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Il y a 2 ans et 203 jours

Le prix et l'espace extérieur, premiers critères des acquéreurs de logements, selon un sondage

"On sent la marque, bien évidemment, de la pandémie, du confinement", a analysé Brice Teinturier, directeur général délégué d'Ipsos, lors de la présentation de l'étude.59% des Français interrogés ayant acquis un bien dans les cinq dernières années ont cité le prix comme critère indispensable et sans compromis possible, et autant pour l'espace extérieur (jardin, terrasse ou balcon).Le type de logement (maison ou appartement) vient juste derrière, avec 56% des acquéreurs jugeant ce critère non négociable. Un chiffre qui grimpe à 69% pour les acheteurs de maisons, dont c'est le critère le plus important."La maison reste l'aspiration majoritaire des Français", a estimé Brice Teinturier. "Il y a un imaginaire autour de la maison", pas nécessairement lié à un critère précis, a-t-il ajouté.Le sondage, réalisé sur un échantillon de 3.056 personnes dont 1.664 ayant changé de logement (propriétaires ou locataires) dans les cinq dernières années, a été réalisé en avril, dans les premiers mois de la crise ayant entraîné une flambée des coûts de l'énergie.Signe d'un attachement toujours fort à la voiture, un acquéreur sur deux (47%) a considéré le parking comme un critère indispensable.Et seulement un sur trois (34%) dit s'être préoccupé de la classe énergétique de son futur logement lors de ses visites précédant l'achat.De nombreux acquéreurs ont aussi eu de mauvaises surprises après leur achat : deux sur trois (68%) ont déclaré avoir été gênés par des aspects qu'ils n'avaient pas remarqués; et un sur deux (52%) déclare avoir identifié des travaux indispensables après son emménagement.Les principales mauvaises surprises identifiées après coup concernent l'inconfort thermique et acoustique : le froid (17%), le chaud (13%), le bruit des voisins (16%) et de la rue (12%). L'ampleur des charges et des dépenses vient ensuite (11%).
Il y a 2 ans et 203 jours

En France, il ne peut pas être établi de lien entre l'extraction en mer et l'évolution du trait de côte

Leur extraction comme toutes autres activités anthropiques peut avoir des impacts. Connus de longue date, ils sont pris en considération dans la réglementation française au travers d’une législation spécifique relevant à la fois du code minier et du code de l’environnement. Cette activité est strictement contrôlée par les services de l’État. La publication d’une étude récente (2021) indique que, grâce au respect de critères* établis scientifiquement depuis les années 80, il n’est pas constaté d’impact avéré des sites d’extractions existants sur l’évolution du littoral français.L’amélioration et le partage des connaissances : une ambition forte pour la professionDepuis plus de 40 ans, les professionnels de l’extraction de granulats en mer se sont engagés dans des partenariats scientifiques afin de mieux connaître et maîtriser les impacts de leur activité sur l’environnement. Plus spécifiquement, dès les années 1980, ils ont co-financé des études confiées au Laboratoire Central d’Hydraulique de France (LCHF), portant sur l’effet d’une cavité d’extraction sur le trait de côte. Celles-ci ont conclu à la nécessité d’interdire toute concession à l’intérieur de la zone littorale comprenant les espaces dunaires, les plages et les avant-plages sous-marines.Plusieurs projets de recherche européens et internationaux ont permis à l’Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (Ifremer) de généraliser les conclusions précédentes et d’initier la rédaction d’un premier guide paru en 2007 émettant des recommandations nationales pour limiter les effets des extractions sur le trait de côte. Ces éléments ont été appliqués par la profession au fur et à mesure de l’évolution des connaissances scientifiques et ils sont aujourd’hui repris dans des modélisations numériques qui permettent de quantifier l’effet des extractions par comparaison entre l’état de référence des sites et l’état après exploitation. En outre, des suivis périodiques des fonds de la concession et de ses abords sont prescrits dans les arrêtés préfectoraux d’ouverture de travaux miniers.Un focus nécessaire sur l’activité d’exploitation de granulats en mer et érosion côtièreLa profession s’est aussi engagée depuis 2012 dans les discussions portant sur la «Stratégie nationale de gestion durable des granulats marins et terrestres et des matériaux et substances de carrières» et a participé au groupe de travail sur les granulats marins qui a rédigé un guide méthodologique pour l’élaboration des Documents d’Orientation pour une Gestion Durable des Granulats Marins (DOGGM) publié en novembre 2016 par le ministère en charge de l’Environnement.À la lecture de ce guide, il apparaissait que le sujet de l’impact de l’activité d’exploitation de granulats en mer sur l’érosion du trait de côte méritait un focusL’Union Nationale des Producteurs de Granulats (UNPG), au travers de la commission granulats marins, a souhaité mettre à la disposition de tous un document scientifique, technique et pédagogique qui fait le point sur le lien entre extractions de granulats marins et évolution du trait de côte.L’UNPG s’est rapprochée de l’établissement public Cerema et de la société de conseil et d’ingénierie Artelia pour réaliser un état des connaissances disponibles.Le rapport en résultant est organisé en quatre chapitres : Évolution du trait de côte : présentation générale du sujet, Synthèse des connaissances sur certaines provinces sédimentaires des façades de la mer du Nord, de la Manche et de l’Atlantique, Synthèse des connaissances scientifiques sur les différents processus hydrosédimentaires pouvant amener un impact des extractions de granulats marins sur le trait de côte, Retours d’expérience en France.Cette étude réalisée en 2021 par Artelia et le Cerema indique que, grâce au respect de critères établis scientifiquement dans les années 80 pour éviter les impacts potentiels sur le trait de côte, les concessions exploitées en France ces quarante dernières années ont été positionnées correctement. De ce fait, on ne constate pas aujourd’hui d’impact avéré des sites existants sur l’évolution du littoral français.L’UNPG a souhaité aller plus loin après la publication de cette étude et, s’est rapprochée du ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion Territoriale (MTECT) pour la compléter par la rédaction et la publication d’un guide méthodologique soumis à la validation d’un comité de lecture composé d’experts sur le sujet. Il s’agit de mettre à disposition une méthodologie unifiée d’évaluation des impacts potentiels sur l’évolution du trait de côte, transposable à tous types de concessions, en fonction de leur contexte (côtier, estuarien, secteurs de falaises…). Cette méthodologie permettra aux porteurs de projet de mieux cibler leurs études, aux services instructeurs de vérifier la conformité des études d’impact à ce référentiel et aux parties prenantes de disposer en toute transparence d’un outil d’évaluation reconnu collégialement par des experts du sujet.L’étude complète est à retrouver ici.Pour Amélie Roche, directrice de projet en gestion des territoires littoraux : « Le Cerema est le seul établissement public à embrasser l’ensemble des enjeux littoraux, maritimes et fluviaux, pourvoyeur d’expertise et de solutions au niveau national et territorial. Nous avons apporté dans le travail avec l’UNPG notre expertise sur le trait de côte et l’impact des activités sur le milieu marin. Nous participons au comité d’experts sollicités par le MTECT pour suivre la rédaction du guide méthodologique d’évaluation des impacts de l’extraction de granulats sur le trait de côte. Cela rejoint nos missions en faveur de la planification spatiale maritime, qui doivent permettre de concilier les usages et de limiter les pressions sur l’environnement. »Pour Luc HAMM, consultant en hydraulique maritime, ancien directeur technique d’Artelia Branche Maritime : « Ce travail de synthèse a permis de rassembler et diffuser l’ensemble des connaissances actuellement disponibles au niveau national et européen. Il met en évidence la mise en place précoce en France de recommandations pratiques permettant d’éviter tout impact sur le trait de côte qui ont servi de base depuis 40 ans aux projets de concessions en France. Ces recommandations ont ensuite régulièrement évolué pour suivre les progrès scientifiques et notamment le développement des simulations numériques toujours en cours. »Pour Laëtitia Paporé, présidente de la commission granulats marins de l’UNPG : « Cette étude vient clarifier l’implication de la profession dans l’acquisition de connaissances sur l’impact potentiel de l’extraction en mer sur le trait de côte. Elle montre l’évolution du traitement du sujet dans les études d’impacts des dossiers de demande d’exploitation de granulats marins en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques. Il s’agit d’une première étape importante en matière de partage de données et de connaissances suivi par l’élaboration en cours du guide méthodologique. »
Il y a 2 ans et 203 jours

MaPrimeRénov' : de graves dysfonctionnements techniques et des centaines de plaintes selon la Défenseure des droits

Mise en place en 2020 et pilotée par l'Agence nationale de l'habitat (Anah), MaPrimeRénov' vise à aider les Français modestes à rénover leur logement pour réduire leur consommation d'énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre.Dans son projet de budget 2023, le gouvernement a prévu de porter à 2,5 milliards d'euros l'enveloppe consacrée à cette aide-phare.Mais les démarches pour l'obtenir sont émaillées de "graves dysfonctionnements techniques récurrents", souligne l'autorité indépendante dirigée par Claire Hédon, qui indique avoir reçu près de 500 réclamations en deux ans.Le problème majeur, souligne-t-elle, vient du portail informatique où les usagers doivent impérativement créer un compte pour faire leurs démarches."Des heures face à un mur"L'obligation de passer par internet crée une "rupture d'égalité devant le service public", alerte l'autorité indépendante.Et même pour des usagers à l'aise avec l'informatique, le site présente des dysfonctionnements récurrents. Avec parfois des conséquences dans le versement de l'aide, qui peuvent plonger dans la précarité les demandeurs.C'est le cas de Pauline Blanckaert. Cette comptable a déposé en décembre dernier une demande d'aide pour des travaux de rénovation d'un montant proche de 50.000 euros pour une maison qu'elle vient d'acquérir dans l'Oise.Mais lorsqu'elle a demandé, en septembre, le paiement de l'aide de 7.450 euros promise par l'Anah, on lui a notifié qu'elle n'avait plus droit à rien, notamment au motif d'un "changement de zone géographique"."Je suis perdue, j'en ai ras-le-bol", confie-t-elle à l'AFP. "Ca nous met en difficulté, dans la précarité, et moralement, c'est compliqué".Mélanie Fleurier, qui avait engagé 15.000 euros en septembre 2020 pour installer une pompe à chaleur chez elle, dans le Var, devait avoir droit à une aide de 4.000 euros. Elle n'a rien reçu pendant un an et demi, jusqu'à obtenir, en mai 2022, un versement de... 355 euros."La différence, elle est énorme", s'exclame cette auxiliaire de puériculture. Elle raconte avoir téléphoné "un nombre incalculable de fois" à l'Anah pour obtenir révision de son dossier, sans succès. "C'est des heures face à un mur".Son recours devant l'Anah resté sans réponse, elle s'est résolue à saisir la justice.ImpuissanceLa difficulté pour modifier des éléments d'un dossier déjà déposé, l'impuissance ressentie au téléphone avec les conseillers, les délais de versement de la prime sont des témoignages récurrents recueillis par l'AFP.La Défenseure des droits pointe les "délais de traitement extrêmement longs". Certains ménages qui ne parvenaient pas à se créer un compte et n'ont pu constituer leur dossier avant d'engager leurs travaux ont également vu leur demande refusée au motif... qu'elle avait été faite trop tard."Refuser la prime à ces demandeurs revient à ce que l'Anah les sanctionne pour ses propres carences", estime la Défenseure des droits qui demande la mise en place d'un canal ne passant pas par le portail en ligne.Elle lui réclame des comptes dans un délai de trois mois.Contactée par l'AFP, l'Anah "prend acte" des recommandations tout en assurant qu'une "immense majorité des dossiers se déroule sans encombre". Selon l'agence, le dispositif a rencontré "un fort succès" avec plus d'1,25 million de bénéficiaires.Elle assure par ailleurs que le délai moyen d'instruction des dossiers complets est "de 15 jours ouvrés".Le ministre délégué au Logement Olivier Klein a également jugé "très marginal" le nombre de dossiers en souffrance."MaPrimRénov représente un grand progrès pour les citoyens", a ajouté le ministre en soulignant qu'auparavant, il pouvait s'écouler "plus d'une année" entre la réalisation des travaux et le versement du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE), nom du précédent dispositif d'aide."En 2021, les 2,1 milliards d'euros de budget de MaPrimRénov' ont bénéficié à 80% à des ménages modestes et très modestes", poursuit encore Olivier Klein.
Il y a 2 ans et 203 jours

14 acteurs du bâtiment demandent à l’État d'agir pour lutter contre la surchauffe des bâtiments

La problématique de la surchauffe des bâtiments n’étant pas suffisamment prise en compte dans les politiques publiques, ces acteurs alertent les décideurs sur l’urgence de mettre en place des mesures rapidement, afin d’anticiper des étés à venir de plus en plus chaud, menaçant la santé des plus fragiles en période caniculaire.« Madame la Première ministre,La chaleur est tout aussi redoutable que le froid : l’été est devenu synonyme de souffrance thermique pour de nombreux Français. En effet, ils sont 69% à souffrir des températures trop élevées dans leur logement [1]. Une situation qui ne manquera pas de s’aggraver avec le réchauffement climatique et de s’étendre à des périodes autrefois plus clémentes. Rappelons qu’en 2022, la première canicule a eu lieu au printemps. Or, aucune mesure politique n’est prise aujourd’hui pour limiter durablement, efficacement et sans surconsommation excessive d’énergie la surchauffe des logements. Nous, acteurs de la construction, avons des solutions à apporter en adéquation avec les enjeux climatiques et sociétaux. À vous, acteurs politiques, de vous en saisir pour répondre aux attentes des Français en matière de pouvoir d’achat, d’écologie et de santé publique.Atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 est un objectif ambitieux et nous ne pouvons que le saluer. D’aucuns diront cependant qu’il est inaccessible au regard des récentes trajectoires de réduction. Or, il s’agit d’une condition sine qua non pour espérer contenir le réchauffement climatique à +1,5°C, selon le Giec. Malheureusement, l’action climatique de la France est insuffisante. Les experts du Haut Conseil pour le Climat l’ont encore rappelé récemment : la dynamique tricolore reste insuffisante pour tenir les objectifs du Pacte Vert et impose un sursaut de l’action climatique [2].Ne négligez pas le potentiel de rénovation énergétique liée au réchauffement des bâtimentsLa France doit accélérer sa mutation écologique. Si la lutte contre le réchauffement climatique se joue sur tous les fronts, la décarbonisation du secteur du bâtiment constitue un levier essentiel. Responsable de 17% [3] des émissions de gaz à effet de serre en France, le bâtiment (résidentiel et tertiaire) est le plus gros consommateur d’énergie [4]. Rénover l’existant se positionne comme une piste indispensable, si tant est qu’elle soit envisagée dans sa globalité. Le sujet du chauffage a en effet tendance à éclipser les enjeux estivaux. Or, la hausse des températures et les vagues de chaleur, qui se font plus régulières et plus extrêmes, contribuent à l’accroissement de l’inconfort thermique et des inégalités sociales. Le confort d’été, expression communément utilisée dans la réglementation thermique, n’apparaît plus adapté à la situation ; il serait plus juste de parler de souffrance thermique, au vu de l’impact sanitaire que les canicules peuvent avoir sur les Français.Neuf Français sur dix estiment qu’il est capital de trouver des solutions pour réduire le réchauffement de leur habitation [1]. Pour faire baisser la température, les Français ferment les stores et volets (82%), aèrent les pièces la nuit (77%), ferment les fenêtres (62%), utilisent un ventilateur (41%) et/ou un climatiseur (21%). Et près d’un Français sur cinq qui n’en dispose pas déjà à l’intention d’investir dans un système de rafraichissement bien souvent sans avoir recours à un professionnel qui saura l’aiguiller vers des solutions appropriées et efficaces.Le recours à la climatisation doit être raisonné et adaptéEn France, la consommation associée au refroidissement des bâtiments s’élevait en 2020 à 4,9 TWh dans le secteur résidentiel et à 10,6 TWh pour le secteur tertiaire [5].Le recours à la climatisation dans les logements a augmenté de 78% entre 2016 et 2020. Cette technologie est aujourd’hui la source de près de 5% des émissions d’équivalent CO2 du secteur du bâtiment [5].Selon le Giec, la hausse de consommation d’énergie liée au refroidissement dans les bâtiments est estimée de 31 à 73% en Europe du Nord d’ici 2050 et de 165 à 323% d’ici 2100 par rapport à 1996-2005 [6].Un recours non raisonné à la climatisation contribue à alimenter un cercle vicieux : plus il fait chaud, plus la climatisation est utilisée, plus les émissions de gaz à effet de serre augmentent, plus il faut chaud, etc. Les systèmes les moins performants – par exemple les équipements mobiles – participent directement au réchauffement des villes. À titre d’exemple, si la chaleur émise par les climatiseurs double d’ici à 2030, la température pourrait augmenter de 2°C dans Paris [7].Il est urgent d’associer sobriété énergétique et confort des ménages…Dans un contexte de tension énergétique et de contraction du pouvoir d’achat, rappelons que l’énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu’on ne consomme pas. La sobriété énergétique impose que toutes les pistes soient prises en compte. Si le recours à des systèmes de rafraîchissement actif est un besoin légitime auquel il est important de répondre, celui-ci doit être fait en utilisant des technologies performantes, de manière raisonnée et en combinaison avec les mesures passives, non consommatrices d'énergie, qui permettent d’en limiter l’impact énergétique. La consommation liée au refroidissement en sera ainsi réduite au strict nécessaire. Il est également essentiel de faire appel à un professionnel pour le bon dimensionnement et la bonne installation de l’équipement de rafraichissement.La sobriété énergétique est un objectif accessible grâce aux mesures passivesTout comme une bonne isolation permet de limiter les consommations de chauffage, de nombreuses solutions existent pour réduire la surchauffe des bâtiments de manière durable. Peu ou pas consommateurs en énergie, ces équipements et solutions techniques permettent de réconcilier habitabilité des bâtiments en période de fortes chaleurs et sobriété énergétique lorsque des systèmes de rafraîchissement sont présents.Installer des protections solaires motorisées ou automatiséesLimiter la hausse de la température intérieure de 2°C à 5°C en été est possible simplement en s’équipant de stores ou volets. Quant au pilotage automatique des protections solaires, il est loin d’être un gadget de confort : il permet une gestion optimale de ces équipements en fonction des températures et du rayonnement solaire, y compris en l’absence d’occupants.L’utilisation de protections solaires pourrait réduire la consommation d'énergie liée au refroidissement des locaux jusqu'à 60% d'ici 2050. Elle permettrait d'éviter l'émission de 100 millions de tonnes de CO2 et d'économiser 285 milliards d'euros en Europe [8].Un exemple concret avec la ville de Poissy : elle va équiper 15 établissements scolaires de protections solaires. Sur les 6 groupements scolaires déjà rénovés, les résultats sont très encourageants : en période caniculaire, la température intérieure enregistrée est inférieure de 10°C par rapport à l’extérieur et de 5°C par rapport à la même salle de classe non équipée de stores. Une installation qui permettra d’économiser environ 300.000 kWh/an, soit l’équivalent d’une facture d’électricité annuelle de 50.000 €.Améliorer l’inertie thermique des bâtimentsL'inertie thermique correspond à la capacité des matériaux des murs, toitures et isolants à absorber la chaleur ou le froid, puis à restituer le flux thermique en phase de déphasage. Plus un bâtiment a une inertie élevée, plus il sera confortable en période caniculaire. La température intérieure dans le bâtiment peut ainsi être réduite jusqu’à 3°C [9].Par ailleurs, une isolation adaptée de l’enveloppe extérieure du bâtiment contribue également, non seulement à l’efficacité en hiver, mais également à une protection en été.Automatiser l’ouverture des fenêtresComme les volets et les stores, l’ouverture des ouvrants peut être automatisée afin de rafraîchir son habitation au moment où les températures extérieures sont les plus fraîches, en soirée ou la nuit. Le potentiel de rafraichissement activable par le pilotage intelligent de l’ouverture des fenêtres en période estivale a ainsi été mesuré entre 4°C et 5°C [10], [11].D’une manière générale, une attention toute particulière doit être portée à la ventilation du bâtiment afin d’assurer la qualité de l’air intérieur.Végétaliser les bâtimentsLa végétalisation du bâti, toitures et façades végétalisées, participe doublement à l'adaptation contre le réchauffement climatique. Elle permet d’une part d'apporter de la fraîcheur à l'échelle du quartier grâce à l'évapotranspiration des végétaux qui permet de diminuer jusqu'à 3 °C la température ambiante. Ainsi, sur un toit-terrasse non végétalisé, la température de surface, sous l’effet du rayonnement solaire, peut atteindre 60°C ou 70 °C. Elle sera de 35°C voire de 32 °C s'il est végétalisé. Pour les façades, le phénomène est équivalent, avec des réductions de température mesurées de 3 à 10°C. La nuit, la végétalisation du bâti limite les effets d’ilots de chaleur [12].D’autre part, la végétalisation des toitures et façades permet davantage de confort thermique au sein même du bâtiment, notamment pour les locaux intérieurs sous-jacents.Mettre en œuvre de revêtements d’étanchéité réfléchissants sur les toitures terrassesLes revêtements d’étanchéité de couleur claire disposent d’un fort pouvoir de réflectivité et d’émissivité. Ils permettent de réfléchir le rayonnement solaire incident sans augmenter significativement la température de surface. Celle-ci dépassant rarement les 40 °C, ces revêtements contribuent à lutter contre les îlots de chaleur urbains et peuvent améliorer le confort thermique dans les lieux de vie sous la toiture [13].Valorisez (enfin) les solutions passives peu consommatrices d’énergie dans les politiques d’incitation à la rénovationPourquoi ces solutions sont-elles les grandes absentes des politiques publiques françaises de rénovation énergétique ? Pourquoi ne pas étendre les dispositifs de soutien actuellement limités à l’audit et à la réduction de consommation de chauffage ?Pour atteindre la neutralité carbone d’ici 30 ans, la France n’a pas le luxe de se priver de leviers efficaces qui sont à sa portée. D’autres pays, comme l’Italie et l’Allemagne, l’ont compris et intègre déjà des dispositifs de soutien pour l’installation de volets et stores par exemple. Des mesures fortes doivent être prises au plus vite pour adapter notre pays aux enjeux climatiques.Or, une fenêtre de tir idéale se présente devant nous pour que nous nous donnions les moyens de nos ambitions avec l’adoption avant le 1er semestre 2023 de la 1re loi de programmation quinquennale sur l'énergie et le climat (LPEC), puis avec, l’année suivante, la 3e Programmation pluriannuelle de l’énergie, de la 3e Stratégie nationale bas-carbone et du 3e plan national d’adaptation au changement climatique. Les deux ans à venir vont être décisifs : vous allez dessiner les contours précis de la Stratégie française sur l'énergie et le climat (SFEC) et engager notre pays et les générations futures pour les prochaines décennies.Ces législations doivent être le vecteur d’espoirs et de solutions pour les Français qui souffrent de la surchauffe de leur logement. Nous vous demandons donc d’intégrer au plus vite les moyens passifs d’amélioration de la performance thermique d’été dans les dispositifs d’aides à la rénovation.L’occasion est historique d’être à la hauteur du plus grand défi de l'histoire de l'Humanité. Ne la ratons pas ! » Signataires :Yannick Michon, Président du Groupement ActibaieMohamed Abdelmoumene, Président du comité technique AICVF (Association des Ingénieurs et Techniciens en Climatique, Ventilation et Froid)Jean-Pascal Roche, Président d’ICO (Ingénierie du Confort Objectif 2050)Jean-Luc Buchou, Délégué Général du Cercle Promodul INEF4Damien Racle, Président de CINOV (Fédération des syndicats des métiers de la prestation intellectuelle du conseil, de l'ingénierie et du numérique),Pascal Bresso, Président de la Fédération Française de la Construction PassiveAnne-Sophie Perrissin-Fabert, Déléguée Générale de IGNESPascal Coppens, Président du SFJF (Syndicat Français de Joints et Façades)Bruno Léger, Président du SNFAChristophe Bieber, Elu de l’UMB-FFB (Union des Métiers du Bois)Pascal Housset, Président de l’UMGCCP (Union des Métiers du Génie Climatique, de la Couverture et de la Plomberie)Yannick Hervé, Président de l’UMPI-FFB (Union des Métiers du Plâtre et de l’Isolation)Yannik Beix , Président d’ADVIVET (Association des Toitures et Façades Végétales)Gérald FAURE, Président de la CSFE (Chambre Syndicale Française de l’Etanchéité) [1] Source : étude Ifop pour le Groupement Actibaie – juillet 2022[2] Source : Haut Conseil pour le Climat. Communiqué de presse – Rapport Annuel 2022 diffusé le 29 juin 2022 [3] Source : Citepa [4] Source : SDES, Bilan énergétique de la France [5] Source : Etude Ademe « La climatisation de confort dans les bâtiments résidentiels et tertiaires » - juin 2021 [6] Source : Rapport GIEC - 2022 [7] Source : Centre national de recherches météorologiques [8] Source : étude menée par Guidehouse pour le syndicat européen ES-SO - 2022 [9] Source : Cercle Promodul / INEF4 [10] Source : étude Armines ParisTech, janvier 2013 [11] Source : Rapport Technique DTS/RT/2016/ COMEPOS VELUX [12] Source : "Aménager avec la nature en ville" - Ademe - 2018, "Etude VEgDUD - Rôle du végétal dans le développement urbain durable - Impacts du végétal en ville" - Plante&Cité - 2014, Bouchie - "Rapport d'étude du CSTB pour la RT 2012" – 2011[13] Source : CWA 17890 « Guide to the implementation of cool surfaces for buildings’ envelope to mitigate the Urban Heat Island effects »
Il y a 2 ans et 203 jours

12 acteurs du bâtiment demandent à l’État d'agir pour lutter contre la surchauffe des bâtiments

La problématique de la surchauffe des bâtiments n’étant pas suffisamment prise en compte dans les politiques publiques, ces acteurs alertent les décideurs sur l’urgence de mettre en place des mesures rapidement, afin d’anticiper des étés à venir de plus en plus chaud, menaçant la santé des plus fragiles en période caniculaire.« Madame la Première ministre,La chaleur est tout aussi redoutable que le froid : l’été est devenu synonyme de souffrance thermique pour de nombreux Français. En effet, ils sont 69% à souffrir des températures trop élevées dans leur logement [1]. Une situation qui ne manquera pas de s’aggraver avec le réchauffement climatique et de s’étendre à des périodes autrefois plus clémentes. Rappelons qu’en 2022, la première canicule a eu lieu au printemps. Or, aucune mesure politique n’est prise aujourd’hui pour limiter durablement, efficacement et sans surconsommation excessive d’énergie la surchauffe des logements. Nous, acteurs de la construction, avons des solutions à apporter en adéquation avec les enjeux climatiques et sociétaux. À vous, acteurs politiques, de vous en saisir pour répondre aux attentes des Français en matière de pouvoir d’achat, d’écologie et de santé publique.Atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 est un objectif ambitieux et nous ne pouvons que le saluer. D’aucuns diront cependant qu’il est inaccessible au regard des récentes trajectoires de réduction. Or, il s’agit d’une condition sine qua non pour espérer contenir le réchauffement climatique à +1,5°C, selon le Giec. Malheureusement, l’action climatique de la France est insuffisante. Les experts du Haut Conseil pour le Climat l’ont encore rappelé récemment : la dynamique tricolore reste insuffisante pour tenir les objectifs du Pacte Vert et impose un sursaut de l’action climatique [2].Ne négligez pas le potentiel de rénovation énergétique liée au réchauffement des bâtimentsLa France doit accélérer sa mutation écologique. Si la lutte contre le réchauffement climatique se joue sur tous les fronts, la décarbonisation du secteur du bâtiment constitue un levier essentiel. Responsable de 17% [3] des émissions de gaz à effet de serre en France, le bâtiment (résidentiel et tertiaire) est le plus gros consommateur d’énergie [4]. Rénover l’existant se positionne comme une piste indispensable, si tant est qu’elle soit envisagée dans sa globalité. Le sujet du chauffage a en effet tendance à éclipser les enjeux estivaux. Or, la hausse des températures et les vagues de chaleur, qui se font plus régulières et plus extrêmes, contribuent à l’accroissement de l’inconfort thermique et des inégalités sociales. Le confort d’été, expression communément utilisée dans la réglementation thermique, n’apparaît plus adapté à la situation ; il serait plus juste de parler de souffrance thermique, au vu de l’impact sanitaire que les canicules peuvent avoir sur les Français.Neuf Français sur dix estiment qu’il est capital de trouver des solutions pour réduire le réchauffement de leur habitation [1]. Pour faire baisser la température, les Français ferment les stores et volets (82%), aèrent les pièces la nuit (77%), ferment les fenêtres (62%), utilisent un ventilateur (41%) et/ou un climatiseur (21%). Et près d’un Français sur cinq qui n’en dispose pas déjà à l’intention d’investir dans un système de rafraichissement bien souvent sans avoir recours à un professionnel qui saura l’aiguiller vers des solutions appropriées et efficaces.Le recours à la climatisation doit être raisonné et adaptéEn France, la consommation associée au refroidissement des bâtiments s’élevait en 2020 à 4,9 TWh dans le secteur résidentiel et à 10,6 TWh pour le secteur tertiaire [5].Le recours à la climatisation dans les logements a augmenté de 78% entre 2016 et 2020. Cette technologie est aujourd’hui la source de près de 5% des émissions d’équivalent CO2 du secteur du bâtiment [5].Selon le Giec, la hausse de consommation d’énergie liée au refroidissement dans les bâtiments est estimée de 31 à 73% en Europe du Nord d’ici 2050 et de 165 à 323% d’ici 2100 par rapport à 1996-2005 [6].Un recours non raisonné à la climatisation contribue à alimenter un cercle vicieux : plus il fait chaud, plus la climatisation est utilisée, plus les émissions de gaz à effet de serre augmentent, plus il faut chaud, etc. Les systèmes les moins performants – par exemple les équipements mobiles – participent directement au réchauffement des villes. À titre d’exemple, si la chaleur émise par les climatiseurs double d’ici à 2030, la température pourrait augmenter de 2°C dans Paris [7].Il est urgent d’associer sobriété énergétique et confort des ménages…Dans un contexte de tension énergétique et de contraction du pouvoir d’achat, rappelons que l’énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu’on ne consomme pas. La sobriété énergétique impose que toutes les pistes soient prises en compte. Si le recours à des systèmes de rafraîchissement actif est un besoin légitime auquel il est important de répondre, celui-ci doit être fait en utilisant des technologies performantes, de manière raisonnée et en combinaison avec les mesures passives, non consommatrices d'énergie, qui permettent d’en limiter l’impact énergétique. La consommation liée au refroidissement en sera ainsi réduite au strict nécessaire. Il est également essentiel de faire appel à un professionnel pour le bon dimensionnement et la bonne installation de l’équipement de rafraichissement.La sobriété énergétique est un objectif accessible grâce aux mesures passivesTout comme une bonne isolation permet de limiter les consommations de chauffage, de nombreuses solutions existent pour réduire la surchauffe des bâtiments de manière durable. Peu ou pas consommateurs en énergie, ces équipements et solutions techniques permettent de réconcilier habitabilité des bâtiments en période de fortes chaleurs et sobriété énergétique lorsque des systèmes de rafraîchissement sont présents.Installer des protections solaires motorisées ou automatiséesLimiter la hausse de la température intérieure de 2°C à 5°C en été est possible simplement en s’équipant de stores ou volets. Quant au pilotage automatique des protections solaires, il est loin d’être un gadget de confort : il permet une gestion optimale de ces équipements en fonction des températures et du rayonnement solaire, y compris en l’absence d’occupants.L’utilisation de protections solaires pourrait réduire la consommation d'énergie liée au refroidissement des locaux jusqu'à 60% d'ici 2050. Elle permettrait d'éviter l'émission de 100 millions de tonnes de CO2 et d'économiser 285 milliards d'euros en Europe [8].Un exemple concret avec la ville de Poissy : elle va équiper 15 établissements scolaires de protections solaires. Sur les 6 groupements scolaires déjà rénovés, les résultats sont très encourageants : en période caniculaire, la température intérieure enregistrée est inférieure de 10°C par rapport à l’extérieur et de 5°C par rapport à la même salle de classe non équipée de stores. Une installation qui permettra d’économiser environ 300.000 kWh/an, soit l’équivalent d’une facture d’électricité annuelle de 50.000 €.Améliorer l’inertie thermique des bâtimentsL'inertie thermique correspond à la capacité des matériaux des murs, toitures et isolants à absorber la chaleur ou le froid, puis à restituer le flux thermique en phase de déphasage. Plus un bâtiment a une inertie élevée, plus il sera confortable en période caniculaire. La température intérieure dans le bâtiment peut ainsi être réduite jusqu’à 3°C [9].Par ailleurs, une isolation adaptée de l’enveloppe extérieure du bâtiment contribue également, non seulement à l’efficacité en hiver, mais également à une protection en été.Automatiser l’ouverture des fenêtresComme les volets et les stores, l’ouverture des ouvrants peut être automatisée afin de rafraîchir son habitation au moment où les températures extérieures sont les plus fraîches, en soirée ou la nuit. Le potentiel de rafraichissement activable par le pilotage intelligent de l’ouverture des fenêtres en période estivale a ainsi été mesuré entre 4°C et 5°C [10], [11].D’une manière générale, une attention toute particulière doit être portée à la ventilation du bâtiment afin d’assurer la qualité de l’air intérieur.Végétaliser les bâtimentsLa végétalisation du bâti, toitures et façades végétalisées, participe doublement à l'adaptation contre le réchauffement climatique. Elle permet d’une part d'apporter de la fraîcheur à l'échelle du quartier grâce à l'évapotranspiration des végétaux qui permet de diminuer jusqu'à 3 °C la température ambiante. Ainsi, sur un toit-terrasse non végétalisé, la température de surface, sous l’effet du rayonnement solaire, peut atteindre 60°C ou 70 °C. Elle sera de 35°C voire de 32 °C s'il est végétalisé. Pour les façades, le phénomène est équivalent, avec des réductions de température mesurées de 3 à 10°C. La nuit, la végétalisation du bâti limite les effets d’ilots de chaleur [12].D’autre part, la végétalisation des toitures et façades permet davantage de confort thermique au sein même du bâtiment, notamment pour les locaux intérieurs sous-jacents.Mettre en œuvre de revêtements d’étanchéité réfléchissants sur les toitures terrassesLes revêtements d’étanchéité de couleur claire disposent d’un fort pouvoir de réflectivité et d’émissivité. Ils permettent de réfléchir le rayonnement solaire incident sans augmenter significativement la température de surface. Celle-ci dépassant rarement les 40 °C, ces revêtements contribuent à lutter contre les îlots de chaleur urbains et peuvent améliorer le confort thermique dans les lieux de vie sous la toiture [13].Valorisez (enfin) les solutions passives peu consommatrices d’énergie dans les politiques d’incitation à la rénovationPourquoi ces solutions sont-elles les grandes absentes des politiques publiques françaises de rénovation énergétique ? Pourquoi ne pas étendre les dispositifs de soutien actuellement limités à l’audit et à la réduction de consommation de chauffage ?Pour atteindre la neutralité carbone d’ici 30 ans, la France n’a pas le luxe de se priver de leviers efficaces qui sont à sa portée. D’autres pays, comme l’Italie et l’Allemagne, l’ont compris et intègre déjà des dispositifs de soutien pour l’installation de volets et stores par exemple. Des mesures fortes doivent être prises au plus vite pour adapter notre pays aux enjeux climatiques.Or, une fenêtre de tir idéale se présente devant nous pour que nous nous donnions les moyens de nos ambitions avec l’adoption avant le 1er semestre 2023 de la 1re loi de programmation quinquennale sur l'énergie et le climat (LPEC), puis avec, l’année suivante, la 3e Programmation pluriannuelle de l’énergie, de la 3e Stratégie nationale bas-carbone et du 3e plan national d’adaptation au changement climatique. Les deux ans à venir vont être décisifs : vous allez dessiner les contours précis de la Stratégie française sur l'énergie et le climat (SFEC) et engager notre pays et les générations futures pour les prochaines décennies.Ces législations doivent être le vecteur d’espoirs et de solutions pour les Français qui souffrent de la surchauffe de leur logement. Nous vous demandons donc d’intégrer au plus vite les moyens passifs d’amélioration de la performance thermique d’été dans les dispositifs d’aides à la rénovation.L’occasion est historique d’être à la hauteur du plus grand défi de l'histoire de l'Humanité. Ne la ratons pas ! » Signataires :Yannick Michon, Président du Groupement ActibaieMohamed Abdelmoumene, Président du comité technique AICVF (Association des Ingénieurs et Techniciens en Climatique, Ventilation et Froid)Jean-Pascal Roche, Président d’ICO (Ingénierie du Confort Objectif 2050)Jean-Luc Buchou, Délégué Général du Cercle Promodul INEF4Damien Racle, Président de CINOV (Fédération des syndicats des métiers de la prestation intellectuelle du conseil, de l'ingénierie et du numérique),Pascal Bresso, Président de la Fédération Française de la Construction PassiveAnne-Sophie Perrissin-Fabert, Déléguée Générale de IGNESPascal Coppens, Président du SFJF (Syndicat Français de Joints et Façades)Bruno Léger, Président du SNFAChristophe Bieber, Elu de l’UMB-FFB (Union des Métiers du Bois)Pascal Housset, Président de l’UMGCCP (Union des Métiers du Génie Climatique, de la Couverture et de la Plomberie)Yannick Hervé, Président de l’UMPI-FFB (Union des Métiers du Plâtre et de l’Isolation). [1] Source : étude Ifop pour le Groupement Actibaie – juillet 2022[2] Source : Haut Conseil pour le Climat. Communiqué de presse – Rapport Annuel 2022 diffusé le 29 juin 2022 [3] Source : Citepa [4] Source : SDES, Bilan énergétique de la France [5] Source : Etude Ademe « La climatisation de confort dans les bâtiments résidentiels et tertiaires » - juin 2021 [6] Source : Rapport GIEC - 2022 [7] Source : Centre national de recherches météorologiques [8] Source : étude menée par Guidehouse pour le syndicat européen ES-SO - 2022 [9] Source : Cercle Promodul / INEF4 [10] Source : étude Armines ParisTech, janvier 2013 [11] Source : Rapport Technique DTS/RT/2016/ COMEPOS VELUX [12] Source : "Aménager avec la nature en ville" - Ademe - 2018, "Etude VEgDUD - Rôle du végétal dans le développement urbain durable - Impacts du végétal en ville" - Plante&Cité - 2014, Bouchie - "Rapport d'étude du CSTB pour la RT 2012" – 2011[13] Source : CWA 17890 « Guide to the implementation of cool surfaces for buildings’ envelope to mitigate the Urban Heat Island effects »
Il y a 2 ans et 203 jours

Le bloc-baie One de Soprofen certifié NF CSTB pour une garantie supplémentaire de qualité

Fabriqué en PVC recyclé à hauteur de 60%, ce coffre intégré à la pointe de la technologie a passé avec succès les évaluations et contrôles réalisés par le CSTB selon le référentiel de certification NF Fermetures (NF 202). Il répond ainsi au haut niveau d’exigence attendu par la marque NF en termes de performances sur la base de 7 critères (résistance au vent, perméabilité à l’air, isolation thermique, étanchéité à l’eau, affaiblissement acoustique,...).En parallèle, fidèle à sa démarche d’amélioration continue, SOPROFEN a mobilisé ses équipes pour encore optimiser les qualités certifiées de son bloc-baie qui offre désormais une isolation phonique de 50 dB en standard. A titre d’exemple, un coffre de 200 mm, en configuration derrière linteau équipé d’une grille de ventilation hygroréglable 45m3/h, garantit une isolation acoustique de 46 à 55 dB.De plus, l’excellente inertie du Chrono One, obtenue grâce à différentes solutions de renforts, se voit encore améliorée par l’ajout d’une nouvelle bride externe de reprise au linteau. Celle-ci confère une rigidité supplémentaire à la traverse haute. Enfin, afin d’assurer une compatibilité optimale avec tous les dormants du marché, SOPROFEN a également enrichit la gamme d’adaptateurs en aluminium.Avec cette nouvelle certification, SOPROFEN ouvre la possibilité aux fabricants de fenêtres de faire certifier NF leurs propres menuiseries équipées d’un Chrono One encore plus performant.
Il y a 2 ans et 203 jours

Himacs apporte une finition luxueuse et fonctionnelle à l'intérieur du nouvel hôtel Brooklyn de Leicester

Pour le designer Oliver Redfern : « Squid.inc a une fois de plus été honorée d'être retenue pour concevoir les espaces intérieurs de cette enseigne branchée et de son nouveau site de Leicester, adjacent au stade Welford Road, qui accueille la célèbre équipe de rugby des Leicester Tigers. L'esthétique superpose des décors provenant de périodes et de sources différentes ; une sensibilité anti-slick et anti-entreprise palpable - un lieu où la créativité et la collaboration ont libre cours pour construire une histoire qui apporte le meilleur de Brooklyn à Leicester. »Le résultat est une destination confortable, accueillante avec le charme d’un plateau de tournage.Le bar, le restaurant et le lobby réunis s’appellent Le Lair, un véritable lieu de convivialité ouvert à tous. Au centre de cet espace, la façade du bar est fabriquée en HIMACS Dark Night et présente des lignes diagonales tracées représentant les motifs formés par les câbles de suspension en acier du pont de Brooklyn. Faisant partie de la collection Solids d'HIMACS, le même matériau a également été choisi pour les comptoirs de la réception de l'hôtel.À l'étage, les 191 chambres élégantes de l'hôtel disposent chacune d'une salle de bains dont les plans de toilette sont en HIMACS Alpine White. Tous les éléments HIMACS ont été fournis par Whitehall Fabrications, tandis que le bar et les bureaux de la réception ont été fabriqués par Deanhouse Interiors.Grâce à sa flexibilité et à ses caractéristiques particulières, HIMACS est l'application idéale pour les hôtels et les restaurants. Il crée un impact instantané dans les bars, les salles de réceptions et les clubs les plus branchés, en créant un effet d'ambiance à l'esthétique unique. HIMACS est également ultra-pratique et sûr, car il est robuste et résistant au feu, incroyablement hygiénique et résistant à l'usure, aux taches et aux rayons UV. De plus, sa surface non poreuse rend le matériau complètement imperméable et extrêmement facile à nettoyer. Les propriétés thermoformables d'HIMACS lui permettent également d'être moulé dans n'importe quelle forme et taille, ce qui en fait le matériau parfait pour créer des bars et des zones de réception, ainsi que des plans de toilette pour les salles de bains et les sanitaires.L'absence de joints visibles garantit également un aspect lisse qui empêche la saleté, les bactéries et les virus de s'accumuler sur la surface. Cela fait d'HIMACS un matériau aux propriétés hygiéniques imbattables, garanties par des certifications conformes aux normes internationales LGA et NSF.
Il y a 2 ans et 203 jours

Eco-mobilier agréé par l’Etat pour le recyclage des produits et matériaux de construction du bâtiment

Les fabricants, distributeurs et autres metteurs sur le marché pourront adhérer à l’éco-organisme dans les prochains jours. Pour Dominique Mignon, Présidente d’Eco-mobilier : « Ce nouvel agrément est la reconnaissance des compétences, du professionnalisme et de l’expertise dont nous faisons preuve depuis plus de dix ans sur l’ameublement. Le Conseil d'administration et les équipes sont fiers de cette confiance qui leur est témoignée. » Eco-mobilier devient ecomaison Acteur historique pour le tri, la collecte, le réemploi et le recyclage des éléments d’ameublement et de la literie, Eco-mobilier a étendu en 2022 son activité aux articles de bricolage et de jardin et aux jouets. Avec les produits et matériaux de construction du bâtiment, et bientôt les textiles de décoration, Eco-mobilier devient le premier éco-organisme de la maison multifilière et multimatériaux. Pour Dominique Mignon, Présidente d’Eco-mobilier : « Eco-organisme référent pour tout l’univers de la maison, c’est naturellement qu’Eco-mobilier devient ecomaison. » La campagne d’adhésion auprès des fabricants et distributeurs des PMCB sera signée ecomaison. Pendant plusieurs mois, les deux noms cohabiteront pour opérer une transition fluide auprès des adhérents et partenaires et assurer une continuité de service optimale pour tous. Un accord avec Ecominéro pour apporter une solution globale Un accord de coopération croisée entre ecomaison et Ecominéro - agréé pour la catégorie 1 des matériaux inertes - a été signé pour la prise en charge de tous les matériaux du bâtiment. Ainsi ecomaison et Ecominéro proposeront aux fabricants et distributeurs la possibilité d’adhérer sur les deux catégories sur leurs plateformes respectives. Pour Dominique Mignon, Présidente d’Eco-mobilier : « Apporter une réponse réglementaire et opérationnelle sur les deux catégories, inertes et non inertes, répond à notre volonté de proposer aux adhérents et à leurs clients distributeurs, artisans et particuliers, des solutions globales et simples. »
Il y a 2 ans et 203 jours

Würth France soutient la ligue contre le cancer avec MASTERfleet

MASTERfleet, une solution de gestion des parcs machines pour les clientsMASTERfleet est une solution de location de machines longue durée qui garantit durablement la performance sur plus de 250 machines électroportatives, pneumatiques, filaires et instruments de mesure. Cette solution full service offre choix et sérénité tout en permettant d’optimiser le budget.Découvrez MASTERfleet en vidéo : Une action 2021 renouvelée en 2022En 2021, Würth France avait déjà lancé cette opération de soutien. Cette année, Würth France se réengage en doublant le montant reversé pour chaque contrat signé. C’est ensemble que nous lutterons le plus efficacement !Découvrez la vidéo de la Ligue contre le cancer sur Octobre Rose : Plus d’infos sur MASTERfleet : cliquez ici
Il y a 2 ans et 203 jours

La Grande Mosquée de Paris, monument parisien emblématique, célèbre son centenaire

Le président de la République devrait dévoiler à cette occasion une plaque marquant entre autres la "reconnaissance" de la République pour ses soldats musulmans, a-t-elle indiqué à l'AFP.Construite bien avant les grandes vagues d'immigration, la GMP est la première mosquée métropolitaine érigée à l'ère contemporaine.Il s'agit, pour "les autorités de l'époque", de "rendre un hommage très fort aux musulmans pour leur sacrifice pendant la Première Guerre mondiale", dit à l'AFP le recteur actuel, Chems-Eddine Hafiz.Quelque 70.000 soldats de l'armée française, de confession musulmane, sont morts durant la Première Guerre mondiale, selon une estimation du ministère de la Défense.En 1920, un projet de loi dont le rapporteur est Edouard Herriot, alors député, et qui prévoit un Institut musulman comportant notamment une mosquée, une bibliothèque, une salle de conférence, est voté au Parlement.Fait marquant: il comporte une subvention de "500.000 francs", 15 ans après la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l'Etat. Cela a été permis grâce "à un montage juridique", via un enregistrement au tribunal religieux d'Alger, "alors département français, dans lequel la loi de 1905 ne s'appliquait pas", selon le recteur.Parallèlement, une souscription est lancée dans tout l'empire colonial pour que les musulmans participent à sa construction."Impérialismes européens"En mars 1922, l'orientation de la future salle de prière par rapport à La Mecque est décidée. Le 19 octobre de la même année a lieu l'inauguration solennelle des travaux du futur bâtiment, en présence du maréchal Hubert Lyautey, stratège militaire et figure emblématique de la colonisation française au Maroc, sur un terrain des Hôpitaux de Paris.Quatre ans seront ensuite nécessaires à son édification et la mosquée est officiellement inaugurée en 1926.Sa construction correspondait aussi à "des motifs géostratégiques, en pleine lutte entre impérialismes européens", souligne Dorra Mameri-Chaambi, chercheuse à l'EHESS, qui a consacré une thèse au rôle de la Grande Mosquée dans l'islam en France."Avec les accords Sykes-Picot de 1916, les puissances impériales souhaitaient dépecer l'Empire ottoman. La période était également propice à offrir des gages de sympathie aux sujets musulmans de l'Empire colonial français", et à "conforter la France dans son rôle de puissance musulmane d'Europe", dit-elle.Sadek Sellam, auteur de La France et ses musulmans (Fayard), insiste sur le fait que "plusieurs projets" de mosquées ou d'institutions musulmanes à Paris avaient émergé, notamment dans certains milieux islamophiles, "dès 1846 puis en 1895".Avec son style hispano-mauresque, ses jardins et patios à l'andalouse, ses zelliges et moucharabiehs et son minaret haut de 33 m, l'édifice religieux, flanqué dès l'origine d'un restaurant et d'un hammam, est devenu un bâtiment emblématique de la capitale.Proche du Quartier latin, entre vieux immeubles parisiens et Jardin des plantes, il est classé à l'inventaire des "monuments historiques" depuis 1983. Sa construction est en béton armé avec des matériaux décoratifs (tuiles vertes, faïences, mosaïques, fer forgé) provenant du Maghreb. "C'est clairement une architecture maghrébine" qui a été retenue, observe Mathieu Lours, historien de l'architecture.Pour autant, "avec l'utilisation de techniques modernes - le béton-", mais aussi "l'importance majeure donnée à la coupole", "la recherche d'un grand volume à l'intérieur comme ce que souhaitent les catholiques à la même époque (dans leurs églises), on se dit que c'est vraiment un édifice religieux des années 1920", dit-il.Pour quelques jours, la GMP présente une trentaine de panneaux mettant en avant plusieurs personnalités: le premier directeur de l'institut, Kaddour Ben Ghabrit, le maréchal Lyautey, Edouard Herriot, ou encore l'islamophile Paul Bourdarie, directeur de La Revue indigène, soutien du projet dès 1915.
Il y a 2 ans et 203 jours

La concertation sur la nouvelle réforme de l'assurance chômage est enclenchée

La concertation doit se dérouler "pendant plusieurs semaines" avec des réunions bilatérales et s'achèvera par "une réunion finale le 21 novembre" avec le ministre du Travail Olivier Dussopt, a indiqué le ministère à l'issue de la réunion.Cette concertation découle du projet de loi portant "mesures d'urgence" en vue du "plein emploi", adopté la semaine dernière en première lecture à l'Assemblée nationale.Il enclenche la possibilité, à l'issue de la concertation, de moduler par décret l'assurance chômage afin qu'elle soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé", selon les mots d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.Sur fond de colère sur le pouvoir d'achat, le gouvernement a exclu de toucher au niveau de l'indemnisation.Restent deux paramètres sur lesquels agir: les conditions d'accès à l'assurance chômage et la durée d'indemnisation.Les syndicats ont redit leur opposition à cette modulation, une "usine à gaz" pour Eric Courpotin (CFTC) comme Marylise Léon (CFDT) selon qui elle "ne résoudra en rien les difficultés de recrutement dont les chômeurs ne sont pas responsables".Absente, la CGT a suspendu "toutes les participations aux réunions avec le gouvernement et le patronat" après les réquisitions de grévistes dans les raffineries.Le gouvernement veut agir vite, y voyant une des manières de s'attaquer aux difficultés de recrutement dont se plaignent les entreprises en dépit d'un taux de chômage de 7,4%.Hubert Mongon (Medef) a d'ailleurs invoqué "un marché du travail extrêmement tendu" pour justifier "cette réflexion qui va dans le bon sens". Mais Michel Picon (U2P, artisans, commerçants, libéraux) a émis des "doutes", estimant à l'instar des syndicats "plus important de travailler sur la formation et les freins à l'emploi (logement, garde d'enfants, mobilité...)".L'objectif est que cette modulation entre en vigueur début 2023.Quelle que soit l'issue de la concertation, le dernier mot reviendra au gouvernement, qui pourra changer les règles par simple décret.
Il y a 2 ans et 204 jours

Les retraites devraient être le 1er texte en Conseil des ministres en 2023, annonce Riester

"La Première ministre fera un bilan de ces concertations à la fin de l'année et un texte sera proposé en début d'année prochaine", ce sera "vraisemblablement le premier texte présenté au Conseil des ministres et voté avant la fin de l'hiver", a détaillé le ministre sur Public Sénat."C'est ambitieux et en même temps on prend le temps de la discussion et la concertation", a-t-il ajouté, rappelant qu'Élisabeth Borne "a reçu les différents groupes des partis politiques représentés à l'Assemblée nationale et au Sénat" et que le ministre du Travail Olivier "Dussopt rencontre les organisations syndicales"."On va continuer cette politique qui vise à tenir les engagements qu'avait pris le président de la République de s'assurer de la pérennité du système de retraite", a-t-il précisé.Selon lui, la mobilisation syndicale de mardi n'impactera pas la méthode du gouvernement. "Pourquoi on supprimerait la concertation et le dialogue s'il y a des manifestations?", a-t-il demandé.Les cheffes de file des députés La France insoumise (LFI) Mathilde Panot et Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, avaient redit vendredi à Élisabeth Borne, qui reçoit jusqu'à ce lundi les groupes parlementaires sur la question des retraites, leur ferme opposition à la réforme du gouvernement.Elle doit encore recevoir lundi les chefs des groupes socialistes lundi Boris Vallaud et Patrick Kanner.
Il y a 2 ans et 204 jours

Avec 8.950 défaillances enregistrées au troisième trimestre 2022, la barre des 38.000 défaillances sur 12 mois est franchie

Avec 8.950 procédures collectives ouvertes entre le 1er juillet et le 30 septembre, le niveau des défaillances augmente de 69% comparé à l’été 2021, un taux jamais observé depuis 25 ans. Sur 12 mois glissés, la barre des 38.000 défauts a été franchie. Avec 10.000 procédures de plus sur un an (+34%), la France renoue avec les niveaux de défaillances de l’été 2020, mais reste encore loin des 53.500 procédures observées fin septembre 2019.Dans le détail des secteurs, les activités B2C (commerce de détail, restauration, services à la personne) sont toujours durement fragilisées. Des signaux préoccupants émergent dans le bâtiment (second œuvre, fabrication et négoce de matériaux). Du côté des régions, si tous les territoires sont dans le rouge, la région PACA semble le mieux résister. A l’inverse, les Hauts-de-France - où les défauts ont doublé durant l’été - retrouvent une situation équivalente à 2019. Enfin, la hausse de la sinistralité chez les PME de moins de 50 salariés fait flamber le nombre d’emplois menacés, qui approche désormais 33.000.Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Le nombre des défaillances d’entreprises augmente très vite. Les difficultés, qui se concentraient ces derniers mois sur les activités B2C se propagent et n’épargnent plus les PME. Le contexte économique très tendu mine la confiance des acheteurs et la montée des risques fait trembler les directions financières. Les mauvais chiffres du mois d’août (+ 98% vs. Août 2021), période pourtant traditionnellement plus calme, témoignent de l’urgence de certaines situations. Nous sommes encore loin des 50.000 procédures annuelles mais l’accélération très forte de ces derniers mois pourrait impacter les fournisseurs qui peineraient à gérer la démultiplication soudaine des défauts de clients, a fortiori de PME. 10.000 défaillances de plus sur un an, ce sont aussi de nombreuses factures qui resteront impayées. »Le nombre de défaillances en hausse de 69%, un taux jamais observé en plus de 25 ansLes records se suivent d’une année à l’autre, mais pour des raisons diamétralement opposées. Avec moins de 5500 défaillances, le niveau de sinistralité du 3ème trimestre 2021 était le plus bas jamais observé en 25 ans. Cet été 2022, 8950 entreprises ont défailli entre le 1er juillet et le 30 septembre 2022, c’est 68,5% de plus qu’un an plus tôt. Une hausse record, jamais observée jusqu’à aujourd’hui. Si l’on ne franchit pas encore le seuil des 10.000 procédures de l’été 2019, le retour aux standards d’avant Covid s’accélère.A titre de référence, au cours des 25 dernières années, des hausses de plus de 20% n’ont été observées qu’à trois autres reprises : lors de la crise financière de 2008 (+ 22% au 4ème trimestre 2008 et au 1er trimestre 2009) et au 1er trimestre 2002 (+25%) en comparaison d’un 1er trimestre 2001 perturbé par la grève des juges des tribunaux de commerce.Sur 12 mois glissés, la barre des 38.000 ouvertures de procédure collective est dépassée pour la première fois depuis l’été 2020. Une augmentation de 10.000 défaillances sur un an, qui ne ramène pas pour autant la France à ses niveaux de défauts de septembre 2019 (53.500).Les procédures de sauvegarde restent toujours peu nombreuses (229) au regard de l’ensemble des ouvertures mais en ce 3e trimestre 2022, leur nombre dépasse les seuils d’avant crise. C’est même la valeur estivale la plus haute depuis 2016.Les procédures de redressement judiciaire (RJ) sont en hausse rapide de 63,2% avec 2109 jugements prononcés. Elles représentent toujours moins d’un jugement sur quatre (24%), un taux inférieur aux 30% relevés avant Covid.Les liquidations judiciaires directes (LJ), concentrent encore près des trois quarts (74%) des jugements d’ouverture. Ce taux est nettement supérieur à celui constaté avant la crise sanitaire (68%). Elles ont concerné 6612 entreprises, soit une augmentation de 71,3%.Les entreprises les plus jeunes de plus en plus vulnérablesLes entreprises âgées de zéro à cinq ans concentrent 45% de l’ensemble des ouvertures de procédure. Parmi elles, celles de moins de trois ans, nées avec la crise sanitaire sont durement impactées (+70,6%), un phénomène encore plus marqué chez les entreprises de trois à cinq ans (+81,6%). L’essentiel (86%) des jeunes entreprises défaillantes sont des sociétés commerciales créées sous le statut de SARL ou, de plus en plus, de SAS (dont SASU) peu capitalisées (capital social médian de 2000 euros). Les défaillances de PME accélèrent et retrouvent les seuils de 2019 Les trois quarts des procédures concernent des TPE de moins de trois salariés (6720 sur un total de 8950). Les TPE de trois à neuf salariés comptent 1500 défaillances. Ce sont donc elles qui donnent la tendance trimestrielle. La situation se complique pour les PME de moins de cinquante salariés. 439 PME de dix à dix-neuf salariés ont défailli cet été, c’est 77% de plus qu’il y a un an et désormais plus qu’à l’été 2019 (381). Les PME de vingt à quarante-neuf salariés font face à une accélération encore plus marquée. Ce trimestre, le nombre de défauts a plus que doublé (+111%) pour atteindre 186 ouvertures, soit un niveau approchant celui de l’été 2019 (193). Ces PME défaillantes se situent dans de nombreux secteurs, en particulier le BTP, le transport, la restauration, l’industrie ou le commerce automobile. La plus forte vulnérabilité de ces PME fait flamber le nombre d’emplois menacés, qui approche désormais 33.000. A l’opposé, les sociétés défaillantes de plus de cinquante salariés sont relativement peu nombreuses (55) et tentent de résister (+22%). Les défaillances en hausse dans tous les secteursToutes les régions « dans le rouge » : la PACA résiste mieux, les Hauts de France à la peineLes Hauts de France, seule région à retrouver la sinistralité de 2019 La région enregistre son douzième mois consécutif de hausse du nombre de défaillances d’entreprises et les mois de cet été n’ont pas donné de signes d’amélioration. Les ouvertures de procédure ont plus que doublé (+116%) et dépassent désormais le niveau du 3e trimestre 2019 (875 vs 828).La Corse accuse la plus forte augmentation du nombre de défautsLa région compte 54 entreprises en défaillance ce 3e trimestre contre 21 un an plus tôt soit une augmentation de +157%. Aucune autre région ne présente une dégradation aussi rapide.Dans quatre autres régions, l’augmentation des défaillances d’entreprises dépasse + 80%En Occitanie, les ouvertures de procédure sont en hausse continue depuis neuf mois. L’été marque même une accélération avec un bond de plus de 130% en août. Sur le trimestre ; la région enregistre 814 défauts (+91%).En Auvergne-Rhône-Alpes, la hausse des défaillances, ininterrompue depuis novembre 2021, est plus forte encore cet été 2022 (+87%). La région compte 1050 ouvertures de procédures.En Pays de la Loire, les défauts ont explosé de 314% en août. Sur trois mois la hausse est de 87% (360 procédures).La Normandie a enregistré un mois de juillet très dégradé (+138%) qui a pesé sur la tendance trimestrielle (82%).Trois régions enregistrent une dégradation comprise entre +60% et +80%La Bretagne a enregistré une augmentation de 103% du nombre de défaillances d’entreprises en juillet et 206% en août. A la faveur d’un bien meilleur mois de septembre, la région limite la hausse trimestrielle à +77% ;Le Centre Val de Loire a stabilisé les ouvertures de procédures en septembre mais sur le trimestre l’augmentation reste sensible (+71%).La Bourgogne-Franche-Comté fait à peine mieux que la moyenne nationale (+64%).Trois régions passent juste sous 60% En Nouvelle-Aquitaine, Ile-de-France et Grand Est, l’évolution du nombre de défaillances est comprise entre 58 et 59%.Provence-Alpes-Côte d’Azur, la meilleure performance régionale La région a contenu la hausse des défauts à 31% en août et sous les 5% en septembre. Dans ces conditions, sur trois mois, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur contient l’augmentation à « seulement » 37%. Pour Thierry Millon : « L’hypothèse d’un volume de défaillances d’entreprises contenu sous la barre symbolique des 40.000 en 2022 reste à ce stade plausible mais compromise. Le risque de pénurie d’énergie et l’envolée des prix complexifient fortement l’équation budgétaire des prochains mois pour de très nombreuses entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité. D’autant qu’au-delà des factures qui flambent, s’ajoute la problématique du remboursement des dettes (classiques et/ou PGE) ou auprès des Urssaf. Ces dernières ont joué un rôle tampon durant la crise mais, à l’instar du reste de l’économie, le retour à la normale prévaut et avec lui les échéances de règlement qu’il va falloir tenir. Par conséquent, en début d’année prochaine, les tribunaux pourraient retrouver davantage d’assignations déposées par l’organisme en action en recouvrement. La remontée des défaillances d’entreprises qui semble donc bien irréversible se poursuivra en 2023. Anticipation et prévention, resteront les mots d’ordre. »
Il y a 2 ans et 204 jours

Logement, Conso, Energie : portrait-robot des pires passoires thermiques classées G+

Logement G+, ça veut dire quoi ?La performance énergétique d’un logement est exprimée par une lettre, obtenue grâce au DPE. Les logements les plus efficaces et performants portent la lettre A et les pires la lettre G. D’ailleurs, tous les logements classés F et G sont considérés comme des passoires thermiques et sont les premiers ciblés par les interdictions de location dans la loi Climat et Résilience.511.000 logement classés G+ en France dont 191.000 en location actuellementUne majorité de maisons, construites avant 1948 et chauffées au gazLa Creuse, le Cantal, la Nièvre et l'Allier, départements avec la plus forte densité de "pires" passoires thermiquesPour Audrey Zermati, directrice stratégie du groupe Effy : « À partir de janvier 2023, les logements les plus énergivores ne pourront plus être mis en location**. Une interdiction qui concerne 191.000 logements (dont 140.000 en parc locatif privé). Pour les propriétaires-bailleurs, vendre leur bien n’est pourtant pas incontournable. Car au même titre que les propriétaires-occupants, ils ont accès à un panel d’aides financières pour rénover leur logement et ainsi changer rapidement de classe énergétique. À l’issue des travaux, le logement pourra ainsi rapidement être remis en location, en apportant aux occupants locataires un niveau de confort plus acceptable et des factures moins importantes. »Des maisons construites avant 1948 et majoritairement chauffées au gazOn dénombre à l'heure actuelle en France 511.000 logements classés G+. Parmi eux, 63% sont des maisons. Leur surface est le plus souvent comprise entre 60 et 100m2.La plupart de ces habitations ont été construites avant 1948 (60%). Il s’agit de bâtiments qui ne respectent pas les réglementations thermiques actuelles (RT 2012 voire RE 2020) et n’ont jamais été rénovés.Cela se ressent directement au niveau des énergies de chauffage utilisées, avec une surreprésentation de logements dotés d'installations à énergies fossiles. Ainsi, les passoires thermiques notées G+ sont majoritairement chauffées au gaz (46%) ou au fioul (33%).37% des logements G+ sont actuellement en location. A partir du 1er janvier 2023, il sera interdit de mettre ce type de bien sur le marché locatif ou de renouveler un bail sans faire de travauxSi la majorité des logements classés G+ sont occupées par leur propriétaire (63%), 37% sont aujourd’hui en location.Ces derniers sont concernés directement dès janvier 2023 par l’interdiction de location. A partir de cette date, il ne sera plus possible de proposer de nouveaux biens de ce type à la location ou de renouveler le bail d'un bien classé G+ déjà loué.Une proportion de logements G+ plus élevée dans la Creuse, le Cantal, l’Allier et la NièvreLes logements énergivores sont répartis de manière plutôt homogène entre les agglomérations urbaines et les zones rurales.Certains départements ruraux se distinguent toutefois par leur proportion importante de logements G+ : c’est le cas de la Creuse, du Cantal, de la Nièvre et de l'Allier. À l’inverse, les passoires thermiques notées G+ sont peu nombreuses dans les Bouches-du-Rhône, la Corse du Sud, la Haute-Corse, le Gard et l’Hérault.Sources*Observatoire National de la Rénovation Énergétique - Le parc de logements par classe de performance énergétique au 1er janvier 2022*Fidéli 2020, base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe***Au 1er janvier 2023, les dispositions ne s'appliquent qu'aux nouveaux contrats de location conclus à compter de cette date et en France métropolitaine pour les logements consommant plus de 450 kWh/m² en énergie finale
Il y a 2 ans et 204 jours

Logement, Conso, Energie : portrait robot des pires passoires thermiques classée G+

511.000 logement classés G+ en France dont 191.000 en location actuellementUne majorité de maisons, construites avant 1948 et chauffées au gazLa Creuse, le Cantal, la Nièvre et l'Allier, départements avec la plus forte densité de "pires" passoires thermiquesPour Audrey Zermati, directrice stratégie du groupe Effy : « À partir de janvier 2023, les logements les plus énergivores ne pourront plus être mis en location**. Une interdiction qui concerne 191.000 logements (dont 140.000 en parc locatif privé). Pour les propriétaires-bailleurs, vendre leur bien n’est pourtant pas incontournable. Car au même titre que les propriétaires-occupants, ils ont accès à un panel d’aides financières pour rénover leur logement et ainsi changer rapidement de classe énergétique. À l’issue des travaux, le logement pourra ainsi rapidement être remis en location, en apportant aux occupants locataires un niveau de confort plus acceptable et des factures moins importantes. »Des maisons construites avant 1948 et majoritairement chauffées au gazOn dénombre à l'heure actuelle en France 511.000 logements classés G+. Parmi eux, 63% sont des maisons. Leur surface est le plus souvent comprise entre 60 et 100m2.La plupart de ces habitations ont été construites avant 1948 (60%). Il s’agit de bâtiments qui ne respectent pas les réglementations thermiques actuelles (RT 2012 voire RE 2020) et n’ont jamais été rénovés.Cela se ressent directement au niveau des énergies de chauffage utilisées, avec une surreprésentation de logements dotés d'installations à énergies fossiles. Ainsi, les passoires thermiques notées G+ sont majoritairement chauffées au gaz (46%) ou au fioul (33%).37% des logements G+ sont actuellement en location. A partir du 1er janvier 2023, il sera interdit de mettre ce type de bien sur le marché locatif ou de renouveler un bail sans faire de travauxSi la majorité des logements classés G+ sont occupées par leur propriétaire (63%), 37% sont aujourd’hui en location.Ces derniers sont concernés directement dès janvier 2023 par l’interdiction de location. A partir de cette date, il ne sera plus possible de proposer de nouveaux biens de ce type à la location ou de renouveler le bail d'un bien classé G+ déjà loué.Une proportion de logements G+ plus élevée dans la Creuse, le Cantal, l’Allier et la NièvreLes logements énergivores sont répartis de manière plutôt homogène entre les agglomérations urbaines et les zones rurales.Certains départements ruraux se distinguent toutefois par leur proportion importante de logements G+ : c’est le cas de la Creuse, du Cantal, de la Nièvre et de l'Allier. À l’inverse, les passoires thermiques notées G+ sont peu nombreuses dans les Bouches-du-Rhône, la Corse du Sud, la Haute-Corse, le Gard et l’Hérault.Sources*Observatoire National de la Rénovation Énergétique - Le parc de logements par classe de performance énergétique au 1er janvier 2022*Fidéli 2020, base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe***Au 1er janvier 2023, les dispositions ne s'appliquent qu'aux nouveaux contrats de location conclus à compter de cette date et en France métropolitaine pour les logements consommant plus de 450 kWh/m² en énergie finale
Il y a 2 ans et 204 jours

Étude lumière naturelle et Bluevoûte Therm : un cas d’école

Il en a été de même pour la protection contre l’éblouissement et l’exposition à la lumière directe du soleil, autres critères de recommandations complémentaires et normatifs de ce texte. Inaugurés à l’été 2022, les bâtiments Tellier Brise-Soleil, représentent aujourd’hui un très beau showroom et un site idéal de suivi qualité des produits du Groupe Adexsi dont fait partie Bluetek.Des lanterneaux filants Bluevoûte Therm pour une lumière naturelle efficace et maîtriséeCe ne sont pas moins de 16 lanterneaux Bluevoûte Therm qui ont été posés en toiture. Voici leurs nombres et dimensions :9 unités Bluevoûte Therm corde 3 m X 5 m de longueur,5 unités Bluevoûte Therm corde 3 X 8 m de longueur,2 unités Bluevoûte Therm corde 3 X 25 m de longueur.Ces voûtes à amélioration thermique sont équipées d’un PCA d’une épaisseur de 16 mm intégrant la technologie Pearl Inside. Cette technologie permet l’apport d’une lumière naturelle maîtrisée qui diminue l’effet de serre, complétée d’une performance thermique et acoustique. Ce remplissage apporte aussi une jolie touche design par son effet cristallin.Sécurité incendie, ventilation et rafraîchissement des locauxLes lanterneaux Bluevoûte Therm sont équipés d’ouvrants Exuplus Elec. Ces modules pour le désenfumage naturel permettent, dans le cas d’un incendie, d’assurer leur fonction de DENFC. Les ouvrants permettent aussi une ventilation du bâtiment de façon automatisée ou manuelle.De plus, les ateliers bénéficient d’un Rafraîchissement d’Air par Evaporation, c’est-à-dire d’un procédé dit adiabatique, avec diffusion par gaines textile.Les employés de l’usine Tellier Brise-Soleil disent être satisfaits de ce principe de diffusion en lumière naturelle, tout comme ils le sont du confort d’été.Étude de la lumière naturelleCréé et mis à disposition par Bluetek sur son site web, l’outil de calcul lumière permet d’une façon simple et guidée d’obtenir un Facteur Lumière du Jour (FLJ) en adéquation avec la norme EN 17037.L’outil web permet un calcul simple, avec en amont certaines questions comme, par exemple :Le pourcentage d’autonomie en lumière naturelle souhaité et le nombre de lux.Le type et les dimensions précises du bâtiment.Les options de performances.En aval, l’outil permet une sélection des produits, une simulation claire et un récapitulatif des résultats.Pour l’étude des bâtiments Tellier Brise-Soleil, le choix des produits s’est fait de façon à associer éclairage naturel zénithal en façade (bandeaux lumineux) et voûtes de grandes et petites longueurs en toiture. Ces dernières ont été réparties afin d’homogénéiser au mieux la diffusion de la lumière naturelle à l’intérieur des ateliers. Dans la globalité du projet, le pilotage et la gestion de la lumière artificielle permettent une rationalisation de l’équipement.Tester l’outil lumière depuis le site Bluetek
Il y a 2 ans et 204 jours

Rencontre avec Rémy Montrieux, PDG de Rairies Montrieux, sur la salon Batimat 2022

Batinfo : Pouvez-vous nous présenter l'entreprise Rairies Montrieux et son histoire ?Rémy Montrieux : Rairies-Montrieux est une entreprise qui existe depuis 110 ans. Je suis à sa tête depuis les années 70 et je suis la 5ème génération de la famille à gérer l'entreprise. Du côté Montrieux, je suis la 3ème génération car l'entreprise a été créé en 1910 par mon grand-père. En 1985 nous avons racheté la briqueterie voisine appartenant au côté maternel de ma famille et de ce côté-ci j'étais la 5ème génération. Rairies Montrieux est donc une entreprise familiale, multigénérationnelle porteuse d'un savoir-faire ancré dans la tradition française.À l'origine, l'entreprise était axée sur la fabrication de tomettes et carreaux de sols rustiques en terre cuite. Dans les années 70, le marché des carrelages en terre cuite était un secteur très porteur car il y avait énormément de projets de rénovation de fermettes. Au début des années 2000 l'arrivée du mouvement minimaliste entraina un arrêt brutal du secteur. A la recherche de nouveaux débouchés, nous avons réorienté notre stratégie vers les produits de façade. Ce choix s'est avéré gagnant car aujourd'hui ces produits représentent la grande majorité de notre activité.Batinfo : Quelle est votre positionnement sur le marché aujourd'hui ?Nous produisons aujourd'hui des briques, des carreaux et des plaquettes de parement en terre cuite naturelle ou émaillées pour les sols, murs intérieurs, façades extérieures et aménagement de jardins. Nous continuons à enrichir nos gammes façades dont le succès ne s'est jamais démenti avec une croissance continue depuis leurs lancements, jusqu'à supplanter nos produits historiques et devenir notre activité principale. Cette année encore nous avons ajouté de nouvelles références à notre nuancier afin de permettre à nos clients professionnels, dont beaucoup d'architectes, de réaliser des projets toujours plus personnalisés.Batinfo : Quel est la prochaine étape pour Rairies Montrieux ?Rémy Montrieux : Nous avons évidemment beaucoup de projets pour l'avenir. Nous souhaitons par exemple continuer à moderniser nos outils de production. Nous avions fait le choix dès le départ d'utiliser des chaudières biomasse dans nos usines. L'utilisation du bois pour la cuisson, pour les tomettes et le séchage naturel, nous permet aujourd'hui de maitriser nos coûts en énergie tout en étant plus respectueux de l'environnement en réduisant au maximum la consommation d'énergie fossile.Nous avons également à cœur de travailler sur la pénibilité au travail afin de préserver la santé de nos collaborateurs.Nous allons également poursuivre nos projets sur la réduction et la valorisation de nos déchets et de nos invendus. Nous travaillons actuellement avec l'architecte Gaëtan Engasser de l'Agence Engasser & Associés spécialisé dans l'utilisation de matériaux de récupération pour réaliser des projets uniques et écoresponsables.Nous continuerons bien sur à développer nos gammes de briques de formes et nous pouvons déjà vous annoncer que nous participerons à la construction de plusieurs bâtiments pour un grand événement sportif en 2024.Notre objectif est de passer d'un chiffre-d'affaire de 12 millions d'euros aujourd'hui à 20 millions dans 4 ans.
Il y a 2 ans et 204 jours

Bruno Le Maire appelle à "libérer" dépôts et raffineries pour mettre fin à la pénurie de carburants

Dans la foulée de ces déclarations, le ministère de la Transition énergétique a annoncé de nouvelles réquisitions de personnel dans le dépôts de Feyzin (Rhône) et de Mardyck (Nord)."Le temps de la négociation est passé. Il y a eu une négociation, il y a eu un accord, cela veut dire qu'il faut que force reste à la voix majoritaire", a déclaré Bruno Le Maire au micro de BFMTV, en référence à l'accord conclu la semaine dernière entre TotalEnergies et deux syndicats majoritaires, mais que la CGT rejette.La grève dans les raffineries françaises de TotalEnergies a été reconduite lundi sur cinq sites, a indiqué le coordinateur CGT pour le groupe, Eric Sellini."C'est inacceptable et c'est illégitime", a jugé Bruno Le Maire, ajoutant qu'il fallait "libérer les dépôts de carburants, libérer les raffineries qui sont bloquées et utiliser les moyens de la réquisition".La semaine dernière, le gouvernement avait déjà réquisitionné des salariés de plusieurs dépôts de carburants pour soulager la pression sur les stations-service, dont plus de 30,1% étaient encore en difficulté d'approvisionnement dimanche soir, en rupture de stock pour au moins un produit.Bruno Le Maire a évoqué un "impact réduit" pour la journée de lundi."Notre pays a besoin de fermeté et d'autorité, c'est comme cela que nous rétablirons l'ordre", a-t-il martelé sur BFMTV, ajoutant que la CGT méritait "un mauvais point" pour "le blocage du pays".Le ministre a adopté un ton plus conciliant en parlant de la grève pour les salaires dans plusieurs centrales nucléaires, qui a contraint EDF a repousser le redémarrage de cinq réacteurs, alors que la tension sur l'approvisionnement en énergie pèse toujours sur l'Europe."Je ne veux pas faire des procès d'intention, alors que pour le moment, chez EDF, les choses se passent correctement", a-t-il dit, affirmant que l'Etat actionnaire veillerait toutefois à ce que les engagements d'EDF en matière de production électrique soient tenus."Je souhaite qu'EDF trouve le plus vite possible un accord avec ses représentants syndicaux", a-t-il ajouté.A l'approche de l'hiver, la France est fragilisée en raison d'une production électrique nucléaire au plus bas, liée à des travaux ou à des problèmes de corrosion sur une partie de ses réacteurs nucléaires.
Il y a 2 ans et 204 jours

Grève à la SNCF : Clément Beaune prévoit jusqu'à "un train sur deux" dans certaines régions

"Il aura de fortes perturbations qui seront sans doute très différentes d'une ligne à l'autre, il y a des lignes qui pourront être affectées" avec jusqu'à "un train sur deux" concerné, a-t-il déclaré.Contactée par l'AFP, la SNCF n'a pas confirmé ni infirmé cette information du ministre, renvoyant à la publication de ses estimations en fin d'après-midi. Comme Clément Beaune, elle insiste néanmoins sur le fait que la grève affectera différemment les trains selon les régions."Sans doute que le TGV sera moins affecté", a estimé le ministre, en ajoutant qu'il "faut que les Français qui peuvent décaler [leurs déplacements, NDLR] ou s'organiser [...] anticipent".A la RATP, où les salariés sont aussi appelés à la grève, Clément Beaune espère "un trafic normal" dans le métro et "deux bus sur trois" en Île-de-France.L'appel à la grève a été lancé jeudi par la CGT, premier syndicat représentatif à la SNCF, et Sud-Rail, le troisième, pour demander des hausses de salaires et protester contre les réquisitions dans le secteur de l'énergie, alors que d'autres secteurs pourraient se mobiliser ce jour-là. Les chauffeurs routiers se joindront notamment au mouvement.Le 6 juillet, la direction de la SNCF avait octroyé une augmentation moyenne de 3,7% pour les petits salaires et 2,2% pour les cadres à l'issue d'une journée de grève qui avait perturbé les départs en vacances d'été.
Il y a 2 ans et 204 jours

Rénovation énergétique : l'Assemblée vote un crédit d'impôt contre l'avis du gouvernement

L'aide actuellement proposée aux propriétaires n'a pas permis d'atteindre son objectif, la Cour des Comptes ayant notamment indiqué qu'il n'avait permis en 2021 de faire changer de niveau de performance énergétique que de 2.500 logements, alors que son objectif était de rénover 80.000 passoires thermiques. Le gouvernement en convient mais ne souhaitait pas rétablir un système passant par un crédit d'impôt, jugé inefficace. "Je pense qu'il faut garder la prime mais l'améliorer, la rendre plus attractive", a estimé le ministre des Comptes publics Gabriel Attal devant les députés. Le camp présidentiel a cependant été battu d'une courte tête par les oppositions (92 pour, 88 contre) lors du vote d'un amendement déposé par Les Républicains, soutenu par les groupes de la Nupes (LFI, PS, EELV, PCF) et par le RN. Cet amendement demande au gouvernement de "revoir le dispositif MaPrimeRenov", pour qu'il finance davantage des rénovations globales plutôt que de petits travaux. Et, il prévoit la création d'un crédit d'impôt, sans fixer de seuil ni de taux. Il "ne supprime pas la prime existante, il demande la création d'un crédit d'impôt en plus", a fait valoir Véronique Louwagie, au nom du groupe de droite. Le deuxième amendement adopté vendredi, là aussi malgré un avis défavorable de l'exécutif, concerne les bénévoles. Il vise à transformer en crédit d'impôt une réduction d'impôt déjà existante pour les frais kilométriques qu'ils engagent dans le cadre de leur engagement associatif. Le gouvernement aura tout loisir d'inclure ou non ces amendements adoptés par l'Assemblée dans la version du projet de loi de finances qu'il devrait soumettre la semaine prochaine à la procédure de l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote, sauf motion de censure. Cette semaine, faute de majorité absolue, le camp présidentiel a subi une série de défaites lors de votes d'amendements au cours de l'examen du PLF. Avec en revanche l'aval du gouvernement, les députés ont porté à 3.500 euros par enfant à charge le plafond du crédit d'impôt pour frais de garde des moins de six ans, contre 2.300 euros aujourd'hui. L'Assemblée a ensuite rejeté, suivant l'avis du gouvernement, des amendements de divers bords prévoyant une déductibilité des intérêts d'emprunt de primo-acquérants d'un logement, dès lors que celui-ci répondait aux exigences de construction environnementale. Plus tôt, les députés avaient rejeté des amendements LR, soutenus par Marine Le Pen (RN), qui visaient à créer un crédit d'impôt pour les frais de stérilisation des chats. "Je ne pense pas qu'il faut une niche pour les chats", a lancé dans un sourire le ministre, tout en soulignant l'intérêt du sujet.
Il y a 2 ans et 204 jours

Une villa d’exception équipée de solutions domotiques connectées Legrand

Mayder Iraola, Directrice Générale de J.D.P.S.O. et gérante de la villa Ocean Zen, détaille les prestations du lieu : jacuzzi, piscine, hammam, sauna et bel équipement intérieur. Côté équipements électriques, une installation complète connectée Legrand a été mise en œuvre afin de montrer aux clients l’intérêt de la domotique pour simplifier tous les usages dans la maison.Jérôme Delorme, Président Directeur Général de J.D.P.S.O., a fait le choix d’un partenariat avec Legrand, qui proposait une solution complète. La maison vitrine est donc intégralement équipée en Legrand :Armoire électrique puissance LegrandSolution domotique MyHOME LegrandBaies VDI LegrandAppareillage Living Now de LegrandPortier vidéo classe 300EOS with Netatmo de BticinoCaméras extérieures Netatmo Présence NOC PRODétecteurs de fumée connectés NetatmoBorne de recharge rapide pour véhicules électriques GREEN’UP LegrandJérôme Delorme présente dans ce reportage chantier l’intérêt du portier vidéo connecté Classe 300EOS with Netatmo de Legrand : il permet de garder un œil sur l’entrée grâce aux caméras extérieures Netatmoil est relié aux détecteurs de fumée connectésil intègre la commande vocale pour allumer et éteindre les lumières et ouvrir et fermer les volets roulants grâce à la voix !
Il y a 2 ans et 204 jours

Modules de comptage d’énergie GE550 de Giacomini avec vanne de régulation et d’équilibrage dynamique prêt à monter dans les gaines palières

Afin d’apporter une réponse globale à la distribution du chauffage collectif et du comptage d’énergie pour une répartition équitable des charges de copropriétés et locatives, GIACOMINI a développé la gamme de modules GE550.Spécialiste dans la production de composants et de systèmes hydrauliques, GIACOMINI est l’acteur incontournable des éléments dédiés aux solutions de chauffage et au plancher chauffant basse température et/ou rafraîchissant. Afin d’apporter une réponse globale à la distribution du chauffage collectif et du comptage d’énergie pour une répartition équitable des charges de copropriétés et locatives, GIACOMINI a développé la gamme de modules GE550.Conçus pour s’installer dans les gaines palières, les modules sont équipés d’une vanne d’équilibrage pour une distribution hydraulique optimale tout en assurant des réelles économies d’énergie et sont également dotés d’une manchette d’attente pour le raccordement d’un compteur.Des kits faciles à installerImaginé pour optimiser la gestion et le comptage d’énergie du chauffage collectif des copropriétés et des logements locatifs neufs ou rénovés, GIACOMINI a développé sa solution de distribution hydraulique GE550. Proposé en kits prêts à monter pour faciliter leur installation par les professionnels dans les gaines palières, la gamme de modules GE550 se décline en 5 références pour alimenter de 2 à 6 logements :Réf. GE550Y392 : 2 sortiesRéf. GE550Y393 : 3 sortiesRéf. GE550Y394 : 4 sortiesRéf. GE550Y395 : 5 sortiesRéf. GE550Y396 : 6 sortiesDes modules tout équipésLes modules de comptage d’énergie GE550 de GIACOMINI se composent de deux collecteurs - un départ 1’’ et un retour 1’’ avec raccordements 3⁄4’’ - chacun d’eux étant dotés d’un filtre, d’un bouchon de terminaison 1’’ Type R592 présent au catalogue de GIACOMINI, de vannes d’isolement dont une équipée d’une prise M10 femelle pour la connexion d’une sonde immergée, nécessaire au comptage au départ et à la sortie des collecteurs pour un calcul précis des calories consommées dans chaque logement. En outre, les modules sont également équipés d’une manchette d’attente en laiton, emplacement dédié au compteur d’énergie (non fourni).L’assurance d’un débit d’eau constantLe collecteur de départ est équipé, en série, de la vanne de régulation et d’équilibrage dynamique R206A du fabricant. Celle-ci assure un débit constant grâce à son piston qui maintient une pression constante après réglage manuel à aide de sa bague prévue à cet effet. Motorisable, la vanne peut également réguler le débit automatiquement avec le moteur K281 ou le micromoteur R473 proposé en option par GIACOMINI.Caractéristiques techniques des modules GE550 de GIACOMINIPression nominale : 16 barPression différentielle minimum : 25 kPaPlage de débit : 35 à 520 L/hPression différentielle maximum : 400 kPa (avec micromoteur R473)800 kPa (avec moteur K281)
Il y a 2 ans et 204 jours

André Dot, nouveau Président de Promotoit

PROMOTOIT, association de 7 entreprises industrielles majeures dans la fabrication de matériaux de construction pour la toiture (EDILIANS, ISOVER, TERREAL, UNILIN INSULATION, VELUX, VMZINC, WIENERBERGER) a été créée en 2005 pour nourrir le débat entre les acteurs du bâtiment sur le rôle du toit en pente dans la construction durable : respect de l’environnement, optimisation du foncier, performance énergétique et humanisation des espaces de vie.Pour André DOT, nouveau Président de Promotoit : « Le toit – 5ème façade de nos bâtiments - a un rôle essentiel à jouer dans l’aménagement des villes et des territoires ainsi que dans la conception d’un habitat durable. Dans le prolongement des actions engagées par Pascal Casanova, je m’attacherai à valoriser les vertus des toits en pente, plus que jamais porteurs de solutions face aux enjeux de notre société en matière de logement, et d’environnement. » André DOT, 57 ans, diplômé de NEOMA Business School à Reims, dispose de plus de 30 ans d’expérience professionnelle à des postes de direction commerciale, direction marketing et direction générale dans le secteur de l’équipement de la maison et de l’équipement domestique, en France et à l’international. Il débute sa carrière chez Idéal Standard et Moulinex et intègre en octobre 2001 le Groupe SEB. Il y occupe le poste de Directeur Marketing d’une BU puis est nommé Directeur Marketing France en avril 2006. En janvier 2011, il devient Directeur Général du Groupe SEB Canada, puis Directeur Général du Groupe SEB France, fonction qu’il occupait depuis avril 2014 avant de rejoindre VELUX France en tant que Président en mars 2020.
Il y a 2 ans et 204 jours

Très affecté pendant la crise sanitaire, AccorInvest voit son activité se redresser nettement

Sur les six premiers mois de 2021, le chiffre d'affaires n'était que de 500 millions d'euros, rappelle le groupe, investisseur et exploitant d'un parc immobilier de 782 hôtels dans 27 pays, dans un communiqué publié mercredi. Situé à 95% en Europe, mais aussi en Amérique latine et Asie, ce parc emploie 23.000 salariés.Après un premier trimestre 2022 encore pénalisé par la crise sanitaire, "l'activité a fortement repris" dans tous les pays, indique AccorInvest, autrefois pôle immobilier d'Accor qui n'en possède plus que 30%, un niveau de participation figé jusqu'en mai 2023.En juin, le taux d'occupation moyen du parc, constitué d'établissements économiques et milieu de gamme sous enseignes Accor (Ibis, Novotel, Mercure...) est remonté à 77%, restant toutefois encore de 7 points inférieur à celui de 2019, la clientèle internationale long courrier et l'activité d'affaires générée par les salons et les foires n'étant pas encore revenues.Le revenu par chambre vendue (RevPar) est "équivalent à celui de 2019, à périmètre constant", toujours en juin, avec un prix moyen au-dessus de 100 euros, soit 8% de plus qu'en 2019 à périmètre constant, indique AccorInvest. Quant à l'activité de juillet et août, elle a été meilleure que celle de 2019, "principalement grâce aux prix pratiqués", la tendance restant bonne en septembre, a précisé à l'AFP son PDG Gilles Clavié."Nous tirons aujourd'hui les bénéfices du plan de transformation qui a deux ans d'existence, grâce auquel notre marge se maintient malgré l'inflation et la hausse du coût de l'énergie", estime-t-il. "Avoir deux activités, l'immobilier et les opérations, c'est une grande force, cela nous permet d'engranger de la valeur et de nous redresser", affirme le PDG.Après avoir vu son chiffre d'affaires fondre de 70% entre 2019 et 2020, du fait de la crise sanitaire, le groupe avait souscrit un Prêt garanti par l'Etat (PGE) massif de 477 millions d'euros -qu'il commencera à rembourser en 2025-, et annoncé supprimer 1.900 emplois.AccorInvest, qui avait vu sa dette bondir à 5 milliards d'euros -elle a été ramenée à 4,2 milliards, a précisé M. Clavié -avait aussi dû procéder à une augmentation de capital du même montant exactement que celui du PGE, soit 477 millions d'euros.Tombée à 7,3 milliards d'euros "au creux de la vague", dit-il, la valeur des actifs est remontée à 8,5 milliards à fin juin, alors que 375 millions d'euros d'actifs ont été cédés, en Afrique et en Australie notamment, pour permettre au groupe de se recentrer sur l'Europe.
Il y a 2 ans et 204 jours

A Londres, la nouvelle vie de l'emblématique centrale électrique de Battersea

Située au sud de la Tamise, la réhabilitation de la centrale construite dans les années 1930 est le dernier exemple en date des projets de transformation d'anciens sites industriels de la capitale britannique.Entamés en juillet 2013, les travaux qui auront coûté 9 milliards de livres (environ 10,2 milliards d'euros) ont pris fin et le site ouvre vendredi au public.Ses 16 hectares accueillent désormais plus de 250 boutiques, cafés et restaurants, plus de 270.000 m2 d'espaces commerciaux ainsi que des appartements, un théâtre, un hôtel, un espace événementiel et 24 hectares de jardins.Au total, les concepteurs du projet estiment que 25.000 personnes vivront ou travailleront sur le site, résultat du "plus minutieux projet de restauration d'un bâtiment post-industriel de Londres", selon Ben Walker, de l'agence LDA Design qui y a contribué.Devenue culte depuis que le groupe Pink Floyd en a fait la couverture de son album Animals en 1977, la centrale avait auparavant fait l'objet de nombreuses critiques. Au début de sa construction, la stabilité de ses cheminées avait été mise en doute, et certains sceptiques l'avait qualifiée de "gigantesque et inutilement laide".Au plus fort de son activité, la centrale produisait un cinquième de l'électricité consommée à Londres, fournissant notamment le palais de Buckingham et le Parlement.Mais dans les années 1970, son utilité avait diminué, avec la montée en puissance de nouvelles sources de production d'électricité dans l'estuaire de la Tamise. Une première unité de la centrale avait été mise à l'arrêt en 1975, et la seconde en 1983.Plusieurs projets avortés avaient ensuite tenté de réhabiliter le bâtiment, qui a progressivement perdu sa toiture et est tombé petit à petit en ruine. Jusqu'à son rachat en 2012 par un consortium d'investisseurs malaisiens. Les architectes ont dû faire face à de nombreux défis pour transformer la centrale, notamment pour respecter la vision de l'architecte Giles Gilbert Scott, qui a joué un rôle majeur dans sa construction, en créant de "nouveaux et immenses espaces".Bijou Art décoAprès avoir craché de la fumée pendant un demi-siècle, les quatre cheminées de 8,4 mètres de diamètres avaient notamment souffert de la corrosion et elles ont dû être démontées avant d'être reconstruites à l'identique.Désormais, les visiteurs pourront monter au somment de l'une d'entre elles via un ascenseur en verre pour profiter d'une vue panoramique sur Londres. D'autres éléments du bâtiment d'origine ont été conservés, comme l'espace qui abritait la turbine de la première unité de la centrale, un bijou Art déco. Autre trace du passé du site: le quai de 133 mètres de long qui servait à charger le charbon depuis la rivière est désormais bordé de boutiques et de restaurants.La centrale de Battersea est la dernière sur une longue liste de sites industriels rénovés dans la capitale britannique.Une autre centrale électrique londonienne, celle de Bankside, également conçue par Giles Gilbert Scott, abrite ainsi depuis 2000 la Tate Modern, le musée d'art moderne de Londres.Pour Tom Goodaal, associé du cabinet Related Argent, spécialiste des rénovations urbaines et qui a notamment travaillé sur la réhabilitation de la gare de King's Cross à Londres, Battersea va susciter un grand attrait car elle est un exemple de ce que peut être "le mélange heureux de l'ancien et du moderne".Mais son succès sur le long terme viendra de "la magie" qui pourra advenir dans la manière dont le public prendra possession de ses espaces. "Ce sera la capacité des gens à déambuler entre les bâtiments et à en profiter sans avoir besoin de faire partie d'un club particulier qui lui donnera sa vraie valeur", ajoute-t-il.
Il y a 2 ans et 205 jours

Le street art au secours des rues décaties de Johannesburg

Bongani Mahlathi de son vrai nom, 32 ans, est une figure d'un mouvement artistique qui s'est emparé depuis plusieurs années des immeubles du centre urbain. Et ses portraits aux visages noirs et blancs, qui laissent la couleur à des fonds souvent inspirés des tissus traditionnels africains, ont aujourd'hui une valeur commerciale.Sa dernière réalisation en cours est une commande, payée quelques milliers d'euros, d'une des plus grandes plateformes mondiales de musique en streaming: les portraits de quatre artistes locaux, parmi lesquels la chanteuse d'afro soul Simphiwe Dana ou la sensation amapiano Nobuhle, apparaissent peu à peu sur ce mur de Johannesburg, mélange de bars branchés et entrepôts délabrés."Dbongz" avait déjà réalisé une série de portraits en hommage à des artistes sud-africains décédés, sur d'énormes piliers de béton soutenant l'autoroute, dans le quartier culturel de Newtown."L'art a changé l'environnement et la façon dont les gens pensent la ville. Ils voient maintenant une ville lumineuse, alors qu'elle était avant terne, quelconque et aussi un peu craignos", explique-t-il à l'AFP.Originaire du township de Mohlakeng, dans l'ouest de Johannesburg, l'artiste noir est aussi connu pour ses immenses portraits d'enfants réalisés dans leurs quartiers déshérités de la périphérie."Ca donne confiance aux gens, ça leur fait du bien de se voir dans une lumière différente, plus grands que dans leur quotidien pas toujours fameux", dit-il.Faire revivre le centreLe centre historique de l'agglomération de six millions d'âmes a sombré dans une ère de dégradations et d'incurie d'abord dans les années 1980 lors des sanctions internationales imposées contre le régime de l'apartheid. Puis lorsque dans la foulée de l'élection de Nelson Mandela en 1994, les Sud-Africains blancs ont fui, emportant avec eux les commerces, vers les banlieues cossues protégées par de hauts murs.Des immeubles entiers ont été abandonnés, les entrées des hôtels ont été murées, laissant souvent là tout le mobilier.Au début des années 2000, ces propriétés vacantes sont finalement devenues le terrain de jeu d'entrepreneurs audacieux. Des étages entiers d'anciens bureaux ont été transformés en appartements, dans un centre-ville qui cherche à se renouveler depuis des années.Des tours laissées à l'abandon ont été transformées en logements à loyers modérés. L'une de ces façades a repris des couleurs grâce à l'artiste Hannelie Coetzee, avec le portrait d'une femme sur 166 mètres carrés, réalisé à partir de plus de 2.000 assiettes, soucoupes et bols."La ville est un lieu froid, bétonné, très quadrillé. L'art y apporte une douceur ou un moment de réflexion auquel on ne s'attend pas forcément", dit-elle.La chevelure qui monte dans les étages s'inspire de la façon dont les Sud-Africaines adaptent des coiffures traditionnelles pour leur donner un côté branché.Connu pour son portrait emblématique de Barack Obama avec le message "HOPE" (espoir, ndlr), l'Américain Shepherd Fairey a posé aussi son empreinte sur la ville avec un portrait de Nelson Mandela sur un immeuble de dix étages qui domine la ville. Là aussi une commande, du promoteur immobilier sud-africain, Adam Levy.Ces œuvres, de manière subliminale, donnent aux gens "la sensation qu'ils comptent, qu'on s'intéresse à eux", elles montrent "qu'il existe une sorte de machine en coulisses qui s'intéresse" à la vie du quartier, relève l'homme d'affaires. Ce qui peut induire l'envie de rendre au collectif et lancer ainsi un cercle vertueux."C'est comme ça qu'on commence à bâtir une culture", dit-il.
Il y a 2 ans et 206 jours

Aux Etats-Unis, les normes de reconstruction après un ouragan sont celles du "climat du passé"

Gavin Smith, professeur de planification environnementale à l'université de Caroline du Nord, a travaillé pour plusieurs Etats américains après le passage d'ouragans, dont Katrina au Mississippi et Matthew en Caroline du Nord.Selon lui, les normes de reconstruction actuelles ne sont pas à la hauteur des défis posés par le changement climatique, mais les corriger réclamera une réelle "volonté politique".Question : Quelles sont les règles pour reconstruire après un ouragan, et sont-elles adaptées au changement climatique ?Réponse : Les villes doivent respecter les normes en place localement avant que la tempête ne frappe.Aux Etats-Unis, nous avons un programme national d'assurance pour les inondations (géré par l'agence fédérale chargée des catastrophes naturelles, la Fema, NDLR). Pour qu'une localité rejoigne le programme, elle doit adopter certaines normes de réduction des risques d'inondation. Cela inclut des normes de construction et d'aménagement du territoire.Ensuite, si une maison est endommagée par une tempête à plus de 50% de sa valeur, elle doit être reconstruite en respectant ces codes.La norme est de reconstruire dans l'optique d'une inondation tous les 100 ans, soit un risque de 1% par an. Mais à l'ère du changement climatique, cette "inondation centenaire" arrive de plus en plus souvent. La plupart des normes de réduction des risques reflètent souvent le climat du passé.Par exemple, nous avons dépensé 14 milliards de dollars pour reconstruire le système de digues à La Nouvelle-Orléans (en Louisiane, NDLR) après l'ouragan Katrina. Il a été reconstruit selon le risque d'inondation de 1% par an. Donc on pourrait dire, à l'ère du changement climatique, que ces digues sont déjà obsolètes.Q : Qu'attendez-vous des responsables politiques ?R : Les désastres peuvent représenter des opportunités pour reconstruire de façon plus sûre.Si nous continuons à dépenser des centaines de millions de dollars pour reconstruire ces villes, nous devons réclamer qu'elles adoptent de meilleures normes. Mais cela demande de la volonté politique, à la fois chez les membres du Congrès et chez les responsables locaux.Ce sont des questions difficiles, se chiffrant à des milliers de milliards de dollars.Vous aurez le secteur privé qui dira: "Il faut éviter ces réglementations, car nous devons reconstruire vite". Cela demande du courage politique pour un maire ou un gouverneur de dire: "Non, nous devons faire ce qui est judicieux sur le long terme".Malheureusement, les gens ne sont pas élus en disant: "Je vais imposer des standards plus contraignants". Ce n'est pas un slogan gagnant. Il faut la volonté politique pour dire, ça suffit, nous devons adopter de meilleures normes, cela va prendre du temps, coûter plus cher, et les gens pourraient avoir à mettre la main au porte-monnaie.Cela dit, nous devons aussi inclure de l'équité dans le développement de ces normes. Les pêcheurs de crabes, qui vivent dans de modestes maisons sur l'eau, si on adopte des normes plus contraignantes, pourront-ils payer ?Q : A quoi ressembleraient de meilleures normes ?R : Un moyen simple de réfléchir à cela est de parler du "où" et du "comment" construire face aux catastrophes naturelles, y compris celles exacerbées par le changement climatique.Le "comment" inclut l'élévation des structures, des normes plus strictes de résistance au vent, comme de meilleures tuiles, le renforcement d'infrastructures --systèmes de communication, ponts, routes, digues... On peut aussi protéger les dunes naturelles.Le "où" est ce que l'on appelle l'aménagement du territoire. Doit-on construire un hôpital ou une école dans une zone sujette à la montée des eaux ? Probablement pas.Une ville peut choisir d'interdire de construire à moins de 200 mètres de la plage. Ou adopter une stratégie de désinvestissement dans les zones à fort risque. C'est très difficile politiquement, mais cela se fait à petite échelle. La résilience, c'est une série de mesures protectrices. Si une digue est votre seule protection et qu'elle échoue, pour moi ce n'est pas de la résilience.
Il y a 2 ans et 206 jours

La Russie ordonne la réparation du pont de Crimée avant le 1er juillet 2023

Le gouvernement "détermine la date limite pour la fin des contrats d'Etat pour l'exécution des travaux au 1er juillet 2023", selon un arrêté signé par le Premier ministre russe, Mikhaïl Michoustine.Le pont de Crimée, symbole de l'annexion de la péninsule ukrainienne éponyme et crucial pour le ravitaillement des troupes russes engagées en Ukraine, a été partiellement détruit par une attaque au camion piégé, selon Moscou.Les services de sécurité russes (FSB) ont affirmé que cette "attaque terroriste" a été organisée par les renseignements militaires ukrainiens, assurant qu'un agent de Kiev avait coordonné le transit des explosifs à travers plusieurs pays et avait été en contact avec différents intermédiaires.En réponse, la Russie a mené lundi et mardi des bombardements massifs à travers l'Ukraine, visant notamment des infrastructures énergétiques civiles qui ont provoqué de nombreuses coupures d'électricité et d'eau. Mercredi, le FSB a dit avoir arrêté huit personnes - cinq Russes et "trois citoyens ukrainiens et arméniens" - suspectées de participation dans cette attaque.La circulation routière et ferroviaire a toutefois repris partiellement depuis plusieurs jours sur le pont.
Il y a 2 ans et 207 jours

La gauche parisienne toujours fracturée sur l'urbanisme

"C'est une déclaration de guerre contre la porte de Montreuil, un des quartiers les plus populaires de Paris". L'élue communiste Raphaëlle Primet n'a pas goûté le vœu de ses alliés écologistes, assis juste à côté d'elle dans l'hémicycle du Conseil de Paris.Un vœu adopté jeudi grâce aux voix de l'opposition de la droite et du centre... contre les socialistes et communistes, autres composantes de la majorité de gauche d'Anne Hidalgo.Le texte, juridiquement non contraignant, demande la remise à plat du projet à 100 millions d'euros porté par la mairie pour cette entrée inhospitalière de l'est de la capitale.Ce projet prévoit la transformation d'un rond-point routier, situé au-dessus du périphérique, en "place" végétalisée de 3,5 hectares, mais surtout la construction d'une dizaine d'immeubles rassemblant "toutes les formes de l'économie actuelle, plus durable, plus équitable, plus solidaire", selon la mairie.Pour ou contre les bureauxEn somme, une vision idéalisée de l'attractivité au service des habitants. "Il faut des bureaux à l'est" pour un rééquilibrage avec l'ouest parisien, insiste l'adjoint à la construction Jacques Baudrier, élu du XXe arrondissement qui porte depuis des années ce projet pour le "coin le plus moche de Paris".L'élu communiste est donc particulièrement remonté contre ses collègues de la majorité. "Les Verts n'ont rien dit pendant dix ans" et une remise à plat reviendrait à "repartir pour dix ans" de concertations, peste-t-il, alors que les travaux doivent réellement démarrer en 2023 pour aboutir en 2029."Ce n'est pas vrai", répond Nathalie Maquoi, élue écologiste de l'arrondissement, qui défend un "aménagement plus sobre" avec des bâtiments "bas" et une "préservation des arbres", alors qu'environ 180 devaient être abattus à l'origine.Pour Mme Maquoi, le projet porté par la maire Anne Hidalgo et son équipe est "un projet de rupture plutôt que de faire du lien", une "belle muraille entre Paris et Montreuil alors qu'il y a déjà des immeubles très haut".Les écologistes s'opposent en particulier aux "60.000 m2 de bureaux" prévus, inutiles selon Nathalie Maquoi et qui "vont augmenter le phénomène d'îlots de chaleur" et "empêcheront la mutation future du périphérique".La transformation de l'anneau routier en "nouvelle ceinture verte" de la capitale est un objectif partagé des écologistes et socialistes.Mais là aussi, ils ne sont pas d'accord sur la manière d'y parvenir. Les premiers ont demandé l'interdiction des constructions dans un rayon de 150 m pour préserver les habitants de la pollution, et la nature.Les seconds, qui voient aussi le foncier comme un moyen d'accélérer la mutation de l'axe rapide en "boulevard" urbain, ont accepté de revoir tous les projets à ses abords.L'héritage de MissikaOpposés aux grands projets de l'ex-adjoint à l'urbanisme Jean-Louis Missika, situés principalement aux abords du périphérique, là où se situent les dernières opportunités foncières, les écologistes ont le vent en poupe. Si les tours Duo (XIIIe) ont vu le jour, et que le chantier de la Tour Triangle (XVe) a démarré après des années de retard, celui de Mille Arbres (XVIIe) a été retoqué par la justice. En interne, les écologistes ont obtenu la remise à plat de deux autres zones à aménager, Bercy-Charenton (XIIe) et Bruneseau (XIIIe)."Les tours de hauteur, c'était une aberration écologique", estime le conseiller EELV Emile Meunier, pour qui "la ville de demain ne pourra plus être densifiée comme elle a pu l'être jusqu'à présent".Le président de la commission urbanisme et logement du Conseil de Paris égratigne aussi les petits projets urbains de la majorité, dès lors qu'ils densifient un îlot et grignotent un coin de verdure."Ce ne sont pas les standards qu'on veut pour Paris", a-t-il ainsi dit jeudi, au sujet d'un projet dans le XVIIIe.Les écologistes "ne veulent plus rien construire", soupire Jacques Baudrier. "Ne défendre que les arbres... les habitants, c'est aussi du vivant", soutient l'adjoint à la construction.
Il y a 2 ans et 207 jours

Tensions de recrutement : Dussopt annonce un nouveau plan pour "agir sur tous les fronts"

Le précédent gouvernement avait lancé en septembre 2021, un plan dédié passant par le déblocage d'1,4 milliard d'euros, dont 900 millions pour 2021 et le reste en 2022 pour former davantage de salariés et demandeurs d'emploi. Le ministre assure que "les résultats sont là: 380.000 demandeurs d'emploi ont été accompagnés en un an vers l'emploi, dont 280.000 chômeurs de longue durée et parmi ces derniers, 146.000 de très longue durée. Plus d'un million d'emplois ont également été pourvus par Pôle emploi sur la période".Avec le nouveau plan, "il s'agit d'aller plus loin et avec plus d'efficacité", dit-il, assurant vouloir "agir sur tous les fronts".Il cite notamment la réforme de l'assurance chômage qui se profile et sur laquelle s'ouvrent lundi des concertations, "pour encore accélérer le retour vers l'emploi". Il met aussi en avant les "efforts de formation"."Dès ce vendredi, nous allons mettre en place de nouvelles actions avec Pôle emploi pour créer dans les territoires des viviers de demandeurs d'emploi, qui seront vite mobilisables et employables pour pourvoir les métiers les plus en tension", poursuit le ministre.Chaque agence constituera un "vivier" de 100 à 150 demandeurs d'emploi pour répondre aux besoins de recrutement de trois secteurs "les plus en tension" -l'hôtellerie-restauration, la santé et le transport-entreposage-, détaille le ministre. L'idée est qu'ils soient "rapidement opérationnels" grâce à une formation courte. Le mécanisme pourra être adapté en fonction des besoins des territoires.Le ministre affirme aussi vouloir continuer à "renforcer le contrôle en recherche d'emploi de ceux susceptibles de travailler dans un métier en tension". "Nous demandons une plus grande sévérité quand ces demandeurs d'emploi ne viennent pas à un jobdating avec des entreprises qui recrutent", dit-il, affirmant que "fin 2022, 500.000 contrôles auront été effectués". A titre de comparaison, Pôle emploi a fait de l'ordre de 400.000 contrôles en 2019.M. Dussopt précise que le plan n'a "pas d'objectifs chiffrés". "Si 100.000 personnes retrouvent un travail avec ce plan ce sera bien, 200.000 mieux et 400.000 encore mieux...", dit-il.
Il y a 2 ans et 207 jours

Habiter une planète qui se réchauffe : Abécédaire de la transition de la construction et des matériaux

A. Acier (vert)Pour construire les 246 milliards de mètres carrés qui ont vu le jour en 2020 sur la planète (+1% par rapport à 2019), le ciment et l'acier restent de loin les deux premiers matériaux utilisés et les plus émetteurs de CO2.Pour verdir la construction, les sidérurgistes, surtout en Europe, prévoient de produire un acier "vert" d'ici 2050 en remplaçant le charbon émetteur de CO2 par de l'hydrogène vert pour fondre le minerai de fer. Mais les investissements à prévoir sont gigantesques et cela revient à augmenter les coûts d'au moins "30%", prévient Christian Gollier, directeur général de la Toulouse school of economics.B. Béton + ciment Quatorze milliards de mètres cubes de béton sont coulés par an selon l'Association mondiale du ciment et du béton basée à Londres.La Chine seule, entre 2011 et 2013, a consommé 50% de plus de ciment que les Etats-Unis durant tout le XXe siècle, souligne le géographe britannique David Harvey. Or le béton émet plus de CO2 que l'aviation en raison de la présence de ciment, dont le liant, baptisé clinker, doit être chauffé à 1.400 degrés pour sa fabrication.Un espoir scientifique même ténu: par biomimétisme avec les coraux, il est possible de fabriquer un ciment à partir de carbonate de calcium, qui séquestre du CO2!En attendant, pour la construction de masse, tout le secteur mise sur des bétons décarbonés, notamment en remplaçant le liant du ciment par du "laitier", un déchet de sidérurgie. Mais la "sidérurgie est elle-même très émettrice de CO2", relève Christine Leconte, présidente du Conseil de l'ordre des architectes en France qui parie plutôt sur des matières "locales", terre ou pierre, pour réduire les émissions.C. Climatisation - chauffage Selon une étude du laboratoire national des énergies renouvelables de Palo Alto (Etats-Unis) parue en mars, la climatisation est responsable à elle seule de 4% des émissions mondiales. Cercle vicieux: plus la planète se réchauffe, plus les climatiseurs se multiplient.Certains architectes comme le zimbabwéen Mick Pearce ont conçu des systèmes de climatisation biomimétique s'inspirant de la nature. Sur le modèle des termitières qui régulent leur propre température en laissant une multitude de conduits permettant à l'air de circuler, il a conçu le plus grand immeuble commercial d'Harare, Eastgate. Le bâtiment se rafraîchit la nuit en stockant l'air frais et expulse l'air chaud pendant la journée.Certains systèmes de ventilation ou de chauffage basés sur le fonctionnement des abeilles dans une ruche (swarm logic), où les appareils d'un même immeuble sont connectés entre eux, permettent aussi de réguler les pics de demande.E. Efficacité énergétiqueC'est le principal défi à relever car le type d'énergie utilisée pour chauffer ou refroidir un bâtiment détermine le poids de ses émissions. En 2020, les investissements mondiaux dans le secteur ont fait un bond sans précédent de 11,4% à quelque 184 milliards de dollars, selon le rapport de l'Alliance mondiale du bâtiment et de la construction de l'ONU. Mais, tout cela reste loin de l'objectif à atteindre pour tenir les engagements de l'accord de Paris sur le climat: les émissions de CO2 du bâtiment devraient décroître de 50% d'ici 2030 par rapport à 2020, soit 6% par an, ce qui implique une baisse de 45% de la consommation d'énergie par mètre carré dans le monde, un rythme cinq fois plus rapide que ce qui s'est fait jusqu'à présent!I. IsolationFace aux vagues de chaleur ou au froid hivernal, il vaut mieux investir dans l'isolation de l'enveloppe des bâtiments qu'augmenter la climatisation ou le chauffage. Les murs conservent mieux la chaleur que les vitres, mais le double-vitrage se développe partout, voire le triple vitrage pour certains bâtiments "passifs" du nord de l'Europe.J. "Jardin de pluie"Conçu pour capter l'eau de pluie qui s'écoule du toit d'une maison ou d'une allée, il retient l'eau brièvement après précipitation. Ces jardins constitués de roches, de plantes et d'arbustes adaptés aux conditions sèches font partie des solutions d'adaptation au réchauffement fondées sur la nature.M. Matériaux bio ou géosourcesBois, chanvre, liège, lin, paille, ouate de cellulose: ces matériaux, issus de matière végétale renouvelable, concourent significativement au stockage du carbone atmosphérique et à la préservation des ressources naturelles. Leur utilisation est encouragée autant pour la construction que pour l'isolation et la rénovation.Problème, en Afrique, où certains de ces matériaux ont longtemps été utilisés pour l'habitat traditionnel, la croissance urbaine galopante se fait essentiellement via le ciment ou l'acier, déplore la géographe Armelle Chopin, auteur de "matière grise de l'urbain, la vie du ciment en Afrique" (2020).R. Réduire/recycler/utiliser"Nous essayons de donner une deuxième vie aux matériaux, parfois ils viennent du chantier de démolition, nous essayons de transformer les obstacles en solutions. Réduire les matériaux est le meilleur moyen de réduire l'empreinte carbone du bâtiment", expliquent Irene Perez et Jame Mayol, qui ont fondé l'agence d'architecture Ted'Arquitectes à Palma de Mayorque (Espagne). Tous deux favorisent le réemploi des matières, comme de plus en plus d'architectes.La construction d'une maison individuelle consomme 40 fois plus de ressources que la rénovation, et celle d'un bâtiment de logements collectifs environ 80 fois plus, ajoute l'Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.T - Terre crueLa construction en terre crue, ancestrale, est en pleine renaissance. Et l'industrie cherche à développer des techniques pour massifier l'usage de bétons de terre.Parmi les techniques remises au goût du jour: Le pisé, terre compactée et coffrée, le torchis (terre crue coupée de paille ou de bouses animales), la bauge (couches successives de torchis damées sans ossature).La terre, matériau peu onéreux, et local, contribue à la régulation de l'humidité et surtout au lissage des températures intérieures, notamment en cas de canicule.On la trouve au Canada (Centre culturel du désert Nk'Mip), dans la région autrichienne du Vorarlberg, ou sous forme de panneaux préfabriqués de pisé, à Lyon en France.Le studio Renzo Piano a livré en 2021 à une ONG italienne un hôpital pour enfants à Entebbe en Ouganda, tout en pisé, réalisé à partir des terres d'excavation, surmonté de panneaux photovoltaïques.L'architecte germano-burkinabé Francis Kéré, lauréat du prestigieux prix Pritzker en 2022, a fait de la construction à partir de matériaux locaux, dont la terre, sa marque de fabrique, estampillée "high tech durable".U - UrbanismeLes experts recommandent de freiner les constructions nouvelles, favoriser la rénovation en centre-ville, arrêter l'étalement urbain, voire "reconstruire la ville sur la ville".V - Vitrage photovoltaïqueDes panneaux de verre permettent de produire de l'électricité à partir de la lumière solaire filtrée. Encore chère, cette technique émergente préfigure les bâtiments connectés de demain, mais se heurte à la pénurie de matériaux, en particulier celle des silicium.
Il y a 2 ans et 207 jours

Un guide à destination des communes sur le rôle de l'éclairage dans l'exigence de sobriété énergétique

Dévoilé en conférence de presse le 13 octobre, le guide « Les 8 fausses idées sur l’éclairage » fait la chasse aux idées reçues, dénonce les clichés et fait des propositions en matière de rénovation de l’éclairage public et privé, conforme à l’objectif du gouvernement de réduire nos consommations d’énergie de 40% d’ici 2050.Pour Jean-Pierre BOUQUET, Président de l’association les Eco Maires, Maire de Vitry le François : « Elaboré à partir des retours du terrain, ce guide résulte d’une demande des élus et s’efforce de répondre de façon pragmatique aux questions que se posent immanquablement les Maires lorsqu’ils s’engagent dans une démarche de sobriété, dans un contexte où la consommation d’électricité liée à l’éclairage public représente en moyenne 30% des dépenses d’électricité d’une collectivité. »Pour Julien ARNAL, Président du Syndicat de l’éclairage : « Je forme le vœu que, grâce à ce guide, les communes tendent vers une meilleure gestion de l’éclairage et une transition vers la LED pilotable, permettant d’obtenir, simplement et immédiatement, un éclairage plus sobre et efficace tout en réalisant des économies d’énergie massives. Et pour aller plus loin, il faut soutenir les collectivités qui veulent investir dans la rénovation de leur parc. »Téléchargez le guide pratique des idées reçues sur l’éclairage à destination des communesen cliquant ici.
Il y a 2 ans et 207 jours

La ministre de la Culture a décerné à Philippe Prost le Grand Prix national de l’architecture 2022

Créé en 1975, le Grand Prix national de l’architecture est la plus haute distinction nationale dans le domaine de l’architecture. Elle récompense une agence implantée en France pour l’ensemble de son œuvre. L’édition 2022 s’est adaptée à l’évolution de la pratique architecturale, en veillant à sélectionner des agences d’architecture plutôt que des individus et en introduisant plus de parité parmi les finalistes.Le jury a auditionné les sept agences présélectionnées le 7 septembre 2022. Les critères de sélection du lauréat ont été les suivants :La richesse et la diversité du parcours professionnel et la qualité de l’œuvre bâtie qui l’illustre ;La posture de l’agence vis-à-vis du rôle sociétal de l’architecture et de l’architecte ;La formulation de la pensée et les modalités retenues pour la transmettre.En 1993, Philippe Prost fonde à Paris l’agence AAPP – Agence d’architecture Philippe Prost. Il est associé à Catherine Seyler depuis 1992 ; Gaël Lesterlin et Lucas Monsaingeon les rejoindront en 2019.Parmi les réalisations de l’agence, on peut citer : la réhabilitation de la cité des Electriciens à Bruay-la-Buissière (2017), la réhabilitation de l'hôtel de la Monnaie de Paris (2017), la construction du mémorial international de Notre-Dame-de-Lorette, l'Anneau de la Mémoire (2014), l’intervention de mise en valeur et réhabilitation de la citadelle de Belle-Île-en-Mer (1991-2006).Spécialisé dans la création et l’intervention contemporaine sur le bâti historique, le travail de l’agence se caractérise par le respect du site, de son histoire, de sa géographie, par une analyse approfondie de la question posée par le programme, le choix d’une logique constructive et l’utilisation de matériaux pérennes. Les compétences de l’agence se caractérisent par la capacité d’adapter et de réutiliser des espaces existants, parfois exceptionnels, parfois simplement porteurs d’une mémoire sociale, en respectant leurs caractéristiques et en y adjoignant des espaces nouveaux de grande qualité. A l’heure où la transition écologique nous pousse à revoir les modalités de production des espaces bâtis, l’œuvre de AAPP – Agence d’architecture Philippe Prost témoigne de l’alliance entre patrimoine et architecture contemporaine.Philippe Prost se distingue également par son engagement dans la transmission de savoirs aux futurs architectes et dans la recherche architecturale.Par ailleurs, le prix d’honneur du Grand Prix national de l’architecture a été remis à Renée Gailhoustet au titre de l’ensemble de son œuvre et des réflexions qu’elle a portées sur la conception du logement social. Témoin d’une génération d’architectes engagés dans une posture de recherche et d’innovation au service d’une architecture du quotidien, elle fut aussi une pionnière dans la pratique de ce métier par des femmes. A ce titre, elle est une référence pour toutes et tous aujourd’hui tant pour la qualité de ses réflexions et de son œuvre que pour l’exemplarité de sa pratique professionnelle. A l’heure où la qualité du logement se pose tant en termes d’usages, de densité que de coût, son œuvre reste une réponse tout à fait actuelle et pertinente.Comme chacun de leurs prédécesseurs, Renée Gailhoustet, représentée par Serge Renaudie, et l’Atelier d’Architecture Philippe Prost ont reçu des mains de la ministre de la Culture le diplôme créé par l’artiste Daniel Buren.La Cité de l’Architecture et du Patrimoine, avec le soutien du ministère de la Culture, consacrera une exposition monographique et un ouvrage dédiés à l’œuvre de l’Atelier d’Architecture Philippe Prost, qui sera également amené à produire une master-class à destination des étudiants en architecture.L’œuvre de Renée Gailhoustet fait l’objet d’un titre de la collection « carnets d’architectes », publié dans le cadre d’un partenariat entre les Editions du patrimoine et le ministère de la Culture.La ministre de la Culture tient à saluer le travail des six autres agences présélectionnées : Atelier du Rouget, Atelier Philippe Madec Architecture et associé, Bruther Architectes, Corinne Vezzoni et Associés, Perraudin Architecture et Studio Odile Decq.
Il y a 2 ans et 207 jours

Le prix du marché de l'immobilier neuf se maintient malgré le contexte

Une dynamique qui reste positive sur l’ensemble du territoireEn France le prix moyen d’un appartement neuf est de 5.123€/m², un prix en constante augmentation depuis 2 ans (+10,9% en 2 ans et +6,5% en un an). Cette croissance est beaucoup plus forte pour le neuf que pour l’ancien qui enregistre une progression de +4,6% sur un an concernant les appartements.Aucune région ne fait exception à cette tendance positive. En effet, la demande se diffuse sur tout le territoire et particulièrement à la province qui continue d’attirer 8 futurs potentiels acquéreurs dans le neuf sur 10 selon l’Observatoire du Moral Immobilier de SeLoger.Les Hauts-de-France enregistrent la progression la plus spectaculaire avec +10,7% sur un an et +15,9% sur 2 ans (4.490€/m²). La croissance la plus faible concerne la Bourgogne-Franche-Comté (+1,6% vs 2021 et +4,1% vs 2020) avec un prix moyen de 3.617€/m² pour un appartement neuf.L’île de France qui concentre 18% des recherches des futurs potentiels acquéreurs dans le neuf n’est pas en reste côté prix avec une croissance de +3,5% en un an (+8% en 2 ans) et un prix moyen de 6.745€/m2.Un prix moyen 27% plus cher que dans l’ancienLe prix moyen d’un appartement dans le neuf en France (5.123€/m²) est 27% plus élevé que dans l’ancien (4.036€/m²).C’est également le cas dans les 10 plus grandes villes françaises. Parmi celles-ci, la plus chère est sans surprise Paris (15.564€/m2 dans le neuf vs 10.401€/m² dans l’ancien). “Le nombre d’appartements neufs à vendre dans la Capitale est très faible et entraîne mécaniquement une hausse de prix (+5% sur un an), à l’inverse de ce que nous constatons dans l’ancien qui enregistre une baisse de -0,8% sur les appartements” Pour Barbara Castillo Rico, Responsable des études économiques de SeLoger.Lille est de l’autre côté du classement avec un prix de 4.001€/m2 (3.547€/m² dans l’ancien). A noter que sur le segment du neuf, le marché bordelais est le moins dynamique avec des prix en baisse de -3,3% sur un an (bien qu’ils soient 1,5% plus élevés qu’il y a 2 ans) et atteignent 5.122€/m2 (4.837€/m² dans l’ancien). De la même façon, les prix stagnent à Lyon (+0,5% sur un an) à un niveau toutefois élevé (6.703€/m2 vs 5.367€/m² dans l’ancien).Pour Barbara Castillo Rico, Responsable des études économiques de SeLoger : « Les croissances de prix observées dans le neuf et l’ancien confirment la bonne tenue actuelle de ces marchés, même si le changement d’orientation de politique monétaire, (qui pousse les banques à resserrer le robinet du crédit) risque d’exclure une partie de la demande sur ces deux marchés. C’est alors le niveau de l’offre accessible (soit le nombre de biens à vendre) qui déterminera un éventuel impact sur l’évolution des prix dans les prochains mois. »
Il y a 2 ans et 207 jours

Millet portes et fenêtres : le bénéfice "environnement"

De même, Millet connaît la valeur des Hommes : produire dans le respect des ressources, des personnes - salariés et clients - et des équilibres économiques est un principe qui constitue la base de leur engagement écologique. Ils ont donc tout naturellement inscrit ses principes et valeurs dans leur mission d'entreprise : « Nous contribuons à l'amélioration de l'habitat et du cadre de vie, en respectant l'environnement tout au long du cycle de vie de nos produits, en concevant, fabriquant et commercialisant des ouvertures et fermetures, aux qualités techniques et esthétiques de référence. »
Il y a 2 ans et 207 jours

Cosentino présente son rapport RSE

Dans ce nouveau cadre, l'entreprise continue de remplir son engagement de transparence et de responsabilité en matière de durabilité économique, sociale, environnementale et éthique envers ses employés et les autres parties prenantes. De plus, conformément au standard international de la Global Reporting Initiative (GRI), le document prend également en considération la performance de l’entreprise dans sa contribution aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’Agenda 2030.L’engagement majeur de Cosentino, est d’avoir le meilleur impact possible sur les personnes et le minimum d'impact sur la planète. Cosentino expose dans le rapport les leviers stratégiques, les jalons et ses réalisations dans les domaines sociaux, environnementaux et de bonne gouvernance. Ces piliers sont dirigés par un modèle d'entreprise bien établi avec une solidité financière - comme en témoignent les résultats financiers 2021 - et basé sur l'innovation et la R&D, une production efficace, l'économie circulaire, la formation, l'action sociale et surtout, la force et le haut professionnalisme des équipes qui constituent l'entreprise.Environnement : Durabilité et gestion environnementaleCosentino démontre son engagement en faveur de l'économie circulaire et la réduction de son empreinte carbone à travers une série d’actions tels que l'utilisation de 99% d'eau réutilisée, zéro perte d’eau (traitement et recirculation quotidiens de 800 000 m3 d'eau), l'utilisation de 100% d’énergie électrique renouvelable et le développement de produits durables tels que Dekton®, un produit neutre en carbone sur l'ensemble de son cycle de vie, et la technologie HybriQ+® pour les produits Silestone®.Rien qu'en 2021, Cosentino a investi près de 30 millions d'euros dans des actifs environnementaux et des coûts d'amélioration environnementale.Parmi les actions complémentaires mises en place, citons la production de plus de 3 millions de m2 de dalles à partir de matériaux recyclés ou récupérés (près d'un tiers de la production totale de l'entreprise) uniquement pour 2021. Cela a été rendu possible grâce à l’usine de traitement des déchets du groupe, qui a permis à l'entreprise de gérer 400 000 tonnes de déchets solides en 2021, dont 13% ont été récupérés, augmentant ainsi la part de matières premières recyclées utilisées à 26%.L'année dernière, Cosentino a mis en place un nouveau modèle énergétique industriel basé sur les sources d'énergie renouvelables et l'autoconsommation, qui couvre également la gestion des ressources en eau. Durant les prochaines semaines, Cosentino mettra en place la plus grande centrale photovoltaïque d'autoconsommation au sol en Espagne. La centrale aura une puissance crête de 20 MW et une capacité de production d'énergie d'environ 34 GWH/an, qui sera complétée par l'installation de panneaux solaires sur les toits des usines. Dans le même temps, Cosentino construit sa propre usine de récupération des eaux usées. Cette usine, qui devrait être opérationnelle cette année, réutilisera les eaux usées rejetées par les communes voisines.Social : Création d'emplois et contribution à la sociétéOutre l'innovation et la durabilité, l’engagement humain est la valeur fondamentale de Cosentino. Pour l'entreprise, le capital humain est son atout le plus important. En 2021, Cosentino reste attaché à l'emploi de qualité et a créé près de 700 nouveaux postes, terminant 2021 avec un effectif de 5 425 employés. L'effectif de l'entreprise est composé de 76 nationalités différentes et le pourcentage de CDI est de 91%.Cet engagement envers la prospérité et la croissance s'étend également aux communautés où Cosentino est présent, en particulier dans son environnement immédiat, dans les régions d'Almanzora et d'Almería en Espagne. Cosentino apporte une contribution pionnière à l'éducation et à la formation en faisant la promotion de programmes de formation professionnelle en alternance menés dans ses installations et à travers les activités menées par sa Fondation Eduarda Justo. L'entreprise soutient également les domaines de l'architecture, du design, du sport et de la gastronomie à travers une série de partenariats et de parrainages, et promeut l'art et la culture à travers la Fondation d'art Ibáñez Cosentino. Enfin, l'entreprise a fait de multiples dons directs à diverses organisations et associations pour un total de plus d'un million d'euros, soit 20% de plus qu'en 2020.Gouvernance : Gestion responsable et transparenteLa feuille de route de Cosentino est basée sur des critères ESG et avance sur la base d'une intégration et d'une communication transparente avec ses employés et toute sa chaîne de fournisseurs, clients et collaborateurs. Une instance de gouvernance responsable qui encourage le développement des talents à travers des programmes de recrutement et de management comme Acelera, Ingenia ou Impulsa, qui investit de plus en plus dans la santé et la sécurité et qui promeut l'égalité et la diversité, avec 22% de femmes dans les postes de direction et 50% dans son Conseil d'administration en 2021.Cette année encore, cette performance a contribué de manière proactive à l'atteinte de certains Objectifs de Développement Durable (ODD) majeurs, primaires et secondaires, tels que l'ODD 3 (Bonne santé et bien-être), l'ODD 8 (Travail décent et croissance économique) , ODD 9 (Industrie, innovation et infrastructure), ODD 12 (Consommation et production responsables), ODD 13 (Action pour le climat) ou ODD 17 (Partenariats pour les objectifs), entre autres.
Il y a 2 ans et 207 jours

Dans le sud du Niger, le plus grand oléoduc d'Afrique prend corps

A Gaya, dans le sud-ouest du Niger, près du Bénin, l'oléoduc le plus grand d'Afrique prend corps. Long de près de 2.000 km - dont 1.250 km au Niger – le pipeline doit relier les puits pétroliers du gisement de l'Agadem, dans l'extrême-est théâtre d'incursions meurtrières des jihadistes, au port béninois de Sèmè d'où sera évacué pour la première fois du brut nigérien.Avec une modeste production de 20.000 barils par jour, le Niger, un des Etats les plus pauvres au monde, est devenu un producteur de pétrole en 2011.L'or noir extrait par la China National Petroleum Corporation (CNPC) est jusqu'ici acheminé par des pipelines jusqu'à Zinder (centre-sud du Niger), où il est raffiné.Initialement, le Niger avait prévu d'évacuer son brut par le port camerounais de Kribi via le Tchad voisin, avant d'opter pour le corridor béninois.Lancé en 2019, le chantier était censé s'achever en 2022, mais la pandémie de Covid-19 l'a ralenti, a expliqué à l'AFP Nafiou Issaka, l'adjoint au directeur général de la West African Oil Pipeline Company (Wapco), le maître d'ouvrage.La Wapco, filiale de la CNPC, met désormais les bouchées doubles: plus de 600 km de tuyaux ont été déjà posés, soit 51,5% de taux de réalisation, et le Niger pourrait écouler son brut sur le marché international dès juillet 2023, selon le ministère nigérien du Pétrole.Plus de 700 soldats sont déployés pour assurer "en permanence la sécurité" de l'ouvrage même si une large partie des zones qu'il traverse est jusqu'ici épargnée par les violences jihadistes, a dit à l'AFP une source sécuritaire sous le couvert de l'anonymat.Avec l'effondrement continu des revenus tirés de l'uranium dont le Niger est grand producteur, le pays mise sur l'or noir pour doper son budget, dont une bonne partie est injectée dans la lutte contre les groupes jihadistes dans le sud-est et l'ouest.Ce sont six milliards de dollars qui seront investis, dont 4 milliards de dollars pour développer les champs pétroliers (dans l'Agadem) et 2,3 milliards de dollars pour la construction de l'oléoduc, selon le gouvernement."C'est le plus gros investissement du Niger (ex-colonie française) depuis son indépendance (en 1960)", observe Kabirou Zakari, le directeur des Hydrocarbures au ministère nigérien du Pétrole."Contrebande" depuis le NigeriaDès 2023, la production pétrolière sera portée à 110.000 barils par jour, sur lesquels 90.000 barils seront exportés, selon lui.Le pétrole va ainsi "générer le quart du PIB du pays" (plus de 13,6 milliards de dollar en 2020 selon la Banque mondiale) et "à peu près 50% des recettes fiscales du Niger", contre respectivement 4% et 19% actuellement, relève M. Zakari.D'après lui, les réserves du Niger "tournent autour de deux milliards de barils". Et selon les projections officielles, le Niger produira 200.000 barils par jour en 2026.La Sonatrach, le groupe public pétrolier algérien, a annoncé avoir fait une "découverte encourageante" de pétrole à Kafra (nord), vaste zone de 23.737 km2 près de la frontière avec l'Algérie, qui jouxte le bassin pétrolier algérien de Tafassasset, également exploité par la Sonatrach.La compagnie britannique Savannah Petroleum assure pour sa part avoir découvert de nouveaux gisements dans l'Agadem où opèrent déjà les Chinois. Malgré la production locale, le marché noir des hydrocarbures fleurit à Niamey et dans les grandes villes.Selon la douane nigérienne, ce marché "est régulièrement ravitaillé par des réseaux du Nigeria" voisin et producteur géant de pétrole.Au noir, le litre d'essence coûte 300 francs CFA (0,4 euro) contre 540 F CFA (0,8 euro) à la pompe, tarif "jugé cher" par les syndicats.Mardi, le président nigérien, Mohamed Bazoum, a dénoncé l'ampleur de "la contrebande du carburant" à partir du Nigeria voisin qui est devenue une source de "ravitaillement des terroristes" par le "fleuve Niger (en pirogues) et sur des motos" jusqu'au Mali."Nous devons trouver une bonne réponse" pour couper "les terroristes" de cette source "de ravitaillement en carburant", a exhorté le président nigérien qui s'exprimait devant les forces de sécurité à Dosso, la grande ville du sud-ouest proche du Nigeria.
Il y a 2 ans et 207 jours

La Fondation École Française du Béton récompense les futurs experts des industries de la construction

À l’occasion des 40èmes Rencontres Universitaires de Génie Civil 2022 à Villeneuve D’Ascq, le Conseil Scientifique de l’EFB a décerné un prix Recherche EFB à dimension RSE à Amr Aboulela afin de mettre en lumière ses compétences de futur expert face aux enjeux stratégiques de l’industrie de la construction.Le Prix Recherche EFB à dimension RSE : faire évoluer la RSE dans le monde industriel Le prix de la recherche EFB à dimension RSE accompagne les ambitions de La Fondation École Française du Béton en faveur de la valorisation de l’image des métiers du Béton et de la mise en lumière des innovations du secteur.À travers ce prix, le Conseil Scientifique de l’EFB participe à la promotion de jeunes chercheurs développant des solutions techniques pour faire face aux enjeux stratégiques de l’industrie et relever les défis du monde de demain.Ce prix a été décerné à Amr Aboulela pour la qualité de sa présentation et de ses travaux sur « L’Etude de la résistance des différents matériaux cimentaires bas carbone aux attaques biologiques dans les réseaux d’assainissement ». Analyser les conditions d’exposition des matériaux cimentaires et leur résistance à l’attaque biologiqueAmr Aboulela est Docteur en Génie Civil diplômé de l’INSA Toulouse depuis début 2022. Il réalise actuellement un post-doctorat à l’Université de Sheffield en Angleterre où il travaille sur le développement de ciments à partir des déchets de l’industrie de la construction.Dans sa thèse réalisée en partenariat avec le LMDC sous la direction de Alexandra Berton Et Cédric Patapy, Amr Aboulela s’est intéressé au Développement et à l’optimisation d’un test biologique en condition de laboratoire pour représenter les conditions d’exposition des matériaux cimentaires rencontrées dans les réseaux d’assainissement, ainsi qu’au développement d’un indicateur de performance qui pourrait classer une large palette de matériaux cimentaires selon leur résistance à l’attaque biologique.La pertinence de ce travail de recherche réside également dans sa faculté d'être rapidement duplicable à l’échelle industrielle, et à servir de manière efficace et rapide, les acteurs du secteur dans leur démarche RSE.Pour Amr Aboulela : « Le choix de ce sujet est le fruit de mes différentes expériences au sein de bureaux d’études dans le domaine du Génie Civil et du Génie des Procédés qui ont suscitées mon intérêt pour les matériaux de construction. Je souhaitais également que mon objet de recherche et les conclusions de ma thèse puissent être applicables rapidement pour aider l’industrie à développer des process plus efficients. Aussi, mon travail vient en complément des recherches déjà réalisées qui s’oriente sur la compréhension des mécanismes de détériorations des matériaux dans les réseaux d’assainissement afin de trouver des solutions plus intéressantes que ce soit sur le plan environnemental et sur le plan économique. Cette thèse m’a permis d’affiner mes aspirations. J’aimerais continuer la recherche dans le secteur des matériaux de construction et élargir mon domaine de compétence au contexte de l’économie circulaire. C’est dans cet objectif que je réalise un post-doctorat à l’Université de Sheffield où je travaille sur le développement des ciments à partir des déchets de l’industrie de la construction. J’ai par ailleurs, été très heureux de participer aux rencontres universitaires du Génie Civil de Villeneuve D’Ascq ou j’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreux professionnels de l’industrie et des acteurs universitaires. La pertinence des échanges en font un lieu de foisonnement intellectuel majeur, j’ai apprécié évolué dans un tel environnement. »
Il y a 2 ans et 207 jours

Sous-couches pour sols stratifiés et parquets contrecollés Isorom

En plus des qualités d’isolation et de confort acoustique, avec ce nouveau matériau XPS la performance de ces sous-couches ISOROM va au-delà des exigences des normes, notamment sur 2 aspects déterminants comme :La charge dynamique qui donne le nombre de passages avec une charge sans que la sous-couche ne s’écrase. La norme demande 10.000 cycles mini, ISOROM résiste à 250.000 cycles.La force de compression, qui donne la capacité à supporter une charge permanente et fixe, très important pour la résistance au niveau du clic de fixation entre 2 lames.Isorom Basic, la solution économique en mousse polystyrène XPSDisponible en rouleau pour équiper 20 m2 de surfaceCompatible avec les sols chauffantsIsolation acoustique 19 Db (norme 14 Dd)Épaisseur de 1,6 mmAdapté au fort trafic : > 250.000 cycles (nombre de passages avec une charge)Isorom Vap, avec pare vapeur intégré pour protéger le revêtement de sol contre l’humiditéDisponible en rouleau pour équiper 15 m2 de surfaceCompatible avec les sols chauffants Isolation acoustique 20 Db (norme 14 Dd)Film PET et adhésif intégré (Pare-vapeur)Épaisseur de 2 mmAdapté au fort trafic : > 250.000 cycles (nombre de passages avec une charge)
Il y a 2 ans et 207 jours

Le Conseil de Paris demande de revoir le projet Porte de Montreuil

Comme sur les projets contestés de la Tour Triangle, de la gare d'Austerlitz ou des tours Bruneseau, les groupes écologiste et de l'opposition ont uni leur voix pour demander de "remettre à plat le projet Nexity", du nom du promoteur immobilier choisi en 2019 pour aménager cette grande entrée inhospitalière de l'est de la capitale.Les groupes LR et apparentés, Modem et indépendant (pro-Macron) ont permis l'adoption du voeu des écologistes qui n'a cependant "pas de portée juridique", a relativisé l'entourage de l'adjoint à l'urbanisme Emmanuel Grégoire.Depuis septembre, les écologistes, pourtant présents dans l'exécutif d'Anne Hidalgo, ferraillent contre ce projet d'un coût d'environ 100 millions d'euros, dont 69 de la ville, qui doit aboutir en 2029.Il comprend l'aménagement d'une esplanade végétale au-dessus du périphérique pour améliorer la liaison entre Paris et Montreuil."Renoncer aujourd'hui au projet tel qu'il a été engagé nous ferait perdre des années", a prévenu Emmanuel Grégoire, reprochant à ses alliés écologistes des "revirements comme ça, au dernier moment". "Quel regret que vous n'ayez pas exprimé cela bien avant", a-t-il aussi dit.La position des écologistes est restée "constante", a réfuté l'élue EELV Antoinette Guhl qui s'oppose à une "muraille de bureaux entre Paris et Montreuil", avec "huit immeubles et 60.000 m2 de bureaux" créés.Les écologistes réclament également la "préservation des arbres", alors que "le projet prévoyait plus de 200 abattages d'arbres", a rappelé Antoinette Guhl, et le maintien du marché aux puces "sur leur lieu actuel en conservant l'ambiance de plein air", et non leur installation dans une halle construite par Nexity.Pour les communistes, cette initiative des écologistes est "une déclaration de guerre contre la porte de Montreuil, un des quartiers les plus populaires de Paris", a déploré la conseillère Raphaëlle Primet.Ce projet "est attendu depuis 2001, soit 21 ans", et "il était le projet phare de notre liste aux municipales, tant au premier qu'au deuxième tour", quand les listes PS-PCF et EELV ont fusionné, a-t-elle rappelé. "C'était il y a à peine deux ans".Mais depuis, les projets portés par l'ancien adjoint à l'urbanisme Jean-Louis Missika, notamment ceux du programme "Réinventer Paris", sont tous contestés, aussi bien au conseil municipal que par des recours d'associations.
Il y a 2 ans et 207 jours

Prise de participation locale dans le parc éolien Yeu-Noirmoutier

Cette société d'économie mixte, créée il y a vingt ans par la volonté d'élus vendéens notamment du département, détient désormais 0,5% du consortium portant le projet, pour près de 3,5 millions d'euros.A ses côtés figurent Ocean Winds (joint-venture entre Engie et EDP Renewables, 60,25%) le japonais SRPN (29,5%) et Eoliennes en Mer Participations (filiale de la Caisse des dépôts, 9,75%).Le chantier du parc composé de 62 éoliennes doit démarrer en 2023, pour une entrée en service début 2026."Devenir actionnaire de ce projet qui produira l'équivalent de la consommation annuelle de 800.000 personnes, soit plus que la population vendéenne, grâce à l'énergie de l'océan, c'est réaffirmer que la Vendée fait de la transition énergétique la priorité des priorités", explique dans le communiqué Alain Leboeuf, président de Vendée Energie et du conseil départemental de Vendée."L'implication locale est clé pour le succès de l'éolien en mer et source d'opportunités pour les industries et communautés locales", a commenté Grzegorz Gorski, directeur des opérations d'Ocean Winds.Pour Emmanuel Legrand, de la Banque des Territoires, "en devenant le premier projet d'éolien en mer comptant une SEM à son capital, les Eoliennes en Mer des Iles d'Yeu et Noirmoutier démontrent qu'il est possible de renforcer l'inclusion des territoires dans des projets d'envergure".La Vendée a commencé sa transition énergétique en 2000 avec un projet de parc éolien terrestre. Aujourd'hui, plus de 20% de l'électricité et 10% du gaz consommés sont produits par des énergies vertes locales; le parc offshore permettra à la Vendée de produire 60% de son courant.
Il y a 2 ans et 207 jours

Vaste escroquerie à l'immobilier : 19 personnes dont d'ex-légionnaires condamnés

La fraude consistait à souscrire des prêts auprès d'établissements de crédit en fournissant de faux documents, ce qui avait permis l'acquisition de plus de 80 biens immobiliers via des prête-noms ou des sociétés de façade. Leur revente rapide après des travaux souvent non réalisés permettaient des plus-values artificielles.Dépeint comme "le chef d'orchestre" de l'escroquerie, Sébastian Celea, 41 ans, engagé dans la Légion étrangère de 2001 à 2007, a été condamné à cinq ans de prison avec mandat de dépôt ainsi qu'à une interdiction définitive de gérer une entreprise et d'exercer une profession commerciale ou industrielle.L'accusation l'a dépeint comme "l'organisateur et l'animateur d'un système dont il a tiré d'importants bénéfices financiers". Son épouse a été condamnée à un an de prison à purger sous le régime de la détention à domicile sous surveillance électronique et à une amende de 15.000 euros.Un autre ancien légionnaire roumain a lui été condamné à trois ans de prison et une amende de 100.000 euros. Il a été placé sous mandat de dépôt. Les prête-noms, anciens compagnons d'arme de Sebastian Celea, ont été condamnés à des peines s'échelonnant d'un an de prison avec sursis assorti d'une amende de 10.000 euros à un an de prison dont six mois avec sursis.De nombreuses confiscations y compris un appartement en Roumanie ont été prononcées par le tribunal.Deux notaires du Sud-Ouest ont été relaxés des faits d'escroquerie en bande organisée mais condamnés à un an de prison avec sursis pour complicité de blanchiment. Le tribunal n'a pas retenu l'interdiction d'exercer requis contre l'un d'eux, ni le délit de participation à une association de malfaiteurs visant certains prévenus.Il a relaxé totalement deux d'entre eux, notamment un salarié d'une banque que l'accusation présentait comme un "facilitateur bancaire".
Il y a 2 ans et 207 jours

Près d'un logement francilien sur deux est énergivore, selon une étude

En vertu de la loi Climat et résilience, les logements les plus énergivores, sous le seuil de l'indécence énergétique, ne pourront plus être loués à partir du 1er janvier 2023. Suivront, en métropole, l'ensemble des logements de classe énergétique G en 2025, puis les F en 2028 et les E en 2034.Selon l'étude, 45% des résidences principales d'Ile-de-France entraient, en 2018, dans l'une de ces trois classes énergétiques. Un chiffre qui monte à 55% pour les logements locatifs privés, et à 48% pour les logements occupés par leur propriétaire.Les logements sociaux, gérés de façon plus centralisée, sont les meilleurs élèves avec seulement 29% d'étiquettes E, F ou G.L'étude a été réalisée avec les anciennes étiquettes énergétiques, basées sur les factures des utilisateurs. Le mode d'établissement des diagnostics a été réformé à la mi-2021 pour davantage tenir compte des caractéristiques objectives des bâtiments, et intégrer les émissions de gaz à effet de serre.Mais "les ordres de grandeur sont les bons, et s'ils doivent être ajustés, c'est plutôt à la hausse", assure Martin Omhovère, directeur du département Habitat à l'Institut Paris Région.Les logements privés font face à des difficultés particulières: ils sont souvent dans des copropriétés, où engager des travaux de rénovation peut être très fastidieux, et sont plus souvent occupés par des ménages modestes, qui n'ont pas les moyens de financer une rénovation ou d'absorber la hausse de loyer qu'elle entraînerait."Que ce soit dans le parc en propriété ou dans le parc locatif privé, il y a systématiquement un écart entre le niveau de vie des ménages qui occupent le parc énergivore et les autres", détaille Franziska Barnhusen, cheffe de projet à l'Institut Paris Région. "Ça montre que les personnes qui occupent ces passoires thermiques sont plus vulnérables", dit-elle.Les travaux de rénovation menés jusque-là sont peu efficaces et peu ciblés sur les logements qui en auraient le plus besoin, notent en outre également les auteurs.En cause, les dysfonctionnements des copropriétés, mais aussi le fait que les propriétaires de maisons individuelles mettent rarement les gains énergétiques au coeur de leurs projets de travaux.