Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

(3884 résultats)
Il y a 4 ans et 259 jours

Le Musée subaquatique #2 : Le début de l’immersion

“L’oursin” de Daniel Zanca, immergé. [©Wallis/MSM]“L’ours polaire” de Michel Audiar. [©Wallis/MSM]Evelyne Galinski : “Les Néréides” et Daniel Zanca : “L’Oursin”. Voici le nouveau Musée subaquatique de Marseille. [©Wallis/MSM]Le “Poseidon” de Christophe Charbonnel, mis en place par la société d’ingénierie sous-marine Seven Seas. [©Wallis/MSM]Le “Poseidon” de Christophe Charbonnel, dans le futur Musée subaquatique de Marseille, à 5 m de profondeur. [©Wallis/MSM]“La Graine et la Mer” Davide Galbait, prend sa place à 5 m de profondeur. [©Wallis/MSM]“La Graine et la Mer” Davide Galbait, dans toute leur splendeur sous les flots. [©Wallis/MSM] Entre mars et septembre, est passée la crise sanitaire. En mars dernier, avait lieu à l’anse Pharo, la découverte en “cale sèche” des œuvres du futur Musée subaquatique de Marseille. Porté par Antony Lacanaud et l’association des Amis du Musée subaquatique de Marseille, le projet a franchi un nouveau cap, en septembre, avec l’immersion de 8 de ses sculptures en béton. Ainsi, le public s’apprête à découvrir l’installation “multi-artistes” de 10 œuvres. Ceci, à 100 m au large de la plage et 5 m de profondeur. La société d’ingénierie sous-marine Seven Seas assure actuellement le chantier.  « Ce musée hors du commun et tant attendu se révèle être une véritable prouesse artistique, technique, scientifique, pédagogique et environnemental. L’ouverture au public se fera au mieux courant de l’automne suivant les aléas climatiques »,insiste Antony Lacanaud.  Lien vidéo ici.
Il y a 4 ans et 260 jours

Nouveau directeur commercial et marketing chez Vracs de l’Estuaire

Comme nouveau directeur commercial et marketing chez Vracs de l’Estuaire, Thierry Dauger s’attachera à développer l’image professionnelle du cimentier, en tant que cimentier responsable. [©Vracs de l’Estuaire] Vracs de l’Estuaire a nommé Thierry Dauger au poste de directeur commercial et marketing. Première filiale européenne du groupe cimentier marocain Cimat-Cimaf, implantée au Havre (76). Par cette nomination, le cimentier souhaite impulser une nouvelle dynamique. Et « incarner une véritable alternative pour les acteurs du BTP en quête d’agilité et de compétitivité », peut-on lire dans le communiqué de presse. « L’arrivée de Thierry Dauger constitue une excellente opportunité pour Vracs de l’Estuaire. Ses 30 ans d’expertise dans notre secteur d’activité nous seront précieuses pour nous aider à nous développer de façon significative », déclare Youssef Alaoui, directeur général de Vracs de l’Estuaire. Son parcours Thierry Dauger aura pour mission d’asseoir la démarche commerciale par segment de marché. Et d’adapter une offre produits conforme à l’évolution normative. Puis, il s’attachera à développer l’image professionnelle de Vracs de l’Estuaire, en tant que cimentier responsable. Et surtout comme un challenger reconnu par la profession du BTP et des acteurs de la filière des matériaux de construction. A 53 ans, Thierry Dauger est titulaire de deux DUT en génie civil et techniques de commercialisation de l’université de Bordeaux. Il est diplômé de l’Ecole universitaire de management (IAE) de Bordeaux. Il débute sa carrière en 1990 au sein du groupe Ciments Français. Puis, Italcementi comme responsable de secteur. Enfin, comme directeur d’agence Sud-Ouest à partir de 2000. En 2007, il prend la direction des ventes et grands comptes pour la zone Atlantique.
Il y a 4 ans et 260 jours

Versailles : Réenchanter la ville grâce à Quai 36

Fresque des frères Sckaro et Ratur. [©ACPresse] Qui dit ”Versailles”, pense “Château”, “Résidence des rois de France : Louis XIV, Louis XV et Louis XVI”… Mais c’était sans compter sur les actions de son maire François de Mazières, qui est un très grand défenseur de l’art urbain. « Je voudrais que cette ville d’histoire reste au XXIe siècle une ville de création. […] La rencontre avec l’équipe de Quai 36 fut pour moi déterminante. […] Je leur ai proposé de travailler sur le thème de la nature en ville qui est, avec l’esthétique, un axe majeur de notre politique urbaine. » En effet, depuis plus de 10 ans, la Ville embellit par petites touches son espace urbain. Petites touches… petites touches… Mais touches certaines d’appropriation de l’espace urbain par l’art. Comme en témoigne l’exposition, sise à l’ancienne poste centrale. Où une quinzaine d’artistes représentatifs de l’art urbain actuel, issus de la Maison de production Quai 36, ont investi les lieux. Et ce, jusqu’au 18 octobre prochain. Fresque mi-végétale mi-humaine des frères Sckaro et Ratur. [©Ville de Versailles]Fresques de Saddo et LX One. [©Ville de Versailles]Fresque de Levalet : un cri contre l’oppression du système. [©Ville de Versailles]Equipe de Quai 36. [ACPresse]Les équipes de Quai 36 s’activent avant le vernissage de l’expo. [©ACPresse]Fresques de Julien Colombier et Levante. [©Ville de Versailles]Fresques de Ratur et Saddo. [©Ville de Versailles]A gauche, François de Mazières, maire de Versailles, qui œuvre pour la création urbaine avec Quai 36 et son président-fondateur Jonas Ramuz. [©ACPresse] Mais pas que… Depuis 2019, un programme de réhabilitation, mené par un groupement orchestré par Eiffage Construction, via le bailleur social Versailles Habitat, vise à améliorer le quotidien des habitants du quartier Bernard de Jussieu. Cette réhabilitation développe ainsi une dimension culturelle, toujours avec Quai 36. Le projet se nomme #1096, en référence aux 1 096 logements réhabilités. Une exposition, des espaces immersifs « Pour cette occasion, Quai 36 a imaginé un lieu d’expériences artistiques urbaines à mi-chemin entre galerie et exposition. Ponctuées d’interventions artistiques immersives sur place. Ce déploiement pluriel se veut le miroir du paysage de l’art urbain aujourd’hui », explique Jonas Ramuz, président et fondateur de Quai 36. [©ACPresse] Sur la thématique “La nature reprend ses droits”, l’exposition sur 800 m2 prend donc place sur un lieu atypique : le site en friche de l’ancienne poste centrale de Versailles (rénovation à venir). A 200 m du château ! Offrant une grande liberté d’action et de possibilités d’aménagement. Quai 36 a capitalisé sur l’aspect insolite du lieu devenu inoccupé pour l’investir d’interventions artistiques in situ. En jouant des textures et des matériaux existants. « Pour cette occasion, Quai 36 a imaginé un lieu d’expériences artistiques urbaines à mi-chemin entre galerie et exposition. Ponctuées d’interventions artistiques immersives sur place. Ce déploiement pluriel se veut le miroir du paysage de l’art urbain aujourd’hui », explique Jonas Ramuz, président et fondateur de Quai 36. A savoir, un courant artistique qui prend naissance dans l’espace public. Des techniques artistiques qui évoluent au fil des années. Et enfin, une reconnaissance internationale pour un genre désormais représenté en galeries et dans certains musées. A la découverte des artistes et des œuvres Vous découvrirez une fresque murale dans les tons roses et rouges signée des frères Sckaro et Ratur. Un visage bouleversant mi-humain, mi-végétal. Un perroquet rougeoyant embrase une toile. Un lapin par ici au milieu des tulipes ou encore un être emprisonné, enchaîné et emboîté dans les murs bas de la poste (Levalet). Un tableau végétal par là en béton de Lx One. Deux sculptures à moitié humaines et végétales en bois de Levalet… Des expériences inédites dans un lieu brut…  1 an, 10 murs Fresque murale de l’artiste Waone. [©Cédric Pierre]Fresque murale de Telmo & Miel. [©Cédric Pierre]Fresque murale de l’artiste Seth. [©Cédric Pierre]Fresque murale de l’artiste Eron. [©ACPresse] « La beauté de la ville est pour moi une préoccupation constante. Elle fait partie de la responsabilité des élus… », estime François de Mazières. C’est ainsi que le quartier Bernard de Jussieu, célèbre botaniste français du XVIIesiècle, a subi une réhabilitation “artistique”. En plus d’être thermique par l’extérieur. Le thème de la nature et de l’animalité était donc parfait pour ce haut lieu social de Versailles, datant des années 1950-1960. « Ces dix fresques peintes sont complémentaires avec les travaux de rénovation thermique des 1 096 logements sociaux », insiste Eric Le Coz, directeur général de Versailles Habitat. Et Tarik Fadili, conducteur de travaux Eiffage Construction, de rajouter : « En plus d’apporter davantage de confort énergétique aux locataires, la collaboration mise en œuvre avec Quai 36 permet une revalorisation esthétique de leur quotidien. En important l’art au cœur du quartier, voire juste sous leurs fenêtres… » 10 créateurs internationaux Ainsi, chaque artiste – ils sont dix créateurs internationaux -, a été invité à interpréter le thème de la relation entre l’humain et la nature. Ils ont investi chacun une façade de 150 m2.« Cette action s’inscrit pleinement dans la politique de la Ville de promouvoir une culture populaire de qualité », reprend François de Mazières. Découvrez “Le monument” d’Eron, artiste romain, qui représente une fresque où se mêle la nature sauvage, libre. Mais aussi apprivoisée avec un vol de colombes. Ou encore, “The curious botanist” de l’Ukrainien Waone, qui fait référence à Bernard de Jussieu. Enfin, “Respire” de Seth : reposée sur une étoffe beige, une enfant découvre une flore printanière abondante. Un vrai musée à ciel ouvert. « Avec le projet #1096, Quai 36 éveille la curiosité des habitants sur leur propre lieu de vie. Et interpelle leur sensibilité artistique. La médiation opérée par notre Maison de production permet d’ouvrir le dialogue avec les riverains. Ceux-ci ont l’opportunité d’échanger directement avec les artistes. Ceci, afin de mieux comprendre leur interprétation de l’identité du quartier », conclut Jonas Ramuz. Muriel Carbonnet Retrouvez le parcours de l’art urbain à Versailles sur l’appli Versailles : www.versailles.fr/outils/appliversailles/Informations et programmation ici.Ancienne poste centrale – 3 avenue de Paris – 78000 Versailles 
Il y a 4 ans et 260 jours

Léon Grosse prend le contrôle de Kyotec

Léon Grosse vient de reprendre Kytoec. City of Dreams, Macao, en Chine. [©Ivan Dupont] Le groupe de BTP Léon Grosse a annoncé avoir pris une participation majoritaire dans l’entreprise luxembourgeoise Kyotec. Créée en 2008, cette dernière est spécialisée dans la conception, l’ingénierie et la gestion de projets de façades architecturales complexes. Ceci, dans les secteurs résidentiels et tertiaires. Basée au Luxembourg, elle est aussi implantée en Belgique, en France, en Pologne, au Portugal et au Royaume-Uni. Enfin en 2019, Kyotec comptait 175 collaborateurs et réalisait un chiffre d’affaires de 35 M€.  Ce rapprochement illustre la volonté du groupe Léon Grosse de diversifier son activité. En même temps, cet accord lui permet d’accompagner la croissance de Kyotec. Et de se renforcer sur le secteur de la construction à haute valeur ajoutée. A moyen terme, ce rapprochement aboutira au développement de synergies créatrices de valeur pour les deux entreprises. Développer les compétences en façades techniques En parallèle, le groupe Léon Grosse accompagnera la mise sur le marché de la technologie brevetée ModulAir. Il s’agit d’un système de traitement de l’air intégré dans les façades. Celui-ci est aussi bien destiné aux travaux neufs qu’à la rénovation. LuxLab, l’atelier de test et de prototypage de Kyotec, l’a développé.  « Les compétences éprouvées de Kyotec en matière de façades techniques se veulent le prolongement naturel de l’expertise de Léon Grosse. En effet, ce rapprochement permettra à Léon Grosse d’élargir de manière significative et qualitative son offre auprès de ses clients, en France et à l’international », résume Lionel Christolomme, président du directoire de Léon Grosse. Et Thierry Foucart, président de Kyotec, de conclure : « Ce rapprochement stratégique va nous permettre de conserver notre position forte dans le domaine des façades techniques. De notre point de vue, Léon Grosse et Kyotec se complètent. Nous nourrissons un engagement commun en faveur de l’excellence technique et de l’innovation au service du client ».
Il y a 4 ans et 260 jours

L’inclassable Hubert Duprat, comme autant de fictions

La rétrospective du musée d’Art moderne de Paris présente l’œuvre protéiforme de l’artiste français Hubert Duprat (né en 1957). Le créateur n’appartient à aucun mouvement artistique. Le fil conducteur de l’exposition réside dans le mode opératoire fondé sur l’exploration et la collecte. Mais aussi sur un principe d’agrégation de matières à la fois précieuses et industrielles, de techniques et de références historiques. Le tout oscillant entre architecture, peinture, arts décoratifs et sculpture. Vue de l’exposition Hubert Duprat au musée d’Art moderne de Paris. [©ACPresse] “L’Atelier en béton” remis à l’honneur L’exposition est la synthèse de quarante années de travail. Certaines réalisations en béton n’ont pas été montrées depuis les années 1990. Cette rétrospective permet aussi de réactiver plusieurs œuvres in situ, dont “l’Atelier en béton”, qui figure parmi les plus spectaculaires. Mais aussi “Chagrin” (polystyrène et galuchat1)… “L’Atelier en béton” est une  structure, qui est emboîtée dans l’un des espaces du musée. Semblant défier les lois de l’apesanteur. On se croirait sur chantier, avec la dalle béton et les étais. Peu montrés depuis leur création, ces travaux occupent une place centrale dans l’exposition. Dans l’œuvre d’Hubert Duprat, on trouve une abondance de surfaces sensuelles, texturées. Ou, au contraire, polies, brillantes, opaques, organiques et translucides. Sa création allie le monumental et la miniature, les lignes épurées et une virtuosité maniériste. L’artiste mêle des formes et de matières, créant ainsi des hybrides inattendus. L’oeuvre “l’Atelier en béton” de Hubert Duprat. [©ACPresse]L’oeuvre “Chagrin” de Hubert Duprat. [©ACPresse] Il puise indifféremment dans la nature ou dans la manufacture des étrangetés minérales (pyrite, calcite, ulexite…), végétales (ambre), animales (corail). Ou des matériaux industriels (polystyrène, béton, paraffine, pâte à modeler…). Hubert Duprat utilise aussi bien des procédés, qui proviennent en grande partie de l’artisanat comme la marqueterie, l’orfèvrerie, la sculpture… La matière artistique, dont s’empare l’artiste est, semblable à un iceberg, constitué d’une partie immergée, dérobée au regard. Il faut savoir qu’Hubert Duprat délègue la réalisation de ses œuvres à de multiples collaborateurs spécialisés. Il revendique une absence d’atelier. Voire se considère lui-même comme « quelqu’un de très peu méticuleux ». « L’artiste ne dessine pas. Tout au plus trace-t-il parfois un vague schéma s’il a besoin de préciser ses intentions, auprès d’un assistant, par exemple », peut-on lire dans le catalogue de l’exposition. Mais il agence ses matériaux comme autant de fictions. A découvrir. M. C. 1Le galuchat est un cuir de poisson cartilagineux de raie ou de requin.
Il y a 4 ans et 260 jours

Capremib utilisera le ciment décarboné d’HGCT

De gauche à droite, Julien Blanchard, co-fondateur d’HGCT, David Guglielmetti, directeur du développement d’HGCT, et Clément Blanc, directeur général de Capremib. [©HGCT] Ciments et bétons décarbonés. Toute la filière “construction” se focalise sur ce sujet. Le préfabricant rémois Capremib n’y déroge pas. Et vient de signer un contrat exclusif de fourniture de ciments à faible empreinte carbone avec l’industriel Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT). L’emploi de ce ciment décarboné devrait permettre à Capremib de diviser par quatre ses émissions de CO2. Ceci, dans le cadre particulier de la production d’écrans acoustiques en béton de bois. En effet, Capremib propose depuis de nombreuses années une large gamme d’écrans anti-bruits. Sur mesure et répondant aux bétons des architectes. Et dans ces dimensions pouvant atteindre 6 m x 4 m pour les éléments les plus grands.  Extension de l’utilisation du ciment bas carbone « Ce partenariat intervient après plusieurs mois d’essais techniques. Il permet, d’ores et déjà, à Capremib de produire des panneaux acoustiques bois-béton. Tout en réduisant leur impact carbone », résume Julien Blanchard et Davis Hoffamnn, co-fondateurs d’HGCT.  Peu à peu, et selon le rythme des chantiers, Capremib envisage d’étendre l’utilisation du ciment bas carbone à la fabrication de gradins, de poutres et de dalles. Cette fois-ci dans le cadre de bétons plus classiques, mais reformulés pour l’occasion. 
Il y a 4 ans et 260 jours

Corinne Vezzoni, médaille d’or de l’Académie d’architecture

Dans le cadre de la cérémonie des Prix et Récompenses 2020 qui s’est tenue le 29 septembre en fin de journée, Place des Vosges, à Paris, l’Académie française d’Architecture a remis la médaille d’Or 2020 à Corinne Vezzoni, architecte. [©Agence Corinne Vezzoni et Associés architectes] Depuis 1965, l’Académie de l’architecture récompense les professionnels des milieux de l’architecture, de la recherche et de la jeune génération d’architectes. Cette année, la cérémonie des prix et récompenses de l’architecture aura lieu mardi 29 septembre 2020. L’évènement se déroulera dans l’intimité, place des Vosges, à Paris. En effet, le contexte sanitaire actuel a contraint l’Académie à revoir l’organisation des festivités. Ainsi, le nombre d’invités a été réduit. Mais n’ayez crainte, la célébration aura bien lieu. Et pour cette édition, c’est une architecte française qui est mise à l’honneur. Au terme de la soirée, Corinne Vezzoni sera couronnée médaille d’or 2020. Succédant ainsi au duo d’architectes mexicains Mauricio Rocha et Gabriela Carrillo. A cette occasion, Corinne Vezzoni deviendra la huitième Française distinguée par cette récompense. Portrait d’une architecte en vogue Nommée Chevalier de la légion d’honneur en 2017, lauréate du prix Born Awards France en 2018 et du prix Femmes architectes en 2015, Corinne Vezzoni n’est plus à présenter dans le milieu très prisée de l’architecture. Après avoir passé la grande majorité de son enfance au Maroc, elle s’installe à Marseille afin d’étudier l’architecture, sa passion. En 2000, elle fonde, toujours à Marseille, avec Pascal Laporte, l’agence Corinne Vezzoni et Associés. Au cours de l’année, Maxime Claude rejoint l’aventure, mais ce n’est qu’en 2007, qu’il en devient associé. En 2018, Corinne Vezzoni développe une structure parisienne avec ses deux fidèles associés ainsi que Michelle Lenne-Haziza (présidente de l’Atelier MLH). Ces deux sites (Marseille et Paris) réunissent une trentaine de collaborateurs permanents. L’agence développe des projets d’architecture, d’urbanisme, de design urbain et d’infrastructures. Elle favorise la diversification plutôt que la spécialisation et la répétition. Outre son travail d’architecte de renommée, Corinne Vezzoni est aussi enseignante à l’université de Provence (master aménagement & urbanisme). Réalisations iconiques L’oeuvre ”Le Thémis” réalisé en 2018. [©Corinne Vezzoni et Associés]L’oeuvre ”Le Thémis” réalisé en 2018. [©Corinne Vezzoni et Associés] L’Académie d’architecture explique que l’œuvre de Corinne Vezzoni « se distingue par une approche liée aux contextes. Construire avec le génie du lieu et lutter contre la surconsommation du territoire font partie intégrante de sa démarche ». Au fil du temps, l’agence a réalisé de nombreux projets. Livré en 2018, “Le Thémis” a été le premier bâtiment tertiaire de France à recevoir le label E+C–. Cette œuvre, à l’architecture incontestable, figure parmi les plus grands ouvrages de l’agence. Du tramway de Marseille aux Beaux-Arts de Toulon, en passant par le pôle judiciaire de Martigues et la Gare de Versailles Satory (78), nombreux sont les travaux réalisés par l’agence. Mais Corinne Vezzoni et ses associés ne s’arrêtent pas là. Le Grand Paris Express s’offre à eux à travers le chantier de la gare de Rosny Bois Perrier (93). De plus, l’agence s’est vue attribuer le projet ”Réinventer le Havre”  (voir notre article, ici). La Gare de Satory, inaugurée en 2016 par l’agence. [©Corinne Vezzoni et Associés]La Gare de Satory, inaugurée en 2016 par l’agence. [©Corinne Vezzoni et Associés]
Il y a 4 ans et 260 jours

Cemex Admixtures lance une appli en ligne ultra personnalisable

Le mot d’ordre de la nouvelle plate-forme digitale de Cemex Admixtures : la personnalisation. [©Cemex Admixtures] Cemex Admixtures vient de lancer une application en ligne ultra personnalisée partout en France, conçue pour faciliter la vie des clients et des transporteurs. Le mot d’ordre de cette nouvelle plate-forme digitale : personnalisation. Pour commencer et de façon assez classique, les clients peuvent passer commande de l’ensemble des produits commercialisés par Cemex Admixtures. D’où ils veulent, 7 j/7 et 24 h/24, pour une livraison sur un ou plusieurs sites. Ils peuvent aussi modifier et suivre leurs commandes. Et enfin, accéder à leurs bons de livraison dès la réception des produits et après signature électronique, ainsi qu’à leur historique de commandes. Surtout de la personnalisation  L’appli en ligne ultra personnalisable de Cemex Admixtures. [©DR] Grâce à cette application, la gestion de la relation commerciale va beaucoup plus loin. Les clients peuvent en effet personnaliser leur profil et avoir ainsi accès aux produits et solutions adaptés à leur métier. Mais aussi créer des profils personnalisés, modifiables ou annulables à tout moment, pour leurs collaborateurs, site par site ou en multi-sites. Ceci, en tenant compte des droits et restrictions qu’ils souhaitent attribuer à chacun, en fonction de l’organisation de leur entreprise. « Pour concevoir notre application, nous avons dialogué avec nos clients. Nous nous sommes mis à leur place et efforcés de simplifier toutes les tâches qu’ils accomplissent dans leur relation avec notre entreprise. […] La digitalisation doit améliorer l’ensemble des processus, que ce soit pour nos clients, nos partenaires transporteurs, qui font partie intégrante de la relation commerciale. Et bien sûr, pour nos propres équipes. Il s’agit bien d’une application tridimensionnelle  », indique Fabien Gervasoni, directeur pour l’Europe de l’Ouest de Cemex Admixtures. Cependant malgré tout ça, cette application est très simple d’utilisation. Et ce, afin d’inciter les clients et les transporteurs à adopter cette nouvelle façon de travailler plus facile, plus rapide et plus efficace. Une deuxième version, encore plus personnalisable, est déjà en cours de développement et sera disponible fin 2021.
Il y a 4 ans et 261 jours

Potentiel de valorisation des sédiments dans le béton comme granulats ou addition au ciment

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Gravier de sédiments [©Cerema] I – A quelles problématiques peut répondre la valorisation des sédiments dans le béton ? Les villes en croissance ont toujours besoin de plus de matériaux de construction pour développer leur infrastructure. Par exemple, la région Ile-de-France enregistre un déficit en granulats d’environ 45 %… Pour répondre à ce besoin, la région reste dépendante des importations depuis les zones géographiques, induisant aussi bien des coûts de transport que des impacts environnementaux. Une charte régionale a été signée le 11 février 2002 pour soutenir la gestion rentable et rationnelle de ces matériaux. Elle vise en particulier à promouvoir l’utilisation de granulats recyclés et de matériaux locaux. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 261 jours

Fissuration thermique, spectaculaire mais sans gravité

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Faïencage visible, dont la maille est de l’ordre de 15 cm. [©Paul Acker] Un simple bassin de forme cubique, en béton faiblement armé (Fig 1), a été dimensionné sous chargement hydrostatique. La sollicitation majeure à laquelle il est soumis est due à un gradient thermique, de l’ordre de 50 °C.  Situé dans une usine agro-alimentaire, ce bassin-tampon est alimenté en continu par un mélange, très concentré et chaud, d’eau et d’acides gras. La température des effluents varie entre 50 °C et 75 °C. Cependant, le niveau de remplissage oscille en permanence, sur toute la hauteur du bassin. La fissuration et les efflorescences observées sur les parements extérieurs – spectaculaires, mais sans gravité – fournissent des informations précieuses sur les paramètres physiques et géométriques des fissures de retrait. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 261 jours

L’addition, s’il vous plaît !

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Pour apporter une nouvelle propriété, donner une nouvelle couleur, les additions sont nombreuses. [©Surchistes] Cendres volantes, fillers calcaires ou siliceux, fumées de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins, pigments et pouzzolanes… Autant de matériaux qui entrent dans la famille des additions pour béton et lui confèrent des propriétés particulières, en suivant la norme NF EN 206/CN. Point sur l’offre actuelle des industriels. Argéco : Pour tous types de matériaux cimentaires Le métakaolin flash d’Argéco participe à l’amélioration des performances mécaniques des bétons.[©Argéco] Argéco est une filiale du groupe Colas. Implanté à Fumel (47), l’industriel est spécialisé dans la calcination flash d’argiles, et dans la conception et la commercialisation de liants prêts à l’emploi. Le métakaolin flash d’Argéco participe à l’améliorer des performances mécaniques des bétons. Il peut ainsi s’utiliser pour la formulation de béton de types BHP, BTHP, Bfup.« Il permet aussi d’augmenter la longévité des bétons, de les rendre plus durables face aux agressions extérieures etde réduire leur bilan carbone, explique Pierre Drelon, responsable technico-commercial. En effet, nos métakaolins flash génèrent un bilan CO26 à 7 fois inférieur à celui du clinker. C’est-à-dire, 139 kg éqCO2/t produite, contre 870 kg éqCO2pour le CEM I, selon l’Ademe. C’est la seule addition réactive du marché à ne pas être un co-produit dépendant d’une industrie “mère”. » Le métakaolin s’utilise dans tous types de matériaux cimentaires. « Il est activé par la portlandite – chaux - libérée par l’hydratation du clinker. Donc, dès qu’il y a du ciment ou de la chaux, le métakaolin est efficace et renforce la structure via la création d’hydrates supplémentaires. » Si elle s’adapte à tous les domaines, aujourd’hui, cette addition est davantage mise en œuvre dans le domaine du BPE et du génie civil. Condensil : De la formulation à la pratique Chantier de Nouvelle Route du Littoral à La Réunion.[©ACPresse] Condensil commercialise de la fumée de silice sous différentes formes, qui est produite en France dans les usines de Ferropem. « Nous accompagnons nos clients sur les aspects techniques d’utilisation de la fumée de silice, explique Franck Besse, directeur de Condensil. De la formulation théorique à l’étude pratique, en partenariat avec le laboratoire Sigma Béton et sur les aspects logistiques avec SATM Transport. » Sur béton frais, ce matériau optimise la maniabilité, la consistance dans le temps. Ou encore la pompabilité sur de grandes distances. « Il permet aussi la réduction de la ségrégation, de la chaleur d’hydratation et de l’exsudation. Sur le béton à l’état durci, la fumée de silice améliore les résistances mécaniques. Mais aussi, la résistance aux attaques chimiques, aux sulfates et aux chlorures, à la corrosion des armatures, aux cycles gel-dégel, aux chocs et à l’abrasion. »Les additions de Condensil peuvent s’utiliser dans différents cas de figure. « Elles sont couramment utilisées dans les Bfup, BTHP et BHP. » La fumée de silice s’adapte aussi à la formulation des bétons projetés, aux bétons d’ouvrages d’art ou exposés à des agressions chimiques. « Son incorporation pour la valorisation de sédiments marins contaminés, comme vu récemment dans le cadre de l’aménagement de la plate-forme de Bessain-Huppain, offre des solutions innovantes et de nouveaux débouchés à cette addition. » GCP Applied Technologies : Toujours dans la tendance Chantier de logements situés à Massy (91).[©GCP Applied Technologies] L’esthétique des bétons est une thématique importante dans l’activité de GCP Applied Technologies. C’est tout naturellement que l’industriel propose des pigments. Si le choix de teintes est vaste, « La gamme standard évolue en fonction des demandes, explique Benoît Baulande, directeur commercial et technique. Elle est le reflet d’un nouvel état d’esprit général. »En effet, les pigments aussi se mettent au vert. Non en termes de couleur, mais dans la démarche écologique, environnementale et de bien-être dans la ville. « Les teintes claires, beige à l’image du Kaolor PF1930 ou ocre/jaune comme le Kaolor PP100 et PP121 font partie de nos best-sellers, alors qu’il y a 10 ans, nous étions sur des bases noires, grises et rouges. Il y a une vraie attente des architectes et des maîtres d’ouvrage autour de la minéralité, du local avec des couleurs de roches régionales. Et la volonté de créer des îlots de fraîcheur à base de Kaolor, contenant des pigments blancs comme le PP 900. »GCP Applied Technologies propose aussi des prémix composés de pigments purs et de métakaolins (gammes PF et PM).« Nous n’utilisons que des métakaolins très clairs, les plus blancs possible. Ils apportent durabilité et réduction des risques d’efflorescence du béton. La part peut aller de 25 à 90 %, selon la demande. »Enfin, il y a un an, GCP a mis à disposition des architectes l’application Pieri. Elle permet non seulement de choisir et de découvrir le nuancier de teintes de l’industriel, mais aussi, de photographier des pierres ou roches et de trouver la couleur disponible la plus proche. Mapei : Des teintes sur mesure Réalisation des zones de parking et de circulation des voiturettes et vélos au Center Parks du Bois aux daims, à Morton (86).[©ATB-Mapei] La spécialisation de Mapei oscille entre les matériaux de construction et la chimie. L’industriel propose une large gamme de produits pour le monde du béton. Optimisation de formules, adjuvantation… Autant de solutions accompagnant les producteurs de matériaux. Parmi ses différents produits, Mapei bénéficie d’une ligne de colorants pour le béton et son esthétique. Sous la marque Mapecolor Pigment, l’industriel propose près de dix teintes standards et une infinité de couleurs sur mesure. En effet, Mapei fournit à ses clients BPE ou préfabricants privilégiés un appui marketing personnalisé. Comme les nuanciers réalisés à partir de leurs matériaux (ciment, additions, granulats).Le conditionnement peut aussi se faire à la demande : big bag, sac papier ou sachet hydrosoluble. Les solutions Mapecolor Pigment peuvent être livrées, en conditionnement standard, entre 48 h et 72 h. D’ailleurs, dans le cadre de sa démarche de développement durable, Mapei s’est engagé dans le programme Fret 21, afin de réduire les émissions de CO2de ses activités de transport. Omya : 136 ans dans le calcaire Omya est spécialisé dans la production de charges calcaires micronisées.[©Omya] Depuis près de 136 ans, Omya est spécialisé dans la production de charges calcaires micronisées. Dans le domaine du béton, l’industriel a développé des additions calcaires sous les marques Betocarb et Betoflow D. « Ces matériaux permettent d’optimiser la compacité des bétons et mortiers. Et d’améliorer la résistance à la ségrégation des compositions, explique Pascal Gonnon, responsable des applications ciment, mortier et béton. Mais aussi, de formuler des liants équivalents, de participer au développement de la résistance mécanique des bétons et de réaliser des mélanges ternaires à faible empreinte carbone. » Les solutions d’Omya peuvent être utilisées pour faire plusieurs types de bétons. « L’évolution des calcaires micronisés industriels et de leurs applications est à corréler avec le développement des bétons innovants, tels que les bétons auto-plaçants depuis les années 2000. »Ces matériaux sont aussi adaptés aux bétons à hautes et à très hautes performances, ainsi qu’à l’impression 3D. « Ces innovations se réalisent dans l’industrie de la préfabrication, des bétons de chantier et prêts à l’emploi. »En ce moment, Omya planche avec l’Afnor sur la mise à jour de la norme NF 18-508 addition calcaire, datant de 1995. « Nous travaillons aussi sur un projet de norme européenne », conclut Pascal Gonnon. Pouzzolanes des Dômes : Léger et isolant Les caractéristiques intrinsèques de la pouzzolane (poreuse et légère) sont des atouts pour les bétons.[©Pouzzolanes des Dômes] La société Pouzzolanes des Dômes exploite et gère une carrière de pouzzolane, située au cœur du Parc régional des volcans d'Auvergne. L’industriel produit près de 120 000 t/an de matériaux utilisés dans de nombreuses applications dont les bétons spéciaux et techniques. Les caractéristiques intrinsèques de la roche (poreuse et légère) sont des atouts pour les bétons. « La pouzzolane apporte de la légèreté et des propriétés isolantes », explique Sébastien Masclet, directeur. La granulométrie choisie est importante dans la confection des bétons réalisés. « Il faut veiller à conserver les bulles d’air naturelles de la roche si l’on veut garantir le caractère isolant. » Ici, les marchés touchés sont à la fois la rénovation et la réhabilitation de bâtiments anciens, pour le côté “béton léger”. Mais aussi, la construction neuve et la maison individuelle pour les “blocs isolants”. L’addition de pouzzolane dans la formulation permet aussi une bonne résistance au gel et aux acides faibles. Côté environnement, la société s’est engagée dans différentes démarches (charte environnement de l’Unicem, “Marque Parc”, relation privilégiée avec le Comité environnemental de l’Impluvium des eaux de Volvic et intervention d’un botaniste sur le site), afin de s’inscrire dans une politique de développement durable en lien avec les enjeux du territoire. Sibelco : Une gamme de plus en plus éco-responsable Le site de Sibelco, en Belgique, dispose désormais d’éoliennes pour ses besoins énergétiques.[©Sibelco] Avec ses 130 sites et ses 5 500 collaborateurs partout dans le monde, le Belge Sibelco est un acteur majeur du traitement des minéraux. Dans la catégorie “additions pour béton”, l’industriel propose différentes formes de sable de silice. « Pour le béton prêt à l’emploi sur chantier ou préfabriqué, nous nous adaptons à la demande, explique Quentin Schotte, responsable marketing construction et fonderie. La granulométrie diffère. Nous avons plusieurs qualités et teintes de sables, qui permettent de jouer sur l’esthétique et de diminuer la part de ciment dans le béton. Et ainsi, de réduire son impact environnemental. »Cette dernière notion est importante pour Sibelco, qui compte bien l’incorporer dans son offre et sa production. « La question de la préservation des matières premières et celle touchant aux émissions de carbone concernent tous les domaines de la construction. Nous travaillons de plus en plus sur des gammes de fillers, de produits pouzzolaniques ou de granulats issus du recyclage. Mais aussi, sur notre façon de produire. Sur notre site en Belgique, nous avons fait implanter des éoliennes pour nos besoins énergétiques et nous mettons en place des parcs de panneaux photovoltaïques flottants sur des lacs de carrières en fin de vie en France et en Belgique. » Sika : Le règne des pigments Sika propose plusieurs gammes et teintes de pigments pour béton.[©Sika] Sika dispose de plusieurs gammes de pigments pour béton. La ligne Sika ColorCrete se présente sous la forme de granulés. Et ce, pour un écoulement fluide, sans dégagement de poussière. Elle est particulièrement adaptée aux bétons architectoniques, à la préfabrication légère, à l’image des pavés, tuiles ou encore bordures… et à la préfabrication lourde. Si Sika propose un large choix de teintes, la version Sika Colocrete Mix permet un service sur mesure.De son côté, le SikaCem Color est un colorant en poudre constitué d’oxydes minéraux. Il convient aux matériaux à base de ciment, de chaux ou de plâtre. La solution de l’industriel suisse se met en œuvre pour la coloration dans la masse des bétons et des mortiers à base de ciment : chapes, jointements, dalles béton ou bétons esthétiques. Le SikaCem Color bénéficie d’une bonne tenue aux UV et n’impacte pas le temps de prise. Il existe en différentes couleurs, telles que le jaune, l’ocre, le bleu, le noir, le rouge ou encore le vert. Et d’autres… Ce “tableau” du marché des additions n’est pas exhaustif. Il existe de nombreux acteurs dans le domaine, à l’image d’Additives, Chryso, Ecocem, Eurotex, Huntsman, Lanxess ou encore Surschiste… Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 261 jours

Carburants alternatifs : Les toupies jouent la carte du futur

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Pour connaître l’ensemble des surcoûts liés à l’exploitation des toupies à carburants alternatifs, Unibéton et Tratel testent des toupies à gaz Scania/Liebherr, à Bordeaux (33). [©Alban-Gilbert/HeidelbergCement] Les dernières élections municipales ont porté au pouvoir des maires issus des rangs d’Europe Ecologie Les Verts ou de formations politiques associées. A Bordeaux, Grenoble, Lyon, Marseille ou dans de nombreuses villes plus petites, les idées écologiques font de plus en plus leur apparition. Et même si le gouvernement garde la main sur la direction générale du pays, au niveau local, les maires peuvent influer sur des secteurs spécifiques. En premier lieu, les transports. L’idée générale, validée par le vote des citoyens, est de viser à l’établissement de villes plus vertes, avec notamment des centres urbains sans circulation ou avec des accès sélectionnés. Sur le modèle des zones à faible émission (ZFE) [lire encadré], déjà établies à Paris, Grenoble, Lyon ou Strasbourg. Si, pour le moment, aucune de ces municipalités n’a annoncé de nouvelles restrictions de circulation, ce choix des citoyens est un rappel au secteur des transports : le futur sera vert ou ne sera pas ! Ce constat touche entre autres les toupies, spécialistes des transports urbains. Si les industriels travaillent depuis de nombreuses années sur le sujet des toupies à carburants alternatifs, les élections sont venues remémorer à tous qu’il est temps d’accélérer le mouvement. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 262 jours

Vienne : Du “sur mesure” pour un centre aquatique

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. ABP est un spécialiste de la préfabrication sur mesure. [©ABP] En 2003, ABP (Art du béton préfabriqué) s’est installé sur la technopole du Futuroscope pour produire des éléments préfabriqués sur mesure. « Notre usine compte quinze salariés répartis entre l’atelier de production béton et l’atelier de menuiserie, qui réalise les coffrages, indique Audrey Rousselle, technico-commerciale de la marque. Sur demande, nous réalisons des éléments pour les entreprises de gros œuvre, comme les longrines, poutres, poteaux, voiles, balcons et corniches… Nous réalisons aussi des éléments spécifiques pour les entreprises de TP et de génie civil, dalles et corniches de pont par exemple. Et de plus, nous fournissons les entreprises paysagistes pour du mobilier urbain sur mesure. Nous proposons de nombreuses finitions : béton gris, blanc, sablé ou balayé. Nous fabriquons des éléments en béton déco-gravé ou matricé. Pas de standard, pas de produits catalogue, du sur mesure uniquement ! Nous livrons sur les zones de Poitiers, Tours et tout le Grand Ouest. Mais aussi en région parisienne, parfois au-delà… » Ce savoir-faire a été mis à contribution sur le chantier “Balsanéo”, un centre aquatique en construction à Châteauroux. C’est un complexe qui proposera une halle sportive, une halle ludique et un espace de balnéothérapie. Le tout dans un cadre architectural tout en courbes. « Nous avons d’abord fourni les longrines, qui constituent la base du bâtiment. Sont venues ensuite des poutres rampantes et cintrées à diamètres variables. Par ailleurs, nous avons produit bancs, gradins et marches. Ainsi que des voiles “Œil de bœuf” courbes, destinés à laisser passer la lumière entre les bassins, tout en allongeant les perspectives », conclut Audrey Rousselle. Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 262 jours

Drôme : Le groupe Cheval poursuit sa croissance externe

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Les équipes de direction du groupe Cheval, de Sodetec et de Migma. [©Groupe Cheval] Le groupe Cheval poursuit sa stratégie débutée il y a 20 ans, en diversifiant ses activités par de la croissance externe. Ainsi, le 1er juillet dernier, le groupe a fait l’acquisition de Migma, puis le 30 du même mois, celle de Sodetec. Les fondateurs de ces deux entreprises – Fabienne Airal et Eric Blanchard pour Migma, et Jean-François Merlier pour Sodetec – continueront d’en assurer la direction. Pour Jean-Pierre Cheval, président du groupe éponyme, « les valeurs que nous partageons, l’esprit familial de nos entreprises, nos engagements communs pour l’environnement et notre détermination à proposer des aménagements et solutions durables à nos clients sont autant de raisons qui nous ont conduits à vouloir travailler ensemble ». Ainsi, Migma est une entreprise experte dans la mise en œuvre de bétons décoratifs et d’environnement. La société compte 100 collaborateurs et affiche un chiffre d’affaires 2019 de 15 M€. S’appuyant sur trois agences à Loriol (26), à Lunel (34) et à Saint-Priest (69), ainsi que sur l’entité Mineral System au Pertuis (84). Depuis 2000, Migma a développé ses solutions pour des clients privés et les collectivités, notamment en multipliant les différentes finitions de béton. Pour sa part, Sodetec est une entreprise spécialisée dans la déconstruction et la démolition, créée en 2001. Les 33 collaborateurs interviennent surtout en Rhône-Alpes, dans la requalification de friche industrielle, dans la déconstruction d’intérieur, ou la démolition en site occupé.  Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 262 jours

Seine-Maritime : Réussite pour une première centrale

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Mallet TP a fait le choix d’Imer pour sa première centrale à béton. [©Mallet TP] Déjà bien implantée dans le domaine des travaux publics, l’entreprise Mallet TP, installée à Bellencombre, s’est lancée dans la production de béton prêt à l’emploi (BPE). Pour cela, elle a fait l’acquisition, auprès d’Imer, d’une centrale à rayon de type Multis. « D’un point de vue capacité et budget, c’est l’outil qui nous paraissait le mieux dimensionné, explique Sébastien Mallet, gérant de Mallet TP. Comme c’est une première incursion pour nous sur ce secteur, nous avons aussi vérifié qu’il s’agissait d’un outil ayant une bonne valeur sur le marché de l’occasion. »En complément, deux toupies ont rejoint le parc d’engins : une Imer et un achat d’occasion.  Et pour un premier essai, la transformation semble déjà réussie. « Au départ, l’idée était surtout de remplir les besoins de l’entreprise en béton. Cela nous permettait de sécuriser et de faciliter notre accès au BPE. Je voulais faire quelques ventes aux particuliers en complément. Installée en juin, nous avons dépassé la barre des 1 000 m3 de production durant l’été. Ce qui est bien au-delà de mes espérances. »Sans objectifs chiffrés définis, le gérant ne se privera pas, malgré tout et si besoin, de réadapter ses infrastructures en fonction de la demande. En plus de cette nouvelle activité béton, Mallet TP produit des blocs de séparation empilables, sous la forme de Legos. « Nous avons investi dans des moules, qui nous permettent de produire ces blocs pour des zones de stockage ou des retenues. Nous testons aussi la possibilité de faire du béton désactivé sur une face, pour en faire des murs de soutènement », conclut Sébastien Mallet.  Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 263 jours

Hauts-de-Seine : Finir une église inachevée

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Cibetec a produit deux panneaux en béton de poudre de Carrare poli, pour orner l’entrée de l’église d’Asnières-sur-Seine. [©Cibetec] Voici l’histoire d’une église débutée en 1934, et jamais achevée… Le lieu se nomme Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours et se situe à Asnières-sur-Seine. Interrompue par la Seconde Guerre mondiale, et jamais dotée d’un clocher et d’une façade terminée… En 2019, le diocèse a lancé un concours d’architecture et c’est Archi DS, basée à Versailles, qui a été choisie pour venir au secours de l’église. Le projet prévoyait une façade combinant un immense bas-relief inversé en béton blanc poli encadré d’une verrière. Le bas-relief représentant la Vierge et l’Enfant, selon une icône du XIVe siècle, présent dans l’église.  Les panneaux en béton à base de poudre de Carrare poli ont mobilisé tout le savoir-faire de Cibetec, en charge de leur réalisation. Le bas-relief est en effet constitué de deux panneaux encadrés d’une verrière à caissons. Pour cela, Cibetec a créé deux moules spécifiques dans lesquels a été coulé un mélange de poudre de marbre de Carrare et de ciment blanc Calcia, provenant de l’usine de Cruas – un CEM I 52,5N CP2 NF -. La partie haute mesure 7,00 m x 3,70 m, alors que la partie basse taille 5,00 m x 3,70 m. Le tout pour des poids respectifs de 8,5 t et 7,5 t. La partie haute a été polie à la machine et à la main, alors que la partie basse a été entièrement polie manuellement. Les parties creuses ayant été laissées brutes.  Le choix du béton blanc permet d’obtenir, selon Archi DS, une « évocation de la blancheur de la Vierge immaculée et un matériau de qualité pour le caractère éternel. De plus, le béton poli en marbre de Carrare ne bouge pas dans le temps, et sur lequel les salissures n’ont pas de prise ».  Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 263 jours

Rhône : Un déversoir en deux pièces

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Le déversoir réalisé par Alkern a été installé par l’entreprise locale Stracchi. [©Alkern] Pendant la période des congés d’été, la métropole de Lyon a lancé un lourd chantier d’assainissement entre Couzon-au-Mont-d’Or et Albigny-sur-Saône. Son but ? Remplacer le dispositif de collecte sous-dimensionné des eaux pluviales. Le tout sur plus de 3 km. Au cœur du projet, la mise en place d’un déversoir d’orage, capable de faire face à toutes éventualités. C’est Alkern et son usine de production d’éléments d’assainissement de Rivas (42), qui l’ont fabriqué.  « C’est un élément que nous avons l’habitude de concevoir et de produire, insiste Guillaume Lermet, en charge du projet pour Alkern. Même si ses dimensions nous ont obligés à le concevoir d’une manière un peu particulière. » En effet, avec une taille de 4,15 m x 4,60 m x 4, 40 m, pour un poids total de 70 t, impossible de faire prendre la route à une telle pièce. « Nous l’avons “découpé” en deux parties au moment de la production, avec des aciers en attente, pour couler sur place une jointure. » Du côté des bétons, pas de formulation particulière pour ce site, qui ne devrait pas être soumis aux attaques chimiques. « Nous avons utilisé un béton auto-plaçant d’assainissement habituellement employé pour ce type de pièces. » L’entreprise locale Stracchi s’est chargée de la mise en place à la grue et du coulage de complément. De son côté, Alkern a aussi livré une chambre à vanne adaptée à un régulateur de bonne dimension, puisque cette seconde pièce pèse 20 t. L’ensemble du chantier devrait être terminé pour l’été 2021. Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 263 jours

Jura : Le béton décoratif comme une évidence

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Evidence Béton est un spécialiste des bétons décoratifs, en intérieur comme en extérieur. [©Evidence Béton] Basé à Nozeroy, Evidence Béton est un spécialiste des bétons décoratifs. En intérieur, comme en extérieur. Sur les murs comme sur les sols. « Nous sommes capables de faire des bétons curés, polis, imprimés, drainants, drainants végétaux. Ainsi que des parements. Le tout sur mesure, souligne Laurent Lestienne, gérant d’Evidence Béton. Nous proposons nos solutions dans le neuf, comme en rénovation, alors que nos chantiers sont pour près de 95 % à destination des particuliers. » L’entreprise et ses six salariés interviennent pour l’essentiel en Franche-Comté. « Grâce aux réseaux sociaux et au bouche-à-oreille, nous avons su construire une réputation. Permettant ainsi à nos carnets de commandes d’être remplis sur 8 mois. Pour maintenir cette réputation, nous nous fournissons toujours auprès de la centrale à béton la plus proche de notre chantier. Tout en imposant notre propre formulation. Afin de toujours garantir la qualité de notre intervention. » Evidence Béton passe aujourd’hui un nouveau cap dans son histoire, puisque pour cet automne, elle va s’installer dans de nouveaux locaux à Mignovillard. Où l’entreprise proposera la vente et la distribution de produits Chryso. Et surtout des formations sur les produits de la marque. « Nous avons déjà une activité de conseil sur toute la France, conclut Laurent Lestienne. Nous envoyons nos équipes avec notre matériel pour accompagner les entreprises sur leurs premiers chantiers. Le nouveau centre de formation va venir en complément. »  Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 263 jours

Seine-Maritime : Des caméras pour mieux voir

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Le dispositif de caméras 360° devrait permettre de réduire les accidents avec les piétons et les cyclistes. [©Cemex] Les angles morts des toupies représentent le risque le plus important d’accidents sur la route. Afin d’apporter une sécurité supplémentaire aux piétons et aux cyclistes. Des caméras 360° sont aujourd’hui testées sur plusieurs camions du secteur Haute-Normandie . A savoir, quatre toupies Cemex et deux de son prestataire Transports Rivière. Chaque véhicule est pourvu de quatre caméras. Une à l’avant, une sur chaque porte latérale et une à l’arrière. Permettant d’obtenir une vue à 360° tout autour du véhicule. Une véritable aide à la conduite C’est une véritable aide à la conduite. De plus, les caméras latérales s’enclenchent à chaque utilisation du clignotant, afin de visualiser toute présence externe au moment de tourner. Les premiers retours d’expérience des chauffeurs sont positifs. Un bilan sera fait dans six mois. Ceci, pour s’assurer de la fiabilité du matériel et analyser cette technologie, qui évolue de manière rapide. « Ce nouveau système permet de supprimer tous les angles morts, avec une vue périmétrique en temps réel et sur un seul écran, précise Dimitri Trépaut, gérant de Transports Rivière. En effet, il apporte une vraie valeur ajoutée pour les conducteurs en matière de sécurité. » De son côté, Nicolas Delsinne, directeur de secteur Cemex Matériaux Haute-Normandie, souligne que « Les caméras 360° sur nos toupies, c’est la possibilité de mettre l’innovation technologique au profit de la sécurité routière.Les règles et modes de circulation en ville se complexifient. Et cet instrument permet aux chauffeurs de mieux appréhender leur environnement ». Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 263 jours

Les barrages. Du projet à la mise en service

Le barrage constitue l’une des réalisations les plus imposantes et les plus complexes du génie civil. [©DR] Le barrage constitue l’une des réalisations les plus imposantes et les plus complexes du génie civil. Et depuis toujours, un facteur important de développement et de prospérité économique. L’objectif de l’ouvrage “Les barrages. Du projet à la mise en service” est de présenter de manière claire les bases de conception et de dimensionnement, qui régissent l’ingénierie des barrages. Il expose en détail un concept de sécurité, les différents types de barrages en béton et en remblai. Ainsi que leur impact sur l’environnement, l’étude des fondations et les modalités de surveillance et d’entretien. Le domaine des barrages étant en constante évolution, les auteurs ont profité de cette nouvelle édition pour étoffer les divers chapitres, en introduisant par exemple les expériences et les développements les plus récents. Editeur : Presses polytechniques et universitaires romandesAuteurs : Anton J. Schleiss, et Henri PougatschPrix : 109 €TTCRetrouvez l’ouvrage chez l’éditeur.
Il y a 4 ans et 263 jours

Savoir pérenniser l’existant

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Tel un doudou multi-raccommodé, le bâti existant peut être pérennisé via un entretien régulier et les réparations nécessaires. [©ACPresse] Le doudou – ours, couverture et autres peluches au doux pelage – est un indispensable du quotidien de beaucoup d’enfants… Et parfois même de certains adultes ! Son odeur, sa forme, chaque petite partie de cet “être” détiennent une valeur inestimable. S’il lui arrive malheur, impossible de le remplacer. Et bien souvent, de multiples raccommodages sont indispensables pour lui permettre de traverser les âges. Il n’y a pas que les doudous qui marquent nos esprits. Des lieux, des ouvrages ou les bâtiments qui nous hébergent, que l’on visite ou se rencontre, façonnent nos souvenirs. Comme nos fidèles peluches, nous aimerions qu’ils soient éternels. D’une part, pour continuer à nous donner toutes sortes d’émotions. D’autre part, pour les léguer aux futures générations. Cette dernière condition est plus que jamais d’actualité. Surtout avec l’urgence climatique et les nouvelles tendances de consommation. Qu’allons-nous transmettre ? Lorsque le doudou est abîmé, faut-il le réparer ou le remplacer ? Lorsqu’un bâtiment s’essouffle, faut-il le détruire ou le restaurer ? Nous n’allons pas faire le match “rénovation versus construction neuve”, car les deux sont indispensables de nos jours…  Dans les pages qui suivent, nous mettons simplement en avant ceux qui œuvrent pour la pérennité des ouvrages d’art, des maisons ou de toutes autres réalisations. Tous les corps de métiers s’intéressent à la question. Qu’ils soient spécialisés dans l’ingénierie, dans les travaux, la recherche ou la maîtrise d’œuvre… Ils ont le même objectif. Comme les parents qui recousent, toujours avec amour, les doudous fatigués, ces professionnels s’assurent de figer dans le temps des savoir-faire, mais aussi, par la force des choses, des émotions…  Mini-sommaire Strres/IMGC : Un inventaire des ponts à la Prévert Freyssinet renforce une buse par Bfup projetéLhotellier 2D : « Nous ne voulons pas être des démolisseurs lambda »Résidence des Pierres Levées : Le règne minéral Bouyges Travaux Publics adopte les lames orphelines Lerm/Diades : Des savoir-faire complémentaires Sigma Béton : Analyser les caractéristiques du béton a posteriori Cemex : Et le btonnier se fait rénovateur Groupe RGD : Au-delà du produit MC-Chimie : « Nous proposons tous types de systèmes de réparation »Cermix : Le challenger Saretec : Les experts Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 264 jours

Saretec : Les experts

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Joël Kuborne, expert responsabilité civile et construction chez Saretec. [©Saretec] Quel est le rôle d’un expert construction ? L’expert construction intervient de façon générale à la demande des compagnies d’assurance suite à la déclaration de sinistre d’un assuré. Il lui incombe de déterminer l’origine des désordres, de qualifier leur gravité. Mais aussi, de proposer des principes “réparatoires” et de définir un partage de responsabilité. Il doit aussi donner son avis sur la mobilisation des garanties obligatoires – décennale ou dommages-ouvrage – ou facultatives – responsabilité civile, bon fonctionnement, dommages intermédiaires… – du contrat d’assurance. Nos principaux clients sont les assureurs. Mais nous pouvons intervenir pour les entreprises, afin de gérer leurs sinistres sous franchise.  Quels sont les champs d’action de l’expert et sur quels types de projets êtes-vous appelé ?  Nous participons aux expertises amiables et judiciaires – civiles ou administratives – et à des réunions de médiation : protection juridique ou défense-recours. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 264 jours

Cermix : Le challenger

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Vanessa Crenn, directrice du marché mortiers spéciaux chez Cermix. [©DR] A la base, Cermix est issu de la scission des activités de Desvres (groupe Koramic), un groupe historique spécialisé dans le monde du carrelage. La nouvelle entité voit le jour en 2015, avec deux familles de produits : des solutions de pose de carrelage et des mortiers spéciaux. Cette dernière gamme est plutôt orientée vers le gros œuvre et les travaux publics. « Ce n’est pas le même public – marché, typologie client… – que notre activité historique, mais c’est le même savoir-faire », explique Vanessa Crenn, nouvellement arrivée à la direction du marché mortiers spéciaux. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 264 jours

Lerm – Diadès : Des savoir-faire complémentaires

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Mesure de la vitesse de corrosion avec une sonde “diamond”. Toutes deux filiales du groupe Setec, le Lerm et Diadès ont des savoir-faire complémentaires. La première s’intéresse au matériau et à la structure. En effet, ce laboratoire est spécialisé dans la qualification des bétons. « Pour les besoins d’un recalculé mené par un bureau d’études, par exemple, nous allons reconstituer les sections de ferraillage utiles et déterminer la résistance du béton, explique Bernard Quénée, directeur général délégué du Lerm. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 264 jours

Résidence des Pierres Levées : Le règne minéral

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine La résidence des Pierres Levées a été rénovée de façon à conserver l’esprit minéral des bâtiments originels. [©Novbéton] Dans les Hauts-de-Seine, Meudon (92) est un ancien domaine royal. Le territoire a depuis évolué au sein de nombreux espaces arborés et surplombés d’une forêt qui a gardé ses tracés d’origine. En plus de son patrimoine historique, la ville a aussi été un lieu propice à la culture. Ainsi, l’écrivain François Rabelais en fut le curé, presque 20 ans après avoir écrit “Gargantua”.Auguste Rodin y a habité et sculpté dans sa Villa des Brillants. Et installé avenue du Château, Richard Wagner, du haut de ses 27 ans, a composé “Le Vaisseau fantôme”. C’est dans ces mêmes lieux, qu’en 1968, les architectes de l’Atelier 12 imaginent la résidence des Pierres Levées. Posés sur pilotis, ces trois bâtiments ont été conçus de façon à cohabiter avec la nature environnante. Et leurs lignes géométriques sont un vestige de l’architecture des années 1960/70. Laissant, d’une certaine façon, eux-aussi, leurs traces dans l’histoire de la ville. Cette dimension a d’ailleurs été importante pour l’agence Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 264 jours

Strres & IMGC : Un inventaire des ponts à la Prévert

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Un rapport du Sénat met en lumière le mauvais état structurel de 25 000 ponts. [©IMGC] Il y a deux ans, en août 2018, le pont Morandi à Gênes, en Italie s’est effondré. Après l’émotion suscitée par cet accident, les interrogations sur l’état de ce type d’ouvrages ont aussi dépassé les frontières italiennes. Ainsi, quelques mois plus tard, la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat français a créé une mission d’information sur la sécurité des ponts. Et après 10 mois d’enquête, elle appelait à un “Plan Marshall” pour éviter tout drame. En effet, d’après les différents retours, le rapport met en lumière le mauvais état structurel de 25 000 ponts. Tous posent des problèmes de sécurité et de disponibilité pour les usagers. La Commission avait alors formulé plusieurs propositions qui sont toujours à l’étude. Pour les professionnels du secteur, la problématique doit être prise au sérieux. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 264 jours

MC-Chimie : « Nous proposons tous types de systèmes de réparation »

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine La partie “Industrie du béton” représente 40 % des activités de MC-Chimie. [©MC-Chimie] Créée en France en 1981, MC-Chimie est issue d’une entreprise familiale. Elle constitue une filiale indépendante du groupe MC-Bauchemie, située outre-Rhin. « Nous disposons de 3 grands pôles d’activités, explique Lucas Loupe, responsable Infrastructures et Industrie. “L’Industrie du béton”, “Infrastructures et Industrie” et le “Building” ». L’entreprise est présente sur tous Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 264 jours

Cemex : Et le bétonnier se fait rénovateur

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Rénovation des pavés béton d’une place de Montjoire (31). Après travaux, le sol est comme neuf… [©Cemex] Réparer plutôt que jeter et remplacer. La préservation des ressources naturelles a le vent en poupe. Elle est surtout une nécessité. Et elle doit toucher tous les domaines, y compris celui des sols en béton décoratifs. Pourtant là, la tendance est à la reconstruction. La faute au manque d’entretien et de protection des surfaces horizontales urbaines. Cemex a fait cette observation, complétée d’un constat : peu d’entreprises proposent un service d’entretien et de rénovation des sols esthétiques en béton. Qu’à cela ne tienne, l’industriel a choisi de le mettre en place, dans la région Occitanie pour commencer. Le nom du service ? “Entretien et rénovation des sols”. Simple, explicite et précis… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 264 jours

Groupe RGD : Au-delà du produit

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Chantier de protections galvaniques avec des anodes signées RGD. [©RGD] Depuis près de 30 ans, Bob (Beaux ouvrages en béton), marque du groupe RGD, propose de multiples solutions pour le béton. « Près de 99 % de nos chantiers concernent des ouvrages d’art, des ponts ou des tunnels, explique Richard Guérin, gérant du groupe RGD. Nous élaborons des solutions conjointement avec l’entreprise de pose ou nous répondons à un CCTP1, en fournissant le produit adéquat en fonction de la demande. » La marque s’intéresse aussi bien à la réparation structurelle qu’à la protection des bétons. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 264 jours

Sigma Béton : Analyser les caractéristiques du béton a posteriori

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Sigma Béton a de plus en plus de demandes d’analyses et d’interventions sur des ouvrages déjà construits. [©Sigma Béton] Sigma Béton dispose d’un large panel de prestations. Toujours en focus sur le matériau, il s’intéresse aussi au domaine de l’entretien, de la réparation et du diagnostic des réalisations en béton. « Nous ne sommes pas forcément ceux que l’on attend dans ce domaine, souligne Damien Rogat, directeur de Sigma Béton. Mais nous avons de plus en plus de demandes pour des analyses et des interventions sur des ouvrages en cours de construction ou réalisés depuis quelques années. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 264 jours

Pigouchet : Jusqu’à Paris

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Les camions de Pigouchet sont facilement identifiables. Ils participent à l’image de service de l’industriel. [©Michel Roche] « Lorsqu’en 2001, nous avons équipé notre première usine de la même presse Hess RH 2000 que celle présente dans notre seconde unité de production, nous nous sommes retrouvés en surcapacité »,explique René Pigouchet, président de l’entreprise éponyme. Le producteur de blocs béton d’Ozeville (50), qui peinait auparavant à satisfaire la demande locale, a dû étendre sa zone de chalandise ! Outre la Manche et le Calvados (14), les 110 000 t/an de blocs produits sont aussi vendues en Seine-Maritime. Et jusqu’à l’Ile-de-France (78, 91, 92). Ainsi que l’Oise et la Somme. En s’appuyant sur cette stratégie, Pigouchet a établi un dépôt de 28 000 m2à Creully (14). « C’est notre cheval de Troie, qui nous permet de désenclaver l’entreprise », commente Vincent Pigouchet, directeur administratif et financier. Les 13 camions rouges métallisés et autant de chauffeurs ravitaillent ce dépôt, le négoce et le client final. Ceci, dans un rayon de 150 km. Et les camions reviennent à plein, avec du vrac pour la production. C’est la stratégie de René Pigouchet, depuis 1973. La concurrence locale se limite à 4 préfabricants, ne possédant qu’une presse. « Nous ne travaillons pas dans la même catégorie. Ils font du B40 et nous du B60. » Le producteur propose des blocs creux et pleins classiques, mais aussi des blocs rectifiés à coller et des modèles bancheurs. Cette offre est complétée par le négoce : planchers Rector, treillis soudés armatures (Snaam), ciment en sacs, buses, caniveaux, regards…, qui apporte 45 % du chiffre d’affaires (10,5 M€ en 2019). Et pour 2021 ? Le BPE « forcément pour une clientèle locale ». La capacité de production serait de 80 à 100 m3/j, avec un malaxeur danois Haarup. « Les gens nous connaissent pour notre qualité de produit et de service. »Ce seront donc 2 à 3 toupies rouges qui livreront les clients… Michel Roche  Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 264 jours

Archives départementales de l’Isère : Tout en strates minérales

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. L’engravure “Archives départementales de l’Isère” indique sans doute possible la nature du lieu et inscrit la construction dans le temps. [©Cr&on] Belledonne, Chartreuse, Vercors. L’évocation de ces quelques noms font tout de suite briller les yeux des amoureux de la montagne. Autant de lieux symboles de randonnées estivales, de descentes à ski en hiver. A la croisée de ces massifs, Grenoble et sa cohorte de villes satellites. Saint-Egrève, connu pour sa cimenterie Vicat. Echirolles, tristement évoqué par le chanteur Calogero1. Mais c’est Saint-Martin-d’Hères qui retient aujourd’hui l’attention. Là prend forme le nouveau bâtiment des Archives départementales de l’Isère. La construction est destinée à remplacer les actuels entrepôts de stockage, situés au Nord de Grenoble. L’agence d’architecture Cr&on, en partenariat avec D3 Architectes, signe ce projet audacieux où domine la minéralité. Le choix du béton apparaît ici comme une évidence. « Les planchers doivent supporter des surcharges de 1 300 kg/m3et il y a un important empilement de niveaux,détaille Jean-Philippe Charon, architecte associé au cabinet Cr&on.Vient ensuite le besoin d’inertie thermique et hygrométrique. Puis, le ciment fait partie de la culture locale. » LafargeHolcim et Vicat ont leur siège en Isère… A ces éléments se rajoutent ceux de la durabilité, de la stabilité sismique et de la sécurité incendie. « Et le goût des architectes pour le matériau béton », complète Jean-Philippe Charon. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 264 jours

Bouygues Travaux Publics adopte les lames orphelines

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Lames orphelines noyées à différentes profondeurs dans une matrice béton et lame orpheline sur son support plastique de positionnement à attacher aux armatures. [©ACPresse] Les armatures sont sensibles aux chlorures ou à la carbonatation du béton. Il est donc nécessaire de les protéger. Prévoir une épaisseur d’enrobage suffisante ou formuler des bétons résistants à ces phénomènes de diffusion constituent les meilleures réponses. Toutefois, cela ne stoppe pas la progression des agents agressifs. D’où l’intérêt d’effectuer un état des lieux régulier. Les équipes de Bouygues Travaux Publics ont eu l’idée de développer le principe dit des “lames orphelines”. « C’est un système très simple, sans aucune “smart technology” à l’intérieur. Il n’y a pas d’électronique, pas de branchement à réaliser », résume Christian Cremona, directeur recherche et développement matériaux et structures à la direction technique de Bouygues Travaux Publics. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 264 jours

Husqvarna : Devenir le partenaire des spécialistes du béton

Retrouver cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine La solution de compactage de Husqvarna est innovante. [©Husqvarna] Etre l’interlocuteur indispensable et évident dans le domaine des outils pour le béton : telle est l’ambition d’Husqvarna Construction Products. « Nous sommes la plus petite, la plus jeune et la plus rentable des entités du groupe suédois Husqvarna », souligne Olivier Touzé, directeur général de la division. En France, en 5 années, le pôle a vu son chiffre d’affaires bondir de 20 à 33 M€, dont une progression de + 17 % rien qu’en 2019 ! « Et nous voulons aller encore plus loin… » D’un point de vue historique, les choses ont commencé par le sciage, quand le savoir-faire de Diamant Boart a intégré le groupe. C’était en 2002. Aujourd’hui, Husqvarna Construction Products intervient dans cinq spécialités : le compactage, la vibration, le sciage/perçage, le ponçage/lissage et la démolition. Des domaines d’expertise développés au fil des intégrations. A l’image des activités “béton” et “compactage” d’Atlas Copco, opérées en 2018. Ou de l’activité “truelles mécaniques” de Wacker Neuson, reprise fin 2019. « C’est un nouveau champ d’expertise pour nous,confirme Olivier Touzé. Les machines sont en train d’être mises à nos couleurs. Les outils de production intègrent nos usines. L’année 2021 sera celle de la présentation officielle de ces nouveaux équipements… » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 264 jours

Cemex : « Nous avons renforcé les synergies entre nos activités »

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Les activités BPE, granulats et recyclage sont réunies dans un même périmètre. Le ciment, lui, bénéficie, d’une organisation différente. [©ACPresse] Depuis bientôt deux ans, vous êtes à la tête de Cemex Europe de l’Ouest. Qu’est-ce que cela englobe-t-il ?  Michel André : Le groupe Cemex a souhaité considérer l’Europe comme une zone géographique unique. Toutefois, la multitude de pays qui y sont présents a conduit à une division en deux grands périmètres. Cceour les activités BPE, granulats et recyclage. Ainsi, je suis à la tête de la zone couvrant l’Espagne, la France et le Royaume-Uni. Et j’ai un alter ego qui s’occupe de l’Europe centrale et de l’Est. Pour sa part, le périmètre “ciments” ne s’inscrit pas dans cette organisation par zones géographiques, mais il est géré par activités : production, logistique et commercialisation. Avec un directeur qui pilote chacune d’elles. Bien entendu, un  président Europe supervise cet ensemble. Il s’agit de Sergio Menendes. Il est basé à Madrid, en Espagne. Le fil conducteur de cette nouvelle organisation est de partager l’expertise au plus près des clients ou des marchés. Ceci, tout en maîtrisant mieux les coûts de fonctionnement et en affichant une meilleure efficience. Il n’y a donc plus de président de Cemex France… Effectivement ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 265 jours

Stairs Design Awards : Et les lauréats sont…

Aux vues des restrictions sanitaires, PBM Groupe a adapté le format de la cérémonie de remise des prix de la 2eédition de son concours Stairs Design Awards. Prévue au départ le 2 avril dernier, elle a fini en 100 % live le jeudi 3 septembre dernier, en direct sur Facebook. L’occasion de découvrir les 5 projets lauréats. Pour cette 2eédition, quelque 385 étudiants se sont inscrits et 150 projets ont été reçus. PBM Groupe a invité les internautes et ses salariés à voter pour leur projet favori. Ceci, afin d’élire le prix du public et le prix PBM. Chaque finaliste a présenté son projet dans une vidéo de 3 mn. Retour sur cet évènement virtuel.  Les lauréats des Stairs Design Awards Découvrez en détails les 5 projets lauréats. • 1erprix : Scott Benetto (Ensa Grenoble) pour “Ascension vertébrale” Inspiré par la bio-mécanique, le projet “Ascension vertébrale” reprend le principe structurel d’une colonne vertébrale. Le long d’une poutre en béton en spirale, des “vertèbres” viennent s’appuyer les unes contre les autres. Ceci, pour former un système d’escalier complet. Chaque marche est constituée d’un module duplicable à l’infini. En Bfup, l’escalier est conçu en optimisant la quantité de matière utilisée dans une perspective de durabilité. Le cœur des modules est évidé pour réduire sa masse. Et lui donner une image graphique, presque aérienne. Le 1er prix des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Ascension vertébrale”. [©PBM] • 2eprix : Cloé Letellier, Elio Salomon et Killian Rivault (Ensa Paris Val-de-Seine) pour “Binaire” La marche et le limon sont regroupés en un module préfabriqué. La forme de cette pièce en béton permet d’obtenir différents escaliers selon le sens d’assemblage. Placés dans le même sens, ils créent un escalier hélicoïdal. En les alternant, on obtient un escalier droit. Ils peuvent aussi former un palier, en les agençant à la même hauteur. Les modules sont assemblés via deux équerres métalliques. Malgré un matériau massif, cet escalier en béton donne une impression de légèreté grâce à son limon central. Le 2e prix des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Binaire”. [©PBM] • 3eprix : Safa Korrich et Christophe Desmazure (MJM Graphic Design Lille) pour “Peel Concrete” Né d’une idée simple, celle d’un mur de béton que l’on éplucherait lamelles après lamelles, le projet “Peel Concrete” est un escalier à la fois graphique et épuré. Fait de béton, l’escalier donne un effet de souplesse et de légèreté à un matériau rigide et massif. Un système de modules préfabriqués en usine facilite son installation par emboîtement. Suspendu, le garde-corps en câbles métalliques vient renforcer cette idée de légèreté, tout en augmentant sa résistance physique. Le 3e prix des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Peel Concrete”. [©PBM] • Prix du public : Mélis Cetin (University of East London) pour “Fossil” L’escalier moderne “Fossil” est un exemple de flexibilité du béton avec les marches de forme organique. Il repose sur un socle circulaire en béton entouré d’une bande en bois, qui est la première marche de tout l’escalier. Toutes les marches individuelles sont moulées et montées sur le support intermédiaire en béton. Le design est fini avec une balustrade en bois. Au niveau supérieur, cette dernière est soutenue sur des piles métalliques avec des panneaux de verre. Le prix du public des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Fossil”. [©PBM] • Prix PBM : Shanice Aka-Adjo et Olga Golliet (Hepia Genève) pour “Moment présent” Revenir à l’essentiel, vivre l’instant présent. Le projet “Moment présent” prône un retour à l’essence même de l’objet. Et pousse au maximum les capacités du matériau. A savoir, créer un élément simple gardant sa fonction d’origine, alliant science et design. Cet escalier semi-encastré dans un mur est un élément appartenant à l’espace dans lequel il se trouve. Le Bfup permet d’obtenir une épaisseur minimale de 5 cm.  Le prix PBM des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Moment présent”. [©PBM]
Il y a 4 ans et 265 jours

Edilteco s’offre Deltisol

Deltisol est entrée dans le giron d’Edilteco. [©Edilteco] Depuis le 23 septembre 2020, l’entreprise familiale française Deltisol est entrée dans le giron d’Edilteco. Jouissant d’un savoir-faire depuis plus de 40 ans, elle est spécialisée dans la fabrication de poutrelles en béton précontraint. Mais aussi, de hourdis en PSE et de doublages en PSE pour plaque de plâtre. Près de 2 M€ ont été investis dans ce rachat. Dont 800 000 € qui vont être mobilisés pour la mise en conformité des 2 sites de PSE et de béton (au Pontet, dans le Vaucluse), dans le cadre des obligations ICPE1. De plus, des investissements seront consacrés à des apports en matériels et technologies. Notamment pour l’ITE, les enduits de finition et les colles. Ceci, avec la mise en place d’un robot palettiseur, d’une machine à teinter et d’une cabine à lumière froide servant à contrôler les teintes. Il en va de même pour les billes de PSE, avec la mise en place d’un granulateur, d’un dépoussiéreur et d’une machine conçue par Edilteco permettant l’adjuvantation et la mise en sac du polystyrène. Ainsi, les gammes Politerm et Polys Beto seront très vite fabriquées au Pontet sur le site de Deltisol. Et toute la gamme de mortiers légers à terme. Rationaliser et pérenniser Pour Edilteco, cette transaction permet de rationaliser sa couverture dans le secteur d’Avignon et de ses villes limitrophes. Elle vient compléter son équipement industriel et ses forces vives. Le site avignonnais dispose de 4 000 m² de stockage disponible, qui vont permettre de développer les activités historiques de Deltisol. Et, de proposer aux clients une offre panachée avec la mise en stock immédiate de mortiers légers. Ainsi que de la gamme ITE et de ses accessoires. Jean-Marc Damour, nouveau directeur de marché “Plancher” assurera le lancement de ce qui représente la nouvelle gamme “Plancher” d’Edilteco. A ce titre, les secteurs commerciaux vont être redécoupés pour intégrer l’équipe de Deltisol. Permettant un travail commercial plus approfondi, avec un service aux clients renforcé. Au fil du temps, tous les secteurs seront redécoupés pour intégrer de nouveaux commerciaux et intensifier plus encore le travail de prescription. Laurent Mainy, directeur opérationnel d’Edilteco France et Paolo Stabellini, Pdg du groupe, ont pour premier objectif de stabiliser au plus vite l’activité de Deltisol. Ils ambitionnent un chiffre d’affaires prévisionnel de 22 M€ pour l’exercice 2021. 1Installations classées pour la protection de l’environnement.
Il y a 4 ans et 265 jours

Cité des sciences et de l’industrie : Giga tours et méga ponts, format “XXHL”

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. “XXHL, giga tours et méga ponts”. La construction hors norme investit la Cité des sciences et de l’industrie jusqu’au 7 mars 2021. « Un autre type de muséographies est expérimenté dans cette exposition de 1 000 m2 immersive et numérique. Cette dernière sensibilise le public aux prouesses techniques et aux savoir-faire développés par les ingénieurs, les architectes et les constructeurs. Que des prouesses techniques… Cela suscitera peut-être des vocations chez les ados ! », souligne Evanthia Ioannidou, cheffe de projet Universcience. De Dubaï à Millau De la Burj Khalifa, à Dubaï, au viaduc de Millau, dans l’Aveyron, en passant par le projet de rénovation de la tour Montparnasse, à Paris. Chacun des édifices illustre une problématique d’ingénierie. A savoir : la résistance des matériaux et des structures, les techniques des fondations… La Freedom Tower est le principal bâtiment du nouveau complexe World Trade Center dans le Lower Manhattan, à New York. Et le plus haut gratte-ciel de l’hémisphère Ouest (417 m de haut). Sa construction a nécessité 48 000 t d’acier et plus de 83 500 m3 de béton. [©ACPresse]A Paris, la tour Montparnasse actuelle (209 m de haut) va être rénovée, pour y amener des forêts en hauteur, ainsi que des vitres pour plus de luminosité. [©ACPresse]« Le dessin du viaduc de Millau semble simple sur le papier, alors qu’il est d’une formidable complexité d’ingénierie », insiste Jean-Michel Pereira, professeur de l’école des Ponts ParisTech, département génie civil et construction. [©ACPresse]Le Péloponnèse est relié à la Grèce continentale depuis 2004 grâce au pont Rion-Antirion, le troisième plus long pont à haubans du monde (2,2 km), après Millau (France) et Jia-Shao (Chine). Certaines de ses piles sont immergées de plus de 60 m ! [©Vinci]Burj Khalifa, appelée Burj Dubaï jusqu’à son inauguration, est un gratte-ciel situé à Dubaï, aux Emirats arabes unis, devenu en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. Sa hauteur finale, atteinte le 17 janvier 2009, est de 828 m. [©Pexel]Par son comportement hybride, le pont Yavuz Sultan Selim sur le Bosphore, en Turquie résout l’équation contradictoire d’un ouvrage suspendu et haubané à profil aérodynamique. Conçus par Jean-François Klein avec l’aide de l’architecte Frédéric Zirk, les pylônes sont de section triangulaire variable avec des fûts élancés légèrement convergents réunis par une entretoise en partie supérieure. Ils ont été réalisés jusqu’à 208 m de hauteur avec un coffrage glissant. [©GettyImages]Le siège de la Télévision centrale de Chine est un ensemble d’immeubles situé dans le nouveau quartier d’affaires de l’Est de Pékin, en Chine. Son bâtiment principal, le plus spectaculaire, atteint 234 m et se distingue par sa forme originale. L’ensemble a été conçu par le cabinet d’architecte néerlandais Rem Koolhaas. [©Vesa Niskanen]La Dubaï Marina compte plus de 200 tours, dont la Cayen tower reconnaissable grâce à son architecture atypique, les 73 étages tournant sur eux-mêmes. [©Pexel] Dans cette exposition, les visiteurs découvrent comment s’élèvent au fur et à mesure ces immenses édifices et le secret des architectes. Grandiose… Le béton, l’allié idéal “XXHL, giga tours et méga ponts” permet aux visiteurs de comprendre les enjeux de la réalisation de ces ouvrages exceptionnels. Enfin, une exposition grand public, qui illustre la manière de travailler du secteur de la construction. Cette expérience immersive fera découvrir des savoir-faire uniques. Qui repoussent toujours plus loin les limites du possible, en hauteur comme en longueur. D’où “XXHL”. Les plus jeunes apprendront pourquoi le béton est l’allié idéal des architectes et des ingénieurs. L’histoire par un film Un film inédit ouvre l’exposition. Projeté à 360° sur quatre écrans géants, il passe en revue un ensemble de questions et de solutions techniques en matière d’ingénierie. Composé d’images d’archives et de synthèse, le film offre à voir de nombreuses constructions emblématiques. L’exposition se poursuit avec une série de tables animées en vidéo-mapping1. Avec ses 828 m de haut, la Burj Khalifa est aujourd’hui la tour la plus haute au monde. Une vidéo, projetée sur une maquette de l’édifice, révèle comment cette gigantesque tour peut résister au vent. Et conserver son assise sur un sol aussi meuble que le sable du désert.  Immersion numérique Au milieu du parcours, deux tables (plus traditionnelles au niveau scénographique) présentent des échantillons véritables de matériaux de construction et la façon de les assembler. On y apprend qu’armé, précontraint ou encore imprimé, le béton s’adapte, pour réaliser des édifices hors norme. Ici, une tour esthétique réalisée dans le laboratoire des Ponts ParisTech. [©A. Robin-EPPDCSI]A l’entrée de l’exposition, un tableau comparatif met en exergue l’évolution des tours, de la pyramide de Gizeh, 139 m de hauteur (3 siècle av-J. C.) en Egypte ou de la tour Eiffel, à Paris (312 m de hauteur) jusqu’à la tour Burj Khalifa, à Dubaï, plus haute tour actuelle de 828 m. [©A. Robin-EPPDCSI]A travers l’exemple de la tour Montparnasse se pose l’urgence d’une rénovation. Quatre ans de travaux seront nécessaires pour la rendre moins énergivore. Quatre tablettes numériques de tailles différentes en réalité augmentée permettent de mesurer ces défis écologiques. Très interactif. Pour toute la famille. [©A. Robin-EPPDCSI]L’exposition “Giga tours et méga ponts, format “XXHL” est interactive, à destination de toute la famille. Ludique et instructif. [©A. Robin-EPPDCSI] La deuxième table propose un rapide historique des grandes étapes. Qui ont marqué la construction des tours et des ponts depuis l’Antiquité. De plus, à travers l’exemple de la tour Montparnasse se pose l’urgence d’une rénovation. Quatre ans de travaux seront nécessaires pour la rendre moins énergivore. La révolution du BIM Quatre tablettes numériques de tailles différentes en réalité augmentée permettent de mesurer ces défis écologiques. Mais comment conserver l’historique d’une telle construction ? En ayant recours au BIM, véritable révolution technologique. Au milieu du parcours, deux tables (plus traditionnelles au niveau scénographique) présentent des échantillons véritables de matériaux de construction. Et la façon de les assembler. On y apprend qu’armé, précontraint ou encore imprimé, le béton s’adapte, pour réaliser des édifices hors norme. Trois ponts exemplaires “XXHL, giga tours et méga ponts” se conclut par une analyse comparative de trois types de ponts – à haubans, suspendu et hybride –. Ceci, en s’appuyant sur le viaduc de Millau, le pont du détroit d’Akashi, au Japon, et le pont Yavuz Sultan Selim, situé en Turquie.  « Le dessin du viaduc de Millau semble simple sur le papier, alors qu’il est d’une formidable complexité d’ingénierie », insiste Jean-Michel Pereira, professeur de l’école des Ponts ParisTech, département génie civil et construction. Enfin, le film projeté sur la dernière table expose les facteurs qui contribuent au choix du type et de la méthode de construction. En complément 1Technique de projeter de la vidéo sur des volumes comme des façades architecturales, des tables, des murs… des décors pour le spectacle vivant ou juste dans son salon. C’est l’idée de la transformation d’un objet réel par le virtuel. Du 1er septembre 2020 au 7 mars 2021, www.cite-sciences.fr. Muriel Carbonnet Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 266 jours

Le Grand Paris, côté bétons

Retrouvez cet article dans le n° 84 de Béton[s] le Magazine Projet le Grand Paris, sur la ligne 14 Sud. [©ACPresse] Quatre : tel est le nombre de projets, qui se cache derrière l’appellation “Grand Paris”. Mais beaucoup amalgament ces différentes opérations ou, plus simplement, les confondent. Toutefois, un point commun réunit tout ce petit monde : la volonté d’aboutir à une importante amélioration du réseau de transports en commun en Ile-de-France. Pour y voir plus clair, un résumé s’impose. Citons d’abord, le Grand Paris Express, dont le but est la construction de nouvelles lignes de métro. Un projet placé sous la maîtrise d’ouvrage de la Société du Grand Paris (SGP). Il y a ensuite le programme Eole, qui voit le creusement du tronçon manquant de la ligne E du RER, entre Haussmann – Saint-Lazare et Nanterre. Un projet géré par SNCF Réseau. Plus au Nord se trouve le CDG Express, qui reliera, dès 2025, la Gare de l’Est à l’aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle. Enfin, de son côté, la Ratp poursuit l’extension de son réseau existant, avec le prolongement de plusieurs lignes de métro.  Les articles qui suivent, lèvent le voile sur quelques-unes de ces opérations. Il s’agit là d’une première approche. Surtout, nous poursuivrons l’exploration des chantiers dans les numéros futurs de Béton[s] le Magazine.  Dossier réalisé par Frédéric Gluzicki Mini-sommaire Les secrets du Livret 10Quelques mots sur les bétons du Grand Paris…Ligne 15- Lot T2c : une petite section bien techniqueDes voussoirs fibrés dans les starting-blocksUne fosse préfabriquée pour traiter les déblaisUn centrale “zéro rejet” de grande ampleur Retrouvez cet article dans le n° 84 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 266 jours

Les Coulisses du Bâtiment : 18e édition

Les 8 et 9 octobre prochains, les Coulisses du Bâtiment ouvriront leurs portes partout en France pour la 18e édition. [©Coulisses du Bâtiment] Voilà les informations qui étaient parues en juin 2020. L’optimisme était de rigueur. Les 8 et 9 octobre prochains, les Coulisses du Bâtiment ouvriront leurs portes partout en France pour leur 18e édition. Dans une situation encore incertaine, les professionnels du secteur réaffirment ainsi leur attachement et leur fidélité à ce rendez-vous plébiscité par le milieu scolaire et la profession. Cette 18e édition proposera aux curieux de tout âge de découvrir la face cachée d’un chantier ou d’un atelier. Ainsi que tous les secrets de fabrication – ou de rénovation – d’un bâtiment. Chantiers de toutes tailles, maisons individuelles, immeubles de bureaux, monuments historiques… Cette année, les visites seront aussi étendues aux centres de formation des apprentis (CFA). De quoi, donner aux jeunes un premier aperçu des métiers du bâtiment, un secteur aux multiples facettes qui recrute ! Rappelons que cette manifestation rassemble 75 000 visiteurs environ chaque année.  Mais ça, c’était avant ! Face aux risques liés à la situation sanitaire, une solution alternative et innovante est proposée aux établissements scolaires : une visite de chantiers en direct sur Youtube. [©Coulisses du Bâtiment] En effet, face aux risques liés à la situation sanitaire, il y aura moins de chantiers ouverts, car moins de personnes pourront se déplacer. De plus, une solution alternative et innovante est proposée aux établissements scolaires. A savoir, pour les scolaires, une visite de chantiers en direct sur Youtube. Un direct en duplex aura lieu le jeudi 8 octobre de 9 h 00 à 10 h 00. Et sera ensuite en replay jusqu’au 16 octobre. Ainsi, si les jeunes ne peuvent pas venir aux Coulisses du Bâtiment, les Coulisses du Bâtiment iront à eux. Quelques chantiers seront toutefois ouverts sur le territoire. Les visites se feront dans le respect des prescriptions sanitaires. Les Coulisses du Bâtiment permettent aux jeunes de découvrir la face cachée d’un chantier ou d’un atelier et tous les secrets de fabrication – ou de rénovation – d’un bâtiment. Chantiers de toutes tailles, maison individuelle, immeubles de bureaux, monuments historiques… Le spectre est large !
Il y a 4 ans et 266 jours

Dufrêne Rénovation : Adapter la prévention à des chantiers de particuliers

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Un turn-over limité permet d’assurer dans la durée des formations de fond. Anne (2e personne à gauche au 2e rang) et David Dufrêne (1e personne à gauche au 1er rang) assurent la co-direction de l’entreprise Dufrêne Rénovation. [©Dufrêne Rénovation] Dans les régions de tuiles canal et de toitures à faible pente, les entreprises de gros œuvre assurent souvent les travaux de couverture. C’est tout à fait la situation de l’entreprise Dufrêne, spécialiste de la rénovation en gros œuvre et couverture, avec des chantiers traités surtout auprès de particuliers. La sous-traitance est limitée, le turn-over réduit, ce qui permet “d’asseoir” les actions de formation, de prévention et d’organisation du travail dans la durée. L’entreprise est certifiée RGE. Il y a quelques années, David Dufrêne, dirigeant de l’entreprise, a suivi une formation Feebat. Qui apporte une meilleure connaissance des autres corps d’état. Un plus dans une époque de transversalité croissante entre les différents intervenants d’une opération. Cette formation a été très utile à un moment où l’entreprise assurait aussi des prestations de second œuvre. Alors qu’elle s’est maintenant recentrée sur ses métiers d’origine.  La raison n’est pas due à un manque de chantiers. Mais à une difficulté récurrente à recruter du personnel qualifié et assez motivé par les métiers du bâtiment. En effet, dans cette région de production de Cognac, les grandes maisons attirent la main d’œuvre locale. Ceci, avec des conditions de travail et des niveaux de salaires, qui compliquent le recrutement pour les autres secteurs d’activité… Preuve de ces difficultés, les CFA ont du mal à remplir leurs cessions. « La demande est forte. Nous sommes dans une région prospère. Le niveau de commandes reste élevé. Pourtant, malgré tous les efforts et les actions mises en place depuis plusieurs années, le monde de la construction peine toujours à être suffisamment attractif », conclut David Dufrêne. Une méthodologie adaptée « Près de 70 % de nos chantiers concernent des interventions plus ou moins lourdes chez des particuliers »,explique Anne Dufrêne, co-dirigeante de l’entreprise éponyme. Cela va de la réfection de façades en pierre, nombreuses dans la région, à la rénovation lourde d’un bâtiment. Voire à des extensions neuves exécutées dans le respect de l’existant. Les chantiers peuvent durer 3 à 4 mois. D’autres, une demi-journée. Là se situe une vraie difficulté : assurer une prévention égale sur les chantiers longs comme courts. Les principaux risques sont liés aux chutes de hauteur, mais aussi à la rencontre de réseaux (électricité, gaz…) mal ou pas repérés. La mécanisation d’un maximum de tâches est une priorité permanente des dirigeants de Dufrêne Rénovation.[©Dufrêne Rénovation] Afin d’éviter toute dérive, chaque chantier est préparé avant le début des travaux par l’équipe désignée pour l’intervention. L’établissement du devis est aussi l’occasion d’un repérage des difficultés, des risques inhérents au chantier et de l’établissement d’un plan de travail. Lorsqu'ils débutent les travaux, les compagnons savent quels sont leurs besoins exacts en matériel, en échafaudages et en matériaux. Ce qui évite les pertes de temps dues à des allers et retours plus ou moins répétés chez des fournisseurs. Au préalable, David Dufrêne aura défini les possibilités de mécanisation des manutentions et des postes de travail, ainsi que les matériels nécessaires. Il aura aussi choisi les modes d’exécution en fonction du contexte (lieu habité ou non), afin de réduire au maximum les nuisances liées aux bruits et aux poussières. Enfin, Dufrêne Rénovation aura pris contact avec les différents concessionnaires, afin d’obtenir la communication des implantations des différents réseaux, qu’il s’agisse de l’électricité, du gaz, de l’eau ou des réseaux de communication. Mécaniser tout ce qui peut l’être L’amélioration de la prévention et des conditions de travail passe par le renouvellement régulier des véhicules de chantier, afin de s’assurer d’une fiabilité maximale et de profiter des équipements de sécurité les plus récents.[©Dufrêne Rénovation] Dans un contexte de difficultés de recrutement, la qualité des conditions de travail fait la différence. Les dirigeants de Dufrêne Rénovation mettent un point d’honneur à mécaniser tout ce qui peut l’être, dans une démarche d’élimination des tâches les plus pénibles. Cette approche passe aussi par la recherche de modes opératoires visant à limiter la fatigue des compagnons. « Si la maçonnerie reste plutôt traditionnelle, les travaux de couverture permettent parfois de sortir des poses classiques, qu’il s’agisse de l’emploi de panneaux supports de couvertures ou de la mise en œuvre de sarkings, ajoute Anne Dufrêne.Des solutions intéressantes, en termes de performances, de rapidité de pose et de réduction de la pénibilité, dès lors que la réfection totale d’une couverture doit être envisagée. » Ces opérations impliquent d’intervenir en hauteur et de manutentionner des matériaux lourds. Afin d’optimiser la prévention et les conditions de travail, Dufrêne Rénovation s’est équipée au fur et à mesure de matériels performants : mini-tombereau, mini-pelle, engin de levage télescopique, échafaudages de pied, grues... Ces équipements qui représentent un investissement élevé ont parfois bénéficié d’aides de la Carsat, de l’OPPBTP, de Constructis… Le personnel de chantier - 11 compagnons au total - est titulaire des différents Caces nécessaires à l’utilisation de ces matériels. De plus, une démarche importante a été engagée au niveau de l’outillage électroportatif. L’entreprise loue l’ensemble de son matériel. Les raisons en sont multiples. Le matériel est toujours opérationnel et en parfait état. Les gammes sont sans cesse renouvelées et incorporent les derniers progrès au niveau de l’ergonomie, de la réduction du poids et des vibrations. Ces progrès sont importants, car ils représentent un vecteur significatif de réduction de la fatigue physique et des risques d’apparition de troubles musculo-squelettiques. La prévention, source de productivité Afin d’assurer une quantité suffisante d’échafaudages pour une façade standard, Dufrêne Rénovation a mis au point un système d’échafaudages transportés sur remorque en racks.[©Dufrêne Rénovation] L’amélioration de la protection contre les chutes de hauteur est au cœur du système de prévention. « Nous investissons en permanence dans les échafaudages de pied, afin de ne jamais être en rupture et d’éviter toute intervention à risques, détaille Anne Dufrêne. Ces matériels sont équipés pour le montage/démontage en sécurité. Ils sont utilisés en travaux de façade comme en couverture. C’est la garantie de conditions de travail et de sécurité optimisées, quelle que soit l’importance de l’opération. » Afin d’assurer une quantité suffisante d’échafaudages pour une façade standard, mais aussi pour simplifier les opérations de manutention et de stockage, Dufrêne Rénovation a mis au point un système d’échafaudages transportés sur remorque en racks. L’équipement ainsi préparé permet d'échafauder la façade d'une maison de taille moyenne, avec un débordement suffisant en partie supérieure. Même si quelques compléments sont parfois nécessaires. Le personnel suit des formations régulières de montage/démontage d'échafaudages, sans oublier de nombreuses démarches de prévention engagées sur plusieurs années avec l’OPPBTP. « Ces investissements nous font gagner en productivité, tout en diminuant la pénibilité. L’optimisation de la prévention fait aussi gagner de l'argent »,complète David Dufrêne. Une évidence qui a mis du temps à entrer dans les mœurs, nombre d’entreprises percevant uniquement ces investissements comme des dépenses sans retour. Quatre personnes disposent du Caces de grutier, deux sont habilités à utiliser les engins de terrassement, et la quasi-totalité du personnel dispose de l’habilitation PEMP (plate-forme élévatrice mobile de personnes). Un pompier bénévole et un deuxième en formation assurent une sécurité complémentaire sur les différents chantiers de l’entreprise. Gérard Guérit Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 266 jours

Louis Natter élu à la présidence de l’Unicem entreprises engagées

Directeur du développement durable et des affaires publiques de Cemex France, Louis Natter a été élu président de l’association Unicem entreprises engagées. [©Unicem] Directeur du développement durable et des affaires publiques de Cemex France, Louis Natter a été élu président de l’association Unicem entreprises engagées. Il succède à Sylvie Lebreton qui assurait cette fonction depuis 2017. Louis Natter souhaite poursuivre la dynamique impulsée sous l’ancienne présidence et continuer à faire grandir l’association. En y intégrant davantage de PME/TPE. « Il est indispensable de faire rayonner les actions de l’association auprès de ces différents interlocuteurs. […] Ceci, pour atteindre leurs objectifs en matière environnementale et sociétale », souligne Louis Natter.  Son parcours Et de poursuivre : « De nombreux outils se développent dans le monde de l’évaluation RSE, car chacun a besoin de solidifier son organisation et de réduire les risques. En maîtrisant sa performance environnementale et/ou RSE. Avec notre démarche sectorielle RSE, nous disposons déjà des moyens importants pour maîtriser nos risques. Il est désormais nécessaire d’établir des passerelles entre les démarches d’évaluation des uns et des autres. Et ce, pour plus de lisibilité et de reconnaissance. Le label sectoriel RSE et la gestion de ce dernier sont des chantiers importants qui répondront à ce besoin ». Géographe de formation, Louis Natter débute sa carrière au sein de la Unicem en 2003, où il exerce plusieurs missions dans les domaines de l’environnement et du développement durable. En 2013, il rejoint Cemex. Il participe à différents projets de l’entreprise en matière de développement, d’innovation, de marketing, de RSE et d’affaires publiques.
Il y a 4 ans et 267 jours

Quelques mots sur les bétons du Grand Paris…

Retrouvez cet article dans le n° 84 de Béton[s] le Magazine La “faille” est la trémie d’accès au chantier de la gare souterraine Eole La Défense, opérée à travers plusieurs niveaux de parking. [©Gérard Guerit] Le Grand Paris. Derrière cette appellation se cache une multitude de chantiers, mais aussi de donneurs d’ordre. Le point commun de tous ces projets est d’aboutir à une importante amélioration des transports publics en Ile-de-France. Un défi qui s’accompagne d’aménagements conséquents autour des futures gares : construction de bureaux, d’habitations, de commerces… En résumé, le Grand Paris, c’est d’abord la construction de nouvelles lignes de métro, sous la houlette de la Société du Grand Paris (SGP). Vient ensuite le programme Eole, visant à creuser le tronçon manquant de la ligne E du RER, entre Haussmann – Saint-Lazare et Nanterre, géré par SNCF Réseau. De son côté, la Ratp poursuit l’extension de son réseau existant avec le prolongement de plusieurs lignes de métro. Enfin, il y a le CDG Express, qui reliera dès 2025 la Gare de l’Est à l’aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle.  Toutes les entreprises du BTP se sont mobilisées pour participer à chacun de ces projets. Vinci Construction France, comme les autres. Et de mettre tout en place pour répondre aux exigences des donneurs d’ordre en matière de bétons. A ce niveau, la liste est longue et les références réglementaires plus que variés, créent parfois quelques contradictions.  Le choix de l’IN 0034 « Nous avons été amenés à faire quelques clarifications et précisions,explique François Cussigh, expert béton chez Vinci Construction France. En effet, le contexte normatif est évolutif et il était important de savoir quels étaient les CCTG applicables dans le cadre de ces chantiers. » En l’occurrence, il s’agit principalement de l’opération de construction de la gare souterraine Eole La Défense, située sous le Cnit, et des projets des lignes de métro 14 (lot GC 02) et 15 (lots T3C et T2D). Pour commencer, les entreprises visent une durabilité de 100 ans, ce qui est classique pour des bétons de génie civil. En plus de la norme béton NF EN 206/CN, le Fascicule 65 traite de ce type de béton. Sauf que la version 2017 est sortie en cours de route, imposant une modification du Livret 10 des bétons, édité par la Société du Grand Paris. Ce dernier document renvoie aussi au référentiel IN 0034 de la SNCF. Si l’IN 0034 et le Fascicule 65 vont dans le même sens, en termes de durabilité. Lesecond demande une plus grande réduction d’eau. « Mais cela complique les choses pour ce qui est des bétons de fondation, qui peuvent devenir délicats à mettre en place quand la réduction d’eau est très importante », souligne François Cussigh. De fait, c’est l’IN 0034 qui a été retenue comme référentiel concernant le rapport Eau/Liant max.  François Cussigh, expert béton chez Vinci Construction France. [©ACPresse] En attendant Perfdub En même temps, le Fascicule 65 parle certes de justification de la durabilité par approche performantielle. Mais seulement dans le domaine de la corrosion des armatures. Au contraire, pour ce qui est des aspects touchant aux attaques chimiques, le document est limité à l’approche prescriptive traditionnelle. Faute d’un recul suffisant. « Le projet national Perfdub apportera des réponses concrètes issues de l’expérimentation. Toutefois, ces éléments ne seront pas exploitables avant fin 2019, début 2020. Et les conclusions définitives seront publiées d’ici la fin de l’année prochaine.  Aussi, si la réduction d’eau reste un facteur important, en termes de durabilité des bétons, le choix du liant est tout aussi crucial. Ce dernier doit présenter une résistance élevée aux attaques chimiques.  D’ores et déjà, une approche performantielle est mise en œuvre par Vinci Construction France pour les bétons de la gare souterraine Eole La Défense. La formulation des bétons suit une démarche type Fascicule 65 (avec des compléments concernant les attaques chimiques définis en concertation avec la maîtrise d’œuvre), qui demande une justification des performances en amont des travaux. Puis, un suivi par prélèvements et essais pour garantir qu’il n’y a pas de dérive.  Puits de démarrage du tunnel de la ligne 14 Sud – Lot GC 02. [©ACPresse] Du côté des fondations profondes « Dans tous les cas, la finalité n’est pas de faire de la surqualité pour compenser les éventuelles variations, en termes de qualité de produit, de teneur en eau du béton ou de méthodes de fabrication », rappelle François Cussigh. Car il s’agit toujours d’une approche technico-économique… « Nous sommes en train d’acquérir l’expérience sur l’influence de la variation de la production des bétons sur la performance de durabilité. »Enfin, la durabilité des bétons de fondations profondes reste un autre sujet de recherche. « Nous travaillons à une meilleure maîtrise de ces bétons à l’état frais. Pour ce faire, nous avons mis en place un cahier des charges spécifiques Vinci – Botte », dévoile François Cussigh. En effet, un très long maintien de rhéologie – caractéristique de base d’un béton de fondation profonde – doit s’accompagner d’une grande stabilité du mélange. Aussi, le cahier des charges précise les essais de ressuage en condition normale et sous pression à réaliser. Et leurs vérifications à différentes températures extérieures. « Ces essais existaient déjà et sont normalisés. Nous les avons francisés, car il y a une volonté des professionnels des fondations d’aller plus loin dans ce domaine. » Dorénavant, les bétons sont qualifiés selon ces essais. Dans le futur, ce cahier des charges spécifiques pourrait constituer un complément à l’annexe D de la norme béton NF EN 206/CN, à l’occasion d’une prochaine mise à jour. En attendant, un peu de travail reste encore à faire sur l’interprétation des essais et la maîtrise des seuils. Des recherches FNTP sont en cours sur le sujet… Retrouvez cet article dans le n° 84 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 267 jours

Béton[s] le Magazine 90 Réparer plutôt que jeter !

Retrouvez le numéro dans la boutique acpresse.fr Pour protéger, renforcer, rénover, analyser et prévenir la dégradation des ouvrages d’art et des constructions en béton, les ingénieurs, maîtres d’œuvre, chercheurs et fournisseurs de matériaux déploient un ensemble de compétences et de savoir-faire. A travers plusieurs exemples, cette édition traite des solutions mises en œuvre pour prolonger la vie des constructions en béton. Vous découvrirez, entre autres, comment les fabricants de matériaux complètent leur offre, en proposant une analyse des pathologies et les solutions idoines de rénovation. Quels sont les moyens mis en œuvre pour prévenir la corrosion et contrôler l’état chimique des bétons ? Comment les nouvelles technologies participent à la réalisation de l’état des lieux des ouvrages d’art ? Et enfin, le rôle d’un expert en responsabilité civile. Avec ce dossier, nous vous invitons à partager une analyse 360° sur la question de la gestion de la durabilité des ouvrages en béton. Béton[s] le Magazine 90 est disponible en ligne dans la boutique acpresse.fr, pour les abonnés avec votre compte premium. Ou sur simple commande si vous n’êtes pas abonné.   A découvrir également dans ce numéro • Pour les passionnés d’architecture, nous irons visiter le bâtiment des Archives départementales de l’Isère et sa sublime façade constituée de monolithes de béton dans “Techniques et Architecture”. • Pour les inconditionnels de l’innovation, rendez-vous avec trois start-up innovantes : Sekoya, la nouvelle plate-forme de recherche autour du bas carbone, Anomera ou comment une société canadienne améliore la performance du ciment avec de la cellulose. Et enfin, Sonocrete ou l’influence des ultrasons sur les capacités mécaniques du béton.  • Notre focus “Région” avec les entreprises du Grand Ouest. • Un moment aussi pour se pencher sur les chiffres et leurs analyses avec vos indicateurs économiques de la rentrée. • A l’heure des initiatives écologiques, les toupies  adoptent les carburants alternatifs. “Un Zoom sur” consacré au marché des toupies “vertes”. • Pour les experts du matériau béton, “Les laboratoires de la matière”, avec les fissurations thermiques et la valorisation des sédiments dans le béton et le ciment. Portrait d’une architecte hors normes • Nous vous offrons aussi un petit voyage dans le temps avec notre  “Passé simple” consacré à Zaha Hadid, l’architecte-urbaniste, figure incontournable du courant “déconstructiviste”.  Nous vous souhaitons une bonne lecture et une belle rentrée !