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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 328 jours

Rajeunir, magnifier , donner une deuxième vie aux matériaux poreux ternes et farineux avec le Polytrol

PVC, tomettes, composites... ces matériaux qui habillent meubles, sols, gouttières, portes, … sont poreux par nature ou le deviennent avec le temps. Lorsque ce stade est atteint, leur aspect devient terne, farineux : ils perdent tout leur éclat et leur couleur et la décision de s'en débarrasser n’est pas loin… Il existe néanmoins des solutions pour donner une deuxième chance à tous ces ouvrages.Pourquoi le PVC vieillit mal sous les UV et les agressions climatiques ? Au fil des ans, sous l’action de l’oxygène, de l’eau et de la lumière de multiples microcavités se forment à la surface du plastique. Devenu poreux, le plastique perd son éclat, sa couleur ternit : elle se « perd », se « dilue » dans les cavités.Et la pierre ? De même, la pierre s’use sous l’effet de l’abrasion des passages répétés et devient de plus en poreuse car les microcavités présentes dans la pierre naturellement s’agrandissent. C’est la raison pour laquelle les tomettes deviennent ternes au cours du temps.Le principe est le même avec les parties métalliques polies ou chromées de certains supports (cycles en particulier) qui avec l’usure due à leur utilisation plus ou moins intensive, perdent leur éclat. Il faut donc trouver une solution qui permette de combler ces cavités afin d'arrêter le process et en même temps de redonner de l’éclat à tous ces supports.Dans cette optique, Durieu a mis au point le POLYTROL® dont la formulation fait presque des miracles ! Plastiques ternes, pierres vieillies, métaux polis ou chromés : il ressuscite aussi bien le mobilier de jardin que les gouttières PVC, les tableaux de bord de voiture, les parties PVC ou métal des cycles, les sols...Explications :À base de RUSTOL-OWATROL®, le POLYTROL® possède des propriétés mouillantes exceptionnelles qui vont redonner de la couleur instantanément grâce à un effet mouillé immédiat sur l’ouvrage mais surtout qui lui permettent d’agir de l’intérieur et d’assurer une protection durable. Au-delà de l’effet « mouillé », le POLYTROL® agit en profondeur dans le support. Il procède ainsi à une véritable restauration de la couche superficielle des plastiques, de la pierre ou des métaux polis ou chromés.Comment ?À la manière d’une crème cicatrisante, riche en résines, le POLYTROL® comble toutes les microcavités (nées de l’usure et des agressions climatiques) du support où il est appliqué. En plus de lui redonner de l’éclat, il l’imperméabilise, lui assure une excellente protection dans la durée et facilite son entretien car les saletés s’accrochent moins sur les ouvrages protégés avec le POLYTROL®.Le secret : grâce sa composition ultra technique, le POLYTROL® pénètre en profondeur et remplit toutes les microcavités du support avec ses résines. Grâce à leur effet miroir, les résines font ressortir la couleur et remettent à neuf l’aspect de tous les ouvrages en matériaux poreux ternis. • Le plus : avec une application soignée, le POLYTROL® ne dépose pas de film en surface évitant ainsi tout risque d’écaillage.Cure de jouvence : POLYTROL® by OWATROL® ou la deuxième vie des matériaux poreux ternis, PVC, pierres, chromes... !Fiche technique POLYTROL*Description produit : Rénovateur de couleurs pour plastiques, pierre, métal, ciment, carrelage…Propriétés :Restaure le brillant et assure la protection des métaux polis ou chromés : alu, chrome, laiton, bronze...Ravive la teinte et l’aspect des plastiques et gelcoats ternis (pare-chocs autos, coques de bateaux, meubles de jardin, volets).Régénère marbres, carrelages, pierres tombales, ardoises, terres cuites, dalles dont la coloration s’est altérée avec le temps.Redonne de l’éclat aux peintures et vernis ayant souffert des intempéries.Ne contient pas de silicone.Destinations :Maison / Sol / Huisserie : Carrelages, tomettes, marbres, ardoises, alu des baies vitrées, vérandas, peintures et vernis, laiton, bronze...Extérieur / Jardin : Meubles de jardin, volets, portillons, dalles, pierres tombales, terrescuites...Moto : Plastiques...Auto : Chrome, enjoliveurs, pare-chocs, tableaux de bord...Marine : Coque de bateau...
Il y a 2 ans et 328 jours

Avant-première Batimat 2022 : HQE pour tous, un outil numérique pédagogique pour rendre accessible la HQE

Pédagogique, simple d'utilisation et gratuit, l'outil HQE Pour Tous permet aux acteurs de la construction de découvrir la HQE autour de ses engagements, objectifs et thèmes clés, et même de réaliser l’auto-diagnostic d’un projet de bâtiment durable.Tout savoir sur la HQEReconnue d’utilité publique, l’Alliance HQE-GBC a pour mission de piloter des travaux d’innovation collaborative et prospective en faveur de la conception et de la construction durable du bâtiment et de la ville de demain. Dans ce cadre, l’Alliance HQE-GBC a pour ambition de réunir les professionnels autour d’un langage commun pour caractériser un projet de bâtiment ou d’aménagement durable.Ainsi, la HQE s’inscrit aujourd’hui dans des cadres de référence porteurs d’une vision globale multicritère. Pour chaque projet, cette approche transversale prend en compte l’équilibre recherché entre 4 engagements:La qualité de vieLe respect de l’environnementLa performance économiqueLe management responsableCes 4 engagements sont le socle des cadres de référence HQE.Afin de faciliter une meilleure compréhension et une bonne prise en main de ces cadres de références, l’Alliance HQE-GBC a créé l’outil numérique HQE Pour Tous.Pour Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC : "Avec cet outil, nous avons l’ambition de vulgariser et de rendre lisible la HQE à travers l’utilisation d’un outil numérique didactique et ludique. Cet outil s’inscrit dans une démarche de sensibilisation et d’apport d’informations sous la forme d’un concept encourageant et non culpabilisant pour l’utilisateur."De la découverte de la HQE à l'auto-diagnostic d'un projetL’outil HQE Pour Tous a été conçu selon le niveau de connaissance de l’utilisateur professionnel et propose deux parcours pour mieux appréhender l’approche environnementale globale de la HQE :Un parcours découverte, permettant de découvrir la HQE et savoir si le projet de bâtiment prend en compte les thèmes des 4 engagements HQE.Un parcours approfondissement, s’adressant à ceux qui connaissent la HQE et souhaite savoir comment leur projet de bâtiment peut mieux prendre en compte les thèmes des 4 engagements HQE.Un socle d’informations, commun aux deux parcours, permet d’accéder aux détails des 4 engagements de la démarche développement durable d’un projet, soit les 26 thématiques du cadre de référence Bâtiment HQE.Grâce à des menus simples d’utilisation, l’utilisateur peut explorer une thématique en particulier pour approfondir sa connaissance et s’approprier les pistes d’actions pour aller plus loin dans son projet de construction ou de rénovation.Enfin, l’outil HQE Pour Tous permet de réaliser simplement un auto-diagnostic pour un projet de bâtiment durable. Pour chacun des 4 engagements et 26 objectifs, il suffit de renseigner par oui/non les actions réalisées. Une synthèse permet d’identifier précisément les leviers à actionner pour chaque thème de la HQE. À l’issue, l’outil propose les liens vers les certificateurs, seuls habilités à attester des performances environnementales du bâtiment concerné aux regard des critères HQE.L’outil digital HQE Pour Tous a été conçu pour le bâtiment. En ce qui concerne l’aménagement, l’association proposera un nouvel outil digital permettant de faciliter la prise en mains des indicateurs quartiers qu’elle a publié en mars dernier.Disponible en format responsive, HQE Pour Tous est accessible sur le site de l’Alliance HQE-GBC : www.hqegbc.org/accueil/
Il y a 2 ans et 328 jours

Elcia présentera sur Fensterbau une version de MyPricer 100% adaptée pour le marché allemand

Pour Johannes SALM, Business Developper Allemagne : « Chaque marché a ses propres besoins et ses particularités. Notre stratégie est d’adapter parfaitement MyPricer aux spécificités de chaque pays, aujourd’hui l’Allemagne, demain bien d’autres. Nous franchissons un cap avec MyPricer version Allemagne et nous nous réjouissons de la reprise des salons pour présenter ses nouvelles fonctionnalités. Rendez-vous à FENSTERBAU ! »La nouveauté à découvrir sur FENSTERBAU 2022 : La version allemande de MyPricer, la solution 100% web de chiffrage et commandeBien au-delà d’une simple traduction du français vers l’allemand, MyPricer a été repensé pour donner naissance à une nouvelle version totalement adaptée aux spécificités et besoins du marché Menuiserie, Store et Fermeture allemand. L’objectif : avoir un nouveau produit spécifiquement pensé et destiné pour une utilisation en Allemagne !Les nouvelles fonctionnalités de MyPricer version AllemagnePriorité aux champs pertinents et indispensablesA l’image des mentions RGE ou QUALIBAT ou encore des numéros de SIREN, indispensables sur le marché français mais qui n’existent pas en Allemagne, seuls les champs pertinents et utiles pour l’utilisation des professionnels allemands ont été conservés.L’ajout des mentions légales du paysA l’instar des champs personnalisables, les mentions légales devant figurer sur les documents fournis par une entreprise de Menuiserie, Store, Fermeture allemande ont été revues. Ainsi, les modèles de documents édités avec MyPricer version Allemagne (devis, commande) ont été repensés pour être automatiquement en conformité avec la législation allemande.Une nouvelle interfaceL’interface de MyPricer Allemagne a bénéficié des récentes évolutions de la version française pour une meilleure ergonomie et un plus grand confort d’utilisation.Le + : une équipe germanophone à dispositionOutre des nouveautés technologiques, le Groupe ELCIA s’appuie également sur une équipe International germanophone intervenant au niveau de la vente, du marketing, de l’intégration ou encore de l’accompagnement client. Pour cela, un bureau de liaison a été créé à Sarrebruck afin d’établir un point de contact avec les clients et partenaires.
Il y a 2 ans et 328 jours

À Montmartre, la traque des locations touristiques illégales

C'est un travail de fourmi avec lequel les agents de la direction de l'habitat et du logement (DHL) ont renoué à plein temps depuis le printemps et le retour des touristes étrangers dans la capitale : éplucher les annonces des plateformes, puis se rendre sur place pour dénicher les appartements ne respectant pas la législation."Il faut tout faire pour éviter que ce retour des touristes, qui est bienvenu, nous conduise à un retour des locations touristiques illégales au détriment du logement des Parisiens", a déclaré l'adjoint (PCF) au logement Ian Brossat, présent pour le lancement de l'opération de contrôle.La politique de la mairie "a commencé à porter ses fruits, il ne s'agirait pas de revenir en arrière maintenant", a insisté l'élu communiste, déjà à ce poste sous le précédent mandat de de la maire Anne Hidalgo et qui a obtenu plusieurs durcissements législatifs et victoires judiciaires afin de limiter la multiplication de ces meublés.Derniers tours de vis en date : depuis janvier, tout changement d'usage d'un commerce en meublé touristique est soumis à autorisation de la mairie et les logements transformés en locations touristiques doivent faire l'objet d'une triple compensation en surface dans les quartiers les plus touristiques. Une mesure hautement décourageante.En 2021, la plateforme Airbnb, attaquée par la Ville, a été condamnée à huit millions d'euros d'amende pour avoir publié un millier d'annonces sans numéro d'enregistrement. Plus de 200 propriétaires ont également été condamnés pour non respect du code de l'urbanisme ou du code du tourisme.
Il y a 2 ans et 328 jours

Restructurations : moins d'entreprises aidées par l'Etat en 2021

La restructuration des entreprises pouvant s'étaler sur plus d'une année, le Ciri a traité l'an passé 82 dossiers représentant plus de 150.000 emplois, notamment en raison de "l'allongement de la durée des procédures amiables, décidé durant la crise sanitaire" ainsi que "la complexité de certains dossiers", précise le rapport.Sur ces dossiers, 25 ont connu une issue favorable, représentant 46.513 emplois, tandis que 56 dossiers pesant plus de 100.000 emplois sont toujours en cours de traitement et qu'un dossier représentant 1.750 emplois s'est soldé par un échec, détaille le comité interministériel.L'activité du Ciri reste supérieure à celle de l'avant-crise. En 2019, le comité était intervenu auprès de 64 entreprises. Le premier semestre 2021, comme l'année 2020, avait concentré des dossiers d'entreprises des secteurs plus exposés à la crise sanitaire: le tourisme, le transport aérien et le commerce de détail.Mais "le second semestre 2021 a été marqué par augmentation des saisines de dossiers industriels", rapporte le Ciri, qui précise qu'il s'agit notamment d'entreprises confrontées "aux problèmes d'approvisionnement de composants électroniques et à l'inflation du coût de l'énergie et des matières premières" avant même le début de la guerre en Ukraine.Le Ciri offre un accompagnement gratuit aux entreprises pour réaliser des audits, intervient pour aménager leurs dettes fiscales et sociales et peut à titre exceptionnel accorder des prêts du Fonds de développement économique et social (Fdes), mais l'intervention de l'Etat comme prêteur doit se faire dans des conditions analogues à celles des financeurs privés afin de respecter les règles européennes.Le plus souvent, les actions du Ciri s'inscrivent dans le cadre de procédures de prévention (mandat ad hoc ou conciliation) dont la confidentialité est garantie par le Code de commerce.
Il y a 2 ans et 328 jours

Davantage de transactions immobilières dans les villes moyennes, selon une étude

Le nombre de transactions immobilières dans les 200 villes moyennes étudiées (hors Ile-de-France et Mayotte) a ainsi augmenté de 17% depuis 2018, d'après cette étude de l'Agence nationale de la cohésion des territoires et du Conseil supérieur du notariat.La hausse atteint même 20% en tenant compte des agglomérations alentour.Les ventes immobilières avaient marqué le pas en 2020, première de la pandémie de Covid-19 et des confinements, avant de reprendre en 2021."Il y a un marché immobilier dynamique dans la plupart des villes Action Cœur de ville", qui "confirme cette nouvelle attractivité", s'est félicité le préfet Rollon Mouchel-Blaisot, directeur du programme ACV.Sur les 200 villes étudiées, 185 ont connu une augmentation du volume des ventes. Parmi les 15 autres, celles connaissant les plus importants replis se trouvent dans le Grand-Est (Haguenau, Colmar, Guebwiller, Vitry-le-François), en Guadeloupe (Les Abymes, Basse-Terre) et en Guyane (Saint-Laurent-du-Maroni).L'envie de vert et d'espace exprimée par les Français à la sortie du premier confinement, au printemps 2020, se retrouve dans les statistiques : depuis 2020, la part des acquisitions dans les villes de moins de 3.500 habitants augmente, légèrement mais de manière significative."On a le sentiment de voir une volonté de pierre verte, qui s'est prolongée avec le premier confinement. Pour autant, on n'est pas sur un exode urbain", a noté Me Peggy Montesinos, chargée des statistiques immobilières au Conseil supérieur du notariat.Le plan ACV a mobilisé, entre prêts et subventions, 5 milliards d'euros en 5 ans (2018/2022), de la part de l'Etat, la Caisse des dépôts et consignations (CDC), l'Agence nationale de l'habitat (Anah) et le groupe Action Logement, cogéré par patronat et syndicats. Avec pour ambition d'améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes et de conforter le rôle moteur de ces villes.M. Mouchel-Blaisot remettra mi-juillet au gouvernement un rapport suggérant des pistes pour le prolongement, déjà annoncé, d'ACV sur la période 2023-2026. Parmi ces pistes: la lutte contre l'étalement urbain et l'adaptation au réchauffement climatique. Le rapport se focalisera également sur les quartiers des gares et les entrées des villes.
Il y a 2 ans et 329 jours

Face à la canicule, les architectes du collectif STUDIOS Architecture détaillent 10 mesures simples et concrètes pour faire de la ville verte et bas carbone

Pour STUDIOS, l’urgence est de revenir à une architecture de bon sens, qui réconcilie l’urbanisme avec les enjeux climatiques. Force de proposition, le collectif d’architectes détaille 10 mesures simples et concrètes pour faire de la ville verte et bas carbone.Végétaliser la ville et en particulier les toitures, une action à court terme qui offre de nombreux avantages : pour rafraîchir les bâtiments, pour capter l’eau des orages et réduire l’effet des pluies diluviennes qui suivent généralement les fortes chaleurs,Privilégier les couleurs claires pour limiter la captation de chaleur, avec par exemple du zinc blanc, typique de l’architecture haussmannienne dans les grandes villes,Restructurer plutôt que construire des bâtiments neufs : pour lutter contre l’artificialisation des sols et réduire l’impact carbone des structures,Rendre les bâtiments réversibles, pour cesser de construire pour déconstruire. Parce que l’architecture d’aujourd’hui doit non seulement répondre aux besoins actuels mais aussi être capable de s’adapter dans les 50 ou 100 années à venir,Développer des programmes mixtes, combinant logements / bureaux / commerces & services, qui permettent de renoncer à certains déplacements selon les préceptes de la « Ville du 1⁄4 d’heure »,Faire le choix de matériaux biosourcés localement. L’architecture durable, c’est celle qui utilise le bon matériau au bon endroit. Il nous favoriser des matériaux naturels, comme le bois ou le chanvre. Et aussi privilégier les fournisseurs français et européens, pour limiter l’impact carbone des transports,Favoriser les solutions de réemploi et de recyclage des matériaux, comme le béton déconstruit pour les fonds de route, alternative au bitume systématisé dans nos villes, Réduire la consommation d’énergie des bâtiments par une approche bioclimatique. L’énergie la plus durable est celle que nous ne consommons pas. C’est pourquoi STUDIOS défend une architecture frugale qui, dans la conception même du bâtiment tire parti de l’environnement immédiat et minimise la consommation d’énergie grâce à son orientation, son isolation, la ventilation naturelle entres les espaces. L’agence travaille activement sur le « free cooling », méthode de ventilation intensive qui consiste à refroidir un bâtiment par ventilation en utilisant l’énergie de l’air extérieur nocturne,Rendre les bâtiments auto-suffisants Si les bâtiments doivent consommer moins d’énergie, ils peuvent aussi en produire ! Nous mettons en place de nombreuses solutions, de l’installation de panneaux photovoltaïques à la récupération d’énergie dégagée par des unités informatiques.Enfin, changer nos habitudes ! Il faudra nous habituer à vivre avec quelques degrés de plus, quelques semaines dans l’année. La systématisation de la climatisation devra laisser place à des gestes de bons sens. Sommes-nous prêts à renier un peu de confort pour faire notre part pour la planète. STUDIOS Architecture est signataire du AIA 2030 Challenge depuis 20 ans, avec pour objectif la neutralité carbone des bâtiments d’ici 2030.
Il y a 2 ans et 329 jours

L'année 2021 a été très éprouvante pour les artisans du bâtiment selon le baromètre ARTI Santé BTP

Plus de la moitié des chefs d’entreprise artisanale du bâtiment ont repris leur rythme d’avant la crise COVID et, pour certains d’entre eux, ce rythme s’est même encore accentué : 23% des répondants déclarent ainsi travailler plus de 60h par semaine. De nouveaux signaux d’alertes comme la hausse continue du prix de l’énergie et des matériaux viennent peser sur le moral des chefs d’entreprise artisanale du bâtiment qui se déclarent fatigués voire très fatigués.Un rythme de travail plus intense et des difficultés à déconnecterL’étude menée auprès de 1.811 répondants en janvier 2022, c’est-à-dire avant la guerre en Ukraine, met en évidence une forte reprise de l’activité dans le secteur du bâtiment en 2021. Plus de la moitié des dirigeants d’entreprise ont repris leur rythme de travail d’avant crise et la proportion de chefs d’entreprise travaillant plus de 60h par semaine a augmenté de 5 points.Cette charge de travail s’explique en partie par la multitude de tâches qu’ils ont à réaliser : réalisation de chantier, gestion du personnel, élaboration des devis, gestion et contact clients, gestion administrative. Cette dernière représente de 10 à 25% du temps de travail des chefs d’entreprise et augmente considérablement dès lors que l’entreprise compte plus de 5 salariés.A noter que cette charge de travail concerne l’ensemble des dirigeants, quelle que soit leur situation familiale (en couple, seul, avec ou sans enfant) mais qu’elle évolue en fonction de la taille de l’entreprise. Ainsi, en 2021, 14% des chefs d’entreprise travaillant seuls déclarent faire plus de 60 heures par semaine contre 42% pour ceux employant 11 à 15 salariés.A noter également qu’un artisan sur deux travaille le week-end, un chiffre stable comparé à 2020 mais toujours préoccupant. Point positif : malgré ce rythme de travail soutenu, les chefs d’entreprise sont plus nombreux à prendre entre 3 et 6 semaines de congés. 33% seulement des dirigeants déclarent avoir pris au maximum deux semaines de congés durant l’année 2021, contre 41% en 2020. Sur l’ensemble des répondants, 29% déclarent que la crise sanitaire a eu un impact sur leurs congés : 18% les ont réduits et 11% n’en n’ont pas pris.Toutefois, même pendant leurs congés, les artisans éprouvent des difficultés à déconnecter : 57% des dirigeants disent consulter leurs mails tous les jours contre 51% en 2020. En cause, une réactivité exigée par les clients et les fournisseurs, le souhait de rester disponible à tout moment et enfin celui d’éviter d’être submergé à son retour.Les artisans sont nombreux à évoquer des difficultés pour trouver le bon équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée : 79% des artisans continuent d’avoir le sentiment que leur vie professionnelle empiète sur leur vie familiale, contre 85% en 2020 et 87% en 2019. Malgré une nette baisse en deux ans, c’est un chiffre qui reste élevé.Un bon état de santé général mais un point d’alerte sur la fatigueLe baromètre met une nouvelle fois en évidence la bonne perception des artisans de leur état de santé. En 2021, 76% des répondants se déclarent ainsi en bonne santé. Pour la 8e année consécutive, les douleurs musculaires sont en baisse. Une donnée d’autant plus encourageante que les troubles musculosquelettiques sont la principale cause d’accident du travail et de maladie professionnelle dans le secteur de la construction. Les artisans déclarent également être attentifs aux conséquences de leur activité sur leur santé (61%) malgré une légère baisse comparée à 2019 (65%). Pour autant, les répondants continuent de souffrir de diverses pathologies comme des douleurs articulaires, des troubles émotionnels, des maux de tête et des troubles du sommeil.49% des répondants se disent être fatigués. Ainsi, 49% se réveillent en pleine nuit, 38% se réveillent précocement le matin sans pouvoir se rendormir et 22% ont du mal à s’endormir. Enfin, 4% des artisans prennent des médicaments pour dormir, contre 2% en 2019. Des problèmes de sommeil qui se répercutent sur l’activité de la majorité des répondants (+66%). Or cette fatigue risque de s’accroître avec la hausse de la charge de travail et le contexte géopolitique actuel de la guerre en Ukraine dont les conséquences sur la hausse des prix inquiètent de plus en plus les chefs d’entreprise.Une sensibilisation nécessaire pour inciter les artisans à exprimer leur mal-êtreLes métiers du bâtiment sont exigeant physiquement selon 83% des répondants mais également mentalement selon 87% des chefs d’entreprise. La gestion des chantiers l’administratif et les difficultés quotidiennes provoquent du stress chez 51% des artisans. Et pourtant, 2021 est la première année où ce chiffre est en baisse.Fait encourageant, les artisans se sentent majoritairement soutenus et accompagnés dans la gestion de leur entreprise (67%) Pour les artisans ne se sentant pas suffisant accompagnés (33%), 48% aimeraient plus d’accompagnement de la part des services de l’état, des comptables (44%) et des organisations professionnelles (42%). Parmi l’ensemble des répondants, la majorité souhaiterait être mieux accompagnée dans certains domaines : 42%dans le domaine juridique (santé sécurité / droit salarial / assurance) 17% dans le management des équipements et 16% dans le domaine de la formation. Seulement 29% des chefs d’entreprise déclarent n’avoir besoin d’aucun accompagnement supplémentaire.Enfin, la part des répondants ayant été en difficulté psychique (anxiété, épuisement professionnel, dépression) au cours de l’année est en hausse : 34% en 2021 contre 32% en 2020. Parmi les chefs d’entreprise en difficulté, seul un répondant sur deux a évoqué ses difficultés à une tierce personne, soit une baisse de 8 points en comparaison avec 2020. Parmi ceux qui ne se sont pas exprimés, 90% déclarent préférer garder leur problème pour eux afin de ne pas inquiéter et 47% ne voient pas l’utilité d’en parler.Un constat qui confirme la nécessité de poursuivre la sensibilisation des chefs d’entreprise mais également de leur entourage qui a souvent un rôle central dans ces situations. Ce travail de sensibilisation est, en effet, nécessaire et porte ses fruits puisque le nombre de chefs d’entreprise ayant évoqué leurs problèmes à leur organisation professionnelle a augmenté de 3 points en un an, soit 9% en 2021 contre 6% en 2020. Cette sensibilisation doit également se poursuivre pour les chefs d’entreprise qui déclarent la pérennité de leur entreprise menacée (23% en 2021). Parmi eux, seulement 23% se font aider, soit une baisse de 4 points par rapport à 2020. Toutefois, ils sont 52% à avoir évoqué le sujet (+ 2 points au regard de 2020), un chiffre encourageant puisque la prise de parole est souvent un premier pas pour le chef d’entreprise.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « La reprise de l’activité dans le bâtiment apporte évidemment de l’optimisme aux chefs d’entreprise mais le contexte actuel très incertain et les contraintes du quotidien ne leur permettent pas de retrouver totalement la sérénité ni de garder le moral. La gestion des tâches administratives continue de peser trop fortement sur les chefs d’entreprise des petites structures. C’est un enjeu de simplification sur lequel nous œuvrons quotidiennement afin d’apporter un meilleur accompagnement administratif et juridique aux entreprises. Parallèlement, nous réitérons constamment nos demandes aux pouvoirs publics : simplifier encore et toujours le quotidien des TPE. »Pour Cécile Beaudonnat, Présidente de la Commission Nationale des Femmes de l’Artisanat et chargée des questions de santé-sécurité à la CAPEB : « Malgré une fatigue physique et morale toujours présente chez les chefs d’entreprise, nous constatons cette année que les répondants semblent plus aptes à demander de l’aide en cas de besoin, notamment auprès de la CAPEB. Des résultats qui nous confortent quant à la nécessité de continuer à sensibiliser nos adhérents et leur entourage sur les risques psycho-sociaux que peut engendrer leur activité et sur les moyens pour s’en sortir. »Pour Françoise Despret, Présidente de la CNATP : « Le volume d’heures de travail de nos chefs d’entreprise artisanales demeure toujours élevé. Celui-ci l’est particulièrement pour nos petites structures où toutes les responsabilités pèsent sur la même personne. Dans un monde de plus en plus procédurier, nous constatons depuis de nombreuses années une part de l’activité dédiée à l’administratif non productif toujours plus chronophage et d’autre part l’évolution des mentalités des clients toujours plus exigeants sur les délais de réponse de leurs devis. Les hausses de prix des matières ingérables et certaines pénuries ajoutent encore un stress supplémentaire. »Télécharger ici le 8e baromètre ARTI Santé.
Il y a 2 ans et 329 jours

C’est le moment de vous procurer le Reef et Bati CCTP

Grâce au Reef, disposez d’un référentiel technique et réglementaire du Bâtiment, complet et toujours à jour soit plus de 5400 références en vigueur dont plus de 4200 en texte intégral et comprenant plus de 1800 normes :L’essentiel des textes législatifs et réglementaires du secteur de la constructionTous les DTU en vigueur soit plus de 114 DTU-NF DTU en texte intégralPlus de 1800 normes en texte intégralTous les Cahiers des Prescriptions Techniques (CPT)etc.À l’aide de Bati CCTP vous pourrez contrôler ou générer en toute simplicité des CCTP complets et de qualité, à partir d'une bibliothèque de clauses préétablies, et ce pour les travaux neufs et de rénovation. Chaque lot de la bibliothèque précise les dispositions techniques et exigences nécessaires à l'exécution des prestations et le descriptif des ouvrages à mettre en œuvre. Les clauses de la bibliothèque sont établies à partir du référentiel technique et réglementaire en vigueur que votre Reef met à votre disposition (Normes, DTU CPT, etc.) et proposent différentes options pour s'adapter aux spécificités de votre projet.Quel est l'intérêt pour vous de vous abonner aux 2 services ? Au sein d'un seul et même environnement de travail, vous pourrez tout en créant vos CCTP, basculer dans votre Reef pour consulter simultanément les textes techniques et réglementaires cités dans les clauses et les descriptifs de vos projets. Vous aurez ainsi l'assurance de respecter la réglementation en vigueur et de trouver toutes les réponses à vos questions. Et vice versa, vous pourrez basculer de votre Reef vers Bati CCTP pour construire vos projets de CCTP. Profitez des remises exceptionnelles du CSTB Éditions avant le 30 juin 2022 : https://boutique.cstb.fr/
Il y a 2 ans et 329 jours

KSB équipe le plus haut bâtiment des Pays-Bas de pompes

Nelly Philipponnat, ingénieur ESTP, a depuis plus d’une vingtaine d’années assumé des postes de marketing, communication et de représentation au sein des différentes instances professionnelles en lien avec le matériau verre. Elle est actuellement directrice des bâtiments durables de Saint-Gobain Glass bâtiment France. Feuille de route 2022-2025 Faire vivre le référentiel CEKAL au rythme des évolutions techniques pour un programme de certification exigeant, adapté à la réglementation et aux développements technologiques du secteur. Suivre les évolutions des textes européens et s’y adapter. Faciliter l’apprentissage des centres certifiés aux évolutions normatives relatives à la fabrication de produits entrant dans le domaine de compétence de CEKAL. Achever enfin le retour à un rythme de croisière après la crise de la pandémie, avec une vigilance toujours forte sur le suivi et l’évaluation des constituants qui équipent les vitrages.Mener à bien les évaluations annuelles du Cofrac.Échanger avec les centres certifiés et les informer, via les Rencontres régionales CEKAL organisées chaque année avec un nouveau programme. En 2022, elles se dérouleront à Nancy le 12 mai, à Grenoble le 5 juillet (avec la visite des laboratoires du CSTB), à Bordeaux le 19 octobre.Participer à la grande rencontre des acteurs du bâtiment avec la conférence CEKAL organisée le 5 octobre 2022 sur Batimat.Communiquer vers les utilisateurs, notamment au travers de la mise à disposition de vidéos sur les contrôles et le marquage pour les vitrages isolants, feuilletés et trempés et continuer à proposer un site Internet ouvert et transparent. Le mot de Nelly Philipponnat : le dévouement et l’implication à mes côtés des membres du nouveau Bureau, des présidents et membres des commissions et comités à notre cause commune seront, comme toujours, essentiels pour tenir l’objectif d'une certification rigoureuse qui bénéficie à toutes les parties prenantes. Nous aurons à cœur de faire vivre le référentiel au rythme des évolutions techniques, de suivre au plus près l'évolution des textes européens et s'y adapter, d’évaluer les constituants qui équipent les vitrages, et ne pas baisser la garde en matière de confidentialité et d'impartialité
Il y a 2 ans et 329 jours

Nouvelle gamme d’anti-panique DOM Unico 100% compatible

Celle-ci exige, entre autres, que les portes dédiées à la sortie d’urgence soient équipées de dispositifs permettant d’assurer une évacuation fluide et sécurisée des personnes. Pour aider les gestionnaires de ces bâtiments à répondre à cette obligation notamment dans le cadre d’une rénovation, DOM présente sa nouvelle gamme d’anti-panique interchangeable DOM UNICO.100% compatibleUniverselle, la nouvelle gamme d’anti-panique DOM UNICO présente l’avantage de pouvoir remplacer très facilement n’importe quel modèle standard du marché tout en conservant la manœuvre extérieure (béquille, bouton). En effet, ses platines d’adaptation pré-percées en fonction des différents entraxes existants sont dotées, en plus, de repères visuels qui indiquent l’initiale de la marque à changer.A l’instar des nombreuses solutions anti-panique proposées par DOM-Metalux, son mécanisme symétrique et réversible sans démontage, associé à la possibilité de recouper sa barre et ses tringles verticales à la dimension requise, rendent d’autant plus rapide son installation. De même, le faible encombrement de ses coffres autorise sa mise en œuvre sur profils étroits et augmente le passage libre. Un atout non négligeable pour une évacuation plus rapide !Afin de répondre à tous les besoins, la nouvelle gamme d’anti-panique DOM UNICO se compose de serrures 1 et 2/3 points pour un stockage optimisé. Elle est proposée en version cross-bar, avec des pênes haut et bas ou latéraux. Au design élégant, elle se décline dans les trois coloris les plus courants (blanc, gris, noir) pour s’intégrer harmonieusement à tous les espaces.Une fiabilité hors-pair à tous les niveauxD’une grande qualité de conception de par le choix des matériaux utilisés, l’anti-panique DOM UNICO est certifiée EN1125 : 2008 en grade 7, soit le niveau le plus élevé exigé. Equipée de pênes en acier, elle est coupe-feu en standard.Pour concilier haute sécurité et protection sanitaire renforcée, elle est traitée de série avec une finition antibactérienne Protect Touch reposant sur la technologie des ions d’argent. Résistant au nettoyage, cet agent actif antimicrobien recouvre l’ensemble de l’anti-panique, même les parties qui ne sont pas exposées à un contact direct.Ajoutés au revêtement pendant la production pour garantir l’efficacité du traitement dans le temps (testé selon la norme ISO 22196:2011), les ions d’argent agissent 24 heures sur 24 pour éliminer plus de 99,99% des bactéries et des germes en surface grâce à une libération continue.Interchangeable rapidement avec tous les standards du marché, la gamme DOM UNICO constitue un véritable atout pour tous les professionnels (installateur, distributeur, gestionnaire d’un bâtiment), qui ont ainsi l’assurance en cas de besoin de remplacement de toujours disposer d’un modèle d’anti-panique adapté et de haute sécurité !
Il y a 2 ans et 329 jours

Le Rapport AGC Glass sur le développement durable 2022 est désormais en ligne

Ces réalisations sont le fruit de l’engagement continu de tous les sites d’AGC Glass Europe pour atteindre les objectifs environnementaux de l’entreprise à l’horizon 2030. Activités de production : Coup d'œil sur les réalisations de 2021 Récupération d’énergie et production d’électricité : AGC a commencé à installer des panneaux PV et des installations de récupération de chaleur en 2009. Depuis, la production d’électricité n’a cessé de croître pour atteindre 32.221 MWh d’énergie récupérée et autoproduite en 2021.Air : Sur une base comparable, par tonne de verre vendu, la partie Upstream Operations a réduit ses émissions directes de CO2 de 10% depuis 2002. L’utilisation de fiouls lourds a diminué de manière constante au cours de cette période, pour disparaître complètement en 2020. Depuis 1999, les émissions spécifiques de poussières ont été réduites de quelque 63%Eau : Entre 1998 et 2021, AGC Glass Europe est parvenu à réduire sa consommation d’eau de 69% sur une base comparable.Déchets solides : Aujourd'hui, la quantité de déchets solides produits par le Groupe avoisine les 220.000 tonnes/an, dont 97% environ sont encore recyclés ou récupérés sur site par les fournisseurs ou entrepreneurs du Groupe.Transport : 57% des matières premières sont transportées par bateau, péniche et train, soit l’équivalent de quelque 57.985 camions en moins par an sur les routes. En 2021, près de 42.000 tonnes de produits verriers finis ont été transportés par train et par camion, soit quelque 2.100 camions en moins par an sur les routes.Emballages : Aujourd'hui, la plupart des emballages de verre sont réutilisables. AGC Glass Europe présente un taux très élevé de réutilisation de ses emballages. En Belgique, 98 % des emballages sont réutilisés.Recyclage : AGC Glass Europe recycle environ 1.000.000 de tonnes de verre chaque année, économisant près d’1.150.000 tonnes de matières premières et 700.000 tonnes d’émissions de CO2. Production d'énergie verte dans les usines AGC AGC a commencé à installer des panneaux photovoltaïques et des installations de récupération de chaleur en 2009. De nombreux projets sont à l'étude pour augmenter encore la production d'énergie verte et de réduire la consommation d'électricité du réseau et les émissions de CO2 associées. Le dernier projet confirmé concerne l'usine de verre float d'AGC à Seingbouse (France), où une installation ORC pour la récupération de la chaleur résiduelle et une centrale photovoltaïque seront installées en partenariat avec l’énergéticien E.ON . Empreinte Carbone 1:9AGC Glass Europe contrôle l'empreinte carbone totale de ses opérations en suivant les directives du GHG Protocol. Le premier calcul de l'empreinte carbone d'AGC a été effectué en 2009 et il s’est fait tous les trois ans jusqu'en 2020. Il est désormais calculé chaque année afin de mieux suivre la progression de la feuille de route carbone d'AGC Glass Europe. Le dernier calcul montre que les activités d'AGC Glass Europe sont responsables, directement et indirectement, de 3.535.000 tonnes de CO2 émises par an (année de référence 2020). AGC Glass Europe contrôle également le carbone évité par l'utilisation de ses produits, ce qui donne 33.530.000 tonnes de CO2 évitées. Cela signifie que pour chaque tonne de CO2 émise par AGC, près de 9 tonnes sont évitées grâce à l'utilisation des produits AGC.Découvrez dès maintenant le Rapport* AGC Glass sur le développement durable en surfant sur www.agc-glass.eu.(*) Le Rapport sur le Développement Durable n’est disponible qu’en ligne et en anglais.
Il y a 2 ans et 329 jours

Le CSTB créé une nouvelle Direction dédiée à l’Eau, confiée à Maxime Roger

Cette nouvelle Direction regroupe des activités transverses : Recherche & Développement, essais, évaluation et certification. Elle réunit pour cela des équipes spécialistes de la question, issues des anciennes directions Climatologie Aérodynamique Pollution Épuration (CAPE) et Hydraulique et Équipements Sanitaires (HES), dans un objectif de synergies et de transversalité, pour adresser les nouveaux enjeux de la gestion durable de l’eau. Maxime Roger en est nommé Directeur opérationnel, par Etienne Crépon, Président du CSTB.Adresser l’ensemble des enjeux liés à la gestion durable de l’eau, dans le bâtimentEnviron 32 milliards de m3 d’eau douce sont prélevés chaque année pour le refroidissement des centrales électriques, l’alimentation des canaux, la production d’eau potable, les usages agricoles et industriels...* À l’échelle du bâtiment, des quartiers et des villes, cette consommation pose de nombreux défis, notamment :Environnementaux, avec la problématique centrale de la ressource en eau, en lien avec le dérèglement climatique et le stress hydrique associé ; Techniques, en particulier en lien avec l’état des équipements et des réseaux de canalisations, à renouveler et moderniser, dans une dynamique d’adaptation aux nouveaux usages (récupération, réemploi et recyclage...) ; Sanitaires, en lien avec une exigence de qualité centrale et continue.Travailler sur la question de la gestion durable de l’eau dans le bâtiment impose une prise en compte de l’ensemble de ces enjeux, mais aussi de tous les acteurs concernés, des fabricants et prescripteurs, aux usagers, en passant par les collectivités et les opérateurs immobiliers.C’est dans cet objectif qu’a été créée la Direction de l’Eau du CSTB.Organisation de la Direction de l’Eau du CSTBJusqu’à présent, deux directions du CSTB travaillaient sur l’eau : Climatologie Aérodynamique Pollution Épuration et Hydraulique et Équipements Sanitaires, essentiellement dans le cadre d’activités de Recherche & Développement pour la première, et de certification pour la seconde.Ces équipes ont été réunies au sein de la nouvelle Direction de l’Eau, pour créer davantage de synergies et de transversalité dans les travaux et l’organisation des ressources et compétences, autour de l’eau, introduire plus de ressourcement scientifique et technique dans les prestations de certification et d’accompagnement de l’innovation, etc.La nouvelle Direction de l’Eau du CSTB est ainsi structurée pour : Adresser l’ensemble des problématiques actuelles et futures liées à la gestion durable de l’eau dans les bâtiments, connectés à leur environnement ;Dans le cadre d’une approche par besoins des acteurs, aux échelles produits, bâtiment et quartier, au service de l’intérêt général ;En fédérant l’ensemble des publics concernés, professionnels de la construction et institutionnels, déjà sensibilisés, mais aussi, plus largement acteurs de l’immobilier (propriétaires de bâtiments, exploitants, bailleurs sociaux...).La Direction de l’Eau est pour cela organisée autour de 4 divisions :Réseaux et ouvrages extérieurs, avec pour cible principale, les collectivités ;Réseaux et canalisations intérieurs, avec pour cibles principales, les constructeurs et installateurs ;Équipements Sanitaires du bâtiment, avec pour cible principale, les industriels ;Usages et nouveaux enjeux, avec pour cibles principales, les usagers, les propriétaires et les exploitants.Elle regroupe des activités de Recherche & Développement, d’essais, d’évaluation et de certification. Elle est pilotée par Maxime Roger.Maxime Roger, nommé Directeur opérationnel Eau au CSTBMaxime Roger, ingénieur diplômé de Polytechnique et de l’École des Ponts et Chaussées en 2008, rejoint le CSTB en 2009, en tant qu’ingénieur Études et Évaluation, d’abord responsable de l'équipe hygrothermique des ouvrages, puis du département Isolation et Revêtements.En 2015, il est nommé Directeur de l’établissement de Nantes du CSTB, et Directeur opérationnel Climatologie Aérodynamique Pollution Épuration (CAPE).Il se voit aujourd’hui confier la nouvelle Direction de l’Eau, au CSTB, dans la création et l’organisation de laquelle il voit « une opportunité unique de répondre de manière transverse, efficiente et pérenne aux problématiques de gestion durable de l’eau dans le bâtiment, en fédérant l’ensemble des acteurs autour de cet enjeu crucial, d’intérêt public ».La Direction de l’Eau du CSTB sera présente sur le Carrefour des gestions locales de l’Eau, les 29 et 30 juin 2022, au Parc des Expositions de Rennes, stand 694, Hall 8.
Il y a 2 ans et 329 jours

Amélie de Montchalin, Ministre de l'écologie, va démissionner suite à sa défaite aux élections législatives

Battue avec 46,64 % des voix dans sa circonscription par Jérôme Guedj (Nupes), la candidate a déclaré le soir des résultats que « comme le veut la tradition républicaine » elle laissera sa place dans le prochain gouvernement.Un remaniement sera prochainement annoncé pour la passation de son poste vers une autre personne. Le poste de ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires est un poste clé pour les acteurs de la construction et de l'énergie en raison des multiples sujets impactant le secteur du BTP gérés par ce ministère, tels que la rénovation énergétique, la politique du logement, l'économie circulaire ou la zéro artificialisation nette.La question du ministère du Logement reste toutefois en suspens. Amélie de Montchalin en tant que Ministre de la Transition écologique et de la Cohérence des territoires devait couvrir les thématiques habituellement gérées par le ministère du Logement. La porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire avait annoncé qu'après les résultats des élections législatives de « nouvelles personnalités » arriveraient au gouvernement pour s'occuper des questions du logement et des transports sous la supervision directe d'Amélie de Montchalin.Amélie de Montchalin n'est pas la seule sortante du gouvernement actuel : la ministre de la santé, Brigitte Bourguignon et la secrétaire d'État chargée de la mer, Justine Bénin vont également laisser leurs postes à d'autres.
Il y a 2 ans et 329 jours

1 immeuble, 1 œuvre : plus de 500 œuvres d'art partout en France

Dans des villes de toutes les échelles, comme à Pantin, Villeurbanne, Lille, Marseille, Mulhouse mais aussi à Annemasse ou encore Amiens, au sein des immeubles résidentiels comme dans les lieux de travail, les 500 propositions artistiques acquises émanant du dispositif du ministère de la Culture s’inscrivent toutes dans un projet de ville et de vie, participent à la conversation nationale et donnent du sens à l’espace dans lequel nous vivons.La charte 1 immeuble, 1 œuvre s’inscrit dans la politique de l’État de soutien à la création artistique et de diffusion des arts visuels auprès du public le plus large. Elle témoigne de l’engagement commun de la société civile et de la puissance publique en faveur de la création artistique au bénéfice de tous. La charte du ministère de la Culture engage chaque entreprise signataire à faire appel à un artiste vivant, en procédant à la commande ou à l’achat d’une œuvre existante, dans le champ des arts visuels, et à prendre à leur charge la rémunération de l’artiste, ainsi que les coûts de réalisation et d’installation de l’œuvre.Aujourd’hui, le programme 1 immeuble, 1 œuvre continue de fédérer et de mobiliser promoteurs immobiliers, sociétés foncières et bailleurs sociaux, de plus en plus nombreux à rejoindre le programme, désireux d’engager un échange et un partage autour d’œuvres d’art dans des lieux de vie ou de travail. Plus de 500 œuvres ont déjà été installées partout en France. A l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments, dans les parties communes ou sur la place publique, un véritable parcours d’œuvres se dessine sur l’ensemble du territoire. Sculptures, peintures, installations lumineuses ou créations originales de mobilier : les réalisations renouent avec une pratique historique d’un dialogue concerté entre art et architecture et confirment la diversité et la richesse de la scène française. Depuis le lancement de l’opération, près de 400 artistes, émergents et confirmés, ont convié habitants et visiteurs à la réflexion, à la rêverie, à la discussion mais aussi au débat, parmi lesquels Daniel Buren, Johan Creten, Gloria Friedman, Fabrice Hyber, Eva Jospin, Arik Levy, Théo Mercier ou encore Prune Nourry. Le programme s’est aussi ouvert aux propositions artistiques temporaires conduites sur le temps de chantiers.
Il y a 2 ans et 329 jours

A Paris, l'aménagement urbain en question face aux vagues de chaleur

Fontaines brumisantes, ombrières, plantation d'arbres: la maire PS de la capitale, Anne Hidalgo, a fait de l'adaptation au changement climatique la priorité de son second mandat. En témoigne le plan "Paris frais" lancé en 2021.En supplément des 1.200 "fontaines à boire" en service, trente nouvelles, équipées de brumisateurs ont récemment été déployées, dont trois dites "mât-source" - accessibles aux enfants et aux personnes à mobilité réduite -, dit à l'AFP Dan Lert, adjoint (EELV) d'Anne Hidalgo chargé de la transition écologique.L'objectif, d'ici à 2024, est d'implanter 100 fontaines nouvelle génération, dont 50 "mât-source" dans la capitale, et d'équiper de brumisateurs 50 autres fontaines traditionnelles "Wallace".Des ombrières temporaires en bois, sorte de panneaux sous lesquels il est possible de s'abriter, seront aussi expérimentées dans "des jardins, des placettes et la cour d'une école", début juillet dans le XIIe arrondissement, ajoute M. Lert.Ces mesures "immédiates" ont un impact à court terme, quand le réchauffement climatique menace Paris, avec déjà des pics de chaleur avoisinant les 40°C au cours des dernières années.Pour la conseillère Modem de Paris Maud Gatel, il y a urgence à "arrêter de bétonner les îlots de fraîcheur existants"."Les arbres en pot ne rafraîchissent pas", soutient l'élue, dénonçant une "sorte de schizophrénie" de la mairie."Rustine"L'opposition LR partage ce ressenti: pour Valérie Montandon, l'équipe municipale "fait beaucoup de communication et de rustine". "Chaque emprise terrestre fait l'objet de projets" de construction, regrette-t-elle.La Ville se dit toutefois consciente que "les canicules vont se multiplier. C'est le premier défi climatique à Paris, avec l'accélération du changement climatique", relève Dan Lert, d'où l'urgence "d'accélérer la transition écologique".A moyen voire long terme, Christophe Nadjovski (PS), adjoint d'Anne Hidalgo chargé de la végétalisation de l'espace public, souhaite l'implantation de 170.000 arbres dans la capitale.Une mesure critiquée par Mme Montandon, qui estime que la méthode "Miyawaki" - petit écosystème forestier à la végétation dense -, est une "mesure en trompe-l'oeil. Soixante-et-un à 84% des arbres vont mourir au bout de 12 ans", selon elle.A plus long terme encore, les élus souhaitent voir "renaître la Bièvre" - une rivière enfouie depuis quelques décennies -, au niveau du parc Kellermann (XIIe arrondissement) "d'ici 2026". Cela créerait un "corridor de fraîcheur", selon M. Lert.L'ouverture à tous de la petite ceinture désaffectée en périphérie de Paris "sans y réaliser de constructions" permettrait aussi la création d'îlots de fraîcheur, relève Fatoumata Koné (EELV), présidente du groupe écologiste de Paris.Pour les futurs projets urbains, Mme Koné plaide "pour un quota minimal de pleine-terre garanti, et pour la préservation de la végétation déjà existante".Les choix d'aménagement urbain de la maire socialiste sont aussi contestés par ses opposants issus du mouvement SaccageParis.Lieux de rafraîchissementEn parallèle, la mairie assure une veille auprès des Parisiens "de plus de 65 ans ou handicapés" qui le souhaitent en "leur téléphonant" notamment durant les périodes de fortes chaleur.Lorsque Paris est placée en alerte canicule, des "salles rafraîchies sont ouvertes dans les mairies d'arrondissement", les parcs sont ouverts la nuit "car il y fait deux à trois degrés de moins qu'en ville", déclare Dan Lert.Mais Maud Gatel (Modem) regrette un manque "de communication et d'information" des Parisiens sur ces dispositifs, et réclame le recensement des "lieux de rafraîchissement comme les commerces".Quelque 600 commerçants parisiens offrent, depuis mars, la possibilité aux badauds de remplir leur gourde d'eau de Paris. Maria Mella, fondatrice de "The Naked Shop", boutique de vrac du IIe arrondissement, "a tout de suite voulu participer", pour lutter contre la pollution liée aux bouteilles en plastique.Selon les scientifiques, les canicules à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète et ces vagues de chaleur sont appelées à se multiplier, s'allonger et s'intensifier.
Il y a 2 ans et 329 jours

Des enseignants et formateurs de CFA testent les deux premiers modules de formation initiale du programme FEEBAT

Une session pilote a ainsi été organisée fin mai, à Dijon. Trois journées en immersion pour une dizaine d’enseignants et formateurs de CFA, confirmant l’adéquation des ressources avec leurs besoins, attentes et contraintes, dans l’intérêt de leurs élèves, apprentis et étudiants.Pour que la rénovation énergétique, fondamentale dans la dynamique de transition écologique, soit mieux et plus efficacement traitée dans les enseignements délivrés aux futurs professionnels, la formation initiale est depuis 2018 un volet clé de FEEBAT, programme national* de Formation aux Économies d’Énergie dans le Bâtiment.En lien avec le ministère de l’Éducation nationale et le CCCA-BTP, FEEBAT a ainsi développé des ressources pédagogiques spécifiquement dédiées à ce sujet, à destination des enseignants en lycée et formateurs en OFA**, pour qu’ils forment à leur tour, les futurs professionnels du bâtiment.Fin mai, une dizaine d’enseignants et formateurs de 4 établissements*** de Dijon, exerçant au sein de plusieurs filières professionnelles, du CAP au BTS, a pu découvrir l’environnement de formation et tester ces ressources pédagogiques innovantes. Ils ont, pour ce faire, participé à une session pilote de formation, spécifiquement conçue pour les enseignants et formateurs, animée par les concepteurs des ressources et dispensée en format multimodal, avec une classe virtuelle puis 3 jours en présentiel.Ces « bêta-testeurs » ont ainsi pu mettre à jour ou rafraîchir leurs compétences et connaissances, avant de découvrir les deux premiers modules, « Enjeux de la rénovation énergétique » et « Principes de la performance énergétique », ainsi que des ressources de cours ou travaux dirigés adaptés aux différents niveaux de formation, qu’ils pourront utiliser dans leurs enseignements.* Métropole et Outre-mer éligible aux CEE** Organisme de Formation par l’Apprentissage*** Lycée Hippolyte de Fontaine, Lycée St Joseph, Bâtiment CFA Bourgogne-Franche-Comté, Lycée Les Marc d'OrQuels retours ?L’un des principaux enjeux, pour les représentants du programme FEEBAT présents, était de s’assurer que le parcours de formation destiné aux enseignants et formateurs était pertinent et que les contenus et outils développés pour la formation initiale étaient à la fois :Adaptés aux besoins et contraintes des enseignants et formateurs ;Pédagogiques, précis, cohérents et accessibles en termes de contenus ;Attrayants pour les élèves et les apprentis.Objectif atteint et confirmé par les enseignants et formateurs « bêta-testeurs », comme l’ont notamment souligné trois d’entre eux :Pour Matthieu, formateur Bâtiment CFA Bourgogne-Franche-Comté - DIJON : « Une très belle ambiance lors de cette session qui aura permis de beaux échanges entre professeurs, formateurs et porteurs du programme FEEBAT. Le travail accompli est remarquable. Nous voilà avec du contenu adapté, adaptable et évolutif. Vivement le déploiement du dispositif ! Hâte de l’exploiter avec mes apprentis ! »Pour Nicolas, formateur Bâtiment CFA Bourgogne-Franche-Comté – DIJON : « Merci à vous pour cette formation de 3 jours, très riche en échanges sur les méthodes pédagogiques, et bravo à toute l'équipe pour cette production de cours de qualité ! »Pour Olivier, enseignant lycée Les Marcs d'Or : « Enfin un outil bien conçu qui propose des ressources mises à destination aussi bien des enseignants que des apprenants et qui permet d'aborder concrètement la fameuse rénovation énergétique dont on nous parlait jusqu'ici sans réelle cohérence. Merci FEEBAT ! »Fort de ces premiers retours et de ceux des sessions pilotes de novembre et février dernier, FEEBAT confirme la cohérence et le positionnement ad hoc de son dispositif de formation initiale à destination des élèves, apprentis et étudiants du secteur du bâtiment.Un enseignement initial, au service du bâtiment durable, que FEEBAT réinvente en termes de :Contenus, avec des ressources pédagogiques dédiées à l’enjeu majeur qu’est la rénovation énergétique, ressources clé en main, accessibles, cohérentes, modulables ;Formats, avec des solutions innovantes, multimodales (vidéo, 3D, quiz...), favorisant l’interactivité, l’attrait et donc l’attention des jeunes, et qui permet l’adaptabilité aux différentes configurations de cours et aux besoins des enseignants et formateurs.Déploiement volet Formation initiale FEEBAT – Prochaines étapes :Le déploiement des modules de formation « Enjeux de la rénovation énergétique » et « Principes de la performance énergétique » débutera progressivement à partir d’octobre 2022, auprès des enseignants en lycée et formateurs en CFA.Ces derniers pourront alors utiliser ces ressources dans leurs enseignements, auprès de leurs élèves, apprentis et étudiants, futurs professionnels du bâtiment.
Il y a 2 ans et 329 jours

Trois ans après le rapport du Sénat sur la sécurité des ponts, le compte n'y est toujours pas

En rendant leurs conclusions le 27 juin 2019, sous la présidence d’Hervé Maurey, les rapporteurs Patrick Chaize et Michel Dagbert avaient alors tiré la sonnette d’alarme sur l’état préoccupant de nos ponts routiers en formulant 10 propositions répondant à 3 principaux constats : le nombre exact de ponts routiers n’est pas connu en France. La commission avait estimé leur nombre entre 200.000 et 250.000 sur la base de ses travaux ;l’état de ce patrimoine est très inquiétant, avec au moins 25.000 ponts en mauvais état structurel. Le problème est particulièrement aigu pour les petites communes ;nos ponts souffrent d’un sous investissement chronique depuis plus de 10 ans.Trois ans plus tard, la commission, présidée par Jean François Longeot, a chargé Bruno Belin de tirer un bilan de la mise en œuvre de ces propositions et de prolonger ce travail par des recommandations complémentaires, ayant vocation à nourrir une proposition de loi.Si 80 % des propositions formulées par la commission en 2019 ont trouvé une suite dans des mesures annoncées par le Gouvernement (lois de finances, programme national ponts du Cerema), leur mise en œuvre est notoirement insuffisante, en particulier s’agissant des moyens financiers mis pour la surveillance, l’entretien et la maintenance des ponts. Pour preuve, l’Observatoire national des routes estime l’état du patrimoine de ponts globalement moins bon en 2020 que les années précédentes, pour l’État ou pour les départements. Pour le bloc communal, la mise en place du Programme national ponts, piloté par le Cerema, constitue une évolution positive, mais les moyens déployés sont loin d’être à la hauteur des besoins. Les premiers résultats de ce programme semblent d’ailleurs dresser un état encore plus préoccupant que celui esquissé en 2019 par la commission : sur les 14.000 premiers ponts visités, 23% présentent des défauts significatifs ou majeurs.Dans ce contexte, et à la veille à la fois de la fin des concessions autoroutières et de potentiels transferts de voirie aux collectivités territoriales, la commission identifie 7 propositions complémentaires pour enrayer la spirale de dégradation de nos ouvrages d’art et faire face à ce « chantier du siècle ».L’essentiel du rapport est consultable en ligne sur le site du Sénat.Le rapport du Sénat de 2019 sur la sécurité des ponts est consultable en ligne sur le site du Sénat ainsi que la synthèse.
Il y a 2 ans et 330 jours

Le nombre de créations d’entreprises artisanales atteint un record en 2021

Le nombre de créations d’entreprises artisanales s’envole en 2021En 2021, 250 000 entreprises artisanales ont été créées en France. Un chiffre en hausse de 13% (+29 000 entreprises créées) par rapport à 2019 et la situation d’avant-crise sanitaire. Un entrepreneur sur quatre créé aujourd’hui son entreprise dans l’artisanat.Marielle Vo-Van Liger, Directrice Marketing et Communication MAAF : « La création d’entreprises artisanales s’est envolée en France en 2021 pour atteindre un niveau bien supérieur à celui de 2019. La crise sanitaire, qui a pourtant lourdement et durablement affecté l’économie française, n’a en rien entamé la motivation des Français désireux de se lancer dans l’entrepreneuriat artisanal. Cette dynamique favorable témoigne de l’attrait toujours intact du secteur de l’artisanat et de la force des vocations qu’il suscite. C’est en particulier le cas dans les communes rurales où la création d’entreprises a connu une belle envolée et participe pleinement à la quête de redynamisation de ces territoires. » Un fort dynamisme entrepreneurial dans les communes ruralesEn 2021, ce sont les communes rurales qui ont enregistré la plus forte augmentation des créations d’entreprises artisanales (+23%), suivies par les petites villes de moins de 10 000 habitants (+21%). En comparaison, la dynamique est beaucoup plus faible dans les métropoles de plus de 200 000 habitants (+13%).Deux facteurs peuvent expliquer ce dynamisme de l’entrepreneuriat artisanal dans les milieux ruraux. D’abord, le départ de citadins vers les campagnes et le développement du télétravail, conséquences de la crise sanitaire. De nombreux Français ayant souffert des confinements en ville on fait le choix de s’installer à la campagne et certains d’entre eux y ont sans doute développé une activité artisanale, telle que la vente à distance de produits artisanaux ou des métiers d’art par exemple.Deuxième facteur : le dynamisme des activités du bâtiment dans les communes rurales. Fortement impacté par la crise, le secteur du bâtiment a connu un fort effet rattrapage en 2021, générant un surcroit de marché. Un contexte porteur pour la création d’entreprise : la plupart des entreprises artisanales créées dans les communes de moins de 5 000 habitants sont en effet des entreprises du bâtiment.Hausse des immatriculations dans la plupart des activités, l’artisanat de l’alimentation de plus en plus attractif Sur les plus de 300 activités qui composent le secteur de l’artisanat, les 10 grandes activités de l’artisanat du bâtiment et des services concentrent à elles seules la moitié des créations d’entreprises.Elles enregistrent quasiment toutes une augmentation des immatriculations – pour atteindre des niveaux supérieurs à ceux de 2019 – à l’exception des activités de taxis-VTC et de coiffure, lourdement touchées par la crise sanitaire.Les résultats du baromètre ISM-MAAF témoignent de l’attractivité grandissante de l’artisanat de l’alimentation : les activités de fabrication de biscuits ont par exemple enregistré un bond de 46% des créations d’entreprises par rapport à 2019, de même que les chocolateries (+34%) et les pâtisseries (+27%). Les métiers d’art, ces métiers du « geste » emprunts d’authenticité, attirent également les entrepreneurs : +30% d’immatriculations en 2021.Catherine Élie, directrice des études de l’Institut Supérieur des Métiers : « L’augmentation des créations d’entreprises dans l’artisanat de l’alimentation témoigne du bouleversement des habitudes de consommation des Français ces dernières années, entre avènement des circuits courts, volonté de « manger local » et développement de la consommation nomade. Par ailleurs, la crise sanitaire et les confinements successifs ont conduit de nombreux Français à se questionner sur leur carrière professionnelle et à faire le choix de se réorienter vers des métiers de passion comme le sont les métiers d’art. En milieu rural, les créations d’entreprises progressent fortement dans ces activités ainsi que dans les activités du bâtiment qui tirent elles aussi profit de l’exode des citadins. La majorité des créations sont néanmoins des micro-entreprises dont la viabilité économique et les marchés seront à confirmer. » Toutes les régions concernées par l’envolée des créations d’entreprises à l’exception de l’Île-de-FranceLa plupart des régions enregistrent une augmentation des immatriculations. On observe les plus fortes hausses dans le Grand Est (+27% par rapport à 2019), les Pays de la Loire (+27% également) et en Bretagne (+26%). Viennent ensuite les régions Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie qui affichent une hausse des immatriculations supérieure à 20%. Les Hauts-de-France, la Normandie, l’Auvergne-Rhône-Alpes et la Provence-Alpes Côte d’Azur ferment la marche avec des augmentations comprises entre 11 et 15%.Seule l’Île-de-France affiche un recul des créations d’entreprises artisanales (-4%) qui s’explique par la baisse des immatriculations des taxis-VTC et plus globalement par la chute des créations dans les activités de service et de fabrication. La propension à créer une entreprise artisanale varie selon les départements : si, en moyenne, la création d’entreprise artisanale concerne 8 adultes âgés de 25 à 60 ans sur 1000, ce taux est deux à trois fois plus élevé dans les départements méditerranéens qu’il ne l’est sur le littoral de la Manche. Les départements des Alpes-Maritimes et du Var sont ainsi les plus entreprenants de France s’agissant d’activités artisanales.
Il y a 2 ans et 330 jours

Le gouvernement va proposer un report d'un an de la hausse du GNR, selon des professionnels

Une hausse du gazole non routier - via la suppression d'un avantage fiscal - devait intervenir au 1er janvier 2023. Mais en mars dernier, le ministère de l'Économie et des Finances avait souligné que les conditions n'étaient "plus réunies" pour mettre en œuvre cette hausse "compte tenu de l'augmentation des prix", et qu'il appartiendrait "au parlement d'établir un calendrier lors de la prochaine loi de finances".Vendredi, une réunion téléphonique s'est tenue entre le cabinet du ministère de la Transition énergétique et les organisations patronales des secteurs utilisant le GNR, notamment le BTP, ont indiqué des représentants de ces professions."Le ministère de la Transition énergétique proposera dans la prochaine loi de finances rectificative (à l'issue des élections législatives, NDLR) la prolongation des taux réduits pour le GNR au 1er janvier 2024", a indiqué dans un communiqué l'organisation CNATP (artisans des travaux publics et du paysage).La Fédération française du bâtiment (FFB) a également fait part à l'AFP de l'annonce par le ministère "du report de l'entrée en vigueur" des mesures "au 1er janvier 2024"."Avec la conjoncture un peu compliquée, la hausse des prix, l'idée était de dire : +c'est pas le moment, on repousse d'un an+. Le GNR restera à un taux réduit au moins jusqu'au 1er janvier 2024, il est presque convenu d'en rediscuter l'année prochaine en fonction de la conjoncture. Après, il faut que la proposition soit validée par les nouveaux députés", a précisé à l'AFP David Lemaire, secrétaire général de la CNATP.Des mesures de soutien au pouvoir d'achat des ménages face à l'inflation doivent être entérinées après les élections législatives dans deux textes de loi, dont une loi de finances rectificative.Le ministère, contacté par l'AFP, n'a pas souhaité faire de commentaires.
Il y a 2 ans et 330 jours

Pour rénover la France, biosourcé ne veut pas forcément dire décarboné !

C’est près d’un quart des émissions de tout le pays. L’enjeu est donc colossal : déployer rapidement et à grande échelle des solutions à faible impact voire à impact positif pour notre planète. Pour se faire, les pouvoirs publics ont érigé en dogme LA solution miracle, l’utilisation de matériaux biosourcés.Pour autant, le diagnostic est-il bon ? Je ne le crois pas. Avant tout, il faut se poser les bonnes questions. Si on se réfère aux leviers de décarbonation du bâtiment proposé par le think tank The Shift Project, les recommandations sont d’abord de faire preuve de sobriété dans les constructions neuves, massifier la rénovation énergétique globale et performante ou encore mobiliser le bâtiment comme puits de carbone. L’isolation a un rôle majeur à jouer dans la rénovation et pour la massifier, l’Isolation Thermique par L’Extérieur (ITE) est la mieux placée pour répondre aux besoins. Ses avantages ne sont plus à démontrer : travaux propres et rapides qui ne perturbent pas l’intérieur des logements, compatible avec la pré-industrialisation, rupture des ponts thermiques des planchers, embellissement des façades…En effet, ce type d’isolation est au cœur de nombreux enjeux. Le cahier des charges est complet : isoler thermiquement, phoniquement et embellir les façades. Mais également protéger le bâtiment des risques incendies, bien se comporter en cas de séismes et éviter les infiltrations d’eau ou les problèmes de condensation qui amoindriraient les performances des isolants en place. Comme il reste tant à faire dans un temps si court, les chantiers doivent être rapides et propres, le tout en répondant à un budget acceptable ! Quand on comprend cela, on se rend compte que la solution à apporter n’est pas simple, elle est complexe. Et l’ITE est la mieux placée pour y répondre.Ensuite, on se rend compte rapidement que la solution du tout biosourcé ne fonctionne pas pour l’ITE. Pourquoi me direz-vous ? Il existe une multitude d’isolants biosourcés ! Du chanvre à la paille, en passant par la laine de mouton ou encore la plume de canard, ce n’est pas le choix qui manque. Cependant, ces solutions sont aujourd’hui adaptées pour l’Isolation Thermique par l’Intérieur (ITI), pour un marché local, au plus proche de la ressource et effectivement, dans ce cadre, cela fonctionne ! Mais l’enjeu dont on parle est d’isoler des millions de logements à un rythme jamais atteint. Le tout avec une obligation de résultats (pérennité des matériaux) permettant de réaliser des économies d’énergies et ainsi préparer une réelle décarbonation. Et c’est là que les choses se compliquent pour le biosourcé. A l’heure où l’on parle, il n’existe qu’un seul type d’isolant biosourcé répondant à une partie du cahier des charges exigeant qui permettra réellement de décarboner : la fibre de bois. C’est le seul qui présente à la fois certificat ACERMI, Fiche de Déclaration Environnementales et Sanitaires (FDES) et validité en ce qui concerne la sécurité incendie.On résume. Il faut rénover les bâtiments plutôt que d’en construire de nouveaux. Il faut utiliser l’ITE (adaptée à la massification) plutôt que l’ITI (à utiliser quand l’ITE n’est pas possible). Il faut avoir les garanties que la solution d’ITE choisie dure sur le temps long et compense son impact Carbone initial en quelques années maximum grâce aux économies qu’elle génère.Avant de proposer telle ou telle solution sur un système répondant à ces exigences, il faut commencer par le soumettre à l’exercice de la massification. Or, les bardages bois et/ou la fibre de bois ne peuvent pas répondre à eux seuls à l’enjeu. On comprend aisément qu’un parement en lames de bois produit dans les forêts du Morvan n’est pas en mesure d’équiper toutes les façades en bois de France ! Même constat pour les isolants en fibre de bois. En effet, importé et transporté sur longues distances, le bois voit alors son impact carbone monter en flèche. Autrement dit, réaliser des projets de niche est bon pour l’image de ceux qui les commandent et les exécutent, mais ils sont à des années-lumière du défi de la neutralité carbone. Le biosourcé seul n’est pas une solution pour décarboner à grande échelle : Faire appel à des systèmes hybrides est une nécessité !Pour ne pas tomber dans le piège du « tout-biosourcé », il est indispensable de regarder d’abord et avant tout l’impact de ces matériaux sur la planète. En la matière, le seul et unique juge de paix tient en quatre lettres : FDES. Tout le reste n’est que subjectivité, émotion et religion. Les Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaires (FDES) sont certifiées de manière indépendante et font l’inventaire des émissions de CO2 de tous les composants d’un produit, de la fabrication de ses matières premières à sa fin de vie, en passant par sa production, son transport et sa mise en œuvre. Comparer les FDES des solutions d’ITE, vous risquez d’avoir des surprises ! Certains systèmes présentés comme « biosourcés et écologiques » ont une empreinte carbone plus forte que les systèmes Myral, composés d’isolant en polyuréthane, à forte teneur en matériaux recyclés, résistants, faciles à poser, sans ossature et d’une durabilité reconnue de plus de 50 ans. Il est donc temps de fonder son analyse sur des données objectives pour faire le bon diagnostic !Par le jeu de subventions aveugles, les pouvoirs publics oublient l’essentiel : c’est la baisse de l’impact carbone qui compte, et non souscrire à une solution attrayante au premier abord mais bien plus complexe en réalité. L’utilisation des matériaux biosourcés peut être l’une des solutions à faire baisser nos émissions, mais sûrement pas la seule. De plus, la course effrénée au 100% biosourcé est accentuée par les aides financières, plus personne ne prend le temps de regarder ce qui compte vraiment. Et cette vision de court-terme ne nous emmène pas sur le chemin du succès contre le réchauffement climatique. C’est un serpent qui se mord la queue.Maîtres d’ouvrage, architectes, poseurs ou industriels, nous avons tous un rôle à jouer pour sensibiliser un large public à la nécessité de mixer les solutions, arriver à des compromis intelligents et innover. Myral s’engage sur la voie de la transparence. Bientôt, chacun pourra comparer nos systèmes de solutions et leur impact sur l’environnement. Pour être éclairé avant de décider. Et pour réduire réellement, durablement, massivement et ensemble les émissions carbone du bâtiment.Halte aux idées reçues ! Posons-nous les bonnes questions, ouvrons les yeux, soyons honnêtes et objectifs : pour rénover la France, biosourcé ne veut pas forcément dire décarboné !Tribune de Julien Bagnard, responsable développement Myral (LinkedIn).
Il y a 2 ans et 330 jours

Les bornes de recharge pour véhicules électriques descendent en sous-sol

L'opérateur Q-Park a annoncé mardi l'installation de 4.000 bornes de recharge d'ici à 2025 dans ses parkings français, où il gère 126.000 places. Le leader français du stationnement, Indigo, a déjà installé 1.050 points de recharge et en a annoncé presque 7.000 de plus d'ici 2025."Notre ambition est d'amener ce service de recharge en coeur de ville", a déclaré à l'AFP Michèle Salvadoretti, directrice générale de Q-Park France. Les bornes prévues par Q-Park délivrent une puissance moyenne de 7 à 22 kilowatts, visant les automobilistes qui "viennent trois heures pour faire des courses, se garer la nuit ou pendant leur travail". Q-Park prévoit notamment d'installer ses premières bornes dans les souterrains de La Défense, où les salariés des tours commencent à s'équiper en véhicules électriques.Les Airbnb du parking sont aussi sur les rangs : la plateforme Yespark, qui loue des places inoccupées sous des immeubles d'habitation, a installé 300 bornes à Paris en 2021 et prévoit d'accélérer en 2022.Ces annonces donnent un coup d'accélérateur à l'équipement des villes en bornes ouvertes au public, qui a pris du retard en France. Si les particuliers ont commencé à s'équiper et que les bornes ouvertes au public fleurissent sur certains grands axes routiers et sur les parkings de supermarchés, elles restent encore bien absentes des centre-villes."Pour être au bon niveau d'équipement du territoire, il manque 15.000 bornes d'ici 2025", avait indiqué le ministre des Transports fin 2021.Alors que la Commission européenne compte interdire la vente de véhicules thermiques en 2035, la loi l'orientation des mobilités (LOM) impose de connecter une place sur vingt dans les parkings des bâtiments d'entreprises existants, et de pré-équiper 20% des places dans les nouveaux parkings depuis 2021. Une aide publique couvre les coûts de fourniture et d'installation à hauteur de 60%.Entre 15 et 30 euros le pleinParallèlement, de nombreuses métropoles comptent sur les parkings souterrains pour accueillir les voitures chassées du stationnement en surface.Mais les contraintes de sécurité incendie rendent coûteuse l'installation de bornes souterraines. Jusqu'en 2009, la loi limitait à trois le nombre de véhicules électriques garés en sous-sol. Désormais, si un opérateur veut installer plus de 20 bornes à un étage, des bornes ultra-rapides, ou en installer en dessous du très demandé premier niveau du parking, il faut qu'il équipe tout le niveau de coûteux "sprinklers", des extincteurs automatiques à eau."Le coût du sprinklage peut être prohibitif par rapport à une équation de la recharge qui n'est déjà pas simple", explique Quentin Derumaux, auteur d'une étude sur les bornes pour le cabinet Sia Partners."Les opérateurs peuvent aussi se trouver en concurrence avec une offre que la collectivité locale déploie en voirie et sans trop de visibilité sur ce qu'elle va déployer", relève-t-il.Q-Park va lancer son offre à un tarif avantageux (hors coût du parking), à un euro la charge et 30 centimes le kWh, sans contrainte de temps, soit entre une quinzaine et une trentaine d'euros le "plein", selon la taille de la batterie.La tarification pourrait évoluer dans quelques années avec la multiplication des voitures électrifiées, et notamment prendre en compte le temps de charge pour accélérer les rotations et éviter les voitures-ventouses, a précisé Q-Park.D'autres opérateurs souterrains misent déjà sur la charge rapide (entre 20 minutes et une heure pour le plein), notamment à destination des flottes d'entreprises, des loueurs, des VTC et taxis.Total prévoit d'installer dix stations de recharge avec des bornes de 50 kW dans des parkings souterrains parisiens. Indigo a également annoncé la signature prochaine d'un partenariat pour lancer dès 2022 des stations puissantes dans une quarantaine de parkings français.
Il y a 2 ans et 330 jours

Badi Deco, un nouveau badigeon 100% chaux aérienne prêt a l’emploi

En effet l’application d’un régulateur en première couche n’est pas nécessaire. Le lancement du badigeon s’accompagne également d’un nouveau nuancier et de nombreuses teintes sur mesure pour répondre aux demandes de coloris spécifiques. Formulé sans COV, BADI DECO s’applique aussi bien sur les façades que sur les murs intérieurs en rénovation comme en neuf.Un badigeon facile a appliquerDéveloppé pour répondre aux contraintes du bâti ancien, BADI DECO de PAREXLANKO est un nouveau badigeon aux multiples vertus. Il se compose de chaux grasse en pâte 100% aérienne (selon la norme NF EN 459-1) prête à diluer. BADI DECO assure une excellente perméabilité à la vapeur d’eau pour une meilleure durabilité dans le temps. Le nouveau badigeon a également été pensé pour une application sur des bâtiments neufs. Dès lors que les supports ne sont pas fermés ni hydrofugés, le nouveau badigeon de PAREXLANKO s’utilise à la fois comme régulateur pour la première passe et / ou comme produit de finition sur différents supports selon la dilution choisie (badigeon, eau forte, patine, …).En outre, BADI DECO ne contenant pas de COV (composés organiques volatiles), il autorise son application dans l’habitat tout en préservant la qualité de l’air intérieur. Il existe plusieurs supports admissibles tel que les maçonneries anciennes ou neuves enduites conformément au NF DTU 26.1, les enduits PAREXLANKO de la gamme PATRIMOINE, les mortiers d’interposition PARINTER RENOVATION ou encore les mortiers de plâtre et de chaux (MPC) ainsi que les pierres calcaires ou les briques.BADI DECO pensé pour l’applicateurPensé pour réduire la pénibilité sur les chantiers, PAREXLANKO a conçu son badigeon BADI DECO, prêt à l’emploi, avec une nouvelle formulation offrant une plus grande facilité d’application.Coloris : une réponse aux tendances actuellesLa commercialisation de BADI DECO s’accompagne d’un tout nouveau nuancier proposant 8 teintes, les plus prisées en façades. PAREXLANKO répond à une tendance forte des prescripteurs le blanc : celui de PAREXLANKO révèle une extrême blancheur grâce à son coloris 1000.Pour autant, afin de répondre à toutes les demandes et éventuelles contraintes de chantiers (coloris pouvant être exigé par les Architectes des Bâtiments de France, imposé par une commune, etc.), PAREXLANKO propose également un large panel de teintes sur mesure (avec un minimum de commande). Enfin, selon sa dilution, le nombre de passes, mais également de la technique de finition (brossée, chaulée, à l’eau-forte, patinée, etc.), le nouveau badigeon BADI DECO de PAREXLANKO offre un vaste éventail de finitions à l’aspect.
Il y a 2 ans et 330 jours

Avec Chryso et GCP, Saint-Gobain veut devenir numéro 2 mondial de la chimie de construction

"40% des émissions de gaz à effet de serre mondiales viennent de la construction, et on peut répondre à ces problèmes avec la chimie du bâtiment, un secteur en pleine croissance", a déclaré mardi à la presse David Molho, directeur général des Solutions hautes performances de Saint-Gobain lors d'une visite de presse du principal centre de recherche et site de production de Chryso, à Sermaises dans le Loiret.La chimie de la construction basée sur des adjuvants et des additifs permet à l'industrie du bâtiment d'imperméabiliser, de fixer, protéger, renforcer ou isoler aussi bien les façades que les fondations ou les enduits et mortiers, et de décarboner les ciments et bétons, très émetteurs de gaz à effet de serre.Sur un marché mondial estimé entre 80 et 90 milliards d'euros, en croissance de 6 à 8% par an, Saint-Gobain espère peser "environ 4 milliards d'euros" dans ces activités une fois intégré GCP, a indiqué M. Molho, contre près de 3 milliards actuellement.Soit derrière le numéro un mondial, le suisse Sika, qui vient lui de racheter l'ancien numéro deux, l'allemand Master Builders Solutions, en novembre 2021, pesant quelque 10 milliards d'euros au total."Il y a une incroyable consolidation dans le secteur", a commenté Thierry Bernard, directeur général de Chryso, créé il y a 80 ans, et passé dans le giron de Saint-Gobain en septembre 2021."Nous avions besoin d'investissements massifs à cause des thématiques de durabilité et j'ai considéré que c'était le moment de rejoindre un grand groupe", a dit M. Bernard qui dirigeait Chryso depuis 10 ans lors de la reprise, et est resté aux commandes opérationnelles.Dans les laboratoires Chryso, on teste toutes sortes de combinaisons de bétons, de ciments, auxquels sont ajoutés des adjuvants à base de polymères synthétisés industriellement sur place dans d'immenses réacteurs chauffés.Ces produits, ajoutés au béton frais, garantissent au client sa texture, son étalement, sa fluidité et permettent son transport en camion toupie jusqu'au chantier. Chryso en produit 60.000 tonnes par an.Béton durableLe groupe vient de participer à un essai grandeur nature après plus de deux ans de recherche et développement, d'un béton d'argile décarboné n'utilisant aucun clinker - l'élément du ciment dont la fabrication émet le plus de gaz à effet de serre - en lien avec la start-up Hoffmann Green et le groupe Bouygues construction.Les adjuvants de béton faits par Chryso, qui représentaient 76% de ses ventes en 2021, sont utilisés par les bétonniers mondiaux comme Holcim, Cemex ou USConcrete, ou constructeurs comme Bouygues, Heidelberg ou Vinci. Et se retrouvent aussi bien sur la route du littoral de l'île de la Réunion que sur les travaux du Grand Paris Express, ou le pont 1915 récemment inauguré en Turquie."Pendant 30 ans, on a surtout parlé amélioration de la performance (mécanique, chimique etc.) des matériaux et de leur productivité, en permettant de construire plus vite notamment", dit M. Bernard. "Maintenant il y a un troisième axe qui est en train de tout bousculer, le grand sujet c'est la réduction de l'empreinte carbone du ciment et du béton".En France, l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation RE2020 depuis le début de l'année, qui impose une limite de kilogrammes de CO2 par mètre carré construit, "pousse tout le secteur à bouger" ajoute M. Bernard, même si pour l'instant les grands acteurs sont encore en train d'affûter leur stratégie.Saint-Gobain compte sur Chryso pour faire évoluer l'ensemble des matériaux vers plus de "sustainability", le terme maison qui désigne durée de vie, bilan carbone et rentabilité. Saint-Gobain et Chryso prévoient notamment l'ouverture d'une nouvelle usine d'adjuvants en Inde fin 2023, et d'une en Côte d'Ivoire.Restera ensuite à décarboner la production elle-même des polymères utilisés comme additifs, pour l'instant largement issus du pétrole, alors que l'énergie des chaudières vient du gaz. "On est en train de regarder pour du chauffage électrique", indique Jean-Claude Maesano, directeur industriel de Chryso France.
Il y a 2 ans et 330 jours

De la glace sous terre pour climatiser les tours de La Défense

Dans un monde qui se réchauffe, les "réseaux de froid urbain" à l'échelle de quartiers ou de villes entières, encore très marginaux dans le monde, visent à offrir une alternative plus environnementale à la multiplication des climatiseurs individuels problématiques pour le climat."Les réseaux de chaleur et de froid sont extrêmement performants. Une centralisation de la production d'énergie, c'est une meilleure performance de distribution, une meilleure compétitivité et une meilleure performance pour l'environnement", assure à l'AFP Frédéric Joseph, directeur d'Idex La Défense qui rafraîchit plus 3 millions de m2 du plus grand quartier d'affaires d'Europe, aux portes de la capitale française.Sur le site de Courbevoie, deux systèmes se complètent. D'abord plusieurs groupes frigorifiques géants reliés au réseau d'eau glacée: un circuit fermé où l'eau (au départ pompée dans la Seine) est refroidie à 4°C grâce au fluide frigorigène des réfrigérateurs géants, envoyée vers les clients et revient ensuite à 10-11°C avant d'être à nouveau refroidie.En parallèle, le bâtiment abrite dans ses sous-sols des piscines de 12 mètres de profondeur, sillonnées de tubes où circule une eau glycolée (pour qu'elle ne gèle pas) à -7°C, qui fait progressivement geler l'eau des bassins."Ce stockage de glace est le plus grand d'Europe", souligne Olivier Fleck, directeur des opérations. Mais la glace, "moins performante", est surtout utilisée en appoint, en cas de prévision de pic de consommation, comme cette semaine avec la vague de chaleur."On préfère s'affranchir de tout risque pour nos clients, on a choisi de stocker la moitié des bassins", note-t-il."Sobriété"Alors que les canicules se multiplient et s'intensifient en raison du réchauffement de la planète, les experts pointent du doigt le "cercle vicieux" lié à la multiplication des climatiseurs individuels, énergivores, émetteurs de gaz réfrigérants à effet de serre plus puissants que le CO2 et qui rejettent un air chaud amplifiant les bulles de chaleur urbaines.Selon l'Agence internationale de l'Energie, environ 2 millions de climatiseurs, en majorité des modèles peu efficients, étaient installés dans le monde en 2020, en faisant l'un des moteurs de la consommation d'électricité. Et l'augmentation de la demande risque de se poursuivre.Dans ce contexte, "mettre en place des réseaux de froid urbain dans des environnements denses fournit le même service de refroidissement" que des unités de climatisation individuelles "mais avec jusqu'à 50% d'énergie et d'émissions en moins", estime l'ONU-Environnement dans un récent rapport.Soulignant l'avantage d'éviter en outre de renforcer le phénomène d'"ilot de chaleur urbain" qui transforme les villes bétonnées en radiateurs, le rapport note toutefois les limites à un déploiement généralisé de tels systèmes, soulignant notamment la difficulté de les intégrer dans des zones déjà construites."Le réseau de froid doit être pensé dans le développement urbain, quand le quartier se crée", estime aussi Frédéric Joseph.Selon Via Sèva, association française de promotion des réseaux de chaleur et de froid, il existe 32 réseaux de froid en France, avec environ 1.400 bâtiments raccordés.Celui de Paris, le plus important d'Europe avec des dizaines de kilomètres de canalisations installées sous la capitale, fournit en froid des clients comme le Louvre, l'Assemblée nationale ou des grands magasins comme les Galeries Lafayette.Autre limite de ces systèmes centralisés, pour fabriquer le froid, il faut forcément de l'électricité, produite de façon plus ou moins décarbonnée selon les pays.Alors pour réduire les émissions, "il faut aller vers de la sobriété. Le meilleur kilowattheure est celui qu'on ne consomme pas", plaide Frédéric Joseph.
Il y a 2 ans et 330 jours

Clareo éclaire la Sorbonne avec des arches lumineuses LED

C’est un projet qui se regroupe autour de 4 établissements avec chacun leurs spécificités. On y retrouve une zone restaurant, une zone bibliothèque de 3 étages, de grandes salles d’amphithéâtres et de spectacles, ainsi que des salles de travaux dirigés, de bureaux administratifs et associatifs.L’université Paris Sorbonne souhaitait un produit spécifique pour les 3 étages de bibliothèques.Caractéristiques Techniques :Type Ligne LumineusePuissance LED 31W – 48WDurée de vie - L70B50 50 000 heuresDimensions (mm)-A L1600xl100xH550Dimensions (mm)-B L2500xl100xH550IK IK04IP IP20Couleur : 4000°KLes Arches Lumineuses : une fabrication française 100% sur-mesurePour les besoins de ce projet, CLAREO a été sollicité pour concevoir un produit unique sur le marché : les Arches Lumineuses.Réalisées sur-mesure à 100 % et fabriquées en France, leurs tailles ont été adaptées directement aux dimensions des tables de la bibliothèque, le tout avec un design innovant et résolument moderne.Au total, CLAREO a fourni plus de 100 Arches Lumineuses sur-mesure pour ce projet !
Il y a 2 ans et 330 jours

Le niveau de la mer en Nouvelle-Zélande augmente plus vite que prévu, selon une étude

Les données recueillies le long du littoral du pays ont montré que certaines zones s'enfoncent déjà de trois à quatre millimètres par an, accélérant le péril tant redouté.Les projections sont le fruit d'un vaste programme de recherche sur cinq ans - baptisé NZ SeaRise - effectué par des dizaines de scientifiques locaux et internationaux et financé par le gouvernement.Selon leurs prévisions, les autorités disposent de moins de temps que prévu pour planifier la manière de s'adapter aux conséquences du changement climatique, notamment une relocalisation des habitants vivant le long des côtes.D'après Tim Naish, le professeur à l'université Wellington de Victoria qui a co-dirigé le programme, si le niveau de la mer au niveau mondial augmentait d'environ un demi-mètre d'ici 2100, cette hauteur devrait atteindre près d'un mètre dans de grandes parties de l'archipel car la terre s'enfonce dans le même temps.Ce serait particulièrement catastrophique pour Wellington, la capitale, qui pourrait connaître une élévation du niveau de la mer de 30 cm d'ici 2040, ce qui n'était pas attendu avant 2060.Les habitants de Wellington pourraient ainsi être victimes chaque année d'une inondation occasionnant des dégâts."Nous avons moins de temps pour agir", a déclaré M. Naish, estimant que "c'est un peu terrifiant".Les données montrent que le littoral sud-est de l'île du Nord, plus peuplée, est le plus exposé.Auckland, qui, avec 1,7 million d'habitants, est la plus grande ville du pays, est particulièrement vulnérable.Selon les prévisions, le niveau de la mer augmentera 50% plus vite sur le front de mer du centre-ville et dans plusieurs banlieues, ce qui aura d'immenses répercussions sur le prix des maisons et les primes d'assurance.Outil en ligneNZ SeaRise a mis au point un outil en ligne permettant aux habitants et aux autorités de vérifier les prévisions pour la zone qui les concerne, afin qu'ils évaluent le risque d'inondation et d'érosion."Nous avons encore du temps, mais nous n'avons plus le temps de rester les bras croisés", a déclaré M. Naish, appelant les élus et promoteurs immobiliser à réfléchir à la meilleure façon de s'adapter à cette élévation du niveau de la mer.La Première ministre Jacinda Ardern a affirmé que la planification était déjà en cours, y compris la budgétisation de la relocalisation, loin du des côtes vulnérables, de certains habitants et infrastructures."La première chose n'est pas d'abdiquer parce qu'il y a une série d'options qui peuvent être mises en oeuvre", a-t-elle déclaré à Radio New Zealand."Nous travaillons avec les autorités locales et les assureurs pour déterminer qui doit supporter les coûts de certaines de ces options car ils ne doivent pas incomber à une seule partie."Mme Ardern a appelé les Néo-Zélandais à tout faire pour réduire les émissions et limiter les conséquences du changement climatique.L'élévation du niveau de la mer est due à la dilatation thermique de l'océan -l'eau prend plus de place quand elle se réchauffe - et à la fonte des glaciers des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique.
Il y a 2 ans et 332 jours

En Albanie, la bataille perdue des bunkers anti-atomiques face à la mer

Selon les scientifiques, les rivages du petit pays des Balkans figurent parmi les plus touchés d'Europe par l'érosion due au changement climatique et à l'urbanisation sauvage.Sur les côtes de Seman, en Albanie centrale, les bunkers d'Enver Hoxha, défunt tyran qui s'était fâché avec l'Occident, l'ex-URSS, l'ex-Yougoslavie, la Chine et se préparait à être attaqué de toutes parts, sont sous l'eau.Idem pour le poste de police, les terrains de sport, le puits de pétrole.Sur les plages, des troncs d'arbres arrachés et des toits effondrés témoignent de l'impuissance face à l'avancée inexorable de la mer."Les bunkers étaient censés résister à tout mais ils ont échoué dans leur seule et unique bataille - contre la mer", dit à l'AFP Ilir Zani, 80 ans.Selon les habitants, l'Adriatique a avancé ici de 800 mètres en trois décennies. Izmir Mernica, 47 ans, a peur de voir disparaître son petit bar qui fait vivre sa famille. Il montre l'ancien château d'eau partiellement submergé. "Nous sommes inquiets, la mer est en train de tout engloutir. Regardez cette tour devant laquelle on garait jadis les voitures"."Deux mètres par an"En 2009, les autorités avaient tiré sur la plage sept bunkers submergés avec des chars T-59, après la mort de vacanciers noyés dans les tourbillons créés par le courant autour des structures. Las, la mer "les a pris à nouveau", poursuit Izmir, amer.D'après des rapports des experts du changement climatique pour le programme de l'ONU pour le développement (PNUD), "plus d'un tiers" des 427 kilomètres de côtes sont "touchés par l'érosion, à un rythme d'un à deux mètres par an".D'après Abdulla Diku, spécialiste de l'environnement, pour chaque hectare, environ 27 tonnes de terre partent à la mer chaque année, soit environ onze fois plus que la moyenne des pays européens.A Qerret, vers le nord, Vlash Moçi, 64 ans, a toujours son bunker, qui abritait autrefois des canons anti-aériens.Il l'a transformé en bar qui attire les touristes étrangers curieux d'en savoir plus sur le règne paranoïaque d'Hoxha, qui avait fait construire plus de 170.000 bunkers et de nombreux tunnels souterrains anti-atomiques.Mais il est angoissé. Le bunker voisin, structure vert pâle aux allures de soucoupe volante, a les pieds dans l'eau."Nous avons peur qu'un jour les grosses vagues nous avalent, c'est terrible", déclare-t-il à l'AFP.Pour tenter de lutter, les propriétaires de villas et d'hôtels de Qerret ont construit illégalement des jetées de rochers perpendiculaires à la mer. Mais elles modifient les courants et empirent la situation, selon les spécialistes. Egoïsme"Il s'agit de solutions individuelles qui aggravent le problème et nuisent à la biodiversité et aux écosystèmes marins", avertit Mirela Kamberi, spécialiste pour le PNUD.Tout se ligue pour favoriser la conquête de la mer. Il y a le changement climatique, avec l'augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes et l'élévation des températures et du niveau de la mer. Les experts prévoient en Albanie une augmentation du niveau des eaux de 40 à 105 cm d'ici 2100 par rapport aux années 1986-2005.Il y a aussi la déforestation, l'extraction du sable des rivières qui en accélère le cours, l'urbanisme sauvage sur le littoral."Le problème, c'est que les gens ont coupé presque tous les sapins pour construire des immeubles, endommageant les systèmes de la nature", peste Besnik Zara, 66 ans, en lançant sa canne à pêche dans l'eau. "Ici, même les poissons ont disparu".Sur la montagne de Shupal, près de Tirana, il est facile de constater les dégâts de l'érosion, la dégradation des terres et de l'eau des rivières qui finissent dans le lac de Bovilla.Ce lac, qui alimente la capitale en eau potable, "est déjà considéré comme un point chaud de l'érosion", souligne Abdulla Diku.Pour faire face, les autorités ont interdit en 2016 l'exploitation des ressources forestières et adopté les engagements des conférences de l'ONU sur le climat de Paris puis Glasgow.Tirana vient aussi de renforcer la législation. "Le crime environnemental sera traité par le code pénal comme un crime contre la vie, la propriété ou en bande organisée", a averti le ministre de l'Intérieur Blendi Cuçi.
Il y a 2 ans et 332 jours

Au Brésil, une favela de Rio tourne à l'énergie solaire

"Certains habitants doivent choisir entre payer ces factures ou acheter à manger", déplore Stefano Motta, président de la première coopérative d'énergie solaire dans une favela au Brésil.Cette coopérative a installé 60 panneaux sur le toit du local d'une association de quartier, pour fournir de l'énergie à 34 familles.La production est connectée au réseau électrique local et le distributeur tient compte de cet apport d'énergie solaire pour réduire le montant des factures, avec un tarif variable selon la production.Résultat : une électricité moitié moins chère pour Marcia Campos, assistante sociale de 51 ans, bénéficiaire de ce projet mis en place en juillet 2021 par plusieurs associations, en partenariat avec l'ONG Revolusolar.Avant, sa facture s'élevait à 500 réais par mois (environ 95 euros), près de la moitié du salaire minimum au Brésil."Aujourd'hui, je paie autour de 260 réais, et j'ai même eu des mois à 180 réais" lors des périodes les plus ensoleillées, explique-t-elle.Au total, la favela compte 104 panneaux photovoltaïques, avec quatre installations, l'une d'entre elles sur le toit de l'auberge de jeunesse de la colombienne Bibiana Angel Gonzalez."Avant, on consacrait une bonne partie de notre maigre chiffre d'affaires au paiement de l'électricité", raconte-t-elle."Nous avions fait des devis de panneaux, c'était hors de prix. Mais en s'associant à d'autres, grâce à la coopérative, nous avons réussi à réduire les coûts de transport", ajoute-t-elle."Croissance rapide""Les habitants se plaignent de plus en plus du prix des factures d'électricité, et nous leur montrons que l'énergie solaire, c'est important pour l'environnement, mais aussi pour faire des économies", explique Stefano Motta, Italien de 45 ans originaire de Sicile installé depuis une dizaine d'années au Brésil.Il habite à Chapeu Mangueira, la favela voisine de Babilonia. André Luiz Campos, réceptionniste de 49 ans, n'est pas encore adhérent de la coopérative et a vu le montant de ses factures grimper en flèche ces derniers mois."J'ai juste un frigo, un congélateur et une télé et je paie 800 réais (150 euros) par mois. Comment est-ce possible ?", s'interroge-t-il. Le prix de l'électricité a augmenté de 7% en moyenne au Brésil en 2021 par rapport à 2020, une hausse qui devrait s'accélérer fortement cette année, à 21%, selon les dernières prévisions.Les tarifs ont notamment augmenté à cause de la sécheresse historique qui a touché le Brésil l'an dernier, dans un pays où 57,6% de l'énergie est fournie par des centrales hydroélectriques.Selon l'Association brésilienne d'Energie solaire (Absolar), la part du photovoltaïque dans la production nationale d'électricité est de seulement 1,8% dans ce pays tropical inondé de soleil.C'est pourtant "une alternative durable pour faire baisser le prix des factures des populations pauvres", assure Carlos Aparecido, spécialiste d'ingénierie électrique à l'Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ).D'autant plus que le secteur connaît une "croissance rapide", avec une progression de 29,3% de la capacité installée en 2021."Une nécessité"Il estime par ailleurs que l'installation de panneaux photovoltaïques dans les favelas pourrait faire baisser le nombre de connexions sauvages au réseau électrique, qui représentent 1,5 milliard de réais (environ 300 millions d'euros) de pertes par an dans le pays, selon une association du secteur.Selon lui, les distributeurs "font payer la note aux consommateurs" pour compenser ces pertes.Stefano Motta espère que le succès du projet de Babilonia fera des émules à Rio, qui compte 763 favelas où vivent près d'1,4 million d'habitants, environ un quart de la population de la ville.La première à suivre l'exemple est Elma de Aleluia, fondatrice de l'ONG SER Alzira, dans la favela de Vidigal, toute proche du quartier chic de Leblon.Elle a installé des panneaux photovoltaïques en décembre dernier, grâce à des dons d'entreprises. "C'était une nécessité. Grâce à ces économies, on a plus de moyens pour investir dans nos projets" socio-éducatifs, explique la militante associative.
Il y a 2 ans et 332 jours

Après un quinquennat agité, l'heure de la valse des collaborateurs de députés

Après les élections législatives de 2017, quelque 1.300 collaborateurs avaient été licenciés dans la foulée du débarquement des troupes LREM. Cette année, la vague de renouvellement devrait cependant être moins importante si la majorité présidentielle est confirmée."On connaît les règles du jeu. Mais ce n'est jamais évident, c'est toujours une histoire qui se termine", lâche l'un d'eux à l'AFP.Au service des 577 députés, ils sont au total 2.000 collaborateurs, dont 40% travaillant au Palais Bourbon et 60% en circonscription. Neuf sur dix sont en CDI: si leur député ne se représente pas ou est battu, ils sont licenciés; si leur député est réélu, ils sont automatiquement reconduits.Souvent "couteaux suisses", ces assistants assurent des tâches diverses, secrétariat, rédaction d'amendements, communication... et ne sont pas forcément du même bord politique que leur député, même si c'est souvent le cas.Ils sont employés par chaque élu, qui recrute, fixe conditions de travail et salaire, sur une enveloppe mensuelle de 10.581 euros attribuée par l'Assemblée, qui permet d'employer une à cinq-six personnes.L'affaire de l'emploi fictif de l'épouse de François Fillon les avait mis cruellement en lumière en 2017. "L'image de celui qui attend son chèque est restée, plutôt que celle de collaborateurs très investis pour la plupart", déplore l'une de ces petites mains.L'interdiction pour les parlementaires d'employer des membres de leur famille proche avait été votée dans la foulée.Après cet épisode, nouveau coup de projecteur sur les conditions de travail des collaborateurs: les situations de harcèlement ont été plus vivement dénoncées sous la mandature qui s'achève.Travail de nuit, promiscuité, relation de pouvoir... Face à ces conditions propices, l'Assemblée nationale a musclé en février 2020 son dispositif, avec la création d'une cellule anti-harcèlement, pluridisciplinaire et indépendante.En 2021, 24 personnes - surtout des collaborateurs - ont saisi cette cellule, pour du harcèlement moral principalement. Et la justice a été saisie pour un cas de harcèlement sexuel."Mercenarisation"Parfois en lien, le turn-over a fortement augmenté. Quelque 5.875 contrats ont été conclus entre mi-2017 et fin 2021, dont 3.950 ont été rompus (43% pour fin de CDD), selon les derniers chiffres connus.La durée moyenne en CDD s'établit à trois mois, signe d'une "mercenarisation" des collaborateurs, embauchés pour une tâche bien définie à un moment clé, souligne un vieux routier.Le Canard Enchaîné a établi un palmarès des 20 députés les plus "consommateurs", avec en tête Laurence Maillart-Méhaignerie (LREM), présidente sortante de la commission du Développement durable, qui a usé 29 assistants."Il y a eu beaucoup de ratés. Les députés de la majorité étaient souvent peu expérimentés, et ont recruté des collaborateurs peu expérimentés aussi. Beaucoup ont mal choisi", déplore un de ceux qui a dû changer de patron en cours de route.Les élus s'étaient entourés de nouveaux profils, comme d'ex-militants de leur campagne, voire de leurs suppléants -pratique pas interdite - pour 87 d'entre eux."Je dis aux plus jeunes de ne pas en faire leur métier à vie. C'est très prenant, très dur. On passe beaucoup de temps à faire la carrière d'un autre, pas la sienne", rapporte Brayen Sooranna (CFDT collaborateurs), dont la députée ne se représente pas et qui, à 37 ans, ne sait pas encore s'il va poursuivre.Effet bénéfique de l'affaire Fillon: des avancées ont été entérinées, avec notamment des accords en 2018 sur une "fiche métier" et en 2021 sur la reconnaissance de l'ancienneté, conclus avec l'Association des députés employeurs. "Nous ne sommes ni chauffeurs, ni baby-sitters ou femmes de ménage", clament encore les collaborateurs."L'effort de professionnalisation n'a pu porter ses fruits du fait du turn-over important", regrette Astrid Ribardière (Unsa-USCP). Au menu de la prochaine mandature, toujours: la demande d'un véritable statut, "avec des droits applicables", et non plus "précarité et opacité", réclament les syndicats.
Il y a 2 ans et 332 jours

Premières pénalités financières pour les dark stores à Paris

"Nous serons en mesure, d'ici quinze jours, de mettre les premières astreintes, car c'est à la main de la ville et nous allons taper vite et fort", a affirmé le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire lors d'une présentation de la stratégie de logistique urbaine de la ville.M. Grégoire veut ainsi "prendre à la gorge", à raison d'astreintes financières de 500 euros par jour et de 25.000 euros maximum par entrepôt, "les grands opérateurs de dark stores" qui "pour beaucoup sont dans une illégalité totale".Ces "entrepôts fantômes" sont considérés par la mairie et les services de l'urbanisme comme des entrepôts, alors que les locaux dans lesquels ils ont été installés sont le plus souvent des locaux commerciaux. Les riverains protestent généralement contre les nuisances générées, notamment par le va-et-vient des livreurs.La capitale compterait désormais, selon M. Grégoire, une centaine de ces commerces, en plein essor depuis les restrictions de déplacement destinées à endiguer l'épidémie de Covid-19.Mais la maire hausse le ton depuis plusieurs mois. Fin mars, le bras droit d'Anne Hidalgo avait demandé aux chaînes de fermer 45 de ces magasins/entrepôts où les livreurs vont chercher les produits à livrer, "créés illégalement" dans la capitale."Certains ont joué le jeu tout de suite", fermant une dizaine de sites, "mais certaines marques renommées prennent le risque (de ne pas fermer) parce qu'elles (...) ont tellement d'argent qu'elles s'en moquent", affirme M. Grégoire.Ce "sentiment d'impunité" des chaînes de "dark stores" est selon lui renforcé par "l'engorgement" judiciaire qui éloigne dans le temps les perspectives de condamnation. "Si au moins un des dossiers pouvait passer, symboliquement, pour servir d'exemple et de jurisprudence très claire, ça nous aiderait collectivement", estime l'adjoint à l'urbanisme qui a écrit en ce sens à la procureure de Paris.Paris représente 32% des dépenses du "quick commerce" français et concentre 19 des 23 entreprises en activité, selon une proposition de résolution déposée mi-mars à l'Assemblée et visant à réglementer ces commerces sur les aspects sociaux et de distorsion de concurrence."Enfin, la ville se saisit des moyens à disposition pour réguler l'installation de ces entrepôts", a réagi auprès de l'AFP la députée et conseillère de Paris (Modem) Maud Gatel, à la tête de cette proposition.
Il y a 2 ans et 332 jours

Les courtiers en crédit immobilier sous la pression de la remontée des taux

Les banques traditionnelles rejettent actuellement 21% des demandes de prêts apportées par les courtiers, soit quatre fois plus qu'en fin d'année dernière, indique le directeur général de l'Association française des intermédiaires en bancassurance (AFIB) Géraud Cambournac."Nous arrivons à une situation de blocage qui devient insupportable", s'alarme-t-il, "avec des banques qui refusent purement et simplement (tous) les dossiers, comme le groupe Société Générale".Sans intermédiaire, plus de commission à régler par la banque ni à intégrer dans le calcul du taux effectif global du prêt (TAEG), plafonné par la loi.La banque au logo rouge et noir confirme à l'AFP qu'elle "a décidé d'arrêter temporairement le recours aux prescripteurs (courtiers, agences immobilières locales, etc.)" mais souligne qu'elle continue à en accorder directement à ses clients.Ce type de refus de dossier "est dommage, mais l'offre (de crédit) bancaire est encore suffisamment importante", tempère Cécile Roquelaure, du réseau de courtage Empruntis.Les relations entre banquiers et leurs apporteurs d'affaires ont toujours été émaillées de tensions, mais c'est la remontée rapide des taux d'intérêt qui a rallumé l'étincelle.Ces derniers sont passés d'une moyenne de 1,12% en décembre à une fourchette de 1,25% à 1,30% en avril, selon la Banque de France.De l'air pour les margesÀ ce taux nominal s'ajoute l'ensemble des frais liés à l'obtention d'un crédit, dont la commission demandée par les courtiers et le coût de l'assurance emprunteur.Le total ne doit pas dépasser le taux d'usure, destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives et qui est fixé chaque trimestre par la Banque de France.À titre d'exemple, le taux d'usure est actuellement de 2,40% pour un emprunt sur 20 ans, un niveau jugé désormais trop bas par de nombreux acteurs du marché, qui ne trouvent plus suffisamment d'air pour leurs marges.D'autres contraintes entrent aussi en jeu, comme le plafonnement des traites mensuelles en fonction des revenus et la limitation de la durée d'endettement dans certains cas.Il est "actuellement plus difficile d'obtenir un prêt", résume une note du comparateur Assurland.com, même si pour le moment les volumes ne baissent pas.La Banque de France ne constate en effet pas de ralentissement de l'octroi de nouveaux crédits à l'habitat : l'encours était même en hausse de 6,3% sur un an en avril.Laisser passer l'orageKissy Peron, courtière et animatrice d'un communauté autour de la vulgarisation du crédit sur les réseaux sociaux, ne voit pour l'instant pas le flux de clients se tarir.Les gens "continueront à acheter" des biens immobiliers, explique-t-elle à l'AFP, et les courtiers "savent se diversifier vers des produits qui sont au moins aussi rémunérateurs : regroupement de crédits, crédit à la consommation, voire des formations sur l'investissement immobilier".Eu égard à sa méthode de calcul, il faudra attendre le 1er octobre pour que le taux d'usure remonte de façon significative, sauf décision politique d'ici là."Certains pourront passer l'orage, pour d'autres ce sera plus difficile", s'inquiète M. Cambournac.À plus long terme, le président du réseau de courtage CAFPI Olivier Lendrevie écarte la menace durable d'une remontée des taux pour sa profession. Ce nouvel environnement de marché "rendra les emprunteurs plus sensibles à l'importance de faire le tour du marché, de comparer les taux des différentes banques", estime-t-il.Ces dernières resteront néanmoins en position de force : la fin des taux bas signifie pour elles plus de marge, tandis que la rémunération des courtiers, en honoraires auprès du client et de la banque, dépend du volume de crédits.
Il y a 2 ans et 333 jours

Quels sont les salaires des professionnels du BTP par fonction et par région ?

En Ile-de-France : la reprise des recrutements se fait sentir depuis le début de l’année et le marché de l’emploi reste actif en particulier à Paris, dans les Hauts-de-Seine et en Seine-Saint-Denis. Tous les métiers en MOE/ Travaux sont en tension, en bureau d’études comme en entreprise de travaux. Les profils de techniciens maintenance CVC, dessinateurs-projeteurs et ingénieurs travaux TCE sont particulièrement recherchés.En Ile-de-France, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 35 et 40 K€ par an.En Auvergne-Rhône-Alpes : région extrêmement dynamique, avec des grandes villes très attractives comme Lyon, Grenoble, Chambéry, Annecy et Saint-Etienne, des projets de moyenne à grande envergure et beaucoup de projets neufs. La plupart des entreprises sont représentées et recherchent de nouveaux profils, en particulier des conducteurs de travaux, chargés d’affaires, dessinateurs-projeteurs, pilotes OPC. Le bâtiment recrute tous secteurs confondus (gros œuvre, second œuvre, aménagement …), en entreprise comme en maitrise d’œuvre, énergies renouvelables ou encore lots techniques (électricité, CVC, plomberie).En Auvergne-Rhône-Alpes, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 31 et 36 K€ par an.Hauts-de-France : région très dynamique également, principalement à Lille, Roubaix et Tourcoing. Les secteurs du gros et second œuvres, travaux publics et béton recrutent de façon assez importante. Les entreprises recherchent des conducteurs de travaux, des ingénieurs et des techniciens d’étude.Dans les Hauts-de-France, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 30 et 36 K€ par an.Provence-Alpes-Côte d’Azur : région dynamique et attractive, les villes de Marseille et d’Aix-en-Provence sont en tête des bassins d’emploi. Le BTP recrute majoritairement dans les secteurs de la voirie et des réseaux divers (VRD), les travaux publics, les entreprises générales de bâtiment, le secteur des lots techniques (notamment chauffage, ventilation et climatisation, maîtrise d’œuvre sur les profils ingénieurs/projeteurs spécialisés). Les dessinateurs-projeteurs, ingénieurs d’études, conducteurs de travaux, de BIM modeleur, d’ingénieurs méthodes, ou encore de techniciens BE sont des profils très recherchés.En PACA, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 30 et 36 K€ par an.« La crise du COVID avait provoqué un ralentissement du marché avec des retards sur les chantiers qui doivent maintenant être rattrapés. Le marché est donc extrêmement tendu actuellement, les entreprises ont du mal à trouver des candidats disponibles » explique Jérémy Randoing consultant senior chez Fed Construction. « Cependant, du fait de la crise en Ukraine et de ses conséquences sur les prix des matériaux et de l’énergie, on commence à voir apparaitre une certaine prudence chez les recruteurs. Elle pourrait se renforcer dans les prochains mois, en fonction du contexte économique et géopolitique, notamment avec des entreprises plus exigeantes dans le choix des candidats. » conclut-il.Pour télécharger l'étude complète, cliquez ici.[1] Les données ont été recueillies entre mars et mai 2022 par les consultants de Fed Construction dans les régions Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France et PACA.
Il y a 2 ans et 333 jours

L'activité des matériaux de construction enregistre un net repli en Avril

Le rythme de l’activité dans la filière construction semble désormais assujetti à la disponibilité des inputs et surtout à leur prix. Attisée par un contexte géopolitique tendu, la flambée des coûts de l’énergie et des céréales se diffuse au reste des biens et services, bousculant les équilibres financiers du côté de l’offre (entreprises) comme du côté de la demande (ménages et collectivités). Dans le BTP, l’équation qui consiste à assurer la réalisation des chantiers avec des process productifs sous tension et de plus en plus coûteux reste difficile à résoudre tandis que, côté TP, les carnets qui peinaient déjà à se regarnir depuis la crise sanitaire paient le prix d’un sursaut d’attentisme de la part des collectivités.Accentuation du recul des productions en avrilAprès un premier repli en mars, l’activité dans le secteur des matériaux de construction a de nouveau baissé en avril, selon les résultats encore provisoires de notre enquête mensuelle. Ainsi, côté granulats, la production affiche une contraction de -8,8% entre mars et avril, laissant les volumes -8,5% en dessous de ceux d’avril 2021 (données CVS-CJO). Au cours des trois derniers mois, l’activité se stabilise quasiment à son niveau des trois mois précédents (+0,4%) mais fléchit au regard de la même période de février à avril 2021 (-1,1%). En cumul sur les quatre premiers mois de l’année 2022, la production de granulats baisse de -0,9% sur un an, tandis qu’elle revient presque à son niveau d’un an plus tôt s’agissant du cumul sur douze mois (-0,4%).Si ce repli trouve sans doute son origine dans le fléchissement de l’activité constructive lié aux difficultés d’offre et d’approvisionnement des chantiers, il doit aussi être nuancé : le mois d’avril 2021 avait été particulièrement dynamique et, comparé à un mois d’avril moyen (calculé sur ces dix dernières années), le recul apparaît trois fois moins marqué. S’agissant du BPE, la tendance est comparable. Entre mars et avril, les livraisons se sont contractées de -7,2% (données CVS-CJO) et chutent de -10,1% au regard d’avril 2021 qui, lui aussi, avait été particulièrement vigoureux pour le BPE puisque +10% au-dessus d’un mois d’avril « normal ».Au cours des trois derniers mois, l’activité du béton cède -1,6% par rapport aux trois mois précédents et -2,6% comparé à la même période de l’an passé. En cumul sur les quatre premiers mois de 2022, la production de BPE se contracte de -1,8% sur un an et de -1,9% en cumul sur les douze derniers mois.Notre indicateur matériaux indique lui aussi un nouveau fléchissement en avril, plus appuyé que celui de mars (-8,7% après -2,9% en données CJO et provisoires). Tous les matériaux sont concernés par ce repli, ce qui laisse désormais la tendance des quatre premiers mois de l’année sur une pente négative de -1,9% en glissement annuel.Bâtiment : un appareil productif toujours sous tensionsEn mai 2022, le climat des affaires se serait légèrement détérioré dans l’industrie du bâtiment selon la dernière enquête menée par l’INSEE. En effet, les professionnels se sont montrés moins positifs sur leur activité passée mais affichent plus d’optimisme que le mois précédent pour leur activité future. En dépit d’un léger repli, l’indicateur de climat des affaires se situe donc encore à un haut niveau. D’ailleurs, dans le gros oeuvre, le jugement des professionnels sur leurs carnets de commandes se redresse un peu, de même que le volume de ces carnets qui rejoint sa moyenne du second semestre 2021 à 9,9 mois. La demande reste donc vigoureuse, sans doute en partie alimentée par les difficultés de l’offre productive à y répondre dans les délais initialement convenus.Les indicateurs disponibles montrent en effet que l’appareil de production demeure fortement bridé par les contraintes d’approvisionnement. En mai, encore plus d’un entrepreneur sur deux (soit 57%, contre un sur trois en moyenne de long terme) se déclare dans l’incapacité de produire plus en cas de commandes supplémentaires. Même si cette proportion tend à baisser depuis le point haut de janvier (61,7%), elle illustre bien les fortes tensions sur l’offre qui se couplent désormais de pressions sur les coûts. En témoigne la forte hausse des prix de vente prévus par les chefs d’entreprise ces prochains mois, solde qui enregistre un plus haut jamais atteint depuis fin 1979 début 1980.Du côté de l’activité constructive, le secteur non résidentiel continue de se redresser avec une progression des locaux commencés de +19,6% sur un an au cours des trois mois de février à avril, ce qui laisse la tendance à +11,6% en cumul sur douze mois, certains segments se montrant très dynamiques (entrepôts et bâtiments industriels affichent respectivement +50,8% et +46,3% sur les trois derniers mois). Ces hausses ne permettent cependant pas de renouer avec le niveau des mises en chantier atteint avant la crise sanitaire.Côté logement, en revanche, ce niveau a été dépassé depuis plusieurs mois. A fin avril et sur douze mois, 392 600 logements étaient commencés (+4,1% sur un an), une tendance toutefois ralentie sur les trois derniers mois, sans doute en raison des difficultés d’approvisionnement (-1,4% sur un an). La dynamique des dépôts de permis, quant à elle, ne se dément pas : à fin avril, en cumul sur douze mois, on enregistrait 500 400 autorisations, soit +20,7% sur un an, un rythme encore plus soutenu sur les trois derniers mois (+24,4% sur un an), que ce soit dans le segment de l’individuel (+21,4%) ou du collectif (+25,6%). L’entrée en vigueur des nouvelles normes et réglementations, les perspectives de hausses de coûts et de taux d’intérêt expliquent sans doute ce rebond qui va continuer d’alimenter l’activité constructive de ces prochains mois mais aussi les tensions. Dans le même temps, le marché de l’immobilier neuf décroche : au premier trimestre, les ventes ont chuté de -8,5% sur un an, le contexte économique, politique et bancaire freinant probablement les velléités d’investissement des ménages. Le niveau des prix de vente moyens continue de grimper (+3,7% sur un an pour le m² d’appartement et +7,1% pour une maison), une tendance appelée à se poursuivre avec l’inflation des coûts de construction et la rareté de l’offre des promoteurs (mises en ventes en repli de -8,8% sur un an au premier trimestre).TP : attentisme et inflation des coûtsTout comme pour les matériaux, le recul d’activité en mars dans les travaux publics s’est confirmé en avril, le volume des travaux réalisés accusant une baisse de -18,3% (CVS-CJO) par rapport à avril 2021, un mois également très dynamique dans ce secteur. Certes, depuis janvier, le chiffre d’affaires enregistre une légère progression (+0,7%), mais compte tenu de la hausse des coûts de production, mesurée par l’index TP01 de l’INSEE, l’activité en volume ressort sur une tendance négative (-7,7%). Et l’atonie des prises de commandes ne suggère pas d’amélioration à court terme. Sur les trois derniers mois, les marchés conclus ont perdu -9%, laissant le cumul depuis janvier 2022 sur un recul de -7,4% en glissement annuel selon la FNTP. Le réveil des projets des collectivités locales, espéré avec le retour de la phase favorable du cycle électoral, se fait toujours attendre…
Il y a 2 ans et 333 jours

En France, les acteurs de l'éolien en mer attendent "l'accélération" promise

Au salon professionnel Seanergy du Havre, tous les grands développeurs du continent sont là: le marché français attire, 2e gisement européen par sa façade maritime et ses régimes de vents.Les chiffres auraient pourtant pu faire réfléchir les potentiels investisseurs: il faut aujourd'hui 10 ans en France pour mettre un site en service, cinq en Allemagne, six au Royaume-Uni... Sept parcs (3,6 gigawatts au total) ont à ce jour été attribués à des opérateurs, mais l'Hexagone vient juste de produire ses premiers électrons, avec son parc de Saint-Nazaire en cours d'achèvement.Or selon toutes les projections, pour atteindre en 2050 la neutralité carbone nécessaire et éviter les pires effets du réchauffement, la France devra massivement déployer l'éolien offshore, qu'elle relance le nucléaire ou pas. Pour RTE, le gestionnaire du réseau haute tension, il en faudra 22 à 62 GW, selon le bouquet choisi.Mais le pays pourra-t-il y arriver?"Le rythme des projets devra être plus soutenu et ce dès cette décennie", souligne Vincent Balès, DG France de l'énergéticien allemand wpd, appelant comme le reste du secteur à une planification, plutôt qu'au lancement de projets "au coup par coup".L'horizon de 40 GW (environ 50 parcs) évoqué pour 2050 par Emmanuel Macron "a donné une perspective à la filière, mais quelle sera la mise en oeuvre?", dit-il. "En Europe, les planifications qui ont marché identifient des zones propices. En France, nous sommes échaudés par les planifications par façade, qui définissent surtout des zones d'exclusion. Il y a une inquiétude de la filière sur la méthode".Dans les travées du salon, on cite l'Allemagne et sa cartographie "assez fine", aux zonages pour le court et le long terme."Trou d'air""La planification au niveau national, ce n'est pas le choix qu'on a fait en France, car il faut un dialogue avec les acteurs et les territoires", a répondu au Havre Eric Banel, directeur général des Affaires maritimes au secrétariat d'Etat chargé de la Mer, annonçant devant le Syndicat des énergies renouvelables (SER) la "relance d'un cycle de planification" par façade.Pour le SER, cela risque d'être beaucoup trop tard. L'association demande à l'Etat de prépositionner de grandes zones potentielles, avant de lancer les débats sur zones pour affiner. Au risque sinon d'un "trou d'air" après 2023, date des derniers appels d'offres prévus à ce jour, délétère pour le secteur, ses usines et ses sous-traitants.Elodie Martinie-Cousty, qui a participé pour France Nature Environnement (FNE) à tous les débats publics de l'éolien offshore, ne cache pas non plus sa frustration: l'Etat devra changer de méthode, sauf à générer de nouveaux recours et contestations, dit-elle.Cette vice-présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese) lui reproche de ne pas considérer l'état global - "désastreux" - de la mer, notamment de ne pas mettre à plat aussi les impacts des activités traditionnelles, pêche et transports."L'éolien est nécessaire, il faut donner aux opérateurs une visibilité pour qu'ils puissent investir. Mais on ne peut planifier l'entrée d'une nouvelle activité industrielle massive sans avoir mesuré les impacts des activités +historiques+. On demande à l'Etat de faire son travail d'Etat stratège. En un an on peut faire cette planification si tout le monde se met autour de la table".Le SER, comme FNE, demandent aussi plus de moyens humains pour mettre les services de l'Etat "à la hauteur de l'enjeu": les agents chargés d'instruire les dossiers sont cinq fois moins nombreux qu'aux Pays-Bas, déplore le SER.Le secteur a malgré tout déjà bénéficié de simplifications, notamment avec la loi "Essoc" de 2018 et la prise en charge par l'Etat des concertations publiques, désormais organisées avant désignation des développeurs.Dans le contexte de la guerre en Ukraine, le gouvernement doit encore présenter d'ici fin juillet au conseil des ministres un "projet de loi d'accélération" des renouvelables. Mais ce texte ne concernera qu'à la marge l'éolien en mer.
Il y a 2 ans et 333 jours

Première vente aux enchères de noms de domaine pour le secteur du bâtiment

Après le vote au pas de course d’une loi avant la présidentielle, il est désormais autorisé de procéder à la vente aux enchères volontaires de biens immatériels tels que des noms de domaines, des marques, des logiciels ou des sites Internet, mais également de l’art numérique, récemment popularisé par la technologie NFT.Boischaut, maison de vente la plus dynamique dans ces nouvelles spécialités, organise la première vente aux enchères volontaire de noms de domaines pour le secteur du bâtiment, une sélection de 48 noms premium dont : fenetre.com (estimation 30 000/60 000 € HT), isolant.com (5000/10 000 €), sallesdebain.com (3500/7000 €), porte-blindee.com (3500/7000 €), demolition.fr (1200/2400 €), maisonpassive.com (3500/7000 €) ou panneauxphotovoltaiques (600/1200 €).Le secteur bâtiment et isolation : un secteur en pleine mutation digitaleLa crise sanitaire qui s’achève a montré dès le premier jour l’importance pour toute entreprise d’avoir une présence en ligne, d’où l’accélération des politiques publiques pour accompagner les TPE/PME dans leur transformation numérique, pilotées par France Num.Un des secteurs qui peut bénéficier de cette transformation numérique est celui du bâtiment. En effet, la pandémie a fortement impacté le mode de vie de nombreux Français : développement du télétravail avec nécessité d’adapter son logement ou projet d’installation plus au vert, avec souvent des maisons à rénover entièrement. Plus récemment, la crise énergétique avec la hausse du coût de l’énergie qui se profile pousse de nombreux particuliers à accélérer leur projet d’isolation thermique et envisager d’investir dans les énergies renouvelables (solaire, bois).Avec cette nouvelle vente, la maison de vente Boischaut s’affirme comme maison de vente leader en France sur la vente aux enchères d’actifs incorporels.
Il y a 2 ans et 333 jours

Bientôt des bornes de recharge pour voitures électriques dans les hôtels des enseignes Accor

A partir de fin 2022, seront progressivement équipés en "bornes de recharge rapide et ultrarapides", 68 établissements "principalement situés en zones urbaines", - soit un total de 362 points de charge- "en commençant par Paris et Lyon", précise un communiqué commun jeudi.Ces stations de recharge, "intégralement alimentées en énergie verte, seront accessibles à tous", "clients des hôtels, particuliers en itinérance ou encore flottes professionnelles (taxis, VTC, logistique, autopartage...)Les parkings des hôtels seront accessibles 24 heures sur 24 et 7jours sur 7 et les automobilistes "pourront bénéficier des services des hôtels pendant la charge de leur véhicule", précisent les partenaires. "Notre réseau d'hôtels offre un maillage territorial unique, qui doit être mis au service des utilisateurs de voitures électriques", estime Franck Bermond, directeur technique d'ESG AccorInvest, cité par le communiqué."Cet engagement vise à faciliter la mise en place des zones à faibles émissions dans toutes les agglomérations de plus de 150.000 habitants, à la suite de l'adoption de la loi Climat et résilience", rappellent les deux entreprises.Electra sera chargée de l'installation et de l'exploitation des stations, et pourra ainsi s'"ancrer plus encore dans les principales métropoles de France autour des grands axes routiers, des gares et des aéroports", affirme Aurélien de Meaux, co-fondateur en 2021 de la société au côté Augustin Derville et Julien Belliato.Autrefois pôle immobilier d'Accor, qui n'en possède plus que 30%, la société AccorInvest est propriétaire et exploitante d'un parc de 800 hôtels sous différentes marques du géant français de l'hôtellerie (Ibis, Novotel, Mercure...) dans 27 pays, en Europe, en Amérique Latine et en Asie.
Il y a 2 ans et 333 jours

Veka, une dynamique industrielle, commerciale, environnementale et sociétale exemplaire

Une année 2021 en croissance« Mais c’est surtout une augmentation de 20 % du volume en France qui est à noter, soit environ 20 millions de mètres linéaires produits au total à Thonon-les-Bains. » Jos Lenferink précise par ailleurs : « Notre métier d’extrudeur gammiste est particulièrement automatisé donc directement dépendant du coût des matières premières. Dans notre process, leur proportion peut représenter 60 %, voire plus, de notre chiffre d’affaires. Cette hausse, très difficile à gérer, a également fortement impacté nos clients et particulièrement ceux du segment du neuf collectif, qui doivent gérer des contrats aux prix fixes conclus bien souvent avant la période Covid. Toutefois, le plus grand défi fut d’avoir suffisamment de matière première pour produire et livrer nos clients. Chose faite, et l’ensemble de nos clients a su apprécier toute la fiabilité de VEKA et de ses équipes, à qui je rends hommage pour leur implication. Avec aucun allongement de délai tant pour les références standards que spécifiques, VEKA a fait preuve d’une grande fiabilité, essentielle pour la réussite de nos clients, fabricants d’excellentes menuiseries. »Rappelons que le groupe familial VEKA est non côté en bourse et dispose d’une assise économique solide, lui garantissant une large indépendance et une capacité de stockage au-dessus de la moyenne du métier. Cette spécificité, combinée à l’accès à la matière première issue de menuiseries PVC en fin de vie en provenance de VEKA Recyclage, lui a notamment permis de gérer parfaitement ses approvisionnements comme ses stocks. « Nous n’avons pas répercuté l’intégralité des hausses, ce qui a impacté nos marges », précise Emmanuel Demesmay, Country Manager France. Un impact quelque peu compensé par l’acquisition de nouveaux clients tricolores importants. « 2021 a également marqué le démarrage réussi en VEKA de nouveaux fabricants. C’est par exemple le cas de BIPA et WiBaie avec le lancement de leur nouvelle gamme Lum’Up ». Côté chiffres toujours, VEKA a enregistré une très belle performance sur le marché espagnol qui dépend de la même zone, avec une hausse de plus de 70 % de son chiffre d’affaires l’année passée. Une importante augmentation induite là-encore par l’acquisition de nouveaux clients, tel Ampuero, le n°1 de la fenêtre en Espagne et fournisseur de Leroy Merlin Espagne.Des investissements soutenus en 2022 et les prochaines annéesLe développement de ses ventes s’accompagne par ailleurs d’investissements industriels importants, tant en France qu’en Espagne (environ 7 millions d’euros, dont 4,7 pour la France).Ainsi, pour l’Hexagone, VEKA prévoit l’installation cette année de deux nouvelles lignes d’extrusion (une ligne duo) conférant au site de Thonon-les-Bains une capacité de production significativement augmentée. Deux nouvelles nacelles / chariots pour le picking viendront également étoffer l’outil industriel français.Mieux encore, VEKA annonce être à la recherche de foncier (entre 20 000 et 40 000 m²) pour la création d’un nouveau centre logistique, entre Thonon-les-Bains et Lyon. « Cet investissement est évalué aux environs de 10 millions d’euros » précise Jos Lenferink. « Il vise à augmenter notre capacité de stockage et à optimiser notre niveau de service. »Et de conclure : « À terme, nous prévoyons une croissance complémentaire importante grâce aux opportunités post Covid, poussée par les projets européens et nationaux pour l’efficacité énergétique et par l’attractivité de la marque VEKA, du fait de sa stabilité et de sa fiabilité. Dans les années à venir, nous prévoyons ainsi des investissements complémentaires importants, concernant nos lignes d’extrusion et nos capacités de plaxage (traditionnel et VEKA SPECTRAL) ».Côté espagnol, on retrouve cette même logique de développement industriel pour toujours plus de réactivité et de services. Ainsi, la capacité de production a été doublée en 2021 et des investissements sont planifiés en 2022 avec l’installation d’une nouvelle ligne d’extrusion (la 6ème) et d‘une nouvelle ligne de plaxage (la 3ème) et par l’acquisition d’une nouvelle machine de découpe de film.À nouvelle signature, nouvelle visionAvec pour nouvelle signature de marque, « Ensemble, créons de meilleurs espaces de vie », VEKA décline sa mission d’engagement sociétal à plusieurs niveaux. Le premier est celui d’offrir le meilleur espace de vie aux utilisateurs des menuiseries VEKA, pour à la fois plus de confort et plus d’esthétique. Ainsi, gagner toujours davantage en performance pour isoler du froid, de la chaleur et du bruit, pour résister aux intempéries et variations climatiques, tout en apportant plus de lumière naturelle et de confort d’utilisation… motivent au premier plan les équipes techniques VEKA.La performance n’exclut pas l’esthétique. « La finesse des profilés, leur design, les technologies de colorisation, les larges dimensions des menuiseries… sont parmi les forces de nos nouveaux produits et des développements à venir » précise Virginie Heckel, Directrice Marketing. Emmanuel Demesmay de conclure : « Nous différencier, répondre toujours mieux aux attentes du marché et monter en gamme la menuiserie PVC font partie intégrante de nos objectifs ».Autre échelon de ce credo « Ensemble, créons de meilleurs espaces de vie » : les collaborateurs VEKA. L’industriel s’est en effet engagé dans une démarche pour créer une communauté VEKA exemplaire avec un meilleur cadre de vie pour ses collaborateurs. En filigrane, aucune discrimination de race ou de genre, une équité parfaite et une attention toute particulière au bien-être en anticipant notamment les risques professionnels.Ainsi, le programme VEKA Vital est basé sur le « vivre ensemble », l’activité physique, l’alimentation et l’information santé. L’intervention d’un expert en ergonomie, des événements sportifs extérieurs, des aménagements pour faciliter le télétravail, la mise en place de sessions d’aides pour lutter contre les addictions, des cours de yoga et de sophrologie… sont quelques exemples d’initiatives mises en place dernièrement.Le troisième et dernier volet de ce triptyque « Ensemble, créons de meilleurs espaces de vie » est l’environnement ; « celui que l’on voit au travers de la fenêtre », comme aime à le rappeler Jos Lenferink. En effet, pour un monde un peu meilleur, les menuiseries VEKA isolent, donc luttent contre le réchauffement climatique, mais se veulent aussi citoyennes et responsables car recyclables.Depuis 30 ans, VEKA fait figure de pionnier engagé dans une démarche environnementale durable et forte, comprenant autant le choix des matières, le process de fabrication, le recyclage des chutes de production et des produits en fin de vie, que la réintégration de matière régénérée dans de nouveaux profilés. VEKA s’impose ainsi comme un acteur véritablement engagé dans l’économie circulaire.Une croissance qui passe par l’innovation, tant produit qu’environnementaleSeptembre 2022 marquera le début de commercialisation du nouveau coulissant VEKASLIDE Hi-5, dont la présentation en avant-première sur les derniers salons Equipbaie et Artibat a rencontré un vif succès. En mai prochain, c’est également le nouveau coffre de volet roulant VEKAVARANT MASTERBOX qui sera disponible auprès des industriels de la fermeture, ainsi que le nouveau seuil VEKA 3.0 en fin d’année.Mais l’innovation passe également par l’environnement, et sur ce plan, VEKA devance et anticipe régulièrement les réglementations. L’industriel affiche aujourd’hui une moyenne Groupe de 26 % de matière recyclée utilisée dans ses profilés (vs moyenne nationale située à 8 % et objectifs de la profession fixés à 20 % à l’horizon 2025). En 2022, VEKA va encore plus loin avec la solution VEKA REcycle. Virginie Heckel la présente comme « une solution totalement éco-responsable, développée pour les clients fabricants VEKA qui sont engagés dans une démarche environnementale partenariale en boucle fermée et évitant la mise en décharge ou l’enfouissement des menuiseries en fin de vie et des chutes de production. Cette nouvelle ligne fait ainsi appel à 100 % de matière recyclée « R-PVC » au cœur de ses profilés et, au global, jusqu’à 70 % de matière recyclée dans le cadre de la menuiserie ». Une ligne bien entendu 100 % recyclable, sous DTA, conforme à la RE 2020, la REP 2022 et aux certifications QB34, NF 126 et NF 220.VEKASLIDE Hi-5 : 5 atouts majeurs pour un nouveau concept de coulissant qui réunit les bénéfices d’un système coulissant (2 vantaux/2 rails) et d’une menuiserie à frappe.1. ConfortAvec un mouvement de coulissement sans frottement et un effort de manœuvre extrêmement faible, le déplacement des vantaux VEKASLIDE Hi-5 est particulièrement aisé (jusqu’à 150 kg de charge par ouvrant).2. PerformanceLe VEKASLIDE Hi-5 se dénote par des vantaux coulissant sur deux rails sans frottement et par une étanchéité assurée via la compression des joints de frappe. Deux innovations majeures lui conférant des performances AEV (A*4 E*8A V*A3) similaires à celles des meilleures menuiseries PVC. Revendiquant une performance thermique UW de 1,3 W/(m².K) en double vitrage standard, le coulissant VEKASLIDE Hi-5 peut aussi accepter des vitrages jusqu’à 36 mm d’épaisseur, pour des performances acoustiques atteignant les 38 dB.3. DesignLes grandes dimensions et la finesse des profilés VEKASLIDE Hi-5 (54 mm en partie centrale) apportent lumière naturelle et économies d’énergie accrues. Le coulissant se singularise également par sa large palette de couleurs (près de 50) qui se complète de la finition VEKA SPECTRAL, en mono ou bi-coloration, véritable garantie de personnalisation et d’élégance.4. IndustrialisationAvec une industrialisation identique à celle d’une fenêtre PVC traditionnelle, VEKASLIDE Hi-5 se fabrique par soudage des ouvrants et des dormants. L’option de l’assemblage mécanique du dormant est également possible pour faciliter l’installation des grandes dimensions sur chantier.5. Éco-conceptionPlusieurs profilés VEKASLIDE Hi-5 seront fabriqués en coextrusion, intégrant ainsi dans leur cœur de la matière recyclée. Fidèle à la stratégie environnementale de VEKA, le nouveau coulissant est par ailleurs conçu pour être 100 % recyclable.L’industrialisation du VEKASLIDE Hi-5 débutera en septembre 2022 et les prochains développements complémentaires porteront sur les systèmes à 4 vantaux et les solutions à galandage.
Il y a 2 ans et 333 jours

L'Allemagne va imposer des éoliennes aux régions

"Nous faisons avancer le déploiement de l'énergie éolienne (...) L'objectif de l'Allemagne est de couvrir 2% de son territoire", a déclaré mercredi, lors d'une conférence de presse, le ministre de l'Economie et du Climat Robert Habeck.Face à l'urgence climatique et à la dépendance au gaz russe, ce populaire ministre écologiste souhaite réduire au minimum les procédures administratives et simplifier une législation trop coercitive afin d'encourager les investissementsPour atteindre cet objectif, le gouvernement va "obliger les Länders à consacrer une part de 1,8% à 2,2%" de leur territoire à cette énergie, en fonction des situations locales et de la taille du territoire, a détaillé Robert Habeck.Les éoliennes couvrent actuellement 0,8% du territoire allemand. Cette part doit passer à 1,4% en 2026, puis 2% à la "fin 2032".Les Etats régionaux, qui disposent pour le moment d'une grande latitude sur le sujet, devraient donc être beaucoup plus contraints.Le ministre a dit s'attendre à ce que ces décisions "suscitent des inquiétudes, des résistances ou des craintes dans de nombreuses régions". Il faut les prendre au sérieux, mais elles ne doivent pas bloquer l'objectif de développement des énergies renouvelables, indispensable pour la transition énergétique, a-t-il observé.Si les régions n'atteignent pas leur objectif, l'Etat fédéral pourra en effet supprimer certaines règles locales, comme les distances minimales entre éoliennes et habitations.Seules les "zones de protections spéciales" et les "réserves naturelles" - les territoires bénéficiant du plus haut niveau de protection - ne pourront pas, in fine, être aménagées.Les Etats qui voudront faire moins que leur objectif pourront néanmoins transférer une partie de leurs obligations à d'autres régions, via un marché, et contre une compensation financière.Enfin, Berlin simplifiera et unifiera au niveau fédéral les règles concernant la protection de la biodiversité.Le gouvernement indique qu'il renforcera par ailleurs la "participation des citoyens" dans la mise en place des projets éoliennes.La coalition allemande, dirigée par le social-démocrate Olaf Scholz, avec les Verts et les Libéraux, a fixé l'ambitieux objectif de 80% d'énergies renouvelables dès 2030 dans la consommation d'électricité.Or, si elle a considérablement progressé ces dernières années, doublant en une décennie, la part d'électricité d'origine renouvelable a diminué l'an dernier en Allemagne, une première depuis 1997. Elle a représenté 42% du mix énergétique, après 45,3% en 2020.
Il y a 2 ans et 333 jours

110.000 bénéficiaires du contrat d'engagement jeune en trois mois

D'une durée de six mois à un an (prolongeable exceptionnellement jusqu'à 18 mois), le CEJ a pris le relais de la Garantie jeunes, créée pendant le quinquennat Hollande.Mais là où la Garantie jeunes proposait un accompagnement intensif surtout les quatre à six premières semaines du parcours, le CEJ doit tenir cette intensité de bout en bout, avec 15 à 20 heures d'activité par semaine.Immersions en entreprise, ateliers de recherche d'emploi, formations, participation à des jobs dating... les activités visent au retour à l'emploi. Pour éviter les ruptures de parcours, le CEJ se poursuit si le jeune entre en Ecole de la deuxième chance, dans les établissements pour l'insertion dans l'emploi (Epide) locaux, en service civique...Il s'adresse aux jeunes de 16 à 25 ans (29 en cas de handicap) "qui ne sont pas étudiants, ne suivent pas une formation et qui rencontrent des difficultés d'accès à l'emploi durable, appréciées au regard de la situation du jeune, notamment de la nature du contrat de travail et de sa quotité de travail".S'ils ne gagnent pas déjà plus par une allocation chômage, les majeurs peuvent bénéficier d'une allocation de 300 à 500 euros en fonction de leur situation fiscale. Les mineurs touchent 200 euros.Alors que la Garantie jeunes était uniquement opérée par les missions locales, le CEJ peut être aussi proposé pour les majeurs par Pôle emploi, qui y a dédié 1.660 conseillers pouvant accompagner chacun 30 jeunes maximum.Parmi ces 110.000 jeunes, 60.000 sont ainsi accompagnés par Pôle emploi. Selon l'opérateur, 84% sont de niveau bac ou infra-bac et 51,5% ont entre 22 et 25 ans. 15,5% sont issus des Quartiers de politique de la ville (QPV) contre 13% des demandeurs d'emploi.Au sein des Missions locales, les bénéficiaires sont plus jeunes (73% ont moins de 21 ans) et plus de la moitié sont sans diplôme, ce qui correspondent à la cible visée des jeunes peu ou pas qualifiés.A Pôle emploi, 30% touchent plus de 500 euros d'allocation chômage par mois, ce qui indique que leur entrée en CEJ n'était pas motivée par des raisons financières mais par la perspective d'un accompagnement plus fort.Le jeune doit s'engager à participer à l'ensemble des actions prévues. Sinon il s'expose à des sanctions pouvant conduire à une exclusion du dispositif.Le CEJ se veut "un droit ouvert" sans limites, mais le gouvernement estimait lors de son lancement qu'il pourrait concerner 4 à 500.000 jeunes par an.Selon l'Insee, le taux des 15-29 ans "ni en emploi, ni en études, ni en formation" (Neet) était de 11,8% au premier trimestre, soit 0,5 point au-dessous de son niveau d'avant-crise fin 2019.