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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(31855 résultats)
Il y a 2 ans et 152 jours

Cedeo enrichit son outil de chiffrage Solu+

Solu+ : aider les professionnels à être plus performantSolu + est un outil de chiffrage qui permet de dimensionner et chiffrer précisément les produits et la main d’œuvre nécessaires à la réalisation de chantiers en neuf et en rénovation. Les professionnels l’utilisent pour faire leurs devis, chiffrer leurs chantiers et sélectionner les meilleures solutions. Solu + leur permet de soumettre à leur client une ou plusieurs solutions et devis si besoin.Facile à utiliser, seulement quelques étapes suffisent à réaliser le chiffrage du chantier :Sélection du ou des ouvrages concernés ;Saisie des caractéristiques du chantier ;Obtention rapide d’une solution technique de pro tenant compte des normes et DTU en vigueur ;Comparaison des prix, des mises en oeuvre et des performances ;Consultation des tarifs CEDEO personnalisés chiffré en prix net et finalisation de la commande en ligne ;Impression du rapport détaillé (avec ou sans prix) et export du chiffrage dans le devis Tolteck.Enfin tout au long de la saisie des éléments nécessaires au chiffrage, le professionnel bénéficie de points d’informations sur la configuration du chantier et des solutions et peut aussi vérifier la disponibilité et les délais de livraison des produits.10 parcours sont déjà disponibles pour les membres de CEDEO Boost : Chaudière murales gaz ; PAC air/eau ; Radiateurs/sèches-serviettes ; Planchers chauffants ; Cabine de douche Concerto ; Calcul de puissance chaud/froid…Accessible sur PC, tablette et smartphone, Solu + est gratuit et exclusivement réservé aux membres de CEDEO Boost.Solu+ : toujours plus de nouveautésSolu + permet de chiffrer rapidement des monosplit / multisplit pour le résidentiel ou le petit tertiaire ; les unités souhaitées (murale, console, cassette, plafonnier et gainable) ; les supports muraux ou supports au sol ; les pompes de relevage ; les liaisons frigorifiques ; les câbles électriques et disjoncteurs et la régulation associée.L’outil facilite le travail du professionnel en permettant de :combiner des monosplits et des multisplits dans le même parcours pour le chiffrage de l’installation ;dimensionner le groupe extérieur selon le la température de base extérieure de la commune saisie ;configurer les diamètres et les longueurs des liaisons frigorifiques et des câbles électriques selon les contraintes du chantier.CEDEO propose également un nouveau chiffrage sur la ventilation et, dans les prochains mois, des chiffrages sur la robinetterie encastrée, les pompes eau froide.
Il y a 2 ans et 152 jours

Rockwool dévoile son nouveau positionnement de marque « By Nature », inspiré des performances naturelles de la laine de roche

A l’occasion du lancement de la campagne, qui intervient au moment de la COP27, l’ensemble du concept « By Nature » est poétiquement résumé dans un court métrage réalisé par le cinéaste primé, Martin Aamund.Les 6 performances naturelles de la laine de rocheLa nouvelle signature de marque "By Nature" (« par nature » /NDLR), constitue la clé de voute du positionnement de ROCKWOOL. Cette expression a été développée afin révéler les performances intrinsèques à la matière première de la laine de roche : le basalte. En tant que matériau principal de tous les produits ROCKWOOL, la laine de roche est circulaire, respirante, résistante à l'humidité, insonorisante, durable et résiliente au feu. Ce sont ces performances intrinsèques qui contribuent à créer des environnements bâtis sains pour les personnes et la planète - "par nature".Afin d’illustrer ce concept, ROCKWOOL a confié au cinéaste primé Martin Aamund la réalisation d’un film. Tournée à l'envers, ce court métrage retrace le parcours d'une femme, dont chaque étape de sa vie est une manière de souligner avec émotion l’importance d’un habitat sain et sur pour ses occupants.Un intérieur qui compteLe film débute sur son accouchement, puis remonte le fil de sa vie pour clore sur une image d’elle enfant, courant vers son père qui inscrit sa taille sur un cadre de porte. Le message hautement humain qui résume cette position stratégique pour ROCKWOOL est "Ce qui est à l'intérieur compte" : Alors que les discussion à la COP 27 battent leur plein, le message sous-jacent est que, en tant que choix naturel d'isolation, la laine de roche ROCKWOOL est également un choix responsable - pour l'environnement, la sécurité incendie, la santé et le bien-être.Une protection invisibleA travers cette campagne la marque souhaite mettre en évidence les fonctions essentielles de l'isolation en laine de roche dans les bâtiments qui nous entourent. Bien qu’invisible, l’isolation protège. S’adressant aux propriétaires de maisons et de bâtiments, aux architectes, aux prescripteurs et autres professionnels du bâtiment, en proposant des produits qui respecte l’humain et la planète, le groupe invite l’ensemble des parties prenantes à faire des choix responsables en termes de matériaux.Enfin, à l’heure où la transition énergétique des bâtiments est plus que jamais un enjeu pour lutter contre les changements climatique, la campagne vient sensibiliser le grand public à l’importance d’une bonne isolation pour réduire sa consommation d’énergie.Pour Mirella Vitale, Directrice Marketing, Groupe ROCKWOOL : "Les bâtiments sont la plus grande source d'émissions au monde. Les choix que nous faisons lors de leur conception et de leur spécification doivent donc être faits de manière responsable - pour le climat, pour notre santé et notre bien-être collectifs. Pour ROCKWOOL, cela signifie innover en proposant des produits qui réduisent les émissions et les déchets, et qui contribuent à la création d'espaces plus sains et plus responsables. Pour les professionnels du bâtiment - les architectes de nos maisons, écoles, hôpitaux, bureaux et établissements de soins - cela signifie faire des choix intelligents et conscients en matière de matériaux, de traitements et de finitions. C'est pour les aider à faire ces choix que nous avons adopté le positionnement "By Nature".Une campagne d’envergure internationaleLa nouvelle campagne de positionnement de la marque ROCKWOOL "By Nature" a été lancé au siège de la marque le 8 novembre 2022 sous la forme d'un film d'une minute et demie et de ressources numériques. La campagne est lancée en Italie, en France, en Espagne, au Danemark, au Royaume-Uni et aux États-Unis. D'autres marchés suivront au début de 2023.
Il y a 2 ans et 152 jours

TomTom et Webfleet Solutions lancent une solution mobile intégrée

Les deux entreprises ont combiné leur expertise pour créer une application unique dédiée aux gestionnaires de flotte et aux conducteurs leur permettant de relever les défis auxquels ils sont confrontés quotidiennement, notamment la conformité des itinéraires, le respect des délais de livraison et les problématiques de sécurité.WEBFLEET Work App permet aux conducteurs professionnels de réaliser leur travail facilement et efficacement grâce à leurs appareils mobiles Android uniquement. Les gestionnaires de flotte et leurs conducteurs, ont accès à un large éventail de fonctionnalités de gestion de la main-d'œuvre sans avoir besoin de matériel supplémentaire. Cette application comprend la localisation des véhicules, l'enregistrement des temps de travail, l’identification des conducteurs, la gestion des missions et des plannings et une communication bidirectionnelle avec le back-office. L'application TomTom GO Fleet y est parfaitement intégrée, et permet aux conducteurs de toujours disposer des cartes les plus à jour, ainsi que les infos trafic et la navigation dans un outil unique. Ils peuvent démarrer automatiquement leur itinéraire vers la destination de leur choix depuis WEBFLEET Work App, et les gestionnaires de flotte bénéficient d'une visibilité en temps réel sur les heures d’arrivée estimées et la destination en cours. La combinaison de WEBFLEET Work App et TomTom GO Fleet, permettent aux conducteurs de bénéficier d'une navigation professionnelle pour tous les types de véhicules. Une navigation dédiée aux poids lourds est également disponible en fonction des caractéristiques du véhicule, du type de cargaison, des réglementations locales et des caractéristiques de la route empruntée. De plus, TomTom GO Fleet assiste les chauffeurs routiers en localisant des points d'intérêt (POIs) dédiés aux poids lourds tels que les parkings et les stations-service, et offre les cartes les plus à jour, même en l'absence de connectivité. L'application propose également les heures d'arrivée estimées fiables et des informations sur le trafic en temps réel, ce qui permet aux conducteurs de respecter aisément les délais et de réduire les coûts de carburant en empruntant les meilleurs itinéraires.Pour Paul Verheijen, Vice President Product Management chez Bridgestone Mobility Solutions : « WEBFLEET Work App est la solution idéale pour les entreprises et les conducteurs qui souhaitent profiter de leurs appareils mobiles existants pour gérer efficacement les tâches quotidiennes. La configuration et l'intégration sont rapides et faciles à réaliser, avec une interface utilisateur intuitive, ce qui en fait une combinaison parfaite avec l'application TomTom GO Fleet. Ensemble, nous pouvons offrir encore plus de valeur à nos clients en leur fournissant une solution intégrée. »Pour Mike Schoofs, Vice President Product Management chez TomTom Enterprise : « Simplifier la technologie de localisation et aider à résoudre les problèmes des conducteurs ont toujours été au cœur des priorités de TomTom. C'est enrichissant de travailler avec des partenaires comme Webfleet Solutions, qui ont les mêmes objectifs que nous. Cette collaboration permet aux deux entreprises d'intégrer ce qu'elles font le mieux dans une seule solution dédiée aux conducteurs professionnels. » WEBFLEET Work App est désormais disponible pour tous les clients Webfleet Solutions disposant d'un dispositif de suivi LINK 740/710/530/510/410 installé. L'option de suivi mobile - sans aucune installation matérielle nécessaire - sera disponible dans les mois à venir.
Il y a 2 ans et 152 jours

Lourds travaux de rénovation en vue pour le tunnel du Mont-Blanc

Construit il y a près de 60 ans, emprunté quotidiennement par des milliers de voitures et de poids-lourds, ce tunnel bidirectionnel d'une longueur de 11,6 km "arrive dans une phase où il faut faire des travaux importants de rénovation", notamment de réhabilitation de la voûte, a expliqué Grégory Schwarshaupt, directeur adjoint du Tunnel du Mont Blanc dans un entretien avec l'AFP. Un premier temps, qualifié de "phases-tests", entraînera une fermeture totale du tunnel pendant 3 mois et demi en 2023 et 2024, de septembre à décembre pour rénover 600 mètres de voûte à chaque intervention. Le calendrier précis des fermetures, rendues nécessaires par le démontage d'une grande partie des équipements de sécurité, devrait être communiqué début 2023, selon l'exploitant. "Sans ces phases tests, il est impossible pour nous, et même inconsidéré, d'annoncer aujourd'hui un quelconque programme de travaux d'ampleur" à mener, explique M. Schwarshaupt. Alors que, de l'autre coté des Alpes, des responsables italiens s'inquiètent de possibles fermetures "trois mois par an pendant 18 ans", "il n'y a aujourd'hui pas de scénario privilégié, c'est trop tôt", indique le responsable. Grâce aux tests, l'exploitant espère "minimiser l'impact sur la liaison franco-italienne" en optimisant les procédures. "Pour d'autres chantiers, on a réussi à trouver des solutions pour le faire en fermeture nocturne", explique ainsi Grégory Schwarshaupt. Le tunnel voit passer toute l'année environ 1.500-1.700 camions poids lourds par jour, tandis que le trafic de véhicules légers oscille entre quelque 4.000 voitures/jour en octobre-novembre et des pics de 8.000 l'été. D'où le choix de la saison automnale pour les fermetures prévues en 2023 et 2024. Côté italien, les milieux économiques s'inquiètent déjà du futur chantier alors que "92% des marchandises exportées vers la France le sont par voie routière", comme l'a récemment rappelé Ivan Russo, directeur de la société publique RAM chargée de la mobilité durable au ministère de l'Economie. "Les hypothétiques fermetures prévues du tunnel du Mont Blanc, trois mois par an pendant 18 ans, risquent de mettre à genoux l'économie italienne qui a en grande partie recours au transport par la route", a prévenu le président de l'association italienne des transporteurs routiers Conftrasporto-Confcommercio, Paolo Uggè. "Des fermetures de trois mois par an pendant les 18 prochaines années sont programmées.(...) Si le projet est confirmé, ce serait un coup très dur pour tout le Nord-Ouest" de l'Italie, a estimé de son côté le président du lobby patronal Confindustria, Carlo Bonomi. "Je crois nécessaire à ce stade de mettre immédiatement en chantier le second tube du tunnel. Mais la France s'y oppose et nous avons des doutes sur le futur", a-t-il dit.
Il y a 2 ans et 153 jours

A Marseille, la désespérante quête d'un logement social

Devant "l'espace accompagnement habitat" de la métropole Aix-Marseille-Provence, près du Vieux-Port, les récits sont à l'image de la grande ville la plus pauvre de France, qui concentre toutes les formes de mal-logement. Deux chiffres résument la crise: 40.000 taudis et autant de demandes de logement social en souffrance.Ce sujet sera au cœur d'"états généraux" organisés pour la première fois lundi et mardi par la municipalité de gauche qui a conquis la ville en 2020, deux ans après l'effondrement mortel de deux immeubles vétustes dans le centre, rue d'Aubagne.Sitti Ahmed attend elle depuis onze ans un HLM en rez-de-chaussée adapté à son fils autiste qui "essaie de monter sur les fenêtres"."Une fois, on m'a proposé quelque chose mais très haut. J'ai refusé et depuis ce jour-là, plus rien". Cette femme de 50 ans continue donc de vivre avec ses six enfants dans un "T4 très humide aux Rosiers", une de ces copropriétés privées dégradées connues pour être un repaire de marchands de sommeil dans les quartiers pauvres du nord.Son loyer est certes minime (226 euros/mois). Mais aux Rosiers certains paient jusqu'à 700 euros par mois pour un T3 insalubre, selon des témoignages de locataires et d'acteurs sociaux.A l'espace accompagnement habitat, Rachid*, 49 ans, sort dépité. Il voulait déposer une première demande mais il y avait trop de monde.Punaises de lit et dealers"Je dors dehors", confie ce frêle monsieur aux épaisses lunettes. "Je suis citoyen français, je fais du bénévolat quatre jours par semaine aux Restos du Cœur, j'aide les gens, est-ce que ça compte pour la société? L'administration?", se demande-t-il, face à des démarches qui semblent inaccessibles.Meddou Smail, coresponsable des Restos du Cœur dans le 3e arrondissement, l'accompagne. Il aimerait au moins lui trouver une chambre d'hôtel provisoire via le Samu social, mais le dispositif est saturé. "Je les appelle tous les matins, mais je n'ai jamais entendu une voix derrière le 115. Une fois j'ai attendu 2h28..."."Le logement c'est la première pierre" pour les gens en difficulté, insiste le bénévole: "Mais dans ma ville c'est vachement triste. On essaie de les aider mais ils reviennent le lendemain aux Restos, en pleurs".Des demandeurs en larmes, l'AFP en a croisé en marge des visites d'Emmanuel Macron pour son plan "Marseille en grand", pour rattraper les retards abyssaux de la deuxième ville française en termes d'écoles, transports, logement.Comme cette maman, qui brandissait des photos des bras de ses enfants dévorés par les punaises de lit envahissant son logement social, malgré 20 désinsectisations. Ou cette autre, suppliant aussi qu'on lui attribue un autre HLM, pour fuir sa cité gangrénée par les trafics de drogue."On n'arrive plus à répondre aux besoins de nos concitoyens, on ne produit plus assez de logements sociaux pour les accueillir", notamment dans les départements littoraux, souligne auprès de l'AFP le préfet de région Christophe Mirmand."La crise est aiguë et ne pourra être résolue que par une relance très vigoureuse de la construction", insiste-t-il, regrettant le développement de "discours hostiles au logement social, et plus largement à la venue de nouveaux habitants".La première "urgence" est que la Métropole Aix-Marseille-Provence, présidée par Martine Vassal (Les Républicains), adopte un Plan local d'habitat (PLH), outil clé pour définir la stratégie du logement sur un territoire, au premier semestre 2023, ajoute le préfet.Mais aussi que chacun prenne sa part, alors qu'une trentaine de communes sur 92 n'ont pas le quota de logements sociaux requis par la loi: "Il faut un engagement politique très fort (...) et accompagner ces communes afin d'éviter une stratégie de fuite", martèle-t-il.Marseille propose une production annuelle de 4.500 logements, mais veut que d'autres communes jouent le jeu.Dans le cadre du futur PLH 2023-2028, la Métropole s'engagerait elle sur un rythme annuel de 11.000 logements, dévoile à l'AFP David Ytier, vice-président chargé du dossier. Mais en faisant de "la dentelle", car "on ne va pas résoudre le problème de Marseille en créant 10.000 logements dans le nord de la métropole".* Craignant des conséquences négatives sur leurs demandes de logement social, Karim et Rachid ont préféré taire leur nom.
Il y a 2 ans et 153 jours

Agen développe le plus grand parc d'éclairage public solaire d'Europe

Le projet est officialisé mercredi par cette dernière au Salon des maires à Paris, avec l'entreprise Fonroche Lighting et l'Union des groupements d'achats publics (Ugap). L'agglomération agenaise, qui compte 19.000 points lumineux, investira 11 millions d'euros pour remplacer 7.000 candélabres obsolètes par 6.000 lampadaires à énergie solaire."Agen est la première agglomération à basculer aussi massivement sur le photovoltaïque", se réjouit Jean Dionis du Séjour, président de la collectivité qui regroupe plus de 100.000 habitants dans 44 communes. "L'investissement est lourd mais la rentabilité est rapide. On espère économiser entre 600.000 et 750.000 euros par an", ajoute l'élu.Le fournisseur des nouveaux lampadaires, Fonroche Lighting, est basé à Roquefort dans la proche banlieue agenaise. Leader mondial de l'éclairage public solaire, l'entreprise emploie environ 200 personnes dans le monde, dont 130 localement.Son chiffre d'affaires est estimé à 100 millions d'euros pour 2023, contre 60 millions en 2022, signe d'une forte expansion. Elle a décroché récemment des contrats avec le Sénégal pour équiper le pays avec des dizaines de milliers de lampadaires photovoltaïques autonomes, qui éclairent aussi des routes au Koweït, un quartier résidentiel au Québec ou des pistes de ski en Suisse.Pour le directeur général de Fonroche Lighting, Laurent Lubrano, le solaire est une solution d'avenir pour les collectivités qui consacrent "40 à 60%" de leur facture d'électricité à l'éclairage public, sur fond de flambée des prix. "Pour les collectivités aujourd'hui, le choix est le suivant: +Soit je paie très cher, soit j'éteins ou je baisse la lumière+. Il y a une troisième solution: investir dans l'éclairage solaire. Le soleil, c'est gratuit", affirme le dirigeant.Le prix d'un lampadaire solaire est 20 à 30% plus cher qu'un classique "mais il n'y a aucun coût supplémentaire, pas d'énergie payante, pas de tranchée, pas de câble, pas de réseau électrique et pas d'entretien réseau qui coûte très cher. Le retour sur investissement est immédiat. Il n'y a pas de maintenance avant 10 ans".Et d'assurer qu'il n'y a "pas besoin de beaucoup de soleil": "Nous avons par exemple équipé un échangeur autoroutier à Calais de 120 lampadaires qui fonctionnent tous les jours de l'année", souligne le directeur de Fonroche.
Il y a 2 ans et 153 jours

Le marché des applications individuelles solaires en pleine croissance en 2021

En métropole le marché décolle enfinLa crise énergétique, l'augmentation des prix de l'électricité ou du gaz et la volonté d'autonomie toujours plus affirmée de la part des consommateurs sont les moteurs de cette reprise. Les acteurs saluent également le rôle de MaPrimeRénov' qui a permis d'élargir les profils de consommateurs en proposant des aides financières bonifiées pour les revenus les plus modestes. En revanche, les professionnels estiment que la nouvelle réglementation RE2020 ne valorise pas correctement les solutions solaires, prolongeant ainsi un biais déjà dénoncé dans la précédente réglementation (RT2012).Dans les territoires d'outre-mer, l'activité enregistre certes un recul en 2021 (89.050 m2 contre 101.285 en 2020) mais reste à un niveau largement supérieur à celui de la métropole. Portés par des subventions qui financent une large part des équipements, les chauffe-eaux solaires individuels équipent une bonne partie des particuliers des DROM.Dans leur ensemble, les professionnels du secteur des applications solaires thermiques individuelles affichent leur optimisme pour les deux années à venir, estimant que les tensions sur les prix des énergies électriques, gaz et fioul, jouent en leur faveur. Les bons retours des ventes du premier semestre 2022 viennent confirmer ce ressenti.Ces constats sont issus des deux études qu'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) vient de publier sur le marché des applications individuelles solaires thermiques. Une étude quantitative couvre les volumes de marché et l'évolution des prix. Une seconde, qualitative, analyse la position des acteurs sur l'actualité des 12 derniers mois.Les deux études sont disponibles en téléchargement avec les liens suivants :observer-marche-2021-solaire-thermique-individuelrdobserver-quali-2022-st-individuelrd/
Il y a 2 ans et 153 jours

Immobilier logistique : l’amorce d’un nouveau cycle ?

Pierre-Louis Dumont, Directeur Exécutif Agence I&L France et François-Régis de Causans, Directeur Investissement I&L dressent le bilan des 9 premiers mois de l’année et se projettent à fin 2022.Un niveau de demande placée contraint par la conjoncture et le manque de disponibilitésAvec plus de 2,9 M de m² placés depuis le début de l’année, le marché de l’immobilier logistique français (> 5000 m²) fait preuve de robustesse face à une conjoncture pourtant vacillante (- 15% sur un an et + 10% par rapport à la moyenne décennale). Le marché au 3ème trimestre est resté dynamique (794.400 m² placés), porté par le retour en force des logisticiens et la grande distribution alimentaire. Les volumes placés se retrouvent néanmoins impactés par la dégradation de la conjoncture macroéconomique et le manque de disponibilités d’entrepôts. Géographiquement, les marchés qui composent la Dorsale ne représentent plus que 60% de la demande placée nationale (vs 70% au 1er semestre 2022). Pour Pierre-Louis Dumont, Directeur Exécutif Agence I&L France : « Comme anticipé, nous constatons un tassement de l’activité sur la Dorsale lié en grande partie à la difficulté de réaliser des transactions en Ile-de-France, Rhône-Alpes et PACA, en raison d’une offre disponible insuffisante. »Le recul de l’offre disponible se généralise et s’accentue sur les marchés de la Dorsale. Plus largement, la faiblesse des libérations ne permet pas de contrer l’asséchement des disponibilités sur le territoire français dans un contexte de durcissement des politiques environnementales.Pour Pierre-Louis Dumont : « Le maintien à un niveau satisfaisant de la demande locative, conjugué à une politique de sobriété foncière, orientent toujours à la hausse les valeurs locatives sur les secteurs les plus tendus ; tandis que les marchés plus offreurs bénéficient dans une moindre mesure de ce déséquilibre. Une croissance des loyers à deux vitesses se dessine sur le territoire français. »Au-delà des problématiques foncières, les incertitudes d’ordre conjoncturel, notamment liées à la crise énergétique et à la baisse du pouvoir d’achat des ménages, pourraient restreindre l’activité logistique au cours des prochains mois. La demande placée devrait rester contenue au 4ème trimestre 2022, confirmant notre scénario d’atterrissage inférieur à 4 M de m².Rééquilibrage à l’œuvre sur le marché l’investissement I&LPlus de 4,8 Mds d’€ ont été investis en immobilier industriel et logistique au cours des 9 premiers mois de l’année. Si la dynamique du 1er semestre reflète la solidité des fondamentaux de marché couplée à la tendance haussière des loyers, les investisseurs se sont montrés plus prudents au 3ème trimestre dans un contexte complexe et incertain. « Sur fond de tensions géopolitiques, de poussée inflationniste et de remontée des taux de financement, les investisseurs réévaluent leur stratégie de cession et/ou d’acquisition pour l’adapter au nouveau paradigme financier » observe François-Régis de Causans, Directeur Investissement I&L. Entre allongement des opérations et repricing, le marché cherche un nouvel équilibre. « Si un ralentissement de l’activité au 4ème trimestre est très probable, les montants investis au cours des 9 premiers mois de l’année nous laissent entrevoir un bilan 2022 tout à fait honorable à plus de 6 Mds d’€ » précise François-Régis de Causans. Les investisseurs pourront compter sur plusieurs relais de création de valeur au cours des prochains mois, qu’ils s’agissent d’opérations de logistique urbaine ou de projets de restructuration de biens s’inscrivant dans une logique de conformité aux critères ESG.
Il y a 2 ans et 153 jours

Les politiques de rénovation énergétique des logements épinglées par un rapport de France Stratégie

"Depuis l'adoption de la première SNBC (Stratégie nationale bas-carbone, ndlr), la baisse des émissions dans le secteur du bâtiment demeure insuffisante au regard des objectifs", note l'organisme qui dépend de Matignon. En 2020, déjà, le Haut conseil pour le climat (HCC), cité dans le rapport, pointait l'insuffisance des dispositifs de subvention comme MaPrimeRénov' ou la TVA à 5,5% et des offres de prêt existant jusque-là "face au montant des travaux et à la faible capacité de financement des ménages". "L'obtention des aides n'est par ailleurs pas systématiquement conditionnée à une obligation de résultat en terme de gain de performance énergétique", note France Stratégie, relevant également un "déficit d'accès à l'information et d'accompagnement", "les délais de réalisation des travaux" ou encore la nécessité de "montée en compétences des artisans", qui constituent "autant de blocages à la rénovation énergétique". Si les dernières mesures mises en place, comme la réglementation environnementale 2020 (RE2020), désormais obligatoire pour les constructions neuves, ou l'interdiction de l'installation de chaudières fonctionnant au fioul "permettront de renforcer l'effort de décarbonation dans le secteur, il n'y a toutefois pas de garantie qu'elles soient pleinement suffisantes et adaptées", estime France Stratégie. "Les actions de rénovation entreprises dans les logements se résument aujourd'hui principalement à des gestes isolés ou combinés par couches successives", a ajouté l'organisme, rappelant que 86% des dossiers MaPrimRénov' validés "entre janvier 2020 et juin 2021 concernaient des travaux de rénovation mono-gestes", qui sont, pour 98% d'entre eux, des changements de systèmes de chauffage, "majoritairement des pompes à chaleur, qui, installées dans des logements peu isolés, soulèvent des questions en termes de pointe électrique lors des journées très froides". Or, le coût des travaux et le "faible calibrage des aides (...) expliquent en partie que les ménages" fassent ce choix de mono-gestes, quand "les opérations de rénovation complète en une seule étape (ou très peu d'étapes) sont souvent mises en avant comme condition nécessaire à l'atteinte d'un niveau équivalent BBC" (bâtiment basse consommation). La SNBC fixe comme objectif que le parc résidentiel "atteigne en moyenne un niveau de performance BBC en 2050", a encore précisé France Stratégie.
Il y a 2 ans et 153 jours

Les accidents du travail mortels causés par une chute de hauteur toujours élevés

En 2021, 421 accidents du travail causés par une chute de hauteur avaient été signalés, dont 46 mortels et 249 ayant entraîné des blessures graves.En moyenne, sur les trois dernières années, la France enregistre 674 décès liés au travail par an.Les principales causes sont les accidents de la route, les accidents dus à des équipements de travail ou des engins dangereux, les chutes de hauteur (26% des accidents du travail et 18% des accidents mortels). "On observe un palier", a commenté lors d'une conférence de presse, le directeur général du travail Pierre Ramain avec un nombre d'accidents et leur indice de fréquence qui ne baissent plus.Pas moins de 3.647 décisions d'arrêt de travaux liées à un risque de chute de hauteur ont été notifiées en 2021 par l'inspection du travail qui a réalisé 31.520 interventions sur ce thème, deuxième motif derrière la lutte contre le travail illégal.Après une année 2020 qui avait vu l'inspection du travail réduire ses interventions du fait du Covid et les concentrer sur le contrôle du protocole sanitaire en entreprise et la fraude à l'activité partielle, 2021 a vu un retour à "un niveau d'activité classique" selon M. Ramain.L'inspection du travail a cependant ajouté la lutte contre les recours abusifs aux contrat courts de moins d'un mois dans ses priorités, avec 4.800 interventions entre octobre 2021 et juin 2022. "Il y avait des actions d'initiative mais l'idée c'était d'y travailler collectivement et de manière visible", a expliqué M. Ramain. Ont été ciblés les secteurs visés par la mise en place d'un "bonus-malus" lors de la réforme de l'assurance chômage.Globalement en 2021, 68% des interventions des agents de contrôle ont eu lieu dans des entreprises de moins de 50 salariés, principalement dans la construction (27%), l'industrie (13%) et le commerce (12%).Au total, 2.160 décisions de sanctions ont été prises en 2021 et 11,2 millions d'euros d'amendes ont été mises en recouvrement.
Il y a 2 ans et 153 jours

Saga vidéo Schöck : la saison 2 sensibilise aux impacts économiques d’une enveloppe de bâtiment non homogène

Tel est le pitch de la deuxième saison des vidéos lancées par Schöck en vue d’insuffler une prise de conscience collective pour un choix de logements économes, sains et durables. Avec trois nouveaux opus : « La grande évasion énergétique », « État des lieux, première partie : ça va chauffer ! », « État des lieux, seconde partie : un combat inégal ». Pouvoir d’achat des ménages accru et économies d’énergie Fervent défenseur de l’homogénéité de l’enveloppe des bâtiments, Schöck met son expertise au service du plus grand nombre à travers une série de vidéos, ludiques et didactiques, initiée en septembre 2022. Si la première saison scénarisait notamment la prédilection hexagonale pour l’ITI et non l’ITE (à l’inverse de la majorité des pays européens) et donnait le rôle principal aux passoires thermiques, le deuxième volet se consacre très concrètement aux impacts économiques d’une enveloppe non homogène. Il s’adresse toujours aux particuliers désireux d'acquérir un logement, tout en sensibilisant également associations de consommateurs, organismes en conseil immobilier, fédérations, institutionnels comme politiques... S’appuyant sur le Livre Blanc réalisé par le Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe (GTQE) du Pôle Fibres-Énergivie, Schöck rappelle que les dépenses en chauffage représentent 14% du budget des Français. Or, augmenter le chauffage pour pallier la sensation de froid se révèle tout à fait inutile si le logement concerné est mal isolé. C’est autant d’argent évaporé que d’énergie s’échappant par les ponts thermiques non traités. Il suffit de comparer la durée de vie de l’enveloppe d’un bâtiment (10 à 20 ans) à celle des équipements (5 à 10 ans), ainsi que leur maintenance réciproque (décennale versus annuelle) pour comprendre l’intérêt évident d’agir en premier lieu sur la qualité de cette enveloppe, en particulier par le traitement systématique des ponts thermiques. A la clé : économies d'énergie, réduction de la facture de chauffage, augmentation du pouvoir d'achat des ménages, gain en confort et valorisation du bien immobilier. En d’autres termes, la garantie d'un choix gagnant pour toute la vie du logement, tant pour le propriétaire que pour l'occupant ! Il s’agit donc là-encore pour Schöck d’insuffler une véritable dynamique afin que les constructions d’aujourd’hui ne soient pas les rénovations de demain. Découvrez les épisodes de la saison 2 sur la chaîne YouTube Schöck France.
Il y a 2 ans et 153 jours

Action logement dévoile son plan de décarbonation "massif, historique, structurant"

"En tant que leader [du secteur du logement social et intermédiaire] il est essentiel que nous soyons les pionniers" en matière de décarbonation et d'économie des énergies, a affirmé le président d'Action Logement Groupe Bruno Arcadipane lors d'un point presse à l'issue de la Convention nationale annuelle de l'ex-"1% Logement", cogéré par le patronat et les syndicats. "Ce plan est massif, historique et structurant pour le secteur", a-t-il ajouté.Vingt engagements ont été pris à travers huit axes d'interventions parmi lesquels "amplifier les réhabilitations pour décarboner le parc et améliorer la qualité des logements", mais aussi tendre "vers un bouquet énergétique décarboné et moins cher" afin d'atteindre "la neutralité carbone à l'horizon 2040".Pour ce faire, Action logement a dit travailler autour de trois leviers: la réhabilitation, la construction et l'aménagement de son parc immobilier, qui compte plus d'un million de logements."Nous avons une responsabilité vis-à-vis de nos locataires", a affirmé la directrice générale Nadia Bouyer, qui a rappelé que ce plan constituait un véritable enjeu à l'heure où "60% des logements d'Action logement sont chauffés au gaz".Huit milliards d'euros annuels seront ainsi mis sur la table par les 50 filiales immobilières du groupe afin de remplir ces objectifs.L'ancien ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo, qui a qualifié la décarbonation de "chantier du siècle" a évoqué ce plan comme "probablement la plus grande avancée en matière de transition énergétique" lors d'une tribune prononcée en clôture de la Convention nationale.Lundi, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu et le ministre délégué à la Ville et au Logement Olivier Klein ont quant à eux lancé le Conseil national de la refondation dédié au logement dans lequel l'ambition écologique figure au cœur des travaux annoncés ces prochains mois.
Il y a 2 ans et 153 jours

Deux nouveaux kits EPI Würth pour les métiers de la construction

KIT N°1 - Art. N° 0899.12 Ce kit comprend :1 sac à dos souple - Art. N° 0899.032.9431 paire de lunettes Cetus incolore - Art. N° 0899.102.32012 paires de gants Tigerflex plus - Art. N° 0899.411.01950 bouchons de protection auditive X-100 - Art. N° 0899.300.3421 casquette anti-heurts bleue - Art. N° 0899.200.98015 masques FFP2 avec valve - Art. N° 0899.110.2031 rouleau de pansement ELAST 6 x450 cm - Art. N° 0899.512.41 mousse nettoyante sans eau pour les mains - Art. N° 0899.931.7Découvrez le produit sur l’eshop.KIT N° 2 – Art. N° 0899.6 Ce kit comprend :1 coffret rigide Orsy - Art. N° 5581.012.0001 paire de lunettes Cetus incolore - Art. N° 0899.102.32012 paires de gants Tigerflex plus - Art. N° 0899.411.01950 bouchons de protection auditive X-100 - Art. N° 0899.300.3421 casquette anti-heurts bleue - Art. N° 0899.200.98015 masques FFP2 avec valve - Art. N° 0899.110.2031 rouleau de pansement ELAST 6 x450 cm - Art. N° 0899.512.41 mousse nettoyante sans eau pour les mains - Art. N° 0899.931.7Découvrez le produit sur l’eshop.
Il y a 2 ans et 154 jours

Nouvel épisode de la guerre de l'immobilier à Monaco

Le magnat de l'immobilier monégasque Patrice Pastor, par le biais de sa société Esperanza, a déposé une requête en récusation visant Didier Linotte, président du tribunal suprême de Monaco, en mettant en cause son "impartialité" dans le traitement d'un contentieux portant sur un important projet immobilier, "l'esplanade des pêcheurs".Les enjeux financiers sont considérables, le prix du m2 à Monaco étant parmi les plus élevés au monde. Et sur cette bande de terre de 2km2 déjà ultra urbanisée, qui s'étend le long de la mer, chaque surface libre est âprement disputée.Ce qui est le cas pour "l'esplanade des pêcheurs" d'une superficie d'environ 13.000 m2, enjeu d'une bataille féroce entre le groupe Caroli, qui entend y construire un complexe immobilier et culturel, et celui de M. Pastor.Cette requête en récusation dont l'AFP a eu connaissance, s'appuie sur des documents (vidéos, échanges de mails confidentiels, etc.) en lien avec des projets immobiliers diffusés à l'automne 2021 par un site internet intitulé "les dossiers du Rocher".Ces documents ciblent quatre proches du prince Albert II, baptisés "le G4" par le site : outre Didier Linotte, il s'agit de Thierry Lacoste, son avocat et ami d'enfance, de Claude Palmero, expert-comptable et administrateur de ses biens et de Laurent Anselmi, son chef de cabinet.Dans cette affaire des "Dossiers du Rocher", les quatre mis en cause ont déposé plainte ainsi que Patrice Pastor, accusé d'être le commanditaire de ce site. Fin octobre, deux hommes, soupçonnés d'avoir participé à cette campagne, ont été mis en examen à Paris.Pour argumenter sa requête qui a trait à un litige concernant "l'esplanade des pêcheurs", Patrice Pastor évoque des documents publiés par les "dossiers du Rocher" faisant état de liens entre le groupe Caroli et les membres du G4. Il souligne que "la teneur et l'authenticité" des documents diffusés n'ont "pas été démenties"."Juge et partie"En conséquence, le richissime homme d'affaires estime que "l'examen serein et impartial" de son recours contre un déclassement du site est "objectivement impossible" de la part de M. Linotte.Pour le groupe Pastor, "tant la définition du projet que les modalités de désignation du groupe Caroli n'ont jamais été totalement clarifiées, l'ensemble du processus échappant à la mise en concurrence, seule de nature à protéger les intérêts de l'Etat monégasque".Interrogé par l'AFP, Me Richard Malka, avocat de Patrice Pastor, a fait valoir que "l'impartialité" de M. Linotte avait été à "plusieurs reprises interrogées à raison" par Serge Telle, ancien ministre d'Etat de la Principauté, concernant "des conflits d'intérêts"."Je ne peux pas imaginer qu'un si haut magistrat n'ait pas à cœur de protéger l'institution judiciaire en se maintenant de force dans ce litige", a-t-il ajouté."Aucun haut magistrat, conscient de sa responsabilité, ne ferait cela et c'est donc très confiants que nous attendons que M. Linotte fasse preuve de responsabilité en se déportant. Cette décision s'impose pour écarter toute suspicion d'être juge et partie", a insisté Me Malka.Contacté par l'AFP, M. Linotte n'a pas souhaité faire de commentaire.Le tribunal suprême de Monaco, qui a compétence en matière constitutionnelle et administrative, est composé de cinq membres et de deux suppléants.Concrètement, le tribunal, réuni en formation de jugement, peut rejeter la requête ou alors l'instruire. En tout état de cause, s'il devait se réunir, ce serait sans son président, qui serait alors entendu au cours des débats.
Il y a 2 ans et 154 jours

Feu vert du gouvernement pour un encadrement des loyers à Marseille

"J'ai reçu jeudi dernier le dossier" et "je veux dire ici mon accord à ce qu'on puisse encadrer les loyers à Marseille", a déclaré le ministre en clôture des premiers états généraux du logement de la deuxième ville de France, assurant que cette demande sera "une priorité" de son administration.Les loyers sont déjà encadrés à Paris et dans 18 communes de Seine-Saint-Denis ainsi qu'à Lille, Montpellier, Bordeaux, Lyon et Villeurbanne.La métropole Aix-Marseille-Provence dirigée par Martine Vassal (droite, Les Républicains) a déposé un dossier qui prévoit un encadrement uniquement sur Marseille, et pas dans les 91 autres communes de la collectivité dont certaines comme Cassis sont des stations balnéaires prisées.Elle répond ici favorablement à une demande répétée du maire de Marseille, Benoît Payan. La métropole, elle, craint qu'une telle mesure "ne vienne gripper encore plus le système" et notamment la construction alors que Marseille compte 40.000 taudis et autant de demandes de logements sociaux en attente.Avec ces états généraux, la municipalité de gauche a montré qu'après les écoles, elle souhaitait porter le chantier du logement qui n'est pourtant pas sa compétence directe, après plusieurs drames mortels du logement insalubre.En 2018, deux immeubles vétustes s'étaient effondrés rue d'Aubagne, en plein centre-ville, faisant huit morts. En 2021, un incendie dans une cité dégradée et squattée, les Flamants, avait fait trois morts.C'est "un moment de bascule dans le mandat", a estimé l'adjoint au maire Patrick Amico. "Nous sommes prêts à une coopération renforcée et inédite entre nos deux institutions", a renchéri le vice-président de la métropole au Logement, David Ytier.Une trentaine de propositions sont ainsi ressorties de ces deux jours de concertation.Parmi elles, le "permis de louer" -un dispositif qui permet de vérifier que le logement soit aux normes- pour l'instant expérimenté autour de la Rue d'Aubagne, pourra être étendu sur d'autres quartiers centraux et pour un test dans certaines des 13 grandes copropriétés dégradées de la ville.Pour autant, il manque toujours la pierre angulaire de ce sujet, le Plan local d'habitat (PLH) 2023-2028 -un outil crucial pour établir la stratégie logement sur un territoire- que la métropole promet de détailler début 2023.A priori, les collectivités s'engageraient sur un rythme annuel de construction de 11.000 logements, dont environ 40% à Marseille. Un rééquilibrage territorial est par ailleurs nécessaire sur ce territoire notoirement connu pour ses carences en terme de logements sociaux.Rappelant "l'urgence" pour la Métropole de disposer d'un PLH, le préfet de région Christophe Mirmand avait indiqué à l'AFP que "l'Etat appelle de ses vœux son adoption d'ici le premier semestre de 2023"."Nous souhaitons inscrire dans la loi un contrôle technique de l'habitat", a aussi plaidé Benoît Payan qui réclame également un renforcement des peines encourues par les marchands de sommeil ou la possibilité d'exproprier dans les copropriétés très dégradées.Le ministre a promis sans plus de détail de déposer ces propositions au sein de la large consultation sur le logement lancée lundi au sein du Conseil national de la refondation (CNR) voulu par Emmanuel Macron.
Il y a 2 ans et 154 jours

Des annonces concernant la réforme des retraites "d'ici la fin de la 2e semaine de décembre", assure Véran

Lors du compte-rendu du Conseil des ministres, M. Véran a démenti des informations de RTL qui affirme mardi qu'un recul de l'âge de départ à 65 ans était la piste privilégiée par le gouvernement."Il n'y a pas de nouveautés dans ce qui est sorti ce matin", a-t-il affirmé. "Il n'y a pas d'annonce à faire, il y aura des annonces bientôt puisque d'ici la fin de la deuxième semaine de décembre il y aura une communication qui sera faite, qui préfigurera le futur projet de loi de réforme des retraites", a-t-il développé.Interrogé, le cabinet du ministre du Travail Olivier Dussopt, en charge des concertations, a rappelé que le 3e cycle de celles-ci devait s'ouvrir "jeudi" puis serait décliné sur plusieurs jours sur la cruciale question de l'équilibre du système, donc de son financement, de l'âge de départ et de l'allongement de la durée de cotisation."Tout ce qui serait information sur un arbitrage sur l'âge relève de la rumeur. La concertation se poursuit", a-t-on précisé.Mardi matin, les députés des trois groupes de la majorité (Renaissance, MoDem, Horizons) se sont réunis en présence de la Première ministre sur ce sujet notamment."Elle est venue pour réaffirmer notre engagement à porter la réforme des retraites", qui est "une réforme de justice sociale", a déclaré devant la presse Aurore Bergé, patronne du groupe Renaissance, en assurant qu'"il n'y a pas d'inquiétude" mais une "obligation de réussir"."Nous étions plus sur la méthode" que sur une discussion portant sur les paramètres, a aussi rapporté le président des députés MoDem Jean-Paul Mattei. Les groupes de la majorité pourraient recevoir les partenaires sociaux, en amont du débat à l'Assemblée début 2023."Le texte (sur les retraites) sera présenté en conseil des ministres en début d'année prochaine", a affirmé la Première ministre à cette réunion, selon un participant."Ne nous laissons pas impressionner par les intox insoumises sur une réforme (qui passerait, ndlr) au détour d'un 49.3 dans le PLFSS", le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, a ajouté Mme Borne, selon la même source."La majorité relative ne nous conduit pas à être empêchés de mener les réformes nécessaires pour le pays", a-t-elle encore souligné, a rapporté cette source.Pendant sa campagne, Emmanuel Macron avait promis de reculer l'âge de départ à 65 ans. Ensuite, il a évoqué un recul à 64 ans accompagné d'un allongement de la durée de cotisation.L'âge de 65 ans est la "feuille de route", a rappelé M. Véran. "Ce qui ne veut pas dire que la concertation ne sera pas utile, nécessaire et qu'elle ne peut pas faire changer les choses".
Il y a 2 ans et 154 jours

L'Assemblée adopte une mesure pour accélérer les résiliations de bail pour loyers impayés

Il s'agit de l'une des dispositions d'un texte porté par le macroniste Guillaume Kasbarian (Renaissance) pour une meilleure protection des "petits propriétaires qui ne roulent pas sur l'or" mais que la gauche qualifie d'"anti-locataires".L'article adopté mardi en première lecture, avec 154 voix contre 50, vise à accélérer les procédures judiciaires dans les litiges locatifs en incluant de manière systématique dans les contrats de bail une "clause de résiliation de plein droit".Activer cette clause, en cas d'impayés de loyers notamment, permettrait à un propriétaire d'obtenir la résiliation du bail sans avoir à engager une action en justice et de pouvoir ainsi obtenir plus rapidement une expulsion du locataire.Contrairement à ce qui était prévu dans sa version initiale, le texte prévoit que le juge pourra suspendre cette clause, à condition que le locataire le demande.Le Modem, soutenu par la gauche et le gouvernement sur ce point, souhaitait que le juge puisse se saisir d'office pour suspendre cette clause, sans demande venant du locataire, pour tenir compte des situations de fragilité. Mais l'amendement en ce sens a été rejeté.L'Assemblée a également adopté un autre article du texte visant à accélérer la procédure contentieuse des litiges locatifs, en réduisant notamment le délai minimal entre une assignation et la tenue d'une audience.Lors des travaux en commission, le rapporteur du texte a évalué la durée moyenne de l'ensemble des procédures - du premier impayé au départ des occupants - "entre 24 et 36 mois"."C'est une loi de régression sociale qui mériterait d'être renommée +loi anti-locataires+", a lancé la députée LFI Danielle Simonnet.La cheffe de file des députés insoumis Mathilde Panot a invité les promoteurs du texte à lire l'avis publié par la Défenseure des droits Claire Hédon. Cette dernière estime que la réforme proposée ne "parvient pas à garantir un équilibre nécessaire entre les droits des occupants illicite et ceux des propriétaires"."Le renforcement de la pénalisation de l'occupation illicite, ou l'assouplissement des procédures d'expulsion en raison de loyers impayés, ne sont ni nécessaires, ni proportionnés", ajoute-t-elle.Malgré l'opposition de la gauche et des associations, la proposition de loi pourrait être adoptée avec les voix LR et RN.Porté par les groupes Renaissance et Horizons (majorité présidentielle), le texte propose notamment de tripler les sanctions encourues par les squatteurs jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.
Il y a 2 ans et 154 jours

Troisième évacuation d'immeubles à Lille après un effondrement meurtrier

"A l'appel d'une locataire, les pompiers sont intervenus au 52 rue Esquermoise" dans le Vieux-Lille, "ils ont décidé de faire évacuer immédiatement" cet immeuble et le bâtiment mitoyen pour des vérifications, a indiqué mardi soir la mairie de Lille dans un communiqué. Selon une source proche des secours, les pompiers avaient constaté des fissures. Les accès à une dizaine d'immeubles ont été bloqués vers 13H00, incluant les boutiques situées au rez-de-chaussée, contraintes de fermer pour l'après-midi, ont raconté à l'AFP plusieurs habitants et commerçants présents sur place.Parmi les résidents touchés, Téo Cahagne, 22 ans, venu dans l'après-midi "récupérer quelques affaires" après un appel de son propriétaire. Mais après des vérifications, les services ont "conclu que, si des travaux dans la cave sont nécessaires, pour autant l'immeuble ne présentait pas de difficultés particulières", a précisé la mairie. "L'ensemble des locataires, propriétaires et commerçants" ont pu réintégrer les lieux, a-t-elle indiqué.Depuis l'écroulement de deux immeubles qui a fait un mort rue Pierre Mauroy, deux opérations d'évacuation avaient déjà eu lieu dans le centre historique. Trois immeubles ont été évacués la semaine dernière rue de la Monnaie, avant trois autres évacués en pleine nuit samedi, rue Lepelletier. Les habitants de cette rue ont pu depuis regagner leurs logements, selon la mairie, mais 12 habitants de la rue de la Monnaie restent eux relogés à l'extérieur.Sur cette zone, l'alerte avait été donnée par un syndic, sur la base d'un "rapport fait par le propriétaire il y a un an, et qui n'avait pas donné lieu aux travaux nécessaires", selon la mairie. Les services municipaux y ont constaté "des désordres importants"."Selon les experts, on ne pourra pas revenir avant un an. On a ouvert notre chocolaterie il y a six mois, et on doit tout recommencer ailleurs. Heureusement la mairie nous aide", avait raconté dimanche à l'AFP l'un des commerçants concernés, le chocolatier Christian Roux.
Il y a 2 ans et 154 jours

La validation du taux de TVA à 10% pour les pergolas demandée par le SNFA vient d’être confirmée

Considérées comme ’’une avancée de toit couvrant des surfaces attenantes à la construction existante’’, les pergolas bénéficient dorénavant, dans le cadre de la fourniture et de la pose, d’un taux de TVA réduit de 10%, sous conditions suivantes : être attenantes à l’habitation ; ne pas clore les surfaces concernées et de ne pas augmenter la surface de plancher des constructions existantes ; ne pas porter sur du gros œuvre (fondations ou muret de soutien) ; être installées sur une habitation de plus de deux ans. Cette décision vient appuyer l’effort du SNFA de reconnaître les atouts de la pergola comme élément de protection solaire, et non d’augmentation de surface habitable. Il est en effet, important de valoriser ces installations attenantes à la maison, pour mieux protéger les ouvertures existantes de celle-ci. Pour Sandra Bertin, Déléguée générale du SNFA : « La pergola présente un réel avantage pour la régulation des apports solaires, mais également pour le confort des habitants. Il nous semblait essentiel de définir un cadre précis afin de valoriser le travail des professionnels que nous représentons, à la fois concepteurs, fabricants et installateurs de menuiseries en profilé aluminium. Cette décision est un message positif sur la contribution de la pergola à la réduction des consommations énergétiques de la maison, notamment en été. » Les installations de pergolas, en forte progression depuis deux ans, sont ainsi encadrées dans un contexte officiel, pour les intégrer comme prolongation de toit couvrant de la maison, et qui exclut les structures indépendantes. Pour Benoit Schemel, Président de la section Vérandas et Pergolas du SNFA : « C’était une réponse attendue par les professionnels dans le cadre d’un marché générateur d’emplois qui attire de plus en plus d’acteurs. »
Il y a 2 ans et 154 jours

Immobilier neuf : les permis de construire délivrés en hausse sur un an, malgré un ralentissement

Ces 12 derniers mois, "500.700 logements ont été autorisés à la construction, soit 34.900 de plus qu'au cours des 12 mois précédents", a indiqué le ministère.Le nombre d'autorisations de logements en résidence a bondi de 17,7%, comme celles des logements collectifs ordinaires (+15,3%), et des duels groupés (+14,0%). Les logements individuels purs sont en baisse (-8,2 %). Toutefois, le nombre de permis de construire délivrés a largement diminué ces trois derniers mois (-13,2%) par rapport aux trois mois précédents, au cours desquels une forte baisse avait déjà été notée (-12,1% en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables).Le nombre de logements autorisés au cours des trois derniers mois est par ailleurs "inférieur (-4,5%) à la moyenne des 12 mois précédant la crise sanitaire", de mars 2019 à février 2020, précise le ministère.Un nombre "exceptionnel" de demandes de permis avaient été déposées en décembre 2021 - dont l'effet est désormais "résorbé" selon le ministère -, avant l'entrée en vigueur de la règlementation environnementale RE2020, plus contraignante pour les constructions neuves.La RE2020 a pour objectif de limiter les émissions de gaz à effet de serre de la construction neuve.Elle incite à construire en utilisant des matériaux dits biosourcés, comme le bois, plutôt que les plus classiques béton ou acier, dont la fabrication est polluante et oblige les nouveaux logements à être mieux isolés et à avoir un impact modéré sur le climat.La Fédération française du bâtiment a estimé entre 7 et 8% le surcoût de cette règlementation pour la filière en 2022.
Il y a 2 ans et 154 jours

Le gouvernement détaille le dispositif amortisseur électricité pour aider les entreprises et collectivités

Efficacité : l’amortisseur électricité permettra de protéger les consommateurs ayant signé les contrats les plus élevés, avec un plafond d’aide unitaire renforcé.Lisibilité : l’aide sera définie sur un indicateur présent sur les factures et devis des entreprises et collectivités locales, grâce à un calcul simple.Rapidité : le dispositif sera appliqué par les fournisseurs d’électricité et les consommateurs en percevront les effets dès le début d’année 2023.L’amortisseur électricité sera destiné à toutes les PME (moins de 250 salariés, 50 M€ de chiffre d’affaires et 43 M€ de bilan) non éligibles au bouclier tarifaire, et à toutes les collectivités et établissements publics n’ayant pas d’activités concurrentielles, quel que soit leur statut.Pour un consommateur ayant une part énergie de 350 €/Mwh (0,35 kWh), l’amortisseur électricité permettra de prendre en charge environ 20% de la facture totale d’électricité.L’aide sera intégrée directement dans la facture d’électricité des consommateurs et l’Etat compensera les fournisseurs. Les consommateurs n’auront qu’à confirmer à leur fournisseur qu’ils relèvent du statut de PME, d’association, de collectivité ou d’établissement public et qu’ils n’ont pas d’activités concurrentielle.Ce dispositif viendra s’ajouter aux nombreuses mesures d’ores et déjà mises en œuvre pour accompagner les entreprises et les collectivités locales face aux hausses des prix de l’électricité :La baisse de la fiscalité sur l’électricité à son niveau minimal.Un bouclier tarifaire pour les TPE et collectivités locales de moins de 10 salariés, 2 millions d’euros de chiffre d’affaires et ayant un compteur électrique d’une puissance inférieure à 36 kVA.Un filet de sécurité pour les collectivités locales.Un guichet d’aide au paiement des factures d’électricité, de gaz, de chaleur et de froid. Ce guichet est ouvert à toutes les entreprises jusqu’au 31 décembre 2023. A partir de début 2023, les TPE non éligibles au bouclier tarifaire et les PME bénéficieront de l’amortisseur électricité et ne pourront donc plus déposer de dossier au guichet d’aide au titre de leurs factures d’électricité.Comment sera calculé l’amortisseur électricité ?Cette aide sera calculée sur la « part énergie » d’un contrat donnée, c’est-à-dire le prix annuel moyen de l’électricité hors coûts d’acheminement de l’électricité dans le réseau (tarif réseau ou Turpe) et hors taxes.Cette « part énergie », présente sur les contrats et propositions commerciales de la grande majorité des TPE et PME, est exprimée en €/Mwh ou en €/kWh.L’amortisseur viendra ramener le prix annuel moyen de la « part énergie » à 180 €/Mwh (ou 0,18€/kWh) sur la moitié des volumes d’électricité consommée, dans la limite d’un plafond d’aide unitaire de la « part énergie » du contrat à 500 €/Mwh.La réduction maximale du prix unitaire sera de 160 €/Mwh sur la totalité de la consommation (ou de 0,16 €/kWh).
Il y a 2 ans et 154 jours

Gamme O, les solutions Alkern pour la voirie drainante

Les solutions Alkern pour perméabiliser les espaces publics, qu’ils soient dédiés au trafic de véhicules, au stationnement, où un usage piétonnier, sont regroupées au sein de sa gamme O et se déclinent en 3 types d’offres. Les dalles d’infiltration (Hydrodalle et Bétogreen) Grâce aux alvéoles qui les composent, ces dalles offrent des zones perméables, drainantes, végétalisables et donc parfaitement aptes à lutter contre les ilots de chaleur. Les pavés drainants (Hydrojoint, Aquafil et Pavé Coquillage) Esthétiques et adaptés à toutes les circulations (y compris de PMR), les pavés drainants Alkern assument leurs fonctions traditionnelles de pavage ainsi qu’un drainage efficace avec l’infiltration quasi-immédiate des eaux de pluies. Le pavé coquillage s’inscrit dans un process d’économie circulaire. Le secret du PAVÉ COQUILLAGE réside dans sa composition : les granulats naturels non renouvelables sont en partie remplacés par des déchets de coquillages Saint-Jacques broyées. Le béton ainsi constitué est résistant, poreux, et parfaitement adapté à un usage urbain. Le stockage réservoir in-situ (Hydrocyl) Alkern propose de combiner les solutions drainantes placées en surface avec la solution Hydrocyl afin de créer un réservoir in-situ, qui régule l’infiltration des eaux de pluie ou leur déversement dans les collecteurs.En savoir plus sur les réalisations d'Alkern utilisant les Pavés Coquillages.
Il y a 2 ans et 154 jours

Pour se chauffer, penser aux réseaux de chaleur

6.500 km aujourd'huiLe pays compte 898 réseaux de chaleur, soit 6.500 km de canalisations de chauffage urbain courant dans 850 villes, selon un état des lieux de la Fédération des Services énergie environnement (Fedene) publié mercredi.Les réseaux ont livré 29,8 térawattheures (TWh) de chaleur en 2021, à près de 45.000 bâtiments raccordés; c'était encore 22 TWh il y a dix ans. Les destinataires sont pour la moitié des bâtiments résidentiels.Ces réseaux ont en 2021 été alimentés en moyenne à 62,6% par des énergies locales renouvelables et de récupération (biomasse, géothermie, déchets non recyclables incinérés...), le gaz complétant.Avec des émissions de CO2 réduites pratiquement de moitié en dix ans, ils émettent désormais 45% de gaz à effet de serre en moins que ne le ferait un chauffage au gaz naturel, selon leurs gestionnaires, qui promettent d'accélérer (avec 73% de sources renouvelables d'ici 2030)."Nous sommes de plus en plus vertueux, et nous augmentons nos livraisons, mais pas assez vite", résume Yann Rolland, président du Syndicat national du chauffage urbain (SNCU)."Nous ne représentons que 4-5% des besoins de chaleur des Français. C'est d'autant plus dommage qu'on est plutôt moins cher", la stabilité des renouvelables ayant "un effet amortisseur sur les prix des énergies fossiles".AmbitionsDans l'immédiat, le secteur vise la création de 1.600 réseaux supplémentaires, ou leur extension, d'ici 2030.Et d'ici 15 ans, le réseau urbain pourrait assurer 20% du chauffage national, un objectif "à la fois ambitieux et raisonnable", dans la moyenne européenne."On est sûrs de notre coup", dit le président de la Fedene, Pierre de Montlivault. "On a la demande des villes, et l'offre de sources renouvelables".Pour lui, le retard est "le fruit de l'histoire: la politique énergétique française s'est focalisée depuis des décennies sur l'électricité et le chauffage a toujours été vu comme un sujet un peu moins important"."On a développé après-guerre les infrastructures électriques et gazières et on a considéré que c'était réglé. De ce fait, il n'y a pas eu de volonté de planification des réseaux de chaleur", contrairement à l'Europe du nord, précise-t-il.Un milliard annuelAujourd'hui ces projets sont soutenus en France par le Fonds chaleur, instrument principal de leur essor, dont le montant est de 520 millions d'euros pour 2022. Pour accélérer, il faudrait un milliard d'euros, estime la filière.Pour l'instant, l'Ademe, qui gère le Fonds, a enregistré 190 demandes de dossiers de création de réseaux.Sur fond de flambée des prix du gaz, "nous sommes dans une dynamique nouvelle", observe Yann Rolland qui dirige Engie Solutions: "on n'a jamais eu autant de demandes de raccordement".Ce développement bénéficie aussi de dispositifs réglementaires, dont le texte "raccordement express" permettant aux copropriétés près d'un réseau de profiter d'aides pour se raccorder.Et le froid !Le premier réseau de froid est arrivé dans les années 1990 à Paris où il rafraîchit, grâce à la Seine, hôpitaux et musées. A Annecy c'est grâce au lac, à Marseille grâce à la mer.La France compte 33 réseaux de froid, qui permettent d'éviter les climatiseurs, économisant fluides frigorigènes et énergie. Ils ont livré en 2021 quelque 0,8 TWh de froid. Avec le réchauffement climatique, selon l'Ademe, les besoins de froid dans le résidentiel et le tertiaire pourraient dépasser 28 TWh en 2050.Il est donc "essentiel de développer des solutions vertueuses et décarbonées", insiste la Fedene, relevant que le soutien au froid manque encore en France.
Il y a 2 ans et 154 jours

La future gare Massy – Palaiseau

La conception du bâtiment a été confiée à l'agence d'architecture Richez Associés, au sein du groupement Icare qui assure la maîtrise d'œuvre infrastructure de la ligne.
Il y a 2 ans et 154 jours

A Saint-Paul-de-Vence, la fondation Maeght s'agrandit en respectant l'existant

Destiné à offrir de nouvelles surfaces d'exposition pour présenter un fonds permanent riche de quelque 13.000 œuvres, ce chantier va entraîner la fermeture des lieux jusqu'à l'été prochain et se terminera à l'été suivant, en 2024, pour les 60 ans de la célèbre fondation d'art moderne.Pour respecter le bâtiment d'origine, une construction de l'architecte Josep Lluis Sert considéré comme une icône de l'architecture moderniste, le maître d’œuvre italien a travaillé davantage par soustraction que par addition, en creusant une nouvelle galerie sous la cour centrale du bâtiment."L'idée m'est venue en voyant des photos d'Aimé Maeght (NDLR: le créateur de la fondation) en short, surveillant les travaux en 1964 depuis un remblai. Je me suis dit que l'extension était là, dans ce remblai", raconte Silvio d'Ascia, établi en France depuis trente ans et à qui l'on doit la gare TGV de Kenitra au Maroc ou le futur écoquartier Viotte à Besançon.Ce remblai pioché dans la cour centrale sera, dans un souci de recyclage, utilisé pour produire le béton de l'extension du bâtiment, qui accueille chaque année 130.000 visiteurs.Au passage, des éléments ajoutés au fil des années, murs ou occultations, vont être retirés, pour redonner le rythme initial de la déambulation, ponctuée par des meurtrières de lumière. Une promenade extérieure va également être aménagée autour du bâtiment.Au total, la fondation Maeght gagnera ainsi 60% de surface d'exposition, pour atteindre 1.350 mètres carrés."Nos visiteurs qui viennent pour voir Miró, Braque, Chagall ou Giacometti nous reprochaient souvent de ne pas montrer suffisamment nos collections. La nouvelle salle servira à cela, mais aussi à des concerts ou des spectacles de danse quand il pleut", a expliqué Isabelle Maeght, la fille d'André Maeght, 92 ans, et la petite-fille d'Aimé et Marguerite Maeght, ces galeristes parisiens qui avaient eu l'idée de cette "fondation pour les artistes" dans les années 60.Le coût total de ces travaux avoisinera les 4 millions d'euros, financés par les pouvoirs publics, la famille Maeght elle-même et des mécènes comme le groupe Dassault.La fondation ouvrira dans sa nouvelle configuration à l'été 2024 avec une exposition consacrée à Matisse et Bonnard. Un moment important selon Isabelle Maeght, car "ce sont eux qui ont mis le pied à l'étrier à mes parents", a-t-elle souligné.
Il y a 2 ans et 154 jours

RUBI, nouveau membre de l'alliance CAS

Le Groupe RUBI est désormais membre de l'alliance internationale CAS. Carles Gamisans, directeur général adjoint de RUBI, a souligné que "les professionnels de la construction travaillent souvent dans des endroits sans alimentation électrique et, là où ils se trouvent, les câbles peuvent provoquer des accidents. La solution est la technologie sans fil". Il ajoute "notre objectif est de rendre le travail des professionnels du bâtiment plus sûr, plus facile et plus efficace, et l'idée centrale de CAS s'inscrit parfaitement dans tout cela".En 2023, le Groupe RUBI prévoit de lancer sur le marché quatre nouveaux produits dotés de cette technologie, dont le premier sera le nouveau malaxeur RUBIMIX E10 Energy CAS. L'appareil est doté d'un puissant moteur sans charbon qui garantit des performances élevées et une longue durée de vie et nécessite peu d'entretien.Fondée à Barcelone en 1951, Rubi est aujourd'hui l'un des principaux fournisseurs d'outils de coupe et pose de carrelage. L'entreprise espagnole compte onze succursales sur les cinq continents et distribue ses produits spéciaux dans plus de 120 pays. Rubi développe, produit et vend des outils et des accessoires pour les carreleurs – du malaxage à la coupe en passant par le polissage jusqu'à la pose de carreaux. Son catalogue de produits comprend également des systèmes de nivellement, des outils pour la découpe de dalles, des disques et des trépans spécifiques. L'accent est toujours mis sur les artisans qui sont fortement impliqués dans le processus de recherche et développement des outils de demain. Le but est de rendre le travail des carreleurs plus facile.« Nous sommes impatients de lancer nos appareils sur le marché l'année prochaine et de faire partie de la plus grande alliance de batteries multimarques. Avec CAS, nous pouvons réaliser notre objectif qui est d’offrir une gamme de machines sans fil à notre clientèle. Nous sommes impatients de travailler ensemble », déclare Carles Gamisans.
Il y a 2 ans et 154 jours

Coreal s'associe à TotaLinuX pour récupérer l'énergie des datacenters et chauffer ses futurs programmes immobiliers

Les premiers projets sont en cours d'élaboration, à l'instar d'ITrium 1, projet élaboré sur la commune de Jouy-en-Josas, qui développe près de 2 500 m2 de bureaux qui seront intégralement chauffés par la chaleur générée par les serveurs immergés.Rendre les datacenters acteurs de la transition énergétiqueSelon The Shift Project, « think tank » de la transition carbone, la part du numérique dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre était de 3,5% en 2021 et pourrait doubler d'ici 2025. Les datacenters, qui nécessitent des systèmes de climatisation et de refroidissement, occupent une part importante de ces émissions. Mais il est possible de récupérer l'énergie dégagée par ces centres de données pour les reconvertir en d'autres usages comme le chauffage de locaux résidentiels ou tertiaires.Coreal et TotaLinuX ont décidé de relever ce nouveau défi de la transition énergétique. Le procédé développé par TotaLinuX va permettre de chauffer, refroidir et assurer la fourniture d'eau chaude sanitaire des programmes résidentiels de Coreal grâce à un datacenter immergé installé dans l'immeuble, en lieu et place de la traditionnelle chaufferie. Le datacenter pourra aussi, en accord avec les communes, être raccordé au réseau de chauffage urbain pour distribuer l'énergie aux logements environnants ainsi qu'aux équipements municipaux (piscines, centres sportifs…).« Nous allons pouvoir assurer les besoins en chauffage, refroidissement et eau chaude de bâtiments de 20 à 50 logements. Nous installons le centre de données au sein même des immeubles, car, plus il est loin, plus il perd en degrés. L'idée est d'implanter les nouveaux datacenters au coeur des villes, là où sont les clients. Ces serveurs sont, aujourd'hui, installés en périphérie, ce qui est une source supplémentaire de pollution, car il faut relancer le signal » explique Dominique Brisard, président du groupe Coreal.Une technologie révolutionnaire à empreinte carbone positivePour fournir l'énergie requise, les datacenters seront immergés selon le procédé d'Immersion Cooling (« refroidissement par immersion ») dont TotaLinuX, entreprise française basée dans la French Tech de Paris Saclay, détient la licence d'exploitation. Les serveurs qui dégagent une forte chaleur (effet Joule) seront refroidis par un fluide diélectrique (sans charges électriques propres), caloporteur, non toxique, inodore, biodégradable et ininflammable. L'installation de ce type de datacenters n'entraîne ni pollution sonore, ni consommation d'eau, ni émission de gaz à effet de serre.La technologie présente ainsi une empreinte carbone positive.« Cette nouvelle technologie de refroidissement des serveurs informatiques, présente les avantages suivants : aucune émission de CO2, aucune consommation d'eau, aucun risque d'incendie contrairement aux datacenters en air, aucune humidité, aucune poussière et aucun bruit » souligne Frédéric Delpeyroux, fondateur et CEO de TotaLinuX et d'ITrium Green & Cloud.Un chauffage gratuit et décarbonéL'installation d'un datacenter immergé est une opération gagnante pour les habitants qui n'assumeront ni les charges de chauffage ni les frais d'entretien d'une chaudière.En effet, le coût d'installation des datacenters est intégralement pris en charge par celui qui en est propriétaire : investisseur ou entreprise. Un opérateur spécialisé assure l'exploitation (Interconnexion, Equinix, DATA4, etc.) et, pour la maintenance et l'entretien classique, TotaLinuX s'appuie sur ses partenaires informatiques, principaux constructeurs mondiaux. Un contrat est signé avec le syndic de copropriété ou le propriétaire de l'immeuble.« Nous sommes à l'avant-garde du logement de demain », explique Dominique Brisard. « L'installation de ces datacenters permettra de délivrer gratuitement de l'énergie aux logements des communes tout en bénéficiant d'une empreinte carbone positive. Le monde de la construction doit montrer l'exemple. C'est un engagement fort vers la sobriété énergétique »Des programmes déjà à l'étudeSitué à Jouy-en-Josas, ITrium 1, première réalisation du programme ITrium®, sera aussi le premier bâtiment au monde à utiliser la technologie de l'Immersion Cooling. Ses 2 500 m² de bureaux et d'espaces de convivialité, de réunion et d'exposition seront chauffés grâce à un centre de données immergé. Le surplus de chaleur sera donné à la ville. En effet, le surplus d'eau chaude sera exporté et redistribué dans les bâtiments à proximité, y compris les logements sociaux. Une innovation originale à la fois écologique, économique et sociale.
Il y a 2 ans et 154 jours

Novade annonce l'intégration avec Autodesk Construction Cloud

Cette intégration supprime les barrières entre les différentes équipes d'un projet de construction en permettant l'échange des données entre les plateformes Novade et BIM 360 de la suite Autodesk Construction Cloud.« Cette intégration entre Novade et Autodesk marque le début d'une longue série de relations entre Novade et différents acteurs technologiques. Notre but est de proposer un véritable écosystème connecté pour le secteur de la construction ». Explique Denis Branthonne, CEO de Novade. « Les entreprises technologiques doivent évoluer avec leur temps - nos clients veulent que leurs données se déplacent de manière transparente entre leurs systèmes et leurs applications. Plus nous pourrons aider l'industrie de la construction à éliminer les frictions liées à la donnée, plus vite l'industrie réalisera sa transformation numérique ».Novade digitalise tous les processus de construction sur le terrain tels que les inspections de sécurité, les fiches d'accueil, le suivi qualité ou les journaux de chantier. Autodesk BIM 360® est adopté par de nombreux acteurs de la construction à travers le monde et facilite la collaboration entre les équipes d'un projet, de la conception à la construction jusqu'à l'exploitation et la maintenance du site. Ces deux outils ont largement été adoptés par les plus grandes entreprises de la construction et de services ainsi que par les promoteurs immobiliers à travers l'Europe, l'Asie et le Moyen-Orient.En connectant les plateformes Autodesk et Novade, les utilisateurs peuvent désormais partager les données collectées sur chantier avec Novade, directement avec les utilisateurs sur BIM 360. De même, les utilisateurs de Novade sur le terrain peuvent désormais travailler avec les dernières versions des plans issus de BIM 360 et ainsi éviter les problèmes liés à l'utilisation des mauvaises versions.« Les projets de construction évoluent rapidement, les équipes sur le chantier et celles dans les bureaux doivent rester synchronisées pour s'assurer que tout le monde travaille sur des données à jour » déclare James Cook, responsable des intégrations chez Autodesk Construction Solutions. « En permettant aux clients d'échanger toutes les données et les documents du projet entre la plateforme de management projet BIM 360 et l'application terrain Novade, les équipes bureau et chantier peuvent renforcer la collaboration et minimiser les erreurs de communication et la ressaisie ». Tiong Seng, un des leaders de la construction à Singapour, est l'un des premiers à adopter l'intégration Autodesk de Novade. Colin Tan, Directeur Général de Tiong Seng Contractors Pte Ltd, déclare : « Pouvoir partager des informations entre nos logiciels existants est essentiel pour réduire les contraintes de notre industrie. Mes équipes disposent désormais d'une visibilité complète sur les projets ainsi que sur l'avancement, qu'elles soient sur site ou hors site, avec un accès au suivi qualité et sécurité en temps réel ».Pour permettre aux entreprises de la construction d'optimiser facilement la quantité colossale de données qu'elles collectent et gèrent, les entreprises technologiques cherchent des moyens de synchroniser, de partager et de rendre accessible leurs données.Pour résoudre ce problème, Novade a récemment lancé Novade Connect, un ensemble d'intégrations logicielles permettant une connexion « plug and play » avec les leaders du digital.
Il y a 2 ans et 155 jours

Lutte contre le mal-logement à Marseille : le début d'une nouvelle ère ?

"Le logement constitue à Marseille le plus grand défi pour les pouvoirs publics et sans doute pour de longues années encore", a prévenu le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur Christophe Mirmand.Dans cette cité de 860.000 habitants, "l'urgence est réelle" et "menace la cohésion sociale", a martelé le représentant de l'Etat.Derrière les chiffres accablants - 40.000 taudis, autant de demandes de logement sociaux en attente, 14.000 personnes sans solution de logement – se cachent des vies gâchées dans des appartements humides, aux fils d'électricité dénudés, pour des loyers exorbitants, des hommes et des femmes à la rue ou contraints d'occuper des logements murés ou indignes.Sitti Ahmed, une mère de famille de 50 ans, attend par exemple depuis onze ans un HLM en rez-de-chaussée adapté à son fils autiste qui "essaie de monter sur les fenêtres".Pour "relever Marseille", il faut s'y "mettre tous", a exhorté le maire Benoît Payan, dont l'union de gauche a conquis la municipalité deux ans après l'effondrement de deux immeubles rue d'Aubagne qui avait fait huit morts, révélant l'inertie de l'ancienne majorité de droite.C'est à son initiative, même si la mairie n'a pas de compétence sur la politique du logement, qu'ont lieu lundi et mardi des états généraux sur ce sujet brûlant réunissant propriétaires, bailleurs sociaux et collectivités dont la Métropole Aix-Marseille-Provence.Cette dernière, qui n'a toujours pas adopté de Plan local d'habitat, pourtant essentiel pour planifier l'organisation du logement sur ce territoire comprenant Marseille et 91 communes principalement dans les Bouches-du-Rhône, a toutefois affiché ses bonnes intentions."Il y a une "volonté d'établir une chaîne d'action publique", a assuré le LR David Ytier, son vice-président au logement.Le mouvement HLM "n'attend que ça, de construire plus fort et mieux à Marseille et dans la métropole", a embrayé la présidente de l'Union sociale pour l'habitat Emmanuelle Cosse, alors que le manque de logements sociaux est criant."On attend du concret""C'est trop tard pour se dire qu'enfin ça bouge à Marseille. Mais il y a une vraie impulsion", a estimé auprès de l'AFP Francis Vernede, directeur régional de la Fondation Abbé-Pierre."On ne peut qu'être ravi de voir l'Etat, la ville et la métropole assis côte à côte, avec une volonté a priori d'oeuvrer ensemble. Après, on attend du concret, de la rénovation, du bâti, du logement abordable pour tous et ça c'est une politique globale qui va pas se faire tout de suite", a-t-il poursuivi.Construire d'abord: la métropole prévoierait 11.000 logements par an dans son futur Plan local d'habitat (PLH) 2023-2028 qui n'a toujours pas été dévoilé.Rééquilibrer la répartition ensuite sachant qu'une trentaine des 92 communes de la métropole ne respectent pas leurs obligations en termes de nombre de logements sociaux. Et qu'à Marseille même, les quartiers déshérités du nord de la ville comptent 40% de logements sociaux quand il n'y a en a que 10% dans les quartiers cossus du sud.Lutter contre les logements indignes aussi: "Je veux que les marchands de sommeil ne dorment plus", a martelé Benoît Payan en réclamant un renforcement des peines à leur encontre et notamment une interdiction d'acheter des logements pendant 30 ans et non pas seulement 10 ans. Il veut aussi pouvoir exproprier dans les copropriétés très dégradées.La mairie rappelle que certains immeubles sont dans un tel état qu'elle doit prendre "20 arrêtés de mise en sécurité par mois" avec les relogements qui vont avec. "Et ça ne va pas s'arrêter immédiatement", a prévenu Patrick Amico, adjoint au maire de Marseille.La Métropole vante de son côté les mérites de son "permis de louer" lancé dans le quartier de la rue d'Aubagne et qui lui permet d'empêcher un propriétaire de louer s'il ne fait pas certains travaux.Le ministre délégué au Logement Olivier Klein est attendu mardi à Marseille.
Il y a 2 ans et 155 jours

La Nouvelle-Aquitaine mise sur la géothermie pour réduire les factures de ses lycées

"Notre facture de gaz de janvier dernier avait triplé par rapport à celle de janvier 2021. Celle de février était cette fois égale à zéro", se réjouit Laurence Colin, proviseure du Lycée des métiers Condorcet, à Arcachon. Depuis février, cet établissement girondin qui forme les élèves aux métiers du tourisme ou de la restauration est l'un des neuf lycées néo-aquitains (sur 296) chauffés par géothermie.Le système, auquel sont éligibles quasiment tous les établissements de la région, est alimenté par les quatre puits de la société française Vermilion qui produisent du pétrole... mais aussi de l'eau chaude de 65 à 80 degrés, à 300 mètres de là. Grâce à un échangeur à plaques, les calories de cette dernière sont récupérées pour chauffer à son tour l'eau de la chaudière du lycée.Selon Laurence Colin, "on a eu un peu plus chaud cet hiver, sans doute car on n'avait pas à brider autant pour faire des économies".245.000 euros d'économieDeuxième ressource géothermale de France métropolitaine derrière le Bassin parisien, la Nouvelle-Aquitaine a déboursé ces six dernières années 15 millions d'euros pour installer cette source d'énergie dans ses établissements.Cet investissement sera "au moins doublé" dans les années à venir selon le vice-président du conseil régional Jean-Louis Nembrini qui rappelle que la région a dû "voter une rallonge de 10 millions d'euros pour soutenir les lycées qui n'arrivaient plus à payer les factures de gaz".Au Lycée Victor Louis de Talence, près de Bordeaux, l'eau est puisée en sous-sol puis une pompe à chaleur permet d'augmenter la température selon les besoins de l'établissement.L'installation, qui a coûté 2,3 millions d'euros, a permis une division par 10 des émissions de CO2 et de diviser quasiment par trois le coût d'exploitation (150.000 euros contre près de 400.000), selon la région. La facture de gaz est remplacée par une d'électricité, nécessaire au fonctionnement de la pompe.Si la crise énergétique remet un coup de projecteur sur la géothermie, elle a longtemps été délaissée par les collectivités."Il y a quelques années, au prix où était encore le gaz, il fallait compter des temps de retour sur investissement qui étaient souvent de 10 à 14 ans", explique Xavier Pujos, chargé de mission à la région.Et "même si on dit depuis les premiers sommets mondiaux qu'il faut réduire les émissions de CO2, on n'allait pas sur ce terrain".SéismesAujourd'hui, le retour sur investissement a encore diminué. Si une projection dans les prochaines années est difficile, "on n'aura jamais un prix de kilowatt de l'électricité quatre fois supérieur à celui du gaz", assure Xavier Pujos. Une augmentation qui annulerait les bénéfices de l'installation de Talence.Quid de la sécurité ? En 2019 à Strasbourg, un projet de géothermie profonde (eau puisée à plus de 1.500 m de profondeur) avait été mis en cause après plusieurs séismes.Un risque balayé par Xavier Pujos: "En Alsace, ils opéraient beaucoup plus profondément, avec des risques sismiques. De plus, il s'agissait d'une extraction de matière" contrairement aux exemples néo-aquitains où l'eau est réinjectée dans les sols pour éviter un déséquilibre."Les secteurs sur lesquels on a des points de vigilance comme des risques d'effondrement, des mouvements de terrains, sont identifiés", appuie Jérôme Barrière, hydrogéologue du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) de la région. La géothermie peut être envisagée mais après l'aval d'experts.Du côté du BRGM, on assure que les demandes de renseignement ont dernièrement augmenté."La géothermie est revenue sur le tapis à chaque grande crise énergétique. Le premier boom est apparu après le choc pétrolier de 1979".
Il y a 2 ans et 155 jours

Contrôle de la chaudière : le contrôle du thermostat désormais obligatoire

Cette disposition "concerne toutes les chaudières qu'elles soient individuelles, collectives ou d'entreprise, et quelle que soit l'énergie utilisée", précise le ministère de la Transition écologique dont le texte paru vendredi complète quatre arrêtés existants.Cela concerne aussi les pompes à chaleur et les systèmes de climatisation.Le professionnel chargé du contrôle doit "vérifier s'il y a un thermostat ou pas, s'il fonctionne bien ou pas, et voir par ailleurs si les réseaux de chaleur ou de froid sont bien isolées", selon la même source.Un matériel de chauffage mal entretenu ou pas révisé dans son intégralité entraîne des surconsommation qui peuvent être importantes, de l'ordre de 8% à 12%, selon le ministère.A titre d'exemple, un bon entretien de la chaudière et l'installation d'un système de régulation pilotable et automatisé, un ensemble de bureaux de 1.000 m2 peut réaliser jusqu'à 20% de baisse de consommation et 5.000 euros d'économies, selon un cas présenté le 6 octobre quand le gouvernement a lancé son plan de sobriété énergétique.L'arrêté du 21 novembre 2022 "relatif au contrôle et à l'entretien des chaudières et des systèmes thermodynamiques" prévoit en outre qu'à terme, les immeubles de bureaux ou "bâtiments tertiaires" devront tous avoir un système de gestion technique des bâtiments, autrement dit un système pilotant automatiquement la ventilation, les températures et l'éclairage.Ce sera obligatoire au 1er janvier 2025 pour les bâtiments ayant un chauffage d'une puissance supérieure à 290 kW, puis dès le seuil de 70 kW au 1er janvier 2027.
Il y a 2 ans et 155 jours

Inquiets face à la hausse des prix de l'énergie, 55% des maires envisagent de jeter l'éponge aux prochaines élections

L'Ifop a mené pour Hellio, en partenariat avec Acteurs Publics, une étude à laquelle 609 maires représentatifs de l'ensemble des collectivités de France ont répondu entre le 20 octobre et le 10 novembre 2022 [1].[1] La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (taille de la commune, région). Les données ont été redressées lors du traitement sur la base des variables suivantes : le sexe, l'âge, la région et la taille de l'unité urbaine de la commune.Une vision morose de l'avenirPour l'Ifop, c'est un résultat jamais vu depuis 20 ans ! 55% des maires n'ont pas l'intention de briguer un nouveau mandat aux prochaines élections municipales de 2026.Dans le contexte actuel, leur moral est en berne. Hausse des prix de l'énergie, surmenage, responsabilités croissantes, indemnités trop faibles, projets à mener avec un budget de fonctionnement réduit, l'ensemble de ces facteurs concordants amplifient la morosité des maires.Une tendance exacerbée dans les communes de 2.000 à 9.999 habitants (59%), où les élus locaux se retrouvent en prise directe avec leurs administrés et doivent gérer des situations de plus en plus conflictuelles.Pour contenir l'hémorragie et éviter de payer le surcoût aux fournisseurs d'énergie, la mutualisation des approvisionnements énergétiques avec d'autres collectivités est l'une des solutions envisagées par un peu plus de la moitié des élus locaux (55%). Hellio précise que c'est déjà le cas pour certaines communes qui se sont associées par le biais des syndicats départementaux d'énergie. Cette majorité est davantage prononcée dans les communes de plus de 10.000 habitants.L'action du Gouvernement pour aider les communes jugée par les mairesLa satisfaction à l'égard de la politique du Gouvernement33% des maires se montrent satisfaits de l'accompagnement du Gouvernement pour lutter contre la hausse des prix. L'État doit intensifier ses efforts pour soutenir les collectivités territoriales, les élus en attendent plus ! Depuis cette étude, les annonces faites viennent apporter quelques réponses mais celles-ci restent insuffisantes au regard des moyens nécessaires pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments publics :Pour Pierre-Marie Perrin, directeur des affaires publiques et juridiques de Hellio : « Signal positif, le Gouvernement vient d'annoncer, depuis la réalisation de cette étude, un engagement de 1,5 milliard d'euros supplémentaires pour la rénovation énergétique au sein des collectivités. Cette mesure a été votée dans le cadre du projet de loi de finances 2023. »L'approbation des mesures et dispositifs financiers annoncésPour réduire les consommations d'énergie et éviter les coupures cet hiver, le Gouvernement a appelé les collectivités à prendre un certain nombre de mesures. Parmi elles, la réalisation de travaux de rénovation énergétique fait l'unanimité auprès de 89% des sondés. Viennent ensuite les actions de sobriété telles que la réduction ou la coupure de l'éclairage public la nuit (84%) et la baisse du chauffage dans les établissements publics (mairie, école, etc.), des décisions pourtant mal perçues par les administrés.Les communes rurales de moins de 2.000 habitants sont un peu moins enclines à baisser le chauffage, laissant apparaître un clivage entre petites (77%) et grandes collectivités (95%). Cet écart s'explique notamment par le fait que la proportion de passoires thermiques dans le patrimoine géré par les communes rurales est globalement plus élevée que sur la moyenne des collectivités. Réduire le chauffage ne fait qu'aggraver la sensation de froid. Pour limiter l'impact de la hausse des prix de l'énergie, plusieurs dispositifs ont été mis en place ou sont envisagés par l'État. Perçu comme indispensable par 29% des maires, le bouclier tarifaire mérite cependant d'être prolongé et intensifié pour une écrasante majorité, de manière uniforme quelle que soit la taille des collectivités. Du côté des financements d'aides à la transition énergétique des bâtiments publics, même son de cloche, avec encore plus d'insatisfaction : 73% des élus estiment qu'ils sont insuffisants. Ce résultat reste cependant à nuancer : l'annonce du budget supplémentaire de 1,5 milliard d'euros, faite après ce sondage, devrait contribuer à rassurer les élus. Seul bémol, cette enveloppe reste largement inférieure aux 100 milliards alloués lors du plan de relance.La mise en place d'un dispositif financier comparable à MaPrimeRénov' remporte une nette adhésion : 90% des maires souhaitent en bénéficier. Bien compris par le grand public depuis la transformation du crédit d'impôt en une prime forfaitaire, ce levier présente également un intérêt pour les collectivités.Les décrets pris pour l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments peu connusPhénomène jugé inquiétant par Hellio, 60% des élus locaux interrogés ont indiqué ne pas connaître le décret tertiaire, aussi appelé dispositif Éco Énergie Tertiaire, alors que celui-ci existe pourtant depuis 2019, avec une proportion accentuée chez les élus des communes rurales (75%).Pour rappel, les échéances de réduction des consommations d'énergie sont les suivantes : – 40% d'ici 2030, – 50% d'ici 2040 et – 60% d'ici 2050.Les collectivités ont jusqu'au 31 décembre 2022 pour déclarer les consommations énergétiques de leur parc immobilier tertiaire concerné sur la plateforme OPERAT de l'Ademe. Ce décret arrivera-t-il à atteindre les objectifs définis ? Telle est la question qui peut se poser. Autre échéance réglementaire encore plus largement ignorée par une écrasante majorité (86%) : le décret BACS (pour « Building Automation & Control Systems ») impose de mettre en place un système d'automatisation et de contrôle dans certains bâtiments tertiaires d'ici le 1er janvier 2025.Pour Augustin Bouet, directeur Grands Comptes de Hellio : « Ces résultats laissent apparaître un besoin de formation et un travail de sensibilisation et d'information encore plus accru, notamment auprès des élus des communes de petites tailles. Les collectivités sont pourtant un des publics les plus concernés par ces décrets. »90% des maires inquiets vis-à-vis de la hausse des prix de l'énergieC'est unanime ! Une majorité écrasante des maires (90%) se montrent inquiets face à la hausse des prix de l'énergie (gaz, électricité et carburant) pour leur budget de fonctionnement. Ils sont même 55% à se dire très inquiets. Un sentiment partagé par tous les types de collectivités, qu'elles soient petites ou grandes.En moyenne, la part relative de l'énergie dans le budget de fonctionnement des maires a augmenté de 4 points en un an, passant de 10% en décembre 2021 à 14% en novembre 2022. Mais ce résultat est à pondérer selon Hellio.Pour Augustin Bouet : « Ce n'est que le début, cette hausse devrait s'aggraver dans les mois à venir puisque un grand nombre de collectivités bénéficient encore sans doute de tarifs négociés avant la hausse et font appel à des fournisseurs institutionnels, comme EDF ou des établissements locaux de distribution, ayant moins impacté leurs prix. »Les mesures envisagées pour faire face à la hausse des prix de l'énergie Pour contrer la hausse des coûts de l'énergie, les maires privilégient en premier lieu des actions de sobriété énergétique, comme chauffer moins les locaux et équipements (85%) ou couper l'éclairage la nuit (82%). Des mesures moins contraignantes et plus rapides à mettre en place, mais qui ne résoudront pas les problèmes à long terme.Plus difficiles à mettre en oeuvre, les travaux de rénovation énergétique n'arrivent qu'en 3e position, avec 11 points de moins (74%), alors qu'ils représentent une solution pour consommer moins et mieux, de manière plus durable, avec à la clé des économies d'énergie bien plus importantes.Pour Augustin Bouet : « Pour préserver l'environnement, les leviers de sobriété énergétique ne suffiront pas. »Le quatuor de tête des travaux de rénovation énergétique les plus plébiscités par les élus correspond à celui pour lequel Hellio est le plus sollicité par les collectivités: l'isolation thermique (56%), le remplacement des menuiseries (45%), la pose de panneaux solaires / photovoltaïques (44%) et le changement de chauffage (42%).Des résultats décevants pour le raccordement au réseau de chaleurHellio regrette que le raccordement à un réseau de chaleur arrive loin derrière, avec seulement 10% des intentions. Une solution pourtant intéressante en termes d'indépendance énergétique, de recours aux énergies renouvelables, d'efficacité énergétique et de réduction réelle sur le long terme des consommations.Ce résultat révèle qu'il y a un travail à faire de la part de l'État sur la formation et la sensibilisation auprès des collectivités sur le sujet des réseaux de chaleur. Beaucoup de collectivités pensent que ce système de chauffage est réservé aux grandes villes, alors qu'il y a beaucoup de réseaux de chaleur en milieu rural.Pour Augustin Bouet : « Il est primordial de développer de nouvelles unités de production de chaleur car la capacité de chauffer en amont fait défaut aujourd'hui, le seul raccordement ne suffit pas. Il y a beaucoup à faire auprès des acteurs de l'industrie et de l'agriculture sur la récupération de chaleur fatale, souvent non utilisée, qui pourrait servir à alimenter les réseaux de chaleur. C'est un sujet qu'il faut remettre au goût du jour et qu'il faut aider. Le raccordement bénéficie déjà d'une aide financière, via le Coup de pouce Chauffage des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), mais on peut aller encore plus loin en mettant en place des leviers supplémentaires dédiés aux unités de production de chaleur. »Constat rassurant, la fermeture des services publics, comme les crèches ou les piscines, n'est pas envisagée par les collectivités, ils sont seulement 9% à y songer.Pour Pierre Maillard, PDG de Hellio : « Dans un contexte de crise énergétique jamais connu jusqu'alors, et une inquiétude grandissante des maires de France dans l'exercice de leurs fonctions, les acteurs privés comme Hellio doivent accentuer leur soutien auprès des élus dans la rénovation et l'efficacité énergétique de leurs bâtiments publics. Accélérer cette transition énergétique permettra d'apporter rapidement un confort pour les usagers du service public, mais également de redonner de nouvelles marges de manœuvre pour les élus. C'est ce à quoi nous nous attelons ! »
Il y a 2 ans et 155 jours

Les copropriétaires trop peu sensibilisés à la rénovation énergétique

C’est l’une des révélations de l’étude menée par Cotoit, syndic professionnel nouvelle génération, en partenariat avec BVA, auprès de 500 copropriétaires français [1]. Face à l’envolée des prix de l’énergie, ces charges risquent donc de s’alourdir de manière significative dans les prochains mois. Pour réduire la facture, une des options est d'accélérer la rénovation énergétique d’autant que près de 2 copropriétaires sur 3 n’ont pas encore été informés des nouvelles obligations leur incombant, dans le cadre de la loi Climat et Résilience. Un chantier essentiel qui concerne un grand nombre d'acteurs - copropriétaires, syndics, gestionnaires -, tous embarqués dans ces nouveaux défis à relever.Le montant des charges de copropriété est estimé aujourd’hui par les copropriétaires à 2.112 euros en moyenne, un budget en hausse ces dernières années pour 61% d’entre eux,Les dépenses d’énergie représentent le 1er poste cité au sein des charges de copropriété (32%) un poste voué à augmenter de manière significative au vu de la flambée actuelle des prix de l’énergie,74% des copropriétaires pratiquent d’ores et déjà des écogestes au quotidien au sein de leur logement,64% des copropriétaires interrogés n’ont pas été informés des nouvelles obligations réglementaires imposées par la loi Climat et Résilience.Les charges de copropriété, fortement impactées par la hausse des prix de l’énergieSelon 6 copropriétaires sur 10, les charges de copropriété ont augmenté ces dernières années. Leur montant s’élève aujourd’hui en moyenne à 2.112 euros selon les estimations des copropriétaires, avec de nettes disparités en fonction des régions et du type de syndic concernés. Ainsi, alors que les Franciliens évoquent un montant de 2.700 euros, celui-ci se situe aux alentours de 1.739 euros en régions.Dans ces charges, ce sont les dépenses d’énergie que les copropriétaires identifient comme pesant le plus lourdement. Elles sont ainsi citées par 32% des copropriétaires, devant l’entretien des parties communes (24%), les honoraires du syndic (15%) et la conciergerie (8%). Un poste énergétique significatif, de surcroît amené à augmenter fortement dans les prochains mois, face à la flambée des prix de l’énergie.Des copropriétaires qui ne semblent pas encore prêts à s’engager pleinement sur les questions énergétiquesDans ce contexte, les copropriétaires sont à la recherche de solutions pour soulager leur budget. La très grande majorité d’entre eux (74%) pratique d’ores et déjà des éco-gestes au quotidien au sein de leur logement. Dans le détail, plus de 9 sur 10 économisent l’eau en prenant des douches plutôt que des bains, tandis que 83% utilisent des LEDS pour réduire leur éclairage. Toutefois, cette prise de conscience semble se limiter essentiellement aux gestes de base. Lorsqu’il s’agit de baisser le chauffage, par exemple, ils ne sont plus que 62% à respecter les 19°C recommandés par le gouvernement.Quant à se lancer dans des actions plus engageantes, telles que le remplacement de ses appareils électroménagers par des équipements moins énergivores, une proportion plus faible encore (4 copropriétaires sur 10 seulement) s’y est attelée, tandis que près d’un tiers d’entre eux n’envisage tout simplement pas de le faire dans les prochains mois.Une méconnaissance des obligations réglementairesPar ailleurs, 64% des copropriétaires interrogés n’ont pas été informés par leur syndic des nouvelles obligations imposées par la loi Climat et Résilience. Celle-ci les contraint, notamment, à réaliser un Diagnostic de Performance Énergétique pour tout bâtiment d’habitation dont le permis a été déposé avant le 1er janvier 2013. Elle instaure aussi l’élaboration d’un plan pluriannuel, assorti de la mise en place d’un fonds de travaux, afin de permettre la réalisation de travaux énergétiques au sein des copropriétés. Des mesures essentielles, qui pourraient aussi s’avérer utiles pour les copropriétaires dans leur recherche d’économie d’énergie.Pour Luigi Del Moral, directeur général de Cotoit : « Non seulement ces obligations sont réglementaires et les copropriétaires devront progressivement y faire face, mais elles offrent aussi une formidable opportunité de s’embarquer ensemble dans la transition énergétique. Ensemble, car cette démarche doit être menée conjointement entre les syndics de copropriété et les copropriétaires, afin que ces derniers soient en mesure de prendre les meilleures décisions pour leur habitat. »Un rôle essentiel de conseil et d’accompagnement des syndicsEn fonction des régions, de la santé du bâtiment et de la trésorerie de la copropriété, les mesures instaurées par la loi Climat et Résilience ne pourront toutefois pas être déployées partout au même moment. D’où l’intérêt de s’appuyer sur l’expertise des gestionnaires de syndics. Mais c’est aussi un nouveau changement que ces derniers doivent absorber, en plus de leur métier premier : il leur faut, comme toujours, se montrer réactifs face aux sollicitations de copropriétaires parfois impatients, mais aussi faire preuve de pédagogie et de clarté pour rendre le fonctionnement de la copropriété plus accessible et ce, d’autant plus quand les charges augmentent. Dans le même temps, les gestionnaires voient aussi leurs missions se complexifier, dans le cadre des nouvelles obligations en matière de rénovation énergétique. Aussi, leur métier va évoluer de facto pour s’adapter à la fois aux besoins des copropriétaires, au contexte économique défavorable, et aux enjeux environnementaux.Cotoit s’efforce ainsi d’accompagner les gestionnaires dans cette transformation, à travers la maîtrise complète des outils digitaux, une connaissance augmentée de leur parc immobilier, qui leur permet de jouer pleinement leur rôle d’interlocuteurs de proximité, la montée en compétence progressive sur des pôles d’expertise, ainsi qu’une gestion des portefeuilles limitée.Pour Luigi Del Moral : « Les gestionnaires de syndics constituent la clé de voûte de la rénovation énergétique, qui ne pourra se faire sans eux. Ils jouent ainsi un rôle essentiel d’accompagnement des copropriétaires face à ces évolutions, dans un contexte particulièrement compliqué. »[1] Méthodologie : enquête menée du 12 au 15 septembre 2022 par l’Institut BVA auprès d’un échantillon représentatif de 505 copropriétaires français, âgés de 18 ans et plus. 88% d’entre eux ont recours à un syndic professionnel traditionnel ; 5% à un syndic bénévole non professionnel ; 4% à un syndic coopératif non professionnel ; 3% à un syndic professionnel en ligne. Étude disponible sur demande.
Il y a 2 ans et 155 jours

Une enquête révèle que la majorité des français craignent un hiver très rigoureux

Moins d’1 Français sur 2 a tout prévu pour avoir bien chaud cet hiver. Pour avoir chaud, sans dépenser d’argent, 79% des Français prévoient plusieurs couches de vêtements, 58% vont rester plus longtemps au travail et 56% vont manger plus de nourriture énergétique. Seulement 27% des Français ont mis de côté un budget « froid » et qui est compris entre 100€ et 300€ pour 45% d’entre eux. « Froid, moi ? Peut-être… »Comme chaque année, avec les températures qui commencent à chuter, se protéger du froid va devenir une des préoccupations des Français. Mais seulement 44% déclarent avoir déjà tout prévu pour avoir bien chaud cet hiver. Pour les autres, 39% avouent ne rien avoir préparé et 17% sont dans le doute total. Peur du froid ?Pourtant, pour plus de 65% des personnes interrogées, la crainte d’un hiver très rigoureux est bien présente à leur esprit. Seulement 33% restent optimistes et 2% ne savent pas répondre à cette question. Un budget en cas de problème ?Pour pallier une baisse importante du thermomètre, seulement 27% des Français ont mis de côté un peu d’argent afin de pouvoir réagir en conséquence. Ainsi, 45% ont prévu entre 100€ et 300€ pour agir contre le froid et 33% entre 300€ et 500€.Des achats contre le froid23% des Français pensent acheter un chauffage d’appoint afin de compléter leur système existant, en cas de vague de froid. En deuxième solution, 21% préfèrent opter pour des vêtements plus chauds et 17% s’orienteront vers un nouveau système de chauffage. Quelles autres solutions sans trop dépenser d’argent?Pour beaucoup de personnes qui n’ont pas prévu un budget en cas de froid intense, plusieurs solutions sont envisagées. En premier lieu et en toute logique, 79% vont jouer les oignons et se couvrir de plusieurs couches de vêtements pour avoir plus chaud. En deuxième position, 58% prévoient de rester plus longtemps sur leur lieu de travail afin de profiter de la chaleur des locaux et faire ainsi des économies à leur domicile. Enfin, à la troisième place du classement, 56% vont manger un peu plus et certainement de la nourriture plus énergétique. * Méthodologie : Enquête réalisée auprès de 1.004 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne à partir du panel de répondants BuzzPress (27.000 personnes en France). Entre le 21 et le 25 novembre 2022, un sondage électronique a été envoyé par email et publié en ligne sur les réseaux sociaux Facebook et LinkedIn. Les réponses ont ensuite été compilées et pondérées en fonction de quotas préétablis visant à assurer la représentativité de l'échantillon et afin d’obtenir une représentativité de la population visée.Toutes les pondérations s'appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’INSEE.
Il y a 2 ans et 155 jours

Bosch Thermotechnologie présente son nouvel outil de dimensionnement pour pompes à chaleur

Son nouvel outil de dimensionnement de pompes à chaleur illustre cette démarche. Il permet aux professionnels de dimensionner de manière simple et rapide, une pompe à chaleur pour tout projet de construction ou de rénovation résidentielle individuelle, en accord avec les RE 2012 et RE 2020. Sa conception intuitive collecte, étape par étape, les données nécessaires afin de préconiser la solution la plus adaptée aux besoins énergétiques du bâtiment. L'outil est disponible gratuitement sur la plateforme digitale elmLeCube (https://www.elmlecube.fr) et sur l'Espace Pro Bosch (https://www.pro.bosch-climate.fr/).Rapide, le formulaire se remplit en quelques minutes. Il se compose de quatre étapes : « Vue d'ensemble du projet », « Données du bâtiment », « Technologie », « Recommandation ».Astucieux, il offre une première approche précise grâce aux paramètres qui couvrent toutes les indications nécessaires : le lieu d'habitation influençant les conditions extérieures, le type de projet (neuf ou rénovation), les températures envisagées, les besoins énergétiques du bâtiment, le système de distribution utilisé avec la pompe à chaleur (chauffage au sol, radiateurs et chauffage au sol, radiateurs, ventilo-convecteurs), le besoin en eau chaude sanitaire ou non (possibilité de choisir une solution en chauffage seul), en définissant le nombre d'occupants et la consommation sanitaire, la technologie souhaitée (air-eau split, air-eau monobloc, eau glycolée-eau)… L'ensemble des paramètres sont également modifiables par l'utilisateur (températures, déperditions thermiques…).Pratique, le professionnel peut enregistrer son formulaire et, à tout moment, modifier les données renseignées. À la fin de la démarche, il peut visualiser en un coup d'oeil l'ensemble des chiffres clés, agrémentés de graphiques. En vue d'un rendez-vous avec son client, il peut également télécharger les éléments en PDF, en pré-sélectionnant les informations qu'il souhaite voir apparaître : complètes ou simplifiées. Le document lui fournit des informations complémentaires telles que les données de consommation d'énergie et les économies réalisées avec cette solution, les niveaux sonores ou encore les données de performances. La fiche technique du produit préconisé est accessible en un clic.
Il y a 2 ans et 155 jours

Logiciel CAO alternative N°1 à AutoCAD : consultez la dernière brochure et les vidéos de ZWCAD

Récapitulatif des points forts de ZWCAD :Des licences perpétuelles, par code, dongle ou réseauUn format natif DWG (y compris AutoCAD 2023)Un outil CAO léger et plus rapide qu'AutoCADUne interface standard, Classique ou Ruban, mode clair ou sombreDes APIs pour développer ses propres outils (LISP, VBA, .Net, ZRX)30 jours d'essai gratuitsUne hotline gratuite et illimitée même pendant votre essaiUne version gratuite pour vos petits projets, utile si vous avez besoin d’ouvrir des fichiers DWG régulièrement.Maîtrisez vos coûts avec la licence perpétuelleEn opposition avec le modèle par abonnement d’AutoCAD, ZWCAD est disponible en licence perpétuelle. Le fonctionnement est simple, vous achetez un logiciel à vie sans avoir à payer les mises à jour chaque année. Vous pouvez cependant, lorsqu’une mise à jour apporte des fonctionnalités utiles pour votre activité, décider de prendre une mise à jour.Pour ceux qui le souhaitent, ZW France propose la « souscription » afin d’avoir un logiciel toujours à jours. ZW France a comparé le budget sur 5 ans antre ZWCAD et AutoCAD avec et sans la souscription :Fonctionnalités CAO DAOUtilisez les commandes classiques :Décaler, Ajuster, Raccord, Copier, utilisez des hachures, réalisez des cotesAjoutez des annotations, du texte, des repères, des blocs, des attributs de blocsGérez vos calques…Vous pouvez utiliser des Lisps comme des macros sur ZWCAD StandardAvec ZWCAD version Pro, utilisez des applicatifs métiers comme AutoFluid pour la gestion des fluides, Spatial Manager pour le géoréférencement, Geogex by COVADIS pour le foncier, Aplitop pour la topographie, etc.ZWCAD comprend la quasi-totalité des fonctionnalités d’AutoCAD. Pour comparer les 2 solutions et les versions, ZW France vous invite à regarder le comparatif entre les fonctionnalités d’AutoCAD et de ZWCAD. Ressources : documentation et vidéosConsultez la dernière brochure d’information sur ZWCAD en cliquant ici !Découvrez des tutoriels, vidéos des nouveautés et interview sur Batinfo ou sur la chaine YouTube ZW France.
Il y a 2 ans et 155 jours

L’OPPBTP propose un pack sécurité pour mieux intégrer les personnels intérimaires

Comme tous les salariés du bâtiment et des travaux publics, et en particulier les nouveaux arrivants, ces collaborateurs ont besoin d’un accompagnement pour bien appréhender tous les aspects de la prévention et préserver ainsi leur santé et leur sécurité. Selon les axes prioritaires définis par son plan stratégique @Horizon 2025, l’OPPBTP lance une campagne ciblée sur l’intérim dans le BTP à compter du 2 novembre et jusqu’à la fin de l’année. Ce dispositif de communication, d’information et d’actions terrain a pour ambition de mobiliser les entreprises du BTP autour des problématiques de prévention des salariés intérimaires. Un « pack sécurité » est ainsi proposé, avec des conseils et des outils pratiques, pour anticiper l’arrivée des intérimaires, mieux les accueillir et les accompagner durant leur mission.Faire évoluer les mentalités autour de l’intérimEn raison de la grande diversité des activités et des variations importantes de charge au quotidien, le BTP fait fortement appel à l’intérim, lequel pâtit d’une forte sinistralité, bien supérieure à celle des salariés permanents. Qualité de l’intégration des intérimaires aux collectifs de travail et disponibilité des compétences requises, associées à la pression temporelle des chantiers, sont souvent à la base des trop nombreux accidents.Dans le cadre du plan @Horizon 2025, l’OPPBTP a retenu l’intérim parmi les thématiques d’action prioritaires pour baisser les accidents graves et mortels et améliorer les conditions de travail des salariés intérimaires. En 2022, l’OPPBTP lance donc une campagne auprès des entreprises du BTP. Une action auprès des entreprises de travail temporaire est envisagée pour 2024.L’OPPBTP propose, avec cette campagne 2022, de mettre en avant l’importance de la bonne intégration des salariés intérimaires dans les équipes et collectifs de travail en s’appuyant sur trois piliers :L’anticipation : définir précisément le rôle et les missions de l’intérimaire, évaluer ses compétences en particulier en termes de sécurité ;L’accueil : vérifier l’adéquation des compétences avec le poste proposé et s’assurer de la bonne compréhension des messages et des directives données ;L’accompagnement : nommer un compagnon tuteur pour guider l’intérimaire mais aussi veiller à intégrer ce dernier aux moments de prévention sur le chantier.Pour Julien Asselin, Directeur des campagnes ciblées en charge de la campagne intérim : « Bien souvent, les entreprises du BTP se focalisent sur l’accueil des intérimaires, mais un réel progrès est à faire pour anticiper l’arrivée et l’accompagnement du collaborateur durant sa mission. Il est important d’insister sur ces trois aspects car c’est leur combinaison qui va aussi améliorer la performance des chantiers et réduire les accidents. »À travers cette campagne l’OPPBTP souhaite aussi faire prendre conscience aux entreprises des bénéfices qu’elles peuvent retirer d’une bonne intégration de leurs intérimaires : réduction des accidents, amélioration de la performance des chantiers, montée en compétences grâce à un bon accompagnement, fidélisation du personnel et attractivité de l’entreprise, optimisation de la communication.Une campagne ciblée et complète à destination des entreprisesDès le 2 novembre et pour huit semaines, l’OPPBTP met en place cette campagne intérim à destination de toutes les entreprises du bâtiment et des travaux publics faisant appel au travail temporaire avec comme cible prioritaire les chefs d’entreprise, les référents prévention, les compagnons, les intérimaires...Pour cela l’Organisme a conçu sa campagne autour de trois axes essentiels :Le déploiement de moyens de communication importantsAfin de sensibiliser les entreprises au sujet de l’intérim, l’OPPBTP met à leur disposition un pack sécurité. Véritable boîte à outils, ce pack est disponible sur le site dédié de la campagne : www.LePackSECURITEinterimairesBTP.frPar ailleurs, un e-mailing sera diffusé aux entreprises ciblées et un dispositif de visibilité sera mis en place sur les réseaux sociaux ainsi que sur les sites d’information du BTP afin de renvoyer vers le site de la campagne.Une campagne d’information et de sensibilisationLes entreprises pourront retrouver une offre documentaire spécifique et très complète sur le site internet.Un large panel d’actions d’information avec des webinaires, des réunions terrain, des temps d’échanges au sein du réseau Club Avenir Prévention (Club Fidélité de l’OPPBTP);Des questions réponses traitant de l’ensemble des thèmes d’intérêt ;Des vidéos de sensibilisation et de témoignages ;Des fiches outils pratiques (demande de personnel intérimaire ; check-list intégration intérimaire ; liste de postes à risques particuliers ; formation obligatoire) ;Des kits d’information pour les salariés (quart d’heure sécurité ; réunion de sensibilisation...).À partir du mois de novembre, l’ensemble des entreprises du BTP recevront par mail un numéro de La lettre de Prévention BTP dans l’objectif de toucher un maximum d’entre elles.Une présence sur le terrain pour accompagner les entreprisesDurant toute la durée de la campagne, l’OPPBTP accompagnera directement sur le terrain des entreprises pour les aider à appréhender tous les enjeux liés au travail temporaire. L’Organisme proposera ainsi un diagnostic intérim aux entreprises qui le souhaitent. A partir d’un questionnaire sur leur organisation, les experts de l’OPPBTP étudieront leur situation et proposeront des solutions en phase avec leurs besoins.Cette action de proximité s’accompagne de la création d’une formation dédiée, « Accueil et formation Sécurité, réussir l’intégration de vos salariés permanents et temporaires » ainsi que d’une enquête en ligne à destination des chefs d’entreprises comme des compagnons.Les partenaires de l’OPPBTP sont aussi investis dans cette campagne : DGT, CNAM, CARSAT, INRS, CAPEB, FFB, FNTP, FSCOPBTP, SIST-BTP, ANACT à travers la mise à disposition de documentations et le relai de la campagne.
Il y a 2 ans et 155 jours

LCA réhabilite l’ancienne patinoire d’Angers

L’objectif : donner une seconde vie à cet ouvrage de plus de 40 ans, tout en limitant l’épuisement des ressources naturelles et la quantité de déchets produits sur le chantier.En adéquation avec ses convictions, LCA s’est donc attachée à favoriser le réemploi et la sauvegarde de certains éléments.Pour Edouard Bonnin, co-dirigeant LCA Construction Bois : « En cette période de pénurie et de hausse des prix de la matière première, il est important de questionner notre manière de consommer afin de l’améliorer pour réduire notre impact sur l’environnement. Dans ce contexte, il nous parait donc primordial, de continuer notre développement sur le marché de la réhabilitation et de la rénovation. Ce projet en est un bel exemple, puisqu’il prouve que l’économie circulaire est possible dans le secteur du bâtiment. En effet, certaines poutres que nous avons déposées ont été utilisées sur le chantier EMMAÜS à St Jean de linière (49). »Construction responsableAvec les travaux de réhabilitation, l’ex-patinoire se trouve scindée en plusieurs parties. D’un côté, la salle principale de 1.200m² dédiée au handball qui occupe les 3/4 de l’ancien espace de patinage et de l’autre, une salle de sport annexe de 415m² réservée à l’activité scolaire. Un espace pour les locaux servant au fonctionnement du complexe sportif a été également rénové.Pour réaliser cela, l’équipe de LCA a d’abord œuvrée sur la partie existante du bâtiment. En effet, la charpente a ainsi été renforcée grâce au remplacement des sous tension bois par des sous tension métal, puis des murs à ossature bois préalablement préfabriqués ont été posés. Les poses des porteuses, des muralières pour les planchers bois, des gradins, de la structure support pour l’espace jeu et des escaliers ont suivi. Le tout en bois, un matériau qui facilite la réhabilitation et l’extension du bâtiment sur un site enclavé et contraint dans l’espace comme celui-ci.L’extension quant à elle, a requis la pose de MOB et d’une charpente bois.Ce projet permet d’allonger la durée de vie du bâtiment trônant depuis 40 ans à deux pas du château d’Angers, de limiter l’épuisement des ressources naturelles et de réduire la quantité de déchets sur le chantier. Dans cet esprit, un maximum de matériaux a, par ailleurs, été conservés comme la charpente de la patinoire qui a été mise à nue dont une partie a été réutilisée pour un projet d’extension du site d’Emmaüs de Saint-Jean-de-Linières (49).Agilité…Conserver un tel patrimoine situé en plein centre historique et le réhabiliter, permet de continuer à rendre la pratique du sport accessible via des mobilités douces, mais également de lutter contre l’artificialisation des sols.En plus des initiatives d’économie circulaire mises en place, les arbres situés aux alentours ont été sauvegardés malgré la topographie complexe des lieux.Une réhabilitation qui, en termes de performances environnementales, permet d’atteindre le niveau label E3C1....et expertise technique éprouvéesAprès un travail complexe et rigoureux de 1.400h en bureau d’études interne pour justifier des éléments de renforcement de la structure, puis la gestion maitrisée d’un chantier à l’accès difficile, la nouvelle salle de handball professionnel d’Angers est donc livrée depuis juillet 2022.Une réalisation qui porte à 24 le nombre de réhabilitations menées par LCA.Quant à la rénovation énergétique, volet important de cette réhabilitation, l’entreprise en a l’expertise à Angers puisqu’elle a notamment signé celle de l’URSAFF en 2021 et œuvre actuellement sur l’ancien Foyer des Jeunes Travailleurs situé dans le quartier Monplaisir.
Il y a 2 ans et 156 jours

A Marseille, la crise du logement "menace la cohésion sociale"

"Le logement constitue à Marseille le plus grand défi pour les pouvoirs publics et sans doute pour de longues années encore", a commencé le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Christophe Mirmand, à l'ouverture de cette manifestation inédite qui réunit jusqu'à mardi tous les acteurs du logement.Son constat est accablant dans cette ville traumatisée par l'effondrement mortel en 2018 de deux immeubles en plein centre: "insuffisance des capacité d'hébergement pour les plus démunis", "détérioration du bâti ancien et paupérisation des quartiers historiques souvent livrés aux marchands de sommeil", "offre de logements sociaux très insuffisante", "copropriétés à la dérive"..."Cette crise menace la cohésion sociale voire constitue un facteur de trouble à l'ordre public", s'est inquiété le représentant de l'Etat évoquant notamment la violence autour des squats.Face à la pénurie de logements, nombre de personnes en difficulté finissent par squatter ou "louer" à des marchands de sommeil des appartements parfois murés ou coupés des réseaux électriques."Les défis qui s'offrent à nous tous sont immenses et nous n'avons pas d'autres choix que de les relever car l'urgence est réelle", a conclu le préfet."Nous devons faire de Marseille la ville de la dignité retrouvée", a appelé le maire Benoît Payan, dont l'union de gauche (le Printemps marseillais) avait conquis la municipalité deux ans après l'effondrement de la rue d'Aubagne qui avait jeté une lumière crue sur le manque d'action de l'ancienne majorité de droite.C'est Benoît Payan qui a lancé cette mobilisation même si le logement n'est pas sa compétence directe mais celle de la métropole Aix-Marseille-Provence, dont il est attendu plus de volontarisme.Le maire de Marseille et l'Etat plaident notamment pour un rééquilibrage territorial alors qu'une trentaine de ses 92 communes ne respectent pas leurs obligations en terme de nombre de logements sociaux.Il y a une "volonté d'établir une cordée, une chaîne d'action publique", a assuré le vice-président au logement de la métropole, le LR, David Ytier.Il faut une "mobilisation générale pour le logement à Marseille" a lancé de son côté la présidente de l'Union sociale pour l'habitat, Emmanuelle Cosse, expliquant que le mouvement HLM n'attendait "que ça, de construire plus fort et mieux à Marseille et dans la métropole".