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Il y a 2 ans et 91 jours

Taxe sur l'éolien en mer : le maire de Saint-Nazaire salue le vote d'un nouvel amendement

M. Samzun a salué dans un communiqué les travaux de la commission mixte paritaire où siègent députés et sénateurs qui, par leur vote d'un nouvel amendement, "ont rappelé l'importance du respect des règles du jeu et de la parole donnée".Début janvier, l'édile nazairien avait exprimé sa "colère" après la mise à l'étude au Parlement, d'un amendement qui prévoyait d'intégrer les résidences secondaires au calcul de la taxe sur l'éolien en mer.D'après M. Samzun, qui fustigeait "un énième cadeau aux riches propriétaires", ce mode de calcul aurait désavantagé Saint-Nazaire, au profit d'autres communes littorales davantage dotées en résidences secondaires."Il a toujours été convenu d'une prise en compte des seules résidences principales dans la distribution des ressources fiscales issues de cette taxe", a souligné M. Samzun, estimant que les parlementaires "ont sanctionné une manoeuvre tentée en catimini".Pour le maire, il s'agit d'"une victoire politique et une victoire de sens, au service de la transition énergétique" et d'un "hommage ainsi rendu aux travailleurs et travailleuses qui vivent et logent à l'année dans l'agglomération nazairienne".Matthias Tavel (LFI), député Nupes de Loire-Atlantique, s'est également félicité dans un communiqué de cette "victoire" obtenue "grâce à un travail vigilant d'alerte et d'interpellation" du cabinet de la ministre de la Transition énergétique, du secrétaire d'Etat à la mer, du député rapporteur du texte."Le débat rebondira certainement. La vigilance reste donc de rigueur pour que la fiscalité de l'éolien en mer, comme celle des autres énergies, soit au service des investissements dans les énergies renouvelables et de la justice fiscale", a prévenu le député insoumis.Les 80 éoliennes du premier parc éolien en mer de France, au large de Saint-Nazaire, tournent depuis fin novembre à plein régime. Il doit alimenter en électricité l'équivalent de la consommation annuelle de 700.000 personnes.La taxe sur l'éolien en mer, qui s'élève à environ 4,5 millions d'euros par an, doit être reversée aux 13 communes d'où les installations sont visibles.
Il y a 2 ans et 91 jours

Du béton bas carbone pour un collège public à Montpellier

Le nouveau collège Port Marianne situé au cœur de Montpellier, s’inscrit dans le programme d’insertion urbaine proposé par la ville L’objectif était de réaliser un ensemble de bâtiments capables d’accueillir 750 élèves à court terme, puis 900 à moyen terme, grâce à un système constructif modulaire.L’ensemble est composé d’un bâtiment d’accueil, dédié à l’administration, doté d’une salle polyvalente, d’un CDI et de locaux pour les enseignants d’un bâtiment d’enseignement, d’un bâtiment abritant un espace de restauration et des vestiaires de sport, de deux bâtiments de maintenance et de quatre logements de fonction.La mixité des matériaux bois et béton est particulièrement prégnante dans cette nouvelle réalisation publique.Soutenir la démarche environnementale avec du béton à faible teneur en CO2Depuis son unité de production de Montpellier, CEMEX a livré plus de 4 700 m3 de bétons bas carbone Vertua ® classic destinés à la réalisation d’éléments structurels comme le porche d’entrée de l’établissement, les poteaux pilotis en forme de V qui soutiennent les bâtiments, le RDC ainsi que les dalles et poteaux poutres de certains bâtiments.L’utilisation du béton bas carbone permet de diminuer les émissions de gaz à effet de serre liées à la production du matériau et de répondre aux enjeux environnementaux du projet, selon la volonté du maître d’ouvrage et des architectes.Des voiles de grande hauteur en béton architectoniquePar ailleurs, CEMEX a livré plus de 1 100 m3 de béton architectonique gris clair pour la construction des voiles de plusieurs bâtiments et dont certains s’élèvent jusqu’à 3 mètres.Faciliter l’organisation du chantierL’entreprise Bouygues, en charge des travaux de gros œuvre, a utilisé l’application CEMEX Go pour commander l’ensemble des bétons et en suivre la livraison en temps réel. Cet outil digital optimise ainsi l’organisation du chantier, un atout essentiel étant donné des délais de réalisation particulièrement serrés.IntervenantsMaître d’ouvrage : Conseil départemental de l’HéraultArchitectes : A+Architecture et AMG ArchitectesEntreprise : Bouygues Bâtiment Centre Sud OuestBET : Sodeba et Arborescence (structures) / Inddigo (environnement)
Il y a 2 ans et 91 jours

Confort d’été et RE2020 : les surfaces réversibles associées à une chape anhydrite sont l’atout pour demain

Pour y répondre au mieux et favoriser l’utilisation de produits raisonnables en consommation d’énergies, REHAU propose une gamme de systèmes de chauffage et rafraîchissement performants pouvant tous être associés avec une chape anhydrite, permettant de gagner encore plus en efficacité.En quoi consiste la règlementation RE2020 ?La RE 2020 poursuit trois objectifs majeurs portés par le gouvernement : un objectif de sobriété énergétique avec une décarbonation de l’énergie, un deuxième concernant la diminution de l’impact carbone et enfin, la garantie de confort en cas de fortes chaleurs.Pour ce dernier point, les constructions doivent se plier aux exigences de performances énergétiques et environnementales, et notamment la limitation des situations d’inconfort en période estivale. L’indicateur DH exprime les degrés-heures d’inconfort. Il est calculé selon plusieurs paramètres et mesure la durée et l’intensité des périodes d’inconfort pour les occupants durant une année. Son seuil maximal est fixé à 350 DH, soit environ 7 jours d’inconfort avec un dépassement de la température de confort, évaluée à 26-28°C, de +2°C. Ce qui est évidemment peu.Aujourd’hui, 1/3 du marché du plancher chauffant-rafraîchissant basse température se fait avec une chape anhydriteLa première solution qui vient à l’esprit de tous pour traiter cet inconfort d’été est la climatisation, mais la surface chauffante-rafraîchissante est une solution alternative bien plus efficace et plus ancrée dans les objectifs de la RE2020 en matière de sobriété énergétique. Notamment grâce au fait que les solutions de plancher réversible REHAU peuvent être combinées avec une chape anhydrite. Contrairement aux chapes classiques faites de béton ou ciment, la chape anhydrite, à base de sulfate de calcium, permet un gain de 30% sur les émissions de kCO2 avec un système complet* (tubes, isolant et enrobage).Les avantages d’une chape anhydrite sont nombreux, notamment concernant le poids et la fluidité du matériau. Mais depuis plusieurs années, les fabricants proposent des produits de plus en plus attractifs : diminution de l’épaisseur d’enrobage par rapport à une chape classique, amélioration de la conductivité pour émettre ou absorber les calories, etc. ce qui répond parfaitement aux besoins du marché de la construction dans le cadre de la RE2020.En intégrant une régulation à l’installation, le gain peut être encore plus important : par exemple avec la régulation connectée REHAU NEA SMART 2.0 hyper réactive, dotée d’une variation temporelle de 0,3k, qui va permettre de gagner encore 10% sur les émissions de kCO2.* source Cochebat
Il y a 2 ans et 92 jours

Argan dépasse ses objectifs de croissance en 2022

Son bénéfice net 2022 a fondu à 95,1 millions d'euros contre 668 millions un an plus tôt, mais ce chiffre de 2021, en hausse de 140%, relevait d'une explosion peu représentative car essentiellement due à la revalorisation de ses actifs.Le bénéfice net récurrent, plus représentatif des performances d'une foncière, a augmenté de 6% en 2022 à 119 millions d'euros, dépassant légèrement l'objectif fixé de 118 millions.Quant aux revenus locatifs d'Argan, ils ont grimpé à 166 millions d'euros (+6%), également un peu au-dessus de l'objectif (165 millions).Cette croissance a été portée par la création ou l'acquisition de nouveaux sites, dont l'achat à Renault d'un entrepôt de 153.000 mètres carrés dans l'Yonne."Compte-tenu du retour à 100% du taux d'occupation et d'un marché locatif en situation de sous-offre (vacance à 3,8% en France)", Argan anticipe pour 2023 une hausse de 10% de ses revenus locatifs à 182 millions d'euros et une hausse de 4% de son bénéfice net récurrent, selon le communiqué.Par ailleurs, "face au changement de cycle économique de 2022, qui a entraîné une augmentation brutale des taux d'intérêts", Argan indique qu'il va désormais "ferm(er) le robinet des emprunts" en s'autofinançant.Au total, Argan détient 3,5 millions de mètres carrés valorisés à 4 milliards d'euros. Signe de la bonne santé du marché de l'immobilier logistique, il s'attend à avoir 100% de taux d'occupation au premier trimestre.Ses principaux clients sont des groupes de la grande distribution traditionnelle, en premier lieu Carrefour, suivi par Casino, Auchan, Decathlon et Castorama.Il loue également à des logisticiens (FM, Geodis) et au géant de l'e-commerce Amazon.Le groupe compte verser à ses actionnaires un dividende de 3 euros par action.
Il y a 2 ans et 92 jours

Le groupe Legrand annonce son retrait de Russie, dépréciation de 150 millions d'euros

"Au vu de l'évolution de la situation, et notamment de l'accroissement des difficultés opérationnelles et des incertitudes, Legrand a décidé de se désengager de Russie et examine ses différentes options pour assurer un transfert de ses activités dans les meilleures conditions", a précisé l'industriel dans un communiqué.Legrand a souligné que ses activités en Russie avaient représenté "en 2022 environ 1,5% (de ses) ventes annuelles".Le groupe "considère que ce désengagement constitue la meilleure option afin de poursuivre le respect des réglementations applicables et de préserver à long terme une continuité des activités locales pour ses collaborateurs et ses clients".Quelque 1.100 personnes travaillent pour le groupe en Russie, où Legrand compte quatre usines, selon une porte-parole. L'entreprise fabrique des produits sur place et en importe également.En outre, l'exposition de son bilan à ses activités dans le pays est d'"environ 200 millions d'euros"."Sur ce montant, près de 150 millions d'euros seront enregistrés dans les comptes consolidés 2022 en tant que dépréciation d'actifs, et ce sans impact sur le résultat opérationnel ajusté du Groupe", a-t-il encore indiqué.L'entreprise a engrangé 812 millions d'euros de bénéfice net lors des neuf premiers mois de 2022, en hausse de 16,1% sur un an, pour un chiffre d'affaires de 6,154 milliards (+19,1%). Ses résultats annuels seront publiés le 9 février.Legrand faisait partie des rares entreprises françaises qui avaient poursuivi leurs activités en Russie, frappée par de multiples sanctions européennes après l'invasion de l'Ukraine le 24 février 2022, comme Bonduelle, Leroy Merlin et Auchan (Mulliez), ou encore Lactalis.
Il y a 2 ans et 94 jours

A Bagdad l'immobilier flambe, porté aussi par le blanchiment d'argent

Entre planification inadéquate et spéculation alimentée par le blanchiment d'argent dans un des pays les plus corrompus au monde, devenir propriétaire est un rêve qui s'éloigne pour une grande partie de la classe moyenne.Ces dernières années, la métropole de neuf millions d'habitants a retrouvé une stabilité toute relative et des tours rutilantes ont commencé à pousser.Porté par l'explosion de la demande, le prix du mètre carré dépasse dans certains quartiers les 8.000 dollars, quand le salaire médian plafonne aux alentours de 400 ou 500 dollars."Même si votre revenu augmente, ça ne sera jamais à la hauteur des prix exorbitants des maisons ou des terrains", résume Youssef Ahmed, employé dans le secteur des télécoms.Malgré un confortable salaire mensuel de 1.000 dollars, un prêt bancaire ne lui permettrait pas non plus d'acheter pour loger sa femme et leur fils de cinq ans car "les taux d'intérêts sont élevés", entre 5 et 10% actuellement, ajoute l'homme de 29 ans.Et "si on s'éloigne du centre, il y a le problème du transport et même ainsi, les prix ne baissent pas tant que ça"."J'ai beaucoup réfléchi, il n'y a pas de solution", déplore-t-il."Hausse faramineuse"Après l'invasion américaine de 2003 qui renversa Saddam Hussein – et inaugura une période sanglante marquée par la guerre civile et les exactions jihadistes -- particuliers et investisseurs ont souvent préféré un achat immobilier au Kurdistan autonome, dans le Nord, relativement épargné par les violences, voire à l'étranger, souvent en Turquie.Mais Bagdad ayant aujourd'hui retrouvé un semblant de normalité, l'immobilier a la côte.Dans le quartier commerçant de Kerrada, où d'anciennes villas en briques croulantes côtoient des immeubles neufs, le prix du mètre carré, autrefois de "1.200 ou 1.700 dollars, atteint désormais 3.000 dollars", voire parfois 5.000 dollars, indique Samer al-Khafagi, agent immobilier depuis huit ans. "Le marché est en croissance", confirme-t-il, expliquant que depuis un an la tendance s'est accélérée.Même constat dans le quartier de Jadriya, très prisé par la nouvelle élite politique et économique, où le mètre carré se vend à 4.000 dollars, voire 8.000 dollars pour l'usage commercial, selon son confrère Hussein al-Safar qui confirme "une forte demande immobilière" et une "hausse faramineuse des prix".Et le secteur est propice au blanchiment d'argent: un bien immobilier acheté avec des fonds frauduleux peut être ensuite revendu selon un contrat en bonne et due forme, pour ainsi donner un parfum de respectabilité à de l'argent sale.Le système bancaire étant encore très peu développé, seul un Irakien sur dix a un compte bancaire selon la Banque mondiale, "les transactions immobilières se font en liquide", souligne l'économiste Ali al-Rawi. Une manière de "cacher facilement et rapidement l'argent dans des terrains et des immeubles"."Blanchiment d'argent"Un phénomène récemment illustré par un énième scandale de corruption : à l'automne, l'Etat a révélé avoir découvert que 2,5 milliards de dollars avait été volés au fisc et le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani expliquait que la restitution des fonds était compliquée par le fait que l'argent était parti dans "l'achat d'importants biens immobiliers dans des quartiers prestigieux de Bagdad"."Plus d'un milliard de dollars" de cet argent aurait été investi dans "55 propriétés à Bagdad", et un milliard supplémentaire a été converti en "propriétés, terrains et autres actifs", explique Sajad Jiyad du think-tank Century International."L'augmentation des prix de l'immobilier n'est pas liée au marché, elle est liée aux mafias et au blanchiment d'argent", assène sans ambages Mohamed al-Rabie, responsable communication de la mairie de Bagdad. Il reconnaît aussi "la mauvaise planification" des gouvernements précédents concernant "l'investissement dans le logement" et des politiques publiques qui n'ont "rien apporté aux fonctionnaires ou aux pauvres".Le gouvernement de M. Soudani a toutefois récemment souligné sa volonté de faire construire des logements à bas prix, à destination des plus pauvres. En attendant, un million de personnes vivent à Bagdad dans des quartiers informels.Dans la périphérie, les terres agricoles et autres palmeraies luxuriantes qui ont fait la réputation de l'Irak, ont laissé place au béton visiblement plus lucratif que les cultures.
Il y a 2 ans et 94 jours

A Paris, une "forêt urbaine" sortira de terre place du Colonel-Fabien

Promesse d'Anne Hidalgo avant sa réélection en 2020, la création de "forêts urbaines", c'est-à-dire une plantation dense d'arbres et d'arbustes de différentes hauteurs dans un sol continu, s'est heurtée à la réalité du sous-sol déjà très encombré de la capitale.Initialement annoncés, des sites prestigieux comme celui de l'Opéra Garnier ou de la gare de Lyon ont ainsi été écartés pour des raisons techniques, le seul chantier lancé étant celui de la place de la Catalogne (XIVe).Rond-point bruyant, inadaptée aux piétons et aux cyclistes, la place du Colonel-Fabien devrait elle être métamorphosée, avec la plantation en pleine terre de 60 à 80 arbres sur sa partie ouest, libre de tout réseau dans son sol.L'aménagement représente un investissement de 6,4 millions d'euros, en-deçà des deux autres "forêts urbaines" en projet place de la Catalogne (9 millions d'euros) et à Charonne le long de la Petite Ceinture, dans le XXe arrondissement (16 millions d'euros).Ces deux dernières devraient être livrées à l'été 2024 avant les Jeux olympiques.Outre la lutte contre les îlots de chaleur urbain, le projet devrait créer un "corridor de biodiversité". "On a d'un côté le canal Saint-Martin, de l'autre le parc des Buttes Chaumont, avec entre les deux des avenues plus ou moins arborées", a précisé l'adjoint aux Espaces verts Christophe Najdovski. Le réaménagement de la place prévoit également une diminution de 60% des espaces de chaussées, avec une piste cyclable bidirectionnelle qui permettra d'en faire le tour à vélo, et une traversée possible dans le sens nord-sud pour les piétons."Sur le papier, il y a pas mal de choses positives mais la maire avait promis une réalisation en 2020 de projets qui ont depuis été jugés irréalisables", a rappelé Quentin "Divernois" (un semi pseudonyme, ndlr), membre du collectif SaccageParis."L'inquiétude qu'on a, c'est qu'une fois l'inauguration passée, il y ait peu d'entretien, alors qu'on sait que la nature en ville est extrêmement fragile et qu'il manque une cinquantaine de jardiniers à Paris", a-t-il ajouté.
Il y a 2 ans et 94 jours

Perquisitions à la métropole Nice-Côte-d'Azur visant le service des marchés publics

Des perquisitions ont eu lieu "notamment dans les locaux de Nice Métropole, dans le cadre d'une information judiciaire suivie par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), notamment des chefs de trafic d'influence, escroquerie en bande organisée, abus de biens sociaux et faux et usage de faux depuis novembre 2022", a indiqué jeudi matin le parquet de Paris.Ces perquisitions ont "trait au projet de construction d'un immeuble près de la gare", a précisé une source proche du dossier. Elles concernent l'Iconic, un vaste immeuble de 19.000 m2 en construction près de la gare de Nice, selon une autre source.D'autres perquisitions ont également eu lieu dans la journée "dans les bureaux de trois élus niçois", a indiqué à l'AFP une source porche du dossier. Une source judiciaire a par ailleurs indiqué que des perquisitions avaient également été menées au domicile de quatre personnes - à Paris, dans les Alpes-Maritimes et le Var - ainsi qu'au siège de deux sociétés à Paris et dans les Alpes-Maritimes et dans les locaux régionaux d'une société parisienne, également dans les Alpes-Maritimes. Les opérations dans le Sud étaient terminées en début de soirée selon cette source.Jury du concours "Gare Thiers-Est"Selon des sources concordantes, les trois élus visés par les perquisitions faisaient partie du jury du concours "Gare Thiers-Est", lancé par la métropole de Nice et qui a attribué en 2016 à la Compagnie de Phalsbourg la création d'un ensemble immobilier de près de 19.000 m2, baptisé "Iconic".Interrogée par l'AFP, la Métropole Nice Côte d'Azur a indiqué que "les membres du jury ont donné suite aux demandes formulées par les enquêteurs dans le cadre de leur investigation".Jeudi matin, la métropole avait confirmé qu'une "perquisition (était) en cours dans un bâtiment à l'ouest de la ville qui concernerait le projet Iconic".La ville et la métropole "ignorent tout à ce stade de la procédure sur la nature ou sur la portée des investigations", précisait un communiqué transmis à l'AFP, en soulignant qu'il a été "demandé au directeur général des services de donner suite avec célérité à toutes les demandes formulées par les enquêteurs"."S'il s'avérait qu'un agent public soit mis en cause dans cette procédure, la métropole engagerait alors des mesures de suspension", a encore indiqué la métropole.L'Iconic, ensemble immobilier de 19.000 m2 imaginé par l'architecte américain Daniel Libeskind, comprend un hôtel de prestige, des bureaux et des commerces. Sa construction a pris du retard et la livraison est prévue au printemps 2023.
Il y a 2 ans et 94 jours

Les professionnels du bâtiment réagissent au lancement d'un outil d'analyse des coûts de production des matériaux

Pour la CAPEBCette annonce va, en effet, permettre de garantir une plus grande transparence sur les hausses de prix pratiquées par les industriels et les distributeurs, en période de forte volatilité des prix. Transparence que la CAPEB a fortement appelé de ses vœux, notamment dans le cadre des 26 propositions qu’elle a portées lors des Assises du bâtiment.Si cet outil va pouvoir alimenter la mission de réflexion lancée par la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale sur l'indispensable transparence des prix pratiqués au sein de la filière bâtiment que la CAPEB a obtenu en octobre dernier, il ne répond pas à la demande que l'organisation professionnelle avait formulé concernant la mise en place d’un délai de prévenance minimum d’un mois.En juillet dernier, lorsque la médiation des entreprises avait élaboré une déclaration commune visant à mettre en place une solidarité économique de filière, la CAPEB avait déjà déploré l’absence d’engagement concernant un éventuel délai de prévenance en ne la signant pas.Parce que cet engagement est indispensable pour que les entreprises artisanales du bâtiment ne supportent pas, à elles seules, les augmentations de prix des matériaux et équipements en rognant leurs marges, la CAPEB a entrepris de bâtir un mouvement de solidarité plus ambitieux en appelant les acteurs de la filière à s’engager sur les trois points suivants :informer au préalable leur client des hausses de prixémettre des devis valables au moins un mois (hors produits disponibles)augmenter leur prix seulement le 1er de chaque moisCe mouvement compte à ce jour 40 partenaires qui ont pris conscience de l’intérêt à agir collectivement pour limiter au plus juste l’impact de la hausse du coût des matériaux et préserver ainsi la croissance du secteur.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « L’outil d’analyse des coûts de production des matériaux de construction constitue un premier pas important pour répondre aux préoccupations des entreprises artisanales du bâtiment. Mais si l’objectif de Bruno Le Maire est véritablement de leur apporter davantage de visibilité pour mieux anticiper les augmentations futures, alors nous lui demandons de faire évoluer le texte de la déclaration commune du 11 juillet dernier en y faisant figurer un délai de prévenance d’un mois. Cette solidarité est cruciale dans un contexte où l’année 2023 s’annonce encore plus difficile que 2022. »Pour la FFBLa FFB se félicite de la concrétisation de cet engagement de Bruno Le MAIRE pris lors des 24h du bâtiment en novembre dernier, fruit d’une réflexion initiée au sein du Comité de crise du BTP de la Médiation des entreprises, puis porté lors des Assises du BTP.Placé sous l’égide de l’Insee et construit sur la même logique que les index BT ou TP, l’outil d’analyse des coûts de production des matériaux de construction permettra aux entreprises de bâtiment et à leurs clients de mieux anticiper l’effet sur les prix de ces matériaux des chocs tels ceux subis depuis 2020.Sa pleine réussite implique la participation de l’amont de la filière, industriels et distributeurs. La FFB sait pouvoir compter sur eux, au nom de la solidarité de filière dans un contexte toujours difficile.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Les crises à répétition depuis la pandémie de la Covid-19 ont fragilisé les artisans et entrepreneurs du bâtiment. Il est maintenant indispensable que toute la filière prenne sa part de l’effort, afin d’assurer sa survie. L’outil dévoilé par Bruno Le Maire, qui permettra de mieux anticiper les évolutions de coût de construction, arrive donc à point nommé. »
Il y a 2 ans et 94 jours

Les permis de construire de logements neufs chutent au 4e trimestre, 482.200 autorisations en 2022

Sur l'année 2022, 482.200 nouveaux logements ont été autorisés, soit un peu plus qu'avant la crise sanitaire. Le nombre de permis de construire avait atteint un pic en août, à 522.800.Ce pic n'est pas révélateur d'une frénésie dans la construction, mais fait suite à un afflux de demandes de permis fin 2021, avant l'entrée en vigueur d'une réglementation environnementale (RE2020) plus ambitieuse pour la construction neuve.L'instruction de ces demandes au cours de l'année explique le gonflement des chiffres.Le nombre élevé d'autorisations pendant l'été vient aussi du fait que les communes avaient jusqu'en août pour délivrer les permis de construire des logements éligibles à une aide à la construction durable dans le cadre du plan de relance. "Comme nous le craignions, la demande de logements des particuliers faiblit", a commenté dans un communiqué la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), l'expliquant notamment par les difficultés d'accès au crédit pour les particuliers."La chute des permis de construire au 4e trimestre 2022 n'augure rien de bon pour l'avenir: le secteur de l'immobilier neuf est actuellement durement éprouvé, alors que les ménages ont toujours besoin de se loger", a ajouté le président de la FPI, Pascal Boulanger.Les mises en chantier, dont l'évolution s'est depuis la mi-2021 déconnectée de celle des permis de construire, se sont établies à 376.200 au cours de l'année, soit moins qu'en 2021 ou qu'avant la pandémie.Mais le ministère, qui prévient que ses statistiques en la matière "comportent une part d'incertitude non négligeable", a enregistré un frémissement en décembre.
Il y a 2 ans et 94 jours

À la rencontre de Sylvain Bonnot, Président de Myral

Batinfo : Pour commencer, pouvez-vous revenir rapidement sur l'histoire de Myral ?Sylvain Bonnot : Depuis 36 ans Myral est spécialisé en isolation par l’extérieur. D’abord concentrée sur la pose, l’entreprise s’est ensuite industrialisée pour fabriquer la solution MYRAL optimale.Nous avons donc développé et conçu nos produits pour répondre à toutes les exigences techniques et règlementaires, cela implique des évolutions permanentes car les exigences ne cessent d’évoluer à tous les niveaux.Mais au-delà de s’adapter à toutes les évolutions nous avons pour habitude de les anticiper pour avoir toujours de l’avance.C’est le cas pour l’impact environnemental de nos produits : dès 2015 nous avions déjà notre fiche FDES, qui permet de connaitre le poids CO² de nos produits. A l’époque cette analyse nous a permis d’internaliser la production d’un des composants, ce qui permet de diviser le bilan carbone par deux de ce composant.Or en 2015 il n’y avait pas encore d’obligation règlementaire de limiter l’impact carbone. Mais cette anticipation nous a permis dès l’année dernière de lancer un grand chantier sur la réduction de 63% du poids carbone de nos produits.Batinfo : Qu'en est-il de l'entreprise aujourd'hui ?Sylvain Bonnot : La solution MYRAL passe par l’utilisation massive de matière recyclée pour la fabrication de nos produits. Le but est qu’en 2025 que la majorité des composant soient issus de nos déchets domestiques.Les canettes d’aluminium usagées peuvent par exemple servir pour le parement, les bouteilles plastiques pour l’isolant. Les anciennes menuiseries PVC rentrent également dans la conception de nos produits.Nous transformons des déchets en matériaux qui vont permettre d’économiser du chauffage pour des décennies. Nous considérons que c’est encore mieux que du biosourcé, car nous ne faisons que recycler le contenu de nos poubelles, sans rien prélever dans la nature. Evidemment il reste une part minoritaire de matière neuve, mais comme nous sommes en mesure de traiter les matériaux en fin de vie, cette matière pourra être utiliser au-delà de son cycle de vie.Batinfo : Comment envisagez vous le futur pour Myral ?Sylvain Bonnot : L’entreprise est en perpétuel développement : nous produisons plus de 300.000 m² de matériaux isolant chaque année, et il en faudra bien plus que cela pour les années à venir car le marché de l’ITE est en pleine expansion.Pour assumer ce développement MYRAL doit pousser ses murs. Nos bureaux ont maintenant 25 ans, il est temps de rentrer dans une nouvelle dimension en les modernisant tout en triplant leur surface sur l’année.Nous allons profiter de ce chantier pour mettre en pratique les solutions les plus légères en carbone, ce sera la démonstration de nos savoir-faire et de notre expertise. Il est bien sûr question de récupérer tous les matériaux pour les réutiliser. Ces derniers seront traités de façon à être les plus économiques en carbone, couplés à un mur extérieur destiné à récupérer la chaleur.Ce chantier a donc non seulement une grande portée symbolique mais également une vraie dimension pédagogique. En mettant en œuvre nos solutions bas carbone, ce sera l’occasion pour nous de les exposer en pratique à nos clients et de prouver, s’il en est encore besoin, la pertinence de nos produits et de notre vision. Notre ambition est de proposer le système Vêture le plus abouti du marché et nous sommes impatients de mettre tout cela en pratique !
Il y a 2 ans et 94 jours

Les industriels français impliqués dans le déploiement de solutions de décarbonation

CertiNergy & Solutions, fournisseur d’économies d’énergie du marché B2B, filiale d’ENGIE, présente les résultats de l’étude sur les niveaux de maturité des industriels en matière de décarbonation et les solutions à adopter.Elle nous renseigne notamment sur : Le degré d’avancement des entreprises dans le déploiement de la stratégie bas carboneLes actions mises en œuvre ou envisagées pour parvenir aux objectifs de décarbonationLes industriels français bien engagés dans le processus de décarbonation61% des professionnels interrogés assurent avoir réalisé ou être en cours d’élaboration d’un bilan carbone. Le fait d’appartenir à un Groupe est significatif dans l’engagement dans une démarche de décarbonation puisque 79% des sondés soutiennent que les démarches en matière de décarbonation découlent d’une décision du groupe.Sur les 85% de répondants qui envisagent la mise en place d’actions de décarbonation, 2 tiers y songent sur l’ensemble des sites nationaux.Les moyens d’action pour réduire les émissions de GES et atteindre la neutralité carbonePour les industriels, la décarbonation est principalement liée à la sobriété et à la performance opérationnelle (62%) ainsi qu’à l’amélioration du rendement énergétique des équipements (55%). Cette étude montre donc que l’efficacité énergétique est un pas essentiel vers la réduction de l’empreinte carbone des industriels.D’autres moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre sont : Améliorer le transport de marchandises et la mobilité des salariés Lancer une démarche d’écoconception Changer le mix énergétique ou électrifier les usages Sélectionner un fournisseur plus vert Arrêter les activités plus polluantesInvestir dans des projets de compensation carbone volontaireEngagés dans le processus complet de décarbonation, les industriels instaurent des indicateurs en termes de traçabilité des émissions de CO2, considérés comme fiables par pratiquement tous les professionnels questionnés. L’évaluation des émissions de CO2 s’effectue principalement au niveau de la chaîne de production et des produits fabriqués ou consommés par l’entreprise.Investissements dans la décarbonationLa part des dépenses liées à la décarbonation est jugée importante ou très importante par 2/3 des répondants.Selon 42% des décideurs, le retour sur investissement est attendu en moins de 10 ans voire en moins de 5 ans.Cette étude démontre que les entreprises industrielles sont globalement investies dans l’atteinte de l’objectif neutralité carbone d’ici 2050 et la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 35% d’ici 2030. Parvenir aux objectifs fixés préserve la compétitivité des industriels et devient un critère non négligeable de choix pour leurs clients.Pour Chloé Noual, Directrice Stratégie chez CertiNergy & Solutions : « Cette étude est importante pour comprendre la maturité des industriels sur le sujet et leurs attentes afin de continuer à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Nous pourrons ainsi prendre en compte ces données pour développer notre accompagnement des industriels qui souhaitent décarboner leurs sites. »Pour plus d’information sur l’étude : cliquez ici.
Il y a 2 ans et 94 jours

EDEC des économistes de la construction et des géomètres : le ministère du Travail, la FIIAC et Atlas s’engagent pour l’attractivité de la branche

Cet Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences* doit permettre de répondre aux forts besoins en recrutement de la filière face aux mutations environnementales et technologiques, avec 3.000 postes à pourvoir d’ici 2030.Des métiers en forte tension dans la brancheLa branche professionnelle FIIAC, qui compte 4.400 entreprises et 16.500 salariés, est confrontée à d’importantes problématiques de recrutement, avec 1.300 postes actuellement à pourvoir et 3.000 postes qui le seront d’ici à 2030 sur différentes typologies de métiers : Economistes de la construction, Assistants à Maître d’Ouvrage, Métreurs vérificateurs, Maître d’œuvre, Opérateur (trice) Géomètre, Technicien (ne) Géomètre, Technicien(ne) Géomètre chargé de projets en foncier, en topographie, et en infrastructure, Ingénieur (e) Géomètre d’études.Ses professions sont directement concernées par les mutations environnementales et technologiques actuelles. L’apparition de nouveaux procédés technologiques influe sur les besoins de recrutement, les profils recherchés, l’organisation du travail et les conditions d’exercice de ces métiers. La transition écologique et la priorité donnée à la rénovation énergétique des bâtiments ont également un impact sur le niveau et la structure d’emploi de la branche et sur les compétences attendues.Pour Solange Chappelart, Directrice Branches et Partenariats, l’engagement d’Atlas était une évidence : « Nous travaillons au quotidien avec la branche des économistes et des géomètres pour répondre au mieux à ses besoins et à ses ambitions. Atlas s’engage aux côtés de l’État pour anticiper les mutations des métiers et les défis liés aux transitions numérique et écologique.Répondre aux enjeux du secteur à l’horizon 2030Cet accord vise à établir un diagnostic des besoins en recrutement et en compétences des salariés à l’horizon 2030, et à accompagner les entreprises de la branche pour diversifier leur mode de recrutement et satisfaire leur besoin de main d’œuvre.Pour Philippe Gronnier et Yves Sarrat, Coprésidents de la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de la FIIAC : « Au regard des mutations de la branche, il est indispensable de mettre en place des actions concrètes pour favoriser l’attractivité des métiers, notamment auprès des jeunes qui constituent aujourd’hui 26% des salariés, et pour favoriser l’évolution des compétences de l’ensemble des collaborateurs. Certifications, expérimentations et formations innovantes sont autant de solutions à déployer pour permettre l’emploi durable des salariés. »La structuration des ressources humaines de la branche est également un axe prioritaire de cet accord pour accompagner les entreprises dans leur recrutement et les salariés dans leur gestion de carrière.Le montant global de ce projet EDEC des Économistes de la Construction – Assistance à Maîtrise d’Ouvrage et des Géomètres, s’élève à 380.000 €, avec un soutien de l’État à hauteur de 33%.Pour Bruno Lucas, délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle : « Les mutations économiques engendrées par les transitions écologique et numérique ont un impact important sur les besoins en emploi et en compétences de cette filière. Avec cet EDEC, l’Etat joue pleinement son rôle en s’engageant auprès des partenaires sociaux pour permettre à la branche de mettre en œuvre les actions nécessaires afin de répondre à ses besoins de recrutement et de montée en compétences. »*L’engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) est un accord annuel ou pluriannuel conclu entre l’État et une ou plusieurs organisations ou branches professionnelles pour la mise en œuvre d’un plan d’actions négocié qui a pour objectifs d’anticiper les conséquences des mutations économiques, sociales et démographiques sur les emplois et les compétences et d’adapter les formations et les certifications à ces mutations.Les EDEC ont vocation à encourager et soutenir des projets visant à sécuriser, maintenir, développer l’emploi et les compétences dans des branches professionnelles, des secteurs d’activité, des filières ou des territoires fragilisés par les évolutions économiques, devant être soutenus ou faisant l’objet d’actions publiques prioritaires. Les actions de prospective et d’ingénierie de formation et de certification qu’ils soutiennent doivent permettre d’outiller les branches professionnelles, leurs opérateurs de compétence (OPCO) et toute autre organisation professionnelle ou interprofessionnelle afin d’accompagner entreprises et salariés dans l’amélioration de leur gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, la construction de parcours de formation et de mobilité professionnelle ainsi que dans les transformations liées aux transitions numérique et écologique.
Il y a 2 ans et 94 jours

Les sociétés du Groupe Lorillard se mobilisent autour de l’opération pour l’Ukraine

Une collecte de groupes électrogènes a ainsi été initiée auprès du secteur de la menuiserie et des adhérents de l’UFME et du SNFA pour atteindre - voire même dépasser - l’objectif fixé à 200 groupes électrogènes.Les sociétés LORILLARD, BOURNEUF, MOLENAT, MESLIN et POUPIN du Groupe Lorillard y répondent favorablement en finançant plusieurs groupes électrogènes pour les habitants de Kharkiv qui sont actuellement sans ressource énergétique et pour qui ces groupes électrogènes sont une nécessité vitale.Tous les dons ont été acheminés vers la plateforme logistique des Transports Groussard afin d’être expédiés pour l’Ukraine il y a quelques jours.
Il y a 2 ans et 95 jours

Avec l’acquisition de Sys ENR, le groupe Butagaz développe ses offres solaires photovoltaïques

Le groupe Butagaz, un acteur incontournable des solutions d’énergie solaire et de services durables disponibles partout sur le territoire français.Ancré dans les territoires français depuis 90 ans, le groupe Butagaz a entrepris un virage stratégique, en 2017, pour devenir un Groupe multi-énergies et multi-services. Avec l’acquisition majoritaire de Soltéa et Solewa, entreprises françaises régionales leaders et expertes dans l’installation et la maintenance de centrales solaires photovoltaïques, le Groupe renforce son déploiement dans la transition énergétique de proximité et offre, depuis 2021, des solutions solaires photovoltaïques aux professionnels.Aujourd’hui, le groupe Butagaz confirme son ambition en faveur de la décarbonation des entreprises par le déploiement à l’échelle nationale de ses nouveaux services. Avec l’acquisition de l’entreprise française, Sys EnR, qui propose des services de conception, de construction et de maintenance d'installations solaires photovoltaïques et solaires thermiques, le groupe Butagaz consolide son expertise en combinant un savoir-faire de haut niveau en tant que spécialiste de l’énergie solaire et une expérience de longue date pour accompagner la transition énergétique de ses clients.Le rachat de Sys EnR entérine le développement de la stratégie du groupe Butagaz vers des énergies plus vertueuses et durables. Elle s’inscrit également dans la continuité de la stratégie du groupe Butagaz de proposer des offres multi-énergies associées à des offres multi-services. Le Groupe offre déjà depuis plusieurs années un service de conseil et d’assistance à l’installation de panneaux solaires.Ces solutions énergétiques d’avenir, économiques et décarbonées, s’ajoutent aux autres services (neutralisation de cuve fioul, gestion de l’énergie dans le tertiaire, installation de bornes de recharge électriques, etc.) et énergies (biopropane, biométhane, électricité verte, granulés de bois, ...) que développe le groupe Butagaz pour aider ses clients à consommer moins et mieux.Pour Emmanuel Trivin, Président du groupe Butagaz : « Nous sommes fiers d’accueillir cette société spécialisée dans les énergies renouvelables au sein du groupe Butagaz pour répondre aux différents usages et besoins de nos clients partout en France. Plus que jamais, nous souhaitons accélérer nos engagements en faveur de la décarbonation des entreprises et orienter notre stratégie de développement ainsi que notre expertise vers une énergie plus compétitive et respectueuse de l’environnement, sur l’ensemble du territoire français. »Une synergie d’expertises au service de la décarbonationDans un contexte de double crise énergétique et climatique, le développement de solutions d’énergies et services durables est une priorité. Grâce à la mutualisation de leurs expertises, le groupe Butagaz, ses filiales solaires Soltéa, Solewa et Sys EnR entendent accroître leur présence auprès des clients professionnels et faciliter leur transition énergétique. Avec 49 employés et 10 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2022, Sys EnR occupe une place de leader sur le segment commercial et industriel et sur des projets d’autoconsommation à travers la France. Depuis sa création en 2007, Sys Enr a réalisé plus de 500 installations pour un total installé supérieur à 300MW. Parmi ses références, les grands groupes tels que Lidl (distributeur) ou encore Spirit (promoteur) ou Argan (développeur bâtiments logistiques) ont fait appel à l’expertise des équipes.Pour Franc Raffalli, Directeur Général de Sys EnR : « Nous sommes heureux de rejoindre un groupe d’envergure comme Butagaz et de participer à son positionnement sur le marché français du solaire photovoltaïque. Pour l’heure, notre engagement commun va permettre de délivrer les nouveaux chantiers plus vite, avec la compétence technique des équipes historiques et la robustesse du Groupe. Nous allons ancrer nos engagements fondamentaux en faveur de la technicité et de la sécurité des installations dans le contexte d'une croissance forte. »* Étude BVA réalisée auprès de 4 655 clients Butagaz du 1er février au 4 mars 2022.** Dans les catégories gaz en bouteille et en citerne (Kantar Profiles. Octobre 2021)
Il y a 2 ans et 95 jours

Pitch Immo remporte le projet de la Cité Internationale de la Gastronomie Paris-Rungis

D’une surface de plus de 53 000 m² - dont plus de 12 650 m² bâtis faisant l’objet d’une délégation de service public accueillant atelier de formation, espaces muséographique et événementielle, l’ouverture de la Cité Internationale de la Gastronomie Paris-Rungis est prévue pour 2027. “Nous sommes fiers d’avoir remporté ce projet ambitieux, co-construit avec tout un écosystème d’exploitants et investisseurs leaders dans leur domaine. La Cité Internationale de la Gastronomie telle que nous la concevons se positionnera comme un lieu de rencontre, fédérateur, profondément humain, et une vitrine des savoir-faire des professionnels du secteur de la gastronomie française. A travers ses pavillons mettant à l’honneur les chefs et artisans de nos régions, son campus proposant des ateliers animés par les professionnels de chaque secteur, et ses nombreux évènements mettant en lumière les talents de la filière, la Cité s’imposera comme nouveau pôle d’excellence gastronomique. Elle permettra la transmission des savoir-faire entre les professionnels d’aujourd’hui et les nouvelles générations, et la valorisation de leurs talents auprès du grand public.” déclare Alexis Moreau, Directeur général de Pitch Immo.Une cité expérientielle qui invente la gastronomie de demainNouvel ensemble au sein d’un quartier animé de 7 hectares, la Cité de la Gastronomie Paris-Rungis imaginée par Pitch Immo et ses partenaires ouvrira ses portes en 2027 à proximité du Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis. A deux pas de l’aéroport d’Orly et prochainement accessible depuis Paris grâce au prolongement de la ligne 14 du métro, ce lieu culturel, créatif et convivial, sera l’endroit idéal pour incarner la Gastronomie d’aujourd’hui et de demain sous tous ses aspects : le cycle du produit, depuis sa culture jusqu’à sa dégustation, en passant par la conception d’un menu et la transmission des savoir-faire.Ouverte et accessible à tous, la Cité imaginée par Pitch Immo et ses partenaires s’articulera autour de 5 espaces programmatiques forts, organisés autour d’une place centrale (le Forum) et reliés entre eux par un système de passerelles :Le Cœur de la Cité : une fabrique culturelleLe Cœur de la Cité (6 500 m²) permettra aux visiteurs de découvrir les métiers de la gastronomie dans sa globalité, grâce à des expositions immersives aux concepts novateurs et attractifs. Cet espace intégrera une dimension expérientielle forte qui permettra au visiteur de s’immerger dans le quotidien et l’univers des artisans de la gastronomie : brigade de cuisine, laboratoire de pâtisserie… à l’aide de dispositifs innovants faisant appel aux cinq sens des visiteurs.Le Campus de la Cité : une fabrique des métiersLe Campus de la Cité (6 000 m²), pôle de formation aux métiers de bouche, transmettra au grand public comme aux professionnels en devenir la passion de ces métiers, piliers de la culture culinaire française. Le Campus mettra également l’accent sur la professionnalisation, en formant notamment les candidats aux divers concours gastronomiques ou à l’obtention de titres prestigieux (MOF, MAF…).Les Pavillons de la gastronomie : une fabrique des savoir-faireLes Pavillons de la Cité (8 000 m²), se feront l’écho du savoir-faire des femmes et des hommes de la filière gastronomique, et permettront aussi la découverte de la production agricole et culinaire des régions françaises. Chaque région aura son propre pavillon, sur le modèle des expositions universelles. Les Pavillons des Filières quant à eux, mettront à l’honneur les grandes maisons et les interprofessions.Le Lab de la Cité : une fabrique d’innovationLe Lab de la Cité (10 500 m²), pôle tertiaire moderne, rassemblera les acteurs de la filière pour construire l’agroalimentaire de demain. Le Lab s’adaptera à tous les corps de métier des filières présentes sur le site, en leur proposant des espaces de travail modulables et en accord avec leurs besoins : bureaux, salles de réunion, espaces de coworking… Il sera également une vitrine des techniques logistiques avec un site de 10 000 m².Le Hub de la Cité : une offre événementielle et résidentielle au service de la fabrique des talentsLe Hub de la Cité (22 000 m²), lieu de vie, de partage et de convivialité, sera destinée aux professionnels et aux touristes d’affaires (réunions, congrès, conventions et voyages d’agrément) afin de faire de la Cité un quartier dynamique aux multiples facettes ainsi qu’un pôle de ressources, référence pour le secteur. Il accueillera des événements majeurs à portée locale, régionale, nationale et internationale, au sein d’espaces intégralement modulables. Il comprendra notamment un centre de conférences, un hôtel 4 étoiles, une résidence hôtelière et une résidence étudiante de 400 chambres, pour les élèves en formation au sein de la Cité, mais aussi dans le bassin estudiantin local.Une conception agricole en milieu urbainDotée d’une architecture audacieuse et remarquable, pensée par les architectes MG-AU MICHEL GUTHMANN & associés, MARC MIMRAM Architecture Ingénierie et ARCHIKUBIK, la Cité incarne l’ambition du projet pour le pôle urbain dans lequel elle s’inscrit. Résolument moderne, elle se veut chaleureuse dans ses courbes et synonyme de liberté dans son plan. Ouverte sur le monde extérieur et connecté à son environnement par un ensemble ingénieux de passerelles, elle évoque le partage et favorise les flux. Les éléments paysagers viennent compléter cette structure innovante en investissant les toits et les allées, créant ainsi un écrin de verdure.La Cité accueillera un grand parc conçu comme un paysage agricole comprenant des micro-lieux d’usages et des grands espaces cultivés, ce qui permettra aux utilisateurs de déambuler au sein de différents espaces aux dynamiques et aux ambiances végétales singulières. Abritant une faune et une flore variées, le parc sera essentiel pour la préservation de la biodiversité locale. Un tiers de l’emprise existante sera revégétalisée en pleine terre, soit plus de 12 000 m².Une cité responsable et durableLe projet se veut exemplaire sur le plan énergétique. Le programme répond aux exigences de la RE 2020, seuils 2025. Le réemploi des matériaux sera privilégié et le projet comprend des modes constructifs mixte bois/béton pour un impact carbone limité. Des lisières seront installées dans une logique de dépolluer les sols grâce à des plantes phytoépuratrices.Tous ces éléments combinés contribueront à faire de la Cité Internationale de la Gastronomie un démonstrateur d'une ville post-carbone.Les enjeux environnementaux du projet ont été regroupés en quatre thématiques complémentaires :Conception bioclimatique et performance énergétiquePréservation des ressourcesConfort, santé et bien-êtreBiodiversité et nature en villeRépondre à ces enjeux permettra de viser, pour la Cité, les certifications HQE et BREEAM niveau Excellent, ainsi que les labels BiodiverCity, Biosourcé et BBCA.Informations chantier :PartenairesPitch Immo s’est entouré de plusieurs partenaires pour ce projet dont Gaïa Promotion/HIBRID, co-promoteur et gestionnaire spécialisé dans la création de tiers lieux et halles gourmandes et la conception d’espaces de vie contemporains, innovants et hybrides.Co-promoteurs:GAIA PROMOTION/HIBRIDInvestisseurs / gestionnaireHIBRIDEPICURETEMPORAArchitectes :MG-AU MICHEL GUTHMANN & associésMARC MIMRAM Architecture IngénierieARCHIKUBIKAutres membres de la MOE :MUGO PaysagisteQUAI 36CET et SETU IngénierieOASIIS BET DDIDA+ PerspectivisteTISSPARKConseils :FTPA AvocatsNOVA Consulting137 NotairesCalendrierPhase étude : 2023Phase travaux : 2025Ouverture : 2027
Il y a 2 ans et 95 jours

A Hanoï au Vietnam, les maisons coloniales françaises menacent de s'effondrer

"Quand j'étais enfant, je me souviens que c'était une maison magnifique", lance auprès de l'AFP l'homme de 47 ans, en contemplant la bâtisse des années 1930 qu'il habite, au style Art déco mêlé d'éléments vietnamiens.Désormais, les murs de la façade sont rayés de fissures, des tuiles se détachent du toit, et à l'intérieur, les escaliers en bois se sont déformés sous le poids des années et de l'humidité.Plusieurs centaines de maisons qui témoignent du passé colonial de l'ancienne capitale de l'Indochine française, vieilles de presque un siècle, menacent de retourner à la poussière, faute de rénovation, ou de volonté politique pour les conserver.Leurs résidents, qui vivent dans des conditions exiguës, à la merci de l'humidité et du bruit extérieur, devront déménager si la situation ne s'améliore pas, en raison du risque d'effondrement, ont prévenu les architectes.Malgré son attachement au lieu, Nguyen Manh Tri a pris la décision de quitter bientôt la vieille bâtisse vétuste pour s'installer avec sa femme et leurs deux enfants dans un appartement moderne de Hanoï.Risques d'effondrement"Nous ne pouvons pas nous sortir de cette situation", assure-t-il.C'était pourtant un endroit "romantique", se rappelle-t-il.Aujourd'hui, la façade de certaines maisons coloniales sont cachées derrière des cafés, des restaurants de nouilles ou des boutiques de mode, dans l'urbanisme grouillant de la capitale vietnamienne.La plupart de ces bâtiments ont été construits par les Français, mais beaucoup d'autres l'ont été par des architectes locaux, pour héberger leurs compatriotes les plus aisés sous l'ère coloniale.Au départ de l'occupant colonial en 1954, le gouvernement communiste en a saisi des milliers pour les transformer en bureaux, et, pour les autres, exigé des propriétaires qu'ils les partagent avec des familles pauvres qui ont pu s'y installer.Certains propriétaires privés continuent de s'accrocher à leurs murs remplis d'histoire, malgré les conditions difficiles, sans savoir combien de temps leur toit va encore tenir."J'ai vécu ici toute ma vie, donc je ne veux pas bouger ailleurs", affirme Hoang Chung Thuy, 65 ans, qui partage le bâtiment colonial de trois étages avec dix autres ménages, un restaurant de fruits de mer, une boutique de vêtements et un comptoir à thé.Faute d'accord de ses voisins du dessus, elle ne peut pas réparer les murs qui s'effritent, mais jure fidélité à la maison construite par ses grands-parents.Le problème, c'est que ces bâtiments "risquent de se délabrer et de s'effondrer", explique Tran Huy Anh, de l'Association des architectes de Hanoï.Rénovation à un million"Ceux construits au début du 20e siècle... ont besoin de travaux constants de rénovation et de maintenance tous les 20 ou 30 ans, pas plus tard", insiste-t-il.En 2015, deux personnes sont décédées dans l'effondrement d'une maison construite en 1905, dans laquelle vivaient 20 personnes.Les autorités ont pris des mesures de préservation en 2013, mais faute de volonté claire, une large partie des maisons de l'époque coloniale ont été rasées, selon Ahn.En avril, la ville de Hanoï a annoncé son intention de mettre en vente 600 maisons, avant de se rétracter quelques jours plus tard.Après plusieurs volte-face, la municipalité semble résolue à protéger son patrimoine, et a classé en début d'année environ 1.200 maisons de l'époque coloniale sur une liste de sauvegarde de patrimoine.Elle s'est aussi fixée l'objectif d'en rénover 60 d'ici 2025. Mais son projet se heurte aux longues discussions à tenir avec les résidents pour les convaincre de déménager, face à l'ampleur des travaux qui requièrent des logements vides.Il a fallu dix ans pour que son premier projet de rénovation, qui a coûté un million de dollars, puisse commencer.Pham Tuan Long, en charge de la gestion du district central de Hoan Kiem à Hanoï, et architecte de profession, assure que Hanoï est déterminée à redorer le lustre de ses vieilles maisons."Nous essayons de préserver les éléments originaux et les valeurs architecturales autant que possible en utilisant des matériaux et des méthodes de rénovation traditionnelles", affirme-t-il.
Il y a 2 ans et 95 jours

Dans la métropole de Rennes, construire avec un balcon est une obligation

Depuis mi-janvier, après une modification du Plan local d'urbanisme intercommunal (Plui) adopté lors d'un conseil métropolitain, chaque nouveau logement doit disposer d'un "espace extérieur privatif" de 4 m2, une mesure "inédite" par son ampleur en France, selon la métropole.Cette contrainte n'est pas réservée aux seuls immeubles d'habitation: les résidences pour étudiants, les personnes âgées ou les foyers pour jeunes travailleurs doivent aussi obligatoirement offrir un espace extérieur, fixé là à 3 m2, pour tout logement."Le contexte sanitaire, le confinement, sont passés par là mais aussi le développement de modes de vie un peu différents, le télétravail", explique Laurence Besserve (PS), vice-présidente de Rennes métropole en charge de l'aménagement et de l'habitat.Autre raison qui a poussé les élus de la métropole bretonne (460.000 habitants et 43 communes) à sauter le pas: les prévisions démographiques."La population va vieillir: on va aller vers un maintien à domicile le plus longtemps possible, donc il va y avoir cette nécessité d'avoir un espace intérieur et extérieur (...). On sait tous les bienfaits d'être dehors", argumente Mme Besserve, également maire de Betton, une commune aux portes de Rennes en pleine expansion.Car Rennes et son agglomération, comme beaucoup de villes de l'Ouest, attire et doit répondre à une forte poussée démographique, avec une prévision de 533.000 habitants en 2035 et la nécessité de créer 65.000 nouveaux logements.Avec la loi Climat et résilience de 2021 et la perspective d'atteindre zéro artificialisation nette des sols à l'horizon 2050, "on sera de plus en plus nombreux à vivre en forme urbaine collective et cette nécessité d'espace extérieur devient vitale", plaide l'élue.Pour l'architecte établi à Rennes Gwénaël Le Chapelain, "on revient un petit peu en arrière: on avait des surfaces bien supérieures après guerre, durant les années 1950, 1960 et 1970. Progressivement on a grignoté, compacté les appartements, intérieur comme extérieur, jusqu'à supprimer les balcons, pour des histoires d'économie et d'augmentation du foncier", rappelle M. Le Chapelain, qui juge bénéfique cette évolution normative."L'air du temps"Chez les promoteurs immobiliers bretons, cette mesure "formalise quelque chose qui était plutôt dans l'air du temps et s'est accentué avec le Covid et le télétravail. Le besoin d'avoir des espaces extérieurs s'est beaucoup exprimé chez les clients ces derniers temps", explique Guillaume Loyer, directeur promotion Bretagne et aménagement urbain du groupe Giboire.Cette nouvelle norme, avec une surface "généreuse" qui permet d'installer table et chaises, va "nécessairement" engendrer un surcoût, prévient M. Loyer, alors que l'accession à la propriété dans la capitale bretonne est un sujet de préoccupation qui fait régulièrement la Une des médias locaux.Le sociologue Jean Viard, qui a longtemps plaidé pour le "droit au soleil", salue cette politique dans une ville "qui a toujours été en avance sur les politiques d'aménagement du territoire, depuis très longtemps, avec le concept de ville archipel"."On est dans une société où le temps de travail n'arrête pas de diminuer, même si elle risque de réaugmenter un peu (avec la réforme des retraites, ndlr), le temps de travail, c'est 10% de la vie. La question du logement est très importante et l'agrandir vers l'extérieur est une idée extrêmement intéressante", souligne-t-il."Tout le monde a envie de pouvoir manger au soleil, d'avoir une plante et éventuellement un animal", observe l'auteur du "Sacre du temps libre", soulignant qu'"énormément de personnes âgées ne sortaient jamais de chez elles" et n'avaient malheureusement plus de lien avec l'air extérieur.
Il y a 2 ans et 95 jours

Pour lutter contre l'inflation, le gouvernement lance un dispositif d'analyse des coûts de production des matériaux de construction

L’élaboration d’indices portant sur les coûts de production de matériaux identifiés comme prioritaires est engagée dès à présent. Les industriels sont invités à fournir au plus vite des informations sur une base volontaire pour une publication de cet indicateur au plus tard en avril prochain.Depuis la reprise d’activité observée après la crise du COVID-19, les entreprises du BTP font face à des difficultés d’approvisionnement et d’augmentation des prix des matériaux et matières premières. La hausse du prix de l’énergie aggrave encore les tensions déjà fortes dans la filière. Face à ces enjeux importants, le Gouvernement s’est résolument engagé dans le cadre des Assises du BTP pour soutenir les entreprises et les emplois de cette filière essentielle à l’économie nationale.Dans le cadre de la médiation de filière animée par le Médiateur des entreprises, les organisations du BTP ont officialisé le 11 juillet 2022 leurs engagements en signant une déclaration de responsabilité et de solidarité qui aborde notamment les questions d’approvisionnement en matériaux de construction. Dans la continuité de ces travaux, et pour répondre au besoin de visibilité exprimé par les entreprises de travaux et leurs clients, Bruno Le Maire a annoncé la mise à disposition d’un outil objectif et indépendant destiné à éclairer les acteurs de la filière sur la décomposition des coûts de production de ces matériaux.Compte tenu de son expérience et de son travail d’accompagnement de la filière, notamment dans le cadre de la médiation de filière et du comité de crise du BTP, Bruno Le Maire a confié au Médiateur des entreprises la mission de conduire, en lien avec les fédérations professionnelles concernées, les travaux de mise en œuvre de cette mesure. Lors de ces travaux, il est apparu que l’élaboration d’indices de coût « matériaux de construction », traduisant les évolutions des différents facteurs de coûts de production, était de nature à répondre au besoin de visibilité exprimé par l’aval de la filière, en période de forte volatilité des prix, pour établir leurs devis et marchés.Au terme des travaux auxquels ont été associés la DGCCRF et l’Insee, Bruno Le Maire a confié à l’Insee le rôle de tiers de confiance pour recueillir, traiter et diffuser les données relatives aux facteurs de coûts, dans le respect du secret statistique. L’Insee élaborera, avec les acteurs de la filière, des indices de coût de production « matériaux de construction » sur la base de la méthodologie employée pour les index BT/TP qu’il conçoit et diffuse.Bruno Le Maire déclare : « Dans un contexte de forte volatilité des prix, les entreprises du BTP sont légitimement préoccupées par l’évolution des coûts et souhaitent davantage de visibilité pour mieux comprendre les tendances et surtout mieux anticiper les évolutions futures. La mise en place d’indices de coût de production portant sur les matériaux de construction doit permettre aux entreprises d’établir leurs devis en connaissance de cause et à leurs clients d’avoir une meilleure visibilité sur les prix finaux. J’ai demandé à l’INSEE de recueillir au plus vite ces informations, afin de publier un premier indice au plus tard en avril prochain. »
Il y a 2 ans et 95 jours

L'immobilier de luxe, toujours plus cher

La guerre en Ukraine ? Les taux d'intérêt qui remontent ? Les soubresauts de la Bourse ? "Ça pour nous, ça n'existait pas." Charles-Marie Jottras, président du réseau Daniel Féau, donne le ton.En 2022, ce spécialiste parisien de l'immobilier de luxe a connu une nouvelle année historique, après 2021 qui battait déjà des records.Alors que les prix de l'immobilier à Paris s'érodent globalement depuis deux ans, ceux des biens les plus chers continuent de grimper. En 2022, le prix moyen au mètre carré chez Féau a ainsi dépassé 17.200 euros.Même constat chez Sotheby's International Realty, qui a battu en 2022 son précédent record réalisé en 2021, avec 1,61 milliard d'euros de volume de ventes. Chez Barnes, "on a fait la meilleure année qu'on n'ait jamais faite", a précisé à l'AFP Richard Tzipine, directeur général de ce réseau. Riches étrangersLes raisons de ce succès: le retour des acheteurs étrangers, avec la fin des mesures sanitaires dans beaucoup de pays.Alexander Kraft, PDG de Sotheby's pour la France et Monaco, décrit deux vagues d'arrivée en France: d'abord les Européens, puis les Américains, dont le fort pouvoir d'achat a été encore dopé par le dollar fort."Eux sont très motivés par la force du dollar en ce moment, et cet aspect investissement, parce que les Américains sont assez obsédés par l'inflation", a-t-il dit à l'AFP. Et ce dirigeant s'attend à voir "encore plus" d'acheteurs américains en 2023.A Paris, Barnes a remarqué que les quartiers les plus prisés des étrangers, comme le Marais ou les alentours de l'Arc de triomphe et de la Tour Eiffel, ont été les plus demandés."On a l'impression qu'il y a une anxiété croissante depuis des années, et on a le sentiment que l'immobilier vous protège grâce à la sécurisation de vos investissements", commente Richard Tzipine.Il a, par exemple, vu affluer des Libanais voulant échapper à la crise dans leur pays d'origine.Chez Féau, la proportion de ventes impliquant au moins un étranger a bondi en 2022, particulièrement pour les biens les plus onéreux.De plus en plus cherTous les réseaux d'immobilier de luxe interrogés par l'AFP font le même constat: plus c'est cher, plus c'est prisé.Barnes note ainsi qu'à Paris, les biens à plus de 3 millions d'euros se sont beaucoup plus vendus.Et chez Sotheby's, en France et à Monaco, "on a eu plus de 60 transactions entre 5 et 50 millions, dans une gamme très élevée", note Alexander Kraft."Plus on monte en prix et plus on est déconnectés de ce que l'on entend: +Paris perd de sa superbe+...", remarque Charles-Marie Jottras. "Sur le grand luxe, on a un volume qui explose", a aussi relevé le directeur général de Daniel Féau, Nicolas Pettex-Muffat. "Les appartements avec jardin ou terrasse s'arrachent, et s'arrachent de plus en plus cher", ajoute-t-il.Pourquoi cette bonne santé de l'immobilier de luxe, alors que le marché de l'immobilier en général commence à montrer des signes de ralentissement, sous l'effet de taux d'intérêt qui grimpent ?"Il y a une espèce de cap au-dessus duquel vous êtes moins sensible aux taux d'intérêt", explique Richard Tzipine. "Vous avez la capacité à acquérir des biens chers sans vous fragiliser, et profiter d'une situation où les autres qui sont moins fortunés et plus sensibles aux taux d'intérêt ne pourront pas les acquérir."
Il y a 2 ans et 95 jours

Évolution de la consommation d'énergie des particuliers en France en 2022

Hello Watt, conseiller énergie des particuliers, publie son baromètre de la consommation énergétique des particuliers : les données de consommation détaillée issues des compteurs communicants Linky pour l'électricité et Gazpar pour le gaz de plus de 100.000 utilisateurs de l’application Hello Watt, confirment la tendance soulignée par RTE, et vont même plus loin :En novembre, une baisse de la consommation d’électricité de -28% par rapport à 2021 pour les utilisateurs de l’app Hello Watt. Avant correction des effets météorologiques, RTE donne une baisse de la consommation totale d’électricité de 19%(1). Hello Watt est capable d’étudier la même tendance mais pour les particuliers uniquement, et le chiffre monte à -28%. Cela s'explique par le fait que de disposer d’un bon outil de suivi et d’analyse de la consommation d’énergie permet de réaliser plus d’économies d’énergie(2), et que les utilisateurs de l’app Hello Watt sont probablement plus sensibles aux économies d’énergie que ne l’est le reste de la population.La forte baisse de consommation est liée au chauffage : -57% de consommation de chauffage entre novembre 2022 et novembre 2021. Le chauffage représente en moyenne les 2/3 de la consommation d'énergie d’un logement, c’est là-dessus qu’il faut travailler pour réduire de façon significative sa consommation. L’app Hello Watt est la seule app qui permet de déterminer la part du chauffage à partir de la consommation totale du logement et d'algorithmes de machine learning issus de son programme de R&D. D’autres app de suivi de consommation d’énergie des fournisseurs ne font qu’une analyse “statistique” et donc approximative de la consommation par usage (ex: 60% de la consommation est du chauffage pour les maisons).Pour le gaz, des chiffres encore plus impressionnants : -33% en novembre et -60% en octobre sur la consommation par rapport à l’année dernière pour les particuliers utilisant l’app Hello Watt. Le baromètre Hello Watt complète également les données de RTE en proposant l’analyse pour la seconde énergie la plus utilisée : le gaz. Et pour le gaz, les mêmes tendances sont encore plus impressionnantes, elles ne s'expliquent pas uniquement par le changement des habitudes mais aussi par des températures clémentes en octobre et novembre comme pour la consommation d’électricité.Comment Hello Watt a obtenu ces chiffres et l’échantillon est-il suffisamment grand ? Grâce à l’application Hello Watt, les données issues de Linky et Gazpar sont collectées, pour des centaines de milliers de particuliers. De quoi fournir des estimations précises regroupées dorénavant dans un Baromètre de la consommation, disponible ici : Découvrir le baromètre Hello Watt de la consommation d’énergie des particuliers.Comment interpréter ces résultats ?Évidemment, les écarts de température représentent le facteur principal de variation : les mois d’octobre et novembre 2022 ont été historiquement doux(3), ce qui a retardé la période de chauffe. On le voit nettement sur nos baromètres dédiés à la consommation pour le chauffage uniquement : la réduction est encore plus impressionnante. Cette analyse détaillée est rendue possible grâce à notre app qui sait décomposer la consommation totale, nous pouvons ainsi déterminer la part exacte du chauffage.Mais il ne faut pas négliger l’impact des comportements : qu’elle soit subie (inflation) ou voulue (sobriété), la baisse “après correction des facteurs météorologiques" est assez nette.Est-ce que cette réduction sera suffisante pour éviter les coupures ?Le risque de coupures, réitéré par RTE le 6 décembre, dépend principalement des pics de demande en électricité. Si les températures baissent fortement, que le redémarrage des centrales nucléaires peine à aboutir, et que les Français ne décalent pas leurs besoins en électricité, cette baisse constatée en octobre et novembre aura alors peu d’impact en janvier, là où le risque d’alerte rouge Ecowatt sera le plus important. Et pour permettre aux Français d’avoir leur suivi et les alertes Ecowatt au même endroit, ces alertes ont été intégrées dans l’application Hello Watt !(1) Synthèse hebdomadaire RTE(2) Adnane Kendel, Nathalie Lazaric. The diffusion of smart meters in France: A discussion of the empirical evidence and the implications for smart cities. Journal of Strategy and Management, 2015, 8 (3), pp.231-244. ffhalshs-01246427(3) Les températures en novembre 2022 ont été en moyenne supérieures de 3 degrés par rapport à novembre 2021. Pour octobre, la différence est de 4 degrés.
Il y a 2 ans et 95 jours

Découvrez les nouvelles assises design de la gamme Synergie

La ligne Synergie s’enrichit d’assises (bancs, fauteuils, banquettes, banquettes-jardinières). On retrouve les codes habituels de la gamme : Linéarité, formes géométriques. Des produits simples et efficaces, dans l’air du temps, pour lesquels le choix de la couleur sera déterminant.Toute la gamme est fabriquée entièrement en acier. L’acier est un matériau 100% recyclable à l’infini, sans altérations de ses propriétés ni perte de poids.L'acier est un matériau qui peut être produit proprement et recyclé sans perte. Il respecte donc le principe de durabilité et de responsabilité sociale comme aucun autre matériau.Découvrir la nouvelle gamme Synergie sur le site Univers & Cité.Banc SynergieLes lignes courbes des ouvertures verticales viennent adoucir les piétements carrés. Assise et dossier offrent un accueil généreux. Accoudoirs en option. Réalisé en tube acier 80 X 40 mm, dossier et assise en tôle acier soudés sur piètement.Finition : Zingage + Poudrage Polyester cuit au four.Dimensions : 1835x630x740 mmBanquette SynergieRéalisée en tube acier 80 X 40 mm, assise en tôle acier ép. 6 mm soudés sur piètement.Finition : Zingage + Poudrage Polyester cuit au four. Dimensions : 1835x520x420mmFauteuil SynergieRéalisé en tube acier 80 X 40 mm, dossier et assise en tôle acier ép. 6 mm soudés sur piètement.Finition : Zingage + Poudrage Polyester cuit au four. Dimensions : 775x630x740mmDécouvrir la nouvelle gamme Synergie sur le site Univers & Cité.
Il y a 2 ans et 95 jours

Lille à Pau, Cherbourg en Espagne, à l'été 2022 de nombreuses villes ont changé de climat

Ce dernier a analysé les températures de villes d'Europe de l'ouest (France, Espagne, Portugal, Italie) l'an dernier et les a comparées à des températures normales sur la période 1991 à 2020.Résultat: ces villes ont subi en moyenne des températures de 1,38°C plus élevées que les normales et similaires à celles relevées normalement dans des endroits situés 425 kilomètres plus au sud.Ces données visibles sur une carte montrent que Lille a subi des températures équivalentes à celles normalement relevées à Pau, Cherbourg à celles de Gijón (Espagne), Perpignan à celles de la région d'Athènes et Strasbourg à celles de San Marin..."Ce que montrent ces comparaisons c'est l'ampleur de l'anomalie qu'on a eue en 2022 et d'autre part le travail titanesque qui va être nécessaire pour adapter les villes au changement climatique", souligne Thibault Laconde, directeur général de Callendar, entreprise spécialisée dans l'évaluation des risques climatiques, basée en région parisienne."Les villes sont construites autour de leur climat historique et lorsqu'on rencontre des températures qui sont à ce point anormales, on ne peut pas du jour au lendemain transformer Perpignan en quelque chose qui ressemble à Athènes", fait-il remarquer. "Toute l'architecture, tout l'urbanisme, les infrastructures, même les habitudes des habitants sont à reprendre", souligne M. Laconde auprès de l'AFP.Les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde, dépassant toutes de plus d'un degré les températures de l'ère pré-industrielle, selon le dernier rapport annuel du programme européen sur le changement climatique Copernicus (C3S) publié en janvier.En Europe, continent où le réchauffement observé est le plus rapide, 2022 se classe comme la "deuxième année la plus chaude" mais les mois d'été constituent un nouveau record pour tout le continent.
Il y a 2 ans et 95 jours

Grohe distingué médaille d'or EcoVadis pour sa politique RSE

Référence internationale, l'agence de notation EcoVadis, spécialisée dans l'évaluation de la RSE, a évalué plus de 90.000 entreprises en fonction de 21 critères couvrant quatre thématiques : l'environnement, le travail et droits de l'homme, l'éthique et l'approvisionnement durable.La méthodologie de notation repose sur des normes internationales de durabilité, notamment la Global Reporting Initiative, le Pacte mondial des Nations unies et la norme ISO 26000, couvrant 200 catégories de dépenses et plus de 160 pays.« C'est une distinction remarquable qui vient récompenser notre engagement dans une démarche environnementale amorcée il y a plus de vingt ans déjà. L'accent n'est pas seulement mis sur l'utilisation de produits économes en eau et en énergie, leur fabrication est également constamment optimisée dans une perspective de durabilité », Gaël Magda, Directeur Général GROHE France.Côté environnement, GROHE fait partie dans le classement EcoVadis des 5% d'entreprises les plus responsables en faveur de l'environnement, dans la fabrication de machines d'usage général.En effet, depuis 2020, toutes les usines de production de LIXIL EMENA ont été converties à l'électricité verte. GROHE a également lancé en 2018 une initiative d'envergure visant à remplacer les emballages plastique de ses produits par des alternatives plus durables. Ainsi, en 2021, 37 millions d'emballages de produits en plastique ont été supprimés.Sur le plan éthique et social, GROHE fait partie des entreprises les plus respectueuses. Côté social, la marque a mis en place de nombreuses actions telles qu'une enquête de satisfaction auprès des salariés pour connaître leur bien-être dans leur environnement de travail, une convention collective sur les conditions de travail, des mesures préventives contre le stress et les lésions dues au travail répétitif, ou encore des formations visant à développer les compétences des employés. GROHE France a plus de 81% de ses sites opérationnels certifiés ISO 45001/OHSAS 18001. Côté éthique, GROHE a déployé une procédure d'alerte afin de signaler les problèmes en matière d'éthique. L'entreprise a également mis à disposition une formation de sensibilisation pour prévenir la corruption, ainsi qu'une formation de sensibilisation pour prévenir les pratiques anticoncurrentielles.Les résultats GROHE EcoVadis en détail :
Il y a 2 ans et 95 jours

La "Maison Sanofi" par Studios Architecture : une nouvelle ère pour les sièges d'entreprise

Dépassant la notion même de siège social, le site se définit comme un Hub : un lieu d’accueil ouvert à l’ensemble de la communauté Sanofi. Son approche révolutionne le rôle des centres névralgiques des grands groupes internationaux. A l’opposé des codes traditionnels, le bâtiment libère l’espace et les usages pour que chacun puisse s’approprier des lieux multiples, pensés pour s’épanouir, partager et innover.La communauté SANOFI est invitée à expérimenter une maison dynamique, moderne et éco- responsable, qui insuffle un état d’esprit collaboratif à tous les étages.« La Maison Sanofi » écrit une nouvelle page de l’histoire du bureau post-covid où c’est désormais l’usage qui crée le lieu. Le projet fait radicalement tomber les barrières du bureau classique pour laisser une seule et unique place à l’expérience sociale collective, à vivre pleinement dans le lieu et à partager avec les autres sites du groupe grâce au digital. L’ambition affichée par SANOFI révolutionne la conception des sièges des grands groupes, qui s’ouvrent désormais à leurs écosystèmes, passent en mode 100% flexibles et hybrides avec des nouvelles méthodes de travail innovantes. » Hidekazu Moritani, Associé Senior de STUDIOS Architecture.Un hub pensé comme un écosystème de partageL’objectif de ce nouveau site est de créer avant tout un lieu de socialisation, de collaboration et d’innovation. Une « maison » pour recevoir l’ensemble des collaborateurs de Sanofi à travers le monde, ainsi que son écosystème plus large composé de start ups, de chercheurs, de partenaires et de clients.Sur les deux niveaux du RDC, l’Agora et l’espace gradins sous l’atrium représentent le coeur actif du bâtiment. Lieu d’accueil vivant, il offre de multiples possibilités de reconfiguration au gré des évènements.Pensé pour optimiser l’ouverture à la communauté Sanofi, le hall d’accueil réinvente l’approche en matière de sécurité, en intégrant une nouvelle flexibilité : deux niveaux de contrôle d’accès ont été conçus pour pouvoir adapter le niveau d’accessibilité en fonction des évènements.Alors que 500 collaborateurs sont rattachés au site de l’avenue de la Grande-Armée, celui-ci est conçu pour recevoir également 200 visiteurs quotidiens. Les espaces facilement appropriables offrent une grande variété de configurations pour s’installer rapidement et se sentir chez soi. Marqueur fort de la transformation : 40% du bâtiment est dédié aux espaces partagés.Travail et restauration : superposition et hybridation des programmesLes espaces de partage sont conçus comme des espaces hybrides et offrent de multiples expériences tout au long de la journée. Au fil des étages, l’ensemble des espaces de rencontre et de réunion s’activent selon les usages.«The Kitchen»– un espace flexible avec de multiples types d’assises ouvert toute la journée se transforme en lieu de coworking en dehors des repas.Expériences sur mesureL’expérience utilisateur a été pensée et adaptée selon les différents profils : le collaborateur présent au quotidien, le télétravailleur plus flexible ou le visiteur d’un autre site qui vient vivre une expérience sortant de l’ordinaire.Des espaces de travail 100% flexiblesSur les 5 étages de bureaux, finie la relation binaire poste de travail / salles de réunion. Avec la mise en place du télétravail, le bureau s’adapte en mode hybride. Chaque espace est conçu pour être expérimenté avec une grande flexibilité, selon les profils et les besoins des utilisateurs. L’espace de travail distingue les zones actives des zones plus calmes, plus feutrées et propices à la concentration et aux tâches individuelles.La flexibilité est soutenue par la technologie. Les batteries mobiles permettent de « libérer » les usages. Dans la zone active, le poste de travail traditionnel fait place à des tables d’équipe avec du mobilier mobile, et les « studios » avec leurs cloisons vitrées escamotables, permettent de travailler en équipe et de passer de manière fluide en mode réunion dans le même espace.L’avènement de la communication digitale pour rassembler toute la communautéLa communication est un élément central dans l’ère post-Covid : le site accueillera un studio TV et des «blogger studios ». L’auditorium est adapté pour réaliser et diffuser des enregistrements. La multiplication de petites espaces adaptés à la visioconférence (pods pour 1, 2 ou 4 personnes) répond aux nouveaux modes de collaboration. La halle agile, quant à elle, offrira un espace propice au brainstorming et au «creative thinking», et sera connectée à d’autres sites en temps réel par le biais d’une «Vitre » comme un véritable portail spatio-temporel.Informations clésSurface : 9 000 m²Maître d’ouvrage : Sanofi, AMO JLLMaîtrise d’œuvre : STUDIOS ArchitectureCertifications : BREEAM Excellent ; HQE Excellent ; Wiredscore Gold ; WELL GoldCrédit images : ©Luc Boegly ©Stefano Candito
Il y a 2 ans et 96 jours

LP Promotion obtient le droit d’usage de la marque NF Habitat HQE pour l’ensemble de ses constructions neuves

Cette démarche témoigne des engagements du Groupe à livrer des logements de haute qualité et à faible impact environnemental, mais également un accompagnement qualitatif proposée aux clients.NF Habitat HQE : une nouvelle certification, gage de confianceDélivrée par l’organisme CERQUAL, la certification NF Habitat HQE est une référence dans le secteur du logement et de l’immobilier. Elle assure aux partenaires institutionnels, propriétaires et futurs locataires, des logements mêlant bien-être des usagers (moins de nuisances sonores, économie, fonctionnalités, air sain, luminosité haute sécurité...) et éco-responsabilité grâce à un impact environnemental maîtrisé. Cette certification n’étant pas obligatoire, LP Promotion marque une étape décisive en tant qu’acteur engagé, avec des exigences techniques qui vont plus loin que les réglementations déjà en vigueur.Afin de déployer la démarche qualité liée au référentiel NF Habitat HQE, un référent interne a été désigné au sein du Groupe. Aussi, des formations seront menées pour accompagner le développement de la certification dans l’entreprise.LP Promotion récompensé pour une démarche de qualité déjà établieDepuis plusieurs années, le Groupe LP Promotion poursuit sa transformation sous l’angle de la RSE qui englobe des réalités aussi diverses que l’éthique, la construction bas carbone, la qualité d’usage et le bien-être au travail. En 2022, un audit de renouvellement est venu appuyer cette évolution et le Groupe s’est vu remettre le label « Engagé RSE » ISO 26 000 niveau Confirmé par l’AFNOR.Soucieux de livrer des projets éco-responsables qui assurent le bien-être des usagers, LP Promotion s’engage désormais à certifier 25% de ses projets NF Habitat HQE (Haute Qualité Environnemental), quand 100% de ses opérations seront éligibles à la certification NF Habitat.La feuille de route du Groupe est ambitieuse pour 2023 : économie circulaire, réhabilitation, construction hors site, obtention du droit d’usage de la marque NF Habitat sur l’applicatif Rénovation.
Il y a 2 ans et 96 jours

Udirev présente Pixis, une nouvelle collection de sols stratifiés dédiée à la promotion immobilière

La nouvelle collection Pixis d’Udirev est destinée aux pièces sèches en intérieur, en maison individuelle et logements collectifs pour la gamme 7 mm (classe 23/31), mais aussi en commercial (commerces, bureaux, hôtellerie, restauration...) pour la gamme 8 mm (classe 23/32).La collection Pixis possède de nombreux atouts :des lames de 193 x 1380 mm avec 4 chanfreins,une grande facilité de mise en œuvre grâce à une pose flottante sur sous-couche par un système de clic à plat Superloc,un entretien aisé,des accessoires (plinthes, contreplinthes et profils) assortis.Son lancement commercial est soutenu par un nuancier comprenant des échantillons de matière et un catalogue avec des photos d’ambiance sources d’inspiration.
Il y a 2 ans et 96 jours

Décès de l'architecte indien Balkrishna Doshi, prix Pritzker et disciple de Le Corbusier

Il s'est éteint mardi à Ahmedabad dans sa résidence, une maison portant le nom de sa femme Kamala, dont la façade est dominée par l'imposant coffrage en béton cher à ses contemporains de l'après-guerre.Le studio Sangath, dirigé par l'une de ses petites-filles à à Ahmedabad et qui s'emploie à la conservation et la diffusion de son oeuvre, a annoncé son décès. Le Comité Pritzker, qui décerne le plus prestigieux des prix d'architecture, a salué la mémoire de celui qui a "contribué à façonner le discours de l'architecture en Inde et dans le monde depuis les années 1950"."Par son approche éthique et personnelle de l'environnement bâti, il a marqué l'humanité dans toutes les classes socio-économiques de son pays natal", selon le Comité Pritzker.Le Premier ministre indien Narendra Modi a rendu hommage à "un architecte brillant et un remarquable bâtisseur d'institutions".Pionnier de l'architecture moderniste et fervent défenseur de l'habitat digne pour les classes modestes, Balkrishna Doshi n'a jamais obtenu de diplôme officiel dans sa profession, mais s'était formé auprès du légendaire Le Corbusier (1887-1965) dont l'influence allait devenir une source d'inspiration pour toute sa vie.Le Corbusier, né en Suisse puis naturalisé français, est surtout connu en Inde pour avoir conçu la ville de Chandigarh.Mariant habilement les canons du modernisme et les formes locales d'architecture ancestrales, Doshi s'est illustré par son engagement pour une architecture durable et sociale.Parmi ses réalisations figure l'ensemble Aranya (1989), à Indore dans l'Etat du Madhya Pradesh, conçu pour des familles avec des revenus modestes. Aujourd'hui encore, quelque 80.000 personnes vivent dans les 6.500 logements du projet, allant d'une pièce à de vastes maisons."Mes projets ont été de nature participative et adaptés aux personnes pour lesquelles ils ont été créés", déclarait-il en 2018 à l'AFP. "L'Inde est en train de se transformer rapidement et nous devons développer un grand nombre de projets écologiquement durables".A Bangalore, son Indian Institute of Management, ouvert en 1977 et devenu la meilleure école de commerce du pays, est célébré pour ses vastes espaces ouverts et son labyrinthe de couloirs extérieurs facilitant les rencontres entre professeurs et étudiants.
Il y a 2 ans et 96 jours

Réforme des retraites : sur la pénibilité, le compte y est-il ?

Avec l'amélioration des "petites pensions", la prise en compte des "carrières longues" ou encore "l'index seniors", les mesures visant à "prévenir et réparer l'usure professionnelle" font partie des compensations sociales mises en avant par l'exécutif pour défendre son projet.Le compte professionnel de prévention (C2P) doit être déplafonné pour permettre aux salariés exposés à un ou plusieurs des six facteurs de risque listés par ce C2P (travail de nuit, répétitif, en 3x8, avec bruit, sous températures extrêmes, en milieu hyperbare) d'accumuler plus de points. Des droits qui permettent de financer des formations, de passer à temps partiel ou de valider jusqu'à huit trimestres pour un départ anticipé à la retraite: parfois dès 60 ans aujourd'hui, et donc 62 ans si l'âge légal de départ est relevé de deux ans en 2030.La valeur du point serait améliorée, ce qui permettrait d'accroître les droits à formation ou au temps partiel. Et le C2P devrait trouver un quatrième débouché avec la création d'un congé de reconversion, qui pourrait tenter des salariés souhaitant quitter des métiers pénibles.En outre les seuils d'acquisition de points seraient abaissés pour le travail nocturne (100 nuits par an contre 120 aujourd'hui) ou en "équipes successives alternantes", notamment en 3x8 (30 nuits contre 50). Ce qui ouvrirait des droits à 60.000 personnes de plus chaque année, selon le gouvernement.L'exécutif a en revanche refusé de réintégrer les trois facteurs de pénibilité dits "ergonomiques" (ports de charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques) exclus du compte en 2017.Ces critères sont "extrêmement difficiles à mesurer individuellement", a fait valoir le ministre du Travail, Olivier Dussopt. Pas question, donc, de satisfaire la demande unanime des syndicats, qui exigeaient leur réintégration, alors qu'a contrario le patronat ne voulait pas en entendre parler."Usine à gaz"L'enjeu n'est pas mince car les risques ergonomiques, à l'origine des troubles musculo-squelettiques (TMS), "représentent 90% des maladies professionnelles reconnues", de l'aveu même de l'étude d'impact de la réforme.Faute de prise en compte de ces critères dans le C2P, "il faudra être malade pour partir à la retraite plus tôt", déplore Dominique Corona, secrétaire général adjoint de l'Unsa.Accusé d'inaction sur les risques ergonomiques, le gouvernement s'est défendu en présentant des mesures spécifiques.D'abord, un nouveau "fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle", le Fipu, sera doté d'un milliard d'euros sur cinq ans par le régime des accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP), branche excédentaire de la Sécurité sociale, pour financer notamment des actions de formation. Des accords de branche seront censés identifier les métiers les plus exposés.Ensuite, un suivi individuel sera mis en place à partir de 45 ans pour les salariés "dont l'état de santé est altéré", selon le gouvernement. Lors d'une visite médicale entre 60 et 61 ans, ils seront informés de la possibilité de bénéficier d'une pension pour inaptitude.Les soignants du public auront leur propre fonds de prévention, qui mobilisera 100 millions d'euros pour faire face à des risques particulièrement élevés: en 2021, 12% des infirmiers, 18% des aides-soignants et 25% des agents des services hospitaliers qualifiés étaient en maladie à l'heure de liquider leur retraite.Le meccano gouvernemental sur la pénibilité ressemble à "une usine à gaz", critique Pascale Coton, vice-présidente de la CFTC, qui a plaidé - en vain - pour "un carnet de santé tout au long de la vie professionnelle", afin de "faire reconnaître des droits plus facilement". Le compte n'y est pas, alerte la responsable syndicale, en ajoutant: "et tant qu'on reste sur un âge légal à 64 ans, le compte y est encore moins".
Il y a 2 ans et 96 jours

Les marchés immobiliers français : bilan et perspectives

Knight Frank dresse le bilan des marchés en 2022 et livre quelques perspectives pour 2023.Bureaux en Ile-de-France : reprise à deux vitessesHausse de 16% de la demande placéeL’année 2022 s’est achevée sur une note positive avec 616.000 m² de bureaux loués ou vendus aux utilisateurs au 4e trimestre soit une hausse de 26% par rapport au trimestre précédent.Pour Guillaume Raquillet, directeur de l’agence Bureaux chez Knight Frank France : «Ce volume porte à 2,19 millions les m² de bureaux commercialisés en 2022, un résultat supérieur de 16% à celui de 2021 et très proche de la moyenne décennale. Au nombre de 62 en 2022 contre 56 en 2021 et 22 en 2020, les prises à bail de bureaux de plus de 5.000 m² ont directement contribué à la belle performance du marché francilien. Représentant un volume de près de 710.000 m², soit une hausse de 25% sur un an, celles-ci jouent toutefois un rôle moins déterminant qu’avant le déclenchement de la crise sanitaire, confirmant l’impact sur la consommation de surfaces de bureaux du télétravail et des politiques de rationalisation immobilière des entreprises. »En 2022, la surface moyenne des prises à bail supérieures à 5.000 m² s’est ainsi réduite de 13% par rapport à celle des transactions signées lors des dix années précédant l’épidémie de Covid-19.Paris QCA impressionnePour Guillaume Raquillet : « Alors que l’activité locative tarde à se redresser dans plusieurs secteurs d’Ile-de-France, l’attractivité du quartier central des affaires n’a presque jamais été aussi élevée. 462.000 m² y ont ainsi été commercialisés en 2022, soit 6% de moins seulement que le record historique de 2006 ! »Signe fort d’attractivité, le QCA a également bénéficié de la demande d’entreprises installées en périphérie qui, déménageant dans la capitale, compensent le niveau plus élevé des coûts immobiliers par la réduction parfois drastique des surfaces prises à bail.Enfin, si la demande de bureaux des entreprises de la Tech s’est nettement essoufflée au 2nd semestre, Paris a continué de bénéficier de la demande des opérateurs de coworking.2022 a également été une bonne année pour l’immobilier d’enseignement. Ainsi, portés par la hausse constante des effectifs, les écoles de commerce et les grands groupes privés ont poursuivi leur expansion en Ile-de-France avec 5 opérations de plus de 5.000 m² recensées dans la région dont 4 dans le Croissant Ouest et à La Défense.Regain d’activité dans l’OuestA l’Ouest, Neuilly-Levallois est l’un des marchés qui a le mieux résisté à la crise sanitaire. En 2022, ce dernier a même réalisé l’une de ses meilleures performances, avec 152.000 m² de bureaux placés soit une hausse de 39% par rapport à la moyenne décennale. La Défense tire également son épingle du jeu. 208.000 m² de bureaux y ont été commercialisés en 2022 dont une part significative émanant d’entreprises originaires d’autres pôles tertiaires, comme l’Ouest avec ARKEMA (auparavant installée à Colombes) ou le QCA.Pour Guillaume Raquillet : « Paris et certains secteurs tertiaires de l’Ouest ont su capter la demande d’utilisateurs prêts à changer de secteur géographique. Dans le reste de la région, les reports d’entreprises ont été beaucoup plus rares, et la demande placée constituée très majoritairement, voire exclusivement, de mouvements d’utilisateurs endogènes. »2023, année du sursaut en 1ère couronne ?Leur capacité d’attraction encore limitée et le nombre restreint de grandes transactions (10 en 2022 contre 14 en moyenne chaque année entre 2010 et 2019) expliquent la performance médiocre des secteurs de 1ère couronne, en particulier du Sud et de l’Est dont les volumes placés en 2022 ont été inférieurs de 17 et 39% à la moyenne décennale. Le bilan est bien plus honorable dans le Nord avec 170.000 m² pris à bail.L’année qui vient de débuter pourrait-elle inverser la tendance et remettre la 1ère couronne sous les feux des projecteurs ?Pour Guillaume Raquillet : « En période de crise économique, l’immobilier constitue un levier efficace de réduction des coûts, que les entreprises n’hésitent pas à actionner en optant pour les bureaux offrant le meilleur rapport qualité-prix. Alors que de fortes turbulences économiques sont attendues en 2023, les marchés de 1ère couronne pourraient donc bénéficier d’un regain d’intérêt en raison de leurs très nombreuses opportunités de bureaux neufs, parfaitement connectés aux nouvelles lignes du métro du Grand Paris et aux loyers compétitifs. »L’offre immédiate historiquement élevéeA la fin du 4e trimestre 2022, l’offre immédiate totalise 4,3 millions de m² en Ile-de-France, soit une hausse de 6% sur un an et un volume historiquement élevé. Le dynamisme de l’activité locative constaté dans certains secteurs tertiaires n’a donc pas compensé l’importance des libérations de surfaces et des livraisons.Pour Guillaume Raquillet : « En 2021, 1,2 million de m² de bureaux avaient été livrés en Ile-de-France, volume quasi record gonflé par les livraisons initialement prévues en 2020 mais reportées en raison du premier confinement. En 2022, les livraisons ont diminué mais sont restées importantes, totalisant 900.400 m² dont 50% n’ont pas encore été pris à bail et qui entreront donc directement en concurrence avec les immeubles à livrer en 2023. »Le taux de vacance est désormais de 7,7% contre 7,3% il y a un an et 5% avant le déclenchement de la crise sanitaire.Part importante des projets incertainsSi l’année 2023 sera bien moins offreuse que 2022 avec « seulement » 770.000 m² de bureaux neufs-restructurés à livrer (dont 70% encore disponibles), le répit ne sera que de courte durée puisque le cumul des opérations attendues en 2024 et 2025 pourrait s’élever à 2,6 millions de m². Toutefois, ce volume est constitué pour moitié de projets non encore lancés, dont un certain nombre devraient être décalés, redimensionnés ou tout simplement annulés dans les secteurs tertiaires souffrant d’une vacance déjà élevée. C’est le cas de la 1ère Couronne Nord et de la 1ère Couronne Sud qui, en cumulant projets en chantier et à lancer, totalisent près d’un million de m² à livrer d’ici la fin de 2025 dont 83 % sont encore disponibles.Transformations de bureaux : des débouchés variésL’année écoulée a confirmé l’essor des changements d’usages, avec un nombre certes limité mais croissant d’opérations, dans certaines communes des Hauts-de-Seine notamment, et une hausse de la taille moyenne des surfaces de bureaux transformées.Pour Guillaume Raquillet : « Si l’on parle plus fréquemment de transformations de bureaux, les débouchés sont plus variés que les seuls logements, incluant résidences gérées et hôtellerie, locaux d’enseignement et sites de logistique urbaine pour lesquels les besoins sont élevés et l’intérêt des investisseurs de plus en plus marqué. »Commerces en France : entre expansion et rationalisationMenaces sur la consommationEn 2023, la consommation des ménages devrait stagner sous l’effet d’une inflation toujours élevée et de la détérioration de la situation économique. Le recul du pouvoir d’achat, la dégradation du marché de l’emploi et le projet de réforme des retraites devraient en outre accentuer les risques sociaux.Pour Antoine Salmon, Directeur du département Commerces locatif chez Knight Frank France : « Les tensions inflationnistes pourraient s’atténuer au fil des mois et l’activité économique repartir à la hausse en 2024 et 2025. D’ici là, les Français auront tendance à arbitrer leurs dépenses au profit de biens essentiels tels que l’énergie et les produits alimentaires. »La baisse du pouvoir d’achat et la migration des consommateurs vers le discount favorisent depuis quelques années l’expansion des enseignes à bas prix : entre 2019 et 2022, le nombre cumulé de magasins de six grandes enseignes discount (ACTION, STOKOMANI, CENTRAKOR, GIFI, B&M ET NORMAL) est ainsi passé de 1.540 à un peu plus de 2.000 en France, soit une hausse de 33% sur la période.Pour Antoine Salmon : « Les enseignes discount ne sont pas les seules à se développer. Les plans d’expansion restent dynamiques dans d’autres domaines, celui de la restauration en particulier : sur quelque 170 projets significatifs de développement recensés par Knight Frank en 2022, près d’un tiers concernent la restauration, portée par le succès de la restauration rapide et du modèle de la franchise. »Entre expansion et rationalisationParmi les secteurs dynamiques, mentionnons également celui des mobilités, qui bénéficiera en 2023 de l’extension des aides nationales à l’achat d’un vélo, du médical ou encore du sport et des loisirs. En revanche, le quick commerce, très actif en 2021, a stoppé son développement. Le nombre d’ouvertures de dark stores s’est fortement réduit : sur les quelque 220 locaux existants en France à fin 2022, une quarantaine seulement ont ouvert en 2022 dont la quasi-totalité au 1er semestre.S’il reste très exposé aux arbitrages des ménages, le secteur de l’habillement conserve quant à lui une place centrale sur le marché immobilier des commerces. Quelques grandes enseignes affichent par exemple de solides ambitions, telles PRIMARK ou MANGO.Le secteur de la mode reste toutefois chahuté, et a d’ailleurs connu en 2022, avec la disparition de CAMAIEU, la liquidation la plus importante recensée depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Jusqu’à présent, les défaillances ont été relativement limitées. Pour autant, certaines des enseignes ayant fait l’objet d’une reprise restent fragiles.Pour Antoine Salmon : « En 2023, l’impact sur le marché des commerces des diverses charges pesant sur les enseignes sera important. Celles-ci fragiliseront certains acteurs et pousseront les enseignes, dont une très large majorité ne bénéficient pas du plafonnement de l’ILC, à renégocier davantage leurs coûts immobiliers. Plus généralement, les prochains mois verront une accélération des opérations de rationalisation, ce qui se traduira sans doute par un accroissement du nombre de fermetures liées à la volonté des enseignes de réduire la voilure en se délestant des magasins les moins performants. »Le magasin conserve un rôle centralPour Antoine Salmon : « Le magasin conserve une place centrale dans les stratégies de distribution. Toutefois, face à l’alourdissement des charges et à la hausse de la part des ventes en ligne, la tendance au « moins mais mieux » gagne en importance, incitant certaines enseignes à concentrer leurs investissements sur un nombre plus réduit de magasins, plus adaptés aux nouvelles attentes des consommateurs et à la phygitalisation du commerce. »Dans ce contexte, le rôle des flagships reste déterminant. Dans un environnement de marché de plus en plus globalisé et concurrentiel, le magasin est en effet un levier essentiel de fidélisation, de connaissance client et de différenciation, qui permet en outre de proposer une offre allant bien au-delà de la seule vente de produits.Grandes manœuvres dans le centre de ParisPour Antoine Salmon : « En 2022, 38 ouvertures de boutiques de luxe ont été recensées dans la capitale, soit cinq de plus qu’en 2021 et neuf de plus qu’en 2020. Des projets emblématiques ont notamment été inaugurés à l’exemple de celui de Cartier au 13 rue de la Paix, de Dior au 30-32 avenue Montaigne ou encore de Chanel au 21 rue du Faubourg Saint-Honoré. Cette tendance se prolongera en 2023 et 2024, à l’exemple des ouvertures attendues de SAINT LAURENT avenue des Champs-Elysées et avenue Montaigne, ou de GUCCI et ALEXANDER MCQUEEN rue Saint-Honoré. »La hausse du nombre d’arrivées de nouvelles enseignes étrangères témoigne également de l’attractivité du marché parisien. Sur les 44 recensées en France en 2022, 30 se sont implantées dans la capitale contre 26 l’année précédente, dans des secteurs variés comme les nouvelles mobilités, la décoration, la beauté, la restauration et surtout l’habillement (BROWNIE, ARKET, STUSSY, MACKAGE, GANNI, etc.).Pour Antoine Salmon : « La solidité du marché parisien des commerces est également illustrée par l’évolution de la vacance commerciale. Entre la fin de 2021 et la fin de 2022, le taux de vacance moyen des 12 grands axes analysés par Knight Frank a perdu près de deux points, les baisses les plus significatives concernant la rue du Faubourg Saint-Honoré et la rue Saint-Honoré, la rue des Francs Bourgeois, le boulevard Saint-Michel et la rue de Rivoli. »Ce constat positif peut néanmoins être nuancé : lors des six derniers mois, la vacance commerciale s’est en effet stabilisée (- 0,5 point) et reste parfois élevée, comme sur l’avenue de l’Opéra ou le boulevard Saint-Michel.Ensembles commerciaux : la fin confirmée des grands projetsPour Antoine Salmon : « Tous formats confondus, un peu moins de 350.000 m² de nouveaux ensembles commerciaux ont été livrés en 2022 en France, soit une baisse de 37% sur un an et de 42% par rapport à la moyenne des cinq années précédant la crise sanitaire. Constitué de 60% de créations ex nihilo, le volume des nouveaux m² ouverts en 2022 est même inférieur de 14% au point bas de 2020, qui avait vu le report de plusieurs projets en raison du déclenchement de l’épidémie de Covid-19. »Si les ouvertures de centres commerciaux ont légèrement progressé sur un an, les volumes de nouveaux retail parks ont quant à eux reculé de 41% par rapport à 2021.Pour Antoine Salmon : « L’année 2022 semble marquer un nouveau jalon dans l’histoire du commerce de périphérie. Comme pour d’autres d’actifs, l’urgence écologique et l’évolution des modes de vie imposent ainsi de transformer le parc immobilier, même si tous les sites ne sont pas mutables en raison de contraintes parfois importantes. »Investissement en immobilier d’entreprise : le marché attend sa correctionDécrochage brutal au 4e trimestrePour Antoine Grignon, Directeur du département Investissement chez Knight Frank France : « Les sommes engagées sur le marché français ont totalisé 25,4 milliards d’euros en 2022, soit un volume inférieur de 4% à celui de 2021 et très proche de la moyenne décennale. »Toutefois, après avoir progressé lors de chacun des trois premiers trimestres de 2022, les volumes ont brutalement décroché en fin d’année avec 5,1 milliards d’euros investis dans l’Hexagone au 4e trimestre, soit une baisse de 54% par rapport à la même période en 2021.Le recul de l’activité est particulièrement évident sur le segment des grandes opérations. Ainsi, sur les 65 transactions supérieures à 100 millions d’euros actées en France en 2022, seules 13 l’ont été au 4e trimestre 2022 pour un volume de 2 milliards d’euros. 24 avaient été comptabilisées au 4e trimestre 2021 pour un volume presque trois fois plus important. Fait inhabituel, seule une minorité des grandes transactions de la fin de 2022 ont été signées en Ile-de-France. Par ailleurs, si l’activité y a également ralenti au 4e trimestre, la province a mieux résisté en 2022 avec un peu moins de 10 milliards d’euros investis, volume quasi stable sur un an. Bureaux : moins bonne performance depuis 2013Les bureaux ont rassemblé 13,6 milliards d’euros en 2022 contre 16,2 milliards un an auparavant. Il s’agit aussi de leur moins bonne performance depuis 2013. Alors qu’ils rassemblaient en moyenne 67% de l’ensemble des volumes investis sur le marché français de l’investissement d’entreprise depuis dix ans, leur part est tombée à 54% l’an passé.Sur les 10,6 milliards d’euros investis sur le marché des bureaux d’Ile-de-France en 2022 (- 17% sur un an), c’est dans les secteurs périphériques que la chute a été la plus forte. C’est le cas en 1ère couronne, où les sommes engagées l’an passé atteignent un peu moins d’1,5 milliard d’euros, volume inférieur de 56% à celui de 2021 et de 39% à la moyenne décennale.La solidité du marché parisien tranche avec l’essoufflement constaté dans la plupart des secteurs de périphérie. Paris accroît ainsi sa part dans les volumes investis, comptant pour près de 60% des sommes engagées en bureaux en Ile-de-France en 2022 contre 45% en moyenne depuis dix ans. Dans le quartier central des affaires, les volumes investis ont été supérieurs de 8% à ceux de 2021.Enfin, après un 3e trimestre peu animé, l’année 2022 s’est achevée sur une note positive pour le marché des bureaux en région. Les volumes y sont repartis à la hausse au 4e trimestre grâce à la finalisation de plusieurs transactions significatives, à Lyon notamment. Sur l’ensemble de 2022, un peu plus de trois milliards d’euros ont été investis sur les marchés tertiaires régionaux, soit une baisse de 16% sur un an.Troisième meilleure année de l’histoire pour les commercesPour Antoine Grignon : « 5,7 milliards d’euros ont été investis sur le marché français des commerces en 2022, soit une hausse de 16% par rapport à la moyenne décennale et la troisième meilleure performance de son histoire après 2014 et 2019. Ce résultat tient à un nombre élevé de grandes transactions, 16 supérieures à 100 millions d’euros ayant été recensées en France en 2022 contre quatre seulement en 2021. »Tous les formats commerciaux ont contribué au très beau résultat de 2022. Pour les parcs d’activités commerciales, l’année écoulée a même été historique, avec 1,5 milliard d’euros investis soit une hausse de 78% par rapport à la moyenne décennale.Pour Antoine Grignon : « Les parcs d’activités commerciales continueront de bénéficier en 2023 de leur positionnement « triple A » : Attractivité des rendements pour des investisseurs chahutés par la nouvelle donne financière, Attractivité des coûts d’occupation pour des enseignes accélérant la rationalisation de leur immobilier afin de préserver leur rentabilité, et enfin Attractivité des prix pour des consommateurs au pouvoir d’achat rogné par l’inflation. »Les centres commerciaux rassemblent quant à eux 1,3 milliard d’euros, montant élevé encore gonflé au 4e trimestre par la cession d’un portefeuille de galeries pour un peu plus de 100 millions d’euros et la vente à MRM par ALTAREA des centres de Flins-sur-Seine dans les Yvelines et d’Ollioules dans le Var.Enfin, la fin d’année a été plus terne pour les rues commerçantes. Ce segment de marché a tout de même rassemblé 2,1 milliards d’euros en 2022, soit 38% des volumes investis en commerces en France contre 44% en moyenne depuis dix ans. 2023 s’annonce déjà comme une bonne année, plusieurs transactions majeures étant notamment attendues sur quelques-uns des axes les plus prestigieux de la capitale.Industriel : une baisse à relativiserEn 2022, le marché des locaux industriels n’a pas suivi la tendance positive du marché des commerces. Avec près de 6 milliards d’euros l’an passé, les sommes engagées sur le marché de l’immobilier industriel ont ainsi diminué de 14% par rapport à 2021. La baisse doit néanmoins être relativisée : le résultat de 2022 est le deuxième meilleur de l’histoire et dépasse de 79% la moyenne décennale.Comme en 2021, la logistique a joué un rôle moteur l’an passé, illustré au 4e trimestre par la cession par RENAULT à ARGAN de sa plateforme de 153.000 m² de Fouchères dans l’Yonne, emblématique de l’intérêt pour les opérations de sale and leaseback. Malgré un tassement des ventes en ligne depuis la fin des mesures de restriction sanitaire, l’importance du ecommerce continue par ailleurs de soutenir l’intérêt des investisseurs pour les actifs dédiés à la livraison du dernier kilomètre. En 2022, l’engouement des investisseurs pour les data centers s’est également accentué et perdurera en 2023 compte tenu des besoins croissants en matière de stockage de données.Quelles perspectives pour 2023 ?« Depuis la fin du 2e trimestre, une correction des taux de rendement prime a certes été actée, avec une compression de 25 à 50 points de base pour les bureaux et les commerces parisiens les mieux situés, et de 100 points de base pour les meilleurs entrepôts logistiques. Or, l’activité ne retrouvera réellement de la fluidité qu’à la condition d’un ajustement encore plus franc des valeurs et d’une reconstitution de la prime de risque immobilière » indique Antoine Grignon. Le contexte financier, économique et géopolitique demeurant très incertain, il est difficile de prévoir quand pourrait survenir cette reprise. Mais si les conditions de marché devenaient plus favorables au 2nd semestre 2023, ceci ne se traduirait sans doute pas dans le total des volumes investis avant 2024 compte tenu de la sélectivité accrue des investisseurs et de l’allongement des durées de négociation. Par ailleurs, « lorsqu’elle adviendra, la reprise sera sans doute très inégale, bénéficiant en premier lieu aux classes d’actifs ayant subi la décompression la plus marquée, à ceux répondant aux stratégies de diversification des investisseurs ainsi qu’aux biens les plus adaptés à la demande des utilisateurs et performants sur le plan environnemental » conclut Antoine Grignon.
Il y a 2 ans et 96 jours

Energies renouvelables : accord entre députés et sénateurs, avant un vote final

Il a fallu quatre heures et demie à cette commission mixte paritaire pour établir ce texte dans la soirée. L'Assemblée doit désormais se prononcer une dernière fois le mardi 31 janvier, tandis que la date du vote du Sénat n'est pas encore précisée.La Première ministre Elisabeth Borne a salué cet accord sur Twitter, fruit d'un "travail transpartisan"."Je salue l'esprit de responsabilité. En route vers le vote définitif!", a tweeté la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.Au Palais Bourbon, l'exécutif espère encore un soutien des députés socialistes et des indépendants du petit groupe Liot, comme lors de l'adoption en première lecture le 10 janvier, pour éviter une déconvenue.En commission mixte, les négociations les plus âpres entre députés et sénateurs ont notamment porté sur la planification des zones d'accélération du déploiement des énergies renouvelables, avec l'aval des communes, et sur les possibles zones d'exclusion. Autre sujet sensible, l'encadrement de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie.Le projet de loi tente de simplifier les procédures pour combler le retard de la France en matière de renouvelables. A l'Assemblée, il a été vivement combattu par les députés LR et RN, critiquant les "nuisances" des éoliennes terrestres.Le Sénat à majorité de droite avait de son côté largement adopté le texte en première lecture début novembre.Une étude publiée mardi a estimé que la France ne devrait pas atteindre les objectifs qu'elle s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023.Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 gigawatts (GW) de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note ce baromètre annuel Observ'ER.Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...) le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'Observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.
Il y a 2 ans et 96 jours

Transition énergétique : un marché en plein essor et des chaînes à diversifier (AIE)

Le marché mondial des grandes technologies liées aux énergies bas-carbone (panneaux solaires, éoliennes, batteries, électrolyseurs pour produire de l'hydrogène, pompes à chaleur...) devrait représenter environ 650 milliards de dollars annuels d'ici 2030, soit plus de trois fois son montant actuel, si les pays respectent leurs engagements, estime l'AIE.Les emplois industriels du secteur devraient passer de 6 millions aujourd'hui à près de 14 millions.Le monde de l'énergie est "à l'aube d'une ère industrielle nouvelle", et cet essor devrait s'accélérer au fur et à mesure que la transition avance, juge ce rapport, qui analyse marchés et chaînes d'approvisionnement et la manière dont ils risquent d'évoluer.Aujourd'hui les ressources minières (extraction et raffinage) tout comme la production sont déjà très fortement concentrées, avec une domination marquée de la Chine dans la production manufacturière.Du côté des ressources minières, la République démocratique du Congo par exemple produit plus de 70% du cobalt mondial, quand Australie, Chili et Chine fournissent plus de 90% du lithium.Ces dernières années ont déjà vu les tensions sur les chaînes d'approvisionnement tirer les prix de nombreuses technologies: en 2022, le renchérissement du cobalt, du lithium et du nickel a entraîné, pour la première fois, une hausse des prix des batteries des véhicules électriques (+10%).Le coût des turbines éoliennes hors de Chine et des panneaux photovoltaïques a également crû, après des années de baisse.La "nouvelle économie mondiale de l'énergie" est rapidement devenue "un pilier des stratégies économiques. Chaque pays doit aujourd'hui identifier comment il peut au mieux en profiter et aussi en gérer les défis", souligne le directeur de l'AIE, Fatih Birol.Selon lui, "si tout ce qui a été annoncé est mis en oeuvre, cet investissement permettra de faire les deux tiers du chemin nécessaire pour arriver à la neutralité carbone" en 2050.Mais, avec l'exemple du gaz russe en tête, "le monde profiterait de chaînes d'approvisionnement plus diversifiées", met-il en garde, appelant aussi à "un certain degré de collaboration internationale, aucun pays n'étant une île en matière d'énergie".A ce jour, seuls 25% des sites industriels annoncés dans le solaire photovoltaïque sont en construction, note le rapport, 35% des sites de batteries de véhicules et moins de 10% pour les électrolyseurs.
Il y a 2 ans et 96 jours

Respect de l’environnement, RE 2020 : les menuiseries acier ont des arguments !

Chez Descasystem, l’engagement en faveur de l’environnement n’est pas récent avec un matériau, l’acier, parfaitement en phase avec ces évolutions réglementaires. D’ailleurs, la nouvelle réglementation RE 2020 n’implique pas de bouleversement pour les menuiseries acier Jansen. Descasystem dispose et disposait déjà, en tant que distributeur, des produits compatibles avec ces nouvelles exigences.Pour Laurent Milano, chef des ventes : « l’essentiel est là, les produits existent et cette RE 2020 est une belle opportunité. Elle permet de mettre encore plus en évidence notre savoir-faire en tant que gammiste de produits techniques dans un milieu spécifique qu’est celui de la menuiserie. »Avec un bilan carbone réputé plus neutre, avec cette nouvelle réglementation, les architectes s’orienteront sans doute encore davantage vers l’acier et ses qualités intrinsèques.L’acier de Descasystem répond à la RE 2020Pour le moment, la RE 2020 est destinée à s’appliquer à la construction de bâtiments neufs, elle impactera bientôt les chantiers de rénovations sur lesquels Descasystem est déjà présent. Les menuiseries acier du fabriquant Jansen sont d’ores et déjà armés pour répondre aux exigences de la nouvelle réglementation énergétique.Une isolation thermique renforcée : L’acier des menuiseries Jansen est d’abord un champion de l’isolation thermique. Ainsi, les solutions de la gamme Janisol, Janisol Arte en séries fines ou Janisol HI (Haute Isolation) répondent parfaitement à la réglementation thermique. Les coefficients d’isolation thermique de l’acier sont beaucoup plus performants que ceux de l’aluminium.Une durabilité inégalée : Avant de parler du recyclage de l’acier, Olivier Audigue, Responsable de la Prescription, aime « mettre l’accent sur le fait que l’acier a une durée de vie beaucoup plus longue que les autres matériaux. Avec des portes de bâtiments publics en aluminium, par exemple, on assiste à une détérioration beaucoup plus précoce. Il est alors nécessaire de changer l’équipement. Les portes en acier ont une longévité beaucoup plus importante. On peut également les redresser, les repeindre si cela est nécessaire ». La durabilité de l’acier est bien supérieure à la garantie décennale associée aux menuiseries Jansen.Un matériau 100% recyclable : Les produits acier de la marque Jansen sont dans tous les cas des produits totalement recyclables. Les filières de recyclage de l’acier existent depuis plusieurs dizaines d’années, elles sont très structurées alors que pour l’aluminium, les filières de recyclage sont beaucoup plus récentes. Par ailleurs, l’avantage de l’acier est qu’il peut être recyclé indéfiniment à destination d’autres applications sans changement de caractéristiques mécaniques. En France et en Europe, ce sont 62% des aciers qui sont ainsi recyclés.Une empreinte carbone réduite : Si l’acier dispose d’une empreinte carbone plus faible que celle de l’aluminium, c’est lié d’abord à ses conditions de production. L’acier est beaucoup moins énergivore. Pour Laurent Milano, responsable des ventes Descasystem Jansen, « l’acier est très intéressant, parce que la production est réalisée à l’aide de fours électriques à partir de ferrailles recyclées. On ne se retrouve pas avec des systèmes de coulées impliquant l’utilisation de coke et une forte pollution ». Ensuite, pour produire 1 tonne d’acier, il ne faut qu’1 tonne de fer. En revanche, il ne faut pas moins de 4 tonnes de bauxite pour obtenir 2 tonnes d’alumine, desquelles on extrait 1 tonne l’aluminium. Enfin, quand il faut l’équivalent de 9 mois de consommation d’une personne pour produire l’acier, il en faut 12, soit 30% de plus pour l’aluminium. Pour fabriquer une tonne d’aluminium, il faut aussi 125 millions de litres d’eau, alors qu’il n’en faut pas pour fabriquer l’acier. Il est aussi important d’avoir à l’esprit que la RE 2020 pousses à envisager le bâtiment dans sa globalité. Il faut désormais penser le bâtiment dans son ensemble pour appréhender son empreinte carbone. Avec ses solutions, Descasystem permet aux architectes et aux économistes de ne pas alourdir l’ensemble en termes d’impact écologique. Il est possible de concevoir un bâtiment avec des menuiseries acier qui soit vertueux et qui réponde aux normes actuelles.L’association de parties vitrées plus importantes puisque l’acier bénéficie aussi d’une inertie bien supérieure à celle de l’aluminium, ce qui permet d’offrir des menuiseries beaucoup plus fines et plus grandes, qui consomment donc beaucoup moins de matière. C’est alors aussi la possibilité d’avoir des parties vitrées de plus en plus importantes pour pouvoir bénéficier de la chaleur du rayonnement solaire à l’intérieur de la maison. C’est ce qu’explique Laurent Milano : « L’acier permet de réaliser des profils beaucoup plus fins qu’avec l’aluminium. On peut alors y associer des vitrages plus grands et de laisser rentrer plus de lumière. Nous aurons ainsi des systèmes avec 60 mm de masse-vue alors que l’aluminium sera peut-être à 100 mm. Cela joue sur le clair de vitrage plus important avec l’acier. C’est l’une des orientations de la réglementation RE 2020 ».Que change la RE 2020 pour les menuiseries acier Jansen ?La nouvelle réglementation a finalement peu impacté Descasystem. Les produits existent mais il a été nécessaire d’indiquer plus clairement leur compatibilité avec la RE2020. Lorsque la gamme Janisol a été créée, il y a 30 ans, on ne se posait pas la question du coefficient de transmission thermique. Aujourd’hui, il est indispensable de le justifier pour répondre par exemple à un CCTP (Cahier des clauses techniques particulières). Jansen a donc complètement actualisé sa documentation.Quant aux fiches FDES des produits Jansen, elles ont déjà été rédigées et seront prochainement réactualisées et disponibles pour l’ensemble des acteurs du marché : architectes, économistes de la construction, métalliers…etc. Pour Ludovic Loew, « en prenant en considération l’intégralité du cycle de vie de l’acier, de l’extraction jusqu’au recyclage, dans ces fiches FDES, le matériau présente un bilan carbone nettement inférieur à ses concurrents ».Une démarche ancienne qui fait partie de l’ADN de JansenIl est important, pour Laurent Milano, de rappeler que « Jansen était le premier, il y a plus de 30 ans, à développer un système à rupture de ponts thermiques en acier ». Le berceau de Jansen, c’est la Suisse, un pays très exigeant en matière environnementale. C’est pourquoi l’industriel a toujours été très attentif à la réduction de l’impact écologique de la production de ses profils acier. Un bâtiment de production lui-même est à 0 émission carbone, autosuffisant en termes de consommation d’énergie.Le marché allemand, leader à l’époque, était également très impactant avec une avance sur les aspects réglementaire et écologique. Outre-rhin, il y avait déjà une forte demande pour ses produits acier à rupture de ponts thermiques.Et depuis, l’acier n’a pas cessé d’améliorer ses performances. La dernière évolution importante pour Olivier Audigue, c’est la création de la gamme Janisol HI (high isolation) : « c’est une gamme à très forte isolation thermique, très présente sur le nord de l’Europe et qui se développe de plus en plus en France. C’est la parfaite démonstration de cette évolution de nos profils acier avec un coefficient de transmission thermique de seulement 0,8 W/m²K, inférieur à celui du double vitrage ».Ainsi, selon Laurent Milano, « sur une typologie de menuiserie qui existait il y a 30 ans et celle d’aujourd’hui, on passe d’un coefficient de transmission thermique de 2,7 W/m²K à 1,3 aujourd’hui ». La qualité du matériau reste assez semblable, ce sont les coquilles en acier et les rupteurs de ponts thermiques qui ont évolué. Quant au vitrage associé aux menuiseries, il a lui aussi très largement amélioré ses performances.Une production localeIntérêt majeur également, d’un point de vue environnemental, des menuiseries acier, c’est le caractère local de leur production. Olivier Audigue aime rappeler que « les produits Jansen sont généralement fabriqués par des artisans locaux alors que l’aluminium est lié à de la préfabrication avec des camions qui parcourent la France ou qui viennent de l’étranger. Avec l’acier, on reste encore très artisanal et très local. On ne fait pas circuler les produits sur des milliers de kilomètres à travers l’Europe ». Les profils en acier viennent de Suisse, ils sont ensuite stockés à Lyon avant d’être envoyées aux métalliers qui travaillent localement.Les menuiseries Jansen prêtes à accueillir la nouvelle tendance du triple vitrage !La RE 2020, en recherchant des valeurs de l’ordre de 0,8 W/m²K, tend à imposer de plus en plus la solution du triple vitrage. Pour augmenter les performances du vitrage, on passe de plus en plus souvent par l’augmentation de son épaisseur. Or, les gammes Janisol sont parfaitement adaptées pour intégrer ce type de solution. L’acier offre en effet, selon Laurent Milano, les caractéristiques nécessaires : « Pour rentrer ces vitrages dans les menuiseries, il est indispensable d’avoir des profils de plus en plus profonds. Pour ces produits verriers, nous proposons avec Jansen en termes de cadre des solutions présentant des coefficients de transmission thermique pertinents ». La gamme Janisol HI notamment a été précisément conçue pour intégrer ce triple vitrage.
Il y a 2 ans et 96 jours

Challenge URSA « Coup double pour la Planète », pari tenu avec 5.388 arbres plantés en forêt de Chantilly

Une mobilisation qui se concrétise : les 5.388 arbres issus de ce challenge vertueux, ont été plantés en forêt de Chantilly (60) en décembre, joyau du patrimoine forestier français, dont un grand nombre de chênes est aujourd’hui en danger.Le vendredi 2 décembre, Jean-Pierre Laherre, Directeur général d’URSA France, en présence de Baptiste Vendel, Chef de projet « Horizon forêt » de la pépinière Naudet, Bruno Le Louët, service forêt de l’Institut de France et encadrant de l’association « Ensemble, Sauvons la forêt de Chantilly » et Antoine Degraeve, technicien forestier à l’Office National des Forêts (ONF), ont participé aux premières plantations de 5.388 arbres issus de l’opération « Coup double pour la Planète ».Pour rappel, le défi lancé par URSA en février dernier, avec son partenaire Allcolibri, était simple : 1 inscription au concours = 1 arbre planté1 inscription associée à l’envoi d’une photo d’un produit URSA en situation = 2 arbres plantés.Près de 1.000 professionnels, négoces, GSB et installateurs, ont joué le jeu, rivalisant d’imagination avec des photos drôles et insolites pour certains, en lien avec la nature pour d’autres, etc.Des efforts et engagement aujourd’hui récompensés, avec la plantation des premiers arbres, en forêt de Chantilly.Forêt de Chantilly, un joyau du patrimoine forestier français, en dangerCelle-ci souffre en effet du réchauffement climatique, avec des épisodes de canicules et de sécheresse à répétition, d’attaques répétées de hannetons qui se nourrissent des racines et des feuilles des arbres...Résultat : 40 % des chênes de cette forêt emblématique sont aujourd’hui entrain de dépérir.Un collectif d’acteurs et de bénévoles se mobilise depuis 2018 pour suivre l’évolution des arbres, planter, entretenir... C’est le mouvement « Ensemble, sauvons la forêt de Chantilly ».URSA France est fière de contribuer à son échelle, avec l’appui de tous les participants de l’opération « Coup double pour la Planète », à ce projet environnemental citoyen.
Il y a 2 ans et 97 jours

Le Groupe Acorus annonce une croissance de 20% en 2022 et le rachat de quatre entreprises de bâtiment

Un contexte de marché très porteurAprès un mois de décembre record, le groupe Acorus termine 2022 avec un chiffre d'affaires de 240 millions d'euros, en croissance organique de 10% par rapport à 2021 (220 M€).Tous les segments de clientèle du groupe contribuent à la forte croissance de 2022. L'activité auprès des bailleurs sociaux est tirée par une forte demande en éco-rénovation (rénovations énergétiques globales et réemploi notamment). Les secteurs de l'hôtellerie et de la santé ont d'énormes besoins de modernisation de leurs établissements après deux années de marasme en hôtellerie et de surchauffe en santé. La demande émanant des bâtiments tertiaires est stimulée par la perspective de l'entrée en vigueur du décret tertiaire. Les copropriétés elles aussi s'engagent résolument dans des plans d'investissement massifs, après deux ans de quasi gel des votes en assemblée générale, avec des prix de l'énergie qui pénalisent lourdement les copropriétaires, et avec l'obligation de faire évoluer les étiquettes énergétiques des logements, sous peine de ne plus pouvoir les louer.Dans ce contexte de marché très porteur, Acorus complète son offre globale d'éco-rénovation en rachetant fin décembre quatre entreprises réalisant au total 25 M€ de CA. Elles permettent ainsi au groupe d'afficher une croissance totale en 2022 de 20% (moitié en organique et moitié par acquisition) en terminant l'année avec 265 M€ de CA consolidé.De nouvelles implantations en FrancePar ces acquisitions, Acorus s'implante dans deux nouvelles agglomérations en France. Après Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes, Acorus sera dorénavant présent à Orléans (avec J.F. Metz et Cloisol) et Rennes (avec Les Menuiserie Rennaise). Dans tous ces territoires, Acorus ambitionne à terme d'offrir tous les métiers de son offre globale d'éco-rénovation.Des métiers nouveaux complètent l'offre globale de rénovationCes acquisitions ciblées ont aussi pour objectif d'ajouter des métiers nouveaux à l'offre globale d'Acorus. Les menuiseries extérieures à Rennes, les cloisons amovibles à Orléans et les contrats de performance énergétique en génie électrique en Ile-de-France (avec Moncelec) sont donc autant de nouveaux métiers qui viennent enrichir les savoir-faire du groupe en matière de rénovation.En 2023, grâce à ses acquisitions et une croissance organique encore très soutenue, portée par un carnet de commande historiquement élevé, le groupe Acorus devrait réaliser près de 300 M€ de CA. L'activité 2023 devrait aussi bénéficier du fort développement des offres numériques d'Acorus : Nexxio pour simplifier la gestion et le suivi des interventions d'entretien, Acofor pour le comptage individualisé de l'eau et de l'énergie et Lowit pour l'accompagnement du décret tertiaire.De plus en plus de chantiers “zéro carbone”Plus encore qu'en 2022, l'activité d'Acorus en 2023 sera décarbonée et décarbonnante ! Le carnet de commande annonce de nombreux projets ayant un fort impact sur la réduction des émissions de carbone des bâtiments après rénovation. Le réemploi de matériaux entre dans une phase d'accélération rapide, porté par la demande très forte des acteurs du logement social et des grandes foncières. La prise de participation d'Acorus dans Cycle'Up, réalisée en avril 2022, devrait donc contribuer à répondre à l'accélération de l'économie circulaire dans la rénovation des bâtiments.1.000 embauches prévues en 2023Déjà fort de 1.600 collaborateurs, Acorus prévoit le recrutement de 1.000 nouveaux talents en 2023, pour soutenir sa croissance et répondre aux demandes quotidiennes des clients (20.000 rénovations de logements par an / 180.000 interventions sur site chaque année). Acorus recherche de nombreux profils de techniciens : plombiers, chauffagistes, électriciens, peintres, carreleurs, maçons, menuisiers, serruriers… et également de commerciaux, assistants commerciaux, assistants administratifs… Ces postes seront à pourvoir sur l'ensemble territoire, en CDI. « Merci à mes équipes qui me rendent fier, elles ont fait de 2022 une année à succès pour le groupe Acorus », déclare Philippe Benquet, Président du Groupe d'Acorus.
Il y a 2 ans et 97 jours

Les Jardins de Stains, une opération pilote offrant des logements solidaires labellisés Passivhaus à Stains (93)

Alors que l’opération les Jardins de Stains, est inaugurée ce jour, c’est toute une opération pilote, fondée sur une démarche sociologique inédite pour améliorer l’accès au parc social en France, qui se concrétise !Si à première vue les deux bâtiments de 59 logements locatifs neufs, situés rue Jean Durand à Stains, ressemblent à un ensemble immobilier comme les autres, il s’agit pourtant d’un projet remarquable à plus d’un titre !Il l’est tout d’abord, par la diversité des partenaires impliqués : L’EPT Plaine Commune, la Ville de Stains, Seine-Saint-Denis habitat, l’aménageur Plaine Commune Développement, l’association Action Tank Entreprise & Pauvreté, Linkcity, Bouygues Bâtiment Ile-de-France, Atelier d’architecture Pascal Gontier.L’ensemble de ces acteurs ont décidé d’unir leurs forces et leurs savoir-faire respectifs vers un même but : produire des logements sociaux écologiques, qualitatifs et plus abordables.Pour y parvenir, ils ont mis en œuvre pour la première fois en France une démarche reposant sur une analyse fine des bases de données de demandeurs de logements, afin de proposer une programmation sur mesure : la bonne combinaison entre typologie, surface et mode de financement.Intégrés dans l’Ecoquartier intercommunal de la ZAC des Tartres, Les Jardins de Stains incarnent un nouveau modèle d’habitat social plus inclusif à travers l’amélioration du reste-pour-vivre des habitants (ce qu’il reste à une personne ou à un ménage lorsqu’on a enlevé toutes les dépenses incompressibles).À retenirAu-delà des enjeux de l’habitat social en France, ce projet pilote dont l’ambition est d’être réplicable, donne à repenser les méthodes traditionnelles de programmation et de conception immobilière des logements.Réinventer la méthode de détermination de la programmation pour rendre les logements sociaux plus accessiblesInverser le processus habituel en partant d’abord des besoins en logements non adressés ou mal satisfaits sur le territoire, puis en intégrant dans un second temps les contraintes économiques, administratives et politiques, pour aboutir à une programmation locative sociale qui contribue à réduire les inégalités d’accès au logement sur le territoire.Réinventer la méthode de conception immobilière pour rendre les logements sociaux plus abordablesUn pilotage par le coût global des futurs logements (coûts tout au long du cycle de vie du bâtiment, de sa conception, son exploitation à sa démolition) dans le cadre d’une méthode de conception intégrée prenant en compte les usages. La co-conception permet de rompre les silos entre les acteurs de la chaîne de valeur du logement : tous les acteurs sont mobilisés dès le début de la phase de conception et réunis autour de l’objectif de réduction du coût d’usage des logements et d’augmentation du reste-pour-vivre des futurs habitants.
Il y a 2 ans et 97 jours

Electricité gratuite, coupures, baisses de charge : la CGT poursuit le mouvement contre la réforme des retraites

Elle entend ainsi monter en puissance avant de nouveaux "temps forts" interprofessionnels jeudi et vendredi et avant la prochaine journée nationale d'action du 31 janvier.Dès le départ, il en avait été question: des opérations de "gratuité" se précisent, comme à Marseille, où le syndicat entend réduire la facture de commerçants dont les notes d'électricité montent, comme les boulangers."On a la capacité technique de faire baisser les factures d'énergie des boulangers, sans mettre en danger les biens ni les personnes", a déclaré à l'AFP Renaud Henry, secrétaire général de la CGT Energie Marseille.Sans vouloir préciser comment sera effectuée cette opération "complètement illégale", il indique qu'elle pourrait faire baisser de moitié leur facture. "Ca a dû commencer, on a lancé l'appel la semaine dernière", ajoute M. Henry, pas encore en mesure de préciser le nombre de boulangers concernés, et le nombre d'agents impliqués."Il y a beaucoup de réflexions autour d'actions positives de gratuité, comme à Marseille", a indiqué Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT."Tarifs réduits (forçage du passage en heures creuses), suppression du comptage de la consommation,... mais aussi rétablissement de tous ceux qui sont coupés malgré la trêve hivernale", a indiqué M. Coudour.Certaines de ces actions "Robins des bois" pourraient concerner des écoles et des hôpitaux dans la semaine, a-t-il indiqué, même si à ce stade, il n'y avait encore rien de concret.A côté de ces actions, des coupures ciblées, et tout aussi illégales, pourraient de nouveau avoir lieu dans les prochains jours, après celles qui ont touché la semaine dernière entre autres une députée Renaissance du Lot, le centre-ville de Montpellier, et les villes de Massy (Essonne) et Chaumont (Haute-Marne).Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a évoqué dimanche la possibilité de couper le courant à des milliardaires, comme Vincent Bolloré."On ne s'attaquera pas à l'intégrité des personnes", a assuré M. Coudour : "Le gouvernement nous dit qu'il faut faire de la sobriété énergétique pour les bâtiments non-essentiels. Pour nous, ceux qui n'écoutent pas la colère des travailleurs, on peut les considérer comme des bâtiments non-essentiels".Concernant les centrales nucléaires, au moins trois d'entre elles ont appelé à une reconduction de la grève et pourraient procéder à de nouvelles baisses de production, à Civaux (Vienne), Golfech (Tarn-et-Garonne), et Paluel (Seine-Maritime), mais "quasiment toutes s'organisent pour qu'il y ait a minima une heure de débrayage par jour", selon M. Coudour.
Il y a 2 ans et 97 jours

Lafarge conteste sa mise en examen pour mise en danger d'autrui concernant ses activités en Syrie

Lors d'une audience devant la chambre criminelle de la Cour de cassation, la société a notamment contesté la compétence des juridictions françaises concernant sa mise en examen pour mise en danger de la vie d'autrui, confirmée en mai par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris.Cette dernière avait également confirmé sa mise en examen pour complicité de crimes contre l'humanité.Le groupe, désormais filiale d'Holcim, est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes jihadistes, dont l'organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie à Jalabiya, alors même que le pays s'enfonçait dans la guerre.Dans ce contexte, Lafarge avait maintenu l'activité de ses salariés syriens sur le site jusqu'en septembre 2014, alors que ses employés de nationalité étrangère avaient été évacués en 2012.De ce fait, les salariés syriens étaient "exposés à différents risques", notamment d'"extorsion" et d'"enlèvements", a souligné le conseiller rapporteur lors de l'audience devant la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français.En mai, la chambre de l'instruction s'était notamment fondée sur "l'immixtion permanente de la maison-mère dans l'activité de ses filiales" pour confirmer la mise en examen du groupe pour mise en danger d'autrui.Affirmant qu'il n'y avait pas de jurisprudence sur la question, Me Patrice Spinosi, avocat du cimentier, a demandé mardi que la chambre criminelle sollicite son avis sur la question à la chambre sociale ou renvoie le litige devant une chambre mixte pour un débat contradictoire sur l'applicabilité du droit français dans ce cas de figure."La relation de travail découlait directement de l'organisation mise en place par Lafarge", qui "fixait elle-même les conditions de recrutement et de travail et encadrant les règles de sécurité", a observé pour sa part Me Catherine Bauer-Violas, avocate du Centre européen pour les droits constitutionnels et humains (ECCHR) et de deux personnes physiques, parties civiles.Tout en soulignant que les questions de droit soulevées étaient "inédites", l'avocat général a préconisé le rejet du pourvoi.