Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(31989 résultats)
Il y a 2 ans et 337 jours

Les syndics de copropriété bousculés par d'insolentes start-up

Elles s'appellent Bellman, Homeland, Syndic One, Hello Syndic... De jeunes entreprises, qui se présentent comme des "néo-syndics", sur le modèle des "néo-banques", proposent des solutions informatisées pour faciliter la gestion des syndics.Le syndic de copropriété gère les parties et charges communes d'un immeuble. Il peut être coopératif, c'est-à-dire piloté bénévolement par des copropriétaires, ou professionnel, lorsqu'il est confié à une entreprise moyennant finances.Une de ces nouvelles entreprises cristallise les oppositions : Matera.Proposant une assistance aux gestionnaires bénévoles, sans être elle-même un syndic professionnel, la start-up s'était fendue, en 2019 et 2020, d'une campagne publicitaire agressive ridiculisant les poids lourds traditionnels du secteur."Ambiguïté"La réaction du milieu n'a pas tardé : deux assignations en justice visent la société, accusée notamment d'exercice illégal de la profession.En première instance, le Tribunal de commerce de Paris a donné gain de cause à Matera sur ce point, mais a jugé qu'elle avait fait acte de concurrence déloyale et de pratiques commerciales trompeuses.Matera a fait appel, et une autre assignation, pour des griefs similaires, est en cours d'examen au Tribunal judiciaire de Paris."Matera a cultivé une ambiguïté entre le fait d'être syndic ou de ne pas être syndic", tonne Jean-Marc Torrollion, président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim)."Pour moi, c'est une affaire absolument ridicule", rétorque le patron de Matera, Raphaël Di Meglio. "Ils savent pertinemment qu'à chaque fois, on se présente comme assistance au syndic coopératif", assure-t-il.Dernièrement, un comparateur en ligne de syndics lui a de nouveau attiré les indignations d'organisations professionnelles, qui accusent Matera d'avoir mis en place un "piège à clics", ou de s'adonner au "syndic-bashing"."Il y a des acteurs existants qui défendent une rente, et qui sont à mon sens peu capables de créer l'innovation sur leur secteur ; et leur moyen de défendre leur part de marché, c'est notamment d'engager des procédures judiciaires", affirme Raphaël Di Meglio."Enjeu commercial"Car derrière, il y a une bataille économique bien réelle.Les nouveaux acteurs "grignotent des parts de marché aux syndics, ces derniers se faisant ravir des copropriétés au profit d'une gestion par les copropriétaires eux-mêmes en interne. Donc il y a quand même un enjeu commercial derrière", explique à l'AFP Me Elisa Bocianowski, avocate spécialisée dans l'immobilier (et non impliquée dans ces affaires) au cabinet Simmons & Simmons.Ces jeunes entreprises entendent automatiser, à l'aide d'applications, certaines tâches chronophages : comptabilité, classement des documents administratifs..."Aujourd'hui, si vous allez dans un syndic traditionnel, ça fonctionne un peu comme il y a trente ans", affirme Antonio Pinto, fondateur du néo-syndic Bellman. "C'est le comptable qui imprime des choses, l'assistante qui va mettre les courriers sous pli et les poster, on reçoit des factures au format papier, on met des coups de tampon...""Et quand vous gérez 40 immeubles, ou 50, ou 70, chaque seconde compte", dit-il."Les syndics en ligne sont intéressants pour les petites copropriétés qui n'arrivent pas à être gérées de façon classique", pense David Rodrigues, de l'association de consommateurs CLCV.Bellman, qui gère environ 500 copropriétés, a fait interroger des copropriétaires pour une étude : 45% d'entre eux évaluent entre 0 et 6 sur 10 leur satisfaction vis-à-vis de leur syndic.Ce qui l'a poussée à lancer elle aussi une campagne de publicité osée, où les copropriétaires qui renoncent à laisser tomber un syndic dysfonctionnel sont représentés en masochistes tout de cuir vêtus.Les poids lourds du secteur, eux, tentent de s'adapter. Foncia met ainsi la touche finale à une application pour smartphone de gestion de syndic."Je pense qu'il y a de la place pour tout le monde, mais la plus-value, elle est quand même liée à un professionnel en chair et en os", défend Danielle Dubrac, présidente de l'Union des professionnels de l'immobilier (Unis), tout en prévenant : "Si le modèle économique (des nouveaux acteurs) n'est pas rentable, s'il n'y a pas de retour sur investissement, on passe à autre chose. Et il peut y avoir une obsolescence très rapide de ces néo-acteurs".Ni Bellman ni Matera ne sont actuellement bénéficiaires.
Il y a 2 ans et 337 jours

Inauguration d'un nouveau parc solaire géant à Gien dans le Loiret, mais la France encore loin du compte

L'an dernier a vu un niveau record de construction de sites solaires dans l'Hexagone.A Gien, le parc de 75 ha d'une capacité de 55 mégawatts (MW) peut alimenter environ 40.000 personnes en électricité. Avec lui, le groupe pétro-gazier TotalEnergies, qui veut se diversifier, atteint désormais un total de 1 gigawatt (GW) de capacité solaire ou éolienne en France. Il vise 4 GW en 2025."Ca n'est qu'un début et TotalEnergies a bien l'intention d'être un acteur majeur de cette transformation" énergétique, a déclaré Stéphane Michel, directeur Gaz, renouvelables et électricité pour le groupe, en inaugurant les lieux vendredi sous un soleil de circonstance.Mais la France n'est à ce jour pas le pays le plus accueillant pour les renouvelables. A 13 GW de capacité, elle devrait rater son objectif pour 2023 (20 GW), et ce alors que le président Emmanuel Macron veut désormais pousser à 100 GW en 2050.Pour Stéphane Michel, en France, "le grand sujet c'est l'accès au foncier". Pour trouver des zones d'implantation, le groupe a signé une convention avec la fédération agricole FNSEA, et mène des projets pilotes dans l'agrivoltaïsme permettant de mêler productions agricole et d'énergie."Être informés"A Gien, c'est le propriétaire du terrain qui est venu voir l'énergéticien.Michel Beaumont ne savait que faire de cet espace agricole, selon lui peu fertile, dans lequel il avait investi pour tenter d'implanter un parc animalier.Le photovoltaïque, "c'est le plus beau projet qu'on pouvait faire, car on en a besoin," dit cet entrepreneur de travaux publics, qui a signé un bail de location de 20 ans, pour un montant non précisé.Le projet n'a pas fait l'objet de recours. Mais le processus a duré huit ans, entre instruction, études environnementales, fouilles archéologiques qui ont in fine réduit la surface, aménagement de mares et de haies...Pour impliquer les riverains, une part du projet (38 millions d'euros d'investissement au total), a aussi fait l'objet d'un financement participatif de 2,2 millions d'euros, souscrit par 200 habitants.Le maire (DVD) de Gien, Francis Cammal, se félicite d'un projet alliant "nature et technologie": "la triste actualité (en Ukraine) rend plus cruciale une nécessité évidente. Il faut accroître la part des énergies renouvelables et réussir ensemble la transition énergétique du pays".Il salue aussi les retombées fiscales -- plusieurs dizaines de milliers d'euros, dit-il à l'AFP -- et le "souci de concertation". "Il faut être informés, car nous nous interrogeons, par exemple, sur la durabilité des panneaux."En France, TotalEnergies affiche une certaine modestie dans ses ambitions solaires ou éoliennes."A Gien, on a trouvé un équilibre entre coût et acceptabilité. On n'est pas forcement convaincu que de plus grandes centrales puissent faire sens, si un projet doit prendre 15 ans et n'est pas garanti d'aboutir. Il n'y a pas de course à la taille pour la taille".La situation est différente aux Etats-Unis, en Inde, au Chili, en Espagne, ou au Qatar où "on met en production 800 MW au milieu du désert, et ce n'est pas un problème".Selon lui, la multinationale consacre aujourd'hui 25% de ses investissements annuels aux renouvelables et à l'électricité, en croissance organique ou en acquérant des entreprises.Le groupe commence aussi à internaliser certaines fonctions, de recherche-développement, calcul et modélisation, etc., dit encore le responsable du groupe.TotalEnergies réalise à ce jour environ 5% de ses ventes dans les renouvelables et l'électricité (y compris d'origine gazière), le reste provenant de ses activités traditionnelles.
Il y a 2 ans et 337 jours

Familles rurales demande "un plan d'urgence" face à de nouvelles dépenses en énergie

La présidente de l'association, Guylaine Brohan, réclame au gouvernement d'"organiser des assises de l'énergie", dans un courrier daté du 7 juin."Dès cet hiver des millions de français se trouveront face à des nouvelles dépenses que la plupart d'entre eux ne sera pas en mesure d'assumer", écrit Familles rurales dans une étude accompagnant la lettre, publiée vendredi.Sont citées plusieurs dispositions réglementaires comme la fin des nouvelles chaudières au fioul au 1er juillet, puis des mesures sur le chauffage au bois, ainsi que l'interdiction de la mise en location des pires passoires thermiques l'an prochain.Les mesures "impacteront potentiellement 2/3 des ménages français, qui n'auront pas pour la plupart les moyens de les assumer", selon Famille rurales."Le milieu rural, du fait d'un parc de logements plus anciens, moins bien isolés et utilisant des énergies de chauffage plus polluantes et vouées à disparaître est particulièrement touché et concerné par la transition énergétique engagée", note l'association familiale.Elle s'inquiète du coût pour les ménages de l'installation d'un nouveau système de chauffe (jusqu'à plus de 25.000 euros) ou de la rénovation d'une passoire énergétique (de 15.000 à 60.000 euros).Il existe pourtant des aides mais elles sont jugées peu lisibles et incomplètes, laissant un reste à charge "souvent dissuasif".L'association formule ainsi une série de mesures pour mieux accompagner les familles: imposer aux professionnels de la rénovation une obligation de résultat, réduire la TVA à 5,5% pour l'ensemble des énergies de chauffage. Elle défend la rénovation zéro reste à charge pour les propriétaires de résidences principales disposant de ressources modestes et une contribution promotionnelle pour les autres.L'inflation, alimentée par la hausse des prix de l'énergie et de certains produits alimentaires, fait naître actuellement des inquiétudes sur le pouvoir d'achat.A l'approche du premier tour des législatives dimanche, le gouvernement met en avant des mesures déjà mises en oeuvre ou promises (chèque alimentaire, bouclier tarifaire, remise carburant...) mais les oppositions estiment qu'elles ne sont pas suffisantes.
Il y a 2 ans et 337 jours

Famille rurales demande "un plan d'urgence" face à de nouvelles dépenses en énergie

La présidente de l'association, Guylaine Brohan, réclame au gouvernement d'"organiser des assises de l'énergie", dans un courrier daté du 7 juin."Dès cet hiver des millions de français se trouveront face à des nouvelles dépenses que la plupart d'entre eux ne sera pas en mesure d'assumer", écrit Familles rurales dans une étude accompagnant la lettre, publiée vendredi.Sont citées plusieurs dispositions réglementaires comme la fin des nouvelles chaudières au fioul au 1er juillet, puis des mesures sur le chauffage au bois, ainsi que l'interdiction de la mise en location des pires passoires thermiques l'an prochain.Les mesures "impacteront potentiellement 2/3 des ménages français, qui n'auront pas pour la plupart les moyens de les assumer", selon Famille rurales."Le milieu rural, du fait d'un parc de logements plus anciens, moins bien isolés et utilisant des énergies de chauffage plus polluantes et vouées à disparaître est particulièrement touché et concerné par la transition énergétique engagée", note l'association familiale.Elle s'inquiète du coût pour les ménages de l'installation d'un nouveau système de chauffe (jusqu'à plus de 25.000 euros) ou de la rénovation d'une passoire énergétique (de 15.000 à 60.000 euros).Il existe pourtant des aides mais elles sont jugées peu lisibles et incomplètes, laissant un reste à charge "souvent dissuasif".L'association formule ainsi une série de mesures pour mieux accompagner les familles: imposer aux professionnels de la rénovation une obligation de résultat, réduire la TVA à 5,5% pour l'ensemble des énergies de chauffage. Elle défend la rénovation zéro reste à charge pour les propriétaires de résidences principales disposant de ressources modestes et une contribution promotionnelle pour les autres.L'inflation, alimentée par la hausse des prix de l'énergie et de certains produits alimentaires, fait naître actuellement des inquiétudes sur le pouvoir d'achat.A l'approche du premier tour des législatives dimanche, le gouvernement met en avant des mesures déjà mises en oeuvre ou promises (chèque alimentaire, bouclier tarifaire, remise carburant...) mais les oppositions estiment qu'elles ne sont pas suffisantes.
Il y a 2 ans et 337 jours

Nouveau moteur tubulaire autonome à batterie rechargeable Nice Era Inn Edge S Li-ion pour stores intérieurs

Nice Era Inn Edge S Li-ionEra Inn Edge S Li-ion est un moteur tubulaire autonome avec fin de course électronique, conçu pour l’automatisation des stores intérieurs. Ce moteur dépourvu de tout câblage, intègre une batterie rechargeable de type lithium-ion lui faisant bénéficier d’une autonomie allant jusqu’à 1 an (1 cycle par jour). Une LED indique l’état de la batterie et si nécessaire, la recharge s’effectue en moins d’1 heure, grâce à un chargeur ou une batterie externe via un cordon USB C. Grâce à cette technologie, l’installation est facilitée puisqu’aucun raccordement électrique n’est nécessaire.En cas d’installations multiples, un interrupteur On/Off simplifie la programmation. De plus, les stores resteront toujours parfaitement alignés grâce à la vitesse constante de rotation du moteur. Pour davantage de sécurité, il est pourvu d’une détection d’obstacle avec arrêt en montée et en descente.Équipé de la fonction Soft Start & Soft Stop, Era Inn Edge S Li-ion permet de préserver les stores grâce à un démarrage et un arrêt progressif en douceur et assure des manoeuvres très silencieuses (< 35 dB) grâce à sa vitesse réglable.La fonction Go To Position, activable depuis les émetteurs Nice à curseur, permet, par un simple geste, de positionner le store au niveau d’arrêt souhaité, de 0 à 100% de la course.Enfin, son protocole radio permet au moteur Era Inn Edge S Li-ion une compatibilité directe avec la box domotique Nice Yubii Home pour s’intégrer simplement à l’écosystème d’habitat intelligent Yubii.
Il y a 2 ans et 337 jours

Lidl ouvre la première plateforme logistique d’Europe ayant recours à l’hydrogène vert, grâce à ses partenaires Lhyfe et Plug Power

Lidl marque une nouvelle étape dans sa démarche de développement durableDepuis plus de 10 ans, Lidl investit pour moderniser ses infrastructures et accroître leurs performances environnementales. En 2021, l’enseigne choisit l’hydrogène vert pour assurer l’approvisionnement de ses engins de manutention et de levage sur la plateforme de Carquefou.Située au Nord de Nantes, Carquefou devient la première plate-forme logistique d’Europe à opter pour l’hydrogène vert pour faire fonctionner ses engins de manutention. Depuis le mois de janvier 2022 ce sont 98 engins de manutention (80% de la flotte logistique) qui sont alimentés par de l’hydrogène vert. Lidl s’approvisionne en hydrogène vert auprès de Lhyfe, pionnier dans la production d’hydrogène issu de sources d’énergies renouvelables et locales, puisque l’usine de Lhyfe est située à quelques dizaines de kilomètres de Carquefou. Produit à partir d’eau de mer et d’électricité renouvelable, la disponibilité de cet hydrogène vert était la condition pour réaliser ce projet, évitant ainsi le recours à une énergie fossile ou électrique pour alimenter les chariots. Lidl dispose ainsi d’une solution énergétique locale qui combine les avantages écologiques et la performance logistique.L'hydrogène pour optimiser la logistiqueLe plein pour un engin à hydrogène ne dure que de 2 à 3 minutes contre plusieurs heures pour la recharge d’une batterie plomb-acide. Une haute disponibilité des engins à hydrogène (97% du temps contre environ 50% avec la technologie plomb-acide) qui offre la possibilité à la plateforme d’optimiser le stationnement des engins en local de charge.3 bornes de recharge d’hydrogène suffisent à alimenter l’ensemble des engins de manutention du site. Il n’y a donc plus besoin d’espace dédié pour la recharge.La performance et l’autonomie des engins de manutention est constante tout au long de la vie de la pile hydrogène. La productivité des opérations logistiques n’est pas corrélée au vieillissement de la pile comme cela pouvait être le cas avec une batterie plomb-acide.Un hydrogène vert pour l'environnementL’hydrogène vert permet de décarboner significativement l’activité : il est produit à partir d’énergies renouvelables et ne rejette ni CO2, ni particules, que ce soit au moment de sa fabrication ou de son utilisation.La durée de vie des piles à combustible (10 ans) est supérieure à celle des engins à batteries plomb-acide (3 à 5 ans) ce qui induit une réduction de la fréquence de renouvellement des piles par rapport à une utilisation de batterie.Un projet ambitieux mené grâce à l'accompagnement de partenaires experts Pour accompagner Lidl dans la réalisation de ce projet, les entreprises Lhyfe, Plug Power, HRS et Jungheinrich ont étroitement collaboré afin d’adapter une solution sur mesure aux besoins de la plateforme de Carquefou (montage du dossier ICPE, design et implantation des équipements intérieurs et extérieurs, adaptation des engins aux piles à hydrogène, prévisions de la consommation en hydrogène).Plug Power est un pionnier de la pile à hydrogène pour le fonctionnement d’engins de manutention. Concrètement, Plug Power fournit, en collaboration avec HRS et Jungheinrich, les équipements nécessaires à la mise en place de la solution hydrogène. Plug Power réalisera également la maintenance de l’ensemble des équipements sur le site. Lhyfe est un pionnier mondial et pure player de l’hydrogène vert. En tant que producteur d’hydrogène vert, Lhyfe livre un hydrogène renouvelable et local produit à 75 km de la plateforme de Lidl. Pour cela, Lhyfe utilise du vent et de l’eau : un champ éolien voisin fournit l’électricité, tandis que l’eau de mer est pompée en très petites quantités, puis désalinisée et purifiée. L’électrolyseur sépare alors les éléments qui constituent l’eau (l’hydrogène et l’oxygène) pour produire l’hydrogène vert. Lhyfe sera garant de l’approvisionnement nécessaire au fonctionnement des engins de manutention, ce qui représente 75 kg/jour d’hydrogène vert au plus fort de l’activité de la plateforme. Ce volume d’achat important - 300 kg/jour à fin 2021 à 1 tonne/jour d'ici 2023 sont produits dans l’usine - permet à Lidl de contribuer au développement la première entreprise française productrice d’hydrogène vert. 2022 n'est que le point de départ de l'hydrogène vert chez Lidl En parallèle, Lidl étudie déjà la possibilité de développer l’hydrogène vert en tant que solution pour optimiser sa logistique et réduire ses émissions de gaz à effet de serre. A moyen terme, Lidl envisage de déployer des engins à l’hydrogène vert sur d’autres plateformes logistiques ou encore de l’utiliser pour alimenter une partie de sa flotte de camions de livraison.Pour Gregory Podda, Responsable logistique, Lidl France : « Lidl est fière d’ouvrir à Carquefou la première plateforme logistique d’Europe fonctionnant à l’hydrogène vert grâce à ses partenaires Plug Power, qui a adapté les engins de manutentions, et Lhyfe dont l’usine de production d’hydrogène vert se trouve à 75km de notre site. Avec 98 engins de manutention opérationnel et un camion de livraison à venir en 2022, Lidl croit en l’avenir de l’hydrogène vert pour optimiser sa logistique et baisser ses émissions de CO2 conformément à ses engagements. »Pour Julien Saleix, Responsable des ventes régionales, Plug Power : « La technologie hydrogène pour chariots de manutention est mature, déployée sur 165 sites et 50 000 engins à travers le monde, choisie pour les gains de productivité qu’elle procure. Pour la première fois en Europe, l’hydrogène utilisé ici est un hydrogène vert, renouvelable : Lidl fait émerger un modèle énergétique plus durable. Ce site de Carquefou associe enjeux économiques et objectifs environnementaux ambitieux. »Pour Matthieu Guesné, Président Fondateur, Lhyfe : « Nous sommes ravis de ce partenariat qui illustre parfaitement l’intérêt multiple – à la fois engagé et pragmatique – des entreprises à passer à l’hydrogène renouvelable. Après le secteur de la mobilité, les acteurs publics, Lidl ouvre la voie de l’hydrogène renouvelable au monde de la logistique, du transport et des acteurs privés. C’est un tournant très prometteur pour la transition énergétique. »
Il y a 2 ans et 337 jours

Ardian entre au capital du courtier en assurances Odealim

Cet investissement à parts égales entre les deux principaux actionnaires "permettra à l'entreprise de passer à la prochaine phase de son développement en créant un leader intégré sur le segment de l'immobilier", précise Ardian dans un communiqué.Odealim, ex-AssurCopro, réalise plus de 160 millions d'euros de chiffre d'affaires, toujours selon son nouvel actionnaire.Le montant investi n'a pas été communiqué mais il se situe dans "la fourchette basse" de la politique d'investissement de l'équipe Ardian Buyout, aux tickets compris entre 180 millions et 700 millions d'euros.TA Associates est actionnaire d'Odealim depuis 2018 et le rachat des parts d'Eurazeo PME. L'équipe de management et le fonds français Raise sont également présents au capital.Ardian possède par ailleurs une part minoritaire dans Diot-Siaci, un géant du courtage né de la fusion en fin d'année dernière de Siaci Saint Honoré et Diot.La société de gestion française se présente comme l'un des leaders mondiaux de l'investissement privé avec 130 milliards de dollars gérés ou conseillés en Europe, en Amérique et en Asie.
Il y a 2 ans et 337 jours

Les machines JCB défilent lors de la parade du Jubilé de platine de la Reine à Londres

Les cinq chargeuses-pelleteuses JCB ont défilé sur le Mall en direction de Buckingham Palace devant les membres de la famille royale et des dizaines de milliers de spectateurs enthousiastes qui longeaient le parcours.L'équipe d'opérateurs conduisant les machines JCB a fait part de sa fierté et de son émotion d'être impliquée dans l'hommage rendu à la Reine, au volant de machines fabriquées lors des jubilés de la Reine en 1977, 2002, 2012 et 2022, et d'une machine fabriquée lors de son couronnement en 1953.Julian Carder, 46 ans, Responsable du Marketing Produit des Chargeuses-Pelleteuses JCB, originaire d'Uttoxeter, conduisait une pelleteuse JCB de 1977, année du jubilé d'argent de la Reine, une machine qu'il a restaurée pour lui redonner sa gloire en 2012. Il a déclaré : "Il est difficile de trouver les mots pour décrire l'événement extraordinaire que nous avons vécu. L'accueil réservé aux machines JCB par la foule était tout simplement incroyable. Ils nous saluaient et nous encourageaient alors que nous conduisions les machines le long du Mall. C'était une expérience très émouvante. Nous sommes tous très fiers d'avoir participé à cet hommage fantastique rendu à la Reine".L'opératrice du site d'essai JCB, Georgina Williams, 30 ans, de Derby, a remis au goût du jour le défilé des chargeuses-pelleteuses JCB en conduisant un modèle 2022 alimenté à l'hydrogène. La machine est actuellement développée par JCB alors qu'elle explore le potentiel de l'hydrogène en tant qu'alternative ZERO EMISSION aux combustibles fossiles. Georgina a déclaré : "Le moment le plus intense est survenu lorsque nous avons traversé Admiralty Arch et que nous avons admiré la scène devant nous - les drapeaux dans The Mall et les dizaines de milliers de personnes qui saluaient et acclamaient. C'était tout simplement incroyable, une expérience unique dans une vie".En tête de la parade se trouvait l'une des premières chargeuses-pelleteuses jamais construites par JCB en 1953 - l'année du couronnement de Sa Majesté - conduite par Andy McLeod, d'ABM Plant Hire, de Derby. Le démonstrateur JCB Dan Potter, de Rocester, conduisait une autre pelleteuse JCB 3CX emblématique de 2012 - l'année du jubilé de diamant de la reine.À la fin du spectacle, l'équipe a été conduite devant les portes de Buckingham Palace avec tous les autres participants pour assister au point culminant de l'événement - une apparition au balcon de Sa Majesté la Reine et des membres de la famille royale.Le démonstrateur JCB et père de deux enfants, Matt Lucas, 50 ans, de Werrington, Stoke-on-Trent, conduisait une chargeuse-pelleteuse JCB de 2002, fabriquée l'année où la reine a célébré son jubilé d'or. Il a déclaré : "Le moment où la Reine est sortie sur le balcon était très émouvant. Le rugissement de la foule et le chant de l'hymne national devant Buckingham Palace à ce moment-là est quelque chose que je n'oublierai jamais."Le spectacle de dimanche a été le point culminant des célébrations marquant les 70 ans de règne de la Reine. Plus de 10 000 personnes y ont participé et ont raconté l'histoire des sept décennies de règne du monarque à travers la musique, la danse et la mode.
Il y a 2 ans et 338 jours

Le patronat britannique appelle à rénover plutôt qu'à subventionner pour faire des économies d'énergie

Le Royaume-Uni dans sa nouvelle stratégie énergétique a mis l'accent sur un regain de production tous azimuts, des renouvelables au nucléaire en passant par plus de forage de gaz et pétrole espéré en mer du Nord.Mais ce que Downing Street "n'a pas fait pendant cette crise est de parler de la demande" insiste M. Danker, d'après le texte de son discours."Le gâchis d'énergie c'est comme le gâchis de nourriture. Ça n'a pas de justification. Ce n'est bien pour personne. Et il y a beaucoup de manières d'aider les gens à faire baisser leurs factures", affirme M. Danker.Selon lui, le gouvernement a besoin d'investir environ 5,2 milliards de livres chaque année jusqu'en 2035 pour isoler correctement les logements, qui ont une déperdition d'énergie plus rapide que tout autre pays d'Europe."Ça semble cher", fait-il valoir, "mais les factures d'énergie élevées et l'inflation qui en résultent viennent de coûter au Chancelier" de l'Echiquier Rishi Sunak "22 milliards de livres" en subventions énergétiques aux plus démunis, a-t-il argumenté."Et nous ne sommes pas encore en octobre", quand le froid va doper la demande de chauffage et quand les plafonds de tarifs d'énergie devraient encore être relevés, a-t-il ajouté.L'association écologiste Insulate Britain, qui a mené des campagnes et opérations très médiatisées au Royaume-Uni pour inciter à l'isolation des bâtiments afin de lutter contre le réchauffement climatique, affirme que le pays a environ 29 millions de logements et que ces bâtiments sont "les plus vieux et ceux qui ont la pire efficacité énergétique en Europe".Elle ajoute sur son site internet que "près de 15% du total des émissions de gaz à effet de serre au Royaume-Uni viennent du chauffage des bâtiments".Le Royaume-Uni fait par ailleurs face à une crise du coût de la vie alimentée notamment par une flambée des factures énergétiques.
Il y a 2 ans et 340 jours

Une plainte pénale au PNF vise le parc éolien en mer du Calvados

Dans un communiqué, Mes William Bourdon et Vincent Brengarth ont annoncé avoir saisi le 29 avril le PNF d'une "plainte contre X des chefs d'atteinte à la liberté d'accès et à l'égalité des candidats dans les marchés publics - aussi appelé délit de favoritisme, de détournement de fonds publics par négligence, et de recel de ces infractions".Elle a été déposée au nom du Comité départemental des pêches maritimes et des élevages marins (CDPMEM) du Calvados.Vendredi, le PNF a confirmé avoir reçu cette plainte, "en cours d'analyse interne".En 2012, Eolien Maritime France (EMF) s'est vu attribuer le marché du parc éolien en mer du Calvados, au large de Courseulles-sur-Mer après appel d'offres.L'actionariat d'EMF était alors détenu par EDF Renouvelables et le danois Dong Energy, remplacé en 2016 par le canadien Enbridge qui, selon les plaignants, "ne disposait à cette date d'aucune expertise industrielle dans la construction ou l'exploitation de parc éolien en mer".Le CDPMEM estime que ce "changement d'intervenant aurait dû déclencher l'émission d'un nouvel appel d'offres, en ce qu'il était susceptible de dégrader les capacités techniques mises en oeuvre sur le projet de construction du parc éolien offshore".Les plaignants estiment également que "l'absence de remise en concurrence a empêché tout réajustement des subventions accordées", qui aurait dû être selon le comité revues à la baisse, au bénéfice du contribuable.La construction du parc est lancée depuis février 2021.Composé de 64 éoliennes situées à plus de 10 kilomètres des côtes normandes, il doit être mis en service à l'horizon 2024 et devrait produire l'équivalent de la consommation annuelle en électricité de plus de 90% de la population du Calvados, selon les porteurs du projet.La France a pris du retard dans le domaine, mais de l'électricité provenant d'éoliennes en mer, au large de Saint-Nazaire, a été produite pour la première fois en France cette semaine, ont annoncé vendredi l'opérateur et le gestionnaire du réseau.En 2018, le Conseil d'Etat avait débouté les opposants au projet du Calvados, à savoir cinq associations militant pour la protection de l'environnement ou pour l'inscription des plages du Débarquement au Patrimoine mondial de l'Unesco.
Il y a 2 ans et 340 jours

L'apprentissage booste l'emploi mais explique peu la baisse du chômage

En publiant jeudi ses chiffres définitifs de l'emploi salarié au premier trimestre 2022 (+0,3%) l'Insee a lâché une petite bombe en annonçant avoir revu fortement à la hausse (+240.000) les créations d'emplois nettes, déjà élevées, de ces deux dernières années.En conséquence selon l'Insee, au premier trimestre 2022, l'emploi salarié (public et privé) dépassait de 2,9% (soit +750.500 emplois) son niveau d'un an auparavant."Près d'un cinquième de cette hausse sur un an s'explique par le dynamisme des contrats en alternance, notamment en apprentissage", souligne l'Insee.En cause, un changement méthodologique qui conduit l'Insee à intégrer les alternants (bénéficiaires d'un contrat d'apprentissage ou de professionnalisation) dans ses évolutions conjoncturelles de l'emploi, ce que l'Institut ne faisait pas jusque présent.Or, les alternants, qui sont des salariés, "relèvent sans ambiguïté de l'emploi, selon les définitions du Bureau international du travail (BIT)", souligne l'Insee.Quasi-doublement"L'apprentissage ayant fortement augmenté en 2020 et surtout en 2021", cette révision conduit à comptabiliser 240.000 créations d'emplois supplémentaires entre fin 2019 et fin 2021", annonce l'Institut.Selon la Direction des études statistiques du ministère du Travail (Dares), 732.000 contrats ont été signés en 2021 contre 369.000 en 2019.Ce quasi-doublement s'explique à la fois par la réforme de 2018, qui a libéralisé l'apprentissage en termes de conditions d'entrée et d'offre de formation, et par les aides décidées pendant la crise --5.000 euros pour l'embauche d'un mineur, 8.000 pour un majeur-- et prolongées jusque la fin de l'année.Si le contrat de professionnalisation a lui diminué sur la même période, de 218.700 à 120.600, la hausse totale des contrats d'alternance reste spectaculaire.Cela signifie-t-il pour autant que la baisse du chômage, et notamment des 15-24 ans (en diminution de 4,5 points sur un an), est due à la hausse du nombre d'apprentis ?C'est la thèse défendue par le leader LFI Jean-Luc Mélenchon qui considérait mardi sur France Inter que "le chômage est masqué par le recours à l'apprentissage" et que les apprentis "ne sont pas des embauchés".Mais différentes publications de l'Insee démente cette thèse.Au premier trimestre, le taux de chômage s'élève à 7,3% de la population active (-0,8 point sur un an), son plus bas niveau depuis 2008. Il ne baisse pas seulement chez les jeunes mais aussi chez les 25-49 ans (-0,7 sur un an) et reste stable chez les seniors (plus de 50 ans)."Mélenchon se prend pour l'Insee""Monsieur Mélenchon se prend pour l'Insee (...), sauf qu'il dit des choses fausses puisque le chômage baisse", a ironisé jeudi matin le ministre du Travail Olivier Dussopt sur LCI. Pour lui, c'est aussi "un mépris abyssal" de "dire à des gens qui sont en apprentissage qu'ils n'occupent pas un vrai emploi".Dans sa dernière note de conjoncture, l'Insee reconnait que "la forte hausse du nombre de contrats en alternance soutient nettement la progression du taux d'activité et du taux d'emploi des jeunes".Fin 2021, le taux d'emploi se situait ainsi "5,3 points au-dessus de son niveau de fin 2015 dont 2,9 points liés au développement de l'alternance".Mais cela signifie aussi que près de la moitié de la hausse de ce taux d'emploi est liée à d'autres contrats que l'alternance (CDI, CDD...).L'impact sur la baisse du chômage est lui plus limité car les entrées en contrat d'apprentissage ne sont pas dans leur majorité le fait de demandeurs d'emploi mais d'étudiants. "En 2020, 53,9% des entrants en apprentissage étaient en études avant le début du contrat et seulement 28,1% étaient déjà en apprentissage ou demandeurs d'emploi", selon l'Insee.Selon les derniers chiffres publiés par la Dares, en juillet 2021, un an après leur sortie d'études, 69% des apprentis et 49% des lycéens professionnels de niveau CAP à BTS étaient en emploi salarié dans le privé.
Il y a 2 ans et 340 jours

Le parquet fait appel des deux relaxes dans le procès du balcon effondré à Angers

Les trois autres prévenus avaient été condamnés le 31 mai par le tribunal correctionnel d'Angers à des peines allant de 18 mois à trois ans de prison avec sursis pour homicides et blessures involontaires."Ce dossier sera donc partiellement réexaminé par la chambre des appels correctionnels de la cour d'appel d'Angers, sur le cas de ces deux prévenus, au cours de l'année 2023", écrit le procureur de la République d'Angers Éric Bouillard.En mars, le procureur avait requis la peine la plus lourde, quatre ans de prison dont deux ferme, à l'encontre de l'architecte Frédéric Rolland, 66 ans, en pointant "le bazar" qui régnait dans son cabinet, ce qui engendrait, selon lui, un "laxisme général" sur le chantier.Mais lors de la lecture du jugement, la présidente du tribunal avait estimé que "les manquements aux obligations professionnelles de l'architecte" étaient "sans lien de causalité certain avec l'effondrement du balcon".Le tribunal avait en revanche reconnu la responsabilité civile de l'architecte, qui devra indemniser les victimes au même titre que les trois condamnés sur le volet pénal."Le tribunal a estimé que toutes les fautes sans lien de causalité certain, de même que les fautes ne revêtant pas le caractère d'une faute qualifiée, ne devaient pas être retenues pour asseoir la responsabilité pénale", avait précisé la juridiction dans un communiqué.Le conducteur des travaux, Éric Morand, 53 ans, avait lui aussi été relaxé, alors que le parquet avait requis trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, à son encontre. Les fautes qui lui sont reprochées "sont sans lien avec l'effondrement du balcon", avait estimé le tribunal.Le soir du drame, ils étaient 18 étudiants, âgés d'une vingtaine d'années, à discuter sur un balcon de la résidence "Le Surcouf", dans le centre d'Angers, lorsque celui-ci avait soudain basculé dans le vide.Dans les décombres, les pompiers avaient découvert les corps de Lou, 18 ans, Antoine, 21 ans, Benjamin, 23 ans, et Baptiste, 25 ans. Quatorze autres victimes avaient été hospitalisées.
Il y a 2 ans et 340 jours

Action Logement creuse ses pertes en 2021

L'ex 1% Logement, piloté par patronat et syndicats et financé par un prélèvement sur les entreprises (PEEC), a augmenté son activité tous azimuts: production et rénovation de logements, aides à la mobilité professionnelle, garantie locative Visale...Au total, il a investi quelque 12,5 milliards d'euros."Une institution comme Action Logement n'est pas là pour faire du résultat, elle est là pour déployer son utilité sociale sur l'ensemble des territoires", a justifié le président du groupe, Bruno Arcadipane.Depuis 2019, le groupe, assis sur plusieurs milliards d'euros de trésorerie, s'est engagé, sous la pression de l'Etat, dans un plan d'investissement volontaire (PIV) colossal.L'année dernière, il a obtenu plus de 48.000 autorisations de construire des logements sociaux et intermédiaires, un record, et plus du tiers du total national.Ses dirigeants souhaitent encore accélérer le rythme de construction en 2022, malgré les difficultés économiques: inflation, pénurie de matériaux, effets de la guerre en Ukraine, etc."On est le premier bailleur de France et il est impossible pour nous de ne pas avoir des ambitions extrêmement fortes", a déclaré Bruno Arcadipane.Le nombre de bénéficiaires de la garantie Visale, destinée aux moins de 30 ans et élargie à tous les salariés gagnant moins de 1.500 euros net par mois, s'est élevé à 230.000, avec un objectif de 330.000 pour 2022 et de 500.000 à terme.En 2022, dernière année de son plan d'investissement, le groupe devrait rester dans le rouge, pour revenir à l'équilibre en 2023."Les grands enjeux pour l'avenir, pour nous, après la période de mobilisation très forte de réserves du PIV qui continue en 2022, ça va être de retrouver à partir de 2023 un équilibre entre nos ressources et nos dépenses", a affirmé la directrice générale Nadia Bouyer.Objet récurrent de guéguerres avec l'Etat au sujet de son financement, Action Logement s'est vu prélever en 2021 un milliard d'euros au bénéfice du Fonds national d'aide au logement, en plus de ses participations au renouvellement urbain ou au programme Action Coeur de ville.Les recettes ont baissé de 300 millions d'euros, l'Etat ayant renoncé à verser une compensation à l'exonération de la PEEC pour les entreprises de 20 à 50 salariés.
Il y a 2 ans et 340 jours

Les plus gros consommateurs d'énergie très peu incités à l'efficacité énergétique

Le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), principale aide financière des travaux d'économies d'énergie tant pour les particuliers que les professionnels, doit permettre à la France d'atteindre près de la moitié de ses objectifs européens. Mais il est largement sous-exploité par ces secteurs.Dès lors, l'augmentation significative du volume d'obligation des CEE, tant en CEE classiques qu'en CEE précarité, semble indispensable pour inciter les secteurs consommateurs d'énergie et émetteurs de CO2 à lancer des travaux d'économies d'énergie, atteindre les objectifs nationaux et européens et consolider les filières professionnelles dont la France a besoin. Le coût de cette mesure sur les prix de l'énergie serait limité. Calculs et éclairage du groupe Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie et pionnier du dispositif des CEE depuis 2008.« Il est évident que la non rehausse du marché des CEE, ce dispositif d'aide privée qui pèse plus de 5 milliards d'euros annuels, en baisse de 25 % sur 12 mois, a aujourd'hui des répercussions sociales, économiques et environnementales majeures. Sa résolution doit être un des dossiers prioritaires de la Première ministre chargée de la planification écologique. L'atteinte de nos objectifs nationaux et européens, avec près de 40 % d'économies d'énergie à réaliser d'ici 2030, en dépend ! », soutient Pierre Maillard, Président Directeur Général de Hellio.Le transport, l'industrie, le tertiaire et l'agriculture plus gros consommateurs d'énergie devant le secteur résidentiel Selon le dernier bilan énergétique de la France en 2021 publié en avril 2022, la consommation d'énergie primaire de la France en 2021 est en hausse de 7,7 % (2 769 TWh).De son côté, la consommation finale d'énergie s'établit à 1 778 TWh en 2021, dont 1 627 TWh à usage énergétique. Cette dernière a augmenté de 9,1 % et revient à son niveau de 2019.Dans le détail, la consommation d'énergie du transport s'élève approximativement à 511 TWh, soit près de 32 % du total. En parallèle, celle de l'industrie s'élève à 312 TWh, soit près de 20 %. À cela s'ajoute la consommation des bâtiments tertiaires estimée à 275 TWh, soit 17 %, et celle de l'agriculture et de la pêche autour de 50 TWh, soit 3 %.En somme, les secteurs industriels et commerciaux représentent près de 72 % de la consommation totale ! Parallèlement, les émissions de CO2 liées à l'énergie rebondissent de 8,5 % sans retrouver leur niveau de 2019, les secteurs énoncés précédemment étant responsables de près de 90 % du total.Une sous-exploitation des CEE par ces secteurs aggravée par un marché en crise Paradoxalement pour ces secteurs industriels et commerciaux, le dispositif des CEE, instrument principal de la politique énergétique en matière d'incitation aux travaux d'efficacité énergétique et de réduction des consommations d'énergie, ne représente en moyenne que 33 % des CEE délivrés depuis le 1er janvier 2022, avec le même ordre de grandeur sur les quatre dernières années. Le secteur qui profite des 67% restants est le résidentiel, représentant 28 % de la consommation d'énergie.De plus, l'actualité du marché des CEE n'est pas incitatrice à l'efficacité énergétique : le cours accuse une baisse des incitations financières de l'ordre de 30 % sur ces deux dernières années causée par la surproduction des CEE par rapport à des obligations [2] devenues insuffisamment ambitieuses.En effet, la production de CEE bat tous les records (avec des moyennes de 83 TWhc de délivrances CEE et 72 TWhc de dépôts CEE sur le début d'année 2022) pour une obligation de volume pour la 5ème période critiquée pour être mal calibrée (43 TWhc en comptant la surproduction de la 4ème période estimée à 450 TWhc, 52 TWhc par mois hors surproduction).Cette situation du marché des CEE provoque de lourdes conséquences, tant sur le plan économique, social qu'environnemental : Une baisse des aides et une augmentation des restes à charge financiers pour les travaux d'efficacité énergétique pour les particuliers et les entreprises, dans un contexte inédit d'explosion des prix de l'énergie. Plusieurs sociétés décalent, annulent ou n'envisagent simplement pas de lancer leurs projets d'efficacité énergétique en raison de la faible incitation actuelle des CEE. Une confiance rompue dans le dispositif par les utilisateurs finaux qui se retrouvent avec un reste à charge doublé ou triplé par rapport à il y a quelques mois et ne peuvent plus lancer leurs travaux.Un manque d'ambition qui se traduira par la non atteinte des objectifs français et européens en matière de baisse des consommations énergétiques alors que l'objectif 2020 a été atteint sur le fil grâce, ou à cause, du contexte sanitaire de 2020. À rappeler également que la révision de la directive efficacité énergétique devrait être actée d'ici la fin d'année, avec une augmentation probable de l'objectif 2030 actuel de 32,5% à 36%-39%.Doubler l'obligation du volume des CEE de la 5ème période pour atteindre les objectifsÀ ce titre, étant donné une moyenne mensuelle actuelle de 83 TWhc de délivrance de CEE et 450 TWhc de stocks de CEE, il est projeté une obligation CEE totale pour la 5ème période de 4 500 TWhc, soit un quasi doublement de l'objectif actuel.Avec la probable augmentation de 11 % de l'objectif européen, aujourd'hui à 32,5 % d'économies d'énergie [3] à réaliser d'ici 2030, l'obligation potentielle pourrait même s'élever à plus de 5 000 TWhc si la volonté politique était d'utiliser le dispositif pour atteindre l'objectif européen et national.Plusieurs acteurs de la filière ont émis une recommandation similaire de doublement voire de triplement des aides financières dédiées aux économies d'énergie [4], de même que la Convention Citoyenne pour le Climat [5] a proposé de quadrupler l'objectif (3 à 4 fois), ce qui porterait l'obligation à plus de 6 000 TWhc.Pour rappel, les forfaits des fiches d'opérations standardisées sont révisés régulièrement à la baisse, compte tenu de la réévaluation des références du parc et du marché pour mieux refléter l'économie d'énergie réelle : le montant d'incitations financières versées par opération sera donc limité.Si l'on souhaite atteindre l'objectif des 700 000 travaux de rénovation annoncés par le Président lors de sa campagne de réélection, une rehausse de l'obligation du volume des CEE est indispensable afin d'augmenter considérablement les incitations financières.Cette rehausse nécessaire aura pour première incidence de diminuer fortement les restes à charge et ainsi encourager les consommateurs et les acteurs de la filière à réaliser des travaux d'économies d'énergie.Au-delà du volume d'obligation additionnel conséquent, Hellio insiste sur l'importance d'augmenter à la fois l'obligation classique et l'obligation précarité. En effet, une rehausse de l'obligation précarité permettra de lutter contre la précarité énergétique mais ne stimulera pas les travaux d'efficacité énergétique dans les secteurs cités précédemment, notamment à cause de la fongibilité des CEE précarité (un CEE précarité peut remplir l'obligation classique), et laissera donc de côté les secteurs industriels et commerciaux.[1] https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/bilan-energetique-de-la-france-en-2021-donnees-provisoires-0 [2] emmy.fr ; Prix emmy spot CL Avril 2020 : 8,46 ; Prix emmy sport CL Avril 2022 : 5,93 ; Baisse de 29,9 % [3] https://www.consilium.europa.eu/fr/policies/green-deal/fit-for-55-the-eu-plan-for-a-green-transition/ [4] https://www.fedene.fr/wp-content/uploads/sites/2/2014/09/20171003-PROPOSITIONS-BD.pdf [5] https://propositions.conventioncitoyennepourleclimat.fr/pdf/rf/ccc-rapport-final-seloger.pdf
Il y a 2 ans et 340 jours

Pour ¾ des Français, le coût des travaux est le principal frein à l'amélioration énergétique de leur logement

En attribuant les questions liées au logement au ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires ainsi qu'à celui de la transition énergétique, deux camps se sont formés et s'opposent : certains estiment qu'Emmanuel Macron et son nouveau gouvernement affirment leur souhait d'intégrer pleinement ce sujet aux problématiques environnementales, priorité affichée de ce second quinquennat. D'autres pensent que n'avoir personne dédié exclusivement au logement conduira le logement dans l'oubli.Mais que pensent réellement les Français du logement ? La rénovation énergétique des logements est-elle une priorité selon eux ? Quels sont d'après eux les freins dissuadant le plus les propriétaires d'entreprendre cette démarche ? A contrario, quelles pourraient être selon eux les incitations les plus efficaces pour les faire passer à l'action et, ainsi, réussir à atteindre l'objectif proclamé de 700.000 rénovations de logement par an ?DRIMKI, spécialiste de l'estimation immobilière, et BVA, société d'études et de conseils, ont souhaité donner la parole aux Français et ont ainsi réalisé début juin une étude pour connaître leurs opinions et leurs attentes sur les questions brûlantes d'actualité liées au logement.La rénovation des logements mal isolés est LA priorité pour les FrançaisPour plus d'un Français sur deux (55%), la rénovation des logements mal isolés constitue, et de loin, la principale mesure à mettre en œuvre ces cinq prochaines années dans le domaine du logement. Cet avis est d'ailleurs partagé par l'ensemble des strates de la société. Les personnes âgées de plus de 65 ans sont d'ailleurs 69% à penser que c'est une priorité dans le domaine du logement pour les années à venir.Favoriser l'accès à la propriété notamment pour les jeunes et les primo-accédants (26%), geler les loyers des ménages les plus modestes (23%), et encourager l'accès au logement locatif pour les jeunes (22%) sont aussi des mesures jugées prioritaires, bien que moins liées à l'aspect environnemental, des répondants.Pour ce dernier point, si les jeunes ont, assez logiquement, davantage d'attentes (32%), les habitants d'Ile-de-France, territoire où la situation locative s'avère encore plus difficile, sont également bien plus nombreux que la moyenne nationale à être en attente sur ce sujet (33%).Enfin, environ un Français sur six souhaiterait faire des zones tendues une priorité ; que ce soit par l'encadrement des loyers (17%) ou par la construction de nouveaux logements (14%). 13% mettent, quant à eux, en avant l'importance de développer des logements répondant à des besoins spécifiques. Coût des travaux : principal frein à la rénovation énergétique Bien que les Français reconnaissent largement la nécessité d'une rénovation énergétique des logements, ces derniers pointent néanmoins du doigt le difficile financement d'une telle opération. En effet, le constat est quasiment sans appel : pour près des 3⁄4 d'entre eux, le coût des travaux est l'un des éléments dissuadant le plus les propriétaires d'agir (71%). Cette opinion est encore plus partagée chez les Français âgés de plus de 50 ans (81%).L'ampleur des travaux est considérée comme le second point bloquant (31%). Les répondants ayant un revenu supérieur à 3.000€ par mois sont 37% à avoir cité ce frein. Environ un quart des Français estiment que le manque d'information (sur les diagnostics, les aides…) peut également stopper les propriétaires (23%).La difficulté à trouver des prestataires est, elle, mise en avant par 2 Français sur 10 (19%) : une opinion plus présente chez les résidents d'Ile-de-France (26%), les 50-64 ans (25%) et les femmes (22%).Le manque d'intérêt et le manque de temps apparaissent en revanche comme des freins moins importants: respectivement 14% et 12% des Français pensent qu'il peut s'agir d'éléments dissuadant les propriétaires dans leur démarche de rénovation énergétique. Pour les jeunes de 25/34 ans, c'est notamment l'indifférence des propriétaires (15,3%) qui les empêchent d'améliorer la performance énergétique de leur(s) logement(s).Déduction des impôts et aides de l'Etat inciteraient les Français à entamer des travauxLe coût des travaux étant l'élément le plus bloquant pour l'ensemble des répondants à l'amélioration énergétique des logements, les Français jugent logiquement que ce sont des incitations financières qui pourraient le plus inciter les propriétaires à agir.Pour 44% d'entre eux, l'un des points les plus importants à mettre en place est la possibilité de déduire une partie des frais engagés de ses impôts. Cet élément est d'autant plus cité chez les 65 ans et plus (54%) et les CSP+ (49%). Ensuite, 40% affirment qu'il serait primordial de disposer d'une aide de l'Etat ; élément pour lequel le gouvernement a d'ailleurs déjà œuvré avec la mise à disposition de MaPrimeRénov' pour tous depuis 2021.La proposition de prêts à taux zéro et la possibilité d'obtenir une exonération de la taxe foncière le temps des travaux pourraient également être deux moyens efficaces afin d'encourager les propriétaires à se lancer, pour respectivement 34% et 24% des sondés. “Le secteur du logement est une priorité pour les Français et le gouvernement. La transition écologique est d'ailleurs au cœur de la politique de logement. En effet, depuis plusieurs années, l'État est à la chasse aux passoires thermiques, ces logements énergivores qui dépassent les 20% de gaz à effet de serre. Au-delà des contraintes réglementaires, l'intérêt des Français pour la rénovation énergétique est pourtant bien réel. Mais cet intérêt se heurte à la dure réalité de leur portefeuille. En moyenne, il faut compter entre 15.000 et 40.000 euros pour une rénovation garantissant de réelles économies d'énergie. Pour le propriétaire bailleur, qui doit en assumer le coût initial, la question se pose encore plus drastiquement puisque les futures économies d'énergies profiteront avant tout à son locataire. Aussi, sans garantie de voir le prix de son bien valorisé à la hauteur du montant investi, il rechigne à passer à l'action, d'autant qu'il est difficile d'évaluer de manière précise le coût d'usage d'un logement.” “Pour compenser le coût des rénovations, les aides de l'Etat ne se révèlent pas suffisamment incitatives. Soumise à des conditions de ressources, « Ma Prime Rénov' » ne concerne que les ménages les plus modestes, tandis que les prêts à taux zéro sont conditionnés dans le temps. Ainsi, les dispositifs mis en place ont surtout touché les foyers qui voulaient et pouvaient réaliser des travaux simples et ponctuels, éloignés des objectifs de réelles performances énergétiques fixés par la loi.” ajoute Olivier Colcombet.*Étude réalisée par BVA pour DRIMKI (disponible sur demande), du 31 mai au 2 juin 2022 sur un échantillon de 1002 personnes âgées de 18 ans et plus, représentatif de la population française.
Il y a 2 ans et 340 jours

Plus de 4.200 participants aux « Assises Européennes de la Transition Energétique » réunis sur le thème de la sobriété énergétique

Durant 3 jours, cette 23ème édition a rassemblé plus de 4.200 participants dans le Grand Genève sur le thème crucial de la sobriété énergétique. Retour sur cette édition 2022 qui a fait bouger les lignes de la transition énergétique.La sobriété au cœur des débats pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 Le programme de cette édition menée par plus de 300 intervenants pour 114 ateliers et 17 plénières a permis d’aller plus loin sur les deux facettes de la sobriété : la sobriété à l'échelle individuelle de ses comportements et la sobriété collective dans la manière d'organiser nos sociétés. Les collectivités et leurs partenaires ont réaffirmé leur rôle moteur dans la transition énergétique et écologique de la société. Aux côtés des co-organisateurs et en présence de la Directrice Générale de l’Office des Nations Unis de Genève, la première journée des Assises a mis à l’honneur les contextes internationaux et nationaux où les divers plans de relance doivent tenir compte de l’exigence écologique. A une échelle plus locale, Régions, métropoles et communes rurales venues de divers pays européens ont illustré comment la logique « Moins pour plus ! » se décline dans les territoires du quotidien. Au-delà de la question de l’acceptabilité du changement, celles autour de la quête de sens et de la formation à ces enjeux se sont révélées essentielles. Jean-François Caron, Fondateur de la Fabrique des Transitions, grand témoin de cette édition, l’a rappelé « Nous devons embarquer la société dans un élan de construction positive ». La deuxième journée a ainsi dressé une analyse des changements de comportements individuels et collectifs nécessaires pour réduire les consommations d’énergie. Des aspects de production et de distribution de l’énergie, les énergies renouvelables autour des questions de préservation des espaces et du foncier, mais aussi de production et distribution de l’énergie à l’heure de la nécessaire maîtrise des besoins, ont aussi fait débat. La dernière journée a réuni des territoires et des acteurs particulièrement engagés, à l’instar des territoires identifiés par l’ADEME dans le cadre du programme « Territoire engagé Transition Écologique ». Elle a également permis de présenter différents scénarios de transition énergétique et a donné la parole aux acteurs de la finance durable et du numérique. En clôture du programme des 17 plénières, la Commission Nationale du Débat Public a diffusé en avant-première son nouveau documentaire "Ma parole a du pouvoir" . Chantal Jouanno, Présidente de la Commission Nationale du Débat Public, Antonio Hodgers, Président du Grand Genève, et Arnaud Leroy, Président de l’ADEME, ont questionné le thème ‘Transitions et Démocratie’ pour démontrer l’importance d’impliquer les citoyens dans les grands enjeux de la transition de demain. Le OFF dédié au Grand Public sur le territoire du Grand Genève, qui offre depuis le 10 mai plus de 180 animations sur le territoire, se poursuit jusqu’au dimanche 5 juin 2022. Voir le programme à cette adresse. Bordeaux Métropole aura le plaisir d’accueillir les prochaines Assises Européennes de la Transition Énergétique au Palais des Congrès de Bordeaux les 23, 24 et 25 mai 2023.Le replay des 17 plénières des Assises Européennes de la Transition énergétique 2022 est disponible ici.Retour sur les moments forts de cette 23ème édition des Assises :1/ Le « Carrefour des Métiers de la Transition Énergétique » a reçu 1.000 jeunes de 14 à 17 ans, en quête d’orientation, mais aussi 250 jeunes diplômés, personnes en reconversion professionnelle et demandeurs d’emplois, pour découvrir les nombreuses perspectives de formations et d’emplois offertes par le secteur de la transition énergétique, avec un focus sur 4 thèmes – l’habitat, la mobilité, le numérique, et l’économie circulaire.2/ Lancement du projet GoH, la première filière hydrogène verte 100% suisse avec la présentation du premier camion 40 tonnes à l'hydrogène rejetant uniquement de l'eau.3/ Publication des dernières études de l’ADEME sur le thème « ACCÉLÉRER LE DÉVELOPPEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES »Étude « Les bénéfices liés au développement des énergies renouvelables et de récupération en France » qui évalue les bénéfices économiques et climatiques liés à la diminution des importations de combustibles grâce au développement des EnR.Étude « Coûts des énergies renouvelables et de récupération en France », qui fait le point sur leur coût de production.Étude « Éolien et immobilier », qui objective l’évolution des prix de l’immobilier à proximité des parcs éoliens.4/ Des signatures clés :SYANE (Syndicat des énergies et de l’aménagement numérique de la Haute-Savoie) et Pôle métropolitain du Genevois français : mise en place d’un contrat chaleur renouvelable, aide à la structuration des Centrales Villageoises, accompagnement des collectivités à la gestion de l’éclairage urbain et partage de données cartographies.GRDF et Énergie Partagée : expertises au service de la réussite des projets biogaz pour développer des projets exemplaires comme methamoly, qui unit agriculteurs, collectivités et partenaires industriels.l'Agence du Climat de Strasbourg et l'Agence locale de l’énergie rejoignent le réseau FLAME.Territoire Énergie Loire et Énergies Demain : poursuite du déploiement de l’outil de planification énergétique« PROSPER », aidant les collectivités à prioriser les investissements en faveur de la transition énergétique.Lancement du Label ZEST par la Communauté de communes du Pays Rochois, pour la valorisation en circuitcourt des déchets liquides transformés en BioGNV"Mon Éclairage Public" entre le SYANE et France Nature Environnement5/ Six visites terrains dans le grand Genève, un territoire en action dans la transition énergétique :Des visites thématiques guidées par des initiatives exemplaires et innovantes, ont été organisées à Energie lacustre, réseau d’anergie et récupération chaleur fatale du CERN, méthanisation agricole, écologie industrielle, éco-quartiers, …6/ Et beaucoup d'autres témoignages et retours d'expériences qui ont mis à l'honneur les différents partenaires présents au sein du village de la transition.
Il y a 2 ans et 340 jours

Välinge Flooring présente ses lames XXL brossées en chêne select

Les finitions brossées bénéficient elles aussi de la technologie Woodura®, processus de densification du placage par injection de poudre de bois comme tout autre modèle de la gamme.Leurs particularités :Les nouvelles finitions brossées font appel à un vernis plus transparent et plus souple destiné à mieux épouser chaque aspérité, chaque relief de la lame. Cette nouvelle finition offre un toucher incomparable et un confort optimal même pieds nus. Le choix esthétique de la matière (Select, sans nœuds) très épuré répond à une tendance actuelle et apporte une modernité sans pareille dans l’univers traditionnel du parquet.A destination et usage exclusivement résidentiel, les lames XXL peuvent être utilisées dans toutes les pièces de la maison (hors salle de bain et pièces donnant directement sur l’extérieur). Les différents brevets associés à la fabrication de cette collection tels que 5G® Dry™ qui apporte une résistance à l’eau pendant 24 heures et autorise un accès dans la cuisine (idéal pour faire de beaux grands espaces salon/séjour/cuisine d’un seul tenant), ou encore Woodura® qui densifie la matière, améliorent grandement la résistance aux chocs, réduisent les rayures et suppriment le poinçonnement. Woodura® autorise également la pose sur de très grandes surfaces sans joints de fractionnement, 25 mètres linéaires dans chacune des directions soit 625m2. Idéal pour habiller des appartements contemporains type lofts. La collection XXL Select se décline en 7 finitions dont 2 nouvelles font leur apparition : Chêne Terra Brown, un brun subtil aux légers accents ambrés voire fumés; et Chêne Shadow Brown, un brun plus soutenu, plus couvrant destiné à apporter une touche de classicisme pour cette lame néanmoins résolument moderne.Ces sept finitions sont aussi déclinées dans le choix Nature, c’est-à-dire légèrement noueux. Un choix idéal pour ceux qui, selon leur environnement ou désir, souhaitent apporter une pointe de rusticité ou d’authenticité à leur intérieur.Et enfin, courant du trimestre prochain cette même gamme de finitions sera disponible également en version XL Select.Une optimisation de la matièreA l’heure où la matière se raréfie, où il est de plus en plus difficile d’obtenir de beaux bois pour fabriquer et fournir des parquets aux lames larges sans nœuds sur le marché; la technologie Woodura® apporte cette solution grâce à l’optimisation de la matière (placage tranché 0,6mm) et également la densification de cette dernière.Prix : de 79€ à 99€ TTC le m²Spécificités :La largeur de pose maximale est de 25 mètres linéaires dans chaque direction avant qu’une transition ne soit nécessaire.Infos techniques :Collection XXL : 2378 x 271 x 11,3mm, 7 finitions en choix Select, 7 finitions en choix Nature. Collection XL : 2200 x 206 x 11,3mm, 7 finitions en choix Select – à venir courant 2ème trimestre.Pose :Flottante ou collée en plein selon les besoins. Suivre les règles des DTU parquets en vigueur pour la mise en œuvre des produits Välinge Flooring.Entretien :Quotidien : Privilégier le nettoyage à sec, aspirateur ou balais anti-poussières. Régulier : toujours aspirer au préalable puis utiliser un produit d’entretien courant destiné aux parquets (nettoyant au PH Neutre).BFl-S1, E1REACTION AU FEU Standard EN 13 501Bfl-S1 (difficilement inflammable)Conductivité thermiqueCompatible chauffage au sol basse température 27° en surface maximum en pose flottante.L’ensemble des matières premières utilisées sont certifiées FSC. L’ensemble du cycle de production est basé sur le principe du recyclage de matière : tout peut être broyé à nouveau pour constituer la poudre de bois nécessaire à la technologie Woodura®.
Il y a 2 ans et 340 jours

Avant les JO 2024, l'enfouissement de lignes très haute tension progresse

Le gestionnaire du réseau électrique vient de terminer le creusement d'un tunnel de 2,4 kilomètres de long à Saint-Denis, destiné à enterrer des lignes, une première de ce type en France.Cela permettra à terme de retirer 15 km de lignes électriques aériennes et 27 pylônes sur plusieurs communes, libérant 80 hectares en surface pour plusieurs projets, notamment le futur village des athlètes."Notre objectif, c'est la dépose des pylônes sur le territoire du village olympique avant fin 2023. On est dans la trajectoire et on est serein sur cet objectif", a indiqué sur place Benoît Facq, chef de projet chez RTE."L'étape la plus risquée de ce projet était le percement de cette galerie" et, "avec ce jalon clef qui a été franchi, l'objectif aujourd'hui est en passe d'être atteint", a-t-il expliqué à des journalistes.Les autres pylônes, hors village olympique, seront pour leur part démontés en 2024.La galerie a été creusée par un tunnelier à 50 mètres sous terre, une profondeur inhabituelle en raison de la forte urbanisation du quartier et de la présence de nombreuses infrastructures de transport. Les lignes sont habituellement enterrées juste sous la chaussée.Quatre lignes à 225.000 volts seront ainsi enterrées en profondeur. "Elles alimentent 800.000 foyers du nord-est parisien, la gare du Nord et la ligne 13 du métro", précise Nathalie Lemaitre, déléguée régionale RTE.Le projet coûte 90 millions d'euros, partagés entre les collectivités, RTE et la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo).
Il y a 2 ans et 340 jours

Qualifelec et Qualibat s’engagent pour accompagner les entreprises du bâtiment vers l’électromobilité

Les professionnels qualifiés du génie électrique sont directement concernés par ces évolutions et participent activement, partout sur le territoire national, au déploiement des infrastructures de recharge de véhicules électriques (IRVE).Par leur expertise et leur savoir-faire reconnus, ils assurent un niveau de sécurité optimal pour ces installations et permettent de concilier massification des bornes de recharge et confiance du consommateur final.Dans cette optique, Qualifelec, leader français de la qualification des entreprises du génie électrique, propose depuis novembre 2021, une nouvelle qualification IRVE permettant un positionnement des entreprises sur les trois grands segments du marché de la mobilité électrique : recharge publique de tous véhicules ; recharge partagée ; recharge à domicile.Cette qualification exhaustive permet à toute entreprise de valoriser les savoir-faire spécifiques de ses techniciens électriciens, formés aux installations d’IRVE.Afin de renforcer encore son engagement en faveur de l’électromobilité, Qualifelec a également signé un partenariat avec Qualibat, organisme de référence dans la qualification des entreprises du secteur du BTP.Par le biais d’un accès facilité à la qualification IRVE pour les artisans et entreprises QUALIBAT, ce partenariat permettra de nourrir la confiance des consommateurs dans la qualité et la sécurité des travaux d’installation d’IRVE.Il confirme également l’engagement de Qualifelec et de Qualibat au côté des pouvoirs publics français, dans la mise en œuvre du grand plan de déploiement des IRVE baptisé « objectif 100.000 bornes ».
Il y a 2 ans et 340 jours

A.Doc présentera son nouveau logiciel métier de modélisation 3D à Eurobois

Une solution métier dédiée artisans pour créer rapidement des projets d’agencements de façon intuitiveDéveloppé par A.DOC et venant compléter avantageusement le logiciel de modélisation 3D SketchUp Pro, SketchArtisan est un nouveau logiciel d’applicatif et de conception métier destiné aux artisans professionnels du bâtiment tels que cuisinistes, bainistes, plombiers, menuisiers, décorateurs et agenceurs de tout type dans le cadre de leurs projets clients d’agencements intérieur & extérieur.En effet, conçu spécifiquement afin d’apporter au logiciel SketchUp Pro les outils nécessaires pour modéliser, présenter, quantifier et fabriquer les projets des utilisateurs, SketchArtisan permet en un temps record de réaliser notamment l’agencement d’une cuisine, d’une salle de bain, d’un dressing ou même d’un Van !De la conception jusqu’à la réalisation, SketchArtisan aidera les artisans à toutes les étapes de leur projet et permettra d’augmenter facilement et considérablement la performance de gestion du projet, le quantitatif et le plan de fabrication.Grâce aux nombreuses fonctionnalités et outils intégrés SketchArtisan se veut en effet un nouvel atout important pour les artisans en leur apportant une aide précieuse pour :La Création des projets d’agencements en 3D de façon intuitive à l’aide des générateurs de meubles et de panneaux ainsi que la mise en valeur des projets grâce au générateur de textures et à celles présentes telles que Egger®.La Présentation des projets aux clients à partir de la conception 3D (planches de présentations clients, images photo-réalistes, animations, présentations à 360°, ...).La Fabrication avec la génération à tout moment du projet, des fiches de débits, des éclatés et des vues d’élévations. SketchArtisan permet à l’artisan de réaliser ses plans de fabrication détaillés et de générer des fichiers DXF.Au final, le nouveau logiciel SketchArtisan devrait rapidement trouver sa place auprès de nombreux artisans grâce aux avantages conséquents qu’il pourra apporter à ses utilisateurs avec notamment la réalisation de présentations parfaites pour les clients finaux, le calcul rapide des fiches de débits, la génération automatique des éclatés et de nomenclatures, la séduction des clients grâce à des vues 360°, ..., le tout sans omettre un temps de travail rentabilisé au maximum !Une solution performante pour dessiner et quantifier facilement les projets à l’aide de générateurs dédiésAfin de pouvoir aider au mieux les artisans dans la mise en place de leur projet, SketchArtisan a été développé de manière à être un logiciel intuitif, complet et facilement utilisable par le plus grand nombre.Aussi, et pour optimiser son utilisation, SketchArtisan se compose de 2 modules distincts et complémentaires :Un module Dessin 3D avec bibliothèques de textures qui permet de :Concevoir des agencements en 3D très rapidement, grâce à de puissants générateurs de meubles et de panneaux, à des bibliothèques d’objets paramétriques, au dictionnaire de mots clés, et d’en obtenir le débit à tout moment. D’un simple clic, l’utilisateur obtient l’éclaté des meubles, les mises en pages rapides et à l’échelle, les détails de fabrications et les élévations de son projet. Les outils de rendu réaliste permettent en quelques minutes de produire les images, les animations et les visites en 360°.Gérer les textures avec des bibliothèques de textures telles qu’Egger® accompagnées de leurs codes articles, qui rempliront les fiches de débits. Le générateur de textures permet d’incorporer dans la bibliothèque de nombreuses matières en quelques clics.Un module quantitatif qui permet de :Analyser la conception en temps réel et générer des fiches de débits à jour.Paramétrer de puissants filtres en fonctions des besoins pour obtenir des fiches de débits, des panneaux, des poignées, des portes et autres. A l’aide des filtres l’utilisateur peut obtenir toutes les quantités dans toutes les unités (m2, m3, ML).Identifier les pièces grâce à un générateur d’étiquettes.Remplir les en-têtes des fiches de débits et des devis avec un gestionnaire de client.
Il y a 2 ans et 341 jours

Flambée des coûts, guerre, approvisionnements : les câbliers inquiets pour 2022

"En dépit de la hausse des matières premières et de l'allongement (des) délais d'approvisionnement, l'horizon s'est éclairci durant l'année 2021", souligne le Sycabel, syndicat professionnel du secteur, dans un communiqué.L'activité des fabricants de fils et câbles électriques et de communication ainsi que de leurs accessoires associés "a retrouvé un niveau d'avant-crise sanitaire, son chiffre d'affaires s'établissant légèrement au-dessus de 3,4 milliards d'euros, en hausse globale de 24,7% par rapport à 2020 et de 12,4% par rapport à 2019", a-t-il indiqué."Dans le domaine des réseaux de transport d'énergie, les investissements dans l'hexagone se sont fortement contractés, contrairement à l'export qui augmente et retrouve son niveau de 2019", indique le Sycabel.A l'inverse, "les câbles de distribution d'énergie ont retrouvé des volumes équivalents à ceux de 2019 sur le marché national alors que les résultats à l'exportation se sont dégradés", est-il ajouté.Dans le domaine des câbles destinés à la construction et à l'industrie, "2021 s'est achevée sur une tendance prometteuse": "les câbles dédiés à la construction ont enregistré un volume supérieur de 7 points à celui de 2019 en métropole bien que le marché de la construction de logements reste en berne", a souligné le syndicat professionnel.En revanche, les câbles de données ont connu une mauvaise année par rapport à 2019. Enfin, les câbles de télécommunications à fibre optique, malgré un rebond de 25 points par rapport à 2020, sont en retrait de 17 points par rapport à 2019.Pour 2022, "compte-tenu du poids prépondérant des matières premières et de l'incidence du coût de l'énergie dans le prix de revient des câbles, l'accélération des hausses de prix continue d'affecter très durement les adhérents du Sycabel"."Le cours LME de l'aluminium a pris plus de 50% en un an et a vu sa valeur doubler depuis 2020", souligne notamment le syndicat, même si la recrudescence des cas de Covid-19 en Chine a pesé sur les prix.Enfin, outre ses effets sur les prix de l'énergie, la guerre en Ukraine engendre pour les industriels "des incertitudes sur les délais et les capacités d'approvisionnement, en particulier, pour ce qui concerne l'industrie du câble, sur le gaz, l'aluminium, le nickel et le bois".
Il y a 2 ans et 341 jours

A Bayonne, des centaines de manifestants dénoncent la suspension d'une réglementation "anti-Airbnb"

Réunis devant le siège de la Communauté d'agglomération Pays basque à l'appel du collectif "Vivre et se loger au Pays!", qui regroupe une trentaine d'organisations du monde associatif, syndical, culturel et politique, les manifestants ont distribué des autocollants "Airbnb nous expulse" pour dénoncer "une décision qui n'a pas de sens".Une délégation de manifestants a ensuite été reçue par les élus pour "réfléchir à un futur règlement" afin de "contre-attaquer fort", selon les organisateurs.Vendredi, une réglementation adoptée par la Communauté d'agglomération Pays basque, qui obligeait les propriétaires de meublés touristiques à produire, en compensation dans la même ville et avec une surface équivalente, un bien sur le marché locatif à l'année, avait été suspendue par le tribunal administratif de Pau.La Communauté d'agglomération du Pays basque (158 communes) évalue à 12.000 le nombre de logements vacants et 42.000 celui des résidences secondaires, pour un territoire d'un peu plus de 300.000 habitants en croissance démographique.Dans 24 communes de l'agglomération basque en zone tendue, plus de 16.000 meublés touristiques sont recensés actuellement, soit une augmentation de 130% entre 2016 et 2020, selon l'Agence d'urbanisme Atlantique et Pyrénées (Audap).Des inscriptions "Le Pays Basque n'est pas à vendre" en langue basque ont fleuri depuis l'an passé sur des devantures d'agences immobilières et de maisons à vendre, ravivant le souvenir des années 2007/2008 quand avaient eu lieu des sabotages et plastiquages d'enseignes immobilières ou de résidences secondaires.En novembre, une manifestation pour le droit au logement avait rassemblé entre 6.500 et 8.000 personnes dans les rues de Bayonne.
Il y a 2 ans et 341 jours

La France, 2e pays d'investissement en Europe pour le Qatar, avec 7,1 milliards dans l'immobilier

Sur ce total, 7,1 milliards sont investis dans l'immobilier (hors hôtellerie et investissements de particuliers).Dans le détail, l'étude réalisée avec le "Junior Conseil" de l'école de commerce française qui dispose également d'un campus au Qatar, précise que les actifs du pays organisateur de la prochaine Coupe du Monde de football sont valorisés à 5,3 milliards d'euros dans les secteurs de l'industrie et de la construction avec "des participations importantes dans des fleurons nationaux" comme Vinci, Total, Suez ou Airbus.Selon cette même source, les participations du Qatar dans le commerce de détail pèsent pour 4,2 milliards d'euros, celles dans le transport et le tourisme pour 3,4 milliards d'euros, celles dans les télécoms et médias pour 2,3 milliards d'euros.Le chiffre de 7,1 milliards d'euros pour l'actif immobilier correspond aux "activités immobilières et (à) la valeur totale de l'actif net immobilier détenu par des sociétés qataries ou affiliées". "Les investissements immobiliers résultant de personnes physiques ne sont pas comptés", précisent les auteurs de l'étude, selon qui "la valorisation des titres des entreprises et participations qataries en France fin 2021 est semblable à celle de 2019."Les échanges commerciaux entre les deux pays, tirés "par les exportations françaises de biens d'équipement" et le matériel militaire, "et les exportations qataries de gaz et produits dérivés des hydrocarbures", ont cru en moyenne de 16% par an depuis 2000.Le président de ce cercle économique créé en 2015, Omer Acar, a dit dans un communiqué s'attendre "à ce que cette dynamique se poursuive et s'intensifie dans les années à venir, notamment grâce à l'impulsion donnée par les nouveaux partenariats initiés entre nos entreprises dans le cadre de la Coupe du Monde".
Il y a 2 ans et 341 jours

Le salon Eurobois dévoile son programme

A la hauteur de cette offre et au plus près des tendances du marché et des besoins de la filière, Eurobois proposera un programme de contenus riches et variés.Il abordera les enjeux actuels de la filière tels que l'emploi, la formation, la montée en compétences, le numérique et l'innovation. Et mettra en valeur plus particulièrement les secteurs de la 1ère transformation, de la 2nde transformation et de l'agencement aussi bien sur les stands des entreprises que dans le cadre des nombreuses animations et conférences.Ce programme, alliant animations, démonstrations pratiques et sujets prospectifs, proposera des contenus spécifiques et adaptés aux besoins des visiteurs professionnels : agenceurs, architectes d’intérieur, charpentiers, ébénistes, menuisiers, collectivités, négoce, ou encore des scieurs. Ils auront la possibilité de s'informer sur les dernières actualités de la filière, de découvrir les innovations présentées par les entreprises exposantes, de participer à des démonstrations et mises en pratique sur de nombreuses animations et stands, et enfin d’accéder facilement aux offres d'emplois proposées et formations existantes.L’innovation au cœur du salonVéritable vitrine de toutes les nouveautés, produits, services et technologies, EUROBOIS place l’innovation au cœur du salon avec de nombreux dispositifs permettant aux visiteurs professionnels de découvrir les nouveautés de la filière.Les EUROBOIS AWARDSPlateforme de lancement de produits et services, le concours EUROBOIS AWARDS récompense le caractère innovant d’un produit ou d’un service, mais aussi son design, sa performance, la démarche RSE de l’entreprise, la qualité environnementale du produit/service, sa certification, son usage pour les professionnels, et enfin sa maîtrise des coûts. Les 28 innovations des 22 entreprises en lices seront jugées par un jury de professionnels de la filière, ainsi que par un jury d’étudiants issus d’écoles spécialisées de la filière bois.Nouveauté, les professionnels auront l’occasion de découvrir les innovations des entreprises à travers un pitch de 5 minutes sur le Plateau TV, le mardi 14 juin matin, à partir de 10h. La remise des prix aura lieu le 15 juin à 16h30, également sur le Plateau TV.Découvrez la liste des innovations présentées aux Eurobois AwardsEspace Wood Innovations – stand : 6M44Organisé par le Pôle de Compétitivité Xylofutur, La Wood Tech et Canopée Challenge, l’espace Wood Innovations proposera tout au long du salon de découvrir, d'échanger, de construire autour des thématiques d'innovation.Plusieurs ateliers seront proposés durant les 4 jours :Présentation des lauréats du Canopée ChallengeLes possibilités de l'innovation technique en lien avec les enjeux de la filièreL’intérêt d’intégrer du design dans le processus d’innovationPrésentation du Plan d'Investissement d'Avenir (PIA) 4 - Région Auvergne-Rhône-AlpesLes start-up de La Wood TechAtelier "Digital" : Innovation et Digital - Une convergence inéluctablePrésentation de projets labellisésRencontre adhérents Xylofutur - Les ponts entre recherche académique et industrielAtelier "Levée de fonds" : Financement de l'innovation - Suivez le guideLes acteurs de la filière Forêt-BoisPDI Programme de Développement à l'International 2023 - Région Auvergne-Rhône-AlpesAtelier "Pitch" : Comment bien présenter son innovationDes réponses concrètes aux problématiques liées à l’emploi et la formationDans un contexte de forte croissance due aux nouvelles réglementations et au soutien des pouvoirs publics, la filière bois peine à recruter. Manque d’attractivité des métiers, nouveaux enjeux liés à l’arrivée du numérique et du 4.0… Les raisons sont multiples. Et même si la situation tend à s’améliorer, les efforts doivent être maintenus, c’est pourquoi EUROBOIS s’engage pour la filière et propose des réponses concrètes.Le Campus EUROBOIS, espace spécialement dédié à l’emploi et la formation sur le salon, permettra de faciliter les rencontres entre les centres de formation, les étudiants et les professionnels en recherche de formation d’une part et les recruteurs et les demandeurs d’emploi d’autre part.Il sera organisé autour de deux espaces, l’un dédié à la formation, l’autre à l’emploi.L’espace formation, rassemblera une quinzaine de centres de formation, dédiés à la filière bois, proposant des formations continues ou initiales. Ils seront présents durant tout le salon pour renseigner, conseiller et accompagner les étudiants et/ou les professionnels en recherche de formation, mais également présenter les cursus existants, les nouvelles formations diplômantes, ainsi que les modalités pour y accéder. Les organismes présents sur le salon sont : L’ENSTIB, ESB, Fibois, CEGEP, Formabois, Le lycée Claude Mercier, CFPF, Master Sciences du Bois, GRETA CFA, le lycée forestier Sauges, Reinach formations, le Centre des Services Scolaire du Pays-des-Bleuets, le lycée Roanne Chervé Noirétable, Les Compagnons du Devoir, L’institut des métiers de Clermont-Ferrand, et enfin l’Ecole Technique du Bois.Au sein de l’espace dédié à l’emploi, les visiteurs auront accès à de nombreuses offres à pourvoir dans le secteur, sur le Mur de l’Emploi. Pôle emploi, partenaire de l’évènement, animera les 14 et 15 juin deux « journées de l’emploi » durant lesquelles l’organisme fournira des renseignements pratiques aux visiteurs.Par ailleurs, les thématiques de l’emploi, de la formation et de la montée en compétences seront également abordées sur le Plateau Bati-Journal TV au travers d’émissions dédiées :Mercredi 15 juin09H30-10H15 Emploi & recrutement : les nouveaux outils15H00-15H45 La formation SmartisanPleins phares sur l’agencementCOHOME BELLEVILLE CLUB, l’histoire d’un coliving laboratoire de l’agencementOrganisé par les équipementiers de l'Ameublement Français, l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB propose aux visiteurs de découvrir de vraies inspirations pour l’agencement, des mises en situation de produits et de solutions disponibles pour leurs projets. Réalisé en collaboration avec l’agence Label Experience, COHOME BELLEVILLE CLUB met à profit les innovations du groupement pour créer un environnement accueillant, artistique et multi-fonctionnel.Sur l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB, une équipe de 11 marques représentera une large palette d’expertises, de services, ainsi que de produits complémentaires. Ces entreprises mettent à disposition des agenceurs et architectes d’intérieur un espace d’échange et de partage sur le stand des Equipementiers de l’Ameublement français.Véritable laboratoire de l’agencement, le stand des Equipementiers de l’Ameublement Français propose un projet de coliving appelé « COHOME BELLEVILLE CLUB ». L’espace collectif comprend un accueil, un atelier et une terrasse, un coin cuisine/restauration, une buanderie, une salle de jeux/cinéma, une pièce hybride, un espace coworking, une estrade…L’agencement présenté intègre les différentes innovations des équipementiers : Marche pied Space step et Aventos en cuisine de Blum Tablettes coulissantes en buanderie de Blum Prises plan de travail, lampe chauffe plat, prises suspendues de MSA FRANCE Rideaux d’armoire Rehau Parquet, cloisons amovibles et poignées de LMC Façades de cuisine en panneaux Pfleiderer Plan de travail en Corian Mobilier structurel en contreplaqué de Manufactures Février usiné sur des machines à bois Biesse Lit armoire Sedac Meral Coussins d’assise et rideau acoustiques de Sotexpro Meuble TV sur vérins élévateurs de Linak Conception 3D, réalisée avec la suite 2020 Design Sur cet espace sont également prévus une série d’ateliers et des moments d’échanges conviviaux.Thématiques traitées en ateliersPrésentation du projet COHOME BELLEVILLE CLUBQuelles sont les tendances revêtements, textures, couleurs, systèmes ?Comment gagner en productivité dans ma production d’agencement ?Quel agencement face au développement durable ?Quel parcours numérique idéal dans l’agencement ?Quelles solutions pour l’hybridation et la modularité dans les espaces de vie ?Parole aux agenceurs de la Région Rhône-Alpes : s’engager dans une entreprise d’agencement : les entreprises recrutent !Optimisation des petits espaces et ultra sur-mesure Émissions dédiées à l’agencement sur le Plateau TVUsages du sapin en construction et aménagementCO-HOME avec L’Ameublement FrançaisLa parole à la Chambre Française de l’agencement - RSEPro A avec la Chambre Française de l’agencementMoments d’échangesApéritif convivial entre équipementiers, agenceurs, distributeurs et architectes d’intérieur dans la cuisine grandeur nature du COHOME BELLEVILLE CLUBDéjeuner convivial : les équipementiers invitent le Club Chic sur l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB : agenceurs, distributeurs, architectes d’intérieur, industriels du meuble et designers.La construction bois mise en valeur à travers 2 animationsLes ateliers construction bois : conférences et retours d’expérience au programmeA l’occasion de ses 40 ans, l’Agence Qualité Construction proposera sur son stand un cycle de conférences dédié à la construction bois sur des retours d’expériences et points de vigilances.Les conférences porteront sur les sujets suivants : La Qualité de l’Air dans la constructionCatalogue Bois Construction : Assurez la performance et la qualité des constructions boisSimulateur bois et biosourcé, pilotez l’impact environnemental de votre constructionDéfauthèque, points de vigilance et REX sur les constructions boisRéversibilité des constructions, anticipez les évolutionsÉconomisez les ressources, réemployez ! Re.SourceLa préfabrication cela s’apprend !Panneaux acoustiques, les solutions boisL’atelier M.O.B : toutes les étapes en temps réel de la fabrication de panneaux, de la conception du projet 3D au départ sur chantier !Les visiteurs pourront s’immerger au sein d’un atelier de construction bois grandeur nature, au cœur du salon, mêlant techniques traditionnelles et numériques.Coordonnée par l’entreprise Mach Diffusion, pilotée par Charm’Ossature et en collaboration avec les entreprises exposantes du salon, l’animation permettra de découvrir en temps réel toutes les étapes de la reconstitution d’un atelier de fabrication, de la conception du projet 3D au départ sur chantier : conception, débit, assemblage, manutention, levage, transport et montage, ainsi que toutes les machines, équipements et outils nécessaires à la construction d’une maison !L'Atelier des Compagnons : valoriser les savoir-faire traditionnels et numériques au travers de la thématique de l’assemblageDes jeunes menuisiers en formation sur le Tour de France participeront à un atelier sur le salon organisé par les Compagnons du Devoir.Au travers de la thématique de l’assemblage, ils pourront interroger les évolutions qui transforment la pratique de leur métier.À l’aide de leurs scies, de leurs ciseaux et d’un bras robot, de jeunes professionnels pourront tailler dans le vif du sujet et tenter d’ébaucher des débuts de réponses en s’entraînant à réaliser des assemblages le temps du salon, en mêlant techniques et savoir-faire traditionnels et numériques.De multiples conférences, tables rondes et interviews sur le Plateau TVAnimé par Bati-Journal TV avec le soutien de France Bois Forêt, le Plateau TV accueillera durant 4 jours plus de 20 émissions autour des grandes thématiques d’actualités : l’agencement et le design, l’innovation, le 4.0, la robotique et l’automatisation, la formation et l’emploi, la construction bois, l’outillage et enfin la 1ère et 2ème transformation.Mardi 14 Juin10H00-12H00 Pitch Innovations Eurobois Awards12H30-13H30 Inauguration Eurobois 202214H00-14H45 La parole au Secimpac15H30-16H15 La parole à la Capeb16H45-17H30 Usages du sapin en construction et aménagementMercredi 15 Juin09H30-10H15 Emploi & recrutement : les nouveaux outils10H30-11H30 CO-HOME avec L’Ameublement Français12H00-12H45 La parole à la Chambre Française de l’agencement - RSE13H45-14H30 Pro A avec la Chambre Française de l’agencement15H00-16H00 Les scieries de service - Maurice Chalayer16H30-18H00 Remise des Trophées Eurobois AwardsJeudi 16 Juin09H30-10H15 Solutions bois en acoustique10H45-11H30 La parole à Plantons pour l’Avenir12H00-12H45 Valorisation innovante du chataigner15H00-15H45 La formation Smartisan16H15-17H00 La main et le numérique avec les Compagnons du DevoirVendredi 17 Juin09H30-10H15 Prévention sécurité au travail10H45-11H30 Parole au SNAFOT12H00-12H45 Les nouveaux outils de l’innovation avec Xylofutur13H45-14H30 Présentation de la plateforme du metier.org - Compagnons du DevoirPlantons pour l'avenir et Eurobois : ensemble pour les forêts françaisesCette année Plantons pour l’avenir et Eurobois ont choisi de s’associer pour créer un mouvement solidaire en faveur des forêts françaises.Créé en 2014 par les coopératives forestières, le Fonds de dotation Plantons pour l'avenir accompagne plus de 350 reboisements sur tout le territoire ainsi que des projets de sensibilisation et d’innovation en lien avec la filière forêt-bois.Plantons pour l’avenir sera présent sur un stand dédié ainsi que chez ses mécènes exposants, et présentera ses actions lors de petits déjeuner les mercredi 15 et jeudi 16 juin de 9h à 10h30 sur le club VIP ainsi que sur le Plateau TV Batijournal.Grâce aux mécènes ce sont 2,3 millions d'arbres plantés et 2 100 hectares reboisés, dans le cadre de la gestion durable et de l'adaptation de nos forêts au changement climatique.
Il y a 2 ans et 341 jours

Le pouvoir d'achat pourrait reculer de 0,8% cette année, selon l'OFCE

Avec une inflation estimée en moyenne à 4,9% sur l'année et une croissance économique ramenée à 2,4%, "cette contraction du pouvoir d'achat va peser sur la dynamique de reprise à travers la faible dynamique de la consommation des ménages", juge l'Observatoire français des conjonctures économiques qui a publié jeudi ses nouvelles prévisions économiques pour 2022.Selon l'OFCE, pour s'adapter à cette perte de pouvoir d'achat, les ménages vont surtout encore freiner leur consommation, qui a déjà reculé de 1,5% au premier trimestre, malgré la forte épargne accumulée par certains foyers durant la pandémie de Covid-19.Le taux d'épargne devrait encore atteindre 16,7% cette année."Les ménages continuent à épargner près de 2 points de plus qu'ils ne le faisaient par le passé (avant la pandémie, NDLR), or face à un choc très fort, l'épargne joue en général un rôle d'amortisseur", c'est-à-dire que les ménages continuent à consommer en puisant dans cette épargne plutôt que de réduire directement leur consommation, a souligné Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l'OFCE, lors d'une conférence de presse.Cela s'explique d'abord par le fait que ce sont surtout les ménages aisés qui épargnent depuis 2020 et ces derniers subissent moins intensément le choc d'inflation que les ménages modestes, qui n'ont d'autre choix que de limiter leurs dépenses.C'est aussi le signe d'une "prudence" des ménages face aux incertitudes géopolitiques, selon M. Plane.Au total, l'OFCE prévoit que la consommation augmentera de 2,5% en 2022 par rapport à l'an dernier.Ces prévisions tiennent compte des aides débloquées depuis la fin 2021 pour atténuer l'impact de l'inflation sur les ménages, et celles promises par Emmanuel Macron qui entreraient en vigueur après les élections législatives (hausse de 4% des retraites et prestations sociales, augmentation de la rémunération des agents publics estimée à 2% par l'OFCE), chèque alimentaire, prolongation du bouclier tarifaire et de la remise carburant). L'OFCE fait aussi l'hypothèse d'une augmentation de 3,6% des salaires cette année.L'ensemble de ces mesures permettraient de réduire sur 2022 de 2,1 points la hausse des prix, pour une dépense représentant 1,7 point de PIB, soit environ 40 milliards d'euros.En particulier, la revalorisation de 4% des prestations sociales "va permettre de limiter très fortement les pertes de pouvoir d'achat" pour les ménages qui les perçoivent, souligne M. Plane.Sur le front de l'emploi, l'OFCE table sur une poursuite de la croissance de l'emploi (+0,6%) cette année, avec 179.000 emplois créés, ce qui stabiliserait le taux de chômage à 7,3%.Conséquence de ces nouvelles dépenses et de cette croissance en berne: les finances publiques se redresseraient moins que prévu par le gouvernement cette année. L'OFCE table sur une réduction du déficit de 6,5% à 5,6% (contre 5% anticipé par le gouvernement) et une dette publique ramenée à 112,1% du PIB (après 112,5% l'an dernier).
Il y a 2 ans et 341 jours

Des arbres face au béton : le nord de la France lutte pour préserver son sol

L'endroit, grillagé, ressemble encore à un terrain vague, au coeur de Quiévrechain (Nord). Jusqu'en 2011, les Fibres du Hainaut produisaient ici des plaques et des tubes en plastique.L'usine a été démolie. Sur ce sol, dont la moitié était bétonnée, ont été plantés de jeunes arbres de moins d'un mètre, plus adaptables que des arbres adultes, pour faire jaillir de terre une forêt urbaine... dans 15 à 20 ans."On se projette dans un temps long, avec une végétation qui va prendre le temps de se densifier", explique le maire Pierre Griner.Sa municipalité a investi 390.000 euros pour racheter la parcelle à l'établissement public foncier (EPF) des Hauts-de-France - dont la mission est de "recycler" ces terrains - et 100.000 pour les aménagements.Un réseau de branchages a été installé au sol pour "fixer de la matière organique" et servir "d'abri à une petite faune", détaille le paysagiste Damien Roidot, chargé du projet. "Sa décomposition nourrira aussi le sol pour le transformer de sol stérile en sol vivant."Travail de SisyphePortée par une volonté politique, cette renaturation est rendue possible par l'abondance de bâtiments abandonnés dans cette vieille commune industrielle.Quelques centaines de mètres plus loin, les corons de la cité minière du Corbeau attendent leur démolition.Les maisonnettes sont en zone inondable, près de la rivière qui marque la frontière avec la Belgique. La renaturation se fait donc plutôt par défaut mais M. Griner se réjouit de l'opportunité de rendre à la zone "sa fonction initiale de site naturel tampon".Entre 2010 et 2019, près de six terrains de foot d'espaces agricoles ou forestiers ont été consommés chaque jour par l'urbanisation dans les Hauts-de-France, selon un récent rapport de la préfecture. L'artificialisation s'est "stabilisée" depuis 2015 mais reste à un "niveau important".Très peuplé, l'ancien Nord-Pas-de-Calais est aussi l'un des territoires les moins boisés de France. Mais selon Guillaume Lemoine, ingénieur écologue à l'EPF des Hauts-de-France, "cette région, qui a historiquement sacrifié ses espaces naturels, a aussi créé depuis 30 ans, voire 50 ans, les outils pour corriger".Et de décrire un travail de Sisyphe: "En 30 ans, nous avons recyclé plus de 5.500 hectares de friches, dont 2.000 hectares de terrils". Environ 50% de cette surface ont été renaturés, le reste réaménagé. "Mais il y en a toujours autant, car le gisement se renouvelle", remarque-t-il.Habitants exaspérésLa loi "Climat et résilience", votée en 2021, fixe un objectif de "zéro artificialisation nette" en France d'ici à 2050. La reconversion des friches constitue un de ses leviers.Mais dans une étude de 2019, France Stratégie soulignait le faible nombre de vrais projets de renaturation, constatant que le processus, incluant dépollution et désimperméabilisation, coûte cher.Dans les Hauts-de-France, la rareté du foncier maintient une forte pression sur les sols. Entre autres projets controversés, une serre tropicale géante près de la Baie de Somme et un gigantesque entrepôt logistique au sud-ouest de Lille exaspèrent les défenseurs de l'environnement."Sur les terres les plus fertiles de la métropole, on va construire une nappe de béton de 100.000 m2, soit 16 terrains de football", s'indigne Pascal Peperstraete, du collectif d'opposants à l'entrepôt."On passe outre le zéro artificialisation, au motif qu'on a signé une promesse de vente et que ça va créer de l'emploi", peste-t-il. Sollicitée, la Métropole européenne de Lille n'a pas donné suite.Selon la préfecture, les nouvelles infrastructures logistiques sont plus consommatrices d'"espaces naturels, agricoles et forestiers" que "l'industrie, le commerce ou le bureau"."Cela coûte moins cher de construire de nouveaux bâtiments sur des terres agricoles où il y aura moins de surprises que dans des milieux perturbés, avec des couches de cailloux ou autres", déplore M. Lemoine.
Il y a 2 ans et 341 jours

Augmentation de capital de 20 millions d'euros pour la filiale du groupe Poujoulat Euro Energies

Le marché du bois énergie connaît une croissance en volume très forte portée par l'augmentation du parc d'équipements (poêles, inserts, chaudières, …) et le recours plus systématique à une énergie toujours plus compétitive au regard des tensions sur les marchés du gaz, du fioul et de l'électricité.La montée en gamme des appareils (labellisés Flamme Verte et Eco Design) nécessite, par ailleurs, une offre très qualitative de biocombustibles adaptés aux exigences de rendement énergétique et d'hygiène de combustion. Avec sa gamme haute performance (bois de chauffage certifié, granulés de bois, bois d'allumage, bûches densifiées) Euro Energies répond dès à présent à la nouvelle réglementation publiée au Journal Officiel de la République Française le 31 mars dernier.Dans ce contexte, les actionnaires d'Euro Energies ont décidé de souscrire à une augmentation de capital de 20 millions d'euros afin de préparer l'entreprise à la massification de son offre dans les meilleurs délais. D'ores et déjà leader français sur ses marchés, Euro Energies a pour objectif de tripler son chiffre d'affaires à l'horizon 2025.L'augmentation de capital permettra d'accroître les capacités des sites existants, de financer et/ou cofinancer de nouvelles unités de production pour accompagner les évolutions quantitatives et qualitatives du marché du bois énergie.Euro Energies va donc poursuivre ses investissements industriels et logistiques autour de ses deux marques de référence (Woodstock et Crépito) et renforcer ses partenariats stratégiques. Le retour d'expériences de ses 4 premières usines, les relations de confiance nouées avec ses fournisseurs depuis quinze ans et la rentabilité positive, en forte progression, sont des atouts décisifs pour accélérer la croissance.Cette nouvelle étape s'inscrit pleinement dans la stratégie de long terme et RSE du groupe Poujoulat s'appuyant sur la qualité, l'efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et la production locale.Frédéric COIRIER, Président Directeur Général du groupe Poujoulat déclare : « depuis 15 ans notre ambition est de structurer un marché de biocombustibles haute performance. La qualité des combustibles est un gage indispensable pour répondre aux enjeux de la qualité de l'air et de la performance énergétique. Le bois énergie crée par ailleurs beaucoup de valeur et d'emplois dans les territoires. Nous remercions nos partenaires historiques, Océan Participations et Volney Développement, qui nous accompagnent fidèlement depuis plus de 10 ans. »Pierrick CHARROT et Bruno DESLANDES, pour Océan Participations, déclarent : « Nous sommes ravis de pouvoir accompagner Frédéric COIRIER et ses équipes dans cette nouvelle étape de développement du groupe. Ce partenariat illustre parfaitement notre volonté de soutenir les entrepreneurs qui font la dynamique de notre territoire. »Fabien POIRIER, pour Volney Développement, déclare : « Volney Développement, aux côtés d'Océan Participations, confirme sa vocation à accompagner les entreprises en fort développement. En particulier dans le contexte actuel, le projet de production d'énergie renouvelable d'Euro Energies et sa capacité à construire des partenariats dans le long terme prend tout son sens. »
Il y a 2 ans et 341 jours

Diderot Real Estate annonce la signature du parc Quatuor composé de 4 bâtiments clé-en-main

Avec ce projet, Diderot s’affirme aujourd’hui comme l’acteur de référence en matière d’immobilier d’entreprise sur-mesure en région.Diderot, partenaire de confiance des territoiresConstruire des bâtiments sur-mesure et ainsi contribuer au développement du tissu économique régional, c’est la raison d’être de Diderot Real Estate depuis plus de 10 ans.C’est dans cet esprit de partenariat que l’Etablissement public d’aménagement du Mantois Seine Aval (EPAMSA) et Diderot ont collaboré étroitement pour rendre possible ce projet complexe à Buchelay, au cœur de ZAC Mantes Innovaparc.Ce territoire stratégique situé à proximité de l’autoroute A13 connaît un fort développement, incarné par de grands projets d’aménagement, la réhabilitation de la Halle Sulzer ou encore la mise en service de la gare Eole, qui reliera Paris en moins 40 minutes dès 2024.Un projet qui exprime tout le savoir-faire de DiderotAu cœur de cette ZAC qui se développe sur 58 hectares, Diderot lance aujourd’hui QUATUOR, un parc d’activités qui accueillera 4 nouveaux bâtiments, conçus avec l’agence d’architecture Franc, pour une surface totale de plus de 10.000 m2.Le programme QUATUOR s’est appuyé sur la méthodologie Diderot, afin de co-concevoir avec chacun des utilisateurs des bâtiments performants, adaptés à leurs enjeux organisationnels et leurs ambitions environnementales (RT 2012-20%, labellisation BREEAM).Parmi les utilisateurs qui ont choisi de s’installer dans le parc QUATUOR : le Groupe ACCEDIA et sa filiale SAFIR (bâtiment mixte : siège social, showroom, production), le centre de services partagés de RATP Développement (bureaux) et l’entreprise PROMUSEUM (bâtiment mixte : siège social, showroom, activités). ALTO, un quatrième bâtiment d’activités, est en cours de commercialisation. Les travaux qui seront pilotés par GSE commenceront en 2022, pour une livraison prévue en septembre 2023.Avec ces 4 opérations engagées simultanément, Diderot démontre à nouveau sa capacité à satisfaire des attentes variées des futurs occupants, tout en apportant un soin particulier au traitement architectural et paysager, qui fait sa signature.
Il y a 2 ans et 341 jours

Neoen dépasse en 2021 ses bénéfices d'avant-Covid

Neoen a dégagé l'an dernier 41 millions d'euros de bénéfice (contre 3,9 millions en 2020, et +14% par rapport à 2019), pour un chiffre d'affaires de 333,6 millions d'euros, en hausse de 12%, selon des résultats publiés lundi. Le groupe détenait fin 2021 plus de 5,4 gigawatts (GW) en opération ou en construction, dépassant son objectif de 5 GW annoncé lors de son introduction en Bourse en 2018.Sur le seul quatrième trimestre, Neoen a mis en service 778 MW, notamment un parc éolien en Australie, ainsi que la Victorian Big Battery (300 MW), également en Australie, une des plus puissantes batteries au monde, et la centrale solaire Altiplano 200 en Argentine (208 Mwc)."Notre ambition est d'être un acteur de premier plan dans tous les pays où nous opérons : en y proposant une énergie verte, fiable, locale et à coûts particulièrement bas, nous contribuons autant à leur transition énergétique qu'à leur compétitivité et à leur souveraineté énergétique," a dit Xavier Barbaro, le PDG de Neoen, qui se juge "idéalement positionné pour croître de manière profitable et durable sur l'ensemble de (ses) géographies".Le groupe proposera ainsi pour la première fois le versement d'un dividende, "signe de confiance dans son modèle de croissance".Il prévoit pour 2022 un excédent brut d'exploitation (ebitda) entre 360 et 375 millions d'euros, soit une croissance comprise entre 20 et 25%. Il vise plus de 5 GW en opération courant 2023 et veut atteindre au moins 10 GW en opération ou en construction d'ici fin 2025.
Il y a 2 ans et 341 jours

Nouveau vitrificateur invisible VX302i pour protéger et préserver la beauté naturelle des parquets

Ces dernières années, le parquet aspect bois brut a le vent en poupe. À la fois moderne et intemporel, authentique et chic, il s’adapte à tous les aménagements intérieurs et contribue à offrir une ambiance cosy et chaleureuse aux pièces à vivre.Pour répondre aux attentes des utilisateurs qui souhaitent protéger leur parquet, sans le réchauffer ni le jaunir, Cecil Professionnel retravaille sa gamme avec une nouvelle référence, le vitrificateur VX302i.Innovante, sa formulation haute performance valorise les bois bruts et apporte au parquet une protection parfaitement invisible !Conçu et fabriqué en France, le nouveau vitrificateur VX302i, mis au point par le service Recherche & Développement, allie haute technicité et confort d’utilisation tout en conservant l’aspect brut du parquet et le toucher bois. Ce nouveau vitrificateur répond totalement à la tendance du marché qui est de conserver la beauté naturelle des parquets.Une finition « effet bois brut » bluffanteLe nouveau vitrificateur invisible VX302i Cecil Professionnel protège le parquet, tout en préservant la beauté naturelle du bois. Il offre un beau rendu pour les intérieurs tendance et contemporains en gardant un aspect brut invisible, sans jaunir ou réchauffer le bois ce qui est généralement le cas d’un vitrificateur classique incolore lors de l’application.Compatible avec toutes les essences de bois (sauf les bois foncés ou exotiques), il s’applique sur tous les supports bois intérieurs (parquets, boiseries, plinthes…) neufs ou anciens et est idéal pour les chambres et les pièces à vivre.Haute performance, sa formulation en phase aqueuse lui permet d’être aussi résistant aux chocs qu’un vitrificateur polyuréthane. Elle offre une finition durable avec une excellente résistance aux chocs, aux taches, à l’abrasion et aux rayures.Son aspect mat profond ne réchauffe pas le bois. L’effet invisible sur les chênes et les essences claires est bluffant et son toucher brut est très agréable.Classé A+ et disposant de fiche FDES, le vitrificateur VX302i est d’un grand confort d’utilisation.Monocomposant, il est prêt à l’emploi et sèche très rapidement, ce qui permet une application de 2 à 3 couches en une journée.Consommation : 15 m2/L - Conditionnement : 1 L, 2,5 LPrix de vente conseillé 2,5 L : 70,95 euros TTCPoints de vente : Négoces en matériaux
Il y a 2 ans et 342 jours

Indemnisation en Arabie saoudite d'habitants délogés pour un projet urbain controversé

La démolition de plusieurs quartiers ces derniers mois à Jeddah, dans le cadre d'un méga-projet urbain, avait suscité la colère des habitants expulsés qui avaient lancé une mobilisation rare dans la monarchie du Golfe."Le versement de la première tranche des indemnités pour les propriétés détruites a commencé", a rapporté dimanche soir l'agence SPA en évoquant une enveloppe d'un milliard de riyals (environ 249 millions d'euros) pour la première phase, sans préciser toutefois le nombre de bénéficiaires.Porté par le prince héritier Mohamed ben Salmane, le projet estimé à 20 milliards de dollars prévoit de réhabiliter une trentaine de quartiers dans lesquels vivaient près d'un demi-million de personnes, afin de moderniser cette ville touristique, située sur la mer Rouge.Selon les autorités, il s'agit de remplacer des "bidonvilles", décrits comme des foyers de criminalité, par des bâtiments neufs, comprenant notamment un stade et un opéra, et, à terme, 17.000 logements.Contestant le terme de "bidonvilles", les habitants dénoncent la destruction de quartiers populaires abritant une population mixte de Saoudiens et d'étrangers, originaires d'autres pays arabes ou d'Asie.Parmi ceux qui ont vu leur maisons rasées, plusieurs ont raconté à l'AFP en début d'année leurs craintes de ne pas être correctement indemnisés, en l'absence d'un processus transparent.Les biens ont été évalués par des "comités indépendants" représentant quatre agences gouvernementales, a indiqué SPA.Les travaux de démolition sont terminés dans vingt quartiers et s'achèveront dans les 12 autres d'ici mi-novembre, a-t-elle ajouté.L'Arabie saoudite cherche ces dernières années à sortir son économie de son extrême dépendance au pétrole, avec des méga-projets visant notamment à attirer les expatriés et les touristes, à l'image de Dubaï aux Emirats arabes unis.
Il y a 2 ans et 342 jours

Quand l'inflation menace les énergies vertes

Plombé par le renchérissement du fret et de matières premières vitales, le coût d'investissement pour construire de nouvelles capacités solaires et éoliennes terrestres a crû de 15 à 25% entre 2020 et 2022, soldant une décennie de baisse, a calculé l'Agence internationale de l'énergie. L'électricité d'origine renouvelable reste compétitive face aux autres énergies, ajoute l'AIE, mais le maintien attendu sur au moins 2022 et 2023 de coûts d'installation plus élevés qu'avant-Covid pourrait compliquer son accélération.En un an, le prix du cobalt a plus que doublé, quand, de janvier 2021 à mars 2022, le nickel gagnait 94%, l'aluminium 76%, le cuivre 34%... Le lithium a même crû de 738% sur cette période (contre +13% de moyenne annuelle ces dix dernières années).Ainsi le prix des modules photovoltaïques, divisé par quatre en cinq ans, a-t-il augmenté de 16% l'an dernier. Le coût de l'éolien a pris 9%: l'offshore en particulier subit le surcoût des métaux rares et du cuivre, qui affecte aussi câblages et raccordements. Quant aux batteries lithium-ion des voitures électriques, la part des alliages de cathodes est passée de 3% du coût total en 2015 à plus de 20%, note l'AIE..."Le lithium s'est envolé car la demande a doublé en 2021 et l'offre n'a pu suivre. C'est un petit marché, et une moindre hausse de la demande fait bouger massivement les prix", explique à l'AFP Tae-Yoon Kim, analyste pour l'AIE.Résultat, "les minerais critiques menacent une baisse des coûts qui durait depuis au moins 10 ans dans les technologies renouvelables", souligne M. Kim, avec "des conséquences majeures sur les besoins de financement de la transition énergétique dans le monde"."Trou d'air"En France, la filière sonne l'alarme. Dans le solaire, des projets équivalant au total à 2,1GW de production électrique, soit l'essentiel, qui théoriquement étaient prêts pour 2022, sont stoppés en raison de surcoûts (métaux, transports, acier, taux d'intérêt et même flambée des marges des agrégateurs commercialisant le courant), a recensé le Syndicat des énergies renouvelables (SER). Le constat vaut dans l'éolien, la petite hydroélectricité et même le biogaz.En cause, des contrats signés avant le boom des coûts, contractualisant un prix de l'électricité à des niveaux ne couvrant plus les frais. Et pas question de se rattraper sur la hausse des prix de marché, puisque l'exploitant doit restituer à l'Etat la différence avec celui acté dans son contrat.Alors que la France attend 3 GW de solaire additionnels par an, "on risque un trou d'air en perdant ces projets", dit Alexandre Roesch, délégué général du SER, qui demande une indexation, avec un prix garanti plus élevé, par exemple 70 euros/MWh, ce qui resterait bien inférieur aux prix actuels du marché à 150 ou 200 euros."Cela restera de toute façon profitable à la collectivité", dit-il. Les énergies renouvelables restent compétitives, a fortiori en pleine flambée des énergies fossiles et face aux "prix moyens observés ces six derniers mois sur les marchés de gros de l'électricité", souligne aussi l'AIE.Elle appelle cependant Etats et industriels à "agir sérieusement" pour "diversifier leur approvisionnement en matières premières", impératif mis en lumière par la crise avec la Russie -- 2e producteur mondial d'aluminium, de cobalt, de platine..."Il existe encore des marges pour réduire les coûts", dit M. Kim : "d'abord, investir dans de nouveaux projets miniers. Les prix se stabiliseront seulement quand une offre nouvelle sera disponible".L'AIE préconise une mise à jour des connaissances géologiques, notamment dans les pays en développement. "Et il y a de la marge pour développer des projets aux Etats-Unis, Canada, Amérique latine..." : à partir de 2023, de nouveaux sites doivent commencer à produire du cobalt en République démocratique du Congo, du nickel en Indonésie et au Canada, du lithium en Australie, du cuivre en Amérique latine..."Mais il en faudra plus", note l'expert, qui ajoute que les industriels devront aussi innover pour réduire fortement leurs besoins en métaux.
Il y a 2 ans et 342 jours

L'application de Joints MAPEI

Il y a 2 ans et 342 jours

Le marché des résidences secondaires connait une accalmie après la frénésie de 2021

Accalmie sur le marché des résidences secondairesLors du 1er déconfinement en mai 2020, les Français s'étaient massivement tournés vers les résidences secondaires, une tendance confirmée en 2021 avec une nouvelle hausse de 30% des demandes. Deux ans après la crise sanitaire, dans une conjoncture incertaine, la tendance est à la prudence avec une demande certes toujours supérieure de 17% à celle de 2019, mais en recul de 7% de janvier à avril 2022 comparativement à la même période en 2021.“L’année 2021 a été exceptionnelle sur de nombreux plans, y compris pour le marché des résidences secondaires très recherchées post-Covid. Le marché s’est alors tendu dans de nombreuses régions au point qu’il ne reste aujourd'hui que peu de biens à la vente. Le début de l’année 2022 amorce clairement une accalmie générale après la frénésie de 2021”, analyse Pierre Chapon, président de Pretto.Plus de 2/3 des acquéreurs d’une résidence secondaire sont déjà propriétaires de leur résidence principaleLes Français souhaitant acquérir une résidence secondaire sont quadragénaires (45 ans en moyenne), disposent d’un revenu net par foyer avoisinant les 6 000€ et plus de 2/3 d’entre eux sont déjà propriétaires. Le montant de l’apport augmente légèrement de 5% de même que le prix du bien en hausse de 7%.“Dans la conjoncture actuelle les emprunteurs qui n’ont pas de crédit en cours sur leur résidence principale seront privilégiés par les banques. Pour les autres il faudra penser à proposer à son banquier un rachat du crédit en cours si c’est possible, ou bien de proposer de placer de l’épargne pour améliorer sa capacité de négociation”, indique Pierre Chapon, président de Pretto.Les Français jouent la proximité : 50 % cherchent un bien à moins de 140 kilomètres de leur résidence principale.La région PACA, nouvelle reine des résidences secondairesAvec 14% des demandes, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a relégué l’Occitanie en seconde position. Le Var, les Alpes Maritimes et les Bouches du Rhône y sont les départements les plus prisés.L'Occitanie arrive en 2ème position (13% des recherches). L’Hérault, le Gard et les Pyrénées-Orientales occupent pour leur part le top 3 des départements les plus recherchés de la région.Enfin, avec 12,4% de recherches, la région Auvergne-Rhône-Alpes passe en 3ème position cette année. Les départements les plus recherchés sont la Haute-Savoie, la Savoie et le Rhône.La Normandie toujours très attractive pour les Franciliens“Pas de surprise en voyant ce classement : l’Ile-de-France et la Normandie ont l’avantage de la proximité et de la diversité des biens. Il est à noter cependant que, les biens se faisant rares, le marché immobilier montre des signes d’essoufflement à certains endroits”, souligne Pierre Chapon, président de Pretto.Si les habitants de l’Ile-de-France visent en 1er lieu leur région d’origine (22%), la Normandie s’avère aussi très attractive avec 14,6% des recherches. Le Calvados, l’Eure et la Seine-Maritime étant les départements plus prisés.Enfin, la région PACA arrive sur la 3ème marche du podium avec 9,7% des recherches. Sans surprise, les Franciliens y cherchent les mêmes départements que le reste de la France.De fortes disparités de prix :Les prix moyens des biens sont particulièrement élevés en région PACA et Nouvelle-Aquitaine, dépassant les 300 000 euros, loin devant ceux de la Normandie ou du Val-de-Loire s’affichant autour de 200 000 euros.L’apport moyen en région PACA est 1,4 fois supérieur à l’apport moyen de ces 5 régions.Obtenir le meilleur financement1. Être déjà propriétaire de sa résidence principale : une catégorie qui représente plus des 2 tiers des dossiers financés. Les locataires d’une résidence principale auront moins de possibilités d’être financés car il ne fait pas sens, aux yeux des banques, de cumuler mensualité d’emprunt et loyer sur sa résidence principale. En effet, à la différence d’un investissement locatif, l'achat d’une résidence secondaire ne génère pas de revenus supplémentaires.2. Présenter un taux d’endettement inférieur à 35% : le HCSF s’appliquant aussi aux résidences secondaires, il est nécessaire d’avoir un niveau d’endettement inférieur à 35%. Les directives du Haut Conseil précisent d’ailleurs que 80% de la marge dérogatoire (c'est-à-dire des dossiers financés au-dessus du seuil de 35% d’endettement) devra être allouée à des financements de résidences principales. Un exercice imposé auquel se conforment les banques.3. Présenter au moins 10% d’apport : les établissements bancaires se montrent souvent plus exigeants sur le niveau de montant apporté au projet pour le financement d’une résidence secondaire que pour un autre type projet. 4. Montrer à la banque qu’elle ne sera pas…secondaire : Pour les emprunteurs ayant déjà un crédit immobilier, par exemple pour la résidence principale, il est préférable de loger ses deux crédits dans la même banque pour lui assurer une relation globale plus intéressante pour elle. Deux solutions sont alors possibles : financer sa résidence secondaire dans la même banque que sa résidence principale, ou proposer de racheter le prêt de sa résidence principale par la banque en mesure de financer l’achat de la résidence secondaire. Avec la hausse des taux actuelle, peu de chances que ce rachat se concrétise, mais le simple fait de l’avoir proposé est un bon signal envoyé à la nouvelle banque. Dans ce cas, proposer en complément un transfert d’épargne pour embellir encore la demande de crédit est toujours une bonne idée.
Il y a 2 ans et 342 jours

Publication d'un guide pour la gestion des copropriétés

Intitulé "Guide du syndic bénévole : les clés pour bien gérer sa copropriété", le guide, d'une centaine de pages, se décline en 56 fiches pratiques sur les aspects de la copropriété : règles juridiques, gestion, rénovation...Il a été rédigé par l'Anah, organisme public notamment chargé des aides au logement privé, l'Anil (Association nationale pour l'information sur le logement) et l'association de consommateurs CLCV (Consommation, logement et Cadre de vie).Le syndic de copropriété gère les parties et charges communes d'un immeuble. Il peut être bénévole ou coopératif, c'est-à-dire piloté par un ou plusieurs copropriétaires, ou professionnel, lorsqu'il est confié à une entreprise moyennant finances.L'enjeu est d'"éviter de faire basculer des copropriétés en difficulté", écrit le président de l'Anah, Thierry Repentin, en introduction du guide.La gestion de syndic, qui implique des tâches administratives et des négociations entre copropriétaires sur les dépenses à engager, peut parfois être source de difficultés.Au 1er janvier 2022, près de 32.000 syndics bénévoles étaient immatriculés au registre tenu par l'Anah, représentant 255.000 lots, soit plutôt des petites copropriétés.Pour télécharger le guide, cliquez ici
Il y a 2 ans et 342 jours

BATIMAT, le salon de toutes les innovations

Le meilleur de l’InnovationAu delà du concours, les Awards de l’Innovation sont avant tout un dispositif qui permet de diffuser encore plus largement les innovations que les industriels lancent sur le marché, leur apportant ainsi plus de visibilité et de notoriété.Être candidat aux Awards de l’Innovation garantit en effet de bénéficier de plusieurs vecteurs de communication, et ce sur la durée, depuis le lancement des inscriptions et jusqu’après la tenue des salons.L’innovation est également le centre d’intérêt prioritaire des utilisateurs quel que soit leur métier ou leur profil (artisan, PME, majors…) et un véritable moteur pour les industriels de la construction.À chaque édition, les Awards de l’Innovation démontrent le dynamisme de la filière. En 2019, ce sont ainsi 140 innovations que les visiteurs des trois salons ont pu découvrir.Les Awards de l’Innovation 2022, un temps fort incontournable En 2022, l’organisation des Awards de l’Innovation change en intégrant un parcours d’inscription et de sélection digitalisé pour faciliter la saisie des données mais aussi les échanges.Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 10 mai 2022. Neufs catégories « métiers » ont été définies dans lesquelles les innovations pourront être inscrites :Gros Œuvre, Structure et Enveloppe,Hors site,Construction Tech,Menuiseries & façades,Matériel, Outillage, Véhicules et équipements,Génie Climatique,Salle de bains,Aménagement Intérieur et Extérieur,Formations et ServicesNouveauté 2022 : cinq thématiques d’usage ont été définies, dans lesquelles les solutions seront présentées. Elles illustrent les grands défis auxquels sont confrontés tous les acteurs de la filière :Construction 4.0L’environnementLe climatLes métiersUsager et habitantLes dossiers seront examinés par un jury d’experts métiers et un grand jury dès le mois de juin pour sélectionner les Nominés et les Lauréats des Awards de l’Innovation 2022. La remise officielle des prix des Awards de l’Innovation 2022 aura lieu le 3 octobre, en direct sur le salon.Du 3 au 6 octobre, les visiteurs auront la possibilité de découvrir la totalité des innovations candidates sur l’Espace Innovation du Pavillon 1 grâce à des sessions de pitchs thématiques quotidiennes, des écrans interactifs pour voter en direct pour leur innovation préférée.Un programme de visites guidées sera a également proposé pour découvrir les innovations 2022. Par ailleurs, le catalogue digital des innovations sera mis à disposition avant, pendant et après le salon sur un site internet dédié.Réserver son badge dès maintenant et consulter les infos pratiques sur www.batimat.com
Il y a 2 ans et 342 jours

INTAIRIEUR, le label pour la Qualité de l’Air Intérieur s’étend aux bâtiments tertiaires

INTAIRIEUR® : Un nouveau référentiel à destination des bâtiments tertiairesD’abord réservé aux logements collectifs neufs et maisons individuelles neuves en bandes, INTAIRIEUR®, étendait en mai 2021, le champ de son référentiel aux maisons individuelles diffuses, permettant ainsi aux futurs acheteurs de connaître la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) du bien qu’ils acquièrent et aux acteurs de l’immobilier neuf de valoriser leur engagement en matière environnementale et de santé publique.En cette année 2022, l’outil évolue pour permettre de valoriser la QAI des bâtiments réservés aux activités du tertiaire. Destinés à recevoir du public (bureaux, établissements de petite enfance, enseignement, hôtellerie, centres médico-sociaux) ces immeubles sont soumis à des normes strictes en matières de sécurité et d’environnement.Avec le label INTAIRIEUR®, les constructeurs, promoteurs du secteur peuvent désormais offrir à l’acquéreur professionnel le gage supplémentaire d’une démarche responsable et de qualité innovante de leur construction.La QAI résulte d’un équilibre fragile entres différents facteurs, qu’il s’agisse du choix des matériaux, des équipements, du mobilier, des conditions d’aérations, des systèmes de ventilation…Afin de pouvoir afficher la labellisation INTAIRIEUR®, les promoteurs et constructeurs doivent tenir compte de l’ensemble de ces facteurs en s’inscrivant dans une véritable démarche vertueuse, et ce, dès la conception du projet jusqu’à sa livraison.Une exigence partagée par tous les acteurs impliquésParce qu’il répond parfaitement à une problématique incontournable de notre société, le label INTAIRIEUR® fédère unanimement les grands acteurs du bâtiment.Maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage privés et publics, entreprises du bâtiment, institutions et professionnels de santé publique œuvrent ensemble pour l’amélioration de la Qualité de l’Air Intérieur.Le label permet maintenant :aux maîtres d’ouvrage de valoriser leurs projets immobiliers et de se démarquer,aux AMO, d’accompagner leurs clients dans une démarche où la sécurité et le bien-être des occupants sont au cœur des préoccupations,aux institutionnels, collectivités et aménageurs de mettre en œuvre des actions concrètes pour lutter contre la pollution de l’air intérieur,aux architectes de se démarquer à travers des projets innovants et responsables,aux particuliers de choisir leur logement en exigeant un air intérieur de qualité pour leur famille,INTAIRIEUR®, un outils de référenceAvec presque 5 années d’existence, le label INTAIRIEUR® a su s’imposer comme une référence en matière de valorisation et de contrôle de QAI sur l’ensemble du territoire.Aujourd’hui de nombreux maîtres d’ouvrage ont obtenu la labellisation pour leurs projets (ou sont en cours d’obtention) : Bouygues Immobilier, CDC Habitat, Cogedim, Coop Immo, Covivio,, Coop Immo, Crédit Agricole Immobilier, Elgea Habitat, Franco Suisse, Green City Immobilier, Groupe Arcade, Groupe Duval, Habitalys, Icade Promotion, Immobilière 3F, Kermarrec Promotion, La Cité Jardins, Linkcity, Mairie de Courbevoie, Marignan, Nacarat, Nodi, Pitch Immo, Promeo, Promologis, Promomidi, Saint-Georges Promotion, Searim, Toulouse Métropole Habitat, Vinci Immobilier.En 2019 le label a obtenu une récompense à l’ESSEC Business School aux Trophées de la Transformation et de l’Innovation.La Qualité de l’Air Intérieur, une préoccupation de santé publiqueLes français passent en moyenne 90% de leur temps dans des espaces clos dont l’air est 5 à 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur. La Covid et les confinements qui ont suivi n’ont guère inversé la tendance et ont pour effet une véritable prise de conscience des dangers liés à la qualité de l’air intérieur. Irritations, nausées, céphalées, pathologies respiratoires…Chaque année en France, cette pollution est responsable de près de 20 000 décès prématurés et on estime à 19 milliards d’euros son coût socio-économique (prise en charge des soins, perte de productivité...).L’ensemble de la population est concerné par le problème et plus que jamais, la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) est devenue un enjeu majeur de santé publique.Fruit d’une réflexion collective menée depuis plusieurs années entre pouvoirs publics, opérateurs privés et citoyens, le label INTAIRIEUR® permet au grand public de pouvoir choisir son logement en toute connaissance, avec la certitude que tout a été mis en oeuvre pour préserver la qualité de l’air intérieur de leur logement. Désormais, les usagers, gestionnaires et investisseurs pourront eux aussi choisir leurs locaux tout en tenant compte de ce paramètre.Le label INTAIRIEUR® propose un référentiel simple et fiable qui à l’image des autres certifications environnementales, permet de mettre en place un affichage clair et facilement reconnaissable par tous.
Il y a 2 ans et 342 jours

Parution du guide pratique CSTB "Planchers et rupteurs de ponts thermiques - 3e édition"

Le guide « Planchers et rupteurs de ponts thermiques » présente les différents types de planchers :planchers béton, coulés intégralement sur le site ou préfabriqués pour partie ;planchers à bacs acier collaborants ;planchers classiques en bois, à poutres et solives ;planchers mixtes bois-béton que l’on rencontre de plus en plus souvent en rénovation.Pour chaque type de plancher, la mise en œuvre et le calcul sont décrits en s’appuyant sur les textes techniques de référence, pour la plupart nouveaux ou révisés, en particulier les Eurocodes, les nouvelles règles parasismiques ainsi que les nouvelles normes et les NF DTU.L’auteur insiste ensuite sur les divers points à risques propres à chaque technique, tels que les réservations et trémies ou le traitement des sous-faces, par exemple.L’isolation et le traitement des ponts thermiques restent indispensables pour respecter les exigences de la RE2020 qui remplace progressivement la RT 2012. Le guide propose un chapitre sur les performances thermiques des planchers et présente les systèmes de rupteurs de ponts thermiques adaptés aux différents types de planchers.Les autres fonctions du plancher sont aussi traitées : tenue au séisme avec les nouvelles règles parasismiques, tenue au feu, isolation acoustique, etc.Ce guide s’adresse à tous les professionnels du plancher : maître d’ouvrage, architecte, BET, bureau de contrôle, entreprise, maçon, charpentier-menuisier.Pour acheter ou consulter un extrait du guide, cliquez ici.
Il y a 2 ans et 342 jours

La justice rejette le recours d'opposants à un projet de gratte-ciel à Toulouse

Le permis de construire de cette tour de 40 étages, qui serait une première dans la 4e ville de France dépourvue de hauts immeubles, avait été délivré par la mairie de Toulouse en 2019.Quatre associations, dont France nature environnement (FNE) et Non au gratte-ciel de Toulouse, ainsi que trois particuliers, avaient estimé que le projet était disproportionné, pas abouti et polluant.Dans un communiqué jeudi, le tribunal administratif de Toulouse a considéré que les "incidences potentielles" de la Tour Occitanie avaient déjà été mesurées à l'échelle d'un ensemble urbain plus large dénommé "Grand Matabiau-quais d'Oc", soumis à une évaluation environnementale.Il a par ailleurs souligné l'absence d'infractions aux règles d'urbanisme, notamment en matière de hauteur, de places de stationnement et de logements sociaux "qui correspondent au parti pris d'urbanisme retenu dans cette zone".Ainsi, selon la justice, l'absence de places de stationnement pour les véhicules motorisés n'est "pas entachée d'erreur manifeste d'appréciation". Le tribunal a mis en avant "l'offre de transports en commun disponible à proximité du projet" ainsi que des "possibilités de stationnement dans des parcs de stationnement privés".Enfin, il a considéré que le risque induit par des transports réguliers de matières dangereuses à la gare Matabiau, à proximité immédiate du projet, fait l'objet de "mesures de sécurité spécifiques" et est "suffisamment pris en compte".Pour le président de l'association Non au gratte-ciel de Toulouse, Richard Mébaoudj, cette décision "comporte des erreurs de droit", notamment au sujet de l'absence de stationnement pour les personnes handicapées."On reste mobilisés et on se donne le temps de la réflexion avec les autres associations" pour éventuellement saisir le conseil d'Etat, a-t-il indiqué à l'AFP.Ce projet de l'architecte américain Daniel Libeskind est un bâtiment végétalisé de haut en bas, avec des façades de verre en spirale. La tour doit abriter 11.000 m2 de bureaux, des commerces, une centaine de logements, un restaurant-bar panoramique, un hôtel et des locaux SNCF dans le socle du bâtiment.Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (LR) voit dans la Tour Occitanie une "signature architecturale à la hauteur de l'ambition d'une métropole européenne". L'agglomération toulousaine, où se trouve le siège du géant européen Airbus, est en forte expansion démographique grâce au secteur de l'aéronautique.