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Il y a 2 ans et 103 jours

Obligation de DPE et interdiction de louer des passoires énergétiques : qui est concerné et comment y remédier ?

Cette interdiction va petit à petit concerner de plus en plus de logements. Quels sont donc les biens concernés ? Comment faire pour améliorer l’efficacité énergétique de son logement ? Et quelles sont les aides pour entreprendre des travaux ? Cotoit, syndic de copropriété en ligne, fait le point sur la situation.Un point sur les passoires thermiquesLe terme de passoire thermique, ou passoire énergétique, est fréquemment employé aujourd’hui. Il désigne un logement dont le DPE est de classe F ou G, énergivores, qui consomment trop de chauffage et sont mal isolés.En France, cela concerne principalement de vieux bâtiments non-rénovés qui datent d’avant 1975 c’est-à-dire avant l’instauration des premières règles sur l’isolation et de la première loi sur les économies d’énergie de 1978.Bientôt, la location de logements passoires thermiques sera interdite, parce que ces logements surconsomment en été comme en hiver. De ce fait, ils contribuent au dérèglement climatique par l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.Obligation d’audit et interdiction de location : le calendrierPour résoudre les problèmes liés aux logements passoires thermiques, les propriétaires devront réaliser un audit énergétique pour la vente de leur bien à compter du 1er avril 2023 pour les biens classés F&G. Cette mesure concernera les biens classés E en 2025 et les biens classés D en 2034.De plus, depuis le 24 août 2022, les propriétaires bailleurs ont l’interdiction d’augmenter les loyers des logements classés F et G si aucun travail de rénovation n’a été effectué. Les logements doivent, en effet, être au minimum classés E.Pour vendre ou louer un appartement passoire thermique, le propriétaire devra alerter les futurs occupants du montant des factures énergétiques. En cas de vente, le propriétaire devra quantifier les dépenses que devra effectuer le prochain propriétaire pour isoler le logement.A noter :L’énergie primaire correspond à l’énergie totale pour extraire, produire, acheminer l’énergie finale jusque chez vous. C’est la somme de toutes ces énergies.L’énergie finale, désigne l’énergie réellement livrée, consommée et facturée au consommateur. C’est l’énergie disponible.En 2023, un logement consommant plus de 450 kWh/m² par an d’énergie finale sera considéré comme indécent et donc, comme impropre à la location.À partir de 2025, un logement consommant plus de 420 kWh par an d’énergie primaire par mètre carré habitable par an sera impropre à la location. Sont concernés tous les logements classés G.En 2028, il sera interdit de louer des logements classés F. Les locataires pourront exiger du bailleur qu’il réalise des travaux de rénovation et d’isolation thermique.En 2034, les logements classés E seront considérés comme indécents et donc interdits à la location.En règle générale, pour faire sortir un logement de son état de passoire thermique, plusieurs actions correctives sont à réaliser en même temps.Comment améliorer son isolation thermique ?Le premier poste d’investissement consiste à bien isoler son logement. Une mauvaise isolation provoque des déperditions de chaleur importantes.Isoler la toiture et les combles permet une économie de chauffage de 30%Isoler les murs par l’intérieur ou l’extérieur permet d’économiser 25% d’énergie.Changer ses fenêtres et passer au double-vitrage permet d’obtenir 15% de plus.Opter pour une isolation d’un plancher bas offre 10% d’économie énergétique.Il existe d’autres sources de déperditions thermiques : air renouvelé, fuites par la cheminée, ponts thermiques autour des portes…Installer un système de chauffage performantUne fois que le logement est bien isolé, il faut s’équiper d’un système de chauffage qui offre un meilleur rendement.Il existe de nombreux choix tels qu’une pompe à chaleur air-eau, des radiateurs à inertie ou un poêle à bois et/ou à granulés.Améliorer la ventilationPour améliorer l’efficacité énergétique de son logement, il peut être judicieux de revoir sa ventilation. En effet, 20 % des déperditions de chaleur sont dues à un mauvais renouvellement de l’air. La ventilation est donc importante pour améliorer son confort thermique.On peut installer une ventilation mécanique (obligatoire dans les constructions neuves), notamment car son efficacité n’est plus à prouver. Les propriétaires peuvent avoir accès à des aides à la rénovation s’ils souhaitent changer les ventilations de leur logement passoire thermique.Rénovation énergétique : quelles aides pour financer les travaux ?MaPrimeRénov’ de l’AnahCette subvention de l’État est calculée en fonction des revenus et du gain écologique des travaux. MaPrimeRénov’ permet une prise en charge des travaux jusqu’à 90% pour les ménages modestes avec une dégressivité qui va jusqu’à 40% pour les ménages plus aisés.Le dispositif prévoit plusieurs bonus cumulables pour les passoires énergétiques si un gain énergétique d’au moins 55% est obtenu, ainsi qu’un bonus “sortie de passoire” pour les logements qui sortent des catégories F ou G, et enfin un bonus Bâtiment Basse Consommation (BBC) pour les habitations qui atteignent la classe énergie A ou B.Les travaux éligibles doivent être réalisés par un artisan qualifié RGE (reconnu garant de l’environnement). Autre condition indispensable : le logement doit être une résidence principale construite depuis au moins 15 ans.Les copropriétés peuvent aussi bénéficier de cette aide pour financer des travaux globaux sous l’égide du syndicat.L’éco-prêt à taux zéroLa plupart des travaux de réhabilitation d’une passoire énergétique peuvent bénéficier de l’éco-PTZ.Il s’agit d’un prêt sans intérêts pour les projets de rénovation énergétique. Son plafond passe à 50 000 euros en 2022, remboursables sur 20 ans.Une version de l’éco-prêt est aussi disponible pour les copropriétés.Le DPE : rappel et explicationsDepuis 2006, le DPE indique la performance énergétique d’un logement ou d’un bâtiment, en évaluant sa consommation d’énergie.L’étiquette énergétique (A, B, C, D, E, F et G) est calculée en fonction de deux facteurs : l’énergie primaire et les émissions de gaz à effet de serre. Depuis le 1er janvier 2023, l’énergie finale est obligatoire sur les DPE.Les seuils de chaque classe énergétique sont donc déterminés sur ces deux critères. Un logement est classé selon sa plus mauvaise performance, en énergie primaire ou en gaz à effet de serre.Le DPE liste les caractéristiques du logement : surface, orientation, matériaux des murs, des fenêtres, luminaires etc. ainsi que ses équipements de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de refroidissement et de ventilation.Chiffres clefs sur les passoires thermiques en FranceLes statistiques du Ministère du Développement durable permettent de dresser un portrait robot des passoires thermiques. Sur les 30 millions de résidences principales au 1er janvier 2022, environ 1,5 million de logements seraient peu énergivores donc classés A et B.À l’opposé, environ 5,2 millions de logements soit 17% du parc de résidences principales seraient des « passoires énergétiques ».L’étiquette D est la plus fréquente soit 32% du parc immobilier.Les passoires énergétiques sont plus souvent des maisons individuelles que des logements situés dans un habitat collectif soit 19,6% contre 14,5%.Les logements les plus petits sont souvent les plus énergivores : près de 34% des logements de moins de 30 m² ont une étiquette F ou G, contre seulement 13% des logements de plus de 100 m².Les logements chauffés au fioul sont 44% à être classés F ou G ce qui est logique puisque le nouveau DPE prend en compte les émissions de gaz à effet de serre du logement.20% des Français déclarent avoir eu froid chez eux pendant au moins 24h durant l’hiver 2020-2021. Plus de 10% dépensent plus de 8% de leurs revenus dans leurs factures énergétiques.
Il y a 2 ans et 103 jours

Journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites : les principaux secteurs en grève

EnergieLes agents d'EDF étaient 44,5% à faire grève jeudi. Ils ont procédé à des baisses de production d'électricité, dans les barrages et les centrales nucléaires, atteignant au moins l'équivalent de deux fois la consommation de Paris.La puissance disponible sur le parc nucléaire était de 63% de la capacité à midi, contre 72% normalement prévu, selon des données EDF analysées par l'AFP.Du côté des raffineries, la CGT TotalEnergies comptait entre 70 et 100% de grévistes, sur la plupart des sites du groupe.Selon un premier point de la CGT, il y avait 100% de grévistes dans les équipes du matin pour la bioraffinerie de La Mède, le dépôt de carburant de Flandres, près de Dunkerque, et l'usine pétrochimique de Carling (Moselle). La raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) connaissait 95% de grévistes et celle de Normandie 80%, alors que les équipes de la raffinerie de Feyzin (Rhône) étaient en grève à plus de 70%, selon la CGT."Suite à l'appel à la grève, les expéditions de produits au départ des sites de TotalEnergies sont interrompues ce jour mais TotalEnergies continuera à assurer les approvisionnements de son réseau de station-service et ses clients", a confirmé la direction du groupe, indiquant qu'il n'y avait "pas de manque de carburants" dans ses stations.Jeudi à 9h30, 1,95% des stations étaient en pénurie d'au moins un carburant, selon des données publiques analysées par l'AFP. Lundi, elles étaient 3,75% à être concernées, en raison d'achats de précaution avant la journée de grève.A Paris, Marc Bontemps, secrétaire général CGT de la production d'énergie en région parisienne, mettait en garde contre "un risque de tension" sur le chauffage parisien, compte tenu d'une grève dans les incinérateurs d'Ivry et Issy-les-Moulinaux.TransportsLa grève était très suivie dans les transports avec quasiment aucun train régional, peu de TGV, un métro tournant au ralenti à Paris et une grande banlieue très peu desservie.Le trafic régional était quasiment arrêté avec 1 TER sur 10 en moyenne et une fréquence à peu près identique pour les lignes Transilien - les trains de banlieue parisienne - et certains RER.Le taux de gréviste à la SNCF était de 46,3%, dont 77,4% des conducteurs de trains de voyageurs, selon des sources syndicales. Malgré ces perturbations, le trafic routier francilien restait fluide, selon le site Sytadin, exploité par la Direction des routes d'Ile-de-France. Au port de Calais, dans le nord de la France, il n'y avait aucun trafic en raison d'une grève des officiers de port prévue jusqu'à 17H00, a indiqué la communication du port.A Lyon, une panne informatique a paralysé les quatre lignes de métro jeudi matin. Deux lignes avaient repris en début de matinée, mais pas les lignes automatiques B et D, auxquelles l'opérateur n'a pu substituer de bus relais à cause du mouvement social.Dans le secteur automobile, plus d'une centaine de salariés de l'usine Stellantis de Rennes-la Janais se sont mis en grève, selon la CGT.EducationLe Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a annoncé jeudi un taux de 65% des professeurs de collèges et lycées grévistes, et le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, recense 70% d'enseignants grévistes.Selon le ministère, la mobilisation nationale se traduisait par un taux d'enseignants grévistes de 42,35% dans le primaire et de 34,66% dans le secondaire (collèges et lycées), bien en-deçà des chiffres des syndicats. Par ailleursLes programmes des télés et des radios publiques devaient être largement perturbés en raison d'appels à la grève à France Télévisions, Radio France et France Médias Monde (France 24 et RFI).C'était également le cas pour la presse quotidienne régionale : les journaux du groupe Nice-Matin ne sont ainsi pas parus ce jeudi. La parution de journaux régionaux a également été perturbé en région Rhône-Alpes, comme le Dauphiné Libéré.
Il y a 2 ans et 103 jours

Les métropoles ont gagné plus d'habitants entre 2013 et 2019

Au 1er janvier 2021, les 34.944 communes françaises sont regroupées en 1.248 intercommunalités -ou EPCI- de quatre types, selon leur nombre d'habitants.Parmi ces regroupements, 22 sont des métropoles (dont celle de Lyon qui a le statut de collectivité et non d'EPCI), 14 des communautés urbaines, 221 des communautés d'agglomération et 992 des communautés de communes, indique l'Insee, qui s'appuie sur les recensements de la population de 2019.Entre 2013 et 2019, la population a augmenté davantage dans les métropoles (+0,6% en moyenne par an), contre +0,4% en moyenne dans les autres EPCI."La population de toutes les métropoles augmente, mais la hausse est la plus élevée dans celles de Rennes, Toulouse, Bordeaux, Nantes et Montpellier (plus de 1% par an)", précise l'étude.En revanche, l'évolution de la population est plus modérée (au plus 0,2% par an) dans les métropoles de Grenoble-Alpes, Saint-Étienne et Rouen Normandie.Durant cette période, l'augmentation a été la plus forte dans les intercommunalités situées "dans le quart sud-est de la France, sur la façade atlantique et en région parisienne", ainsi que dans quelques EPCI voisins de l'Ile-de-France.De plus, "les communautés de communes situées autour des métropoles ou à l'est de la France près des frontières avec la Belgique, l'Allemagne ou la Suisse sont celles où la croissance est la plus forte", précise encore l'Insee.Seules 3% des communes françaises constituent des métropoles - créées en 2010 et qui regroupent plus de 400.000 habitants - mais elles concentrent 29% de la population française.Les logements sont le plus suroccupés dans les métropoles (18%), qui ne concentrent que 3% de résidences secondaires contre 20% dans les communautés de communes à dominante rurale.Dans les métropoles, la population est aussi globalement plus jeune, avec près d'un tiers des habitants âgés de moins de 25 ans du fait de la présence de campus universitaires, tandis que les personnes de plus de 65 ans y sont globalement peu nombreuses (17% contre 20% sur le territoire).
Il y a 2 ans et 103 jours

Isonat, premier acteur à proposer des solutions sarking composées uniquement d'isolants en fibre de bois, validées par une ETN

De nombreux essais ont permis de valider le bon comportement hygrothermique des différentes configurations, l'étanchéité et la durabilité de l'écran de sous toiture Duoprotect avec ses points singuliers et les conditions d'une mise en oeuvre sans platelage. Suite à ces essais, le bureau de contrôle Alpes Contrôles a étudié et validé le procédé de Sarking Isonat Multisol en climat de plaine < 900 m, et a ainsi délivré l'ETN Alpes Contrôle A27T210Q.Grâce à cette certification, Isonat, déjà premier acteur du secteur de l'isolation biosourcée à bénéficier d'avis techniques, participe activement à la professionnalisation de la filière avec des solutions d'isolation validées par des tierces parties indépendantes.Qu'est-ce qu'une ETN ?Une Enquête de Technique Nouvelle (ETN) est un avis émis par un bureau de contrôle indépendant sur un procédé de construction non traditionnel. L'avis se base sur un cahier de prescription de pose et des rapports d'essais soumis par le tenant de système. L'ETN permet d'apporter aux acteurs de la construction des informations fiables sur la mise en oeuvre et la durabilité du procédé visé, pour offrir plus de sérénité aux usagers.Le Sarking en fibre de bois Isonat : une association vertueuse qui allie confort des occupants et engagement pour la construction durableCes solutions sont très avantageuses à la fois pour l'artisan et pour le client final.Pour l'artisan :Elles peuvent être mises en oeuvre en toute sérénité car elles ont été validées par un bureau de contrôle spécialisé (ETN Alpes Contrôle A27T210Q).Elles permettent à la fois une mise en oeuvre traditionnelle sur platelage mais aussi une pose d'isolan directement sur chevrons, avec un isolant complémentaire entre chevron, afin de faciliter l'obtention d'une isolation thermique et acoustique élevée.Elles incluent tous les accessoires nécessaires à la pose (un nouveau pare-vapeur spécialement conçu appelé Vario® Supraplex, 3 références de vis et des adhésifs et mastics pour parfaire l'étanchéité), avec un cahier de prescription de pose détaillant toutes les étapes de mise en oeuvre.Et pour le client final :Ces solutions procurent un excellent confort thermique, été comme hiver, avec des résistances thermiques allant jusqu'à 10 m².K/W.Elles assurent également un grand confort acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec un affaiblissement jusqu'à 48 dB (rapport d'essai CSTB AC22-10623, détaillé dans le tableau en fin de communiqué).Le tout avec des produits fabriqués en France à partir de plaquettes de bois issues de chutes de scierie voisines dans un rayon de 60 km autour de l'usine de Mably.Ces solutions sont particulièrement bien adaptées en neuf à tout type de bâtiment dont on souhaite laisser la charpente apparente, en particulier les chalets des régions de montagne. Ils sont aussi très utiles en rénovation de maisons individuelles dans le but d'économiser de la hauteur sous plafond et de pouvoir ontinuer à habiter les combles lors des travaux.4 solutions pour couvrir les principales situations en climat de plaine < 900 mSarking traditionnel sur platelage avec écran Duoprotect :Sarking traditionnel sur platelage avec écran HPV :Sarking entre et sur chevrons sans platelage :Des solutions complètes, incluant les isolants Isonat et tous les accessoiresLa nouvelle membrane de gestion de vapeur d'eau et d'étanchéité à l'air Vario® Supraplex, conçue pour le SarkingConçue pour une isolation de toiture par l'extérieur en climat de plaine, avec protection temporaire de la toiture jusqu'à 1 mois.Revêtement antidérapant.Sans éblouissement.Traitement anti-UV renforcé.Bord pré-adhésivés.Une membrane hygrorégulante :Protège la toiture de la vapeur d'eau toute l'année.Laisse sécher la paroi en été.Particulièrement adaptée en cas de risque de canicule.Les vis Sarking de fixation des contre-lattesIsonat a validé son ETN en partenariat avec trois fabricants de vis couramment utilisées sur cette application, pour proposer à ses clients le choix entre les vis Würth Assy® 4 Isotop, LR Etanco Starking ou SFS Twin UD.Cette gamme couvre une plage de longueurs de 170 à 500 mm et permet une épaisseur maximale d'isolant sur chevrons de 320 mm.Les accessoires d'étanchéité de l'écran DuoprotectDans le cas des couvertures à faible pente (≤ 30%) ou pour le traitement des points singuliers, l'étanchéité de l'écran sous toiture est validée avec la mise en oeuvre des adhésifs Vario® Multitape ou Vario® Fast Tape après application d'une couche de primaire en spray ou liquide de chez Würth ou Proclima en surface du panneau, ou avec la dépose d'un ruban de mastic de chez Würth ou Sika dans la rainure.Un gros travail a également été effectué pour préciser le traitement de tous les points singuliers dans le cahier de prescription de pose.Une excellente performance acoustique pour une conformité réglementaire même en zone bruyanteLes solutions d'isolation en Sarking Isonat donnent d'excellentes performances d'affaiblissement acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec 36 dB dans le cas d'une finition en platelage bois, et 48 dB avec un complémentent d'isolation entre chevrons.La réglementation acoustique pour les bâtiments neufs exige un isolement minimum de 30 dB, ce critère pouvant monter à 45 dB suivant la proximité de sources importantes de bruit (route, voies ferrées, aéroport). Les solutions Isonat permettent ainsi de répondre aux cas les plus sévères de bruits extérieurs.
Il y a 2 ans et 103 jours

Le Groupe BDR Thermea chauffe des habitations historiques grâce à des chaudières 100% hydrogène

Mené dans la ville de Lochem dans l’est des Pays-Bas, ce projet pilote est une première mondiale. Il consiste à chauffer 12 maisons individuelles à l’hydrogène. Construites dans les années 1900 et classées monuments historiques, ces maisons seront chacune équipées d’une chaudière brûlant l’hydrogène pur sans aucune émission carbone. L’hydrogène sera directement injecté dans le réseau de gaz existant situé dans une zone industrielle voisine.Né d’une collaboration entre BDR Thermea et Alliander, l’opérateur du réseau, ce projet durera trois ans. Des tests approfondis seront réalisés en hiver lorsque la demande en chauffage est la plus importante. Ces maisons ont délibérément été choisies comme parc immobilier résidentiel pour leur ancienneté mais également en raison de leur statut patrimonial.Bertrand Schmitt, PDG du groupe BDR Thermea déclare : « Le chauffage des bâtiments et de l’eau contribue de manière significative à la consommation d’énergie et aux émissions de CO2. : le chauffage des locaux représente 63,6% et le chauffage de l’eau 14,8% de la consommation d’énergie résidentielle de l’UE. La décarbonation des bâtiments est donc urgente et l’hydrogène est l’une des technologies clé pour y parvenir au même titre que les réseaux de chaleur, les pompes à chaleur électriques et les solutions hybrides qui combinent pompes à chaleur et chaudières à gaz. »Une étude récente, publiée par le cabinet de conseil Guidehouse, montre qu’un mélange de technologies de chauffage est le moyen le plus rapide pour réduire de 45% la consommation de gaz naturel en 2030. Ce mélange pourrait générer un avantage financier cumulé de plus de 520 milliards d’euros jusqu’en 2050.Les pompes à chaleur jouent un rôle clé dans la décarbonation du chauffage et conviennent parfaitement aux maisons bien isolées et aux nouvelles constructions. Les hybrides peuvent réduire rapidement les émissions de carbone dans les bâtiments existants moins isolés, en réduisant la consommation de gaz jusqu’à 70%. A terme, la consommation de gaz restante peut être réduite en utilisant des gaz renouvelables comme l’hydrogène vert.
Il y a 2 ans et 103 jours

Jean-Charles Colas-Roy est nommé Vice-Président de l'association Coénove

Cette nomination s'inscrit dans une stratégie de renforcement de la gouvernance de l'association et de mobilisation en faveur d'un mix énergétique pluriel et diversifié où l'énergie gaz, à terme renouvelable, doit prendre toute sa place pour l'atteinte de la neutralité carbone dans le bâtiment. Jean-Charles COLAS-ROY est ingénieur, doublement diplômé de l'Institut polytechnique de Grenoble (PHELMA 2002 puis ENSE3 2003). En 2004, il co-fonde la société H3C-énergies qui accompagne ses clients dans l'optimisation de leurs consommations énergétiques.Il s'engage parallèlement en politique et il devient conseiller municipal de la commune de Saint-Martin-d'Hères en 2016.En 2017, il est élu député de la 2ème circonscription de l'Isère.À l'Assemblée nationale, il siège au sein de la Commission du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire, pour laquelle il a été le rapporteur du projet de loi mettant fin à la recherche et à l'exploitation des hydrocarbures en France. Spécialiste de la transition énergétique, il occupe diverses fonctions :Co-Président du groupe d'études « Énergies vertes ».Vice-Président du groupe d'études « Enjeux économiques de la filière industrielle énergétique ».Whip (Coordinateur) des députés LREM de la Commission DDAT.En 2022, dans le cadre de la campagne présidentielle d'Emmanuel MACRON, il est nommé relais programmatique « transition écologique » du Président-Candidat.De 2017 à 2022, Jean-Charles COLAS-ROY est membre du Conseil d'Administration de l'Agence de la transition écologique (Ademe).Bernard AULAGNE, Président de Coénove : « Nous sommes heureux et fiers d'accueillir Jean-Charles COLAS-ROY comme Vice-Président de l'association Coénove. Son implication de longue date sur les questions liées à l'environnement et à l'énergie constitue une valeur ajoutée indéniable pour Coénove afin d' asseoir encore notre expertise et poursuivre nos actions en faveur de la reconnaissance du gaz renouvelable dans le bâtiment comme réponse aux enjeux de souveraineté nationale, de flexibilité du système électrique et de pouvoir d'achat. »Jean-Charles COLAS-ROY, Vice-Président de Coénove : « Je suis très honoré de rejoindre l'association Coénove et d'œuvrer au service de l'efficacité énergétique dans le bâtiment. En s'appuyant sur la baisse des consommations, la complémentarité des énergies et le gaz, de plus en plus renouvelable, nous parviendrons à accélérer la décarbonation et à améliorer la résilience de notre système énergétique français et européen. »
Il y a 2 ans et 103 jours

Trophée environnement des fabricants de matériels : Kiloutou récompense Volvo

Le “Trophée Environnement des Fabricants de Matériels” était remis ce mardi 10 janvier en amont des Yellow Partners' Days, salon international organisé par le Groupe Kiloutou et réunissant les équipiers de ses différentes entités et principaux fournisseurs, au parc des expositions de Lille Grand Palais. Cette année, Volvo est distingué pour ses engagements en faveur d'un business model conciliant durabilité et performance :Stratégie climat volontariste avec un objectif Net Zero émission en 2040 sur l'ensemble de sa chaîne de valeur, depuis l'approvisionnement en matières premières jusqu'à la fin de vie de ses produits,Feuille de route environnementale ambitieuse avec une première étape à horizon 2025 : gagner 30% d'efficience sur le système logistique, économiser plus de 150GWh par an et atteindre les 65% d'énergies renouvelables,Solutions alternatives qui nous permettent d'enrichir notre gamme “IMPAKT” : pelle électrique 2,7 t, chargeuse articulée électrique 800 L et chargeur rapide.Olivier Colleau, Président Exécutif du groupe Kiloutou déclare : “Ce trophée symbolise notre volonté de travailler en filière, en mobilisant l'ensemble de notre écosystème pour accélérer la transition du secteur. En remettant le trophée à Volvo, nous saluons une démarche qui bénéficie à tous et qui offre des solutions concrètes pour réduire l'impact environnemental des chantiers”.Davy Guillemard, Président Volvo CE France ajoute : « Cette distinction honore le groupe Volvo et conforte notre engagement dans une stratégie climat volontariste initiée depuis de nombreuses années. Nous sommes heureux de recevoir ce trophée, c'est une reconnaissance du groupe Volvo en tant que leader en matière de Services & Solutions qui contribuent au développement durable, à la réduction de notre empreinte carbone et à dessiner le monde dans lequel nous voulons vivre".Yani Penet, Président Directeur Général de Volvo Financial Services France complète : "Notre engagement commun est déterminant pour atteindre nos objectifs de réduction d'impact environnemental. Nous sommes fiers de pouvoir, au travers de l'obtention de ce trophée, poursuivre notre partenariat et continuer à faciliter la transition environnementale de Kiloutou et de nos clients avec des solutions complètes ET simples".Créé en 2021 par Kiloutou, le “Trophée Environnement des Fabricants de Matériels” s'inscrit dans la stratégie d'impact environnemental, sociétal et territorial du Groupe.Acteur de l'économie du partage et de la fonctionnalité, Kiloutou participe à travers son modèle vertueux à la décarbonation des chantiers du BTP. Pour rappel, le métier de la location de matériels permet de réduire jusqu'à 50% les émissions carbone d'un matériel loué par rapport à un matériel possédé sur l'ensemble de son cycle de vie (étude SGS Search / Climate Neutral Group / CE Delft, juin 2019).Engagé dans une stratégie bas carbone (réduction de 40% de ses émissions directes de CO2 d'ici 2030 et atteinte de la neutralité carbone en 2050), le groupe Kiloutou déploie, en plus du “Trophée Environnement des Fabricants de Matériels”, des initiatives comme :les “Rencontres du Matériel Durable” qui rassemblent fabricants, loueurs, entreprises du BTP et fédérations professionnelles pour identifier les leviers de transformation en s'appuyant notamment sur les études réalisées avec Carbone 4 et Arthur D. Little, respectivement sur les équilibres technologiques et économiques des matériels alternatifs et les projections de mix énergétique des engins du BTP à horizon 2030,une politique R&D volontariste menée au Centre d'Essai de Kiloutou au service de la transition environnementale,une gamme “IMPAKT” réunissant plus de 3500 matériels électriques, hybrides ou bi-énergie.
Il y a 2 ans et 103 jours

Retraites : le gouvernement sous pression à la veille d'une première grève

Manifestations, écoles fermées et trains au compte-goutte: la France s'apprête à vivre une journée mouvementée. "Un jeudi de galère", comme l'a résumé le ministre des Transports, Clément Beaune. Mercredi, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a appelé à la sortie du conseil des ministres à ce que la mobilisation ne se transforme pas en "blocage" du pays.La SNCF prévoit une circulation "très fortement perturbée" avec un TGV sur trois, voire un sur cinq selon les lignes, et à peine un TER sur dix en moyenne. Le métro parisien sera également réduit à l'essentiel, avec trois lignes fermées, dix autres ouvertes "uniquement aux heures de pointe" et un "risque de saturation" sur les trois dernières, selon la RATP.Le ciel ne sera pas épargné, puisque 20% des vols devraient être annulés à l'aéroport d'Orly, où "des retards sont à prévoir" pour les liaisons maintenues, a prévenu la DGAC.Ceux qui opteront pour la voiture pourront encore trouver du carburant, même si les raffineries et les dépôts pétroliers sont appelés à cesser leurs activités pendant 24 heures.Beaucoup devront cependant garder leurs enfants, car 70% des enseignants du primaire seront en grève et de nombreuses écoles entièrement fermées – "au moins un tiers" à Paris - d'après leur principal syndicat, le Snuipp-FSU. Dans le secondaire aussi, "on s'oriente vers une grève très suivie", indique le Snes-FSU. Des blocus de lycées sont notamment attendus, plusieurs organisations de jeunesse appelant à rallier la journée d'action organisée par les huit grandes centrales syndicales.Quant à la mobilisation dans le privé, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a anticipé sur France 2 "dans certains grands groupes, des taux de grévistes qui vont avoisiner les 60, 70%". Il a souhaité un mouvement reconductible "partout où c'est possible".Voix discordantesUnis pour la première fois depuis douze ans, les syndicats prévoient des rassemblements dans 215 villes selon la CGT, 221 selon les autorités et même 250 selon Solidaires, et espèrent une mobilisation "massive" dépassant "le million" de manifestants. Une jauge symbolique qui donnerait de l'élan à un mouvement social appelé à s'inscrire dans la durée.La police met sans surprise la barre moins haut: des sources sécuritaires tablent sur une fourchette de 550.000 à 750.000 manifestants, dont 50.000 à 80.000 dans la capitale, mais aussi 25.000 à Marseille, 20.000 à Toulouse ou Lyon...Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que plus de 10.000 policiers et gendarmes seraient mobilisés, dont 3.500 à Paris, où les autorités s'attendent à la venue de quelques centaines d'éléments violents. Elles anticipent aussi la participation de manifestants d'ultragauche dans certaines villes, comme Rennes ou Nantes.Face à cette large contestation, le gouvernement s'emploie à défendre sa réforme, à l'image de la Première ministre, Elisabeth Borne, vantant à l'Assemblée nationale "un projet de justice" et affirmant que "quatre Français sur dix, les plus fragiles, les plus modestes, ceux qui ont des métiers difficiles, pourront partir avant 64 ans".Ou de son ministre du Travail, Olivier Dussopt, prenant le relais dans l'Hémicycle pour promouvoir la hausse des petites pensions - "nous protégeons le pouvoir d'achat des plus âgés" - clé d'un accord politique avec la droite.Des arguments qui peinent à convaincre l'opinion, que les sondages montrent toujours majoritairement opposée au report de l'âge légal.Côté politique, les leaders de l'opposition de gauche ont affiché leur unité mardi soir, exhortant leurs troupes à "faire trembler les murs de l'Elysée".A l'autre extrémité du spectre politique, le député Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a indiqué qu'il participerait "pour la première fois à une manifestation à l'initiative des organisations syndicales".Même au sein de la majorité, des voix discordantes s'élèvent, comme celle du député Patrick Vignal: "Si ça n'évolue pas, je ne voterai pas cette loi". Sa collègue Barbara Pompili non plus ne "pourrai(t) pas voter pour", car "à ce stade" le projet comporte trop d'"injustices sociales".
Il y a 2 ans et 103 jours

La ville de Paris lance une assurance habitation pour les locataires modestes

Cette assurance, lancée officiellement le 9 janvier par le groupe mutualiste Vyv (Harmonie Mutuelle, MNT), concerne potentiellement 400.000 ménages parisiens et propose un prix unique, dans tous les arrondissements, en fonction du nombre de pièces, a indiqué la mairie dans un communiqué."Cela représentera pour les locataires une économie allant de 50 euros à près de 250 euros par an par rapport à la moyenne des assurances du marché", ajoute la ville, qui souhaite ainsi "redonner du pouvoir d'achat aux locataires parisiens".Outre le fait d'habiter Paris, deux conditions sont nécessaires pour pouvoir souscrire: être locataire de sa résidence principale et avoir un revenu fiscal de référence inférieur à 24.316 euros bruts pour une personne seule, et de 36.341 euros pour deux personnes."Nous sommes partis du constat que beaucoup de Parisiens sont mal assurés et nous avons lancé un appel à manifestation d'intérêt pour lequel nous avons reçu neuf offres", a précisé l'adjoint PCF au logement Ian Brossat, précisant que la ville "ne met pas la main à la poche"."Cette expérience a du sens, au-delà du pouvoir d'achat. Aujourd'hui, la classe moyenne est aussi un public fragile, il faut pouvoir les retenir dans Paris", a déclaré la maire PS Anne Hidalgo.Quelque 1.500 préinscriptions ont été d'ores et déjà enregistrées et 200 souscriptions réalisées."Notre objectif n'est pas de faire de la marge mais d'être à l'équilibre d'ici cinq ans à raison de 15.000 souscriptions par an", a expliqué Benjamin Haddad, vice-président de Vyv Conseil."Nous avons voulu proposer l'offre la plus simple possible, sans exclusion à l'entrée, et des contrats sans petites lignes comme il est souvent reproché aux assureurs", a-t-il ajouté.
Il y a 2 ans et 103 jours

La mairie de Paris et le PSG se livrent une âpre bataille concernant l'avenir du Parc des Princes

Pourquoi le PSG veut racheter son stade ?Le club parisien, dont les rencontres se jouent systématiquement à guichets fermés, veut voir plus grand que les actuelles 48.000 places du stade.Depuis son rachat par le fonds qatari QSI, il entend rivaliser avec les tout meilleurs clubs européens, majoritairement propriétaires de leur stade et qui jouent devant au moins 60.000 spectateurs.Mais pour cela, il lui faudra investir énormément d'argent. De premiers travaux achevés en 2016, qui ont permis d'installer de lucratives loges VIP, avaient déjà coûté 85 millions d'euros.Mais pour rénover complètement et agrandir le stade, le chantier coûterait plutôt 500 millions d'euros, estime le club, qui n'est pas prêt à les engager si le stade ne lui appartient pas.Car les travaux seraient ardus et coûteux, le Parc recouvrant en partie le boulevard périphérique. Impossible, donc, de creuser trop en profondeur. Pour gagner en capacité, il faudrait incliner davantage les tribunes, ce qui permettrait d'approcher une capacité de 60.000 places... mais difficilement davantage.Pourquoi la mairie s'y oppose ?"Le Parc des Princes n'est pas à vendre", a tranché Anne Hidalgo dans une interview au Parisien samedi.C'est "un patrimoine exceptionnel des Parisiens", a assuré la maire, qui n'avait jusque-là pas fermé la porte à une cession.Mais les prix proposés de part et d'autre étaient très éloignés: 40 millions d'euros pour le club, 350 millions pour la mairie, selon le premier adjoint Emmanuel Grégoire.Il a estimé mardi qu'une convention d'occupation du domaine public, sorte de bail de très longue durée, serait la meilleure solution, en donnant "des droits de quasi-propriétaire" au PSG.L'actuel contrat, négocié en même temps que les derniers travaux, lie jusqu'en 2043 la ville et le club, qui s'acquitte d'une redevance avoisinant les 2 millions d'euros annuels - bien moins, par exemple, qu'à Marseille, selon Emmanuel Grégoire.Les travaux du stade pourraient ainsi être amortis en concluant un nouvel accord de très longue durée, dit-il.Quel plan B ?Si le PSG se résout à déménager, le Stade de France de Saint-Denis, plus grande enceinte du pays avec plus de 80.000 places, tiendrait la corde.Mais il faudrait trouver une solution pour les nombreuses manifestations culturelles, tout comme pour les équipes de France de foot et de rugby, qui y jouent l'essentiel de leurs rencontres à domicile.Et le club devrait là aussi négocier un rachat, cette fois avec l'Etat qui en est le propriétaire... et trouver un moyen de casser son bail avec la mairie de Paris.Un nouveau stade ?Un nouveau stade en périphérie, construit à partir de rien, permettrait au PSG de voir beaucoup plus grand. Mais où ?Le club envisage plusieurs hypothèses, dont l'hippodrome de Saint-Cloud à l'ouest de Paris.Plusieurs élus de banlieue y sont également allés de leurs propositions, plus ou moins farfelues.Le député (Renaissance) Karl Olive, fan du PSG, a publié sur Twitter un montage photo de nouveau stade ultra-moderne, semblant suggérer de l'accueillir dans sa ville de Poissy où le PSG va ouvrir un centre d'entraînement.Le maire de Joinville-le-Pont, Olivier Dosne, a lui proposé de le construire... dans le bois de Vincennes. "On ne construit pas sur un espace naturel, qui plus est à l'heure du dérèglement climatique", a coupé court, dans un tweet, l'adjoint parisien aux espaces verts, Christophe Najdovski.Et pour de tels projets, "dans le meilleur des cas, il faut 15 ans", a rétorqué Emmanuel Grégoire, soulignant qu'"aucun lieu n'offre une réserve foncière disponible avec une desserte de transports en commun".Qu'en disent les supporters ?Les ultras parisiens sont farouchement opposés à un déménagement."Nous nous battrons de toutes nos forces pour que le PSG reste au Parc", a promis début décembre le Collectif Ultras Paris (CUP) dans un communiqué.Ils se sont dits partisans d'un agrandissement de leur enceinte, qui permettrait en outre de rendre les billets moins chers.
Il y a 2 ans et 104 jours

Eolien en mer : un débat public organisé par façade maritime cette année

"Le gouvernement doit nous saisir très très prochainement pour qu'on puisse organiser ces débats", qui seront "simultanés" en Normandie, Bretagne, Nouvelle Aquitaine et Méditerranée, a-t-elle expliqué.Le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, en cours d'adoption au Parlement, prévoit une planification du déploiement des parcs, qui devraient être au nombre d'une cinquantaine (40 gigawatts au total) en France d'ici 2050.Pour la présidente de la CNDP, le public réclame plus de "visibilité" quant au devenir de la mer et au partage de ses usages."Quand en 2019 nous avons fait le débat sur l'éolien en mer en Normandie, cette question ressortait: +c'est quoi le coup d'après? A quoi va ressembler la mer à terme, et si on accepte un parc ici, que va t-on devoir accepter par la suite?+ On avait dit qu'il fallait donner de la visibilité", a-t-elle souligné."Il va y avoir plusieurs (questions): combien de gigawatts par façade ? Fait-on un gros parc, plusieurs petits, quels sont les points de raccordement ? (...) L'objectif est bien de déterminer les zones potentielles, les grandes caractéristiques", a précisé Mme Jouanno."C'est tellement déterminant pour ce que va devenir la mer, il faut réussir à mixer un débat avec les parties prenantes et avec le grand public", a encore dit l'ancienne ministre, qui a aussi dressé mardi le bilan de ses cinq ans à la tête de la Commission.L'ancienne sénatrice, dont le mandat s'achève le 19 mars, ne postulera pas pour un second mandat, "pour des raisons personnelles". "J'ai plein de projets", a-t-elle dit sans les dévoiler. "Un bon président de la CNDP se doit d'être absolument neutre, on doit mettre de côté un peu ses convictions sur le fond, sur les questions d'environnement ou autre, et j'ai un peu envie de revenir sur les questions de fond", a-t-elle juste ajouté, précisant qu'il ne s'agissait pas de revenir en politique.
Il y a 2 ans et 104 jours

La Cour des comptes "préoccupée" par l'état des finances publiques

"Les perspectives pour 2023 sont encore plus dégradées" qu'en 2022, année marquée par la guerre en Ukraine et le choc énergétique, a-t-il déclaré en présentant ses vœux pour la nouvelle année."Nos niveaux de dette et de déficits sont très élevés" et "le contexte de financement de la dette s'est dégradé" avec l'envolée des taux d'intérêt, a-t-il constaté."Cette situation dégradée me préoccupe", une inquiétude se situant à un niveau "assez élevé", a indiqué l'ex-ministre de l'Economie.Dans ce contexte, la prévision de croissance du gouvernement - 1% pour 2023 après une anticipation à 2,7% l'année précédente -, "reste élevée", supérieure au consensus des économistes, même si, selon Pierre Moscovici, "les indicateurs avancés ne sont pas aussi négatifs qu'anticipé".Pour faire baisser durablement la dette (supérieure à 110% du PIB) et le déficit public (attendu à 5% du PIB fin 2022), le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé en janvier l'organisation dès cette année de "revues" annuelles de la dépense publique. Le gouvernement espère faire repasser le déficit public sous la limite européenne des 3% du PIB en 2027.Cet exercice de revues annuelles est "indispensable", a insisté Pierre Moscovici devant les journalistes, alors que la France est l'un des pays de la zone euro dont "la situation de finances publiques est parmi les plus dégradées" et l'une des championnes en matière de dépenses publiques (environ 57% du PIB).Il a toutefois insisté sur la nécessité de fixer "un calendrier, une méthode et des objectifs explicites".
Il y a 2 ans et 104 jours

Les artisans du bâtiment dressent le bilan d'une année 2022 éprouvante et expriment leurs inquiétudes pour 2023

Si 2022 a été une année particulièrement difficile pour les entreprises artisanales du bâtiment qui ont évolué dans un contexte tendu mettant à rude épreuve leur capacité de résilience, des actions décisives ont été menées par la CAPEB pour préserver l’activité du secteur. En 2023, la Confédération entend poursuivre sa forte mobilisation avec un mot d’ordre : permettre à ses 61.000 entreprises adhérentes de retrouver de la sérénité dans l’exercice de leur métier.Une année 2022 éprouvante à plusieurs titresL’année 2022, marquée par la hausse brutale et continue du coût des matériaux de construction (+27% entre janvier 2022 et janvier 2023), des prix de l’énergie (carburants, gaz, électricité...), ainsi que les difficultés d’approvisionnement, a plongé les entreprises artisanales du bâtiment dans une situation d’incertitude économique inédite.Malgré une croissance globale dynamique (2,4% sur l’année), l’activité du secteur n’a eu de cesse de ralentir tout au long de l’année 2022. La croissance d’activité de l’artisanat du bâtiment est ainsi passée de 3,5% au 1er trimestre à 3% au 2ème trimestre, avant de diminuer à hauteur de 2% au 3ème trimestre et de 1% au dernier trimestre. Cette tendance est observable dans toutes les régions de France et pour tous les corps de métier.Les entreprises rapportant des besoins de trésorerie sont plus nombreuses (22%), le solde d’opinion sur l’évolution des marges se dégrade de nouveau (s’établissant à - 42 points) et les défaillances accélèrent sur un an au troisième trimestre 2022 (+ 42,3%. Ce ralentissement se poursuit d’ailleurs en ce début d’année 2023, conformément aux prévisions de la CAPEB qui anticipe une croissance probablement atone en conséquence du contexte dégradé.Des avancées capitales obtenues pour préserver l’activité des entreprises artisanales du bâtiment …Suivant de très près l’évolution de l’activité de ses entreprises, la CAPEB a très tôt alerté sur les conséquences de ces hausses sur la croissance du secteur et s’est montrée force de propositions pour maintenir l’activité. Nombre d’entre elles se sont concrétisées grâce notamment à une écoute attentive du gouvernement.Ainsi, la CAPEB peut mettre à son actif l’obtention de la mise en place d’un observatoire des prix des matériaux, la tenue des Assises du bâtiment, le lancement d’une mission de réflexion sur la transparence des prix pratiqués au sein de la filière du bâtiment par la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, le bouclier tarifaire pour les entreprises de moins de 10 salariés ainsi que la création d'un mouvement sans précédent de solidarité économique.… à mettre en perspective avec des déconvenues qui accentuent le mécontentement sur le terrainSur le terrain, les entreprises artisanales du bâtiment sont en prise avec l’inertie des pouvoirs publics quant à la mise en œuvre concrète de décisions annoncées ainsi qu’à des injonctions contradictoires qui brident encore un peu plus leur activité et accentuent leur mécontentement.De nombreux chantiers sont restés en suspens : la simplification des dispositifs CEE et MPR, l’expérimentation « les accompagnateurs des pros » dans le cadre du programme OSCAR. D’autres ont pris un chemin contraire à la décision annoncée conduisant à compliquer davantage le quotidien des entreprises : la demande de la CAPEB de tout mettre en œuvre pour lutter contre la fraude des éco délinquants s’est traduite sur le terrain par un renforcement des contrôles sur les entreprises vertueuses. Celle visant à simplifier le dispositif Ma Prime Rénov’ s’est traduite par un rallongement invraisemblable du délai de paiement qui pénalise tant les entreprises que leurs clients.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Le nombre de décisions annoncées qui ne sont toujours pas mises en application est inadmissible et nuit à notre activité. En tant que première organisation professionnelle en termes d’adhérents (61.000), nous sommes en prise direct avec le terrain et les propositions que nous portons répondent directement aux besoins que nous expriment nos entreprises. Toute l’année, nous avons alerté, interpellé sur la situation inquiétante que nous traversions. Nos prévisions se sont révélées exactes, la croissance de notre activité n’a cessé de ralentir pour terminer sur un bilan presque atone. Nous sommes à un tournant, nous demandons au gouvernement des actes. »Objectif 2023 : retrouver de la sérénitéSi 2023 s’ouvre sur une première victoire en matière de réforme des retraites puisque les lignes rouges que la CAPEB a portées avec l’U2P dans le cadre du projet de réforme ont globalement été prises en compte, et elle saura être vigilante quant à leur application.L’année s’annonce malgré tout pleine d’incertitudes et d’inquiétudes.Les batailles à mener pour maintenir et redresser la croissance de la filière restent nombreuses et seront au premier plan de l’action de la CAPEB. Des propositions très concrètes sont d’ores et déjà sur la table à commencer par celles qui permettront de booster la rénovation énergétique :faciliter la mise en œuvre des Groupements Momentanés d’Entreprises pour les artisans du BTP afin de faciliter l’accès des artisans du BTP à des travaux de plus grande ampleur et répondre aux attentes des clients sur la rénovation énergétique globale,généraliser la TVA à 5,5% à l’ensemble des travaux de rénovation,créer un prêt garanti "vert" en 3 clics pour financer l'investissement colossal que demande la rénovation énergétique. Outre ces premières propositions, la CAPEB restera mobilisée sur deux questions sociales majeures :la question de la représentativité patronale, sujet qui reste crucial pour la reconnaissance des entreprises artisanales du bâtiment.la question de la représentativité des organisations de salariés pour un dialogue social apaisé dans le secteur du bâtiment.Une année 2023 ponctuée de grands temps forts pour la CAPEBEnfin, 2023 sera aussi une année riche en temps forts. La CAPEB organisera plusieurs grands rendez-vous incontournables qui placeront au cœur des débats le rôle incontournable de l’entreprise artisanales du bâtiment : Le 2 février : Rencontres sur l’indispensable alliance entre la génération Z et les entreprises artisanales du bâtimentLe 16 février : Rencontres sur l’affirmation de leur rôle dans la rénovation du patrimoine.Le 14 avril : Congrès de la CAPEB qui valorisera le rôle sociétal de l’entreprise artisanale du bâtiment et sa pertinence comme modèle d’avenir.Le 24 mai : Rencontres autour de l’enjeu de la rénovation des bâtimentsLes 20, 21 et 22 juin : Journées Professionnelles de la Construction à LilleLes 12 et 13 septembre : Renodays, auxquels la CAPEB participera en tant que leader de la rénovation.Retrouvez la Note de conjoncture du 4ème trimestre 2022 et étude sur les hausses des prix
Il y a 2 ans et 104 jours

ZFE du Grand Paris : le calendrier d'application inquiète les professionnels

"On va être bloqués", explique Antony Hadjipanayotou, plombier-chauffagiste à Clamart (Hauts-de-Seine). Cinq de ses six véhicules sont classés Crit'Air 3 (diesel antérieur à 2011 et essence avant 2006) et ne pourront théoriquement plus circuler à partir de juillet.Une échéance qu'il redoute, n'étant pas en mesure de renouveler son parc automobile. "On ne pourra pas emprunter pour tous les véhicules en même temps", observe-t-il. Pour son véhicule au gaz naturel, classé Crit'Air 1, il a déjà déboursé 38.000 euros.L'interdiction du Crit'Air 3 est un pas de plus vers l'objectif "100% véhicules propres" fixé par la ville et la Métropole du Grand Paris pour 2030. Délimitée par l'autoroute A86, la ZFE francilienne concerne 77 communes, soit 5,61 millions d'habitants.Au-delà du Crit'Air 3, la crainte de devoir passer à un moteur électrique ou hybride domine.Christophe Dassonville, poissonnier, parcourt quotidiennement 240 kilomètres pour relier son entreprise, installée à La Chapelle-Moutils (Seine-et-Marne) aux marchés franciliens. Un trajet qu'il estime incompatible avec l'autonomie des utilitaires électriques, d'autant qu'"il faut y ajouter le poids des batteries qui diminue la charge utile et l'eau salée susceptible de les abîmer"."Et comment on recharge nos camions ? Il y a très peu de marchés avec des bornes électriques", appuie Maria Da Silva, charcutière à Drancy (Seine-Saint-Denis) et vice-présidente de la Fédération nationale des marchés de France.Dans le secteur réservé aux poissonniers de Rungis, il y a seulement quatre prises pour environ 5.000 camions.AlternativesMêmes tensions dans le secteur du transport de voyageurs. "Une majorité d'autocars viennent de province ou de l'étranger. Ils ne peuvent pas venir en véhicules électriques, qui n'ont qu'une autonomie maximum de 250 km", explique Jean-Sébastien Barrault, président de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV).Sur les 66.000 autocars de leur parc automobile, la FNTV en compte 69 électriques et 1.200 au gaz naturel.Ce qui semble impératif, selon lui, c'est de "sauver le véhicule diesel". En France, 52,5 % des autocars sont Crit'Air 2 (tous les diesel, et les essences d'avant 2011) et ne pourront plus rentrer dans la ZFE parisienne en 2024, selon le calendrier."Il faut un calendrier réaliste et cohérent avec la disponibilité du matériel proposé par les constructeurs, et des dérogations quand c'est nécessaire", appelle le président de la FNTV."Nous ne sommes pas à deux ans d'un régime drastique concernant les automobilistes", tempère Bruno Millienne (MoDem), député des Yvelines et rapporteur de la mission flash consacrée aux mesures d'accompagnement de la ZFE. "Il faut veiller à ce que les solutions les plus logiques puissent se mettre en place territoire par territoire"."Quand j'ai commencé à entendre parler de la ZFE, j'ai préféré anticiper", explique Sylvain Dey, gérant de la poissonnerie Vents et Marées dans le XIXe arrondissement de Paris.Depuis un an et demi il a opté pour le leasing (location) de deux camions hybrides à prolongateur d'autonomie électrique. Avec des mensualités de 600 euros et des rechargements à Rungis, Paris ou à son entreprise, cela lui revient à "bien moins cher qu'un achat direct"."L'électrification à 100% est envisageable pour les véhicules particuliers et les petits utilitaires. Pour les plus conséquents, il faut miser sur les carburants de synthèse", indique Bruno Millienne."Aujourd'hui, à l'exception de l'oléo100 (qui peut bénéficier de la vignette Crit'Air 1), tous les carburants alternatifs ne sont pas reconnus", explique Jean-Sébastien Barrault. "S'ils l'étaient, ce serait une solution pour nous inscrire dans la transition énergétique, sans devoir acheter de nouveaux véhicules".
Il y a 2 ans et 104 jours

Wardan Londres, un programme résidentiel au sommet

Dominant le quartier financier prestigieux de l’Isle of Dogs sur le quai de Canary Wharf de Londres, le programme Wardian, s’ancre toute en transparence. Le complexe construit par EcoWorld Ballymore se compose de deux tours résidentielles de 50 et de 55 étages qui abritent au total 768 logements, ce qui en fait l’un des programmes les plus haut de Grande Bretagne. Immédiatement reconnaissables à leurs balcons généreux et à leurs profils élancés, les deux tours sont situées au-dessus d'un podium, qui abrite un grand hall, des installations communes, des commerces, une salle de cinéma et un café au bord de l'eau. Le complexe a été habillé de façades vitrées de haute technicité signées WICONA, participant directement au confort thermique et acoustique des usagers. Pour répondre aux besoins particuliers des immeubles de grande hauteur soumis à une forte exposition (vent, pluie) WICONA a développé pour ce projet la fenêtre à translation WICSLIDE 150 « Pull and Slide », depuis commercialisée en gamme. Une première mise en œuvre spectaculaire.Inspiré par l’explorateur Dr Nathaniel Bagshaw WardWardian London a été inspiré par le grand explorateur et innovateur Dr Nathaniel Bagshaw Ward, responsable de la création du Wardian Case, utilisé pour transporter des plantes autour du monde à l'apogée de l'Empire britannique.Le projet s’inspire de la botanique et de l’idée des serres portables tout en considérant la durabilité comme un autre facteur clé. La gestion des apports solaires et la volonté d’éviter le recours à la climatisation ont été des principes majeurs dans la philosophie de conception du Wardian. Par conséquent, en plus d'aménager des jardins sur le toit avec des arbres matures pour tempérer l'air entrant, la conception des tours fait un usage impressionnant de mesures passives pour protéger les espaces de vie contre les apports solaires. « Les jardins de toit du Wardian rafraîchissent l’air entrant tout en offrant à chaque logement un grand espace ombragé. La végétalisation contribue également à la qualité de l'air et créer un environnement relaxant et convivial » explique un porte-parole de Glenn Howells Architects. Ouverture maximale et confort optimal Sur ce chantier titanesque, pas moins par 3 525 m2 de façade WICONA, ayant nécessité la création de plus de 50 profilés aluminium, ont été mises en œuvre par le façadier tchèque Sipral. L’entreprise s’est en effet vue charger de la fourniture et la pose des consoles de support en acier et des structures aluminium de balcon d’une longueur de trois mètres à une balustrade entièrement vitrée, mais surtout par l’enveloppe complexe du bâtiment composée de portes des balcons, des fenêtres à translation WICSLIDE 150 PS, angles vitrés et fenêtres (WICLINE) donnant sur toute la hauteur de l’étage et permettant d’avoir une quantité suffisante de la lumière naturelle aux habitants de chaque appartement. Les parties opaques de la façade et des faux plafonds sont revêtues en tôles d’aluminium. Enjeux acoustiques relevésLa proximité avec la ligne de métro et l’aéroport de Londres City a obligé à une attention particulière sur l’isolation acoustique. Ainsi, les systèmes de fenêtres et de portes WICONA assurent une réduction sonore de 35 dB ou de 41 dB, obtenue à la fois par le soin apporté aux détails des châssis et par l’utilisation de verre acoustique. La majorité des fenêtres, y compris les éléments de balustrade peints en arrière, affichent une valeur de 1,0 W/m2K.
Il y a 2 ans et 104 jours

Nouvelles dalles triangulaires Metal Creative : Modularité et couleurs pour façonner ses projets plafonds à l'infini

Ces dalles colorées se modulent laissant une liberté graphique infinie aux prescripteurs qui peuvent créer des motifs 100% personnalisés à partir de panneaux standardisés. Effet damier, formes géométriques obtenues par des coloris différents, motifs à chevrons, ondulations ou dents de scie aux nuances contrastées…, ces solutions donnent naissance à une gamme ludique qui célèbre l'inventivité. Ingénieuses, elles se combinent également aux dalles métalliques carrées Knauf Ceiling Solutions pour créer des parallélogrammes et multiplier ainsi les visuels originaux.Facile à installer et à remplacer, les dalles METAL Creative sont gages de flexibilité. Elles permettent au plafond d'évoluer au fil du temps et de s'adapter aux futurs réagencements (un changement de configuration, un nouvel occupant…). Elles sont disponibles en version pleine, microperforée (1,5 mm Ø) ou extra microperforée (0,7 mm Ø) pour répondre aux différents enjeux acoustiques des bureaux, établissements scolaires et de santé, hôtels...La gamme METAL Creative est certifiée Cradle to Cradle® Argent. Sa Déclaration Environnementale Produit (FDES) a été validée conforme aux exigences de la norme ISO 14025 par l'organisme indépendant IBU (Institut Bauen und Umwelt e.V.).Nouvelles couleurs Vario Design : La nature comme source d’inspirationEn partenariat avec des professionnels du design, Knauf Ceiling Solutions a imaginé une collection de huit teintes inspirées de la nature : Granit, Acier, Marbre vert, Cuivre, Chêne, Laiton, Grès et Béton. Des tonalités « nude » pour une ambiance douce et apaisante, associées à des couleurs plus soutenues pour jouer la carte de l’audace, ou look monochrome assumé pour donner du pep’s à un intérieur.
Il y a 2 ans et 104 jours

Accompagner les chefs d'entreprise avec Batys Compétences

Batys Compétences représente un réseau national de 20 organismes de formation de qualité, certifiés Qualiopi répondant aux différents besoins des entreprises du secteur de la construction. Il s'agit ainsi d'amplifier une nouvelle offre de services et de produits pour répondre aux besoins de formation de tous les professionnels du bâtiment.De la formation réglementaire à la performance énergétique en passant par le lean management, les différents centres de formation, répartis sur l'ensemble du territoire, accompagnent les artisans et entrepreneurs pour développer leurs compétences et celles de leurs collaborateurs.Ce changement de nom s'accompagne d'un nouveau site Internet, ainsi que d'un nouveau logo :Pour Philippe PIANTONI, chef de file des IFRB au sein de la FFB : « Batys Compétences, c'est ajouter la force d'un réseau à la compétence de nos IFRB. Partenaire majeur de la profession, le réseau Batys Compétences accompagne les professionnels pour atteindre leurs objectifs, booster le développement de leurs compétences et celles de leurs collaborateurs, et ainsi maitriser les évolutions de nos métiers en lien avec les marchés et ceux à venir. »
Il y a 2 ans et 104 jours

Hydro rachète Hueck

Cette acquisition permettra à Hydro Extrusions d'affirmer sa position et sa présence en Europe. Cela renforcera également la position d'Hydro Building Systems et de ses marques TECHNAL, SAPA et WICONA en Allemagne et sur d'autres marchés européens, consolidant ainsi sa capacité à offrir des services de qualité à ses clients, grâce à une gamme de produits encore plus large.Forte de 60 ans d'expérience dans le domaine de l'ingénierie allemande, Hueck Systems opère principalement en Allemagne, qui représente le plus grand segment du marché européen des systèmes de construction. Elle est spécialisée dans la création de solutions pour fenêtres, portes et façades pour les secteurs du bâtiment et de la construction, et dispose d'une plate-forme de distribution sur son site principal, à Lüdenscheid. Outre l'Allemagne, Hueck Systems opère également en Autriche, en Suisse, au Danemark, aux Pays-Bas, en République Tchèque et au Royaume-Uni, mais aussi sur d'autres marchés grâce à de solides partenariats comme en France.Hydro Building Systems propose des solutions innovantes en aluminium durable pour les fenêtres, portes et façades en oeuvrant pour une économie circulaire. Ses marques TECHNAL, SAPA et WICONA développent et distribuent des systèmes de construction en aluminium pour tout type de bâtiment. Avec ses 3 200 collaborateurs, Hydro Building Systems vise à développer une approche pérenne avec de nouvelles solutions durables, contenant au moins 75% de matériaux recyclés et 95% de matériaux recyclables, réduisant ainsi l'impact des matériaux sur le cycle de vie d'un bâtiment.« Ensemble, formant une seule et même entreprise, Hueck et les marques d'Hydro Building Systems TECHNAL, SAPA et WICONA investiront sur la durabilité, l'implantation locale et l'expertise technique. Avec l'acquisition de Hueck, notre mission demeure la même : nous nous engageons pleinement à aider nos clients à saisir les nouvelles opportunités présentes sur le marché du bâtiment et de la construction. En disposant des meilleurs talents et en restant pleinement focalisés sur l'activité de nos clients et la qualité des produits que nous leur livrons, nous serons un partenaire indispensable pour la réalisation de leurs objectifs », explique Henri Gomez, Vice-président senior d'Hydro Building Systems.La finalisation de l'acquisition est soumise à l'approbation des autorités de concurrence allemande et autrichienne et est prévue pour la fin du premier trimestre 2023.
Il y a 2 ans et 104 jours

Retraites : vers un jeudi de grèves et de "galère"

"École fermée le 19 janvier": à Marseille comme ailleurs, des pancartes ont commencé à apparaître sur les portails. "Toute l'équipe enseignante sera en grève", précise l'une d'elles.Preuve que la réforme des retraites, qui vise à relever l'âge légal de départ à 64 ans, "est une préoccupation majeure" pour les enseignants, selon Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, environ 70% de grévistes sont attendus dans les écoles maternelles et élémentaires.La grogne des profs, aiguisée par l'ouverture mercredi des négociations sur les revalorisations salariales dans l'Education pour lesquelles la FSU avait prévu une mobilisation symbolique mardi, ne devrait pas épargner non plus collèges et lycées.Là en revanche, pas de prévisions attendues puisque contrairement à leurs collègues du primaire, les professeurs du secondaire ne doivent pas déclarer leur intention de cesser le travail au moins 48 heures auparavant.Des blocages d'établissements par des lycéens sont également à prévoir.A la RATP et la SNCF, les grévistes sont également soumis aux 48 heures de prévenance et les prévisions de trafic seront annoncées vers 17H00. "Ce sera un jeudi de galère, (...) de fortes perturbations", a anticipé sur France 2 le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, qui invite au "télétravail quand c'est possible".Les syndicats des transports parisiens sont d'autant plus remontés que le gouvernement veut supprimer, à terme, leur régime spécial de retraite, comme il l'a déjà fait pour les cheminots.Salariés "très remontés"Le scénario d'un mouvement reconductible se dessine dans le secteur de l'énergie, où "des baisses de production d'électricité" sont à prévoir, a prévenu le leader de la FNME-CGT Sébastien Menesplier, évoquant de possibles "coupures" visant les élus "qui soutiennent la réforme".Une montée en puissance se profile aussi dans les raffineries, avec des préavis de 24 heures jeudi, puis 48 heures la semaine prochaine et 72 heures début février. Au dépôt TotalEnergies de Dunkerque "les salariés sont très remontés" contre la réforme, affirme le secrétaire CGT Benjamin Salvino, qui table sur une activité presque à l'arrêt jeudi, mais sans conséquence immédiate dans les stations-services.Des pénuries un peu plus nombreuses que d'ordinaire étaient toutefois observées en ce début de semaine, signe d'une possible peur de manquer chez certains automobilistes.Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a souhaité que la mobilisation "ne se traduise pas par un blocage du pays". Des propos tenus sur l'audiovisuel public, dont les programmes devraient être largement perturbés jeudi.Gouvernement et opposants à la réforme s'engagent en tous cas dans une course de fond avec comme horizon ultime le 26 mars, date limite pour une adoption définitive du texte au Parlement.Pourquoi l'exécutif "n'ouvre-t-il pas un grand débat de six mois conclu par un référendum ? C'est ça, éviter le blocage du pays", a demandé le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, sur France Inter.A droite de l'échiquier politique, le président des LR, Eric Ciotti, a lui formé le voeu d'une mobilisation sans "dérapage", "dans le calme", tout en redisant sur BFMTV/RMC son souhait de "pouvoir voter" une réforme "nécessaire".Les syndicats unis, eux, se préparent à l'épreuve de force, en espérant "des millions" de grévistes et de manifestants."Hier nous avons fait le tour de nos 104 unions départementales (...). Il y a très longtemps que nous n'avons pas eu une telle mobilisation", a relevé sur RFI le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot.La pétition lancée la semaine dernière par les huit principales organisations de salariés frôlait mardi à la mi-journée les 450.000 signataires refusant une "réforme injuste et brutale". Des mots repris sur RTL par le président du RN, Jordan Bardella, qui dénonce un projet "d'un cynisme inouï, parce que les efforts sont injustement répartis".
Il y a 2 ans et 104 jours

L'Etat planche sur l'avenir du Stade de France au-delà de 2025

Les services de Bercy sont en effet en train de rédiger le cahier des charges d'un appel d'offres d'une nouvelle concession pour le premier trimestre 2023 avec une sélection en 2024, ont rapporté plusieurs sources proches du dossier à l'AFP.Signé à la va-vite entre les deux tours de l'élection présidentielle de 1995, le contrat de concession accordé à un consortium Vinci/Bouygues, constructeurs du stade, prend fin en juillet 2025. D'ici là, la plus grande enceinte de France aura déroulé sa pelouse à la Coupe du monde de rugby, offert une nouvelle piste aux athlètes des JO, et accueilli moult concerts comme bientôt Metallica.Les récents propos du président du PSG Nasser Al-Khelaïfi, en bisbilles avec la ville de Paris sur le Parc des Princes et se montrant intéressé par le SDF ont rappelé que l'avenir de l'enceinte était en suspens.Même si l'idée que le PSG joue à Saint-Denis peut sembler improbable. En réalité, l'Etat se creuse les méninges depuis déjà plusieurs années et empile les rapports pour savoir comment exploiter au mieux cette enceinte de 80.000 personnes qui va aussi avoir besoin d'un coup de neuf, 25 ans après y avoir sacré championne du monde de foot l'équipe de France de Zidane et Deschamps.Coûter moinsEn arrière plan : le modèle choisi doit coûter moins cher à l'Etat.Entre les contentieux, l'indemnité pour absence de club résident versée pendant des années, les compensations diverses comme récemment pour les travaux du RER B, le Stade a coûté cher.Quelque 778 millions de dépenses publiques pour le stade et les infrastructures associées, avait calculé la Cour des comptes en 2018, sollicitée par le Premier ministre de l'époque, Edouard Philippe. Celui-ci n'avait alors pas exclu l'hypothèse d'une vente et la Cour préconisait à l'époque que l'avenir du Stade "soit arrêté au plus tard au cours de l'année 2019".Dans un rapport dédié aux JO publié la semaine dernière, la Cour des comptes s'est ainsi ému que l'affaire traîne. Et, devant l'hypothèse d'un appel d'offres au printemps 2023, elle juge que "ce calendrier est le plus défavorable pour l'État qui, comme en 1995, va se retrouver sous la pression tant des candidats que des fédérations sportives"."Je ne sais pas s'il proposera un modèle de concession, un modèle de régie, un modèle de vente", expliquait il y a quelques mois la directrice générale du consortium Alexandra Boutelier sur Europe 1.Selon des sources proches de l'exécutif, l'hypothèse d'une vente reste "faible"."Repartir à zéro"De leur côté, que vont faire les Fédérations de football (FFF) et de rugby (FFR), qui se sont souvent plaintes de leur sort, jugeant un temps le coût trop élevé pour le foot ou projetant d'aller construire un stade ailleurs pour le rugby ?"L'occasion est donnée de repartir un peu à zéro", observe une source proche du dossier, "plutôt que de subir un concessionnaire, ils se disent +il faut s'y intéresser+, +qu'on aille les voir avant+, +qu'on intègre une concession+, etc", a-t-on ajouté de même source.Du côté des collectivités, l'idée est aussi d'être invité à la table. "J'ai dit à l'Etat que nous souhaitions que les collectivités locales soient dans la nouvelle concession et aient une place dans la gouvernance", a expliqué le maire PS de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, interrogé par l'AFP, qui veut un stade "plus ouvert sur la ville".Il faudra aussi que le nouvel exploitant s'engage "sur un programme de travaux" pour que l'enceinte reste "attractive", explique une source gouvernementale.Pour l'instant, des travaux notamment d'éclairage (LED) ont été menés, pour un montant autour de 40 millions sur la facture des JO.Les relations entre le Stade de France et le comité d'organisation des Jeux (Cojo) sont d'ailleurs "tendues", a appris l'AFP de sources concordantes. Le consortium a finalement refusé de s'engager dans l'organisation des épreuves olympiques elle-mêmes, repassant la balle au Cojo.Autre sujet de discorde: le prix à payer pour dédommager le consortium en raison de la période d'immobilisation du fait des JO, plus longue que prévu (travaux, etc). Des négociations sont en cours, tant sur le montant que sur sa prise en charge -une partie pourrait l'être par l'Etat.
Il y a 2 ans et 104 jours

Sobriété énergétique : l'Etat "en avance" sur sa feuille de route, assure le ministère à l'AFP

Sur un "échantillon représentatif" de plus de 8.500 bâtiments du parc immobilier de l'Etat, le ministère avance une réduction de 11,3% de la consommation brute d'électricité entre novembre 2021 et novembre 2022. En corrigeant les données des variations saisonnières, comme les températures exceptionnellement clémentes de l'automne 2022, la consommation d'électricité de l'administration (chauffage, éclairage...) recule de 8,3% sur un an, selon les données du gouvernement.Un pourcentage de baisse comparable à celui enregistré à l'échelle nationale par RTE, bien que les périodes de comparaison soient différentes. Selon le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, la consommation nationale d'électricité a ainsi reculé de 6,4% en novembre 2022 par rapport à la consommation moyenne enregistrée sur la même période entre 2014 et 2019.La consommation brute de gaz de l'administration a pour sa part diminué de 32,6% entre novembre 2021 et novembre 2022, la consommation corrigée des variations reculant plus modestement de 7,8%.En octobre, la consommation corrigée de l'administration avait augmenté de 0,9% sur un an pour l'électricité et reflué de 2,9% pour le gaz, sur un échantillon de bâtiments légèrement plus restreint (8.200 bâtiments environ).Les chiffres du gouvernement ne portent que sur une petite partie du parc immobilier de l'Etat, composé au total de 190.000 bâtiments, mais l'échantillon retenu est "représentatif", une large part des bâtiments n'étant par ailleurs pas encore équipés d'appareils de mesure de la consommation énergétique, précise le ministère."Ces premiers résultats très positifs montrent que tous les agents publics se mobilisent", s'est félicité le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini. "Nous sommes en avance sur le plan de route" de réduction de 10% de la consommation énergétique de l'Etat, a-t-il ajouté.Entre 2019 et 2024, l'administration vise une réduction de 10% de sa consommation d'énergie (de 20 à 18 térawattheures), avant une diminution de 40% à horizon 2050.En matière de sobriété énergétique, "les deux mesures les plus efficaces sont la règle des 19 degrés en moyenne" dans les bâtiments publics, et l'installation de thermostats intelligents qui permettent un "meilleur pilotage" et une "meilleure maîtrise" de la consommation, souligne le ministère de la Fonction publique.Stanislas Guerini a présenté en octobre un plan de sobriété qui comprend de nombreuses mesures de limitation de la consommation d'énergie.Parmi les dispositions phares figurent notamment une vitesse maximale de 110 km/h sur l'autoroute pour la flotte de véhicules publics, un nouveau programme de rénovation thermique des bâtiments ou encore l'intégration de critères de performance énergétique dans les achats de l'Etat.
Il y a 2 ans et 105 jours

Les défaillances d'entreprises explosent en 2022 avec plus de 40.000 procédures soit une hausse de 49,9% sur un an

Le groupe Altares – expert historique et référent de l’information sur les entreprises - dévoile aujourd’hui les chiffres des défaillances d’entreprises en France pour le 4e trimestre et l’ensemble de l’année 2022.Le nombre global de procédures reste toutefois inférieur de 10.000 par rapport aux niveaux de 2019. Si le retour aux normes d’avant Covid s’amorce depuis un an, l’augmentation des défaillances s’accélère de manière alarmante pour les PME dont plus de 3200 ont défailli en 2022 avec le tiers sur le seul 4e trimestre. Dans ces conditions, 143.000 emplois directs sont aujourd’hui menacés.Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Depuis 2020, 103.000 entreprises ont fait défaut contre 162.000 durant les trois années précédentes. 59.000 défaillances ont ainsi été « épargnées » grâce notamment aux dispositifs d’aides publiques déployés pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire puis de la guerre en Ukraine. Pourtant, si le risque a été anesthésié, évitant la déferlante tant redoutée des faillites, les entreprises ne sortent pas indemnes de ces longs mois de turbulences. Entre inflation et crise énergétique, le climat se complique encore et les fonds propres sont mis à contribution. Or, l’Observatoire du Financement des Entreprises notait dans son rapport de mai 2021 sur les fonds propres des TPE et PME que si l’essentiel de ces entreprises a affronté la crise avec des situations en fonds propres renforcées avant la Covid, une partie disposait, en revanche, de structures financières très dégradées (un tiers des TPE) ou était insuffisamment capitalisée (20% des PME analysées). De son côté, la Commission européenne alerte sur le poids excessif de la dette des entreprises non financières de l'Union qui représentait 111% du PIB des 27 à fin 2020, soit 14.900 milliards d'euros. Or, le manque de fonds propres handicapant pour investir et se financer est un signal prépondérant du risque de défaillance. »Le volume des défaillances encore contenu mais la hausse des ouvertures accuse un taux historiqueAvec 42 514 procédures enregistrées, le volume des défaillances remonte à son niveau de mai 2020. La hausse sur un an est quant à elle exceptionnelle (+49,9%), un rythme annuel jamais connu qui confirme l’accélération de la sinistralité entrepreneuriale.La tendance est restée forte sur le dernier trimestre (+48%) après l’envolée de l’été (+70%) et les augmentations du début d’année (+35% au 1er trimestre et +50% au 2ème trimestre).A fin 2022, sur douze mois, le nombre d’ouvertures reste inférieur de 18% à celui enregistré fin 2019 ; un écart qui n’est déjà plus que de 9% sur le seul dernier trimestre, après un mauvais mois de novembre déjà identique à celui de 2019.Nombre de défaillances d’entreprises par type de procédure par annéeLes procédures de sauvegardes et redressements sont en hausse mais restent minoritairesAvec 1.125 jugements prononcés en 2022, le nombre de procédures de sauvegarde est au plus haut sur cinq ans. En augmentation de 54,3% sur un an, son rythme accélère encore au quatrième trimestre (350 ; +73%). Toutefois, ce dispositif réservé aux seules entreprises n’étant pas en cessation de paiement représente toujours moins de 3% de l’ensemble des procédures. Fin janvier 2023, les tribunaux devraient « seulement » prononcer la 6000e sauvegarde, un chiffre bien dérisoire, 17 ans après l’entrée en vigueur de cette procédure.Les procédures de redressement judiciaire (RJ) augmentent plus vite encore. 10.132 jugements ont été prononcés, soit 55,8% de plus sur un an. Mais moins d’un jugement sur quatre (23,8%) est une ouverture de RJ, un taux très en-dessous des 30% observés avant crise. Sur le dernier trimestre, le nombre de RJ (3027) est encore en hausse rapide, +57%.Depuis la crise, les liquidations directes sont devenues la norme31.257 liquidations judiciaires (LJ) ont été ouvertes (+47,9%) en 2022 et 8.879 (+44,8%) au cours du quatrième trimestre. Depuis 2020, les LJ concentrent les trois quarts des jugements prononcés contre les deux tiers avant Covid.L’éphémère procédure de traitement de sortie de crise reste anecdotiqueParmi ces procédures, Altares distingue seulement 72 traitements de sortie de crise (PTSC) contre 15 en 2021. Cette nouvelle procédure, qui s’apparente à un redressement judiciaire express, vise à faciliter le rebond des entreprises de moins de vingt salariés en cessation de paiement mais disposant des fonds nécessaires pour payer les créances salariales. En 2021, 11 des PTSC engagées avaient permis l’adoption d’un plan visant à assurer la pérennité de l'entreprise. En 2022, 38 PTSC ont validé un plan d’apurement, 16 ont finalement été converties en redressement judiciaire et/ou en liquidation, tandis qu’il est encore trop tôt pour connaitre l’issue des dossiers ouverts en novembre ou décembre.Le nombre d’emplois menacés repasse au-dessus de la barre des 140.000L’augmentation des défaillances touche toutes les tailles d’entreprises. Cependant, la situation est particulièrement préoccupante pour les PME de 10 à 99 salariés. 3.214 ont défailli en 2022 contre 1.804 en 2021, soit une envolée de +78% sur un an. Le 4e trimestre concentre le tiers de ces défauts (1.037) soit une augmentation de + 93% par rapport à la même période en 2021 (538). Ce quatrième trimestre se clôture sur la plus forte dégradation enregistrée depuis 2014 (1163).Les sociétés les plus grandes ne sont pas épargnées puisque près d’une centaine (95) a fait l’objet d’une procédure. La hausse des procédures sur ce « segment » (+28%) est très en-dessous de la moyenne globale (+50%).Dans ces conditions, le nombre d’emplois menacés bondit. Tombé en 2021 sous le seuil des 100.000, il augmente très nettement et atteint 143.500. C’est près de 50.000 de plus sur un an mais encore 40.000 de moins par rapport à 2019.Les activités B2C sont en première ligne sur le front des défauts, mais le B2B est aussi en tensionConstruction Le secteur de la construction, qui concentre le quart des faillites, repasse au-dessus des 10.000 défauts avec 10.033 procédures ouvertes soit 33,6% de plus qu’en 2021. Une tendance inférieure à la moyenne nationale (+49,9%), portée par le gros œuvre (2.874 ; +22,8%) et en particulier la maçonnerie générale (+22,3%) et la construction individuelle (+20,6%). Le second œuvre en revanche affiche une dégradation rapide (4.932 ; +51,5%). C’est particulièrement le cas dans les travaux d'isolation (+94%) qui retrouvent déjà le niveau des défaillances de 2019 (208). Les travaux publics accusent une hausse de 43,7% en dépit d’une relative résistance des travaux de terrassement courants (+30,7%). C’est la promotion immobilière qui enregistre la meilleure performance (+ 12,4%) tandis que la hausse atteint 41,9% dans les agences immobilières. Commerce Le commerce approche également 10.000 défauts (9 418), en hausse de 55,6%. C’est dans le commerce de détail que les tendances sont les plus sévères notamment dans le multi-rayons (827 ; + 85%) et plus particulièrement en épicerie dont le nombre des défaillances a doublé en 2022 (635) dépassant ainsi déjà largement celui de 2019 (568). Le détail alimentaire (990) est également fragilisé (+76,2%) et plus encore le e-commerce (+ 79%) qui compte désormais plus de défaillances qu’en 2019 (739 contre 543). 20% des commerçants défaillants se situent dans la vente et la réparation de véhicules (1871 ; + 36,7%). Le commerce de gros résiste un peu mieux (1873 ; +30,9%). Services Dans les services aux entreprises (5554), la hausse est limitée à +32,3%. Toutefois, quelques activités accusent des évolutions sévères. C’est notamment le cas de l’ingénierie qui compte désormais plus de défauts qu’en 2019 (598), mais aussi des services d'aménagement paysager qui enregistrent 374 procédures contre 359 en 2019. Dans les services aux particuliers, la fragilité est beaucoup plus marquée. Ils enregistrent 1.911 défaillances, en augmentation de 70,3%. Une dégradation très rapide dans les activités de coiffeurs, soins de beauté et corporels (+87,9%).IndustrieDans le secteur de l’industrie, les défaillances d’entreprises augmentent rapidement (+68%). 3083 procédures ont été ouvertes dont 1314 en agroalimentaire, parmi lesquelles 874 boulangers-pâtissiers (+124,7%).En manufacture, l’imprimerie accuse la dégradation la plus forte (182 ; +65,5%). Les activités de l’énergie, eau et environnement (production d'électricité, eaux usées, déchets) enregistrent une hausse à peine moindre (+ 49%).TransportsPlus d’un millier (1079) de transporteurs de marchandises ont défailli (+60,8%), soit seulement une centaine de moins qu’en 2019. 404 sont des transporteurs interurbains (+58,4%), un nombre désormais très proche de celui constaté en 2019 (415). 612 sont des transporteurs de proximité (+63,6%), ils étaient 693 en 2019.Restauration4434 établissements de restauration ont défailli en 2022, c’est 112,7% de plus qu’en 2021. Sur le dernier trimestre, le rythme ne faiblit pas (+108%).Au cours de l’année 2022, 2473 restaurateurs traditionnels (+ 119,8%) et 1787 établissements de restauration rapide (+109%) sont entrés en procédure ainsi que 803 débits de boisson (+101,3%). L’hébergement résiste mieux (279 ; +23,5%).La résistance des entreprises provençales et franciliennes ralentit la dégradation nationaleUne défaillance sur trois se concentre en Provence-Alpes-Côte-D’azur et Ile-de-France. Dans ces deux régions, la hausse des procédures est contenue sous les 40%, maintenant la tendance nationale sous la barre des +50%.En PACA, 4.493 procédures ont été ouvertes soit une hausse de +37,9% sur un an. Elles sont 9.197 en Ile-de-France (+35,3%). Au quatrième trimestre, le rythme n’accélère pas.Dans trois régions l’augmentation avoisine 50%. Bourgogne-Franche-Comté (+48,6%), Grand-Est (+50,9%) et Pays-de-la-Loire (+51,9%). La première parvient à ramener la hausse à +22% sur le dernier trimestre contrairement au Grand Est où les défauts s’envolent de 67% en fin d’année.Trois autres régions enregistrent des augmentations comprises entre +55% et +60%. Il s’agit de Centre-Val-de-Loire (+55,3%), Nouvelle-Aquitaine (+56,4%) et Auvergne-Rhône-Alpes (+58,4%). Dans chacune de ces régions, la tendance se dégrade encore sur le quatrième trimestre.Dans quatre régions la hausse est comprise entre +60% et +70%. C’est le cas de la Bretagne (+60%), la Normandie (+64,5%), la Corse (+65,8%) et l’Occitanie (+67,9%).Les Hauts-de-France ferment la marche avec un nombre de défaillances qui flambe de +77,1%. A noter toutefois, la région s’inscrit dans une meilleure tendance au 4e trimestre avec une hausse de 37,4%.2023, une année de transition à bien négocierPour Thierry Millon : « Il y a un an, nous rejetions l’hypothèse d’une explosion des défaillances en 2022, en anticipant malgré tout une hausse sensible des défauts. Si le cataclysme n’a pas eu lieu, le rythme est plus soutenu qu’envisagé, faisant craindre un retour aux valeurs d’avant crise plus tôt que prévu. 2019 s’était achevé sur 52.000 défaillances, 2023 pourrait dépasser ce seuil et nous ramener aux valeurs de 2017 au-delà de 55.000. Un nombre certes important mais plutôt raisonnable au regard du contexte très difficile que nous traversons. Pour certaines TPE et PME, les chances de survie sont compromises. Pour certaines, la fragilité de leur structure financière est en cause. Pour d’autres c’est paradoxalement leur incapacité à honorer des carnets de commande pourtant bien remplis qui pourrait les amener au défaut. En cause, les difficultés d’approvisionnement, l’explosion des coûts des matériaux et les problèmes de recrutement. Dans tous les cas, les prêteurs seront plus exigeants et se concentreront sur les sociétés dont les bilans seront les plus solides. Les contraintes financières (remboursement des dettes Covid et notamment PGE ; inflation ; hausse des taux ; facture énergétique, etc.) sont malheureusement vouées à peser toujours plus lourd. Alors que les tensions sur les trésoreries des entreprises se font déjà ressentir, le financement de l’exploitation et donc du BFR (Besoin en Fonds de Roulement) aura à n’en pas douter l’attention des directions financières des TPE PME comme des ETI. »[1] L’Observatoire du Financement des Entreprises (OFE) est présidé par le Médiateur National du Crédit. Rapport sur les fonds propres des TPE et PME - 12 mai 2021 [2] EPRS | European Parliamentary Research Service - Debt-equity bias reduction allowance (DEBRA) - Briefing 04-10-2022[3] Les traitements de sortie de crise (PTSC), nouvelle procédure entrée en vigueur le 18 octobre 2021 qui devrait s’appliquer jusqu’au 1er juin 2023, s’adressent aux entreprises de moins de vingt salariés présentant sur le dernier exercice comptable un total du passif hors capitaux propres inférieur à 3 M€. Ils sont confondus statistiquement avec les redressements judiciaires. Méthodologie : Les statistiques Altares de défaillances d’entreprises comptabilisent l’ensemble des entités légales disposant d’un numéro SIREN (entreprises individuelles, professions libérales, sociétés, associations) et ayant fait l’objet d’un jugement d’ouverture de procédure prononcé par un Tribunal de Commerce ou Judiciaire (ex TGI - TI)Glossaire : La défaillance d’entreprise correspond à l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire directe auprès d’un Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Cela concerne aussi les ouvertures après résolution du plan de redressement. En revanche, les statistiques de défaillances ne considèrent ni les procédures amiables (mandat Adhoc ou conciliation) ni les suites d’ouverture (arrêt de plan ou conversion en liquidation).
Il y a 2 ans et 105 jours

Les prêts immobiliers chutent en 2022, avec une hausse des taux qui s'amplifie

"Une telle chute ne s'était pas constatée depuis l'automne 2008, au plus profond de la crise financière internationale venue des Etats-Unis", pointent les auteurs de cette étude, référence dans le secteur. Sur l'ensemble de l'année 2022, le nombre de prêts accordés a diminué de 20,5% par rapport à l'année précédente.Ce fort recul est à mettre en perspective avec l'augmentation observée en 2021 de 3,8%, selon la même source.Cette dégradation qui donne un "caractère exceptionnel" à l'année 2022 selon Michel Mouillart, professeur d'économie chargé de la présentation des résultats de l'étude, est notamment liée aux "relèvements successifs" du principal taux de refinancement de la BCE mi-septembre, début novembre et dans une moindre mesure le 21 décembre, et à une revalorisation insuffisante du taux d'usure le 1er octobre.Le taux d'usure plafonne l'ensemble des frais d'un prêt immobilier: taux de crédit pratiqué par la banque, éventuelle commission des courtiers, assurance emprunteur. Depuis des mois, certains acteurs de l'immobilier l'accusent de bloquer l'accès au crédit de certains ménages."L'offre de crédits n'a donc pas pu se redresser suffisamment, à la différence de ce qui se constate habituellement au début de l'automne", analysent les auteurs.Le taux moyen des crédits accordés par le secteur privé était de 2,22% au quatrième trimestre 2022, contre 1,05% pour la même période en 2021 et 1,17% en 2020.En octobre, il a franchi pour la première fois depuis sept ans les 2%, à 2,05%, selon l'observatoire.Il faut remonter à 2016 pour constater un taux comparable, à hauteur de 2,07%.La durée des nouveaux prêts immobiliers en décembre 2022 court sur près de 21 ans (248 mois).Au total, 65,2% des prêts bancaires concernant l'accession à la propriété ont été octroyés sur une durée comprise entre 20 et 25 ans, contre 55,2% l'année dernière.L'apport personnel dans un achat immobilier continue d'augmenter, mais moins fortement qu'en 2021 (+12,3% contre +13,2%).Il a progressé de 43,5% en quatre ans, ce qui correspond à un supplément d'apport de 7 mois pour les ménages emprunteurs dont les revenus n'excèdent pas trois fois le montant du SMIC, contre 1,5 mois pour ceux dont les revenus le dépassent d'au moins cinq fois.Crédit Logement est une société de financement spécialisée dans la garantie des prêts immobiliers destinés aux logements des particuliers, en se basant sur des critères comme la solvabilité de l'emprunteur ou la valeur du bien.
Il y a 2 ans et 105 jours

Après une année 2022 agitée, les tendances du bâtiment en 2023 en France sont à surveiller

Les pénuries d'énergie apparues en Europe lorsque la demande a augmenté en raison de la reprise économique post-Covid ont été aggravées par la guerre en Ukraine, entraînant ainsi des tensions inédites sur la disponibilité de l’énergie (électricité et gaz). Ce contexte explique les efforts permanents de l'Union européenne et des pays pour renforcer la sécurité énergétique.La réduction des émissions de carbone reste également une priorité. La COP27 des Nations unies, qui s'est tenue en novembre, a rappelé que si la sécurité énergétique est cruciale, le changement climatique reste un enjeu capital. Le secteur du bâtiment en Europe doit prendre en compte ces défis afin de répondre aux futures demandes. Cinq tendances majeures se dessinent :L’amélioration de la gestion énergétiqueLes gouvernements du monde entier œuvrent pour réduire la demande d’énergie et faire face à cette situation inédite. Le laboratoire indépendant Bruegel a dressé un rapport des différentes mesures adoptées par pays montrant ainsi la diversité des approches en fonction des nations. Pour autant, les propriétaires de bâtiments du monde entier ont pour objectif commun la nécessité de gérer l'énergie différemment et avec attention.L'utilisation stratégique de systèmes de stockage d'énergie est amenée à devenir une option de plus en plus privilégiée. Grâce au stockage d'énergie, le propriétaire d’une entreprise ou d’une maison peut stocker l'énergie du réseau pendant les heures creuses, ainsi que l'énergie qu'il produit à partir de sources renouvelables, pour l'utiliser ultérieurement. Cette évolution des modes d'utilisation de l'énergie, qui se dessinait déjà, a été accélérée par la crise énergétique et la montée des prix. Il faut donc s'attendre à une augmentation de la demande de systèmes de stockage d'énergie en 2023.Les échéances réglementairesLes actions visant à réduire la consommation d'énergie sont guidées par des échéances réglementaires, et les efforts pour les respecter vont s'intensifier en 2023. Les pays de l'UE ont pour mission de mettre en œuvre le cadre législatif Fit-for-55, conçu pour accompagner les économies nationales vers une réduction de 55% des émissions nettes de gaz à effet de serre d'ici 2030. Certaines exigences ont été revues à la hausse en 2022 afin de soutenir l'initiative REPowerEU. Ainsi, ce programme doit accélérer les progrès de l'Europe en matière de sécurité énergétique, notamment en augmentant les niveaux de production d'énergie distribuée à partir de sources renouvelables. 2023 sera donc une année charnière pour les propriétaires de bâtiments qui devront trouver des moyens pour réduire à la fois leur consommation d'énergie et leurs émissions.Les véhicules électriques et énergies renouvelablesLes propriétaires d'immeubles sont parfois surpris lorsque la notion de recharge des véhicules électriques (VE) est associée à la notion d’énergies renouvelables. En effet, il n’est pas évident de comprendre au premier abord comment une infrastructure de recharge pour véhicule électrique (IRVE) peut améliorer l'efficacité énergétique d'un bâtiment. Cela est rendu possible grâce au couplage sectoriel, qui consiste à lier plus étroitement la production et la consommation d'énergie pour une utilisation optimale des énergies renouvelables.Cette approche destinée aux biens commerciaux et industriels, ou aux biens résidentiels, permet de transformer un bâtiment en un centre énergétique en toute simplicité. On peut s'attendre à ce que davantage de propriétaires de bâtiments adoptent cette approche en 2023, à mesure que les échéances de retrait progressif des véhicules à essence et diesel se rapprochent. Les appels à autoriser la recharge bidirectionnelle sur les réseaux nationaux vont ainsi se multiplier, car les propriétaires de bornes de recharge ont conscience des profits potentiels que représentera la vente d’énergie au réseau. (La recharge bidirectionnelle est déjà autorisée en Norvège).La rénovation et la modernisation2023 verra un regain d'intérêt pour la rénovation, les propriétaires de bâtiments et de maisons cherchant à réduire l'impact des prix élevés de l'énergie en améliorant l'isolation et les équipements tels que les panneaux solaires. Les incitations supplémentaires à la modernisation prendront la forme de réglementations nationales qui découleront d'initiatives gouvernementales telles que la nouvelle Directive sur la Performance Énergétique des Bâtiments de l’UE (DPEB). La DPEB vise notamment à ce que les pays rendent obligatoire la recharge des VE dans les bâtiments neufs et rénovés afin d'accélérer le passage à l'électromobilité.La rénovation jouera un rôle majeur dans la transition énergétique, car environ 35% des bâtiments de l'UE ont plus de 50 ans, près de 75% du parc immobilier est considéré comme inefficace sur le plan énergétique et seulement 1% environ du parc immobilier est rénové chaque année.La lutte contre la pénurie de compétencesLes compétences spécialisées dans le domaine de l’électricité font défaut dans toute l'Europe. La formation de la main d'œuvre à l'installation des infrastructures nécessaires à la transition énergétique est une priorité. Les pays européens devront redoubler d'efforts en 2023 pour s'assurer que les secteurs des bâtiments tertiaires, industriels et résidentiels disposent des travailleurs qualifiés nécessaires.La mise en œuvre de stratégies visant à remplacer les combustibles fossiles par un nouveau mix énergétique faisant une large place aux énergies renouvelables nécessitera de nombreux travaux d'infrastructure, ainsi que des personnes pour les mener à bien. L'automatisation et l'adoption de processus de travail efficaces et reproductibles permettront à des professionnels moins qualifiés d'accomplir davantage de tâches.Tribune de Laëtitia Tran-Rodeghiero, Commercial Buildings Segment Manager – Eaton Electrical France (Linkedin)
Il y a 2 ans et 105 jours

Interview de Fatima Berral, CEO de Sogelink

Batinfo : Pouvez-vous revenir sur l'histoire du groupe Sogelink ?Fatima Berral : Sogelink a été créé en 2000 à Lyon. Le groupe édite des solutions logicielles, cloud et mobiles pour accompagner la digitalisation du secteur du BTP et de la construction. Nous sommes actuellement présents au Canada, en Suisse, en Hongrie, aux Pays-Bas et en Norvège. Après notre fusion avec Geodesial Group en 2021 et plusieurs acquisitions majeures en France et à l’international, Sogelink rassemble aujourd’hui 37.000 clients et 220.000 utilisateurs.Batinfo : Quelles sont vos dernières actualités majeures ?Fatima Berral : Nous avons fait deux acquisitions majeures en 2022, en Norvège et aux Pays-Bas. Ces acquisitions nous ont permis de renforcer notre présence à l'international mais aussi notre offre sur toute la chaîne de valeur des projets de construction. Grâce à notre stratégie de croissance, nous avons également franchi une nouvelle étape en accédant à la 21ᵉ place du Truffle 100 et à la 27ᵉ place du Top250 (classements des éditeurs de logiciels français).Les opportunités sont nombreuses pour continuer à accompagner la digitalisation du secteur de la construction et générer des gains de productivité pour l’ensemble des acteurs de l'écosystème. Aujourd'hui, notre challenge est de les saisir, de conserver notre niveau de croissance pour atteindre à l'horizon 2025, un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros (contre 130 millions actuellement).Batinfo : Vos clients sont-ils uniquement des professionnels ou des collectivités territoriales travaillent aussi avec vos solutions ?Fatima Berral : Les collectivités jouent un rôle central dans les opérations de construction et de gestion du domaine public. Elles ont donc besoin d’avoir une vision d’ensemble sur les travaux et évènements qui se déroulent sur leur territoire afin de mieux coordonner les activités et intervenants. Sogelink leur apporte des solutions intelligentes facilitant le pilotage du domaine public et permettant de limiter la gêne occasionnée aux usagers.Batinfo : Comment est prévue la suite de votre croissance ?Fatima Berral : Nous avons une feuille de route très précise et les acquisitions font partie de nos objectifs. Ces dernières permettent de compléter nos briques techniques et d’enrichir notre portefeuille client. 2023 va surtout servir à consolider notre position de leader européen de la construction tech et de finaliser notre feuille de route internationale pour les années à venir en faisant levier sur les solutions proposées dans nos différentes filiales. Nous adaptons nos moyens au but que l'on compte atteindre, cela fait partie de notre ADN depuis la création du groupe.Batinfo : Quels sont vos prochains projets ?Fatima Berral : Aujourd’hui, nous souhaitons aller toujours plus loin dans la simplification que nous apportons à nos clients. Cela va se traduire par l’apport de nouvelles solutions et fonctionnalités. Nous retravaillons également nos business models pour qu'ils correspondent aux réalités de nos clients et à leurs attentes.Concrètement, les nouveautés des prochains mois seront principalement liées à nos acquisitions aux Pays-Bas et en Norvège avec l’objectif de proposer l’offre la plus complète possible à nos clients.Batinfo : Selon vous, qu'est-ce qui vous différencie de vos concurrents ?Fatima Berral : Sur chacune de nos solutions, nous avons des concurrents. En revanche, à l'échelle européenne, aucun acteur ne propose une offre sur toute la chaîne de valeur comme nous le faisons, allant de la conception d’un projet jusqu’à l’exploitation via son jumeau numérique.
Il y a 2 ans et 105 jours

2023, une année dense pour la filière du diagnostic immobilier

Pour Yannick Ainouche, Président de la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers de la Fnaim : « Avec les évolutions réglementaires, les diagnostiqueurs sont devenus la pierre angulaire de la politique publique en matière de rénovation énergétique. Rien ne peut plus se faire sans eux : le DPE bien sûr, mais aussi l’Audit énergétique, DTG, PPT, Carnet de santé du logement, Accompagnateur Rénov… »Tour d’horizon des prochaines échéances réglementaires1er janvier 2023 : une nouvelle version pour le DPELe DPE évolue. Parmi les changements, l’apparition d’une information qui devient essentielle : la consommation en énergie finale dès la première page qui permettra de savoir si un logement peut être remis en location ou non. La nouvelle version du DPE est aussi davantage sécurisée pour éviter de futures modifications.On rappelle qu’à partir du 1er janvier, il devient également impossible d’utiliser un DPE produit avant 2018.1er janvier 2023 : l’état des risques à fournir dès la première visiteL’état des risques et pollutions (ERP) encore revu et corrigé. Changement climatique oblige, le document s’enrichit d’un nouveau risque, le recul du trait de côte. Ce n’est pas la seule nouveauté, désormais, dès la petite annonce immobilière, on trouvera une information sur les risques, et dès la première visite l’état des risques devra être remis au potentiel acquéreur/locataire.1er janvier 2023 : le carnet d’information du logementLe Carnet d’information du logement (Cil) est arrivé au 1er janvier. Ce carnet à remplir par le propriétaire (éventuellement le maître d’ouvrage) en cas de construction, de rénovation ou de vente, ne concerne que la performance énergétique et rien que la performance énergétique.1er janvier 2023 : haro sur les pires passoires énergétiquesLes pires passoires énergétiques, celles qui consomment plus de 450 kWh/m²/an en énergie finale, doivent disparaître. « Il ne faut pas s’attendre à une grande saignée dans les parcs locatif, car l’interdiction de location sur ces logements touche uniquement les nouveaux baux signés à partir du 1er janvier. On estime qu’au grand maximum, 150.000 à 200.000 logements sont concernés. » indique Yannick Ainouche, Président de la CDI Fnaim.1er janvier 2023 : le Plan pluriannuel de travauxLe Plan pluriannuel de travaux (PPT) offre de la visibilité aux copropriétaires sur les travaux à mener dans l’immeuble pour les dix ans à venir ; à la fois pour son entretien et sa sauvegarde, mais aussi pour sa rénovation. Ce PPT devient obligatoire en 2023 pour les copropriétés de plus de 200 lots et de plus de quinze ans. Les moyennes copropriétés (51 à 200 lots) et les petites copropriétés (50 lots maxi) sont respectivement concernées en 2024 et 2025.1er janvier 2023 : MonAccompagnateurRénov’ devient obligatoirePour aider, conseiller, aiguiller les ménages, l’État a lancé en 2022 MonAccompagnateurRénov’. A partir de 2023, le recours à cet accompagnateur devient obligatoire pour certains travaux financés sur les deniers publics. Dès janvier, les propriétaires qui se lancent dans une rénovation globale doivent faire appel à cet accompagnement dès que le montant des travaux dépasse 5.000 euros TTC. A partir de septembre, on ajoute les travaux de deux gestes ou plus bénéficiant des subsides de l’État dont le coût est supérieur à 5.000 euros TTC et qui font l’objet d’une demande d’aide avec un montant supérieur à 10.000 euros.1er février 2023 : MaPrimeRénov’ revue à la hausseLe gouvernement a annoncé, peu avant les fêtes, que les plafonds des travaux soutenus par la prime de transition énergétique seraient revus à la hausse. Parmi les autres changements de MaPrimeRénov’ attendus en 2023, l’exclusion des chaudières gaz dès janvier (même les plus performantes), et la possibilité de financer le reste à charge grâce à un éco-PTZ avec une procédure simplifiée.1er avril 2023 : L'audit énergétiqueObligatoire pour tous les logements F et G en monopropriété qui sont mis en vente, cet audit va beaucoup plus loin que le DPE avec plusieurs scénarios de travaux précis, des estimations de coûts, mais aussi des estimations de gains énergétiques…1er mai 2023 : La REP bâtimentL’économie circulaire gagne tous les déchets du bâtiment. Espérée d’abord pour janvier 2022, puis 2023, la REP (responsabilité élargie des producteurs) devrait finalement se mettre en place à partir du printemps. Plus de 40 millions de tonnes de déchets chaque année à collecter, trier et valoriser. Même les plus dangereux comme l’amiante.31 décembre 2023 : Dernier délai pour les DPE dans les grosses coprosLes copropriétés de plus de 200 lots ont jusqu’au 31 décembre pour réaliser leur DPE à l’immeuble puisque celui-ci est obligatoire dès le 1er janvier 2024. Peu importe le système de chauffage ou de refroidissement, tous les bâtiments avec un permis de construire déposé avant le 1er janvier 2013 sont ciblés. Les moyennes copros (de 51 à 200 lots) seront concernées en 2024 et enfin les plus petites (50 lots maximum), l’année suivante.Rappel des propositions portées par la CDI FNAIMEncadrement des tarifs du DPE avec l’instauration d’un prix plancher en dessous duquel le DPE ne pourrait être vendu afin d’éviter la casse des prix qui entraîne inévitablement une détérioration de la qualité.Un règlement chez le notaire au moment de la vente (si le client n’a toujours pas payé) pour éviter les impayés qui gangrènent la profession.Un système de certification davantage adapté à la filière pour les petites et les grandes entreprises : que les entrepreneurs du diagnostic aient désormais le choix entre la certification d’entreprise et la certification de personne.La création d’une véritable branche professionnelle, avec la création d’une carte « D » délivrée par une autorité indépendante.
Il y a 2 ans et 105 jours

Métier : Référent BIM

Il y a 2 ans et 105 jours

La boîte à colis connectée boksPRO, l’indispensable des professionnels du BTP

Facile à installer, à utiliser, compatible avec tous les acteurs de la livraison et accessible 7j/7, 24h/24, la boksPRO répond à la problématique de la gestion de colis des professionnels. Cette solution clé en main assure le suivi, la gestion (à distance), la réception et l’envoi de colis en toute sécurité, et ce, sans interrompre les équipes dans l’exécution de leurs tâches. Pour accompagner la consigne qui intègre une technologie propriétaire embarquée, une application mobile ainsi qu’un espace web dédié sont disponibles afin d’accéder à l’intégralité des fonctionnalités.Garantir la sécurité des colis et la productivité des équipes La gestion de marchandises constitue une problématique majeure pour les entreprises du BTP. Entre potentielles égarement des marchandises, suivis chronophages des livraisons ou pertes de temps à récupérer les colis, l’organisation liée à la gestion des colis en entreprise est aujourd’hui loin d’être optimale La perte de temps peut d’ailleurs atteindre jusqu’à 10% du temps de travail entre les interruptions pendant l’exécution de leurs tâches et les pertes de temps lié aux déplacements pour récupérer la multitude de colis livrés. Alors que les marchandises réceptionnées sont essentielles à la journée de travail, il devient aujourd’hui primordial de trouver une solution efficiente pour la gestion des livraisons. La gamme de boîtes à colis connectées, signée Boks, s’adapte aux contraintes de chacun en proposant trois dimensions : M (215 litres), L (768 litres) et XL (2778 litres pouvant accueillir une palette industrielle). Indépendamment de la taille de la consigne, le fonctionnement reste identique à toutes les boîtes à colis Boks. Les livreurs déposent les colis à l’aide d’un code à usage unique généré par le destinataire, qui récupère son colis par la suite grâce à son smartphone et un mode d’ouverture en Bluetooth. Ainsi la récupération des marchandises se gère au moment le plus opportun, sans être obligé d’interrompre une tâche, ni de multiplier les allers-retours en point-relais ou au bureau de Poste. Il en résulte donc une hausse non négligeable de la productivité. La souscription à l’abonnement Service +, adaptée aux besoins croissants des professionnels, permet d’avoir des fonctionnalités supplémentaires telles que l'ajout d’un bridge WiFi qui permet d’activer l’ouverture de la boîte à colis à distance (en 1 clic sur l’application mobile) ou encore de recevoir toutes les notifications d’ouverture en temps réels. Un vrai plus pour profiter au maximum de cette boîte à colis nouvelle génération. Frédéric Labroue, responsable d’unité d’opérations Aquitaine de l’opérateur TDF, témoigne : « Nous travaillons avec Boks depuis quelques temps un peu partout en France. Leur réactivité et leur écoute sont vraiment appréciables dans notre activité. Cela compte beaucoup ! Ils savent s’adapter à nos besoins et c’est très utile dans notre quotidien au travail. »Thierry Potier, gérant de Plier en 4, entreprise BTP basée à Cognac, témoigne : “J’ai une boksPRO depuis 2 ans maintenant et je l’utilise plusieurs fois par semaine. Cela me libère un temps considérable et m’assure de recevoir mes colis en temps et en heure, même ceux de grandes dimensions. Et tout ça en mon absence. Le système de code et l’application sont très simples d’utilisation, en quelques secondes on génère des codes d’ouverture pour les livreurs ! C’est un outil indispensable pour tous les professionnels qui reçoivent des livraisons.”
Il y a 2 ans et 105 jours

Alexandre Bistes succède à Thierry Gouix en qualité de Directeur Strategic Unit Wicona France

Diplômé de l'École Supérieure de Commerce de Pau et d'un Mastère marketing et communication, Alexandre Bistes commence sa carrière en 1999, en pleine bulle Internet, en tant que chef de projet au sein de l'agence de publicité DDB Paris. Passionné par la technique, il se dirige vers la vente et rejoint en 2002 le groupe Acapela, société spécialisée dans les technologies vocales en Europe et aux Etats-Unis. En 2008, il intègre le groupe Hydro en qualité de Licensee Manager. Son rôle : gérer les relations avec les entreprises autorisées à représenter les différentes marques du groupe à l'international.En près de quinze ans, Alexandre Bistes a occupé de nombreuses fonctions de management, direction commerciale, marketing, développement dans le groupe, en France et à l'international. Il a notamment travaillé en Chine pour WICONA et connaît donc parfaitement les produits et leurs capacités techniques.La transition s'est déroulée en douceur pour les équipes et les clients. Thierry Gouix et Alexandre Bistes ont en effet travaillé de concert durant plusieurs mois sur les dossiers stratégiques et commerciaux. « Je suis très heureux de rejoindre les équipes WICONA et de poursuivre le travail initié par Thierry Gouix. Parmi les chantiers qui s'ouvrent à nous, la décarbonation. WICONA est une marque écoresponsable et engagée pour réduire notre propre empreinte carbone et proposer des solutions de construction durables et responsables. C'est un sujet sur lequel j'entends aller encore plus loin. Face à l'urgence climatique, la rénovation est un champ sur lequel nous pouvons agir pour réduire les consommations énergétiques et les émissions de GES au cours des prochaines décennies, tant sur le logement que le tertiaire. Nous allons notamment explorer comment optimiser la récupération des profilés aluminium sur les chantiers en déconstruction pour un réemploi tracé afin de créer une véritable boucle circulaire vertueuse. Je me réjouis de poursuivre les rencontres avec les clients et partenaires afin d'identifier ce que nous pouvons et devons encore améliorer. La proximité, l'expertise technique et le développement de solutions sur mesure pour les projets spéciaux constituent l'ADN de la marque. » - Alexandre Bistes, nouveau Directeur Strategic Unit WICONA FranceÉvolution organisationnelle et nomination d'un directeur commercial WICONA FranceLa nomination d'Alexandre Bistes s'accompagne d'évolutions organisationnelles et de recrutements pour plus de proximité avec les clients et partenaires.Ainsi, Vincent Bes, précédemment directeur des ventes régionales Ouest, est nommé directeur commercial WICONA France au 1er janvier 2023. Les deux directions des ventes régionales sont maintenues. La région Est reste quant à elle dirigée par Pascal Forest. Un recrutement est en cours pour remplacer Vincent Bes.
Il y a 2 ans et 105 jours

La "part de rêve" d'Anne Démians, première femme architecte de l'Académie des Beaux-Arts

Mercredi, sous la Coupole du palais de l'Institut de France qui regroupe cinq Académies, cette grande femme blonde de 59 ans recevra son épée d'académicienne lors d'une cérémonie officielle.C'est Sebastião Salgado, membre de la section photographie de l'Académie des Beaux-Arts, qui prononcera le discours de son "installation", la première d'une femme dans la section d'architecture où elle a été élue le 23 juin 2021 au fauteuil précédemment occupé par Roger Taillibert (1926-2019)."C'est un grand honneur. Je ne l'ai pas recherché mais, si ça peut permettre de faciliter le devenir des jeunes architectes, ça me fait très plaisir", dit à l'AFP Mme Démians, veste et pantalon de cuir noir, dans son cabinet d'architecte du Xe arrondissement de Paris.Bois, métal, carton, dômes translucides... De singulières maquettes y voisinent avec de beaux livres et un design minimaliste baigné par la lumière du jour.BauhausA l'Académie des Beaux-Arts, elle espère "retrouver la dimension du Bauhaus, ce grand moment de l'architecture qui est la synthèse de tous les arts".L'architecture, c'est sa "vocation". "Je n'ai pas envisagé un seul instant un autre métier", dit-elle."Toute petite, je voyais ma grand-mère dessiner, elle voyageait beaucoup et j'imaginais que l'architecture, c'était dessiner, imaginer le monde, le rêver. C'est quelque chose que j'ai cherché à préserver car je crois que ça permet d'aller toujours un peu plus loin par rapport aux idées reçues", ajoute cette diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Versailles, qui a enseigné et créé sa première agence en 1995.Elle compte aujourd'hui 30 salariés, architectes, ingénieurs et designers."Black Swans"Pour elle, l'architecture est "un art d'usage donc de confort" qui "concourt, plus que n'importe quelle discipline, à mettre en phase nos façons de vivre avec les transformations puissantes de la ville".Les paramètres techniques, climatiques, sociaux, économiques, industriels "font partie intégrante de l'acte de création et, le plus difficile, c'est de les transcender pour leur donner du sens", souligne-t-elle.Mais "sans injonctions techniques ou énergétiques trop importantes qui rendent les gens dépendants de l'économie" et en s'inspirant "de toutes les initiatives de la société civile", ajoute-t-elle.A Strasbourg, ses "Black Swans", des logements et bureaux construits sur un ancien site industriel, en sont un exemple, raconte-t-elle, expliquant leur nom par les cygnes qui vivaient à proximité du lieu et le "romantisme" du film éponyme de Darren Aronofsky avec Natalie Portman.En "résonance avec l'histoire", les bâtiments intègrent des espaces extérieurs, des toits couverts avec une lumière modulable en fonction de la température, détaille-t-elle.Elle a signé avec les architectes Francis Soler, Finn Geipel et Rudy Ricciotti un manifeste pour une construction sans écart entre le logement privé et le logement social.A Paris, son agence a été sollicitée pour la requalification d'une partie de l'Hôtel-Dieu, à deux pas de la cathédrale Notre-Dame à Paris, en centre de recherche médicale, un projet qui prévoit une grande nef en son coeur.Elle travaille depuis peu à la transformation de la gare de Vilnius en Lituanie, afin de la rendre "autonome énergétiquement": dotée de "panneaux photovoltaïques verticaux" sur son toit "à cause de la neige", elle sera aussi "un repère dans la nuit", dit-elle.
Il y a 2 ans et 105 jours

Après Paris et New York, Londres veut sa propre coulée verte

Les autorités locales doivent donner le 19 janvier le feu vert officiel pour le lancement de la première section de la "Camden Highline", en référence au nom de la célèbre promenade plantée de Manhattan.Il aura fallu une demi-décennie de planification acharnée, de réflexion architecturale et de levées de fonds par les résidents, entreprises, donateurs et personnalités politiques pour que le projet voie le jour.L'ancien viaduc ferroviaire, long de 1,2 kilomètre, reliera Camden Town au quartier récemment transformé de King's Cross. Le pont, aujourd'hui envahi par la végétation à côté de lignes de chemin de fer encore opérationnelles, est amené à devenir un espace vert attirant de nombreux Londoniens."Nous espérons construire un incroyable parc dans le ciel", a affirmé à l'AFP Simon Pitkeathley, qui chapeaute le projet.Cela "va être un environnement beau et agréable pour se déplacer entre ces deux parties vibrantes de Londres", a-t-il ajouté en guidant des habitants du quartier pour leur montrer la coulée verte imaginée."Magique"Les bureaux d'architectes de vPPR et James Corner Field Operations, l'entreprise derrière la High Line de Manhattan, ont remporté l'appel d'offres pour lequel des dizaines d'entreprises s'étaient manifestées.Rappelant elle-même la coulée verte créée en 1988 dans l'est parisien, la promenade américaine, construite sur une ancienne voie ferroviaire dans l'est de Manhattan, est devenue un lieu touristique majeur depuis son ouverture en 2009 et a récemment été agrandie.Selon James Corner, sa petite soeur londonienne sera "un parc surélevé unique en son genre (...) illustrant la symbiose magique entre la nature, la culture, les arts et les habitants".Le projet a mobilisé les résidents de Camden, un quartier du nord de la capitale connu pour son marché et sa vie nocturne."On adore la High Line à New York et (on) est super enthousiastes que la même entreprise soit en charge de celle" de Londres, se réjouit Charlotte Tansey. "Il y a tellement de touristes qui viennent à Camden chaque jour, ce serait génial pour eux d'avoir une nouvelle vue, comme à Manhattan !"Toutefois, les deux coulées vertes seront "assez différentes, notamment car nous sommes juste à côté de vrais trains", explique M. Pitkeathley. D'épaisses vitres transparentes protègeront les piétons.Le viaduc, construit à l'époque victorienne mais inutilisé depuis près de 40 ans, est prêté sur le long terme à la Camden Highline par Network Rail, propriétaire des quelque 32.000 kilomètres de rail britannique.La promenade passera par la station de métro Camden Road, qui sera une des quatre ou cinq entrées envisagées pour rejoindre la coulée verte. Les architectes prévoient de laisser apparentes les structures du pont pour "célébrer" l'alliance entre nature et monuments vieillissants.Levée de fondsConstruite en plusieurs phases, la promenade devrait coûter au moins 35 millions de livres (40 millions d'euros) au total, selon les estimations.La première partie débutera au niveau du marché de Camden et pourrait ouvrir au public d'ici 2025. Les deux autres sections devraient prendre au moins deux ans de plus à être bâties.Mais avant ça, les responsables du projet doivent trouver les 14 millions de livres nécessaires pour la première étape de la construction.L'association formée pour mener à bien le projet a déjà levé -- et dépensé -- environ 1 million de livres. Elle espère intensifier ses efforts une fois que le permis de construire aura officiellement été accordé.Le projet est soutenu par le conseil municipal de Camden, le maire de Londres Sadiq Khan et des personnalités politiques comme le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer, député local.M. Pitkeathley assure qu'il peut trouver les fonds. Il vise de riches donateurs, des organisations publiques et des partenaires commerciaux.Si les habitants sont enthousiastes, certains redoutent que la crise de coût de la vie au Royaume-Uni ne menace le projet.D'autres vont se demander si ces fonds n'auraient pas pu être dépensés ailleurs, souligne Naomi Craft, médecin de 58 ans. "Mais je trouve que c'est (un projet) excitant."
Il y a 2 ans et 105 jours

Forte mobilisation contre la réforme des retraites attendue jeudi par les syndicats et le gouvernement

"Ce sera une très très forte mobilisation. Il faut que ce soit du niveau de 1995, même de 2010", a déclaré dimanche sur France 3 le numéro un de la CGT, Philippe Martinez.Dans le Journal du dimanche, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a exhorté "un million" de Français "à déferler dans la rue" jeudi. La CGT "fait tout pour" qu'il y ait plus d'un million de Français au rendez-vous, a déclaré Philippe Martinez qui souhaite également "des grèves dans les entreprises publiques et privées".Il a précisé se fier au "nombre de cars commandés pour aller aux manifestations", aux "préavis de grève déposés depuis longtemps" dans les services publics et les transports, et aux nombreux salariés "qui nous appellent pour nous demander comment on fait grève"."Les grandes entreprises publiques vont avoir des manifestations très fortes et des taux de grévistes très forts", a aussi anticipé sur LCI le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux."Je ne sais pas comment ça va se passer dans le privé mais je ne sens pas la même chose, sur les retraites en tout cas", a aussitôt tempéré le dirigeant de la première organisation patronale."Dans les entreprises, les salariés du privé ne nous parlent pas de la réforme des retraites, ils nous parlent de salaires", a-t-il précisé alors que l'inflation a renoué en 2022 avec des niveaux inédits depuis les années 1980.De son côté, le ministre du Travail Olivier Dussopt "pense qu'il y aura du monde dans la rue parce qu'il y a une mobilisation portée par de nombreuses organisations"."Les organisations syndicales ont une légitimité lorsqu'elles appellent à la grève ou à la manifestation", a poursuivi le ministre interrogé sur France Inter/France Télévisions et Le Monde. "C'est un droit. Je souhaite que ça ne se traduise pas par un blocage du pays car plein de gens souhaitent continuer à travailler".Le projet du gouvernement vise à reporter progressivement à 64 ans l'âge de départ à la retraite, au lieu de 62 ans actuellement, tout en accélérant l'allongement de la durée de cotisation.Les principaux syndicats, unanimement opposés à cette réforme, ont annoncé une première journée de grèves et manifestations le 19 janvier. L'ensemble de la gauche a appelé à rejoindre la mobilisation.Selon un sondage Ifop pour le JDD, 68% des Français sont hostiles au projet, et 51% soutiennent le mouvement social.Une pétition en ligne lancée par les syndicats sur le site change.org contre une réforme "injuste et brutale" avait dépassé dimanche en fin de matinée les 330.000 signataires, selon la CGT."Il faut équilibrer le système pour en garantir la durabilité et le faire de manière juste. Toutes les mesures que nous avons travaillées avec les partenaires sociaux et la Première ministre garantissent cette justice", a plaidé le ministre du Travail, faisant valoir la revalorisation des petites retraites à 1.200 euros minimum.Le président du MoDem, François Bayrou, a, lui, demandé dimanche au gouvernement de faire plus de pédagogie et de "réfléchir à des améliorations" de son texte sur les retraites pour convaincre les Français.
Il y a 2 ans et 105 jours

Hidalgo ne veut pas vendre le Parc des Princes, le Paris SG prêt "à quitter sa maison"

Impasse. "C'est une position ferme et définitive. Il s'agit d'un patrimoine exceptionnel des Parisiens", a déclaré l'élue socialiste face aux lecteurs du quotidien. L'équipe municipale se disait jusqu'ici ouverte au dialogue, même si la vente n'était pas son "option prioritaire".Après cette publication, un porte-parole du club s'est dit "déçu et surpris" que la Mairie veuille "déloger le Paris Saint-Germain et ses supporters du Parc des Princes"."La maire force le PSG à quitter sa maison", regrette-t-il. Le club répète qu'il a besoin d'un stade plus grand que les 45.000 places actuelles, modeste contenance au regard de ses concurrents européens et leurs stades de propriétés entre 60.000 et 90.000 places.Depuis 2011 et le rachat du PSG par QSI (Qatar Sports Investments), le club des stars planétaires Leo Messi, Kylian Mbappé et Neymar a remporté huit championnats de France et six Coupes de France, notamment. Mais il n'a pas réussi à conquérir la Ligue des champions, son objectif principal, échouant en finale en 2020."Avidité"Le club rappelle aussi qu'il a déjà investi 85 millions d'euros dans un outil qui ne lui appartient pas et que la mairie, en refusant de le lui vendre, s'assoit sur une promesse de QSI d'injecter "500 M EUR supplémentaires" pour moderniser et agrandir l'enceinte de la Porte de Saint-Cloud."Il est évident qu'un investissement aussi important ne sera réalisé par le PSG que si nous devenons propriétaires du Parc des Princes", peste le club. "En refusant notre investissement très significatif (...) la maire fait peser une charge fiscale de plusieurs millions d'euros sur les contribuables parisiens", insiste le porte-parole, "pour maintenir la structure d'un stade qui a plus 50 ans et a besoin d'une rénovation complète".Joint par l'AFP, un dirigeant du PSG pointe "l'avidité" de la maire de Paris, et ajoute que le club "ne veut pas être otage de la mairie dans cette négociations".Cette source évoque un "suicide financier", car la municipalité devrait débourser "30 millions d'euros rien que pour le mettre aux norme environnementales, le stade en l'état actuel n'est pas +vert+ du tout, si jamais Mme Hidalgo pensait séduire les élus écologistes par cette décision".Quant aux supporters, qui n'envisagent le PSG qu'au Parc, "la position de la maire les ignore complètement", peste le dirigeant."Sept à huit fois le prix"L'ex-candidate du Parti socialiste à la présidentielle n'a pas évoqué l'hypothèse d'un départ du club. "Il faut accompagner le PSG dans son envie et son besoin de rénovation, d'augmentation de la capacité, de modernisation du Parc", même si "une partie du stade se trouve sur le périph(érique), donc on ne peut pas creuser", dit-elle.Inauguré d'abord en 1897 puis en 1972 avec sa nouvelle architecture, l'ancien vélodrome accueille le club parisien depuis 1974. Le bail actuel, entré en vigueur en 2014, court sur trente ans.Fin novembre, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi avait déterré la hache de guerre à ce sujet. "Ils font pression pour que nous partions", avait lâché le dirigeant qatari dans une interview au vitriol contre la municipalité. Le club a bien formulé une offre de rachat, mais selon le premier adjoint Emmanuel Grégoire cité par Le Parisien, le montant proposé par le PSG était de 40 millions d'euros. "C'est moins cher que Paredes", le milieu de terrain argentin "acheté 50 millions d'euros", avait-il raillé, s'attirant les foudres de M. Al-Khelaïfi.Le dirigeant du PSG joint par l'AFP n'a pas voulu confirmer ces chiffres mais évoque un prix demandé au club "sept à huit fois supérieur aux propres évaluations faites par la mairie". "Tout le monde est perdant dans la position prise par la Maire. Le PSG est maintenant obligé de trouver des options alternatives pour relocaliser le club", conclut le porte-parole des champions de France. "Ce n'est pas l'issue que le club, ni ses supporters, espéraient".
Il y a 2 ans et 105 jours

Palmarès du Prix de l’Ingénierie du Futur : en pleine crise de l’énergie, les étudiants se mobilisent au service de la neutralité carbone

Alternative à l’huile de palme et briques bioinspirées capables de stocker du CO2… Découvrez en vidéos les 2 projets qui ont été sélectionnés par les internautes et un jury de professionnels avec en ligne de mire : la neutralité carbone.Pour Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « Cette année encore, les étudiants lauréats du Prix de l’Ingénierie du Futur ont fait la démonstration que des innovations technologiques relativement simples pouvaient nous aider à changer la donne. Alors que les grands bouleversements s’accélèrent et que nous traversons une crise énergétique, la jeune génération prend sa part et nous rappelle que de nombreuses solutions sont à portée de main ! C’est d’ailleurs là tout le sens du métier d’ingénieur : apporter de l’intelligence pour répondre à la complexité du monde et accompagner les grandes transitions. »Prix du Jury : Carbon Capt’, une brique de béton recyclée, fabriquée sans chauffage et qui capte du CO2À elle seule, l’industrie du béton représente 8% des émissions de gaz à effet de serre. Pour être transformés en matériaux de construction, les matières premières sont en effet chauffées à très haute température, ce qui est très énergivore et génère de la pollution. Face à ce constat, les étudiants de Sup’Biotech ont décidé d’innover. Leur objectif ? Créer une brique de construction à la fois sobre en énergie et en matériaux.Porté par Raphaël Masse, Léa Wernette, Juliette Visconti, Julie Kahane, Amélie Sulpice et Elisa Marbeuf, le projet Carbon Capt’ repose sur 2 innovations. Tout d’abord, le stockage de CO2. Au cours de sa fabrication, le béton est naturellement capable de séquestrer du CO2. Ce processus est néanmoins relativement lent et donc peu efficace. Qu’à cela ne tienne ! Les élèves ingénieurs entendent modifier certaines conditions de réaction physico-chimiques, afin d’accélérer le processus et augmenter la quantité de CO2 capté par le matériau. La deuxième innovation est bioinspirée et consiste à utiliser des micro-organismes pour agréger le béton à température ambiante, comme le font les coraux. Résultat : une brique de construction conçue sans chauffage, capable de stocker du CO2 et qui utilise du béton recyclé ! L’équipe, qui souhaite profiter de ce prix pour développer son projet, entamera prochainement la création d’un prototype en laboratoire.Prix du Public : Oléo’Tech, une alternative écologique, locale et éthique à l’huile de palmeEn dépit de sa mauvaise réputation, l’huile de palme reste très largement utilisée par les industriels. Inodore, incolore, ou encore onctueuse, elle possède des propriétés uniques, qui en font un incontournable de l’industrie agroalimentaire. Face à ce qu’ils qualifient de «désastre écologique», Ryman Yamami, Lucas Facchinetti, Oxane Divaret, Célia Mlynarczyk, Adrien Lautrie Nuez et Armand Bouillon, étudiants à Sup’Biotech se sont donné une mission: proposer une alternative écologique, locale et éthique à l’huile de palme.Baptisée Oléo’Tech, leur solution se base sur la fermentation, processus souvent utilisé pour convertir des matières premières en produits consommables. L’équipe a identifié en laboratoire des micro-organismes vivants capables de produire de l’huile. En jouant sur la composition du milieu de culture et ses conditions, les ingénieurs en herbe souhaitent produire une huile aux mêmes propriétés que l’huile de palme traditionnelle. A noter : en utilisant des déchets organiques de matières agricoles comme source de nutriments, les étudiants intègrent leur solution dans une économie circulaire vertueuse. L’équipe d’Oléo’Tech, qui a déjà fourni une preuve de concept, souhaite désormais passer à une production en grandes quantités et contribuer activement à l’alimentation écoresponsable de demain. Le projet a recueilli près de 1.300 votes sur le site ww.avenir-ingenierie.fr.Le Prix de l’Ingénierie du FuturLe Prix de l'Ingénierie du Futur a été créé en 2006 par Syntec-Ingénierie. Il distingue des projets réalisés par des étudiants d'écoles d'ingénieurs, d'universités ou des apprentis de CFA de l’Enseignement Supérieur ayant imaginé des solutions scientifiques et technologiques pour répondre aux défis de demain. 2 prix ont été remis.le Prix du Jury ; constitué de représentants des ministères, d’entreprises d’ingénierie, d’écoles et d’organismes.le Prix du Public, qui a recueilli xx votes sur www.avenir-ingenierie.frCe concours étudiants est organisé par Syntec-Ingénierie, la fédération professionnelle de l’ingénierie, en partenariat avec le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le ministère de l’Économie, des Finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse et Concepteurs d’Avenirs.Le jury 2022 était constitué de Anne De Cagny – ESTACA, Claire-Marie Chaffin – ESTP, Rémi Leconte - groupe NGen, Bertrand Martin-Monier – ERAS, Amélia Tiscornia – SCOPING, Arnaud Pacitti – Ministère de la Transition Écologique et de la cohésion des territoires, Maureen Vagneron – STEPPES et Cyril Carabot - Syndicat des Énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 105 jours

L'immobilier logistique a connu une année 2022 en demi-teinte

L’année 2022 s’achève cependant en trompe-l’œil, avec de très bons niveaux d’activité enregistrés au 1er semestre qui masquent un coup de frein sur la seconde partie de l’année. Pierre-Louis Dumont, Directeur Exécutif Agence I&L France et François-Régis de Causans, Directeur Investissement I&L dressent le bilan du 4ème trimestre 2022 et se projettent pour le début d’année 2023.Des signaux de ralentissement sur le marché utilisateursLa demande placée sur le marché français de l’immobilier logistique (> 5.000 m²) a atteint plus de 4 M de m² sur l’ensemble de l’année 2022 (- 14% sur un an et + 11% comparé à la moyenne décennale). Après un 1er semestre dynamique dans la continuité d’une année 2021 record, la montée des incertitudes face à une conjoncture chancelante et le manque de disponibilités d’entrepôts sur certains marchés sont venus tempérer les volumes transactés sur la seconde partie de l’année. « L’activité des utilisateurs a connu au second semestre sa plus faible performance depuis 2015, avec moins d’1,9 M de m² placés, dont 900.000 m² au 4ème trimestre 2022 » commente Pierre-Louis Dumont, Directeur Exécutif Agence I&L France. Les grands logisticiens et les acteurs de la grande distribution alimentaire ont poursuivi leurs prises de positions dans l’hexagone tout au long de l’année, demeurant le principal soutien du marché. Les spécialistes du e-commerce accusent quant à eux un net repli en 2022, reflet d’une surcapacité logistique conjoncturelle.A l’exception des Hauts-de-France, le recul de l’offre disponible se généralise et continue de brider l’activité sur les marchés profonds de la Dorsale, comme en Ile-de-France et en Rhône-Alpes. Si le réapprovisionnement du marché en offre neuve reste essentiel, la politique de sobriété foncière et la conjoncture macroéconomique limitent le potentiel de développement. Ces tensions sur l’offre orientent considérablement à la hausse les valeurs locatives sur les secteurs les plus tendus.Pour Pierre-Louis Dumont : « Les pénuries de foncier logistique et de main-d'œuvre devraient contribuer à déplacer la demande des marchés prime vers des emplacements secondaires stratégiques qui pourraient, à terme, devenir des zones de premier plan. »Au-delà des problématiques foncières, les pressions inflationnistes et la crise énergétique pèseront très certainement sur les performances du 1er semestre 2023. Néanmoins, « sur un marché où les opportunités se raréfient, les entrepôts neufs et restructurés resteront très recherchés, plus à même de répondre au nouveau cahier des charges des utilisateurs en matière de performance énergétique et de conformité RSE » conclut Pierre-Louis Dumont.Investissement I&L : l’amorce d’un rééquilibrage vers le monde d’aprèsL’investissement en immobilier industriel et logistique s’élève à plus de 6,4 Mds d’€ en 2022.Pour François-Régis de Causans, Directeur Investissement I&L : « Si les volumes annuels ont principalement été gonflés par les cessions de grands portefeuilles, l’activité a également bénéficié du dynamisme de la logistique du dernier kilomètre et de la percée des critères ESG dans les stratégies d’investissement I&L. »Toutefois, les signaux de ralentissement de l’activité initiés au 3ème trimestre se sont confirmés au 4ème trimestre, reflet des incertitudes de ce marché en mutation. « Sur fond de tensions géopolitiques, de poussées inflationnistes et de resserrement généralisé des politiques monétaires, les interrogations dominent parmi les investisseurs qui poursuivent leur réappréciation du risque immobilier » précise François-Régis de Causans.Tandis que certains investisseurs attendront essentiellement que la réévaluation se produise dans les mois à venir, d’autres poursuivront leur stratégie de cession et/ou d’acquisition, avec des rendements ajustés à la hauteur de leurs attentes de rémunération du risque et du coût de l’argent. Outre le soutien offert par l’évolution haussière des loyers, les opportunités de création de valeur perdureront sur ce marché reconnu pour ses excellents fondamentaux structurels et sa dimension contracyclique.
Il y a 2 ans et 106 jours

44ème édition de l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque

L’édition complète et détaillée est disponible sur le site internet de France Territoire Solaire : www.franceterritoiresolaire.fr.On peut retenir les conclusions suivantes :Le volume de raccordement au 3ème trimestre 2022 s’établit à 572 MW*, en légère hausse par rapport au volume du 2ème trimestre 2022.* NB : les chiffres de cet Observatoire concernent la France continentale hors réseau de transport pour cette édition, ils sont légèrement différents des chiffres du CGDD, car l’Observatoire n’a pas accès aux données de raccordement et de file d’attente des entreprises locales de distribution (ELD), ces dernières n’étant pas publiées.Par rapport au 2ème trimestre, ce 3ème trimestre est marqué : par une très forte hausse du segment « autoconsommation » (totale ou partielle), avec presque 25.000 installations raccordées, ce qui constitue un record absolu,par une très forte hausse du segment des installations domestiques (
Il y a 2 ans et 106 jours

Energie : des TPE aux grands groupes, mode d'emploi des aides aux entreprises

Pour les TPELes très petites entreprises (TPE), c'est-à-dire celles qui emploient moins de dix salariés et réalisent moins de deux millions d'euros de chiffre d'affaires annuel - les deux critères sont cumulatifs -, sont pour la plupart éligibles au tarif réglementé de vente du gaz et de l'électricité.Sur les 2,1 millions de TPE, 1,5 million d'entreprises sont ainsi assurées de voir la hausse de leur facture d'énergie plafonnée à 15% en 2023 conformément au nouveau bouclier tarifaire.Restent 600.000 TPE non éligibles aux tarifs réglementés en raison de la puissance de leur compteur d'électricité (supérieure à 36 kilovoltampères), comme certains boulangers et artisans.Ces entreprises peuvent bénéficier d'un tarif garanti sur leur facture d'électricité, fixé à un niveau moyen de 280 euros par mégawattheure.Mais ce tarif, entré au vigueur au 1er janvier 2023, n'est réservé qu'aux entreprises qui ont renouvelé leur contrat d'électricité entre le 1er juillet et le 31 décembre 2022, un semestre au cours duquel les cours se sont envolés sur le marché de l'énergie.Pour les PMEPour les petites et moyennes entreprises (PME), qui emploient entre 10 et 249 personnes et dont le chiffre d'affaires est inférieur à 50 millions, le gouvernement a lancé à l'automne 2022 un "amortisseur électricité".Concrètement, il bénéficie aux PME à qui l'électricité est facturée à un prix compris entre 180 et 500 euros le mégawattheure. Selon les estimations de l'exécutif, ce dispositif soulage les entrepreneurs de 15 à 20% de leur facture d'électricité, que l'Etat prend à sa charge.L'amortisseur électricité bénéficie également aux TPE non éligibles au tarif réglementé.Enfin, les entreprises de moins de 250 salariés peuvent demander au fisc et à l'Urssaf de reporter le paiement de leurs impôts et de leurs cotisations sociales.Pour les entreprises de 250 salariés et plusLe gouvernement prévoit un dispositif unique de "guichet" pour les entreprises de taille intermédiaire (ETI, 250 à 4.999 salariés et moins d'1,5 milliard de chiffre d'affaires annuel) et les grandes entreprises (5.000 salariés et plus).Ce guichet, également ouvert aux TPE et PME, permet aux entreprises de recevoir jusqu'à 4 millions d'euros d'aides au paiement de leurs factures de gaz et d'électricité.Elles doivent cependant remplir deux conditions pour être éligibles.D'une part, leur facture d'énergie doit avoir augmenté d'au moins 50% entre l'année 2021 et la période pour laquelle l'entreprise fait une demande d'aide (fixée à deux mois pas le gouvernement, novembre-décembre 2022 par exemple).D'autre part, la facture d'énergie des deux mois pour lesquels l'entreprise fait une demande d'aide doit représenter plus de 3% du chiffres d'affaires réalisé sur la même période de l'année en 2021 (novembre-décembre 2021 donc, si la demande concerne les mois de novembre et décembre 2022).Restent les entreprises "énergo-intensives", particulièrement vulnérables du fait de leur importante consommation de gaz et/ou d'électricité.Pour elles, le gouvernement a également prévu un dispositif de guichet, avec des enveloppes d'aide plafonnées à 50 ou 150 millions d'euros. Les critères d'éligibilité sont assez similaires à ceux de l'autre guichet mais un peu plus étoffés, avec une prise en compte de l'excédent brut d'exploitation de l'entreprise.En cas de difficultésPour s'orienter dans le labyrinthe des aides, les entrepreneurs peuvent s'adresser dans chaque département à un conseiller dédié, dont les coordonnées sont répertoriées par le ministère de l'Economie.Les petites entreprises (de 50 à 400 salariés) les plus en difficulté peuvent également s'adresser à un commissaire aux restructurations et à la prévention des difficultés des entreprises (CRP), chaque région en comptant un.Les plus grandes entreprises sont elles invitées à se tourner vers le Comité interministériel de restructuration industrielle, joignable à l'adresse mail CIRI@dgtresor.gouv.fr.
Il y a 2 ans et 106 jours

Il est urgent d’accélérer les rénovations énergétiques en privilégiant les rénovations globales et performantes

En réalité, il n'y a chaque année que 45.000 rénovations globales et performantes, capables de réduire significativement la consommation énergétique des bâtiments après rénovation, alors qu'il en faudrait 700.000 : c'est une multiplication par plus de quinze du rythme des rénovations globales et performantes qu'il faut donc viser !Des rénovations insuffisantesUne rénovation globale et performante comprend six postes de travaux incontournables : isolation des murs, de la toiture, du plancher bas, remplacement des menuiseries extérieures, systèmes de ventilation et de chauffage. Une rénovation globale et performante permet un changement de deux classes énergétiques minimum. S'il est théoriquement possible de fragmenter une rénovation globale, en pratique très difficile d'atteindre un niveau de performance BBC (classe énergétique B) en plus de deux étapes de rénovation.L’État français consacre environ 5 milliards d'euros par an à la rénovation énergétique des logements. Cette dépense publique ne parvient pas à stimuler la demande et à avoir un impact réel sur le taux de rénovation performante des logements. Si 13,3% des habitations font l'objet de travaux de rénovation énergétique tous les ans, seules 0,14% (45.000 habitations) font l'objet d'une rénovation BBC. Plus de la moitié (56%) des rénovations se traduisent par une économie d'énergie insignifiante, inférieure à 3%.Il faut donc d'une part augmenter le budget public consacré à la rénovation énergétique des logements et d'autre part concentrer ces sommes sur les rénovations globales et performantes.Développer la filièreEn ce qui concerne les logements sociaux, Action Logement a annoncé le mois dernier investir 8 milliards d'euros chaque année jusqu'en 2040 pour diminuer de 55% les émissions carbone (par rapport à 2019) de son patrimoine de 1,1 million de logements sociaux. Action Logement souhaite ainsi que 100% de son parc de logement soit en étiquette C en 2030 et que 33% des réhabilitations réalisées en 2023 permettent d'atteindre le niveau BBC Rénovation (étiquette B).« L'enjeu de la rénovation est loin de se limiter à une simple dimension budgétaire. Il faut d'abord […] développer la filière et la planifier. […] Sans ce travail préalable, toute augmentation de budget reviendrait à ouvrir des crédits qui ne seront pas dépensés » a récemment argumenté Olivier Klein, le ministre délégué chargé de la ville et du logement.Les entreprises prêtes à relever le défiCe n'est pas l'avis de la CAPEB ('Nous ne manquons pas de bras') ou de la FFB, qui répètent régulièrement que les entreprises ont formé leurs collaborateurs et sont prêtes à accélérer en matière de rénovation énergétique, dès lors que les dispositifs de financement et de contrôle de ces marchés sont pérennes et simples.Acorus pour sa part, est en mesure de réaliser en autonomie n’importe quel projet de rénovation énergétique globale et performante grâce à sa maîtrise de tous les métiers nécessaires (certifiés RGE). En outre, Acorus recrute déjà près de 200 techniciens par an et pourrait sans difficultés recruter deux à trois fois plus de personnes si les marchés étaient pérennes et stables. Les entreprises de rénovation sont prêtes à relever le défi !D'abord, de nombreuses entreprises sont spécialistes des travaux en site occupés : garantir le confort des occupants pendant les travaux est au cœur de leur savoir-faire. Ensuite, les travaux de rénovation énergétique performants sont pour près des deux tiers des travaux extérieurs aux logements, qui perturbent très peu le confort des occupants. Les interventions en logements concernent la chaudière, parfois les fenêtres et la ventilation. Si ces travaux sont bien organisés, ils se font en quelques jours par logement, sans dégradation.Enfin, la planification géo-temporelle et collaborative des travaux, maîtrisée par de plus en plus d'entreprises formées au Lean Construction est déterminante pour la bonne réalisation de ces projets complexes.Je pense qu'il faut viser une montée en puissance rapide de la demande de rénovation pour atteindre en 10 ans 1 million de logements rénovés chaque année. Les entreprises sont prêtes et maîtrisent les spécificités liées à ces travaux. Les financements doivent être augmentés, pérennisés et ciblés sur les seules rénovations globales et performantes. Pour cela, il convient, comme c'est déjà le cas dans la RE2020, pour les travaux neufs, d'exiger que les entreprises s'engagent sur les tonnes de carbone évitées (ou la diminution des consommations énergétiques réelles). Il conviendra toutefois de passer d'un marché de travaux de rénovation par élément avec obligation de moyens à un marché de travaux de rénovation globale et performante avec obligation ou contrôle du résultat.Tribune de Philippe Benquet, Président du groupe Acorus (Linkedin).
Il y a 2 ans et 106 jours

DPE et rénovation énergétique : les propriétaires immobiliers se mobilisent

C'est pourtant sur la base de ces diagnostics que seront retirés du marché locatif plus de 2 millions de logements dans les deux années à venir et plus de 11 millions d'ici à 2034. Un chiffre vertigineux qui ne peut qu'inquiéter propriétaires et locataires.Le nouveau DPE, mis en place par la loi Climat et Résilience, tient compte désormais du niveau de CO2 dégagé par les biens immobiliers, mais aussi du niveau d'isolation et du système de chauffage. Adieu chaudières au gaz et au fioul. Les logements classés G sont désormais considérés comme « indécents » et impropres à la location.Ces biens seront retirés du marché locatif parce que les propriétaires n'ont ni le temps ni l'argent pour engager de lourds travaux de mise aux normes, dans un contexte de pénurie de matériaux et de main d'œuvre.Les propriétaires, conscients de l'enjeu environnemental et de leur responsabilité dans cette évolution, sont prêts à consentir à beaucoup d'efforts. Mais l'addition est trop lourde en l'état.La voix des propriétaires doit être entendue. L'UNPI représente 25 millions de propriétaires immobiliers.Pour Christophe Demerson, le président de l'UNPI : « On ne peut pas faire peser le poids de la rénovation énergétique sur les seuls propriétaires immobiliers, déjà surtaxés par une hausse historique des impôts locaux. L'impact de la rénovation énergétique touchera tout le monde : propriétaires et locataires ! Entre les biens retirés du marché locatif et les loyers à la hausse pour compenser les frais liés à la rénovation, il n'y aura aucun gagnant ! »Face à l'inquiétude grandissante et aux nombreuses alertes remontant de tout le territoire, l'UNPI lance un grand appel à la mobilisation : une pétition pour mettre le gouvernement face à la réalité et face à ses responsabilités.Dans cette pétition, l'UNPI demande que tous les travaux de rénovation énergétiques engagés par les propriétaires immobiliers - occupants comme bailleurs - soient intégralement déductibles fiscalement.Retrouvez la pétition en ligne destinée à Elisabeth Borne : unpi-agir.org/dpe