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Il y a 2 ans et 160 jours

Loi de finances 2023 : le ministre des Transports salue l’action parlementaire pour le financement de trois lignes à grande vitesse essentielles

Pour financer les grands projets d’infrastructures, la loi d’orientation des mobilités a en effet permis la création de sociétés de projet disposant de ressources spécifiques afin de faciliter la réalisation des grands projets suivants : Le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) La Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur (LNPCA)La Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP)Les amendements adoptés vont donc leur permettre de bénéficier d’un financement complémentaire afin de pouvoir mener à bien de manière pérenne ces grands projets de transport, importants pour leur région comme pour l’ensemble de notre pays.Pour le ministre chargé des Transports : « Je tiens à saluer le travail formidable mené depuis l’origine de ces projets par les élus des trois régions concernées : les responsables locaux, notamment les trois présidents de région Renaud Muselier, Carole Delga et Alain Rousset, et les parlementaires Jean-Marc Zulesi, Claude Raynal, Philippe Tabarot ou encore Henri Cabanel. Ce financement est essentiel pour le développement des réseaux ferroviaires dans les trois régions Occitanie, Nouvelle Aquitaine et Provence Alpes Côte-d’Azur. Je m’y suis engagé dès ma prise de fonctions au ministère des Transports : le développement du réseau ferroviaire est une priorité car c’est une des clés du succès de la transition écologique. »
Il y a 2 ans et 160 jours

Assurance chômage : bug informatique sur le "bonus-malus" de 6.000 entreprises

Promesse de campagne d'Emmanuel Macron en 2017, le bonus-malus, entré en vigueur en septembre, consiste à moduler la contribution patronale d'assurance chômage - 4,05% de la masse salariale - à la hausse (malus) jusqu'à un plafond de 5,05% ou à la baisse (bonus) jusqu'à un plancher de 3%, en fonction "du taux de séparation" des entreprises.Ce "taux de séparation" correspond au nombre de fins de contrats – hors démissions - ou de missions d'intérim assorties d'une inscription à Pôle emploi, rapporté à l'effectif de l'entreprise.Vivement combattu par le patronat, ce dispositif né de la réforme de l'assurance chômage de 2019, vise à inciter les entreprises à allonger la durée des contrats de travail proposés. La mesure, ciblant sept secteurs grands consommateurs de contrats courts, a été présentée comme la contrepartie des règles durcissant l'indemnisation des chômeurs.En septembre, pour la première année d'application, 18.000 entreprises ont été concernées, dont un gros tiers pénalisées (37%).Or, un arrêté paru mercredi au journal officiel explique qu'"une erreur informatique a affecté les données relatives au taux de séparation de certaines entreprises" concernées par le bonus-malus.Au total 6.000 entreprises sont concernées par l'erreur informatique, a détaillé le ministère du Travail.Les entreprises qui ont versé un trop-perçu "sur septembre-novembre" seront remboursées, tandis que celles qui "ont été notifiées d'un taux modulé inférieur à leur vrai taux" seront informées de leur nouveau taux "mais ne seront pas redevables de la différence sur septembre-novembre", a poursuivi le ministère, sans préciser les montants concernés.
Il y a 2 ans et 160 jours

La région Ile-de-France annonce la création de son agence Ile-de-France nature

"Si on veut continuer de construire, on ne peut pas continuer de grignoter en permanence les espaces naturels (...) Il faut renaturer, ramener la nature dans les villes", a insisté la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse.La région a ainsi identifié près de 5.000 ha dans 145 communes, considérées comme prioritaires en raison de leur carence en espaces verts, de projets de renaturation déjà initiés ou de la présence de friches sur leur zone.L'objectif ? "désimperméabiliser" ces espaces à l'horizon 2030, c'est à dire en rendant de nouveau possible la pénétration des eaux dans les sols, souvent recouverts de revêtements imperméables.L'ambition de ce nouveau projet qui "élargit les missions de l'Agence des espaces verts (AEV)" fondée en 1976, est celui de renaturer la région, c'est à dire de réinstaller la nature dans les espaces urbains, dans une région où près "d'un tiers des Franciliens n'a pas accès en proximité aux espaces verts boisés publics", a indiqué la présidente de région.Le travail d'Ile-de-France nature se fera en collaboration avec les maires des communes franciliennes "que nous avons sollicités pour connaître leurs projets et leurs attentes pour les mettre en œuvre", a insisté la présidente de l'Agence des espaces verts d'Ile-de-France Sophie Deschiens.A travers un Appel à la manifestation d'intérêt (AMI), lancé conjointement, les communes sélectionnées pourront bénéficier de financements et "d'accompagnement dans la structuration de leurs projets", a-t-elle ajouté. Cette nouvelle agence, qui reprend les ambitions du Plan vert francilien, prévoit également de "protéger et requalifier 1.000 ha de friches urbaines d'ici 2025, et le double à l'horizon 2030" ainsi que "d'accompagner la plantation et le maintien de 2 millions d'arbres d'ici 2030".Lancé en 2017, le Plan vert de la région Ile-de-France prévoyait la création de 500 hectares d'espaces verts et de nature de proximité. Au total, 781 ha ont été créés, selon les chiffres de la région Ile-de-France.
Il y a 2 ans et 160 jours

La pompe à chaleur en pleine heure de gloire

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) elle-même y voit "une technologie critique pour décarboner le chauffage". Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, le monde devrait passer de 190 millions d'unités aujourd'hui à 600 millions d'ici 2030, couvrant 20% des besoins de chaleur, préconise-t-elle.Alors, tenons-nous là une solution miracle ?Comment ça marche ?"Ce n'est pas un miracle, mais de la thermodynamique utilisant des calories disponibles et gratuites," dit David Bonnet, de l'Association française pour la pompe à chaleur (Afpac).Ces calories sont récupérées dans le sol (géothermie de surface), les nappes phréatiques, ou l'air extérieur, transportées via des fluides frigorigènes. Un compresseur relève leur niveau de température pour les céder ensuite au circuit de chauffage du bâtiment.Ces équipements fonctionnent quasiment tous à l'électricité. On distingue les "PAC" air-eau, pour radiateur standard ou plancher chauffant-rafraîchissant. Et la version air-air, qui transmet la chaleur via un système de ventilation; réversible, elle peut rafraîchir.Le procédé, mis au point par un Américain dans les années 1930, a fait florès aux Etats-Unis dès après la guerre, pour le chaud et le froid.Décennie florissanteLe secteur en France se réjouit de voir son heure venue, car "l'environnement devient la préoccupation de tous et on comprend que les énergies fossiles vont être plus chères".Les dernières années ont été florissantes. Désormais la France compte 5 millions de PAC, dont plus d'un million vendues en 2021, selon l'Afpac.Cela avait commencé timidement au choc pétrolier, raconte David Bonnet, qui a construit en 1975 en France la première machine issue d'un brevet de General Electric.Mais la demande a longtemps stagné, variant au gré des prix du fioul, des aides, des opérations de promotion tentées par EDF, pâtissant aussi d'acteurs peu fiables attirés par l'effet d'aubaine.In fine, les trois fabricants nationaux ont été rachetés par des marques étrangères. Ce n'est que ces dernières années que le pays voit revenir des usines, assemblant des machines aux composants plus ou moins hexagonaux.AmbitionsLe secteur se verrait bien accélérer, notamment sur l'habitat collectif, dans un pays plutôt favorable à l'électricité et comme le permet la dernière réglementation sur les constructions neuves.Plus sélective, l'agence publique de l'environnement Ademe, qui soutient collectivités et entreprises dans l'essor de la chaleur "verte", souhaite accélérer les projets de géothermie de surface, "au vaste potentiel encore inexploité", explique Bénédicte Genthon, sa directrice adjointe pour la bioéconomie.Quelque 200.000 PAC géothermiques produisent 4,7 TWh de chaleur par an en France, soit moins de 1% de la chaleur consommée en 2021.Leur "grand atout est d'exploiter l'inertie thermique du sous-sol, à environ 10-15°C toute l'année (...) Cela permet aussi le rafraîchissement l'été sans contribuer aux îlots de chaleur urbains", souligne Mme Genthon, ajoutant que cette option offre une meilleure performance qu'une PAC puisant dans l'air, en particulier par grand froid.Et limitesPour l'Ademe, "pour le chauffage des bâtiments, l'idée est d'étudier les meilleures sources disponibles en fonction du contexte local", résume Mme Genthon, "en privilégiant le raccordement à un réseau de chaleur, puis la chaleur de récupération (par exemple sur des unités de valorisation énergétique des déchets), la géothermie et enfin le bois-énergie".Les obstacles à la PAC, le secteur les voit surtout dans l'intégration des éléments extérieurs sur le bâti, et parfois le temps de rentabilisation de certains projets. La majorité des pompes à chaleur sont aussi dotées d'un chauffage d'appoint, y compris parfois le maintien parallèle des chaudières au fioul, admet M. Bonnet.Avec la montée du prix de l'électricité, Julien Guillemoto, infirmier dans l'Isère, mise aujourd'hui sur un poêle à bois.Mais il reste content de sa pompe à chaleur, rentabilisée en cinq ans. "Il vaut mieux avoir une maison bien isolée", dit-il. Il lui a aussi fallu un temps d'apprentissage: "au début je visais 20°C, c'était trop chaud. On s'est finalement fixé à 17°C. Et j'ai ajouté une couche de carrelage sur le plancher chauffant".
Il y a 2 ans et 160 jours

Le granulé de bois, un cylindre dans l'air du temps et dans sa "bulle"

Les prix ont doublé en un an et restent élevés alors même que la demande a chuté cet automne. "On est dans une bulle, ça va finir par redescendre", estime Eric Vial, directeur général de Propellet, l'association nationale du chauffage aux granulés de bois ("pellet" en anglais).La douceur de l'automne et la reconstitution progressive des stocks ont déjà fait baisser la pression.Dans l'arrière pays niçois, Philippe B., 67 ans, trouve enfin des sacs de 15 kg de granulés "à 8,99 euros": "C'est mieux qu'il y a quelques semaines où c'était 14,99 euros, mais on est encore au double de l'année dernière".Faudra-t-il importer ?Le granulé est un sous-produit de la première transformation du bois : lorsqu'un tronc arrive en scierie, environ 50% est transformé en bois d’œuvre ou en emballage bois et les 50% restants sont des chutes (copeaux) et de la sciure.Considérés comme une énergie renouvelable par l'Union européenne, les granulés sont de petits cylindres de sciure de résineux compressée, vantés par le secteur comme "un combustible homogène et dense", au très faible taux d'humidité (inférieur à 10%), ce qui "lui confère un haut pouvoir calorifique et permet aux appareils de chauffage d'avoir un excellent rendement".La demande ne cesse de progresser. Selon Frédéric Plan, directeur général de la Fédération française des combustibles, carburants et chauffage (FF3C), "les besoins annuels en granulés sont passés d'1,8 million de tonnes en 2020-21, à 2 millions en 2021-22 et sont estimés à environ 2,4 millions cette année".Il estime la capacité de production française à quelque 2 millions de tonnes : "il faudra donc peut-être importer 400.000 tonnes. Tout dépendra de la rigueur de l'hiver".Stockage préventifAujourd'hui, 1,7 million de foyers français se chauffent au granulé (des poêles à 90%), selon Eric Vial. A comparer aux 2,8 millions se chauffant au fioul.La demande a flambé à partir du printemps, conséquence de l'anxiété de consommateurs face à la guerre en Ukraine et à l'explosion des coûts du gaz et de l'électricité. Les poêles à granulés, qui étaient souvent un chauffage d'appoint, ont été allumés plus tôt ou ressortis des placards.Le nombre d'installations de chaudières avait augmenté de 120% entre 2020 et 2021, rappelle Eric Vial, ce qui a contribué à "une augmentation globale de la consommation de granulés de 10 à 15%". Et aussi un "changement de comportement des acheteurs" qui "ont voulu dès le mois de mars être livrés pour toute leur consommation annuelle".Carine Pechavy, qui dirige l'entreprise familiale du même nom installée depuis plus de cent ans dans le Lot-et-Garonne, et livre dans toute la région du Sud-Ouest, a dû refuser de nouveaux clients et restreindre ses livraisons."Certains clients voulaient 3 à 4 tonnes alors qu'ils consomment annuellement une tonne, on leur a donné 1 à 1,5 tonne", explique-t-elle.Prix doublé"Les granulés sont passés de 350 euros la tonne l'an dernier à entre 700 et 900 euros au début de l'automne", selon Frédéric Plan de FF3C.La ruée du printemps a certes contribué à la hausse des prix, mais la filière était déjà en tension, selon Hervé Dumanoir, entrepreneur dans la Somme.Sa société Flandre Energies a vu ses ventes de granulés "doubler en cinq ans" et "l'offre baisser" après la crise sanitaire, "parce que les scieries ont ralenti leur activité: moins de bois d'oeuvre, c'est moins de chutes pour faire des pellets"."On partait avec des stocks bas quand la guerre en Ukraine a débuté. Et la Russie et l'Ukraine fournissaient entre 10 et 15% des importations européennes de granulés", ajoute-t-il.La folie est telle qu'elle a nourri les arnaques, au point que les professionnels recommandent de ne payer qu'à la livraison des granulés.
Il y a 2 ans et 160 jours

L'immobilier ancien ralentit mais résiste à l'incertitude économique

Les prix, qui grimpent depuis le début de la pandémie, ont progressé de 6,4% au troisième quart de l'année par rapport à 2021. Un léger ralentissement par rapport aux 6,8% du deuxième trimestre et aux 7,3% du premier.Cette hausse suit la courbe des transactions qui, après avoir atteint un pic au 3e trimestre 2021 (plus de 1,2 million de ventes), reflue doucement mais reste à un niveau très élevé avec 1,13 million de ventes conclues en douze mois."On constate que ce marché immobilier est très, très résistant sur la France entière", a commenté Thierry Delesalle, président de la commission statistiques des Notaires du Grand Paris."Nous sommes étonnés de cette vigueur qui perdure alors que tous les feux ne sont plus au vert", a-t-il déclaré.L'inflation alimentée par les prix de l'énergie et le resserrement des conditions de crédit ne semblent ainsi pas encore avoir d'impact sur l'immobilier ancien.Les statistiques des notaires, basées sur les ventes définitivement conclues, reflètent l'état du marché avec retard par rapport à celles des réseaux d'agences, qui se fient plutôt aux promesses de vente. Mais elles sont plus exhaustives.L'impact du taux d'usure, qui interdit d'emprunter au-delà d'un certain taux d'intérêt et bloque l'accession à la propriété de certains ménages, n'est donc pas entièrement intégré, la préoccupation à ce sujet ayant commencé à grimper cet été.L'inquiétude vis-à-vis des retraites, avec une réforme annoncée dans les prochains mois, peut plutôt ramener des Français vers l'investissement locatif, vu comme un complément de revenus, a estimé Me Delesalle.La tendance observée depuis 2020, qui voit les maisons se renchérir beaucoup plus vite que les appartements, continue: elles ont augmenté deux fois plus vite, 8,2% contre 4,1%.Crise de l'énergieDeux explications à cela, commente pour l'AFP Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents: "les fameuses tendances post-Covid, avec les gens qui ont cherché un jardin", et les prix de l'immobilier devenus inaccessibles dans les grandes villes, qui poussent des ménages vers le périurbain."Il y a des personnes qui n'ont pas le choix, des gens qui sont contraints d'acheter dans ces territoires et d'utiliser leur voiture, et c'est d'autres frais qui en pâtiront ensuite", dit-il."On peut dire que la crise Covid est derrière nous et que la crise de l'énergie (...) redistribue complètement les cartes", a jugé Christian Godard, des Notaires du Grand Paris.La future interdiction de louer des logements trop énergivores commence aussi à avoir des conséquences sur les prix, ont relevé les notaires."Forcément, sur les maisons, ça a plus d'influence, et les prix sont plus négociés que pour les appartements quand vous avez une mauvaise étiquette thermique", a détaillé Me Delesalle."Vu la difficulté aujourd'hui de trouver des entreprises qualifiées pour faire des travaux, vu l'augmentation du coût des travaux (...), ça peut, je pense, peser un peu dans la balance et faire hésiter les investisseurs et les acquéreurs", a également jugé Me Godard.Les prix des appartements suivent des tendances totalement différentes dans les trois plus grandes villes du pays: ils continuent de refluer à Paris (-1,2%), tandis qu'ils progressent doucement à Lyon (+1,9%) et flambent à Marseille (+10,8%)."Marseille est une ville qui rattrape son retard", avance Thomas Lefebvre. "Les prix restent bas par rapport à d'autres agglomérations, et c'est ça qui porte le marché.""Vous avez aussi un marché marseillais qui est en très forte pénurie d'offre", ajoute-t-il.Dans la capitale, la baisse des prix continue d'épargner les arrondissements les plus chics (VIe, VIIe, VIIIe, XVIe) ainsi que le XIe, sans doute du fait du retour des acheteurs étrangers après la fin des mesures sanitaires.
Il y a 2 ans et 160 jours

Crise du logement et résidences secondaires : le Sénat peine à trouver une réponse

Le débat, sensible, s'est tenu alors que de nombreux maires sont reçus au Sénat, dans le cadre de leur Congrès."Ce sujet n'est que la suite d'une réforme (suppression de la taxe d'habitation sur la résidence principale, ndlr) non financée, bâclée, et que les collectivités doivent aujourd'hui, comme elle le peuvent traiter", a d'emblée affirmé le rapporteur général Jean-François Husson (LR)."Les Français ont peut-être fait des économies" mais ils "n'arrivent plus à se loger", a renchéri la centriste Annick Billon.Le gouvernement a introduit dans le projet de budget considéré comme adopté en première lecture par l'Assemblée un article permettant d'élargir les "zonages", où les communes sont autorisées à majorer de 60% la taxe d'habitation des résidences secondaires.L'objectif: offrir un levier supplémentaire aux communes où les populations locales peinent à trouver un logement à l'année, alors qu'il en existe qui sont rarement occupés.Le ministre chargé des Comptes publics Gabriel Attal a indiqué que "selon Bercy, 80% des communes" ayant droit à cette majoration ne l'utilisent pas.Des propositions ont été faites pour aller au-delà en permettant de "décorréler" les taux de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires et des taxes foncières, afin que l'augmentation de la première ne pénalise pas mécaniquement l'habitat permanent. Mais des sénateurs ont alerté contre un risque de "matraquage" des résidences secondaires.Risque "constitutionnel""Cette règle de lien, certes contraignante, permet d'éviter qu'une collectivité fasse peser la charge de l'impôt sur une catégorie particulière de contribuables", a souligné M. Husson."Ce que nous demandons c'est d'autoriser les collectivités à décider ce qui est bon pour elles en matière fiscale", a plaidé Patrick Kanner, patron des sénateurs PS.Après de longs débats, le Sénat a voté, contre l'avis du gouvernement, un "compromis" proposé par Philippe Bas (LR) pour donner aux collectivités une marge de manœuvre limitée."Il serait possible d'augmenter dans la limite de 25% la taxe sur les résidences secondaires sans augmenter la taxe sur le foncier bâti", a-t-il précisé.Contre la hausse des locations de type Airbnb, les sénateurs ont voté l'exclusion d'un abattement fiscal pour les micro-entreprises des contribuables qui "donnent en location au moins trois meublés de tourisme"."On voit que vous visez (...) ces investisseurs qui ont acheté plusieurs appartements et les mettent sur Airbnb", a répondu Gabriel Attal, reconnaissant un "sujet majeur". Mais "vous ne pouvez pas moduler (l'abattement) selon le nombre d'appartements", a-t-il poursuivi, évoquant un risque "constitutionnel".D'abord opposé à la mesure, le ministre a convenu de poursuivre le travail dessus, "mais si on se rend compte que c'est manifestement inconstitutionnel dans la navette (parlementaire) je pense qu'on le supprimera".Les sénateurs ont également voté un report de trois mois, au 1er avril 2023, de la baisse prévue des avantages fiscaux du dispositif Pinel, qui doit disparaître totalement en 2024.
Il y a 2 ans et 160 jours

Eiffage Construction installe une grue à tour au 26e étage de la Tour Hopen à Paris-La Défense

Celle-ci a été installée sur la terrasse du 26e étage de la Tour à l'aide d'une grue mobile de 750 tonnes équipée d'une flèche à volée variable de 84 mètres, elle-même mise en place grâce à trois autres grues mobiles. Cette opération vient d'être réalisée avec succès pour le chantier démarré cet été pour le compte de différents investisseurs représentés par Primonial REIM France.Imaginé par le cabinet d'architecture Ateliers 2/3/4, accompagné d'Orfeo Développement en tant que maître d'ouvrage délégué, le projet a pour ambition de contribuer à donner une dynamique nouvelle au plus important quartier d'affaires de France. L'immeuble tertiaire, construit en 2002 et classé IGH, a ainsi été repensé pour en faire une tour à usage mixte emblématique du quartier d'affaires.Les travaux, réalisés par Eiffage Construction et Goyer aux côtés des entreprises Phibor et Lefort-Francheteau, consistent en la restructuration et la surélévation de la Tour qui culmine à 218.00 NGF. Rehaussée de trois niveaux et dotée d'une extension latérale sur 26 niveaux en structure métallique, sa surface de plancher va passer de 61 000 m² à près de 66 000 m² et pourra accueillir 7 400 personnes.Afin de répondre aux meilleurs standards internationaux, ce projet qui aura recours au réemploi d'éléments issus du curage de la tour existante, vise plusieurs certifications et labels : HQE bâtiment durable et BREEAM niveau Excellent, Well Gold, Well HSR et Ready to Osmoz.D'une durée de 25 mois, les travaux s'achèveront au cours du troisième trimestre 2024.Ce marché a été remporté en groupement en mai 2022 à la suite d'une consultation lancée en 2021 et une phase de travail en exclusivité.Eiffage Construction est intervenu à plusieurs reprises ces dernières années dans le quartier d'affaires de Paris - La Défense tant en neuf avec la construction de la Tour Majunga qu'en rénovation avec l'ensemble Carré Michelet, l'immeuble Window, les Tours Pascal ou encore la Grande Arche de La Défense.
Il y a 2 ans et 160 jours

Silverwood édite un guide de ses solutions répondant à la réglementation incendie

Ayant pour ambition d’offrir un accès facile à des solutions pertinentes et performantes, le Guide Solutions Feu est conçu pour accompagner les prescripteurs dans leurs préconisations architecturales en concevant des bâtiments pour retarder et limiter la propagation du feu. Les Solutions Feu proposées par Silverwood sont adaptées aux exigences des établissements recevant du public (E.R.P) et des logements collectifs. A chaque projet, sa solution !Les solutions feu : un enjeu majeur dans les ERP et les logements collectifsA l’écoute des attentes de son marché et des évolutions réglementaires et techniques, Silverwood développe en permanence de nouveaux produits et de nouvelles solutions. C’est dans ce contexte et pour faire face aux enjeux de la réglementation incendie que Silverwood propose désormais des solutions spécifiques (bardages et systèmes constructifs) adaptées aux exigences pour les façades des établissements recevant du public (E.R.P) et des logements collectifs.Pour Manel Eon, Directrice Marketing & Innovation : « Il devenait nécessaire d’amener de la pédagogie et d’accompagner nos clients dans leurs choix. La réglementation incendie n’est pas simple à appréhender. Elle amène une réponse collective pour permettre aux prescripteurs et aux clients de trouver la solution adéquate. Avec le guide Solutions Feu, nous amenons une réponse sur-mesure pour chaque projet de construction. »Avec ce guide, Silverwood souhaite partager une approche à la fois technique et pédagogique. Technique d’abord, en regroupant les solutions produits et les schémas techniques associés à chaque solution, pour faciliter la compréhension et permettre de se projeter dans le rendu architectural. Pédagogique ensuite, en prenant comme point de départ la nature du projet et en accompagnant le parcours décisionnel dans une recherche d’équilibre entre les exigences réglementaires et les solutions produits performantes et économiques.Wood Fire solution 1 Cette première solution permet l’utilisation d’un large panel de bardages bois Silverwood répondant aux exigences normatives et permettant d’appliquer les solutions techniques du guide filière de référence (Guide «Bois Construction et Propagation du feu par les façades», version 3.1 du 07-12-2020) : 4 essences, avec ou sans finition, en lames pleines ou faux claire-voie, avec des classifications Euroclasses D-s2, d0 ou C-S2,d0.Wood Fire solution 2 Ce système constructif performant offre une alternative architecturale et technique, certifié par l’essai LEPIR 2. Il est particulièrement adapté à la préfabrication des façades en mur porteur bois et propose une solution sans dispositif d’obturation de la lame d’air (Fire Stop). Wood Fire solution 3 Ce système constructif a été développé exclusivement avec les bardages Silverwood en Mélèze, certifié par l’essai LEPIR 2. Cette solution permet de limiter le débord des déflecteurs et de s’affranchir du dispositif d’obturation de la lame d’air. Ce guide Solutions Feu est aussi l’occasion pour Silverwood d’enrichir son offre de bardages avec 3 nouveaux profils, Pulse, Eskis et Tempo, résolument modernes et spécialement conçus pour répondre aux enjeux Feu. Fort de son expertise, Silverwood amène véritablement de la pédagogie pour les prescripteurs, dans un environnement réglementaire qui a fortement évolué ces dernières années.
Il y a 2 ans et 161 jours

Quadrapol lance Papillon, une Tiny House écologique et économique en bois haut de gamme

Le PAPILLON, la maison compacte en bois haut de gamme accessible à 78 000 euros TTC, transport en France métropolitaine comprisVéritable maison compacte écologique, le PAPILLON, dernier-né de la gamme QUADRAPOL, répond à des besoins très actuels. Il représente une réelle alternative à l’habitat traditionnel face à la hausse des coûts de l’énergie et aux nombreuses difficultés éprouvées pour réaliser un projet de construction : difficultés d’accès au prêt immobilier et hausse des taux, augmentation du prix des matériaux, délais de construction rallongés, pénurie de main d’oeuvre, contraintes accrues imposées par l’urbanisme pour l’obtention des permis de construire, etc…Une réalisation moderne et écologique pour 4 personnesPrésentant l’architecture d’un loft compact avec 4 couchages sur une surface parfaitement optimisée de 30 m2 et 90 m3, le PAPILLON est équipé d’une cuisine, salle de bain et d’une mezzanine de 9 m2 avec 1,75 m de hauteur. Il intègre parfaitement les exigences de la transition énergétique, avec une isolation thermique écologique et une étanchéité particulièrement performante. L’utilisation de matériaux sains et durable, d’origine européenne fait du PAPILLON une réalisation de haute qualité de fabrication. La construction off-site a l’avantage de permettre une meilleure gestion des déchets de fabrication.La conception de cette maison compacte lui permet d’être transportable, offrant à ses propriétaires la possibilité de déplacer leur foyer en fonction de leur parcours de vie.Une installation sans permis de construire et en 3 mois seulementConçu dans l’atelier par des artisans expérimentés et livré directement monté sur site, le PAPILLON est installé clés en main dans un délai au minimum entre 3 et 5 fois plus court que pour une construction traditionnelle similaire. Afin d’atteindre la neutralité carbone et de compenser les émissions de CO2 liées à la production et au transport, QUADRAPOL finance la plantation de 20 à 30 arbres pour chaque maison en bois construite.La possibilité d’une autonomie totale, en énergie et en eauGrâce à sa surface compacte parfaitement isolée et ses faibles besoins énergétiques, ce loft écologique en bois peut aisément fonctionner en autonomie. Pour un supplément à partir de 14 900 euros TTC, les propriétaires ne paieront plus de factures d’électricité (panneaux photovoltaïques) ni d’eau (système de récupération des eaux de pluie avec pompe et filtration).
Il y a 2 ans et 161 jours

Programme d’investissements d’avenir (PIA3) : Alkern lauréat de l’appel à projets « Innov Avenir Filière »

Ce projet vise à structurer la filière miscanthus autour d’une nouvelle usine capable de fabriquer de nouveaux produits biosourcés et bas carbone pour le marché du bâtiment. D’un montant estimé à plus de 8 millions d’euros, il sera accompagné à parts égales par l’État et la Région à hauteur de 1 million d’euros, soit 2 millions d’euros au total, dont la moitié sous forme de subventions et la moitié sous forme d’avances récupérables.Pour M. BABRE, Préfet de l’Eure : « Ce projet s'inscrit parfaitement dans le cadre des enjeux nationaux rappelés par le président de la République en matière de neutralité carbone pour 2050 et d'émergence de nouveaux savoir faire, de rupture technologique. L'industrialisation d'un nouveau procédé permettant de produire des blocs de béton bas carbone à base de granulats de miscanthus produits localement offrira de nouvelles solutions pour la construction associant performance énergétique et faible empreinte environnementale, tout en favorisant le développement d'une filière d'avenir et d'un éco-système économique local. Pour toutes ces raisons, l'Etat est heureux d'accompagner financièrement ce projet de première industrialisation après avoir accompagné la phase amont d’ingénierie du projet. »Pour mémoire, le PIA3 régionalisé filière se distingue en permettant la conduite d’actions territorialisées financées à parts égales par la Région Normandie et l’Etat. Lancé en 2018, l’appel à projets (AAP) « Innov’ Avenir Filières » vise à financer des projets de structuration de filière, en permettant à des entreprises la composant, le recours à des moyens de production ou des infrastructures de recherche partagés, l’échange de données et d’informations, le partage des visions technologiques et de marché ainsi que l’initiation de démarches commerciales partagées.À l’issue du comité de sélection régional qui s’est tenu en juillet 2022, la candidature portée par la société ALKERN, fabriquant de solutions durables d’aménagement du territoire à base de produits en béton préfabriqué, a été désignée lauréate de cet appel à projets.Au cours d’un événement organisé sur le site industriel ce jour pour célébrer cette première étape importante, les différents participants ont pu partager tous ensemble les objectifs poursuivis du projet. La construction de cette nouvelle usine (située sur la commune des 3 Lacs) équipée d’un process inédit en France permettra de fabriquer des nouveaux matériaux de construction biosourcés s’inscrivant dans la trajectoire zéro émission nette de gaz à effet de serre 2050 de la France. Il s’agit également de poser la première pierre d’une nouvelle filière à base de miscanthus qui permettra d’ancrer, avec la communauté agricole, une activité industrielle s’appuyant sur les ressources naturelles et renouvelables de la région.Grâce à ce projet, Alkern va ainsi pérenniser ainsi 22 emplois directs (dont 7 nouveaux) avec une capacité de fournir la réalisation de l’équivalent de 3000 maisons individuelles par an soit 4800 emplois indirects.Pour l’ensemble des territoires à proximité de l’usine, c’est une solution supplémentaire pour leurs futurs besoins d’éco-construction et répondant déjà aux futures évolutions réglementaires de la RE2020.En effet, grâce à une réduction d’au moins 40% du bilan carbone des blocs fabriqués dans cette nouvelle usine, l’économie annuelle s’élèvera entre 2000 et 3000 tonnes de CO2. Il convient de plus d’ajouter la diminution de 90% de la consommation en eau sur les chantiers et une mise en œuvre plus rapide pour mesurer les bénéfices d’un tel projet. Le développement de produits isolants apportera non seulement une baisse de la consommation énergétique des bâtiments mais également un confort été comme hiver à ses occupants.De plus, afin d’accompagner la transition vers une construction plus vertueuse, l’usine a été conçue pour alterner facilement entre la production de blocs géo-sourcés ou de blocs biosourcés. Alkern pourra ainsi offrir à ses clients une mixité de solutions constructives (murs porteurs ou non porteurs) répondant aux enjeux propres de chaque projet.La création de cette filière servira également à résoudre des sujets clés pour les autres débouchés notamment un modèle économique de référence et une réponse à la gestion du stockage de miscanthus (nécessaire pour permettre de mettre en adéquation une ressource annuelle et un besoin de production régulier).Enfin, ce projet permettra de mettre en avant cette agro-ressource comme réponse pertinente aux zones à enjeux (AAC) grâce à ses très faibles besoins en entrants ; une solution pour concilier diversité agronomique, bas carbone et maîtrise de la qualité de l’eau sur ce territoire. Le projet Alkern va ainsi plus globalement permettre un effet de levier vers le développement plus large d’une filière à base de cette agro-ressource au travers d’autres applications industrielles aujourd’hui émergentes (automobile, cosmétique, chimie verte et biosourcée…). Il offrira ainsi aux agriculteurs un débouché économique supplémentaire pour diversifier leur production et leur clientèle.Pour M. Morin, Président de la Région Normandie : « La Normandie bénéficie de secteurs économiques à fort potentiel, d’activités fortement créatives et novatrices avec des produits emblématiques et des filières de haute technologie, pour la plupart adossées à des pôles de recherche d’envergure internationale. Cet appel à projets remporté par Alkern témoigne du dynamisme des entreprises normandes en matière d’innovation. Il va en plus permettre de développer une toute nouvelle filière pour le secteur agricole. Dans une économie en perpétuel mouvement, marquée par les innovations et les nouveaux usages, la capacité d’un territoire à innover et expérimenter est déterminante. Ce Programme d’Investissements d’Avenir territorialisé est un véritable enjeu pour les Normands ! »
Il y a 2 ans et 161 jours

Journée contre la précarité énergétique : Hellio mobilisé dans la lutte aux côtés de STOP Exclusion Énergétique

Face à la flambée des prix de l'énergie, ce phénomène risque de prendre de plus en plus d'ampleur : selon le collectif STOP Exclusion Énergétique, 60% des foyers restreignent leurs consommations d'énergie pour limiter leur facture énergétique.Depuis la création du dispositif précarité au sein des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) en 2016, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, membre historique du collectif STOP Exclusion Énergétique, a toujours placé la lutte contre le mal logement au cœur de ses priorités.Hellio vient de franchir la barre des 100 millions d'euros de primes CEE distribuées auprès des ménages précaires, pour un total de 55.000 opérations d'économies d'énergie réalisées, principalement des travaux d'isolation et de chauffage.Réduire le reste à charge des ménages les plus modestes : une condition pour sortir de la précarité énergétiqueDe nombreuses actions sont aujourd'hui menées pour rendre accessibles les systèmes de chauffage plus performants, tels que la pompe à chaleur. "Grâce au bonus de 1.000 € supplémentaire accordé dans le cadre de MaPrimeRénov' depuis le 15 avril 2022 et plus récemment le coup de boost de 1.000 € avec les CEE, nous sommes en mesure d'installer une pompe à chaleur à moins de 1.000 € chez les ménages précaires", souligne Arthur Bernagaud, directeur des solutions Hellio pour le résidentiel individuel.Pour une rénovation globale, le montant du reste à charge s'élève, en moyenne [1], entre 41.000 € pour les foyers modestes et 35.000 pour un ménage précaire. La rénovation globale est alors inaccessible pour des familles qui vivent parfois avec moins de 10 euros par jour. "Ce parcours global de travaux, qui doit être composé a minima de l'isolation, du remplacement du système de chauffage et de la ventilation, est pourtant la condition sine qua none pour sortir de la précarité énergétique", insiste Arthur Bernagaud.[1] Selon une étude réalisée par Hellio sur l'évolution du reste à charge de janvier 2021 à juillet 2022Les engagements de Hellio aux côtés du collectif STOP Exclusion ÉnergétiqueEn tant que membre historique et acteur engagé du collectif STOP Exclusion Énergétique, Hellio prend part aux actions menées dans le cadre de la Journée nationale de Lutte contre la Précarité énergétique.Une conférence aura lieu au Salon des Maires et des Collectivités Locales jeudi 24 novembre à 10h30 sur le thème "Éradiquer la grande précarité énergétique partout en France, la sobriété accessible à tous", à laquelle Claire Gagnaire, secrétaire générale de Hellio et présidente de l'association Les Transitionneurs, dont STOP Exclusion Énergétique et Hellio font également partie, participera.L'après-midi se déroulera au ministère de Transition écologique et de la Cohésion des territoires la présentation des meilleures solutions au service de l'éradication de l'exclusion énergétique et la remise des trophées devant le jury de STOP Exclusion Énergétique avec Claire Gagnaire membre du jury.Cinq catégories seront récompensées pour mettre en avant les solutions qui fonctionnent, les faire valoir, les faire connaître et les dupliquer :Dispositif TerritorialFormation, Mobilisation, CommunicationFinancementOpérateurs et Solutions techniques et numériquesIdentification et accompagnementAutre projet commun à plus long terme : Hellio, avec STOP Exclusion Énergétique, a présenté en octobre 2022 à la DGEC un programme CEE, baptisé "Territoires zéro exclusion énergétique", pour financer l'accompagnement de territoires dans la rénovation énergétique de leurs logements.Pour Didier Maciocia, directeur de la recherche et développement contre la précarité énergétique : "La précarité énergétique n'est pas née d'aujourd'hui, elle existait déjà il y a plus de 15 ans ! C'est une crise structurelle qui ne peut pas se résoudre avec des solutions conjoncturelles, comme le boulier tarifaire. Il faut une coordination au sein des territoires, avec des personnes en mesure de déceler les ménages en situation de précarité, de le comprendre, des acteurs généralistes comme Hellio qui ont la capacité de gérer les chantiers de rénovation énergétique et mobiliser les financements, et des entreprises de travaux qui doivent développer des solutions innovantes."
Il y a 2 ans et 161 jours

Les Français se sont détournés du Livret A en octobre

Malgré ce changement de tendance, après plusieurs mois de collecte record provoquée par la hausse du taux à 2% au 1er août, ce mois d'octobre reste historiquement plutôt bon.A titre de comparaison, les Français avaient décaissé 2,8 milliards en octobre 2021 et 2,1 milliards en 2019. En 2020, année très atypique avec l'irruption du Covid-19, les retraits n'avaient excédé les dépôts que de 900 millions d'euros.Octobre est un mois traditionnellement défavorable pour l'épargne et d'autant plus pour le Livret A, très liquide, notamment du fait des impôts locaux. Il faut ainsi remonter à 2012 pour avoir un mois d'octobre où les dépôts ont excédé les retraits.Si la taxe d'habitation a pratiquement disparu en 2022, la taxe foncière a de son côté vu son coût s'accroitre pour de nombreux ménages.Chose relativement rare, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a cependant connu une tendance contraire, avec une collecte nette positive le mois dernier, à 290 millions d'euros.L'encours cumulé des deux livrets réglementés se situe à 499,4 milliards d'euros, soit une hausse de 6,5% sur un an.
Il y a 2 ans et 161 jours

Artibat 2023 : un millésime très prometteur et au plus près des professionnels

Salon de référence pour les professionnels du bâtiment et des travaux publics depuis plus de trois décennies, ARTIBAT tiendra sa 18ème édition au Parc Expo de Rennes les 18, 19 et 20 octobre 2023. Réunissant l’exhaustivité de la chaine des professionnels (artisans, industriels, distributeurs et prescripteurs) qui construisent et qui rénovent, ARTIBAT s’annonce déjà comme l’événement majeur de la construction en 2023.ARTIBAT et ses 65.000 m2 d’exposition s’impose en effet dans le paysage national avec 40.000 visiteurs attendus par les 1.000 exposants répartis sur 5 Pôles : Gros œuvre 14.000 m2, Second œuvre 16.000 m2, Équipement 6.400 m2, Lot technique 8.600 m2 et Gros matériel TP sur 20.000 m2.L’édition 2023 ne va pas déroger à la règle et devrait à nouveau confirmer son positionnement de salon de premier plan, où affaires et convivialité constituent les leviers d’un rendez-vous incontournable.Ainsi, si ARTIBAT sera bien entendu l’occasion de découvrir les nombreuses innovations des exposants, précisons que la sélection officielle du Jury d’experts, mettant en lumière les nouveautés les plus pertinentes, utiles et performantes, commercialisées depuis moins d’un an, sera reconduite. D’autres temps forts viendront jalonner cette 18ème édition pour sensibiliser et accompagner les professionnels au cœur des enjeux sectoriels, d’aujourd’hui et de demain.Pour Valérie Sfartz, directrice générale d’ARTIBAT : « Les projets que nous préparons pour ARTIBAT 2023 seront résolument au plus proche des préoccupations des professionnels et de leur quotidien pour les sensibiliser à mieux construire, mieux rénover dans une logique vertueuse pour l’environnement. »
Il y a 2 ans et 161 jours

Lancement d’Action cœur de ville 2 par Christophe Béchu et Caroline Cayeux

Depuis 2017, la première phase du programme national Action cœur de ville a permis de renforcer l’attractivité et de soutenir le développement durable de 234 villes « moyennes » qui exercent une fonction de centralité, en investissant à hauteur de 5 milliards d’euros prioritairement dans la redynamisation de leur centre-ville afin de les rendre plus attractifs et résilients. Cinq ans après, les résultats sont là : plus de 6500 actions engagées, la fréquentation de ces communes a augmenté de 15% depuis 2018 et 91% des élus se déclarent satisfaits ou très satisfaits du programme.Un an après l’annonce du président de la République de prolonger le programme, et afin de poursuivre et renforcer l’attractivité des villes moyennes, les ministres annoncent en détaillent les mesures jusqu’à 2026. Au moins 5 milliards d’euros, sur 4 ans, permis grâce à l’engagement de l’État et de ses partenaires financiers (Banque des territoires, Anah et Action logement), permettront de continuer à revitaliser les 234 communes identiques à celles du premier volet. L’État poursuivra son rôle de facilitateur pour permettre aux territoires de développer leurs propres projets.L’adaptation au changement climatique et la promotion de la sobriété énergétique et foncière vont devenir les fils conducteurs de cette seconde phase (lutte contre l’étalement urbain, renaturation, rénovation, traitement des friches…).Si les interventions en centre-ville demeurent la priorité du programme, une attention particulière sera portée aux quartiers de gare et aux entrées de ville, qui constituent des secteurs clés pour assurer la transition écologique dans les villes moyennes.En ce sens, les ministres ont demandé aux préfets, en accord avec le maire, de suspendre davantage les projets d’installation de commerces en périphérie lorsque ces derniers sont préjudiciables à la revitalisation commerciale de leur centre-ville.Aussi, les ministres proposeront un dispositif dédié visant à redonner vie à des bâtiments historiques et emblématiques aujourd’hui laissés en friche.Enfin, les ministres souhaitent proposer aux maires de communes ACV un accompagnement renforcé dans leur stratégie globale d’adaptation au changement climatique. Celles-ci pourront par ailleurs avoir recours à un «conseiller en énergie partagée» pour aider la commune à identifier de nouveaux leviers de maîtrise d’énergie.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Action Cœur de ville a produit des résultats concrets dans la vie quotidienne des Françaises et des Français : revitalisation des commerces, rénovation des logements, valorisation du patrimoine bâti, renforcement des transports...A l'appel du Président de la République, l'Etat et ses partenaires ont engagé 5Md€, et ce sont autant de projets qui sont sortis de terre ! Action Cœur de ville, c'est aussi une nouvelle façon de travailler avec les territoires pour répondre aux besoins concrets de nos concitoyens, et nous voulons donc continuer en faisant de la transition écologique le fil vert de cet acte 2 ! Nous avons 234 villes moyennes qui peuvent incarner la réussite de la transition écologique des actes et du quotidien, et nous voulons porter haut l'exemple qu'elles donnent en faisant de la France la première Nation verte. »Pour Caroline Cayeux, ministre chargée des Collectivités territoriales : « Quand le programme fonctionne bien, on va plus loin ! Depuis cinq ans, Action cœur de ville apporte une réponse politique forte pour renforcer l’attractivité des centres-villes et leur redonner un rôle de moteur de développement pour leurs territoires. Plus de 6500 actions ont permis d’améliorer de façon significative la qualité de vie des habitants, avec la restauration du patrimoine, la réfection du bâti, la réimplantation de commerces, la renaturation des espaces, ou encore le réaménagement des mobilités. Aujourd’hui, je suis fière d’annoncer que nous renforçons les moyens consacrés au volet 2, avec un budget supplémentaire – au moins cinq milliards d’euros sur quatre ans – en faveur de 234 villes moyennes. Nous allons faire de la transition écologique le fil conducteur de ce volet 2 !. Nous allons également intégrer entrées de villes et dans le périmètre des interventions possibles. Et ce, afin de placer les villes moyennes au cœur de l’aménagement de notre pays, au cœur de son développement durable ! »
Il y a 2 ans et 161 jours

Rénovation énergétique : trop chère et pas assez aidée, selon le Conseil économique et social

L'avis voté mardi préconise ainsi "un dispositif d'avances remboursées lors de la vente du bien ou de la succession, accessible sous condition de ressources".Le CESE recommande parallèlement d'inciter les banques à proposer des prêts "acquisition-amélioration" ou "réhabilitation énergétique" remboursables lors de la revente du logement ou au moment de la succession du propriétaire quand il décède.Une autre modalité de financement des travaux est préconisée dans l'avis, consistant à "surélever des bâtiments existants pour y créer de nouveaux logements dont la vente permettrait de réaliser les travaux nécessaires dans les étages inférieurs".Il faudrait adapter certaines règles d'urbanisme en dehors des périmètres classés, recommande le CESE qui note les réticences que cette solution suscite en France, contrairement à des pays voisins.Notant la nécessité d'accélérer et d'intensifier les efforts de rénovation énergétique des bâtiments qui représentent 44% de la consommation finale d'énergie, le CESE souligne que l'obstacle reste largement financier. La situation est encore plus criante en Outre-mer."Il faut avoir à l'esprit qu'une rénovation globale (ou performante) coûte en moyenne entre 25.000 et 60.000 euros et qu'au minimum 5 millions de logements doivent en bénéficier à terme", dit-il.Dans la pratique, 99% des ménages sollicitent l'aide Maprimerénov' pour des "travaux limités" et le remplacement uniquement de certaines parties du logement, le chauffage, les fenêtres ou la toiture. Sur près de 650.000 dossiers Maprimerénov' acceptés en 2021, une grande majorité a porté sur un montant moyen de prime relativement faible de l'ordre de 3.000 euros tandis que les rénovations globales ont concerné un peu moins de 1.000 dossiers, pointe le CESE.Pourtant, seule une rénovation globale permet une réduction de plus de 50% de la consommation d'énergie: le CESE appelle donc à "renforcer significativement le forfait accordé pour une rénovation globale afin de rendre celle-ci beaucoup plus incitative"."La persistance d'un niveau trop élevé de reste à charge a (...) pour conséquence d'encourager des travaux partiels du logement, loin de la rénovation globale qui seule permet un véritable changement des qualités thermiques", observe le CESE, un "constat d'échec encore plus flagrant pour les copropriétés".
Il y a 2 ans et 161 jours

Le Sénat opposé au report de la révision des valeurs locatives des locaux d'habitation

La loi de finances pour 2020 avait prévu la mise en oeuvre de leur révision à compter de 2023 pour une prise en compte en 2026 dans les bases d'imposition.Le gouvernement a retenu dans le projet de loi de finances pour 2023, considéré comme adopté par l'Assemblée nationale en première lecture, un amendement MoDem décalant de deux ans ce calendrier, soit une prise en compte à compter de 2028."Les élus locaux sont pourtant dans l'attente de la modernisation de leurs impôts", a souligné le rapporteur général du budget au Sénat, Jean-François Husson (LR)."Ca fait des années qu'on parle de cette révision, si quelqu'un ne s'y met pas un jour, ça ne se fera jamais", a lancé Roger Karoutchi (LR).Le Sénat a en revanche acté le report de deux ans de l'actualisation des valeurs locatives des locaux professionnels, qui rencontre des difficultés techniques. Initialement prévue pour 2023, cette actualisation devrait donc intervenir en 2025.
Il y a 2 ans et 161 jours

L'ordre aux préfets d'accélérer le déploiement des EnR, reste sans effet pour l'éolien terrestre, déplore la filière

"Il n'y a eu aucune accélération, aucun soubresaut même", assure Michel Gioria, le délégué général de FEE.Selon la filière, près de 2 gigawatts (GW) de projets, soit l'équivalent de deux réacteurs nucléaires, sont en toute fin d'instruction: ne manque plus que la signature finale du préfet pour lancer les travaux. Mais faute de paraphe, ils ne sortiront pas de terre cet hiver, où ils auraient pu contribuer à soulager les tensions sur l'approvisionnement électrique, souligne M. Gioria.La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a récemment "repassé le message au corps préfectoral", indique-t-on mardi au ministère, où l'on "suit ça de près". Des courriers sont prêts à partir vers certains territoires, pour "débloquer certains projets", ajoute-t-on.D'autres projets éoliens, moins avancés, pour 3 GW supplémentaires, sont aussi en attente d'aval préfectoral pour lancer l'instruction, l'enquête publique ou encore la réunion des comités départementaux du paysage.Face à la crise énergétique, quatre ministres dont ceux de l'Intérieur, de la Transition écologique et de la Transition énergétique avaient demandé aux services déconcentrés de l'État, dans une circulaire du 16 septembre, de "mettre en place toutes les actions requises afin de faciliter et d'accélérer le traitement des dossiers" d'installation de projets d'énergies renouvelables. La France est en retard sur ses propres objectifs, et seule en Europe à avoir raté sa cible de 2020, ce qui l'expose à une amende européenne de 500 millions d'euros.Après les sénateurs, les députés ont commencé lundi à examiner en commissions le projet de loi "relatif à l'accélération de la production des énergies renouvelables".La version du texte votée au Sénat s'apparente à "un outil d'arrêt de la transition énergétique", selon les termes de Mattias Vandenbulcke, responsable de la communication de FEE.L'association professionnelle estime notamment que la planification des zones pour l'éolien terrestre, confiée par le texte aux communes et aux intercommunalités, doit être "raccordée aux objectifs (nationaux de développement des renouvelables) et à un calendrier", explique-t-il.Le secteur s'alarme aussi d'une disposition sénatoriale imposant un avis conforme de l'Architecte des bâtiments de France pour tout projet à moins de 10 km d'un monument historique. Selon FEE, ne seraient alors plus ouverts à l'éolien qu'un petit bout de Savoie et de Nouvelle-Aquitaine. La commission du développement durable de l'Assemblée nationale a voté lundi la suppression de cette disposition.Les députés doivent commencer le 5 décembre l'examen du texte en plénière.
Il y a 2 ans et 161 jours

24H du Bâtiment - Le bilan

Des ministres sont intervenus lors des plénières pour apporter des réponses aux adhérents et faire des annonces importantes. Lors de cette journée, étaient également organisés des conférences, des ateliers thématiques et un job dating pour des jeunes ingénieurs. Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Notre secteur innovant a toutes les compétences requises pour affronter la crise environnementale. Nous sommes prêts ! Nous avons formé, nous avons investi dans l’innovation, le numérique et l’apprentissage, même dans les périodes les plus difficiles. La transition écologique, nous la prenons à bras le corps, au même titre que la transformation numérique de nos chantiers et de nos entreprises. Le bâtiment n’a jamais renoncé à s’inventer un avenir et il va continuer !»
Il y a 2 ans et 161 jours

Un projet de l'architecte Ricciotti en partie retoqué par la Métropole de Lyon

Dans un rapport rendu en juin 2022, des commissaires enquêteurs ont refusé de valider la modification n°3 du plan local d'urbanisme et d'habitat (PLU-H) de la Métropole, où figurait le projet d'extension du Musée des Tissus, prenant en compte les plaintes de riverains qui contestent la hauteur d'un des bâtiments, destiné aux archives et au patrimoine du musée.Réalisé par Rudy Ricciotti, architecte et ingénieur Grand Prix national d'architecture en 2006 et médaille d'or de l'Académie d'architecture, le projet du musée "ne peut pas faire, en l'état, l'objet d'un projet de construire dans le PLU-H", indique à l'AFP Béatrice Vessiller, deuxième vice-présidence de la Métropole de Lyon, puisque "la commission d'enquête nous a demandé de retirer ce point".Un nouveau projet doit donc être présenté à la Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui finance la rénovation du Musée des Tissus, et devra ensuite être intégré au PLU-H avant d'être soumis, une fois encore, à une enquête publique, détaille la Métropole.Ce processus pourrait retarder de trois à cinq ans l'ouverture de l'établissement, prenant en compte la prochaine modification du PLU-H, le dépôt du permis de construire et les travaux, a déploré auprès de l'AFP une source proche du dossier."Le projet est déjà en train d'être retravaillé, depuis plusieurs mois, suite aux remarques des riverains. On n'a pas attendu la modification du PLU-H", a déclaré de son côté Pierre Oliver, maire LR du IIe arrondissement de Lyon et conseiller régional. "Notre priorité est de sauver le musée", un "des plus beaux projets culturels en France" qui dispose de "deux millions de pièces de collection", "tout en respectant les attentes des riverains", a-t-il assuré.Sollicité par l'AFP, Rudy Ricciotti n'était pas joignable dans l'immédiat lundi. Il est notamment l'architecte du Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MuCEM) à Marseille, de la salle de spectacle le Pavillon noir à Aix-en-Provence ou encore du Musée Jean-Cocteau à Menton.
Il y a 2 ans et 162 jours

Avec Carsey 3D, l'impression béton 3D passe au stade industriel

Si dans le domaine médical ou des équipements industriels, les réalisations en impression 3D ont depuis quelques années trouvé des applications concrètes, dans l’univers du bâtiment et des travaux publics, les tentatives restent encore trop souvent au stade expérimental.Convaincus que dans le domaine du BTP, l’impression béton en 3D est pleine de promesses, trois acteurs (Chapsol, Sotubema et OB Groupe), experts et reconnus de leur domaine respectif, ont réuni leurs compétences pour créer l’entreprise spécialisée Carsey 3D :Chapsol et Sotubema, un duo d’industriels historiques du marché des travaux publics, déjà réunis au sein du Groupe Carsey.OB Groupe, designer de l’espace public expérimenté dans l’univers de la 3D sur le segment de la décoration urbaine et du mobilier haut de gamme.Ensemble, ils partagent la même vision : considérer l’impression 3D comme une nouvelle voie industrielle complémentaire qui permet d'enrichir techniquement une offre de produits et de solutions. Réunis au sein de Carsey 3D, ils entendent apporter une offre produite industriellement en usine pour répondre aux besoins des maître d’œuvre et d’ouvrage (collectivités locales, architectes etc..) pour la réalisation d’ouvrages et produits complexes et artistiques.Une rencontre avec Sika pour changer l’angle d’approcheAfin de relever ce défi technique, Carsey 3D s’appuie sur le savoir-faire de Sika, leader mondial de la chimie de la construction, pour développer une collaboration technologique autour de la maîtrise des outils d’impression et des encres. Des équipes locales et internationales dédiées à l’impression 3D accompagnent Carsey 3D dans l’industrialisation de l’impression 3D.Engagé depuis 2015 dans la mise au point d’encres en béton pour impression 3D, Sika a co- développé, une imprimante à portique avec un partenaire spécialisé. Celle-ci est proposée avec l’encre spécifique Sikacrete -7100 3D.L’encre Sikacrete-7100 3D est un micro-béton fibré permettant d’adapter le temps de prise «à la demande», permettant notamment le coulage de couches successives avec une précision optimale et des performances exceptionnelles : une vitesse d’impression pouvant aller jusqu’à 1m/s, et la possibilité d’imprimer jusqu’à un angle de 40° de porte-à-faux.Un investissement industriel désormais prêt à produireCarsey 3D vient d’investir dans une première unité d’impression 3D pour éléments préfabriqués en béton. L’imprimante à portique est installée sur le site de Sotubema à Coubert (77) en complément de son outil industriel de préfabrication classique.Dans ce contexte, OB Groupe, spécialisé dans la décoration urbaine créée la marque dédiée Artwork 3D-Print by Carsey 3D. Elle s’adresse aux collectivités locales avec une offre enrichie de produits et solutions qui redéfinissent les standards de design, de qualité et de finition.De son côté, Sotubema enrichit sa gamme de produits pour les aménagements urbains et routiers (bordures, éléments de voiries...) avec des propositions techniques inédites et esthétiques infinies grâce à la souplesse de fabrication d’éléments spécifiques avec une qualité industrielle. Chapsol augmente, quant à elle, son potentiel en solutions complexes préfabriquées sur mesure et donne une corde de plus à l'arc de son Bureau d’Études intégré.Pour Alberto Arena, DG du Groupe Carsey et de Carsey 3D : « L'impression 3D constitue une étape logique et probablement majeure de l'évolution de la préfabrication. Pour des PMI comme nous, la culture de l'innovation est vitale pour exister face à des grands groupes dont les capacités financières, industrielles et commerciales sont infiniment supérieures aux nôtres. En tant que préfabriquant, nous connaissons bien les limites des possibilités industrielles actuelles. Par ailleurs, nous avons identifié les applications qu'il est stérile d'aller défier ou essayer de remplacer. Mais nous sommes quotidiennement confrontés à des points singuliers mal résolus et finalement "bricolés" en atelier ou sur chantier. C'est dans cette logique que l'impression 3D vient compléter notre dispositif industriel qui n'a cessé d'évoluer depuis 90 ans (encore tout récemment avec la nouvelle presse innovante et unique installée à Coubert). L’impression 3D béton va nous donner accès à une offre produits sans équivalence pour Sotubema et à des possibilités techniques inédites en préfabrication pour Chapsol, conçues et justifiées par notre Bureau d’Études et produites sur notre site. Avec nos partenaires, nous partageons la même passion pour la création. »
Il y a 2 ans et 162 jours

A Grandpuits, la raffinerie TotalEnergies a tourné la page du pétrole

"Il y en avait quatre de plus, qui sont déjà partis", lance le directeur du site, Michiel Van Raebroeckx. "Celui-là, c'est le suivant."Vestiges de l'ancienne installation pétrolière, plusieurs gros tuyaux gisent, déconnectés, avec de petits panneaux jaunes et rouges: "entrée interdite, danger"."Là, c'est la partie qui dégage", décrit à l'AFP le responsable lors d'une visite de ce site gigantesque où se dessine, selon TotalEnergies, l'avenir plus "vert" du géant pétrolier.Dans le cadre d'une reconversion annoncée en septembre 2020, Grandpuits, qui était la seule raffinerie d'Ile-de-France, doit accueillir à horizon 2025 une bioraffinerie et fabriquer des carburants à partir d'anciennes huiles de cuisson recyclées et non plus de pétrole.La production fossile est à l'arrêt depuis 2021 et, au total, 14 réservoirs d'hydrocarbures, ainsi que deux unités de production, ont déjà disparu. Il s'agit d'une nouvelle étape de la reconversion des activités de raffinage du groupe français. Premier projet emblématique, le site de La Mède (Bouches-du-Rhône) a été transformé il y a plusieurs années déjà en "bioraffinerie"."On fait le deuil du raffinage", mais le projet est "exemplaire" pour "l'avenir de TotalEnergies", se félicite le directeur de Grandpuits.Production d'hydrogèneUne soixantaine de personnes œuvrent au démantèlement, et jusqu'à 1.000 emplois sont attendus sur les différents chantiers: la bioraffinerie, une unité de recyclage de plastique, et un site de production de plastique biodégradable et recyclable à base de céréales.S'y ajoutent une centrale photovoltaïque de 25 hectares déjà ouverte et une unité de production d'hydrogène d'Air Liquide, pour un investissement de 130 millions d'euros annoncé mardi.Les quelque 20.000 tonnes d'hydrogène produits par an serviront surtout à la fabrication de "SAF", du carburant d'avion "durable" au bilan carbone inférieur à celui du kérosène.La bioraffinerie produira 400.000 tonnes de différents carburants, dont 210.000 de "SAF".L'hydrogène ne sera pas "vert": son bilan carbone ne sera pas nul. Il sera fabriqué à partir de vapeur d'eau et de gaz: naturel habituel d'un côté, et issu de la bioraffinerie de l'autre.Quelque 60% des émissions de CO2 de la production d'hydrogène, soit 110.000 tonnes par an, seront "captés" pour réutiliser le carbone dans "des applications agroalimentaires et industrielles".Le volume de CO2 non-émis représente un tiers des émissions totales du site de Grandpuits une fois intégralement opérationnel. Mais ce n'est qu'une infime proportion des émissions totales du groupe TotalEnergies, évaluées par lui à plus de 400 millions de tonnes d'équivalent CO2 par an dans le monde, ce que Greenpeace estime sous-estimé.Le groupe de Patrick Pouyanné continue par ailleurs à développer les projets d'hydrocarbures dans le monde, désireux de répondre à une demande qui continuer de croître, notamment sur le gaz."Démantèlement chirurgical"La réorientation du site entraîne la suppression de 150 postes sur 400, dont des départs anticipés à la retraite et de la "mobilité interne" et donc "aucun licenciement", selon TotalEnergies. Le projet avait suscité l'émotion et entraîné une grève de 40 jours. Il s'est, depuis, matérialisé.Sur un ancien parking, les pelleteuses s'activent pour poser les fondations du recyclage de plastique -- "le projet le plus avancé", selon M. Van Raebroeckx.Les travaux sont moins avancés sur le futur site de la raffinerie de "SAF", qui accueillait jusqu'à peu une partie cruciale -- la réduction du taux de souffre -- de la fabrication de carburants fossiles.Des ouvriers en vestes imperméables jaunes installent une grue pour le prochain jalon de la transformation: remplacer le réacteur, au cœur de l'unité de production, où aura lieu la réaction chimique. Ici, "on ne fait pas de démantèlement complet, mais un démantèlement chirurgical" pour "réutiliser et adapter" des éléments de l'ancienne installation, note M. Van Raebroeckx.Petit à petit, la silhouette du gigantesque site va donc changer, mais pas complètement: sur neuf sphères réservoirs de gaz, quatre resteront. Et une vingtaine des 80 réservoirs de carburant.
Il y a 2 ans et 162 jours

Résineo sort un nouveau coloris blanc au sein de sa gamme Résineo Quartz

Exclusivement réalisés à partir de granulats naturels, leur conférant une résistance accrue dans le temps, les revêtements Résineo ne sont pas colorés artificiellement.Pour Guillaume Lemaire, Dirigeant de LRVision : « Dans le cas du nouveau coloris Quartz Blanc, c’est le marbre qui donne ce côté blanc au quartz. Le revêtement est réalisé à partir de granulats de marbre, sur fond de quartz. »Ce nouveau coloris offre une déclinaison plus claire, "effet sable", du produit phare de la gamme Résineo, particulièrement plébiscitée par les particuliers pour leurs aménagements extérieurs et notamment les plages de piscine. Résineo Quartz Blanc a également été conçu pour répondre aux attentes des professionnels de l’hôtellerie de plein air ou encore des collectivités pour les aménagements de cours d’écoles et parvis.De la même manière que l’ensemble de la gamme, le revêtement Résineo Quartz Blanc est perméable et facile d’entretien, favorisant notamment la perméabilité des sols et une bonne gestion des eaux pluviales.Pour Guillaume Lemaire : « Pour les professionnels de l’HPA, Résineo se positionne comme une véritable alternative au béton, avec en prime un design moderne, sobre et épuré ! »
Il y a 2 ans et 162 jours

Semaine de l'industrie : des usines pour décarboner la planète ?

Au cours de la "semaine de l'industrie" qui a débuté ce lundi, de nombreuses visites d'usines, forums des métiers, escape game, job dating... sont prévus dans toute la France entre industriels et collégiens, lycéens ou étudiants pour découvrir des métiers auxquels ils n'auraient pas pensé."On a un peu plus de 7% de chômage et on n'arrive pas à recruter, c'est un grand paradoxe français", a dit le ministre de l'Industrie Roland Lescure sur Europe 1 lundi, avant de se rendre chez le motoriste aéronautique Safran à Créteil qui veut faire découvrir les avancées en matière de décarbonation de l'aviation."L'industrie, c'est 18% des émissions de CO2, mais 100% des solutions pour dépolluer les transports notamment", a-t-il ajouté, en référence aux travaux menés pour développer des batteries ou voitures électriques qui n'émettent pas de CO2, des trains à hydrogène ou des moteurs d'avion verts.La semaine de l'industrie s'adresse majoritairement aux jeunes de 11 à 17 ans et à leurs enseignants ou responsables de formation, mais aussi "aux demandeurs d'emploi intéressés par une carrière ou une reconversion dans l'industrie", précise Bercy dans un dossier de presse, évoquant les 4.500 événements gratuits organisés (), relayés par des influenceurs sur les réseaux sociaux comme TikTok ou Loopsider.Le gouvernement souhaite "lutter contre les idées reçues" en soulignant que les deux axes prioritaires des industriels français en ce moment sont "la transition écologique" et "l'innovation et la digitalisation", alliés aux enjeux de souveraineté pour relocaliser des productions sur le territoire national.Les exemples sont à foison, d'Anaïs, conductrice de ligne agroalimentaire à Loudéac qui alimente et programme des machines automatisées, à Pauline, technicienne méthodes en électronique pour l'aéronautique et l'aérospatial à Fougères, qui teste des composants électroniques sur maquette ou sur des logiciels de simulation, et participe à des essais de prototype.Dans l'est, une visite est organisée sur le site de Storengy, spécialisé dans le stockage souterrain de gaz naturel, et en développement de projets de géothermie, d'hydrogène et de biométhane. L'entreprise Sogefa invite enseignants et élèves à visiter son unité de valorisation des déchets. Et en Bourgogne, un festival de la transition écologique et numérique est organisé pour les jeunes et demandeurs d'emplois. Un effort particulier est fait pour attirer les jeunes filles, qui représentent moins de 30% des salariés de l'industrie. L'association "Elles bougent" organise plus de 120 événements avec 62 entreprises et établissements partenaires, dont une visite de Framatome au Creusot, la présentation du métier d'usineur et montage d'appareil de voie sur le site de Vossloh à Reischoffen, ou encore une session "découverte des métiers de l'ingénieure" àl'école Sigma de Clermont-Ferrand.
Il y a 2 ans et 162 jours

Assurance-chômage : "18 mois pour trouver un travail, c'est suffisant", estime Véran

"Ce qu'on veut, c'est de dire aux gens : l'esprit de l'assurance chômage, c'est l'esprit du Conseil national de la Résistance", a développé M. Véran sur le plateau de CNews, convaincu que "la logique" de la réforme actuelle est "guidée" par celle de l'époque."L'État a dit +il y aura des périodes au cours desquelles les gens ne pourront pas trouver de travail parce que le marché du travail sera trop tendu, alors il faudra les assurer pour pas qu'ils perdent tous leurs revenus", a-t-il expliqué. "Il est normal que quand le risque est élevé, l'assurance soit forte et quand le risque est faible, l'assurance soit un peu moins forte", a-t-il argumenté.Le gouvernement a annoncé lundi une baisse de 25% de la durée d'indemnisation pour tous les demandeurs d'emploi ouvrant des droits à partir du 1er février, une décision jugée "inacceptable" par tous les syndicats. Le taux de chômage est actuellement de 7,3%. La réforme prévoit que la durée d'indemnisation revienne au niveau d'aujourd'hui si le taux de chômage passe au-dessus de 9% ou progresse de 0,8 point sur un trimestre.Interrogé sur le souhait du ministre du Travail Olivier Dussopt de "100.000 à 150.000 retours à l'emploi" supplémentaires en 2023 grâce à la réforme, le porte-parole du gouvernement a estimé que ce serait "un mécanisme assez direct en fait, vous allez voir qu'il y aura un impact assez massif sur le marché du travail parce que c'est un signal aussi qu'on envoie". Cette réforme "trompe les Français sur l'état réel de la santé économique du pays: les usines ne sont pas revenues, l'agriculture française ne va pas mieux", a réagi de son côté sur France2 le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy. Il a regretté qu'on fasse "croire aux Français que les chômeurs aujourd'hui sont responsables essentiellement de leur situation".De l'autre côté de l'échiquier politique, le député LFI du Val d'Oise, Paul Vannier a dénoncé la "violence" et "l'humiliation sociale" que va représenter l'application de ces mesures. "Cette décision, elle va plonger des millions de personnes, des femmes, des hommes, leurs enfants, dans la pauvreté (...) et elle est profondément, de ce fait, injuste", a-t-il déclaré au micro de RFI."Ce récit, qui consiste à faire croire qu'il y aurait un stock d'emplois que personne ne veut remplir, c'est un mensonge et il est utilisé pour venir prendre des droits aux chômeurs", a encore regretté le député.Pour sa part, Nicolas Dupont-Aignan (DLF) s'est inquiété sur Sud Radio des "conséquences dramatiques" pour les "plus de 55 ans", tout en reconnaissant que la réforme "en soi, peut s'expliquer parce qu'il y a parfois des abus".
Il y a 2 ans et 162 jours

Prison avec sursis pour le déversement de déchets dans les Calanques de Marseille

Entre le 17 janvier et le 29 mars 2018, des caméras-pièges installées sur un vaste terrain appartenant au Consistoire Israélite de Marseille avaient filmé seize rotations de deux camions appartenant aux prévenus.Aucun autre véhicule n'avait été surpris. Quelques mois plus tôt, le parc national avait dressé un procès-verbal établissant la présence de gravats composés de blocs rocheux, de béton, laine de verre, plastiques et carrelages, fraîchement déposés, la nature n'ayant pas repris ses droits.Le montant des amendes prononcées par le tribunal (11.500 euros pour l'un et 21.500 euros pour l'autre) correspond à peu près à la somme que les deux entrepreneurs auraient dû débourser pour mettre en décharge le volume de ces seize rotations.Dénonçant "un fléau qui dénature notre région", le procureur Michel Sastre avait requis une peine mixte de 18 mois de prison dont six mois ferme et une amende de 15.000 euros contre chacun des prévenus qu'il avait qualifiés de "patrons-voyous".Ce terrain situé dans le parc national bénéficie aussi d'un classement Natura 2000 et au titre des Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.La présidente du tribunal Azanie Julien-Rama a justifié la peine prononcée par "la gravité des faits qui ont perduré pendant plusieurs mois avec des conséquences très graves".Entendue à l'audience, une inspectrice de l'environnement du Parc avait souligné l'impact grave de ces déversements de déchets polluants sur la faune, la flore et les habitats du parc dans un site également classé au titre des paysages pour leur exceptionnelle beauté. Elle ajoutait: "après les incendies, la nature se répare mais avec ces déversements de déchets, aucune réparation n'est possible".Le tribunal a écarté les arguments des deux entrepreneurs qui disaient n'avoir fait que déplacer des déchets déjà présents sur les lieux et soutenaient avoir un accord verbal avec le propriétaire du terrain. "Ils n'ont jamais pu justifier d'un tel accord", a relevé le tribunal.Les juges ont également écarté leur bonne foi fondée sur la fourniture à l'audience de factures de déchetteries mais une seule concernait la période des faits.Les deux entrepreneurs devront également indemniser le préjudice matériel du propriétaire, le Consistoire s'étant vu allouer 2.500 euros de dommages et intérêts pour son préjudice matériel.
Il y a 2 ans et 162 jours

Les maires bientôt formés à la transition écologique, annonce Christophe Béchu

"Un temps de formation, de sensibilisation" sera organisé par les agences du ministère, "Météo France, l'Ademe, l'Office français de la biodiversité" dans les préfectures ou les sous-préfectures, "près de l'endroit où chaque maire exerce sa fonction", a annoncé M. Béchu sur RTL.Ces formations, gratuites pour les élus, seront lancées "dès le premier trimestre" 2023, a précisé le ministre à l'AFP.Au-delà de la compréhension de la situation à l'échelle nationale ou mondiale, ces sessions permettront de "regarder, territoire par territoire, ce que sont déjà les conséquences du dérèglement climatique et les manières dont on peut prendre des mesures pour les atténuer et s'y adapter", a indiqué le ministre.La formation ne sera pas obligatoire pour les édiles. Mais de telles sessions ont déjà été organisées dans le département de l'Indre, qui compte 241 communes. La formation "a réuni 251 élus", selon M. Béchu. "Des maires ont décliné car ils ont déjà suivi des formations, en ont déjà organisé", mais d'autres ont souhaité y assister accompagnés d'un adjoint.La formation, d'une durée de trois heures, constitue "le modèle que nous allons généraliser", a ajouté le ministre, souhaitant que dans les deux ans à venir, "30.000 maires" soient formés.Au congrès de l'Association des maires de France, dans la matinée, le ministre lancera également une plateforme internet baptisée "La France des solutions".Quelque 2 milliards d'euros "pour les actions favorables au climat" ont été débloqués pour 2023. Le fonds vert permettra, selon le gouvernement, à toutes les communes "de financer des rénovations de bâtiments, (...) des mesures de protection contre les incendies".
Il y a 2 ans et 162 jours

Faire du pouring avec l'Aussie-Trol

Il y a 2 ans et 162 jours

Rénovation énergétique : qui sont les éco-délinquants, leurs victimes et comment éviter les pièges ?

Aujourd’hui, sur la base des informations collectées ces dernières années, Qualit’EnR dresse le profil type d’une entreprise et de ses représentants dont les pratiques peuvent s’apparenter à de l’éco-délinquance. Un éco-délinquant démarche souvent par téléphone, ce qui est interdit depuis juillet 2020, il a une posture plus commerciale que technique et a pour objectif de faire signer un bon de commande comprenant souvent un renoncement au délai de rétractation légal. Qualit’EnR présente également le portrait type des consommateurs victimes : les propriétaires d’une maison ancienne, les personnes vivant seules, souvent vulnérables et éligibles aux aides financières les plus conséquentes. Enfin, pour lutter contre l’éco-délinquance, Qualit’EnR propose 10 conseils pratiques à appliquer avant et pendant le chantier pour éviter de se faire piéger.Qualit’EnR, organisme de qualification leader des énergies renouvelables a reçu 508 réclamations entre janvier et mi-novembre 2022, portant sur des entreprises se réclamant QualiPAC et Qualibois principalement. Pour autant, 51% des réclamations reçues concernaient effectivement une entreprise qualifiée chez Qualit’EnR, soit 1,4% des entreprises qualifiées.Éco-délinquant : un profil commercial centré sur la rentabilité de l’investissementLes données recueillies par Qualit’EnR permettent de mettre en avant que les éco-délinquants se présentent sous un nom d’entreprise racoleur et trompeur pouvant faire référence à une marque connue… Ces entités récentes s’adonnent à des pratiques commerciales « agressives », comme le démarchage téléphonique, et désormais interdites pour les travaux de rénovation énergétique.Quelques indices permettant d’identifier un potentiel écodélinquant :Il a l’allure d’un commercial et se déplace souvent avec une imprimante Il ne fait pas le tour de l’installation pour une évaluation technique Son discours est rapidement centré sur le chiffrage et la rentabilité de l’investissement Il propose un crédit de façon quasi-systématique Il invite à signer tout de suite et à renoncer au délai de rétractation en faisant état d’une promotion à saisir immédiatementLes victimes : des personnes isolées et éligibles aux aides Le plus souvent, les victimes estiment avoir été l’objet d’un discours trompeur construit à partir d’éléments plausibles et vérifiables. Elles affirment n’avoir rien vu venir.Qui sont les victimes particulièrement visées par les éco-délinquants ? Les propriétaires d’une maison individuelle dans l’ancien vivant dans un bassin de population important Les publics vulnérables : retraités, personnes isolées, handicapés Les foyers éligibles aux aides financières conséquentes, aux revenus modestes, les personnes endettées…10 conseils de Qualit’EnR pour éviter les piègesLes particuliers souhaitant changer leur installation de chauffage, d’eau chaude ou de ventilation et bénéficier des avantages et financements en faisant appel à une entreprise qualifiée RGE doivent se montrer vigilants sur quelques points essentiels.Avant de signer : Vérifier que l’installateur est qualifié RGE sur France Rénov’ ou auprès de l’organisme de qualificationFuir le démarchage direct, les discours trop commerciaux axés sur le chiffrage et la rentabilité de l’installation, les signatures de contrat précipitées ou lors de foires et se méfier des opérations spécialesVérifier que vous signez un « devis » et non un « bon de commande » et demander si l’entreprise réalise ou sous-traite les travaux Regarder la durée du chantier : une PAC s’installe entre 1 et 3 jours, pas moins Faire réaliser 3 devis minimum avant d’opter pour un installateur, des devis descriptifs détaillés et complets de la prestation, distinguant a minima les postes « fourniture des équipements » et « main d’œuvre »Pendant le chantier : Demander une facture descriptive détaillée (distinguant a minima les postes « fourniture des équipements » et « main d’œuvre ») et complète de la prestation, conforme au devis (avec désignation précise des matériels installés et références exactes de leur certification). Vérifier que la marque et modèle de l’installation correspondent aux mentions du devis et bien regarder les finitions Se faire remettre une étude thermique avant ou après le chantier Signer un PV de réception de l’installation Vérifier si un contrat de maintenance de l’installation est proposé En cas de litige, contacter une association de consommateurs et l’organisme de qualification si le différent à une portée techniqueEn 2021, Qualit’EnR chiffrait à 1% le nombre d’entreprises qualifiées concernées par une réclamation-client et à 0,12% celles dont les pratiques pourraient s’apparenter à de l’éco-délinquance. Un chiffrage qui tranche avec les résultats assez alarmants de certaines études.
Il y a 2 ans et 162 jours

24 heures du bâtiment : plus de 7.000 chefs d’entreprise réunis et des annonces importantes du gouvernement

Les chefs d’entreprise ont aussi échangé avec des personnalités, rencontrer leurs pairs et partager leurs passions de construire. Lors de cette journée étaient également organisés des conférences, des ateliers thématiques et un job dating pour des jeunes ingénieurs.La FFB salue l’annonce faite par le président de la République à cette occasion d’une prochaine initiative pour aider les communes à rénover leurs écoles, dont beaucoup s’avèrent des passoires thermiques. Il a également confirmé que, face à l’instabilité des dispositif fiscaux dérogatoires, le statut du bailleur privé proposé par la FFB « faisait partie des solutions » pour soutenir l’investissement locatif.Bruno Le Maire, a d’ailleurs annoncé la mise à l’étude de cette proposition. La FFB se félicite d’une telle avancée. Il en va de même pour la mise en place de l’observatoire du prix des matériaux de construction, prévue par le ministre pour janvier 2023, afin d’apporter plus de visibilité dans la filière. Le ministre a également annoncé que les travaux induits liés à la rénovation énergétique continueront à bénéficier du taux de TVA réduit de 5,5%, alors que le projet de loi de finances les excluait. En contrepartie, pour répondre au marché considérable de la rénovation énergétique des bâtiments, le ministre souhaite voir le nombre d’entreprises labellisées RGE quadrupler d’ici à 2028.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Le succès des 24h du bâtiment, tant par le nombre d’adhérents et de partenaires, que par la teneur des débats ou par les échanges avec les différentes personnalités démontre que l’avenir du bâtiment reste grand ouvert. Les difficultés restent réelles pour les artisans et entrepreneurs du secteur, mais les annonces du président de la République et du ministre de l’Économie, tout comme leurs attentes à l’endroit du secteur nous renforcent. Le bâtiment n’a jamais renoncé à s’inventer un avenir et il va continuer ! »
Il y a 2 ans et 162 jours

Gare aux investissements frauduleux dans la transition énergétique, prévient l'AMF

L'AMF a enregistré en 2022 "plus d'une centaine de réclamations et signalements", ainsi "qu'une cinquantaine de demandes" d'épargnants s'interrogeant sur ce type d'investissement, notamment via sa plateforme AMF Epargne Info Service, explique l'autorité dans un communiqué. Les pertes subies par les épargnants sont "élevées", juge-t-elle, en moyenne de 70.000 euros. Les résultats sont loin des "taux de rendements élevés", entre 6 et 12%, et des "placements sécurisés" vantés par des "fausses brochures commerciales".Ces offres surfent sur les tendances du moment de la finance verte: centrales photovoltaïques exploitées en Europe, "livret hydrogène" ou encore des "éco-parkings", c'est-à-dire des places de stationnement avec bornes de recharge électrique, énumère-t-elle.L'AMF avait déjà alerté en 2020 sur les escroqueries liées aux investissements dans des places de parking.Souvent, ces offres frauduleuses "usurpent l'identité de groupes connus" et mettent parfois en avant "une soi-disant garantie de capital" par la Banque de France ou la Banque centrale européenne, alerte aussi l'AMF.Les épargnants sont généralement sollicités par mail ou par téléphone, après avoir renseigné leurs coordonnées dans des formulaires de contact sur internet ou avoir découvert les offres sur les réseaux sociaux.Mais, "peu après avoir effectué les virements, les victimes ne parviennent plus à joindre les faux conseillers ni à récupérer leurs fonds", relate l'autorité chargée de la protection de l'épargne investie en produits financiers.L'AMF rappelle enfin des "règles de vigilance" vis-à-vis des investissements, notamment ne pas céder à la pression des interlocuteurs ou à l'urgence avant d'investir, se méfier "des promesses de gains rapides sans contreparties" et rappelle que "les usurpations sont fréquentes, nombreuses et faciles à réaliser".
Il y a 2 ans et 162 jours

Pour Isover, « déchets » rime avec « ressources »

Ce contexte de nécessité du recyclage va aussi fortement évoluer dès le 1er janvier 2023 avec l’entrée en vigueur de la Responsabilité Élargie du Producteur (REP). Isover Recycling répond parfaitement à ces exigences à venir en assurant la reprise des laines de verre usagées issue du BTP.* Sources FFBLa laine de verre Isover est recyclable à 100% et à l'infiniEn remplaçant le sable par du calcin dans la composition de sa laine de verre, Isover permet de faire des économies d’énergie conséquentes puisque fondre du calcin nécessite des températures de fusion nettement plus faibles que celles nécessaires pour le sable.Isover investit 10 millions d'euros dans un prototype industriel de refonte de la laine de verre : le SBM, un four de recyclage nouvelle générationUne technologie piloteLe projet vise à construire un four qui transformera des rebuts de laine de verre en calcin (verre recyclé), qui sera ensuite réintroduit en totalité dans les fours de fusion électrique en tant que matière première afin de créer de la nouvelle laine de verre.Avec ce procédé, Isover permet un cycle de vie optimal à la laine de verre.Cette technologie aura vocation à être dupliquée par la suite sur d’autres sites européens du groupe, en Allemagne et en Suède. Pour ces trois fours, Isover a obtenu de l’Union européenne 4,1 millions d’euros de subvention. Isover a également reçu une aide financière de l’ADEME Pays de Loire pour ce projet vertueux.Le projet représente un investissement total de 10 millions d’euros en incluant les bâtiments, installations techniques et raccordements. Le four est en cours de construction à l’usine de Chemillé en Anjoux, lieu stratégique afin de permettre une large occupation du territoire avec Orange (et son four de recyclage Oxymelt).Isover Recycling, la première filière au monde de recyclage des déchets de chantier en laine de verre pour éviter les enfouissements et favoriser un cycle de vie du produit en boucle ferméeLa démarche responsable d’Isover répond par anticipation aux enjeux de collecte des déchets de la laine de verre qui représentera :Isover Recycling et l'Oxymelt en chiffresPour Lucie Charbonnier, directrice Développement durable d’Isover : « Nous disposions déjà d’un four sur le site d’Orange (Vaucluse), le principe de faire entrer la laine de verre en fusion est le même mais ce nouveau four sera différent, permettant un calcin de meilleure qualité, une consommation énergétique et des émissions de CO2 bien moindres. Il permettra également de recycler de plus grande quantités. »
Il y a 2 ans et 162 jours

A Nancy, un collège écolo pour économiser les factures d'énergie

Le bâtiment flambant neuf a connu sa première rentrée en septembre. C'est le premier collège "à énergie positive" du Grand Est: il consomme moins d'énergie qu'il n'en produit, critère désormais non négligeable pour le département de Meurthe-et-Moselle, qui gère 66 collèges publics et 13 privés.A cause de la flambée des prix de l'énergie, la facture de gaz du département a bondi de 7 millions d'euros, celle d'électricité de 12 millions d'euros pour 2023, soit "le coût" de construction "d'un nouveau collège", explique la présidente, Chaynesse Khirouni.Par rapport au bâtiment précédent, celui-ci devrait donc permettre de réaliser "90% d'économies en chauffage" et "50% en électricité", précise Mme Khirouni, ajoutant que pour le moment, le département "maintient ses investissements: l'éducation est la priorité".Paille, bois et panneaux solairesGrand bâtiment à la devanture noire, ce collège a été construit en grande partie avec des matériaux biosourcés, explique Delphine Montrelay, ingénieure qui a conçu l'édifice. La structure est en bois et l'isolation est faite avec de la paille compactée.Des panneaux photovoltaïques ont été installés sur le toit. Pour réguler la température à l'intérieur, les grandes baies vitrées sont en triple-vitrage et disposent toutes de stores modulables qui permettent de faire entrer la lumière du soleil mais pas la chaleur.Un système "de double flux" permet de renouveler l'air du bâtiment en l'aspirant de l'extérieur: puis une centrale le chauffe ou le refroidit selon les saisons, ajoute Mme Montrelay. Dans les salles de classe, très lumineuses, pas de climatisation: "On ventile" grâce à ce système; Et quand il fait chaud, des ventilateurs en bois au plafond aident à refroidir l'air. Résultat, il ne fait ni froid l'hiver dans le bâtiment, relié au réseau de chaleur urbaine, ni trop chaud l'été.Silence dans les sallesAutre avantage qui réjouit les enseignants et les 360 élèves: des plaques en fibres de bois apportent un confort sonore bienvenu. Malgré les grandes baies vitrées du CDI, Deïssiana Labonté, 11 ans, remarque qu'"on n'entend rien" dans les salles. "On peut mieux se concentrer" car "on entend moins les bruits de dehors", acquiesce sa camarade de classe assise à côté d'elle, Lola Wenck.Un cadre aussi plus agréable pour les enseignants: Delphine Chappe, 41 ans, est professeure de physique-chimie et ne regrette pas l'ancien collège, un vieux bâtiment aux "conditions thermiques détestables" où "on avait trop chaud l'été".Ici, c'est "plus calme" et "ça résonne moins, on a moins besoin de forcer sur nos voix", souligne Mme Chappe. Celle-ci indique avoir "moins mal à la tête" le soir à la fin de sa journée de cours, grâce à ce "cadre plus serein" pour les professeurs et les élèves.L'enseignante salue aussi le fait qu'elle et ses collègues aient été inclus dans le projet de construction, "pour prendre en compte" leurs "besoins et contraintes": "on est là au quotidien, c'est normal de nous associer". Elle a d'ailleurs demandé à avoir "suffisamment" de prises électriques dans sa salle de classe, nécessaires aux expériences scientifiques qu'elle fait faire à ses élèves.Quant aux autres établissements existants, le département de Meurthe-et-Moselle a lancé dès 2012 une politique de travaux de rénovation énergétique de 55 collèges, pour notamment renouveler les chaufferies, raccorder les bâtiments aux réseaux de chaleurs ou encore les isoler. Coût total de l'opération: près de 170 millions d'euros.
Il y a 2 ans et 163 jours

En Haute-Savoie un promoteur immobilier interdit la "location Airbnb" dans ses logements

"Dans nos programmes, nous avons de plus en plus d'acquéreurs qui achètent pour faire un investissement. (...) Le problème, c'est que ces investisseurs, de plus en plus, louent en Airbnb", constate Benjamin Combey, dirigeant de Primalp (groupe Odes Habitat).Le promoteur annécien estime que ce phénomène devient "un peu trop prépondérant" au détriment de la location à l'année, alors qu'il y a actuellement "un problème de logement" en Haute-Savoie. "On ne loue plus à des gens qui travaillent et habitent sur le département, alors qu'on sait tous qu'il y a un gros problème de main-d’œuvre", déplore Benjamin Combey.Primalp entend aussi éviter aux personnes habitant dans ses immeubles les "désagréments" d'une cohabitation parfois "compliquée" avec les touristes utilisant les plateformes de location de logements entre particuliers. L'interdiction sera inscrite dans les nouveaux règlements de copropriété. "C'est le moyen juridique le plus efficace", estime M. Combey. Il reviendra ensuite aux syndics de veiller à sa bonne application.Cette mesure concernera tous les futurs programmes immobiliers de l'entreprise, qui construit entre 100 et 150 logements par an à l'échelle de la Haute-Savoie, hors projets en stations de ski."Primalp a raison de le faire et c'est en train de se généraliser parmi les autres promoteurs", a réagi Vincent Davy, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) des Alpes. Toutefois cet outil juridique "ne règle pas tout" selon lui, rappelant que l'attractivité touristique de la région et des questions de fiscalité immobilière jouent un rôle dans la situation actuelle.
Il y a 2 ans et 163 jours

La balustrade en verre : jusqu’à 2.500 mm de longueur pour sécuriser fenêtres et balcons

Ce nouveau concept de garde-corps peut aussi bien être posé entre deux murs ou en applique.Les profilés très discrets permettent une intégration invisible à la façade pour un rendu élégant et discret. En verre trempé feuilleté 8+8 mm ou 10+10 mm, La Balustrade en Verre est très appréciée par les architectes et designers pour son esthétique, son harmonie avec les autres matériaux et l’ensemble des palettes de couleur disponibles.La Balustrade en Verre est un système sur mesure aisé et très pratique à poser. En effet, Glass Systems a pour principale finalité de proposer à ses partenaires, professionnels de la menuiserie, des produits de haute qualité mais surtout dont le montage est facile et rapide. Les profilés latéraux de la Balustrade en Verre sont fixés aux murs, puis le verre est glissé à l’intérieur de ces derniers. Afin de maintenir le verre en place et de le verrouiller, un joint de bourrage est inséré pour caler le verre, puis des embouts en aluminium viennent fermer les profilés latéraux.
Il y a 2 ans et 163 jours

La SNCF annonce un premier contrat pour installer des panneaux solaires dans les gares

Tenergie, entreprise spécialisée dans le solaire et l'éolien basée dans les Bouches-du-Rhône, va être chargée de la conception, de la réalisation, de l'exploitation et de la maintenance des installations photovoltaïques, qui doivent être mises en service d'ici à fin 2024."C'est pour nous vraiment important de développer le solaire, une énergie renouvelable", a déclaré à des journalistes la directrice générale de SNCF Gares & Connexions, Marlène Dolveck, qui veut des "gares vertes", consommant moins et se passant des énergies fossiles.Un appel à manifestation d'intérêt lancé en février pour trouver un premier partenaire industriel a reçu "plus de 50 candidatures", s'est-elle félicitée.Cette première phase concernant 180.000 m2 doit avoir une capacité globale de plus de 30 mégawatts-crête (MWc, unité mesurant la puissance maximale). L'électricité produite sera revendue au réseau public de distribution électrique, mais pas injectée directement dans les gares.Les centrales photovoltaïques, installées dans toutes les régions, produiront l'équivalent de 15% de la consommation des 3.000 gares françaises, selon la filiale de SNCF Réseau."On parle de 40 à 50 millions d'euros sur le projet", portés par Tenergie, a relevé Laurent Mahuteau, responsable du projet chez SNCF Gares & Connexions. L'objectif est d'installer un million de mètres carrés de panneaux solaires sur le patrimoine foncier des gares d'ici 2030 à 2032, avec une capacité de 150 à 200 MWc. A cette échéance, SNCF Gares & Connexions veut avoir une consommation d'électricité inférieure ou égale à la production d'énergies renouvelables sur son foncier.Plus généralement, la SNCF s'est lancé dans l'installation de centrales solaires sur ses terrains vacants.
Il y a 2 ans et 163 jours

A Lyon, la galère des étudiants pour trouver un logement

"Depuis juillet, je me balade avec ma valise, j'erre chez des amis, j'ai même essayé de trouver un Airbnb mais c'est trop cher et les auberges de jeunesse sont complètes", confie à l'AFP Titouan, un jeune breton de 21 ans, en transit entre deux sous-locations provisoires.Cette situation "m'empêche d'étudier car au lieu d'aller à la bibliothèque pour travailler mes cours le midi, je visite des appartements", déplore l'étudiant en troisième année dans une école de management. Petit à petit, Titouan a dû revoir ses critères, dont son budget pour le loyer, qui est passé de 400 à "plus" de 500 euros.L'immobilier est devenu "très cher" pour les étudiants, notamment car "certains bailleurs ne respectent pas l'encadrement des loyers", mis en place depuis fin 2021 à Lyon et Villeurbanne, pour agir contre les loyers excessifs et contenir les hausses abusives, selon le Comité Local pour le Logement Autonome des Jeunes (CLLAJ) de Lyon, qui suit de près cette "galère".Selon une récente enquête de l'Unef (Union nationale des étudiants de France) Lyon, la capitale des Gaules est devenue la deuxième ville universitaire la plus chère, derrière Paris, pour louer un studio dans le privé avec en moyenne 600 euros par mois.Pour la rentrée 2022-2023, "la hausse de loyers pour un studio est de 2,76%, soit bien supérieure à la moyenne nationale", alors que le logement représente déjà 57% du budget mensuel d'un étudiant, alerte l'Union. Souris, cafards, puces de litPour s'en sortir, Rosalie, 22 ans, a choisi la colocation. Elle a "abandonné l'idée de partir en vacances avec (ses) parents cet été pour visiter des appartements", passé "six heures par jour sur les sites d'annonces" et trouvé un appartement assez central pour 540 euros par mois."Une bonne affaire", selon elle. "Le seul problème, c'est que j'ai des souris", raconte l'étudiante en management. Mais "j'ai décidé de vivre avec parce que je n'ai pas envie de recommencer à chercher".Laura Jeannelle, 18 ans, subit elle aussi la présence de souris. Cette étudiante en première année de langues étrangères appliquées a "honte d'inviter qui que ce soit" et n'a "plus de vie sociale"."Le dératiseur m'a dit +comment on peut vous louer ça ? Il y a des trous partout, la seule solution pour vous, c'est de partir+", raconte-t-elle.De plus en plus d'étudiants se retrouvent dans des "logements insalubres", selon l'Unef Lyon. Les logements du Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) destinés aux étudiants boursiers, avec des loyers de 255 euros à 500 pour un T1, ont également pointés du doigt."Ça a été la douche froide en arrivant sur les lieux", souffle Sophie, 20 ans, logée dans un studio du Crous de Saint-Exupéry pour 500 euros. Douche encrassée et bouchée, WC dysfonctionnels, pas d'eau froide et radiateur cassé, énumère-t-elle."J'étais contente de partir de chez mes parents mais là je me suis dit +dans quoi je mets les pieds+ ?", poursuit cette étudiante en troisième année de licence géographie aménagement. D'autres résidents du Crous se sont plaints auprès de l'AFP de moisissures, cafards, punaises de lit et blattes. Ces dysfonctionnements sont liés à un problème de "travail mal fait et de matériaux inadaptés", se défend Christian Chazal, le directeur général du Crous de Lyon, "en procès" avec le constructeur de la résidence Saint-Exupéry.Face à la "forte pression du fait du problème de l'offre de logements", le Crous de Lyon qui gère 42 résidences, soit 9.600 logements -sur un parc national de 175.000- prévoit de construire 2.700 logements d'ici 2026 dans l'académie.Au niveau national, les 60.000 nouveaux logements annoncés dans le plan lancé par l'État en 2021 sont "en cours de construction", selon le ministère de la Recherche et de l'Enseignement supérieur.
Il y a 2 ans et 163 jours

Le gouvernement dévoile les futures règles d'indemnisation de l'assurance chômage

Un chômeur qui aurait eu droit par exemple à 12 mois d'indemnisation dans le système actuel n'aura plus droit qu'à neuf mois. Un plancher minimal de six mois sera préservé. Les premiers impacts sont donc attendus à partir du 1er août.Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, espère "100.000 à 150.000 retours à l'emploi" supplémentaires en 2023 grâce à la réforme. "Nous allons garder un des systèmes les plus généreux d'Europe", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse.Mais les syndicats sont furieux. "Tout le monde voit ses droits baisser", "c'est un scandale", a dénoncé Michel Beaugas (FO) après une ultime réunion au ministère du Travail.Aujourd'hui, la durée d'indemnisation est appliquée selon le principe un jour travaillé, un jour indemnisé, avec un maximum de 24 mois pour les moins de 53 ans, 30 mois pour les 53-54 ans et 36 mois pour les 55 ans ou plus. Les seniors "vont payer le plus cher", passant d'un maximum de 36 mois à 27, a réagi Denis Gravouil (CGT), craignant qu'ils ne basculent vers le RSA. C'est "une trappe à précarisation", a renchéri Eric Courpotin (CFTC). Le leitmotiv de l'exécutif est que l'assurance chômage soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé".Rouge ou vertDes "compléments de droits" des demandeurs d'emploi sont ainsi prévus en cas de mauvaise conjoncture.Lorsque les demandeurs d'emploi arriveront en fin de droits, si l'état du marché du travail est "rouge" - un taux de chômage au-dessus de 9% ou en progression de 0,8 point sur un trimestre, alors leur durée d'indemnisation reviendra au niveau d'aujourd'hui.Le taux de chômage est actuellement de 7,3% et le ministre s'attend à ce qu'il soit "assez identique" en février.Mais si, pendant trois trimestres de suite, le taux de chômage revient sous les 9%, la situation repassera au "vert" et la durée sera de nouveau réduite de 25%.L'exécutif justifie sa réforme par les difficultés de recrutement des entreprises, et en fait une première pierre de sa stratégie pour atteindre le plein emploi en 2027, soit un taux d'environ 5%.Côté patronal, Hubert Mongon (Medef) a salué une réforme qui permet "d'aller dans le bon sens" vers le retour à l'emploi. Pour Éric Chevée (CPME), les dispositions annoncées "complètent utilement" les dispositifs d'assurance chômage.Après des réticences initiales, Michel Picon (U2P, artisans et commerçant) s'est dit "somme toute favorable" à la réforme car "plus on reste au chômage, moins on a de chance de retourner à l'emploi".Pour la CFDT, cette modulation "n'est pas une solution pour atteindre le plein emploi". "Ce sont les bas salaires, les horaires décalés, les contrats courts, l'accès difficile au transport et au logement qui sont à l'origine des difficultés de recrutement", a-t-elle estimé dans un communiqué.Lors de l'entrée en vigueur de la précédente réforme en 2021, le gouvernement "s'était engagé à ne pas toucher au capital de droits", a-t-elle rappelé. L'indemnisation avait été réduite pour certains demandeurs mais en contrepartie la durée allongée."Les mesures prises sous un discours de pseudo rationalité incitative au retour à l'emploi cachent en fait une volonté forcenée (...) de faire des économies", a jugé la CFE-CGC. L'Unédic les a évaluées à 4 milliards d'euros par an.Le gouvernement prendra ensuite un décret. Cela a été rendu possible par le projet de loi "marché du travail", adopté jeudi par le Parlement, qui donne la main à l'exécutif pour décider des règles jusque fin 2023 à la place des partenaires sociaux.Mais le ministre a déjà assuré que cette modulation serait présente dans la "lettre de cadrage" qui sera transmise aux partenaires sociaux courant 2023 afin de négocier de nouvelles règles pour le 1er janvier 2024.Le gouvernement souhaite aussi que patronat et syndicats, qui gèrent l'Unédic, planchent début 2023 sur une nouvelle gouvernance du régime.
Il y a 2 ans et 163 jours

Le Sénat vote une réforme de l'imposition sur les plus-values immobilières

Cet amendement a été adopté lors de l'examen en première lecture par les sénateurs du projet de loi de finances pour 2023. Le gouvernement pourra le faire disparaître en utilisant l'article 49.3 de la Constitution à l'Assemblée nationale."Cet amendement, c'est un véritable big bang du marché immobilier", s'est exclamé le ministre chargé des Comptes publics Gabriel Attal."Ca change complètement la logique, avec la fin des abattements pour durée de détention, avec la baisse très importante du taux d'imposition au bout de deux ans de détention seulement, avec la suppression de la taxe sur les plus-values élevées", a-t-il développé."Il faut le dire, c'est une petite révolution là où nous considérons que le marché immobilier a plutôt besoin de stabilité", a insisté le ministre.Il souligné en outre que ce serait "une perte de recettes très importante pour les finances publiques".Le régime actuel entend lutter contre la spéculation en favorisant les détentions longues. Mais selon l'auteur de l'amendement, Vincent Delahaye, "ce régime ne semble plus en mesure de répondre à la fois à la crise du logement et à la crise de la construction dont souffre une large partie de la population".
Il y a 2 ans et 163 jours

Le réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat alerte sur un trou de 50 millions dans leur budget 2023

En l’état des discussions au Parlement, le projet de loi de finances pour 2023 prévoit une baisse de 15 millions d’euros de la part de la TFCMA qui revient au réseau des CMA ; cette baisse s’inscrivant dans une trajectoire plus large de 60 millions d’euros d’ici à 2027. Dans le même temps, les Chambres de métiers et de l’artisanat n’échappent pas à la flambée des prix de l’énergie, entrainant à l’échelle du réseau CMA, une hausse de la facture énergétique évaluée pour la seule année prochaine à quelques 17 millions d’euros. Enfin, c’est dans ce contexte budgétaire particulièrement préoccupant que vient s’ajouter la revalorisation du point d’indice des agents du réseau CMA à hauteur de 3,64%, pour un montant global estimé à 18 millions d’euros pour 2023.Dans ces conditions, le manque à gagner (moindre ressource et dépenses nouvelles) pour le réseau des CMA pourrait donc s’élever à 50 millions d’euros, ce qui ne sera pas sans conséquences lourdes et néfastes sur la qualité de l’accompagnement des entreprises artisanales d’une part, et la présence du réseau des CMA sur tous les territoires, d’autre part. En effet, plusieurs CMA régionales n’ont d’autres options que de préparer des non-renouvellements de CDD et/ou d’envisager des fermetures d’antennes locales, notamment dans les territoires ruraux. C’est également des formations (coûteuses) à certains métiers qui pourraient être amenées à disparaître.Alors que les entreprises artisanales souffrent de la crise économique et ont plus que jamais besoin d’un accompagnement de qualité sur tous les territoires, le risque d’un désengagement territorial du réseau consulaire des CMA est bien réel. Faut-il rappeler que les CMA, acteurs du « dernier km », assurent des missions de service public de proximité pour le compte de l’Etat ?Le président de CMA France, Joël Fourny, tient à souligner qu’« aujourd’hui les Chambres de métiers et de l’artisanat constituent un réseau performant dont le travail est salué par les élus locaux comme par les parlementaires, un réseau qui a su se réformer suite à la loi PACTE, un réseau présent sur tous les territoires de la République, y compris les plus fragiles (ruralité, QPV, outre-mer). Si le réseau est parfaitement conscient de la nécessité de participer à l’effort national, celui-ci doit être proportionné et soutenable. C’est pourquoi plutôt que l’affaiblir, notre réseau doit être soutenu et consolidé. Il en va du dynamisme de l’économie de proximité comme de l’attractivité des territoires. C’est un investissement d’avenir en faveur du secteur de l’artisanat comme des territoires. »Au moment même où se tiendra le Congrès des Maires de France (du 22 au 24 novembre à Paris) et où il sera alors question d’attractivité et d’aménagement des territoires, le Sénat aura à examiner des amendements au PLF 2023 proposant de maintenir à 203 millions d’euros la ressource fiscale du réseau des CMA. Ce sera aussi l’occasion pour le Gouvernement de revoir sa position et de renouveler sa confiance au réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat, et plus largement d’adresser un message de soutien au secteur de l’artisanat.