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Il y a 2 ans et 348 jours

Trois nouveaux outils professionnels dans la gamme Subcompact d'AEG

Avec sa gamme SUBCOMPACT, AEG accroît la puissance des outils et la productivité des professionnels.Ces 3 nouveaux outils viennent compléter la gamme SUBCOMPACT déjà existante comprenant : une perceuse-visseuse, une perceuse-visseuse percussion, une visseuse à chocs, une boulonneuse à chocs et une mini-scie multi-matériaux.Nouvelle technologie moteur & compacité extrêmeLes outils de la gamme SUBCOMPACT sont équipés de la toute dernière technologie moteur Brushless à rotor extérieur, une exclusivité AEG. La conception de ce moteur a permis de réduire considérablement la taille des outils sans faire aucun compromis sur les performances des machines. La dimension du moteur est réduite de 60 %**, son diamètre de 27 % et sa longueur de 24 %, entraînant une compacité et une diminution importante du poids de l’outil. Plus petits, plus légers, ces outils garantissent à l’utilisateur de travailler sans fatigue, plus longtemps et plus facilement, y compris dans les endroits les plus difficiles d’accès.Tous les outils de la gamme SUBCOMPACT sont compatibles avec l’ensemble des batteries PRO 18V AEG.**vs moteur 18V AEG standard.Scie sabre “une main” Brushless SUBCOMPACT 18V : puissance, compacité et polyvalenceGrâce à son moteur Brushless, ses 3 200 cps/min et sa course de 22 mm, cette scie sabre est idéale pour la découpe de multi-matériaux (bois, cuivre, PVC…) et garantit des coupes rapides et sans effort.Utilisable à une seule main, pour plus de praticité et de sécurité, elle dispose d’un variateur de vitesse situé sur l’interrupteur pour un réglage facile en fonction du support et un contrôle total de la découpe.Son système de fixation Fixtec™ permet le changement rapide de lame et sans outil.Son design compact et sa poignée avec revêtement Softgrip offrent une maniabilité qui combine contrôle, légèreté et liberté de mouvement pour travailler dans toutes les positions, y compris dans des zones difficiles d’accès. Pour plus de précision dans le travail, son patin est pivotant pour s’adapter aux surfaces de découpe et des LED intégrées éclairent la surface de travail pendant la coupe.Scie circulaire 165 mm Brushless SUBCOMPACT 18V : des records de puissanceCette nouvelle scie circulaire réunit toutes les fonctionnalités et performances nécessaires aux professionnels.Elle est aussi puissante qu’une scie circulaire filaire avec à son moteur Brushless et sa technologie HD-SYNC™ qui optimisent sa puissance grâce à une meilleure communication entre le moteur et la batterie.Avec ses 5 000 tr/min, elle assure des coupes rapides et sans effort dans tous types de bois. Sa lame de 165 mm de diamètre atteint une profondeur de coupe de 57 mm.Elle dispose d’un système de blocage d’arbre pour le changement rapide de la lame et d’une clé Allen qui est embarquée sur la machine.Robuste, elle est dotée d’un carter aluminium ultra résistant et d’une base en magnésium. Sa semelle inclinable est pourvue d’une graduation gravée jusqu’à 56° pour plus de précision dans le travail et une durabilité maximale.Elle dispose d’une prise aspirateur et d’une soufflerie d’éjection des poussières pour un travail impeccable et des surfaces toujours propres.Sa poignée avec revêtement Softgrip micro-texturé assure une excellente prise en main. Pour assurer un travail de qualité quel que soit le niveau de luminosité, un système de LED intégré améliore la visibilité de la ligne de coupe garantissant des coupes précises et soignées.Perceuse-visseuse d’angle Brushless SUBCOMPACT 18V : la seule référence avec un moteur Brushless du marchéElle déploie un couple de 42 Nm qui en fait la perceuse-visseuse d’angle la plus performante du marché.À sa puissance s’ajoutent une extrême compacité et un poids plume qui en font l’outil idéal pour les agenceurs et cuisinistes, notamment lorsqu’ils travaillent dans les endroits difficiles d’accès.Elle s’adapte facilement à tous types d’applications et de configurations avec ses deux vitesses allant de 0 à 500 tr/mn et de 0 à 1 900 tr/min.Conçue pour faciliter le travail des professionnels, elle dispose d’une large gâchette pour travailler à distance sans difficulté et d’un mandrin de grande profondeur pour réaliser des vissages et dévissages à bout de bras dans les endroits exigus.La poignée dispose d’un revêtement micro-texturé Softgrip pour un meilleur contrôle de l’outil ; afin d’assurer une visibilité optimale, la perceuse-visseuse d’angle SUBCOMPACT AEG est dotée d’un éclairage LED intégré.
Il y a 2 ans et 348 jours

Alkern : RSE et bas carbone

Avec une activité tournée autour de trois grands marchés (le bâtiment, l’aménagement extérieur et les travaux publics), le Groupe Alkern (1.000 collaborateurs, 53 sites de production sur l’Hexagone et 2 en Belgique) démontre ainsi la résilience de son activité tournée autour de l’aménagement du territoire.Ainsi ses activités habitat et paysage enregistrent une croissance de 2% versus 2019 (« avant crise ») boosté par le particulier en quête d’amélioration de son confort. En revanche son activité Travaux Publics reste toujours inférieure à celle de 2019 (année pré-électorale, il faut le souligner) à -10%. Alkern ressort ainsi renforcé de cette période qui aura été finalement l’occasion d’accélérer le lancement de multiples projets dédiés à la performance.Xavier Janin, Président, met ainsi en avant le travail d’amélioration des fondamentaux Alkern mené depuis deux ans notamment celui sur les process administratifs et financiers. Tout en précisant que cette mission d’optimisation s’accompagne aussi du développement des outils digitaux (destinés à la fois à l’efficacité des processus internes qu’au parcours client) et de concrétisation d’opération de croissance externe, comme cela a été le cas avec l’acquisition du groupe Become en 2021 (deux sites à Chartres et Orléans, 24 collaborateurs) renforçant encore le savoir-faire d’intégrateur du Groupe Alkern. Actualité de la crise ukrainienne oblige, Xavier Janin se questionne de l’impact à venir sur les marchés d’Alkern : inflation très importante des coûts enregistrés - avec une probable actualisation des prix - et le risque sur l’économie (moral et confiance des ménages, pouvoir d’achat, difficultés à obtenir des emprunts bancaires…). Cependant il tient à souligner dans cette période troublée que la chance du béton préfabriqué est d’être un produit 100% local (matières premières locales, clients locaux, main d’œuvre local), ne nécessitant aucun combustible avec une production peu énergivore en électricité, lui permettant ainsi de continuer à servir ses marchés sans pénurie. Concluant par des notes positives, Xavier Janin de rappeler que le béton préfabriqué est un matériau d’avenir, 100% local (boucle courte), durable (matériau à longue durée de vie et 100% recyclable), présentant des performances attestées en acoustique comme en confort d’été mais aussi d’ores et déjà bas carbone : la préfabrication peu énergivore permet une optimisation du produit (« Éco-conception ») et des processus (limitation de déchets et rebus). Et le président d’Alkern d’annoncer ainsi un investissement de 10 millions d’euros sur 3 ans pour le développement de nouvelles solutions bas voire très bas carbone (rectification, utilisation de liants nouvelle génération), tout en confirmant être toujours à l’écoute d’opportunités d’acquisitions, pour continuer la densification du maillage territorial Alkern au travers l’Hexagone.Alkern engagé implicitement depuis plusieurs années pour répondre aux enjeux environnementauxSi Alkern est déjà prêt pour la RE2020, l’industriel s’engage aussi sur les enjeux de la perméabilité des sols avec le développement de sa gamme O’ : 5 références de solutions drainantes utilisées pour l’aménagement de 123.826 m2 de surfaces perméables en 2021 dont le pavé coquillage aux granulats remplacés par de la coquille de Saint-Jacques broyée lui ayant permis une économie de 35,8 tonnes de granulats. Dans la même logique environnementale, Alkern a mis en place depuis plus de 10 ans un système de consignation pour ses palettes bois qui atteint déjà 77% de retour palettes, ce qui représente quelque 39.253 m3 de bois préservés chaque année Enfin grâce à l’utilisation de blocs à joints minces Alkern à la place de blocs traditionnels, plus de 2.700 tonnes équivalent CO2 ont été économisées sur le cycle de vie du bâtiment, soit 24 millions de kilomètres parcourus en voiture et 3,188 millions de litres d’eau. Autre initiative environnementale récente, Alkern a signé en février dernier un partenariat avec Engie Green pour l’intégration de centrales solaires en ombrières des zones de stockages de certains sites de production en France. Ce partenariat concerne une surface globale d’environ 150.000 m2 avec une production électrique estimée à 35.000 MWh/an, l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 15.000 personnes.Alkern concrétise son engagement par une démarché labellisée RSE Alkern confirme l’accélération de sa politique idoine, via la naissance d’une démarche plus large et nécessaire au développement futur avec comme triptyque d’objectifs, de satisfaire pleinement ses clients, d’attirer les talents, diminuer son impact afin de lutter contre les effets du changement climatique. Alkern se voit ainsi récompensée en 2021 d’une médaille d’or du label de certification Ecovadis pour sa politique RSE. Cette démarche résulte d’un travail de fond mené sur les valeurs de l’entreprise qui a permis l’écriture de lignes directrices autour de la raison d’être de l’entreprise et des ambitions.Plusieurs mesures sont actées pour aujourd’hui et demain comme par exemple, engager ses fournisseurs dans notre démarche, sensibiliser aux comportements exemplaires chez ses collaborateurs (sécurité…), accélérer la formation et l’emploi des jeunes…
Il y a 2 ans et 348 jours

La CAPEB et la FFH nouent un partenariat pour renforcer la visibilité des professionnels engagés dans l’accessibilité des logements

En nouant un partenariat de trois ans avec la Commission Fédérale du Basket Handisport de la FFH qui accompagne les personnes en situation de handicap dans la pratique du basket, la CAPEB poursuit son engagement en faveur d’un monde plus inclusif.Ce partenariat, signé par Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, et Guislaine Westelynck, Présidente de la FFH, s’inscrit dans la continuité des valeurs promues par la marque Handibat qui valorise le travail des professionnels du bâtiment engagés à faciliter l’accès au logement pour tous dans le cadre d’une démarche qui met l’humain et son bien-être au cœur des objectifs.Associer la marque Handibat aux rencontres sportives de la FFH est une étape supplémentaire dans la démarche de la CAPEB qui consiste à rendre la vie plus facile à celles et ceux qui ont des problématiques de mobilité à gérer. La marque Handibat, propriété de la CAPEB, trouve ainsi naturellement sa place en tant que partenaire officiel sur les supports de communication de la Commission et lors des événements qui auront lieu en 2022-2024 à savoir les championnats : Nationale A, Nationale B, Championnats de France, la finale de Coupe de France, All-Star Game…. Chaque CAPEB départementale pourra également valoriser ce partenariat avec la FFH auprès de ses adhérents.La FFH et la CAPEB entendent promouvoir cette démarche et faire connaître les professionnels qui l’ont adoptée à l’occasion des événements majeurs de cette commission au niveau national et local lors des finales de Coupe de France (les 29-30 avril et 1er mai 2022 à Antibes) et de Championnat ainsi qu’au sein des 220 clubs et sections Handisport proposant le Basket Fauteuil dans 65 clubs en compétition et rassemblant 2 300 licenciés en Basket Fauteuil. La CAPEB comme la FFH travaillent, chacune à leur façon, pour développer des initiatives dans une démarche d’inclusion, que ce soit dans le sport ou dans l’habitat.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « La CAPEB est mobilisée depuis de très nombreuses années pour permettre aux entreprises artisanales du bâtiment qui interviennent au quotidien auprès des familles et des personnes touchées par un handicap de valoriser leurs compétences. Elle promeut la marque Handibat pour cette raison, axée tout particulièrement sur l’adaptation des logements occupés par des personnes handicapées ainsi que la marque Silverbat pour l’habitat des personnes âgées et le maintien à domicile. Soutenir les clubs Handisport, et plus spécifiquement le Basket Fauteuil, s’inscrit logiquement dans notre démarche. Un habitat et des bâtiments adaptés et accessibles sont des valeurs de la marque Handibat conçue au service de « l’accessibilité pour tous ». »Pour Guislaine Westelynck, Présidente de la FFH : « L’accessibilité du logement et la pratique sportive favorisent l’autonomie des personnes en situation de handicap est une valeur très forte à la FFH. Je suis donc très fière de l’engagement de la CAPEB à nos côtés, nous avons de réels engagements communs : une meilleure intégration des personnes en situation de handicap dans la société. Merci à la CAPEB et à tous les collaborateurs qui vont venir au bord du terrain encourager nos sportifs et découvrir le Basket Fauteuil: une discipline spectaculaire avec un incroyable esprit de partage ! »
Il y a 2 ans et 348 jours

Cosmos, la maison Clairlande qui allie confort, bien-être et adaptabilité, certifiée NF Habitat HQE

Une conception concrétisée par Maisons Clairlande, marque du groupe InCA, avec leur nouvelle gamme Cosmos, à visiter au village Homexpo à Bordeaux.Cosmos concentre les nouvelles tendances de l’habitatAvec Cosmos, l’accent est notamment mis sur le confort, l’adaptabilité, la fonctionnalité et le bien-être, au service des habitants :Une maison qui s’adapte aux besoins actuels et futurs des familles : espaces modulables, pensés pour lutter contre les m² inoccupés ; studio attenant, accessible depuis l’intérieur et l’extérieur, ouvrant la voie à tous types d’usages (logement d’un enfant étudiant, espace de travail pour une profession libérale, espace locatif pour augmenter son pouvoir d’achat...) ; etc.Un confort acoustique optimal : réverbération du bruit, liée à la grande hauteur sous plafond, traitée par des plafonds et cloisons acoustiques nouvelle génération ; attention particulière portée sur les choix d’implantation des équipements possiblement générateurs de nuisances sonores ; etc.Lumière et espace : surface des ouvertures augmentée ; brise-soleil orientables, baies vitrées et puits de lumière automatisés et pilotés par sondes pour maîtriser les apports solaires et bénéficier au maximum de la lumière naturelle ; etc.Qualité de l’air intérieur : matériaux labellisés pour une très faible émissivité de composés polluants ; plaques dépolluantes couvrant l’ensemble des plafonds et neutralisant 99,99% des COV ; ventilation hybride associée à un système de purification de l’air entrant (particules fines, bactéries, allergènes...) et de renouvellement de l’air intérieur ; etc.Au-delà de ce haut niveau d’exigences en termes de confort et de bien-être, cette nouvelle maison se veut aussi engagée en faveur de l’environnement et de l’économie locale : une grande majorité des matériaux provient par exemple de Nouvelle-Aquitaine et l’entreprise dispose d’équipes intégrées pour la plupart des corps de métiers.« Cosmos est conçue pour vivre et évoluer en permanence, avec ses occupants. Elle intègre pour cela les technologies les plus récentes, associées à une conception et des matériaux lui assurant une qualité technique irréprochable et pérenne. » - Rémi FROMAGET, Président du groupe InCA.Une gamme en totale cohérence avec les enjeux et exigences de la certification NF Habitat - NF Habitat HQEDélivrée par CERQUAL Qualitel Certification, organisme certificateur de l’Association QUALITEL, NF Habitat – NF Habitat HQE est la certification de référence pour l’habitat.Elle atteste de logements sains, sûrs et confortables, avec des bénéfices quotidiens démontrés : confort thermique et acoustique accru, consommations maîtrisées, meilleure ventilation, moins d’humidité, plus de sécurité anti-intrusions, etc.Autant d’atouts constitutifs de la qualité de la maison, mais aussi de sa valeur d’usage et de sa valeur patrimoniale, généralement augmentée de 9%1 par rapport à un logement non certifié.Associée à la marque HQE™, NF Habitat vise des objectifs supplémentaires en termes de qualité de vie, de respect de l’environnement et de performances économiques.Cette approche multicritère fait de NF Habitat – NF Habitat HQE une certification pleinement en phase avec les tendances et attentes émergentes en matière de logement.Des tendances que l’on retrouve également dans la nouvelle maison de la marque Clairlande, certifiée NF Habitat HQE, comme le souligne Corine Maupin, directrice du Pôle Maison de CERQUAL Qualitel Certification : « Cette nouvelle gamme est pour nous totalement représentative des attentes des particuliers en 2022 en matière d’habitat, en cohérence avec la certification NF Habitat HQE : au-delà de la qualité technique intrinsèque, elle allie valeur d’usage, confort, fonctionnalité, bien-être et durabilité.»1 Étude menée par ADEQUATION en 2019, pour QUALITEL, sur la base de l’observatoire de la promotion immobilière, comparée à la base des programmes certifiés par CERQUAL sur la Métropole de Lyon pour des programmes livrés entre 2004 et 2018.
Il y a 2 ans et 349 jours

La logistique fluviale poursuit sa timide croissance, portée par le BTP

"Depuis le 1er janvier, 5.152 bateaux de fret sont passés sur la Seine à Paris, ce qui représente 167.000 camions qui n'ont pas emprunté le périphérique ou les voies parisiennes", s'est félicité mardi Thierry Guimbaud, directeur général des voies navigables de France (VNF) lors de la présentation du bilan 2021 du secteur."La dynamique de reprise du trafic est toujours là", a-t-il salué. Après "une chute constante, longue et prononcée" depuis les années 1970, le fret fluvial reprend des couleurs "depuis trois ou quatre ans", a-t-il détaillé. Le secteur a été tiré par le BTP (+16%), revenu à son niveau le plus élevé depuis 30 ans, notamment grâce aux chantiers du Grand Paris Express et des jeux Olympiques qui sont "un moteur considérable" sur le bassin de la Seine, selon M. Guimbaud.La métallurgie, les engrais chimiques et les conteneurs contribuent eux aussi à la croissance du secteur, à l'inverse du transport de céréales en raison d'une mauvaise saison 2020.En ce qui concerne les bassins fluviaux, la Seine reste le numéro un en France et connaît une croissance de 8,9% grâce au BTP. Le Rhin, deuxième bassin en volume, a connu une année 2021 légèrement inférieure à 2020 en raison de crues historiques l'été dernier qui ont rendu la navigation impossible pendant plusieurs semaines."On a une déception: c'est le bassin Rhône-Saône qui accuse un vrai retard dans le développement fluvial", a déploré Thierry Guimbaud. Il affiche un léger recul d'activité (-0,6%) en raison "d'une moins bonne orientation des acteurs locaux sur le transport fluvial. On a plus recours à l'autoroute, alors que les infrastructures sont bonnes", explique le patron de VNF."Le mode fluvial, comme le ferroviaire, est un mode structurel, moins polluant mais qui nécessite des infrastructures", a-t-il insisté. Sa pertinence repose sur le fait qu'il transporte "très lourd, jusqu'à 5.000 tonnes, alors qu'un train c'est quatre fois moins", ajoute-t-il.Avec la multiplication des zones à faible émission (ZFE) qui bannissent les véhicules polluants des grandes villes, "les camions pourront de moins en moins entrer dans les zones denses", veut croire Thierry Guimbaud, qui table sur une croissance du trafic de 50% d'ici à 2028.La France ne dispose que de 2.000 km de voies navigables adaptées au fret (contre 30.000 km de voies ferrées par exemple), ce qui cantonne le fret fluvial à 3% du fret total.
Il y a 2 ans et 349 jours

La mairie de Paris s'engage à revoir les abattages d'arbres dans ses projets

Sur proposition des élus écologistes, alliés de la maire PS Anne Hidalgo, l'exécutif parisien s'engage à procéder, dès cet été, au "réexamen des prévisions d'abattage d'arbres dans les projets urbains en cours de développement", selon le texte adopté en Conseil de Paris."Nous visons maintenant un objectif de zéro abattage dans le cadre des projets urbains, qu'il s'agisse de transports en commun, de logements ou d'équipements publics", a assuré Christophe Najdovski, adjoint (PS et apparentés) aux espaces verts, qui promet "un virage dans les pratiques urbaines qui sont installées depuis des décennies".M. Najdovski s'engage ainsi au réexamen du projet de la Porte de Montreuil (XXe arrondissement) "pour réduire l'impact sur le patrimoine arboré existant et même augmenter sa place" avec 200 arbres supplémentaires.Fin avril, les associations France Nature Environnement (FNE) Paris et le Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) avaient dénoncé l'abattage par la Ville de 77 arbres aux abords du périphérique, dans ce quartier de l'est parisien.Quant au projet OnE de végétalisation et de piétonnisation des abords de la Tour Eiffel, qui devait entraîner l'abattage d'une vingtaine d'arbres au pied de la Dame de Fer, auquel la mairie a renoncé début mai devant la percée médiatique des opposants, le bilan est désormais de "zéro abattage pour 223 arbres plantés", souligne l'adjoint à la biodiversité.La majorité de gauche a repoussé trois autres voeux émanant de l'opposition de droite et du centre. Catherine Ibled (LREM) a souligné un "paradoxe entre les discours et les actes" d'Anne Hidalgo, dont David Alphand (LR) a dénoncé l'absence en séance "sur un sujet éminemment important pour Paris, surtout quand on se targue d'être une maire écolo-environnementaliste"."Nous n'avons jamais planté autant d'arbres que depuis le début de cette mandature", a répondu Christophe Najdvoski, selon qui la capitale compte depuis 2020 environ 38.000 arbres de plus, dont "plus de 18.000 sur les talus du périphérique, plus de 12.000 dans les bois" de Boulogne et Vincennes et 4.700 dans Paris intramuros.Le Plan Arbre voulu par Anne Hidalgo prévoit la plantation de 170.000 arbres supplémentaires d'ici à la fin de son mandat en 2026. Elle avait également promis des "forêts urbaines" dans des places emblématiques de la capitale.Un militant juché sur un arbre pour alerter sur leur protectionLe fondateur d'une association de protection des arbres s'est installé sur un vieux platane au pied de la Tour Eiffel, à Paris, pour exiger l'annulation du projet de petits bâtiments semi-enterrés de la mairie et une loi pour limiter les coupes d'arbres.Dans la nuit de dimanche à lundi 30 mai, Thomas Brail, 47 ans, arboriste-grimpeur dans le Tarn et fondateur du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA), s'est hissé avec un baudrier et des cordes sur un platane considéré comme bicentenaire par les opposants au projet OnE de la mairie de Paris.Celle-ci prévoyait d'abattre une vingtaine d'arbres au pied de la Dame de Fer afin de construire des bagageries pour les clients et des locaux pour les employés. Mais la mobilisation fin avril des opposants au projet a obligé la maire PS Anne Hidalgo à garantir qu'aucun arbre ne serait abattu. L'élue socialiste n'a pour autant pas renoncé au projet, partie d'un projet plus large de végétalisation et de piétonnisation de l'axe entre le Trocadéro et le Champ-de-Mars.Thomas Brail "compte rester accroché jusqu'à ce que la mairie de Paris retire le projet de construction prévu autour de la Tour Eiffel, qui risque d'endommager les racines de certains arbres, dont ce platane", a assuré lundi le journaliste Hugo Clément, venu soutenir l'arboriste.
Il y a 2 ans et 349 jours

Le métro de Paris gagne deux stations, à Aubervilliers

Le tunnel sous le centre d'Aubervilliers avait déjà été creusé pour le précédent prolongement de la ligne jusqu'à la station Front Populaire, aux limites de la ville, fin 2012, mais il restait à creuser les stations."Ces 2 km-là ont été particulièrement difficiles sur le plan géotechnique. Le métro a été construit dans une grande poche d'eau qui a causé beaucoup de soucis", a signalé la PDG de la RATP, Catherine Guillouard, lors d'une cérémonie d'inauguration.Ces difficultés, et la crise sanitaire, ont entraîné quatre ans et demi de retard par rapport au calendrier initial. Le coût a parallèlement bondi de 175 à 244 millions d'euros.Les nouvelles stations inaugurées mardi, Aimé Césaire et le terminus Mairie d'Aubervilliers, ont la même architecture minimaliste et fonctionnelle que les deux stations inaugurées en janvier sur la ligne 4 à Bagneux (Hauts-de-Seine), au sud de la capitale. Une connexion est prévue au terminus avec la future ligne 15 (circulaire) du métro du Grand-Paris, en 2030 si tout va bien, et à Front Populaire avec un prolongement en projet du tramway T8."Il va y avoir une valorisation incroyable de ce territoire", a lancé Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France et d'Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité organisatrice des transports en région parisienne. "Parce que qui dit transports dit entreprises, qui dit entreprises dit emplois, qui dit emploi dit valorisations", a-t-elle ajouté."Vous allez vous retrouver là où tout va se créer, là où tout va bouger, là où tout va se faire", a-t-elle estimé. La population d'Aubervilliers a déjà augmenté de 15%, à 90.000 aujourd'hui, depuis l'ouverture de la station Front Populaire."Ça va être l'occasion de revitaliser complètement le centre-ville, de le rénover, de le redynamiser", a insisté l'élue (LR). IDFM et la RATP attendent 40.000 voyageurs supplémentaires par jour sur la ligne 12, qui en transporte actuellement 250.000."En si peu de temps, on n'aura jamais eu autant d'ouvertures de lignes", a noté de son côté le directeur général d'IDFM Laurent Probst, citant --outre le chantier du métro du Grand Paris-- les prolongements récents des lignes 14 et 4, et celui de la ligne 11 à l'est, encore en Seine-Saint-Denis, qui doit être mis en service à l'été 2023.
Il y a 2 ans et 349 jours

La réforme de l'assurance emprunteur pour les prêts immobiliers entre en vigueur

Portée par la députée Patricia Lemoine (Agir) et adoptée en février, la loi comporte trois volets "pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l'assurance emprunteur", souvent exigée pour obtenir un crédit immobilier.D'abord, elle ouvre la possibilité de changer d'assurance emprunteur sans frais à tout moment et non plus seulement à la date anniversaire, pour tout nouveau contrat conclu à partir de mercredi.Les assureurs devront informer les emprunteurs chaque année de leur droit et de ses modalités de mise en œuvre. Cette disposition s'appliquera aux contrats en cours à partir du 1er septembre.Le deuxième volet de la loi concerne le questionnaire médical demandé pour obtenir une assurance emprunteur : il est supprimé pour les prêts immobiliers inférieurs à 200.000 euros par personne dont le terme intervient avant les 60 ans de l'emprunteur.Enfin le délai du "droit à l'oubli" pour les anciens malades du cancer ou de l'hépatite C est réduit à cinq ans après la guérison, au lieu de dix. Il ne seront donc plus obligés de déclarer leur maladie après cette période. Cette mesure était réclamée par plusieurs associations de malades, qui rappelaient les difficultés des personnes ayant eu des problèmes de santé à obtenir un crédit pour acheter un logement.Le marché de l'assurance emprunteur est évalué à près de 10 milliards d'euros de cotisations par an et concerne environ sept millions de propriétaires ayant un crédit en cours.
Il y a 2 ans et 349 jours

Immobilier neuf : les permis de construire crèvent le plafond

Ces chiffres, estimés à 500.400 sur un an, soit une hausse de 20,7% par rapport à l'année précédente - et de 9% par rapport à l'avant-crise sanitaire - sont cependant en trompe-l'oeil.Ils font en effet suite à un nombre "exceptionnel" de dépôts de demandes de permis en décembre 2021, avant l'entrée en vigueur d'une réglementation environnementale (RE2020) plus contraignante pour les constructions neuves.L'instruction des dossiers par les collectivités débouche logiquement sur ce pic dans les premiers mois de 2022, mais les chiffres devraient nettement décroître dans les mois à venir, selon les professionnels du secteur.Ainsi, les logements individuels "purs", c'est-à-dire hors lotissements, dont les permis de construire sont plus courts à délivrer, ont atteint leur pic en février et refluent nettement en avril.Les lotissements, eux, ont connu un pic en mars, tandis que les immeubles et résidences, dont les autorisations sont en général les plus complexes, restent encore à un niveau très élevé.La RE2020, entrée en vigueur au 1er janvier, a pour objectif de limiter les émissions de gaz à effet de serre de la construction neuve. Elle incite à construire en utilisant des matériaux dits biosourcés, comme le bois, plutôt que les plus classiques béton ou acier, dont la fabrication est polluante.Elle oblige également les nouveaux logements à être mieux isolés contre le froid et la chaleur, et à avoir un impact modéré sur le climat.La Fédération française du bâtiment a estimé entre 7 et 8% le surcoût de cette règlementation pour la filière en 2022.
Il y a 2 ans et 349 jours

Les entreprises d’isolation appellent le gouvernement à relancer la filière pour protéger le pouvoir d’achat et l’emploi des Français

La rénovation énergétique est d’ailleurs l’un des axes stratégiques du gouvernement, qui a inscrit en 2019 « l’urgence écologique et climatique » dans le code de l’énergie avec la loi énergie-climat, et que la loi dite Climat et Résilience, votée en 2021, définit l’isolation des murs, l’isolation des planchers bas, et l’isolation de la toiture comme trois des six postes de travaux prioritaires pour atteindre une rénovation énergétique dite « performante ».Suite à la crise du Covid-19, le plan de relance décidé par le gouvernement a par ailleurs alloué une enveloppe de 6,7 milliards d’euros dédiée à la rénovation énergétique des bâtiments pour 2021-2022, prévoyant en parallèle la création de 55 000 emplois sur la même période.Pourtant, depuis septembre 2021, cet élan a été freiné voire inversé par la conjonction de la baisse du pouvoir d’achat due aux prix de l’énergie, de la baisse de certaines aides, de la très forte baisse des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) frappés par des mouvements spéculatifs, puis de l’inflation sur les matières premières et les produits.Les entreprises de travaux d’isolation en première ligneEn 2022, le nombre de nouveaux chantiers d’isolation est en baisse car les Français n’ont plus les moyens d’effectuer ces travaux. Sous l’effet de la baisse des CEE, le « reste à charge » a trop augmenté, et beaucoup trop vite, notamment pour les ménages modestes, mais pas qu’eux.En février dernier, l’ECIMA et les acteurs de l’isolation alertaient déjà sur la baisse historique de près de 50% des ventes de certains isolants, donc des chantiers d’isolation les utilisant.Aujourd’hui, la situation empire et ce sont les entreprises de travaux d’isolation et leurs salariés qui sont directement touchés, notamment pour les chantiers d’isolation de combles. La plupart des sociétés historiques sont en difficulté : l’ECIMA estime que 10% à 20% d’entre elles ont été contraintes au dépôt de bilan et que plus de 50% des effectifs ont dû être licenciés.Il s’agit d’une perte catastrophique pour la filière, qui peine à recruter et à former du personnel à la fois qualifié et prêt à accepter la pénibilité du métier. Alors que la mise en place du label Reconnu Garant de l’Environnement (RGE) misait sur une montée en compétences des entreprises de pose, nous assistons aujourd’hui à une fuite irréversible des compétences.Pendant ce temps, les Français qui vivent dans des logements mal isolés continuent de voir leur facture de chauffage exploser.Stabiliser le marché de l’isolation : un impératifLa filière sérieuse de l’isolation n’est pas d’une élasticité infinie. Les capacités des usines ont des limites et il faut des perspectives stables de marché pour les augmenter via des investissements de longue durée.D’autre part, les entreprises de pose doivent pouvoir stabiliser leurs effectifs pour avoir le bon niveau de compétences. Les à-coups trop importants à la baisse mènent à des pertes d’emploi et de compétences. Les à-coups trop importants à la hausse mènent à des importations massives et au travail dissimulé par les éco-délinquants, qui ont d’ailleurs déjà déserté le secteur de l’isolation pour se reconvertir dans les filières où les aides sont les plus importantes.Si nous voulons protéger les emplois durables et le pouvoir d’achat des Français, il est urgent de réagir et de relancer la filière de l’isolation dès maintenant. Le gouvernement doit plus que jamais travailler main dans la main avec les organisations professionnelles du secteur qui sont à même de proposer des solutions rapides et efficaces pour stabiliser et relancer la filière.Pour commencer à y travailler dès maintenant, le Syndicat des fabricants de ouate de cellulose ECIMA demande un entretien avec la nouvelle Ministre de la Transition Energétique puis la mise en place d’une commission de travail de 3 semaines débouchant sur un Plan de sauvegarde de la filière de l’isolation.L’isolation, une filière d’avenirFace aux impératifs de transition écologique et d’indépendance énergétique, il va sans dire que l’isolation des bâtiments est incontournable et le sera de plus en plus à l’avenir.Les isolants biosourcés tels que la ouate de cellulose, mais aussi la fibre de bois ou encore le chanvre, sont les isolants de l’avenir, en ce sens qu’ils répondent particulièrement aux objectifs fixés par la RE2020 en termes de réduction carbone et de confort d’été. En effet, ils offrent une meilleure masse volumique et une meilleure résistance à l’écoulement de l’air que les isolants traditionnels et ont la capacité de stocker du carbone, bénéficiant d’un bilan carbone négatif. Autant d’arguments en faveur d’une relance active et immédiate de la filière de l’isolation.L'ECIMA adresse une lettre à la Ministre de la Transition ÉnergétiquePar Charles KIRIÉ Président de l’ECIMA :"Madame La Ministre, Pour rappel l'ECIMA est l'Association Française des Fabricants de Ouate de Cellulose, isolant à base de papier recyclé utilisé essentiellement pour les combles perdus et représentant 50% des tonnages d'isolant biosourcé sur le marché français. Je vous prie de trouver en pièce jointe le courrier envoyé à votre prédécesseure qui est resté sans réponse. Celui-ci annonçait l'hécatombe qui a eu lieu dans les effectifs de personnels dûment formés des professionnels historiques de l'isolation de combles. On peut estimer, de par notre contact étroit avec les professionnels du secteur, que 10% à 20% des entreprises historiques ont déjà fait faillite et que, sur les entreprises restant en activité, 50% du personnel formé et qualifié RGE a été licencié et travaille désormais dans des métiers moins pénibles. Il reste donc seulement 40% des effectifs, ce qui ne sera pas suffisant pour répondre aux besoins réels en isolation de combles perdus dans un contexte de crise énergétique qui va nécessiter une massification et une accélération des travaux. Dans le contexte actuel on peut raisonnablement penser que si le marché, bloqué artificiellement par le cours du CEE historiquement bas, ne reprend pas en septembre, il ne subsistera en 2023 que 20% des effectifs de la profession. Vous sachant proche des entreprises et aguerrie à leurs problématiques et à leur fonctionnement, nous sollicitons de toute urgence une entrevue auprès de vos services. Afin que celle-ci soit le plus efficace possible, il serait essentiel que nous soyons accompagnés par le Syndicat National de l'Isolation qui représente les entreprises de pose d'isolants soufflés. Espérant que ce courrier retiendra votre attention, nous restons à votre entière disposition pour convenir d'une date de rendez-vous. Nous vous adressons, Madame La Ministre nos cordiales salutations et nos meilleurs vœux de succès dans votre nouvelle fonction."
Il y a 2 ans et 349 jours

Interview de Thibault Durieu, Président Directeur Général du Groupe Durieu

Batinfo : Pourriez-vous nous présenter le Groupe Durieu ?Thibault Durieu : Le Groupe Durieu est une PMI familiale, créée en 1923. Je représente ainsi la quatrième génération. Chacune d’elle a apporté une nouvelle impulsion ; pour ma part cela a notamment été le développement du secteur du bois et plus particulièrement du bois d'extérieur en même temps que le déploiement de l'international. Notre histoire commence dans l’import-export de pièces automobiles qui a constitué le premier pilier de développement avant l’arrivée du deuxième pilier avec l’élaboration en 1930 à l’initiative de mon grand-père, ingénieur chimiste, du Transyl, le premier dégrippant du marché français. L’activité première disparaîtra après la guerre. Mon père a lui marqué son temps avec le lancement du devenu célèbre antirouille Rustol qui sera un des composants du premier saturateur bois lancé sur l’Hexagone dans les années 90. Jusqu’en 2008, 90% de notre fabrication se faisait sous licence américaine. A cette date, nous avons eu l’opportunité de racheter la totalité de notre propriété intellectuelle, ce qui nous a permis de devenir parfaitement indépendants en termes de R&D, de marque, etc...C'est également à partir de cette période que nous nous sommes déployés hors de l'Hexagone pour gagner de nouveaux marchés en Europe et au-delà, créant à chaque fois des partenariats locaux, ou bien des filiales en propre (Belgique, Espagne, UK, USA). Nous sommes maintenant présents sur les 5 continents.Batinfo : Aujourd'hui où en est Durieu ?Thibault Durieu : Quand je résume Durieu, j’aime à dire que nous sommes dans la cosmétique des matériaux et plus spécialement du bois et du métal avec une ligne de conduite simple : qualité/efficacité/facilité d’emploi/durabilité. Cette dernière notion est essentielle pour nous et c’est ce qui nous a conduit en toute logique à adopter la base line "Traverser le temps" / "Add life to years". Pour la protection et l’embellissement des ouvrages, nous avons notamment une gamme de peintures techniques et décoratives, et des produits bois qui s’appliquent à l’horizontal comme en vertical, à l'intérieur comme à l'extérieur et sur toutes les essences de bois. Cette ligne de soins pour les bois est vraiment un domaine que nous construisons depuis une vingtaine d'années et qui est devenue une vraie force. Bien entendu, notre gamme de produits anti-corrosion notamment portée par le Rustol continue de faire partie de nos produits historiques.Aujourd'hui Durieu est une entreprise d'un peu plus de 150 collaborateurs, avec un CA d’environ 40 millions d'euros et une production 100% française répartie sur deux sites, un situé au sud de Paris et l’autre dans le nord de la France.Nous réalisons entre 35 et 40% de notre CA à l'international à travers nos filiales et nos partenaires présents dans plus de 60 pays. Début 2022 Durieu est même arrivé sur le territoire des Philippines.Batinfo : Quels sont les projets pour le Groupe Durieu ?Thibault Durieu : Pour accompagner notre croissance nous avons lancé ces dernières années de nombreux chantiers, que ce soit au niveau des produits, de l’organisation ou sur un plan strictement industriel.Au niveau industriel, cela s’est notamment concrétisé fin 2019 par des investissements significatifs en matière de robotisation de notre chaîne logistique. Du côté organisationnel les investissements ont été massifs dans la digitalisation de notre écosystème. Avec en objectif notamment l’accompagnement le plus efficient possible de nos clients. Nous avons par ailleurs renforcé nos infrastructures informatiques et nos dispositifs de protection contre les malveillances externes.Côté produit, notre marqueur fort est l'éco-responsabilité ; c’est une valeur importante pour notre groupe que nous avons prise en compte depuis de nombreuses années. Notre charte environnementale date de 2007. Elle continue de dicter nos actions au quotidien et se traduit même par le soutien que nous apportons durablement à deux partenaires, Ecotree et Wings of the Ocean, respectivement défenseurs de la préservation des forêts et de la biodiversité (un cercle vertueux pour notre filière bois) et des océans, plages et littoraux (la marine étant un segment de marché sur lequel nous sommes également présents). A l'avenir nous nous sommes donnés pour objectif de continuer à nous transformer, à innover et à rendre nos équipes encore plus agiles et performantes. Développer et renforcer la partie service relèvent aussi des missions qui nous tiennent à cœur. Nous formons, par exemple, de plus en plus d’applicateurs qui travaillent avec nous en complément du réseau de technico-commerciaux que nous avons mis en place. Le but étant de pouvoir accompagner les chantiers du début à la fin afin de garantir la satisfaction optimale des clients finaux. Nous avons également en préparation plusieurs projets pour célébrer le centenaire de notre société l'année prochaine mais pour lesquels je préfère garder un peu de mystère pour le moment ! 2023 marquera aussi la conclusion d'un plan stratégique ambitieux et réussi que nous nous étions assignés il y a quatre ans. Le prochain s’annonce tout aussi challengeant et stimulant.En résumé, Durieu est donc un groupe très bientôt centenaire mais très ancré dans son temps, et tourné vers l’avenir. Notre ambition est de continuer le développement de notre offre sans aucun compromis sur la qualité de nos produits, bien entendu dans le respect des normes réglementaires et avec une attention forte portée à notre politique éco-responsable.Mais il ne faut pas oublier que cette belle aventure n’est permise que grâce aux hommes et aux femmes qui font la société. Comme le disait Henri Ford : "Les deux choses les plus importantes n'apparaissent pas au bilan de l'entreprise : sa réputation et ses hommes."
Il y a 2 ans et 349 jours

Avec +234% de ventes sur un an, l’engouement des Français pour le studio de jardin se confirme de manière spectaculaire

L’arrivée des beaux jours est propice au choix du studio de jardin dont la simplicité d’installation (en une journée à peine) et les multiples usages représentent des atouts indéniables. Quels avantages ? Pouvoir travailler au calme ! C’est principalement pour cette raison que les studios de jardin connaissent un franc succès depuis le développement du télétravail. En offrant plus d’espace et une coupure entre la maison et le travail, les studios de jardin permettent également d’autres usages : véritable studio pour un adolescent en quête d’indépendance, salle de musique, de relaxation, chambre d’amis, hébergement pour la famille, alternative à la maison de retraite pour un parent isolé.Chez AST Groupe, 3ème constructeur national de maisons individuelles et 1er réseau de franchises de maisons à ossature bois, la demande de studios de jardin NATIBOX n’a cessé de croître.En effet, avec une augmentation de 234% de ventes entre 2020 et 2021, NATIBOX illustre ce nouvel engouement des Français pour le studio de jardin. Entre 2020 et 2021, son développement se concrétise également par :Une évolution des visites sur www.natibox.fr : + 68%Une évolution des contacts / des demandes : + 99%Qu’est-ce que NATIBOX ?C’est une solution de chantier simple et rapide pour agrandir sa maison. NATIBOX est un produit immobilier haut de gamme de bois et de métal. Le timing entre la commande, la préparation et l’installation de ce concentré de maison écologique est d’un mois et demi.
Il y a 2 ans et 349 jours

Tubesca-Comabi lance sa dernière échelle d'accès dalle et propose une offre BTP complète

Les dernières innovations et évolutions de cette gamme BTP Après l’échelle de fouille, lancée courant 2021 et également améliorée en 2022, TUBESCA-COMABI présente l’échelle d’accès dalle. Ces deux produits complémentaires sont tous deux téléscopiques grâce à la présence de plans coulissants qui s'adaptent à toutes les hauteurs. La marque a optimisé la conception de ces 2 échelles (une faite pour monter, l’autre pour descendre) pour en assurer la longévité et répondre aux besoins d'accès aux fouilles et aux dalles en même temps.L’échelle d'accès dalle adaptée à tous les chantiersL0'échelle d'accès dalle est disponible en 3 modèles télescopiques pour s'adapter à l'ensemble des besoins. Elle permet d'accéder jusqu’à 4,80 m. L'échelle peut être fixée au sol ou à la dalle grâce à des platines spécifiques Ø 10 mm. Enfin, son portillon de sécurité dispose d’une fermeture automatique. Le produit répond à des exigences strictes pour garantir la sécurité des utilisateurs.L’échelle de fouille - l’échelle nouvelle génération pour accéder jusqu’à 4,75 mCette échelle en aluminium permet la descente dans les fouilles allant de 1,00 à 4 ,75 m et s’adapte à toutes les configurations (fondations, fouille de chantier...). 3 modèles télescopiques pour toutes les profondeurs de fouilles sont disponibles. Ses marches de 80 mm, ses rampes d’accès, ses patins pivotants et sa sortie frontale garantissent à l’utilisateur une parfaite sécurité à la montée comme à la descente.Cette échelle ultra pratique, grâce à son système télescopique, ses pieds réglables, ses anneaux de grutage et ses roues de déplacement, devient un incontournable. Son système anti-basculement repliable assure la stabilité et facilite le réglage en hauteur et le transport.100 % françaises, conçues et fabriquées dans les deux sites de production en France de TUBESCA-COMABI (Ailly-sur-Noye et Trévoux), ces solutions sont conformes aux normes françaises et européennes en vigueur. Plus globalement, cette gamme BTP se compose de plates-formes, marchepieds, échelles, échafaudages roulants, monte-matériaux... qui sont aujourd’hui tous grutables et donc facilement transportables sur les chantiers par les professionnels.
Il y a 2 ans et 349 jours

Rockwool et Bouygues Construction s'associent pour transformer le Parc du Robec, près de Rouen

À l'origine de ce projet d'envergure, le bailleur social Logeo Seine assisté par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Ces travaux de rénovation ont pour but d'améliorer le confort des habitants de ce quartier, de réaliser des économies d'énergie et de revaloriser le quartier avec une architecture moderne et ambitieuse. Les bâtiments, actuellement classés E pour leur consommation, doivent voir leur consommation énergétique divisée par deux et, d'ici à 2024, obtenir une étiquette énergétique C. Pour répondre à ce défi lancé par le bailleur et maître d'ouvrage Logéo Seine, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à l'expertise de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche. Après concertation, la mise en place d'un dispositif novateur d'isolation par l'extérieur sur des façades sous bardage métallique et d'un renforcement de la protection anti-incendies ont été choisi avec une méthode permettant une réduction des des déchets de chantier. Cette réduction des déchets est rendue possible grâce à Rockcycle, un service ROCKWOOL existant depuis 10 ans. Rockcycle offre une solution pour collecter et recycler les panneaux usagés et permet de relever le défi du recyclage ainsi que de la sécurité incendie, deux points majeurs pour ce chantier de 10 hectares parmi les plus remarquable actuellement en France. Au cours d'une visite sur site le 17 mai 2022, Jérôme Cacheleux, Responsable du chantier chez Bouygues Bâtiment Grand Ouest, et François Habalou, Responsable Produits Metal Box chez ROCKWOOL, expliquaient que « ROCKWOOL et Bouygues Bâtiment Grand Ouest engagés, conscients des problématiques et des enjeux environnementaux ont travaillés de concert et se sont organisés afin de réussir le recyclage de 30.000m² d'isolant vétuste ». Pour la transition énergétique et la sécurité des occupants, une solution : l'isolationPour répondre aux problématiques énergétiques, de circularité et de protection incendie, ROCKWOOL s'est imposé comme un prestataire de confiance auprès de la maîtrise d’œuvre exécutive pour assurer le confort thermique des 14 bâtiments comptant 645 logements et de la résidence pour personnes âgées La Belle Étoile (37 logements). Le chantier en rénovation du Parc du Robec est un véritable challenge puisqu'il intègre la réhabilitation des façades et le recyclage des déchets. Une combinaison de solutions qui en font un chantier exemplaire et précurseur, véritable figure de proue des chantiers de réhabilitation à venir. Limiter les ponts thermiques en façade Sur les 30.000m² de surface de façade à rénover, ce sont près de 17.000m² d'isolant sous bardage métallique sans bavette et 13.000m² d'isolant sous enduit qui ont été déployés. Cette innovation a été possible grâce aux essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Ce dispositif permet une optimisation du temps d'application car les solutions laine de roche ne sont pas affectées par la pluie et ne requièrent pas de bâchage, mais aussi une limitation au maximum du risque de ponts thermiques ainsi qu'une durabilité du système d'isolation en raison du format et de la densité des panneaux Rockfacade. Un défi relevé par les solutions ROCKWOOL pour éviter la propagation du feu En plus de sa durabilité, le dispositif permet la sécurité des résidents avec une excellente performance au feu. Des arrêtés du 7 août 2019 relatifs à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation spécifient plusieurs exigences réglementaires concernant le risque de propagation de l'incendie en façade. Les produits ROCKWOOL sont prévus pour supporter des températures allant jusqu'à 1000C°. C'est avec cette proposition de solution de bardage « sans regroupement » et sans contribution au « C+D » de la façade des bâtiments du Parc du Robec que le challenge a pu être remporté pour les différents acteurs du chantier. La sécurité des résidents étant renforcée par l’excellente tenue au feu de l’isolation incombustible classée A1. Le recyclage, un concept central de la rénovation du Parc du Robec Chaque année, 46 millions de tonnes de déchets sont produit par le secteur du bâtiment. Pour faire face à ces enjeux, plusieurs acteurs du bâtiments n'ont pas attendu le législateur et se sont organisés, comme ROCKWOOL avec son service Rockcycle qui célèbre ses 10 ans cette année. L'année dernière ce sont plus de 1000 tonnes de laine de roche, dont 450 tonnes provenant de la collecte sur chantier, qui ont été recyclées. Le service Rockcycle neuf est adapté à la taille du chantier. Il inclut un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement et des sacs de déchets (« big bags »). Il facilite le tri des différents déchets liés à l'utilisation des produits de manière efficace sur le chantier. Dans un délai de 10 jours après la demande du client, ROCKWOOL vient récupérer les déchets sur le chantier. Les chutes de laine de roche sont ensuite directement incluses dans la fabrication de nouvelle laine. Les palettes quant à elles sont récupérées, testées, réparées si besoin et réutilisées. Le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les Mines (Auvergne), a obtenu quatre certifications internationales, toutes ont été renouvelées en 2021, pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (ISO 45001). Ces certifications sont des témoins de l'engagement de ROCKWOOL au déploiement d'une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable. Rockcycle Réno ROCKWOOL continue d'élargir son programme de recyclage des déchets à tout type de bâtiment et renforce son offre avec Rockcycle Réno. En complément de la récupération des anciennes laines sur les chantiers de rénovation énergétique, ce programme intervient comme au Parc du Robec où ROCKWOOL s'est associé à NPC Alizay, un prestataire local qui est équipé d'une presse à balle et conditionne la laine de roche en ballot pour optimiser le stockage et la transport. NPC Alizay se charge de la location des bennes de 30m3, des rotations sur le chantier et se charger ensuite de collecter, compacter et expédier à Saint-Eloy-Les Mines les chutes tirées de la déconstruction. Le site à venir de Soissons (Hauts de France) permettra d'augmenter la quantité de déchets traités et de développer à plus grande échelle le programme Rockcycle. Le développement durable au cœur de l'ADN de ROCKWOOL Un rapport est publié chaque année par ROCKWOOL contenant ses objectifs de développement durable. En 2021 par exemple, ROCKWOOL s'est engagé dans une série de mesure pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034 en prévoyant notamment un taux entre 50% et 75% de laine de roche recyclées sur ses lignes en France et à l’étranger. Une autre de ces mesures consiste à diminuer de 38% les émissions de gaz à effet de serre en usine et de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine. Pour atteindre ces objectifs, ROCKWOOL France va construire une nouvelle usine dans le Soissonais équipée de technologies de pointes, performantes, avec notamment un four électrique d'une taille inédite pour ROCKWOOL. Le fonctionnement de ce four (la fusion électrique) est plus performante énergétiquement qu'un four au coke (fusion classique) et permet une réduction de l'ordre de 70% des émissions de CO2, tout particulièrement lorsque la production d'électricité est elle-même décarbonée.Pour Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL : « Les bâtiments sont responsables de 28% des émissions mondiales et dans UE seule et environ 75% des bâtiments au niveau globalsont inefficaces sur le plan énergétique. Les produits ROCKWOOL jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L'isolation des bâtiments que nous avons vendue en 2021 continuera à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, pendant toute la durée de vie de l'isolation. »Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante au feu et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermoacoustique. Ces performances additionnées à une durée de vie de plus de 55 ans et une parfaite recyclabilité permettent aux produits ROCKWOOL d’être respectueux de l’environnement.Chiffres et dates clés du programme de réhabilitation Parc du Robec Dépôts des autorisations administratives : février 2021 Début des travaux : été 2021 Livraison finale prévue avant l’été 2024Budget des travaux : 22 M€645 logements répartis en 13 bâtiments de R+4 à R+181 résidence pour personnes âgées de 37 logementsDémolition de 20 logements pour créer une ouverture sur la VilleLes acteurs du projetMaître d'ouvrage : Logeo SeineGroupement de conception-réalisation : Constructeur : Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement, réalisation des travaux, accompagnement des résidents, organisation, pilotage et coordination Architectes : Boucles de Seine Architecture et Fabri Architectes o Urbaniste : Atelier LignesEconomiste et Bureau d’étudeTout Corps d’Etat : Economie 80 Paysagistes : Agence Architecture et Paysage et Les Cocottes Urbaines
Il y a 2 ans et 349 jours

Rockwool et Bouygues Construction s'associe pour transformer le Parc du Robec, près de Rouen

À l'origine de ce projet d'envergure, le bailleur social Logeo Seine assisté par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Ces travaux de rénovation ont pour but d'améliorer le confort des habitants de ce quartier, de réaliser des économies d'énergie et de revaloriser le quartier avec une architecture moderne et ambitieuse. Les bâtiments, actuellement classés E pour leur consommation, doivent voir leur consommation énergétique divisée par deux et, d'ici à 2024, obtenir une étiquette énergétique C. Pour répondre à ce défi lancé par le bailleur et maître d'ouvrage Logéo Seine, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à l'expertise de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche. Après concertation, la mise en place d'un dispositif novateur d'isolation par l'extérieur sur des façades sous bardage métallique et d'un renforcement de la protection anti-incendies ont été choisi avec une méthode permettant une réduction des des déchets de chantier. Cette réduction des déchets est rendue possible grâce à Rockcycle, un service ROCKWOOL existant depuis 10 ans. Rockcycle offre une solution pour collecter et recycler les panneaux usagés et permet de relever le défi du recyclage ainsi que de la sécurité incendie, deux points majeurs pour ce chantier de 10 hectares parmi les plus remarquable actuellement en France. Au cours de la visite que nous avons pu faire le 17 mai sur le chantier, Jérôme Cacheleux, Responsable du chantier chez Bouygues Bâtiment Grand Ouest, et François Habalou, Responsable Produits Metal Box chez ROCKWOOL, expliquaient que « ROCKWOOL et Bouygues Bâtiment Grand Ouest engagés, conscients des problématiques et des enjeux environnementaux ont travaillés de concert et se sont organisés afin de réussir le recyclage de 30.000m² d'isolant vétuste ». Pour la transition énergétique et la sécurité des occupants, une solution : l'isolationPour répondre aux problématiques énergétiques, de circularité et de protection incendie, ROCKWOOL s'est imposé comme un prestataire de confiance auprès de la maîtrise d’œuvre exécutive pour assurer le confort thermique des 14 bâtiments comptant 645 logements et de la résidence pour personnes âgées La Belle Étoile (37 logements). Le chantier en rénovation du Parc du Robec est un véritable challenge puisqu'il intègre la réhabilitation des façades et le recyclage des déchets. Une combinaison de solutions qui en font un chantier exemplaire et précurseur, véritable figure de proue des chantiers de réhabilitation à venir. Limiter les ponts thermiques en façade Sur les 30.000m² de surface de façade à rénover, ce sont près de 17.000m² d'isolant sous bardage métallique sans bavette et 13.000m² d'isolant sous enduit qui ont été déployés. Cette innovation a été possible grâce aux essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Ce dispositif permet une optimisation du temps d'application car les solutions laine de roche ne sont pas affectées par la pluie et ne requièrent pas de bâchage, mais aussi une limitation au maximum du risque de ponts thermiques ainsi qu'une durabilité du système d'isolation en raison du format et de la densité des panneaux Rockfacade. Un défi relevé par les solutions ROCKWOOL pour éviter la propagation du feu En plus de sa durabilité, le dispositif permet la sécurité des résidents avec une excellente performance au feu. Des arrêtés du 7 août 2019 relatifs à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation spécifient plusieurs exigences réglementaires concernant le risque de propagation de l'incendie en façade. Les produits ROCKWOOL sont prévus pour supporter des températures allant jusqu'à 1000C°. C'est avec cette proposition de solution de bardage « sans regroupement » et sans contribution au « C+D » de la façade des bâtiments du Parc du Robec que le challenge a pu être remporté pour les différents acteurs du chantier. La sécurité des résidents étant renforcée par l’excellente tenue au feu de l’isolation incombustible classée A1. Le recyclage, un concept central de la rénovation du Parc du Robec Chaque année, 46 millions de tonnes de déchets sont produit par le secteur du bâtiment. Pour faire face à ces enjeux, plusieurs acteurs du bâtiments n'ont pas attendu le législateur et se sont organisés, comme ROCKWOOL avec son service Rockcycle qui célèbre ses 10 ans cette année. L'année dernière ce sont plus de 1000 tonnes de laine de roche, dont 450 tonnes provenant de la collecte sur chantier, qui ont été recyclées. Le service Rockcycle neuf est adapté à la taille du chantier. Il inclut un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement et des sacs de déchets (« big bags »). Il facilite le tri des différents déchets liés à l'utilisation des produits de manière efficace sur le chantier. Dans un délai de 10 jours après la demande du client, ROCKWOOL vient récupérer les déchets sur le chantier. Les chutes de laine de roche sont ensuite directement incluses dans la fabrication de nouvelle laine. Les palettes quant à elles sont récupérées, testées, réparées si besoin et réutilisées. Le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les Mines (Auvergne), a obtenu quatre certifications internationales, toutes ont été renouvelées en 2021, pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (ISO 45001). Ces certifications sont des témoins de l'engagement de ROCKWOOL au déploiement d'une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable. Rockcycle Réno ROCKWOOL continue d'élargir son programme de recyclage des déchets à tout type de bâtiment et renforce son offre avec Rockcycle Réno. En complément de la récupération des anciennes laines sur les chantiers de rénovation énergétique, ce programme intervient comme au Parc du Robec où ROCKWOOL s'est associé à NPC Alizay, un prestataire local qui est équipé d'une presse à balle et conditionne la laine de roche en ballot pour optimiser le stockage et la transport. NPC Alizay se charge de la location des bennes de 30m3, des rotations sur le chantier et se charger ensuite de collecter, compacter et expédier à Saint-Eloy-Les Mines les chutes tirées de la déconstruction. Le site à venir de Soissons (Hauts de France) permettra d'augmenter la quantité de déchets traités et de développer à plus grande échelle le programme Rockcycle. Le développement durable au cœur de l'ADN de ROCKWOOL Un rapport est publié chaque année par ROCKWOOL contenant ses objectifs de développement durable. En 2021 par exemple, ROCKWOOL s'est engagé dans une série de mesure pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034 en prévoyant notamment un taux entre 50% et 75% de laine de roche recyclées sur ses lignes en France et à l’étranger. Une autre de ces mesures consiste à diminuer de 38% les émissions de gaz à effet de serre en usine et de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine. Pour atteindre ces objectifs, ROCKWOOL France va construire une nouvelle usine dans le Soissonais équipée de technologies de pointes, performantes, avec notamment un four électrique d'une taille inédite pour ROCKWOOL. Le fonctionnement de ce four (la fusion électrique) est plus performante énergétiquement qu'un four au coke (fusion classique) et permet une réduction de l'ordre de 70% des émissions de CO2, tout particulièrement lorsque la production d'électricité est elle-même décarbonée.Pour Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL : « Les bâtiments sont responsables de 28% des émissions mondiales et dans UE seule et environ 75% des bâtiments au niveau globalsont inefficaces sur le plan énergétique. Les produits ROCKWOOL jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L'isolation des bâtiments que nous avons vendue en 2021 continuera à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, pendant toute la durée de vie de l'isolation. »Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante au feu et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermoacoustique. Ces performances additionnées à une durée de vie de plus de 55 ans et une parfaite recyclabilité permettent aux produits ROCKWOOL d’être respectueux de l’environnement.Chiffres et dates clés du programme de réhabilitation Parc du Robec Dépôts des autorisations administratives : février 2021 Début des travaux : été 2021 Livraison finale prévue avant l’été 2024Budget des travaux : 22 M€645 logements répartis en 13 bâtiments de R+4 à R+181 résidence pour personnes âgées de 37 logementsDémolition de 20 logements pour créer une ouverture sur la VilleLes acteurs du projetMaître d'ouvrage : Logeo SeineGroupement de conception-réalisation : Constructeur : Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement, réalisation des travaux, accompagnement des résidents, organisation, pilotage et coordination Architectes : Boucles de Seine Architecture et Fabri Architectes o Urbaniste : Atelier LignesEconomiste et Bureau d’étudeTout Corps d’Etat : Economie 80 Paysagistes : Agence Architecture et Paysage et Les Cocottes Urbaines
Il y a 2 ans et 349 jours

Vinci remporte un contrat de 535 millions d'euros au Danemark

"D'un montant de plus de 4 milliards de couronnes danoises (535 millions d'euros), le contrat recouvre principalement la réalisation des systèmes de ventilation, d'éclairage et de sécurité de l'ouvrage" de 18 kilomètres, a indiqué le groupe dans un communiqué."Il s'y ajoute la maintenance des systèmes électromécaniques dans les cinq galeries du tunnel - deux pour la route, deux pour le train à grande vitesse et une galerie de service - sur les six prochaines années", a précisé Vinci.Le tunnel doit être exploité avec 100% d'énergie renouvelable, selon le groupe.Le Femern, dont la construction a débuté en 2020 et dont la mise en service est prévue en 2029, sera le plus long tunnel immergé routier et ferroviaire du monde, situé à 40 mètres sous la surface de la mer Baltique, rappelle Vinci. Il doit permettre de relier le Danemark et l'Allemagne en sept minutes en train ou dix minutes en voiture, au lieu d'une heure de ferry.Vinci dirige le groupement qui s'est vu confier fin mai 2016 la réalisation de ce tunnel. Il doit constituer un lien important entre la Scandinavie et le reste de l'Europe continentale, remplaçant une liaison maritime entre Rødbyhavn, dans le sud-est du Danemark, et Puttgarden, dans le nord de l'Allemagne.
Il y a 2 ans et 349 jours

Carrefour du Bois 2022 : Durieu passion bois !

Toujours en mouvement et avec la volonté constante d’améliorer et de garantir l’efficacité de ses formules, Durieu travaille étroitement avec son équipe R&D et reste en permanence à l’écoute du terrain pour répondre au plus proche des attentes de ses clients finaux.Les essentiels du bois by Durieu En France, la part des constructions en bois continue d’augmenter régulièrement dans le secteur des logements individuels, et le domaine de la rénovation des ouvrages en bois est lui aussi en hausse.Représentant un peu moins de 10 % des logements neufs, les ouvrages en bois ont un bel avenir face à eux surtout dans l’ère actuelle où la recherche de matériaux authentiques et moins impactants est primordiale. De même, terrasse et bardage bois continuent de séduire de plus en plus les français qui portent une attention particulière à la déco de leurs espaces intérieurs et extérieurs depuis les confinements successifs.En outre, le bois est le seul matériau de construction à stocker du CO2 et face à la variable environnement qui n’est plus une option mais une constante bien définie du cahier des charges, les acteurs du bâtiment, architectes et particuliers sont de plus en plus nombreux à plébisciter cette matière pour leurs réalisations.Mais attention ! Matériau noble s’il en est, il nécessite une attention, un soin et un entretien bien orchestrés pour garantir sa pérennité, les utilisateurs semblent en être de plus en plus conscients et commencent à adopter plus facilement l’étape soin des supports bois.Quid des essences de bois ? On peut simplifier le classement des bois en 3 catégories :Les bois tendres : souvent des résineux (mélèze, pin, red cedar…) ce sont des bois poreux qui nécessitent une protection riche et garnissante se combinant aux fibres du bois pour le protéger en profondeur, efficacement et durablement.Les bois durs difficilement imprégnables (type châtaignier, chêne...) : il faut un produit qui pénètre dans le bois et ensuite l’imprègne en profondeur pour assurer sa longévité.Les bois exotiques : ils présentent des pores très fins et serrés et il est très difficile de faire pénétrer une protection dans ces bois. Il est donc impératif d’avoir une solution très ciblée pour s’adapter à cette densité.Quel type de bois pour quel support - des fonctions différentes, des requis spécifiques :Les bois tendres sont plus souvent utilisés pour les supports verticaux extérieurs : bardages, volets, … Ces essences sont plus faciles à travailler pour les bardages que les bois durs moins « souples ». De plus, en façade, n’étant pas en confrontation directe avec les eaux de pluie et les UV, ils vont moins souffrir de leurs agressions et bien que moins durables que d’autres essences, ils vont bien résister en vertical. Ils sont parfois aussi moins onéreux…Les bois durs eux sont plutôt destinés aux parties bois de l’habitat en intérieur : escalier, parquet, porte, lambris… également pour les volets. Leur densité et leur stabilité les fait durer pour des usages intensifs à condition d’y appliquer la bonne finition.Les bois exotiques, à l’origine destinés aux ponts de bateaux de par leur résistance aux conditions climatiques rigoureuses, sont passés sur la terre ferme et généralement attribués aux terrasses et parfois certains parquets ou ouvrages intérieurs de par leur bonne longévité. Leur densité et leur aspect sont idéaux pour ces ouvrages qui subissent un usage extérieur intensif et des agressions climatiques de plein front, tout en offrant une belle esthétique.Pourquoi les bois s’abîment ?Qui dit bois dit matériau vivant comme notre peau et qui donc subit l’attaque quotidienne des UV, variations hygrométriques, pollution, vent, pluie, air marin, gel…Mise au point - Soleil et eau : deux ennemis du boisLes UV et le bois : avec les UV, la lignine, composant du bois avec l’eau et la cellulose, s’altère et engendre son vieillissement. Le support va blanchir, griser et aller jusqu’à se fendiller. Plus le soleil est fort, plus il vieillira prématurément.L’eau et le bois : présente dans le bois, l’eau entraîne naturellement des variations hygrométriques dans le support mais les intempéries intensifient le phénomène : avec l’eau, le bois gonfle puis dégonfle lorsqu’elle s’évapore. Sous les effets des variations hygrométriques, il s’use et se délamine, c’est-à-dire qu’il se désagrège en petites lames : la structure même du bois est abimée irrémédiablement. L’eau est également l’un des éléments moteurs pour nourrir tous les insectes et les champignons qui peuvent attaquer et envahir le bois.Protection et entretien sont donc les deux maximes pour des bois qui durent :Avant de penser à protéger il faut agir pour préparer, c’est-à-dire :Laisser déglacer si le bois est neuf.Nettoyer ou dégriser s’il est sale : il retrouve son éclat.Déshuiler s’il est encrassé : pour dissoudre les graisses qui encrassent le bois.Décaper le cas échéant : pour éliminer les anciennes protections très filmogènes et/ou incrustées dans le support.Les solutions préparation by Owatrol®NET-TROL® 200 pour dégriser.NET-TROL® 400 pour déshuiler puis application du dégriseur NET-TROL® 200.DILUNETT® pour décaper puis NET-TROL® 200.À noter : après avoir déshuilé ou décapé il faut ABSOLUMENT stabiliser le support avec une passe de NET-TROL®* 200 afin d’assurer la tenue de la finition qui viendra ensuite. Cette étape finale permet aussi d’éclaircir encore un peu le bois pour lui redonner tout son éclat.Une fois propre, étape protection : à chaque support son conseil…Quelles actions mener ? Pour éviter de subir les aléas climatiques, plusieurs options : lasurer, huiler ou saturer !Explications :Les lasures protègent contre le vieillissement en laissant un film en surface. Elles conservent l’aspect du bois et sont utilisées pour les bardages, le plus souvent en montagne. Néanmoins, leur film finit par s’écailler et il faut décaper avant d’effectuer la maintenance.Les huiles donnent un aspect chaleureux au bois et sont généralement aussi appliquées sur les bardages mais elles peuvent noircir sous l’effet des UV et de l’eau et encrasser le bois. Il faut décaper au moment de la maintenance.Les saturateurs imprègnent et rentrent dans le bois pour le protéger en profondeur. L’aspect chaleureux et le veinage du bois est préservé, il n’y a pas de film en surface et la maintenance est simplifiée car il n’y a pas besoin de décaper, un simple nettoyage suffit. Les saturateurs sont de plus en plus utilisés pour les bardages et depuis longtemps sur les terrasses.Les conseils de Durieu : Durieu privilégie les saturateurs qui apportent une solution particulièrement adaptée à l’ensemble des bois : tendres et durs, notamment grâce à leurs qualités d’imprégnation. Les premiers, poreux demandent une protection très nourrissante et les deuxièmes très durs ont besoin d’une finition imprégnante qui protège au coeur du bois. Protéger les bois exotiques peut sembler superflu de par leur apparente résistance naturelle néanmoins sans protection ils vont griser, ternir, se tacher, se déformer et parfois même se fendiller. Pour faire perdurer leur aspect unique, il faut donc impérativement les protéger.La gamme OWATROL® de Durieu offre des saturateurs avec des qualités d’imprégnation ultra perfomantes qui en font des références pour faire durer les supports.Zoom PROTEXT® :Saturateur phase aqueuse qui apporte une protection totale et parfaite de tous les bois et en particulier les bois durs. Il combine 3 technologies, réunissant 3 résines qui travaillent ensemble pour apporter au bois une imprégnation exceptionnelle et des qualités de durabilité hors normes. Il permet aussi de magnifier et conserver la belle esthétique des ouvrages en red cedar.Les plus :Protection UV renforcée pour assurer une durabilité des bois vraiment optimale.Régulateur d’hygrométrie : une fois appliqué, le PROTEXT®* empêche l’eau de rentrer dans le bois, tout en laissant s’échapper la vapeur d’eau qui se crée naturellement.
Il y a 2 ans et 350 jours

A Clichy-sous-Bois, les commerces vitrines de la rénovation urbaine

"C'était beau avant. On a eu tout le monde ici : Pierre Tchernia, Michel Drucker, Sim. Il y avait un fleuriste, un aquariophile, une boucherie chevaline", raconte Olivier Klein, 55 ans, enfant du quartier devenu maire de cette ville de Seine-Saint-Denis, où le centre commercial avait été construit dans les années 1970.Mais les rêves d'autoroute qui devaient renforcer l'attractivité du quartier densément peuplé se sont évaporés dans les années 1980, et avec eux l'éclat des 4.000 m2 de la galerie marchande.Quarante ans plus tard et l'implantation non loin de supermarchés, seuls un café, des épiceries et une douzaine de commerces vivotent encore sous les néons et le carrelage blanchâtre du centre, construit en partie sous les barres aux façades calamiteuses."Avec la fermeture du magasin de vêtements discount et les départs de professionnels de santé, on a perdu 20-25% de notre activité", déplore le pharmacien Christian Moafo.Ce manque à gagner a été accentué, selon les commerçants interrogés, par le départ de centaines de personnes lié à l'opération de requalification des copropriétés dégradées. Entamé en 2015, ce programme titanesque aujourd'hui piloté par l'établissement public foncier d'Ile-de-France prévoit la destruction d'une dizaine de bâtiments et la construction de plus de 1.300 logements."Je vis un enfer", assure M. Moafo. A chaque orage, le pharmacien dit redouter que les fuites n'inondent son local. "Je rêve de voir les bulldozers détruire le centre". Ils devraient arriver en 2026.Boulangerie, coiffeur, caféD'ici là, des jalons se posent. Il s'agit de choisir les commerces du nouveau Chêne-Pointu, chevilles ouvrières de la métamorphose censée désenclaver le quartier et réduire les obstacles à la mixité sociale. Ils seront répartis au rez-de-chaussée de nouveaux immeubles.Les candidats ont jusqu'à fin mai pour présenter un dossier avant une présélection d'ici juillet et l'examen de leur situation financière, indique Isabelle Labaye de Immobilière 3F, le bailleur en charge du transfert et de l'accompagnement des commerces. S'agissant des commerces envisagés, "on reste dans le basique" avec une boulangerie, un coiffeur, un café. "Le but est de créer une zone commerçante pour donner de la vie et créer du lien. L'enjeu est énorme pour les habitants", explique-t-elle.Mais comment combiner le "panier moyen" de la population actuelle avec la "montée en gamme" souhaitée par la mairie ?La Cour des comptes relevait en 2019 "un phénomène de déprise économique et commerciale" dans les quartiers prioritaires de la ville tels que celui de Clichy-sous-Bois, et ce malgré dix ans de programmes de rénovation, impuissants à embellir durablement l'image de ces territoires. Dans ces quartiers, le taux de pauvreté est de 42%, trois fois plus élevé qu'ailleurs, et le taux de chômage de 22,5%, selon des données gouvernementales.Rue de l'AvenirLe Chêne-Pointu entend donc initier un cercle vertueux. "Refaire la ville c'est s'intéresser à l'école, aux mobilités, à l'emploi, et à l'accès aux commerces", résume M. Klein.Dans la rue de l'Avenir, la Poste servira de "locomotive d'attractivité" tout comme le futur conservatoire, une gare du Grand Paris toute proche, et, espère la mairie, des moyennes surfaces de type Aldi et Lidl avec qui des discussions sont en cours.Si la mairie dit n'avoir pas les moyens financiers pour draguer les commerces, elle a une ambition : "avoir la capacité d'être plus sexy" et d'"empêcher qu'un kebab moche soit remplacé par un kebab moche".Cela passera par un accompagnement dans la présentation des vitrines, par la présence de médiateurs commerciaux et de "gardiens très en lien avec les commerces", selon I3F.Tous les commerçants actuels ne pourront s'aligner sur les nouveaux loyers. Le pharmacien du quartier voisin tout juste réhabilité confirme que son loyer a plus que doublé depuis la rénovation.Mais pour certains professionnels du Chêne-Pointu, "on en a tellement marre d'être ici, c'est tellement toxique qu'on ne réfléchit même pas à cette problématique des loyers", dit M. Moafo. "On prie juste pour qu'il n'y ait pas de retard" dans les travaux.
Il y a 2 ans et 350 jours

Balcon effondré à Angers : prison avec sursis pour trois prévenus, l'architecte relaxé

La relaxe de l'architecte de 66 ans a provoqué des soupirs et des pleurs sur les bancs des parties civiles dans la salle comble du tribunal d'Angers."Je suis en colère, je ne l'accepte pas. Comment peut-il être relaxé, continuer son bonhomme de chemin ?", s'est étonnée Nathalie Ferchaud, mère de Baptiste, mort à 25 ans dans l'effondrement.Lors de la lecture du jugement, la présidente du tribunal a souligné que "les manquements aux obligations professionnelles de l'architecte" étaient "sans lien de causalité certain avec l'effondrement du balcon".C'est pourtant à l'encontre de M. Rolland que la peine la plus lourde, quatre ans de prison dont deux ferme, avait été requise début mars, à l'issue de près de quatre semaines d'audience."Quel message donne-t-on aux jeunes architectes ? C'est une décision douloureuse", a lancé Pascale Chéné, mère de Lou, 18 ans, également morte dans l'accident.Le tribunal a en revanche reconnu la responsabilité civile de l'architecte, qui devra indemniser les victimes au même titre que les trois condamnés sur le volet pénal.L'avocat de Frédéric Rolland s'est dit "satisfait" du jugement. "Il ne s'agit ni d'une victoire, ni d'une défaite, mais de la restitution de la réalité d'un chantier", a affirmé à la presse Me Cyrille Charbonneau."Le tribunal a estimé que toutes les fautes sans lien de causalité certain, de même que les fautes ne revêtant pas le caractère d'une faute qualifiée, ne devaient pas être retenues pour asseoir la responsabilité pénale", a précisé la juridiction dans un communiqué.Le conducteur des travaux, Éric Morand, 53 ans, a ainsi été lui aussi relaxé alors que le parquet avait requis trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, à son encontre. Les fautes qui lui sont reprochées "sont sans lien avec l'effondrement du balcon", a estimé le tribunal dans ce communiqué.DouleurLe patron de l'entreprise de construction, Patrick Bonnel, 73 ans, a en revanche été condamné pour blessures et homicides involontaires à trois ans de prison avec sursis et près de 25.000 euros d'amende.M. Bonnel "ne s'est pas assuré de la formation et de la compétence du chef de chantier et des ouvriers", ce qui a entraîné un "risque qu'il ne pouvait pas ignorer en tant que professionnel de la construction", a dit la présidente du tribunal.Trois ans de prison, dont un an avec sursis, avaient été requis à son encontre.Le chef de chantier Jean-Marcel Moreau, 63 ans, et le représentant du bureau de vérification Apave, André de Douvan, 84 ans, ont tous deux été condamnés à 18 mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende, des peines conformes aux réquisitions."L'essentiel est qu'il y ait des condamnations pénales", a réagi Me Marc Morin, avocat des parties civiles. "Toute la difficulté de ce dossier, c'est que les conséquences sont dramatiques mais que la condamnation pénale est pour des faits à caractère involontaires. Les victimes ont le sentiment que la peine prononcée est sans rapport avec la douleur qu'ils ont subie.""bricolage"Le soir du drame, ils étaient 18 étudiants, âgés d'une vingtaine d'années, à discuter sur un balcon de la résidence "Le Surcouf", dans le centre d'Angers, lorsque celui-ci avait soudain basculé dans le vide.Dans les décombres, les pompiers avaient découvert les corps de Lou, 18 ans, Antoine, 21 ans, Benjamin, 23 ans, et Baptiste, 25 ans. Quatorze autres victimes avaient été hospitalisées.Entendus lors du procès, les experts avaient listé toute une série de malfaçons dans la construction des balcons, allant jusqu'à évoquer une "forme de bricolage".Dans leur décision, les juges ont retenu deux causes à l'origine du drame: "la mauvaise position des aciers supérieurs destinés à reprendre les efforts de traction" et une "reprise de bétonnage non conforme avec les règles de l'art", selon le communiqué du tribunal.
Il y a 2 ans et 350 jours

Le gouvernement veut un développement plus progressif de l'éolien en France

"Il ne faut pas se raconter des histoires en disant la société française est prête à déployer (l'éolien) deux fois, trois fois plus vite", a jugé Agnès Pannier-Runacher dans cet entretien réalisé jeudi à Berlin à l'occasion de son premier déplacement à l'étranger à Berlin pour une réunion des ministres de l'Energie et du Climat du G7."Nous devons continuer le déploiement au même rythme qu'aujourd'hui, c'est à dire un rythme qui correspond manifestement à ce que la société française est prête à accepter", a-t-elle ajouté.L'installation d'éoliennes terrestres suscite de plus en plus d'opposition, freinant la mise en place de ces projets.Pour cette raison, le président de la République Emmanuel Macron a revu à la baisse en février les ambitions de la France en matière de développement des éoliennes.L'objectif du gouvernement est désormais de multiplier par deux la capacité actuelle en 30 ans, plutôt qu'en 10 ans comme prévu jusqu'alors.L'écart avec l'Allemagne dans ce domaine devrait donc croître car Berlin a placé le développement des éoliennes parmi ses priorités. Le gouvernement s'est ainsi fixé objectif de consacrer jusqu'à 2% de son territoire à cette source d'énergie."Il n'y a pas un seul sentier de décarbonation", s'est défendue la ministre, soulignant par ailleurs la volonté du gouvernement de "développer l'éolien en mer et le solaire".Mme Pannier-Runacher a toutefois défendu la nécessité d'une "simplification administrative" pour accélérer les projets d'éoliennes, qu'ils soient en mer ou sur terre."Le retard qu'on a sur le déploiement des énergies renouvelables est lié à des problèmes de procédures et des problèmes de contentieux", a-t-elle justifié.En 2020, la France a accru ses capacités de production éoliennes de 8%, avec 1,3 gigawatt (GW) et 477 éoliennes supplémentaires, portant la totalité du parc à 18 GW, selon France énergie éolienne (FEE).L'éolien a ainsi assuré 7,9% de la production électrique nationale (6,3% en 2019), ce qui en fait la 3e source derrière le nucléaire (environ 70%) et l'hydroélectricité.
Il y a 2 ans et 350 jours

L'économie française dans la tourmente

Une salve d'indicateurs publiés par l'Insee mardi 31 mai matin dressent un tableau peu réjouissant de la situation économique française, conséquence notamment des répercussions de la guerre en Ukraine.Au premier trimestre, le produit intérieur brut (PIB) s'est finalement contracté de 0,2%, a indiqué l'Institut national de la statistique, révisant ainsi à la baisse sa précédente estimation publiée fin avril d'une croissance de 0%.Signe inquiétant : la consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance française, a chuté de 1,5%, contre un recul de 1,3% estimé précédemment, et qui avait déjà surpris la plupart des économistes qui ne s'attendaient pas à un tel coup de frein si tôt dans l'année.Les ménages sont frappés de plein fouet par l'accélération de l'inflation, qui avait grimpé à 4,5% en mars, amputant leur pouvoir d'achat de 1,9% au premier trimestre.Et les choses ne se sont pas améliorées depuis, avec des prix qui ont continué de flamber, avec une inflation de 4,8% en avril et de 5,2% en mai, selon un chiffre également publié mardi. L'inflation dépasse les 5% pour la première fois depuis septembre 1985."Nous savons que les prix sont tirés vers le haut à la fois par la situation sur les marchés de l'énergie, également par la situation sur les marchés alimentaires", avait déjà prévenu lundi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, ajoutant que "nous allons entrer dans une période nouvelle où l'inflation ne sera plus aussi basse qu'elle l'a été au cours des années passées".Conséquence : en avril, la consommation des ménages a encore reculé, de 0,4% a aussi indiqué l'Insee mardi, ces derniers ayant en particulier réduit leurs dépenses alimentaires, dont les prix sont tirés vers le haut par la guerre entre l'Ukraine et la Russie, deux pays exportateurs majeurs de céréales ou huiles par exemple.Des mesures après les électionsLa pression monte donc sur le nouveau gouvernement qui a fait de la protection du pouvoir d'achat sa priorité, alors que l'Insee prévoit une nouvelle baisse de ce dernier au deuxième trimestre.Il ne doit y avoir "ni oubliés ni angles morts", a ainsi assuré la Première ministre Élisabeth Borne vendredi dernier à l'issue d'une réunion avec le gouvernement.Ce sera d'ailleurs l'objet des premiers textes soumis à la future Assemblée nationale issue des législatives de juin, qui doivent entériner les promesses d'Emmanuel Macron, avec notamment le maintien de la remise carburant, les indexations des pensions de retraites et des prestations sociales, le dégel du point d'indice des fonctionnaires, une baisse des cotisations des indépendants ou encore la création d'un chèque alimentaire.La prolongation jusqu'à la fin de l'année du "bouclier tarifaire" sur le gaz et l'électricité est elle aussi actée.Ces aides s'ajouteront aux plus de 26 milliards d'euros mis sur la table depuis la fin 2021 pour réduire l'impact de l'inflation, même si le gouvernement se défend de prolonger le "quoi qu'il en coûte" déployé au plus fort de l'épidémie de Covid-19, en assurant vouloir davantage cibler les mesures d'aide.Le sujet est explosif, à deux semaines des élections législatives, alors que le Rassemblement national et la Nupes ont multiplié les promesses et montent au créneau pour dénoncer l'inaction de l'exécutif.Lundi, le ministre de l'Économie a improvisé un point presse alors que des inquiétudes, relayées par Marine Le Pen, s'élevaient sur la perspective d'un rattrapage du gel du prix de l'électricité sur les factures de l'an prochain. "Il n'y aura aucun rattrapage" sur les factures d'électricité, a-t-il martelé, tout en reconnaissant que le gouvernement devrait prendre des mesures supplémentaires pour financer ce gel.
Il y a 2 ans et 350 jours

L'immobilier ancien, "refuge" face aux incertitudes, continue de grimper

Entre avril 2021 et mars 2022, l'immobilier ancien s'est renchéri de 7,3% sur un an, selon l'indice Notaires-Insee qui fait référence. Un rythme comparable aux trimestres précédents.Les nuages qui s'accumulent sur l'économie mondiale, avec la guerre en Ukraine et la remontée des taux d'intérêt, ne sont pas encore visibles dans les chiffres des notaires, basés sur les ventes définitives du premier trimestre, lesquelles ont été décidées quelques mois auparavant.Mais ils n'ont pas relevé de signes laissant penser à une chute dans les mois qui viennent.De fait, le volume de ventes dans l'ancien, qui a explosé après la mi-2020, se stabilise à un niveau très élevé, avec 1.175.000 ventes en un an."On le comprend, les ménages ont considéré plus que jamais la pierre comme un refuge, une sécurité, dans un contexte anxiogène et difficile", a déclaré Marc Cagniart, président de la Chambre des notaires de Paris.Les familles déménagentLes tendances sont donc toujours celles à l'oeuvre depuis la sortie du confinement mi-2020 : les maisons ont plus de succès que les appartements et les prix augmentent plus vite à mesure que l'on s'éloigne de Paris.En un an, les prix des maisons ont augmenté de 9,2% en moyenne et ceux des appartements de 4,7%. Et l'écart ne fait que s'accentuer.Dans le neuf aussi, le succès des maisons ne se dément pas selon les chiffres déjà dévoilés par le ministère de la Transition écologique : +7,1%, contre 3,7% pour les appartements.En Ile-de-France, les prix dans l'ancien, maisons et appartements confondus, ont augmenté de 2,5%, contre 9,3% en province."C'est un phénomène de changement structurel de la demande", commente pour l'AFP Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques chez Meilleursagents. "Suite au Covid, avec la démocratisation du télétravail, le choix de localisation des ménages a été plus large", explique-t-elle.Cela peut également représenter un gain de pouvoir d'achat, première préoccupation des Français, dont le logement constitue l'un des principaux postes de dépenses."Quand on voit qu'à Paris il faut payer plus de 10.000 euros le mètre carré, que quand on passe en petite couronne on va déjà avoir un choix à moitié prix et si on va en grande couronne on va multiplier par trois la surface avec le même budget... réduire les dépenses, c'est le principal enjeu", ajoute Barbara Castillo Rico.En Ile-de-France, les ménages qui sautent le pas sont désormais plutôt des familles, note Thierry Delesalle, président de la commission statistiques immobilières des Notaires du Grand Paris."Il leur a fallu deux ans pour aligner les planètes : télétravail monsieur, télétravail madame, et les enfants qui passent du primaire au secondaire...", a-t-il expliqué.AccélérationLa surface des maisons vendues en région parisienne a en outre augmenté. Non pas parce qu'elles sont plus grandes, a noté Me Delesalle, mais parce que les combles sont de plus en plus souvent aménagés en pièces à vivre, tout comme les garages.Pour les mois à venir, les notaires s'attendent, en Ile-de-France, à une nouvelle hausse des montants des ventes. Les prix des maisons, de 358.000 euros en moyenne, pourraient passer en juillet à 372.700 euros selon leurs projections.A Paris, le nombre de transactions est à nouveau élevé et la pause actuelle dans les prix -déjà stratosphériques, avec 10.520 euros le mètre carré en moyenne- risque de ne pas durer.L'augmentation rapide des taux d'intérêt, de nature à grever le pouvoir d'achat des primo-accédants, pourrait avoir un effet contre-intuitif sur le marché, a déclaré Me Delesalle."Est-ce que ça bloque le marché ? Eh bien pas du tout. Ça a même plutôt un effet d'accélérateur. Tous ceux qui essayent de déménager aujourd'hui se disent que les taux montent et donc il faut y aller rapidement."
Il y a 2 ans et 350 jours

L'Assemblée nationale, mode d'emploi

Quatre missionsVoter la loi, contrôler l'action du gouvernement, évaluer les politiques publiques, et aussi représenter sa circonscription: telles sont les fonctions des députés, élus au suffrage universel direct.Avec le Sénat, l'Assemblée nationale détient le pouvoir législatif. Les parlementaires peuvent déposer des propositions de lois et des amendements, et examinent les projets de lois du gouvernement. En cas de désaccord sur un texte avec la chambre haute, actuellement dominée par la droite, ce sont les députés qui ont le dernier mot.Ils contrôlent l'action du gouvernement au travers de questions orales ou écrites, de commissions d'enquête ou missions d'information. En outre, évaluer les politiques publiques consiste, pour la majorité comme pour l'opposition, à vérifier que les dépenses engagées atteignent bien les objectifs fixés – une mission que les parlementaires cherchent à développer.Sous la Ve République, l'Assemblée nationale dispose en théorie de plusieurs outils pour mettre en cause la responsabilité du gouvernement. Principale arme, la motion de censure doit, pour faire chuter le gouvernement, être votée à la majorité absolue, par au moins 289 suffrages.Depuis les débuts de la Ve République, une seule motion de censure a été adoptée, en 1962, contre le gouvernement de Georges Pompidou. Le général de Gaulle, président de la République, avait alors dissous l'Assemblée, et les législatives s'étaient soldées par une large victoire de ses partisans.À Paris, en circonscriptionRichard Ferrand, président de l'Assemblée depuis 2018, fait valoir que les députés se doivent en outre de "porter les préoccupations des Françaises et des Français de leurs territoires d'élection, et défendre les dossiers essentiels de leur territoire". En tant que représentant de la Nation toute entière, ils doivent cependant se déterminer par rapport à l'intérêt général.Les députés sont habituellement au Palais Bourbon chaque semaine du mardi au mercredi ou jeudi, pour les réunions de leur groupe politique, la séance hebdomadaire des questions au gouvernement et le travail législatif. Chacun siège dans une commission permanente, au nombre de huit (Finances, Lois, Développement durable, Affaires culturelles, Affaires étrangères, Affaires économiques, Affaires sociales, Défense), pour le travail préparatoire aux séances ainsi que des auditions.Les parlementaires passent le reste de la semaine en circonscription, "pour rendre des comptes, expliquer ce qu'on fait", rapporte Richard Ferrand (LREM). Rencontres dans les permanences parlementaires, réunions publiques, visites d'entreprises ou d'administrations, et rendez-vous avec les acteurs locaux sont au menu.Moyens et statutChaque député emploie un à cinq collaborateurs, qu'il rémunère grâce à une enveloppe mensuelle de 10.581 euros que lui attribue l'Assemblée. Les députés eux-mêmes, pour pouvoir se consacrer à leur fonction et ne plus exercer d'activité professionnelle autre, touchent une indemnité de 7.240 euros bruts mensuels (5.680 euros nets), soumise à l'impôt. Ils ne peuvent cumuler leur mandat avec une fonction exécutive locale (maire, adjoint, président de conseil départemental...) et le cumul des indemnités est plafonné.Les députés disposent aussi d'une avance pour leurs frais de mandat de 5.373 euros mensuels, et ces dépenses sont contrôlées depuis 2018. Ils doivent respecter un code de déontologie, ont interdiction d'user de leur qualité à des fins publicitaires, et encore déclarent leur patrimoine en début et fin de mandat à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) pour que celle-ci vérifie qu'il n'y ait pas d'enrichissement personnel.Enfin, ils bénéficient d'une immunité parlementaire, un principe qui remonte à la Révolution française et garantit notamment qu'un député ne saurait être inquiété pour les opinions exprimées dans le cadre de son mandat.
Il y a 2 ans et 350 jours

Guide de choix chevillage et scellement chimique de Würth France

Le guide de choix chevillage et scellement chimique sur l’eshop de Würth France permet au client de trouver rapidement la cheville adaptée à son projet. Il lui suffit de renseigner quelques caractéristiques pour trouver les chevilles qui répondent le mieux à son besoin.Des chevilles adaptées à tous les supportsWürth France a mis au point une gamme de chevillage complète permettant une fixation idéale quel que soit le support de travail :Béton Béton cellulaireBrique pleine ou creuseParpaing creuxPlaque de plâtre AsphaltePanneau isolantChoisir sa chevilleTrois types de chevilles sont proposées :Métallique : disponibles en plusieurs versions avec différents niveaux de résistance, les chevilles métalliques offrent des performances élevées.Plastique : chevilles polyvalentes, elles sont idéales pour les charges légères à moyennes dans tous les matériaux qu’ils soient pleins ou creux.Chimique : le scellement chimique offre les performances les plus élevées, idéal pour tous les cas particuliers et notamment en rénovation.Homologation et résistance à la corrosionPour affiner la recherche, il suffit au client de renseigner deux indications :Homologation : indispensable dans toutes situations où la rupture de la fixation pourrait entrainer un risque pour la vie humaine. La gamme Würth offre toutes les garanties indispensables grâce aux Évaluations Techniques Européennes (ETA)Résistance à la corrosion : nécessaire pour garantir la durée de vie des fixations dans les applications en extérieur ou en zone humide intérieure.Filtrer sa sélectionUne fois les produits correspondant à la demande du client affichés, il a la possibilité de filtrer la sélection en fonction de différents critères : charge légère, haute performance, etc.
Il y a 2 ans et 350 jours

Pour construire le métro du Grand Paris Express, 47 millions de tonnes de déblais à évacuer ou recycler

"Entre 10 et 20% des déblais en Île-de-France sont des déblais du Grand Paris Express", affirme Bernard Cathelain, membre du directoire de la Société du Grand Paris (SGP), lors d'une visite de chantier ouverte à la presse à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), mercredi.Les chiffres sont à la hauteur de ce tentaculaire projet de transport en commun de 200 km autour de la capitale, qui comprend quatre lignes nouvelles de métro automatique, ainsi que des prolongements de la ligne 14.Les travaux nécessitent de creuser jusqu'à une cinquantaine de mètres de profondeur. Les 24,7 millions de tonnes de déblais déjà excavés sont de différentes natures (sables, gypse) représentatives de la diversité des sous-sols du bassin parisien, note la SGP, maître d'ouvrage des chantiers."98% des terres sont non polluées et non dangereuses donc peuvent être réutilisées", insiste M. Cathelain, évoquant les nombreuses analyses réalisées en laboratoire.L'infime portion restante, polluée par l'activité humaine (solvants, hydrocarbures), doit obligatoirement être conservée dans des installations de stockage dédiées, rappelle-t-il.Propriété de la SGP, les déblais sont pistés grâce à un système de traçage numérique des camions jusqu'aux destinations finales. "Les camions sont aussi pesés au départ à l'arrivée", indique Thomas Gaudron, responsable de la gestion des déblais et de la valorisation.L'entreprise s'est engagée à parvenir à "un objectif de valorisation à hauteur de 70%", un seuil qui n'est pas encore atteint à ce stade.Éviter les fraudesDans les faits, la majorité des déblais valorisés servent de remblais dans des carrières, des friches en reconversion ou des espaces publics à réaménager.Transportés principalement en camions mais aussi par le train ou des barges sur la Seine, ils finissent leur course en Île-de-France (80%) principalement en Seine-et-Marne qui accueille un important site à Villeneuve-sous-Damartin.Ce qui n'est pas sans susciter la réprobation de riverains, d'associations ou d'élus locaux, qui déplorent des nuisances dans des territoires qui ne sont pas concernés par l'arrivée du supermétro.Enfin une petite partie (2,3%) de ces déchets est réemployée dans l'éco-construction, via des matériaux recyclés.La gestion globale de l'ensemble des déblais nécessite un budget d'environ un milliard d'euros, estime M. Cathelain.Par ailleurs, pour parer à d'éventuelles fraudes comme il en existe dans le secteur des déchets, la SGP a annoncé avoir signé une convention pour faire du "partage d'informations" avec l'OCLAESP (office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique), rattaché à la gendarmerie."On n'a pas identifié de fraude sur les chantiers du Grand Paris Express", a cependant assuré Jean-François Monteils, le président de la SGP, vantant la qualité de la traçabilité. "Notre truc est solide."Après des retards, il est prévu que les nouvelles lignes de métro automatique, numérotées de 15 à 18, entrent en service de façon progressive à partir de 2025. Elles doivent notamment relier les aéroports parisiens, le pôle scientifique de Saclay et des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis aujourd'hui mal desservis.
Il y a 2 ans et 350 jours

Une société proche de Toyota rachète Eurus (énergies renouvelables) pour 1,4 milliard d'euros

Toyota Tsusho va ainsi s'offrir les 40% du capital d'Eurus Energy Holdings qui n'étaient pas encore en sa possession et qui appartenaient jusqu'à présent à l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco), selon un communiqué.La transaction devrait être finalisée après juin, est-il précisé.Eurus est née dans les années 1980 sous un autre nom et faisait alors déjà partie de l'ancêtre de Toyota Tsusho. Tepco s'était introduit dans son capital à partir de 2002.Cette société développe plus d'une centaine de projets éoliens et photovoltaïques dans 15 pays, notamment aux Etats-Unis, en Europe et en Asie-Pacifique.Les grands groupes nippons intensifient leurs investissements et acquisitions dans les énergies renouvelables depuis quelques années, sur fond notamment de l'objectif du Japon formulé en 2020 d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050.L'an dernier, Toyota avait déclaré vouloir atteindre la neutralité carbone pour ses usines mondiales d'ici 2035, contre 2050 jusqu'à présent.Mais comme la plupart des grands constructeurs automobiles mondiaux, Toyota ne s'est pas engagé quelques mois plus tard lors de la conférence sur le climat COP26 à ne lancer que des véhicules zéro émission d'ici 2035.Le numéro un mondial de l'automobile veut désormais clairement accélérer dans le segment des véhicules électriques, mais il continue aussi de miser lourdement sur les véhicules à essence ou hybrides selon les zones géographiques, en invoquant les rythmes et les stratégies très variables en matière de transition énergétique dans le monde.
Il y a 2 ans et 350 jours

Matterport propose de nouvelles solutions pour le monde bâti avec Amazon Web Services

Matterport, Inc. (« Matterport ») (Nasdaq : MTTR), l’entreprise de données spatiales à la tête de la transformation digitale du monde bâti, a annoncé la mise en ligne de sa plateforme sur AWS Marketplace, la boutique de logiciels en ligne permettant de trouver, acheter et utiliser les logiciels et services qui fonctionnent sur Amazon Web Services (AWS). La puissance et les capacités des jumeaux digitaux de Matterport seront ainsi à la portée des utilisateurs d’AWS, renforcés par les modules complémentaires d'Amazon Web Services. Matterport et AWS proposeront également des offres conjointes en associant leurs équipes techniques pour réaliser d’importantes intégrations technologiques, mais aussi leurs équipes de vente et de marketing pour accompagner de nouveaux clients.« Parmi les centaines de services AWS, nous sommes ravis que nos clients puissent désormais capturer leurs espaces et utiliser la plateforme de données spatiales Matterport », a déclaré Prabal Acharyya, responsable mondial des partenaires IoT pour l’énergie et les industries de transformation chez AWS. « Unique sur le marché, Matterport accompagne des clients de toute sorte dans la numérisation de leurs espaces et dans l’exploitation des données des jumeaux numériques notamment via le cloud AWS. »Des centaines de milliers d'entreprises dans plus de 170 pays utilisent la plateforme de données spatiales de Matterport pour transformer n'importe quel espace en un jumeau numérique photoréaliste aux dimensions précises. En tant que partenaire officiel de l'AWS Independent Software Vendor (ISV) et membre de l'AWS Partner Network (APN), Matterport pourra s’adresser à touche les entreprises dans le monde à la recherche d'un moyen simple et rentable de numériser leurs bâtiments et leurs espaces. Il est d’ailleurs possible de tester gratuitement la technologie Matterport via l’application disponible sur les appareils iOS ou Android. « Bien que l’objectif premier de nos jumeaux numérique était d’améliorer le quotidien des opérateurs et des mécaniciens, nous avons rapidement élargi leur usage à la formation, l'orientation des employés et l'optimisation des espaces de bureau. À l'avenir, je prévois d'utiliser Matterport pour d’autres opportunités au sein de notre organisation », déclare Dane Laughlin, ingénieur en innovation chez INVISTA, leader mondial dans la fourniture d'intermédiaires chimiques, de polymères et de fibres de nylon 6,6 utilisés dans les industries de l'automobile, de l'électronique, des tapis et des vêtements.Matterport propose une solution IoT innovante pour les entreprisesAvec plus de six millions d'espaces capturés à ce jour, Matterport constitue la plus grande bibliothèque de données spatiales, accessible aux développeurs via des programmes d’innovation. Les interfaces de programmation d'applications (API) et les kits de développement logiciel (SDK) de Matterport permettent à ses partenaires de créer de nouvelles solutions et des modules complémentaires à partir de sa plateforme pour répondre à de multiples besoins dans un large éventail de secteurs.Matterport travaillera avec AWS pour développer et fournir des solutions d'entreprise de premier ordre qui s'appuient sur les jumeaux numériques Matterport. La première offre lancée aujourd'hui par AWS est AWS IoT TwinMaker, un nouveau service qui permet aux développeurs de créer plus facilement des jumeaux numériques pour l'IoT (Internet des objets), les bâtiments intelligents, l'industrie et la fabrication. Avec Matterport comme partenaire de lancement, AWS IoT TwinMaker permet aux clients de contextualiser leurs données de jumeaux numériques, de recueillir des informations et des analyses, ainsi que d'accéder virtuellement à des répliques en temps réel et à l’évolution chronologique de leurs espaces. Les capacités innovantes comprennent :La possibilité de créer des scènes 3D avec des ancrages spatiaux liés à des données du monde réel. Les clients peuvent prendre un jumeau numérique Matterport, y superposer des équipements, puis étiqueter l'espace avec des ancres pour connecter ces modèles avec un graphe de connaissances créé et géré par AWS IoT TwinMaker. Ce graphe de connaissances permet d'intégrer des données, telles que la cartographie thermique ou le contrôle de la température, dans le jumeau numérique Matterport. Une meilleure gestion des installations en établissant une surveillance à distance en temps réel, une optimisation des processus et une analyse historique des causes profondes. Les clients peuvent se connecter à des sources de données disparates pour optimiser les visites sur site et évaluer les problèmes immédiatement. La possibilité de créer des applications web centrées sur l'utilisateur à partir des jumeaux numériques, qu'il s'agisse d'une application pour la formation des employés ou d'une application pour déclencher des notifications en cas de changement anormal dans les données de l'appareil.« AWS IoT TwinMaker est un parfait exemple de la façon dont des entreprises comme AWS peuvent travailler avec Matterport pour créer des expériences uniques pour leurs entreprises clientes communes. Matterport permet de visualiser n'importe quel espace et d’accéder à une vue contextuelle des données et des analyses associées à cet espace, notamment en temps réel et en série temporelle », a déclaré Conway Chen, vice-président du développement commercial et des alliances chez Matterport. « Nous constatons que Matterport est utilisé pour de nombreux usages dans le monde bâti, des smart buildings aux maisons intelligentes, grâce aux capacités inédites des jumeaux numériques fondées sur l’intelligence artificielle et le deep-learning."
Il y a 2 ans et 351 jours

En Nouvelle-Calédonie, un accord pour décarboner le nickel

L'ambition consiste en une inversion des proportions dans le mix énergétique du territoire : la part des énergies renouvelables, versus celle des sources carbonées, doit passer respectivement de 20/80% aujourd'hui à 70/30% à l'horizon 2030, selon l'accord.Cet accord-cadre pour une "évolution du paradigme énergétique de la métallurgie du nickel: décarbonation" constitue une avancée "historique", a indiqué Christopher Gygès, membre de l'exécutif calédonien chargé notamment de la transition énergétique, lors d'une conférence de presse.L'accord-cadre prévoit d'intégrer à terme la troisième usine de traitement du minerai de nickel implantée dans le Nord de la Nouvelle-Calédonie, Koniambo Nickel (KNS), quand la société le souhaitera. Des discussions sont en cours.Cette conversion du modèle énergétique dans cet archipel du Pacifique Sud est devenue primordiale pour "la restauration de la compétitivité de l'activité métallurgique" d'après le document, mais aussi au regard du changement climatique.La trajectoire repose sur trois piliers: la mise en production d'énergies renouvelables d'origine photovoltaïque à hauteur de 100 mégawatts-crête (puissance maximale) par an, "soit cinq fois plus que la moyenne annuelle calculée depuis 2016", la création de moyens de stockage tels qu'une station de transfert d'énergie par pompage (Step), et des batteries à grande capacité, ainsi que l'installation d'unités de production d'électricité à base de moteurs au gaz afin de stabiliser le réseau.La société centenaire SLN, filiale d'Eramet, ne produira plus la majorité de son énergie sur son site. Et l'électricité issue du barrage de Yaté, jusqu'alors très largement orientée vers le métallurgiste, rejoindra le réseau.Des analyses techniques doivent désormais s'enchaîner, avec notamment l'intervention de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Des financements restent également à préciser.
Il y a 2 ans et 351 jours

Vente aux enchères pour accueillir les étudiants et chercheurs touchés par la guerre en Ukraine

Une vente aux enchères pour l’avenir de la jeunesse ukrainienneSolidaire du peuple ukrainien, la Cité internationale universitaire de Paris souhaite accueillir et accompagner, dès la rentrée 2022, jusqu’à 500 étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre en Ukraine. La Cité internationale ne dispose pas d’une Maison de l’Ukraine mais, pour offrir à ces personnes les meilleures conditions d’accueil, elle a demandé à l’architecte Jean-Michel Wilmotte d’imaginer une Maison virtuelle de l’Ukraine. Ce projet, hautement symbolique mais ancré dans la réalité, vise trois objectifs : offrir aux étudiants, chercheurs et universitaires un logement au sein des 43 maisons que compte le campus, les accompagner tout au long de leur séjour et préparer l’avenir de la jeunesse et de la communauté universitaire ukrainienne.Pour concrétiser son projet, la Cité internationale met en vente aux enchères chez Sotheby’s deux lots : 3 tirages signés des dessins de Jean-Michel Wilmotte et une maquette conçue par l’architecte.Les fonds recueillis permettront d’héberger des étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre en Ukraine dans les 43 maisons du campus, de les accompagner tout au long de leur séjour (aides administratives, suivi médical et psychologique, apprentissage du français, offre culturelle…) et de constituer un fonds d’aide d’urgence. Ce dispositif s’adresse également aux résidents ukrainiens présents sur le campus au moment du déclenchement de la guerre et à leurs familles proches qui les auront rejoints.Une campagne d’appel aux dons et une vente en NFT des 3 dessins de Jean-Michel Wilmotte sont déjà en cours depuis le 19 avril 2022 : maisondelukraine.fr.Le talent de Jean-Michel Wilmotte au service d’une œuvre collectiveL’architecte Jean-Michel Wilmotte a accepté de participer à ce projet innovant et d’accompagner la Cité internationale, haut lieu architectural chargé d’histoire, dont il partage l’ambition d’accompagner et de préparer l’avenir de la communauté universitaire et académique ukrainienne en pariant sur la jeunesse, le savoir et la raison.L’agence Wilmotte & Associés a imaginé un pavillon, réminiscence de l’architecture constructiviste, dont les volumes et l’utilisation des matériaux rappellent le drapeau ukrainien. Cette œuvre numérique est aussi une façon de mettre en avant l’art et la culture comme réponse au fracas et aux destructions de la guerre. Trois œuvres ont été dessinées : la façade de la maison, une chambre et un espace collectif avec un piano.« Fidèle à ses valeurs fondatrices, la Cité internationale universitaire de Paris s’est toujours engagée en faveur de la paix aux côtés de la jeunesse, des étudiants et des chercheurs du monde. Elle a une longue tradition d’accueil des étudiants réfugiés. Aujourd’hui, nous nous nous mobilisons pour construire la Maison virtuelle de l’Ukraine et accueillir jusqu’à 500 étudiants, chercheurs et universitaires dont la guerre compromet gravement l’avenir. »Jean-Marc Sauvé, président de la fondation nationale Cité internationale universitaire de Paris« Je ne pouvais qu’accepter ce projet qui m’est apparu comme une évidence. La Maison de l’Ukraine est un projet virtuel, hautement symbolique, qui évoque le drame d’un pays que j’affectionne tout particulièrement. J’ai souhaité suggérer un lieu où les étudiants pourraient habiter, vivre et travailler. La Maison de l’Ukraine est une perspective positive de l’avenir. » Jean-Michel Wilmotte, architecte, président de Wilmotte & AssociésUne Maison virtuelle de l’Ukraine pour accueillir les talents de demain, accompagner leur réussite et préparer leur avenirAccueillir les talents de demainPremier site d’accueil des étudiants et chercheurs internationaux à Paris depuis bientôt 100 ans, la Cité internationale universitaire de Paris est solidaire du peuple ukrainien. Il n’existe pas de Maison de l’Ukraine sur le campus, mais le projet de Maison virtuelle de l’Ukraine permet de pallier de façon très concrète cette absence. Grâce à ce projet, depuis le début de la guerre, des étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre sont accueillis au fil de l’eau dans les chambres qui se libèrent sur le campus puis, à compter de la rentrée 2022, ils le seront dans des hébergements réservés au sein des 43 maisons du campus.Accompagner leur réussiteLes étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre seront accompagnés dans leurs démarches. Ils pourront bénéficier gratuitement de toute notre offre d’accompagnement : soutien financier, social, psychologique, médical et linguistique. Ils pourront également trouver un appui dans l’offre culturelle et artistique proposée sur le campus. Ils partageront la vie quotidienne de près de 7 000 résidents de 150 nationalités. En lien avec les universités et les grandes écoles franciliennes, nous accompagnerons également les étudiants ukrainiens logés dans d’autres résidences en Île-de-France pour constituer une communauté ukrainienne bien réelle mais symboliquement réunie sous cette bannière de la maison de l’Ukraine. La Cité internationale se place ainsi en pivot de l’accueil en lien avec l’opérateur Campus France, les Crous et les établissements d’enseignement supérieurs franciliens.Protéger et préparer leur avenirLa Maison virtuelle de l’Ukraine symbolise l’espoir d’un renouveau fondé sur la connaissance et les valeurs de tolérance. Elle permettra de préserver l’avenir des étudiants, chercheurs et universitaires en exil dans une perspective de moyen terme : préserver la jeunesse et la communauté universitaire et académique ukrainienne. L’université ukrainienne ne doit pas être sacrifiée et toute une génération d’étudiants venant de ce pays meurtri doit retrouver sa place au milieu de la jeunesse du monde et de ce campus international unique chargé d’histoire qu’est la Cité internationale universitaire de Paris.Informations pratiquesVente aux enchères du 1er au 10 juin 2022 : à cette adresseExposition du 31 mai au 7 juin76, rue du Faubourg Saint Honoré CS 10010 75384 Paris CEDEX 08
Il y a 2 ans et 351 jours

La France et l'Irak veulent renforcer leur coopération énergétique

La France a aussi insisté sur son "attachement à un Irak stable", alors qu'il reste la cible d'"ingérences étrangères" avec une nouvelle opération de l'armée turque dans le nord du pays contre des kurdes turcs et une influence politique majeure du voisin iranien.Lors d'une rencontre à Paris, la nouvelle cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, et le ministre irakien du Pétrole, Ihsan Ismail, ont souligné "l'intérêt de renforcer la coopération entre la France et l'Irak dans le domaine des énergies".Ils ont pointé "les conséquences de l'agression russe contre l'Ukraine sur les équilibres énergétiques mondiaux et les approvisionnements de l'Europe", a relevé la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.Le ministre irakien, arrivé mercredi à Paris pour quatre jours, est en quête d'investissements nouveaux dans les activités énergétiques de son pays.L'Irak, deuxième pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dispose d'immenses réserves d'hydrocarbures mais le secteur est miné par des décennies de conflit, de corruption et la vétusté des installations."Nous avons une énorme industrie pétrolière et nous avons besoin de plus d'acteurs, de plus de compétition", a-t-il expliqué à l'AFP, ajoutant avoir demandé aux compagnies françaises rencontrées d'être "plus impliquées dans le marché irakien"."L'Irak a une capacité de production de 4,8 millions de barils par jour" et "produit entre 4,4 et 4,5 mbj". "L'objectif est de parvenir à 8 mbj d'ici la fin 2027 et d'atteindre 5 mbj d'ici 2025" a précisé le ministre. "En ce moment, nous exportons 3,4 mbj", a-t-il ajouté.M. Ismail a notamment eu des entretiens avec des responsables du patronat français Medef et avec le PDG du groupe français TotalEnergies, Patrick Pouyanné.Catherine Colonna et son hôte ont marqué plus généralement la volonté des deux pays de "consolider leur relation", après une double visite du président Emmanuel Macron à Bagdad en août 2020 et août 2021, a relevé la porte-parole de la diplomatie française.Un consulat général de France devrait être "prochainement" ouvert à Mossoul, libérée en 2017 des jihadistes du groupe Etat islamique (EI), a ajouté Anne-Claire Legendre.Changer les contratsEmmanuel Macron s'est entretenu de son côté par téléphone avec l'ancien Président de la Région autonome du Kurdistan d'Irak, Massoud Barzani, figure incontournable à Erbil et au parti démocratique du Kurdistan (PDK).Ils ont parlé de "la situation politique en Irak et au Kurdistan irakien" ainsi que de "la situation sécuritaire et des ingérences étrangères" dans le pays, a précisé la présidence française.Le chef de l'Etat a présenté ses condoléances après la mort de deux enfants jeudi dans des tirs de roquettes au Kurdistan irakien imputés à des rebelles kurdes turcs.Lors de sa visite à Paris, le ministre irakien a évoqué le contentieux entre les Kurdes irakiens et le pouvoir fédéral de Bagdad qui exige que l'ensemble des exportations de pétrole pompé sur le territoire irakien passe par le gouvernement central, et réclame la révision des contrats unilatéralement négociés par le Kurdistan autonome.Interrogé par l'AFP, Ihsan Ismail a fait part de la volonté de Bagdad de "changer" les contrats en vigueur, tout en "préservant les droits de toutes les parties".Erbil refuse ce contrôle et estime avoir le droit d'exploiter à sa guise le pétrole sur son territoire sans devoir rendre de comptes à Bagdad.TotalEnergies, qui a annoncé en 2021 un contrat de 10 milliards de dollars en Irak, n'a pas souhaité commenter cette rencontre. Le contrat, signé en septembre, porte sur la construction d'unités de collecte et de traitement de gaz pétrolier, afin de générer de l'électricité. L'objectif est de supprimer les gaz à effet de serre issus du "torchage" (combustion des gaz d'échappement) des puits.L'accord comprend aussi la construction d'une unité de traitement d'eau de mer afin d'augmenter les capacités d'injection en eau dans les champs du sud de l'Irak sans augmenter les prélèvements d'eau douce, ainsi que la construction d'une centrale électrique photovoltaïque de 1 GW pour la région de Bassora (sud).
Il y a 2 ans et 351 jours

Vaste escroquerie immobilière : la société Apollonia sera jugée à Marseille

Quatorze ans après les premières plaintes, le juge d'instruction marseillais Valéry Muller a rendu mi-avril une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel (ORTC) dans ce dossier tentaculaire que l'AFP a pu consulter. Le procès devrait avoir lieu au printemps 2023.Parmi les principaux prévenus figurent la société de gestion de patrimoine Apollonia basée à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), ses fondateurs : le couple Moussa-Jean Badache, un ancien commerçant de 67 ans, et sa femme Viviane, 65 ans, esthéticienne, ainsi que leur fils, Benjamin Heysen-Badache, 44 ans, qui fut un temps aux commandes de l'entreprise.Sont également renvoyés en justice, l'avocat de l'entreprise, Me René Spadola, des commerciaux -- Rémy Suchan, François Mélis, Jean-Luc Puig et Amélie d'Almeida --, trois employés administratifs d'Apollonia chargés des relations avec les banques : Lynda Quintart, Fabienne Florentino et Holda Dahir ainsi que deux notaires -- Jean-Pierre Brines et Philippe Jourdeneaud.Au début des années 2000, Apollonia connaissait un essor spectaculaire qui la conduisait à faire la une de journaux économiques. Son secret? Proposer à des clients aisés, principalement issus du milieu médical, des investissements immobiliers afin de se constituer un patrimoine pour leur retraite.Apollonia proposait à ses prospects, par démarchage téléphonique, d'acquérir des lots de programmes immobiliers éligibles au dispositif des loueurs meublés professionnels (LMP) fiscalement avantageux.Le mécanisme semblait d'autant plus attractif que "les effets combinés de ces avantages fiscaux et des revenus tirés de la mise en location des biens étaient censés", selon les promoteurs du projet, garantir aux clients "l'autofinancement des acquisitions leur permettant de se constituer, quasiment sans bourse délier, un important patrimoine à l'orée de leur retraite", résume le juge d'instruction."Mirage"Mais le ticket d'entrée pour atteindre ce "Graal" était élevé, l'investisseur devant justifier de plus de 23.000 euros par an de son activité de loueur.Un impératif qui a conduit à la multiplication des acquisitions pour des montants compris entre 800.000 et quatre millions d'euros par les investisseurs. Au final, des centaines d'entre eux ont accepté le deal. Aujourd'hui, 690 se sont constitués parties civiles.Car, l'autofinancement promis "n'était qu'un mirage", souligne le juge dans son ordonnance. "Les déductions fiscales" promises "n'avaient qu'une portée limitée" et "la location au prix du marché ne permettait pas à elle seule de dégager suffisamment de trésorerie pour boucler l'autofinancement" allégué par rapport à des biens surévalués.De plus, la multiplication des investissements se faisait sans considération de la capacité réelle d'endettement des investisseurs.Un moment mises en cause, vingt-six banques partenaires de l'opération se sont constituées partie civile. Elles aussi auraient été flouées par des faux, des demandes de prêts signées en blanc par les clients et complétées par Apollonia qui ne les prévenait pas que d'autres prêts étaient en cours pour que "les dossiers passent". L'implication de notaires qui auraient rédigé des actes en pleine connaissance de cause a également été dénoncée.Rassurés par les interventions de ces notaires qui ont procédé à l'acquisition de 3.316 lots pour 618 acheteurs et 650 millions d'euros d'investissement, mais aussi par celles d'un avocat et de grandes enseignes bancaires, les investisseurs ont cru Apollonia qui leur promettait de leur livrer un produit "clef en main".Au final, de 2002 à 2010, la société aixoise aura procédé à la vente de 5.305 biens immobiliers pour près de 950 millions d'euros.La commission de 15% (sur le prix de vente) perçue par les époux Badache leur a permis de mener grand train (utilisation d'avions privées, de Ferrari...) et d'accumuler un impressionnant patrimoine : une quarantaine d'appartements du dispositif LMP, une maison dans les Bouches-du-Rhône évaluée à 1,5 million d'euros ou encore un chalet de six millions d'euros en Suisse. Une partie de ces biens a été saisie.
Il y a 2 ans et 351 jours

Certivea remet au Centre Pompidou la certification NF HQE Exploitation, une 1ère pour un musée

La certification NF HQE Exploitation – Axe Utilisation durable, une feuille de route pour aider à concrétiser la politique environnementale ambitieuse du Centre PompidouLe Centre Pompidou devient la première institution culturelle publique à obtenir la certification NF HQE Exploitation - Utilisation Durable, qui atteste des performances environnementales en exploitation, permet de maîtriser les consommations d’énergie d’eau au quotidien, de mieux gérer les déchets et de renforcer le confort et la santé des collaborateurs. Cette distinction s’intègre dans un plan d’action ambitieux initié par le Centre depuis deux ans, construit à partir de son bilan carbone, dans le but de mieux maîtriser son empreinte écologique globale. Le premier audit annuel mené à l’automne dernier attribue au Centre Pompidou le niveau « Très bon », faisant de l’institution le premier établissement muséal du Ministère de la Culture à obtenir une telle certification. Le périmètre audité inclut les espaces muséaux ouverts aux publics. Les actions mises en place par le Centre Pompidou dans le cadre de la certification NF HQE Exploitation – Utilisation DurableThème Environnement Forte sensibilisation des occupants à l’utilisation du vélo en centre urbain. Réemploi favorisé.Processus de gestion des déchets très abouti.Thème Energie Optimisation des actions de pilotage et de maintenance de l’exploitation. Action possible grâce à la forte implication des occupants accompagnés en interne par les Contrôleurs, le Pôle Prévention et des intervenants externes.Réduction des consommations énergétiques du site grâce à la coupure de l’eau chaude sanitaire ou des coupures d’éclairage dans des zones non occupées.Thème Santé Validation par le Pôle Prévention de tous les produits d’entretien avant leur autorisation sur site. La pandémie a fait l’objet d’un renforcement des procédures d’entretien.Surveillance accrue de la qualité de l’air intérieur.Thème Confort Traitement de l’hygrométrie avec un maintien de 50 % d’humidité à 22°C. Objectifs : préserver les œuvres d’art et améliorer le confort des occupants dans tous les espaces du musée.Claire Tikhonoff, Directrice du développement et des opérations de CERTIVEA : « CERTIVEA est fier d’être impliqué depuis un an et demi aux côtés du Centre Pompidou pour l’aider à concrétiser une politique environnementale ambitieuse. La certification NF HQE Exploitation permet de questionner les usages quotidiens du bâtiment et d’insuffler auprès des équipes une véritable culture du développement durable. Nous saluons aujourd’hui la mobilisation des femmes et des hommes qui font vivre l’un des plus hauts lieux de la culture de notre pays. »Julie Narbey, Directrice générale du Centre Pompidou : « Le changement climatique et les atteintes à la biodiversité sont aujourd’hui douloureusement visibles et nous obligent à transformer à la fois nos façons de faire et nos façons de voir. À ce titre, le Centre Pompidou se doit d’être au cœur des réflexions et d’être créatif dans l’invention de nouveaux possibles. En ce sens, la stratégie environnementale de l’institution, dans la continuité d’actions nombreuses déjà réalisées, est double : le premier volet concerne l’amélioration des pratiques internes aux métiers du Centre Pompidou qu’il s’agisse de la production, des bâtiments, des politiques achats etc. Le second volet a vocation à sensibiliser les publics et à accompagner par la programmation cette nécessaire transition. L’application du référentiel NF HQE Exploitation sur l’Axe Utilisation Durable permet de créer de nouvelles valeurs fédératrices pour tout le personnel et de sensibiliser les publics. »
Il y a 2 ans et 351 jours

Mondial du bâtiment 2022 : Un programme de conférences inédit pour déterminer l'avenir du secteur

De nouveaux formats d’échanges font leur apparition afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : Préserver le climat et l’environnement, Bien vivre dans la ville en 2050, Transformer les méthodes, Valoriser les métiers. « Les hommes et les femmes du bâtiment sont à la tête d’un formidable défi, ils auront la responsabilité de permettre à la France de réussir ses transitions et notamment la décarbonation de l’acte de construire. Face à cette urgence et cette responsabilité immense, nous avons souhaité donner une dimension inédite au programme de conférences du Mondial du Bâtiment en associant tous les acteurs du bâtiment mais aussi des personnalités diverses et inspirantes venant d’autres univers. C’est en quelque sorte un « Davos » du bâtiment que nous préparons. Le programme des interventions de cette édition du Mondial du Bâtiment sera exceptionnel par son ampleur, la qualité et la diversité des intervenants, le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur en les mettant en perspective dans un contexte plus large : économique, politique, environnemental, sociétal et solidaire… » indique Guillaume Loizeaud, Directeur du MONDIAL DU BÂTIMENT.Le programme de conférence est porté notamment par 4 grands thèmes :Préserver l’environnement : L’urgence de la lutte contre le réchauffement de la planète nous est rappelée chaque jour. Les alertes des experts et la multiplication des épisodes climatiques extrêmes nous obligent à prendre nos responsabilités. Toute la chaîne de valeur du bâtiment doit se transformer pour freiner son impact sur l’environnement et préserver le vivant.Bien vivre dans la ville en 2050 : En 2050, 70% de la population mondiale vivra en ville. A quoi ressembleront les villes et nos modes de vie à cet horizon ? Penser la ville de 2050 c’est répondre aux nombreux défis auxquels les urbains sont déjà soumis.Valoriser les métiers : A l’ère digitale, tous les métiers de la construction et du bâtiment sont en profonde mutation. Les nouveaux outils de collaboration, la data et l’intelligence artificielle font émerger de nouvelles compétences, voire de nouveaux métiers.Transformer les méthodes : Assurer la transition écologique du secteur, réussir sa digitalisation, garantir son modèle économique et améliorer sa productivité : la filière du bâtiment est sous pression. Moderniser nos méthodes s’impose. Organisation du travail, outils de production, gestion des équipes, commercialisation et relation clients : tous les chantiers sont ouverts.BATIMAT : une nouvelle vision des enjeux du secteurSous la bannière de ces 4 thématiques, le salon BATIMAT ouvre ses portes à une grande diversité d’intervenants. Philosophes, neuroscientifiques, enseignants… et bien sûr acteurs du monde du bâtiment, décrypteront les enjeux de la filière et les solutions pour penser le bâtiment d’aujourd’hui et de demain.Les formats des conférences ont également été repensés pour proposer différentes expériences aux visiteurs, en adéquation avec leurs attentes. Ainsi, trois nouveaux formats de rendez-vous verront le jour, allant de prises de parole longues à des pitchs de quelques minutes :BATITALKS : Une immersion au coeur des sujets phares de la constructionNouveauté 2022, deux agoras prennent place au coeur des Pavillons 1 et 6, toutes deux équipées de cabines de traduction pour retransmettre les contenus en 2 langues différentes (français/anglais) et disponibles en replay après le salon.Elles accueilleront chacune, chaque jour, deux conférences rassemblant des experts d’horizons variés, pour aider à mieux comprendre les changements en cours dans le secteur du bâtiment et dans la société, inspirer et permettre d’inventer les solutions adaptées aux spécificités des métiers du bâtiment.4 sessions auront lieu chaque jour, de 11h00 à 12h30 et de 14h00 à 15h30 et mixeront 6 formats différents :Panel : des conversations entre expertsFireside Chat : des interviews exclusives d’acteurs du secteurKeynote : une prise de parole individuelle d’une personnalité inspiranteAsk me anything : une prise de parole nourrie par les questions de l’audienceTalks : 3 prises de parole de 5 minutes présentant une approche innovante autour d’un enjeu cléDébat : un échange de points de vue entre professionnelsAu total, ce sont plus de 90 intervenants d’horizons divers qui prendront la parole au cours de ces sessions. Parmi eux : Bernard Anselem, Médecin, Neuroscientifique, Auteur ; Rémy Babut, Ingénieur, Urbaniste, Chef de projet logement au Shift Project ; Anne Démians, Architecte ; Mark Farmer, Consultant, Auteur du rapport “The Farmer Review of the UK Construction Labour Model” ; Cynthia Fleury, Philosophe, Psychanalyste, Auteur ; Jean-Marc Jancovici, Ingénieur, Président de l’association The Shift Project ; Carlos Moreno, Enseignant, Spécialiste d’innovation urbaine ; Philippe Pelletier, Président du Plan Bâtiment Durable ; Jean-Paul Philippon, Secrétaire général de l’Académie d’architecture ; Navi Radjou, Conseiller en innovation et leadership ; Jean-Christophe Repon, Président Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) ; Yamina Saheb, Senior Energy Policy Analyst, Autrice principale du GIEC ; Carine Seiler, Haut-Commissaire aux compétences ; Olivier Salleron, Président Fédération française du bâtiment (FFB) ; François Taddei, Chercheur, Fondateur du Learning Planet Institute.EXPERTS’ CORNER : des décryptages par des experts sur des problématiques précisesLes Experts’ Corner proposeront plus de 150 colloques et conférences animés par environ 300 experts, avec des contenus pointus sur des solutions et des innovations.Les Experts’Corner pourront être suivis sur les AGORA 1 (pavillon 1) et 2 (pavillon 6) mais aussi sur l’Arena Principale (Pavillon 1), les Ateliers Hors-Site, Low Carbon Construction, Photovoltaïque, et sur l’Espace 2 000 (Pavillon 1).Le Mastère Spécialisée® immobilier et bâtiment durables (IBD), transitions énergétique et numérique de l’école des Ponts Paris Tech organisera sa semaine de conférences internationales sur Batimat (Espace 2000 Pavillon 1). Les conférences seront traduites et hybrides. Les sessions de conférences seront proposées de 9H à 18H30 et ouvertes à tous les professionnels avec 27 créneaux et 27 conférenciers internationaux.Lundi 3 octobre : Architecture décarbonée et solidaireMardi 4 octobre : Politique environnementaleMercredi 5 octobre : Démonstrateurs et solutions bas carbone Jeudi 6 octobre : Industrie de la constructionINNOVATION LAB : les innovations et technologies mises à l’honneurLes Innovation Lab ont vocation à proposer des présentations et des démonstrations d’innovations et de technologies, à retrouver chaque jour sur l’Arena Innovation Awards ainsi que sur l’Arena Start-up. Les visiteurs pourront ainsi assister à environ 200 pitchs de 10 à 12 minutes qui présenteront les innovations et les nouvelles technologies. Les premières start-up participantes : Adroneex, Batisimply, Pubotim, Supervan.Enfin, des démonstrations seront proposées par de nombreux exposants dans le Pavillon 4 dédié au secteur du Matériel de chantier et de l’Outillage (voir liste des participants en annexe).IDÉOBAIN : 15 conférences ciblées sur 3 thèmesAu sein du Forum Salle de Bains et Intérieurs à Vivre, 15 conférences sont d’ores et déjà programmées avec un tiers d’expertises techniques, un tiers de formation et un tiers destiné à l’architecture et à l’aménagement intérieur. Des interventions des partenaires sont aussi prévues tels que le Pôle action des architectes d’intérieur et le Club de l’amélioration de l’Habitat. Enfin, le palmarès des salles de bains remarquables sera mis à l’honneur avec un focus sur les salles de bains remarquables depuis 2017 et un book spécifique sera remis sur le salon. Les Innovations seront également présentées dans un format Pitch.INTERCLIMA : Une part importante aux expériences de terrain, à la formation et à l’évolution du mix énergétiqueLe salon INTERCLIMA a imaginé un programme de conférences co-construit avec les principales organisations professionnelles impliquées dans les sujets liés à la performance énergétique et au confort thermique. Toutes les grandes thématiques du secteur trouveront leurs illustrations sur le salon avec des prises de parole quotidiennes. Les grandes thématiques Interclima 2022 sont : la rénovation des bâtiments tertiaires, l'amélioration des logements individuels et collectifs, la qualité de l’air intérieur : une question de santé publique, la maitrise et productivité sur chantier, les enseignements de la RE2020 depuis son entrée en vigueur, les énergies renouvelables et la récupération de chaleur.Les conférences du Forum Interclima12 créneaux de conférences de 2 heures ont déjà été confirmés sur le Forum Interclima, avec 6 à 8 témoins par session. Ces sessions sont construites en partenariat avec les organisations professionnelles représentant des maîtres d’ouvrage, dont l’Union Sociale de l’Habitat (USH), l’Association des Ingénieurs Territoriaux de France (AITF) et le Pôle Habitat de la FFB, des maîtres d’oeuvre et les entreprises de maintenance et d’exploitation, avec le Synasav. Une session spéciale sur le sujet technique de l’évolution des chaudières gaz vers l’hydrogène et le gaz vert est également prévue.La qualité de l’air : un thème majeurUn espace est entièrement consacré à la qualité de l’air avec 56 créneaux de conférences et un atelier. Aux côtés d’Uniclima sera engagée l’ensemble de la filière professionnelle représentée par la nouvelle Association française de la ventilation.Forum QAICet espace est entièrement dédié à la qualité de l’air intérieur autour de conférences de 20 minutes qui se répartissent entre des prises de paroles d’exposants et des conférences menées par la filière professionnelle (Uniclima, Cetiat, Association Française de la ventilation, Agence Qualité Construction…). Les marques participantes à ce jour : Airzone, Aldes, Atlantic, Daikin, France Air, Hitachi, LG, Sauerman, VMI, Zehnder.Atelier QAICet espace animé par Uniclima en partenariat avec l’Association Française de la ventilation, propose trois « serious game » qui ont pour objectif de sensibiliser les différents acteurs (maîtres d’oeuvre, maîtres d’ouvrage, installateurs, exploitants-mainteneurs) à la qualité desinstallations de ventilation. L’Atelier sera co-animé par Uniclima, l’Association Française de la ventilation et plusieurs partenaires dont Cetiat, AQC…Ateliers Retour d’ExpérienceUn nouveau format de conférences prend place sur le salon en 2022. Une équipe projet comprenant au moins 3 personnes dont au moins un exposant replace une ou plusieurs solutions techniques dans le cadre d’un bâtiment neuf ou rénové, réalisé ou en projet. Il s’agit de donner la parole aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre, entreprises ainsi qu’aux industriels et démontrer les performances globales d’un bâtiment (confort, qualité d’air, énergie, environnement).Les matinées sont consacrées à la rénovation dans un contexte où le décret tertiaire entrera tout juste en application. Les après-midis sont consacrés à la construction neuve dans le contexte de la nouvelle RE2020 dont la partie bâtiment tertiaire sera sur le point d’entrer en vigueur.Les 28 conférences prévues dureront 45 minutes et s’enchaîneront toutes les heures. Un espace de convivialité est intégré à cet atelier pour permettre aux visiteurs de prolonger les discussions avec l’équipe projet. Les marques participantes à ce jour : Ariston, Atlantic, BWT, Daikin, Eurovent, Viessman, VMI, Zehnder…INTERCLIMA Job ConnectSur l’Espace Métiers et Recrutement, un programme rythmé sera proposé pour favoriser les rencontres et les échanges entre les étudiants, les professionnels débutants et confirmés, et les établissements et centres de formation.En matinée, des conférences des écoles et centres de formation destinées aux professionnels seront organisées pour échanger autour des évolutions majeures, comme par exemple l’ouverture du nouvel éco-campus de Vitry (94), la transformation des DUT génie thermique de deux ans en Bachelor de trois ans, ou encore le développement de l’alternance…L’après-midi, des job datings seront organisés entre des jeunes d’Île-de-France et les DRH des exposants d’INTERCLIMA, les représentants des organisations professionnelles et les visiteurs en cours de recrutement.
Il y a 2 ans et 351 jours

12 enseignements à retenir du rapport « Pompe à chaleur en rénovation » publié par l'AQC

Ce rapport est mis à la disposition de toutes les parties prenantes des opérations de rénovation.À l’heure où les réglementations françaises et européennes imposent la chasse aux dépenses énergétiques et la réduction des émissions de CO2, des bâtiments de plus en plus économes en énergie sont construits ou rénovés, avec la baisse des besoins de chauffage comme fer de lance.Les 12 principaux enseignements tirésLes enquêtes réalisées pour ce rapport s’appuient sur les programmes de rénovation comprenant différents types de pompes à chaleur avec une logique d’amélioration de la production de chaleur et, parfois, de froid. Les différentes situations de mise en œuvre rencontrées mettent en évidence 12 enseignements à prendre en compte pour respecter les principes réglementaires, assurer un confort aux occupants et garantir le bon fonctionnement des équipements dans le temps.Enseignement 1 : Dimensionner l’installation après une synthèse complète des données du projet.Enseignement 2 : Prendre en compte l’évolutivité du projet lors du dimensionnement de l’installation.Enseignement 3 : Contrôler l’adéquation des équipements livrés avec les prescriptions.Enseignement 4 : Vérifier la compatibilité entre la puissance électrique disponible et la puissance nécessaire à la PAC.Enseignement 5 : Prévoir des locaux techniques de taille suffisante.Enseignement 6 : Anticiper l’accessibilité aux différents éléments.Enseignement 7 : Calorifuger intégralement le réseau frigorifique.Enseignement 8 : Calorifuger intégralement le réseau hydraulique.Enseignement 9 : Afficher les informations concernant les fluides frigorigènes.Enseignement 10 : Identifier clairement les éléments de l’installation.Enseignement 11 : Caractériser et transmettre une installation.Enseignement 12 : Effectuer un entretien régulier et complet du système.Le rapport “Pompe à chaleur en rénovation” a fait l’objet d’un webinaire animé par Samuel Daucé, Responsable Technique du Dispositif REX Bâtiments performants et Cyrielle Leval, Chargée de mission bâtiment et aménagement durables au sein d’Envirobat Grand Est et est disponible à cette adresse.
Il y a 2 ans et 351 jours

Fiabilité du DPE : la responsabilité est aussi à rechercher du côté du logiciel !

« Toute action faisant intervenir l’humain est, par définition, soumise à interprétation et donc à aléa. La vraie question est en revanche la profondeur de ces différences et de leurs impacts » commente F. Annamayer, rappelant que le DPE est désormais un outil bien connu des Français servant de référence pour situer leur logement en performance énergétique & carbone.Depuis plusieurs mois, Sonergia a choisi d’investiguer ce sujet de l’état initial du logement, clé de voute des travaux de rénovation énergétique financés pour partie par les primes CEE. Dans cette optique, Sonergia annonçait, en juin 2021, sa prise de participation au capital d’Homeys, start-up dont le fondement est de démocratiser l’analyse des données de l’habitat grâce à l’intelligence artificielle. « Les résultats de l’enquête d’UFC Que Choisir sont préoccupants, d’autant plus que les DPE sont maintenant opposables ! A l’heure de l’open source, des outils performants doivent permettre d’améliorer la qualité des DPE produits et de minimiser la place donnée au jugement » dixit Franck Annamayer qui, plutôt que d’incriminer une profession, ouvre des voies de progrès.La formation est bien sûr importante et les compétences associées ne peuvent être écartées pour assurer une bonne fiabilité. Mais l’outil de diagnostic et sa bonne prise en main le sont au moins tout autant. Pour Sonergia, la solution réside donc dans l’approche conjointe phygitale. Concrètement, elle consiste à collecter en amont le maximum de données en open source, puis à faire passer un professionnel au sein du logement pour confirmer et affiner les premiers éléments récupérés. « Nous travaillons sur cette approche avec des thermiciens, le CSTB ou encore notre partenaire historique SOLIHA. Le souhait est de mettre à disposition un outil robuste dans les mois à venir qui permette de s’affranchir de tous les écueils relevés par l’UFC Que Choisir et puisse également pousser l’analyse en proposant si besoin un audit énergétique » informe le président de Sonergia. Affaire à suivre très prochainement donc…
Il y a 2 ans et 351 jours

En Ukraine, course contre la montre technologique pour "mémoriser" les bâtiments historiques

L'ingénieur français Emmanuel Durand, spécialiste de l'acquisition de données en 3D, franchit un enchevêtrement de poutres, marche sur d'innombrables gravats pour aller planter son scanner-laser, une sorte de trépied avec une tête pivotante, à un coin stratégique de la caserne de pompiers. Celle-ci a été très endommagée par les frappes russes. Construit en 1887, l'édifice en briques rouges avec sa tour de surveillance est emblématique de la révolution industrielle de Kharkiv à la fin du 19e siècle. Avec son appareil, Emmanuel Durand "enregistre" le bâtiment sous toutes ses coutures. "Le scanner prend 500.00 points à la seconde. Sur cette station, on va avoir 10 millions de points. Ensuite, on va changer de station et faire tout le tour du bâtiment, extérieur comme intérieur. Un milliard de points...", explique-t-il. Le soir, M. Durand rassemble sur un ordinateur toutes les données, "comme des pièces de puzzle", pour reconstruire virtuellement le bâtiment. Le résultat fini est une reproduction parfaite à 5 millimètres, qu'on peut ensuite tourner dans tous les sens, ou couper en tranches. On peut aussi voir les cratères des explosions dont le souffle a ébranlé la structure. "Ca permet de fixer dans l'histoire la situation physique du bâtiment. Ca peut servir pour voir ce qui a bougé pour la sécurité. Pour aider à voir ce qu'on peut restaurer ou non, mais aussi pour des aspects muséographiques" ou historiques, poursuit-il. "On a la vraie scène du dommage provoqué par le missile et une réplique exacte de ce qu'était le bâtiment". Bénévole, M. Durand se déplace avec son scanner accompagné d'architectes, d'ingénieurs, de spécialistes de bâtiments historiques et d'un directeur de musée, se rendant à Kiev, Lviv, Tcherniguiv, et à Kharkiv. "Génocide culturel"Rien qu'à Kharkiv, quelques 500 bâtiments sont répertoriés comme ayant un intérêt historique, la plupart dans le centre ville sous le feu russe, explique l'architecte Kateryna Kouplytska, membre de la commission chargée de recenser les sites historiques endommagés. Une centaine d'entre eux ont été touchés à Kharkiv alors que plus de 350 édifices historiques ont été endommagés ou détruits dans le pays depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Culture.Si l'étau russe autour de la deuxième ville du pays s'est desserré, des obus tombent encore régulièrement.Nouvelles déflagrations et le souffle qu'elles provoquent, intempéries, travaux, visites... "Ces bâtiments fragilisés peuvent se dégrader encore plus rapidement. Et il faut enregistrer les détails de manière précise pour pouvoir les stabiliser" et conserver leur mémoire de manière exacte, explique-t-elle."L'enregistrement des dommages servira aussi pour des procès criminels. A travers tout le pays, on voit de sérieux dommages à notre patrimoine. C'est un génocide du peuple ukrainien et un génocide de la culture ukrainienne", lance-elle, évoquant des "crimes de guerre".Après deux jours sur la caserne, l'équipe d'Emmanuel Durand passe à la faculté d'économie de l'Université nationale Karazine de Kharkiv, située juste à côté de l'imposant siège des services de sécurité ukrainiens (SBU), cible des forces de Moscou qui a été atteint par des nombreux projectiles.La faculté, ancien bâtiment d'époque tsariste puis soviétique, est l'un des premiers bâtiments en béton armé du pays. Il est signé par l'architecte Serguiï Timochenko, figure du style "ukrainien moderne" au début du 20e.Ce travail d'enregistrement n'est-il pas futile alors que la guerre se poursuit et que des gens meurent tous les jours? "La culture c'est la base de tout. Si la culture s'était répandue comme il le fallait, probablement que les gens ne seraient pas en train de mourir et qu'il n'y aurait pas eu de guerre", répond Tetyana Pylyptchouk, membre de la commission mais aussi directrice du musée littéraire de Kharkiv.Elle a fait envoyer la plus grande partie de ses collections dans l'ouest de l'Ukraine pour éviter qu'elles ne soient endommagés par la guerre mais aussi pour éviter un vandalisme russe en cas de chute éventuelle de Kharkiv."Aujourd'hui les gens réalisent d'autant plus que le patrimoine culturel est important alors qu'on y faisait pas attention" avant la guerre, dit-elle.
Il y a 2 ans et 351 jours

SilverwoodⓇ lance Woodafix™, sa nouvelle solution innovante de revêtement décoratif en bois

Woodafix™ : un concept de pose très innovantToujours en accord avec son coeur de métier, Silverwood lance sa gamme de revêtement décoratif en bois, facile et rapide à poser : Woodafix™. Fort de sa capacité d’innovation, l’industriel du bois crée un tout nouveau produit au système de pose unique, répondant aux tendances actuelles du marché et aux besoins des consommateurs.Avec un revêtement décoratif fabriqué à partir de panneaux en contreplaqué certifiés FSCⓇ, imprimé en France avec des encres UV haute tenue, Silverwood joue la carte de la tendance Nature pour faire entrer le bois dans la maison tout en étant respectueux de l’environnement.Le système de pose Woodafix™ ne nécessitant ni trou, ni colle, ni vis, permet aux consommateurs de gagner du temps à l’installation et de changer facilement de décoration. Ce concept de pose ingénieux permet aussi une grande liberté d’utilisation : en tête de lit, en cadre, à la verticale ou à l’horizontale en pose décalé, les panneaux offrent des possibilités décoratives sans limite. Les nombreux décors disponibles à la vente subliment le bois et sont en parfait accord avec les tendances actuelles, pour répondre à toutes les envies décoratives et s’intégrer dans tous les intérieurs, des plus traditionnels aux plus contemporains.Tous les ingrédients sont réunis pour faire gagner du temps et privilégier le plaisir de décorer. Car, en plus d’être simple à poser, la gamme Woodafix™ est vendue en kit comprenant tous les accessoires de fixation et de finition, pour garantir la facilité de transport et la pose des produits.Brevet déposé pour ce concept uniqueL’innovation étant au coeur de l’ADN de Silverwood, le concept Woodafix™ vient en réponse aux besoins des consommateurs et apparaît comme une nouveauté significative dans le monde de la décoration. Dans une volonté de simplifier la pose, Silverwood a développé un système de clips et de patchs adhésifs se fixant directement sur les panneaux décoratifs et ne nécessitant que quelques secondes de pression pour garantir la fixation au mur. Aujourd’hui sous brevet déposé en France, et en cours de dépôt dans plusieurs autres pays, c’est le caractère innovant de ce système de pose et la créativité des équipes de Silverwood qui se voient récompensés.Notre ambition est d’offrir au consommateur une solution de décoration murale bois pertinente, innovante et en phase avec les tendances actuelles. Dès aujourd'hui, en France le concept Woodafix™ est disponible chez Mr Bricolage.4 collections, 4 univers exclusifsPour répondre à toutes les envies décoratives et s’associer à tous les intérieurs, la gamme Woodafix se décline en 4 collections uniques aux décors très variés, toutes plus tendances les unes que les autres. Chaque collection est composée de 4 décors et 2 motifs unis assortis pour permettre à chacun de composer sa décoration en fonction de ses goûts et de ses envies.Scandi-naturVéritable ôde aux matières naturelles, la collection Scandi-Natur s'intègre parfaitement dans les intérieurs aux tons naturels et aux styles scandinave et bohème.MinéralPour apporter des énergies positives dans les intérieurs, la collection Minérale s’inspire des éléments et des minéraux aux nombreuses vertus pour créer des motifs exclusifs rappelant la pierre fine, la terre cuite, les coquillages…FlashbackReprenant les codes art déco du début du 19ème siècle, les motifs des années rock’n roll ou encore les décors des sixties, la collection Flashback fait entrer les ambiances de ces années marquantes dans tous les intérieurs.TerritoiresInspirée du riche héritage des peuples primitifs, la collection Territoires séduit tous les aventuriers avec ses combinaisons de couleurs et ses formes incitant au voyage et à l’exploration.Les décors Woodafix™ sont dessinés en interne et les panneaux Woodafix™ sont, quant à eux, imprimés dans notre usine, à Rezé, à quelques kilomètres de Nantes (44).
Il y a 2 ans et 351 jours

Würth France ouvre son premier superstore Métiers à Sausheim en Alsace

La dimension du magasin reste la même à savoir environ 600 m², c’est l’implantation du magasin qui change. Les univers par type de produits (chimiques, outillage, visserie, …) vont laisser la place aux univers par métier ! Cette nouvelle implantation permettra notamment de proposer aux clients des corners par métier avec des gammes de produits spécialisées. Ainsi, un même article pourra potentiellement être rangé dans plusieurs corners métiers. Pour les professionnels, l’avantage est important : ils peuvent se rendre directement dans leur univers métier, ils auront accès rapidement à leurs produits habituels, aux incontournables mais aussi aux nouveautés. Un espace central au cœur du magasin sera quant à lui dédié aux produits transverses. Ce Superstore abritera pas moins de 6000 références contre 4500 auparavant. Deux autres Superstores Métiers ouvriront cet été à Montlhéry et à Toulouse. Si le test de ces 3 nouveaux concepts de magasins est concluant, il sera étendu à davantage de magasins en France.200 magasins en 2022 !En mars 2022, Würth France a ouvert son 189è PROXI Shops et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin… En effet, selon les prévisions, le 200è PROXI Shop sera ouvert en cette fin d’année 2022. Würth France a pour objectif d’atteindre les 300 magasins à l’horizon 2026 ! Des produits Würth disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7Une autre expérimentation est à venir avec l’ouverture des magasins 7 jours sur 7 et 24 h sur 24. Concrètement, il s’agit de magasins qui ouvrent aux horaires habituels durant la journée et pendant les horaires de fermeture, les clients pourront générer un QR code qui leur permettra d’entrer dans le magasin. Ensuite, sous l’œil de plusieurs caméras, le client scannera ce qu’il achète avant de repartir avec sa marchandise. La maison mère Würth en Allemagne teste déjà ce nouveau moyen de vente sur une dizaine de points de vente. Les premiers résultats montrent qu’une dizaine de commandes sont effectuées sur ces plages horaires décalées par jour, ce qui est satisfaisant en comparaison des 60 commandes quotidiennes enregistrées par les plus gros PROXI Shops français.Retrouvez l’intégralité des magasins Würth France sur : https://magasins.wurth.fr/
Il y a 2 ans et 351 jours

Geoxia (Maisons Phénix) placé en redressement judiciaire

"Affaibli par le double effet de la pandémie et de l'inflation, le constructeur de maisons individuelles se place sous la protection du Tribunal de commerce" de Nanterre "pour accélérer la recherche de repreneurs", annonce Geoxia dans un communiqué."Les administrateurs judiciaires poursuivent le processus de recherche de repreneur engagé depuis plusieurs mois. L'objectif est la cession de l'entreprise d'ici l'été", poursuit le groupe selon qui des "intérêts se sont déjà manifestés".Les administrateurs judiciaires désignés ont fixé au 10 juin la date limite de dépôt des offres, selon la même source."Durant la période d'observation, les chantiers seront soit suspendus soit ralentis", précise Geoxia, qui emploie 1.150 personnes et a réalisé en 2021 un chiffre d'affaires de 252 millions d'euros.La compagnie avance de nombreuses explications à ses difficultés : la crise sanitaire, lors de laquelle il n'a pas obtenu de prêt garanti par l'Etat, la désorganisation des chaînes d'approvisionnement, la hausse des coûts des matériaux et de l'énergie ou bien encore "la crispation dans les relations avec les assureurs" et les conséquences de la guerre en Ukraine.Créé en 1946, Maisons Phénix s'est développé en France grâce à un modèle standardisé de maison individuelle en acier et béton, rapide et peu chère à construire.La marque est devenue un symbole de l'accession à la propriété des classes moyennes et du rêve pavillonnaire.