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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 117 jours

Pose de la première pierre du projet "Le 8ème Chemin" à Bron

Première opération de Léon Grosse Immobilier dans la métropole lyonnaise, ce projet mixte porte sur la réalisation de bureaux neufs, de logements et de divers services.Implanté à Bron depuis 55 ans, Léon Grosse, Groupe diversifié du BTP, spécialisé dans la construction, les solutions de transitions énergétiques et l’immobilier, vient de dévoiler ce projet de construction qui accueillera notamment les nouveaux locaux de sa Direction régionale, opérationnels à l’été 2024. Il s’agira de la troisième plus grande implantation du Groupe, après l’Île-de-France et le siège historique d’Aix-Les-Bains.Ce projet éco-conçu, mobilise les expertises des trois pôles du Groupe (Construction, Solutions et Immobilier). Il contribue à l’accélération du développement de son activité dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et la consolidation de son ancrage territorial à Bron.Tourné vers le bien-être de ses futurs occupants et soucieux des performances énergétiques, Léon Grosse Immobilier valorise cet ancien site tertiaire en le transformant, dans un environnement paysager de qualité, en un projet qui regroupe :5.100 m2 de bureaux70 logements en accession15 logements locatifs sociaux2 locaux à vocation de service ou commercial en pied d’immeuble230 places de stationnement“Le 8ème Chemin”, un démonstrateur des savoir-faire et des engagements de Léon GrosseGrâce à l’intégration de la géothermie, les logements et les bureaux seront alimentés par un réseau de chaleur renouvelable, qui couvrira plus de 80% des besoins du chauffage du site. L’opération bénéficiera également de l’électricité renouvelable produite sur site par des panneaux photovoltaïques, avec près de 1.800 m2 d’ombrières. Ces solutions permettent de garantir un prix de l’énergie sur des durées longues à un niveau compétitif.En matière d’impact environnemental, Léon Grosse a fait le choix de dépasser les standards de la construction, en expérimentant avec son partenaire VICAT, unique cimentier français, un béton très bas carbone (utilisant le liant CARAT), permettant une réduction de près de 90% de son empreinte carbone. Le 8ème Chemin est la première utilisation à grande échelle de cette solution innovante sur des bâtiments de bureau en France.De plus, l’entreprise a conçu l’ouvrage dans une logique d’économie circulaire pour favoriser le réemploi d’un certain nombre de matériaux grâce au curage, récupérant ainsi 13 tonnes de matériaux. En phase avec les valeurs et les engagements RSE ambitieux du Groupe, au bénéfice des futurs habitants et salariés, toutes ces démarches auront un effet de levier qui permettront de mieux répondre aux différents enjeux climatiques.En adaptant ce projet autour de ces ambitions environnementales, l’opération vise à s’affranchir de la dépendance aux énergies fossiles, sans transiger sur le niveau de confort des usagers et l’esthétique du projet.“Le 8ème Chemin” illustre de manière concrète l’accélération de la transformation du Groupe dans un souci de performance globale et durable, intégrant le triptyque économique, environnemental et sociétal.L’opération reflète les engagements ambitieux et la politique RSE de Léon Grosse qui constitue véritablement « le bras armé » de sa stratégie d’entreprise. Le Groupe s’engage à agir à son échelle dès l’horizon 2025.Pour Lionel Christolomme, Président du Directoire de Léon Grosse : « Ce projet ambitieux, illustrant notre fort ancrage local et régional, permet de répondre au plus près aux attentes de nos clients et contribue à l’attractivité du territoire. Agissant comme un véritable démonstrateur de nos savoir-faire, il témoigne de notre capacité à mobiliser toutes les ressources et expertises nécessaires à la bonne conception et réalisation d’une telle opération. Elle incarne notre Raison d’Être* et notre modèle d’entreprise responsable et responsabilisant. »* « Entreprendre pour laisser une empreinte qui suscite la fierté de tous »Pour Rémi Hovaere, Directeur régional Bâtiment Sud de Léon Grosse : « Cette nouvelle implantation de la Direction Régionale illustre nos ambitions pour développer notre activité économique au sein de la région Auvergne-Rhône-Alpes, au cœur d’un écosystème dynamique. Notre objectif est de réunir nos trois entités opérationnelles sur un même site, afin d’optimiser notre organisation au service de nos clients. »Pour Emilie Palanque, Directrice Générale de Léon Grosse Immobilier : « C’est dans un souci permanent de prendre soin de la ville et de ses habitants, que Léon Grosse Immobilier a conçu cet ensemble mixte de bureaux et de logements, autour du bien être au quotidien, de la qualité de l’environnement, de la sobriété énergétique pour les utilisateurs et acquéreurs, dans le respect du quartier. “Le 8ème Chemin” offre ainsi des espaces de vie qualitatifs et confortables, regroupant tous les services de proximité, conformes à notre volonté d’épanouissement des futurs habitants. »
Il y a 2 ans et 117 jours

Deux nouvelles finitions huilées Bois Naturel et Amande pour la collection de parquets Diva de Panaget

Huile Bois naturel est l’équivalent de son best-seller Bois flotté (vernis mat) en finition huilée. Les nuances de bois sont mises en valeur pour signer l’authenticité du parquet et offrir des sols encore plus naturels. Avec la finition Amande, au nom évocateur de douceur et de raffinement, les singularités du bois sont sublimées par une patine naturelle et un veinage légèrement blanchi. Focus sur ces nouveautés dont les déclinaisons du bois créent des décorations stylées et apaisantes.La finition Huile Bois naturel totalement en phase avec notre époqueEn France, les clients de la côte atlantique férus de la finition Bois Flotté demandaient une version huilée pour des effets de matière encore plus naturels et pour une meilleure réparabilité (micro-rayures liées au sable par exemple). À l’export et plus précisément en Suisse et en l’Allemagne, où la consommation en parquet huilé est plus importante qu’en France, les clients exprimaient le souhait de disposer d’une huile « invisible » afin de jouer sur toutes les singularités du bois : fentes, veinages et nervures. C’est chose faite puisque Huile Bois naturel, une nouvelle exclusivité Panaget, offre assurément un support idéal à toutes les idées d’ambiances.La finition Amande : pour une intimité retrouvée à la maisonCette coloration huilée légèrement blanchie, discrète et subtile, capte la lumière, sans brillance, et donne de l’ampleur au volume tout en procurant une indéniable sensation de confort. Pour un art de vivre chaleureux et authentique, rien de tel que les charmes naturels du chêne combinés à la nouvelle finition Amande. C’est un bel exemple d’innovation. Et c’est surtout le résultat d’un savoir-faire acquis depuis plus de 90 ans par la Maison Panaget !Entretenir et rénover son parquetLa finition huilée Panaget, qui conserve tout l’aspect naturel du bois, est obtenue grâce à une huile d’imprégnation ; sa formulation offre une protection efficace et durable du parquet aussi bien contre les rayures et les abrasions que les taches et les salissures.Facile d’entretien, il suffit d’un simple passage au savon sur les zones sollicitées pour que le parquet retrouve tout son éclat. Afin de garantir l’aspect esthétique du parquet dans le temps, il est très important d’adapter l’entretien à son utilisation et de respecter les précautions d’entretien.Caractéristiques techniquesAMANDE est proposée en :Chêne Zenitude Amande, Diva 139 12 ClicChêne Zenitude Amande, Diva 184 14 RLHUILE BOIS NATUREL est proposée en :Chêne Authentique Huile Bois naturel, Diva 184 12 ClicChêne Zenitude Huile Bois naturel, Diva 184 14 RLChêne Zenitude Huile Bois naturel, Diva 139 12 Clic
Il y a 2 ans et 117 jours

Rebond des bénéfices des sociétés d'exploitation d'autoroutes en 2021

L'ART publie les données avec un an de décalage, et celles de 2022 ne sont donc pas disponibles.Le trafic, tous véhicules confondus, a progressé de 20,7% en 2021 par rapport à l'année précédente qui avait été affectée par le Covid-19, selon cette étude.Celui des véhicules légers a augmenté de 22,9% mais il est resté à 93% de son niveau de 2019 avant la pandémie. Celui des poids lourds, qui avait moins chuté en 2020, a progressé de 10,1% pour atteindre 102% de son niveau de 2019. Le chiffre d'affaires des sociétés concessionnaires d'autoroutes (SCA) a atteint 10,6 milliards d'euros en 2021, dont 10,3 milliards provenaient des péages, à 98% de son niveau de 2019. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a connu la même évolution.Compte tenu de la diminution du taux de l'impôt sur les sociétés et d'une baisse des frais financiers, le bénéfice net 2021 des SCA a augmenté de près de 47% en 2021 pour atteindre 3,9 milliards d'euros, dépassant celui de 2019 d'environ 11%, a constaté l'ART.Les investissements ont modérément rebondi, restant de 5% inférieurs à leur niveau de 2019.Les SCA, un ensemble dominé par Vinci, Eiffage et Sanef (Abertis), ont versé 3,3 milliards d'euros de dividendes, une somme en augmentation de près de 40% par rapport à 2020 et de 5% par rapport à 2019.L'endettement net des SCA a diminué de 4,8% en 2021, à 26,3 milliards d'euros.
Il y a 2 ans et 117 jours

Semin lance "Les talentueuses" le premier trophée dédié aux femmes du bâtiment

Devenue ETI, l’entreprise a su s’imposer comme l’un des spécialistes mondiaux des solutions pour l’aménagement intérieur de l’habitat. La société dont le cœur de métier est la fabrication d’enduits à destination des plâtriers et des peintres consacre un budget de 6,5 millions d’euros par an pour la R&D et la transition écologique.Caroline SEMIN attache une grande importance à l’égalité homme/femme. Débordante d’imagination, elle a imaginé un évènement unique, “Les talentueuses”, le premier trophée mettant à l’honneur les femmes dans le bâtiment. Cette première édition se tiendra le 15 juin 2023 dans un lieu parisien. Durant la cérémonie, six candidates réparties dans six catégories seront récompensées et une septième lauréate parmi ces catégories se verra décerner le prix “Coup de cœur”.Elles viennent du bâtiment, Elles ont du talent, Mettons-les en lumièreParce que Caroline SEMIN souhaite mettre les femmes du Bâtiment à l’honneur, SEMIN organise “LES TALENTUEUSES”, le 1er trophée dédié aux femmes du Bâtiment, bousculant les codes, bravant les idées reçues.Les femmes font aujourd’hui leurs places et apportent leurs différences. Ce trophée a pour ambition de valoriser et récompenser les plus talentueuses et les plus valeureuses d’entre elles.Un jury présidé par Caroline SEMIN accompagnée de femmes et d’hommes, toutes et tous experts dans leurs domaines aura le plaisir d’évaluer et de décerner les prix." Comme dans tous les métiers, les femmes peuvent apporter quelque chose de différent. Elles sont sources d’enrichissement quel que soit le secteur dans lequel elles évoluent. Les trophées “Les talentueuses” sont une façon de faire bouger les lignes, et en ce sens, je suis fière d’en être la 1ère Présidente du Jury ". Caroline SEMIN, Présidente Générale du Groupe SEMINDes trophées répartis selon 6 catégoriesLa première édition des Trophées “Les talentueuses” se tiendra le jeudi 15 juin 2023 à Paris. Durant l’évènement, six lauréates seront récompensées parmi les six catégories des trophées :Le trophée ACTIVE récompensera le parcours exemplaire d’une femme travaillant dans le secteur de la distribution de matériaux quelle que soit sa fonction et son à âgeLe trophée ENTREPRENEUSE sera remis à la candidate qui, par sa vision et ses qualités managériales, a su faire rayonner et réussir son entrepriseLe trophée APPRENTIE sera décerné à une jeune femme qui a osé se lancer avec courage et passion dans le bâtimentLe trophée EXPERIMENTÉE sera attribué à la lauréate ayant cumulée au moins dix ans d’expériences réussies quelque soit le secteur d’activité du bâtimentLe trophée ENGAGÉE distinguera celle qui a su s’engager avec succès pour une cause relevant de la Responsabilité Sociale de son entrepriseLe trophée INFLUENCEUSE récompensera une femme qui valorise les métiers du bâtiment sur les réseaux sociauxÀ la fin de la cérémonie, le Prix “Coup de cœur” sera remis à une candidate enregistrée parmi les six catégories représentées.Un site dédié aux inscriptionsToutes les femmes travaillant dans le bâtiment peuvent d’ores et déjà s’inscrire, et ce jusqu’au 15 mars inclus sur le site dédié de l’évènement sur les-talentueuses.semin.com. Pour prétendre à candidater, elles sont invitées à répondre à un questionnaire en mettant en avant leur implication dans le bâtiment. Une fois toutes les candidatures déposées sur le site, un jury de femmes et d’hommes, toutes et tous experts dans leurs domaines, aura le plaisir d’évaluer et décerner les prix. Enfin, chacune des lauréats recevra également une dotation de 500 euros. Notons que l’inscription des participantes est gratuite.
Il y a 2 ans et 118 jours

Sous-location illégale sur Airbnb : la responsabilité de la plateforme confirmée en appel

Dans un arrêt consulté par l'AFP, la cour est allée dans le sens d'un jugement du tribunal judiciaire de Paris du 5 juin 2020, qui retenait la responsabilité de la plateforme en cas de publication d'un contenu illicite, estimant qu'"il lui appartenait de s'assurer du caractère licite des annonces publiées sur son site".Elle a ainsi à nouveau condamné Airbnb Ireland - le siège européen de l'entreprise se trouvant à Dublin -, solidairement avec une locataire qui avait sous-loué sans autorisation son logement situé dans le quartier prisé du Marais, dans le 4e arrondissement de Paris, en 2016 et 2017, pendant 534 jours."Cette décision constitue un réel socle juridique confirmant la volonté des juridictions françaises de responsabiliser les plateformes face aux abus (…) qui sont susceptibles de s'y produire", s'est félicité Me Jonathan Bellaïche, avocat de la propriétaire, auprès de l'AFP. La décision, a-t-il relevé, rappelle "que ces géants du web disposent des moyens nécessaires pour assurer la diffusion d'un contenu respectant nos principes juridiques".La plateforme et la locataire devront verser à la propriétaire la somme de 32.399,61 euros, soit la différence entre le montant des sous-loyers encaissés frauduleusement (51.936 euros) et celui des 20 mois de location (19.540 euros) réglés à la propriétaire sur la période.Dans une déclaration à l'AFP, Airbnb France, pour qui "cette affaire relève strictement d'un litige privé entre un propriétaire et un locataire", affirme envisager "toutes les options pour contester cette décision".La cour a estimé pour sa part qu'Airbnb avait "largement contribué à la violation par la locataire de ses obligations contractuelles qui lui interdisaient de sous-louer le logement sans l'accord de la bailleresse" en "ne réclamant pas" à la locataire de prouver la légalité de cette sous-location et en lui fournissant une "aide logistique" sans laquelle le logement n'aurait pas été sous-loué "à un tel rythme". La responsabilité de la plateforme est "d'autant plus grande que cette société, par sa renommée internationale, offre à ses +hôtes+ la possibilité de diffuser leurs annonces auprès d'un très large public" et qu'elle "dispose des moyens de procéder" aux "vérifications" du caractère licite des annonces sur son site, note la cour dans son arrêt.Pour la cour, qui confirme ainsi l'appréciation du tribunal judiciaire, Airbnb est bien un "éditeur" et non un "simple hébergeur": cette société "joue un rôle actif" dans la rédaction des annonces en "imposant à ses +hôtes+ de nombreuses contraintes", "assorties de sanctions", "quant à l'utilisation de sa plateforme" et "supervise et contrôle" le contenu des annonces via des "consignes précises".
Il y a 2 ans et 118 jours

Viser 10% d'économies d'énergie dans les bâtiments tertiaires, c'est facile et c'est rentable

Le sujet n’a sans doute jamais été aussi prégnant et la sobriété autant d’actualité. La hausse inédite des prix de l’énergie s’inscrit dans un contexte d’optimisation au sein de structures déjà soumises à la réglementation, aux certifications et aux trajectoires de transition énergétique (1). Mais si l’enjeu est de long terme, la question relève aujourd’hui de la gestion de crise. Le changement de paradigme est là et nous sommes bien dans un momentum à la fois économique, environnemental et politique.Optimiser l’existant : le premier levier d’économies d’énergieL’inflation exponentielle des tarifs de l’électricité engage les gestionnaires de bâtiments privés et publics dans une démarche, parfois à marche forcée, de réduction de leur consommation énergétique. Rappelons que le prix de l’énergie en France reste bien inférieur à celui appliqué dans les autres pays européens. Réaliser des économies d’énergie repose sur trois leviers : l’optimisation du fonctionnement des systèmes existants grâce à la mesure et à l’analyse, la mise en place de systèmes d’automatisme et de contrôle des équipements, le dimensionnement et la réalisation de travaux pour accroître l’efficacité des équipements et la thermique du bâtiment.Or, l’optimisation des systèmes en place permet à elle seule de cibler de 10 à 15% d’économies en moins d’un an. En témoigne l’étude conduite au sein de quelque 2500 bâtiments qui ont ciblé une économie d’énergie de 15% en moyenne à partir de l’analyse de leurs usages énergétiques et sans recours à des travaux de rénovation (2).Viser 10% d’économies d’énergie est un objectif à la fois réaliste et accessible. La démarche est d’autant plus rentable que l’augmentation des prix va s’accompagner d’un retour sur investissement de quelques mois. Le parc tertiaire consomme autour de 220 TWh d’énergie par an (3) : en diminuant sa consommation ne serait-ce que de 10%, il est possible d’économiser jusqu’à 22 TWh, l’équivalent de quatre tranches nucléaires moyennes. La marge de manœuvre est importante et la première marche à portée de main. En effet, il s’agit de viser l’efficacité énergétique en chassant les gaspillages, sans même parler à ce stade de la sobriété qui suppose de réduire le confort ou le niveau de service.Jouer collectif !Malgré l’ambition politique, les objectifs affichés sur le court terme restent fondés sur le volontariat et non sur la base de mesures contraignantes. Dans le bâtiment tertiaire, les économies d’énergie dépendent de systèmes de contrôle des équipements complexes au sein d’une chaîne d’action humaine également complexe. Par ailleurs, les opérateurs et les usagers ne sont pas toujours formés à l’utilisation optimale des installations et les responsabilités sont souvent diffuses. Qui de l’occupant, de l’entreprise en charge de la maintenance ou du propriétaire doit « manager » la réduction des consommations d’énergie? Tous à la fois ! Faire des économies d’énergie dans le bâtiment s’apparente à un sport collectif qui repose sur un objectif partagé, un périmètre et des rôles définis, un alignement des actions sur les objectifs et une coordination dans le déploiement de la feuille de route. Plus facile à dire qu’à faire quand on parle d’énergie, une grandeur intangible…Exploiter les données énergétiques pour comprendre et mieux consommerResponsabiliser les acteurs est une priorité. Pour cela, il faut pouvoir mobiliser les parties prenantes autour de données sur les usages énergétiques simples, fiables et partagées. Celles-ci permettent d’identifier les postes énergivores et d’optimiser le fonctionnement de chaque équipement, tout comme le tableau de bord est indispensable pour réguler la vitesse d’un véhicule. Avec le déploiement de l’intelligence artificielle et des objets connectés ces dix dernières années, il est aujourd’hui possible de recueillir facilement des données de qualité sur les usages énergétiques avec un nombre minimum de capteurs non-intrusifs.L’adoption de ces technologies devrait réaffirmer le leadership des startups françaises, à la pointe dans le domaine de la donnée énergétique, et ainsi doter la France d’un avantage compétitif. Aujourd’hui, l’incitation économique et l’ambition politique sont là : gageons que ce soit suffisant pour mobiliser les acteurs autour de cet objectif de 10%, le premier pas vers la sobriété. Pourquoi ne pas profiter de cette impulsion pour se donner les outils pour une maitrise durable des consommations d’énergie ? Ne serait-ce pas l’opportunité de se projeter concrètement dans un nouveau modèle énergétique plus sobre face aux enjeux d’approvisionnement, aux évolutions des prix et à l’urgence environnementale ?(1) Le Dispositif Eco Efficacité Tertiaire (DEET) ou Décret Tertiaire, issu de la Loi Elan, impose une réduction progressive des consommations énergétiques pour les bâtiments tertiaires dont la surface est supérieure ou égale à 1000 m² : 40% d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050 (par rapport à 2010).(2) Analyse conduite en novembre 2022 par Smart Impulse auprès de ses clients, représentant 2500 bâtiments, soit 20 millions de m² dans 40 pays.(3) Ministère de la Transition Écologique, « Scénarios de rénovation énergétique des bâtiments tertiaires, décembre 2020. »Tribune de Charles Gourio, Président et co-fondateur de Smart Impulse (Linkedin).
Il y a 2 ans et 118 jours

Comment fonctionne le nouveau "carnet de santé" des logements ?

Qu'est-ce que ce carnet ?Prévu par la loi Climat et résilience de 2021, le "carnet d'information du logement" (CIL) est entré en vigueur au 1er janvier.Il vient s'ajouter aux diagnostics obligatoires à la mise en vente, ou en location, d'un logement, dont le DPE pour la performance énergétique.Il devra être établi à la construction d'un logement neuf, ou, dans l'ancien, aux premiers travaux "ayant une incidence significative sur la performance énergétique", selon le décret du 27 décembre précisant ses modalités d'application.Sa forme est "libre", précise-t-on au ministère du Logement. "Ca peut être un dossier papier, une clé USB, une plateforme...".Qu'est-ce que l'on y consigne ?Pour un logement neuf, les plans du logement, les caractéristiques des équipements de chauffage, refroidissement, ventilation et production d'eau chaude et les matériaux utilisés pour l'isolation de la toiture, des murs, des portes et fenêtres et des planchers.Dans l'ancien, des travaux sur l'un de ces éléments, comme des travaux d'isolation ou un changement de chaudière, doivent y être intégrés au fur et à mesure.Dans les départements d'outre-mer, où l'ennemi principal est la chaleur, on y inclut aussi les travaux visant à protéger le bâti du soleil, comme une surtoiture ventilée ou un pare-soleil.Le DPE, ainsi que les audits énergétiques et certifications environnementales du bâtiment, y sont également consignés.Pour quoi faire ?"Son grand intérêt, c'est d'abord de transmettre des informations associées au logement, et deuxièmement, de faciliter et d'accompagner des travaux de performance énergétique du logement à l'avenir", explique-t-on au ministère. "Puisqu'une fois qu'on a une connaissance de certains éléments du logement, c'est plus facile de penser, à l'avenir, une rénovation."Comme le carnet de santé des enfants, qui consigne croissance, vaccins, traitements... "C'est quelque chose de bien pour les locataires, pour les gens qui achètent, mais c'est bien aussi pour nous, les entreprises", juge David Morales, vice-président de la Confédération de l'artisanat du bâtiment (Capeb)."Ce n'est pas toujours évident, une fois que l'intérieur est habité, de voir ce qui a été fait ou pas sans faire de trous partout", dit-il. Dans la construction neuve, l'exhaustivité des informations fournies permet d'avoir une connaissance très fine des caractéristiques du logement. "Là, on est sur l'entretien et sur une étape suivante qui est la réutilisation, le réemploi" des matériaux de construction, juge Norbert Fanchon, président du groupe Gambetta, un promoteur immobilier."Je vois ça comme une réglementation qui est en avance sur l'évolution des moeurs", dit-il.Il émet cependant des doutes sur la facilité des démarches pour le créer et l'entretenir dans l'immobilier ancien."Quand vous êtes particulier, que vous rénovez votre appartement, les entreprises sont petites et pas forcément structurées (...) et c'est là que je ne pense pas que ce soit très facile à mettre en oeuvre", craint-il."Il va falloir qu'on aie quelque chose d'un peu coordonné et qu'on ait des choses identiques, que ce soit simple, pas en faire des usines à gaz", prévient aussi David Morales.
Il y a 2 ans et 118 jours

Le gouvernement demande aux fournisseurs d'énergie de renforcer l'aide aux entreprises et aux collectivités

Cette réunion visait à s’assurer de l’engagement de tous les fournisseurs pour mettre en œuvre les mesures d’accompagnement des entreprises et des collectivités en 2023 dans le contexte de crise énergétique.Les ministres ont tout d’abord rappelé l’effort exceptionnel que l’Etat consacre au soutien des entreprises et des collectivités en 2023, au travers de plusieurs dispositifs précédemment annoncés :Le maintien de la baisse de la fiscalité de l’électricité à son niveau minimal ;Les boucliers tarifaires pour les TPE éligibles aux tarifs réglementés sur la base d’une limitation de la hausse des prix des tarifs réglementés de vente d’électricité à 15% TTC en moyenne ;Le nouvel amortisseur électrique pour toutes les collectivités locales ainsi que pour les TPE et PME non éligibles au bouclier tarifaire et aux entités ayant plus de 50% de leurs recettes issues de financements publics, de taxes affectées, de dons ou de cotisations ;Le filet de sécurité pour les collectivités locales, cumulable avec l’amortisseur ou le bouclier ;Le dispositif de guichet d’aide aux entreprises électro-intensives, effectif depuis septembre 2022 et prolongé en 2023, également cumulable avec l’amortisseur.Une forte mobilisation des fournisseurs d’énergie attendueBon nombre de ces dispositifs font appel aux fournisseurs d’énergie, qui ont donc un rôle actif essentiel d’intermédiaire à jouer pour assurer la bonne et rapide répercussion de ces aides vers les consommateurs professionnels en 2023.Les ministres ont obtenu des fournisseurs quatre engagements :L’amortisseur sera effectif sur les factures pour la consommation de janvier 2023, sous réserve de la récupération de l’attestation d’éligibilité que les consommateurs professionnels doivent remplir et transmettre à leurs fournisseurs (à télécharger sur le site du ministère de la Transition énergétique) ;Des délais de paiement sans frais seront accordés aux TPE et PME les plus en difficultés pour s’acquitter du paiement de leurs factures en début d’année ;L’accompagnement individualisé des consommateurs professionnels sur la compréhension de leur facture et sur les effets des dispositifs de soutien sur leur facture d’électricité ;Des révisions de contrats pourront être opérées pour les boulangers ayant conclu des contrats à des prix prohibitifs, au cas par cas et sans frais de résiliation.Les ministres ont également insisté auprès des fournisseurs d’énergie sur leur devoir d’information et d’accompagnement des entreprises et collectivités pour que les clients éligibles puissent bénéficier effectivement des dispositifs auxquels ils ont droit et dans les meilleurs délais. Les ministres ont obtenu des fournisseurs un engagement de leur part dans une démarche proactive des fournisseurs dès cette semaine, par mail, par courrier voire par téléphone, auprès de leurs clients professionnels dont la facture aurait fortement augmenté ou dont les prix sont très élevés ainsi que, afin de les aider à comprendre leur facture, et les coûts d’électricité qu’ils supporteront en 2023, et à leur indiquer l’ensemble des aides qui viendront baisser cette facture.La plupart des fournisseurs s’étaient déjà engagés dans une charte signée en octobre 2023 qui comprend 25 engagements pour aider les consommateurs professionnels à faire face à la crise énergétique. Les fournisseurs ont réitéré leur attachement à cette charte et leur engagement formel à la faire respecter ou à corriger les manquements constatés.Le Gouvernement fait tout pour protéger nos entreprises et nos collectivités locales. La réunion de cet après-midi lance donc la mobilisation des fournisseurs pour l’année 2023. Les ministres et les participants ont convenu de poursuivre ces échanges tout au long de la mise en œuvre des mesures de soutien afin d’en garantir les meilleurs effets.
Il y a 2 ans et 118 jours

Énergie et climat : ce qui a changé au 1er janvier 2023

Aussi, afin de faire face à l’urgence climatique, le Gouvernement a fixé des objectifs ambitieux : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et devenir le premier grand pays industriel à sortir de sa dépendance aux énergies fossiles. Cela passera par la diminution de nos consommations d’énergie grâce à des mesures de sobriété et d’efficacité énergétiques, mais aussi par la décarbonation de notre mix énergétique grâce aux énergies renouvelables et au nucléaire.Protéger les français face à la hausse des prix de l'énergiePour les particuliers :GazLe bouclier tarifaire sur le gaz sera prolongé en 2023. A partir du 1er janvier 2023, la hausse des tarifs réglementés de vente du gaz naturel sera limitée à 15%. Pour rappel, ce bouclier tarifaire s’applique pour les consommateurs résidentiels (consommant moins de 30 MWh/an) ainsi que toutes les copropriétés disposant à titre individuel d’un contrat d’approvisionnement en gaz naturel. A noter que le bouclier tarifaire sur l'électricité, qui limitera la hausse des tarifs régulés d’électricité à 15%, sera mis en place à partir du 1er février 2023.CarburantsL'aide exceptionnelle à l’achat de carburants prend fin au 1er janvier 2023 (elle s’élevait à 30 centimes par litre du 1er septembre au 15 novembre 2022, puis 10 centimes par litre du 16 novembre au 31 décembre 2022). Elle sera remplacée par une indemnité carburant de 100 euros pour les Français modestes qui travaillent et qui prennent leur voiture pour aller travailler. 10 millions de travailleurs seront éligibles à cette aide, qui s'appliquera à tout type de véhicule y compris les deux roues.Pour les professionnels et collectivités :ÉlectricitéFace à la hausse des prix, le Gouvernement complète son dispositif d’aides aux entreprises et collectivités territoriales avec l’amortisseur électricité. Il prendra effet à compter du 1er janvier 2023, jusqu’au 31 décembre 2023. L’amortisseur électricité sera destiné à toutes les PME (moins de 250 salariés, 50 M€ de chiffre d’affaires et 43 M€ de bilan) non éligibles au bouclier tarifaire, ainsi que toutes les structures assimilables à des PME, quel que soit leur statut juridique (établissements publics, associations, etc.). Au-delà de ces seuils, le dispositif d’amortisseur électricité bénéficiera aux structures n’ayant pas d’activités concurrentielles, quel que soit leur statut. Par l’amortisseur électricité, l’État prend à sa charge 50% de la facture (part énergie) au-delà de 180 €/MWh et dans la limite de 500 €/MWh, quel que soit leur statut. Pour un consommateur ayant une part énergie de 350 €/MWh (0,35 kWh), l’amortisseur électricité permettra de prendre en charge environ 20% de la facture totale d’électricité. L’aide sera intégrée directement dans la facture d’électricité des consommateurs et l’Etat compensera les fournisseurs.Atteindre la neutralité carbone d'ici 2050Pour les professionnels :Encadrement des allégations de neutralité carbone dans la publicitéÀ compter du 1er janvier 2023, il sera interdit d’affirmer dans une publicité qu’un produit ou service est neutre en carbone, à moins de présenter, de manière facilement accessible, le bilan des émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie, la trajectoire de réduction prévue de ces émissions, ainsi que les modalités de compensation des émissions résiduelles. Ces éléments devront être mis à jour chaque année. Prévu par l’article 12 de la loi Climat Résilience, ce dispositif permettra de garantir une information complète du public sur les allégations de neutralité carbone et permettra de renforcer progressivement les pratiques et les engagements des annonceurs.Extension aux émissions indirectes du périmètre des bilans des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) des organisationsLa généralisation et la consolidation d'une véritable comptabilité du carbone par les organisations (entreprises, administrations publiques, collectivités, etc.) est une étape importante en vue de l’atteinte de nos objectifs climatiques. En France, le dispositif des bilans d’émissions de gaz à effet de serre (BEGES) prévoit que les organisations réalisent régulièrement un bilan, qui doit être rendu public. Actuellement, seules les émissions directes et les émissions indirectes associées à l’énergie consommée devaient obligatoirement être prises en compte dans les BEGES, ce qui n’était pas toujours représentatif de l’impact réel des organisations sur le climat. A partir du 1er janvier 2023, il sera également obligatoire de réaliser une déclaration de l’ensemble des émissions indirectes significatives. Cela inclut par exemple les émissions associées à l’utilisation des produits vendus par une entreprise, ou aux déplacements domicile - travail des salariés.Être plus sobre dans nos consommations d'énergie Pour les particuliers : Démarrage du dispositif « MonAccompagnateurRénov’ » L'accompagnement obligatoire des ménages lors de rénovations énergétiques de l'habitat privé sera mis en œuvre à compter du 1er janvier 2023 et concernera dans un premier temps les rénovations pour lesquelles les aides MaPrimeRénov’ Sérénité (MPRS) seront mobilisées. Evolution des critères dans la définition du "logement décent" La loi Climat & Résilience a demandé l'introduction d'un critère de performance énergétique minimal dans la définition du "logement décent". À compter du 1er janvier 2023, un logement sera qualifié d'énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...), estimée par le DPE et exprimée en énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an, sera inférieure à 450 kWh/m2 en France métropolitaine. Les logements les plus énergivores, dont la consommation d'énergie dépasse cette valeur, ne pourront plus être proposés à la location.Mieux se déplacerPour les particuliers :Prime de 100€ pour les primo-conducteurs dans le cadre du Plan national covoiturage du quotidienÀ partir de janvier 2023, les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage recevront une prime de 100€, reversée par les plateformes de covoiturage, sous la forme d’un versement progressif : une première partie au 1er trajet de covoiturage (25€ minimum) et le reste au 10ème pour la courte distance (80km), dans un délai de 3 mois à compter de son premier covoiturage.Renforcement du malus lié aux émissions de CO2 des véhicules de tourismeA partir du 1er janvier 2023, un nouveau barème du malus sur les émissions de CO2 des véhicules de tourisme neufs. Cette évolution était prévue dès fin 2020 par l'article 55 de la loi de finances pour 2021 et s'appliquera à partir de 123 grammes de CO2/km, contre un seuil de déclenchement de 128 grammes de CO2/km en 2022. Pour ce niveau de pollution, la taxe appliquée est de 50 €. Le seuil de 1000 € sera atteint dès 146 grammes de CO2/km (1074 €), au lieu de 151 grammes de CO2/km en 2022. La dernière tranche du barème s'élèvera à 50 000 € pour les véhicules ayant un taux de CO2 supérieur à 225 grammes de CO2/km (au lieu de 40 000 € en 2022 pour les plus de 223 grammes de CO2/km).
Il y a 2 ans et 118 jours

Nouveau cylindre Arko’z Assa Abloy pour répondre aux problématiques d’organigramme des bâtiments tertiaires

Une offre sur mesure adaptée au tertiaire privéAvec ce nouveau cylindre à clé crantée, JPM complète son offre sur un marché très concurrentiel. Le cylindre mécanique restant un incontournable malgré la montée en puissance du contrôle d’accès, JPM présente sa nouvelle génération de cylindres à 6 goupilles accompagnée de sa clé doublement brevetée. Ce cylindre se décline en trois modèles différents en fonction des besoins techniques : double européen, demi européen et à bouton européen.L’offre Arko’z répond à un besoin de verrouillage mécanique spécifique en fonction des locaux et des activités de l’entreprise. Elle permet de protéger certaines zones considérées comme sensibles contre tout accès non autorisé. Tout en gardant des locaux accueillants pour les visiteurs et le personnel, il est nécessaire de pouvoir garantir un accès qui maintient les espaces partagés accessibles et les lieux sensibles protégés en permettant un accès pratique pour le personnel autorisé.La gamme Arko’z, par JPM, permet la mise en sécurité adéquate du bâtiment pour relever ces défis par la création d’un organigramme complexe et sécurisé.L’ensemble est régi par un plan d’accès préalablement réalisé sur mesure par rapport à la configuration des locaux à sécuriser. JPM aide à identifier les zones et les différents types de population afin d’établir les accès personnalisés. Un plan Arko’z sur-mesure offre une protection fiable et la flexibilité nécessaire pour évoluer au fur et à mesure au rythme des besoins de l’entreprise.Un cylindre qui offre un haut niveau de sécurité...Le cylindre Arko’z propose une solution durable et hautement performante répondant aux principales normes de sécurité européenne : EN 1303:2015, EN 12320:2012. Conçu avec une technologie à 6 goupilles, il permet une sécurité renforcée et une capacité de plan accrue. Deux modèles sont proposés : les goupilles renforcées qui protègent contre les attaques de perçage, promettant 5 minutes de résistance et la goupille crantée qui simule le positionnement correct de l’ouverture lors des tentatives d’acte de malveillance, garantissant une protection anti-crochetage.Diverses fonctionnalités optionnelles, telles que la fonction urgence qui permet d’ouvrir une porte même lorsqu’une clé est accidentellement laissée dans le cylindre, la fonction débrayable empêchant un utilisateur de se barricader, la fonction anti-snap qui permet à la face avant du cylindre de se désolidariser en cas d’attaque,... le rendent idéal pour un large éventail d’applications.La gamme de cylindres Arko’z se décompose en 3 produits polyvalents adaptés aux besoins des entreprises :Le cylindre double européen : permet de verrouiller les portes des locaux, à l’intérieur comme à l’extérieur. Prix public indicatif : 37,78€ HT (30x30)Le demi-cylindre européen : convient aux espaces intérieurs. Prix public indicatif : 32,71€ HT (30x10)Le cylindre à bouton européen : adapté aussi bien aux portes intérieures qu’extérieures, il peut se déverrouiller en un geste pour permettre une sortie plus rapide. Prix public indicatif : 46,67€ HT(30x30B)...Renforcé grâce à une clé doublement brevetéeFabriquées en maillechort de haute qualité, les clés Arko’z sont robustes et leur design contemporain haut de gamme favorise une expérience utilisateur qualitative. Sa conception propose jusqu’à 63 profils, qui permettent d’ajuster les niveaux de sécurité dans tous les locaux avec une large capacité de combinaison. Attaché à l’importance de breveter ses produits pour garantir un haut niveau de sécurité, ASSA ABLOY se distingue sur le marché grâce à cette clé détenant deux brevets de protection contre la copie valables jusqu’en 2037.La sécurité ne s’arrête pas à une porte verrouillée, que ce soit au niveau des armoires, des boîtes aux lettres ou des casiers, un bâtiment a besoin de sécurité pour tous ses points sensibles. La clé Arko’z permet d’ouvrir aussi bien une porte qu’un autre dispositif polyvalent de verrouillage tels qu’un cadenas, un contacteur ou une batteuse avec un seul passe.
Il y a 2 ans et 118 jours

Murs-rideaux trapézoïdaux de l'Arena Futuroscope à Poitiers : un chantier soulignant l'expertise Louineau sur le dimensionnement des pièces d'ancrage

Située à proximité de Poitiers, aux portes du Parc du même nom, l'Arena Futuroscope se distingue par son architecture contemporaine, caractérisée par une coque rectangulaire et monolithique. Conçu par le groupe d’architecture pluridisciplinaire Patriarche, et réalisé par l’agence Atelier du Moulin (architecte d’opération), cet écrin semble se soulever du sol et laisser entrevoir son cœur par ses quatre angles vitrés. Ces murs rideaux en aluminium trapézoïdaux et aux hauteurs imposantes (jusqu’à 7,5 m en deux ou trois points d’ancrage) ont requis une expertise pointue tant dans leur mise en œuvre que dans l’approche technique menée sur les systèmes d’ancrage sur-mesure LOUINEAU*.La société Miroiterie Mélusine, membre de CSI Réseau, a été choisie pour fabriquer et installer les façades. Elle s’est rapprochée du bureau d’études LOUINEAU pour réaliser la justification du choix des pièces (manchons et sabots) via des notes de calcul. Il a déterminé les efforts au vent et au poids repris mécaniquement par chaque système d’ancrage, en se basant sur les normes en vigueurs** et en intégrant les hypothèses du chantier (zone de vent ici 1, catégorie de rugosité du terrain ici III, zone de sismicité, hauteur du bâtiment...). S’agissant d’un ERP situé aux environs de Poitiers, une ville qui se trouve dans une zone de sismicité 3, il était également exigé de prendre en compte les charges dues aux secousses modérées. Une fois que les pièces d’ancrage atteignant ces valeurs ont été validées par Miroiterie Mélusine, LOUINEAU a lancé la fabrication.Au total, 20 cas de montage différents ont été déterminés, soit autant de notes de calcul, essentielles pour garantir la sécurité et la pérennité de l’ouvrage auprès du bureau de contrôle en charge de l’Arena Futuroscope. Il s’agit de l’un des plus gros chantiers LOUINEAU sur l’année 2021, en termes d’étude de dimensionnement.À chaque cas de montage sa note de calculL’Arena Futuroscope se pare de près de 1.000 m² de mur-rideau répartis sur quatre angles et mis en œuvre en applique extérieure ou en tunnel. Ils sont fixés directement dans la charpente en partie haute et déportés dans le vide ou posés sur longrine béton en partie basse. Leur hauteur jusqu’à 7,5 m, leurs pentes, et leurs différents angles ont nécessité la création de 20 modèles de pièces : manchons sur équerre d’angle avec déport, manchons spécifiques en angle, manchons doubles pour soutenir les plus gros volumes verriers, sabots sur équerre d’angle avec déport... Pour définir les angles des pièces, LOUINEAU s'est appuyé sur une modélisation BIM fournie en amont par le client.Dès qu’on modifie la géométrie d’une pièce, elle réagit de manière différente au poids, au vent et au sismique, et nécessite donc un nouveau cas de montage. Aucune pièce ne pouvait être standard pour ce chantier car les charges étaient très importantes sur des hauteurs allant jusqu’à 7,5 m en deux ou trois points d’ancrage. La plus grosse pièce reprenait 1,8 tonne par exemple. Nous avons même dû concevoir et justifier une pièce d’ancrage avec à elle seule quatre angles car elle intégrait deux pentes et deux profondeurs différentes. », souligne Romain Pubertés, Technicien bureau d’études LOUINEAU.Une fabrication Made in VendéeAprès validation des pièces sur-mesure par Miroiterie Mélusine, LOUINEAU a lancé la fabrication dans son atelier à Luçon. Au total, 257 manchons et 70 sabots ont été livrés sur le chantier en deux tranches, janvier et mai 2021, en fonction de son avancée.
Il y a 2 ans et 118 jours

En Autriche, un pionnier du "retour à la terre" pour construire durable

Dans sa commune de Schlins, au coeur d'une région du Vorarlberg portée depuis longtemps sur l'habitat écologique, l'ancien céramiste est passé à la vitesse supérieure en construisant une usine unique en Europe, destinée à produire des murs en pisé préfabriqués."Devant l'enjeu écologique et le problème de l'énergie, il commence à y avoir une grande demande pour ce matériau. Mon espoir est qu'avec cette crise, de plus en plus d'entreprises décident de construire en terre," dit ce géant à la tignasse toute blanche.Car la production de béton c'est près de 8% des émissions mondiales de C02, quand l'empreinte carbone de la terre crue tient surtout à son transport. Ses défenseurs vantent ses propriétés hygrométriques, acoustiques. Et au moment de la démolition, la terre retourne à la terre, sans questionnement sur les déchets.Martin Rauch affiche déjà de spectaculaires créations: en Suisse, la Maison des herbes de l'entreprise Ricola, une maison de vacances, le centre de visite d'une station ornithologique, ou en Autriche les bureaux d'une imprimerie. Avant cela, il avait d'abord fait sa maison, une construction aux lignes contemporaines et grandes baies vitrées, comme une démonstration, un "manifeste".En ce jour pluvieux, la maison accrochée sur une pente de Schlins revêt des tons bistrés, fondue dans le paysage près des chalets traditionnels. De légers débords en lignes horizontales protègent les murs de la pluie.Pour l'atelier, les murs extérieurs incluent des morceaux de terracotta chargés de freiner pluie et érosion, une technique empruntée aux constructions anciennes de l'Arabie saoudite. Le tout tient sans problème depuis 1994, souligne-t-il.Alors que ce savoir-faire a reculé en Europe, cela fait 30 ans qu'il teste, pour déterminer la bonne terre, le degré d'humidité approprié pour la travailler, et ainsi proposer murs intérieurs, extérieurs, enduits...Dans sa région, l'entreprise a réalisé les sols d'une école maternelle, d'un cabinet d'architectes...Chez l'architecte Georg Bechter, l'effet est bluffant: pour un oeil non averti, le sol ressemble à du béton ciré, avec en plus le détail visuel des petits cailloux.Battue au pilon pneumatique, la terre - 15 cm d'épaisseur posée sur une structure de bois - a été prise sur place, lors d'une création de cave. Avec cependant une contrainte: il faut poncer le sol, puis cirer, chaque année.Terre et clientèles localesMais avec son usine, Martin Rauch veut aller plus loin, pour "répondre à des projets de grande envergure".L'endroit est, bien sûr, doté d'un mur en terre, selon lui aujourd'hui le plus long d'Europe (67 m).En son coeur se trouve une machine destinée à pilonner la terre pour la compacter dans un vaste coffrage permettant de produire des murs longs de 40 mètres. Les blocs, une fois séchés à l'usine et découpés, peuvent ensuite partir pour être assemblés à destination.Pour les machines, l'équipe a dû inventer, emprunter à différents secteurs. Le patron met lui-même la main à la pâte, râtissant la terre ce jour-là. L'industrialisation attendra.La terre, elle, vient des alentours, chantiers de construction et autres excavations, explique Sami Akkach, architecte et collaborateur de M. Rauch: "elle doit contenir de l'argile, et du gravier, anguleux plutôt que rond pour bien accrocher".Dans le même esprit écolo, l'entreprise n'accepte que des projets peu éloignés."Nous n'avons pas envie de monter en échelle", explique Martin Rauch: "nous souhaitons plutôt que la terre monte en échelle. Aujourd'hui nous avons quasiment un monopole, alors qu'il faudrait une usine comme celle-ci tous les 200 km!""Le problème est qu'il n'y a pas assez d'artisans, et qu'on a encore trop peur de ce matériau naturel. Il faut travailler là-dessus, encourager la formation, la qualité de l'architecture et la recherche-développement", dit-il, allusion à la récurrente question du risque d'érosion.Oui, les premières années, un peu de poussière d'argile peut partir, répond l'entreprise, mais "les structures en terre dureront des siècles si elles sont faites correctement".
Il y a 2 ans et 118 jours

Terreal investit sur son site de Lahera à Mazamet (81) pour augmenter sa capacité de production de closoirs

Face à une demande qui s’est accélérée depuis la crise sanitaire, TERREAL double ainsi sa production de closoirs certifiés et made in France pour continuer à livrer ses clients en France et à l’export, et ainsi renforcer sa présence chez les distributeurs en matériaux.TERREAL continue d’investir dans son activité de composants de toitureLahera, société du groupe TERREAL depuis novembre 2006, est spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de composants de toiture ainsi que dans le développement de l’offre solaire de TERREAL depuis 2008.Depuis 2016, une seule ligne assurait la production des closoirs souples et rigides. La nouvelle ligne, destinée à la production des closoirs souples bi-matières LAHE FIRST, permet ainsi de décupler les capacités de production jusqu’à 2 millions de mètres linéaires par an, soit l’équivalent d’environ 130 000 maison par an, et de répondre à la demande croissante de ses clients depuis la crise sanitaire. « Cet investissement est bénéfique tant sur la qualité de l’offre avec des possibilités d’innovations sur des nouvelles matières ou des nouvelles largeurs, que pour les opérateurs sur site car en produisant sur deux lignes de fabrication, nous évitons le recours au travail de nuit que nous avons connu pendant la crise », explique Julie Etavard, Chef de Marché Accessoires Fonctionnels chez TERREAL.Cet investissement s’inscrit dans le plan de la performance opérationnelle des sites TERREAL qui s’est traduit notamment sur le site de Lahera par l’installation de cabines de découpes laser et de thermo-laquage pour les accessoires de toiture en 2018.Une gamme complète de closoirs TERREAL made in France et certifiée QB35TERREAL devient ainsi le plus important producteur de closoirs en France et le seul industriel à être certifié QB35 sur l’ensemble de sa gamme avec deux technologies de closoirs ventilés : les closoirs souples LAHE ROLL et LAHE FIRST et les closoirs rigides LAHE-PRO et LAHE-PRO Alu.Le référentiel QB35 repose sur la performance de trois critères : l’adaptabilité aux tuiles (classes G), l’étanchéité (classes E) et la ventilation (classes V). La combinaison de ces trois critères détermine le classement GEV du closoir et permet de trouver le produit le plus adapté aux tuiles. « En doublant notre capacité de production, nous entendons également nous positionner auprès de nos partenaires, négoces et sites de distribution spécialisés, en leur livrant un produit de qualité, made in France et certifié pour leurs clients », conclut Eric Risser, Directeur Marketing de Terreal en France.
Il y a 2 ans et 119 jours

Le gouvernement opère un recul tactique sur l'assurance chômage

Transmis à la veille de Noël aux partenaires sociaux, le projet de décret sur la nouvelle réforme de l'assurance chômage avait suscité la colère des syndicats qui avaient découvert la piste d'une réduction de la durée d'indemnisation de 40% si le taux de chômage passait sous les 6%, contre 7,3% actuellement.En présentant la réforme cet automne, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait évoqué la possibilité d'un durcissement en cas de chômage inférieur à "5%", soit le niveau auquel on peut parler de plein emploi, mais pas ce seuil de 6%."On a voulu être transparents en affichant toutes les situations et les règles qui s'appliqueraient, y compris si le taux de chômage passe en dessous de 6%", a expliqué Mme Borne sur franceinfo."J'entends que ce point n'a peut-être pas suffisamment fait l'objet de discussions, donc nous allons le retirer, ce troisième niveau du décret qui entrera en vigueur au 1er février", a annoncé la Première ministre.Mais "nous remettrons ce sujet dans la concertation sur les futures règles de l'assurance chômage", prévue fin 2023, a précisé Mme Borne qui pense que c'est "la bonne règle d'indemnisation".Le principe de contracyclicité, soit la modulation des règles en fonction de la conjoncture, "est désormais dans la loi publiée le 21 décembre et sera donc un des éléments centraux de la future négociation des partenaires sociaux" pour 2024, a souligné le ministère du Travail.Le reste de la réforme n'est pas remis en cause.Comme annoncé fin novembre, le décret prévoit une baisse de 25% de la durée d'indemnisation pour tous les demandeurs d'emploi ouvrant des droits à l'assurance chômage à partir du 1er février en métropole.La disposition sur les 6% aurait eu quoi qu'il advienne peu de chances d'être appliquée en 2023, au vu de la conjoncture qui rend hautement improbable une forte baisse du chômage cette année."Premier recul"A la question recul tactique ou erreur d'Olivier Dussopt, un cadre de la majorité a répondu: "les deux! Dussopt, pourtant habile en général, est un adepte des petits coups en douce (...). Mais là ça tombait vraiment mal car ça apportait de l'eau aux moulins syndicaux sur les fausses concertations". Même si ce n'est, pour Denis Gravouil (CGT) qu'un "recul tactique" qui ne revient pas sur "une nouvelle réduction sans précédent des droits des chômeurs au 1er février", les syndicats y ont vu "une bonne nouvelle"."Ils font marche arrière, tant mieux", a réagi Yvan Ricordeau (CFDT), tandis que Cyril Chabanier (CFTC) s'est dit "content d'avoir pu faire entendre raison au gouvernement en retirant une mesure injuste et inefficace ciblant les plus précaires"."Notre pression a joué", a aussi relevé Michel Beaugas (FO), tout en relevant "un petit recul obligé" car le Conseil d'Etat aurait "retoqué la mesure parce que non concertée".La gauche y a vu un "premier recul" qui, espère-t-elle, en annonce un autre sur les retraites."Le rapport de force paie! Si nous nous mobilisons massivement, nous pouvons faire reculer le gouvernement sur la réforme des retraites!", écrit sur Twitter Manuel Bompard (LFI)."Élisabeth Borne recule sur l'assurance chômage. Demain, elle reculera sur sa réforme des retraites", a abondé Fabien Roussel (PCF), tandis que Marine Tondelier (EELV) a noté qu'avant la mobilisation sur les retraites, "le gouvernement a déjà compris qu'il allait falloir se détendre sur les mesures anti-sociales"."Prix de l'énergie, indemnisation du chômage... : ce gouvernement n'écoute personne, fait n'importe quoi et finit par rétropédaler", a pour sa part commenté Marine Le Pen (RN).
Il y a 2 ans et 119 jours

Élisabeth Borne temporise sur le départ à la retraite à 65 ans avant les dernières consultations

Une réforme impossible ? "Les Anglais ont l'Irlande, les Américains les armes. Nous, on a les retraites", glissait récemment à l'AFP, fataliste, Edouard Philippe. L'ancien Premier ministre a lui-même essuyé des manifestations contre son projet à points, finalement abandonné pour cause de Covid.Une majorité de Français s'oppose à cette réforme, dans le contexte inflammable d'un pouvoir d'achat rogné par l'inflation. Mais Emmanuel Macron reste déterminé: "cette année sera celle d'une réforme des retraites" appliquée "dès la fin de l'été", a-t-il martelé samedi lors de ses vœux aux Français.Le report de sa présentation du 15 décembre au 10 janvier a permis à la cheffe du gouvernement d'entendre à nouveau, avant Noël, les groupes politiques puis, cette semaine, les partenaires sociaux, avant la présentation en conseil des ministres le 23 janvier.Or l'ensemble des syndicats et l'essentiel des oppositions contestent le projet de l'exécutif de reporter progressivement l'âge de départ de 62 à 65 ans, ou à 64 ans avec un allongement de la durée de cotisation.La Première ministre a semblé tempérer mardi la position du gouvernement sur la mesure d'âge. "On a porté les 65 ans" mais "ce n'est pas un totem", a déclaré Elisabeth Borne sur franceinfo, ajoutant étudier "d'autres solutions qui permettent d'atteindre notre objectif", à savoir "l'équilibre du système de retraite à l'horizon 2030".La réforme tiendra compte "des carrières longues, des carrières hachées, de la difficulté de certaines tâches", elle permettra "d'équilibrer le financement" du système et "d'améliorer la retraite minimale", avait fait valoir Emmanuel Macron.Français défavorablesL'exécutif espère au moins, grâce aux mesures sur la pénibilité, une "absence d'opposition frontale" de la CFDT, souligne un conseiller. Mais quelque 54% des Français sont défavorables à cette réforme, selon un sondage Harris-Interactive réalisé fin décembre et publié lundi. "Il n'y a que les retraités, les 65 ans et plus, qui se déclarent favorables", note Frédéric Dabi, directeur de l'institut Ifop.Elisabeth Borne espère néanmoins rallier Les Républicains, favorables à un report de l'âge. Elle doit à cet effet échanger leur président Eric Ciotti, ainsi qu'avec les chefs de groupes à l'Assemblée Olivier Marleix et au Sénat Bruno Retailleau.Sans LR, le gouvernement, qui ne dispose que d'une majorité relative, serait obligé d'utiliser l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote.Pour la première fois depuis 12 ans et la réforme Woerth (qui avait relevé l'âge légal de 60 à 62 ans) tous les syndicats sont prêts à se mobiliser ensemble contre la réforme annoncée. Y compris la CFDT, sur une ligne plus ferme depuis son dernier congrès. Toute "mesure d'âge" sera une "ligne rouge", a redit son patron Laurent Berger dans la Dépêche du Midi, qui plaide pour un relèvement de dix points du taux d'emploi des seniors pour combler le déficit.
Il y a 2 ans et 119 jours

Les lauréats des Grand Prix SIMI Habitat et Logement 2022

Grand prix SIMI Habitat et Logement 2022 Catégorie transformationRÉSIDENCE ECLA - Noisy le Grand 93160, présenté par OceanisOu comment donner une seconde vie à un bâtiment de bureaux des années 80 devenu trop grand ou inadapté tout en respectant et valorisant l’architecture existante. La rénovation, inspirée du Kintsugi, art japonais qui permet de valoriser un objet cassé et de le sublimer, n’a pas cherché à masquer le passé de ce bâtiment. Respectueuse de ses qualités architecturales et techniques, elle s’est adaptée au bâti, sans déconstruction, ni grue, ni nuisances pour l’environnement proche.Dans le même esprit, sublimant chacun un étage, et suivant ce fil rouge du « Kintsugi », six artistes urbains ont travaillé à même les murs de béton brut, comme dans une immense galerie d’art accessible et non élitiste. Les murs sont réparés, ennoblis, les marques du temps soulignées. Le bâtiment compte désormais 708 logements, 2640 m2 d’espaces communs, des services apportant un vrai confort de vie au quotidien, des prestations de très grande qualité tout en permettant à des budgets très diversifiés de se loger, pour de courts, moyens et longs séjours.Grand prix SIMI Habitat et Logement 2022 Catégorie Mixité d'usagesMAISON SAINT CHARLES Paris 75015 présenté par Vinci ImmobilierL’histoire d’une renaissance audacieuse. A la fois projet de rénovation, de construction et de déconstruction, La Maison Saint Charles réunit une résidence intergénérationnelle, des chambres d’hôtes, des espaces de travail partagés, une chapelle néogothique restaurée, ainsi qu’une résidence neuve de 35 logements aux prestations haut de gamme, la résidence Hors du Temps.Le tout s’articule autour de deux jardins paysagers et potagers, empreints de spiritualité et de sérénité. Ce projet fait revivre la vocation d’hospitalité chère à la congrégation religieuse propriétaire des lieux et mêle mixité sociale et intergénérationnelle. Autre atout de cette réalisation, celle de placer la préservation du patrimoine artistique et culturel au cœur de la rénovation.Grand prix SIMI Habitat et Logement 2022 Catégorie Résidences servicesUXCO HACKER PALAISEAU 91120, PRÉSENTÉ PAR UXCO GROUPUne résidence de coliving au concept novateur, située à l’épicentre de la recherche scientifique et technologique universitaire, au cœur du plateau de Paris-Saclay. Inspiré du modèle des « Hacker Houses » aux États-Unis, le concept novateur de ce lieu de vie permet à certains résidents d’être logés dans des colocations pour startupeurs.Au total 122 logements pour 233 résidents, plus de 400 m2 d’espaces communs, et des hébergements en coliving privatifs ou partagés pour des courts, moyens et longs séjours.Imaginée et conçue comme un lieu de vie complet pour ses résidents, leur proposant à la fois un environnement de travail et de divertissement, la résidence UXCO Hacker met à disposition de grands espaces communs dédiés à la créativité, la recherche et l’innovation (espaces de coworking, salles de réunion...) ainsi qu’au bien-être et au “vivre ensemble” (cuisine partagée, espaces de détente...). Ces espaces communs d’exception sont répartis autour d’un vaste jardin paysager, faisant de cette résidence un véritable lieu de vie animé, propice aux rencontres et aux échanges.Un jury d’experts présidé par :BERNARD MICHEL président du conseil d’administration de VIPARIS, le jury est composé de directeurs immobiliers de grandes entreprises françaises :GILLES ALLARD Président d’honneur de l’Association des Directeurs ImmobiliersJÉROME ARNAUD Directeur Immobilier groupe ALSTOMSABINE BRUNEL Directeur de l’Immobilier AXA FranceSOLANGE DARBES – PICCA Directrice de l’immobilier et des services généraux BANQUE DE FRANCEVALÉRIE FOURTHIES Directrice de l’Immobilier VEOLIA ENVIRONNEMENTFRÉDÉRIC GOUPIL DE BOUILLE Directeur exécutif SNCF IMMOBILIER Président de l’Association des Directeurs ImmobiliersADRIEN RAFFIN Real Estate Manager DOCTOLIBDIANE DE SARNEZ Directeur Immobilier – NAVAL GROUPMARIE-ALBA TERNISIEN Head of Corporate Real Estate STELLANTISEDDIE TURCON Directeur Immobilier Groupe VEEPEE
Il y a 2 ans et 119 jours

Bilan 2022 des activités de la construction métallique

Pour Roger Briand : « Malgré les difficultés d’approvisionnement des premiers mois, l’impossibilité de répercuter sur le prix de vente l’intégralité des hausses des matières premières, ainsi qu’un ralentissement des prises de décisions des maîtres d’ouvrage en cette fin d’exercice, 2022 restera une bonne année pour notre profession. Le chiffre d’affaires réalisé par le secteur est en progression (+ 19%), du fait des très fortes hausses des matières premières et en particulier l’acier (+ 140%) dans un marché national inflationniste. »Ainsi, l’activité 2022 a essentiellement été assurée par l’investissement privé même si les investissements publics s’avèrent en évolution. Les travaux du Grand-Paris, des jeux olympiques et la requalification de centre-ville contribuent au développement d’une commande publique atone ces dernières années. Si la production annuelle devrait atteindre les 768.000 tonnes, soit un résultat proche de celui de 2021, notons que l’évolution des affaires conclues en 2022, est légèrement inférieure vs 2021, avec un regain de dynamisme marqué depuis août.Tendances des carnets de commandeL’évolution des carnets de commandes de la construction métallique française affiche, en moyenne, 6 mois d’activité. Notons, de plus, que le premier semestre 2023 devrait connaître une activité toujours soutenue, avec un horizon pour le second semestre demeurant incertain. Roger Briand de préciser : « Globalement, les dossiers de consultation sont nombreux, avec des disparités selon les régions. »Répartition par type d’activitéSi les bâtiments industriels demeurent l’activité principale des constructeurs métalliques (64% de parts de marché), mentionnons qu’en 2022, les bâtiments de commerces, ainsi que les bâtiments de stockage et les bureaux, connaissent également de fortes hausses. Précisons enfin que la construction de ponts et passerelles reste soutenue, en affichant des carnets de commande de plus de 6 mois.Taux des capacités de productionCe taux des capacités de production est un indicateur très suivi par la profession. Aujourd’hui celui-ci demeure, depuis 2021, très élevé, proche des 80%. Les industriels sont donc enclins à investir fortement, notamment pour la construction de bâtiments industriels. Ces extensions ou nouvelles réalisations sont en grande majorité exécutées par des constructeurs métalliques qui voient ainsi leur activité se développer.Pour Roger Briand : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité grâce notamment à des carnets de commandent qui se remplissent et à de nombreuses demandes en études et chiffrages de dossiers, en cette fin d’année. Cependant, les alertes des économistes nous obligent à la prudence pour fin 2023. »L’engagement de toute une filière pour des bilans bas carbone et le réemploi des matériauxLes constructeurs métalliques n’ont pas attendu l’application de la RE2020 pour s’engager en faveur d’une construction responsable et répondant aux enjeux environnementaux. L’acier est l’unique matériau de construction à pouvoir être recyclé à l’infini tout en conservant la totalité de ses performances. Spécificité unique pour un matériau de construction, ses propriétés magnétiques facilitent grandement le tri. Fort de toutes ces caractéristiques, l’acier constitue également le matériau le plus recyclé dans le monde, contribuant à la préservation des ressources naturelles, à l’optimisation du cycle de vie et à la vitalité de l’économie circulaire. De plus, précisons que la construction métallique utilise surtout de l’acier recyclé, les déchets métalliques sont en effet revalorisés en quasi-totalité et réintroduits dans le process. Aujourd’hui, afin de toujours améliorer les performances des bilans carbone des constructions, les constructeurs utilisent des aciers bas carbone qui peuvent réduire significativement les émissions de CO2.S’il est généralement avancé que la production d’1 kg d’acier émet 2 kg de CO2, le marché propose des aciers dont les FDES confirment des résultats bien plus performants. Ainsi, Xcarb, acier d’Arcelor, revendique seulement 0,3 kg de CO2 par Kg de construction métallique produite. Par ailleurs, soulignons que les récentes FDES du CTICM affichent également de belles performances. À titre d’exemples, pour des profils du commerce, seulement 1,3 Kg de CO2 sera généré par Kg de construction métallique produit ; pour un profil reconstitué soudé, il ne sera que de 1,4 kg de CO2.Dans la même logique, la généralisation de l’utilisation d’énergie renouvelable dans la fabrication d’ossature acier va contribuer à la réduction de cette emprunte carbone.Par ailleurs, rappelons aussi que les constructions métalliques se prêtent idéalement à la démontabilité et au réemploi, qu’il s’agisse d’un bâtiment dans son ensemble, d’éléments modulaires ou bien encore de pièces détachées. En effet, véritables mécanos géants, les éléments métalliques peuvent aisément se démonter, se transporter et se remonter dans de nouvelles constructions. Une option évitant la démolition et donc une reconstruction impactante en termes d’émissions de CO2.Pour Roger Briand Président du SCMF : « Essentiel dans la réalisation de structure antisismique, incombustible, imputrescible et insensible aux attaques de parasites, l’acier est, par définition, infiniment durable. Dans cette approche, la traçabilité du matériau et des éléments constitutifs est essentielle afin de définir ses réemplois futurs. Une banque de poutrelles, plaques, modules, peut ainsi être répertoriée selon les poids, tailles, capacités structurelles. C’est un marché de l’occasion qui verra prochainement le jour. » Parfaite illustration de cette philosophie verte, Briand va utiliser pour la construction de sa prochaine usine aux Herbiers en 2023, 100 tonnes de poutrelle d’acier provenant de l’ossature des ex-halles Alstom de Nantes dont le démontage s’est achevé en début d’automne.Pour Roger Briand : « L’acier se positionne comme un fantastique matériau circulaire. Il dispose de deux leviers fort de décarbonation. Le premier, son outil de production primaire qui largement se décarbone. Le second réside dans la possibilité d’intégrer une part de réemploi dans une construction, proche d’une émission 0 carbone, renforçant d’autant la décarbonation de l’ensemble de la structure métallique. Les bâtiments métalliques ainsi construits peuvent désormais afficher un niveau de décarbonation atteignant les objectifs futurs de 2030, 2040 ready. L’objectif de 0,5 Kg d’émission CO2 voire moindre par Kg d’acier est un objectif atteignable. »Des besoins en recrutement, en formation, une nécessité : « Faire connaître nos métiers »Alors que la semaine nationale de journées portes ouvertes des constructeurs métalliques s’est déroulée du 10 au 15 octobre 2022. La profession, en présentant ses métiers aux ateliers très automatisés et robotisés, a accueilli de très nombreux collégiens, lycéens et leurs professeurs. Une opération séduction déployée pour la troisième année et qui s’est révélée à nouveau très appréciée des jeunes comme du corps enseignant. Rappelons que les besoins en recrutement des constructeurs métalliques se chiffre à plus de 20.000 emplois sur les 4 ans à venir. Le manque de formations pour ces métiers contraint d’ailleurs les entrepreneurs à concevoir des formations internes comme à multiplier les contrats d’alternance.Enfin, autre initiative marquante de la filière construction métallique : la création des « écoles de production » comme celle mise en place par l’entreprise SERRU de Château Gonthier, accompagnée par les pouvoirs publics. Malgré ces efforts, les constructeurs métalliques attirent l’attention de l’Éducation Nationale et les Régions pour le développement de ses métiers.
Il y a 2 ans et 119 jours

La fiabilité des diagnostics de performance énergétique (DPE) de nouveau mise en cause par une nouvelle étude

Une nouvelle méthode d’étude qui aboutit aux mêmes résultatsLa fiabilité des DPE est souvent remise en cause. En témoigne notamment cette étude de l’UFC Que Choisir qui, pour certains logements, avait obtenu des résultats très différents selon les diagnostiqueurs. L’étude Hello Watt, réalisée sur plus de 200 logements d’après les données de consommation et les DPE, corrobore les résultats de l’étude UFC Que Choisir réalisée sur 7 logements.Hello Watt a comparé l’étiquette énergétique des 221 logements pour lesquels leurs équipes possédent le DPE* avec leur consommation d’énergie par m2**. Résultat :Dans 29% des cas, l’étiquette énergétique correspond à notre calcul de consommation par m2Dans 40% des cas, l’étiquette ne correspond pas, et c’est une étiquette voisine qui est attribuée (par exemple : B ou D au lieu de C)Dans 31% des cas, l’étiquette ne correspond pas, et ce n’est même pas une étiquette voisine qui est attribuée (par exemple B pour D ou, plus grave, G au lieu de E)Au total, ce sont donc, d’après ces calculs, 71% des DPE qui ne sont pas corrects, c’est à dire qu'ils ne correspondent pas à la consommation du logement en kWh/m²/an.Une approximation qui pose problème, puisqu’avec les nouvelles exigences de la Loi Climat, une différence - même d’une tranche - peut avoir des conséquences importantes. Par exemple, entre un classement E et un classement F, c’est le statut de passoire thermique qui se joue, et avec lui une interdiction de mise en location et une importante décote de la valeur immobilière.La méthode est différente des études réalisées par des associations de consommateurs (UFC que choisir notamment) - où différents diagnostiqueurs donnaient des DPE différents pour un même logement - mais le résultat est le même : les DPE ne sont actuellement pas fiables sur le marché.Des DPE pas beaucoup plus précis que si la lettre du DPE était attribuée au hasardSi on imaginait un diagnostiqueur peu scrupuleux qui attribuerait les étiquettes au hasard (en respectant la répartition nationale et sans même regarder le logement), il aurait bon dans 25% des cas (vs 29% ci-dessus) !En conséquence, il y a urgence à améliorer la fiabilité des DPE, ce qui passe par une meilleure formation et un meilleur encadrement de la filière, qui est encore jeune.Comment l’étude Hello Watt a-t-elle été réalisée ?Pour rappel, les DPE analysent les caractéristiques d’un logement pour estimer sa consommation par m2. A partir de ces estimations, une étiquette est attribuée.Parmi les logements possédant une étiquette énergétique et répertoriés dans la base de l’ADEME, Hello Watt en a identifié 221 qui utilisent l’application Hello Watt. Pour ces logements, leur consommation réelle est connue, ainsi que leur superficie.Il est possible ainsi de faire correspondre leur consommation/m2 réelle avec leur étiquette énergétique, et donc avec leur consommation/m2 estimée.*ADEME Open Data Portal**A partir des adresses postales indiquées pour chaque DPE au sein du dataset de l’ADEME, on peut, grâce à l’application Hello Watt, retrouver la superficie du logement et sa consommation énergétique.L'étude complète est disponible en cliquant ici.
Il y a 2 ans et 119 jours

Comment les opérateurs de télécommunications peuvent mettre la gestion de l’énergie au premier plan et lutter contre le dérèglement climatique

C’est un point important mais la 5G n’est qu’un élément dans la liste des sujets qui motivent les opérateurs de télécommunication à se focaliser de plus en plus sur la réduction de leur consommation d’énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre. Jusqu’ici engagés dans un cycle continu de mises à niveau de leurs réseaux, ils se focalisent désormais sur les coûts et l’empreinte carbone liés à ces évolutions. Selon les experts, il s’agira d’ailleurs de leur priorité absolue pour les années à venir.La bonne nouvelle, c’est que les opérateurs ont déjà fait de grands progrès vers la réduction de leur consommation d’énergie. Ils déploient des systèmes énergétiques hybrides depuis des décennies et sont parmi les premiers à avoir adopté l’énergie solaire, bien que ces applications soient restées limitées et spécifiques.Mais quelles stratégies à court et à long terme ces entreprises peuvent-elles déployer pour accroître leur efficacité énergétique et progresser sur le plan du développement durable ?Remplacer les anciens systèmes d’alimentation en courant continuSoyons clairs : il n’y a pas de solution miracle pour réduire la consommation brute d’énergie des réseaux des opérateurs. Cependant, différentes mesures immédiates peuvent être prises pour soutenir leur transition vers des énergies renouvelables, comme l’énergie solaire.Déjà massivement adoptée, la stratégie la plus évidente est d’opter pour des redresseurs à haut rendement dans les systèmes d’alimentation DC présents sur chaque site d’accès. Le remplacement de ces anciens systèmes par des modèles plus récents et affichant un meilleur rendement peut augmenter leur efficacité énergétique de 5-6%.De plus, les équipements modernes disposent souvent de modes et fonctions d’économie d’énergie qui sont trop souvent ignorés. Les systèmes d’alimentation DC actuels, par exemple, sont plus intelligents et assurent une gestion de l’énergie plus évoluée que celle de leurs prédécesseurs. Adapter les stratégies énergétiques aux sites d’accès S’il est exagéré d’affirmer que chaque site est unique, lorsque l’on tient compte des facteurs de différentiation (région, climat, fiabilité du réseau, disponibilité de l’eau ou réglementations), il est clair qu’aucune stratégie ne saurait convenir à tous les sites d’accès.Les stratégies de gestion énergétique et des émissions doivent être liées aux efforts de planification et à l’immobilier disponible et les opérateurs doivent adapter leur approche aux conditions sur l’ensemble de leurs réseaux. Par exemple, les systèmes hybrides, utilisant l’énergie solaire comme un complément aux réseaux non fiables ou surtaxés, sont bien plus fréquents dans une grande partie de l’Afrique, en Amérique du Sud, au Moyen-Orient et dans certaines contrées d’Asie qu’aux États-Unis, où le réseau est généralement fiable et abordable.Utiliser des contrôleurs intelligents pour la gestion de la charge Aujourd’hui, il est possible de superviser en temps réel les infrastructures d’alimentation en courant continu.Grâce aux contrôleurs intelligents dotés de fonctionnalités avancées de gestion de la charge, les opérateurs visualisent l’emplacement de la charge, la performance énergétique et les problèmes de répartition de charge, afin d’optimiser l’alimentation en courant continu, de maximiser l’utilisation de systèmes de refroidissement, et d’éviter toute surcharge. Avec des outils efficaces, il est possible d’atteindre une haute disponibilité et d’optimiser le rendement et en réduisant les coûts.Avec une gestion de charge proactive, les opérateurs peuvent identifier l’emplacement et le profil d’alimentation de chaque rack, , visualiser les points chauds potentiels, et repérer les problèmes de répartition de charge. Après avoir cartographiée la distribution d’énergie et la puissance de refroidissement du site, ils pourront déplacer la charge d’un rack à un autre pour améliorer la circulation d’air et son refroidissement.Adopter une vision à long termeAujourd’hui , les opérateurs doivent également adopter une vision à long terme et des approches créatives et ambitieuses pour gérer leur consommation. Par exemple, l’abandon des groupes électrogènes au diesel au profit de technologies de piles à combustible hydrogène.Parmi les autres innovations pourraient figurer des technologies émergentes (ex. : batteries au sodium-ion), qui offriraient des opportunités supplémentaires pour un fonctionnement hors réseau et pour la gestion de l’énergie. Enfin, , les réseaux sont susceptibles de se transformer en micro-réseaux générant, partageant leur propre énergie en interne et avec les fournisseurs d’électricité.Bien que nombre de ces nouvelles technologies ne soient pas des alternatives viables sur les réseaux d’accès d’aujourd’hui, il est certain que ce secteur innovant continuera à servir de moteur du progrès et à promouvoir un avenir plus efficient et plus vert pour l’industrie.Tribune de Séverine Hanauer, Directrice Segments Stratégiques Telco & Déploiement Edge, Europe du Sud chez Vertiv (Linkedin).
Il y a 2 ans et 119 jours

Les salaires à l'embauche dans la Construction/BTP en hausse de 9% depuis le début de l’année

Face à l'emballement de l'inflation et aux difficultés de recrutement, les entreprises proposent-elles vraiment des augmentations de salaire à l’embauche ? C’est ce qu’a voulu savoir Talent.com. Le moteur de recherche d’offres d’emploi a publié 4 millions d’offres d’emploi par mois depuis janvier 2022 et enregistré entre 3 et 5 millions de visiteurs mensuellement sur sa plateforme française. Mais alors que la majorité des actifs (95%) juge essentiel ou important le fait de connaître le salaire d'un emploi avant de postuler, seules 17% des offres d’emploi en France affichent la rémunération (contre 20% au Royaume-Uni - chiffres issus des données Talent.com). Pour cette étude, Talent.com a retenu 203.000 offres comportant une information sur le niveau de salaire proposé. La plateforme a ensuite calculé pour chaque mois, la moyenne des salaires indiqués dans les offres de tous les métiers d’un même secteur, afin de comparer son évolution depuis le début de l’année, au regard de la situation économique et sociale en France. Voici les enseignements.De fortes disparités selon les domaines d’activitéÉvolution des salaires proposés à l’embauche entre janvier et octobre 2022. Analyse générale basée sur 203.000 offres en CDI, CDD et intérim, diffusées du 01/01/2022 au 31/10/2022. Tous secteurs confondus, les offres d’emploi publiées sur Talent.com affichaient des salaires à l’embauche en augmentation de 5,77%, entre ceux proposés début janvier par rapport à fin octobre. Une hausse relativement similaire à l’inflation de 5,07% enregistrée en moyenne en France puis le début de l’année par l’INSEE. Toutefois des grandes disparités existent entre les différents secteurs de l’économie. Les secteurs qui connaissent des hausses de salaire Le secteur de la Finance arrive en tête de ceux qui proposent des les plus fortes augmentations de salaire affichées à l’embauche en 2022 : +16,36% depuis le début de l’année, tous métiers confondus. Suivi de près par le secteur de l’Industrie et de la Production : +13,44%. A cause de la pénurie de main-d'œuvre, le secteur de la Construction/BTP offre lui aussi des hausses conséquentes de salaire : +9,01% en moyenne sur l’ensemble des postes.Pour Adrien Scemama, responsable de Talent.com en France : « Ce qu’il est intéressant d’observer c’est que jusqu’au mois de mars les salaires proposés augmentaient dans ce secteur. Mais depuis le conflit Russo-Ukrainien, la flambée des prix des matières premières et les difficultés d’approvisionnement en matériaux ont durement impacté les marges et la trésorerie des entreprises du bâtiment, qui n’ont pas pu continuer à proposer des augmentations de salaires pour attirer des travailleurs et honorer leurs chantiers. » Les entreprises des secteurs de la Tech et du Transport-Logistique ont elles aussi ajusté les salaires à la hausse en proposant respectivement +5,88% et +4,02% en moyenne sur les offres publiées entre début janvier et fin octobre 2022. Les secteurs qui affichent des baisses de salaire Alors que l’Hôtellerie-Restauration rencontre toujours de grandes difficultés à recruter de la main d'œuvre, les entreprises du secteur ont proposé des salaires stables sur les neufs premiers mois de l’année mais en baisse de 13,32% entre janvier et fin octobre. Plus précisément, au premier trimestre 2022 les rémunérations moyennes proposées étaient de 32.780 euros et sur les deux mois de la période estivale de 32.936 euros. Pour Adrien Scemama : « Donc au plus fort de leur activité, les hôteliers et les restaurateurs ne proposaient qu’une hausse de 0,48% des rémunérations seulement, pas de quoi attirer les talents. » Même constat du côté du secteur de la Santé : sur les trois premiers trimestres, les salaires proposés n’ont cessé de chuter chaque mois, passant de 46.213€ en janvier à 42.556€ fin octobre (et même 36.600€ en juillet/août). Augmentations et primes, pas pour le moment Ces données à l’embauche vont dans le sens du précédent sondage réalisé par Talent.com en septembre 2022, indiquant que seuls 27% des salariés déclaraient que leur employeur augmenterait leur salaire cette année. Pourtant, le fait d’avoir une prime ou une hausse de salaire, augmenterait de manière significative la fidélité des employés envers leur employeur. En effet, deux salariés sur trois prétendent qu’une prime ou une hausse de salaire les ferait rester plus longtemps dans leur entreprise actuelle (66%) ; un chiffre qui monte même à 87% chez les 18-24 ans. Pour Adrien Scemama : « Dans un contexte d’inflation, de baisse du pouvoir d’achat, de pénurie de main d’œuvre et un candidat roi, les entreprises n'ont d'autre choix que de proposer des salaires à la hausse pour recruter et développer leur activité. Car le salaire reste un élément clé pour attirer les talents, mais aussi pour fidéliser ses collaborateurs. D’ailleurs, un sondage mené à la rentrée montre que les salariés qui veulent en majorité quitter leur entreprise sont ceux qui veulent une meilleure rémunération et ceux qui savent qu'ils ne seront pas augmentés cette année. »
Il y a 2 ans et 119 jours

La fenêtre Hybride en bambou Moso® by Minco

Véritable «Concept Windows», la nouvelle fenêtre HYBRIDE révolutionne le monde des ouvertures extérieures.Réalisée avec du bambou, elle représente une solution innovante en matière de gestion de la ressource, de restauration des sols et de préservation de la biodiversité.Sa beauté naturelle et toute particulière n’a d’égal que son esthétique dynamique et unique.Entièrement recyclable, certifiée FSC, cette alternative aux autres ressources a un impact carbone neutre.La fenêtre favorise la qualité de l'air (COV A+) en plus d'être antistatique et antiallergique. Parfaite pour des intérieurs agréables à vivre.
Il y a 2 ans et 119 jours

Prello transforme une longère normande en résidence traditionnelle de standing

Achevé en seulement 2 mois, ce projet de réfection a su répondre au grand enjeu du renouvellement des habitats traditionnels : concilier modernité et valorisation de l’identité architecturale locale.Une parenthèse pittoresque et paisible dans un village typique de la Haute-NormandieTransformer une maison de charme normande à colombages en un espace contemporain de bien-être, et ce tout en respectant l’esprit unique des lieux, tel était le nouveau pari de Prello.Nichée au cœur du département de l’Eure, dans un village pittoresque renommé pour ses petites ruelles boutiquières et son architecture typiquement haut-normande, la villa bénéficie d’un cadre privilégié entre littoral et campagne, à l’abri de toute nuisance. On éprouve ici le sentiment d’être hors du temps, presque hors du monde, loin de l’ordinaire, bien que la demeure soit située à proximité immédiate de toutes les commodités et à moins de trente minutes de Rouen.Cette belle résidence pouvant accueillir 11 personnes propose 292 m2 habitables répartis en 7 pièces principales sur 2 niveaux érigés sur une parcelle arborée de 4914 m2.Dès le départ, l’ensemble offre de beaux volumes parfaitement agencés et permettant différents usages : au rez-de-chaussée, une entrée, une cuisine rénovée et aménagée reliée à une grande salle à manger, un petit salon avec une cheminée et un bar, et une grande pièce de vie de 80 m2 ; à l’étage, trois chambres privatives avec toilette et douche, une chambre d’ami et une chambre d’enfants avec une salle de bain de bain commune ainsi qu’un bureau ; au sous-sol, une cave aménagée et un local technique ; au grenier, de grands espaces pour le rangement.À l’extérieur, tout a également été conçu pour garantir récréativité et détente, mais aussi praticité et autonomie à tous les résidents. Jouxtant la maison et sa terrasse, une piscine couverte et chauffée avec de grandes baies vitrées ouvrables fait face à un grand jardin. Juste à côté, un dernier bâtiment abritant un double garage et un home cinéma à l’étage complète le bien.Un subtil mélange de traditionnel contemporain Chauffage, isolation, assainissement, menuiserie, sol et revêtement… La maison était en parfait état et présentait de bonnes performances énergétiques lors de son acquisition par Prello.Récente mais restée « dans son jus », la villa nécessitait néanmoins des travaux de rafraîchissement, en particulier au niveau des peintures et des tapisseries – passées de mode et sans cohérence globale –, pour être pleinement en phase avec les attentes les plus exigeantes d’aujourd’hui. Confié à une architecte d’intérieur, le chantier s’est étalé sur 2 mois à peine, un temps record !5 grandes transformations ont ainsi été opérées, dans les espaces de vie comme de nuit. Les deux premières concernent le grand salon, qui a été entièrement repensé. Ici, la volonté était, d’une part, de donner un « coup de jeune » à la pièce, et d’autre part, d’y installer une salle de jeux.Dans cet objectif, un nouveau parquet a été posé, les peintures ont été rafraîchies et le mobilier a été intégralement remplacé. Ces modifications ont permis d’apporter luminosité et modernité à la pièce, à présent plongée dans des tons clairs de blancs, de beiges et de gris qui enveloppent l’espace de douceur. Équipé de trois grands canapés, d’un bar et d’un billard, le salon instaure désormais une ambiance chaleureuse, propice à des soirées mémorables en famille ou entre amis.La troisième transformation porte sur le petit salon avec cheminée, lui aussi mis au goût du jour. Une nouvelle fois, les peintures, l’ameublement et la décoration ont été repensés dans un style plus contemporain tout en conservant l’esprit rustique du bâti existant. Une association de couleurs tout en contraste avec des tons blanc / beige clair sur les murs qui apportent de la clarté. L’utilisation du bleu clair sur les colombages et du bleu foncé au plafond procure originalité et modernité à ce lieu singulier, tout en soulignant avec finesse les différents éléments architecturaux dans les tons naturels et doux.La quatrième transformation a consisté en l’embellissement de la salle à manger. Là encore, les peintures, l’ameublement et la décoration ont été complètement revus. Les couleurs claires et les matières naturelles ont été privilégiées pour valoriser la lumière naturelle de la pièce et mettre en avant les tomettes et poutres apparentes de la villa. Une grande nouveauté également : l’installation d’un panoramique sur mesure à même le mur de la salle. Ce grand décor confère une touche d’originalité tout en accentuant le caractère champêtre de la résidence. Enfin, la cinquième et dernière grande transformation concerne la salle de cinéma. Dans une grande pièce aux beaux volumes sous pentes, la salle a été réaménagée avec l’installation d'une VMC pour ajouter du confort de vie tout au long de l'année. Une peinture noire a été choisie, ainsi qu’un vidéo projecteur et un immense canapé, idéal pour des soirées films comme au cinéma en famille ou entre amis.Le projet de rénovation en brefLe lieu : Saint-Ouen-de-Thouberville (Eure).La surface : 292 m2 habitables (terrain de 4914 m2).Durée des travaux : 2 mois
Il y a 2 ans et 119 jours

Altarea annonce le renouvellement de son partenariat historique avec Habitat & Humanisme

Depuis le début de son partenariat avec Habitat & Humanisme, Altarea a participé au financement de plus de 20 projets, pensions de famille ou résidences intergénérationnelles, représentant 427 logements créés pour des familles et des personnes isolées.Dans les trois prbochaines années, Altarea poursuivra son soutien à travers l’accompagnement de projets immobiliers et le financement de trois postes permanents au sein de l’association pour participer à la lutte contre le mal logement. Conscient des enjeux de développement durable pour la société, et en particulier de l’impact carbone de l’activité immobilière, Altarea accompagnera également Habitat & Humanisme en matière d’ingénierie technique, pour améliorer la performance énergétique du parc des logements actuel et à venir. En effet, développer par la construction neuve et la rénovation un parc de logements de qualité présentant des performances énergétiques satisfaisantes reste un défi à relever.Altarea a souhaité poursuivre également son soutien sur les actions en faveur de l’habitat inclusif et intergénérationnel et ajouter une nouvelle dimension, sur l’accueil des personnes âgées et du personnel soignant, en lien avec la structure Habitat et Humanisme Soin.« Cela fait plus de 15 ans que nous accompagnons Habitat & Humanisme avec qui nous partageons des valeurs communes et la volonté de créer une ville plus inclusive, à impact positif où chacun trouve sa place. En cette journée de la solidarité internationale, et alors que 4 millions de personnes sont mal-logées ou privées de domicile en France, nous renouvelons notre partenariat pour apporter des réponses concrètes aux plus fragilisés. C’est un partenariat dont je suis particulièrement fier qui associe de nombreux collaborateurs du Groupe et qui illustre, à travers le logement, notre vision de la ville, celle d’une ville pour tous », affirme Alain Taravella, Président-Fondateur d’Altarea.« La journée internationale de la solidarité humaine est le jour retenu pour mentionner le renouvellement du mécénat qu’offre Altarea à Habitat et Humanisme. 15 ans, déjà qui témoigne de relations qui ont construit autour de la solidarité. L’accompagnement d’Altarea, notre premier mécène, n’est pas que financier, même s’il est important, il est aussi humain. Notre association est sensible à l’aide apportée par des professionnels qui ont une exigence de qualité en veillant à concevoir des lieux qui font naître des liens, d’où l’intergénérationnel qu’Altarea nous a aidés à développer. Alain Taravella, Président du Groupe, met l’accent sur la santé qui ne se réduit pas seulement à une exigence des soins, mais à une approche environnementale au sein de laquelle l’habitat doit trouver pleinement sa place. Bâtir doit se révéler un acte de réconciliation, un humanisme, celui-là même qui conduit à ce renouvellement d’un partenariat historique, non seulement pour continuer, mais pour faire du neuf. La solidarité est un appel à imaginer un autrement et à le construire », répond Bernard Devert, Président-Fondateur d’Habitat et Humanisme.
Il y a 2 ans et 119 jours

ATE déploie son catalogue général

Plus qu’un catalogue, cet outil vous aidera facilement à choisir la solution adaptée à votre projet.Pour chaque produit, vous retrouverez la gamme dimensionnelle, le conditionnement, des visuels et surtout des liens interactifs vous permettant de télécharger d’autres documentations, ou d’accéder rapidement aux pages produits sur notre site internet.Format interactif à consulter en ligneTélécharger le Catalogue en PDFL’équipe commerciale ATE est à votre disposition pour vous conseiller et vous informer de tout ce dont vous avez besoin.
Il y a 2 ans et 120 jours

Les lauréats des Grands prix SIMI 2022

Le palmarès 2022 a distingué 7 lauréats saluant des réalisations d’exception qui, chacune à sa manière, contribuent à « Faire de demain le plus bel endroit à vivre ».Grand prix SIMI 2022 immeuble de bureaux neuf – de 10.000 m2 :SIÈGE SOCIAL BLABLACAR PARIS (75011), présenté par 6EME SENS IMMOBILIERLe bureau, nouveau lieu de vie et d’échanges.Situé au cœur de 11e arrondissement de Paris, cet immeuble de 5000 m2 possède des qualités architecturales rares dans la capitale. Il réunit sur 8 niveaux des espaces de vie haut de gamme, une luminosité forte des bureaux, un auditorium de 175 places, un espace fitness, 8 cafétérias-tisaneries, de nombreux espaces extérieurs dont un rooftop végétalisé de 492 m2 doté d’un potager offrant une vue à 360° sur les toits de Paris...Ce véritable “Village» BlaBlaCar sert de point d’ancrage aux 500 employés de la société basés en France. Réalisé par 6e Sens Immobilier en collaboration avec le Studio Vincent Eschalier, ce nouveau bâtiment a été pensé d’abord comme un lieu de rencontres, où se mêlent espaces de travail partagés et espaces de vie. « Nous avons anticipé le changement d’usage du bureau, devenant un lieu de vie et d’échange, acteur de la cohésion sociale”, raconte Muriel Havas, Directrice de l’Environnement de Travail de BlaBlaCar.Bâtiment éco-responsable au cœur de Paris, s’inscrivant dans la démarche environnementale de BlaBlaCar, ce lieu aspire à être un modèle d’immeubles de bureaux aux usages responsables. Sa construction a respecté les critères énergétiques et environnementaux les plus exigeants et a obtenu les labels de performance environnementale BREEAM International “Very Good” et Wiresdscore Silver. Par ailleurs, “BlaBlaCar a imprimé dans la conception de son siège une intention de responsabilité, d’efficience, de bien- être et de bon sens”, souligne Damien Bertuli, DG associé de 6e Sens Immobilier.Pour conforter la politique de télétravail souple et ouverte à tous mise en œuvre par BlaBlacar, le « BlaBlaNomad », ce bâtiment a été conçu comme un lieu de rencontres entre les équipes « à même de renforcer la renforcer le lien humain, si fondamental à leur cohésion et à leur performance. » analyse Nicolas Brusson, cofondateur et CEO de BlaBlaCar. Pari réussi !Grand prix SIMI 2022 immeuble de bureaux neuf + de 10.000 m2 :SO POP SAINT-OUEN (93), présenté par COVIVIOUn projet en perpétuelle évolution.Avec ses 32.000 m² de bureaux et ses 4.000 m² d’espaces extérieurs, So Pop se construit, s’améliore, grandit au rythme de ceux qui y vivent, en intégrant l’ensemble des dimensions spatiales, sociales et culturelles.Dans le quartier de la Porte de Saint-Ouen et de la Porte Pouchet, cet immeuble tout en courbes et en larges volumes, dessiné par LBBA architecture, devient l’un des signaux d’un quartier en plein renouveau où tout s’invente et se réinvente - les Docks, l’espace 1789, le MOB Hôtel, le Conseil Général d’Île-de-France, les mobilités avec l’arrivée de la ligne 14, etc.Avec So Pop les technologies servent de ressources essentielles. En effet, la data produite in situ grâce à plus de 1.000 capteurs intelligents permet de monitorer l’immeuble. Ses services et ses surfaces privatives évoluent en fonction des données, des besoins et des habitudes. C’est dans un échange interactif avec les occupants que la métamorphose s’organise.Tel un musée, les larges surfaces murales blanches et noires du hall et de la galerie accueillent différentes expositions inspirantes et surprenantes. Le système d’assises Tribu, spécialement pensé et dessiné pour So Pop, se module pour former des ensembles cohérents et fonctionnels.Côté restauration, la palette est large grâce aux différentes offres : restaurant, cafeteria, click & collect... Côté ambiance, le restaurant principal, qui se transforme en espace de travail en dehors du déjeuner, s’inspire des marchés parisiens et audonniens et séduit par sa convivialité. Côté saveurs, des chefs et restaurateurs locaux invitent à la découverte de recettes traditionnelles mais aussi d’encas les plus exotiques.So Pop est le premier immeuble Covivio livré postCOVID. Il est une opportunité pour Covivio de marquer la transition entre l’avant et l’après : proposer un bâtiment prenant en compte les aspirations de changement de notre société avec un environnement professionnel (vraiment) évolutif et ajustable.Grand prix SIMI 2022 immeuble rénové ou réaménagement particulièrement innovantMETAL 57 BOULOGNE – BILLANCOURT (92), présenté par BNP PARIBAS REAL ESTATEUn immeuble de bureaux ouvert au public.« Metal 57 », c’est d’abord l’histoire du sauvetage, de la réinvention et de la métamorphose d’un bâtiment industriel en immeuble tertiaire.Livrée en 1984, la construction d’origine, « 57 Metal », avait été conçue pour être un atelier des usines Renault. Elle servit à du travail de modelage et de fonderie avant de se métamorphoser, au début des années 2000, en espace d’accueil de grands événements de communication de Renault suite au transfert du site de Boulogne-Billancourt à Saint Quentin. Puis désaffecté et menacé de se dégrader, l’édifice fut acquis en 2010 par un investisseur immobilier anglais décidé à faire table rase du passé pour construire une tour à la place...Pour sauver ce bâtiment emblématique conçu par l’architecte Claude Vasconi, Grand Prix National d’architecture, BNP Paribas Real Estate et l’architecte Dominique Perrault imaginèrent, en accord avec les ayant-droits de Claude Vasconi, un projet immobilier tourné vers le futur tout en préservant son histoire.Le choix fut fait de :Réhabiliter 50% du bâtiment d’origine (dont les sheds et la façade forteresse)Y intégrer un immeuble neuf en R+8 et rooftopFaire des 37.000 m2 du nouvel ensemble un site tertiaire : Fier de son passé comme le rappelle l’architecture, la structure, les volumes intérieurs et plusieurs caractéristiques de la décoration de l’immeuble réhabilitéRSE (3 certifications, 5 labels, agriculture urbaine, mobilités douces...)Multi-locataires (6 entreprises pour une utilisation à 100%)Equipé de grands plateaux de bureaux équipés en flex-offices avec 80% d’espaces collaboratifsDoté de nombreux services rassemblés autour d’une grande rue intérieureOuvert sur la ville et aux riverains (ERP 1ère catégorie)Cette porosité extérieure est une des grandes originalités de « Metal 57 » qui est une opération pilote d’ouverture d’un immeuble de bureaux au public. Ce qui va dans le sens d’une ville plus économe de ses ressources qui mutualise ses espaces et ses équipements. Habitants de Boulogne-Billancourt comme salariés des entreprises utilisatrices ou riveraines peuvent emprunter la rue intérieure qui dessert l’immeuble et autour de laquelle s’organisent de nombreux services.« Metal 57 » se veut ainsi un immeuble de destination pour se rencontrer, sociabiliser, trouver de nombreux services et bien sûr travailler.Grand prix SIMI 2022 immobilier logistiqueV.PARK COMPANS COMPANS (77), présenté par VIRTUO INDUSTRIAL PROPERTYRéalisation d’une messagerie bas-carbone de 15.273m² pour Colis Privé.Ce centre de tri et de distribution de colis d’une surface de 15.273 m² (dont 960 m² de bureaux) s’étend sur un terrain de 49.105 m² appartenant à Aéroports de Paris (ADP). Il a été conçu par le cabinet d’architecture Aeco tandis que la maîtrise d’œuvre confiée à CLC Ingénierie.La messagerie double-face dispose d’une halle de tri de 14.200 m², de 88 portes à quai et a été développée avec le soutien de l’aménageur ADP. Réalisé pour le compte de Colis Privé, spécialiste des livraisons de colis B2C à domicile et en point relais, il illustre désormais la démarche zéro émission nette de Virtuo, sur le périmètre de la construction de l’immeuble. Lancé en septembre 2021, ce projet pilote a ainsi concentré toutes les innovations et les réflexions du V.Lab de Virtuo, un laboratoire créé tout spécialement pour répondre à l’objectif de neutralité carbone des bâtiments développés par l’entreprise.Le projet du V. PARK COMPANS est né :D’un besoin : celui de Colis Privé (le client) de disposer d’une plateforme moderne et durable pour assurer sa croissance ;D’une attente forte : celle d’ADP en sa qualité d’aménageur éco-responsable qui souhaitait attribuer les terrains à un promoteur engagé dans une vraie démarche environnementale ;D’une exigence : celle de la Mairie de Compans d’accueillir sur son territoire un immeuble exemplaire, qui puisse servir de référence à de futurs promoteurs,D’une conviction : celle d’Argan (en sa qualité d’investisseur engagé) ;D’une volonté : celle de Virtuo (en sa qualité de porteur de projet) de s’inscrire dans une démarche innovante.C’est ainsi qu’un consensus a été trouvé, toutes les parties prenantes unies, autour d’un même projet et objectif, à la recherche de l’excellence... Virtuo a accompagné son client, son investisseur, ses partenaires, en étant à la hauteur de leurs attentes.Preuve en est, le V.PARK COMPANS n’est pas un bâtiment comme les autres. En effet, l’enjeu n’était pas de construire l’immeuble le plus imposant, ni le plus haut mais de pousser le curseur sur le volet de l’éco-responsabilité et celui de la recherche d’économie d’énergie, qui sont les vrais enjeux de demain. Virtuo a, par ses actions, réduit l’impact carbone du projet de 30% et initié une action complémentaire pour restaurer l’impact environnemental de son bâtiment. Il vise aujourd’hui à obtenir le Label BiodiverCity et la certification Breeam Excellent.Grand prix SIMI 2022 immobilier mixteL’ODYSSEE LES ULIS (91), présenté par SIVUn immeuble techtiaire, acteur du renouvellement économique du territoire.Conscient des enjeux sociétaux et notamment de la demande croissante des filières scientifiques sur le territoire de Paris-Saclay, SIV (Société foncière d’investissement du groupe Mercator) acquiert, fin 2020, l’Odyssée, un immeuble de bureaux de plus de 3.300m2 sur 3 niveaux aux Ulis, pour accueillir des laboratoires et start-ups scientifiques.Son challenge : Répondre aux besoins très spécifiques de la filière scientifique, tout en garantissant une sobriété énergétique Redéfinir les espaces : laboratoire, bureau, technique, privatif ou partagé, afin de créer un environnement collaboratif, innovant et dynamique Rénover l’immeuble en moins de six mois pour les premières livraisonsSon idéologie : Préservation des ressources et de l’environnement Performance technologique et innovation Développement de l’écosystème scientifique Collaboration étroite avec l’agglomération Paris-SaclayDans le cadre d’une démarche environnementale, SIV a pris le parti de rénover plutôt que détruire pour reconstruire. Son programme s’est articulé autour des principes de l’immobilier bas-carbone, à savoir un maximum de réemploi dans les matériaux, le choix de mobiliers recyclés ou encore le don d’équipements non utilisés.L’Odyssée accueille aujourd’hui 4 laboratoires sur plus de 80% de l’immeuble et joue un rôle d’acteur du renouvellement économique du territoire salé par l’agglomération de Paris Saclay. Il sera bientôt rejoint par un second programme sur la même parcelle : l’Iliade, développé par SIV en 2023.Grand prix SIMI 2022 immobilier mixteMORLAND MIXITE CAPITALE PARIS ( 75004), présenté par EMERIGELe prototype de la ville de demain.En plein cœur de Paris, la réhabilitation de l’ancienne cité administrative de la préfecture de la Seine incarne le prototype de la ville de demain : mixte, vertueuse, désirable. C’est là le site le plus ambitieux de l’Appel à projets urbains innovants « Réinventer Paris » lancé en novembre 2014 par la Ville de Paris auprès des promoteurs, investisseurs, concepteurs du monde entier et remporté par Emerige.Conçue par une équipe de grands talents français et internationaux composée de David Chipperfield Architects Berlin, CALQ, Michel Desvigne et Studio Other Spaces, Ólafur Elíasson et Sebastian Behmann, l’œuvre architecturale issue du patrimoine historique est aujourd’hui un modèle durable de la ville du futur rassemblant, en un maillage complexe et innovant, onze programmes différents : des bureaux, un marché alimentaire, une crèche associative, une piscine, un spa et un fitness, un hôtel 5 étoiles de 162 chambres, une auberge de jeunesse de 404 lits, des commerces, des restaurants, un bar, des logements sociaux et privés, de l’agriculture urbaine, une galerie d’art. Plus de 43.000 m² dédiés à une mixité fonctionnelle et sociale ou la promesse d’espaces de vie ouverts à tous, Parisiens et visiteurs de Paris.La dimension environnementale y est pionnière, enrichie par la présence d’agriculture urbaine et de forêts miniatures. Morland Mixité Capitale est emblématique de cette vaste reconfiguration des villes appelant chaque citoyen à participer à l’expérimentation de nouvelles manières de vivre ensemble.Grand prix SIMI 2022 coup de cœur du juryLE 1 SAINT THOMAS PARIS 75007, présenté par SOGELYM DIXENCELe nouveau site du campus parisien de Sciences Po.Situé en cœur d’îlot dans l’un des quartiers les plus renommés de Paris, Saint Germain des Prés, ce projet vise à regrouper dans l’ancien Hôtel de l’Artillerie plusieurs unités d’enseignement et de recherche de Sciences Po jusqu’alors disséminés.La préoccupation principale de l’équipe architecturale – Wilmotte & associés, Moreau Kusunoki et Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments Historiques – a consisté à désenclaver la parcelle, à connecter les 3 cours existantes par un axe de circulation majeur et à relier ce nouveau bâtiment au 13 rue de l’Université, autre propriété de l’école. Ceci afin de proposer aux étudiants un grand site unique et unifié de 20.000 m2 aux articulations fluides tout en préservant la majesté des bâtiments à haute valeur patrimoniale. Pour ce faire, une large poutre horizontale de 4.300 m2 a été construite, véritable socle contemporain sur lequel repose le bâti ancien, fédérateur et garant de l’unité du lieu.Le lieu comprend trois beaux jardins paysagés par l’agence Mugo, un amphithéâtre de plein air pour favoriser les rencontres et accueillir les événements.La réalisation de ce campus a mis en avant le savoir-faire ancestral de nombreux métiers d’art (pas moins de 70 entreprises sont intervenues) notamment dans le domaine de la pierre, de la charpente et de l’architecture. Mêlant patrimoine, nature et innovation au cœur de la ville historique, cette réalisation exceptionnelle du nouveau campus de Sciences Po pose les jalons d’une nouvelle typologie de campus urbain pour le XXe siècle.Un jury d’experts présidé par :BERNARD MICHEL président du conseil d’administration de VIPARIS, le jury est composé de directeurs immobiliers de grandes entreprises françaises :GILLES ALLARD Président d’honneur de l’Association des Directeurs ImmobiliersJÉROME ARNAUD Directeur Immobilier groupe ALSTOMSABINE BRUNEL Directeur de l’Immobilier AXA FranceSOLANGE DARBES – PICCA Directrice de l’immobilier et des services généraux BANQUE DE FRANCEVALÉRIE FOURTHIES Directrice de l’Immobilier VEOLIA ENVIRONNEMENTFRÉDÉRIC GOUPIL DE BOUILLE Directeur exécutif SNCF IMMOBILIER Président de l’Association des Directeurs ImmobiliersADRIEN RAFFIN Real Estate Manager DOCTOLIBDIANE DE SARNEZ Directeur Immobilier – NAVAL GROUPMARIE-ALBA TERNISIEN Head of Corporate Real Estate STELLANTISEDDIE TURCON Directeur Immobilier Groupe VEEPEE
Il y a 2 ans et 120 jours

Retraites : Borne recevra les partenaires sociaux mardi et mercredi

Alors que les syndicats salariés rejettent le projet de l'exécutif, ces échanges "permettront de poursuivre le dialogue initié le 5 octobre dernier dans le cadre des trois cycles de concertation et de finaliser le projet de réforme", précisent les services de la cheffe du gouvernement.Dès mardi matin, elle s'exprimera sur la réforme mais aussi sur la crise énergétique et le pouvoir d'achat lors d'un entretien avec franceinfo à 08H30, à la suite duquel elle répondra aux questions des auditeurs et téléspectateurs. Le président Emmanuel Macron a confirmé samedi lors de ses vœux son intention de lancer rapidement la réforme du système de retraites, en vue d'une application "dès la fin de l'été" 2023. Le projet est attendu le 10 janvier.Les grandes lignes du projet n'ont pas bougé depuis la réélection du chef de l'État, déterminé à augmenter l'âge légal de départ de 62 à 64 voire 65 ans. L'objectif, a rappelé le chef de l'État, est d'"assurer l'équilibre de notre système pour les années et les décennies à venir", et de "consolider notre régime de retraites par répartition".Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, sera le premier reçu mardi à 15h30 par Élisabeth Borne. Il sera suivi par François Hommeril, président de la CFE-CGC, Frédéric Souillot, secrétaire général de FO et François Asselin, président de la CPME.Mercredi, se succèderont à partir de 15h00 Cyril Chabanier, président de la CFTC), Geoffroy Roux de Bézieux, président du MEDEF, Jean-Christophe Repon, vice-président de l'Union des entreprises de proximité (U2P) et son secrétaire général Pierre Burban, Laurent Escure, secrétaire général de l'UNSA, et enfin Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.Pour la première fois depuis 12 ans et la réforme Woerth (qui avait relevé l'âge légal de 60 à 62 ans) tous les syndicats sont prêts à se mobiliser ensemble contre la réforme annoncée. Y compris la CFDT, sur une ligne plus ferme contre toute "mesure d'âge" depuis son dernier congrès.
Il y a 2 ans et 120 jours

Face au réchauffement climatique, les bâtiments en terre crue reviennent en grâce

La technique du pisé, de la terre crue comportant une part d'argile compactée et coffrée par couches, a été utilisée aussi bien pour bâtir l'Alhambra de Grenade dans l'Espagne médiévale, que l'église de la réconciliation à Berlin en 2001. La ville saoudienne de Dariya, près de Riyad, est bâtie en briques de terre crue.Selon Hugo Houben et Hubert Guillaud, auteurs de l'ouvrage de référence "Traité de construction en terre" (2006, réédité), un tiers de l'humanité vit dans un habitat en terre, soit plus de deux milliards de personnes dans 150 pays.En France, "la terre représente environ 15% du patrimoine bâti", soulignent Emmanuel Keita, enseignant à l'école des Ponts et Antonin Fabbri, directeur de recherche, dans un article commun consacré au sujet.Il existe différents procédés d'utilisation de la terre -- pisé, torchis (terre crue coupée de paille), bauge (couches successives de torchis sans ossature), colombage (terre compactée dans une ossature bois) ou brique de terre crue. En France, on la trouve dans les maisons à colombage en Alsace, en Normandie, dans le Gers ou en région Auvergne-Rhône-Alpes. A Lyon, dans le quartier moderne de la Confluence, au milieu du béton, a poussé un immeuble de bureaux en terre crue, conçu par l'architecte Clément Vergély et le cabinet suisse Diener et Diener, avec le maçon Nicolas Meunier, formé au pisé au Mali."Le retour en grâce de la terre crue dans la construction est basé sur un constat: un kilo de ciment émet un kilo de CO2, alors qu'un kilo de terre crue émet zéro", analyse Xavier Chateau, directeur de recherche en sciences des matériaux au laboratoire Navier (CNRS-Ecole nationale des Ponts et Chaussées).Risques d'effondrementOutre qu'aucune cuisson n'est nécessaire comme pour le ciment fortement émetteur de CO2, et que la terre est une ressource locale, elle offre aussi une très bonne inertie thermique, en régulant naturellement le taux d'humidité, et elle est recyclable à 100%, font valoir ses soutiens. Elle pourrait dès lors aider à relever un énorme défi climatique. "Si on arrivait à abaisser de 25% le volume de ciment consommé dans le monde, c'est comme si on supprimait l'impact sur le climat de tous les transports en avion", calcule M. Chateau.Néanmoins, la terre a ses fragilités. Les bâtiments doivent être protégés des intempéries et des remontées capillaires. La presse locale française se fait régulièrement l'écho d'effondrements d'immeubles en pisé. A Chaponost dans le Rhône, un immeuble de quatre étages s'est effondré en novembre, et une maison à la Tour-du-Pin en Isère le 22 décembre.Certains ajoutent un adjuvant, ciment, chaux, laitier de sidérurgie (résidu de haut fourneau) ou produits biosourcés (paille ou chanvre), pour "stabiliser" la terre, la rendre hydrophobe et un peu plus résistante sur le plan mécanique pour permettre des constructions plus durables.Le géant français des matériaux Saint Gobain a même lancé une expérimentation de bétons de terre, alliant terre d'excavation issue de chantiers, déchets de sidérurgie et chanvre.Difficile à assurerInitiative vue comme une hérésie par les puristes. "Ce n'est pas du tout le même matériau", déclare à l'AFP Paul Emmanuel Loiret, architecte qui préside "La Fabrique" à Sevran, en banlieue parisienne, une usine où sont fabriqués des blocs de terre comprimée à partir des déblais des chantiers du Grand Paris. "La norme, la législation européenne, nous imposent d'avoir des matériaux 10 à 20 fois plus résistants que ce dont on a besoin", dit-il, en estimant qu'il faut "décarboner complètement et rapidement"."En Afrique, au Burkina Faso ou au Malawi, c'est devenu un savoir-faire artisanal de stabiliser la terre crue avec du ciment en pied de bâtiment pour régler le problème de l'eau", rétorque M. Chateau."C'est un matériau naturel, variable selon l'endroit d'où il est retiré, il ne va donc pas avoir des propriétés constantes dans le temps et cela va être très dur d'assurer le bâtiment", ajoute l'expert."La terre crue est un matériau génial sur le papier, sauf qu'il n'y a pratiquement pas de personnel pour le mettre en oeuvre, et que cela coûte plus cher car il faut passer par des demandes d'expérimentation (payantes) auprès du centre technique du bâtiment, c'est donc un vrai choix d'engagement" ajoute-t-il.
Il y a 2 ans et 120 jours

Économie circulaire, énergie, rénovation, logement... changements et entrées en vigueur au 1er janvier 2023

Mieux consommer, mieux produirePour les particuliers : Fin de la vaisselle jetable dans les fast-food pour les repas consommés sur place : La vaisselle jetable est interdite dès le 1er janvier 2023 dans les établissements de restauration rapide, pour tout ce qui est consommé sur place : les repas seront désormais servis dans de la vaisselle lavable et réutilisable. Cela concerne les enseignes servant plus de 20 couverts simultanément. Mise en place de la reprise en magasin des produits usagés pour les jouets, les articles de sport et de loisirs, ainsi que les articles de bricolage et de jardinage : Les consommateurs pourront désormais déposer leurs produits usagés ou cassés directement en magasin, dans des bornes de collecte spécifiques mises à disposition. Ils pourront ainsi être réparés pour avoir une deuxième vie ou seront sinon recyclés. Collecte de tous les déchets d’emballages plastiques dans le bac jaune : Tous les Français de Métropole pourront désormais trier les emballages plastique dans le bac jaune afin qu’ils soient recyclés. Pour les professionnels : Disponibilité des pièces détachées pendant au moins 5 ans pour allonger la durée de réparation des produits : Les pièces détachées des équipements électro-ménagers, des petits équipements informatiques et télécommunications, des écrans et des moniteurs, des outils de bricolage et de jardinage motorisés (perceuses, tondeuses à gazon…), des articles de sport et de loisirs, y compris les bicyclettes, les bicyclettes à assistance électrique et les engins de déplacement personnel motorisés, devront être disponibles pendant au moins 5 ans. Cette mesure permettra d’allonger la durée de réparation de ces produits. Les moquettes ou tapis utilisés dans le cadre d’événements (type salons) intègrent la filière REP des éléments d’ameublement : Cela leur permettra à présent d’être collectés, réutilisés et recyclés. Rappelons qu’en France, l'équivalent d'une route de moquette Lille-Marseille est jetée chaque année. Obligation pour les sites industriels manipulant des granulés de plastiques de se doter de filtres pour lutter contre la pollution du plastique : La loi anti-gaspillage prévoit l'obligation pour les sites manipulant des granulés de plastiques industriels de se doter d’équipements et de procédures pour prévenir les fuites de granulés plastiques dans l’environnement, et de faire l’objet d’inspections régulières par des organismes certifiés indépendants. Cette disposition entre en vigueur le 1er janvier 2023 pour les sites dont l’exploitation a démarré avant 2021. Démarrage de la nouvelle filière REP des déchets du bâtiment : A compter du 1er janvier 2023, les déchèteries qui collectent les déchets du bâtiment et les entreprises de la construction pourront demander à l’un des éco-organismes agréé pour cette nouvelle filière de prendre en charge gratuitement les déchets du bâtiment. Le maillage de points de collecte gratuits des déchets du bâtiment sera étendu tout au long de l’année 2023. Les déchets pourront ainsi être réutilisés ou recyclés. Mieux se loger Pour les particuliers : Revalorisation des aides personnelles au logement (APL) Au 1er janvier 2023, les aides personnelles au logement (APL) seront rehaussées. Il s’agit d’une revalorisation du paramètre de ressources R0 (niveau de ressources en dessous duquel l'aide est maximale), conformément à l'article D. 823-17 du Code de la construction et de l'habitation (revalorisation à l'IPCHT - Indice des prix à la consommation hors tabac, dont le niveau est supérieur aux 4% appliqués en juillet par décret n° 2022-1096 du 29 juillet 2022). En outre, pour répondre à la demande des collectivités ultramarines, le plafonnement à 6 personnes à charge dans le barème du calcul des aides en Outre-mer sera supprimé. Augmentation des plafonds de loyer du dispositif de réduction fiscal “Loc'Avantages” Les plafonds de loyer du dispositif de réduction d'impôt "Loc'Avantages" seront augmentés en 2023 de la variation de l'indice de référence des loyers (IRL) calculée entre les valeurs des deuxièmes trimestres 2021 et 2022, soit une hausse significative de + 3,60%. Révision des plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété Au 1er janvier 2023, les plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété seront revalorisés pour tenir compte de l'inflation et de l'évolution des coûts de construction. Ces revalorisations, qui visent notamment à garantir un ciblage social adéquat de ces dispositifs de soutien au logement, concerneront :les plafonds de ressources pour l'éligibilité à un logement locatif social (PLAI, PLUS, PLS) sur l'ensemble du territoire ;les plafonds de ressources et de prix d'acquisition pour le PSLA et le BRS ;les plafonds de loyer pour la phase locative du PSLA. Révision des plafonds de ressources dit « ANAH » Les plafonds de ressources dit « ANAH » concernant les ménages modestes et très modestes seront révisés à hauteur de 6,3% pour 2023 par rapport à 2022 afin d'intégrer les impacts de l'inflation observée en 2022. Ces plafonds de ressources sont également pris en compte pour vérifier l'éligibilité aux aides de l'ANAH - Agence nationale de l'habitat (MaPrimeRénov' Sérénité, MaPrimeRénov' Copropriétés, Habitat indigne), le dispositif MaPrimeRénov', les CEE (Certificats d'économie d'énergie) précarité énergétiques, le dispositif de garantie de couverture de reste à charge pour les plus modestes (FGRE) comme l’Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) et le prêt Avance rénovation (PAR). Démarrage du dispositif « MonAccompagnateurRenov » L'accompagnement obligatoire des ménages lors de rénovations énergétiques de l'habitat privé sera mis en œuvre à compter du 1er janvier 2023 et concernera dans un premier temps les rénovations pour lesquelles les aides MaPrimeRénov’ Sérénité (MPRS) seront mobilisées. Logement décent : évolution des critères La loi Climat & Résilience a demandé l'introduction d'un critère de performance énergétique minimal dans la définition du "logement décent". À compter du 1er janvier 2023, un logement sera qualifié de énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...), estimée par le DPE et exprimée en énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an, sera inférieure à 450 kWh/m2 en France métropolitaine. Les logements les plus énergivores, dont la consommation d'énergie dépasse cette valeur, ne pourront plus être proposés à la location.Mieux se déplacer Pour les particuliers : Plan national covoiturage du quotidien : Une prime de 100€ pour les primo-conducteurs À partir de janvier 2023, les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage de courte distance recevront une prime de 100€, reversée par les plateformes de covoiturage, sous la forme d’un versement progressif : une première partie au 1er covoiturage (25€ minimum) et le reste au 10e covoiturage, dans un délai de 3 mois à compter de son premier covoiturage. Un soutien aux covoitureurs en complément des collectivités sur le principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité Le Gouvernement soutiendra aussi le covoiturage dans la durée en finançant la moitié de l’incitation financière que proposent certaines collectivités aux conducteurs et passagers sur la base du principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité. Cela incitera davantage de collectivités à lancer de tels dispositifs et celles qui le font déjà à les poursuivre.Prolongation et renforcement des aides à l’achat vélo Afin de favoriser l’équipement des ménages et notamment des plus précaires, les aides à l’achat de vélo (bonus et prime à la conversion) ont été renforcées du 15 août au 31 décembre 2022. Ces aides seront prolongés sur l’ensemble de l’année 2023. De plus, pour accompagner un nombre plus important de Français dans l’achat de vélos, les seuils d’éligibilité seront rehaussés, à partir du 1er janvier 2023, pour couvrir 50% des ménages les plus modestes (revenu fiscal de référence par part inférieur à 14.089 €, contre 13.489 € actuellement) et 20% pour les aides renforcées (revenu fiscal par part inférieur à 6.358 € contre 6.300 € actuellement). Le bonus écologique pour l’acquisition d’un véhicule neuf électrique À compter du 1er janvier 2023, le bonus écologique pour l'acquisition d'un véhicule neuf sera réservé aux voitures particulières électriques dont le coût d'acquisition est inférieur à 47.000 euros et la masse inférieur à 2,4 tonnes, et aux camionnettes électriques. Le montant d'aide pourra s'élever jusqu'à 5.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 6.000 euros pour une camionnette. Comme annoncé par le Président de la république lors du Mondial de l'automobile, ces montants d'aide seront augmentés de 2.000 euros pour les ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 14.089 euros (soit 50% des ménages), soit une aide maximale de 7.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 8.000 euros pour une camionnette. Concernant la prime à la conversion, elle sera réservée aux ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 22.983 euros (soit 80% des ménages). Son montant sera renforcé pour les ménages des deux premiers déciles de revenus (RFR/part inférieur à 6.358 €) et pour les ménages des cinq premiers déciles de revenus et gros rouleurs (RFR/part inférieur à 14.089 €) pour lesquels la prime pourra atteindre jusqu'à 6.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 10.000 euros pour l'acquisition d'une camionnette. De plus, le montant de la prime sera majoré de 1.000 euros dans les ZFE et jusqu'à 3.000 euros si une collectivité locale octroie une aide de même nature en ZFE. Pour les professionnels : Le forfait mobilités durables (FMD) Dans toute la fonction publique, le FMD passera au 1er janvier 2023 de 200€ à 300€.De plus, l'élargissement du FMD aux engins de déplacement personnel, motorisés et non motorisés, aux services de mobilité partagée, et la possibilité de cumul de ce forfait avec le remboursement partiel d’un abonnement de transport en commun sera possible de manière rétroactive au 1er septembre pour la fonction publique d'Etat et hospitalière, et applicables au 1er janvier pour la fonction publique territoriale. Entrée en vigueur du nouveau dispositif sur la captation aérienne de données Le 1er janvier 2023 entre en vigueur du décret n° 2022-1397 du 2 novembre 2022 portant application de l'article L. 6224-1 du code des transports relatif au régime encadrant la captation et le traitement des données recueillies depuis un aéronef dans certaines zones. Ces dispositions concrétisent la refonte, la modernisation et la simplification des dispositions actuelles relatives aux zones interdites de prise de vue aérienne. Les régimes d’autorisation pour les prises de vue en dehors du spectre visible et de déclaration préalable pour les prises de vue dans le champ du spectre visible sont supprimés. Subsiste un régime d’autorisation pour les prises de vue de zones identifiées comme particulièrement sensibles du point de vue de la défense ou de la sécurité nationale. Mieux protéger notre santé Qualité de l’air extérieur Plusieurs zones à faibles émissions sont renforcées au 1er janvier 2023 : Montpellier : renforcement des restrictions de circulation dans la ZFE-m : sont désormais concernés les Crit'air 5 et non classés pour les véhicules légers, Crit'air 4 et plus pour les véhicule utilitaire léger et les poids lourds ;Nice : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 5 (véhicules légers et véhicules utilitaires légers), et Crit'air 4 et plus pour les poids lourds ;Reims : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 4 et plus ;Strasbourg : poursuite des restrictions pour les véhicules Crit'air 5 et non classés. Le prix de la vignette Crit'Air passera de 3,70 à 3,72 € frais de port inclus pour un envoi en France. Qualité de l’air intérieur : un nouveau dispositif de surveillance Le dispositif de surveillance de l'air intérieur dans les établissements recevant du public (ERP) est révisé dans le cadre du quatrième Plan national santé environnement. Intégrant les acquis de la crise de la Covid-19, cette révision a permis de rendre la surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) plus complète et adaptée tout en facilitant son appropriation par les acteurs concernés. Le dispositif révisé est désormais constitué des quatre volets suivants : une évaluation annuelle des moyens d’aération des bâtiments incluant notamment une mesure à lecture directe de la concentration en dioxyde de carbone de l'air intérieur ;un autodiagnostic de la QAI, réalisé au moins tous les quatre ans ;une campagne de mesures des polluants réglementaires réalisée à chaque étape clé de la vie du bâtiment pouvant impacter la QAI ;un plan d’actions régulièrement actualisé, proposant des actions correctives à mettre en œuvre afin d’améliorer la QAI en prenant en compte les résultats de la surveillance. Mise en place d’indicateurs de bruit dans les transports ferroviaires L'arrêté du 29 septembre 2022 pris en application de l’article 90 de la loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités fait suite à trois avis du Conseil National du Bruit rendus depuis l'adoption de la loi. Cet arrêté prévoit la mise en place d’indicateurs de gêne due à la soudaineté, la répétitivité et à l’intensité du bruit des infrastructures de transport ferroviaire. L’arrêté précise les modalités applicables d’évaluation des nuisances sonores des infrastructures de transports ferroviaires durant une période d’observation de 6 mois entre le 1er novembre 2022 et le 30 avril 2023 pour un panel représentatif d'infrastructures existantes, et pour deux années et demi à compter du 1er mai 2023 pour toute nouvelle infrastructure ferroviaire. Mieux prévenir les risques, mieux s’adapter Pour les particuliers : Décret n° 2022-1289 du 1er octobre 2022 relatif à l'information des acquéreurs et des locataires sur les risques L’information des acquéreurs et des locataires (IAL) fait partie des diagnostics immobiliers obligatoires que les propriétaires doivent adresser aux futurs acquéreurs ou locataires. Un état des risques doit figurer dans le dossier de diagnostic technique annexé à la promesse et à l’acte de vente ou au bail de location. A partir du 1er janvier 2023, ce dispositif d'information évolue : avant d'acheter ou de louer un bien, vous serez ainsi mieux informés des risques auxquels ce bien est exposé dès l'annonce immobilière, l’acheteur ou le locataire pourra se renseigner sur ces risques en allant sur le site georisques.gouv.fr ;l'état des risques sera remis dès la première visite du bien et non plus au moment de la finalisation de la transaction. Par ailleurs, l'état des risques intègre désormais le phénomène de recul du trait de côte : l’acheteur ou le locataire saura donc si le bien est soumis à ce phénomène lorsque la commune est concernée. Pour les professionnels de l'immobilier, leurs obligations évoluent : l'annonce immobilière, quel que soit son support devra comporter la mention suivante : “Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr” l'état des risques devra être remis dès la première visite et actualisé en tant que de besoin lors des phases suivantes de la transaction." Dans le domaine des sites et sols pollués (secteurs d’information sur les sols)Évolutions pour les vendeurs et bailleurs :obligation de transmettre un document d'information sur la pollution des sols dont le contenu est conforme au R. 125-26 du code de l'environnement (ce contenu n'était jusqu'alors pas défini),obligation d'annexer ce document dès la promesse de vente (ou au contrat préliminaire en cas de vente en l'état futur d'achèvement), et pas seulement à l'acte authentique, comme préalablement. Pour les professionnels Gestion des sites et sols pollués : publication du décret relatif à la définition des types d'usage dans la gestion des sites et sols pollués Évolutions pour les exploitants : Obligation de définir l'usage futur du site au moment où l'installation classée sera mise à l'arrêt définitif, pour les demandes d'autorisation déposées après le 1er janvier 2023 et les cessations notifiées après cette date (pour rappel l'usage est déterminé en concertation avec les maires ou les présidents d'EPCI compétent en matière d'urbanisme, et les propriétaires de terrain) Évolutions pour les porteurs de projets : Depuis la loi ALUR, un porteur de projet qui souhaite implanter une nouvelle activité avec un changement d'usage sur une ancienne installation classée pour l’environnement (ICPE), doit faire appel à un bureau d’étude qui certifiera ou non de la nécessité de dépolluer le site. Le facteur déclenchant cette obligation à savoir un changement d'usage, est précisé dans ce décret et s'appliquera dans ce contexte pour tous les permis de construire, permis d'aménager ou toutes les demandes préalables de travaux déposés à partir du 1er janvier 2023.Obligation pour les maîtres d'ouvrage de projets comportant un usage d'accueil de populations sensibles (jeunes enfants, femmes enceintes, personnes âgées, fragiles) de transmettre l'attestation prévue aux articles L. 556-1 et L. 556-2 du code de l'environnement (dite ATTES-ALUR) à l'Agence Régionale de Santé, et, si le site est un site ayant accueilli une installation industrielle, à l'inspection des installations classées. L'objectif est d'informer les services de l’État le plus amont possible de manière qu'ils soient en capacité de réagir en cas de projets susceptibles de présenter des risques pour la santé des populations destinées à fréquenter ces établissements. Suite à l’incendie de Lubrizol et de Normandie Logistique en septembre 2019 à Rouen, plusieurs mesures entreront en vigueur dès le 1er janvier pour améliorer la maîtrise des risques des sites industriels déjà en activité afin de garantir la sécurité des riverains vivant aux alentours de ces sites, ainsi que la préservation de l’environnement : Le stockage de liquide très inflammable dans des contenants susceptibles de libérer leur contenu, tels que des conteneurs plastiques, est désormais interdit au sein des installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que dans les entrepôts de matières combustibles.Les installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que les entrepôts de matières combustibles à autorisation et enregistrement doivent avoir réalisé au 1er janvier une « étude des flux thermiques en limite de site », qui doit permettre d’identifier les éventuels risques de propagation d’un incendie au voisinage immédiat (« effet domino »), puis définir et programmer, le cas échéant, les mesures correctives nécessaires pour remédier à cette situation. Entrée en vigueur pour les installations Seveso de la disposition visant l’identification des produits de décomposition dans les études de dangers et l’anticipation des premiers prélèvements environnementaux en cas d’accident. Les nouvelles études de dangers ou mises à jour réalisées après le 1er janvier devront ainsi contenir une partie spécifique relative à l’identification des produits de décomposition en cas d’incendie important. Il devient également obligatoire d’inclure dans les nouveaux plans d’opérations interne POI) ou lors des prochaines mises à jour, les dispositions relatives à l’organisation de ces premiers prélèvements environnementaux. L’ensemble des établissements Seveso Seuils bas devront avoir établi un plan d’opération interne au 1er janvier 2023. Prévention des pollutions industrielles L'arrêté ministériel du 24 août 2017 concernant les rejets de substances dangereuses dans l'eau en provenance des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), appelé arrêté "RSDE", a imposé la surveillance par les industriels de nouvelles substances dangereuses susceptibles d'être présentes dans les rejets de leurs effluents. Pour ces substances dangereuses visées par une directive européenne de 2013, après cette phase initiale de surveillance, l'exploitant doit, à partir du 1er janvier 2023, respecter des valeurs limites de concentration dans ses rejets dans l'eau mais aussi rechercher la réduction maximale de ses émissions. On trouve notamment dans cette liste de 27 substances, les dioxines, le mercure et une substance perfluorée, l'acide perfluororooctanesulfonique plus connus sous le nom de PFOS.Mieux engager les territoires Augmentation de la dotation globale de fonctionnement de 320 M€ - une première depuis 13 ans La dotation globale de fonctionnement (DGF) prévue dans le projet de loi de finances pour 2023 est portée de 210 à 320 M€ :200 M€ sur la dotation de solidarité rurale,90 M€ sur la dotation de solidarité urbaine,30 M€ sur la dotation d’intercommunalité.Grâce à cet effort inédit depuis 13 ans, 95% des communes verront leur dotation se maintenir ou progresser, contre la moitié en 2022 et un tiers en 2023 si rien n’avait été fait.Soutien aux collectivités en situation de tension énergétiqueLes mécanismes de soutien budgétaire mis en œuvre pour aider les collectivités locales à lutter contre les effets de l'inflation entrent en vigueur : amortisseur électricité, filets de sécurité, tarif règlementé de vente ;L'année 2023 verra la mise en œuvre effective du filet de sécurité voté dans la dernière LFR Ce sont aussi les ressources qui vont augmenter en 2023 : pas de plafonnement de l'indexation des bases fiscales, ce qui donnera des recettes supplémentaires aux collectivités. Le quintuplement de l'enveloppe à destination des communes en grande difficulté, qui atteint 10M€ Mise en place du fonds vert Mise en place d’un fonds d’accélération inédit pour la transition écologique dans les territoires (fonds vert) doté de 2 Md€. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert répond à un triple objectif :renforcer la performance environnementale ; adapter les territoires au changement climatique ; améliorer le cadre de vie. Suppression de la CVAE qui entraîne, en compensation, le versement d'une fraction de TVA dynamique dès 2023 La suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est étalée sur 2 ans (2023 et 2024). Le mécanisme de compensation proposé dès 2023 repose sur la TVA avec 2020-2023 comme période de référence. Il permet une augmentation de la compensation de 19,5% par rapport à la CVAE touchée en 2022. Pour le bloc communal, sa dynamique sera répartie selon des critères économiques de taille (surface et effectifs) des entreprises. Pour les départements, la dynamique sera soclée, à la demande de l’Assemblée des départements de France (ADF). Renouvellement de l'Observatoire des territoires Créé en 2004, l'Observatoire des territoires est placé auprès du ministre chargé de l'aménagement du territoire. Il est chargé de rassembler, d'analyser et de diffuser les données relatives aux dynamiques et aux disparités territoriales ainsi qu'aux politiques menées dans le champ de l'aménagement et du développement des territoires. Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Actualisation du classement des communes en ZRCV Partant du constat d'une perte de dynamisme et d'attractivité des villes moyennes, la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan) du 23 novembre 2018 a donné aux élus locaux les moyens de revitaliser les centres-villes par la création d'un contrat intégrateur – l'opération de revitalisation de territoire (ORT). Afin de compléter ce dispositif, la loi de finances pour 2020 a créé les zones de revitalisation des centres-villes (ZRCV), adossées aux ORT. Il s'agit d'un outil de soutien fiscal aux petites et moyennes entreprises (PME) exerçant une activité commerciale ou artisanale. Un arrêté actualise, pour l'année 2023, la liste des communes éligibles aux ZRCV (101 communes sont ajoutées et 3 sortent du classement) : 474 communes sont éligibles en 2023 à ce dispositif.Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Améliorer l’information du public en garantissant la disponibilité de l'ensemble des documents d'urbanisme sur un site internet unique A compter du 1er janvier 2023, le caractère exécutoire des documents d'urbanisme sera conditionné à leur publication électronique sur le Géoportail de l'urbanisme. Cette publication sur le Géoportail de l'urbanisme était déjà obligatoire depuis le 1er janvier 2020, sans toutefois que l'absence de publication n'ait de conséquence pour les actes des collectivités territoriales. L’ordonnance n° 2021-1310 du 7 octobre 2021 portant réforme des règles de publicité, d'entrée en vigueur et de conservation des actes pris par les collectivités territoriales et leurs groupements renforce cette obligation en conditionnant désormais le caractère exécutoire des documents d'urbanisme à leur publication sur le Géoportail de l'urbanisme et à leur transmission aux services de l’État chargés du contrôle de légalité.
Il y a 2 ans et 120 jours

Le ministère du Logement publie sa carte des loyers en France

La connaissance du niveau des loyers au niveau local fournit des informations précieuses pour les acteurs publics et privés concernés par les marchés locatifs. Pour le ministère chargé de la Ville et du Logement, elle permet d’évaluer les dispositifs et de concevoir des outils mieux adaptés aux réalités des territoires.L’élaboration de la carte des loyers repose ainsi sur des partenariats reconduits avec leboncoin et le Groupe SeLoger. L’utilisation des données des annonces de ces plateformes permet en effet à l’ANIL de bénéficier d’une connaissance actualisée des loyers. Les indicateurs diffusés ce jour concernent ainsi le troisième trimestre 2022.En lien avec ses partenaires, l’ANIL a également apporté des évolutions méthodologiques et produit de nouveaux indicateurs, qui permettent à la carte des loyers de connaître une évolution substantielle. L’outil n’a pas vocation à servir de support de mesure à l’évolution des loyers, mais permet en revanche de connaître les écarts entre territoires.Complémentaire des informations du réseau des Observatoires locaux des loyers (OLL), qui publient chaque année les niveaux de loyers pratiqués dans une cinquantaine d’agglomérations représentant près de la moitié du parc locatif français, la carte des loyers est mise en ligne sur le site du ministère. Elle sera actualisée tous les ans par l’ANIL, en lien avec le ministère et les partenaires du projet.En France, le loyer mensuel est d'en moyenne 8,20 euros au m2 pour une maison, contre 9,38 euros pour un appartement, selon les estimations de l'Agence nationale pour l'information sur le logement (ANIL) sur la base des annonces publiées sur les plateformes de leboncoin et du Groupe SeLoger.Le loyer au m2 d'une maison atteint un maximum de 28,35 euros par mois dans le XVIe arrondissement de Paris ainsi que dans six communes du département des Hauts-de-Seine (92): Garches, Vaucresson, Marnes-la-Coquette, Ville-d'Avray, Neuilly-sur-Seine et Boulogne-Billancourt.Quarante-huit communes réparties dans les Vosges (88) et dans la Haute-Marne (52) se partagent le bas du classement des maisons avec un prix au m2 estimé à 5,18 euros.Les appartements à louer les moins chers de France se trouvent à Darney dans les Vosges (5,75 euros au m2) et les plus chers ans le 4e arrondissement de la capitale (33,07 euros). Retrouvez en ligne la carte des loyers.
Il y a 2 ans et 120 jours

Le Groupe Liebot fait don de 15 groupes électrogènes au peuple ukrainien

Cette initiative, lancée par le Pôle Fenêtres de la Fédération Française du Bâtiment, FENETREA et le magazine VERRE & PROTECTIONS, intervient suite à l’appel du maire de Kharkiv, deuxième plus grande ville d’Ukraine, dont les infrastructures sont en grande partie détruites.
Il y a 2 ans et 120 jours

La combination des surfaces et de la lumière pour des atmosphères uniques avec REHAU

La lumière est un vrai sujet et critère primordial désormais dans les aménagements intérieurs. Elle est génératrice d’ambiance, de confort et d'atmosphères design aussi bien dans la sphère privée que dans les bureaux, les hôtels ou les commerces. Consciente de cet enjeu, la société REHAU a développé, dans sa large gamme de produits, une série de solutions inspirantes qui permettent de doter les espaces d'une personnalité et d'une originalité unique.Une solution qui en est l’exemple même est le stratifié polymère RAUVISIO crystal (disponibles dans 33 coloris dont un coloris miroir) qui s’applique en façade de caissons, meubles, crédences, … : il se fraise et se manipule très facilement, aussi bien sur sa surface que sur l’envers, ce qui le rend complètement translucide. Il est ainsi possible de créer des effets lumineux intéressants, par exemple pour faire apparaître des icônes et des logos, qui sont invisibles sur la surface lisse lorsque la lumière n’est pas allumée mais qui apparaissent comme par magie lorsque que celle-ci l’est.En particulier dans les designs modernes, il est important de dissimuler les éléments tels que les interrupteurs ou les lampes qui peuvent rompre l'harmonie des environnements minimalistes. À cet égard, il convient de noter que la technologie tactile peut être installée directement derrière le mur, remplaçant les interrupteurs par des symboles lumineux. Cette solution est à la fois visuellement attrayante et hygiéniquement propre.Une autre des solutions proposées par REHAU dans ce domaine est la bande de chant RAUKANTEX lite, capable de transformer les zones ou les éléments les plus discrets d'une pièce en une décoration unique grâce à l'utilisation intelligente de l'éclairage. La source de lumière, générée par les bandes LED incrustées dans un panneau décoratif, vient traverser les parties translucides de la bande de chant. Cela permet de jouer sur les contrastes grâce aux bandes de LED et à leur programmation par intervalles ou de changements de couleur pour créer une ambiance sophistiquée.Les bandes de chant RAUKANTEX lumina, en revanche, n'utilise pas de sources artificielles, mais le chant, grâce à ses pigments luminescents spéciaux, est capable d'absorber la lumière ultraviolette ou artificielle et de la réémettre, créant ainsi des effets lumineux originaux qui donnent vie aux meubles. Les bandes de chant RAUKANTEX light up emmagasine également la lumière du soleil pour briller dans l'obscurité pendant plusieurs heures, ce qui en fait un outil idéal pour éclairer les contours des objets lorsqu’il fait nuit ou sombre.En poursuivant la revue des produits qui offrent une synergie parfaite entre surface et lumière, le miroir en verre RAUVISIO, l'alternative de REHAU au miroir classique, se distingue. L'un de ses principaux avantages réside dans le fait que, s'agissant d'un matériau qui peut être travaillé avec des outils de menuiserie traditionnels, il vous permet de laisser libre cours à votre imagination et de créer des formes qu'il serait impossible de réaliser avec du verre. Il peut également être fraisé au dos, ce qui permet à la lumière de le traverser.En bref, créer des environnements totalement uniques en alliant haute qualité, design et fonctionnalité et jouant avec toutes les possibilités de la lumière sur les surfaces est désormais une réalité grâce à la polyvalence, la personnalisation et l'innovation des solutions REHAU.
Il y a 2 ans et 120 jours

Hellio lance une web série pour décrypter la "Rénovation globale en copropriété"

Résultat : les copropriétés hésitent à enclencher le processus.Pour donner un coup d'accélérateur, le Gouvernement envisage de se pencher sur la question de la simplification des règles de vote de travaux de rénovation énergétique en assemblée générale, comme annoncé par Olivier Klein sur France Info le 29 novembre. La réforme consisterait à permettre de voter une rénovation énergétique en assemblée générale avec l'accord de seulement 50% des copropriétaires contre 2/3 aujourd'hui pour certains types de chantiers. Ces travaux s'imposent en effet de plus en plus dans les immeubles considérés comme des passoires énergétiques, classées F ou G, auprès de copropriétaires en quête de solutions pour réduire leurs factures d'énergie à l'heure où les prix s'envolent. Pour les propriétaires bailleurs, l'enjeu est aussi de se mettre en conformité pour éviter l'interdiction prochaine de location de leur logement. Pour accompagner les syndics et copropriétaires à franchir le pas et leur donner toutes les clés de réussite pour cette opération, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, s'est lancé dans la production d'une web série pour suivre les grandes étapes d'une rénovation globale en cours de réalisation au sein d'une copropriété à Saint-Maur-des-Fossés (94). Une immersion au cœur d'un projet de rénovation globale dans un bâtiment collectif de Saint-Maur-des-Fossés (94) Quelles sont les formalités à remplir pour être accompagnés et obtenir une aide au financement ? Quels sont les travaux à exécuter ? Comment améliorer la classe énergétique du bâtiment ? Quels sont les équipements à privilégier ? Quelles sont les aides mobilisables ? Autant de questions posées par les membres d'un conseil syndical, désireux d'engager des travaux d'amélioration énergétique de leur bâti. Hellio, en qualité d'accompagnateur de la rénovation énergétique, propose un accompagnement poussé dans le cadre de ce type de projet. En plus des supports écrits, Hellio a choisi de s'appuyer sur le format vidéo avec un contenu immersif pour présenter les contours de sa mission auprès des syndics de copropriété. Ainsi, une caméra va suivre l'ensemble des étapes d'une rénovation globale d'un immeuble de 10 logements situé sur la commune de Saint-Maur-des-Fossés, de la préconisation des travaux jusqu'à leur réalisation. Au programme : une dizaine d'épisodes pour retracer, pas à pas, toutes les démarches initiées par les copropriétaires et l'accompagnement de Hellio. Épisode 1 : l'état des lieux pour identifier les besoins Le bâtiment en R+5, livré dans les années 70, abrite 10 habitations. Classé E, c'est une véritable passoire thermique et ce malgré la réalisation de travaux d'isolation il y a quelques années. Le chauffage est loin d'être homogène dans tous les espaces.Pour Franco, président du conseil syndical de la copropriété : « Ceux qui sont au rez-de-chaussée et au dernier étage ont plus froid que les autres. On a fait du rafistolage au fil des ans, par petits bouts de travaux, qui nous reviennent finalement très chers. Il devenait urgent de faire de vrais travaux et d'arrêter de mettre des rustines à droite, à gauche. » Franco et ses voisins se sont aussi confrontés à une autre réalité : la complexité et l'ampleur des dossiers à renseigner pour engager les travaux, et le risque de tomber sur des entreprises peu rigoureuses. C'est pour toutes ces raisons que le syndic s'est rapproché des services de Hellio.Pour Tanguy Dupont, Directeur des solutions Hellio pour l'Habitat Collectif : «Hellio a à cœur de rendre la rénovation énergétique des copropriétés accessible en mettant à disposition de chaque copropriété les outils nécessaires qui lui permettront de mener son projet à bien : information et sensibilisation, assistance à maîtrise d'ouvrage, ingénierie financière, enquête sociale, aides et financements. La rénovation performante des copropriétés est possible !» Hellio, un partenaire de choix pour les copropriétés Avec 14 ans d'expériences dans le domaine de la maîtrise de l'énergie, Hellio se tient aux côtés des syndics, copropriétés et gestionnaires d'immeubles collectifs pour les accompagner dans leurs projets d'amélioration énergétique de leur bâti. A la clé : des économies significatives dans le respect de l'environnement. Les équipes d'experts de Hellio proposent une prestation complète et sur-mesure pour la réalisation de rénovations globales. Hellio prend en main l'ensemble du projet : accompagnement technique (audit énergétique, préconisation de travaux, recherche d'entreprises, etc.), social et financier (mobilisation des aides MaPrimeRénov' Copropriétés et Certificats d'Économies d'Énergie). La rénovation énergétique des copropriétés : un enjeu de taille La loi Climat et résilience votée en 2021 a marqué une étape décisive dans la prise de conscience de la maîtrise des dépenses d'énergie et des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du logement. Plusieurs mesures d'incitation à la rénovation énergétique des bâtiments ont été décidées pour atteindre les ambitieux objectifs de neutralité carbone en 2050 : gel des loyers des passoires thermiques depuis le 24 août 2022, interdiction progressive de location des logements classés de G à E, etc. Pour relever le défi, les regards se sont logiquement tournés vers la copropriété, qui représente 43%[1] du parc total de logements. Les copropriétaires bailleurs, et les copropriétaires occupants, se retrouvent les premiers de cordée pour gravir un Everest : respecter des échéances qui laissent perplexes nombre de professionnels du logement. L'inquiétude sur le marché des biens immobiliers se fait déjà sentir : le chemin à parcourir et les financements à obtenir sont immenses. En 2018, au regard des anciennes normes, seuls 2 millions de logements sur les 30 millions que compte le parc total étaient considérés comme très économes ou à basse consommation. Si le changement d'échelle pour massifier la rénovation énergétique globale de ces logements est indispensable, les copropriétaires ne disposent pour le moment que de peu de moyens pour faire face à leurs obligations. Concernant le volet budgétaire, Hellio croit au modèle des « opérateurs ensembliers » préconisé par France Stratégie.Pour Pierre Maillard, PDG Hellio : « Ces guichets uniques auraient notamment pour mission de financer l'opération en expérimentant un dispositif innovant de tiers investissement. Il s'agirait de faire porter le financement par l'opérateur, lequel se rembourserait et générerait la marge de son contrat de prestation à partir des économies d'énergie réalisées, dont il se porterait garant via un Contrat de Performance Énergétique (CPE). Alors que les prix de l'énergie explosent, le gain sur la facture énergétique sera d'autant plus important, permettant un remboursement relativement plus rapide et une rentabilité plus assurée. »[1] https://www.insee.fr/fr/statistiques/3620894#:~:text=er%20janvier%202018-,Le%20parc%20de%20logements%20en%20France%20au%201er%20janvier,logements%20en%20France%20hors%20Mayotte&text=Au%201er%20janvier%202018%2C%20la%20France%20hors%20Mayotte%20compte,et%2056%20%25%20des%20
Il y a 2 ans et 120 jours

Réouverture de la villa Savoye

Le CMN, en concertation avec la conservation régionale des monuments historiques, a souhaité que l’intervention reste dans le cadre d’une stricte réparation du dernier état historique connu du monument. Elle a été menée sous la maîtrise d’œuvre de Laurent Alberti, architecte urbaniste en chef de l’Etat, conservateur de la villa Savoye. Pour traiter l’ensemble des pathologies identifiées par le constat d’état, sur les murs, sols, portes, menuiseries et tablettes du 1er étage, plus d’une dizaine d’artisans ont œuvré sur ce chantier. La mise en couleurs a nécessité 210 litres des huit nuances de peintures issues de la gamme « Salubra », un nuancier de 43 couleurs que Le Corbusier formalisa en 1931, et qui combine différentes ambiances nommées « Claviers de couleurs ». L’ensemble des parquets, revêtements dévolus aux chambres, a été traité pour uniformiser leur aspect et intensifier leur protection. Les sols carrelés ont été nettoyés et le revêtement de la rampe a été changé entièrement. Les portes intérieures et donnant sur l’extérieur ont été restaurées sur site ou en atelier et complétées des rosaces et poignées manquantes. L’intervention sur la verrière de la rampe qui donne sur le jardin terrasse s’est concentrée sur le traitement des principaux points de corrosion et a nécessité la dépose de quelques vitres. Lors de la repose, plusieurs de ces vitres ont été changées avant la remise en peinture des mastics. Dans le souci d’améliorer la perception de l’espace originel du hall d’entrée, le mobilier destiné à l’accueil-billetterie a été installée derrière le guéridon.
Il y a 2 ans et 122 jours

Top 10 des actualités les plus lues sur Batinfo en 2022

10 - L’ADEME et le CSTB présentent 4 scénarios prospectifs inédits permettant d’anticiper les avenirs possibles pour le bâtiment et l’immobilier, à l’horizon 2050Changement climatique, transition démographique, évolutions des usages, mutations technologiques sont quelques-uns des défis qui vont transformer en profondeur la demande et l’offre immobilière dans les années à venir.Lire l'article9 - MaPrimeRénov', CEE, "coup de pouce chauffage" : les nouvelles annonces du gouvernementLa totalité des acteurs de la filière de la rénovation énergétique attendaient de l'État un geste pour redynamiser le marché des CEE, en difficulté depuis plusieurs mois. C'est maintenant chose faite avec l'annonce du Ministère de la Transition écologique qui prévoit une hausse de 25% de l'obligation en cinquième période.Lire l'article8 - MaPrimeRénov', primes CEE, retraites, prix des carburants... ce qui change au 1er juillet 2022Le 1er juillet est traditionnellement une date à laquelle des tarifs et des mesures importantes entrent en application. Nous faisons le point pour vous sur ce qui va changer cette année.Lire l'article7 - Polémique après une décision de la Cour de Cassation qui va coûter au moins 10 milliards d’euros aux copropriétairesLa 1ère chambre de la Cour de Cassation, par un arrêt du 29 juin 2022, semble vouloir réserver aux seuls géomètres-experts le marché des plans annexés aux actes de copropriété.Lire l'article6 - Poujoulat recrute 30 agents de productionFace au dynamisme du marché du chauffage au bois, Poujoulat SA cherche à accroître ses capacités de production et recrute actuellement 30 agents de production.Lire l'article5 - Le décret interdisant l'installation d'équipements de chauffage fonctionnant au charbon ou au fioul à compter du 1er juillet 2022 est paruDe nouvelles normes environnementales entreront en vigueur en juillet, visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre des équipements de chauffage et excluant ainsi notamment l'installation de nouvelles chaudières au fioul, selon un décret paru jeudi 6 janvier au Journal Officiel.Lire l'article4 - Les 5 grandes tendances du CES 2022 qui devraient impacter les secteurs du bâtiment et de la villeLancée en 2018, la démarche Construction Tech qui propose cette analyse, est une initiative inédite, portée par le salon BATIMAT, et qui a pour vocation de faire connaître et valoriser les innovations technologiques adaptées au monde du bâtiment.Lire l'article3 - Près d'1 consommateur sur 2 souhaite rester au fioul malgré l'interdiction d'installer de nouvelles chaudièresC'est acté ! Le décret rendant impossible l'installation d'appareils de chauffage fonctionnant au fioul ou au charbon en rénovation et dans le neuf vient de paraître au Journal Officiel le 6 janvier 2022.Lire l'article2 - Le décret Eco-Energie Tertiaire (DEET) : au-delà d'un nouveau défi à relever, une opportunité à saisirDécryptage de Marc-André Merlet, Directeur Performance Energétique chez EQUANS France et expert du Dispositif Eco-Energie Tertiaire.Lire l'article1 - Les députés votent pour un statut unique des travailleurs indépendants plus protecteurLes députés ont voté lundi en faveur d'un statut unique pour les quelque trois millions de travailleurs indépendants, prévoyant notamment la protection de leur patrimoine personnel en cas de coup dur.Lire l'article
Il y a 2 ans et 123 jours

Le Gouvernement annonce un investissement de 145 millions d'euros dans 9 nouveaux programmes d'économies d'énergie

Ce soutien s’élève à un montant total de 145 millions d’euros.Le dispositif des CEE impose aux fournisseurs d’énergie de faire des économies d’énergie, qu’ils réalisent notamment en promouvant activement l’efficacité énergétique auprès des ménages, des collectivités et des professionnels, dans de nombreux secteurs d’activité (résidentiel, tertiaire, industriel, agricole, transports…), avec des dispositifs d’aide.Les projets annoncés par les ministres s’inscrivent dans l’une des 3 thématiques suivantes :Axe 1 : Des outils innovants de lutte contre la précarité énergétiqueCes programmes ciblent spécifiquement les ménages en situation de précarité énergétique et proposent des outils innovants capables d’être déployés sur l’ensemble des territoires.Territoire Zéro Exclusion Energétique porté par Stop Exclusion EnergétiqueBail Rénov’ porté par Fédération SOLIHA, Solidaires pour l’habitat et EnergiesAxe 2 : Un accompagnement à la mobilité économe en énergie pour les ménages en situation de précarité énergétiqueCes programmes proposent des solutions innovantes pour permettre de réaliser des économies d’énergie en matière de mobilité.Mon vélo de A à Z porté par FUB ServicesJustin’movE porté par l’association Siel BleuMOB-ESR porté par l’association CESITerritoires Inclusion Mobilité Sobriété porté par le CLER - Réseau pour la transition énergétiqueAxe 3 : Des outils et un accompagnement pour la mise en œuvre de la logistique durableCes programmes proposent des solutions aux entreprises et aux collectivités pour mettre en œuvre une logistique plus durable.Marguerite porté par La fabrique de la logistiqueLUD+ porté par la société ROZOCyclocargologie porté par l’association Les Boîtes à Vélo - FranceLes projets, reçus au 26 septembre 2022, ont été sélectionnés selon leur degré de maturité, leur périmètre et leur efficacité.A l’occasion de cette rencontre avec les neuf lauréats, Agnès Pannier-Runacher a signé avec l’ADEME, les porteurs associés et les financeurs, la convention du programme REMOVE sur le « report modal et verdissement des flottes de transport massifié ». Le Programme global REMOVE vise à :Accélérer le report modal des marchandises de la route vers un mode de transport massifié tel que le fleuve, le maritime (cabotage) et le fer ;Accompagner les acteurs vers une amélioration des performances énergétiques et environnementales de leurs flottes de transport massifié (fluviale, ferroviaire, cabotage maritime et pêche professionnelle) ainsi que des moyens de manutention associés.Le programme, par le biais des actions de sensibilisation, de formation et d’accompagnement, sera un levier utile aux acteurs de la chaîne transport et logistique pour favoriser la transition énergétique et écologique, et contribuer ainsi à atteindre les objectifs ambitieux de la France en la matière.Pour rappel :En France, la part modale des transports terrestres de marchandises massifiés (fluvial et ferroviaire) ne représente que 11,6% des tonnes-kilomètres[1], alors que le pays dispose des réseaux ferrés et fluviaux les plus étendus d’Europe. Il est nécessaire de verdir les flottes de véhicules opérant sur ces infrastructures mais aussi de compléter la chaîne d’accompagnement au report modal en associant et en impliquant les donneurs d’ordre sur ces sujets. C’est dans ce contexte que s’inscrit le présent programme. Ce report modal vers des modes massifiés doit s’accompagner d’actions pour rendre plus sobres les flottes des secteurs maritimes (cabotage et pêche), fluviales et ferroviaires ainsi que les engins de manutention associés.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Comme je m’y étais engagée lors de la présentation du Plan de sobriété énergétique en octobre dernier, le Gouvernement met aujourd’hui sur la table des moyens complémentaires pour soutenir les associations qui luttent contre la précarité énergétique et pour soutenir le covoiturage et les mobilités douces. Je salue l’engagement des neuf lauréats de cet appel à programmes, qui vont développer des solutions concrètes pour les Français afin de mieux les accompagner dans la transition énergétique. »Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Avec près de 150 M€ mobilisés pour la transition bas-carbone, en particulier pour les publics précaires, l’Etat se mobilise au plein cœur de la crise énergétique. Cela servira à financer des mesures à la fois bonnes pour le climat et bonnes pour le pouvoir d’achat partout en France, telles que les territoires zéro précarité énergétique ou la mise en place de solutions locales de mobilité verte pour les ménages dans des territoires enclavés. »Pour Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports : « Le secteur des transports représente encore le 2e secteur le plus consommateur d’énergie et le 1er émetteur de gaz à effet de serre du pays. Notre priorité est l’accélération de sa décarbonation sur l’ensemble du territoire. Pour atteindre ses ambitions, l’Etat met en œuvre 7 nouveaux programmes de Certificats d’Economie d’Energie (CEE) pour accroître les efforts d’efficacité énergétique des transports, notamment pour les personnes les plus précaires, et de la logistique. Je remercie tous les acteurs qui s’engagent au quotidien pour construire la mobilité de demain : chaque action compte.»Pour Olivier Klein, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement : « Lutter contre la précarité énergétique, contre ses conséquences économiques, sanitaires, sociales et évidemment environnementales, est une priorité du Gouvernement. Notre mobilisation aux côtés de tous les acteurs impliqués dans ce combat et dont je salue l’engagement se poursuit aujourd’hui par le soutien apporté à deux nouveaux programmes CEE. A travers ces projets, nous mettons en avant l’importance d’un accompagnement renforcé à la rénovation pour les plus fragiles et d’une approche constructive qui associe propriétaires et locataires pour réussir l’éradication des passoires du parc locatif. »[1] Chiffres clés du transport- Édition 2022
Il y a 2 ans et 123 jours

Prime unifiée à 6.000 euros : le réseau des CMA alerte le gouvernement sur les risques de cette « fausse bonne nouvelle »

Le ministre du Travail, Olivier Dussopt a confirmé la mise en place de la prime unifiée à 6.000 euros, versée à toutes les entreprises, pour les contrats conclus avec un alternant mineur comme majeur, du 1er janvier au 31 décembre 2023, pour la première année d’exécution du contrat.Pour Joël Fourny, président de CMA France : « Force est de constater que derrière l’effet d’annonce, les conséquences concrètes de cette décision sont préoccupantes. Cette mesure s’avère en réalité défavorable aux entreprises artisanales qui embauchent pourtant chaque année près de 176.000 apprentis sur des métiers en tension. »Si le réseau des CMA comprends que la mise en place des primes exceptionnelles déployées en 2020 durant la crise sanitaire, avait un caractère limité dans le temps il ne peut pas - aujourd’hui – souscrire au principe de cette prime unifiée.Le montant alloué à savoir 6.000 euros est en effet inférieur aux aides versées aux entreprises artisanales avant la crise sanitaire.Les entreprises de moins de 250 salariés, bénéficiaient alors d’une aide ciblée sur trois ans : 4.125 € la première année, 2.000 le deuxième et 1.200 la troisième.Un calcul simple permet de constater que par rapport à l’aide unique en vigueur avant le covid, ces entreprises perdront 125 euros pour un contrat de deux ans et 1.325 euros pour un contrat de trois ans.Concrètement, la nouvelle prime unifiée vient réduire l’aide attribuée aux entreprises artisanales et les formations pourtant à forte valeur ajoutée pour l’accès à l’emploi.Il y a donc fort à parier que les recrutements en apprentissage pour un an seront favorisés, ce qui est propice aux formations qui ne vont pas au-delà de cette durée comme certains masters de l’enseignement supérieur qui seront de fait encouragés.Pour Joël Fourny : « En clair, la nouvelle prime unifiée vient réduire l’aide attribuée à certaines entreprises artisanales. Il s’agit là d’une véritable régression, alors que de nombreux métiers sont en tension et peinent à recruter, dans un contexte ou une grande partie de nos entreprises sont déjà fragilisées par la crise. Cette différence s’amplifie encore pour les entreprises qui font le choix d’embaucher un majeur. C’est une fausse bonne nouvelle pour nos entreprises qui forment pourtant 1 apprenti sur 4. »La révision des aides versées aux employeurs doit prendre en compte :La valeur ajoutée pour l’emploi des jeunes ;Les niveaux et les coûts réels de la formation, y compris en tenant compte de certains particularismes comme ceux de l’Outre-mer et de la problématique de la vie chère ;L’enjeu que représente certaines formations en matière de préservation de savoir-faire parfois menacés de disparition.Pour Joël Fourny : « Une fois encore l’Etat privilégie une vision d’économie court-termiste qui favorise de nouveaux acteurs (en dehors du secteur de l’artisanat) au détriment d’une vision réellement stratégique de l’apprentissage. »En conséquence, les élus du réseau des CMA, rassemblés les 6 et 7 décembre pour leur Assemblée générale, ont adopté à l’unanimité une délibération relative à l’aide aux employeurs d’apprentis. Par celle-ci, le réseau des CMA demande au gouvernement de rétablir, pour les entreprises de moins de 250 salariés, les montants prévus par l’aide unique pour la deuxième et la troisième année, d’une part et d’autre part, de garantir la pérennité de cette aide au-delà de l’année 2023.« L’essor considérable de l’apprentissage est salué par tous. Nous y avons pris notre part avec des résultats extrêmement positifs en dépit des crises successives. Préservons cette dynamique ! L’apprentissage dans l’artisanat est un outil performant qui tient toutes ses promesses et qui a fait ses preuves en matière d’insertion dans l’emploi et de lutte contre le chômage. Ne cassons pas ce qui fonctionnait très bien hier ! »Le réseau des CMA forme actuellement 110.000 apprentis, dont 90% prépare un diplôme de niveau 3 et 4, qui sont réputés être les diplômes à valeur ajoutée la plus forte, en matière d’insertion professionnelle des jeunes. 46% de ces apprentis ont moins de 18 ans et 80% des jeunes diplômés sont en emploi après sept mois.
Il y a 2 ans et 123 jours

L'architecte japonais Arata Isozaki est mort à 91 ans

Il est mort de vieillesse chez lui à Okinawa (sud-ouest du Japon), et ses obsèques devaient se tenir dans l'intimité familiale, selon une brève déclaration de son bureau d'architecture transmise à l'AFP.Très prolifique et cosmopolite, Isozaki était connu pour n'avoir jamais cherché à affirmer un style particulier, se montrant plutôt soucieux d'intégrer au mieux ses constructions dans leur environnement."Mon plaisir est de créer des choses différentes, pas de répéter la même chose", expliquait-il en novembre 2017 au site spécialisé ArchDaily."Pour les médias ou l'identité et toutes ces choses, c'est très perturbant", glissait-il avec un air malicieux.Parmi ses réalisations les plus connues figurent le Musée d'art contemporain de Los Angeles (1986), qui a lancé sa carrière internationale, l'enceinte polyvalente Palau Sant Jordi à Barcelone, construite à l'occasion des Jeux olympiques de 1992, ou encore le Qatar National Convention Center (2011), un palais des congrès à Doha avec de gigantesques colonnes en forme de branches d'arbres.Passeur du concept "Ma"Il a aussi bâti de nombreux bâtiments culturels au Japon et en Chine, des tours d'habitation à Bilbao en Espagne, le très chamarré siège administratif de Disney en Floride et le gratte-ciel Allianz Tower à Milan (2015), aussi appelé la "Tour Isozaki".Né en 1931 à Oita, dans l'île méridionale de Kyushu, Isozaki a été marqué comme toute sa génération par la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle la plupart des villes japonaises ont été détruites par les bombardements américains."Tout était en ruines (...). J'étais seulement entouré de baraquements et d'abris. Ma première expérience de l'architecture a ainsi été l'absence d'architecture, et j'ai commencé à réfléchir comment les gens pouvaient reconstruire leurs maisons et leurs villes", avait-il raconté.Il a grandi entre un traditionalisme japonais et l'influence de la culture américaine, apportée sur l'archipel nippon durant l'occupation d'après-guerre. Cela l'a amené à s'intéresser très tôt aux contrastes des codes esthétiques en Orient et en Occident, et à vouloir établir des ponts entre les deux.Comme Tadao Ando, autre célèbre architecte japonais de dix ans son cadet, Isozaki était très attaché au concept japonais du "Ma", qui s'intéresse à l'intervalle entre deux objets ou actions, et avait été l'un de ses premiers passeurs en Occident.Il avait été apprenti de l'architecte moderniste japonais Kenzo Tange avant de créer en 1963 sa propre agence, Arata Isozaki & Associates, qui a ouvert par la suite des bureaux en Espagne, en Italie et en Chine.
Il y a 2 ans et 123 jours

Wienerberger fait une offre pour l’acquisition de Terreal

Terreal : Fournisseur européen de premier plan dans le domaine des produits de couverture dédiés à la rénovation et à la réparationLe périmètre de l'opération comprendrait les activités de Terreal en France, en Italie, en Espagne et aux États-Unis, ainsi que les activités allemandes et du Benelux de Creaton, acquises par Terreal en 2020, qui emploient près de 3 000 personnes. À l'issue de cette opération, Wienerberger agrandirait son empreinte opérationnelle de 29 sites. L'acquisition des activités de Terreal, qui devraient générer un chiffre d'affaires annuel d'environ 740 millions d'euros en 2022, constituerait un complément important aux activités de Wienerberger, en particulier dans le contexte de la nouvelle Réglementation Environnementale française (RE 2020) relative à l'efficacité thermique et à la sobriété des matériaux utilisés pour la construction, adoptée parallèlement aux réglementations européennes portant sur la réduction de consommation énergétique. Par ailleurs, Terreal exploite des installations de pointe, notamment en France, dont le centre de recherche et de développement de Castelnaudary, et en Allemagne.L'étape idéale dans la stratégie de croissance créatrice de valeur de WienerbergerPour Wienerberger, l'acquisition de Terreal viendrait en complément des activités existantes, offrirait des opportunités de croissance uniques, notamment sur les marchés français et allemand, et permettrait à l'entreprise de renforcer encore sa position de pionnier de l'innovation et de la décarbonisation dans le secteur.Pour Heimo Scheuch, Président Directeur Général du Groupe Wienerberger : « La rénovation du parc immobilier vieillissant en l'Europe est une étape essentielle pour atteindre la neutralité climatique. Pour Wienerberger, ce domaine d'activité recèle un énorme potentiel de croissance à exploiter dans les années à venir, notamment dans le segment des toitures, y compris les solutions solaires et de gestion de l'eau. L'acquisition de Terreal doublerait nos ventes de toiture. En les faisant passer à 75 millions m2, elle constituerait une étape importante dans la mise en œuvre de notre stratégie de croissance créatrice de valeur. Avec les activités de Terreal qui complètent parfaitement notre propre gamme de produits, nous renforcerions notre capacité à fournir des solutions de premier ordre, surtout sur les marchés stratégiquement importants que sont la France et l'Allemagne. Dans le même temps, notre position dans le secteur de la rénovation et de la réparation s'améliorerait considérablement. Grâce à l'importance commune que nous accordons à la durabilité, aux solutions innovantes et aux modèles commerciaux digitalisés, l'installation de nos solutions permettra de réduire les émissions de CO2 de 225.000 tonnes par an. En outre, nous dégagerons des synergies durables en combinant nos installations de production et nos technologies et en élargissant notre gamme de produits en ce qui concerne le toit en pente, y compris les accessoires et l'isolation. En créant le premier véritable expert européen en matière de toits en pente qui intègre des solutions pour l'énergie solaire, l'eau et d'autres solutions pour le toit, Wienerberger construit une plate-forme solide pour la poursuite de sa croissance. »Pour Laurent Musy, Président Directeur Général du groupe Terreal : « Ces dernières années, Terreal a mis en œuvre avec succès une stratégie de croissance durable, grâce au engagement de nos équipes, au soutien de nos clients, de nos communautés et de nos actionnaires que je tiens à remercier tout particulièrement. L'acquisition et l'intégration réussies de Creaton en Allemagne et en Europe de l'Est ont été un point fort très positif. A l'heure où des défis sans précédent liés aux prix élevés de l'énergie et des besoins toujours plus urgents de décarbonisation de notre industrie et du bâtiment nous assaillent, unir nos forces avec Wienerberger nous permettrait d'accélérer notre feuille de route actuelle grâce au partage des meilleures pratiques, aux investissements, à l'innovation et à la digitalisation. Wienerberger est une entreprise européenne très réputée qui possède une grande expertise dans le secteur des tuiles et des briques en terre cuite dans le monde entier. Elle bénéficierait clairement de la complémentarité de notre empreinte industrielle et de l'ajout des marques, des actifs et des capacités de Terreal/Creaton, notamment en France et en Allemagne, dans le domaine des toits en pente et du solaire. Wienerberger a un projet industriel et commercial ambitieux qui assurera la croissance durable de nos activités. Nos collègues autrichiens, polonais et hongrois, qui connaissent un grand succès, resteraient sous le contrôle de nos actionnaires actuels. Nous continuerons à les soutenir dans la phase de transition. »En achetant Terreal, Wienerberger franchirait sa plus grande étape à ce jour dans le cadre de sa stratégie de croissance créatrice de valeur, qui repose sur des critères ESG ambitieux et se concentre sur le développement de produits et de solutions durables. À cette fin, l'entreprise s'est complètement repositionnée stratégiquement au cours des dix dernières années et est devenue un fournisseur complet de solutions efficaces de rénovation, de construction neuve et de la gestion de l'eau. La combinaison de produits innovants, de savoir-faire industriel et de modèles de distribution basés sur un partenariat dans toute l'Europe renforce le réseau commercial de Wienerberger et, dans le même temps, accélère l'avancée dans les objectifs environnementaux ambitieux de l'entreprise.
Il y a 2 ans et 123 jours

La designer d'intérieur Marion d’Antonio d’IMAO Design choisit la marque GRAFF pour son projet Black Door à Paris

Située en plein cœur du triangle d’or parisien, Black Door est une nouvelle adresse d’exception qui a récemment ouvert ses portes rue Marbeuf. Ce nouveau concept, entre un chez-soi luxueux et un service haut de gamme, fusionne deux immeubles haussmanniens en un lieu unique.A l’origine de cette rénovation, le cabinet d’architecture d’intérieur IMAO Design. Dirigé par Marion D’Antonio et Philippe Mamann, IMAO Design a imaginé des espaces confortables, cosy et intimes avec sens du détail et subtilité. Black Door est ainsi l’incarnation d’une vision de l'élégance moderne, en harmonie avec l’architecture historique des lieux. IMAO Design a porté toute son attention sur des détails gracieux et délicats qui font toute la richesse du design de Black Door. Pour parfaire la décoration des lieux, Marion D’Antonio et Philippe Mamann, ont fait appel à des marques d’exception, à l’instar du fabricant de robinetteries GRAFF.La célèbre marque américaine, qui équipe les hôtels les plus prestigieux de la planète, a été retenue pour habiller de nombreux espaces du projet Black Door, à savoir les cuisines et les salles de bains des 35 appartements, ainsi que le spa. Marion D’Antonio explique : “J’aime beaucoup travailler avec GRAFF qui possède une sélection de robinets très vaste. Nous avons choisi la collection M.E 25 pour équiper l’intégralité du programme Black Door car c’est un modèle discret qui se fond parfaitement avec le style moderne des espaces de bains et cuisines.”Le président et CEO de GRAFF, Ziggy Kulig commente également : “Nous sommes ravis d’avoir pu travailler avec IMAO Design sur ce magnifique projet. La collection M.E 25 de GRAFF s’accorde merveilleusement avec la vision esthétique d’IMAO Design pour Black Door. La qualité de service du support technique a aussi fait partie des éléments de réussite à la bonne conduite de ce projet.”Découvrez les espaces du programme Black Door : https://www.blackdoor.paris/La collection M.E 25 : la beauté minimalisteLa collection M.E. 25 est l’incarnation de la beauté minimaliste. Parmi les collections les plus versatiles présentes sur le marché, M.E. peut compter sur la disponibilité de 5 différentes hauteurs et longueurs du bec, rendant beaucoup plus aisée la personnalisation de chaque espace de bain. La collection est disponible en 21 finitions réalisées à la main : parmi elles, laiton brossé, or 24k poli et nickel poli, idéales pour compléter et sublimer des intérieurs sans aucune limite. Les produits primés de GRAFF sont reconnus pour leur riche héritage d’artisanat européen, des matériaux de grande qualité, un design d’excellence ainsi qu’une ingénierie de précision.