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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

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Il y a 4 ans et 267 jours

Béton et composites, un accord parfait ?

Franck Glowacz, innovation content leader chez JEC Group. [©JEC Group] Depuis 1963, le JEC Group s’attache à promouvoir et à accompagner le développement des matériaux composites. D’ailleurs, chaque année, l’association organise le JEC World1, grande messe dédiée aux acteurs du secteur. Quelles sont les caractéristiques de ces matériaux ? Quelles relations entretiennent-ils avec le monde de la construction, et plus particulièrement, avec le béton ? Réponses avec Franck Glowacz, innovation content leader chez JEC Group. Pouvez-vous nous donner votre définition des matériaux composites ? Que regroupent-ils ? De façon générale, un composite est l’association d’au moins deux matériaux, qui tire parti des meilleures propriétés de ses constituants. Dans notre cas particulier, on associe des fibres de verre, de carbone, de basalte, naturelles comme le lin ou le chanvre, à une matrice plastique. Communément, les matériaux composites sont des plastiques renforcés. Tous les nouveaux avions, les bateaux de plaisance, les raquettes de tennis, les vélos du Tour de France sont faits dans ces matériaux. Dans l’automobile aussi, on retrouve de nombreuses pièces faites en composites. En France, tous les boîtiers extérieurs pour les compteurs électriques sont aussi en composites. Les exemples d’application ne manquent pas. Que peuvent-ils apporter au monde de la construction ? Beaucoup, tant leurs propriétés sont intéressantes. Mais focalisons-nous pour l’instant sur deux très importantes. En premier lieu pour la construction, la résistance à la corrosion. Les composites peuvent être utilisés seuls, mais aussi en substitution des armatures acier pour les bétons armés. Il n’y a plus d’éclatement du béton armé en environnement salin dans ce cas. Ensuite, la légèreté. Par rapport à l’aluminium, on peut espérer des gains de masse de 35 à 40 %. Et jusqu’à 70 % par rapport à de l’acier. Ces deux propriétés s’allient dans un cercle vertueux avec des armatures plus légères et moins de béton. Les structures sont beaucoup plus légères, et donc plus faciles et moins coûteuses à installer. Rouleau d’armature en fibres de verre époxy. [©JEC Group/Foucha-Muyard] On parle beaucoup de développement durable, de respect de l’environnement et de préservation des matières premières… Comment se situent les matériaux composites ? Toute activité humaine cause malheureusement un impact sur l’environnement. Les composites regardés isolément semblent ne pas être toujours les meilleurs élèves. Mais dans la majorité des cas, si l’on regarde à plus grande échelle sur toute la durée d’installation, de vie et de maintenance des édifices, les composites tirent leur épingle du jeu face à la plupart des autres matériaux. Le contexte actuel est aussi en faveur des composites. Il est demandé aux cimentiers de baisser drastiquement leurs émissions de CO2. Nous assistons à une pénurie de sable de qualité pour la fabrication du béton. Et dans de nombreuses zones du globe, il y a raréfaction des ressources d’eau douce. En conséquence, les formulations de béton vont évoluer et il faudra être de plus en plus économe en matière. En tant qu’armature du béton, avec les formulations actuelles ou de nouvelles plus corrosives, les composites vont s’imposer de plus en plus. Le 27 mai dernier, le JEC Group organisait une viso-conférence intitulée “Béton et composite : Le mélange parfait”. En quoi, ces deux matériaux, s’accordent-ils bien ? On tire le meilleur des deux mondes. Le béton est très résistant à la compression, les composites le sont à la traction. Résultat : moins de faiblesse. Parmi les exemples cités lors de cette conférence, la société française TechnoCarbon Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 268 jours

Vicat : Sophie Sidos reçoit la Légion d’honneur

Le 15 septembre dernier au Palais d’Iéna, à Paris, la présidente de la Fondation Louis Vicat Sophie Sidos a reçu la Légion d’honneur. [©Vicat] Le 15 septembre dernier au Palais d’Iéna, chef d’œuvre de l’architecture en béton conçu par Auguste Perret, Sophie Sidos a reçu la Légion d’honneur. Une distinction qui récompense ses actions en tant que présidente de la Fondation Louis Vicat. En effet, Sophie Sidos est engagée dans de nombreuses causes solidaires. Et inscrit les préoccupations environnementales, sociétales et sociales du groupe Vicat au cœur des missions de la Fondation éponyme.  La 7e génération de descendants de Louis Vicat Sophie Sidos est la représentante de la 7e génération de descendants de Louis Vicat (1786-1861), ingénieur et inventeur du ciment artificiel en 1817. Sophie Sidos débute sa carrière au sein du groupe Vicat, en intégrant le contrôle de gestion en 1992. Quelques années plus tard, elle prend la fonction de responsable commerciale “Ciment” au sein de la direction régionale Paca. Devenant ainsi la première femme à accéder à cette fonction. Elle évolue ensuite au sein de l’entreprise, en occupant différents postes. Et devient, en 2006, membre du conseil d’administration du groupe. Elle est aujourd’hui vice-présidente de Parfininco, la holding de Vicat. Les insignes de chevalier de la Légion lui ont été remis par Patrick Bernasconi, président du Conseil économique social et environnemental (Cese).
Il y a 4 ans et 269 jours

Nantes : Un subtil travail autour des bétons

Retrouvez cet article dans le numéro 88 de Béton[s] le Magazine. L’ensemble immobilier O’2 Parcs se divise en trois bâtiments, posés sur un socle commun. [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] L’Ile de Nantes, l’endroit de tous les possibles. Depuis le début des années 2000, elle fait l’objet d’un vaste programme de rénovation urbaine. Sur sa partie Ouest, le boulevard de la Prairie au Duc en constitue l’axe principal. C’est là que prend place l’ensemble immobilier O’2 Parcs. Il se divise en trois bâtiments, posés sur un socle commun. Le projet est signé du cabinet parisien Hardel Le Bihan Architectes. Il se veut un repère pour ce quartier qui émerge. Avec ses bétons clairs, l’ensemble paraît presque rayonner. En partie créée par les lasures qui la protègent, sa teinte varie sans cesse, passant d’un blanc éclatant au soleil à une nuance plus argentée sous un ciel couvert.  Sur le bâtiment en R+11, les balcons prennent la forme de voûtes catalanes et constituent la véritable signature du projet. [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] Le béton est le fil conducteur du projet. Les architectes l’ont décliné. Une manière de souligner le caractère de chaque bâtiment. Ainsi, l’immeuble C se développe sur 7 étages de logements sociaux. Sa façade est mise en relief par un jeu subtil d’ombre et de lumière, obtenu grâce à un matriçage vertical façon “planches”. « Nous avons travaillé avec des matrices Noeplast. Une première pour nous », indique Michel Antoine, chef de groupe travaux de l’entreprise Legendre Construction, en charge du gros œuvre. Les deux autres bâtiments du programme (bâtiments A, en R+11, et B, en R+6), constitués de logements en accession, ont bénéficié de bétons bruts lasurés. Lasures que l’on retrouve aussi sur le béton matricé.  Les Bétons de l’Atlantique comme partenaires Le cahier des charges était précis. Il exigeait des bétons avec le moins de bullages possible. Un calepinage précis des trous de banches. Et des arrêts de bétonnage réduits à leur plus simple expression. [©Legendre/Atypix] Ce travail de traitement des façades avait pour but de sublimer les bétons architectoniques réalisés par l’entreprise. « Le cahier des charges des architectes était précis. Il exigeait des bétons avec le moins de bullages possible. Un calepinage précis des trous de tiges des banches. Enfin, des arrêts de bétonnage et autres joints entre banches, réduits à leur plus simple expression », reprend Michel Antoine. Pour garantir le parement le plus fin possible, Legendre Construction a choisi de travailler avec ses banches-outils les plus belles : des Sateco SC 9015 quasi-neuves…  Quelque 73 balcons sur poutres en console sont sortis de la ligne de production de Ouest Prafa, filiale du groupe Legendre [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] Côté bétons, l’entreprise a fait appel aux Bétons de l’Atlantique, une des filiales BPE du groupe Caddac. « Nous avons l’habitude de collaborer avec cette enseigne… » Pour les façades, le producteur a livré quelque 1 000 m3 de C25/30 XF1 de classe de consistance S4. Ce béton a été formulé sur la base d’un ciment gris enrichi de fillers calcaire, représentant une charge de 350 kg d’éléments fins. De quoi garantir un parement fin qualitatif et pérenne. Le choix des lasures s’est porté sur des références issues du catalogue GCP Applied Technologies. L’assise commune, tout comme les façades matricées bénéficient de la Pieri Prelor Vario, basée sur un régulateur de fond incolore et une teinte Jade Blanc à 25 % de dilution. Les bétons lisses des élévations profitent, quant à eux, de la même solution. Mais dans sa variante “régulateur de fond gris” et teinte Jade Blanc utilisée à 200 %. D’où la dominante blanche des bétons.  Préfabrication privilégiée pour les balcons L’immeuble C réunit les logements sociaux du projet. Sa façade est mise en relief par un jeu subtil d’ombre et de lumière, obtenu grâce à un matriçage vertical façon “planches”. [©Legendre/Atypix] Pour les matrices, Legendre a travaillé avec Noeplast. Une première pour l’entreprise. [©Legendre/Atypix] L’intérêt des lasures est de ne pas être couvrant, laissant ainsi voir la texture et le grain du matériau, ce qui rend le béton plus “vivant”. De plus, ces produits sont hydrofuges, protégeant les surfaces de la pluie, du ruissellement et palliant la formation de mousses sur les corniches. Ce qui est loin d’être un luxe à Nantes ! A elles seules, les façades en béton ne donnent pas leur identité à l’ensemble immobilier O’2 Parcs. Il leur fallait un “petit” plus. Cet indispensable complément est venu des balcons. Ceux-ci soignent les vues. Sur les chantiers navals voisins. Sur les bords de Loire plus lointains. Sur les voies ferrées bientôt transformées en parc métropolitain. Sur les jardins du cœur d’îlot.  Pour Legendre, c’était une évidence préfabriquer les balcons. Couler ces éléments en place n’aurait jamais permis d’obtenir le résultat escompté. [©Legendre/Atypix] Pour s’intégrer parfaitement à l’esthétique des bétons coulés en place et compte tenu de leurs formes souvent complexes, Legendre Construction a opté pour la préfabrication. « C’était une évidence de procéder ainsi. Couler ces éléments en place n’aurait jamais permis d’obtenir le résultat escompté », confirme Michel Antoine. D’autant que les balcons se déclinent en deux types principaux et en plusieurs variantes à chaque fois.  En totalité, ce ne sont pas moins de 184 éléments qui sont sortis de la chaîne de production d’Ouest Préfa, filiale de préfabrication du groupe Legendre. Plus en détail, on dénombre tout d’abord 73 balcons sur poutres en console. Ces éléments habillent le bâtiment B. Mais les balcons qui retiennent l’attention sont ceux du bâtiment A, se développant sur 11 niveaux. Ils prennent la forme de voûtes catalanes et constituent, ainsi, la véritable signature du projet. Frédéric Gluzicki Repères Promoteurs : Groupe Duval (Bureaux et logements sociaux) et Marignan (logements en accession)Architecte : Hardel Le Bihan Architectes (Sandrine Restoux, chef de projet)Bureau d’études : EgisGros œuvre : Legendre ConstructionBPE : Bétons de l’Atlantique (groupe Caddac)Préfabricant : Ouest Préfa (groupe LegendreCoffrages verticaux : SatecoMatrices : NoeplastLasures : GCP Applied TechnologiesSurfaces : 9 400 m2 (SDP)Délai : 24 moisCoût : 12 M€ [/abonnes]
Il y a 4 ans et 269 jours

Vinci Construction France : Utiliser le laitier comme liant unique du béton

Retrouvez cet article dans le numéro 90 de Béton[s] le Magazine. Les poteaux reprennent les six niveaux du bâtiment C de l’Archipel. [©ACPresse] L’Archipel, un ensemble de 5 bâtiments édifié au cœur de la ville de Nanterre (92). Imaginé par les architectes Jean-Paul Viguier et Marc Mimram, il constitue le futur siège social du groupe Vinci. « Un siège qui nous rassemble et nous ressemble », indique Xavier Huillard, Pdg du groupe de BTP. Il sera le reflet de l’ADN de Vinci et le symbole de sa transformation. Surtout, il se veut le démonstrateur des savoir-faire et des innovations du groupe. « Chaque entité de l’entreprise a été sollicitée dans le cadre de la démarche “innovation” », résume François Cussigh, directeur du service ingénierie du matériau béton de Vinci Construction France. Et de poursuivre : « D’une manière naturelle, nous avons proposé un béton à faible impact environnemental ou bas carbone ». Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le numéro 90 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 272 jours

La Réunion : Le jour du grand nettoyage

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Une soixantaine de bénévoles ont été réunis par Teralta, afin de participer au World CleanUp Day, sur l’île de La Réunion. [©Teralta] Sur toute la planète, le 21 septembre est synonyme de World CleanUp Day, la journée mondiale du nettoyage. Partout, anonymes et célébrités, en solitaire ou par équipe, spontanément ou dans des sessions organisées. Se mobilisent pour nettoyer les espaces naturels. Cette année, près de 150 pays et plus de 15 millions de personnes étaient engagés. Sur l’île de La Réunion, les points de collecte se sont multipliés. Ceci, pour nettoyer les décharges sauvages, qui souillent l’environnement insulaire. Ainsi, les équipes du cimentier Teralta (groupe CRH) se sont mobilisées pour nettoyer les zones extérieures proches des sites du Port (siège et terminal cimentier) et de Saint-Louis. Ce sont près de 400 kg de déchets variés, qui ont été collectés. Avec au menu : du verre, du plastique, des déchets non recyclables et recyclables, divers encombrants (matelas, morceaux d’épaves, déchets métalliques…). Près d’une soixantaine de personnes ont œuvré pour récupérer ces déchets, qui ne finiront pas dans l’océan, fléau de l’île.  Pour Teralta, outre le geste citoyen, les avantages sont multiples. D’abord, la propreté des sites, qui sont régulièrement envahis par les déchets issus de dépôts sauvages. Dont certains peuvent se révéler dangereux pour l’environnement et pour la santé. Egalement, le travail en équipe, pour une bonne cause, permet d’améliorer le relationnel entre les collaborateurs, tout en créant un environnement de travail sain.  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 272 jours

Pont de Noirmoutier : Des piles de béton et de fibre de verre

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Long de 583 m, le pont de Noirmoutier compte 9 piles, qui sont toutes rénovées. [©Charles Marion/Edycem] Le pont de Noirmoutier date de 1970. C’est un ouvrage fait de voussoirs précontraints en béton. Au fil des années, il a été très abîmé par l’eau de mer, les courants et le vent, nécessitant une réhabilitation complète. Pour ces travaux, le Conseil général de Vendée a mandaté l’entreprise Charier, qui avait proposé une solution de rénovation innovante : l’utilisation de coques en fibre de verre pour protéger les piles et la réalisation de nouvelles semelles en béton pour les deux piles les plus hautes. Pour l’entreprise Charier, le chantier a démarré en mars 2019, avec la mise en place des batardeaux, grâce à un rideau de palplanches, à partir d’un ponton auto-élévateur. Deux batardeaux ont été installés autour des piles numérotées 5 et 6. En raison des forts courants, il a fallu plusieurs mois pour battre les palplanches et créer les hexagones de métal destinés à donner forme aux futures semelles. De forme hexagonale, ils enserrent les batardeaux originels, rectangulaires, qui « étaient remplis de sable et scellés d’un couronnement en béton. Avec le temps, ils se sont abîmés et déchaussés. Le sable a commencé à fuir, formant des cavités et exposant les fûts », décrit Franck Manoury, chef de chantier pour Charier.  2 400 m3 de béton coulés Le travail du pompiste, en l’occurrence Inter Service Pompe (ISP), est de combler ces cavités. Et, en parallèle, de faire monter la nouvelle semelle autour de l’ancienne. Le coulage des semelles est réalisé avec l’aide de plongeurs de la société Romeuf, qui guident la flèche de la pompe à béton. Ces professionnels travaillent à l’intérieur du batardeau. Chaque jour, il n’est possible d’ajouter qu’une hauteur de béton de 1,50 m dans l’ouvrage. Cela correspond à plus ou moins 170 m3de béton, en fonction des cavités rencontrées. « La communication entre Edycem, Charier et ISP est très importante. Ainsi, aujourd’hui, nous pensions pouvoir couler 200 m3de béton. Or, arrivés à 180 m3, la limite de 1,50 m était atteinte. Charier nous a prévenus qu’il fallait stopper la production de béton », explique Bertrand Lebreton, attaché technico-commercial Edycem. Au total, pour les deux piles, environ 2 400 m3 de béton seront coulés… L’ancien batardeau est enserré dans un nouveau, afin de permettre de créer de nouvelles semelles. [©Caroline Kim] Pompé sur 420 m Le béton a été formulé par Edycem pour franchir un circuit peu commun. En effet, il doit être pompé sur plus de 420 m pour la pile 6. Et environ 100 m de plus la pile 5. Ceci, entre la berge de l’île de Noirmoutier et le bout de la flèche. Un parcours compris entre 5 et 10 mn. « Nous avons choisi de faire circuler le béton dans une canalisation de 125 mm de diamètre pour éviter que le tuyau et les pompes ne chauffent », souligne Bertrand Lebreton. En chemin, le béton grimpe sur le tablier du pont, emprunte le chemin piétonnier, redescend le long de la pile du pont. Durant ce parcours, il passe une cinquantaine de coudes. Il traverse deux pompes. L’une de 50 m, au départ, et l’autre, de 40 m, près de l’arrivée. La seconde pompe automotrice est calée à demeure, pour toute la durée, des travaux sur le pont auto-élévateur de Charier.  Edycem a mis au point un béton de consistance S4 pour qu’il puisse ainsi cheminer jusqu’à son point de coulage. Il a travaillé sur la base de sa gamme Duraliss, des bétons destinés à être en immersion permanente. « Nous avons ajouté deux plastifiants, dont un qui assure le maintien de rhéologie », remarque Arnaud Doiteau, technicien de laboratoire d’Edycem.  L’une des pompes automotrices, qui fait circuler le béton de la rive jusqu’à la semelle à réparer, est placée sur un pont auto-élévateur. [©Caroline Kim] Au gré des marées Avant le début du chantier, la performance du béton a été validée par un essai de pompage, en présence de techniciens d’ISP et de Charier. Au programme : un linéaire de 170 m parsemé de coudes, installé sur le parking attenant à la centrale. Un test passé avec brio.  Le chantier se déroule au gré des marées. Lorsque l’eau se retire, les piles du pont ne sont pas tout à fait à sec. Pour des raisons de sécurité, aucune vague ne doit passer au-dessus des palplanches pendant l’intervention. « Ce sont les plongeurs qui donnent le signal du démarrage du travail », indique Franck Manoury. Cela dépend de la marée, mais aussi de l’état de la mer : trop agitée, elle bloque le chantier. Lorsque la mer est haute dans l’après-midi, le coulage peut parfois se prolonger jusqu’en milieu de soirée. « Les piles 5 et 6 sont bétonnées jusqu’à la cote maritime + 1 m. De la cote + 1 m à la cote + 4 m, la pile est protégée par une coque en fibre de verre. Ensuite, de la cote + 4 m à la cote + 6 m, c’est une protection en béton projeté, qui est mise en place », précise Franck Manoury L’innovation principale du chantier réside dans les jackets FX-70 de S&P Reinforcement France, des coques en fibre de verre fabriquée sur mesure. “Coques de bateau” Ces coques ont été développées au début des années 1970 et leur conception est donc aussi ancienne que l’ouvrage lui-même. Mais le pont de Noirmoutier est le premier de ce type, à utiliser cette technologie en France. Quatre plongeurs se relayent pour travailler à l’intérieur du batardeau. Leur rôle est de guider la flèche et de surveiller la montée du béton. [©Charles Marion/Edycem] La coque est en composite ciment verre. Pour les piles ayant une section de 2,50 m x 3,80 m, les jackets ont des dimensions de 2,60 m x 3,90 m. Chaque coque est composée de quatre éléments identiques d’environ 1,30 m x 1,95 m, qui sont ensuite assemblés entre eux. Les longueurs et largeurs sont adaptées à la géométrie réelle de la pile support. Par ailleurs, les hauteurs sont variables, suivant les calepinages des piles. Les jackets ont une épaisseur de 5 mm. Elles créent un vide annulaire de 5 cm en pourtour du fût. Cet interstice accueille un mélange formé d’un coulis époxy et d’un mortier coulable subaquatique de réparation. Le mortier n’est pas miscible dans l’eau. La mise en place est réalisée à l’aide d’une pompe à mortier automatique. Une fois posée, la coque offre d’après Michaël Tixier, responsable régional France de S&P Reinforcement France, « un rendu esthétique de type “coque de bateau” ». Cela s’imposait sur cet ouvrage, qui franchit le détroit de Fromentine pour rejoindre l’île de Noirmoutier… Caroline Kim Repère Maître d'ouvrage : Conseil général de VendéeMaîtrise d’œuvre : Conseil général de VendéeEntreprise : CharierBétons : EdycemPompage : Inter Service PompeDélai : 3 à 4 semaines de coulageCoût total de la réhabilitation : 9,5 M€ Fiche signalétique “Béton” Fournisseur : Edycem/Duraliss Classe de résistance : C30/37 Volume : 2 400 m3 E/C : 0,5 G/S : 1/13 Dmax: 22,4 Chlorures : Cl 0,40 Consistance : S4 Classe d'exposition : XS2 (F) Béton BPS CEM II/A-LL 42,5 R CE PM-CP2 NF Granulats : Granulats éruptifs, sable alluvionnaire Adjuvants : Plastifiants ChrysoPlast Delta CER et ChrysoQuad 630de Chryso Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 272 jours

TSD : Au-delà du métier, gérer les risques périphériques

Retrouvez cet article dans le n° 83 de Béton[s] le Magazine Pour les travaux de découpe des bétons, quelque 10 équipes de 2 personnes interviennent dans un rayon de 300 km autour du siège. [©Gérard Guérit] Implantée en périphérie de Tours, l’entreprise TSD a été créée en 1990 par Georges Gallerand, son dirigeant actuel. Initialement limité au sciage du béton, l’entrepreneur développe à partir de 2003 une activité de démolition lourde. A l’origine de cette démarche, l’annonce par le gouvernement de l’époque de la démolition de 250 000 logements HLM vétustes. Ce qui signifiait alors des besoins importants, en termes de moyens. Ces opérations mettront du temps à se mettre en place. Mais l’idée est lancée.  A ce moment, Georges Gallerand investit dans deux grosses pelles de démolition, une chargeuse, un concasseur…. Ceci, pour un total de 1 M€. Une somme importante pour une petite entreprise. Une croissance le plus souvent continue permet d’atteindre 50 salariés en 2019. Dont 10 équipes de 2 personnes dédiées exclusivement aux activités de sciage. L’entreprise possède les qualifications 1 113 (démolition technicité supérieure) et 1 143 (démolition par sciage et carottage technicité supérieure). Les équipes interviennent dans un rayon de 300 km autour du siège. Elles disposent chacune d’un fourgon équipé en camions-atelier. La moyenne d’âge est d’environ 40 ans. Le personnel est stable, ce qui permet d’assurer des formations et sensibilisations dans la durée. Et aussi pour les nouveaux arrivants qui sont appelés à suivre un parcours spécifique. Dans cette activité “naturellement” à risques, le personnel intègre très vite les mesures de prévention, liées à l’activité “sciage”. De l’avis du dirigeant, c’est au niveau des risques périphériques, que doivent porter en permanence les actions de prévention et de sensibilisation.   A l’école du sciage Appréhender le fonctionnement global d’un bâtiment, un principe de base qui doit être assimilé par les opérateurs.[©TSD] Il y a les risques “évidents”, et ceux auxquels on ne pense pas de prime abord. Ce sont ces derniers qui nécessitent la plus grande vigilance. Georges Gallerand explique : « Les travaux de sciage présentent par nature un danger réel, le personnel en est conscient et a intégré les procédures de sécurité liées à l’usage des carotteuses, des scies murales et des scies à câble. C’est au niveau des risques “périphériques” que nous devons en permanence faire porter notre attention ». Ces risques se situent d’abord au niveau de la manutention des blocs découpés. Par exemple, un voile en béton de 20 cm d’épaisseur, découpé pour la création d’une porte de distribution pèse 1 t. Ce sont donc les retraits des éléments découpés et fractionnés, les manutentions et la planification de ces opérations, qui doivent être pilotées. Lorsque les conditions d’accès et d’évacuation le permettent, l’entreprise utilise des palans, des chariots élévateurs, voire des moyens plus lourds lors d’interventions sur des ouvrages d’art. Les manutentions manuelles restent minoritaires et sont retenues en dernier recours. Pour pouvoir maîtriser tous les aspects de ce métier très spécifique, les nouveaux embauchés passent d’abord 12 mois en alternance entre le centre de formation de découpe du béton et l’entreprise. Mise en place par le Sned (Syndicat national des entreprises de démolition), cette formation qualifiante “CQP Scieur-carotteur du béton” apprend aux stagiaires à appréhender la compréhension de la structure du bâti, la connaissance de l’outil diamanté et du matériel associé, l’organisation et la préparation des chantiers, la manutention, le levage, l’évacuation des blocs et la gestion des déchets. Cette formation intègre aussi la prévention des risques physiques, l’habilitation électrique, le montage et démontage des échafaudages roulants et fixes, et les méthodologies de découpe en fonction des spécificités de chaque ouvrage. Cette démarche sur un an implique un investissement important de la part de l’entreprise, ainsi que la volonté d’un partenariat durable avec ses nouveaux employés. Des outils et des moyens Le traitement des bétons est réalisé soit directement sur chantier, soit sur une plate-forme de recyclage interne à l’entreprise. Accolé aux bureaux du siège de l’entreprise, l’atelier de maintenance résume à lui seul la multiplicité des cas de figure, chaque chantier étant un cas particulier. Des carotteuses électriques et hydrauliques, des scies murales électriques et hydrauliques, des scies à sol pour la découpe des bétons et des enrobés, des scies à câbles, des groupes électrogènes, des chargeurs de toute taille… justifient l’emploi à plein temps de mécaniciens pour la maintenance, les réparations et l’entretien. L’entreprise a investi dans un deuxième robot de démolition, pouvant être équipé de brise-roche, de grappins, de pinces et de godets. Elle possède au total une cinquantaine d’engins pour les travaux de démolition, soit des mini-pelles, des pelles, des mini-chargeuses, des mini-tombereaux... Tous les salariés sont en possession des Caces nécessaires à la conduite des différents engins, ainsi que des habilitations pour les chantiers particuliers : habilitation électrique, nucléaire, amiante SS4. Les chefs d’équipes sont formés en SST (sauveteurs secouristes du travail). Les équipes dédiées au sciage des bétons disposent d’une dizaine de fourgons, qui parcourent chacun 30 000 km/an. Le risque routier est au cœur des actions de prévention : sensibilisations aux risques liés à la consommation de cannabis, à l’alcool, à l’usage du téléphone… Le traitement des bétons découpés est une autre problématique de l’entreprise. TSD possède des concasseurs pour traiter les bétons sur chantier. Lorsque cette solution n’est pas possible, les bétons sont envoyés vers une plate-forme de recyclage, propriété de l’entreprise ou vers une plate-forme extérieure. Les bétons sont alors concassés et revendus, essentiellement pour des usages de remblais. « Dans la mesure du possible, nous nous efforçons de collecter les eaux de sciage, afin de les filtrer », explique Georges Gallerand. Les boues obtenues sont compressées dans des presses, puis éliminées sous forme de briquettes vers des décharges spécialisées. Des chantiers très préparés et contrôlés Le personnel de chantier est équipé de lunettes, de protections auditives, de combinaisons, de casques, de gants et de chaussures de sécurité, fournis par l’entreprise et régulièrement renouvelés.[©TSD] Sur les opérations très techniques, l’analyse des risques revêt un rôle primordial, d’où l’élaboration d’un PPSPS, en liaison avec le coordonnateur SPS et les animateurs sécurité. Des repérages sont réalisés en amont de chaque chantier, afin d’appréhender la structure de l’ouvrage, de déterminer les procédures de découpe, de manutention, d’évacuation… Et les moyens qui vont avec. « Les phases de manutention sont vraiment les plus dangereuses, insiste Georges Gallerand. C’est d’ailleurs tout l’art de notre métier. Nous réalisons des modélisations en 3D, tout est défini avec précision selon un phasage rigoureux. » Le matériel électrique est équipé de protections 30 mA en tête de ligne et la consignation de l’ensemble des fluides (électricité, gaz, eau…) est demandée pour toutes les phases de découpe. « En effet, même si les réseaux sont en théorie repérés, l’implantation réelle peut parfois varier par rapport aux plans d’origine, des modifications et des rajouts peuvent avoir été réalisés avec les années »,souligne l’entrepreneur. L’outillage électro-portatif, et en particulier les meuleuses, fait l’objet de formations et de rappels vis-à-vis des risques liés à son utilisation : inertie, éclatement des disques… Le personnel de chantier dispose de lunettes, de protections auditives, de combinaisons, de casques, de gants et de chaussures de sécurité, fournis par l’entreprise et régulièrement renouvelés. Les scies à câbles, très utilisées pour les découpes d’épaisseurs supérieures à 50 cm, nécessitent une prévention particulière, une rupture du câble pouvant provoquer des blessures très graves. En phase de fonctionnement, un périmètre de sécurité est mis en place tout autour des machines, le personnel dédié est formé à ce mode de découpe, ainsi qu’au contrôle permanent de l’usure des câbles. D’une façon générale, l’entreprise garde une dynamique d’investissement des matériels, pour plus de sécurité et confort pour ses opérateurs. « Nous réagissons très rapidement à tout comportement inadapté, conclut Georges Gallerand. Et nous n’hésitons pas à sanctionner et à re-sensibiliser, dès lors que nous constatons des manquements à la prévention. » Gérard Guérit Retrouvez cet article dans le n° 83 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 273 jours

Guard Industrie et Pro-T-Co vont travailler ensemble

Le support coffrant sans huile de démoulage Pro-T-Co se décline en trois aspects : brillant, mat ou micro-texturé. [©ACPresse] Guard Industrie a signé un contrat pour distribuer les solutions Pro-T-Co aux industriels du béton en France et dans plusieurs pays du monde. A travers cet accord, Guard Industrie offre à ses clients une solution, leur permettant de personnaliser leurs parements en béton.  Start-up française fondée par Jérémy Guichard et co-dirigée par Maxime Perrin, Pro-T-Co est spécialisée dans la fabrication et la fourniture de solutions coffrantes (matrices) pour béton architectonique. Ceci, en supprimant tout besoin d’agent de démoulage. Côté finitions, les aspects peuvent être lisses, présenter un relief, être mats ou brillants. Par ailleurs, les solutions de coffrage sont réutilisables jusqu’à 30 fois et sont recyclables.  Décliné en quatre offres  Guard Industrie et Pro-T-Co ont développé quatre offres pour répondre à tous les besoins. Ainsi, l’offre “Nouvelle peau” permet le réemploi de tables de coffrage usées pour réaliser des finitions haut de gamme. L’offre “Haute couture” propose un service similaire, mais pour une utilisation sur des coffrages en bois. La variante “Haute couture magnétique” se destine aux coffrages métalliques. Ceci, pour offrir des parements esthétiques dans toutes les nuances de finition. Enfin, l’offre “Sur mesure Graphic Art” clôt la liste des solutions proposées. Là, il s’agit de peaux coffrantes conçues à façon. Tous les motifs restent possibles, y compris les effets 3D.  Les lignes de lasures pour béton de Guard Industrie complètent à merveille ce nouveau dispositif. De quoi rendre les parements, déjà lisses ou matricés, tantôt mats, tantôt extra brillants. Ceci, avec un choix de coloris très riche et même des effets métalliques, pailletés ou encore irisés.  « Avec cette première mondiale, nous sommes heureux d’innover pour servir les idées des industriels du béton et des architectes », déclarent Jérémy Guichard et Barnabé Wayser, président de Guard Industrie.  
Il y a 4 ans et 273 jours

Agyre accélère l’économie circulaire dans la construction

Stéphane Le Guirriec, Dg d’Agyre. [©Agyre] Recours aux filières locales, usage responsable des matériaux, recyclage et réutilisation… La chaîne vertueuse de l’économie circulaire est au centre de plusieurs initiatives, lois et expérimentations. Pourtant, dans la construction, le concept ne se démocratise pas sur tout le territoire et à tous les niveaux. Pour accélérer le développement de l’économie circulaire, le Cérib, Impulse Partners et le Pôle Fibres-Energivie ont fondé le hub Agyre. Composé de 25 partenaires, ce dernier a pour objectif de polariser les ambitions. Et d’accompagner les acteurs de la construction dans l’optimisation de leurs process. « L’ambition est de relever concrètement le défi de la sobriété dans la construction des ouvrages, explique Stéphane Le Guirriec, Dg d’Agyre. Et ce, en incarnant des valeurs citoyenne, économique, sociale et environnementale de l’économie circulaire. Concertée au sein de notre comité d’orientation, notre mission est d’ancrer de manière durable des pratiques responsables. De les partager, d’en faire des retours d’expériences. Et des démonstrateurs, capables de se dupliquer et d’essaimer dans les territoires. » Initiateur de projets tests, à l’image de la résidence Olympi à Chartres, plate-forme de rencontres entre les acteurs du secteur et des start-up. Ou encore, créateur de modules de formation, Agyre évolue sous différentes formes. Aujourd’hui, le hub bénéficie du soutien financier de la BPI et de la région Centre – Val-de-Loire.
Il y a 4 ans et 273 jours

Marcotte Systèmes France : « Depuis 2018, nous étudions le marché français »

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Joël Bardier, propriétaire et actionnaire de Marcotte Systèmes, et Alain Doh, directeur technique Europe. [©ACPresse] Depuis 1975, Marcotte Systèmes, composé de 35 collaborateurs, développe des logiciels pour la production de béton. En centrale, fixe ou mobile pour le BPE ou la préfabrication, sa solution s’intègre à tous types d’automatismes, et gère la livraison et la logistique du béton. En Amérique du Nord et à Dubaï depuis peu, Marcotte Systèmes équipe ainsi 1 350 centrales. Cette année, l’entreprise connaît deux changements majeurs dans son organisation historique. Tout d’abord, l’arrivée de Joël Bardier, nouveau propriétaire-actionnaire et la création de l’entité Marcotte Systèmes France. « Depuis 2018, nous étudions le marché français », précise Joël Bardier. Et surtout, le groupe cherchait quelqu’un de bien implanté sur le territoire pour prendre les rênes. Un ancrage local Marcotte Systèmes France choisit de collaborer avec Alain Doh, à qui incombera la tâche du développement de l’activité sur le territoire. Ex-Concrete Equipements, ex-Command Alkon, le métier, il le pratique depuis longtemps… « Nous attaquons un marché que je connais déjà, raconte Alain Doh. Tout comme l’équipe française. Nos anciens clients attendent que nous prouvions ce que vaut Marcotte Systèmes. »Les solutions canadiennes ont été revues pour coller aux normes françaises. « En trois mois, nous avons doublé notre équipe de développeurs pour l’occasion », complète Joël Bardier.  L’entreprise démarche aussi bien les indépendants, que les PME et les grands groupes. Partout en France et dans les pays frontaliers. Marcotte Systèmes France est en pourparlers avec plusieurs industriels et s’est déjà associée avec Wayzz1 pour BSM. « Nous avons aussi noué un partenariat exclusif avec DHF qui nous apporte un support technique et commercial dans la région Bretagne », explique Alain Doh. Pour Marcotte Systèmes, la proximité et l’ancrage local sont très importants. « Nous ne voulions pas entrer agressivement sur le marché français,poursuit Joël Bardier. Nous avons la chance d’avoir des centaines de milliers de datas, qui nous permettent de dessiner des tendances ou d’améliorer la productivité de nos clients. Elles nous offrent la possibilité de nous concentrer sur les spécificités de chaque pays. » La première phase d’intégration s’est avérée plutôt prometteuse pour Marcotte Systèmes France. « Il y a une place pour nous, conclut Alain Doh. Nous travaillons aujourd’hui sur le développement et le démarchage. Nous faisons nos preuves, tout en restant humbles… » Sivagami Casimir 1Béton[s] le Magazine – Hors-série n° 22 – p. 17. Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 273 jours

Haropa : Mieux lutter contre les pollutions

Haropa – Ports de Paris va étendre les mesures de meilleurs contrôles des installations à l’ensemble des exploitants sur l’Ile-de-France. [©ACPresse] Début septembre, Europe 1 a révélé une pollution de la Seine, à Paris, par le groupe LafargeHolcim. Ce dernier a parlé d’un acte malveillant. Toujours est-il que l’incident a provoqué l’indignation des élus locaux, des associations. Et même de Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique…  Pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent, les acteurs de la Filière béton (SNBPE Ile-de-France et Unicem Ile-de-France) et Haropa– Ports de Paris viennent d’adopter un plan d’action commun. Celui-ci a vocation à s’appliquer à toute la profession, sur l’ensemble de la région francilienne. Et se décompose en quatre points essentiels. « Nous prenons très au sérieux les incidents qui se sont déroulés sur les centrales à béton de Lafarge, indique Antoine Berbain, directeur général de Haropa – Ports de Paris. Les installations concernées étaient déjà régulièrement auditées. Aussi, ce plan d’action permet de renforcer nos exigences et nos dispositifs de contrôle de l’exploitation quotidienne. Ceci, de façon à ce que cette situation ne se reproduise plus. » Entreprises soucieuses de la protection de l’environnement La pollution de la Seine, à Paris, est regrettable. Ce type d’incidents ne doit plus se reproduire à l’avenir. [©ACPresse] En premier lieu, Haropa renforce ses exigences contractuelles vis-à-vis des occupants des quais. Il leur impose un auto-contrôle. Ceci, avec obligation d’informer le port, la préfecture et la mairie dans un délai de 12 h au maximum. Ceci, quel que soit l’incident, s’il a un impact potentiel sur l’environnement. Si nécessaire, l’exploitant présente et met en place les actions correctives requises. En cas de non-respect de ce délai ou d’impact avéré sur l’environnement, Haropa pourra appliquer des sanctions financières, voire résilier la convention d’occupation avec l’exploitant. « Les entreprises adhérentes de l’Unicem Ile-de-France sont soucieuses de la protection de l’environnement. Aussi, elles s’engagent aux côtés de Ports de Paris pour renforcer l’échange d’informations sur les exigences environnementales des installations portuaires. Bien qu’il s’agisse d’actes isolés, les incidents survenus récemment sont regrettables et ne doivent plus se reproduire à l’avenir », insiste William de Lumeley, président de l’Unicem Ile-de-France. Transparence sur la qualité des installations Harpon et les entreprises de la Filière béton consolident la démarche d’amélioration continue des ports et des installations. Au-delà des audits annuels déjà en place, dont les exigences seront renforcées. La démarche sera enrichie des résultats de l’auto-contrôle et de contrôles inopinés, portant sur la qualité de l’exploitation au quotidien. Les mêmes intéressés renforcent la transparence sur la qualité des installations. Ils instaurent de nouveaux comités locaux. Ces derniers seront organisés au moins une fois par an pour chaque site. Et avec les parties prenantes (élus, riverains, associations…). L’objectif est de faire un point de situation de l’exploitation et de partager les résultats des audits et contrôles. « Nous devons faire des efforts de pédagogie pour expliquer nos métiers et nos produits,avance Xavier Barth, président du SNBPE Ile-de-France. Le béton peut satisfaire aux exigences d’une construction limitant ses impacts sur l’environnement. De nombreuses pistes lui permettront d’atteindre une empreinte carbone très basse, voire nulle. Le faire comprendre, c’est améliorer le regard porté sur la construction. A cet égard, les derniers investissements réalisés sur nos unités de production le long de la Seine montrent de réels progrès de prise en compte de l’environnement et de l’insertion urbaine. » Enfin, Haropa crée un nouveau dispositif qui centralise les signalements d’incidents. Et s’engage à y répondre dans les 48 h. L’adresse de contact est drse(at)paris-ports.fr. 
Il y a 4 ans et 273 jours

Cemex lance sa démarche environnementale Cemex Circle

Cemex lance sa marque environnementale Cemex Circle. [©Cemex] L’engagement de Cemex dans l’économie circulaire et la protection de l’environnement n’est pas une nouveauté. L’industriel y souscrit pleinement depuis des années. Mais aujourd’hui, avec la création de la marque Cemex Circle, il le formalise à tous les niveaux de son organisation. « Pour diminuer le bilan carbone des bâtiments, au moment de leur construction, Cemex a mis sur le marché le béton Vertua », rappelle Michel André, vice-président matériaux Cemex pour l’Europe de l’Ouest. Entre autres, cette solution propose une neutralité carbone, via un principe de compensation, dans la version “ultra zero” du Vertua. Cemex propose aussi une offre de granulats recyclés et de bétons en contenant, permettant d’économiser les ressources minérales. Pour assurer une meilleure performance énergétique des constructions, l’industriel a mis sur le marché des bétons isolants, structurels ou non structurels. Leur nom : Insularis.  Cemex Circle, une démarche de progrès Cemex a mis sur le marché des bétons isolants, structurels ou non structurels, baptisés Insularis. [©Cemex] Quant aux bétons perméables (drainants) et autres sols stabilisés, ils solutionnent une partie de la problématique de la gestion durable de l’eau. Et pour pérenniser l’existant, Cemex vient de lancer l’activité “Entretien et rénovation des sols”. Un service d’intervention proposé aux collectivités locales comme aux particuliers qui souhaitent donner une seconde jeunesse à leur patrimoine béton horizontal. « Cemex Circle est une démarche de progrès continu visant à atteindre, d’ici 2030, un haut niveau de performance environnementale dans quatre domaines cruciaux », indique Michel André, vice-président matériaux Cemex pour l’Europe de l’Ouest. Pour chacun d’eux, l’industriel se fixe un objectif de résultats ambitieux. Celui-ci repose sur l’amélioration des procédés de production, des activités logistiques et des solutions constructives proposées. Pour ces quatre domaines, Cemex rendra publics des indicateurs de référence et des objectifs chiffrés.  Réduire les émissions de carbone En premier lieu, vient l’amélioration de l’empreinte carbone des constructions. « Là, nous avons pour objectif de réduire de 35 % les émissions de carbone engendrées. » L’économie des ressources minérales naturelles constitue le deuxième point. Elle passera par un développement de solutions constructives éco-conçues. Solutions qui intégreront dans leur offre 15 % de matières premières recyclées ou biosourcées. Cemex va mettre en œuvre un plan de gestion de la biodiversité́ sur 100 % de ses carrières. [©Cemex] « Nous allons mettre en œuvre un plan de gestion de la biodiversité́ sur 100 % de nos carrières », reprend Michel André. Ce sera là la contribution à la préservation de la biodiversité́, troisième des quatre domaines cruciaux. Ce plan de gestion vient en complément des mesures environnementales déjà̀ déployées par Cemex sur tous ses sites. La nouveauté est l’inclusion de 100 % de ses unités de production de bétons dans un programme d’actions en faveur de la biodiversité́. La préservation des ressources en eau clôt la liste. L’optimisation des procédés industriels et une conception inédite des matériaux devraient permettre de réduire de 10 % les consommations d’eau de Cemex. Construction durable des bâtiments « Nous sommes déterminés à fournir les meilleures solutions pour la construction durable des bâtiments et l’aménagement de l’espace,détaille Louis Natter, directeur développement durable, RSE et affaires publiques de Cemex. C’est une démarche en ligne avec les attentes de nos clients pour améliorer la résilience des villes et des territoires. A travers notre ambition, nous contribuons aux politiques publiques de développement durable. A l’image des objectifs de développement durable de l’ONU. Mais aussi à l’objectif global de neutralité́ carbone en 2050 et de neutralité́ écologique. » Ainsi, Cemex Circle constitue une démarche ambitieuse. Celle-ci se place à tous les stades du cycle de vie des produits et services commercialisés. Elle devrait permettre d’augmenter l’efficacité́ de l’utilisation des ressources. Et, enfin, de diminuer l’impact sur l’environnement de la construction, tout en développant le bien-être entre individus.
Il y a 4 ans et 273 jours

Bétons & lieux insolites : Notre sélection pour les journées du Patrimoine

Après une année difficile et exceptionnelle due à la crise sanitaire, que diriez-vous d’un week-end placé sous le signe de l’évasion ? Partage et transmission seront les maîtres-mots de ces belles journées du Patrimoine. Le thème de cette année ? “Patrimoine et éducation : apprendre pour la vie !”. Mais comment choisir les lieux dédiés aux secteurs du bâtiment, des matériaux et de l’isolation ? L’équipe d’ACPresse l’a fait pour vous ! Roulez jeunesse ! Affiche « Les Enfants du Patrimoine ». [©CAUE IDF] Démarrons par un tour d’horizon de France. Les Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (Caue), ainsi que leurs partenaires se mobilisent pour la jeunesse. Ainsi, les petits, comme les plus grands, seront au centre du week-end du Patrimoine à travers le projet “Les Enfants du Patrimoine”. Le but étant de découvrir le patrimoine de proximité, de s’immerger dans l’histoire locale et de sensibiliser à l’urbanisme, l’architecture et l’environnement. Le petit plus ? Un programme chargé, basé sur l’apprentissage avec de multiples activités culturelles et artistiques. Entre promenades architecturales, visites commentées, jeux de piste, parcours urbains et ateliers, il y en aura pour tous les goûts. “Les Enfants du Patrimoine”, c’est le vendredi 18 septembre dans toute la France ! Retrouvez toutes les informations ici Une expérience souterraine immersive unique ! Poste de commandement du colonel Rol-Tanguy. [©Pierre Antoine] Le patrimoine de notre pays est riche, à commercer par celui de notre belle capitale. Inauguré il y a tout juste un an à Denfert-Rochereau, dans le XIVe arrondissement, le musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin revient sur une période forte : l’exode des Parisiens vers le Sud du pays.  Printemps 1940 : 8 M de Parisiens fuient l’avancée des armées allemandes. Près de 80 ans plus tard, l’exposition “1940 : l’exode des Parisiens” permet de lever le voile sur cette tragique page de notre histoire. A travers des témoignages, des documents originaux, des photographies, ainsi que des vidéos d’archives.  Le petit plus ? Une visite en réalité mixte dans le sous-sol du musée, montrant des scènes virtuelles dans un monde réel. Partez à la découverte d’un abri de défense, dont les murs nus sont faits de béton. Cet abri fut, à l’origine, construit pour accueillir des services publics de l’administration parisienne en cas d’attaque. Finalement, il servira de quartier général au colonel Henri Rol-Tanguy, chef des FFI d’Ile-de-France, pour diriger les opérations de la Libération de Paris. Oui rien que ça… Retrouvez toutes les informations ici Une visite culturelle familiale Musée des Arts et Métiers, à Paris. [©Musée des Arts et Métiers] Continuons notre tour parisien, en nous arrêtons au cœur du IIIe arrondissement, au détour de la rue Réaumur et du square du général Morin. Le musée des Arts et des Métiers, labellisé “Musée de France“ en 2002, offre plusieurs activités. Des visites, des démonstrations et même des ateliers gratuits grand public. De quoi ravir toute la famille ! Le petit plus ? L’opportunité de voyager dans le temps grâce aux trésors du musée, qui retrace l’histoire des plus grandes inventions et techniques, dans sept domaines, dont les matériaux et la construction.  De nombreuses activités vous attendent pour apprendre de manière ludique et conviviale… Retrouvez toutes les informations ici Le géant de béton Le barrage de Guerlédan et son usine hydroélectrique. [©Electrothèque De Guerlédan]Construction d’un des premiers barrages en béton en France, en 1928. [©Ernest Blat]Travaux de rénovation et d’entretien du barrage de Guerlédan en 2015. [©NicolasCharles_EDF] Et si nous allions voir ce qui se passe dans l’Ouest de l’Hexagone ? Guerlédan, c’est l’histoire d’un des premiers barrages construits en béton en France. Ce barrage hydroélectrique de type poids-béton a engendré la création d’un lac artificiel. Près de 45 m de haut et 210 m de long, voilà les dimensions du géant de béton. A deux pas, vous tomberez sur le musée de l’Electrothèque, qui conserve et transmet avec passion l’histoire de la fée électricité.  Le petit plus ? Des animations hautes en couleur ! Escape games, ateliers et visites historiques vous seront proposés, mais uniquement sur réservation. Préparez-vous à finir la journée avec des yeux émerveillés par tant de bétons ! Retrouvez toutes les informations ici La dame de béton flamboyant ! L’église Notre-Dame de Royan, inaugurée en 1958. [©DR]Souvent prise pour une cathédrale, l’église peut accueillir 2 000 fidèles. [©DR]L’architecte de l’église Notre-Dame de Royan, Guillaume Gillet (1912-1987). [©DR] Passionnés de chefs-d’œuvre de l’art sacré du XXe siècle ? Allez faire un tour du côté de Royan (17). Vous pourrez y découvrir la dame en béton brut de décoffrage de la ville balnéaire. Elle a été édifiée par les architectes Guillaume Gillet et Marc Hébrard, en collaboration avec les ingénieurs Bernard Laffaille, René Sarger et Ou Tseng. Notre-Dame de Royan est une cathédrale de béton restaurée comme une église en pierre. Sa construction est survenue dans les années 1950 et s’est inspirée de l’esthétisme des grandes cathédrales gothiques.  Le petit plus ? Il s’agit d’une visite guidée. Tous les secrets de Notre-Dame de Royan seront à votre portée. Mais attention, c’est seulement sur réservation. Alors, rendez-vous samedi 19 septembre sur le parvis de l’église ! Retrouvez toutes les informations ici Un maximum de bunkers en un minimum de temps Bunker d’Hitler sur la commune de Margival, dans l’Aisne. [©Didier Ledé]Bunker de transmission. [©Didier Ledé] Saviez-vous qu’une commune française d’environ 350 habitants a accueilli le plus grand quartier général de la Seconde Guerre mondiale ? En 1942, Adolf Hitler fait construire, en secret, un immense centre de commandement en France. Et c’est à Margival, dans l’Aisne, qu’il décide de s’établir. Cette base fixe devait servir à repousser ses ennemis en cas de débarquement allié. En seulement 18 mois, 22 000 ouvriers vont construire 475 bunkers en béton armé sur une zone militarisée de 90 km2. Près de 250 000 m3 de béton ont été coulés pour réaliser cette infrastructure. Du jamais vu pour l’époque.  Le petit plus ? Une visite guidée sur un parcours de routes en béton et chemins aménagés permet de pénétrer dans deux bunkers de combat remis en état. Retrouvez toutes les informations ici L’exposition transmédia de l’Hermitage  Chantier du manoir de Boberil, ouvert exceptionnellement au public pendant le week-end du Patrimoine. [©Studio Sherlock]  A 15 km de Rennes (35) se trouve le plus ancien manoir de Bretagne. Habituellement fermé au public, le manoir de Boberil sera exceptionnellement ouvert à la visite lors des journées du Patrimoine 2020. En restauration depuis plus de trois ans, le chantier s’arrêtera le temps d’un week-end. L’occasion pour les curieux de découvrir l’histoire du manoir et de pénétrer dans les coulisses de sa restauration.  Le petit plus ? La diffusion d’une nouvelle vidéo du chantier focalisée sur le travail du bois et une maquette 3D de l’édifice. Bref, une installation innovante et originale pour un monument historique et unique. Retrouvez toutes les informations ici
Il y a 4 ans et 273 jours

Concours Amac : Concevoir du mobilier urbain en Morbihan

De gauche à droite : Mathilde de Matteis, service technique, et Alexandra Grolleau, relations entreprises à la Capeb Morbihan. [©Capeb] Le Conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement (Caue) et la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) du Morbihan lancent le concours Amac. Afin de faire la promotion de la création de mobilier urbain local, destiné à équiper les espaces publics des communes du département.  « Le concours Amac pour “Artisanat et mobilier pour l’aménagement des collectivités” s’inscrit en partenariat entre la Capeb Morbihan et le Caue du Morbihan. Nous sommes engagés ensemble depuis longtemps. L’idée est de faire émerger des projets novateurs provenant de nos artisans morbihannais. Ceci, au niveau du mobilier urbain », explique Mathilde de Matteis, du service technique de la Capeb Morbihan. Du “made in Morhiban” Les aspects de proximité du territoire avec les entreprises locales sont mis en avant. Ce concours a ainsi pour vocation de proposer une offre complémentaire à celle que l’on peut trouver dans les catalogues des fournisseurs industriels. Mais aussi de développer un marché local avec les artisans. Il vise à récompenser des concepteurs et artisans du Morbihan, qui auront réalisé des éléments de mobilier originaux.  « Notre département est entre terre et mer. Entre villages, bourgs et villes. Il faut redonner au mobilier urbain une signature originale, forte. Et surtout locale », insiste Alexandra Grolleau, des relations entreprises de la Capeb Morbihan. « Et l’on peut compter sur le savoir-faire morbihannais », reprend Mathilde de Matteis. Ce mobilier devra répondre à plusieurs usages. Tout d’abord, se reposer, se détendre (bancs, chaises, tables de pique-nique…). Puis, collecter, trier (poubelles). Enfin, se protéger, ranger (barrières, potelets, supports vélo…) Amac est ouvert aux entreprises artisanales du Morbihan, au couple concepteur-artisan et aux services techniques des collectivités. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 20 novembre prochain. Rendez-vous ici pour participer à Amac.
Il y a 4 ans et 274 jours

Stonart lance le béton mousse Aerolithys

Coulage d’une isolation sous dallage Aerolithys de Stonart. [©Stonart] Aerolithys est un nouveau béton mousse arrivant sur le marché français. C’est l’entreprise Stonart qui propose cette marque, issue d’une technologie développée par l’industriel italien Isoltech. « Nous avons signé un accord de diffusion exclusive de ce procédé », explique Régis Poureyron, ingénieur commercial spécialiste des matériaux de construction chez Stonart.  La particularité du système Aerolithys est d’être fabriqué dans une unité mobile de malaxage sur le site de la mise en œuvre. « La centrale à béton est embarquée sur un porteur 8 x 4 de 32 t. Elle offre une capacité de production de 15 à 20 m3/h », confirme Stéphane Bouix, technicien multi-compétences, en charge du pilotage de l’unité mobile. Ainsi, pour un ravoirage d’une épaisseur de 7 cm, la fabrication et le coulage de 700 m2 de sol ne demandent que 3 h. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 274 jours

Alphi s’agrandit en Ile-de-France

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Le nouveau dépôt Alphi comprend un bâtiment de 7 000 m2 couverts. [©ACPresse] Presque 3 ans après l’ouverture de son premier dépôt francilien, le coffreur Alphi réitère l’opération avec la création d’un pôle logistique de 2,7 ha, dont 7 000 m2 couverts et 700 m2 de bureaux. Cette nouvelle base remplace le dépôt originel, sans remettre en cause toute l’organisation déjà en place. En effet, les deux sites sont éloignés d’à peine 3 km et toujours implantés sur la commune de Coignières. « Nous avions l’ambition de doubler notre taille en 4 ans, nous l’avons fait en 3 », indique Eric Roman, directeur de l’agence parisienne d’Alphi. Et de poursuivre : « Aujourd’hui, l’activité francilienne génère près de 38 % du chiffre d’affaires du groupe… » Celui-ci était de 20 M€ en 2018.  Un important parc de matériels de coffrage A l’heure actuelle, Alphi est à la tête de 3 filiales (Luxembourg, Suisse et Qatar). Et emploie 75 collaborateurs et traite près de 1 500/an chantiers. Quelque 50 000 m2 de coffrages sont produits chaque année, selon le label Origine France Garantie. Et l’ensemble du parc matériel intègre 150 000 m2de coffrages, 80 000 étais et 2 000 t de tours d’étaiement. Dont une bonne partie est désormais disponible en Ile-de-France. A cela s’ajoute, dès à présent, un petit parc de matériels Fortal, marque avec laquelle Alphi vient de signer un partenariat. Il s’agit simplement d’un accord permettant à Fortal de stocker une partie des produits qu’il fabrique pour les rendre plus facilement accessibles à ses clients franciliens. L’agence francilienne compte 16 collaborateurs, qui ont participé à la conception de leur nouveau lieu de travail. « Alphi met en place un management par la bienveillance, d’où notre volonté de faire pleinement participer l’ensemble de nos collaborateurs dans les décisions les concernant »,explique Alexandre Souvignet, Pdg d’Alphi. Et de conclure : « Prenons soin de nos salariés et ils prendront soin de nos clients et de notre entreprise ». Quelque 1 500 chantiers chaque année Pour être aussi plus proche de ses clients, Alphi a mis en place, sur son nouveau site, un espace appelé “Customer Lab” (ou Labo Clients). Ce lieu est une sorte de salle de réunion ouverte à tous, pour pouvoir échanger et s’informer. C’est une zone de convivialité. Il suffit de venir à Coignières pour en profiter.  Traitant chaque année sur quelque 1 500 chantiers, Alphi a participé ou est encore présent sur des opérations de prestige en Ile-de-France. Telles les Tours Duo, à Paris 13e, réalisées par Vinci Construction France. Tel le vaste projet immobilier de 1 100 logements à Bagnolet (93), avec Eiffage. L’archipel, c’est-dire le nouveau siège social de Vinci, à Nanterre, l’hôtel Hyatt de Roissy-en-France ou encore le Complexe sportif de Meudon constituent d’autres opérations majeures. Et l’ouverture de la nouvelle base logistique de Coignières devrait permettre à Alphi de poursuivre cette belle croissance.  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 274 jours

ACM Equipements : Spécialiste ès mâts de bétonnage

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Mât Royal Makine HCS 16+4 à flèche à pliage en “Z”, monté sur un chenillard à entraînement électrique. [©ACPresse] Lancée en janvier 2015, ACM Equipements se définit comme une société de vente de produits et d’accessoires pour le pompage du béton. Aujourd’hui, si cette activité commerciale reste au cœur de l’entreprise, ses champs de compétence se sont élargis. « En accompagnement des matériels que nous commercialisons, nous sommes en mesure de réaliser des études complètes de pompage », indique Alcides Ferreira, gérant d’ACM Equipements. Et de poursuivre : « Nous assurons aussi de la prestation de service, en proposant du pompage stationnaire ou auto-moteur, en dépannage ou en secours ». Aujourd’hui, l’entreprise réalise un chiffre d’affaires de l’ordre de 3 M€, réparti entre les ventes (40 %) et la prestation de service (60 %). Au niveau des matériels, l’offre s’articule principalement autour des mâts de bétonnage. Mais aussi de tous les accessoires, qui y sont liés ou qui se placent après. Tels les aiguillages ou la tuyauterie. Royal Makine est l’unique marque représentée. « Il s’agit d’un très important constructeur turc, dont la production est à 100 % axée sur les mâts de bétonnage ».  Sur chenillard Ainsi, parmi les dernières solutions Royal Makine fournies par ACM Equipements, on trouve le mât HCS 16+4. Cet outil dispose d’une flèche à pliage en “Z”. D’une hauteur de pompage de 17 m, une portée horizontale de 16 et de – 8 m en négatif. Il est équipé de 4 stabilisateurs articulés, permettant chacun une orientation sur 90°. Totalement déployé, le mât occupe une surface au sol, s’inscrivant dans un cercle de 7 m de diamètre. Surtout, ce mât peut être monté sur un chenillard à entraînement électrique (en thermique, en option). En autorisant des déplacements sur chantier en totale autonomie, sans nécessiter de grue ou d’autres moyens de manutention. Cet ensemble “mât + porteur” affiche un poids de 8,2 t. Le mât seul pèse 4,4 t. Enfin, il est possible d’adjoindre jusqu’à 3,5 t de contrepoids. Pour rendre cette machine opérationnelle, il suffit de connecter une pompe à béton sur la tuyauterie prévue à cet effet. Côté transport, le HCS 16+4 replié présente une longueur de 7,70 m, une largeur de 2,24 m et une hauteur de 2,39 m.  Mât Royal Makine H 15+3, proposé sur un chariot de manutention. [©ACPresse] Des mâts circulaires… Le second équipement récent intégré au catalogue ACM Equipements s’appelle sobrement H 15+3 Z. Sa flèche à pliage en “Z” peut atteindre une hauteur de pompage de près de 17 m, une portée horizontale de 15 m et une possibilité de travail de presque 10 m en négatif. De base, ce mât est positionné sur un support de stabilisation à quatre pieds. Mais ACM Equipements le propose monté en plus sur un chariot de manutention et de transfert autonome à motorisation électrique (ou thermique en option). De quoi permettre une translation simple et rapide d’un point à l’autre du chantier.  Le mât sur chenillard HCS 16+4 comme le mât sur chariot H 15+3 Z peuvent être pilotés à l’aide d’une radio commande. Outre ces deux exemples de mâts, le catalogue Royal Makine est riche de solutions. Allant de 12 m à 36 m de portée déclinée en neuf références principales. Selon la taille, le pliage de la flèche est en Z ou en R. Ces mâts peuvent être montés sur mât ou sur stabilisateurs, voire sur chenillards. La gamme comprend aussi des mâts à déploiement horizontal. Une solution idéale pour les chantiers sur lesquels les hauteurs libres sont limitées : plafond bas, risque d’interférence avec les grues à tour… Cette gamme particulière répond au nom de Mât Circulaire et se décline et 4 modèles pour des flèches, allant de 12 à 20 m. De quoi répondre aux besoins de chaque chantier. Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 274 jours

Solidia : « Nous sommes au début de l’histoire »

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Solidia a développé sa propre chambre de cure pour injecter le dioxyde de carbone dans des blocs de béton, ou d’autres éléments. [©Solidia] Dans le secteur du ciment, la part des émissions de gaz à effet de serre est de l’ordre de 5 %1 à l’échelle mondiale et de 2,9 % sur le territoire français. Depuis l’ère pré-industrielle, le climat mondial s’est réchauffé d’environ 1 °C. A ce rythme, il pourrait atteindre + 1,5 °C entre 2030 et 2052 et + 3 °C d’ici 2100. L’industrie du bâtiment, donc celle du béton, s’empare de plus en plus de la question. Aux Etats-Unis, l’université de Rutgers, dans l’Etat du New Jersey, est à l’origine d’un nouveau béton bas carbone. A partir de ces recherches, la start-up Solidia, qui est aussi le nom de la technologie, a été montée en 2010.  « Solidia est une innovation, qui permet de réduire 70 % les émissions de CO2du béton », explique Isabelle Sgro-Rojas, responsable de projet. Ces résultats sont possibles après deux étapes. « Près de 30 % de ces réductions sont dus à la production du ciment. »En effet, si le liant est conçu avec la même base que le Portland, il reste moins chargé en eau et sa cuisson se fait à 1 200 °C au lieu des 1 450 °C habituels. « Il y a aussi la notion de captage dans la fabrication de béton Solidia. Le CO2 initialement émis est réinjecté dans les éléments produits. » Pour cette étape, Solidia a développé sa propre chambre de cure pour injecter le dioxyde de carbone dans des blocs de béton, ou d’autres éléments. A 24 h, ils atteignent leur résistance finale. A ce jour, cette solution a, été pensée pour la préfabrication. « Mais l’objectif est de pouvoir atteindre le marché du béton prêt à l’emploi. » De plus en plus de demandes en solutions bas carbone Pour le moment, le ciment Solidia est produit aux Etats-Unis et en Hongrie. « Nous avions besoin d’un partenaire cimentier pour continuer à développer et fabriquer ce matériau. C’est ainsi que LafargeHolcim s’est joint à l’aventure. En nous proposant ses installations et son savoir-faire. » L’industriel a signé un partenariat avec la start-up en 2014. « Nous avons toute une famille de projets pour baisser l’impact CO2 de nos solutions, indique Mouloud Behloul, directeur développement technique chez LafargeHolcim. C’est pourquoi nous nous sommes intéressés à Solidia. »Le cimentier compte bien développer cette technologie en France. « Nous sommes au début de l’histoire. Il y a une grosse demande du marché sur les solutions bas carbone et la réglementation accompagne cette croissance. » Et Isabelle Agro-Rojas de poursuivre : « L’objectif est de nous distinguer. Nous connaissons les enjeux du gouvernement français par rapport aux émissions de CO2. Le Cérib a été notre plate-forme de tests. Et nous a permis de démontrer que nous sommes capables d’obtenir des produits dotés des mêmes performances que les ciments Portland. » En effet, le laboratoire et ses ingénieurs ont hébergé le projet, en mars 2019, pour réaliser tous les tests de convenances.  A gauche, Isabelle Sgor-Rojas, responsable projet chez Solidia, et à droite Mouloud Behloul, directeur développement technique chez LafargeHolcim. [© DR] « Il faut voir Solidia dans sa globalité. L’aspect CO2est très important, mais elle a d’autres attributs, conclut Mouloud Behloul. Comme la réduction des délais de production – 24 h au lieu de 14 j, la stabilité dimensionnelle avec des bétons, dont l’aspect reste durable. Et donc des qualités esthétiques, puisqu’il n’y a pas de taches blanches, qui apparaissent. » Sivagami Casimir Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 275 jours

Léger (presque) comme une plume

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Le Polys Béto permet de réaliser des chapes mortiers et bétons plus légers. [©Edilteco] Le monde des granulats se caractérise par la grande diversité de leurs origines. Selon leur usage, leur typologie sera différente. La richesse des terres de France permet en grande partie cette variété. Parmi la famille des granulats, ceux dits « légers » servent à la production de bétons légers et/ou isolants. Ils peuvent être d’origine minérale : argile, ardoise (schiste), pouzzolane ou encore vermiculite. Ou bien issus du végétale et de l’organique, à l’image du bois, du liège ou du polystyrène… Afin de rentrer dans la case “granulat léger”, la NF EN 13055-1 détermine que leur masse volumique réelle ne doit pas excéder 2 000 kg/m3ou 1 200 kg/m3 en vrac. La norme régit les granulats naturels, ceux fabriqués à partir de matériaux naturels et/ou de sous-produits de procédés.  Dossier réalisé par Sivagami Casimir Cavac Biomatériaux : Un granulat biosourcé Cavac Biormatériaux transforme la paille de chanvre en différents matériaux de construction, dont la chènevotte pour la réalisation de bétons de chanvre, d’enduits ou de mortiers.[©ACPresse] Coopérative vendéenne d’agriculteurs, Cavac a créé, il y a 10 ans, une filière dédiée à la production de matériaux d’origine agricole pour le bâtiment. Dans son usine de Sainte-Gemme-la-Plaine (85), Cavac Biomatériaux, à travers la marque Biofib’, transforme la paille de chanvre. Depuis 2012, l’industriel propose Biofibat’ Chènevotte pour la fabrication de béton de chanvre, lorsqu’elle est mélangée à de la chaux ou du mortier. Disponible en plusieurs granulométries, la chènevotte (partie ligneuse du chanvre dépouillée de son écorce) est considérée comme un granulat léger. Sa transformation ne nécessite pas d’eau, ni de solvant et bénéficie du label “Construire en Chanvre”. Biofibat’ Chènevotte, issu des cultures vendéennes et des Deux-Sèvres, bénéficie de bonnes performances thermiques et est estampillé “matériau biosourcé”. Selon son usage, sa masse volumique tourne autour de 110 kg/m3. Cette solution peut être utilisée dans la conception de toits, de murs, d’enduits ou encore de sols. Elle est conditionnée en sac de 20 kg. Edilteco : De l'extra-léger au semi-léger Edilteco propose différents granulats pour la conception de bétons plus légers. Le Polys Béto est une bille de polystyrène vierge expansé. Sa masse volumique, lorsqu’il est intégré à une formule, peut aller de 500 kg/m3à 1 500 kg/m3, selon le résultat souhaité : extra-léger, léger ou semi-léger. Les chapes, mortiers et bétons élaborés avec Polys Béto peuvent être appliqués sur différents types de surfaces existantes dans le collectif ou les maisons individuelles,en travaux neufs ou de rénovation. Mais aussi dans le génie civil dans le cadre de bétons anti-vibratoires ou encore le maritime pour la réalisation de quais flottants, par exemple. La solution bénéficie d’un Avis technique et d’un DTA en fonction de son application. Le Polys Béto permet de réaliser des chapes mortiers et bétons plus légers.[©Edilteco] Dans sa gamme de produits, Edilteco dispose aussi du Polyterm. Ces billes de polystyrène vierge expansé possèdent de bonnes propriétés isolantes. Elles sont destinées à la réalisation de tous supports de revêtement de sol, chapes, ravoirages isolants et sous-chapes, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolation thermique et acoustique aux bruits de chocs, remplissages divers… Granuland : Comme des petits "pins" Basé dans les Landes, Granuland s’est spécialisé dans le granulat de bois.[©Granuland] Granuland est spécialisé dans le granulat de bois depuis près de 28 ans. Basé à Morcenx (40), l’industriel récupère les chutes de bois dans les scieries alentours (exclusivement du pin maritime) pour produire ses 70 000 m3/an de granulats. « Nous avons différents broyeurs,afin de proposer plusieurs granulométries », explique Mario Aschero, directeur de Granuland. Ces possibilités de “coupures” permettent de toucher aussi bien les BPE pour la réalisation de chapes ou de bétons légers que les préfabricants pour la conception de blocs. « En plus d’alléger le béton, le granulat de bois dispose de performances thermiques et acoustiques. »Ses capacités mécaniques dépendent de sa densité. « Nous pouvons atteindre 3 à 6 MPa avec 600 à 800 kg/m3et 7 à 15 MPa avec 900 à 1 200 kg/m3. »En fonction de la destinationdes granulats, Granuland effectue plusieurs opérations afin, d’une part, de neutraliser le granulat et, d’autre part, de diminuer l’absorption de l’eau. « Le traitement silice permet une réduction de l’absorption de l’eau de 30 à 40 %,tandis qu’avec l’enrobage ciment,on sera plus de l’ordre de 50 à 70 %. »Toute la chaîne de transformation et la matière première sont certifiées PEFC. Cela permet le contrôle du granulat,de la source au produit fini. Granulats expansés de la Mayenne : Haute résistance mécanique Granulats expansés de la Mayenne propose des granulats d’ardoise expansée sous la marque Granulex.[©Granulex] Les Granulats expansés de la Mayenne (Gem) proposent sous la marque Granulex, des granulats d’ardoise expansée. « Nous sommes les seuls à fabriquer ce type de matériauxen France », explique Vincent Gallizia, directeur commercial. Dans le béton, Granulex présente plusieurs avantages. « Notre produit est doté d’une haute résistance mécanique et d’une faible absorption. Cela confère au béton une meilleure stabilité dans la formulation, avec un bon maintien rhéologique. Et il tolère très bien le pompage, notamment sur de grandes distances. » La masse volumique du granulat est de 650 kg/m3. Il s’utilise aussi bien pour la réalisation de bétons allégés ou isolants qu’à la préfabrication de blocs légers et/ou isolants. Gem disposent de sa propre gamme de produits, avec des Granulex dans ce second cas. L’industriel a ainsi fourni une fondation flottante pour une éolienne offshore (projet Idéol). Un élément de 40 m x 40 m et 8 m de hauteur,développé avec Bouygues TP. « Cet élément, réaliséavec un béton léger, possèdeune résistance, qui atteint tout de même65 MPa. » Et les autres En dehors des marques déjà citées, l’offre en matière de granulats légers compte quelques autres acteurs. Ainsi, Agresta évolue dans l’univers des granulats de bois, avec des produits comme l’Agreslith-C ou l’Agresfibres. De son côté, Argex commercialise toute une série de granulats d’argile expansée, pour des densités allant de 320 à 800 kg/m3, selon la nature ou la granulométrie. Avec Lava, LafargeHolcim propose une gamme de granulats légers de différentes natures : pierre ponce et pouzzolane (rouge de type massif central). Issus de roches volcaniques, ces matériaux permettent une grande surface d’échange avec le milieu bactérien, des capacités isolantes et une imputrescibilité pour la fabrication de béton. Laterlite est présent dans le domaine. Ses granulats légers, dérivés de l’expansion d’argiles naturelles spéciales à des températures élevées, s’adaptent à la réalisation de bétons légers. Liaporse développe aussi dans l’univers des granulats d’argile expansée pour béton léger et/ou isolant. L’industriel propose des granulats ronds (billes sphériques), concassés ou sous forme de sable. Enfin, Techniques des Bétons Allégés s’est focalisé sur les billes de PSE, proposées sous la marque BST Bétostyrène. On peut aussi citer Cellumat, qui propose son béton cellulaire, sous la forme de granulats légersbaptisés Granulège. Ce matériaupermet en particulier la réalisation de chapes sèches... Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 275 jours

Marne : Cibetec opte pour Teka

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Installation d’un des deux nouveaux malaxeurs Teka au sein de la centrale à béton de l’usine Cibetec. [©Cibetec] La période estivale n’est pas toujours synonyme de plage, soleil et cocktails. Pour certains, la mise entre parenthèses des projets induite par les congés permet la maintenance ou la transformation des installations. C’est le cas de Cibetec, qui a profité de l’été pour mener des travaux de modernisation importants sur son site de production, situé à Saint-Léonard, près de Reims. En effet, conjointement à la demande soutenue du marché de la construction et à sa politique visant à moderniser son outil industriel, Cibetec a procédé au remplacement de ses deux turbo-malaxeurs par des malaxeurs à turbine THT Teka, d’une capacité unitaire de 1 125 l, soit 0,75 m3 de béton fini. Ce qui permet à l’industriel de produire les bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup), ainsi que des bétons particuliers (colorés, adjuvantés, fibrés…). L’opération était complexe. Elle a démarré par la dépose des deux anciens malaxeurs à l’aide d’une grue, suivie du découpage du plancher à 5,20 m de hauteur et de la création d’un nouveau plancher d’assise en IPN. Ce dernier assure le renforcement nécessaire pour recevoir les nouveaux équipements. Ils comprennent ainsi les deux malaxeurs Teka, ainsi que le nouveau “by-pass” granulats, les goulottes de vidange BPE et préfa. Et enfin, le système de lavage automatique des malaxeurs. Quatre buses rotatives permettront le lavage en alternance des deux malaxeurs, à raison de 10 mn par malaxeur. Prévus à la base pour cinq semaines, les travaux ont pu être réalisés en trois semaines, grâce à l’efficacité des équipes de montage… Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 275 jours

Seine-Saint-Denis : Expansion territoriale

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine La nouvelle centrale de Béton Solutions Mobile en construction à La Courneuve. [©BSM] A La Courneuve pousse une nouvelle centrale construite par Europ’Equipement, pour le compte de Béton Solutions Mobile (BSM). Cette unité est dotée d’un malaxeur de 3 m3, de six silos à ciment et de huit trémies à granulats. Elle devrait atteindre une capacité de production totale de 85 000 t/an. Et entrera en fonctionnement à la mi-novembre. Approvisionnant ainsi sa zone de chalandise de l’ensemble de la gamme de bétons de BSM. « Cette nouvelle centrale va nous permettre de desservir les chantiers du Grand Paris du secteur, explique Philippe Thibère Inglesse, président de BSM. Elle nous permettra aussi de répondre aux besoins des aménagements, qui feront suite à l’achèvement de ces travaux. Et enfin, nous pourrons répondre aux besoins courants des travaux de la zone entourant la centrale. » Pour Béton Solutions Mobile, il s’agit de la 20e centrale, mobile ou fixe en Ile-de-France. « C’est important pour nous de parfaire notre maillage autour et dans Paris, l’Ile-de-France étant notre secteur naturel. Cela va nous servir de tremplin pour une extension future de notre champ d’action. » Courant 2019, BSM va franchir la barre symbolique de 1 Mt de béton produites. Cette nouvelle centrale permettra de dépasser ce résultat en 2020. « C’est un chiffre essentiel pour nous, qui nous conforte dans notre volonté d’étendre notre emprise géographique. A court terme, nous allons nous déployer vers les zones frontalières de notre maillage actuel. » Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 275 jours

Seine-et-Marne : Wacker Neuson ouvre ses portes

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine « La vibration du béton fait partie des gènes de Wacker Neuson », rappelle Patrice Boffo, directeur de l’activité béton et chef de produits “gamme légère”. [©ACPresse] Les actualités se télescopent parfois. Alors même que la filiale française de Wacker Neuson organisait sa journée portes ouvertes, sa maison-mère annonçait la cession de son activité “truelles mécaniques”. Pour autant, cette journée destinée à la présentation de l’ensemble de l’offre et à des rencontres avec les utilisateurs n’en a pas été compromise. Ainsi, l’activité béton continue à tenir une place de choix dans l’entreprise. « La vibration du béton fait partie des gènes de Wacker Neuson », rappelle Patrice Boffo, directeur de l’activité béton et chef de produits “gamme légère”. Elle ne fait donc pas partie de la cession, bien au contraire.  L’offre “vibration” se décline en deux lignes : externe et interne. Cette dernière catégorie voit l’arrivée d’une véritable nouveauté, dévoilée sur le stand Wacker Neuson à Batimat. Le produit s’appelle ABCe et consiste en une aiguille vibrante alimentée par une batterie installée dans un sac à dos. Le premier avantage pour l’utilisateur est l’absence de fil électrique au sol. Les visiteurs ont eu ainsi l’opportunité de découvrir cette aiguille en avant-première à l’occasion de la journée portes ouvertes. Surtout, l’évènement a permis à chacun d’échanger avec l’équipe “béton”. Et de voir que l’évolution “verte” est bien en marche au sein de l’entreprise. « Le “zéro émission” est présent sur nos machines et équipements de chantier. Avec l’ABCe, il entre dans l’univers des béton », conclut Patrice Boffo. 
Il y a 4 ans et 275 jours

Bétons esthétiques / Dossier

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Résidence d’habitation Sainte-Thérèse, au Havre (76). Architecte : Atelier Bettinger. [©Ciments Calcia] Le beau est un sujet, qui a toujours fait couler beaucoup d’encre et interpellé de nombreux philosophes au fil des siècles. En juin dernier l’épreuve de philosophie du bac posait indirectement la question aux lycéens :  “A quoi bon expliquer une œuvre d’art ?” Si la perception du beau appartient à chacun et demeure personnelle, et donc subjective, il ressort tout de même quelques lignes de force, dénominateurs communs de la façon, dont nous exprimons notre définition du beau. D’une part, l’unité, l’harmonie dégagent tout à la fois un sentiment de simplicité et de force intangible. D’autre part, la multiplicité amène la richesse et la complexité. Le beau pourrait dès lors s’assimiler à un accord harmonieux de la force et de la diversité, une définition qui semble faite pour caractériser le matériau béton.  Dossier réalisé par Catherine Alcocer-Pin Giovanni Lelli : A la recherche du beau Le matériau béton agit sur l’architecture, dont il permet de sculpter l’écriture, en soulignant les formes, et en offrant une grande diversité d’aspects, de couleurs et de reliefs. Le matériau béton, parce qu’il est l’expression architecturale par excellence, agit comme un véritable médiateur culturel, technique et social. Centre départemental de documentation et futur musée de la résistance nationale, à Champigny-sur-Marne (94).[©Lelli Architectes] Depuis quelques années, au-delà de la conception architecturale de bâtiments, les aménagements extérieurs accordent une place de plus en plus large aux beaux bétons. Cette tendance forte s’explique par la grande facilité de moulage et donc la capacité à réaliser des formes complexes. Mais aussi par une large palette de couleurs, liée à la combinaison des composants du béton et à l'ajout de pigments et les différentes textures rendues possibles en surface.   L’architecte Giovanni Lelli en explique toutes les subtilités : « Une belle matière, c’est celle pour laquelle la main de l’homme a apporté un supplément d’âme, qui va bien au-delà de la structure et du règlement. De tous les matériaux de construction, le béton est le seul qui permet de travailler, et d’agir de différentes manières sur son aspect de surface, sa transparence. On ne peut pas se contenter de dire d’un béton “c’est un beau C50/75 …”. Il faut lui conférer ce quelque chose en plus que seul amène un travail sur l’aspect. Créer un beau béton est une recherche à chaque fois renouvelée. Il ne s’agit pas de reproduire une recette, mais d’en élaborer de nouvelles. Je recherche l’inédit, la différence pour, à chaque fois, aller plus loin et offrir autre chose, de la diversité. Nous sommes nombreux à partager cette passion des beaux bétons et chacun a sa propre approche de conception, sa trajectoire créative. Chez Lelli Architectes, notre “dada”, c’est la transparence… D’aucuns pourraient même dire que nous poursuivons une chimère, mais c’est cette quête qui nous pousse à toujours expérimenter de nouvelles choses sur chantier. Dans la construction comme dans tous les domaines, il faut de l’expérimentation. La recherche doit être pratique et non doctrinale. Allier performance structurelle et beauté dans une approche créative sans cesse renouvelée, telle est ma vision du travail du béton ». Sols et murs : Les façades s'animent et l'espace public se réinvente La signature architecturale d’un bâtiment tient pour l’essentiel au rythme véhiculé par sa façade. En alternant couleurs et aspect, cette dernière s’anime, raconte son histoire et celle de son environnement. Au-delà de sa performance structurelle, l’enveloppe offre aujourd’hui un véritable champ de créativité aux concepteurs. Mariage réussi entre la préfabrication et le coulé en place. Stade de tennis de la porte des Lilas, à Paris. Architecte : Bruno Mader.[©ACPresse] Résilles en Ductal de LafargeHolcim ou en Effix Arca signé Ciments Calcia, couleurs, empreintes, impressions photos sur des éléments de façade, les concepteurs disposent d’infinies possibilités grâce au matériau béton. Les industriels du béton ne sont pas en reste avec des MCI/MC2I sur les chantiers. Fehr, Guillerm/Jousselin et Soriba proposent aujourd’hui des MCI matricés ou imprimés. Et même des produits MC2I en béton teinté, poli… Au-delà de l’architecture, c’est tout l’aménagement du territoire, qui fait appel aux bétons esthétiques. A l’horizontale avec des aspects lavés, brossés, polis et surtout une explosion du matricé, qui connaît un réel engouement de la part des concepteurs. Cet aspect spécifique se décline en effet dans différentes teintes et matières, et permet d’imiter à la perfection la pierre, le bois ou la terre, multipliant ainsi les possibilités esthétiques. De nombreux bétons décoratifs pour l’aménagement extérieur ont vu le jour comme la ligne Artevia de LafargeHolcim [Lire ci-dessous]. Du côté d’Eqiom Bétons, une gamme de bétons décoratifs appelée “Articimo” a été développée. « Elle offre aussi un large choix de matières, textures et couleurs, souligne Sophie Juliao, responsable marketing solutions bétons.  Parmi les solutions décoratives les plus plébiscitées, on distingue le béton imprimé, qui confirme son succès. Quant au béton ciré, spécialité de la maison avec son réseau dédié, il attire par le rendu minimaliste et le design qu'il confère à un intérieur ou sur du mobilier pour un résultat moderne et tendance.Enfin, le réseau “Créateurs de Sols Bétons”, qualifié par Eqiom Bétons, regroupe plus de 100 professionnels spécialisés dans les bétons décoratifs. »De quoi répondre à toutes les attentes.   Vers des finitions sobres et naturelles  Rencontre avec Mejda Bendani de la direction marketing, responsable de gamme aménagements décoratifs de Lafarge France. Un matriçage délicat pour marquer le chemin à suivre avec l’Artévia de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] Quelle est l'étendue de la gamme que vous proposez ? Mejda Bendani : Artevia est une gamme de bétons décoratifs pour les revêtements de sol, développée par LafargeHolcim pour les aménagements extérieurs publics et privés. Ces bétons sont coulés sur une épaisseur de 12 cm qu’on traite en surface selon la gamme choisie pour obtenir l’aspect souhaité : effet pierre taillée (Artevia Roche), poli (Artevia Poli), béton coloré (Artevia Color), béton imitation bois, pavés, carreaux (Artevia Empreinte), béton effet sable (Artevia Saharo). La mise en œuvre est essentielle. C’est pourquoi, nous avons développé un réseau d’applicateurs partenaires, qui assurent la pose de ces bétons Quels sont les bétons esthétiques les plus demandés ? L’Artevia Relief reste l’offre la plus commercialisée en France. Il y a aussi une demande pour le béton imprimé, qui commence à se développer. Quel est l’avenir pour les bétons décoratifs ? Quelles sont les tendances ? Les tendances s’orientent vers des finitions sobres et naturelles. L’Artevia Saharo et l’Artevia Roche s’y prêtent bien, car ils offrent un effet de surface proche de la pierre naturelle ou d’un sable finement texturé. Cerise sur le gâteau, les teintes claires participent à lutter contre les effets d’îlots de chaleur urbains, en abaissant les températures en ville. Léon Grosse : Du temps, de l’énergie et de l’attention Il ne peut y avoir de bétons esthétiques sans une mise en œuvre soignée et une attention particulière portée à chaque étape du chantier. Réaliser un béton esthétique requiert d’adopter une démarche concertée entre les différents acteurs. Expert béton chez Léon Grosse, Serge Favre en fait la synthèse... Façade en béton blanc brut de décoffrage sur l’église de Saint-Julien-de-la-Lange (85). Architecte : Alvaro Siza.[©Léon Grosse] En tant qu’entreprise de mise en œuvre, quels sont les aspects que l’on vous réclame le plus ? Serge Favre : La tendance est aux bétons clairs, aux bétons matricés avec de nouvelles textures. Les bétons très sobrement sablés, révélant les gravillons, ont aussi le vent en poupe. La coloration vient en complément, de manière à marquer une façade avec des lignes horizontales constituées de différentes couleurs. On a beaucoup de variations autour de l’ocre pour retrouver des couches naturelles combinées au matriçage, afin de créer un relief. Quel est le secret d’un béton esthétique bien réussi ? La finition est fondamentale. Avec des bétons bien fermés, bien formulés, on arrive à des aspects satinés ou brillants comme des miroirs. Tout est question de travail en équipe. Parement matricé et peint sur le centre hospitalier Navarre, à Evreux (27). Atelier d’architecture : AACD.[©ACPresse] Pour obtenir une belle homogénéité, les moyens sont simples. Mais encore faut-il les mettre en œuvre ! Le préalable indispensable réside dans l’implication de tous les intervenants très en amont. Tout est important comme la profondeur de la matrice et donc l’épaisseur à obtenir pour mettre en avant plus ou moins de textures. Les bétons esthétiques, il faut le rappeler, ont un coût qu’il est nécessaire de bien prendre en considération dès le début du projet, car trop souvent de belles intentions sont abandonnées en cours de route. Par exemple, la coloration double souvent le prix d’un béton. Certaines couleurs comme le bleu le renchérissent encore plus. Il faut bien prendre en compte, dès le départ, les dosages nécessaires pour l’obtention d’une teinte franche et pérenne. Un rouge dosé a minimapar souci d’économie donnera un rose layette… Dernier point fondamental, un béton esthétique doit être protégé, afin de préserver la teinte dans le temps, lorsqu’il est coloré. Par ailleurs, comment ne pas prévoir un anti-graffitis jusqu’au premier étage ? Bien souvent, ce poste est passé à la trappe… Pour résumer, je dirais qu’un chantier de béton esthétique : c’est du temps, beaucoup d’énergie et de l’attention portée sur tous les détails ! Adjuvants et additions : Influenceurs de couleurs Les adjuvants et autres additions occupent une place importante. Sans ces composants, il serait tout simplement impossible d’obtenir des bétons présentant une esthétique. Qu’il s’agisse un voile dit “brut de décoffrage”, d’un parement coloré ou d’un sol désactivé... La médiathèque de Vitrolles bénéficie d’un parement clair et lisse, obtenu notamment par l’utilisation du laitier moulu de hauts fourneaux Ecocem dans la formule du béton. Architecte : Jean-Pierre Lott.[©Ecocem] En matière d’esthétique, l’ensemble de la filière doit beaucoup aux adjuvantiers, qui ont œuvré pour la mise au point de bétons esthétiques et décoratifs.  Pour un beau béton, tout commence par une huile de décoffrage de qualité, qui assurera la régularité du parement avec un aspect homogène et sans bullage. Tous les adjuvantiers - BASF CC, Chryso, GCP Applied Technologies, Mapei, Sika ou Technique Béton - proposent des huiles et des émulsions végétales, correspondant à la nouvelle classification d’agents de démoulage. Cette dernière a été mise en place par le Synad et présente des produits en conformité vis-à-vis de la santé et de l’environnement. Outre cet aspect, ces huiles répondent avant tout aux besoins des entreprises de réaliser des bétons au parement de qualité. Et l’interface entre le coffrage et le béton en constitue le point central. Ces additions qui teintent. Les huiles de décoffrage jouent un rôle important dans l’obtention de beau fini des parements en béton brut.[©BASF CC] Pour aller plus loin, le choix des constituants internes influe aussi sur la teinte finale du béton. En premier lieu, la coloration est donnée par les éléments les plus fins, ciment, sable et additions. Les colorants entrent pleinement dans cette dernière catégorie. Bien entendu, la destination du béton orientera le maître d’œuvre sur un type de coloration. Pour la coloration dans la masse, la palette est sans limites, car non seulement, ces colorants peuvent être mélangés entre eux. Mais aussi être combinés avec la teinte originelle du ciment, offrant ainsi une multiple de possibilités. Depuis le ton pastel jusqu’à la nuance la plus vive. MasterColor de BASF CC, ChrysoColor de Chryso, MapeColor de Mapei, Pieri Kaolor de GCP Applied Technologies ou ColorCrete de Sika sont autant de ligne de produits, qui répondent à l’heure actuelle à la demande croissante en matière de coloration des bétons.Mais les additions peuvent être d’une autre nature et avoir un autre rôle que celui de simple colorant. Elles sont ajoutées aux bétons afin de modifier leurs caractéristiques, à l’état frais comme à l’état durci. Ultra fines, elles influent tout de même sur la teinte du béton. Ainsi, les fillers calcaires éclaircissent le béton.Fournisseur de ce type d’additions, l’industriel Omya s’engage même sur la teinte liée aux additions de fillers calcaire, en proposant un suivi blancheur. De son côté, le laitier moulu de hauts fourneaux d'Omya est recommandé pour les bétons apparents, les bétons colorés et les bétons architectoniques. Il procure un aspect de surface régulier, grâce à une finesse Blaine élevée et une teinte plus claire, voire blanche. C’est aussi un très bon rempart contre les efflorescences, grâce à la neutralisation chimique de la chaux contenue dans le béton. Dompter le temps. Un sol extérieur en béton coloré en harmonie avec l’immeuble White, à Montrouge (92).[©Sika] Dans le même ordre d’idée, la fumée de silice, bien que noire, ne fonce pas le béton, comme on pourrait le croire. L’industriel Condensil l’a démontré à travers une série de planches d’essai... Résultat, les bétons additionnés de fumée de silice présentaient des teintes plus claires que les mêmes bétons sans fumée. L’explication est simple : cette addition est intégrée le plus souvent dans ces bétons très techniques, dont la composition et le malaxage sont super maîtrisés. De fait, la dispersion des éléments, en particulier les plus fins, est bien jugulée. On peut aussi citer des produits anti-efflorescence de type MasterPel 795 et 799 de BASF CC. Intégrés directement dans le mélange, ils permettent, grâce à l’effet perlant qu’ils procurent, “d’hydrophober” le béton. Ceci élimine des désagréments, tels que l’efflorescence, limitant ainsi la perte de la teinte initiale dans la durée. Enfin, le temps constitue un autre ennemi de la beauté du béton. Et pour préserver cet atout vis-à-vis des agressions extérieures, les produits de protection sont indispensables. Intégrés à la formulation du béton ou intervenants en traitement de surface, les solutions restent nombreuses. Les principaux acteurs proposant ce type de produits s’appellent Chryso, GSP Applied Technologies, Guard Industries ou Hydro-Minéral. Les solutions sont de type minéralisant, imperméabilisant, hydrofuge, anti-graffitis... Elles peuvent présenter des fonctions complémentaires, comme la coloration.  Et si les bétons ont souffert des outrages du temps ou du vandalisme, elles peuvent aussi aider à leur nettoyage, pour retrouver une nouvelle jeunesse ou leur esthétique originelle.   Tout est dans le détail  Abords de la halle Maryvone Dupureur, à Saint-Brieuc (22).[©RCR Déco Bretagne ] Responsable de l’agence Bretagne de Sols/RCR Deco France, Etienne de Poulpiquet est un spécialiste des bétons esthétiques à l’horizontal. Il estime aussi que la collaboration et les échanges avec l’ensemble des acteurs d’un chantier sont essentiels à la réussite d’un beau béton. « Je ne saurais trop rappeler l’importance d’une bonne conception, impliquant en amont l’ensemble des acteurs, en favorisant les échanges dès le début du projet. Réussir un béton esthétique suppose de porter une attention accrue à tous les “détails” du chantier : épaisseurs, joints calepinages. Rien ne peut être laissé au hasard, car ce sont bien souvent ces “détails”, qui font l’esthétique d’un projet et lui confèrent son aspect final. Les tendances sont aujourd’hui sans cesse renouvelées et il faut savoir sortir de ses habitudes pour proposer des finitions adaptées à l’espace public, qui connaît actuellement une réelle transformation en matière esthétique. » Chryso : « Le beau béton est très tendance » Sadok Khalsi est le chef de marché bétons décoratifs chez Chryso. Il fait un point sur ce sujet... Que sont les bétons esthétiques pour Chryso ? Pour Chryso, les bétons esthétiques ou décoratifs constituent un important pan d’activité. Cela fait plusieurs années déjà que nous avons pris ce virage. Et les acquisitions récentes de Moderne Méthode et de BMC Diffusion nous ont permis de consolider notre offre, tout en élargissant nos domaines de compétence. Notamment en ce qui concerne les matériels et les techniques de mise en œuvre.Aujourd’hui, tout ce qui permet l’embellissement est important. Et le béton ne se cache plus. Il est même très tendance. Son image est redorée et Chryso en est l’un des acteurs. L’apport de valeur se fait sur l’ensemble de la chaîne travaillant sur ces types de bétons. Ceci, jusqu’au client final.  Allée micro-desactivée avec le système Chryso Deco Wash Pico.[©Chryso] Quelles sont les solutions esthétiques, qui se distinguent en ce moment ? Le marché des bétons désactivés reste porteur. Mais à l’heure actuelle, la tendance est davantage orientée sur les techniques de micro-désactivation, à la finition “sablée” ou “très fine”. La demande est aux aspects très naturels. Notre nouvelle offre Chryso Deco Wash Pico répond à ce cahier des charges. Cette désactivation très fine est idéale pour les rues piétonnes des centres villes ou pour les plages de piscine. L’autre tendance touche à l’imperméabilisation des sols. Aujourd’hui, la réglementation exige que les communes préservent des zones, permettant aux eaux de ruissellement de s’infiltrer dans le sol. En ville, c’est toujours un peu délicat. Les bétons drainants sont la réponse à cette contrainte. Ainsi, notre solution Chryso EasyDrain permet de construire une surface drainante. C’est là son rôle premier. Mais surtout, cette surface devient en même temps esthétique, ce qui est assez nouveau pour ce type de bétons. Chryso propose aujourd’hui différentes solutions, afin d’apporter cette dimension esthétique : Chryso Urban Stencil, Renocrete…Côté pratique, l’adjuvantation développée pour ce système optimise le transport du béton dans la toupie, tout en facilitant la mise en œuvre.   Ouvrages de référence  Ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et à leurs mises en œuvre.[©Specbea] Ancien président du comité Vecu (Voirie et chantiers urbains) du Specbea, Olivier de Poulpiquet revient sur l’existence de quelques ouvrages de référence dans le domaine des bétons d’aménagement : « Les bétons décoratifs sont une véritable passion à laquelle j’ai consacré 20 ans de ma vie. Tout a commencé avec l’aménagement des espaces verts. L’avènement du béton désactivé a été un véritable déclic, qui a permis d’établir les règles de l’art, car il ne peut y avoir de beaux bétons sans une mise en œuvre encadrée. A ce titre, le Specbea a édité trois ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et aux règles de l’art les concernant. » A consulter de toute urgence. Ciments Calcia : Facteur d'harmonie Ces dernières années ont été riches dans le domaine des bétons esthétiques, tous les acteurs rivalisant d’imagination pour mettre au point des produits surprenants et accessibles. Contribuant au bien-être de tous, car le beau est un facteur d’harmonie. Roland Merling, responsable prescription chez Ciments Calcia, brosse le panorama des bétons esthétiques. Comment définir les bétons esthétiques et décoratifs ? Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (78). Architecte : Chabanne & Partenaires.[©Paul Kozlowski/Ciments Calcia] Roland Merling : Le béton est un matériau composite, qui permet de travailler de façon très approfondie sur l’apparence de son parement, qui peut revêtir un aspect texturé ou lisse, s’animer de motifs grâce au matriçage ... Ces résultats s’obtiennent de trois manières différentes : le travail de l’empreinte, qui conserve la peau du béton, les traitements chimiques et les traitements mécaniques qui, en supprimant la peau du béton, font apparaître sa matière interne. En fonction des traitements, ils sont réalisés sur béton frais ou durci. En ce qui concerne les bétons colorés, il existe deux possibilités pour les teinter. Tout d’abord, un traitement de surface appliqué sur béton durci. Celui-ci se fait avec des lasures pour les parties d’ouvrages verticaux et des minéralisateurs pour les parties d’ouvrages horizontaux. Ces produits peuvent être mats ou brillants, incolores ou colorés, On peut aussi opter pour un traitement dans la masse, avec l’utilisation de particules fines de sables colorés ou/et de pigments minéraux. Bien entendu, ces deux types de traitement peuvent être associés. Quels sont les acteurs du marché des bétons esthétiques et décoratifs ? Les acteurs sont présents sur toute la chaîne de valeur, depuis la conception incluant la maîtrise d’ouvrage et les architectes. Il concerne les fournisseurs de béton prêt à l’emploi, les préfabricants, les carriers, les fabricants d’adjuvants et de pigments pour béton et les entreprises de construction. Sachant que la mise en œuvre est un point fondamental pour la réussite d’un béton esthétique. Elégante résille réalisée en béton, intégrant le ciment Effix Arca de Ciments Calcia.[©Ciments Calcia] Unibéton est un acteur très présent sur le marché des bétons esthétiques pour les voiles de bâtiments ou pour les ouvrages d'art. Nous proposons les gammes Décovoil, Isyvoil, Isytecvoil et Gigavoil. Unibéton intervient aussi sur le marché des aménagements urbains, avec ses gammes Unidécor, Colordécor, Primdécor, Stabidécor et Cérador.  Quelles sont les tendances marquantes actuelles et pour l’avenir ? Si les bétons décoratifs existent depuis vingt ans, la période récente a été créative, avec la mise sur le marché des bétons dépolluants à base de ciment i.active Ultra de Ciments Calcia, luminescents ou scintillants. Ces derniers sont très prisés par les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. Le béton permet de structurer l’espace, avec des variations de teintes en fonction de la vocation des espaces : zones piétonnes, pistes cyclables, chaussées automobiles à chaque usage sa couleur ou son aspect ! Enfin, il est devenu possible depuis peu d’associer des propriétés drainantes, esthétiques et dépolluantes au béton, avec la gamme Idro drain d’Unibéton. La palette des possibles est infinie pour autant que l’on veuille encore développer ce marché. A ce niveau, il faut que tous les acteurs soient bien formés à ces solutions. Des programmes dédiés existent, de la conception à la mise en œuvre. C’est fondamental pour l’avenir de ce marché. Atelier Artistique du Béton : Quand l’art investit l’espace public grâce au béton Ces dernières années ont vu l’apparition de nouveaux acteurs spécialisés dans la conception et la réalisation d’éléments artistiques en béton, destinés aux structures de loisirs, mais aussi aux espaces publics. L’Atelier Artistique du Béton en fait partie… Réplique de la grotte de Lascaux, réalisée par AAB dans le cadre de la construction du nouveau Centre international de l’art pariétal, dit “Lascaux IV”.[©AAB] L’Atelier Artistique du Béton (AAB) a marqué les esprits, avec la réalisation de l’espace destiné aux lions du parc zoologique de Beauval. Avec quelque 5 300 m2d’espaces paysagés, aux airs de savane africaine ont été aussi aménagés. Aujourd’hui, l’industriel participe à la nouvelle attraction du zoo à venir pour 2020. La technique d'AAB consiste à sculpter à la main et dans le frais d’un mortier thixotrope, présentant des résistances au jeune âge élevées et une consistance ad hoc. Grâce à cette technique du béton sculpté, AAB peut produire des façades thématisées, des faux rochers ou encore des éléments figuratifs architecturaux de premier plan. Il compte des références toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Le nouveau centre de l’Art pariétal de Lascaux IV, le premier Royaume du Puy du Fou, le Puy du Fou à Tolède, en Espagne ou encore le parc Aquatique Rulantica à Europa Parc, en Allemagne, qui ouvrira ses portes d'ici à novembre 2019. AAB s'est aussi illustré dans le domaine public, en produisant, grâce à ses techniques, de nombreux ouvrages, comme la rénovation des barrières en rocaille du parc des Buttes Chaumont, à Paris, de la passerelle du Chaumont-sur-Loire ou encore la construction des arbres de la gare de Nantes, et de nombreux éléments en Bfup sous la houlette de Rudy Ricciotti. Le Puy-du-Fou de Tolède, en Espagne.[©AAB] Côté stratégique, Ateliers artistiques du Béton a été repris, en 2016, par Nicolas Feldkircher. Parti du béton sculpté et s’étant ouvert au Bfup, il y a maintenant 12 ans, l’entreprise continue sa croissance, en ayant acquis, en septembre 2019, l'Usine à 5 pattes. Cette dernière est une société de conception/construction de décors en toute matière, notamment le bois, le polyester, le métal, les LED ou encore le verre. L'acquisition de cette société renforce la position de AAB sur le marché du décor en Europe.   L’art et la matrice  La matrice permet de texturer les façades à l’envi...[©DR] Les matrices de coffrage sont un moyen efficace d'agrémenter de façon esthétique les surfaces en béton apparent. Leur qualité est une composante incontournable de la réussite d’un béton esthétique. Tout d’abord, GCP Applied Technologies poursuit le développement et la commercialisation des matrices Pieri Liner. De son côté, le coffreur Noe propose des matrices sous la marque NoePlast. Celles-ci sont présentées de façon élégante dans un catalogue de conception entièrement revisité. Enfin, l’incontournable Reckli reste le spécialiste de la matrice aux yeux de nombres d’acteurs de l’acte de construire, architectes en tête. Dans ces ateliers d’outre-Rhin, l’industriel formule, produit et transforme des élastomères pour en faire des moules souples, permettant de texturer les bétons. L’offre est pour ainsi dire infinie car, à côté des modèles standards, Reckli est en mesure de réaliser toutes les textures imaginables...  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 275 jours

Béton Direct : « Notre objectif est de faire gagner en productivité … »

Retrouvez cet article dans le n°85 de Béton[s] le Magazine Sébastien Hoblingre, directeur de la transformation digitale chez Fehr, et Julien Lebourgeois, fondateur de Béton Direct. [©Béton Direct] Lorsque Julien Lebourgeois lance Béton Direct en 2016, il se donne pour mission de moderniser le parcours d’achat des consommateurs de béton. Dans un premier temps, la start-up lyonnaise monte une plate-forme Internet pour les consommateurs occasionnels (particuliers et micro-entreprises). « Le point dur pour cette cible est la difficulté à obtenir rapidement un devis de la part des producteurs de BPE. » Ainsi, l’internaute dispose de son propre espace client. Avec la possibilité de faire ses devis, commander en ligne et même se faire accompagner sur le choix de la référence de béton. La start-up propose aussi des services de livraison, à l’image des “P’tit Cube”. Ces bacs, de 250 l sont livrés sur chantier, puis remplis de béton ou de mortier retardés, utilisables durant 11 h. En fin de journée, un livreur vient récupérer les “P’tit Cube” vides et propres.  Depuis sa mise en ligne en 2016, le site a su évoluer en fonction de la prise en main des utilisateurs, notamment sur smartphone. Cette année, à l’occasion d’une 3elevée de fonds, Béton Direct annonce l’arrivée d’un nouvel actionnaire. Partenaire depuis 2017, le groupe alsacien Fehr a investi 650 000 €. « Depuis 5 ans, nous sentons que la transformation digitale est une question centrale, explique Sébastien Hoblingre,directeur de la transformation digitale chez Fehr. Acteur du BPE et de la préfabrication depuis 60 ans, nous misons sur l’innovation et, ici, sur le savoir-faire de Béton Direct dans le domaine». A cette actualité s’ajoute une nouvelle étape pour la start-up. En effet, elle se lance désormais à l’assaut du parcours d’achat des professionnels du bâtiment. De P’tit Cube à MaxiCube  « Nous avons développé le site MaxiCube, pour la clientèle experte, détaille Julien Lebourgeois. Leurs besoins sont différents. Nous sommes face à des clients, qui savent ce qu’ils veulent. Notre objectif est de leur faire gagner en productivité et de leur permettre de mieux contrôler leurs chantiers de béton. »Le nom de la plate-forme de vente en ligne n’a pas été choisi au hasard. « C’est un clin d’œil au terme “m3” largement utilisé dans le domaine et à notre “P’tit Cube ». » MaxiCube sera bêta-testé fin 2019 par la dizaine de centrales, appartenant à Fehr et situées dans la région Grand Est. « Les équipes de Fehr sont plutôt impatientes et nous avons en face des clients demandeurs d’un tel outil, poursuit Sébastien Hoblingre. Nous avons des plannings engorgés, des heures où il est difficile de nous joindre… MaxiCube va nous permettre d’améliorer notre service, d’assurer une meilleure traçabilité et d’optimiser notre travail. Nos clients pourront commander 24h/24. » MaxiCube sera bêta-testé fin 2019 par le groupe Fehr. [©Béton Direct] La nouvelle plate-forme se matérialise par un abonnement annuel, par centrale, sans limitation de volume de béton. Elle fonctionne sur une logique de mutualisation. « MaxiCube sera disponible pour tous les bétonniers, explique Sébastien Hoblingre. Ainsi, les mises à jour et évolutions demandées par les utilisateurs, profiteront à tous. »L’interface est personnalisable, aux couleurs de chaque enseigne. L’accès vers la plate-forme d’achat en ligne se fera via le site du producteur de BPE. « A terme, MaxiCube constituera un point d’entrée unique pour tous les achats réguliers de BPE », reprend Julien Lebourgeois. Avec cette solution, Béton Direct compte toucher l’ensemble des segments de marché. Près de 250 centrales utilisent déjà le site pour leurs ventes aux consommateurs occasionnels. Maintenant, le défi est de réitérer l’expérience avec MaxiCube. Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 279 jours

Eqiom déménage

Eqiom vient de s’installer à Courbevoie, juste derrière la Grande Arche de La Défense. [©ACPresse] Eqiom a profité de l’été pour préparer le déménagement de son siège social. Fini Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine, et ses neuf années de bons et loyaux services… Le groupe cimentier vient de franchir la Seine pour s’installer à Courbevoie, juste derrière la Grande Arche, au sein du quartier de La Défense.  Le déménagement est effectif depuis le début du mois de septembre. Une nouvelle page de l’histoire du groupe va s’écrire. Hasard du calendrier, presque au même moment, CRH, maison-mère d’Eqiom, annonce la cession de sa filiale réunionnaise Teralta au groupe familial niçois Audemard. Jusqu’à présent, Teralta était rattaché à Eqiom. Une autre page qui se tourne aussi !  Le changement d’adresse concerne toutes les divisions d’Eqiom : Ciment, Béton et Granulat. Et les services supports qui les accompagnent. De nouvelles pratiques organisationnelles La réflexion autour du déménagement s’est engagée il y a quelques mois. Elle s’est construite autour de nouveaux modes de travail. L’idée était de privilégier le digital au quotidien, l’agilité du travail en groupe. Mais aussi les bonnes pratiques de vie : “clean desk”, optimisation papier, espace de convivialité…  Le principe du “clean desk” est de ne pas attribuer un bureau personnel aux individus. Eqiom n’a pas suivi cette voie. « Les postes de travail sont attribués, confirme Sébastien Yafil, directeur de la transformation digitale et des solutions constructives chez Eqiom. En revanche, nous demandons que les bureaux soient rangés avant de partir, pour laisser un poste de travail propre. » Ordinateurs et autres documents, confidentiels pour certaines, sont donc déposés dans des casiers attribués eux-aussi.   Dans le souci d’encourager des approches collectives, chaque service dispose désormais d’un espace ouvert rassemblant ses collaborateurs. Des salles de réunion viennent rythmer ces ensembles. Leur taille oscille entre le format “cabine” et la pièce de douze personnes.  Le déménagement s’est déroulé sur 3 j seulement. Sans surprise majeure ! Aujourd’hui, les collaborateurs commencent à (re)trouver leurs marques dans la nouvelle organisation…
Il y a 4 ans et 279 jours

BM Assurances : « La garantie du matériel constitue un aspect important de l’assurance »

Pour ce qui est du transport du béton, le risque routier représente la grande part des sinistres. D’autant que certains peuvent avoir des conséquences corporelles très graves. [©ACPresse] Une toupie n’est pas un camion comme les autres. Quelles en sont les particularités ? Y a-t-il des points à surveiller, en termes d’assurance ? Didier Morin : Le risque routier représente la grande part des sinistres. D’autant que certains peuvent avoir des conséquences corporelles très graves. Toutefois, la garantie du matériel constitue un aspect important de l’assurance. En effet, une panne, un bris ou des dommages peuvent entraîner la prise en masse du béton dans la cuve. A ce niveau, il est nécessaire d’assurer tant l’origine – bris d’un réducteur, par exemple -, que ses conséquences – grutage, dépollution, déplombage… Il est nécessaire d’appréhender les pertes financières découlant de l’immobilisation du matériel. Sachant que le préjudice sera subi, par le transporteur et par le producteur de béton ou les clients de celui-ci. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 280 jours

Anomera : De la cellulose dans le ciment

De gauche à droite, les docteurs Amir Khabibullin et Ousmane Ahmat Hisseine (de l’université de Sherbrooke), travaillant dans le laboratoire sur les tests de DextraCel dans divers ciments. [©Anomera] Anomera est une start-up canadienne, qui a cherché à proposer un nouveau débouché à la florissante industrie de la sylviculture locale. Ainsi, sont nés les nanocristaux de cellulose carboxylée (Carboxylated Cellulose Nanocrystals ou CNC). Une matière que l’entreprise vend sous le patronyme de DextraCel sur une multitude de marchés. Parmi ceux-ci, la cosmétique, l’agriculture, la peinture et les colorants, ou encore les plastiques et polymères. Ainsi que la construction.   Pour cette dernière utilisation, le DextraCel est incorporé au ciment, afin d’améliorer ses performances et de réduire le volume total de liant utilisé. Le produit fonctionne avec tous les types de ciments, permettant d’éliminer les micro-fissures dans les dallages, ainsi que dans les routes de béton (très présentes en Amérique du Nord). Pour le développement de l’utilisation du DextraCel dans la construction, Anomera a signé un partenariat avec l’université de Sherbrooke, au Québec. Afin de travailler avec le professeur Tagnit-Hamou, spécialiste des matériaux de construction. L’intérêt principal de l’utilisation du CNC est écologique. Produit issu de la culture des arbres, il est estimé que chaque tonne de DextraCel utilisé dans le ciment permet d’économiser l’équivalent de 200 t de C02 relarguées dans l’atmosphère. Ceci étant calculé sur une moyenne du coût en CO2 de la production d’un ciment classique. Enfin, Anomera travaille à l’édification d’une usine capable de produire 500 t/an de DextraCel.
Il y a 4 ans et 280 jours

Lhotellier 2D : « Nous ne voulons pas être des démolisseurs lambda. »

Sur le chantier des Grands Moulins de Paris, Lhotellier 2D a mobilisé 5 cordistes. [©Lhotellier] Après s’être séparé de ses branches “Environnement” et “Dépollution”, en 2018, le groupe Lhotellier a créé la même année Lhotellier 2D. Une filiale dédiée à la déconstruction et au désamiantage. Pilotée par Jean-Luc Denet, cette nouvelle agence est située à Villers-Bretonneux (80). « Notre implantation nous permet d’être à un carrefour entre les Hauts-de-France, l’Ile-de-France et la Normandie. » Aujourd’hui, Lhotellier 2D réalise 7,5 M€ de chiffre d’affaires et compte une trentaine de collaborateurs. « Le désamiantage représente environ 40 % de notre activité et la déconstruction 60 %. Nous disposons de deux structures : Sodesam et Soderec. A terme, l’idée est de proposer des solutions clefs en main, regroupant la déconstruction, la dépollution, le désamiantage et la reconstruction. »Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 281 jours

Sonocrete : La puissance des ultrasons

Sonocrete propose un processus de traitement par ultrasons associé au malaxage. [©Sonocrete] Réduire l’empreinte carbone, le recours aux ressources fossiles, les dépenses d’énergie, optimiser la production, augmenter les performances du béton… Autant de promesses que Sonocrete propose aux industriels du béton. Et ce, à l’aide d’un processus de traitement par ultrasons associé au malaxage. Durant cette étape, le procédé permettrait d’activer les propriétés de compression du béton. La puissance des ultrasons à basses fréquences et à hautes intensités provoque une augmentation des valeurs de capacité d’écoulement. Et de résistance à la compression. Cela permet de réduire la part de ciment. Ou même d’utiliser des ciments de classe de résistance inférieure à celle voulue. Mais aussi, d’ajouter moins d’adjuvants. Pour les équipes de Sonocrete, cette technologie intégrée dans le processus de fabrication du béton permet de réduire les émissions de CO2. D’une part, en diminuant le recours aux matières premières. Et d’autre part, en économisant de l’énergie dans le processus de fabrication. Intégré à l’incubateur LH Accelerator de LafargeHolcim, la start-up allemande est toujours en phase de R&D. Jusqu’en 2021, elle compte monter son business plan et s’assurer de la faisabilité de la technologie. Entre 2021 et 2022, Sonocrete compte débuter des démonstrations. Mais aussi, développer des partenariats pour lancer officiellement le procédé de manière globale.
Il y a 4 ans et 281 jours

Sekoya : L’innovation tournée vers le bas carbone

Après les différentes présentations des candidats et les retours d’expériences des partenaires, 5 lauréats ont été sélectionnés pour rentrer dans le programme de Sekoya. [©VincentGerbet] Dans la lutte contre le réchauffement climatique, la réduction des émissions de gaz à effet de serre est un combat majeur. De manière générale, le bâtiment n’a pas bonne presse dans le domaine… Gros consommateur d’énergie et émetteur de CO2, le secteur a du chemin à faire pour atteindre les objectifs de la neutralité carbone. En effet, la loi relative à la Transition énergétique pour la croissance verte, promulguée en 2015 a introduit la Stratégie nationale bas carbone. Et à cette occasion, la notion “zéro carbone” d’ici 2050. En dehors des effets de greenwashing1, de nombreux industriels et entreprises s’engagent pour construire, habiter et détruire ou rénover de façon plus responsable. C’est le cas d’Eiffage qui est à l’origine de Sekoya. Géré et animé par Impulse Partners [Lire encadré], la plate-forme a été imaginée comme un véritable carrefour s’articulant autour du bas carbone. Elle évolue autour de 6 grandes thématiques : “conception et réalisation bas-carbone”, “économie circulaire”, “biodiversité et génie écologique”, “énergie renouvelable et performance énergétique”, “méthodes et outils” et enfin, “nouvelles mobilités”. Impulse Partners Impulse Partners est spécialisée dans l’accélération d’innovations dans les domaines de la construction, les smart-cities ou encore l’immobilier et l’énergie. L’entreprise développe, anime et gère des plates-formes de rencontre entre des start-up proposant des solutions innovantes et les donneurs d’ordres de tous types. Ceci, en marque blanche ou sous la bannière Impulse Lab. Impulse Partners collabore notamment avec le CSTB Lab ou le CementLab. D’une part, Sekoya rassemble des “partenaires” à l’image d’Eiffage, Saint-Gobain, Covivo, Gerflor, GRDF, Legrand ou encore Vicat, l’Union sociale pour l’habitat et le CSTB. Et d’autre part, des start-up et des PME qui candidatent. Un club d’industriels et de solutions. « L’idée est d’impulser des collaborations entre les deux parties dans des démarches concrètes, explique Alice Birolo, consultante chez Impulse Partners.Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 281 jours

Teralta rejoint le groupe familial Audemard

Sur l’île de La Réunion, le terminal cimentier Teralta offre une capacité de stockage de 17 800 t de ciments en vrac. Et intègre une unité d’ensachage. [©ACPresse] Teralta rejoint le groupe familial niçois Audemard. Acteur majeur des matériaux de construction – ciment, granulat, béton et préfabrication – , il est présent sur l’île de La Réunion depuis plus de 50 ans. En 2015, cette entité avait rejoint le groupe irlandais CRH, dans le cadre de la fusion entre les cimentiers Holcim et Lafarge. Teralta est d’ailleurs l’héritier de ce qui fut Lafarge Réunion. Aujourd’hui, deux pôles composent Teralta : Teralta Granulat Béton Réunion (TGBR) et Teralta Ciment Réunion (TCR). Et compte treize sites de production répartis sur toute l’île. A savoir, une installation d’importation de ciments, quatre carrières, trois unités de concassage, quatre centrales à béton et une unité de préfabrication. En 2020, Teralta avait racheté au groupe LafargeHolcim son site de concassage de Bras-Panon, situé sur la façade Est de l’île. Audemard, leader ultra marin Implanté sur la zone portuaire du Port (Ouest de l’île), le terminal cimentier Teralta assure l’importation de ciments. Ceci, à raison de 12 000 t par livraison. Il bénéficie aussi d’une unité d’ensachage permettant la commercialisation de ses ciments en sacs. Ces derniers sont distribués en direct ou via un important réseau de distributeurs et revendeurs locaux. Les produits sont proposés sous les noms de Terakaz (CEM II/B-P 32,5 N CE NF). Mais aussi de Terabat (CEM II/A-P 42,5 N CE CP 2 PM NF) et Teratech (CEM I 52,5 N CE CP1 NF). L’industriel compte 160 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 75 M€.  Avec cette acquisition majeure – dont le montant de la transaction reste confidentiel -, Audemard renforce sa position de leader des matériaux de construction sur les territoires ultra marins français. En effet, dirigé par Daniel et Philippe Audemard, le groupe opérait déjà dans cinq métiers. Par ordre alphabétique : béton prêt à l’emploi, enfouissement de déchets inertes, granulat, préfabrication et travaux publics. Ceci, au travers de dix-sept sociétés réparties dans le monde, dont quatre en France métropolitaine et Monaco. Ces dernières s’appellent Audemard, bien entendu, Provence Granulats, Socat, Somat ou encore Les Bétons Niçois. En dehors des frontières, Audemard a développé ses activités en Guadeloupe et Martinique, en Guyane française, en Nouvelle-Calédonie. Mais aussi en République de Guinée. Un groupe de près de 350 personnes, auxquelles viennent de s’ajouter les collaborateurs Teralta et ses deux sociétés ! Soit 500 salariés et dix-neuf sociétés aujourd’hui. Une nouvelle histoire pour Teralta La marque Teralta est conservée, mais présente un nouveau look pour s’inscrire dans la charte graphique de sa maison-mère Audemard. [©Audemard] Teralta s’intègre en totalité dans ce dispositif, ouvrant un territoire vierge pour Audemard. Tout en lui apportant un nouveau métier, celui d’importateur de ciments. Conscient du savoir-faire des équipes en place à La Réunion, Audemard a choisi de lui confirmer sa confiance pour continuer à diriger la filiale. Et permettre ainsi de mettre en œuvre, plus que jamais, la devise de Teralta : “Le meilleur reste à bâtir”. En parfaite adéquation avec celle d’Audemard : “L’humain au cœur de l’entreprise”. Pour Teralta, c’est tout de même une nouvelle page de son histoire qui va s’écrire. Après celles de Lafarge et de CRH. Mais la marque reste, si ce n’est qu’elle vient d’être relookée pour s’inscrire dans la charte graphique de sa nouvelle maison-mère Audemard. 
Il y a 4 ans et 281 jours

Zaha Hadid : Briseuse de lignes

Fantasque, avant-gardiste, Zaha Hadid a laissé une empreinte indélébile sur le monde de l’architecture. [©Brigitte Lacombe] Zaha Hadid est née en 1950 à Bagdad, en Irak. C’est après avoir étudié les mathématiques qu’elle s’oriente vers l’architecture, en 1972. Diplômée de l’Architectural Association de Londres en 1977, elle crée sa propre agence londonienne dès 1979. Connue pour ses peintures et ses dessins aux lignes acérées, Zaha Hadid concevait ses bâtiments comme des paysages en mouvement, fragmentés et aux perspectives multiples. Une démarche portée par son associé Patrik Schumacher et amplifiée par une utilisation poussée des outils numériques de conception. Une architecte révolutionnaire Les 42 000 m² de la bibliothèque de Vienne, conçue par Zaha Hadid, s’élèvent tel un bloc octogonal au sein du campus dédié aux sciences sociales et économiques. Les lignes droites à l’extérieur du bâtiment deviennent courbes à mesure que l’on entre dans la bibliothèque. [©Pezi] Le nom de Zaha Hadid figure aujourd’hui parmi les artistes les plus renommés du déconstructivisme, tel Frank Gehry. Mais elle est surtout une figure majeure de ce que certains historiens de l’architecture appellent désormais le “paramétricisme”. « Ce style nouveau succède au post-modernisme et au déconstructivisme. Le modernisme se fondait sur le concept d’espace. Le paramétricisme différencie les champs. Ces derniers sont remplis, comme occupés par un médium fluide. De la composition des parties, nous nous orientons vers des champs de particules dynamiques. On pourrait penser à des liquides en mouvement, structurés par des vagues irradiantes, des flux laminaires et des tourbillons en spirale1». Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez tout l’univers de Zaha Hadid dans l’ouvrage “Zaha Hadid. Complete Works 1979–Today”, 2020, Editions Tashen, Philip Jodidio, 50€. [©Tashen]
Il y a 4 ans et 282 jours

Freyssinet renforce une buse par Bfup projeté

Projection du Bfup Ductal sur les piédroits et le radier de la buse à rénover. [©Vinci] En langage ornithologique, une buse est un petit rapace, d’un poids pouvant atteindre 1,40 kg pour une envergure de 1,30 m. En langage populaire, on nomme ainsi une personne stupide et ignorante. Et en langage autoroutier, il s’agit d’un passage inférieur. Ouvrage, qui garantit les continuités écologiques et hydrauliques de part et d’autre d’une infrastructure. Le concessionnaire Vinci Autoroutes Ouest en gère quelque 470 sur son réseau, allant d’Angers à Toulouse, dont 341 sont métalliques. Toutes bénéficient d’un programme de surveillance continue. Ce dernier a ainsi identifié 45 buses à rénover en priorité… Principe de fonctionnement d’une buse sous autoroute. [©Vinci] Conçues pour une durée de vie de 50 à 70 ans, les buses ont beaucoup été utilisées dans les années 1970/1980. De par leur positionnement dans le sol, sous autoroute, elles sont exposées et sensibles aux agressions de leur environnement. Et peuvent présenter des désordres structuraux (déformations longitudinales comme transversales, aplatissement, corrosion) dès l’âge de 35/45 ans.  Le Bfup : une technique innovante A côté de Tarbes, au niveau de la commune de Barbazan-Debat, sur l’autoroute A64, prend place la buse de passage agricole n° 1474. Plus de 40 ans après sa construction, elle fait aujourd’hui l’objet d’une rénovation totale, profitant d’une approche technique innovante.  L’utilisation du Bfup permet de limiter à 6 cm la surépaisseur contre près 30 cm dans le cas d’un béton classique. [©Vinci] Pour cette opération, l’entreprise Freyssinet a proposé un confortement par projection du Bfup Ductal de LafargeHolcim. Cette solution permet de conserver presque à l’identique le gabarit de la buse. A contrario, un renforcement classique en béton armé amènerait une surépaisseur de l’ordre de 15 à 40 cm [voir schéma]. L’avantage de la projection de Bfup est de limiter cet apport à tout juste 6 cm ! Seule limite, la technique est adaptée aux ouvrages d’un diamètre minimum de 2 m. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 285 jours

France Relance, un plan en trois volets

Jean Castex présente France Relance, le plan de relance économique. [DR] Après avoir mis la « considération sanitaire au-dessus de l’économie », selon les mots du Premier ministre Jean Castex, le gouvernement présente son plan de relance pour le pays. Baptisé France Relance, ce plan dispose d’une enveloppe de 100 Md€. « Nous passons à une consolidation offensive de l’économie », poursuit le Premier ministre. L’objectif ici est de retrouver d’ici 2022 le niveau de richesse d’avant la crise sanitaire. France Relance repose sur 3 leviers : atténuer les effets de la récession pour les entreprises et les salariés, combattre et réduire les morsures de la crise dans le pacte social et territorial. Et enfin, accélérer la transformation “verte” de l’économie. Concernant le 1er volet de ce plan, le gouvernement prévoit, d’une part, pour un budget de 34 Md€, de soutenir les entreprises « pour 74 % des TPE, PME et ETI », précise Jean Castex. Via des baisses d’impôts de production ou encore, en renforçant les fonds propres. Et d’autre part, en engageant une politique de relocalisation industrielle. Une transformation verte La recherche sera encouragée avec un renforcement des moyens de l’Agence nationale de la recherche (ANR). Et des aides à l’innovation Projets d’innovation des filières stratégiques (PIA). L’objectif “cohésion” sociale et territoriale disposerait d’une enveloppe de 36 Md€. Maintien de l’activité partielle de longue durée pour les secteurs en difficulté, formation des jeunes, développement du numérique sur le territoire… Le plan s’intéresse à plusieurs thématiques. Le gouvernement attribue aussi 3 Md€ dans un plan de relance de la Banque des territoires pour la construction de logement social et de fonciers pour les petits commerces. L’écologie se verra octroyer 30 Md€. « C’est un pas de géant pour la transition écologique, explique Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Nous avons fait le choix de la relance “verte”. » Comme Emmanuelle Wargon l’avait dévoilé [Lire notre article], 6,7 Md€ seront départis à la rénovation énergétique. Dont 4 Md€ pour la rénovation des bâtiments publics, 500 M€ pour les logements sociaux et 200 M€ pour les TPE et PME. Enfin, 2 Md€ seront prévus pour le dispositif MaPrimeRénov’. Une aide qui sera désormais accessible à tous. A travers la rénovation, le gouvernement entend accélérer le développement des filières matériaux locaux et biosourcés. Booster la rénovation énergétique des bâtiments Avec la Stratégie bas carbone et l’objectif de neutralité carbone, l’Etat prend des mesures pour « une économie décarbonée », selon les mots de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie. Ainsi, France Relance prévoit de renforcer l’industrie ferroviaire et notamment, le fret. Le développement des technologies vertes a aussi sa place. « Nous comptons investir 2 Md€ dans l’hydrogène vert », complète Barbara Pompili. Pour développer et être indépendant dans cette technologie. Le gouvernement compte opérer une « décarbonation de notre industrie », reprend Bruno Le Maire. Ainsi, l’Etat pourrait prendre en charge les coûts de transformation industrielle pour les sites, qui émettraient le plus de CO2 sur le territoire. Par ailleurs, 2 Md€ seront impartis au développement de l’économie circulaire. Sont concernés le traitement des déchets, le renforcement et la modernisation des centres de tri, le recyclage et la valorisation des déchets… Enfin, 650 M€ seront attribués pour la densification et le renouvellement urbain. Avec notamment la réhabilitation des friches et une aide aux maires pour la densification de l’habitat. Des annonces accueillies de façon nuancée Dans le monde du bâtiment, les réactions ne se sont pas faites attendre. Pour la FFB, ces annonces sont à nuancer. « L’engagement résolu du gouvernement en faveur de la rénovation énergétique doit être salué, déclare Olivier Salleron, président de la fédération. La profession est prête à y répondre et à mobiliser son appareil de formation. Reste à s’assurer du détail des mesures annoncées. Ainsi que de leur entrée en vigueur. Mais surtout, la FFB, très inquiète du décrochage du neuf, réitère sa demande d’un soutien fort. Et immédiat à la construction de logements, qui manque encore dans France Relance. Cela passe notamment par un retour au Prêt à taux zéro à 40 % pour toutes les zones et par une prolongation du Pinel au-delà de 2021. Construire des logements pour tous permet aussi de préserver l’emploi dans un secteur, qui a toujours accueilli et formé les bâtisseurs du quotidien. » Quid de la construction neuve ? Même son de cloche pour la LCA-FFB, qui s’étonne du manque de soutien pour le logement neuf. « La crise de la Covid-19, conjuguée aux effets concrets des recommandations du Haut conseil de stabilité financière, a provoqué un sérieux décrochage des ventes de logements neufs, explique Grégory Monod, président de la LCA-FFB. [Une situation], dont le gouvernement n’a pas pris la pleine mesure. Des solutions immédiates et à prise rapide s’avèrent indispensables pour “solvabiliser” les ménages. Mais aussi, séduire les investisseurs pour mobiliser l’importante épargne privée disponible, restaurer nos marchés et préserver l’emploi du secteur. A l’image du Prêt à taux zéro à 40 % sur tout le territoire, du rétablissement de l’APL Accession, du renforcement et de la prolongation du dispositif Pinel. Des outils peu coûteux qui ont fait leurs preuves par le passé. Et qui participent aux grands objectifs de France relance : écologie, compétitivité et cohésion. » En attente du projet de loi Finance 2021 De son côté, la FNTP félicite « une grande ambition pour les infrastructures vertes ». Mais reste « suspendu à son [le plan] exécution rapide ». Pour la fédération, deux conditions doivent être nécessaires pour l’application de ce plan pour les travaux publics. D’une part, que la majorité des crédits soient dédiés à l’investissement. D’autre part, que les crédits affichés soient consommés dans les deux années à venir. Enfin, la FNTP attend la présentation du projet de loi de finances pour 2021 pour s’assurer de la juste retranscription de l’ensemble des postes budgétaires supplémentaires annoncés hier. « Nos entreprises sont prêtes à relever le défi », affirme Bruno Cavagné, président de la FNTP. Le Cinov déplore un plan insuffisant pour les TPE/PME et regrette le déséquilibre qui semble s’instaurer entre les aides fiscales accordées aux grands groupes et la timidité des mesures en leur faveur. Dont « la valeur ajoutée induite par leur ancrage territorial constitue un atout majeur pour l’économie ». La fédération Cinov met en garde sur les mesures fiscales. Si la baisse des impôts de production est une bonne chose, il ne faut pas qu’elle impacte les collectivités, principales bénéficiaires. Comment et quand ? Ni qu’elle ne joue en défaveur des dépenses d’investissements. « Nous appelons à revoir en profondeur la méthode avec laquelle seront appliquées les différentes mesures, déclare Frédéric Lafage, président du Cinov. On ne saurait obtenir des résultats différents, en appliquant les recettes du passé ! Il faudra s’assurer de la pérennité des investissements engagés. De la viabilité des contreparties exigées. Et réclamer une garantie de résultats. Notamment, en ce qui concerne la rénovation énergétique. Via des indicateurs de performance pour lesquels Cinov s’engage à être force de proposition. » Enfin, pendant son allocution, le Premier ministre a insisté sur le caractère exceptionnel du montant de France Relance. Reste à savoir comment ce plan va se traduire dans les faits et surtout à quel moment ? Sivagami Casimir
Il y a 4 ans et 285 jours

Bases Clean, le “Monsieur Propre” des chantiers

Dernière-née du groupe Enygea, Bases Clean est une spécialiste de la propreté sur les chantiers. C’est Jean-Pierre Afonso, qui est à sa tête. [©Bases Clean] La crise sanitaire de la Covid-19 fut le contexte idéal pour lancer Bases Clean. Entreprise, dont le mot d’ordre est le “droit à la propreté, partout, pour tous !” Dernière-née du groupe Enygea, Bases Clean est une spécialiste de la propreté sur les chantiers. C’est Jean-Pierre Afonso, qui est à sa tête. Sa mission ? Changer les habitudes de nettoyage des équipements sanitaires et lieux de vie sur les chantiers. “Simple et efficace comme Monsieur Propre”, pourrait être un slogan publicitaire à l’image de la célèbre marque de détergents. Mais c’est aussi et surtout celui de Bases Clean. Une idée du président d’Hervé Montagne, président groupe Enygea, qui a souhaité instaurer « une jurisprudence sur le nettoyage des bases vie sur les chantiers ». Des recrutements en cours pour renforcer les équipes Dans le détail : la mission de Bases Clean est d’impulser une standardisation de la désinfection des lieux de vie. « Pour rappel, selon le Code du travail, les sanitaires et les lave-mains doivent être nettoyés et désinfectés au moins une fois par jour. En réalité, les entreprises sont bien loin du compte », peut-on lire dans le communiqué de presse. Et Jean-Pierre Afonso de rapporter :« Les employés du BTP ont le même droit à l’hygiène que les autres travailleurs. Le droit à la propreté, c’est le droit à la désinfection. Ce sujet est très important en temps de crise sanitaire. Mais il faudra préserver cette vision au-delà ».  Aujourd’hui, Bases Clean recrute pour renforcer le équipes des agences de Fromelles (59) et de Marcoussis (78). L’entreprise compte embaucher 10 à 15 agent(e)s polyvalent(e)s dans les six mois. De plus, un(e) chef(fe) d’exploitation, un(e) chef(fe) d’équipe et un(e) commercial(e) rejoindront l’équipe du Nord. Pour l’agence de Marcoussis, une commerciale a été recrutée. L’objectif ? Traiter 6 à 7 bases vie par agent(e), soit une moyenne de 60 à 80 sites/j nettoyés et désinfectés. Et ce, 5 j/7.
Il y a 4 ans et 285 jours

Jacques Chanut, nouveau président de SMABTP

Jacques Chanut, 55 ans, prend la présidence de la mutuelle d’assurance SMABTP. [©Groupe SMA] Jacques Chanut, 55 ans, prend la présidence de la mutuelle d’assurance SMABTP. Et ce, après avoir dirigé la Fédération française du bâtiment (FFB) durant deux mandats. Il succède ainsi à Didier Ridoret. Lui-même succédant à Laurent Baffy. Tous deux étant d’anciens présidents de la FFB. « Les challenges ne manqueront pas, car la crise sanitaire n’est pas encore derrière nous. Nos sociétaires sont en souffrance et le retour à un niveau d’activité d’avant Covid sera long à revenir. Notre rôle va donc être de poursuivre le travail initié pendant le confinement. Ceci, à travers la mise en place des mesures d’accompagnement. Et ce, tout en préparant l’avenir post-Covid », a déclaré le nouveau et 22e président de la SMABTP lors de la cérémonie de passation. Son parcours Jacques Chanut dirige l’entreprise familiale de bâtiment, Chanut Bâtiment, implantée à Bourgoin-Jallieu (38). Par ailleurs, il est très impliqué au sein des organisations syndicales et des organismes professionnels du secteur du bâtiment. Depuis plus de 15 ans, il exerce de nombreuses fonctions et mandats. Entre autres, au sein des instances régionales et nationales de la FFB. Il en quitte la présidence en juin 2020 après 2 mandats.
Il y a 4 ans et 286 jours

Ifpeb : Appel à innovations “béton bas carbone”

Le hub des prescripteurs bas carbone porté par l’Ifpeb lance un appel à innovations “béton bas carbone”. [©DR] Le hub des prescripteurs bas carbone porté par l’Institut français pour la performance du bâtiment (Ifpeb) lance un appel à innovations “béton bas carbone”. Ceci, afin de dresser un panorama des solutions innovantes pour diminuer l’impact carbone du béton dans le bâtiment. « Le lot “béton” est l’un des principaux contributeurs au bilan carbone d’un bâtiment. Diminuer la quantité de béton par des procédés constructifs innovants, diminuer la quantité de clinker, mettre en œuvre des solutions de substitution… Autant de leviers pour réduire l’empreinte carbone du béton… Donc à vos innovations ! Dès lors que vos solutions permettent de diminuer l’impact carbone du lot “béton”, que ce soit au niveau du produit, des services…, cet appel à innovations vous est ouvert ! », indique le hub. En effet, le béton est un enjeu majeur pour atteindre la neutralité carbone dans le secteur du bâtiment Comment y participer ? Cet appel à innovationsest ouvert jusqu’au 30 septembre prochain. Start-up, maîtres d’œuvre, entreprises générales et industriels sont sollicités pour y participer. Pour mener à bien sa mission, le hub dispose de deux outils : une base d’analyse de l’Observatoire E+C– et les données de la base Inies. Pour répondre à cet appel, il suffit de fournir une documentation commerciale et technique sur sa solution, des données carbone autour de son innovation. Ainsi que ses références. Rappelons qu’en 2020, le hub compte 10 participants : Bouygues Immobilier, Bouygues Construction, BNP Paribas Real Estate. Ainsi que Groupama Immobilier, Poste Immo, Rabot Dutilleul, Covivi. Puis, Sogeprom, Vinci Immobilier, Icade. Et plus récemment, Altarea.
Il y a 4 ans et 287 jours

Bâtisseurs Franciliens : Techniques adaptées pour la construction neuve et les contraintes urbaines

Fernando Pereira, Dg de Bâtisseurs Franciliens, et Renald Nattier, chargé d’affaires KP1. [©Gérard Guérit] En 2019, les 10 000 €/m2 sont atteints, voire dépassés à Paris, mais aussi en première couronne. Dans ces communes collées à la capitale, les promoteurs n’hésitent plus à acheter cher des pavillons un peu anciens. Ceci, pour les raser et les remplacer par des immeubles d’habitation, plutôt positionnés “haut de gamme”. La surface au sol est réduite, les parcelles étroites et les accès complexes… Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr Cette iframe contient la logique nécessaire pour manipuler Gravity Forms avec Ajax. jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } );
Il y a 4 ans et 287 jours

Reprise de la société Hervé par le groupe Fiducim – City-Gc

Le groupe immobilier Fiducim – City Gc a été désigné comme repreneur de l’activité et des actifs de la société Hervé. [©Fiducim] Dans le but de se fixer un cap ambitieux pour les prochaines années, l’équipe dirigeante de Hervé a placé l’entreprise entre les mains du tribunal de commerce. Ceci, afin d’envisager un plan de cession des actifs, de maintien de l’emploi. Et de poursuite des chantiers en cours et à démarrer.  Suite à un jugement du tribunal de commerce de Nanterre en date du 6 août dernier, le groupe immobilier Fiducim – City Gc a été désigné comme repreneur de l’activité et des actifs de la société Hervé. Cette dernière étant une spécialiste de référence du BTP francilien. Elle emploie 169 salariés et réalise des projets tous corps d’état. Une activité variée qui a séduit Fiducim – City Gc. Celui-ci est un acteur de l’aménagement des territoires et de la promotion immobilière de tous types d’ouvrages en Ile-de-France. Et un constructeur général, ayant décidé de s’investir dans la reprise de l’activité de Hervé. En tant que repreneur, il s’est engagé à maintenir 133 emplois sur le site de Mantes-la-Jolie (78). Et à déployer un plan de relance de l’activité de l’entreprise. Ce développement important permettra à Fiducim – City Gc de poursuivre sa croissance sur l’Ile-de-France. Ceci, en réalisant en propre 100 % de ses opérations de construction. Et en permettant une part croissante des chantiers clients. Le groupe dont le siège est à Paris comportera désormais environ 250 collaborateurs pour un volume d’affaires consolidé de 300 M€.
Il y a 4 ans et 287 jours

Franck Jousse, nouveau directeur DSI Digitale chez BTP Consultants

Franck Jousse rejoint BTP Consultants pour piloter la direction des systèmes d’information et de la transformation digitale (DSI Digitale). [©BTP Consultants] Franck Jousse rejoint BTP Consultants pour piloter la direction des systèmes d’information et de la transformation digitale (DSI Digitale). Il a pour principale mission d’accompagner les projets d’innovation de l’entreprise. Avec notamment, le développement d’outils digitaux, l’amélioration de l’expérience utilisateur et la mise en œuvre de la stratégie Data.  Le parcours de Franck Jousse « Je suis ravi d’intégrer BTP Consultants. Dont les valeurs humaines, l’esprit d’innovation et les perspectives de développement sont extraordinaires. La transformation des métiers du secteur de la construction est liée aux innovations et aux nouvelles technologies. Mais aussi à la bonne exploitation des datas qui nous entourent. C’est dans cette logique que BTP Consultants pense sa dynamique et que la DSI Digitale va permettre de l’accélérer », commente Franck Jousse. Ce dernier a réalisé toute sa carrière chez Foncia. Directeur des études et développements, il a piloté l’ensemble des projets digitaux et de Business Intelligence. Dès 2015, il prend la tête de la direction des systèmes d’Information qu’il manage durant deux années. Ensuite, il est nommé directeur de la transformation digitale 
Il y a 4 ans et 288 jours

Accusé de polluer la Seine, Lafarge parle de “malveillance”

En exclusivité, Europe 1 a révélé une pollution de la Seine, à Paris, par le groupe cimentier LafargeHolcim. Celle-ci a même été qualifiée de « Clairement volontaire ». Une accusation lancée par Jacques Lemoine, agent de développement de l’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (Aappma). De son côté, Lafarge France dément cette accusation. Et indique, dans un communiqué de presse daté du 1er septembre, « être victime d’une détérioration délibérée d’une plaque d’étanchéité ». Entre temps, Europe 1 a lancé une nouvelle salve. La station de radio a révélé qu’une seconde pollution existait au niveau de la centrale à béton du pont Mirabeau… Ce sont les membres d’une association de riverains, qui ont constaté les faits. « J’ai vu plusieurs fois des camions Lafarge déverser un liquide blanchâtre. Celui-ci ressemblait à des eaux usées, directement dans la Seine », a raconté Maryse Fourcade, vice-présidente de l’association, au micro d’Europe 1. Et le site de la radio a publié des photos montrant les faits… « LafargeHolcim est conscient de ses obligations en matière d’environnement. Et déterminé à protéger l’environnement dans les pays où il exerce ses activités. Il a toujours fermement condamné ces pratiques interdites par ses standards de production », répond en retour le groupe cimentier. Ceci, à propos de ce rejet d’eau de lavage dans la Seine. Et de poursuivre : « LafargeHolcim a immédiatement décidé de lancer une enquête interne, afin de faire la lumière sur ces possibles agissements. Dans les prochains jours, l’ensemble du personnel de nos sites parisiens fera à nouveau l’objet d’un rappel des bonnes pratiques. Et du caractère impératif du respect des règles environnementales. »  A Paris, des eaux chargées issues du recyclage des bétons se sont déversées dans la Seine depuis la centrale Lafarge France de Bercy. [©ACPresse] Un « flagrant délit de pollution environnementale » La pollution environnementale initiale s’est déroulée dans la centrale à béton Lafarge France. Une unité implantée sur la rive droite de la Seine, à côté de l’AccorHotels Arena, à Paris. Elle concerne le tout dernier bassin de décantation des eaux de process et de lavage des toupies.  C’est à ce niveau qu’est constatée la fuite, « qui a entraîné un léger écoulement temporaire d’eau recyclée dans la Seine », précise le communiqué. Dans le cas présent, cette eau comportait des micro-fibres synthétiques. Mais Lafarge souligne aussi que, « aussitôt détecté, cet écoulement a été stoppé. Et des travaux de réparation immédiats ont été engagés ». Ces affirmations sont loin d’avoir convaincus, tant l’Aappma que les élus locaux.  Dans le journal 20 Minutes, Guillaume Durand, co-responsable de EELV Paris, parle d’un « flagrant délit de pollution environnementale, qui pourrait porter atteinte à la santé des citoyennes et citoyens de Paris ». Et quant à Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, il indique sur son compte Twitter, « découvrir avec stupeur cette pollution lente qui empoisonne notre fleuve. Des explications s’imposent de la part du gestionnaire du site et une plainte sera déposée… » Un traitement des eaux en circuit fermé Le traitement des eaux de process est réalisé en circuit fermé. Et se fait au sein d’une série de bassins de décantation. Ici, les bassins de la centrale à béton Lafarge de Pantin. [©ACPresse] Pour mémoire, le traitement des eaux de process du cycle de production des bétons est aujourd’hui une obligation. Les bétonniers s’y plient, mettant en place des dispositifs dédiés. Sur le site de la centrale à béton Lafarge France de Bercy, ce traitement est réalisé en circuit strictement fermé. Et se fait au sein d’une série de bassins de décantation. Les toupies déversent leurs eaux chargées, issues du nettoyage des cuves, dans le premier bassin. Puis, celles-ci passent ensuite de bassins en bassins. Les eaux claires se concentrent dans le dernier bassin, là où la fuite a été constatée. Eaux réintroduites dans le process de production de bétons neufs. Ou employées pour de nouvelles opérations de nettoyage. Quant aux résidus (graviers, boue cimentaire), ils sont extraits, de manière régulière, du premier bassin. Et évacués vers un centre de traitement certifié pour recyclage et valorisation. La pollution constatée ne concerne pas ces résidus. Lafarge France va déposer plainte Dans ce contexte, Lafarge a déclaré au Figaro, « comprendre l’émotion que suscite cet incident à la centrale à béton de Bercy […] » Et de poursuivre : « Il est faux d’accuser notre entreprise de rejets, qui pourraient être volontaires ». De fait, le groupe cimentier a choisi de déposer plainte, lui aussi, pour faire toute la lumière sur cette affaire. Comme tous les autres équipements du groupe LafargeHolcim en France, la centrale à béton de Bercy répond à toutes les exigences environnementales en vigueur. Toutefois, suite à cet incident, l’industriel va mettre en place des actions de contrôle renforcées sur ses unités de production. Concernant le site de Bercy, il va mettre en œuvre une solution de sécurisation supplémentaire du circuit de recyclage des eaux. Et ce, dès les prochains jours…  Les toupies déversent leurs eaux chargées, issus du nettoyage des cuves, dans le premier bassin. [©ACPresse] Ces actions n’ont pas pour autant calmé le jeu. Ainsi, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, a annoncé que tous les sites du cimentier Lafarge situés en bord de Seine en Ile-de-France seront contrôlés. Et qu’une enquête a été ouverte pour suspicion de pollution du fleuve. La Mairie de Paris a demandé la saisine du procureur de la République pour un constat d’infraction pénale et une enquête préliminaire. Les choses semblent même être allées un peu plus loin. Puisque la même Mairie de Paris accuse aussi Haropa Ports de Paris de ne pas avoir rempli son devoir de contrôle… Cet organisme est en charge de l’aménagement de l’entretien et de l’exploitation des installations portuaires en Ile-de-France. Contacté par ACPresse, Haropa Ports de Paris n’a pour l’heure pas donné suite à cette demande. Vinci condamné pour une pollution similaire Il y a un peu plus d’un an – en avril 2019 -, le groupe de BTP Vinci a été confronté à la même mésaventure. A savoir, l’épanchement de béton dans le Seine, à Nanterre (92). C’est l’Aappma qui avait déjà lancée l’alerte à l’époque. Après enquête en interne, il s’est avéré qu’il s’agissait d’eau grise chargée en sable et comportant des traces de ciment désactivé. Moins de 5 m3 en totalité, ayant couvert environ 20 m2 de surface dans le lit de la Seine. Donc, bien loin de la catastrophe annoncée de prime abord dans les médias… Vinci s’est engagé à remettre en l’état la zone polluée. Toutefois, cela n’a pas empêché le groupe Vinci d’écoper d’une amende de 50 000 € (plus 40 000 € avec sursis) ! Article mis à jour le 3 septembre 2020.
Il y a 4 ans et 288 jours

Arnaud Levy, de Putzmeister à Liebherr

Arnaud Levy rejoint le groupe Liebherr au poste de directeur de Liebherr Malaxage & Techniques. Arnaud Levy vient de rejoindre le groupe Liebherr. Depuis le mois d’août, il y occupe le poste de directeur de Liebherr Malaxage & Techniques. Il travaille en binôme avec Marc Singer, directeur de l’entité depuis 2005. D’ici quelques mois, Arnaud Levy prendra pleinement possession du poste, au moment du départ en retraite de Marc Singer. Arnaud Levy a réalisé l’essentiel de sa carrière professionnelle au sein du groupe Putzmeister. Dernièrement, il a été le gérant de la filiale française, de janvier 2019 à mai 2020. Auparavant, il a occupé différentes fonctions chez Putzmeister Mörtelmaschinen (pompes à mortier). Il y a gagné de nombreuses années d’expérience en tant que responsable du service après-vente. Ceci, avant d’endosser la direction du département technique, basé en Allemagne. 
Il y a 4 ans et 289 jours

Stairs Design Awards : Cérémonie de remise des prix en live

La cérémonie virtuelle de remise des prix du concours Stairs Design Awards a lieu le 3 septembre.Rendez-vous à 19 h sur la page Facebook : www.facebook.com/stairsdesignawards. [©PBM Groupe] PBM Groupe a choisi d’adapter le format de la cérémonie de remise des prix de la 2e édition de son concours Stairs Design Awards. Prévue le 2 avril dernier, elle sera 100 % live le jeudi 3 septembre, à 19 h 00, en direct sur les réseaux sociaux. L’occasion de découvrir les 5 projets lauréats.  Rappelons que Stairs Design Awards est un concours dédié aux étudiants en école d’architecture, en Allemagne, en Belgique, en France. Mais aussi au Luxembourg, au Royaume-Uni et en Suisse. Les participants sont invités à imaginer un escalier innovant en béton. Leurs projets sont soumis à l’évaluation d’un jury. Les 10 finalistes sont désignés pour défendre leurs projets, présentés dans une vidéo de 3 mn maximum. Suivez l’évènement ici. Revivez les meilleurs moments du live ici.
Il y a 4 ans et 289 jours

Partenariat renouvelé entre l’EFB et l’ESTP pour 5 ans

L’EFB et l’ESTP Paris viennent de prolonger leur coopération jusqu’en 2024. [©EFB/ESTP Paris] En 2014, la fondation Ecole Française du Béton (EFB) a créé la chaire Ingénierie des bétons (IdB). Ceci, en partenariat avec l’Ecole spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie (ESTP Paris). L’idée est de suivre et d’accompagner les évolutions en lien avec ce matériau. Après cinq années d’une collaboration fructueuse, les deux parties viennent d’acter la prolongation de leur coopération jusqu’en2024. La chaire IdB a pour mission majeure d’impulser une réflexion croisée entre le secteur industriel et le secteur académique de la construction et du génie civil. Pour répondre à cet enjeu, des moyens importants ont été mis en place. Et les premiers résultats concrets ont vu le jour. Malgré la période de confinement, la chaire Ingénierie des bétons a plus que jamais révélé sa valeur. Les projets qui avaient débuté avant le confinement ont pu se poursuivre. Et des travaux très prometteurs ont même vu le jour ou sont encore en cours.   Les effets “positifs” du confinement… L’objet de la chaire IdB est de comprendre et de suivre les évolutions technologiques en lien avec le béton. Ainsi, elle permet à l’ESTP Paris de proposer une formation à jour sur les matériaux cimentaires. Mais aussi les systèmes constructifs innovants et les nouveaux métiers associés.   Plutôt que d’être un frein à son développement, les quelques semaines de confinement ont permis à la chaire Ingénierie des bétons de prendre une nouvelle dimension. Ce nouveau rythme a permis aux étudiants en master et doctorants de redécouvrir le b.a.-ba de la recherche scientifique. C’est-à-dire le temps… basé sur de la recherche et de l’analyse bibliographique. La leçon tirée du confinement ? « Aller encore plus loin ! »De plus, l’EFB a pu tester ses premières conférences en distanciel.  Faits marquants de cette collaboration Les cinq premières années de la collaboration entre les deux parties ont permis la construction d’un laboratoire de 280 m2, situé dans le nouveau bâtiment Louis Vicat sur le site de l’ESTP à Cachan (94). Ainsi que la rénovation de l’unité dédiée aux ciments et mortiers (200 m2). La chaire IdB s’appuie dorénavant sur des laboratoires modernes où élèves, chercheurs et entreprises se côtoient. On retiendra aussi des projets d’innovation pédagogique. Ainsi, près de 300 élèves du campus de l’ESTP Paris ont œuvré en équipe de 6 à 7 étudiants, encadrées par deux coachs (enseignants, architectes, industriels). Ceci, afin de présenter des projets mêlant différents axes de développement. Comme le bâtiment intelligent, l’innovation, le réemploi, l’économie circulaire ou l’image du béton. Les meilleurs d’entre eux défendent les couleurs de l’ESTP Paris au concours “Les Génies de la construction”. Plusieurs thèses ont aussi été menées. Enfin, diverses publications sont issues des travaux de la chaire Ingénierie des bétons. Cette dernière a, par ailleurs, participé à trois projets nationaux d’envergure : Recybéton, Perfdub et FastCarb. La prolongation jusqu’en 2024 de ce partenariat permettra à l’EFB et à l’ESTP Paris augure de belles perspectives.