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Il y a 2 ans et 82 jours

Gamme R&D : PRB Mortier BTC M2.5 et M5 R&D

Consciente de ses responsabilités, PRB se mobilise pour poursuivre son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique en proposant des produits éco-conçus et répondre aux enjeux de demain à travers sa gamme R&D et l’utilisation de la terre crue.La terre en tant que matériau de construction remplit des fonctions variées telles que porter, franchir, protéger, décorer ou réguler. Elle est notamment intéressante en sa complémentarité avec les autres matériaux de construction, entre autres pour son apport d’inertie recherchée pour le confort d’été.PRB Mortier BTC M2.5 R&D Mortier M2.5 éco-conçu pour blocs de terre / compresséeEmpreinte carbone réduite de 48 %*Mortier sans cimentAdapté aux maçonneries d’éléments en terre crue / compresséeGrande perméabilité à la vapeur d’eauDécouvrez la fiche technique à cette adresse.* Calcul réalisé en comparaison d’un produit de la même catégorie et sur une même unité fonctionnelle et une même durée de vie de référence (consulter la FDES sur le site INIES)PRB Mortier BTC M5 R&D Mortier M5 éco-conçu pour blocs de terre crue / compresséeEmpreinte carbone réduite*Garanti sans cimentAdapté aux maçonneries d’éléments en terre crue / compresséeGrande perméabilité à la vapeur d’eauDécouvrez la fiche technique à cette adresse.* Réduction de l’empreinte carbone par rapport à un produit de la même catégorie de la gamme PRB
Il y a 2 ans et 83 jours

Retraites : moins de grévistes mardi, pour le 3e jour de grèves

Unis contre le report de l'âge légal à 64 ans, les huit principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) entendent continuer à mettre la pression sur l'exécutif, après avoir réussi à mobiliser les 19 et 31 janvier plus d'un million de manifestants dans les rues selon les autorités, le double selon les syndicats, alors que les députés ont entamé lundi l'examen du texte à l'Assemblée nationale.Les syndicats ont appelé à une quatrième journée de grèves et de manifestations samedi 11 février. EducationLe taux d'enseignants grévistes était de 14,17%, dont 14,60% dans le primaire et 13,75% dans le secondaire (collèges et lycées), selon le ministère de l'Education nationale.Ces chiffres ne prennent pas en considération la zone A (Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers), déjà en vacances scolaires.Les syndicats enseignants n'ont pas donné à ce stade de chiffres de mobilisation.Le 31 janvier, le taux d'enseignants grévistes avait été de 25,92%, selon le ministère, bien en deçà des chiffres des syndicats, qui avaient comptabilisé au moins 50% de grévistes.Aux universités de Rennes-2 et Jean-Jaurès à Toulouse, des étudiants ont voté le blocage lundi.TransportsLe trafic était encore une fois très perturbé à la SNCF mardi, mais moins que lors des deux journées d'action précédentes, la mobilisation semblant reculer, avec 25% de grévistes contre 36% le 31 janvier et 46% le 19, de direction estimait le taux de grévistes à plutôt 56% des opérateurs des équipes du matin, contre 55% le 31 janvier et 65% le 19.Les expéditions de carburants sont bloquées, mais TotalEnergies dit disposer de stocks dans les dépôts pour éviter des pénuries dans les stations-service.Engie relevait mardi en milieu de journée 24,6% de grévistes sous statut spécifique d'électriciens et gaziers, contre 40% le 19 janvier et 34,3% le 31, sans conséquences prévisibles pour ses clients.Côté électricité, il y avait 30,3% de grévistes parmi l'effectif global à la mi-journée chez EDF selon la direction, en nette baisse (40,3% le 31 janvier).La production électrique était réduite de 4.120 MW en fin de matinée, l'équivalent de quatre réacteurs nucléaires débranchés, mais sans provoquer de coupures, selon le site internet du groupe.La CGT en Loire-Atlantique a revendiqué une mise "en sobriété énergétique" d'une vingtaine de radars routiers du département. Fonction publiqueUn peu plus de 11% des fonctionnaires étaient en grève en milieu de journée dans la fonction publique d'Etat, contre 19,4% lors de la deuxième journée de mobilisation contre la réforme gouvernementale des retraites, et 28% lors de la première, selon le ministère de la Fonction publique.Autres secteursA La Poste, la direction relevait 4,69% de grévistes à la mi-journée.A l'usine Bel de Sablé-sur-Sarthe, qui produit notamment Kiri, Boursin et Cousteron, les lignes de production "tournent au ralenti: "On est mobilisés", a indiqué Xavier Darondeau, élu CFDT au CSE.
Il y a 2 ans et 83 jours

Agrivoltaïsme : "le tout début" d'une filière mondiale, assure un chercheur

Ces installations, répandues au Japon ou en Corée du Sud, suscitent un engouement croissant dans le monde mais des réticences du monde agricole qui redoute ses conséquences sur les prix du foncier et pour la productivité des exploitations.Fervent partisan, Christian Dupraz, 64 ans, chercheur à Montpellier à l'Institut national de recherche pour l'agriculture et l'environnement (INRAE) et ex-élu régional EELV, assure au contraire que cela apporte de "vrais outils agricoles au même titre que les systèmes d'irrigation".QUESTION : Pourquoi des panneaux solaires dans les champs et pas ailleurs ?REPONSE : "L'idée nous est venue car on constate, comme agronomes, que les plantes n'utilisent qu'une faible fraction du rayonnement du soleil: elles ne capturent en gros que 30% du rayonnement solaire.Donc, à condition de laisser la lumière aux plantes au moment où elles en ont besoin, il y a là un gisement très important d'énergie solaire sans pénaliser l'agriculture.Les simulations montrent qu'avec moins de 2% de la surface agricole utilisée en France (30 millions d'hectares), on pourrait produire autant d'électricité que le parc nucléaire français actuel, ce n'est donc pas anecdotique et à mon avis, ce sera un des composants majeurs du mix énergétique du futur.J'insiste: aujourd'hui, il y a un million d'hectares consacrés aux agrocarburants et qui sont en compétition avec la production alimentaire. Si on remplace ça par de l'électricité agrivoltaïque, on prendra moins de surface et ce sera plus efficace."Q : Ces installations font-elles débat ? R : "Aujourd'hui, il y a des débats techniques sur où on l'autorise, comment on l'autorise et comment on évite que cela crée de la spéculation sur les terres agricoles.La loi est très intéressante en ce qu'elle interdit les panneaux photovoltaïques au sol sur les terrains agricoles, sauf pour des friches de très longue durée, à savoir des terrains agricoles qui seraient abandonnés depuis très longtemps. C'est très important.La loi n'autorise que l'agrivoltaïsme qui est défini comme un outil au service de la production agricole pour la protéger contre le changement climatique.C'est quasiment imperceptible dans le paysage. C'est pour cela qu'il n'y avait pas de raison de restreindre l'implantation des centrales agrivoltaïques à des +zones d'accélération+ définies par les maires comme le fait la loi. C'est la porte ouverte à toutes les embrouilles."Q : Quel est l'intérêt agricole de ces installations ? R : "Dans un vrai projet agrivoltaïque, la culture produit autant qu'avant voire mieux.C'est une activité à la fois commerciale (NDLR : portée par des industriels comme EDF Renouvelables, Engie Green, TSE, Valeco, Valorem, Solar Cloth, Urbasolar, Technique Solaire, etc.) et en faveur des cultures.Cela permet jusqu'à 30% de réduction d'évapotranspiration sous les panneaux selon leur densité, leur orientation, leur pilotage, et une protection contre le gel en mettant les panneaux horizontaux la nuit. L'été, la baisse de température au sol peut aller jusqu'à 20°C degrés.On peut faire pousser des arbres fruitiers sous les panneaux, avec du maraîchage, et entourer les projets de haie.Donc c'est vraiment agricole, au même titre que des filets contre la grêle, des systèmes d'irrigations ou des ombrières.Il y a plein d'innovations: des panneaux qui bougent, se plient, se déplacent, servent de haies, s'adaptent aux serres ou à la culture en plein champ, ou qui ne laissent passer que la longueur d'onde de la photosynthèse et transforment le reste en électricité.Il existe déjà une cinquantaine de centrales agrivoltaïques en France en service ou en construction, et qui font en général deux à trois hectares. Ca reste une installation coûteuse, la loi donne un coup de fouet, c'est le tout tout début."
Il y a 2 ans et 83 jours

Analyse du marché immobilier au 3ème trimestre 2022 par les Notaires de France

Le ralentissement observé depuis le 4e trimestre 2021 s’accélère particulièrement ces derniers mois pour atteindre - 6% sur un an depuis août 2022, preuve que la baisse est désormais tendancielle.Certes, les évolutions enregistrées d’avril 2021 à février 2022 avaient été très fortes mais le surcroît d’activité – avec un pic à +23% sur un an en août 2021 – est maintenant bel et bien terminé : les notaires avaient déjà décelé à cette époque, outre un effet de rattrapage post-confinements, un phénomène d’anticipation des mutations immobilières à venir sur un temps d’ordinaire plus long, la crise sanitaire ayant joué un rôle de catalyseur et d’accélérateur dans la prise de décision immobilière. Le récent ajustement des volumes, auquel nous assistons, traduit cette prévision.Si la baisse des volumes est enclenchée, ce n’est pas le cas, loin de là, des prix. La tendance à la hausse observée les trimestres précédents perdure, qu’il s’agisse des appartements anciens ou des maisons anciennes. Néanmoins, on peut noter qu’au 3e trimestre 2022, l’amplitude des évolutions de prix est davantage contenue. Les notaires notent le retour de la négociation sur les prix, signe d’un assagissement de la hausse et d’un cadre plus équilibré des discussions entre les vendeurs et les acquéreurs.Les performances énergétiques entrent de plus en plus dans les argumentaires aidant à la négociation sur les prix. Le ralentissement de la hausse des prix des logements anciens serait d’ailleurs significatif à fin février 2023, en particulier pour les maisons anciennes qui avaient augmenté de manière plus prononcée à la sortie du confinement. La « réaction psychologique » postconfinement semble doucement s’estomper. D’ailleurs, si fin 2021 la part des acquéreurs franciliens augmentait dans la majorité des départements français, le constat est différent fin 2022, où leur part s’est stabilisée ou réduite dans presque l’ensemble des départements. Les plus fortes baisses sont principalement observées dans les départements limitrophes ou proches de l’Île-de-France, là où la part des acquéreurs franciliens était la plus importante et où elle avait plus fortement augmenté il y a un an.Le marché immobilier, après avoir connu des sommets, se rééquilibre, tant par la fin de l’effet de souffle apparu par suite de la crise sanitaire que par la hausse continue des taux immobiliers qui, par leur extrême faiblesse, avait largement dopé le marché. À noter que l’inflation pourrait continuer à venir altérer la demande et donc faire baisser les volumes encore plus fortement, d’autant qu’elle est de nature à peser sur le « reste à vivre » des potentiels acquéreurs, surtout si le décalage entre hausse des salaires et hausse des prix est important. Par ailleurs, si le taux d’usure a pu susciter des crispations ces derniers mois, la prise de décision par la Banque de France, en accord avec le ministère de l’Économie et des Finances, de sa révision mensuelle à compter du 1er février et jusqu’au 1er juillet 2023 est à saluer, car elle permettra certainement de mieux garantir l’accès au crédit, si toutefois les banques sont enclines à prêter. Nonobstant cette mesure technique, la remontée continue des taux d’intérêt exclut un nombre grandissant de personnes du marché immobilier, face à une demande d’apport plus importante. Les notaires constatent d’ailleurs une augmentation du nombre de refus de prêt et notamment, comme le révèlent les chiffres de la Banque de France, une diminution de la part des primo-accédants dans la production de crédits à l’habitat pour l’acquisition d’une résidence principale depuis décembre 2021 [1].Il est de coutume de dire que l’année immobilière se fait au printemps et le mois de mars sera décisif dans la trajectoire que prendra le marché. L’amorce confirmée de la baisse actuelle des volumes et la décélération des prix ne pourraient être que le signe d’un ajustement semestriel et d’un retour à la normale, en miroir d’une année 2022 qui a connu un déroulement en deux temps avec un premier semestre très actif et un second marqué par des paramètres macroéconomiques assombris et une confiance des ménages en berne. En toute hypothèse, le marché immobilier pourrait tout aussi bien poursuivre sa décrue, au regard d’un nombre conséquent de nuages qui s’amoncellent au-dessus de lui, alors même que l’appétence des Français pour la pierre-refuge ne se dément pas.Au 3e trimestre 2022, les prix des logements anciens décélèrent légèrementAu 3e trimestre 2022, la hausse des prix des logements anciens en France métropolitaine se poursuit avec +1,5% par rapport au 2e trimestre 2022 (données provisoires corrigées des variations saisonnières). Sur un an, les prix décélèrent légèrement avec +6,4%. La hausse reste plus marquée pour les maisons (+8,2% sur un an) que pour les appartements (+4%) et ce depuis le 4e trimestre 2020.En province, la hausse des prix des logements anciens se poursuit à un rythme comparable aux deux derniers trimestres. Au 3e trimestre 2022, ils augmentent de +1,8%. Sur un an, les prix restent très dynamiques avec +8,1%. Depuis le début de l’année 2021, les prix des maisons en province (+8,6% sur un an au 3e trimestre 2022) augmentent plus fortement que ceux des appartements (+7,1%), alors que c’était l’inverse en 2019 et 2020.En Île-de-France, les prix des logements anciens augmentent sur un trimestre pour le 3e trimestre consécutif avec +0,6%. Sur un an, les prix augmentent également avec +2%. Cette hausse régulière est nettement plus marquée pour les maisons (+5,7% sur un an) que pour les appartements (+0,2%). Ce plus fort dynamisme des prix des maisons en Île-de-France s’observe depuis le 4e trimestre 2020. À Paris, les prix des appartements restent quasi stables sur un trimestre pour le 3e trimestre consécutif avec –0,1%. Sur un an, les prix des appartements parisiens sont néanmoins en baisse (–1,2%).Avant-contratsEn France métropolitaine, d’après les projections à fin février 2023 issues des avant-contrats, le ralentissement de la hausse des prix des logements anciens serait significatif à fin février 2023 : +4,6% sur un an. Les prix des maisons anciennes augmenteraient toujours davantage que ceux des appartements anciens, mais les écarts seraient moins importants, avec respectivement +5,5% et +3,3% à fin février 2023 (contre +8,2% et +4% au 3e trimestre 2022).D’après les prix issus des avant-contrats, on attend un prix au m² des appartements de 10.500 € en février 2023 à Paris. La très légère érosion des valeurs se prolongerait donc dans la Capitale mais sans s’intensifier.La hausse des coûts du bâtiment, liée à l’inflation et particulièrement à celle des matières premières, aux nouvelles normes environnementales, à la raréfaction du foncier poussée par la Zéro Artificialisation Nette (ZAN) fixée pour 2050, sans compter la perte progressive d’attractivité du dispositif Pinel, entraînent le marché du neuf dans une impasse économique.Le crédit - Données Banque de FranceEn novembre, le flux CVS des nouveaux crédits à l’habitat s’élève à 18,3 Mds€ (après 18,6 Mds€ en octobre), tandis que les taux d’intérêt continuent leur remontée, avec un taux effectif au sens étroit –TESE –, c’est-à-dire hors frais et assurances, de 1,91% en moyenne (après 1,77% en octobre). Le taux de croissance annuel de l’encours des crédits à l’habitat s’inscrit à +5,7% en novembre, après +5,9% en octobre. Le taux de croissance des crédits à la consommation s’établit à +4,0%, après +4,3% en octobre.L’estimation avancée sur décembre pour les nouveaux crédits à l’habitat indique une poursuite de la remontée du taux d’intérêt moyen, qui atteindrait 2,04%, et une production mensuelle CVS de ces crédits à 15 Mds€. Sur l’année, le taux de croissance de l’encours des crédits à l’habitat s’établirait à +5,5%. Hors renégociations, en rajoutant les toutes premières estimations pour décembre, la production de crédits nouveaux cumulée sur l’année ressortirait à 218,4 Mds€, soit un plus haut historique en dehors de l’exceptionnelle année 2021, à laquelle 2022 est inférieure de 3% seulement.Les locaux d'activité en France métropolitaine : un marché hétérogène concentré dans les aires d'attraction des villesLe marché des locaux d’activité en France métropolitaine est très hétérogène. Il se compose majoritairement de commerces, avec 45% des transactions intervenues en 2021. Viennent ensuite les bureaux (16%), les entrepôts ou garde-meubles (15%), les activités artisanales (12%) puis les activités médicales (5%). Le reste des transactions concernent aussi bien des stations-service et garages (3%) ou encore de l’hôtellerie (3%). Cette répartition selon l’usage est restée stable depuis 2017.Seulement 6% des transactions de locaux d’activité s’effectuent en dehors des aires d’attraction des villes (AAV)[1]. Comparée à 2017, la part des transactions de locaux d’activité réalisées dans les aires d’attraction des villes a légèrement diminué dans les communes centres (40% contre 43% en 2017) au profit de celles réalisées dans les couronnes (34% contre 32% en 2017). Les Sociétés civiles immobilières représentent 60% des acquéreurs de locaux d’activité.En 2021, dans les aires d’attraction des villes, 50% des bureaux sont acquis dans les communes centres (contre 43% pour l’ensemble des locaux d’activité). Comparée à 2017, la part des bureaux acquis dans les communes centres et dans le reste du pôle a légèrement diminué au profit des couronnes, à 23% en 2021 contre 20% en 2017.Par rapport à 2019, les prix des bureaux acquis en province en 2021 ont bien davantage augmenté dans les communes centres (+21%) que dans le reste des aires d’attraction des villes (+8%). Sur la même période, la surface médiane du local principal a également progressé dans les communes centres (de 106 à 113 m² en 2021), alors qu’elle est restée quasi stable dans le reste des aires d’attraction des villes.Les prix des bureaux sont davantage hétérogènes en 2021. Dans les communes centres, la moitié des bureaux étaient vendus entre 90.000 et 300.000 € environ en 2017 et 2019 contre 100.000 à 390.000 € en 2021. Ce phénomène est également constaté dans le reste des aires d’attraction des villes dès 2019.[1] Découpage défini par l’Insee (www.insee.fr/fr/information/4803954) Les communes ont été regroupées en 4 groupes à partir des catégories définies dans le zonage en Aires d’Attraction des Villes (AAV) 2020 de l’Insee:Centres: communes « Centres » (la plus peuplée au sein de chaque pôle des AAV)Reste pôle: autres communes du pôle principal et des pôles secondaires de l’AAVCouronne: communes de la couronne des pôles de l’AAVHors attraction: autres communes n’appartenant pas à une AAV
Il y a 2 ans et 83 jours

Énergies renouvelables : les principales mesures du texte qui devrait être définitivement adopté

En pleine crise énergétique et sous la pression du réchauffement climatique, ce texte a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard sur les énergies renouvelables. Après avoir fait l'objet d'un compromis entre députés et sénateurs, il doit être adopté dans l'après-midi, au cœur d'une journée de mobilisation contre la réforme des retraites.Il entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Il vise à "lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets", a souligné la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher qui a bataillé ferme pour se ménager des appuis dans les oppositions à droite comme à gauche."Nous sommes le seul pays européen à ne pas avoir atteint ses objectifs" en matière d'éolien et de solaire, a-t-elle affirmé devant les députés qui ont donné la semaine dernière leur dernier feu vert.Le texte s'articule en grands volets: allègement des procédures administratives pour réduire le temps de déploiement des projets; accélération du développement de l'énergie solaire et de l'éolien en mer; amélioration de l'acceptabilité locale des projets."Idéologie anti-éolienne"Dans les deux chambres, comme en commission mixte paritaire, les négociations les plus âpres ont notamment porté sur la planification des zones d'accélération du déploiement des énergies renouvelables, avec l'aval des communes, et sur les possibles zones d'exclusion.Les élus locaux "proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné Agnès Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.La gauche redoute le retour du veto des maires, que réclamait LR pour l'ensemble du territoire. Et des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz".Pour Greenpeace France, "si le texte est plutôt satisfaisant sur l'éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l'éolien terrestre"."L'idéologie anti-éolienne a trop influencé cette loi", a souligné un de ses représentants dans un communiqué.Autre sujet sensible, l'encadrement de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie.A fin 2022, la France affichait environ 66 GW de capacités électriques renouvelables totales réparties entre 40% pour l'hydraulique (barrages), 31% pour l'éolien terrestre et 24% pour le photovoltaïque.Une étude publiée fin janvier a estimé que la France ne devrait pas atteindre les objectifs qu'elle s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023.Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 gigawatts (GW) de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note ce baromètre annuel Observ'ER.Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...) le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'Observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté aisément en première lecture au Sénat le 24 janvier.Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie.Un dernier texte qui prendra en compte le débat public sur le nucléaire, mais que les parlementaires auraient souhaité examiner avant les deux textes techniques d'accélération.Les principales mesures du texteAlléger les procédures administratives, installer des panneaux solaires en bord d'autoroute et sur les parkings, développer massivement l'éolien en mer: le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables doit permettre à la France de rattraper son retard.Des objectifs ambitieuxEn France, qui s'est longtemps reposée sur la puissance de son parc nucléaire, les énergies renouvelables ne représentent que 19,3% de la consommation finale brute d'énergie, une part plus faible qu'ailleurs en Europe et déjà en-deçà de l'objectif fixé en 2020 de 23%.Pour 2050, le président Emmanuel Macron s'est fixé comme objectifs de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW, et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Délais réduitsIl faut en moyenne en France 5 ans de procédures pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer.Le texte prévoit des adaptations temporaires des procédures administratives pour simplifier et accélérer la réalisation des projets, l'objectif étant de raccourcir significativement les délais.Le gouvernement veut notamment réduire certains recours, en reconnaissant une "raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM)" pour des projets d'énergies renouvelables.Planification et approbation des communesC'était un des sujets les plus sensibles du texte.Après un compromis trouvé au Sénat, les maires pourront faire remonter - dans un dispositif de planification "ascendante" - les zones d'accélération, prioritaires pour déployer des projets d'énergies renouvelables.Pour la validation de ces zones "propices", l'avis conforme des communes sera requis. Et seuls les territoires qui donnent leur feu vert pour ces zones d'accélération pourront également définir certains "secteurs d'exclusion", sans énergies renouvelables.La mesure a crispé la gauche, qui redoute le retour du "veto des maires" que réclamaient des élus LR pour l'ensemble du territoire. À l'exception de procédés de production en toitures, les zones d'accélération ne pourront être incluses dans les parcs nationaux et les réserves naturelles.AcceptabilitéL'Assemblée a adopté des amendements écologistes pour instaurer un observatoire et un médiateur des énergies renouvelables.Pour une meilleure "acceptabilité", les députés ont ajouté au texte un objectif paysager incitant les collectivités à "veiller à limiter les effets de saturation visuelle", notamment des éoliennes.Afin de mieux répartir les énergies renouvelables sur le territoire, le texte rend possible une modulation tarifaire qui inciterait des porteurs de projets à s'installer dans des zones aux conditions naturelles a priori moins favorables.Plus d'espace pour le solaireLe projet de loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques aux abords des autoroutes et grands axes. Il permet de déroger à la loi Littoral, dans un cadre très contraint, pour l'implantation de panneaux dans des "friches". Il facilite aussi l'implantation dans les communes de montagne. Il impose l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 1.500 m2 avec des ombrières photovoltaïques.L'éolien prend la merLe projet de loi propose de mutualiser les débats publics sur la localisation des projets de parcs éoliens en mer pour améliorer la planification et accélérer leur développement.L'Assemblée a rejeté en séance des amendements LR réclamant que les zones d'implantation soient situées à une distance minimale de 40 km du rivage.Seront toutefois "ciblées en priorité des zones propices situées dans la zone économique exclusive", soit un peu plus de 22 km des côtes, et en dehors des parcs nationaux ayant une partie maritime.RedistributionLes parlementaires ont retoqué un principe de ristourne sur la facture des riverains d'énergies renouvelables. Ils ont privilégié des mesures territoriales plus larges, laissant aux communes et intercommunalités la possibilité de financer des projets en faveur de la transition énergétique ou pour aider les ménages dans la lutte contre la précarité énergétique.AgrivoltaïsmeLe texte entend définir "l'agrivoltaïsme", combinant exploitation agricole et production d'électricité, par exemple avec des panneaux solaires montés sur des pieds, permettant la culture voire le passage d'animaux. La production agricole devrait rester "l'activité principale" ou les installations être "réversibles".
Il y a 2 ans et 83 jours

Photovoltaïque : le best of des fake news les plus répandues

De nombreux décideurs n’avaient pas vu venir ces progrès et, dans les débats actuels, on constate qu’ils sont encore nombreux à ne pas avoir pris en compte les données réelles du photovoltaïque d’aujourd’hui : on entend encore de nombreux arguments qui n’ont plus lieu d’être au sujet de cette énergie. Il est temps de distinguer le vrai du faux !Au sujet de la fabricationLes modules PV utiliseraient des terres raresFauxLes modules PV utilisés aujourd’hui ne contiennent pas de terres rares. Le composant principal est le silicium : il sert à faire les cellules PV, qui sont prise en sandwich entre 2 plaques de verre. (Le verre est aussi fait avec du silicium !)Mais NB : aucune terre rare dans le photovoltaïque !Il y aurait bientôt pénurie de siliciumFauxLe silicium, le 2ème atome le plus présent sur terre (juste après l’oxygène), et facile d’accès (partout dans la croûte terrestre).Il n’y a pas de pénurie de silicium et il n’y en aura pas. Il n’y a pas de pénurie de matière première. Parfois, en raison de la forte croissance de la demande, il y a des demandes supérieures à la capacité des usines qui purifient le silicium. Cela est temporaire et résolu par l’augmentation de capacité de ces usines.La rareté des matériaux n’est donc pas un frein pour le déploiement du PV à grande échelle.En fait s’il y devait y avoir un point de vigilance ce serait sur l’argent, utilisé comme conducteur entre les cellules… on pourrait avoir à le remplacer par un autre conducteur, si le marché PV continue son ultra croissance.Au sujet de son intérêt économiqueC’est cher et non compétitif Ce n’est plus vrai du tout.C’était vrai il y a 10 ans et encore plus il y a 20 ans. Le prix des panneaux était si élevé que le prix de revient de l’électricité solaire n’était pas compétitif face au réseau électrique. Le photovoltaïque étaient donc utilisé là où il n’y avait pas d’accès possible au réseau (par exemple les réémetteurs en montage.)Mais en 20 ans cela a changé de manière extraordinaire ! En 20 ans le prix des panneaux a été divisé par 100 !Cela a été réussi grâce aux pays qui ont compris, il y a 20 ans, qu’il y avait un énorme potentiel de baisse de prix, à condition de faire grossir les volumes fabriqués.D’abord le Japon, puis l’Allemagne, la Chine, les Etat Unis ont bien identifié ce potentiel : Ils ont subventionné le photovoltaïque pour faire grossir le marché et ainsi faire baisser les prix.Et cela a porté ses fruits :De 2012 à 2022, les prix du PV ont été divisés par 10 (et ils avaient déjà été divisés par 10 dans la décennie précédente. Les prix des panneaux PV ont donc été divisés par 100 en 20 ans !D’autres évolutions ont rendu l’électricité solaire compétitive :Le rendement qui était de 10% dans les années 1970, est de 24% aujourd’hui et se rapprochera des 30% sous peu…La durée de vie est passée de 10 ans dans les années 80, à plus de 40 ans aujourd’hui. Les garanties des constructeurs sont de 30 ou 35 ans, avec moins de ½ % de perte de puissance par an ! Dans 35 ans, un panneau acheté aujourd’hui fonctionnera encore et aura plus de 82% de la Puissance initiale ! Quel autre produit industriel à une telle durée de vie et une telle garantie ?Les onduleurs (qui transforment le courant continue des panneaux en courant alternatif qui peut être injecté dans le réseau électrique ont gagné en rendement, et baissé en prix)Le métier d’exploitation de centrale PV c’est fortement professionnalisé en 20 ans.En conséquence de tous ces progrès, le prix de l’électricité PV a diminué de manière spectaculaire. Le solaire PV est maintenant compétitif par rapport aux autres sources d’énergie électriquel’électricité solaire coûte entre 5 centimes le kWh (50€/MWh) (pour une grande centrale au sol) et 16 centimes kWh (160€/MWh) pour une petite installation en toiture.Le nucléaire des centrales de dernière génération est de plus de 10 centimes/kWh (100€/MWh)L’électricité solaire est donc désormais compétitive, y compris par rapport au nucléaire.Et ce n’est pas fini, la baisse des coûts du solaire va continuer.On dit que cela coûte une fortune en subvention et demande beaucoup d’aides publiquesCe n’est plus vrai du toutDévelopper les énergies renouvelables a coûté de l’argent public, le temps d’aider le marché à décoller, jusqu’à ce que cette énergie soit compétitive.Aujourd’hui les solaire est compétitif ! D’ailleurs, Aujourd’hui, ce sont les énergies renouvelables qui apportent des recettes à l’Etat et non l’inverse.Les montants sont très importants : la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) indique, que, dans les conditions actuelles toutes les filières d’énergies renouvelables en métropole continentale représenteront des recettes pour le budget de l’Etat, pour une contribution cumulée, de plus de 30 Md€ au titre de 2022 et 2023 Les filières contributives sont, par ordre d’importance : l’éolien terrestre, le photovoltaïque à hauteur, l’hydroélectricité et le biométhane.Fin 2024, les EnR auront rapporté plus à l’Etat qu’elles n’ont coûté depuis qu’elles sont soutenues !Le PV ne rapporterait rien aux communes ?FauxLa production d’électricité photovoltaïque est soumise à l’IFER, qui est un impôt prélevé au profit des collectivités territoriales. Une partie de cet IFER est reversée directement aux communes sur lesquelles sont installées les centrales photovoltaïques.Ordre de grandeur : une installation au sol de 20MW apporte plus de 60 000 € / an aux collectivité locales (Département et communauté de communes) dont au moins 20% directement à la Commune.Un parc PV sur une commune permet de baisser les impôts locaux ou de financer des projets locaux, sans solliciter les contribuables !Le photovoltaïque ne produit pas par temps couvert et en hiver. En France, ça ne produirait presque pasFauxUn panneau produit plus en été par beau temps qu’en hivers pas temps nuageux, c’est une évidence.Cependant, un panneau PV produit bien de l’électricité toute l’année. Pour preuve : les réémetteurs de télécom en haute montagne sont alimentés par des panneaux solaires, toute l’année. Ils fonctionnement été comme hivers.La quantité d’énergie produite sur l’année est importante.En France, en moyenne 1kWc (soit 5m²) environ 1300 kWh/an (1,3 MWh/an), soit un peu plus de la moitié de la consommation électrique moyenne d’un français (2200 kWh/an).En France, bien que l’on ne soit qu’au début, en 2021, le solaire PV a déjà fourni 3% de l’énergie électrique consommée en France (contre 2,8 % en 2020), (3% = 14,3TWh)Les panneaux solaires ne fonctionneraient que s’ils sont exactement orientés plein SudFauxUn panneau produit le maximum annuel s’il est orienté plein sud. Mais il ne perd que quelques % s’il est orienté sud-est ou sud-ouest. Aujourd’hui les panneaux sont bifaciaux, cela signifie de même la face arrière produit : si elle est orientée vers le sol, est fait de l’électricité grâce à la luminosité réfléchie sur le sol, que l’on appelle l’albédo. L’orientation et l’inclinaison des panneaux est une question d’optimisation de la production, mais on a une véritable souplesse d’installation.Au sujet de la pertinence environnementaleUne installation PV fournit-elle plus d’énergie que ce qui a été consommé pour sa fabrication ?Oui ! Beaucoup beaucoup plus !En France, un système PV utilisant des modules en silicium monocristallin fournit l’énergie qui a été nécessaire pour sa fabrication est de moins de 2 ans depuis des années. Il est même passé en dessous de 1 an avec les dernières générations de panneaux, qui utilisent de moins en moins de matière, pour une puissance de plus en plus forte). Or un panneau dure plus de 40 ans. Un panneau fournit donc 40x plus d’énergie qu’il n’en consomme lors de sa fabrication. Ce ratio est donc excellent et place le photovoltaïque parmi les meilleures énergies.Un panneau PV pollue et ne se recycle pas ?Faux et archi fauxEn masse, près de 95 % d’un module en fin de vie est valorisé. La filière est parfaitement organisée.Aujourd’hui on récupère le silicium (du verre et des cellules) pour en refaire du verre. Le cadre en aluminium (un autre matériau qui se recycle très bien). Le métal argent qui est utilisé pour les connexions électriques. Il ne reste que 5% de matière non recyclée, mais l’amélioration continue.Le recyclage est bien organisé : l’éco-organisme SOREN, se charge de collecter les panneaux usagés, et de les recycler. Faire recycler un panneau ne coûte rien à son propriétaire, quelle que soit la marque et l’origine du panneau, car une éco participation a été payée initialement pour financer la collecte, le tri et le recyclage.La France est l’un de premier opérateur européen de cette activité de recyclage.Bref un panneau solaire se recycle très bien et la filière est bien organisée.Un système PV émettrait beaucoup de CO2FauxLe solaire est l’une des sources d’électricité très faiblement émettrice de CO2 !Une installation PV (sur toiture à base de panneaux en silicium monocristallin) émet en moyenne30 gCO2eq/kWh. (Ce, en intégrant tout le cycle de vie, y compris si le panneau vient de Chine)C’est 16 à 33 x moins que les énergies fossiles. (Les centrales à énergie fossiles (à gaz, charbon ou fioul) émettent 500 à 1000 gCO2eq/kWh.)C’est 8 x moins que la moyenne des énergie électriques du réseau européen (les émissions moyennes du système électrique européen étaient de 231 gCO2eq/kWh en 2020 soit 8 x plus.Non seulement le PV émet peu de CO2, mais, avec la prolongation de la durée de vie d’un panneau, et la perspective de fabrication de panneaux en Europe, les progrès techniques de fabrication font que ce ratio pourra encore s’améliorer en descendant jusqu’à ce ratio pourra encore s’améliorer en tombant à 15g puis 10 CO2eq/kWh !Bref : le photovoltaïque est l’une des meilleures solutions pour produire de l’électricité décarbonéeUne installation PV au sol dégraderait les solsFaux !Les producteurs d’installation PV, à partir de panneaux installés au sol s’engagent à tout démonter à la fin du projet (dans 30 ou 40 ans) s’il n’est pas reconduit pour une nouvelle période (ce qui sera souvent fait en plaçant une nouvelle génération de panneaux). C’est assez simple car les supports sont généralement fixés sur des pieux battus ou vissés dans le sol (sans le moindre béton).NB : soulignons que toute grande installation PV au sol fait l’objet d’une étude d’impact environnemental préalablement à l’obtention de son permis de construire !Le photovoltaïque au sol c’est visuellement hideuxTout est relatif !Ce n’est certes pas invisible, mais c’est souvent très discret : de nombreuses personnes roulent chaque matin à côté d’un champs PV (au sol le long d’une autoroute, sans le savoir, car des haies installées à la périphérie cachent bien le site. En tous cas, ce n’est pas en hauteur, cela ne fait pas de bruit… l’impact visuel est souvent très limité.En tous cas c’est moins visible qu’une centrale au charbon, qu’une centrale nucléaire, etc, etc.NB l’étude d’impact prend en compte l’impact visuel lors de la conception du projet.Au sujet de l'exploitation des centralesLes panneaux solaires, demandent beaucoup l’entretienFauxParmi tous les moyens de production d’électricité, le photovoltaïque est celui qui demande le moins d’entretien : pas de mécanique, aucune pièce en mouvement, pas de carburant à apporter… etc. C’est bien pour cela que nos satellites sont tous électrifiés par panneaux solaires (il n’est pas nécessaire d’envoyer un “astronaute de maintenance” tous les mois !) Mais aussi les balises en mer, les réémetteurs télécom en haute montagne, les refuges alpins, etc. Partout où il est difficile d’envoyer un technicien de maintenance, le photovoltaïque a été choisi avant tout pour sa simplicité d’entretien.C’est aussi cette simplicité qui explique que les panneaux aient une garantie de 35 ans.Cependant, dans une installation PV il y a aussi des onduleurs électroniques. Ils ont en général une durée de vie de 10 à 15 ans. Ils sont généralement contrôlés à distance et remplacés lorsque nécessaire….En bref de l’entretien oui, mais beaucoup moins que les autres moyens de production d’électricité.Un panneau solaire, c’est fragile ?FauxC’est plus solide qu’une fenêtre de toit. C’est équivalent à un pare-brise d’automobile… et plus solide que des tuiles.Bref, ce n’est pas incassable, mais ce n’est pas fragile.Au sujet de la vision à l’échelle nationale, à moyen termeLa France est en retard sur ses objectifsC’est vrai, malheureusementLa programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit 20 GW installés en 2023 et entre 35 et 44 GW en 2028. En septembre 2021, 13,2GW étaient raccordés, soit 66% de l’objectif 2023. La Fr est le seul pays de l’UE en retard sur ses engagements. Le rattrapage du retard coûtera 500M€ au Gvt français (et donc au contribuable).La France annonce qu’elle veut accélérer et changer d’échelle et développer plus de « fermes solaires ».Une ferme solaire, c’est du photovoltaïque sur une ferme agricole ?NonCette expression vient d’une traduction littérale de l’anglais « photovoltaïc farm ». Un ferme photovoltaïque est tout simplement une installation de panneaux photovoltaïques, au sol, sur un grand terrain, pour produire de l’électricité. En bon français on devrait dire une « centrale photovoltaïque ».Développer plus de fermes solaires, c’est développer plus d’installations de grande surface…A ce sujet, on dit que les surfaces nécessaires seraient hallucinantesFauxAyons les ordres de grandeur en tête :La France à l’ambition de multiplier par 10 la puissance PV installée d’ici 2050 (annonce rappelée par le Pdt lors de son discours à Belfort en 2022. Multiplier le parc installé par 10 revient à atteindre 100 à 130 GW installés en 2050.=> la production sera alors de 160 TWh/an, soit 25% de la conso totale d’élec (qui sera de 640 Twh/an)Quelle surface faudra-t-il ?Si la moitié est installé sur des toitures, des parkings, l’autre moitié devra être installée au sol (c’est nécessaire pour atteindre l’objectif et pour produire une énergie très compétitive).Il faudrait donc installer 65 GW au sol ? Cela demanderait environ 60 000 ha = soit seulement 0,2% de la SAU, soit 2 millièmes des terres agricoles (* : La SAU totale de la France est de 29 millions d’ha). Et on ferait cela en 22 ans (d’aujourd’hui à 2055), il faudrait donc trouver 2 700 ha/an (60 000 / 22 = env 2727)Pour avoir un point de repère : C’est 10x fois moins que les terres que l’on affecte chaque année à la construction de maisons (27 000 ha par an en moyenne sur 2006-2016)Non la production d’une part importante de notre électricité par énergie solaire ne demande pas des surfaces hallucinantes. Nous n’aurons pas de choix cornélien à faire entre souveraineté énergétique et souveraineté alimentaire !Donc la France a raison de vouloir accélérer !Les énergies renouvelables seraient un risque pour la stabilité du réseau ?FauxPour l’instant on fait de l’ordre de 3% du mix électrique en PV. L’objectif est de monter à 25% d’ici à 2050. Cela ne fera ne fera pas courir de risque sur la stabilité du réseau.Et c’est RTE qui le dit : RTE est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, changé notamment d’assurer la stabilité du réseau à moyen et long terme.Par ailleurs, RTE souligne aussi, qu’il est indispensable d’accélérer le développement des énergies renouvelables pour répondre à la croissance de la demande d’électricité en France (quelle que soit la part qui serait produite par le nucléaire.)Pour aller au-delà de 25%, après 2050, il faudra sans doute continuer d’améliorer nos solutions de flexibilité et de stockage. Des travaux sont déjà en cours, mais il n’y a aucune raison de ne pas accélérer jusqu’en 2050.Les panneaux solaires sont fabriqués en ChineC’est vrai… tout comme votre téléphone portable !C’est vrai et c’est regrettable : avant moratoire des projets industriels étaient en préparation. Les tergiversations françaises les ont fait renoncer… Lorsque nous nous sommes arrêté les Chinois ont accéléré. Ils ont eu raison.Heureusement, ce n’est pas inéluctable : des projets de Giga Usines de production de panneaux solaires en France sont de nouveau à l’étude.C’est économiquement tout à fait possible, car le surcoût d’une main d’œuvre européenne (par rapport à la main d’œuvre chinoise) est compensé par la réduction des coûts de transport.Et on a toutes les compétences pour réussir une industrie PV en FranceUne R&D de haut niveau à l’INESDes champions des semi-conducteur (STM),Des champions de la conversion d’énergie (Schneider)Des industriels du Verre Saint-GobainDe grande compétence en ingénierie industrielle.Plusieurs projets de construction d’usine en France et en Europe sont en cours.Mais alors le PV contribue-t-il à notre indépendance énergétique ?Oui !Il faut bien distinguer l’usine et le carburant !Lorsqu’un panneau est installé, (d’où qu’il vienne) il va produire de l’électricité, là où il est installé, pendant 40 ans, sans que l’on n’ait rien à importer (ni gaz, niche charbon, ni uranium...)Le « carburant » est le rayonnement solaire. Aucun pays ne peut ne couper ce robinet-là. Donc même avec des panneaux importés, le solaire contribue à notre indépendance.Et ce sera encore plus vrai, encore plus satisfaisant, lorsque nous produirons les panneaux en France…Donc oui le PV contribue à notre indépendance énergétique.Ajoutons queLe PV peut se mettre en œuvre très vite si on le souhaite, au cœur des territoiresLe PV contribue aussi la baisse des prix de l’électricité donc au pouvoir d’achat des consommateurs et à la compétitivité de notre économie,Le PV contribue à la décarbonation de notre énergieLe PV peut apporter des services utiles au monde agricoleLe PV contribuera certainement à la réindustrialisation de la FranceIl est urgent d’évacuer les arguments faux ou surannés et les polémiques stériles.Le photovoltaïque est l’une de plus belle raison d’être optimistes face aux défis actuels : Il faut que nous nous y engagions de manière unie, avec enthousiasme…Tribune de Stéphane Maureau, Directeur Général – CEO de UNITe (LinkedIn).
Il y a 2 ans et 83 jours

Au-delà de leur régime de retraite, électriciens et gaziers craignent pour leur statut

Créé en 1946, au moment de la nationalisation des entreprises du secteur, ce statut permet à Olivier Guerin, 55 ans, d'envisager de partir à la retraite dans les deux ans après une carrière débutée à 18 ans, compte tenu de la pénibilité.Avec la réforme, l'échéance pourrait s'éloigner pour cet agent, "pur produit d'Enedis" et fils d'agent GDF.Aussi loin qu'il se souvienne, le statut et ses avantages, comme le tarif agent, "a toujours été sur la sellette", dit-il. "J'ai fait ma première manifestation sur les épaules de mon père, je devais avoir cinq ans". "Dès le départ, ce statut a été attaqué. Il a subi des attaques permanentes de la part notamment de politiques qui le trouvaient trop généreux", confirme à l'AFP Stéphane Sirot, historien spécialiste des syndicats et auteur du livre "Electriciens et gaziers en France; une histoire sociale, XIXe-XXIe siècles" (éditions Arbre bleu).Dans la ligne de mire notamment, ce fameux "tarif agent", qui permet de payer environ 10% de la facture d'énergie d'un particulier. Parmi les autres avantages, un système performant de couverture maladie et d'oeuvres sociales aidant les salariés.Le statut a aussi contribué à façonner une "identité commune" forte dans la branche, bien utile quand il faut mobiliser les agents après une tempête. Cela favorise l'action syndicale.Ces avantages permettent d'attirer et de fidéliser dans la profession qui a aussi ses servitudes, dit Stéphane Chérigié, secrétaire national de la CFE-Energie: "Quand on recrute un jeune cadre, on lui dit +tu seras peut-être un petit peu moins payé qu'ailleurs, mais tu as le tarif agent, tu as les activités sociales, le régime de retraite+, c'est un peu comme ça qu'on fait briller les yeux".Ensuite, par contre, le déroulement de carrière est "modéré et très lissé", autrement dit moins enviable que "dans d'autres grosses boîtes privées", dit-il.Marqué par 35 ans de système d'astreintes, Olivier Guerin se sent "broyé" physiquement, entre les heures à genoux devant les coffrets électriques et des interventions exigeantes physiquement en haut des pylônes, à toute heure du jour et de la nuit."Un arbre qui s'est couché sur la ligne, un véhicule qui est rentré dedans. En cinq minutes, on vous demande d'être réactif et de bouger pour partir sur l'intervention", explique Olivier Guerin."Panade énergétique"Ces contraintes sont à l'origine du statut, selon Stéphane Chérigié : "quand après guerre, on a nationalisé les industries d'électricité et de gaz, il fallait vraiment mettre le paquet sur ces industries-là, parce qu'il y avait besoin de reconstruire des réseaux électriques, pour qu'on puisse faire tourner l'industrie, etc..."La réforme du gouvernement met fin au régime spécial de retraite de l'énergie, mais officiellement ne touche pas au statut.Il n'empêche: cela "amènera à la destruction du statut des IEG (industries électriques et gazières) dans son ensemble ensuite", prédit Amélie Henri, secrétaire nationale CFE-Unsa énergies pour EDF, deuxième syndicat du secteur."D'ici cinq à dix ans, avec cette réforme, c'est la fin. Ils savent qu'ils vont casser notre statut, notre comité d'entreprise, et notre tarif particulier, c'est un jeu de dominos", dénonce aussi Frédéric Ben, délégué CGT Storengy.Sylvain Badinier, de la CFDT Chimie-énergie, pronostique la même cascade : "au bout de quatre ou cinq ans, assez rapidement, il va y avoir une partie importante des salariés qui ne sera plus au régime de retraites des IEG donc cela préfigure la négociation d'une nouvelle convention collective, comme à la SNCF".Pour l'historien Stéphane Sirot, le statut des IEG risque aussi de souffrir de la proportion croissante d'ingénieurs et de techniciens qualifiés dans les grandes entreprises du secteur. Les tâches autrefois dévolues aux ouvriers sont externalisées à des entreprises hors statut."Aujourd'hui, vu la panade énergétique dans laquelle on se trouve, il ne serait pas inintéressant de sauvegarder le service public de l'électricité et du gaz", conclut Stéphane Chérigié.
Il y a 2 ans et 83 jours

Ondutiss, écrans de sous-toiture, pare-vapeur et pare-pluie

L'écran de sous-toiture protège tous les éléments se trouvant sous la couverture contre les intempéries, les variations climatiques et les changements de température. Il empêche l'infiltration de la neige et de la pluie et évite le soulèvement des tuiles si le vent souffle trop fort. L'écran de sous-toiture limite également le dépôt des poussières ainsi que des risques d'incendie. De plus, il prévient l'invasion des nuisibles tels que les insectes ou oiseaux et évite ainsi une rapide dégradation des matériaux isolants, de la charpente ainsi que du parement intérieur. La pose de cet équipement est recommandée quel que soit le type de couverture choisie pour prévenir les défauts d'étanchéité qui peuvent survenir au fil des années à cause des conditions climatiques ou de la formation des mousses.Écran de sous-toiture ONDUTISS® AIR HDV RESISTLes écrans de sous-toiture ONDUTISS® AIR HDV RESIST d'Onduline sont constitués d'une feuille en polypropylène, comprise entre deux voiles de polypropylène non-tissé. Certifiés QB par le CSTB (R2/150 gr/m2 et R3/190 gr/m2), ils sont hautement perméables à la vapeur d'eau (HPV) et offrent une respiration continue de la toiture, pour une protection permanente contre l'humidité, le vent et la condensation. Ils peuvent s'installer en neuf comme en rénovation : toitures de maisons, immeubles, bâtiments publics...Écran de sous-toiture ONDUTISS® AIR REFLEX R3 et R3 TTHautement réfléchissant (jusqu'à 60% de la chaleur transmise par les rayons infrarouges), les écrans ONDUTISS® AIR REFLEX Onduline sont constitués d'une couche supérieure en aluminium pour abaisser la température dans les combles et améliorer le confort d'été. Fabriquée par collage thermique, cette membrane respirante quatre couches dispose d'une haute résistance mécanique et elle est très résistante aux déchirures.Écran de sous-toiture ONDUTISS®AIR SOLAR TTAvec sa résistance aux températures élevées allant jusqu'à 120°C, ONDUTISS®AIR SOLAR TT est idéal pour une application sous panneaux photovoltaïques et s'adapte aux conditions climatiques extrêmes. Cette membrane respirante trois couches (200 g/m2) est dotée d'un film TPU hautement perméable à l'eau et d'une double bande adhésive.Pare-vapeur ONDUTISS® VAP CONTROL 100 Sd 18Le pare-vapeur quant à lui est une couche isolante qui limite la pénétration de la vapeur d'eau dans l'isolant thermique évitant ainsi l'accumulation d'humidité. Il protège l'intérieur du toit contre la pénétration de la vapeur d'eau qui pourrait se condenser dans l'isolant thermique et la structure en bois d'un toit.La membrane respirante 3 couches ONDUTISS® VAP CONTROL 100 Sd 18 régule l'humidité et limite la transmission de la vapeur d'eau à travers la paroi (murs et plafonds). Posée en intérieur pour l'étanchéité à l'air en sous-face de l'isolant thermique, elle prévient des dommages liés à la condensation et améliore de l'efficacité énergétique du bâtiment.Pare-pluie ONDUTISS® FACADE OPEN UV3BLe pare-pluie limite les risques d'humidité et de champignons dans l'isolation thermique et protège la structure en bois de la maison. La vapeur d'eau qui pénètre dans le mur "glisse" le long du pare-pluie dans la cloison sans l'infiltrer.Étanche à l'eau, le pare-pluie ONDUTISS® FACADE OPEN UV3B Onduline préserve la façade des bardages à claire-voie de l'humidité extérieure en l'évacuant de l'intérieur vers l'extérieur du bâtiment. Très résistant aux UV, il protège la structure et l'isolation thermique des murs contre l'eau, la neige et les courants d'air à l'intérieur du bâtiment.
Il y a 2 ans et 83 jours

Brest lance un appel pour réhabiliter l'ancienne prison de Pontaniou

"L'opération aura vocation à " révéler " la ville préexistante à partir d'un projet qui entreprend de réhabiliter, de conserver et de valoriser un patrimoine remarquable brestois en coeur de ville", écrit la métropole dans un communiqué de presse.Construit entre 1805 et 1810, l'édifice est un des monuments les plus anciens de Brest, ville qui a été presque entièrement détruite pendant la Seconde Guerre mondiale. Des résistants y ont été détenus par les Allemands avant d'être déportés.Avant l'ouverture d'une nouvelle prison en mars 1990, 180 détenus y séjournaient encore. Ils s'entassaient de six à huit dans des cellules aux murs suintants, éclairées à la lumière artificielle toute la journée et aérées par un vasistas étroit.La communauté urbaine de Brest a acquis le bâtiment en 1997. Il se trouve désormais au coeur d'un quartier en plein renouveau, faisant face au téléphérique et aux anciens Ateliers des Capucins, devenus un immense espace culturel et commercial.En 2018, un projet de reconversion de la prison de Pontaniou en appartements haut de gamme avait suscité une levée de boucliers d'historiens soulignant l'intérêt patrimonial du site. Le projet avait finalement été abandonné.Cette fois-ci, la métropole promet de s'appuyer sur "l'analyse et l'avis de deux collèges consultatifs composés de professionnels, d'experts et d'associations" au regard "des fortes dimensions patrimoniales et mémorielles".A l'issue de la procédure, le porteur de projet retenu conclura un contrat avec Brest métropole, "portant sur l'acquisition du site ou sa location pour une longue durée", a précisé la métropole, en évoquant la désignation d'un lauréat "pour la fin de l'année 2023".
Il y a 2 ans et 83 jours

Enel met le paquet sur les panneaux solaires pour s'affranchir de la Chine

La création de cette gigantesque "chaîne de production nationale" constitue "un mouvement stratégique pour l'Italie et l'Europe", a déclaré lundi le PDG d'Enel, Francesco Starace, lors d'une visite du chantier.D'ici la mi-2024, l'usine 3Sun devrait ainsi voir passer sa capacité de production annuelle à 3 gigawatts, contre 200 mégawatts actuellement, ce qui en fera "la plus grande usine de panneaux solaires d'Europe", selon Enel. Le groupe italien dépassera à ce moment-là l'usine de panneaux photovoltaïques du groupe suisse Meyer Burger située à Freiberg, dans l'est de l'Allemagne, d'une capacité annuelle de 400 mégawatts qui devra être portée à terme à 1 gigawatt.L'investissement dans cette "gigafactory" s'élève à 600 millions d'euros, dont 188 millions d'euros provenant de Bruxelles via le Fonds pour l'innovation et de Rome via le plan de relance européen post-Covid."Cet investissement a une forte signification politique, qui est celle de libérer notre pays de la dépendance étrangère, surtout de la Chine", y compris dans les énergies renouvelables, a commenté à Catane Gilberto Pichetto Fratin, ministre italien de l'Environnement.La Chine est le premier producteur mondial de panneaux solaires et en exporte une grande partie en Europe. Le projet à Catane, qui devrait être suivi d'un autre aux Etats-Unis, devrait créer 900 emplois directs et 1.000 indirects d'ici 2024, précise Enel dans un communiqué.Les travaux d'expansion ont commencé en avril 2022 et devraient être achevés en deux phases, avec 400 mégawatts opérationnels à partir de septembre 2023, avant la pleine capacité de 3 gigawatts prévue en juillet 2024.Cette augmentation de la capacité de production de panneaux solaires devrait permettre d'éviter le rejet de près de 25 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère pendant leurs dix premières années d'exploitation, selon les calculs d'Enel.De même, cette extension de l'usine devrait éviter l'achat de près de 1,2 milliard de m3 de gaz par an, remplacés par de l'énergie renouvelable produite dans le pays, contribuant ainsi à diminuer la dépendance de l'Italie de la Russie dans ce domaine.Enel a été l'un des premiers géants de l'énergie à avoir pris le virage du développement durable. Les énergies renouvelables représentent désormais 48% du total de sa production, contre 40% d'origine thermique et 12% d'origine nucléaire.Sa filiale Enel Green Power a porté sa capacité d'énergies renouvelables dans le monde à 59 gigawatts en 2022, l'augmentant de 5,2 gigawatts.
Il y a 2 ans et 83 jours

M-Cube et la location de machines by Würth

Würth s’adapte afin de proposer le meilleur service et une meilleure productivité. Aujourd’hui c’est plus de 110.000 produits répartis dans différentes gammes qui sont disponibles pour répondre à tous types de besoins métiers. On retrouve notamment la gamme des machines, une gamme complète regroupant les machines à batterie, les machines électriques, les machines pneumatiques ou encore thermiques. A la recherche de performance et d’innovation constante, le Groupe Würth a décidé de créer et fabriquer sa propre gamme de machines électroportatives encore plus performantes, plus puissantes et plus résistantes : la gamme M-CUBE.Nouveau configurateur de machines sans fil M-CUBEDès à présent, il est possible de configurer rapidement un coffret ou un pack de machines sans fil Würth M-CUBE. Il suffit de sélectionner :La formule souhaitée : solo, duo ou trio Le voltage souhaité : 12 ou 18 V La ou les machines adaptées aux besoins Le nombre de machines souhaitéLes accessoires adaptés.Le coffret ou le pack personnalisé est créé en seulement quelques clics, cela n’a jamais été aussi facile ! Avec le configurateur M-CUBE, les clients définissent désormais une composition de machines sur-mesure et adaptée à leur activité (par exemple une machine seule sans batterie et sans chargeur, ou avec seulement une batterie, ou avec un mix batterie 4 + 5 Ah, ou avec 3 machines et 3 batteries + 1 chargeur dans un sac…).Testez le configurateur ! C’est simple et rapide, rendez-vous sur wurth.frMasterfleet : la location de machines by Würth !Acheter une machine représente un investissement. Afin de pouvoir vous équiper de façon optimale et préserver la trésorerie de l’entreprise, optez pour la location de vos machines, grâce au service MASTERfleet de Würth France. Ce service permet de louer les machines sur une longue durée (24 ou 36 mois), en garantissant pour les clients une performance durable sur plus de 250 machines. Ce système présente plusieurs avantages pour les entreprises :Il n’y a pas d’investissement pour acquérir les machines.Würth gère le parc de machines en offrant une garantie et une meilleure rentabilité.MASTERfleet permet une tranquillité et une garantie totale grâce au SAV prenant en charge la réparation, la maintenance et le transport des machines pendant toute la durée du contrat, sans frais supplémentaires. Il est possible de personnaliser les machines grâce à des étiquettes d’identification personnalisables.
Il y a 2 ans et 84 jours

Retraites : quelques baisses de production d'électricité dans les centrales à la veille de la journée nationale de grèves

Les centrales de Chinon (Indre-et-Loire) et Paluel (Seine-Maritime) "sont mobilisées ce matin", a indiqué la fédération CGT de l'énergie, selon laquelle le mouvement "devrait s'accroître en fin de journée" contre cette réforme qui vise notamment à reporter de 62 à 64 ans l'âge légal de départ à la retraite et dont l'examen démarre lundi après-midi à l'Assemblée nationale.Le mouvement entraînait une baisse de production de près de moitié au réacteur numéro 2 de Paluel, avec "700 MW disponibles" contre 1.330 MW de puissance maximale, selon un message diffusé par EDF.Mardi dernier, jusqu'à l'équivalent de cinq réacteurs nucléaires avait été perdu en production d'électricité en France.Ces ralentissements, strictement encadrés par RTE, n'entraînent normalement pas de coupures de courant pour les usagers.RTE, chargée d'assurer la sécurité de l'approvisionnement en électricité, peut envoyer des messages de sûreté aux grévistes si elle estime que les baisses de production font courir le risque de coupures. A charge ensuite pour les salariés de les respecter.Concernant la centrale de Chinon, les grévistes ont à l'inverse retardé le débranchement prévu de son réacteur numéro 1 pour maintenance. Ce qui va décaler la période de travaux, prévue jusqu'en octobre.Les fédérations CGT de l'Énergie, de la Chimie, des ports et docks et de cheminots ont formalisé vendredi dans un tract leur volonté de mener ensemble la grève et des actions communes sur le terrain, mardi et mercredi.La Fédération CGT de l'énergie a toutefois appelé à de nouvelles actions dès ce lundi.
Il y a 2 ans et 84 jours

Rennes veut étendre la dissociation du bâti et du foncier

"Ca marche très bien sur l'accession sociale, il n'y a pas de raison que ça ne puisse pas fonctionner sur tous les fonciers publics. Nous considérons que le logement n'est pas une marchandise comme une autre", a déclaré jeudi la présidente (PS) de la métropole Nathalie Appéré lors de la présentation du futur programme local de l'habitat (PLH) pour 2023-2028.Déjà effective dans des pays étrangers comme en Angleterre, cette pratique, en France, n'est pour l'instant accessible que sur critères sociaux. En dissociant le foncier du bâti, un ménage peut acquérir un logement à un prix quasiment deux fois moins élevé que celui proposé sur le marché libre. A Rennes, où le prix au mètre carré sur la ville centre a augmenté de près de 20% en trois ans, la généralisation de cette pratique sur l'ensemble des fonciers publics est présentée par la métropole comme "pionnière" et "innovante".Dans son futur PLH, dont un des objectifs est de réguler les prix, la métropole propose plusieurs autres solutions comme contrôler les prix des logements sur les plateformes de location comme Airbnb, produire plus de logements sociaux sur les territoires en forte tension ou encore "recycler" des bâtiments - par exemple, des bureaux - en logements.La métropole prévoit ainsi de créer 5.000 logements par an (dont 1.250 logements locatifs sociaux), contre 4.000 dans le précédent PLH."C'est de plus en plus difficile de se loger sur la métropole et les prix sont de plus en plus élevés. A nous de trouver des outils pour réguler davantage ce marché du logement de façon à ce que chacun puisse se loger sur la métropole", a assuré Mme Appéré.Les demandes de logements sociaux n'ont cessé d'augmenter ces dernières années : en 2022, 26.533 demandes ont été adressées à la métropole, soit deux fois plus qu'il y a dix ans, pour 4.278 attributions.En parallèle, 11.000 personnes sont "dépourvues de domicile personnel" et habitent par exemple chez des amis ou chez des tiers le temps de trouver un logement, selon la métropole.L'adoption définitive du PLH est prévue pour décembre 2023.
Il y a 2 ans et 84 jours

Le tunnel sous la Manche peut désormais faire passer davantage de trains

Eurotunnel, la division historique de Getlink chargée du tunnel, va pouvoir faire circuler jusqu'à huit trains par sens en même temps entre la France et l'Angleterre, soit 1.000 trains par jour, contre six trains par sens en même temps jusqu'à présent, a précisé Getlink dans un communiqué. Le nouvel équipement, fourni par General Electric, a exigé cinq ans de recherche et coûté 45 millions d'euros, selon le groupe. Getlink veut depuis longtemps attirer davantage d'opérateurs ferroviaires dans le tunnel, actuellement emprunté par les trains à grande vitesse Eurostar, des trains de fret et ses propres navettes transportant des camions et des voitures.
Il y a 2 ans et 84 jours

Les points chauds des joutes sur les retraites à l'Assemblée

Plus de 20.000 amendements ont été déposés avant l'arrivée lundi de la réforme des retraites dans l'hémicycle, laissant peu d'espoirs d'un examen complet d'ici le 17 février, date limite avant sa transmission au Sénat.Le report de 62 à 64 ans de l'âge légal de départ, tout comme l'allongement accéléré de la durée de cotisation à 43 ans, "ça n'est plus négociable", a déjà prévenu la Première ministre Elisabeth Borne, tout en laissant entrevoir quelques ouvertures sur d'autres points.Les 64 ans, "c'est non"Les groupes de la Nupes (LFI, PS, PCF, EELV) ont déposé quelque 13.000 amendements, où ils déclinent notamment leurs pistes alternatives de financements, comme le rétablissement de l'impôt sur la fortune ou la taxation des dividendes.Mais leur seul objectif, "c'est le retrait de la réforme", explique le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud, pour qui le recul de l'âge légal est un "impôt sur la vie". "S'ils mettent un peu plus de miel dans la cuillère, on s'en fout. S'ils maintiennent la mesure d'âge, c'est non".Le petit groupe indépendant Liot fait également de cette mesure le motif principal de son opposition, et propose à la place des mesures incitatives via des surcotes, ainsi qu'une hausse de la taxation du capital.Le recul à 64 ans sera aussi une cible privilégiée des députés du RN, qui plaideront par ailleurs pour une relance de la politique familiale.Carrières (trop) longuesC'est l'un des points de cristallisation: dans certains cas, des salariés ayant commencé à travailler avant 21 ans devront cotiser 44 ans pour une retraite pleine, et non 43 ans comme dans le cas commun d'ici 2027.Le groupe LR a fait de la correction de cette "injustice" sa demande centrale, devenue même une condition de certains de ses membres pour soutenir la réforme.Des députés du camp présidentiel ne verraient pas d'un mauvais œil un geste de l'exécutif sur ce point, malgré un coût financier élevé.Le cas des femmesAutre sujet majeur de contestation: le fait que les femmes, plus exposées à des parcours hachés, seront amenées à allonger davantage leur carrière en moyenne que les hommes avec le recul de l'âge légal. Des demandes vont affluer de nombreux bancs, y compris de la majorité, pour corriger le tir.Les députés Modem demandent que la prise en compte des indemnités de congés maternité dans le calcul des pensions, déjà possible pour les naissances après 2012, soient étendue aux cas antérieurs.Autres alliés des macronistes, malgré une poignée d'hésitants, les députés Horizons demandent des majorations des durées d'assurance pour les aidants familiaux et la facilitation des rachats de trimestres de cotisations pour les périodes de stages.Le gouvernement propose justement, via des amendements, d'allonger dans le temps cette possibilité de rachat, pour les années de stage ou d'études, et de prendre en compte les trimestres d'apprentissage dans les carrières longues.Emploi des seniorsLes mesures prévues pour améliorer l'emploi des seniors laissent beaucoup de députés sur leur faim, y compris dans le camp présidentiel. La réforme prévoit un "index" mesurant l'emploi des seniors dans les entreprises de plus de 300 salariés, assorti d'une sanction financière, mais seulement en cas de non-publication.Les oppositions ont vivement critiqué cette absence de contrainte, qui rendra le dispositif inutile selon elles. Un amendement écologiste propose ainsi de le renommer "index feuille de salade".Elisabeth Borne a toutefois dit qu'il était possible "d'aller plus loin", vers d'éventuelles sanctions. Et s'est dite favorable à un seuil de 50 salariés, comme le demandent de nombreux députés, y compris Renaissance.Le Modem plaide aussi pour une modulation de certaines cotisations patronales en fonction des taux d'emploi des plus de 55 ans."Revoyure"Les députés Modem, Horizons et LR insistent en outre pour insérer une "clause de revoyure", pour un bilan de "mi-parcours" en 2027 des effets de la réforme.
Il y a 2 ans et 84 jours

L’immobilier d’entreprise face à un moment charnière

2022, l’année du retour à la normale sur le marché des bureaux francilienPour Alexandre Fontaine, Executive Director Bureaux Ile-de-France : « 2022 aura été l’année du retour à la normale. Plusieurs faits marquants sont à noter : la concentration de l’activité sur les secteurs tertiaires les plus établis et la volonté des utilisateurs de s’orienter sur des immeubles neufs / restructurés répondant aux enjeux RSE et aux nouvelles attentes en matière d’environnement et d’aménagement des espaces de travail. Malgré ce bilan positif, les premiers signaux de ralentissement se sont confirmés sur la fin d’année (602.300 m² placés au 4T 2022 soit - 11% sur un an) avec un créneau des petites et moyennes surfaces particulièrement affecté. Compte tenu des perspectives économiques plus dégradées, cette phase de ralentissement de l’activité devrait se poursuivre sur 2023. Nous anticipons un recul du volume de commercialisations de l’ordre de - 5% à - 10% ce qui porterait le niveau de demande placée autour de 1,9 - 2 millions de m². »Du côté de la vacance de bureaux en Ile-de-France, elle augmente sur ce 4ème trimestre 2022 avec 4,3 millions de m² immédiatement disponibles.Pour Alexandre Fontaine : « La Défense et dans une moindre mesure la 1ère Couronne sont à l’origine de cette hausse du volume de bureaux vacants. Sur la Défense, les livraisons de la tour Hekla (72.700 m²) et de la tour Aurore (37.300 m²), en quête de preneurs, ont notamment contribué à la forte progression du taux de vacance dans la zone, qui est passé de 12,4% au 3T 2022 à près de 15,5% au 4T 2022. Au vu des niveaux de demande placée et d’offre future anticipés sur l’année 2023, l’offre neuve / restructurée devrait néanmoins commencer à se réduire fin 2023 / début 2024.»Le marché de l’investissement en zone de fortes turbulences : après de très belles performances, les acteurs en attente d’une stabilisation des conditions de marchéMalgré des circonstances adverses sur le plan financier et géopolitique, l’année 2022 s’achève sur des résultats plutôt bons : 25,5 Mds € ont été investis en immobilier d’entreprise banalisé en France, soit – 2% par rapport à 2021. Le marché a été porté par le dynamisme retrouvé du commerce, le maintien de l’investissement industriel et logistique à des niveaux élevés ainsi que par une bonne résilience du marché des bureaux en région.Toutefois, l’année 2022 restera dans les annales comme un moment charnière entre le monde d’avant - profusion d’argent à bas coût, très faible niveau de rémunération de l’OAT, compression des taux de rendement immobiliers - et le monde d’après, marqué par la remontée (forte et brusque) du coût de l’argent pour contrer l’inflation, et, donc in fine, la nécessaire remontée des taux de rendement immobiliers.Pour Nicolas Verdillon, Managing Director Investment Properties : « Le T3 a été ainsi un point de bascule entre ces deux paradigmes, affichant des résultats en trompe l’œil : la bonne tenue de l’activité était en fait la concrétisation de négociations initiées en début d’année à des taux le plus souvent obsolètes. »Avec seulement 5,4 Mds € investis (soit -52% par rapport au 4e trimestre 2021), le T4 2022 se distingue par une faible performance alors que c’est traditionnellement un trimestre très actif : cela témoigne de ce changement de paradigme et du lent ajustement des acteurs de l’immobilier. Face à un contexte hautement volatil, les investisseurs font preuve d’attentisme. Si la nécessité d’une correction des prix est désormais entendue, celle-ci peine à s’exprimer: le calendrier et le niveau du réajustement restent donc incertains et conditionnés notamment à la maîtrise de l’inflation par les Banques Centrales.Pour Nicolas Verdillon : « En attendant, faute de convergence sur les prix entre vendeurs et acheteurs, le marché se grippe et devrait retrouver de la fluidité - au mieux - en deuxième partie de 2023. »
Il y a 2 ans et 84 jours

« Entreprises artisanales du bâtiment et génération Z, un duo gagnant », un nouveau livre blanc de la CAPEB

De l’alliance de l’une et des autres dépend notre capacité à répondre aux enjeux des transitions. D’un côté, la génération Z est le catalyseur de la transition économique et numérique indispensable au secteur du bâtiment. De l’autre, les artisans du bâtiment sont impliqués dans les grands défis du siècle, à commencer par la question environnementale, sujet central pour les jeunes générations et portent des valeurs qui correspondent à leurs aspirations.Face à ce constat, la CAPEB publie, en partenariat avec le CCCABTP, son livre blanc «Entreprises artisanales du bâtiment et génération Z, un duo gagnant», par lequel elle entend expliciter le caractère innovant de son approche, et impulser une nouvelle dynamique à même de favoriser cette rencontre entre deux mondes dont les singularités respectives et les valeurs proches sont souvent trop peu mises en évidence et qui n’ont pas conscience qu’ils auraient tout intérêt à associer leurs compétences respectives.Changer le regard des jeunes sur l’entreprise artisanale du bâtimentLes défis qui se posent aux entreprises artisanales du bâtiment sont immenses, à commencer par ceux de la transition environnementale, numérique et sociétale. Au cours des prochaines années, 90 % des logements devront être rénovés pour être moins énergivores. Or, ces entreprises peinent déjà à recruter de la main d’œuvre qualifiée, ce qui brident leur potentiel. Faire face à ces enjeux implique donc nécessairement le rapprochement entre les entreprises artisanales du bâtiment et les jeunes actuellement au lycée, en apprentissage, en études supérieures, en reconversion ou en recherche d’avenir professionnel.Cependant, il est tout aussi évident que les 15-25 ans, dits de la génération Z, connaissent mal ou ont une vision peu valorisante de la petite entreprise et du bâtiment. Certes, les artisans du bâtiment sont les premiers employeurs d’apprentis. Mais il n’en reste pas moins que nombre de jeunes considèrent la filière comme une voie « par défaut », voire une impasse professionnelle et sociale. Cette situation est d’autant plus regrettable que les professionnels du bâtiment et les jeunes générations ont beaucoup à s’apporter et à s’apprendre mutuellement.Générations X, Y, Z... des défis à relever ensembleLes entreprises du bâtiment sont en effet en mesure de répondre aux grandes aspirations des jeunes générations. Comme la génération Z, les artisans du bâtiment sont des acteurs éveillés de leur ville, de leur planète et de leur aménagement. Comme elle, ils entendent y prendre une part active et responsable. Ils considèrent le travail comme passion, comme un projet de réalisation personnelle à même de les faire progresser et de leur apporter une vraie qualité de vie au quotidien.Réciproquement, la génération Z a beaucoup à donner aux entreprises du bâtiment. C’est elle qui permettra d’intégrer de nouvelles compétences et d’accélérer la modernisation des TPE du bâtiment.Tel est finalement tout l’objet du livre blanc aujourd’hui publié par la CAPEB : mettre en évidence ce qui rapproche les entreprises du bâtiment et la génération Z, ce qui doit les conduire à s’associer pour relever ensemble les défis des prochaines décennies. En cela, la CAPEB est fidèle à sa raison d’être et à sa mission : accompagner les artisans du bâtiment dans le développement de leur activité et promouvoir l’attractivité d’un secteur entièrement engagé dans les grandes problématiques d’aujourd’hui et de demain.
Il y a 2 ans et 84 jours

D+H Mechatronic ouvre sa nouvelle filiale en France

Déjà présent sur le marché français depuis de nombreuses années grâce à un réseau performant de distributeurs/installateurs, le groupe D+H a fait le choix de se rapprocher de sa clientèle. Le groupe a repris les activités et le personnel de son plus ancien partenaire, Alu Technologie Services (ATS). D+H France profitera ainsi immédiatement du précieux savoir-faire des collaborateurs d'ATS, renforcera ses liens avec les distributeurs actuels et disposera d'un premier point de stockage en France.D+H cible de nouveaux partenariats stratégiquesLa filiale D+H France va permettre de renforcer la proximité avec le marché français, d'améliorer la satisfaction des besoins des clients et de créer de nouveaux partenariats stratégiques. L'objectif principal demeure le renforcement de sa présence sur l'ensemble du territoire et l'augmentation du volume d'affaires en France. Cette nouvelle filiale permettra également de participer activement à la conception de normes et de prescriptions adaptées au désenfumage. Cette stratégie de proximité s'accompagne par le lancement de nouvelles solutions, conformes aux normes NF S61-938 et NF EN 12101-2 et donc aux besoins spécifiques du marché français.Laurent Lenoble nommé à la tête de D+H FranceLa nouvelle entité est dirigée par Laurent Lenoble, actuellement gérant de D+H BeLux, dont le siège est situé à Pontpierre au Luxembourg. La proximité géographique des deux filiales D+H permettra de créer des synergies entre les deux marchés et les deux entreprises. Laurent Lenoble sera secondé par Joël Ferry au poste de directeur général. Ce dernier mettra à profit sa longue expérience de gérant d'ATS pour le bien de la nouvelle entité. « Notre objectif est de nous rapprocher de nos clients français et d'offrir toute une gamme de services irréprochables, de l'accompagnement de l'avant-projet jusqu'à la mise en service et le service après-vente, partout en France », annonce Laurent Lenoble, Président de D+H France et D+H BeLux.
Il y a 2 ans et 84 jours

Temponox, le nouveau système de tuyauterie en acier inoxydable de Viega

Le domaine d’application du système « Temponox » — chauffage/refroidissement — est reconnaissable au premier coup d’œil grâce aux deux lignes brunes sur les tuyaux, aux points correspondants et aux logos bien connus « eau non potable » sur les extrémités serties des raccords. Dans l’agitation quotidienne des chantiers, ces marquages évitent toute confusion avec les systèmes de tuyauterie en acier inoxydable de Viega pour l’installation d’eau potable.Une résistance à la corrosion exemplaireLa gamme « Temponox » de Viega est une excellente alternative pour les installations de chauffage et de refroidissement de qualité dans un milieu exigeant. Les tubes en acier inoxydable avec leurs raccords à sertir adaptés n’assurent pas seulement un aspect de haute qualité, mais garantissent également la longévité. Avec « Temponox », il n’y a aucun risque de corrosion, même lorsque l’humidité touche directement la surface du tube. Cette situation se produit souvent lorsque les raccords de radiateurs ne sont pas protégés correctement par le sol ou en raison de dommages accidentels lors de la construction. La protection contre la corrosion, exigée dans les installations de refroidissement, n’est donc plus nécessaire avec le système « Temponox ».Un système complet et attrayant « Temponox » se présente comme un système complet composé de tubes et de raccords dans des dimensions de 15 à 108 mm disponibles chez les grossistes spécialisés. De plus, le raccord à sertir a été testé par le TÜV Rheinland. Outre les éléments tels que les coudes, les pièces en T, les manchons, les raccords et les brides, tous les composants d’installation essentiels pour les systèmes de chauffage et de refroidissement sont disponibles. D’autres composants suivront rapidement. Les raccords à sertir sont équipés en usine de joints d’étanchéité en EPDM. Pour des exigences encore plus élevées, il est très facile de les remplacer par des joints en FKM. Ces derniers sont nécessaires pour les conduites de raccordement des capteurs tubulaires sous vide.Les raccords à sertir « Temponox » sont compatibles avec les machines à sertir Viega Pressgun 6 bien connues et leurs mâchoires correspondantes. Les artisans spécialisés peuvent donc utiliser leur outillage existant pour le système de tuyauterie en acier inoxydable de haute qualité.
Il y a 2 ans et 84 jours

La présence de TotalEnergies en Irak crée des tensions mais Bagdad espère négocier

S'exprimant sous couvert de l'anonymat en raison de la sensibilité du sujet, un haut responsable gouvernemental irakien a confié à l'AFP que TotalEnergies était "mécontent et (avait) décidé de se retirer d'Irak", sans donner plus de détails.Sollicité par l'AFP, TotalEnergies n'a souhaité faire "aucun commentaire".L'entreprise française a signé en septembre 2021 un ambitieux contrat de 10 milliards de dollars avec l'Irak. Mais le partenariat tarde à se concrétiser et les médias se font régulièrement l'écho de discordes."Nous nous sommes donné du temps pour poursuivre le dialogue et arriver à une solution satisfaisante (...) au sujet de certains points de contentieux, dont le pourcentage de participation au projet", a indiqué à des journalistes le porte-parole du ministère irakien du Pétrole, Assem Jihad.Il a expliqué à l'AFP que les autorités irakiennes souhaitaient participer à hauteur de 40% aux investissements, contre 60% pour TotalEnergies.Le géant français des hydrocarbures souhaite, lui, réduire la participation irakienne, selon une source au ministère irakien du Pétrole.Concernant la durée des négociations, M. Jihad a reconnu "un délai qui pourrait durer plusieurs mois".Bagdad est "favorable" à un maintien de l'accord, a précisé M. Jihad qui n'a pas voulu commenter des informations sur le départ d'Irak d'employés de TotalEnergies. "vous pouvez poser la question à Total", a-t-il dit aux journalistes.Le contrat porte sur la construction d'unités de récupération, de collecte et de traitement de gaz pétrolier sur trois champs différents. Il prévoit aussi la construction d'une unité de grande capacité de traitement d'eau de mer, ainsi que d'une centrale électrique photovoltaïque de 1 GW de capacité qui fournira le réseau de la région de Bassora (sud).Les tensions interviennent quelques jours après la première visite à Paris du Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani. Au cours de cette visite, M. Soudani avait signé avec le président français Emmanuel Macron un "traité de partenariat stratégique".
Il y a 2 ans et 84 jours

La vente d'un site du CNRS au promoteur Vinci contestée

La division technique de l'Institut national des sciences de l'Univers du CNRS, située à Meudon, doit être vendue par l'organisme public de recherche au promoteur Vinci Immobilier, sur "ordre" du gouvernement, pour un prix "au rabais" de 38,7 millions d'euros au lieu des 45 millions estimés, selon un communiqué des syndicats SNTRS-CGT et SNCS-FSU.Les lieux, où travaillent plusieurs dizaines de personnes sur des programmes d'astronomie et de sciences de la Terre, doivent être libérés "pour le 15 mars au plus tard", poursuivent ces syndicats qui y voient "une expulsion brutale".En six semaines, le site "doit déménager avec, parmi le matériel à évacuer, des machines-outils de plusieurs tonnes" nécessaires notamment à l'équipement de télescopes. Les personnels de recherche seront "isolés de tout collectif de travail et même sans travail pour certains jusqu'à la réinstallation de leur service" ailleurs en région parisienne "au plus tôt fin 2023", ajoutent le SNTRS-CGT et le SNCS-FSU."Sur le plan scientifique, les travaux à réaliser dans le cadre de programmes spatiaux ou d'observation au sol se verront retardés", selon ces syndicats qui fustigent un "profond mépris du gouvernement envers les personnels et les intérêts du CNRS et, à travers eux, toute la recherche publique".Interrogée par l'AFP, la direction du CNRS dit "travailler pour préserver au maximum les conditions de travail de la quarantaine de personnes concernées ainsi que pour limiter au maximum l'impact sur les activités scientifiques et administratives concernées".Réuni en assemblée générale ce jeudi, le personnel a décidé de manifester devant le siège du CNRS à Paris le 10 février, jour où un conseil d'administration sur la vente est prévu, a précisé à l'AFP Josiane Tack du SNTRS-CGT.
Il y a 2 ans et 87 jours

Deux ouvriers sans-papiers morts sur un chantier : délibéré le 4 avril

Le 8 juin 2019, les deux victimes, Kamel Benstaali, 34 ans, et Omar Azzouz, 29 ans, travaillaient à la réhabilitation de la cité La Source à Epinay-sur-Seine, un chantier de 478 logements dont le bailleur est Plaine Commune Habitat.Recrutés peu de temps avant le drame, ils s'employaient à la rénovation thermique, depuis l'extérieur, du 18e étage d'un bâtiment lorsque la nacelle sur laquelle ils se trouvaient s'est détachée. Aucun des deux n'était formé pour effectuer des travaux en hauteur.Sept hommes âgés de 37 à 61 ans et trois entreprises du BTP sont jugés depuis lundi à Bobigny notamment pour homicide involontaire et travail dissimulé.Une grande majorité des avocats des prévenus ont plaidé jeudi la relaxe.Ils encourent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende. La procureure de Bobigny Alix Bukulin avait réclamé mercredi une peine de deux ans avec sursis et 5.000 euros d'amende à l'encontre du gérant de la société SRI et son chef de chantier qui avaient embauché les deux victimes. Pour l'expert qui devait vérifier la conformité de l'installation de la nacelle, une peine de dix-huit mois de prison avec sursis dont huit mois ferme a été demandée."Il a reconnu ne pas avoir réalisé l'essai statique" de la nacelle, a déclaré son avocate Me Juliette Lévy-Bissonnet mais "il savait que ce contrôle n'avait pas de grande utilité", a ajouté son conseil."Un essai statique effectué à deux mètres n'aurait pas permis d'identifier des malfaçons au 18e étage", affirme son avocate.Un rapport d'expertise a pointé "un défaut d'ancrage" de la plateforme.L'entreprise Isore Bâtiment qui avait remporté le marché de réhabilitation d'une partie de la cité pour sept millions d'euros et les deux entreprises sous-traitantes ont rejeté la faute sur la société SRI "agrée pour travailler dans un chantier", a affirmé un avocat de la défense.Spécialisée dans l'isolation thermique, la société SRI a été liquidée et son gérant est en fuite en Egypte.Les victimes vivaient en France depuis trois ans. Kamel Benstaali, de nationalité algérienne devait se marier prochainement. Quelques jours avant le drame, "il travaillait sur les marchés", avait confié Me Jean-Philippe Feldman, l'avocat des deux familles des victimes. Omar Azzouz, de nationalité marocaine, était lui plaquiste.Les deux ouvriers "n'étaient pas déclarés le jour des faits mais deux jours après leur mort", avait précisé la procureure de Bobigny.
Il y a 2 ans et 87 jours

Le Mexique invite "tous les pays" à investir dans sa transition énergétique

Plusieurs dizaines d'ambassadeurs ont été invités sur le site de Puerto Peñasco, dans un paysage désertique au bord du golfe de Californie, pour voir le déploiement de milliers de panneaux solaires fabriqués en Chine."Nous voulons inviter tous les pays du monde, toutes les entreprises du monde" à "participer, investir, faire partie de l'avenir du Mexique" a déclaré Marcelo Ebrard devant, entre autres, les représentants des États-Unis, de l'Union européenne, de la France, de l'Italie et de la Suisse.La première partie de la centrale solaire doit être inaugurée en avril par président Andres Manuel Lopez Obrador, d'après les autorités mexicaines. "Dans son étape finale" le parc aura une capacité de 1.000 mégawatts", d'après la Comission fédérale d'électricité (CFE, publique). Une fois terminée, la centrale pourra alimenter 1,6 millions d'usagers, et la CFE chiffre cet investissement à un total de 1,6 milliard de dollars.M. Ebrard et l'envoyé spécial des États-Unis pour le climat John Kerry ont avaient fait des annonces communes lors de la dernière COP27 en Égypte. Le Mexique partage avec les Etats-Unis l'objectif de décarboner son économie d'ici 2035.Lors de la COP le gouvernement mexicain a présenté un "plan d'investissement préliminaire" en faveur des énergies renouvelables à hauteur de "48 milliards de dollars d'investissements".Mais les les Etats-Unis, principal partenaire du Mexique, s'opposent publiquement à la nouvelle politique énergétique du Mexique, qui prévoit de renforcer la part des entreprises publiques dans la production électrique. Cette réforme menace des milliards d'investissements privés étrangers selon les États-Unis, qui ont appelé à des mesures dans le cadre du traité de libre-échange d'Amérique du Nord.
Il y a 2 ans et 87 jours

Le Sénat vote à son tour des mesures contre les squatteurs et loyers impayés

Le vote a été acquis par 252 voix contre 91. Le texte va maintenant retourner à l'Assemblée nationale."Sans le dénaturer", les sénateurs l'ont remanié pour distinguer clairement la situation du squatteur de celle du locataire en difficulté. Le ministre chargé du Logement Olivier Klein a salué "un texte équilibré".Inscrit à l'ordre du jour du Sénat à la demande du groupe RDPI à majorité Renaissance, le texte du député macroniste Guillaume Kasbarian a été d'autant bien accueilli par la majorité sénatoriale qu'il reprend des mesures d'une proposition de loi contre le squat de Dominique Estrosi Sassone (LR), adoptée par le Sénat en janvier 2021.A la suite de plusieurs affaires fortement médiatisées, l'une des mesures emblématiques de la proposition de loi Kasbarian triple les sanctions encourues par les squatteurs, jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.Le Sénat a conservé la possibilité de pénaliser le locataire qui se maintient dans les lieux à la suite d'un jugement d'expulsion devenu définitif, mais a supprimé - avec un avis favorable du gouvernement - la peine de six mois d'emprisonnement encourue, ne gardant que la peine d'amende. A gauche, les groupes CRCE à majorité communiste et écologiste ont ferraillé contre un texte qui entrainera selon eux "une dégradation du droit des locataires et des droits humains".En toile de fond des débats, la problématique du mal-logement.Dans son rapport annuel présenté mercredi, la Fondation Abbé-Pierre estime à 330.000 le nombre de personnes sans domicile en France. Soit 30.000 de plus que l'année précédente.Pour les loyers impayés, le texte accélère les procédures judiciaires dans les litiges locatifs, en incluant notamment de manière systématique dans les contrats de bail une "clause de résiliation de plein droit".Activer cette clause permettrait à un propriétaire d'obtenir la résiliation du bail sans avoir à engager une action en justice et de pouvoir ainsi obtenir plus rapidement une expulsion.Les sénateurs ont rétabli la possibilité pour le juge d'accorder d'office un délai de paiement au locataire qui n'en ferait pas lui-même la demande."Nous avons voulu renforcer le volet contre le squat et lutter conte l'usage dilatoire des procédures par des locataires de mauvaise foi", a indiqué Mme Estrosi Sassone.La centriste Valérie Létard a salué un "rééquilibrage indispensable" et "un gros travail pour apporter des outils dans la prévention des impayés".A gauche, la présidente du groupe CRCE, Eliane Assassi, a regretté que "le mal ne soit pas traité à la racine" et que le gouvernement ne s'attaque pas "aux inégalités d'accès au logement".Selon l'écologiste Guy Benarroche, le texte devrait s'intituler "proposition de loi condamnant les plus précaires à la rue".
Il y a 2 ans et 87 jours

Éolien en mer : l'UICN France réclame une meilleure prise en compte des impacts sur la biodiversité

"La transition énergétique doit aussi être écologique en conciliant le développement des énergies renouvelables avec la conservation de la biodiversité", déclare Maud Lelièvre, présidente du Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans un communiqué. Pour cela, l'organisme fait sept recommandations aux pouvoirs publics mais aussi aux porteurs de projets privés d'énergies marines renouvelables, afin de "davantage tenir compte des zones à enjeux pour la biodiversité dans le choix d'implantation" de tels programmes.Elle réclame par ailleurs de "mieux traiter les impacts unitaires et cumulés des projets sur les espèces et les écosystèmes, à travers une application rigoureuse de la séquence ERC (éviter, réduire, compenser)".Mardi, l'Assemblée nationale a donné son ultime feu vert au projet de loi d'accélération des énergies renouvelables mardi, avant l'adoption définitive attendue au Sénat le 7 février.En février 2022, le président Emmanuel Macron avait fixé l'objectif de doter la France d'une cinquantaine de parcs éoliens en mer pour "viser 40 gigawatts en service en 2050".L'UICN plaide notamment pour une meilleure prise en compte des effets cumulés des activités humaines sur les écosystèmes marins lors de la planification des projets éoliens en mer."Les éoliennes en mer ont des impacts sur la biodiversité selon leur type de structure (posée ou flottante), leur raccordement et les pressions qu'elles exercent qui peuvent être de nature physique, chimique et biologique. Elles impactent les habitats marins ainsi que différentes espèces (oiseaux marins et terrestres, mammifères marins, tortues marines, poissons, crustacés et autres faune et flore sous-marines)", souligne-t-elle.Et ce d'autant plus que ces zones sont déjà soumises à d'autres pressions comme les pollutions liées à l'agriculture ou les effets de la pêche industrielle.Ces recommandations "essentielles pour atteindre le bon état écologique du milieu marin" rejoignent les objectifs 2030 du nouveau Cadre mondial de la Biodiversité approuvés par les Etats en décembre 2022, rappelle l'UICN.
Il y a 2 ans et 87 jours

Travailler mieux pour faire accepter de travailler plus longtemps ?

"Nous discutons avec les partenaires sociaux et nous travaillons aussi en lien avec les Français pour adapter la vie professionnelle aux conditions de l'époque", a assuré vendredi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran sur franceinfo.Le gouvernement doit "faire en sorte que les conditions de travail, que l'organisation du travail en France s'améliorent", a abondé le ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester sur France2.Et son collègue au Budget, Gabriel Attal, d'indiquer quelques jours plus tôt entendre les revendications des manifestants sur "la qualité de vie au travail".Le débat gauche-droite sur la "valeur travail" est revenu sur le devant de la scène depuis que l'écologiste Sandrine Rousseau a évoqué un "droit à la paresse". Des propos vertement balayés par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin: ce dernier a dénoncé un "profond mépris de la valeur travail que défendent les ouvriers et les classes populaires"."Reconnaissance"Le patron de la CFDT Laurent Berger refuse de tomber dans le "piège" de M. Darmanin revenant à "dire qu'il y aurait d'un côté ceux qui pensent qu'il faut travailler (...) et puis les autres, les feignants".Il a regretté que la Première ministre Élisabeth Borne n'ait pas "parlé de travail" lors de son passage sur France2 jeudi.Or, avait-il expliqué lundi, "le travail a de la valeur ; aujourd'hui beaucoup dans le monde du travail souffrent d'un problème de reconnaissance" par "les salaires, les bonnes conditions de travail, la non altération physique et psychique du travail. Il aurait fallu commencer par ça".L'exécutif, qui peine à gagner "la bataille de l'opinion", surtout sur le report de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, allume donc un nouveau contre-feu: pression sur la SNCF et la RATP pour améliorer carrières et salaires, expérimentation de la semaine de 36 heures sur quatre jours à l'Ursaff de Picardie, mise en avant des négociations pour augmenter la rémunération des enseignants...Mais cela ne semble pas suffire. "Parmi ceux qui considèrent qu'ils effectuent un travail pénible - c'est quand même un tiers des salariés -, le taux d'adhésion à la réforme est à 12%" seulement, a relevé vendredi le politologue de l'Ifop Jérôme Fourquet sur BFMTV."Pack" travail"Quand vous avez plus d'une personne sur deux qui ne se sent pas bien dans son travail, forcément si vous lui dites +il va falloir travailler deux ans de plus+, c'est très brutal", a reconnu jeudi la députée Renaissance Stéphanie Rist, rapporteure du projet de loi retraites.Elle aurait d'ailleurs préféré que le gouvernement élabore "un pack entier sur le travail, avec des mesures qui permettent de rassurer". Il faut "s'attaquer" au nouveau rapport des Français au travail, a expliqué Mme Borne aux députés de la majorité, les enjoignant à faire "des propositions" dans le texte retraites ou celui, prévu au printemps, sur le plein-emploi.Le gouvernement a déjà déposé une série d'amendements adoucissant sa réforme pour certaines catégories, ou pour allonger dans le temps la possibilité de rachat de trimestres de cotisations au titre des années de stage ou d'études supérieures.Mais certains points pourraient ne pas s'intégrer dans le texte budgétaire choisi par l'exécutif pour faire passer sa réforme, comme la pénibilité et l'emploi des seniors.Dans l'immédiat, oppositions et majorité ont des propositions pour sanctionner davantage les entreprises récalcitrantes ou abaisser aux plus petites entreprises l'application rendue obligatoire de "l'index seniors", qui vise à décrire la politique de l'entreprise à l'égard des salariés plus âgés.Autant de dispositions qui pourraient être intégrées dans le projet de loi "plein emploi" du ministre du Travail Olivier Dussopt annoncé pour le printemps. Il prévoit notamment la transformation de Pôle emploi en France Travail ou un nouveau dispositif d'insertion des allocataires du RSA.
Il y a 2 ans et 87 jours

La conversion de bureaux en logements devrait rester rare, selon la Banque de France

Entre 2013 et 2019, environ 1% de la nouvelle surface de logements a été issue d'une reconversion, selon les calculs des auteurs de l'étude.D'après le modèle mathématique qu'ils ont élaboré, les éléments qui ont le plus d'effet sur la transformation de bureaux en logements dans un bassin d'emploi donné sont un stock d'immobilier de bureaux élevé et un stock d'immobilier résidentiel faible.Le nombre de mètres carrés par employé pourrait aussi avoir un impact sur celle-ci: plus il est important, plus les conversions sont courantes, notent-ils.En revanche, les écarts de prix entre l'immobilier de bureaux et résidentiel semblent n'avoir aucun effet.Selon ce modèle, le recours accru au télétravail provoqué par la pandémie de Covid et la baisse d'occupation des bureaux qui en découle pourraient avoir un effet sur les conversions... mais très limité."Sans changement de réglementation permettant d'encourager la reconversion de bureaux en logements, le télétravail ne devrait pas avoir d'effets massifs", écrivent-ils.Le changement de destination d'un immeuble nécessite en effet d'obtenir des autorisations auprès des élus, dont la modification du plan local d'urbanisme.Et du fait du coût des travaux, la démolition-reconstruction s'avère parfois plus rentable, malgré son fort impact écologique.Le modèle a été élaboré avec des données d'avant pandémie, "une limite de l'étude", reconnaissent les auteurs.
Il y a 2 ans et 87 jours

Sur la dune médocaine, la démolition du "Signal", symbole de l'érosion côtière

"Au travers de ce qui passe aujourd'hui", on voit "ce que la montée des eaux et l'érosion du trait de côte vont projeter dans plein d'autres endroits du littoral français", a déclaré sur place le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.D'ici 2100, 20% du littoral et "jusqu'à 50.000 habitations" sont "concernées" par le phénomène, a-t-il ajouté, tandis que les mâchoires d'une pelle hydraulique commençaient à croquer l'immeuble construit en 1967 à 200 mètres de l'océan, et désormais à flanc d'une dune à moins de 20 mètres des flots.Phénomène naturel à l'œuvre depuis 18.000 ans sur le littoral atlantique, le recul du trait de côte se caractérise par un déplacement massif de sédiments sous l'effet des vagues, des vents et des marées. Selon les scientifiques de l'Observatoire de la côte de Nouvelle-Aquitaine, le littoral sableux du golfe de Gascogne pourrait ainsi reculer de 50 mètres, et les côtes rocheuses du Pays basque de 27 mètres, d'ici 2050.Le changement climatique, qui devrait engendrer ces 30 prochaines années une montée des eaux similaire à celle mesurée sur tout le siècle dernier, menace également d'accentuer le repli de 20 mètres supplémentaires par endroits, indique Nicolas Bernon, ingénieur en risques côtiers à l'Observatoire.Pour Vincent Duprat, 76 ans, l'un des 75 copropriétaires évacués dès 2014 après une série de tempêtes et de grandes marées, présent vendredi devant le chantier, "ce sont des souvenirs pour quatre générations" qui disparaissent, la mer ayant "repris ses droits"."Erreur humaine"L'immeuble a été l'unique bâtiment achevé d'un vaste projet "Grande Motte" de plus d'un millier d'appartements, avec un boulevard 2x3 voies en bord de plage, à une époque "où il fallait créer des villes nouvelles", raconte Jean-José Guichet, ex-président du syndicat des copropriétaires.Une "erreur humaine" que les autorités "n'assument pas", estime Danielle Duprat, amère et en colère, désignant de ses mains le front de mer et ses villas "inondées dans les années 1930", et la zone du Signal "où l'on a construit sans jamais prévenir les acheteurs du risque".Fin 2020, après six ans de feuilleton juridico-administratif, les copropriétaires ont obtenu une indemnisation à hauteur de 70% de la valeur originelle de leur logement.Un "accord one shot" voté au Parlement, qui "ne fera pas jurisprudence" pour éviter d'élargir le fonds "Barnier" - dédié uniquement aux risques naturels majeurs - aux milliers de propriétaires menacés par l'érosion dunaire, relèvent des spécialistes du dossier.Car dans la région Nouvelle-Aquitaine, selon le Groupement d'intérêt public (GIP) littoral, principal acteur local de la gestion de l'érosion, jusqu'à 6.700 logements et commerces pourraient être avalés par l'océan d'ici la moitié du siècle, si rien n'est fait.Pour Nicolas Castay, directeur de cette structure financée par l'État, la Région et les collectivités du littoral, "l'affaire du Signal a été un révélateur, un drame pour avancer. Les collectivités se sont équipées et outillées avec des spécialistes" pour lutter."Il faudra relocaliser"Aidées jusqu'en 2027 par un fonds européen de 38 millions d'euros et, pour plusieurs d'entre elles, par des soutiens de l'État, les collectivités de la région ont mis en place des stratégies "mixtes", allant de la protection "en dur", via des enrochements et des digues, jusqu'au déplacement futur des bâtiments menacés.Selon l'ingénieur Nicolas Bernon, "à long terme, il faudra relocaliser" car les ouvrages en dur, qui "protègent à court terme", intensifient le recul à leurs extrémités et devront être renouvelés régulièrement.Les maires, rassemblés au sein de l'Association nationale des élus du littoral, ont lancé vendredi "une alerte" en réclamant à l'État "des moyens, un fonds dédié et une écoute" pour financer ces projets.Le gouvernement qui a mis en place, via un "fonds vert", des co-financements au cas par cas pour l'année 2023 uniquement, mène actuellement une "concertation" avec les élus, a rappelé M. Béchu."Il faut des centaines de millions d'euros pour accompagner ce type de choses. Qu'on prenne quelques mois pour se demander quel est le meilleur mécanisme pour collecter cette somme, ça me semble plutôt rationnel", a déclaré le ministre.Dans la région, la station balnéaire de Lacanau (Gironde), pionnière pour relocaliser plus d'un millier de logements, a repoussé ce projet à l'après 2050, faute de moyens juridiques et financiers; elle privilégie désormais la construction d'une digue fixant temporairement le front de mer.
Il y a 2 ans et 87 jours

Nouveau planning de chantier Obat : quand simplicité rime avec puissance

Obat, le logiciel de gestion tout-en-un pour les artisans du bâtimentLancé en 2019, Obat est un outil numérique à destination de toutes les entreprises du bâtiment désireuses de simplifier et d’automatiser la gestion de leur activité. Ce logiciel moderne et intuitif permet de gagner de nombreuses heures grâce à des fonctionnalités de création de devis et de factures, de suivi de chantier, de signature électronique ou encore de personnalisation de documents comptables et administratifs.100% en ligne, Obat est accessible sur tablette, ordinateur ou mobile pour répondre aux besoins des utilisateurs en temps réel, même sur le terrain. Avec un abonnement débutant à 25 € par mois, ce logiciel SaaS tient compte de toutes les problématiques et des spécificités du secteur de la construction, peu importe le métier : plomberie, maçonnerie, électricité, peinture, menuiserie, etc.L’outil de planning de chantier le plus puissant du marchéSortie en décembre 2022 après de nombreux mois de développement, la fonctionnalité de planning de chantier d’Obat était une option très attendue par leurs utilisateurs actuels.Son objectif ? Permettre aux artisans indépendants et aux chefs d’entreprise BTP d’avoir une vision d’ensemble et en temps réel de leur activité. Délais, étapes du projet, avancement et état des travaux : cet outil se veut favoriser la bonne exécution des opérations, mais aussi le respect des délais annoncés et du budget.Si l’on devait choisir deux mots pour qualifier cette nouvelle fonctionnalité, ce serait sans aucun doute simplicité et puissance. Très complète, elle permet de découper ses chantiers en différents lots et d’assigner des tâches comme des ressources pour une gestion optimale et un gain de temps non négligeable. Comment ? En premier lieu, grâce à la création des fiches employés, sous-traitants, intérimaires et matériels. Les professionnels pourront ainsi gérer leur équipe depuis un même tableau de bord et assurer une meilleure répartition des tâches. Le plan de charge, quant à lui, permet de s’assurer en un clin d’œil que les ressources sont bien utilisées, avec un partage en temps réel à tous les membres de l’équipe.Avec la fonction calendrier, les artisans pourront également piloter leur emploi du temps plus facilement et avec davantage de précision. Planification des interventions, rendez-vous, management des ressources humaines et matérielles : une fonctionnalité tout-en-un pour gagner en productivité et fluidifier sa communication ! En version ordinateur ou mobile, l’outil s’adapte aux besoins de chacun. Grâce à ce logiciel 100 % en ligne, les professionnels du BTP peuvent enfin gagner du temps sur des tâches chronophages et se concentrer sur leur cœur de métier : la réalisation des chantiers et l’amélioration de la relation client !Envie de découvrir Obat ? Sachez qu’il est possible de profiter d’un essai gratuit de 14 jours : de quoi tester toutes leurs fonctionnalités, le tout sans engagement ! Pour obtenir plus d'informations, leur équipe de conseillers est disponible au 02 53 48 07 06.
Il y a 2 ans et 87 jours

Lancement d'une mission d'information sur le développement d’une filière de biocarburants, carburants synthétiques durables et hydrogène vert

Cette mission d’information a été créée à l’initiative du groupe Union Centriste (UC), dans le cadre de l’article 6 bis du Règlement du Sénat, qui confère à chaque groupe un « droit de tirage » pour la création d’une commission d’enquête ou d’une mission d’information par année parlementaire. Dans un contexte européen et international qui évolue rapidement, et alors que la décarbonation du secteur des transports apparaît comme un enjeu majeur pour atteindre la neutralité climatique à l’horizon 2050, la mission entend dessiner une stratégie de développement d’une filière de biocarburants, carburants synthétiques durables et hydrogène vert répondant aux besoins. Elle prévoit de rendre ses conclusions en juin 2023. Le bureau de la mission est ainsi composé :Président : Gilbert-Luc Devinaz (Socialiste, Écologiste et Républicain – Rhône)Rapporteur : Vincent Capo-Canellas (Union Centriste – Seine Saint Denis) Vice présidents :Pierre Cuypers (Les Républicains – Seine et Marne)René-Paul Savary (Les Républicains – Marne)Sébastien Pla (Socialiste, Écologiste et Républicain Aude)Bernard Buis (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants – Drôme)Gérard Lahellec (Communiste républicain citoyen et écologiste – Côtes d’Armor)Henri Cabanel (Rassemblement Démocratique et Social Européen – Hérault)Franck Menonville (Les Indépendants – République et Territoires – Meuse)Daniel Salmon (Écologiste – Solidarité et Territoires – Ille et Vilaine) Secrétaires : Martine Berthet (Les Républicains – Savoie) Nadia Sollogoub (Union Centriste – Nièvre)
Il y a 2 ans et 87 jours

On plante des arbres à Paris !

Il y a 2 ans et 87 jours

Les Emirats s'apprêtent à démarrer l'une des plus grandes centrales solaires au monde

La centrale Al Dhafra "a commencé à produire ses premiers kilowattheures en fin d'année dernière et devrait être mise en service avant l'été", a affirmé à l'AFP Olivier Bordes, à la tête de l'entreprise pour le Moyen-Orient.Situé en plein désert, à 35 kilomètres au sud d'Abou Dhabi, le projet présenté comme "la plus grande centrale solaire à site unique au monde" est détenu à 60% par les compagnies publiques émiraties, TAQA et Masdar, le chinois Jinko Power Technologie et le français EDF se partageant les 40% restant.Les panneaux photovoltaïques, installés sur une surface totale de 20 kilomètres carrés --soit un cinquième de la superficie de Paris-- auront à terme la capacité de produire 2,1 gigawatts (GW) et pourront "proposer de l'énergie décarbonée à 160.000" foyers, a affirmé à l'AFP Olivier Bordes.En visite mardi sur le site, le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire s'est félicité de la "coopération extrêmement étroite" entre la France et les Emirats arabes unis dans le domaine des énergies renouvelables.Le pays du Golfe, qui est l'un des plus grands exportateurs de pétrole au monde, accueillera fin novembre une conférence de l'ONU sur le climat, d'ores et déjà controversée.Le président de sa compagnie pétrolière nationale, désigné président de la COP28, Sultan Al Jaber, ne manque pas une occasion de souligner l'importance des hydrocarbures pour l'économie mondiale.Mais les Emirats investissent aussi massivement dans les énergies propres, avec l'ambition d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Selon un communiqué publié mardi par Masdar, l'entreprise émiratie d'énergies renouvelables, les projets franco-émiratis ont permis d'installer plus de 6,2 GW de capacité de production d'énergies propres aux Emirats et ailleurs dans le monde, pour un montant de plus de 6 milliards de dollars (5,5 milliards d'euros).Bruno Le Maire, qui s'est rendu aussi en Arabie saoudite et au Qatar, a dit vouloir "accompagner" les pays pétroliers de la région dans la voie de la "décarbonation", en développant des projets dans les énergies renouvelables, le nucléaire, notamment en Arabie saoudite, et l'hydrogène vert.
Il y a 2 ans et 87 jours

La lumière retrouvée des vitraux de la Basilique de Saint-Denis

L'heure de la renaissance pour cette vaste église située aux portes de Paris ? Restée dans l'ombre de Notre-Dame, la nécropole des rois de France - elle abrite les dépouilles de 43 d'entre eux - fait l'objet, depuis plusieurs années, d'importants travaux de rénovation.Depuis un an, les vitraux du déambulatoire sont l'objet de toutes les attentions. Ce chantier de plus de 2 millions d'euros a mis près de 25 ans à se concrétiser."Le temps du patrimoine est un temps long", souligne auprès de l'AFP Laurent Roturier, directeur de la DRAC d'Île-de-France, en charge du projet.Sur un plancher provisoire qui permet d'accéder aux voûtes de la basilique, classée parmi les monuments historiques en 1862, M. Roturier contemple la pose de plusieurs vitraux."On est au bout du chemin", glisse dans un sourire Guillaume Urvoas, vitrailliste. Un chemin long et fastidieux débuté en 1997.C'est à cette date que les plus anciens vitraux de la basilique sont mis à l'abri au laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH). Datant de la moitié du XIIe siècle, ils constituent un jalon de l'histoire du vitrail, ce qui les rend exceptionnels.Copies parfaitesAbîmés par le temps, usés par les intempéries, ces vitraux sont donc retirés. A leur place, des fac-similés en polycarbonate sont installés.S'ouvre alors un débat qui durera plusieurs années: faut-il les restaurer pour les réinstaller ou créer de parfaites copies ?C'est la deuxième option qui a été choisie par les experts. Au total, ce sont près d'une vingtaine de copies qui ont été réalisées.Un projet titanesque qui a commencé par un travail de recherche et documentation sur ces vitraux. Car, rappelle l'architecte du patrimoine Thomas Clouet, ils ont été démontés au moment de la Révolution française.S'ils n'ont pas été vandalisés, reste que certains morceaux ont été dispersés. "Il y a eu un travail de veille pour les retrouver, reconstituer leur histoire, leur parcours afin de pouvoir ensuite passer à la phase copie", détaille Laurent Roturier."On est sur un travail d'une précision folle. Tantôt sur la palette des couleurs ou la composition. C'est quelque chose qu'on ne fait qu'une fois dans une vie", assure le maitre-verrier Emmanuel Putanier, également directeur de l'entreprise Vitrail France."Notre cahier des charges était lourd. Comme on ne pouvait pas sortir les originaux du laboratoire, on a mis en place un mode opératoire pour faire des relevés directement sur place", poursuit-il.Surtout, il a fallu veiller à l'harmonie de l'ensemble: au cours des siècles, la basilique a fait l'objet de vagues successives de travaux. "On a pris en compte l'altération du temps dans les copies. Il ne fallait pas qu'ils paraissent neufs ou modernes", dit Emmanuel Putanier.Les pièces sont ensuite intégrées dans des verrières qui datent pour la plupart du XIXe siècle."Le plus important pour nous était de retrouver ce rapport à la lumière car c'est là l'esprit qui a présidé à l'édification de cette basilique, comme l'ont voulu ses fondateurs", insiste Laurent Roturier.D'autres travaux de rénovation sont en cours, notamment sur les tabernacles, dans cette basilique visitée chaque année par plus de 130.000 personnes.
Il y a 2 ans et 87 jours

Pour les justificatifs de charges, il faut aller chez le syndic

Il n'est pas obligé d'expédier ces documents par voie postale, même aux frais du copropriétaire qui les demande, a précisé la Cour de cassation.Les juges ont donc rejeté la demande d'un copropriétaire qui réclamait des indemnités à son syndic parce qu'il avait refusé de lui envoyer ces justificatifs, entre la convocation et la tenue de l'assemblée générale.Le décret de 1967, pris pour l'application de la loi de 1965 qui réglemente la vie en copropriété, indique que le syndic "remet au copropriétaire qui en fait la demande, aux frais de ce dernier, copie des pièces justificatives des charges", mais il indique aussi dans un autre article que le syndic "fixe le lieu de la consultation des pièces (...) soit à son siège, soit au lieu où il assure habituellement l'accueil des copropriétaires".Contrairement à ce que soutenait ce copropriétaire, la Cour a jugé que l'obligation de remettre des copies de pièces justificatives n'incluait pas l'obligation de les envoyer.(Cass. Civ 3, 9.2.2022, E 21-11.197).
Il y a 2 ans et 87 jours

Carrojoint Premium de Cegecol® : un nouveau joint de carrelage esthétique et polyvalent

Pour répondre aux attentes des professionnels en quête d'un produit décoratif, à la fois performant sur le plan technique et confortable à l'application, CEGECOL® a développé CARROJOINT PREMIUM.Destiné aux carrelages des sols et des murs, en intérieur et extérieur, ce nouveau joint de carrelage polyvalent, coloré et design, offre également de nouveaux avantages :EsthétiqueSa finition ultra lisse et sa très fine granulométrie (0,3 mm) en font un joint esthétique et décoratif ;Décliné dans 17 couleurs tendance, du blanc, nude, caramel… au charbon, il s'assortit facilement aux carreaux utilisés et s'adapte parfaitement aux tons des pierres naturelles. Confortable a l'applicationSa texture fine et onctueuse le rend facile à appliquer ;Elle permet également un bon remplissage des joints allant de 1 à 10 mm (et de 1 à 5mm pour les pierres naturelles);Enfin, il se nettoie très facilement sur les carreaux sans creuser le joint.Hautement performantPolyvalent : CARROJOINT PREMIUM s'utilise sur sol et mur, aussi bien, en intérieur et extérieur ;Hydrofuge et résistant au gel, ce joint supporte également l'abrasion ;Joint flexible : il est adapté aux supports déformables, aux façades et aux sols chauffants ;Joint rapide : il sèche et se nettoie rapidement dès 15 min, la marche est possible après 3 h, ce qui permet une remise en service des locaux rapide.Caractéristiques pratiques de CARROJOINT PREMIUM Taux de gâchage : 1,4 à 1,45 litres par sac de 5kg Consommation : 0,3 à 3 kg/m2 Conditionnement : sac alu de 5kg, avec une visualisation de la couleur du joint sur l'emballage Conservation : 18 mois À très faible émission de C.O.V. (composés organiques volatils) : classée A+ et EC1PLUS Disponible en 17 coloris : blanc, coton, argent, cendre, ivoire, nude, caramel, travertin, dune, grège, châtaigne, chocolat, béton, platinium, ardoise, graphite, charbon.
Il y a 2 ans et 88 jours

Dans les corons de l'ex-bassin minier, la rénovation thermique "change la vie"

Une brume glacée baigne Bully-les-Mines, commune du Pas-de-Calais entourée de terrils. Attablée dans sa cuisine, Sylviane Niebojewski, 60 ans, caresse du regard sa vieille maison de mineurs, depuis peu "remise à neuf".Habitante de la cité "depuis toujours", elle y a connu les corons "sans salle de bains, ni chauffage central", longtemps chauffés au charbon. Puis ce pavillon autrefois "difficile à chauffer"."On avait un tout petit radiateur dans la cuisine, rien dans la salle de bains, un immense couloir glacé. L'hiver on était gelés, même en poussant le chauffage à 22-23°C. J'allumais aussi un poêle à pétrole", se remémore-t-elle. Depuis 2021, et la réhabilitation menée par le bailleur Maisons et Cités, "avec le thermostat à 19°C, on a chaud, notre consommation de gaz a baissé de 40%", se réjouit-elle.Cela représente "une économie de 50 euros mensuels, vraiment bienvenue", pour un couple aux ressources d'environ 1.100 euros, permettant de "partir un peu plus en vacances" ou s'offrir quelques loisirs.Le chantier l'a contrainte à déménager six mois dans une maison voisine, comme la majorité des locataires de cette cité centenaire, rénovée dans le cadre de l'engagement pour le renouveau du bassin minier (ERBM).Passoires thermiquesInitiée en 2017, cette politique prévoit la rénovation de 23.000 passoires thermiques sur dix ans, accompagnée d'une "requalification" de l'espace public, et d'actions pour l'emploi. Elle vise à réparer ce territoire d'1,2 million d'habitants, aux taux de pauvreté record et corons vétustes, même si partiellement classés au patrimoine mondial de l'Unesco.Estimée à 2 milliards d'euros, la réhabilitation thermique est financée par deux bailleurs sociaux, largement subventionnés, notamment par l'Etat (100 millions), la Région (30 millions) ou les intercommunalités (70-80 millions)."Nous emmenons des maisons classées E, F, G, vers une étiquette C ou BBC (bâtiment basse consommation)", résume Jean-François Campion, directeur général de Maisons et cités, gestionnaire de 90% des logements.Chaque logement est "refait du sol au plafond": les murs, curés, sont garnis d'un isolant de 12 cm, les revêtements, portes et fenêtres remplacés, des cloisons abattues. Le loyer "peut légèrement évoluer", d'une vingtaine d'euros pour un loyer de 400.L'ERBM a permis de doubler le rythme des rénovations, "prioriser les cités les plus fragiles", et "aller plus loin sur le bouquet de travaux", salue Marie Cornillon, directrice générale adjointe du second bailleur, SIA Habitat.Un projet précurseur: la loi "Climat et Résilience", votée en 2021, interdira de louer des logements classés G dès 2025, et F en 2028. En France, 5,2 millions de résidences principales étaient en 2022 des "passoires énergétiques", selon l'Observatoire national de la rénovation énergétique. Le parc social reste le mieux loti: 9,5 % d'étiquettes F/G, contre 18,8% pour le privé."Urgence à agir"Dans l'ex-bassin minier, à mi-parcours, fin 2022, environ 7.000 logements miniers étaient réhabilités, et plus de la moitié des chantiers lancés, selon plusieurs sources.Bailleurs et élus reconnaissent un "léger retard", lié à la crise sanitaire ou aux "tensions" sur les métiers de la construction.Mais "les engagements seront tenus", promet le préfet des Hauts-de-France, Georges-François Leclerc, qui pointe "l'urgence à agir", pour "soutenir" les ménages, "maintenir" ce patrimoine unique, et "répondre aux enjeux écologiques".De Béthune à Valenciennes, les habitants interrogés par l'AFP saluent majoritairement le travail mené. Comme Claudie Trifi, 58 ans, heureuse d'être débarrassée de ses vieux châssis abîmés, ou de sa toiture nue, "sans rien entre le plafond et les tuiles".C'est "beaucoup plus confortable, économe, moderne", se réjouit aussi Christelle Cauvez, 49 ans, fille de mineurs.Partout, des façades vermillon éclatantes et jardinets clôturés tranchent avec les briques fanées des maisons voisines.Ceux qui attendent leur tour sont souvent impatients. "Rénover? Il serait temps! L'été, on vit dans un four. L'hiver, je dors en pull", lâche à Lens Emilia Lequien, 41 ans. Elle craint "l'explosion des prix" du gaz, elle qui "y laisse déjà 2.500 euros" annuels."Amortisseur"Avec l'isolement par l'intérieur, imposé par le classement Unesco, "c'est plus petit, les meubles ne rentrent plus", regrette toutefois, dans une rue voisine, Micheline Fruchart, 75 ans.Quelques rares habitants déplorent eux des "malfaçons", essentiellement dans les premières cités rénovées. Président d'un collectif d'habitants à Hornaing, Jacky Saraïs a du "se battre" avec habitants et élus, pour faire réparer les défauts d'une cinquantaine de logements."On a essuyé les plâtres", mais les problèmes sont "quasiment résolus", tranche le maire Frédéric Delannoy, président de la communauté de communes du coeur d'Ostrevent.En s'attaquant "vite et fort" aux cités les "plus dégradées, reléguées", cette politique lutte contre "le sentiment d'abandon" éprouvé localement, salue son homologue de la porte du Hainaut, Aymeric Robin.Même si, avec la crise énergétique, "le gain de pouvoir d'achat attendu se transforme en amortisseur".Béton de chanvre, laine de bois: les bailleurs ont aussi "expérimenté" des matériaux biosourcés. Mais seulement sur une "fraction" des volumes. Un regret pour M. Robin: "on aurait pu aller plus loin" trouver des "process innovants, écologiques" et "duplicables rapidement".
Il y a 2 ans et 88 jours

A Saint-Ouen, une rénovation urbaine à plusieurs millions d'euros suscite des questions

Sous un ciel gris, les barres d'immeubles HLM rose défraîchi du Vieux Saint-Ouen voient défiler à leurs pieds un aréopage en costume."Là, c'était mon école !", indique fièrement le maire (PS) Karim Bouamrane à Catherine Vautrin, la présidente de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), avant de la mener vers la Seine, à deux pas.La promenade préfigurait la signature mardi après-midi d'une convention pour métamorphoser deux quartiers dégradés, le Vieux Saint-Ouen et la cité Cordon-La Motte-Taupin.En décrochant une enveloppe de l'ANRU à 100 millions d'euros, la Ville a bouclé ce projet de plus de 350 millions d'euros. Une première pour cette commune populaire d'environ 50.000 habitants aux portes nord de Paris.Quelque 500 logements seront détruits et environ 1.200 autres réhabilités, de nouveaux bâtiments sortiront de terre, les espaces publics seront repensés et végétalisés, avance la municipalité."Nous on met le paquet sur le beau, c'est la réhabilitation par le beau", s'extasie M. Bouamrane.L'opération vise aussi à instiller davantage de mixité là où le taux de logement social grimpe jusqu'à 80%."L'objectif c'est de redescendre un petit peu le nombre de logements sociaux mais d'avoir aussi une mixité. Ce qui va être reconstruit à la place, c'est souvent des logements dédiés aux salariés, les catégories socio-professionnelles intermédiaires, infirmiers, enseignants", détaille Adel Ziane, adjoint délégué à l'aménagement.Ces mutations s'inscrivent dans une montée en gamme de la ville, sous la pression de l'immobilier parisien."Sacrifiés"La majorité des habitants concernés vivent ici depuis plus de dix ans, selon les chiffres de la ville. Pour certains d'entre eux, rencontrés par l'AFP, un futur déménagement suscite l'inquiétude, voire le rejet."J'aime le quartier et je ne veux pas déménager ça c'est sûr", confie Maryam Niane, 68 ans.Son immeuble, au numéro 5 des tours Taupin, doit être rasé. Ses 16 logements lumineux, ses parties communes propres et sa vue dégagée sur la tour Eiffel lui confèrent pourtant un meilleur statut que son voisin, le numéro 4 à l'allure fatiguée, avec ses guetteurs dans le hall. Lui sera simplement rénové. Par sa localisation, le numéro 5 "crée une espèce d'enclave où le trafic de drogue peut se déployer", explique M. Ziane. L'idée est d'ouvrir cette cité aux allures de "souricière" pour faciliter les interventions policières, affirme-t-il."On a tout à y perdre", estime au contraire Djaouiba Mazef, enseignante, qui vit dans un 76 m2 avec ses filles. "Je n'accepte pas que pour des raisons de désenclavement et de trafic on fasse tomber un immeuble."Les habitants ont découvert par hasard le sort réservé à leur bâtiment alors que d'autres options existent, soutient Mme Mazef, qui dénonce une absence de concertation et une opération foncière visant à "gentrifier de plus en plus" à l'approche des Jeux olympiques de Paris 2024.A ses yeux, les habitants de son immeuble sont "sacrifiés sur l'autel des intérêts financiers", avec "le consentement de l'Etat".La Ville a promis le "relogement sans exception de toutes les personnes concernées à Saint-Ouen et ce sans augmentation de loyer", notamment aux docks et dans les futurs logements du Village des athlètes des JO.A ce stade des négociations prévues sur plusieurs années, "une trentaine de relogements ont été effectués", comptabilise M. Ziane, plébiscitant "un travail d'accompagnement".Mais les opposants craignent d'être relégués dans des logements plus petits, aux charges plus importantes et excentrés."Ils veulent faire un truc beau et joli, mais pas pour nous. Nous on dégage", lance de son côté Leïla, assistante maternelle. Un voisin âgé, qui refuse de donner son nom, conclut la conversation: "s'ils détruisent le bâtiment, ce sera avec moi dedans !"
Il y a 2 ans et 88 jours

France Hydrogene lance le premier baromètre annuel du déploiement de l'hydrogène en France

Ces chiffres clés seront enrichis de nouvelles données chaque année.EmploiLa filière hydrogène française représente en 2022 5.800 emplois directs, soit 1.300 de plus qu’en 2021.Le développement de la filière est tel que des tensions dans le recrutement se font déjà sentir. France Hydrogène a engagé dans ce sens un travail structurant depuis 2021 sur les sujets compétences-métiers-formations, avec la publication d’un référentiel des métiers des compétences, et a noué plusieurs partenariats, notamment avec Adecco et l’Afpa.Usines19 usines sont actuellement en activité. Ces usines fabriquent des équipements clés tels qu’identifiés par la Stratégie nationale hydrogène : des électrolyseurs, des piles, des stations de recharge, des réservoirs ou des véhicules. De nombreuses autres usines font partie intégrante de la chaine de valeur, par exemple les fournisseurs de composants.Capacité d'électrolyseLa capacité d’électrolyse en 2022 est de 13 MW. Les capacités d’électrolyse correspondent aux capacités des stations de recharge avec production d’hydrogène sur site (comme à Pau, Houdain, Auxerre ou encore St Cloud) mais également au site dédié de production de Lhyfe en Vendée.Station de recharge58 stations sont ouvertes à date, 225 sont en projet à 2025 et 1.000 à l’horizon 2030. Optimiser le déploiement de l’infrastructure pour accélérer sur la mobilité hydrogène est une des grandes priorités d’action.Véhicules33 bus sont en circulation (à noter que plus de 700 sont en commande par des collectivités), 550 véhicules légers, 3 camions (des camions arrivent sur le marché en retrofit)… mais aussi des chariots élévateurs présents de longue date dans les entrepôts, et des vélos sur les routes.Concernant les usages dits « stationnaires », ils sont aujourd’hui principalement constitués par des groupes électrogènes à hydrogène.
Il y a 2 ans et 88 jours

Urgence climatique : comment réduire efficacement son empreinte carbone ?

La transition environnementale concerne l’ensemble de l’humanité où il devient impératif de modifier ses modes de consommation pour réduire sa facture carbone. Si le Ministère de la Transition écologique estimait à 9t/CO2e/Français/an, il s’avère que ces calculs officiels n’incluaient pas les émissions liées à la déforestation, à certains GES comme les HFC, PFC et SF6, ainsi que la vapeur d’eau des traînées de condensation des avions.S’appuyant sur les données de l’ADEME confirmées par Carbone 4, Greenly a analysé les 3 scopes (concernant les émissions directes et indirectes) des Français, portant celles-ci plutôt à 9,9t/CO2e/Français/an, soit près d'une tonne de plus : il faudrait 2,9 Terres si toute l’humanité consommait comme la France, et le 5 mai 2022, la France a consommé ce que la Terre met un an à produire. A titre de comparaison, c’est 9 Terres pour le Qatar, 8,2 pour le Luxembourg et 5,1 pour les Etats-Unis. A l’échelle individuelle, les postes les plus émetteurs concernent le transport, l’alimentation, les achats de biens et services.Réduire les cinq cavaliers du changement climatiqueChaque Français peut contribuer à réduire son empreinte carbone de 28% en appliquant des gestes du quotidien dans les postes les plus émetteurs. Pour ce faire, il suffit de repenser sa consommation pour viser le bas carbone.Le transport : c’est 2,6 tCO2e par habitant, la voiture individuelle représente près des trois quarts des émissions liées au transport, suivi de l’avion. L’alternative la plus efficace est de privilégier les transports à mobilité douce comme le vélo pour les courtes distances (-0,32 tCO2e) ou encore les transports en commun qui émettent 98% de moins que la voiture pour un trajet équivalent. Le covoiturage, grâce au taux d’occupation, permet de réduire 0,27 tCO2e/personne.an, que le trajet soit court ou long. Pour les voyages, privilégier le train à l’avion réduit de 0,27 tCO2e l’empreinte carbone. Le train permet d’épargner 99% des émissions de CO2 par rapport à un trajet équivalent en avion et en voiture.L’alimentation : Avec ses 2,3 tCO2e par habitant, l’alimentation est le deuxième poste le plus émetteur. En tête de liste, la consommation de viande représente près de la moitié, soit 0,92 tCO2e, suivi des produits laitiers et de la volaille (0,39 tCO2e), des fruits et légumes (0,24 tCO2e) et de la pêche (0,12 tCO2e). L’adoption à un régime entièrement végétarien permettrait de réduire d’une tonne l’émission carbone. La consommation de produits locaux a également un impact positif puisqu'elle réduit l'empreinte carbone de 0,17 tCO2e.Le logement : La consommation d’énergie fossile (gaz et fioul), que ce soit pour s’éclairer ou chauffer son logement, représente 1,9 tCO2e/habitant.an. Les émissions liées à la construction et à la gestion des déchets n'y contribuent que dans une faible mesure. En maintenant la température de son domicile à 19°, c’est 0,16 tCO2e d’épargner. Il en va de même en s’équipant d’un éclairage LED pour économiser 0,02 tCO2e.Les biens et services : émettant 1,6 tCO2e, il est possible de réduire cette empreinte en achetant 3 fois moins de vêtements neufs (-0,22 tCO2e) et tout son électroménager et high-tech d’occasion (-0,16 tCO2e), ainsi qu’en adoptant un comportement de zéro déchet grâce au vrac proposé dans plusieurs enseignes et en ayant une gourde pour limiter les bouteilles en plastique (-0,09 tCO2e). D’autres leviers sont activables pour réduire des postes comme la banque en privilégiant les investissements responsables, ou encore de préférer des loisirs plus vertueux.Les services publics : L’empreinte carbone de ce poste est estimée à 1,4 tCO2e par habitant. En raison de l'incapacité relative des individus à agir directement sur ces émissions, elles sont considérées comme des émissions "incompressibles".Pour Tommy Catherine, expert de la méthodologie carbone chez Greenly : « S'il est vrai que les actions individuelles jouent un rôle dans la réduction de notre empreinte carbone, cette étude met en lumière les facteurs systémiques qui contribuent à notre empreinte carbone et qui sont restés longtemps inaperçus. L’action collective à grande échelle est donc nécessaire et cela inclut la décarbonation des entreprises industrielles et agricoles, ainsi que de l'État. Et c’est possible comme l’a démontré une récente observation du trou de la couche d’ozone qui poursuit sa reconstitution depuis l’interdiction de certains gaz. »
Il y a 2 ans et 88 jours

L'aide pour une pompe à chaleur géothermique va passer à 5.000 euros

Ce dispositif "doit permettre de produire en 15 à 20 ans suffisamment de chaleur géothermale pour économiser 100 TWh/an de gaz, soit plus que les importations de gaz russe avant 2022", vise la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.Il s'agit à la fois de soutenir l'essor d'une filière industrielle (forage, production), et les projets portés notamment par les particuliers.Ainsi l'aide pour l'installation d'une pompe à chaleur géothermique en remplacement d'une vieille chaudière thermique sera portée dès mars à 5.000 euros quel que soit le niveau de revenu (contre 4.000 euros jusqu'ici pour les ménages les plus modestes et 2.500 euros pour les autres).Le coût varie beaucoup selon l'installation, mais peut largement dépasser 20.000 euros, selon les travaux nécessaires et les forages nécessaires.Ce "coup de pouce" pourra être cumulé avec d'autres dispositifs de soutien. Jusqu'à 90% du coût total de l'installation pourra ainsi être pris en charge par l'Etat pour les ménages les plus modestes, selon le ministère.Le chauffage absorbe 50% de l'énergie consommée en France, et il reste majoritairement issu d'énergies fossiles (fioul et gaz). La géothermie, qui consiste à aller puiser dans le sous-sol de la chaleur renouvelable liée au fonctionnement géologique de la Terre, ne représente au contraire qu'une petite fraction du chauffage.In fine, le gouvernement voudrait augmenter de 40% le nombre de projets de géothermie profonde lancés d'ici 2030, et doubler le nombre d'installations de pompes à chaleur géothermique chez les particuliers d'ici 2025.Au prix actuel des énergies, un ménage moyen économiserait chaque année au moins 800 euros en substitution d'un chauffage fioul et près de 500 euros en substitution d'un chauffage gaz, selon les calculs du ministère.