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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 207 jours

Bruno Le Maire appelle à "libérer" dépôts et raffineries pour mettre fin à la pénurie de carburants

Dans la foulée de ces déclarations, le ministère de la Transition énergétique a annoncé de nouvelles réquisitions de personnel dans le dépôts de Feyzin (Rhône) et de Mardyck (Nord)."Le temps de la négociation est passé. Il y a eu une négociation, il y a eu un accord, cela veut dire qu'il faut que force reste à la voix majoritaire", a déclaré Bruno Le Maire au micro de BFMTV, en référence à l'accord conclu la semaine dernière entre TotalEnergies et deux syndicats majoritaires, mais que la CGT rejette.La grève dans les raffineries françaises de TotalEnergies a été reconduite lundi sur cinq sites, a indiqué le coordinateur CGT pour le groupe, Eric Sellini."C'est inacceptable et c'est illégitime", a jugé Bruno Le Maire, ajoutant qu'il fallait "libérer les dépôts de carburants, libérer les raffineries qui sont bloquées et utiliser les moyens de la réquisition".La semaine dernière, le gouvernement avait déjà réquisitionné des salariés de plusieurs dépôts de carburants pour soulager la pression sur les stations-service, dont plus de 30,1% étaient encore en difficulté d'approvisionnement dimanche soir, en rupture de stock pour au moins un produit.Bruno Le Maire a évoqué un "impact réduit" pour la journée de lundi."Notre pays a besoin de fermeté et d'autorité, c'est comme cela que nous rétablirons l'ordre", a-t-il martelé sur BFMTV, ajoutant que la CGT méritait "un mauvais point" pour "le blocage du pays".Le ministre a adopté un ton plus conciliant en parlant de la grève pour les salaires dans plusieurs centrales nucléaires, qui a contraint EDF a repousser le redémarrage de cinq réacteurs, alors que la tension sur l'approvisionnement en énergie pèse toujours sur l'Europe."Je ne veux pas faire des procès d'intention, alors que pour le moment, chez EDF, les choses se passent correctement", a-t-il dit, affirmant que l'Etat actionnaire veillerait toutefois à ce que les engagements d'EDF en matière de production électrique soient tenus."Je souhaite qu'EDF trouve le plus vite possible un accord avec ses représentants syndicaux", a-t-il ajouté.A l'approche de l'hiver, la France est fragilisée en raison d'une production électrique nucléaire au plus bas, liée à des travaux ou à des problèmes de corrosion sur une partie de ses réacteurs nucléaires.
Il y a 2 ans et 207 jours

Grève à la SNCF : Clément Beaune prévoit jusqu'à "un train sur deux" dans certaines régions

"Il aura de fortes perturbations qui seront sans doute très différentes d'une ligne à l'autre, il y a des lignes qui pourront être affectées" avec jusqu'à "un train sur deux" concerné, a-t-il déclaré.Contactée par l'AFP, la SNCF n'a pas confirmé ni infirmé cette information du ministre, renvoyant à la publication de ses estimations en fin d'après-midi. Comme Clément Beaune, elle insiste néanmoins sur le fait que la grève affectera différemment les trains selon les régions."Sans doute que le TGV sera moins affecté", a estimé le ministre, en ajoutant qu'il "faut que les Français qui peuvent décaler [leurs déplacements, NDLR] ou s'organiser [...] anticipent".A la RATP, où les salariés sont aussi appelés à la grève, Clément Beaune espère "un trafic normal" dans le métro et "deux bus sur trois" en Île-de-France.L'appel à la grève a été lancé jeudi par la CGT, premier syndicat représentatif à la SNCF, et Sud-Rail, le troisième, pour demander des hausses de salaires et protester contre les réquisitions dans le secteur de l'énergie, alors que d'autres secteurs pourraient se mobiliser ce jour-là. Les chauffeurs routiers se joindront notamment au mouvement.Le 6 juillet, la direction de la SNCF avait octroyé une augmentation moyenne de 3,7% pour les petits salaires et 2,2% pour les cadres à l'issue d'une journée de grève qui avait perturbé les départs en vacances d'été.
Il y a 2 ans et 207 jours

Rénovation énergétique : l'Assemblée vote un crédit d'impôt contre l'avis du gouvernement

L'aide actuellement proposée aux propriétaires n'a pas permis d'atteindre son objectif, la Cour des Comptes ayant notamment indiqué qu'il n'avait permis en 2021 de faire changer de niveau de performance énergétique que de 2.500 logements, alors que son objectif était de rénover 80.000 passoires thermiques. Le gouvernement en convient mais ne souhaitait pas rétablir un système passant par un crédit d'impôt, jugé inefficace. "Je pense qu'il faut garder la prime mais l'améliorer, la rendre plus attractive", a estimé le ministre des Comptes publics Gabriel Attal devant les députés. Le camp présidentiel a cependant été battu d'une courte tête par les oppositions (92 pour, 88 contre) lors du vote d'un amendement déposé par Les Républicains, soutenu par les groupes de la Nupes (LFI, PS, EELV, PCF) et par le RN. Cet amendement demande au gouvernement de "revoir le dispositif MaPrimeRenov", pour qu'il finance davantage des rénovations globales plutôt que de petits travaux. Et, il prévoit la création d'un crédit d'impôt, sans fixer de seuil ni de taux. Il "ne supprime pas la prime existante, il demande la création d'un crédit d'impôt en plus", a fait valoir Véronique Louwagie, au nom du groupe de droite. Le deuxième amendement adopté vendredi, là aussi malgré un avis défavorable de l'exécutif, concerne les bénévoles. Il vise à transformer en crédit d'impôt une réduction d'impôt déjà existante pour les frais kilométriques qu'ils engagent dans le cadre de leur engagement associatif. Le gouvernement aura tout loisir d'inclure ou non ces amendements adoptés par l'Assemblée dans la version du projet de loi de finances qu'il devrait soumettre la semaine prochaine à la procédure de l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote, sauf motion de censure. Cette semaine, faute de majorité absolue, le camp présidentiel a subi une série de défaites lors de votes d'amendements au cours de l'examen du PLF. Avec en revanche l'aval du gouvernement, les députés ont porté à 3.500 euros par enfant à charge le plafond du crédit d'impôt pour frais de garde des moins de six ans, contre 2.300 euros aujourd'hui. L'Assemblée a ensuite rejeté, suivant l'avis du gouvernement, des amendements de divers bords prévoyant une déductibilité des intérêts d'emprunt de primo-acquérants d'un logement, dès lors que celui-ci répondait aux exigences de construction environnementale. Plus tôt, les députés avaient rejeté des amendements LR, soutenus par Marine Le Pen (RN), qui visaient à créer un crédit d'impôt pour les frais de stérilisation des chats. "Je ne pense pas qu'il faut une niche pour les chats", a lancé dans un sourire le ministre, tout en soulignant l'intérêt du sujet.
Il y a 2 ans et 207 jours

Une villa d’exception équipée de solutions domotiques connectées Legrand

Mayder Iraola, Directrice Générale de J.D.P.S.O. et gérante de la villa Ocean Zen, détaille les prestations du lieu : jacuzzi, piscine, hammam, sauna et bel équipement intérieur. Côté équipements électriques, une installation complète connectée Legrand a été mise en œuvre afin de montrer aux clients l’intérêt de la domotique pour simplifier tous les usages dans la maison.Jérôme Delorme, Président Directeur Général de J.D.P.S.O., a fait le choix d’un partenariat avec Legrand, qui proposait une solution complète. La maison vitrine est donc intégralement équipée en Legrand :Armoire électrique puissance LegrandSolution domotique MyHOME LegrandBaies VDI LegrandAppareillage Living Now de LegrandPortier vidéo classe 300EOS with Netatmo de BticinoCaméras extérieures Netatmo Présence NOC PRODétecteurs de fumée connectés NetatmoBorne de recharge rapide pour véhicules électriques GREEN’UP LegrandJérôme Delorme présente dans ce reportage chantier l’intérêt du portier vidéo connecté Classe 300EOS with Netatmo de Legrand : il permet de garder un œil sur l’entrée grâce aux caméras extérieures Netatmoil est relié aux détecteurs de fumée connectésil intègre la commande vocale pour allumer et éteindre les lumières et ouvrir et fermer les volets roulants grâce à la voix !
Il y a 2 ans et 207 jours

Modules de comptage d’énergie GE550 de Giacomini avec vanne de régulation et d’équilibrage dynamique prêt à monter dans les gaines palières

Afin d’apporter une réponse globale à la distribution du chauffage collectif et du comptage d’énergie pour une répartition équitable des charges de copropriétés et locatives, GIACOMINI a développé la gamme de modules GE550.Spécialiste dans la production de composants et de systèmes hydrauliques, GIACOMINI est l’acteur incontournable des éléments dédiés aux solutions de chauffage et au plancher chauffant basse température et/ou rafraîchissant. Afin d’apporter une réponse globale à la distribution du chauffage collectif et du comptage d’énergie pour une répartition équitable des charges de copropriétés et locatives, GIACOMINI a développé la gamme de modules GE550.Conçus pour s’installer dans les gaines palières, les modules sont équipés d’une vanne d’équilibrage pour une distribution hydraulique optimale tout en assurant des réelles économies d’énergie et sont également dotés d’une manchette d’attente pour le raccordement d’un compteur.Des kits faciles à installerImaginé pour optimiser la gestion et le comptage d’énergie du chauffage collectif des copropriétés et des logements locatifs neufs ou rénovés, GIACOMINI a développé sa solution de distribution hydraulique GE550. Proposé en kits prêts à monter pour faciliter leur installation par les professionnels dans les gaines palières, la gamme de modules GE550 se décline en 5 références pour alimenter de 2 à 6 logements :Réf. GE550Y392 : 2 sortiesRéf. GE550Y393 : 3 sortiesRéf. GE550Y394 : 4 sortiesRéf. GE550Y395 : 5 sortiesRéf. GE550Y396 : 6 sortiesDes modules tout équipésLes modules de comptage d’énergie GE550 de GIACOMINI se composent de deux collecteurs - un départ 1’’ et un retour 1’’ avec raccordements 3⁄4’’ - chacun d’eux étant dotés d’un filtre, d’un bouchon de terminaison 1’’ Type R592 présent au catalogue de GIACOMINI, de vannes d’isolement dont une équipée d’une prise M10 femelle pour la connexion d’une sonde immergée, nécessaire au comptage au départ et à la sortie des collecteurs pour un calcul précis des calories consommées dans chaque logement. En outre, les modules sont également équipés d’une manchette d’attente en laiton, emplacement dédié au compteur d’énergie (non fourni).L’assurance d’un débit d’eau constantLe collecteur de départ est équipé, en série, de la vanne de régulation et d’équilibrage dynamique R206A du fabricant. Celle-ci assure un débit constant grâce à son piston qui maintient une pression constante après réglage manuel à aide de sa bague prévue à cet effet. Motorisable, la vanne peut également réguler le débit automatiquement avec le moteur K281 ou le micromoteur R473 proposé en option par GIACOMINI.Caractéristiques techniques des modules GE550 de GIACOMINIPression nominale : 16 barPression différentielle minimum : 25 kPaPlage de débit : 35 à 520 L/hPression différentielle maximum : 400 kPa (avec micromoteur R473)800 kPa (avec moteur K281)
Il y a 2 ans et 207 jours

André Dot, nouveau Président de Promotoit

PROMOTOIT, association de 7 entreprises industrielles majeures dans la fabrication de matériaux de construction pour la toiture (EDILIANS, ISOVER, TERREAL, UNILIN INSULATION, VELUX, VMZINC, WIENERBERGER) a été créée en 2005 pour nourrir le débat entre les acteurs du bâtiment sur le rôle du toit en pente dans la construction durable : respect de l’environnement, optimisation du foncier, performance énergétique et humanisation des espaces de vie.Pour André DOT, nouveau Président de Promotoit : « Le toit – 5ème façade de nos bâtiments - a un rôle essentiel à jouer dans l’aménagement des villes et des territoires ainsi que dans la conception d’un habitat durable. Dans le prolongement des actions engagées par Pascal Casanova, je m’attacherai à valoriser les vertus des toits en pente, plus que jamais porteurs de solutions face aux enjeux de notre société en matière de logement, et d’environnement. » André DOT, 57 ans, diplômé de NEOMA Business School à Reims, dispose de plus de 30 ans d’expérience professionnelle à des postes de direction commerciale, direction marketing et direction générale dans le secteur de l’équipement de la maison et de l’équipement domestique, en France et à l’international. Il débute sa carrière chez Idéal Standard et Moulinex et intègre en octobre 2001 le Groupe SEB. Il y occupe le poste de Directeur Marketing d’une BU puis est nommé Directeur Marketing France en avril 2006. En janvier 2011, il devient Directeur Général du Groupe SEB Canada, puis Directeur Général du Groupe SEB France, fonction qu’il occupait depuis avril 2014 avant de rejoindre VELUX France en tant que Président en mars 2020.
Il y a 2 ans et 207 jours

Très affecté pendant la crise sanitaire, AccorInvest voit son activité se redresser nettement

Sur les six premiers mois de 2021, le chiffre d'affaires n'était que de 500 millions d'euros, rappelle le groupe, investisseur et exploitant d'un parc immobilier de 782 hôtels dans 27 pays, dans un communiqué publié mercredi. Situé à 95% en Europe, mais aussi en Amérique latine et Asie, ce parc emploie 23.000 salariés.Après un premier trimestre 2022 encore pénalisé par la crise sanitaire, "l'activité a fortement repris" dans tous les pays, indique AccorInvest, autrefois pôle immobilier d'Accor qui n'en possède plus que 30%, un niveau de participation figé jusqu'en mai 2023.En juin, le taux d'occupation moyen du parc, constitué d'établissements économiques et milieu de gamme sous enseignes Accor (Ibis, Novotel, Mercure...) est remonté à 77%, restant toutefois encore de 7 points inférieur à celui de 2019, la clientèle internationale long courrier et l'activité d'affaires générée par les salons et les foires n'étant pas encore revenues.Le revenu par chambre vendue (RevPar) est "équivalent à celui de 2019, à périmètre constant", toujours en juin, avec un prix moyen au-dessus de 100 euros, soit 8% de plus qu'en 2019 à périmètre constant, indique AccorInvest. Quant à l'activité de juillet et août, elle a été meilleure que celle de 2019, "principalement grâce aux prix pratiqués", la tendance restant bonne en septembre, a précisé à l'AFP son PDG Gilles Clavié."Nous tirons aujourd'hui les bénéfices du plan de transformation qui a deux ans d'existence, grâce auquel notre marge se maintient malgré l'inflation et la hausse du coût de l'énergie", estime-t-il. "Avoir deux activités, l'immobilier et les opérations, c'est une grande force, cela nous permet d'engranger de la valeur et de nous redresser", affirme le PDG.Après avoir vu son chiffre d'affaires fondre de 70% entre 2019 et 2020, du fait de la crise sanitaire, le groupe avait souscrit un Prêt garanti par l'Etat (PGE) massif de 477 millions d'euros -qu'il commencera à rembourser en 2025-, et annoncé supprimer 1.900 emplois.AccorInvest, qui avait vu sa dette bondir à 5 milliards d'euros -elle a été ramenée à 4,2 milliards, a précisé M. Clavié -avait aussi dû procéder à une augmentation de capital du même montant exactement que celui du PGE, soit 477 millions d'euros.Tombée à 7,3 milliards d'euros "au creux de la vague", dit-il, la valeur des actifs est remontée à 8,5 milliards à fin juin, alors que 375 millions d'euros d'actifs ont été cédés, en Afrique et en Australie notamment, pour permettre au groupe de se recentrer sur l'Europe.
Il y a 2 ans et 207 jours

A Londres, la nouvelle vie de l'emblématique centrale électrique de Battersea

Située au sud de la Tamise, la réhabilitation de la centrale construite dans les années 1930 est le dernier exemple en date des projets de transformation d'anciens sites industriels de la capitale britannique.Entamés en juillet 2013, les travaux qui auront coûté 9 milliards de livres (environ 10,2 milliards d'euros) ont pris fin et le site ouvre vendredi au public.Ses 16 hectares accueillent désormais plus de 250 boutiques, cafés et restaurants, plus de 270.000 m2 d'espaces commerciaux ainsi que des appartements, un théâtre, un hôtel, un espace événementiel et 24 hectares de jardins.Au total, les concepteurs du projet estiment que 25.000 personnes vivront ou travailleront sur le site, résultat du "plus minutieux projet de restauration d'un bâtiment post-industriel de Londres", selon Ben Walker, de l'agence LDA Design qui y a contribué.Devenue culte depuis que le groupe Pink Floyd en a fait la couverture de son album Animals en 1977, la centrale avait auparavant fait l'objet de nombreuses critiques. Au début de sa construction, la stabilité de ses cheminées avait été mise en doute, et certains sceptiques l'avait qualifiée de "gigantesque et inutilement laide".Au plus fort de son activité, la centrale produisait un cinquième de l'électricité consommée à Londres, fournissant notamment le palais de Buckingham et le Parlement.Mais dans les années 1970, son utilité avait diminué, avec la montée en puissance de nouvelles sources de production d'électricité dans l'estuaire de la Tamise. Une première unité de la centrale avait été mise à l'arrêt en 1975, et la seconde en 1983.Plusieurs projets avortés avaient ensuite tenté de réhabiliter le bâtiment, qui a progressivement perdu sa toiture et est tombé petit à petit en ruine. Jusqu'à son rachat en 2012 par un consortium d'investisseurs malaisiens. Les architectes ont dû faire face à de nombreux défis pour transformer la centrale, notamment pour respecter la vision de l'architecte Giles Gilbert Scott, qui a joué un rôle majeur dans sa construction, en créant de "nouveaux et immenses espaces".Bijou Art décoAprès avoir craché de la fumée pendant un demi-siècle, les quatre cheminées de 8,4 mètres de diamètres avaient notamment souffert de la corrosion et elles ont dû être démontées avant d'être reconstruites à l'identique.Désormais, les visiteurs pourront monter au somment de l'une d'entre elles via un ascenseur en verre pour profiter d'une vue panoramique sur Londres. D'autres éléments du bâtiment d'origine ont été conservés, comme l'espace qui abritait la turbine de la première unité de la centrale, un bijou Art déco. Autre trace du passé du site: le quai de 133 mètres de long qui servait à charger le charbon depuis la rivière est désormais bordé de boutiques et de restaurants.La centrale de Battersea est la dernière sur une longue liste de sites industriels rénovés dans la capitale britannique.Une autre centrale électrique londonienne, celle de Bankside, également conçue par Giles Gilbert Scott, abrite ainsi depuis 2000 la Tate Modern, le musée d'art moderne de Londres.Pour Tom Goodaal, associé du cabinet Related Argent, spécialiste des rénovations urbaines et qui a notamment travaillé sur la réhabilitation de la gare de King's Cross à Londres, Battersea va susciter un grand attrait car elle est un exemple de ce que peut être "le mélange heureux de l'ancien et du moderne".Mais son succès sur le long terme viendra de "la magie" qui pourra advenir dans la manière dont le public prendra possession de ses espaces. "Ce sera la capacité des gens à déambuler entre les bâtiments et à en profiter sans avoir besoin de faire partie d'un club particulier qui lui donnera sa vraie valeur", ajoute-t-il.
Il y a 2 ans et 208 jours

Le street art au secours des rues décaties de Johannesburg

Bongani Mahlathi de son vrai nom, 32 ans, est une figure d'un mouvement artistique qui s'est emparé depuis plusieurs années des immeubles du centre urbain. Et ses portraits aux visages noirs et blancs, qui laissent la couleur à des fonds souvent inspirés des tissus traditionnels africains, ont aujourd'hui une valeur commerciale.Sa dernière réalisation en cours est une commande, payée quelques milliers d'euros, d'une des plus grandes plateformes mondiales de musique en streaming: les portraits de quatre artistes locaux, parmi lesquels la chanteuse d'afro soul Simphiwe Dana ou la sensation amapiano Nobuhle, apparaissent peu à peu sur ce mur de Johannesburg, mélange de bars branchés et entrepôts délabrés."Dbongz" avait déjà réalisé une série de portraits en hommage à des artistes sud-africains décédés, sur d'énormes piliers de béton soutenant l'autoroute, dans le quartier culturel de Newtown."L'art a changé l'environnement et la façon dont les gens pensent la ville. Ils voient maintenant une ville lumineuse, alors qu'elle était avant terne, quelconque et aussi un peu craignos", explique-t-il à l'AFP.Originaire du township de Mohlakeng, dans l'ouest de Johannesburg, l'artiste noir est aussi connu pour ses immenses portraits d'enfants réalisés dans leurs quartiers déshérités de la périphérie."Ca donne confiance aux gens, ça leur fait du bien de se voir dans une lumière différente, plus grands que dans leur quotidien pas toujours fameux", dit-il.Faire revivre le centreLe centre historique de l'agglomération de six millions d'âmes a sombré dans une ère de dégradations et d'incurie d'abord dans les années 1980 lors des sanctions internationales imposées contre le régime de l'apartheid. Puis lorsque dans la foulée de l'élection de Nelson Mandela en 1994, les Sud-Africains blancs ont fui, emportant avec eux les commerces, vers les banlieues cossues protégées par de hauts murs.Des immeubles entiers ont été abandonnés, les entrées des hôtels ont été murées, laissant souvent là tout le mobilier.Au début des années 2000, ces propriétés vacantes sont finalement devenues le terrain de jeu d'entrepreneurs audacieux. Des étages entiers d'anciens bureaux ont été transformés en appartements, dans un centre-ville qui cherche à se renouveler depuis des années.Des tours laissées à l'abandon ont été transformées en logements à loyers modérés. L'une de ces façades a repris des couleurs grâce à l'artiste Hannelie Coetzee, avec le portrait d'une femme sur 166 mètres carrés, réalisé à partir de plus de 2.000 assiettes, soucoupes et bols."La ville est un lieu froid, bétonné, très quadrillé. L'art y apporte une douceur ou un moment de réflexion auquel on ne s'attend pas forcément", dit-elle.La chevelure qui monte dans les étages s'inspire de la façon dont les Sud-Africaines adaptent des coiffures traditionnelles pour leur donner un côté branché.Connu pour son portrait emblématique de Barack Obama avec le message "HOPE" (espoir, ndlr), l'Américain Shepherd Fairey a posé aussi son empreinte sur la ville avec un portrait de Nelson Mandela sur un immeuble de dix étages qui domine la ville. Là aussi une commande, du promoteur immobilier sud-africain, Adam Levy.Ces œuvres, de manière subliminale, donnent aux gens "la sensation qu'ils comptent, qu'on s'intéresse à eux", elles montrent "qu'il existe une sorte de machine en coulisses qui s'intéresse" à la vie du quartier, relève l'homme d'affaires. Ce qui peut induire l'envie de rendre au collectif et lancer ainsi un cercle vertueux."C'est comme ça qu'on commence à bâtir une culture", dit-il.
Il y a 2 ans et 209 jours

Aux Etats-Unis, les normes de reconstruction après un ouragan sont celles du "climat du passé"

Gavin Smith, professeur de planification environnementale à l'université de Caroline du Nord, a travaillé pour plusieurs Etats américains après le passage d'ouragans, dont Katrina au Mississippi et Matthew en Caroline du Nord.Selon lui, les normes de reconstruction actuelles ne sont pas à la hauteur des défis posés par le changement climatique, mais les corriger réclamera une réelle "volonté politique".Question : Quelles sont les règles pour reconstruire après un ouragan, et sont-elles adaptées au changement climatique ?Réponse : Les villes doivent respecter les normes en place localement avant que la tempête ne frappe.Aux Etats-Unis, nous avons un programme national d'assurance pour les inondations (géré par l'agence fédérale chargée des catastrophes naturelles, la Fema, NDLR). Pour qu'une localité rejoigne le programme, elle doit adopter certaines normes de réduction des risques d'inondation. Cela inclut des normes de construction et d'aménagement du territoire.Ensuite, si une maison est endommagée par une tempête à plus de 50% de sa valeur, elle doit être reconstruite en respectant ces codes.La norme est de reconstruire dans l'optique d'une inondation tous les 100 ans, soit un risque de 1% par an. Mais à l'ère du changement climatique, cette "inondation centenaire" arrive de plus en plus souvent. La plupart des normes de réduction des risques reflètent souvent le climat du passé.Par exemple, nous avons dépensé 14 milliards de dollars pour reconstruire le système de digues à La Nouvelle-Orléans (en Louisiane, NDLR) après l'ouragan Katrina. Il a été reconstruit selon le risque d'inondation de 1% par an. Donc on pourrait dire, à l'ère du changement climatique, que ces digues sont déjà obsolètes.Q : Qu'attendez-vous des responsables politiques ?R : Les désastres peuvent représenter des opportunités pour reconstruire de façon plus sûre.Si nous continuons à dépenser des centaines de millions de dollars pour reconstruire ces villes, nous devons réclamer qu'elles adoptent de meilleures normes. Mais cela demande de la volonté politique, à la fois chez les membres du Congrès et chez les responsables locaux.Ce sont des questions difficiles, se chiffrant à des milliers de milliards de dollars.Vous aurez le secteur privé qui dira: "Il faut éviter ces réglementations, car nous devons reconstruire vite". Cela demande du courage politique pour un maire ou un gouverneur de dire: "Non, nous devons faire ce qui est judicieux sur le long terme".Malheureusement, les gens ne sont pas élus en disant: "Je vais imposer des standards plus contraignants". Ce n'est pas un slogan gagnant. Il faut la volonté politique pour dire, ça suffit, nous devons adopter de meilleures normes, cela va prendre du temps, coûter plus cher, et les gens pourraient avoir à mettre la main au porte-monnaie.Cela dit, nous devons aussi inclure de l'équité dans le développement de ces normes. Les pêcheurs de crabes, qui vivent dans de modestes maisons sur l'eau, si on adopte des normes plus contraignantes, pourront-ils payer ?Q : A quoi ressembleraient de meilleures normes ?R : Un moyen simple de réfléchir à cela est de parler du "où" et du "comment" construire face aux catastrophes naturelles, y compris celles exacerbées par le changement climatique.Le "comment" inclut l'élévation des structures, des normes plus strictes de résistance au vent, comme de meilleures tuiles, le renforcement d'infrastructures --systèmes de communication, ponts, routes, digues... On peut aussi protéger les dunes naturelles.Le "où" est ce que l'on appelle l'aménagement du territoire. Doit-on construire un hôpital ou une école dans une zone sujette à la montée des eaux ? Probablement pas.Une ville peut choisir d'interdire de construire à moins de 200 mètres de la plage. Ou adopter une stratégie de désinvestissement dans les zones à fort risque. C'est très difficile politiquement, mais cela se fait à petite échelle. La résilience, c'est une série de mesures protectrices. Si une digue est votre seule protection et qu'elle échoue, pour moi ce n'est pas de la résilience.
Il y a 2 ans et 210 jours

La Russie ordonne la réparation du pont de Crimée avant le 1er juillet 2023

Le gouvernement "détermine la date limite pour la fin des contrats d'Etat pour l'exécution des travaux au 1er juillet 2023", selon un arrêté signé par le Premier ministre russe, Mikhaïl Michoustine.Le pont de Crimée, symbole de l'annexion de la péninsule ukrainienne éponyme et crucial pour le ravitaillement des troupes russes engagées en Ukraine, a été partiellement détruit par une attaque au camion piégé, selon Moscou.Les services de sécurité russes (FSB) ont affirmé que cette "attaque terroriste" a été organisée par les renseignements militaires ukrainiens, assurant qu'un agent de Kiev avait coordonné le transit des explosifs à travers plusieurs pays et avait été en contact avec différents intermédiaires.En réponse, la Russie a mené lundi et mardi des bombardements massifs à travers l'Ukraine, visant notamment des infrastructures énergétiques civiles qui ont provoqué de nombreuses coupures d'électricité et d'eau. Mercredi, le FSB a dit avoir arrêté huit personnes - cinq Russes et "trois citoyens ukrainiens et arméniens" - suspectées de participation dans cette attaque.La circulation routière et ferroviaire a toutefois repris partiellement depuis plusieurs jours sur le pont.
Il y a 2 ans et 210 jours

La gauche parisienne toujours fracturée sur l'urbanisme

"C'est une déclaration de guerre contre la porte de Montreuil, un des quartiers les plus populaires de Paris". L'élue communiste Raphaëlle Primet n'a pas goûté le vœu de ses alliés écologistes, assis juste à côté d'elle dans l'hémicycle du Conseil de Paris.Un vœu adopté jeudi grâce aux voix de l'opposition de la droite et du centre... contre les socialistes et communistes, autres composantes de la majorité de gauche d'Anne Hidalgo.Le texte, juridiquement non contraignant, demande la remise à plat du projet à 100 millions d'euros porté par la mairie pour cette entrée inhospitalière de l'est de la capitale.Ce projet prévoit la transformation d'un rond-point routier, situé au-dessus du périphérique, en "place" végétalisée de 3,5 hectares, mais surtout la construction d'une dizaine d'immeubles rassemblant "toutes les formes de l'économie actuelle, plus durable, plus équitable, plus solidaire", selon la mairie.Pour ou contre les bureauxEn somme, une vision idéalisée de l'attractivité au service des habitants. "Il faut des bureaux à l'est" pour un rééquilibrage avec l'ouest parisien, insiste l'adjoint à la construction Jacques Baudrier, élu du XXe arrondissement qui porte depuis des années ce projet pour le "coin le plus moche de Paris".L'élu communiste est donc particulièrement remonté contre ses collègues de la majorité. "Les Verts n'ont rien dit pendant dix ans" et une remise à plat reviendrait à "repartir pour dix ans" de concertations, peste-t-il, alors que les travaux doivent réellement démarrer en 2023 pour aboutir en 2029."Ce n'est pas vrai", répond Nathalie Maquoi, élue écologiste de l'arrondissement, qui défend un "aménagement plus sobre" avec des bâtiments "bas" et une "préservation des arbres", alors qu'environ 180 devaient être abattus à l'origine.Pour Mme Maquoi, le projet porté par la maire Anne Hidalgo et son équipe est "un projet de rupture plutôt que de faire du lien", une "belle muraille entre Paris et Montreuil alors qu'il y a déjà des immeubles très haut".Les écologistes s'opposent en particulier aux "60.000 m2 de bureaux" prévus, inutiles selon Nathalie Maquoi et qui "vont augmenter le phénomène d'îlots de chaleur" et "empêcheront la mutation future du périphérique".La transformation de l'anneau routier en "nouvelle ceinture verte" de la capitale est un objectif partagé des écologistes et socialistes.Mais là aussi, ils ne sont pas d'accord sur la manière d'y parvenir. Les premiers ont demandé l'interdiction des constructions dans un rayon de 150 m pour préserver les habitants de la pollution, et la nature.Les seconds, qui voient aussi le foncier comme un moyen d'accélérer la mutation de l'axe rapide en "boulevard" urbain, ont accepté de revoir tous les projets à ses abords.L'héritage de MissikaOpposés aux grands projets de l'ex-adjoint à l'urbanisme Jean-Louis Missika, situés principalement aux abords du périphérique, là où se situent les dernières opportunités foncières, les écologistes ont le vent en poupe. Si les tours Duo (XIIIe) ont vu le jour, et que le chantier de la Tour Triangle (XVe) a démarré après des années de retard, celui de Mille Arbres (XVIIe) a été retoqué par la justice. En interne, les écologistes ont obtenu la remise à plat de deux autres zones à aménager, Bercy-Charenton (XIIe) et Bruneseau (XIIIe)."Les tours de hauteur, c'était une aberration écologique", estime le conseiller EELV Emile Meunier, pour qui "la ville de demain ne pourra plus être densifiée comme elle a pu l'être jusqu'à présent".Le président de la commission urbanisme et logement du Conseil de Paris égratigne aussi les petits projets urbains de la majorité, dès lors qu'ils densifient un îlot et grignotent un coin de verdure."Ce ne sont pas les standards qu'on veut pour Paris", a-t-il ainsi dit jeudi, au sujet d'un projet dans le XVIIIe.Les écologistes "ne veulent plus rien construire", soupire Jacques Baudrier. "Ne défendre que les arbres... les habitants, c'est aussi du vivant", soutient l'adjoint à la construction.
Il y a 2 ans et 210 jours

Tensions de recrutement : Dussopt annonce un nouveau plan pour "agir sur tous les fronts"

Le précédent gouvernement avait lancé en septembre 2021, un plan dédié passant par le déblocage d'1,4 milliard d'euros, dont 900 millions pour 2021 et le reste en 2022 pour former davantage de salariés et demandeurs d'emploi. Le ministre assure que "les résultats sont là: 380.000 demandeurs d'emploi ont été accompagnés en un an vers l'emploi, dont 280.000 chômeurs de longue durée et parmi ces derniers, 146.000 de très longue durée. Plus d'un million d'emplois ont également été pourvus par Pôle emploi sur la période".Avec le nouveau plan, "il s'agit d'aller plus loin et avec plus d'efficacité", dit-il, assurant vouloir "agir sur tous les fronts".Il cite notamment la réforme de l'assurance chômage qui se profile et sur laquelle s'ouvrent lundi des concertations, "pour encore accélérer le retour vers l'emploi". Il met aussi en avant les "efforts de formation"."Dès ce vendredi, nous allons mettre en place de nouvelles actions avec Pôle emploi pour créer dans les territoires des viviers de demandeurs d'emploi, qui seront vite mobilisables et employables pour pourvoir les métiers les plus en tension", poursuit le ministre.Chaque agence constituera un "vivier" de 100 à 150 demandeurs d'emploi pour répondre aux besoins de recrutement de trois secteurs "les plus en tension" -l'hôtellerie-restauration, la santé et le transport-entreposage-, détaille le ministre. L'idée est qu'ils soient "rapidement opérationnels" grâce à une formation courte. Le mécanisme pourra être adapté en fonction des besoins des territoires.Le ministre affirme aussi vouloir continuer à "renforcer le contrôle en recherche d'emploi de ceux susceptibles de travailler dans un métier en tension". "Nous demandons une plus grande sévérité quand ces demandeurs d'emploi ne viennent pas à un jobdating avec des entreprises qui recrutent", dit-il, affirmant que "fin 2022, 500.000 contrôles auront été effectués". A titre de comparaison, Pôle emploi a fait de l'ordre de 400.000 contrôles en 2019.M. Dussopt précise que le plan n'a "pas d'objectifs chiffrés". "Si 100.000 personnes retrouvent un travail avec ce plan ce sera bien, 200.000 mieux et 400.000 encore mieux...", dit-il.
Il y a 2 ans et 210 jours

Habiter une planète qui se réchauffe : Abécédaire de la transition de la construction et des matériaux

A. Acier (vert)Pour construire les 246 milliards de mètres carrés qui ont vu le jour en 2020 sur la planète (+1% par rapport à 2019), le ciment et l'acier restent de loin les deux premiers matériaux utilisés et les plus émetteurs de CO2.Pour verdir la construction, les sidérurgistes, surtout en Europe, prévoient de produire un acier "vert" d'ici 2050 en remplaçant le charbon émetteur de CO2 par de l'hydrogène vert pour fondre le minerai de fer. Mais les investissements à prévoir sont gigantesques et cela revient à augmenter les coûts d'au moins "30%", prévient Christian Gollier, directeur général de la Toulouse school of economics.B. Béton + ciment Quatorze milliards de mètres cubes de béton sont coulés par an selon l'Association mondiale du ciment et du béton basée à Londres.La Chine seule, entre 2011 et 2013, a consommé 50% de plus de ciment que les Etats-Unis durant tout le XXe siècle, souligne le géographe britannique David Harvey. Or le béton émet plus de CO2 que l'aviation en raison de la présence de ciment, dont le liant, baptisé clinker, doit être chauffé à 1.400 degrés pour sa fabrication.Un espoir scientifique même ténu: par biomimétisme avec les coraux, il est possible de fabriquer un ciment à partir de carbonate de calcium, qui séquestre du CO2!En attendant, pour la construction de masse, tout le secteur mise sur des bétons décarbonés, notamment en remplaçant le liant du ciment par du "laitier", un déchet de sidérurgie. Mais la "sidérurgie est elle-même très émettrice de CO2", relève Christine Leconte, présidente du Conseil de l'ordre des architectes en France qui parie plutôt sur des matières "locales", terre ou pierre, pour réduire les émissions.C. Climatisation - chauffage Selon une étude du laboratoire national des énergies renouvelables de Palo Alto (Etats-Unis) parue en mars, la climatisation est responsable à elle seule de 4% des émissions mondiales. Cercle vicieux: plus la planète se réchauffe, plus les climatiseurs se multiplient.Certains architectes comme le zimbabwéen Mick Pearce ont conçu des systèmes de climatisation biomimétique s'inspirant de la nature. Sur le modèle des termitières qui régulent leur propre température en laissant une multitude de conduits permettant à l'air de circuler, il a conçu le plus grand immeuble commercial d'Harare, Eastgate. Le bâtiment se rafraîchit la nuit en stockant l'air frais et expulse l'air chaud pendant la journée.Certains systèmes de ventilation ou de chauffage basés sur le fonctionnement des abeilles dans une ruche (swarm logic), où les appareils d'un même immeuble sont connectés entre eux, permettent aussi de réguler les pics de demande.E. Efficacité énergétiqueC'est le principal défi à relever car le type d'énergie utilisée pour chauffer ou refroidir un bâtiment détermine le poids de ses émissions. En 2020, les investissements mondiaux dans le secteur ont fait un bond sans précédent de 11,4% à quelque 184 milliards de dollars, selon le rapport de l'Alliance mondiale du bâtiment et de la construction de l'ONU. Mais, tout cela reste loin de l'objectif à atteindre pour tenir les engagements de l'accord de Paris sur le climat: les émissions de CO2 du bâtiment devraient décroître de 50% d'ici 2030 par rapport à 2020, soit 6% par an, ce qui implique une baisse de 45% de la consommation d'énergie par mètre carré dans le monde, un rythme cinq fois plus rapide que ce qui s'est fait jusqu'à présent!I. IsolationFace aux vagues de chaleur ou au froid hivernal, il vaut mieux investir dans l'isolation de l'enveloppe des bâtiments qu'augmenter la climatisation ou le chauffage. Les murs conservent mieux la chaleur que les vitres, mais le double-vitrage se développe partout, voire le triple vitrage pour certains bâtiments "passifs" du nord de l'Europe.J. "Jardin de pluie"Conçu pour capter l'eau de pluie qui s'écoule du toit d'une maison ou d'une allée, il retient l'eau brièvement après précipitation. Ces jardins constitués de roches, de plantes et d'arbustes adaptés aux conditions sèches font partie des solutions d'adaptation au réchauffement fondées sur la nature.M. Matériaux bio ou géosourcesBois, chanvre, liège, lin, paille, ouate de cellulose: ces matériaux, issus de matière végétale renouvelable, concourent significativement au stockage du carbone atmosphérique et à la préservation des ressources naturelles. Leur utilisation est encouragée autant pour la construction que pour l'isolation et la rénovation.Problème, en Afrique, où certains de ces matériaux ont longtemps été utilisés pour l'habitat traditionnel, la croissance urbaine galopante se fait essentiellement via le ciment ou l'acier, déplore la géographe Armelle Chopin, auteur de "matière grise de l'urbain, la vie du ciment en Afrique" (2020).R. Réduire/recycler/utiliser"Nous essayons de donner une deuxième vie aux matériaux, parfois ils viennent du chantier de démolition, nous essayons de transformer les obstacles en solutions. Réduire les matériaux est le meilleur moyen de réduire l'empreinte carbone du bâtiment", expliquent Irene Perez et Jame Mayol, qui ont fondé l'agence d'architecture Ted'Arquitectes à Palma de Mayorque (Espagne). Tous deux favorisent le réemploi des matières, comme de plus en plus d'architectes.La construction d'une maison individuelle consomme 40 fois plus de ressources que la rénovation, et celle d'un bâtiment de logements collectifs environ 80 fois plus, ajoute l'Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.T - Terre crueLa construction en terre crue, ancestrale, est en pleine renaissance. Et l'industrie cherche à développer des techniques pour massifier l'usage de bétons de terre.Parmi les techniques remises au goût du jour: Le pisé, terre compactée et coffrée, le torchis (terre crue coupée de paille ou de bouses animales), la bauge (couches successives de torchis damées sans ossature).La terre, matériau peu onéreux, et local, contribue à la régulation de l'humidité et surtout au lissage des températures intérieures, notamment en cas de canicule.On la trouve au Canada (Centre culturel du désert Nk'Mip), dans la région autrichienne du Vorarlberg, ou sous forme de panneaux préfabriqués de pisé, à Lyon en France.Le studio Renzo Piano a livré en 2021 à une ONG italienne un hôpital pour enfants à Entebbe en Ouganda, tout en pisé, réalisé à partir des terres d'excavation, surmonté de panneaux photovoltaïques.L'architecte germano-burkinabé Francis Kéré, lauréat du prestigieux prix Pritzker en 2022, a fait de la construction à partir de matériaux locaux, dont la terre, sa marque de fabrique, estampillée "high tech durable".U - UrbanismeLes experts recommandent de freiner les constructions nouvelles, favoriser la rénovation en centre-ville, arrêter l'étalement urbain, voire "reconstruire la ville sur la ville".V - Vitrage photovoltaïqueDes panneaux de verre permettent de produire de l'électricité à partir de la lumière solaire filtrée. Encore chère, cette technique émergente préfigure les bâtiments connectés de demain, mais se heurte à la pénurie de matériaux, en particulier celle des silicium.
Il y a 2 ans et 210 jours

Un guide à destination des communes sur le rôle de l'éclairage dans l'exigence de sobriété énergétique

Dévoilé en conférence de presse le 13 octobre, le guide « Les 8 fausses idées sur l’éclairage » fait la chasse aux idées reçues, dénonce les clichés et fait des propositions en matière de rénovation de l’éclairage public et privé, conforme à l’objectif du gouvernement de réduire nos consommations d’énergie de 40% d’ici 2050.Pour Jean-Pierre BOUQUET, Président de l’association les Eco Maires, Maire de Vitry le François : « Elaboré à partir des retours du terrain, ce guide résulte d’une demande des élus et s’efforce de répondre de façon pragmatique aux questions que se posent immanquablement les Maires lorsqu’ils s’engagent dans une démarche de sobriété, dans un contexte où la consommation d’électricité liée à l’éclairage public représente en moyenne 30% des dépenses d’électricité d’une collectivité. »Pour Julien ARNAL, Président du Syndicat de l’éclairage : « Je forme le vœu que, grâce à ce guide, les communes tendent vers une meilleure gestion de l’éclairage et une transition vers la LED pilotable, permettant d’obtenir, simplement et immédiatement, un éclairage plus sobre et efficace tout en réalisant des économies d’énergie massives. Et pour aller plus loin, il faut soutenir les collectivités qui veulent investir dans la rénovation de leur parc. »Téléchargez le guide pratique des idées reçues sur l’éclairage à destination des communesen cliquant ici.
Il y a 2 ans et 210 jours

La ministre de la Culture a décerné à Philippe Prost le Grand Prix national de l’architecture 2022

Créé en 1975, le Grand Prix national de l’architecture est la plus haute distinction nationale dans le domaine de l’architecture. Elle récompense une agence implantée en France pour l’ensemble de son œuvre. L’édition 2022 s’est adaptée à l’évolution de la pratique architecturale, en veillant à sélectionner des agences d’architecture plutôt que des individus et en introduisant plus de parité parmi les finalistes.Le jury a auditionné les sept agences présélectionnées le 7 septembre 2022. Les critères de sélection du lauréat ont été les suivants :La richesse et la diversité du parcours professionnel et la qualité de l’œuvre bâtie qui l’illustre ;La posture de l’agence vis-à-vis du rôle sociétal de l’architecture et de l’architecte ;La formulation de la pensée et les modalités retenues pour la transmettre.En 1993, Philippe Prost fonde à Paris l’agence AAPP – Agence d’architecture Philippe Prost. Il est associé à Catherine Seyler depuis 1992 ; Gaël Lesterlin et Lucas Monsaingeon les rejoindront en 2019.Parmi les réalisations de l’agence, on peut citer : la réhabilitation de la cité des Electriciens à Bruay-la-Buissière (2017), la réhabilitation de l'hôtel de la Monnaie de Paris (2017), la construction du mémorial international de Notre-Dame-de-Lorette, l'Anneau de la Mémoire (2014), l’intervention de mise en valeur et réhabilitation de la citadelle de Belle-Île-en-Mer (1991-2006).Spécialisé dans la création et l’intervention contemporaine sur le bâti historique, le travail de l’agence se caractérise par le respect du site, de son histoire, de sa géographie, par une analyse approfondie de la question posée par le programme, le choix d’une logique constructive et l’utilisation de matériaux pérennes. Les compétences de l’agence se caractérisent par la capacité d’adapter et de réutiliser des espaces existants, parfois exceptionnels, parfois simplement porteurs d’une mémoire sociale, en respectant leurs caractéristiques et en y adjoignant des espaces nouveaux de grande qualité. A l’heure où la transition écologique nous pousse à revoir les modalités de production des espaces bâtis, l’œuvre de AAPP – Agence d’architecture Philippe Prost témoigne de l’alliance entre patrimoine et architecture contemporaine.Philippe Prost se distingue également par son engagement dans la transmission de savoirs aux futurs architectes et dans la recherche architecturale.Par ailleurs, le prix d’honneur du Grand Prix national de l’architecture a été remis à Renée Gailhoustet au titre de l’ensemble de son œuvre et des réflexions qu’elle a portées sur la conception du logement social. Témoin d’une génération d’architectes engagés dans une posture de recherche et d’innovation au service d’une architecture du quotidien, elle fut aussi une pionnière dans la pratique de ce métier par des femmes. A ce titre, elle est une référence pour toutes et tous aujourd’hui tant pour la qualité de ses réflexions et de son œuvre que pour l’exemplarité de sa pratique professionnelle. A l’heure où la qualité du logement se pose tant en termes d’usages, de densité que de coût, son œuvre reste une réponse tout à fait actuelle et pertinente.Comme chacun de leurs prédécesseurs, Renée Gailhoustet, représentée par Serge Renaudie, et l’Atelier d’Architecture Philippe Prost ont reçu des mains de la ministre de la Culture le diplôme créé par l’artiste Daniel Buren.La Cité de l’Architecture et du Patrimoine, avec le soutien du ministère de la Culture, consacrera une exposition monographique et un ouvrage dédiés à l’œuvre de l’Atelier d’Architecture Philippe Prost, qui sera également amené à produire une master-class à destination des étudiants en architecture.L’œuvre de Renée Gailhoustet fait l’objet d’un titre de la collection « carnets d’architectes », publié dans le cadre d’un partenariat entre les Editions du patrimoine et le ministère de la Culture.La ministre de la Culture tient à saluer le travail des six autres agences présélectionnées : Atelier du Rouget, Atelier Philippe Madec Architecture et associé, Bruther Architectes, Corinne Vezzoni et Associés, Perraudin Architecture et Studio Odile Decq.
Il y a 2 ans et 210 jours

Le prix du marché de l'immobilier neuf se maintient malgré le contexte

Une dynamique qui reste positive sur l’ensemble du territoireEn France le prix moyen d’un appartement neuf est de 5.123€/m², un prix en constante augmentation depuis 2 ans (+10,9% en 2 ans et +6,5% en un an). Cette croissance est beaucoup plus forte pour le neuf que pour l’ancien qui enregistre une progression de +4,6% sur un an concernant les appartements.Aucune région ne fait exception à cette tendance positive. En effet, la demande se diffuse sur tout le territoire et particulièrement à la province qui continue d’attirer 8 futurs potentiels acquéreurs dans le neuf sur 10 selon l’Observatoire du Moral Immobilier de SeLoger.Les Hauts-de-France enregistrent la progression la plus spectaculaire avec +10,7% sur un an et +15,9% sur 2 ans (4.490€/m²). La croissance la plus faible concerne la Bourgogne-Franche-Comté (+1,6% vs 2021 et +4,1% vs 2020) avec un prix moyen de 3.617€/m² pour un appartement neuf.L’île de France qui concentre 18% des recherches des futurs potentiels acquéreurs dans le neuf n’est pas en reste côté prix avec une croissance de +3,5% en un an (+8% en 2 ans) et un prix moyen de 6.745€/m2.Un prix moyen 27% plus cher que dans l’ancienLe prix moyen d’un appartement dans le neuf en France (5.123€/m²) est 27% plus élevé que dans l’ancien (4.036€/m²).C’est également le cas dans les 10 plus grandes villes françaises. Parmi celles-ci, la plus chère est sans surprise Paris (15.564€/m2 dans le neuf vs 10.401€/m² dans l’ancien). “Le nombre d’appartements neufs à vendre dans la Capitale est très faible et entraîne mécaniquement une hausse de prix (+5% sur un an), à l’inverse de ce que nous constatons dans l’ancien qui enregistre une baisse de -0,8% sur les appartements” Pour Barbara Castillo Rico, Responsable des études économiques de SeLoger.Lille est de l’autre côté du classement avec un prix de 4.001€/m2 (3.547€/m² dans l’ancien). A noter que sur le segment du neuf, le marché bordelais est le moins dynamique avec des prix en baisse de -3,3% sur un an (bien qu’ils soient 1,5% plus élevés qu’il y a 2 ans) et atteignent 5.122€/m2 (4.837€/m² dans l’ancien). De la même façon, les prix stagnent à Lyon (+0,5% sur un an) à un niveau toutefois élevé (6.703€/m2 vs 5.367€/m² dans l’ancien).Pour Barbara Castillo Rico, Responsable des études économiques de SeLoger : « Les croissances de prix observées dans le neuf et l’ancien confirment la bonne tenue actuelle de ces marchés, même si le changement d’orientation de politique monétaire, (qui pousse les banques à resserrer le robinet du crédit) risque d’exclure une partie de la demande sur ces deux marchés. C’est alors le niveau de l’offre accessible (soit le nombre de biens à vendre) qui déterminera un éventuel impact sur l’évolution des prix dans les prochains mois. »
Il y a 2 ans et 210 jours

Millet portes et fenêtres : le bénéfice "environnement"

De même, Millet connaît la valeur des Hommes : produire dans le respect des ressources, des personnes - salariés et clients - et des équilibres économiques est un principe qui constitue la base de leur engagement écologique. Ils ont donc tout naturellement inscrit ses principes et valeurs dans leur mission d'entreprise : « Nous contribuons à l'amélioration de l'habitat et du cadre de vie, en respectant l'environnement tout au long du cycle de vie de nos produits, en concevant, fabriquant et commercialisant des ouvertures et fermetures, aux qualités techniques et esthétiques de référence. »
Il y a 2 ans et 210 jours

Cosentino présente son rapport RSE

Dans ce nouveau cadre, l'entreprise continue de remplir son engagement de transparence et de responsabilité en matière de durabilité économique, sociale, environnementale et éthique envers ses employés et les autres parties prenantes. De plus, conformément au standard international de la Global Reporting Initiative (GRI), le document prend également en considération la performance de l’entreprise dans sa contribution aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’Agenda 2030.L’engagement majeur de Cosentino, est d’avoir le meilleur impact possible sur les personnes et le minimum d'impact sur la planète. Cosentino expose dans le rapport les leviers stratégiques, les jalons et ses réalisations dans les domaines sociaux, environnementaux et de bonne gouvernance. Ces piliers sont dirigés par un modèle d'entreprise bien établi avec une solidité financière - comme en témoignent les résultats financiers 2021 - et basé sur l'innovation et la R&D, une production efficace, l'économie circulaire, la formation, l'action sociale et surtout, la force et le haut professionnalisme des équipes qui constituent l'entreprise.Environnement : Durabilité et gestion environnementaleCosentino démontre son engagement en faveur de l'économie circulaire et la réduction de son empreinte carbone à travers une série d’actions tels que l'utilisation de 99% d'eau réutilisée, zéro perte d’eau (traitement et recirculation quotidiens de 800 000 m3 d'eau), l'utilisation de 100% d’énergie électrique renouvelable et le développement de produits durables tels que Dekton®, un produit neutre en carbone sur l'ensemble de son cycle de vie, et la technologie HybriQ+® pour les produits Silestone®.Rien qu'en 2021, Cosentino a investi près de 30 millions d'euros dans des actifs environnementaux et des coûts d'amélioration environnementale.Parmi les actions complémentaires mises en place, citons la production de plus de 3 millions de m2 de dalles à partir de matériaux recyclés ou récupérés (près d'un tiers de la production totale de l'entreprise) uniquement pour 2021. Cela a été rendu possible grâce à l’usine de traitement des déchets du groupe, qui a permis à l'entreprise de gérer 400 000 tonnes de déchets solides en 2021, dont 13% ont été récupérés, augmentant ainsi la part de matières premières recyclées utilisées à 26%.L'année dernière, Cosentino a mis en place un nouveau modèle énergétique industriel basé sur les sources d'énergie renouvelables et l'autoconsommation, qui couvre également la gestion des ressources en eau. Durant les prochaines semaines, Cosentino mettra en place la plus grande centrale photovoltaïque d'autoconsommation au sol en Espagne. La centrale aura une puissance crête de 20 MW et une capacité de production d'énergie d'environ 34 GWH/an, qui sera complétée par l'installation de panneaux solaires sur les toits des usines. Dans le même temps, Cosentino construit sa propre usine de récupération des eaux usées. Cette usine, qui devrait être opérationnelle cette année, réutilisera les eaux usées rejetées par les communes voisines.Social : Création d'emplois et contribution à la sociétéOutre l'innovation et la durabilité, l’engagement humain est la valeur fondamentale de Cosentino. Pour l'entreprise, le capital humain est son atout le plus important. En 2021, Cosentino reste attaché à l'emploi de qualité et a créé près de 700 nouveaux postes, terminant 2021 avec un effectif de 5 425 employés. L'effectif de l'entreprise est composé de 76 nationalités différentes et le pourcentage de CDI est de 91%.Cet engagement envers la prospérité et la croissance s'étend également aux communautés où Cosentino est présent, en particulier dans son environnement immédiat, dans les régions d'Almanzora et d'Almería en Espagne. Cosentino apporte une contribution pionnière à l'éducation et à la formation en faisant la promotion de programmes de formation professionnelle en alternance menés dans ses installations et à travers les activités menées par sa Fondation Eduarda Justo. L'entreprise soutient également les domaines de l'architecture, du design, du sport et de la gastronomie à travers une série de partenariats et de parrainages, et promeut l'art et la culture à travers la Fondation d'art Ibáñez Cosentino. Enfin, l'entreprise a fait de multiples dons directs à diverses organisations et associations pour un total de plus d'un million d'euros, soit 20% de plus qu'en 2020.Gouvernance : Gestion responsable et transparenteLa feuille de route de Cosentino est basée sur des critères ESG et avance sur la base d'une intégration et d'une communication transparente avec ses employés et toute sa chaîne de fournisseurs, clients et collaborateurs. Une instance de gouvernance responsable qui encourage le développement des talents à travers des programmes de recrutement et de management comme Acelera, Ingenia ou Impulsa, qui investit de plus en plus dans la santé et la sécurité et qui promeut l'égalité et la diversité, avec 22% de femmes dans les postes de direction et 50% dans son Conseil d'administration en 2021.Cette année encore, cette performance a contribué de manière proactive à l'atteinte de certains Objectifs de Développement Durable (ODD) majeurs, primaires et secondaires, tels que l'ODD 3 (Bonne santé et bien-être), l'ODD 8 (Travail décent et croissance économique) , ODD 9 (Industrie, innovation et infrastructure), ODD 12 (Consommation et production responsables), ODD 13 (Action pour le climat) ou ODD 17 (Partenariats pour les objectifs), entre autres.
Il y a 2 ans et 210 jours

Dans le sud du Niger, le plus grand oléoduc d'Afrique prend corps

A Gaya, dans le sud-ouest du Niger, près du Bénin, l'oléoduc le plus grand d'Afrique prend corps. Long de près de 2.000 km - dont 1.250 km au Niger – le pipeline doit relier les puits pétroliers du gisement de l'Agadem, dans l'extrême-est théâtre d'incursions meurtrières des jihadistes, au port béninois de Sèmè d'où sera évacué pour la première fois du brut nigérien.Avec une modeste production de 20.000 barils par jour, le Niger, un des Etats les plus pauvres au monde, est devenu un producteur de pétrole en 2011.L'or noir extrait par la China National Petroleum Corporation (CNPC) est jusqu'ici acheminé par des pipelines jusqu'à Zinder (centre-sud du Niger), où il est raffiné.Initialement, le Niger avait prévu d'évacuer son brut par le port camerounais de Kribi via le Tchad voisin, avant d'opter pour le corridor béninois.Lancé en 2019, le chantier était censé s'achever en 2022, mais la pandémie de Covid-19 l'a ralenti, a expliqué à l'AFP Nafiou Issaka, l'adjoint au directeur général de la West African Oil Pipeline Company (Wapco), le maître d'ouvrage.La Wapco, filiale de la CNPC, met désormais les bouchées doubles: plus de 600 km de tuyaux ont été déjà posés, soit 51,5% de taux de réalisation, et le Niger pourrait écouler son brut sur le marché international dès juillet 2023, selon le ministère nigérien du Pétrole.Plus de 700 soldats sont déployés pour assurer "en permanence la sécurité" de l'ouvrage même si une large partie des zones qu'il traverse est jusqu'ici épargnée par les violences jihadistes, a dit à l'AFP une source sécuritaire sous le couvert de l'anonymat.Avec l'effondrement continu des revenus tirés de l'uranium dont le Niger est grand producteur, le pays mise sur l'or noir pour doper son budget, dont une bonne partie est injectée dans la lutte contre les groupes jihadistes dans le sud-est et l'ouest.Ce sont six milliards de dollars qui seront investis, dont 4 milliards de dollars pour développer les champs pétroliers (dans l'Agadem) et 2,3 milliards de dollars pour la construction de l'oléoduc, selon le gouvernement."C'est le plus gros investissement du Niger (ex-colonie française) depuis son indépendance (en 1960)", observe Kabirou Zakari, le directeur des Hydrocarbures au ministère nigérien du Pétrole."Contrebande" depuis le NigeriaDès 2023, la production pétrolière sera portée à 110.000 barils par jour, sur lesquels 90.000 barils seront exportés, selon lui.Le pétrole va ainsi "générer le quart du PIB du pays" (plus de 13,6 milliards de dollar en 2020 selon la Banque mondiale) et "à peu près 50% des recettes fiscales du Niger", contre respectivement 4% et 19% actuellement, relève M. Zakari.D'après lui, les réserves du Niger "tournent autour de deux milliards de barils". Et selon les projections officielles, le Niger produira 200.000 barils par jour en 2026.La Sonatrach, le groupe public pétrolier algérien, a annoncé avoir fait une "découverte encourageante" de pétrole à Kafra (nord), vaste zone de 23.737 km2 près de la frontière avec l'Algérie, qui jouxte le bassin pétrolier algérien de Tafassasset, également exploité par la Sonatrach.La compagnie britannique Savannah Petroleum assure pour sa part avoir découvert de nouveaux gisements dans l'Agadem où opèrent déjà les Chinois. Malgré la production locale, le marché noir des hydrocarbures fleurit à Niamey et dans les grandes villes.Selon la douane nigérienne, ce marché "est régulièrement ravitaillé par des réseaux du Nigeria" voisin et producteur géant de pétrole.Au noir, le litre d'essence coûte 300 francs CFA (0,4 euro) contre 540 F CFA (0,8 euro) à la pompe, tarif "jugé cher" par les syndicats.Mardi, le président nigérien, Mohamed Bazoum, a dénoncé l'ampleur de "la contrebande du carburant" à partir du Nigeria voisin qui est devenue une source de "ravitaillement des terroristes" par le "fleuve Niger (en pirogues) et sur des motos" jusqu'au Mali."Nous devons trouver une bonne réponse" pour couper "les terroristes" de cette source "de ravitaillement en carburant", a exhorté le président nigérien qui s'exprimait devant les forces de sécurité à Dosso, la grande ville du sud-ouest proche du Nigeria.
Il y a 2 ans et 210 jours

La Fondation École Française du Béton récompense les futurs experts des industries de la construction

À l’occasion des 40èmes Rencontres Universitaires de Génie Civil 2022 à Villeneuve D’Ascq, le Conseil Scientifique de l’EFB a décerné un prix Recherche EFB à dimension RSE à Amr Aboulela afin de mettre en lumière ses compétences de futur expert face aux enjeux stratégiques de l’industrie de la construction.Le Prix Recherche EFB à dimension RSE : faire évoluer la RSE dans le monde industriel Le prix de la recherche EFB à dimension RSE accompagne les ambitions de La Fondation École Française du Béton en faveur de la valorisation de l’image des métiers du Béton et de la mise en lumière des innovations du secteur.À travers ce prix, le Conseil Scientifique de l’EFB participe à la promotion de jeunes chercheurs développant des solutions techniques pour faire face aux enjeux stratégiques de l’industrie et relever les défis du monde de demain.Ce prix a été décerné à Amr Aboulela pour la qualité de sa présentation et de ses travaux sur « L’Etude de la résistance des différents matériaux cimentaires bas carbone aux attaques biologiques dans les réseaux d’assainissement ». Analyser les conditions d’exposition des matériaux cimentaires et leur résistance à l’attaque biologiqueAmr Aboulela est Docteur en Génie Civil diplômé de l’INSA Toulouse depuis début 2022. Il réalise actuellement un post-doctorat à l’Université de Sheffield en Angleterre où il travaille sur le développement de ciments à partir des déchets de l’industrie de la construction.Dans sa thèse réalisée en partenariat avec le LMDC sous la direction de Alexandra Berton Et Cédric Patapy, Amr Aboulela s’est intéressé au Développement et à l’optimisation d’un test biologique en condition de laboratoire pour représenter les conditions d’exposition des matériaux cimentaires rencontrées dans les réseaux d’assainissement, ainsi qu’au développement d’un indicateur de performance qui pourrait classer une large palette de matériaux cimentaires selon leur résistance à l’attaque biologique.La pertinence de ce travail de recherche réside également dans sa faculté d'être rapidement duplicable à l’échelle industrielle, et à servir de manière efficace et rapide, les acteurs du secteur dans leur démarche RSE.Pour Amr Aboulela : « Le choix de ce sujet est le fruit de mes différentes expériences au sein de bureaux d’études dans le domaine du Génie Civil et du Génie des Procédés qui ont suscitées mon intérêt pour les matériaux de construction. Je souhaitais également que mon objet de recherche et les conclusions de ma thèse puissent être applicables rapidement pour aider l’industrie à développer des process plus efficients. Aussi, mon travail vient en complément des recherches déjà réalisées qui s’oriente sur la compréhension des mécanismes de détériorations des matériaux dans les réseaux d’assainissement afin de trouver des solutions plus intéressantes que ce soit sur le plan environnemental et sur le plan économique. Cette thèse m’a permis d’affiner mes aspirations. J’aimerais continuer la recherche dans le secteur des matériaux de construction et élargir mon domaine de compétence au contexte de l’économie circulaire. C’est dans cet objectif que je réalise un post-doctorat à l’Université de Sheffield où je travaille sur le développement des ciments à partir des déchets de l’industrie de la construction. J’ai par ailleurs, été très heureux de participer aux rencontres universitaires du Génie Civil de Villeneuve D’Ascq ou j’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreux professionnels de l’industrie et des acteurs universitaires. La pertinence des échanges en font un lieu de foisonnement intellectuel majeur, j’ai apprécié évolué dans un tel environnement. »
Il y a 2 ans et 210 jours

Sous-couches pour sols stratifiés et parquets contrecollés Isorom

En plus des qualités d’isolation et de confort acoustique, avec ce nouveau matériau XPS la performance de ces sous-couches ISOROM va au-delà des exigences des normes, notamment sur 2 aspects déterminants comme :La charge dynamique qui donne le nombre de passages avec une charge sans que la sous-couche ne s’écrase. La norme demande 10.000 cycles mini, ISOROM résiste à 250.000 cycles.La force de compression, qui donne la capacité à supporter une charge permanente et fixe, très important pour la résistance au niveau du clic de fixation entre 2 lames.Isorom Basic, la solution économique en mousse polystyrène XPSDisponible en rouleau pour équiper 20 m2 de surfaceCompatible avec les sols chauffantsIsolation acoustique 19 Db (norme 14 Dd)Épaisseur de 1,6 mmAdapté au fort trafic : > 250.000 cycles (nombre de passages avec une charge)Isorom Vap, avec pare vapeur intégré pour protéger le revêtement de sol contre l’humiditéDisponible en rouleau pour équiper 15 m2 de surfaceCompatible avec les sols chauffants Isolation acoustique 20 Db (norme 14 Dd)Film PET et adhésif intégré (Pare-vapeur)Épaisseur de 2 mmAdapté au fort trafic : > 250.000 cycles (nombre de passages avec une charge)
Il y a 2 ans et 211 jours

Le Conseil de Paris demande de revoir le projet Porte de Montreuil

Comme sur les projets contestés de la Tour Triangle, de la gare d'Austerlitz ou des tours Bruneseau, les groupes écologiste et de l'opposition ont uni leur voix pour demander de "remettre à plat le projet Nexity", du nom du promoteur immobilier choisi en 2019 pour aménager cette grande entrée inhospitalière de l'est de la capitale.Les groupes LR et apparentés, Modem et indépendant (pro-Macron) ont permis l'adoption du voeu des écologistes qui n'a cependant "pas de portée juridique", a relativisé l'entourage de l'adjoint à l'urbanisme Emmanuel Grégoire.Depuis septembre, les écologistes, pourtant présents dans l'exécutif d'Anne Hidalgo, ferraillent contre ce projet d'un coût d'environ 100 millions d'euros, dont 69 de la ville, qui doit aboutir en 2029.Il comprend l'aménagement d'une esplanade végétale au-dessus du périphérique pour améliorer la liaison entre Paris et Montreuil."Renoncer aujourd'hui au projet tel qu'il a été engagé nous ferait perdre des années", a prévenu Emmanuel Grégoire, reprochant à ses alliés écologistes des "revirements comme ça, au dernier moment". "Quel regret que vous n'ayez pas exprimé cela bien avant", a-t-il aussi dit.La position des écologistes est restée "constante", a réfuté l'élue EELV Antoinette Guhl qui s'oppose à une "muraille de bureaux entre Paris et Montreuil", avec "huit immeubles et 60.000 m2 de bureaux" créés.Les écologistes réclament également la "préservation des arbres", alors que "le projet prévoyait plus de 200 abattages d'arbres", a rappelé Antoinette Guhl, et le maintien du marché aux puces "sur leur lieu actuel en conservant l'ambiance de plein air", et non leur installation dans une halle construite par Nexity.Pour les communistes, cette initiative des écologistes est "une déclaration de guerre contre la porte de Montreuil, un des quartiers les plus populaires de Paris", a déploré la conseillère Raphaëlle Primet.Ce projet "est attendu depuis 2001, soit 21 ans", et "il était le projet phare de notre liste aux municipales, tant au premier qu'au deuxième tour", quand les listes PS-PCF et EELV ont fusionné, a-t-elle rappelé. "C'était il y a à peine deux ans".Mais depuis, les projets portés par l'ancien adjoint à l'urbanisme Jean-Louis Missika, notamment ceux du programme "Réinventer Paris", sont tous contestés, aussi bien au conseil municipal que par des recours d'associations.
Il y a 2 ans et 211 jours

Prise de participation locale dans le parc éolien Yeu-Noirmoutier

Cette société d'économie mixte, créée il y a vingt ans par la volonté d'élus vendéens notamment du département, détient désormais 0,5% du consortium portant le projet, pour près de 3,5 millions d'euros.A ses côtés figurent Ocean Winds (joint-venture entre Engie et EDP Renewables, 60,25%) le japonais SRPN (29,5%) et Eoliennes en Mer Participations (filiale de la Caisse des dépôts, 9,75%).Le chantier du parc composé de 62 éoliennes doit démarrer en 2023, pour une entrée en service début 2026."Devenir actionnaire de ce projet qui produira l'équivalent de la consommation annuelle de 800.000 personnes, soit plus que la population vendéenne, grâce à l'énergie de l'océan, c'est réaffirmer que la Vendée fait de la transition énergétique la priorité des priorités", explique dans le communiqué Alain Leboeuf, président de Vendée Energie et du conseil départemental de Vendée."L'implication locale est clé pour le succès de l'éolien en mer et source d'opportunités pour les industries et communautés locales", a commenté Grzegorz Gorski, directeur des opérations d'Ocean Winds.Pour Emmanuel Legrand, de la Banque des Territoires, "en devenant le premier projet d'éolien en mer comptant une SEM à son capital, les Eoliennes en Mer des Iles d'Yeu et Noirmoutier démontrent qu'il est possible de renforcer l'inclusion des territoires dans des projets d'envergure".La Vendée a commencé sa transition énergétique en 2000 avec un projet de parc éolien terrestre. Aujourd'hui, plus de 20% de l'électricité et 10% du gaz consommés sont produits par des énergies vertes locales; le parc offshore permettra à la Vendée de produire 60% de son courant.
Il y a 2 ans et 211 jours

Vaste escroquerie à l'immobilier : 19 personnes dont d'ex-légionnaires condamnés

La fraude consistait à souscrire des prêts auprès d'établissements de crédit en fournissant de faux documents, ce qui avait permis l'acquisition de plus de 80 biens immobiliers via des prête-noms ou des sociétés de façade. Leur revente rapide après des travaux souvent non réalisés permettaient des plus-values artificielles.Dépeint comme "le chef d'orchestre" de l'escroquerie, Sébastian Celea, 41 ans, engagé dans la Légion étrangère de 2001 à 2007, a été condamné à cinq ans de prison avec mandat de dépôt ainsi qu'à une interdiction définitive de gérer une entreprise et d'exercer une profession commerciale ou industrielle.L'accusation l'a dépeint comme "l'organisateur et l'animateur d'un système dont il a tiré d'importants bénéfices financiers". Son épouse a été condamnée à un an de prison à purger sous le régime de la détention à domicile sous surveillance électronique et à une amende de 15.000 euros.Un autre ancien légionnaire roumain a lui été condamné à trois ans de prison et une amende de 100.000 euros. Il a été placé sous mandat de dépôt. Les prête-noms, anciens compagnons d'arme de Sebastian Celea, ont été condamnés à des peines s'échelonnant d'un an de prison avec sursis assorti d'une amende de 10.000 euros à un an de prison dont six mois avec sursis.De nombreuses confiscations y compris un appartement en Roumanie ont été prononcées par le tribunal.Deux notaires du Sud-Ouest ont été relaxés des faits d'escroquerie en bande organisée mais condamnés à un an de prison avec sursis pour complicité de blanchiment. Le tribunal n'a pas retenu l'interdiction d'exercer requis contre l'un d'eux, ni le délit de participation à une association de malfaiteurs visant certains prévenus.Il a relaxé totalement deux d'entre eux, notamment un salarié d'une banque que l'accusation présentait comme un "facilitateur bancaire".
Il y a 2 ans et 211 jours

Près d'un logement francilien sur deux est énergivore, selon une étude

En vertu de la loi Climat et résilience, les logements les plus énergivores, sous le seuil de l'indécence énergétique, ne pourront plus être loués à partir du 1er janvier 2023. Suivront, en métropole, l'ensemble des logements de classe énergétique G en 2025, puis les F en 2028 et les E en 2034.Selon l'étude, 45% des résidences principales d'Ile-de-France entraient, en 2018, dans l'une de ces trois classes énergétiques. Un chiffre qui monte à 55% pour les logements locatifs privés, et à 48% pour les logements occupés par leur propriétaire.Les logements sociaux, gérés de façon plus centralisée, sont les meilleurs élèves avec seulement 29% d'étiquettes E, F ou G.L'étude a été réalisée avec les anciennes étiquettes énergétiques, basées sur les factures des utilisateurs. Le mode d'établissement des diagnostics a été réformé à la mi-2021 pour davantage tenir compte des caractéristiques objectives des bâtiments, et intégrer les émissions de gaz à effet de serre.Mais "les ordres de grandeur sont les bons, et s'ils doivent être ajustés, c'est plutôt à la hausse", assure Martin Omhovère, directeur du département Habitat à l'Institut Paris Région.Les logements privés font face à des difficultés particulières: ils sont souvent dans des copropriétés, où engager des travaux de rénovation peut être très fastidieux, et sont plus souvent occupés par des ménages modestes, qui n'ont pas les moyens de financer une rénovation ou d'absorber la hausse de loyer qu'elle entraînerait."Que ce soit dans le parc en propriété ou dans le parc locatif privé, il y a systématiquement un écart entre le niveau de vie des ménages qui occupent le parc énergivore et les autres", détaille Franziska Barnhusen, cheffe de projet à l'Institut Paris Région. "Ça montre que les personnes qui occupent ces passoires thermiques sont plus vulnérables", dit-elle.Les travaux de rénovation menés jusque-là sont peu efficaces et peu ciblés sur les logements qui en auraient le plus besoin, notent en outre également les auteurs.En cause, les dysfonctionnements des copropriétés, mais aussi le fait que les propriétaires de maisons individuelles mettent rarement les gains énergétiques au coeur de leurs projets de travaux.
Il y a 2 ans et 211 jours

Les Français sont mieux protégés contre la hausse des prix de l'énergie en Europe selon Hello Watt

Hello Watt a étudié l’évolution des prix de l’électricité et du gaz pour les particuliers en Europe dans deux baromètres :Le baromètre Hello Watt des prix de l’électricité en EuropeLe baromètre Hello Watt des prix du gaz en Europe dont est extrait le graphique ci-dessous représentant l’évolution récente du prix de l’électricité pour les particuliers dans les principaux pays d’Europe de l’Ouest.On le constate rapidement : les Français sont beaucoup plus protégés que leurs voisins, avec un prix de l'électricité 2 à 3 fois moins cher ! Par exemple, en août 2022, le prix moyen du kWh pour les particuliers (prix au kWh incluant de le prix de l’abonnement pour une consommation annuelle de 3.500 kWh) était de :56,30 c€ en Allemagne ;55,85 c€ aux Pays-Bas ;51,18 c€ en Belgique ;46,75 c€ au Royaume-Uni ;41,51 c€ en Italie ;21,30 c€ en France.Et avec la prolongation du bouclier tarifaire en 2023, la situation très privilégiée des particuliers français va perdurer.Pourquoi ?Le soutien de l’Etat est très important en France : il prend en charge la hausse des prix non répercutée sur la facture des particuliers. De plus, les Français bénéficient en partie du parc nucléaire déjà amorti, à l'énergie peu chère, via le mécanisme ARENH.Quelles hausses de prix en France pour les années à venir ?La hausse des prix en France va vraisemblablement se poursuivre à un rythme important dans les années à venir :L’évolution de la situation géopolitique avec la Russie est inconnue, mais un scénario où l’Europe se fournit à nouveau dans de grande quantité et à bon prix en gaz russe dans les années à venir est considéré aujourd’hui comme peu probable.La production nucléaire d’EDF restera basse jusqu'en 2025 au moins, selon les prévisions d’EDF.En conséquence, les prix de l’électricité sur les marchés pour l’électricité sont déjà élevés pour les années 2024 à 2027.Le bouclier est très coûteux pour les finances publiques (45 Md€ en 2023), le soutien va très certainement se réduire progressivement.Les investissements importants nécessaires à court et moyen terme dans les EnR et le nouveau nucléaire risquent d’être un autre facteur haussier à moyen terme.Était-ce une bonne décision de maintenir ce bouclier tarifaire ? Ce dispositif protège les particuliers à court terme, ce qui est une bonne chose, mais il est très cher : il devrait coûter 45 Mds d’euros en 2023. On peut donc légitimement penser qu’il aurait été plus pertinent d’investir davantage dans la rénovation énergétique. Celle-ci permet des réductions de factures pérennes, et non limitées à une seule année. À titre d'exemple, le budget MaPrimeRénov est seulement compris entre 2 et 3 Mds d’euros en 2022.
Il y a 2 ans et 211 jours

Retraites : à Matignon, les groupes politiques campent sur leurs positions

En ouvrant le bal des rencontres qui se tiennent jusqu'au 17 octobre, le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a redit à la Première ministre souhaiter une réforme, mais que "ce n'était pas une question comptable" et qu'il fallait "garantir le pouvoir d'achat de nos aînés"."On n'a pas de problème majeur sur le critère de l'âge", mais il faut aussi regarder la pénibilité, les fins de carrière ou les régimes spéciaux, a abondé son homologue à l'Assemblée, Olivier Marleix, en soulignant qu'"une réforme des retraites, ce n'est pas une guerre contre les Français".LR est favorable à un allongement de l'âge de départ "progressivement jusqu'à 64 ans", quand le gouvernement veut un report de l'âge de départ de quatre mois par an, pour aboutir à 65 ans en 2031.Côté majorité, Aurore Bergé (Renaissance) a redit que porter cet âge "à 66 ou 67 ans", comme suggéré par le président d'Horizons Édouard Philippe, n'était "pas le projet que nous portons" et promis "une contribution forte" de la majorité notamment sur l'emploi des seniors."Il n'y a pas eu de dissonance", a assuré Laurent Marcangeli au nom d'Horizons mais "la volonté de travailler ensemble pour avoir un plan de vol"."Prendre le temps"A l'inverse, le chef de file des députés communistes André Chassaigne a dit être "vent debout" contre cette réforme qui aura, selon lui, des conséquences "pour les plus modestes, les plus pauvres, pour ceux qui arrivent déjà cassés à l'âge de la retraite".Comme le PCF, la cheffe de file des députés EELV Cyrielle Chatelain a "acté (ses) désaccords" avec la Première ministre, jugeant "inacceptable" un recul de l'âge de départ à la retraite.Son homologue au Sénat, Guillaume Gontard, a salué ces concertations, qui sont "un gain" par rapport aux velléités initiales de l'exécutif de faire passer sa réforme dans un amendement au Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), qui déplaisait y compris au MoDem.Le député Bertrand Pancher pour le groupe Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) a demandé qu'on "prenne le temps" et que les petites pensions et l'emploi des seniors soient "traités complètement" pour rendre la réforme "acceptable".Le sénateur Horizons Claude Malhuret, pour le groupe Les Indépendants, a dit "partager le constat" et les "solutions" du gouvernement sur la réforme.Mme Borne les a reçus accompagnée du ministre du Travail, Olivier Dussopt, qui mène parallèlement des discussions avec les organisations syndicales et patronales, et du ministre des Relations avec le Parlement, Franck Riester.Votes serrésLes mouvements sociaux dans les dépôts de carburants se sont également invités dans les discussions, à quelques jours d'une "marche contre la vie chère", organisée notamment par les partis de gauche. Et avant une semaine d'action de la CGT.Mais pour Mme Bergé, "l'idée n'est pas que (les mouvements sociaux) nous empêche de réformer, d'avancer". Le retour à la normale, "c'est souhaitable, mais le gouvernement ne pourra pas décréter l'accalmie", a ajouté M. Marcangeli.L'exécutif "a laissé s'enkyster dans le pays un mouvement qui, désormais, lui échappe", a estimé M. Retailleau, qui a trouvé Emmanuel Macron "très optimiste" quand il a dit que la situation sur les carburants allait revenir à la normale "dans le courant" de la semaine prochaine.Pour M. Chassaigne, TotalEnergies met de "l'huile sur le feu" en "conditionnant" l'ouverture de négociations à la levée du blocus."Les réformes d'aujourd'hui, les refus d'augmentation de salaires" ou "de poser la question sur cette taxe sur les superprofits, bien sûr qu'elles imprègnent sur le climat social", a estimé Mme Chatelain, en dénonçant "une brutalité sociale" du gouvernement."Envoyer les CRS, c'est une chose, pouvoir continuer à discuter avec tous les syndicats" sur les retraites en est une autre, a souligné le sénateur Hervé Marseille (Union centriste), tandis que M. Malhuret jugeait la grève dans les raffineries "parfaitement scandaleuse".
Il y a 2 ans et 211 jours

Borne lance des concertations politiques sur les retraites

En ouvrant le bal des rencontres le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau a redit à la Première ministre souhaiter une réforme, mais que "ce n'était pas une question comptable" et qu'il fallait "garantir le pouvoir d'achat de nos aînés"."On n'a pas de problème majeur sur le critère de l'âge, qui est un des éléments qui doit être sur la table" mais "ce n'est pas le seul", a abondé son homologue à l'Assemblée Olivier Marleix, en évoquant la pénibilité, les fins de carrière ou les régimes spéciaux."Une réforme des retraites ce n'est pas une guerre contre les Français. La Première ministre doit montrer qu'elle ne fait pas cette réforme pour les marchés financiers, pour faire plaisir à l'UE, mais que c'est une réforme utile", a-t-il souligné.Mme Borne les a reçus accompagnée du ministre du Travail Olivier Dussopt, qui mène parallèlement des discussions avec les organisations syndicales et patronales, et du ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester.Ces rencontres ont lieu dans un contexte tendu, à quelques jours d'une "marche contre la vie chère et l'inaction climatique" qui vise aussi à dénoncer les réformes de l'assurance-chômage et des retraites, organisée notamment par les partis de gauche. Et avant une semaine d'action de la CGT, déjà à la manoeuvre dans le blocage des dépôts de carburant.ViolonsAu-delà des oppositions, la majorité va devoir accorder ses violons.Après François Bayrou sur la forme, Edouard Philippe, tenant de l'aile droite de la majorité, a fait entendre sa différence sur le fond de la réforme, en exhortant l'exécutif à "bouger beaucoup" sur l'âge de départ pour aller jusqu'à 67 ans.Il ne s'agit pas du "projet que nous portons", lui a répondu la cheffe de file des députés Renaissance Aurore Bergé, tandis que le président du parti Stéphane Séjourné l'invitait à ne pas trop diverger. "Edouard Philippe fait partie de la majorité (...) Il faut avoir une cohérence dans notre action et dans ce que nous disons", a-t-il dit.LR est favorable à un allongement de l'âge de départ "progressivement jusqu'à 64 ans", quand le gouvernement veut un "report progressif de l'âge de départ de 4 mois par an, aboutissant à 65 ans en 2031"."LR peut voter pour. (Valérie) Pécresse avait reproché à Macron de lui avoir volé son programme sur le sujet, ce sera difficile de s'y opposer", estime un parlementaire Horizons.Les retraites pourraient aussi être abordées jeudi matin à l'Elysée: Emmanuel Macron reçoit les députés de la majorité de la commission des Affaires sociales et les chefs de groupe pour évoquer le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).Reste que les concertations sur cette réforme, déjà initiée lors du premier quinquennat avant d'être interrompue par le Covid-19, "ne changeront pas la face du monde", estime un ministre."Personne n'a changé d'avis et personne ne changera d'avis en janvier sur le fond", abonde un cadre de la majorité."LR peut voter pour"Mme Borne, qui défend depuis sa nomination une méthode basée sur le dialogue et le compromis, avait pu prendre le pouls des parlementaires sur le sujet quand elle les avait reçus fin septembre pour balayer les textes de la session.Ils avaient alors été nombreux à s'opposer au passage de cette réforme par voie d'amendement au PLFSS, y compris l'allié du MoDem qui avait mis en garde contre tout "passage en force".Sans décider du véhicule législatif, l'exécutif a finalement convenu, lors d'un dîner à l'Elysée, de temporiser en rouvrant un cycle de concertations pour l'adoption d'un texte "avant la fin de l'hiver". Elisabeth Borne dressera le bilan des discussions "avant Noël".Mais le président Emmanuel Macron avait aussi brandi la menace d'une dissolution de l'Assemblée nationale, en cas d'adoption d'une motion de censure contre le gouvernement, comme pour faire pression sur les opposants LR.
Il y a 2 ans et 211 jours

Moins de logements à louer : à qui la faute ?

Que se passe-t-il ?Plusieurs réseaux d'agences interrogés par l'AFP estiment que le nombre de biens mis en location a diminué depuis un an.Foncia, spécialiste de la gestion locative, évalue cette baisse à 10%, le réseau d'agences Nestenn à 11%, la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) à près de 15% et le portail d'annonces Bien'ici à 5% au troisième trimestre."Les grandes villes sont très affectées, mais ce ne sont plus les seules", affirme Olivier Alonso, président de Nestenn.Et la demande flambe encore davantage. Le promoteur Nexity a ainsi constaté "beaucoup plus de contacts supplémentaires par annonce. Au premier trimestre, on avait un tiers de demandes de location de plus que l'année dernière", a affirmé la directrice générale Véronique Bédague devant des investisseurs fin septembre. Selon Bien'ici, le nombre de demandes par annonce a même grimpé de 80% au troisième trimestre, encore davantage dans le Sud-Est.La chaîne se grippeL'assèchement de l'offre locative vient d'abord... des locataires eux-mêmes. Ils restent en effet de plus en plus longtemps dans leur logement."On a eu moins de départs de locataires, pour une raison qui est qu'il y a un attentisme dans la chaîne globale du parcours des Français", explique à l'AFP Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim.En cause : la difficulté accrue pour devenir propriétaire, avec la hausse rapide des taux d'intérêt, et le taux d'usure, au-delà duquel il est légalement interdit de prêter, qui exclut les emprunteurs les moins aisés."Environnement économique, instabilité, incertitude, taux d'usure qui ne monte pas aussi vite que l'inflation et donc les banques refusent des prêts (...) tout ça, de manière indirecte, contribue à ralentir le marché de la location", liste Laurence Batlle, présidente de Foncia ADB.Le neuf en panneLe ralentissement de la construction neuve commence également à peser.C'est un grief récurrent des promoteurs : depuis quelques années, les maires sont plus réticents à autoriser des constructions.Si les permis de construire atteignent actuellement des niveaux record, c'est une hausse en trompe-l'oeil, consécutive à un afflux de demandes en décembre 2021, avant l'entrée en vigueur d'une règlementation environnementale plus stricte.Et le nombre de chantiers commencés ne suit pas, avec une pénurie de matériaux et la flambée des prix de l'énergie qui freinent le secteur du bâtiment."Cette offre en moins, elle contribue à figer le marché", explique Mme Batlle."On ne peut pas acheter là où on veut aller, mais on a besoin d'y habiter, on a besoin d'un logement, et donc, ça se transforme en demande de location", selon Mme Bédague.Passoires thermiquesDepuis le mois d'août, les propriétaires de logements à étiquette énergétique F ou G, les plus énergivores, ne peuvent plus augmenter leur loyer.Et à partir du 1er janvier prochain, les logements "indécents" par leur consommation seront interdits à la location. Suivront, en 2025, l'ensemble des G de métropole, puis les F en 2028 et les E en 2034.Si la mesure est censée inciter les propriétaires-bailleurs à rénover leurs logements, des professionnels craignent que certains les retirent du marché.Selon un sondage auprès de professionnels commandé par la Fnaim, seulement 32% des propriétaires de logements F et G choisissent pour l'instant de le rénover ; et 26% de le vendre."Je pense qu'on n'a pas mesuré l'impact que ça pourrait avoir sur l'offre disponible dans le parc privé locatif", craint son président."On ne le voit pas encore, nuance Laurence Batlle. Mais c'est une tendance qui va forcément prendre du poids dans les années à venir."Locations saisonnièresDernier danger : la transformation d'appartements en locations touristiques de courte durée. Selon le sondage commandé par la Fnaim, 6% des propriétaires de passoires thermiques envisagent cette solution."Dans beaucoup de villes, la location saisonnière a pris le pas sur la location traditionnelle", témoigne Olivier Alonso, voyant une clientèle professionnelle se détourner de l'hôtellerie traditionnelle à son profit.
Il y a 2 ans et 211 jours

La concertation sur l'assurance chômage sera lancée lundi 17 octobre, avec peu d'appétence syndicale

"La première réunion se déroulera le 17 octobre et sera suivie par deux réunions d'ici la fin novembre", indique le ministre du Travail Olivier Dussopt dans un courrier adressé mercredi aux partenaires sociaux, dont l'AFP a pris connaissance.Cette concertation découle du projet de loi portant "mesures d'urgence" en vue du "plein emploi", adopté mardi en première lecture à l'Assemblée nationale. Il enclenche la possibilité, par décret, à l'issue de la concertation, de moduler l'assurance chômage afin qu'elle soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé", selon les mots d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle. Le gouvernement veut agir vite, y voyant une des manières de s'attaquer aux difficultés de recrutement dont se plaignent les entreprises en dépit d'un taux de chômage de 7,4%.Dans son courrier, le ministre précise "les questions générales auxquelles cette concertation vise à répondre": quel état des lieux du marché du travail et "quel diagnostic sur la hausse très sensible des difficultés de recrutement", "quel(s) paramètre(s) du régime d'assurance-chômage pourrai(en)t faire l'objet d'une modulation", comment définir "les critères et modalités de déclenchement du passage aux différentes règles ainsi que l'ampleur des variations à prévoir ?".En annexe du courrier, un "support de concertation" de 25 pages détaille les pistes de travail.Il indique notamment que le mécanisme de modulation "pourrait s'appliquer à différents paramètres du régime, qui peuvent être de deux natures". D'une part les conditions d'accès à l'assurance chômage: "il faut avoir travaillé une certaine durée" (seuil d'éligibilité, 6 mois) "sur un laps de temps donné" (période de référence d'affiliation, 24 mois), rappelle-t-il. D'autre part, "les paramètres de l'indemnisation": les durées minimale – 6 mois - et maximale d'indemnisation - 24 mois, 30 mois pour les 53-54 ans, 36 mois pour les 55 ans et plus, et le fait qu'une heure cotisée donne droit à une heure indemnisée.L'ensemble de ces paramètres sont soumis à la réflexion des partenaires sociaux, "à l'exception de la modulation du montant de l'indemnisation (…) que le gouvernement écarte d'emblée", souligne le document. "Stigmatisation"Sur les critères de conjoncture, l'exécutif mentionne notamment le taux de chômage, qui a l'avantage d'être "l'indicateur le plus lisible" mais qui comporte "une part d'aléa", ainsi que les "indicateurs de tension" (difficultés de recrutement et manque de personnel mesurés par les enquêtes de conjoncture ou les embauches de plus d'un mois rapportées au nombre de chômeurs).Reconnaissant qu'une règle ne rend jamais compte "avec une totale exactitude de la situation du marché du travail", il envisage la consultation d'un "comité d'experts consultatif" avant tout changement.L'exécutif semble exclure une variation des règles en fonction de la situation locale comme au Canada. "Au-delà de la complexité qu'elle engendre, une telle territorialisation pourrait avoir des effets négatifs comme freiner la mobilité des demandeurs d'emploi, freiner les créations d'emploi dans les zones déjà les moins favorisées".La concertation risque cependant d'être peu fructueuse car si le patronat est favorable, les syndicats sont tous opposés au principe de modulation, y voyant une "stigmatisation des chômeurs".Si "les employeurs peinent aujourd'hui à recruter c'est d'abord parce qu'ils ne trouvent pas les qualifications et les compétences qu'ils recherchent", et parce que "les conditions de travail ou d'emploi proposées (...) posent problème: salaires trop bas, horaires atypiques ou imprévisibles, mauvaises conditions de travail, contrats très courts, difficultés liées au mode de transport...", ont-ils déclaré dans un communiqué commun. En outre, la CGT a suspendu "toutes les participations aux réunions avec le gouvernement et le patronat" après les réquisitions de grévistes dans les raffineries.
Il y a 2 ans et 211 jours

Le robot peintre développé par la start-up Les Companions reçoit le Prix #Or des Awards de l’Innovation du mondial du bâtiment

Grâce au système de programmation breveté, il peut travailler seul sur des missions répétitives et pendant les heures creuses tandis que le peintre peut se consacrer aux tâches plus nobles.Les Companions s’investit dans le monde de demain. PACO est compatible avec les systèmes de nettoyage "zéro déchet liquide" et permet de diminuer la pénibilité ainsi que les risques liés aux opérations. Le robot a été conçu de manière à être utilisé simplement en trois temps. L’opérateur digitalise l’environnement grâce au scanner 3D fourni. Une fois programmé, PACO peut opérer en autonomie sur le lieu de chantier.Cet automne 2022, le robot assistant peintre part en certification afin d’être mis sur le marché dès la fin de l’année.
Il y a 2 ans et 211 jours

Une maison panoramique en bois Kebony

La société de conception-construction HM DG INC a récemment achevé la réalisation d’une fascinante maison moderne nichée dans l’une des collines de Bel Air. Panoramique, elle offre une vue imprenable sur Century City, Downtown LA, le Hollywood Reservoir et l’océan Pacifique.Cette maison de cinq chambres, de près de 700 m2, est située sur un terrain d’un hectare dans un quartier protégé, habité de luxueuses demeures. Elle a été conçue par le directeur de HM DG, Hassan Majd, dont le cabinet a également construit la résidence, vendue près de 12 millions de dollars.L’extérieur de cette maison sur deux étages est recouvert, au premier niveau, d’un stuc de couleur sable et, au second, d’un bois modifié Kebony imprégné de minéraux, lesquels lui permettent de résister aux agressions climatiques et aux parasites. Ce matériau classé platine ne nécessite aucun entretien et sa couleur, en se patinant, évolue du doré initial à un beau gris argenté.À l’intérieur, l'entrée s'élève jusqu'à un volume à double hauteur surmonté d'un plafond en forme de pyramide inversée, et révèle un vaste mur de verre qui s'ouvre sur la piscine et le patio, dévoilant également une vue spectaculaire sur Los Angeles. Les portes coulissantes automatisées disparaissent complètement dans les murs, un choix parfaitement adapté au style de vie intérieur-extérieur de la Californie du Sud.Le salon principal comprend une cheminée suivie de deux chambres. La palette de couleurs met l’accent sur les tons chauds et organiques de la terre, avec des sols en calcaire adouci au premier niveau et en chêne blanc au second.Pour Hassan Majd : « Le raffinement est dans les détails de finition. Dans la cuisine et l'espace de vie informel, la menuiserie et les panneaux sont tous de la même essence. Ce choix unit l’ensemble de la maison et lui confère une sensibilité à la Alvar Aalto (architecte finlandais). »Au même niveau, au-delà de la cuisine et du patio, se trouvent également une salle de sport/bureau et un pool house/spa dans un bâtiment séparé doté de sa propre entrée.Un escalier mène de l'entrée principale au second niveau. Là, au centre, sous le plafond en forme de pyramide inversée, la pièce s’ouvre sur le niveau principal inférieur et offre alors une sensation d’intimité. Ce niveau supérieur, qui dispose de son propre accès à des patios permettant de vivre à l'intérieur comme à l'extérieur, comprend un salon informel, une salle familiale, une salle de jeux, la suite parentale et deux autres chambres.La chambre principale, qui s'avance au-dessus du patio, est à couper le souffle. « J’adore le fait qu'elle bénéficie de la meilleure vue de toute la propriété : un panorama imprenable sur Los Angeles et les collines d’Hollywood », poursuit Hassan Majd. La salle de bains principale est en marbre gris anthracite foncé avec une finition en cuir, et l'enceinte en verre est suspendue dans les airs avec une vue sur les collines d'Hollywood, Century City et au-delà : à la fois intime et décloisonnée.À l'extérieur, au niveau principal, des escaliers descendent de la piscine et du patio le long de la pente paysagée et offrent des points de vue supplémentaires.
Il y a 2 ans et 211 jours

Kaufman & Broad annonce ses résultats au 1er semestre

Nordine Hachemi, Président-Directeur Général de Kaufman & Broad, a déclaré :« Les résultats du 1er semestre 2022 sont conformes à nos attentes, avec un 2ème trimestre s’inscrivant globalement dans la continuité du précédent.Les réservations nettes en valeur progressent de 9,7 %. Elles bénéficient d’un effet mix favorable ainsi que d’une progression des prix de vente au m2. L’offre commerciale est en hausse de 20,7 %.Les tensions constatées au 1er trimestre sur les coûts de construction se sont poursuivies au cours du 2ème trimestre. Elles ont été absorbées par une politique budgétaire prudente mise en place depuis plusieurs années, associée à la rigueur dans les prises de position sur le foncier.Continuant à privilégier la rentabilité des opérations à leur volume pour préserver la croissance future, Kaufman & Broad a choisi de reporter certaines opérations dont les conditions d’achat ne permettent pas de supporter les coûts directs (foncier et construction).Cette stratégie a permis de maintenir sur l’ensemble du semestre une performance économique solide, avec une quasi-stabilité du taux de Résultat opérationnel courant (MOP). Le Résultat net part du groupe est inchangé d’un semestre sur l’autre et en légère progression rapporté au nombre d’actions.Au cours du 1er semestre, Kaufman & Broad n’a pas constaté de fléchissement de la demande des particuliers et des institutionnels, toujours soutenue par des facteurs structurels.Sur la période à venir, Kaufman & Broad sera en mesure d’adapter son offre commerciale aux nouvelles conditions de marché en s’appuyant sur son modèle économique, caractérisé notamment par des rythmes de commercialisation rapides et l’absence de stocks.Le développement de portefeuilles de résidences gérées séniors et étudiants sur la base du modèle unique de promoteur / investisseur / exploitant s’est activement poursuivi. Kaufman & Broad est désormais propriétaire de deux résidences étudiants mises en service à Gagny et Amiens. S’y ajoutent six nouveaux projets représentant un investissement en capital et dette, au cours des prochaines années, pour environ 100 M€. Ces projets sont porteurs de création de valeur à terme sur la base de leur historique d’exploitation.Le permis d’aménager du projet de Reims a été obtenu pour une surface de 82 500 m2. Il verra l’implantation d’un campus de 35 000 m² ainsi qu’une résidence étudiante et une résidence séniors, de logements et de commerces.Enfin, Kaufman & Broad fait partie des 11 sociétés françaises ayant obtenu le label « Best Managed Companies » de Deloitte, récompensant l’excellence d’entreprises qui se distinguent par la qualité de leur gestion et de leurs performances, notamment RSE. Créé il y a trente ans par Deloitte Canada, ce label a été décerné à ce jour à près de 1 200 entreprises dans 45 pays.A moyen terme, Kaufman & Broad bénéficiera de la qualité de son Backlog, de sa grande solidité financière et de sa réactivité pour tirer parti d’une demande structurelle toujours soutenue et, au-delà, des effets des grands réajustements macro-économiques en cours sur son activité et ses marchés.Sur l’ensemble de l’exercice 2022 et hors impact du programme de réhabilitation de la gare d’Austerlitz, le chiffre d’affaires devrait progresser d’environ 5 %. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d’EBIT devrait être supérieur à 7 %. Ces perspectives pourront, le cas échéant, faire l’objet de révisions sur les mois à venir en fonction de l’évolution de la situation économique et financière, mais aussi de la décision du Conseil d’Etat sur le dossier de la gare d’Austerlitz. »Activité commercialePôle LogementAu 1er semestre 2022, les réservations de logements en valeur s’élèvent à 624,7 millions d’euros (TTC), à comparer à 569,7 millions d’euros au 1er semestre 2021 en hausse de 9,7 %. En volume, elles s’établissent à 2 525 logements (2 780 logements sur le 1er semestre 2021), soit une diminution de 9,2 %.Le délai d’écoulement des programmes s’est établi à 5,4 mois sur le premier semestre 2022, en augmentation de 1,4 mois par rapport au 1er semestre 2021 (4,0 mois).L’offre commerciale, avec 92 % des logements situés en zones tendues (A, Abis et B1), s’élève à 2 265 logements à fin mai 2022 (1 876 logements à fin mai 2021).Répartition de la clientèleLes réservations en valeur (TTC) des primo-accédants représentent 17 % des ventes, à comparer à 10 % au 1er semestre 2021. Les secundo-accédants représentent 12 % des ventes contre 6 % pour la même période en 2021.Les réservations réalisées auprès des investisseurs représentent 37 % des ventes (dont 29 % pour le seul dispositif Pinel) comme au 1er semestre 2021. Enfin, la part des ventes en bloc est en sensible baisse pour s’établir à 33 % des réservations en valeur (TTC) contre 47 % au 1er semestre 2021.Pôle Tertiaire Au 1er semestre 2022, le pôle Tertiaire enregistre des réservations nettes de 28,5 millions d’euros TTC contre 39,5 millions d’euros TTC au 1er semestre2021.Kaufman & Broad a actuellement en commercialisation ou à l’étude environ 145 600 m² de surfaces de bureaux et environ 192 500 m² de surfaces logistiques. Par ailleurs, 65 000 m² de surfaces de bureaux sont actuellement en construction ou en démarrage dans les prochains mois, ainsi que près de 70 000 m² de surfaces logistiques. Enfin, il reste près de 88 100 m² de surfaces de bureaux à signer.Indicateurs avancés de l’activité commerciale et développementAu 31 mai 2022, le Backlog Logement s’établit à 2 326,3 millions d’euros (HT) contre 2 289,9 millions d’euros (HT) pour la même période en 2021, soit 25,5 mois d’activité contre 24,3 mois d’activité au 1er semestre 2021. À la même date, Kaufman & Broad comptait 154 programmes de logements en cours de commercialisation, représentant 2 265 logements (155 programmes et 1 876 logements au 1er semestre 2021).Le portefeuille foncier Logement représente 35 037 lots. Il est stable par rapport à celui de fin mai 2021 (+ 0,1 %) et correspond à plus de 5 années d’activité commerciale.Par ailleurs, 93 % des logements du portefeuille foncier sont situés en zones tendues, représentant 32 640 logements à fin mai 2022.Au 3ème trimestre 2022, le groupe prévoit de lancer 23 nouveaux programmes dont 9 en Île-de-France représentant 434 lots et 14 en Régions représentant 612 lots.Au 1er semestre 2022, le Backlog du pôle Tertiaire s’ établit à 1 076,1 millions d’euros HT à comparer à 1 200,4 millions d’euros HT pour la même période en 2021.Résultats financiersActivité Le chiffre d’affaires global s’établit à 574,4 millions d’euros (HT), à comparer à 605,8 millions d’euros au 1er semestre 2021.Le chiffre d’affaires Logement s’élève à 481,6 millions d’euros (HT), contre 519,1 millions d’euros (HT) en 2021. Il représente 83,8 % du chiffre d’affaires du groupe.Le chiffre d'affaires de l’activité Appartements s’établit à 461,7 millions d’euros (HT) (versus 487,2 millions d’euros (HT) au 1er semestre 2021). Le chiffre d'affaires du pôle Tertiaire ressort à 87,3 millions d’euros (HT), à comparer à 83,0 millions d’euros (HT) sur la même période de 2021. Les autres activités dégagent un chiffre d’affaires de 5,5 millions d'euros (HT) (dont 3,2 millions d’euros de chiffre d’affaires liés à l’exploitation des résidences étudiantes) contre 3,8 millions d’euros en 2021.Éléments de rentabilité La marge brute s’élève à 99,6 millions d’euros au 1er semestre 2022, à comparer à 104,7 millions d’euros sur la même période de 2021. Le taux de marge brute s’établit à 17,3 % comme en 2021.Les charges opérationnelles courantes s’élèvent à 56,8 millions d’euros (9,9 % du chiffre d’affaires), contre 58,7 millions d’euros au 1er semestre 2021 (9,7 % du chiffre d’affaires). Le résultat opérationnel courant s’établit à 42,8 millions d’euros, à comparer à 45,9 millions d’euros en 2021. Le taux du Résultat opérationnel courant s’élève à 7,5 % contre 7,6 % au 1er semestre 2021.Le résultat net de l’ensemble consolidé s’élève à 31,4 millions d'euros sur le 1er semestre 2022, à comparer à 30,6 millions d’euros en 2021. Les participations ne donnant pas le contrôle s'élèvent à 8,7 millions d’euros contre 7,9 millions d’euros sur le 1er semestre 2021. Le résultat net - part du groupe ressort à 22,7 millions d’euros tout comme au premier semestre 2021.Structure financière et liquiditéLa dette financière nette (hors dette IFRS 16 et dette put Neoresid) au 31 mai 2022 s’établit à 67,1 millions d’euros, à comparer à une trésorerie nette positive de 35,9 millions d’euros à fin novembre 2021. La trésorerie active (disponibilités et valeurs mobilières de placement) s’établit à 97,5 millions d’euros au 31 mai 2022, à comparer à 189,5 millions d’euros au 30 novembre 2021. La capacité financière s’élève à 347,5 millions d’euros à comparer à 439,5 millions d’euros à fin novembre 2021.Le besoin en fonds de roulement s’établit à 177,0 millions d’euros à fin mai 2022, soit 14,2 % du chiffre d’affaires, à comparer à 116,9 millions d’euros à fin mai 2021 (8,4 % du chiffre d’affaires).KB ACTIONS 2022Par un communiqué de presse publié le 15 juin 2022, Kaufman & Broad SA a annoncé la mise en place d’une offre d’actionnariat « KB ACTIONS 2022 » réservée aux salariés du groupe.L’objectif principal de Kaufman & Broad SA est d’associer plus étroitement les salariés du groupe à l’avenir de l’entreprise à travers la souscription d’actions à des conditions privilégiées et leur offrir l'opportunité de bénéficier du développement de la société. Les salariés du groupe font partie aujourd'hui des principaux actionnaires de Kaufman & Broad SA.Gouvernance L’Assemblée Générale Mixte du 5 mai 2022 a ratifié la nomination de Madame Aline Stickel en tant qu’administrateur représentant les salariés actionnaires. Titulaire d’un DEA de Droit Privé et du CAPA (Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat), Madame Aline Stickel a rejoint le groupe en 2000 et pris la direction des équipes juridiques opérationnelles en 2001 ainsi que de l’équipe juridique corporate à partir de 2011. Elle est membre du Conseil de Surveillance du « FCPE KB Actions » depuis 2018.Perspectives 2022 Sur l’ensemble de l’exercice 2022 et hors impact du programme de réhabilitation de la gare d’Austerlitz, le chiffre d’affaires devrait progresser d’environ 5 %. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d’EBIT devrait être supérieur à 7 %.Ces perspectives pourront, le cas échéant, faire l’objet de révisions sur les mois à venir en fonction de l’évolution de la situation économique et financière, mais aussi de la décision du Conseil d’Etat sur le dossier de la gare d’Austerlitz.
Il y a 2 ans et 211 jours

Assa Abloy investit pour valoriser le savoir-faire industriel français sur son site de Longué-Jumelles

Cette stratégie ambitieuse, visant à pérenniser l’activité et les emplois du site ainsi que le savoir-faire industriel français, est soutenue par le plan gouvernemental France Relance. Avec ce programme, le site deviendra un centre d’excellence pour la fabrication des produits de quincaillerie architecturale. Valoriser le site de Longué-Jumelles et le positionner comme centre d’excellence à l’échelle du groupe ASSA ABLOY Le site de Longué-Jumelles est l’un des quatre sites du groupe ASSA ABLOY en France. C’est aussi un site historique du tissu industriel français, qu’ASSA ABLOY s’attache à faire vivre, en valorisant le savoir-faire de cette usine spécialisée dans la fabrication de produits de quincaillerie architecturale : poignées et butées de portes, poignées de fenêtre, patères, protection sur sols et murs, mains courantes, etc. Autre signe distinctif, sa fonderie de zamak, l’une des plus grandes en France ; cet alliage de zinc et d’aluminium permet de réaliser des composants techniques et des pièces à la fois de qualité et esthétiques. Reste enfin à noter que le site est triplement certifié Iso : 9001 pour le management de la qualité, 14001 pour le management environnemental et 50001 pour le management de l’énergie). L’usine produit déjà pour plusieurs marques du groupe ASSA ABLOY dont Vachette et JPM. Mais ASSA ABLOY veut aller plus loin : le Groupe ambitionne de faire de Longué-Jumelles un centre d’excellence pour la quincaillerie architecturale, au sein de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), à travers la R&D et la Fabrication. Le Groupe s’est également engagé à relocaliser la production de ses composants zamak en France, ce qui doit contribuer à la pérennisation des emplois. Devenir centre d’excellence permettra de faire rayonner le savoir-faire du site auprès des autres entités à l’étranger. Des composants zamak pour servir les besoins du groupe ASSA ABLOY Avec un volume de production de 1.600 tonnes de zamak par an en 2021, la fonderie dispose d’une réserve capacitaire qui permet de produire à des prix très compétitifs. Capable de travailler tous les types de composants zamak qui sont aujourd’hui achetés au niveau externe, la fonderie a vocation à fournir toutes les entités du groupe ASSA ABLOY en France ainsi qu’en Finlande, en Suède et en Angleterre. Pour atteindre ses objectifs, le groupe ASSA ABLOY est en train d’investir dans un centre d’usinage pour gagner en productivité, ainsi que dans de l’outillage avec notamment la création de nouveaux moules. Soucieux des conditions de travail de ses salariés, 250 personnes dont 150 en production, le Groupe a de plus prévu de développer des moyens ergonomiques afin d’intégrer la charge. Un plan d’investissement important soutenu par France Relance Dans le cadre de la montée en compétence souhaitée pour la création de ce centre d’excellence, ASSA ABLOY qui investit chaque année 800.000 euros pour la modernisation de son site de Longué-Jumelles, déploie un plan d’investissement plus important d’un montant total de 1.247.000 d’euros. Débuté en 2022, ce plan se poursuivra sur 2023. Afin de récolter les fonds nécessaires à la réalisation de ce projet, le dossier a été soumis au plan France Relance, qui a pour vocation d’accélérer les transformations écologique, industrielle et sociale du pays. Ce plan de relance exceptionnel déployé par les pouvoirs publics vise notamment à faire de l’industrie française un pilier de la relance économique, à soutenir sa transformation et sa modernisation. Au vu de sa forte valeur ajoutée pour le territoire français, ce projet de relocalisation a été sélectionné, et sera soutenu à hauteur de 50% soit 623.500 €. Cette stratégie de relocalisation engagée par ASSA ABLOY fait écho aux ambitions du plan France Relance avec une volonté commune, faire rayonner le savoir-faire industriel français.
Il y a 2 ans et 211 jours

Le site ExxonMobil menacé de réquisition poursuit la grève

La grève a été votée à l'unanimité par la quinzaine de salariés présents vers 14H sur le piquet de grève, selon l'AFP.Le ministère de la Transition énergétique a annoncé dans la matinée la réquisition des personnels indispensables au fonctionnement du dépôt de ce site ExxonMobil, qui compte également une raffinerie. Cette dernière n'est pas concernée par la réquisition."Le gouvernement vient s'immiscer dans le mouvement", a dénoncé le délégué syndical central CGT, Christophe Aubert, en précisant que "le préfet a les réquisitions en main et si à 14H personne ne va travailler, les réquisitions vont commencer"."La direction nous informe qu'elle est prête à renégocier après la grève", a-t-il ajouté sur le piquet de grève, où une délégation d'élus dont la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot se sont rendus."Ce n'est pas une réunion politique, c'est une lutte pour les salaires. Si les politiques veulent nous apporter leur soutien, c'est très bien", a estimé M. Aubert.Le secrétaire général de l'Union départementale 76 de la CGT, Pascal Morel a réagi à la réquisition du site en condamnant "cette menace sur le droit de grève". La CGT "se prépare à des assemblées générales partout pour appeler à la grève partout", a-t-il poursuivi.Selon M. Morel, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez doit se rendre sur le site Esso-ExxonMobil en fin de journée."Nous sommes venus au soutien des grévistes, ce gouvernement refuse de taxer les superprofits et d'augmenter les salaires", a lancé devant les journalistes la députée LFI Mathilde Panot, accompagnée de responsables locaux de la CGT et d'autres élus et parlementaires."C'est la caresse aux puissants et lorsque le peuple réclame son dû, c'est la répression", a-t-elle ajouté. "Les salariés Exxon-Mobile réclament 0,53% du bénéfice semestriel d'Exxon", selon elle.Six des sept raffineries de France sont en grève mercredi: les quatre de TotalEnergies et les deux d'Esso-ExxonMobil; seule celle de Lavéra (groupe Petroineos) n'est pas bloquée.
Il y a 2 ans et 212 jours

Un hiver rigoureux, l'allié espéré par Moscou face aux Européens

Un hiver particulièrement froid et prolongé ferait à coup sûr les affaires du président russe Vladimir Poutine, estiment certains analystes, après que Moscou a drastiquement réduit ses livraisons de gaz à l'Europe en représailles contre le soutien occidental à Kiev.Ces dernières années, l'Europe occidentale a connu une saison hivernale particulièrement rigoureuse en 2010/2011 ainsi qu'un froid sibérien en 2018, lequel avait fait plusieurs dizaines de morts et provoqué de fortes perturbations dans les transports.Si cela se reproduit, dans le contexte de raréfaction du gaz russe, qui représente une part non négligeable de l'approvisionnement énergétique de certains pays européens, cela pourrait causer d'importantes difficultés avec pour possible conséquence d'émousser la détermination de l'UE à soutenir l'Ukraine."L'énergie est une arme à un coup et elle vient juste de tirer", déclare à l'AFP Eliot A. Cohen, historien de la guerre et expert en sécurité au Center for Strategic and International Studies de l'université américaine Johns-Hopkins.Pour tenter de prendre les devants, de nombreux gouvernements ont appelé ménages et entreprises à baisser le chauffage et à économiser l'énergie, dans le cadre d'un plan européen visant à réduire la consommation de gaz cet hiver d'au moins 15% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.Prévisions dans le viseurLes Vingt-Sept ont aussi procédé au remplissage accéléré de leurs réserves stratégiques, quitte à devoir payer le gaz au prix fort à l'Algérie, au Qatar, à la Norvège ou aux États-Unis.Avec environ 90% des réserves remplies, l'UE s'estime désormais pourvue pour garantir la sécurité énergétique à ses citoyens.D'autant que les conditions météorologiques s'annoncent "normales", estime auprès de l'AFP Alireza Nahvi, chercheur associé au sein du cabinet spécialisé dans l'énergie Wood Mackenzie.Cette sécurité n'en reste pas moins précaire et un hiver plus rigoureux que d'ordinaire représente une épée de Damoclès.Face à cet enjeu, beaucoup de regards - dans les cercles industriels et politiques - sont tournés vers le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF).Doté de super-ordinateurs capables de compiler les données des différents services météo nationaux, cet organisme est notamment chargé de produire – via son Service Copernicus sur le changement climatique (C3S) - des prévisions roulantes sur trois mois."Cette année, cette question revêt clairement un intérêt géopolitique", a déclaré à l'AFP Carlo Buontempo, directeur du C3S, à l'approche de la publication jeudi des prévisions pour la période novembre-janvier.S'il est encore trop tôt pour faire un pronostic parfaitement fiable, les premières indications disponibles esquissent un hiver globalement doux, avec toutefois un risque de vagues de froid précoces en novembre et décembre.La direction du vent"C'est la direction du vent qui compte. Si, de la mi-novembre à décembre, nous avons certains de ces vents forts en provenance de l'est et de la neige sur l'Europe, cela aura certainement un impact sur la demande de gaz, les prix et la géopolitique", explique M. Buontempo.En revanche, après un été marqué par des chaleurs record en Europe, l'océan Atlantique est plus chaud que d'habitude, et les phases de vent d'ouest pourrait préserver la douceur des températures.En cas de températures moyennes et en supposant une réduction de la demande de gaz d'environ 9% cette année, l'Europe s'en sortira sans perturbation majeure, a récemment calculé l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Cependant, si "nous avons un hiver environ 10% plus froid que la moyenne, le système gazier européen se retrouvera sous pression", prévient Gergely Molnar, analyste gazier de l'AIE.Un facteur à ne pas négliger sera le niveau des stocks, principalement détenus dans des champs de gaz épuisés ou des nappes aquifères.Ces réserves ont beau être remplies à environ 90%, elles sont difficilement accessibles, car au fur et à mesure que les stocks s'épuisent, la pression diminue, rendant les derniers 30% difficiles à extraire.Une vague de froid tardive, en février ou mars, lorsque la pression sera faible, constitue le "talon d'Achille de la sécurité de l'approvisionnement en gaz européen", a mis en garde l'AIE.
Il y a 2 ans et 212 jours

La 7ème édition des Journées nationales de l'architecture explore le thème : «Architectures à habiter» du 14 au 16 octobre 2022

Cette 7e édition sera placée sous le thème : « Architectures à habiter ». Une belle façon d’apprécier les qualités des architectures du quotidien pour mieux comprendre la manière dont les architectes conçoivent nos lieux de vie. La crise sanitaire a notamment mis en évidence l’importance de vivre dans un logement agréable où chacun peut s'épanouir en bénéficiant d’espaces d’intimité comme d’espaces partagés. Aussi, l’accès à la nature ou du moins à l’extérieur, à la lumière, à la proximité des commerces, ou à des lieux de convivialité au sein de son immeuble ou de son quartier, sont devenus des éléments essentiels étroitement liés à l’amélioration de la qualité de vie.Cette année, les Journées nationales de l’architecture valoriseront plus particulièrement les projets réalisés à partir de matériaux biosourcés, plus respectueux de l’environnement, qui illustrent le nouveau défi que les architectes doivent aujourd’hui relever : bâtir de manière moins énergivore et plus verte.Pour la 4 e année, l’opération « Levez les yeux ! » - en partenariat avec les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale et de la Jeunesse - invite les élèves, de la maternelle à la terminale, à sortir de la classe le vendredi 14 octobre pour apprendre à lire l’architecture et à décrypter le paysage.Cette édition mettra également en avant les 97 projets labellisés dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt « Engagés pour la qualité du logement de demain », lancé par les ministères de la Culture et du Logement en 2021.Enfin, les journées « À Vivre », organisées par le magazine Architecture À Vivre et l’association 1, 2, 3 Architecte, reviendront pour faire découvrir des réalisations architecturales lors de visites guidées en compagnie d’architectes ou de maîtres d’ouvrage.La programmation complète des Journées nationales de l’architecture est à retrouver sur : https://journeesarchitecture.culture.gouv.fr/
Il y a 2 ans et 212 jours

A Nice, face à l'explosion de sa facture de gaz, une copropriété coupe le chauffage

Entre le campus universitaire Valrose et la colline résidentielle de Cimiez, le Parc Lubonis, ancienne cité HLM pour enseignants construite dans les années 50, est un ensemble propret d'une centaine d'appartements et cinq villas individuelles.Dans ces logements, certains avec terrasse et vue mer, la vie coulait tranquillement... jusqu'à la crise énergétique.L'an dernier, d'octobre à mai, avec le fournisseur d'énergie russe Gazprom, la facture de gaz pour la copropriété était montée à 89.100 euros ; mais les devis, consultés par l'AFP, ont explosé pour cette année, entre 684.000 euros pour SEFE Energy (NDLR: ex-filiale allemande de Gazprom) et un million d'euros pour TotalEnergies, juste pour faire fonctionner le chauffage central par le sol sur ces huit mois de 2022-2023."L'an dernier j'ai payé 150 euros par mois pour le chauffage, cette année j'aurais dû débourser plus de 1.000 euros par mois, c'est tout simplement impossible", a confié Philippe Lorenzi, 70 ans, ingénieur à la retraite, qui occupe un T6 avec son épouse: "La seule solution était de couper le chauffage".Et c'est cette proposition que les quelque 95 copropriétaires ont votée mardi soir, en assemblée générale. Plus exactement, ils ont décidé de ne pas allumer le chauffage au 15 octobre, comme prévu initialement, et ce jusqu'en janvier et une prochaine assemblée générale."Nous aurons alors de nouveaux devis et des informations sur le bouclier tarifaire auquel nous avons droit", a ajouté M. Lorenzi.Saluée par des applaudissements, cette décision est "un soulagement", indiquait à la sortie de la réunion Sébastien, en souhaitant rester anonyme: "Accepter des devis si élevés aurait mis en danger la copropriété, trop de gens n'avaient tout simplement pas les moyens de payer"."Soulagé temporairement", Arthur, la trentaine, reste "inquiet", car sa compagne attend leur premier bébé pour décembre: "Même si nous avons acheté quelques radiateurs électriques d'appoint, j'espère qu'il ne fera pas trop froid"."Passoire énergétique"Si la note de gaz flambe, c'est aussi, explique Camille Daubeze, à la tête de Forimmo, le syndic de copropriété, parce que le système de chauffage par le sol est ancien et que la résidence est "une passoire énergétique"."Entre la chaudière centrale et les appartements, la déperdition de chaleur atteint 40%", explique-t-elle: "On pourrait envisager d'installer une pompe à chaleur ou des panneaux solaires, mais le coût est élevé, malgré les aides, et cela prendra du temps".Alors que les logements sont équipés de chauffe-eau individuels pour les sanitaires, certains disposent aussi de climatisations réversibles. Les autres vont devoir se tourner vers "le système D", explique Florence, la quarantaine, qui a acheté deux chauffages à bain d'huile mais s'inquiète pour ses deux adolescentes: "Dans quelles conditions vont-elles faire leurs devoirs ?"Hervé Maestri-Pieri loge ses parents de 90 et 85 ans dans son appartement de 80 m2: "Si on allumait le chauffage, ma facture de gaz serait passée de 80 à 500 ou 600 euros. Comment faire ?" s'interroge-t-il, estimant que "l'on va peut-être vers un arrêt définitif de la chaudière centrale et des solutions individuelles".Dans un courrier à la Première ministre Elisabeth Borne, le député LR niçois Eric Ciotti a dénoncé l'exclusion de certaines copropriétés du bouclier tarifaire. La mairie de Nice a elle indiqué à l'AFP que les services de la métropole en charge du guichet de la rénovation énergétique "ont pris contact avec la copropriété dès septembre"."Quelques mois sans chauffage, on va bien survivre", souriait une copropriétaire retraitée, souhaitant rester anonyme: "Il y a des choses bien plus graves, des gens à la rue et une menace de guerre nucléaire".
Il y a 2 ans et 212 jours

Le gouvernement prêt à élargir le compte pénibilité dans la réforme des retraites

Le gouvernement a dévoilé ses premières "pistes de réflexion" à la CFTC, l'U2P et la CFDT, qui ont ouvert le bal des consultations bilatérales sur les thèmes de "l'emploi des seniors et la prévention de l'usure professionnelle".C'est justement sur ce second volet que l'exécutif a ouvert la porte à une revendication portée par plusieurs organisations de salariés, CFDT en tête. Le document, dont l'AFP a obtenu copie, envisage en effet d'"adapter le C2P pour mieux prendre en compte l'évolution des risques".Actuellement, les salariés exposés à certains risques (travail de nuit, bruit, températures extrêmes...) accumulent des points - 100 au maximum – qui sont le plus souvent utilisés pour partir en retraite plus tôt - 2 ans maximum. Le ministère a cependant évoqué la possibilité de "supprimer le plafond d'acquisition de points" et de permettre à ceux qui sont exposés à plusieurs risques simultanés d'"acquérir davantage de points".L'idée d'un nouveau "congé de reconversion" pour utiliser le C2P (qui peut aussi servir à payer une formation ou un passage à temps partiel) a également été abordée.Mais la CFDT attend encore "une forme de reprise des critères supprimés" de l'ex-compte pénibilité il y a cinq ans (port de charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques, agents chimiques dangereux), indique son négociateur Yvan Ricordeau.Sans "avancée majeure" sur ce point, le syndicat n'entend pas revoir le dispositif "carrières longues", qui permet un départ à 60, voire 58 ans pour ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans, et que le gouvernement propose de "moderniser", sans préciser ses intentions à ce stade."S'il s'agit d'affiner les critères tout en protégeant les artisans, ça nous convient", explique le vice-président de l'U2P, Jean-Christophe Repon, plus inquiet du risque de "stigmatiser certains métiers" à travers le compte pénibilité.Le ministère a paru "plus sur la ligne +mieux vaut prévenir que guérir+, ce qui nous va bien", retient la vice-présidente de la CFTC, Pascale Coton.
Il y a 2 ans et 212 jours

La Cour des comptes exhorte à une meilleure gestion de l'immobilier universitaire

Deuxième poste budgétaire des universités après la masse salariale, le patrimoine immobilier est stratégique pour elles comme pour l'Etat, qui en détient actuellement 82%, indique ce rapport.Ils doivent "faire face à l'indispensable remise à niveau de ce patrimoine, dont un tiers est dans un état peu ou pas satisfaisant, et qui ne répond que rarement aux besoins de sobriété énergétique".L'immobilier universitaire représente 18 millions de mètres carrés de locaux, dont 78% sont consacrés aux activités d'enseignement ou sportives. Or si les universités "ont pris la mesure de l'enjeu d'une gestion efficace" de l'immobilier, "le chemin à parcourir reste long", relève la Cour des comptes.Elle estime que "la connaissance de ce patrimoine, qui s'est améliorée au fil des années, reste imparfaite" et que "trop souvent, les systèmes d'information choisis par les universités sont difficilement compatibles avec ceux développés par l'Etat".Par ailleurs, les universités n'ont pas les moyens de remplir leurs obligations d'entretien, car le financement de l'immobilier universitaire "reste défaillant", déplorent les Sages de la rue Cambon.En effet, si des programmes exceptionnels ont été mis en œuvre à la faveur des crises, "l'effet de rattrapage" de ces financements multiples "ne suffit toutefois pas à couvrir le besoin global", développent-ils.Le ministère de l'Enseignement supérieur estime à sept milliards d'euros le coût de la réhabilitation du patrimoine universitaire, dont 75% en lien avec la transition énergétique. Ce besoin est évalué à 15 milliards d'euros par France universités, qui regroupe les établissements.En outre, alors que la Cour estime qu'il ne peut y avoir d'autonomie des universités sans pleine propriété de leur immobilier, le rapport souligne que "la création de filiales immobilières des universités pourrait contribuer à une politique de valorisation plus active, à une gestion plus performante". Préconisant le recours à de telles filiales, elle encourage également dans ses recommandations à "effectuer un audit précis et contradictoire des montants de fonctionnement nécessaires pour remettre en état le parc universitaire".Elle recommande aussi notamment de "faire de l'immobilier l'un des volets principaux du dialogue stratégique et de gestion entre le ministère et les universités".