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Il y a 2 ans et 197 jours

Les solutions chauffage de Cheminées Poujoulat pour toutes les énergies et tous les bâtiments, en neuf comme en rénovation

Elle visent à donner la priorité à la sobriété énergétique et à la décarbonation de l’énergie, tout en diminuant l’impact carbone de la construction des bâtiments, avec en ligne de mire la disparition progressive des énergies fossiles.Innovation, performance, personnalisation, c’est sur ce triptyque que Cheminées Poujoulat s’appuie pour développer ses produits afin d’offrir des solutions de qualité en adéquation avec les besoins du marché.Le leader européen des conduits de cheminées et sorties de toit métalliques place la mixité énergétique au cœur de sa stratégie et propose un éventail complet de solutions de chauffage pour toutes les énergies – bois, gaz, électricité - et tous les bâtiments - maisons individuelles, habitat collectif - en neuf comme en rénovation.L’ensemble des produits mis au point par Cheminées Poujoulat bénéfi cient du CÉRIC Label délivré par le Laboratoire CÉRIC, référent en Europe dans les domaines de la cheminée et des énergies durables.Preuve de la reconnaissance de son expertise, Cheminées Poujoulat vient d’être récompensée par un Award de l’Innovation du Mondial du Bâtiment 2022 pour sa toute dernière solution unique sur le marché RÉNO VMC-GAZ.Au-delà de la performance énergétique, Cheminées Poujoulat a également à cœur de proposer des équipements personnalisables qui s’intègrent parfaitement à l’architecture des bâtiments.À chaque projet de fumisterie ou problématique de chauffage correspond une solution de chauffage Poujoulat ! Tour d’horizon.Des solutions bas carbone pour la maison individuelleLa récupération et la distribution d’air chaud avec AIRWOODLa dernière version d’AIRWOOD avec un nouveau système d’appoint électrique breveté, BOOSTY, offre, pour la première fois, la possibilité de faire de l’énergie bois la seule source de chauffage principal. Le système AIRWOOD récupère l’air ambiant de la pièce de vie, puis réchauffe cet air dans le conduit échangeur et le redistribue dans toute la maison de façon homogène et efficace, par des bouches de soufflage. Lorsque l’appareil de chauffage au bois n’est plus alimenté, BOOSTY prend le relais.La gamme AIRWOOD permet de réaliser jusqu’à 25% d’économies sur la facture selon l’énergie de chauffage, comparée aux énergies fossiles (fi oul, gaz, électricité) et se décline en 2 solutions pour répondre à toutes les configurations : AIRWOOD Confort+ compatible avec tous les appareils de chauffage au bois en neuf et en rénovation : foyer fermé, poêle à bois bûches ou poêle à granulés, AIRWOOD Alliance en neuf pour les poêles à granulés et la VMC double-fl ux. La gamme est valorisable dans les calculs réglementaires grâce au TITRE V Système-Conduit échangeur.EFFICIENCE, le conduit de cheminée nouvelle générationPour répondre aux exigences thermiques actuelles et à venir, et accompagner les performances des appareils labellisés Flamme Verte, Cheminées Poujoulat a innové en développant EFFICIENCE, un conduit de cheminée triple paroi « nouvelle génération » isolé en laine de roche.Solution inédite sur le marché, EFFICIENCE optimise la circulation des flux en assurant l’amenée d’air nécessaire à la combustion et l’évacuation des fumées sur un même conduit.À l’intérieur de son conduit, EFFICIENCE possède une isolation de 20 mm en laine de roche haute densité et haute température. Grâce à cette isolation, EFFICIENCE peut réchauffer l’air prélevé à l’extérieur, nécessaire pour la combustion, et optimise ainsi le rendement de l’appareil de chauffage bois. L’isolant en laine de roche favorise également l’évacuation des fumées par tirage naturel.De plus, en prélevant l’air comburant dans la partie supérieure du conduit, EFFICIENCE évite de percer le mur où est installé le poêle pour aller chercher l’air. Grâce à cette propriété, EFFICIENCE est la solution idoine pour participer à l’étanchéité à l’air de la maison neuve mais également en rénovation lorsque l’installation ne permet pas de percement ou de dépassement de faîtage.EFFICIENCE offre ainsi une grande souplesse d’installation pour tout appareil de chauffage à bois, poêle à bois bûches, poêle à granulés, insert ou foyer fermé. Il peut être installé à l’intérieur comme à l’extérieur de la maison et s’adapte à toutes les configurationsEFFICIENCE permet ainsi un positionnement sur le toit en fonction de l’emplacement de l’appareil sans avoir nécessairement à dépasser le faîtage (en principe, la loi prévoit un dépassement de 40 cm au-dessus de la ligne la plus haute de la toiture).PGI, un conduit spécifiquement développé pour les poêles à granulésLe système PGI a spécialement été développé par Cheminées Poujoulat pour l’installation des poêles à granulés. Le marché des poêles à granulés ne cessant de progresser, PGI rencontre un vif succès.Le système PGI est un conduit de fumée double paroi inox. Ce conduit haute technologie optimise la performance de l’appareil de chauffage et s’intègre parfaitement dans un habitat neuf ou existant.Sa technologie concentrique (deux tubes l’un dans l’autre) crée une lame d’air qui permet l’arrivée de l’air comburant et l’évacuation des fumées dans un même conduit.La gamme PGI offre une solution pour toutes les situations de raccordement du poêle. Le système peut être installé en conduit vertical ou horizontal, à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison.Ce système a été conçu avec les plus grands fabricants de poêles européens pour s’adapter à tous les appareils à granulés et assurer un fonctionnement simple en toute sécurité.Opter pour ce système unique permet de réaliser jusqu’à 10% d’économies d’énergie, soit 200 à 400 kg de granulés de bois par an (selon les régions).Le plein d’accessoires pour la personnalisation des conduitsAutre marque de fabrique de Cheminées Poujoulat, l’esthétique et la personnalisation avec des conduits de cheminée et sorties de toit qui s’intègrent parfaitement à l’architecture des maisons et à la décoration intérieure des pièces de vie.Pour répondre aux attentes des consommateurs en quête de personnalisation, Cheminées Poujoulat a déjà franchi une étape en permettant aux particuliers de personnaliser leur conduit de cheminée avec des couleurs (tous les RAL), des finitions (mate ou satinée), des colliers de raccordement colorés, un régulateur de tirage design (RÉGUL’ART), une pièce de départ pour une jonction parfaite et esthétique entre le conduit THERMINOX et la buse du poêle à bois (DÉCO’START).Dernière innovation en date, la collection d’habillages ventilés DESIGN’UP combine sécurité, récupération de calories, esthétique et facilité d’installation. DESIGN’UP a été spécialement conçu pour permettre au consommateur de monter lui-même l’habillage sur son conduit de raccordement existant sans démontage préalable par simple emboîtement, au gré de ses envies et des aménagements décoratifs de son intérieur.La gamme se décline en 9 couleurs avec DESIGN’UP COLOR et en 3 décors avec DESIGN’UP DÉCO, pour satisfaire toutes les envies. Et pour un effet encore plus prononcé, ces nouveaux habillages ventilés se combinent avec des plaques de finition murales.La qualité de l’air avec VENTÉLIAAvec l’entrée en vigueur de la RE2020 depuis le 1er janvier 2022, la ventilation est devenue un élément-clé pour assurer le confort thermique été comme hiver ainsi qu’une bonne qualité de l’air intérieur.La sortie de toit spéciale ventilation VENTÉLIA se distingue par ses performances aérauliques exceptionnelles de 4 Pa qui favorisent la qualité de l’air intérieur Solution universelle, elle peut être raccordée à une VMC, une hotte de cuisine, un chauffe-eau thermodynamique, un sèche-linge...Disponible dans plusieurs fi nitions pour s’adapter à tous les types de toits et de pentes (tuiles, ardoises, toit terrasse, bac acier et toitures ondulées), VENTÉLIA s’intègre aisément dans son décor et s’installe avec la plus grande simplicité.Design d’extérieur : l’intégration parfaite des pompes à chaleur et climatisationOUTSTEEL : la solution de personnalisation des unités extérieures de pompes à chaleur et climatisationAvec sa nouvelle marque OUTSTEEL, lancée en mai 2021, Cheminées Poujoulat a étendu son terrain de jeu au marché de la pompe à chaleur et de la climatisation, plus précisément à son habillage et à sa protection.Reconnue depuis 70 ans pour son savoir-faire dans les conduits de fumée et sorties de toit métalliques, l’entreprise a mis à profit ses compétences pour proposer des solutions innovantes avec une nouvelle gamme complète de caches pompe à chaleur et climatisation en acier galvanisé, afin de protéger et dissimuler de manière esthétique ces unités techniques extérieures.Cache intégral, partiel ou simple « casquette », le produit s’ajuste à chaque modèle de pompe à chaleur ou climatisation, quel que soit le fabricant.Déjà composée de 5 modèles (Brousse, Bubbles, Colors, Cap et Cover), la gamme s’enrichit d’un tout nouveau design « Vénitian » lancé en septembre 2022.Des systèmes de raccordement pour la chaudière biomasse en maison individuelle et logement collectifDUALIS EI : une solution adaptée à tous types de chaudières à granulés étanchesParticulièrement adapté pour le remplacement de chaudière fioul, DUALIS EI est un conduit concentrique en inox polyvalent associant l’amenée d’air comburant et l’évacuation de fumée des chaudières à granulés étanches.Équipé de joints, l’assemblage se fait par emboîtement sécurisé par un collier de jonction entre chaque élément. Simple à mettre en œuvre, il s’intègre dans l’habitat neuf comme dans l’existant.Sous avis technique, le système a fait l’objet d’une série d’essais fonctionnels pour valider toute la connectique en fonction des différentes marques de chaudières étanches sous avis technique proposées sur le marché. Il optimise le rendement des chaudières basse température ou à condensation.THERMINOX pour les chaudières à bois bûches et granulés de boisTHERMINOX est un conduit double paroi isolé polycombustible adapté à tous les appareils de chauffage bois bûches ou granulés.À la fois performant et esthétique, le conduit de fumée THERMINOX convient aussi bien pour l’intérieur que pour l’extérieur des bâtiments, en maison individuelle et logements collectifs, en création comme en rénovation.Côté performance énergétique, THERMINOX garantit un fonctionnement optimal en toute sécurité, optimise le rendement de l’appareil de chauffage et réduit ainsi la consommation d’énergie. Conçu pour la traversée des murs et des planchers, il permet tous les types de montages.Les équipements pour le raccordement en habitat collectif3CE THERMO-D pour le raccordement des chauffe-eaux thermodynamiques dans le logement collectifParfaitement adaptés à la RE2020, les chauffe-eaux thermodynamiques sont en plein essor. Cet équipement destiné à produire de l’eau chaude sanitaire grâce à une pompe à chaleur complétée par une résistance électrique d’appoint permet de réduire jusqu’à 3 fois la consommation électrique en comparaison d’un chauffe-eau électrique classique.Pour permettre leur raccordement, Cheminées Poujoulat a développé le système concentrique étanche 3CE THERMO-D sous ATEx spécialement adapté aux immeubles de logements.Cette solution, rapide et facile à installer, assure l’amenée et l’évacuation d’air et optimise les performances de 1 à 6 appareils.3CE P Multi + Intérieur, le conduit collectif pour le raccordement des chaudières gaz individuelles étanchesLe 3CE P MULTI+ INTÉRIEUR est un conduit concentrique collectif permettant l’amenée d’air et l’évacuation des produits de combustion de 2 à 20 chaudières gaz individuelles étanches. Ce système allie performance, sécurité (étanchéité du système, résistance au feu et aux condensations) et installation rapide (simple emboîtement).L’étanchéité du système, assurée par des joints à lèvres, permet l’évacuation des fumées en légère pression, ce qui réduit considérablement l’encombrement du conduit (plus de 50%).Le conduit collectif est installé à l’intérieur des bâtiments, dans une gaine technique générale, regroupant également les autres réseaux.Le 3CE P MULTI+ INTÉRIEUR peut être équipé de deux terminaux verticaux différents : un terminal circulaire ou une sortie de toit, assurant ainsi une finition soignée et personnalisée en toiture.Les chaudières compatibles sont de type C4p, équipées d’un clapet antiretour sur le circuit air-fumée.RÉNO VMC-GAZ : pour le remplacement d’un appareil VMC-Gaz par une chaudière THPE à condensation dans les logements collectifsLauréat bronze d’un Award de l’Innovation du Mondial du Bâtiment 2022 dans la catégorie « Génie climatique » et récompensé par une mention spéciale dans la catégorie transversale « Bien Vivre dans la Ville en 2050 », RÉNO VMC-GAZ est la dernière innovation signée Cheminées Poujoulat.Ce système, unique en son genre à ce jour, permet de remplacer un appareil VMCGaz peu performant par une chaudière THPE à condensation dans les logements collectifs, en vue de réaliser des économies d’énergie.Il est constitué de conduits de fumée individuels en acier inoxydable et d’un terminal monté en toiture sur chaque colonne d’évacuation pour évacuer les produits de combustion et fournir l’extraction d’air nécessaire à la ventilation des logements. RÉNO VMC-GAZ est une solution brevetée (validation d’ATEx en cours). Elle sera disponible à partir de fi n 2022.Cette innovation vient compléter l’éventail de solutions permettant la rénovation et l’adaptation des conduits collectifs et individuels, qu’il s’agisse de l’évacuation des produits de combustion ou de la ventilation (AIRFLUE RÉNOVATION, RÉNOSHUNT, 3CE P MULTI+).RÉNOSHUNT pour la rénovation des conduits Shunt ou AlsaceLa solution RÉNOSHUNT présente de nombreux avantages pour la rénovation du système de chauffage dans le bâti ancien en permettant d’installer facilement, rapidement et en toute sécurité, des chaudières à condensation sur les conduits de fumée existants.Ce conduit collectif concentrique, réalisé grâce à la mise en œuvre d’un tubage dans le conduit de fumée existant, permet la rénovation et la réutilisation de conduits Shunt, lorsque ceux-ci n’assurent que l’évacuation des fumées. Jusqu’à 6 chaudières gaz à condensation peuvent être raccordées. L’air comburant circule, depuis l’extérieur, dans l’espace annulaire résiduel.Le tubage permet de canaliser les fumées vers l’extérieur, en préservant le conduit existant des condensats auxquels il ne résisterait pas. Fabriqué en acier inoxydable, RÉNOSHUNT répond à la réglementation incendie dans les immeubles de logements collectifs.Le système RÉNOSHUNT est facile à mettre en œuvre et, de ce fait, particulièrement adapté à une rénovation aux délais serrés. Le système mis au point par Cheminées Poujoulat limite les travaux par la réutilisation du conduit existant.L’action se fait par un simple tubage, réalisé essentiellement depuis la toiture, limitant de manière considérable l’intervention dans les logements.DUALIS RENODENS : une solution de rénovation pour individualiser l’évacuation des fumées en logements collectifsPour un meilleur confort thermique, des économies et un moindre impact environnemental, de plus en plus de chaudières gaz, souvent vieillissantes, doivent être remplacées par des chaudières gaz à condensation.Offre alternative à sa solution collective RENOSHUNT, le dernier né de la famille DUALIS, RENODENS est une nouvelle solution de rénovation individuelle des conduits collectifs maçonnés existants de type Shunt ou Alsace.Ce système, qui permet une évacuation individualisée des fumées pour chaque chaudière gaz à condensation, est performant et simple à mettre en œuvre grâce au « plus » Cheminées Poujoulat : le petit diamètre de son flexible en polypropylène (Ø 50 cm). Conscient que la place disponible dans un conduit maçonné de type SHUNT ou ALSACE est assez limitée, Cheminées Poujoulat a privilégié un diamètre étroit. Une différence notable en comparaison des autres flexibles disponibles sur le marché, plus gros.Ainsi, grâce à ses tubages individuels qui canalisent les fumées vers l’extérieur, DUALIS RENODENS permet à chaque chaudière gaz à condensation de fonctionner de façon indépendante. L’air comburant circule alors, depuis l’extérieur, dans l’espace résiduel. Une solution de plus en plus plébiscitée par les bailleurs sociaux notamment, pour supprimer toute interaction entre les chaudières grâce au circuit de combustions séparé.Le conduit de fumée flexible DUALIS RENODENS offre la possibilité de raccorder jusqu’à 6 chaudières individuelles gaz à condensation.Côté pratique, l’installation de DUALIS RENODENS se fait par un simple tubage réalisé essentiellement depuis la toiture. Très rapide, elle limite fortement l’intervention dans les logements et donc la gêne occasionnée auprès des occupants.Les conduits d’évacuation des produits de combustion éligibles à l’aide financière des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) est un dispositif mis en place par l’État. Il oblige les fournisseurs d’énergie (Engie, EDF, Total, etc.) à inciter leurs clients à réaliser des travaux de rénovation énergétique de manière à réduire leurs dépenses énergétiques.Plus concrètement, les CEE se traduisent sous forme de primes qui permettent de réduire le montant des travaux.Cette prime est notamment octroyée pour remplacer, dans un bâtiment résidentiel collectif, un conduit d’évacuation des produits de combustion « incompatible avec des chaudières individuelles au gaz à condensation ». Il est en effet difficile de remplacer une chaudière ancienne par une à condensation si le conduit de fumée n’est pas adapté.Elle relève de la fiche d’opération standardisée CEE « BAR-TH-163 » (Conduit d’évacuation des produits de combustion). Plusieurs familles de conduits peuvent bénéficier de l’aide des CEE, selon certains critères :Dans le cas de la mise en place d’un conduit individuel, sa longueur doit être supérieure ou égale à 10 mètres ;Dans le cas de la mise en place d’un conduit collectif, ce dernier remplace un ou plusieurs conduits de fumée collectifs de type Shunt, Alsace, alvéole technique gaz pour chaudières non étanches, ou remplace des conduits collectifs pour chaudières étanches à tirage naturel (type 3CE).
Il y a 2 ans et 197 jours

Guardian Glass relève le défi de la Tour Hekla

Jouer avec les reflets de la lumière et de son environnement, présenter une esthétique unique et moderne, mais aussi contribuer à la création d’espaces alliant haute performance environnementale du bâtiment et bien-être des occupants : tels étaient les enjeux qu’ont dû relever les équipes Guardian.Allier prouesse technique et exigence environnementale du bâtimentLorsque Guardian se voit confier la réalisation de plus de 20.000 m2 de verre qui composeront la façade du futur emblème de la Défense, le cahier des charges est particulièrement ambitieux. La signature de l’architecte impose l’utilisation de produits réfléchissants avec de hautes performances techniques. Les matériaux devront aussi répondre à des objectifs précis en termes d’efficacité environnementale du bâtiment, les constructeurs visant une quadruple certification HQE Exceptionnel, BREEAM Excellent, LEED Platinum et EFFINERGIE+. L’ambition de la Tour HEKLA est aussi de se voir décerner les labels WELL (bien-être des occupants) et WiredScore Platinium.Guardian : un accompagnement sur-mesure avec des verres de haute technologiePour créer des façades « vivantes » qui changent d’apparence au cours de la journée, les équipes de Guardian décident de miser sur un mix de plusieurs verres à contrôle solaire issus de la gamme SunGuard High Performance (Neutral 60/40 et 50/32) et SunGuard HD Silver 70, en fonction des orientations de la façade et des performances esthétiques et techniques attendues. Elles proposent les premiers échantillonnages et organisent des visites dans leurs unités de production. Un prototype est monté en partenariat avec le façadier Permasteelisa avant validation.Les verres à contrôle solaire retenus pour ce projet sont fabriqués à partir de verres Guardian ExtraClear et UltraClear à faible teneur en fer, de couleur neutre et de clarté éclatante, sur lesquels sont déposées des couches pour des performances techniques et esthétiques variant selon les façades de la tour. Protection solaire, réflexion lumineuse, isolation thermique et acoustique… les verres sont conçus pour intégrer toutes les attentes du client.Pour David Tachon, Architectural Design Manager, Projets internationaux chez Guardian Glass : « Du bureau d’études à la supply chain, nous avons atteint les objectifs fixés et dans les temps impartis grâce à un partenariat étroit de nos équipes techniques et commerciales avec les architectes des Ateliers Jean Nouvel, Permasteelisa et les constructeurs. »
Il y a 2 ans et 197 jours

Pour la CAPEB Rhône et Grand Lyon, la prévention de la santé du chef d’entreprise s’impose comme une nécessité

En cette rentrée 2022 et face au contexte économique de plus en plus stressant, la CAPEB Rhône et Grand Lyon alerte sur le nombre croissant de chefs d’entreprise en situation proche du burn out et son incidence sur le plan économique et social.Un contexte de plus en plus stressantRelations de travail, relations avec les clients, pression des délais... les artisans du bâtiment ont toujours été confrontés à des situations de stress.Mais, directe conséquence de la récente pandémie, elles se révèlent de plus en plus nombreuses avec :la pénurie des matériaux : bois, acier, aluminium mais aussi colle, plâtre, matériel électrique, de plomberie... tous les corps d’état sont désormais touchés par des stocks qui diminuent ,l’allongement des délais d’approvisionnement et de livraison jamais atteints.Avec pour résultats une augmentation des coûts qui peuvent atteindre jusqu’à + 30%, les entreprises du bâtiment se retrouvent pris en étau entre :des prix démesurés et incontrôlables qui, étant injustifiables aux clients et difficilement reportables, imposent souvent au professionnels d’absorber ces hausses et d’impacter ainsi leurs margesdes chantiers qui, dans l’incapacité d’être finis dans les temps impartis, génèrent des indemnités de retard et rencontrent de grande difficultés pour rembourser les PGE émis pendant les différents confinements.Lié :aux grands sujets de société induits par la prise de conscience de l’environnement : qualité de l’air, rénovation énergétique, problèmes de stationnement et plus récemment l’arrivée des Zones à Faibles Emissions dans les grands centres urbains...à la pénurie de main d’œuvre :Déjà sensible dès 2019, ce phénomène est encore amplifié par :un ralentissement de la formation, ce qui a fortement réduit le mécanisme de renouvellement de main d’œuvre,le blocage de la main d’œuvre venant de l’étranger,les mouvements de main d’œuvre liés aux chantages à la rémunérations,au poids des démarches administratives : outre les 142 jours de travail en moyenne consacrés chaque année dans les PME, l’annonce de nouveaux dispositifs tels Prime Rénov s’avère conçus plus pour les grands groupes que pour les artisans, le phénomène va croissant et d’autant que l’on s’approche d’une situation de quasi plein emploi avec les 6,5% de chômage déclarés dans le Rhône en août.Les solutions propres au bâtimentAujourd’hui, la CAPEB Rhône et Grand Lyon se retrouve de plus en plus confrontée à des adhérents en souffrance et constate une forte augmentation des appels de chefs d’entreprises demandant des informations en vue d’arrêter leur activité.Depuis septembre 2022, ces appels ont même été multipliés par deux.Outre les moyens existant tels :les travaux de l’Observatoire Amarok qui, au travers d’un numéro vert gratuit (0800 501 201), permet une pris en charge rapide des Travailleurs Non Salariés avec son réseau de psychologues cliniciens et prévient le risque de développer un Etat de Stress Post-TraumatiqueIris, l’Institut de Rechercher et d’Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail, dédié aux artisans du BTP-Paysage, qui développe des solutions et des outils adaptés et innovants pour la prévention des risques professionnelsPro BTP et ses sessions de formation ainsi que sa cellule psychologiqueLa CAPEB Rhône et Grand Lyon met ainsi en place une succession d’outils et d’accompagnement :au travers de l’ensemble de tous ses services service d’aide juridique et sociale, service emploi, service formation, service économique, service qualificationavec la présence d’administrateurs au sein de toutes les caisses sociales et autres organismes paritaires.En termes de prévention, se faire accompagner sur le plan personnel s’avère incontournable: c’est là que la plus grande force de l’organisation du bâtiment, la plus puissante du département, demeure avec l’entraide entre tous les adhérents du réseau. Les artisans et petites entreprises du bâtiment ont toujours su faire preuve d’adaptation, et encore plus ces deux dernières années. Toutefois, outre le rappel de ses revendications portées, depuis le printemps 2022, par la CAPEB Rhône et Grand Lyon rappelle que le besoin de trésorerie pour les artisans et les TPE CAPEB s’élève désormais en moyenne à 20.000 € pour le 2ème trimestre consécutif, ce qui, hors confinement n’était pas arrivé depuis 7 ans.Les revendications de la CAPEBFace aux difficultés d'approvisionnement et aux hausses de prix qui en résultent et face à la flambée des prix de l'énergie et des carburants, le Réseau CAPEB se mobilise.Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Veiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs :participent activement au Comité de crise du BTP mis en place parle gouvernement (initiative qui a permis d’inciter les acheteurs publics à faire preuve de compréhension et de souplesse dans l’application des règles des marchés publics) ;intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation ;assument les risques d’augmentation des prix avec la filière(solidarité et intérêts mutuels des acteurs : industriels, négoces, entreprises et clients) dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils maintiennent une stabilité des prix également durant au minimum trois mois (en effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours) ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Rendre enfin automatique, en marchés publics, l’application des pénalités de retard en cas de retard de paiement aux entreprises ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.
Il y a 2 ans et 199 jours

Le Qatar, géant du gaz, annonce deux nouveaux grands projets de centrales solaires

Ces nouvelles centrales, à Mesaieed Industrial City (Sud) et Ras Laffan Industrial City (Nord), porteront la production photovoltaïque de l'émirat à 1,675 gigawatts (GW) d'ici fin 2024, a précisé la compagnie nationale Qatar Energy.Leur construction sera supervisée par le conglomérat sud-coréen Samsung, pour un investissement initial de plus de 600 millions de dollars (600 millions d'euros).Mesaieed et Ras Laffan sont des lieux clés pour la production de gaz naturel au Qatar, en pleine expansion.La première centrale solaire de très grande envergure du pays (800 mégawatts), Al Kharsaa, à l'ouest de Doha, a commencé à alimenter le réseau national en juillet, selon des sources du secteur. Elle devrait être pleinement opérationnelle avant le début de la Coupe du monde de football le 20 novembre.D'après les organisateurs du tournoi, qui promettent qu'il s'agira du premier Mondial à atteindre la neutralité carbone, cette centrale alimentera les huit stades en électricité.Sur les deux millions de cellules photovoltaïques d'Al Kharsaa, le sable et la poussière du désert sont nettoyés chaque jour par des robots. Qatar Energy a fait savoir que le même système serait utilisé dans les deux nouvelles fermes.Le ministre de l'Energie Saad Sherida al-Kaabi a salué une étape majeure dans les efforts de l'Etat du Golfe pour "accroître le recours aux énergies renouvelables à haut rendement".Le Qatar, qui entend produire 5 GW d'énergie solaire d'ici 2035, est en retard sur ses voisins du Golfe. L'Arabie saoudite a annoncé cette année son intention d'augmenter sa production à plus de 5 GW d'ici 2030 et des centrales solaires existent aux Émirats arabes unis depuis près d'une décennie.
Il y a 2 ans et 199 jours

La Finlande va restreindre les transactions immobilières pour les étrangers

Le texte proposé est un amendement visant à renforcer une loi de 2020 qui impose que les transactions effectuées par des particuliers ou des entreprises hors Union européenne ou Espace économique européen (EEE) soient approuvées par le ministère de la Défense."Bien sûr, le contexte derrière ça est la guerre de la Russie contre l'Ukraine", a dit à l'AFP Joonas Kontta, un parlementaire du Parti du Centre et membre de la commission de la Défense.Bien que la loi s'applique à tous les ressortissants non-issus de l'Union européenne, "elle concerne principalement les transactions immobilières effectuées par des citoyens russes et les risques de sécurité qui y sont associés", a ajouté M. Kontta.En l'état, le ministère ne peut intervenir que si une transaction compromet la défense nationale, l'intégrité territoriale ou la sécurité des frontières.Le nouveau texte "élargit le rayon" de ce mécanisme, explique à l'AFP Joona Lapinlampi, du département juridique du ministère de la Défense.Les raisons de sécurité nationale "n'exigent pas que la sécurité soit compromise immédiatement", a-t-il expliqué.Ainsi, la nouvelle loi pourrait viser un particulier qui chercherait à acheter une propriété dans les environs immédiats "d'un ministère ou d'une garnison".Le nouveau texte accorderait davantage de pouvoirs à l'Etat pour enquêter de plus près sur le financement des transactions immobilières potentielles.Les médias finlandais ont évoqué cette semaine une transaction récente dans laquelle un citoyen russe cherchait à acheter une vieille maison de retraite avec une centaine de chambres à proximité de la garnison de Niinisalo dans le sud-ouest du pays.Les services de sécurité et de renseignement finlandais (Supo) ont averti que des propriétaires agissant pour le compte d'un Etat étranger pourraient permettre que leurs biens soient utilisés pour abriter des troupes étrangères.Selon le ministère de la Défense, l'amendement devrait entrer en vigueur début 2023.
Il y a 2 ans et 199 jours

Le nombre d'annonces de locations meublées touristiques en baisse à Paris

La mairie dénombre aujourd'hui 43.000 annonces déclarées de locations de meublés touristiques, contre 50.000 en 2020, a-t-elle communiqué lors de son "observatoire des meublés touristiques à Paris"."Cette baisse montre que notre politique sur le sujet porte ses fruits", a affirmé à l'AFP Ian Brossat, l'adjoint (PCF) au logement de la ville, se réjouissant d'une situation "sous contrôle" malgré le retour des touristes à Paris.Depuis 2017, les propriétaires de meublés touristiques doivent se déclarer auprès de la mairie pour obtenir un numéro d'enregistrement nécessaire à la location, dans la limite de 120 jours par an."Il reste du travail", a reconnu M. Brossat. "Sur toutes les annonces, près des trois quarts concernent des résidences principales, mais il reste environ 25% - soit 9.000 annonces - qu'il faut ramener vers le marché locatif principal".Afin de lutter contre ces locations de courte durée et les plateformes comme Airbnb ou Booking, la Ville de Paris dispose également d'un bureau de la protection des locaux d'habitation pour traquer les propriétaires en dehors des clous, qui avait l'année dernière encore durci ses règles.Depuis le début de l'année, la municipalité a dressé 173 amendes envers des particuliers, pour un montant atteignant près de 1,5 million d'euros, auxquelles il faut ajouter 42 jugements sur le respect du code du tourisme et 134.465 euros d'amende, ainsi qu'une condamnation de la plateforme NY Habitat à une amende de 345.000 euros.En 2021, le montant total des amendes avait atteint 12,5 millions d'euros, un montant qui s'explique notamment par la décision du tribunal judiciaire de Paris de condamner Airbnb à une amende de 8 millions d'euros en raison "d'absence de numéro d'enregistrement sur environ 1.000 annonces".La mairie, qui a aussi soumis à une autorisation préalable les transformations de commerce en rez-de-chaussée en meublés touristiques, constate une "forte augmentation" des demandes en la matière depuis, mais révèle pour l'heure avoir éconduit 80% des demandes (59 refus sur 73 décisions rendues). "C'est la preuve que ce nouveau règlement limite la transformation de commerces en Airbnb", a conclu Ian Brossat.
Il y a 2 ans et 200 jours

Les expatriations des plus fortunés ont baissé depuis la suppression de l'ISF

"Depuis 2018, le nombre de retours de foyers taxables à l'IFI [l'impôt sur la fortune immobilière, qui a remplacé l'ISF, NDLR] dépasse le nombre de départs (380 versus 220 en 2020), alors qu'on constatait l'inverse pour les flux de contribuables à l'ISF (470 versus 1.020 en 2016)", indique le comité, mis en place sous l'égide de France Stratégie.Il s'agit de foyers qui déclarent un patrimoine immobilier de 2,5 millions d'euros en moyenne.Le comité précise toutefois qu'il s'agit de "petits effectifs" et qu'il n'est donc pas possible d'établir un lien de cause à effet clair entre la réforme de la fiscalité du capital et la baisse du solde net des expatriations."Ce n'est pas une évaluation scientifique mais [...] une présomption de lien", a précisé Cédric Audenis, commissaire général adjoint à France Stratégie, lors d'une conférence de presse.La suppression de l'ISF a été accompagnée en 2018 par l'instauration de la "flat tax", un prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital, afin de pousser les contribuables les plus aisés à investir dans l'économie. Cette réforme de la fiscalité du capital avait été largement défendue par Emmanuel Macron en 2017.Le comité constate que depuis, les dividendes versés par les entreprises ont largement augmenté, d'environ 10 milliards d'euros. En 2020, ils se sont "maintenus à un niveau comparable à celui des deux années précédentes" à 23,6 milliards d'euros.Cela a permis à la flat tax de "s'auto-financer", selon M. Audenis.Les plus-values mobilières, qui correspondent aux gains liés aux ventes d'actions ou de sociétés, ont en revanche diminué de 2 milliards d'euros sur un an.Le comité d'évaluation remarque que les dividendes et les plus-values mobilières restent concentrés sur un petit nombre de foyers.64% des dividendes sont ainsi perçus par des foyers déclarant plus de 100.000 euros de dividendes en 2020 (contre 44% avant la réforme) et 3.900 foyers (0,01% du total) concentrent 71% des revenus liés aux ventes d'actions.L'an dernier, le comité avait publié un rapport portant sur les chiffres de 2019 dans lequel il assurait qu'"aucun effet n'est identifié sur l'investissement, ni après 2013 (réforme de l'imposition des dividendes), ni après la réforme de 2018".Il se prononcera à nouveau sur le sujet en 2023, après des études plus poussées, notamment sur l'impact de la réforme sur les créations d'entreprises ou sur l'expatriation.
Il y a 2 ans et 200 jours

Energies renouvelables : le Sénat lance le débat sur l'agrivoltaïsme

Le vote a été acquis par 251 voix contre 3.Examiné dans le cadre d'une "niche" réservée au groupe Les Indépendants, ce texte a donné un avant-goût des débats qui s'ouvriront dans moins de deux semaines dans l'hémicycle sur le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables (EnR).Une soixantaine d'amendements ont été âprement défendus."Le but de la proposition de la loi est bien d'ajouter un outil contre la catastrophe climatique", a indiqué son auteur, Jean-Pierre Decool. "Nos agriculteurs souffrent, l'agrivoltaïsme pourrait apporter un revenu complémentaire permettant de sauver des exploitations et d'améliorer les conditions de vie", a-t-il ajouté.Le texte comporte une dizaine de dispositions "visant à encourager les projets alliant véritablement production agricole principale et production électrique secondaire tout en prévenant (...) l'essor incontrôlé de projets alibis", a précisé le rapporteur Franck Menonville (Indépendants).Parmi les garde-fous, il prévoit un avis systématique de la Commission de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) et la "réversibilité" des installations.Ce texte "prépare utilement les débats" sur le projet de loi EnR, a déclaré le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau. Un amendement gouvernemental à ce projet de loi devrait d'ailleurs favoriser l'agrivoltaïsme."Le gouvernement soutient déjà l'agrivoltaïsme", a-t-il souligné, "cependant il est nécessaire d'aller plus loin"."L'agrivoltaïsme suscite autant d'engouement qu'il ne divise puisque ce sujet se situe au coeur de deux enjeux majeurs, celui de la souveraineté alimentaire et celui de la souveraineté énergétique", a observé Guillaume Chevrollier (LR).Sans s'y montrer opposés, plusieurs orateurs ont insisté sur la nécessité d'entourer son développement de précautions. La proposition de loi "manque encore de quelques garde-fous", a estimé l'écologiste Daniel Salmon, dont le groupe s'est abstenu, de même que les groupes PS et CRCE à majorité communiste."Légiférer sur l'agrivoltaïsme c'est mettre un pied dans la porte (…) pour crédibiliser la compétition entre l'agriculture nourricière et la production énergétique", a mis en garde le socialiste Jean-Claude Tissot qui a voté contre."L'objectif principal doit rester l'alimentation", a insisté Fabien Gay (CRCE).L'agrivoltaïsme "ne doit pas être une artificialisation déguisée des sols", a affirmé le centriste Jean-Pierre Moga, tandis qu'Henri Cabanel (RDSE à majorité radicale) soulignait avec un jeu de mots qu'il "ne doit pas faire de l'ombre au photovoltaïque sur les toits et sur les friches".
Il y a 2 ans et 200 jours

Transition énergétique : les consommateurs européens pourraient économiser 71 milliards d’euros en 2030

L'étude "Flexibilité de la demande dans l'UE : quantification des avantages en 2030" vise à combler une lacune importante car aucune autre projection de cette envergure n'a été réalisée jusqu'à présent dans l’UE. Elle constitue une analyse puissante de l'ampleur des réductions d'émissions et des économies de coûts réalisables si les ménages et les entreprises sont autorisés et encouragés à jouer un rôle plus actif sur la flexibilité de la demande en énergie.Parmi les résultats présentés, il est notamment expliqué que dans l’hypothèse de la pleine activation de la flexibilité des bâtiments, des véhicules électriques et de l'industrie, la situation en 2030 serait la suivante :37,5 millions de tonnes d'émissions de gaz à effet de serre économisées ;11,1 à 29,1 milliards d'euros économisés en investissements dans le réseau de distribution ;71 milliards d'euros seraient directement économisés par les consommateurs ;15,5 TWh (61%) correspondraient à la réduction des énergies renouvelables évitée.2,7 milliards d'euros supplémentaires pourraient être injectés sur la capacité de production de pointe.Pour Michael Villa, Executive Director de smartEn : « Nous sommes très heureux que, parmi les interventions de conception du marché d'urgence, un objectif de réduction de la demande d'électricité de pointe ait été introduit pour stimuler la consommation flexible en fonction du temps. Comme le souligne l'étude de DNV, le rôle des consommateurs est extrêmement judicieux à la fois maintenant, pour cette situation d'urgence, et en 2030, pour aider à intégrer l'électricité renouvelable et atteindre notre objectif de réduction de 55GHG de manière rentable. »Pour Daniele Andreoli, Head of Demand Response, Enel X Global Retail : « L'étude représente une étape cruciale pour le développement futur des solutions de flexibilité de la demande, car elle révèle et quantifie clairement le rôle déterminant de la consommation flexible pour réussir de manière durable et rentable la transition énergétique. »Pour Seydou Kane, Vice President, Public Affairs, Corporate, EMEA, Eaton : « Cette étude montre comment les ménages et les entreprises - ceux qui ont traditionnellement payé pour l'énergie - peuvent économiser de l'argent, en gagner et réduire la pression sur le réseau si on les encourage à investir dans des technologies qui leur permettent d'accéder aux avantages de la flexibilité. »Pour Carmen Munoz, Head of downstream activities, EDF R&D : « La flexibilité de la demande représente d'énormes opportunités de réduction des émissions et de gestion de crises. Nous serons ambitieux et prudents dans la promotion et le déblocage des investissements nécessaires uniquement pour les ressources qui peuvent effectivement atteindre la neutralité climatique. »L'étude DNV est une source précieuse d'informations pour soutenir les prochaines négociations Fit for 55 afin de stimuler le déploiement de ressources énergétiques plus numériques et décentralisées, et l'activation complète de la flexibilité de la demande au profit des consommateurs et de l'ensemble du système énergétique.Vous pouvez accéder au rapport complet ici.
Il y a 2 ans et 200 jours

Nouveau mois record pour le Livret A en septembre

La collecte nette, c'est-à-dire la différence entre les dépôts des épargnants et les retraits, s'est établie à près de 2,7 milliards d'euros, plus de dix fois le montant de septembre 2021.Si c'est un niveau historique pour septembre, il s'agit cependant d'un ralentissement après les 4,49 milliards du mois précédent, eux aussi historiques, pour un mois d'août. Juillet ayant également été historique, c'est donc le troisième mois d'affilée que le Livret A enregistre une collecte record pour la période.Pour comparaison, la collecte nette du Livret A en septembre 2021 était de 240 millions d'euros.Celle du Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a, pour sa part, atteint 470 millions d'euros en septembre 2022, contre une collecte nette négative de 260 millions en septembre 2021, les retraits ayant alors été supérieurs aux dépôts.Les deux livrets ont collecté ensemble plus de 3,1 milliards d'euros en septembre, et 30,60 milliards d'euros depuis le début de l'année.Si le relèvement du taux du Livret A et du LDDS à 2% à partir du 1er août, contre 1% précédemment, a pu encourager les Français à y déposer leur épargne, il est toutefois important de noter que leur rendement reste négatif en tenant compte de l'inflation. Cette dernière a atteint 5,6% sur un an en septembre selon l'Insee.Géré conjointement par la Caisse des dépôts et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l'économie sociale et solidaire ainsi qu'aux économies d'énergie dans les logements.L'encours des deux livrets a par ailleurs dépassé la barre symbolique de 500 milliards d'euros, à 500,3 milliards d'euros très précisément (+5,9% sur un an).
Il y a 2 ans et 200 jours

La filière électrique adresse une lettre ouverte aux parlementaires pour un Plan de sobriété moins frileux

« C’est la première fois qu’une campagne de si grande ampleur les incite, grâce à des messages percutants sur les gestes simples du quotidien, à mieux maîtriser leur consommation de chauffage, à éteindre les lumières et appareils non utilisés ou encore à décaler l’utilisation de certains appareils hors des périodes de pointe électrique, afin de réaliser des économies d’énergie.Pour répondre aux enjeux de baisse des consommations, mais aussi pour limiter la hausse de la facture énergétique, les dispositifs de pilotage sont indispensables. Déployables très rapidement, avec un retour sur investissement allant de 1 à 2 ans considérant la hausse des prix de l’énergie, ils peuvent jouer un rôle majeur dans l’objectif de réduction de 10% de la consommation d’énergie d’ici 2024. Ces dispositifs s’utilisent quelle que soit l’énergie de chauffage (gaz, électricité, fioul, bois...) et sont le meilleur investissement pour appréhender plus sereinement les hivers prochains. En effet, selon l’ADEME, un thermostat programmable permet jusqu’à 15% d’économies ; ces économies peuvent même atteindre au moins 20% avec un système de pilotage qui peut s’utiliser sur smartphone, en un clic.Tout comme le Président de la République [1], la filière électrique s’étonne toutefois du décalage existant entre le message principal de la campagne incitant vivement le pilotage des consommations, tout en laissant ces solutions hors du principal levier d’accompagnement des ménages à savoir MaPrimeRénov’. Nous restons en effet inquiets sur la capacité des Français à endosser, d’une part, l’augmentation de 15% en moyenne de leur facture d’énergie dès le 1er janvier 2023 et d’autre part, la quasi-totalité du coût d’installation d’un système de pilotage. Le recours au seul dispositif des certificats d’économies d’énergie, financé par les factures des ménages, et l’accent mis uniquement sur les programmateurs de chaudière ne sauraient répondre à l’urgence du déploiement de solutions de pilotage global des consommations énergétiques.Il est indispensable de structurer dès à présent le marché résidentiel à horizon 2030, avec une politique publique claire et stable au risque de recréer l’échec connu en 2020 sur le coup de pouce CEE. Seule une vision à long terme permettra d’équiper à horizon 2030 les 37 millions de logements en système de pilotage afin que les Français réalisent réellement ces écogestes en un clic, sans y penser ou à distance, via leur smartphone.Mesdames, Messieurs les parlementaires, nous comptons sur votre appétence à protéger les Français pour faire de la prochaine Loi de Finances, un outil réel pour allier fin du mois et fin du monde. »[1] Le Parisien « Macron bien décidé à rester au centre du jeu » – Jeudi 13 octobre
Il y a 2 ans et 200 jours

Lancement d'Ecogaz, un "baromètre" pour économiser le gaz cet hiver

Lorsque le signal sera orange ou rouge, la plateforme Ecogaz enverra une alerte par courriel ou SMS aux consommateurs qui se sont inscrits sur laplateforme myecogaz.com pour les prévenir et les encourager à réduire immédiatement leur consommation.Le dispositif est proche de celui déjà lancé pour économiser l'électricité, Ecowatt, sorte de météo de l'électricité déclinée en trois codes couleurs, vert, orange, et rouge.Ecogaz, lui, donne la tendance du réseau gazier sur cinq jours en suivant un code en quatre couleurs: vert (consommation normale), jaune (légèrement supérieure à la normale), orange (très supérieure et/ou tension) et rouge (risques de coupures).L'activation du signal rouge ouvre la voie à des interruptions volontaires rémunérées ou à des délestages (coupures) pour les grands clients industriels. Elle épargne en revanche les particuliers, les coupures étant techniquement difficilement réalisables chez ces clients.Le signal est actualisé quotidiennement en tenant compte d'une part des prévisions de consommation des prochains jours et d'autre part de l'équilibre entre les entrées (via les gazoducs, les terminaux méthaniers, les stockages et la production de biométhane) et les sorties de gaz sur le réseau.Avec la guerre en Ukraine, le tarissement du gaz russe a amené l'Europe à repenser tout son approvisionnement en gaz pour remplir ses stocks d'hiver. Ces stockages sont désormais pleins en France, mais il faut économiser "dès maintenant" pour faire face à un éventuel hiver très froid, estime GRTgaz."Si on a un hiver moyen, on est capable de satisfaire la demande, mais s'il fait très froid on peut avoir à gérer des situations tendues" en deuxième partie d'hiver, quand les stocks baissent, explique à l'AFP Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz.Ecogaz viendra en soutien du plan de sobriété annoncé par le gouvernement pour inciter les particuliers, collectivités et entreprises à économiser l'énergie, selon GRTgaz. Il a été conçu avec l'Ademe, l'Agence de la transition écologique, et Terega, gestionnaire de transport du réseau gazier dans le sud-ouest.Plus d'une soixantaine de partenaires (entreprises, acteurs du logement, collectivités, médias et fournisseurs d'énergie) ont signé la charte Ecogaz, s'engageant à relayer les signaux d'alertes et à réduire leurs propres consommations.
Il y a 2 ans et 200 jours

KSB lance Calio Pro, circulateur à haute efficacité énergétique pour les grands bâtiments

La technologie au service de l’efficacité énergétiqueAvec leurs rendements élevés, les nouveaux groupes motopompes répondent déjà aux futurs standards d’efficacité énergétique. Grâce au programme intelligent DynamicControl intégré à la pompe, il est possible d’économiser environ 40% d’énergie en plus par rapport à la régulation de pression proportionnelle conventionnelle. Entièrement basée sur le logiciel, cette fonction ne nécessite aucune installation de nouveaux capteurs ou actionneurs et n’entraîne donc aucun coût supplémentaire. Toutes les informations nécessaires sont fournies automatiquement aux pompes par les signaux internes. L’utilisation de ce programme exclut toute sous-alimentation en cas de modification des conditions de l’installation.La nouvelle gamme se décline en 25 tailles. Elle est capable de fournir un débit maximum de 24 m3/h et sa hauteur manométrique totale peut atteindre 12 mCE. La gamme Calio Pro est équipée de série d’un report centralisé de défaut libre de potentiel pour une transmission simple à la Gestion Technique du Bâtiment.Une installation facile et une utilisation simplifiéeSans module logiciel ou matériel supplémentaire, il est possible de permuter deux pompes - l’une étant utilisée comme pompe principale et l’autre comme pompe de secours - de manière automatique en cas de défaut de fonctionnement ou selon un programme horaire. Ainsi, les coûts d’investissement et de mise en service peuvent être minimisés.Le montage et la mise en service sont très simples, car tous les modes de fonctionnement, fonctions et valeurs de consigne peuvent être réglés à l’aide des touches sur l’écran du clavier afficheur. L’utilisateur voit s’afficher la hauteur manométrique réglée ou, en fonctionnement boucle ouverte, le niveau de vitesse. Il est possible d’empêcher toute modification non autorisée des paramètres de fonctionnement en verrouillant le clavier.Conçus pour une plage de température de -10°C à +110°C, ces nouveaux groupes couvrent un grand nombre d’applications, du transport d’eau de chauffage et de réfrigérants aux systèmes de circulation industriels. La gamme comprend aussi une version double Calio Pro Z.
Il y a 2 ans et 200 jours

ZFE-m : le nécessaire accompagnement des entreprises artisanales du bâtiment pour réussir sa mise en œuvre dans les territoires

Si le Président de la République a clairement mentionné les ménages comme principaux bénéficiaires de cette enveloppe, la CAPEB rappelle l’absolue nécessité d’aider les entreprises artisanales du bâtiment à se conformer à ce dispositif. Elles ne disposent pas aujourd’hui, en effet, de la capacité d’investissement nécessaire pour acquérir un véhicule adapté aux ZFE-m. Un dispositif d’aides doit leur être proposé.C’est d’ailleurs le constat que font les députés Bruno Millienne et Gérard Leseul dans leur conclusion suite à la mission « flash » qu’ils ont menée sur les mesures d’accompagnement à la mise en œuvre des zones à faibles émission. Le coût d’acquisition élevé des véhicules utilitaires légers propres est mentionné dans le rapport comme une des difficultés rencontrées par les professionnels utilisant ces véhicules. Ce rapport évoque également l’offre industrielle de véhicules classés 0 ou 1 encore très réduite et les incertitudes sur la disponibilité et l’avitaillement en énergies alternatives comme autres difficultés. Des difficultés sur lesquelles la CAPEB avait déjà alerté les pouvoirs publics, il y a plusieurs mois.Ainsi, les deux parlementaires préconisent dans leur conclusion un bouquet de recommandations qui vont dans le sens des propositions que porte la CAPEB pour réussir la mise en œuvre des ZFE-m. Ils préconisent notamment de recourir au dialogue et à la concertation entre les collectivités locales et les représentants des acteurs économiques pour élaborer les mesures applicables et arrêter des calendriers réalistes de mise en œuvre des ZFE-m, de renforcer, à court terme, les incitations à l’acquisition généralisées de véhicules utilitaires légers et de poids lourds Crit’Air 2, de mettre en place une liste officielle et un système de dérogation homogène transitoire, notamment pour les véhicules de certains professionnels ne disposant d’aucune alternative sur le marché et plus globalement d’introduire de l’agilité et de la souplesse dans la mise en œuvre de ce dispositif.Un bouquet très intéressant auquel la CAPEB rajoute la nécessité de mettre en place un guichet unique d’information dédié aux professionnels afin qu’ils puissent avoir accès aux caractéristiques des ZFE-m mais également de s’assurer avant toute mise en place de ZFE-m qu’une offre complète de véhicules utilitaires légers électriques soit réellement disponible pour les entreprises et qu’un nombre suffisant de places de stationnement adaptées à ces véhicules soit présent. Il serait également essentiel de développer pour les entreprises un package complet, qui soit accompagné financièrement et qui comprendrait la pose de panneaux photovoltaïques sur les toits des locaux de l’entreprise, l’installation de bornes IRVE pouvant être utilisées pour la recharge des véhicules professionnels mais également des salariés et la location de véhicules utilitaires électriques.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Le Président de la République et son gouvernement disposent de toutes les préconisations pour accompagner au mieux les professionnels dans cette transition. Nous attendons désormais qu’ils s’en emparent au plus vite. Pour que les ZFE-m deviennent une opportunité pour l’ensemble des entreprises artisanales du bâtiment, le gouvernement doit annoncer un accompagnement fort à même de nous donner les moyens de basculer notre flotte de 900.000 véhicules en véhicules propres et de baisser nos charges. »
Il y a 2 ans et 200 jours

Des économies d’énergie réelles pour le site de Cémoi à Perpignan

Un Contrat de Performance Energétique a été mis en place afin de garantir des économies d’énergie réelles. 3 ans après la fin des travaux, les économies sont au rendez-vous avec un engagement sur une réduction annuelle de 78.000 euros. Améliorer les performances énergétiques du site de Cémoi Perpignan En 2018, Cémoi a conclu un partenariat avec CertiNergy & Solutions pour concevoir un projet d’efficacité énergétique pour son site de production de chocolat de Perpignan. CertiNergy & Solutions a ainsi proposé un projet de refonte de l’installation de production de froid intégrant la mise en place de récupération de chaleur. "La production d’eau glacée représente 30% de la consommation électrique du site soit 400.000 euros par an. Le marché favorable des CEE, la proposition technique novatrice de CertiNergy & Solutions, nous ont permis de remplacer la totalité de notre installation frigorifique tout en réalisant 20% d’économies » précise Stéphane Joubert, responsable des projets techniques chez Cémoi.Ce projet d’un montant de 2.990.000 euros a été pris en charge par les Certificats d’Economies d’Energie.Des économies d’énergie au rendez-vous Afin de garantir des économies d’énergie réelles, CertiNergy & Solutions s’est engagée sur une durée de 5 ans dans le cadre d’un Contrat de Performance Energétique. L’engagement de CertiNergy & Solutions portait sur les économies réalisées grâce à la refonte de la production de froid, la récupération de chaleur pour chauffer l’eau chaude sanitaire et la récupération de chaleur pour chauffer les réseaux à 60°C. Une solution de régulation OCP a également été installée et devrait permettre au site d’économiser environ 15.000 euros par an supplémentaires.Les bilans annuels effectués en septembre montrent que les économies d’énergie sont au rendez-vous.Pour Antoine Fauchère, ingénieur suivi des performances chez CertiNergy & Solutions : « Nous nous appuyons sur le protocole IPMVP pour le suivi et la vérification des économies d’énergie. Sur l’année qui vient de s’écouler, nous avons pu constater des économies de 670 MWh » Un projet qui s’inscrit dans la politique RSE du Groupe Cémoi Cémoi produit du chocolat français depuis 1814 et compte aujourd’hui 9 sites industriels en France qui produisent du chocolat. Le Groupe développe plusieurs actions afin de contribuer à la protection de l’environnement et réduire l’impact de son activité notamment liée à ses sites industriels. Après le succès de ce premier projet, Cémoi n’a pas hésité à le démultiplier sur ses autres sites industriels. Aujourd’hui, 7 sites du groupe ont vu leurs installations frigorifiques rénovées et des économies d’énergie significatives ont été réalisées.Cette démarche vient rejoindre les autres initiatives menées par Cémoi dans le cadre de ses engagements RSE comme la mise en place d’ombrières et toitures photovoltaïques, le raccordement à des réseaux collectifs alimentés par de la chaleur fatale afin d’éviter l’utilisation de gaz naturel ou encore l’alimentation d’usine de méthanisation par leurs rejets d’eau industrielle issus de leurs laveries.
Il y a 2 ans et 200 jours

Une voiture solaire artisanale au Venezuela, pays pétrolier

Il aimerait les produire en série dans ce pays pétrolier où l'essence se vend pour presque rien mais où les pénuries sont fréquentes, le pays plongé dans la crise ayant du mal à raffiner assez de pétrole pour ses besoins propres.A Maracaibo (nord-ouest), pourtant berceau de l'industrie pétrolière, l'absence d'essence est récurrente depuis 10 ans même si la situation s'est améliorée ces dernières semaines."J'avais besoin de faire du shopping pour garder mon entreprise (restaurant) ouverte et active. La première chose que j'ai faite a été de modifier une voiturette de golf qu'on m'avait offerte", raconte-t-il à l'AFP.Le premier modèle qu'il a développé utilisait un moteur de moto peu gourmand en carburant, mais "j'étais toujours dépendant de l'essence". Il a ensuite utilisé des batteries électriques. Son prototype était capable d'atteindre une vitesse de 40 km/h et de parcourir 100 km par jour en se rechargeant sur le courant domestique de 110 volts.Mais, les coupures de courant étant fréquentes, il a cherché dans son petit atelier une autre solution. "A Maracaibo, il y a le soleil (...) alors nous avons fabriqué un chariot avec des panneaux solaires" qu'il a posé sur la voiture, explique-t-il.Conduite par le présidentLe résultat est un véhicule hybride qui peut passer du carburant à l'électricité et de l'électricité à l'énergie solaire.Le cinéaste, qui s'était rendu en célèbre avec son film "Joligud" (jeu de mots avec Hollywood), sorti en 1990 et tournée à Maracaibo, espère désormais passer de l'artisanat à la grosse production.Il recherche des financements et l'autorisation de l'État pour produire en série ses voitures solaires.Le président Nicolas Maduro, lors d'un événement officiel, a conduit l'une de ces voitures, noire, avec des rayons bleus peints sur la carrosserie."Technologie 100 % vénézuélienne", a même lancé le président Maduro."Le grand rêve serait de pouvoir les produire, à partir de zéro, au Venezuela. Je crois que c'est possible", espère M. Pradelli.Ses voitures coûtent entre 5000 et 7500 dollars, ce qui est le prix moyen d'un véhicule d'occasion dans le pays. À long terme, cependant, les économies de carburant et d'entretien en font un investissement rentable, assure-t-il."Un pack (de batteries) coûte jusqu'à 2500 dollars, mais si vous savez comment le gérer, il peut durer trois à cinq ans. J'ai déjà économisé 3000 dollars pour chaque voiture", insiste M. Pradelli.Il jure que l'entretien est très simple car ces hybrides "made in Maracaibo" n'ont ni carburateur ni alternateur.Et il affirme qu'elles sont sûres, indiquant que des tests concluants ont été effectués à la faculté d'ingénierie mécanique de l'université locale de Zulia (LUZ)."Elles sont petites, mais même si elles paraissent fragiles, si vous avez un accident, vous ne serez pas tué", promet-il.
Il y a 2 ans et 200 jours

Madrid veut inciter les Espagnols à installer des panneaux solaires

"Il y a un intérêt important" pour l'autoconsommation, qui "constitue une façon intéressante de réduire notre facture" énergétique, a souligné la ministre espagnole de la Transition écologique Teresa Ribera à l'issue du Conseil des ministres.Or, l'autoconsommation peut être encouragée, en mettant en place "une régulation simplifiée", a ajouté Mme Ribera en présentant cette série de mesures intégrées au plan énergétique adopté, conformément aux directives européennes, pour réduire la dépendance de l'UE vis-à-vis de Moscou.Le plan du gouvernement de gauche espagnol simplifie les démarches administratives à effectuer pour la mise en service d'installations d'une puissance inférieure à 500 kilowatts/heure, et encourage l'installation de panneaux photovoltaïques dans les bâtiments publics.Il prévoit enfin d'encourager l'"autoconsommation collective", en soutenant l'installation de panneaux solaires dans les immeubles et résidences – un choix décisif, alors que près des deux tiers des Espagnols vivent en appartement.L'autoconsommation d'électricité connaît un fort développement en Espagne depuis 2018, année où Madrid a supprimé un décret obligeant les particuliers reversant leur énergie au réseau national de payer une taxe, qualifiée d'"impôt sur le soleil" par ses opposants.Selon l'Union photovoltaïque espagnole (Unef), la puissance installée destinée à l'autoconsommation a atteint 1.203 mégawatts (MW) en 2021, soit deux fois plus qu'en 2020 (596 MW). Ce chiffre devrait par ailleurs être largement battu en 2022.Le plan énergétique de Madrid, qui intègre des mesures d'économie d'énergie visant à diminuer jusqu'à 13,5% la consommation de gaz naturel du pays d'ici à mars, étend par ailleurs jusqu'à décembre 2023 le plafonnement du prix du gaz utilisé pour la production d'électricité.Ce mécanisme dit d'"exception ibérique" a été instauré en juin en Espagne et au Portugal, avec l'aval de Bruxelles, en raison du manque d'interconnexions électriques entre la péninsule et le reste de l'Union européenne. Il devait initialement prendre fin en mai 2023.Ce régime dérogatoire a permis aux prix de l'électricité de refluer fortement ces derniers mois dans ces deux pays. Plusieurs pays européens comme la France réclament désormais sa généralisation à l'ensemble de l'Europe.
Il y a 2 ans et 201 jours

Légère croissance des émissions mondiales de CO2 des énergies fossiles en 2022 (AIE)

Grâce aux énergies renouvelables et à l'essor des véhicules électriques, l'intensité carbone de la production énergétique mondiale devrait ainsi s'améliorer cette année, après une forte dégradation en 2021 liée à la reprise post-Covid, selon l'AIE, qui constate aussi l'effet du ralentissement économique notamment en Europe.Les émissions de CO2 générées par la combustion du charbon, du pétrole et du gaz devraient croître en 2022 d'un peu moins de 1% par rapport à 2021, à 33,8 milliards de tonnes.Ce volume n'inclut cependant pas toutes les émissions du secteur énergétique, dont l'AIE dresse habituellement l'état des lieux et qui incluent aussi l'impact du torchage du CO2, des déchets non renouvelables ou encore des process industriels du secteur. Ce chiffre pour 2022 n'est pas encore connu. Concernant les émissions des combustions fossiles à proprement parler, l'augmentation est tirée par la demande d'électricité et par l'aviation, selon ces experts.Mais ce bilan aurait pu être pire, car la crise énergétique nourrie par la guerre en Ukraine a détourné nombre de pays du gaz au profit du charbon, beaucoup plus polluant.Finalement le déploiement d'énergies renouvelables nouvelles aura permis d'éviter un rebond plus net au niveau mondial."Cela signifie que les émissions de CO2 croissent beaucoup moins vite cette année que certains le redoutaient, et que les mesures gouvernementales entraînent de réels changements structurels dans le secteur de l'énergie," estime le directeur de l'AIE, Fatih Birol, qui anticipe "une accélération de ces changements grâce aux plans en faveur des énergies décarbonées" annoncés ces derniers mois, dans l'Union européenne, aux Etats-Unis mais aussi en Chine et en Inde.L'année 2022 doit voir une hausse annuelle record de plus de 700 térawattheures (TWh) de production électrique renouvelable (photovoltaïque et éolien surtout).En dépit des difficultés liées aux sécheresses, l'hydroélectricité représente un cinquième de cette progression.Pour autant, ces progrès ne doivent pas faire oublier le boom de l'électricité issue du charbon, dont les émissions devraient croître de 2% en 2022, d'abord en Asie.Dans l'UE, les émissions de CO2 devraient reculer, malgré un certain retour du charbon, jugé temporaire car plusieurs projets renouvelables sont dans les tuyaux pour 2023. Quant à la Chine, le premier émetteur mondial, elles devraient rester plus ou moins équivalentes à celles de l'an dernier.Enfin, sur les trois énergies fossiles, c'est le pétrole qui profite de la plus forte croissance cette année, avec la fin des restrictions dans les déplacements et le retour des habitudes de voyage, note encore l'AIE.
Il y a 2 ans et 201 jours

PAP.fr lance un nouvel outil gratuit d’estimation immobilière qui se veut être le plus fiable du marché français

Il permet de connaître les prix de l’immobilier actualisés mensuellement, pour une adresse, une ville, un quartier, un département et une région à l’aide de tableaux, d’une cartographie dynamique (allant jusqu’à la vue satellite) avec des exemples de ventes réalisées dans les trois dernières années. Il est complété par un outil d’estimation personnalisé pour les appartements et les maisons.Il s’appuie sur des millions de données issues de la base DVF du ministère des Finances qui sont retraitées grâce à l’intelligence artificielle et des algorithmes ayant nécessité près de deux ans de développement et le recrutement d’une data-scientist.Le retraitement des données permet d’intégrer l’ensemble de la data de PAP.fr grâce au contenu des 180.000 annonces de ventes publiées annuellement. Parallèlement, les données issues des recherches des acheteurs (alertes mail, recherches, demandes de contacts) permettent d’analyser les dynamiques de marché et d’actualiser mensuellement le niveau des prix pour coller à la réalité.Un nouveau service, simple à utiliser, extrêmement complet et… transparent !Le nouvel outil d’estimation immobilière en ligne, accessible gratuitement, via l’onglet « Prix immo » du site PAP.fr permet de connaître les prix de l’immobilier actualisés mensuellement de tout type de bien partout en France (sauf dans les départements d’Alsace et en Moselle), y compris en Corse et dans les Dom-Tom.Les données sont accessibles sous plusieurs formes (cartographie dynamique et tableaux) et couvrent tous les types de logements. Les périmètres géographiques vont du quartier, selon la norme IRIS de l’INSEE, à la région en passant bien entendu par la commune et le département.Pour chaque commune, les prix sont également consultables par type de bien avec les surfaces moyennes et le poids respectif de chaque type dans le total.Particularité du service proposé par PAP, la transparence, puisqu’il est possible de consulter, à une adresse donnée, des ventes réelles réalisées, dans les trois dernières années, à proximité, avec les caractéristiques suivantes : adresse exacte, date de la transaction, type de bien, surface et prix.Chaque point bleu sur la carte représente une vente réelle. Les points rouges identifient des annonces publiées sur PAP.fr.Enfin, un outil d’estimation personnalisé accessible en un clic permet de connaître la valeur d’un bien immobilier en intégrant ses caractéristiques.Des données complémentaires sont également accessibles pour éclairer sur la structure d’habitat d’une commune ou d’un quartier : nombre de logements, taux de propriétaires et de locataires, part de logements sociaux.L’outil permet également de suivre l’évolution des prix sur 5 ans pour chaque commune française (hors départements d’Alsace et de Moselle) avec des indicateurs intermédiaires à 1 mois, 3 mois, 6 mois, 1 an et 2 ans.DVF : une base exhaustive, mais dont l’exploitation ne permet pas d’obtenir des données fiables et actualiséesLes données publiées par PAP.fr utilisent, après un puissant retraitement algorithmique, les données brutes contenues dans la base de données DVF du ministère des Finances. Cette base, disponible en open data, se distingue par son exhaustivité puisqu’elle recense l’ensemble des transactions immobilières enregistrées sur le territoire national (à l’exception notable des deux départements alsaciens et de la Moselle), soit plusieurs millions de transactions.Mais son exploitation brute se révèle délicate en raison de plusieurs écueils :Les données disponibles sont assez sommaires et ne permettent pas, par exemple, de connaître l’état d’un bien immobilier.Les données souffrent d’un décalage temporel de 6 à 9 mois, du fait qu’elles sont publiées à deux reprises chaque année et qu’elles sont basées sur les actes authentiques de vente, qui surviennent en moyenne trois mois après le compromis de vente. Or, c’est au compromis de vente que les parties s’entendent sur la chose et sur le prix.Les données ne tiennent pas compte, lorsque c’est le cas, des éléments meubles qui pourraient être cédés (cuisines équipées, etc..) et qui ne rentrent pas dans l’assiette des droits d’enregistrement.Pour l’ensemble de ces raisons, cette excellente base par son exhaustivité nécessite d’être retraitée et complétée avec rigueur pour coller davantage à la réalité.Ajouter la précision à l’exhaustivité : l’art du retraitement des données par PAPPubliant en moyenne 180.000 annonces de vente par an, PAP dispose parallèlement d’une base de données. Contrairement à la base DVF, celle-ci n’est pas exhaustive mais dispose de nombreuses informations issues du contenu des annonces, des modifications de prix opérées par les particuliers vendeurs, des délais de parution en ligne, du texte descriptif des biens et des photos qui les agrémentent. Toutes ces variables permettent d’avoir des informations d’une précision dont ne dispose par la base DVF.Grâce à un algorithme permettant des recoupements de précision, toutes les annonces publiées sur PAP.fr sont réidentifiées a posteriori au sein de la base DVF qui est ainsi enrichie des données issues de PAP, telle que :L’état du bien, son étiquette énergie et de nombreuses autres variables (jusqu’aux charges de copropriété). Mais également la présence d’équipements pouvant être cédés hors droits d’enregistrement (cuisine équipée, etc. ) grâce notamment aux contenus des annonces.Les délais moyens de publication des annonces ainsi que les variations de prix pendant la parution.L’ensemble de ces retraitements procure, in fine, une base combinant exhaustivité et précision. Elle permet également, sur des redondances de caractéristiques par type de bien et/ou par zone géographique, d’extrapoler des données manquantes dans la base DVF pour des biens qui n’auraient pas transité par la plateforme PAP.fr.Les acheteurs font les prix…La base DVF, enrichie des données issues de PAP et des retraitements algorithmiques, en dépit de sa précision, souffre d’un décalage temporel puisqu’elle est basée sur des données ayant entre 6 et 9 mois d’ancienneté. Elle est donc extrêmement fiable, mais à un instant T qui n’est pas le moment présent.Il est donc nécessaire de réactualiser toutes ces données en tenant compte des dynamiques de marché insufflées par les acheteurs. Pour ce faire, PAP.fr, qui enregistre entre 8 et 9 millions de visites chaque mois, utilise les données relatives des candidats à l’achat issues des alertes mail, des visites du site, mais également des contacts générés par chaque annonce sur le site.Pour chaque type et caractéristique de bien, mais aussi chaque territoire, en compilant les données issues de l’appétence des acheteurs, il est possible d’établir des dynamiques du marché qui permettent de réactualiser les prix en fonction de la demande sur le dernier mois écoulé. Ces données actualisées, qui tiennent compte de l’état actuel du marché, sont disponibles :Dans la base actualisée qui permet d’obtenir l’évaluation personnalisée d’un bien immobilier.Sous forme de tableaux de prix par commune et par quartier.Sous forme de cartes dynamiques à l’échelle nationale ou départementale.
Il y a 2 ans et 201 jours

Effondrement du marché des logements neufs : vers une crise inévitable ?

Sur l’ensemble de 2022, les ventes pourraient descendre autour de 102.000 unités, un niveau très proche du pire exercice de ces quinze dernières années. L’habitat individuel groupé [1] ne se porte guère mieux avec des ventes aux particuliers en recul de 17,3% en glissement annuel sur le premier semestre. Quant au logement collectif [1], sur la même période, les réservations par les particuliers s’y replient de 9% et les ventes aux institutionnels de 33,4%, tandis que les mises en vente y reculent de 9,8%.Cet effondrement du marché des logements neufs s’explique par une série de vents contraires : difficultés d’accès au crédit immobilier [2], inflation et incertitudes sur le pouvoir d’achat, augmentation continue des prix du foncier (notamment sous les premiers effets du principe de Zéro Artificialisation Nette), et surtout flambée vertigineuse des coûts de construction provoquée par l’entrée en vigueur de la RE2020 et l’explosion des tarifs des matériaux.Le logement neuf se dirige donc chaque jour un peu plus vers une crise profonde et sévère. Le Pôle Habitat FFB appelle des réponses rapides de la part du Gouvernement. Face à la crise des matériaux, il faut d’abord soutenir les opérateurs en neutralisant les pénalités de retard dans les contrats privés et en réformant les modalités de révision de prix en CCMI. Il est ensuite nécessaire de soutenir l’accession à la propriété en desserrant les contraintes en matière de financement, en rétablissant le prêt à taux zéro à 40% sans discrimination territoriale, en relevant les plafonds d’opération pris en compte pour son calcul et en instaurant un crédit d’impôt sur les annuités d’emprunt pour compenser l’impact des hausses de prix. Il faut également redonner confiance et envie aux investisseurs particuliers en restaurant, avant sa disparition, l’attractivité du dispositif Pinel et en engageant la mise œuvre d’un régime universel d’investissement locatif privé.Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB : « la situation exige des réponses dès la loi de finances pour 2023, sous peine d’un effondrement du logement neuf, malgré la persistance des besoins. Au-delà, il faut donner au secteur plus de stabilité et de visibilité, et lui permettre de construire plus, mieux et moins cher. C’est donc aussi un enjeu de transition écologique, au cœur des territoires, pour ceux qui y travaillent et y vivent. »[1] Sur deux trimestres, en glissement annuel, à fin juin 2022.[2] Hausse des taux d’intérêts, augmentation des dossiers refusés par les établissements de crédit (effet cumulé des directives HCSF et de la formule de calcul du taux d’usure), suspension de la production de crédits immobiliers aux particuliers de plusieurs banques.
Il y a 2 ans et 201 jours

Quand allumer le chauffage ? Dans les copropriétés, le froid tend les débats

A la mi-octobre, Lucie (prénom modifié à sa demande), 52 ans, a déjà sorti chauffage d'appoint, vêtements chauds et chaussons rembourrés, et entrouvre le four après le repas pour chauffer son deux pièces acquis il y a deux ans à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)."Cela ne dépasse pas les 18°C", déplore cette cadre dans la publicité, en consultant depuis son téléphone les mesures de son thermostat connecté. Et ce malgré la présence de double vitrage et un diagnostic de performance énergique (DPE) classé C sur une échelle allant de A à G."L'un des murs porteurs du salon donne sur le local poubelle et sur une coursive non isolée", explique la résidente. Dans la même pièce, les fenêtres sont orientées plein nord.Dès le 30 septembre, elle a envoyé un email à son syndic pour demander la mise en route du chauffage collectif dans l'immeuble, équipé de six chaudières à gaz de 100 kW chacune.En 2021, le chauffage s'était allumé une semaine après la première requête. Pas cette année. "Quand on me parle d'un lancement en novembre, cela me fait tout de suite moins marrer", avance-t-elle.La résidence bénéficie d'un contrat de fourniture à prix fixe, signé avec Engie. Sur l'année 2021-2022, le poste de dépense "chauffage" s'est élevé à 49.200 euros, contre 50.600 euros l'année précédente."La différence s'explique simplement par une période de chauffe moins longue l'année dernière", interprète le syndic."Payer pour les autres"Trois étages plus haut, le thermomètre grimpe à 24°C dans la cuisine de Claude (prénom modifié), 75 ans, propriétaire d'un appartement de 80 mètres carrés.Il n'a pas encore tourné le thermostat mais il explique avoir entamé des travaux de rénovation il y a treize ans, pour environ 13.500 euros. "J'ai aussi procédé à une isolation totale des ouvertures", raconte ce technicien dans l'automobile à la retraite, en désignant l'une de ses portes-fenêtres, orientée au sud.Membre du conseil syndical de la copropriété, il s'oppose à l'allumage du chauffage collectif et conseille à ses voisins qui ont froid "d'installer un radiateur électrique.""Parce que j'ai une grande surface, en raison de la répartition des frais, je vais payer pour les autres", justifie-t-il.Purger les chaudièresMais le syndic bénévole de la résidence qui compte 126 appartements, Dominique Sevray, préfère attendre. "Je souhaite qu'une majorité soit d'accord", dit-il.C'est lui qui endosse la responsabilité de décider de la date d'allumage du chauffage, question ô combien sensible en cette année de flambée des prix de l'énergie. Et ce, faute d'un règlement clair."Les gens ne savent pas vraiment qui décide de l'allumage des radiateurs car moins de 10% des copropriétés en France ont un règlement qui fixe des dates de chauffe", explique Emile Hagège, directeur général de l'Association des responsables de copropriétés (ARC).Dans ce cas de figure, il appartient généralement au syndic, autrement dit au mandataire, d'avoir le dernier mot. "Mais le bon usage veut que cela se fasse en concertation avec le conseil syndical, qui a une mission de contrôle et d'assistance, et qui est formé de gens qui habitent dans l'immeuble", ajoute-t-il.Résultat: avec les recommandations de sobriété pour pallier les coûts faramineux de l'énergie, les syndics et les conseils se retrouvent tiraillés entre les occupants frileux et les plus sobres.Dans ce "panier de crabes", il faut trancher vers le plus cohérent. "On a tout intérêt à limiter la consommation de gaz et à repousser aux maximum l'ouverture des vannes, et profiter de ce laps de temps pour désembuer les réseaux, procéder à la purge des chaudières et des radiateurs, tout en régulant les débits", selon Emile Hagège. "Ainsi, chaque appartement pourrait être chauffé à 19°C et économiserait entre 15 à 20% de sa consommation d'énergie, ce qui aurait un impact très positif sur la facture", résume le directeur général de l'ARC.
Il y a 2 ans et 201 jours

Würth lance un configurateur de machines sans fil M-CUBE

Dès à présent, il est possible de configurer rapidement un coffret ou un pack de machines sans fil Würth M-CUBE. Il suffit de sélectionner :La formule souhaitée : solo, duo ou trioLe voltage souhaité : 12 ou 18 V La ou les machines adaptées aux besoinsLe nombre de machines souhaitéLes accessoires adaptés.Le coffret ou le pack personnalisé est créé en seulement quelques clics, cela n’a jamais été aussi facile !Avec le configurateur M-CUBE, les clients définissent désormais une composition de machines sur-mesure et adaptée à leur activité (par exemple une machine seule sans batterie et sans chargeur, ou avec seulement une batterie, ou avec un mix batterie 4 + 5 Ah, ou avec 3 machines et 3 batteries + 1 chargeur dans un sac…).La gamme M-CUBE propose de nombreuses machines sans fil telles que des perceuses à percussion, des scies sabre et circulaire, des visseuses ou encore des marteaux perforateurs.Développée en fonction des besoins des clients, la gamme vise à proposer des produits de haute performance et adaptés aux différents métiers. Légères, confortables et innovantes, travailler efficacement n’a jamais été aussi facile !Retrouvez le configurateur ici.
Il y a 2 ans et 201 jours

Le Qatar inaugure sa première centrale solaire avec TotalEnergies

Située à Al Kharsaah, à l'ouest de Doha, cette ferme solaire de plus 1,8 million de panneaux solaires s'étend sur 10 km2, ce qui en fait l'une "des plus grandes de la région", selon le ministre de l'Energie et président de Qatar Energy, Saad Sherida al-Kaabi.D'une capacité de 800 mégawatts, le projet lancé en 2016 et opérationnel depuis juin vise à couvrir 10% de la consommation du pays en électricité.D'après les organisateurs du Mondial-2022 au Qatar, qui promettent un tournoi neutre en carbone, la centrale alimentera les stades en électricité. Lors d'une conférence de presse, M. Al-Kaabi a toutefois indiqué ne pas disposer d'information sur ce point.Outre TotalEnergies (19,6%), l'entreprise japonaise Marubeni (20,4%) est partenaire de la centrale d'Al Kharsaah.Le géant gazier et pétrolier français a par ailleurs signé cette année deux importants contrats avec le Qatar pour le développement du plus grand champ de gaz naturel au monde, le North Field."Le fait que TotalEnergies soit devenu récemment le premier partenaire international du Qatar est un signe fort", a commenté le PDG Patrick Pouyanné, interrogé par l'AFP."C'est le résultat de beaucoup de travail depuis plusieurs années, mais je pense que ça tombe bien au moment où la question de la sécurité d'approvisionnement de l'Europe se pose à nous tous", a-t-il ajouté."On dirait que c'est la seule entreprise qui travaille au Qatar!", s'est pour sa part amusé Al-Kaabi. "Nous avons la même mentalité: être à la pointe de la technologie, essayer d'aller dans des zones d'exploration reculées et aussi vers les énergies renouvelables", a-t-il expliqué."Je pense que notre partenariat va encore se solidifier mais ça ne veut pas dire qu'on n'a pas d'autres partenaires très importants et, bientôt, vous nous verrez signer avec d'autres", a glissé le ministre, alors que le pays doit encore dévoiler le nom d'autres entreprises étrangères engagées sur le North Field.Le Qatar, qui vise une capacité de 5 gigawatts d'énergie solaire d'ici 2035, a annoncé fin août deux autres grands projets de centrales photovoltaïques devant lui permettre de plus que doubler sa production d'ici deux ans.La ferme solaire d'Al Kharsaah, elle, devrait être "étendue" d'ici 2035, a précisé le ministre.L'émirat est toutefois en retard sur ses voisins du Golfe. L'Arabie saoudite a annoncé cette année son intention de dépasser le seuil des 5 GW d'ici 2030, et des centrales solaires existent aux Emirats arabes unis depuis près d'une décennie.
Il y a 2 ans et 201 jours

La construction modulaire a désormais sa certification dédiée : QB Modulaire

Conçue avec et pour les professionnels de la filière, répondant aux attentes des assureurs et des contrôleurs techniques, cette nouvelle certification accompagnera le développement de la construction modulaire, valorisant et structurant les bonnes pratiques, tout en fournissant aux prescripteurs et Maîtres d’ouvrages un repère de qualité, de performance et de fiabilité.La construction modulaire : un secteur en développementLa construction modulaire, reposant sur la conception et l’assemblage de bâtiments à partir de modules préfabriqués en usines, présente différents atouts, notamment en termes :D‘environnement : limitation des déchets et des nuisances, facilitation du réemploi... ;De productivité : accélération de l’installation et de la transformation ;De qualité : réduction des aléas de mise en œuvre ;De contribution à la réindustrialisation de territoires.Ces atouts font de la construction modulaire une technique pertinente face aux défis que doit relever le secteur du bâtiment : changement climatique, mutations technologiques, évolutions d’usages, etc.Pour accompagner son développement, valoriser les réalisations, encourager et structurer les bonnes pratiques, le CSTB a développé, en concertation avec la filière, une certification dédiée : QB Modulaire.QB Modulaire : mettre en lumière les forces et atouts de l’approche modulaire et accompagner le développement de la filièreQB Modulaire est la nouvelle application de QB – Qualité pour le Bâtiment, marque de certification unique du CSTB, au service de la construction.Sur la base d’une démarche volontaire, QB Modulaire s’adresse à tous les industriels de la construction modulaire : elle atteste et certifie leurs compétences, méthodologie et organisation, au regard d’un référentiel d’exigences qualité encadrées et contrôlées par le CSTB.Son périmètre couvre :Tous les types d’ouvrages dits « définitifs » ou de « longue durée » (bureaux, établissements scolaires, établissements de santé, logements, etc.), soumis à une assurance Dommage-Ouvrage, impliquant la présence d’un bureau de contrôle et respectant les exigences réglementaires ;Toutes les étapes de la chaine de vie de la construction :1. Conception2. Fabrication des modules3. Mise en œuvre sur chantier4. Reconditionnement / reconfigurationPlusieurs niveaux de performances sur chacune des 4 étapesDeux parcours de certification possibles :En certification complète, couvrant les 4 étapes de la chaine de vie de la construction modulaire ;Pour les industriels n’intervenant pas à l’échelle de l’ouvrage, un droit d’usage de la certification uniquement pour la partie fabrication des modules.Le niveau d’exigences et la surveillance, par le CSTB, de la maitrise des risques sur l’ensemble de ces quatre étapes permettront de recourir à de nouveaux modes constructifs en toute sécurité.Ainsi conçue, répondant aux attentes des assureurs et des bureaux de contrôle, la certification QB Modulaire constitue :Un vecteur de différenciation, de reconnaissance et ainsi, de développement économique pour les industriels ;Une solution d’évaluation du domaine d’emploi des modules et de leur durée maximale d’utilisation en lien avec leurs performances ;Un outil d’accompagnement du marché, structurant les pratiques et facilitant l’assurabilité des réalisations ;Un signe de qualité, de fiabilité et de performances pour guider et conforter les prescripteurs et Maîtres d’ouvrage dans leur choix, en confiance.
Il y a 2 ans et 201 jours

Grohe Blue : une animation 3D unique en France à la gare Paris Saint-Lazarre

Outre l’aspect hautement qualitatif de l’eau délivrée par le système, Grohe Blue permet une économie moyenne de 700 bouteilles d’eau en plastique à usage unique par an pour un foyer de 4 personnes : une vraie nécessité dans un contexte de crise de l’eau et d’amoncellement des déchets plastiques dans les océans.A produit innovant, dispositif de communication uniqueLa marque Grohe, fabricant leader en solutions complètes d’équipements de cuisine et de salles de bains, vous invite à découvrir Grohe Blue au travers d’une impressionnante expérience marketing encore jamais vue en France : un cube géant jouant une animation visuelle en trois dimensions représentant une main qui avancera vers les passants pour leur servir un verre d’eau. Une approche inédite sur le territoire qui fait écho à la force d’innovation de la marque. Autour du cube, Grohe proposera également une dégustation d’eau Grohe Blue à ne surtout pas manquer.L’animation a lieu du 19 au 25 Octobre au dernier étage de la gare Saint-Lazare.
Il y a 2 ans et 201 jours

Lafarge en Syrie : l'ancien PDG se défend et cible Holcim

Dans un communiqué, M. Lafont a accusé par ailleurs Holcim, la maison-mère de Lafarge, d'avoir mené une enquête "exclusivement à charge" contre lui.Mardi, Lafarge, avalé par le groupe suisse Holcim en 2015, a annoncé avoir accepté de payer une sanction financière de 778 millions de dollars aux Etats-Unis et de plaider coupable pour avoir aidé des organisations "terroristes", dont le groupe EI, entre 2013 et 2014.En réaction à cet accord conclu "à la surprise générale", Bruno Lafont, ex-PDG jusqu'en 2015 de Lafarge, a rappelé qu'il contestait "fermement avoir jamais été informé de quelconques paiements au bénéfice de groupes terroristes ou d'approvisionnements auprès de tels groupes"."Il apparaît au fil des témoignages et des révélations des protagonistes de ce dossier, que la soi-disant enquête menée par Holcim est entièrement et exclusivement à charge contre Bruno Lafont et les anciens dirigeants du groupe Lafarge et qu'Holcim s'est systématiquement opposé à la recherche de la vérité", selon le communiqué."Cela interroge sur la nature des faits et des responsabilités reconnus par Lafarge aux Etats-Unis, sous la conduite d'Holcim", ajoute l'ancien PDG.Bruno Lafont, mis en examen pour financement du terrorisme dans le cadre de l'information judiciaire ouverte depuis 2017 à Paris, souhaite être réentendu par les juges d'instruction pour "évoquer certains éléments récents", "solliciter la déclassification de certains documents" et "l'audition de certaines personnes susceptibles d'apporter de nouveaux éléments sur le dossier".Le groupe Lafarge est pour sa part mis en examen pour complicité de crimes contre l'humanité.Il est soupçonné d'avoir versé, en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes terroristes, dont le groupe Etat islamique, et à des intermédiaires afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie à Jalabiya alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.L'enquête française a évalué ces versements entre 4,8 et 10 millions d'euros pour le seul groupe EI.
Il y a 2 ans et 201 jours

Voies ferrées, villas, plages... En Californie, l'océan avale la côte

"Tous les jours, je viens ici et ça me donne envie de pleurer", confie à l'AFP ce surfeur de 68 ans, aux premières loges depuis sa luxueuse maison avec vue sur l'océan à San Clemente.Dans cette ville du sud de la Californie, l'océan gagne inexorablement du terrain. Devant la digue ferrée où passe notamment le "Pacific Surfliner", ce train réputé pour son panorama exceptionnel, la plage qui s'étendait sur une centaine de mètres il y a encore quelques années s'est évaporée.Sans ce tampon naturel, les vagues de la tempête tropicale Kay en septembre ont fait bouger le sol sous les rails. La voie, qui permet chaque année à 8,3 millions de passagers de circuler entre San Diego et San Luis Obispo, est désormais fermée pour des travaux d'urgence.Changement climatiqueEn surplomb, l'inquiétude règne au sein de la résidence "Cyprus Shore", enclave sécurisée d'une centaine de villas cossues, où l'ex-président américain Richard Nixon a longtemps possédé un manoir. Car sans la plage pour soutenir le quartier, le glissement de terrain sur lequel il a été construit pousse lentement certaines maisons dans la mer. Le parking en bord de falaise s'effondre et deux villas aux murs fissurés sont désormais officiellement inhabitables."Elles valaient au moins 10 millions chacune", soupire M. Lang. "Cela fait des années que nous sonnons l'alarme, en vain."La zone constitue un véritable "microcosme" des enjeux à venir le long des 2.000 kilomètres de côtes californiennes, résume le maire adjoint de San Clemente, Chris Duncan. "Toute la côte en Californie est menacée par le changement climatique et l'érosion."Ce phénomène naturel est aggravé par la montée des eaux, provoquée par la fonte des glaciers, et l'augmentation de la puissance des vagues due au réchauffement des océans."Bataille perdue d'avance"D'ici 2050, entre 8 et 10 milliards de dollars d'infrastructures pourraient se retrouver sous l'eau en Californie, et d'autres constructions évaluées entre 6 et 10 milliards seront en zone de risque à marée haute, selon une étude publiée fin 2019 par le bureau de l'Assemblée de l'Etat.A San Clemente, les autorités de transport locales tentent de stabiliser les rails. Chaque jour, des tonnes de rochers sont déversées pour renforcer la digue sous la voie ferrée. Ces travaux doivent durer 45 jours et coûter 12 millions de dollars.Mais "c'est une bataille perdue d'avance", soupire M. Duncan. La ligne a déjà fermé en septembre 2021 pour ajouter 18.000 tonnes de rochers, sans résoudre le problème. "Ils aident à stabiliser la voie temporairement, mais provoquent une perte exponentielle de sable", selon lui, lorsque les vagues rebondissent violemment dessus.L'élu démocrate réclame l'aide des autorités fédérales pour ravitailler massivement sa ville en sable."Nous avons besoin d'un réapprovisionnement en sable et de techniques de rétention du sable pour s'assurer de reconstruire nos plages", martèle-t-il. "Il nous faut des digues, des récifs vivants, des épis là où cela pourrait être approprié."Reculer, un défi immenseA long terme, "la meilleure solution serait de reculer (les rails) loin de la côte", explique à l'AFP Joseph Street, géologue de la California Coastal Commission. "Mais cela représente évidemment un énorme effort, très cher", sans régler le sort des habitations."Beaucoup de nos décideurs ont traîné des pieds", déplore Stefanie Sekich-Quinn, de Surfrider Foundation. L'ONG de défense de l'environnement milite pour éloigner la ligne de la côte, une option préconisée dès 2009 dans un rapport fédéral.Mais ce concept de "retraite supervisée" reste très polémique. "Les gens ne veulent pas en entendre parler", admet la militante. La Californie ne compte qu'une poignée d'initiatives de ce genre. Sur la même voie ferrée que San Clemente, les autorités de San Diego, à une centaine de kilomètres au sud, viennent ainsi d'annoncer en juillet un vaste projet à 300 millions de dollars, pour relocaliser la portion des rails sous leur contrôle à l'intérieur des terres.Mais à San Clemente, pas question d'en débattre."Cela ne peut être qu'une option de dernier recours", lance M. Duncan, le maire adjoint. "Les gens attendent des élus comme moi qu'ils travaillent pour sauver nos maisons et notre voie ferrée, pas qu'ils abandonnent."
Il y a 2 ans et 202 jours

Budget vert : +4.5Md€ pour l'environnement en 2023, hors impact exceptionnel de la hausse des prix de l'énergie

Le budget vert permet d’identifier, selon une méthodologie rigoureuse, les dépenses budgétaires et fiscales favorables et défavorables à l’environnement. La France a été le premier pays au monde, dès 2020, à mesurer ainsi l’impact du budget de l’Etat sur l’environnement.En 2023, hors impact exceptionnel de la hausse des prix de l’énergie (boucliers tarifaires et soutien aux énergies renouvelables) et hors relance, les dépenses du budget de l’Etat favorables à l’environnement de l’Etat s’élèvent à 33,9 Md€, soit une hausse de 4,5 Md€ par rapport à 2022, et les dépenses brunes sont globalement stabilisées.Synthèse des résultats du budget vert 2023, hors relance et hors dispositifs de soutien pour faire face à la hausse des prix de l’énergieCette hausse significative des dépenses « vertes » reflète l’ambition environnementale du Gouvernement, et notamment :La montée en puissance du plan d’investissement France 2030 ;La poursuite d’un haut niveau d’ambition en matière de rénovation énergétique des bâtiments (Ma Prime Rénov’, rénovation des bâtiments publics, taux réduit de TVA pour les travaux d’amélioration énergétique, etc.) et en matière de soutien à l’acquisition de véhicules propres (prime à la conversion, bonus pour l’achat de véhicules électriques ou hybrides) ;Le financement des mobilités propres (ferroviaire, transports en commun, plan vélo, etc.),L’appui à la transition écologique des collectivités territoriales (« fonds vert »).Par ailleurs, plus de 3,6 Md€ de dépenses favorables à l’environnement sont financées par la mission plan de relance en 2023. Dans l’urgence et pour faire face à la crise de l’énergie liée à la guerre en Ukraine, le gouvernement a mis en place au cours de l’année 2022 différentes mesures de boucliers sur l’énergie (gaz, électricité, carburants). L’outil du budget vert ne permettant pas d’inclure des dépenses décidées en cours d’année, une présentation complémentaire a été ajoutée pour détailler ces mesures de soutien sur le prix des énergies.Ainsi, pour l’année 2022, le coût brut des boucliers tarifaires sur l’électricité et le gaz est respectivement estimé à 18,7 Md€ et 8,1 Md€. Celui de la remise carburant s’élève à 7,6 Md€.Certains de ces mécanismes sont prolongés en 2023 comme l’a annoncé la Première ministre le 14 septembre. Conformément à l’engagement du Gouvernement pour la transition écologique, les mesures de bouclier intègrent les enjeux de transition écologique en devenant plus ciblées, notamment grâce au renforcement du chèque énergie. Pour l’année 2023, la remise carburant n’est pas prolongée et les boucliers gaz et électricité sont prolongés, permettant de limiter à 15% la hausse des prix, avec un renforcement des aides ciblées sur les ménages les plus modestes.Pour l’année 2023, les coûts bruts des boucliers tarifaires pour l’électricité et le gaz sont respectivement estimés à 33,8 et 11,1 Md€ en comptabilité nationale.Par ailleurs, le contexte actuel des prix de l’électricité a un effet significatif sur les dépenses associées aux énergies renouvelables. Alors que les années précédentes le prix des ENR était généralement supérieur aux prix de marché, l’Etat apportait une contribution nette au développement des ENR, de l’ordre de 6 milliards d’euros par an. En 2022, les prix de marché étant plus élevés que les prix des ENR, celles-ci sont devenues contributrices nettes au budget de l’Etat pour un montant de 9,6 Md€. Cette diminution des financements publics n’a toutefois pas d’impact sur le rythme de développement des énergies renouvelables qui reste dynamique.En incluant les soutiens exceptionnels liés à la crise de l’énergie, les dépenses vertes relevant du budget de l’Etat sont globalement stables pour le PLF 2023 (cette stabilité masquant les effets inverses entre le renforcement des dispositifs de transition écologique et les effets des prix élevés de l’énergie sur les dépenses de soutien aux producteurs d’énergies renouvelables), tandis que les dépenses défavorables augmentent de 9,3 Md€, dont 8,9 Md€ du fait de la contribution nette du budget de l’Etat au titre des « boucliers tarifaires » gaz et électricité inscrite au PLF 2023. Au global, les dépenses défavorables à l’environnement restent néanmoins très inférieures aux dépenses favorables.Enfin, le « budget vert » met désormais en regard les recettes environnementales perçues par l’État (26,1 Md€), notamment celles assises sur les énergies fossiles (22,9 Md€), avec les dépenses favorables à l’environnement du budget de l’Etat (33,9 Md€).
Il y a 2 ans et 202 jours

Évolution des troubles musculo-squelettiques chez les salariés du BTP en France

Le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) est particulièrement concerné par les troubles musculo-squelettiques (TMS). Comme dans l’ensemble des secteurs, les TMS représentent la première cause de maladies professionnelles (MP) dans le secteur du BTP en 2019, avec plus de 86% de MP reconnues liées aux TMS1.Dans ce contexte, et dans le cadre de ses missions, Santé publique France mène des travaux spécifiques sur ce secteur à risque comme l’étude publiée sur l’évolution des facteurs de risques de troubles musculo-squelettiques chez les salariés du bâtiment et des travaux publics, en collaboration avec l'équipe Ester (dirigée par le Professeur Roquelaure, Université d'Angers – lnserm-lrset). Réalisée à partir des données de l'enquête Surveillance médicale des expositions aux risques professionnels (Sumer), cette étude analyse l’évolution entre 2010 et 2017 de la prévalence des expositions des salariés du BTP, par sous-secteurs d’activité, aux facteurs de risque de TMS. Ces derniers incluent l’exposition aux contraintes biomécaniques, psychosociales et organisationnelles ; ceci afin de contribuer aux éventuels ajustements nécessaires des orientations de la prévention de ces affections dans le secteur du BTP.Les troubles musculo-squelettiques en FranceLes troubles musculo-squelettiques représentent la première cause de maladies professionnelles indemnisées avec 88% des maladies professionnelles reconnues par le régime général : 44.492 cas en 2019*.Les chiffres-clés des troubles musculo-squelettiques Quels sont les résultats clés de l’étude et que montrent-ils ?En 2017, comme en 2010, les salariés du BTP sont plus exposés aux contraintes biomécaniques que les salariés des autres secteurs, et sont moins exposés aux facteurs de risques psychosociaux et aux contraintes organisationnelles.La co-exposition à des contraintes biomécaniques et à des contraintes de rythme dans le travail est en légère baisse mais touche encore plus d’un salarié sur trois (35%).Comme en 2010, l’exposition aux contraintes biomécaniques concerne davantage les hommes et les ouvriers en 2017.En 2017, les salariés de la construction de routes et voies ferrées sont plus exposés qu’en 2010 à la position en torsion ou accroupie (construction de routes et autoroutes) ainsi qu’à la contrainte industrielle et au « job strain » (construction de ponts et tunnels).Les salariés des travaux de revêtement des sols et des murs sont particulièrement exposés à la position en torsion ou accroupie et bénéficient d’une marge de manœuvre moindre concernant la possibilité d’interrompre le travail, avec des évolutions statistiquement significatives entre 2010 et 2017.Les expositions professionnelles aux différentes contraintes dans le sous-secteur des travaux d’installation électrique et de plomberie tendent vers une amélioration de l’exposition aux contraintes biomécaniques, organisationnelles et psychosociales pour les salariés concernés.Quels enseignements peut-on tirer de cette étude ?Les résultats de cette étude encouragent à orienter les actions de prévention notamment vers les sous-secteurs de la construction de routes et voies ferrées (construction de routes et autoroutes, construction de ponts et tunnels) et des travaux de revêtement des sols et des murs, mais également vers les salariés des petites entreprises du BTP.*Cnam. Rapport annuel 2019 [Internet]. Paris: L’Assurance Maladie - Risques Professionnels; 2020, 168 p.
Il y a 2 ans et 202 jours

Nouveau décret pour l'extinction des publicités lumineuses lors des périodes de forte tension électrique

Toutes les publicités lumineuses sont concernées : les publicités supportant des affiches éclairées par projection ou transparence, les publicités numériques, les publicités en agglomération comme hors agglomération. La mesure concerne les publicités lumineuses se trouvant sur les voies ouvertes à la circulation publique ainsi que dans les aéroports, les gares ferroviaires et routières et les stations et arrêts de transports en commun de personnes. Elle s'applique également aux publicités situées à l'intérieur d'un local lorsque leur emplacement les rend visibles depuis la voie publique. Les publicités sur mobilier urbain sont également concernées.Les gestionnaires de publicité seront avertis des périodes de tension grâce au dispositif Ecowatt.Grâce à cette mesure, la réduction de la puissance appelée sur le réseau électrique est estimée à 125 MW.Le décret applicable immédiatement pour les publicités numériques et les équipements pilotables à distance, et au plus tard le 1er juin 2023 pour l’ensemble des publicités lumineuses, fait suite à l’article 31 de la loi n°2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Cette mesure d’urgence permettra de soulager notre réseau électrique en cas de fortes tensions cet hiver, au signal Ecowatt rouge. C’est un dispositif complémentaire du plan de sobriété énergétique qui, lui, doit nous permettre de transformer nos habitudes pour réduire durablement notre consommation d’énergie. C’est notamment le sens de l’interdiction des publicités lumineuses chaque jour entre 1h et 6h du matin, partout en France, que j’ai annoncée cet été et qui est mise en œuvre depuis le 7 octobre dernier. Chaque geste compte pour économiser l’énergie. »
Il y a 2 ans et 202 jours

Les matériaux de construction dans la tourmente des incertitudes en ce début d’automne

Sur fond de climat social troublé (grève des raffineries, réforme des retraites...), le risque d’une récession s’accroît pour 2023. Pour le moment, le secteur du bâtiment bénéficie d’un stock de permis conséquent qui soutient son activité mais du côté des travaux publics, les carnets de commandes sont sans relief. Dans ce contexte de dynamique constructive contrastée, ralentie et contrainte, la demande de BPE et de granulats reculera en 2022. L’impact sur les chantiers de la forte hausse des coûts et des devis (report, retard, annulation, révision des projets...) conjuguée aux tensions géopolitiques et énergétiques devrait sans nul doute affecter de nouveau la demande de matériaux en 2023, dans des proportions encore difficiles à définir à ce jour compte tenu de l’étendue des incertitudes qui entourent les scénarios.Chiffres clés :En 2022, la production de matériaux reculerait de :-3% pour le BPE-4% pour les granulatsEn 2023, un nouveau repli est attendu.En août, le repli des matériaux se modère un peuD’après les résultats encore provisoires pour le mois d’août, la production de BPE et de granulats aurait de nouveau fléchi au regard de l’an passé, mais plus modestement. Côté granulats, l’activité se serait certes redressée de +4,5% par rapport au mois de juillet (données CVS-CJO) mais les volumes demeurent -3,3% en dessous de ceux d’août 2021. Sur les trois derniers mois connus, les productions de granulats cèdent encore -5,5% par rapport aux trois mois précédents et -6,2% sur un an. En cumul sur les douze derniers mois glissants, la tendance s’inscrit en repli de -2,7% tandis qu’elle atteint -3,3% en cumul sur les huit premiers mois de l’année. S’agissant du BPE, l’activité du mois d’août a enregistré un recul de -1,4% sur juillet (données CVS-CJO) pour des volumes inférieurs de -1% à ceux d’août 2021. Sur le dernier trimestre connu, les livraisons ont perdu -1,5% par rapport aux trois mois précédents (mars-avril-mai) et reculent de -3,1% par rapport à la même période de l’an passé. En cumul depuis janvier, les livraisons de BPE fléchissent de -2,3% comparé aux huit mêmes mois de 2021 tandis que le cumul glissant des douze derniers mois affiche une baisse de -2%. Le mouvement de repli de l’activité, un peu plus marqué pour les granulats que pour le BPE, même s’il se confirme, aurait donc plutôt cessé de s’amplifier cet été. Du côté des autres matériaux, l'indicateur de l'UNICEM traduit le même mouvement. Après un premier trimestre en hausse de +1,5% sur un an et un deuxième trimestre en net repli (-5,1%), l’activité matériaux stabilise son recul autour de -2,5% sur un an au cours des huit premiers mois de 2022.Des permis logements a un point haut... Mais après ?La dernière enquête menée par l’INSEE auprès des professionnels du bâtiment en septembre confirme que le climat des affaires est stabilisé à un point haut. Dans le gros œuvre, l’activité prévue comme l’activité passée demeurent haussières et les carnets de commandes restent ancrés à un haut niveau (9,5 mois d’activité). Le solde d’opinion sur les prix prévus rebondit, conséquence de l’inflation du coût des intrants et de l’énergie. S’il est vrai que les difficultés d’approvisionnement et d’embauche se modèrent un peu (48% des entreprises du gros œuvre ne peuvent produire plus contre près de 62% en janvier), elles restent néanmoins à un niveau très élevé au regard du passé (34% en moyenne). En revanche, l’évolution prévue des effectifs se contracte et l’opinion des chefs d’entreprise sur leurs carnets de commandes s’émousse un peu, signe sans doute d’une moins bonne visibilité à moyen terme et que le point haut de leur activité a sans doute été atteint. Il est vrai que les dernières données en termes de ventes de logements traduisent un repli sensible, aussi bien du côté des promoteurs que des constructeurs de maisons individuelles.Chez ces derniers, les ventes ont accusé un recul de -21% en août sur un an, laissant le glissement annuel des huit premiers mois de l’année en baisse de -27% environ (et inférieur de 17,3% à sa moyenne de long terme selon Markemétron), soit la tendance attendue pour 2022 avec un total de 102.000 unités. Le durcissement des conditions d’octroi de crédits (critères HCSF), le relèvement des taux d’intérêt et des prix immobiliers, la guerre en Ukraine et ses conséquences sur l’inflation et la crise énergétique ont érodé le pouvoir d’achat et la solvabilité des ménages. Même si la hausse des taux demeure limitée et que la mise en place du bouclier tarifaire a permis de limiter la ponction sur leur revenu disponible, les conditions financières et psychologiques ne semblent plus réunies pour mettre en place des projets d’investissement.Après une année 2021 particulièrement dynamique, le nombre de permis logements devrait plonger en 2023, augurant d’une chute à venir de la construction.Pour l’heure, le nombre de logements autorisés continue de croître, atteignant un point haut à 523.000 unités sur un an à fin août (soit +14% sur un an). Les effets d’anticipation (entrée en vigueur des normes RE2020, hausse des coûts, loi ZAN...) ont d’abord suscité un rebond des dépôts de permis dans l’individuel en début d’année, depuis relayé par le collectif. Mais côté mises en chantier, le rythme ne suit pas : avec 384.900 logements commencés à fin août sur un an, la tendance est stable sur un an (+0,5%) et se replie de -5,6% sur les trois derniers mois connus. Les difficultés rencontrées par les entreprises pour répondre à la demande, conjuguées à la complexité de résoudre l’équation « client » pour ajuster les coûts aux devis et prix finaux, peuvent expliquer cet écart croissant entre le nombre des permis d’une part et le démarrage (effectif ou pas !) des travaux de l’autre. Dans ce contexte logistique et financier tendu, un allongement sensible des délais de mise en chantier (retards, reports) ainsi que des durées de réalisation des travaux, voire leur annulation, ne sont pas exclus. Ce faisant, la prévision de demande de matériaux pour 2023 apparaît plus que jamais un exercice périlleux. Si 2022 pourrait au final se solder par un repli de la production de BPE proche de -3% (en brut) et de -4% pour les granulats, la tendance de l’an prochain est soumise à des aléas et incertitudes majeurs, y compris sur un plan géopolitique, avec des actions et décisions gouvernementales encore en cours (sujet énergétique au niveau européen, arbitrages PLF23...). Un nouveau recul des productions de matériaux pour 2023 apparaît cependant pour l’heure l’hypothèse la plus probable.TP : un rebond des marchés conclus... à confirmerCe d’autant que la conjoncture des travaux publics demeure morose et sans dynamique comme en atteste le volume d’heures travaillées, en repli de - 2,5% sur les douze derniers mois glissants. En août, selon la FNTP, les facturations ont certes progressé en valeur sur un an, mais en gommant l’effet des hausses de prix (déflateur index TP01 à 11,4% fin juillet), elles restent en recul de - 2,8% et de - 8,5% sur un an en cumul depuis janvier. Les prises de commandes ont toutefois rebondi en août (+ 20% en volume) mais ce sursaut ne permettra sans doute pas de sauver l’année (- 7,6% en volume sur douze mois glissants) alors même que 2022 marque l’étape du mi-chemin électoral, traditionnellement caractérisé par le retour en force des projets des municipalités. Et cette frilosité des collectivités locales ne saurait se justifier par la hausse des dépenses de fonctionnement (+4,9% prévus en 2022) plus rapide que celle des recettes (+3,2%), le solde de ces deux blocs dégageant une épargne brute de 43 milliards d’euros...
Il y a 2 ans et 202 jours

Schindler installera les escaliers mécaniques et les ascenseurs dans neuf gares de la future ligne 18 du Grand Paris Express

Schindler, l’un des leaders ascensoristes depuis plus de 150 ans, a annoncé le 17 octobre avoir remporté le marché pour la fourniture des escaliers mécaniques et ascenseurs de la future ligne 18 du Grand Paris Express.Ligne 18 : Aéroport Orly - Versailles en 30 minutesCette ligne automatique, qui reliera l’aéroport Paris-Orly à Versailles, en passant par la Communauté d’agglomération Paris-Saclay, sera réalisée en trois phases : le tronçon Massy Palaiseau – CEA Saint-Aubin en 2026, le tronçon Orly Aéroport – Massy Palaiseau en 2027 et enfin le 3ème et dernier tronçon CEA Saint-Aubin – Versailles Chantiers en 2030.Longue de 35 km, la ligne 18 permettra notamment d’accompagner le développement du cluster Paris-Saclay par sa mise en relation avec la région, les aéroports et les TGV, et de garantir l’attractivité des centres de recherche publics et privés, tout en assurant la liaison avec Paris-centre, via les correspondances à Massy et Versailles avec les réseaux existants et la correspondance avec la ligne 14 à l’aéroport Paris-Orly.Les ascenseurs et escaliers mécaniques signés Schindler, permettront le transport vertical des usagers dans 9 gares de la ligne 18. Les équipements seront livrés en 3 temps : en 2026, 2027 et 2030.La Société du Grand Paris a des attentes bien précises vis-à-vis de ses prestataires. En premier lieu, la sécurité sur le chantier de la ligne 18 du Grand Paris doit répondre aux mêmes exigences que sur l’ensemble des autres sites de ce projet d’envergure. De même, le respect de l’environnement reste une composante majeure de son cahier des charges comme la réduction des nuisances du chantier pour les riverains.Pour Philippe Boué, CEO chez Schindler France : « Nous sommes heureux et fiers que la Société du Grand Paris nous ait renouvelé sa confiance et de poursuivre notre collaboration sur le projet du Grand Paris Express. Car, chez Schindler, nous avons bien compris et respecté la contrainte de maîtrise des coûts de ce marché. De plus, de même que pour la ligne 15 et la ligne 16, notre capacité à gérer les interfaces avec les autres lots a été distinguée. »Les ascenseurs Schindler : confort, robustesse et designLa Société du Grand paris a opté pour des ascenseurs haut de gamme, conçus pour le transport public alliant confort, robustesse et design. Les ascenseurs Schindler série 5000 largement installés dans le Transport Public (gare, aéroports, métros…) ont fait leurs preuves auprès des acteurs majeurs du transport collectif.Une identité uniqueAttentifs à leur identité visuelle, Schindler a conçu en collaboration avec Henri Gagnaire, designer chez Patrick Jouin ID, une cabine à la décoration unique alliant le respect du design, la conformité pour l’accessibilité des personnes à mobilité réduite et la résistance aux actes de vandalisme.De la boite à boutons à l’éclairage de la cabine, tout a été conçu dans les moindres détails pour une identité visuelle « Grand Paris Express » destinée au bien-être des usagers. L’attribution de ce nouveau marché vient récompenser le travail de conception et l’investissement de notre bureau d’études.L’organisation études et travaux de la direction des Grands projets dédiée au Grand Paris a également été un point déterminant pour l’attribution de ce marché. Notre savoir-faire dans la gestion des Grands Projets garantit à nos clients un accompagnement de A à Z.Les escaliers Schindler : la mobilité axée sur la sécurité et le respect de l’environnementTout au long du projet, la sécurité et le respect de l’environnement ont été les maitres mots. La sécurité : Pour permettre à la Société du Grand Paris d’assurer la sécurité de son réseau, les escaliers mécaniques sont conçus pour garder leur stabilité dans une gare en cas d’incendie. Les analyses de tenue au feu des structures ont permis à la Société du Grand Paris de mieux appréhender ces besoins en protection de charpente contre le feu.Les études d’évacuation ont aussi permis de proposer un fonctionnement de redémarrage automatique des escaliers mécaniques dans le sens de la sortie, incluant les préconisations relatives à l’entretien et la maintenance de ces équipements.L’environnement : Soucieux de proposer des produits de qualité tout en veillant à la préservation de l’environnement, tous les escaliers mécaniques que Schindler va installer sur le projet du Grand Paris Express sont totalement recyclables et/ou valorisables et de nombreux composants sont fabriqués à partir de produits recyclés, tels que l’aluminium ou l’acier.Les escaliers mécaniques que Schindler sont conçus et fabriqués en Europe de même que 75% de leurs composants.Cette proximité, au sein de l’Union Européenne, assure un maintien de l’emploi et de la production au sein de l’Europe, une grande flexibilité dans le circuit de livraison sur site et un bilan carbone très favorable.
Il y a 2 ans et 202 jours

SWAO, la menuiserie multi-matériaux, la liberté de tout choisir

Le positionnement marchéChoix, conseil, pose des menuiseries, SWAO se positionne comme un facilitateur pour le client qu’elle accompagne de bout en bout. Celui-ci est principalement orienté vers le professionnel : artisans, constructeurs de maisons individuelles. SWAO touche aussi bien les besoins des primo accédants que le segment haut de gamme. Ses portes et fenêtres standards ou sur mesure sont conçues pour s’intégrer en neuf comme en rénovation. Engagée, SWAO défend l’innovation et la qualité française de ses produits, comme le démontrent les labels Origine France Garantie et label fenêtre alu. Swao est également le mécène de l’association Toit à moi qui défend l’accès au logement pour les personnes les plus défavorisées. La marque contribue au fonctionnement de l’association en reversant 50 cts d’euros à cette dernière pour chaque menuiserie vendue ainsi que des participations à la rénovation des appartements...Les points fortsComme un « couteau suisse » de la menuiserie, SWAO couvre tous les besoins en menuiseries extérieures. Pour cela, la marque mise sur une offre de portes d’entrées en multiples matériaux : Acier, Aluminium, Mixte, PVC (intérieur bois/extérieur aluminium) et Bois.Pour une offre vraiment complète, SWAO propose aussi des portes de garage coordonnées. Côté fenêtres, 3 gammes PVC et les volants roulants associés (traditionnels, à lames orientables, solaire) et 2 aluminium (Optimoalu et Ouvrant discret) composent le catalogue.Parmi ses innovations, SWAO fait évoluer sa gamme aluminium Ouvrant discret en 2022 pour gagner en clair de vitrage, design et qualités thermiques (présenté sur le salon), une solution qui combine les avantages de l’ouvrant visible et l’ouvrant caché. Cette exclusivité optimise l’apport lumineux tout en offrant un produit esthétique. SWAO a également conçu un coulissant ALU doté d’une chicane au design exclusif et d’une poignée ergonomique.Facile à poser, elle est également totalement compatible avec I-Secure, le système de maison connectée développé par Swao.Les chiffres clésSWAO, des modèles qui font consensusAnthony DURAND, Design manager du groupe CETIH : « SWAO est une marque située dans une forme de neutralité. Elle est très orientée sur le service et la technologie. Ses modèles de portes ont une tonalité organique, les formes tout en rondeur. Les produits sont consensuels, faciles à comprendre et à identifier ».Les nouveautés 2022Pour accompagner la progression des besoins sur le marché des produits connectés et répondre aux questions de confort et de sécurité, SWAO propose I-SECURE. Ce capteur de position autonome et invisible est intégré dans l’ouvrant de la menuiserie et permet ainsi d’en connaître en permanence la position : verrouillé, en aération, ventilé. I-SECURE a été développé en partenariat avec FERCO, fabricant de ferrures et serrures et avec Delta Dore.Le capteur est aussi compatible avec la box TYDOM pour contrôler les accès et sécuriser le domicile à distance.À compter du 1er/01/2022 une nouvelle filière « Responsabilité Elargie du Producteur » (REP) sera créée pour les produits et matériaux de construction du Bâtiment. Elle vise à responsabiliser les émetteurs sur le marché de produits ou matériaux de construction sur la gestion des déchets en versant une éco contribution.Dès 2019, CETIH pour sa marque SWAO a signé la charte d'engagement volontaire pour le recyclage des menuiseries en fin de vie et s'engage dans la marque FERVAM (Filière Engagée pour le Recyclage et la Valorisation des menuiseries).Cette charte vise à promouvoir les bonnes pratiques nécessaires à la maitrise de la qualité de collecte et de traitement des déchets de menuiseries, et à informer sur les moyens existants pour une valorisation la plus vertueuse que possible.
Il y a 2 ans et 202 jours

GE va restructurer son activité dans l'éolien terrestre avec la suppression de jusqu'à 570 postes en Europe

Ce plan, justifié notamment par des pertes subies depuis 2021, a été présenté aux instances européennes représentatives du personnel."Ces propositions pourraient potentiellement affecter environ 570 postes dans toutes les fonctions et dans plusieurs pays en Europe", annonce dans cette lettre GE, présent dans ce secteur surtout en Allemagne ainsi qu'en France et en Espagne."Au cours des dernières années, l'activité éolienne terrestre de GE en Europe a été confrontée à une volatilité et à des défis importants", détaille le groupe dans sa lettre signée par Vic Abate et Sheri Hickock, patrons d'Onshore Wind, la branche dédiée à l'éolien terrestre."Notre activité européenne a enregistré des pertes importantes en 2021 et continue d'être non rentable en 2022", ajoutent-ils, en affirmant que les "perspectives commerciales restaient difficiles" et que "l''approche actuelle en Europe (n'était) pas durable".Cette restructuration ne concerne que la branche éolienne terrestre de GE, tandis que la branche offshore (marin) se porte elle plutôt bien. "Annoncé il y a deux semaines", ce plan "vise à rationaliser l'activité en fonction des réalités du marché", a réagi un porte-parole de GE contacté par l'AFP. Il "ne reflète pas le dévouement et le travail acharné de nos employés dans la région", a-t-il dit.Le conglomérat américain, actif dans les secteurs de l'aviation, de la santé et de l'énergie, a fait mieux au deuxième trimestre 2022 que ce qu'avait prévu Wall Street, avec un chiffre d'affaires de 18,6 milliards de dollars (+2% comparé au deuxième trimestre 2021) et un bénéfice de 1,7 milliard de dollars (+45%).Au deuxième trimestre, le groupe a profité de la bonne santé de ses activités dans l'aéronautique - une industrie pour laquelle il fabrique et fournit des moteurs d'avion -, mais ses ventes pour les énergies renouvelables ont elles baissé de 23%, à 3,1 milliards de dollars.Au total, les activités d'énergies renouvelables de GE emploient 38.000 salariés dans le monde.
Il y a 2 ans et 202 jours

Raukantex scratch.protect, la nouvelle bande de chant au design mat de Rehau

Conscient des changements constants dans la production de meubles, REHAU présente RAUKANTEX scratch.protect qui, avec un niveau de brillance de 3 à 12 points, garantit un aspect mat permanent sans effet de brillance. Un autre des nombreux avantages de cette nouvelle finition est qu'elle offre une résistance particulièrement élevée aux rayures et empêche les traces de doigts.La tendance à délaisser les surfaces brillantes au profit de designs nobles et extra mats s'observe dans toute l'industrie du meuble - dans les maisons, les bureaux, les salles de bains et les cuisines, ainsi que dans les magasins et l'hôtellerie.Les bords des meubles sont souvent exposés à une usure particulièrement importante : du plaquage de la bande de chant aux contraintes et tensions auxquelles ils sont soumis dans la vie quotidienne, le risque d’usure est toujours présent.RAUKANTEX scratch.protect se distingue par sa haute qualité tout au long du cycle de vie du produit, ainsi que par sa résistance extrêmement élevée aux rayures. En termes d'entretien, il s'agit d'une solution particulièrement facile à nettoyer et résiste également aux particules de saleté.Grâce à l’évolution technologique de cette gamme, RAUKANTEX scratch.protect impressionne par sa texture lisse et son aspect mat permanent, sans aucun effet visuel d’usure ou de vieillissement. Par ailleurs, l'effet anti-fingerprint offre une finition sans jamais marquer les traces de doigt et le système anti-reflet empêche la surface de briller.Il convient de noter que grâce au procédé de fabrication de RAUKANTEX scratch.protect, aucun film protecteur n’est nécessaire ce qui permet un processus de production simplifié et stable. Tous les chants en polypropylène (PP) et en ABS dans les gammes de couleurs unies, décoratives et designo sont disponibles avec la finition scratch.protect.Avec RAUKANTEX scratch.protect, REHAU établit un nouveau standard de qualité et offre un aspect noble et mat pour les surfaces et meubles avec un effet durable. Élégantes, esthétiques et fonctionnelles, telles sont les solutions proposées par REHAU pour les meubles et l'aménagement intérieur.
Il y a 2 ans et 202 jours

Des écologistes se dressent contre un nouveau projet gazier de TotalEnergies en Afrique du Sud

"TotalEnergies s'apprête à investir trois milliards de dollars pour lancer des opérations de forage dans les eaux profondes sud-africaines, au détriment des petits pêcheurs et d'une biodiversité spectaculaire", affirment l'association Bloom, pour la protection des océans, et l'ONG sud-africaine The Green Connection, dans un communiqué.Les deux ONG ont lancé lundi une pétition internationale contre ce projet après que TotalEnergies a déposé, le 5 septembre une "demande de licence de production pour exploiter deux importants gisements gaziers, pouvant contenir jusqu'à un milliard de barils d'équivalent pétrole", dans la zone d'exploration de Brulpadda, à 175 km des côtes.Les autorités sud-africaines, qui comptent sur le gaz pour sortir de leur dépendance au charbon, doivent se prononcer sur l'obtention de cette licence au terme d'une enquête publique prévue jusqu'au 20 janvier, selon les associations."Ce sont des forages de grande profondeur, à plus de 1.000 mètres sous la surface, dans une zone de forts courants: ils savent que ce sont des eaux compliquées avec un risque de marée noire", a assuré Swann Bommier, de chez Bloom, lors d'une conférence de presse à Paris."Total est le premier à aller à cette profondeur, s'ils obtiennent ce permis, ce sera un énorme signal pour toute l'industrie" sur la possibilité de lancer des forages dans des eaux encore vierges, a-t-il ajouté."C'est un endroit spectaculaire du point de vue de la biodiversité, qui se trouve sur la route de migrations de baleines, de cachalots" et où "il y a aussi des dauphins, des tortues luth, des phoques", a défendu la présidente de Bloom, Claire Nouvian."Nous, les pêcheurs artisans de ce pays, craignons que ce moyen de subsistance nous soit enlevé", a dénoncé l'un d'eux, dans une vidéo diffusée à la conférence. "Nous disons à notre gouvernement": +arrêtez de promouvoir l'exploration pétrolière et gazière dans nos océans+"."Le gaz n'est pas une énergie de transition, il faut dire stop au +greenwashing+", a déclaré l'eurodéputée écologiste Karima Delli, venue soutenir les ONG avec l'eurodéputé Raphaël Glucksmann et le député François Ruffin (LFI).La pression des ONG environnementales augmente de plus en plus contre divers projets de TotalEnergies alors que l'Agence internationale de l'énergie (AIE) s'est prononcée en 2021 pour l'arrêt immédiat de tout investissements nouveaux dans les énergies fossiles, afin d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050. Un mégaprojet du groupe français en Ouganda et Tanzanie est attaqué par des ONG depuis 2019 devant la justice française.
Il y a 2 ans et 202 jours

Quatre hommes mis en examen pour escroquerie aux énergies renouvelables dans le Nord

La police judiciaire du Nord a interpellé le 12 octobre les dirigeants des sociétés "France Confort Habitat", "Renovio", Home Innova" et "Eco Renouv" dans le cadre d'une information judiciaire pour "escroquerie en bande organisée commises dans le cadre d'une activité commerciale sur les énergies renouvelables", a précisé le parquet dans un communiqué.Ils sont soupçonnés d'avoir usé de "manoeuvres frauduleuses" pour convaincre des particuliers de souscrire "des contrats de rénovation, d'isolation, de fourniture d'équipements de chauffage (...) ou encore de réfection de toiture", en "prétendant faussement qu'ils étaient éligibles à l'obtention d'aides de l'Etat".Les faits ont débuté en mars 2014, indique le parquet, précisant que 74 plaignants ont été identifiés "au stade actuel des investigations". Certaines de ces sociétés sont déjà fermées.Selon la police judiciaire, le préjudice s'élève à 1,4 million d'euros pour ces 74 victimes."Les enquêteurs ont mis au jour un système élaboré de fraudes au préjudice de personnes vulnérables contraintes à souscrire des prêts auprès d'établissements de crédits pour financer des travaux qui n'étaient jamais réalisés ou mal exécutés", selon la PJ.Deux des dirigeants mis en examen ont été placés en détention provisoire, les deux autres sous contrôle judiciaire.Ils encourent 10 ans d'emprisonnement et un million d'euros d'amende.
Il y a 2 ans et 202 jours

22 candidatures retenues par le jury des victoires de PréventionBTP

Parmi les 242 candidatures reçues, 22 dossiers ont été retenus.Cinq ans après le succès de la première édition et à l’occasion de ses 75 ans, les victoires de PréventionBTP a pour ambition de valoriser l’engagement des acteurs du BTP en faveur de la prévention en récompensant les meilleures initiatives des professionnels du secteur.Cette année encore, la profession s’est fortement mobilisée : 242 dossiers ont été reçus, preuve de l’engagement continu des entreprises et des partenaires de la branche en faveur de la prévention.Jeudi 6 octobre, le jury d’experts*, composé de personnalités représentatives de la branche du BTP et de l’OPPBTP, s’est réuni pour délibérer et a retenu 22 candidatures.Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP, salue la diversité des entreprises et régions représentées ainsi que la pertinence des actions inscrites. « Ce sont autant d’initiatives et de pratiques d’excellence qui peuvent servir d’exemples à tous pour améliorer les conditions de travail sur les chantiers. »La remise des Trophées aux lauréats aura lieu le 29 novembre à l’Atelier des lumières à Paris.