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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

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Il y a 4 ans et 219 jours

Vicat : Labelliser les bétons bas carbone

Pour la construction du lycée des maristes, à Meyzieu (69), Vicat livre des bétons bas carbone labellisés Déca, à l’aide de ses toupies Oxygène. [©ACPresse] Réduire l’empreinte carbone des matériaux de construction. Il n’est pas un industriel qui ne se soit fixé cet objectif comme priorité absolue. Le groupe Vicat n’y déroge pas, visant la neutralité carbone à l’horizon 2050 sur l’ensemble de sa chaîne de valeur. D’autant que « l’urgence climatique modifie les attentes des clients et de la société », rappelle Jean Bergouignan, directeur activité BPE de Vicat.  C’est pour y répondre, dès à présent, aux attentes liées à la transition environnementale que le cimentier Vicat vient de créer Déca, sa nouvelle offre bas carbone. « On ne parle pas d’une nouvelle gamme de bétons, mais plutôt d’un label qui permet d’identifier les solutions économes en carbone », résume Nicolas Brazier, coordinateur bas carbone Vicat. Ainsi, la plupart des bétons du groupe peuvent y prétendre, sous réserve d’être formulés sur la base de matériaux responsables.  Le premier ciment CEM IV français Vicat a imaginé trois niveaux de réduction carbone : Déca1, Déca2et Déca3. Les deux premiers ont déjà été activés, permettant d’économiser jusqu’à 100 kg de CO2/m3, en comparaison à un béton usuel. Plus dans le détail, Deca1 indique une réduction de 10 à 20 % de CO2et Déca2, entre 20 et 30 %, « pour le moment ».Quant au niveau Déca3, il se placera au-delà, mais son seuil reste encore à préciser… Tout comme sa date de lancement. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 219 jours

Leviat, le nouveau nom pour Halfen et Plaka

CRH Group a regroupé ses marques “accessories” sous le nom de Leviat. [©Leviat] Le groupe irlandais CRH est un mastodonte mondial de la fourniture de matériaux pour la construction. Il agit notamment sur le marché de la fixation, de l’ancrage et des connexions, à travers une multitude de filiales. Dont les plus connues en France sont Halfen et Plaka. Afin de simplifier l’identification de toutes ses marques et la synergie entre elles, CRH a choisi de les regrouper sous l’entité commune Leviat. Ainsi, Connolly, Halfen, Halgen Moment, Helifix, Isedio, MeadowBurke, Plaka, Thermomass ne font plus qu’un. Le nouvel ensemble emploie près de 3 000 personnes sur 60 sites dans le monde. « Nous lançons notre nouvelle identité Leviat dans le monde entier. Il s’agit d’un développement important qui renforcera nos activités. En réunissant l’expertise et les ressources de nos sociétés de construction « accessories » sous une même marque », explique Mehmet Pekarun, DG de Leviat. Et d’ajouter : « Nous sommes mieux équipés pour mobiliser l’ensemble de nos ressources de conception-ingénierie et de production, réparties sur tous les continents. Et pour nous assurer que Leviat sera encore plus réactif à l’évolution des besoins des clients. La combinaison de notre expertise technique, de notre connaissance du marché et de nos activités de R&D permettra à Leviat d’accélérer le lancement d’innovations importantes, révolutionnant la construction ». Toutefois, pas de précision encore quant à la mise en musique de ce changement de nom. Et en particulier, s’il s’agit d’une simple fusion des catalogues, ou d’une mise en commun des moyens de production et des hommes. Une affaire à suivre…
Il y a 4 ans et 223 jours

LafargeHolcim récompense ses propres produits d’un EcoLabel

LafargeHolcim lance son propre EcoLabel. [©LafargeHolcim] LafargeHolcim a annoncé le lancement d’EcoLabel, une labellisation interne pour souligner les bénéfices environnementaux de l’utilisation de ses solutions pour une construction verte. Les produits seront “marqués” selon deux critères. Déjà, une émission de CO2 plus basse de 30 % par rapport aux standards locaux. Puis, une composition incluant au minimum 20 % de produits recyclés. « Je suis très fière de la manière, dont notre compagnie met en œuvre notre ambition impact zéro à travers 70 pays, explique Magali Anderson, responsable développement durable de LafargeHolcim. L’EcoLabel est un point clef de ce long voyage, confirmant les engagements de LafargeHolcim d’être le leader du développement durable et de l’innovation. » Dans le futur, le cimentier ambitionne d’étendre l’EcoLabel aux produits apportant un bénéfice dans l’économie ou la protection de l’eau. Pour le moment, les produits labellisés devraient être le ciment Susteno, le béton vert EcoPact et les granulats recyclés Aggneo. Les solutions vertes bénéficient au total de 50 % des ressources allouées à la R&D par le groupe.
Il y a 4 ans et 224 jours

Vinci Construction France à l’honneur du Geste d’Or 2020

Chaque année, le concours du Geste d’Or récompense les chantiers dits “exemplaires” du patrimoine d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Le 29 octobre dernier, la 10e édition s’est déroulée à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, à Paris. Le Geste d’Or distingue les réalisations remarquables sur plusieurs critères. Notamment, le respect environnemental, la gestion sociale et l’ingénierie financière. Comme en 2019, Vinci Construction France a fait sensation et s’est démarqué en recevant 8 distinctions. Retour sur le palmarès du leader français du BTP. Trois Gestes d’Or  Le groupe spécialisé dans le bâtiment en France se positionne sur tous les fronts. Il réalise, rénove, restructure et réhabilite. Ainsi, il a décroché 3 Gestes d’Or à travers ses filiales Bateg, Dumez Ile-de-France et GTM Bâtiment. Réalisation de La Tour Saint-Gobain. [©Augusto Da Silva / Graphix-Images] • Le Geste d’Or “Architecture, innovation et matière” a été attribué à l’opération de la tour Saint-Gobain (Paris La Défense), réalisée par Bateg. Cette tour s’élève à 165 m, sur 44 niveaux et comptabilise quelque 49 000 m2 de surface. Elle  abrite le siège du groupe Saint-Gobain. Les planchers ont été réalisés avec un béton précontraint par post-tension. Les verticaux ont été conçus un à un, de manière traditionnelle avec des banches. Par ailleurs, « l’architecture se distingue par son prisme sommital en porte-à-faux. Avec sa composition en trois parties : un pied, un corps, une tête, qui transforme la tour en personnage ». Une belle métaphore qui définit bien cet immeuble de grande hauteur (IGH) à la particularité toute “cristalline“. En effet, le socle et la tête de la tour « se parent d’un système de verre agrafé, qui a pour effet d’augmenter la luminosité́ et d’intensifier l’impression de légèreté́ ». • La restructuration du 7 rue de Madrid, à Paris, a reçu le Geste d’Or “Architecture, urbanisme et société”. Les travaux de ce bâtiment historique du XIXe siècle ont été menés par Dumez Ile-de-France. Restructuration du 7 rue de Madrid, Paris VIIIe. [©Guillaume Maucuit Lecomte] Pour les équipes, « l’enjeu principal était de valoriser ce bâtiment patrimonial édifié́ en 1876. Tout en y associant des touches de modernité́. A travers une architecture soucieuse de protéger l’existant ». Une verrière a donc été installée, ainsi que des espaces végétalisés. Ceci, dans le but d’apporter plus de lumière et de confort à l’édifice. En plus, un nouveau bâtiment de 4 étages a été construit. Et ce, tout en bois. De quoi favoriser la biodiversité. • Enfin, le dernier Geste d’Or attribué à Vinci Construction France est celui de la “Surélévation, étanchéité, chantiers” pour la réhabilitation de la résidence Beauregard, à Poissy (78). Sa filiale GTM Bâtiment a porté ce projet en deux temps. Tout d’abord, les équipes ont réhabilité 180 logements sociaux. Puis, l’entreprise s’est penchée sur la réalisation de 33 logements en surélévation. Ces maisons ont été construites grâce à des modèles 3D préfabriqués en structure bois. Réhabilitation de la Résidence Beauregard, Poissy (78). [©L’image contemporaine] Deux Care d’Or Vinci Construction France a aussi remporté 2 Care d’Or, nouveaux prix de l’édition 2020. La distinction salue « les projets offrant des nouveaux lieux de vie et ayant été pensés pour répondre au mieux aux besoins des futurs occupants ». • Le chantier de la Maison des avocats a reçu le Care d’Or “Architecture, travaux publics et grands travaux”. Cette réalisation est signée Petit, autre filiale du groupe de BTP. Construite sur le parvis du nouveau Palais de Justice dans le quartier des Batignolles, à Paris, la Maison des avocats dispose d’une surface de 7 000 m2 et compte 8 étages avec sous-sol. Les planchers sont en porte-à-faux sur plus de 25 m. Une façade en verre double peau sculpte l’ensemble. • Le second Care d’Or “Réhabilitation et restructuration” a été remis à la caserne des Minimes. Maison des Avocats, Paris XVIIe. [©Sergio Grazia pour Renzo Piano Building Workshop]Réhabilitation de la Caserne des Minimes, Paris, 3e. [©Augusto Da Silva / Graphix-Images] En dehors de ces cinq projets primés, Vinci Construction France a aussi été distinguées au concours du Geste d’Or 2020 pour : – La rénovation de la Maison Albar Hôtels Le Vendôme, Paris IXe arrondissement  (Geste d’Argent) ; – La restauration de l’église Notre-Dame-de-Lorette, Paris IXe arrondissement (Geste d’Argent) ; – La restauration de la fontaine Médicis et de ses bassins, Paris VIe arrondissement (Geste d’Argent). Rénovation de Maison Albar Hotels Le Vendome, Paris, IXe. [©L’image contemporaine]Restauration de l’église Notre-Dame de Lorette, Paris, IXe. [©Shoootin]Restauration de la Fontaine Médicis et de ses bassins, Paris, VIe. [©GovinSorel]
Il y a 4 ans et 225 jours

HGCT et Soriba étendent leur partenariat

Signature du prolongement du partenariat entre HGCT et Soriba : Stéphane Garnier, président de Soriba, et Julien Blanchard, président du directoire et co-fondateur de Hoffmann Green Cement Technologies. [©HGCT] Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT) annonce qu’il étend son partenariat avec le préfabricant vendéen Soriba. Ainsi, déjà collaborant avec Hoffmann Green pour l’application des MCI (prémurs) architectoniques, ce contrat permettra à l’industriel du béton de fabriquer des escaliers bas carbone. Ceci, dans sa future usine 4.0 située à Fontenay-Le-Comte, en Vendée, à proximité du site d’HGCT. En effet, cette usine de 6 500 m2 sera munie d’un process industriel semi-automatisé et sera équipée d’un système moderne de durcissement des bétons. Et ce, avec gestion de la température et de l’hygrométrie. Elle devrait être opérationnelle dès l’été 2021. Des prémurs architectoniques aux escaliers bas carbone « Nous sommes ravis d’annoncer la signature de l’extension du partenariat avec Soriba. Une société vendéenne qui affiche les mêmes ambitions de recherche et d’innovation pour décarboner le secteur de la construction que celles d’Hoffmann Green. Ainsi, cet engagement démontre l’attractivité du ciment Hoffmann Green pour contribuer à la réduction de l’impact carbone du secteur du bâtiment », indiquent Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de HGCT. Et Stéphane Garnier, Pdg de Soriba, d’ajouter : « L’utilisation de ciment Hoffmann Green permet de réduire de façon très significative les émissions de CO2. Ceci, dans la fabrication du béton pour la production d’escaliers bas carbone. Cela s’inscrit tout à fait dans la démarche éco-responsable et d’innovation permanente de notre société. Nous avons déjà pu tester l’efficacité de ce ciment sans clinker pour les MCI architectoniques. Ce nouveau contrat pour la fabrication industrielle de nos escaliers dans notre future usine est une preuve de sa compétitivité. Et de sa pertinence face aux enjeux actuels du secteur ».
Il y a 4 ans et 225 jours

Airium isole désormais les combles perdus

En collaboration avec l’industriel PRB, LafargeHolcim lance une nouvelle application pour sa mousse minérale Airium : l’isolation des combles perdus. [©LafargeHolcim] En collaboration avec l’industriel PRB, LafargeHolcim lance une nouvelle application pour sa mousse minérale Airium : l’isolation des combles perdus. Depuis sa commercialisation en 2017, la mousse Airium est mise en œuvre dans les blocs béton des industriels du GIE France Blocs (Alkern, Fabemi et Seac), leur conférant une isolation performante. Désormais, elle est applicable en combles perdus. Ainsi, LafargeHolcim s’appuie sur son réseau d’applicateurs formés, agréés et suivis par les équipes Airium et PRB, capables d’intervenir sur l’ensemble du territoire. Un partenariat qui va accélérer le développement commercial de la solution, tout en ciblant un réseau d’applicateurs “premium”. Ceci, parmi les entreprises d’isolation de combles (souffleurs), le réseau de chapistes LafargeHolcim et le réseau de façadiers de PRB. Enfin, pour célébrer le lancement de cette offre conjointe, PRB et Airium seront présents au départ le 8 novembre prochain du Vendée Globe sur le bateau de Kevin Escoffier. Un partenariat avec PRB « Le partenariat avec Airium offre un grand intérêt pour PRB, car nous sommes déjà très présents sur le marché de l’isolation du bâtiment,souligne Jean-Jacques Laurent, président du directoire de PRB. Cette innovation nous permet d’élargir notre offre pour nos clients façadiers. Mais aussi spécialistes de l’isolation, avec une solution performante et haut de gamme pour isoler les combles. » Et François Petry, directeur général LafargeHolcim France, d’affirmer : « L’innovation est un axe de développement fort pour LafargeHolcim. Cette nouvelle application Airium Combles offre de toutes nouvelles possibilités pour leur isolation, pour le neuf comme pour la rénovation. Sa faible empreinte carbone est un atout de plus pour répondre à la priorité donnée par le gouvernement à la rénovation énergétique avec la PrimeRénov’ ». Pour l’isolation des combles perdus Les équipes de recherche et développement de LafargeHolcim ont ainsi mis au point une mousse dédiée à l’isolation des combles perdus, permettant une performance thermique maximale en hiver. Ainsi qu’un confort maximal face aux pics de chaleur en été. Grâce à un temps de déphasage supérieur à 9 h. Cette solution est éligible aux combles à 1 € dans le cadre du dispositif des Certificats d’économie d’énergie (CEE). La texture fluide d’Airium assure un remplissage dans tous les recoins pour supprimer les ponts thermiques. Autres avantages pour les combles, la mousse résiste au feu, aux rongeurs, mais aussi au vent, grâce à sa rigidité une fois sèche. De plus, fabriquée et pompée sur place, elle ne dégage aucun COV. Et présente un bilan carbone réduit de 26 kg CO2/m3, soit 4,6 kg eq CO2/m² pour R = 7 m2.K/W. Enfin, sa composition 100 % minérale en fait un produit entièrement recyclable pour favoriser l’économie circulaire.
Il y a 4 ans et 225 jours

La E-Saw d’ATDV conçue pour la découpe du béton armé

ATDV lance la E-Saw, une tronçonneuse électrique 220 V à chaîne diamantée, pour découper jusqu’à 30 cm du béton armé. [©ATDV] ATDV lance la E-Saw, une tronçonneuse électrique 220 V à chaîne diamantée, pour découper jusqu’à 30 cm du béton armé et d’autres matériaux de construction. La E-Saw n’émet pas de poussière. En effet, l’eau utilisée pour lubrifier le guide et la chaîne permet aussi de capter la poussière, ce qui laisse le champ de vision de l’opérateur dégagé durant la coupe. Et permet de couper aussi bien en intérieur qu’en extérieur. Sa haute performance offre sécurité et confort de travail, tout en étant écologique. Elle se raccorde sur n’importe quelle prise 220 V/16 A. Légère, la E-Saw ne pèse que 9 kg avec son guide et sa chaîne. Et seulement 8 kg avec sa seule tête de coupe. De plus, elle est ergonomique, car sa forme atypique et la poignée de seconde main permettent une meilleure maniabilité et une réduction de la fatigue. En effet, le poids est bien réparti sur toute à la tronçonneuse. Le moteur est dans le même alignement que le guide. Son niveau à bulle permet des coupes bien droites et précises. Enfin, la durée de vie de la E-Saw est accrue grâce à la protection électronique. Il y a un indicateur de surcharge et de charge. Ainsi, lorsque l’outil fonctionne dans sa plage de charge normale, l’indicateur de charge LED s’allume en vert. Lorsque la pleine charge est atteinte, il clignote en rouge. Elle possède un disjoncteur différentiel pour protéger des surchauffes. Si la température du moteur est trop élevée, la protection thermique arrête le moteur automatiquement. Aujourd’hui, la E-Saw est distribuée partout en France.
Il y a 4 ans et 229 jours

Création de Canopée, laboratoire de recherche de “l’extrême”

Le 23 octobre 2020, le CNRS, l’université de Lorraine et Saint-Gobain ont créé, Canopée, un laboratoire de recherche. [©Saint-Gobain] Le 23 octobre 2020, le CNRS, l’université de Lorraine et Saint-Gobain ont créé un laboratoire de recherche. Ce dernier se nomme Canopée et est dédié à l’étude de matériaux et “systèmes” en conditions extrêmes de température. Objectif : diminuer l’empreinte carbone des procédés de fabrication à haute température. Pour relever ce défi, ce laboratoire “hors les murs” associera des experts en sciences des matériaux et en thermique. Créé pour 5 ans, Canopée a pour ambition de construire une meilleure compréhension des transferts thermiques. Ceci, depuis l’échelle du matériau jusqu’à celle de l’installation industrielle. Il développera des méthodes précises de mesure, en conditions extrêmes, des propriétés des matériaux et des grandeurs physiques caractérisant les procédés. Antoine Petit, président-directeur général du CNRS, souligne que « nos liens déjà forts et fructueux avec Saint-Gobain, de par l’existence de trois structures communes de recherche1, se renforcent avec ce nouveau rapprochement ». De son côté, Benoît Bazin, directeur général délégué de Saint-Gobain, affirme que « nous sommes très heureux de cette nouvelle collaboration avec le CNRS et l’université de Lorraine pour travailler à élaborer des matériaux plus performants. Tout en réduisant l’empreinte carbone de nos procédés industriels. C’est un enjeu essentiel qui s’inscrit dans l’engagement du groupe d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 ». 1 Trois UMR (unité mixte de recherche) :– 2 en France : à Aubervilliers,  créée en 1990 et à Cavaillon, créée en 2008 – et 1 au Japon, créée en 2014.
Il y a 4 ans et 231 jours

Un nouveau directeur des opérations chez Consolis

Stefan Rinaldo nommé au poste de directeur des opérations chez Consolis. [©Consolis] Consolis a nommé Stefan Rinaldo au poste de directeur des opérations du groupe. Il fera aussi partie du comité exécutif. Il prendra ses fonctions à partir du 2 novembre. Mikael Stöhr, directeur général, précise être« heureux d’étoffer l’équipe de direction avec l’arrivée de Stefan Rinaldo. Qui pilotera l’excellence industrielle, la R&D et la sécurité »De son côté, Stefan Rinaldo précise :« Je me réjouis de travailler pour concevoir et produire des solutions de construction de classe mondiale, qui répondent aux besoins des clients en matière de productivité, de développement durable et de qualité. » Pour rappel, Consolis est un groupe industriel de préfabrication béton européen, qui fournit des structures en béton préfabriqué pour les secteurs des transports, des services publics et du bâtiment. Présent dans 21 pays à travers le monde avec plus de 11000 collaborateurs.  Son parcours Diplômé en commerce et économie à l’université de Karlstad en Suède, Stefan Rinaldo a vécu et occupé plusieurs postes. Notamment au Brésil, en Suède, en Suisse, et à Taïwan. Stefan Rinaldo a travaillé 20 ans chez ABB, entreprise du secteur de la technologie. Il a œuvré pendant 13 ans au sein du groupe Alimak, fournisseur d’ascenseurs et de monte-charges pour l’industrie de la construction. Où il a occupé le poste de directeur des opérations et de directeur général adjoint. 
Il y a 4 ans et 233 jours

L’Anah nomme un nouveau président

Le maire de Chambéry, Thierry Repentin, a été nommé président du conseil d’administration de l’Agence nationale de l’habitat (Anah). [©Louis Garnier] C’est ainsi que l’Agence nationale de l’habitat (Anah) a nommé Thierry Repentin président de son conseil d’administration. Il est aussi maire de Chambéry. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, ont choisi le Savoyard. Ceci, pour succéder à Nathalie Apperé, maire de Rennes et présidente de Rennes Métropole.  « Ainsi, tout le parcours de Thierry Repentin dit son attachement et sa connaissance approfondie de nos politiques de l’habitat dans notre pays depuis de nombreuses années, insiste la ministre déléguée au Logement. […] Présidant aux destinées de l’Anah, il saura poursuivre et développer son action au service de logements toujours mieux adaptés aux besoins des Français, rénovés, plus durables. » Son parcours Et Thierry Repentin, président du conseil d’administration de l’Anah, précise : « Je suis honoré de la confiance qui m’est accordée pour présider l’Agence nationale de l’habitat. Et je tiens à saluer le bilan de ma prédécesseure, Nathalie Appéré. L’amélioration des logements privés est un enjeu majeur. Qui se situe à la croisée de problématiques sociales, écologiques et économiques structurantes pour notre pays. Elle doit nous permettre de relever le défi de la COP 21. Et de bénéficier à tous les territoires et tous les ménages ». De plus, ancien sénateur de Savoie, Thierry Repentin est, entre 2012 et 2014, ministre délégué à la Formation professionnelle et à l’Apprentissage. Puis, ministre délégué aux Affaires européennes. C’était un spécialiste des questions “logement” au Parlement. Par ailleurs, il a présidé l’Union sociale pour l’habitat de 2008 à 2012. Puis, de 2015 à 2017, il a été délégué interministériel à la Mixité sociale dans l’habitat. Et président de la Commission nationale de l’aménagement, de l’urbanisme et du foncier. Entre 2017 et 2020, il a présidé le Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique. Il est aujourd’hui président de la Commission nationale SRU.
Il y a 4 ans et 233 jours

Podcast #1 – Las Pozas

Pour ses 15 ans, ACPresse voit grand et décide d’investir tous les canaux de communication. L’équipe vous propose des lectures d’articles à travers le podcast. Ceci est à retrouver sur notre chaîne youtube, sur notre site, mais aussi sur soundcloud. Le podcast s’intègre désormais dans notre ligne éditoriale. Il prend la forme d’un contenu audio à écouter à n’importe quel moment de la journée. Aussi bien dans les transports, en conduisant, en faisant la cuisine, le ménage, les courses… Bref où vous le désirez. ACPresse · Las Pozas S’évader par la “voix”. Comprendre en profondeur le monde d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Se rapprocher de la parole intime du narrateur. Et garder un lien privilégié avec l’extérieur (en ces temps difficiles). C’est ce qu’offre ce moyen numérique, devenu incontournable depuis quelques années. Béton d’Antan L’objectif de nos podcasts est de s’arrêter sur un sujet précis. Il nous semblait évident que notre première série se consacre aux personnalités et lieux ayant traversé l’Histoire. Avec “Béton d’Antan”, la promesse est là. Un moment de culture et de fantaisie à partager. Ces parenthèses enchantées captivantes seront rythmées par des rendez-vous mensuels. Serez-vous de la partie ? Pour son premier podcast, l’équipe d’ACPresse a choisi de vous raconter un lieu atypique, enfoui au fin fond de la forêt tropicale mexicaine : Las Pozas… Vous n’avez plus qu’à vous laisser emporter… Bonne écoute ! Pour lire l’article du podcast c’est ici.
Il y a 4 ans et 237 jours

L’atelier-maison Ozenfant de Le Corbusier reçoit Zanotta

La collection 2020 de meubles Zanotta est mise en valeur à Paris, dans une exposition temporaire à l’intérieur de la maison Ozenfant. [©Zanotta] Les nouveaux produits 2020 de l’enseigne d’ameublement Zanotta sont mis en valeur à Paris. Ceci, dans une exposition temporaire à l’intérieur de la maison Ozenfant. Cette résidence-atelier a été conçue par Le Corbusier, en 1922, pour l’artiste Amédée Ozenfant.  Fondée en 1954, Zanotta est un des leaders du mobilier contemporain italien. De nombreuses collaborations ont permis à l’enseigne de créer des produits devenus des classiques du design : le tabouret Mezzadro des frères Castiglioni ou le fauteuil Lama, dessiné par le couple Ludovica et Roberto Palomba.  L’espace intérieur de la maison Ozenfant, pur et clair, met en scène les meubles de la collection 2020 “Back to Emotion”. [©Zanotta] Ainsi, l’espace intérieur de la maison Ozenfant, pur et clair, met en scène les meubles de la collection 2020 “Back to Emotion”. Zanotta s’approprie la vie de tous les jours dans une ambiance familiale. Une expérience de marque dans un contexte artistique. Un œuvre puriste de Le Corbusier Cette résidence-atelier a été conçue par Le Corbusier, en 1922. [©Zanotta] A l’angle de l’avenue Reille (XIVe arrondissement), l’atelier est composé d’une structure à ossature de béton armé avec des planchers lisses et des colonnes droites. [©Zanotta] En effet, la maison-atelier du peintre Amédée Ozenfant (1886-1966) est une œuvre moderniste de Le Corbusier.Elle est l’une des premières réalisations puristes de l’architecte, au même titre que les villas parisiennes La Roche et Jeanneret. Dans le quartier Montsouris, à l’angle de l’avenue Reille (XIVe arrondissement), l’atelier est composé d’une structure à ossature de béton armé avec des planchers lisses et des colonnes droites. Ce système libère les murs intérieurs et extérieurs de leur fonction portante. Et permet de grandes surfaces vitrées. Ces libertés sont exploitées dans la disposition des cloisons intérieures, qui se déplacent d’un étage à l’autre. Mais aussi dans les fenêtres à lamelles continues, qui contournent les murs intérieurs. Et enfin, dans l’atelier vitré où de grandes ouvertures sont adossées au poteau en béton. A l’étage supérieur, l’entrée de la lumière provient de trois côtés pour baigner l’atelier. L’accès au logement se fait par le côté. Le bâtiment comportait au départ un toit en dents de scie, qui a finalement été retiré. M. C
Il y a 4 ans et 237 jours

La poésie urbaine de Pejac

“Distance sociale” est une intervention en trompe-l’œil, qui crée l’illusion d’une profonde crevasse sur la surface rigide d’un mur en béton. [©Pejac @pejac_art] Lorsqu’on parle de l’artiste urbain Pejac (né en 1977), les termes qui viennent sont “message”, “adaptation” et “trompe-l’œil”. Peu importe qu’il travaille sur papier, sur toile, en public ou dans la rue, l’Espagnol a une énorme capacité à adapter son travail. Ceci, afin de faire passer un message clair et puissant. On peut qualifier Pejac de “poète urbain” et de rêveur. « La mélancolie et l’humour sont la locomotive de mes œuvres. Ils créent un langage poétique, dont l’essence ne repose pas sur la beauté simple, mais sur la face cachée de tout », explique Pejac. Bien que la rue soit son domaine de prédilection, Pejac peint aussi sur toile. Son art est provocateur et critique, capable d’arrêter l’observateur dans son élan. Mais tout en subtilité. A l’extérieur, il utilise pochoirs, peinture et bombes pour orner les villes au gré de son imagination. A l’intérieur, il modifie la réalité à l’aide de ses toiles ou des collages sur ses fenêtres. Pejac sait détourner des objets de leur quotidien et leur donner un sens différent. Il ouvre les portes de l’univers de la poésie, mais aussi celui de la réflexion. Pejac et la crise sanitaire Ses dernières œuvres ? Pejac en  a récemment créé trois à l’hôpital universitaire Marqués de Valdecilla, dans sa ville natale de Santander, au Nord de l’Espagne. A savoir “Distance sociale”, “Surmonter” et “Soin”. Regroupées dans le projet intitulé “Force”, ces réalisations graphiques montrent le besoin d’être fort. Qualité nécessaire dans le monde où nous vivons aujourd’hui, avec la pandémie et la crise sanitaire. Avec “Force”, l’artiste aborde 3 aspects différents de la situation actuelle. Et propose les moyens avec lesquels nous pourrions y répondre. « L’idée de mon projet est un geste de gratitude envers les personnels de santé de Valdecilla. Ceci, pour leur travail, en général et pendant la crise de Covid, en particulier. Je leur offre ce que je fais le mieux, c’est-à-dire la peinture », insiste Pejac. Et de poursuivre : « Dès le premier instant, l’hôpital a été réceptif et enthousiaste. Ce qui a permis au projet de se dérouler de manière harmonieuse et facile. De plus, on m’a donné une totale liberté de création. Ce fut un luxe d’avoir la confiance et le soutien de l’établissement tout entier ». Trois aspects de la pandémie L’artiste urbain Pejac a voulu représenter la blessure que cette pandémie a laissée. [©Pejac @pejac_art]« Dès le premier instant, l’hôpital a été réceptif et enthousiaste. Ce qui a permis au projet de se dérouler de manière harmonieuse et facile. De plus, on m’a donné une totale liberté de création. Ce fut un luxe d’avoir la confiance et le soutien de l’établissement tout entier. » [©Pejac @pejac_art]Au milieu de la foule, Pejac a inclus des scènes de retrouvailles, d’empathie, de soins et d’amour. Suggérant une porte vers un avenir meilleur et plein d’espoir. [©Pejac @pejac_art] “Distance sociale” est une intervention en trompe-l’œil, qui crée l’illusion d’une profonde crevasse sur la surface rigide d’un mur en béton. Réalisé à partir d’innombrables silhouettes humaines qui tentent d’y échapper. L’artiste urbain a voulu représenter la blessure que cette pandémie a laissée. Si l’image sert de métaphore, elle propose aussi littéralement la distance sociale comme moyen de les réparer. Au milieu de la foule, Pejac a inclus des scènes de retrouvailles, d’empathie, de soins et d’amour. Suggérant une porte vers un avenir meilleur et plein d’espoir. “Surmonter” représente la silhouette d’un enfant recréant avec ses mains “Le champ de blé avec des cyprès” de Vincent Van Gogh. [©Pejac @pejac_art]“Surmonter” est la deuxième pièce de la série, qui a été réalisée avec l’aide de jeunes patients en oncologie. [©Pejac @pejac_art]Le personnel de santé de l’hôpital universitaire Marqués de Valdecilla, dans sa ville natale de Santander, au Nord de pays. Devant la fresque “Surmonter”. [©Pejac @pejac_art] “Surmonter” est la deuxième pièce de la série, qui a été réalisée avec l’aide de jeunes patients en oncologie. Représentant la silhouette d’un enfant recréant avec ses mains “Le champ de blé avec des cyprès” de Vincent Van Gog. L’œuvre est en quelque sorte un miroir du travail de Pejac, réalisé en Norvège de 2015. Montrant un garçon peignant “Le cri” d’Edvard Munch avec ses voitures-jouets. Dans “Surmonter”, l’enfant est debout sur un fauteuil roulant. Il œuvre plus haut que les autres. « C’est quelque chose que nous – en tant que société – pourrions faire : prendre cette crise et l’utiliser pour nous propulser en avant »,suggère l’artiste. “Soin” est la dernière réalisation peinte qui décrit poétiquement la nouvelle dynamique de la relation imposée par le virus Covid entre les patients et les personnels de santé. [©Pejac @pejac_art]Pejac a aussi ajouté un sentiment de sérénité et de beauté, en transformant les ombres des personnages en des étangs colorés et paisibles avec des nénuphars. [©Pejac @pejac_art]Pejac rend hommage à l’un de ses peintres préférés, Claude Monet. [©Pejac @pejac_art] Enfin, “Soin” est la dernière réalisation peinte qui décrit poétiquement la nouvelle dynamique de la relation imposée par le virus Covid entre les patients et les personnels de santé. Tout en se tenant physiquement à distance et en ne se regardant que l’un l’autre, leurs silhouettes dépeignent le besoin et le souhait de revenir au contact physique. Pejac a aussi ajouté un sentiment de sérénité et de beauté, en transformant les ombres des personnages en des étangs colorés et paisibles avec des nénuphars. Rendant ainsi hommage à l’un de ses peintres préférés, Claude Monet. Un peu de douceur dans ce monde qui va mal… Muriel Carbonnet Instagram : @pejac_artTwitter : @Pejac_art
Il y a 4 ans et 237 jours

Leviat : Nouveau nom pour Halfen et Plaka

CRH a choisi de grouper sous la bannière de Leviat, certaines de ses filiales, comme Plaka et Halfen. [©Leviat] Le groupe irlandais CRH est un mastodonte mondial de la fourniture de matériaux pour la construction. Comptant en son sein des entités comme Halfen ou Plaka, pour les plus connues en France. Afin de simplifier l’identification de ses marques et d’améliorer la synergie entre elles, CRH Group a choisi de renommer toutes ses filiales de l’ancrage, de la fixation et des connexions sous l’entité commune Leviat. Ainsi, dès le 9 novembre 2020, Ancon, Aschwanden, Connolly, Halfen, Halgen Moment, Helifix, Isedio, MeadowBurke, Plaka et Thermomass ne feront plus qu’un : Leviat. Dans son communiqué de presse, CRH précise que « les marques et les collaborateurs seront toujours là pour les clients. Leviat puisera dans ses forces individuelles pour devenir plus rapide, plus agile et mieux équipé pour l’avenir ». Pour le moment, pas de précision quant à la mise en musique de ce changement de nom. Et notamment, s’il s’agit d’une simple fusion des catalogues, ou d’une mise en commun des moyens de production et des hommes. Une affaire à suivre…
Il y a 4 ans et 238 jours

Roger Lacroix : En toute discrétion …

Retrouvez cet article dans le n° 74 de Béton[s] le Magazine C’est en 1960 que Roger Lacroix rejoint la SGE, revenant aux sources du génie civil. Il réalise alors le premier pont d’Oissel (76). [©Freyssinet] Ce sont ses amis et anciens collègues, qui parlent le mieux de Roger Lacroix (1928-2016). Ce polytechnicien et ingénieur des Ponts et Chaussées, qui a œuvré dans l’ombre, aux avancées du monde de la construction. De par ses actions au sein de différents grands groupes de BTP. « Roger Lacroix a fait progresser l’art de construire. Il avait le don de simplifier les questions les plus complexes […]. Mon père, à qui il avait succédé comme président de la Fédération internationale de la précontrainte, ne tarissait pas d’éloges à son endroit. En ce qui me concerne, j’ai pu apprécier sa faculté de mener à bien les expertises judiciaires les plus ardues. Alliant la compétence technique, l’autorité pour diriger les débats et le sens du théâtre », se souvient Frank Guyon, président de l’Association Eugène Freyssinet. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 74 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 240 jours

Le Marocain Aptex dans le giron de Chryso

L’entité commune Chryso-Aptex apportera aux clients marocains une offre complète de solutions d’adjuvantation. [©Chryso] Chryso vient de signer un accord portant sur une prise de participation majoritaire dans la société marocaine Aptex. L’industriel des adjuvants poursuit sa stratégie de croissance dans des pays bénéficiant d’une forte dynamique du secteur de la construction et du marché du béton à forte valeur ajoutée. Il va ainsi renforcer sa présence au sein du Royaume chérifien, où le groupe est établi depuis 30 ans. Et y bénéficie d’une solide réputation auprès des clients. En effet, Chryso a développé une très bonne connaissance des enjeux locaux du marché de la construction. «  Par cette prise de participation majoritaire, nous pérennisons notre relation de long terme avec nos clients marocains. Et renforçons notre ancrage local au Maroc. Nous accélèrerons ainsi le déploiement de nouvelles technologies. Et accompagnerons les industriels dans le développement de matériaux de construction performants et respectueux de l’environnement »,indique Thierry Bernard, président de Chryso. Une entité commune Chryso-Aptex Quant à Aptex, cet acteur local opère depuis 2018 dans  le domaine de la chimie de la construction. Le Marocain est doté d’une unité de production et d’un laboratoire applicatif, situés à Casablanca. «  Nous nous réjouissons de nous associer à une structure internationale, offrant d’importants moyens de développements et d’une forte culture de l’innovation »,a commenté Mohamed Benlyamani, fondateur d’Aptex. L’entité regroupée dans une entreprise commune Chryso-Aptex apportera aux cimentiers, industriels du BPE et de la préfabrication… une offre complète de solutions d’adjuvantation. Mais aussi de produits décoratifs pour béton, d’additifs pour ciment. Et enfin, de chapes fluides, ainsi que des services dédiés. Cependant, l’opération reste soumise à l’approbation des autorités réglementaires compétentes. La réalisation définitive de cette transaction devrait intervenir au cours de la fin du 4etrimestre 2020.
Il y a 4 ans et 243 jours

HGCT et KP1, partenaires pour des systèmes préfabriqués en béton bas carbone

KP1 a signé un contrat exclusif sur 5 ans avec Hoffmann Green Cement Technologies. [©KP1] KP1 a signé un contrat exclusif sur 5 ans avec Hoffmann Green Cement Technologies. Ceci, pour le développement d’une offre de systèmes préfabriqués en béton bas carbone. « Les produits préfabriqués que nous pourrions mettre à disposition des entreprises s’inscrivent tous dans une même logique. A savoir, apporter des solutions conformes et performantes pour la réalisation de leurs chantiers. La RT 2012, après les expérimentations E+C–, va évoluer vers la réglementation environnementale RE 2020. Et nous souhaitons que KP1 soit un acteur reconnu dans ce domaine. Le partenariat avec Hoffmann Green devrait nous permettre, à terme, de proposer aux entreprises de maçonnerie des systèmes préfabriqués décarbonés. Ceci, avec des niveaux de performance environnementale inédits à ce jour. Tout en conservant des produits techniques et déjà éprouvés », commente Bruno Roqueplo, président de KP1. Une collaboration entamée il y a un an Et Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de Hoffmann Green Cement Technologies, de déclarer : « Ce contrat avec KP1 vient valider la pertinence et le succès des travaux communs entrepris depuis près d’un an. L’engagement sur plusieurs années est très concret. Et signifie que dans un futur proche, des éléments de construction, avec un béton présentant un bilan carbone significativement réduit grâce à nos ciments, seront utilisés par KP1. Compte tenu du contexte des derniers mois, en particulier dans le secteur de la construction, nous saluons la volonté et la persévérance de nos deux organisations. Qui ont su garder le cap sur le calendrier des essais. Nous sommes ravis de compter parmi nos partenaires, un groupe comme KP1. Avec qui nous construirons d’une autre façon les bâtiments et les villes de demain ».
Il y a 4 ans et 243 jours

HGCT et Cemex France s’associent pour les ciments bas carbone

A gauche, Michel André, vice-président matériaux Europe de l’Ouest pour Cemex, et Julien Blanchard, co-fondateur de Hoffmann Green Cement Technologies. [©Cemex] Cemex France a signé un contrat de 3 ans avec Hoffmann Green Cement Technologies. Afin de distribuer des ciments bas carbone et sans clinker sur le marché du béton prêt à l’emploi. Pour les régions Ile-de-France et Aquitaine, HGCT fournira à Cemex France les ciments décarbonés H-UKR et H-Eva. En effet, ces derniers permettent de diviser par 5 les émissions de CO2 (en l’état actuel de la réglementation). Comparé à l’utilisation de ciments traditionnels. Ainsi que l’empreinte carbone du secteur de la construction. « La signature de ce contrat structurant avec Cemex France nous permet aujourd’hui de franchir une nouvelle étape clef. Ceci, dans la reconnaissance de nos solutions par un des leaders mondiaux de l’industrie du ciment. Et constitue un jalon supplémentaire de notre développement qui nous ouvre désormais le marché du béton prêt l’emploi. Nous sommes très fiers d’être associés à Cemex pour les 3 prochaines années. Et nous nous réjouissons d’être en capacité, à terme, de commercialiser à l’échelle nationale nos ciments destinés au marché du BPE », ont déclaré Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de Hoffmann Green Cement Technologies. Et Michel André, vice-président matériaux Europe de l’Ouest, de conclure : « Nous nous félicitons de cette collaboration avec Hoffmann Green, qui propose des alternatives exploitables dès aujourd’hui. Nous nous devons d’agir ensemble pour trouver. Et offrir aux acteurs de la construction des solutions toujours plus innovantes et respectueuses de l’environnement ».
Il y a 4 ans et 243 jours

CONDENSIL : Béton projeté avec la fumée de silice

Ferroglobe, leader de la production de fumées de silice, à travers son partenaire distributeur Condensil (fumée S95 DP/DM), a permis la réalisation de nombreux ouvrages du BTP. L’utilisation de fumées de silice dans le béton projeté présente de nombreux avantages, dont la réduction du rebond, une prise et un durcissement plus rapides. Egalement de meilleures résistances et une adhérence accrue. Et enfin, une amélioration de l’imperméabilité répondant aux exigences des environnements agressifs. Selon l’application, l’ajout est fait à raison de 7 à 10 % en poids de ciment ou ciment plus cendres volantes / laitier. Grâce à sa nature superfine, la fumée de silice augmente la cohésion du béton projeté. Ceci, en améliorant la liaison avec le substrat cible, autour de la barre d’armature. Et liant le granulat et les fibres éventuelles, de sorte que la couche de béton formée soit bien compactée et dense.
Il y a 4 ans et 245 jours

Préventica lance “la semaine digitale de la santé-sécurité au travail”

L’édition de Préventica en présentielle de 2020 est reportée à 2021 [©Préventica] En raison de la situation sanitaire en France et suite aux mesures prises par le Préfet du Nord, Préventica Nord France est dans l’obligation de reporter son édition 2020. Cependant, afin de répondre aux besoins des acteurs de la filière, l’organisateur du salon lance “la semaine digitale de la santé-sécurité au travail”. Ainsi, du 19 au 23 octobre prochains, la plate-forme digitale est mise à disposition des acteurs économiques du Nord de la France. Cette semaine “digitale” offre la possibilité aux exposants et aux participants de se rencontrer virtuellement, grâce à un système de demandes de contact et de prise de rendez-vous en ligne. De plus, lors de cette semaine, quelque 60 web-conférences gratuites seront programmées sur les thématiques du télétravail, du stress, de l’organisation du travail … Pour retrouver l’ensemble des web-conférences et s’inscrire gratuite, rendez-vous sur le site de Préventica Nord France. Plus de 200 professionnels de la santé et de la sécurité au travail seront présents en ligne. Ceci, pour échanger et donner des conseils en direct.  La version présentielle de Préventica Nord France, est quant à elle, reportée en 2021, dans un contexte que l’on espère tous meilleur.
Il y a 4 ans et 245 jours

Deux nouveaux présidents des Collèges SNBPE Pays de la Loire et Centre-Val de Loire

Stéphane Venon (LafargeHolcim) devient président du Collège SNBPE Pays de la Loire. Il succède à William de Warren (Unibéton), qui est nommé à la présidence du Collège Centre-Val de Loire. [©SNBPE] Stéphane Venon (LafargeHolcim) devient président du Collège SNBPE Pays de la Loire. Il succède à William de Warren (Unibéton/HeidelbergCement), qui est nommé à la présidence du Collège Centre-Val de Loire. William de Warren succède ainsi à Yann Ouzilleau (Unibéton). Lors de leurs mandats de président de Collège, Stéphane Venon et William de Warren souhaitent poursuivre les actions syndicales impulsées par leurs prédécesseurs. Il s’agira, d’une part, de continuer à développer les actions liées à la sécurité sur les chantiers. Et en particulier, de promouvoir les bonnes pratiques auprès des chauffeurs de camions-toupies. D’autre part, les actions régionales continueront à mettre en exergue la performance environnementale du BPE. Ceci, afin de répondre aux enjeux futurs du secteur, tels que les exigences du bâtiment bas carbone. Le parcours de Stéphane Venon La mission de Stéphane Venon ?« Mon effort sera porté sur la mise en avant des arguments du BPE pour répondre aux enjeux environnementaux. Et surtout, à la performance carbone du bâti »,explique Stéphane Venon. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur, Stéphane Venon a rejoint le groupe Lafarge en 1995. Il passe plusieurs années au sein du département spécialisé dans la qualité et l’innovation du béton, en France et à l’international. Il est ensuite nommé à la tête de l’agence Normandie Maine de LafargeHolcim Bétons en février 2016. Le 1er janvier 2018, Stéphane Venon prend la direction générale de l’agence Pays de la Loire LafargeHolcim Bétons France.  Le parcours de William de Warren L’objectif de William de Warren ?« En premier lieu, il s’agira de continuer à développer les actions liées à la sécurité sur les chantiers. Et en particulier, de promouvoir le non-maniement des bennes par les chauffeurs des camions-toupies et à promouvoir la profession, son savoir-faire et sa technicité », indique William de Warren. Diplômé de l’Ecole supérieure de gestion de Paris, William de Warren a occupé différentes fonctions au sein du groupe Italcementi qu’il a rejoint en 2000. Il s’est  vu confier des responsabilités marketing chez Unibéton. Puis, plusieurs postes au sein de Ciments Calcia et pour Italcementi à l’international. Il est nommé directeur commercial Unibéton Méditerranée à partir de 2009. Depuis le 1erj uillet 2018, William de Warren est directeur de la région Unibéton Ouest Pays de la Loire. 
Il y a 4 ans et 245 jours

La mini-centrale à béton de laboratoire signée Europ’Equipement

Mini-centrale à béton de laboratoire signée Europ’Equipement. [©ACPresse] Le savoir-faire d’Europ’Equipement ne s’arrête pas aux centrales à béton et autres systèmes de distribution sur site. Ainsi, il y a Eureqa, l’automatisme orienté centraliers et opérateurs, qui permet de piloter les postes de production. Mais surtout, l’industriel guérandais a développé une mini-centrale à béton de laboratoire prête à l’emploi. Posée sur un châssis autonome, elle s’articule autour d’un malaxeur à doubles arbres horizontaux de 100 l maison. Au-dessus prend place une unité de stockage des matières premières. Elle se divise en quatre cases. La première est dédiée au pré-mélange des granulats (sable + graviers). La suivante permet l’accueil du liant (ciment). La troisième est réservée à l’eau. Quant à la quatrième et dernière, elle permet l’introduction des adjuvants. Comme toute unité industrielle de production de béton, la mini-centrale Europ’Equipement dispose d’un automatisme pour la piloter et intègre des sondes hygrométriques et de température. De quoi assurer la réalisation d’essais dans les règles de l’art. Compacte, l’unité est enfin simple à manutentionner à l’aide d’un petit chariot élévateur manuel. Aujourd’hui, une mini-centrale à béton de ce type est en fonctionnement au sein du laboratoire de Béton Solutions Mobiles, à Lognes (77). 
Il y a 4 ans et 246 jours

Les matériels pour bétons passent dans le rouge

Les ventes de pompes à béton ont reculé de 25 % au deuxième trimestre 2020. [©ACPresse] A tous les niveaux, l’année 2020 sera “particulière”. Certains se posent déjà la question de savoir s’il ne faudrait pas directement passer de 2019 à 2021, voire 2022 ? Mais là, on laissera à d’autres le soin de répondre à cette interrogation absurde… Ceci, pour nous permettre de nous concentrer sur la réalité. Et celle des chiffres nous remet toujours les pieds sur terre. Ainsi, les deux premiers trimestres 2020 ont vu un net recul des ventes de matériels liés à l’univers des bétons. Du moins en ce qui concerne les toupies et les pompes à béton, car les données touchant aux centrales à béton restent, pour l’heure, indisponibles, auprès d’Evolis (ex-Cisma). Toupies et pompes à béton ont souffert au premier semestre 2020. En mettant un coup de zoom sur les chiffres des toupies, on constate un recul de 28,6 %, entre janvier et mars, puis de 42,4 %, entre avril et juin. En données réelles, cela aboutit à 198 toupies vendues durant le premier trimestre 2020 et tout juste 168, durant le deuxième. Un an plus tôt, nous étions respectivement à 283 unités et à 342 unités. La chute est donc violente : – 41,5 % sur un semestre, soit la perte de 259 toupies, qui sont restées chez les concessionnaires et autres équipementiers. Demeure encore la question du second semestre 2020 : que nous réservera-t-elle ?  Les pompes à béton automotrices ont connu une période aussi délicate, même si la baisse des ventes a été moindre. En même temps, les volumes sont ici beaucoup plus modestes. On parle en dizaines d’unités… En résumé, à peine 15 pompes ont trouvé preneurs au premier trimestre 2020 et environ 18, au deuxième trimestre. Soit un recul de 32,4 %, puis de 25 %. En 2019, nus étions au-dessus des 20 unités aux mêmes périodes : 21 pompes vendues entre janvier et mars et 23, entre avril et juin. Le second semestre avait conservé la même dynamique avec 40 unités supplémentaires commandées et livrées. Qu’en sera-t-il pour cette fin d’année ?
Il y a 4 ans et 246 jours

LafargeHolcim lance EcoPact

EcoPact convient à tous les types d’ouvrages et fait déjà l’objet de chantiers. Ici, l’Institut médico-éducatif de La Roque-d’Anthéron (13). [©3AArchitectes et Associès] Engagé dans la réduction des émissions de CO2 et la valorisation des ressources, LafargeHolcim France innove. Ceci, en proposant EcoPact, une nouvelle offre de bétons permettant d’aller jusqu’à un impact neutre en carbone. Une démarche initiée en 2019, avec Lafarge 360. Ainsi, LafargeHolcim avait pour ambition de mener la transition écologique dans le secteur des matériaux de construction. En 2020, l’industriel va encore plus loin. « Cette nouvelle offre béton neutre en carbone s’inscrit dans notre démarche Lafarge 360 pour construire plus responsable. Avec EcoPact, nous complétons l’éventail de notre gamme de bétons pour répondre aux fortes attentes de nos clients et de nos marchés », indique François Petry, directeur général LafargeHolcim France. La gamme EcoPact notée 360Score A+ La gamme EcoPact s’appuie ainsi sur l’échelle d’évaluation 360Score, qui affiche en toute transparence l’impact sur l’environnement des produits LafargeHolcim. Cette gamme vient en complément des services d’éco-conception 360Design. Ce dernier est un simulateur en ligne, qui calcule l’empreinte carbone du gros œuvre d’un bâtiment. Et ainsi optimiser la performance environnementale d’un projet. La gamme EcoPact se décline en quatre solutions : • EcoPact “classique” propose un taux de réduction carbone de 30 à 50 %. Cette solution est disponible sur tout le territoire national et ne change pas les usages et pratiques de construction traditionnels. • EcoPact A est une solution qui va plus loin, en offrant un taux de réduction carbone de 50 à 70 %. Cette performance est obtenue grâce aux innovations de formulation et permet de conserver les modes constructifs habituels. • EcoPact AA est une solution de rupture, en termes d’innovation et de réduction carbone. Puisqu’elle propose un taux de réduction supérieur à 70 % grâce à des liants, dont les performances sont exceptionnelles. • EcoPact A+ est une solution à impact carbone neutre compensé. Ce béton obtenu par compensation se compose d’un béton EcoPact A et d’achat de crédits carbone certifiés par un organisme international. « Avec EcoPact, nous avons conçu des bétons responsables qui rendent la construction bas carbone possible pour tous les chantiers. Ceux du quotidien comme les plus ambitieux. D’autres développements innovants sont en cours pour enrichir la gamme et répondre précisément aux évolutions du marché », conclut Michèle Duval, directrice des gammes produits et services LafargeHolcim France.
Il y a 4 ans et 246 jours

ADDITIV digital World

Le rendez-vous virtuel international des acteurs de l'impression 3D
Il y a 4 ans et 246 jours

Precia Molen, mécène de l’exposition de la Monnaie de Paris

A gauche, René Colombel, président du directoire de Precia Molen, et à droite, Marc Schwartz, directeur de la Monnaie de Paris. [©DR] L’industriel Precia Molen est le mécène de la nouvelle exposition présentée par la Monnaie de Paris. A savoir : “Akan, les valeurs de l’échange”. Celle-ci porte sur l’histoire des moyens de paiement et des transactions commerciales des peuples Akan d’Afrique de l’Ouest. « Nous sommes fiers de nous associer et de soutenir cet événement, qui représente l’héritage historique de notre activité de pesage. Aujourd’hui encore, comme à l’époque des peuples Akan, le pesage reste la base de tout échange et transaction commerciale », explique René Colombel, président du directoire de Precia Molen. En effet, l’industriel soutient de manière régulière des projets dans les domaines de l’environnement, de l’emploi, de la culture… Plus de 500 objets et documents “Akan, les valeurs de l’échange” retrace l’évolution des échanges commerciaux en Afrique de l’Ouest jusqu’au début du XXesiècle. A une époque où aucune monnaie ne circulait dans ces territoires. Les peuples Akan, Ashanti en particulier, utilisèrent de l’or comme moyen de paiement jusqu’à ce que s’imposent les monnaies coloniales. C’est à l’aide de poudre d’or et d’un système de pesage original composé de balances et de poids que les transactions s’effectuaient Ces poids et manilles en bronze étaient utilisés comme étalon de valeur, permettant d’évaluer le montant des échanges de marchandise (laiton, cuivre, verreries, cotonnade, étoffes…). A travers la présentation de plus de 500 objets et documents, l’exposition met en lumière qu’au-delà de l’or pesé pour échanger, les poids disent bien d’autres choses qu’un simple prix. 
Il y a 4 ans et 250 jours

Jardin d’Eden surréaliste de Las Pozas

Situé dans le Sud-Est de l’Etat mexicain de San Luis Potosí, à 1 km au Nord de la commune de Xilitla, dans la forêt tropicale, le jardin de Las Pozas s’étend sur plus de 32 ha. Au beau milieu d’une végétation luxuriante, il comprend un réseau de cascades naturelles et de bassins qui ont donné leur nom au site. Rien de bien extraordinaire, mais c’était sans compter sur la présence saugrenue, d’un ensemble en béton, composé de 36 folies, sculptures, constructions, piliers solitaires, rampes, escaliers… Au fil des ans dans la forêt tropicale mexicaine, les sculptures de béton du jardin de Las Pozas ont fusionné avec la végétation en une sorte de ville oubliée. [©Kent Eckert] Un véritable Eden surréaliste parsemé de sentiers sinueux et de passerelles étroites. Mais à qui doit-on cela ? C’est l’œuvre de l’excentrique Sir Edward James (1907-1984) qui rêvait d’autre chose que d’Angleterre ou d’Etats-Unis, de non-conformisme, de surréalisme et qui avait la fortune pour réaliser un tel dessein entre 1962 et 1984. Un parc aux merveilles allait apparaître tout au long de cette période. Et le béton, matériau de prédilection du site, allait faire naître un monde étrange. Situé dans le Sud-Est de l’Etat mexicain de San Luis Potosí, à 1 km au Nord de la commune de Xilitla, dans la forêt tropicale, le jardin de Las Pozas s’étend sur plus de 32 ha. [©Commons wikimedia] L’énigmatique James Edward James est surtout connu pour avoir été un amateur et un mécène précoce du mouvement surréaliste. Il tourne ainsi le dos aux cercles aristocratiques rigides de l’Angleterre édouardienne et se lie d’amitié avec des artistes qui deviendront des noms familiers dans les années ultérieures. James sponsorise Salvador Dali. Il est également peint par Magritte. En plus de ces deux artistes, sa collection inclut, entre autres, des œuvres de Jérôme Bosch, Giorgio Di Chirico, Paul Klee, Pablo Picasso, Alberto Giacometti, Max Ernst… Edward James rénove sa demeure de Monkton Hall (Kent), dans le style surréaliste en collaboration avec Syrie Maugham, pionnier de ce mouvement au Royaume-Uni. Son but était d’apporter le merveilleux dans sa vie quotidienne. Rendez-vous au Mexique Un escalier s’élève vers nulle part… [©Rod Waddington] Au début des années 1940 après un divorce douloureux, Edward James s’installe aux Etats-Unis. Il « désire créer un Jardin d’Eden » et se rend compte « que le Mexique est nettement plus romantique » et dispose « bien plus de place qu’il n’y en a dans le Sud surpeuplé de la Californie ». A Hollywood en 1941, son amie et cousine, la peintre Bridget Bate Tichenor, l’encourage à chercher un lieu “surréaliste” au Mexique. A Cuernavaca, il engage Plutarco Gastélum Esquer, un indien yaqui, comme guide. Ils découvrent Xilitla en novembre 1945. En 1947, Edward James acquiert une plantation de café au lieu-dit “Las Pozas”. Il y plante des orchidées – jusqu’à 29 000 à un moment – et y élève des animaux exotiques. En 1962, un gel exceptionnel détruit la plupart des fleurs. A partir de ce moment, notre excentrique Anglais érige une multitude de structures en béton, d’inspiration surréaliste, aux noms comme “la Maison sur trois étages qui en aura en fait cinq, ou quatre, ou six”, “la Maison avec un toit comme une baleine”, “le Temple des canards” ou “l’Escalier vers le paradis”. La construction de Las Pozas coûte plus de 5 M$ (l’équivalent de 20 M$ actuels). En 2007, la Fundación Pedro y Elena Hernández, le cimentier Cemex et le gouvernement de l’Etat de San Luis Potosí achètent Las Pozas et créent Fondo Xilitla, une fondation dédiée à la préservation et à la restauration du site. A la découverte de Las Pozas Face à l’entrée du domaine, des sentiers sinueux partent ça et là et longent neuf sortes de “piscines” qui bordent une rivière, le tout relié par des cascades. Au milieu des ombres mouvantes et des nuages de brume qui se dressent au-dessus de Las Pozas, s’élèvent des cactus de béton de plus de 6 m, une plate-forme champignon ou encore des escaliers en spirale qui s’enroulent autour d’un grand arbre et disparaissent. D’énormes colonnes cannelées sont éparpillées tout autour. Et côtoient des mosaïques colorées, de grandes portes encadrées d’étoiles en fer forgé. La végétation laisse entrevoir une ville rêvée inachevée, parsemée de fleurs bulbeuses. Le tout multicolore, entouré d’immenses fougères, de lianes, d’arbres trapus, entrelacés avec les constructions, si bien qu’il est impossible de dire où la jungle et les sculptures commencent. D’énormes colonnes cannelées sont éparpillées dans la végétation qui laisse entrevoir une ville rêvée inachevée, parsemée de sentiers et d’escaliers. [©Rod Waddington] Au milieu des ombres mouvantes et des nuages de brume qui se dressent au-dessus de Las Pozas, s’élèvent des fleurs multicolores et des pilastres en béton. [©Bernado Bolanos] Des sentiers sinueux partent ça et là et longent neuf sortes de “piscines” qui bordent une rivière, le tout relié par des cascades. [©www.atlasobscura.com] Et là, au détour d’une passerelle, une main de pierre presque aussi grande qu’un homme se dresse. A côté d’elle, un dôme de 24 m de hauteur, presque une tête olmèque. Les chutes d’eau sont ornées de plates-formes, de murs courbes, d’arcs-boutants. De petites proues mystérieuses s’avancent dans les bassins. Les piscines inférieures comportent des plongeoirs et des petites plages de sable. En 1979, lorsque l’endroit semblait presque achevé, Edward James fit amener des lignes électriques de Xilitla pour illuminer la montagne chaque nuit. On peut encore l’imaginer errer, dans ce dédale surréaliste, «  dans sa maison de la jungle avec un perroquet perché sur son épaule ». Soudain, emberlificoté dans des grands arbres, c’est un assemblage de piliers sculptés, de pilastres hétéroclites. Un Angkor américain. Le long d’une autre passerelle surélevée, apparaît un effrayant obélisque appelé “la Colonne stégosaure”. Plus loin, un étang à poissons revêt la forme d’un œil humain.Au fil des ans, les sculptures ont fusionné avec la végétation en une sorte de ville désordonnée. Retrouvez “Edward dans sa jungle”, éditions Fayard, Anne Vallaeys, 2010, qui raconte avec délicatesse « l’extravagante existence » d’un ami des arts. Cet article est à retrouver prochainement en podcast.
Il y a 4 ans et 250 jours

Architect@work

Salon d'architecture
Il y a 4 ans et 250 jours

Nouvelle direction “Enveloppe du bâtiment” au CSTB

Etienne Crépon, président du CSTB, a confié à Stéphane Hameury, 41 ans, la nouvelle direction opérationnelle “Enveloppe du bâtiment”. [©Raphaël Dautigny] Etienne Crépon, président du CSTB, a confié à Stéphane Hameury, 41 ans, la nouvelle direction opérationnelle “Enveloppe du bâtiment”. Cette dernière a pour enjeu de faire « travailler efficacement sur cette thématique. Et d’accompagner l’innovation dans ce domaine, en lien avec les enjeux d’intérêt général et au service des acteurs. Il était donc nécessaire de passer d’une approche produits et systèmes, à une approche globale de l’ouvrage », peut-on lire dans le communiqué de presse. Ses nouvelles fonctions Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Stéphane Hameury sera chargé de déployer et de renforcer une vision globale et intégrée de l’enveloppe. Et ce, comme premier marqueur de reconnaissance architecturale et performancielle des bâtiments. Il pilotera une équipe de 80 experts pluridisciplinaires, spécialistes des domaines et technologies de la couverture, toiture, façade… « Je suis fier de rejoindre la direction “Enveloppe du bâtiment”. Son haut niveau d’expertise, associé aux synergies internes au service de la pluridisciplinarité, seront des facteurs clefs de réussite dans le déploiement de la vision globale et intégrée de l’enveloppe que nous souhaitons mettre en œuvre au service de nos clients. Je voudrais fédérer toute l’équipe autour de cet objectif commun. Pour qu’ensemble nous fassions de cette nouvelle direction le trait d’union entre les métiers scientifiques et techniques du CSTB. Et ceux de l’architecture, du patrimoine et de l’urbanisme », explique Stéphane Hameury. Son parcours Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur généraliste au sein de l’Ecole nationale supérieure d’Arts et Métiers, Stéphane Hameury s’expatrie en Suède en 2002. Il complète son cursus par une thèse de doctorat sur la physique du bâtiment et les transferts hygrothermiques des enveloppes, à Stockholm. Il intègre le CSTB en 2007. Puis, en 2013, il prend la tête de la division “Expertise” de la direction “Sécurité – Structures – Feu”. Il en devient directeur adjoint en 2018, en charge du développement et des partenariats. Ceci, autour de l’approche performancielle des ouvrages et de la maîtrise des risques. En particulier, l’incendie.
Il y a 4 ans et 250 jours

Le développement durable, une priorité pour Cemex

Le développement durable est dans l’ADN de Cemex. [Cemex] Depuis 30 ans, en France, Cemex déploie de nombreuses initiatives en matière de RSE. En 2020, cette ambition, reconnue par des experts tiers, ne faiblit pas. Par ses pratiques, l’industriel s’engage ainsi à maîtriser davantage ses impacts sur l’environnement. « Le développement durable est dans l’ADN de Cemex »,peut-on lire dans le communiqué de presse. En effet, la certification environnementale ISO 14001 a été renouvelée pour 270 de ses sites. Celle d’Ecocert pour l’Engagement Biodiversité pour l’ensemble de ses activités aussi. Enfin, on note l’atteinte du niveau “exemplarité” de la Charte RSE de l’Unicem. Toujours plus d’engagements Par ses pratiques, Cemex s’engage ainsi à maîtriser davantage ses impacts sur l’environnement. [©Cemex] « Menés par Bureau Veritas, les derniers audits ont confirmé notre engagement durable en matière d’environnement. Parmi les points forts soulignés, on trouve la bonne anticipation des risques environnementaux. Et la qualité des outils de gestion dédiés au système de management environnemental. Enfin, la sensibilisation continue des équipes fonctionnelles et opérationnelles, la bonne tenue et la propreté des sites », indique Quentin Saivet, chargé de mission environnement de Cemex. Ainsi, malgré un contexte économique parfois difficile subi au cours des dernières décennies, Cemex n’a jamais remis en question ses engagements en faveur du développement durable. Bien au contraire. L’industriel renforce aujourd’hui ses ambitions au travers de sa raison d’être : « Satisfaire les besoins de ses clients et des communautés en granulats, bétons prêts à l’emploi, solutions constructives et services associés. Ceci, afin de construire un avenir meilleur, en considérant que l’exercice de ses activités lui confère des responsabilités sociétales et environnementales. En particulier, en matière d’économie circulaire et d’ancrage local ». Pour en savoir plus sur la politique de développement durable de Cemex, rendez-vous ici.
Il y a 4 ans et 250 jours

Avec le lexique du béton, affinez vos connaissances

Le lexique du béton voit le jour sur notre site www.acpresse.fr. Accessible en suivant ce lien, il offre une sélection de terminologies détaillant les différents types et familles de bétons. Mais aussi les constituants des bétons. En parallèle, ce lexique passe aussi en revue les mots techniques liés à ce matériau. Et détaille les appellations des produits, matériels, outils et équipements nécessaires à sa fabrication, son transport et sa mise en œuvre. Quelle est la différence entre un additif, une addition ou un ajout ? Qu’est-ce que l’alcali-réaction et la carbonatation ? Doit-on dire “prémur” ou “MCI” ? Et qu’est-ce qui se cache derrière l’ouvrabilité, la rhéologie ou encore la viscosité ? Le lexique du béton vous dit tout ce que vous voulez savoir sur les bétons. [©ACPresse] Bien entendu, le lexique du béton est complété par notre hors-série n° 15 – “Les bétons de A à Z”, toujours disponible à la commande. A présent, vous ne pourrez plus dire : “Je ne sais pas”.
Il y a 4 ans et 251 jours

L’école des Ponts ParisTech et Sanef s’associent pour une chaire

Signature de la chaire industrielle Sanef-Abertis par Sophie Mougard, directrice de l’École des Ponts ParisTech et Arnaud Quémard, directeur général de Sanef le 1er octobre 2020 [© Anthony Gasparetto] L’école des Ponts ParisTech et Sanef annoncent la création d’une chaire industrielle sur 4 ans, baptisée Sanef-Abertis. Cette dernière a pour thème l’auscultation non destructive des armatures de précontrainte extérieures des ouvrages d’art. Son objectif ? Travailler sur l’étanchéité des gaines de précontrainte. Et donc sur le bon fonctionnement des câbles que celles-ci renferment. Cette idée de chaire est apparue après la rupture d’un câble sur le pont de l’Ile de Ré en septembre 2018. Surveiller et rénover les précontraintes extérieures sont désormais une obligation. Par ailleurs, la chaire industrielle Sanef-Abertis désire acquérir une expertise dans le domaine de la rénovation. Celui-ci permettrait de sécuriser, de surveiller et d’organiser des travaux de maintenance sur les ouvrages d’art.  De plus, Jonas Aparicio, ingénieur à l’école des Ponts, souhaite développer une méthode qui permettrait de simuler les conditions climatiques sur terrain. Et donc, à terme d’analyser les points de corrosion, d’évaluer les défauts et leurs évolutions. La chaire industrielle Sanef-Abertis sera dirigée par Gilles Foret, directeur de recherche et professeur à l’école des Ponts Paris-Tech. Du côté de Sanef, Julien Castres Saint-Martin, directeur du patrimoine, et Yannick Jeanjean, responsable génie civil du groupe, seront chargés de l’encadrement.
Il y a 4 ans et 251 jours

Un nouveau président à l’UFB d’Ile-de-France

Actuel président de la FFB Grand Paris, Jean-Luc Tuffier prend la présidence de l’Union des fédérations du bâtiment (UFB) d’Ile-de-France. [©David Morganti] Actuel président de la FFB Grand Paris, Jean-Luc Tuffier prend la présidence de l’Union des fédérations du bâtiment (UFB) d’Ile-de-France. Il succède à Patrick Ramé, en poste depuis 2018. L’UFB d’Ile-de-France coordonne et défend les intérêts communs des adhérents des 3 fédérations fondatrices. A savoir, la FFB Grand Paris (75-92-93-94), la FFB Ile-de-France (78-91-95) et la FFB Ile-de-France Est (77). Lors de son mandat, Jean-Luc Tuffier, 56 ans, compte renforcer la synergie des 3 fédérations. Ceci, afin d’optimiser les actions de l’UFB d’Ile-de-France auprès des pouvoirs publics et des administrations. Et pour développer l’information sur le secteur du bâtiment auprès de publics spécifiques. « Les grands projets en région Ile-de-France sont des opportunités exceptionnelles pour le secteur du bâtiment. Face à l’importance des enjeux, en termes de développement économique régional et dans le contexte actuel de relance, il est important que nos 3 fédérations travaillent main dans la main. Ceci, afin de porter collectivement nos propositions auprès des pouvoirs publics et des administrations. Et de les sensibiliser à la réalité du terrain des différents acteurs de la construction. De dialogues constructifs dépend le développement des grands projets en région Ile-de-France. Je suis fier de porter ce nouveau défi pour un développement économique durable en Ile-de-France »,déclare Jean-Luc Tuffier. Ingénieur Arts et Métiers, Jean-Luc Tuffier est aussi vice-président du Medef Ile-de-France et délégué aux JO 2024 pour la Fédération française du bâtiment (FFB).
Il y a 4 ans et 252 jours

Comment le béton a sauvé Venise des eaux

Le chantier du système Mosea été débuté en 2003 [©Venezia Nueva] Le 3 octobre restera comme un jour historique pour Venise. La cité italienne a enn effet vu la mise en service du système Mose, chargé de la protéger de la montée des eaux. Imaginé en 1984, en chantier depuis 2003, le concept a montré son efficacité dès ses premiers jours. Heureusement, puisqu’avec 1à ans de retard et un coût trois fois supérieur à l’estimation de départ, la construction avait fini par être affublé du surnom de « barrage maudit ». Pour cette occasion, nous vous proposons de relire, ou de découvrir le reportage que nous avions consacré à l’opération en 2012. Alors que le chantier battait son plein. Venise sauvée des eaux Venise. Ceux qui en rêvent pensent à ses romantiques gondoles. Ceux qui en rentrent racontent la place Saint-Marc, le palais des Doges, le Rialto ou le pont des Soupirs. Et ceux qui y vivent ne supportent plus les phénomènes d’alta acqua, ces marées hautes qui inondent la ville, détruisent peu à peu son patrimoine et remettent en cause sa pérennité. Les Vénitiens, qui ont toujours eu le pied marin, ne veulent pas pour autant avoir les pieds dans l’eau. Il fallait donc trouver une solution pour stopper les hausses de niveau d’eau de plus de 110 cm par rapport au coefficient zéro marée, seuil au-delà duquel la ville est inondée. Le ministère des Infrastructures et de la magistrature des eaux de Venise lança donc, en 1987, le Programme général d’interventions (PGI), par l’intermédiaire du Consortium Venezia Nuova, pour un coût total de 3,244 Md€ et pour une date de mise en service fixée en 2014. Au programme : extension et mise en état de 45 km de plages, rétablissement de 8 km de dunes et consolidation de 40 km de dunes et de murailles en pierres. Et surtout la construction du Mose1. Des portes amovibles  Les digues du système Mose ferment les embouchures de la lagune. [©Venezia Nueva] Le Modulo sperimentale elettromeccanico est un ensemble de 78 portes métalliques bloquant ponctuellement l’entrée des trois passes de Malamocco, Chioggia et Lido. Ainsi, lorsque la montée des eaux dépassera le seuil de 110 cm, les portes se lèveront de 45° degrés permettant ainsi de retenir l’eau jusqu’à une hauteur de 3 m. Cette solution d’immerger des portes, qui ne se soulèveront qu’en cas de nécessité, a été préférée à un barrage enfermant la lagune, pour des raisons écologiques et pour ne pas obstruer la vue des touristes. Les portes ou coffres métalliques mesurent 20 m de largeur, 30 m de haut et un peu plus de 5 m d’épaisseur. Elles reposent sur le fond de la lagune, à l’intérieur de coffres en béton préfabriqué. En cas de marée, les vannes sont vidées par injection d’air comprimé et se s’élèvent, pivotant autour de l’axe de leurs charnières. Elles sont efficaces en 30 mn, et reprennent leur place initiale en 15. Une île artificielle a été créée au milieu de la passe du Lido-San Nicolò, celle-ci étant trop grande pour que les portes soient efficaces d’un seul tenant. Evidemment pour ne pas gêner la circulation des bateaux de pêche et de tourisme, des écluses ont été construites sur chacune des trois passes. Enfin, le quartier de l’Arsenal a été entièrement rénové, puisque le consortium a décidé d’y élire domicile, pour ses bureaux et pour les usines d’assemblage des portes. 220 000 m3 de béton marin Le système repose sur des portes en béton. [©Venezia Nueva] Le béton a pris une place particulière dans le projet. Les supports des portes, de 60 m x 35 m, ont été préfabriqués, puis immergés. Pour des questions d’espace et de facilité de transport, trois chantiers indépendants ont été ouverts, aux abords de chaque passe. Avec pour chacun des sites, une unité de préfabrication et une unité dédiée aux écluses. C’est Simem Italie qui a fourni les centrales à béton de Calcestruzzi, Unicalcestruzzi et Laguna Calcestruzzi, les trois producteurs du béton. Le tout pour une capacité de 600 m3/h. Au final, ce sont 220 000 m3 de béton qui seront coulés pour le projet. Fort logiquement pour lutter contre la corrosion, un béton marin a été utilisé. Il s’agit du “Marine Concrete” d’Italcementi, qui devrait garantir 200 ans de vie au mécanisme. Ainsi, avec un tel dispositif, la ville de Venise devrait pouvoir continuer d’accueillir les amoureux de la terre entière. A condition tout de même de changer ses habitudes. En effet, la cité s’est affaissée de 10 cm au XXe siècle, en raison de pompages incontrôlés dans les nappes phréatiques. Car, si le Mose, surnommé Moïse, écarte les eaux, il ne pourra rien contre un sabordage.
Il y a 4 ans et 252 jours

CCB France se renforce dans les Hauts-de-France

CCB France vient de racheter la centrale à béton CuBe de Noyelles-lès-Séclin (59). Cela monte à 6 son nombre d’unités de production de BPE dans les Hauts-de-France. [©CCB] Depuis 2016, la Compagnie des Ciments Belges (CCB) fait partie de Cementir Holding Group, société familiale spécialisée dans la production de ciment blanc. CCB France, sa filiale, renforce sa présence sur le marché du BPE dans les Hauts-de-France. Ceci, en rachetant à la société CuBe sa centrale à béton de Noyelles-lès-Séclin (59). Cette dernière représente une très belle acquisitionpour CCB France, puisqu’elle vient compléter le réseau de ses 5 centrales déjà présentes dans les Hauts-de-France. Cet achat permettra de servir encore mieux les clients actuels de CCBet de CuBe. « Filiale du groupe Cementir, CCB a la volonté de poursuivre sa politique de croissance en général. Et en particulier, ses investissements sur le marché français pour asseoir de manière durable ses activités ciments et granulats »,souligne Philippe Frenay, directeur général granulats et béton chez CCB.
Il y a 4 ans et 252 jours

Trimble : Et les lauréats des Tekla Global BIM Awards 2020 sont…

Trimble a dévoilé le nom des lauréats des “Tekla Global BIM Awards 2020”. Cette compétition biennale présente les projets de construction les plus impressionnants au monde, réalisés avec les solutions Tekla. Qui repoussent les frontières de l’ingénierie structurelle et du BIM. Pour cette édition, plus de 135 projets étaient en compétition, parmi lesquels les lauréats des BIM Awards régionaux de Tekla de 36 pays. Un jury composé d’experts en industrie a sélectionné les lauréats. Ce dernier a évalué les projets selon des critères objectifs de collaboration, de mise en œuvre, d’innovation et de faisabilité. Les lauréats des Tekla Global BIM Awards 2020 sont : • Meilleur projet BIM & Meilleur projet InfrastructureProjet : Randselva Bridge – NorvègeEntreprise : Sweco Structural Engineering, PNC, Armando Rito, Isachsen Le pont de Randselva est basé sur des modèles BIM. [©Trimble] Le pont de Randselva est un ouvrage en béton en porte-à-faux de 634 m de long, construit sans dessin. Il est basé sur des modèles BIM. [©Trimble] Le pont norvégien de Randselva est le premier ouvrage de cette taille (634 m de long) pour lequel le processus de construction basé sur le modèle numériquea permis d’éliminer les plans. Le logiciel Tekla Structures a aidé les ingénieurs à surmonter les difficultés liées à la géométrie complexe et élancée du pont. Mais aussi aux problématiques générées par la densité des armatures.  • Meilleur projet commercialProjet : One Nine Elms – Royaume-uniEntreprise : Solve Structural Design One Nine Elms sera un développement à usage mixte (hôtelier et résidentiel) sur la rive Sud de la Tamise, à Londres. [©Trimble]One Nine Elms sera un développement à usage mixte (hôtelier et résidentiel) sur la rive Sud de la Tamise, à Londres. [©Trimble] One Nine Elms est un projet à usage mixte hôtel et résidentiel, situé sur la rive Sud de la Tamise, à Londres. Le BIM a été utile pour concevoir les fondations situées deux niveaux sous terre. Les matériaux ont été acheminés par l’intermédiaire d’ouvertures réduites. Ce qui a compliqué les conditions de construction. Comme, le modèle 3D a servi de source unique de référence tout au long du projet, cela a permis de mettre en évidence les collisions d’armatures dans les zones très denses du projet. Et a ainsi évité les retards coûteux. La plate-forme de collaboration Trimble Connect a visualisé sur le chantier les modèles 3D. Ce qui a contribué à la réussite du projet. • Meilleur projet industrielProjet : Blominmäki Wastewater Treatment Plant Entreprise : Helsinki Region Environmental Services Authority HSY, YIT Oyj, Afry Finland, FCG Finnish Consulting Group, A-Insinöörit  La nouvelle station d’épuration de Blominmäki, en Finlande, sera la plus productive des pays nordiques. Elle éliminera jusqu’à 99 % du phosphore de l’eau. [©Trimble]La nouvelle station d’épuration de Blominmäki, en Finlande, sera la plus productive des pays nordiques. Elle éliminera jusqu’à 99 % du phosphore de l’eau. [©Trimble] A Blominmäki, l’une des stations d’épuration les plus productives des pays nordiques a nécessité une vaste gestion des données. La station comprend 93 000 m3de béton, 9 000 t d’armatures et 1 500 t de structures métalliques. La capacité à collaborer et à partager les informations entre les disciplines et les parties prenantes avec Trimble Connect s’est avérée essentielle pour la réussite du projet. • Meilleur Projet Public Projet  : Helsinki University Hospital (HUS) Bridge Hospital – FinlandeEntreprises : A-Insinöörit Suunnittelu, HUS Kiinteistöt, SRV Rakennus, Team Integrated (AW2 Arkkitehdit, Brunet Saunier Architecture, Arkkitehtuuritoimisto B&M Oy, Arkkitehtitoimisto Harris-Kjisik), Peikko Finland, Granlund-Ramboll Consulting Group Le Bridge Hospital est le plus grand projet de construction de l’histoire de l’hôpital universitaire de Helsinki (HUS). [©Trimble]Le Bridge Hospital est le plus grand projet de construction de l’histoire de l’hôpital universitaire de Helsinki (HUS). [©Trimble] L’investissement dans le Helsinski Bridge Hospital et l’extension du département radiothérapie est évalué à environ 303 M€. Et a nécessité plus de 8 000 éléments en béton préfabriqué et plus de 4 000 t d’acier. Tout au long du processus de conception, les modèles 3D ont joué un rôle important dans la collaboration entre les équipes. Ceci, en facilitant la visualisation et la coordination de toutes les disciplines et de tous les sous-traitants. Une gestion efficace des informations a été essentielle pour la planification des 16 différents domaines du projet, ainsi que des 194 sous-modèles.  • Meilleur Projet Sports & LoisirsProjet : Saga Natatorium – JaponEntreprise : Yantai Daizo Design Co. La maquette numérique du Saga Natatorium a été réalisée en seulement 10 mois par une équipe de cinq personnes. [©Trimble]La maquette numérique du Saga Natatorium a été réalisée en seulement 10 mois par une équipe de cinq personnes. [©Trimble] Le complexe nautique des Jeux olympiques de Tokyo 2020 est une structure en béton armé d’un poids total d’environ 1 300 t. La maquette numérique a été réalisée en seulement 10 mois par une équipe de cinq personnes. La conception du projet était complexe à cause des armatures nécessaires pour le renforcement des réservations dans le béton armé spécial et des structures métalliques. Ces difficultés ont été surmontées, en utilisant les fonctionnalités “d’Auto-connexion” de Tekla Structures pour créer les assemblages dans le modèle. • Meilleur Petit ProjetProjet : Transmission Tower in the Form of a Lion and an Eagle – RussieEntreprise : Belenergomash Bzem, LLC Conçue pour représenter le symbole de la ville russe de Belgorod, la tour prend la forme d’un lion et d’un aigle.[©Trimble]Conçue pour représenter le symbole de la ville russe de Belgorod, la tour prend la forme d’un lion et d’un aigle.[©Trimble] Conçue pour représenter le symbole de la ville russe de Belgorod, la tour prend la forme d’un lion et d’un aigle. La structure contient 5 869 pièces, assemblées et soudées en 1 619 éléments expédiés avec 5 805 boulons. Les profils en acier de la tour ont été découpés et poinçonnés/percés à l’aide des données numériques, provenant directement du modèle Tekla Structures.  • Meilleur Projet EtudiantProjet : The Kalimantan New Mosque – IndonesieEntreprises : Universitas Lambung Mangkurat; Muhammad Reza Fardian, Dwi Kurniawan, Muhammad Rizqon Cahyadi, Muhammad Nurhalis Majid Combinaison d’acier et de béton, la mosquée a été conçue et modélisée avec les logiciels SketchUp et Tekla Structures de Trimble. [©Trimble]Combinaison d’acier et de béton, la mosquée a été conçue et modélisée avec les logiciels SketchUp et Tekla Structures de Trimble. [©Trimble] La mosquée Kalimantan a été conçue pour occuper 1 ha et accueillir environ 16 000 fidèles. Des éléments de la culture locale de Kalimantan, des tribus Banjar et Dayak, sont intégrés dans la conception. Combinaison d’acier et de béton, la mosquée a été conçue et modélisée avec les logiciels SketchUp et Tekla Structures de Trimble. Les étudiants ont également utilisé l’outil de visualisation intégré dans Tekla Structures pour le rendu 3D de la structure. • Meilleur Projet DeveloperProjet : Bolt Clearance Check – Etats-Unis.Entreprise : JMT Consultants L’application “Bolt Clearance Check” de Tekla Structures vérifie s’il y a assez d’espace pour assembler les boulons. [©Trimble] L’application “Bolt Clearance Check” de Tekla Structures vérifie s’il y a assez d’espace pour assembler les boulons. L’outil gagnant résout un vrai problème et aide les dessinateurs dans leur travail. L’application, développée en seulement 15 h par JMT Consultants, montre que de nouveaux outils utiles peuvent être créés rapidement grâce à une interface de programmation abordable. L’outil gagnant s’aligne sur la stratégique d’ouverture de Trimble et encourage de nouveaux développeurs à essayer la programmation avec l’Open API de Tekla. • Mention SpécialeProjet : Twickenham Riverside Development Bid – Royaume-UniEntreprise : Mason Navarro Pledge Le projet duTwickenham Riverside Development Bidvise à redynamiser une partie des rives de la Tamise. [©Trimble]Le projet duTwickenham Riverside Development Bidvise à redynamiser une partie des rives de la Tamise. [©Trimble] La proposition de Twickenham Riverside Development Bid vise à redynamiser une partie des rives de la Tamise. Et à apporter des opportunités économiques à la zone de Twickenham dans son ensemble. L’utilisation de Tekla Structural Designer pour la conception de ce projet multi-matériaux à géométrie complexe, ainsi que l’accent mis sur la durabilité en incorporant le bois, ont valu au projet une reconnaissance particulière. La structure de la verrière en bois et le cadre en béton coulé sur site ont été modélisés. Ceci, pour permettre au maître d’œuvre de mieux comprendre la faisabilité structurelle de la canopée et les contraintes qu’elle impose. Pour plus d’informations sur les Tekla Global BIM Awards 2020, les candidatures et les lauréats, consultez le site.
Il y a 4 ans et 252 jours

Chryso signe un partenariat avec Solidia pour déployer les bétons bas carbone

Pavés en béton utilisant la technologie Solidia, mis en œuvre dans le New Jersey, aux Etats-Unis. [©Solidia Technologies] L’Américain Solidia Technologies1 développe un liant conçu sur la même base que le ciment Portland. Mais avec une cuisson à 1 200 °C au lieu des habituels 1 450 °C. Ce procédé permet de réduire l’empreinte carbone due à la production du clinker. Pour améliorer les performances et les propriétés des bétons formulés sur la base de cette technologie, Solidia vient de signer un partenariat avec l’industriel Chryso. Un engagement à long terme qui permettra l’accessibilité de solutions durables aux producteurs de ciment et de béton du monde entier… En effet, depuis plus de 10 ans, Chryso développe des solutions d’adjuvantation pour les bétons qui autorisent l’emploi intensif de liants alternatifs. Ceci, sans compromettre les performances des matériaux. Ainsi, Chryso va proposer des adjuvants adaptés au nouveau liant de Solidia. Produits qui permettront d’augmenter les résistances mécaniques. D’améliorer la finition du béton à l’état frais. Et enfin, d’optimiser le processus de durcissement. « En collaboration avec Solidia, nous étendrons l’utilisation du béton à faible teneur en CO2 pour que les industriels puissent produire des éléments préfabriqués de haute qualité », indique Jean Mascaro, directeur de BU béton chez Chryso. Réduire de 70 % l’empreinte carbone des bétons Et Tom Schuler, président de Solidia Technologies, de confirmer : « Les adjuvants réducteurs d’eau exclusifs de Chryso seront adaptés à la chimie spécifique des bétons Solidia. Leur intégration réduira encore davantage la consommation d’eau dans le processus de durcissement. En diminuant la consommation d’énergie durant cette phase, Chryso nous permettra de réaliser nos ambitions. Et d’atteindre des niveaux de performance plus élevés ». Ainsi, le partenariat Chryso – Solidia ouvre la voie à de futures avancées en matière de réduction de l’empreinte carbone. Et à de nouveaux développements en matière de chimie durable.  La technologie Solidia est déjà disponible sur le marché de la préfabrication pour les éléments en béton non armé. Elle est basée sur une chimie révolutionnaire du ciment capable de produire des bétons avec une faible consommation d’énergie. Ceci, tout en réduisant les émissions de CO2. D’autant plus que le durcissement n’est pas le fait de l’hydratation, mais de la carbonatation via l’injection de CO2dans le béton frais. Lorsqu’ils sont combinés, les procédés Solidia permettent donc de réduire de 70 % l’empreinte carbone du béton. Tout en diminuant la consommation d’eau et d’énergie. In fine, le déploiement de nouveaux bétons ultra bas carbone permettra d’accélérer la décarbonisationde l’industrie du bâtiment. 1Solidia Technologies a aussi un partenariat avec LafargeHolcim. Et ce, depuis 2013. 
Il y a 4 ans et 252 jours

Lexique du béton

Le lexique du béton offre une sélection de terminologies détaillant les différents types et familles de bétons. Mais aussi les constituants des bétons. En parallèle, il passe en revue les mots techniques liés à ce matériau. Et détaille les appellations des produits, matériels, outils et équipements nécessaires à sa fabrication, son transport et sa mise en oeuvre. Pour nombre de définitions, vous retrouverez aussi des articles connexes issus des rubriques “Savoirs”, ”Réalisations”, “Produits” ou “Actualités”. Le lexique du béton est complété par notre hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z” toujours disponible à la commande. Dernière mise à jour : 06/10/2020 Additif à Banche-outil Additif (n. m.) Addition (n. f.) Adjuvant (n. m.) Agent de démoulage (n. m.) Ajout (n. m.) Alcali-réaction (n. f.) Argile (n. f.) Armature (n. f.) Avis technique (n. m.) Badigeon (n. m.) Banche (n. f.) Banche-outil (n. f.) Additif Au sens de la norme ciment NF EN 197-1, les additifs sont des éléments qui ne sont ni des constituants principaux (clinker, laitiers de hauts fourneaux, pouzzolane, cendres volantes, schiste calciné, calcaire, fumée de silice), ni des constituants secondaires, ni du sulfate de calcium, ni des adjuvants. Et qui sont ajoutés pour améliorer la fabrication ou les propriétés des ciments. La quantité totale des additifs doit être inférieure ou égale à 1 % en masse de ciment. La proportion des additifs organiques, sous forme d’extrait sec, doit être inférieure ou égale à 1 % en masse du ciment (exception faite des pigments). Les additifs ne doivent pas favoriser la corrosion des armatures, ni altérer les propriétés du ciment ou du béton ou du mortier fabriqué avec ce ciment. Addition Echantillons de pigments minéraux. [©DR] La norme béton NF EN 206/CN définit les additions comme “matériau minéral finement divisé utilisé dans le béton, afin d’améliorer certaines propriétés ou de lui conférer des propriétés particulières”. La norme distingue deux types d’additions minérales :- les additions quasiment inertes de type I, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (fillers calcaires ou siliceux, pigments ;- les additions à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent de type II, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (cendres volantes, fumée de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins). Attention, il y a des additions qui font l'objet de normes et qui sont citées dans la NF EN 206 NA 5.1.6 et d'autres qui ne sont pas autorisées par la même norme béton. Pour aller plus loin :  Les pigments et les colorants pour béton L'addition, si'l vous plaît Adjuvant Les adjuvants sont des produits chimiques, organiques ou minéraux permettant de modifier certaines caractéristiques des bétons. La norme NF EN 934–2 et le Référentiel de la marque NF “Adjuvant pour béton, mortiers et coulis” définissent un adjuvant comme un produit, dont l’incorporation à faible dose (inférieure à 5 % de la masse du ciment) aux bétons, mortiers ou coulis lors du malaxage ou avant la mise en œuvre, provoque les modifications recherchées de telle ou telle de leurs propriétés, à l’état frais et/ou durci. Chaque adjuvant est défini par une fonction principale caractérisée par la ou les modifications majeures qu’il apporte aux propriétés des bétons, des mortiers ou des coulis, à l’état frais ou durci. On peut distinguer trois grandes catégories d’adjuvants :- ceux qui modifient l’ouvrabilité du béton (plastifiants réducteurs d’eau et superplastifiants hauts réducteurs d’eau) ;- ceux qui modifient la prise et le durcissement (accélérateurs de prise, accélérateurs de durcissement, retardateurs de prise) ;- ceux qui modifient certaines propriétés particulières (entraîneurs d’air, agents moussants, hydrofuges de masse). Local à adjuvants au sein d’une centrale à béton. [©ACPresse] Pour aller plus loin :  Guide pour l’emploi des adjuvants en 43 fiches pratiques Agent de démoulage Application d’un agent de démoulage à l’aide d’un pulvérisateur.[©ACPresse] L’agent de démoulage est destiné à être appliqué sur les peaux de coffrage, afin de faciliter le démoulage (décoffrage) des éléments en béton, en neutralisant l’adhérence avec le moule. On appelle aussi ce produit “huile de décoffrage”. Pour aller plus loin :  • Nouvelle classification Synad des agents de démoulage Ajout Selon la norme NF EN 206/CN (NA 3.1.47), le terme “ajout” recouvre l’ensemble des produits incorporés au béton et qui ne sont ni des ciments, ni des granulats, ni des adjuvants, ni de l’eau de gâchage, ni des additions (par exemple des fibres ou des pigments). Les ajouts peuvent être incorporés au béton, en accord avec l’utilisateur et le prescripteur du béton, pour améliorer certaines de ses propriétés ou lui conférer des propriétés particulières. Dans le cas d’utilisation d’ajouts, la composition du béton, avec ou sans ajout, doit être considérée comme différente et il y a lieu de réaliser un essai initial (cf. annexe A de la norme NF EN 206). Alcali-réaction Souffrant d’alcali-réaction, l’ancien pont suspendu de Térénez, dans le Finistère, a fini par céder le pas à un nouveau pont, avant être démoli.[©ACPresse] L'alcali-réaction correspond à une réaction de gonflement interne du béton. Elle se produit, en présence d'humidité, entre des phases minérales contenues dans certains types de granulats et les alcalins présents dans la solution interstitielle du béton, fortement basique. Argile Sédiment compact et imperméable devenant plastique, malléable, et plus ou moins thixotrope en présence d'eau. Selon sa finesse, il présente des caractéristiques physico-chimiques variables. Il entre dans la fabrication des ciments (20 %) et de la chaux hydraulique (30 à 40 %). Armature Pose d’armatures sur un chantier. [©ACPresse] Elément en acier incorporé dans le béton sous forme de barres, treillis soudés, cadres façonnés, et destiné à reprendre les charges de traction et/ou de cisaillement qui lui sont appliquées. En effet, le béton résiste bien à la compression, mais mal aux efforts de traction/cisaillement (environ 10 % de la valeur de compression). Souvent, les armatures sont nommées “ferraillages”, ce qui reste une appellation impropre. Avis technique L'Avis technique est destiné à fournir, à tous les participants de l’acte de construire, une opinion autorisée sur les produits, procédés et équipements nouveaux, pour un emploi défini. Il indique dans quelles mesures le procédé ou produit satisfait à la réglementation en vigueur, est apte à l’emploi en œuvre et dispose d’une durabilité en service. Délivré par un groupe de professionnels experts, il établit le niveau de confiance indispensable au bon déroulement des différentes phases de la construction. Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) gère la procédure d’attribution des Avis techniques. Badigeon Revêtement de surface verticale, généralement à base de chaux éteinte, d’eau et de pigments. On parle aussi de peinture à la chaux ou de peinture minérale. Parfois coloré, il présente des qualités esthétiques incontestables. Banche Elément monobloc utilisé comme coffrage, pour l’exécution de voiles ou de murs en béton armé. En bois, en acier, en matériaux composites, la banche doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. On peut distinguer la banche modulaire (voir aussi Coffrage) et la banche-outil. Banche-outil Outil coffrant en métal – peau coffrante comprise – intégrant les équipements de stabilisation et de sécurité, et repliable – colisable – pour permettre le transport et le stockage. La banche-outil est le coffrage “à la française” par excellence. Banche-outil utilisée en superposition. [©ACPresse]   Benne à Béton isolant structurel Benne à béton (n. f.) Béton (n. m.) Béton frais (n. m.) Béton à hautes performances (BHP) (n. m.) Béton architectonique (n. m.) Béton armé (n. m.) Béton auto-plaçant (Bap) (n. m.) Béton brut (ou net) de décoffrage (n. m.) Béton de propreté (n. m.) Béton décoratif ou esthétique (n. m.) Béton drainant ou poreux (n. m.) Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) (n. m.) Béton Isolant Structurel ou Bis (n. m.) Benne à béton La benne à béton est l’équipement de base de tout chantier de construction.[©ACPresse] Cuve permettant le transfert du béton sur chantier, en général, à l’aide d’une grue, depuis la toupie (camion-malaxeur) jusqu’au lieu de mise en œuvre. Ce type de matériels est aussi utilisé en préfabrication, attaché à un pont roulant. Béton Matériau constitué d’un mélange de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons), d’eau et éventuellement d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s), dont les propriétés (de résistance par exemple) se développent par la prise du ciment, suite à son hydratation. La formulation et la fabrication de ce matériau de construction sont définies par la norme NF EN 206/CN. Béton frais   Mis en œuvre à la pompe d’un béton pour la réalisation d’un plancher de bâtiment. [©ACPresse] Etat du béton une fois malaxé et n’ayant pas encore commencé sa prise. A l’état frais, le béton présente un aspect allant de fluide à ferme. Et il est apte à être mis en œuvre dans les coffrages ou les moules. Béton à hautes performances (BHP) Apparu à la fin des années 1980, le BHP se caractérise par une importante résistance à la compression, toujours supérieure à 50 MPa. En complément de cette caractéristique mécanique, ce béton se différencie par une microstructure (porosité et compacité), lui conférant des performances remarquables en termes de durabilité (perméabilité aux gaz, résistance aux agents agressifs, tenue au gel/dégel). Il se singularise aussi par une grande ouvrabilité grâce à l’ajout de superplastifiants et à une faible porosité grâce à une teneur en eau réduite. La construction du Pont de l’Ile de Ré a été rendue possible dans un délai très court par l’utilisation du béton à hautes performances. [©DR] Béton architectonique Béton esthétique brut de décoffrage. [©ACPresse] Notion qui définit un béton présentant un aspect de surface ou une esthétique particulière et soignée, destinée à rester apparent. Il peut s’agir de bétons dits “bruts de décoffrage”, “lisses”, “matricés” ou “texturés”, “teintés”… On parle aussi de béton apparent. Béton armé Association de béton et d’armatures (treillis et/ou barres) permettant d’unir les propriétés complémentaires des deux matériaux : l’acier travaillant en traction et le béton en compression. Béton auto-plaçant (Bap) Béton ultra fluide, apparu en France à la fin des années 1990, qui s’écoule et se compacte par le seul effet de la gravité, capable de remplir en tout point un coffrage et de parfaitement enrober une armature, une réservation… Tout en conservant son homogénéité, c’est-à-dire sans ségréger. La particularité du Bap est donc l’absence de toute vibration (interdite pour ainsi dire) lors de sa mise en œuvre. Bap est l’acronyme de “Béton auto-plaçant”. Il existe aussi l’acronyme Ban, pour “Béton auto-nivelant”. Cette dernière appellation a disparu au profit du terme générique Bap. Depuis 2014, la norme NF EN 201/CN intègre les règles spécifiques pour l’emploi des Bap, qui étaient auparavant réunies au sein de la norme NF EN 206-9 de juin 2010 et aujourd’hui annulée. Le béton auto-plaçant ne se vibre pas et se met en place tout seul par gravité. [©ACPresse] Béton brut (ou net) de décoffrage Béton conservé dans l’état tel qu’il apparaît au moment du décoffrage et qui ne bénéficie d’aucun traitement au niveau de sa surface. On parle aussi de béton architectonique. Béton de propreté Béton maigre, c’est-à-dire peu dosé en ciment, déposé en fond de fouille ou sur un sol naturel, afin de former une surface de travail plane et propre pour le coffrage des fondations. Il ne participe pas à la résistance de l’ouvrage. Béton décoratif ou esthétique Béton esthétique mis en œuvre dans le cadre de l’aménagement d’un espace public. [©ACPresse] Terme générique qui désigne l’ensemble des bétons d’aménagement participant à l’embellissement et à la valorisation de l’environnement et de l’espace urbain. Cette terminologie ne se limite pas aux seuls bétons pour sols et chaussées. Il peut aussi concerner des bétons verticaux coulés en place ou des bétons préfabriqués. Béton drainant ou poreux Béton utilisé en dallage, en revêtement de chaussées ou en assise de chaussées, suffisamment poreux pour laisser s’infiltrer l'eau de pluie et permettre la régulation d’eau par le sol ou son évacuation dans un réseau d’assainissement. Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) Matériau à matrice cimentaire, renforcé de fibres, le Bfup se caractérise par un fort dosage en ciment (700 à 1 000 kg/m3) et en adjuvants. Et par un squelette granulaire spécifique à cinq échelles de grains, dont les plus gros ne dépassent pas quelques millimètres de diamètre. Et aussi par une teneur en eau très faible (insuffisante pour hydrater tout le ciment, dont certains grains font ainsi office de granulats fins). Le Béton fibré à ultra hautes performances présente des résistances à la compression très élevées, comprises entre 130 (ou 150) et 250 MPa, ainsi qu’à la traction, entre 10 et 30 MPa. L’absence d’armatures passives autorise toutes les formes. La texture ultra fine du Bfup offre des aspects de parements particulièrement esthétiques. Sa durabilité est exceptionnelle, lui permettant d’être utilisé dans des environnements très agressifs. Enfin, il se caractérise par une ductilité importante, lui permettant de se déformer sans se rompre. Exempt d’armatures passives, le béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) permet toutes les audaces et toutes les libertés architecturales. [©ACPresse] Béton Isolant Structurel ou Bis Les bétons isolants structurels (ou Bis) constituent la dernière famille de béton à avoir vu le jour. [©LafargeHolcim] Béton présentant de manière simultanée une certaine capacité isolante (conductivité thermique λ inférieure à 0,6 W/m.K) et une résistance à la compression allant de 20 à 30 MPa. Cette dernière est suffisante pour la réalisation de murs porteurs en habitation selon les techniques constructives classiques. Cette nouvelle famille de bétons est apparue en 2009, mais l’offre s’est réellement étoffée à partir du début de l’année 2013. Béton léger à Béton matricé Béton léger (n. m.) Béton lourd (n. m.) Béton préfabriqué (n. m.) Béton prêt à l’emploi ou BPE (n. m.) Béton projeté (n. m.) Béton bouchardé (bouchardage) (n. m.) Béton ciré (n. m.) Béton coloré ou teinté (n. m.) Béton désactivé (n. m.) Béton engravé ou Béton graphique (n. m.) Béton imprimé ou “empreinte” (n. m.) Béton matricé ou marqué (n. m.) Béton léger Béton, dont la masse volumique après séchage, est comprise entre 800 et 2 000 kg/m3 (au lieu de 2 400 kg/m3 pour un béton courant). Ils sont obtenus :- soit par une formulation recourant à des granulats légers (des billes d’ardoise expansée, d'argile expansée ou de polystyrène, voire des particules de liège ou de bois remplaçant les gravillons habituels) ;- soit par la création de vides dans sa masse, en jouant sur la composition (bétons caverneux) ;- soit en créant des vides par une réaction provoquant un dégagement gazeux (c'est le cas du béton cellulaire) ;- soit par l’emploi d’adjuvants comme les entraîneurs d'air, qui peuvent aussi être ajoutés pour un allègement maximum de la matrice ;- soit par combinaison de plusieurs de ces techniques.Les bétons légers sont utilisés pour la fabrication de bétons isolants ou d’éléments légers : blocs coffrants, blocs de remplissage, dalles ou rechargements de planchers peu résistants. D’un point de vue normatif, la classe de résistance des bétons légers courants est exprimée par les lettres LC (LC 20/25 par exemple en lieu et place de C20/25 pour un béton classique). Béton lourd Béton, dont la masse volumique dépasse 2 600 kg/m3 (contre 2 400 kg/m3 pour un béton courant), grâce à l'usage de granulats très denses (barytine, magnétite) ou des déchets ferreux (riblons, grenailles). Les bétons lourds sont utilisés pour la réalisation de contrepoids ou d’écrans de protection contre les rayonnements radioactifs ou X. Béton préfabriqué   Eléments préfabriqués en béton. [©ACPresse] En réalité, il faut parler d’éléments préfabriqués en béton. Dans ce cadre, il s’agit de pièces moulées (telles que des poteaux, des poutres ou des dalles), réalisées en usine et acheminées sur le chantier ou chez un négoce en matériaux. La technique peut aussi être mise en œuvre, non plus en usine, mais sur chantier. On parle alors de préfabrication foraine. Béton prêt à l’emploi ou BPE Béton préparé dans une centrale à béton et livré à l’utilisateur à l’aide d’une toupie (camion-malaxeur), à l’état frais et prêt à être coulé ou pompé, c’est-à-dire prêt à l’emploi. L’acronyme pour désigner ce béton est BPE. Béton prêt à l’emploi en sortie de camion-malaxeur. [©ACPresse] Béton projeté   Projection d’un béton fibré par “voie mouillée” pour la réalisation d’une paroi berlinoise. [©ACPresse] Béton (ou mortier) mis en œuvre, après malaxage, par projection à l’aide d’une machine. Il peut être propulsé sur un talus, une paroi verticale, une voûte... sous forme de jet, en couches successives. Le béton projeté peut être fibré. Deux techniques de projection cohabitent : - “la voie mouillée” (ou humide) : le béton gâché est transporté jusqu’à la lance par laquelle il est projeté ; - “la voie sèche” : le mélange de ciment et granulats, non additionné d’eau, est propulsé dans la lance où l’eau nécessaire est ajoutée au moment même de la projection. Béton bouchardé (bouchardage) Béton, dont la surface durcie a subi un traitement mécanique par martelage à l'aide d'un outil à pointes, la boucharde. Les aspects de surface varient selon la force de frappe et le type de bouchardes utilisé (boucharde manuelle ou pneumatique). Ce traitement fait ressortir la structure interne des gros granulats. L’aspect final est proche de la pierre naturelle taillée ou vieillie. Béton ciré Béton (on devrait plutôt parler de mortier) exclusivement d’intérieur ayant reçu une finition à la cire. Il est coulé une couche de 5 mm à 10 mm d’épaisseur (qu’il est possible de colorer dans la masse). Ensuite, la surface est talochée, saupoudrée d’un durcisseur, puis lissée avant d’être fermée par un bouche-pore. Enfin, une cire, généralement acrylique, est appliquée pour lui donner son aspect esthétique final. Béton ciré réalisé dans un show-room.[©ACPresse] Béton coloré ou teinté Béton, structurel ou non, dont la teinte dominante est donnée par l’ajout d’un pigment. Le pourcentage et le type de pigments par rapport au volume de liant déterminent l’intensité de la couleur. Cette dernière dépend aussi de la teinte naturelle du liant (ciment gris ou blanc par exemple) et des granulats. Béton désactivé   Béton désactivé sur une section du tramway parisien. [©ACPresse] Béton dont l’aspect de surface est obtenu par pulvérisation d’un désactivant en phase aqueuse, juste après la mise en œuvre du béton. Le désactivant retarde la prise du béton en surface sur quelques millimètres, en fonction de sa “force d’attaque”. Après la prise du béton, la surface “désactivée” peut être décapée au jet d’eau haute pression (dans le cas d’une désactivation par voie humide) ou par brossage mécanique (dans le cas d’une désactivation par voie sèche) pour faire ressortir des granulats. Béton engravé ou Béton graphique Béton préfabriqué, dont l’aspect de surface est obtenu par pose en fond de moule d’une membrane (papier kraft) imprégnée de manière ponctuelle d’un désactivant, formant ainsi un motif. C’est ce motif qui est reproduit par désactivation de surface sur la pièce préfabriquée. Il s’agit d’un procédé breveté. Béton imprimé ou “empreinte” Béton imprimé aspect pavés en queue de pan. [©GCP Applied Technologies] Béton lissé pour sols et chaussées, coloré en surface par saupoudrage régulier avant prise d’un durcisseur pigmenté et présentant un aspect de surface obtenu par la pression d'un moule souple sur sa surface, afin de lui conférer relief, texture et forme. Le “Béton empreinte” est une marque déposée de béton imprimé. On parle aussi de béton poché. Béton matricé ou marqué Dans le cas d’un béton horizontal, il s’agit d’un béton, dont la surface reproduit des pavés, des dalles, des briques, aspects obtenus par pose d’un pochoir découpé à la forme du matériau à imiter, puis par saupoudrage d’un durcisseur pigmenté pour teinter les parties non recouvertes. Les parties placées sous le pochoir, protégées, simulent les joints. Dans le cas d’un béton vertical ou préfabriqué, il s’agit d’un béton coulé dans un coffrage qui a été au préalable équipé d’une matrice présentant le dessin ou la texture à donner à la surface du béton : motif minéral, végétal, abstrait… Béton matricé sur un immeuble de bureaux en construction. [©ACPresse] Béton cellulaire à Chaux Béton cellulaire (n. m.) Bloc béton (n. m.) Calcaire (n. m.) Camion-malaxeur (n. m.)  Carbonatation (n. f.) Cendres volantes (n. f.) Centrale à béton (n. f.) Chape (n. f.) Chape fluide (n. f.) Chaux (n. f.) Béton cellulaire Constructions réalisées en blocs de béton cellulaire. [©Xella] Béton obtenu par mélange de sable, de ciment, de chaux, d’eau et d’un agent d’expansion : la poudre d’aluminium. Cet agent va réagir avec la chaux provoquant la création d’une multitude de cellules d’air. Le béton ainsi produit est très léger pour une résistance à la compression comprise entre 3 et 5 MPa. Donc tout à fait adapté pour la construction de maisons individuelles. Le béton cellulaire possède d’excellentes propriétés isolantes. Et intervient dans la technique constructive dite de “l’isolation répartie”.  Bloc béton Elément de construction parallélépipédique en béton, préfabriqué à l’aide d’une presse à blocs et manuportable, utilisé pour la réalisation de murs maçonnés simples ou complexes en maisons individuelles et petits collectifs. Classiquement, il mesure 50 cm de long, 20 cm de haut pour une épaisseur de 20 cm. Le bloc béton est l’élément le plus préfabriqué par l’industrie du béton à travers près de 400 unités de production. [©ACPresse] Calcaire Désigne une roche sédimentaire à forte teneur en carbonate de calcium (CaCO3). Pour être utilisé dans le ciment, le calcaire doit être broyé finement et présenter une teneur en carbonate de calcium supérieure ou égale à 75 %. Le calcaire apporte la chaux nécessaire à la formation des silicates et des aluminates. Dans la norme ciment NF EN 197-1, le calcaire est identifié par les lettres L ou LL. Camion-malaxeur Le camion-malaxeur permet le transport du béton frais. [©ACPresse] Véhicule permettant le transport du béton frais du site de production (centrale à béton) jusqu’au lieu d’utilisation. Il est aussi appelé “toupie” ou “malaxeur porté”. Il s’agit le plus souvent d’un porteur équipé de trois ou quatre essieux et d’une cuve – la toupie - généralement d’une contenance de 8 m3. L’intérieur de cette cuve est pourvu d’une spirale métallique, comparable à une vis d’Archimède, destinée à maintenir en mouvement le béton durant le transport, afin d’empêcher son durcissement. Cette spirale permet aussi de remonter le béton en direction de la goulotte de sortie, quand on inverse le sens de rotation de la cuve. Carbonatation La carbonatation est un phénomène se traduisant par un piégeage chimique du CO2 à l’intérieur du béton tout au long de la durée d’utilisation de l’ouvrage. Il s’agit d’un phénomène naturel des matériaux à base de liant minéral, qui conduit à la formation de carbonates de calcium par réaction entre les composés des ciments et le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2), présent dans l'air. Cette réaction entraîne la consommation de bases alcalines présentes dans la solution interstitielle des bétons, aboutissant à une diminution du pH qui passe d'une valeur de 13 à une valeur inférieure à 9. Vue d’un fragment de béton après aspersion d'une solution de phénolphtaléine. En gris : zone carbonatée (exposée au CO2 atmosphérique). En violet : zone non carbonatée. [©Setec Lerm] Cendres volantes Les cendres volantes sont des particules pulvérulentes, des résidus de l’industrie du charbon. Elles ont des propriétés pouzzolaniques lentes. Dans le béton, elles apportent durabilité et performances mécaniques à long terme. Elles entrent dans la catégorie des additions pour bétons. Centrale à béton Centrale à béton en bord de Seine, à Paris. [©Cemex] Unité industrielle permettant la production de béton prêt à l’emploi (BPE). En préfabrication, la centrale à béton est exclusivement dédiée à l’usine (sauf exception). Elle peut aussi être installée sur chantier. Chape Couche superficielle d'épaisseur limitée (3 à 10 cm) reposant sur un support ayant une fonction mécanique (dalle, dallage...), afin d’en assurer la planéité et le niveau altimétrique souhaité. La chape peut être adhérente ou désolidarisée (chape flottante) de son support et, éventuellement, armée ou fibrée. Elle est destinée à recevoir un revêtement. Chape fluide La chape est dite “fluide”, car elle s’étale par la seule force de la gravité (comme un béton auto-plaçant). Damage, nivellement à la règle, talochage et lissage ne sont donc pas nécessaires. Elle tend à remplacer la chape traditionnelle. Deux types de chapes fluides cohabitent : - la chape fluide anhydrite, réalisée à partir d’un liant prêt à l’emploi à base de sulfate de calcium : l’anhydrite ; - la chape fluide ciment, réalisée, comme la chape ciment traditionnelle, avec du sable, du ciment, et de l’eau. Coulage d’une chape fluide. [©ACPresse] Chaux  Liant obtenu par calcination du calcaire (ou carbonate de calcium). La chaux se présente sous forme de poudre de couleur blanche. Il existe deux grandes familles de chaux : les “aériennes” et les “hydrauliques naturelles”. Ciment à Etaiement Ciment (n. m.) (Constituants) Classe d’exposition (n. f.) Classe de consistance (n. f.) Classe de cure (n. f.) Classe de résistance (n. f.) Clinker (n. m.) Coffrage (n. m.) Cure (n. f.) Entraîneur d’air (n. m.) Enrobage (n. m.) Entrevous (n. m.) ou hourdis (n. m.) Etaiement (n. m.) Ciment Poudre fine provenant du broyage et de la cuisson (calcination) à 1 450 °C de calcaire (80 %) et d’argile (20 %). Liant hydraulique artificiel, le ciment fait prise sous l’action de l’eau et durcit dans un délai variable suivant sa composition chimique. Il est le constituant de base des bétons, en permettant d’agglomérer entre eux les grains de sable et les granulats. Louis Vicat est l’inventeur  du ciment artificiel. En effet, il est le premier au monde à fabriquer de manière artificielle et contrôlée des chaux hydrauliques. Chaux, dont il détermine les composants et les proportions. Désintéressé, il publie le résultat de ses recherches, en 1818, sans prendre de brevet. Selon sa nature, le ciment peut présenter une teinte allant du blanc au gris foncé. [©HeidelbergCement] Classe d’exposition  Eléments en béton placés en zone de marnage. [©DR] Les classes d’exposition permettent de spécifier les agressivités physiques et chimiques d’un environnement auquel des parties d’ouvrage en béton sont exposées. La norme NF EN 206/CN et l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1-1) définissent dix-huit classes d’exposition (niveau x y compris) regroupées par risques de corrosion et d’attaque, prenant en compte l’humidité relative du milieu et les éventuels cycles d’humidification/séchage. Pendant sa durée d’utilisation, chaque béton d’une partie d’ouvrage peut être soumis à plusieurs actions environnementales. Ces actions sont prises en compte au travers des classes d’exposition, dont il convient de combiner les spécifications avec précision. La classe X0 indique qu’il n’y a aucun risque de corrosion ou d’attaque du béton. La classe XC “carbonatation” est relative à la corrosion induite par carbonatation. La classe XD “sels non marins” est relative à un béton soumis au contact d’une eau contenant des chlorures d’origine non marine ou des sels de déverglaçage. La classe XS “ambiance marine” se rapporte à la corrosion des armatures induite par des chlorures présents dans l’eau de mer. Seuls les ouvrages à proximité des côtes (moins de 5 km) ou les structures marines sont concernés. La classe XF “gel/dégel” avec ou sans agent de déverglaçage, définit quatre classes d’exposition. La classe XA “attaques chimiques” concerne le béton en contact avec le sol naturel, les eaux de surface ou les eaux souterraines. Classe de consistance  Selon son usage, chaque béton doit présenter une certaine consistance. Ainsi, plus il est fluide, plus sa capacité à s’écouler et à se mettre en place sous son propre poids est importante. La norme béton NF EN 206/CN référence cinq classes de consistance (ou classes d’affaissement) exprimées par la lettre S suivie d’un chiffre allant de 1 à 5. Classe de cure  La norme NF EN 13670 (exécution des structures en béton) introduit la notion de classes de cure, en fonction de la durée de la période de cure (classe 1) ou du pourcentage de la résistance à la compression caractéristique à 28 j (classes 2 à 4). La classe de cure doit être précisée dans les spécifications d’exécution et dépend de nombreux paramètres : classes d’exposition, formulation du béton, valeur d’enrobage des armatures, conditions climatiques et caractéristiques géométriques de l’élément à bétonner. La durée nécessaire d’application de la cure dépend de l’évolution des propriétés du béton au niveau de sa surface et des conditions climatiques lors de la réalisation du chantier. Application d’un agent de cure sur une surface horizontale en béton. [©ACPresse] Classe de résistance  Les bétons destinés à la réalisation de bâtiments ou de structures de génie civil sont regroupés en classes de résistance en fonction de la valeur de leur résistance à la compression caractéristique à 28 j, selon la norme NF EN 206/CN. Pour les bétons de masse volumique normale (entre 2 000 et 2 600 kg/m3), la norme NF EN 206/CN distingue seize classes de résistance, allant de C8/10 à C100/115. Le premier chiffre représente la résistance caractéristique à 28 j, exprimée en MPa, mesurée sur éprouvette cylindrique. Le deuxième correspond à celle mesurée sur éprouvette cubique. Clinker Clinker brut juste avant introduction dans un broyeur à boulets. [©ACPresse] Composant principal des ciments, obtenu par calcination à 1 450 °C du “cru” ou “farine crue”, mélange de 80 % de calcaire et de 20 % d’argile finement broyée. Coffrage  Nom générique pour désigner les équipements destinés au moulage du béton frais en attendant sa prise puis son durcissement. En bois, en acier, en matériaux composites, le coffrage doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. Le coffrage se différencie du moule, dont la forme est plus complexe. Coffrage horizontal utilisé pour la réalisation d’une dalle. [©ACPresse] Cure  Opération qui consiste à empêcher l'évaporation de l'eau du béton au jeune âge, pour éviter sa dessiccation pendant la phase de prise et de durcissement. La plupart du temps, elle consiste en l’application en surface d’un produit appelé agent de cure. En général, ce dernier est composé d’un solvant organique ou d’eau – émulsion -, d’un liant avec des propriétés filmogènes (résine ou polymère) et, éventuellement, de charges minérales. La cure peut aussi être obtenue par pulvérisation d’eau ou par recouvrement de la surface à protéger d’une feuille de polyéthylène. Entraîneur d’air  Adjuvant qui provoque la formation de micro-bulles d’air dans le béton, mortier ou coulis, leur permettant d'améliorer leur ouvrabilité. Puis, après durcissement, de mieux résister au gel et au dégel. En revanche, ce produit conduit à une légère diminution des résistances mécaniques. Enrobage  Epaisseur minimale de béton entre la peau de l’élément coulé et l’armature la plus proche de cette peau. Cette épaisseur permet d'assurer la protection contre la corrosion des aciers d’armature. Elle est définie dans l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1) et dépend de la classe d’exposition à laquelle l’élément est soumis, de la durée d’utilisation de l’ouvrage, de la classe de résistance du béton... Entrevous ou hourdis  Bloc en béton posé entre les poutrelles préfabriquées d’un plancher. Les entrevous ou hourdis servent généralement de coffrage à une dalle de compression solidaire des poutrelles. Ils répondent à une norme spécifique NF EN 15037-2 de juin 2011. Etaiement L'étaiement est une structure provisoire (métallique par exemple), dont l’objectif est de transmettre les efforts engendrés par une charge vers un point choisi jusqu’à ce que les résistances nominales de la partie d’ouvrage soutenue par l’étaiement aient été atteintes. Dans le domaine de la construction, l’étaiement remplit donc plusieurs fonctions : - maintenir le coffrage à l’emplacement voulu ; - transmettre la charge qu’il reçoit ; - permettre le décintrement et la dépose du coffrage. Le terme “étaiement” désigne aussi l’action d’étayer. Utilisation d’une tour d’étaiement dans le cadre de la construction d’un bâtiment tertiaire. [©ACPresse] Fibre (pour béton) à Mégapascal Fibre (n. f.) Fluage (n. m.) Fumée de silice (n. f.) Industrie du béton (n. m.) Laitier de hauts fourneaux (n. m.) Lasure (n. f.) Malaxeur (n. m.) Malaxeur-pompe (n. m.) MCI ou Mur à coffrage intégré (n. m.) Métakaolins (n. m.) Micro-béton (n. m.) Mortier (n. m.) MPa ou Mégapascal (n. m.) Fibre  Filament long et mince, d’une longueur maximale de 60 mm. Son incorporation au béton permet d’améliorer, selon le type de fibres :- la cohésion du béton frais ;- la déformabilité avant rupture (rupture ductile) ;- la résistance aux chocs ;- la résistance à la fatigue ;- la résistance à l’usure ;- la résistance du béton à l’éclatement lorsqu’il est soumis à une montée rapide des températures ;- la résistance mécanique du béton aux jeunes âges. Les différentes fibres actuellement disponibles peuvent être classées selon leur origine en :- fibres métalliques ;- fibres naturelles minérales ou végétales (amiante, cellulose) ;- fibres organiques ou synthétiques (acrylique, aramide, kevlar, plastique, polyamide, polypropylène) ;- fibres d’origine minérale (verre, carbone). Les fibres pour bétons se déclinent en une multitude de formes. [©ACPresse] Fluage  Déformation d’un matériau au cours du temps sous l’effet d’une charge mécanique constante. On distingue deux types de fluages : - le fluage endogène ou fluage propre qui se produit sans aucun échange d’humidité entre le matériau et l’air ambiant ; - le fluage de dessiccation ou fluage de séchage qui se définit comme un fluage additionnel, se produisant sous l’effet du séchage du matériau (échange d’humidité avec le milieu environnant). Fumée de silice  La fumée de silice est un sous-produit de la métallurgie composé de particules très fines (de l'ordre de 0,001 mm ou 1 µm), présentant une très forte teneur en silice amorphe. La fumée de silice possède des propriétés pouzzolaniques rapides. Elle améliore la qualité et la durabilité du béton. Elle permet de combler les micro-vides existants au sein de la matrice béton. Elle sert à élaborer des bétons à hautes performances (BHP) et à ultra hautes performances (Bfup). Industrie du béton Stock de pièces préfabriquées d’une unité de préfabrication.[©ACPresse] Souvent désignée par le terme “préfabrication”, l’industrie du béton identifie l’activité de fabrication en usine de produits en béton destinés aux marchés du bâtiment, des travaux publics et de l'environnement. Les professionnels de ce secteur sont les industriels du béton ou préfabricants.     Laitier de hauts fourneaux Le laitier de hauts fourneaux est un résidu de la fusion de minerai de fer. Il contient des oxydes métalliques et, pour l’essentiel, des silicates, des aluminates et de la chaux. Il possède des propriétés hydrauliques latentes et entre dans la composition des ciments de type CEM III et CEM V. Laitier moulu de hauts fourneaux (à gauche) et ciment (à droite). [©ACPresse] Lasure  Une lasure est une solution translucide non génératrice de film - on dit aussi non filmogène – à appliquer sur les matériaux poreux, tel le béton. On l’oppose donc aux vernis et peintures. Par sa composition, une lasure garantit un bon échange entre le support et l’atmosphère, ce qui permet au matériau de “respirer”, évitant ainsi les écaillages. Elle laisse apparaître la peau du béton et permet de le protéger par imprégnation contre des agressions diverses (parasites, effets de la lumière, humidité), voire d’ajouter un effet esthétique quand elle est teintée. Malaxeur Equipement principal des centrales à béton permettant le mélange (malaxage) des constituants des bétons. Le malaxeur se compose d'une cuve métallique et de bras munis de palettes. Malaxeur installé au cœur d’une centrale à béton. [©ACPresse] Malaxeur-pompe  Malaxeur pompe en utilisation sur un chantier. [©DR] Camion-malaxeur ou toupie auquel a été ajoutée une pompe à béton équipée d’un petit bras de distribution appelé flèche. Né en Italie, cet équipement permet le transport du béton jusqu’au chantier, puis d’assurer son transfert jusqu’à la zone de mise en œuvre. MCI ou Mur à coffrage intégré Elément de mur partiellement préfabriqué comprenant deux parois extérieures de faible épaisseur en béton armé (5 à 7 cm), reliées entre elles par un système d’armatures classique. Sur chantier, le vide interstitiel, de 10 cm à 25 cm, est comblé de béton prêt à l’emploi. Ce système constructif est aussi appelé “prémur” ou “double mur coffrant”. La version MC2I ou mur à coffrage et isolation intégrés comprend en plus un isolant inséré, lors de la préfabrication en usine, au niveau du vide interstitiel. Murs à coffrage intégré positionnés dans des racks, prêts à être livrés sur chantier. [©ACPresse] Métakaolins Les métakaolins sont des matériaux ultra fins inorganiques (silicate d’aluminite ou argile kaolinique), pouzzolaniques ou hydrauliques latents. Ils peuvent être blancs ou pencher vers des teintes rougeâtres. Produits de grande finesse, ils permettent d’obtenir des parements plus lisses, pour un effet esthétique, et plus fermés, pour une meilleure durabilité. Micro-béton  Béton d’une grande ouvrabilité destiné à être coulé dans de petits volumes. Cette contrainte impose l’emploi de granulats de taille réduite, souvent limitée à Dmax ≤ 8 mm. Mortier  Mise en œuvre d’un mortier de réparation dans le cadre de la rénovation des façades d’un bâtiment. [©ACPresse] Mélange composé, d’une part, d’un liant (ciment, chaux, résine…) et, d’autre part, de granulats fins (granulométrie inférieure à 4 mm) auquel sont éventuellement ajoutés des pigments et des adjuvants. Les mortiers sont utilisés pour lier (maçonner), enduire, coller, ragréer, jointoyer, isoler, sceller, réparer… MPa ou Mégapascal  Le pascal, de symbole Pa, est l’unité de contrainte et de pression dans le Système international (SI). Il tient son nom du scientifique Blaise Pascal. Une pression de 1 Pa est une contrainte uniforme qui, agissant sur une surface plane de 1 m2, exerce perpendiculairement à cette surface une force totale de 1 N (newton). Le mégapascal (MPa) est un multiple du pascal (Pa) : 1 MPa = 106 Pa. En équivalence, 1 MPa = 10 bar = 1 N/mm2 ou encore 1 000 kN/m2. La résistance à la compression du béton est exprimée en MPa. Ouvrabilité à Reprise de bétonnage Ouvrabilité (n. m.) Peau de coffrage (n. f.) Plastifiant réducteur d’eau (n. m.) Pompage du béton (n. m.) Pouzzolane (n. f.) Précontrainte (n. f.) Préfabrication (n. f.) Prémix (n. m.) Prémur (n. m.) Rapport E/C (n. m.) Rapport G/S (n. m.) Réaction sulfatique interne ou RSI (n. f.) Reprise de bétonnage (n. f.) Ouvrabilité  Qualité rendant compte de l’aptitude d’un béton à être mis en œuvre. Pour les bétons courants, on l’apprécie par une classe de consistance qui est déterminée par l’affaissement au cône d’Abrams. Peau de coffrage  Panneau constituant l’interface entre le béton et le coffrage. Plastifiant réducteur d’eau  Adjuvant qui, introduit dans l'eau de gâchage, améliore l'ouvrabilité des bétons, mortiers ou coulis, sans nécessiter d'augmenter le dosage en eau et sans diminuer les résistances mécaniques des mélanges durcis. Cette famille d’adjuvant est conforme à la norme NF EN 934–2. Pompage du béton Technique consistant à refouler un béton dans des tuyaux à l’aide d’une pompe, afin de le transférer de la centrale ou de la toupie (camion-malaxeur) vers sa zone de mise en œuvre. En France, 20 à 25 % des bétons sont pompés à l’aide de matériels spécialisés. Pompage du béton à l’aide d’une pompe automotrice. [©ACPresse] Pouzzolane Roche alvéolaire d’origine volcanique. Réduite en poudre, elle réagit en présence d'eau avec la chaux et forme des hydrates permettant de développer des résistances mécaniques. Précontrainte Précontrainte complémentaire mise en place sur une ouvrage déjà en service. [©ACPresse] Technique permettant d’appliquer par avance ou a posteriori à un élément en béton une contrainte de façon permanente, afin qu’il puisse résister à de futurs efforts sans se fissurer. C’est l’ingénieur Eugène Freyssinet qui est à l’origine de cette technique dont le brevet a été déposé en 1928 sous l’intitulé très sobre de : “Procédé de fabrication de pièces en béton armé”. A vrai dire, le terme de “précontrainte” n’a été inventé qu’en 1933. Préfabrication Réalisation d’éléments en béton armé ou précontraint hors de leur emplacement définitif, en usine ou sur un site à proximité de l'ouvrage. On parle alors de préfabrication foraine. La technique du béton préfabriqué permet d'accélérer la vitesse de construction. La durée de chantier est réduite, ce qui limite les nuisances pour les riverains. Préfabrication d’éléments 100 % sur mesure.[©ACPresse] Prémix  Dans le domaine des bétons, pré-mélange à sec de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons éventuellement) et d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s). Conditionné en silos, en big bags ou en sacs, le prémix nécessite d’être additionné d’eau pour pouvoir être utilisé. Les mortiers industriels et certains Bfup peuvent être considérés comme des prémix.  Prémur Terminologie aujourd’hui impropre, mais encore très utilisée, remplacée par l’appellation Mur à coffrage intégré ou MCI. Rapport E/C Rapport en masse entre la teneur en eau et la teneur en ciment dans un béton frais. Il se situe aux alentours de 0,5 dans un béton standard.   Rapport G/S  Rapport entre la masse de gravillons (D > 4 mm) et de sables (D ≤ 4 mm) contenus dans un béton. Réaction sulfatique interne ou RSI  Le phénomène de réaction sulfatique interne résulte de la formation différée au cœur du béton d’un minéral dénommé ettringite, après la prise, sans apport de sulfates externes. Cette formation retardée de l’ettringite est susceptible de provoquer un gonflement du béton, qui se manifeste par l’apparition à la surface du béton d’une fissuration multi-directionnelle. Reprise de bétonnage La reprise de bétonnage est une étape de la mise en place du béton qui intervient à l’issue d’un premier arrêt de coulage. Elle nécessite la mise en place de dispositions particulières : armatures en attente, aciers de couture, repiquage de la surface, afin de garantir la continuité structurelle de la construction. Résistance (du béton) à Viscosité (du béton) Résistance (n. f.) Rhéologie (n. f.) Retrait (n. m.) Ressuage (n. m.) / laitance (n. f.) Superplastifiant haut réducteur d’eau (n. m.) Toupie (n. f.) Treillis soudé (n. m.) Vibration (n. f.) Viscosité (n. f.) Résistance Caractéristique d’un béton correspondant à la contrainte maximale supportée lorsqu’il est soumis à différentes sollicitations mécaniques (compression, traction…). La résistance d’un béton est exprimée en MPa. Essai de résistance à la compression d’un béton par écrasement d’une éprouvette cylindrique. [©ACPresse] Rhéologie  La rhéologie est la science qui étudie la déformabilité de la matière sous l'influence d’efforts appliqués. Elle a pour objet d'analyser les comportements mécaniques des substances et d'établir leurs lois de comportement. En ce qui concerne le béton, il s’agit de l’étude de son ouvrabilité. A ce niveau, le terme “rhéologie” est employé plutôt quand on parle du matériau frais. Retrait Diminution de volume du béton due à des phénomènes hydrauliques (évaporation ou absorption de l’eau de gâchage avant et au cours de la prise) et/ou thermiques (du fait du refroidissement postérieur à l’élévation de température) qui accompagne l’hydratation du ciment ou de variations climatiques en phase d’utilisation de l’ouvrage. Ressuage / laitance Le ressuage est une exsudation de l'eau de gâchage chargée en particules fines, qui a tendance à migrer vers la surface du béton sous l’effet du tassement gravitaire du béton. Ce phénomène peut être néfaste pour la durabilité. Il est accru en cas de vibration excessive et pour des compositions de béton ayant une forte sensibilité à la ségrégation. La laitance créée en surface est observable sous forme de taches et auréoles dues à l'enrichissement en particules fines. Superplastifiant haut réducteur d’eau  La norme NF EN 934–2 définit le superplastifiant haut réducteur d’eau comme un adjuvant permettant de réduire fortement la teneur en eau d’un béton donné sans en modifier la consistance ou d’augmenter considérablement l’affaissement ou l’étalement sans modification de la teneur en eau, ou encore permettant de produire les deux effets à la fois.Comme le plastifiant, il améliore l’ouvrabilité des bétons à l’état frais. Toupie  Nom courant pour parler d’un camion-malaxeur ou encore d’un malaxeur porté. En fait, la toupie est la cuve cylindrique montée sur le camion et destinée au transport du béton à l’état frais. Treillis soudé Treillis soudé mis en place pour la réalisation d’un dallage. [©ACPresse] Le treillis soudé est une armature prête à l’emploi, formée de fils tréfilés assemblés en mailles rigides carrées ou rectangulaires par soudure électrique sur machine automatique. Il se présente sous forme de panneaux de 2,40 m x 4,80 m ou 6 m ou en rouleaux d’aciers de petits diamètres à dérouler et à couper. Le dimensionnement des aciers est établi par un bureau d’études. On distingue le treillis soudé de surface dit “anti-fissuration” qui se caractérise par des fils d’un diamètre inférieur à 6 mm et le treillis soudé de structure, dont les fils présentent un diamètre supérieur à 6 mm. Vibration Opération visant à chasser les bulles d’air emprisonnées dans le béton lors du malaxage et à permettre une meilleure compacité du béton. On parle aussi de serrage du béton. La vibration est obligatoire (sauf pour les bétons auto-plaçants ou Bap) et doit être réalisée lorsque le béton est encore frais avant qu’il n’entre dans sa phase de durcissement. Le temps de vibration doit être limité, afin d’éviter une ségrégation. Le principe de la vibration mécanique a été inventé par Eugène Freyssinet en 1917. Opération de vibration du béton à l’aide d’aiguilles vibrantes. [©DR] Viscosité Aptitude d’un béton fluide à s’opposer à son écoulement sous l’effet des contraintes qui lui sont appliquées. La viscosité correspond à la pente de la courbe caractérisant le comportement du matériau dans un diagramme “taux de cisaillement/vitesse de déformation” et exprimé en pascal seconde (Pa.s). De manière plus simple, un béton, dont la viscosité est faible, possède une bonne ouvrabilité. Commandez votre Hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z”.
Il y a 4 ans et 253 jours

Béton[s] le Magazine fête ses noces de cristal

Quinze années séparent les couvertures du n° 1 et du n° 90 de Béton[s] le Magazine. [©ACPresse] Il y a, dans la vie, des moments qui méritent une pause. Ceux qui donnent l’occasion de regarder en arrière, pour juger du chemin parcouru. Et aussi de choisir la route sur laquelle nous allons nous engager. Ce début du mois d’octobre est une période importante pour nous : il marque le 15e anniversaire de la création des Editions AvenirConstruction. Donc de la revue Béton[s] le Magazine, dont le n° 1 est sorti début novembre 2005 lors du salon Batimat.  Même si la situation actuelle ne pousse pas à la fête, il serait dommage de ne pas nous réjouir ! Que de travail accompli. Que d’informations publiées. Jusqu’à présent, la tâche fut immense et l’équipe qui s’y est attelée, au top ! Merci donc aux collaborateurs actuels, qui œuvrent chaque jour, à faire progresser l’entreprise commune. Merci aussi aux collaborateurs passés, qui ont apporté leur pierre à l’édifice.  15 ans d’informations ciblées et qualifiées En 15 années, 90 numéros de Béton[s] le Magazine ont été publiés et quelque 24 hors-séries thématiques. Des centaines de newsletters sont arrivées dans vos boîtes e-mail. Bâti & Isolation est né et s’est développé. Ciments Bétons Plâtres & Chaux nous a rejoints, pour devenir aujourd’hui Process Industriels. Le mensuel 100 % numérique Chapes-Info a été accueilli avec enthousiasme et poursuit sa croissance. La marque ACPresse est venue fédérer l’ensemble de ces titres. Et de manière naturelle, le site d’informations a pris le nom d’acpresse.fr. Refondu en totalité au début de l’année 2019, il regroupe les univers “Béton”, “Isolation”, “Process”. Autant de portes d’entrée sur les actualités des secteurs concernés et sur les revues print qui y sont rattachées. Plus transversal, l’univers “Architecture” opte pour une information très ciblée. Tandis que “Pause Café” se concentre sur l’art et le design en lien avec la construction. La fidélité des lecteurs et des industriels L’anniversaire des Editions AvenirConstruction (ACPresse) est l’occasion d’adresser un grand “merci” à vous tous, les lecteurs. Fidèles parmi les fidèles, sans qui rien ne serait possible. Notre reconnaissance va aussi aux industriels qui nous font confiance depuis le début pour leur communication. Qui croient en nous et sans qui nous ne serions pas là ! La pause prend fin. Il est temps de regarder en avant, de parier sur l’avenir. Aucune mutation ne peut s’affranchir d’une information de qualité, sérieuse et complète. C’est là notre mission pour les années qui viennent.  Mariola Gluzicki-GrabowskaDirectrice générale Frédéric GluzickiDirecteur des publications
Il y a 4 ans et 253 jours

Peri : Succès du coffrage manuportable Duo

Le coffrage universel Duo est mis en œuvre pour les voiles, dans la construction des maisons, piscines… [©Peri]Le Duo de Peri permet le coffrage de poteaux. [©Peri]Un seul connecteur permet de relier tous les éléments de coffrage Duo de Peri. [©Peri]La peau coffrante peut être réparée ou remplacée sur site. [©Peri] Le coffrage Duo de Peri est un véritable système de coffrage, léger et manipulable grâce au poids et à la dimension réduits de ses éléments. Il présente de nombreux atouts : c’est un coffrage en polymère. Mais il est aussi universel et peut être utilisé pour les voiles, dalles, poteaux, poutres et fondations en béton. Alors que pas moins de cinq systèmes de coffrage sont normalement utilisés pour réaliser ces derniers, le coffrage Duo permet tout cela à l’aide d’un seul et même système.  Une réduction de poids Grâce à son ingénieux modèle de construction, le nombre d’éléments standards a été réduit. Mais aussi celui des connecteurs et de pièces de connexion. Aucun élément ne pèse plus de 25 kg. Ainsi, le Duo ne nécessite pas l’utilisation d’une grue ou autre aide mécanique de transport et de montage lors de la construction. De plus en raison de sa technique de montage simple et sans marteau, il peut être assemblé et utilisé rapidement, sans bruits. Il permet aussi de pouvoir travailler dans des conditions d’espace restreint. Les surfaces en polymère sont faciles à nettoyer. Et la peau coffrante peut être changée en quelques minutes sur le chantier.
Il y a 4 ans et 257 jours

BASF Construction Chemicals s’appelle désormais MBCC Group

MBCC Group est le nouveau nom de l’ex-division BASF Construction Chemicals. Elle chapeaute de nombreuses marques présentes dans le secteur de la construction. [©MBCC Group] MBCC Group : tel est le nom de la nouvelle maison-mère de l’ex-division “chimie de la construction” de BASF. En effet, c’est fin décembre 2019 que l’ensemble de cette division avait été cédée au fonds capital-investissement Lone Star Funds. Ceci, pour un montant de 3,17 Md€. La transaction entre les deux géants a été finalisée le 30 septembre 2020, à minuit ! MBCC Group possède plusieurs marques phares. La première n’est autre que Master Builders Solutions, spécialiste des adjuvants pour bétons, des produits pour travaux souterrains et des solutions de sols industriels. Vient ensuite PCI, qui regroupe les mortiers industriels, les colles et les systèmes pour carrelages. Les autres s’appellent Colorbiotics (colorants pour paillis), Thermotek (produits de protection pour toitures). Ou encore Wolman (produits de protection du bois) et Watson Bowman Acme (joints de dilatation). Dans les faits, MBCC Group se compose d’environ 70 entités juridiques à l’échelle internationale et compte plus de 7 500 collaborateurs. Jochen Frabritius, président de MBCC Group Ex-président de Xella, Jochen Frabritius vient d’être nommé à la tête de MBCC Group. [©Xella] Lone Star Funds a placé Jochen Fabritius à la tête du nouveau groupe. Ingénieur génie civil de formation, il a effectué l’essentiel dans sa carrière dans le secteur de la construction. Ces dernières années, il a été le président de Xella, le spécialiste du béton cellulaire. Groupe appartenant aussi à Lone Star Funds, qu’il avait rejoint en 2014 en qualité de directeur général.  Aujourd’hui, MBCC Group fait partie des principaux fournisseurs mondiaux de produits chimiques et solutions techniques destinés au secteur de la construction. Il est présent dans plus de 60 pays. Mais son siège social est basé à Mannheim, en Allemagne. Quant aux sièges régionaux, ils se situent à Beachwood, dans l’Ohio, aux Etats-Unis, pour la zone Amériques. La zone Moyen-Orient – Russie – Afrique est dépendante du siège de Dubaï aux Emirats Arabes Unis. Enfin, les bureaux de Singapour supervisent la zone Asie – Pacifique.  Côté hexagonal, la filiale du groupe a été baptisée Master Builders Solutions France. S’agissant du SAS, Guillaume Francqueville en est le tout nouveau président. L’entité voit son siège social implanté à Evry (91). Elle chapeaute les marques Master Builders Solutions et PCI.  Une stratégie basée sur l’innovation autour des bétons Le centre de R&D de Trostberg, en Allemagne, concentre la recherche fondamentale et le développement des nouvelles technologies autour des bétons de MBCC Group. [©MBCC Group] L’innovation reste au cœur de la stratégie de MBCC Group. Dans un premier temps, elle s’appuie sur le centre de R&D de Trostberg, en Allemagne. Là se concentre la recherche fondamentale et le développement des nouvelles technologies autour des bétons. Ce centre gère aussi la totalité du porte-feuille de brevets, tout comme les projets technologiques mondiaux. Toutefois, MBCC Group dispose aussi de centres de R&D régionaux en Amérique du Nord, en Asie – Pacifique, en Europe et dans la zone Moyen-Orient – Russie – Afrique. « Proposer des solutions durables est un aspect fondamental du porte-feuille du groupe, affirme Sven Asmus, directeur de la technologie de MBCC Group. Aujourd’hui, plus de 35 % de l’ensemble des produits que nous proposons sont à la pointe du développement durable. Pérenniser notre croissance tout en contribuant à la lutte contre le réchauffement climatique est notre manière de répondre aux besoins de nos clients. » Entre BIM et services numériques Entité de MBCC Group, Master Builders Solutions est le spécialiste des adjuvants pour bétons, des produits pour travaux souterrains et des solutions de sols industriels. [©MBCC Group] Un autre aspect dans lequel s’inscrit en totalité MBCC Group est la numérisation du secteur de la construction. il propose ainsi plus de 700 objets “bimisés” (Building Information Modeling) au secteur de la construction. Une bibliothèque en croissance constance pour l’essentiel des marques du groupe. Les objets sont disponibles dans plusieurs bases de données BIM mondiales ou accessibles directement via une page dédiée. Enfin, via l’entité Master Builders Solutions, MBCC Group propose des outils de calcul et des services numériques. Parmi ceux-ci, la plate-forme spécialisée “On Line Planning Tool”. Elle permet aux professionnels de la construction de trouver de manière simple et rapide les bonnes solutions pour leurs projets. Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 258 jours

Malherbe distribue Pedax en France

La SpinMaster de Pedax permet de conditionner les treillis d’armatures en rouleaux. [©Pedax] Né en 2011, le Drômois Malherbe s’est spécialisé dans la fourniture de matériels de haute qualité pour l’industrie du béton. C’est dans ce contexte qu’il vient de signer un accord exclusif avec l’Allemand Pedax. Ce dernier assure la fabrication d’équipements pour le traitement d’armatures pour le béton. L’accord porte sur la commercialisation de ces machines en France, avec reprise de la clientèle existante. Une belle voie de développement pour Malherbe.  Avec ses 170 salariés répartis sur deux sites de production en Allemagne et au Danemark, Pedax est un acteur incontournable du secteur des armatures. « Nous souhaitons redynamiser le marché français. Avec Malherbe, nous avons trouvé un partenaire commercial très bien implanté sur ce territoire. Et dans le secteur de la préfabrication du béton », explique André Winterberg, rattaché à la direction zone export de Pedax.  Une synergie avec l’équipementier MBK De son côté, Emmanuel Malherbe, dirigeant de l’entreprise éponyme, estime que cet accord exclusif : « nous permet de nous diversifier vers le segment des armaturiers. Ceci, tout en profitant des synergies avec notre autre partenaire MBK, fabricant allemand de machines à souder les armatures ».  A partir de maintenant, Malherbe va commercialiser différents types de solutions automatiques, semi-automatiques ou manuelles de la marque Pedax. A savoir, des cadreuses, des redresseuses-façonneuses, des machines et lignes de coupe. Mais aussi, des bancs de coupe et des machines de coupe, de pliage et de manutention de treillis soudé. Et pour faire face aux perspectives qu’ouvre ce nouveau partenariat, Malherbe est à la recherche de son nouveau chargé d’affaires pour couvrir le Nord et l’Ouest de la France. A bon entendeur…
Il y a 4 ans et 258 jours

BigMat : “Béton Arty #2” avec Thomas Rouzière

C’est au tour l’auteur de bandes dessinées Thomas Rouzière de prendre le relai et de relever le défi de “Béton Arty” de BigMat. [©BigMat] « Lorsque BigMat a décidé en septembre 2018 de repenser sa plate-forme de marque, il a cherché à remettre l’humain au cœur de son histoire », indique Ludovic Bonnet, directeur marketing et communication chez BigMat. Le fournisseur de matériaux de construction veut redonner à ses adhérents et clients leur lettre de noblesse. Qu’à cela ne tienne, il se dirige vers l’agence de création et de communication So Bam. Ensemble, ils donnent carte blanche à l’illustratrice parisienne Sheina Szlamka. Ludovic Bonnet, directeur marketing et communication chez BigMat. [©BigMat] « En 2019, la campagne nous avait permis de toucher plus d’un million de personnes. Et de multiplier par dix le nombre de nos followers sur les réseaux sociaux. Enfin, d’augmenter de 40 % le trafic sur notre site web. » C’est au tour l’auteur de bandes dessinées Thomas Rouzière de prendre le relai et de relever le défi. Béton Arty, une folle saga Instagram L’opération Béton Arty a été pensée pour redonner de la valeur aux métiers de l’artisanat. « Elle mixe de manière parfaite chantier et art, gros œuvre et œuvres d’art. » C’est l’univers du cartoon qui est désormais à l’honneur avec Thomas Rouzière. Un bel hommage rendu aux artisans, artistes du quotidien. Ceci, à travers un univers inspiré du Toon me, mêlant photos de chantiers et dessins. L’artiste va encore plus loin avec ce type de photos réelles en noir et blanc, qu’il retravaille avec des illustrations graphiques et colorées. Pour amener quelque chose de différent sur le lieu de travail des artisans. Tout un univers, celui de Béa, l’héroïne à qui est confiée une mission : “Béa, la couleur est en train de s’effacer du monde. Tu dois réparer la fuite. Trouve la source, rends ses couleurs au monde”. Tout un programme qui s’inscrit à merveille dans l’ère du temps et des restrictions sanitaires. Son créateur, Thomas Rouzière, accompagne Béa sur des chantiers post-apocalyptiques. Ceci, afin qu’elle y apporte, semaine après semaine, un élan de vie et de gaieté. Et de couleur… Chaque vendredi, son aventure déclinée en 20 posts sera résolument participative. Poétique, généreux et organique, le monde de Béa évoluera au gré de l’implication d’influenceurs du monde brico-déco, qui pourront influer sur le cours des évènements et co-dessiner, à son côté, un monde meilleur. Béa, fais-nous rêver… « Béa est une aventurière curieuse et insouciante. Parfois même oisive, mais toujours malicieuse. Je fais suivre aux artisans une vraie BD. Elle est inspirée d’un manga japonais des années 1980 “Docteur Slump”. Béa a ce côté innocent. Le chantier devient une scène de théâtre pour elle. Elle s’amuse à détourner un bloc béton en falaise. Elle se demande quelle créature va surgir d’un coin obscur… Elle est drôle et haute en couleur. Je vis en même temps l’aventure que les internautes, qui m’envoient des retours. C’est très enrichissant », s’enthousiasme Thomas Rouzière.  « Faire rêver et nourrir l’imaginaire de la jeune générations des artisans, les 18-30 ans, les architectes et les décorateurs d’intérieur, voilà notre objectif. Les autres ne sont pas en reste, mais sont peut-être moins formés aux réseaux sociaux », conclut Ludovic Bonnet. Muriel Carbonnet Retrouvez l’opération Béton Arty #2 ici.
Il y a 4 ans et 259 jours

Nouvelle signature pour les chaux Ciments Calcia et Socli

Ciments Calcia et Socli dotent leurs gammes chaux d’une nouvelle signature. [©HeidelbergCement] Ciments Calcia et Socli dotent leurs gammes de chaux en sacs d’une nouvelle signature. Ceci, avec la volonté de renforcer l’identité et d’affirmer les valeurs fondamentales de ce matériau noble et intemporel. Chaque emballage mentionne ainsi, comme un titre d’ouvrage, “La chaux, Matière & Sens”. En effet, les deux filiales du groupe HeidelbergCement proposent une gamme complète de chaux naturelles pour répondre à tous les besoins en restauration et rénovation du bâti. Outre cette mise en avant de l’ADN de la chaux, la nouvelle charte emballage présente l’avantage d’une lisibilité optimale. Elle repose sur une grande sobriété graphique au profit d’informations essentielles pour le compagnon. A savoir, les applications des produits figurent désormais sur la face avant du sac. Quant aux codes couleurs par produit, ils sont restés les mêmes. Ceci, afin que les artisans habitués aux diverses références puissent continuer de les identifier immédiatement. De même, la qualité normative et les propriétés des diverses chaux restent inchangées.