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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 131 jours

Le bouclage du métro du Grand Paris ne sera pas achevé en 2030

"On va casser le cap de 2030, on va recaler l'échéance de mise en service des deux derniers tronçons" de la ligne 15, de Pont de Sèvres à Saint-Denis Pleyel puis à Champigny, a expliqué M. Monteils mardi.La SGP est chargée de construire 200 km de métro automatique, avec quatre lignes nouvelles, numérotées de 15 à 18, et les prolongements de la ligne 14. S'articulant autour d'une ligne circulaire, plusieurs branches doivent relier les aéroports d'Orly et Roissy, le pôle scientifique de Saclay et des quartiers sensibles de Seine-Saint-Denis.Les lignes sont découpées en plusieurs lots, avec chacun un calendrier. "Nous n'avons concrètement pas d'offre qui soit à mise en service 2030", pour la réalisation du lot allant de Pont de Sèvres à La Défense et Courbevoie, à l'ouest, a-t-il constaté.M. Monteils s'est refusé à avancer une date d'ouverture tant que le groupement chargé de sa construction ne sera pas choisi."La dernière échéance du Grand Paris Express ne sera pas 2030", mais "on n'est pas à deux ans" de retard, a-t-il dit, laissant deviner un objectif d'ouverture en 2031. "On décale de quelques mois, et on se sent beaucoup plus robustes sur le planning global", a-t-il souligné.Le patron de la SGP ne pense pas que les trois autres lots de la ligne 15 au nord et à l'est de Paris --les deux tronçons "15 ouest" et "15 est" de la ligne circulaire étant découpés en quatre lots, dont la réalisation sera confiée à un groupe de BTP-- prendront davantage de retard.Le planning du reste des travaux du métro du Grand Paris, actualisé en juillet 2021, est en revanche confirmé."On est parfaitement à l'heure" pour les prolongements de la ligne 14 attendus pour les Jeux olympiques de 2024, au nord jusqu'à Saint-Denis Pleyel et au sud à l'aéroport d'Orly, a en particulier relevé M. Monteils.C'est ensuite la "15 sud", première section de la ligne circulaire, qui doit ouvrir fin 2025 entre Pont de Sèvres, Champigny et Noisy-Champs.
Il y a 2 ans et 131 jours

Grue connectée : Spie batignolles et la start-up CAD.42 signent un contrat de partenariat de 3 ans

D'une durée de 3 ans, ce partenariat porte sur le co-développement de nouveaux services aux chantiers, basés sur une technologie d'Intelligence Artificielle (IA) alimentée par les données captées sur les grues des projets Spie batignolles.Pour Alexis Hermet : « Ce partenariat répond à notre quête continue de solutions d'optimisation de nos engins et de nos process pour gagner en productivité, en logistique et en planification. »Pour Jean-Philippe Panaget : « Ce partenariat est à la fois l'occasion d'enrichir massivement la banque de données exploitée par nos algorithmes d'intelligence artificielle, mais aussi de co-construire les services de demain pour les chantiers, et les méthodes/études de prix. »Un partenariat formalisé après deux années de collaboration fructueuseDans sa recherche de solutions d'optimisation du fonctionnement de ses grues, Spie batignolles a sollicité, début 2021, le savoir-faire de la start-up CAD.42, experte en matière de capteurs sur grue et engins mobiles.Dans le cadre d'un POC (Proof of Concept), un premier chantier de la branche construction de Spie batignolles a été équipé d'un boîtier connecté au cloud, conçu par CAD.42, afin de monitorer l'utilisation de la grue.Celui-ci intégrait 3 technologies :Capteur de géolocalisation pour mesurer en temps réel tous les déplacements d'une grue au cours d'une journée.Capteur dynamométrique, une technologie de mesure du poids soulevéTechnologie d'identification visuelle des charges de la grue (banche, benne à béton, poutre préfabriquée…).Le croisement de ces 3 capteurs a permis de recueillir de précieuses données sur l'exploitation de la grue et d'identifier des développements à initier, notamment le lien avec le BIM 4D (planification) ou l'élaboration de tableaux de bords.De nouvelles méthodes constructives pour gagner en productivitéDans le cadre du partenariat, une équipe projet a été mise en place, réunissant à la fois des collaborateurs de Spie batignolles et de CAD.42.Le protocole prévoit l'acquisition par Spie batignolles de boîtiers intelligents supplémentaires dans un objectif de massification des données alimentant la technologie d'IA. Ils sont notamment équipés de cellules photographiques alimentant une photothèque exhaustive, l'un des objectifs principaux étant, à terme, la reconnaissance de tous les matériaux et matériels soulevés par la grue. Ces boîtiers seront déployés sur plusieurs chantiers de construction menés par le Groupe sur l'ensemble du territoire français.L'équipe projet sera alors chargée d'analyser les données réceptionnées par chacune des grues équipées, d'exploiter les rapports journaliers de la grue, et de faire progresser conjointement cette solution. Ce travail permettra de parfaire le fonctionnement et codévelopper de nouvelles fonctionnalités.Le partenariat « gagnant-gagnant » vise à la fois un bénéfice pour Spie batignolles, à travers l'amélioration de sa productivité, et à la fois un accompagnement de la startup CAD.42 pour entraîner et améliorer sa solution.Pour Alexis Hermet : « C'est la grue qui donne le rythme d'un chantier de construction. Or nous ne nous servons pas actuellement des données instantanées de la grue pour mesurer la performance et la productivité d'un chantier. Notre collaboration avec CAD.42 vise à mieux comprendre l'exploitation de nos grues grâce à des données croisées particulièrement précises. Cela nous permettra d'en optimiser l'utilisation, comme réduire les temps de déplacements à vide, ou encore réaliser des chrono-analyses automatisées. Les tableaux de bord de productivité seront des outils précieux d'aide à la décision pour nos conducteurs de travaux et d'amélioration continue afin de définir et fiabiliser nos standards et nos bibliothèques de temps unitaires. »Au-delà de la construction, des tests avec les boîtiers connectés sont déjà en cours sur des usages complémentaires tel que la gestion des interférences de grues chez Spie batignolles fondations et Spie batignolles génie civil.
Il y a 2 ans et 131 jours

Acorus ouvre son premier atelier de réemploi de matériaux de rénovation

Un atelier de reconditionnement pour les professionnels de la rénovationLe hangar de 100 m2 situé à Croissy-Beaubourg (77) abritera un atelier de nettoyage et de reconditionnement. Au lancement Acorus proposera une gamme de matériaux de réemploi restreinte de cinq produits destinés aux sanitaires : baignoires en acier, receveurs de douche, lavabos, évier en inox et packs W.C. Des produits récupérés sur des chantiers en Ile-de-France et pris en charge par un chef d’atelier dédié. A terme il sera aidé par des employés d’une entreprise de réinsertion.Une première opération verra le jour avec des blocs W.C récupérés sur un chantier de bureaux avenue de l'Opéra et qui, après un nettoyage et un reconditionnement efficace du responsable de l'atelier de réemploi, seront reposés ce mois-ci sur un chantier de logements sociaux de Paris Habitat.Un partenariat avec Cycle-UpCet atelier est monté en partenariat avec Cycle-up qui développe une solution globale d’économie circulaire pour le réemploi des matériaux de construction. Cela permet de répondre aux enjeux des déchets du bâtiment et de proposer un mode de construction bas carbone simple, pragmatique et local. Depuis le mois de janvier, où Acorus est monté au capital de Cycle-up, le Groupe accompagne les équipes de cette start-up en apportant son expertise dans la rénovation des bâtiments.“L’environnement est au cœur de notre quotidien. Réutiliser des matériaux déjà existants est une piste pour diminuer les émissions de CO2 du secteur du bâtiment. Le réemploi permet également de remédier à la raréfaction des matières premières et de réinjecter dans la filière de la construction des matériaux à l’empreinte carbone nulle, puisqu’il n’est pas besoin de les fabriquer à nouveau. Il est important de prendre en compte les données environnementales à travers nos travaux techniques mais également notre façon de les mettre en œuvre. Grâce aux économies d’énergie qu’elles permettent de réaliser, les solutions d’entretien, de rénovation et de réhabilitation installées quotidiennement par nos 850 techniciens, constituent des gains sur les consommations énergétiques des logements”, déclare Philippe Benquet, Président du Groupe d’Acorus.
Il y a 2 ans et 131 jours

Nouveau guide de choix chevillage et scellement chimique de Würth

Un guide de choix pour aider les clientsPour accompagner les professionnels dans leur démarche et trouver la cheville adaptée à leur projet, Würth France met à disposition un guide de choix fixation. Ce guide est spécialement consacré aux choix des chevilles et scellements chimiques, il permet une économie de temps et d’efforts. Cet outil de recherche offre l’avantage de sélectionner la meilleure cheville en fonction des besoins. L’utilisation est rapide et facile : sélectionnez le support sur lequel vous souhaitez vous fixer (béton, plâtre, brique, etc…) et également le type de cheville (plastique, métallique ou chimique) en fonction de ce que vous souhaitez notamment en termes de support de charge, et vous obtiendrez une solution adaptée. Würth France souhaite accompagner ses clients dans l’ensemble de leurs projets. Retrouvez le guide de choix sur l’e-shop
Il y a 2 ans et 132 jours

Les loyers parisiens ont davantage dépassé les plafonds en 2021

En 2021, 30% des nouveaux baux non meublés recensés par l'Olap dépassaient le loyer maximum permis par l'encadrement des loyers. Ce chiffre était de 26% en 2020.Cela ne signifie pas forcément que les bailleurs sont hors-la-loi, précise l'Observatoire, des dépassements (appelés "complément de loyer") pouvant être justifiés par des caractéristiques exceptionnelles.L'Olap base ses études sur un panel d'appartements non meublés du parc locatif privé situés dans toute l'agglomération parisienne, qu'il surveille dans la durée. 574 d'entre eux, situés à Paris et remis en location en 2021, ont servi de base à l'étude sur l'encadrement des loyers.Les dépassements, révèle l'Olap, ont été plus fréquents à mesure que la surface des biens loués diminue : 30% des logements d'une pièce dépassent le plafond, contre 23% des deux-pièces, 21% des trois-pièces et 22% pour les appartements de quatre pièces ou plus. Et pour les logements de moins de 20 mètres carrés, six sur dix sont hors des clous, relève l'observatoire."Cette situation résulte de la grande hétérogénéité de surface du parc des 1 pièce composé à la fois de chambres de service et de studios. Les bailleurs peuvent alors pratiquer, pour les très petites surfaces, des loyers au m³ élevés tout en proposant un loyer mensuel accessible", avancent les auteurs de l'étude.Le montant moyen de dépassement a été de 161 euros, un niveau comparable aux années précédentes.L'encadrement des loyers, instauré en 2015 dans la capitale mais interrompu entre 2017 et 2019, fixe un loyer de référence pour les logements, variant selon l'emplacement et les caractéristiques du bien. Les bailleurs ne doivent pas, sauf exception, le dépasser de plus de 20%.Les loyers qui étaient au-dessus du plafond fixé par l'encadrement ont baissé de 4,2% en moyenne en 2021, alors que ceux dans la fourchette de l'encadrement ont augmenté de 2,3%, relève l'Olap, qui y voit "la preuve d'un effet incontestable, bien que modeste, de l'encadrement des loyers".
Il y a 2 ans et 132 jours

Chauffage limité à 19 degrés : Les Français respectent-ils la préconisation du gouvernement ?

Cette nouvelle étude [1] nous informe que les Français ont bien diminué la température de leur chauffage, mais que nous sommes encore loin d’atteindre les 19°c.En effet, ce dernier mois, la température moyenne constatée était de 20,2°c. Il s’agit d’une baisse importante par rapport à la même période l’année dernière (21,1°c). Pour rappel, un degré en moins c’est environ 7% d’économies sur la consommation d’énergie. En revanche, nous restons pour l’instant bien au-dessus des préconisations du gouvernement.Pour Henri de Noblens, co-fondateur de Homeys : « L’analyse des données de chauffage dans les immeubles résidentiels qui sont principalement chauffés au gaz, révèle que les communications du gouvernement et la hausse des prix de l’énergie ont poussé les gestionnaires à revoir à la baisse les températures de consigne cet hiver. Tout le monde est plus attentif au réglage de la température ainsi qu’à son suivi. »[1] Étude menée sur 2.810 logements résidentiels équipés de chauffage collectif du 13 novembre au 13 décembre 2022
Il y a 2 ans et 132 jours

REP Bâtiment : démarrage des écocontributions reporté au 1er mai 2023 - La FFB entendue !

Les entreprises considérées comme « producteurs » au sens de la REP (fabricants et importateurs de produits et matériaux notamment) doivent néanmoins adhérer à l’un des éco-organismes dès le 1er janvier 2023.Ce report concerne : l’application des écocontributions sur les produits et matériaux de construction du bâtiment ; le démarrage des services de reprise gratuite des déchets triés. La FFB se félicite de cette initiative des éco-organismes qui fait écho à sa demande récurrente auprès de l’État d’un délai de 9 mois entre la publication des barèmes et son application. Ce décalage permet donc de laisser un temps supplémentaire aux entrepreneurs et artisans du bâtiment pour intégrer ces surcoûts dans leurs devis et marchés. La FFB rappelle que ce délai est indispensable à toute nouvelle publication de nouveaux barèmes par les éco-organismes. Les tarifs 2024 doivent donc être connus dès mars 2023. Au-delà de cette très bonne nouvelle, plusieurs points essentiels au bon fonctionnement de la filière sont encore attendus, en particulier : la définition des règles de tri pour bénéficier de la gratuité de reprise ; la publication des points de collecte partenaires de la REP en 2023 ; la création de l’organisme coordonnateur de la filière ; les précisions sur la définition du producteur.Olivier Salleron, président de la FFB déclare : « Ce décalage relève du bon sens dans un contexte chaotique de mise en place de cette filière REP. L’anticipation est la clé de la réussite d’un démarrage serein. Au vu du retard pris par la filière, il n’y avait pas d’autre option possible. »
Il y a 2 ans et 132 jours

Comment la pandémie a-t-elle redéfini l’usage et la conception du logement dans le monde entier ?

En s'appuyant sur les données provenant de 12 pays* en Europe, Amérique du Nord et au Moyen-Orient, PlanRadar fournit une analyse détaillée de l'influence de la pandémie sur la conception et l'usage du logement. Ainsi portée par le développement du travail à distance, la maison du futur se doit d'être davantage fonctionnelle, durable et connectée pour s'adapter aux nouveaux besoins de ses occupants. Le logement sera plus grand et modulableAujourd'hui en Europe, la République Tchèque est le pays en Europe où la surface minimum d'une pièce de vie est la plus grande : 16 m². L'Italie suit de près, avec une surface minimum de 14 m². La France semble se situer dans la moyenne (9 m²), loin des Etats-Unis (6,5 m²) et des Emirats Arabes Unis (3 m²).L'enquête de PlanRadar révèle surtout que dans la plupart des pays étudiés, la taille minimale des logements augmente, alors que les surfaces moyennes par habitant restent très disparates d'un pays à l'autre : 46 m² en Allemagne et 27,5 en Pologne par exemple. En Autriche, la taille des logements est passée de 86 m² dans les années 90 à 99,2 m² en 2015. En France, la taille minimum des logements pouvant bénéficier d'aides fiscales immobilières (Pinel) va doubler en 2023, pour passer à 28m² pour un T1. La tendance va donc vers une augmentation de la taille minimale des surfaces.Avec l'émergence du télétravail et du travail hybride, la frontière entre espace privé et espace de travail s'est progressivement amincie participant à l'émergence de nouveaux besoins et désirs de ses occupants. Ainsi, des millions de propriétaires et de locataires recherchent désormais des logements dotés d'un espace où ils peuvent travailler sans être interrompus par la vie de famille. Lorsque cela n'est pas possible, ils recherchent un mobilier flexible qui leur permet de transformer certaines pièces en bureau pendant la journée, avant de les réaménager en cuisine, salon ou chambre, la journée de travail terminée.L'étude de PlanRadar montre que les espaces multifonctionnels sont à présent une priorité dans 7 pays sur les 12 étudiés (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, Slovaquie, Italie et les Émirats Arabes Unis). Certains pays comme la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Autriche affirment même que les bureaux à domicile seront une tendance clé à l'avenir.De nouvelles aspirations vers des espaces partagés et durablesDe plus en plus préoccupés par la crise climatique, les citoyens se tournent vers le « vivre durable ». Cette aspiration partagée dans la majorité des pays, se décline sous différents prismes. L'Allemagne, la France et la République Tchèque misent sur les matériaux biosourcés tandis que le Royaume-Uni priorise les maisons passives. De leur côté, les États-Unis orientent leurs efforts vers la mobilité durable avec le développement de bornes de recharge pour les véhicules électriques. Tous sont soucieux de l'impact du mobilier sur l'environnement. 9 pays sur les 12 interrogés s'attendent à ce que leurs meubles soient fabriqués à partir de matériaux recyclés, durables ou d'origine naturelle. Ainsi, quatre pays (Allemagne, Autriche, France et Hongrie) montrent un intérêt pour les meubles d'origine locale, à la fois pour soutenir les efforts de durabilité et pour éviter les retards d'approvisionnement observés pendant la pandémie de COVID-19. L'Allemagne quant à elle est le seul pays à exprimer un intérêt pour les surfaces autonettoyantes et les matériaux antibactériens.Enfin, l'enquête révèle que durabilité rime avec partage des usages. Privés d'espaces extérieurs pendant la pandémie, les habitants ont de nouvelles attentes en termes d'espaces verts. Ainsi, les Américains, les Britanniques et les Italiens sont particulièrement désireux de disposer d'un espace extérieur directement accessible depuis leur maison. Il ne s'agit pas nécessairement d'un jardin privé ; beaucoup s'intéressent aux espaces extérieurs communs.La maison connectée : une priorité pour la France et les Etats-UnisGrâce aux progrès technologiques, la domotique se développe et les maisons connectées ou « intelligentes » deviennent réalité. Ces équipements connectés doivent rendre les logements plus confortables, plus faciles à gérer et plus sûrs, mais doivent aussi permettre de réaliser des économies. C'est ce que révèle l'étude PlanRadar qui montre que l'ouverture aux technologies intelligentes se généralise dans le monde entier. Parmi les technologies les plus populaires, on retrouve les systèmes d'éclairage intelligents, les thermostats connectés et les dispositifs de sécurité domestique connectée. La France et les États-Unis sont les plus en avance de phase et prévoient l'adoption de 14 des 24 technologies répertoriées dans cette étude tels que (le thermostat et éclairage intelligents ainsi que les dispositifs de sécurité connectés).Retrouvez l'étude complète de ce troisième volet sur ce lien.*Étude menée par PlanRadar en juin 2022 sur les tendances et priorités des architectes concernant la construction, l'habitat et les bureaux du futur dans 12 pays Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, France, Espagne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Italie, Emirats arabes unis et Pologne. Les sources proviennent principalement des données publiques d'experts, d'instituts indépendants et d'organismes professionnels et gouvernementaux. En France, il s'agit principalement du Conseil national des architectes, du Ministère de la Transition écologique et de l'UNSFA.
Il y a 2 ans et 132 jours

Le Conseil constitutionnel censure une disposition sur les arrêts de travail dans le budget de la Sécurité sociale

Pilule du lendemain gratuite, hausse des prix du tabac, internat des médecins généralistes allongé d'un an... Les mesures emblématiques de la loi de financement de la Sécurité sociale, adoptée définitivement par le Parlement le 2 décembre, sont validées.Feu rouge, en revanche, devant l'article 101, qui prévoyait que les arrêts de travail prescrits en téléconsultation par un autre professionnel que le médecin traitant ou un médecin vu au cours des 12 derniers mois ne seraient plus remboursés.Selon le Conseil constitutionnel, ces dispositions "peuvent avoir pour effet de priver l'assuré social (...) du versement des indemnités journalières alors même qu'un médecin a constaté son incapacité physique de continuer ou de reprendre le travail".Pour cette raison, l'article visé n'est pas conforme au 11e alinéa du préambule de la Constitution de 1946, selon lequel "tout être humain qui (…) se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence", estiment les sages de la rue de Montpensier dans leur décision.Le Conseil constitutionnel a par ailleurs censuré 11 autres dispositions considérées comme des "cavaliers sociaux", qui n'avaient pas leur place selon lui dans un budget de la Sécurité sociale. Ces mesures pourront cependant être reprises dans d'autres textes.C'est notamment le cas de l'article 39, qui prévoyait que les chirurgiens-dentistes, les sages-femmes et les infirmiers avaient "vocation à concourir à la permanence des soins".Même chose pour l'article 42, qui visait à limiter la possibilité, pour certains établissements de santé, laboratoires de biologie médicale et établissements médico-sociaux, de recourir à l'intérim avec des personnels en début de carrière.Les Sages ont en revanche donné tort aux députés de gauche qui avaient déposé un recours sur les conditions d'adoption du texte via l'arme constitutionnelle du 49.3. Ce faisant, "aucune exigence constitutionnelle n'a été méconnue" par l'exécutif, affirme le Conseil.Le budget de la Sécu ne prévoit pas de coup de rabot sur l'hôpital, mais des économies d'environ un milliard sur le médicament, 250 millions sur les laboratoires d'analyses, 150 millions sur l'imagerie, et autant sur les complémentaires santé.Sans le juger insincère, le Conseil constitutionnel relève qu'il est fondé sur des prévisions de croissance ambitieuses, à +1% du PIB. Or la hausse du produit intérieur brut devrait ralentir à +0,3%, selon les dernières projections de la Banque de France."Si, ainsi que pourraient le laisser penser de récentes prévisions, il apparaissait en cours d'année que ces prévisions (...) étaient remises en cause, il appartiendra au gouvernement de soumettre au Parlement les ajustements nécessaires dans une loi de financement de la sécurité sociale rectificative", préviennent les sages.
Il y a 2 ans et 132 jours

Les solutions Owatrol pour Magnifier les intérieurs

Le bois s’est installé depuis toujours sur le sol des habitats des plus somptueux aux plus simples, chez les particuliers comme dans les lieux de travail. Il ne subit pas les intempéries mais face à son usage, il est essentiel de les protéger correctement pour garantir un vieillissement optimal.Souvent en chêne, parfois en bois exotiques, les parquets, plan de travail,… sont généralement faits de bois durs difficilement imprégnables. Laissés bruts ils vont rapidement se tacher, s’abîmer (griffures, usure…) du fait de leur utilisation plus ou moins intensive. Il est donc indispensable de les protéger si l’on souhaite garder leur bel aspect. Autrefois la cire était le moyen utilisé pour assurer leur longévité et leur bel aspect. Néanmoins, celle-ci présente plusieurs inconvénients :Elle nourrit et protège en surface mais encrasse le bois au fil du temps, le fait monter en teinte et le rend glissant.Elle nécessite un entretien très régulier, plusieurs fois par an dépendant du trafic.Après la cire, l’ère des vitrificateurs a pris la relève depuis plusieurs décennies :Ils apportent une solution très résistante aux taches et à l’eau, seules les zones de passages peuvent devenir très visibles dès que l’usure due au trafic apparaît.La maintenance peut être lourde avec un ponçage fastidieux. De plus, le film donne un aspect satiné ou brillant qui peut ne pas être apprécié.Actuellement certains produits apparentés à des huiles donne un effet seconde peau qui permet de conserver l’aspect naturel du parquet.Fort de son expertise pour la protection des bois marine et extérieurs, Owatrol® a su développer une gamme technique spécifique dédiée aux parquets et bois d’intérieur.Les finitions de la famille OLÉOFLOOR®, résultent d’un savant mélange d’huiles d’origine naturelle et de résines ultra performantes pour apporter un fini magnifié avec une protection optimisée.OLÉOFLOOR®, décryptage : imprégnation / fini seconde peau / résistance :Imprégnation : comme pour les bois extérieurs avec les saturateurs, l’excellent pouvoir d’imprégnation conféré aux huiles permet à l’OLÉOFLOOR® de pénétrer dans tous les bois d’intérieur pour les protéger à coeur et garantir une belle durabilité.Fini seconde peau : la composition fluide et pénétrante de l’OLÉOFLOOR® lui permet de faire corps avec le support sans laisser de film, de magnifier le fini du bois tout en conservant la teinte d’origine.Résistance : les résines d’OLÉOFLOOR® se combinent entre elles à la surface et génèrent une véritable barrière aux agressions extérieures aussi bien celles mécaniques que chimiques. Les parquets, plans de travail protégés à l’OLÉOFLOOR® résistent mieux aux passages répétés et aux produits chimiques variés (détergents, feutres…).Les plus :Maintenance allégée : grâce à leur pouvoir d’imprégnation, les huiles de l’OLÉOFLOOR® ne restent pas en surface et le bois ne s’encrasse pas tout en résistant aux taches. Lors de sa maintenance il n’est pas nécessaire de procéder à un ponçage systématique et il est même possible de faire de simples retouches locales.Déco :OLÉOFLOOR® CLASSIC qui avive le bois pour donner un aspect chaleureux avec un beau fini mat satiné.OLÉOFLOOR® NATURAL qui agit comme une seconde peau avec un fini mat. OLÉOFLOOR® NATURAL est totalement invisible avec la version Incolore, ou trendy dans ses versions blanc antique et gris antique.À noter : OLÉOFLOOR® bénéficie de l’effet vaccin des saturateurs Owatrol®, c’est-à-dire : un bois nourri à l’OLÉOFLOOR® s’en souvient et les quantités nécessaires à sa maintenance sont réduites.Afin de répondre à toutes les demandes, Owatrol® propose aussi avec le VEGAFLOOR® et l’ULTIMAFLOOR® une gamme de vitrificateurs particulièrement performants grâce à leurs résines hybrides polyuréthanes acryliques garantissant une protection optimale face à un usage intensif.VEGAFLOOR® : apporte la garantie d’un vitrificateur haute résistance : idéal pour le salon, la salle à manger ou les chambres d’enfants, il résiste aux rayures, passages répétés, poinçonnement, impacts. Également adapté aux environnements plus difficiles, Vegafloor est le soin parfait pour les salles de bains ou cuisines : il ne craint ni les projections, ni l’eau stagnante, tout en résistant aux produits ammoniaqués. Son film qui présente une souplesse à coeur lui permet de suivre les éventuelles déformations du sol sans craquer : il est idéal avec les parquets anciens.ULTIMAFLOOR® : avec ses qualités « extrêmes » est la réponse pour protéger efficacement les parquets à forts trafics des bureaux, musées, lieux publics ainsi que les escaliers… Ces deux solutions s’appliquent facilement sur tous les bois, sèchent rapidement (2/3 heures) sans dégager d’odeur, garantissant le confort de l’applicateur. Le fini est non glissant, l’aspect naturel du bois est préservé, le film obtenu ne jaunit pas dans le temps et ne craint pas la lumière.La touche déco :VEGAFLOOR® est disponible en mat, satin ou brillant et ULTIMAFLOOR® en mat et satin. Ils peuvent aussi être préalablement teintés avec une teinte à bois, permettant d’obtenir des effets tendance tels que « faux cérusé » ou blanc « vieilli ».À savoir : une passe de PRIMAFLOOR® avant le VEGAFLOOR® permet aussi de préparer et teinter le parquet.Une gamme parquet respectueuse de l’environnement : En tête de liste avec son taux de COV bien inférieur aux normes réglementaires et son classement A+ (cf nouvelle norme « émissions dans l’air intérieur).GAMME OLEOFLOOR®, gamme vitrificateur : des solutions owatrol® techniques et novatrices pour des bois intérieurs magnifiés !Pour en savoir consultez la page du Groupe DURIEU ou visitez le site OWATROL.
Il y a 2 ans et 132 jours

Palmarès des secteurs du BTP et de l'immobilier qui emploient les ingénieurs des Arts et Métiers

Cet outil interne, édité semestriellement, permet d’apporter aux Alumni des Arts et Métiers, mais aussi aux élèves et à leurs enseignants, une information objective et prospective sur l’emploi dans 12 secteurs industriels où les ingénieurs Arts & Métiers sont présents et reconnus (Aéronautique, Agroalimentaire, BTP, Conseil, Défense, Énergies renouvelables, Logistique, Luxe, Nucléaire, Informatique, Santé, Transports.)Fruit du travail des Groupes Professionnels de la Soce, réalisé en partenariat avec la Junior-Entreprise AMJE Paris, cet observatoire réunit des données sur l’actualité économique et technologique, les perspectives de croissance et l'évolution des indicateurs généraux d’employabilité, accompagnés de points de vue d’ingénieurs des Arts et Métiers, experts dans leurs différents secteurs.Afin de rendre compte rapidement de l’attractivité des secteurs étudiés, les Groupes Professionnels ont créé un indice global d’attractivité se définissant comme suit :Secteur BTP - immobilier1. AttractivitéSi le secteur connaît des difficultés conjoncturelles liées au COVID ou à la guerre en Ukraine, l’impulsion donnée par le gouvernement pour verdir le bâtiment, développer de nouvelles infrastructures dans les énergies ou développer l’industrie permet d’être optimiste quant à son avenir.Les entreprises du BTP connaissent de profonds bouleversements organisationnels avec la transition numérique, qui sera source de nombreuses opportunités d’emplois. Le besoin d’ingénieurs étant croissant dans le secteur, les salaires et le nombre d’emplois suivront.Par ailleurs, la présence des groupes français Vinci, Bouygues et Eiffage dans le top 6 européen du BTP témoigne du rayonnement et du savoir-faire français dans le domaine de la construction.Au premier semestre de 2022, le secteur du BTP est classé à la 4e place sur le critère de l’attractivité parmi les 12 secteurs analysés.2. Le point de vue d’un acteur du secteurJean-Marie DOLO - Directeur technique et de l’innovation - Eiffage« De très belles perspectives se présentent pour les travaux publics en France et à l’international, notamment grâce aux projets comme le Grand Paris ou les nouveaux programmes nucléaires. Les industriels du BTP, comme la construction ou l’entretien des routes auront des difficultés de rentabilité à cause d’un volume d’affaires insuffisant. Le bâtiment est lui porté par la construction de logements et non plus par le tertiaire. La réglementation de la RE2020 incite à diminuer l’utilisation de béton et à s’orienter vers des matériaux plus chers et qui sont en difficulté d’approvisionnement, à cause d’une offre insuffisante.Le digital va révolutionner le secteur en faisant évoluer les manières de construire, vers un mode de fonctionnement plus coopératif et avec l’apparition de nouveaux métiers autour de la transition numérique. Le domaine est aujourd’hui à la pointe de la technologie et propose de beaux métiers d’avenir. Il n’y a plus aujourd’hui de parcours type pour réaliser une belle carrière dans le secteur.La hausse des prix à cause de la guerre en Ukraine ou les retards de dépôts de permis de construire n’auront qu’un effet passager. La nécessité de réindustrialiser la France, le rayonnement des majors français du BTP à l’international, ainsi que l’impossibilité de délocaliser les métiers du secteur permettent d’être confiant sur son avenir en France. »3. Le point de vue du Président du Groupe Professionnel BTP - ImmobilierJean-Yves GABON, Président du Groupes Professionnels 28 - Chef de service - Bouygues Construction« Le secteur du BTP est attractif et vaste, avec un fort besoin d’ingénieurs et de nombreuses possibilités.Le VIE (Volontariat International en Entreprise) est la voie royale pour démarrer une carrière dans le secteur, il permet d’évoluer rapidement et de découvrir de grands chantiers à l’étranger. Pour ceux qui souhaitent rester en France, le métier de la conduite de travaux est formateur et est une bonne école de management, spécialement sur les ouvrages importants. Le besoin d’ingénieurs dans ces métiers-là est stimulé par les grands projets nationaux comme les chantiers du Grand Paris, des Jeux Olympiques ou encore du canal Seine Nord Europe.Les grands groupes de BTP s’implantent de plus en plus sur le marché des énergies renouvelables, ce qui crée un besoin d’ingénieurs dans les domaines de l’éolien, du nucléaire ou encore de l’hydrogène. De même pour les ingénieurs matériaux qui travaillent dans la valorisation des déchets de chantiers.Le bilan carbone des chantiers étant un critère de plus en plus déterminant dans les appels d’offre, les entreprises du secteur recherchent des ingénieurs dans ce domaine qui est réellement un métier d’avenir. »
Il y a 2 ans et 132 jours

Nouvelle gamme éco-performante de foyers vitrés

L’attribution de la toute nouvelle mention spéciale « durabilité » décernée fin 2021 au Gyrofocus Vitré lors des Archiproducts Design Awards (ADA) est la reconnaissance de la démarche engagée par Focus depuis des années dans la transformation de ses foyers à bois, avec un triple objectif de performances énergétiques, d’écoresponsabilité et ce sans jamais toucher au design.Au-delà du design, les performances énergétiques !Focus présente une sélection de trois modèles certifiés Ecodesign. Ces trois modèles iconiques de la marque, désormais disponibles en version vitrée dans le respect des réglementations environnementales en vigueur, sont protégés par un Brevet. Le Gyrofocus et le Domofocus affichent également une notation 4 étoiles (4 stelle) dans la réglementation italienne parmi les plus exigeantes au monde.Absolument rien du design de l’Ergofocus et du Domofocus n’a été modifié. La forme pure et ergonomique de l’un et l’épanouissement des courbes du second, petit frère du Gyrofocus, ont été parfaitement préservés ainsi que leur pivotement à 360°. Comme sur le Gyrofocus, des parois vitrées, dépourvues de montants et coulissant latéralement, offrent une vue intacte sur le feu sans risque de projection d’étincelles.Au-delà du design, les défis technologiques !Focus est l’unique entreprise du secteur à contraindre la chambre de combustion de ses cheminées à leur design. Ce challenge déjà difficile s’est largement complexifié avec l’ambition de fermer ses foyers et de les doter de réelles performances énergétiques… les formes organiques de ces modèles iconiques n’étant initialement pas adaptées à ce double défi technologique !Il y a une dizaine d’années, Focus a engagé une véritable transformation de son processus industriel en créant un service R&D et en y investissant plus de 6 millions d’euros. Afin d’accélérer et fluidifier encore les processus de certification, Focus s’est également dotée d’un banc de test identique à celui utilisé par les laboratoires européens qui décernent l’agrément Ecodesign. C’est grâce à cette forte composante technologique, à une culture très spécifique à ses propres produits et à une production en série limitée que Focus relève ces défis.Performances énergétiques Gyrofocus et Domofocus :• Rendement : 81%• CO à 13% de O2 : 0,09% (1102 mg/Nm3)• NOx aà 13% de O2 : 151 mg/Nm3• OGC à 13% de O2 : 34 mg/Nm3• Émissions de poussières : 19 mg/Nm3• Puissance : 18 kWPerformances énergétiques Ergofocus :• Rendement : 80%• CO à 13% de O2 : 0,09 % (1187 mg/Nm3)• NOx aà 13% de O2 : 93 mg/Nm3• OGC à 13% de O2 : 33 mg/Nm3• Émissions de poussières : 16 mg/Nm3• Puissance : de 6 à 10 kWLe Gyrofocus vitré couronné lors des Archiproducts Design Awards [ADA] 2021Depuis l’automne 2021 déjà, l’emblématique Gyrofocus, première cheminée suspendue et pivotante au monde, existe dans une version vitrée qui ne trahit en rien son statut d’icône du design international.Preuve que les modèles Focus ne sont pas seulement beaux, mais aussi intelligents, la première reconnaissance officielle est arrivée fin novembre 2021 pour l’engagement dont l’entreprise a fait preuve dans la création de produits écoresponsables. Parmi les lauréats de la catégorie « Finitions », le Gyrofocus vitré s’est également vu décerner la toute nouvelle mention spéciale durabilité.Le jury, composé d’experts en environnement d’écoconception et de durabilité, issus du monde de l’architecture et du design, a récompensé les produits capables de se distinguer par l’utilisation de matériaux recyclables et biodégradables, les techniques de production à faibles émissions polluantes, leur engagement à garantir un impact environnemental minimal pendant tout le cycle de vie du produit.Il y avait plus de 100 nominés venant du monde entier pour la mention spéciale sur le développement durable. Le Gyrofocus Vitré s’est démarqué par sa capacité d’innovation, sa haute technologie et surtout par son design légendaire, désormais aussi éthique que durable.A ses côtés désormais dans la gamme des foyers à bois vitrés, son frère cadet, le Domofocus et l’intemporel Ergofocus.
Il y a 2 ans et 132 jours

Le surcoût de l'inflation dans le budget des ouvrages des JO estimé à 140 millions d'euros

La maire de Paris et présidente de la Solideo, Anne Hidalgo (PS), est venue au conseil d'administration avec le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach, a-t-on appris auprès de la Solideo et de la mairie de Paris.Touchée par la hausse des prix dans la construction et des matières premières mais aussi par "la désorganisation des chaînes logistiques", la Solideo envisageait un surcoût avoisinant 150 millions d'euros. Il est donc un peu en deçà à 140,1 millions d'euros, portant la part publique à 1,711 milliard d'euros.En juillet 2021, la Solideo avait déjà revu son budget en raison de l'inflation, conduisant à augmenter la partie publique de 175 millions d'euros pour la faire passer de 1,38 milliard à 1,55 milliard d'euros.Pour éponger l'inflation de 2022, une enveloppe de 61,3 millions d'euros a été votée dans le projet de loi de Finances 2023. L'Etat prend en charge les deux tiers et les collectivités un tiers. Le département de Seine-Saint-Denis a récemment indiqué qu'il mettait une rallonge de 8,1 millions d'euros."Nous serons bien en mesure de livrer les ouvrages dans les temps impartis, dans les coûts fixés et dans les ambitions fortes que nous avons déterminées", s'est félicité le directeur général Nicolas Ferrand cité par le communiqué. Comme ces derniers mois, la Solideo a expliqué vendredi rester dans l'épure de l'enveloppe fixée "en euros constants hors taxes 2016".A la date de vendredi, le budget de la Solideo, au sens large, tourne autour de 4,4 milliards d'euros. Aux 1,7 milliard d'argent public (Etat et collectivités) s'ajoutent 2 milliards d'investissements privés (recettes de charges foncières par exemple), auxquels se greffent des investissements complémentaires qui ne transitent pas toujours par la Solideo mais liés aux JO (100 millions) ou pour leur héritage (400 millions de la part des collectivités et 200 millions de financements privés).Outre le village olympique, qui doit être livré fin 2023 et le village des médias situé au Bourget qui doit recevoir des techniciens le temps des JO, la Solideo s'occupe d'une soixantaine d'ouvrages: rénovations de gymnases et de piscines, construction de ponts et passerelles, échangeur autoroutier...Le comité d'organisation des JO (Cojo), dont le budget est à 96% privé, a lui voté le 19 décembre un budget en hausse de 10% à 4,4 milliards d'euros, une hausse dont la moitié provient de l'inflation (195 millions).
Il y a 2 ans et 132 jours

Le CSTB crée la direction Économie et Ressources, confiée à Sylvain Laurenceau

La direction opérationnelle Économie et Ressources Le secteur de la construction doit répondre à de nouveaux enjeux : accélération des dynamiques pour limiter les impacts environnementaux et développer l’économie circulaire, sécurisation des approvisionnements, besoin de création de valeur locale...Le CSTB crée une entité dédiée à ces défis : la direction Économie et Ressources. Fondée sur une approche systémique, cette nouvelle direction concentre son activité sur deux fondamentaux qui sous-tendent les différentes mutations en cours du secteur de la construction : la disponibilité de ressources permettant d’alimenter l’activité, et l’existence de modèles économiques pérennes.Elle assoit son expertise sur l'analyse et l'accompagnement des solutions constructives liées à l'économie circulaire, l'analyse des modèles économiques, les dynamiques de parc et la prospective, ainsi que le développement de méthodes et outils pour accompagner les acteurs dans la prise en compte de ces nouvelles pratiques.S’appuyant sur une dominante Recherche et Expertise, la direction Économie et Ressources intègre une équipe de près de 30 chercheurs, ingénieurs et économistes. En synergie avec la plupart des autres directions du CSTB, ils travailleront sur les 3 échelles :Produits : intégration des matières recyclées, réemploi, traitement des déchets, accompagnement à l’innovation, caractérisation de l’écoconception, etc.Bâtiments : optimisation de l’analyse en coût global, analyse des externalités, anticipation des différents usages tout au long de la vie de l’ouvrage, conception des bâtiments en banques de matière, outils d’analyse de la circularité, etc.Territoires : analyse des flux de matières, analyse de la structuration des filières, dont les filières émergentes, dynamiques de parc, analyse prospective, accompagnement des politiques publiques, optimisation de l’équilibre entre tensions locales et globales et répartition de la valeur, etc.Ainsi organisée, la direction Economie et Ressources entend accompagner l’ensemble des acteurs, entreprises et maîtres d’ouvrages, industriels et institutionnels, mais aussi les pouvoirs publics, pour leur permettre de répondre au mieux aux enjeux de préservation des ressources et d’une économie circulaire, pérenne et vertueuse.Une nouvelle direction pilotée par Sylvain LaurenceauIngénieur économiste, Sylvain Laurenceau est diplômé de l’École Polytechnique et de la London School of Economics.Il débute sa carrière à Londres, en 2007, où il travaille sur le développement local, avant de rejoindre le CSTB en 2009. Au sein de la direction Économie et Sciences Humaines, il est en charge de l’analyse et de l’évaluation de différents dispositifs publics de soutien au secteur du bâtiment.En 2015, il intègre la direction Energie-Environnement. En 2018, il coordonne l’élaboration d’une feuille de route du CSTB autour de l’économie circulaire, puis constitue en 2020 une équipe dédiée, toujours au sein de la direction Energie-Environnement.Fort de ce parcours et de cette expertise, il est aujourd’hui nommé Directeur opérationnel Économie et Ressources :« La création de la direction Économie et Ressources s’inscrit dans un contexte de mutations profondes auxquelles toute la filière est confrontée. Les travaux que nous mènerons, tant en termes de recherche, que d’expertise technique et d’accompagnement de l’innovation, viseront à répondre aux nouveaux besoins ainsi induits. Menés dans une approche transversale, ils contribueront également à irriguer une large partie des activités du CSTB, au service du secteur de la construction. » Sylvain Laurenceau – Directeur opérationnel Économie et Ressources - CSTB
Il y a 2 ans et 132 jours

Emmanuel Demesmay, nouveau Directeur Général de Veka France

Cette décision prendra effet le 1er janvier 2023 et fait suite au décès brutal de Jos Lenferink en août dernier. Elle marque également la fin de la zone SWENA (South Ouest Europe et North Africa) pour retrouver les deux entités indépendantes VEKA France (en charge des marchés français et d’Afrique du Nord) et VEKA Ibérica (en charge des marchés espagnol et portugais).« Le Groupe confie la direction générale de VEKA France à Emmanuel, qui peut compter sur le soutien des équipes de la maison mère pour mener à bien les projets à venir » indique Andréas Hartleif, CEO Groupe VEKA. « L’organisation française sera progressivement précisée pour dimensionner les équipes de façon optimale et répondre aux impératifs du marché avec justesse et réactivité. »Agé de 42 ans, Emmanuel Demesmay a rejoint VEKA en 2020 en tant que Directeur commercial France, puis Country Manager France, où il dirige les équipes marketing, prescription et commerciale depuis près de 3 ans.Auparavant, c’est au sein du groupe SFS qu’il a effectué les 20 premières années de sa carrière. D’abord technico-commercial sur différents secteurs en France, il accède au poste de responsable Grands Comptes puis de Product Manager. Il a alors pour mission de développer et lancer de nouveaux produits en collaboration avec les filiales étrangères du Groupe. C’est naturellement qu’il se verra confier ensuite la direction du département Menuiserie et Industrie avec le management de l’équipe technique et commerciale.« C’est avec fierté et sens des responsabilités que j’aborde ce nouveau challenge et je remercie la Direction du groupe VEKA pour sa confiance renouvelée » déclare Emmanuel Demesmay. « VEKA est une entreprise familiale, indépendante financièrement, qui a prouvé son haut niveau de performance et de résilience lors des crises que nous venons de traverser. J’ai à cœur de poursuivre le développement de VEKA France sur le marché national et en Afrique du Nord, en incarnant les valeurs du Groupe auxquelles je crois. »Et de poursuivre : « Concernant notre outil industriel en Haute-Savoie, je souhaite accroître encore notre niveau d’exigence, pour que VEKA France soit une filiale exemplaire dans le Groupe. Performante, réactive, moderne, digitale et rentable, dimensionnée pour accompagner notre croissance avec de nouveaux clients dans un environnement en constante évolution. Et cela débutera très prochainement par la mise en chantier de notre nouveau centre logistique, validé par le Groupe en novembre dernier. »Et de conclure : « Proposer des solutions innovantes et industrielles, conçues et produites en France, pour permettre à nos fabricants partenaires de se différencier sur leurs marchés respectifs. Poursuivre nos investissements industriels pour optimiser notre niveau de qualité et de services. Nous engager toujours davantage dans la décarbonation en nous appuyant sur VEKA Recyclage et notre expertise en coextrusion. Renforcer encore l’attractivité de la marque VEKA, non seulement auprès des professionnels mais aussi auprès du grand public et des collaborateurs… Ce sont autant d’objectifs sur lesquels nous allons travailler avec les équipes VEKA, que je sais déjà compétentes et engagées.»
Il y a 2 ans et 133 jours

Guerre de l'immobilier à Monaco : le tribunal suprême rejette une demande de récusation

Via sa société Esperanza, M. Pastor avait déposé fin novembre une requête en récusation visant Didier Linotte, président du tribunal suprême de Monaco, mettant en cause son "impartialité" dans le traitement d'un contentieux portant sur un important projet immobilier, "l'esplanade des pêcheurs".Les enjeux financiers sont considérables, le prix du m2 à Monaco étant parmi les plus élevés au monde. Et sur cette bande de terre de 2km2 déjà ultra urbanisée, qui s'étend le long de la mer, chaque surface libre est âprement disputée.Ce qui est le cas pour "l'esplanade des pêcheurs", d'une superficie d'environ 13.000 m2, enjeu d'une bataille féroce entre le groupe Caroli, qui entend y construire un complexe immobilier et culturel, et celui de M. Pastor. Pour rejeter cette demande de récusation, le tribunal suprême a jugé que les éléments présentés par Esperanza "concernant les relations entretenues par M. Linotte avec des autorités, des avocats et des entreprises monégasques, ne sont pas de nature à créer un doute légitime sur son impartialité dans la procédure".Cette requête s'appuyait sur des documents (vidéos, échanges de mails confidentiels, etc.) en lien avec des projets immobiliers diffusés à l'automne 2021 par un site internet intitulé "les dossiers du Rocher".Ces documents ciblaient quatre proches du prince Albert II, baptisés "le G4" par le site : outre Didier Linotte, il s'agit de Thierry Lacoste, son avocat et ami d'enfance, de Claude Palmero, expert-comptable et administrateur de ses biens, et de Laurent Anselmi, son chef de cabinet.Dans cette affaire des "Dossiers du Rocher", les quatre mis en cause ont déposé plainte, ainsi que Patrice Pastor, accusé d'être le commanditaire de ce site. Fin octobre, deux hommes, soupçonnés d'avoir participé à cette campagne, ont été mis en examen à Paris.Pour argumenter sa requête qui a trait à un litige concernant "l'esplanade des pêcheurs", Patrice Pastor évoquait des documents publiés par les "dossiers du Rocher" faisant état de liens entre le groupe Caroli et les membres du G4. En conséquence, le richissime homme d'affaires estimait que "l'examen serein et impartial" de son recours contre un déclassement du site était "objectivement impossible" de la part de M. Linotte.Le tribunal suprême de Monaco, qui a compétence en matière constitutionnelle et administrative, est composé de cinq membres et de deux suppléants.
Il y a 2 ans et 133 jours

Vers une hausse "sensible" du taux de rémunération du Livret A en février, selon la Banque de France

"Nous ferons le calcul au mois de janvier, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire décidera" du nouveau taux "mais je peux dire qu'il y aura une nouvelle hausse du Livret A au 1er février, elle devrait être sensible", a affirmé François Villeroy de Galhau sur RMC/BFM TV.L'augmentation du taux "devrait être encore plus forte" en ce qui concerne le Livret d'épargne populaire (LEP), un produit d'épargne soumis à des conditions de ressources et dont le taux est actuellement fixé à 4,6%. "Accessible à 15 millions de Français", le LEP est ainsi "le produit le plus intéressant pour les épargnants", a souligné François Villeroy de Galhau. Le taux des deux livrets est calculé en tenant notamment compte de l'inflation, qui a renoué ces derniers mois en France avec des niveaux inédits depuis les années 1980 (6,2% sur un an an en novembre selon l'Insee). Il a déjà été relevé en août, de 2,2 à 4,6% pour le LEP et de 1 à 2% pour le Livret A.
Il y a 2 ans et 133 jours

Les Français et le chauffage : quelles évolutions dans les attitudes et comportements depuis 2018 ?

En 2018, Eni et IFOP avaient mené une première étude visant à en savoir plus sur les comportements, petits gestes et habitudes des Français quant à leur « consommation du chauffage ». En 2022, dans ce contexte énergétique difficile, Eni et IFOP relancent ce sondage et s’intéressent aux évolutions de comportements et de perception des Français depuis 2018.Température intérieure idéale, podium des pièces où il doit faire chaud, petits gestes pour réduire la facture énergétique, travaux de rénovation énergétique, utilisation de chauffages d’appoint… les Français ont-ils changé leur rapport au chauffage depuis 2018 ? Comment réagissent-ils aux annonces gouvernementales et à la « règle des 19°C » ? Sont-ils de meilleurs élèves en matière d’économie d’énergie ?On y apprend que les Français sont de plus en plus sensibles aux économies d’énergie, au point de réduire leur confort et ont un recours de plus en plus raisonné au chauffage. Coté rénovation énergétique, si l’engouement est important, la réalisation des travaux à court terme n’est pas prévue. Quant à la règle des 19°C… Alors même qu’elle est inférieure à la température idéale des Français, elle a su convaincre : 70% des Français sondés comptent bien appliquer cette consigne et 63% jugent cette déclaration justifiée.Pour Frédéric DABI, Directeur Général de l’IFOP : « Le message de la Première ministre, perçu comme légitime par une majorité de Français, est le signe d’une réelle prise de conscience collective. L’adhésion mesurée à la consigne des 19°C est en effet le corolaire d’un processus de plus long terme de progressive adoption de comportements destinés à réduire ses dépenses énergétiques. La crise énergétique annoncée pour cet hiver a en revanche accéléré ce processus, et renforcé de manière indéniable les habitudes de chauffage de son foyer qui avaient déjà été observées en 2018. »Pour Benoît IGNACE, Directeur Général Adjoint d’Eni : « Si l’énergie a toujours été une préoccupation importante, la prise de conscience écologique couplée à la crise énergétique en ont fait un enjeu majeur pour les Français. Lancé en 2018, le sondage « ENI – IFOP, les français et le chauffage » permet de mieux comprendre le rapport des Français à leur consommation d’énergie et surtout d’y déceler les enjeux de demain. Cette nouvelle édition nous offre un nouvel éclairage sur la nécessité d’assister les Français sur les travaux d’efficacité énergétique car si près de 50% envisagent de réaliser des travaux d’amélioration énergétique, seuls 8% l’envisagent à court terme alors que c’est un levier majeur d’économies d’énergie… Il est urgent d’accompagner les consommateurs et c’est la mission que s’est donnée Eni depuis plusieurs années. »En complément de cette grande vision nationale, l'enquête Eni – Ifop permet également d'observer les grandes typicités régionales, le chauffage n'échappant pas au phénomène de « frontières territoriales ».Retrouvez l'enquête en intégralité ici.
Il y a 2 ans et 133 jours

Plusieurs organisations professionnelles rappellent l'urgence d'engager une rénovation de l'immobilier de loisirs en montagne

Très récemment, le sujet a été relancé en parallèle de la mise en place par le Gouvernement d’un groupe de travail sur l’attrition des résidences principales en zones touristiques.Ce phénomène de vieillissement de l’immobilier de loisirs en montagne est lié à la période de réalisation de ces logements, construits pour l’essentiel dans les années 70-80. Tous les territoires touristiques sont concernés.La loi climat et résilience avait écarté du dispositif « passoires énergétiques » les meublés touristiques dont la durée de location ne dépassait pas 120 jours par an. La raison invoquée par le Gouvernement était que la location de manière ponctuelle ne met pas son locataire en situation de précarité énergétique, tout en indiquant être très attentif au maintien d’une offre locative équilibrée sur l’ensemble du territoire, notamment dans les zones tendues et les secteurs concernés par une forte activité touristique.Or, le Gouvernement d’Elisabeth BORNE vient d’annoncer son souhait de faire entrer ces locations touristiques dans le dispositif « passoires énergétiques ». Si la volonté de tous, et en particulier des acteurs de la montagne, est bien de rénover rapidement ces logements, une application uniforme du dispositif, en zone urbaine comme en zone touristique, aurait des conséquences particulièrement fortes pour les territoires touristiques dont la montagne.En effet, la mise en place de ce dispositif retirerait de facto un nombre très important de biens du marché de la location, offres marchande et non marchande, pendant plusieurs années. Il est en effet matériellement impossible de procéder à une rénovation d’ampleur sur une courte durée. Les territoires touristiques seront donc très fortement pénalisés par cette réduction drastique d’hébergement, avec des conséquences importantes sur l’économie, l’emploi et donc indirectement sur la population locale.Pour ne pas fragiliser un peu plus le secteur du tourisme, il convient donc de procéder à cette mise aux normes des logements en adaptant le dispositif au fonctionnement spécifique de ces territoires touristiques.
Il y a 2 ans et 133 jours

Cartographie du photovoltaïque en 2022 : La France accélère le déploiement avec une disparité des ressources en région

Alors qu’elle accusait un important retard comparé à ses voisins européens, l’Hexagone accélère sur le déploiement de l’énergie solaire, avec une montée en puissance de l’autoconsommation. L’analyse réalisée par Dome Solar révèle que les acteurs les plus énergivores, tels que les secteurs de l’industrie ou du résidentiel, ne sont pas forcément ceux qui investissent le plus. On observe une appétence particulière pour le solaire du côté des bâtiments agricoles, mais sur un marché en pleine bascule, les tendances sont appelées à changer complètement.Pour Jean-Philippe Leray, Président de Dome Solar : « L’actualité de ces six derniers mois a créé une vraie bascule pour le marché du photovoltaïque. La hausse du coût de l’énergie globale a directement impacté le secteur du solaire, faisant passer le prix du MWh de moins de 50 € à plus de 1.000 € en seulement quelques mois ! Mais la photographie que l’on observe aujourd’hui ne reflète pas encore l’impact de ces changements et pourrait radicalement changer dans les deux années à venir. Disponibilité des ressources en régions, besoins en matières premières, rigueur administrative, autant de freins qui conditionnent encore la vitesse de déploiement du photovoltaïque. Pour autant, la donne a complètement changé et la demande - portée par les obligations réglementaires - vient désormais de tous les secteurs, partout en France. »Le photovoltaïque en hausse dans toutes les régions: la Nouvelle-Aquitaine, championne en termes de capacité solaire installéeToutes les régions enregistrent une hausse de la capacité solaire installée entre 2020 et 2021, même si la répartition reste assez inégale.La région Nouvelle-Aquitaine compte la plus forte densité d’énergie solaire [1] , suivie de la région Occitanie, la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, la région Auvergne Rhône-Alpes et la région Grand Est.À noter, la région Auvergne Rhône-Alpes est le premier producteur d’énergie renouvelable en France.[1] Classement des régions en fonction de la puissance installée (au 30/04/2022) – Source : ODRE (Open Data Réseaux-Énergies)L’industrie et le résidentiel arrivent en tête des secteurs les plus énergivores, alors qu’une tendance se dessine dans l'équipement en panneaux solaires des bâtiments agricolesCette cartographie révèle qu’à l’heure actuelle il n’existe pas de corrélation entre besoins en énergie et dynamique d’investissement en faveur du photovoltaïque.En effet, si l’industrie et le résidentiel sont les deux premiers « secteurs » les plus énergivores, on retrouve la plus forte densité de panneaux installés dans le secteur agricole. Premières causes : une rentabilité financière rapide, des conditions d’installations plus souples, etc.Pour Jean Philippe Leray : « La tendance de la demande est amenée à être profondément bouleversée, portée notamment par la nouvelle règlementation émanant de la Loi Climat & Résilience. Depuis le 1er janvier, toutes les toitures de bâtiments tertiaires de plus de 1.000m2 doivent être végétalisées ou équipées de panneaux photovoltaïques. Au 1er janvier 2024, la règle s’appliquera à toutes les toitures de plus de 500 m2, un gisement absolument immense pour le développement du solaire dans notre pays. »L'autoconsommation, un phénomène récent, favorisé par une réglementation simplifiéeFlambée des prix de l’énergie, indépendance énergétique, recours aux énergies renouvelables, le contexte actuel pourrait inciter de plus en plus d’entreprises à envisager d’opter pour l’autoconsommation. A noter que cette pratique est en réalité un phénomène très nouveau dans le tertiaire, il date de fin 2021 avec la publication d'un décret en octobre 2021 [3] qui simplifie notamment les démarches liées aux demandes de raccordement.Pour Jean-Philippe Leray : « Les prochains mois seront décisifs pour évaluer comment les entreprises pourraient arbitrer entre différentes pratiques – autoconsommation, autoconsommation & revente du surplus ou revente directe – sachant qu’au moment d’installer leurs panneaux, elles doivent faire un choix entre ces pratiques et ne peuvent pas revenir sur leur décision. »[2] Source : ODRE (Open Data Réseaux-Énergies)[3] Arrêté du 6 octobre 2021
Il y a 2 ans et 133 jours

Sous les pavés, la solution !

Il y a 2 ans et 133 jours

Case Construction Equipment lance une gamme de pelles sur pneus

Cette gamme de pelles sur pneus CASE comprendra des modèles conventionnels WX140E et WX160E, ainsi que des modèles à rayon court WX155E SR et WX175E SR. Ces quatre modèles seront rejoints plus tard par une pelle classique à déport arrière, WX210E. Les caractéristiques sont les suivantes :Fonctionnement souple et contrôle maximal grâce aux systèmes hydrauliques éprouvés Bosch Rexroth à répartition de débit indépendante de la charge, sur les quatre plus petits modèles.Durabilité, fiabilité et bonne capacité de roulage grâce aux essieux et transmissions hydrostatiques ZF à usage intensif.Sécurité accrue sur le chantier grâce à la grande cabine pour l’opérateur, équipée du moniteur CASE MaximumView permettant d’afficher une vue périphérique à 360° ainsi que du radar de recul supplémentaire.Régulateur de vitesse ultra-confortable, commande de conduite de direction par joystick en option.Fonctionne aux biodiesels, à l’huile végétale hydrogénée (HVO) et autres carburants synthétiques, grâceau moteur diesel Cummins Stage V qui ne nécessite pas d’équipement spécial de recirculation des gaz d'échappement (EGR)Les nouvelles pelles sur pneus CASE Série E bénéficient de composants de qualité éprouvés. Elles seront disponibles en différentes configurations de châssis, et avec plusieurs combinaisons de lames de remblayage avant et arrière, et de stabilisateurs avant et arrière.L'équipement supérieur comprend le choix d’une flèche en une ou deux parties sur toutes les machines, sauf sur la WX175E SR, qui n’est disponible qu’avec une flèche articulée en deux parties. Le régulateur de vitesse de série facilite les déplacements entre les sites, tandis que le déplacement de matériaux sur le site de travail est rendu plus efficace par le contrôle de conduite en option, ou par l'utilisation de la commande de direction à joystick.Technologie éprouvéeLes nouvelles pelles sur pneus CASE sont équipées de moteurs diesel Cummins conformes à la norme européenne Stage V. Les 4 plus petits modèles utilisent un moteur Cummins B4.5, délivrant une impressionnante puissance maximale de 129 kW, supérieure à la moyenne du marché, tandis que la WX210E recevra le plus gros B6.7, offrant jusqu'à 145 kW de puissance maximale.Les moteurs sont équipés d'un module de post-traitement des gaz d'échappement très efficace, comprenant un catalyseur d'oxydation diesel (DOC), une réduction catalytique sélective (SCR) et un filtre à particules diesel (FAP).Étant donné qu’il n'est pas nécessaire d’avoir recours à un système complexe de recirculation des gaz d'échappement (EGR) pour se conformer aux exigences de la phase V, les coûts d'entretien sont considérablement réduits. En outre, les intervalles d'entretien sont de 1 000 heures pour le filtre à carburant et de 800 heures pour l'huile et le filtre du moteur, ce qui augmente encore la disponibilité opérationnelle de la machine pour l'opérateur.Les moteurs peuvent fonctionner avec toute une gamme de carburants pour répondre aux besoins du client. Cela comprend le biodiesel B7 et B20, les huiles végétales hydrogénées (HVO) et les carburants paraffiniques obtenus à partir de gaz (GTL), de charbon (CTL) ou de biomasse (BTL).Les modèles WX140E à WX175E SR utilisent tous un système hydraulique à répartition de débit indépendant de la charge, fourni par Bosch Rexroth. L'opérateur profite ainsi de commandes souples et progressives, et d’un fonctionnement multifonctionnel de la flèche, du bras et du godet. Un compensateur de pression est intégré au système de commande, afin de permettre le partage de débit en cas roulage et déplacement simultanés.La plus grosse version WX210E sera équipée d'un système hydraulique à centre ouvert et commande électrique de débit positif, fourni par Kawasaki. Elle utilise un système à deux pompes, offrant la distribution de puissance requise pour un fonctionnement souple et productif. Un réducteur de pression électrohydraulique proportionnel permet de réduire la consommation de carburant et d'améliorer les performances.Les opérateurs peuvent profiter d'un frein de fouille automatique en option et d'une commande de rotation fine, pour faciliter encore le contrôle des mouvements de la machine. Un verrouillage de sûreté automatique, similaire au système présent sur les modèles à chenilles CASE Série E, empêche tout mouvement indésirable de la tourelle lorsque la porte n’est pas verrouillée.Les spécifications de la cabine améliorent le confort de l'opérateurLa cabine de la Série E est équipée d'une colonne de direction télescopique à deux points d'articulation, pour permettre aux opérateurs de toutes tailles de trouver facilement une position de conduite confortable. Le pare-brise est équipé d'essuie-glaces parallèles en parties supérieure et inférieure pour une couverture aussi large que possible, et les machines peuvent être fournies avec une caméra de recul en option sur le côté droit. Le moniteur CASE Maximum View à 360° est également proposé en option, ainsi qu'un radar monté à l'arrière assurant une visibilité et une sécurité maximales.Le moniteur CASE Maximum View utilise quatre caméras, montées autour de la machine, pour fournir une vision périphérique à 360°. L'opérateur dispose ainsi d'une vue à 360° de la machine sur le chantier, ce qui améliore la sécurité et la visibilité, et permet d’éviter d’éventuelles collisions. L'alarme radar en option peut être réglée selon cinq distances par rapport à la machine, ce qui permet d'avertir l'opérateur de tout risque de collision avec l'arrière ou les côtés de la pelle. Six feux de travail à LED équipent la pelle série, ce qui améliore encore la visibilité dans les conditions de faible lumière.Un écran tactile 8 pouces permet d'accéder à un système de menus pour piloter toutes les fonctions de la machine. Un écran secondaire est disponible pour les caméras. L'opérateur peut naviguer sur l'écran principal à l'aide d'une molette à pression de sélection, qui sert aussi à commander l'accélérateur du moteur. Cette molette permet de choisir parmi 10 régimes moteur.Le moniteur fournit des conseils ECO à l'opérateur, en affichant différentes informations, notamment les temps d'inactivité, afin de permettre au conducteur d’améliorer ses performances et sa productivité au travail. Le joystick de commande proportionnelle est de série, et comporte un sélecteur de marche AV/AR en haut du levier. Le levier dispose aussi d’un système de verrouillage d'oscillation d'essieu avant et d’une fonction de détente. La direction à joystick est en option, tout comme le démarrage sans clé par bouton-poussoir.L'opérateur peut sélectionner jusqu'à 10 réglages prédéfinis de débit et de pression hydraulique auxiliaire, dans les menus du moniteur. L’adaptation des débits hydrauliques à chaque outil de travail favorise l'interchangeabilité des accessoires hydrauliques. Le joystick de droite comporte également un commutateur permettant d'activer un débit auxiliaire unidirectionnel ou bidirectionnel.Disponibilité en concessionCASE élargit son offre de machines avec l'ajout de pelles sur pneus Série E, afin de répondre aux besoins croissants de ses clients en Europe. Les concessionnaires seront en mesure de fournir aux clients une gamme d'accessoires et de spécifications machine répondant aux besoins de chaque entreprise.Solutions de service CASELa gamme de services CASE, développée pour soutenir tous les clients utilisateurs d’équipements CASE, booste la productivité et améliore la disponibilité opérationnelle de n’importe quel engin CASE. En outre, ces services aident les gestionnaires de parcs et de sites à optimiser le fonctionnement, l'utilisation et la maintenance des engins. Spécifications généralesWX140EPoids en ordre de marche : 14 900 à 15 860 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux partiesEmpattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX155E SRPoids en ordre de marche : 16 860 à 17 170 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux parties Empattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX160EPoids en ordre de marche : 17 580 à 18 390 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux parties Empattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX175E SRPoids en ordre de marche : 18 820 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Deux partiesEmpattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX210EPoids en ordre de marche : 21 280 à 22 510 kgMoteur : Cummins B6.8 Stage VPuissance maxi : 145 kWFlèche : Monobloc ou en deux partiesEmpattement : 2.85 mVitesse sur route : 35 km/h
Il y a 2 ans et 133 jours

GAP Référencement partage son savoir faire dans des Livres Blancs pour les professionnels de la menuiserie

Cette initiative est le fruit de l’imagination du dirigeant du réseau, Jordan Khalifa et PDG de la société Concept Ouverture. L’idée d’un livre blanc a germé au fur et à mesure de ses prises de parole sur le réseau professionnel LINKEDIN.Jordan Khalifa y est fidèle à lui-même, simple, disponible, à l’écoute et surtout professionnel. Après quelques posts orientés sur différents sujets de la menuiserie, il sent un grand intérêt et une certaine attente de tous les professionnels de la menuiserie comme des fournisseurs. Un besoin d’écoute, d’échange et un mélange d’opinions où chacun peut exprimer sa vision professionnelle.Ce mode opératoire devient un réflexe dès l’été (il paraît que le bâtiment ferme en août… ) où il se lance dans la rédaction de 2, puis 3 puis 5 posts par semaine en abordant les sujets qui réjouissent la profession mais ceux aussi qui font grincer des dents…"Nous sommes un réseau open source où chaque adhérent s’exprime, échange, partage afin que nous progressions tous ensemble. Ces livres blancs reflètent l’esprit du réseau GAP RÉFÉRENCEMENT à savoir des conseils simples et applicables par tous".Le SAV, premier livre blancPour ce premier livre blanc, pas de place au hasard, le choix est entériné par la communauté qui vote à la majorité pour la thématique du SAV. C’est bien connu, le SAV et la menuiserie ne font pas bon ménage. Néanmoins, Si la perfection n’existe pas, être meilleur est toujours un objectif chez GAP RÉFÉRENCEMENT.C’est en ce sens que les lecteurs découvriront la vision du réseau à la lecture de notre approche du SAV. Nulle envie de donner des leçons, juste celui de partager des conseils et une expérience qui fonctionnent et s’appliquent à chaque entreprise du secteur.Au programme, 4 grands chapitres autour du SAV :Le SAV en interneLa déclaration du SAVLe traitement du SAVLes principes à respecter dans le traitement du SAVBien évidemment, ce livre blanc est tout sauf figé dans le marbre, il a pour but d’évoluer en fonction des retours de nos adhérents et des nouveaux outils . Néanmoins, les informations resteront simples et facilement applicables pour le monde de l’entreprise.Deux autres Livres Blancs en prévision pour début 2023Si le premier Livre Blanc sur le SAV sera dévoilé à l’approche des fêtes comme un « petit présent sympathique » à tous les professionnels de la menuiserie, deux autres Livre Blanc sont en cours d’écriture.Le second opus devrait être consacré à la « Gestion de la commande client » puis le troisième sur la « Gestion logistique ». Deux grands thèmes au cœur de l’efficience des magasins de menuiseries qui aident les entreprises à devenir plus rentable.Au-delà d’une promesse, le livre blanc est une nouvelle preuve de la volonté du réseau GAP RÉFÉRENCEMENT d’accompagner au mieux ses adhérents, dirigeants confirmés ou jeunes entrepreneurs : mieux se structurer, mieux acheter, mieux vendre pour une meilleure rentabilité.« Ce livre blanc est une sacrée expérience de vie. Cela fait 14 ans que je suis dans le métier et même si je suis un dirigeant introverti, j’ai toujours aimé écouter et partager avec mes équipes mais également avec tous mes confrères de la menuiserie. C’est la première richesse d’un entrepreneur.À chacun son avis mais vouloir garder des informations uniquement à titre personnel est antinomique avec ma vision d’entrepreneur surtout lorsque vous prônez les valeurs d’un réseau. Le livre blanc est une concrétisation de ma vision, de mes croyances en ce système d’être plus fort ensemble. Je n’ai pas la volonté de dicter des règles mais juste du « bon sens » où chaque dirigeant ou manager trouvera son inspiration. Ce sont des choses simples à reproduire après libre à chacun de mettre sa patte !Que ce soit le SAV, le commerce, la logistique ou d’autres thématiques d’entreprise, je décris mon expérience et mes modes opératoires en toute humilité et transparence, et c’est cela qui me ressemble. En lisant ces livres blancs, vous saurez vraiment quelles sont les vraies valeurs du réseau GAP RÉFÉRENCEMENT et vous aurez l’envie ou non de nous rejoindre, chacun sa route, chacun son chemin mais avec nous, il est sans aucun doute, mieux tracé ».Jordan Khalifa, Dirigeant du réseau GAP RÉFÉRENCEMENT & de la société Concept OuverturePour télécharger le livre blanc, cliquez ici
Il y a 2 ans et 133 jours

On peut rédiger son testament dans n'importe quelle langue

La Cour de cassation écarte les règles du code civil qui autorisent la dictée à un notaire aidé d'un interprète puisque la convention de Washington permet, depuis 1994 en France, que le testament soit rédigé dans la langue de son auteur.Un héritier, s'estimant lésé, avait saisi les juges en contestant la validité du testament qui avait pourtant été établi avec l'aide d'un notaire et d'un interprète, selon la procédure prévue par le code civil "lorsque le testateur ne peut s'exprimer en langue française". En pareil cas, selon la loi, ce testateur dicte dans sa langue à l'interprète, qui traduit au notaire, lequel écrit ainsi sous la dictée. L'interprète est choisi sur la liste des experts judiciaires et le testament est ensuite relu à son auteur pour validation, le tout devant deux témoins.Dans l'affaire jugée, l'auteur du testament ne parlait que l'italien. A la fin des opérations, il avait validé la relecture du notaire traduite en italien par l'interprète. Cependant, il s'agit d'un testament international, a observé la Cour de cassation, et il pouvait être écrit dans une langue quelconque, afin de faciliter l'expression de la volonté de son auteur.Ceci est conforme à la convention de Washington de 1973, entrée en vigueur en France en 1994. Les juges ont donc écarté l'application du code civil et son recours à un interprète. Ils en ont conclu que l'héritier contestataire avait raison.(Cass. Civ 1, 2.3.2022, P 20-21.068).
Il y a 2 ans et 133 jours

La Sagrada Familia de Barcelone illumine ses deux nouvelles tours

Ces deux tours, dédiées aux évangélistes Saint-Luc et Saint-Marc, et coiffées de deux grandes sculptures en forme de taureau et de lion, ont été illuminées après le traditionnel concert de Noël, qui se tient chaque année dans la basilique conçue par l'architecte catalan Antoni Gaudi.Avec ces deux nouvelles structures, culminant à 135 mètres de hauteur, onze des 18 tours prévues dans cet ouvrage monumental sont désormais achevées, dont la moitié des six tours centrales, sur lesquelles le comité de construction concentre désormais ses efforts."D'ici fin 2023, nous prévoyons d'avoir terminé les tours dédiées à Mathieu et à Jean, ce qui nous permettrait d'inaugurer tout l'ensemble consacré aux évangélistes", a expliqué Esteve Camps, président délégué de cette fondation canonique privée, dans un communiqué.D'ici 2026, année où Barcelone célébrera le centenaire de la mort du grand architecte catalan, le comité de construction prévoit d'achever la tour de Jésus-Christ, qui avec ses 172,5 mètres de hauteur sera le point culminant de l'édifice, conformément au projet de Gaudi.Le comité, qui finance la construction du bâtiment grâce aux dons privés et aux revenus générés grâce aux touristes, avait initialement prévu la fin du chantier précisément en 2026. Mais l'arrêt des travaux durant la pandémie l'a contraint de revoir ce calendrier.Malgré le retour progressif des visiteurs, le comité de construction n'a pas encore communiqué la nouvelle date de fin des travaux, engagés en 1882, et auxquel Antoni Gaudi a consacré quatre décennies - jusqu'à sa mort en 1926, percuté par un tramway.Les nouvelles tours seront illuminées tous les soirs jusqu'au 8 janvier.
Il y a 2 ans et 134 jours

La Ville de Paris réclame des mesures pour aider les locataires sociaux face à la hausse des prix de l'énergie

Dans ce vœu, l'exécutif parisien demande au gouvernement une hausse "significative" de la partie "charges" des aides personnalisées au logement (APL), "pour compenser la hausse de quittance des locataires", considérant notamment que l'explosion des cours de l'énergie est la conséquence de "mouvements de spéculation liés au risque de pénurie et de la dérégulation des prix de l'énergie".Le groupe "Paris en commun" souhaite également que soient rapidement publiées les dispositions réglementaires "permettant d'étendre le bouclier tarifaire aux dépenses d'énergie liées aux parties communes".Il souhaite enfin que le chèque énergie exceptionnel de 100 à 200 euros, envoyé automatiquement aux ménages les plus modestes pour 2022, puisse être versé directement aux organismes HLM, avec déduction sur les factures des locataires bénéficiant d'un chauffage collectif."Le bouclier tarifaire mis en œuvre par le gouvernement n'évitera pas de fortes augmentations de quittances en 2023 pour les locataires du parc social", a estimé Eric Pliez, maire DVG du XXe arrondissement, rappelant que le chèque énergie "ne peut être touché par les ménages du parc social qui bénéficient du chauffage collectif". L'adjoint EELV à la Transition écologique Dan Lert a fait état de son côté de "gros trous dans la raquette dans les dispositifs de boucliers tarifaires".
Il y a 2 ans et 134 jours

En Belgique, stocker l'électricité pour gérer les pics de consommation et épargner le climat

Bien caché derrière un talus herbeux, le site raccordé au réseau public contribue désormais à la réserve électrique de la Belgique, et à réguler ainsi la fréquence sur le réseau européen, tout interconnecté.Avec ses 100 mégawattheures (MWh) de stockage équivalant aux besoins de 8.000 foyers, il remplit une fonction de stabilisation encore largement assurée aujourd'hui par des centrales au fioul ou au gaz.Pour sortir des énergies fossiles, "le stockage en batteries est crucial car il permet de mieux intégrer les énergies renouvelables, en atténuant les effets négatifs de leur intermittence", et en optimisant les infrastructures, explique Jean-Philippe Deckers, responsable d'Elia, le gestionnaire du réseau électrique à haute tension belge."Il aura un rôle majeur à jouer dans la transition énergétique, et fait partie de notre vision", a-t-il ajouté, en inaugurant les lieux jeudi à Deux-Acren, entre Bruxelles et Tournai.Accolés à une ligne à haute tension, les 40 conteneurs remplis de batteries Tesla au lithium-ion produites dans le Nevada, stockent et déstockent l'électricité du réseau, à la demande.La technologie au lithium-ion a été choisie pour sa maturité, explique Michael Coudyser, directeur général de Corsica Sole, un acteur pionnier du photovoltaïque et du stockage, qui a conçu et exploite ce site: "on sait que ces batteries vont durer au moins dix ans".Les talus anti-bruit préservent les voisins du bourdon des ventilateurs. Un moindre mal "à côté du moteur d'avion" qu'il fallait actionner pour mobiliser le dépôt de fioul adjacent, dit-il. Cette cuve doit être déposée prochainement.Clé de la transition"Si nous voulons nous séparer du gaz, qui fait que le prix de l'électricité explose, il faut du stockage", souligne M. Coudyser, qui rappelle là une particularité du marché européen de l'électricité, dont les prix sont aujourd'hui liés à ceux du gaz quand la demande est forte.Mais au-delà, stocker et déstocker l'électricité sera un des grands sujets de la transition énergétique car il déterminera l'essor des énergies renouvelables, en lissant leurs variations de puissance au sein d'une même journée, quand un nuage passe au dessus du champ de panneaux solaires ou que le vent ralentit...Le stockage permet également de conserver l'énergie produite aux heures de basse consommation et de la réinjecter aux heures de forte demande. Idem sur une semaine, pour la stocker le dimanche, journée de moindre consommation.La Grande-Bretagne, une île qui mise fortement sur les énergies vertes, l'a bien compris, et est très en avance sur le stockage."Un monde sans énergies fossiles est nécessaire et un monde 100% renouvelable est possible. Mais si on veut beaucoup d'énergie renouvelable, il faudra beaucoup de stockage également," résume M. Coudyser.Mais cela coûte cher: 33 millions d'euros pour le site de Deux-Acren, dont 80% pour les batteries, financés sans subventions. Il faudra environ 7 ans pour le rentabiliser, avec des ventes sur le marché de l'électricité.Pour pouvoir le construire en moins d'un an, la société de gestion Mirova, filiale de Natixis-BPCE spécialisée dans le développement durable et déjà actionnaire de Corsica Sole, a avancé la somme, avant l'arrivée de la banque Edmond de Rothschild."Les besoins de développer les renouvelables n'ont jamais été aussi immenses dans cette période de crise énergétique, de besoin de souveraineté énergétique et de lutte contre les problématiques climatiques, et cela ne se fera pas sans des investissements majeurs", commente Raphaël Lance, de Mirova.Pour autant, pas question à ce stade d'envisager un stockage sous cette forme de volumes trop important: trop coûteux, soulignent les acteurs de l'énergie, qui misent plutôt, comme Corsica Sole, sur l'hydrogène pour pouvoir un jour stocker plus massivement les énergies venues du vent et du soleil.
Il y a 2 ans et 134 jours

Nouveau retard pour l'EPR de Flamanville, en pleine relance de l'atome

Le démarrage de ce réacteur, le premier de cette génération prévu sur le sol français, interviendra ainsi avec un retard total de 12 ans par rapport à la planification initiale. Deux autres EPR fonctionnent déjà en Chine et un troisième en Finlande.Ce délai supplémentaire de six mois entraînera un surcoût de 500 millions d'euros qui portera le montant total de l'EPR de Flamanville, dont le chantier a été lancé en 2007, à 13,2 milliards d'euros, a précisé EDF, soit quatre fois le budget initial de 3,3 milliards d'euros.Le nouveau retard est dû à la nécessaire révision de procédures de traitement de quelque 150 soudures "complexes", au sein du circuit secondaire principal du réacteur, a expliqué à la presse le directeur du projet Flamanville 3, Alain Morvan.Le problème est apparu cet été, quand il a fallu procéder au traitement thermique de "détensionnement" de ces soudures: le processus utilisé a fait apparaître une "non-conformité de comportement" de matériels sensibles à proximité, affectés par de trop fortes températures."Nous avions un comportement des températures des vannes non conforme à ce que l'on attendait", a expliqué M. Morvan, d'où la reprise des "études pour définir une méthode (...) permettant de garantir le bon niveau de réalisation de ces traitements thermiques".Ces modifications "ont été présentées à Bureau Veritas, qui les analyse, et d'ici la fin de l'année nous aurons l'autorisation de reprendre les traitements thermiques dits complexes", a assuré le directeur du projet.Ces opérations devraient donc pouvoir reprendre début 2023 mais tout le calendrier du projet s'en trouve bouleversé, avec un chargement du combustible désormais annoncé pour le 1er trimestre 2024. Le réacteur enverra ses premiers électrons quand il aura atteint près de 25% de sa puissance, "environ trois mois plus tard", donc d'ici à la mi-2024.Les 500 millions d'euros additionnels annoncés vendredi sont liés pour l'essentiel au maintien des personnels et entreprises sous-traitantes sur place.Hiver 2023/24Outre ces aléas techniques, un arrêt du réacteur est déjà prévu pour changer, d'ici à la fin 2024, le couvercle de sa cuve qui présente des anomalies, a rappelé M. Morvan.Pour autant, "l'EPR de Flamanville a franchi ces derniers mois de nouvelles étapes stratégiques, dans sa phase de pré-exploitation", se félicite EDF dans un communiqué, citant la reprise de certaines soudures ou les essais des matériels électriques.Depuis 2007, le chantier de ce réacteur conçu pour offrir une puissance et une sûreté accrues, accumule les déconvenues, qu'il s'agisse des anomalies sur l'acier du couvercle et du fond de la cuve ou des problèmes de soudures.Les derniers en date interviennent alors qu'Emmanuel Macron a annoncé la commande de six voire 14 nouveaux EPR et que le Parlement doit se prononcer sur le modèle énergétique de la France.Faute de pouvoir disposer de l'EPR de Flamanville l'an prochain, la France devrait donc de nouveau faire face à des tensions sur son approvisionnement en électricité lors de l'hiver 2023-24 alors qu'EDF fait déjà face au vieillissement de son parc nucléaire et que le déploiement des énergies renouvelables, solaire et éolien, est à la peine.L'hiver actuel donne un avant-goût de ces tensions, avec vendredi 41 réacteurs en fonctionnement seulement sur 56.Parmi les 15 réacteurs à l'arrêt pour des opérations de maintenance et/ou pour des contrôles de corrosion, deux -à Penly et Flamanville-, devraient d'ailleurs redémarrer avec plusieurs semaines de retard, privant ainsi la France de leur production jusqu'à février ou mars, a-t-on en outre appris vendredi auprès d'EDF.
Il y a 2 ans et 134 jours

Politique RSE : où en est la mise en pratique du développement durable au sein des entreprises du BTP ?

Le terme de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise reste encore assez peu répandu au sein des plus petites entreprises, qui composent la grande majorité des entreprises du BTP. Cependant, bien qu’un certain nombre d’actions ne soient pas directement rattachées ou valorisées dans le cadre d’une démarche RSE, elles sont nombreuses à être mises en œuvre par les entreprises de ces deux secteurs.« La Responsabilité sociétale des Entreprises est définie comme l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. En d'autres termes, la RSE c'est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable » [1], pouvant s’articuler autour de grandes thématiques : gouvernance, droits de l’Homme, relations et conditions de travail, environnement, loyauté des pratiques, questions relatives aux clients, communauté et développement local [2]. Elle se traduit concrètement par la mise en place d’engagements et d’un plan d’actions pour progresser (ex : tri des déchets, politique de santé et de sécurité au travail, promotion de la diversité au sein des collaborateurs, transparence des pratiques…).Si la RSE a été tout d’abord destinée à des entreprises de taille importante, concernées par un cadre règlementaire, « toutes les entreprises peuvent mettre en œuvre une démarche RSE, et ce quel que soit leur taille, leur statut, leur secteur d’activité » [3].Les enjeux et les thématiques RSE majeurs dans les entreprises du Bâtiment et des Travaux PublicsSur la base d’une enquête en ligne réalisée auprès d’un panel représentatif de 716 entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics, trois grands positionnements face aux thématiques « RSE » ont pu être analysés :Dans une logique d’amélioration continue, certaines entreprises déclarent juger importantes ou mènent des actions sur les thématiques relatives à la santé-sécurité, les conditions de vie au travail, la gestion des déchets et l’économie circulaire.Certaines thématiques sont intégrées aux pratiques des entreprises, comme la formation des salariés, l’amélioration de la performance énergétique du bâti, et le recours à des matériaux locaux, comme en témoignent certains résultats de l’enquête.Enfin, d’autres thématiques sont traitées en fonction des besoins. Elles ont été identifiées selon les caractéristiques propres des entreprises, et concernent principalement :Des items généralement moins accessibles ou pertinents, pour des TPE en particulier, comme la définition d’indicateurs de pilotage ;Des items ne relevant pas d’action formalisée mais intégrées aux démarches de ressources humaines (diversité, mixité, insertion des publics fragiles…) ;Des items plus spécifiques comme l’intervention sur des chantiers relevant du patrimoine, l’accessibilité, qui ne concernent pas toutes les entreprises.Différents niveaux de pratiques et de formalisation d’une démarche de responsabilité sociétaleAu travers des entretiens et de l’enquête quantitative, 3 niveaux de pratiques ont pu être identifiés :Actions mises en œuvre sans formalisation (84% des répondants à l’enquête quantitative).Formalisation et proactivité (15,7% des répondants à l’enquête quantitative). Les entreprises formalisent une démarche structurée et se distinguent par un niveau d’engagement élevéAbsence de démarche de Responsabilité sociétale (0,3% des répondants à l’enquête quantitative). Cette catégorie d’entreprises est très minoritaire et tend à disparaître du fait de la pression croissante des réglementations et des différentes parties prenantes (clients, collectivités, etc.) et de la sensibilisation sociétale aux enjeux sociaux et environnementaux.Évolution des compétences métiers et développement durable dans les formations BTPLa transition écologique amène à des évolutions des compétences dans le Bâtiment et les Travaux Publics :Par exemple, en amont du chantier, les profils de conception nécessitent de mieux connaître les matériaux, leurs interactions, la maîtrise du cycle de vie du bâtiment.Sur les gestes métiers également dont, notamment, ceux en lien avec des techniques de construction et d’isolation supposant d’intégrer de nouveaux savoir-faire et connaissances.Enfin, sur l’organisation du travail sur le chantier, appelant à une transversalité et un décloisonnement entre les corps de métier renforcés, afin d’assurer un niveau maximum de performance énergétique.L’offre de formation s’est adaptée à ces nouvelles exigences et propose désormais des modules de formation en lien avec la « transition énergétique » ou l’« écoconstruction ».Dans la formation continue, on note notamment le dispositif FEEBAT (Formations aux Économies d’Énergie dans le Bâtiment), et différentes formations concernant les énergies renouvelables, l’enveloppe « bâti », ou encore les éco-matériaux.Concernant la formation initiale, les rénovations et créations de diplôme prennent en compte une multiplicité de concepts liés à la transition énergétique : diagnostic et mesure de l’efficacité énergétique, gestion active du bâtiment, ; sources renouvelables et mix énergétique, etc. De plus, pratiquement toutes les grandes écoles d’ingénieur en Bâtiment et Travaux Publics intègrent des options ou proposent des diplômes liés aux spécificités de la transition énergétique.Comment accompagner le déploiement de la RSE au sein des secteurs du BTP ?Si la majorité des entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics considèrent la RSE et le développement durable bénéfiques (79 % des répondants à l’enquête), le manque de temps et la complexité du sujet notamment, peuvent constituer des freins à la mise en place d’une démarche pertinente à long terme.5 grands axes ont été identifiés à l’appui des résultats de l’étude, afin de favoriser le déploiement ou la valorisation d’actions déjà mises en œuvre :Une démarche de responsabilité sociétale de l’entreprise adaptée aux TPE et PME Une aide à la prise de recul et la recherche de sens dans les enjeux et les démarches RSE Comprendre et valoriser les bénéfices d’une démarche RSE Favoriser l’engagement des salariés dans les démarches RSEValoriser les progrès liés à la mise en œuvre de la réglementation[1] https://www.economie.gouv.fr/entreprises/responsabilite-societale-entreprises-rse[2] Thématiques définies par la norme ISO 26000[3] Ministère de l’Économie, Bercy Infos, Qu’est-ce que la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)
Il y a 2 ans et 134 jours

Le budget 2023 est un budget sans précédent pour la transition écologique

Ce budget 2023 amorce une hausse des moyens de la France (+9%) avant la déclinaison de la feuille de route en matière de planification écologique dans le cadre de «France nation verte».Le budget du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires permettra de :Accélérer la transition écologique dans les territoires : pour 2023 met en place un fonds vert inédit, doté de 2,0 Md€, qui permettra de réaliser la transition écologique dans, par et pour les territoires, en soutenant les projets des collectivités en matière de rénovation des bâtiments publics, de renaturation des villes ou de prévention des risques naturels (inondations, incendies, etc.) ;Investir dans les transports en donnant la priorité à la régénération du réseau ferroviaire et au développement des transports du quotidien. Un nouveau plan vélo sera financé à hauteur de 250 M€ en 2023 et une enveloppe exceptionnelle de 300 M€ est prévue pour accompagner les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) en 2023, dont 200 M€ pour les transports franciliens ;Poursuivre la rénovation énergétique des logements par la hausse des moyens financiers et humains de l’Agence nationale de l’habitat (+0,5 Md€) et une enveloppe dédiée à la rénovation des passoires thermiques des bailleurs sociaux (0,2 Md€) ; MaPrimeRénov’, grand succès du quinquennat précédent, est pérennisée à hauteur de 2,5 Md€ sur les crédits du Ministère de la transition énergétique ;Sanctuariser les moyens des agences de l’eau (2,2 Md€) pour assurer une meilleure gestion de la ressource et mieux prévenir les crises ; une enveloppe exceptionnelle de 100 M€ sera mobilisée sur le budget des agences de l’eau en vue de mieux prévenir les épisodes de sécheresse ;Renforcer l’économie circulaire, avec une enveloppe supplémentaire de 90 M€ sur le budget de l’Ademe pour la collecte des biodéchets, soit un doublement du fonds économie circulaire (300 M€ en 2023).Financer la stratégie nationale pour la biodiversité à hauteur de 150 M€ en 2023, pour réduire les pressions sur la biodiversité, protéger et restaurer les écosystèmes.Le budget 2023 garantit la cohésion de nos territoires en accompagnant les collectivités territoriales dans le contexte de hausse des prix de l’énergie. La DGF augmentera pour la première fois depuis 13 ans (+ 320 M€), ce qui permettra de préserver la dotation de plus de 80% des collectivités. Un bouclier tarifaire bénéficiant à près de 28000 communes et un « amortisseur électricité » sont mis en place pour réduire la facture d’électricité des collectivités territoriales. Le dispositif de filet de sécurité mis en place en 2022 est renforcé et reconduit en 2023 pour aider de manière ciblée les collectivités qui en ont le plus besoin à honorer leurs factures d’énergie, qu’il s’agisse du gaz ou de l’électricité. Au total, le Gouvernement permet à 100% des collectivités de bénéficier d'un soutien de l'État à travers un effort inédit de 5 Mds€ face à cette situation exceptionnelle.Après plus de vingt années de baisse, le budget pour 2023 marque la fin des suppressions de poste pour le ministère, et sur toute la durée du quinquennat. Les effectifs du ministère augmenteront même en 2023 (+ 45 ETP), signe de la mobilisation de l’Etat pour l’atteinte des objectifs en matière de transition écologique.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Le budget 2023 est un budget sans précédent pour la transition écologique, avec des crédits en hausse de 9 % pour investir dans les transports du quotidien, rénover nos logements, préserver nos ressources en eau et notre biodiversité. C’est le budget d’une nouvelle méthode également : avec le fonds vert, nous traduisons notre conviction que le soutien aux territoires sera la condition de notre réussite. »Pour Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports : « Avec le budget 2023, nous renforçons notre investissement dans les transports du quotidien, afin de concilier nos grands objectifs : le pouvoir d’achat, la sobriété énergétique et la transition écologique. Ces financements s’ajoutent aux investissements prévus dans le rapport du COI en janvier. Ils montrent notre détermination et engagement pour les transports du quotidien et nos objectifs en matière de réduction des gaz à effet de serre. »Pour Olivier Klein, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement : « Le budget 2023 conforte l’ambition d’un parcours résidentiel adapté aux besoins de chacun, de l’insertion par le logement au bien vieillir chez soi, dans tous les territoires, et notamment les quartiers en politique de la ville. Il permet de poursuivre l’effort en matière de rénovation énergétique avec l’objectif présidentiel de 700.000 rénovations par an. C’est enfin un budget jamais atteint pour l’hébergement d’urgence avec 198.000 places et l’ambition d’un accompagnement des plus fragiles vers un logement pérenne grâce au second plan quinquennal, logement d’abord. »Pour Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité : « Le budget 2023 est celui du soutien massif apporté aux collectivités territoriales, et c’est donc un budget de progrès pour la cohésion de nos territoires. Pour la première fois depuis 13 ans, la dotation globale de fonctionnement (DGF) augmentera et des moyens exceptionnels seront mis en place pour soutenir toutes les collectivités face à la hausse des prix de l’énergie et préserver l’investissement public local dont nous avons besoin ! »Pour Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de l’Écologie : « Parce que le climat et la biodiversité sont indissociables, le budget 2023, en lien avec le déploiement de la planification écologique, porte un effort exceptionnel en matière de biodiversité : ce sont 150 M€ qui nous permettront de protéger les milieux. Ce budget 2023 nous permettra également de mieux préserver nos ressources en eau et de prévenir les risques naturels au plus proche des territoires. »
Il y a 2 ans et 134 jours

Baisse de régime pour l'économie française en 2023 avant un rebond selon les prédictions de la Banque de France

Malgré ces nuages sombres qui s'amoncellent depuis le choc de la reprise post-Covid puis celui de la guerre en Ukraine, l'économie fait preuve de résistance: l'institution table toujours sur un cycle économique en trois "R" - résilience, ralentissement et reprise.Ainsi, la hausse du produit intérieur brut (PIB) va fortement décélérer, de 2,6% en 2022 à 0,3% en 2023, selon le scénario "le plus probable" retenu pour les projections macroéconomiques des trois prochaines années de la banque centrale française.Ce tassement sera suivi d'un rebond à 1,2% en 2024 - moins que le +1,8% anticipé précédemment, car "l'hiver 2023-24 pourrait encore être un peu compliqué dans le contexte de la crise énergétique", selon son directeur général, Olivier Garnier.Mais la reprise se poursuivra en 2025 avec une croissance attendue à 1,8%. A cet horizon, le chômage, qui connaîtrait une hausse "temporaire" à plus de 8% sur la période, commencerait à refluer.Confrontée à "un choc extérieur majeur" avec la guerre en Ukraine, l'économie française "manifeste une certaine résilience" et, une fois le trou d'air de 2023 passé, "s'adaptera ensuite à cette nouvelle donne", a fait valoir le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, dans un entretien au Journal du Dimanche.Flambée alimentaireCes prévisions restent toutefois à prendre avec des pincettes, au vu des "grandes incertitudes" qui pèse sur l'économie française et européenne, a-t-il relevé.De ce fait, la Banque de France publie pour l'an prochain une fourchette de l'évolution du PIB comprise entre -0,3% et +0,8%.Dans tous les cas, l'institution se montre plus pessimiste que le gouvernement, qui prévoit 2,7% de croissance pour cette année et 1% en 2023."On n'exclut pas une récession, mais s'il y a récession, elle sera limitée et temporaire", a estimé Olivier Garnier. A plus long terme, sur "2024-28", a-t-il ajouté, "on revient sur une croissance qui rejoint la croissance potentielle de l'économie française", c'est-à-dire celle qu'elle peut maintenir à long terme.S'ils vont quelque peu s'assagir, les prix du pétrole et du gaz resteront élevés et continueront à nourrir l'inflation, comme les prix de l'alimentation qui se sont emballés aussi."Mais le pic de l'inflation devrait être atteint au cours du premier semestre 2023", estime le gouverneur de la Banque de France, l'institution prévoyant une hausse des prix à 7,3% fin 2022, avant de refluer à 4% en fin d'année prochaine et de revenir aux alentours de 2% vers fin 2024-25."L'inflation qui, au départ, était principalement due à l'énergie, est devenue non seulement plus haute mais plus large", a constaté Olivier Garnier. "En 2023, la contribution de l'alimentation est même plus forte sur la hausse en moyenne annuelle (des prix) que celle de l'énergie".Déficit public "élevé"Pour mesurer l'inflation, la Banque de France utilise l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet la comparaison entre pays européens et accorde une place plus importante aux prix de l'énergie que l'indice des prix à la consommation utilisé par l'Insee et le gouvernement français.L'institut statistique anticipe une inflation culminant à 7% sur un an en janvier et février, puis un repli à 5,5% en juin.Pour tenter de dompter la flambée des prix et atteindre la cible des 2%, garants d'une stabilité des prix selon la Banque centrale européenne (BCE), cette dernière a affiché jeudi sa détermination à poursuivre ses hausses de taux.Elle table sur une inflation à 6,3% l'an prochain en zone euro, plus élevée que précédemment anticipé, et une croissance abaissée à 0,5%.Dans ces conditions, les ménages resteront frappés au portefeuille, avec une "baisse limitée" de leur pouvoir d'achat en 2022-2023, qui repartirait à la hausse ensuite.Surtout, les finances publiques accuseront le coup: selon la Banque de France, le déficit public resterait ainsi "élevé", de l'ordre de 5% du PIB en 2022-23 et de 4,5% par la suite. Le taux d'endettement public resterait à 112% du PIB jusqu'en 2025.
Il y a 2 ans et 134 jours

Hager lance quadro evo, un nouveau système de distribution d'énergie

Elle illustre la volonté de Hager d’adresser des projets de plus grande envergure, en offrant aux professionnels de nouvelles façons de concevoir et d’installer une distribution électrique. Pour réaliser son nouveau tableau général basse tension, Hager s’est appuyé sur ses plus de 65 ans de savoir-faire dans la fabrication d’enveloppes d’armoires électriques. Bien qu’elle conserve l’ADN des enveloppes Hager, cette évolution de la gamme quadro voit 80% de ses composants intérieurs renouvelés. Des performances accruesLa structure mécanique robuste de quadro evo permet d’atteindre des performances plus élevées : le nouveau système d'équipement interne offre une résistance aux courts-circuits jusqu’à 85 kA, une protection contre les chocs IK10 et une protection contre l’eau et les poussières IP55, les nouveaux supports de jeux de barres offrent une stabilité accrue jusqu’à 4000 A, quadro evo permet de répondre à des indices de service jusqu’à 233 et d’assurer une continuité de service en toute sécurité lors des interventions, la maintenance ou les évolutions du tableau.Une mise en œuvre facilitée Avec quadro evo, tous les éléments sont conçus pour un assemblage simple et rapide : la structure interne des cellules de quadro evo a été conçue pour offrir plus d’espace de travail à l’installateur, le nouveau système de supports et de profilés universels permet une plus grande modularité, un nouveau système de kits de montage, plus simple et plus précis, permet également le positionnement et la mise en œuvre plus rapides des appareils.Grâce à ces nouveautés, mais aussi grâce aux vis accessibles par l’avant, les évolutions ultérieures et la maintenance seront facilitées.Une compatibilité avec l'écosystème HagerPour la distribution électrique principale, quadro evo peut embarquer des boîtiers moulés intelligents h3 et h3+ jusqu’à 1600 A.quadro evo peut également être associé au logiciel Stream, pour assurer la surveillance des consommations multi-énergies sur un ou plusieurs sites. Intégré dans un écosystème de comptage et de mesure énergétique, il répond parfaitement aux exigences du Dispositif Eco Energie Tertiaire (décret tertiaire) qui s’appliquent dès 2021. Enfin, le logiciel Hagercad.T évolue avec quadro evo pour rendre les phases de configuration, de conception et de chiffrage plus aisées, rapides et précises. Pour quels projets ?Le système permet la réalisation d'équipements de distribution basse tension pouvant aller jusqu'à 4000 A en forme 4b, pour des applications tertiaires : locaux commerciaux, hôtels, bâtiments administratifs, publics ou privés, industriels, hôpitaux, infrastructures routières et ferroviaires. quadro evo est adapté à la réalisation des TGBTs mais aussi des tableaux divisionnaires. Le système de distribution d'énergie quadro evo est un ensemble d’appareillages de puissance testé et certifié selon la norme IEC 61439-1 & 2.
Il y a 2 ans et 134 jours

Oknoplast et le musée Mocak lance un grand concours artistique

Pour sceller ce partenariat, un grand concours international pour les artistes est organisé par le groupe OKNOPLAST et le musée d'art contemporain de Cracovie MOCAK du 28 novembre 2022 au 27 février 2023. Le concours est ouvert à tous les artistes et groupes d'artistes professionnels et non professionnels d'Europe.Une fenêtre en guise de toilePour ce grand concours toutes les techniques sont autorisées : dessin, graphisme, peinture, technique mixte avec pour seule obligation d'utiliser une fenêtre comme base de travail. Ces œuvres devront garder la forme originale de la fenêtre sans en détruire la structure, le verre et le système d'ouverture. Les groupes artistiques ou les co-auteurs peuvent également participer au concours en soumettant une seule œuvre.Le jury évaluera, entre autres, le caractère unique du projet, la technique d'exécution et la valeur artistique. Le grand gagnant recevra un chèque de 8.000 euros, les deuxième et troisième gagneront un chèque de 2.000 euros. Les œuvres d'art lauréates seront également présentées à un large public lors d'une exposition spéciale post-concours au Musée MOCAK. Les candidatures peuvent être envoyées via le site http://art.oknoplast.com/ entre le 28 novembre 2022 et le 27 février 2023.
Il y a 2 ans et 134 jours

« GoBuild! » : une application web pour simplifier la phase d'esquisse d'un projet de construction

Quantifier un projet de construction et prendre en compte son bilan économique et environnemental dès sa phase de conception est devenu possible en quelques clics avec l’application GoBuild!Les fondateurs de la start-up lyonnaise Go Décision ont mis au point un outil dédié aux professionnels de la construction de bâtiments pour modéliser leurs projets en un temps record.Une application web puissante et intuitive pour accompagner les professionnels de la constructionGoBuild! s’adresse aux professionnels de la construction de logements collectifs (bureaux d’études, architectes, promoteurs...). L’application promet d’apporter une précision et une méthodologie dans la modélisation des projets par leurs volumétries et de les modifier à l’infini. GoBuild! recalcule instantanément chaque changement de paramètre. L’utilisation de béta données et de l’intelligence artificielle permet autant de simulations souhaitées.Type de logement, nombre de sous-sols, nombre de niveaux, surface type par logement, adaptation au sol, livrable Poids Carbone… et une multitude d’autres critères disponibles.Elle contribue ainsi à la prise de décision en fonction des besoins et objectifs : coût, bilan promoteur, impact environnemental… Rapide, intuitive, ludique, précise, exhaustive, personnalisable, l’application GoBuild! a été pensée et réalisée par des techniciens experts utilisateurs.Un outil d’aide à la décision multicritère : économique, technique et environnementalDans une logique prospective, GoBuild! assiste les utilisateurs à la genèse du projet, en amont de toute décision d’engagement de fonds (investissement foncier, métrage, maquette numérique…). L’outil permet de tester des hypothèses et de les quantifier afin de faciliter la prise de décision. Il devient ainsi possible de simuler un projet dès sa phase esquisse et de maîtriser le cahier des charges initial en fonction de nombreux critères économiques, techniques et environnementaux : un atout majeur dans un contexte mouvant d’une part de la mise en place de la nouvelle règlementation environnementale RE2020, et d’autre part de la pénurie et de coûts très volatiles de certaines matières premières.GoBuild ! fonctionne sous forme de licence. Elle vient challenger les compétences sur une même plateforme et les démocratise. Elle s’ajoute aux domaines de compétences des professionnels. Son principal objectif est d’accompagner et de faciliter les réflexions et prises de décisions des professionnels.L’application web est disponible dès maintenant sur www.gobuild.fr/presentation
Il y a 2 ans et 134 jours

Rehau équipe un nouvel établissement d’accueil médicalisé (EAM) pour personnes en situation d’autisme

35 jeunes adultes souffrant de trouble du spectre de l’autisme seront hébergés jour et nuit dans ce centre qui, sur une superficie totale de 2 665m², offre à la fois des espaces de vie et des bureaux pour le personnel. Le GAPAS, association gestionnaire de 33 établissements et services sociaux et médico-sociaux, a confié la construction de son nouvel établissement à Carré Constructeur, qui accompagne depuis plus de 40 ans les entreprises et les associations dans leurs projets. Dans le cadre de bâtiments à vocation médicale, le constructeur travaille en étroite collaboration avec les encadrants afin de répondre au mieux aux besoins spécifiques des futurs usagers.Un système de chauffage plébiscité pour les personnes souffrant de cette maladie« Le secteur du médico-social implique un suivi particulier auprès du client dans la définition des choix de matériaux mais aussi de conception, tel que le chauffage », explique Damien Charbonnier, chargé d’opérations chez Carré Construction.Il faut savoir que les personnes souffrant de troubles de l’autisme peuvent avoir des réactions particulières liées à leur sensibilité, et notamment sur les phénomènes de sensation de chaud et de froid. « En l’occurrence, poursuit-il, on a conseillé au GAPAS de mettre en place sur les espaces de vie un système de plancher chauffant qui offre un ressenti moins contraignant que des radiateurs, qui vont renvoyer une chaleur plus ponctuelle et peut-être plus perturbante. » Outre un meilleur confort, le système de surface chauffante va aussi éviter les éventuels risques d’arrachage ou de blessures par rapport à un matériel fixé au mur. Grâce à la répartition des tubes sur la totalité du sol, la sensation de chaleur est ainsi uniformément répartie dans les pièces et apporte beaucoup plus de confort.Réduire les dépenses énergétiques et l’empreinte environnementaleUne des lignes directrices de Carré Constructeur est de construire durablement pour l’entreprise et aussi pour l’environnement de demain. « Dans la conception de nos bâtiments, nous essayons de sortir des énergies fossiles. On en vient de plus en plus à proposer des solutions de type pompes à chaleur qui vont permettre une réduction de l’énergie consommée », complète Damien Charbonnier.Environ 8,5 km de tubes RAUTHERM en PE-Xa sont installés associés à 13 collecteurs polymères qui gèrent les arrivées et départ d’eau chaude et froide, le tout relié à une pompe à chaleur afin de chauffer ou rafraîchir les pièces selon les besoins. Fonctionnant à basse température et avec une excellente inertie, le système REHAU ne demande ainsi que peu d’énergie et ne pose aucun problème de santé ou de sensation de jambes lourdes.La livraison de l’établissement a été faite en juillet 2022 et l’ouverture est prévue prochainement.
Il y a 2 ans et 136 jours

Le Vietnam fait des promesses pour l'environnement, malgré une addiction tenace au charbon

Hanoï a promis de suivre le mouvement lancé lors de la COP26 l'an dernier, qui a appelé à la "réduction" de la part du charbon, désigné explicitement pour la première fois comme l'un des principaux responsables du changement climatique."Mais ce n'est pas vraiment ce que le Vietnam réalise sur le plan national", explique Nandini Das, chercheuse du groupe de réflexion Climate Analytics.Le pays de 98 millions d'habitants essaie de se tourner vers les énergies renouvelables pour alimenter sa croissance, l'une des plus élevées de la région, mais la politique autoritaire du gouvernement communiste met en péril son engagement d'atteindre la neutralité carbone en 2050.Quatre activistes écologistes de premier rang ont été envoyés en prison cette année, parmi lesquels Nguy Thi Khanh, qui a reçu en 2018 le prix Goldman pour l'environnement, le "Nobel vert", condamnée à deux ans derrière les barreaux pour évasion fiscale.Une accusation "inventée" par les autorités, ont dénoncé plusieurs organisations de défense des droits humains, dans une lettre ouverte au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, qui s'est rendu au Vietnam fin octobre.Le boom du solaire"Avec des figures écologistes en prison, je pense qu'il y a des doutes sérieux sur la capacité du pays à atteindre ses objectifs", estime Michael Sutton, le directeur du prix Goldman pour l'environnement."Des figures comme Mme Khanh sont importantes pour construire le soutien du public" vers des pratiques plus vertes, poursuit le responsable. Derrière la Chine et l'Inde, le Vietnam est le troisième pays dans le monde le plus impliqué dans les centrales à charbon, en matière de capacités de production existantes et à venir, selon l'organisme indépendant Climate Action Tracker.La part du charbon dans son mix énergétique est passée de 33% en 2015 à 52% en 2021, a relevé le groupe de réflexion Ember.Dans le même temps, la part du solaire a bondi de 2% en 2020 à 10% l'année suivante, l'une des hausses les plus importantes dans le monde, a souligné Ember.Le Vietnam prépare sa sortie du charbon par des investissements, ou des subventions à l'achat de panneaux photovoltaïques, qui en ont fait le dixième pays au monde en termes de capacité de production d'énergie solaire.Les effets de cette politique se font ressentir jusque dans un village reculé du delta du Mékong (sud), où Doan Van Tien arrose ses avocats, fraises et mandarines grâce à une pompe hydraulique alimentée par des batteries solaires."Ca a beaucoup changé ma vie", a déclaré l'agriculteur, qui peut désormais arroser ses arbres fruitiers sans avoir à payer pour l'essence qui alimentait le vieux groupe électrogène utilisé jusque-là.Ce changement a été rendu possible grâce à l'ONG créée par Nguy Thi Khanh, GreenID.Hanoï veut reprendre à son compte la dynamique. Les derniers objectifs climat publiés en juillet par le ministère de l'Environnement sont "clairs et bien plus ambitieux que (les) précédents", a remarqué Thang Do, chercheur en politique publique à l'Université nationale d'Australie.Dans sa nouvelle stratégie, le gouvernement veut réduire de 43,5% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, alors que son précédent objectif était de 9%. Les autorités prévoient un pic d'émissions de gaz à effet de serre en 2035 avant une baisse drastique jusqu'à la neutralité carbone en 2050.Changer les mentalitésMais il reste à voir comment Hanoï va mettre en pratique ses intentions, d'autant que celles-ci restent difficiles à déchiffrer, notamment en raison de la répression visant des militants qui contribuaient à sa transition énergétique.Dang Dinh Bach, un autre activiste derrière les barreaux, a travaillé pour informer les riverains des projets de centrales à charbon sur les risques posés par ces projets en matière de santé."Il leur a donné des conseils pour qu'ils comprennent leurs droits et puissent les mettre en pratique", explique à l'AFP sa femme, Tran Phuong Thao. Souvent, les habitants étaient "surpris et furieux", se rappelle-t-elle. "Les gens n'avaient aucune information sur ces projets."Si le Vietnam est engagé dans une course contre-la-montre contre le changement climatique, qui menace sa population dense concentrée le long du littoral en raison de la montée des eaux, il faut rester patient, prévient Thang Do."Toute l'économie dépend du charbon, donc c'est très difficile de faire changer les choses", explique-t-il."Ce n'est pas une décision facile de fermer une centrale à charbon pour aller ensuite vers le solaire ou l'éolien, ça prend beaucoup de temps et de ressources, et les mentalités doivent aussi changer", insiste-t-il.
Il y a 2 ans et 137 jours

Dix morts, dont cinq enfants, dans un incendie "effroyable" à Vaulx-en-Velin

"J'ai entendu des gens crier 'au secours, au secours, au secours, aidez-nous' ", a déclaré à l'AFP Assed Belal, un jeune habitant du quartier, arrivé sur place pendant l'incendie. "Il y avait des gens par terre, d'autres bloqués sur les balcons et les pompiers avaient du mal à intervenir à cause des arbres".Alors que la fumée s'échappe du bâtiment, des occupants de l'immeuble, prisonniers des flammes, se sont jetés dans le vide, selon des informations recueillies par l'AFP."Mes amis m'ont dit qu'ils avaient réussi à rattraper un jeune de dix ans": sa mère, réfugiée sur un balcon au troisième ou au quatrième étage, l'a "jeté pour le sauver", a ainsi expliqué Assed Belal, en précisant n'avoir pas assisté à cette scène."C'est un choc, le bilan est extrêmement grave (..) je me suis entretenu avec le président de la République", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin vendredi matin à Paris, avant de se rendre sur place en compagnie d'Olivier Klein, le ministre délégué à la Ville et au Logement.Le parquet de Lyon a ouvert une enquête et saisi la police judiciaire pour déterminer les causes de ce "dramatique" incendie dont il a établi le décompte des victimes. "Aucune hypothèse n'est écartée, notamment la piste criminelle", précise son communiqué.Le feu s'est déclaré peu après 03H00 dans un immeuble de sept étages situé dans une barre d'immeubles du quartier du Mas du Taureau et a mobilisé près de 170 pompiers et 65 engins, selon la préfecture. L'intervention s'est faite "dans des conditions difficiles", selon M. Darmanin.Les flammes sont parties du rez-de-chaussée pour se propager vers les étages, piégeant certains habitants chez eux, tandis que les fumées envahissaient les parties communes, selon les pompiers."C'était effroyable", a déclaré à l'AFP Mohamed, le cousin d'un habitant du 4e étage qui a réussi à s'échapper par l'escalier avec ses deux enfants.Les autorités ont évacué les habitants dans une salle municipale à proximité et des opérations de relogement sont en cours, selon les informations recueillies par l'AFP.Deux cellules d'écoute ont été déployées à l'école Jean-Vilar et au collège Simone-Lagrange, dont des élèves seraient parmi les victimes de l'incendie, selon un communiqué du recteur de l'académie de Lyon, Olivier Dugrip."Tragique"Des constatations sont en cours pour déterminer les causes du feu, selon un porte-parole de la préfecture sur place.La maire socialiste de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, "signale très souvent les immeubles de sa commune, et notamment du quartier du Mas du Taureau qui présentent des risques en terme de sécurité", a souligné le député LR Alexandre Vincendet dans un communiqué."Ce drame doit nous inciter à être plus réactifs concernant la sécurité au sein des logements collectifs", a-t-il estimé, plaidant pour qu'un diagnostic de risque incendie soit lancé sur tous les logements signalés par les élus locaux.Deux sapeurs-pompiers ont été légèrement blessés lors de l'intervention, selon la préfecture. Un important dispositif de gendarmerie a également été déployé sur le terrain, a constaté l'AFP.L'incendie est survenu au Mas du Taureau, un quartier populaire en plein renouvellement urbain, après avoir été longtemps le symbole des quartiers sous tension dans la banlieue lyonnaise.La métropole a lancé au début des années 2000 un programme de 100 millions d'euros pour repenser ce qui doit devenir un "éco-quartier", en développant commerces de proximité et transports en commun.Le taux de pauvreté à Vaux-en-Velin, une commune peuplée par une population jeune (près de 50% de moins de 30 ans) s'élevait à 33% en 2019, selon les dernières statistiques de l'Insee.Les réactions de solidarité envers les victimes et leurs familles affluaient sur les réseaux sociaux. "Tristesse face au tragique incendie", a tweeté la Première ministre Elisabeth Borne. Une "horreur", pour le maire écologiste de Lyon Gregory Doucet.
Il y a 2 ans et 137 jours

L'AMF requiert plus de 3 millions d'euros contre 8 personnes et trois sociétés pour delit d'initiés

La commission des sanctions de l'AMF a débattu de l'opération autour du rachat du parc de la société immobilière Terreïs par Swiss Life, officiellement annoncé au marché le 12 février 2019. Terreïs a ensuite racheté ses propres titres pour sortir de la Bourse.Le projet avait d'abord été imaginé sous la forme d'achat de titres par Swiss Life, donnant lieu selon l'AMF à une première information privilégiée en fin d'année 2018, avant de prendre la forme du rachat des actifs immobiliers, la seconde information privilégiée début 2019.Le gendarme des marchés reproche à plusieurs personnes, via des "faisceaux d'indices graves précis et concordants", d'avoir eu connaissance des négociations et en avoir profité pour réaliser des plus-values significatives.Via sa société THD, Thierry Decré, négociant de vins et président de LD Vin, a réalisé une plus-value de 434.000 euros en ayant investi durant la première information privilégiée.Selon la représentante du collège de l'AMF, il aurait pu être mis au courant via ces liens avec des responsables de la société Ovalto, notamment son président Jacky Lorenzetti, qui contrôle Terreis et qui a investi dans sa société LD Vin.Elle a requis un million d'euros d'amendes contre THD et 200.000 euros contre M. Decret.Les liens avec Jacky Lorenzetti, pas mis en cause par l'AMF, sont aussi considérés comme pouvant établir un "circuit plausible de transmission" de l'information privilégiée avec son frère, Pascal Lorenzetti, et sa société Option 7. Pour une plus-value de 278.000 euros, l'AMF a requis 650.000 euros d'amende contre la société et 150.000 euros contre Pascal Lorenzetti.L'utilisation de l'information privilégiée est aussi reprochée à un responsable de Razier, un sous-traitant de Terreïs, Jacques-Antoine Condat. Le collège de l'AMF reproche à ce dernier d'avoir recommandé à sa partenaire, Ghania Begriche, et à son frère, Jean-Roger Condat d'investir, la première fois qu'une telle accusation est portée devant la commission. Des amendes respectivement de 300.000 euros, 75.000 euros et 125.000 euros ont été requises.Pour des faits similaires, 550.000 euros ont été requis contre Benjamin Parisielle, alors directeur administratif et financier du groupe Rougnon, qui contrôle de Razier, 40.000 euros contre un haut encadrant du club de rugby du Racing 92, propriété de Jacky Lorenzetti, Christophe Mombet, et 20.000 euros contre l'ancien gestionnaire d'actifs de Terreïs Kilian Heim. La défense des mis en cause a demandé de ne pas prendre en compte certains éléments obtenus par les enquêteurs via des fadettes, des relevés téléphoniques, ce qui est illégal dans ce type d'enquête selon elle. Elle conteste aussi l'existence de la première information privilégiée sur le projet de rachat de titres par Swiss Life et qui n'a finalement pas abouti en raison d'un prix jugé trop faible.Les avocats ont aussi tenté de justifier pour chacun de leur client que les investissements significatifs sur les actions Terreïs avaient une autre origine qu'une éventuelle connaissance des négociations.Par ailleurs, la représentante du collège de l'AMF a demandé "une sanction dissuasive", de 200.000 euros contre Terreïs pour manquement sur la tenue de la liste des initiés. C'est également la première fois que ce motif a été abordé devant la commission.La commission des sanctions doit rendre sa décision dans les prochaines semaines.
Il y a 2 ans et 137 jours

Feu vert du Conseil constitutionnel à la loi sur l'assurance chômage

Le Parlement avait définitivement adopté le 17 novembre cette loi portant des "mesures d'urgence" en vue du "plein emploi".Le texte a ouvert la voie à une modulation de l'assurance chômage en fonction de la conjoncture, le gouvernement ayant depuis annoncé une baisse de 25% de la durée d'indemnisation pour tous les demandeurs d'emploi ouvrant des droits à partir du 1er février.Les députés LFI, PS, EELV et PCF avaient saisi les Sages, arguant que la loi portait atteinte "au principe de fraternité" et créait "une rupture d'égalité".Le Conseil Constitutionnel a validé les dispositions du texte sur lequel il avait été saisi, les jugeant "conformes à la Constitution".Outre la possibilité de moduler les règles de l'assurance chômage par décret, cela concerne également la disposition prévoyant que deux refus en un an d'un CDI après un CDD ou un contrat d'intérim sur le même poste, le même lieu et avec la même rémunération, entraînera la perte de l'indemnisation chômage.Idem pour "l'abandon de poste" qui sera désormais assimilé à une démission, pour limiter l'accès à l'assurance chômage.