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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

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Il y a 5 ans et 48 jours

AIMCC : Sept leviers pour la relance économique

L’AIMCC et le Comité stratégique de filière “Industrie pour la construction” (CSF IPC) proposent 7 leviers pour la relance économique du secteur. [©Technologie photo créé par rawpixel.com – fr.freepik.com] L’AIMCC et le Comité stratégique de filière “Industrie pour la construction” (CSF IPC) proposent 7 leviers pour la relance économique du secteur. Pour formuler ce plan, l’AIMCC (animatrice du CSF IPC) s’est appuyée sur une conviction forte. Ainsi, l’écologie et l’économie doivent converger pour sortir au plus vite de la crise. « Nos propositions conjuguent 3 priorités, explique Hervé de Maistre, président du CSF IPC. Soutenir les plus fragiles, redonner rapidement de l’activité aux entreprises françaises et accélérer la transformation environnementale. Pour réussir le plan de relance, il nous faut des décisions audacieuses, un état d’esprit collectif et une gouvernance efficace. Les industriels sont conscients de la gravité de la situation. Prêts à assumer leurs responsabilités aux côtés des pouvoirs publics et de tous les acteurs de la construction. » En dehors des 7 mesures qu’ils proposent, l’accélération de la reprise est une condition importante pour l’AIMCC et le CSF IPC. « Plus la reprise sera lente, plus les capacités d’actions seront exposées à un risque. Ceci, dans un contexte concurrentiel toujours aussi vif malgré la crise. » 1 – Une relance de la construction durable et résiliente par la mobilisation de l’épargne privée. Pour José Mickael Chenu, directeur marketing du groupe Vinci et vice-président d’EGF BTP. « La mobilisation de l’épargne privée est une voie possible de la relance rapide. Notamment dans le logement neuf, mais aussi, par exemple, pour le plan Campus Universités et autres… » 2 – La massification de la rénovation énergétique performante des maisons individuelles et des quartiers pavillonnaires. « Il est indispensable de créer une nouvelle dynamique en matière de rénovation énergétique des maisons individuelles, explique Eric Mestrallet qui anime le pilote industriel en Ile-de-France en lien avec la Métropole du Grand Paris du projet “Parcours rénovation énergétique performante”. Elle est bien souvent assimilée à un angle mort des politiques publiques depuis une dizaine d’années. De plus, c’est un enjeu pour générer de la valeur ajoutée locale, pour valoriser le patrimoine des propriétaires occupants et pour apporter, dans certains cas, une réponse à la dégradation des quartiers. Et ainsi, éviter le sentiment de “relégation” de nos concitoyens. » 3 – La promotion du Made in France. « Il est indispensable de faire de la commande publique un levier pour encourager la production locale et la “mieux-disance”, commentent Nicolas Vuillier, président de l’Unicem, et Didier Petetin, directeur général de Vicat. Et ainsi, promouvoir la création de la valeur ajoutée locale par nos industries et l’ensemble de nos partenaires au sein de la filière, synonyme de résilience et d’indépendance. » 4 – La prise en compte prioritaire des ménages démunis pour une rénovation BBC aidée et financée à 100 %. « Il faut penser aussi et surtout aux ménages les plus démunis, indique Jacques Pestre, administrateur de la FNBM qui pilote les actions relatives à la rénovation de l’habitat. Ils sortiront de la crise, encore plus fragilisés et le projet : “100 % aidé et financé” sera réservé aux ménages des 3 premiers déciles. » 5 – Chèque “rénovation travaux” à destination de tous les ménages. « Il faut relancer la machine rapidement et tenir compte des leçons de la dernière relance post-crise 2008. Explique Hugues Vérité, délégué permanent du CSF IPC et délégué général de l’AIMCC. Et ce, en redémarrant encore plus vite. La création éventuelle d’une “monnaie verte” constituerait une des pistes les plus efficaces. » 6 – L’industrialisation des solutions de rénovation performante pour les universités et les pools de bâtiments publics. « Ainsi, il est possible en moins de 6 mois de lancer un programme ambitieux de rénovation globale à l’échelle de 10 universités inscrites dans leur territoire 1. Déclare Patrice Barbel, enseignant-chercheur et conseiller patrimoine au sein de la Conférence des présidents d’universités. Ce sont elles qui seront les étalons d’un déploiement généralisé – 15 000 000 m2 – sur 3 ans dans le cadre d’une industrialisation des solutions d’efficacité énergétique performantes et volontaristes. Mais aussi, de financements innovants de types “fonds d’amorçage” associés à des fonds de garantie. L’objectif cible sera de stabiliser un modèle économique soutenable et vertueux pour l’ensemble des acteurs des territoires : bilan carbone, mobilité, emplois, innovations, formations, recherche… » 7 – Le respect dans les relations commerciales, un gage de confiance réciproque essentiel pour une reprise accélérée. « Il faut de la loyauté dans les relations commerciales, conclut Philippe Gruat, administrateur de l’AIMCC et référent PME-TPE-ETI au sein du Conseil national de l’industrie pour la filière. Notamment sur le respect des délais de paiement et des créances entre acteurs de la chaîne, soit la pierre angulaire d’une reprise et d’une relance fondées sur la confiance de toute la filière. »
Il y a 5 ans et 48 jours

Rémi Bouchié, nouveau directeur du CSTB’Lab

Etienne Crépon, président du CSTB, a nommé Rémi Bouchié à la direction du CSTB’Lab. [©CSTB] Etienne Crépon, président du CSTB, a nommé Rémi Bouchié à la direction du CSTB’Lab, accélérateur d’entreprises innovantes dans le domaine de la construction et de l’aménagement. Ses missions ? Rémi Bouchié poursuivra le développement stratégique du CSTB’Lab. Il pilotera la sélection de nouvelles entreprises innovantes, travaillant sur les thématiques émergentes de la construction. L’objectif 2020 pour l’accélérateur est d’accueillir une douzaine de nouvelles start-up. De plus, Rémi Bouchié accompagnera les actions engagées pour renforcer les synergies entre les start-up et le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment). Et leurs échanges avec les acteurs de la construction. Des travaux de recherche pourront, par exemple, être engagés par le CSTB, dans le cadre d’une collaboration avec une start-up de l’éco-système CSTB’Lab. Ceci, dans la mesure où les thématiques seraient cohérentes avec sa programmation scientifique. Le parcours de Rémi Bouchié Ce nouveau modèle de coopération constituera un levier de création de valeur pour le secteur du bâtiment. « L’accompagnement transversal proposé aux start-up par le CSTB’Lab les aide à développer leurs solutions et à rencontrer leur marché. Mais et surtout, leur dynamisme et leurs idées sont de formidables atouts pour le CSTB, souligne Rémi Bouchié. Et ce, pour faire progresser l’innovation et les connaissances. Développer avec ces jeunes pousses des coopérations structurantes contribuera à renforcer les synergies entre la recherche et l’innovation technologique. Et sera bénéfique pour l’ensemble de la filière. Je suis heureux d’accompagner cette évolution, en rejoignant le CSTB’Lab qui apporte des réponses concrètes aux besoins et enjeux du bâtiment et de la ville de demain. »  Diplômé en génie énergétique et environnement (GEN), option génie des systèmes thermiques, Rémi Bouchié, 36 ans, rejoint la direction “Enveloppe, Isolation et Sols” du CSTB en 2006. Depuis 2017, il y dirige une équipe d’experts en transferts hygrothermiques des composants d’enveloppe des ouvrages. 
Il y a 5 ans et 49 jours

Covid-19 : L’Unicem commande et distribue 400 000 masques

L’Unicem commande et distribue 400 000 masques destinés à ses adhérents. [©DR] Dans le contexte tendu qu’est la lutte contre le Covid-19, l’Unicem se mobilise de nouveau. Cette fois-ci, en collaboration avec les équipes du ministère de l’Economie et des Finances pour la distribution de 400 000 masques de protection. Ces commandes ont nécessité un gros travail de sourcing, afin d’éviter toutes contrefaçons. Destinés aux adhérents, les masques s’inscrivent dans le plan de continuité ou de reprise des activités. « C’est une étape clef pour permettre aux entreprises du secteur de continuer leur travail dans des conditions optimales », indique Nicolas Vuillier, président de l’Unicem. Ainsi, quelque 200 entreprises sont en cours d’approvisionnement, certaines ayant déjà pu en bénéficier.
Il y a 5 ans et 49 jours

Dalkia et la Fib, nouveaux adhérents à France Industrie

La Fib et Dalkia viennent de rejoindre l’organisation professionnelle France Industrie, portant à 67 le nombre de ses membres actifs. France Industrie] France Industrie se renforce avec l’adhésion de deux nouveaux membres. D’une part, Dalkia, la filiale “valorisation des énergies renouvelables et des économies d’énergie” d’EDF. De l’autre, la Fédération de l’industrie du béton (Fib). Assurant la promotion des intérêts des industriels fabricants de produits en béton, la Fib assure la représentation de ce secteur industriel. Ceci, auprès des pouvoirs publics, des collectivités locales et de l’environnement professionnel. Ses adhérents sont des TPE, des PME et des PMI, réparties sur l’ensemble de la France selon un maillage territorial très dense. Ce sont des entreprises industrielles du béton locales, créatrices de richesse et d’emplois directs. Et surtout non délocalisables. Le rôle de chacun des protagonistes France Industrie est l’organisation professionnelle représentative du secteur industriel sur le territoire national. Elle rassemble 23 fédérations sectorielles et les présidents de 44 grandes entreprises privées et publiques. Ces dernières intervenant dans tous les secteurs industriels. Avec l’appui de ses adhérents, l’organisation s’attache à promouvoir l’image des métiers industriels auprès des jeunes. Ainsi qu’à engager des actions sur les enjeux prioritaires communs à toute l’industrie. Désormais, France Industrie compte 67 membres actifs. « Je tiens à saluer l’arrivée de ces deux nouveaux adhérents au sein de France Industrie. Plus que jamais en cette période critique pour l’économie française, l’expertise de Dalkia et la représentativité de la Fédération de l’industrie du béton vont contribuer à relever tous ensemble les défis de l’industrie de demain », a déclaré Philippe Varin, président de France Industrie.  Et Bertrand Bedel, président de la Fib, de conclure : « En cette période difficile pour notre secteur et notre industrie, la Fib aura à cœur d’appuyer France Industrie. Ceci, pour valoriser le rôle fondamental des industriels du béton et promouvoir l’image de leurs métiers auprès des jeunes. Dans ce cadre, elle s’engagera pleinement à ses côtés pour mener des actions à forts enjeux d’avenir. Et ce, tant le monde d’après devra concilier dynamique économique et attractivité des territoires, innovation et numérique. Ainsi qu’économie circulaire et excellence environnementale ».
Il y a 5 ans et 49 jours

Un écrin brut pour le musée des Arts décoratifs

La réouverture de l’aile Rohan du MAD a été marquée par la scénographie minimaliste du Studio Adrien Gardère pour l’exposition “Harper’s Bazaar, premier magazine de mode”. [©Bien Urbain/Luc Boegly] Nicolas Cèbe, architecte-co-fondateur, Jérôme Stablon, architecte-co-fondateur, et Guillaume Cantardjian, architecte-co-fondateur de l’atelier d’architecture Bien Urbain. [©Bien Urbain] Au musée des Arts décoratifs (MAD) de Paris, les galeries dédiées à présenter les expositions temporaires sur la mode se déploient dans l’aile Rohan du Louvre. Le jardin des Tuileries et la rue de Rivoli (Ier arrondissement) la bordent. Les Galeries de la Mode ont été repensées, à la demande de l’institution. Et ce, grâce au mécénat de Stephen et Christine Schwarzian. Ceci, par les équipes du Studio Adrien Gardère (scénographe). Qui, pour l’occasion, s’est associé avec l’atelier d’architecture Bien Urbain. Retrouver le bâtiment originel Au cœur du Musée des Arts Décoratifs, les salles d’expositions dédiées principalement à la mode se déploient dans l’aile Rohan du Louvre, qui longe le jardin des Tuileries et la rue de Rivoli. [©Bien Urbain] « Il a fallu un an pour réhabiliter les plus de 1 200 m2 de l’aile Rohan du MAD. Il y avait déjà eu une rénovation de ces espaces dédiés à la mode dans les années 1990. Mais ils étaient devenus obsolètes », décrit Jérôme Stablon, architecte chez Bien Urbain. Avec un gros curage de l’existant pour commencer. « Il a fallu “recomprendre” le bâtiment originel. » C’est ainsi que les murs sont apparus avec de la pierre, du béton et des blocs béton apparents. « Les laisser bruts a été une évidence. Cela correspond bien à l’univers de la mode actuelle. Et c’était nécessaire pour redécouvrir l’aile Rohan. » L’exposition “Harper’s Bazaar, premier magazine de mode” inaugure les nouvelles galeries de la mode du MAD, entièrement rénovées. [©Bien Urbain/Luc Boegly] Teintes stabilisées Une lasure minérale a permis de stabiliser les teintes des murs, sols et plafonds. Pour créer cet écrin brut, « nous sommes intervenus au niveau de vitrines amovibles entre chaque refend, véritables “machines à exposer”». Ces dernières peuvent changer de physionomie selon les scénographies des expositions temporaires. La réouverture de ces espaces a d’ailleurs été marquée par la scénographie minimaliste du Studio Adrien Gardère. Celle-ci réalisée pour l’exposition “Harper’s Bazaar, premier magazine de mode” . Pour créer cet écrin brut, « nous sommes intervenus au niveau de vitrines amovibles entre chaque refend, véritables “machines à exposer”». Ces dernières peuvent changer de physionomie selon les scénographies des expositions temporaires. [©Bien Urbain/Luc Boegly]Dans un écrin de béton brut, l’exposition “Harper’s Bazaar, premier magazine de mode” retrace les moments forts de cette revue mythique, son évolution depuis 1867. [©Bien Urbain/Luc Boegly] La chape fluide, tout comme le béton de l’escalier, ont été livrés en toupies, stationnées dans le cour du Louvre, le temps des livraisons. [©ACPresse]Pour créer cet écrin brut, « nous sommes intervenus au niveau de vitrines amovibles entre chaque refend, véritables “machines à exposer”». Ces dernières peuvent changer de physionomie selon les scénographies des expositions temporaires. [©Bien Urbain]Un gros curage de l’existant a donc été effectué. « Il y a fallu “recomprendre” le bâtiment originel ». [©Bien Urbain/Luc Boegly]Outre le besoin de redonner au lieu tout son lustre, l’intervention de coulage de la chape fluide est surtout destinée à la remise en l’état des sols. [©ACPresse] Le coulage de la chape fluide a été divisée en deux interventions : tout d’abord, environ 900 m2 au premier niveau, puis l’ensemble du rez-de-chaussée. [©ACPresse]Mise en œuvre sur les sols, la Chape Liquide Excelio d’Anhydritec ne nécessite aucun ponçage. Mais un balayage doit être réalisé. [©ACPresse]En arrière plan, l’escalier en demi-cercle permet de relier le rez-de-chaussée au premier niveau. [©Bien Urbain/Luc Boegly] Un escalier de béton brut Faisant face à une fenêtre donnant sur le jardin des Tuileries, l’escalier en béton brut prend la forme d’un demi-cercle ascensionnel et enveloppant. « Ce nouvel escalier sculptural et discret relie les deux étages des espaces d’exposition. » [©Bien Urbain] Et l’autre intervention s’est effectuée avec la création d’un escalier en béton brut. Juste en face d’une fenêtre donnant sur le jardin des Tuileries. Et ce, en demi-cercle ascensionnel et enveloppant. « Ce nouvel escalier sculptural et discret. Il relie les deux étages des espaces d’exposition. » Quelque 80 m2 de plancher ont été déposés pour ce faire. L’entreprise Cobalt a coulé le béton, « un C4 classique », en une seule fois. Le tout grâce à trois toupies stationnées dans le jardin du Louvre. « Epique… » Les coffrages étaient assez sympas, selon les dires de Jérôme Stablon.  « Il y a eu des reprises et des réenduits pour tout bien ajuster. » L’entreprise REM a réalisé la serrurerie de l’escalier et le garde-corps vitré de cette section des Arts Décoratifs. Fiche repère Maîtrise d’ouvrage : Musée des Arts décoratifs (MAD)Maîtrise d’œuvre : Studio Adrien Gardère Bien Urbain – atelier d’architecture Betom Ingénierie ACLSurface : 1 280 m² SUMontant des travaux : 1,7 M€ HTStatut : Livré en février 2020 Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 49 jours

Comment bien entretenir sa toupie au quotidien ?

Une toupie véhicule toujours l’image du producteur du béton. C’est pourquoi elle doit être propre et en parfait état. [©ACPresse] 1 – Pourquoi une toupie doit-elle être dans un parfait état ? Une toupie est un véhicule industriel destiné au transport du béton, une matière première d’une densité de 2,4 t/m3, soit une cargaison de 18 t pour un volume de 7,5 m3… Le poids total en charge d’un tel véhicule atteint donc les 32 t sur la route. Il est donc essentiel qu’il soit parfaitement sûr. Son bon état en est la garantie première. Une toupie véhicule en même temps l’image de l’entreprise de production de béton prêt à l’emploi à laquelle elle est rattachée. C’est elle que le client voit en premier quand elle arrive sur le chantier avec sa cargaison. Le parfait état de ce véhicule est donc le gage de la qualité du matériau qu’il contient. Et, de facto, du producteur de BPE.  2 – Quels sont les vérifications et les entretiens que doit effectuer le chauffeur d’une toupie avant de prendre son service ?  Ce contrôle commence par une vérification visuelle du véhicule et de ses organes de sécurité. [©ACPresse] Le chauffeur de la toupie a l’obligation professionnelle de faire un check-up complet de son véhicule avant de commencer sa tournée.  Ce contrôle commence par une vérification visuelle du véhicule. Cela va de l’état des pneumatiques à la propreté des organes de sécurité, comme les rétroviseurs, la caméra de recul ou le panonceau “Interdiction de doubler par la droite”. La propreté générale du véhicule est confirmée en même temps.  Ce contrôle commence par une vérification visuelle du véhicule et de ses organes de sécurité. [©ACPresse] Vient ensuite le test des organes de sécurité : plaques minéralogiques, caméra de recul, feux flash de recul ou encore de l’avertisseur de recul sonore. Si besoin, le chauffeur peut se faire aider par le centralier pour confirmer le bon fonctionnement de tel ou tel organe. Le bon fonctionnement et la propreté de l’éclairage général (feux avant et arrière, clignotants…) sont aussi contrôlés durant cette étape.  Le plein de la bombonne à eau est fait à l’issue de ces vérifications et, surtout, la cuve de la toupie est mise en mode “vidange” pour s’assurer qu’elle est bien vide et sèche (il peut pleuvoir durant la nuit…). Enfin, il ne faut pas oublier un coup d’œil sur le niveau de carburant. 3 – Une fois le béton livré sur site, y a-t-il des opérations à réaliser immédiatement ? La situation idéale est quand le chantier dispose d’une aire de lavage équipée d’un big bag. Dans ce contexte, le chauffeur peut réaliser un nettoyage rapide de sa toupie et vidanger les résidus de béton frais encore présents dans la cuve.  Mais le cas le plus courant est l’absence, sur chantier, de ces dispositifs. A ce moment-là, la seule chose possible est de vider, dans la cuve, l’essentiel de la bombonne d’eau pour délayer les résidus de béton. Cela permet de pré-rincer la cuve, qui sera vidangée, puis lavée dès le retour à la centrale.  En revanche et quelle que soit la situation, le chauffeur a l’obligation de nettoyer la goulotte avant de quitter le chantier, histoire de ne pas perdre de résidus de béton sur le chemin du retour… Les toupies les plus récentes disposent de goulotte anti-pertes, ce qui n’interdit pas de veiller à leur propreté. 4 – Que doit faire le chauffeur lorsqu’il est de retour à la centrale ?  Le lavage de la cuve est absolument obligatoire dès lors qu’un béton spécial a été transporté. [©ACPresse] Laver la cuve constitue l’étape indispensable. Cela pallie les risques de pollution entre deux types de bétons différents (celui qui a été transporté et celui qui le sera à la tournée suivante). En même temps, cette action réduit le volume des dépôts de béton durci, qui finissent toujours par s’accumuler un peu dans la cuve.  Le lavage de la cuve est absolument obligatoire dès lors qu’un béton spécial a été transporté. Par spécial, le transporteur entend béton peu hydraté, béton à projeter, par exemple.  Lors de son passage à la centrale, le chauffeur ne doit surtout pas oublier de refaire le plein de sa bombonne d’eau. De même que vérifier la propreté de la toupie dans son ensemble  Le cas échéant, le chauffeur peut profiter de son temps d’attente pour parfaire la propreté de sa toupie, car cette dernière représente le producteur de BPE tout le temps 5 – Quelles sont les opérations d’entretien complémentaires à réaliser en fin de service ?  La toupie doit rejoindre son stationnement en parfait état et être prête pour le service. [©ACPresse] A vrai dire, les opérations de fin de service sont les mêmes que durant le service : propreté de la toupie, propreté de la cuve, plein d’eau. La laitance du béton s’élimine très bien, quand elle est fraîche et beaucoup moins bien une fois sèche…  La toupie doit rejoindre sa place de stationnement pour la nuit en parfait état et être prête pour le service du lendemain (ce qui ne supprimera pas les étapes de contrôle d’avant service). 6 – Quels sont les risques si l’entretien courant est mal effectué ? Trois risques majeurs peuvent être identifiés : surcharge de la toupie, dégradation de l’image véhiculée et, enfin, capacité financière à la baisse au moment de la revente.  Un poids lourd en surcharge constitue un danger sur la route, car ses dispositifs de sécurité (système de freinage en particulier) sont sur-sollicités. Le moteur est aussi mis à contribution au-delà de ses limites. La surcharge potentielle est due aux résidus de béton, qui sont pris au fond de la cuve au fil des tournées. Aussi, la rigueur du nettoyage opérée par le chauffeur est essentielle pour limiter ces dépôts. Pour sa part, le locatier JMS pèse chacune de ses toupies une fois tous les trois mois pour vérifier qu’il n’y a pas de dérive au niveau de leur poids à vide. Si la présence de béton durci est constatée dans la cuve, une opération de déplombage est organisée.  Cette intervention trimestrielle est aussi le moment choisi pour réaliser une vérification complète de l’état de la toupie, pour effectuer les graissages complémentaires… Sujet réalisé en collaboration technique avec Raphaël Guiller, responsable exploitation et logistique de Bétons Solutions Mobiles et Jean-Marc Ségué, directeur de JMS Services
Il y a 5 ans et 51 jours

Comment réaliser un mur en blocs béton isolants ?

Les blocs Cogetherm sont utilisés pour la construction de pavillons, comme pour des petits collectifs. [©Cogetherm] 1 – Qu’est-ce qui caractérise un bloc isolant ?  En 20 cm x 24 cm x 4 cm, le bloc Cogetherm pèse 17 kg. [©Cogetherm] Un bloc isolant a la même fonction qu’un bloc béton classique. Il permet de constituer une structure. Ceci, grâce à l’empilement de blocs, séparés par une couche de mortier. Deux familles de blocs se distinguent. D’abord, un procédé technique, qui consiste à ajouter un isolant à l’intérieur du bloc. Puis, une seconde famille, dans laquelle les matériaux utilisés pour la conception du bloc sont eux-mêmes isolants. C’est le cas du bloc monomur isolant Cogebloc de Cogetherm, fabriqué à base de pierre ponce.  Ce choix de matériaux permet un poids plus faible des blocs (17 kg pour le Cogetherm de 20 cm d’épaisseur 20 cm x 24 cm x 4 cm, 9 soit 8 unités au m²). Et surtout, d’excellentes performances thermiques (R= 1,65 m2.K/W pour le Cogetherm 20 MA). D’autant plus que les blocs à base de pierre ponce Cogetherm sont hydrophobes et ne présentent donc aucune remonté par capillarité. Chaque bloc a sa propre géométrie. D’une manière générale, les blocs sont conçus pour freiner le plus possible les flux thermiques, en rendant la circulation la plus longue possible.   2 – Quelle technique de mise en œuvre est utilisée ? La grille de mise en œuvre permet de former les joints horizontaux. [©Cogetherm] En général, les blocs isolants rectifiés sont mis en œuvre via une pose collée. Après avoir coulé des fondations d’une planéité parfaite, le maçon pose les rangées de blocs, en les collant. Et ce, à l’aide d’un rouleau proposé par la marque du bloc. Les joints  horizontaux ainsi réalisés atteignent au maximum 12 mm d’épaisseur. Les blocs s’emboîtant les uns aux autres, aucun joint vertical n’est réalisé. Un simple encollage est réalisé sur les blocs lisses. Titulaire de deux Avis techniques pour la pose de ses blocs, Cogetherm a abandonné la pose collée pour revenir à la pose maçonnée au mortier isolant de pierre ponce. La tolérance est donc un peu plus large quant à la planéité des fondations. Les petits écarts pouvant être rattrapés avec la couche de mortier de jointement. Pour la pose, Cogetherm propose une grille, qui permet de laisser des vides de lames d’air horizontales. Le maçon pose son gabarit, remplit les interstices de mortier, relève le gabarit et pose le bloc dessus. Les joints verticaux sont ensuite remplis, à l’aide du même mortier, mais dont le mélange présente une consistance plus fluide. Cette technique permet de réaliser l’étanchéité à l’air lors de la phase de maçonnerie, sans l’ajout de produits étancheurs. Tout en supprimant les ponts phoniques et thermiques, conforme à la Réglementation thermique en vigueur, ainsi que la Réglementation thermique 2020.  3 – Comment traiter les points singuliers ?  La pose maçonnée a été choisie pour monter les murs de Cogebloc. [©Cogetherm] Pour tout type de systèmes de construction, les points singuliers sont très souvent la cause d’apparition de points thermiques. La liaison mur/plancher étant l’un des cas les plus critiques. Outre les gammes de blocs permettant de traiter la plupart des cas avec des blocs de la même nature que les blocs “classiques”. Cogetherm propose une solution originale. Celle-ci tient de la composition de son mortier. Là où les mortiers-colles traditionnels sont issus de développements chimiques, le mortier provient du même matériau que les blocs Cogetherm, c’est-à-dire de la pierre ponce. Ceci permet une homogénéité des matériaux. De cette dernière découle une absence de ponts thermiques, les points singuliers étant comblés par le mortier de pierre ponce. La continuité des matériaux, naturellement isolants, fait alors son œuvre, pas de risque de fissuration des enduits, plus de spectres. 4 – Quels sont les outils nécessaires à la pose ?  Le taux d’absorption des blocs est quasi-nulle. [©Cogetherm] Comme bon nombre de systèmes constructifs, les marques de blocs isolants ont développé une gamme complète d’outillages correspondant à leurs blocs. Au premier rang desquels figure le mortier ou la colle pour les blocs. Quand ils ne sont pas produits sous la marque du bloc, ils sont développés avec un industriel spécialiste. Dans la plupart des cas, ils sont distribués en sac prêt à l’emploi. Cogetherm propose aussi une solution big bag, le sable de pierre ponce devant être ensuite mélangé au liant pour obtenir le mortier nécessaire.  Les blocs isolants permettent de construire et d’améliorer l’isolation des édifices. [©Cogetherm] Quant aux pelles, truelles, grilles et autres gabarits, ils permettent de répartir le mortier ou la colle, selon le schéma pré-établi par les industriels. Si ces outils ne sont pas tous nécessaires, ils facilitent grandement la mise en œuvre.  Enfin pour la découpe, si une scie sabre ou alligator peut suffire, une scie sur table est conseillée. Là encore, de nombreux industriels proposent des scies de marque, dont ils sont les distributeurs. Sujet réalisé en collaboration avec Eric Agostini, directeur de Cogetherm Un bloc thermique et acoustique Les blocs Cogebloc de Cogetherm sont composés à 92 % de pierre ponce et de 8 % de clinker pur. A partir de cette formulation est produit un ensemble complet de blocs, permettant d’envisager la construction de pavillons et de collectifs en R+4. La composition identique des blocs et du mortier permet une homogénéité des murs parfaite, ne nécessitant pas de complément d’isolation. Cogetherm présente une résistance thermique R, allant de = 1,04 W/m2.K à 3,80 W/m2.K, suivant la taille des produits. Le procédé Cogetherm garantit l’absence de ponts thermiques et un taux d’absorption quasi nulle (0,03 kg/m3). Les blocs Cogetherm ne présente donc aucune remontée par capillarité. C’est un isolant thermique définitif, avec une climatisation naturelle grâce à son auto-régulation (frais l’été et chaud, l’hiver). Il est constitué de rangées d’alvéoles d’air. Grâce au remplissage des joints verticaux, il réduit la transmission des bruits intérieurs et extérieurs d’un bâtiment, avec un indice d’affaiblissement acoustique pondéré Rw de 46 dB. - La gamme Cotherm possède une Fdes certifiée par l’Afnor. - 7 usines font partie du groupement Cogetherm - www.cogetherm.com
Il y a 5 ans et 54 jours

3R s’agrandit

Les entités RPP et RSP s’installent dans de nouveaux locaux. [©3R] Installé à Montauban, l’industriel 3R vient de s’agrandir. C’est le résultat du déménagement d’une partie de l’activité sur un tout nouveau site. « Nous avons acquis un terrain de 4 500 m2, distant d’environ 100 m de l’usine historique 3R, détaille Jean-Baptiste Rémy, président de 3R. Là, nous avons construit une nouvelle usine se développant sur quelque 2 200 m2. » Le nouveau site réunit dorénavant l’activité de vente RSP (Rémy Schnell Production), spécialisée dans les équipements de production d’armatures pour béton. Et, en particulier, l’unité de reconditionnement des machines d’occasion. « Nous y avons aussi installé l’atelier de chaudronnerie de 3R. Tout comme l’activité de négoce Rémy Paul Précontrainte ou RPP. » La partie “usine” occupe maintenant une superficie de 1 500 m2. Elle est équipée de 3 ponts roulants d’une capacité unitaire de 6,3 t. A cela s’ajoutent 700 m2 de bureaux.  Grâce à cette nouvelle configuration, l’usine historique peut davantage respirer. Elle continue à se développer sur près de 8 000 m2. Une place beaucoup plus importante y est consacrée à la division de recherche 3i (Ingénierie et innovation industrielle). Cette dernière bénéficie d’une aire de 2 000 m2. A l’heure actuelle, 3R réalise les derniers ajustements de l’ensemble de ses outils de production. Ceci, en attendant un redémarrage complet de l’activité, suite au confinement printanier… 
Il y a 5 ans et 54 jours

L’AFGC se mobilise pour soutenir ses jeunes collègues

L’AFGC souhaite apporter une aide à ses jeunes collèges en difficulté du fait de la pandémie de Covid-19. [©ACPresse] L’actuelle crise pandémique du Covid-19 a des conséquences économiques et sociales importantes. Les jeunes sont particulièrement touchés. « Depuis plus d’un mois et pour un mois encore, vous êtes dans une situation de confinement peu favorable au déroulement normal de vos activités. Mais aussi des actions qui y sont liées. Stages en entreprise, tâches expérimentales en laboratoire ou sur chantiers ont été stoppés nets. Etudes, alternances ou apprentissages sont plus que perturbés. Même chose pour ce qui concerne le début de votre vie professionnelle ou de votre recherche d’emploi », résume Bruno Godart, président de l’Association française de génie civil (AFGC). Fort de ce constat, l’organisme considère qu’il est naturel de se montrer solidaire. Ceci, avec tous ses adhérents, qu’il souhaite accompagner du mieux qu’il le peut. Un bel exemple d’entraide Ainsi, toute personne concernée qui rencontre un problème spécifique peut se rapprocher de l’AFGC. Les difficultés peuvent être multiples : absence totale de revenu, besoin en matériel informatique, recherche de logement. Mais aussi nécessité de se déplacer, chômage technique ou partiel, recherche d’un soutien ou d’échanges sur des travaux de recherche en cours, mise à disposition de documentation… Dans ce contexte, l’AFGC invite à un contact par mail [covid(at)afgc.asso.fr] en détaillant la situation personnelle. Et les éléments d’appréciation de non couverture par les dispositifs officiels existants.  L’ensemble, accompagné d’une demande précise d’aide (financière ou autre). Après examen par le Comité des affaires générales, dont Parick Guiraud assure la présidence, l’AFGC s’engage à apporter une réponse dans les meilleurs délais. Un bel exemple de solidarité et d’entraide. 
Il y a 5 ans et 54 jours

Association Mémo : « Féminiser la maîtrise d’œuvre est un atout pour la ville inclusive »

A gauche, Rossella Gotti, architecte urbaniste indépendante à la tête de sa propre agence. A droite, Anne Labroille, maîtresse d’ouvrage à l’Office HLM de Pantin et maîtresse de conférences associée au Master d’urbanisme de Nanterre. [©DR] Qu’est-ce qu’un “plafond de béton” ? Anne Labroille : C’est comme un plafond de verre, mais on ne voit pas au-dessus… Concrètement, il y a peu de femmes nommées aux postes de grande direction. Et peu de femmes qui créent leurs agences d’architecture. Les femmes représentent plus de 60 % des inscrits aux écoles d’architecture, mais seulement 28 % des inscrits à l’Ordre des architectes. Par ailleurs, il n’y a aucune agence dirigée par une femme dans le top 100 des agences d’architecture françaises ! Rossella Gotti : Les femmes architectes sont aussi beaucoup moins payées que leurs homologues masculins. Quand elles sont salariées, la différence est comparable à celle des autres professions. Mais en libéral, elle se creuse, atteignant 41 % de différence de revenus… Comment expliquez-vous ces inégalités ? Anne Labroille : Il y a peu de femmes à la tête d’agence d’architecture. Peu d’enseignantes dans les écoles d’architecture où, par ailleurs, on ne leur parle pas des femmes architectes de l’histoire ou contemporaines. Les prix d’architecture ne sont quasiment jamais décernés à des femmes. On les voit rarement dans les magazines professionnels… Les jeunes femmes architectes manquent de modèles à qui s’identifier. Rossella Gotti : Pour les femmes qui se sont installées en libéral, il y a ensuite une vraie difficulté d’accès aux grandes commandes. Comme il y a beaucoup d’hommes dans nos métiers, les commanditaires ont souvent tendance à penser à la figure de l’architecte homme. On fera appel aux femmes non pour un stade ou un pont, mais pour l’aménagement d’intérieur, avec de petites commandes.  Anne Labroille : Il y a aussi un problème d’accès aux réseaux d’influence. Les contrats sont souvent discutés lors d’évènements plutôt masculins, comme des compétitions de golf, de voile, de rugby… Qui plus est, le soir ou le week-end. C’est compliqué pour une femme d’y être invitée, de s’y faire une place et de se libérer pour y assister. Notre association Mouvement pour l’équité dans la maîtrise d’œuvre (Mémo) est d’ailleurs née d’une rencontre en 2016 au cours de laquelle les femmes présentes ont toutes fait le même constat : “Nous pouvions avoir un bon poste dans une grande agence, mais une fois à notre compte, nous devenions précaires”. Quelles sont les conséquences de l’absence des femmes sur notre environnement architectural ? Rossella Gotti : Déjà, la méconnaissance du travail passé des femmes architectes appauvrit l’histoire de l’architecture. C’étaient des architectes très souvent novatrices, car borderline.  Anne Labroille : D’autre part, nous concevons l’espace comme nous le vivons et comme nous l’avons étudié. Des bâtiments, des villes, des territoires conçus à égalité par des femmes et par des hommes seront mieux pensés pour tou-t-es. La féminisation de la maîtrise d’œuvre est un atout pour la construction de ville inclusive. De manière concrète, que fait votre association pour obtenir plus d’égalité ? Anne Labroille et Rossella Gotti présentent une surélévation sur une maison particulière lors d’une journée portes ouvertes des agences d’architecture. [©DR] Rossella Gotti : Nous menons plusieurs types d’action. Nous créons des données sur la visibilité des femmes architectes dans les prix, les médias, les publications, les expositions… Nous animons des conférences sur les inégalités professionnelles dans le monde de l’architecture et des visites de bâtiments construits par des femmes lors des “Journées du Matrimoine”.  Anne Labroille : En outre, nous promouvons une politique des quotas en faveur des femmes architectes dans les concours d’architecture, pour que celles-ci puissent au moins y participer. En effet, pour être présélectionné, il faut souvent avoir un chiffre d’affaires minimum, avoir déjà construit… Cela bloque les femmes qui sont déjà plus précaires, c’est un cercle vicieux.  Propos recueillis par Caroline Kim-Morange
Il y a 5 ans et 54 jours

Attention aux masques contrefaits et aux fausses certifications

Masque de protection : attention aux contrefaçons alerte l’OPBTP. [©ACPresse] Toute situation anormale et anxiogène fait émerger une faune de petits malins qui profitent de la détresse humaine… On peut le regretter, mais c’est dans la nature de certains. Ainsi, la pénurie de masques et le besoin de protéger les salariés ont donné naissance un marché de contrefaçon. Celui-ci est basé, entre autres, sur de fausses déclarations de certification (rapports d’essais et de certificats de masques falsifiés)… L’OPPBTP alerte sur l’usage de ces masques non conformes aux normes de protection. Et donne ses conseils pour éviter d’être victime de toute pratique commerciale trompeuse.  Cette situation concerne aussi bien les masques de protection bénéficiant du marquage CE, que les masques barrières dont la mise sur le marché est gérée par les industriels eux-mêmes. L’OPPBTP alerte en particulier sur l’utilisation de tels masques, qui peuvent mettre en danger la santé de ceux qui les portent.  Choisir son masque de protection avec discernement  Ainsi, plusieurs points essentiels sont à connaître pour ne pas être abuser et pour garantir la sécurité des utilisateurs : 1 – Acheter ses masques à un fabricant ou un distributeur connu et professionnel ;2 – Ne commander que des masques pour lesquels une notice d’information ou une fiche technique est disponible auprès du vendeur. Ce document doit indiquer la référence du produit, les performances vérifiées et l’usage précis du masque. Si possible, demander auprès du vendeur l’identité du laboratoire qui a testé la référence du masque ;3 – Privilégier les masques alternatifs référencés par le site de la Direction générale des entreprises (DGE). Enfin, l’OPPBTP met à disposition en téléchargement sur son site internet une fiche d’aide au choix des masques. Bien entendu, les conseillers de l’OPPBTP restent à l’écoute des professionnels et sont joignables par chat, e-mail ou téléphone. Ceci, pour aider les entreprises durant cette période de pandémie de Covid-19.
Il y a 5 ans et 55 jours

Des activités de petits bâtisseurs

Le jeu Archifrise permet de se confronter à des questions d’architecture de façon ludique, en parcourant le temps depuis la préhistoire jusqu’aux années 2010. [©DR] En ces temps de confinement, le Réseau des maisons de l’architecture (RMA) propose des activités de petits bâtisseurs aux plus jeunes. Ceci, via ArchipedagogiE, sa plate-forme Internet, qui donne accès à une base de données et d’outils pédagogiques. A télécharger gratuitement. Tout pour permettre d’occuper les enfants à la maison avec des jeux et de les sensibiliser à l’architecture.  On y découvre une série d’idées d’activités ludiques autour de l’univers de la construction et de l’urbanisme. Et ce, pour tous les âges et réalisables à la maison. Tels le Jeu de 7 Familles sur des villes imaginaires, des albums à colorier, Triviale Cité, le jeu Archifrise, le Kifékoi du chantier… De futurs architectes en herbe Ateliers permettant aux enfants de jouer, tout en apprenant. [©Vincent Jacques] [©Vincent Jacques] [©Vincent Jacques] [©Vincent Jacques] [©Vincent Jacques] Le Jeu de 7 familles a été revisité. Ces familles correspondent aux grands archétypes urbains présents dans des œuvres variées de la mythologie, du folklore, du cinéma, de la littérature… Quant aux plus jeunes, ils peuvent laisser aller leur talent artistique avec des albums à colorier. Pour les plus âgés, Triviale Cité est une course sur fond d’architecture, d’urbanisme et d’environnement. Répartis en groupes, les joueurs doivent arriver en premier à la case finale du plateau. Pour cela, ils doivent répondre à des questions réparties en cinq thèmes : Habiter, Construire, Se déplacer, Se rencontrer et Respecter la nature. Les questions feront appel à la réflexion, voire à l’argumentation des joueurs. Le château de Chambord est-il plus vieux ou plus récent que le Panthéon de Paris ? Quel bâtiment a été construit entre la première et la seconde guerre mondiale ?  Le jeu Archifrise permet de se confronter à ces questions de façon ludique, en parcourant le temps depuis la préhistoire jusqu’aux années 2010. Le Kifékoi du chantier est un jeu pour faire deviner par déduction un acteur/ouvrier intervenant sur un chantier de construction. Le jeu possède 19 cartes acteurs/ouvriers d’un chantier et permet ainsi de découvrir ces métiers et leurs caractéristiques.  L’occasion d’occuper les plus petits et les plus grands et de faire naître, peut-être, de futures vocations dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme ou de la construction. Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 56 jours

Capeb : Chute historique de l’activité

Patrick Liébus est le président de la Capeb. [©Capeb] Dans un contexte sanitaire et économique sévère, la Capeb a dévoilé les tendances de l’activité des entreprises artisanales du bâtiment pour le 1er trimestre 2020. Sans surprise, les entreprises se retrouvent dans une situation extraordinaire. La croissance de l’activité s’est effondrée. Un recul de – 12 % par rapport au même trimestre de l’année précédente. Pour faire face à cette situation exceptionnelle, 66 % des entreprises artisanales du bâtiment ont fait des demandes de chômage partiel. Et 15 % l’envisagent toujours. Mais 5 % d’entre elles ont vu leurs demandes refusées par l’administration. Notamment du fait que leur activité n’était pas considérée comme “officiellement interdite”. « L’artisanat du bâtiment fait face à une crise économique sans précédent consécutive à la crise sanitaire du Covid-19, explique Patrick Liébus, président du syndicat. Alors que 80 % des entreprises du secteur sont à l’arrêt, la filière de la construction est touchée de plein fouet. Une chute brutale de la croissance est enregistrée pour l’ensemble des corps de métiers. Ceci, avec un recul de l’activité compris entre – 9 % et – 16 % au 1er trimestre 2020. Les mesures engagées par l’Etat pour soutenir la trésorerie des TPE sont vitales. Et devront se poursuivre dans les prochains mois. » 80 % des entreprises ont stoppé leur activité selon la Capeb Depuis le 17 mars, 80 % des entreprises sont à l’arrêt. Quelque 17 % ont maintenu une activité réduite, n’exposant pas les salariés aux risques sanitaires. Et 3 % poursuivent une activité quasi-normale pour les interventions d’urgence. Pour les entreprises du bâtiment, la principale raison de cet arrêt des chantiers s’explique par le refus des clients particuliers (71 %). Et des clients professionnels, publics ou privés (45 %) de continuer les travaux. Pour 46 % des chefs d’entreprise, la baisse d’activité s’explique aussi par la volonté de protéger leurs salariés. Enfin, les difficultés d’approvisionnement en produits et matériaux de construction sont aussi mis en avant par 39 % des chefs d’entreprise. Un chiffre corroboré par ceux ayant poursuivi leur activité. Et qui déclarent, pour 84 % d’entre eux, éprouver des difficultés à obtenir les matériaux de construction nécessaires. « Aujourd’hui, la priorité des chefs d’entreprise est de garantir la santé de leurs collaborateurs. Tout en permettant un redémarrage de l’activité de manière sécurisée. A cet égard, nous demandons au gouvernement de prendre des mesures pour accompagner et inciter les entreprises à reprendre leur activité. La Capeb juge essentiel que les entreprises puissent bénéficier d’aides spécifiques pour couvrir,  des surcoûts découlant de la mise en œuvre de règles sanitaire. Alors qu’il est bien souvent impossible de répercuter ces surcoûts aux clients, notamment lorsqu’il s’agit de particuliers. » Ces aides spécifiques pourraient inclure le transport des salariés, la réorganisation des chantiers, la gestion de la co-activité, le réaménagement des bases de vie, des vestiaires… Et bien sûr, la fourniture des équipements de protection nécessaires. Recul de – 14 % d’activité dans le neuf Dans le détail, l’activité est en net recul de – 12 %. Et concerne l’ensemble des entreprises artisanales, quelle que soit leur taille. Les entreprises employant 10 à 20 salariés ont subi une perte de croissance de – 13 %. Et celles de moins de 10 salariés sont concernées par une baisse de – 12 %. Avec – 14 % de baisse par rapport au 1er trimestre 2019, la construction neuve est la plus touchée. Une situation provoquée en partie par l’arrêt soudain des chantiers. Après un essoufflement régulier de l’activité chaque trimestre depuis 2016. Ainsi, les permis de construire affichent un recul de 1,6 % au cours des 12 derniers mois . Soit 451 500 autorisations au total. De son côté, le nombre de logements commencés, cumulés sur douze mois, a reculé de 1,2 % . Soit 409 200 logements commencés. Le solde d’opinions concernant la trésorerie s’établit à – 29 points (contre – 11,5 points pour la moyenne de long terme). La trésorerie est en nette détérioration pour 34 % des entreprises, contre 14 % au 1er trimestre 2019 (soit 20 points d’écart). Seulement 5 % des entreprises parlent d’une amélioration. Enfin, le montant moyen des besoins de trésorerie de ces sociétés atteint 24 000 €, contre 20 000 €, un an auparavant.
Il y a 5 ans et 56 jours

Wizzcad offre une application pour la reprise des chantiers

Wizzcad lance “Reprise Chantier” [©DR] La reprise de l’activité du BTP s’inscrit dans un contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19. Pour l’accompagner, la start-up Wizzcad met une application à disposition de tous les professionnels du secteur. Et ce, gratuitement. « Déjà jusqu’au 30 septembre prochain. Et nous réfléchissons pour une durée encore plus large », explique Marc Germain, associé et co-fondateur de Wizzcad. Plate-forme collaborative Open BIM native pour la transformation numérique des projets de construction, de la conception à la maintenance, Wizzcad lance “Reprise Chantier”. Une application disponible sur tous les smartphones. Et qui permet de digitaliser les formulaires de reprise de chantier validés par le gouvernement (référentiel édité par l’OPBTP). Cette application garantit en temps réel la sécurité de tous les intervenants sur site. Tout en gagnant un temps précieux pour lancer la reprise des chantiers.  « Nous sommes touchés par les problématiques de sécurité liées au Covid-19, comme tout un chacun. Nous voulions par cette application mettre à disposition de tous la documentation et les questionnaires. En fait, faire utiliser un outil facile d’usage par toutes les entreprises du BTP.  Que chacun se sente en sécurité de revenir sur les chantiers. » De manière concrète, les intervenants peuvent remplir les formulaires de sécurité directement depuis leur smartphone. Ces formulaires sont ensuite disponibles pour les coordinateurs sécurité et santé, qui peuvent autoriser l’ouverture du chantier à distance. Ceci, si toutes les prescriptions de sécurité liées à la crise sanitaire sont respectées. L’application est disponible gratuitement sur iOS et Android et via le site web de Wizzcad
Il y a 5 ans et 56 jours

L’OPPBTP lance une plate-forme d’entraide

La plate-forme d’entraide de l’OPPBTP est consultable sur www.Entraide-COVID19.preventionBTP.fr [©DR] L’OPPBTP lance une plate-forme en ligne d’entraide à destination des entreprises du BTP. Ceci, afin d’inciter la sécurité et la prévention en cette période de pandémie de Covid-19. Cet espace s’adresse à tous les professionnels du BTP, qu’ils soient artisans, préventeurs, maîtres d’ouvrage, chefs d’entreprises… Cet outil leur permet d’échanger et de partager leurs idées, bonnes pratiques et expériences terrain. Ceci, via des photos, des vidéos ou encore des documents Word. Il leur faudra juste s’inscrire sur le site. Cela peut concerner tous les sujets utiles pour assurer la sécurité des professionnels en activité. Des équipements à l’organisation des chantiers, en passant par la gestion des préconisations sanitaires ou la mise en œuvre opérationnelle. Pour faciliter la consultation, le visiteur peut effectuer une recherche de sujet par catégorie ou bien par mot clef, grâce à la barre de recherche. Par ailleurs, l’équipe de conseillers de PréventionBTP en direct se tient à disposition pour répondre à toutes les questions des visiteurs par mail, à l’adresse endirect@preventionbtp.fr. La plate-forme d’entraide est consultable ici
Il y a 5 ans et 56 jours

Nouvelle gouvernance chez Egis

Laurent Germain, directeur général, et Pierre-Marie Chavannes, président non exécutif du conseil d’administration d’Egis. [©Egis/PatriceMaurein] Nicolas Jachiet, Pdg d’Egis, a décidé de faire valoir ses droits à la retraite et quittera le groupe le 31 octobre prochain. Actionnaire majoritaire d’Egis, la Caisse des dépôts et consignations a proposé la nomination de Laurent Germain, au poste de directeur général. Celle-ci sera confirmée lors du prochain conseil d’administration, le 2 juillet prochain. « Au cœur des défis majeurs du XXIesiècle comme le changement climatique, les nouvelles mobilités, la révolution numérique. Fort de collaborateurs à l’expertise très reconnue et à l’engagement exemplaire, de son positionnement international équilibré, Egis est idéalement positionné pour atteindre une position de leader mondial dans les transports et la mobilité du futur et dans la construction de la ville durable », indique Laurent Germain. La Caisse des dépôts et consignations présentera aussi la nomination de Paul-Marie Chavanne, comme président non exécutif du conseil d’administration d’Egis. « Je suis très honoré d’avoir été proposé à la présidence du conseil d’administration d’Egis. Aujourd’hui, notre priorité reste centrée sur la gestion de la crise sanitaire. Et dans les prochaines semaines, tout sera mis en œuvre pour un passage de témoin réussi entre Nicolas Jachiet et le futur directeur général, Laurent Germain », explique Paul-Marie Chavanne. Le parcours de Laurent Germain et Paul-Marie Chavanne  Laurent Germain est aujourd’hui directeur général de Segula Technologies, groupe d’ingénierie français et de conseil en technologies. Il est diplômé de l’Essec (Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales). Mais aussi de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris. Il est ancien élève de l’Ecole nationale d’administration (ENA). Après avoir exercé différentes fonctions au sein du ministère de l’Economie et des Finances, il devient, en 2004, conseiller de François d’Aubert, ministre délégué à la Recherche, en charge des affaires budgétaires. Un an après, il est nommé directeur financier du Centre national d’études spatiales (CNES). En 2014, il rejoint Segula Technologies. Ingénieur de l’Ecole centrale de Paris, ancien élève de l’Ecole nationale d’administration, Paul-Marie Chavannes est inspecteur des Finances. Il a débuté sa carrière au ministère de l’Economie et des Finances. Ensuite, il a occupé des fonctions de direction générale dans plusieurs groupes industriels. En 2001, il devient Pdg de Geopost, la filiale de colis express de La Poste.
Il y a 5 ans et 57 jours

Prix “IMBP” de l’Idrrim : A vos dossiers !

L’édition 2020 du prix “IMBP” organisé par l’Idrrim, est lancée [©Idrrim] Organisée par l’Institut des routes, des rues et des infrastructures pour la mobilité (Idrrim), l’édition 2020 du prix “Infrastructures pour la mobilité, biodiversité & paysage” (IMBP) est lancée. Elle récompensera les meilleurs projets réalisés par les acteurs impliqués dans la conception, la construction, la gestion. Ainsi que l’entretien, l’aménagement, la requalification. Et enfin, l’exploitation des infrastructures de mobilité.  Les dossiers sont à renvoyer avant le 31 juillet prochain. Le concours couvre sept thématiques :– Continuités écologiques ;– Génie écologique ;– Paysage urbain et rural ;– Sensibilisation et communication ;– Initiatives astucieuses en cours de réalisation ;– Initiatives à l’international ;– Projets prometteurs. L’appel à projets s’adresse à toute structure ou organisme public ou privé, quelle que soit sa taille : collectivités, services et établissements publics de l’Etat, bureaux d’études, entreprises, associations… De plus, les infrastructures concernées peuvent être aussi bien des routes que des voies vertes, des espaces publics urbains. Plus d’information ici.
Il y a 5 ans et 58 jours

Le bilan carbone du laitier de hauts fourneaux, épinglé par l’AFGC

A gauche, laitier moulu de hauts fourneaux et, à droite, ciment gris. [©DR] La pratique actuelle considère le laitier de hauts fourneaux comme un co-produit. Ce matériau est généré lors de la production de l’acier. Comme tout produit, la production de l’acier a un impact physique sur l’environnement, De même que le co-produit qu’il engendre. Jusque-là, il n’y a pas discussion. Une fois ce décor planté, reste à définir quel est cet impact ? Comment il doit être défini et réparti ? C’est de cette problématique que s’est emparé le groupe de travail Diogen1 de l’Association française de génie civil (AFGC). Adélaïde Ferraille (Ecole des Ponts ParisTech) assure la coordinateur de ce groupe, avec Tiffany Desbois (Cerema)..  En effet, pour déterminer l’impact environnemental d’un produit dans le domaine de la construction, la démarche à suivre est définie par la norme NF EN 15 804/A1 CN2. Mais dans le cas des co-produits, il faut choisir une méthode d’allocation : massique, économique, physique, énergétique… La norme propose des recommandations, qui restent sujettes à interprétation. Il en résulte un manque de concertation, voire de consensus.  Dénoncé dans Les Echos Ainsi, certains sidérurgistes considèrent le laitier de hauts fourneaux comme un co-produit valorisé comme substitut au ciment. Cette situation leur permet de justifier la soustraction de l’impact carbone du laitier – défini à 550 kg eq CO2/t – à celui de l’acier3. Si ce n’est que cette même charge – que l’on peut considérer comme une allocation massique, physique ou énergétique ?4– n’est finalement pas attribuée au laitier de hauts fourneaux… Dans son article “Quand le béton et l’acier verdissent par un artifice de comptage du CO2”, paru le 26 février 2020 dans Les Echos, la journaliste Myriam Chauvot dénonce cet état de fait. Ainsi, dans ce contexte, les fournisseurs de laitier de hauts fourneaux s’appuient sur une allocation économique ! Car ce co-produit a une valeur marchande très faible par rapport au prix de l’acier. Ce qui induirait un impact “changement climatique” tout aussi faible.  Le bilan environnemental qui en découle ne prend donc en compte que peu d’éléments. Ceux-ci se résument aux seules transformations apportées au laitier de hauts fourneaux après sa sortie d’usine. In fine, l’impact environnemental se limite à seulement 16 kg eq CO2/t dans les matériaux cimentaires ou les liants alcali-activés5. Repartir sur des bases saines La laitier de hauts fourneaux est généré lors de la production de l’acier. [©ACPresse] Cette double comptabilité, incohérente, est l’exemple type de lacune de coordination entre deux activités. Activités qui ne relèvent pas de la même catégorie de produits vis-à-vis de la normalisation. D’un côté, les aciers, qui servent plusieurs secteurs d’activité, dont la construction. De l’autre, les matériaux cimentaires, qui n’interviennent qu’en construction. On voit bien qu’en fonction de la méthode d’allocation sélectionnée, les résultats d’impacts peuvent être différents. Ils peuvent même aller, jusqu’à remettre en cause l’intérêt environnemental d’un co-produit. Ou, au contraire, augmenter de manière artificielle son attrait.  Fort de ces constats, certains experts considèrent qu’il serait plus cohérent de prendre en compte un autre type d’allocations6, pour ce qui est des laitiers de hauts fourneaux. Le problème soulevé est donc bien réel et le groupe de travail Diogen considère qu’une réponse rapide doit y être apportée. Sans doute, au travers de la commission CEN/TC 350 (Contribution des ouvrages de construction au développement durable). En attendant, le groupe de travail Diogen souhaite alerter sur cette problématique de l’allocation des impacts environnementaux du laitier de hauts fourneaux. Et d’autres co-produits employés dans la construction. D’une part, le monde professionnel et, d’autre part, les pouvoirs publics. L’objectif final est de permettre aux recherches en cours sur les bétons bas carbone de se poursuivre sur des bases plus saines. C’est-à-dire consensuelles et validées par des experts reconnus en matière d’impacts environnementaux.… Notes 1Le groupe de travail “Données d’impact pour les ouvrages de génie civil” (Diogen) a été lancé en 2010 par l’AFGC. Il a vocation à créer une base de données spécifique, relative aux impacts environnementaux de production des matériaux constitutifs des ouvrages de génie civil sur le territoire national.2NF EN 15 804/A1 CN : Contribution des ouvrages de construction au développement durable – Déclarations environnementales sur les produits – Règles régissant les catégories de produits de construction.3Karl Buttiens, Joël Leroy, Patrick Negro, Jean-Sébastien Thomas, Kyle Edwards, Yann De Lassat “The Carbon Cost of Slag Production in the Blast Furnace : A Scientific Approach”, J. Sustain. Metall. (2016) 2:62–724Produire 1 t de fonte émet environ 2 t de CO2 et génère 250 kg de laitier de hauts fourneaux. Partant de ce constat, par simple calcul, on peut considérer que le laitier “émet” de l’ordre de 400 kg eq CO2/t, d’un point de vue massique. D’un point de vue physique, on parle de 500 à 550 kg eq CO2/t…5Source : Diogen.6Bétons bas carbone – de quoi parle-t-on ? A. Duverger – XPair – 01/09/2017
Il y a 5 ans et 61 jours

Rabot Dutilleul : Vers une reprise progressive des chantiers

Le chantier de la restructuration du lycée Jean Macé, à Lille (59) en logements fait partie des chantiers, qui repartent de manière progressive. [©SaisonMenu & associés] Rabot Dutilleul Construction annonce une reprise progressive de ses chantiers. Ceci, dans un strict respect des recommandations sanitaires. Une décision, qui a pour objectif de soutenir l’activité de l’entreprise en cette période difficile de pandémie du Covid-19. C’est le challenge de la nouvelle gouvernance, qui a pris ses fonctions le 17 avril. Redémarrer rapidement au moins un chantier par région d’implantation, c’est l’objectif que s’est fixé Rabot Dutilleul Construction. Les chantiers des Grands Moulins de Paris (75), la restructuration du lycée Jean Macé, à Lille (59). Ou encore la réhabilitation en logements des anciens hôpitaux Villemin-Maringer-Fournier, à Nancy (54)… ont repris leur rythme quais-normal. Bien sûr, la sécurité des compagnons et de l’encadrement des chantiers est une priorité pour l’entreprise. Cette dernière a adopté des mesures de prévention. Ceci, afin de protéger la santé des collaborateurs. Toutes les équipes ont reçu un guide interne “Covid RDC”, basé sur celui de l’OPPBTP. L’entreprise a même créé des postes de “chargé de prévention Covid” . Nomination d’une nouvelle gouvernance La nouvelle gouvernance de Rabot Dutilleul : Frédéric Sternheim, président, Patrick Adam, directeur général, et Arnaud Merveille, directeur administratif et financier. [©Maxime Dufour Photographies] Dans ce contexte, depuis le 17 avril, Rabot Dutilleul Construction a mis en place une nouvelle gouvernance. Ceci, « pour prendre en main l’entreprise dans la période critique, organiser la reprise et poursuivre le déploiement de la stratégie engagée », peut-on lire dans un communiqué de presse. Ainsi, Frédéric Sternheim est nommé président. Patrick Adam prend la direction générale. Et Arnaud Merveille est nommé directeur administratif et financier. « Avec Patrick Adam et Arnaud Merveille qui forment avec moi la nouvelle gouvernance de Rabot Dutilleul Construction, nous avons à cœur d’organiser la reprise des chantiers et de poursuivre le déploiement de la stratégie engagée. Pour cela, nous pouvons compter sur des équipes expérimentées et engagées, des processus performants et un carnet de commandes solide et de qualité », indique le nouveau président. Cette équipe de tête apporte toutes ses compétences à l’entreprise pour poursuivre sa transformation. Ceci, en cohérence avec le plan stratégique “Demain 2025”. De plus, elle devra mettre en œuvre « toutes les solutions permettant de passer cette crise, en assurant la reprise des chantiers, le pilotage actif de la trésorerie. Mais aussi, en réfléchissant à de nouveaux modèles », indique Rabot Dutilleul Construction Une histoire de famille Frédéric Sternheim est ingénieur civil de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées. Il est le cousin de François Dutilleul, mais aussi le fils de Jean-Pierre Sternheim, ancien président de Rabot Dutilleul Construction. C’est en 2007 qu’il intègre le groupe, dans lequel il a occupé de nombreux mandats. Avant de rejoindre Rabot Dutilleul, il a travaillé chez Eiffage (1999-2006).  Patrick Adam est diplômé de Centrale Lille et d’un MBA Insead. Il consacre les 10 premières années de sa carrière au développement d’activités internationales industrielles dans la réalisation de systèmes clefs en main. Plusieurs expériences de développement international et d’amélioration de la performance industrielle le conduisent à rejoindre le monde des équipementiers automobiles. Ceci, pendant les 11 années suivantes et dans des fonctions de direction. En novembre 2003, devant l’émergence du numérique, il rejoint, comme directeur général, le groupe Jouve. A compter d’avril 2009, il accompagne des fonds d’investissement et des entreprises dans leurs projets de développement.  Quant à Arnaud Merveille, il est diplômé d’études supérieures comptables et financières en 1995. Et c’est en novembre 2005 qu’il rejoint Rabot Dutilleul, en tant que directeur comptable. Il est promu en 2009 directeur financier groupe. Avant cela, il a travaillé chez KPMG, un réseau international de cabinets d’audit et de conseil.
Il y a 5 ans et 62 jours

Trimble Connect : La plateforme dans le cloud

Trimble Connect est une plateforme d’intégration et de communication basée sur le cloud qui relie les bonnes personnes aux bonnes données, au bon moment. Trimble Connect fournit des informations actualisées et utilisables pour les projets prêts à être réaliser : visualiser, examiner et référencer les modèles Tekla, les plans et autres données dont vous avez besoin pour mener à bien un projet de construction. Avec Trimble Connect, vous pouvez travailler à tout moment, n’importe où et depuis n’importe quel appareil. La plateforme est accessible. Vous travaillez toujours avec des informations fiables et précises. Trimble Connect peut être utilisé dans les différentes phases du processus de construction, lors de la coordination et de la conception mais également pour communiquer sur le chantier ou hors site ainsi que pour la gestion des activités et des tâches au cours du projet. Trimble Connect : Convivial et collaboratif Vous pouvez partager les modèles, les plans et tous autres documents de Tekla: Visualisation, révision, modèle de référence et archivage avec historique des révisions. Trimble Connect dispose d’interfaces utilisateur conviviales pour les postes de travail et les appareils mobiles (iOS et Android) et même pour les appareils de réalité mixte (MR). La plateforme vous aide à garder le contrôle des modifications grâce à une collaboration constante. Ainsi les révisions couteuses dues aux informations périmées ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Trimble Connect relie les données tout au long de chaque phase du cycle de vie du bâtiment afin de respecter les délais et le budget du projet. Vous pouvez télécharger et partager des documents de plus de 50 outils standards de l’industrie ou ajouter vos propres outils grâce aux API (Application Programming Interface). Trimble Connect et les outils de workflow sont disponibles en 16 langues. Logiciel Tekla de Trimble Trimble produit les solutions logicielles Tekla. Ces derniers font partie du portefeuille de Trimble Buildings, pour les flux de travail Modélisation de l’Information du Bâtiment (BIM) et d’ingénierie structurelle avancés. La gamme de solutions Trimble pour la construction s’étend des stations totales aux logiciels avancés. Ainsi le secteur du bâtiment des outils nécessaires pour la transformation de la planification, de la conception, de la construction et du fonctionnement des bâtiments. Les logiciels Tekla sont au cœur du processus de conception et de construction. Ils s’appuient sur la libre circulation des informations, sur des modèles 3D réalistes et sur la collaboration. Pour plus d’informations sur les logiciels Tekla, rendez-vous sur : www.tekla.com
Il y a 5 ans et 62 jours

Cemex lance la production de solutions hydro-alcooliques

La production des solutions hydro-alcooliques Isoclean devrait couvrir les besoins des 10 000 salariés de Cemex en Europe pour un mois. [©Cemex] « Cemex Europe souhaite apporter une contribution à la crise actuelle et assurer un approvisionnement interne à ses salariés. » Une initiative à saluer. En effet, l’hygiène des mains est l’une des principales armes contre la pandémie actuelle de Covid-19. Mais les solutions hydro-alcooliques deviennent de plus en plus rares dans les commerces. « Nous avons décidé d’étudier la faisabilité de produire des solutions en interne. Et heureusement, il s’est avéré que nous avions la capacité de le faire », explique Dietmar Vötsch, directeur de la division mortiers et adjuvants de Cemex Europe. Tout a commencé par la volonté de l’industriel de mettre son travail d’équipe et ses solutions au service de ses collègues et de ses clients. Des solutions hydro-alcooliques Isoclean La production des solutions hydro-alcooliques Isoclean est le résultat d’un effort conjoint des divisions adjuvants, matériaux et achats. L’usine de Cemex Admixtures, à Salzkotten en Allemagne, est en train de fabriquer des quantités suffisantes. Ceci, pour couvrir les besoins des 10 000 salariés de Cemex en Europe pour un mois. En temps normal, cette entité produit des agents entraîneurs d’air, des réducteurs d’eau, des retardateurs et accélérateurs de prise du béton, ainsi que des superplastifiants. « Le site de production et les équipes sont donc bien positionnés pour produire des solutions hydro-alcooliques de qualité. »  Les formulations des solutions hydro-alcooliques sont recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Et conformes à l’Arrêté du 3 avril 2020 émis par le ministère de la Transition écologique et solidaire. De fait, elles conviennent à une production locale assez simple. Il y a deux formulations. D’abord, l’Isoclean Who 1, solution alcoolique contenant 70 à 80 % d’éthanol. Puis, la deuxième, l’Isoclean 2, basée sur un mélange contenant 70 à 80 % d’alcool isopropylique. A destination des salariés et clients de Cemex Europe Les solutions sont fournies dans des bidons de 5 l avec un manuel d’utilisation et des consignes de sécurité. « Au cours des deux prochaines semaines, Cemex Admixtures constituera un stock correspondant à six mois de consommation. Une fois nos sites européens approvisionnés en quantité suffisante, nous prévoyons de les mettre à la disposition de ses clients à prix coûtant. Des dons seront même réalisés, dans la mesure du possible, auprès de certaines communautés locales. » Par ailleurs, les équipes de Cemex en Europe travaillent en étroite coordination avec leurs collègues basés au siège de l’entreprise au Mexique. Egalement dans la région EMEAA (Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie) et plus largement, aux Etats-Unis. Enfin, dans la région SCAC (Amérique du Sud, Amériques centrale et Caraïbes). « Nous partageons nos résultats, afin qu’ils puissent être exploités à l’international le plus rapidement possible. Nous espérons ainsi que nos efforts contribueront à assurer la sécurité de nos salariés et de nos parties prenantes externes », conclut Marcelo Catala, vice-président des solutions pour l’urbanisation de Cemex.
Il y a 5 ans et 62 jours

Sur quels critères choisir son assurance matériels béton ?

Sujet réalisé en collaboration technique avec Didier Morin, directeur de BM Assurance, et Ludovic Bernard, responsable entreprise. 1 – Dans le domaine du béton, quels sont les types de matériels qu’il est indispensable d’assurer ? Et pourquoi ?  [©ACPresse] Qu’ils soient roulants (toupies, pompes, malaxeurs-pompes) ou stationnaires (centrales à béton, mât de pompage), tous les matériels ont une obligation d’assurance en responsabilité civile. Mais eu égard à la valeur de ceux-ci, il convient de prévoir des couvertures spécifiques dommages, bris de machines… Et des garanties adaptées (bris internes, dommages externes, dommages consécutifs, dommages sur chantier)  Concernant le producteur de béton, d’autres garanties sont indispensables. Notamment pour couvrir les conséquences d’un défaut de béton livré. Ceci, lié à la fabrication à proprement parler ou bien à la nature des différents matériaux destinés à ladite fabrication. 2 – Quelles sont les spécificités des assurances liées aux toupies ? Quels sont les points à surveiller ?  Tous les matériels ont une obligation d’assurance en responsabilité civile. [©ACPresse] Hormis le risque routier, qui constitue la grande part des sinistres. Et dont certains ont des conséquences corporelles gravissimes, l’accent doit être mis sur Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 62 jours

« Les collectivités territoriales précipitent la crise du BTP »

Rudy Ricciotti est architecte et ingénieur. [©DR] « La santé est prioritaire sur l’économie, il n’y a pas débat. Il n’est cependant pas utile d’accumuler les difficultés existentielles par égoïsme, imprudence ou indifférence. Alors que la profession d’architecte et d’ingénieur (environ 150 000 personnes en étude) dans les domaines du BTP s’est organisée, à la demande de l’Etat pour défendre l’activité par télétravail et donc défendre par anticipation l’économie des futurs chantiers du bâtiment et des travaux publics, il est stupéfiant de voir la maîtrise d’ouvrage publique tout stopper comme s’il y avait un lien entre notre activité et celle du Covid-19 », indique l’architecte et ingénieur Rudy Ricciotti. Et de poursuivre : « En effet, le report systématique des candidatures aux appels d’offres, des remises d’offres finales et des consultations publiques de concours d’architecture est-il légitime ?  L’instruction des permis de construire est pétrifiée Les collectivités territoriales font office d’exemple en matière d’anti-synergie de ce point de vue, tandis que le ministère du Travail demande, exige, que les chantiers reprennent, en incluant tous les acteurs associés. Il faut bien entendre que tout ce qui fabrique en amont la future commande est stoppé ! Et pour être certain de faire perdurer efficacement les dégâts économiques, l’instruction des permis de construire est pétrifiée pour plusieurs mois. De sorte que la maîtrise d’ouvrage privée est elle-aussi paralysée. Qui, suffisamment sensible, arrivera à imaginer les conséquences structurelles sur l’économie du BTP par l’arrêt en amont des études réalisées par les architectes et ingénieurs ? Nous ne nous plaignons pas. Nous voulons travailler, mais pourquoi ce coup de poignard dans le dos ? Sommes-nous obligés d’être en retraite ou en congés par anticipation ? Y a-t-il une France à deux vitesses ? Celle qui ne souffre pas de ne pas travailler, car garantie de son salaire à vie, et l’autre dont le salaire n’est pas garanti et déjà stoppé. Un hommage à nos héros J’ai choisi pour mes collaborateurs et par patriotisme de refuser au maximum le chômage partiel et d’organiser le télétravail avec son cortège de difficultés technologiques et de perte d’efficacité. Je l’ai choisi comme acte de résistance pour combattre la fatalité et parce que j’aime mon pays. Mais ce mauvais coup porté à nos professions aura des conséquences inchiffrables, car nous sommes à l’origine du calendrier du déclenchement opérationnel des ouvrages. C’est donc déjà plusieurs mois d’arrêt total. Mais dans l’attente, plus de la moitié des architectes à l’économie fragile, courant après les honoraires, iront au tapis. Bravo ! Quelle indifférence des collectivités territoriales à notre égard et quel coup porté à la Nation dont nous sommes aussi. Quel encouragement à abuser du chômage partiel, pour les autres métiers où la trésorerie capitalistique permet de rester en planque plusieurs mois et de faire porter, avantage cynique, les salaires par l’Etat ! Hommage à nos héros, ceux de la santé, armée, police, transports, enseignants, et aussi paysans, artisans de première nécessité, dont personne ne se demande s’ils peuvent travailler… » Le Club des juristes Le Mucem, à Marseille, est une des réalisations les plus emblématiques de l’architecte Rudy Ricciotti. [©ACPresse] Rudy Ricciotti est ingénieur et architecte. Il a obtenu nombre de distinctions : Grand Prix national d’architecture, Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres, Médaille d’Or de l’Académie d’architecture. Membre de l’Académie des technologies, il est l’architecte du Mucem, à Marseille, du Pavillon Noir, à Aix-en-Provence. Mais aussi, du Département des arts de l’islam du musée du Louvre, à Paris, et de la Passerelle de la paix à Séoul, en Corée du Sud. Rudy Ricciotti est également l’auteur de plusieurs essais et manifestes, dont “L’architecture est un sport de combat” et “L’exil de la beauté”, parus aux éditions Textuel. La présente tribune est parue en premier lieu sur le blog du Club des juristes, premier think tank juridique en France. Ce dernier mobilise experts et personnalités pour éclairer la crise du Coronavirus sous le prisme du droit. Témoignages d’acteurs de premier plan, décryptages des problèmes juridiques soulevés par la situation inédite que nous vivons. Mais aussi tribunes et analyses prospectives, pour nourrir le débat et dégager des leçons pour demain y sont autant de thèmes abordés. 
Il y a 5 ans et 63 jours

Le confinement expliqué à mon boss

L’ouvrage “Le confinement expliqué à mon boss” se veut rassurant, pragmatique et distille les bonnes attitudes de travail à adopter en temps de confinement. [©DR] Le confinement lié à la crise du Covid-19 a fait basculer les entreprises et leurs collaborateurs dans l’inconnu. Un saut dans le vide où chacun a dû réinventer sa manière de travailler, son rapport aux collègues, aux managers, aux clients, aux lecteurs (en ce qui nous concerne), sa vie de famille… Les équipes d’ACPresse en passent par là, comme beaucoup d’entre vous. Chacun devant son écran, téléphone à la main… Afin de vous informer au mieux des dernières informations du secteur.  Pour aider chacun d’entre nous à relever les défis du télétravail, un groupe d’experts s’est rassemblé – virtuellement – pour co-écrire un ouvrage “Le confinement expliqué à mon boss”. Dont tous les bénéfices seront versés à la Fondation de France. L’objectif de cet ouvrage est de répondre aux interrogations et aux inquiétudes des chefs d’entreprise et de leurs collaborateurs. Et de les aider à passer ce cap grâce aux expériences des auteurs et à de nombreux témoignages d’entrepreneurs. Cet opus se veut rassurant, pragmatique et distille les bonnes attitudes de travail à adopter en temps de confinement. A découvrir pour déstresser. Editions : Kawa EditionsPrix relié : 9,95 €TTPrix ebook : 5,99 €TT Disponible sur le site de l’éditeur Sommaire détaillé du Confinement expliqué à mon boss I – Le confinement De quoi s’agit-il ? Pourquoi le confinement ? Ses impacts sur les entreprises Et à l’international. Le confinement expliqué aux militaires. Des avis contradictoires II – L’impact sur l’entreprise L’impact sur la trésorerie La prospection La relation aux clients L’IT est (à nouveau) centrale, pourquoi diable l’avait-on oubliée ? Témoignage Le télétravail à marche forcée Le grand saut dans l’inconnu La mise à l’échelle d’une démarche de télétravail Lancer le télétravail en pleine crise du confinement Une leçon universelle Les outils du télétravail Les risques intrinsèques Témoignages Le management du télétravail Manager la mise en place du télétravail Manager le télétravailleur Le marché de l’intérim avant et après le confinement Et pour les indépendants ? Le confinement, une crise comme une autre ? III – Le confinement des salariés Le télétravail pour ceux qui ne le voulaient pas Le télétravail pour ceux qui ne le peuvent pas La mise en place Les outils du télétravail par temps de confinement Témoignage Gérer la famille Gérer le mental L’expérience du confinement Et ceux qui ne télétravaillent pas La revanche des silencieux IV – De la crise aux opportunités Gérer les idées Les cabinets de recrutement ont le sourire Des opportunités de croissance Confinée, libérée ? Et si cela devait durer 18 mois ? Parlons du monde d’après ? Que se passera-t-il quand tout cela sera fini ?
Il y a 5 ans et 63 jours

Cérib et Fib : Construire en maçonnerie de blocs en béton

Le Cérib et la Fib annoncent, sur leur site respectif, la publication du guide pratique “Construire en maçonnerie de blocs en béton”. [©DR] Le Cérib et la Fib annoncent la publication du guide pratique “Construire en maçonnerie de blocs en béton”. L’information émane des sites internet respectifs de ces deux organismes. « Ce document présente les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour la construction de maisons individuelles. Mais aussi de logements collectifs ou de bâtiments tertiaires. Ceux-ci réalisés en maçonnerie de blocs en béton », peut-on lire sur le descriptif de l’ouvrage. Ce dernier intègre les évolutions de la norme NF DTU 20.1 – Travaux de bâtiment – ouvrages en maçonnerie de petits éléments – parois et murs.« Ce guide a été élaboré par les industriels de la Commission technique de Fib Blocs et le Cérib. Il a pour objectif de permettre une compréhension mutuelle entre les donneurs d’ordre, les acteurs du marché et les industriels du béton. Ceci, afin de prévenir les malfaçons. »
Il y a 5 ans et 63 jours

Les Journées Expertise & Construction du Cérib, reportées à 2021

Chacune des éditions des Journées Expertise & Construction réunit plusieurs centaines de personnes sur le site du Cérib, à Epernon. [©ACPresse] Le Covid-19 continue ses ravages dans le domaine de l’événementiel. Les passionnées de course automobile ont déjà noté les nouvelles dates des 24 Heures du Mans, reprogrammées la 3e semaine de septembre. Le compte à rebours du festival breton des Vieilles Charrues vient d’être définitivement stoppé : le rendez-vous n’aura pas lieu. Tout comme le Festival de théâtre d’Avignon, qui à lui-aussi d’être annulé pour cette année 2020…  Côté béton, les Journées Expertise & Construction du Cérib suivent le même chemin. Elles n’auront donc pas lieu dans leur 6e édition, reportées à 2021. Même si la nouvelle date n’a pas encore été communiquée, un simple coup d’œil sur le calendrier laisse présager sa tenue le 1er juillet 2021. C’est-à-dire le 1er jeudi du mois, comme pour chacune des cinq éditions précédentes. Quant au futur programme, il est bien trop tôt pour le détailler. Mais rien n’interdit de penser qu’une partie des interventions “2020” – celles moins liées à l’actualité – pourraient être reprises en 2021. La réponse définitive sera connue dans un peu plus d’un an, à partir de maintenant.
Il y a 5 ans et 64 jours

La “location” prête pour la reprise de l’activité

La Fédération nationale des distributeurs, loueurs et réparateurs de matériels de construction et de manutention se veut rassurante. [©DLR] Dans le cadre de la crise Covid-19, la commission “Location” de la Fédération nationale des distributeurs, loueurs et réparateurs de matériels de construction et de manutention (DLR) se réunit chaque semaine en visio-conférence. Elle souhaite réaffirmer que la très grande majorité de la profession de la location est prête à la réouverture des sites et des chantiers. Ainsi qu’à accompagner la reprise de l’activité de ses clients, tous secteurs confondus. Les procédures opérationnelles de protection, gestes barrières et désinfection des machines sont en place chez les loueurs.  Pour des raisons de sécurité sanitaire, les portails d’accès aux agences sont fermés, mais néanmoins, celles-ci fonctionnent en mode “drive”. « Une grande part de l’activité de la profession suit celle du BTP. Les entreprises de location de matériels attendent impatiemment la réouverture des chantiers de leurs clients. C’est aussi le cas, pour les activités liées à la logistique, à l’industrie, au secteur portuaire, à la grande distribution… », peut-on lire dans un communiqué de presse. La DLR se veut rassurante : « Les loueurs sont d’ores et déjà prêts. Ils seront les partenaires actifs de la reprise de l’activité de leurs clients, dès que ces derniers les solliciteront ». Deux guides en plus En parallèle, la Fédération a déjà publié deux guides pratiques : “Mettre en place l’activité partielle” et “Bonnes pratiques relatives aux mesures de prévention du risque sanitaire” . Souhaitant ainsi offrir des outils concrets de travail aux entreprises. Ces documents seront actualisés suivant les évolutions législatives et réglementaires. Et resteront valables tant que les mesures d’urgence seront en vigueur.
Il y a 5 ans et 64 jours

La filière béton répond à la RE 2020 avec Gego

La filière béton publie son “Guide environnemental du gros œuvre”. [©Infociments] La filière béton publie son “Guide environnemental du gros œuvre”. Il s’agit d’un outil d’aide à la décision dans le contexte de la future réglementation environnementale RE 2020. Le Gego se présente sous la forme d’une simple feuille Excel ! Il s’adresse à l’ensemble des acteurs de la construction. Et vise à les aider, durant la phase d’éco-conception des projets, dans le choix des éléments constructifs les plus adaptés. Ceci, afin de leur permettre d’atteindre les objectifs fixés par la réglementation. Rappelons que la RE 2020 applicable aux bâtiments neufs, intégrera à la fois un critère énergétique, le bilan Bepos. Et un indicateur carbone, permettant d’évaluer les émissions de gaz à effet de serre tout au long du cycle de vie du bâtiment. Complémentaire de BETie et Environnement IB Dans ce contexte, la filière béton met à la disposition le Gego. Celui-ci permet de déterminer la bonne Fdes à utiliser pour le calcul de l’empreinte environnementale d’un élément de bâtiment en béton. Une fois la référence de Fdes identifiée, l’utilisateur pourra la rechercher dans la base Inies. Ceci, afin de récupérer les données environnementales de l’élément retenu. Ce guide est complémentaire des configurateurs BETie et Environnement IB. Ces deux derniers permettant de réaliser des Fdes pour des chantiers spécifiques. Et concourant à l’établissement du bilan environnemental du gros œuvre, quand il est en béton, du bâtiment concerné.
Il y a 5 ans et 64 jours

Boulogne-Billancourt : Huit niveaux isolés en béton de chanvre, une première en Europe

Côté rue, la façade allie un revêtement en briques sur les 2 premiers niveaux, puis un enduit à la chaux claire et plus sombre sur les derniers niveaux. [©North by Northwest Architectes] A Boulogne-Billancourt (92), la parcelle où s’élève désormais un immeuble de logements sociaux de 8 étages était jusque-là occupée par une maison de 2 niveaux. Entourée de 2 édifices de 8 et 10 étages, elle créait un effet de “dent creuse”. Le maître d’ouvrage l’Immobilière 3F voulait démolir l’existant. Ceci, afin d’accroître cette parcelle de 245 m2 située en site urbain dense. L’emprise constructible était encore plus réduite, conformément au plan local d’urbanisme. Qui limite celle du bâti à 50 % de la surface de la parcelle, soit 122 m2… Pour intégrer le nouveau bâtiment dans l’environnement existant, les architectes de l’agence North by Northwest (NXNW) ont fait le choix d’un socle en brique pleine sur 2 niveaux. « Cela assure la continuité visuelle avec les héberges1 et affirme sa solidité et son lien avec le sol », estime Christine Désert, architecte à NXNW. Sur le corps du bâtiment, la façade est couverte d’un enduit à la chaux de couleur claire. Outre l’étroitesse de la parcelle, le projet présentait d’autres difficultés. En effet, l’Immobilière 3F, maître d’ouvrage de l’opération, souhaitait obtenir une certification NF Habitat HQE niveau RT 2012 – 20 %. Et intégrer les énergies renouvelables à concurrence de 25 %. Puis, réduire les postes de chauffage et d’eau chaude sanitaire (ECS) pour diminuer le risque de précarité énergétique. Enfin, assurer une pérennité de l’ouvrage et un coût de construction raisonnable. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 69 jours

Tout Zaha Hadid

La monographie consacrée à Zaha Hadid réunit l’œuvre complet de la première femme à avoir reçu le prix Pritzker et la première grande architecte du XXIe siècle. Photographies et analyses passionnantes, complétées par les propres dessins de Zaha Hadid, retracent son univers dans sa globalité en architecture, design ou aménagement intérieur, jusqu’à l’époustouflante Maison du port, à Anvers, Belgique. Le nom de Zaha Hadid figure aujourd’hui parmi les artistes les plus renommés du déconstructivisme, tels que Frank Ghery. Né dans la seconde moitié du XXe siècle, le mouvement vise à repenser la variété des formes géométriques, en remettant en question les canons architectoniques.  Editeur : TaschenAuteur : Philip JodidioPrix : 50€ TTCDisponible sur le site de l’éditeur.
Il y a 5 ans et 70 jours

Dickies Workwear a repensé son pantalon de travail Eisenhower

Le pantalon de travail Eisenhower CVC Extrême a été conçu pour répondre aux besoins des professionnels toujours en mouvement. [©Dickies Workwear] Dickies Workwear a repensé son pantalon de travail Eisenhower CVC Extrême. Il est plus résistant et plus fonctionnel. Ce pantalon a été conçu pour répondre aux besoins des professionnels toujours en mouvement. La nouveauté 2020 ? La matière. Cette dernière est constituée de 60 % coton canvas et de 40 % polyester. Ces modifications viennent ainsi renforcer la durabilité et le confort, éléments indispensables dans le quotidien des travailleurs.  De plus, les poches holster ont été retirées pour faire place à un design plus épuré.  Le pantalon Eisenhower CVC Extrême répond aux exigences de sécurité pour les professionnels souhaitant être protégés. Sans pour autant perdre en aisance. On compte 2 poches sur les hanches, 2 poches arrière, 1 cargo déportée, ainsi que la poche mètre. En plus de la matière principale, certains éléments sont renforcés en Cordura pour procurer une meilleure résistance à l’abrasion et à l’usure. Enfin, les imprimés rétro-réfléchissants répartis sur le pantalon permettent une meilleure visibilité par temps de faible luminosité. Le pantalon Eisenhower CVC Extrême est disponible dans les coloris bleu marine, gris et noir.
Il y a 5 ans et 70 jours

Une année de développement durable pour LD Contrôles

Les équipes de LD Contrôles Bourgogne et Grand-Est. [©LD Contrôles] Réunis pour un repas de fin d’année entre les agences de Bourgogne et du Grand-Est, les collaborateurs de LD Contrôles se sont réjouis de leurs bons résultats. Et d’une nette tendance à la transition énergétique. « L’agence de Bourgogne a été créée le 1erjanvier 2019 et montre déjà de très bons retours, souligne Guillaume Rebillard, directeur des deux agences. Nous avons aussi noté le développement des opérations liées aux énergies renouvelables. » Parcs éoliens (Les Coteaux, dans le Doubs et Sarry, dans l’Yonne), barrages hydro-électriques (Mathay, dans le Doubs et Vraincourt, dans la Haute-Marne), usine de méthanisation (Saint-Baraing, dans le Jura et Raze, en Haute-Saône), centrale solaire (Vadans, dans le Jura) ou encore de co-génération (Reichstett, dans le Bas-Rhin), les sujets ont été nombreux au cours de l’année.  « Notre équipe étant constituée de jeunes et futurs parents, cette dynamique nous touche et nous conforte à enclencher une démarche responsable. Ce sont des sujets qui nous intéressent à la fois en termes de technicité, mais aussi d’impact sur l’avenir de nos enfants. » Des sujets nouveaux, mais des compétences déjà présentes dans les deux agences. « Ce sont des idées neuves à apporter, des techniques à étudier. Mais au niveau du savoir-faire, nous étions déjà parés. » Des chantiers en droite ligne avec les ambitions de développement durable des deux agences. « Nous avons installé des bacs de décantation et des circuits de tri sélectif pour réduire au maximum notre empreinte environnementale. Nous utilisons aussi une rectifieuse, qui se substitue au surfaçage au soufre nocif pour l’environnement. Les échantillons testés sont ensuite concassés et valorisés en matériaux recyclés. Travailler sur ce type de chantiers est au cœur de nos ambitions personnelles. » C’est aussi un marché porteur pour l’avenir des agences. 
Il y a 5 ans et 71 jours

L’intégrale d’Antoni Gaudí

Antoni Gaudí (1852-1926) est un architecte catalan de nationalité espagnole. Il est le principal représentant du modernisme catalan. Son travail a marqué de façon durable l’architecture de Barcelone, en Espagne. Etconstitue une « contribution créative exceptionnelle […] au développement de l’architecture et des techniques de construction ». Sous le nom “d’Œuvres de Gaudí”, sept de ses œuvres ont été inscrites par l’Unesco au patrimoine mondial de l’Humanité. A savoir, le parc Güell, le palais Güell, la Casa Milà, la Casa Vicens, la façade de la Nativité et la crypte de la Sagrada Família, la Casa Batlló et la crypte de la Colonia Güell. Doté d’une intuition et d’une capacité créative hors du commun, Gaudí concevait ses immeubles de manière globale, depuis les questions structurales jusqu’aux aspects fonctionnels et décoratifs. L’ouvrage “Gaudi : L’œuvre complet” revient en détail sur sa carrière. On suit ainsi facilement la progression de son style et l’évolution de sa pensée. A la manière d’une visite guidée privée de Barcelone, on découvre combien le “Dante de l’architecture” fut un constructeur au sens le plus pur du terme, qui façonna des édifices extraordinaires. Ceci, foisonnant de détails fascinants où se matérialisent les visions fantasmatiques au cœur de la ville. Editeur : Taschen EditionsAuteur : Rainer ZerbstPrix : 40 €TTCDisponible sur le site de l’éditeur.
Il y a 5 ans et 71 jours

Réparation structurale des bétons : Quelles solutions ?

Les mortiers de réparation redonnent aux ouvrages leurs fonctions d&rsquo;origine. [©ACPresse] Par le malencontreux mouvement d’une main invisible ou d’un lutin maléfique, selon les dires, nos téléphones portables peuvent finir par terre. C’est souvent avec effroi que leur propriétaire retrouve leur écran fissuré, brisant leur cœur à tout jamais… Ils n’ont d’autres choix que de remplacer le résultat de cette scène de crime par un nouvel élément. Et c’est là que les choses se compliquent. Quel écran, quelle qualité, quels outils, quel réparateur ? Tant d’interrogations en suspens… Et si le téléphone, tant aimé, se retrouve en contact avec l’eau, les répercussions peuvent être pires. Le monde du béton fonctionne un peu sur le même schéma. Lorsque le matériau a subi des dégâts, causés par une main coupable ou toujours ce farfadet maléfique, et plus sérieusement à cause de son environnement, de sa qualité ou des effets du temps, plusieurs solutions s’offrent aux maîtres d’ouvrage qui veulent engager des travaux de restauration. Les industriels proposent tous des gammes de produits pour répondre aux différentes problématiques, qui touchent la réparation des bétons. Ces mortiers se plient à la norme européenne NF EN 1504, qui détermine “Les termes relatifs aux produits et systèmes utilisés pour la réparation, la maintenance et la protection, la restauration et le renforcement des structures en béton…” Son paragraphe 3 définit les caractéristiques de réparation structurale (classes de mortier R3 et R4) et non structurale (R1 et R2).  Dossier préparé par Sivagami Casimir Cantillana : Livraison sur chantier Le Betoreno FI402 s’applique manuellement ou par projection.[©Cantillana] Touche à tout dans l’univers du béton, Cantillana dispose d’une large gamme de produits dédiés à sa réparation. Ainsi, l’industriel propose un mortier structural renforcé de fibres et de polymères. Le Betoreno FI402 est classé R4 selon la NF EN 1504-3. Ce mortier est bien adapté à des applications en milieux agressifs, tels que ceux exposés à l’eau de mer ou aux sulfates. La densité élevée du produit permet une mise en œuvre sur support exposé à la carbonatation, à la pénétration d’humidité et/ou d’huile. Enfin, Betoreno FI402 est résistant à la corrosion et à la saponification. La gamme Betoreno se compose aussi des solutions HB001, un primaire d’adhérence pour les systèmes de réparation de béton et protection anti-corrosion d'armatures en métal, conformément à la NF EN 1504-7. Ou encore, du Betoreno FS301, un mortier de surfaçage renforcé de polymères de classe R3. En termes de services, Cantillana propose des livraisons sur chantier, via des silos et citernes pour la recharge. Cette activité est présente depuis le début des années 1990 en Belgique et dans le Nord de la France. En région parisienne, l’industriel a renforcé sa logistique avec l’usine de Cormeilles-en-Parisis (95), suite au rachat des activités mortier/béton projeté de Socli, en juillet 2017. Cermix : Prêt à un emploi rapide Cermix a fourni ses solutions pour la réparation des bétons armés du pont de Saint-Pierre-du-Vauvray (27). [©Cermix] Avec son Cermirep Rapid R3, Cermix propose le mortier de réparation le plus polyvalent de sa gamme. Applicable à la truelle, sans ajout d’eau, la solution se présente sous la forme d’un mono-composant contenant des ciments spéciaux adjuvantés par des résines. A prise rapide, le mortier s’adapte aux réparations de tuyaux en béton, d’angles et de piliers, de poutres ou encore d’allèges de balcons dégradés par la corrosion des armatures. Sans chlorure, non corrosif, le Cermirep Rapid R3 n’affecte pas les armatures. Le mortier dispose d’une résistance à la compression de 15 MPa après 2 h et 45 MPa après 28 j. Conforme à la NF EN 1504-3, le produit de Cermix est compatible avec les bétons de classe d’exposition (selon la EN 206-1) : X0, XCI, XC2, XF1, XA1, XA2 et XA3. Le Cermirep Rapid R3 est conditionné dans des sacs de 25 kg. GCP Applied Technologies : Renforcé de fibres Dans sa gamme de produits, GCP Applied Technologies dispose de l’Omnitek RM Fiber. [©GCP Applied Technologies] De classe R4, selon la NF EN 1504-3, l’Omnitek RM Fiber de GCP Applied Technologies s’utilise pour la réparation des bétons aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale. Ce mortier dédié au reprofilage de joints, d’angles, d’éléments pré-moulés endommagés et de structure s’adapte aux constructions exposées à l’eau de mer, à des environnements corrosifs ou au gel. L’Omnitek RM Fiber est ainsi doté d’une bonne résistance à la carbonatation, aux chlorures, aux cycles gel-dégel et aux produits chimiques. Du côté de sa formulation, la solution de GCP Applied Technologies est composée de polymères modifiés. Assurant ainsi une meilleure adhérence. Elle est renforcée de fibres pour garantir une réparation durable sans fissures en surface. La consistance dure et malléable de l’Omnitek RM Fiber s’applique manuellement de manière rapide et facile. En termes de résistance à la compression, le mortier affiche 40 MPa à 24 h et 80 MPa à 28 j Groupe RGD : Haute conductivité Parmi ses derniers grands chantiers, le Groupe RGD a fourni plusieurs solutions pour la réparation de la base sous-marine de Lorient (56). [©Groupe RGD] Dans la catégorie des mortiers de réparation structurels, le Groupe RGD dispose d’une large offre. A l’image du mortier coulable à retrait compensé Exocem G3 PVA. Ou encore, du Maxrite 500, une solution renforcée par des fibres synthétiques pour la réparation des supports exposés à une grande agressivité ambiante. Pour le béton armé ou précontraint, le Groupe RGD propose aussi le Ruredil X Mesh Gold. Ce mortier est constitué d’une maille de fibres de PBO (polyparaphénylène benzobisoxazole) et d’une matrice inorganique stabilisée, conçue pour rendre solidaire la maille au support de béton. Distributeur exclusif des produits de l’Italien Drizoro, le groupe a rajouté à sa gamme le Maxrite Cathodic. « Ce mortier se compose de fibres de carbone et de particules de graphite, explique Richard Guérin, gérant du Groupe RGD. Il se caractérise par une conductivité très élevée propice à la protection cathodique. » Le Maxrite Cathodic est classé R4, selon la NF EN 1504-3. Imerys : De bonnes résistances Imerys propose une vaste gamme de solutions minérales de réparation. [©Imerys] Imerys propose une vaste gamme de solutions minérales pour la construction. Le mortier de réparation SewperCoat a plus de 27 ans de métier ! Composé à 100 % d’aluminate de calcium, le produit est un habitué des infrastructures d’assainissement sanitaires : regards, chambres de pompage, collecteurs principaux ou encore stations d’épuration… Appliqué en plusieurs passes, par voie humide, sèche ou sablon, le SewperCoat permet de réaliser une couche de protection dense et durable. Capable de résister à la corrosion, il développe de bonnes résistances mécaniques, tout en minimisant et éliminant les sources d’infiltrations et d’exfiltrations. Sa prise rapide autorise une prompte remise en service. Imerys met aussi à disposition le Fondag DG. Ce mortier combine des granulats synthétiques d’aluminate de calcium très durs et denses, avec un liant d’aluminate de calcium. Il s’adapte aux cycles de températures élevées, jusqu’à 1 100 °C et basses, jusqu’à – 180 °C, ainsi qu’aux chocs thermiques répétés. Le Fondag DG offre une bonne résistance à l’abrasion, à l’érosion et à l’usure. Il se met en œuvre uniquement par projection en voie sèche, mais une variante, le Fondag E, peut être utilisé de façon traditionnelle dans les mêmes domaines. Mapei : Proche des applicateurs Le Planitop 400 F de Mapei est un mortier de réparation fin, qui peut être appliqué au sol, sur les murs et aux plafonds. [©Mapei] Mapei offre une gamme complète de mortiers de réparation des bétons, structurels et non structurels. Le Planitop 400 F est un mortier de réparation fin technique sans fibre, qui peut être appliqué au sol, sur les murs, en sous-faces et aux plafonds. Classé R3 selon la norme EN 1504-3, il peut être mis en œuvre en une passe de 3 à 40 mm et bénéficie d’une prise et d’un séchage rapides (fin de prise en 20 mn). « Très appréciée sur chantier, sa couleur grise était parfois jugée trop foncée par rapport au béton, explique Gaétan Dujardin, chef de produit. Notre laboratoire R&D de Saint-Alban a ainsi travaillé sur une formulation améliorée, permettant d’obtenir une couleur plus claire après séchage et pour mieux répondre aux attentes des utilisateurs. » La performance du mortier a été renforcée et son domaine d’utilisation élargi. Le Planitop 400 F peut être désormais utilisé sur une épaisseur allant jusqu’à 7 cm en sol et mur, tout en respectant les règles traditionnelles de mise en œuvre de ce type de produits. « Les entreprises applicatrices de Planitop 400 F ont aussi constaté un pouvoir adhérent plus important, rendant son application encore plus facile. » MC Chimie : Sécurité incendie Le Nafufill KM 250 de MC Chimie s’adapte aux exigences de sécurité incendie nécessaires dans la construction de tunnels. [©MC Chimie] MC Chimie dispose d’une large gamme de produits pour la formulation du béton et son traitement. Dans la famille des mortiers de réparation, l’industriel présente le Nafufill KM 250. Cette solution fibrée permet le reprofilage pour la remise en état de béton structurel ou non structurel, selon les termes de la EN 1504-3. Son atout majeur réside dans sa capacité à répondre aux exigences de sécurité incendie nécessaires pour la construction civile et résidentielle, tout comme dans la construction de tunnel. Le Nafufill KM 250 répond à la norme ISO 834 et jouit d’une classification au feu F90/F120. De plus, ce mortier peut s’adapter à l’enrobage d’anodes, selon la EN 12696, pour le principe de réparation “Protection cathodique contre la corrosion des armatures dans le béton”. Dans sa gamme, MC Chimie propose aussi les mortiers Nafufill KM 230, classé R3, et Nafufill LM et Nafufill KM 220 qui, eux, répondent respectivement aux classes R1 et R2. Pagel : Un accompagnement technique Pagel propose des différents mortiers selon la destination. [©Pagel] Pagel est spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de mortiers techniques. Dans le domaine de la réparation, il s’est concentré sur les solutions structurelles répondant aux catégories R3 et R4 de la NF EN 1504. « Nous disposons de plusieurs gammes selon les cas de figure, détaille Raoul Six, Pdg de Pagel. Mais, il est essentiel pour nous de différencier nos mortiers PCC1et CC2. C’est notre approche technique et nous considérons que c’est important de faire cette démarche auprès de nos clients. »En effet, ces deux types de mortiers sont soumis à des tests différents. Ils n’auront alors pas la même destination. Les mortiers R4 PCC seront dédiés aux ouvrages d’art, tandis que les CC seront à privilégier dans le cadre de travaux d’ouvrages fermés, de type parkings, moins exposés au soleil ou au vent. Pour les bâtiments plus classiques, l’industriel propose des solutions R20 à prise rapide ou encore sa gamme U, un micro-béton universel. Pagel dispose aussi des mortiers de réparation à haute résistance chimique, à l’image du KA-PH1 ou du KA20. « Nous travaillons en direct avec nos clients et nous proposons à la location, de matériels de mise en œuvre. C’est fondamental d’accompagner jusqu’au bout, car nous abordons des sujets très techniques. » 1Polymere Concrete Cement (ciment hydraulique polymère) avec une adjuvantation < 1 %. 2Concrete Cement (hydraulique) avec une adjuvantation > 1 %.   Parexlanko : Une solution pour chaque situation Le 735 Lankorep Rapide est recouvrable par peinture dans les 24 h qui suivent la mise en œuvre. [©Parexlanko] Racheté par Sika en 2019, Parexlanko a conservé l’étendue de sa gamme. Pour la réparation des bétons, l’industriel ne manque par de solutions. Le 731 Lankorep Structure dispose d’une bonne tenue à l’eau de mer et sulfatée, ainsi qu’aux sels de déverglaçage. Ce mortier fibré à retrait compensé est composé de sables, de ciments spéciaux, de fibres et d’additifs. Il peut s’appliquer par passe de 5 à 70 mm. De son côté, le 733 Lankorep Blanc se distingue par sa couleur, qui met en valeur les bétons. Parexlanko indique aussi que ce mortier peut être coloré. Sa faible porosité retarde la progression de la carbonatation. Il est conditionné en sac de 25 kg longue conservation. Le 735 Lankorep Rapide est, comme son nom l’indique, rapide… En effet, il est recouvrable, par peinture, dans les 24 h qui suivent sa mise en œuvre. Classé R4, selon la NF EN 1504-3, il s’applique pour la réparation des surfaces de béton, des épaufrures, des nids d’abeilles ou encore des nez de marches et des pièces préfabriquées. Il peut s’utiliser aussi pour la restructuration d’ouvrages dégradés, le renforcement de structures affaiblies, à l’image des balcons. Et peut se mettre en œuvre dans le cadre de traitement des gorges et des cueillies en travaux de cuvelage, et des fissures passives. PCI : Tous les besoins Le PCI Nanocret R4 Fluid se prête bien aux cas de forte densité d’armatures. [©PCI] Façades, colonnes, piliers de ponts, sols… Dans le domaine de la réparation des bétons, l’industriel PCI (BASF France – Division Construction Chemicals) s’attaque à tous types de surfaces. A travers ses gammes PCI Polycret et PCI Nanocret, il balaie de nombreux besoins, en termes de thixotropie, de rapidité ou encore de résistance… Par exemple, le mortier fibré PCI Polycret 317 dispose de hautes performances mécaniques et d’une bonne adhérence sur support. Son pH élevé permet une passivation des aciers. Le PCI Nanocret R4 Fluid est, comme son nom l’indique, une solution coulable. Ce mortier fluide se prête bien aux cas de forte densité d’armatures. En effet, il est auto-plaçant et ne requiert pas de vibration, même dans des structures renforcées. Enfin, le PCI Polycret 423 Rapid s’adapte bien aux situations de remise en service rapide. Même en conditions extrêmes. Ses fibres permettent de compenser le retrait et de minimiser le risque de fissuration. PRB : De bonnes résistances mécaniques Le PRB Répar R3 PR s’applique de manière verticale, horizontale et/ou en sous-face. [©PRB] Le PRB Répar R3 PR s’adapte bien à la réparation structurelle des bétons. Ce mortier fin, rapide et fibré dispose d’une bonne résistance mécanique en compression et en flexion. Il affiche ainsi 15 MPa en compression à 24 h et 35 MPa à 28 j. Parmi ses domaines d’usage, la solution de PRB s’applique de manière verticale, horizontale, en sous-face et que ce soit en extérieur ou en intérieur. Il permet la restructuration d’ouvrages dégradés, la réparation et le rebouchage d’épaufrures. Le PRB Répar R3 PR peut aussi s’utiliser pour le traitement des fissures passives. En termes de préparation, il nécessite environ 4 l d’eau potable par sac de 25 kg. Ce mortier fibré se met en œuvre manuellement en passes successives de 5 à 100 mm. Le produit de PRB se lisse avec une lisseuse ou par talochage avec une taloche en polystyrène ou en plastique. Saint-Gobain Weber : Anti-corrosion intégré Le weber.rep surface est un mortier fibré, bénéficiant d’une fonction anti-corrosion. [©Saint-Gobain Weber] Saint-Gobain Weber propose le weber.rep surface. Ce mortier fibré bénéficie de 3 fonctions : anti-corrosion, réparation et surfaçage. La caractéristique anti-corrosion est importante pour l’industriel. En effet, Saint-Gobain Weber estime qu’en France, 75 % des volumes de réparations structurales des bétons nécessitent un passivant pour traiter les armatures : une opération coûteuse, technique et chronophage. Avec cette solution, il compte bien libérer les professionnels de cette contrainte. De classe R3, selon la NF EN 1504-3, cette solution s’applique par passes de 5 à 50 mm, avec un temps de prise de 90 mn. Il peut se mettre en œuvre dans des immeubles collectifs ou encore des bâtiments commerciaux et industriels, en neuf ou en rénovation. Saint-Gobain Weber dispose aussi du mortier de réparation de classe R4 weber.rep rapid. Ce produit peut s’utiliser pour toutes les réparations ponctuelles. Sika : Au top ! Le Sika Monotop 311 FR est aussi disponible en version claire. [©Sika] Avec une vaste gamme de mortiers, l’industriel suisse Sika propose plusieurs solutions de classe R3 et R4 selon la NF 1504-3. Le Sika Monotop 311 FR est prêt à gâcher. Rapide, le mortier est formulé sur la base d’un liant hydraulique modifié et de fibres. Il se met en œuvre dans le bâtiment, les ouvrages d’art et le génie civil. De consistance pâteuse, il existe en gris et gris clair. Le Sika Monotop 410 R est résistant à l’eau de mer et sulfatée, selon la NF EN 18837. Et dispose d’une bonne tenue aux sels de déverglaçage avec un pH élevé passivant l’acier. De son côté, le Sikatop 122 FR est un mortier prédosé, comprenant un composant A (résine en émulsion) et un composant B (ciment PMES et charges spéciales). Il se met en œuvre dans le cadre de la réparation des bétons des ouvrages exposés à l’ambiance marine ou aux sels de déverglaçage. Sa formulation lui confère une montée en résistance rapide et de fortes résistances mécaniques finales. t-mix : Pompable sur de grandes longueurs Le MP2R de t-mix est enrichi en résine et en fibres synthétiques. [©t-mix] Spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de mortiers prêts à l’emploi, t-mix dispose de manière naturelle de solutions pour la réparation des bétons. Classé R4, le MP2R répond aux exigences de la NF EN 1504-3. Ce mortier fibré industriel à projeter par voie mouillée s’adapte à plusieurs cas d’utilisation. Il peut aussi bien servir au renforcement et à la réparation d’ouvrages souterrains, qu’au rejointoiement et remplissage de joints d’ouvrages maçonnés et souterrains. Le MP2R est efficace pour le confortement de voûtes et pieds droits de réseaux d’assainissement ou pour le re-chemisage de galeries. Ici, t-mix assure une consistance plastique et une bonne adhérence du produit même en sous-face. Le mortier a l’avantage de pouvoir être pompable sur de grandes longueurs. Enrichi en résine et en fibres synthétiques, il affiche une bonne résistance aux milieux agressifs, aux eaux sulfatées et à l’abrasion. Vicat VPI : Pour toutes les contraintes spécifiques Le Répachrono de Vicat VPI propose une prise plus rapide. [©VPI] Vicat Produits Industriels (VPI) est un acteur majeur sur les marchés du second œuvre du bâtiment, dans le domaine des bétons projetés et de l’étanchéité des ouvrages de génie civil dédiés au traitement des eaux. L’industriel propose une vaste gamme de produits consacrée à la réparation des bétons. Ces solutions s’adaptent aux différentes problématiques relatives aux contraintes spécifiques de mise en œuvre et aux types d’ouvrages. Elles intègrent des mortiers structurels de réparation, tels que le Répastructure R3, le Répatech R4 et le Répachrono R4. Toutes ces offres répondent aux exigences des normes et de la réglementation en vigueur. Le Répatech R4 dispose d’une résistance élevée aux eaux agressives. Il est applicable de manière mécanique et est certifié “Contact eau potable”. Le Répachrono propose, quant à lui, une prise plus rapide. Se prête bien à une utilisation en basse température ou pour une remise en service urgente. Il permet un reprofilage des points singuliers, tels que les nez de balcons. Sa très fine granulométrie garantit une finition impeccable. En 2020, VPI poursuivra de façon active son développement dans le domaine de la réparation et du renforcement des ouvrages.
Il y a 5 ans et 71 jours

LD Contrôles étoffe son équipe parisienne

Abdelkader Mellal et Fabrice Lapié travaillent au développement de LD Contrôles Paris. [©LD Contrôles] Dans le cadre de son développement, le laboratoire LD Contrôles Paris se devait d’élever son niveau technique sur des bétons, de plus en plus exigeants avec le Grand Paris. «&nbsp;L’arrivée d’Abdelkader Mellal en tant que responsable technique va nous permettre d’étoffer notre staff parisien. Ce dernier est déjà composé de Steeve Berghman, responsable de laboratoire, et de François Simon, directeur d’agence&nbsp;», résume Fabrice Lapié, gérant de LD Contrôles. Abdelkader Mellal sera en charge de l’étude des CCTP, du développement et de la mise au point des formulations en laboratoire et sur site de production. Il assurera aussi l’assistance technique, la réalisation des essais courants et spécifiques dans le cadre de la certification NF BPE. Titulaire d’un master en physico-chimie de la matière et applications, Abdelkader Mellal a travaillé pendant 5 ans au sein du Service technique contrôle et qualité d’Unibéton (HeidelbergCement Group). Ceci, comme responsable de laboratoire région Ile-de-France.&nbsp;«&nbsp;Fort de ses expériences passées chez Chryso, Colas Gabon ou Unibéton, Abdelkader a développé une expertise dans la formulation de bétons techniques pour parois moulées longues rhéologies, de bétons auto-plaçants (Bap), de bétons à hautes performances (BHP), pour les chantiers du Grand Paris et divers ouvrages en Ile-de-France.&nbsp;» Ce qui permet à LD Contrôles d’étendre son expertise, étant lui-même présent sur les chantiers de la ligne 14, la ligne 15, sur le viaduc de Guerville (78), le pôle fiduciaire de la Banque de France à La Courneuve, ou encore la tour Duo, à Paris.
Il y a 5 ans et 75 jours

Misapor : A la conquête de la France

Misapor propose des solutions pour l’isolation thermique des sous-fondations, radiers ou dallages, et la réalisation de béton isolant. [©Misapor] Il y a 2 ans, Misapor remportait l’argent, pour le remblai Misapor Greenlight 10/63, dans la catégorie “Structure & développement” des Innovation Awards du Mondial du Bâtiment. Cette année, l’industriel compte conquérir le marché français. A travers ses granulats de verre cellulaire, l&rsquo;industriel propose des solutions pour l’isolation thermique des sous-fondations, radiers ou dallages, et la réalisation de béton isolant. Ou encore comme remblai allégé carrossable sur toiture végétalisée. Le fabricant estime que ses granulats ont un impact environnemental (émission de CO2) 4 à 5 fois inférieur à un isolant traditionnel. Les produits de Misapor sont conçus en Suisse dans ses deux usines de Surava et Dagmersellen.
Il y a 5 ans et 75 jours

Fenêtre sur vidéos

Franck Lefebvre pris en photo lors de ses tournages en Italie. [©Franck et Florence Lefebvre] Une démarche singulière. Un type de médias peu connu du grand public, savant mélange de vidéos et de photos à diffuser sur sa TV. Un art insolite, appelé “World Vidéo Art”. Le résultat&nbsp;: des “paysages-vidéos”, des “tableaux-vidéos” ou encore des “fenêtres numériques”. Franck Lefebvre est un artiste lillois, en dehors de ses heures de travail officielles, durant lesquelles il dirige une PME de nettoyage des chantiers et de la voirie. Ceci, à l’aide de balayeuses&#8230; Le secteur de la construction est décidément bien petit. Quand la TV se transforme en tableau numérique Sa passion pour le paysage et l’image a poussé Franck Lefebvre à développer une technique, qui associe les contraintes de la vidéo à toutes les spécificités de la photo. « J’ai imaginé le cadre du futur. Une photographie d’un paysage sur un écran ultra fin, rendue subtilement vivante grâce à la vidéo. J’ai créé le concept du tableau numérique. On est avant tout sur du paysage, en capture longue durée. Sans travelling. Sans mouvement de caméra. Recréant une “fenêtre numérique” ou un “tableau-vidéo” », explique l’artiste. Au sein de sa collection de “tableaux-vidéos”, on retrouve la campagne, la mer, la montagne… Une collection constituée au fil du temps et de ses voyages en famille. « C’est un projet au long cours. J’ai créé pour cela ma société “Atmosphère Vidéo” en 2012. Mais le marché n’est pas encore assez mûr. Je propose un produit de rupture. La télévision n’est pas faite que pour regarder un film, une émission&#8230; C’est aussi un objet de décoration, pouvant parfaitement s’intégrer dans le salon d’un particulier comme dans le hall ou la salle d’attente d’une société. Cependant, le public n’est pas encore prêt. Pourtant, les marques LG et Samsung présentent déjà, dans leurs modèles haut de gamme, des modes “Ambiant” ou “Wall-paper”, qui permettent de transformer l’écran en tableau. » A disposition sur YouTube Franck Lefebvre pris en photo lors de ses tournages en Islande. [©Franck et Florence Lefebvre] Et puis, comme beaucoup de sociétés en cette ère de pandémie, celle de Franck Lefebvre s’est retrouvée à l’arrêt. Il s’est donc mis à travailler sur ses vidéos et à commencer à entendre dans des émissions les problématiques du stress lié au confinement… Il s’est dit, «&nbsp;mais pourquoi pas mettre à disposition du grand public une partie de mon fonds de “paysages relaxants” sur YouTube. Ceci, pour aider les gens à s’évader, à améliorer leur quotidien, à surmonter cette épreuve. J’aurai participer à ma façon à faire “sortir” les gens de leur confinement ». Une belle initiative&nbsp;! En attendant la fin de cette crise sanitaire, Franck Lefebvre continue ses projets. Une importante collection de tableaux, fruit de 5 ans de travail. Et une application pour la télévision verra peut-être le jour d’ici la fin 2020 ou au début de 2021. A suivre donc… Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 76 jours

Pompage du béton : Entre prestation et équipements

La S20 est la pompe de Schwing Stetter dédiée aux environnements urbains. [©Schwing Stetter] Pomper le béton apporte une vraie valeur ajoutée aux chantiers. Et ce, à plusieurs niveaux. En premier lieu, la qualité intrinsèque du béton est préservée. Ensuite, la durée de coulage est optimisée et permet d’utiliser la grue à tour à d’autres tâches. Enfin, le confort de mise en œuvre est assuré pour les compagnons.&nbsp;En France, le pompage du béton, ce sont 1&nbsp;200 interventions chaque jour, pour un volume moyen pompé de 25 m3. Ceci, à une cadence comprise entre 20 et 200 m3/h. Soit près de 6 Mm3 de béton mis en œuvre par pompage chaque année. Le parc installé représente quelque 1&nbsp;800 machines.Pour pomper du béton, deux éléments sont nécessaires&nbsp;: un matériel dédié et une prestation de service. Dans le premier cas, l’équipement doit être adapté au besoin. L’occasion ici de faire un focus sur les offres de pompes urbaines.&nbsp;Dossier préparé par Yann Butillon et Frédéric Gluzicki ACM Equipements : Spécialiste des cas compliqués ACM Equipements propose à la vente comme à la location des pompes automotrices, stationnaires et mâts de pompage.[©ACPresse] ACM Equipements est un spécialiste de la vente et de la location de matériels pour le BTP : pompes automotrices, stationnaires et mâts de pompage. « Nous avons une variété de machines permettant de répondre aux besoins des différents clients, explique Alcides Ferreira, directeur général de l’entreprise. Nous sommes des spécialistes des situations compliquées. Plus la distance est longue, la hauteur est grande, plus la profondeur est importante, plus nous proposons des solutions techniques. » Des solutions, ACM Equipements en apporte en Ile-de-France, sa zone de travail principale. Alors que l’entreprise fournit en ce moment 21 chantiers, ce sont ceux de la gare Pleyel, sur la ligne 15, le Sytcom Ivry/Paris XIII (IP13) et la gare de Noisy-Champs, qui sont les plus emblématiques. « Nous importons beaucoup de nouveaux matériels et de nouvelles idées, afin de toujours avoir la solution parfaite aux problématiques de nos clients. C’est notre ADN. » Betonstar - Hansa Location : Deux nouveautés en France Le malaxeur-pompe Betonstar Allstar H 26 4Z arrive en France prochainement... [©Hansa] Depuis 18 mois déjà, le Polonais Hansa assure la distribution exclusive dans 11 pays européens de la marque turque de pompes à béton Betonstar. Ainsi, ce sont plus de 60 machines qui ont trouvé preneur dans ces territoires durant cette période. En France, environ 30 pompes sont déjà en service. C’est la filiale Hansa Location, qui en assure la représentation. L’actualité du moment concerne l’arrivée prochaine du premier malaxeur-pompe de la marque dans l’Hexagone. Baptisé Allstar H 26 4Z, ce véhicule est équipé d’une flèche de 26 m à 4 bras et d’une tuyauterie de 125 mm de diamètre. La cuve offre un volume de transport de 7 m3. « Ce malaxeur-pompe est très bien ciblé pour le marché français », indique Katarzyna Blaszkiewicz Scalzini, gérante de Hansa Location. Le second lancement sera celui d’une pompe urbaine ou “city-pompe”, dérivée de la BSS21CP. Installée sur un porteur 4x2, elle se distingue de son aînée par l’absence d’un moteur auxiliaire. L’alimentation en énergie de l’unité de pompage est réalisée via une prise de force connectée en direct sur le moteur du porteur. « Une puissance de 300 ch ou 220 kW est nécessaire pour faire fonctionner l’équipement. » Côté capacité, cette pompe urbaine permet un débit de 70 m3/h. Côté distribution, pas de flèche ni de bras, mais des tuyaux rigides à faire courir au sol selon son besoin. Bunker : Solution originale Bunker dispose d’une gamme de machines stationnaires pour les chantiers difficiles d’accès. [©Bunker] L’industriel italien Bunker dispose de quatre pompes stationnaires dans la gamme B100. La pompe éponyme, B100, est une pompe à béton à cavité hélicoïdale, dotée d’un fonctionnement tout hydraulique, avec régulation progressive du débit de la pression. Une des caractéristiques de la B100 est la séparation entre la centrale hydraulique et la pompe. La liaison entre les deux unités se fait par un tuyau flexible résistant, avec des raccords rapides, garantissant l'alimentation même quand la distance est élevée. Cette solution permet à la B100 d'avoir un poids et des dimensions limités. Ce qui facilite le transport et la mise en place dans les chantiers, dont l'accès est difficile, comme les centres-villes, les talus… Carmix : La pompe fixe La Carmix TrailerPump 15 vient compléter la gamme de la marque. Avec la pompe stationnaire TrailerPump 15, Carmix ajoute une machine à sa gamme. Cette machine a été conçue pour transporter le béton en hauteur ou sur de longues distances horizontales.  Elle est compatible avec toute la gamme de bétonnières à chargement automatique de la marque. Allant de la Carmix One jusqu’à la future centrale mobile Carmix 3500 TC, qui ne sera disponible qu’en juillet 2020. D’une longueur de 4 m, pour une hauteur et une largeur ne dépassant pas les 1 m, la TrailerPump 15 est compacte et facile à manœuvrer. Elle a été ainsi designée pour pomper dans les zones hautes et difficiles d’accès. Pour cela, elle s’appuie sur un groupe de pompage à deux cylindres et commande hydraulique. Cette pompe possède une capacité de pompage de 15 m3/h, avec une pression de 70 bar. La puissance de la pompe se gère via une télécommande dédiée. Cifa : Pompes habiles et futur énergétique La K20L est l’une des réponses de Cifa pour les chantiers urbains. [©Cifa] Le constructeur italien Cifa s’appuie sur les pompes K20L et K24L pour répondre aux besoins des chantiers urbains. « Nos petites pompes sont équipées d’une gamme complète d’accessoires, qui sont embarqués, permettant d’avoir l’ensemble des outils à la disposition des utilisateurs », explique Xavier Jean, Dg de Cifa France. Cifa compte aussi la K31L, qui est montée sur trois essieux. Sa flèche en cinq sections, avec rotation complète sur la dernière section, permet d’atteindre avec facilité les zones de coulage les plus compliquées d’accès. L’offre est complétée par une gamme de pompes stationnaires. « Nous réfléchissons aussi au futur de notre offre, notamment en adaptant la technologie Energya sur nos pompes. C’est le sens de l’histoire, nous disposons de la technologie, il nous faut l’adapter aux porteurs adaptés. Nous faisons en sorte que cette solution soit efficiente à moyen terme. » DY - Quali Parts et Services : A la conquête du marché avec DY Les pompes à béton DY sont distribuées par Quali Parts & Services. [©Quali Parts & Services] Quali Parts et Services propose à ses clients des pièces détachées et des accessoires pour les pompes à béton, les malaxeurs-pompes et les toupies. Comme sa société sœur, Quali Pompage, elle est dirigée par Nelson Morgado. Depuis peu, Quali Parts Services distribue en France les pompes à béton de la marque DY. « Nous disposons d’une gamme qui va de la 21 m à la 57 m. Pour les chantiers urbains, trois d’entre elles sont très adaptées. Il s’agit des 21 m, 25 m et 28 m. Elles sont toutes équipées du système de sécurité Qualicontrol, qui intègre l’ensemble des sécurités en direct dans la machine », explique Nelson Morgado. En tant que distributeur en plein développement, Quali Parts et Services ne pouvait passer à côté du marché des city-pompes. « C’est un secteur à conquérir pour nous. Un secteur concurrentiel, mais sur lequel il est possible d’apporter des innovations, telles que le système Qualicontrol. » Everdigm - Flypump : Développement futur La gamme d’Everdigm va s’étoffer sur le segment des city-pompes. [©Everdigm] Représentant français de la marque sud-coréenne Everdigm, Flypump a repensé son offre durant les deux années écoulées. « Nous travaillons sur une city-pompe, équipée d’une flèche de 20 m, mais elle sera disponible au second  semestre de cette année, explique Jean-Marc Wattebled, directeur commercial de Flypump. Il est encore trop tôt pour en dévoiler les caractéristiques. » Mais la marque compte déjà une ECP26ZX, conçue pour être la plus compacte possible et montée sur un porteur 4x2. Grâce à sa stabilisation diagonale télescopique avant de 4,60 m de large et, en papillon arrière, de 4,80 m avec sa flèche de 26 m, elle peut travailler dans les milieux urbains exigus. « Le marché des petites pompes est en forte croissance pour les chantiers urbains de toutes les grandes métropoles hexagonales. Mais nous disposons de solutions techniques pour les besoins très spécifiques de ce segment. Notamment grâce à nos systèmes de stabilisation couplés à nos capteurs anti-renversement, qui permettent de réduire encore cet espace en toute sécurité », conclut Jean-Marc Wattebled. Imer : Gamme précise Les Boomix d’Imer se répartissent entre une 22 m, une 24 m et une 29 m. [©Imer] Imer propose à ses clients les Boomix, une gamme restreinte de malaxeurs-pompes. Ces derniers se répartissent entre une 22 m, une 24 m et une 29 m. « Ils disposent tous du même groupe de pompage, qui permet d’atteindre 60 m3/h, à une pression de 55 bar », explique William Merger, directeur de la division béton. Leurs flèches peuvent se déplier en “Z” ou en “M”. En complément, Imer dispose d’une pompe stationnaire, la Booster. Cette dernière permet de pomper le béton à une cadence de 15 m3/h. « C’est une gamme que nous allons étoffer. Nous avons aussi fait évoluer nos Boomer de manière régulière. Notre gamme fonctionne bien sur un marché de niche en France, sur lequel nous sommes compétitifs. Nous travaillons sur des projets, qui permettront de compléter notre offre. » Inter Service Pompe : La qualité de service comme credo « Notre parc de près de 600 pompes nous permet de répondre à toutes les demandes de nos clients », explique Antonio Agostinho, président d’ISP. [©ACPresse] A l’orée de son 43e anniversaire, Inter Service Pompe reste plus que jamais la plus importante, et sans doute aussi, la plus ancienne société de prestation de pompage en France, voire en Europe... Les chiffres sont impressionnants ! A ce jour, ISP possède 550 pompes automotrices et malaxeurs-pompes et 48 pompes stationnaires. A quoi s’ajoutent quelques toupies de 11 à 12 m3 sur semi-remorques. « Cet important parc matériels nous permet de répondre à toutes les demandes de nos clients, dans toutes les configurations de chantier », explique Antonio Agostinho, président d’ISP. L’offre de prestation se traduit aussi au niveau du choix des machines. Ainsi, l’entreprise dispose, à présent, de 4 pompes Schwing Stetter de 61 m. « Nous avons rentré 2 nouvelles machines à la toute fin de l’année dernière. » Elles sont complétées par 6 pompes de 58 m et 2 autres de 52 m. Une imposante flotte de grandes flèches, en phase avec les besoins des chantiers actuels, en particulier ceux du Grand Paris. « Ces pompes fonctionnent en quelque sorte en binôme. Ainsi, s’il y a une panne ou un souci sur une machine, nous pouvons très vite en acheminer une seconde sur le chantier. C’est une question de qualité de service », conclut Antonio Agostinho. Liebherr : Une offre complète en développement La pompe électrique 70E permet d’apporter une grande flexibilité d’opération sur les chantiers. [©Liebherr] Liebherr dispose de gammes de pompes automotrices et de pompes stationnaires. Pour les chantiers urbains, c’est la seconde qui est préconisée. « Nous proposons nos pompes à la vente et à la location, notamment notre 70E, dotée d’un moteur électrique », explique Yvan Schmitt responsable pompes à béton. La gamme stationnaire se marie tout à fait avec une autre offre de la marque. A savoir, les solutions de forage. Mais pour le bâtiment, les volumes sont encore limités. « Aujourd’hui, nous avons la technologie, mais il faut faire monter la technicité des pompages. Nous cherchons donc à développer une offre complète composée à la fois de machines, de tuyaux et de mâts, et de pompistes formés. Le tout en location/prestation. Pour les chantiers urbains d’envergure, avec des centrales sur place, cette solution offre un gain énorme en flexibilité et en productivité. L’ensemble peut basculer d’un point à un autre du chantier dans la journée. Nous en sommes d’autant plus convaincus que cette formule fonctionne très bien en Suisse. » En parallèle, Liebherr va continuer à étoffer sa gamme de pompes automotrices. Ceci, dans un futur proche… Mecbo : Une nouvelle City Pump de 22 m La nouvelle City Pump 22 m de Mecbo remplace l’ancienne 20 m, tout en conservant le même encombrement de stabilisation. [©Mecbo] L’actualité Mecbo est riche en ce moment, puisque le constructeur italien annonce l’arrivée imminente de sa toute nouvelle City Pump. La principale innovation de cette machine est sa flèche, qui passe à 22 m, contre 20 m pour son aînée. Ce qui en fait la plus longue dans sa catégorie. Le dispositif est de type 4 bras à pliage en ”Z”. La nouvelle City Pump 22 m remplace l’ancienne 20 m, tout en conservant le même encombrement de stabilisation. Elle reprend aussi le système de pompage Pulsar P4 d’une capacité de 70 m3/h. L’ensemble se monte sur un porteur de type 4 x 2. Par ailleurs, Mecbo annonce avoir repris l’ensemble des brevets et des dessins ayant appartenu à l’entreprise italienne Antonelli, spécialiste dans la fabrication de flèches pour pompes à béton. De quoi lui permettre de gagner beaucoup de temps dans le développement de nouveaux équipements. Enfin, côté pompes stationnaires, Mecbo constate une très forte demande pour les outils sur chenilles, quelle que soit la taille de la machine. Ce qui tombe bien... Cela fait plus de 30 ans que l’industriel développe ce type de dispositifs sur ses pompes, soit une jolie expérience. Multipompage : Polyvalence « Nous disposons de matériels, avec des flèches allant de 21 m jusqu’à 61 m », explique Hugo Morgado, gérant de Multipompage.[©Multipompage] Dans une zone de 300 km autour de Paris, Multipompage met à disposition des professionnels son parc d’une cinquantaine de pompes de tous types. « Nous disposons de matériels, avec de flèches allant de la petite 21 m jusqu’à 61 m », explique Hugo Morgado, gérant de l’entreprise. Impliqué dans les chantiers du Grand Paris, Multipompage offre aussi ses services sur d’autres terrains de jeux. « Nous faisons beaucoup de travaux publics, un peu moins de construction. Aujourd’hui, la culture de construction française fait que l’on charge le planning des grues, et que l’on fait appel à des pompes à béton seulement pour les planchers. Ou alors, dans des cas particuliers, quand la grue n’est pas la meilleure option. C’est pourquoi notre gamme est aussi large. Elle nous permet de répondre de manière rapide à tous types de demandes. C’est à nous de convaincre les entreprises que les pompes apportent de la facilité et de la flexibilité. Et qu’elles permettent de gagner du temps et de l’argent. » Persuadée de l’augmentation des demandes, le prestataire va d’ailleurs continuer à étoffer sa gamme de machines.  Putzmeister : Renouvellement de cœur Putzmeister a travaillé sur le cœur de ses pompes avec le nouveau système iLS. [©Putzmeister] Putzmeister dispose d’une large gamme de pompes automotrices, qui couvre l’ensemble des besoins des entreprises de construction. Mais la marque allemande travaille à étoffer son offre, notamment du côté des machines les plus petites. Dans le même temps, pour améliorer l’efficacité de ses équipements, « nous avons lancé, à la Bauma, le nouveau bloc de pompage iLS  acronyme de “intelligent Low Stroke”, explique Arnaud Lévy, gérant de Putzmeister France. Ce système améliore les performances, tout en réduisant le bruit et en prolongeant la durée de vie des pompes ». iLS a donc permis d’améliorer la géométrie des cylindres de refoulement, du répartiteur en “S” et de la trémie, pour obtenir un flux de béton optimal. En parallèle, Putzmeister tend aussi à améliorer son concept “Roline”, une pompe à rotor destinée aux petites entreprises et aux applications domestiques. « Jusque-là, nous la proposons sur des porteurs Mitsubishi. Dès cet été, elles le seront aussi montées sur des Atego de Mercedes-Benz. » Schwing Stetter : Double idée La S20 est la pompe de Schwing Stetter dédiée aux environnements urbains. [©Schwing Stetter] Chez Schwing Stetter, la réponse aux défis urbains se nomme S20. Cette petite pompe est conçue pour s’adapter dans n’importe quel environnement et pour répondre avec polyvalence aux différents chantiers. Elle est équipée du groupe de pompage P2020, qui lui permet de pomper le béton à une cadence de 111 m3/h, le tout à une pression maximale de 108 bar. Additionnée à ceci, la valve Rock souffre moins de l’usure, que les designs classiques, réduisant d’autant les besoins en entretien.    Dans le même temps, la marque allemande compte la S47 SX III à sa gamme. Sa flèche est composée de cinq bras. Le pliage roulé et les angles d’ouverture larges utilisables sur les éléments quatre et cinq de la flèche lui offrent une mobilité élevée. Ce qui autorise une large polyvalence. La flèche est associée au système d’appui EasyFlex, qui permet, si nécessaire, de stabiliser la pompe que d’un côté, avec une plage de travail de 134°. De quoi évoluer dans des lieux restreints ou difficiles d’accès. &nbsp; Sermac – Bonneux : Association italo-belge Sermac s’appuie sur la pompe 4 ZR 20. [©Sermac] La société belge Bonneux distribue la marque italienne Sermac en France et sur le Benelux. Le Pdg de l’entreprise est aussi actionnaire minoritaire au sein de Sermac. Et à ce titre, participe à son développement. Comme à celui de la pompe 4 ZR 20. « C’est une petite pompe qui répond aux besoins des chantiers urbains, explique Thomas Vasseur, responsable commercial chez Bonneux. Elle dispose d’une portée de 20 m, avec quatre bras et un pliage en “ZR”. Elle a surtout un empattement très court de 3,70 m et une longueur hors tout de 8,10 m. Pour la stabilisation, on est à 3,39 m à l’avant et à 2,95 m à l’arrière. Elle passe partout. » La pompe la plus vendue par Sermac reste toutefois la Zenith 5Z36. Cette pompe de 36 m avec un pliage en “Z” permet, elle aussi, de répondre aux chantiers à l’approche complexe. « Elle est compacte. Avec 3,90 m d’empattement et 10 m hors tout. » Turbosol : Pompes stationnaires Turbosol propose une gamme de pompes stationnaires pour les chantiers à l’accès ou à l’environnement difficiles. [©Turbosol] Turbosol présente trois pompes stationnaires : TB 30, TB 50 et TB 100. La TB 50 est capable de travailler à 80 bar de pression pour pomper a une cadence allant de 2 à 50 m3/h sur 200 m de long ou 100 de haut... Les opérations d’entretien et de contrôle sont facilitées par les larges portes périmétrales et un nouveau design de construction. La pompe dispose aussi d’un nouveau système de refroidissement à air et d’un nouveau design pour le groupe trémie-vanne-agitateur, destiné au traitement des bétons les plus difficiles. Par ailleurs, Turbosol propose sa TB 100, étudiée pour les conditions de travail les plus compliquées, comme les zones souterraines ou difficiles à atteindre.
Il y a 5 ans et 76 jours

Cimbéton lance un quizz quotidien sur le ciment et le béton

Chaque jour, Cimbéton met en ligne sur son site Internet un quizz. Au programme, des questions multiples sur l’univers du ciment et du béton. [©DR] Chaque jour, le Centre d&rsquo;information sur le ciment et ses applications (Cimbéton) met en ligne sur son site Internet un quizz. Histoire de réviser ses classiques, en cette période de confinement lié à la pandémie de Covid-19. Au programme, des questions multiples sur l’univers du ciment et du béton. Ainsi, cette initiative originale et ludique propose aux internautes de tester leurs connaissances. Pour participer, il suffit de se connecter sur le site&nbsp;Infociments.fr, la plate-forme d&rsquo;informations dédiée à la connaissance du ciment et de ses applications. Les internautes seront aussi&nbsp;tenus informés des différents quizz et réponses, via les alertes diffusées par le site et les “News Infociments”. «&nbsp;Plutôt générales ou à tendance techniques, les questions à choix multiples conviendront aussi bien aux experts du domaine qu’aux amateurs avertis&nbsp;», peut-on lire dans le communiqué de presse. Alors testez vos connaissances en suivant ce lien !
Il y a 5 ans et 76 jours

Le coffreur JeanFour se mobilise pour produire des lits médicalisés

JeanFour &#8211; Eurobress se mobilise pour produire des lits médicalisés. [©JeanFour &#8211; Eurobress] La pandémie de&nbsp;Covid-19 impacte chacun de nous. Mais certains se mobilisent plus que d’autres pour apporter leur aide en cette période si particulière. L’industriel&nbsp;JeanFour &#8211; Eurobress est de ceux-là. Ce spécialiste du coffrage métallique, en acier comme en aluminium, a choisi de rester ouvert pour fabriquer des&nbsp;lits médicalisés, en lieu et place de sa production habituelle.&nbsp;«&nbsp;Notre petite “contribution ” pour faire face à cette épidémie&nbsp;», peut-on lire sur la page LinkedIn de l’industriel. Une initiative qui mérite d’être mise à l’honneur.&nbsp; Installé à Perrex, dans l’Ain,&nbsp;JeanFour &#8211; Eurobress assure la construction de toute une ligne de&nbsp;coffrages de voiles droits et courbes. Mais aussi des plates-formes de travail en encorbellement et des accessoires de coffrages. L’industriel dispose aussi d’un atelier dédié aux moules sur mesure et autres mannequins.&nbsp; Depuis le mois de novembre 2019, JeanFour &#8211; Eurobress est le partenaire industriel du Savoyard Alphi. Lui-même spécialiste du coffrage de dalles en aluminium. Et maintenant, du coffrage de voiles à travers la banche modulaire VerticAL, dont il assure la distribution à travers son réseau. 
Il y a 5 ans et 76 jours

« Nous ne sommes pas dans une crise de confiance »

Patrick Abadie, président de Delville Management : « Nous ne sommes pas dans une crise de confiance ». [©Delville Management] Nul besoin d’être devin pour se rendre compte qu’une crise est là&#8230; Pour autant, il ne s’agit pas une&nbsp;crise de confiance, comme ce fut le cas de celles de 2008, de 1990 (avec le Guerre du Golfe) ou encore de l’historique crise de 1929&nbsp;! Président-fondateur de Delville Management,&nbsp;Patrick Abadie ne se veut&nbsp;« ni optimiste ni pessimiste » quant à la situation actuelle. En quelques mots, Delville Management est un cabinet spécialisé dans le management de transition, c’est-à-dire dans le pilotage provisoire d’entreprises confrontées à un problème de management. Il est ainsi amené à être en contact avec nombre de sociétés de tous horizons. Soit un superbe point d’observation.&nbsp; Constat&nbsp;: la pandémie du&nbsp;Covid-19 touche les secteurs d’activités de manière très inégale. Hors alimentaire, le commerce est pour ainsi dire à l’arrêt.&nbsp;A contrario, la logistique est en surchauffe, tout comme l’agro-alimentaire, qui tourne à plein régime. Avec le lancement de production de masques, les entreprises du textile ne savent plus où donner de la tête. Idem pour le secteur de la parfumerie, qui produit d’importantes quantités de gels hydro-alcooliques. Les chantiers vont redémarrer fortement «&nbsp;Pour ce qui est du secteur de la&nbsp;construction, il n’est pas à l’arrêt complet, reprend Patrick Abadie.&nbsp;Les petits chantiers continuent bien à travailler, même si c’est d’une manière allégée.&nbsp;» Après la levée du confinement, l’activité devrait remontrer en puissance très rapidement. Les chantiers ont juste été suspendus et non annulés. Ceux démarrés avant cette crise sanitaire seront poursuivis et achevés. Le travail ne va pas manquer&#8230; Et les besoins en matériaux seront importants et concentrés. Il y aura aussi des retards à rattraper, même si on sait déjà que les délais initiaux ne pourront être respectés. En parallèle, une reprise vigoureuse provoquera des embauches, avec un recours important à l’intérim, pour des raisons de flexibilité.&nbsp; A vrai dire, la véritable interrogation dans le secteur de la&nbsp;construction concerne l’après.&nbsp;«&nbsp;Quel va être l’impact sur les futurs chantiers, ceux qui n’ont pas encore été signés&nbsp;?&nbsp;», interroge Patrick Abadie. On sait déjà que beaucoup de grands chantiers, tels ceux du Grand Paris, continueront à être soutenus par l’Etat ou les collectivités territoriales. Mais la question demeure en ce qui concerne les projets privés, à l’image de la promotion immobilière. Il devient donc essentiel, pour les&nbsp;entreprises du BTP, de bien prévoir et organiser leur trésorerie pour les mois qui viennent&#8230;&nbsp; D’une manière générale, «&nbsp;on peut espérer un fort rebond de l’activité dès l’arrêt du confinement&nbsp;», explique Patrick Abadie. En effet, après plusieurs semaines de vie monacale, les Français auront envie d’acheter&nbsp;!&nbsp;«&nbsp;Aujourd’hui, nous sommes bloqués chez nous et nous ne pouvons pas consommer. C’est une perte sèche pour certains secteurs, mais une perte passagère.&nbsp;» Des chiffres d’affaires calculés sur 9 mois&nbsp; En attendant, l’Etat joue bien son rôle. Des entreprises ont déjà reçu, sans même en avoir fait la demande, le remboursement de leurs avances sur charges. Une initiative qui renfloue des trésoreries mises à mal. Toutefois, pour beaucoup d’entreprises, le chiffre d’affaires de l’année 2020 correspondra à seulement 9 ou 10 mois d’activité. Un manque à gagner qu’il faudra compenser d’une manière ou d’une autre. Ne nous y trompons pas, la crise laissera des traces. Si certains secteurs profitent à plein &#8211; et malgré eux &#8211; de cette crise, d’autres ne reverront jamais le chiffre d’affaires perdu. La restauration en est l’exemple le plus flagrant puisqu’on ne mangera pas plus, une fois le confinement levé&#8230; Il faudra aussi répondre aux interrogations sur le modèle de production mondialisé.&nbsp;« Il y aura un avant et un après&nbsp;Covid-19 dans l’empreinte industrielle française,estime Patrick Abadie.&nbsp;Il sera nécessaire de trouver le bon niveau de rééquilibrage entre le danger de trop dépendre de l’Asie et celui du “tout fabriqué en France”, non viable sur le plan économique. » Enfin, reste le cas des entreprises les plus en danger, celles qui l’étaient déjà, avant la crise. Des restructurations pourraient survenir dans les secteurs les plus fragiles, ainsi que des mouvements au niveau de l’actionnariat. A suivre donc dans les mois qui viennent&#8230;
Il y a 5 ans et 76 jours

Première édition des Trophées bâtiments résilients

La MRN, l’AQC et Construction21 ouvrent les trophées à toute personne physique ou morale ayant les compétences de représenter des bâtiments exposés à au moins un aléa naturel et climatique. [©MRN/AQC/Construction21] A l’occasion de ses 20 ans, la Mission risques naturels (MRN), en partenariat avec l’AQC et Construction21, lance la 1e édition des Trophées bâtiments résilients. «&nbsp;Les dommages suite à des évènements naturels et climatiques sont trop souvent imputables à un défaut d’adaptation du bâti et non à l’intensité des phénomènes, expliques Pierre Lacoste, président de la MRN. A travers les Trophées bâtiments résilients, les assureurs souhaitent faire prendre conscience de la nécessité de mettre en accord les qualités attendues d’un bâtiment avec les aléas naturels auxquels il sera confronté tout au long de son cycle de vie.&nbsp;» En effet, le concours s’intéresse aux constructions ayant été réalisées pour faire face à un ou plusieurs phénomènes de types&nbsp;: séismes, mouvements de terrain, avalanches ou encore feux de forêts, cyclones et tempêtes… Les modalités des Trophées bâtiments résilients Pour cette première édition, la MRN, l’AQC et Construction21 ouvrent les Trophées à toute personne physique ou morale ayant les compétences de représenter les bâtiments soumis (avec l’accord du maître d’ouvrage, si différent). Ces derniers, qu’ils soient public ou privé, résidentiel ou tertiaire, commercial, industriel ou culturel doivent être assurés et situés en France (métropolitaine et Outre-Mer). Ces bâtiments ou démonstrateurs, réalisés et livrés entre le 1er janvier 2015 et le 20 septembre 2020, doivent être exposés à au moins un aléa naturel et climatique. Le projet présenté peut aussi bien concerner les constructions neuves que les reconstructions, les extensions et les rénovations globales. Le jury examinera 4 critères principaux&nbsp;: le caractère résilient du bâtiment, la reproductibilité, le coût et le caractère innovant des solutions ou de l’approche mis en œuvre. Les candidats auront jusqu’au 30 juin 2020 pour déposer leur dossier. Le jury de ces 1er Trophées bâtiments résilients délibèrera en septembre pour une remise de prix en octobre. Il récompensera 3 projets dans les catégories “Prix habitat individuel”, “Prix habitat collectif”, “Prix tertiaire et industriel” et attribuera 2 spéciaux&nbsp;: un “Grand prix” et le “Prix innovation”. Les inscriptions se font par &#8211;> ici.
Il y a 5 ans et 77 jours

La fondation Jacques Rougerie lance la 10e édition de son concours d’architecture

Dans un contexte international inédit, la fondation Jacques Rougerie &#8211; Institut de France lance sa 10e édition du concours international d’architecture. [©Fondation Jacques Rougerie] C’est dans un contexte international inédit lié à la pandémie du Covid-19, qu’est lancée la 10e édition&nbsp;du concours international d’architecture. Ceci, à l’initiative de la fondation Jacques Rougerie – Institut de France. Cette année encore, cette édition encourage&nbsp;«&nbsp;la création, l’audace et la capacité à imaginer les visions d’anticipation d’un monde à venir&nbsp;».&nbsp;Les jeunes générations d’architectes, d’ingénieur(e)s, de designers, d’étudiant(e)s et de professionnel(le)s sont donc invitées à concevoir les habitats de demain. Ainsi qu’à s’exprimer sur leur propre vision de ces mondes inédits qui s’ouvrent.«&nbsp;La réponse aux problématiques de confinement dans les projets architecturaux attendus prend une tonalité toute particulière cette année&nbsp;», peut-on lire dans un communiqué de presse. Ce qui va changer la donne des expérimentations architecturales des futurs participants. Ainsi, la fondation Jacques Rougerie&nbsp;s’adresse à toutes celles et ceux qui souhaitent proposer des projets architecturaux biomimétiques innovants pour les océans, pour l’espace ou pour le littoral. Engagée vers un avenir durable et résilient,cette jeune génération a&nbsp;une conscience aigüe des grands changements climatiques actuels et à venir. La fondation fait appel à leur imagination sur l’évolution des modes de vie dans nos sociétés. Et à leur volonté de construire autrement dans le respect de la biodiversité et pour le bien commun de tous. Une actualité liée à la pandémie du Covid-19 «&nbsp;L’actualité nous le rappelle avec force &#8211; aujourd&rsquo;hui plus que jamais – que nous devons relever les grands défis sociétaux et environnementaux de notre planète. La crise internationale que nous vivons démontre qu&rsquo;il nous faut modifier nos modèles en profondeur. Et agir pour construire un futur durable et résilient. Nous devons penser autrement, avec audace et détermination les modes et les cadres de vie de demain. Ceci, en nous appuyant sur les richesses et l&rsquo;intelligence de la nature. Et en créant des liens entre les sciences et les arts. C&rsquo;est dans ce contexte inédit que s’ouvre aujourd&rsquo;hui la&nbsp;10eédition de notre concours international d&rsquo;architecture.[…] Nous remettrons les Prix de ce concours le 9 décembre prochain à l&rsquo;Institut de France à Paris,explique&nbsp;Jacques Rougerie, architecte et membre de l&rsquo;Institut de France. Trois Grands prix et trois prix Focus distingueront les lauréats C’est ainsi que trois Grands prix et trois prix Focus récompenseront les lauréats. Ceux-ci ont jusqu’au 30 septembre prochain pour s’inscrire au concours d’architecture et proposer leurs projets. &#8211; Catégorie “Innovation et architecture pour la mer”Grand Prix : 7 500€Prix Focus &#8211; Le village sous la mer&nbsp;: 2 500€ &#8211; Catégorie “Innovation et architecture pour l’espace”Grand Prix – 7 500€Prix Focus &#8211; Le village lunaire&nbsp;:2 500€ &#8211; Catégorie “Innovation et architecture, liées à la montée des océans”Grand Prix : 7 500€Prix Focus &#8211; Le littoral africain&nbsp;: 2 500€ Pour déposer votre candidature jusqu&rsquo;au 30 septembre 2020, rendez-vous sur le site Internet de la&nbsp;fondation.
Il y a 5 ans et 77 jours

Teralta reprend des actifs LafargeHolcim à La Réunion

Teralta vient de reprendre la carrière LafargeHolcim de Bras-Panon, sur l’île de La Réunion. [©Teralta] Filiale du groupe CRH et rattachée à Eqiom, Teralta vient de faire l’acquisition de l’activité “granulats” de LafargeHolcim à Bras-Panon, sur l’île de La Réunion. Ce rachat fait suite à l’annonce du groupe cimentier suisse, en octobre 2019, d’une volonté de recentrer ses activités. Une stratégie qui incluait un plan social, avec la fermeture de plusieurs sites, dont celui de Bras-Panon. Située dans l’Est de l’île, la carrière bénéficie d’une capacité de production d’environ 700 000 t annuelles de granulats d’origine alluvionnaire et emploie une équipe de 10 personnes. La matière première extraite est issue de la rivière du Mât, toute proche. Une centrale à béton y est aussi implantée, mais reste propriété de LafargeHolcim. En reprenant ce site, Teralta poursuit sa stratégie de croissance et de développement. Depuis plusieurs années déjà, le cimentier s’est engagé sur le territoire Est de l’île. Ceci, avec des positionnements stratégiques de sites comme sa centrale à béton à Saint-André, ou récemment une carrière alluvionnaire à Sainte-Anne. Ciment, béton, granulat et préfabrication comme expertise Aujourd’hui, Bras-Panon consolide ce positionnement et permet à Teralta de répondre à la demande en granulats pour le béton, ainsi qu’aux autres produits du bâtiment. De nombreux projets sont en phase de réflexion pour développer les secteurs touristiques et agricoles. Et plus largement, participer à l’essor urbain et aux besoins de déplacement des générations futures. Cette stratégie s’inscrit aussi dans l’un des cinq engagements de Teralta&nbsp;: la proximité. Ainsi, en se positionnant sur le secteur Est, le cimentier confirme sa présence au plus près de ses clients. Depuis plus de 50 ans, Teralta participe à la construction de l’île de La Réunion. A travers une expertise qui se concentre autour de quatre activités : le ciment, le béton, le granulat et la préfabrication. Il propose un large panel de solutions pour la construction, la rénovation et l’aménagement décoratif. Et pour garantir un service de proximité, Teralta couvre l’ensemble du territoire de l’île grâce à ses implantations au Port, à Saint-Louis, à Sainte-Marie, à Saint-André et, maintenant, à Bras-Panon.