre de réhabilitations. Une activité complémentaire, dont le chiffre d’affaires est variable d’une année à l’autre. « La rénovation peut être un thème complexe, car elle induit une notion de normes. Il est indispensable de bien connaître la réglementation. En tant que constructeur spécialisé, c’est un sujet que nous maîtrisons sur le bout des doigts », conclut Valentin Mazzocchi.
Il y a 4 ans et 138 jours

Podcast #4 – Le rêve naïf du Facteur Cheval

ACPresse – Le Facteur Cheval – Raconté par Mazarine Mazouyer ACPresse · Le rêve naïf du Facteur Cheval Au fin fond de la Drôme, le créateur d’un monde extraordinaire, Joseph Ferdinand Cheval (1836-1924), dit Facteur Cheval, s’est mis à construire un palais, sans aucune formation artistique. Autodidacte loufoque, excentrique, brindezingue ou juste créatif, il a réalisé, seul, pendant 33 ans, un édifice issu de ses rêveries. Tour à tour boulanger, ouvrier agricole, il se présente au concours de facteur et entre dans l’administration des Postes en juillet 1867. A sa demande, il est affecté à Hauterives, à une douzaine de kilomètres de son village natal, Charmes-sur-l’Herbasse, ayant en charge la “tournée de Tersanne”, une randonnée pédestre quotidienne de 33 km. Sa seconde épouse lui apporte en dot, notamment, une petite propriété, qui lui permet d’acquérir un lopin de terre à Hauterives et de faire vivre son rêve éveillé. Lors de ses longues tournées, Joseph Ferdinand Cheval imagine un « palais féerique ». Selon ses souvenirs, en avril 1879, « son pied bute sur une pierre, manquant de le faire tomber. Son œil est attiré par sa forme curieuse. Dès le lendemain, repassant au même lieu, il constate la présence d’autres pierres ayant des formes encore plus singulières et plus belles que celle qu’il avait trouvée la veille. » Autodidacte loufoque, excentrique, brindezingue ou juste créatif, le Facteur Cheval a réalisé, seul, pendant 33 ans, un édifice issu de ses rêveries. [©Emmanuel Georges] Quand le songe devient réalité… Il se fait alors la réflexion que, puisque la nature pouvait « faire de la sculpture », il pourrait très bien « lui-même se faire architecte, maître d’œuvre et ouvrier dans la construction d’un “Palais idéal” ». Durant les 33 années qui suivent, le Facteur Cheval ne cesse de ramasser des pierres (surtout des molasses), des coquillages et des fossiles. Il passe ensuite de longues heures à la mise en œuvre de son rêve, travaillant de nuit à la lueur d’une lampe à pétrole. Assemblant le tout à l’aide de mortier de chaux et de béton de mâchefer. Il est alors considéré comme un excentrique par ses contemporains, avant d’être célébré par le mouvement surréaliste.Le Facteur Cheval construit ainsi un édifice majestueux inhabitable (12 m de haut sur 23 m de long), peuplé d’un bestiaire incroyable : pieuvres, caïmans, éléphants, ours, oiseaux… Mais aussi de géants, de fées, d’architectures de tous les continents. Car, il ne faut pas oublier que Joseph Ferdinand Cheval est facteur, à une époque où se développent les voyages et la carte postale, apparue en France, en 1873. Retrouvez le film sensible de Nils Tavernier sur le Facteur Cheval et deux grands interprètes : Jacques Gamblin et Laetitia Casta. De bric et de broc Joseph Ferdinand Cheval passe les vingt premières années à construire la façade Est du Temple de la Nature, le terme de Palais idéal n’ayant été donné qu’après sa rencontre avec le barde alpin Emile Roux Parassac, en 1904. Il commence par creuser un bassin et à former autour une cascade, la Source de vie. Puis, il construit une seconde cascade, la Source de la sagesse. Vient ensuite le Monument égyptien, un grand temple aux colonnes boursouflées décorées de boules de grès et qui deviendra le Temple de la nature. A partir de 1891, le Facteur Cheval s’attaque à l’édification du Temple hindou, qui finira… gardé par trois Géants.En 1969, le Palais idéal a été classé Monument historique par André Malraux, alors ministre de la Culture, qui déclare à l’époque qu’il considère le Palais idéal comme « le seul représentant en architecture de l’art naïf ». Il deviendra totalement propriété de la commune de Hauterives, en 1994. Nils Tavernier nous offre la première biographie sur le Facteur Cheval. Pour ceux et celles qui ne pourraient pas visiter le Palis idéal, le réalisateur et écrivain Nils Tavernier a publié un livre sur le Facteur Cheval et a sorti un film sur son histoire merveilleuse le 16 janvier dernier. L’occasion de découvrir la première biographie à travers les lignes des 345 pages ou sur le grand écran de ce « remarquable homme du terroir, qui se voyait comme un artiste – et agit toujours comme tel« . Jacques Gamblin interprète avec brio et tendresse ce fils de paysan qu’était Ferdinand Cheval, qui ira jusqu’au bout de se rêves artistiques. Autour du Palais Une programmation spéciale, entre art contemporain et hommages artistiques, marque le 50e anniversaire du classement au titre des monuments historiques du palais du Facteur Cheval. Le Palais rêvé du Facteur Cheval ne prendra le nom de Palais idéal qu’après sa rencontre avec le barde alpin Emile Roux Parassac, en 1904. [©Emmanuel Georges] En septembre 2019, le Palais Idéal du Facteur Cheval à Hauterives (Drôme) a inauguré une nouvelle programmation culturelle, sous l’impulsion de son nouveau directeur Frédéric Legros. Elle s’articule autour de deux axes complémentaires et indissociables : la création contemporaine associée à des hommages d’artistes à la figure créatrice de Ferdinand Cheval. Le contexte de l’inauguration de ce nouveau cycle d’expositions est particulièrement important, puisqu’il s’inscrit dans le 50e anniversaire du classement au titre des Monuments historiques de l’œuvre architecturale du Facteur Cheval (voulu par André Malraux en 1969) – célébrée à partir du 21 septembre 2019 au travers d’une série d’événements pour les Journées européennes du Patrimoine et pour la date anniversaire du classement le 23 septembre 2019. Tout au long de l’année à venir, se succèderont des projets d’exposition qui rendront hommage à l’esprit et à l’œuvre du Facteur Cheval, ce “Temple de la Nature” comme il aimait l’appeler, avec la présence d’œuvres de grandes figures de l’art moderne comme Pablo Picasso, mais également d’artistes contemporain comme Agnès Varda, Aurélien Froment… Toujours présente au Palais Idéal du facteur Cheval, la question du rêve, de la “construction de son rêve” constituera une partie essentielle du programme dédié à la création contemporaine. Carte blanche à Fabrice Hyber : À l’occasion du 50e anniversaire du classement du Palais Idéal du Facteur Cheval au titre des Monuments historiques, l’artiste plasticien Fabrice Hyber (né en 1961) a réalisé une fresque inédite en hommage au Facteur Cheval. Cette nouvelle œuvre a été dévoilée au public le 23 septembre, jour de l’anniversaire du classement. [©Origins-Studio] Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 138 jours

Filière Béton : « Nous partageons l’objectif de réduction des gaz à effet de serre, mais pas le chemin pour y parvenir… »

  Philippe Gruat, président de le Filière Béton. [©Filière Béton] Avec la pandémie, l’année 2020 a été plus que particulière. Comment la Filière Béton a-t-elle traversé cette période ? Il y a eu une très forte baisse de l’activité durant le premier confinement. Mais toutes les industries de la filière ne se sont pas arrêtées. Les carrières et les cimenteries ont continué à tourner. Quant aux établissements de transformation – à savoir les unités de production de BPE et les industriels de la préfabrication -, leur activité dépendait du nombre de personnes disponibles et des niveaux d’automatisation… Toutefois, il y a eu une demande continue de la part de nos clients dès le début du confinement. A l’issue de cette période, nous avons constaté un très fort rattrapage – supérieur aux pronostics les plus optimistes – durant toute la saison estivale ! Cela nous a permis de compenser une partie du retard. Toutefois, le mois d’octobre a marqué le pas. Sans doute lié aux inquiétudes de la seconde vague et aux incertitudes opérationnelles consécutives à des carnets de commandes assez faibles. Le gouvernement a annoncé un vaste plan de relance, dont le BTP devrait largement profiter. L’année 2021 devrait donc être bonne, malgré une situation sanitaire qui perdure ? L’ACV dynamique simplifiée pénalise les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. [©ACPresse] Ce vaste plan est bienvenu, même si c’est la rénovation énergétique qui profite de l’essentiel. Nous ne critiquerons pas cette initiative, Toutefois, nous déplorons que la construction neuve et les travaux publics soient négligés dans ce plan, sachant que le besoin en logements est toujours là. Pourtant, notre offre correspond très bien aux nécessités de densification des villes. Dans ce contexte, la Filière est plutôt pessimiste quant à l’activité sur l’année 2021. Elle s’annonce difficile, sans doute très en retrait, par rapport à 2019, du fait de l’absence d’une volonté politique de faire bouger les lignes, en matière de construction neuve. De plus, le décalage des élections et l’entrée tardive en fonction des nouvelles équipes municipales ont provoqué un trou d’air dans l’activité. A quoi s’ajoute l’arrêt ou la remise en cause pour réexamens de certains projets par les nouveaux élus. Ce qui n’augure rien de bon pour l’avenir… D’une manière globale, que représente la Filière Béton aujourd’hui en France et comment se porte-t-elle dans ce contexte sanitaire particulier ? Le chiffre d’affaires annuel de la Filière Béton dans son ensemble représente un montant de 12 Md€ environ. La Filière compte quelque 67 000 emplois directs, répartis sur 4 400 sites de production en France. Et est à l’origine de 200 000 emplois indirects… Concernant la période actuelle, on ne devrait pas s’en réjouir, mais l’année 2020 pour la Filière Béton devrait s’achever entre – 5 et – 10 %, comparé à 2019. Compte tenu de la situation actuelle, on s’en sort plutôt bien, même si nombre d’industriels ont été touchés par cette crise. Le chômage partiel a permis de plus ou moins bien amortir les choses… Pour 2021, le carnet de commandes des entreprises du BTP nous inquiète beaucoup. Le programme de construction de logements neufs comme de bureaux n’est pas vraiment au rendez-vous. Les travaux publics sont en retrait, situation aggravée par la remise en cause ou le report de certaines opérations du fait de l’arrivée de nouveaux élus à la tête des communes,. Enfin, la crise sanitaire continue à être présente, sans visibilité réelle quant à sa disparition. Dans ce contexte, l’année 2021 s’annonce pour la profession sans doute en retrait par rapport aux résultats de 2019, voire même un cran en dessous de 2020 ! La RE 2020 se pointe à l’horizon… Comment la Filière Béton se prépare-t-elle à ce changement majeur de la réglementation ? Nous nous préparions à cette évolution, via l’expérimentation E+C–, dont nous étions des acteurs motivés ! Mais l’introduction de la nouvelle méthode de calcul de l’empreinte carbone – à savoir l’Analyse de cycle de vie dynamique simplifiée – est catastrophique. Nous partageons l’objectif de réduction des gaz à effet de serre, mais pas le chemin pour y parvenir… Nous ne voulons tout simplement pas d’une méthode de calcul, ne reposant sur aucun fondement scientifique et qui va créer une véritable distorsion de concurrence entre les matériaux de construction. Même le Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique est contre la nouvelle approche dynamique, à l’unanimité ! L’ACV dynamique simplifiée pénalise les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. On parle de l’acier, du béton, de la terre cuite, de la laine de verre ou de roche, pour ne citer qu’eux. A vrai dire, la presque totalité des matériaux couramment utilisés dans la construction. Cela reste une vision “court-termiste” et contraire au principe d’économie circulaire.  C’est ignorer que le béton capte du CO2 tout au long de sa vie en œuvre et même après la démolition. Sans compter qu’il se recycle très bien et en totalité. En parallèle, l’ACV dynamique simplifiée minore les émissions futures, c’est-à-dire celles qui interviendront en fin de cycle. Après 100 ans pour certains construction, donc au-delà de la limite retenue  pour calculer les émissions d’un bâtiment. Une manière de considérer que le CO2 et les autres gaz à effet de serre captés au départ ne seront jamais restitués. Effacés d’un coup de baguette magique ! Comme si le défi climatique s’arrêtait au bout d’un siècle. De plus, les matériaux biosourcés, dont parlent le gouvernement ne sont pas ou peu disponibles en France. Ni les forêts, ni les productions agricoles ne sont en mesure de modifier rapidement leur modèle économique pour répondre aux besoins de la construction dans son ensemble. Il faut 30 ans pour créer une forêt dédiée, bien entendu, au mépris de toute biodiversité, car réalisée dans le cadre d’une monoculture intensive. Une usine à arbres, en quelque sorte ! Quant aux industries de transformation, elles n’existent pas en nombre suffisant. Idem pour les entreprises de mise en œuvre. Et nous ne sommes pas certains que les maîtres d’ouvrage soient prêts à construire en biosourcé. Puis, d’assurer l’entretien que cela induit. La Filière Béton propose plutôt une approche multi-critères sur la base du label E+C–, avec un objectif de neutralité carbone à 2050. Donc en poursuivant selon un calendrier annoncé et établi. Et en s’appuyant sur des méthodes de calculs partagés par tous. Il faut rappeler qu’une telle démarche oblige à des investissements très lourds pour les industriels du ciment. La confiance est donc nécessaire. Nous sommes tous prêts à nous battre pour réduire l’impact carbone de nos industriels, mais pas du jour au lendemain. Le bon matériau au bon endroit doit rester la règle de base. Déclencher une guerre entre matériaux est quelque chose de totalement idiot. Et quel intérêt de détruire une filière bien établie ? Surtout en cette période de crise… La baisse du bilan carbone des produits de la construction reste donc un passage obligé ? Nous partageons à 100 % cet objectif. Il existe beaucoup de chemins pour y parvenir. Mais les choses ne doivent pas être faites n’importe comment. La bonne manière de faire demande un plan d’action, du temps et des investissements. Par exemple, le captage du CO2 parle béton, développé dans le cadre du projet FastCarb, est une réalité. De même, les actions réalisées par les industriels du ciment “vert” sont intelligentes. Valoriser et utiliser des co-produits en économie circulaire ne peuvent être qu’encouragés. La Filière Béton en bref La Filière Béton rassemble tous les acteurs de ce secteur d’activité, de l’extraction des matières premières jusqu’aux produits finaux. Ainsi, elle réunit la Fédération de l’industrie du béton (Fib), le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic), le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE), l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) et l’Union nationale des producteurs des granulats (UNPG). Ces syndicats se sont mis en ordre de marche pour proposer d’une seule et même voix les solutions à même de relever les défis et des enjeux en matière de construction.
Il y a 4 ans et 138 jours

Avec Bouygues Bâtiment Ile-de-France, Anne est au 7e ciel !

Anne et Chérif, grutier et Compagnon du Minorange chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France – Habitat Social, au sommet de la grue. [©Silver Alliance] « Je me suis intéressée au travail de Chérif. C’est très méticuleux et très bien encadré. Les écrans aident à la conduite de la grue. C’est un travail beaucoup plus technique que ce que je pensais. C’est un métier fascinant ! » [©Silver Alliance]Elle l’a fait ! Anne, 66 ans, admire le tout Paris depuis la cabine de la grue à tour. [©Silver Alliance]C’est avec une pointe de malice qu’Anne, tout juste redescendue sur la terre ferme, a lancé : « J’ai un nouveau rêve maintenant, devenir grutière ! » [©Silver Alliance] Le 16 décembre dernier, Anne Guichard, 66 ans, a grimpé à 58 m de hauteur avec Chérif, grutier et Compagnon du Minorange chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France – Habitat Social. Et ce, grâce à “Rêves de Seniors”, une opération proposée par Silver Alliance, qui consiste à faire évoluer le regard du grand public sur la vieillesse.  D’aussi loin qu’elle se souvienne, Anne a toujours aimé l’altitude. Quand elle visite une ville, un pays, elle fait en sorte de monter sur le toit des plus hauts bâtiments. « Je rêve de monter au sommet d’une grue dans un site en travaux. » Voilà comment Anne a présenté son vœu lors de ses premiers échanges avec l’équipe de “Rêves de Seniors”. Le rendez-vous a donc donné, le 16 décembre dernier, à 12 h 30 sur l’îlot Fulton. Un chantier mené par Bouygues Bâtiment Ile-de-France – Habitat Social pour ICF Habitat La Sablière. Il s’agit d’un projet de renouvellement urbain, situé dans le XIIIearrondissement parisien. Qui porte sur la construction de 235 logements, de commerces et d’une crèche (Anne-Françoise Jumeau et Ignacio Prego Architectes). Elle l’a fait ! Pour monter en haut de la grue et bénéficier d’un panorama inédit sur Paris, Anne a dû d’abord grimper à l’échelle sur environ 10 m. Et poursuivre ensuite dans l’ascenseur de la grue. Oui, mais voilà, l’ascenseur arrête sa course à 5 m en dessous de la cabine ! Les derniers mètres ont dû être fait à nouveau à l’échelle. Ce qui a été impressionnant, car le sommet de la grue se balance légèrement sous l’effet du vent ! Mais elle l’a fait ! Et là, Anne a vraiment eu conscience de vivre une expérience unique… « C’était vraiment génial. J’ai fait la connaissance de tout un univers. Celui de Bouygues Bâtiment Ile-de-France. Celui du logement social via ICF Habitat La Sablière. Au départ, j’étais fascinée par ce que je voyais. Puis, peu à peu, je me suis intéressée au travail de Chérif. C’est très méticuleux et très bien encadré. Les écrans aident à la conduite de la grue. C’est un travail beaucoup plus technique que ce que je pensais. C’est un métier fascinant ! » C’est avec une pointe de malice qu’Anne, tout juste redescendue sur la terre ferme, a lancé : « J’ai un nouveau rêve maintenant, devenir grutière ! » A bon entendeur… Découvrez la vidéo ici.
Il y a 4 ans et 138 jours

Partenariat entre Everest Echafaudages et Layher France

De gauche à droite, Eric Limasset, président de Layher France, et Frédéric de Saint-Jean, président d’Everest Echafaudages. [©Layher] Everest Echafaudages a signé un partenariat de 5 ans avec Layher France. Ensemble, le spécialiste de la location et du montage d’échafaudages et le fabricant d’échafaudages ont développé le système Uni-Safe. Ce partenariat signifie aussi pour Everest Echafaudages l’acquisition de 1 500 t de matériels Layher Uni-Safe. Soit un renouvellement de 50 % de son parc actuel, réparti sur ses 6 agences du quart Sud-Est de la France. Le système Uni-Safe Le système Uni-Safe se compose de montants comportant deux clips rouges, des lisses, des garde-corps légers d’extrémité et des boîtiers d’angle et à clavette. Le tout permettant de relier les éléments les uns aux autres. Uni-Safe est plus compact qu’un matériel classique. Et nécessite un volume logistique divisé par deux et moins d’espace de stockage sur le chantier. Grâce à des éléments plus légers et plus faciles à monter, il réduit aussi les TMS. Ce système est une évolution de la gamme phare Universel de Layher. Et est compatible avec tous les produits qui la composent. Il permet de concevoir les échafaudages les plus complexes et de facilement les adapter au terrain.
Il y a 4 ans et 138 jours

EMCI Group : « Nous avons relancé la centrale compacte Amazon »

A gauche, Thibault Castillo, directeur général d’EMCI Group. A droite, Régis Castillo, le président. [©EMCI Group/ACPresse]. EMCI a procédé à l’intégration d’Acom et Atec, en 2016. Quel est le rôle de ces deux structures aujourd’hui au sein d’EMCI Group ? Thibault Castillo : Aujourd’hui Acom et Atec ont été placées sous la direction de Gilles Grosclaude, qui vient de nous rejoindre. Charge à lui de développer leur périmètre de compétences. Chacune de ces marques chapeaute une activité précise. Acom évolue dans la sphère des centrales mobiles et déplaçables standardisées. Des outils auxquels nous croyons beaucoup. Dans ce cadre, nous avons relancé la centrale Amazon, qui existait déjà chez Acom. De son côté, Atec est dédiée à la diffusion des pièces détachées et de rechange. En parallèle, elle assure la conception de petites centrales sur la base de sous-ensembles et d’équipements standards disponibles sur le marché. Pouvez-vous rappeler ce qu’est EMCI Group aujourd’hui ? Régis Castillo : EMCI est une entreprise née en 1990, dans l’Est de la France. Ainsi, elle fête son 30e anniversaire durant l’année 2020 ! EMCI compte six entités. Comme précisé, Acom et Atec constituent nos deux unités commerciales, qui viennent en appui d’EMCI. Ainsi, tous trois sont en mesure d’engager des affaires à confier à nos ateliers de production. L’historique est situé à Ennery, en Moselle, spécialisé en chaudronnerie et assemblage de grosses pièces. Le deuxième est basé à Chavigny, dans la Vienne. Il intervient en mécanique et en mécano-soudure. Il répond à la dénomination Lacelle EMCI. Enfin, notre dernier atelier – Sibi – est localisé à côté de Szczecin, au Nord-Ouest de la Pologne. Il assure la construction des principaux sous-modules de nos centrales. A cet ensemble technico-commercial s’ajoutent nos deux bureaux d’études : l’un rattaché à Acom/Atec et le principal, installé au Luxembourg. T. C. : Afin de fédérer tous ces marques et ateliers, nous venons de procéder à une harmonisation visuelle des logos, qui reprennent la charte graphique et les couleurs rouge, grise et blanche de celui d’EMCI Group. Il est important que chacun de nos collaborateurs sente son appartenance au groupe, en plus de son attachement à telle ou telle marque. EMCI Group, ce ne sont pas que les centrales à béton. Quelles sont ses autres activités ? Et vos ambitions ? Centrale à béton EMCI Amazon installée sur un site de préfabrication, dans le cadre des travaux du Grand Paris. [©EMCI Group] R. C. : Cette année, nous avons constaté un léger recul de notre chiffre d’affaires. Toutefois, nous ambitionnons un retour à une moyenne à 15 M€ dès 2022… Ceci, via notre activité de construction de centrales, qui pèse plus de 50 % de notre chiffre d’affaires. Vient ensuite le “retrofit”, c’est-à-dire l’entretien et la rénovation d’outils industriels existants, voire leur transfert. Là, nous réalisons 25 % de notre activité. Enfin, EMCI Group intervient dans le domaine des équipements mécanosoudés, tels les passerelles piétonnes ou les aménagements de quais ferroviaires. A ce titre, nous sommes agréés SNCF. Nous lançons aussi une nouvelle activité en 2021 : les équipements pour carrières. Une réponse à la demande de nombreux clients aussi bien présents dans le béton que dans le granulat. A terme, nous visons entre 3 et 5 M€ de chiffre d’affaires. C’est pourquoi nous cherchons dès aujourd’hui à étoffer nos équipes de chargés d’affaires, tout comme techniciens de bureaux d’études… Côté centrales, quelles sont les tendances actuelles ? T. C. : Depuis une grosse année, la demande s’oriente de plus en plus sur des outils plus mobiles, plus compacts. Notre centrale standardisée Amazon y répond. Nous venons d’en installer deux, avec malaxeur de 3 m3, en Ile-de-France. Et une 3e est en préparation pour le Sud de la France. Qu’est-ce qui fait la force d’EMCI Group ? R. C. : Nous avons une double culture de constructeur de centrales à béton sur mesure et standardisées. Notre expertise couvre toutes les étapes de la construction, depuis les esquisses préliminaires jusqu’à l’assemblage in situ. Ceci, en passant par toutes les études techniques et la construction en atelier, tout en assurant le suivi après-vente et l’entretien. Cette démarche impose une très grande flexibilité de nos équipes, donc de l’entreprise. Votre filiale polonaise Sibi vous permet-elle de vous développer sur ce territoire particulier, dans vos domaines de compétence ? R. C. : Jusqu’à présent, nous n’avons pas vraiment cherché à nous développer sur ce pays. En effet, notre offre de centrales fixes sur mesure de fortes capacités n’étaiement pas en phase avec les attentes locales. Aujourd’hui, les choses sont en train de changer grâce à l’évolution de notre offre. La centrale Amazon, tout comme les petites unités Atec semblent bien ciblées. Aussi, nous nous préparons à partir à la conquête de ce territoire. Le salon ICCX Central Europe, fin juin prochain à Varsovie, pourrait être un bon point de départ, si l’événement a lieu… Nous devons aussi trouver un chargé d’affaires parlant polonais. D’une manière plus large, il n’est pas exclu que nous opérions un développement sur l’Europe centrale. Seul ou avec un partenaire industriel qui pourrait, pourquoi pas, entrer au capital d’EMCI Group ! Propos recueillis par Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 139 jours

Mageo : Développer de nouvelles techniques de diagnostic

Cédric Theuleau, responsable administratif et commercial chez Mageo. [©Mageo] Mageo intervient en tant que laboratoire indépendant depuis une douzaine d’années. « Plus de la moitié de notre activité est consacrée au diagnostic structure sur bâtiment existant et l’autre, à la géotechnique, au contrôle de béton frais/durci et au suivi de chantier », explique Cédric Theuleau, responsable administratif et commercial. En termes de diagnostic, le laboratoire intervient principalement sur des projets de réhabilitation. « Le reste se concentre sur l’expertise et des interventions sur chantier en cours de construction. » Mageo se compose de 9 collaborateurs, dont 3 ingénieurs et 4 techniciens qui se déplacent sur site. L’entreprise dispose de matériels de pointe, lui permettant de réaliser différentes typologies d’essais, des suivis de prise de béton par thermo-couples, ou des imageries et détections par radar… Investigations non destructives et méthodes prédictives Mageo développe de nouvelles techniques, afin de faire évoluer le diagnostic. « Lors d’une investigation, la phase d’auscultation peut être destructive, c’est le cas du carottage par exemple. C’est un problème. Nous travaillons en partenariat avec le Cérib sur des diagnostics non destructifs : Resipod1, utilisation du Pund-It2 et du scléromètre avec une méthodologie adaptée, matériels vibratoires… Nous les avons surtout expérimentés dans le cadre de réhabilitations de balcons. » Sur cet axe, le laboratoire est de plus en plus sollicité. « Non seulement il y a plus de rénovation, mais il a une hausse des demandes autour de l’investigation des balcons. » D’ailleurs, Mageo cherche à étoffer son équipe pour faire face à la demande. Toujours avec le centre d’études dédié au béton, Mageo teste des méthodes prédictives. Et ce, pour estimer l’évolution des phénomènes, qui peuvent conduire à la corrosion des armatures. Et donc à la dégradation des balcons. Parmi ses derniers projets en date, le laboratoire est intervenu sur des diagnostics pour le chantier d’une brasserie, à Lille, un ancien bâtiment de la Banque de France à Bourges. Ou encore pour un Ephad, à Luysnes. « Nous avons aussi participé au projet de réhabilitation des ateliers municipaux de la ville de Saint-Pierre-des-Corps, à côté de Tours. Nous ne faisons pas de calculs, qui sont réalisés par un bureau d’études. Mais nous déterminons dans quel état se trouvent les armatures, comment ont été construits les planchers, poteaux ou poutres… », conclut Cédric Theuleau. 1Le Resipod permet de mesurer la résistivité du béton et donne des indications sur le potentiel de corrosion des aciers et l’évolution possible. 2Le Pund-It mesure la vitesse d’impulsion ultrasonique, permettant d’examiner la qualité du béton.
Il y a 4 ans et 139 jours

La RE 2020 entre avis favorable et critiques structurelles

L’année 2021 sera celle de grands bouleversements, normatifs et réglementaires. La construction devra s’y adapter… [©ACPresse] Après une première concertation sans issue le 12 janvier dernier, le CSCEE1, réuni en plénière, a rendu un avis favorable au projet portant sur la RE 2020, ce mardi 26 janvier 2021. Entre l’envie de faire avancer la construction vers une transition environnementale plus ambitieuse et les oppositions de la profession, l’incertitude planait sur le résultat de cette rencontre. En cause, plusieurs sujets de discorde. Différents syndicats et fédérations contestent la date d’entrée en vigueur de la RE 2020, l’utilisation de l’ACV dynamique simplifiée ou encore les seuils du Bbio. Si l’avis comporte 13 amendements qui reprennent certaines de ces demandes, l’opposition reste forte. Le vote a ainsi recueilli 13 voix favorables, 11 défavorables et 2 abstentions. Sachant que l’avis du conseil reste consultatif, la balle est désormais dans le camp du gouvernement, qui devra tabler sur les recommandations et inquiétudes des professionnels du secteur de la construction. Cette mission reste toutefois délicate à opérer. En effet, plusieurs revendications font grand bruit. En simultané avec le vote, huit organisations ont diffusé une communication à charge. Ainsi l’USH, le FPI, le Pôle Habitat FFB, la FFB, la Fédération Scop BTP, la Capeb, l’Unsfa et l’Untec appellent à « une RE 2020 véritablement ambitieuse, humaine, abordable et durable ». Les “huit” vent debout En effet, pour ces “huit”, « le projet présenté par le gouvernement mi-décembre ne réunit pas les conditions d’une adhésion massive de la filière construction ». En cause : le manque de concertation « suffisamment aboutie », des analyses « contradictoires » et « de sérieuses zones d’ombre ». De plus, les organisations estiment que « le modèle et les seuils retenus risquent d’exclure à court terme des filières entières de production, qu’il s’agisse de la construction en maçonnerie ou de celle de l’acier. Avec le projet proposé, il est certain que l’usager continuera à subir un inconfort d’été. Il est certain que de nombreuses opérations se trouveront condamnées par le poids carbone des infrastructures imposées par les PLU. Et qu’il en ira de même pour les opérations prévues sur des terrains présentant des contraintes de sol ou d’orientation. Il est aussi certain qu’il en sera fini du recours au gaz ou aux radiateurs électriques performants, fût-ce en appoint ». De son côté, l’AIMCC considère l’avis comme globalement équilibré. Tout en rappelant « qu’il ne s’agit pas d’un vote positif au texte actuel de la RE 2020 et qu’elle sera particulièrement vigilante sur la demande partagée par tous, d’un retour à l’ACV normalisée, telle que pratiquée dans l’expérimentation E+C-. L’AIMCC restera aussi attentive à ce que le texte ne favorise pas une filière ou une technologie face à une autre et au maintien de l’ambition sur le Bbio. Sachant que les industriels de la construction sont toujours dans une démarche de progrès et d’ambition pour le secteur. » Une unanimité sur l’ACV dynamique A l’instar de l’AIMCC, la Filière Béton salue le vote du CSCEE. Le collectif demande le respect des observations formulées par le Conseil et met l’accent sur le retrait de l’ACV dynamique. « Parmi la quinzaine d’amendements listés dans l’avis […], celui qui consiste à revenir à l’ACV normée a fait l’objet, lors des discussions, d’un consensus de toutes les parties. Une unanimité logique, car l’ACV dynamique simplifiée telle qu’elle est proposée, exposerait à un risque environnemental inconsidéré. Tout en rendant inutile toute réflexion sur la manière de construire “intelligemment” les bâtiments de demain. » La Filière Béton exprime aussi son soutien aux engagements de décarbonation de la réglementation. Elle confirme ainsi qu’elle s’inscrira dans cette trajectoire avec comme objectifs – 35 % et – 40 % de réduction de l’empreinte carbone des bâtiments pour 2030. « La Filière réclame enfin une véritable cohérence, aussi bien avec la Stratégie nationale bas carbone qu’avec le plan de relance et les actions de décarbonation des filières industrielles. » Les différents arbitrages ministériels autour de la RE 2020 devront aboutir à un nouveau texte en février. Reste à savoir si le gouvernement cédera aux multiples revendications. 1Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique.
Il y a 4 ans et 139 jours

Collet : Etre au service des industriels

Grégoire Collet représente la 4e génération de la famille à la tête de l’entreprise éponyme. [©Collet] L’année 2020 a été compliquée pour le BTP. Est-ce aussi le cas pour vous ? Nous avons un mode de fonctionnement un peu particulier. Nous sommes sous-traitants dans des domaines très diversifiés, que sont la route, le bâtiment, les lubrifiants, l’automobile, la cosmétologie, les engrais… Ce large panel nous a permis de passer entre les gouttes. D’autant que certains évènements industriels survenus au cours des 15 derniers mois ont été plutôt favorables aux sous-traitants que nous sommes… A ce jour, l’activité “bâtiment/produits bitumineux” chez Collet se porte bien. Pour le bâtiment, quelles sont les solutions bitumineuses que vous proposez ? Notre entreprise bénéficie de 75 ans d’expérience dans ce domaine. Je représente la 4e génération de la famille à sa tête. Nous avons toujours fait du bitume. Depuis le début, ce produit est utilisé pour l’imperméabilisation et la protection des bétons et fondations. Ou encore pour des applications dérivées, tels le collage d’éléments sur béton comme les panneaux d’isolants, voire le roofing avec les primaires d’adhérence pour étanchéité bitumineuse. Cependant, vous ne trouverez pas de produits portant le nom de Collet sur le marché. Nous les produisons pour le compte de grandes marques du bâtiment, en sous-traitance. Leur popularité ne s’est jamais démentie. Ils sont appelés “Noir de fondation” sur les chantiers. Vous produisez aussi des granualts en PSE destinés à la composition de bétons spéciaux. Nous produisons des billes de polystyrène expansé utilisées comme granulats dans les bétons dits “allégés”. Nous avons trois références dans ce domaine. Le plus connu est le Styrobéton, qui a déjà une trentaine d’années d’existence. Il bénéficie d’un Avis technique, ainsi que d’une accréditation Socotec relative aux formes de pente. Ce sont des billes expansées, calibrées et enrobées d’un additif, permettant leur meilleure dispersion. Le produit est installé sur le marché avec un volume conséquent, et est utilisé par les majors du secteur. Les billes bénéficient de deux autres références plus récentes… Le Styro Light Form est construit sur le même concept que le Styrobéton, mais avec des billes d’un diamètre supérieur. Il est employé en remplissage de fissures ou de désordres, ou en tant que ravoirage. Depuis 2016, nous avons aussi lancé le Styro Light Fluide. Comme son nom l’indique, il permet d’obtenir une matrice de béton allégé très fluidifiée, d’une consistance moins plastique, ce qui est en facilite la mise en œuvre. C’est un marché nouveau qui se développe. Selon l’évolution des ventes de ce produit en 2021, nous envisageons d’engager une démarche de certification visant à un Avis technique. C’est sans doute notre solution du futur. Il était évident qu’il nous fallait une gamme répondant à l’explosion du concept des chapes fluides sur le territoire français. Quels sont les leviers pour faire progresser le Styro Light Fluide ? A l’heure actuelle, l’ensemble de la gamme Styrobéton est commercialisé par notre distributeur. Cette gamme est d’ailleurs proposée sous notre propre marque : Collet-Cobil. Je pense qu’à travers la communication, mais surtout les références chantiers, le Styro Light Fluide va vite se faire connaître et convaincre ses futurs utilisateurs.
Il y a 4 ans et 140 jours

Tadao Ando : « J’ai voulu concevoir une architecture comme personne n’en avait réalisée»

Retrouvez cet article dans le hors-série n° 23 Tadao Ando, en compagnie de François Pinault, devant le bâtiment de la Bourse du Commerce, à Paris. [©Fred Marigaux, 2016. Courtesy Collection Pinault – Paris] Pouvez-vous nous présentez votre travail ? Tadao Ando : Ma recherche architecturale s’articule autour de formes simples : cercle, carré ou rectangle, avec une prédilection pour le béton brut, que je travaille, afin d’obtenir des aspects lisses, brossés ou vernis. J’aime le voir changer avec le temps et capter la lumière. Ce matériau symbolise l’époque moderne. Tout le monde peut s’en procurer. Il est accessible à tous. C’est pour cela que j’ai voulu concevoir une architecture comme personne n’en avait réalisée. Et ce, avec le béton. La lumière et le béton, un vaste programme. Ce sont deux matériaux que tout oppose et qui pourtant, une fois mis en scène par vous, viennent créer une poétique de l’espace, mettent en valeur des lieux ou au contraire dissimulent une partie des volumes ? Comment faites-vous pour les accorder ? Le béton vient cerner les espaces que j’imagine à l’aide de parois. Quant à la lumière, elle est changeante et revêt différentes apparences, en fonction de l’espace et du temps. J’utilise beaucoup les puits de lumière. L’un est donc le symbole de la permanence et de la stabilité, l’autre est plus dans le registre de l’impermanence et de la mobilité. Pourtant, le béton et la lumière s’accordent naturellement. La Bourse du Commerce, à Paris : esquisse de Tadao Ando. [©Tadao Ando. Courtesy Collection Pinault – Paris] Quelle est votre définition d’une belle réalisation en architecture ? Je pense que l’architecture est l’une des professions les plus bénéfiques pour la société. L’architecture consiste à créer des lieux pour la communauté. Je réalise mes structures, en me demandant comment je pourrais concevoir des choses, qui restent gravées dans l’âme des hommes pour l’éternité. En plus, mes réalisations s’insèrent le plus possible avec harmonie dans le paysage. Au fil des ans, j’ai réalisé que la coordination et la collaboration avec de nombreux professionnels peuvent mener à la création de grandes choses. Il est toujours essentiel de collaborer avec le client, les ingénieurs, les sous-traitants, les consultants et d’autres personnes du secteur de l’architecture. Peu de professions comptent sur une seule personne pour coordonner ces types de projets importants pour la société. Les compétences de l’architecte sont bénéfiques à bien des égards, ce qui peut amener à réfléchir à la manière dont nos compétences en matière de créativité, de gestion et de coordination peuvent être appliquées à d’autres domaines. Qu’est-ce que le mot “béton” évoque pour vous ? Quel rôle joue-t-il concrètement dans votre travail ? Je suis connu pour utiliser du béton architectural dans mes conceptions, mais je suis plus intéressé par les espaces que le béton peut créer que par le béton lui-même. La collaboration et l’esprit de nombreuses personnes dévouées sont nécessaires à sa réalisation. J’ai beaucoup de respect pour la culture régionale où mes conceptions ont été construites. Le béton dépend des cultures, des histoires et des matériaux locaux disponibles. Dans toutes les régions du monde, il y a du béton. J’espère créer à la fois une architecture, qui peut être construite n’importe où, mais qui est unique à cet endroit. Image de synthèse de la Bourse du Commerce : le promenoir et l’oculus, au sommet du cylindre. [©Artefactory Lab – Tadao Ando Architect & Associates – NeM / Niney & Marca Architectes – Agence Pierre-Antoine Gatier. Courtesy Collection Pinault – Paris] Minéralité du béton et japonisme sont-ils liés dans vos réalisations ? Quels que soient les matériaux, je n’ai jamais pensé à incorporer des éléments japonais dans ma conception. Cependant, quand j’étais jeune, je me suis consacré à créer un béton lisse et délicat, afin d’obtenir une texture similaire à celle du bois utilisé dans l’architecture japonaise traditionnelle. Les éléments japonais que l’on trouve dans mon architecture sont involontaires et on peut dire que cette vision japonaise est le fruit de mon inconscient. Que pensez-vous des architectes du béton tels que Wright, Le Corbusier, Niemeyer, Ricciotti, Bofill, Meier ? Comment considérez-vous leurs œuvres ? La première fois que je suis entré en contact avec l’œuvre de Le  Corbusier, j’étais dans une ancienne librairie d’Osaka. A cette époque, je croquais la vie à pleine dent, mon destin n’était pas encore tracé. J’avais 20 ans et je travaillais à temps partiel dans un bureau d’architecture. J’ai d’abord posé mes yeux sur un portfolio de Le Corbusier dans la section Arts de la librairie. Immédiatement, j’ai senti dans ma chair :“Ça y est, c’est cela que je veux”.L’ouvrage étant trop cher pour moi, j’ai alors économisé et j’ai acheté le livre environ un mois plus tard. Ensuite, je l’ai lu, page par page, tous les soirs. Même si mes connaissances n’étaient pas assez approfondies pour comprendre les subtilités du Modernisme, le contenu du livre était absolument fascinant. Chaque page était joliment illustrée avec des photographies architecturales en gros plan et en grand angle, ainsi que des plans et des croquis. Je me suis dit : “Je veux être capable de concevoir comme ça”. J’ai appris et j’apprends encore des architectes historiques, tels que Frank Lloyd Wright, Oscar Niemeyer et bien d’autres. Située au Nord du Japon, la colline de Bouddha est un temple souterrain, à l’exception d’une immense statue de Bouddha, dont seule la tête dépasse du sol. [©Shigeo-Ogawa/Tadao Ando] Quelles sont vos réalisations préférées dans votre travail ? Je pense que l’architecture que j’aime le mieux est le projet sur lequel je travaille. Par exemple, je suis actuellement sur la préservation et la rénovation du projet de la Bourse de commerce, à Paris. Je préfère toujours regarder vers le présent et le futur. Ce n’est pas dans ma nature de m’attarder sur le passé. Propos recueillis par Muriel Carbonnet Retrouvez cet article dans le hors-série n° 23
Il y a 4 ans et 140 jours

L’Annuaire par Béton[s] le Magazine

Couverture de l’Annuaire des fournisseurs de la filière béton. [©ACPress] Qui est qui dans le béton ? Qui fait quoi dans le béton ? C’est un peu à ces questions que tend à répondre la toute nouvelle édition de l’Annuaire des fournisseurs de la filière béton. Plus de 100 pages composent cet ouvrage de référence, qui se veut le plus complet possible, sans jouer le délicat exercice de l’exhaustivité… Ainsi, seulement 1 400 entreprises et organismes sont référencés, pour aller à l’essentiel. D’où le choix de ne retenir que les coordonnées des sièges sociaux. Côté pratique, chaque fiche comprend l’adresse postale complète, le téléphone et, point primordial, les principaux secteurs d’activité dans lesquels œuvrent la société concernée. Et afin de garantir une mise à jour permanente, l’Annuaire des fournisseurs de la filière béton est prolongé sur notre site d’informations acpresse.fr par notre Annuaire en ligne. Pour une consultation simple et rapide.  Pour se procurer la version papier, rendez-vous sur notre boutique.
Il y a 4 ans et 140 jours

Un nouveau président et deux vice-présidents pour le Cérib

Le 26 janvier 2021, Bertrand Bedel a été élu à la présidence du Cérib. [©Cérib] Le 26 janvier 2021, Bertrand Bedel a été élu à la présidence du Cérib. Ceci, pour une durée de trois ans. Il succède à Philippe Gruat, en poste depuis 2018. Engagé de longue date dans l’industrie du béton, Bertrand Bedel est membre du conseil d’administration du Cérib depuis 2012. Et président de la Fédération de l’industrie du béton (Fib) depuis juin 2019. Le mot de Bertrand Bedel  « […] Ma feuille de route pour les trois ans à venir s’inscrit en particulier dans la continuité du Contrat d’objectifs et de performance (COP) 2020-2023. Signé en février 2020 entre l’Etat, la Fib et le Cérib. Et ce, pour accompagner l’industrie du béton vers le futur. Et accélérer les grandes transitions du secteur de la construction. Ce Contrat repose sur des enjeux stratégiques forts. Déjà, accompagner les PME/TPE vers l’industrie du futur par le déploiement de la construction numérique et du BIM. Et des outils innovants de maîtrise de la production. Puis, répondre à l’intérêt général des parties prenantes pour la transition écologique et énergétique. Enfin, accélérer la transition vers une économie circulaire dans la construction […] », souligne Bertrand Bedel. Le parcours de Bertrand Bedel Deux vice-présidents ont été aussi nommés au conseil d’administration. A savoir, Philippe Gruat, président de la Filière Béton et président de l’Ecole supérieure des ingénieurs des travaux de la construction (Esitc) de Caen. Et Laure Hélard, déléguée générale du Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) et de l’Association technique de l’industrie des liants hydrauliques (Atilh). Après une formation bâtiment et génie civil, Bertrand Bedel a commencé comme conducteur de travaux chez Cipec. Après deux années au sein du groupe Point.P, c’est en 1983 qu’il débute sa carrière dans l’industrie des produits en béton. Ceci, en rejoignant Premat Yonne, qui intégrera, en 1989, Alkern. Pendant 36 ans, il a occupé plusieurs postes au sein de ce groupe. Dont la présidence. Et ce, jusqu’en avril 2019, date à laquelle il a rejoint son conseil de surveillance. 
Il y a 4 ans et 140 jours

Tout sur la construction de l’Ecole d’architecture de Lyon

[©Libel] L’Ecole d’architecture de Lyon se dévoile dans le bel ouvrage “L’Ecole d’architecture de Lyon. Un manifeste architectural”, dirigé par Philippe Dufieux. Richement illustré, ce livre permet de découvrir l’histoire de l’une des plus singulières constructions publiques des années 1980. Prix spécial du jury de l’Equerre d’argent en 1987 et signée de Françoise-Hélène Jourda (1955-2015) et de Gilles Perraudin (1949), ce bâtiment a été livré en 1988. A découvrir la genèse du projet au cours des années 1960-1970, les enjeux du programme, ainsi que les figures qui s’illustrèrent lors du concours. Editeur : Editions LibelSous la direction de Philippe DufieuxPrix : 19 €TTCRetrouvez l’ouvrage sur le site de l’éditeur
Il y a 4 ans et 141 jours

Mecaroanne s’attaque au marché belge

Unité de broyage ciblage signée Mecaroanne. [©Mecaroanne] Spécialiste français dans la fabrication de broyeurs industriels, Mecaroanne commence très bien l’année 2021. En effet, l’industriel vient de signer un contrat de représentation commerciale en Belgique. C’est l’activité “broyeurs, émotteurs et concasseurs” qui sera ainsi beaucoup plus accessible de l’autre côté de l’Escaut… « La Belgique est en partie francophone, ce qui facilite les échanges, explique Fabien Burnichon, responsable technique et commercial de Mecaroanne. Mais ce pays est avant tout notre voisin, il est donc très facile et rapide de s’y déplacer pour accompagner techniquement notre représentant. » Cette implantation fait suite aux sollicitations régulières pour des projets en Belgique. Le fait d’y prendre un “pied-à-terre” devrait permettre de fluidifier et de simplifier les prises de commandes.  La Belgique constitue le second amarrage en dehors des frontières nationales pour l’industriel originaire du département de la Loire. En effet, début 2018, Mecaroanne avait signé un contrat de représentation commerciale au Maghreb. 
Il y a 4 ans et 141 jours

Alphi contribue au développement industriel savoyard

Plate-forme logistique de Saint-Genix-Les-Villages d’Alphi. [©Alphi] Spécialiste français du coffrage et de l’étaiement, Alphi est l’une des trois entreprises savoyardes. Lauréates du fonds d’accélération aux investissements industriels dans les territoires. Qui fait partie du Plan de relance – Territoires d’industrie. Alphi a donc proposé un projet concernant sa plate-forme logistique de Saint-Genix-Les-Villages (73). Programme retenu et financé. « Notre projet consiste en la création d’un atelier de production et de réparation, intégrant des technologies innovantes. Seize nouveaux collaborateurs devraient ainsi nous rejoindre d’ici fin 2022 », annonce Alexandre Souvignet, président d’Alphi. Cette réalisation revêt quatre objectifs : • relocalisation, intégration et développement de la production de l’entreprise. Via la création d’un atelier de fabrication au sein d’un nouveau bâtiment de 4 000 m2 ; • robotisation qui favorisera la montée en compétences des équipes. Ceci, par le biais d’une technologie innovante : Cobot, un robot collaboratif ; • création d’un atelier bois pour les coffrages sur mesure. Favorisant l’essor de l’entreprise en Suisse. Ainsi que le renforcement de sa position nationale ; • réaménagement des postes de travail. Afin de gagner en ergonomie et en sécurité. L’investissement global est évalué à 2,6 M€ d’ici fin 2022. En attendant, l’année 2021 marque l’anniversaire d’Alphi, qui fête ses 25 ans. Et verra l’achèvement de la construction de son nouveau siège social de 1 400 m2, à Chambéry, sur la zone d’activités de Savoie Hexapole.
Il y a 4 ans et 145 jours

Gamme ErgonomiX : notre contribution pour alléger votre charge de travail

Pour préserver la santé et le bien-être des compagnons sur le long terme, les conditions de travail sur les chantiers doivent être améliorées. Afin d’alléger votre charge de travail et réduire les TMS, Doka France vous propose la gamme ErgonomiX, une offre de solutions de coffrage et d’étaiement pour contribuer à la réussite de votre projet. Associant légèreté, robustesse et ergonomie, améliorez la productivité ainsi que la sécurité sur vos chantiers ! Elle comprend déjà 6 produits : le nouveau coffrage manuportable DokaXlight, la tour d’étaiement intuitive Tour Excellence, le nouvel étai Eurex 20 LW, la poutrelle Alu, l’étai Eurex 60 et le coffrage modulaire de dalles Dokadek 20. Plus d’informations sur Doka.fr Doka – spécialiste du coffrage Doka est leader international pour la conception, la fabrication et la commercialisation des systèmes de coffrage (dont coffrage-cadre) et d’étaiement pour tous les secteurs du BTP. Avec plus de 160 sites commerciaux et logistiques dans plus de 70 pays, le groupe Doka dispose d’un réseau extrêmement performant pour fournir aux entreprises de construction des équipements et supports techniques avec réactivité et professionnalisme. La haute qualité d’un produit et la bonne résistance à l’usure d’un matériel sont synonymes de longévité et de sécurité. Grâce aux normes ISO 9001 et ISO 14001, tous les produits Doka répondent aux exigences les plus élevées en matière de qualité et de protection environnementale. En outre, chaque nouvelle génération de produit est compatible avec la précédente. 
Il y a 4 ans et 146 jours

Eqiom rend visible sa démarche anti-carbone

Eqiom est en train de basculer sa flotte de camions vers la motorisation Euro VI et teste, en même temps, des véhicules roulant au biogaz. [©Eqiom] Avec sa démarche “Eqiom R – Construisons durable”, Eqiom a décidé de rendre plus visibles toutes ses initiatives, visant à soutenir la transformation environnementale dans le secteur de la construction. « Eqiom R apporte un cadre aux solutions destinées aux bâtisseurs pour une construction durable », indique Roberto Huet, président d’Eqiom. En effet, l’industriel n’a jamais cherché à dissimuler sa démarche environnementale, ayant parfois eu raison trop tôt ! « Il y a quelques années, nous avions lancé le label CimCo2ol, qui identifiait les solutions intégrant une démarche de réduction des émissions de CO2. A l’époque, le marché n’avait pas été réceptif… » Ainsi, le programme Eqiom R est la déclinaison de sa vision environnementale, basé sur des thématiques fortes. Respect des aspirations des générations futures. Responsabilité dans l’optimisation de l’utilisation des ressources. Réduction de l’empreinte carbone. On pourrait rajouter le recyclage. « Nous valorisons quelque 350 000 t/an de déchets dans nos cimenteries, reprend Roberto Huet. Ceci nous permet d’atteindre un taux de substitution des combustibles fossiles supérieur à 60 %. »Un chiffre qui devrait atteindre 80 % dès 2025.  Un référentiel commun bétons et ciments L’autre approche est celle des ciments pour lesquels Eqiom vise à réduire le taux de clinker. Celui-ci est déjà inférieur à 70 %. Ainsi, pour aller plus loin dans la transparence, l’industriel met en place un “référentiel bas carbone”.  « Ce référentiel sera commun à nos gammes de ciments et de bétons,détaille Roberto Huet. Il se divise en quatre classes de réductions d’émissions de CO2. »Il débute par le classe C et indique une réduction inférieure à 20 %. La classe B correspond à une baisse comprise entre 20 et 35 %. Viennent ensuite les classes A (- 35 % à – 50 %) et A+ (supérieure à 50 %), qui identifient les réponses très bas et ultra bas carbone.  Dès aujourd’hui, l’offre ciments et bétons d’Eqiom bénéficie de ce nouveau marquage pour une meilleure identification. Et l’industriel travaille sur ses gammes à venir, dont les sorties interviendront, sans doute en 2021 et plus probablement en 2022… Retrouvez l’article complet dans le n° 92 – Janvier/Février 2021 de Béton[s] le Magazine, à paraître le 15 février prochain.
Il y a 4 ans et 146 jours

HGCT lance la construction de sa deuxième usine

La deuxième usine vendéenne de HGCT sera verticale, pour une capacité de production de 250 000 t de ciments décarbonés. [©HGCT] C’est à Bournezeau, en Vendée (85), que Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT) vient de lancer la construction de sa deuxième usine, baptisée “H2” (voir la vidéo). Cette unité prend place juste à côté du premier site de production : l’outil pilote “H1”. D’une capacité de production de 250 000 t/an, elle a été conçue et designée à partir des retours d’expérience de H1. Ainsi, HGCT a fait le choix d’une usine verticale, dont la fabrication de ciment suivra un processus gravitaire. Celui-ci s’articulera donc autour d’une tour de mélange de 70 m de haut. De quoi optimiser la productivité. De plus, la verticalité de ce site permet aussi d’avoir une emprise foncière réduite à 1,5 h, divisée par deux par rapport à celle de H1. Ceci, pour une capacité de production multipliée par cinq ! Autre particularité, la tour principale sera bâtie en utilisant des bétons formulés sur la base de ciments Hoffmann Green ! L’industriel applique ici l’adage : “On n’est jamais mieux servi que par soi-même…” [©HGCT] Dédiée à la production de ciments décarbonés sans clinker H2 sera le modèle d’unité utilisé pour le développement en France et à l’international, sous forme d’accords de licence. Le budget de ce deuxième site est estimé à 22 M€. Et sa mise en service est prévue au second semestre 2022. Comme H1, l’usine H2 sera totalement dédiée à la production de ciments décarbonés sans clinker. « Cette deuxième unité est un jalon clef de notre plan de développement pour augmenter nos capacités de production. H2 va ainsi nous permettre de répondre à la demande grandissante pour notre ciment bas carbone sans clinker. En effet, nous avons récemment signé de nombreux partenariats avec des acteurs majeurs de la construction. A l’image de Capremib, de Cemex, d’Eiffage Génie Civil, de GCC ou encore de KP1 », soulignent Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de HGCT. Une économie de 22 000 t de CO2 Et Olivier Lefelle, responsable des travaux neufs de l’entreprise, de conclure : « Cette deuxième usine constitue une étape structurante et importante. Le choix d’un modèle vertical pour la tour de mélange est un concept innovant dans le domaine de la construction. Mais s’inscrit dans la vision responsable de HGCT. De plus, en utilisant les ciments Hoffmann pour sa construction, ce chantier permettra d’économiser environ 20 000 t de C02 ».
Il y a 4 ans et 147 jours

Actualisation du logiciel de calcul Heco HCS 4.0

L’actualisation du logiciel de calcul Heco HCS 4.0 intègre désormais le dimensionnement de chevilles dans la maçonnerie. Fabricant spécialisé dans la production de vis, Heco propose le logiciel de calcul HCS (Heco Calculation Software) 4.0. Ce dernier fournit des justificatifs pour attester de la conformité des assemblages aux homologations en vigueur. Ainsi, l’actualisation du logiciel intègre désormais le dimensionnement de chevilles dans la maçonnerie. Grâce à cet outil, les bureaux d’études, les ingénieurs et les artisans de la construction peuvent se baser sur des calculs précis et rapides pour nombre d’applications. Ce module permet d’effectuer les calculs pour des ancrages soumis à des contraintes statiques. En quelques clics Le Heco HCS 4.0 offre aux utilisateurs la possibilité de calculer de manière simple et interactif. Aussi bien des chevilles ou des balustrades, que des isolations de chevrons de toitures et des assemblages bois. Après la saisie de toutes les données du projet, l’utilisateur reçoit une évaluation claire et compréhensible avec une proposition de vis. Au programme : type de vis, dimensions, quantité nécessaire pour la réalisation du projet… Ainsi que l’indication expliquant quel type de vis serait le plus économique. Les pages de résultats et impressions avec illustrations 3D servent de planification statique contrôlable et de base de calcul.  Le logiciel de calcul Heco HCS 4.0 est disponible en sept langues, dont le français, et peut être téléchargé gratuitement ou commandé sur CD-Rom. 
Il y a 4 ans et 147 jours

Nicolas Lambert poursuit sa carrière chez Mercedes-Benz

Portrait de Nicolas Lambert, nouveau responsable marketing de Mercedes Benz Trucks France. [©Mercedes-Benz Trucks France] Le 1er janvier 2021, Nicolas Lambert succède à Cédric Lebreton comme responsable marketing communication de Mercedes-Benz Trucks France. Ses missions s’articuleront autour du marketing avant-vente, opérationnel et digital. Mais aussi du marketing produits, des homologations et de la formation commerciale. Une carrière au sein de Mercedes-Benz Diplômé de l’école de commerce Skema de Nice, Nicolas Lambert est considéré comme “l’homme de l’étoile”. Du fait de ses nombreux postes successifs au sein du groupe Mercedes-Benz. C’est en 2005 qu’il rentre dans la filiale française du constructeur automobile allemand. Les premières années, il évolue dans le secteur “Vans”. Dans un premier temps, comme chef de produit, avant d’être nommé à la tête du district Sud-Ouest. Par la suite, il devient responsable département produits et outils de vente. En 2016, il est nommé responsable département véhicules d’occasion toujours pour les Vans. En 2018, après 13 années de bons loyaux services au sein de l’entité française de Daimler Truck, il est promu chef de projet location longue durée Vans pour une autre filiale du groupe. Mercedes-Benz Financial Services l’accueille, mais pour seulement 2 belles années. Le 1er janvier 2021, il obtient un rôle stratégique pour Mercedes-Benz Trucks France. Mercedes-Benz Trucks France Afin de répondre aux mutations importantes du marché du véhicule industriel des prochaines années, la maison-mère Daimler AG a souhaité créer une spécialisation par activité. Ceci dans le cadre de son programme “Customer Dedication” lancé en 2014. Le 1er avril 2019, Mercedes-Benz Trucks France voit donc le jour. L’entité du groupe allemand regroupe les activités de vente et de réparation des camions Mercedes-Benz, Unimog et Fuso sur le territoire français. Toutefois, Mercedes-Benz France continue ses activités de distribution et de réparation pour les voitures et utilitaires de la marque.
Il y a 4 ans et 147 jours

Nouvelle secrétaire générale pour l’Unicem Bretagne

Sylvie Lebreton devient la nouvelle secrétaire générale de l’Unicem Bretagne, en remplacement de Christian Corlay. [©Unicem] Début janvier 2021, le secrétaire général de l’Unicem Bretagne Christian Corlay a laissé sa place à Sylvie Lebreton. Cette dernière occupait le poste de présidente de l’Unicem Entreprises Engagées. La raison de cette nomination s’explique par départ à la retraite de Christian Corlay… C’est donc après 3 mois de passation que Sylvie Lebreton prend pleinement possession de son poste. « Je tiens à remercier Christian Corlay qui a énormément œuvré pour la profession tout au long de sa carrière à l’Unicem »,a-t-elle déclaré. Dans la continuité de cette expérience, Sylvie Lebreton prolongera le travail de son prédécesseur, en basant son objectif sur deux axes forts. Tout d’abord, elle continuera de mettre en place des actions pour faire connaître les avantages de la profession. Par ailleurs, les partenariats et engagements auprès des ONG resteront une priorité pour Unicem Bretagne. Puis, le second axe sera de communiquer sur des sujets de société comme la prévention en santé-sécurité, l’économie circulaire et la transition énergétique.  Son parcours De formation ingénieure chimiste, Sylvie Lebreton a commencé sa carrière en 1997. En tant qu’ingénieure environnement et responsable QSE pour le laboratoire CBTP, filiale du groupe Pigeon. En 2005, elle devient directrice adjointe du laboratoire. Elle y a eu pour mission de développer la performance globale de l’entreprise. Ainsi que de manager le pôle technique “Environnement”. C’est en 2012 qu’elle s’engage dans la vie syndicale, en devenant présidente du comité régional de la charte environnement des industries de carrières pour la Bretagne.  Charline David