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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 322 jours

L'inflation va encore accélérer en France pesant sur la croissance cette année

Au total sur l'année, l'inflation atteindrait en moyenne 5,5%, du jamais-vu depuis 1985, ce qui amputerait le pouvoir d'achat des ménages de 1% en dépit des mesures de soutien public en place ou annoncées, soit sa plus forte contraction depuis 2013, marquée alors par la politique d'austérité post-crise financière.Comme la Banque de France - qui a publié mardi la même prévision de croissance et sensiblement la même prévision d'inflation (5,6%) sur l'année -, l'Insee estime qu'après un net bond en juin à 5,9% du fait de la hausse des prix du pétrole, de l'alimentation et des services, l'inflation serait ensuite plutôt soutenue par les augmentations de prix hors énergie "en répercussion des hausses passées des coûts de production", c'est-à-dire les prix des matières premières et les augmentations de salaires.Face à cette situation que beaucoup de Français n'ont jamais connue, la confiance des ménages parait "particulièrement affaiblie", a souligné lors d'une conférence de presse Julien Pouget, chef du département de la conjoncture à l'Insee.Et ce n'est pas la revalorisation automatique du Smic attendue en août ou septembre selon lui, du fait de l'inflation, qui sera de nature à les rassurer.Ils devraient ainsi accroître leur épargne, qui a déjà atteint un niveau record durant la crise sanitaire, et rester prudents dans leurs dépenses, avec une consommation attendue en hausse modérée (+2,3%), après un recul de 1,5% au premier trimestre.Ces prévisions intègrent les mesures de soutien du pouvoir d'achat prises ou annoncées (revalorisations des retraites, minimas sociaux et du traitement des fonctionnaires, bouclier tarifaire sur l'énergie, prime de pouvoir d'achat, suppression de la redevance, etc.), qui "contribueraient à rehausser le revenu disponible brut des ménages d'environ 1 point de pourcentage en 2022", sans totalement annuler l'impact de l'inflation, selon l'Insee.Du côté des entreprises, tandis que l'industrie et le bâtiment continueront de lutter contre la hausse de leurs coûts et les difficultés d'approvisionnement engendrées par la guerre en Ukraine, les services "porteraient l'essentiel de la croissance au deuxième semestre".L'économie pourrait toutefois compter sur un petit rebond des exportations, mais à condition que l'épidémie de Covid-19 en Chine ne vienne pas de nouveau freiner le commerce mondial.Dans ce contexte, l'emploi résisterait encore cette année, avec 260.000 créations d'emplois attendues et un taux de chômage qui baisserait à 7% à la fin 2022.
Il y a 2 ans et 322 jours

Recul des ventes de maisons qui ont atteint un prix record au mètre carré au 1er trimestre

"Ce mouvement vers les maisons, ou achat chlorophylle, se confirme dans les chiffres d'achats de maison dans la France entière comme en Île-de-France, à tel point qu'il a enflammé les prix et crispé ce marché", a indiqué le nouveau président de Century 21 Charles Marinakis, lors d'une conférence de presse.En 2022, les prix moyens au mètre carré ont continué la hausse qu'ils connaissent depuis 2014-2015 atteignant de nouveaux records, tant pour les maisons (2.552 euros le m²) que pour les appartements (4.061 euros le m²). Ce qui représente une hausse de respectivement 21% et 28% sur les quinze dernière années.Cependant au premier semestre 2022 le nombre de vente ont reculé de 7,9% pour les maisons, tandis que les ventes d'appartement continuaient leur hausse de 1,7% par rapport aux six premiers mois de 2021, selon les chiffres de Century 21.La région Provence Alpes Côte d'Azur est celle qui voit ses prix progresser le plus vite en un an : +15,5% pour les maisons et +10,8% pour les appartements.En Île-de-France, si "les confinements successifs avaient donné envie aux cadres parisiens de réaliser des sauts de puce en périphérie pour gagner en surface (...) cet épisode s'achève", avec notamment "l'augmentation du prix du carburant et celui de l'énergie", selon un communiqué de Century 21.Le marché de Paris intra-muros se comporte lui "à l'inverse des tendances nationales", selon M. Marinakis. Le prix au m² parisien est stable, "ce qui favorise le dynamisme du marché immobilier dont les ventes augmentent de 17,3% en un an".Avec une inflation à 5,2% à date, "la question du pouvoir d'achat va devenir cruciale pour la très grande majorité des ménages, et le reste-à-vivre le point d'achoppement quand il s'agira de souscrire un emprunt auprès des établissements bancaires", estime le réseau immobilier que cela "devrait entraîner une nette décélération de la hausse des prix immobiliers, dans les prochains mois.
Il y a 2 ans et 322 jours

Le constructeur des Maisons Phénix au bord de l'abîme

"Phénix, pour que chacun ait sa maison." Ce slogan publicitaire, matraqué tout au long des années 70, a fait de cette entreprise un symbole de l'accession de masse à la maison individuelle.Aujourd'hui, son modèle économique, fragilisé, s'est vu asséner le coup de grâce par les soubresauts du marché du fait de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine.Aucun repreneur viable ne s'est manifesté pour reprendre l'ensemble de son activité, mettant en danger les plus de 1.100 salariés du groupe."Faute de repreneur à date, la liquidation judiciaire prononcée à la fin du mois est désormais à craindre", écrivent, dans une lettre ouverte à l'Elysée et au ministère de l'Economie, dirigeants et représentants des salariés du groupe.Faute d'avoir accès aux financements bancaires, après de premières difficultés à la fin des années 2000, la direction a frappé à la porte du ministère de l'Economie pour lui réclamer une rallonge de quelque 70 millions d'euros. Elle s'est vu opposer une fin de non-recevoir."L'Etat ne peut pas financer seul les pertes passées et futures, sans aucun actionnaire. Il peut soutenir un repreneur mais ne peut pas se substituer à un actionnaire", tranche-t-on à Bercy. "L'absence de repreneur est bien le signal des difficultés structurelles de l'entreprise".AffaiblissementCar le modèle économique de Geoxia, basé sur ses fameuses maisons Phénix à bas coût, semble à bout de souffle.Elle fabrique en effet dans ses propres usines leur ossature, des charpentes métalliques qu'elle apporte toutes faites sur les chantiers.Une structure de fonctionnement plus lourde que la plupart des constructeurs, qui aujourd'hui font appel à des sous-traitants locaux, et bâtissent dans des matériaux plus classiques, parpaings ou briques.Et ses usines, indissociables de sa production, deviennent un fardeau économique en période de vaches maigres, de quoi décourager des repreneurs potentiels.Autre écueil : la hausse des prix de l'immobilier et l'assèchement des aides à l'achat ont découragé les ménages modestes, coeur de cible des maisons Phénix."Avec les contraintes de construction qui se sont ajoutées année après année, l'envolée des prix des matériaux et l'augmentation des prix des terrains, le client moyen qui achète une maison aujourd'hui, il est sensiblement différent de celui qui achetait il y a cinq ou six ans", résume Damien Hereng, président de la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles.Et Geoxia n'a pas su monter en gamme à temps.Amertume"Aujourd'hui les gens avec un bas revenu ou un salaire normal n'auront plus accès au rêve français qui est d'avoir une maison individuelle", lâche Fernando Cabete Neves, délégué syndical CFTC chez Geoxia. "L'état d'esprit, c'est un état d'esprit d'amertume, de gâchis. On est en train de mettre sur le carreau 1.195 salariés, on va sacrifier tous ces gens-là", regrette-t-il."C'est triste parce que c'est une marque avec une notoriété énorme, j'espère pour eux que l'histoire n'est pas tout à fait terminée", confie Damien Hereng.Du côté de la profession, on s'inquiète pour les quelque 1.600 clients toujours en attente d'être livrés, et pour qui les délais risquent de s'allonger.Mais pas de risques sur le reste des constructeurs, a voulu rassurer le président du pôle Habitat de la Fédération française du bâtiment, Grégory Monod. "Geoxia ne représente pas le marché", a-t-il déclaré jeudi à la presse.La maison individuelle, décriée pour son impact environnemental et la dépendance à la voiture qu'elle induit, continue d'être plébiscitée par les Français, surtout depuis le confinement du printemps 2020, avec des prix en constante progression.
Il y a 2 ans et 322 jours

Recours des écologistes dans les Hauts-de-France contre une subvention aux anti-éoliennes

Mi-mai, la région Hauts-de-France a voté l'attribution d'une subvention de 40.000 euros pour 2022 à la fédération "Stop Éoliennes Hauts-de-France".Une "convention pluriannuelle d'objectifs et de moyens pour la période 2022/2024" prévoit également des subventions de 60.000 euros en 2023 et de 70.000 en 2024 à cette fédération."Au-delà du caractère climaticide de cette délibération qui va à l'encontre de nos objectifs de réduction des gaz à effet de serre d'ici 2030, nous avons pu relever de nombreuses irrégularités relative à sa forme", écrit dans un communiqué la délégation écologiste au conseil régional."Une telle subvention à une association climato-sceptique ne peut être justifié par aucun intérêt public, surtout lorsqu'elle est accordée à une fédération montée de toutes pièces par une simple volonté politique et qu'elle ne relève absolument pas des compétences du conseil régional", poursuit-elle.Dans les Hauts-de-France "qui représentent 6% du territoire national, on a 30% du nombre de mâts en France, c'est beaucoup trop", avait argué auprès de l'AFP le vice-président en charge de la ruralité Christophe Coulon lors de l'adoption de cette délibération."Il faut arrêter. Les populations n'en peuvent plus", avait-il estimé, tout en assurant que "personne au conseil régional n'est climatosceptique" mais "tout est une question de proportion".Lors de sa campagne pour l'élection présidentielle, Xavier Bertrand avait réclamé au président Macron qu'il demande aux préfets "de bloquer maintenant tous les projets éoliens" dans les Hauts-de-France.
Il y a 2 ans et 322 jours

Placo présente une nouvelle formule pour ses enduits en pâte Placomix Pro et Placomix Allégé

Ces enduits prêts-à-l’emploi évitent l’étape contraignante du malaxage. Leur très bonne glisse réduit les efforts et offre une qualité de finition optimale. Autant d’atouts pensés pour simplifier le travail des entreprises et servir leurs savoir-faire. Pour les négoces, ce changement n’implique aucune modification de référencement. Pratique pour la gestion des stocks !Fini le malaxage100% prêts-à-l’emploi, ces enduits en pâte ne nécessitent pas de préparation préalable. Ils s’appliquent directement après l’ouverture du seau sans malaxage, ni ajout d’eau. Un confort apprécié et un gain de temps évalué entre 5 à 10 minutes par seau pour 45 m2 (par rapport aux enduits en pâte commercialisés actuellement). Sans compter la pénibilité de l’entretien du malaxeur pour éviter d’avoir une accumulation d’enduit sec qui pourrait former des grains et altérer l’utilisation. C’est aussi un atout important pour les bricoleurs qui n’ont plus besoin d’en louer un !Une glisse optimisée pour des efforts réduitsAutre avantage, les enduits en pâte Placomix® Pro et Placomix® Pro Allégé se distinguent par leur excellente glisse à la portée de chacun. Leur manipulation et la malléabilité de leur texture limite les efforts lors de l’application. N’accrochant pas à l’outil, les produits sont spécifiquement travaillés pour se placer en un minimum de gestes, garantissant ainsi une productivité maximale, un confort renforcé et la satisfaction d’un travail bien exécuté.Facilité de ponçagePlacomix® Pro et Placomix® Pro Allégé peuvent s’utiliser pour toutes les étapes du jointoiement, du collage à la finition. Ils sont compatibles avec tous les modes d’applications manuels et mécanisés. Le ponçage est facilité, optimisant la qualité de finition.
Il y a 2 ans et 322 jours

La robe en zinc Quartz-Zinc de VMZINC enveloppe les bureaux de la maison Rémy Martin à Merpins (16)

Ce bâtiment de 5.000 m2 connecte les chais de vieillissement d’un côté et le site d’embouteillage de l’autre. Il accueille, depuis juin 2021, les 130 collaborateurs, qui travaillaient jusqu’alors dans le centre-ville de Cognac.INCA Architectes et AIA Life Designers ont imaginé un grand parc paysager dans lequel le nouvel édifice, rappelant les chais historiques, est venu s’insérer. Ce bâtiment-promenade se distingue par deux parties longilignes reliées entre elles par des passerelles. Elles abritent toutes les fonctions et dessinent un véritable lieu de vie : accueil, bureaux, salles de réunions, restaurant, salle de sport, locaux du personnel. Des parvis, patios et jardins créent une transition douce entre le dedans et le dehors. Le paysage, la lumière, la nature et l’histoire ont été de précieuses sources d’inspiration pour donner du sens à ce programme dans le respect des valeurs de la Maison Rémy Martin.La matérialité de la pierre de Charente est réinterprétée en façade de manière contemporaine et se marie harmonieusement au zinc VMZINC qui habille la toiture. Cette couverture élégante et légère dans l’expression retranscrit avec soin du détail la conception architecturale. Le bureau d’études de l’entreprise Alain COUTANT Couverture et celui de VMZINC ont collaboré étroitement afin de s’assurer que les systèmes VMZINC puissent techniquement répondre aux attentes esthétiques. Au total, 7.000 m2 de solutions zinc ont été mises en œuvre, soit environ 60 tonnes : Joint Debout en couverture ; Profil à Emboîtement pour les sous-face et agrafage sur-mesure sur les rives et pignons.Un seul aspect de surface, le QUARTZ-ZINC, a été retenu. Ce zinc, qui se patinera avec le temps, joue avec la lumière, une composante essentielle du projet. Au fil de la journée et selon la météo, il se nuance et crée des reflets. Les matériaux sélectionnés ; le zinc, la pierre et l’aluminium ; se distinguent par leur noblesse, leur intemporalité et leur durabilité.Détails minimalistesLes lignes épurées de la toiture en zinc ont requis une grande technicité à l’image des rives au niveau des casquettes avec débords de toit en rez-de-chaussée et au premier étage. Travaillées le plus finement possible, ces pointes effilées passent de 34 cm à quasiment 0 cm d’épaisseur sur une longueur d’1,90 m.Pour Mathias COUTANT, Gérant de l’entreprise Alain COUTANT Couverture: « Une ossature secondaire en bois a été conçue pour venir vêtir le squelette d’acier. Des flasques métalliques, doublées de bois, font la jonction avec cette ossature secondaire afin de dessiner gracieusement cette pointe si fine qui borde le bâtiment. »Toutes les couvertures (hors casquettes) sont traitées en complexe de toiture chaude Toiture VMZINC : bac acier/pare-vapeur/isolant 240 mm en double couche/écran pare-pluie/ QUARTZ-ZINC PLUS.Des chéneaux ont été intégrés en milieu de versant afin de récupérer les eaux pluviales de la partie supérieure. Encaissés, ils disparaissent du regard et permettent d’assurer la continuité esthétique de la ligne des toitures.Logistique menée d'une main de maîtreLe bureau d’études de l’entreprise Alain COUTANT Couverture a réalisé les plans à partir d’une maquette 3D afin d’intégrer les éléments zinc à la charpente métallique et aux menuiseries aluminium. Il a calculé et défini ses besoins en zinc avant d’effectuer les commandes de bobines auprès de VMZINC. Pour respecter le rythme des meneaux en pierre et garantir un alignement visuel des différentes joints, VMZINC a produit ces bobines dans des dimensions sur-mesure. Elles ont été refendues (largeurs 530 mm et 467 mm) selon le pas de pose défini par les différentes solutions. L’objectif étant de faire coïncider les joints creux de la sous-face avec le joint debout des bacs de la couverture.Lors de la phase chantier, un groupement d’entreprises a été constitué (Alain COUTANT Couverture, BOUCHET Couverture et SMAC) assurant la livraison de l’ouvrage en un an après le démarrage des travaux.
Il y a 2 ans et 322 jours

NGE et Pôle emploi PACA signent une convention de partenariat pour mettre en place des actions inédites

NGE, très engagé dans l’insertion et l’inclusion professionnelles, collabore depuis plus de 20 ans avec les acteurs locaux de l’emploi, au premier rang desquels Pôle emploi, pour favoriser l’intégration, la formation et l’embauche des personnes en recherche d’emploi, en reconversion, et des jeunes en rupture scolaire.C’est dans ce cadre que NGE et Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur ont conclu une convention qui outre les engagements réciproques visant à promouvoir les métiers du BTP, les opportunités d’emploi et à satisfaire les besoins en recrutement met en oeuvre 2 actions inédites.Depuis avril 2022, l’entreprise NGE bénéficie de l’expertise d’une conseillère entreprise référente qui est la porte d’entrée des services de Pôle emploi pour l’ensemble du groupe NGE. Elle intervient également à l’école interne CFA de NGE pour conseiller les apprenants en lien avec l’équipe pédagogique de NGE. Elle contribue au sourcing des candidats dans le cadre d’un préapprentissage ou d’une préparation opérationnelle à l’emploi et assure la gestion des offres et le suivi pour les besoins locaux.Un projet d’entreprise éphémère dédiée aux demandeurs d’emploi jeunes et orientée BTP. NGE sera directement impliqué dans sa mise en oeuvre et pourra associer d’autres entreprises du secteur pour optimiser la mise en parcours des jeunes « associés ». L’entreprise éphémère est un dispositif innovant qui permet à un groupe de demandeurs d’emploi de créer une entreprise où les compétences de chacun seront utilisées pour chercher collectivement un emploi.« Nous travaillons de façon étroite avec NGE, nous avons notamment mis en place avec la CCI d’Arles et son groupe BTP un dispositif dédié aux jeunes du pays d’Arles pour qu’ils reçoivent une formation via son CFA. En fonction de l’assiduité des stagiaires et de leurs appétences pour les métiers du BTP, un emploi leur a été proposé. Plusieurs entreprises de BTP de la région se sont ralliées à ce dispositif. Là, nous allons un cran plus loin avec ces expérimentations. L’idée est d’optimiser toutes les ressources que nous avons au service du recrutement. Ce travail de proximité au sein même de NGE va porter ses fruits, j’en suis sûr. Les résultats de ces actions pourront servir à toute la filière BTP de la région.» Pascal Blain, directeur régional Pôle emploi.« Nous avons de tels besoins en recrutement (4000 personnes/an) que nous devons innover, imaginer d’autres façons de collaborer avec les acteurs locaux de l’emploi. Nous sommes ravis d’être les pionniers de ce tout nouveau dispositif. Nous avons ensemble, avec Pole emploi, défini les missions de la personne facilitatrice qui travaille directement en prise avec nos équipes recrutement et formation. On gagne en efficacité et en qualité, indéniablement. N’oublions pas que toute cette énergie est mise au service des personnes en recherche d’emploi pour lesquelles nos équipes respectives sont totalement mobilisées. » Bruno Pavie, directeur des ressources humaines NGE.
Il y a 2 ans et 323 jours

Frédéric Didier succède à Laurent Musy à la Présidence de la FFTB

Frédéric Didier, 45 ans, a été directeur général adjoint de Wienerberger France à partir de 2016 et nommé directeur général en septembre 2020. Il a auparavant travaillé chez LafargeHolcim et Eqiom.« La Fédération Française des Tuiles et Briques poursuivra l’action portée par mes prédécesseurs au service d’une profession qui travaille chaque jour pour améliorer la qualité, les performances techniques et environnementales de ses produits. Les tuiles et briques sont riches de leur histoire et porteuses d’avenir ; la Fédération Française des Tuiles et Briques poursuivra leur promotion » a déclaré Frédéric Didier.Il ajoute « Je tiens particulièrement à souligner l’engagement de nos entreprises, petites et grandes, qui se sont mobilisées pour servir leurs clients dans les périodes tourmentées et inédites de la pandémie et ce depuis mars 2020 ».La profession s’est mobilisée en augmentant sa production et en tirant sur ses stocks alors même que la pandémie sévissait toujours et que la hausse brutale des coûts de l’énergie démarrait au cours de l’été 2021. Dans ce contexte de hausse massive et imprévisible du coût de l’énergie et particulièrement du gaz et de l’électricité qui les affecte profondément, nos entreprises s’adaptent continûment. La France, comme l’ensemble des pays européens, gère au mieux la situation de tensions sur les volumes et sur les coûts liés. »Il poursuit « La mobilisation collective conserve tout son sens pour les années à venir, riches de nombreux sujets structurants pour notre industrie. L’engagement collectif dans la feuille de route de décarbonation de la production de 27% à l’horizon 2030 et 80% à 2050 en est un exemple. La RE2020 qui modifie les critères de choix des matériaux de construction, mais aussi la mise en place d’une filière REP qui fait peser sur nos entreprises le financement de l’organisation du tri, de la collecte et du traitement des déchets des chantiers de construction et de rénovation en sont d’autres.« Au travers des groupes de travail, des outils d’informations, des échanges avec les équipes de la fédération et du Centre technique*, la profession dispose d’une vigie qui veille sur des sujets de moyen et long terme y compris au niveau européen, d’un lieu pour mutualiser les bonnes pratiques et réfléchir aux enjeux structurants pour tous et d’une force de représentation de ses intérêts vis-à-vis des pouvoirs publics, des organisations professionnelles du secteur et de toutes les parties prenantes.»Il conclut « La filière Terre Cuite a un rôle essentiel à jouer dans le débat public particulièrement sur l’industrie, vecteur de développement des territoires et sur le logement, préoccupation majeure de nos concitoyens. La FFTB continuera à promouvoir les atouts de notre matériau durable et abordable et de notre industrie tant au niveau français qu'européen. Elle le fera avec l’enthousiasme et la conviction qui animent les passionnés de l’argile et de la terre cuite que nous sommes tous, aussi bien chez les fabricants que dans les équipes de la fédération et du Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction ».*Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction
Il y a 2 ans et 323 jours

Al-Moutanabi, mythique rue des bouquinistes à Bagdad, s'offre un lifting

Inaugurée en 1932 par le roi Fayçal I, la rue Al-Moutanabi a été baptisée du nom du célèbre poète Aboul Taïeb al-Moutanabi (915-965), né sous l'empire Abbasside dans ce qui était amené à devenir l'Irak.Elle est traditionnellement très fréquentée le vendredi par les étudiants et les groupes de jeunes, mais aussi pas les artistes et les intellectuels de la vieille génération.Samedi 25 décembre, pour célébrer la fin des travaux lancés en août et financés notamment par des banques du secteur privé, la mairie de Bagdad a organisé un carnaval sous haute sécurité, les participants entrant au compte-goutte."Depuis les années soixante, chaque semaine je suis là, pour regarder les livres sur les étals au sol, rencontrer des amis", confie à l'AFP Zoheir al-Jazairi, écrivain et ancien journaliste qui ne tarit pas d'éloges au sujet de la rénovation.Des guirlandes lumineuses décoraient les façades en brique et les balcons en fer forgé nettoyés, a constaté un journaliste de l'AFP. Les visiteurs se promenaient téléphone à la main dans la rue fraîchement pavée où presque toutes les boutiques étaient fermées."C'est un îlot de beauté au coeur de Bagdad. On prend conscience de la différence avec le reste de la ville", se désole M. Jazairi dans une capitale où le patrimoine est souvent délaissé.Longue de moins d'un kilomètre, la rue débouche d'un côté sur le fleuve Tigre, sur lequel veille une haute statue du poète, et se termine de l'autre par une arche ornée d'une des citations de Moutanabi.Le visiteur peut d'ordinaire trouver les derniers bestsellers américains en arabe aux côtés de manuels universitaires. Il y a des livres en français, en anglais, en allemand et en fouillant, on peut tomber sur des pépites.Mais cet Irak des livres n'a pas toujours été à l'abri de la tragique réalité. Comme le 5 mars 2007, lorsqu'un kamikaze a fait exploser un camion piégé dans la rue, tuant 30 personnes et en blessant 60.Mohamed Adnan, 28 ans, a repris la librairie de son père, mort dans l'attentat."Il a été tué, nos voisins aussi et plusieurs de ceux qui nous sont chers", confie ce diplômé en histoire, heureux toutefois de la restauration."J'aurais souhaité que ceux qui sont partis soient vivants pour voir comment la rue s'est transformée," ajoute-t-il tandis que sur les bords du fleuve, un chanteur fredonne des balades traditionnelles sous les feux d'artifice.
Il y a 2 ans et 325 jours

Éolien en mer du Nord : TenneT annonce un appel d'offres "à grande échelle"

Alors que l'annonce d'un recours accru au charbon en Allemagne et aux Pays-Bas suscite l'inquiétude de la Commission européenne, TenneT a indiqué dans un communiqué qu'il produira 40 gigawatts d'électricité en mer du Nord d'ici à 2030.Atteindre cet objectif "nécessite une nouvelle approche d'appel d'offres", selon TenneT, qui évalue sa capacité actuelle de connexion offshore à environ 7,2 gigawatts en mer du Nord allemande et environ 2,5 gigawatts en mer du Nord néerlandaise.Alors que les projets individuels ont "toujours fait l'objet d'appels d'offres consécutifs", ce vaste appel d'offres comprendra "une prévision de 15 à 20 systèmes de connexion au réseau offshore", selon TenneT, qui estime que le volume total des commandes pourrait aller jusqu'à 30 milliards d'euros.Le gestionnaire conclura un accord de coopération avec des partenaires clés du marché pour "une période pouvant aller jusqu'à huit ans", couvrant "les plates-formes offshore et les stations terrestres, ainsi que les convertisseurs".L'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Belgique ont annoncé en mai vouloir installer pour près de 150 gigawatts d'éoliennes en mer du Nord d'ici à 2050, pour en faire la "centrale électrique verte de l'Europe" et se passer d'hydrocarbures russes. Un objectif intermédiaire de 65 gigawatts a lui été fixé pour 2030.Une puissance de 150 gigawatts dans l'éolien marin permet de fournir l'électricité nécessaire à 230 millions de foyers, selon les quatre pays.Alors que la Russie réduit progressivement ses flux de gaz vers l'Europe, les Pays-Bas ont annoncé en début de semaine la levée des restrictions de production électrique au charbon.L'Allemagne a activé jeudi le "niveau d'alerte" sur son approvisionnement en gaz, qui rapproche le pays de mesures de rationnement après la baisse drastique des livraisons de Moscou via le gazoduc Nord Stream.
Il y a 2 ans et 325 jours

Borne défend l'apprentissage, "énorme levier de l'égalité des chances"

La Cour des comptes a vivement critiqué mercredi la réforme "non financée" de l'apprentissage de 2018, dont le succès quantitatif "indéniable" s'est fait au prix d'un "doublement" du coût tout en bénéficiant peu aux jeunes ayant le plus de difficultés à s'insérer dans l'emploi."Moi, je pense qu'il faut quand même considérer qu'investir dans notre jeunesse c'est majeur pour notre pays. Que des jeunes aient l'impression que c'est un parcours du combattant pour rentrer dans la vie professionnelle, je pense que c'est quelque chose qui peut miner la cohésion de notre pays", a réagi Mme Borne lors d'un déplacement au centre de vacances Village Natures Paris de Bailly-Romainvilliers (Seine-et-Marne) avec le ministre du Travail Olivier Dussopt."C'est un énorme levier d'égalité des chances que l'apprentissage. Je pense que c'est un très bel investissement dans notre jeunesse qui vaut la peine", a-t-elle ajouté, rappelant l'objectif d'Emmanuel Macron de faire croître le nombre de contrats d'apprentissage jusqu'à un million, contre "moins de 300.000" en 2017 et 730.000 en 2021.Elle a par ailleurs confirmé que les aides à l'apprentissage, qui courraient jusqu'au 30 juin, seraient prolongées - "au moins jusqu'à la fin de l'année" avait annoncé M. Dussopt fin mai. La prime prévue dans le cadre du plan "Un jeune, une solution" fixe à 5.000 euros l'aide pour un mineur, 8.000 euros celle pour un majeur, ce qui rend le coût de la première année quasi nul.
Il y a 2 ans et 325 jours

Logement responsable cherche politiques entreprenantes

Face à la crise des matériaux, la situation financière et économique des constructeurs de maisons et des promoteurs immobiliers reste globalement saine et les défaillances enregistrées depuis le début de l’année demeurent, pour l’heure, contenues. L’équilibre s’avère toutefois fragile et il est indispensable que se concrétise une véritable solidarité de filière, de l’amont à l’aval. Le choc sur les prix est en effet tel que la situation devient intenable pour les ménages les plus modestes, d’ailleurs de plus en plus exclus de l’accès au crédit sous le triple effet de l’augmentation des taux d’emprunt, d’un taux d’usure légal qui est pris de vitesse et des contraintes qu’impose le Haut Conseil de Stabilité Financière (HSCF). À court terme, plusieurs mesures s’imposent : gel des pénalités de retard en CCMI et en VEFA (comme lors du premier confinement en 2020), accompagnement de la trésorerie des entreprises, prise en compte de l’évolution du BT01 entre la signature du contrat et l’ouverture du chantier, assouplissement des conditions d’octroi des prêts immobiliers et révision de la formule de calcul du taux d’usure. Cette situation amplifie les problématiques structurelles dont le logement souffre depuis de nombreuses années. Choc de l’offre et choc de simplification n’ont pas eu lieu. À l’inverse, exigences et contraintes réglementaires, nationales comme locales, se sont accumulées, tandis que les dispositifs de soutien au logement neuf n’ont cessé d’être affaiblis. En conséquence, les ventes de logements neufs reculent dangereusement. Pour bâtir une politique du logement pragmatique et entreprenante, qui réponde aux besoins, le Pôle Habitat FFB propose prioritairement de soutenir l’accession à la propriété sans discrimination territoriale, de compenser les surcoûts de la RE2020, de créer un statut universel du bailleur privé, d’accélérer le traitement des recours contre les refus et retraits de permis de construire, et de concilier le Zéro Artificialisation Nette des sols avec les besoins de développement des territoires.Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB, « avant que la crise du logement neuf ne se transforme en crise sociale, le Logement doit devenir une grande cause nationale. On construit durable et performant en France, mais on ne construit pas assez ! La politique du Logement entreprenante que nous appelons de nos vœux, c’est celle qui concilie neuf et rénovation, individuel et collectif, construction et environnement, urbain et rural, au prix juste. Sans dogmatisme et en confiance avec les professionnels. Faire du Logement une grande cause nationale, c’est aussi placer le Logement au cœur de la question du pouvoir d’achat des Français ! »
Il y a 2 ans et 325 jours

Lancement d’une nouvelle étude métier afin d’améliorer les conditions de travail des charpentiers

A partir d’informations quantitatives et qualitatives issues d’observations de l’activité et d’entretiens, les partenaires souhaitent mettre en œuvre des pistes d’amélioration des conditions de travail pour l’ensemble des professionnels concernés.Accompagner en prévention le développement de la construction boisAvec le développement de la construction bois ces dernières années, de plus en plus d’entreprises de toutes tailles ont recours à la construction hors site pour leurs chantiers. Bien que cette méthode de construction en atelier ou en usine présente de nombreux avantages, elle induit la pose d’éléments lourds et/ou volumineux sur chantier, qui peut être facteurs de risques : adéquation des moyens de levage/manutention, prise au vent des panneaux de murs, basculement de ces derniers et risques d’écrasement des compagnons. Ces chantiers présentent aussi des situations de travail en hauteur, notamment pour l’élingage et le désélingage des murs, ou encore la mise en œuvre des étages. En outre, ces dernières années, la préfabrication des planchers a également émergé. Cette pose d’éléments horizontaux est nouvelle et il est donc nécessaire d’améliorer la connaissance du métier, pour mieux comprendre les risques auxquels sont confrontés les compagnons et y apporter les solutions adéquates.Une étude métier qui repose sur une méthodologie d’intervention spécifiquePartant de ce constat, la Fédération des SCOP du BTP, l’Union des Métiers du Bois (UMB-FFB), l’Union des Industriels et Constructeurs Bois (UICB), la CAPEB et l’OPPBTP ont initié une démarche d’étude métier afin de sensibiliser les professionnels et de pouvoir améliorer les conditions de travail des charpentiers. Celle-ci repose sur une méthodologie d’intervention dénommée « Méthode d’Analyse et d’Evaluation des Conditions de Travail » (MAECT). Elle comprend une première phase tournée vers l’observation et l’analyse d’une situation de référence préalablement déterminée par les organisations professionnelles, qui conduit à la proposition de recommandations d’actions. Une Commission d’amélioration des conditions de travail est ensuite mise en place afin de développer tout ou partie de ces actions. Afin de dresser un état des lieux précis et complet, les observations de l’activité seront simultanément associées à une métrologie spécifique aux activités du charpentier pour chaque salarié observé :Mesures d’exposition aux poussières totales (dont poussières de bois) ;Mesures d’exposition au bruit : dosimétries et sonomètre pour mesurer le bruit ambiant si nécessaire ;Mesures de la fréquence cardiaque ;Mesures d’exposition aux vibrations lors des phases de mise en oeuvre (visseuse, cloueuse et outils mécaniques à main si nécessaire) ;Relevés de température et d’hygrométrie (ambiance climatique).Une situation de travail représentative du métier de charpentier en construction boisL’étude métier se concentre sur une situation de travail fréquente et représentative de l’ensemble des facteurs de risques auxquels ces professionnels sont exposés : la mise en oeuvre de planchers et de murs à ossature bois sur un chantier de logement individuel neuf.Afin de couvrir l’ensemble des pratiques, l’étude métier permettra d’observer quatre chantiers issus d’entreprises volontaires et adhérentes de chacune des Organisations professionnelles participant au projet. Parmi ces 4 chantiers avec pose de murs à ossature bois, seront également observés :Deux chantiers mettant en œuvre un plancher préfabriqué en atelier,Deux chantiers mettant en œuvre un plancher dont les poutres et solives sont posées sur site.Pendant trois jours consécutifs, la phase d’observation permettra d’observer au plus près les conditions de travail des opérateurs, selon 21 facteurs, des plus évidents (manutention manuelle, gestes, postures…) au plus sous-estimés (communication, autonomie).L’Instance d’Amélioration des Conditions de Travail proposera ensuite des solutions pratiques et facilement applicables, quelle que soit la taille de l’entreprise concernée.Les observations sur le premier chantier sont menées en juin 2022.
Il y a 2 ans et 325 jours

Quelles sont les 10 villes françaises avec le plus de passoires thermiques ?

A partir des données fournies par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et du recensement INSEE 2017, Hella Watt a établi le classement des villes françaises ayant, en proportion, le plus de passoires thermiques.A l’inverse, Hello Watt a dressé la liste des villes ayant la plus faible proportion de passoires. Pour ces deux classements, Hello Watt s'est concentré sur les 50 plus grosses villes de France (en nombre d’habitants).Les équipes d'Hello Watt ont également fait l’exercice pour les départements. Là encore ils proposent deux classements, à chaque fois en proportion et non en valeur absolue de passoires thermiques.Leurs données proviennent de la base de données de l’ADEME et du recensement INSEE 2017.Ces classements mettent en lumière plusieurs constatsLes villes présentant le moins de passoires, en proportion, sont majoritairement situées dans le sud de la France.Les villes ayant la part la plus importante de passoires thermiques sont majoritairement situées en Ile-de-France. Beaucoup de villes réputées “riches” sont mal classées.Les zones du Sud et de l’Ouest possèdent des logements disposant d’un DPE correct.C’est dans les Alpes que nous retrouvons une part élevée de passoires.Les 10 villes avec le plus et le moins de passoires thermiques en FranceLe classement des villes avec le moins de passoires thermiquesDu côté des bons élèves, le principal constat est la présence de nombreuses villes du sud de la France en tête de ce classement. L’une des raisons qui peut expliquer ce phénomène réside dans les matériaux utilisés pour la construction des logements, qui varient ou ont varié selon les régions. En Provence par exemple, beaucoup de maisons sont en pierre, ce qui permet d'emmagasiner la chaleur la journée et de la diffuser progressivement dans le logement lorsque la température baisse.La faible part de logements anciens peut également expliquer en partie les bons résultats de certaines villes. A Montpellier par exemple, moins de 35% des logements ont été construits avant 1970.Mais il existe des contre-exemples : à Toulon par exemple, plus de 66% des logements datent d’avant 1970. Dans ce cas de figure, c’est très certainement des politiques de rénovation ambitieuses qui sont à féliciter.Quelles sont les villes avec le plus de passoires thermiques en France ?Les villes ayant les plus fortes proportions de passoires thermiques sont majoritairement situées en Ile-de-France. Paris remporte la 1ère place de ce classement avec 24% de logements mal isolés (soit plus de 330 000 passoires). Une des causes qui explique cette tendance est la proportion de logements construits avant 1970 (la première réglementation thermique en France date de 1974). Dans la capitale, 78% des logements ont été construits avant cette date.Des contraintes techniques peuvent également expliquer le peu de travaux entrepris dans ces villes très denses : la part de logements collectifs - où les décisions doivent être prises collégialement - est élevée, et le prix du m2 peut dissuader certains foyers de réduire leur surface habitable avec une isolation intérieure.Autre enseignement important : la présence de nombreuses villes réputées “riches” dans ce classement. De quoi tordre le cou à certaines idées reçues. En effet, qui dit hauts revenus ne dit pas forcément logement neuf ou bien isolé. C’est l’occasion de rappeler qu’en France, 58% des passoires thermiques sont occupées par des foyers intermédiaires ou aisés.Les 10 départements avec le plus et le moins de passoires thermiques en FranceMoins de passoires thermiques dans le sud et l’ouest de la FranceHello Watt a étudié les départements ayant le moins de passoires thermiques (toujours en proportion).Pour ce classement, on note la forte présence de départements du Sud et de l’Ouest.En Gironde, moins de 5,4% des logements sont classés F ou G. Soit presque 6 fois moins que dans les Hautes-Alpes ou 4 fois moins qu’à Paris.Le climat, l’ancienneté des bâtiments ou la présence de politiques de rénovation énergétique ambitieuses peuvent expliquer ce phénomène.Hautes-Alpes, Savoie et Haute-Savoie parmi les mauvais élèvesIl est intéressant de constater la part très importante de régions alpines dans le classement des zones ayant le moins bon DPE. En cause : le climat froid et rugueux qui demande un besoin de chauffage important, et augmente la consommation au m2 (prise en compte dans le calcul du DPE).L’autre enseignement est la présence de zones “rurales” (Cantal, Lozère, Nièvre, Corrèze) dans ce classement. Là encore, l’ancienneté des constructions et les matériaux utilisés peuvent être à l’origine de certains de ces chiffres. L’absence de politique majeure de rénovation énergétique dans ces départements peut également expliquer une partie de ces résultats.Sans surprise, Paris complète ce classement.Comment est calculé le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) ?Une première note est attribuée en fonction de la consommation annuelle d’énergie du logement, par m2. Une seconde note est attribuée en fonction des émissions annuelles de gaz à effet de serre, par m2.Le DPE est la plus mauvaise de ces deux notes.Un parc français de 29 millions de résidences principales dont presque 5 millions de passoires énergétiques et seulement 2 millions de bâtiments basse consommation (BBC).
Il y a 2 ans et 325 jours

Les Awards de l’Innovation 2022 au Mondial du Bâtiment, une édition exceptionnelle qui marque la reprise post-pandémie

Pour cette nouvelle édition des salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA qui se tiennent du 3 au 6 octobre à Paris-Porte de Versailles, les Awards de l’innovation 2022 donnent la tendance sur la dynamique d’innovation du secteur, avec 167 dossiers enregistrés, soit près de 20% de plus que pour l’édition 2019.Une édition mobilisatriceLa crise sanitaire et le report du Mondial du Bâtiment n’ont en rien entamé le dynamisme des industriels. Bien au contraire, et cette édition des Awards de l’Innovation le prouve : ils ont massivement répondu présents et ce sont 167 dossiers dont les jurys d’experts métiers doivent à présent prendre connaissance afin de déterminer les nominés.Quant aux lauréats, ils seront dévoilés à l’issue du « Press Dating » qui a lieu le lundi 4 juillet, à Paris et durant lesquels les nominés pourront présenter leurs innovations à la presse.112 innovations ont été enregistrées pour BATIMAT, 12 pour IDÉOBAIN et 43 pour INTERCLIMA dans neuf catégories « métiers » :Gros Œuvre, Structure et Enveloppe,Hors site,Construction Tech,Menuiseries & façades,Matériel, Outillage, Véhicules et équipements,Génie Climatique,Salle de bains,Aménagement Intérieur et Extérieur,Formations et ServicesPour cette édition 2022, en plus des catégories par métier, cinq nouvelles thématiques d’usages correspondant aux grands enjeux transverses de transformation du secteur ont été retenues, dans lesquelles les solutions sont présentées. Elles illustrent les grands défis auxquels sont confrontés tous les acteurs de la filière :Construction 4.0L’environnementLe climatLes métiersUsager et habitantLes Awards de l’Innovation 2022 au Mondial du BâtimentDu 3 au 6 octobre, les visiteurs auront la possibilité de découvrir la totalité des innovations candidates sur les Espaces Innovation de chacun des salons grâce à des sessions de pitchs thématiques quotidiennes et des écrans interactifs. Ils pourront également voter en direct pour leur innovation préférée.Les prix seront remis aux Lauréats sur les salons.Par ailleurs, le catalogue digital des innovations sera mis à disposition avant, pendant et après les salons sur un site internet dédié.Pour télécharger la liste des innovations 2022 : cliquez ici
Il y a 2 ans et 325 jours

Le bâtiment résiste alors que les entreprises françaises peinent en juin face à l'inflation

La croissance de l'activité dans le secteur privé en France a nettement marqué le pas en juin, passant de 57 points à 52,8 points, retombant ainsi à son rythme de janvier en pleine vague Omicron, selon un indice provisoire publié jeudi par S&P Global, et très suivi par les marchés.Un taux supérieur à 50 marque une expansion de l'activité, un taux inférieur à cette limite une contraction."Si l'on exclut ce tassement de la croissance en début d'année, l'expansion de l'activité observée en juin est la plus faible enregistrée depuis avril 2021", souligne S&P dans un communiqué.La production manufacturière a même décliné ce mois-ci, "affaiblie par une baisse de la demande et par le maintien des difficultés d'approvisionnement", tandis que l'activité globale du secteur a légèrement progressé, mais à un rythme au plus bas depuis 19 mois.Dans les services, c'est l'incertitude quant à la dégradation de la conjoncture économique qui freine l'activité, et on ne peut écarter le risque d'une contraction dans les prochains mois, estime Joe Hayes, économiste chez S&P Global, cité dans le communiqué.La confiance des chefs d'entreprises a, elle aussi, chuté à son plus bas niveau depuis 19 mois, l'inflation et ses répercussions sur la demande inquiétant particulièrement les chefs d'entreprises.Un constat que rejoint l'indicateur de climat des affaires publié également jeudi par l'Insee.Il s'est légèrement dégradé de 2 points par rapport à mai, reflétant une baisse d'optimisme dans le secteur des services et dans le commerce de détail, au moment où l'inflation atteint en France des niveaux plus vus depuis les années 1980, freinant la consommation des ménages.Le bâtiment à contre-courantA l'inverse, le climat des affaires progresse un peu dans le bâtiment (+1 point), témoignant toutefois surtout d'une opinion plus favorable sur leur activité passée qu'un plus grand optimisme pour l'avenir, ainsi que dans l'industrie (+2 points), avec de meilleures perspectives en matière de production.En parallèle le climat général de l'emploi se dégrade en juin pour le troisième mois consécutif, particulièrement dans les services, les agences d'intérim et le commerce de détail, même s'il reste supérieur à sa moyenne de long terme, note l'Insee."Le ralentissement de l'économie française est également aggravé par une nouvelle montée de l'incertitude politique", avec l'absence de majorité claire dégagée à l'issue des élections législatives, a également souligné Joe Hayes de S&P Global, qui note que les résultats de l'enquête de juin "mettent donc en évidence des risques tangibles de récession en France".Un risque écarté à ce stade par la Banque de France, qui table dans son scénario central dévoilé mardi sur une croissance de 2,3% cette année pour l'économie française.
Il y a 2 ans et 325 jours

Découvrez le circuit de validation sur wurth.fr

Le processus de validation de commande est une solution d’achat avancée qui permet aux décideurs de l’entreprise de contrôler tout le processus d’achat. L’acheteur va pouvoir réaliser sa commande de manière classique mais au lieu d’une validation immédiate, cette dernière sera transmise à un décideur qui a la possibilité de valider la commande en l’état ou bien de la modifier à sa convenance. Le valideur a également la possibilité d’ajouter un coupon à la commande, de modifier l’adresse de livraison, de personnaliser le numéro de commande. Un mail sera envoyé à chaque étape du circuit de validation afin de les tenir informés.Pour mettre en place un circuit de validation, le client peut contacter son conseiller commercial (qui se rapprochera de son spécialiste Ebusiness) ou la Hotline Eshop. Le processus est adaptable à chaque structure d’entreprise en fonction de son organisation (plusieurs niveaux de validation possible par exemple) et le circuit de validation peut être mutualisé avec la fonctionnalité gestion des budgets.NouveautéLe circuit de validation est également accessible sur l’application mobile ! Après avoir créé son circuit de validation sur l’Eshop, l’acheteur pourra réaliser sa commande de manière habituelle sur l’application et l’envoyer pour validation.Les avantagesCette nouvelle fonctionnalité permet de donner de l’autonomie aux acheteurs tout en laissant le décideur contrôler et valider la commande.Pour en savoir plus rendez-vous sur wurth.frDécouvrez également une vidéo tuto pour la mise en place de cette fonctionnalité.Une question sur le circuit de validation ?Les clients de Würth France peuvent contacter la HOTLINE ESHOP de 7h à 18h au 03.88.64.85.01 ou par mail à l'adresse acces.eshop@wurth.fr
Il y a 2 ans et 325 jours

SPIE participe à la réalisation de la plus grande centrale solaire d’Alsace

Dans un contexte marqué par le développement des énergies renouvelables et la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, le groupe allemand Krannich a remporté le marché pour la réalisation de la centrale solaire « Mine Amélie » située sur la commune de Wittelsheim. Ce marché est attribué par la Commission de Régulation de l’Electricité (CRE). Cette nouvelle centrale solaire répond aux objectifs de croissance de la filière photovoltaïque, fixés par les Programmations Pluriannuelles de l’Energie (PPE) dans le cadre de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte.Située sur le site des anciennes Mines de potasse d’Alsace, la centrale de Wittelsheim déploie 68.508 panneaux photovoltaïques sur une superficie de 27 hectares, pour une puissance de plus de 26 MWc ; ce qui la place parmi les plus gros projets de centrales photovoltaïques français. Elle répond ainsi à une demande de production d’énergie décarbonée, sans causer d’artificialisation des sols. Une solution technique unique de raccordement Grâce à une solution clé-en-main et une relation de confiance avec le client, la division Industrie de SPIE Industrie & Tertiaire s’est vu confier la conception et la réalisation du poste d’évacuation connecté au réseau 63 kV, le réseau secondaire HTA 20 KV, le branchement des 173 onduleurs photovoltaïques ainsi que le contrôle-commande de l’ensemble. Un lot hautement technique, puisque la forte puissance de la centrale ne permettait pas de la raccorder directement au réseau de distribution. Cela a nécessité la mobilisation des équipes de la division Industrie pour challenger le client et proposer une solution innovante afin de raccorder la centrale au réseau public de transport de l’électricité (RTE). La direction Solutions & Expertises de la division Industrie a accompagné le groupe Krannich dès les études préliminaires afin de définir le raccordement au réseau public (RTE), de réaliser le design ainsi que le dimensionnement électrique de l’ensemble de l’installation. L’ingénierie d’ensemble, conduite dès la phase amont, a ainsi permis de garantir le respect des caractéristiques constructives et fonctionnelles de l’installation imposées par RTE au groupe Krannich. Cette solution, dont la maitrise du savoir-faire est rare, démontre la capacité de la division Industrie à résoudre des problématiques complexes et à créer des solutions sur mesure.« Le marché de l’énergie est un marché stratégique pour la division Industrie. La réalisation de cette centrale solaire nous permet ainsi d’asseoir notre positionnement d’expert sur le marché des énergies renouvelables et plus particulièrement sur celui du photovoltaïque. C’est également l’opportunité de démontrer notre capacité à maitriser le contrôle-commande d’un réseau électrique et à superviser la production d’électricité » déclare Benjamin Hamard, chef de département au sein de la division Industrie de SPIE Industrie & Tertiaire.Une offre globale et intégrée Afin d’intervenir sur l’ensemble de la chaîne de valeur (de la conception à la mise en service jusqu’au contrôle des performances et la mise en exploitation du réseau HTB/HTA) et de se positionner en tant qu’interlocuteur unique auprès du groupe Krannich, la division Industrie s’est appuyée sur les expertises de deux filiales de SPIE France. Les équipes de SPIE CityNetworks ont ainsi réalisé les terrassements tandis que celles de SPIE Thépault, filiale de SPIE Nucléaire, avaient en charge la réalisation du poste HTB/HTA.« L’accompagnement des équipes de la division Industrie de SPIE Industrie & Tertiaire dès les phases préliminaires, leur connaissance de nos enjeux et leur savoir-faire technique ont joué un grand rôle dans l’attribution de ce marché. De plus, la possibilité d’avoir un interlocuteur unique dans une approche de conception et de réalisation fait figure d’exception », déclare Zakaria Diddou, directeur général de Krannich Solar Projekt.La centrale solaire de Wittelsheim entre désormais dans sa phase de mise en service.
Il y a 2 ans et 325 jours

L'Ordre des Architectes organise sa grande conférence des Régions à Dijon les 29, 30 juin et 1er juillet

Cet événement, qui réunit les président(e)s des Conseils de l’Ordre de toutes les régions, permet à la profession de se rassembler à un moment crucial où les solutions proposées par la création architecturale prennent tout leur sens face au réchauffement climatique et à la pénurie des ressources. Cet événement met aussi en avant la manière dont les engagements des architectes, autour de la réhabilitation du bâti existant, trouvent une illustration concrète dans une ville comme Dijon.Pendant 3 jours, les élus de l’Ordre des architectes seront rassemblés à la Cité de la Gastronomie et du Vin, au Consortium, au 1204 - Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine - et à l’Ecole Nationale Supérieure d'Art et de Design.Ils débattront autour des actions qui les mobilisent et qu’ils déploient dans les territoires pour :Assurer un développement mieux équilibré ;Passer d’une politique du logement à une politique de l’habitat, prenant en compte les attentes des Français ;Donner la priorité à la réhabilitation ;Accompagner le changement des pratiques dans la filière du bâtiment et de l’architecture face au changement climatique ;Décarboner la construction par le développement de nouvelles filières de matériaux et le réemploi.Pour les architectes, les solutions se trouvent au plus près des territoires et de leurs habitants, et dans un meilleur accompagnement des élus locaux.Pour Christine Leconte, présidente du Conseil national de l’Ordre des architectes, « la réhabilitation du bâti existant est désormais une obligation à l’heure où 66% des déchets en France proviennent du BTP et des infrastructures. C’est un combat majeur de notre profession et la création architecturale dispose d’une large palette pour donner une nouvelle vie aux bâtiments existants. Le territoire bourguignon et la ville de Dijon offrent des exemples concrets de projets qui ont tenu compte de l’enveloppe urbaine pour lui donner un nouvel usage : le Consortium, entièrement rénové en 2011 par Shigeru Ban, prix Pritzker, ou la récente Cité Internationale de la gastronomie et du vin, qui réhabilite le site de l’ancien hôpital général de Dijon ».La région Bourgogne-Franche-Comté compte un peu de moins de 600 architectes (source : Archigraphie 2020)
Il y a 2 ans et 326 jours

Hexagon révolutionne la capture de la réalité avec son scanner laser de nouvelle génération, le Leica BLK360 ultra-rapide

Fort du succès de la série Leica BLK, récompensée pour ses fonctionnalités innovantes, Hexagon propose le BLK360, qui permet de créer un jumeau numérique photoréaliste et ultra précis, pour un rendu de très haute définition en 20 secondes seulement. À l’instar du modèle précédent, le BLK360 est un véritable argument en faveur de l’introduction de la capture de la réalité dans de nouveaux secteurs et marchés, pour faire bénéficier les utilisateurs de sa vitesse, sa portabilité et sa facilité d’utilisation.Les projets d’aujourd’hui exigent la collecte rapide, précise et immédiate des données. Quel que soit le champ d’application, le nouveau BLK360 est le capteur idéal lorsqu’il s’agit de fournir un scan actualisé avec vitesse et précision, notamment pour la construction digitale et le suivi du cycle de vie du bâtiment. Il permet aux utilisateurs de parcourir rapidement et sans interruption un environnement, de consulter et partager les données au cours du processus de capture et d’accéder en temps réel à des jumeaux numériques à jour.« Nous continuons d’apporter vitesse et agilité à la capture de la réalité afin d’accélérer la transformation durable du monde avec notre stratégie de Smart Digital Realities (Réalités Numériques Intelligentes), qui libère le plein potentiel de ces secteurs. La création d’un jumeau numérique parfait, actualisé et alimenté en temps réel par des données infinies issues des univers physique et numérique, vous donne un accès total à des analyses précieuses. En plus de gagner du temps, vous éliminez également l’erreur humaine pour améliorer la sécurité et réduire le gaspillage », affirme Ola Rollén, PDG d’Hexagon.« Si la capture de la réalité parvient à satisfaire, voire à dépasser, les besoins de l’industrie moderne tout en améliorant la durabilité, alors tout le monde y gagne », continue M. Rollén. « Le nouveau BLK360 est un outil indispensable pour démocratiser la capture de la réalité dans différents domaines, tels que l’urbanisme, l’architecture, la construction et l’environnement, mais aussi les médias et le divertissement grâce à la création d’effets visuels époustouflants. Les possibilités sont infinies. »Le BLK360 vient étoffer la gamme des systèmes de capteurs et logiciels d’Hexagon, qui forme le socle de sa stratégie Smart Digital Realities grâce à la rencontre en temps réel des mondes physique et numérique. L’alliance des technologies de scanner et d’imagerie intégrées au BLK360 promet une capture de la réalité à la fois extrêmement rapide et précise, pour des flux de travail accélérés à chaque étape. En fonction de la portée et de l’ampleur du projet, le BLK360 peut donner des jours, voire des semaines d’avance aux utilisateurs. Un gain de temps précieux rendu possible grâce au scan rapide, aux données pré-assemblées et au transfert à grande vitesse vers des flux de logiciels de choix. En outre, il est possible d’importer les données BLK360 automatiquement vers HxDR, la plateforme d’Hexagon basée sur le cloud, où les utilisateurs peuvent élaborer leur propre stratégie Smart Digital Realities.Le nouveau BLK360 a été dévoilé hier à l’occasion de l’évènement hybride HxGN Live Global 2022, qui s’est déroulé à Las Vegas, aux États-Unis, lors de l’intervention de Thomas Harring, président de la division Geosystems d’Hexagon. Dès aujourd’hui, le modèle BLK360 est disponible en démonstration et à l’achat sur BLK360.com.
Il y a 2 ans et 326 jours

Passerelle(s) dévoile une nouvelle version entièrement revisitée du site

Passerelle(s), un véritable outil de médiation et de formation numérique Passerelle(s) est un site de ressources sur les constructions, l’architecture des origines à nos jours et sur les femmes et les hommes qui les ont conçus. Le site constitue aujourd’hui un outil de médiation et de formation numérique accessible à tous, destiné en particulier aux futurs professionnels du BTP, mais aussi à tous ceux qui s’intéressent à la construction et à l’architecture, dans le cadre d’une approche interdisciplinaire.Véritable passerelle entre deux univers : la sphère professionnelle du bâtiment et des travaux publics et le champ culturel patrimonial, Passerelle(s) ambitionne de tisser des liens riches de sens entre construction, histoire et culture. Passerelle(s) a été lancé en 2016 par la BnF, le CCCA-BTP et la Fondation BTP PLUS. Les trois partenaires se sont associés pour favoriser l’accès du plus grand nombre aux collections numériques de la BnF, inscrire les métiers de la construction dans l’histoire universelle et favoriser la promotion sociale des jeunes qui se forment, notamment par la voie de l’apprentissage, aux métiers du BTP.Passerelle(s) : des nouveautés en termes d’ergonomie, de graphisme et d’architecture technique Près de deux millions d’internautes ont visité le site Passerelle(s) depuis son ouverture. Fort de ce succès, la BnF, le CCCA-BTP et la Fondation BTP PLUS ont souhaité proposer une nouvelle version du site, entièrement revue et enrichie. Nouvelle ergonomie, nouveau graphisme, nouvelle architecture technique, Passerelle(s) est désormais disponible sur tous les types de terminaux, y compris en mobilité. Passerelle(s), un corpus de ressources et d’images enrichi La nouvelle version de Passerelle(s), enrichie par les retours d’expérience des internautes, notamment des apprentis du BTP, propose de nouveaux contenus en lien avec les thématiques environnementales et sociétales : transition énergétique, environnement, construction durable, cités et villages à l’heure du changement climatique, édifices de grande hauteur, santé et sécurité au travail…Passerelle(s) s’est également associé au projet BDnF, la Fabrique à BD, primé en 2021 par le ministère de la Culture et le ministère de l’Éducation nationale, pour proposer un nouveau corpus d’images autour de la construction. Il regroupe les outils, vêtements de travail, bâtis et diverses situations de travail, liés aux métiers du bâtiment et des travaux publics. Les dessinateurs Clément Fabre et Basile Dupin ont réalisé 108 illustrations, pour permettre au jeune public de raconter facilement des histoires en images sous forme de BD numérique : https://bdnf.bnf.fr/corpus.htmlPasserelle(s), 4 axes pour bâtir des passerelles entre les différents champs de connaissancesPasserelle(s) permet aux internautes de découvrir à quel point l'histoire du bâti se confond avec l'histoire de l’humanité, mais aussi combien les métiers du bâtiment et des travaux publics sont riches de savoir-faire et de culture.Le site se décline en quatre axes : les grandes évolutions des métiers, techniques et sciences du bâtiment et des travaux publics ;les grands événements historiques de l'Antiquité à nos jours ;l'histoire des arts et de l'architecture ;les textes littéraires et non-littéraires majeurs. Passerelle(s), un projet pédagogique interdisciplinaire entre culture métier et culture généraleLes formateurs en enseignement général ou professionnel des établissements de formation aux métiers du BTP peuvent aujourd’hui aller plus loin avec leurs apprentis, dans l’exploration des liens entre culture métier et culture générale, avec des ressources contextualisées et de nombreuses possibilités interdisciplinaires, notamment l’explicitation d’un chef-d’œuvre en s’appropriant des termes techniques.Les internautes peuvent aussi retrouver des textes de référence sur l’architecture, des centaines d’images ou de vidéos, des anecdotes, géolocaliser les constructions dans le monde et comprendre leur inscription dans l’histoire des arts, des sciences et des techniques.L’iconographie du site est principalement issue des collections de la BnF. Les textes ont également été rédigés pour tenir compte d’un public jeune d’internautes, au-delà du public des apprentis du BTP auquel Passerelle(s) prioritairement.Les visites organisées à la BnF pour les apprentis du BTP se poursuiventDepuis la signature de la première convention de partenariat entre la BnF, le CCCA-BTP et la Fondation BTP PLUS en 2013, plus de 230 apprentis en formation aux métiers du BTP (filières fluide énergie, installations sanitaires, installations thermiques, menuiserie, peinture et décoration, maçonnerie, serrurerie-métallerie, électricité...), accompagnés de leurs formateurs, ont visité les sites François Mitterrand et Richelieu de la BnF.32 rencontres ont ainsi été organisées, conduites par des spécialistes de l’entretien et des travaux des bâtiments, ainsi que des conservateurs et des membres du service de l’Action pédagogique de la BnF. Ces visites ont permis aux jeunes de découvrir le cœur technique et les collections de la BnF, souvent pour la première fois. Ils ont également pu échanger avec des professionnels du BTP et des collections, leur permettant une découverte ludique et pédagogique de l’institution avec un intérêt professionnel.Passerelle(s), une ambition renouvelée des trois partenairesLa BnF mène depuis plusieurs années des projets dans le cadre de son programme de diversification des publics et propose également des ressources en ligne à vocation pédagogique, majoritairement destinées à un public d’enseignants. Avec Passerelle(s), la BnF souhaite permettre à de nouveaux publics d’accéder à son offre culturelle et à ses outils de médiation, concrétisant ainsi sa volonté de mettre ses collections à disposition du public le plus large possible.Le CCCA-BTP fait de l’accès des apprentis à la culture générale, en inscrivant les métiers actuels du BTP dans l’Histoire, une composante essentielle de la formation des apprentis du BTP.Passerelle(s) est à la fois une source d’information et de documentation, mais aussi un réel outil pédagogique, permettant d’établir des liens interdisciplinaires. Pour les apprentis du BTP, la démarche que propose le site, associant enseignement général et enseignement professionnel, invite à s’appuyer sur le passé pour mieux interroger le présent. Des thèmes essentiels, comme la prévention des risques professionnels et la sécurité au travail, la transition énergétique et l’éco-construction, pourront être mis en perspective. Passerelle(s) offre ainsi aux formateurs de l’enseignement général et de l’enseignement professionnel un outil pédagogique, qui leur permet aussi de trouver des réponses aux nouvelles pratiques d’un secteur de la construction à la pointe des enjeux liés aux mutations environnementales, technologiques et numériques. Avec Passerelle(s), l’ambition du CCCA-BTP est également de développer auprès des jeunes l’attractivité des métiers du BTP, mais aussi le sentiment d’appartenance et de fierté à la longue tradition de la construction à travers les siècles. La Fondation BTP PLUS, sous l’égide de la Fondation de France, a pour vocation de soutenir des projets innovants favorisant la promotion sociale des jeunes qui se forment dans les métiers du BTP. Elle a été tout naturellement à l’initiative de ce projet, créateur d’un outil de médiation et de formation culturelle, utilisant des technologies de pointe, à même de séduire les jeunes publics. Avec Passerelle(s), la Fondation ambitionne de favoriser la promotion sociale des jeunes formés aux métiers du BTP.
Il y a 2 ans et 326 jours

La Cour des comptes s'alarme d'une "impasse financière" de l'apprentissage

"L'alternance connaît une impasse financière", souligne la Cour dans un rapport dédié et un référé aux ministres de l'Economie et du Travail sur la "situation financière préoccupante" de France compétences, l'organisme qui gère les dispositifs d'alternance et de formation professionnelle.Prévu à 3,2 milliards en 2021 - malgré une subvention exceptionnelle de 2,75 mds - le déficit de France compétences, qui finance notamment les centres de formation d'apprentis (CFA) à partir de la contribution des entreprises, pourrait grimper à 5,9 milliards cette année, ce qui nécessitera un nouveau coup de pouce financier.En cause, la réforme du financement conjuguée à l'explosion des entrées de jeunes en apprentissage qui a quasiment doublé en deux ans pour atteindre le niveau record de 730.000 en 2021 et permis une hausse du taux d'emploi des jeunes."Le développement des effectifs d'apprentis, objectif affiché de la réforme, n'a pas été anticipé, pas plus que la croissance du coût unitaire par apprenti", déplore la Cour.Depuis 2020, le financement des CFA repose, non plus sur des subventions régionales complétant les versements des entreprises, mais sur un financement au contrat (5.000 euros pour un CAP maçon par exemple) dans une logique de guichet ouvert.Ce changement a fait augmenter le coût moyen par apprenti "d'au moins 17%", selon la Cour, qui recommande une diminution des niveaux de prise en charge, à l'ordre du jour du prochain conseil d'administration de France compétences le 30 juin.Le secondaire à la traîneVantée par Emmanuel Macron -qui se fixe l'objectif d'un million d'apprentis pour le second quinquennat- cette "croissance inédite" du nombre d'apprentis s'explique en partie par la réforme de 2018, qui a libéralisé l'apprentissage en termes de conditions d'entrée et d'offre de formation.Mais elle est aussi due aux aides décidées pendant la crise sanitaire et versées depuis la rentrée 2020 par l'Etat. Cette prime - 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur - rend le coût de la première année quasi nul pour l'employeur.Selon la Cour, le coût total des dépenses d'apprentissage a doublé en 2021 à 11,3 milliards d'euros, dont 5,3 mds de financement des CFA et 4 mds d'aides exceptionnelles.L'exécutif compte prolonger ces aides exceptionnelles jusque la fin de l'année."Il est particulièrement important que la stratégie nationale de l'alternance veille à l'efficience de la dépense publique en priorisant les situations où l'apprentissage apporte une réelle plus-value", avertit la Cour.La hausse des effectifs a été surtout portée par les apprentis du supérieur qui sont devenus majoritaires depuis 2020. Or, à partir de la licence, "la plus-value sur l'insertion professionnelle est faible", selon la Cour même si cela "contribue à démocratiser, professionnaliser et financer l'enseignement supérieur".Autre bémol, la multiplication des formations s'est faite davantage dans des secteurs tertiaires que dans les secteurs en tension comme l'industrie ou le BTP.Si le nombre d'apprentis dans le secondaire augmente peu, "c'est en raison du profil de ces élèves de plus en plus jeunes à la sortie de la classe de troisième, peu mobiles, probablement hésitants à entrer dans une formation plus exigeante", estime la Cour pour qui l'apprentissage "reste mal connu et moins considéré" par les professeurs de collège.Elle appelle à "sécuriser les parcours en favorisant les passerelles entre voie scolaire et apprentissage" et à renforcer l'accompagnement des jeunes pour limiter le taux de rupture des contrats.
Il y a 2 ans et 326 jours

Baromètre 2022 de la santé financière des collectivités locales : Un rebond réel, mais les incertitudes demeurent

L’’AFL est la première institution à avoir analysé les données financières 2021 lui permettant de nuancer aussi la portée de la reprise observée en 2021 après une année marquée par la crise sanitaire.Retrouvez le Baromètre 2022 sur le site de l’AFL en cliquant ici. La troisième édition du Baromètre AFLLe Baromètre, établi à partir des données de la Direction générale des Finances publiques, agrège les notes de chaque collectivité pour dresser le bilan du dernier quinquennat en matière de santé financière. Après une année 2020 placée sous le signe de la crise sanitaire, la dynamique de reprise constituait le principal enjeu pour 2021 : allait-on retrouver la tendance globale à l’amélioration constatée jusqu’à la crise ? « Le cap fixé l’an passé dans les collectivités a été maintenu : prendre des mesures contracycliques pour limiter les effets conjoncturels de la crise, tout en favorisant sur nos territoires la transition écologique, sociale, numérique. L’hétérogénéité entre collectivités, néanmoins, demeure », rappelle Pia Imbs, Présidente du Conseil d’administration de l’AFL-ST.L’édition 2022 du Baromètre permet de prendre la mesure de cette disparité financière.L’année 2021 pour les finances locales : un rebond réel qui recouvre une grande disparité de situations La solidité et la résilience caractérisent la situation financière des collectivités en 2021. La note financière moyenne de l’ensemble des collectivités est portée cette année à 2,88, en progression ininterrompue depuis 2016.Comment expliquer cette amélioration ? La reprise économique observée en 2021, conjuguée au maintien des dispositifs de soutien budgétaire, a créé un contexte favorable aux finances locales. Les recettes fiscales et tarifaires, notamment, ont connu une progression nette.Cette bonne impression d’ensemble recouvre toutefois une grande variété de situations selon les niveaux de population et la nature des collectivités. Les Départements et les Régions connaissent depuis deux ans des évolutions très prononcées de leurs notes, en même temps qu’une très forte volatilité au sein de chaque groupe. Les Communes et les EPCI connaissent une plus grande stabilité d’ensemble, nuancée par de nets écarts entre les différentes strates démographiques : les Communes les plus peuplées affichent des situations globalement plus dégradées. Dans une perspective géographique, on constate que les collectivités de l’Ouest voient leur situation s’améliorer plus franchement que celles du reste du pays. Quelle perspective en 2022 pour les finances publiques locales ? Un premier enseignement se fait jour : la crise n’a pas été sans conséquences sur les budgets locaux, mais les dommages sont moins importants qu’on aurait pu le craindre. Une majorité de collectivités est parvenue à surmonter la crise sanitaire. La situation financière des collectivités en 2021 bénéficie d’un contexte favorable, mais essentiellement dû à la conjoncture de reprise économique et au maintien des dispositifs de soutien de l’Etat. La dégradation générale de l’environnement économique imputable au conflit à l’est de l’Europe ne sera pas sans conséquence pour les collectivités. Parmi les contrecoups déjà à l’œuvre, le ralentissement de la croissance et le regain inflationniste contribuent à assombrir les perspectives, sans doute de manière durable.Les Communes confirment une solidité financière inversement proportionnelle à leur taille Les Communes ont continué en 2021 d’afficher une solidité financière indéniable, en progression constante sur les six derniers exercices, et inférieure à 3/7 depuis 2019. Les indicateurs financiers de l’ensemble des Communes attestent d’une amélioration en 2021, due à une bonne gestion financière globale : capacité de désendettement réduite (4,5 années), taux d’épargne brute en hausse (16,4 %), et taux d’endettement de 74,1 %.La santé financière des Communes demeure fonction de la taille démographique : on remarque que les Communes affichent des notes d’autant plus élevées qu’elles ont peu d’habitants. Il est notable que les communes les plus peuplées (+ de 20 000 et + de 100 000 habitants), dont les finances avaient accusé le coup du repli de 2020, connaissent un net rebond en 2021. Il est à noter que les communes de plus de 10 000 habitants représentent moins de 3 % des communes françaises, mais près de la moitié des investissements communaux.Santé financière des intercommunalités : des trajectoires hétérogènes2021 a vu la stabilisation de la note des Groupements à fiscalité propre (GFP) après plusieurs années de progression. Au sein de ce segment, la situation particulière des Communautés de Communes interroge : il s’agit du seul type à voir sa note moyenne se dégrader, conséquence d’une croissance des dépenses réelles de fonctionnement (DRF) plus forte que celle des recettes réelles de fonctionnement (RRF) et d’un stock de dette en croissance régulière. Les Communautés d’agglomération, les Communautés urbaines, les Métropoles et les Établissements publics territoriaux bénéficient au contraire d’une dynamique plus favorable. Ici encore, l’hétérogénéité géographique est très forte.Un rebond, encore fragile, de la santé financière des DépartementsL’exercice budgétaire des Départements en 2021 a été atypique, avec un niveau élevé de dépenses et de recettes de fonctionnement, et une forte progression de leur capacité d’épargne. Le rebond par rapport à l’année précédente est très net, et permet aux départements de retrouver la tendance à l’œuvre avant la crise. La note moyenne des Départements est de 2,56 en 2021, contre 3,16 en 2020.Dans l’ensemble, les Départements ont bénéficié en 2021 d’une progression sensible de leurs RRF, à la faveur d’un marché immobilier actif qui a entraîné une forte croissance des droits de mutation. La capacité d’épargne des départements progresse logiquement, tandis que le stock de dette se stabilise. La progression globale est contrastée selon les territoires, les Départements de la façade atlantique connaissant une amélioration sensible qui tranche avec la situation financière plus fragile des Départements d’un vaste quart nord-est du pays, ou des Départements franciliens. Les régions voient leur situation financière se rétablir en 2021Après avoir subi un choc budgétaire violent en 2020, les Régions ont réussi en 2021 un redressement réel. Il n’y a toutefois pas de retour à la situation financière d’avant-crise. Les efforts consentis pour soutenir l’activité, conjugués à une contraction des recettes fiscales, ont eu sur la dette et les RRF des régions une incidence que la reprise de 2021 n’a pas effacée.Le baromètre éclaire aussi dans la durée la différence structurelle entre les Régions métropolitaines et les Régions/CTU de Corse et d’outre-mer. Retrouvez le Baromètre 2022 en cliquant ici.
Il y a 2 ans et 326 jours

Plus de 150 députés ont suivi une formation express sur le changement climatique

La très grande majorité est venue des rangs de la gauche (en premier lieu EELV et LFI) et du camp présidentiel, un seul LR et un RN s'étant présentés.Une quarantaine de scientifiques se sont relayés de lundi à mercredi sous un "barnum" de toile pour offrir cette formation de 20 à 30 minutes destinée à fournir aux députés volontaires les faits scientifiques fondamentaux sur le réchauffement climatique et ses conséquences.Les élus qui se sont déplacés - soit plus du quart de l'hémicycle – "sont tous demandeurs qu'il y ait une suite" à cette initiative, s'est félicité le climatologue Christophe Cassou, en insistant sur le caractère "apartisan" de cette initiative."Le but de l'opération est aussi de montrer que la recherche publique est disponible" pour présenter des "faits scientifiques" irrécusables aux élus, a-t-il souligné, en insistant sur le fait que "nous ne sommes pas un lobby".L'ex-député écologiste Matthieu Orphelin, initiateur de cette opération avec le collectif "Pour un réveil écologique", s'est réjoui d'un "beau succès" qui pourrait être renouvelé, pour les conseillers des ministres par exemple.Pour Emeline Notari, du Réseau action climat, il était "important d'avoir des députés de tous bords", et "au moins un de chaque groupe".Les parlementaires ont notamment reçu un document résumant en dix points les milliers de pages des travaux de référence du Giec sur le réchauffement climatique, et d'autres documents thématiques."Les questions de fond, on les connaît, mais il est intéressant de partager sur les réponses à apporter", a affirmé Charlotte Parmentier-Lecoq (LREM), venue échanger avec des scientifiques avec qui elle promet de rester en contact quand ces sujets viendront dans l'hémicycle.Maxime Minot est le seul LR à être venu, mais pour lui "l'écologie n'est plus une question de couleur politique". Ancien maire d'une petite localité, il a voulu alerter sur "le manque d'information des élus locaux" confrontés aux risques naturels sur leurs territoires.Le socialiste Jerôme Guedj salue lui aussi cette initiative : l'écologie, contrairement aux questions sociales, "n'est pas le domaine dans lequel je suis le plus expert", confesse-t-il. Il en attend des arguments pour exiger que les budgets qui seront présentés répondent aux ambitions environnementales affichées.
Il y a 2 ans et 326 jours

La filière de recyclage des déchets du BTP sera lancée en 2023

Des éco-organismes seront chargés de la collecte gratuite, du tri et de la revalorisation des déchets générés par le secteur dans le cadre de la loi AGEC relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire.La nouvelle filière va mettre en place "la collecte gratuite par les éco-organismes des déchets du bâtiment aux entreprises du secteur de la construction, aux artisans et aux particuliers".Le ministère de la Transition écologique annonce la publication du cahier des charges des éco-organismes afin d'apporter "de nouvelles solutions tant aux élus, qu'au secteur" afin de réduire la consommation de ressources, est-il expliqué dans un communiqué.L'arrêté fixant le cahier des charges des éco-organismes prévoit de "mailler le territoire de points de reprise en fonction des besoins locaux" mais aussi de "renforcer l'accessibilité des points de collecte en fonction des contraintes des professionnels".Enfin, il permettra de "désaturer le réseau de déchetteries des collectivités locales", selon le ministère.Initialement prévue pour 2022, le lancement de cette filière aura finalement pris un an de retard, le temps de fixer ses règles et ses principes. En novembre dernier, la Fédération française du bâtiment estimait que "même en janvier 2023, les financements ne seront pas à leur paroxysme, la filière se mettra en application sur plusieurs années".Le secteur du bâtiment produit 42 millions de tonnes de déchets par an, soit autant que les déchets générés par les ménages.
Il y a 2 ans et 326 jours

Pouvoir d’achat immobilier : l'engouement pour les villes moyennes entraine une envolée des prix spectaculaire

Une tendance inflationniste qui n’est pas sans conséquence pour les résidents dont le pouvoir d’achat immobilier ne cesse de diminuer. Pretto, spécialiste du crédit immobilier en ligne, s’est intéressé à ce phénomène et dévoile dans sa dernière étude la perte en m2 pour les habitants de 10 villes moyennes qui ont la cote.De 6 à 20 m2 de surface en moins pour les résidents actuels !Entre mars 2020 et mai 2022, sur la base de 130 000 simulations, Pretto a calculé la perte de pouvoir d’achat immobilier pour les habitants de Chartres, Le Mans, Limoges, Lorient, La Rochelle, Metz, Nîmes, Sète, Tours et Valence. Dix villes moyennes qui ont la cote et qui connaissent une envolée des prix immobiliers depuis l’échappée urbaine des grandes métropoles. Pour les résidents des villes moyennes, l’arrivée massive de ces nouveaux habitants au pouvoir d’achat plus élevé impacte directement leur projet immobilier. Résultat : entre 6 et 20 m2 de surface en moins pour un même budget qu’il y a 2 ans …L’arrivée des habitants des grandes métropoles entraîne une augmentation des prix de l’immobilier. La hausse est particulièrement marquée à La Rochelle (+53%) ou encore à Lorient (+46%) (source : Figaro Immobilier). Mais elle est « indolore » pour un parisien qui achète dans une ville moyenne en raison d’un pouvoir d’achat immobilier qui est près de 2 fois supérieur à celui d’un habitant de cette même ville. Même constat, pour les arrivants des autres grandes métropoles, avec un pouvoir d’achat de 1,12 supérieur à celui d’un résident actuel selon les données Pretto sur les différents revenus.“Même si le mouvement des habitants des grandes métropoles illustre un regain d’attractivité des villes moyennes, les résidents sont les premiers à pâtir de la situation. Face à la hausse des prix immobiliers dans leurs villes, ceux qui veulent devenir propriétaires sont défavorisés par rapport aux nouveaux arrivants dont le pouvoir d’achat est supérieur au leur. Ils peuvent déjà renoncer aux biens les plus prisés de leur ville”, explique Pierre Chapon.
Il y a 2 ans et 326 jours

Les îlots de fraîcheur urbains

Il y a 2 ans et 326 jours

ClimaverR®, le premier conduit aéraulique pré-isolé rigide de la marque Isover

CLIMAVER® est adapté au marché neuf et à la rénovation des réseaux aérauliques pour les bâtiments tertiaires, ERP, écoles, hôpitaux, maisons de retraite, bâtiments techniques… comme les bâtiments résidentiels et logements collectifs.Avec le système CLIMAVER®, ISOVER répond aux problématiques des professionnels en offrant une solution :Plus agile pour une gestion simplifiée des chantiers avec un produit sur-mesure et façonnable sur place,Plus performante thermiquement et acoustiquement grâce à la laine de verre reconnue pour ses hautes qualités d’isolation,Plus économique dans son coût de revient,Plus écologique grâce à la recyclabilité à 100% de la laine de verre et son moindre coût de transport. CLIMAVER® est conçu avec a minima 65 % de matériaux recyclés.Avec CLIMAVER®, ISOVER de se positionne en spécialiste des conduits aérauliques pré-isolés et contribue à professionnaliser la filière.La laine de verre, l’atout performance n° 1 de CLIMAVER®La laine de verre est reconnue pour ses hautes propriétés isolantes. Elle assure une isolation à la fois thermique (λ0,032 W/m.K) et phonique (α) des conduits, notamment pour pallier au bourdonnement des flux d’air dans les conduits de ventilation. Les panneaux pré-isolés CLIMAVER® bénéficient d’une réaction au feu A2-s1,d0, qui répond aux exigences en matière de sécurité. Ils assurent également une étanchéité optimale de classe C, identique à celles des meilleurs conduits métalliques, limitant au maximum les fuites d’air.Réalisés en laine de verre, un matériau constitué a minima 65 % de verre recyclé, ces conduits sont également recyclables à l’infini.CLIMAVER® bénéficie d’une faible empreinte carbone, environ 10 kg/m².Tous les conduits pré-isolés CLIMAVER® ont une surface intérieure lisse, induisant de faibles pertes de charges et est résistant aux méthodes de nettoyage classiques.Atout n° 2 : polyvalence et adaptation à tout type de configurationCLIMAVER® est un panneau de laine de verre haute densité ultra résistant et léger, qui permet de construire des conduits de ventilation sur-mesure, quel que soit le type de chantier.Les outils CLIMAVER® conçus spécifiquement permettent des découpes très faciles. La finalisation du conduit se fait par agrafage de la languette de recouvrement, renforcée par une bande adhésive en aluminium. Le marquage du revêtement extérieur guide et facilite la découpe pour les pièces singulières.Réalisé sur place et adaptable au millimètre près, CLIMAVER® répond ainsi avec précision aux contraintes des chantiers – coudes, angles, déviations, piquages, embranchement, réductions…).Atout n° 3 : rapidité et fiabilité des installationsCLIMAVER® est un produit adaptable qui peut être façonnable sur place. Il n’est pas nécessaire de commander chaque pièce pour qu’elle soit installée comme c’est le cas pour les conduits traditionnels. CLIMAVER® permet de façonner directement sur place chaque pièce du conduit pour un rendu parfait et sur-mesure. Un tronçon droit se réalise en moins de 10 minutes chrono !Atout n° 4 : facilité de transport et de manipulationUltra légers, les conduits pré-isolés CLIMAVER® sont au moins 2 fois plus légers que les conduits métalliques. Ils offrent une rigidité parfaite et à toute épreuve, tout en assurant une manipulation aisée grâce à leur moindre densité, un atout important qui réduit la pénibilité du travail des poseurs.Beaucoup moins volumineux que des conduits métalliques, les panneaux CLIMAVER® sont compacts, plus faciles à transporter, nécessitant donc moins de camions de livraison. Conditionnés à plat, ils génèrent un gain de place considérable sur les chantiers impliquant une plus grande facilité de stockage.Atout n° 5 : une solution économiqueCLIMAVER® est une solution économique qui permet de réduire les coûts en termes de fournitures et de pose grâce à la rapidité d’exécution des travaux.Coût fourni posé : 60 à 85 €/m².Accompagner les professionnels et développer de nouvelles compétences grâce aux formations CLIMAVER®ISOVER a développé un nouveau module de formation dédié et un système d’accompagnement pour l’apprentissage et la conception des conduits pré-isolés CLIMAVER®.Cette formation est accessible sans prérequis pour les artisans afin de devenir installateurs spécialisés de conduits CLIMAVER®.La formation ISOVER peut être réalisée dans les centres de formation ISOVER ou sur site. ISOVER a pour ambition de former les poseurs à ce nouveau métier en développant la pose de conduits pré-isolés.
Il y a 2 ans et 326 jours

Schindler pose les premiers escaliers mécaniques dans la future gare Villejuif Institut Gustave-Roussy du Grand Paris Express

Schindler, l’un des leaders ascensoristes depuis plus de 150 ans, annonce ce jour la pose d’un premier escalier mécanique dans la future gare emblématique Villejuif Institut Gustave-Roussy (IGR) de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express. La gare sera desservie par la ligne 14 (mise en service en 2024) et la ligne 15 (mise en service fin 2025) et prévoit d’accueillir quotidiennement 100.000 voyageurs. A chaque gare son design, approche artistique et culturelle La Société du Grand Paris (SGP) a voulu insuffler un vent artistique différent à chaque gare (68) pour lui créer une identité singulière. Ainsi des tandems architecte/artistes contemporains ont été formés pour habiller les futures gares du métro. Chaque œuvre vient s’intégrer à l’architecture de chaque gare. Quant à la future gare Villejuif IGR, l’architecture a été imaginée par Dominique Perrault en forme de cylindre de 70 mètres de diamètre, et a été pensée comme un connecteur du monde du dessous au monde du dessus, et vice-versa. Un espace de 30 mètres évidé à l’intérieur du cylindre, entouré de galeries en balcons, accueillera début 2023 4 grands escaliers monumentaux signés Schindler. Par leur design, construction et longueur, ces derniers épouseront parfaitement les profondeurs de la gare. Pour dialoguer avec le travail de Dominique, l’artiste chilien Ivàn Navarro intègrera une œuvre en illusion d’optique (un jeu de lumières et de miroirs). Les escaliers Schindler : la mobilité axée sur la sécurité et le respect de l’environnement181 escaliers mécaniques signés Schindler permettront le transport vertical des usagers dans 8 gares du tronçon sud de la ligne 15. Concernant la gare IGR, les équipes Schindler ont travaillé, dès la phase d’appel d’offre, à la définition des charges et des reprises d’efforts sur les appareils monumentaux. Après que la Société Grand Paris (SGP) a demandé un ajout de divers éléments qui augmentent la charge sur les escaliers mécaniques (habillages latéraux, antichute en verre, sonorisations et éclairages), un calcul structurel complexe de ces derniers était nécessaire. Schindler a fourni les notes de calcul nécessaires bien en amont du marché, afin que les travaux de génie civil puissent débuter sereinement.Tout au long du projet, la sécurité et le respect de l’environnement ont été les maîtres mots. Sécurité : Pour permettre à la Société du Grand Paris d’assurer la sécurité de son réseau, les escaliers mécaniques sont conçus pour garder leur stabilité dans une gare en cas d’incendie. Les analyses de tenue au feu des structures ont permis à la SGP de mieux appréhender ces besoins en protection de charpente contre le feu, tout en conservant l’esthétique des escaliers mécanique voulue par le designer.Les études d’évacuation ont aussi permis de proposer un fonctionnement de redémarrage automatique des escaliers mécaniques dans le sens de la sortie, incluant les préconisations relatives à l’entretien et la maintenance de ces équipements.Enfin, Schindler est précurseur depuis 2014 dans la mise en place de plaques podotactiles aux abords des escaliers mécaniques. Ce dispositif a été très apprécié et explicitement demandé par le designer de ce grand projet pour la sécurité des usagers.L’environnement : Soucieux de proposer des produits de qualité tout en veillant à la préservation de l’environnement, tous les escaliers mécaniques que Schindler va installer sur le projet du Grand Paris Express sont totalement recyclables et/ou valorisables et de nombreux composants sont fabriqués à partir de produits recyclés, tels que l’aluminium ou l’acier. Tous les escaliers mécaniques que Schindler va installer sur le projet du Grand Paris Express sont issus de leur usine de production moderne, implantée à Dunajska Streda en Slovaquie, avec un approvisionnement de composants européens à plus de 75%.Cette proximité, au sein de l’Union Européenne, assure un maintien de l’emploi et de la production au sein de l’Europe, une grande flexibilité dans le circuit de livraison sur site et un bilan carbone très favorable.
Il y a 2 ans et 326 jours

Parution du guide pratique CSTB "Ouvrages en plaques de plâtre"

Le Guide Pratique « Ouvrages en plaques de plâtre avec ou sans isolation » expose les précautions à prendre lors de la conception et de la réalisation d’ouvrages en plaques de plâtre en détaillant les dispositions des normes NF DTU 25.41 et 25.42 et des Documents Techniques d’Application concernés (GS9 et 20). Il commente les conditions de mise en œuvre des principaux ouvrages en plaques de plâtre vissées sur ossatures métalliques, plafonds (horizontaux ou inclinés), cloisons (de distribution ou séparatives), doublages de murs extérieurs, gaines techniques mais aussi des ouvrages collés (doublages, habillages) et des cloisons en panneaux alvéolaires. La position des isolants et des pare-vapeur est précisée sous forme de croquis de détails de mise en œuvre.Pour chaque système, différents points sont abordés : implantation et traçage, mise en œuvre, points singuliers, outillage, traitement des joints, sans oublier la réception des ouvrages, les fixations et accrochages ainsi que l’application des finitions. Cette 4e édition intègre les données complémentaires issues de la révision de la norme NF DTU 25.41 (février 2022). Cette synthèse très illustrée et très pratique sera utile à tous les professionnels qui doivent prescrire, mettre en œuvre ou vérifier des ouvrages réalisés selon les techniques précitées : entreprises, plaquistes, artisans, maîtres d’ouvrage, architectes, BET, bureaux de contrôle, etc.Pour en savoir plus, consulter l’extrait du guide et le commander, cliquer ici.
Il y a 2 ans et 327 jours

Emmanuel Guyart, nouveau Directeur Commercial KE France

Cet homme de terrain a travaillé pour différents industriels partout dans le monde tout au long de sa carrière. Emmanuel GUYART débute chez Legrand en tant que Responsable de zone export sur l’Asie et le Moyen-Orient puis évolue vers le marché du textile technique. Il travaille notamment 7 ans chez Dickson-Constant comme Chef de Marché Marine et Directeur International puis 3 ans à Shanghai pour la maison mère Glenraven avant de rejoindre la société Serge Ferrari en tant que responsable France pour la gamme Mobilier & Marine.Emmanuel GUYART a rejoint KE France en mars 2022. Son goût pour l’élégance du design Italien s’allie à une forte conviction que le Made in France est incontournable pour l’avenir de nos industries. Ces deux critères l’ont naturellement amené à rejoindre KE France.Dans le cadre de ses fonctions, Emmanuel GUYART a la charge de la mise en place de la politique commerciale de KE France et de l’animation du réseau commercial : équipes terrain et administration des ventes. Il est également force de proposition pour la stratégie marketing.À 54 ans, ce père de deux grandes filles est un globe-trotter dans l’âme. Il a voyagé dans près de 80 pays. C’est également un amateur de sports nautiques et un amoureux de la nature.
Il y a 2 ans et 327 jours

Les Coulisses du bâtiment : quand les jeunes découvrent les métiers du bâtiment

A l’occasion de la 20è édition des Coulisses du bâtiment, évènement convivial et gratuit organisé par la Fédération Française du Bâtiment (FFB), les jeunes pourront découvrir la face cachée d’un chantier ou d’un atelier et tous les secrets de construction ou de rénovation d’un bâtiment. Maisons individuelles, immeubles de bureaux, monuments historiques, etc… ouvriront leurs palissades pour dévoiler leurs coulisses à différentes étapes d’avancement des travaux !L’objectif de cette opération est de faire découvrir le monde du bâtiment d’une manière originale et interactive. C’est aussi permettre aux visiteurs, essentiellement des jeunes, d’être les témoins des réalisations de demain et de se forger leur propre opinion sur le secteur. De quoi, leur donner un premier aperçu des métiers du bâtiment, un secteur aux multiples facettes. Les Coulisses du Bâtiment, c’est :75.000 visiteurs environ chaque année ;Près de 1.640.000 visiteurs sur 4.700 sites depuis 2003 ;Des visites animées par les professionnels eux-mêmes et sécurisées avec port du casque obligatoire ;Des sites généralement ouverts de 09h00 à 17h00 ;Toutes les infos sur www.lebatiment.fr
Il y a 2 ans et 327 jours

Dans le Marais, une nouvelle place piétonne, concentré du Paris voulu par la mairie

L'entrée de métro Guimard, les trois bancs Davioud, la fontaine Wallace et les pavés, tous neufs ou restaurés, donnent une allure Second Empire à cette portion de la rue du Temple, à deux pas de l'Hôtel de Ville.Sur cette rue autrefois ouverte à la circulation, voitures, motos et scooters sont désormais interdits, vélos et trottinettes doivent mettre pied à terre, un arbre et de larges jardinières offrent un brin de végétalisation.La place Albert-Memmi, un intellectuel juif franco-tunisien mort en 2020, est un "démonstrateur de ce que nous voulons faire à Paris", a déclaré Emmanuel Grégoire, premier adjoint (PS) de la maire Anne Hidalgo, critiquée depuis 2021 par des opposants non politisés réunis derrière le mot-clé SaccageParis.Ces derniers accusent la majorité de gauche de délaisser le mobilier historique et dénoncent les aménagements modernes, photos à l'appui. Un collectif a même racheté un banc Davioud pour l'offrir à la ville, pour souligner l'urgence de les protéger.C'est l'un des bancs qui garnit désormais la place, a indiqué le maire PS de Paris Centre Ariel Weil, mettant en avant une "reconfiguration de tout le quartier", qui fait "place aux usages du futur" sans oublier le passé.SaccageParis "n'est pas le guide de notre action", a soutenu M. Grégoire, interrogé par l'AFP."En revanche, c'est notre souhait de montrer qu'on peut faire une transformation de Paris - plus de piétonnisation, plus de végétalisation - avec un haut niveau d'exigence", a ajouté l'adjoint à l'urbanisme, favori d'Anne Hidalgo pour sa succession en 2026.Une semaine auparavant, l'élu socialiste avait reconnu dans les critiques de SaccageParis des "irritants de bon sens", qui avaient "stimulé" ses services pour la rédaction de son "manifeste pour la beauté", référentiel du mobilier urbain dans lequel il réaffirme sa volonté de protéger le mobilier historique sans pour autant "figer" la ville.
Il y a 2 ans et 327 jours

Livret A : Après une augmentation de 1,37 milliard d'euros en mai, le taux augmentera en août, indique le gouverneur de la Banque de France

La collecte nette réalisée le mois dernier par ce placement – très populaire, défiscalisé et dont les fonds sont accessibles à tout moment – est inférieure aux chiffres de 1,87 milliard d'euros d'avril et 1,81 milliard de mai 2021.Après 2020 et 2021, c'est néanmoins la troisième collecte la plus importante pour un mois de mai depuis 2009, la pandémie de Covid-19 ayant encouragé la constitution d'épargne.Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a pour sa part engrangé 160 millions d'euros nets, soit moins que les 420 millions de mars, et que les 510 millions d'il y a un an.Au total, le surplus de dépôts du Livret A et du LDDS a totalisé 1,53 milliard d'euros sur le mois, ce qui a porté l'encours total à 487,4 milliards d'euros.Géré conjointement par la Caisse des dépôts et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l'économie sociale et solidaire, ainsi qu'aux économies d'énergie dans les logements.Ils sont souvent considérés comme des placements refuge. L'année dernière, les Français ont déposé 15,17 milliards d'euros de plus qu'ils n'en ont retiré sur leurs Livrets A, et 3,94 milliards d'euros sur leurs LDDS.Une augmentation du taux prévue pour aoûtLe taux du Livret A connaîtra une nouvelle hausse en août, a indiqué mercredi 22 juin le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, chargé de transmettre au gouvernement une proposition d'évolution de la rémunération du produit d'épargne préféré des Français."Il y aura une nouvelle hausse du Livret A au 1er août prochain", a affirmé le gouverneur sur RTL, sans préciser toutefois l'ampleur de cette augmentation, qui sera la deuxième depuis le début de l'année.Il est depuis le 1er février fixé à 1%, contre un plancher de 0,5% auparavant.Le taux du Livret A est calculé deux fois par an en faisant la moyenne entre, d'une part, le taux d'inflation moyen des six derniers mois et, d'autre part, la moyenne des taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme.Or l'inflation a fortement accéléré depuis le début de l'année, atteignant 5,2% en mai, selon l'Insee.La Banque de France est chargée de transmettre au ministère de l'Economie une proposition d'évolution du taux en fonction de cette formule. Charge ensuite au gouvernement de décider s'il accorde un coup de pouce supplémentaire ou non au résultat ainsi obtenu.
Il y a 2 ans et 327 jours

Enquête maisons connectées : Quelles sont les générations les mieux équipées ?

De seniors ultra connectés Aujourd’hui, le sujet n’est plus de savoir si les Français s’intéressent ou non à la maison connectée. En effet, plus de 71 % possèdent et utilisent déjà au moins un appareil de domotique. Mais ce qui est très surprenant, c’est que ce sont les personnes de plus de 50 ans qui sont les plus équipées avec 80,5 % de représentativité ! Elles se situent juste devant les personnes entre 18 et 35 ans (79 %) et celles entre 35 et 49 ans (78 %). A chaque génération sa fonctionSi les Français s’intéressent clairement à la domotique, chaque âge à ses préférences quant aux fonctions recherchées. Ainsi, les 68 % des 18-35 ans préfèrent la gestion des lumières quand 65 % des 35-49 ans se tournent sur la gestion de la température de leur maison et leur système de chauffage. Les 50-64 ans privilégient la sécurité du domicile à 66 % et 69 % des plus de 65 ans se tournent vers du matériel capable de gérer les ouvertures comme les volets, fenêtres ou serrures. Des raisons qui cassent certains clichés Et non, les seniors ne recherchent pas avant tout à fournir moins d’efforts grâce aux objets connectés. En effet, la première raison des plus de 65 ans est surtout de réaliser des économies d’énergie. Un choix qui est également fait par 59 % des 35-49 ans. Les jeunes de 18 à 35 ans préfèrent d’abord gagner du temps à 63 % avec la domotique. Enfin, les personnes âgées de 50 à 64 ans choisissent la sécurité et la sérénité avec plus de 64 % de votes. Des produits trop complexes ? Pour la majorité des Français, soit plus de 75 % des personnes interrogées, l’installation et l’utilisation des outils de domotiques représentent le premier frein à l’achat. En revanche pour la tranche d’âge allant de 18 à 35 ans, c’est le manque de fiabilité du matériel qui pose un véritable problème à plus de 71 % d’entre eux. Connectés… mais pas à n’importe quel prix !Côté budget, les Français sont sur la même longueur d’onde. Ainsi, 41 % estiment que le budget alloué pour l’achat de matériel de domotique est ou serait compris entre 100€ et 500€. A noter que ce sont les personnes âgées entre 50 et 64 ans qui sont prêtes à dépenser le plus avec 16 % de représentativité pour un budget compris entre 500€ et 1 000€ et 3% plus de 1 000€. 100% domotique A la question «Aimeriez-vous avoir une maison entièrement connectée ? », plus de 63 % des Français répondent « oui » ! Ce sont les 18-35 ans qui sont les plus affirmatifs avec 69 % de votes, suivis des 35-49 ans avec 68 %, loin devant les plus de 65 ans avec 61 %. Les 50-64 ans semblent les moins séduits par une maison entièrement équipée en domotique puisqu’ils ne sont que 52 % à en rêver.
Il y a 2 ans et 327 jours

Qui sont les nouveaux députés les plus concernés par les passoires énergétiques dans leur territoire ?

Nul doute que la rénovation thermique des bâtiments, et notamment des logements énergivores dits “passoires thermiques” restera un dossier prioritaire. La loi Climat et résilience du 22 août 2021 prévoit notamment l'interdiction progressive à la location des “passoires” dès 2023, 2025 et 2028, selon leur classe de Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).Force est de constater que les circonscriptions représentées par leurs nouveaux députés ne sont pas à égalité selon leur implantation géographique, la densité de la population et l'état du parc immobilier plus ou moins vieillissant. Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, fait le point sur les dix circonscriptions et leurs nouveaux députés qui comptent le plus de passoires thermiques !MéthodologieLa méthode de classement des circonscriptions utilisée reprend les Fichiers démographiques sur les logements et les individus (Fidéli 2018), sur la base des DPE de 2017 et 2018 (ancienne version avant la réforme), recoupés avec la carte interactive des DPE de l'Ademe, et se focalise sur le taux de logements F et G sur la totalité des logements par département.Ce classement est également illustré par un autre indicateur : le taux de vulnérabilité énergétique des ménages à l'échelle régionale. La vulnérabilité énergétique, également appelée précarité énergétique par l'Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), se définit comme “le fait d'éprouver dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d'énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l'inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d'habitat”.Cette méthode a permis de dégager 10 circonscriptions qui comptent le taux le plus élevé de logements classés F et G au DPE. Par ordre de classement : les deux circonscriptions du Cantal, la circonscription de la Creuse, les deux circonscriptions de la Nièvre, les deux circonscriptions de la Haute-Loire et enfin les trois premières circonscriptions des Vosges.Pour Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio : “À la suite de ce constat, les nouveaux députés récemment élus des dix circonscriptions qui comptent le plus de logements classés F et G au DPE ont cinq ans pour prendre part au défi des 700.000 rénovations – globales nous l'espérons – par an annoncées par Emmanuel Macron, afin d'améliorer la qualité des logements sur leur territoire. La rénovation énergétique des bâtiments est pourtant freinée par l'insuffisance et l'instabilité des aides financières aux ménages et copropriétés, les nombreux changements réglementaires, les difficultés de la filière des travaux à recruter et à former dans un objectif de promouvoir seulement des rénovations globales et non plus par petits gestes. La prise de conscience et l'implication des parlementaires sur ces sujets seront déterminantes !”La région Auvergne-Rhône-Alpes en tête du classement des circonscriptions dont le taux de "passoires énergétiques" est le plus élevéEn tête des circonscriptions qui comptent le plus fort taux de logements classés F et G, selon les Fichiers démographiques sur les logements et les individus (Fidéli 2018) et sur la base des DPE 2017 et 2018 de l'Ademe (ancienne version avant la réforme) : le département du Cantal compte 47% de logements classés F et G par le DPE. Cela représente 27.600 logements sur un total de 59.121 logements. La faible densité de logements expliquerait aussi le fort taux de logements classés F et G au DPE.Sur la carte interactive des DPE de l'Ademe les logements classés F et G se concentrent principalement dans la deuxième circonscription du Cantal, représentée par le député Jean-Yves Bony, réélu pour une seconde législature (LR).La lère circonscription du Cantal, représentée par Vincent Descoeur (LR), se situe en 2ème position du classement des logements classés F et G.En 6ème et 7ème position des 10 circonscriptions comptant le plus de passoires énergétiques, deux autres se situent également en région Auvergne-Rhône-Alpes la lère et la 2ème circonscription de la Haute-Loire (43), qui recensent 34.504 logements classés F et G au DPE, sur un total de 92.304, soit 37%.Ces circonscriptions sont à nouveau représentées par la députée Isabelle Valentin (LR) réélue dans la 1ère circonscription de la Haute-Loire et le député Jean-Pierre Vigier (LR) réélu dans la seconde circonscription du département.Il est à souligner que l'ensemble de ces députés, qui comptent dans leur circonscription un fort taux de logements classés F et G, doivent aussi être vigilant sur le taux de vulnérabilité énergétique. En effet, la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont font partie les circonscriptions du Cantal et de la Haute-Loire, compte sur son territoire 609.719 ménages vulnérables énergétiquement, ce qui représente 18,60% des ménages de la région.Si les logements classés F et G ne sont pas forcément occupés par des ménages vulnérables énergétiquement, un certain nombre d'entre eux occupent tout de même ces logements. De fait, la lutte contre les “passoires thermiques” revêt un enjeu de justice sociale pour ces personnes. Les nouveaux élus ont tout intérêt à monter en compétences et analyser les données de leur territoire pour relever le défi de la rénovation énergétique.Les circonscriptions de la Creuse, de la Nièvre et des Vosges complètent le classementLa circonscription de la Creuse (23) se place en 3ème position, les deux circonscriptions de la Nièvre (58) en 4ème et 5ème position et les trois circonscriptions des Vosges (88) occupent les trois dernières places du classement. Ces départements comptent respectivement un taux de logements classés F et G de 44%, 41% et 33%.Concernant le taux de vulnérabilité, les circonscriptions du département des Vosges se situent dans la région Grand-Est qui recense 559.071 ménages en situation de vulnérabilité énergétique soit environ 24,30% des foyers de la région. Pour ces ménages, les dépenses d'énergie nécessaires pour chauffer leur logement et l'eau chaude sanitaire représentent une part élevée de leurs revenus. Pour l'année 2019, on estime que les dépenses en énergie moyenne des ménages s'élevaient à 1.602 €.Les nouveaux députés élus : Catherine Couturier, NUPES – LFI (circonscription de la Creuse), Patrice Perrot, LR (2ème circonscription de la Nièvre), Perrine Goulet, Ensemble – LREM (1ère circonscription de la Nièvre), Stéphane Viry, LR (l ère circonscription des Vosges), Christophe Naegelen, UDI (3ème circonscription des Vosges) et David Valence, Ensemble – PR (2ème circonscription des Vosges) sont appelés à tenir compte de la qualité des logements et de vie des ménages de leur territoire.Focus sur la capitale : Paris, un nombre très élevé de passoires énergétiques malgré un taux relatif de logements classés F et G au DPESelon l'enquête Fidéli de 2018 et sur la base des DPE de l'Ademe de 2017 et 2018, le département de Paris arrive en 8ème position des départements les plus énergivores. Comparé aux autres départements présents dans le précédent classement, le 75 compte un nombre beaucoup plus important de passoires à rénover : 327.733 logements contre 34.900 logements en moyenne pour les départements du top 10. Sur un total de 1.062.232 logements, la part représente pour autant seulement 31% du parc immobilier de la ville de Paris.Face à la vétusté de ce parc immobilier, les règles d'urbanisme et les contraintes architecturales qui s'appliquent aux bâtiments haussmanniens ne facilitent pas les rénovations performantes et globales qui permettraient de sortir ces logements de la classe énergétique F ou G. S'ajoutent les problématiques de gouvernance des copropriétés et de l'insuffisance des financements octroyés aux travaux.
Il y a 2 ans et 327 jours

Rencontre avec Franck Meudec, DG de Kairnial Group et membre exécutif de Thinkproject

Batinfo : Pouvez-vous nous présenter Thinkproject, la société avec laquelle votre groupe a fusionné récemment ?Franck Meudec : Thinkproject est une entreprise riche de plus de 20 ans d'expérience dans le domaine des solutions digitales dédiées aux métiers de la construction. Concrètement, Thinkproject développe des solutions digitales d’environnement de données commun (EDC), de gestion des contrats, de suivi budgétaire et de gestion de projets à la pointe de la technologie dédiées au marché de la construction et l’exploitation d’assets pour les rendre intelligents et durables. Avec de multiples acquisitions depuis sa création, l'entreprise a réussi à se développer en Europe et à l'international pour être le leader européen. Sa renommée et la qualité de ses solutions lui ont notamment permis d'être choisi en 2020 pour le plus grand projet ferroviaire et routier du monde, le tunnel du Fermarnbelt.Thinkproject fournit donc des solutions intégrées conçues pour répondre aux besoins des professionnels du secteur AECO, y compris un accompagnement d'experts que ce soit pendant la conception, la construction et l'exploitation de votre asset.En tant qu'entreprise ambitieuse, elle focalise également ses efforts en matière de durabilité via trois axes : une entreprise responsable, la durabilité environnementale et la diversité et l'inclusion.En janvier 2022, Thinkproject s'est encore agrandi en acquérant le leader français de la transformation digitale Kairnial Group, représentant maintenant 700 collaborateurs et plus de 300.000 utilisateurs dans plus de 60 pays.Batinfo : Comment expliquez-vous le succès de Thinkproject ?Franck Meudec : Ce succès est dû à l'expertise de Thinkproject ainsi qu'à ses logiciels et services permettant de couvrir tout le cycle de vie des projets de nos utilisateurs. Avec 90% de satisfaction pour 75.000 projets livrés grâce à Thinkproject depuis 2000, les solutions que nous apportons ont fait leurs preuves et nous ont permis d'atteindre le délai de rentabilisation le plus rapide du secteur.Thinkproject prône une meilleure exploitation des données afin de favoriser une gestion plus efficiente des assets. Nous cherchons également à stimuler le progrès dans le secteur AECO en favorisant la collaboration et l'innovation pour ainsi créer une référence en matière de numérisation.Mais permettre de mieux exploiter les données n'est pas le seul point fort de notre plateforme, le facteur humain est aussi important. C'est pourquoi nos experts en ingénierie et logiciel combinent leur expérience avec la puissance de notre plateforme pour fournir aux clients des solutions numériques permettant de favoriser la collaboration au sein des équipes et de se démarquer de la concurrence.Concrètement, nous pensons que l'environnement de données commun (EDC) est la clef de voûte de la technologie du BIM, des informations d'objet et des documents de projets (les dessins, photos, etc...). Notre plateforme permet justement à quiconque d'accéder facilement à tous les processus BIM sans nécessiter de formation spécialisée. Vous pouvez accéder par exemple aux informations de modèle grâce aux analyses BIM poussées avec DESITE BIM ou vous assurez de la qualité des modèles grâce à des fonctionnalités de détection des conflits y compris un système de contrôle basé sur des règles. Vous pouvez exploiter les valeurs des modèles 3D, 4D et 5D, intégrer le BIM à l’ensemble des processus de projets ainsi que centraliser et associer les informations de modèle avec les dossiers de projet en un point unique.Avec le paysage énergétique mondial en pleine transformation, nous avons également développé des solutions adaptées aux exigences du secteur de l'énergie, offrant une gestion complète du cycle de vie des actifs, de la conception jusqu'à la construction et à l'exploitation. Les solutions Thinkproject permettent une gestion proactive des risques et une gestion complète des utilisateurs, une gestion de la documentation complexe, dont la saisie de données sur site et des services partagés dont l'analyse de données au sein de votre projet.Notre plateforme est utilisée dans une multitude de projets à travers le monde. Qu'il soit question d'espaces durables ou d'énergie plus propre pour l'avenir, nous aidons nos clients à donner vie à des constructions remarquables. Je dirai donc que ce qui fait la force de Thinkproject ce sont toutes les possibilités offertes par ses solutions numériques couvrant tous les besoins relatifs à vos projets, à la digitalisation de vos processus métiers et notre expertise pour un engagement vers un futur durable.Batinfo : quelques informations supplémentaires sur le futur de ThinkprojectEnrichissement de l’accompagnement digital de nos clients respectifs Thinkproject et Kairnial. Nos solutions sont complémentaires, nos clients respectifs atteignent un haut niveau de maturité digitale et étendent leurs besoins de numérisation des processus métier. Nombre de nos clients respectifs sont désireux de déployer les nouvelles solutions digitales offertes par ce groupe.Développement de l’axe « plateforme », nous développons des passerelles entre les offres du groupe pour faciliter le suivi sur l’intégralité du cycle de vie d’un asset et permettons déjà via nos API de nous ouvrir à des logiciels tiers.Expansion internationale, nous travaillons avec les leaders du marché, ces groupes sont présents partout dans le monde et nous avons la volonté d’accélérer notre capacité d’accompagnement des projets de nos clients partout dans le monde.
Il y a 2 ans et 327 jours

L’OPPBTP lance la deuxième édition des Victoires de PréventionBTP

Ce concours ouvert à l’ensemble des acteurs du BTP vise à valoriser leur engagement en faveur de la prévention et à récompenser les meilleures initiatives des professionnels du secteur. Les entreprises qui souhaitent participer peuvent s’inscrire en ligne dès maintenant et jusqu’au 16 septembre prochain.5 catégories pour récompenser la mise en place d’actions concrètesPour cette seconde édition, cinq nouvelles catégories sont proposées :Initiative jeune / nouvel embauché / intérimaire qui récompense des entreprises qui ont mené des actions ciblées vers les apprentis et/ou les nouveaux embauchés.Campagne de communication qui valorise des actions de sensibilisation et de mobilisation interne ou externe, visant à prévenir un risque bien identifié ou mettant en scène un message générique de prévention.Innovation qui récompense les entreprises du BTP ayant développé ou expérimenté des innovations techniques et/ou digitales sur les chantiers qui contribuent à améliorer la santé et les conditions de travail.Management de la prévention qui distingue les entreprises ayant mis en place un certain nombre d’actions concrètes pour prévenir un risque spécifique, ou dans le cadre d’une démarche globale visant à faire progresser la prévention dans leur entreprise. Celle-ci comporte trois sous-catégories, en fonction de l’effectif de l’entreprise :0 à 19 salariés ;20 à 49 salariés ;Plus de 50 salariés.Démarche acteurs de la construction qui met en lumière des initiatives en matière de prévention réunissant plusieurs acteurs, dans le cadre d’une opération de construction.Les candidatures sont ouvertesQu’ils appartiennent à une petite ou une grande entreprise, qu’ils soient préventeurs, artisans, chefs de chantier, salariés, étudiants, maîtres d’œuvre et/ou d’ouvrage, ou encore intérimaires, tous les acteurs du BTP peuvent candidater du 20 juin au 15 septembre 2022.Pour participer, chaque candidat doit choisir la catégorie dans laquelle il souhaite concourir et répondre à une série de questions via le formulaire en ligne du site éphémère des Victoires de PréventionBTP : https://victoires.preventionbtp.fr/.Fin septembre, un comité de pilotage composé d’experts de l’OPPBTP se réunira pour apprécier la recevabilité des dossiers et sélectionner les dossiers finalistes par catégorie. Début octobre, un jury composé de personnalités du BTP et présidé par Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP, examinera les candidatures finalistes. Il appartiendra au jury de désigner les lauréats par catégorie.Ceux-ci se verront remettre leur trophée à l’occasion d’une cérémonie de remise des prix qui se tiendra le 29 novembre à l’Atelier des lumières à Paris. À la clé pour les gagnants : la valorisation de leurs réalisations dans le magazine PréventionBTP, la réalisation d’une vidéo de promotion à exploiter dans leur communication ainsi que la possibilité d’utiliser le logo « Victoires de PréventionBTP ».
Il y a 2 ans et 327 jours

La résidence Bellevue, rue Etex, Paris XVIIIème, a été inaugurée vendredi 17 juin

Le logement santé, des enjeux majeurs et structurants pour la sociétéLa transition énergétique, la fracture numérique, le vieillissement de la population, la diversité, le handicap, sont des composantes indissociables du logement et, a fortiori, au centre des enjeux du bailleur social Antin Résidences, qui met la santé au cœur de son ADN, en Île-de-France. Pour l’OMS*, « les mauvaises conditions de logement constituent l’un des mécanismes par lesquels les inégalités sociales et environnementales se traduisent par des inégalités en matière de santé, ce qui nuit davantage à la qualité de vie et au bien-être ». Le logement a ainsi une triple fonction, il assure la santé physique, mentale et sociale. « La raison d’être originelle d’un bailleur social est née du mouvement hygiéniste et des considérations sanitaires très fortes au XIXème siècle. Peut-être l’avons-nous un peu oublié aujourd’hui ? » explique Laurent LORRILLARD, directeur général d’Antin Résidences, depuis octobre 2021. « Un bailleur doit prendre soin de ses habitants et de multiples solutions humaines et techniques existent pour y œuvrer concrètement ».*Organisation mondiale de la SantéLa résidence BELLEVUE, un exemple en matière d’innovation santéLa résidence BELLEVUE, dont la construction a démarré il y a 3 ans, est un laboratoire du Logement Santé en Île-de-France. 17 logements ont été imaginés autour d’éléments indispensables de ce concept : logements traversants, balcons filants, capteurs d’air, local à vélos égayé par une fresque colorée, pour inciter à utiliser les mobilités douces, ventilation et lumière naturelles, des escaliers lumineux favorisant l’activité physique, végétalisation des espaces, adaptation des logements pour les seniors auxquels s’ajoutent une crèche pour les bébés souffrant de handicap physique en rez-de-chaussée et des espaces rencontres favorisant le lien. Pour Lionel RONDEAU, directeur technique Arcade-VYV PROMOTION, « Le Logement Santé prend en compte la double équation : le mode de vie des habitants et l’acte de construction. Par exemple, pour prendre soin de la qualité de l’air intérieur, nous devons prendre en compte l’environnement qui gravite autour de nos logements. À Paris, l’air est particulièrement pollué et nous le mesurons dès la conception du bâtiment. Nous installons aussi des capteurs pour nous permettre d’identifier les causes de la dégradation de l’air, suivant le référentiel de l’ARS*. Le choix des matériaux et les modalités de mise en oeuvre participent à la durabilité des logements ».*Agence Régionale de la Santé