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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

(3884 résultats)
Il y a 5 ans et 5 jours

Développement durable généralisé chez Seac

Mise en œuvre du système Seacisol : une dalle isolante permettant la réduction du volume de béton nécessaire pour la confection d’un plancher. [©Seac] Spécialiste de la préfabrication avec des bétons, armés, précontraints et pressés, Seac compte aujourd’hui 26 sites de production. Depuis quelques années, l’industriel axe ses recherches et ses productions sur le développement durable. En termes de solutions, comme d’organisation. A commencer par le Seacbois, un hourdis permettant de traiter les ponts thermiques en étage ou en toiture-terrasse. Ce qui diminue la consommation d’énergie dans la maison individuelle.  De son côté, la Seacisol est une dalle isolante pour une solution de plancher. Elle diminue le volume de béton utilisé (50 l/m2 jusqu’à 7 m sans étais). Alors que le plancher Seacoustic diminue les émissions de CO2 et les nuisances de chantier. Il permet aussi de réduire d’environ 1 t de CO2tous les 22 m2 de plancher par rapport à une dalle pleine. Seac a aussi fait le choix de fabriquer la totalité des produits en France. Et ce, avec un béton moins polluant. Ce qui permet une moindre émission de CO2, en incorporant du ciment CEM II. Cette formulation est utilisée depuis fin 2019 dans l’ensemble des productions de l’entreprise. Les sites retraitent aussi 100 % de leurs déchets (eau, laitance, casse de produits). Les choix des matériaux sont aussi centraux dans cette démarche. Ainsi, le PlastiVS est à 100 % composé de matière recyclée. Quand c’est possible, la priorité est donnée aux matériaux biosourcés, permettant d’obtenir des Fdes négatives en émission de C02. Enfin, l’ensemble de la flotte des engins de manutention est propulsé par des moteurs électriques.  Yann Butillon
Il y a 5 ans et 6 jours

Cemex recycle des granulats pour un chantier Breeam

Les fondations du Wooden Park de Toulouse ont été réalisées avec un béton intégrant des granulats recyclés. [©Cemex] Le premier des trois bâtiments du programme Wooden Park a été livré sur le pôle tertiaire de Basso Cambo, à Toulouse. Destiné à accueillir des plateaux de bureaux, le bâtiment, en R+3 avec environ 4 000 m2 de planchers, sera intégralement réalisé. Ceci, sur une conception du bureau d’études Oteis, en structure bois. Le béton, lui, est réservé au parking en sous-sol et aux cages d’ascenseurs. L’ensemble va bénéficier d’une certification Breeam, de niveau “Very Good”. Et un haut niveau de performance sur le référentiel E+C–. Parmi les “cibles” de la certification Breeam, le choix de matériaux éco-responsables – tant sur le mode de production que de la chaîne d’approvisionnement – représente un point fort. Cemex a ainsi livré 1 230 m3 de béton, mis en œuvre par les entreprises Gallego et Peixoto. Un béton intégrant 20 % de granulats recyclés produits localement. L’élaboration d’un dossier technique avec un contrôle spécifique des granulats et une formulation étudiée ont permis de valider et de garantir la production d’un béton de qualité́ homogène et constante. Les temps de prise, le décoffrage et le rendu final se sont révélés conformes aux attentes de l’entreprise. Et aux exigences de qualité́ de prescription. Conçu selon une approche filière courte et d’économie des ressources naturelles, ce projet permet à Cemex d’envisager de proposer cette solution sur mesure sur d’autres chantiers.
Il y a 5 ans et 7 jours

Le gouvernement sort le grand jeu pour relancer le BTP

Dans le cadre du 3e projet de loi de finances rectificative (PLFR3), l’Etat entend compenser les surcoûts et accélérer la reprise du BTP. [©ACPresse] Suite au conseil des ministres du 10 juin, le gouvernement a présenté de nouvelles mesures pour aider les entreprises du BTP. Dans le cadre du 3e projet de loi de finances rectificative (PLFR3), l’Etat entend compenser les surcoûts et accélérer la reprise du secteur. En effet, le BTP a lourdement été touché ces derniers mois. Ses secteurs ont connu une baisse d’activité de – 88 % en avril. Si depuis mi-mai, seuls 1 % des chantiers de travaux publics et 15 % du bâtiment sont encore à l’arrêt, les entreprises n’ont pas sorti la tête de l’eau pour autant. Ainsi, concernant la prise en compte des surcoûts qu’a engendrée la crise sanitaire, plusieurs axes ont été présentés. Dès le 9 juin, le Premier ministre a demandé aux maîtres d’ouvrage de l’Etat de négocier rapidement avec les entreprises du BTP, pour leurs marchés de travaux. Et ce, pour une prise en charge d’une partie des surcoûts directs liés à l’arrêt des chantiers et aux mesures sanitaires. Dans une circulaire datant du 20 mai 2020, les préfets ont été mis à contribution. En effet, ils sont chargés de promouvoir des chartes, définissant une approche solidaire des surcoûts entre les entreprises du BTP, les maîtres d’ouvrage, dont les collectivités et bailleurs, et les maîtres d’œuvre. Les préfets peuvent aussi utiliser leur pouvoir de dérogation, afin de mobiliser les des dotations de l’Etat. Ceci, pour aider les collectivités territoriales à gérer ces surcoûts. Le PLFR3 prévoit une baisse de charges sociales (jusqu’à 50 % sur les mois de mars à mai) pour les entreprises de moins de 50 salariés ayant subi des pertes de chiffre d’affaires importantes. « Toutes les entreprises pourront demander un plan d’apurement de leurs charges sociales reportées depuis mars sur une durée pouvant aller jusqu’à 36 mois », indique le gouvernement. Ce dernier a aussi créé un comité de suivi, afin d’évaluer les surcoûts liés aux pertes de rendements dues à la mise en place des règles de sécurité sanitaire sur les chantiers [Lire article sur le guide de l’OPPBTP]. Le PLFR3 prévoit une baisse de charges sociales (jusqu’à 50 % sur les mois de mars à mai) pour les entreprises de BTP de moins de 50 salariés. [©ACPresse] 10 Md€ de dotations d’investissement pour les collectivités locales « Ce nouveau comité de suivi est piloté par le Commissariat général au développement durable, en lien avec les fédérations professionnelles. Il permettra de donner des références pour la négociation entre maîtres d’ouvrage et entreprises du BTP », précise le gouvernement. Enfin, et toujours pour la gestion des surcoûts, les maîtres d’ouvrage sont encouragés à faire usage de l’ordonnance n° 2020-319 du 25 mars 2020. Cette dernière permet d’augmenter les avances aux entreprises titulaires de marchés publics au-delà de 60 %, sans obligation de garantie à la première demande. Par ailleurs, les pénalités de retard ont été reportées de plusieurs mois. Du côté de la relance économique, le gouvernement porte à 1,6 Md€ l’enveloppe PLFR3 dédiée à la dotation de soutien à l’investissement local. Elle permettra de soutenir les collectivités sur différents projets structurants. Dans les domaines de la santé, la transition écologique, ou encore la rénovation thermique de bâtiments publics, et la rénovation du patrimoine. « En 2020, l’Etat versera aux collectivités locales près de 10 Md€ de dotations d’investissement, commente le gouvernement. Il s’agit d’un effort très important qui apportera des commandes aux entreprises du BTP dans les prochains mois. Surtout dans le contexte de la mise en place des nouvelles équipes municipales et intercommunales. » Les pénalités de retard ont été reportées de plusieurs mois. [©ACPresse] Une aide au recrutement d’apprentis pour le BTP Le dispositif de garantie de l’Etat à l’assurance-crédit est renforcé à travers le PLFR3. Cette mesure est mise en place de manière immédiate par décret pour les PME et entreprises intermédiaires. Le gouvernement s’attaque aussi à l’impôt sur les sociétés. Les entreprises qui y sont soumises pourront demander, cette année, le remboursement immédiat de leur stock de créances de report en arrière de leurs déficits. Tout comme les créances constatées en 2020 liées aux pertes engendrées par la crise sanitaire. Concernant les forces vives au sein des entreprises, le plan de reprise comprend la création d’une aide au recrutement d’apprentis. Allant de 5 000 à 8 000 € par contrat, elle concerne les diplômes allant jusqu’à la licence professionnelle. « Cette aide sera versée aux entreprises de moins de 250 salariés sans condition. Et aux entreprises de plus 250 salariés à la condition qu’elles s’engagent à atteindre l’objectif, déjà fixé par la loi, de 5 % d’alternants en 2021. Cela devrait représenter plus de 130 M€ pour le secteur. » Des concertations et un nouveau plan à la rentrée Enfin, le gouvernement prolonge la possibilité d’organiser les assemblées générales de copropriétés, par visioconférence ou par correspondance jusqu’au 31 janvier 2021. Une façon de favoriser et de déclencher rapidement les décisions de travaux. Ces mesures “d’urgence” seront renforcées par un plan de relance économique présenté à la rentrée. L’Etat compte se pencher sur la transformation de l’économie française « pour la rendre plus compétitive et plus décarbonée ». Si de grandes concertations sont prévues pour inclure les différents segments d’activités, dont le BTP, le gouvernement parle déjà de simplification de procédure pour la rénovation thermique, et d’accélération de la transition écologique… A suivre…
Il y a 5 ans et 7 jours

Frumecar et l’UPTC créent une nouvelle chaire

La mission de la nouvelle chaire UPCT-Frumecar sera d’étudier le développement technologique des machines de production et de transport du béton. [©Frumecar] L’Espagnol Frumecar et l’Université polytechnique de Carthagène (UPCT), en Espagne ont signé un accord visant à créer une nouvelle chaire UPCT-Frumecar. La mission de cette chaire sera d’étudier le développement technologique des machines de production et de transport du béton. Elle se chargera de diffuser les recherches dans le domaine de l’industrie du béton. Formera les étudiants de l’UPCT et proposera des cours de formation, des conférences. Ainsi que sa coopération en matière d’éducation. Les lignes prioritaires de recherche seront la robotique collaborative, l’IoT et l’intelligence artificielle (machine learning). Ceci, afin de développer, dans un futur proche, des centrales à béton autonomes dotées de dispositifs d’intelligence et de communication. Qui activeront à la demande les commandes des automates de production, sans intervention humaine. Cette chaire permettra de participer à des projets nationaux et internationaux. Et de promouvoir des rencontres avec des spécialistes lors de journées et de congrès, aussi bien en Espagne qu’à l’étranger.
Il y a 5 ans et 8 jours

Béton[s] le Magazine sort du confinement avec son numéro 88 !

Non, l’équipe d’ACPresse n’a pas chômé… Pendant les 3 mois d’activités confinées, mais non moins intenses, nous avons continué à vous informer régulièrement sur le site ACPresse. En parallèle, nous nous sommes consacrés à la préparation de ce nouveau numéro. Nous sommes donc heureux de vous présenter en format papier, ainsi que sous liseuse numérique, le petit dernier “Béton[s] le Magazine” consacré à l’esthétisme des bétons. Poli, soyeux, uni, rugueux, inégal, rude, noble… Tous les adjectifs peuvent être utilisés pour parler du béton. Preuve que ce matériau protéiforme est capable, grâce au savoir-faire des fournisseurs et aux techniques développées par les entreprises de BTP, de répondre aux desseins et aux exigences des architectes. Notre dossier de 19 pages vous propose de découvrir différents procédés de mise en œuvre de bétons architectoniques à travers cinq réalisations emblématiques. Ainsi que le who’s who des beaux bétons. Si l’offre des bétons s’étend… Le matériel s’adapte ! Vous découvrirez également la nouvelle offre des malaxeurs, avec un tour d’horizon des innovations du secteur. Le numéro arrive chez les abonnés. Et pour ceux qui n’ont toujours pas repris le chemin du bureau, nous vous proposons de profiter d’une lecture en ligne accessible à la fin de l’article : pour les abonnés avec votre compte premium et sur inscription pour ceux qui ne sont toujours pas abonnés Du coté des reportages, rendez-vous à Boulogne-Billancourt avec le bâtiment le plus haut d’Europe et ses huit niveaux en béton de chanvre. Et à Neuilly-sur-Seine pour suivre la rénovation des Maisons Jaoul imaginées par Le Corbusier. De plus, ce numéro sera l’occasion de faire un point sur le marché de la construction avec les derniers indicateurs économiques commentés. Vous y retrouverez aussi :• Du coté des acteurs, les interviews de Pierre Alexandre Cot d’Ingérop, de Michel Aron d’Adesol, d’Anne Labroille et de Rosella Cotti pour l’association Mémo ;• L’actualité des entreprises des régions ;• Le décryptage de la solution de protection des bétons Ultra Grip, développée par l’industriel autrichien Agru ;• Une présentation de Mobile STK, la centrale hyper compacte d’Imer ;• Quand le fragmentaire fait sens avec un “Esprit béton” consacré à l’œuvre en béton romain de Michel Carpentier. Bonne lecture ! Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. 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Il y a 5 ans et 9 jours

Saint-Gobain lance son premier CFA en France

L’ambition de Saint-Gobain est de porter à 250 le nombre d’apprentis formés par son CFA chaque année, d’ici 3 à 5 ans. [©Epoka/Saint-Gobain] Saint-Gobain, qui accueille chaque année 1 750 alternants en France, a décidé de créer son propre Centre de formation d’apprentis (CFA). Ceci, afin de former des jeunes aux métiers du groupe. Ainsi que de répondre à ses besoins de recrutement. En particulier sur les métiers à forte volumétrie ou, au contraire, en tension ou émergents. Dès octobre 2020, ce CFA recevra 70 candidats répartis dans deux promotions. La première, “Commerce et marketing”. Et fonctionnera en partenariat avec l’Ecole de commerce IGS, regroupera 50 jeunes à Paris et Toulouse. Tandis que la seconde dédiée à la “Maintenance industrielle” rassemblera 20 élèves à Lyon. Et cette fois-ci, en partenariat avec le CFAI de Lyon. A l’issue de leur formation, les apprentis obtiendront un Titre professionnel, certifié par le ministère du Travail, de “Responsable commercial et marketing”, équivalent à un Bac+3. Ou de “Technicien supérieur en maintenance industrielle”, équivalent à un Bac+2. 250 apprentis formés par son CFA L’ambition de Saint-Gobain est de porter à 250 le nombre d’apprentis formés par son CFA chaque année, d’ici 3 à 5 ans. Et d’ouvrir de nouvelles filières d’apprentissage industrielles, logistiques ou commerciales.  En ouvrant ce CFA, Saint-Gobain souhaite faire mieux connaître la diversité et la richesse de ses métiers en conditions réelles. Mais aussi offrir des opportunités professionnelles aux apprentis à l’issue de leur diplôme « et être un acteur incontournable de l’emploi des jeunes ». Saint-Gobain s’inscrit ainsi dans la dynamique de la loi du 5 septembre 2018 sur la “Liberté de choisir son avenir professionnel”. En agissant de manière concrète en faveur de l’emploi des jeunes en France. Informations sur le CFA et candidatures ouvertes sur le site de Saint-Gobain.
Il y a 5 ans et 12 jours

LafargeHolcim renouvelle avec Solidia Technologies

LafargeHolcim et Solidia Technologies développent des ciments bas carbone. [©LafargeHolcim] LafargeHolcim annonce avoir accéléré son partenariat avec Solidia Technologies pour réduire les émissions de CO2 tout au long de sa chaîne de production. Avec cette annonce, l’association des deux industriels, débutée en 2013, est étendue de manière formelle jusqu’en 2025, avec une option de poursuite. Ensemble, LafargeHolcim et Solidia Technologies ont été capables non seulement de réduire de 30 % les émissions de CO2 durant la production de ciment. Mais aussi de capturer du C02. Ce qui leur permet de proposer un ciment, dont les émissions de carbone sont réduites de 70 %. Ainsi, les deux industriels vont continuer le développement de leurs technologies pour la production de bétons non renforcé (non armé) et routier. Tout en travaillant à étendre son application à ceux structurels. « Guider la voie vers une construction bas carbone passe par la facilitation et l’accélération de l’utilisation des solutions innovantes de Solidia à travers nos opérations mondiales, explique Marcel Cobuz, directeur Europe pour LafargeHolcim. Avec les solutions de Solidia Technologies, nous pouvons encore accélérer notre vision des neutres en carbone. » Pour Tom Schuler, président de Solidia Technologies, ce partenariat permet « d’avoir accès aux marchés, à l’expertise technique, à l’intelligence de marché de LafargeHolcim. Et nous aide à développer un meilleur ciment et un meilleur béton ».
Il y a 5 ans et 13 jours

Saint-Gobain cède sa participation dans Sika pour 2,41 Md€

Pierre-André de Chalendar est le Pdg de Saint-Gobain. [©Saint-Gobain] Saint-Gobain a annoncé avoir finalisé la cession d’environ 15,2 millions d’actions Sika détenues par sa filiale Schenker-Winkler Holding AG. Ceci représentant l’intégralité de sa participation de 10,75 % du capital de l’industriel suisse Sika. Et ce, pour un montant total de 2,41 Md€. La transaction s’est effectuée par placement privé auprès d’investisseurs institutionnels qualifiés par voie de construction accélérée d’un livre d’ordres. Cette cession permet à Saint-Gobain de générer un gain brut s’élevant à 1,44 Md€ depuis mai 2018. Cette vente de la participation dans Sika lui permet ainsi de renforcer encore son bilan. Retour sur la vente par Saint-Gobain Rappelons que Saint-Gobain avait acquis une participation de 10,75 % dans Sika dans le cadre d’un accord global conclu avec le Suisse et la famille Burkard en mai 2018, lors du rachat de Schenker-Winkler Holding AG. Les titres Sika étaient détenus en tant que titres de participation. « La participation dans Sika a constitué un investissement exceptionnel pour Saint-Gobain durant les deux dernières années, explique Pierre-André de Chalendar, Pdg de Saint-Gobain. Nous avons finalisé la vente pour un montant de 2,56 Md de CHF, soit environ 2,41 Md€, à comparer avec un prix d’achat de 933 M€ en mai 2018. La réalisation d’un tel retour sur investissement est un développement très positif pour le groupe. Les gains de cette cession renforceront le bilan, la flexibilité financière et la position de liquidité de Saint-Gobain dans un environnement qui demeure incertain. »
Il y a 5 ans et 14 jours

Mikael Stöhr, nouveau directeur général de Consolis

Mikael Stöhr a été nommé directeur général de Consolis. [©Peter Knutsson] Mikael Stöhr a été nommé directeur général de Consolis, maison-mère de Bonna Sabla. Et ce, à compter du 3e trimestre 2020. A propos de sa nouvelle mission, Mikael Stöhr a déclaré : « Consolis a développé une expertise inégalée en matière de solutions de construction préfabriquées, renforçant ainsi sa position de n° 1 en Europe et au-delà. Je suis très heureux de rejoindre et de diriger les équipes qualifiées de Consolis et ses différentes activités dans un environnement en pleine mutation, à l’issue de Covid-19. Ceci, afin que chaque activité puisse fournir des solutions de construction à haute valeur ajoutée, techniques et durables ». La carrière de Mikael Stöhr Né en 1970, Mikael Stöhr est diplômé en droit et en administration des entreprises de l’Université de Lund, en Suède. Il est actuellement Pdg de Coor Service Management, un des principaux fournisseurs de services aux entreprises et aux collectivités dans les pays nordiques. Ainsi, il possède une solide expérience internationale dans la gestion et la transformation d’entreprises dans divers secteurs. Il restera membre du conseil d’administration d’Ambea, un fournisseur de soins, leader sur le marché nordique. 
Il y a 5 ans et 14 jours

Nouvelle date d’inscription pour le Trophée Béton Ecoles 2020

La date de clôture des inscriptions 2020 au Trophée Béton Ecoles a été décalée au 30 octobre prochain. [©DR] Dans un contexte inédit de crise sanitaire liée au Covid-19, les organisateurs du Trophée Béton Ecoles ont repoussé la date de clôture des inscriptions 2020 au 30 octobre prochain. Soit un mois plus tard qu’initialement prévu. Ceci, pour permettre aux étudiants de participer plus facilement.  Rappelons que ce concours est organisé depuis 2012 par l’association Bétocib, Cimbéton et la Fondation Ecole Française du béton, sous le patronage du ministère de la Culture. Il a pour but de révéler les jeunes talents des écoles d’architecture françaises, de les parrainer. Ainsi que de leur offrir une visibilité à l’orée de leur vie professionnelle. Une édition 2020 déclinée en deux catégories   Pour cette 9e édition, le Trophée Béton Ecoles sera décliné en deux catégories, comme l’année précédente. Appelée “PFE”, la première récompensera les jeunes diplômés, dont le projet de fin d’étude valorise les qualités esthétiques, environnementales et techniques du béton. Et, pour la deuxième fois, la catégorie dite “Studio” s’ouvrira aux étudiants en architecture de premier et second cycle. Ces derniers sont invités à réinterpréter une œuvre architecturale majeure en béton, selon une expression graphique libre (dessin, peinture, collage, maquette).
Il y a 5 ans et 14 jours

Point.P publie son nouveau catalogue

Point.P a publié le catalogue “Matériaux, Outillages & Consommables”. [©Point.P] Point.P lance l’édition 2020 de son catalogue “Matériaux, Outillages & Consommables”. L’outil se veut 2-en-1, en intégrant à la fois une partie matériaux, qu’une partie outillages et consommables, avec plus de 30 000 références. Il s’adresse à l’ensemble des acteurs du BTP. Pour répondre aux besoins de la filière, plus de 365 000 exemplaires sont diffusés. Soit 40 % d’exemplaires en moins que l’année 2019. Et ce, pour répondre aux contraintes environnementales actuelles. Le catalogue se décline en 10 versions régionales. Pour chacune, la partie “matériaux” comprend 11 univers. A savoir : Gros œuvre, Façade ITE, Assainissement, VRD-TP, Bois et Panneaux, Couverture, Systèmes plaque et Plâtre, Isolation, Plafond, Menuiseries intérieures & extérieures et Revêtements sol & mur. Quant à la partie “Outillages”, elle est repartie en 8 univers. Tels que Connectivité-électricité, Electro & Consommables, Matériel de chantier, Protection individuelle, Outillage manuel, Fixation-quincaillerie, Plomberie-sanitaire. Ainsi que Mastic-peinture-droguerie. Ce nouveau catalogue a été pensé, afin de faire gagner du temps aux professionnels. Afin de pousser cette volonté encore plus loin, Point.P a même intégré un nouveau service de contact par SMS. En effet, en fin de page, une liste d’agences Point.P ayant adopté ce service est proposée.
Il y a 5 ans et 21 jours

Naours : Graffitis et bas-reliefs de la Grande Guerre

Salle des anciennes carrières de Naours, rebaptisée “Salle des fêtes” par l’abbé Danicourt. [©Dominique Bossut] Le scénario : dans les Hauts-de-France, des labyrinthes de calcaire, des graffitis, des bas-reliefs, un archéologue et un photographe. Mis à jour pour la première fois en 2013 à Naours, dans la Somme, puis dans plusieurs carrières ou cavités de la région, des graffitis et des bas-reliefs réalisés par des soldats, photographiés ici par Dominique Bossut, constituent des témoignages uniques de combattants français, britanniques, australiens, allemands, canadiens ou américains. Après plusieurs années d’enquête et de recherche, l’archéologue Gilles Prilaux nous présente dans l’ouvrage “Graffitis & bas-reliefs de la Grande Guerre. Archives souterraines de combattants” ces écrits fragiles et intimes, ces brèves esquisses patriotiques, réjouissantes caricatures ou monumentales sculptures. Il nous restitue leur histoire et, à travers elle, le parcours de soldats livrés à eux-mêmes dans la solitude et le silence de la terre. Un fantastique voyage dans les souterrains de la Grande Guerre, sur les traces d’un patrimoine exceptionnel. Tout au fond de la carrière de Dreslincourt (60), un boyau de craie est le témoin d’inscriptions de soldats allemands sur le plafond du couloir.  « Sous les forêts, les champs et les maisons se cachent les témoignages d’une histoire tue, des vies secrètes volées à leur destin, de voix longtemps silencieuses, des signes qui bientôt pourraient s’effacer : des rictus de la Grande Guerre. » L’humus les protège, près de entrées les lichens tentent de les recouvrir. Plus à l’écart, seule l’ombre portée ou l’éclairage rasant permettent de déchiffrer les lettres et les signes, de lire ces messages. Des souvenirs précieux Des tonnes de matériaux de construction, de remblais, de rejets pierreux ont été retirées du substratum. On les retrouve encore aujourd’hui dans le paysage : murs d’enclos, surfaces de cheminement… Près d’un hameau, après une longue marche sous terre, là où les galeries se font tour à tour ouvertures de géants, tour à tour chatières, les parois se font signes. C’est pour eux que l’archéologue, Gilles Prilaux, est venu, suivi ou précédé du photographe, Dominique Bossut. A Naours, ici des espaces d’expression très réduits, mais qui contiennent beaucoup de données : noms, initiales, dates, villes, pays d’origine. Les mots et les chiffres sont dessinés ou gravés, les images et les bas-reliefs sont plus rares. Ils restituent une histoire, des histoires, d’hommes qui déclinent une identité, qui expriment leur foi, qui reflètent la guerre, la nostalgie ou l’attachement à une nation. « Il fallait, dans ce dédale de galeries calcaires, connues ou inaccessibles, retendre un fil, celui qui relie les générations entre elles et les histoires à l’Histoire. » Ce livre est un programme visuel, mais aussi scientifique, qui vise à préserver ces témoignages venus d’un autre temps par l’étude. Gilles Prilaux s’est longtemps interrogé sur les raisons, qui avaient poussé les soldats à vouloir laisser tant de traces écrites, dessinées ou sculptées sur les parois sombres de souterrains du Nord de la France. Il est apparu que, selon les origines géographiques et sociales de combattants, le traitement, le mode d’expression et le contenu de ces témoignages révélaient des messages bien différents. Muriel Carbonnet “Graffitis & bas-reliefs de la Grande Guerre. Archives souterraines de combattants” Co-édition : Inrap-MichalonPrix : 21 € TTC
Il y a 5 ans et 21 jours

Voix Dé(s)confiné.e.s, les webconférences de la Maison de l’architecture d’Ile-de-France

Voix Dé(s)confiné.e.s, organisées par la Maison d’architecture d’Ile-de-France, donnent la parole à différents acteurs pour se questionner sur les nouveaux modes de vie. [©Maison d’architecture d’Ile-de-France] Tous les lundis, jusqu’à la fin du mois de juin, la Maison de l’architecture d’Ile-de-France propose une série de webconférences. Voix Dé(s)confiné.e.s donnent la parole aux acteurs de la filière constructive, urbaine, paysagère, agricole. Ou encore, du monde de la recherche et de l’enseignement. Ce premier cycle s’interroge sur les conséquences de la crise et les adaptations à mettre en œuvre pour pallier les nouveaux modes de vie qu’elle a engendrés. Les webconférences sont à retrouver sur la page Facebook de la Maison de l‘architecture d’Ile-de-France à partir de 19h ou en replay sur Youtube. Les invités des Voix Dé(s)confiné.e.s : Lundi 1er juin – Nadine Roudil, sociologue et professeur à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine. Lundi 8 juin – Eric Chauvier, anthropologue, romancier et professeur à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Versailles. Lundi 15 juin – Ingrid Taillandier, architecte et professeur à l’Ecole nationale supérieure de Versailles. Lundi 22 juin – Matthieu Poitevin, architecte et professeur à l’Ecole nationale supérieure de Marseille. Lundi 29 juin – Olivier Launay, directeur général d’Habitat et Humanisme Ile-de-France.
Il y a 5 ans et 22 jours

Artibat, repoussé d’un an !

Le salon Artibat est reporté au mois d’octobre 2021. [©Artibat] Les feux étaient au vert pour le salon Artibat. Quasiment complet au mois de mars avec plus de de 800 exposants pour 40 000 visiteurs attendus. L’élan a été freiné net par la pandémie mondiale de Covid-19. Ceci vient d’obliger la Capeb Pays-de-Loire à reporter le salon d’une année, pour l’organiser du 13 au 15 octobre 2021… Cette décision de report a été motivée avant tout par les retours des exposants. Inquiets de la tenue du salon dans un contexte économique compliqué. Et par les dispositions sanitaires qui devraient très certainement continuer à s’appliquer au mois d’octobre. Conditions sanitaires indispensables et nécessaires, mais qui semblent trop contraignantes pour envisager sereinement un salon. Par définition basé sur l’échange, la proximité et la convivialité.  Rendez-vous en octobre 2021 « Cette décision nous a semblé indispensable à prendre, compte tenu du contexte d’incertitude. Aussi bien face à la reprise économique de l’ensemble de notre secteur d’activité, qu’aux conditions sanitaires à mettre en œuvre pour garantir la sécurité de tous. Nous avons aussi acté ce report dès à présent, afin de permettre aux différents acteurs du salon, exposants et prestataires, de reporter leurs investissements pour la prochaine édition », explique Valérie Sfartz, directrice du salon. Et de conclure : « Nous aurons le plaisir de nous retrouver les 13, 14 et 15 octobre 2021 à Rennes, dans de meilleures circonstances. Ceci, pour recharger les carnets de commande et vivre le salon Artibat comme ce moment privilégié attendu de rencontres, de business et d’échanges. D’ici là, prenez bien soin de vous et bonne reprise à tous ». 
Il y a 5 ans et 22 jours

Beauvais : Un théâtre de blanc vêtu

Le nouveau Théâtre du Beauvaisis s’inscrit dans un environnement urbain face à des petits immeubles de logements en R + 4 au maximum. [©AJC] Retrouvez cet article dans le dernier numéro de Béton[s] le Magazine. La pierre de Saint-Maximin est le matériau qui caractérise la ville de Beauvais, dans l’Oise. Sa teinte claire donne sa dimension à la cathédrale gothique Saint-Pierre, tout comme à l’église Saint-Etienne, de style roman. Nombre de bâtiments de la cité présentent une couleur similaire, créant une unité urbaine.  Le nouveau théâtre de Beauvais est déjà considéré par certains comme la 3e cathédrale de la ville. [©Eqiom] Devant s’intégrer dans cet environnement, le nouveau Théâtre du Beauvaisis a vocation à remplacer une salle plus ancienne et plus modeste. La parcelle se situe dans une rue assez étroite et fait face à des petits immeubles de logements en R + 4 au maximum. Pour donner une respiration au lieu, les architectes François Chochon et David Joulin, associés au cabinet AJC, ont très vite l’idée de tourner le bâtiment d’un peu plus de 90° et d’en reculer les façades par rapport à la limite de propriété. Dans cette configuration, l’entrée principale, devenue traversante, part d’une petite esplanade plantée. D’une capacité de 674 places, pour 1 150 m2 au sol, Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 22 jours

Maisons Jaoul : Emotions brutes

Le Corbusier a aussi imaginé les Maisons Jaoul après la Seconde Guerre mondiale. Ces deux habitations atypiques ont été créées pour la famille du même nom. [©Novbéton/Fondation Le Corbusier/ADAGP] Retrouvez cet article dans le dernier numéro de Béton[s] le Magazine. Autant critiqué qu’adulé, Charles-Edouard Jeanneret-Gris, dit Le Corbusier, a voulu insuffler sa vision de l’architecture et de l’urbanisme. Ceci, durant tout son règne… Sa théorie du Modulor, basée sur les proportions du corps appliquées au dessin d’un bâtiment, et son approche brutaliste et moderniste de la discipline se retrouvent dans ses réalisations de Marseille, dans le Sud de la France, ou à Chandigarh, dans le Nord de l’Inde. Le Corbusier a aussi imaginé des choses plus modestes, telles les Maisons Jaoul. Conçues après la Seconde Guerre mondiale et sises à Neuilly-sur-Seine (92), ces deux habitations atypiques ont été créées pour la famille du même nom. Construites sur une parcelle de 950 m2, elles s’organisent de manière indépendante, tout en gardant un lien commun : le sous-sol. Formant ainsi un ensemble collectif. La maison A accueillait l’industriel André Jaoul, sa femme et ses enfants. Tandis que la maison B a été conçue pour son fils aîné Michel Jaoul et sa famille. Depuis leur construction, entre 1953 et 1955, ces bâtiments inscrits aux Monuments historiques ont changé deux fois de propriétaires. Et bénéficié de petites rénovations dès le début des années 1990.  Les maisons correspondent bien à la doctrine de Le Corbusier. Le bois, la brique et le béton s’épousent pour former la façade. Comme une ode au brutalisme, l’architecte a laissé chaque matériau exprimer son authenticité, sa particularité. Le béton armé a d’ailleurs gardé les veinures de son coffrage en planches de bois non rabotées. Tantôt verticales et horizontales, ces empreintes renforcent l’aspect Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 28 jours

Rentrée 2020 : L’ESTP Paris lance deux nouvelles formations

L’ESTP Paris proposera deux nouvelles formations. D’un côté, un double-diplôme “Architecte-Ingénieur”. De l’autre, un bachelor “Manager de la construction”. [©DR] A la rentrée 2020, L’ESTP Paris proposera deux nouvelles formations. D’un côté, un double-diplôme “Architecte-Ingénieur”. De l’autre, un bachelor “Manager de la construction”. L’ESTP Paris et l’ESA Paris (Ecole spéciale d’architecture) se sont concertées pour délivrer en six ans leur formation d’excellence “d’Architecte-Ingénieur”. Ce double diplôme conduira à l’obtention du master d’architecte et d’ingénieur, spécialité bâtiment. La formation se fera, à Troyes, sur le campus de l’ESTP Paris. Le programme sera pluridisciplinaire. Et combinera des enseignements scientifiques, techniques, artistiques et sociologiques. Les étudiants y développeront ainsi des compétences pointues pour les deux métiers complémentaires que sont l’architecture et l’ingénierie. Une pédagogie interactive, en mode projets, permettra de combiner acquisition de compétences théoriques et opérationnelles.  Par ailleurs, le bachelor “Manager de la construction” a, lui, pour ambition de former en trois ans des professionnels, pour qu’il soient immédiatement opérationnels dans trois métiers. A savoir : manager dans la conduite de travaux, en bâtiments et travaux publics. Puis, manager de projets immobiliers. Et enfin, manager en gestion des risques et prévention dans la construction. Le programme de cette formation post-bac (recrutement sur ParcourSup) mettra l’accent sur les compétences managériales, scientifiques et techniques. Ainsi que sur les pédagogies collaboratives, le mode projet… Cette formation sera un tremplin vers la poursuite d’études en école d’ingénieur, pour les étudiants qui le souhaitent. 
Il y a 5 ans et 28 jours

Secatol propose le Secaclean

Secatol a conçu Secaclean, un module lave-mains grutable. [©Secatol] Secatol a conçu Secaclean, un module lave-mains grutable. Un équipement qui s’inscrit dans la continuité des recommandations du guide de l’OPPBTP concernant la reprise des chantiers post-confinement. Il permet de respecter les conseils de l’organisme concernant le lavage des mains sur chantier. Secaclean comprend un distributeur de savon à pédale, un lave-mains en inox à commande fémorale et un distributeur d’essuie-mains. Ainsi qu’une poubelle avec couvercle, dont l’ouverture est actionnée à l’aide d’une pédale. Afin de répondre à la forte demande, Secatol a dédié une partie de son atelier pour l’assemblage des Secaclean. L’équipement est conçu en tôle galvanisée, afin de faciliter son nettoyage sur chantier. Et de réduire son délai de fabrication pour permettre de livrer les clients au plus vite. Le Secaclean est de fabrication 100 % française. Plusieurs variantes de ce module sont proposées, afin de s’adapter aux attentes des chantiers. Les différentes versions sont disponibles directement sur le site de Secatol : www.secatol.com
Il y a 5 ans et 29 jours

OPPBTP : Module microlearning pour aider les entreprises à communiquer

L’OPPBTP propose un module de microlearning composé de 4 vidéos. [©DR] La crise du Covid-19 a frappé de plein fouet le secteur du bâtiment, mettant à l’arrêt de nombreux chantiers. Alors que ces derniers tendent à se relancer, l’OPPBTP publie un module de microlearning visant à aider les entreprises à communiquer les messages de prévention à leurs équipes. La boîte à outils, mis à jour régulièrement, se compose pour le moment de 4 vidéos d’1 à 2 minutes. Ainsi, “Comment anticiper ma communication”, “Comment organiser ma communication”, “Comment structurer mes messages” et “Comment adopter la bonne attitude” sont au programme. Celui ci est disponible sur la boîte à outils Covid-19 ou sur la playlist YouTube de Prévention BTP.
Il y a 5 ans et 30 jours

Un tiltrotateur devant la tour Eiffel

Engcon France prend un cliché de son tiltrotateur devant la tour Eiffel. [©Engcon France] La filiale française du groupe Engcon innove et enregistre une photo pour le moins originale. Habitué des chantiers de construction, le tiltrotateur d’Engcon change de registre et prend la pose d’un modèle, le temps d’un cliché dans la capitale. En faisant poser un de ses tiltrotateurs en action devant la tour Eiffel, le groupe suédois verrait-il le potentiel de son outil aussi grand que le monument ? Le slogan de l’industriel “Une démo vaut 1 000 mots” prend en tout cas tout son sens. Car, qui sait ce qu’est un tiltrotateur ? Montée sur une pelle, cette attache articulée permet de tourner et d’incliner le godet ou une pince de tri dans tous les sens. Comme quoi une pelle bien placée peut devenir un excellent ambassadeur. A propos d’Engcon : Créé en 1990, le Suédois Engcon s’affirme aujourd’hui comme le leader mondial des constructeurs de tiltrotateurs. Doté d’un effectif d’environ 300 salariés, il a réalisé un chiffre d’affaires de 120 M€ en 2018. Le groupe est présent en France depuis 2002. 
Il y a 5 ans et 30 jours

Le DLR reporte son congrès à avril 2021

Le congrès DLR a été reporté à avril 2021, toujours à Nice, en raison de la pandémie du Covid-19. [©DR] La crise sanitaire actuelle continue de faire reculer la bonne tenue de salons. Ainsi, prévu à l’origine les 26 et 27 mars derniers à Nice, le congrès DLR a été annulé. Mais bien entendu, ce n’est que partie remise. La prochaine édition du rendez-vous annuel de la fédération des matériels de construction et de manutention est, d’ores et déjà, programmée les 1er et 2 avril 2021. Toujours à Nice. « Ce rendez-vous majeur des acteurs de la filière sera l’occasion de se retrouver et de dresser le bilan. Ceci, après la longue période de confinement, de désorganisation et de reprise de l’activité qu’auront alors traversé le pays et la profession », indique la fédération. Par ailleurs, le conseil d’administration de DLR a décidé de tenir son assemblée générale par voie dématérialisée, le 19 juin prochain. Enfin, il a reporté l’élection de son futur président à 2021. Bertand Carret, qui préside la fédération depuis 4 ans, ayant accepté de poursuivre son mandat jusqu’à cette date…
Il y a 5 ans et 36 jours

Intermat 2021 fourbit déjà ses armes

Isabelle alfano, directrice du salon Intermat. [©Comexposium] Alors que le déconfinement s’amorce tout juste, l’édition 2021 d’Intermat fourbit ses armes. Ce nouveau millésime se veut porteur d’avenir. Après les 55 j d’enfermement que chacun vient de vivre, on ne peut espérer moins ! « Dans ce contexte qui impacte notre secteur, l’heure est malgré tout de se projeter positivement dans l’après-crise du Covid-19, souligne Isabelle Alfano, directrice du salon Intermat. Nous sommes de tout cœur aux côtés de nos partenaires et de tous ceux déjà engagés dans la réussite de notre événement. Nous sommes persuadés qu’Intermat 2021, loin de cette période troublée, permettra de renouer avec un marché de la construction aux perspectives à nouveau positives. Et ce, en rassemblant Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr Cette iframe contient la logique nécessaire pour manipuler Gravity Forms avec Ajax. jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } );
Il y a 5 ans et 36 jours

Deux toupies 100 % électriques signées Liebherr

Nouvelle toupie série ETM 100 % électrique signée Liebherr. [©Liebherr] Pour Liebherr, l’année 2019 a été celle des toupies électriques de la série ETM. Lancés à l’occasion de la Bauma, à Munich, ces équipements se caractérisent par l’entraînement électrique de la cuve. Ceci, sans aucune aide du moteur du porteur, qui peut être thermique (diesel ou gaz), hybride ou électrique. Dans sa version initiale, la série ETM profite de porteurs (ou tracteurs) à motorisation diesel.  Aujourd’hui, c’est en quelque sorte la phase II du projet ETM qui débarque sur le marché, suisse pour commencer. En effet, en partenariat avec Designwerk, Liebherr a développé ses premières toupies 100 % électriques. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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Il y a 5 ans et 36 jours

Vracs de l’Estuaire revoit son site Internet

Vracs de l’Estuaire vient de revoir son site Internet. [©Cimat-Cimaf] Dès la page d’accueil affiché, la couleur est annoncée : “Le ciment devient agile”. Si on en doutait encore, la confirmation est là. Vracs de l’Estuaire, c’est le ciment avant tout. Un ciment régulier et produit en France, juste à côté du Havre (76). La matière première – à savoir, le clinker – provient, elle, de plus loin. Du Maroc pour être précis. Vracs de l’Estuaire ne cache d’ailleurs pas ses origines. Il suffit d’attendre quelques secondes pour que l’information apparaisse, toujours sur la page d’accueil : « Nous sommes l’acteur français du groupe international Cimat – Cimaf ». Cimat, comme Ciments de l’Atlas, Cimaf, comme Ciments d’Afrique, groupe familial marocain à la tête huit cimenteries. A quoi s’ajoutent cinq autres, en cours de construction. Ce qui donnera, à terme, une capacité de production de près de 9 Mt/an de ciment. L’unité française est la première établie en Europe. Il s’agit d’un centre de broyage de clinker et de production de ciments. Vracs de l’Estuaire se définit comme une alternative pour les acteurs du BTP en quête de souplesse. D’où la signature, sans équivoque : “Le ciment devient agile”.  Entre Internet, LinkedIn et Twitter  Tout juste mis en ligne, le nouveau site Internet se présente comme sa vitrine numérique. Il reprend les fondamentaux de sa nouvelle identité visuelle, dévoilée fin en 2019, lors du salon Batimat. A travers de ses différentes rubriques et son blog intitulé “Notre magazine”, le site met en avant aussi bien les engagements que l’offre des Vracs de l’Estuaire, en passant par son expertise. Et les exemples de réalisations témoignent de la confiance que les plus grands acteurs du BTP ont déjà accordée à ce cimentier encore jeune sur le marché français… Pour compléter la refonte de son site internet, Vracs de l’Estuaire a ouvert une page LinkedIn. Le contenu est porté par des collaborateurs de l’entreprise. Et un compte Twitter doit suivre dans les mois à venir. L’objectif avoué est de développer sa visibilité de marque employeur et de créer une véritable communauté autour de son activité.  Une zone de chalandise cimentière de 350 km Implantée dans la zone portuaire du Havre, l’usine de broyage de clinker de Vracs de l’Estuaire produit une gamme de ciments. Ceux-ci sont labélisés CE et bénéficient de la marque NF. Cette production est destinée aux centrales à béton, aux usines de préfabrication et aux négoces de matériaux. La zone de chalandise pour les livraisons en vrac, sous 24 h, est de 350 km autour du site. Pour le conditionnement en sacs de 35 kg ou 25 kg, le délai d’approvisionnement est de 5 j au maximum.
Il y a 5 ans et 36 jours

La RE 2020 entrera en vigueur à l’été 2021

Les textes de la RE2020 seront publiés fin 2020 ou début 2021 pour entrer en vigueur à l’été 2021. [©ACPresse] Si le gouvernement a diffusé plusieurs documents sur les méthodes de la RE 2020, il annonce un report de son entrée en vigueur. La nouvelle réglementation pourrait ainsi être publiée fin 2020 ou début 2021 pour prendre effet à l’été 2021. Pour le ministère de la Cohésion territoriale, ce report, conséquence directe de la crise sanitaire, est dû à la complexité d’organiser les concertations et consultations autour de la RE 2020. « Ce travail de concertation est indispensable pour fixer collectivement une ambition environnementale à la fois exigeante et soutenable dans un contexte de reprise, indique le ministère dans un communiqué de presse. Dans la continuité de l’expérimentation E+C– qui préfigure la réglementation depuis 2017, l’ensemble des acteurs devra aussi bénéficier d’une période de plusieurs mois pour poursuivre l’appropriation des règles, entre leur officialisation et leur entrée en vigueur. » Concernant les simulations lancées autour des indicateurs, comme le label Reconnu garant de l’environnement (RGE), le Diagnostic de performance énergétique (DPE) ou encore les niveaux de performances s’achèveront en mai. « A l’issu de ces simulations, les ministères de la Transition écologique et de la Ville et du Logement mettront leurs résultats à disposition de tous, ainsi que l’outil qui aura été utilisé pour les réaliser. » Cette étape permettra aussi de lancer les concertations et de poser les bases d’un label facultatif, permettant de « préfigurer les bâtiments exemplaires de demain ».
Il y a 5 ans et 37 jours

Bernard Laffaille : Précurseur de l’ingénierie-conseil

Bernard Lafaille est représentatif du passage de l’ingénieur, rival de l’architecte, à l’ingénieur-conseil, proche de l’architecte. [©Fonds Laffaille. SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] Rémois de naissance, Bernard Laffaille (1900-1955) a décroché son diplôme à l’Ecole centrale des arts et manufactures, en 1923. Jusqu’en 1932, il exerce comme ingénieur d’entreprise. Puis, directeur technique et co-gérant de la société “Construction de couvertures et charpentes en ciment”. Ceci, avant de lancer son activité d’ingénieur-conseil libéral. « Bernard Laffaille est représentatif du passage de l’ingénieur, rival de l’architecte, à l’ingénieur-conseil, proche de l’architecte. Ce dernier a désormais recours à l’ingénieur. Lafaille a ouvert la voie au rapprochement entre les deux corps de métier. Notre–Dame-de-Royan en est le parfait exemple. De ce que j’appelle le “Gothique moderne” ou l’incarnation parfaite de l’union entre l’architecte et l’ingénieur », résume Franck Delorme, historien de l’architecture et attaché de conservation à la Cité de l’architecture et du patrimoine de Paris. Le succès des “V Laffaille” Utilisé lors de la construction des rotondes de la SNCF, en Avignon et dans toute la France, le “V Laffaille” rend son inventeur célèbre. [©DR] En parallèle, Bernard Laffaille engage Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 37 jours

L’état des chantiers face au Covid-19

Les chantiers ouverts au 9 mai 2020. [©BTP Consultants]Les chantiers ouverts au 9 mai 2020. [©BTP Consultants]Les chantiers ouverts et fermés le 2 mai par rapport 9 mai. [©BTP Consultants]Les chantiers ouverts et fermés dans le marché public. [©BTP Consultants]Les chantiers ouverts et fermés dans le marché privé. [©BTP Consultants]Les chantiers fermés le 2 mai par rapport 9 mai. [©BTP Consultants] Un dessin vaut mieux qu’un long discours. Cet adage, BTP Consultants le met en pratique avec brio. Ainsi, d’un simple coup d’œil, chacun peut juger de la situation du BTP dans ce contexte de fin de confinement lié au Covid-19. Toutefois, quelques chiffres forts se dégagent : • Plus de 36,4 % des chantiers sont ouverts en métropole, soit une progression 69 %, comparé à la semaine du 2 mai.  • Avec une hausse de + 109 %, les réouvertures des chantiers dans le Sud-Ouest sont les plus importantes. En Ile-de-France, la hausse est de + 49 %. • De manière globale, la volonté de reprise des chantiers est en augmentation avec un joli + 15 %.  • Quelque 42 % des chantiers en marché privé ont désigné un référent MOA Covid-19 pour sécuriser le chantier. Dans les marchés publics, le chiffre n’est que de 20 %…  Les infographies reposent sur une analyse statique de plus de 5 000 chantiers de bâtiment suivis par BTP Consultants. Ainsi que ses partenaires en métropole (Citae et MBAcity).
Il y a 5 ans et 37 jours

Emetteur d’Europe 1 : La cathédrale des ondes

A 317 m d’altitude, le bâtiment s’étend sur 82 m de longueur, 43 m de largeur et 16 m de hauteur maximale. [©Marco Kany] En 1954, la Sarre est toujours sous occupation française (même système économique). De fait, nombre de bâtiments sont réalisés par des architectes français. Afin de contourner la contrainte issue du système de radiodiffusion française de droit public, à l’extérieur des contours de la France naissent des radios dites “périphériques“ (Luxembourg, Monaco, Andorre et la Sarre pour Europe 1). Le projet de cet émetteur est imaginé par Jean-François Guédy (1908-1955), son premier grand projet, sorti fraîchement de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts. L’avant-projet de mars 1954 révèle une architecture futuriste dotée d’une tour d’émission massive. Si la toiture du hall, rappelant une feuille de palmier est portée par un système de raidisseurs disposé en éventail, la construction cependant n’était pas réalisable selon ce tracé de légèreté. Ainsi, les architectes Bernard Lafaille (1900-1955) et René Sarger (1917-1988) sont engagés pour revoir la copie. Flanquée de studios de télévision, de bureaux, de locaux sociaux et d’une tour-antenne, le grand hall de l’émetteur en forme de cœur et l’extraordinaire forme de toiture constituent ainsi le centre du complexe. Le bâtiment s’étend sur 82 m de longueur, 43 m de largeur et 16 m de hauteur maximale. Un “psychodrame technique”. De gauche à droite : Eugène Freyssinet prend les opérations en mains pour reconstruire la couverture. En renforçant les fondations, les ancrages périphériques, ainsi que les éléments porteurs, Eugène Freyssinet parvient à sauver le dessin et la forme mis au point par Guédy et Lafaille. La hall majestueux de l’émetteur Europe n° 1 à Feldberg. [©Marco Kany] Le choix architectural d’origine a conduit à une structure novatrice, constituée d’une coque béton à double courbure, de 5 cm d’épaisseur, bordée par une poutre ceinture en béton armé, elle-même appuyée sur les fins poteaux périphériques que l’on peut voir en façade. L’effet de voûte ne peut se mobiliser qu’en cas de blocage horizontal des ponts d’appuis (contreforts de nos cathédrales), contreforts inexistants dans le projet et supposés être remplacés par quelques tirants transversaux. L’effet de poussée des pseudo-voûtes de coque est d’ailleurs complété (et probablement dominé), par la poussée également transversale au bâtiment des arcs formant la poutre-ceinture, chargés par les effets de suspension de la coque en direction longitudinale. La combinaison en tension dans le sens de la longueur du bâtiment et en pseudo-compression dans le sens de la largeur est extrêmement difficile à évaluer dans les années 1950.  L’ouvrage ressemble au contour d’une goutte d’eau très aplatie ou d’une coquille Saint-Jacques. Eugène Freyssinet le comparait à un cœur. Les façades sont constituées de hautes vitres enserrées entre des poteaux très élancés, espacés d’environ 3 m environ et donc la hauteur va de 4,5 m vers la pointe de la goute à 9,5 m au milieu du bord opposé, en culminant à 16 m aux deux bords les plus éloignés. Les sommets des poteaux sont ainsi dans demi-plans, légèrement inclinés sur l’horizontale, formant un dièdre comme un livre ouvert, dont l’arête joint la pointe au milieu de la façade. Environ 3 000 m2 intérieurs sont couverts sans appuis intermédiaires par un voile mince en béton armé de 5 cm d’épaisseur, ayant une courbure concave vers le haut dans le sens perpendiculaire à l’axe de symétrie, et vers le bas dans le sens de cet axe. Ce voile, qui forme donc une voûte, est lié à une puissante ceinture supportée par les poteaux et donc chaque moitié, de part et d’autre de l’axe, forme dans un demi-plan une sorte d’arc prenant appui côté pointe sur un massif fixe. De l’autre sur une béquille articulée, est sous-tendu par trois puissants tirants rayonnants à partir de la pointe. La toiture suspendue en béton armé devait être sertie dans un cerclage périphérique, afin de pouvoir créer un espace libre de points porteurs. La poutre de rive devait être contenue par des tenseurs complémentaires, pour être appuyée sur trois points porteurs significatifs. Au début de l’été 1954, la construction est bien avancée. C’est alors que le directeur technique de l’entreprise chargée des travaux demande au bureau technique de lui indiquer la surélévation qu’il faut donner à chaque étai pour qu’après le décoffrage le voile, qui descend sous son propre poids, se trouve à sa cote théorique. Après plusieurs jours, il apprend que ces flèches atteignent par endroits au moins 70 cm, autant dire que l’opération de décoffrage lui paraît impossible. Au même moment, ce directeur technique dirige la construction d’un pont  franchissant la Sarre, en béton précontraint selon les procédés Freyssinet. L’idée lui vient de remplacer les armatures de béton armé, inertes, qui arment le voile et l’accrochent à la couronne, par des câbles Freyssinet traversant la couronne. Et en les tendant, de soutenir le poids du béton du voile, pour assurer le décoffrage, sans avoir à toucher aux étais. Soumis au bureau technique, ce projet est accepté. Une note technique justifiant les parties précontraintes de l’ouvrage doit être fournée…, mais elle ne le sera que partiellement (sans justification relative à la résistance de l’ouvrage). Le dossier de demande de permis de construire pour le projet fut déposé en avril 1954. Les notices de calcul jointes ultérieurement au dossier révèlent que la toiture s’affaisserait d’environ 70 cm à l’issue du décoffrage. Au vu de cette éventualité, on envisage de changer de principe constructif, en tentant d’intégrer dans le concept statique le système de béton précontraint mis au point par Eugène Freyssinet (1879-1962). Cette alliance de deux principes statiques différents échoua, et il se produisit au cours du processus de mise sous tension les 8 et 9 septembre 1954 une fissuration irréparable de la toiture.  Le “psychodrame” technique va alors débuter. Refuser de commencer les mises en retard aurait risqué de déclencher des pénalités de retard. Période de congés et précipitation de l’entreprise pour coller aux demandes d‘Europe 1 s’ajoutèrent. Et là, ultime erreur, les mises en tension commencèrent. Cela commença plutôt bien, mais le voile de béton se déchira sur toute la longueur du bâtiment. Dans le projet initial, les tirants étaient passifs. De ce fait, lors du décintrement du voile par la mise en précontrainte des câbles longitudinaux, le voile s’est déchiré parallèlement aux câbles. Et ce , en raison de la déformation de la ceinture sous l’effet de la précontrainte : les tirants non tendus ne pouvant s’y opposer, sans une déformation excessive pour le voile.Un seul recours : faire appel à des experts, qui déclinèrent, donc l’atout maître fut Eugène Freyssinet lui-même, que nul n’avait pensé déranger pendant ses vacances pour le consulter. L’homme comprend de suite ce qui s’est passé. « De toute évidence, les sollicitations imposées à la ceinture par la tension des câbles tendaient à la déformer, en l’élargissant transversalement, cette déformation devant être empêchée par l’action des tirants transversaux. […] Le directeur de l’opération crut pouvoir réussir à soulever sa voûte, en exagérant les tensions. Il accumula ainsi une énorme énergie potentielle dans les câbles et les bétons, en imposant des tractions plus fortes à sa voûte, dans une direction où elle n’était pourvue d’aucune armature efficace. »1.Pour faire simple : la mise en tension des câbles n’était pas la cause du sinistre. Elle l’avait néanmoins provoqué. Freyssinet, en renforçant les fondations, les ancrages périphériques ainsi que les porteurs, parvint à sauver le dessin et la forme mis au point par Guédy et Lafaille.  Eugène Freyssinet convainquit les experts de la pertinence de son diagnostic. Et il prit les opérations en mains pour reconstruire la couverture. Et ce, à 75 ans ! Il imposa des conditions particulièrement rigoureuses. Et il fit remercier tous les auteurs du projet de bâtiment. Les travaux se terminèrent à la fin de l’automne 1954. Une intervention lourde de rénovation a été programmée au début des années 1980, confiée à Freyssinet International. Les six gros tirants transversaux furent remplacés complètement par des tirants-butons. Les câbles de 12 fils de 5 mm longitudinaux de la coque furent changés par des paires de torons graissées de 15 mm plaqués sous la coque. L’isolation de la toiture reconstituée en face externe, sous la protection d’une nouvelle étanchéité. Grâce à son caractère unique, l’édifice a été classé monument protégé en 1999. Depuis août 2016 l’émetteur est la propriété de la Commune de Uberherrn. “Eugène Freyssinet. Une révolution dans l’art de construire”, 2004, Association Eugène Freyssinet, Presses de l’école nationale des Ponts et Chaussées. 2004. 1Revue “Travaux”, février 1956, n° 256, p. 49 à 58. “Résonnances : l’architecture française en Sarre après la seconde Guerre mondiale” du 11 au 13 octobre , conférence, visite de bâtiments dont l’émetteur.
Il y a 5 ans et 37 jours

Guillaume Gillet : L’architecte des Trente Glorieuses

Guillaume Gillet porté par ses condisciples après l’obtention du Prix de Rome, le 10 juillet 1946. [©Fonds Gillet. SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] Guillaume Gillet (1912-1987) s’est formé au métier d’architecte à l’Ecole des beaux-arts de Paris. La guerre de 1939-1945 interrompt ces débuts modestes. Il est fait prisonnier et passe toute la période de l’Occupation en captivité en Allemagne. A la Libération, il s’inscrit au concours pour le Grand Prix de Rome qu’il remporte en 1946. Architecte en chef des Bâtiments civils et Palais nationaux en 1952, il monte un cabinet, en partenariat avec plusieurs ingénieurs, dont Bernard Laffaille et René Sarger. Il acquiert sa renommé dans la réalisation de bâtiments religieux et pénitentiaires. Il collabore avec le ministère de la Justice et l’administration pénitentiaire pour laquelle il réalise une dizaine de prisons en France au cours des années 1960. Architecte du ministère de l’Education nationale, Guillaume Gillet construit aussi plusieurs collèges (Meaux, Montrouge, Bagneux…). Le sacre de Royan L’église de Royan est devenue une “icône”, un symbole du renouveau de l’architecture religieuse, et donc de l’architecture nouvelle, qu’inauguraient les Trente Glorieuses. [©Mairie de Royan – Philippe Souchard.] « La mode, et plus tard l’obligation, des concours n’était pas encore advenue : il fallait donc du talent voire de l’entregent pour se faire une place et une notoriété. » Et c’est sur un coup de téléphone que tout allait se déclencher. Celui, en 1954, de Max Brusset, député-maire de Royan, lui demandant de faire des plans pour l’église de la ville. « Ce n’est pas un concours, ce n’est pas non plus une commande, c’est une consultation à vos risques et périls. Je vous donne 15 jours pour répondre. » Et Gillet accepta. Elevé à l’ombre de l’abbaye cistercienne de Chaalis et de la cathédrale de Chartes, et imprégné de culture classique, il a su tirer la quintessence gothique pour produire une œuvre moderne. Il fit appel à l’ingénieur Bernard Laffaille qui élabora un procédé de construction rapide, fondé sur l’emploi d’un pylône préfabriqué en béton de section en V. Il s’agit d’un voile mince de béton de 8 cm d’épaisseur, en forme de selle de cheval, qui, plié en deux dans le sens de la longueur, peut-être dressé à la verticale sur son champ. A la suite de Notre-Dame-de Royan, Guillaume Gillet construira plusieurs églises et chapelles. Celles-ci témoignent des recherches menées avec les ingénieurs pour exploiter les possibilités nouvelles offertes par les voiles de béton et les charpentes en bois lamellé-collé : Saint-Crépin, à Soissons (1959-1965), Saint-Michel des Galoubies, à Chamalières (1959-1961), Notre-Dame-de-la-Solitude, à Vieux-Condé (1961-1966), Saint-Joseph-Travailleur, en Avignon (1967-1969)… Il utilisera aussi cette technique dans des édifices utilitaires comme les châteaux d’eau (La Guérinière, à Caen, et Belmont, à Royan). Le monde pénitentiaire Vu aérienne de la prison de Fleury-Mérogis réalisée entre 1965 et 1969. [©Fonds Gillet. SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] Son titre d’architecte des Bâtiments civils et Palais nationaux destina Guillaume Gillet à recevoir la commande de grands édifices de l’Etat. L’après Seconde Guerre mondiale fut une période propice à un renouveau architectural. Celui de l’Art sacré est connu. Le programme de la prison n’y échappa pas non plus, face à des établissements anciens, inadaptés, vétustes et surpeuplés. Les modèles datant du XIXe siècle, le ministère de la Justice chargea Guillaume Gillet de repenser le programme des maisons d’arrêt (Valenciennes en 1964, Muret en 1956, Fleury-Mérogis en 1969…). En 1962, il fut chargé de concevoir l’Ecole nationale de la magistrature, à Bordeaux. Etudiée par l’ingénieur Robert Lourdin, la charpente de la salle des pas perdus est constituée d’arcs en bois lamellé-collé portés par des piliers en béton armé. La construction du Palais des Congrès et de l’hôtel Concorde Lafayette en 1973. [©Gérard Guillat] Enfin, en 1975, Guillaume Gillet réalisa une des pierres angulaires du nouveau Paris : le Palais des Congrès de la Porte Maillot et l’hôtel Concorde Lafayette, un de plus grands gratte-ciel de la capitale.  Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 37 jours

Edycem : Fonctionner malgré tout

Philippe Queneau, directeur général d’Edycem, et Estelle Breillat, directrice qualité et développement. [©Edycem] En concomitance avec les annonces gouvernementales, Edycem, comme beaucoup d’industriels, décide de stopper son activité le 17 mars dernier. Ce jour-là, à midi, ses sites de production de béton, implantés du Finistère Sud au Bassin d’Arcachon, s’arrêtent. Tandis que les services supports (comptabilité, commercial, ressources humaines…) sont mis en télétravail. Edycem BPE, la branche béton prêt à l’emploi, compte 33 centrales et l’activité préfabrication – Edycem PPL –, une usine à Saint-Georges de Montaigu (85). « L’arrêt de l’activité est compliqué, explique Philippe Queneau, directeur général d’Edycem. Le télétravail était pratiqué très ponctuellement jusqu’alors dans l’entreprise et nous venions aussi d’acquérir 6 nouvelles centrales. » Dès la fin de la semaine, l’équipe dirigeante s’interroge sur une reprise partielle des unités de production, afin d’assurer les commandes et répondre aux demandes des chantiers encore ouverts. « Avant toutes décisions, nous avons voulu demander qui était capable de revenir ? » Une question évidente pour l’industriel qui place les valeurs familiales au cœur de son fonctionnement. Et Estelle Breillat, directrice qualité et développement, de poursuivre : « Nous avons mis en place une enquête et contacté près de 317 collaborateurs. » Résultat : 79 % des répondants souhaitaient retrouver leur travail. A contrario, 15 % étaient des personnes à risques ou avec des enfants à la maison et 6 % ont signifié leurs craintes par rapport à la reprise. Ainsi, les sites se sont ouverts en fonction des demandes. Une reprise progressive En mars, 14 centrales à béton étaient actives et engrangeaient 15 % de l’activité, par rapport à un mois de mars “traditionnel”. En avril, Edycem a pu assurer 42 % de son activité. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 41 jours

Les loueurs ne veulent pas être une variable d’ajustement

Le syndicat des loueurs (DLR), par la voix de son délégué général, Hervé Rebollo, a appelé au respect de son activité. [©DLR] Dans un long communiqué, le syndicat des loueurs, DLR, a rappelé que « les loueurs ne sont pas une variable d’ajustement ». Un appel à l’honnêteté et à la solidarité de leurs clients. D’après le syndicat, les « professionnels de la location de matériels constatent le retour de pratiques dignes des pires moments vécus lors de la dernière crise économique. Déclaration de fausses intempéries, non-déclaration de remise en marche des matériels loués arrêtés sur sites depuis le début de la crise ». Alors que le retour à l’activité est encore limité, DLR « redoute que ces pratiques ne se généralisent dans les semaines et mois à venir. Celles-ci permettent à certains clients de tenter d’améliorer de manière artificielle la rentabilité de leurs activités, au détriment de leurs partenaires loueurs ». L’effort de guerre a été fourni L’occasion de rappeler que « les loueurs de matériels ont subi brutalement et sans préavis l’arrêt des activités dans le pays. Dans les premiers jours, ils ont dû se battre littéralement pour que leurs matériels ne soient pas laissés à l’abandon. Ceci, par des clients qui ne voulaient plus en assurer la garde. Puis dans un second temps, très rapproché, ces mêmes clients ont unilatéralement suspendu dans le meilleur des cas. Et souvent mis fin, aux contrats qui les liaient ». « L’effort de guerre » a été fourni (et le sera encore dans les mois à venir) par les professionnels de la location de matériels. « Mais ces professionnels refusent d’être considérés à leur détriment [par leurs clients] comme une simple variable d’ajustement de leur rentabilité. DLR considère que les facturations LMD et LLD doivent reprendre courant mai . C’est une question de survie pour certains loueurs et une garantie de la pérennité de l’activité même de leurs clients ». 
Il y a 5 ans et 41 jours

LafargeHolcim limite les conséquences du Covid-19

Jan Jenisch est le CEO de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] LafargeHolcim affiche un recul de ses ventes de 3,3 % au premier trimestre de cette année. Un résultat impacté par la crise de Covid-19 qui secoue l’Europe, et, avant elle, la Chine. « Nous faisons face à une crise sanitaire sans précédent avec le Covid-19. Qui change la manièr, dont nous vivons et dont nous travaillons, de bien des façons, a expliqué Jan Jenisch, CEO du groupe LafargeHolcim. Garder nos employés en bonne santé et en sécurité est notre préoccupation n° 1. Mais les résultats du premier trimestre montrent combien nous sommes résilients en tant qu’acteurs économiques. Grâce au renforcement de nos bases économiques, nous sommes tout à fait aptes à traverser cette tempête. Je suis confiant dans le fait que LafargeHolcim émerge de cette pandémie comme un acteur important du retour à la normale de la construction ». Encore trop tôt… Dans le détail des résultats région par région, l’Europe a montré une activité solide. Notamment grâce aux performances de la Suisse et de l’Allemagne. Alors que les marchés britannique, espagnol et français étaient fortement impactés par la crise. En revanche, l’Amérique du Nord a obtenu d’excellents résultats. Avec une demande constante en ciment et en granulats. Le volume total a progressé de 12 %, par rapport à l’année précédente. C’est surtout grâce aux très importants travaux engagés le long du fleuve Mississippi. En Amériques centrale et latine, le Mexique a fait figure de locomotive. Alors que l’Argentine, le Brésil la Colombie et l’Equateur, ont été fortement impactés à la mi-mars. L’Afrique et le Moyen-Orient ont obtenu de bons résultats, malgré des confinements en Afrique du Sud et au Liban. Et c’est sans surprise que l’Asie, qui a subi le plus fort impact de la pandémie, avec un marché chinois quasiment à l’arrêt depuis début janvier… Les conséquences les plus fortes sur l’économie sont attendues pour le 2e trimestre de l’année par le groupe cimentier. Notamment en Europe. Mais les résultats d’avril ont été encourageants dans de nombreux pays, notamment en Chine. Cependant, il est encore trop tôt pour que LafargeHolcim annonce des objectifs révisés pour cette année 2020.
Il y a 5 ans et 41 jours

“Champs-Elysées : Histoire et Perspectives”, une expo immersive et participative

« Il faut plus de végétal, plus d’arbres, plus de fleurs pour que les petits oiseaux et les pollinisateurs reviennent à Paris », insiste le commissaire de l’exposition, Philippe Chiambaretta. [©PCA-STREAM] Au travers de dessins, films, photographies inédites, gravures et cartes créées pour l’occasion, l’exposition “Champs-Elysées : Histoire et Perspectives”, a débuté, le 14 février dernier, au Pavillon de l’Arsenal. Elle retrace l’histoire de cette avenue imaginée par Le Nôtre en 1664. Baptisée Champs-Elysées à partir de 1709, l’artère a été aménagée par Jacques-Ignace Hittorff et Adolphe Alphand au XIXesiècle.  En cette période de confinement, alors que les espaces culturels sont fermés, le Pavillon de l’Arsenal et l’agence d’architectes PCA-Stream ont lancé la version virtuelle de l’exposition. L’occasion de revenir sur l’histoire, mais aussi sur l’avenir de “la plus belle avenue du Monde”. Le public étant invité à réinventer les “Champs”. En effet, particularité de l’évènement, cette visite immersive est aussi participative. Parents et enfants peuvent désormais, depuis leur salon, se promener sur les Champs-Elysées du futur et en devenir les co-constructeurs. « Avec une ambition affichée : faire des Champs-Elysées le nouveau symbole d’une ville désirable, durable et inclusive », commente Philippe Chiambaretta, architecte chez PCA-Stream et commissaire de l’exposition. Pendant le confinement… Avant sa fermeture début mars dernier, cette exposition enregistrait déjà un succès aussi bien, en termes de fréquentation physique que de participation en ligne. Quelque 46 000 Franciliens avaient déjà formulé 1 600 propositions et réalisé 210 000 votes. Les résultats de cette consultation citoyenne, qui continuent, seront annoncés à la fin du mois de juin et remis aux pouvoirs publics. L’exposition propose toujours de nombreuses pistes pour permettre aux habitants de se réapproprier “leur” Champs-Elysées. A la fin de leur parcours, les internautes sont en effet invités à voter et à soumettre leurs propositions pour transformer l’avenue, via la plate-forme citoyenne Make.org. Et les enfants pourront partager leur vision de l’avenir des Champs-Elysées. Ceci, grâce à un concours de dessin en partenariat avec l’association Paris Mômes. Ce concours leur propose de s’inspirer de l’exposition virtuelle. Puis, de dessiner leur projet pour l’avenir des Champs-Elysées sur un fond à imprimer chez soi. Les enfants peuvent ensuite photographier et envoyer leur œuvre, jusqu’au 10 mai inclus par mail à : concours@parismomes.fr “Champs-Elysées : Histoire et Perspectives” a ainsi été réalisée en collaboration avec le prestigieux Media Lab MIT (Massachusetts Institute of Technology) pour réaliser sa mise en ligne. Ceci, en utilisant la palette la plus large possible de formats : plans du quartier en timelapse, films historiques, projection de flux dynamiques, vidéo immersive d’une “Vision 2030” pour les Champs-Elysées…  Une “Vision 2030” Les Champs-Élysées sont l’avenue la plus connue au monde et pourtant ils sont de moins en moins fréquentés par les Parisiens. Sur les 100 000 piétons qui l’arpentent quotidiennement, à peine 5 % sont des Parisiens en promenade. [©PCA-STREAM]Beaucoup de Parisiens n’aiment pas – ou n’aiment plus – les Champs-Élysées. [©PCA STREAM]Les 15 hectares de jardins sont relativement 40 fois moins fréquentés que le parc Monceau, distant d’un kilomètre seulement. [©PCA-STREAM]39 % des Parisiens déclarent en avoir une « mauvaise image », dont les principales caractéristiques sont selon eux d’être « touristiques », « bruyants », « artificiels », « stressants ». (Étude IFOP 2019). [©PCA-STREAM]En réalité le désamour des parisiens n’a rien d’irréversible, il exprime surtout le désir pour une nouvelle urbanité, dans un contexte de crise environnementale, d’accélération démographique et de creusement des inégalités. [©PCA-STREAM]C’est pourquoi le commissaire de l’exposition, avec l’aide des citoyens, « réenchanter les Champs-Élysées » pour en faire le modèle d’une ville durable, désirable, inclusive. [©PCA-STREAM]C’est dans ce cadre que le Comité Champs-Élysées, qui rassemble tous les acteurs culturels et économiques de l’avenue, a demandé à Philippe Chiambaretta et son agence PCA-STREAM de réfléchir à un réaménagement urbain de grande ampleur. [©PCA-STREAM]L’exposition propose toujours de nombreuses pistes pour permettre aux habitants de se réapproprier “leur” Champs-Elysées. A la fin de leur parcours, les internautes sont en effet invités à voter et à soumettre leurs propositions pour transformer l’avenue, via la plate-forme citoyenne Make.org. [©PCA-STREAM]Parents et enfants peuvent désormais, depuis leur salon, se promener sur les Champs-Elysées du futur et en devenir les co-constructeurs. [©PCA-STREAM] Cette exposition est la concrétisation d’un projet initié à l’été 2018 par le Comité Champs-Elysées, association qui réunit les acteurs culturels et économiques de l’Avenue. Et ce, afin de “réenchanter” les Champs-Elysées. Le comité a confié une mission de réflexion à l’architecte Philippe Chiambaretta. Sa “Vision 2030” inclut un réaménagement complet de l’avenue et de ses places (Etoile, Concorde) à l’horizon 2030. Egalement, la création d’un grand “parc central” de 28 ha, réunissant les jardins des Champs-Elysées et le Cours de la Reine. Ainsi que le renouvellement de la programmation artistique, culturelle… « Rafraîchir et végétaliser l’avenue, rendre les sols plus perméables, faciliter les mobilités douces, valoriser le patrimoine ou encore permettre aux habitants de se réappropier leurs Champs-Elysées. Tels sont les enjeux que réinterrogent l’exposition », conclut Philippe Chiambaretta. M. C.
Il y a 5 ans et 41 jours

Hoffman Green Cement Technologies poursuit son développement

Unité de production Hoffmann Green Cement Technologie à Bournezeau, en Vendée. [©ACPresse] Spécialiste du ciment décarboné pour la construction, Hoffman Green Cement Technologies (HGCT) a présenté, le 24 avril dernier, les résultats de l’année 2019. « Nous avons clôturé 2019 sur une dynamique positive. Qui a été marquée par le franchissement d’étapes clefs de notre plan de développement, ont expliqué Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de la société. Tout d’abord, nos différents succès commerciaux ont confirmé la pertinence et l’attractivité de notre positionnement. Et de sa valeur ajoutée dans un marché qui doit s’engager et accélérer sa transition énergétique. Nous avons ainsi commercialisé nos premières 1 000 t de ciments décarbonés, soit un niveau en ligne avec nos objectifs. » Réussite de l’introduction en bourse Fort du succès du démarrage de la commercialisation de ses ciments décarbonés, Hoffmann Green Cement Technologies a généré un chiffre d’affaires de 600 000 €. L’Ebitda 2019 s’élève à – 1,8 M€, contre – 800 000 € en 2018. Ceci, compte tenu de la montée en charge industrielle et commerciale de la société. Ainsi que du renforcement des équipes permettant de soutenir le développement prévu. De leur côté, les charges opérationnelles liées aux achats de matières pour la réalisation d’essais progressent de 700 000 €. Et les charges de personnel de 400 000 €. Fin décembre 2019, HGCT comptait 16 collaborateurs, contre 7 à fin 2018. A la même époque, les capitaux propres de la société s’élevaient à 70,5 M€. A la suite de l’introduction en bourse réalisée en octobre 2019, qui a permis à l’industriel de lever près de 75 M€ pour financer son plan de développement. HGCT compte sur l’extension de son site de production H1, situé à Bournezeau, en Vendée, initié fin 2019. L’unité de production va permettre à l’industriel de disposer d’une superficie supplémentaire de 1 000 m2 destinés au stockage et à l’expédition de ses ciments. Sur le plan logistique, la ligne d’ensachage automatisée a été mise en service avec une capacité de 250 sacs/h. Le robot pour la mise en palette de ces sacs a, lui aussi, été installé. Et peut gérer jusqu’à 500 sacs/h. Un plan à 2024 inchangé Concernant les futurs sites de production H2 et H3, les démarches administratives ont été effectuées, en respectant le plan de développement. Ces sites seront situés en Vendée et en Ile-de-France. Mais leur déploiement est pour l’heure freiné en raison de la pandémie de Covid-19. Cette dernière  impacte en particulier l’étude des demandes de permis de construire pour H2. Malgré la crise sanitaire actuelle, le cimentier ne dispose pas d’informations assez précises à ce stade pour remettre en question les objectifs prévus pour 2024. A savoir, atteindre une capacité de production totale de 550 000 t/an de ciments décarbonés. Et générer un chiffre d’affaires d’environ 120 M€. Soit près de 3 % des parts de marché du ciment en France à cette date, avec une marge d’Ebitda d’environ 40 %…
Il y a 5 ans et 41 jours

Un nouveau site Internet pour Arcade

Le nouveau site Internet d’Arcade est en ligne… [©Arcade] Editeur français de logiciels destinés aux professionnels des matériaux de construction, Arcade a créé une nouvelle ligne de produits baptisée Massia. « Chez Arcade, nous souhaitons proposer des logiciels à l’interface fluide et agréable. Ceci, en tirant profit des dernières avancées technologiques », annonce l’éditeur.  Afin d’accompagner le déploiement de sa solution, basée sur cinq modules complémentaires, Arcade vient de remettre à plat son site Internet. « Cette vitrine est souvent le premier contact qu’ont nos clients avec notre entreprise. Il nous semblait donc important qu’elle reflète cette volonté et l’esprit de nos produits. »La refonte du site a ainsi été entamée il y a quelques mois. Aujourd’hui, la nouvelle interface vient d’être dévoilée…  La suite Massia y tient une place centrale. Les différents modules y sont détaillés : Massia Gestion, Massia Laboratoire, Massia Maintenance, Massia Performance et Massia QSE & Foncier. Sans oublier l’appli Massia Labo Mobilité…  Le nouveau site Arcade en profite pour rappeler les grandes dates de l’histoire de l’entreprise, débutée en 1993. Ni les services qu’il propose, tels les formations, l’assistance technique. Enfin, l’accès aux actualités et aux newsletters d’information complète la visite, qu’on peut entamer ici. 
Il y a 5 ans et 41 jours

Progression record du chiffre d’affaire pour NGE

Antoine Metzger, président du groupe NGE. [©NGE] Groupe français de BTP, NGE a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires record, 100 % organique. Et ce, pour la quatrième année consécutive. Ainsi, le groupe de construction a atteint 2,5 Md€, soit une progression de + 23,2 % par rapport à 2018. Le résultat opérationnel sur l’activité s’établit à 68,4 M€, alors que le carnet de commande, au 1er janvier 2020, affichait 4,1 Md€ de prévision. Cette performance est le résultat d’un modèle historiquement basé sur trois piliers : le multi-métiers, l’expertise et la proximité́. Pour soutenir son développement, NGE a recruté́ plus de 4 000 nouveaux collaborateurs en 2019. Une année tirée par le Grand Paris Express « Ce fut une année intense et exceptionnelle en termes de volume d’activité, explique Antoine Metzger, président de NGE. Les régions ont enregistré une bonne année à la faveur de la période préélectorale, avec une progression de + 17 %. Les grands projets que nous menons en France ont presque doublé, atteignant une progression de 96 %.  Ils concernent aussi bien le Grand Paris Express, que le déploiement de la fibre optique ou la construction d’ouvrages majeurs. A l’international, l’année 2019 a été marquée par le démarrage de deux grands chantiers. D’une part au Cameroun. Et, d’autre part, en Uruguay avec un projet ferroviaire pour lequel intervient aussi notre activité Concessions. »
Il y a 5 ans et 41 jours

TENDANCE BÉTON : PBM dévoile une nouvelle gamme d’escaliers dédiée à la maison individuelle

Catalogue TENDANCE BETON Gamme escaliers A la fois élégant et intemporel, l’escalier en béton donne une allure moderne à chaque intérieur. Il s’impose comme une solution design et confortable pour toute rénovation ou construction immobilière. Dans le catalogue “Tendance Béton”, PBM met en valeur son savoir-unique, en proposant une large gamme d’escaliers en béton. Le catalogue décline ainsi des formes variées d’escaliers : droit, quart tournant ou hélicoïdal, des escaliers mixtes béton / métal et des escaliers en kit. Ce catalogue regroupe 3 gammes d’escaliers :1- Gamme SoLoftDes escaliers mixtes en métal et en béton. Ce mariage équilibré confère à la fois confort et solidité extrême aux escaliers SoLoft.2- Gamme bétonDes escaliers monoblocs en béton. Cette gamme s’adapte à tous les intérieurs grâce à la variété des formes proposées et à l’élégance du béton.3- Gamme modulaireDes escaliers en béton, livrés en kit. Facile à assembler, cette gamme se monte marche par marche et s’intègre partout avec élégance.
Il y a 5 ans et 41 jours

Le congrès de l’Aftes décalé à 2021

La XVIe édition du congrès de l’Aftes aura lieu du 6 au 8 septembre 2021. [©Aftes] La pandémie de Covid-19 poursuit ses ravages dans l’événementiel. Cette fois, c’est l’Aftes qui jette l’éponge. A regrets… Ainsi, la XVIe édition de son congrès n’aura pas lieu du 21 au 23 septembre 2020. Les exposants comme les participants devront attendre une année entière pour pouvoir se retrouver. L’Association française des tunnels et de l’espace souterrain (Aftes) vient ainsi d’annoncer les nouvelles dates. Le Congrès se déroulera donc du 6 au 8 septembre 2021. Par contre, le lieu est maintenu. Ce sera toujours à Paris et toujours aux Palais des Congrès de la porte Maillot.  Mieux préparer le congrès de l’Aftes 2021 « Les circonstances actuelles ne permettent plus d’assurer aux participants de bonnes conditions d’accueil de participation, de rencontre et de convivialité. Elles sont consécutives au développement de la pandémie liée au Covid-19. Mais aussi aux mesures sanitaires et administratives mises en œuvre pour lutter contre sa propagation. » Voilà ce qu’explique Philippe Millard, président du comité du Congrès. Mais rien n’est jamais 100 % négatif dans une telle situation. Ce report permettra à chacun de préparer ce congrès de manière plus sereine. Sans compter que l’accueil se fera dans les mêmes conditions que celles initialement prévues.
Il y a 5 ans et 42 jours

Spie Batignolles : Disparition d’Olivier Cantrel

Olivier Cantrel, directeur général adjoint en charge du logement résidentiel de Spie Batignolles Immobilier, est décédé à l’âge de 48 ans. [©Spie Batignolles] « C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition brutale d’Olivier Cantrel. Il était le directeur général adjoint en charge du logement résidentiel de Spie Batignolles Immobilier. Il était âgé de 48 ans », peut-on lire dans un communiqué de presse. « Olivier était très estimé pour son talent professionnel, ses qualités humaines et son énergie sans faille. Il a contribué au développement de Spie Batignolles Immobilier sur le marché résidentiel commente François Maillard, président de Spie Batignolles Immobilier. Il faisait partie de ces personnalités de l’immobilier, qui ont à cœur d’innover dans des projets au service du mieux vivre ensemble et du bien-être des habitants. Nous présentons nos plus sincères condoléances à sa famille, ainsi qu’à ses proches »,  Olivier Cantrel avait rejoint Spie Batignolles en 2017. Ceci, après que le groupe ait acquis une participation majoritaire au sein de la société Kalelithos Grand Paris, dont il était le co-fondateur.
Il y a 5 ans et 42 jours

Estelle Reveillard rejoint l’Alliance HQE – GBC

Estelle Reveillard est la nouvelle directrice de l’Alliance HQE – GBC. [©ACPresse] Estelle Reveillard vient de prendre les fonctions de directrice de l’Alliance HQE – GBC. Jusqu’à peu, elle était directrice de la communication et des relations publiques du Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic).  A la tête de l’équipe permanente, Estelle Reveillard est épaulée par Nadège Oury et Nathalie Sement, toutes deux chargées de mission. Et par Malik Belhocine, chargé d’études.  L’Alliance HQE – GBC est l’union des professionnels pour un cadre de vie durable. Elle réunit syndicats, fédérations professionnels, entreprises, collectivités et professionnels à titre individuel. Par les démarches volontaires qu’elle suscite, l’Alliance HQE – GBC agit dans l’intérêt général. Ceci, pour innover, améliorer les connaissances, diffuser les bonnes pratiques et représenter le secteur du cadre de vie durable. A ce titre, elle est le membre français du World Green Building Council (World GBC). Cette association mondiale regroupe des professionnels engagés dans la construction durable dans plus de 74 pays.
Il y a 5 ans et 42 jours

La revue “Routes”, en version électronique aussi

D’une revue trimestrielle en papier regroupant plusieurs reportages techniques, “Routes” se transforme à la fois en un flux continue de reportages digitalisés et en best-of papier. [©Cimbéton] Pour accompagner les évolutions technologiques et sociétales, la revue “Routes”, publiée par Cimbéton, a évolué en 2020. Comment ? « Plutôt que de tout basculer vers la digitalisation, il nous a paru judicieux de combiner le papier et le digital dans une nouvelle stratégie de communication »,peut-on lire dans l’édito de décembre 2019. Rappelons que les articles de “Routes” présentent des analyses ou des synthèses, des recommandations. Ou encore l’état de la pratique dans un pays, sur des thèmes d’actualité intéressant la route et le transport routier. Pleins feux sur “Routes Info # 01” Plus en détail ? « D’une revue trimestrielle en papier regroupant plusieurs reportages techniques, elle se transforme en un flux continu de reportages digitalisés. Sous la forme de : “Routes Info # xx”. Ceux-ci diffusés par e-mailing, au rythme d’un ou deux articles par mois en fonction des actualités. Et aussi en un best-of sous format papier, rassemblant les meilleurs articles ou reportages des mois écoulés. Et qui sera adressé par voie postale, en fin d’année, à tous les abonnés », explique Joseph Abdo, directeur de la rédaction. C’est ainsi que le premier reportage “Routes Info # 01” a été envoyé par mail. Et est disponible sur le site d’Infociments. Il décrit le retraitement au liant hydraulique routier (LHR) . La “solution idéale” pour la rénovation de la RD7, à Orvilliers-Saint-Julien (10). En effet, pour redonner une nouvelle jeunesse à cette route, le conseil départemental de l’Aube a choisi le retraitement en place à froid au LHR. Le chantier est très bien détaillé avec des photos, des schémas et de nombreuses explications techniques.
Il y a 5 ans et 42 jours

Vicat maintient son chiffre d’affaires, malgré la crise

Guy Sidos, Pdg du groupe Vicat : « Au premier trimestre 2020, la performance du groupe Vicat a été solide, en dépit du très fort ralentissement lié à la pandémie de Covid-19 ». [©Vicat] Pour le premier trimestre 2020, Vicat annonce un chiffre d’affaires de 615 M€, en progression de 0,2 % à périmètre et changes constants. L’activité cimentière en représente plus de la moitié, avec 319 M€ (+ 3,7 %). Béton et granulats comptent pour 228 M€ (- 2,1 %). Les autres activités atteignent 69 M€ (- 7,2 %). « Au premier trimestre 2020, la performance du groupe Vicat a été solide, en dépit d’un très fort ralentissement en fin de période en France, en Italie et en Inde, indique Guy Sidos, Pdg du groupe. Face à la crise sanitaire, Vicat a montré sa flexibilité et sa réactivité,en prenant très tôt des dispositions de protection de ses employés, de ses clients et de ses fournisseurs. Et en initiant des mesures fortes de réduction des coûts et de contrôle du besoin en fonds de roulement. Sans oublier la réduction des dépenses d’investissement à la hauteur de la situation. » Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr Cette iframe contient la logique nécessaire pour manipuler Gravity Forms avec Ajax. jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } );
Il y a 5 ans et 44 jours

Arcade lance la suite logicielle Massia

Logiciel Arcade Massia-Laboratoire et application Massia Labo Mobilité sur Android. [©Arcade] S’il est un secteur qui évolue à vitesse grand V, c’est bien celui de l’informatique. La loi de Moore – du nom du fondateur de la société Intel – dit d’ailleurs que la capacité des microprocesseurs voit leur capacité doubler tous les 18 mois environ… Alice Ladet est responsable commerciale international d’Arcade. [©Arcade] Basée à Saint-Thibéry, dans l’Hérault, la société Arcade est éditrice de progiciels, depuis sa création par Guillaume Cordel. Wil et Icare constituent les deux solutions historiques de la marque et qui ont fait son succès. Il n’en demeure pas moins que les progrès de l’informatique sont passés par là. Et l’éditeur se devait de changer de modèle en refondant l’existant. De ce cahier des charges est né Massia, une solution web modulable et évolutive destinée aux professionnels de la production, de la mise en œuvre et du traitement des matériaux de construction. En même temps, la notion de suite logicielle a fait son entrée. « Massia est beaucoup plus intuitive et ergonomique que nos solutions historiques. Et très simple à prendre en main, explique Alice Ladet, responsable commerciale international d’Arcade. Surtout, son paramétrage peut être poussé beaucoup plus loin. Son évolutivité est aussi garantie dans le temps. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 44 jours

Covid-19 : La profession publie un Guide de bonnes pratiques

La Fib et l’UNPG publient chacune leur” Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés”. [©Fib] [©UNPG] Laissant envisager une reprise de l’activité dans le BTP, toute la profession se moblise. Et publie le Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés. Dès le début du confinement, l’OPPBTP proposait le Guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction en période d’épidémie de Covid-19. C’est au tour de la Fédération de l’industrie du béton (Fib) et de l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) de lancer leur Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés. Avec chacun des spécificités liées à leur secteur de prédilection. Le guide de la Fib La Fib, tout comme l’UNPG, sont très mobilisées depuis le début de l’épidémie du Covid-19. Ceci,pour être à l’écoute des entreprises de leur secteur. Ainsi que pour les accompagner au plus près dans la gestion de cette crise sans précédent. Afin d’adapter la mise en œuvre des mesures de précaution aux spécificités des activités de l’industrie du béton, la Fib a participé à l’élaboration de cet ouvrage. Ceci, dans le cadre de la branche “Industries et carrières et matériaux de la construction”. Le Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés présente un “tronc commun” des recommandations sanitaires à appliquer pendant la période de l’épidémie. Il est complété ensuite par d’autres plus spécifiques au secteur de l’industrie du béton. Ces recommandations ont pour vocation de présenter les informations sanitaires diffusées par les autorités publiques. L’objectif est d’aider les entreprises de la préfabrication bétonà mettre en place les mesures d’hygiène et de distanciation sociale, dites “barrières”.  Le guide de l’UNPG Le Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés de l’UNPG s’inscrit dans la même logique. Il compile les recommandations concernant les exploitations de carrières, les ateliers de transformation de la pierre de taille. Ainsi que les plates-formes de recyclage et lors du chargement des camions. L’UNPG aide ainsi l’ensemble de ses adhérents à redémarrer leur activité, avec un soutien tant au niveau national, que régional. Ce guide part du général comme celui de la Fib avec un rappel des mesures et dispositions générales. Et énonce ensuite des recommandations particulières aux activités des producteurs de granulats (UNPG), aux entreprises de valorisation (Unev) et aux industries de roches ornementales et de construction (SNROC).