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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 123 jours

L'architecte japonais Arata Isozaki est mort à 91 ans

Il est mort de vieillesse chez lui à Okinawa (sud-ouest du Japon), et ses obsèques devaient se tenir dans l'intimité familiale, selon une brève déclaration de son bureau d'architecture transmise à l'AFP.Très prolifique et cosmopolite, Isozaki était connu pour n'avoir jamais cherché à affirmer un style particulier, se montrant plutôt soucieux d'intégrer au mieux ses constructions dans leur environnement."Mon plaisir est de créer des choses différentes, pas de répéter la même chose", expliquait-il en novembre 2017 au site spécialisé ArchDaily."Pour les médias ou l'identité et toutes ces choses, c'est très perturbant", glissait-il avec un air malicieux.Parmi ses réalisations les plus connues figurent le Musée d'art contemporain de Los Angeles (1986), qui a lancé sa carrière internationale, l'enceinte polyvalente Palau Sant Jordi à Barcelone, construite à l'occasion des Jeux olympiques de 1992, ou encore le Qatar National Convention Center (2011), un palais des congrès à Doha avec de gigantesques colonnes en forme de branches d'arbres.Passeur du concept "Ma"Il a aussi bâti de nombreux bâtiments culturels au Japon et en Chine, des tours d'habitation à Bilbao en Espagne, le très chamarré siège administratif de Disney en Floride et le gratte-ciel Allianz Tower à Milan (2015), aussi appelé la "Tour Isozaki".Né en 1931 à Oita, dans l'île méridionale de Kyushu, Isozaki a été marqué comme toute sa génération par la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle la plupart des villes japonaises ont été détruites par les bombardements américains."Tout était en ruines (...). J'étais seulement entouré de baraquements et d'abris. Ma première expérience de l'architecture a ainsi été l'absence d'architecture, et j'ai commencé à réfléchir comment les gens pouvaient reconstruire leurs maisons et leurs villes", avait-il raconté.Il a grandi entre un traditionalisme japonais et l'influence de la culture américaine, apportée sur l'archipel nippon durant l'occupation d'après-guerre. Cela l'a amené à s'intéresser très tôt aux contrastes des codes esthétiques en Orient et en Occident, et à vouloir établir des ponts entre les deux.Comme Tadao Ando, autre célèbre architecte japonais de dix ans son cadet, Isozaki était très attaché au concept japonais du "Ma", qui s'intéresse à l'intervalle entre deux objets ou actions, et avait été l'un de ses premiers passeurs en Occident.Il avait été apprenti de l'architecte moderniste japonais Kenzo Tange avant de créer en 1963 sa propre agence, Arata Isozaki & Associates, qui a ouvert par la suite des bureaux en Espagne, en Italie et en Chine.
Il y a 2 ans et 123 jours

Wienerberger fait une offre pour l’acquisition de Terreal

Terreal : Fournisseur européen de premier plan dans le domaine des produits de couverture dédiés à la rénovation et à la réparationLe périmètre de l'opération comprendrait les activités de Terreal en France, en Italie, en Espagne et aux États-Unis, ainsi que les activités allemandes et du Benelux de Creaton, acquises par Terreal en 2020, qui emploient près de 3 000 personnes. À l'issue de cette opération, Wienerberger agrandirait son empreinte opérationnelle de 29 sites. L'acquisition des activités de Terreal, qui devraient générer un chiffre d'affaires annuel d'environ 740 millions d'euros en 2022, constituerait un complément important aux activités de Wienerberger, en particulier dans le contexte de la nouvelle Réglementation Environnementale française (RE 2020) relative à l'efficacité thermique et à la sobriété des matériaux utilisés pour la construction, adoptée parallèlement aux réglementations européennes portant sur la réduction de consommation énergétique. Par ailleurs, Terreal exploite des installations de pointe, notamment en France, dont le centre de recherche et de développement de Castelnaudary, et en Allemagne.L'étape idéale dans la stratégie de croissance créatrice de valeur de WienerbergerPour Wienerberger, l'acquisition de Terreal viendrait en complément des activités existantes, offrirait des opportunités de croissance uniques, notamment sur les marchés français et allemand, et permettrait à l'entreprise de renforcer encore sa position de pionnier de l'innovation et de la décarbonisation dans le secteur.Pour Heimo Scheuch, Président Directeur Général du Groupe Wienerberger : « La rénovation du parc immobilier vieillissant en l'Europe est une étape essentielle pour atteindre la neutralité climatique. Pour Wienerberger, ce domaine d'activité recèle un énorme potentiel de croissance à exploiter dans les années à venir, notamment dans le segment des toitures, y compris les solutions solaires et de gestion de l'eau. L'acquisition de Terreal doublerait nos ventes de toiture. En les faisant passer à 75 millions m2, elle constituerait une étape importante dans la mise en œuvre de notre stratégie de croissance créatrice de valeur. Avec les activités de Terreal qui complètent parfaitement notre propre gamme de produits, nous renforcerions notre capacité à fournir des solutions de premier ordre, surtout sur les marchés stratégiquement importants que sont la France et l'Allemagne. Dans le même temps, notre position dans le secteur de la rénovation et de la réparation s'améliorerait considérablement. Grâce à l'importance commune que nous accordons à la durabilité, aux solutions innovantes et aux modèles commerciaux digitalisés, l'installation de nos solutions permettra de réduire les émissions de CO2 de 225.000 tonnes par an. En outre, nous dégagerons des synergies durables en combinant nos installations de production et nos technologies et en élargissant notre gamme de produits en ce qui concerne le toit en pente, y compris les accessoires et l'isolation. En créant le premier véritable expert européen en matière de toits en pente qui intègre des solutions pour l'énergie solaire, l'eau et d'autres solutions pour le toit, Wienerberger construit une plate-forme solide pour la poursuite de sa croissance. »Pour Laurent Musy, Président Directeur Général du groupe Terreal : « Ces dernières années, Terreal a mis en œuvre avec succès une stratégie de croissance durable, grâce au engagement de nos équipes, au soutien de nos clients, de nos communautés et de nos actionnaires que je tiens à remercier tout particulièrement. L'acquisition et l'intégration réussies de Creaton en Allemagne et en Europe de l'Est ont été un point fort très positif. A l'heure où des défis sans précédent liés aux prix élevés de l'énergie et des besoins toujours plus urgents de décarbonisation de notre industrie et du bâtiment nous assaillent, unir nos forces avec Wienerberger nous permettrait d'accélérer notre feuille de route actuelle grâce au partage des meilleures pratiques, aux investissements, à l'innovation et à la digitalisation. Wienerberger est une entreprise européenne très réputée qui possède une grande expertise dans le secteur des tuiles et des briques en terre cuite dans le monde entier. Elle bénéficierait clairement de la complémentarité de notre empreinte industrielle et de l'ajout des marques, des actifs et des capacités de Terreal/Creaton, notamment en France et en Allemagne, dans le domaine des toits en pente et du solaire. Wienerberger a un projet industriel et commercial ambitieux qui assurera la croissance durable de nos activités. Nos collègues autrichiens, polonais et hongrois, qui connaissent un grand succès, resteraient sous le contrôle de nos actionnaires actuels. Nous continuerons à les soutenir dans la phase de transition. »En achetant Terreal, Wienerberger franchirait sa plus grande étape à ce jour dans le cadre de sa stratégie de croissance créatrice de valeur, qui repose sur des critères ESG ambitieux et se concentre sur le développement de produits et de solutions durables. À cette fin, l'entreprise s'est complètement repositionnée stratégiquement au cours des dix dernières années et est devenue un fournisseur complet de solutions efficaces de rénovation, de construction neuve et de la gestion de l'eau. La combinaison de produits innovants, de savoir-faire industriel et de modèles de distribution basés sur un partenariat dans toute l'Europe renforce le réseau commercial de Wienerberger et, dans le même temps, accélère l'avancée dans les objectifs environnementaux ambitieux de l'entreprise.
Il y a 2 ans et 123 jours

La designer d'intérieur Marion d’Antonio d’IMAO Design choisit la marque GRAFF pour son projet Black Door à Paris

Située en plein cœur du triangle d’or parisien, Black Door est une nouvelle adresse d’exception qui a récemment ouvert ses portes rue Marbeuf. Ce nouveau concept, entre un chez-soi luxueux et un service haut de gamme, fusionne deux immeubles haussmanniens en un lieu unique.A l’origine de cette rénovation, le cabinet d’architecture d’intérieur IMAO Design. Dirigé par Marion D’Antonio et Philippe Mamann, IMAO Design a imaginé des espaces confortables, cosy et intimes avec sens du détail et subtilité. Black Door est ainsi l’incarnation d’une vision de l'élégance moderne, en harmonie avec l’architecture historique des lieux. IMAO Design a porté toute son attention sur des détails gracieux et délicats qui font toute la richesse du design de Black Door. Pour parfaire la décoration des lieux, Marion D’Antonio et Philippe Mamann, ont fait appel à des marques d’exception, à l’instar du fabricant de robinetteries GRAFF.La célèbre marque américaine, qui équipe les hôtels les plus prestigieux de la planète, a été retenue pour habiller de nombreux espaces du projet Black Door, à savoir les cuisines et les salles de bains des 35 appartements, ainsi que le spa. Marion D’Antonio explique : “J’aime beaucoup travailler avec GRAFF qui possède une sélection de robinets très vaste. Nous avons choisi la collection M.E 25 pour équiper l’intégralité du programme Black Door car c’est un modèle discret qui se fond parfaitement avec le style moderne des espaces de bains et cuisines.”Le président et CEO de GRAFF, Ziggy Kulig commente également : “Nous sommes ravis d’avoir pu travailler avec IMAO Design sur ce magnifique projet. La collection M.E 25 de GRAFF s’accorde merveilleusement avec la vision esthétique d’IMAO Design pour Black Door. La qualité de service du support technique a aussi fait partie des éléments de réussite à la bonne conduite de ce projet.”Découvrez les espaces du programme Black Door : https://www.blackdoor.paris/La collection M.E 25 : la beauté minimalisteLa collection M.E. 25 est l’incarnation de la beauté minimaliste. Parmi les collections les plus versatiles présentes sur le marché, M.E. peut compter sur la disponibilité de 5 différentes hauteurs et longueurs du bec, rendant beaucoup plus aisée la personnalisation de chaque espace de bain. La collection est disponible en 21 finitions réalisées à la main : parmi elles, laiton brossé, or 24k poli et nickel poli, idéales pour compléter et sublimer des intérieurs sans aucune limite. Les produits primés de GRAFF sont reconnus pour leur riche héritage d’artisanat européen, des matériaux de grande qualité, un design d’excellence ainsi qu’une ingénierie de précision.
Il y a 2 ans et 123 jours

Griffon lance l'imperméabilisant invisible IPS-300®

Les terrasses, les allées, les plages de piscines, les murets, les façades… sont soumis quotidiennement aux salissures, aux effets des éléments naturels (eau, gel, UV...), à la pollution atmosphérique, à l’invasion de mousses et d’algues... Ces surfaces poreuses sont moins imperméables, s’effritent et perdent rapidement leur beauté et leur aspect d’origine. Pour limiter ces phénomènes, dès la pose de ces aménagements, il est indispensable de les protéger.Fidèle à son esprit d’innovation au service des professionnels, Griffon lance IPS-300® : un nouvel imperméabilisant invisible au fort pouvoir hydrofuge pour toutes les surfaces verticales ou horizontales poreuses, absorbantes et minérales : brique, béton, brique silico-calcaire, grès, calcaire, pierre naturelle poreuse... Très performante, cette nouveauté GRIFFON protège pendant 10 ans la zone traitée de l’humidité, tout en laissant respirer le matériau, et améliore les performances des façades ou surfaces qui restent bien au sec. Son effet perlant limite l’encrassement des supports, l’apparition des algues et des lichens et retarde l’effritement dû à l’humidité des surfaces.NOUVEAU - Imperméabilisant IPS-300® Griffon Une barrière contre l’humidité qui préserve les performances et l’aspect esthétique de supportsVéritable barrière invisible et durable, l’imperméabilisant IPS-300® Griffon est une solution hydrofuge en phase aqueuse qui rend les surfaces étanches à l’eau, perméable à la vapeur et évite efficacement l’effritement et l’éclatement des supports. Cette nouveauté freine la pénétration des contaminants ainsi que l’apparition des taches noires causées par la pollution atmosphérique et facilite ainsi l’entretien des surfaces.Une solution durable pour les surfaces verticales et horizontalesL’imperméabilisant IPS-300® Griffon a été développé en phase aqueuse et ne dégage pas d’odeur incommodante. Il peut être utilisé en traitement préventif sur toutes les surfaces poreuses, absorbantes et minérales. Polyvalent, il peut s’appliquer sur :Surfaces verticales : murs, joints, fondations, façades, bordures, murets, piliers…Surfaces horizontales piétonnes : plages de piscines, terrasses, patios, allées…Prêt à l’emploi, l’imperméabilisant IPS-300® Griffon est très facile à appliquer. 2 couches (humide sur humide) suffisent pour assurer une protection efficace pendant 10 ans. Imperméabilisé, le support traité bénéficie d’un bouclier protecteur invisible qui ne modifie pas son aspect d’origine.IMPERMÉABILISANT INVISIBLE IPS-300®Rendement : 5 L = entre 13 et 17 m²*Tarif 5 L : 43,12 euros HTPoints de vente : distribution professionnelle uniquement*Le rendement varie selon la porosité de la surface, de la méthode d’application et des conditions météorologiques.
Il y a 2 ans et 124 jours

L'AMF appelle "à la plus grande vigilance" concernant les levées de fonds pour financer de l'immobilier locatif

L'AMF a dénoncé dans un communiqué le "discours commercial, parfois trompeur" tenu par les initiateurs de ces offres, qui sont de plus en plus nombreuses et qui visent notamment un public "très jeune".Les plateformes proposent des levées de fonds qui permettent à des sociétés d'acheter des immeubles, en échange d'une partie des revenus générés par la location du bien et d'une éventuelle plus-value à la revente, des "royalties"."Alors que la communication commerciale met souvent l'accent sur un investissement dans l'immobilier, les investisseurs ne deviennent en aucun cas propriétaires du bien", rappelle l'AMF.Ils ont simplement donné de l'argent à une société "souvent peu capitalisée" et donc sans fonds propre pour faire face à des difficultés.Par conséquent, "en plus des risques habituellement liés à un investissement immobilier", comme la vacance ou le non-paiement des loyers, les investisseurs sont "exposés" à "la perte du capital investi".Le gendarme des marchés, dont une des missions est la protection des épargnants, brocarde également des promesses de rendements "trop optimistes, voire idéalistes" et constate des manquements sur la "qualité de l'information fournie, le traitement des réclamations ou l'accès à la médiation de l'AMF".
Il y a 2 ans et 124 jours

Les permis de construire de logements en baisse sur les trois derniers mois mais en légère hausse sur un an

Un nombre "exceptionnel" de demandes de permis avaient été déposé en décembre 2021, avant l'entrée en vigueur de la règlementation environnementale RE2020, ainsi qu'en août 2022 "avant la date limite d'éligibilité à l'aide à la relance de la construction durable", a précisé le ministère."Ces hausses exceptionnelles, liées à des comportements d'anticipation, ont eu pour contrepartie de fortes baisses des autorisations dans les mois qui ont suivi", a-t-il ajouté.La RE2020 a pour objectif de limiter les émissions de gaz à effet de serre de la construction neuve. Elle incite à construire en utilisant des matériaux dits "biosourcés", comme le bois, plutôt que les plus classiques béton ou acier, dont la fabrication est polluante et oblige les nouveaux logements à être mieux isolés et à avoir un impact modéré sur le climat.Toutefois le nombre de permis de construire délivrés entre décembre 2021 et novembre 2022 a augmenté de 5,6% par rapport à la même période il y a un an.Ces 12 derniers mois, "491.200 logements ont été autorisés à la construction, soit 25.900 de plus qu'au cours des 12 mois précédents", a souligné le ministère.Le nombre d'autorisations de logements en résidence a connu "la plus forte progression" des différentes catégories de logements avec une augmentation de 16,6% sur un an. Celles des logements collectifs ordinaires affichent une hausse de 13,6%, et celles des logements individuels groupés de 11,9%. Les logements individuels purs, déjà en baisse sur la période novembre 2021 à octobre 2022, ont continué de décroître (-10,4%).
Il y a 2 ans et 124 jours

Top 10 des vidéos les plus vues sur Batinfo en 2022

10 - Positive Outre-Mer : électrification de Mafate<br>Présentation du projet d’électrification de Mafate, cirque réunionnais isolé.9 - L'isolation extérieur avec Syneris Confort®Découvrez un chantier d'isolation des murs par l'extérieur réalisé dans le Luberon à Gordes dans une maison bio climatique de 160 m².8 - Découvrez les instructions de montage de la Bluevoûte RPTInstructions de montage (actions réalisées en atelier) d'un lanterneau filant Bluevoûte RPT (costière et structure).7 - Découvrir SPIE en quelques minutes, ses chiffres clés et ses contributionsRetrouvez les chiffres clés 2020 du groupe SPIE : Création de valeur, performances financières et extra-financières, projets à impact, villes du futur et économie décarbonée.6 - Fabriquer et poser son béton drainant coloré DraincolorPour l'aménagement de tous les sols extérieur de votre habitat, le béton coloré et drainant Draincolor est une solution qui permet au sol de respirer même après la pose du béton.5 - Objets connectésSmartphone, smart watch, smart home, smart TV, le numérique a un impact sur l’environnement. Adoptons les bons réflexes pour le réduire avec longuevieauxobjets.gouv.fr.4 - Terre, roches excavées et sable... Pourquoi vous devriez vous occuper des matériaux sur place ?Le problème avec les roches excavées est qu'elles représentent une situation délicate du point de vue managérial, économique et environnemental. Pourtant, il y a une solution : les unités MB Crusher, toutes désignées pour atteindre n'importe quel site de construction.3 - La nouvelle gamme de mousses expansives, Sika Boom®Vous souhaitez fixer, calfeutrer, isoler, coller et insonoriser la plupart des matériaux traditionnels? Découvrez la nouvelle gamme de mousses polyuréthane Sika Boom®.2 - Démonstration de la laine à souffler Puls'R de chez URSA - Les Démos d'EstelleDécouvrez la participation de notre partenaire URSA lors de la 11e émission « Les Démos d’Estelle », le programme présenté par Estelle Denis et dédié aux professionnels du BTP et à la communauté #GénérationArtisans de Point.P.1 - Le décret tertiaire : obligations climatiques dans les bâtiments tertiairesLe décret tertiaire du 1er octobre 2019 porte sur les obligations climatiques dans les bâtiments tertiaires publics et privés.
Il y a 2 ans et 124 jours

Nouveaux projecteurs à LED avec détecteur de mouvement theLeda S

Leur température de lumière est de 4 000 K pour délivrer un éclairage blanc neutre. Conçus pour un usage de confort de sécurité en extérieur (entrées de cours, terrasses, chemins, carports et garages), les spots LED sont pivotables à l’horizontale et inclinables de 70° vers le bas. Le theLeda S8-100 permet un éclairage mural par la rotation à 180° de son projecteur.Conformément à sa signature « energy saving confort », Theben propose des appareils aux performances d’économie d’énergie optimisée avec ces nouveaux projecteurs à LED dont la consommation en veille est inférieure à 0,4 W ! Proposés en coloris blanc (WH) et noir (BK), les theLeda S8-100 et theLeda S17-100 sont discret et élégants grâce à leur design plat, épuré et sobre. Une détection de mouvement optimale signée ThebenLe détecteur de mouvement des theLeda S possède un angle de détection circulaire à 180° avec une portée de 10 mètres (pour une hauteur de montage mural de 2,5 m). La zone de détection peut être réduite selon les besoins.La commande de l’éclairage est automatique en fonction de la présence et de la luminosité, et le déclenchement manuel est possible par bouton-poussoir.La temporisation d’éclairage est réglable de 10 secondes à 30 minutes et la plage de réglage de la luminosité va de 2 à 500 lux.Le montage et la mise en service sont rapides et simples : le potentiomètre est facilement accessible sur la tête de capteur. La fonction « test » vérifie que l’endroit préalablement choisi est bien couvert.Conçus pour un usage extérieur, les theLeda S ont un indice d’étanchéité IP55.Pour la couverture de plus grands espaces à éclairer, les theLeda S peuvent être associés à des projecteurs LED de la même série, sans détecteur de mouvement, par un raccordement en mode maître/esclave.
Il y a 2 ans et 124 jours

"Le rêve de Catuche" : transformer un égout dangereux en rivière dans un "barrio" de Caracas

Le quartier porte le nom de la rivière ("quebrada") qui le traverse.Pendant des années, des maisons se sont empilées de manière anarchique autour du cours d'eau dans cette zone normalement inconstructible...Jusqu'au drame en 1999. Des pluies diluviennes ont fait sortir la rivière de son lit, emportant 400 maisons du quartier pour un bilan de 11 morts.200 familles ont été relogées en amont de la zone, dans des immeubles construits sur des terrains sécurisés et copiant un peu l'organisation du quartier avec passerelles et couloirs reliant les habitations. Une réussite, selon les heureux élus interrogés.Toutefois, 200 autres familles ont attendu en vain la construction d'autres édifices et ont fini, lassées d'attendre, par réoccuper les zones inconstructibles avant que d'autres le fassent avant eux.En octobre, la coulée de boue d'une rivière sortie de son lit a fait plusieurs dizaines de morts à Tejerias, à 60 kilomètres de Caracas, après des pluies diluviennes. Selon les autorités, celles-ci étaient dues au dérèglement climatique et les experts estiment que les zones à risques comme Catuche le sont plus aujourd'hui qu'hier.Le projet "Rêve de Catuche" consiste notamment à reconquérir la zone de l'égout avec des places et un chemin, créer un "corridor écologique", renforcer les berges et interdire de nouvelles constructions, le tout afin d'éviter une nouvelle catastrophe."Des gens arrivent et occupent un espace qui ne devrait pas l'être. L'eau peut monter à tout moment (...), emporter votre maison (...), Nous ne voulons pas que d'autres familles, subissent à nouveau" le même drame, explique Mercedes Perez, ancienne du quartier, qui habitait en aval de la "quebrada". Relogée avant le drame de 1999, elle se souvient d'avoir "vécu dans la peur d'être prisonnière des eaux".Elle veut notamment que les habitants "arrêtent de jeter des ordures dans la rivière". "Réfrigérateurs et matelas", selon Mercedes Perez, mais aussi d'innombrables sacs et emballages plastique, vêtements et déchets organiques sont visibles.Penser en couleurs"Cela bouche l'égout et quand les eaux montent, la rivière sort de son lit. C'est ça qu'on veut éviter".La collecte d'ordures avec des camions est impossible dans le dédale des maisons. Il n'existe qu'un seul container pour les déposer à l'extérieur du quartier.Depuis plusieurs années, des étudiants en architecture de Caracas, encadrés par des enseignants de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette, participent au projet de réaménagement en concertation avec les habitants."Il faut penser en couleurs", lance l'architecte français Marc Bourdier aux étudiants regroupés sur un petit terrain près de la rivière: "Rappelez-vous : c'est un espace commun mais c'est aussi un endroit de passage"."L'idée est de proposer des solutions sur les espaces bordant la rivière afin que l'espace commun soit utilisé par tous et ne soit pas à nouveau envahi", souligne Florinda Amaya.Une gageure alors que la pression pour se loger est très forte.A moins de 100 mètres des étudiants, Teodosio Ramirez, 62 ans, lampe à souder en main, construit pour des habitants une échelle-escalier qui passe au-dessus du chemin longeant l'égout.Avec du matériel de récupération (bois et ferraille) et du ciment, ils sont en train d'ajouter un étage à leur petite maison. "La maison grandit comme la famille", confie Teodosio.Derrière le petit édifice, en montant par un escalier, apparait un grand trou dans la montagne provoqué par les pluies et le ravinement. Nul besoin d'être un expert pour comprendre pourquoi la zone est inconstructible...Ca n'émeut pas outre mesure Teodosio qui vit dans le quartier depuis 1971 et a pourtant "tout perdu le 14 décembre 1999. Ma maison est tombée". Il en a reconstruit une non loin.Un des éléments clés du projet ce sont "les berges. Il y a tout un travail pour qu'elles ne soient pas réoccupées par des maisons. Et un travail des ingénieurs et des botanistes pour les faire tenir, même lors d'une nouvelle inondation", explique l'architecte Claudio Secci, soulignant que l'enracinement de certaines plantes renforce le terrain."Il faut que (la rivière) soit une richesse pour nous", s'enthousiasme Mercedes, citant les fruits et légumes poussant le long des berges: "avocats, citrons, pamplemousses, ignames, piments...". "On veut pouvoir marcher sur le chemin vert sans salir ses chaussures. On veut vivre dans un endroit sain et beau", s'exclame-t-elle: "On veut une rivière propre pour pêcher la truite!".
Il y a 2 ans et 125 jours

Les syndicats vent debout contre une nouvelle disposition concernant l'assurance chômage

Ces organisations, dont les rapports sont déjà tendus avec le gouvernement avant la présentation de la réforme des retraites le 10 janvier, sont d'abord ulcérés de la méthode."Ce n'est pas acceptable de faire une annonce le 23 décembre sans concertation. C'est vraiment de très mauvais goût", a critiqué lundi Cyril Chabanier (CFTC). "C'est de la pure déloyauté", dénonce Laurent Berger (CFDT). "Un très mauvais cadeau de Noël" pour Denis Gravouil (CGT), "tout simplement scandaleux", selon Michel Beaugas (FO).Objet de cette colère: le projet de décret d'application de la réforme de l'assurance-chômage, envoyé aux partenaires sociaux vendredi après-midi.Comme annoncé fin novembre, ce texte prévoit une baisse de 25% de la durée d'indemnisation pour tous les demandeurs d'emploi qui ouvrent des droits à partir du 1er février en métropole.Pour les demandeurs d'emploi qui verront leur durée d'indemnisation réduite, un "complément de fin de droits" (un allongement de la durée) est prévu en cas de dégradation du marché du travail, si le chômage dépasse 9% ou s'il augmente de 0,8 point ou plus sur un trimestre.Fait nouveau dans le texte de vendredi, il est envisagé que la durée d'indemnisation soit réduite de 40% et non de 25%, lorsque le taux de chômage passe sous les 6% (il est actuellement à 7,3%).En présentant la réforme à la presse le 21 novembre, le ministre du Travail Olivier Dussopt avait évoqué la possibilité d'un tel durcissement mais en cas de chômage inférieur à "5%", soit le niveau auquel on peut parler de "plein emploi".La fiche de présentation du décret précise que "les conditions d'application de cette disposition sont renvoyées à un décret pris après concertation" avec les partenaires sociaux. "Punition collective""Non seulement ce n'est pas figé" mais ce décret ne serait valable que pour 2023, a défendu lundi le député Renaissance Mathieu Lefèvre sur RMC/BFMTV. Et "il y a peu de chance qu'en 2023 on passe sous les 6% de chômage".Les partenaires sociaux négocieront en principe la prochaine convention d'assurance chômage qui sera en vigueur à partir de 2024. Mais la question de la modulation en fonction de la conjoncture "devra être intégrée" dans ces discussions encadrées par le gouvernement, a déjà souligné Olivier Dussopt. "Le gouvernement préempte, pour l'avenir peut-être, une situations dans laquelle on sera dans le plein emploi", reconnait Mathieu Lefèvre.Sur le fond, le député "assume pleinement" la réduction de la durée d'indemnisation car "parfois, il y a des gens qui refusent des offres d'emploi, qui se soustraient, qui ne se présentent pas". Lorsqu'on a du mal à recruter, "ce n'est pas possible".Le gouvernement espère 100 à 150.000 retours à l'emploi supplémentaires en 2023 grâce à la réforme. Ces arguments sont rejetés par les syndicats."Cette baisse drastique et inédite des droits des demandeurs d'emploi ne fera qu'aggraver les difficultés rencontrées par ces personnes", juge la CFDT. "L'objectif de plein-emploi passera par des solutions intelligentes sur la qualité de l'emploi et de l'accompagnement"."Il s'agit de considérer que toute personne au chômage l'est un peu par sa faute (...). C'est une position idéologique, de l'ordre de la punition collective", dénonce François Hommeril (CFE-CGC).Les syndicats sont d'autant plus mécontents que l'Unédic vient de dresser un premier bilan de la précédente réforme de l'assurance chômage, lancée en 2019 et pleinement entrée en vigueur fin 2021.Cette réforme a notamment durci les conditions d'indemnisation des demandeurs d'emploi, notamment ceux qui alternent périodes de travail et d'inactivité. Selon l'Unédic, elle s'est traduite par une baisse de 16% en moyenne des allocations journalières pour les chômeurs impactés.
Il y a 2 ans et 125 jours

Le taux maximum du crédit immobilier pour un emprunt à 20 ans dépassera les 3,5% au 1er janvier

Destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives, ce taux plafonne l'ensemble des frais d'un prêt immobilier: taux de crédit pratiqué par la banque, éventuelle commission des courtiers, assurance emprunteur.Le calcul du taux est réalisé chaque trimestre par la Banque de France, qui prend en compte les taux moyens pratiqués par les banques au cours des trois derniers mois augmentés d'un tiers. Il y a autant de taux d'usure que de types de crédits.Ainsi, pour un emprunt inférieur à 10 ans, le taux maximum légal d'un crédit immobilier passera en janvier à 3,41% (contre 3,03% actuellement) et celui pour un emprunt entre 10 et 20 ans passera à 3,53% (contre 3,03%). Cette hausse est jugée "de nouveau bien proportionnée, et proche" de la précédente, au 1er octobre dernier par la Banque de France, a fait savoir l'institution dans un communiqué."L'année 2022 a encore été une année favorable pour le crédit immobilier", selon la Banque de France, qui a constaté un taux de croissance des prêts immobiliers aux ménages de 5,7% en première estimation."Les conditions de taux sont demeurées les plus attractives et les plus sûres des grands pays de la zone euro", selon elle. Les taux plafonds se sont retrouvés cet été sous le feu des critiques, notamment des courtiers qui y voyaient un frein à l'accès au crédit immobilier. Un de leurs syndicats était même allé jusqu'à manifester le 20 septembre devant le siège de la Banque de France à Paris, pour demander à la banque centrale de faire un geste.Lors de son dernier relèvement au 1er octobre, la Banque de France n'avait jugé "ni souhaitable ni nécessaire (...) un relèvement exceptionnel" des taux plafond, dont le rôle "est de protéger les emprunteurs". Car relever le taux d'usure a pour conséquence de rendre les nouveaux crédits immobiliers plus chers pour les particuliers.La remontée des taux d'intérêt des nouveaux crédits immobiliers est sensible depuis le printemps, les banques répercutant le resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), via une hausse de son taux directeur, afin de combattre l'inflation.Le taux d'intérêt moyen des crédits immobiliers en France (toutes durées confondues) s'est établi à 2,25% en novembre, un plus haut depuis au moins sept ans, selon le tableau de bord de l'observatoire Crédit Logement/CSA. En novembre 2021, le taux d'intérêt moyen s'élevait à 1,06%.
Il y a 2 ans et 125 jours

L'avis d'Amélie sur le Sika Sanisil

Il y a 2 ans et 125 jours

L'exproprié n'a pas droit à une partie du bénéfice futur

La privation de plus-value imposée à l'ancien propriétaire exproprié n'est pas en lien direct avec le préjudice créé par la dépossession, selon la Cour, et elle n'a pas à être prise en compte dans l'indemnité d'expropriation.Un propriétaire contestait l'indemnité qui lui avait été accordée dans l'expropriation de terrains car il estimait qu'elle était sans rapport avec la valeur de son bien. L'autorité expropriante va réaliser avec certitude une plus-value très importante en revendant ces biens, observait-il, et il serait juste d'en tenir compte dans l'indemnisation de l'expropriation.Mais pour les juges, il s'agirait de prendre en compte la plus-value créée par les opérations d'urbanisme futures, ce qui n'est pas permis par la loi.L'indemnité ne doit être qu'en rapport avec l'usage effectif du bien, un an avant l'ouverture des opérations , même si l'usage qui va en être fait après l'expropriation était jusque-là interdit. Elle ne doit pas tenir compte du futur. Il n'y a pas d'atteinte disproportionnée au droit au respect des biens prévu par la Convention européenne des droits de l'homme, a conclu la Cour.Le Conseil constitutionnel a jugé en juin dernier que ce procédé, appelé parfois "expropriations pour revendre", n'était pas non plus inconstitutionnel car il visait à protéger les deniers publics en limitant le coût des expropriations.(Cass. Civ 3, 2.3.2022, M 20-17.133).
Il y a 2 ans et 125 jours

Blanchon Group annonce l'acquisition de Bigler Lacke und Leime, une entreprise familiale suisse

Blanchon Group annonce l'acquisition de Bigler Lacke und Leime, une entreprise familiale suisse, spécialisée dans le développement et la fabrication de produits d'entretien du bois dédiés à la clientèle professionnelle suisse. Cette acquisition s'inscrit dans la stratégie du Groupe Blanchon d'accélérer sa croissance internationale et de devenir un leader européen de la protection, de l'entretien, de la rénovation et de la décoration des surfaces en bois intérieures et extérieures.Avec une qualité de produit très forte et une marque très reconnue, BIGLER est devenu le leader du marché dans le segment des parquets en Suisse et la marque de référence pour les professionnels. En outre, BIGLER est fier de vendre les produits de la marque KIESEL - colles et primaires - aux professionnels du parquet en Suisse, société avec laquelle un partenariat stratégique et de long terme a été établi depuis plus de vingt ans. BIGLER opère depuis Lyss, en Suisse, et ce site s'ajoutera aux filiales européennes de Blanchon, afin d'accélérer la croissance des activités internationales du groupe. Les anciens propriétaires et dirigeants de BIGLER resteront pleinement impliqués dans l'entreprise et assumeront la responsabilité globale de la Suisse.Guillaume Clément, Président du groupe Blanchon a déclaré: “Nous sommes très heureux d'accueillir la talentueuse équipe de BIGLER au sein du Groupe Blanchon. Cette acquisition est un excellent complément aux récentes acquisitions de DEBAL Coatings en Belgique et de RIGO aux Pays-Bas. Elle positionne le Groupe Blanchon avec une valeur et une offre de produits uniques en Europe. BIGLER a des racines familiales comme Blanchon et un profond esprit d'entreprise forgé par trois générations depuis 1934. La qualité des produits et la réputation de la marque BIGLER sont inégalées en Suisse et ses produits sont très complémentaires du portefeuille de produits de Blanchon". Adrian Bigler, Co-propriétaire de BIGLER et représentant la troisième génération de l’entreprise rajoute: " Nous sommes très heureux de rejoindre le Groupe Blanchon car nous partageons la même ambition et les mêmes valeurs. Nous sommes désormais en mesure d'étendre nos services et notre offre dans toute la Suisse".Martin Bigler, Président de BIGLER indique: “La transaction assurera l'avenir de la marque et des produits BIGLER en profitant de l’incroyable capacité en R&D du Groupe Blanchon. J'ai repris la société BIGLER de mon père qui l'a créée en 1934 et je suis très heureux de devenir un membre de la famille Blanchon. C'est un chapitre très prometteur qui s’ouvre pour nos clients et pour notre famille".
Il y a 2 ans et 126 jours

Dans la "capitale du vélo en hiver", la neige ne freine pas les cyclistes

"Je fais du vélo toute l'année. Je n'ai même pas de voiture", déclare Ari Karjalainen, rejoignant son vélo après avoir fait ses courses.En centre-ville, les ranges-vélos encombrés de deux-roues se couvrent de neige tandis que les habitants parcourent la ville emmitouflés sur leur vélo et laissant derrière eux des traînées de vapeur dans leur sillage quand ils respirent l'air froid."Il suffit d'être bien couvert", répond en plaisantant Mimmi Kähkönen, 22 ans, lorsqu'on lui demande comment elle fait pour faire du vélo par temps glacial.Pour beaucoup d'habitants de cette ville où pédaler été comme hiver est courant, même le terme de "vélo en hiver" sonne bizarre.Si beaucoup s'équipent de pneus d'hiver plus larges avec une meilleure adhérence et parfois munis de crampons d'acier, certains se contentent de la même paire de pneus toute l'année."On a l'habitude de l'hiver donc on ne considère pas cela comme un défi", déclare à l'AFP Harri Vaarala, un ingénieur routier de la ville d'Oulu."Autoroutes à vélos"Alors que cette ville côtière décompte en moyenne cinq mois de températures négatives et de neige dans l'année, un cinquième du total des trajets effectués à Oulu est fait à vélo.En hiver, ce chiffre tombe à 12%, selon les responsables municipaux.Ainsi, à l'école Metsokangas, 1.000 des 1.200 élèves se rendent à l'école à vélo tout au long de l'hiver, même si les températures descendent en dessous des -20°C.Ces dernières années, la ville a ouvert plusieurs "autoroutes à vélos", des routes de six mètres de large en asphalte rouge, qui s'ajoutent aux près de 1.000 kilomètres de pistes cyclables déjà existants.Selon M. Vaarala, la ville a pris "une claire décision de valeur" pour soutenir le vélo, donnant parfois la priorité aux cyclistes plutôt qu'aux automobilistes."Dans certains cas, nous avons déplacé les autoroutes pour intégrer une piste cyclable de bonne qualité", déclare l'ingénieur, qui explique que les pistes cyclables principales sont déneigées avec une priorité plus élevée que les routes empruntées par les voitures.Quand la ville a lancé un appel d'offre pour l'entretien hivernal, l'une des conditions était que les conducteurs de déneigeuses et leurs superviseurs parcourent à vélo le trajet qu'ils entretiennent."Cela leur permet de comprendre directement comment les différentes conditions météorologiques affectent le parcours à vélo", précise M. Vaarala.La ville a également recruté des "agents à vélo", qui rendent compte chaque semaine de l'état des pistes cyclables, ce qui a un effet direct sur les bonus alloués au sous-traitant.Afin d'empêcher la neige de recouvrir les panneaux de circulation, la ville d'Oulu expérimente également de nouvelles solution technologiques pour permettre des parcours à vélo plus sûrs.Dans certains endroits, les panneaux de circulations le long des pistes cyclables sont illuminés par dessus la neige à l'aide de projecteurs.
Il y a 2 ans et 126 jours

Dans l'immobilier de bureaux, la chasse au gaspillage est ouverte

Les achats d'énergie par les entreprises n'étant généralement pas couverts par le bouclier tarifaire, celles-ci subissent de plein fouet l'explosion des prix du fait de la guerre en Ukraine et de l'arrêt d'une partie du parc nucléaire français."Depuis que ça flambe, il y a une prise de conscience qui a été très marquée", rapporte Eric Donnet, directeur général de Groupama Immobilier.Au SIMI, il porte comme ses collègues une doudoune bordeaux, offerte aux salariés du groupe pour les inciter à travailler dans des bureaux chauffés à 19 degrés, la température de consigne nationale.Et il énumère les actions mises en place par la filiale de l'assureur, qui gère plusieurs immeubles de bureaux à Paris: réduction des horaires des cantines, détecteurs de présence pour limiter l'éclairage..."Créatifs sur les solutions""On a eu une multiplication des coûts de l'énergie entre 4 et 10 sur les derniers mois", souligne Ella Etienne-Denoy, directrice ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) chez le géant de l'immobilier d'entreprise CBRE."L'appel du gouvernement à la sobriété, relayé par le Medef, a joué sur le fait que les entreprises utilisatrices ressentent une urgence à agir sur la question des économies d'énergie, parce qu'on leur a expliqué que ce qui auparavant était insignifiant sur le coût allait devenir particulièrement prégnant", explique-t-elle.Elle observe, par exemple, davantage de demandes pour la production d'énergie sur site, avec des panneaux solaires ou la géothermie peu profonde."Quand ça commence à devenir une contrainte, on commence à redevenir créatifs sur les solutions", relève-t-elle.D'autres sociétés foncières, comme BNP Paribas Real Estate, ont opté pour l'intégration de l'intelligence artificielle dans la gestion technique des bâtiments, afin de gagner en efficacité.La filiale de la banque française a aussi recours au système Ecowatt, mis en place par le gestionnaire du réseau électrique RTE, qui avertit des moments de tension. Si le signal passe à l'orange ou au rouge, il est possible de désactiver automatiquement des fonctionnalités non essentielles: des salles de sport, certains ascenseurs..."Les crises font mal à court terme, mais à long terme sont très bénéfiques", juge le directeur de la gestion immobilière du groupe, Csongor Csukas."La panique"Et les entreprises demandeuses sont de plus en plus nombreuses."Les locataires qui, jusqu'à présent, s'intéressaient à la question le faisaient soit parce que ça représentait déjà un gros poste de dépense pour eux, soit parce qu'ils avaient une fibre environnementale. Là, tous types de locataires confondus se mettent sérieusement à s'y intéresser", témoigne Vincent Bryant, président de Deepki, société technologique spécialisée dans la transition énergétique de l'immobilier d'entreprise."Les entreprises ont toutes répondu à cet appel à la sobriété, mais je pense que plus qu'un mouvement d'obéissance, c'est plutôt une inquiétude face au coût", estime Odile Batsere, directrice RSE (responsabilité sociétale des entreprises) de la foncière Société de la Tour Eiffel.C'est particulièrement vrai pour les PME, qui ont moins anticipé que les grands groupes l'évolution de la réglementation.Le décret tertiaire, publié en 2019, impose en effet aux entreprises d'avoir réduit de 40%, en 2030, leur consommation d'énergie par rapport à 2010 dans leurs bureaux de plus de 1.000 m2; puis de 50% en 2040 et 60% en 2050. Et dès cette année, elles doivent déclarer leurs données de consommation énergétique."Quand on a indiqué, au sortir de l'été, que les locataires avaient la responsabilité de déclarer eux-mêmes les consommations sur leurs parties privatives, c'était la panique", se souvient Anne-Claire Barberi, directrice RSE du gestionnaire d'actifs immobiliers Perial.Pour les propriétaires des bâtiments, l'enjeu est aussi financier: l'inaction risque de rendre les bureaux moins attractifs et donc de leur faire perdre de leur valeur.Et "si un utilisateur est dans un bureau où il a une facture délirante", note Ella Etienne-Denoy, "ça précipite aussi les décisions de déménagement".
Il y a 2 ans et 126 jours

Une école du BTP d’un nouveau genre s’installe à Lille

L’école Gustave, propose des formations rémunérées dans le domaine du BTP et recrute selon la personnalité. Devant le succès rencontré par l’école Gustave lancée à Paris en juillet 2021 et face à la demande criante en professionnels du BTP, l’école s'implante dans les Hauts de France, à Lille. La rentrée aura lieu le 30 janvier, pour une première promotion de 30 élèves. Gustave annonce une collaboration avec Van Marcke, le distributeur de matériel dédié à la plomberie et au chauffage.Créée en juillet 2021 par Marie Blaise en affiliation avec le groupe Rocket School fondé par Cyril Pierre de Geyer, l’école Gustave est spécialisée dans les formations des métiers du BTP. La spécificité du groupe, dont fait partie l’école, tient à la manière dont les étudiants sont recrutés. Ce sont les soft skills qui comptent dans l’admission des élèves : aucun diplôme n’est requis pour intégrer la formation : seule la motivation et la personnalité comptent. L’ouverture d’un second campus dans les Hauts de France contribue à dynamiser un secteur du BTP en tension, où la main d'œuvre est insuffisante.Construire le monde de demainL'école à pour ambition de construire le monde de demain avec plusieurs formations dans le monde du BTP. Les métiers du BTP sont souvent dévalorisés, pourtant les talents du BTP sont ultra convoités. Gustave permet ainsi à ses élèves entre 18 et 50 ans de se former pour construire le monde de demain.Selon Martin Lelong, ancien élève de l’école Gustave :“Nous apprenons les gestes de base du métier pendant 3 mois lors d’un bootcamp intensif à l’école, avant d’intégrer une alternance pendant un an. C’est une promesse de réussite pour l’entreprise accueillante et pour la suite de notre parcours professionnel.”3 programmes rémunérés pour décrocher le métier qui correspond aux étudiantsTrois formations seront proposées, elles sont financées par Pôle emploi : La formation Installateur Thermique et sanitaire : Elle permet d’acquérir une bonne autonomie professionnelle. Elle met aussi l’accent sur les règles de sécurité, le travail en équipe, la résolution méthodique des problèmes rencontrés. La formation Electricien : Elle forme l’électricien à devenir un professionnel qualifié chargé de l'installation, de l'entretien et de la maintenance des équipements et des réseaux électriques.La formation Etancheur : Après la formation, le professionnel interviendra sur toutes les parties du bâtiment qui sont particulièrement exposées au froid et à l’humidité. Il assure l’isolation et l’écoulement des eaux de pluie des bâtiments.Après ces formations, les élèves deviennent 'installateurs thermique et sanitaire, électriciens ou étancheurs. Ces métiers dont la main-d'œuvre manque cruellement contrastent avec le nombre d’offres proposées. En effet, Pôle Emploi recense plus de 400 offres dans ce domaine avec très peu de candidats pour cette région. Un partenariat avec Van Marcke a été établi pour combler ce manque et ainsi fournir aux élèves une entreprise accueillante lors de leur alternance. Cette implantation aidera la métropole de Lille à développer les emplois dans les métiers du BTP en revalorisant le métier et en formant des personnes passionnées.Selon Marie Blaise la fondatrice de l’école : “Nous avons souhaité ouvrir une seconde école après la réussite du premier campus à Paris. Le BTP est un métier technique et d’avenir, passionnant car s’inscrivant dans la maîtrise énergétique et offrant de confortables rémunérations. Cette implantation s’inscrit dans la suite logique de l’ambition que nous avons de valoriser les métiers du BTP.”A propos d’Ecole GustaveL’école Gustave a été co-fondée par Marie Blaise, Jérémy Diavet et Cyril Pierre de Geyer, professeur affilié à HEC Paris et ancien directeur général adjoint d’Epitech. L’école Gustave prépare à des diplômes de niveau 3 enregistré au RNCP par l’arrêté du 30 décembre 2015, certification délivrée par le Ministère du Travail.
Il y a 2 ans et 126 jours

RSE : Une démarche au cœur de la stratégie du groupe fischer

Pour fischer la RSE est bien au cœur des investissements. Groupe international avec 50 filiales dans plus de 30 pays fischer partage et porte des valeurs communes qui sont l’innovation la responsabilité le sérieux. Véritable philosophie du groupe elles sont le pilier de sa démarche RSE. Menée par une approche environnementale initiée depuis plus de 60 ans cette démarche est aujourd’hui globale et solidement ancrée dans le quotidien de l’entreprise. Elle s’articule autour de 7 principes fondamentaux.Une démarche RSE déclinée en 7 principes fondamentauxLe bien-être des collaborateursfischer a toujours accordé une grande importance au bien-être et à la motivation de ses collaborateurs. Pour contribuer à l’épanouissement des salariés et à des conditions de travail, fischer met à leur disposition des salles de pause et de sport, des mesures pour les protéger et limiter les risques d’accidents au travail, des formations…L’avis des parties prenantesEn étroite collaboration avec ses partenaires - clients, revendeurs, distributeurs, fournisseurs, représentants de groupements, associations ou encore organisations – fischer est attentif aux suggestions et aux besoins de ces parties prenantes. Leurs recommandations permettent à l’entreprise de s’améliorer continuellement et de faire évoluer ses activités.Des ressources préservéesLe groupe fischer ne cesse de perfectionner la gestion de ses ressources. 85% de ses produits sont fabriqués au sein de l’Union Européenne, dont 48% proviennent des usines allemandes. Soucieux de limiter l’impact de ses produits sur l’environnement, fischer valorise près de 100% des déchets issus de la production de chevilles en plastique. En 2021, 99,99% des 2 791 tonnes de déchets produits ont été recyclés.Gestion de l’énergie et des émissionsPour évaluer et améliorer ses performances environnementales, et minimiser les risques, fischer est conforme aux normes ISO 14001 pour le Système de management environnemental, ISO 50001 pour le Système de management de l’énergie et ISO 9001 pour le Système de management de la qualité. Afin d’augmenter l’efficience énergétique d’au moins 1,5% par an, ses installations de production sont continuellement modernisées. L’entreprise souhaite également augmenter le pourcentage d’énergie produite en interne via l’installation de ses propres centrales de production, des panneaux photovoltaïques... Par ailleurs, fischer veille a ce que les émissions de CO2 soient maitrisées et augmentent moins fortement que le volume de production Des produits responsablesDu choix des matières premières à la fin de vie des produits en passant par la fabrication, le conditionnement et le merchandising, fischer porte une attention particulière sur le cycle de vie de ses solutions de fixation pour les rendre plus responsables. Les matières premières et les moyens de production mis en place doivent répondre aux exigences de recyclage et de gestion des déchets.Pour la conception de ses produits, le groupe recherche des solutions qui peuvent valoriser des matériaux durables. La gamme Greenline en est le parfait exemple. Elle est la première gamme de fixation au monde fabriquée à partir de matières premières renouvelables. fischer cherche également à limiter l’impact de ses produits sur l’environnement et sur l’Homme en développant des formulations sans substances nocives comme la résine d’injection FIS V Zero.fischer s’est engagé à modifier les emballages de ses produits afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et recyclables au maximum. Le carton utilisé pour les boîtes et les blisters est recyclé jusqu’à 98% et recyclable.La formation Prospère et en pleine croissance, le groupe fischer comptait plus de 5 400 collaborateurs fin 2021. Il soutient activement le développement professionnel et personnel de ses collaborateurs, et ce de nombreuses façons. Des programmes de formation interne préparent les managers de demain, et soutiennent les collaborateurs qui souhaitent acquérir ou parfaire des compétences techniques. Des formations continues sont proposées aux apprentis et aux étudiants qui recherchent une expérience professionnelle.Des innovations constantesAvec plus de 14 000 références, l’offre fischer couvre l’ensemble des besoins des professionnels comme des particuliers : solutions de fixation métalliques, chimiques, nylon, sanitaires, isolants, visserie et accessoires, forets, coupe-feu, techniques de supportage, inserts pour A|C|T, systèmes de rails insert, chimie du bâtiment ou encore outils électriques.Avec plus 1 500 brevets déposés, l’entreprise a su imposer de nouvelles références et devenir un acteur incontournable dans le domaine des systèmes de fixation. Les produits fischer sont utilisés dans la vie courante des bricoleurs comme sur les chantiers des artisans et des professionnels du bâtiment.Parmi les dernières innovations :La FIS V Plus : 1ère résine universelle agréé 100 ans dans le béton.La FIS V Zero : 1ère résine exempte de substances nocives (peroxyde de benzoyle) plus respectueuse de l’Homme et l’environnement. La gamme DuoLine : avec les chevilles multi-matériaux DuoPower, à bascule DuoTec, autoforeuse DuoBlade, étanche DuoSeal et rallongée DuoXpand.Le système de rails insert : une nouvelle génération qui intègre le processus BIM (Building Information Modeling).La recherche de performanceL’obtention de prix est un important indicateur de performance pour le groupe fischer. Parmi les dernières récompenses, fischer a reçu le « Prix allemand de la durabilité 2020 », le « Trophée de l’Innovation LSA » en 2021 pour la FIS V Zero, et le « Plus X Award » 2022, le plus grand prix d’innovation au monde dans le domaine de la technologie, du sport et du style de vie.
Il y a 2 ans et 127 jours

L'Université de Strasbourg adopte un plan de sobriété énergétique

"L'Unistra" a été montrée du doigt récemment pour sa volonté de fermer ses locaux deux semaines supplémentaires cet hiver, afin de réduire sa facture de chauffage, mais "ce n'était que l'arbre qui cachait la forêt, c'était annonciateur de quelque chose de beaucoup plus fort", souligne son président, Michel Deneken."Avec la crise ukrainienne, des marchés (de l'énergie) ont augmenté de 500% et cela ne fait que précipiter la nécessité de prendre des mesures à long terme", ajoute M. Deneken, pour qui le nouveau plan adopté par le Conseil d'administration de l'université vise à "faire bien en faisant moins".L'Unistra, qui a vu sa facture de gaz et d'électricité passer de 10 à 35 millions d'euros par an entre cette année et la prochaine, a voté pour la première fois un budget déficitaire pour 2023, de 24 millions d'euros, contre un excédent de 4 à 5 millions d'euros les années précédentes."Le budget pour 2023 serait à peu près dans la lignée des dernières années s'il n'y avait pas la crise énergétique", note Frédérique Berrod, vice-présidente chargée des finances.Dans les semaines à venir, l'Unistra va commencer par réaliser son bilan carbone et mettre en place de nombreuses mesures d'économie, au niveau des chauffages et éclairages de ses 153 bâtiments répartis sur six campus et 600.000 m2, qui accueillent 60.000 étudiants.D'ores et déjà, la baisse de la température des locaux à 19 degrés et la mise en route du chauffage un mois plus tard que d'habitude, en novembre, ont permis de réaliser environ 5% d'économies.Quant aux deux semaines de fermeture supplémentaires cet hiver, la direction de l'université regrette "la tempête médiatique" que l'annonce a provoquée, et que l'Unistra ait "servi de punching ball", alors que "toutes les universités avaient réfléchi à ça". Mais cela permettra encore 3% d'économies supplémentaires.Isolation des bâtiments, adaptation du calendrier universitaire ou installation de panneaux photovoltaïques sont autant de pistes à l'étude pour les années à venir, tandis que les plans de poursuite d'activité en cas de coupure d'électricité, notamment dans les laboratoires de recherche, ont été actualisés.
Il y a 2 ans et 127 jours

Les nouveautés Salles de Bains de Scavolini

JEOMETRICA, le nouveau langage de l'habitat contemporain signé Luca NichettoLes rappels aléatoires à ces grands maîtres du design et de l’art ont donné naissance à Jeometrica : un système d’ameublement expressif et de caractère, dont les détails sophistiqués mettent en valeur l’excellence Scavolini dans les processus industriels. Capable de créer des espaces fluides et coordonnés, Jeometrica est un programme à vocation multiple qui, en se déclinant en solutions pour la cuisine, le salon et la salle de bains, garantit une cohérence stylistique dans toutes les pièces de la maison. Les spécificités du programme : le design contemporain de la porte de 29 mm de profondeur - les profils en aluminium (blanc, anthracite, titane) - les assortiments de finitions (laques, revêtements décoratifs, verre ...) - la poignée courbe tubulaire qui épouse de manière sinueuse la surface de la porte - le dosseret stratifié associé à une ligne d'accessoires. Il se décline en trois formes : ronde, en forme de goutte ou rectangulaire. LIBRA, design Vuesse - des lignes précises et rigoureusesLibra est la nouvelle solution d’ameublement complète et polyvalente, conçue pour décliner le même langage stylistique dans tous les espaces de la maison : de la cuisine au salon en passant par la salle de bains. Des lignes précises et des formes rigoureuses définissent la cuisine Libra. Le projet Libra se distingue par son niveau esthétique élevé, à la fois sophistiqué et contemporain, conféré par le design de la porte lisse, carrée, de 22 mm, et par les finitions spéciales et inédites, disponibles en trois nuances à l’effet perlé.Les spécificités du programme : meubles bas avec porte lisse carrée de 22 mm avec poignée sur gorge- trois finitions effet "perlé" - de nouvelles variantes de coloris de laques - un nouveau placage lisse ou cannelé - une version spéciale à listels verticaux ou horizontaux pour les façades en verre - les meubles hauts en tôle percée Round ou Linear avec éclairage interne - les modules ouverts en profondeur réduite - la barre rétro-éclairée sur laquelle on peut placer des petites étagères ou porte-accessoires.Diesel Misfits Bathroom : design contemporain et esprit industrielDiesel Misfits Bathroom est la déclinaison pour salle de bains de la collection de cuisines Diesel Get Together réalisée par Scavolini en partenariat avec Diesel Living. Ici, les formes du chariot et du vaisselier Misfits sont revisitées pour pouvoir accueillir le lavabo. Ces compositions originales ont été conçues pour répondre à des projets résidentiels et immobiliers. Misfits Bathroom est proposé dans de nombreuses configurations qui associent différents matériaux et nuances – pour portes, plans, profils et verres – afin de créer un projet avec une forte empreinte contemporaine. Les spécificités du programme : les meubles sous lavabo en métal peint Misfit Cart ou Misfit Chest coloris Coal Black ou Soft Grey - les miroirs porte-objets - des meubles de rangement muraux et des étagères en métal finition Titane et verre finitions Acier Soft ou Bronze.
Il y a 2 ans et 127 jours

Avec la crise énergétique, les Espagnols se ruent sur les panneaux solaires

"Le soleil, ici, on en a quasiment toute l'année", rappelle Paloma Utrera, en présentant les panneaux noirs installés sur le toit de son pavillon de Pozuelo de Alarcón, commune aisée de la banlieue de Madrid. "Il faut en profiter", ajoute-t-elle, tout sourire.Comme de nombreux Espagnols ces derniers mois, cette salariée du secteur aérien s'est lancée fin septembre dans l'"autoconsommation", qui consiste à produire soi-même son électricité, en faisant poser chez elle 13 panneaux photovoltaïques d'une puissance totale de 4,5 kilowatts."C'est un investissement non négligeable" mais "avec les aides" proposées par l'Etat et "les économies" réalisées sur sa consommation d'électricité, "cela vaut vraiment le coup", juge cette femme de 50 ans, qui précise avoir réduit ses factures de moitié depuis l'automne.Selon l'entreprise ayant réalisé l'installation, Engel Solar, les panneaux solaires permettent d'assurer "entre 50 et 80%" des besoins d'un foyer. "Vu les prix actuels de l'électricité", c'est "intéressant", souligne le directeur commercial de cette PME de 200 salariés, Joaquín Gasca.Fondée en 2005 à Barcelone, cette entreprise a multiplié par cinq son chiffre d'affaires en deux ans, et s'attend à un nouveau bond d'activité en 2023. "Le téléphone n'arrête pas de sonner, c'est la folie", confie Joaquín Gasca, en évoquant une dynamique "spectaculaire"."La banque" ou "le toit"Particuliers, professionnels, établissements publics... Dopée par la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, mais aussi par les aides issues du plan de relance européen, jamais l'autoconsommation n'avait connu un tel engouement dans le pays."Il y a un an, quand on regardait les toits dans les villes et villages espagnols, on voyait très peu de panneaux solaires", mais "aujourd'hui, la situation a complètement changé", résume Francisco Valverde, spécialiste des énergies renouvelables au sein du cabinet Menta Energia.Un constat partagé par José Donoso, secrétaire général de l'Union photovoltaïque espagnole (Unef). Les Espagnols "voient que leurs voisins se lancent dans l'autoconsommation, qu'ils sont contents et qu'ils font des économies. Ça les incite à faire pareil", explique-t-il.Selon cette fédération qui regroupe 780 entreprises du secteur photovoltaïque, la "puissance installée" en autoconsommation en 2022 devrait dépasser les 2.000 megawatts, presque le double de 2021 (1.203 MW) et le quadruple de 2020 (596 MW).L'énergie solaire est devenue "très compétitive", avec un coût "aujourd'hui inférieur de 90% à celui d'il y a 14 ans", avance José Donoso. Les gens ont donc "compris qu'il valait mieux mettre leur argent sur leur toit qu'à la banque", s'amuse-t-il."Démocratiser l'énergie"Pour la filière, cette frénésie a un goût de revanche. Pays le plus ensoleillé d'Europe, l'Espagne était il y a 15 ans l'un des leaders mondiaux du photovoltaïque. Mais la crise de 2008 a mis un coup de frein à cet essor et Madrid a pris du retard par rapport à nombre de pays européens.En cause: la fin des subventions au secteur, puis l'instauration en 2015 par l'ancien gouvernement conservateur d'une taxe pour les foyers produisant de l'électricité et reversant une partie de cette énergie dans le réseau national, qualifiée d'"impôt sur le soleil" par ses détracteurs.Ce dispositif - instauré, selon les défenseurs de l'environnement, sous la pression des grands groupes énergétiques, inquiets de la concurrence de l'autoconsommation - a été abandonné après l'arrivée au pouvoir de la gauche en 2018, qui a depuis multiplié les coups de pouce au secteur.L'autoconsommation "démocratise l'énergie" et permet de s'émanciper "des grands groupes énergétiques", a justifié fin octobre le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez, qui table sur 39.000 megawatts de nouvelles capacités photovoltaïques d'ici 2030, dont 9 à 14.000 en autoconsommation.De quoi doper cette source d'énergie qui a fourni l'an dernier 9,9% de l'électricité espagnole, loin derrière l'éolien (23,3%), le nucléaire (20,8%) et les centrales à gaz (17,1%)... malgré un potentiel jugé exceptionnel.Aujourd'hui, "seuls 4 à 5% des foyers (espagnols) sont équipés en photovoltaïque. La marge de progression est donc énorme", souligne Joaquín Gasca, qui dit s'attendre à voir le photovoltaïque devenir "la première source d'énergie" dans le pays.
Il y a 2 ans et 127 jours

Carré Amiot, un nouveau conservatoire au cœur de Bourg-en-Bresse

L’ancien bâtiment, qui date de 1881, est un collège qui faisait partie de la donation de Joseph-Maria Carriat, sur lequel et compte tenu des recommandations des ABF et de l’architecte Daniel Rubin, agence Canal Architecture, sont venus se rajouter deux blocs ainsi qu’un ensemble de verrières. La conception architecturale met en évidence un jeu de matières où se mélangent avec élégance et respect du bâtiment d’origine, le métal, le verre, les parements et les matériaux pierre et briques utilisés autrefois. Destiné à recevoir des représentations musicales et théâtrales, l’ensemble des édifices abrite 25 salles au traitement acoustique particulièrement soigné. Afin de répondre à une utilisation plus régulière, l’auditorium de 184 places bénéficie d’un équipement sono complet, ouvrant l’espace aux entreprises désireuses de créer des événements propres à leur activité.Moderniser sans dénaturer l’architecture originelleUne des principales contraintes du projet consistait à ne pas dénaturer le bâtiment traditionnel auquel une majorité des Burgiens était attachée, tout en le projetant dans la modernité et dans une utilisation nécessitant des performances acoustiques, énergétiques et sécuritaires élevées. L’exigence de performance énergétique s’est exprimée par la conception de bâtiments sans climatisation et aux habillages intérieurs intégrants 240 millimètres de laine de verre recouverts de 3 couches de plâtre. Comme le souligne l’architecte Daniel Rubin « il n’y avait pas d’exigence environnementale particulière. Le projet Carré Amiot intègre des éléments constructifs qui répondent aux performances de la RT2012 ainsi qu’à celles que l’on trouve dans la RE2020 ».En parallèle, compte tenu de son activité et de sa situation géographique, plein centre-ville, Carré Amiot a fait l’objet d’études spécifiques afin de traiter efficacement la performance acoustique avec l’utilisation de menuiseries en acier de la gamme Forster dépassant les 40dB. Soucieux de construire un ensemble cohérent et ouvert sur les espaces environnants, un effort particulier a permis de privilégier au maximum la lumière naturelle. Ainsi, l’entrée principale de l’édifice est équipée d’une façade vitrée monumentale de 60m de longueur par 4 m de hauteur, privilégiant une transparence modulable grâce à l’intégration de rideaux dans le double vitrage. Les fenêtres en acier, situées en majorité aux étages des bâtiments, ont été équipées de vitrages de 50mm d’épaisseur (44.2 / 27 / 66.2) avec stores intégrés, associant ainsi performance phonique et gestion des apports lumineux. Soumis aux exigences réglementaires des bâtiments recevant du public, les menuiseries en acier situées à l’intérieur du complexe architectural permettent de lutter efficacement contre les éventuels risques d’incendies. A ce titre, les 60 portes de la gamme Forster ont été traitées pare-flamme 30 minutes et coupe-feu 1 heure pour les 50 parties fixes qui constituent la bande filante intérieure.L’acier, matériau de prédilection pour les projets de haute technicitéPour répondre tout autant aux exigences esthétiques et réglementaires, le matériau acier a naturellement trouvé sa place dans le projet Carré Amiot. « La complexité architecturale consistait à jumeler le bâtiment d’origine avec les deux blocs qui ont été rajoutés. Les liaisons entre les façades et les verrières qui englobaient les 3 bâtiments ainsi que les contraintes auxquelles il fallait répondre en termes d’acoustique et de risques d’incendies ont été particulièrement pointues » développe Philippe Thévenet, directeur commercial du groupe Blanchet. Le savoir-faire de l’entreprise s’est exprimé notamment dans la fabrication et la mise en œuvre de 60 portes en acier (façade extérieure et portes séparatives intérieures des bureaux), de 30 fenêtres 2 vantaux de 2,50m de hauteur par 1,50m de largeur et de 50 châssis fixes de 3m de hauteur par 1,50 de largeur constituant un bande filante intérieure, à l’arrière de la façade mur rideau en aluminium. Comme le souligne Daniel Rubin, « J’ai trouvé de l’élégance dans les systèmes de menuiseries en acier proposés par Forster et notamment dans leur système de rupture de pont thermique qui présentent des formes alvéolaires tout à fait originales et pertinentes. De même, l’acier offre des caractéristiques en termes d’esthétique et d’inertie parfaitement homogènes avec des bâtiments historiques tels que celui du projet Carré Amiot. Il fallait respecter les hauteurs importantes sur les fenêtres. L’acier est donc intéressant car il y a de l’élancement et une inertie importante pour reproduire, presque à l’identique, le design des menuiseries des anciens bâtiments. Il faut également souligner la qualité de l’accompagnement dont nous avons bénéficié avec l’équipe Forster et notamment dans la définition et le choix des solutions techniques à mettre en œuvre. Cette aide est indispensable, surtout sur les projets intégrants des contraintes liées à la sécurité des biens et des personnes et plus spécifiquement dans le traitement d’ensembles menuisés pare-flamme et coupe-feu. » Intervenants :Conception : agence Canal Architecture – Daniel RubinBET : Bétom et TPFI (Patrick Vidoni - Monsieur Bazard)Menuiseries extérieures : groupe BlanchetSolutions techniques utilisées de la gamme Forster :Unico – Presto – Fuego LightSolutions Pare-flamme 30 minutes et Coupe-feu 1 heureFenêtres OF2 avec petits bois de 2,50m de hauteur par 1,50m de largeurPortes 1 et 2 vantaux avec béquilles et bâton maréchalFixes en bande filanteCouleur des menuiseries : Bronze 19 et grège BTR 206 (Akzo Nobel)
Il y a 2 ans et 130 jours

JO 2024/bus : Hidalgo écrit à Borne pour demander le report de l'ouverture à la concurrence

Alors que le réseau de transports franciliens connaît actuellement "de fortes tensions", Anne Hidalgo veut "alerter sur les risques majeurs que fait peser la mise en œuvre de la concurrence du réseau de bus sur l'offre de transports et sur l'organisation de ce grand événement", dans ce courrier du 16 décembre adressé à Elisabeth Borne qui fut ministre des Transports.Elle pointe notamment le risque de "mouvements sociaux et de grèves" qui peut accompagner un processus de mise en concurrence. L'ouverture à la concurrence du réseau de bus à Paris et en petite couronne, qui découle d'un règlement européen, est prévu depuis une loi de 2009.Actuellement le réseau de bus francilien est à la peine notamment en raison d'une pénurie de chauffeurs. Attentes interminables et bus bondés, notamment en banlieue parisienne, mettent les usagers en difficulté pour leurs déplacements quotidiens."Nous ne pouvons pas nous permettre de perturber le dialogue social ni courir le risque d'une dégradation des conditions de travail, alors même que le retour à une offre à 100% n'est toujours pas effectif, que la RATP connaît des difficultés sur plus de 150 lignes de bus et qu'il manque encore 1.500 chauffeurs", écrit-elle.Le spectre d'une grève pendant les JO, sous les caméras du monde entier, est un élément très redouté tant par les organisateurs que par l'Etat et les élus. Le sujet des transports s'est depuis cet été invité en haut de la pile des préoccupations olympiques. Un comité mobilité, avec tous les acteurs concernés, se réunit régulièrement.La mise en concurrence "implique par ailleurs la réalisation d'un certain nombre d'opérations, comme la reprise des biens affectés à la RATP, qui viendront lourdement perturber IDFM et la RATP dans la préparation des Jeux olympiques et paralympiques", écrit encore la maire de Paris. Pour Anne Hidalgo, cette réforme "conduira à un morcellement de l'offre entre différents opérateurs et nuira à l'organisation des transports et à la qualité des services publics du quotidien indispensables aux Franciliens".Jean Castex, l'ancien Premier ministre et ex-délégué interministériel aux JO, vient de prendre les rênes de la RATP alors que celle-ci doit faire face à de nombreux défis.
Il y a 2 ans et 130 jours

Lauréats de la 19e édition des Pyramides d’Or de la FPI

Les Pyramides d’Or de la FPI sont centrées sur les sujets essentiels de la Fédération : sobriété, innovation, qualité, performances techniques, esthétique, responsabilité dans la conduite des opérations, relation-client et émergence de nouveaux talents. Cette année, le jury était présidé par Maître Frank Berton, avocat au Barreau de Lille.Pour Pascal Boulanger, Président de la FPI France : « Aujourd’hui, nous sommes, au travers de nos réalisations, les principaux acteurs du pouvoir d’habiter de nos concitoyens en luttant contre le réchauffement climatique, en œuvrant pour préserver la biodiversité, en produisant des bâtiments résilients. Mais surtout, celles-ci illustrent parfaitement notre raison d’être qui consiste à améliorer la ville, donc la vie. »La cérémonie nationale de remise de prix de la 19 è édition du concours s’est tenue le 13 décembre 2022 en présence de Monsieur Pascal Boulanger, Président de la FPI, et Maître Frank Berton, Président du Jury national des Pyramides d’Or de la FPI 2022.Résultats lauréats du concoursGRAND PRIX NATIONAL – PYRAMIDE D’ORSOCFIMEMERIGE :“ Morland Mixité Capitale” à Paris (75)Architecte: David Chipperfield Architects / CALQ ArchitecturePRIX DE L’INNOVATION INDUSTRIELLEGIPIMMOBEL :“Les Dryades” à Avon (77)Architecte : Mastrandreas ArchitectesPRIX DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISESMABTPAVENTIM :“ Le Mille et Un” à Marcq-En-Baroeul (59)Architecte : Boyeldieu Dehaene ArchitectesPRIX DE L’IMPACT SOCIETALKOREGRAFCOGEDIM PARIS METROPOLE :“ Le Nouvel Art” à Montreuil (93)Architecte : NRAUPRIX DE LA CONDUITE RESPONSABLE DES OPERATIONSAPAVEOGIC :“ L’Orée du Lac” au Vésinet (78)Architecte : Lambert Lenack et SOA ArchitectesPRIX DU BATIMENT BAS CARBONEEDFSOGEPROM REALISATIONS CÔTE D’AZUR :“ Intimi” à Saint-Martin du Var (06)Architecte : BDM Bronze + Écovallée QualitéPRIX DES PREMIÈRES REALISATIONSBANQUE POPULAIREAVENTIM ET SIX ARES :“Verso” à Nantes (44)Architecte : Urban MakersPRIX DU VOTE DU GRAND PUBLICGRDFLIVING PROMOTION et CITIVIA : “ Greenlofts” – à Mulhouse (68)Architecte: TOA ArchitecteGROUPE LAUNAY : “Happy” à Cesson-Sévigné (35)Architecte : JDS ArchitectsCONSTRUCTA PROMOTION PROVENCE : “La Loubière” – à Marseille (13)Architecte : Pietri ArchitectesPRIX DE LA STRATEGIE BIM & DATASOCOTECOCDL GROUPE GIBOIRE:“Miroir et siège régional Caisse des Dépôts et“Consignations” à Angers (49)Architecte : Frédéric ROLLAND & Associés
Il y a 2 ans et 130 jours

A La Défense, la plus grande tour de bureaux d'Europe économise l'électricité

"L'efficacité énergétique, ça fait trois ou quatre ans qu'on en parle", explique le directeur technique Ludovic Levavasseur, 52 ans qui accompagne le changement, déjà bien engagé avec près de 40% de consommation en moins entre octobre 2021 et octobre 2022.Invisible sur la facture, car le prix du kWh a augmenté en parallèle, la baisse va continuer, assure-t-il, notamment grâce aux milliers de détecteurs de présence implantés progressivement dans les 170.000 m2 de bureaux.Heure par heure, jour après jour, ces automates communiquent avec l'ordinateur d'une modeste pièce aveugle du sous-sol où Nicolas Puype, 42 ans, surveille. Salarié du prestataire de maintenance Engie Solutions, il est depuis trois ans le "manager énergie" du bâtiment.Six à 7.000 personnes travaillent dans les sept bâtiments de Cœur Défense, avec une tendance à la baisse liée au télétravail.Sans les voir, Nicolas Puype assiste au ballet de leurs arrivées et départs, instantanément transmis au système de gestion technique du bâtiment (GTB)."Je sais presque tout ce qui se passe, sans me déplacer, je n'ai même pas besoin de caméra", confesse l'automaticien qui va jusqu'à deviner quel train les gens ont emprunté pour gagner le quartier d'affaires.Sur ses écrans, les ascenseurs montent, les lumières s'allument, les ventilo-convecteurs démarrent, et la courbe de consommation électrique grimpe, puis s'effondre en fin de journée.Quand un bureau est inoccupé, il est automatiquement éteint.Nicolas Puype ne dicte pas la température, pas plus qu'il ne la règle à distance, mais il a l’œil.Sur un écran à sa droite, toute la production d'énergie est synthétisée, la moindre anomalie signalée. Des graphiques en couleurs se superposent, la consommation du jour, celle de la veille.Tous les capteurs de Cœur Défense, et les ordinateurs que Nicolas Puype surveille, ont une mission finalement simple: ne chauffer, n'éclairer que lorsque que les travailleurs sont présents. "Si déjà vous ne consommez que ce que vous devez consommer, vous êtes tranquilles", commente Thierry Chambon, directeur général d'Energisme, société qui vend un logiciel de maîtrise d'énergie.Tout électriqueLe gratte-ciel, reconnaissable à ses deux tours de 40 étages aux bords arrondis culminant à 161 mètres et à ses baies vitrées formant un damier blanc changeant, est occupé à 80%.Impossible par définition d'y arrêter le chauffage ou la climatisation, ni bien sûr d'ouvrir les fenêtres.Pour respirer, il faut pulser de l'air neuf, chaud ou froid selon la saison, alimenter 42.000 points d'éclairage, 76 ascenseurs, 11 escalators, 14.000 stores, plus de 8.000 ventilo-convecteurs, etc.Tout est électrique. Des groupes électrogènes de sécurité démarrent en cas de coupure. La facture électrique est donc le deuxième poste de dépenses pour la tour, après la sécurité et la sûreté incendie.Et à l'heure où les tarifs s'envolent, l'homme de la situation, c'est M. Puype : "Ici c'est un paquebot. Une fois que ça dérive, pour rattraper c'est un peu tard, c'est pour ça que je surveille au jour le jour", dit-il.En 2021, l'immeuble a remplacé ses six groupes froids à récupérateurs de chaleur. Un matériel qui produit tout le chaud et le froid dont la tour a besoin, le réseau urbain ne servant qu'en appoint.Ces équipements dataient de l'inauguration en 2001. Neufs, ils sont plus performants et c'est cet investissement qui a permis la spectaculaire baisse de consommation électrique de l'an dernier.Pour l'an prochain, la baisse attendue, de 10 à 15%, sera moins facile: "On va essayer", assure Frédéric Galvez, directeur général adjoint Property Management chez BNP Paribas Real Estate qui gère 2.000 immeubles en France, dont Coeur Défense.Reste l'isolation. "Ce serait un investissement colossal, monstrueux, coûtant presque le prix de l'immeuble (acheté 1,8 milliard d'euros en 2017, ndlr)", dit-il. "Cela obligerait à déposer toute la coque, à faire sortir les locataires et laisser le propriétaire sans revenu pendant le chantier".Pour l'heure, la tour réfléchit plutôt à s'équiper en photovoltaïque.
Il y a 2 ans et 130 jours

Le gouvernement renforce MaPrimeRénov’ pour soutenir en priorité les rénovations énergétiques les plus performantes

Le budget alloué à MaPrimeRénov’ est pérennisé à hauteur de 2,5 Md€ sur les crédits du Ministère de la Transition énergétique.Ces moyens renforcés permettront de soutenir en priorité les rénovations les plus performantes et d’accentuer le soutien aux ménages modestes. A cette fin, les évolutions suivantes seront engagées au 1er février 2023 :Pour accélérer la rénovation de l’habitat collectif, le dispositif MaPrimeRénov’ copropriétés est pérennisé et sera renforcé par le relèvement des plafonds de travaux finançables (de 15.000 € à 25.000 €) et le doublement des primes individuelles versées aux ménages aux revenus très modestes et modestes (à respectivement 3.000 € et 1.500 €). Les plafonds de travaux finançables avec MaPrimeRénov’ Sérénité[BM2][MR3] seront revalorisés de 30.000 € à 35.000 € pour mieux accompagner les ménages les plus modestes dans leurs projets de rénovation globale.Les forfaits « rénovations globales » pour les ménages aux ressources intermédiaires et supérieurs, prolongés en loi de finances rectificatives pour 2022, seront relevés à respectivement 10.000 € et 5.000 € pour orienter plus clairement ces ménages vers les bouquets de travaux les plus performants. Les ménages aux revenus supérieurs sont à ce titre exclus des financements par geste, sauf en Outre-mer.Conformément à l’orientation de réduire progressivement notre dépendance aux énergies fossiles, de privilégier les bouquets de travaux et cibler les aides sur les ménages les plus modestes, les mesures suivantes entreront également en vigueur en 2023 :A partir du 1er janvier 2023, comme annoncé au printemps 2022, MaPrimeRénov’ ne permettra plus de subventionner l’achat de chaudières à gaz, y compris celles à très haute performance énergétique.A partir du 1er février 2023, le montant de subvention pour l’achat d’une ventilation mécanique contrôlée et pour l’achat d’un poêle à granulés seront également abaissés.Le bonus de 1.000€ versé pour le remplacement d’une chaudière fioul ou au gaz par un équipement d’origine renouvelable, mis en place temporairement dans le cadre du « plan de résilience », prendra fin au 1er avril après une prolongation de 3 mois supplémentaires en 2023.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Renforcer le soutien public à la rénovation des logements est à la fois nécessaire pour lutter contre le changement climatique et pour soutenir le pouvoir d’achat. C’est pourquoi, en 2023, les montants de travaux soutenus via MaPrimeRénov’ vont augmenter, afin de prendre en compte l’inflation et de favoriser les rénovations globales. »Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « En renforçant ces dispositifs de soutien, le Gouvernement veut donner un véritable boost aux rénovations globales de logements en accompagnant mieux les Français dans le montage des dossiers et dans leurs financements. La décarbonation des logements est en effet un levier majeur de la baisse de nos émissions de gaz à effets de serre. La fin des subventions à l’achat des chaudières au gaz avec MaPrimeRenov’ est également un signal fort envoyé pour accélérer la sortie des énergies fossiles. »Pour Olivier Klein, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement : « Le budget de l’Etat dédié à la rénovation énergétique des logements et les évolutions des aides pour 2023 permettent de fixer le cap : donner la priorité aux rénovations globales et accélérer la rénovation dans l’habitat collectif. Le succès de la rénovation énergétique passe à présent par la massification de l’accompagnement, pour réaliser des rénovations globales et énergétiquement performantes, inscrites à l’agenda de la planification écologique et de France Nation verte. »
Il y a 2 ans et 130 jours

Chauffer à 19°C : 70% des Français comptent appliquer cette consigne et 63% jugent cette demande justifiée

Dans le cadre du plan de sobriété énergétique, la Première ministre Elisabeth Borne a martelé à plusieurs reprises au cours du mois d’octobre 2022 « La règle, c’est de se chauffer à 19 C ». Principaux concernés (avec les entreprises), les foyers français sont ainsi appelés par la Première ministre à faire face aux difficultés énergétiques attendues cet hiver via une plus forte responsabilisation individuelle quant à leurs habitudes en matière de chauffage de leur logement.Température intérieure idéale, podium des pièces où il doit faire chaud, petits gestes pour réduire la facture énergétique, utilisation de chauffages d’appoint… les Français ont-ils changé leur rapport au chauffage depuis 2018 ? Comment réagissent-ils aux annonces gouvernementales et à la « règle des 19°C » ? Sont-ils de meilleurs élèves en matière d’économies d’énergie ?A travers ce deuxième volet, Eni et l’IFOP s’intéressent aux attitudes et comportements des Français vis-à-vis du chauffage, dans le but de prendre la température de l’opinion à l’égard de cette « règle » des 19°C, et d’actualiser plus largement les connaissances du rapport des Français à leur chauffage par rapport à 2018. Une étude menée du 25 octobre au 4 novembre 2022 auprès d’un échantillon de 2500 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.Impacts de la crise énergétique sur les ménages et leur rapport au chauffage19,9°C, la température intérieure idéale des français… en légère baisse par rapport a 2018Pour les Français, la température moyenne idéale du foyer est de 19,9°C. Une moyenne en légère baisse par rapport au sondage mené en 2018, où la température idéale se situait à 20,2°.Coté spécificités à signaler, la différence entre « Mars et Vénus » est toujours persistante. Les hommes se sentent à l’aise à 19,7°C (contre 20°C en 2018) tandis que les femmes aiment disposer de quelques décimales supplémentaires à 20°C (contre 20,4°C en 2018).En région, ce sont les Bretons qui se révèlent les moins frileux, avec une température intérieure idéale moyenne de 19,4°C. A l’opposé, pour les Bourgo-Francs-Comtois, la température intérieure idéale est bien au-dessus : 20,2°C !Halte aux idées reçues ! Côté âge, pas de différence significative, avec une température intérieure moyenne à 19,9°C, aussi bien chez les moins de 35 ans que pour les plus de 35 ans.Règle des 19°c en intérieur : forte adhésion des français !Depuis 2018, la température intérieure idéale des Français a baissé. Pour autant, se situant à presque 20°C, elle reste supérieure à la règle fixée par le Gouvernement : 19°C en intérieur. Alors comment les Français réagissent-ils à cette injonction ?70% des Français sondés comptent bien appliquer cette consigne et 63% jugent cette déclaration justifiée.Une adhésion plus marquée chez les plus jeunes, avec 74% des 18-24 comptant appliquer cette mesure et 65% dans cette même tranche estimant cette déclaration justifiée, soit deux points de plus que la moyenne nationale ! Les seniors (65 ans et plus) y adhèrent également d’avantage : 73% comptent appliquer la règle et 68% la trouvent justifiée.A contrario, en région, les habitants de la région Bourgogne-Franche-Comté s’avèrent plus réticents, avec seulement 56% des sondés considérant cette mesure justifiée. En toute logique, pour les Bourgo-Francs-Comtois, les plus frileux des sondés, seulement 59% comptent appliquer cette consigne, 11 points de moins que la moyenne nationale !Si cette consigne remporte de prime abord une large adhésion, la propension à appliquer la consigne des 19°C reste cependant très dépendante des habitudes de chauffage au sein du foyer et du degré de sensibilité aux économies d’énergie.7 Français sur 10 (70%) déclarent qu’ils vont appliquer la règle des 19° C en moyenne au sein de leur logement. Dans les faits, cette volonté à appliquer « tout à fait » la consigne émane principalement des Français les plus sensibles aux économies d’énergie, ou ceux pour qui cette règle aurait peu d’impact sur leurs habitudes à l’égard de leur chauffage.Si une large majorité d’interviewés qui considèrent que la température idéale au sein de leur foyer est supérieure à 20° C déclarent être prêts à faire un effort c’est-à-dire concernant leur confort en appliquant la consigne des 19°C (59%), ils ne sont en revanche que 19% à déclarer qu’ils sont « tout à fait » prêts à le faire. Par opposition, ceux pour qui l’application de la consigne est moins coûteuse en matière de confort c’est-à-dire ceux dont la température idéale pour se sentir bien chez soi est inférieure ou égale à 19°C sont beaucoup plus nombreux à déclarer qu’ils vont appliquer la consigne (88%). Ces derniers sont par la même occasion plus nombreux à la considérer comme justifiée (47%).Ce constat peut donc laisser penser que le choix du confort inciterait à une certaine irrégularité des plus frileux dans l’application quotidienne de cette consigne jugée moins largement parmi eux comme justifiée. Elle est peut être alors le signal d’une adhésion plus théorique, qu’une application de faits qui entrainerait dans la foulée une transformation des habitudes à l’égard de son chauffage.Au-delà du confort, le degré de sensibilité aux économies d’énergies joue un rôle majeur. Parmi les répondants qui se déclarent sensibles aux économies d’énergie, 85% déclarent qu’ils vont appliquer la consigne des 19°C (contre 49% qui le sont mais pas au point de réduire leur confort et 30% pour ceux qui ne sont pas sensibles aux économies d’énergie). De même, 77% d’entre eux jugent cette déclaration justifiée (contre 43% de ceux qui sont sensibles aux économies d’énergies mais pas au point de réduire leur confort et 29% pour ceux qui n’y sont pas vraiment sensibles).Dans un contexte de forte inflation, où le pouvoir d’achat se hisse parmi les sujets qui préoccupent le plus les Français, la propension plus forte à respecter la consigne des 19° C dans les foyers aux plus faibles revenus n’est pas observée. Alors que l’on aurait pu s’attendre à une plus forte adhésion, pour des raisons financières notamment et de baisse de pouvoir d’achat, les plus faibles revenus sont en revanche surreprésentés parmi les répondants ayant déclaré qu’ils n’appliqueraient « pas du tout » la consigne.De plus en plus de français sensibles aux économies d’énergie, au point de réduire leur confortLes répondants à l’enquête font en effet état d’une sensibilité quasi unanime à l’égard des économies d’énergie (95%, stable par rapport à 2018) même plus marquée encore cette année qu’en octobre 2018 puisque 61% des Français déclarent même l’être « au point de réduire un peu leur confort » +8 points.Dans le détail, les principaux concernés sont les plus âgés et les plus faibles revenus. A 35 ans et moins, 56% des sondés se disent prêts à réduire leur confort, contre 62% au-delà de 35 ans.Les Français sont par conséquent moins nombreux à déclarer ne pas vouloir répercuter leur sensibilité vis-à- vis de sujets énergétiques sur une détérioration de leur confort thermique (34%, -8 points par rapport à 2018 et -7 points par rapport à 2012) et la proportion de Français ne se déclarant pas vraiment sensible aux économies d’énergies reste stable, mais marginale (5% en 2022 et 2018). 84% déclarent ainsi qu’ils préfèreront s’habiller plus chaudement cet hiver pour maîtriser leur consommation d’énergie (+1 point par rapport à 2018).Le soir, moment cocooning où le besoin de chaleur est le plus importantDepuis 2018, les Français ont évolué dans lesur rapport à la chaleur. S’ils tolèrent une température plus basse, ont-ils besoin de confort aux mêmes moments, et aux mêmes endroits ?Et bien… pas totalement ! En 2018, 1 Français sur deux indiquait avoir le plus besoin d’avoir chaud, de se sentir bien sans avoir à se couvrir, le matin. En 2022, ce chiffre est en baisse avec seulement 41% des sondés indiquant le matin comme le moment le plus important pour avoir bien chaud chez soi.A contrario, le confort du soir devant la télévision gagne du terrain, avec 34% des sondés en 2022 estimant ce moment comme celui où le besoin de chaleur est le plus important, contre 26% en 2018. Malgré l’essor du télétravail, bien moins pratiqué en 2018, le besoin de chaleur en journée reste identique en 2022 et en 2018 ; seulement 16% des sondés considèrent qu’il s’agit du moment où le besoin d’avoir chaud, sans avoir besoin de se couvrir, est le plus important.Côté distribution, peu voire pas d’évolution depuis 2018. En toute logique, les pièces du logement dans lesquelles le besoin de chaleur est le plus important sont le salon (85% du total des citations) et la salle de bain (77% du total des citations). Les toilettes (6%) ou encore le garage (1%) arrivant en fin de classement.Si le recours au chauffage est de plus en plus raisonné, l’habitude de mettre ses appareils en veille se perd !Les Français sont de plus en plus sensibilisés au besoin de réduire leur consommation énergétique. Dernier exemple en date, la vaste campagne de communication portée par le Gouvernement : « Chaque geste compte », visant à rappeler tous ces écogestes qui permettent de réduire sa consommation énergétique, et par la même occasion, sa facture. Alors, depuis 2018, les Français ont-ils vraiment modifié leurs habitudes de consommation en vue de réaliser des économies d’énergies ?Selon les résultats de l’enquête, le taux de « bons élèves » en matière d’écogestes progresse sur une majorité d’items.En 2018, 53% des sondés avaient toujours pour habitude d’ajouter un pull ou une couverture quand ils avaient froid plutôt que d’allumer ou d’augmenter le thermostat de leur chauffage. En 2022, ils sont désormais 58% à le faire systématiquement.De même, 51% des sondés indiquaient mettre toujours le chauffage en veille durant la journée et durant leurs absences en 2018, en hausse de 4 points en 2022.De plus en plus de Français pensent également désormais systématiquement à dégivrer leur réfrigérateur : 34% en 2022 contre seulement 23% en 2018.A contrario, certains écogestes se perdent. Alors que 64% des Français sondés en 2018 éteignaient toujours leurs appareils électroniques (ordinateur, télévision, box) pour ne pas le laisser en veille, ils ne sont plus que 41% en 2022.Côté écogestes, une fracture générationnelle existe. Si 85% des seniors (65 ans et plus) indiquent utiliser toujours des ampoules basse consommation… seulement 57% des moins de 35 ans ont cette même habitude.En cuisine, même constat. 77% des seniors sondés mettent toujours un couvercle sur leurs casseroles lors de la cuisson… contre 44% des moins de 35 ans.La mise en route des appareils électroménagers pendant les heures creuses peine à entrer dans la routine des Français… tout particulièrement des Franciliens. S’ils sont en moyenne 36% à toujours utiliser leurs appareils électroménagers en heures creuses, ils ne sont que 26% en Île-de-France. Côté bons élèves, l’Occitanie sort son épingle du jeu avec 46% de sondés le faisant toujours.Quand la nuit tombe, les habitudes diffèrent selon les régions. Quand 39% des Bretons sondés indiquent toujours arrêter leur chauffage pour dormir… seuls 25% des Normands témoignent de cette même habitude.Ces 5 dernières années un tiers des français ont revu leur isolation et leur équipement de chauffageAu cours des 5 dernières années, une part importante de Français a réalisé des travaux de rénovation énergétique pour réduire leur consommation d’énergie.Près d’un propriétaire sur deux (47%) a investi dans l’isolation (combles, murs, sous-sols, fenêtre) au cours des 5 dernières années.C’est la Bourgogne Franche Comté qui comptabilise le score le plus important, avec 46% des sondés ayant réalisé des travaux d’isolation ces 5 dernières années (propriétaires et locataires confondus) … contre seulement 27% en Bretagne !En seconde place des travaux les plus réalisés au cours de ces 5 dernières années arrive la régulation du chauffage (thermostats programmables, robinets thermostatiques…) avec 30% des sondés indiquant avoir mis en oeuvre ces travaux de rénovation.Près d’un tiers des Français (27%) ont également revu l’installation de leur mode de chauffage pour un équipement plus performant (chaudière individuelle, pompe à chaleur, radiateurs nouvelle génération…).En revanche, ils ne sont que 18% à avoir installé un équipement de chauffage renouvelable, tel qu’un chauffage au bois, des panneaux solaires ou un chauffe-eau solaire. Des équipements qui séduisent majoritairement les plus jeunes : 24% des moins de 35 ans ont indiqué avoir investi dans un équipement de chauffage renouvelable, contre seulement 12% des plus de 65 ans.Un engouement en faveur de la rénovation énergétique qui se maintient… mais pas a court terme !Dans le contexte énergétique actuel, les économies d’énergie préoccupent de plus en plus les Français et de fait, accroit le besoin de réaliser des travaux de rénovation énergétique.Si près de la moitié des Français sondés (43%) envisagent de réaliser des travaux énergétiques, ils ne sont que 8% à l’envisager à court terme (c’est-à-dire dans l’année). Pour 16% des sondés, ce projet s’inscrit dans une durée à moyen terme, il s’agit d’un projet certain mais pas dans les années à venir. 19% des sondés indiquent quant à eux l’envisager, mais à long terme et sans savoir quand exactement.Dans les faits, ceux qui songent à réaliser ce type de travaux, quelle que soit la temporalité sont les plus hauts revenus, les propriétaires (55%, 43% pour l’ensemble) et les Français qui passent plus de temps chez eux en journée, notamment ceux qui pratiquent le télétravail (dont 64% pour la totalité de leur temps de travail, contre 38% pour ceux qui n’en n’ont jamais fait).Du côté du portefeuille, le budget moyen qu’ils seraient prêts à dépenser pour effectuer ces travaux s’élève en moyenne à 5 991€. A noter qu’une forte proportion de Français n’a sans doute pas commencé à concrétiser ce projet, notamment par la réalisation de devis, puisque 65% des interviewés ne parviennent pas à indiquer quel montant ils seraient prêts à investir.Légère baisse du recours au chauffage d’appointEn 2018, 67% des sondés indiquaient avoir rarement, voire jamais recours, au sein de leur logement principal, à un chauffage d’appoint (électrique ou à pétrole), en complément de son chauffage principal.De moins en moins plébiscité par les Français, 71% indiquent désormais avoir recours rarement, voire jamais à ces chauffages d’appoint, souvent très énergivores.Une habitude qui persiste pourtant chez les plus jeunes. Ils sont en effet 38% des moins de 35 ans à y avoir recours souvent, ou de temps en temps, en complément du chauffage principal.Une région, une typicité ! la carte des spécialistes régionales du chauffage en 2022Frédéric DABI, Directeur Général de l’IFOP indique : « Le message de la Première ministre, perçu comme légitime par une majorité de Français, est le signe d’une réelle prise de conscience collective. L’adhésion mesurée à la consigne des 19°C est en effet le corolaire d’un processus de plus long terme de progressive adoption de comportements destinés à réduire ses dépenses énergétiques. La crise énergétique annoncée pour cet hiver a en revanche accéléré ce processus, et renforcé de manière indéniable les habitudes de chauffage de son foyer qui avaient déjà été observées en 2018 ». Benoît IGNACE, Directeur Général Adjoint d’Eni précise : « Si l’énergie a toujours été une préoccupation importante, la prise de conscience écologique couplée à la crise énergétique en ont fait un enjeu majeur pour les Français. Lancé en 2018, le sondage « ENI – IFOP, les français et le chauffage » permet de mieux comprendre le rapport des Français à leur consommation d’énergie et surtout d’y déceler les enjeux de demain. Cette nouvelle édition nous offre un nouvel éclairage sur la nécessité d’assister les Français sur les travaux d’efficacité énergétique car si près de 50% envisagent de réaliser des travaux d’amélioration énergétique, seuls 8% l’envisagent à court terme alors que c’est un levier majeur d’économies d’énergie… Il est urgent d’accompagner les consommateurs et c’est la mission que s’est donnée Eni depuis plusieurs années. » En complément de cette grande vision nationale, l'enquête Eni - Ifop permet également d'observer les grandes typicités régionales, le chauffage n'échappant pas au phénomène de « frontières territoriales ».
Il y a 2 ans et 130 jours

Aide pour le chauffage au bois : le décret est publié et les demandes pourront être faites dès le 27 décembre

L’aide concernera 70% des ménages se chauffant principalement au bois. Ainsi, 2,6 millions de ménages y seront éligibles, pour un budget total de 230 millions d’euros. Le montant sera compris entre 50 et 200 euros, selon le revenu des ménages et le type de combustible utilisé.Le chèque bois sera accessible sur demande auprès de l’Agence de Services et de Paiements (ASP), sur présentation d’une facture nominative prouvant un achat de bois d’un montant minimal de 50 € (ou une attestation pour les ménages en chauffage collectif).A partir du 27 décembre 2022, et jusqu’au 30 avril 2023, les ménages pourront en faire la demande sur : https://chequeboisfioul.asp-public.fr. Les chèques seront envoyés à partir de mi-février 2023.Cette aide est complémentaire du chèque énergie exceptionnel de 100 à 200€ pour 12 millions de ménages et du chèque énergie annuel dont bénéficient 20% des Français.Le chèque bois 2022 s’utilise exactement comme le chèque énergie. Il pourra être utilisé auprès d’un vendeur de bois, mais également auprès d’autres fournisseurs pour toute facture d’énergie (électricité, gaz naturel, fioul…).En plus de cette aide, le Gouvernement continue de déployer des appels à projets pour accélérer le développement de production française de pellets, afin de répondre à la demande grandissante dans le contexte de transition énergétique par une filière nationale de qualité et à la durabilité exemplaire.Un couple avec un enfant qui gagne moins de 4000€/mois en 2020 et qui se chauffe principalement au bois pourra toucher 100€.
Il y a 2 ans et 130 jours

AGC Glass Europe clôture l’Année avec le lancement de sa nouvelle gamme Low-Carbon Glass

«En 2022 – proclamée Année internationale du verre par les Nations Unies –, AGC n’a pas manqué de mettre en avant ses productions et sa passion pour ce matériau noble. Dans le même temps, nous avons aussi fait un grand pas en avant vers notre neutralité carbone. Nous avons ainsi le plaisir de terminer l’année 2022 par le lancement de notre gamme Low-Carbon Glass, grâce à laquelle nos clients disposent désormais d’un verre dont, de l’extraction des matières premières à l’installation finale, les émissions de CO2 ont été réduites de plus de 40 % par rapport à notre verre standard», indique Davide Cappellino, Président de l’AGC Architectural Glass Europe and Americas Company.Pour parvenir à ce recul drastique du CO2, AGC a repensé chaque maillon de sa chaîne de valeur afin d’abaisser les émissions carbone directes lors de la production du verre proprement dite, mais aussi pour limiter toutes les émissions de CO2 provenant de la production d’électricité, de la chaîne d’approvisionnement amont et des autres émissions indirectes. Pour la production du verre Low-Carbon Glass, cette approche holistique est centrée sur six axes forts :approvisionnement durable en matières premières utilisation de fours de fusion à haute efficacité usage accru de calcin (verre recyclé) recours aux énergies vertes optimisation du transport entre les sites du Groupe pour les traitements de finition (assemblages en verre feuilleté, dépôts de couches) optimisation du transport des produits finisSuite à ce réexamen en profondeur, AGC peut proposer aujourd’hui son nouveau verre Low-Carbon Planibel Clearlite, un verre float bas carbone dont l’empreinte CO2 a été ramenée à 7 kg de CO2 par m² (verre de 4 mm d’épaisseur), soit une réduction de minimum 40%. La première production de Low-Carbon Planibel Clearlite a été lancée avec succès dans l’usine AGC de Moustier en Belgique et est désormais disponible de stock. En 2023, l’usine de Seignbouse en France passera elle aussi à la production du verre bas carbone AGC Low-Carbon Glass. Low-Carbon Planibel Clearlite peut servir de base aux principales gammes de produits verriers fonctionnels d’AGC :verre de sécurité : Low-Carbon Stratobel et Low-Carbon Stratophone verre à basse émissivité pour le vitrage isolant : Low-Carbon iplus 1.0 et Low-Carbon iplus 1.1 verre à contrôle solaire et basse émissivité : Low-Carbon Stopray et Low-Carbon Energy Ces nouveaux produits verriers bas carbone offrent le même aspect, la même qualité et les mêmes performances techniques que les produits AGC conventionnels à base de verre float.
Il y a 2 ans et 130 jours

Découvrez les nouvelles fonctionnalités de l'eshop würth.fr

Mon Top ProduitsDepuis septembre 2022, les clients Würth ont vu apparaître une nouvelle rubrique dans leur espace : mon Top Produits. Elle regroupe ses produits préférés qui correspondent aux produits les plus commandés via tous les canaux de vente ! La fréquence d’achat ainsi que la disponibilité des produits sont également indiquées. Cette fonctionnalité leur permet d’acheter à nouveau les produits en 1 clic.Le modèle de commande et le catalogue de code-barresDepuis octobre 2022, les clients Würth peuvent créer un modèle de commande : il suffit de se rendre sur le compte Eshop, rubrique « Modèle de commande » et cliquer sur « Créer un modèle de commande ». Sinon, il est possible d’en créer un à partir du panier, en y ajoutant tous les produits qui s’y trouvent. Il est possible de créer plusieurs modèles de commande par thématiques (ex : EPI, visserie, chimique…). Une fois créé, il peut être réutilisé à chaque nouvelle commande. En un simple clic le contenu du modèle de commande est transféré vers le panier mais reste modifiable.Les modèles de commandes peuvent également se transformer en catalogue de code-barres. Ces catalogues permettent de générer un code-barre pour chaque produit. Il suffira ensuite de scanner les codes-barres grâce à l’application mobile pour qu’ils soient directement rajoutés au panier !Pour en savoir plus, rendez-vous sur wurth.fr
Il y a 2 ans et 130 jours

L'OID lance le Label'ID pour la reconnaissance des professionnels en immobilier durable

Avec le Label’ID, l’OID a pour ambition de créer le premier dispositif d’accréditation autorégulé des professionnels spécialisés en immobilier durable. Une initiative unique initiée conjointement par l’OID, l’Université de la Ville de Demain et l’école des Ponts Paris Tech au travers de son mastère spécialisé en Immobilier et Bâtiment Durable. Avec le soutien des grands acteurs de la ville, l’OID entend faire bénéficier de ce nouveau dispositif des centaines de professionnels dès 2023.Un nouveau dispositif pour accélérer la transition écologique dans l’immobilierDepuis 10 ans, l’OID œuvre en faveur de l’immobilier durable. Que ce soit en produisant du contenu ou en émettant des observations pour faciliter le passage à l’acte, l’OID s’applique à mettre en lumière les thématiques environnementales au sein du secteur de l’immobilier. Aujourd’hui, l’OID lance le Label’ID avec la volonté d’accélérer la prise en compte de l’ESG dans tous les métiers de l’immobilier en créant un dispositif de reconnaissance des compétences des professionnels en Immobilier Durable. L’initiative Label’ID de l’OID a été présentée à l’Université de la Ville de Demain (UVD) en juillet 2022. L’UVD est un mode inédit de coopération entre acteurs publics, acteurs privés et société civile, initié pour répondre aux grands enjeux urbains. Sur les 48 actions collectives proposées lors du sommet UVD 2022, 13 actions ont été plébiscitées par les 180 leaders présents, dont le Label’ID de l’OID.« À l’OID nous sommes persuadés que pour accélérer la transition écologique, il ne suffit pas d’avoir compris, il faut agir ! Depuis le sommet de l’Université de la Ville de Demain en juillet, l’OID avance sur la structuration du Label’ID. L’objectif est de lancer officiellement cette action collective en début d’année 2023, de la façon la plus cohérente possible, c’est à dire en prenant en considération les attentes des différents acteurs du secteur ainsi que la réalité des enjeux écologiques, sociaux et sociétaux. » souligne Loïs Moulas, Directeur Général de l’OIDObjectifs et gouvernance du Label’IDLe Label’ID a pour objectif de constituer un socle pertinent et opérationnel de savoirs et de compétences environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) adapté aux métiers de l’immobilier. Il a également vocation à diffuser ces nouvelles compétences dans tous les métiers de l’industrie immobilière ainsi que de valoriser et faire rayonner les professionnels compétents en immobilier durable dans leurs entreprises et sur le marché du travail.Pour y parvenir, la gouvernance du programme Label’ID sera constitué d’un comité stratégique et d’un comité scientifique. Le comité stratégique, en cours de construction, sera composé d’acteurs privés et publics de l’industrie immobilière. Le rôle de ce comité est de piloter le déploiement du programme et de s’investir dans la gestion du projet organisée par pôle. Le comité scientifique est également en cours de constitution, il réunit déjà des universités, de grandes écoles et des instituts de recherche.Architecture générale du Label’IDLe Label’ID se déclinera selon différents niveaux qui vont de la sensibilisation à la capacité à agir, avec des parcours métiers et thématiques. Le label’ID se veut ouvert à toutes et à tous et il s’appuiera sur les organismes de formation existants pour l’évaluation des compétences des professionnels.Les premiers professionnels seront labellisés en début 2023.
Il y a 2 ans et 130 jours

La charpente du toit du court Suzanne-Lenglen à Roland-Garros a été posée

"La première étape significative de ces travaux d'envergure (l'aménagement du toit) vient de s'achever avec le positionnement (ripage) de la charpente métallique", précise la FFT tandis que le court central Philippe-Chatrier est lui couvert depuis 2020.Le chantier "Suzanne-Lenglen", lancé en 2021, se prolongera jusqu'en mars 2023 avec la mise en place du coffre de rangement de la couverture. La dernière phase du chantier, débutera après l'édition 2023 du tournoi, avec l'installation de la toile constituant la couverture mobile.Cette couverture s'inspirera de la jupe plissée créée par Jean Patou pour Suzanne Lenglen, "en hommage à la championne, pionnière du tennis féminin, qui incarnait si bien l'élégance à la française", selon la FFT.D'une capacité de 10.056 places, le court Suzanne-Lenglen est le deuxième plus grand stade du site de Roland-Garros, après le court Philippe-Chatrier (15.225 places).Aux JO-2024, outre le tennis, il accueillera les épreuves de boxe.
Il y a 2 ans et 131 jours

Punaises de lit : mieux vaut éviter les insecticides autant que possible

"Pour se débarrasser des punaises de lit, et avant de recourir aux insecticides (...), il est recommandé de privilégier d'abord des moyens non chimiques", a rappelé dans un communiqué l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).Les punaises de lit sont des insectes dont les piqûres provoquent notamment des démangeaisons, qui se développent dans les matelas et les draps, ainsi que les meubles et les recoins.Alors qu'elles avaient pratiquement été éradiquées en France au milieu du XXe siècle, le phénomène connaît une recrudescence. Selon une étude du ministère de la Santé en 2020, les punaises de lit sont à l'origine de 70.000 consultations annuelles chez le médecin généraliste.Face à ce problème, les personnes se sentent souvent démunies et tentent parfois de lutter directement contre les punaises de lit en utilisant des insecticides.Mais cette méthode est risquée, car de tels produits peuvent être "inadaptés", "inefficaces voire dangereux", prévient l'Anses.Entre 2007 et 2021, elle rapporte que 1.056 cas d'intoxications ont été recensés à la suite de l'emploi d'insecticides contre les punaises de lit, dont un s'est soldé par le décès d'un enfant.Les autorités recommandent donc plutôt de passer l'aspirateur de très près sur toutes les surfaces du logement - et de nettoyer ensuite l'appareil tout en jetant immédiatement le sac à l'extérieur.Autre conseil: passer à la machine à laver vêtements et linge de maison, à plus de 55°C, même si cette température risque d'abîmer certains habits. Si les personnes n'ont pas de machine, elles peuvent mettre leurs vêtements trois jours au congélateur.L'Anses recommande aussi de nettoyer les recoins du logement avec un appareil à vapeur, à plus de 120°C, rappelant qu'on peut en trouver en location. Cette opération détruit normalement les punaises de lit, quel que soit leur stade de développement."En cas d'échec, il est recommandé de contacter un spécialiste de la lutte antiparasitaire plutôt que d'appliquer soi-même les produits insecticides", insiste l'agence.
Il y a 2 ans et 131 jours

Incendie à Vaulx-en-Velin : marche blanche et minute de silence pour les victimes

Proches et voisins des familles endeuillées ont défilé avec des ballons blancs avant de s'arrêter devant l'immeuble sinistré pour déposer des fleurs et observer une minute de silence.L'incendie, dans lequel sont morts six adultes et quatre enfants, est survenu à 03H00 dans ce bâtiment de sept étages, dans un quartier populaire en pleine rénovation urbaine. Plusieurs témoins ont dénoncé dans les médias la vétusté des locaux, le défaut des dispositifs anti-incendie et la présence d'un point de deal.L'enquête est toujours en cours pour déterminer les causes du feu qui a poussé plusieurs habitants à sauter dans le vide pour échapper aux flammes. La résidence "Le Rhône", comprenant 107 logements sur trois immeubles, devait être rénovée dans le cadre d'un plan de sauvegarde lancé en 2018 pour une douzaine de copropriétés vétustes du quartier, selon les informations disponibles sur le site de la mairie.Des études menées dans cette résidence avaient "mis en lumière de nombreuses difficultés techniques et financières traduisant des désordres sur les équipements (ascenseurs), les réseaux d'eau et électrique, pouvant poser la question de la sécurité des habitants notamment en cas d'incendie", selon un compte rendu municipal de décembre 2019.La maire socialiste de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy a déploré le délai de "quatre ans" entre l'obtention des financements et le lancement des travaux de rénovation. Lors d'une rencontre avec la Première ministre Elisabeth Borne à Matignon, elle a aussi plaidé pour que le gouvernement lance une réflexion sur l'accompagnement des copropriétaires "modestes" qui rencontrent "parfois des difficultés pour entretenir et payer les charges".
Il y a 2 ans et 131 jours

Grève SNCF : le ministre de l'Economie Bruno Le Maire réclame une solution "dans les prochaines heures"

"Ce que nous attendons de la direction de la SNCF aujourd'hui, c'est qu'elle trouve une solution dans les prochaines heures, je dis bien dans les prochaines heures. C'est ça la responsabilité de la direction de la SNCF, elle a le soutien de l'Etat, elle doit trouver les voies et moyens de sortir de ce conflit", a déclaré M. Le Maire sur Sud Radio."C'est un mouvement qui me met en colère, en colère pour les clients qui sont privés de vacances de Noël", a insisté le ministre. Selon la SNCF, la grève des contrôleurs entraînera samedi 24 et dimanche 25 décembre la suppression de deux TGV sur cinq, ce qui affecterait quelque 200.000 voyageurs.Depuis novembre, la compagnie ferroviaire publique peine à nouer le dialogue avec le collectif de contrôleurs à l'origine de ce mouvement social. Ils réclament une meilleure reconnaissance. Indépendants des syndicats, ils ont quand même dû s'appuyer sur ces derniers pour déposer des préavis. La direction a déjà proposé d'augmenter la "prime de travail" des chefs de bord (nom officiel des contrôleurs) de 600 euros par an, ainsi qu'une indemnité supplémentaire de 600 euros brut par an. Des propositions que les grévistes ont jugées insuffisantes."Nous devons être dans un pays où les règles sont respectées. Les règles c'est qu'il y a un président de l'entreprise publique qui doit discuter avec les représentants des salariés légitimes, responsables, qui s'appellent les syndicats", a insisté Bruno Le Maire."Je dis à un moment donné, assez avec ces grèves à répétition alors même qu'il y a eu des augmentations de salaires, assez avec les blocages alors même qu'il y a eu des ouvertures qui ont été faites vis-à-vis des grévistes, et assez avec ces difficultés pour nos compatriotes qui sont déjà en pleine crise inflationniste, (...) qui vivent leur premier Noël sans Covid, et qui ont droit à du repos et à de la sérénité."
Il y a 2 ans et 131 jours

Formula E Terrain d'invention

Il y a 2 ans et 131 jours

Des commerçants demandent le plafonnement de la hausse des loyers commerciaux à 3,5% en 2023

Alors que l'indice national trimestriel des loyers commerciaux (ILC) a atteint en variation annuelle 5,37% au troisième trimestre 2022, les trois fédérations d'enseignes se disent "très préoccupées par les conséquences de cette hausse" et "demandent que les indexations de loyer pour 2023 soient plafonnées à 3,5% pour toutes les entreprises".Les baux des magasins sont indexés sur cet indice mis en place dans le cadre de la loi de modernisation de l'économie en 2008. Son calcul avait déjà été modifié mi-mars après une longue mobilisation des commerçants.Jusqu'alors calculé en fonction de trois paramètres : l'évolution des prix à la consommation, celle des prix de la construction neuve et celle du chiffre d'affaires du commerce de détail, qui comprend aussi bien les ventes en magasin que sur internet, l'ILC ne dépend plus désormais que des deux premiers paramètres, ce qui devait permettre de "diviser par deux la revalorisation des loyers indexés" selon Bercy.Mais la hausse de 5,37%, publiée mi-décembre au Journal officiel, est inédite depuis la mise en place de l'indice, selon les données de l'Insee."Les entreprises du commerce de toutes tailles et de tous secteurs sont confrontées, comme jamais, à des impacts lourds sur leur modèle économique et vont se heurter en 2023 à des difficultés de trésorerie et de rentabilité qui peuvent mettre en danger des centaines de magasins voire des réseaux entiers", assurent les trois fédérations professionnelles.Elles citent l'augmentation des factures d'électricité, des coûts de production et d'approvisionnement, ou encore l'appréciation du dollar par rapport à l'euro. "Les marges opérationnelles et la rentabilité sont fortement dégradées" tandis que "les consommateurs sont dans l'incapacité de supporter de telles hausses de coûts sur le prix final"."Le législateur a d'ores et déjà adopté dans le cadre de la loi Pouvoir d'achat ce plafonnement à 3,5% pour les petites et moyennes entreprises du commerce, mais l'Alliance du Commerce (grands magasins, habillement et chaussure), la Fédération de la Franchise et Procos (commerce spécialisé) demandent "d'élargir cette décision à l'ensemble des entreprises".
Il y a 2 ans et 131 jours

Reconvertir les bureaux et bâtiments d’activités en logements : un potentiel encore sous-exploité

Un contexte favorable Les objectifs ZAN et ZEN, l'obsolescence d'une partie des bâtiments, le télétravail, la nécessaire densification de la ville, son rééquilibrage entre emploi et logement, la recherche d'une plus grande mixité, autant d'éléments qui constituent un contexte particulièrement favorable à l'essor des transformations de bâtiments non résidentiels en logements. Une envolée de la vacance des bureaux après la crise sanitaire Les surfaces de bureaux, à l'origine de 53% des logements produits en reconversion de 2013 à 2021 constituent un enjeu spécifique et incontournable pour le développement de ces reconversions.Les évolutions récentes, télétravail, diffusion du flex office, ont été l'occasion pour les entreprises d'optimiser leurs stratégies immobilières, augmentant la vacance des bureaux : de 2,6 millions de m2 fin 2019, juste avant la crise, à 4,4 millions de m2 à la mi-2022. Une généralisation qui demande à être accompagnée Ce contexte ne saurait masquer d'importants freins à la transformation de millions de m2. Ainsi pour une collectivité un bâtiment d'activités génère davantage de recettes fiscales tout en pesant moins sur les services publics locaux. Un investisseur devra engager des études techniques plus coûteuses, auxquelles s'ajoutent des risques d'imprévus plus importants, la présence possible d'amiante, les normes différentes, la perte de surfaces, etc. autant d'aspects qui augmentent le coût de revient d'une opération. Un accompagnement, financier et technique, pourrait rapidement doubler les opérations. C'est pourquoi L'Institut Paris Region a souhaité mieux appréhender ce gisement de transformation et cerner l'apport réel à attendre, dans un avenir proche, de ce mode de production. Retrouvez ici la note rapide de l'Institut Paris Région.Un changement de paradigme de la part des acteurs de la production immobilière, l'intégration d'un potentiel de réversibilité des bâtiments dès leur conception, l'intégration de cette problématique aux documents de planification urbaine, autant de prérequis à une généralisation souhaitée. 1.900 logements autorisés par an en reconversion de bâtiments d’activités sur la période 2013- 2021, dont 53% issus de surfaces de bureaux800 opérations recensées depuis 2013 pour un total de 873.000 m² reconvertis 2/3 des reconversions à Paris et en petite couronne dont 32% dans Paris intra-muros28% des reconversions franciliennes sont le fait de bailleurs sociaux (46% dans Paris intra-muros)4,4 M de m² de surfaces de bureaux vacantes en Île-de-France à la mi-2022 dont 1,1 million de m² d'immeubles en vacance durable (+ de 2 ans)
Il y a 2 ans et 131 jours

Quel élément bien particulier 1 propriétaire sur 4 rêverait d'ajouter à son intérieur ?

La cheminée, l'élément le plus regretté en cette période de fêtes…Et c'est la cheminée (ou le poêle) qui est l'élément le plus regretté pour près d'un quart des propriétaires. Vient ensuite l'envie d'avoir une salle à manger plus grande, un salon plus spacieux (19%), pour accueillir de grandes tablées, ou des chambres en plus (19%) pour héberger confortablement ses invités.… mais pas le plus recherché pour un achat immobilier.En revanche, quand il s'agit de prioriser les éléments susceptibles de leur donner envie d'acheter un bien, seuls 13% de Français citent la présence d'une cheminée comme déclencheur de coup de cœur décisif. Le jardin, plébiscité lors des confinements liés à la crise sanitaire, reste incontournable (45% de citations), suivi par la taille du salon/salle à manger (30%) et la pièce en plus ou garage (20%). Si la cheminée ne semble séduire qu'en cette période hivernale, il n'est pas exclu qu'elle soit de plus en plus recherchée par des Français en quête d'économies d'énergie.* Enquête YouGov France, réalisée sur 1001 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France pour le compte de SeLoger, du 28 au 29 novembre 2022.
Il y a 2 ans et 131 jours

Management de l’Énergie : la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas

Que ce soit pour gagner en compétitivité ou pour répondre aux enjeux de la transition énergétique, les acteurs industriels ou tertiaires ont tout intérêt à s’appuyer sur un système de Management de l’Énergie optimisé.Qu’est-ce que le Management de l’Énergie ?Le Management de l’Énergie, ou Energy Management, est une démarche qui fait partie des actions concrètes qu’une entreprise peut mettre en place pour réaliser un projet d’efficacité énergétique.Cette démarche appelle à une expertise liée à la gestion de la donnée et à un ensemble d’expertises métiers en maîtrise de l’énergie appliqué au bâtiment. C’est cette synergie entre les deux métiers, couplée à un puissant outil de pilotage des consommations énergétiques, qui forme le Management de l’Énergie.Aucune réglementation n’oblige les entreprises à initier ce type de démarche : Le Management de l’Énergie est une démarche volontaire et proactive des organisations. Seules les organisations soumises au Décret Eco Energie Tertiaire (appelé également Décret Tertiaire, qui découle d’une directive européenne) se verront obligées de réduire leurs consommations énergétiques avec un objectif à 2030, 2040 et 2050. Pour autant, toute entreprise est concernée par le Management de l’Énergie.Les 3 étapes clés pour entamer une démarche de Management de l’ÉnergieToute démarche de Management de l’Énergie repose avant tout sur une gestion rigoureuse de la donnée. La première étape consiste donc à la collecter correctement via plusieurs sources, de la plus accessible à la plus complexe. Pour collecter des données plus précises, il est nécessaire de systématiser l'instrumentation de la collecte de manière à avoir une vision plus fine et plus fidèle du fonctionnement du bâtiment, mais également d'identifier les postes de consommations les plus énergivores.Pour une analyse efficace et pertinente, les facteurs d’influence, également appelés facteurs d’intensité d’usage, ne doivent pas être négligés lors de la collecte des données de l’activité. Cela consiste à prendre en compte toutes les données qui influent sur l’activité de l’entreprise : la météo, les horaires d’ouverture, le niveau de production, l’occupation des sites, etc. Un suivi de la consommation rapporté aux facteurs d’influence permet ainsi de repérer rapidement les dérives énergétiques (production lumineuse énergivore, fuite d’eau, mauvaise isolation thermique…).La deuxième étape clé consiste à traiter la donnée. Un logiciel de management de l’énergie, aussi appelé EMS pour Energy Management Software, permet le traitement et la mise à disposition de l’information récoltée. L’entreprise peut ainsi mettre en place des tableaux de bord de suivi des KPI sur son patrimoine, mais également des alertes. Au-delà du traitement de la donnée, l’EMS rend visible les anomalies, permet d’en analyser les causes et facilite la planification des tâches et actions de performance énergétique.Une fois la donnée collectée, centralisée, fiabilisée et rendue visible, il est nécessaire de l’exploiter, l’analyser et la valoriser. C’est le rôle de l’Energy Manager. L’expert se base sur l’outil pour réaliser les analyses et conseiller le client quant aux actions à mener pour atteindre ses objectifs de réduction de consommation énergétique. Ce n’est réellement que, lors de la phase d’analyse, que les premières économies sont générées et que le client commence à voir un retour sur investissement.Un cycle d’amélioration continue se met ainsi en place au sein de l’organisation du client afin de pérenniser les actions de performance énergétique mises en place et ainsi constamment trouver des leviers d’optimisation.Réconcilier réduction de la facture d’énergie et accélération de la décarbonation de l’entrepriseLes démarches de Management de l’Énergie ont un coût à la fois matériel, logiciel et humain.Elles nécessitent l'installation d'équipements intelligents (GTB, plan de comptage, etc) permettant la collecte des données, l'utilisation d'un logiciel de pilotage pour centraliser et mesurer le profil de consommation de l'entreprise, ainsi que la mise à disposition d'un Energy Manager permettant d'exploiter les données collectées.Quel intérêt dès lors pour une entreprise de se lancer dans l’aventure ?D’abord, le Management de l’Énergie est un très fort levier d’économies. Combiné à la Gestion Technique du Bâtiment, l’Energy Management permet :d’optimiser au maximum les dépenses énergétiques,de mettre en place des actions concrètes qui aboutissent à de véritables économies financières,et donc à l’entreprise de gagner en compétitivité.En moyenne, déployer une démarche de management de l’énergie permet de réaliser 5% d’économies d’énergie, ces économies pouvant atteindre les 15% dans le cadre d’un bâtiment vétuste et n’utilisant pas de GTB.La mise en place d’un système de Management de l’Énergie répond aussi à des préoccupations environnementales. Les entreprises font l’objet d’une double pression pour réduire leur empreinte énergétique. D’un côté, les entreprises sont soumises à de nouvelles obligations réglementaires en termes d’émission de gaz à effet de serre et de décarbonation. De l’autre côté, les consommateurs prennent de plus en plus en compte les enjeux environnementaux lors de leurs décisions d’achats et valorisent les entreprises éco-responsables.Avoir une vision globale de la consommation énergétique de son activité permet d’avoir un suivi de son empreinte environnementale et de suivre une trajectoire énergétique précise. Ainsi, l’entreprise réduit son empreinte énergétique tout en renforçant ses engagements RSE.Ces engagements peuvent être partagés via des rapports, des communications externes et des tableaux de bord diffusés en interne avec une estimation des économies d’énergie réalisées.Aujourd’hui le Management de l’Énergie s’adresse aux collectivités, PME et aux grands groupes, sans distinction de secteur d’activité. Tout réside en réalité dans la capacité des organisations à fédérer, autour d’une ambition claire, toutes les parties prenantes dans le but d’agir dans la même direction. Il ne faut pas non plus négliger l’apport d’un accompagnement externe qui pourra s’engager sur des objectifs contractuels. Il est grand temps de prendre des engagements concrets et forts, à la hauteur du défi à relever.Tribune de Christophe Constant, Directeur Général d’Helexia France (Linkedin).
Il y a 2 ans et 131 jours

Le diagnostic des installations gaz évolue au 1er janvier 2023

Elle fait l’objet de l’arrêté de reconnaissance ministériel du 25 juillet 2022, publié au Journal officiel de la République française du 4 août 2022 qui fixe son application à compter du 1er janvier 2023. Le diagnostic gaz est une prestation réglementée qui permet d'analyser les points-clés de la sécurité d’une installation intérieure de gaz afin de fournir un état de celle-ci. Il est réalisé par un diagnostiqueur certifié.Une nouvelle norme qui s’inscrit dans la continuité de l’existantCette nouvelle version s’inscrit dans la phase habituelle d’évolution des normes afin de tenir compte, selon le cas, de nouvelles dispositions normatives ou réglementaires, ou bien d’évolutions de son environnement et de pratiques des utilisateurs.Pas de rupture majeure pour cette nouvelle version mais plutôt la prise en compte des évolutions réglementaires impactant les installations de gaz, comme la parution de l’arrêté du 23 février 2018 ainsi que les évolutions technologiques avec le corpus normatif technique correspondant. Les retours des nombreux utilisateurs de la norme - administrations, diagnostiqueurs, contrôleurs, certificateurs de personnes et de produits, normalisateurs - ont été pris en compte et accompagnés d’améliorations de forme.4 questions pour tout savoir sur le diagnostic gazQuand réaliser un diagnostic gaz ?Lors de la vente ou de la location d’un logement. Un diagnostic gaz doit être fourni pour toute vente d'un bien immobilier équipé d'une installation gaz de plus de 15 ans. Il s'ajoute ainsi aux autres diagnostics obligatoires (plomb, amiante, performance énergétique, etc.) à fournir dans le dossier de diagnostic technique remis par le notaire lors de l'achat du logement. Lors d’une location, depuis la loi Alur de 2014, la vérification des installations intérieures de gaz pour les baux d'habitation (soumis à la loi du 6 juillet 1989) est devenue obligatoire.Quelles installations vérifiées ?Le diagnostiqueur examine :la tuyauterie fixe de l’installation et contrôle son étanchéité. le raccordement en gaz des appareils, c’est-à-dire les robinets et les flexibles qui raccordent les appareils à la tuyauterie fixe et s’assure que le robinet qui est en place correspond aux exigences réglementaires. la combustion, qui doit s’effectuer correctement grâce à un débit normal de gaz des appareils. la ventilation des locaux, le logement doit bénéficier de ventilations adaptées et la chaudière et/ou le chauffe-eau doivent être correctement raccordés au conduit d’évacuation des produits de combustion.Quel bilan pour l’installation de gaz ?Le diagnostiqueur établit le bilan de l’installation gaz et indique le cas échéant les anomalies décelées, classées en 3 catégories :A1 pour une anomalie mineure qui ne présente pas de danger immédiat. À faire réparer si possible. A2 pour une anomalie sérieuse qui représente un danger pour la sécurité des personnes et des biens et doit être traitée dans un délai imparti. DGI pour une anomalie majeure qui représente un Danger Grave Immédiat qui nécessite la mise hors service de l'appareil concerné jusqu’à sa remise en conformité.Quelle durée de validité pour le diagnostic gaz selon la norme NF P45-500 ? Le diagnostic gaz est valable 3 ans dans le cas de la vente d’un logement et 6 ans dans le cas d’une location.