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Il y a 2 ans et 88 jours

Rencontre avec Norman Willemsen, PDG de Kebony

Batinfo : Pouvez-vous revenir sur l'histoire de KEBONY ?Norman Willemsen : Kebony est la première entreprise mondiale en matière de technologie de modification du bois respectueuse de l’environnement, reconnue comme leader mondial de la durabilité et l’une des entreprises technologiques les plus passionnantes, mettant en avant sur la scène internationale la mégatendance des matériaux de construction durables sur le marché mondial de la construction.Kebony a été fondée en 1997 en Norvège et a connu une croissance phénoménale au cours des deux dernières décennies pour devenir un producteur internationalement reconnu du meilleur bois durable entièrement modifié. Afin de répondre à la demande accrue, une deuxième usine a été ouverte en 2018 à Anvers, ce qui a permis à Kebony de doubler sa capacité de production annuelle de bois Kebony Clear et de se développer sur de nouveaux marchés mondiaux.Batinfo : Où en est KEBONY maintenant ?Norman Willemsen : Chez Kebony, nous utilisons notre technologie unique et brevetée de modification du bois pour produire un bois amélioré de qualité supérieure, qui est à la fois respectueux de l’environnement et rentable : un bois naturel fait pour durer. En transformant de manière permanente des essences de bois tendres comme le pin en bois Kebony dont les caractéristiques sont comparables, et dans certains cas supérieures, à celles des bois durs précieux, notre entreprise parvient à éviter la déforestation des bois durs tropicaux et à protéger des puits de carbone vitaux comme l’Amazonie.La communauté internationale reconnaît aujourd’hui la nécessité absolue de construire avec des matériaux durables et issus de sources durables. Dans de nombreuses régions du monde, il est indéniable que le secteur de la construction est très polluant et demeure peu durable, sachant que la chaîne de valeur, des matériaux aux opérations, est responsable de plus d’un tiers des émissions annuelles de gaz à effet de serre.Bientôt, il sera impératif pour tous les professionnels de l’environnement bâti d’atteindre les objectifs de durabilité. La réduction de la dépendance mondiale à l’égard des bois durs courants est au cœur de la mission de Kebony, et notre technologie innovante et brevetée de modification du bois nous permet de produire du bois à la fois écologique et rentable.Nous sommes fiers de pouvoir dire que le bois Kebony a été utilisé dans certains projets les plus ambitieux, les plus durables et les plus appréciés au monde, notamment le pavillon KREOD pour les Jeux olympiques de Londres, le restaurant de plage du Club des Palmiers à Saint-Tropez, le showroom de Tesla à Denver et, plus récemment, le réaménagement de l’emblématique centrale électrique de Battersea à Londres.En contribuant positivement à l’évolution naturelle et à la viabilité de l’utilisation du bois dans la construction, Kebony entend aborder le double problème de la déforestation et des émissions de carbone provenant des matériaux de construction standardisés. Kebony se distingue de ses concurrents par le fait que sa production de bois est respectueuse de l’environnement grâce à une technologie et à un processus d’imprégnation complexes et sophistiqués, ce qui lui a valu une réputation d’excellence de longue date.Batinfo : Quels sont les prochains projets pour Kebony ?Norman Willemsen : Cette année, le Global Cleantech 100 a accueilli Kebony dans son prestigieux « Hall of Fame » en reconnaissance de son engagement envers l’excellence technologique et la création d’un avenir durable. Le produit a également été reconnu par le Financial Times comme « Tech Champion » pour sa production durable et la préservation des forêts comme puits de carbone. Kebony est une entreprise mondiale, et les produits Kebony sont utilisés sur des projets dans plus de 100 pays. En tant que leader mondial de la production de bois durable, Kebony ouvre la voie à une construction respectueuse de l’environnement et ce, à une époque où elle est plus nécessaire que jamais. En Octobre 2021, Kebony a récolté 30 millions d’euros à l’occasion d’une levée de fonds menée par Jolt Capital et Lightrock, qui soutient nos ambitions futures et nous permettra de tirer parti de l’importante évolutivité opérationnelle pour poursuivre une croissance rentable. Nous visons maintenant des opportunités de croissance prometteuses, avec la nomination d'équipes de vente supplémentaires en Europe occidentale et centrale, au Moyen-Orient et aux États-Unis. Aujourd’hui, Kebony est vendu dans un grand nombre de pays et prévoit, d’ici 2030, d’être utilisé dans des projets de développement dans de nombreux pays à travers le monde, en raison du besoin croissant d’alternatives durables dans la construction et du fait que le bois durable devient la nouvelle norme.
Il y a 2 ans et 88 jours

Le biogaz, une énergie locale et flexible, au service de la résilience de notre système énergétique

Aux côtés de Barbara Nicoloso, directrice de l’association Virage Énergie et auteur du Petit traité de sobriété énergétique et de Baptiste Perrissin Fabert, directeur exécutif de l’expertise et des programmes de l’ADEME, Jean-Charles Colas-Roy, Vice-Président de Coénove a pu revenir sur l’importance d’installer durablement les efforts de réduction des consommations énergétiques et de pérenniser les bons résultats obtenus ces derniers mois en passant d’une sobriété conjoncturelle à une sobriété structurelle.Cette conférence a également été l’occasion de revenir sur la nécessité de faire converger deux enjeux majeurs dans le secteur du bâtiment : assurer la sécurité d’approvisionnement tout en accélérant la décarbonation du parc. Pour Jean-Charles Colas-Roy, Vice-Président de Coénove : « La rénovation des bâtiments, la complémentarité des énergies et le verdissement du gaz sont des atouts majeurs pour la décarbonation du secteur du bâtiment. La SFEC (Stratégie Française Energie Climat) est une feuille de route de décarbonation mais c’est aussi un impératif de sécurité d’approvisionnement pour les français. Le biogaz, en tant qu’énergie stockable, renouvelable et produite en France, apporte résilience et flexibilité au système énergétique français et européen. Le verdissement du gaz comporte de nombreuses externalités positives : valorisation des déchets, économie circulaire, revenus complémentaires, emplois locaux, indépendance énergétique du pays, capacités de stockage. A ce titre, il est essentiel d’amplifier et de soutenir la trajectoire de developpement du biogaz en France, dans la prochaine PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Energie), avec un objectif de 20% de gaz renouvelables en 2030. »
Il y a 2 ans et 88 jours

Castorama renforce son engagement en faveur de la biodiversité en créant une forêt urbaine

Ce projet, initié le mercredi 18 janvier avec une plantation participative et réalisé en collaboration avec Reforest’Action, vise à renforcer la biodiversité locale en formant un écosystème forestier. Il s’inscrit dans une démarche plus globale de l’enseigne et du Groupe Kingfisher qui a pour ambition de devenir « Forest Positive » d’ici 2025 et vient concrétiser l’engagement de Castorama d’être l’enseigne du changement responsable.Une plantation participative qui renforce la biodiversité localeCastorama a choisi de s’associer à Reforest’Action, acteur de référence pour la restauration des écosystèmes forestiers en France, pour créer une forêt urbaine au Castorama de Marseille Saint-Loup.Cette initiative permet à l’enseigne de valoriser un terrain adjacent au magasin pour le transformer en boisement urbain. Une initiative bénéfique pour l’environnement qui permettra à terme de protéger les sols de l’érosion et des glissements de terrain, mais aussi de contribuer à la lutte contre le changement climatique et de renforcer la biodiversité du site. Une étude du sol et des conditions climatiques réalisée par Reforest’Action a permis d’intégrer un mélange d’arbres et d’arbustes locaux afin de former un écosystème forestier favorable au milieu. À terme, ce sont près de 500 arbres qui pourraient être plantés sur le site.A l’occasion d’une plantation participative, les collaborateurs du magasin ont accueilli le 18 janvier une trentaine d’enfants du centre aéré de l’Association Le P’tit Camaïeu, âgés de 6 à 10 ans. L’occasion d’une journée au contact de la nature pour les sensibiliser de façon concrète aux enjeux des forêts.« Je suis très fière que notre magasin participe à cette initiative qui a un impact concret sur l’environnement et contribue aux engagements de Castorama. Pouvoir agir localement en faveur des forêts est une véritable source de satisfaction pour nos collègues en magasin. Des collègues qui trouveront également dans cette forêt urbaine un espace pour se ressourcer à proximité du magasin », se réjouit Marie-Christine Vergnes, directrice du Castorama de Marseille Saint-Loup.La lutte contre la déforestation au coeur des préoccupations de CastoramaLa création de cette forêt urbaine est un nouvel exemple des engagements pris par Castorama en matière de préservation des forêts, pilier clé de sa stratégie RSE. Castorama a pour ambition d’être l’enseigne du changement responsable à la fois pour ses clients et pour elle-même.« La création de cette forêt urbaine est une nouvelle illustration de nos engagements d’enseigne en matière de préservation de l’environnement. Depuis plus de 15 ans, nous menons des actions pour lutter contre la déforestation. Dans cette perspective, Castorama s’est engagé à utiliser 100% de bois et papier issus de forêts gérées durablement d’ici 2025 – l’enseigne est aujourd’hui à plus de 90% - et à contribuer à des projets de reforestation », affirme Franck Moreno, directeur d’enseigne de Castorama en France.Plus largement, cette action s’inscrit en cohérence avec l’ambition du groupe Kingfisher de devenir « Forest Positive », qui a rejoint en 2021 l’association Rainforest Alliance en tant que membre fondateur de l’initiative Forest Allies. Ce partenariat permet au groupe Kingfisher et ses enseignes de contribuer à travers diverses actions à la protection, la restauration et la gestion responsable de forêts naturelles.
Il y a 2 ans et 88 jours

Acorus réalise la réhabilitation énergétique de 32 logements pour RIVP Paris 14

L’éco-rénovation au service de la sobriété énergétiqueL’éco-rénovation est un mélange de deux procédés qui permet à la fois de proposer des produits techniques dont les performances permettent de limiter les déperditions thermiques et d’améliorer les consommations énergétiques d’un bâtiment (isolation, système de chauffage, de ventilation), tout en ayant des caractéristiques de fabrication peu émissives en carbone. Et également de prendre en compte le bien-être des habitants dans leur logement.Pour illustration, Acorus s’est occupé du chantier de la RIVP (deuxième bailleur social parisien avec plus de 60.000 logements sociaux en gestion), dans le 14e arrondissement de la capitale. Le bouquet de travaux consistait en la réhabilitation thermique Plan Climat en milieu occupé d’un immeuble d’habitation R+7 (et caves) constitué de logements et ateliers d’artistes, soit environ 70 locataires. Acorus a réalisé une rénovation globale et performante permettant d’obtenir des gains énergétiques considérables de l’immeuble, en actionnant tous les leviers de corps d’état possible : Une isolation thermique extérieure, majoritairement en laine de roche, a été mise en œuvre sur l’ensemble de l’enveloppe du bâtiment (murs, toitures terrasses, rampants des toitures en pente et planchers sur le sous-sol). Objectif de consommations après travaux : Cep = 103 kWhep/m2shon.an (classe C), contre 206 kWhep/m2shon.an (classe D) avant travaux. Remplacement des menuiseries extérieures par des nouvelles en double vitrage et huisseries aluminium pour les parties courantes et en bois pour les balcons. La couverture des rampants a été entièrement remplacée en ardoise naturelle. Mise en place d’un système de ventilation plus performant. Installation d’un système de chauffage plus économique avec pilotage des radiateurs.Remplacement des luminaires moins énergivores et à extinction automatique. En parallèle, d’autres travaux ont été entrepris pour améliorer le confort des locataires : Les gardes corps des balcons ont été déportés pour ne pas perdre d’espace (pris par l’ajout d’isolant) Les menuiseries ont été mises au nu extérieur du bâtiment pour libérer de l’espace intérieur dans les logements Les entrées d’air de ventilation ont été renforcées pour affaiblir les nuisances acoustiques provenant de l’extérieurRemaniement des espaces verts (hôtels à insectes, perchoirs à oiseaux)En outre, Acorus avait un AMO Environnement qui notait, entre autres, l’organisation du chantier et son impact vis-à-vis de l’environnement (consommation d’eau, d’électricité, tri des déchets, kit antipollution...).Pour Philippe Benquet, Président du Groupe Acorus : « Nous sommes très fiers de cette réhabilitation thermique Plan Climat pour la ville de Paris, qui respecte l’existant tout en étant au service d’une amélioration de l’architecture et de la qualité d’usage. Grâce aux économies d’énergie qu’elles permettent de réaliser, les solutions d’entretien, de rénovation et de réhabilitation installées quotidiennement par nos 850 techniciens, constituent des gains sur les consommations énergétiques des logements. »
Il y a 2 ans et 88 jours

Parution de la 2e édition du Guide Installations photovoltaïques en toiture et façade du CSTB Editions

Il s’applique aux installations photovoltaïques mises en œuvre en :toitures inclinées en petits éléments de couverture (tuiles ou ardoises) ;toitures inclinées en grands éléments de couverture (plaques nervurées en acier ou aluminium ou plaques ondulées en fibre-ciment ou feuilles métalliques) ;toitures avec étanchéité (toitures-terrasses ou toitures inclinées) ;façades ;verrières, ombrières ou pergolas.Après une description détaillée des types de procédés photovoltaïques, les auteurs présentent les méthodes de dimensionnement et les détails de mise en œuvre avec de nombreux schémas détaillés dans le respect des divers DTU (toitures et façades). Des listes de points de contrôle avant, pendant et après chantier sont aussi proposées.Basé sur la jurisprudence des Avis Techniques et des Appréciations Techniques d’Expérimentation (ATEX), ce guide a été rédigé par deux experts du CSTB : Jean-Charles Corbin, ingénieur études et évaluation de procédés photovoltaïques et David Le Bellac, rapporteur du Groupe Spécialisé n° 21 - Procédés Photovoltaïques.Pour en savoir plus, consulter l’extrait du guide et le commander.Parution : Janvier 2023Edition : 2eNb de pages : 130Format : 16 x 24 cmCouverture : BrochéIntérieur : Quadri
Il y a 2 ans et 88 jours

Recticel Simfocor® reçoit le label d'efficience environnementale Solar Impulse

Ce label est attribué à des produits, services ou procédés alliant des performances environnementales et économiques. Cela signifie également que Simfocor® rejoint la liste de la Fondation Solar Impulse des #1000+ Solutions sélectionnées pour leur contribution à une croissance économique durable.Simfocor® fait partie de la gamme innovante d'isolation « Recticel Silence » qui est actuellement commercialisé en France et en Espagne.Un isolant thermo-acoustique recyclé pour les cloisonsEn France, le coût social des nuisances sonores s'élève à 147 milliards d'euros en 2021, soit près du double du coût relevé en 2016*. Le problème est accentué par une tendance générale vers des logements plus petits et des bâtiments collectifs. Simfocor® relève ce défi avec une solution thermo-acoustique conçue pour les cloisons. Facile à poser soi-même, les panneaux Simfocor® se glissent entre les montants métalliques de la cloison et sont recouverts par une plaque de plâtre d'une épaisseur minimum de 12,5 mm. Ainsi, Simfocor réduit l'intensité sonore d’une pièce à l’autre jusqu'à 84 %, ce qui représente une amélioration de 8 dB ΔRw, tout en offrant de bonnes performances thermiques. Simfocor® est également une innovation respectueuse de l’environnement. Il est composé de mousses PU recyclées provenant d’anciens matelas, leur offrant ainsi une seconde vie en tant que matériau de construction.La Fondation Solar ImpulseLe label Solar Impulse a été initié par l'explorateur visionnaire Bertrand Piccard, qui a réalisé en 2016 le premier tour du monde en avion électrique à énergie solaire. La Fondation cherche à relever les défis du développement durable tout en assurant la viabilité économique.Simfocor® apparaît désormais dans le « Solutions Explorer de la Fondation », un moteur de recherche unique qui présente des solutions climatiques viables.Cette certification reflète la quête continue de Recticel en matière d'innovation durable et son engagement vers un objectif global de zéro émission nette d'ici 2050.*CNB-Ademe sondages publiés en 2021 et 2016
Il y a 2 ans et 89 jours

Porcelaine brisée et briques Lego pour une exposition Ai Weiwei à Londres en avril

Cette exposition, appelée "Making sense" (faire du sens), sera la plus grande de cet artiste dans la capitale britannique depuis huit ans. Elle aura lieu du 7 avril au 30 juillet.L'exposition montrera des centaines de milliers d'objets rassemblés depuis les années 1990 par Ai Weiwei. Ces objets allant d'outils de l'âge de pierre à des briques Lego seront disposés sur le sol de la galerie.De grandes oeuvres seront également installées en dehors de la galerie d'exposition, dans les espaces gratuits du musée ainsi qu'à l'extérieur du bâtiment.L'une des oeuvres sera composée de milliers de morceaux de sculptures en porcelaine qui ont été cassées dans son studio de Pékin en 2018 par les autorités chinoises.Dans une autre, Ai Weiwei présentera des milliers de pièces de Lego, qui lui ont été offertes par le public à un moment où cette entreprise avait arrêté de lui en vendre car il les utilisait pour réaliser des portraits d'opposants politiques."L'exposition offre une expérience riche de ce qu'est le design, et de la manière dont le design est lié à notre passé et à notre situation actuelle", explique Ai Weiwei.Pour Justin McGuirk, le commissaire de l'exposition, "la démolition ou la destruction ou la perte de la mémoire culturelle est l'un des thèmes principaux de cette exposition".Parmi les objets exposés, figurera aussi un cintre, le seul objet que l'artiste a été autorisé à emporter en prison pour accrocher sa chemise.Ai Weiwei, qui vit en Europe depuis 2015, est le fils d'un poète vénéré par les anciens dirigeants communistes.Il a participé en tant qu'architecte à la conception du stade "Nid d'oiseau" pour les Jeux olympiques de Pékin en 2008.Mais il est tombé en disgrâce après avoir critiqué le gouvernement chinois et a été emprisonné pendant 81 jours en 2011 avant de partir finalement en Allemagne quatre ans plus tard.
Il y a 2 ans et 89 jours

Les tarifs des péages autoroutiers augmentent plus fortement que les années passées

Pour les voitures (véhicule de classe 1), les tarifs augmentent en particulier de 4,526% sur le réseau Cofiroute (Atlantique), 4,620% pour Sanef (Nord et Est), 4,683% pour Escota (Côte d'Azur), 4,743% pour les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), 4,758% pour AREA (Alpes), 4,823% pour les Autoroutes du Sud de la France (ASF) et 4,806% pour SAPN (Normandie), sauf sur l'A14 dont le péage bondit de 9,89%.L'augmentation moyenne est "sensiblement inférieure" aux 6,33% d'inflation mesurée par l'Insee à fin octobre, avait souligné le ministère en décembre.Plusieurs sociétés d'autoroutes ont décidé de mesures commerciales pour limiter la hausse, par exemple pour les trajets courts ou les véhicules électriques.Les péages avaient augmenté en moyenne de 2% en 2022, 0,4% en 2021, 0,8% en 2020 et 1,9% en 2019.Les prix des péages sont revalorisés tous les ans, selon un calcul qui prend en compte au minimum 70% de l'inflation (hors tabac) sur douze mois jusqu'en octobre, et d'éventuelles augmentations en fonction des travaux prévus par les différents concessionnaires dans leurs contrats. S'ajoute cette année, pour la dernière fois, le rattrapage du gel des péages décidé en 2015 par Ségolène Royal, alors ministre."Aller chercher l'argent"Deux décrets publiés mardi approuvent des avenants aux contrats liant l'Etat aux sociétés APRR, AREA, Sanef et SAPN --critiqués l'an dernier par l'Autorité de régulation des transports (ART)--, qui prévoient de nouveaux travaux. Au passage, le domaine d'APRR s'agrandit avec la reprise de 16 km de l'autoroute A6 jusqu'à présent entretenus par l'Etat en Ile-de-France.La plupart des sociétés d'autoroutes sont contrôlées par trois groupes, les français Vinci et Eiffage ainsi que l'espagnol Abertis.Dans ce contexte, Le Canard enchaîné a récemment retrouvé un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) de 2021, qui pointerait les profits réalisés par les sociétés concessionnaires et proposerait de réduire les tarifs des péages de 60% sur près des deux tiers du réseau.L'hebdomadaire satirique a accusé le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, d'avoir "étouffé" ce rapport.Le gouvernement a deux contentieux en cours avec les sociétés autoroutières, qui contestent une décision dans la loi de finances 2020 d'indexer la taxe sur l'aménagement du territoire (TAT) sur l'inflation, pour financer le canal Seine-Nord-Europe, et qui ne veulent plus payer une "contribution volontaire exceptionnelle", a expliqué mardi le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.Le rapport en question "sert à préparer et accompagner les arguments du gouvernement" dans ces deux affaires, "ce qui explique qu'il n'ait pas été publié", a-t-il ajouté à l'Assemblée nationale.Il s'agit pour M. Béchu d'"obtenir davantage de fiscalité de la part des autoroutes" en "(allant) chercher l'argent dans le cadre de ces profits qui sont importants", et de mieux négocier les concessions à l'expiration des contrats actuels (entre 2031 et 2036 pour les grands groupes).La rentabilité beaucoup plus élevée que prévu des sociétés d'autoroutes, pointée dans son article par Le Canard enchaîné, ne ferait que "trois lignes" dans le rapport, a précisé Bercy à l'AFP.
Il y a 2 ans et 89 jours

Énergies renouvelables : dernier feu vert de l'Assemblée

Les députés ont adopté le texte par 217 voix contre 169, avec le soutien des socialistes et d'élus du petit groupe indépendant Liot, comme en première lecture.Les écologistes se sont de nouveau abstenus en critiquant un texte "sans ambition". Communistes, LR et RN ont voté contre. Ce vote est une satisfaction pour le gouvernement, confronté le même jour à une nouvelle journée de mobilisation contre sa réforme des retraites.Le projet de loi dédié aux énergies renouvelables (EnR) a donné lieu à un compromis entre députés et sénateurs il y a une semaine.Il vise à "lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets", a souligné la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. "Nous sommes le seul pays européen à ne pas avoir atteint ses objectifs" en matière d'éolien et de solaire, a-t-elle affirmé.Les négociations les plus âpres entre députés et sénateurs ont porté sur la planification de zones d'accélération où déployer prioritairement les énergies renouvelables, avec l'avis conforme des communes, ainsi que d'éventuelles zones d'exclusion."Les élus locaux proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné la ministre Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.La gauche redoute le retour du veto des maires, que réclamait LR pour l'ensemble du territoire. Et des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz".Autre sujet sensible, la définition de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie. Le gouvernement assure que le texte encadre cette pratique, afin d'éviter des dérives aux dépens de la souveraineté alimentaire.Tout au long des débats, les députés LR, à rebours de leurs collègues sénateurs, ainsi que les élus RN, ont ferraillé contre le projet de loi, pointant les "nuisances" des éoliennes.Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté en première lecture au Sénat le 24 janvier.Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie (nucléaire, renouvelables).
Il y a 2 ans et 89 jours

Retraites : Dussopt favorable à élargir l'index senior aux moyennes entreprises

La réforme de l'exécutif prévoit qu'un "index seniors" sera créé pour mieux connaître la place des salariés en fin de carrière, et ainsi valoriser les bonnes pratiques et dénoncer les mauvaises. Il sera obligatoire dès cette année pour les entreprises de plus de 1.000 salariés, un seuil abaissé à 300 salariés en 2024. Les employeurs récalcitrants seront passibles de sanctions financières.Interrogé sur France 2 sur les évolutions possibles lors du débat parlementaire, qui commence la semaine prochaine dans l'hémicycle, M. Dussopt a dit entendre que "beaucoup de députés dans la majorité" et "au delà" souhaitent que cette mesure s'applique "pas seulement (aux) entreprises de plus de 300" salariés, mais aussi à celles "de plus de 50 par exemple".Il "faut regarder comment on peut articuler cela", a déclaré M. Dussopt, qui s'y est dit favorable "si on peut avoir une mesure qui (ne) soit pas un océan d'administration et de tracasseries administratives pour les chefs d'entreprises".Il n'a pas précisé quel serait l'échéancier.En outre, dans le cas où une entreprise ne "met pas en œuvre" l'index et l'obligation de négociation d'un accord sur les seniors, "est-ce qu'on ne peut pas prévoir quelque chose qui l'oblige à le faire, dans un deuxième temps ? Peut-être une piste" à examiner, a-t-il affirmé.Le "débat parlementaire (...) a évidemment vocation à améliorer les choses", a-t-il assuré, au lendemain d'une journée de mobilisation qui a été "très importante", a-t-il reconnu.
Il y a 2 ans et 89 jours

Augmentation de +15% des tarifs réglementés en vigueur gaz et électricité : les Français bien lotis en Europe

Malgré ces augmentations tarifaires, les prix du gaz et de l’électricité payés par les particuliers en France restent parmi les moins élevés en Europe, de 2 à 3 fois moins chers que dans les autres grands pays européens.Seuls l’Espagne et le Portugal possèdent des tarifs similaires, voire inférieurs, à ceux pratiqués en France : dans ces pays, les tarifs réglementés en vigueur (TRV) sont très corrélés aux prix de marché, actuellement bas en raison de la forte production éolienne et de la baisse de la demande, liée en partie à des températures plus cléments et à la sobriété énergétique.Retrouvez ici le baromètre Hello Watt actualisé des prix de l’énergie en Europe pour les particuliers :Baromètre des prix du gazBaromètre des prix de l’électricitéLes prix de gros étant similaires en France à ceux de ses voisins européens, ces factures d'électricité et de gaz plus faibles ne sont possibles que grâce au bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement qui devrait s’élever à 45 Md€, engendrant un coût considérable pour les finances publiques sur la seule année 2023.En 2023, 43% des factures d’électricité et de gaz des particuliers seront payées par l’Etat, et ceci malgré la hausse de 15% du prix de l'électricité et du gaz.S’il est pertinent de protéger les plus modestes en cette période, on peut regretter que le bouclier tarifaire ne soit pas ciblé sur ceux-ci plutôt que sur tous les clients. En effet, subventionner le prix de l’énergie n’incite pas à réduire notre consommation. Le budget de Ma Prime Rénov étant de 2,5 Md€ pour 2023, pour financer des économies d'énergie pérenne et non une baisse temporaire des factures, on peut s'interroger sur la bonne allocation des ressources de l’Etat pour faire face à la hausse des prix de l’énergie, le prix de l’énergie pour les particuliers étant amené à poursuivre sa hausse dans les années à venir, une partie importante du bouclier tarifaire étant absorbé par des baisses de taxes, qui ont vocation à remonter.
Il y a 2 ans et 89 jours

Les arbres pourraient réduire d'un tiers la mortalité liée aux canicules urbaines, selon une étude

Une modélisation a révélé que si la couverture végétale d'une ville pouvait atteindre les 30% de sa surface, contre une moyenne de 14,9% actuellement, cela permettrait de réduire la température de 0,4 degré celsius en moyenne pendant les canicules estivales, rapporte une étude publiée dans The Lancet.Sur les 6.700 décès prématurés attribués au réchauffement des températures dans 93 villes européennes en 2015, les résultats montrent qu'un tiers pourrait ainsi être évité.Cette étude est la première à prévoir, dans le contexte du réchauffement climatique dans les villes, le nombre de décès prématurés qui pourraient être évités par une couverture arborée supplémentaire, a souligné l'auteur principal, Tamara Iungman, chercheur à l'Institut de santé mondiale de Barcelone.Les températures dans les villes sont plus élevées que dans les banlieues ou les campagnes environnantes, en raison d'îlots de chaleur.Cette différence de température est principalement due à la suppression de la végétation, à l'évacuation de la chaleur des systèmes de climatisation, ainsi qu'à l'asphalte et aux matériaux de construction de couleur sombre qui absorbent et retiennent la chaleur."Nous savons déjà que les températures élevées dans les environnements urbains sont associées à des résultats négatifs pour la santé, tels que l'insuffisance cardiorespiratoire, l'augmentation des admissions à l'hôpital et des décès prématurés", a déclaré Mme Iungman dans un communiqué. "Notre objectif est d'informer les politiques et les décideurs locaux sur les avantages de l'intégration stratégique de l'infrastructure verte dans la planification urbaine afin de promouvoir des environnements urbains plus durables, résilients et sains."En raison du réchauffement climatique d'origine humaine, l'augmentation des températures dans les villes sera plus intense d'où la nécessité de plus en plus urgente pour les villes, de s'adapter pour améliorer les résultats en matière de santé.Déjà l'année dernière, l'Europe a connu l'été le plus chaud jamais enregistré et la deuxième année la plus chaude. Dans le monde entier, les vagues de chaleur atteignent des pics record et leur durée s'est allongée ces dernières décennies.Aujourd'hui, le froid cause encore plus de décès en Europe que la chaleur. Mais les prévisions basées sur les émissions actuelles révèlent que les maladies et les décès liés à la chaleur représenteront une charge plus importante pour les services de santé d'ici une décennie.
Il y a 2 ans et 89 jours

Le FMI apporte son soutien à la réforme des retraites

"Une consolidation budgétaire soutenue axée sur les dépenses sera essentielle pour reconstituer des amortisseurs financiers et ramener la dette dans une trajectoire fermement descendante", a écrit l'institution de Washington dans un document publié lundi et évaluant la politique économique française.Selon l'organisation internationale, "la mise en place de la réforme de l'assurance chômage et la réforme des retraites peuvent offrir une partie de cet ajustement nécessaire".La baisse des dépenses ainsi que d'autres réformes doivent aussi le permettre, juge le FMI dans ce document intitulé Article IV.La très contestée réforme des retraites, qui a commencé a être examinée lundi en commission des Affaires sociales à l'Assemblée nationale, prévoit un recul de l'âge légal de 62 à 64 ans et une accélération de l'allongement de la durée de cotisation, au grand dam des syndicats qui organisent une nouvelle journée de mobilisation mardi.Les membres du Fonds monétaire "saluent l'adoption récente de la réforme de l'assurance chômage et la réforme à venir des retraites, qui contribueront à augmenter l'offre de travail", précise l'institution.En novembre déjà, l'institution économique internationale avait évoqué une réforme des retraites comme piste de réduction de la dépense publique, au même titre que la réduction des niches fiscales ou un meilleur ciblage des aides accordées aux ménages et aux entreprises pour faire face à la crise énergétique engendrée par la guerre en Ukraine.Sur les aides apportées en réponse aux crises à répétition, le FMI pense que le soutien français a "permis d'amortir l'impact mais a été coûteux, mal ciblé, et source de distorsions" et appelle toujours à des dispositifs plus ciblés vers les plus vulnérables.En novembre, il avait dit craindre "un léger creusement du déficit" en 2023, citant la prolongation des mesures énergétiques et la poursuite de la suppression d'impôts de production pour les entreprises.
Il y a 2 ans et 89 jours

Protéger les propriétaires des squatteurs et loyers impayés : coup d'envoi des débats au Sénat

La proposition de loi du macroniste Guillaume Kasbarian a été votée en première lecture par l'Assemblée nationale avec le soutien de la droite et du RN. A la suite de plusieurs affaires fortement médiatisées, l'une des mesures emblématiques triple les sanctions encourues par les squatteurs, jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. Face à l'inquiétude de la gauche et de plusieurs associations comme la Fondation Abbé-Pierre, Droit au logement (DAL) ou le Secours Catholique, Guillaume Kasbarian a martelé que l'objectif était de protéger avant tout des "petits propriétaires qui ne roulent pas sur l'or", parfois confrontés à des années de procédures judiciaires pour retrouver l'usage de leur bien. Le texte a été inscrit à l'ordre du jour du Sénat à la demande du groupe RDPI à majorité Renaissance. Il est d'autant bien accueilli par la majorité sénatoriale de droite qu'il reprend des mesures d'une proposition de loi de Dominique Estrosi Sassone (LR) pour garantir la propriété immobilière contre le squat, adoptée par le Sénat en janvier 2021. En commission, les sénateurs ont retravaillé le texte de l'Assemblée, "sans le dénaturer", de sorte essentiellement à "bien distinguer la situation du squatteur de celle du locataire" qui rencontre des difficultés à payer son loyer, selon le rapporteur LR André Reichardt. Ils ont néanmoins conservé la possibilité de pénaliser le locataire qui se maintient dans les lieux à la suite d'un jugement d'expulsion devenu définitif. Le ministre chargé du Logement Olivier Klein a salué "un texte équilibré et même amélioré". Pour le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, "il ne s'agit ainsi pas de faire primer le droit de propriété sur tout autre droit social, mais de répondre de manière proportionnée et adaptée à des situations individuelles profondément injustes". "Force doit rester à la loi, laquelle doit protéger les honnêtes gens", a-t-il affirmé."Equilibre"A gauche, les groupes CRCE à majorité communiste et écologiste sont vent debout contre un texte qui entrainera selon eux "une dégradation du droit des locataires et des droits humains"."Ce soir j'irai m'installer chez M. Guy Benarroche", a lancé Eric Dupond-Moretti, "sur un ton un peu badin", en réponse au sénateur écologiste qui a défendu une motion de rejet en bloc du texte.Elle a été repoussée, de même que celle du groupe CRCE, malgré l'appui des socialistes.Communistes et écologistes avaient apporté leur soutien au rassemblement organisé mercredi dernier devant le Sénat par les associations qui dénoncent une "loi socialement brutale", "promesse d'un accroissement considérable du nombre de personnes sans domicile".Dans son rapport annuel présenté ce mercredi, la Fondation Abbé-Pierre estime à 330.000 le nombre de personnes sans domicile en France. Soit 30.000 de plus que l'année précédente.Pour les loyers impayés, le texte accélère les procédures judiciaires dans les litiges locatifs, en incluant notamment de manière systématique dans les contrats de bail une "clause de résiliation de plein droit".Activer cette clause permettrait à un propriétaire d'obtenir la résiliation du bail sans avoir à engager une action en justice et de pouvoir ainsi obtenir plus rapidement une expulsion.Le texte voté par les députés prévoit que le juge pourra suspendre cette clause, mais à condition que le locataire le demande. Les sénateurs ont rétabli la possibilité pour le juge d'accorder d'office un délai de paiement au locataire "en situation de régler sa dette locative"."Nous sommes parvenus à un équilibre entre le respect de la propriété privée, auquel le Sénat est attaché, et l'esprit de justice et d'humanisme dont nous devons faire montre à l'endroit des personnes frappées par un accident de la vie", s'est félicitée Mme Estrosi Sassonne, rapporteure pour avis.
Il y a 2 ans et 89 jours

Recycler et valoriser l'amiante est désormais possible avec De Dietrich

De Dietrich Process Systems, leader mondial pour la fourniture d'équipements, de systèmes complets et de solutions de procédés pour les industries pharmaceutiques, de la chimie et de la chimie fine, ainsi que de la chimie du végétal, a développé en Consortium avec la société Neutraval également basée en Alsace, un procédé unique et innovant pour traiter les déchets amiantés : la solution De Dietrich Waste Recycling (DDWR).Après plusieurs mois de construction, l’unité pilote De Dietrich Waste Recycling basée sur une friche industrielle à Talange en Moselle, arrive à son terme et sera bientôt prête à traiter ses premiers déchets. Soutenu par l’ADEME et la Région Grand Est, les travaux de construction s’achèveront fin 2022. Dans un premier temps, le pilote traitera des déchets inertes pour une première phase de tests. S’ensuivra alors le traitement de différents types de déchets amiantés dans le but d’optimiser au maximum ce nouveau procédé et de caractériser plus en détails les échantillons de co-produits qui en ressortiront inertes.Ce nouveau procédé, qui a été validé en laboratoire au préalable, est breveté à l’international et consiste à attaquer les déchets d’amiante libre et liée par voie physico-chimique dans des conditions expérimentales maitrisées. Cette attaque acido-basique détruit la structure de l’amiante et permet, in fine, d’en extraire mais également de valoriser différents co-produits : le magnésium, le gypse et l’anhydrite. Ces co-produits pourront être revendus dans diverses applications telles que dans la construction, la cimenterie, l’aéronautique mais aussi l’automobile dans le but de créer une économie circulaire autour de ce projet et de s’engager dans la transition écologique. A terme, l’objectif est de développer des unités industrielles permettant de traiter 15 000 tonnes de déchets amiantés par an, sur le territoire national mais également Européen.Avant le développement de cette solution innovante, seuls l’enfouissement et la vitrification par torche à plasma étaient autorisés bien qu’aucune de ces deux alternatives ne soit satisfaisante, à bien des égards. L’évolution de la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) a permis à De Dietrich et à ses partenaires de saisir cette opportunité de développement afin de proposer une alternative grâce à un nouveau procédé efficace, respectueux de l’environnement et des populations environnantes, tout en garantissant la sécurité des opérateurs. De Dietrich Waste Recycling, a donc bien eu raison de croire en cette nouvelle filière qui permet de passer d’une logique d’enfouissement et de vitrification, à une logique de valorisation industrielle tout en répondant positivement à un problème mondial de santé publique.
Il y a 2 ans et 89 jours

Clareo dévoile en exclusivité sa nouvelle gamme d'éclairage Design intégrant la marque Zambelis

Pour Olivier MASCHINO, Président de CLAREO : « C’est une véritable étape pour nous. Aujourd’hui CLAREO est un des acteurs les plus importants en France en éclairage fonctionnel avec 35 millions d'euros de chiffre d’affaires et souhaite se positionner également fortement sur les produits décoratifs et design. Suite à de nombreuses demandes de nos clients sur ce type d’éclairage, la marque Zambelis nous est apparue en parfaite adéquation avec notre offre produit et avec nos valeurs. Les produits Zambelis respectent les standards de qualité et d’innovation CLAREO, ainsi que les enjeux environnementaux. Avec ces points communs, la marque Zambelis s’est imposée de manière évidente et naturelle. Nous sommes fiers de proposer cette gamme DESIGN aussi complète qu’originale. Après seulement quelques jours de lancement, nous avons déjà eu d’excellents retours de nos clients, aussi bien installateurs qu’architectes. »La nouvelle gamme DESIGN de CLAREO c’est :1.400 références indispensables de l’éclairage décoratif : des suspensions, des downlights, des plafonniers, des appliques intérieures ou encore une large gamme pour l’éclairage extérieur.Des produits dans l’air du temps, modernes et très originaux pour répondre à tous les projets décoratifs et design.Des produits aux matériaux aussi variés que surprenants (verre, acier, plâtre, argile, bois) et aux couleurs originales (cuivre, dorée, terracotta, émeraude, etc.).Une gamme customisable sur demande, au gré des envies et des projets.90% des produits en stock en France et en Europe et à un excellent rapport qualité prix.Plus de 40% des produits fabriqués en Europe.Une partie des références livrées en 12h chez nos clientsDes produits pour tous types d’applications : hôtels, restaurants, magasins, bureaux, extérieur, etc.Zambelis en quelques motsCrée en 1967, Zambelis propose des luminaires à l'esthétique contemporaine et originale. Le succès de la marque repose sur des matériaux finement travaillés, une fabrication méticuleuse et un style qui mêle originalité et modernité.Son catalogue de 1.400 références est extrêmement large et propose des suspensions, des downlights, des plafonniers, des appliques intérieures, des dalles, des tubulaires ou encore des éclairages extérieur pour créer des projets décoratifs, qu'il soit classique ou contemporain.
Il y a 2 ans et 89 jours

Kaufman & Broad en croissance en 2022, prêt pour des mois plus moroses

Pour son exercice 2021-2022 (décalé d'un mois, de décembre à novembre), Kaufman & Broad a dégagé un chiffre d'affaires de 1,31 milliard d'euros, en hausse de 2,5%. Soit moitié moins que l'objectif qu'il s'était fixé début 2022 (5%), avant de le revoir à la baisse en octobre.Il a livré 6.000 logements, essentiellement des appartements, un peu moins qu'en 2021 (6.200), mais pour un chiffre d'affaires supérieur (1,15 milliard contre 1,11).Pour 2023, le promoteur, qui fait construire très majoritairement en zones tendues, où les besoins de logements sont les plus élevés, table sur une hausse de son chiffre d'affaires à 1,5 milliard.Le grand chantier de réaménagement du quartier de la gare d'Austerlitz à Paris, purgé de tout recours depuis octobre après une longue bataille judiciaire, lui donne de belles perspectives.Ce "chantier complexe", dont doivent sortir des bureaux et un hôtel, devrait prendre "à peu près cinq ans", selon le PDG Nordine Hachemi. L'année devrait commencer avec une baisse des volumes de ventes, prévoit le groupe, du fait de la hausse rapide des taux d'intérêt qui provoque un "attentisme" des acheteurs."On est à une période d'incertitude, qui sera résolue quand on aura stabilisé les paramètres", a assuré à l'AFP Nordine Hachemi. Le marché de l'immobilier neuf "a très bien vécu avec des taux à 3, 4, 5%, il n'y a pas de raison que le marché s'arrête parce que les taux montent", a-t-il ajouté. "Sur le deuxième semestre, voire en fin d'année, on va avoir un retour aux fondamentaux du marché, qui sont des besoins de logements non satisfaits, et donc l'investissement reprendra", a-t-il prédit.Le groupe va proposer à ses actionnaires un dividende de 2,40 euros par action.
Il y a 2 ans et 89 jours

ASCA solarise la façade en verre d'un bâtiment administratif

Ainsi, la ville de Gronau (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) en Allemagne dévoile en 2023 la façade solaire de son nouveau bâtiment administratif. Les modules photovoltaïques organiques (OPV) d'ASCA sont directement intégrés dans le verre de la façade, laminés en collaboration avec le verrier BGT Bischoff Glastechnik GmbH, donnant vie à l'un des plus grands vitrages photovoltaïques mis sur le marché.Une façade en verre photovoltaïque de grande dimensionImaginé en collaboration avec le cabinet d'architectes H III S (harder stumpfl schramm freie Architekten de Stuttgart), la ville de Gronau en Allemagne dévoile en 2023 son nouveau bâtiment administratif pourvue d'une façade en verre double peau capable de produire de l'électricité grâce aux modules OPV d'ASCA, une entreprise d'ARMOR GROUP. Ces derniers sont directement intégrés dans le verre de la façade, laminés en partenariat avec le verrier BGT Bischoff Glastechnik GmbH, donnant vie à un des plus grands vitrages photovoltaïques mis sur le marché. D'une hauteur de 3,66 m et d'une largeur de 2,25 m, chaque vitrage solarisé est installé sur la façade sud du bâtiment d'une surface totale de 222 m2, en alternance avec du vitrage traditionnel. L'énergie solaire produite par les modules ASCA est directement injectée dans le réseau électrique du bâtiment.« Nous sommes fiers d'avoir réalisé, en collaboration avec BGT, les plus grands modules de verre transparent capables de générer de l'énergie grâce à notre technologie solaire. D'autant plus que leur production est simple, approchante de celle des vitrages feuilletés standards, permettant ainsi de répondre aux attentes des architectes et des designers sans pour autant représenter un obstacle technique pour les intégrateurs. Ce projet est une étape importante pour l'intégration du photovoltaïque dans l'enveloppe des bâtiments (BIPV) » explique Hermann Issa, Senior Vice President Business Development et Project Management d'ASCA.Une façade solaire multifonction intégrée à son environnementEn accord avec l'esthétique du paysage urbain, ASCA a mis au point des modules solaires de couleur verte au design sur-mesure inspiré des façades en brique du bâtiment. En outre, si les vitres solaires sont transparentes de l'intérieur, elles sont translucides de l'extérieur, garantissant ainsi aux employés un environnement de travail à la fois lumineux et intime.« Nous sommes ravis d'avoir pu collaborer avec ASCA sur ce projet architectural et nous avons été impressionnés par les grandes possibilités de design qu'offre le film ASCA®. Avec cette solution solaire, nous avons pu donner vie à une façade désormais vitrine de la durabilité » commente le cabinet d'architectes H III S.Accélérer le déploiement des énergies renouvelablesAlors que l'objectif du plan REPowerEU publié en mai 2022 vise à atteindre 600 GW de capacité solaire en Europe d'ici 20301, la France peine à atteindre ses objectifs de développement des énergies renouvelables2. Pour autant, l'Assemblée nationale a voté le 10 janvier 2023 un projet de loi relatif à l'accélération de la production d'énergies renouvelables comprenant plusieurs amendements directement liés à l'intégration au bâti de solutions solaires innovantes, alternatives aux panneaux solaires traditionnels.3« Il est urgent de réduire la consommation énergétique du secteur du bâtiment qui représente 44% de l'énergie consommée en France et qui émet chaque année sur le territoire plus de 123 millions de tonnes de CO24. Avec l'objectif national de 10% de réduction de consommation d'énergie d'ici 2024, le bâtiment fait partie des domaines clé dans la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique. Or la réglementation française ne prend pas en compte le concept de BIPV (photovoltaïque intégré au bâtiment) permettant d'intégrer de manière fonctionnelle des solutions solaires en combinaison ou en remplacement de matériaux de construction conventionnels. Pourtant nos solutions solaires bas-carbone, compatibles avec une multitude de matériaux, permettent de solariser des surfaces jusqu'alors inexploitées par les solutions solaires existantes comme les façades, les toitures légères, les vitrages ou encore les garde-corps. À l'heure où les administrations sont appelées à l'exemplarité en matière de sobriété énergétique, ce projet avec la ville de Gronau en Allemagne illustre notamment le champ des possibles qu'offre le solaire pour basculer enfin vers des bâtiments publics bas-carbone » conclut Moïra Asses, Directrice stratégie et marketing d'ASCA.1 https://ec.europa.eu/info/strategy/priorities-2019-2024/european-green-deal/repowereu-affordable-secure-and-sustainable-energy-europe_fr2 Saisine rectificative au projet de loi relatif à l'accélération des énergies renouvelables (NOR : ENR2223572L/Rose-2)3 https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/amendements?dossier_legislatif=DLR5L16N46539&examen=EXANR5L16PO419610B0443P0D14 https://www.ecologie.gouv.fr/energie-dans-batiments
Il y a 2 ans et 90 jours

Assurance chômage : la réduction de la durée d'indemnisation en vigueur le 1er février

L'exécutif la justifie par les difficultés de recrutement des entreprises, et en fait une première pierre de sa stratégie pour atteindre le plein emploi en 2027, soit un taux de chômage d'environ 5% (contre 7,3% actuellement).Ce qui va changerLa réforme prévoit une baisse de 25% de la durée d'indemnisation pour tous les demandeurs d'emploi qui ouvrent des droits à partir du 1er février.Elle ne s'appliquera pas en Outre-mer et certaines populations sont exclues comme les intermittents du spectacle, les marins-pêcheurs ou les dockers.Un chômeur qui aurait eu droit par exemple à 12 mois d'indemnisation dans le système actuel n'aura plus droit qu'à neuf mois. Les seniors passent d'un maximum de 36 mois à 27.Un plancher minimal de six mois sera préservé. Les premiers impacts sont donc attendus à partir du 1er août.Pour les demandeurs d'emploi qui verront leur durée d'indemnisation réduite, un "complément de fin de droits" (un allongement de la durée) est prévu en cas de dégradation du marché du travail, si le chômage dépasse 9% ou s'il augmente de 0,8 point ou plus sur un trimestre.Le gouvernement espère 100 à 150.000 retours à l'emploi supplémentaires en 2023 grâce à la réforme. Ces arguments sont vivement rejetés par les syndicats.Ces derniers sont d'autant plus mécontents que l'Unédic, organisme paritaire qui gère le régime d'assurance chômage, a récemment dressé un premier bilan de la précédente réforme de l'assurance chômage, lancée en 2019 et pleinement entrée en vigueur fin 2021.Cette réforme a durci les conditions d'indemnisation des demandeurs d'emploi, notamment ceux qui alternent périodes de travail et d'inactivité. Selon l'Unédic, elle s'est traduite par une baisse de 16% en moyenne des allocations journalières pour les chômeurs impactés.D'autres évolutions à venirLe gouvernement doit adresser début février aux partenaires sociaux un document d'orientation pour qu'ils planchent sur une nouvelle gouvernance du régime.Les organisations syndicales et patronales sont favorables à cette négociation pour clarifier les responsabilités de l'Etat et des partenaires sociaux.L'assurance chômage est gérée par les partenaires sociaux qui pilotent l'Unédic. Mais depuis la loi de 2018, leurs marges de négociations sont restreintes par une "lettre de cadrage" du gouvernement qui fixe des objectifs (notamment d'économies) à atteindre.Certains macronistes plaident notamment pour que le Parlement soit associé. Pour l'élu Renaissance Marc Ferracci, "la gouvernance doit permettre un nouvel équilibre entre partenaires sociaux, État et Parlement, afin de respecter un principe de responsabilité politique. Aujourd'hui, les partenaires sociaux ne sont pas tenus responsables du chômage, alors qu'ils ont des leviers permettant d'agir car les règles de l'assurance chômage ont un impact sur le chômage et la précarité. Ceux qui sont tenus responsables, ce sont le gouvernement et la majorité parlementaire".Une fois cette nouvelle gouvernance adoptée, les partenaires sociaux auront - comme habituellement- à négocier un nouveau régime d'indemnisation qui sera en vigueur à partir de 2024. Ce qui coïnciderait avec la création de France Travail pour mieux coordonner les acteurs intervenant sur l'emploi.Le gouvernement a déjà fait savoir que la question de la modulation en fonction de la conjoncture "devra être intégrée" dans ces discussions. Dans le contexte explosif de la réforme des retraites, l'exécutif a annoncé le retrait temporaire d'une partie controversée de son projet qui prévoyait une réduction possible de la durée d'indemnisation de 40% si le chômage passe sous les 6%.Mais, a prévenu la Première ministre, "nous remettrons ce sujet dans la concertation sur les futures règles de l'assurance chômage", Elisabeth Borne estimant que c'est "la bonne règle d'indemnisation".
Il y a 2 ans et 90 jours

Les nombreux secteurs à l'arrêt ou perturbés par les manifestations contre la réforme des retraites

EducationLes syndicats enseignants ont comptabilisé au moins 50% de grévistes parmi les professeurs, de la maternelle au lycée.Le ministère a pour sa part annoncé un taux d'enseignants grévistes de 25,92%, des chiffres bien en-deçà de la mobilisation du 19 janvier (38,5%). A Paris mais pas seulement, des écoles sont restées fermées. Du côté des étudiants, des rassemblements ont eu lieu mardi matin, comme sur le site Saint-Charles de l'université Aix-Marseille, où un piquet de grève a été installé avec une banderole "Réforme accablante, riposte étudiante". Sciences Po Paris a été occupé dans la nuit par une cinquantaine d'étudiants qui ont vidé les lieux dans la matinée.TransportsDans les aéroports, c'est principalement la grève de contrôleurs aériens qui provoque des perturbations et des retards.L'annulation d'un vol sur cinq a été demandée à Paris-Orly par la direction générale de l'aviation civile pour mettre en adéquation les effectifs disponibles et le trafic attendu. A Nice, 18 rotations ont été annulées sur 90. A Ajaccio, les pompiers se sont joints au mouvement et des vols ont aussi été annulés faute de sécurité suffisante.Dans le rail, plus d'un tiers des cheminots (36,5%) ont fait grève selon une source syndicale, moins que le 19 janvier (46,3%).Le mouvement perturbe néanmoins fortement le trafic voyageurs. La SNCF ne fait circuler qu'un TGV sur trois en moyenne, presque pas d'Intercités et deux TER sur dix. En Ile-de-France, la banlieue n'est pratiquement pas desservie avec en particulier un train sur dix, en moyenne, sur les lignes C, D, E, J, L, N, P et R qui, pour la plupart d'entre elles, ne fonctionnent qu'aux heures de pointe et/ou sur une partie de leur parcours.Dans le métro parisien, le trafic est très perturbé, et seules les lignes 1 et 14 automatiques fonctionnent normalement, tandis que la desserte des bus et tramways est assurée à 80%.Des perturbations touchent aussi le métro de Lyon, les tramways de Bordeaux, les bus de Rennes. A Marseille, l'une des deux lignes de métro et une des trois lignes de tramway sont à l'arrêt, les autres ralenties. A Nice, aucun tramway ne circule, de même que 25 lignes de bus. En Corse, plusieurs traversées maritimes entre l'île et Marseille ont été reportées à mercredi.Fonction publique et secteur privéIl y avait 19,4% de grévistes chez les fonctionnaires d'Etat, selon le ministère de la Fonction publique, contre 28% il y a douze jours.Des mairies, comme celle de Paris, ont gardé portes closes. Les mairies communistes de Vénissieux (Rhône), Echirolles (Isère) ou Montreuil (Seine-Saint-Denis) ont fermé une demi-journée.A La Poste, 8,79% des salariés étaient en grève, selon la direction, contre 14,64% la dernière fois.EnergieLa mobilisation reste forte dans les raffineries et dépôts de carburants de TotalEnergies qui comptent 75 à 100% de grévistes, selon la CGT. La direction du groupe estime pour sa part que le taux de grévistes s'élève à 55%, contre 65% le 19 janvier.Côté électricité, la mobilisation reste élevée quoique en léger repli par rapport au 19 janvier. La direction d'Engie a recensé 34,3% de grévistes et celle d'EDF 40,3% contre 44,5% le 19 janvier. Des équipes de quart ont privé l'entreprise d'une partie de sa production d'électricité, avec une perte de puissance allant jusqu'à 3.210 MW à 11h00 (l'équivalent de trois réacteurs nucléaires), la CGT assurant que la baisse de charge avait atteint 5.000 MW comme le 19 janvier.Dans la Vienne, des actions "Robin des bois" pour rebrancher l'électricité à des foyers coupés ont été revendiquées par la CGT. Dans le Sud-Ouest, la CGT du Lot-et-Garonne a revendiqué la mise hors tension de quatre radars routiers.
Il y a 2 ans et 90 jours

Levée de boucliers pour défendre des immeubles très sixties menacés de démolition à Toulouse

Le "Grand d'Indy", barre massive de onze étages, se détache au dessus des arbres, non loin du lac de la Reynerie. L'immeuble, érigé en Y, abrite 243 logements sociaux et doit être détruit en 2023.Six autres bâtiments du quartier sont condamnés à disparaître pour laisser place à de plus petits, allant du pavillon individuel à l'immeuble collectif, suivant un plan soutenu par l'agence nationale de renouvellement urbain."Alors même qu'on manque de logements à Toulouse, c'est une aberration !", s'emporte Michel Retbi, architecte du collectif opposé au projet.Toulouse, quatrième ville de l'hexagone avec plus de 493.000 habitants, figure en zone immobilière tendue en raison d'une offre insuffisante.La démolition des ensembles bâtis par les architectes Candilis, Josic et Woods, inspirés de Le Corbusier, n'est plus défendable dans le contexte actuel de flambée des prix des matières premières et de crise climatique, selon le collectif."Démolir et reconstruire coûte trois fois plus cher que réhabiliter" et "le bilan carbone d'une démolition est le triple de ce que représente une réhabilitation", assure M. Retbi.La rénovation du quartier, à quinze minutes en métro du centre-ville, pourrait se mener sans démolition, martèlent-ils, plaidant pour un moratoire sur les destructions et un concours d'architecture pour imaginer le Mirail du futur.Logements spacieuxBaptisés des noms de compositeurs et de peintres (Le Tintoret, Messager, etc.), ces grands ensembles "font partie des rares bâtiments qui n'ont pas bougé après AZF", précise Gilbert Pedra, autre membre du collectif.L'explosion de l'usine d'engrais AZF en 2001 a fait 30 morts et détruit ou endommagé près de 30.000 édifices.Ceux du Mirail ont conservé "une structure saine", assure l'architecte, poursuivant dans un éclat de rire: "les logements de luxe en plein centre-ville de Toulouse sont moins bons que ça, et en espace et en qualité, et c'est un architecte qui vous le dit !"Les appartements, presque tous logements sociaux, vont du T2 au T6 et sont "super", sourit Jacques Rovaris, 79 ans, qui occupe depuis plus de 40 ans un T2 au cinquième étage du Grand d'Indy.Avec 66 m2, un séjour lumineux et un large balcon d'où il voit les Pyrénées par beau temps, le retraité se dit "heureux". Un relogement dans "un appartement bien, mais plus petit" lui a été proposé, mais il "ne demande pas à partir, juste à faire quelques petites améliorations"."On peut imaginer toutes sortes de réhabilitations", assure Michel Retbi. Un argument appuyé par la présidente du conseil national de l'ordre des architectes, Christine Leconte, et les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, lauréats du prix Pritzker 2021.Mauvaise imageCes bâtiments sont vus comme "des cages à lapin" et pâtissent d'une "mauvaise image", regrette Claire Martin, membre du collectif, regrettant l'"association faite entre la paupérisation du quartier et le bâti".Leur destruction s'inscrit dans la volonté politique de transformer le Mirail, miné par le trafic de drogue. Les autorités souhaitent créer de la mixité sociale en diminuant la part de logements sociaux au dessous de 50%.Si l'opération est onéreuse - le coût de la seule destruction est estimé à plus de 87 millions d'euros - Gaëtan Cognard, maire du quartier, assume ce choix: "les architectes pensent aux bâtiments, moi aux habitants"."Il s'agit de démolir maintenant pour nos générations futures", argue-t-il, estimant que les émissions de carbone d'une reconstruction aux normes actuelles seront compensées sur le long terme.Quant au manque de logements, "on ne va pas arrêter tous les chantiers de démolition, surtout quand" ils visent à "renouveler et améliorer le cadre de vie des habitants", estime-t-il.Un objectif auquel peine à croire Brigitte Touillet, 69 ans, habitante opposée au projet. Elle cite un autre secteur du Mirail où "ils ont construit des petits cubes partout"."On nous dit que cela a fait plus de mixité sociale, mais rien n'a changé. Quand on sort du métro, on peut toujours acheter toutes les herbes qu'on veut", raconte-t-elle, en allusion au trafic de drogue.
Il y a 2 ans et 90 jours

En France, le vitrail craint d'avoir du plomb dans l'aile

Sous un arc-en-ciel de morceaux de verre colorés, quatorze personnes travaillent dans cet atelier familial du 15e arrondissement de Paris, dont Emmanuelle Andrieux, maître-verrier, tient désormais les rênes.Un temple du vitrail où l'on restaure autant que l'on crée."Du petit au monumental, d'un morceau de verre dans une cage d'escalier à la coupole des Galeries Lafayette", précise-t-elle. Et, comme du temps des bâtisseurs de cathédrales, "toujours dans les règles de l'art".Autant de techniques ancestrales que sont les maquettes à l'aquarelle, la découpe des plaques de verre, la peinture et cuisson à 630°C... et le sertissage des pièces qui consiste à les assembler sur des baguettes de plomb. "Le plomb a des propriétés extraordinaires. Il est à la fois très solide et très flexible, et peut tenir des années, voire des siècles sans se détériorer", indique Emmanuelle Andrieux.Pourtant, son utilisation pourrait à terme être interdite, s'il est intégré parmi les substances dangereuses pour la santé et l'environnement que l'UE souhaite bannir à horizon 2030, listées par le règlement "Reach"."Dommage collatéral"Selon l'OMS, "il n'existe pas de seuil au-dessous duquel l'exposition au plomb n'aurait pas d'effets nocifs". L'intoxication au plomb, le saturnisme, fait chaque année près d'un million de morts dans le monde.Dans le viseur de l'UE: l'industrie des batteries pour véhicules, à laquelle plus des trois quarts du tonnage mondial de plomb est destiné. Mais les métiers du patrimoine, des vitraillistes aux fabricants d'orgues, ne seraient pas épargnés."On nous a clairement dit que nous étions un dommage collatéral", regrette Emmanuelle Andrieux. Ce "manque à gagner énorme" aurait des conséquences "affreuses" pour les quelque 450 ateliers indépendants du vitrail en France, prévient-elle, qui sont déjà soumis à des prises de sang annuelles et portent des protections pour prévenir des maladies professionnelles."Cela signerait la mort de notre métier, notamment pour ceux qui se sont consacrés à la restauration", laquelle ne connaît encore "aucune alternative".De Notre-Dame de Paris à la Sainte-Chapelle, en passant par nombre de monuments historiques, la France abrite la plus grande surface de vitraux au monde, et 60% du patrimoine vitrail européen. Selon Emmanuelle Andrieux, seulement 15 à 20% ont jusqu'ici été restaurés.Dans son atelier, les anciens vitraux abîmés sont minutieusement opérés, dans un silence de cathédrale, sur une table rétro-éclairée qui fait ressortir couleurs et détails. Une rue plus loin, en sous-sol, un stock de 18.000 m2 de panneaux de verre attend de trouver preneur.ExceptionPour la création, il existe bien une autre méthode: la "Tiffany". Dégageant un petit vitrail contemporain bleu aux joints plus fins que d'ordinaire, la maître-verrier de 42 ans indique toutefois que "cette technique est moins solide, moins architecturale, et qu'elle n'est pas étanche".Un ruban de cuivre, une soudure à 60% d'étain... et 40% de plomb. "Passer au 100% étain nous coûterait au moins trois fois plus cher. Comment, ensuite, vendre nos vitraux ?", questionne-t-elle, lorsqu'un client débourse déjà entre 1.000 et 4.500 euros du mètre carré.Depuis plusieurs mois, certains politiques comme Catherine Dumas, présidente du groupe d'études Métiers d'art au Sénat, tentent de "sensibiliser" sur le sujet, auprès du gouvernement comme au Parlement européen.Objectif ? Que les métiers dotés d'un "vrai savoir-faire et d'un fonds patrimonial important bénéficient d'une exemption", soutient la sénatrice LR, qui parle d'une "affaire de mois" avant que la Commission européenne ne rende sa proposition de révision, initialement prévue pour fin 2022."Qu'on nous donne aussi les moyens de faire des recherches pour trouver une alternative", plaide Emmanuelle Andrieux, dont la revendication première est avant tout de "continuer à vivre de (notre) passion".
Il y a 2 ans et 90 jours

Zéro Artificialisation Nette : quel avenir pour la maison individuelle ?

Rédigée par Vincent Le Rouzic, directeur des études de La Fabrique de la Cité, cette nouvelle note souligne la difficulté de concilier l’objectif de préservation des sols, les besoins de production de logement et les aspirations d’une majorité de Français à vivre en habitat individuel.Elle propose des pistes de solutions pour répondre à l’objectif de sobriété foncière. Une grande majorité des Français approuverait des mesures de rénovation du parc de logements existants malgré les difficultés qu’un tel projet représente. Par ailleurs les initiatives de densification douce progressent dans certains territoires.Pour Vincent Le Rouzic : « A rebours de certaines idées reçues, une large majorité de Français plébiscite les "tiny gardens", soit des jardins de moins de 500 m². Pourtant, en 2021, la taille moyenne des terrains pour bâtir de nouvelles maisons individuelles était encore de 947 m². Réduire la taille des jardins dans les nouveaux projets de logements individuels ouvrirait donc des perspectives pour réinventer la maison individuelle à l'heure de la lutte contre l'artificialisation de sols. »Cette publication est la troisième note issue du chantier ouvert par La Fabrique de la Cité sur l’objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN).Ce sujet d’étude se poursuivra en 2023.L’année 2022 aura-t-elle constitué un tournant historique pour la filière des maisons individuelles françaises ? Probablement oui. La liquidation judiciaire de Geoxia, le constructeur de l’emblématique maison Phénix, constitue certainement l’événement majeur symbolisant le brusque retournement de ce marché. En parallèle, l’objectif zéro artificialisation nette des sols (ZAN) sème la zizanie. Les nouvelles dispositions réglementaires issues de la loi Climat et résilience viennent percuter l’imaginaire du pavillon avec jardin, considéré lui aussi comme surface artificialisée. Dès lors, quel est le champ des possibles pour les maisons individuelles à l’heure de la lutte contre l’artificialisation des sols ?La maison individuelle, première source de l’artificialisation des solsLa question du devenir de la maison individuelle est probablement l’une des plus controversées pour mettre en oeuvre l’objectif ZAN. Si les politiques du logement font depuis des décennies l’objet d’une continuité, malgré les alternances gouvernementales (Worms, 2016), c’est finalement le choix d’un changement de modèle qu’a acté Emmanuelle Wargon[1] , alors Ministre du logement, en conclusion de la démarche « Habiter la France de demain » en octobre 2021. Elle déclarait que « le modèle, à l’ancienne, d’un pavillon avec jardin dont on peut faire le tour, nous mène à une impasse. » Cette position n’était pas nouvelle chez la ministre, mais la tonalité du discours a eu un important écho médiatique, prenant un tournant polémique à quelques mois de l’élection présidentielle 2022. Concilier les enjeux écologiques, économiques et sociaux constitue un chemin de crête qui peut rapidement devenir un chemin de croix.Pourtant, loin des caricatures réduisant son discours à « la maison individuelle est un non-sens écologique », Emmanuelle Wargon a d’abord tenté d’esquisser un diagnostic en revenant aux sources originelles du « en même temps », adaptant de façon originale la partition présidentielle dans le domaine de l’habitat : « Le logement a un impact écologique fort pour ses émissions carbones, mais aussi pour la terre qu’il consomme et ses besoins en transport qu’il génère. Et pour autant, les besoins en logements sont importants. Ils ne fléchissent pas, je pense à tous ces Français mal logés, ils ne peuvent pas être une variable d’ajustement. » Concernant le seul problème de l’artificialisation des sols, il est vrai que le logement est la première source d’artificialisation des sols des dernières décennies. Selon une étude du CEREMA, entre 2009 et 2019, l’habitat représente 68 % des nouvelles terres artificialisées (Bocquet, 2020). Dans cet ensemble la maison individuelle prend une part très importante : par exemple, une étude de l’INSEE montre, qu’entre 2005 et 2013, environ 90% des nouvelles terres artificialisées à usage résidentiel prennent la forme d’un logement individuel (Albizzati et al., 2017).[1] Discours de clôture d’Emmanuelle Wargon, 14 octobre 2021, pour les conclusions de la démarche « Habiter la France de demain: réconcilier les contraires » : https://www.youtube.com/watch?v=ZxTlBHq3DvoPour comprendre ces résultats, il convient de rappeler qu’est comptabilisé dans l’artificialisation l’ensemble de la parcelle sur laquelle une construction est édifiée (y compris le jardin pour une maison individuelle). L’intégration des surfaces de jardins dans la comptabilité réglementaire de l’artificialisation des sols a été retenue par le gouvernement (cf. encadré). Deux principales raisons peuvent justifier cet arbitrage :du point de vue des politiques d’aménagement, cette décision constitue un puissant levier de densification : par exemple, la parcelle d’une maison avec un grand jardin peut faire l’objet d’une division permettant de construire de nouveaux logements.du point de vue de l’impact environnemental, tout ou partie des trois fonctions des sols[2] retenues dans la loi Climat et résilience à proximité des bâtiments sont généralement affectées par les aménagements humains.[2] L’article 192 de la loi Climat et résilience retient les fonctions biologiques, hydriques et climatiques, et le potentiel agronomique.Des Français partagés entre désir de maison individuelle et protection des solsLa Fabrique de la Cité a commandé auprès de l’institut Kantar Public un sondage d’opinion sur la perception de l’artificialisation des sols[3] . Il ressort des résultats que la lutte contre l’artificialisation des sols est un sujet d’importance pour 88% des Français. Une large majorité des Français (59%) considère le sujet comme prioritaire. Toutefois, les Français demeurent attachés à la maison individuelle : d’après le même sondage, 79% préféreraient dans l’idéal vivre dans ce type de logement, une constante depuis plusieurs décennies (autour de 75% à 80%).Ces résultats montrent l’expression d’aspirations en apparence contradictoires, tant il apparaît difficile de concilier la lutte contre l’artificialisation des sols avec le plébiscite de l’idéal de la maison individuelle. Est-ce à dire qu’une partie des Français aspirerait à concilier maison individuelle et sobriété foncière ? C’est en tout cas cette voie médiane que nous allons à présent chercher à explorer.[3] L’institut Kantar Public a réalisé en juin 2022, pour La Fabrique de la Cité, une enquête quantitative en ligne élaborée sur la base d’un échantillon global de 1 400 interviews représentatif de la population française. https:// www.lafabriquedelacite.com/wp-content/uploads/2022/10/Etude-complete70CF24_Fabrique-de-la-cite-LesFrancais-et-les-villes-moyennes_0208.pdfQuelles marges de manœuvre pour concilier maison individuelle et sobriété foncière ?Miser sur le parc existant et la densification douce ?D’après le sondage réalisé par Kantar Public, la plupart des Français sont conscients de certaines mesures à prendre pour lutter contre l’artificialisation des sols. Une très large majorité est favorable à ce que la rénovation et l’installation dans des logements anciens soient encouragés (78%).Par ailleurs, des initiatives cherchent à mettre au goût du jour diverses formes de densification douce des maisons individuelles avec grand jardin. C’est par exemple le cas de l’expérimentation de la démarche BIMBY (« Build in my backyard ») visant à accompagner les propriétaires occupants à construire dans leur jardin un nouveau logement. Cette démarche a été testée avec un relatif succès à Périgueux, sur le territoire de l’agglomération du Creusot-Montceau ou des Schémas de cohérence territoriale (SCoT) des Vosges Centrales et du Grand Nevers.Vers un plébiscite du tiny garden ?Considérer que la lutte contre l’artificialisation de sols est importante n’est pas ipso facto contradictoire avec l’idéal de la maison individuelle. Tout dépend de quelle maison il s’agit et notamment de son impact tant qualitatif que quantitatif sur les sols, plaçant le jardin au cœur de la réflexion.D’après les dernières données disponibles (Gadet, 2022), la taille moyenne des terrains pour bâtir de nouvelles maisons individuelles s’élevait à 947 m² en 2021. Or, selon le sondage Kantar Public, dans l’idéal, il est suffisant pour 37% des Français d’avoir un petit jardin (inférieur à 250 m²), et pour 34% d’entre eux d’avoir un jardin de taille moyenne (250 à 500 m²). Seuls 12% des Français déclarent vouloir un grand jardin (500 à 1.000 m²) et 8% un très grand jardin (supérieur à 1.000 m²). Il y aurait donc un décalage entre les aspirations des Français et les produits classiques proposés par les professionnels de la construction de maisons individuelles.Sur le plan qualitatif, une revue de littérature réalisée par Flégeau (2020) sur le lien entre formes urbaines et biodiversité révèle les nombreuses lacunes et imprécisions de la littérature scientifique consacrée à ce sujet. En l’état actuel de la littérature scientifique (Flégeau, 2020), il n’est pas possible d’établir un lien systémique entre taille des jardins et biodiversité : d’un côté, des études comme celle de R. Smith et ses co-auteurs (2006) sur l’agglomération de Sheffield, au Royaume-Uni, ont montré que les grands jardins pouvaient accueillir davantage d’arbres d’une hauteur supérieure à deux mètres, des potagers et des sites de compostage ; de l’autre, des études avancent que le critère le plus important est non pas la taille, mais la gestion qui est faite de la parcelle (Flégeau, 2020). Concernant le stockage carbone des jardins familiaux, cela dépend de nombreux paramètres. Toutefois, d’après l’INRAE (2020), la conversion de sols agricoles en jardins familiaux peut se traduire par une augmentation des stocks de carbone, en raison d’apports organiques généralement importants.Vers un continuum entre logements individuels et collectifs ?La distinction classique entre habitat individuel et logement collectif peut également être revisitée en la considérant non plus comme une opposition mais comme un continuum. Il existe en effet de nombreuses formes de logements intermédiaires, que cela soit les copropriétés plus ou moins horizontales, les diverses formes d’habitat participatif proposant de « vivre ensemble chacun chez soi », ou encore les petits collectifs proposant de généreux espaces extérieurs privatifs. Ces solutions peuvent contribuer à répondre aux enjeux de lutte contre l’artificialisation des sols acceptables pour les Français.En effet, le sondage Kantar Public permet d’identifier trois leviers principaux à l’acceptation d’habiter en collectif chez ceux qui préfèrent le logement individuel: (1) ne pas être gêné par le voisinage (32%), (2) avoir accès à un espace extérieur privatif (24%) et (3) faire des économies de chauffage ou d’énergie (19%). Si le dernier levier pourrait progresser dans le contexte de l’actuelle crise énergétique, les deux autres leviers concernent au premier chef la qualité architecturale des logements proposés. Dans cette perspective, les différentes initiatives prises par le gouvernement[4] pour mettre à l’agenda politique la question de la qualité des logements sont cohérentes. Et des exemples existent pour traduire de façon opérationnelle des formes urbaines individuelles compatibles avec les objectifs de protection des sols.[4] On peut citer le Rapport Lemas sur la qualité des logements sociaux de janvier 2021, le Rapport Girometti-Leclercq de septembre 2021 sur le référentiel sur la qualité du logement, préfigurant le lancement du programme « Engagés pour la qualité du logement de demain » porté conjointement par le ministère de la Culture et le ministre chargé du Logement.Retrouvez la note complète ici.
Il y a 2 ans et 90 jours

L'activité a résisté en 2022 malgré un net ralentissement en fin d'année

Après l'euphorique reprise post-Covid en 2021 (+6,8%), l'activité a progressé de 2,6% l'an dernier, selon l'institut statistique Insee, tenant bon face aux secousses de la guerre en Ukraine qui a fait s'embraser les prix de l'énergie.Elle est toutefois entrée dans une zone à risque avec un ralentissement au quatrième trimestre (+0,1%) par rapport aux trois mois précédents, rattrapée par une inflation qui touche les ménages au portefeuille et ne montre pas de répit début 2023.Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui anticipait 2,7% de progression annuelle, a salué une croissance "soutenue" en 2022 qui "témoigne du fort rebond de notre économie après le choc du Covid et de sa résilience face à la crise énergétique".Selon l'Insee, l'économie a surtout bénéficié l'an dernier du rebond d'activité enregistré fin 2021 "en sortie de crise sanitaire".Trimestre après trimestre, elle a ensuite été "nettement moins dynamique", même si les chiffres sont meilleurs que prévu. L'institut tablait sur un PIB en hausse de 2,5% et une contraction de 0,2% au quatrième trimestre.ContrastesLes trois derniers mois de l'année ont enregistré une forte baisse de la consommation des ménages (-0,9%), moteur traditionnel de la croissance enrayé par une hausse des prix soutenue. La consommation d'énergie a également baissé, en raison d'un automne très doux et d'efforts de sobriété énergétique. Après un très léger tassement à 5,9% en décembre, l'inflation a accéléré à 6% en janvier sur un an, toujours marquée par des flambées à deux chiffres pour l'énergie (13,2%) et l'alimentation (16,3%), selon l'Insee.Pour les ménages, la situation aurait pu être pire encore, selon les économistes, sans les mesures de soutien déployées à coups de milliards d'euros face à la crise énergétique.Cette moindre consommation des ménages a pesé sur la production des biens et services, qui a décéléré à 0,2% sur la période d'octobre-décembre.Mais la production manufacturière s'est repliée de 0,5%, affectée par les grèves de l'automne dans les raffineries. Dans l'énergie, elle est restée "basse" en raison des maintenances de réacteurs nucléaires.A l'inverse, le commerce extérieur a contribué positivement (0,5%) à la croissance, les importations ayant reculé plus fortement que les exportations - même si un déficit commercial record est attendu sur l'ensemble de 2022.S'ils ont continué de progresser, les investissements ont quelque peu perdu en dynamisme (0,8% après 2,3% au troisième trimestre)."Résistance de façade""C'est une résistance de façade de l'économie française", a commenté Maxime Darmet, économiste chez Allianz Trade, interrogé par l'AFP. "La consommation se porte mal et des importations qui chutent autant, ce n'est pas très bon signe: cela veut dire que la demande intérieure est quand même très faible".De mauvais augure pour 2023, alors que l'inflation devrait continuer à accélérer jusqu'à un pic attendu par l'Insee autour de 7% en début d'année, alimenté par la fin d'une ristourne généralisée sur les carburants et d'une nouvelle hausse des tarifs de l'énergie."Cela devrait pousser les ménages à rester plutôt pessimistes", analyse Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas, pour l'AFP. De quoi possiblement peser sur les nouvelles commandes des entreprises.L'activité commencera aussi à ressentir pleinement l'impact du resserrement monétaire décidé par la Banque centrale européenne (BCE), qui devrait décider jeudi de relever une nouvelle fois ses taux d'intérêt.Selon un sondage Opinionway mené en janvier pour les Chambres de commerce et d'industrie (CCI France), 81% des 618 chefs d'entreprise sondés ne prévoient pas d'investissements en 2023.Plus pessimistes que le gouvernement (1%), la Banque de France prévoit une baisse de régime avec 0,3% de croissance en 2023 quand le Fonds monétaire international, qui anticipe une croissance mondiale un peu meilleure que prévu à l'automne, entrevoit 0,7%."Néanmoins, échapper à la récession ne veut pas dire rebondir fortement", prévient Charlotte de Montpellier, économiste chez ING.Bruno Le Maire loue les "capacités de résistance" de l'économie françaiseLe ministre de l'Economie Bruno Le Maire a salué mardi 31 janvier les "capacités de résistance (...) exceptionnelles" des entreprises et salariés français, quelques minutes après l'annonce par l'Insee d'une croissance de 2,6% du PIB (Produit intérieur brut) de la France en 2022.Ce chiffre "témoigne du fort rebond de notre économie après le choc du Covid et de sa résilience face à la crise énergétique", s'est réjoui le numéro deux du gouvernement, alors que Bercy tablait initialement sur une croissance annuelle de 2,7% (contre une prévision de 2,5% pour l'Institut national de la statistique (Insee))."Nous aurons également une croissance positive" en 2023, s'est projeté Bruno Le Maire. Dans ses dernières prévisions, le gouvernement table sur une croissance de 1%, une anticipation sensiblement supérieure à celles de la Banque de France (0,3%) ou du Fonds monétaire international (0,7%).Au quatrième trimestre, la progression du PIB n'a atteint que 0,1% contre 0,5% au printemps et 0,2% à l'été 2022, un "ralentissement attendu avec la persistance de fortes incertitudes dans l'économie" comme l'inflation ou la guerre en Ukraine, commente le ministère de l'Economie.La baisse de la consommation des ménages en biens et services (-0,9% au quatrième trimestre 2022) "est compensée par un investissement dynamique des entreprises (+1,2% au quatrième trimestre, +3,5% sur l'année entière) et une amélioration du commerce extérieur" (+0,5% au quatrième trimestre mais -0,7% sur l'année), affirme encore Bercy.Enfin, "la production dans l'industrie se replie légèrement (-0,5%)", note le ministère, "mais on est loin des -10% évoqués par certains", conclut-il.
Il y a 2 ans et 90 jours

Panorama des stations de ski abandonnées en France : profil, histoire, reconversion

QUESTION : Peut-on dresser un panorama des domaines skiables fermés en France ?REPONSE : Les sites concernés sont principalement des micro-domaines skiables, à 90%, et pour le reste on observe, depuis le début des années 2000, quelques stades de neige et petites stations touristiques: par exemple Chambon-des-Neiges (Puy-de-Dôme) ou le Mas de la Barque (Lozère). Il y a des fermetures dans tous les massifs, les Vosges, le Jura, le Massif Central, les Pyrénées mais surtout dans les Alpes car c'est le plus grand massif et le plus peuplé.En France, 31% du stock total de domaines skiables ont fermé. Dans les massifs de moyenne montagne, c'est beaucoup plus, 60% dans le Massif Central, ça veut dire qu'il y a plus de sites qui ont périclité qu'il n'y en a encore d'actifs aujourd'hui.Ce chiffre peut paraître spectaculaire mais il est à remettre dans son contexte. Si on compare les longueurs de piste de ski fermées à l'étendue du domaine skiable français, on se rend compte que la France n'en a perdu que 2%, ce qui est vraiment très peu. Cela montre que 186 sites équivalent à 2% du domaine.Il y a eu une période d'engouement pour le ski à partir des années 50-60, il s'agissait de petits centres souvent créés par des collectifs de villageois, parfois par le curé, pour animer le territoire. Ces sites n'avaient pas de vocation de rentabilité ou de croissance.Q. A quoi attribuer ces fermetures ?R. Il y a parfois une confusion: on dit +les stations ferment parce qu'il n'y a plus de neige+. Non, elles ferment parce qu'elles ne sont pas rentables et c'est un choix de raison au final.C'est une combinaison de facteurs qui s'entrecroisent, qui évoluent aussi dans le temps: il y a aussi l'obsolescence des remontées mécaniques, avec des charges d'entretien énormes après 20-30 ans.Ce qu'on observe c'est que le cycle de vie de ces sites est de 30 ans. Il y a énormément de produits touristiques, notamment en montagne, qui ont vécu ce cycle et qu'on a complètement oubliés, par exemple le climatisme avec ses sanatoriums, le thermalisme; il y a aussi les téléphériques et funiculaires panoramiques, la moitié ont disparu en France.Ce sont les exploitants les plus performants qui perdurent et continuent dans le ski, les petits, qui étaient à la marge, étaient voués en fin de course à la fermeture.Q. Qu'est-ce qui est préférable, une reconversion ou un démontage ?R. Dans la grande majorité des cas, les sites sont redevenus des champs, des forêts, mais il arrive aussi que dans les sites plus importants, les collectivités prennent le problème à bras-le-corps et proposent une reconversion, par exemple dans les loisirs quatre saisons.Il y a aussi une autre frange, celle de l'économie résidentielle, assez liée à la périurbanisation, surtout près de Chambéry et Grenoble. Les hameaux de tourisme deviennent des habitats permanents et au final les stations ne deviennent pas +fantômes+ mais des petits villages de montagne où on vit extrêmement bien, avec un foncier assez bas.En fait, la fermeture créée des opportunités de manière implicite. Ces stations fermées qui se reconvertissent imaginent à quoi pourrait ressembler la montagne de demain.A Saint-Honoré 1500 (Isère), par exemple, il y a entre 50 et 100 habitants et une qualité de vie fabuleuse, une vue époustouflante sur le Vercors. Par ailleurs, il est toujours difficile de trancher si une fermeture est définitive ou temporaire. L'attachement pour le ski sur les territoires est énorme et il y a toujours des réticences sur le démontage. Le ski revêt un aspect sentimental, je dirais presque patrimonial.Pour ce qui est du démontage des remontées mécaniques inutilisées, la situation est assez bonne en France même si cela avance assez lentement (un ou deux démantèlements par an). Au Japon ou en Amérique du Nord, beaucoup de friches sont laissées en l'état et restent plusieurs dizaines d'années sans intervention.
Il y a 2 ans et 90 jours

Lancement d'un projet d'habitat participatif en hyper centre de Lorient

Au cœur d’un quartier en plein renouvellement urbain, le programme « Le Contrepoint » accueillera environ 60 logements, dont 50 en Accession Coopérative éligibles au dispositif d’habitat participatif et 10 en Bail Réel Solidaire (BRS). Le groupe d’habitants est en cours de construction* pour imaginer la future résidence. Les éventuels intéressés peuvent contacter les équipes imoja pour obtenir des renseignements et rejoindre le projet.L’habitat participatif, ou co-construire son habitatComposée, à terme, d’environ 60 logements dont 50 éligibles à l’habitat participatif, la résidence « Le Contrepoint » est née de la volonté d’associer les futurs habitants à la conception de leur lieu de vie. imoja, en lien avec l’atelier d’architecture TLPA, propose une démarche de co-conception des habitations.« Dans la limite de l’occupation de ces espaces et volumes prédéfinis, nous dessinerons chaque logements avec ses futurs habitants. Nous les rencontrons en rendez-vous individuel, durant deux heures environ, pour le découpage/dessin de leur logement. » explique Tristan la Prairie, architecte urbaniste. « Moins de 25% des français vivent au sein d’une famille de 4 personnes avec parents et enfants, les typologies habituelles ne reflètent donc pas vraiment la diversité des habitants. Cette méthode va permettre aux acquéreurs de dimensionner leur logement librement, là où la méthode habituelle prédéfinit des typologies aux surfaces standardisées (un T2 fait 45m2, un T3 65, et un T4 85…) ». Les futurs voisins pourront aussi imaginer ensemble les espaces communs qui leur ressemblent, par le biais de rendez-vous trimestriels (visites de chantier, ateliers participatifs), organisés jusqu’à la fin des travaux.Une construction certifiée HQE**Côté architecture, l’atelier TLPA a imaginé la résidence comme un village vertical, sur 6 niveaux. L’architecte souhaite laisser la part belle au bois, par un choix de système constructif novateur composé d’un bardage et d’une structure bois. L’accès aux logements se fera par des coursives extérieures, conférant indépendance et intimité à chaque appartement. Des maisons en bois et en paille seront érigées sur le toit et viendront couronner la résidence. Un lieu de vie entièrement tourné vers un cœur d’îlot accessible à tous, qui laissera place à la végétation, agrémenté de cheminements piétons. Labellisée Haute Qualité Environnementale, la résidence bénéficiera d’un niveau de performance énergétique supérieur à la règlementation « RE2020 » (niveau visé : E3C2) et du niveau 1 du label bâtiment biosourcé (isolation thermique de qualité, panneaux photovoltaïques, chaufferie collective au bois plus économe…).Permettre l’accession à la propriété au plus grand nombre« imoja est très investie dans sa mission d’utilité sociale, en défendant l’idée que chacun, quels que soient ses revenus, peut prétendre à son « premier chez soi ». L’accession à la propriété s’intègre pleinement dans cette mission » souligne Franck Gauthier, directeur territorial Aiguillon du Morbihan. « Le Contrepoint » propose une soixantaine de logements intégralement destinés à de la résidence principale, en Accession Coopérative et en Bail Réel Solidaire (BRS), des dispositifs d’aide à l’achat, adressés à des ménages sous conditions de ressources.L’Accession Coopérative est un dispositif d’accession à la propriété destiné aux foyers respectant certains plafonds de ressources. Ce dispositif permet de bénéficier d’un prix de vente encadré (avec une TVA à 20 %), ainsi que des garanties complémentaires des coopératives pour sécuriser l’achat.Le Bail Réel Solidaire a pour objectif de faciliter l’accession à la propriété pour tous, afin de permettre au plus grand nombre de devenir propriétaire. L’acquéreur est propriétaire de son logement et verse une redevance mensuelle à un Organisme Foncier Solidaire (OFS) pour la partie foncière (le terrain) sur lequel la résidence est construite.* Vous êtes intéressé par ce projet d’habitat participatif ? Contactez Mathilde Jego, conseillère commerciale imoja, pour obtenir des renseignements et rejoindre le projet : par téléphone au 02 56 37 71 06. Sur rendez-vous, imoja à lorient - 52B cours de Chazelles** Haute Qualité Environnementale
Il y a 2 ans et 90 jours

Hager Group signe un accord pour acquérir la société Pmflex

Cette acquisition permet à Hager Group de devenir l’un des principaux fabricants européens de conduits vides et précâblées pour les installations électriques. Pmflex faisait partie du portefeuille de sociétés du Fonds VII de DBAG. Les deux parties ont convenu de ne pas divulguer les détails financiers de l’opération. La transaction est soumise aux approbations réglementaires et devrait être conclue au début de l'année 2023. Pmflex restera une entité juridique distincte.« Cette transaction s'inscrit dans la stratégie de croissance du groupe et renforcera notre offre existante. Grâce à sa forte position sur le marché des gaines et tubes pour les installations électriques depuis 60 ans, Pmflex est complémentaire à nos activités actuelles dans ce domaine avec Bocchiotti et Iboco », a déclaré Daniel Hager, Président du Directoire de Hager Group.Pmflex est l'un des principaux fabricants européens de gaines et tubes pour les installations électriques. La société emploie 150 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 100 millions d'euros en 2021. Les produits de Pmflex sont commercialisés dans plus de 50 pays à travers le monde.La société opère depuis deux sites de production à Almenno San Bartolomeo, près de Bergame, dans le nord de l'Italie. Fondée en 1907, la société a commencé comme une entreprise familiale et a atteint sa taille actuelle grâce à une croissance continue et réussie.Gianluigi Rapizza, PDG du groupe Pmflex et président du conseil d'administration, a déclaré : « Notre mission a toujours été d'innover avec passion pour rendre la vie des installateurs plus facile, plus rapide et plus sûre. Nous nous engageons également à protéger et à prendre soin de l'environnement dans le but d'améliorer le monde dans lequel nous vivons. Au sein de Hager Group, nous voyons une grande opportunité de poursuivre cette mission avec succès. »Jonas Olsson, directeur général de Pmflex Group Northern Europe AB, a également déclaré : « Cette acquisition par Hager Group va nous permettre de continuer à développer la présence et la notoriété de Pmflex dans les pays nordiques. »Aujourd'hui, Pmflex produit des gaines et des tubes intégrant des matériaux plastiques durables, pleinement alignés avec les efforts de Hager Group pour réduire les émissions et diminuer l'empreinte carbone des installations électriques.Ces produits font partie des systèmes utilisés pour le cheminement de câbles (par exemple, entre les tableaux de distribution, les prises et les interrupteurs) mais également pour la distribution de l'énergie par le sol pour alimenter les boîtes de sol (par exemple coulées dans le béton) dans le résidentiel comme le tertiaire.
Il y a 2 ans et 90 jours

Enel accélère dans les énergies renouvelables

Malgré une année marquée par des "conflits géopolitiques", Enel Green Power "poursuit sa croissance avec l'objectif ambitieux d'atteindre 75 gigawatts de capacité d'énergies renouvelables" d'ici 2025, a commenté Salvatore Bernabei, patron de cette filiale d'Enel spécialisée dans les énergies renouvelables.Cette augmentation des capacités devrait permettre d'éviter chaque année le rejet d'environ 9 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère et l'achat de 2,9 milliards de m3 de gaz, selon les calculs d'Enel Green Power.Enel compte également multiplier par 15 la capacité de production annuelle de son usine de panneaux photovoltaïques à Catane en Sicile. D'ici juillet 2024, l'usine devrait voir ainsi passer sa capacité de production à 3 gigawatts, contre 200 mégawatts actuellement.Enel, l'un des premiers géants de l'énergie à avoir pris le virage du développement durable, compte atteindre l'objectif de "zéro émission nette" en 2040, "aussi bien pour les émissions directes qu'indirectes".Les énergies renouvelables représentent désormais 48% du total de la production d'Enel, contre 40% d'origine thermique et 12% d'origine nucléaire.Enel Green Power, qui est présent dans les domaines de l'énergie éolienne, solaire ou encore hydroélectrique, revendique la place de numéro un mondial des opérateurs privés dans le secteur des énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 90 jours

Urbanit Jouplast : solution constructive pour les aménagements d'espaces perméables

La maîtrise, voire la désimperméabilisation des sols, devient donc un enjeu capital pour réduire la vulnérabilité des espaces urbains aux effets des changements climatiques en cours et à venir. Elle favorise le cycle de l'eau en réduisant le ruissellement, et contribue à réduire le phénomène d'îlots de chaleur.Pour relever ces défis, JOUPLAST® complète son offre de dalles pour revêtement minéral ou végétal, URBANGRAVEL® et GREENPLAC®, en lançant sur le marché sa nouvelle gamme URBANIT®, une solution pertinente et durable qui assure la perméabilité des sols en milieu urbain.Composée de 3 plaques en polyoléfine 100 % recyclée fabriquées en France, la gamme URBANIT® JOUPLAST® est adaptée aux pavés, graviers ou végétaux (gazon ou sédum). Compatibles entre elles, les plaques s'imbriquent les unes aux autres grâce à un système d'accroche intégré, laissant ainsi la possibilité de créer des espaces urbains multimatériaux : 100% pavés, mixe pavés + graviers ou pavés + végétaux.Plaque stabilisatrice pour pavés URBANIT® JOUPLAST®La plaque stabilisatrice pour pavés URBANIT® JOUPLAST® assure à la fois un parfait maintien des pavés et une résistance remarquable à la compression, autorisant le passage de véhicules légers. En polyoléfine 100 % recyclée, elle permet d'installer durablement une surface stable et perméable.Plaque stabilisatrice pour graviers URBANIT® JOUPLAST®Parfaite pour concevoir des aménagements urbains de qualité et créer une surface gravillonnée d'épaisseur constante, la plaque stabilisatrice pour graviers URBANIT® JOUPLAST® favorise le drainage naturel et optimal des eaux de pluie. En polyoléfine 100% recyclée, elle permet de mettre en œuvre un revêtement drainant et carrossable ne générant ni flaques, ni ruissellement, ni ornières.Plaque stabilisatrice pour végétaux URBANIT® JOUPLAST® L'imperméabilisation massive des sols cause des phénomènes extrêmes comme les inondations ou la surchauffe dans les villes. La plaque stabilisatrice pour végétaux URBANIT® JOUPLAST® simplifie la pose de végétaux en vue de réduire le phénomène d'îlot de chaleur. Destinée à accueillir du gazon, du sédum… elle facilite la création de surfaces végétalisées perméables en milieu urbain.
Il y a 2 ans et 90 jours

Les différents secteurs à l'arrêt mardi contre la réforme des retraites

Alors que l'examen du texte arrive lundi à l'Assemblée nationale, voici les prévisions dans les principaux secteurs.TransportsDans les aéroports, c'est principalement la grève de contrôleurs aériens qui va provoquer des perturbations et des retards.Un vol sur cinq devrait être annulé à Paris-Orly. Mais à Paris-Roissy, il devrait y avoir suffisamment de personnel non gréviste pour assurer le programme prévu, selon la direction générale de l'aviation civile.Dans le métro parisien, seules les lignes 1 et 14 automatiques fonctionneront normalement. Les conducteurs de métros des autres lignes assureront un métro sur deux ou un sur quatre. Certaines lignes comporteront des stations fermées et ne fonctionneront qu'aux heures de pointe. Les chauffeurs de bus et de tramways assureront 80% du service.Dans les trains, la SNCF prévoit un trafic "très fortement perturbé". La mobilisation des cheminots réduira le nombre de TER à 2 sur 10 en régions, le trafic des TGV à 25% à 30% selon les axes et il n'y aura quasiment pas de trains Intercités, ni aucun train de nuit.En Ile-de-France, le mouvement s'annonce suivi, empêchant la circulation des trains régionaux Transilien et RER, à raison d'un train sur trois voire un train sur dix, selon les lignes.Côté international, la circulation des Eurostar et Thalys fonctionnera quasi normalement mais le trafic des TGV sera "fortement perturbé" entre la France et la Suisse (Lyria).Dans les grandes agglomérations: à Bordeaux, la majorité des bus fonctionneront mais une dizaine de lignes seront supprimées, sept réduites et la fréquence des tramways sera réduite sur trois lignes. Le taux de grévistes annoncé est de 16%, moins que le 19 janvier (24%).A Rennes, des dizaines de bus seront supprimés au départ en raison de la manifestation prévue le matin et d'autres lignes déviées. Les deux lignes de métro automatique doivent circuler normalement, selon la STAR.Fonction publique et secteur privéLe préavis de grève national interprofessionnel concerne dans l'ensemble de la fonction publique où la précédente journée d'action du 19 janvier avait mobilisé 28% de grévistes parmi les 2,5 millions d'agents de l'Etat, selon un chiffre du ministère.Des mairies, comme celle de Paris ou Montreuil (Seine-Saint-Denis), ont annoncé qu'elles garderaient portes closes.Le 19 janvier, les programmes de télévisions et radios publiques avaient été largement perturbés à France Télévisions, Radio France et France Médias Monde (France 24 et RFI).Dans le privé, des journaux n'avaient pas parus, La Poste avait recensé 14,64% de grévistes et des entreprises de l'industrie avaient enregistré des débrayages.EducationLes prévisions syndicales de taux de grévistes dans le premier degré seront connues lundi après-midi.Le 19 janvier, le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, avait fait état d'un taux de 65% des professeurs de collèges et lycées grévistes, et le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, recense 70% d'enseignants grévistes. Selon le ministère, la mobilisation se traduisait par un taux d'enseignants grévistes de 42,35% en primaire, 34,66% en collèges et lycées.EnergieLa grève devrait être très suivie dans les raffineries, après déjà deux journées d'arrêt de travail, les 19 et 26 janvier: les raffineries ont fonctionné ces jours-là mais les expéditions de carburants ont été bloquées 24 heures à chaque fois.Les grévistes d'EDF devraient de nouveau faire baisser la production d'électricité dans les centrales nucléaires et dans les barrages, sans toutefois provoquer de coupures de courant, le gestionnaire du réseau RTE encadrant strictement ces actions.Dans l'électricité et le gaz, des actions "Robin des bois" ou des coupures ciblées chez EDF ou Engie pourraient également avoir lieu.
Il y a 2 ans et 91 jours

Retraites : baisses de production électrique dans la nuit, initiatives moins nombreuses ce week-end

"Il est possible que les initiatives soient moins nombreuses", a indiqué vendredi Claude Martin, secrétaire fédéral de la FNME-CGT, selon lequel, dans ce "marathon" de la contestation, la priorité est de "réussir à nouveau le mardi 31" journée nationale de mobilisation interprofessionnelle, "avec un maximum de monde en grève et dans la rue".Dans la nuit de jeudi à vendredi, "une baisse de production" a touché la centrale nucléaire de Paluel, touchant les tranches (unités de production) 3 et 4 de la centrale et occasionnant une baisse de production de quelque 940 Mwh.Elle semblait terminée depuis le début de matinée, selon les messages diffusés sur le site internet d'EDF.Ces baisses de production, strictement encadrées par le gestionnaire des lignes à haute tension RTE, sont normalement sans effet pour le grand public et affectent surtout les finances de l'entreprise.Les salariés du secteur de l'énergie opposés à la réforme des retraites se sont mobilisés durant toute la journée de jeudi dans les centrales électriques, les raffineries, les ports et les docks, pour un tour de chauffe avant la journée nationale d'action interprofessionnelle du 31 janvier.Les salariés de TotalEnergies, qui avaient posé un préavis pour deux jours, ont finalement suspendu leur mouvement jeudi soir, afin de préparer le terrain pour la journée du 31 qui touchera tous les secteurs : écoles, fonctionnaires, transports, services.., à l'appel de tous les syndicats.L'un d'entre eux, l'UNSA, a recensé plus de 200 lieux de rassemblements le 31, autant que pour la journée du 19.Les agents de l'électricité et du gaz sont pour leur part en grève reconductible et pourraient mener de nouvelles actions vendredi.Jeudi, outre des baisses de production électriques et des barrages filtrants à l'entrée de certaines centrales, ils ont mené une foule d'actions dites "Robin des Bois" selon la CGT, pour "intensifier le rapport de force". De Lille à Marseille, partout en France, ils ont "placé en gratuité d'électricité ou de gaz" écoles, HLM et hôpitaux, accordé des tarifs réduits aux petits commerces, et rétabli le courant pour des usagers qui en avaient été privés."Dans la métropole lilloise, une centaine de logements sociaux et 25 boulangeries ont été passés jeudi en gaz gratuit", a indiqué à l'AFP Claude Martin, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.Interrogée sur ces opérations, menées en parallèle de coupures ciblées d'électricité, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher s'est montrée très critique."Je dirais que c'est poche droite, poche gauche, c'est une initiative qui à la fin revient à faire payer le contribuable", a déclaré la ministre sur France 2, vendredi matin, contestant la "générosité" de l'initiative.
Il y a 2 ans et 91 jours

Grenoble augmente sa taxe foncière et rend gratuits ses musées

Cette hausse, "son seul levier fiscal", doit être examinée lundi en conseil municipal et viendra s'ajouter à une augmentation de 7% des bases décidée nationalement.Elle a pour but de lever environ 44 millions d'euros dont la moitié servira à "faire face à l'inflation, au coût de l'énergie, ou encore à la hausse du point d'indice des agent-es", selon un communiqué de la municipalité écologiste.L'autre moitié sera versée dans un plan d'investissement existant dédié aux transitions (12 millions d'euros), au renforcement du service public et à la mise en place d'un bouclier social et climatique (11 millions d'euros), selon la même source.Ce bouclier, qui devrait être lancé cette année, "concernera les trois premiers postes de dépense des Grenoblois-es, qui sont aussi les trois leviers principaux d'émission de gaz à effet de serre: le logement et l'énergie, les mobilités et espaces publics, ainsi que l'alimentation", explique le communiqué.La Ville entend aussi rendre gratuit pour tous l'accès au muséum d'histoire naturelle, au musée Stendhal et aux collections permanentes du musée de Grenoble. Elle prévoit également une tarification sociale renforcée dans les cantines et veut aller vers la gratuité totale des fournitures scolaires. La hausse annoncée de la taxe foncière a été jugée "regrettable" par le groupe d'opposition municipale Nasa (Nouvel Air, socialistes et apparentés), qui met en avant dans un communiqué le risque de "fragiliser de nombreux Grenoblois à faibles ressources, les retraités avec des pensions modestes, mais aussi ceux de la classe moyenne"."C'est plus 32% sur la feuille des Grenoblois au moment où la ville s'endette comme elle ne s'est jamais endettée", souligne auprès de l'AFP le conseiller municipal d'opposition Alain Carignon (LR), qui a appelé les Grenoblois à manifester lundi contre la mesure.La ville de Grenoble n'avait pas augmenté son taux d'imposition sur le foncier bâti depuis 2009, selon le site de la ville.En 2021, ce taux était de 54,72%, le quatrième le plus élevé en France derrière Angers, Amiens et Poitiers, selon les données de l'observatoire UNPI des taxes foncières.
Il y a 2 ans et 91 jours

"Plus personne ne peut m'intimider" : des ex-travailleurs sur les chantiers des JO régularisés

La décision qui concerne une quinzaine de personnes est "une grande victoire", s'est félicité Jean-Albert Guidou, qui accompagne pour la CGT Seine-Saint-Denis ces travailleurs dont certains sont présents depuis plus d'une décennie sur le territoire."C'est une décision politique" qui intervient sur fond de médiatisation de leur situation et qui "aurait été impossible" sans le contexte des futurs JO-2024, notamment parce que ces personnes ne "rentrent pas dans les critères" de régularisation classiques au titre de la circulaire dite "Valls" de 2012, a-t-il ajouté.Moussa, 43 ans, Malien"Je suis tellement heureux que je n'ai pas les mots", lâche Moussa (comme les autres, il ne souhaite pas donner son nom de famille), groggy avec son récépissé de titre de séjour en mains à la sortie de la préfecture de Bobigny (Seine-Saint-Denis).En quinze ans passés sans papier en France, Moussa a déjà demandé deux fois une carte de séjour. En 2017, elle lui a été refusée. Depuis la deuxième demande, en mars 2021, il n'avait "même pas obtenu un rendez-vous".Soudain, après ses témoignages sur les quatre mois travaillés sur le chantier du futur village olympique au nord de Paris, "ça été super rapide", s'étonne-t-il."Sans les JO, jamais je n'aurais été régularisé, ça c'est sûr et certain", dit-il. "Je vais pouvoir revoir ma famille restée au Mali, mes enfants que je n'ai pas vu depuis quinze ans, dont mon dernier fils que je n'ai pas vu naître, je ne le connais même pas !"Au travail, "plus personne ne peut m'intimider maintenant", poursuit-il. "Je peux aller où je veux, travailler où je veux. Tout ce passé (dans la clandestinité), je peux le laisser derrière moi".Waly, 32 ans, Malien"C'est le plus beau jour depuis que je suis en France !", assure Waly dans un large sourire."Quand tu n'as pas de papiers, tu travailles un jour, deux jours, on peut te virer n'importe quand. Maintenant ma vie va changer, je vais gagner de l'argent et avec des droits, en plus", anticipe celui qui n'a jamais retrouvé de travail depuis son dernier chantier.Après ce "soulagement" quant à son droit au séjour d'un an renouvelable, il entrevoit une première conséquence immédiate: "Depuis mon arrivée en France en 2018, je suis hébergé chez quelqu'un. Donc je vais me chercher mon propre logement maintenant. Si t'as pas de papiers, essaye de trouver un appartement !".Bah, 32 ans, Malien"Tout va devenir simple", croit aussi Bah. Pendant des années, il a dû fournir les papiers d'identité d'un tiers, souvent un proche auquel il reversait une partie de son salaire, pour décrocher un emploi. On appelle ça le travail sous "alias". "Fini les +alias+, je vais travailler sous mon propre nom. Je n'ai qu'à montrer mes papiers", se félicite-t-il."Je peux travailler tranquillement, sans peur, sans risque" d'être viré au moindre contrôle de l'inspection du travail ou de subir un accident sur un chantier qui ne serait pas pris en charge.Pour lui, "tout va changer" et ce n'est pas qu'une formule: depuis une demande d'asile rejetée, Bah faisait l'objet d'une procédure d'expulsion, après s'être vu délivrer une obligation de quitter le territoire français (OQTF) en 2020.Il aura fallu trois ans et quelques mois travaillé sur un chantier olympique pour inverser le cours des choses. "Ils voulaient m'expulser, maintenant j'ai les papiers", se répète-t-il.
Il y a 2 ans et 91 jours

Après la mort de deux ouvriers sans-papiers sur un chantier en 2019, sept hommes devant la justice

On leur avait demandé de travailler exceptionnellement un samedi matin : Kamel B., 34 ans, et Omar A., 29 ans sont décédés à Epinay-sur-Seine d'une chute de plusieurs dizaines de mètres.Les deux ouvriers participaient à la réhabilitation de la cité La Source, un chantier de 478 logements dont le bailleur est Plaine Commune Habitat. Ils travaillaient à la rénovation thermique par l'extérieur d'un bâtiment lorsque la nacelle sur laquelle ils travaillaient s'est détachée. D'importantes rafales de vent avaient touché la région parisienne ce jour-là, insuffisantes toutefois pour stopper les travaux, ont jugé les chefs de chantier.Sitôt après l'accident, une enquête avait été confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis pour déterminer ses causes.Selon un rapport d'expertise cité par un avocat de la défense, "un défaut d'ancrage" de la nacelle a été identifié. "Le procès, qui sera très technique, va déterminer qui est le responsable de la défaillance", explique cet avocat sous couvert d'anonymat.Sollicités par l'AFP, les avocats des prévenus n'ont pas souhaité s'exprimer avant l'ouverture du procès lundi à 10h00 devant le tribunal correctionnel de Bobigny, prévu jusqu'à vendredi.Sept hommes âgés de 37 à 61 ans sont poursuivis notamment pour "homicide involontaire" et "travail dissimulé". Ils encourent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.Trois entreprises du BTP sont également sur le banc des prévenus en tant que personne morale.Les accidents du travail touchent des centaines de milliers de personnes chaque année en France et le bâtiment reste le secteur le plus accidentogène, selon l'Assurance maladie, qui a reconnu pendant l'année 2021 un total de 645 décès en accident du travail tous secteurs confondus.Ces dernières années, avec des chantiers d'ampleurs tels que le Grand Paris Express ou les aménagements prévus pour les Jeux olympiques de Paris 2024, plusieurs accidents mortels ont concerné des salariés d'entreprises sous-traitantes ou prestataires de services.
Il y a 2 ans et 91 jours

Lutte contre les squats : débats animés en vue au Sénat

Anti-squatsLa proposition de loi du député macroniste Guillaume Kasbarian, visant à mieux protéger les propriétaires contre les squatteurs et les loyers impayés, devrait être votée avec quelques modifications, en première lecture, mardi par la majorité sénatoriale de droite, qui a déjà proposé par le passé des dispositions anti-squats.L'une des mesures emblématiques triple les sanctions encourues par les squatteurs, jusqu'à trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.Inscrit à l'ordre du jour à la demande du groupe RDPI (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants) à majorité Renaissance, le texte a été retravaillé en commission, "sans le dénaturer", de sorte notamment à "bien distinguer la situation du squatteur de celle du locataire".Mais comme à l'Assemblée nationale, il va se heurter dans l'hémicycle à une forte opposition à gauche, qui relaiera l'inquiétude d'associations toujours mobilisées contre les risques d'expulsions des plus fragiles.Retraites agricolesC'est le seul texte qui devrait être adopté définitivement. Il s'agit d'une proposition de loi LR votée à l'unanimité début décembre par l'Assemblée nationale permettant de relever les retraites des agriculteurs non-salariés. Notamment les chefs d'exploitation et les conjoints collaborateurs. Le texte a été adopté sans modifications par les sénateurs en commission. Le même vote dans l'hémicycle, mardi ou mercredi, vaudra adoption définitive. Sur ce sujet consensuel de revalorisation des pensions agricoles, deux lois dites Chassaigne 1 et 2 avaient déjà été votées à l'unanimité en 2020 et 2021.Epargnants La proposition de loi présentée mardi dans l'hémicycle par le rapporteur général du Budget Jean-François Husson (LR) et son prédécesseur Albéric de Montgolfier (LR) a pour objectif de "renforcer la protection des épargnants".Elle vise notamment à améliorer leur information pour leur permettre de "faire un choix plus éclairé" et prévoit un encadrement plus strict de certaines commissions. Plusieurs mesures "accentuent le contrôle des acteurs du marché de l'épargne".Parmi les autres mesures, un article prolonge jusqu'en 2026 le bénéfice de l'incitation fiscale mise en place par la loi Pacte pour transférer les sommes investies dans un contrat d'assurance vie vers un plan d'épargne retraite (PER).
Il y a 2 ans et 91 jours

La résilience de l'économie française en 2022 sera dévoilée mardi

Après l'euphorique année 2021 de la reprise post-Covid (+6,8%), l'activité a marqué le pas en France, ébranlée par la guerre en Ukraine qui a attisé les prix de l'énergie et une inflation qui culmine à des niveaux inédits en près de 40 ans, touchant les ménages au portefeuille.L'Institut national de la statistique (Insee) table sur une hausse de 2,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2022 - avec un quatrième trimestre négatif à -0,2%. C'est un peu en deçà des prévisions de la Banque de France (2,6%) et du gouvernement (2,7%)."Ce n'est pas si mal, on est au-dessus du niveau pré-Covid", commente Maxime Darmet, économiste chez Allianz Trade, interrogé par l'AFP. Mais les mesures de soutien déployées à coup de milliards d'euros par le gouvernement pour contenir les factures ont joué fortement, relève-t-il.La bonne tenue de l'activité française masque un tableau contrasté.Si les investissements des entreprises ont surpris par leur dynamisme et soutenu l'emploi, la consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance, a été le parent pauvre, frappée de plein fouet par la rapide hausse des prix.Côté pile, il y a les carnets de commande des entreprises bien remplis depuis la pandémie, et les montées en cadence pour y répondre, notamment dans l'automobile, avec des investissements facilités par des conditions encore favorables."Même avec une conjoncture qui se dégrade, une inflation qui décourage la demande additionnelle", l'important rattrapage d'activité a contribué à maintenir la croissance, estime Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas.Il cite également la reconstitution des stocks pour affronter la demande ou d'éventuelles adversités futures.FissuresLes nouvelles commandes, en revanche, se portent moins bien, affaiblissant les perspectives. C'est le côté face.Après un premier trimestre dans le rouge (-0,2%), marqué par la vague Omicron du coronavirus et l'invasion russe de l'Ukraine, puis une embellie printanière (+0,5% au deuxième trimestre), des nuages ont commencé à s'amonceler en deuxième partie d'année, avec une consommation des ménages atone au troisième trimestre (+0,2%).Augurant d'un net ralentissement en 2023, le quatrième trimestre s'annonce plus difficile encore, pénalisé par des grèves dans les raffineries, la maintenance de centrales nucléaires ainsi qu'une moindre consommation énergétique en raison d'un hiver clément, sur fond d'inflation tenace.La hausse des prix a bondi à 5,2% en moyenne annuelle, et même à 5,9% sur un an en décembre, avec des envolées à deux chiffres pour l'énergie et l'alimentation.En dépit des soutiens publics, "cette inflation devrait avoir poussé les ménages à contrôler leurs dépenses au quatrième trimestre", souligne Stéphane Colliac. Ceux qui le peuvent préfèrent épargner.Le chiffre provisoire de l'inflation pour janvier sera dévoilé mardi également. Nul doute pour les économistes qu'elle continuera à accélérer, notablement dans le secteur des services, pilier de l'économie française, avant de se calmer plus tard dans l'année.L'Insee anticipe un pic autour de 7% en début d'année, alimenté notamment par la hausse des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité.En sus, l'activité commencera à ressentir pleinement l'impact du resserrement monétaire décidé par la Banque centrale européenne (BCE) pour juguler l'inflation, selon Maxime Darmet. Le tout sur fond de grèves liées à la réforme des retraites."Les éléments de résilience sont en train de se fissurer", affirme l'expert.La Banque de France anticipe une baisse de régime avec 0,3% de croissance en 2023, plus pessimiste que le gouvernement (+1%) qui compte dessus pour amorcer le redressement des finances publiques.Mais même si les perspectives sont "incertaines", nuance dans une note Charlotte de Montpellier, économiste chez ING, "on est loin d'un saut dans le vide vers la récession".L'Allemagne, première économie européenne, devrait ainsi finalement éviter la récession.De bon augure pour la France? "Les Cassandre n'ont pas toujours raison", a récemment déclaré le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire. "Nous confirmons que la France aura, après une année 2022 solide, une croissance positive en 2023".
Il y a 2 ans et 91 jours

Comment la hausse des prix et la crise énergétique influent-elles sur la nature de la demande des propriétaires français ?

Houzz.fr offre des outils permettant aux propriétaires de trouver les bons prestataires et artisans pour leurs travaux et une solution tout-en-un destinée aux professionnels de la rénovation et dispose d’une forte communauté passionnée de l’habitat.Les 7 grandes tendances pour 2023 :1. Des logements moins énergivores. Poussés par la nécessité de moins dépenser pour la consommation en énergie de leurs intérieurs, les propriétaires sur Houzz sont plus enclins à s’engager dans la rénovation énergétique de leurs logements. Les professionnels remarquent aussi que leurs clients cherchent de plus en plus à investir dans l’isolation, les nouveaux systèmes de chauffage ou encore les panneaux solaires. Sur Houzz, un plus grand intérêt pour les poêles à bois est également observé. Les recherches de la communauté à ce propos, réalisées entre janvier et octobre 2022, ont en effet augmenté de 67% par rapport à la même période l’an 2021.2. Conserver, réutiliser et recycler. Limiter les dépenses énergétiques passe aussi par une consommation plus raisonnée, et les propriétaires sur Houzz en prennent de plus en plus conscience. En 2023, les particuliers devraient se tourner davantage vers l’utilisation de matériaux recyclés, de meubles anciens, et aussi vers la réutilisation des matériaux bas de gamme, comme le plastique ou le carton, pour en faire des objets, mobiliers et meubles sur mesure haut de gamme. Pour les professionnels, cela passe aussi par l’engagement des marques qui mettent en place des procédés de fabrication plus économes en énergie et en eau.3. Le bien-être avant tout. Dans la continuité de cette tendance plus slow, la place du bien-être dans les intérieurs se renforce au fil des ans et elle sera encore plus évidente l’année prochaine. Les particuliers sur Houzz souhaitent avant tout trouver du réconfort, un espace intime où se reconnecter. Cela passe par des intérieurs douillets, chaleureux, et des matières très douces, comme la bouclette et le velours.4. La rénovation de petites surfaces s’accélère. Le contexte actuel pousse les propriétaires à remettre leurs biens en état, notamment, les petites surfaces. Les professionnels sur Houzz enregistrent une forte demande pour la rénovation de ces espaces depuis le début de l’année 2022, avec une accélération au mois d’octobre et qui devraient se poursuivre en 2023. Les particuliers souhaitent aménager leurs combles pour créer une chambre et/ou améliorer les volumes de l’appartement. Sur Houzz, le même constat est fait : les recherches pour l’aménagement de studios ont presque doublé en 2022 (+95%), avec des requêtes ciblées sur des problématiques particulières comme l’agencement de cuisines (+234%) et de salles de bains dans ces espaces (+67%).5. Toujours plus de fonctions. La problématique de l’espace amène à décupler les fonctions dans une même pièce. Une tendance qui ne cesse de se renforcer depuis la pandémie et les évolutions sociétales qui ont suivi, comme le télétravail, poussant à passer plus de temps en intérieur. En 2023, les espaces se réinventent et deviennent plus flexibles pour offrir des nouvelles fonctions, de travail, détente et réunion familiale, et éviter de déménager.6. De vastes pièces ouvertes et polyvalentes. Multiplier les fonctions passe aussi par la création de vastes espaces ouverts pouvant accueillir diverses activités selon les moments de la journée. En 2023, la demande pour des cuisines majoritairement ouvertes sur les pièces à vivre, pour plus de convivialité au quotidien et recevoir, devrait ainsi se renforcer. Si la tendance des cuisines ouvertes n’est pas vraiment nouvelle, elle ne semble pas faiblir auprès de la communauté Houzz : entre janvier et octobre 2022, les recherches sur le sujet ont augmenté de 17% par rapport à l’an dernier, alors que celles pour les salons/salles à manger ont bondi de 128%. De ce fait, les solutions pour séparer les espaces sans cloisonner sont tout aussi populaires sur Houzz. Les professionnels confirment cette demande croissante avec l’installation de verrières, mais aussi avec des solutions plus simples comme les claustra qui permettent de réaliser de beaux espaces ouverts tout en les intimisant.7. Du sur-mesure oui, mais personnalisé. Toujours pour répondre aux problématiques d’espace et d’optimisation, le sur-mesure restera très demandé en 2023 par les particuliers. Les professionnels sur Houzz le confirment : leurs clients demandent de plus en plus de solutions sur-mesure dans les chambres ou dans les salons, par exemple, afin de créer un espace bien rangé et organisé. Certains aménagements sur-mesure semblent particulièrement intéresser la communauté Houzz, comme les ponts de lit. Les requêtes enregistrées sur la plateforme au cours des neuf premiers mois de 2022 ont en effet connu une hausse spectaculaire de 261% par rapport à l’an dernier.
Il y a 2 ans et 91 jours

La productivité du travail en baisse depuis la crise Covid

Selon cette étude du service statistiques du ministère (Dares) publiée jeudi soir, la productivité par tête était au troisième trimestre 2022 de 3% inférieure à son niveau d'avant la crise au 4e trimestre 2019.Si l'on compare en tendance, l'écart est même de 6,4% car "entre 2010 et 2018 le rythme de productivité tendancielle se situait autour d'1% par an".Les statisticiens ont calculé que le développement de l'alternance contribuait à hauteur d'un cinquième de cet écart de 6,4%.Les alternants sont en effet "a priori moins productifs que le reste des personnes en emploi car ils sont plus jeunes, moins expérimentés et travaillent un volume d'heures plus faible du fait de leur temps de formation".Au troisième trimestre, 1,1 million de personnes sont en alternance (dont 87% en contrat d'apprentissage), soit une hausse de 400.000 par rapport à fin 2018. En conséquence, la part de l'alternance dans l'emploi salarié atteint 4% contre 2,7% fin 2018.Mais le développement de l'apprentissage n'est pas la seule explication.L'étude avance également comme hypothèse "une apparition ponctuelle d'emplois non enregistrés auparavant".Cela peut être la conséquence "d'une régularisation du travail dissimulé" pour pouvoir bénéficier de l'activité partielle ou "d'une substitution de travailleurs résidents aux travailleurs détachés retournés dans leur pays d'origine" du fait de la fermeture des frontières pendant le Covid.En outre, les entreprises ont pu privilégier "une rétention de main-d'oeuvre", notamment dans les secteurs où l'activité baisse du fait de difficultés d'approvisionnement.Enfin, les auteurs soulignent "qu'un nombre importants d'arrêts maladie perdure depuis la crise sanitaire".
Il y a 2 ans et 91 jours

Crise énergétique dans la construction : comment le secteur de la brique contribue à apporter des solutions

Celui-ci se doit pourtant de continuer d’évoluer et d’innover, notamment dans le cadre de la directive européenne EPBD*, qui instaure l’obligation pour tout bâtiment neuf construit à partir de 2021 d’être quasiment neutre d’un point de vue énergétique. Du point de vue des consommateurs, cette tendance est la même : 63% des Français souhaitent rénover leur habitat en 2023**. Le secteur doit donc répondre à cette demande, et ce d’une manière durable. Tout le monde sait que les briques sont cuites dans un four, ce qui nécessite évidemment beaucoup d’énergie. Une brique est fabriquée avec des matières premières naturelles (souvent recyclables), et si sa production ne produit pratiquement pas de déchets, elle rejette du CO2. Nous nous efforçons d’optimiser notre consommation d’énergie, par exemple en utilisant la chaleur résiduelle de la cuisson pour sécher également les briques. Mais il ne faut pas la minimaliser pour autant. Nous voulons contribuer à un présent et un avenir durables.La brique au régimeAlors, la brique va-t-elle bientôt entrer en hibernation à cause de la crise énergétique ? Une chose est d’ores et déjà claire : nous ne sommes pas (encore) prêts à abandonner la brique. Mais nous pouvons la mettre au régime. Nous fabriquons des briques minces depuis des années déjà. Aujourd’hui, les façades sont encore souvent recouvertes d’une couche de 10 cm de briques de parement. Cette époque est bientôt révolue. Car nous allons « dématérialiser » la brique. Nous évoluons vers une brique de 7 cm qui présente exactement les mêmes propriétés et avantages. Mais qui nécessite entre 20 et 25% de matières premières en moins - et donc moins d’énergie. Mieux encore, cette nouvelle brique est environ 10% moins chère. Nous produisons déjà des briques minces et nous nous apprêtons à en étendre la production à toutes nos usines. Une cure d’amaigrissement qui va plus loin Cela fait plusieurs années déjà que nous fabriquons des plaquettes de parement de 1,8 cm. Ces plaquettes de parement s’obtiennent en sciant des briques entières en plaquettes. Cependant, en 2017, Vandersanden a été le premier fabricant de briques à passer à la production de plaquettes de parement ECO directement formées dans des moules de 1,8 cm. Cela permettait d’économiser 70% de matières premières et 50% d’énergie par rapport à une brique traditionnelle. L’utilisation de briques plus minces et/ou de plaquettes de parement laisse en outre plus d’espace pour l’isolation dans vos murs.Et comme nous faisons le pari de la dématérialisation dans l’ensemble de nos activités, nous avons également mis les pavés au régime. Le nouveau standard de l’ensemble de la gamme produite sur notre site de Kessel est désormais de 6 cm au lieu de 6,7 cm. Cela représente une réduction de plus de 10%. Nous recherchons également en permanence des moyens de dématérialiser encore plus nos produits, par exemple en utilisant des pavés perforés. Cette solution permet une réduction du volume allant jusqu’à 40%. Ce pavé est particulièrement adapté aux parkings, aux jardins ou aux allées, possède une grande perméabilité à l’eau et son poids allégé facilite la pose.La dématérialisation permet de réduire la consommation de matériaux, et donc non seulement d’économiser de l’énergie et des matières premières, mais aussi de rendre les transports plus durables. Together to zeroIl est clair que le secteur de la brique, et par extension tout le secteur de la construction, est appelé à changer profondément. La brique plus mince ne constitue qu’une évolution parmi bien d’autres. Chez Vandersanden, nous ne réfléchissons pas en années, mais en générations, et nous avons pris le taureau par les cornes pour rendre le secteur de la brique plus durable. Notre objectif est clair : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Ce n’est d’ailleurs pas une ambition, c’est une promesse. Together to Zero est un but que nous entendons concrétiser.Mais nous ne pouvons pas rendre le secteur de la brique profondément durable seuls. Nous ne le voulons pas, d’ailleurs. Nous avons récemment lancé notre programme de développement durable Together to Zero, qui invite nos parties prenantes à relever ensemble le défi qui consiste à effacer entièrement l’empreinte carbone de notre exploitation et notre production à l’avenir. Fidèles à notre philosophie selon laquelle « le plus beau se construit ensemble », nous voulons donner à tous les acteurs de notre secteur la possibilité de rejoindre ce mouvement.Nous avons défini huit domaines pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 : dématérialisation, gestion de l’eau, faible consommation d’énergie sur les sites de production, automatisation intelligente, mobilité sans énergies fossiles, matériaux et applications circulaires, énergies renouvelables et produits à empreinte carbone faible ou nulle. Nous avons déjà de très nombreuses réalisations à notre actif dans ces huit domaines. Ainsi, nous utilisons des fours à briques peu énergivores, nous récupérons la chaleur résiduelle de la cuisson pour sécher les briques, nous possédons plus de 35 000 panneaux solaires et, depuis peu, notre propre éolienne. Et ce n’est pas tout, puisque notre flotte de véhicules (y compris les chariots élévateurs à fourche) va être entièrement électrifiée, tandis que nous déployons un service de reprise des palettes en bois et que nous n’utilisons que des emballages composés d’au moins 30% de matériaux recyclés. Nous sommes d’ailleurs loin d’être seuls pour cela. Nous collaborons en effet avec les communes pour déployer des solutions adaptées au climat, et unissons nos forces à des collègues/concurrents et des fédérations sectorielles pour la dématérialisation des briques. Mais nous ne nous voulons pas nous arrêter en si bon chemin. « Together to Zero » est un mouvement que nous voulons mener et une promesse que nous allons tenir. Nous sommes bien décidés à ne pas attendre et avons déjà bien progressé, et nous encourageons chacun à prendre le train en marche. Joignons nos efforts, en tant qu’industrie, en tant qu’entreprise et en tant que société. Tribune de Nathali Donatz, Group Marketing Director chez Vandersanden (Linkedin)*Energy performance of buidlings directive**Chiffre issu de l’étude SeLoger, dévoilée par le Journal du Dimanche