Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

(3884 résultats)
Il y a 4 ans et 336 jours

Eric Routier, à la présidence du CCCA-BTP

Eric Routier est le nouveau président du CCCA-BTP. [©CCCA-BTP] Eric Routier, 62 ans, a été élu à la présidence du Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics (CCCA-BTP). Il succède à Jean-Christophe Repon [lien nomination Capeb], qui était à la tête de l’association à gouvernance paritaire depuis 2016. Compagnon professionnel, Eric Routier a consacré sa carrière professionnelle au secteur du bâtiment et des travaux publics. Après une formation en menuiserie et le passage dans plusieurs entreprises de la filière, depuis 1984, il travaille au sein de la société Kaefer Wanner. Cette dernière est une spécialiste de l’isolation thermique, du montage d’échafaudages, du désamiantage et de la peinture en milieu industriel. « Dans un environnement de l’apprentissage en profonde mutation […], il est plus que jamais essentiel de former des jeunes à nos métiers du BTP par la voie de l’apprentissage. Et d’assurer la montée en compétences des salariés du secteur par la formation continue. C’est le cœur de la mission du CCCA-BTP que j’ai désormais l’honneur de présider. C’est aussi tout le sens de notre engagement et de notre action. A savoir, anticiper et répondre aux besoins en compétences des entreprises, les accompagner dans le recrutement de jeunes. Et assurer la réussite du parcours de formation et l’insertion professionnelle des apprentis. »
Il y a 4 ans et 336 jours

Eurex 20 LW de Doka, le poids plume des étais

Eurex 20 LW pèse 20 % de moins qu’un étai standard en acier courant L’étai Eurex 20 LW de Doka mise sur des technologies de matériaux innovantes afin de répondre aux attentes des clients en termes de légèreté et d’ergonomie. L’utilisation d’aciers haute résistance permet de réduire le poids de ces étais de 20 % par rapport aux étais traditionnels de classe B/D selon la norme EN 1065. Une belle longévité du produit et sa résistance sont assurées grâce à une haute qualité de fabrication. La fiabilité est aussi garantie par des contrôles qualité complets ainsi que par une force portante certifiée par un organisme externe. La sécurité anti-écrasement et anti-déboîtement garantit une sécurité maximale pendant l’utilisation. Quant à la géométrie spéciale du filetage, elle permet un dévissage de l’écrou sans effort, et la numérotation gravée des trous de réglage facilite un réglage en hauteur rapide. L’Eurex 20 LW de Doka est disponible dès à présent en 2 tailles : – Eurex 20 LW 300 : longueur 173/300 cm, 11,3 Kg – Eurex 20 LW 350 : longueur 198/350 cm, 13,8 Kg
Il y a 4 ans et 336 jours

Eqiom lance sa plate-forme Articimo.fr

Le site www.articimo.fr ambitionne d’accompagner les particuliers et les professionnels en recherche d’idées. [©DR] Eqiom Bétons lance sa nouvelle plate-forme d’inspiration Articimo dédiée aux bétons décoratifs. Et dévoile ainsi les grandes tendances pour la décoration intérieure et extérieure. Le site www.articimo.fr ambitionne d’accompagner les particuliers et les professionnels en recherche d’idées. Entièrement responsive, ce nouveau site Internet offre aux internautes une expérience fluide sur tous les écrans.  Un site de référence des bétons décoratifs Du choix de la solution, à son application et à son entretien, le site propose de découvrir les meilleures idées d’aménagements en béton décoratif. Et met à disposition toute son expertise pour répondre à chaque besoin et à chaque style. De plus, le nouveau site permet de mettre en relation des clients et des professionnels du réseau “Créateurs Sols Béton” à proximité de chez eux pour les accompagner. Il offre aussi, aux artisans intéressés, la possibilité de candidater pour intégrer le réseau. Créé par Eqiom Bétons, ce dernier regroupe des entreprises spécialisées dans la mise en œuvre des bétons décoratifs.  Enfin, pour aller plus loin et rendre leurs projets plus concrets, des showrooms Articimo ont été ouverts au public – uniquement sur rendez-vous – en France et au Luxembourg. 
Il y a 4 ans et 336 jours

Benoît-Henri Koch nommé au comité stratégique de Cem’In’Eu

Benoît-Henri Koch va être nommé membre indépendant du comité stratégique de Cem’In’Eu. [©Cem’In’Eu] Lors de l’assemblée générale du 15 juillet prochain, Benoît-Henri Koch va être nommé membre indépendant du comité stratégique de Cem’In’Eu. Il succèdera à Richard Antony Hadley. La société « est ravie d’accueillir Benoît-Henri Koch au sein de son comité stratégique. Et de pouvoir bénéficier de son expérience de plus de 35 ans au cœur de l’industrie cimentière », peut-on lire dans un communiqué de presse. « Connaissant Vincent Lefebvre , le PDg et co-fondateur de Cem’In’Eu, depuis de nombreuses années, il m’offre la possibilité de participer au développement d’un nouveau “Business Model” cimentier, tant du point de vue de la production que du point de vue de l’approche proximité client. Passionnant ! », indique Benoît-Henri Koch. Ingénieur diplômé de l’Ecole polytechnique fédérale de Zürich, Benoît-Henri Koch a été membre du comité exécutif du groupe Holcim de 1991 à 2012. Il y a occupé de nombreuses fonctions stratégiques internationales. De 2013 à 2014, il a assisté Advent International dans leur offre de rachats d’actifs cimentiers. Puis, le groupe cimentier irlandais CRH jusqu’en 2017 pour l’intégration de nouveaux actifs ciments. « Nous sommes heureux de pouvoir compter sur l’homme d’expérience qu’est Benoît-Henri Koch pour les enjeux stratégiques présents et à venir de Cem’In’Eu », indique Vincent Lefebvre, son président.
Il y a 4 ans et 336 jours

LafargeHolcim France fête les 20 ans d’Agilia

Le béton Agilia Architectural blanc “tuffeau” choisi pour la réalisation du programme Nant’Ile. [©Willy Berré] Depuis son lancement en 2000, la gamme de bétons auto-plaçants Agilia de LafargeHolcim rencontre un franc succès auprès des professionnels du bâtiment. Ses caractéristiques techniques lui permettent de s’adapter à tous les types d’ouvrages. Qu’ils soient complexes, techniques, à forte valeur ajoutée ou esthétiques. Ou encore qu’il s’agisse de façades architectoniques.  Quelque 10 Mm3 ont été coulés en 20 ans d’existence. La technologie fluide d’Agilia rend inutiles certaines étapes physiques pénibles ou bruyantes nécessaires avec les bétons classiques. A l’image de la vibration. Sa rhéologie confère à l’Agilia une mise en œuvre facile, rapide et sécurisée pour tous les projets architecturaux. Des conditions qui permettent la distanciation sociale sur les chantiers en cette période de déconfinement. En effet, seulement deux compagnons sont nécessaires pour assurer le coulage.
Il y a 4 ans et 337 jours

“Construction Moderne” en version numérique

Trois newsletters seront envoyées chaque mois. [©DR] La revue “Construction Moderne” de Cimbéton donne à voir autrement des projets d’architectes ou des chantiers d’envergure de bâtiments ou de génie civil, où le béton est roi. Jusqu’à présent, il y avait 4 numéros papier par an. Mais « face aux évolutions des habitudes de lectorat et pour préserver les usages de notre communauté de lecteurs fidèles, notre rédaction a fait le choix de digitaliser “Construction Moderne”. Tout en instaurant la publication papier annuelle d’une sélection d’articles », indique François Redron, directeur général de Cimbéton. C’est ainsi que 3 newsletters seront envoyées chaque mois. La première vient d’être reçue. « Le dernier “Construction Moderne” n° 162 classique sortira le 5 septembre prochain. Entre temps, les newsletters permettront d’accéder à une information complète sur les réalisations architecturales et sur les projets d’ouvrage d’art. Le futur numéro annuel les regroupera », conclut Patrick Guiraud, directeur travaux publics à Cimbéton.
Il y a 4 ans et 337 jours

Pascal Malafosse, Dg de Sika France, prend les rênes de Parex France

Directeur général de Sika France, Pascal Malafosse devient aussi directeur général de Sika Automotive France et de Parex France. [©Sika] Directeur général de Sika France depuis 2016, Pascal Malafosse ajoute les fonctions de directeur général de Sika Automotive France et de Parex France. Il succède à Guillaume Latil, qui a participé à la croissance du groupe Parex. Ceci, pendant 5 années, avant son intégration au sein du groupe Sika à la suite de son acquisition. Depuis 32 ans chez Sika France, Pascal Malafosse a occupé diverses fonctions. Dont chef des ventes, directeur national adjoint du marché négoce de l’activité distribution… Depuis 2016, il est directeur général de Sika France. « Notre vision est d’anticiper et de relever les défis futurs. Ceci, en offrant des solutions fiables, novatrices, durables et à long terme dans les secteurs de la construction, du bâtiment et de l’industrie. Dans toutes nos réalisations, nous fournissons un label de qualité sur lequel nos collaborateurs, nos clients et toutes les parties prenantes peuvent compter. A savoir construire la confiance chaque jour. » A 54 ans, Pascal Malafosse est titulaire d’un diplôme en génie civil et d’un diplôme international de management obtenu à IMD Lausanne. Ainsi que d’un master en stratégie d’entreprise de HEC Paris.
Il y a 4 ans et 342 jours

Le miel, les abeilles et les industriels

Retrouvez l’article dans Process industriels n° 949. Les abeilles sont ainsi utilisées comme témoins positifs de la qualité de l’air. Et donc aussi de la pollution, qui peut affecter cet air, notamment dans l’environnement de ces carrières et sites de production [©DR] Certains comportements d’industriels et le manque d’informations font que souvent, le public a une mauvaise image des unités de production, des carrières… Depuis des années déjà, on voit des actions sur l’environnement et la biodiversité se concrétiser. Le choix de parrainer, de prêter un “bout de terrain”. Ou de mettre sur sites des abeilles et des ruches. Tout ceci, fait son petit bonhomme de chemin un peu partout en France. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 343 jours

Val-d’Oise : NGE, quatre ans pour un agrandissement autoroutier

Débutée en 2016, la jonction RN 104 – Francilienne avec l’autoroute A 16 a nécessité quatre ans de travaux. [©NGE] Pour permettre à 50 000 véhicules par jour d’améliorer leur trajet, la très chargée RN 104 – Francilienne a été raccordée à l’autoroute A 16. A la hauteur de L’Isle-Adam. Ce qui a permis, en particulier, la surpression du rond-point de la Croix Verte. Au niveau de Montsoult, point noir de la région. Pour cinq des sept marchés de l’opération, NGE fût à l’action. Quatre en collaboration avec Razel-Bec et un complètement, réalisé par Agilis, filiale du groupe.  Au total, l’opération débutée en 2016 a duré quatre ans. Impliquant 150 collaborateurs de l’entreprise. NGE a réalisé plus de 8 km d’assainissement profond, opéré plus de 850 000 m3 de terrassement. Ainsi que construit dix ouvrages d’art et autant de bassins d’assainissement Sans compter la mise en place de 55 000 t d’enrobés. « Ce chantier de longue haleine illustre bien toutes les forces du groupe NGE. Et son savoir-faire multi-métiers, explique Yoan André, directeur des travaux NGE. Nous avons réalisé un chantier de A à Z grâce à la synergie des filiales du groupe ».  A noter que dans un territoire où la question environnementale est au cœur des enjeux. Pas moins de 70 000 t de mâchefers d’incinération de déchets non dangereux sont revalorisées en couches de forme. Utilisées notamment pour les voiries départementales. 
Il y a 4 ans et 344 jours

Béton[s] le Magazine n°89 va paraître et l’été est déjà là !

Retrouver le numéro dans la boutique acpresse.fr Béton[s] le Magazine 89 Matricé, teinté, texturé ou imprimé, le béton se métamorphose et s’installe dans l’espace public. L’application de bétons décoratifs dans le respect des normes environnementales nécessite un véritable savoir-faire. Occasion de mettre en avant le niveau d’expertise des entreprises spécialisées dans ce domaine. Centre historique, réhabilitation, éco-quartier…, nous vous proposons de découvrir, dans notre dossier consacré à l’aménagement, des lieux publics, sept réalisations marquantes. Pour continuer avec la complexité des bétons, le “Zoom sur…” se penche sur le rôle de dix laboratoires d’essais indépendants, véritables chevilles ouvrières entre les bureaux d’études et les maîtres d’ouvrage. Côté matériels, les industriels du coffrage sont à l’honneur à travers un panorama de leur offre actuelle. Nos pages “Start-Up” vous emmèneront à la rencontre d’entreprises innovantes comme le CSTB’Lab, 360SmartConnect, Okibo, Agora Energy Technologies et Maturix. Deux visites de chantier avec l’incroyable opération de soil-mixing réalisée pour la future gare de la ligne 15, à Boulogne Billancourt. Et la Villa M, nouvel ensemble consacré à la santé, réalisé par l’Atelier Triptyque et Philippe Starck, à Paris. Une plongée dans le temps en compagnie d’un “Passé simple” dédié à l’histoire des Magasins généraux de Pantin, dessinés en 1929 par l’architecte Louis Suquet. Epopée qui se prolonge d’encore plus de photos et de contenu sur le site www.acpresse.fr. Et enfin, l’artiste Ben Young – et c’est de saison – vous fera surfer sur ses vagues en verre de Nouvelle-Zélande. Alors avant de partir à la plage, n’oubliez pas votre numéro !
Il y a 4 ans et 349 jours

Jean-Christophe Repon à la tête de la Capeb

Jean-Christophe Repon, nouveau président de la Capeb. [©Capeb] Jean-Christophe Repon vient d’être élu président de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb). Il en était premier vice-président depuis 2019. Il succède à Patrick Liébus dans cette fonction, devenu membre d’honneur. « Je suis fier de l’honneur qui m’est fait et de la confiance accordée par mes pairs pour présider la Capeb. C’est une belle maison qui représente tous les métiers de l’artisanat du bâtiment. Soit environ 558 000 artisans pour 60 % du chiffre d’affaires du secteur. Créateur d’emplois et de richesse, l’artisanat du bâtiment est l’un des fers de lance de l’économie française. Notamment dans les territoires. Le modèle de la petite entreprise a de nouveau fait ses preuves pendant la crise de la Covid-19. Montrant qu’elle est par nature agile, dynamique et donc intelligente. C’est pourquoi je suis profondément convaincu que ce modèle de l’entreprise de proximité est un modèle plus que jamais d’avenir. Et même vital pour le tissu économique français et pour l’emploi. J’en ferai l’un de mes objectifs premiers de mon mandat », déclare t-il. De plus, en raison des postes venant à échéance, le Bureau confédéral a été en partie renouvelé. Et se compose de Corine Postel, première vice-présidente en charge des affaires sociales, Sabine Basili, vice-présidente en charge des affaires économiques. Egalement de Gilles Chatras, vice-président en charge de la formation et du réseau, Michel Dumon, trésorier. Et enfin, de Francis Mathieu, trésorier adjoint, Christophe Bellanger, secrétaire et David Morales, secrétaire adjoint. Le parcours de Jean-Christophe Repon A 53 ans, Jean-Christophe Repon est maître artisan électricien. Il est à la tête d’une entreprise employant deux salariés à Toulon, dans le Var. Concernant sa carrière, au niveau régional, il adhère à la Capeb du Var en 1995. Et en assura la présidence de 2010 à 2016. Ensuite, il se fait élire administrateur de la Capeb régionale de Provence – Alpes – Côte-d’Azur. En parallèle, il occupe le poste de vice-président de la Chambre de métiers et de l’artisanat du Var. Ceci, de 2005 à 2016. Au niveau national, Jean-Christophe Repon est administrateur en 2006 de la Capeb. Puis, membre du Bureau confédéral au poste de trésorier adjoint. En avril 2019, il est élu premier vice-président, en charge des affaires sociales et de la formation. A ce titre, il préside la Commission nationale des affaires sociales.
Il y a 4 ans et 350 jours

Xavier Barth, nouveau président SNBPE Ile-de-France

Xavier Barth (Eqiom) est le nouveau président du Collège SNBPE Ile-de-France. [©ACPresse] Xavier Barth (Eqiom) a été élu à la présidence du Collège SNBPE de la région Ile-de-France. Il succède à Jean-Paul Lucas (Unibéton), dont le mandat est arrivé à son terme. Au cours de sa nouvelle mission, Xavier Barth souhaite maintenir une dynamique de concertation avec les adhérents au sein du Collège francilien. Et aussi aller à la rencontre des entreprises non adhérentes pour mieux connaître leurs besoins. L’objectif est de leur proposer des services de proximité́, afin de les inviter à rejoindre le Syndicat national du béton prêt à l’emploi. « Les enjeux du Grand Paris et des Jeux olympiques 2024 sont des défis pour nos entreprises, souligne Xavier Barth. Nous avons les moyens technologiques, industriels et humains pour les relever. Sachant que l’ampleur de ces projets nécessite un dialogue permanent avec les professionnels. Mais aussi avec les collectivités territoriales. Ceci, en matière de règlementation, de sécurité́, de transport et de développement durable. Il est indispensable de travailler sur l’acceptabilité́ sociétale de nos activités mal connues et parfois caricaturées. Nous devons aussi retrouver un niveau d’activité́ normal en cette sortie de pandémie de Covid-19. » Par ailleurs, Xavier Barth entend revenir sur la nécessité de poursuivre les engagements de la profession. Aussi bien au niveau de la réduction toujours plus importante de son empreinte environnementale, que pour favoriser l’économie circulaire. Dans le béton depuis 1999 Après une prépa HEC et un diplôme d’école de commerce à l’Institut commercial de Nancy, Xavier Barth débute sa carrière chez Arthur Andersen. Qu’il poursuit chez PriceWaterHouseCoopers. C’est en 1999 qu’il intègre le secteur des matériaux de construction, en rejoignant le groupe cimentier Holcim. En France, ce dernier est depuis devenu Eqiom, en intégrant le groupe irlandais CRH. Comme chef de projet, Xavier Barth y exerce des missions d’expertise en France et en Europe, en particulier dans le ciment. En 2003, il prend la responsabilité́ du secteur granulats en territoires Nièvre-Val de Loire. Puis, est nommé, en 2005, directeur de la région Est Granulats d’Eqiom. Depuis août 2013, il est le directeur Ile-de-France – Normandie – Ouest de l’activité́ bétons d’Eqiom.
Il y a 4 ans et 350 jours

KP1 change de mains

Durant l’automne 2019, KP1 a inauguré sa nouvelle unité de production de Prémurs à Vernouillet, dans l’Eure-et-Loir (28). [©ACPresse] GSO Capital Partners vient d’annoncer le rachat de l’industriel du béton KP1. Ceci, à travers des fonds qu’elle gère. Cette acquisition est faite auprès de DH Private Equity Partners. Et reste soumise à l’approbation de la commission anti-trust de l’Union européenne. L’opération devrait être finalisée dans les semaines qui viennent. GSO Capital Partners est la plate-forme d’investissement en crédit de Blackstone. Elle dispose d’environ 129 Md$ (114 Md€) d’actifs… GSO Capital Partners est l’un des principaux fonds de gestion alternatifs dans le monde et se concentre sur le marché de financement à effet de levier. « Nous connaissons très bien l’activité de KP1 en tant qu’investisseur impliqué depuis notre collaboration initiale en 2014, explique Paulo Eapen, directeur général de GSO Capital Partners Europe. KP1 est une entreprise robuste et de grande qualité, qui a démontré sa capacité à générer de la croissance au fil des cycles économiques. » De nouveaux moyens pour KP1 Créé en 1959 à Avignon (84), KP1 compte aujourd’hui 39 sites en France. Parmi ceux-ci, 21 usines de production. L’industriel du béton se focalise sur le domaine du béton précontraint, pour tous types de constructions. Il emploie plus de 1 700 personnes. « L’équipe de GSO Capital Partners n’a cessé de nous impressionner. Par sa compréhension de notre activité. Par son soutien constant au fil des années témoigne Bruno Roqueplo, président de KP1. Cette intégration nous permet de bénéficier d’un nouvel actionnariat disposant de moyens considérables. Mais aussi d’une vraie connaissance du secteur. En même temps, elle nous permet de renforcer notre structure de bilan de façon significative. Et de financer notre plan de développement à long terme. Nous pouvons ainsi préparer la phase suivante de l’histoire de notre groupe. »
Il y a 4 ans et 351 jours

Compagnie des Ciments Belges : Une stratégie très régionale

Jean-Philippe Vacher, directeur stratégie & marketing de CCB. [©ACPresse] Filiale du groupe italien Cementir, la Compagnie des Ciments Belges (CCB) rayonne depuis sa base de Gaurain-Ramecroix, en Belgique. C’est là, à quelques kilomètres de la frontière avec la France, qu’est installée son unique cimenterie. L’une des plus imposantes d’Europe, avec une capacité de production de 2,3 Mt/an… Particularité du site : la carrière assure aussi la production de granulats pour les industries du béton et de la construction routière. Une centrale à béton est même installée sur place. L’une des dix exploitées par l’industriel sur le territoire belge. A ceci s’ajoutent les cinq centrales implantées dans le Nord de la France. Des unités de production intégrées dans le cadre de la reprise d’actifs par Cementir. Dès lors, CCB a créé une filiale, sobrement baptisée CCB France. Et dont le nouveau siège est situé à Lesquin, au Sud de Lille. « La zone de chalandise de notre filiale française est centrée sur la région des Hauts-de-France. C’est-à-dire, en majorité, sur les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme », insiste Jean-Philippe Vacher, directeur stratégie & marketing de CCB.  Un nouveau ciment en sac En revanche, en scrutant la carte des Hauts-de-France, il est simple de voir que les centrales à béton de CCB France sont regroupées sur le pourtour lillois. De fait, si l’industriel veut faire grandir son activité “BPE”, il devra en passer, soit par la construction ex nihilo de nouvelles unités de production, soit par une croissance externe. « S’il y a des opportunités, nous les regarderons. » Une affaire à suivre, donc… D’autant plus que CCB a mis en place une nouvelle approche complète des bétons (la même pour la Belgique et pour la France), par domaine d’applications pour simplifier le choix des entreprises. L’offre est divisée en huit familles – C-Agri, C-Build, C-Décor, C-Light, C-Pile, C-Polidal, C-Road et C-Tech -, pour un total de cinquante spécificités uniques. Le “C” des appellations constitue une double référence à “concrete” (béton) et à Cementir. Ce même “C” se retrouve sur l’offre des ciments commercialisée en France. « Dans l’Hexagone, CCB Béton est un client important pour les ciments du groupe. Au même titre que les autres producteurs de BPE et des industriels du béton », reprend Jean-Philippe Vacher. Le négoce est l’autre clientèle des ciments. A ce titre, CCB France fournit trois produits en sacs, dont le tout nouveau C-Pro+ CEM II/A-LL 42,5 R CP2 CE NF. Proposé en conditionnements de 25 kg et de 35 kg, sous la marque commerciale Cementir, ce nouveau CEM II/A-LL 42,5 R CP2 CE NF vient remplacer le CEM II/B-M (LL-S) 32,5 R CP2 CE NF, qui sort de la gamme. Une approche intégrée « Ce changement de qualité fait suite à des remontées du terrain. Les maçons trouvent  certains CEM II 32,5 R “pas faciles à travailler”. C’est pourquoi, nous avons décidé de leur proposer une solution. Qui permette de formuler des mortiers plus gras et plus onctueux. Donc plus maniables dans la diversité des usages. Mais au même prix », souligne Jean-Philippe Vacher. Et de détailler : « De classe 42,5 R, le C-Pro+ offre une grande sécurité de résultat. Fabriqué sur la base d’un calcaire pur, d’où l’identification LL, il est aussi plus clair que l’ancien 32,5 R ». Un bon moyen pour CCB France d’apporter une réponse différenciée à ses clients distributeurs professionnels. Ce nouveau ciment vient compléter les ciments C-Perf et C-Perf+, deux CEM I 52,5 N CP2 CE et NF, dont le premier permet la réalisation de travaux hautes performances . Et le second, des travaux en milieux agressifs (SR3, NF P 15-318- PM, NF P 15-317).  Entre bétons, ciments et granulats, CCB France pratique ce qu’on appelle l’approche intégrée. Autrement dit, l’industriel est en mesure d’apporter, non pas de simples produits, mais des solutions complètes. Comprenant la livraison franco sur le territoire des Hauts-de-France. A ce niveau, les clients ne se sont pas trompés, l’essentiel ayant suivi la marque Cementir.  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 351 jours

Agru : Savoir protéger le béton des effets de l’hydrogène sulfuré

Opération de coulage de la seconde moitié du radier du bassin de 40 m de diamètre. [©Agru] Chaque été, le secteur du bassin d’Arcachon voit sa population augmenter de manière très importante. Au point de ne plus permettre à la station d’épuration de traiter les eaux usées. De ce constat est née la décision de créer deux réservoirs-tampons enterrés de 40 m et de 60 m de diamètre. Ceci, pour une hauteur de 8,50 m. Soit un volume global de 30 000 m3. Des travaux lancés à l’initiative du Syndicat des eaux du bassin d’Arcachon (Siba).  Vue aérienne sur le bassin de 60 m de diamètre et sa dalle de couverture, en cours de construction. [©Agru] Compte tenu de la nature des effluents stockés, il était impératif de prévoir un système de protection des bétons contre la corrosion induite par l’hydrogène sulfuré (H2S). En même temps, le maître d’ouvrage souhaitait une étanchéité lisse et sans pli. Et ce, pour limiter l’accroche des impuretés et permettre le nettoyage aisé des ouvrages. D’une manière classique, l’infrastructure des bassins est réalisée à partir d’une paroi moulée circulaire creusée jusqu’à une profondeur de 18,50 m. Après excavation des terres présentes dans les zones ainsi confinées, les radiers sont coulés en fond de fouille. Et, pour éviter les sous-pressions dues à la nappe phréatique, ils sont ancrés au moyen de tirants. Une fois cette première phase de travaux exécutés, l’entreprise a pu débuter la mise en place du système d’étanchéité. Visant à protéger les bétons exposés au H2S.  420 crampons d’ancrage au mètre carré Pour assurer un parfait ancrage dans le béton, la partie arrière du complexe Ultra Grip est hérissée de crampons, à raison de 420 unités/m2. [©Agru] A ce niveau, les radiers n’ont eu pas besoin d’être traités,. Car il est prévu de laisser en permanence une garde d’eau à l’intérieur des bassins. Le gaz ne sera donc jamais en contact avec eux. En revanche, les parois verticales, la centaine de poteaux destinés à supporter la dalle de couverture et la dalle elle-même doivent être protégées. Pour ce faire, le choix technique s’est porté sur la solution Ultra Grip développée par l’industriel autrichien Agru. Le produit se caractérise par la présence de crampons, positionnés en quinconce, en face arrière, à raison de 420 ancrages/m2. Chaque ergot présente la forme d’un “V” pour garantir un parfait accrochage dans le béton. En fonction de la nature des effluents et/ou de la température d’exposition (en positif comme en négatif), l’Ultra Grip peut être fabriqué en PEHD1, PP2, PVDF3 ou ECTFE4. L’épaisseur du complexe varie de 2 à 12 mm. Selon l’épaisseur choisie, il peut être fabriqué en rouleaux jusqu’à 5 m de largeur ou en plaques de 4 m x 2 m. De même, il peut être co-extrudé, une face noire avant et une face claire arrière. Pour limiter la dilatation avant le coulage du béton et pour mieux repérer les éventuels accrocs en parties courantes. Côté technique, l’Ultra Grip offre une résistance à la traction (arrachement) de plus de 80 t/m2, soit une réponse de 2 200 N par crampon. Une étanchéité intégrée lors de la préfabrication Aire de préfabrication foraine des prédalles. [©Agru] C’est la version “plaque” qui a été choisie sur le chantier du bassin d’Arcachon, mise en œuvre en fond de moule, dans le cadre d’une préfabrication foraine. L’objectif était de confectionner des éléments de prédalles, utilisés à la verticale. Pour construire les murs d’enceinte des bassins. Et aussi pour réaliser la dalle de couverture et de confinement des effluents.  Prédalles intégrant les panneaux Ultra Grip, en cours de séchage en attendant le pose. [©Agru] Bien entendu, il est aussi possible de positionner directement le complexe d’étanchéité sur un coffrage vertical. C’est même ce qui se passe le plus souvent. Dans ce cas, le raccordement des lés d’Ultra Grip est réalisé au moyen d’un profilé sécable. Ce dernier permet d’éviter à la laitance de pénétrer dans la zone de la soudure et aux lés, de s’écarter sous la poussée du béton. Une fois la prise faite, il suffit de déchirer le profilé pour réaliser la soudure étanche des lés. A l’issue de la préfabrication, opérée sur le chantier du bassin d’Arcachon, les “prédalles” sont positionnées contre les parois moulées, le complexe étanche Ultra Grip orienté vers l’intérieur du bassin. Dans un second temps, le vide interstitiel entre la paroi et la prédalle est rempli de béton (à la manière d’un prémur). Quant à la création de la dalle de couverture, l’opération est plus classique : la prédalle, étanchéité en sous-face, sert tout simplement de support au béton formant la dalle de compression…  Des tubes protecteurs des bétons Les prédalles sont positionnées à la verticale, le long de la paroi moulée, laissant un interstice qui sera rempli de béton. Et toute la surface du bassin reçoit les poteaux porteurs de la dalle de couverture. [©Agru] Dernière étape du processus, le raccordement entre les différentes plaques d’Ultra Grip. Pour ce faire, on utilise le principe de la soudure par extrusion. C’est-à-dire, un dépôt de matière au droit de chaque liaison. Mais, avant de réaliser la soudure, un fil PE électro-conducteur est mis en place au droit de toutes les soudures. L’extrusion vient ensuite recouvrir le fil. Cette solution permet de contrôler 100 % des soudures au peigne électrique. Outre ses qualités d’étanchéisation, l’Ultra Grip est aussi insensible à la micro-fissuration du béton. Un test en laboratoire a permis de le démontrer. Soumis à un écrasement, une section circulaire en béton équipée du complexe d’étanchéité s’est rompue. Mais l’étanchéité, toujours en place, n’a subi aucune rupture. Un paramètre qui peut être pris en compte pour limiter le dosage en ciment du béton et la densité d’armature. Et qu’en est-il des poteaux permettant de supporter la dalle de couverture ? Ils ont été construits à l’aide de tubes en PEHD de 50 cm de diamètre. Utilisés en tant que coffrages perdus. Ces éléments assurent aussi la protection des bétons contre le H2S. D’une hauteur de 8,50 m dans le cas présent, les tubes sont produits dans la même usine que le complexe Ultra Grip. Une manière de garantir la même composition du PEHD et ainsi, de réaliser une soudure homogène entre les tubes et l’étanchéité. 1Polyéthylène haute densité.2Polypropylène.3Polyfluorure de vinylidène.4Copolymère d’éthylène et de chlorotrifluoroéthylène. Agru, l’étanchéité comme letimotiv C’est en 1948 que l’industriel Agru voit le jour en Autriche. Fondé par Aloïs Gruber, il est aujourd’hui spécialisé dans la production de géomembranes destinées à l’étanchéité et à la protection des ouvrages. L’activité principale est centrée sur les ouvrages en terre, pour lesquels Agru propose une large gamme de géosynthétiques pour l’étanchéité, le drainage, le renforcement de sol ou les accroche-terre. Le second pôle concerne les ouvrages de génie civil. En travaux neufs ou en réhabilitation d'ouvrages, l’industriel développe différentes techniques pour l’étanchéité et la protection du béton. Tels les plaques à crampons Ultra Grip, qui préservent le béton des agressions chimiques. Ou le système Hydroclik, réservé à la réhabilitation des réservoirs d’eau potable. Il y a aussi l’Hydro+, développé pour l’étanchéité d’ouvrages béton en travaux neufs. Agru possède des usines en Autriche, aux Etats-Unis et en Asie. Il est présent en France depuis 25 ans et y déploie trois agences, à Lyon (siège), à Rouen et à Perpignan.
Il y a 4 ans et 351 jours

La suppression de l’avantage fiscal sur le GNR reportée

La suppression de l’avantage fiscal sur le GNR est reportée d’un an. [©ACPresse] Les travaux publics et le bâtiment gagnent une première manche… La rectification du projet de loi Finances répond positivement à la profession, en reportant d’un an la suppression de l’avantage fiscal sur le GNR (Gasoil non routier). En effet, l’article 60 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 pour l’année 2020 prévoyait la suppression progressive du GNR, dès ce 1er juillet. « Je me réjouis que le gouvernement ait finalement accédé à notre demande de bon sens dans le contexte de crise et de difficultés de trésorerie pour de nombreuses entreprises, déclare Bruno Cavagné, président de la FNTP. Le maintien du premier relèvement de taxes au 1er juillet aurait exacerbé les tensions au sein de nos entreprises. L’urgence doit désormais porter sur la relance de l’investissement, car la commande publique locale continue de s’effondrer. » Plusieurs points de bataille restent encore non résolus ou flous. Ainsi, la hausse anticipée du GNR de 0,0913 €/l prévue en 2022 est maintenant anticipée de 6 mois. La coloration du carburant est aussi un élément de questionnement pour le bâtiment et les travaux publics. Tout comme la liste des engins ne pouvant consommer du gasoil agricole au 1er juillet 2021. Aussi, la CNATP souhaite y intégrer certains engins comme les pelles, les tracto-pelles et les mini-pelles. Ce combat reprendra en septembre pour aboutir avant le 31 décembre…
Il y a 4 ans et 351 jours

Il faut sauver le soldat Bâtiment

Retrouvez l’article dans Béton[s] le Magazine n° 89. Olivier Salleron est le nouveau président dans la Fédération française du bâtiment. [©ACPresse] C’est dans des circonstances bien particulières qu’Olivier Salleron a entamé ses fonctions de président de la Fédération française du bâtiment (FFB). Successeur de Jacques Chanut depuis le 12 juin dernier, sa première tâche a été de gérer la sortie du confinement. Et d’analyser les dégâts subis par les entreprises du secteur. « Aujourd’hui, 95 % des chantiers sont en activité normale ou ralentie, mais ouverts », constate Olivier Salleron. Et le surcoût lié aux mesures sanitaires s’inscrit sous la barre des 10 % en moyenne. Quand on sait que la rentabilité des entreprises de bâtiment en France est de l’ordre de 2 à 2,5 %, nous estimons qu’elles travaillent à perte… » Certes, l’Etat s’est engagé à prendre sa part, mais au 1er juillet, personne n’a encore rien vu venir.  « Il faut donc agir maintenant pour éviter le pire », reprend Olivier Salleron. Sans quoi, dès l’automne, entre 30 000 et 40 000 entreprises seront, soit en redressement, soit en faillite. Et près de 180 000 personnes en plus risquent de devoir pointer au chômage. « Alors même que les prévisions de la FFB, réalisées à fin décembre 2019, prévoyaient la création de 10 000 emplois en 2020, dans une activité à + 0,8 %. » Aujourd’hui, la réalité est toute autre, avec un secteur qui est à – 17,6 %. « En quelques mois, nous avons annulé tout ce qui a été récupéré depuis la crise des subprimes de 2008 », analyse Olivier Salleron.  Un million de logements par an  Dans ces circonstances, la FFB a décidé de prendre le taureau par les cornes, sans attendre que les choses viennent du gouvernement. “Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays”, déclarait John Fitzgerald Kennedy, dans son discours d’investiture du 20 janvier 1961… Une citation de circonstance ! C’est donc un plan de relance ambitieux, environnemental qui plus est, qui est proposé. Pour tout de suite et pour plus tard, « pour un coût budgétaire annuel de 5 Md€, afin de sauver une filière ».  L’immédiateté est de limiter le trou d’air dans l’activité qui risque de se produire à l’automne. « Nous avons constaté une chute des devis de 70 % durant le confinement. Les entreprises sont en train de consommer leur stock de travaux déjà signés. Ce réservoir sera épuisé rapidement. » Il y a eu aussi un arrêt brutal des appels d’offres publics, alors même que l’administration était censée poursuivre son activité durant le confinement ! Ainsi, la FFB demande de remobiliser le plus possible les dispositifs qui existent déjà. Ensuite, elle propose qu’un programme d’un million de logements par an soit instauré, « objectif qu’on n’arrive jamais à atteindre, faute de moyen ». On parle ici de 500 000 logements neufs et autant à rénover. Les travaux qui en découleront permettront de pérenniser le secteur. Repasser la TVA à 5,5 % Plus en détail, la mesure phare de la FFB est de dynamiser les travaux de performance énergétique globale. Ceci, en portant à 400 €/m2 le Cite/MaPrimeRenov’, pour tous les ménages. « Cette mesure devrait décider nombre de particuliers à franchir le pas et à s’engager dans des opérations de rénovation énergétique », estime Oliver Sailleron. Surtout si on y intègre les foyers, dont les revenus s’inscrivent dans les tranches les plus élevées (déciles 9 et 10). « Toucher 50 000 €/an pour une famille assure un certain confort, mais on n’est pas encore dans les “milieux aisés”. » Ces foyers constituent pourtant 50 % des clients des entreprises adhérentes de la FFB. Mais ils ne sont éligibles à rien. En parallèle, il faudrait repasser la TVA à 5,5 % pour tous les travaux, en plus d’un coup de pouce pour la rénovation globale des maisons individuelles (relever l’aide de 50 à 200 €/m2).  Rétablir un Prêt à Taux Zéro à 40 % du montant d’une opération d’acquisition et remplacer les dispositifs dérogatoires constituent d’autres pistes de relance. « Un système de droit commun général, simple et lisible, comme cela se pratique en Allemagne serait un vrai plus. » Ce dernier devrait même faire faire des économies de l’ordre de 600 M€/an.  Un contrat à durée limitée Le non résidentiel n’est pas oublié dans la démarche de la FFB. On y parle de suramortissement pour la construction de bâtiments privés. Mais aussi du lancement d’un grand plan “Ehpad”. Ou encore de la majoration de 1 Md€ de la Dotation d’équipements des territoires ruraux (DETR). Dont le but est d’accompagner le déploiement de certaines infrastructures dans des zones éloignées des agglomérations.  Enfin, la FFB propose d’assouplir deux des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (taux d’effet inférieur à 33 % et prêts immobiliers inférieurs à 25 ans). « Il serait intéressant de profiter de l’instant pour définir de manière claire ce qui est visé dans la lutte contre l’artificialisation des sols. » Le choc de simplification administration semble, lui-aussi, très attendue. « Par exemple, diviser par deux les délais d’instruction des permis de construire bloqués et accélérer leur dématérialisation, détaille Olivier Salleron. De même, on devrait relever à 100 000 €, contre 40 000 € à l’heure actuelle, le seuil des appels d’offres simplifiés. » La FFB n’attend pas que le gouvernement grave l’ensemble de ces propositions dans le marbre. Mais juste qu’il les mette en œuvre pour une durée déterminée. Une sorte de CCD financier qui prendrait fin dans 2 ans, « Le temps de faire repartir l’activité et lui faire reprendre une vitesse de croisière », conclut Olivier Salleron.  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 351 jours

Wayzz : A l’assaut des bétonniers

Jérôme Braga, co-fondateur de MWSC. [©Wayzz] Issue de la société My Wireless System Company (MWSC), créée en 2013, Wayzz propose des solutions digitales pour le marché du béton. Et notamment Béton Sync’, un outil pour suivre les livraisons de bétons ou de granulats, et pour en dématérialiser son cycle. Embarqué dans le véhicule, le système permet, par l’intermédiaire d’une application web, de géolocaliser toute la flotte de toupies et de connaître leur statut (en chargement, sur le trajet, en attente sur le chantier, en début et en fin de livraison, sur le chemin du retour). Il peut aussi être intégré à l’automatisme de la centrale. Ainsi, le système adresse un SMS au client, lui précisant, par exemple, que la toupie est en cours de chargement sous la centrale. Béton Sync’ confère au bétonnier la possibilité de sécuriser, de gérer et de détecter les points de dévissage. L’outil peut générer des bons de livraison, relier ces derniers aux factures et accepte la signature électronique. En option, les utilisateurs bénéficient d’un service de guidage, et d’un smartphone ou d’une tablette pour gérer l’application embarquée. « Nos clients disposent d’un espace dédié pour suivre, en temps réel, toutes ces opérations, explique Jérôme Braga, co-fondateur de MWCS. Cela permet de sécuriser l’activité et de mieux gérer les litiges, car ils ont accès à tout leur historique. » Une forte croissance en 2019 L’entreprise travaille aussi sur une intelligence artificielle, qui permettrait de détecter et d’alerter sur les comportements anormaux. « En cas de surfacturation, de mauvaise adresse de livraison, de camions bloqués ou de vols… » Depuis son lancement, Wayzz a équipé 1 200 véhicules. Des matériels issus des flottes de Bronzo Perasso ou encore Béton Solutions Mobiles. « Suite à notre présence au salon Intermat en avril 2018, nous avons signé avec un grand cimentier près de 850 équipements. Ce n’est pas un marché très extensible, mais nous voulons toucher tous les bétonniers. Nous prévoyons ainsi 1 500 véhicules en plus équipés de notre solution en 2019. D’ailleurs depuis décembre 2018, nous sommes de plus en plus en relation avec les fabricants de toupies. Avec des Schwing Stetter ou bien des Liebherr, nous sommes en discussion pour installer Béton Sync’ directement en usine. » Fort de son succès, Wayzz regarde au-delà des frontières hexagonales. « Nous voudrions nous développer en Europe, au Canada et aux Etats-Unis. Soit en gérant depuis la France, soit en trouvant des partenaires », conclut Jérôme Braga.  Sivagami Casimir Attrape-moi si tu peux ! Le capteur et le boîtier de géolocalisation sont disposés par les équipes de Wayzz, qui bénéficient d’un réseau d’installateurs couvrant l’ensemble du territoire.[©Wayzz] Au niveau de son fonctionnement, Béton Sync’ dispose d’un boîtier de géolocalisation et d’un capteur installé sur le véhicule,  du réservoir à eau. Ce dernier sert à savoir avec précision, quand la toupie est en train de décharger et détecte le sens de rotation du malaxeur de la toupie. Le système de géolocalisation donne aux différents acteurs la position des toupies en temps réel. Il communique avec le serveur de Wayzz en GPS ou GPRS. Ainsi, la localisation est mise à jour toutes les 7 s. L’application embarquée de gestion fonctionne sur smartphone ou tablette. « Pour des raisons de qualité de service, nous recommandons l’utilisation d’outils dédiés et proposons une tablette Android 7”. » Une plate-forme permet au client de suivre sa flotte sur une carte et de voir les états de chaque véhicule à l’aide d’un code couleur. Elle recense aussi les bons de livraison et l’historique des opérations. Avec ce système, des messages peuvent être reçus ou envoyés à la centrale.
Il y a 4 ans et 351 jours

Vicat : Retour aux sources

L’Isle-d’Abeau accueillera de nouveau le siège du groupe Vicat, dès le mois de septembre. [©Agence 85 Photos] La pandémie du Covid-19 a mis en pause plusieurs activités de Vicat à travers la France, et dans le monde. En dehors des mesures sanitaires et des répercussions humaines, l’économie du groupe cimentier a été impactée. Mais reprend une bonne dynamique depuis le mois de mai avec le déconfinement. Combiné la réouverture de l’ensemble de ses cimenteries. Face à la crise, Vicat s’adapte et met en place plusieurs actions. L’industriel a déjà préfiguré un plan de réduction des coûts opérationnels et le report d’investissements industriels non stratégiques. Mais surtout – événement majeur – Guy Sidos, Pdg du groupe, a annoncé la relocalisation du siège social. En effet, installé à la Défense, près de Paris, Vicat devrait revenir dès le mois de septembre à L’Isle-d’Abeau, près de Lyon. Là où l’aventure a commencé en 1853.  Une opération séduction « Notre retour en région Auvergne-Rhône-Alpes traduit l’adéquation et la convergence de la vision de la région avec nos ambitions de développement, explique Guy Sidos. Les conditions sont aujourd’hui réunies pour nous rapprocher d’un territoire, qui représente près du quart de l’activité du groupe Vicat. Les notions d’économie circulaire, d’ancrage territorial et les enjeux du bas carbone – transition écologique et solidaire – sont des thèmes qui nous sont chers. Et qui s’inscrivent dans notre politique industrielle. » De plus, ces enjeux s’ancrent dans le plan de relance économique plus “verte” et tournée vers le numérique de l’Auvergne-Rhône-Alpes.  Pour accueillir les entreprises, la Région a mis en place une véritable “opération séduction”. Dont un budget de 10 M€ sur 3 ans, afin de favoriser les relocalisations de sièges d’entreprises. Les 35 collaborateurs Vicat en provenance de Paris devraient en profiter… Dès le mois de juillet, l’Agence Auvergne-Rhône-Alpes accompagne les salariés de Vicat pour une présentation du territoire. Elle propose aussi de transmettre les offres d’emploi de la région pour les conjoints et une aide dans l’aménagement des locaux du nouveau siège. 
Il y a 4 ans et 352 jours

Paris Construction Week 2021 : 4-en-1 !

La Paris Construction Week se tiendra du 19 au 24 avril 2021, Paris – Nord Villepinte et Paris – Porte de Versailles. [©DR] L’organisateur de salons Comexposium annonce un évènement jamais vu dans le monde de la construction. En avril 2021, se tiendra la semaine mondiale de la construction, Paris Construction Week. Celle-ci verra l’ensemble des filières de la construction, du bâtiment et des infrastructures, de l’aménagement urbain et des territoires durables réuni. Près de 190 000 visiteurs sont attendus pour 1 800 exposants. Et ce, par le biais de 4 évènements professionnels. A savoir : Intermat, le World of Concrete Europe, BIM World et Solutions Bas Carbone. Ces manifestations auront lieu sur deux sites. Intermat et World of Concrete Europe Intermat Paris accueillera ses visiteurs du 19 au 21 avril 2021 à Paris – Nord Villepinte. Conférences, ateliers, tables rondes ou encore visites de délégations étrangères seront organisés autour de 5 pôles d’expertise. Soit “Terrassement, Démolition et Transports”, “Route, Industries des matériaux et Fondations”, “Bâtiment et Filière du béton”, “Levage et Manutention” et un nouveau pôle spécifique aux nouvelles technologies.Paris – Nord Villepinte sera aussi l’hôte du World Of Concrete Europe du 19 au 24 avril 2021. Celui-ci sera intégré au pôle “Bâtiment et filière du béton” d’Intermat. Il alliera espaces d’exposition et espaces de congrès. Avec des conférences sur les thématiques d’avenir du béton et un espace de démonstrations.  BIM World et Solutions Bas carbone Quant au BIM World, il prendra place à Paris – Porte de Versailles du 21 au 22 avril 2021. Le salon dédié aux différents usages et bénéfices du numérique s’articulera autour de 3 pôles. “Construction 4.0” pour concevoir des ouvrages plus performants avec le numérique. “Building as a service” pour développer de nouveaux usages et valoriser les ouvrages. Ainsi que “Smart Data” pour des infrastructures digitales et des plates-formes de services pour les métiers, entreprises et collectivités.Enfin, Solutions Bas Carbone se tiendra lui aussi à Paris – Porte de Versailles les 21 et 22 avrils prochains. L’ambition de l’évènement est de fédérer les acteurs publics et privés engagés dans les grands défis de la transition environnementale. Afin de répondre à cette volonté, 3 univers de solutions et de réalisations seront organisés. A savoir, “Matériaux et Performance environnementale”, “Energie et Performance d’exploitation”, ainsi que “Smart Territoires et Performance d’usages”.
Il y a 4 ans et 354 jours

Poullard : Un précurseur

Stéphane Poullard, gérant de la société éponyme : « Utiliser du béton recyclé à Chartres est presque devenu la norme ». [©ACPresse] Lancé le 23 novembre 2015, le granulat recyclé Granudem de Poullard a commencé à décoller. Ceci, avec la réalisation de chantiers pilotes. Comme la résidence Le Onze à Chartres, un ensemble de 12 logements livré en 2019 . La société possède plusieurs filiales dans le terrassement et la décontraction. Elle travaille en ce moment sur un chantier de démolition de 180 logements. Toujours à Chartres. Poullard produit 20 000 t de sables et de gravillons destinés au béton et 20 000 t pour le secteur routier. Sa centrale de BPE reste pour sa part anecdotique, avec environ 15 m³ fabriqués chaque jour. Avec un chiffre d’affaires en hausse de 20 % sur les deux dernières années, l’entreprise vient d’obtenir son brevet pour l’ensemble du process de fabrication de son béton 100 % recyclé. Elle vient aussi de recevoir la certification CE2+ de l’Afnor pour son granulat recyclé Granudem. Ce qui va lui permettre de fournir les centrales à béton. Et ce, avec un produit, qui rentrera dans la norme NF EN 206/CN. La grande majorité de ses granulats part aujourd’hui en vrac, pour alimenter les centrales locales Unibéton et Cemex. Le secret du Granudem ? « Pour réaliser un béton 100 % recyclé, il faut avoir travaillé sur un process pour sortir un sable et un gravillon de qualité, explique Stéphane Poullard, gérant de la société éponyme. Il faut en effet des granulats, qui ont une certaine résistance pour faire des bétons résistants. Toute la recette résidant dans le process de concassage, de criblage et de lavage des matériaux. » Le problème des stocks A partir de bétons de démolition, Poullard produit 20 000 t de sables et de gravillons destinés au béton et 20 000 t pour le secteur routier. [©ACPresse] D’ici la fin de l’année, Poullard espère commercialiser des blocs béton composé de sable 100 % recyclé et de gravillons de carrière. Intégrée au Plan Climat Air Energie territoriale (PCAET) de Chartres Métropole. Lequel outil pousse à l’utilisation de granulats recyclés dans la construction pour les bailleurs sociaux, l’entreprise s’installe aussi comme un acteur incontournable dans le tissu économique local. « Au départ, nous prêchions seuls dans le désert, mais la donne a changé, résume Stéphane Poullard. Désormais, utiliser du béton recyclé à Chartres est presque devenu la norme. Dans quelques mois, nous serons même en rupture de stocks de produits issus de la décontraction. Ce qui va nous contraindre à trouver de la matière première pour continuer de fournir nos clients. Nous cherchons surtout à vendre des granulats recyclés de très bonne qualité. Destinés au béton, plutôt que de les produire pour une mise en œuvre en grave routière. » Pour l’heure, le premier client reste la société Poullard elle-même. Qui, via sa filiale travaux, les utilise en travaux de terrassement et en VRD, avec des volumes en augmentation ces dernières années de 30 à 50 %. « La tendance s’est inversée. Ce qui nous oblige à chercher des chantiers de démolition pour maintenir nos stocks, poursuit Stéphane Poullard. Nous devons désormais alimenter les industriels situés autour de notre plate-forme de recyclage. Alors qu’auparavant, nous ne fournissions que nos propres chantiers. » Poullard qui songe déjà à se développer sur d’autres agglomérations étudie aussi la possibilité de valoriser d’autres produits, qui ne sont pas forcément issus de la déconstruction. Sans en révéler pour l’heure la teneur, secret industriel oblige. Non content d’être l’inventeur du premier béton 100 % recyclé. Poullard souhaite lancer dans les mois à venir un béton 100 % recyclé bas carbone. Une affaire à suivre…
Il y a 4 ans et 355 jours

Capremib à l’assaut des tours Duo

Capremib préfabrique les éléments en béton des Tours Duo de Jean Nouvel, construites à Paris. [©Caprémib] En construction dans le XIIIe arrondissement de Paris, les tours Duo ont été dessinées par l’architecte Jean Nouvel. Elles vont marquer le périphérique de la capitale, qu’elles surplombent. D’une hauteur respective de 180 m (39 étages) et 122 m (27 étages), elles sont toutes les deux désaxées, et semblent en équilibre. Tout comme pour la tour Alto à La Défense, c’est l’industriel Capremib, qui a été choisi pour la préfabrication des éléments en béton.  Pour le chantier des tours Duo, Capremib fournit un total de 1 110 poutres en béton armé C60/75. Dont 256 pour les sous-sols des deux tours. Et 854 poutres à béquet, d’une longueur unitaire de 9 m, pour la superstructure de la tour 1. Chacun des 38 niveaux de cette tour est ceinturé par ces poutres. Dont le retour extérieur (béquet) varie de 30 à 50 cm de largeur. La longueur des poutres d’infrastructure s’échelonne de 3 à 11 m, avec une largeur allant de 20 à 120 cm.  Les coffrages métal/bois des poutres ont été conçus et réalisés dans les ateliers de Capremib. Démarrée en septembre 2018, la fabrication des poutres se poursuivra jusqu’à l’été 2020, à raison de 6 à 7 unités/j. Le volume total de béton utilisé représente 2 800 m3, complété par 450 t d’acier.  Afin d’assurer une fluidité́ optimale, Capremib anticipe l’avancée du chantier, en produisant les éléments nécessaires pour 2 à 3 étages. Qui sont ensuite stockés dans l’enceinte de son usine et livrés à la demande. Début 2021, les tours Duo accueilleront 6 000 salariés de la banque Natixis. Ceci, sur près de 90 000 m2 de bureaux. Ainsi qu’un hôtel, un bar avec une vue panoramique et des commerces.
Il y a 4 ans et 355 jours

Nord : Xella : Un quartier en béton cellulaire

Les nouveaux logements du Domaine Grand Air ont tous été construits en blocs de béton cellulaire Xella. [©Xella] Wambrechies est une petite commune située à quelques kilomètres au Nord de la métropole de Lille. Cette municipalité traversée par le cours de la Deûle compte un peu plus de 10 000 habitants. C’est là qu’a été lancé un vaste programme de logements. Celui-ci prend place au sein du nouveau quartier résidentiel du Domaine Grand Air et voit la création d’un ensemble de 250 logements. Si les premiers habitants s’y sont établis à la fin de l’année 2018, les dernières maisons doivent être livrées dans le courant de cette année 2020. Sans doute avec un petit peu de retard, compte tenu de la période de confinement imposée durant le printemps…  En blocs de béton cellulaire Afin d’être conformes à la norme RT 2012, les 108 logements de ce programme ont été construits en blocs de béton cellulaire. Ainsi, le cabinet Cochet Dehaene a prescrit le béton cellulaire M211 de Xella, pour ses qualités intrinsèques. En effet, en utilisant cette qualité de blocs, d’une hauteur unitaire de 30 cm. La pose et le collage sont plus efficaces, plus économiques et plus rapides dans la mise  en œuvre. Par ailleurs, le cabinet a privilégié un industriel local pour fournir le béton cellulaire. Ceci, depuis son usine de Saint-Saulve, sise juste à côté de Valenciennes. Il s’agit de l’ancienne unité Cellumat, marque reprise par Xella à la fin de l’année 2017. L’objectif était à l’époque de rééquilibrer les sites de production du groupe sur le territoire national. Tout en pérennisant une entreprise qui n’allait pas bien…  Sur le programme du Domaine Grand Air, les blocs de béton cellulaire Xella semblent avoir répondu à toutes les attentes. « En tant qu’architecte, j’apprécie la flexibilité́ et la modularité́ du produit, qui permettent une totale liberté́ de conception », explique Guillaume Christiaens, architecte de l’opération. Au total, ce sont près de 30 000 m2 de blocs M211. En épaisseur 20 cm et 25 cm et hauteur 30 cm, qui ont été mis en œuvre sur toute la durée du projet. 
Il y a 4 ans et 356 jours

360SmartConnect : Tracer dans le temps

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Rolland Melet, Pdg de 360SmartConnect. [©360SmartConnect] Comment transmettre les informations constructives d’un bâtiment dans le temps ? Depuis sa création en 2017, 360SmartConnect s’emploie à répondre à cette question. « Les objets de la construction disposent tous d’informations et sont reliés entre eux, explique Rolland Melet, Pdg de 360SmartConnect. Notre rôle est de révéler ces informations et de les associer de façon durable au bâtiment. Le but étant d’être capable d’avoir un inventaire précis des matériaux pour le reconditionnement du bâtiment. Ou sa déconstruction et son recyclage. » Suivant le principe de traçabilité universelle, les solutions de 360SmartConnect s’adaptent à leur support et aux processus industriels. Sans application, ni logiciel spécifique et avec son smartphone, chacun peut avoir accès aux informations du produit (en fonction de son degré d’autorisation). Ceci, par le biais d’une puce connectée, ou même d’un simple QR-Code. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 357 jours

Okibo : Le robot qui enduit

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Le robot d’Okibo sait enduire tout seul… [©Okibo] En gros œuvre comme en second œuvre, enduire des surfaces de murs est toujours une étape compliquée et fastidieuse. Ceci, afin d’obtenir une surface plane et lisse, prête à peindre ou à encoller pour poser trames et tapisseries. Le geste doit être aussi précis que la tâche est longue et répétitive. La start-up israélienne Okibo a développé un robot capable de Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 357 jours

Arcade : Massia Laboratoire Bétons

Depuis plus de 25 ans, Arcade s’est fait connaître en partie grâce à son logiciel de suivi et contrôle de la qualité des produits, wil. Ce dernier équipe encore aujourd’hui de nombreux postes et s’est imposé au fil des années et échanges avec les clients comme étant LA référence sur le marché.  Massia-Laboratoire issu de la gamme Massia est prêt à reprendre le flambeau de wil afin de toujours mieux vous servir.  Tout comme pour wil, Massia-Laboratoire se décline en plusieurs modules axés chacun vers un métier différent : bétons, granulats, enrobés… Vous pouvez l’adapter au plus proche de votre activité en choisissant de n’en prendre qu’un ou d’en concilier plusieurs. Une des puissances de la gamme Massia est cet environnement entièrement paramétrable et modulable à votre activité. Massia-Laboratoire conserve les fonctionnalités de Wil qui ont fait son succès tout en ajoutant de nouvelles fonctionnalités. Retrouvez tous les outils pour une gestion laboratoire quotidienne optimale : Paramétrez vos données de baseRentrez vos prélèvements et essais Editez les documents nécessaires Générez vos bilans réglementairesPilotez votre activité et contrôlez vos résultats vis-à-vis des normes en vigueur. Des fonctionnalités communes à toute gestion laboratoire Le module bétons propose des fonctionnalités spécifiques pour ce métier telles que : Les essais itératifs pour définir le nombre de casses à la volée ; Les feuilles d’essais (essais de casses par exemple) ; Le contrôle RSI conforme au dernier guide technique ;Les cartes de contrôles (consistance, résistance par béton ou famille béton…) ;Le contrôle acquéreur en lien avec les FTP archivées ;Le contrôle des formules selon les normes française et européenne ;Le traitement des formulesLa formulation selon les méthodes de Dreux-Gorisse, Faury, ou encore les courbes d’équation (Füller par exemple) ou d’autres courbes que vous définissez. Le petit plus qui fait la différence ? Massia-Labo mobilité ! Une application mobile pour saisir depuis votre smartphone ou tablette vos prélèvements granulats, vos casses béton… et les retrouver automatiquement dans Massia. Même en zone blanche – et nous avons encore tant dans nos belles campagnes – saisissez sans soucis, la synchronisation se fera dès que vous retrouverez du réseau. C’est ça aussi la force du web. Massia-Laboratoire fait partie de la gamme Massia, elle comprend quatre autres logiciels axés chacun sur une spécialité : Massia-Gestion pour la gestion commerciale de l’administration des ventes. Gérez l’activité quotidienne de vos sites, les flux avec vos fournisseurs, prospects et clients. Maîtrisez à tout moment les éléments clés de votre activité, stocks, tarifs, offres, commandes, livraison, transports, facturation… Massia-Performance pour le suivi de la performance des industries extractives. Maîtrisez et améliorez la performances sur trois axes : personnel, engins et installations. Suivez au quotidien les affectations d’activités, les heures de marche, arrêts et pannes, les consommations comme les carburants, l’électricité, les explosifs, …Massia-QSE & Foncier pour la maîtrise du suivi environnemental, de la sécurité et du foncier. Gérez facilement vos thèmes et campagnes de mesures environnementales, préparez vos audits, suivez les actions menées, consignez et mettez en œuvre les instructions des arrêtés préfectoraux.Massia-Maintenance pour la gestion de la maintenance des installations et parc matériel.  Optimisez la maintenance du matériel et des équipements, maîtrisez vos coûts et la sécurité des personnes. Une gamme de logiciels tout-en-un Désormais, vous pouvez regrouper plusieurs activités dans un seul logiciel , Créez un nouveau produit dans Massia-Performance, retrouvez-le dans Massia-Laboratoire ; créez une FTP dans Massia-Laboratoire, consultez-la dans la pesée de Massia-Gestion ; gérez les stocks dans Massia-Gestion, utilisez-les dans Massia-Performance ! En plus de la personnalisation et modularité à souhait de cette gamme, Massia vous permet également de travailler sur une interface fluide, ergonomique et accessible partout. Vous bénéficiez ainsi d’une seule base de données et d’une gestion centralisée ! Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter Arcade. Pour cela plusieurs canaux possibles : En visitant le site Web d’Arcade où vous retrouverez des informations sur les logiciels ainsi qu’un formulaire de contact : https://www.arcade.fr/. En contactant directement le service commercial : par e-mail a.ladet@arcade ou par téléphone 04 67 77 52 50. Pensez à suivre la page LinkedIn d’Arcade afin d’être tenu au courant des actualités d’Arcade.
Il y a 4 ans et 357 jours

Maturix : Au cœur du béton

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Maturix propose des kits de mesure à placer directement dans le béton au moment du coulage. [©Maturix] Maturix est une start-up danoise qui propose la gestion en direct de la maturation du béton. Pour cela, l’entreprise propose des kits de mesure à placer directement dans le béton au moment du coulage. Les capteurs permettent ensuite de recevoir sur PC, tablettes et mobiles une actualisation des résultats toutes les 10 mn. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 357 jours

Adesol : Des solutions et services comme points de différenciation

Michel Aron, gérant d’Adesol : « Les chapistes constituent une piste d’évolution intéressante pour nous ». [©Adesol] Depuis le XVe siècle, le quartier du Faubourg Saint-Antoine, à Paris, accueille un grand nombre d’artisans. C’est au cœur de cette ébullition de création, qu’Henri Testas installe, rue de Prague, son activité de négoce de produits en laiton, bronze et fer forgé pour la décoration et les meubles. Au fil des années, l’entreprise familiale évolue et Etienne Testas, son fils, en reprend les rênes. En 1988, il crée l’entité Adesol, spécialisée dans la conception et la vente de profilés pour les murs et les sols. Suite au décès d’Etienne Testas, survenu en 2013, Michel Aron rachète Adesol. « L’entreprise avait un écho dans le monde du bâtiment, mais ne disposait pas vraiment de clientèle et avait du mal à évoluer, explique Michel Aron. Cependant, c’est cet écho qui m’intéressait… » Dès 2014, le nouveau dirigeant redresse Adesol, qui repart sur une croissance. Profilés de finition, joints de dilatation…, l’industriel est sur une logique du « meilleur produit, au bon endroit ». Si la fabrication des solutions est sous-traitée à des sidérurgistes français, toutes les filières1 sont créées en interne en fonction de la demande et du chantier. Les locaux de la rue de Prague ont été conservés dans leur jus « pour garder l’esprit de la création ».  De la conception à la finition, en passant par la réfection Ils accueillent un bureau d’études, l’administration et un atelier. Le siège se complète par un entrepôt situé à 30 mn de là. « La taille de production de nos profilés est de 6 m et notre unité de vente, de 3 m. C’est un point de différenciation pour nous. » Les solutions sont livrées à l’aide d’un camion aux couleurs d’Adesol en Ile-de-France. Et via les Transports Mazet, en province. Avec son service de finition, l’industriel coupe à la taille nécessaire, assure le fraisage, le perçage et le traitement de surface de ses produits. Ceux-ci sont aussi numérotés pour un meilleur confort de pose. Adesol intervient également en réfection.  « Nous travaillons en direct avec les professionnels poseurs, ceux qui font ce métier. Les joints de dilatation, c’est un peu la patate chaude que tout le monde se refile… Ce sont des éléments que l’on sous-estime. Il faut une assistance à la pose et que les choses soient faites dans les règles de l’art. Il n’y a pas de mauvais produit, mais de mauvaises mises en œuvre. » Pour répondre à cette problématique, Adesol a accéléré sa communication auprès des prescripteurs. « Depuis 2 à 3 ans, nous avons mis les moyens marketing pour toucher les architectes. L’année 2020 devrait être une celle du décollage2. La sélection d’Adesol par les chantiers du Grand Paris ou par des majors comme Bouygues peut nous permettre de sortir de l’ombre. » Nouer des partenariats Sans compter que l’industriel se développe sur le marché du parasismique, avec des solutions adaptées. « Nous sommes partenaire avec l’Italien Tecno-k Giunti. Nous nous occupons du marché français et travaillons avec le bureau d’études italien. Nous apprenons avec eux, ils sont déjà bien avancés sur le sujet. En France, il n’y a aucune prise de conscience réelle sur les zones sismiques. Dans la région Est et dans le Sud, vers Nice, il y a des risques. Je pense que nous allons être consultés pour le traitement de cette question dans le futur. » Enfin, les chapistes constituent une piste d’évolution intéressante pour Adesol. L’industriel a d’ailleurs conçu, en partenariat avec des clients de ce secteur, des joints de dilatation aux pattes de fixation plus larges. « Sur des chapes, elles peuvent être trop courtes pour la fixation en bord de chape et dalle. Nous avons ainsi créé un modèle de 120 mm, le double par rapport aux pattes habituelles », reprend Michel Aron. Et de conclure : « Nous réussissons à faire ce genre de partenariats, parce que nous sommes sur le terrain ».  Sivagami Casimir 1Négatif métallique faisant office de “moule” pour la fabrication de profilés aluminium et laiton.  2Ndlr : L’interview s’est déroulée en mars en pleine crise du Covid-19, expliquant pourquoi Adesol, comme un grand nombre d’entreprises, utilise le conditionnel à la vue des incertitudes économiques qu’a engendré cette pandémie. 
Il y a 4 ans et 358 jours

Agora Energy Technologies : Convertisseur de CO2 en énergie

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Agora Energy Technologies travaille sur une batterie capable de stocker, convertir et redistribuer le CO2 généré par des outils industriels. [©Agora Energy Technologies] La réduction des émissions de CO2 est un des défis majeurs de l’homme durant ces prochaines décennies. Si l’échéance critique – neutralité carbone en 2050 – approche à grands pas, ne serait-ce que pour “sauver les meubles”, l’industrie des matériaux n’est pas encore sur la bonne pente Pourtant, responsable de 35 % des émissions directes, ce secteur s’organise lentement. Pour répondre à cette problématique, la start-up Agora Energy Technologies développe une solution. Originaire de Vancouver, au Canada, l’entreprise travaille sur une batterie capable d’utiliser le CO2 généré par des Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 358 jours

Wayzz : L’expansion à tous les niveaux

Béton Sync’ permet le suivi en temps réel de flottes. Aujourd’hui 2 000 camions sont équipés des technologies Wayzz. [©Wayzz] Créé en 2015, Wayzz se consacre au monde du béton en proposant aux acteurs du secteur des solutions digitales clefs en main. A l’image de Béton Sync’, qui permet le suivi en temps réel de flottes ou encore de dématérialiser des documents de livraison. Avec plus de 4 ans d’expérience dans le secteur, l’entreprise est en pleine expansion. Elle connaît une croissance fulgurante et passe de 325 000 € de chiffre d’affaires en 2018 à 1,3 M€ en 2019. « Nous continuons à bien avancer, explique Jérôme Braga, co-fondateur de Wayzz. En 2018, nous comptions plus de 1 000 véhicules équipés de nos solutions. Nous avons atteint les 2 000 en 2019 et visons 3 000 à la fin de l’année. » Les technologies de Wayzz s’enrichissent et se diversifient. « Nous avons intégré une fonction de gestion de données sociales ou encore un débitmètre connecté qui nous fournit une sortie nous permettant de récupérer une impulsion pour chaque litre d’eau consommé. » Vers la conquête du marché espagnole Jérôme Braga, co-fondateur de Wayzz. [©Wayzz] Créé en 2015, Wayzz se consacre au monde du béton en proposant aux acteurs du secteur des solutions digitales clefs en main. A l’image de Béton Sync’, qui permet le suivi en temps réel de flottes ou encore de dématérialiser des documents de livraison. Avec plus de 4 ans d’expérience dans le secteur, l’entreprise est en pleine expansion. Elle connaît une croissance fulgurante et passe de 325 000 € de chiffre d’affaires en 2018 à 1,3 M€ en 2019. « Nous continuons à bien avancer, explique Jérôme Braga, co-fondateur de Wayzz. En 2018, nous comptions plus de 1 000 véhicules équipés de nos solutions. Nous avons atteint les 2 000 en 2019 et visons 3 000 à la fin de l’année. » Les technologies de Wayzz s’enrichissent et se diversifient. « Nous avons intégré une fonction de gestion de données sociales ou encore un débitmètre connecté qui nous fournit une sortie nous permettant de récupérer une impulsion pour chaque litre d’eau consommé. »
Il y a 4 ans et 360 jours

Ferropem : « Aujourd’hui, nous cherchons des relais de croissance en Europe »

Sylvain Sédille, responsable commercial de Ferrompem. [©Ferropem] Béton[s] Le Magazine : Malgré sa place de leader sur le marché de la fumée de silice, Ferropem n’est que peu connue dans le monde de la construction, pouvez-vous nous la présenter ? Sylvain Sédille : L’activité de Ferropem, anciennement Pechiney Electro-Métallurgie, est la production de silicium par le procédé de carbo-réduction du quartz à très haute température dans des fours électriques. Dans les années 1980, nous avons équipé nos fours de hottes filtrantes, permettant de capter les gaz générés par les réactions. Ces gaz sont captés et génèrent du SiO, qui devient la fumée de silice (SiO2). Cette dernière se présente sous forme de particules sphériques, de structure amorphe et de pureté entre à 90-95 % en SiO2. La taille d’une particule est environ 150 fois inférieure à celle d’un grain de ciment, d’où sa propriété de filler dans le béton, comblant les vides interstitiels. Elle réagit également lors de l’hydratation du ciment, entraînant un effet pouzzolanique.  Aujourd’hui, comment Ferropem est-elle organisée ?  Le siège se situe à Chambéry et nos usines se trouvent à proximité, dans l’Ain, l’Isère, la Savoie, et le Gard. En 2005, l’entreprise a été rachetée par le groupe espagnol Ferroatlantica. Alors leader dans la production de silicium, ce dernier a fusionné en 2015 avec son concurrent direct sur le marché américain, Globe Specialty Metals pour former Ferroglobe. Celui-ci a désormais une capacité de production de fumée de silice de 250 000 t/an, avec des sites en France, Espagne, Afrique du Sud, Etats-Unis et Canada.  Comment votre fumée de silice est-elle aujourd’hui distribuée en France ? Grâce à l’aide de Condensil1, Ferropem a initié la mise en place de la normalisation de l’utilisation des fumées de silice. Condensil nous a aussi aidés à mettre en place l’industrialisation de la récupération des fumées et leur commercialisation. Ce lien fort existe toujours et nous permet de travailler ensemble. Condensil distribue en France et sous sa marque notre production aux centrales BPE et aux usines de préfabrication. En dehors de ce champ d’action, nous déterminons au cas par cas quelle est la meilleure solution pour nos clients.  La France est-elle un marché prioritaire pour Ferroglobe ? Bien sûr, mais la France n’absorbe pas toute notre production. Aujourd’hui, nous cherchons des relais de croissance en Europe à travers des partenaires en vue de promouvoir la formulation avec de la fumée de silice. Nous voyons un grand potentiel en Europe et nous avons aujourd’hui l’expertise et les ressources humaines pour soutenir de grands projets de construction et d’infrastructure à venir. Cette logique s’inscrit aussi dans une volonté de participer davantage à la revalorisation de co-produits, permettant d’abaisser l’empreinte carbone des bétons en Europe. Comment cette réorientation se traduit-elle sur le terrain ? Nous mettons tout en œuvre pour augmenter notre visibilité, grâce à une communication active auprès de l’ensemble des acteurs de l’industrie de la construction et des matériaux. Nous souhaitons raviver le savoir-faire des formulations sur la base de fumée de silice, visant à améliorer les performances des bétons et à augmenter leur durabilité. Le premier exemple, qui me vient, est le cas des bétons projetés où la fumée de silice permet une diminution des rebonds de 10 à 15 %, offrant un gain substantiel. Divers segments bénéficient aussi d’avantages performantiels, comme les applications souterraines, que ce soit en prévention des attaques acides internes ou des chlorures externes, les bétons réfractaires, les mortiers, parmi beaucoup d’autres.  Propos recueillis par Yann Butillon 1Condensil est une filiale du groupe Vicat.
Il y a 4 ans et 360 jours

Des granulats au service de l’aménagement urbain

Les extérieurs de la Cité Malbrouck, sise à Saint-Martin-Boulogne (62), ont fait peau neuve. [©Ghent Aggregates] Depuis 2014, Ghent Aggregates fournit des matériaux pour le Benelux, le Nord de la France et le Royaume-Uni. Fondée par Jonathan Kesteleyn, la société dispose d’une large gamme de granulats pour le BTP ou encore l’univers du béton. Fillers, sables, gravillons, Ghent Aggregates répond aux différentes problématiques chantier. Que ce soit au niveau de la granulométrie, des densités de granulats ou de la couleur. « Nous avons des espaces de stockages et des installations dans le port maritime de Gand, en Belgique. Avec des embranchements fer, maritime et fluvial. Ce qui nous permet de livrer de manière rapide nos granulats. », souligne Jonathan Kesteleyn.  Autour de la cité Les granulats de quartz jaune Tono Yellow utilisés rappellent les couleurs du littoral. [©Ghent Aggregates] A Saint-Martin-Boulogne (62), les extérieurs de la Cité Malbrouck ont fait peau neuve. Les trottoirs, parkings, allées et pourtours des bâtiments ont été réhabilités par l’agence Coquelles d’Eiffage TP. Les 6 100 m2 que représentent ces espaces ont été réalisés avec 850 m3 de béton désactivé, signé Eqiom Bétons. La Cité se trouvant près du littoral, cet aménagement devait s’adapter à l’environnement de la côte du Nord. Ainsi, Ghent Aggregates a fourni des granulats de quartz jaune Tono Yellow. « Cela a permis de ne pas utiliser de colorant, précise Jonathan Kesteleyn. En plus de sa teinte couleur sable variée avec du blanc à faible proportion, ce granulat permet au béton de tenir dans le temps. Il est résistant au passage des voitures, avec un coefficient de polissage accéléré (CPA) de 50. » Le béton a été pompé et mis en œuvre sur 14 cm d’épaisseur. Un swing chic Le Manoir Hôtel, au Touquet (62) a souhaité harmoniser le style de ses entrées. [©Ghent Aggregates] En face du golf du Touquet (62), le Manoir Hôtel a souhaité harmoniser le style de ses entrées de voitures avec le restaurant et les bâtiments alentour. « Il a fallu trouver une alternative, puisque la carrière qui a fourni le producteur de béton pour les espaces originels a fermé en 2016, explique Jonathan Kesteleyn. Nous avons su proposer une solution très proche. » Ainsi le béton lavé est basé sur un CEM III très léger en couleur. « Nous avons accompagné le client, en préconisant un calcaire très blanc et dur, stable et durable dans le temps. Sans colorants, nous pouvons offrir un béton sur base de granulats naturels, qui tient dans le temps. » Une nouvelle vie pour la Marquise Les accès et les trottoirs du centre ville de Marquise (62), ont été remis au goût du jour. [©Ghent Aggregates] « Pour les accès et les trottoirs du centre-ville de Marquise, dans le Pas-de-Calais, nous avons proposé différentes couleurs de granulats pour un effet dalmatien », détaille Jonathan Kesteleyn. Des quartz blancs s’associent à des noirs profonds pour plus de confort visuel. « Les granulats noirs permettent de masquer les diverses pollutions du temps. Ils sont visuellement plus durables. Et pour faire en sorte que cette réhabilitation s’extrait de l’ordinaire, nous avons rajouté des paillettes d’éclats de miroir sur les routes d’accès au centre. Ainsi, on créée un effet de brillants au sol lors d’un passage, le jour ou la nuit. »
Il y a 4 ans et 360 jours

Ben Young : « Mon amour pour l’océan a un impact énorme sur mon travail »

Retrouvez l’article dans Béton[s] le Magazine n° 89. Ben Young [©Jane Keam] Comment réalisez-vous vos sculptures ? Sur quoi travaillez-vous en premier ? [©Robert Gray Photography] Je suis un autodidacte. Chacune des mes réalisations est le fruit d’un énorme travail en amont. Tout commence par des concepts. Une fois que j’ai une idée que je veux poursuivre, je dessine un croquis à l’échelle pour affiner la taille et les proportions de la pièce. Je trace tous les plans et profils nécessaires à la création de mes sculptures. Je travaille avec des formes 2D et je dois trouver comment traduire cela. Et ce, afin de superposer le verre pour Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 360 jours

Renforcer une structure par des matériaux composites à base de fibres de carbone

A un moment ou à un autre, un ouvrage aura besoin d’un entretien plus ou moins poussé, d’une réparation, voire d’un renforcement structurel. [©ACPresse] 1 – Quelles sont les solutions permettant un renforcement structurel d’un ouvrage en béton ?  Plusieurs raisons imposent de renforcer une structure en béton : impact accidentel ou incendie, erreur de conception ou de positionnement des armatures, mise en conformité d’un ouvrage existant ou encore changement de destination de l’ouvrage.  Selon le type d’ouvrages, la nature de la dégradation, le moment de l’intervention ou l’accessibilité au chantier, les techniques de renforcement peuvent être différentes. On en dénombre six différentes. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne  
Il y a 4 ans et 362 jours

Etat des lieux sur les ciments à base de sédiments

La norme ciment NF EN 197-1 est contraignante sur le produit final. Mais ne fournit aucune exigence sur les caractéristiques des matières premières du cru… Opération de préparation du cru dans une cimenterie. ACPresse] I – A quelles problématiques peut répondre la synthèse des ciments ? De nos jours, le niveau de production de déchets solides dans le monde est compris entre 1,3 à 2,2 Mdt/an. Ce volume devrait sans doute s’accroître en raison du développement démographique et économique mondial. Mais aussi du fait d’une surconsommation et d’une utilisation inefficiente des matériaux. En général, les déchets produits, ainsi que les émissions s’y rapportant, sont liés à des produits de la construction, aux ordures ménagères, à l’exploitation minière, aux processus agricoles, aux déchets municipaux et industriels, à la circulation maritime… Il y a donc lieu de trouver des méthodes de gestion efficaces, des techniques d’élimination appropriées. Une dose d’innovation conduisant in fine à l’utilisation de matériaux durables, telle qu’impulsée dans bon nombre de doctrines de l’Union européenne, à l’image du “Green Deal”, des programmes H2020…  Outre le problème de la gestion des déchets et du fait qu’entre 6 et 10 Mdt de bétons sont produits chaque année dans le monde, l’industrie de la construction a un Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 363 jours

Bruno Cavagné, un 3e mandat de “combat” à la FNTP

Pour son 3e mandat à la tête de la FNTP, Bruno Cavagné milite pour l’adoption de deux plans de relance. [©FNTP] Dans un contexte de crise, Bruno Cavagné, 57 ans, a été réélu président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) . Ceci, pour un troisième mandat de trois ans. Ce mandat de “combat” s’ouvre dans une période de crise sanitaire et économique inédite. Bruno Cavagné milite ainsi pour l’adoption de deux plans de relance. D’abord, un plan d’urgence pour soutenir l’investissement public local. Puis, un plan de transformation au service de la transition écologique. Bruno Cavagné sera entouré d’une équipe renouvelée représentative des métiers, des territoires et des typologies d’entreprises de travaux publics. « C’est une course contre la montre » « Les administrateurs de la FNTP ont souhaité me renouveler leur confiance dans cette période, qui s’annonce très difficile pour le secteur des travaux. Et je les en remercie. Mon seul combat est aujourd’hui de surmonter la crise que nous vivons. Et pour ce faire, je plaide pour l’adoption en urgence d’un plan de soutien à l’investissement public local et d’un plan de transformation de nos infrastructures au service de la transition écologique. Le temps nous est compté et c’est une course contre la montre qui s’engage avec le gouvernement. Plus il tardera à engager ces plans, plus les dommages de la crise seront profonds dans notre secteur », estime Bruno Cavagné.  Celui-ci est toujours investi dans le groupe Giesper, à Toulouse, spécialisé dans les activités de génie civil, de canalisations, de VRD, de gros œuvre, de peinture, de recyclage, d’hôtellerie et de promotion. Homme d’échanges, Bruno Cavagné s’est impliqué dans la vie professionnelle comme dans son entreprise, depuis de longues années. Ainsi, Il est membre du bureau du Medef (Mouvement des entreprises de France), conseiller du Conseil économique, social et environnemental (Cese) au titre de la vie économique et du dialogue social. Et administrateur de BTP Banque, de la SMAvie BTP et de la Caisse nationale des entrepreneurs de travaux publics (CNETP). Il est aussi vice-président de la SGAM BTP, vice-président du Conseil d’orientation des infrastructures.
Il y a 4 ans et 363 jours

L’avenir des Champs-Elysées

L’idée de végétaliser l’avenue des Champs-Elysées est celle qui émerge le plus fortement. [©PCA-Stream] Pendant la période de confinement, alors que les espaces culturels étaient fermés, le Pavillon de l’Arsenal et l’agence d’architectes PCA-Stream ont lancé la version virtuelle de l’exposition “Champs-Elysées : Histoire et Perspectives” L’occasion de revenir sur l’histoire, mais aussi sur l’avenir de “la plus belle avenue du Monde”. Le public ayant été invité à réinventer les “Champs”. En effet, particularité de l’évènement, cette visite immersive était aussi participative. Parents et enfants pouvaient, depuis leur canapé, se promener sur les Champs-Elysées du futur et en devenir les co-constructeurs. Plus de 2 000 propositions et 450 000 votes Le Comité Champs-Elysées et Make.org dévoilent aujourd’hui les résultats de cette consultation citoyenne. Cette dernière s’est déroulée du 14 février au 4 juin 2020. Soit avant, pendant et après le confinement. Et peut se lire en filigrane comme une synthèse des attentes des Franciliens pour “la ville d’après”. Avec près de 100 000 participants, il s’agit de la plus vaste consultation jamais réalisée dans le cadre d’un projet de réaménagement urbain. Les citoyens étaient invités à répondre à une question simple : “Qu’aimeriez-vous changer pour améliorer les Champs-Elysées ?” Parmi les 2 000 propositions, 6 grandes idées ont été plébiscitées. Les 6 idées par ordre d’importance Idée 1 – Végétaliser l’avenue est le concept, qui émerge le plus. Il s’agit de “verdir” l’artère, avec des plantations d’arbres, arbustes ou l’installation de parcs.  Idée 2 – Créer une véritable promenade piétonne des Tuileries jusqu’à l’arc de Triomphe, en facilitant la traversée des piétons (notamment de la place de la Concorde). Idée 3 – Le meilleur partage de l’espace public entre les différentes mobilités apparaît comme une priorité pour les citoyens.  Idée 4 – Les citoyens plébiscitent la promotion d’une offre de commerce plus authentique et plus française. Valorisant davantage le savoir-faire, la gastronomie et l’art de vivre français. Ceci, plutôt que des grandes chaînes internationales perçues comme aseptisées et peu différenciantes.  Idée 5 – Préserver ou revaloriser les éléments patrimoniaux de l’avenue comme les lampadaires, les colonnes Morris, les façades haussmaniennes, les pavés et les jardins historiques.  Idée 6 – Enfin, les citoyens plaident pour préserver la sécurité et la tranquillité de l’avenue. D’une part, en intensifiant la lutte contre les pickpockets et les sollicitations non-désirées. D’autre part, en renforçant les efforts en matière de propreté. M. C.
Il y a 4 ans et 363 jours

Bétontherm : Un béton isolant et structurel, en sac

Le béton thermique Bétontherm et désormais disponible en version sac. [©Granulex] Entité de Granulats Expansés de la Mayenne (Gem), la marque Granulex est spécialisée dans la fabrication de granulats d’ardoise expansée. Associés au béton, ces derniers permettent de réaliser des matériaux légers et isolants. En plus de cela, Granulex a mis au point Bétontherm, une gamme de bétons thermiques, désormais proposé en sac. « Ce produit a été développé en partenariat avec l’industriel Route Service Industrie, spécialiste des bétons spéciaux et haute performance en sac », explique Vincent Gallizia, directeur commercial de Granulex. La marque s’occupe de fournir la partie “granulats légers”. De son côté, RSI réalise le prémix “liant”. « Tous les ciments peuvent être retenus. Le prémix fonctionne en CEM III, mais les producteurs de BPE retiennent plutôt des formules en CEM I. Et ce, pour tout ce qui est tests au feu, performances thermiques et pour les autres paramètres techniques. Dans tous les cas, les deux formules ont été testées. » Les deux composants sont ensuite mélangés par RSI et ne nécessitent que le rajout d’eau chez le client. « Nous sommes à la disposition de chaque BPE pour mettre en place le Bétontherm chez eux, en les assistant au niveau de la formulation, du commercial. Et même jusqu’au calcul thermique pour développer des solutions avec leurs clients. » Une façon de mettre à disposition une formule standard avec une densité de granulats d’ardoise expansée associée. Et d’envisager toutes les options de développement possibles, selon la demande. Bétontherm est disponible sur l’ensemble du territoire et les pays limitrophes à la France.
Il y a 4 ans et 364 jours

Martel Groupe : Le choix pertinent du BPE

La centrale à béton SEBM de Genas (69) est la première à avoir été mise en place, dès 2013. [©Martel Groupe] Retrouvez l’article dans Béton[s] le Magazine n° 89. « La carrière, c’était un peu un rêve de gosse… » Ce rêve, Fabrice Martel, directeur général du groupe lyonnais éponyme, l’a réalisé en 2013, un peu par hasard. « Pour répondre à des besoins internes, nous avions commencé à monter une centrale à béton. Au même moment, nous avons eu l’opportunité d’acquérir une carrière, à proximité. » En fait de carrière, il s’agissait d’une autorisation d’exploitation en bonne et due forme, sur la commune de Saint-Bonnet-de-Mure, à deux pas de l’aéroport de Lyon – Saint-Exupéry !  Fabrice Martel, directeur général du groupe éponyme : « Nous sommes là pour résoudre les problèmes de nos clients ». [©Martel Groupe] Ce changement de périmètre a imposé de revoir la stratégie “BPE” du groupe. « Avoir des granulats à disposition pour alimenter notre centrale changeait la donne », confirme Fabrice Martel. Aussi, de centrale pour l’interne, l’unité de production en construction a été transformée en centrale de réseau. Elle devenait apte à répondre aux besoins du groupe en bétons spéciaux, comme aux attentes d’entreprises de BTP locales. « Nous avions confié à l’industriel Stimm la réalisation de cette centrale à béton. » Une unité bâtie autour d’un malaxeur Teka. Pour Stimm, ce chantier s’est vite avéré d’importance, puisque l’industriel a décroché, en parallèle, celui de l’équipement de la carrière. Sans compter l’augmentation de capacité de la centrale à béton.  « Les chauffeurs sont nos premiers commerciaux. »  SEBM possède aujourd’hui 22 toupies, Putzmeister sur porteurs Mercedes Benz pour l’essentiel. [©Martel Groupe] Sept ans plus tard, le BPE génère 24 % du chiffre d’affaires de Martel Groupe, qui a atteint Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 364 jours

HGCT et Bétonic développent une chape fluide bas carbone

Didier Airieau, Julien Blanchard et Hervé Charpentier lors de la signature de l’accord entre HGCT et Bétonic. [©HGCT] Début juin, Hoffman Green Cement Technologies (HGCT) a signé un partenariat avec Bétonic pour de futurs développements de produits. Filiale du groupe Charpentier, Bétonic est un producteur de béton, qui vient de fêter ses 25 ans. Et qui dispose de deux centrales de production en Vendée. Signé entre Julien Blanchard, président du directoire d’HGCT, Hervé Charpentier, président du groupe éponyme, et Didier Airieau, directeur général du groupe Charpentier, ce partenariat scelle une collaboration déjà engagée, autour des chapes fluides bas carbone. « Cette signature concrétise nos années de soutien technique à HGCT sur le développement des produits “chapes fluides”. Cet accord confirme une entente entre nos deux entreprises pour finaliser le développement de ce produit et le commercialiser au plus vite », commentent Hervé Charpentier et Didier Airieau. L’objectif est de combiner les savoir-faire d’HGCT en matière de ciment bas carbone et ceux de Bétonic en matière de chapes fluides. Ceci, afin de commercialiser une chape fluide bas carbone d’ici quelques mois. C’est HGCT qui devrait être porteur du projet et, a priori, détenteur de l’Avis technique qui sera rattachée au produit.  
Il y a 4 ans et 364 jours

Putzmeister présente son nouveau Mixokret M 740

Le transporteur à chape Mixokret M 740 Stage V. Putzmeister devait présenter sa dernière génération de transporteurs de chape sur le salon EPF. Celui-ci ayant été annulé suite à l’épidémie de Covid-19. La marque allemande dévoile, dès à présent, le nouveau Mixokret M 740 Stage V. Ce dernier semble être assez similaire à son prédécesseur de par son aspect extérieur. Les plus grands changements ont été effectués sous le capot. Qui continue de s’ouvrir de manière centrale comme sur l’ancienne version. Le moteur turbo 3 cylindres de Deutz fonctionne désormais avec une puissance de 36,4 kW, soit environ 10 % de puissance de plus que son prédécesseur. Le compresseur de Rotocomp délivre une capacité d’air allant jusqu’à 4,35 m3/mn. Grâce au post-traitement sophistiqué des gaz d’échappement, avec un filtre à particules diesel, la machine répond à toutes les exigences de la norme d’émission “Stage V” sans utiliser d’AdBlue. 15 % d’économie de carburant Afin de pouvoir s’adapter de la manière la plus flexible possible aux conditions respectives de chaque chantier, la nouvelle gestion des performances permet de sélectionner cinq vitesses de transport différentes. Ceci permet de faire des économies de carburant allant jusqu’à 15 %, en pompant en mode “Eco”. Pour des distances de transport plus longues, l’augmentation de la vitesse en mode “Power” garantit une performance maximale. Sur ce nouveau modèle, le malaxeur est désormais à entraînement hydraulique, permettant à l’utilisateur de faire fonctionner l’arbre de malaxage en sens inverse pour “décoincer” le mélange si besoin. Enfin, plus jamais une batterie ne sera déchargée le lendemain matin, grâce à la fonction d’extinction automatique. En standard sur la machine, elle déconnecte automatiquement tous les consommateurs électriques, même si l’interrupteur principal n’est pas éteint en fin de journée. Il est en donc fini des temps d’arrêt inutiles dus aux batteries déchargées.
Il y a 5 ans et 1 jours

Doka équipe le chantier majeur de Bordeaux

La gamme Doka a été utilisée à chaque niveau de la construction de l’ensemble Ginko. [©Doka] A Bordeaux, GTM Bâtiment Aquitaine construit l’ensemble Ginko : 24 bâtiments bioclimatiques, regroupant logements, commerces et parkings. Des constructions de 3 niveaux, réalisées par les mêmes équipes. Pour les parkings, jusqu’à 250 m2/j de planchers ont été coffrés à l’aide de 20 à 25 tables. Et jusqu’à 100 m2/j pour les commerces. Cette forte cadence a demandé́ une vigilance accrue sur la qualité́ de l’aspect des surfaces en béton. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. 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Il y a 5 ans et 1 jours

Fumées de silice : une approche environnementale, sécuritaire et sanitaire

Depuis les années 1980, la fumée de silice est utilisée dans les bétons. Au fil du temps, elle va évoluer du statut de déchet à celui de sous-produit, jusqu’à devenir un co-produit. Issue de la fabrication du silicium et du ferro-silicium, la fumée de silice est aujourd’hui de qualité régulière et maîtrisée, par l’amélioration des matières premières et des process industriels. La norme produits européenne en vigueur pour la fumée de silice est l’EN 13263 -1 et – 2. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 2 jours

Peri ouvre un dépôt de matériels à Bordeaux

Mise en œuvre du coffrage pour dalle Gridflex de Peri. [©Peri] C’est à l’occasion du salon Aquibat, qui s’est tenu fin février dernier – avant le confinement – à Bordeaux, que Peri a présenté aux professionnels du secteur un nouveau service de proximité. A savoir, l’ouverture d’un parc matériels sur le secteur aquitain. Inauguré en début d’année, il est le troisième du genre, après ceux de Provence, situé à Marseille, et surtout d’Ile-de-France. Implanté à Meaux (77), celui-ci abrite aussi le siège social de l’entreprise. Outre ces dépôts, Peri possède aussi des bureaux commerciaux à Lyon, à Rennes, et à Strasbourg. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? 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