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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 333 jours

Lancement d'un "tinder du carbone" pour entreprises

Baptisée "je décarbone", la plateforme a pour but de permettre aux entreprises de trouver des solutions pour réduire leurs émissions de CO2 ou leur consommation d'énergie, et à celles qui apportent des solutions techniques, de trouver des clientes.Un premier bilan d'activité sera tiré le 7 septembre lors d'un événement à Bercy rassemblant l'ensemble des parties prenantes, ont indiqué à l'AFP Sylvie Jehanno, PDG de Dalkia, filiale d'EDF, et Stéphane Michel, directeur de l'activité gaz renouvelable et électricité chez TotalEnergies, parrains du projet.Le projet est porté par la filière réunissant les industriels des "nouveaux systèmes énergétiques", présidé par Mme Jehanno et M. Michel. Il est financé par l'Ademe dans le cadre du plan France Relance."L'idée est de ne pas reproduire ce qui s'est passé dans le photovoltaïque où la plupart des panneaux solaires viennent d'Asie, il va y avoir beaucoup de projets de décarbonation, c'est une opportunité pour l'industrie française" qui joue un jeu "très collectif" sur le sujet en lançant cette plateforme, a indiqué Mme Jehanno.La fabrication de panneaux solaires en Europe est morte en raison de prix trop élevés, des prix cassés de la Chine et de politiques publiques erratiques."C'est une course de vitesse au déploiement de solutions qui va permettre de faire baisser les prix et de rester dans la course de la compétitivité" en soutenant les industriels français ou européens, a résumé Aurélie Picart, déléguée générale du Comité stratégique de filière.Le site propose trois grandes thématiques selon qu'une entreprise cherche à faire des "économies d'énergie", à réduire ses émissions de CO2 par "l'énergie ou la chaleur bas-carbone", ou encore, lorsque c'est impossible, à "capturer le CO2 émis" pour le valoriser.Pour l'instant, très peu d'entreprises émettrices de besoins ou qui ont des solutions à proposer y ont déposé leurs fiches.L'entreprise Aztep, basée au Pecq dans les Yvelines, propose des solutions de "chaleur solaire concentrée haute température" "pour "profiter de chaque heure de soleil afin de réduire sa consommation de gaz". Bultane, spécialisée initialement dans les fers à souder et basée à Montpellier, propose d'introduire des petits électrolyseurs directement dans une chaudière à gaz, pour fabriquer de l'hydrogène dans le bruleur."Les projets doivent être décrits des deux côtés de manière suffisamment précise, on ne veut pas que ce soit de la publicité, il faut qu'il y ait une finalité de service" a insisté M. Michel. "Il y aura une modération du site organisée par la filière", a-t-il prévenu. En particulier, les apporteurs de solutions doivent préciser si leur technologie est "origine France" ou pas.Le site est accessible gratuitement, après inscription. Il y aura aussi des "ateliers régionaux" en lien avec les collectivités territoriales."Nous travaillons sur ce projet depuis plus de 18 mois avec la "task force" interministérielle mise en place par l'Etat (Bercy, ministère de la transition énergétique, les services de Matignon, l'Ademe et la banque publique d'investissement), a précisé Aurélie Picart qui espère qu'il agisse comme un "accélérateur" pour la transition énergétique et pour l'industrie."Si le véhicule électrique était pourvoyeur net de plus d'emplois, on irait beaucoup plus vite vers l'électrique", souligne-t-elle.
Il y a 2 ans et 334 jours

La Sécurité sociale généralise une offre dédiée aux indépendants en difficulté

Le dispositif Help s’appuie sur une mobilisation des différentes caisses de Sécurité sociale (Urssaf, Caf, Assurance retraite, CPAM et service social de l’Assurance Maladie) au bénéfice de travailleurs indépendants en difficulté. Il permet de combiner les différents leviers d’action de chaque réseau (prestations sociales, action sociale, accompagnement social, échéanciers de paiement…) pour favoriser un meilleur accès aux droits, aux soins et aux aides sociales. Ce dispositif vise à répondre aux divers types de difficultés que nombre de travailleurs indépendants connaissent, sans qu’ils sollicitent les aides auxquelles ils pourraient prétendre. L’Urssaf a fait le constat que les difficultés de paiement des travailleurs indépendants relèvent parfois de difficultés dépassant son seul champ de compétence et peuvent résulter de la forte imbrication entre la vie professionnelle et la vie privée des chefs d’entreprise. Help repose donc sur la détection globale des fragilités rencontrées par les chefs d’entreprises, artisans, commerçants et professions libérales à partir d’une situation de défaut de paiement, de problèmes de santé récurrents, etc. En pratique, le travailleur indépendant répond à un questionnaire unique (notamment disponible via le lien urssaf.fr/help) qui permet à chaque organisme d’étudier la situation de l’assuré puis de déterminer les leviers à mobiliser sur son champ de compétences – recouvrement, maladie, famille et retraite. Les dossiers sont ensuite traités de manière accélérée afin d’activer les dispositifs adaptés (Complémentaire santé solidaire, Revenu de solidarité active, prime d’activité, action sanitaire et sociale du CPSTI, etc.).D’abord expérimenté dans le département de la Marne de l’Urssaf, le dispositif sera étendu progressivement à l’ensemble du territoire.
Il y a 2 ans et 334 jours

Les trois défis d'Elisabeth Borne, Première ministre en apprentissage express

Comment devenir Première ministre ? "Je ne suis pas sûre qu'il y ait un mode d'emploi", s'amuse Mme Borne, interrogée sur sa plongée dans le grand bain depuis son fief de Vire, dans le Calvados.A ses côtés, Edouard Philippe réfute qu'il y ait quelconque conseil à prodiguer, et souffle: "Je suis heureux que ce soit elle qui s'y colle parce qu'elle est solide".Un mois après sa nomination, Mme Borne doit suivre un apprentissage en accéléré, dans des conditions délicates, entre un contexte international et économique assombri par la guerre en Ukraine, des élections législatives serrées et sa propre candidature en Normandie.Certes, contrairement à ses prédécesseurs Jean Castex et Edouard Philippe, Mme Borne arrive enseignée par cinq ans d'expérience ministérielle, des Transports au Travail en passant par l'Ecologie.Polytechnicienne, passée par plusieurs cabinets dont Matignon sous Lionel Jospin, et des grandes entreprises (SNCF, RATP...), préfète de région, Mme Borne est précédée d'une réputation "d'exigence" et "d'efficacité". "Elle n'est pas ingénieure par hasard, donc il faut que ça marche", résume son amie, l'ancienne ministre des Armées Florence Parly.Mais ce savoir technique se double-t-il d'une capacité à gérer l'ego des quelques fauves politiques de son équipe ?"Elle a de la poigne", confirme un ministre. Avant d'ajouter: "Elle est d'autant plus respectée que tous les poids lourds sont plutôt bien servis au gouvernement. Donc personne n'a intérêt à ce qu'elle saute."Inspirée par Lionel Jospin, qui avait institué un rendez-vous similaire tous les jeudis matins en pleine cohabitation, Mme Borne a aussi apporté une touche personnelle en instaurant une réunion mensuelle de tout son gouvernement à Matignon afin, dit-elle à l'AFP, d'entretenir "des moments d'échange politique sur les grands choix".Pour l'heure, contrainte par la période de réserve médiatique liée aux élections législatives, Mme Borne n'a guère pu "entrer dans le match" pour incarner sa stature de Première ministre, dixit un conseiller de l'exécutif.Pourtant "ses débuts sont plutôt réussis" en termes de notoriété, observe le directeur général opinion de l'Ifop Frédéric Dabi, en constatant que "la part des personnes qui ne la connaissent pas s'est effondrée".Mais son "image reste en construction", ajoute-t-il, entre "compétence, sérieux, rigueur, intégrité" et les "défauts macroniens" d'une "personne technicienne, pas élue, entretenant une forme de distance". Voire de "dureté", comme l'illustre l'échange qui a suscité la polémique avec une auditrice handicapée, que Mme Borne a invité à "peut-être reprendre une activité professionnelle".Réflexes balbutiantsParallèlement, les élections l'ont contrainte à investir immédiatement le rôle de cheffe de la majorité, porte-étendard de la bataille des législatives.Une gageure dans une macronie où il est difficile d'exister à l'ombre du chef de l'Etat, d'autant que Mme Borne, jamais élue mais qui se revendique de gauche, n'est guère identifiée politiquement et n'amène aucune troupe derrière elle.Mme Borne a donné des gages, organisant des visioconférences avec tous les candidats, et effectuant quelques visites de soutien. Mais son allocution sans souffle au soir du premier tour a aussi fait mesurer sa marge de progression."Pudique", selon son entourage, Mme Borne peine sur le terrain à sortir de son rôle de VRP des politiques gouvernementales, qu'elle vend plus facilement que son propre nom dans la 6e circonscription du Calvados, où elle concourt.Les réflexes de campagne sont encore balbutiants: elle oublie souvent, entre les étals du marché ou en concluant une réunion publique, de rappeller de voter pour elle! "Il va falloir qu'elle fende l'armure", souligne un conseiller de l'exécutif.Mme Borne sera obligée de muscler rapidement son jeu politique, devant une Assemblée où une gauche revivifiée devrait la bousculer.Les résultats des législatives pourraient aussi chambouler la donne: "Si la majorité pour Emmanuel Macron est relative" et l'oblige à bâtir une coalition, problablement avec LR, "est-ce qu'elle reste? La question se pose", avance Frédéric Dabi.
Il y a 2 ans et 334 jours

L'hydrogène pourrait être la grande occasion manquée de la transition énergétique

Le scénario modélisé par DNV dans Hydrogen Forecast to 2050 prévoit que la quantité d'hydrogène dans le mix énergétique ne sera que de 0,5% en 2030 et de 5% en 2050. Toutefois, pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris, l'utilisation de l'hydrogène être trois fois plus importante, et répondre à 15% de la demande énergétique à l’horizon 2050."L'hydrogène est essentiel pour décarboniser les secteurs qui ne peuvent pas être électrifiés directement, comme l'aviation, le transport maritime et les activités manufacturières à haute température, et devrait donc être priorisé pour ces secteurs", a déclaré Remi Eriksen, président du groupe et PDG de DNV. "Globalement, les politiques actuelles ne sont pas à la hauteur de l'importance de l'hydrogène pour ces industries. Elles devront également soutenir la mise à l'échelle de la production d'énergie renouvelable ainsi que la capture et le stockage du carbone, éléments cruciaux pour la production d'hydrogène à faible teneur en carbone." ClassificationSelon le rapport, l'hydrogène vert produit par électrolyse sera la forme dominante, représentant 72% de la production au milieu du siècle. Cela nécessitera un surplus d'énergie renouvelable, pour alimenter une capacité d'électrolyseurs de 3 100 gigawatts – soit plus du double de la capacité totale de production installée en solaire et éolien aujourd'hui. L'hydrogène bleu – produit à partir de gaz naturel dont les émissions sont captées – a un rôle plus important à jouer à court terme (environ 30% de la production totale en 2030), mais sa compétitivité diminuera à mesure que la capacité des énergies renouvelables augmentera et que les prix baisseront. CoûtsSelon les prévisions de DNV, les dépenses mondiales consacrées à la production d'hydrogène à des fins énergétiques d'ici 2050 s'élèveront à 6,8 milliards USD, auxquels s'ajouteront 180 milliards USD pour les conduites d'hydrogène et 530 milliards USD pour la construction et l'exploitation d’infrastructures adaptées à l'ammoniac.Pour des raisons de coût, plus de 50% des conduites d'hydrogène dans le monde seront des installations gazières réadaptées pour cet usage, avec un coût de conversion qui ne devrait pas excéder 10 à 35% de celui des nouvelles constructions. L'hydrogène sera transporté par pipeline sur des distances moyennes dans et entre les pays, mais pas significativement entre les continents. Le commerce mondial de l'hydrogène sera également limité par le coût élevé de liquéfaction pour le transport maritime, et par la faible densité énergétique de l'hydrogène. Un dérivé de l'hydrogène, l'ammoniac, plus stable et plus facilement transportable par bateau, sera commercialisé quant à lui au niveau mondial. UsagesLes principaux utilisateurs de l'hydrogène seront les industries utilisant des procédés de fabrication à haute température difficiles à éliminer, tels que la métallurgie (principalement la production de fer et d'acier) – qui utilisent actuellement du charbon et du gaz naturel. Les dérivés de l'hydrogène, tels que l'ammoniac et le méthanol, seront également essentiels pour décarboniser les transports lourds (maritime et aérien), mais ces carburants ne seront pas utilisés à grande échelle avant les années 2030.L'hydrogène ne sera pas utilisé dans les véhicules de tourisme, et son utilisation dans la production d'électricité sera limitée. L'hydrogène pour le chauffage des bâtiments ne sera pas utilisé à l'échelle mondiale, mais il sera rapidement adopté dans certaines régions qui disposent déjà d'une infrastructure gazière étendue."La mise à l'échelle des chaînes de valeur de l'hydrogène nécessitera la gestion des risques liés à la sécurité et l'acceptation par le public, ainsi que l'application de politiques visant à rendre les projets relatifs à l'hydrogène compétitifs. Nous devons adopter une vision plus globale et une démarche systémique, afin de vraiment permettre aux opérateurs de saisir les opportunités de décarbonisation urgentes que présente l'hydrogène", a ajouté M. Eriksen.Répartition géographiqueL'adoption de l'hydrogène variera considérablement d'une région à l'autre, en fonction des incitations proposées. L'Europe est le précurseur, où l'hydrogène devrait représenter 11 % du bouquet énergétique d'ici à 2050 grâce à des politiques favorables qui stimuleront à la fois la production et la demande en hydrogène. Dans les pays de l'OCDE-Pacifique (Japon, Corée du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande) l'hydrogène représentera 8% du bouquet énergétique en 2050 ; les pays d'Amérique du Nord (7%) ont également des stratégies, des objectifs et des financements qui favorisent l'offre, mais leurs prix du carbone sont plus bas et leurs objectifs moins concrets. La Grande Chine (6%) leur emboîte le pas, en apportant récemment plus de clarté sur le financement et les perspectives de l'hydrogène à l'horizon 2035, ainsi qu'un système national d'échange de droits d'émission en expansion. Ces quatre régions consommeront ensemble deux tiers de la demande mondiale d'hydrogène à des fins énergétiques d'ici 2050.
Il y a 2 ans et 334 jours

Webinaire En Lumière

Il y a 2 ans et 334 jours

VM renforce son programme « écosolutions » avec son offre en isolation biosourcée

Il confirme ainsi son ambition d’accompagner la rénovation énergétique avec une offre toujours plus large et se prépare également aux enjeux de la construction neuve, avec la mise en place de la RE2020.Confirmer son rôle d’acteur de la filière rénovation énergétiqueLa sortie de son premier catalogue « Isolation biosourcée » s’appuie sur :une mise en avant de cette gamme en point de vente,la formation des équipes VM afin d’approfondir leur expertise et leur permettre de conseiller les professionnels au plus près de leurs besoins,la mise en place de partenariats locaux avec les fournisseurs.Fournir toutes les clés de la RE2020L’atteinte des objectifs fixés par la RE 2020, qui comporte un volet environnemental avec l’empreinte carbone des habitations, passera nécessairement par une nouvelle approche des modes constructifs. La mise en oeuvre de matériaux, tels que les biosourcés, en fait partie intégrante. Le catalogue VM fournit une large offre : chanvre, coton, coton recyclé, fibre de bois, ouate de cellulose, liège, fibre de polyester, lin et jute. Sélectionnés exclusivement auprès de fournisseurs fabriquant en France, ces produits sont stockés et disponibles dans les 18 points de vente VM.Quel est le nouveau cadre fixé par la RE 2020 pour une construction plus écoresponsable ? Comment bénéficier des primes à la rénovation ? Qu’est-ce qu’un matériau biosourcé ?... Synthétique (20 pages), l’outil est construit tel un guide de choix pédagogique. L’illustration de l’ADN VM, attaché aux valeurs de proximité, de conseil et de service, pour faciliter la vie de ses clients.
Il y a 2 ans et 334 jours

Création de la première capacité française de production d’aluminium bas carbone à même de trier tout type de déchet aluminium

Pour ce faire, les familles Corre (extrusion et thermolaquage de profilés aluminium) et Liébot (menuiseries, principalement aluminium, extrusion et thermolaquage de profilés aluminium), investissent ensemble pour l’avenir de la profession en créant le premier site français capable de trier tous les types de déchets aluminium et de les transformer en billettes d’aluminium à faible taux carbone.Des déchets aluminium actuellement perdus au profit d’autres marchésLa France compte à ce jour deux** fonderies produisant des billettes d’aluminium, uniquement à partir de déchets aluminium « blancs », c'est-à-dire d’aluminium brut. En l’absence de débouché, les chutes d’aluminium générées en usine (dans lesquelles l’aluminium est laqué et généralement barretté) et l’aluminium de fin de vie (issu de la déconstruction de produits ayant déjà vécu), quittent le territoire pour être recyclés à l’étranger. Ils reviennent rarement en France.Or dans les années à venir, la quantité d’aluminium de fin de vie, issu de la déconstruction, ne fera qu’augmenter sur le territoire, notamment en raison du Décret Tertiaire de juillet 2019, qui fixe des obligations de réduction de la consommation d’Energie dans les bâtiments à usage tertiaire de plus de 1 000 m².Il y a urgence à mettre en place une véritable « boucle fermée » pour baisser le poids carbone des ouvrages en aluminium, notamment dans le cadre de la RE2020. Les produits aluminium en fin de vie (fenêtres, façades, garde-corps, cloisons…) seront ainsi recyclés pour devenir de nouveaux produits pour le bâtiment, l’ensemble des opérations étant réalisé en France.Demain, la première fonderie capable de traiter tout type de déchet aluminiumLes familles Corre et Liébot unissent leurs forces afin de créer la première fonderie française capable de trier tout type de déchet pour produire de l’aluminium bas carbone. Celle-ci aura vocation à couvrir les besoins propres de ces deux groupes mais également les besoins des professionnels du bâtiment.Elle verra le jour à Sainte-Hermine en Vendée. Une société, Coralium, a été créée pour permettre cette activité. Un terrain de 70 000 m2 a été identifié et accueillera une usine de 9.000 m2. Le projet, d’un montant total de 30 millions d’euros, entraînera la création d'une soixantaine d’emplois.Un processus industriel global et très élaboréCette fonderie sera la première en France à être capable de traiter tout type de déchet aluminium (pur, laqué, barreté, ou fin de vie). Cela suppose un processus de tri particulièrement élaboré, composé de nombreuses étapes et de machines performantes pour arriver à un alliage 6060 ou 6063 qualité Bâtiment. Des étapes de broyage, séparation magnétique, tamisage, tri par rayons X, délaquage, se succèdent pour obtenir un métal identique à une première fusion.Elle aura une capacité de production de 20.000 tonnes de billettes aluminium par an dans un premier temps.Un site conçu pour limiter son impact environnementalPour la première fois, ces installations de tri sont situées sur le même site que la fonderie, contribuant ainsi à réduire le bilan carbone lié au transport. Celle-ci sera dotée des technologies les plus récentes et performantes, notamment avec l’installation d’une centrale de production d'électricité qui fonctionnera grâce à la chaleur récupérée sur le site de production, et qui permettra de réduire la consommation nécessaire pour alimenter ce type d’industrie.* https://www.ecologie.gouv.fr/construction-et-performance-environnementale-du-batiment** hors fonderie à usage interne
Il y a 2 ans et 334 jours

Palmarès 2022 du concours "les rubans du Patrimoine"

Les jurys régionaux et le jury national ont pris en compte les critères suivants : intérêt et valeur du patrimoine considéré, cohérence esthétique et architecturale, matériaux et organisation du chantier, qualité de la mise en œuvre, retombées de ces opérations d’un point de vue social, économique, culturel, environnemental et touristique, audace de l’opération et mobilisation populaire.Prix nationauxPrésidé par Nicolas KNAUF de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, le jury national a étudié les 19 dossiers proposés par les jurys régionaux, parmi les 118 dossiers éligibles reçus cette année.5 prix nationaux ont été attribués :Prix national au titre des communes et structures intercommunales de moins de 3500 habitantsBrétigny (27) pour la restauration de l'église Saint-Cyr et Sainte-JulittePrix national au titre des communes et structures intercommunales entre 3500 et 20000 habitantsCommunauté de Communes de la Grande Vallée de la Marne (51) pour la reconversion des anciens pressoirs Pommery en Centre d'interprétation sensorielle des vins de Champagne à Aÿ-Champagne : PressoriaPrix national au titre des communes et structures intercommunales de plus de 20000 habitantsEpernay (51) pour la réhabilitation du château Perrier en musée du vin de Champagne et d'archéologie régionalePrix spécial du jurySoulomès (46) pour la restauration du chœur et assainissement de l'église Sainte-Marie-MadeleinePrix spécial "dynamisme territorial"La Flèche (72) pour la réhabilitation d'un ensemble immobilier en complexe cinématographique et commercesLa cérémonie officielle de remise des prix nationaux aura lieu lors du Salon international du Patrimoine culturel fin octobre à Paris.Prix régionaux14 prix régionaux ont également été attribués aux communes dont les dossiers ont été sélectionnés par les jurys régionaux pour concourir au niveau national.Prix départementaux42 prix départementaux ont été décernés cette année par les jurys régionaux.Les remises de prix régionaux et départementaux seront organisées localement par les représentants des cinq partenaires au cours du dernier semestre 2022.
Il y a 2 ans et 334 jours

La coopérative maraîchère Solarenn équipe son site de production de trackers photovoltaïques intelligents

Être acteur d’un nouveau mix énergétique plus vertL’énergie est un sujet au cœur des transitions. Alors qu’une majorité des industriels comme des particuliers sont aujourd’hui dépendants des fluctuations des coûts de l’énergie, OKwind leur donne le pouvoir de reprendre la main sur leur consommation d’énergie.Choisie par le cinquième opérateur du marché de la tomate en France, Solarenn, la technologie de trackers photovoltaïques intelligents d’OKwind favorise la production d’énergie renouvelable, à faible impact carbone et ce, à un tarif stable et plus compétitif que celui du réseau électrique.Pour Louis Maurice, Fondateur et Président d’OKwind : « Depuis la création d’OKwind, notre démarche consiste à imaginer des solutions disponibles immédiatement permettant à nos clients de décarboner, à moindre coût, leur activité. Grâce à nos trackers solaires intelligents, chacun peut ainsi autoconsommer sa propre énergie renouvelable, avec une faible empreinte carbone, tout en maîtrisant ses coûts. La confiance que nous témoigne Solarenn pour les accompagner dans cette transition nous pousse à innover toujours plus. »La production d’énergie renouvelable, en circuit courtÀ l’image d’un tournesol, les trackers solaires bi-face d’OKwind suivent le cours du soleil ce qui permet, couplé à un algorithme astronomique, une amélioration de la production d’énergie renouvelable de 70% comparé à une installation photovoltaïque fixe de puissance équivalente.Pour Solarenn, le choix des trackers est stratégique. La coopérative est engagée depuis plusieurs années dans une dynamique de diminution de sa consommation énergétique et cela passe notamment par des sources renouvelables. Le partenariat local favorise l’économie du territoire. Autres atouts non négligeables, l’installation convient à une consommation estivale et le site de production de Saint-Armel disposait de foncier disponible.Cette technologie est également non-artificialisante pour les sols puisqu’elle garantit un libre usage des surfaces situées sous les trackers et favorise la biodiversité de proximité ainsi que les rendements agronomiques grâce à l’ombre mobile, créée par les mouvements des trackers, qui protège les cultures d’une trop grande irradiation solaire.Pour Christophe Rousse, Président de Solarenn : « Solarenn déploie depuis plus de 10 ans de nombreuses actions en faveur des économies d’énergie. L’énergie est effectivement un enjeu à la fois environnemental et économique. Dans le cadre de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte à l’horizon 2023, la coopérative poursuit ses engagements et ses investissements. L’installation de quatre trackers solaires va permettre de couvrir l’ensemble de la consommation hivernale de la station et près de 15% de la consommation estivale. »La solution proposée par OKwind pour Solarenn permet ainsi de concilier énergie verte, proximité et compétitivité grâce à la production d’énergie renouvelable, consommée sur place par le producteur lui-même, pour assouvir ses besoins en énergie en substitution de l’énergie puisée sur le réseau. Une autoconsommation qui permet à Solarenn d’atteindre une réduction de leur facture énergétique de 10 à 50%, selon la saison.
Il y a 2 ans et 334 jours

Fontaines, bancs : la "bible" de la Mairie de Paris pour le mobilier urbain

Destiné aux agents de la ville comme aux prestataires (Decaux, La Poste, Enedis), le "manifeste pour la beauté" est un référentiel d'aménagement en quatre tomes qui vise à clarifier "qui est propriétaire, qui s'en occupe, qui entretient", a expliqué l'adjoint à l'urbanisme lors d'un point presse.Emmanuel Grégoire, qui avait lancé fin 2020 cette démarche, s'était retrouvé début 2021 débordé par SaccageParis: des opposants dénonçant sur Twitter, photos à l'appui, le manque d'entretien du mobilier historique ou les choix de mobilier urbain moderne contestés.Ces critiques "ont aiguillonné plus qu'inspiré" le manifeste, a affirmé le bras droit d'Anne Hidalgo. "Les irritants remontés par SaccageParis sont des irritants de bon sens, ça nous a stimulés pour aller plus vite."Pour cette "remise à plat", l'exécutif parisien a mis en place une commission de régulation de l'espace public, qui aura la charge de superviser l'usage et l'entretien des nouveaux mobiliers urbains.Priorité de M. Grégoire, la protection du mobilier historique se matérialisera par un logo, synonyme d'interdiction de retrait, a-t-il indiqué.Cibles favorites de SaccageParis, les bancs en bois dits Mikado ont majoritairement été remplacés et 7.000 pieds d'arbres seront repris d'ici 2024, a indiqué M. Grégoire, qui privilégie une "grande bande de végétalisation" sur un alignement d'arbres.Certaines fontaines décriées vont disparaître, tout comme les modèles de jardinières en pots colorés ou les bacs en bois, "très mal entretenus" selon lui."On ne va pas tout changer du jour au lendemain", prévient M. Grégoire.Déployées en 2013 et 2016, les poubelles Bagatelle, proies des rats et des corneilles car ouvertes sur le côté, et facilement tordues, vont progressivement disparaître au profit des modèles Cybel, déployés depuis 2019."Les agents de la Ville sont très attachés aux bancs Davioud", a souligné le dauphin d'Anne Hidalgo pour les municipales de 2026, qui inaugurera le 21 juin, près de l'Hôtel de Ville, celui racheté aux enchères par des habitants qui l'ont offert à la Ville pour alerter sur sa protection.M. Grégoire veut aussi poursuivre un travail de retrait des panneaux directionnels devenus obsolètes, appelant à "libérer l'espace public" d'une partie du 1,3 million d'objets présents dans les rues parisiennes.
Il y a 2 ans et 334 jours

Le pouvoir d'achat des salariés au menu du déjeuner entre Macron et le patronat

Cette question a été abordée dans le cadre de l'installation du Conseil national de la refondation (CNR) voulu par Emmanuel Macron pour engager des consultations sur les réformes de son second quinquennat, a indiqué à l'AFP le président de l'Union des entreprises de proximité (U2P) Dominique Métayer."C'est un projet qui va être mis en place rapidement avec une première réunion le 22 juin et la seconde le 29 juin", la première en présence du président de la République et la deuxième avec la Première ministre Elisabeth Borne, a-t-il précisé."Ce qu'a rappelé le président de la République, c'est que les entreprises doivent valoriser le travail effectué dans les entreprises", a rapporté M. Métayer."A nous aussi de convaincre ceux qui n'auraient pas encore franchi le pas", a expliqué le représentant patronal qui a précisé que les salaires ne pouvaient être augmentés que "dans les entreprises qui en ont la capacité et les moyens"."On a partagé pas mal de choses autour du dividende salarié, chacun fait valoir sa position: il y a d'une part les entreprises qui peuvent faire des rachats d'action, et d'autre part l'immense majorité de celles qui ne peuvent pas", a indiqué pour sa part le président de la Confédération des PME François Asselin.Le président de la République n'a livré rien de concret sur le projet de loi sur le pouvoir d'achat en préparation par l'exécutif, selon le dirigeant de la CPME, qui défend la possibilité de verser en plusieurs fois la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, dite "prime Macron", qui est défiscalisée et dont le plafond doit être triplé.Le CNR "est un objet qui commence à être mieux identifié qui permettra d'aborder -et c'est une bonne chose- des thèmes précis comme le logement ou la réindustrialisation", a déclaré pour sa part le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux, selon des propos rapportés par un responsable de son organisation.
Il y a 2 ans et 334 jours

La France atteint ses objectifs d’émissions de gaz à effet de serre selon une première estimation

D’après les résultats publiés par le CITEPA pour l’année 2021, le niveau d’émissions de gaz à effet de serre (418 Mt CO2e) respecte la trajectoire fixée par la Stratégie Nationale bas-carbone (422 Mt CO2e). Ainsi, par rapport à l’année 2019 (avant le confinement), les émissions de 2021 sont en baisse de 3,8 % (soit -16 Mt CO2e, hors secteur des terres et des forêts). Depuis 2017, la baisse atteint 9,6 %.Ces résultats prouvent l’efficacité des dispositifs français et européens pour transformer nos façons de produire, de se déplacer et de consommer, et ainsi réduire les émissions de gaz à effet de serre.Alors qu’une première étape a été franchie, les efforts devront s’accélérer dans les années à venir afin de doubler le rythme de baisse des émissions de gaz à effet de serre dans les cinq prochaines années.
Il y a 2 ans et 335 jours

Nouveau record d'installations pour les énergies renouvelables attendu en 2022

Photovoltaïque, éolien, barrages... les infrastructures nouvelles ont atteint un niveau inédit en 2021, offrant 295 gigawatts (GW) de capacité supplémentaire.Et la tendance se poursuit, malgré le renchérissement des matières premières, du transport et les difficultés d'approvisionnement le long de la chaîne de production, puisque que 320 GW additionnels sont prévus cette année -- l'équivalent des besoins en courant de l'Allemagne, ou de la production électrique européenne issue du gaz, estime le rapport actualisé de l'AIE sur le Marché de l'énergie renouvelable.Le solaire photovoltaïque devrait représenter 60% de cette croissance. L'éolien terrestre, qui avait plongé de 32% en 2021 après une année 2020 exceptionnelle, devrait retrouver peu à peu son rythme.Les installations d'éolien offshore inaugurées en 2022 devraient surpasser de 80% celles de 2020 (même si c'est un recul de 40% par rapport à 2021, les développeurs chinois ayant multiplié les chantiers l'an dernier pour profiter d'une subvention touchant à sa fin). Fin 2022, la Chine devrait dépasser l'Europe pour devenir la première région du monde en terme de capacités dans l'éolien marin.Globalement, l'essor des renouvelables est particulièrement marqué en Chine, en Inde, dans l'UE, en Amérique latine, grâce à de forts soutien publics. Cela compense un déploiement moins important que prévu aux Etats-Unis, où le cadre de soutien est plus incertain et les équipements photovoltaïques importés d'Asie ont pâti des sanctions commerciales.Dans l'UE, la croissance des renouvelables a en revanche bondi de 30% en 2021, à 36 GW, dépassant le record de 35 GW enregistré il y a dix ans. Les projets dans les tuyaux pour 2022 et 2023 pourraient ainsi nettement réduire la dépendance de l'UE à l'égard du gaz russe, note l'AIE, qui alerte cependant : ce résultat dépendra aussi de mesures d'efficacité énergétique et visant à juguler la demande.La croissance globale des renouvelables devrait en outre perdre son élan dès 2023 à en juger par les politiques en place aujourd'hui, met aussi en garde l'Agence : "en l'absence de mesures plus soutenues" dans les six mois à venir, la croissance des capacités devrait stagner l'an prochain, la progression du solaire ne parvenant pas à compenser un déclin de 40% dans l'expansion hydroélectrique."Accélérer la délivrance des permis et fournir des incitations adaptées au déploiement des énergies renouvelables sont parmi les principales actions dont disposent aujourd'hui les gouvernements pour s'attaquer au défi de la sécurité énergétique et des marchés tout en préservant les objectifs climatiques", souligne le directeur de l'AIE, Fatih Birol.
Il y a 2 ans et 335 jours

La Banque de France relève légèrement sa prévision de croissance au 2e trimestre

"Après le repli du premier trimestre (-0,2%, ndlr), l'activité du deuxième trimestre ferait preuve de résilience, c'est-à-dire que clairement on n'aurait pas de récession dans l'économie française", a affirmé Olivier Garnier, directeur général des statistiques et des études de la banque centrale française en présentant son enquête mensuelle de conjoncture."En avril, (...) on avait un début d'amélioration et la bonne nouvelle c'est que pour le mois de mai, l'enquête tend à montrer qu'il y a une amélioration assez nette dans l'ensemble des grands secteurs c'est-à-dire l'industrie, le bâtiment et les services", a détaillé M. Garnier."Cette amélioration se poursuivrait en juin même si ce serait un peu plus modéré", avec notamment un léger repli dans le bâtiment, a-t-il ajouté.Selon les retours des 8.500 entreprises interrogées par la Banque de France, les capacités de production dans l'industrie étaient ainsi utilisées en mai à 79%, se situant désormais au dessus de la moyenne des 15 dernières années dans la quasi totalité des secteurs.Dans les services, les secteurs pénalisés par l'épidémie de Covid-19 continuent eux de tirer l'activité, en particulier l'hôtellerie-restauration avec le retour des touristes étrangers en France.Les difficultés d'approvisionnement dans l'industrie et le bâtiment nées de la reprise post-Covid et de la hausse des prix des matières premières restent toutefois élevées, mais se tassent.En parallèle, moins d'entreprises envisagent d'augmenter leurs prix de vente en juin par rapport au mois précédent, du fait "d'une augmentation moins forte des prix des matières premières", souligne la Banque de France.Elles sont 35% dans l'industrie (après 42% en mai), 24% dans les services (après 25%) et 53% dans le bâtiment (après 58%).En revanche, les difficultés de recrutement se sont encore accrues en mai, sans doute en lien avec la reprise de l'activité, selon M. Garnier.La Banque de France actualisera mardi prochain sa prévision de croissance pour 2022, ainsi qu'à horizon 2024. Dans son précédent scénario, datant de mi-mars, elle tablait sur une croissance comprise entre 2,8 et 3,4% cette année en fonction de l'évolution des prix du pétrole.
Il y a 2 ans et 335 jours

AMORCE eSHERPA pour aider les collectivités à anticiper les coûts de la rénovation thermique des bâtiments

Il offre une projection de l’impact financier et de la rentabilité de ces travaux à horizon 2020 et 2030, et permet de fournir aux collectivités l’ensemble des informations nécessaires à la prise de décision.Établissements scolaires, sportifs, culturels ou administratifs, les bâtiments publics représentent en moyenne 75 % de la consommation énergétique des collectivités locales qui dépensent chaque année 2,2 milliards d’euros pour couvrir leurs besoins, soit environ 5 % de leur budget de fonctionnement. Une facture appelée à s’alourdir avec la hausse des prix de l’énergie conventionnelle (gaz, fioul, électricité), qui impactent durement les finances locales. Par ailleurs, l’obligation légale de réduire de 40 % la consommation de leurs bâtiments d’ici 2030 (décret tertiaire) impose à toutes les collectivités locales de s’engager massivement dans les économies d’énergie.C’est dans ce contexte qu’AMORCE met en ligne eSHERPA, un outil numérique gratuit et accessible à toutes les collectivités locales désireuses de réduire massivement la facture énergétique de leur patrimoine.eSHERPA : une rampe de lancement créée par et pour les collectivités permettant de déclencher une baisse massive de leur facture énergétiqueIndépendant et gratuit, eSHERPA, développé avec le soutien technique d’Inddigo, et le soutien financier de la Banque des Territoires, permet en quelques clics :D’identifier les actions de maîtrise de l’énergie les plus efficientes pour favoriser le retour sur investissement, respecter leurs obligations réglementaires et limiter l’impact environnemental de leurs bâtiments ; par exemple, avec la mise en place d’un système de régulation pour le chauffage.D’évaluer les coûts et d’identifier les financements mobilisables (dotations et aides d’État, dispositifs CEE, prêt de la Banque des Territoires, etc.) pour engager des actions de maîtrise de l’énergie ; par exemple, l’intracting, financement innovant proposé par la Banque des Territoires. La Banque des Territoires a choisi de financer ce projet en raison de sa complémentarité avec le service numérique Prioréno, qu’elle a lancé le 16 février dernier. Sur la base des consommations énergétiques des bâtiments publics fournies par Prioréno, eSHERPA présente les différentes étapes à prévoir pour réaliser les travaux de rénovation énergétique d’un ou plusieurs bâtiments. Les deux outils numériques constituent ainsi deux maillons majeurs du parcours global de la rénovation énergétique des collectivités et permettent d’accélérer le passage à l’acte.En complément du simulateur, AMORCE met à disposition une boîte à outils en ligne qui contient une série de documents ressources, de webinaires et de bonnes pratiques utiles pour élaborer une stratégie adaptée aux spécificités de chaque collectivité.
Il y a 2 ans et 335 jours

Open BIM Schöck : mieux appréhender les rupteurs de ponts thermiques en amont des projets

Développé en partenariat avec l’éditeur et distributeur CYPE, Open BIM Schöck permet aux bureaux d’études, structure et thermique, de dimensionner, implanter et optimiser le traitement de ponts thermiques avec les rupteurs de plancher de la gamme Rutherma© dès la phase de conception des projets (non plus au moment de leur exécution). A la clé pour les maîtres d’ouvrages : une réponse fiable aux exigences de la RE2020 et une parfaite maîtrise de l’enveloppe budgétaire en amont des réalisations puisque l’on détermine d’emblée le linéaire de rupteurs à mettre en oeuvre en fonction des performances recherchées.Disponible gratuitement en téléchargement sur la plateforme BIMserver.center Faciliter l'optimisation technique et économique des projets de construction "Il s'avère nécessaire de construire avec toujours plus d'efficacité, d'acquérir de nouveaux réflexes de travail" postule Rémi Wirth, Chef de produits Schöck France. Dans ce sens, Open BIM Schöck permet le dimensionnement, l’implantation et l’optimisation du traitement des ponts thermiques en amont de tout projet requérant l’intégration de rupteurs de plancher Rutherma©. La saisie se fait très simplement, à partir de fonds de plans 2D ou de la maquette numérique du projet au format IFC, en implantant, sur chaque niveau, les rupteurs thermiques aux appuis de plancher ou balcon à traiter. Le logiciel réalise ensuite la sélection structurelle de la référence idéale de rupteurs avec la performance thermique associée, pour ainsi optimiser le linéaire de rupteurs thermiques en fonction des objectifs fixés par l’utilisateur (RT2012, RE2020, ou supérieurs). A l’issue de l’étude, le logiciel produit une note de calcul, des plans et offre la possibilité d'intégrer les rupteurs retenus dans la maquette numérique 3D du projet. Grâce à cette modélisation affinée obtenue par les bureaux d'études structure et thermique, le maître d'ouvrage dispose de toutes les cartes dès l'origine du projet, en conjuguant objectifs fixés en termes de sobriété énergétique et maîtrise de l'enveloppe budgétaire du traitement des ponts thermiques. Précisons qu'Open BIM Schöck intègre notamment le dernier né des rupteurs Schöck en ITI, Rutherma© type DFi, revendiquant plus de 10 fois moins de kg de CO2/Ml que la valeur indiquée sur la base INIES pour un pont thermique non traité. Avec en points d'orgue : des efforts tranchants augmentés de 22 % ainsi que la reprise des moments jusqu’à 83 % et une performance thermique encore accrue (grâce à la réduction du nombre d’aciers inox sur sa longueur d’1 mètre, sachant que moins d’aciers se traduit par moins de conductivité thermique et un prix de rupteur plus compétitif). Soulignons aussi l'interopérabilité possible entre Open BIM Schöck et les logiciels d'études réglementaires RE2020 (dont CYPERTHERM RE2020) ou autres logiciels CAO/BIM.
Il y a 2 ans et 335 jours

Accélérer la transition vers une mobilité durable dans le Grand Est

Premièrement : l'adhésion de TESC Innovation au programme d’expérimentation GrandTesteur, avec leur solution de Transfert d’Energie Sans Contact. Ensuite, leur présence au Salon des Entreprises Innovantes, à l’occasion des Assises de la Ville Durable de Haguenau.Autant d’étapes de plus vers une mobilité locale accessible et durable, en coopération avec les collectivités territoriales.Rattraper le retard en matière de solutions de recharge électriqueEnviron 400.000 VAE (vélos à assistance électrique) et 500.000 trottinettes électriques de plus en 2019. Si les ventes de véhicules électriques explosent ces dernières années dans l’Hexagone, les infrastructures de recharge pour véhicules électriques (ou IRVE) actuellement disponibles sur le territoire sont, quant à elles, loin de tenir la cadence.En 2019, la Région Grand Est recensait seulement 999 infrastructures de recharge sur son territoire. Pourtant, les véhicules électriques sont stationnés la majorité du temps : la nuit au domicile, la journée sur le lieu de travail, etc. Ces temps d’immobilisation sont autant d’opportunités pour recharger son véhicule facilement et de manière flexible.Expérimenter de nouvelles solutions dans la région« S’engager auprès des acteurs du territoire pour des modes de vie plus durables ». Telle est la vision que TESC Innovation partage avec GrandTesteur. Leur programme d’expérimentation vise à faciliter la collaboration entre les collectivités territoriales d’une part et les entreprises de la région d’autre part. TESC rejoint ainsi plus de 50 start-ups locales référencées grâce à leurs solutions innovantes, notamment dans le domaine des mobilités.L’objectif : booster la visibilité de TESC Innovation auprès des collectivités afin de créer des partenariats pour tester leur solution sur le terrain, en conditions réelles.Grâce à la technologie de TESC Innovation, plus besoin de manipuler des câbles pour recharger son véhicule électrique. Il suffit de placer son vélo ou sa trottinette électrique à proximité du dispositif pour que le véhicule se recharge de manière autonome.Flexible, sûr et autonome, ce système de recharge électrique sans contact facilite donc les usages liés à la mobilité électrique, pour la rendre accessible à tous et sans contraintes.Échanger en direct avec les collectivités et le grand publicTESC Innovation était également présent au Salon des Entreprises Innovantes de Haguenau.Au programme : une démo de la solution par TESC Innovation de recharge pour vélo et trottinette électriques auprès des élus locaux et du grand public. L’occasion aussi d’échanger avec les autres exposants et de réfléchir à des synergies autour de la mobilité durable. De bons retours et un bilan très positif pour la première édition de cet événement local, inspirant et fédérateur. TESC Innovation remercie la Ville de Haguenau pour cette belle opportunité !
Il y a 2 ans et 335 jours

Conduits’Réno : une application pour faciliter le dimensionnement des conduits de fumée

Les conduits de fumées, une élément clé pour garantir la performance de son installation de chauffage à combustionLors de travaux de rénovation, la réutilisation de conduits de fumées nécessite un diagnostic précis. La plupart du temps, du fait des caractéristiques du nouveau générateur installé, l’installation voit ses températures de fumée baissées (réduction du tirage thermique). Il est alors indispensable que l’installation vérifie la compatibilité entre le nouveau générateur de chauffage envisagé et le conduit de fumée existant. Le dimensionnement et la vérification de la compatibilité d’un conduit existant doivent prendre en compte de nombreuses données : nature, hauteur, diamètre, isolation, caractéristiques du générateur, etc. Son dimensionnement s’appuie sur des calculs complexes décrits dans la norme NF EN 13384-1 et NF EN 13384-2. Conduits’Réno sécurise cette étape clé.Conduits’Réno, une application mobile pour valider facilement ses choix techniques sur les ouvrages de fumisterieConduits’Réno permet aux installateurs de facilement valider leurs choix techniques dans le cadre de la rénovation d’un générateur de chauffage à combustion. Cette application numérique est utilisable en maisons individuelles et sur des petites chaufferies avec des générateurs fonctionnant en gaz naturel, au fioul, ou au bois. Gratuite, elle est téléchargeable sur les stores (App Store, Google Play).Trois grandes fonctionnalités proposéesDimensionner un conduit de fumée en 12 étapes Conduits’Réno permet un dimensionnement simplifié du système d’évacuation des fumées en douze étapes avec un accompagnement tout au long de la saisie. Cette fonctionnalité couvre les principales technologies d’appareils de chauffage (gaz, bois) et de systèmes de conduits de fumée : conduit maçonné non isolé et isolé, conduit métallique simple paroi et isolé, tubage simple paroi ou isolé dans un ancien conduit, etc.Mener un audit technique pour le remplacement d’un générateurConduits’Réno permet aussi de réaliser un audit technique du local et d’un conduit existant. Ce diagnostic « terrain » permet d’accompagner l’installateur dans son analyse de l’installation existante et de l’aider à relever les éventuelles contraintes techniques qui pourraient s’avérer bloquantes à l’installation du futur appareil de combustion sur le conduit existant ou dans le local.Réaliser un audit réglementaire de l’ouvrage fumisterieConduits’Réno permet enfin de réaliser un audit réglementaire d’un conduit de fumée. Grâce à un relevé terrain personnalisé et guidé, le professionnel peut relever les non-conformités vis-à-vis des normes et de la réglementation en vigueur. Il peut également informer son client des travaux à réaliser pour y remédier.A la fin de l’étude, le professionnel peut visualiser et générer un rapport détaillé en format PDF. Il peut le transférer, s’il le souhaite, soit à des collaborateurs, soit à son client pour justifier sa proposition commerciale.
Il y a 2 ans et 335 jours

Dal'Alu fête 40 ans d'innovations et étoffe son réseau de franchisés en France

Et il entend le rester en s’appuyant notamment sur son centre de formation ALUCAMPUS et le recrutement de nouveaux ambassadeurs de la marque (10 par an en moyenne). Ses atouts ? Un goût prononcé pour l’innovation, une envie d’accompagner des entrepreneurs dans le développement et la transmission de leur activité, et une démarche RSE volontariste qui guide ses orientations stratégiques depuis 3 ans.C’est au retour d’un voyage aux Etats-Unis que Jean-Pierre et Marie-Françoise MICOULEAU ont l’idée d’intégrer une profileuse dans un véhicule atelier, première grande innovation de DAL’ALU. Celui-ci devenant le symbole et le vecteur principal de communication de la marque. Ils décident de se spécialiser sur un seul matériau, l’aluminium (quand les concurrents proposent davantage du zinc et du PVC), et de se lancer directement en franchise, alors une vraie différenciation dans le milieu du BTP (le réseau compte 100 franchises dès 1996). Ce sont les 3 clés qui expliquent la réussite et la trajectoire de l’entreprise. Depuis 2007, Jean-Baptiste MICOULEAU (l’un des fils du couple fondateur) poursuit l’aventure familiale aux côtés de Bernard Houtin, Directeur général. Innover & éco-concevoirExperte depuis 40 ans de la transformation du matériau aluminium en gouttière et plus largement de l’Avancée de Toit « tout alu » pour l’habitat, l’entreprise fondée en 1982 par Jean-Pierre MICOULEAU a créé le 1er concept de profilage en continu (gouttière aluminium en un seul tenant) embarqué dans un véhicule-atelier. Le poseur travaille les gouttières directement sur le chantier ce qui facilite le sur mesure, un gain de temps et une étanchéité parfaite en l’absence de raccords. Aujourd’hui, ce sont plus de 450 véhicules-ateliers qui sillonnent la France quotidiennement. Une innovation qui donne l’impulsion pour toutes les suivantes... INOA est la plus récente : la 1ère gouttière aluminium du marché éco-conçue et à l’étanchéité intégrée, dont l’impact carbone a été au cœur des préoccupations, dès la genèse.* Une action concrète issue d’une politique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) initiée en 2019 et qui porte sur la limitation des impacts environnementaux, l’engagement auprès de tous les collaborateurs et le rôle sociétal de l’entreprise. Depuis 3 ans, le positionnement de marque décalé et impactant est déployé autour d’une promesse forte « Demandez-nous l’ALU. », celle de l’engagement et de l’exigence au service de la satisfaction clients et du réseau.Les ambitions de DAL’ALU : former les collaborateurs et étoffer le réseauLe maillage partout en France de 150 entreprises agréées (principalement des structures familiales composées en moyenne de 4 collaborateurs) fait la force de DAL’ALU et lui permet aujourd’hui d’être leader sur l’évacuation des eaux pluviales en France. Devenir un véritable réseau de services pour les clients finaux, digitaliser la relation commerciale et accompagner au plus près les franchisés dans leurs compétences, leur développement et pour certains dans la transmission (les premiers franchisés des années 80 transmettent à leur tour l’activité) : tels sont les enjeux pour DAL’ALU dans les années à venir. C’est grâce au centre de Formation ALUCAMPUS** ouvert en 2018 et qui bénéficie des expertises des collaborateurs de DAL’ALU comme des professionnels externes, qu’il est désormais possible de - non seulement - former les entrepreneurs franchisés sur le savoir-faire d’artisan mais aussi de les doter des fonctions support utiles à toute entreprise : gestion, management, communication, RH, etc.Autre atout de cet organisme en cours de certification (qui dispose de 300 m² de dépôt-atelier et de salles de réunion dédiées), celui de palier et d’anticiper le manque de main d’œuvre et de savoir-faire technique. Ainsi, ALUCAMPUS forme des jeunes au métier spécifique du travail de l’aluminium qui recourt aux méthodes de couvreur et de menuisier mais pour lequel aucune formation ad hoc ni diplôme n’existent. A date, ce sont plus de 80 stagiaires qui ont été formés (et pour certains ont intégré des franchisés) pour plus de 1 400 heures de formation dispensées.« Travailler une matière toujours « en vogue », tout en distillant de l’innovation, pas seulement de produit mais aussi en termes de communication, d’usage et d’exploitation…C’est ce qui nous anime au quotidien dans l’atelier de fabrication, les services support et avec nos franchisés. Sourcer localement le plus possible la matière première, écoconcevoir, fabriquer en France et soutenir l’entreprenariat via notre réseau de franchises sont prioritaires pour les équipes de DAL’ALU. L’ADN de l’entreprise, à savoir ses valeurs familiales, ses partis-pris assumés depuis 40 ans et son exigence pour la qualité de service comme de produit, lui donnent les garanties de poursuivre sereinement son déploiement. » Bernard HOUTIN, Directeur généralChiffres et données-clésDAL’ALU (structure familiale) : CA 2020 de 17,5M€ HT et 35 salariésDAL’ALU, entreprise et réseau de 150 franchisés : CA 2020 de 56 M€ HT et 600 collaborateurs450 véhicules ateliers partout en FranceSite de fabrication, administratif et logistique sur St Médard d’Eyrans (33) au sud de BordeauxRSE : www.dalalu.com/rse-des-actions-concretes*FDES, Fiche de Données Environnementales et Sanitaires, à l’appui, il bénéficie d’un impact de 17% inférieur aux produits traditionnellement proposés sur le marché. ** Alucampus - premier centre de formation dédié à l’aluminium dans l’enveloppe du bâtiment
Il y a 2 ans et 335 jours

Les députés battus ont droit à une allocation chômage

L'Assemblée nationale devrait cette année encore être renouvelée dans des proportions importantes: sur les 440 députés sortants qui se représentaient aux législatives, 66 ont déjà été éliminés dès le 1er tour dimanche, sur fond de percée de l'alliance Nupes à gauche.Or au cours de la dernière législature, les profils des députés, pour une bonne part issus de la société civile, ont été plus variés.La plupart ont cessé leur activité professionnelle pendant cinq ans et vont désormais rechercher un poste - s'il n'est pas déjà trouvé, comme pour Mickaël Nogal (LREM) recruté par un lobby de l'agroalimentaire dès avant la fin de son mandat.Ce cas, qui avait fait tiquer jusque dans les rangs de la majorité, constitue une exception, et la réinsertion est loin d'être toujours évidente."Selon une rumeur largement répandue sur les réseaux sociaux, les députés battus conserveraient leur rémunération pendant cinq ans" ou "bénéficieraient d'un parachute doré" mais "la réalité est bien différente, et plus normale", explique le député PS sortant René Dosière, spécialiste des dépenses publiques, dans son ouvrage "Argent, morale, politique".Les parlementaires à partir de 62 ans peuvent toucher une retraite de la caisse de pensions des députés, au prorata des annuités acquises. Les règles sont les mêmes que celles de la fonction publique d'État depuis une réforme entrée en vigueur en 2018. Le montant net de la pension d'un député au bout de 5 ans de mandat s'élève ainsi à 661 euros nets et le taux de cotisation à 10,85% de l'indemnité parlementaire, c'est-à-dire leur "salaire".Les fonctionnaires retrouvent, eux, immédiatement leur emploi. Ils étaient en disponibilité durant leur mandat et ne bénéficiaient plus des règles d'avancement.Pour les anciens salariés du privé avec au moins un an d'ancienneté, il existe une garantie de réintégration professionnelle, dans le même emploi ou un emploi analogue, mais seulement à l'issue d'un premier mandat. Après plusieurs mandats, ils bénéficient d'une priorité d'embauche.Dans les autres cas, pour ceux recherchant du travail, joue l'allocation chômage. Celle-ci a été alignée en 2018 sur le régime de l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE), qui prévoit le versement de 57% du salaire journalier pendant 24 à 36 mois. Cela correspond à 4.127 euros bruts mensuels pour les députés.Avant 2018, les sortants pouvaient toucher pendant trois ans une allocation de fin de mandat dégressive.Le financement de la nouvelle allocation est assurée par une cotisation de tous les députés en exercice, égale à 1% de l'indemnité parlementaire.Comme l'indemnité parlementaire, l'allocation chômage et la garantie de réintégration dans l'entreprise sont justifiées par la volonté de permettre à tout citoyen, quelle que soit sa condition sociale, de pouvoir exercer un mandat de député s'il est élu.
Il y a 2 ans et 335 jours

20 ans après sa création, des expérimentations en cours pour faciliter la validation des acquis de l’expérience

Aux côtés de l’enseignement scolaire et de la formation continue, la validation des acquis de l’expérience professionnelle (VAE) constitue la troisième voie d’accès à la certification. À ce titre, elle figure parmi les actions éligibles au financement par le compte personnel de formation (CPF). Après 20 ans de pratiques, cet outil reste trop peu connu et trop peu utilisé. Il constitue pourtant une véritable opportunité d’accéder à la qualification et permet une insertion dans l’emploi durable. C’est également un levier efficace d’évolution et de transition professionnelles. Il apparaît donc nécessaire d’agir en faveur d’une plus forte mobilisation de la VAE et d’une meilleure sécurisation du parcours, particulièrement dans le contexte actuel de transformations économiques en lien avec les transitions technologiques et environnementales, qui demandent une plus grande adaptabilité des compétences aux besoins des entreprises. La VAE doit également permettre de répondre aux attentes de nouveaux publics, parmi lesquels les jeunes éloignés de l’emploi, peu ou pas qualifiés, ainsi que des actifs alternants courtes périodes d’emploi et périodes de chômage. Pour consolider la VAE et en faciliter le recours, le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, a souhaité lancer une expérimentation dans le secteur du grand âge – dont les besoins de recrutement sont importants – pour lever les freins existants, rendre son accès plus simple et plus lisible, réduire les délais et les démarches administratives, tout en préservant l’exigence et la qualité de la preuve des compétences détenues. Cette expérimentation s’ajoute à d’autres initiatives, notamment celle conduite par les AT pro. Pilotée par Carine Seiler, haut-commissaire aux Compétences, cette expérimentation permettra d’alimenter la réflexion des certificateurs sur les nécessaires évolutions de cet outil de reconnaissance des compétences. À l’occasion des 20 ans de la VAE, le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion réaffirme son engagement à faire de cette voie d’accès à la certification, une voie pleinement mobilisable au bénéfice des actifs et des besoins de l’économie.Pour Carine Seiler, Haut-Commissaire aux compétences : « Notre choix, c’est de réformer par l’expérimentation, de tester à petite échelle avant de généraliser, de parier sur l’ingéniosité des acteurs, de prendre en compte le retour des utilisateurs, de ceux qui se lancent de cette formidable aventure, pour ajuster et apporter un service « sur mesure ». Le mouvement est engagé. Il nous appartient aujourd’hui de franchir une nouvelle étape, à partir des enseignements de l’expérimentation en cours. Car, nous ne pouvons pas construire la société de la connaissance sans la société de la reconnaissance ! »
Il y a 2 ans et 336 jours

Canicule : les citadins face à la surchauffe urbaine

Microclimat urbainA la campagne, la végétation utilise le soleil et l'eau du sol pour la photosynthèse, puis restitue à l'atmosphère l'eau puisée dans le sol. La nuit, cette "évapotranspiration" s'arrête.Mais en ville, les surfaces largement imperméables emmagasinent l'énergie solaire. Et pendant la nuit, ces bâtiments, routes en bitume et trottoirs relâchent dans l'air la chaleur accumulée.Résultat, il fait souvent plus chaud dans une ville qu'en périphérie, avec des écarts encore plus marqués pendant les canicules et la nuit, qui peuvent aller jusqu'à plusieurs degrés de plus que dans la campagne environnante.Ce mécanisme est connu sous le nom d'"îlots de chaleur urbains" (ICU), mais il devient "surchauffe urbaine" lorsqu'on y ajoute l'inconfort thermique des habitants, qui dépend aussi de paramètres plus individuels (âge, logement sous les toits mal isolés, métabolisme...).Avec des impacts sanitaires majeurs. "La situation des citadins soumis à ces conditions extrêmes peut conduire à des coups de chaleur et des déshydratations jusqu'à la mort des personnes les plus fragiles", souligne l'Ademe dans son guide "Rafraîchir les villes".Par exemple, lors de la canicule historique de 2003 qui avait fait plus de 15.000 morts en France, la surmortalité avait atteint 141% à Paris ou 80% à Lyon, contre 40% dans les villes petites et moyennes, selon Santé Publique France.Des facteurs identifiésLes facteurs favorisant ces "bulles de chaleur" urbaines sont connus: beaucoup de surfaces artificielles minérales et sombres qui absorbent la chaleur, pas assez de végétation, propriétés des matériaux de construction, présence insuffisante d'eau, activités humaines, orientation des bâtiments, forme des villes...Sans oublier le cercle vicieux de la climatisation qui en rafraîchissant ceux qui peuvent se l'offrir réchauffe l'air extérieur par ses rejets.Des solutionsLa question du rafraîchissement urbain est un domaine de recherche encore récent mais crucial alors que les îlots de chaleur urbains risquent d'amplifier les effets des canicules qui se multiplient et s'intensifient avec le réchauffement de la planète.Des solutions existent pour faire éclater ces bulles de chaleur, comme l'explique l'Ademe dans son guide qui présente 19 types de mesures "émergentes ou éprouvées" parmi lesquels les villes peuvent piocher en fonction de leurs spécificités.D'abord des solutions basées sur la nature, en bref la végétation et l'eau: développement de parcs qui forment de vrais îlots de fraîcheur, plantation d'arbres pour l'ombrage, toitures végétalisées pour le confort intérieur, façades végétalisées pour limiter l'inconfort des piétons, ou encore plans d'eau et rivières avec leurs berges végétalisées.Parmi les solutions "grises", l'Ademe met notamment en avant des formes urbaines "bioclimatiques" qui permettent une meilleure circulation de l'air, l'arrosage de l'espace urbain, des structures d'ombrage, des panneaux solaires pour remplacer les surfaces qui emmagasinent la chaleur ou encore des revêtements drainants, l'isolation des bâtiments.Dernière piste évoquée, les solutions "douces" liées à l'usage de la ville, comme la réduction du trafic routier et des moteurs thermiques qui produisent de la chaleur ou encore la limitation de la climatisation.Pas de miracleMais attention, "aucune solution ne peut résoudre seule la problématique de la surchauffe urbaine", prévient l'Ademe qui suggère une combinaison de plusieurs solutions."Il est alors important de prendre en considération le fait que certaines solutions ne sont pas compatibles, voire s'annulent entre elles, tandis que d'autres agiront en synergie".Il faut également dans le choix des solutions possibles se pencher sur l'effet recherché de chaque solution: rafraîchissement global de la ville ou à l'échelle du confort du piéton.Ainsi par exemple, les fontaines et jets d'eau ont un impact fort pour le confort thermique mais aucun à l'échelle de la ville.Au contraire, des revêtements réfléchissant la lumière (peinture blanche ou matériaux innovants) sur les sols, les murs ou les toits, réduisent l'îlot de chaleur urbain mais peuvent créer de l'inconfort pour les passants à cause du rayonnement.
Il y a 2 ans et 336 jours

Conjoncture du Bâtiment à début juin : l'activité tient encore, malgré la crise des matériaux

L’activité tient encorePar ailleurs, les entreprises résistent pour l’heure. Alors que le remboursement des PGE a commencé, le nombre de défaillances sur les quatre premiers mois de 2022, bien qu’il se redresse, s’avère encore 40% inférieur à celui relevé sur les quatre premiers mois de 2019, soit avant la crise sanitaire.Le PIB et ses composantes - © FFB d'après l'INSEEEn conséquence, l’emploi continue de progresser dans le secteur, de plus de 8 000 postes sur le premier trimestre 2022. Depuis le premier confinement du printemps 2020, le secteur n’a jamais cessé de créer de l’emploi et affiche 86 600 postes de plus, soit une hausse de près de 7%, près de deux points de pourcentage de plus que l’ensemble de l’économie. Cela explique pour partie les difficultés de recrutement, toujours particulièrement fortes dans le bâtiment. Malgré cela, les perspectives d’embauches à l’horizon de l’été restent assez bien orientées.Taux d’inflation en France - © FFB d'après l'INSEEMais une crise des matériaux toujours d’actualité…Le contexte s’avère toutefois difficile, avec une crise des matériaux qui ne trouve pas de terme. Selon les données Insee, entre novembre 2021, début de la crise de l’énergie, et avril 2022, les prix des aciers pour la construction et des demi-produits en aluminium ont encore progressé de 27%, ceux des tuiles de 20%, ceux des produits PVC de 16%, ceux des produits céramiques de 12%, ceux des demi-produits en cuivre des produits verriers ou plastiques de près de 10%, etc. Taux de chômage - © FFB d'après l'INSEEPlus globalement, malgré une quasi-stabilité du coût horaire du travail et sous l’effet d’une progression moyenne de 6% du coût des matériaux mis en œuvre, l’index BT01 calculé par l’Insee, qui résume l’ensemble des coûts d’une entreprise moyenne du bâtiment, s’affiche à +3% sur les trois premiers mois de 2022, après plus de +5% sur l’ensemble de 2021.Taux et durées des crédits immobiliers accordés aux particuliers - © FFB d'après l'INSEELes litanies de hausses qui se succèdent depuis la fin 2020 fragilisent évidemment les entreprises de bâtiment. Et de fait, au premier trimestre 2022, une claire dégradation de la marge opérationnelle de la construction se lit dans les comptes trimestriels de la Nation publiés par l’Insee. Ce constat confirme que, la solidarité de filière appelée de ses vœux par la FFB depuis deux ans doit impérativement devenir réalité, à la fois par de la tempérance sur les prix des matériaux et par l’insertion systématique de clauses de variations de prix.Perspectives de mises en chantier exprimées par les promoteurs - © FFB d'après l'INSEE… Et des craintes sur l’activité en 2023Le marché de l’amélioration-entretien, qui représente environ 54% du chiffre d’affaires du bâtiment, accélère un peu en début d’année. De fait, l’activité progresse de 1,4% en volume par rapport au premier trimestre 2021, après +1,1% au trimestre précédent. Toutefois, la suite de l’année devrait encore bénéficier de la dynamique de MaPrimeRénov’, qui ne se dément pas, avec 207 000 primes accordées sur les quatre premiers mois de 2022, soit +19% sur un an. Il faut toutefois signaler que la dégradation du marché des CEE et l’instabilité de l’aide brident l’activité. Ventes de maisons individuelles en secteur diffus - © FFB d'après l'INSEELe non résidentiel neuf constitue la bonne nouvelle du moment. En glissement annuel sur quatre mois à fin avril 2022, les surfaces commencées et autorisées s’y redressent de 26% et 12%. Pour autant, ces évolutions positives maintiennent encore le segment bien en-deçà des niveaux d’avant-crise sanitaire. Évolutions régionales (en %, en glissement annuel) des ventes de logements neufs - © FFB d'après l'INSEEEn revanche, l’inquiétude se renforce sur le logement neuf à moyen terme. Plusieurs acteurs –dont la FFB– ont déjà signalé à de nombreuses reprises sa très probable chute à l’horizon de la fin 2022. Les chiffres récents confirment ce risque, notamment avec la fin du choc positif créé par l’anticipation de la RE2020 en maison individuelle. De fait, sur ce segment, les permis abandonnent 8% en avril 2022 par rapport à avril 2021, en droite ligne de l’effondrement des ventes constaté depuis le début de l’année. Les mises en chantier suivront dans les prochains mois. Quant au collectif, les ventes de logements continuent de plonger et la situation ne s’améliore que transitoirement du côté des permis, sous l’effet de l’anticipation de la RE2020 là encore.Glissement annuel sur douze mois à fin avril 2022 des mises en chantieret autorisations de logements (en %) - © FFB d'après l'INSEEDe la nécessité d’accompagner un secteur qui porte l’économieIl n’est pas trop tard pour redresser la barre et assurer la visibilité nécessaire au secteur. C’est d’ailleurs indispensable puisque le bâtiment s’avère aujourd’hui l’un des rares secteurs à tirer l’économie et, plus encore, l’emploi pérenne en France, tout en répondant à des réels besoins. Évolutions (en volume) de l’activité d’amélioration-entretien - © FFB d'après l'INSEEDans un contexte de bouleversement économique mondial, il importe de protéger cet atout maitre, d’autant qu’on ne réussira pas l’indispensable transition écologique sans artisans et entreprises de bâtiment présents sur tout le territoire.Les Assises du BTP annoncées par Bruno Le Maire et souhaitées rapidement après les législatives tombent donc à point nommé. Elles permettront d’aborder tous les sujets de préoccupations évoqués précédemment.Évolutions (en volume) de l’activité de rénovation énergétique - © FFB d'après l'INSEEIl faudra revenir sur la solidarité de filière, y compris à son amont (industriels et distributeurs), et sur l’indexation des prix des marchés, modalités de financement comprises. Le sujet de l’accompagnement de la trésorerie des entreprises sera aussi abordé, avec des questions tournant autour de l’allongement du remboursement des PGE, des avances sur marché, etc.Il conviendra encore de réfléchir au financement de la RE2020 et à l’indexation des aides (PTZ, MaPrimeRénov’, CEE, …) dans un contexte à nouveau inflationniste. Ce contexte renforce d’ailleurs notre demande de mise en place d’un mécanisme d’amortissement généralisé en faveur du l’investissement locatif privé en lieu et place des dispositifs fiscaux dérogatoires.Carnets de commandes des entreprises de bâtiment - © FFB d'après l'INSEENous y porterons également notre demande de tempérance législative et règlementaire pour éviter l’accumulation trop rapide des surcoûts associés, mais non financés (RE2020, ZAN, REP, suppression de l’accès au GNR, conséquence de la SFEC…). La FFB militera d’ailleurs pour une simplification tous azimuts permettant de gagner en fluidité et de lever les blocages dans la construction neuve, d’abord en généralisant effectivement la dématérialisation du dépôt et de l’instruction des permis, mais aussi en étudiant sérieusement la piste du permis déclaratif ou en encadrant les processus dilatoires de pré-instruction des permis, etc.Il conviendra aussi d’y aborder la transition écologique et digitale, de bien mesurer ce qu’elle implique comme transformation du secteur en termes de marchés, d’emploi, de formation, de structures d’entreprise et d’organisation de la filière à l’horizon 2050.Ces Assises constituent donc bien un chantier de début de quinquennat. Il doit permettre de mieux répondre aux menaces immédiates qui pèsent sur le bâtiment, mais aussi, dans un monde qui connait de grands bouleversements, de préparer l’avenir du secteur au service de nos concitoyens et de notre économie. Vaste et enthousiasmant programme !
Il y a 2 ans et 336 jours

Au Mexique, un luxueux pavillon en bord de lac offre un panorama à 360°

Situé à la périphérie de Valle de Bravo, le Clubhouse a été conçu avec soin pour sublimer son environnement et sa vue à 360° sur le lac adjacent et les montagnes voisines.Le pavillon Clubhouse est le fruit d’une collaboration entre le studio d’architecture mexicain Sordo Madaleno Arquitectos et les promoteurs Grupo Terraforma. Situé à seulement deux heures de Mexico, le pavillon Valle San Nicolás est idéalement positionné pour offrir une véritable évasion dans la nature, qui met l’accent sur le bien-être et conserve une approche durable.Habillée de bois Kebony, cette structure durable offre une superbe expérience de bien-être, renforcée par une connexion intime avec la nature. Elle incarne une rencontre entre style architectural moderne et technologie de construction écologique de pointe.Ce projet de 385 hectares comprend un plan de sol circulaire, unique en son genre, qui guide le regard vers le spectaculaire paysage. La disposition ouverte permet au soleil de pénétrer dans la structure, de l’aube au crépuscule. Le site comporte un lac de ski nautique de 800 mètres, adjacent au pavillon Clubhouse, lequel constitue la pièce maîtresse du projet, tandis que la vue panoramique sur le lac s’encadre de collines. L’accent mis par Sordo Madaleno Arquitectos sur les pièces et les couloirs ouverts offre une vue à 360° sur la topographie environnante, y compris sur les forêts et les montagnes, depuis presque tous les endroits à l’intérieur du Clubhouse.Un passage central en contrebas divise le Clubhouse en deux ailes qui encadrent un plan d’eau interne. Chaque aile est équipée de nombreuses installations dédiées à la relaxation, à la socialisation et au bien-être. L’aile ouest donne accès à la salle de sport, au jacuzzi extérieur, aux cabines de spa et au hammam, tandis que l’aile est permet aux groupes de se détendre grâce à un bar, une cuisine, une salle à manger, un barbecue et un brasero. Un couloir de nage et un solarium situés sur une extension de la jetée offrent également une expérience de sérénité qui complète le paysage extérieur.Les terrasses des deux allées circulaires traversantes du Clubhouse sont revêtues de bois Kebony Character. Développée en Norvège, la technologie pionnière de traitement du bois de Kebony consiste à chauffer des bois résineux d'origine durable avec de l'alcool furfurylique, un produit d’origine agricole, modifiant ainsi le bois pour qu'il acquière les mêmes propriétés que les bois durs tropicaux, avec une empreinte carbone réduite. Le bois Kebony est économique et d’une couleur brune riche, rendant son choix évident pour ce pavillon ultramoderne qui respecte l'environnement et accorde une grande importance à la durabilité.Le Clubhouse de Valle San Nicolás témoigne d’une reconnaissance de la demande croissante pour des expériences bien-être luxueuses qui s’engagent en faveur de la construction durable et de la protection de sites naturels, tels que le panorama mexicain qui entoure ce lieu. D’autres touches viennent compléter la structure en bois lamellé-croisé (CLT), notamment de la pierre volcanique et un toit en chêne rouge d’Amérique.Pour Nina Landbø, Directrice internationale des ventes chez Kebony : « Le développement de Valle San Nicolás honore un engagement fort en faveur de la construction durable, sans compromis sur l’esthétique. L’installation en Kebony, avec ses tons naturels, promet une durabilité et une stabilité élevées, tout en nécessitant peu d’entretien, ce qui en fait le choix idéal pour une terrasse de pavillon au bord de l’eau. »
Il y a 2 ans et 336 jours

A Reims, cinq maisons en béton impression 3D, une première en France

"C'est simple et beau. Parfois la simplicité n'est pas facile à obtenir": devant un mur d'apparence texturée, composé de fins boudins de béton empilés horizontalement les uns sur les autres, Rochdi Zardi, 60 ans, locataire qui emménagera le 1er juillet avec sa famille, affiche un large sourire."Ça fait un an que je cherchais un logement social de plain-pied", explique cet ancien enseignant et ancien gestionnaire de supermarché, qui ne travaille plus pour pouvoir s'occuper de sa femme lourdement handicapée.Le loyer pour sa future maison comportant trois chambres et un jardin, bâtie dans l'éco-quartier Rema'Vert sur un ancien site ferroviaire, s'élève à 920 euros par mois, au lieu de 700 pour son actuel appartement en étage."Ici, ce sera un peu plus cher comme loyer, mais quand on compare ce qu'on a, c'est très correct. Quand on voit les prix dans le privé! En plus, une maison comme ça, neuve!", s'exclame-t-il.De fait, les murs montés par l'aller-retour d'une tête d'imprimante chargée de béton liquide qui se solidifie en cours de formation, permettent la créativité. Notamment d'imaginer des murs courbes à la carte, un luxe pour un logement social.Ici, l'impression 3D n'a pas été utilisée partout, seulement pour 35 murs des cinq maisons reliées entre elles (cuisines, salles de bain, toilettes utilisant des murs classiques).Un mur entier 3D, réalisé par la startup XtreeE, basée à Rungis dans le Val-de-Marne, fait une vingtaine de centimètres d'épaisseur. Il est composé de deux parois de quelques centimètres, reliées entre elles par des raidisseurs (sortes de zigzag de béton) qui assurent la cohésion du tout. L'espace au centre est vide, et peut être utilisé pour accueillir un isolant, soit en laine de roche, soit en matériaux biosourcés comme le chanvre."Cela permet un chantier sec, en atelier, pas de béton coulé sous les intempéries, pour construire plus vite avec moins d'aléas et sans porter de parpaings, car les murs sont transportés en camion et portés à la grue", souligne Romain Duballet, directeur de XtreeE Studio.La technique permettrait surtout d'utiliser 50% de béton de moins qu'une construction traditionnelle avec un mur de béton armé coulé entre deux éléments de coffrage verticaux appelés banches, font valoir ses promoteurs."Liberté des formes"Un à trois murs ont été imprimés par jour. "Ce que la 3D permet surtout, c'est d'aller plus vite, de réduire la pénibilité de la construction", dit Florent Haas, directeur de l'agence Champagne du constructeur Demathieu Bard Construction qui a coordonné le chantier.La méthode permet aussi de réduire le gâchis. "En moyenne de l'ordre de 30% de matières sont gâchées sur un chantier classique", estime Emmanuel Coste, l'architecte du projet, pour qui son principal avantage est "la liberté des formes".L'initiative de la technique revient au bailleur social Plurial Novilia, installé en Champagne-Ardenne et en Ile-de-France, qui s'est battu pour obtenir une certification du procédé 3D par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTV).Cette homologation garantit "l'assurabilité" aux cinq maisons en leur assurant la précieuse "garantie décennale" engageant la responsabilité des constructeurs, architecte compris, pendant dix ans contre des malfaçons, norme de construction française qui figure parmi les plus strictes du monde.Pour la 3D, "nous avons développé un béton de haute performance pour résister aux pressions, mais moins dosé en ciment pour réduire les émissions de gaz à effet de serre", explique Olivier Martinage, responsable de l'impresssion 3D béton du groupe cimentier Vicat qui a participé à l'aventure. Son prochain défi, utiliser aussi des granulats recyclés dans l'imprimante, pour réduire encore l'impact sur le climat, le processus de fabrication du ciment étant très émetteur de dioxyde de carbone.Mais pour l'architecte Emmanuel Coste, le principal défi à relever sera certainement d'arriver "à imprimer des murs avec autre chose que du béton"."Le béton c'est la solution qu'on a sous la main pour l'instant, mais il émet encore énormément de gaz à effet de serre, il est clair qu'il faudra en sortir".
Il y a 2 ans et 336 jours

Le Groupe Kardham va concevoir le nouvel immeuble tertiaire bioclimatique de l'IRSN

Installé sur le site du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) de Cadarache à Saint-Paul-lez-Durance en Provence-Alpes Côte d’Azur, ce bâtiment se distingue par son architecture bioclimatique et HQE, de manière à s’intégrer dans un environnement respecté et offrir un cadre de travail de grande qualité.Destiné à regrouper les équipes de l’IRSN dans un objectif de performance et de modernisation de son parc immobilier, le futur édifice constitué de deux ailes, aura une superficie d’environ 5.400 m² (SDP), répartis sur 4 niveaux dont 1 semi-enterré.Un bâti qui dialogue avec le paysageLes équipes de Kardham ont tout d’abord porté une attention particulière à adapter le projet à la topographie, au climat et à la géographie du site hôte, le CEA de Cadarache, plus grand centre de recherche et développement en Europe sur les énergies bas carbone.La construction s’intègre ainsi dans une pinède constituée de pins maritimes de 8 à 12 mètres de hauteur conservée au maximum et qui servira d’écrin végétalisé au site de l’IRSN. Les altimétries des voiries et les parkings seront par ailleurs adaptés à la pinède pour conserver les sujets existants.Pour respecter la topographie du site, Kardham a par ailleurs opté pour des différences de niveaux pour créer un parvis surélevé, une terrasse en balcon, ou encore des gradins dans un talus formant un amphithéâtre naturel. En limitant autant que possible la hauteur du bâti en R+2, la volumétrie d’ensemble s’intègre dans ce site boisé exceptionnel et est à l’échelle des autres constructions du site.Les formes ont par ailleurs été dessinées et les couleurs choisies pour se fondre dans le paysage : le socle, en bardage couleur rouille, vient chercher la vibration et le langage du sol, en dialoguant avec ce paysage méditerranéen constitué d’aiguille de pins, de rocaille, tandis que les parties supérieures de l’immeuble viennent quant à elles discuter avec les pins et la Canopé des arbres. Les lignes verticales reprennent les inclinaisons des troncs et viennent se joindre aux ombres portées et lignages multiples. Les brise-soleils évoquent quant à eux le feuillage dans les arbres afin de renforcer la vibration des boites.Une construction durable et frugaleL’immeuble a été éco-conçu pour répondre à des attentes fortes en matière d’allègement de son empreinte carbone.Du point de vue du choix des matériaux tout d’abord, il témoigne d’une biodiversité constructive marquante : la structure, les façades et les dalles du bâtiment sont en béton armé. Les châssis vitrés sont en aluminium et se fondent dans les larges ouvertures vitrées dans l’ombre des brise-soleil. L’ensemble des matériaux de construction et d’aménagement utilisés, le bois, le verre, la végétation, etc. sont des matériaux naturels et organiques.L’édifice se veut aussi bien pensé dans son orientation et dans son utilisation du soleil et des vents, pour avoir besoin le moins possible d’équipements pour l’entretenir, le chauffer ou le rafraîchir. Ainsi, dans un souci d’économies de fonctionnement et de moyens de mise en œuvre de protections solaires, l’orientation Nord / Sud a été privilégiée.Enfin, la construction vise la certification HQE « Bâtiment Durable » niveau excellent, label E3 C1 ainsi qu’un engagement de maîtrise de la consommation d’énergie, conformément aux exigences du plan France Relance.Un édifice propice aux échanges et aux synergies La composition architecturale de l’immeuble repose sur l’organisation des fonctions qu’il abrite :Un socle regroupant les services liés aux espaces de livraison.Une ouverture horizontale traversante sur les espaces extérieurs du RDC, créant un entre-deux accueillant les services partagés et l’accueil.Les volumes suspendus flottant dans la pinède accueillant les bureaux des services de recherche. L’immeuble a par ailleurs été conçu pour proposer des centralités fortes, véritables pôles d’échanges et de convivialité :Au centre du bâtiment, à l’intersection de ses 2 ailes, un escalier décloisonné en forme de faille verticale traversante ouverte sur l’extérieur, crée du lien entre les différents services.Des polarités d’étage autour d’espaces communs : au droit de cette faille verticale sont regroupés à chaque niveau les différentes fonctions communes d’étage : espace café, archives ouvertes, espace réunion modulables, espaces de travail partagés, sanitaires. Espace privilégié du bâtiment, cette faille profite aussi d’une ouverture traversante sur la pinède des deux côtés de l’édifice.Des extérieurs conviviaux en connexion avec les services partagés du RDC : à leur Nord, un parvis d’entrée offre un large espace d’échanges ombragé, tandis qu’à leur Sud une grande terrasse offre un espace extérieur commun accessible depuis l’entrée. Enfin, à chaque pignon les escaliers sont prolongés de terrasses permettant d’ouvrir des espaces partagés sur l’extérieur.Cette centralité conviviale regroupant les bureaux de l’IRSN existe également dans sa forte connexion avec les différents bâtiments sur le site. Le hall d’entrée permet de les desservir facilement. Par ailleurs, les voies de circulations relient de manière optimale les espaces de stationnement extérieurs aux bâtiments existants. Des cheminements piétons confortables complètent le maillage du site.Des espaces de travail modulables co-conçus avec les collaborateursLes espaces de travail allient travail de réflexion et de confidentialité et travail collaboratif. Ces lieux communs, de réunion, d’échange et de convivialité, de postes de travail ouvert ou isolés dans des cocons ou derrière des claustras intimisant l’espace, sont par ailleurs flexibles et notamment équipés de cloisons pour suivre l’évolution des besoins des services. Pour une plus grande modularité, ces espaces bénéficient en outre d’un éclairage naturel direct et de grandes surfaces au centre du bâtiment.En matière de design d’espaces, Kardham accompagnera les collaborateurs de l’IRSN au travers de nombreux ateliers et entretiens pour leur permettre de se projeter dans la programmation fonctionnelle et exprimer leurs attentes et besoins en matière d’aménagement des espaces de travail et des espaces collaboratifs de proximité. Grâce à ces modules de co-conception ils pourront envisager les différents scénarios pour le positionnement des espaces communs, des typologies d’espace et de postes de travail. L’occasion aussi de passer de la dimension individuelle à celle de l’équipe, et de découvrir l’espace de travail dans son ensemble. Au final, le projet a été conçu de manière à répondre à de forts enjeux en matière de développement durable et s’inscrit dans une logique intelligente et bienveillante de respect de l’environnement et d’une plus grande qualité de vie au travail.
Il y a 2 ans et 336 jours

ITE360, la première application dédiée à l’ITE qui gère les devis, les chantiers et les plannings des équipes

Conçue pour faciliter le quotidien des entreprises spécialisées dans l’Isolation Thermique par l’Extérieur, ITE360 permet de réaliser directement via l’application toutes les étapes commerciales, techniques, administratives de suivi de chantier.Très facile d’utilisation, l’application ITE360 propose une navigation par étape :La première partie est consacrée au devis avec automatisation des métrés des façades, ainsi que des éléments singuliers propres à chaque chantier, pour réaliser un devis complet dès le premier rendez-vous. Toutes les configurations sont proposées pour établir un devis personnalisé (prise en compte de fenêtres et balcons, détail de la mise en oeuvre, type de revêtement…). Le professionnel peut ainsi configurer son chantier dans les moindres détails, et même ajouter des photos pour un meilleur suivi.Pour s’adapter à chaque entreprise, ITE360 propose une bibliothèque de produits de plus de 700 références, comprenant les différents systèmes d’isolation existants (PSE, laine de roche, fibre de bois, liège…) et tout le matériel nécessaire à la mise en oeuvre du chantier : de l’échafaudage à l’enduit de façade, en passant par les cornières, les joints ou les systèmes de déports. Une fois ces éléments enregistrés, le calcul des temps de pose nécessaires au chantier se fait automatiquement pour définir le coût horaire. L’application prend en compte également les aides et les subventions légales à déduire lorsque la configuration du chantier le permet. Gain de temps pour l’artisan, l’application comprend une grille de tarifs (matériel et main d’oeuvre), qu’il est possible de modifier selon ses propres barèmes.Dès que le devis est accepté, la partie chantiers prend le relais avec un suivi quotidien de l’avancement du projet, des équipes dédiées et du temps imparti.Directement depuis l’application, l’utilisateur répartit ses équipes sur les différents chantiers en cours en précisant le temps passé. Il voit ainsi en direct l’avancée des projets et les éventuels ajustements à faire selon le devis initial qui est enregistré comme repère de temps pour la réalisation. Une fois l’affectation des équipes enregistrée, chaque collaborateur reçoit directement un mail avec les détails de sa mission. Outre le suivi de chantier, l’application permet ainsi de gérer ses équipes en sachant précisément le temps de travail par personne et par chantier et en prenant en compte les absences et les congés le cas échéant. ITE360 devient ainsi un outil de gestion RH précis et mis à jour au quotidien !Enfin, lorsque le chantier est finalisé, la facture est générée en 1 clic à partir du devis initial et des ajustements réalisés en cours de travaux. Les taux de TVA sont également enregistrés par produit et une attestation de TVA est automatiquement générée.Pensée comme un outil global, ITE360 enregistre tous les chantiers et leur historique pour une gestion sur le long terme.ITE360 est un outil professionnel proposé en abonnement, adapté selon ses besoins (Pro, Premium, Gold) : www.ite360.fr
Il y a 2 ans et 336 jours

Idéobain 2022 : lieu de toutes les réponses aux besoins des professionnels de la salle de bains

Une édition prometteuseOrganisé à Paris Expo Porte de Versailles (Hall 2) de, du 3 au 6 octobre prochain, IDÉOBAIN est le lieu de convergence physique de tous les acteurs du secteur. L’édition 2022, qui s’annonce comme prometteuse pour le business, l’innovation et la convivialité, enregistre une participation forte des acteurs et leaders du marché avec 95 exposants, dont 66% d’exposants internationaux, prêts accueillir les visiteurs et leur présenter leurs innovations et nouvelles solutions. Parmi les exposants, on compte 39 nouveaux arrivants et 56 retours. 74% de la surface d’exposition est ainsi déjà vendue.Le carrefour des métiers de la salle de bainsRendez-vous de référence des professionnels du secteur de la salle de bains, IDÉOBAIN est le lieu où tous les acteurs peuvent trouver les produits répondant aux attentes des clients finaux des secteurs du logement, du tertiaire, des établissements recevant du public etc.Au-delà de l’offre de solutions proposée par les exposants, les différents profils de visiteurs du salon (installateurs, bainistes, vendeurs de salles d’exposition, architectes, décorateurs et maîtres d’ouvrage...) bénéficieront des temps forts et actions inédites imaginés par IDÉOBAIN pour leur permettre de trouver les réponses aux défis actuels et futurs du secteur de la salle de bains.1. Un lieu unique d’inspirationL’Espace Créateurs est un espace de rencontres des industriels, mis en place en 2019, qui a vocation à influencer les tendances de la décoration grâce à l’innovation ou à des collaborations artistiques remarquées. Il est construit autour de marques exclusives et de spécialistes de projets haut de gamme. À date, la majorité des exposants de 2019 se sont déjà réinscris comme Aquaelite, Bongio, Herbeau, Idea Group, ou encore Winckelmans. À leurs côtés, de nombreuses nouvelles marques font leur apparition comme Alpi, Burgbad, Burlington, Ceresa Spa Keuco et Laufen.2. Un programme de conférences richePrès de 15 conférences sont d’ores et déjà programmées avec un tiers d’expertises techniques, un tiers de formation et un tiers destiné à l’architecture et à l’aménagement extérieur. Le programme précis sera disponible sur le site IDÉOBAIN à partir de la fin du mois de mai.3. Des démonstrations produitsPrès de 50 stands présenteront des démonstrations de produits sur des espaces dédiés. Un parcours thématisé et en autonomie permettra de découvrir toutes ces démonstrations. Pour promouvoir en amont du salon ce nouveau dispositif, des influenceurs seront amenés à réaliser tous les mois une vidéo sur une des démonstrations prévues. Ces vidéos seront relayées sur les réseaux sociaux à partir du mois de juin.4. Valoriser les savoir-faire et les compétencesL’AFISB animera un espace Métiers, Formation & Compétences.Après plusieurs années de gestation, la Salle de Bains Académie sera lancée sur le prochain salon Idéobain (3 au 6 octobre 2022), avec des compétences qui s’articuleront autour de 4 grands piliers : la plomberie, le carrelage, l’électricité et la maçonnerie. Son ambition : faire connaître toutes les formations initiales et continues pour améliorer les compétences des professionnels du secteur.Toute la semaine, dans le cadre de l’Académie de la Salle de Bains, des speed-dating permettent à des formateurs, des installateurs et des concepteurs-vendeurs de se rencontrer. En outre, l’AFISB fera un focus sur les Salles de Bains Remarquables, qui récompensent les innovations du secteur. Le palmarès de la 6ème édition sera dévoilé le 9 mai, à l’occasion des Etats Généraux de la Salle de Bains. Les 12 projets récompensés seront présentés lors du prochain salon.IDÉOBAIN se mobilise pour faire venirPlus que jamais, IDÉOBAIN met tout en œuvre pour permettre à l’ensemble des professionnels de participer à cet événement majeur pour la filière. Le salon propose aux distributeurs et négociants de mettre à leur disposition des bus pour accompagner leurs clients sur le salon. Plus de 3.200 professionnels seront ainsi transportés vers Paris depuis différentes villes : Tours, Blois, Bourges, Vierzon, Orléans, Le Mans, Chartres, Le Havre, Evreux, Dreux, Rouen, Beauvais, Auxerre, Montargis, Troyes, Sens, Reims, Epernay, Lille, Lens, Amiens, Compiègne, Caen...
Il y a 2 ans et 336 jours

Würth France fait son grand retour au salon Eurobois

Eurobois sera l’occasion pour Würth de présenter des nouveautés produits, les systèmes et solutions développées pour faciliter le quotidien des professionnels sans oublier de nombreuses démonstrations de leurs experts !Retrouvez Würth France sur leur stand N° 6G28Créez votre badge pour Eurobois : cliquez ici
Il y a 2 ans et 336 jours

Climat et logement : des militants bloquent un grand axe routier parisien

L'action du groupe "Dernière rénovation", dont une militante avait perturbé la semaine dernière une demi-finale du tournoi de tennis de Roland Garros en s'attachant au filet, a duré au total une heure et complètement bloqué la circulation dans le sens de la sortie de Paris pendant une trentaine de minutes, créant de fortes retenues.Une douzaine de militants étaient assis sur la chaussée, alors que d'autres distribuaient des tracts ou allaient à la rencontre des automobilistes coincés, dont certains ont tenté de déloger les bloqueurs.Arrivée rapidement sur les lieux, la police a interpellé les manifestants et rouvert une voie du pont à la circulation, mais trois d'entre eux s'étaient collé une main au bitume avec de la super glue, nécessitant l'intervention de pompiers qui les ont décollés avec du dissolvant, avant qu'ils ne soient à leur tour menottés et interpellés."On ne peut plus rester les bras ballants, on n'a que quelques années face à l'urgence climatique, par rapport aux millions de victimes que peut faire cette crise, une garde à vue ce n'est pas grand-chose", a expliqué un des manifestants collés, qui s'est présenté comme Ronan, 22 ans, étudiant en école d'ingénieur."Dernière rénovation" réclame le vote immédiat d'une loi visant à la "rénovation globale et performante du parc immobilier français d'ici 2040", sans coût pour les propriétaires les plus modestes.Les manifestants ont reçu le soutien du photographe et cinéaste Yann Arthus-Bertrand, très engagé pour la planète, venu sur place filmer l'action pour un prochain film. "Je trouve ces jeunes gens très courageux. Ce n'est pas ma façon de faire, mais on a besoin de ça, ces gens ils se battent pour la Terre", a-t-il estimé.
Il y a 2 ans et 336 jours

Le plafonnement des loyers mieux respecté en région parisienne, selon une étude

Sur les 1.560 annonces en ligne épluchées d'août 2021 à février 2022 par CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) à Paris et dans l'intercommunalité Plaine Commune, au nord de la capitale, 66% respectaient le plafonnement, contre 60% en 2020.Cette mesure consiste à fixer un prix maximum au mètre carré pour les biens immobiliers en fonction de plusieurs variables (quartier, date de construction, logement meublé ou non...).Il est possible d'y déroger si le logement dispose de caractéristiques particulières.Appliqué à Paris depuis 2015, avec une interruption contrainte par la justice en 2018-2019, le système s'est depuis étendu à d'autres villes : Lille, Lyon, Villeurbanne, et les intercommunalités de Seine-Saint-Denis Plaine Commune (autour de Saint-Denis) et Est Ensemble (entre Montreuil et Bobigny).Vont s'y ajouter Montpellier à partir du 1er juillet et Bordeaux d'ici à la fin de l'année.Selon l'étude de CLCV, le montant du dépassement moyen pour les annonces hors-la-loi est de 118,98 euros par mois.Les logements gérés via une agence respectent bien davantage l'encadrement que ceux loués directement par le bailleur (79% contre 55%), note l'association.Fait inédit, les locations meublées respectent davantage l'encadrement que les non meublées à Paris, alors qu'elles étaient moins dans les clous auparavant et le sont toujours à Plaine Commune.CLCV y voit un effet de la pandémie et de la désertion des touristes. "Il ne fait aucun doute que la crise sanitaire (du Covid) a eu ici un impact important. Devant l'impossibilité de procéder à des locations saisonnières, les propriétaires de logements meublés sont revenus à des baux classiques, entraînant une mise sur le marché de nombreux logements, entraînant de fait une baisse des prix", estime l'association.Elle réclame une application plus large de la mesure, dans l'ensemble de l'agglomération parisienne, et des amendes plus fréquentes et plus dissuasives pour les contrevenants.
Il y a 2 ans et 336 jours

Découverte d'un important sanctuaire gallo-romain près de Rennes

Sur commande de l'État, des fouilles ont démarré en mars à La Chapelle-des-Fougeretz (Ille-et-Vilaine) sur 7 hectares de terres agricoles classées urbanisables "de longue date", selon la mairie. Elles s'achèveront en octobre avant la réalisation d'un programme immobilier d'environ 700 logements.Le site, repéré dès 1984 par survol aérien, avait fait l'objet d'un premier diagnostic de l'Inrap en 2018 pour définir une zone de fouilles et en estimer le coût, évalué à environ 1 million d'euros."Ce sanctuaire public important se compose d'une galerie de 60 mètres sur 30, qui forme un cloître, au centre duquel se trouvent deux temples classiques de l'époque romaine du 1er siècle avant JC jusqu'au 5e siècle après JC", a détaillé Bastien Simier, responsable scientifique de l'opération à l'Inrap."Ces fouilles ont la particularité de couvrir une surface environ deux fois plus importante que la moyenne, ce qui permet de mieux connaître l'environnement du sanctuaire", a-t-il ajouté.Outre les deux temples, des habitats ont été mis au jour ainsi que des thermes de 120 m2, une "surprise" pour les archéologues.Parmi les objets retrouvés, une statuette en bronze représentant Mars, dieu de la guerre, une coupe en bronze avec un aigle et une représentation de la foudre sur ses anses, ainsi que des fibules, des urnes funéraires datant de -500 avant JC et 150 pièces de monnaie, objets de dévotion."Ce qui nous intéresse sur une fouille comme celle-ci,c'est de comprendre l'origine de nos campagnes, de collecter des informations sur le mode de vie, l'organisation sociale dans les campagnes, les trames des voies, du parcellaire pour restituer l'organisation du nord du bassin rennais à l'époque romaine", a expliqué Bastien Simier.Le site sera ouvert au public les 18 et 19 juin de 11H00 à 18H00 à l'occasion des Journées européennes de l'archéologie.La Bretagne est la première région de France en nombre de fouilles archéologiques préventives réalisées chaque année par l'Inrap.L'Institut, qui fête ses 20 ans et emploie 2.200 agents, assure la détection et l'étude du patrimoine archéologique en amont des travaux d'aménagement du territoire. Il réalise chaque année quelque 1.800 diagnostics archéologiques et plus de 200 fouilles.
Il y a 2 ans et 336 jours

Plus de 200 propriétaires à Marseille déposent un recours contre la hausse de la taxe foncière

"La hausse de 5,47 points de la taxe foncière sur les propriétés bâties (qui représente en pourcentage une hausse de 14%)", qui s'ajoute à une réévaluation légale forfaitaire de 3,4%, "implique que les propriétaires disposant d'un bien, bailleurs ou non, auront 17,4% de taxe foncière à payer en plus en 2022 par rapport à 2021", précise le texte du recours déposé auprès du tribunal administratif de Marseille.Les 238 propriétaires qui en sont à l'origine attaquent la décision du conseil municipal "parce qu'à des titres divers, ils sont menacés de précarité", a expliqué à l'AFP leur avocat, Jacques Gobert.L'adjoint à la ville de Marseille en charge des Finances, Joël Canicave, avait justifié cette hausse par des "dépenses nouvelles", notamment "l'augmentation du point d'indice" du traitement des fonctionnaires et "le prix de l'énergie", lors d'une interview à La Provence le 4 avril.A Marseille, "il y a déjà des propriétaires qui sont en situation de pauvreté et d'autres qui seront précipités dans la précarité par l'effet mécanique de la hausse de la taxe" foncière, a prévenu Me Gobert, citant les données de l'Insee selon lesquelles 8% des propriétaires marseillais vivaient sous le seuil de pauvreté en 2019, c'est-à-dire qu'ils disposaient d'un revenu disponible de moins de 1.100 euros par mois pour une personne vivant seule."Vous avez des gens qui ne sont pas imposables mais qui, malgré tout, vont devoir payer cet impôt majoré" ou bien des gens faiblement imposables pour qui "la taxe foncière sera supérieure à l'impôt sur le revenu", a poursuivi Me Gobert, dénonçant un "racket local"."A quelques jours du vote, la municipalité parlait de tout sauf de la hausse de cette taxe" qui s'est faite "en catimini" selon lui alors qu'il s'agit d'"une hausse totalement inédite à Marseille".Cette augmentation s'est faite "de façon trop brutale", "tout le monde a été mis devant le fait accompli sans aucune concertation", estime de son côté Auguste Lafon, le président de la Chambre syndicale des propriétaires et copropriétaires des Bouches-du-Rhône et du Var, qui compte environ 5.000 adhérents directs et fait partie des requérants.L'augmentation, qu'il aurait aimé voir étalée dans le temps, "touche tout le monde de la même façon mais l'incidence est beaucoup plus forte sur les petits contribuables", notamment les retraités modestes, "et les primo-accédants", a-t-il complété.Contactée par l'AFP, la mairie de Marseille n'a pas réagi pour le moment.
Il y a 2 ans et 336 jours

L'industrie, menace ou solution pour la planète ? Une expo pour réfléchir

À la Cité des Sciences et de l'Industrie, où l'exposition "Évolutions industrielles" ouvre ses portes mardi, une bande son électro composée de bruits d'usines syncopés accueille le visiteur. Écrans numériques et installations artistiques l'accompagnent.Une gravure représentant la "révolte du poivre" en 1400, tirée d'un livre de Marco Polo succède à une photo de trieurs de déchets dans un centre de recyclage d'ordures ménagères du 21 siècle.Autour des thèmes "paysages transformés", "standardisation", "figures de travailleurs" ou "réseaux", des projections font découvrir l'histoire et l'actualité d'un monde devenu hyper-industrialisé bien qu'émaillé de poches de désindustrialisation.Pour Astrid Fontaine, commissaire de l'exposition, la priorité était "de proposer une réflexion sur ce qu'est le processus d'industrialisation dans la vie des hommes"."Nous avons voulu traiter de manière frontale la question de l'ambivalence de l'industrie, qui à la fois permet de vivre mieux et plus longtemps, et en même temps nous menace", résume-t-elle pour l'AFP.Les partenaires de l'opération, chercheurs de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et industriels de la métallurgie (UIMM), ont d'abord dû se mettre d'accord sur une définition. Celle de l'historien Philippe Braunstein a prévalu : L'industrie est "une production quantitativement importante, régulière, de qualité constante, qui dépasse le marché local".HybridationDans un appartement témoin reconstitué, au décor familier, un film est projeté sur un mur de verre high tech fourni par l'entreprise Saint-Gobain, ode au progrès et à la technologie.Il donne à réfléchir sur l'origine de chaque objet manufacturé du quotidien, sur la complexité des chaînes de valeur liées aux activités extractives ou aux transports internationaux : pour fabriquer un simple opercule de pot de yaourt, il a fallu d'abord trouver de la bauxite, puis la transformer en aluminium."L'idée était de montrer le déplacement des lieux de production" par rapport au consommateur final, dit Mme Fontaine.Sept petites salles "capsules" focalisent sur des objets-icônes issus de matières transformées, qui à leur tour nous transforment: la boite de conserve, le T-shirt en coton, la machine à laver, la pilule contraceptive, le drone, le smartphone et l'énergie au sens large.La fabrication de la boîte de conserve en acier recyclable à l'infini engendre des pollutions, mais elle a joué un rôle dans l'allongement de la vie humaine. La machine à laver a libéré la femme mais l'obsolescence programmée a suivi.Plus loin, Elon Musk, le patron du constructeur automobile Tesla, s'entretient avec le critique de la société industrielle Ivan Illitch, dans un joyeux débat en ligne, modéré par René Descartes et Francis Bacon. Tous deux ont fort à faire pour départager l'inventeur de Apple, Steve Jobs, vantant "la qualité" face au père du taylorisme, Frederick Taylor.Après les deux anciens symboles que sont la mine et l'usine, le parcours se termine sur un final grandiose et futuriste autour du nouvel emblème de l'industrie, la plateforme numérique.Câbles sous-marins, satellites et centres de données : les trois infrastructures lourdes, et bien physiques, du continent numérique qui nous entoure, y sont "révélées" alors qu'elles sont d'ordinaire "invisibles" et "cachées à la vue", souligne Mme Fontaine.Du coup, l'exposition dévoile aussi l'hybridation en cours "entre le monde réel et virtuel", et "entre l'industrie lourde et les services".Le tailleur et le casque-micro d'une téléconseillère voisinent avec la combinaison et le casque d'un ouvrier-marin qui pose des câbles de télécommunication au fond de l'océan.(Du 14 juin 2022 au 5 mars 2023 - Cité des sciences et de l'industrie )
Il y a 2 ans et 337 jours

Les syndics de copropriété bousculés par d'insolentes start-up

Elles s'appellent Bellman, Homeland, Syndic One, Hello Syndic... De jeunes entreprises, qui se présentent comme des "néo-syndics", sur le modèle des "néo-banques", proposent des solutions informatisées pour faciliter la gestion des syndics.Le syndic de copropriété gère les parties et charges communes d'un immeuble. Il peut être coopératif, c'est-à-dire piloté bénévolement par des copropriétaires, ou professionnel, lorsqu'il est confié à une entreprise moyennant finances.Une de ces nouvelles entreprises cristallise les oppositions : Matera.Proposant une assistance aux gestionnaires bénévoles, sans être elle-même un syndic professionnel, la start-up s'était fendue, en 2019 et 2020, d'une campagne publicitaire agressive ridiculisant les poids lourds traditionnels du secteur."Ambiguïté"La réaction du milieu n'a pas tardé : deux assignations en justice visent la société, accusée notamment d'exercice illégal de la profession.En première instance, le Tribunal de commerce de Paris a donné gain de cause à Matera sur ce point, mais a jugé qu'elle avait fait acte de concurrence déloyale et de pratiques commerciales trompeuses.Matera a fait appel, et une autre assignation, pour des griefs similaires, est en cours d'examen au Tribunal judiciaire de Paris."Matera a cultivé une ambiguïté entre le fait d'être syndic ou de ne pas être syndic", tonne Jean-Marc Torrollion, président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim)."Pour moi, c'est une affaire absolument ridicule", rétorque le patron de Matera, Raphaël Di Meglio. "Ils savent pertinemment qu'à chaque fois, on se présente comme assistance au syndic coopératif", assure-t-il.Dernièrement, un comparateur en ligne de syndics lui a de nouveau attiré les indignations d'organisations professionnelles, qui accusent Matera d'avoir mis en place un "piège à clics", ou de s'adonner au "syndic-bashing"."Il y a des acteurs existants qui défendent une rente, et qui sont à mon sens peu capables de créer l'innovation sur leur secteur ; et leur moyen de défendre leur part de marché, c'est notamment d'engager des procédures judiciaires", affirme Raphaël Di Meglio."Enjeu commercial"Car derrière, il y a une bataille économique bien réelle.Les nouveaux acteurs "grignotent des parts de marché aux syndics, ces derniers se faisant ravir des copropriétés au profit d'une gestion par les copropriétaires eux-mêmes en interne. Donc il y a quand même un enjeu commercial derrière", explique à l'AFP Me Elisa Bocianowski, avocate spécialisée dans l'immobilier (et non impliquée dans ces affaires) au cabinet Simmons & Simmons.Ces jeunes entreprises entendent automatiser, à l'aide d'applications, certaines tâches chronophages : comptabilité, classement des documents administratifs..."Aujourd'hui, si vous allez dans un syndic traditionnel, ça fonctionne un peu comme il y a trente ans", affirme Antonio Pinto, fondateur du néo-syndic Bellman. "C'est le comptable qui imprime des choses, l'assistante qui va mettre les courriers sous pli et les poster, on reçoit des factures au format papier, on met des coups de tampon...""Et quand vous gérez 40 immeubles, ou 50, ou 70, chaque seconde compte", dit-il."Les syndics en ligne sont intéressants pour les petites copropriétés qui n'arrivent pas à être gérées de façon classique", pense David Rodrigues, de l'association de consommateurs CLCV.Bellman, qui gère environ 500 copropriétés, a fait interroger des copropriétaires pour une étude : 45% d'entre eux évaluent entre 0 et 6 sur 10 leur satisfaction vis-à-vis de leur syndic.Ce qui l'a poussée à lancer elle aussi une campagne de publicité osée, où les copropriétaires qui renoncent à laisser tomber un syndic dysfonctionnel sont représentés en masochistes tout de cuir vêtus.Les poids lourds du secteur, eux, tentent de s'adapter. Foncia met ainsi la touche finale à une application pour smartphone de gestion de syndic."Je pense qu'il y a de la place pour tout le monde, mais la plus-value, elle est quand même liée à un professionnel en chair et en os", défend Danielle Dubrac, présidente de l'Union des professionnels de l'immobilier (Unis), tout en prévenant : "Si le modèle économique (des nouveaux acteurs) n'est pas rentable, s'il n'y a pas de retour sur investissement, on passe à autre chose. Et il peut y avoir une obsolescence très rapide de ces néo-acteurs".Ni Bellman ni Matera ne sont actuellement bénéficiaires.
Il y a 2 ans et 337 jours

Inauguration d'un nouveau parc solaire géant à Gien dans le Loiret, mais la France encore loin du compte

L'an dernier a vu un niveau record de construction de sites solaires dans l'Hexagone.A Gien, le parc de 75 ha d'une capacité de 55 mégawatts (MW) peut alimenter environ 40.000 personnes en électricité. Avec lui, le groupe pétro-gazier TotalEnergies, qui veut se diversifier, atteint désormais un total de 1 gigawatt (GW) de capacité solaire ou éolienne en France. Il vise 4 GW en 2025."Ca n'est qu'un début et TotalEnergies a bien l'intention d'être un acteur majeur de cette transformation" énergétique, a déclaré Stéphane Michel, directeur Gaz, renouvelables et électricité pour le groupe, en inaugurant les lieux vendredi sous un soleil de circonstance.Mais la France n'est à ce jour pas le pays le plus accueillant pour les renouvelables. A 13 GW de capacité, elle devrait rater son objectif pour 2023 (20 GW), et ce alors que le président Emmanuel Macron veut désormais pousser à 100 GW en 2050.Pour Stéphane Michel, en France, "le grand sujet c'est l'accès au foncier". Pour trouver des zones d'implantation, le groupe a signé une convention avec la fédération agricole FNSEA, et mène des projets pilotes dans l'agrivoltaïsme permettant de mêler productions agricole et d'énergie."Être informés"A Gien, c'est le propriétaire du terrain qui est venu voir l'énergéticien.Michel Beaumont ne savait que faire de cet espace agricole, selon lui peu fertile, dans lequel il avait investi pour tenter d'implanter un parc animalier.Le photovoltaïque, "c'est le plus beau projet qu'on pouvait faire, car on en a besoin," dit cet entrepreneur de travaux publics, qui a signé un bail de location de 20 ans, pour un montant non précisé.Le projet n'a pas fait l'objet de recours. Mais le processus a duré huit ans, entre instruction, études environnementales, fouilles archéologiques qui ont in fine réduit la surface, aménagement de mares et de haies...Pour impliquer les riverains, une part du projet (38 millions d'euros d'investissement au total), a aussi fait l'objet d'un financement participatif de 2,2 millions d'euros, souscrit par 200 habitants.Le maire (DVD) de Gien, Francis Cammal, se félicite d'un projet alliant "nature et technologie": "la triste actualité (en Ukraine) rend plus cruciale une nécessité évidente. Il faut accroître la part des énergies renouvelables et réussir ensemble la transition énergétique du pays".Il salue aussi les retombées fiscales -- plusieurs dizaines de milliers d'euros, dit-il à l'AFP -- et le "souci de concertation". "Il faut être informés, car nous nous interrogeons, par exemple, sur la durabilité des panneaux."En France, TotalEnergies affiche une certaine modestie dans ses ambitions solaires ou éoliennes."A Gien, on a trouvé un équilibre entre coût et acceptabilité. On n'est pas forcement convaincu que de plus grandes centrales puissent faire sens, si un projet doit prendre 15 ans et n'est pas garanti d'aboutir. Il n'y a pas de course à la taille pour la taille".La situation est différente aux Etats-Unis, en Inde, au Chili, en Espagne, ou au Qatar où "on met en production 800 MW au milieu du désert, et ce n'est pas un problème".Selon lui, la multinationale consacre aujourd'hui 25% de ses investissements annuels aux renouvelables et à l'électricité, en croissance organique ou en acquérant des entreprises.Le groupe commence aussi à internaliser certaines fonctions, de recherche-développement, calcul et modélisation, etc., dit encore le responsable du groupe.TotalEnergies réalise à ce jour environ 5% de ses ventes dans les renouvelables et l'électricité (y compris d'origine gazière), le reste provenant de ses activités traditionnelles.
Il y a 2 ans et 337 jours

Familles rurales demande "un plan d'urgence" face à de nouvelles dépenses en énergie

La présidente de l'association, Guylaine Brohan, réclame au gouvernement d'"organiser des assises de l'énergie", dans un courrier daté du 7 juin."Dès cet hiver des millions de français se trouveront face à des nouvelles dépenses que la plupart d'entre eux ne sera pas en mesure d'assumer", écrit Familles rurales dans une étude accompagnant la lettre, publiée vendredi.Sont citées plusieurs dispositions réglementaires comme la fin des nouvelles chaudières au fioul au 1er juillet, puis des mesures sur le chauffage au bois, ainsi que l'interdiction de la mise en location des pires passoires thermiques l'an prochain.Les mesures "impacteront potentiellement 2/3 des ménages français, qui n'auront pas pour la plupart les moyens de les assumer", selon Famille rurales."Le milieu rural, du fait d'un parc de logements plus anciens, moins bien isolés et utilisant des énergies de chauffage plus polluantes et vouées à disparaître est particulièrement touché et concerné par la transition énergétique engagée", note l'association familiale.Elle s'inquiète du coût pour les ménages de l'installation d'un nouveau système de chauffe (jusqu'à plus de 25.000 euros) ou de la rénovation d'une passoire énergétique (de 15.000 à 60.000 euros).Il existe pourtant des aides mais elles sont jugées peu lisibles et incomplètes, laissant un reste à charge "souvent dissuasif".L'association formule ainsi une série de mesures pour mieux accompagner les familles: imposer aux professionnels de la rénovation une obligation de résultat, réduire la TVA à 5,5% pour l'ensemble des énergies de chauffage. Elle défend la rénovation zéro reste à charge pour les propriétaires de résidences principales disposant de ressources modestes et une contribution promotionnelle pour les autres.L'inflation, alimentée par la hausse des prix de l'énergie et de certains produits alimentaires, fait naître actuellement des inquiétudes sur le pouvoir d'achat.A l'approche du premier tour des législatives dimanche, le gouvernement met en avant des mesures déjà mises en oeuvre ou promises (chèque alimentaire, bouclier tarifaire, remise carburant...) mais les oppositions estiment qu'elles ne sont pas suffisantes.
Il y a 2 ans et 337 jours

Famille rurales demande "un plan d'urgence" face à de nouvelles dépenses en énergie

La présidente de l'association, Guylaine Brohan, réclame au gouvernement d'"organiser des assises de l'énergie", dans un courrier daté du 7 juin."Dès cet hiver des millions de français se trouveront face à des nouvelles dépenses que la plupart d'entre eux ne sera pas en mesure d'assumer", écrit Familles rurales dans une étude accompagnant la lettre, publiée vendredi.Sont citées plusieurs dispositions réglementaires comme la fin des nouvelles chaudières au fioul au 1er juillet, puis des mesures sur le chauffage au bois, ainsi que l'interdiction de la mise en location des pires passoires thermiques l'an prochain.Les mesures "impacteront potentiellement 2/3 des ménages français, qui n'auront pas pour la plupart les moyens de les assumer", selon Famille rurales."Le milieu rural, du fait d'un parc de logements plus anciens, moins bien isolés et utilisant des énergies de chauffage plus polluantes et vouées à disparaître est particulièrement touché et concerné par la transition énergétique engagée", note l'association familiale.Elle s'inquiète du coût pour les ménages de l'installation d'un nouveau système de chauffe (jusqu'à plus de 25.000 euros) ou de la rénovation d'une passoire énergétique (de 15.000 à 60.000 euros).Il existe pourtant des aides mais elles sont jugées peu lisibles et incomplètes, laissant un reste à charge "souvent dissuasif".L'association formule ainsi une série de mesures pour mieux accompagner les familles: imposer aux professionnels de la rénovation une obligation de résultat, réduire la TVA à 5,5% pour l'ensemble des énergies de chauffage. Elle défend la rénovation zéro reste à charge pour les propriétaires de résidences principales disposant de ressources modestes et une contribution promotionnelle pour les autres.L'inflation, alimentée par la hausse des prix de l'énergie et de certains produits alimentaires, fait naître actuellement des inquiétudes sur le pouvoir d'achat.A l'approche du premier tour des législatives dimanche, le gouvernement met en avant des mesures déjà mises en oeuvre ou promises (chèque alimentaire, bouclier tarifaire, remise carburant...) mais les oppositions estiment qu'elles ne sont pas suffisantes.