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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 352 jours

Approvisionnements matériaux assurés jusqu'à la fin de l'année pour le chantier du village olympique

A l'occasion d'une visite de cet énorme chantier à Saint-Denis, Nicolas Ferrand a fait le point alors que la guerre en Ukraine et le Covid en Chine entraînent des pénuries et une flambée des prix dans le bâtiment."On a eu un moment de sueurs froides, au mois de mars jusqu'à mi-avril, où brutalement des constructeurs ont commencé à nous dire : On n'a plus de visibilité sur la disponibilité des matériaux", a-t-il dit, citant l'acier, le bois, les serrureries.... "Avec l'un des constructeurs, les fournisseurs ont dénoncé les contrats", a-t-il même expliqué. Mais, a-t-il ajouté, "depuis trois semaines, le message c'est qu'a priori on n'a pas de sujet d'approvisionnement à horizon de la fin de l'année".Le village olympique, principal ouvrage construit pour les JO de Paris 2024 qui sera ensuite transformé en quartier résidentiel, doit être terminé fin 2023. Le chantier tourne "cinq jours sur sept et ponctuellement le samedi jusqu'à 15h". "On devrait être en capacité de tout livrer fin 2023", a-t-il assuré, a priori sans recourir au travail dominical.Mais, "on a des sujets de coûts", a-t-il encore ajouté. Il avait déjà prévenu le 16 février que les chantiers seraient touchés par l'inflation mais pas par des surcoûts intrinsèques, assurant être "dans l'enveloppe en euros 2016 hors taxes", a-t-il dit. "On tient cet engagement", a-t-il encore assuré lundi.En euros courants, en revanche, le village coûtera plus cher du fait de l'inflation. C'est d'ailleurs pour cette raison, que la Solideo avait revu en juillet 2021 son budget de 4 milliards en euros courants. La partie publique avait été augmentée de 175 millions d'euros pour la faire passer de 1,38 milliard à 1,55 milliard d'euros.M. Ferrand a ajouté que des alternatives à l'utilisation de certains matériaux avaient été envisagées fin mars, mais qu'elles avaient été abandonnées quand le flou sur les approvisionnements s'est dissipé.Au passage, il a glissé que le pont prévu en béton imprimé, au dessus du canal Saint-Denis à Aubervilliers, ne se ferait finalement pas de cette manière innovante, après l'échec de deux prototypes. Il sera construit de manière classique.
Il y a 2 ans et 354 jours

A Rio au Brésil, des potagers géants pour produire du bio en pleine ville

À première vue, ce n'est pas le cadre idéal pour planter des salades. Pourtant, c'est bien cette rue qui mène à un potager bio grand comme quatre terrains de football, "le plus vaste d'Amérique Latine" en zone urbaine, selon ses responsables.Une aubaine pour les quelque 800 familles pauvres qui bénéficient de légumes bon marché dans un pays où l'inflation fait grimper le prix des aliments à des niveaux vertigineux.Et surtout, pas besoin d'engrais chimiques ou autres pesticides, dont l'approvisionnement pourrait être compromis par la guerre en Ukraine, la Russie étant le premier fournisseur du Brésil.La première graine a été plantée en 2013, sur un terrain vague auparavant baptisé "Crackolandia", où erraient de nombreux toxicomanes.Carottes, choux, manioc et oignons y poussent sereinement et le projet est apprécié de tous, dans ce quartier où les narcotrafiquants imposent souvent leur loi par la violence.Quelque 2,5 tonnes de légumes sont produites tous les mois : la moitié est revendue au prix modique de deux réais le kilo (environ 40 centimes d'euros) en moyenne, et l'autre moitié donnée à des orphelinats ou maisons de retraite municipales."Pourquoi les pauvres seraient-ils condamnés à manger des aliments empoisonnés ? Mon but, c'est de faire en sorte que le bio ne soit pas réservé aux élites", dit à l'AFP un des responsables du potager, Julio César Barros.À Rio, la plupart des produits bio sont achetés à prix d'or par les familles des quartiers chics comme Ipanema ou Copacabana."Ça change tout"Les légumes bio de Manguinhos viennent du plus grand des 56 potagers du programme "Hortas Cariocas" (potagers de Rio), mis en place par la mairie à l'initiative de M. Barros.Ce programme a été reconnu comme l'un des meilleurs au monde par les signataires du Pacte de Milan sur la politique alimentaire urbaine, ratifié en 2015 par des maires de villes du monde entier, avec le soutien de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)."Ce potager a tout changé pour moi : ma façon de vivre, de manger", confie Dione Enedina Da Silva, arrière grand-mère de 73 ans qui porte une casquette pour se protéger du soleil pendant qu'elle arrache les mauvaises herbes.Elle est l'une des 25 personnes employées par le potager de Manguinhos, qui se répartissent la moitié du produit des ventes.Auparavant, elle travaillait comme femme de ménage dans des hôpitaux. Mais la plupart des autres employés étaient impliqués "dans des affaires de drogues", explique M. Barros."Travailler ici, c'est comme une thérapie. Je viens tous les jours, même quand il pleut", dit l'un de ces employés, un homme de 40 ans qui préfère garder l'anonymat et rester discret au sujet de ses activités passées."Maintenant, ma fille de 11 ans mange de tout", lance-t-il avec fierté.Restaurants gastronomiquesAu Brésil, le taux d'obésité des plus de 20 ans, qui s'élevait à 12,2% en 2002, est passé à 26,8% en 2019.Pour M. Barros, cela est dû entre autres à "l'éducation alimentaire déplorable" dans le plus grand pays d'Amérique Latine.Le programme "Hortas cariocas" comprend également des potagers en milieu scolaire."Quand un enfant rentre à la maison avec un légume qu'il a planté à l'école, il arrive à convaincre ses parents de mieux manger", poursuit le responsable."C'est important de manger des aliments sains, mais ils ne sont pas toujours vendus à des prix accessibles" dans les circuits traditionnels, renchérit Alesandra Almeira, 39 ans, habitante de Manguinhos, qui se fournit chaque semaine au potager.Julio César Barros révèle que la qualité des produits est telle qu'il fait face à un "dilemme" quand des restaurants gastronomiques veulent se fournir dans les potagers urbains du programme."Hortas Cariocas" est en pleine expansion : la mairie a annoncé la création d'un nouveau potager urbain qui serait "le plus grand au monde", avec 11 hectares près du Parc de Madureira, quartier populaire du nord de la ville.
Il y a 2 ans et 354 jours

Plan d'investissement "massif" de La Compagnie nationale du Rhône (CNR) dans le photovoltaïque

La CNR va ainsi investir un milliard d'euros "d'ici 2030 pour multiplier par sept" sa capacité installée, qui devrait passer de 150 à 1.000 MWc (mégawatt crête), a expliqué Laurence Borie-Bancel, présidente du directoire, lors d'une conférence de presse. Soit la consommation annuelle d'une population de 550.000 habitantsDétenue par Engie (49,97% du capital), la Caisse des Dépôts (33,20%) et des collectivités locales (16,33%), ce concessionnaire chargé de l'aménagement et de la valorisation du Rhône depuis sa création en 1933 assure un quart de la production hydroélectrique du pays, avec 19 centrales.La CNR est aussi chargée de la navigation fluviale et de l'irrigation agricole dans le cadre de sa concession, récemment prolongée de 18 ans par le Parlement, jusqu'en 2041.En phase avec ses projets, une entreprise dédiée au développement photovoltaïque, Solarhona, a été créée, avec au démarrage une vingtaine de salariés, entre Lyon et Montpellier.Concrètement, deux tiers des capacités proviendraient de l'installation de panneaux sur des toitures ou sous la forme d'ombrières, et un tiers sur des terrains "dégradés, de petite taille, n'ayant pas d'utilité", a expliqué le président de Solarhona, Julien Marchal, également directeur des nouvelles énergies de CNR. Quelques "petits projets en solaire flottant sur des petits plans d'eau" sont aussi envisagés.Pour la CNR, tous ces projets répondent à la "rareté du foncier" et seront menés en collaboration avec les "territoires, qui pourront s'associer à leur gouvernance dans des +sociétés de projet+". Sont ainsi visés les 47 EPCI (établissement public de coopération intercommunale) de la vallée du Rhône, mais aussi des entreprises. Solarhona leur reversera une partie des revenus générés.Selon Mme Borie-Bancel, qui évoque un investissement "massif", "80 projets sont d'ores et déjà en développement". Ils devraient créer "600 emplois directs et indirects".Le plus avancé concerne le partenariat avec le logisticien Skipper, au Pouzin (Ardèche), où environ 20.000 m2 de toiture de la plate-forme logistique vont être "solarisés" début 2023."Notre seuil minimum est de 1.000 m2, nous ne visons pas les particuliers", précise M. Marchal, qui, outre les toitures d'entreprises, considère aussi celles des "bâtiments publics et de hangars agricoles" ou "des parkings".Pour les installations au sol, "les friches industrielles, les endroits de remblais ou les délaissés routiers" seraient appropriés. Sur ces surfaces, la CNR n'exclut pas d'installer des "panneaux verticaux bi-face", présentant l'avantage d'une double exposition, une technologie testée sur les berges du Rhône à Sablons (Isère).
Il y a 2 ans et 354 jours

Une année 2021 exceptionnelle pour la filière des appareils à granulés

L'augmentation de la part des importations sur le marché français constitue une tendance de fond qui semble amplifiée par la crise sanitaire : elle passe de 62% en 2020 à 74% en 2021. Dans le même temps, la part des exportations dans les productions françaises diminue (17% d'exportation en 2021). Par ailleurs, le taux d'appareils labellisés Flamme Verte progresse légèrement pour atteindre la barre des 80% et ce sont les appareils à bûches qui expliquent cette augmentation de 6%.Sur le plan financier, le chiffre d'affaires des industriels et importateurs est en hausse de 45% par rapport à 2020. Cet indicateur est évalué à 667 millions d'euros pour l'ensemble du marché. Dernier point notable, l'augmentation sensible des prix de vente observés sur l'ensemble des segments. Ces hausses s'échelonnent entre 6 et 10% pour les équipements et affichent une moyenne de 5% pour les prix de pose.Ces constats sont issus de l'étude 2022 d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché 2021 des appareils domestiques de chauffage au bois.L'intégralité de l'étude est disponible en téléchargement ici.
Il y a 2 ans et 354 jours

96% des Français veulent que les entreprises agissent pour avoir une consommation énergétique la plus basse possible

Quid des ampoules basse consommation ?Si elles sont de plus en plus prisées par les Français dans leur habitation, il semble que l’utilisation des ampoules basse consommation dans les entreprises et les usines ne soit pas encore une évidence. En effet, plus de 37% des Français déclarent que dans leur cadre professionnel ces ampoules ne sont pas utilisées ou alors ne savent pas si c’est le cas à 36%. Seulement 27% pensent que les éclairages ont effectivement été adaptés pour être moins énergivores. Inoccupés… mais quand même allumés ! Encore aujourd’hui, il semble que très peu d’entreprises ou d’usines soient sensibles aux gestes simples pour réduire leur consommation d’énergie. Ainsi, 38% des Français avouent que les espaces inoccupés dans leur société ou leur usine restent allumés continuellement et 41% seulement durant les heures de travail. Uniquement 21% déclarent que les espaces inoccupés sont éteints. « Grada…quoi ? » En fonction de la journée, les besoins en luminosité sont logiquement différents. Mais seulement 1% des personnes interrogées savent que leur entreprise a mis en place un système de gradation en fonction de la lumière naturelle et 3% seulement dans certains espaces. En revanche, 39% ignorent si c’est le cas et 57% savent que non. Éteindre : un geste compliqué ? Dans leur habitation, les Français semblent avoir de bons réflexes quant à la réduction de leur consommation d’énergie. En revanche, au travail, les gestes simples ne sont pas du tout automatiques. En effet, lorsqu’ils quittent un espace de travail, uniquement 11% des Français éteignent l’éclairage et 19% le font de temps en temps. De ce fait, plus de 54% des Français n’y pensent même pas. Heureusement, 16% disposent de détecteurs qui le font à leur place.71% des entreprises sont-elles énergivores ? A l’heure où les questions environnementales sont clairement vitales, il paraît aberrant que seulement 29% des entreprises et des usines aient une infrastructure globale non-énergivore. Ainsi, 26% des Français estiment que leur société est totalement énergivore et 45% modérément. 71% des Français estiment que leur entreprise est énergivore.On verra demain…Afin de résoudre cette problématique et réduire leur consommation d’énergie, 7% des entreprises ont déjà réalisé un audit ou une procédure et 26% sont en cours de le faire. Pour les autres, 38% des Français déclarent que rien n’a été fait mais que cette démarche est en prévision et 29% que ce n’est malheureusement pas du tout d’actualité… Halte au gaspillage ! Pourtant, l’avis des Français sur les entreprises ou les usines qui ont une politique laxiste ou inexistante sur leur consommation d’énergie et qui laissent leurs éclairages allumés est sans appel : 85% estiment que c’est un vrai gaspillage énergétique et 77% que c’est une pollution lumineuse. Seulement 36% pensent que cette pratique est nécessaire à leur activité et 22% que cela est un moyen complémentaire de communication. De plus, à la question « Pensez-vous que toutes les entreprises doivent agir pour avoir la consommation énergétique la plus basse possible ? », la très grande majorité des Français est sans appel : plus de 96 % des personnes interrogées répondent « oui » !* Méthodologie : enquête réalisée auprès 9 156 personnes réparties sur l'ensemble du territoire français âgées de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 26 avril au 4 mai 2022. Répartitions des répondants par tailles des entreprises : 28% de TPE, 67% de PME, 4% de ETI et 1% de GE. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.
Il y a 2 ans et 354 jours

Palmarès des premiers Trophées de l'Innovation du WinLab', l'incubateur du CCCA-BTP

Six trophées ont été officiellement remis et neuf lauréats (équipe ou individu) ont été récompensés lors de la soirée dédiée à l’innovation dans le secteur du BTP, organisée le 24 mai à Paris. Dédié à la formation professionnelle par l’apprentissage dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, ce concours, ouvert à l’ensemble des apprentis et des formateurs au sein des organismes de formation aux métiers du BTP, ainsi qu’aux entreprises formatrices, vise à mettre en lumière et diffuser leurs expériences et leurs pratiques les plus innovantes, développées en 2020 et 2021.Les Trophées de l'Innovation du WinLab' répondent à un triple objectif : explorer les gisements d’innovation issus des organismes de formation aux métiers du BTP, qualifier des solutions locales duplicables à grande échelle, au niveau national et valoriser les expérimentations menées au sein des organismes de formation aux métiers du BTP, pour accroître l’efficience des solutions et des parcours de formation proposés.Les projets devaient s’inscrire dans le cadre d’une initiative innovante structurante, à même de transformer une organisation, un comportement ou un usage, par la mise en œuvre concrète d’une idée originale, utile et réplicable. Plus d’une centaine de projets ont été présentés, issus de toutes les régions françaises. 24 projets ont été présélectionnés, puis présentés au jury national qui a désigné les neuf lauréats finaux.Le palmarès des trophées par catégorie Catégorie « Le CFA de demain »Projet lauréat : « Artisans & Artistes, le CFA fait son bouillon de culture » Porteur du projet : Émilie Hébrard (BTP CFA Gard)Ce projet a réuni une équipe composée d’Émilie Hébrard, formatrice à BTP CFA Gard, Nathan Ranc, Enzo Soulier et Romain Martin, apprentis en seconde année de CAP Monteur en installations sanitaires et Attoumane Charfène, apprenti en seconde année de CAP Électricien(ne). À contre-courant du tout numérique, ce projet ambitionne de rapprocher le monde artistique et celui du secteur du BTP, de faire entrer l’art dans les CFA. Artistes et artisans produisent de la même manière des œuvres uniques. Leur rapprochement offre une vision novatrice et collaborative de l’apprentissage dans le BTP, porteuse d’enseignements, d’échanges culturels et d’ouverture d’esprit. Résidence d’artistes, bibliothèque, ateliers d’expression sont à leur disposition au CFA, pour échanger et laisser libre court à la création. Le projet, très facilement duplicable dans d’autres CFA, offre aussi à tous les jeunes l’envie de se projeter dans les métiers du BTP. Catégorie « Attractivité de mon CFA »Projet lauréat : « Les rencontres de Julien » Porteur du projet : Pascale Duhen (BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes)Pascale Duhen, coordinatrice du développement régional, Margaux, alternante en communication, et Dimitri, chargé de communication à BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes, ont imaginé, pour promouvoir les métiers du BTP et l’apprentissage pour s’y former, un projet s’appuyant sur les réseaux sociaux, mode d’expression favori des jeunes pour leur donner envie de rejoindre le secteur. Après avoir listé les principaux messages qu’ils souhaitaient porter auprès d’eux (des métiers concrets et porteurs d’avenir, ouverts aux femmes et aux hommes, qui évoluent et qui perpétuent de vrais savoir-faire…), ils ont choisi de missionner l’influenceur Julien Geloën pour les délivrer. Onze vidéos ont été réalisées dans les onze établissements de formation de la région et sur des chantiers et concernent onze métiers. Le projet a bénéficié d’un financement dans le cadre de l’appel à projets « Attractivité des métiers » du conseil régional. Son bilan est très positif, avec 6 000 vues générées par chaque vidéo et 18 000 vues pour la vidéo publiée par l’influenceur. Catégorie « Évolution des métiers »Projet lauréat : « Le QR code, une nouvelle pratique de chantier » Porteur du projet : Guillaume Mary (BTP CFA Ocquerre)Guillaume Mary, responsable du CRAF (centres de ressources et d’aide à la formation) à BTP CFA Ocquerre, Hervé Lambert, formateur en construction de canalisations et travaux publics, Abdulla Akbar, formateur en dessin technique et leurs apprentis en 2e année de CAP Constructeur de réseaux de canalisations de travaux publics, ont conçu un projet permettant de remédier aux difficultés d’identification des vannes pour les entreprises de travaux publics. Pour repérer le plus rapidement possible une vanne, dans le cadre du suivi et de la traçabilité d’un chantier ou d’une situation d’urgence, ils ont élaboré un QR code des canalisations, qui intègre deux concepts : l'interdisciplinarité (entre l’atelier de dessin et le CRAF du CFA) et l'interopérabilité entre deux systèmes informatiques (logiciel AutoCAD et QR code). En scannant le QR code, l’ensemble du plan de réseaux s’affiche avec sa fiche technique et sa traçabilité. Reliant les techniques traditionnelles à celles du numérique, le projet a permis aux apprentis de se projeter vers le CFA et le chantier de demain et sera reproductible sur tous les types de réseaux de canalisations. Catégorie « Décloisonner pour innover »Projet lauréat : « Les déchets bois : une source d'économie et d'attractivité »Porteur du projet : Jean-Louis Pouly (BTP CFA Aube)Jean-Louis Pouly, formateur en menuiserie, et Éric Lefranc, directeur de BTP CFA Aube, ont imaginé un projet permettant de valoriser les déchets, en récupérant les copeaux et les morceaux de bois de l’atelier pour les transformer en bouchons de bois à fort pouvoir calorifique pour alimenter la chaudière à bois du CFA. Le broyeur, avec un filtre équipé d’un compacteur installé au CFA, permettra aussi aux entreprises de menuiserie et du BTP de la métropole Troyes-Champagne de venir broyer leurs déchets de bois (planches ou palettes), mais aussi à une entreprise de revalorisation des déchets située à cinq kilomètres, partenaire du projet, de venir brûler ses déchets ménagers. Pascal Landréat, maire de la commune de Pont-Sainte-Marie, et Georges Bell, président de la Chambre de métiers et de l’artisanat, sont impliqués dans ce projet, qui offre à la collectivité l’opportunité de résoudre leurs problématiques de gestion des déchets. Les quatre lauréats du Prix Vision d’avenirProjet « Elles Go »Elvanie KAGWIZA, apprentie (en formation à l’ESITC Paris)Elvanie KAGWIZA, étudiante en 3e année à l’ESITC Paris et apprentie ingénieur travaux chez Colas France, a créé « Elles GO », pour répondre à la thématique de l’inclusion par la mixité dans les métiers du BTP. Son projet vise à inciter les femmes à s’orienter dans les métiers du BTP, grâce à des dessins animés non stéréotypées, leur permettant de se familiariser avec le monde de la construction dès leur plus jeune âge. « Elles GO » s’adapte à toutes les femmes et à toutes les tranches d'âge, au travers d’une plateforme d'échanges et d’ateliers, animée par des femmes, proposant un programme d’accompagnement pour la recherche d’emploi et la réinsertion professionnelle. Projet « Box Office »Camille CALLENS, apprentie (en formation au CFA Compagnons du Devoir et du Tour de France Hauts-de-France)Camille Callens, apprentie ébéniste au CFA des Compagnons du Devoir et du Tour de France à Villeneuve-d’Ascq, épaulée par deux membres de l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille (ENSAPL) et par deux compagnons, respectivement menuisier et plâtrier, a conçu un projet pour répondre aux nouveaux enjeux d’économie des matériaux et des ressources. Réalisé dans le cadre du Défi de la réhabilitation, projet collaboratif des Compagnons du Devoir et de l’ENSAPL, le projet « Box Office » a permis de fabriquer un bureau d’architecte modulaire, ergonomique, esthétique et confortable pour le futur usager. Dès sa phase de conception, des économies de matières premières ont été réalisées, en limitant les matériaux neufs, en intégrant le recyclage et en réutilisant des chutes de bois. Le projet a permis de partager les connaissances de chaque métier sans cloisonner les compétences.Projet « Reconversion 2.0 »Pierre THOREL, apprenti (en formation à BTP CFA Lille Métropole)Pierre Thorel, 22 ans, apprenti en formation à BTP CFA de Lille Métropole, est un ancien étudiant infirmier qui s’est reconverti dans le secteur du bâtiment. Les réseaux sociaux, son terrain d’expression de prédilection, l’ont fait connaître sur Instagram sous le nom de « L’Apprenti 2.0 ». Il a créé le projet « Reconversion 2.0 » pour partager à travers ses stories son quotidien en CFA et en entreprise, donner des conseils, valoriser les métiers du BTP auprès des 2 700 jeunes et leur famille qui le suivent sur les réseaux, pour leur donner envie de rejoindre un secteur attractif et novateur qui le passionne.Projet « Du Bâtiment au terrain »Matthias MEURANT, apprenti (en formation à BTP CFA Arles)Matthias Meurant, 25 ans, est apprenti à BTP CFA Arles depuis trois ans. Après un BEP Froid, il est en formation en CAP d’électricien et envisage un BP Monteur installations de génie climatique et sanitaire. Rugbyman au club RC Saint-Gillois, il a souhaité relier ces deux passions et partager les valeurs communes d’équipe, d’entraide et de cohésion du BTP et du rugby, en réalisant le projet « Du bâtiment au terrain ». BTP CFA Arles, devenu le sponsor maillot du club, bénéficie ainsi d’une belle visibilité, avec son logo apposé sur les panneaux du stade pendant les matchs, ainsi que sur les maillots des joueurs. Ce partenariat gagnant a permis d’attirer de nouveaux talents vers les métiers du BTP, qui se sont inscrits au CFA, mais aussi à des entreprises de recruter des apprentis. Le Grand Prix du Jury Projet lauréat : « L@bConnect » Porteur du projet : Mikael Tassin (BTP CFA Centre-Val de Loire)L’équipe des cinq formateurs Sophie Grand, Florence Mousseau, Sandra Bisson, Emmanuel Romanet et leur capitaine Mikaël Tassin des BTP CFA Indre, Indre-et-Loire, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher et Loiret de BTP Centre-Val de Loire ont organisé le projet L@bConnect. Son objectif : transformer les CRAF (centres de ressources et d’aide à la formation) en L@b, des tiers lieux dédiés à l’innovation numérique, technologique, technique et pédagogique. Le L@bConnect est un projet systémique, dans lequel le CFA, son environnement et ses partenaires extérieurs peuvent interagir, apprendre et inventer. Facilement reproductible, ce projet collaboratif et régional vise à mutualiser les connaissances et les expériences. Des équipements (imprimante 3D, tablette tactile interactive, mobilier modulable…) ont été acquis pour favoriser l’interconnexion entre tous les apprenants, formateurs et partenaires. Vecteur de transmission, L@bConnect place l’innovation pédagogique au cœur de son dispositif, notamment par l'intégration de parcours de formation multimodaux au plus proche des besoins des usages. Les récompenses des lauréats Avec l’ambition de symboliser les enjeux de l’économie circulaire et de l’urgence climatique, WinLab’ a confié à l’association Sauvage Méditerranée la mission de créer des trophées originaux, pour récompenser les lauréats du concours. Entièrement fabriqués en France, ils ont été réalisés artisanalement à partir de centaines de fragments de plastiques ramassés en mer Méditerranée, mais aussi sur les plages et les côtes méditerranéennes.Plusieurs récompenses ont également été remises aux lauréats et aux finalistes des Trophées de l’innovation du WinLab’ des quatre catégories.Les lauréats du Grand prix du jury et des trophées Vision d’avenir bénéficieront d’une « Learning expedition » (voyage d’étude) du WinLab’, à Montréal, du 5 au 9 juillet 2022. Créé en 2017 par le CCCA-BTP pour relever le défi de la transformation du secteur de la construction et de ses nouveaux usages, l’incubateur WinLab’ aide les organismes de formation aux métiers du BTP à concevoir les formations aux métiers du BTP de demain. Il fédère une communauté de start-up et de partenaires pour anticiper et imaginer les métiers et services associés adaptées aux nouveaux enjeux de la filière.Véritable éclaireur de tendances, WinLab’ porte l’engagement du CCCA-BTP sur l’innovation et multiplie les passerelles entre formation et acteurs de la construction. En cinq ans, il a permis d’initier de nombreuses solutions portées par les organismes de formation aux métiers du BTP et entreprises formatrices d’apprentis.WinLab’ identifie les signaux faibles, les pratiques émergentes et les solutions innovantes. À travers les événements auxquels il participe et aux travaux de recherche qu’il mène chaque année, il contribue à créer des synergies et des applications opérationnelles au sein de l’écosystème du bâtiment et des travaux publics, mais aussi avec d’autres secteurs d’activité. Dans sa stratégie d’innovation, le CCCA-BTP, à travers les appels à projets qu’il organise, offre aux organismes de formation aux métiers du BTP, entreprises et start-up un terrain d’expérimentation privilégié sur quatre thématiques : le développement de l’apprentissage, la transition écologique et le développement durable, la transition numérique et le développement des compétences.
Il y a 2 ans et 355 jours

Kone présente ses solutions pour réduire l'empreinte carbone du cycle de vie de l'ascenseur

Un mois seulement après sa mise en application, KONE, acteur majeur de la mobilité dans les villes, publie les performances de ses gammes d’ascenseurs KONE MonoSpace® 300 DX et 500 DX, dont les émissions carbone sont 43 % plus réduites par rapport au standard du marché*. Un défi rendu possible grâce à un approvisionnement méticuleux des matériaux dont le bilan carbone est présenté dans les fiches Profil Environnemental Produit (PEP). Cette nouvelle étape s’inscrit également dans l’avance de phase et l’engagement continu de l’entreprise en faveur de la réduction de l’impact environnemental de ses équipements et services. Ainsi, depuis 1990 la consommation énergétique du KONE MonoSpace® 500 DX a baissé de 90 % et KONE confirme un objectif de neutralité carbone à horizon 2030.Pour Cédric de la Chapelle, Directeur Modernisation de KONE France : « Aujourd’hui le bâtiment est « smart », en ceci qu’il peut s’adapter à nos usages, à un contexte unique comme celui de la crise sanitaire que nous traversons, dans une logique d’efficacité et de durabilité : il comprend les besoins, il évolue, déploie les services appropriés, avec une empreinte carbone réduite. Chez KONE, nous ne cessons d’innover pour réduire la consommation d’énergie de nos équipements en sélectionnant des matières premières dont l’impact environnemental est plus maîtrisé et en agissant en faveur de la réduction des déchets. Nous avons d’ailleurs été reconnus pour nos actions en faveur de la performance environnementale par le Carbon Disclosure Project (CDP) avec la note A. »* L’ascenseur KONE MonoSpace® 300 DX émet 43% de moins en empreinte carbone sur son cycle de vie que la solution PEP collective du marché (source base INIES)RE2020 : quelles implications pour les ascenseurs ?La RE2020 a pour objectif d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments neufs résidentiels et tertiaires en diminuant fortement leur impact carbone. Pour se faire, la nouvelle réglementation introduit un changement méthodologique qui oblige à calculer l’impact environnemental de tous les matériaux contribuant au fonctionnement du bâtiment, de sa construction jusqu’à sa démolition et ce sur tous ses équipements : ascenseurs, escalators et portes automatiques, éclairage et ventilation des parties communes…Leur impact environnemental est évalué au moyen d’une méthode européenne normalisée dont les informations sont fournies par les fabricants. Dans le cas des équipements techniques, il s’agit de fiches PEP qui répertorient les émissions carbone de l’ensemble du cycle de vie des matériaux utilisés : de l’extraction des matières premières à leur élimination.KONE publie la performance de ses ascenseurs : 43% de réduction de l’empreinte carboneAfin d’accompagner ses clients dans la transition du secteur, KONE s’est engagé dans un programme exigeant pour réduire l’impact environnemental de ses équipements. Précurseur en la matière, l’entreprise a d’ores et déjà fourni les Profils Environnementaux de Produits (PEP) de ses ascenseurs KONE MonoSpace® 300 DX et 500 DX, 43% plus économes en énergie par rapport au standard du marché.Ces fiches PEP disponibles en ligne sont certifiées par un organisme externe et publiées sur la base INIES. Elles permettent de rendre compte de l’impact environnemental d’un équipement en prenant en compte tous les matériaux et produits qui composent ces gammes d’ascenseurs et ce, tout au long de leur cycle de vie (fabrication, distribution, installation, consommation énergie, maintenance et démantèlement). Elles permettent aux professionnels du bâtiment et de l’immobilier d’accéder à toutes les informations nécessaires pour se conformer aux exigences de la RE2020.KONE, pionnier pour limiter l’impact environnemental des bâtimentsPlus globalement, la consommation d’énergie, la sélection de matières premières et la réduction des déchets sont au cœur des préoccupations de KONE. Dans une logique d’économie circulaire, les composants des produits sont conçus pour permettre un démontage, un tri et un recyclage facile. Ainsi, 55 % des composants des ascenseurs en fin de vie sont réutilisés et 90 % ont le potentiel d’être recyclés. KONE emploie par ailleurs 100 % d’électricité verte sur ses sites de production en Europe. Le développement de l’ascenseur connecté, sur lequel KONE a été pionnier dès 2020 avec sa gamme DX, est un autre axe de travail important dans cet objectif de durabilité des bâtiments. L’ascenseur devient une plateforme de services ouverte, qui s’interface avec toutes les autres applications du bâtiment pour un pilotage centralisé et optimisé de l’ensemble des consommations. L’ascenseur connecté est aussi plus évolutif et s’adapte aux besoins des occupants, ce qui permet de limiter les travaux dans le cadre d’un changement de propriétaire ou de destination (logique de réversibilité). Pour Cédric de la Chapelle, Directeur Modernisation de KONE France : « Avec ces engagements, KONE fait de la volonté d’un « smart and sustainable building » une réalité en contribuant à réduire l’impact carbone des bâtiments et en permettant aux professionnels de se conformer à la nouvelle réglementation environnementale. Associé à sa digitalisation, l’ascenseur se place comme véritable colonne vertébrale au service du smart building. »
Il y a 2 ans et 355 jours

Ragréage fin a prise et séchage rapides pour corriger les irrégularités de surface

Ce nouveau ragréage corrige les irrégularités de surfaces, les flaches éventuels. Le PRB PLANILIS permet les remises à niveau et rebouchages localisés, avant pose d’un revêtement de sol. Il rebouche et planifie également les supports muraux à base de ciment ou de plâtre. Son séchage rapide lui permet une ouverture rapide à la marche dès 1 h.Lissage facileSéchage rapide : ouverture à la marche dès 1 heureS’applique sans primaire sur différents supportsGranulométrie fine : se tire à zéroRebouche et élimine les flachesConditionnement en sacs de 5 et 25 kg.
Il y a 2 ans et 355 jours

Nouvelle implantation en Haute-Savoie pour l’architecte d’intérieur Caroline Tissier

Architecte d’intérieur plébiscitée par les hôteliers et les restaurateurs, Caroline Tissier s’associe à Charlotte Blanc-Paque pour développer ses activités sur ce territoire. Basée à Chamonix, la nouvelle implantation de Caroline Tissier Intérieurs va proposer aux propriétaires d'hôtels, de chalets de luxe et de restaurants une griffe design renommée et un accompagnement personnalisé. Depuis la création de sa société en 2013, Caroline Tissier multiplie les collaborations avec des hôtels prestigieux et des chefs réputés, de Jacky Ribault à Christophe Hay. L'univers Caroline Tissier Intérieurs poursuit son développement avec talent et générosité.Design au sommet Présent en Ile-de-France et en Nouvelle-Aquitaine, le bureau Caroline Tissier Intérieurs s'installe donc désormais dans la vallée de Chamonix. Pour ouvrir cette nouvelle représentation, Caroline Tissier a choisi de s'associer avec Charlotte Blanc-Paque, architecte d'intérieur originaire de la région. Diplômée de l'Université de Montréal, Charlotte Blanc-Paque a choisi de revenir dans sa vallée savoyarde. Après une première expérience dans un cabinet d'architecture et un cabinet de maître d'œuvre sur Chamonix, elle décide de se consacrer à un projet familial. En collaboration avec son père, elle imagine, dessine et créé les chalets Grands Montets, trois bijoux 5 étoiles situés au pied des pistes. Main dans la main avec les artisans locaux, elle se spécialise dans la rénovation et la construction d'appartements et de chalets de montagne grand luxe, dans le plus pur respect des traditions architecturales locales. Fille d'hôtelier, Charlotte Blanc-Paque a toujours eu à cœur de développer son activité dans ce secteur. Admiratrice de longue date des créations de Caroline Tissier, elle n'a pas hésité lorsque cette dernière lui a proposé de s'associer pour ouvrir le nouveau bureau savoyard. Ensemble, les deux architectes d'intérieur vont pouvoir faire rayonner leur créativité sur les sommets.Un style unique et des réalisations remarquéesDepuis sa première collaboration avec le très médiatique chef Akrame Benallal en 2011, Caroline Tissier n'a cessé d'enchaîner des projets passionnants et créations remarquées.A la tête de sa propre agence d'architecture d'intérieur, elle décide de mettre ses inspirations design, sa qualité d’écoute et sa sensibilité au service des professionnels de l'hôtellerie et de la restauration. Rapidement, elle multiplie les collaborations avec des chefs en pleine ascension. David Toutain, Christophe Hay, Jacky Ribault, Yohann Chapuis, Guillaume Sanchez, Thibault Sombardier… autant d’étoiles montantes de la cuisine qui ont compté parmi ses premiers clients et qu'elle continue d'accompagner, pour certains, sur de nouveaux projets.Métissage de styles, effets de matière, textures que l'on a envie de toucher, mises en scènes lumineuses ou plus tamisées, univers façonnés à l'image de ses clients et de leur personnalité… la "patte" Caroline Tissier est reconnaissable à ses ambiances uniques et à sa créativité. A ce jour, Caroline Tissier a imprimé sa griffe sur plus d’une trentaine de lieux réputés : hôtels stylés et restaurants de chefs renommés. Et son actualité 2022 s'annonce pour le moins chargée !2022 : nouvelles créations inspiréesEn février dernier, le restaurant doublement étoilé Anne de Bretagne a rouvert à la Plaine sur Mer, avec un relooking complet signé Caroline Tissier. Pour l'architecte d'intérieur, il s'agissait de sa toute première collaboration avec le jeune chef breton Mathieu Guibert. Un design minéral et subtilement épuré, parfait pour sublimer une cuisine aux saveurs iodées et une vue imprenable sur l’océan, à l’extrême-Ouest du pays de Retz. Les prochains mois devraient voir éclore plusieurs autres projets. A Paris, le jeune chef Clément Vergeat a choisi Caroline Tissier pour imaginer l'ambiance de son tout nouveau bébé : le restaurant Nellu. Dans le Jura, Aurélien Moutarlier, chef du restaurant Grain de Sel, a fait appel à elle pour la décoration intérieure de sa nouvelle implantation dans une superbe bâtisse rénovée qui va aussi accueillir un complexe hôtelier. Autre actualité et non des moindres : une collaboration renouvelée avec le chef doublement étoilé Christophe Hay pour la décoration intérieure de Fleur de Loire ; un projet hors normes qui va abriter deux restaurants dont un gastronomique, un hôtel 5 étoiles, un kiosque à pâtisserie et un spa en plein cœur de Blois dès le mois de juin.
Il y a 2 ans et 355 jours

Une plainte d'associations pour détournement de fonds publics sur une partie du projet de la Gare d'Austerlitz

Dans le document envoyé au parquet de Paris le 19 mai et que l'AFP a pu consulter, l'avocat des associations InCOPruptibles, SOS Paris et France Nature Environnement (FNE) Paris estime que "l'acquisition de l'ensemble immobilier A7A8 du projet Austerlitz par l'AFD constitue un détournement de fonds publics".L'AFD, établissement public qui met en oeuvre la politique de développement de la France à l'étranger, doit racheter ce vaste ensemble de 50.000 m2 de bureaux pour "un total de 924 millions d'euros", souligne Jérôme Karsenti en se basant sur l'avis très critique du Conseil immobilier de l'Etat rendu en juin 2021.Le coût estimé de l'opération, entre 17.000 et 18.000 euros le m2, "est particulièrement élevé" dans une zone où le prix moyen est évalué à 12.000 euros le m2, estiment les plaignants pour qui l'achat "ne présente aucun intérêt financier pour l'AFD" et la contraint "à poursuivre une activité de bailleur de fonds" qui se trouve "hors de son objet social".Selon le Conseil immobilier de l'Etat, l'AFD prévoit en effet la location ou la vente à un tiers de 8.000 m2 mais concède "que la superficie inutile" à ses besoins "pourrait être sensiblement supérieure" aux évaluations initiales, notamment en raison du développement du télétravail.Objectifs environnementauxPour les plaignants, la superficie excédentaire culmine ainsi à plus de 40% de la surface totale, ce qui démontre que "l'acquisition des 50.000 m2 n'est pas directement utile à l'AFD".Enfin, pour les trois associations, la construction de ce bâtiment est "contraire aux objectifs environnementaux et sociaux de l'AFD", le Conseil immobilier de l'Etat ayant souligné le "hiatus entre la posture environnementale de l'Agence et la solution immobilière retenue dont la frugalité n'est pas la principale qualité"."Si l'on considère que la construction d'un bâtiment représente 60% des dégagements de gaz à effet de serre, le choix d'un site à construire" aux dépens de biens existants "interroge", avait encore écrit le Conseil immobilier de l'Etat."Figure majeure de l'Accord de Paris", l'AFD "porte ainsi directement atteinte à la crédibilité de ses engagements" en finançant le projet immobilier porté par la Semapa, l'aménageur de la Ville de Paris pour ce secteur, et la filiale de la SNCF Gares et Connexions, estiment les plaignants.Les élus écologistes du Conseil de Paris, alliés de la maire PS Anne Hidalgo favorable au projet, se sont en 2021 alliés à l'opposition de droite pour réclamer une remise à plat du projet afin de le "dédensifier"."Aucun argent de l'aide au développement ne va servir à financer le siège de l'AFD", a réagi auprès de Mediapart Bertrand Walckenaer, directeur général adjoint de l'AFD. Selon lui, cette dernière "ne fait pas construire un bâtiment mais acquiert des bureaux au sein d'un projet beaucoup plus vaste"."Nous ne sommes que les utilisateurs d'un bâtiment", a ajouté M. Walckenaer.
Il y a 2 ans et 355 jours

En Libye, les troglodytes de Ghariane veulent sortir de l'ombre

Creusées dans la roche avec des outils rudimentaires, ces demeures centenaires se fondent dans les flancs rocailleux du Jabal Nefoussa, et au-delà des frontières - autrefois inexistantes - avec la Tunisie."Nous partageons ce patrimoine (...). De Nalout (en Libye) jusqu'à Gabes (en Tunisie), c'est le prolongement des mêmes tribus", explique à l'AFP Youssef Al-Khattali, chercheur en histoire.De tailles et formes différentes selon l'usage, ces cavités appelées "damous" en dialecte libyen s'enfoncent dans les entrailles de la montagne. Tempérées l'hiver et préservant la fraîcheur l'été, elles ont été "conçues pour avoir des usages polyvalents et ont perduré dans le temps, d'où leur importance dans l'histoire de l'architecture libyenne", souligne M. Khattali. Des siècles durant, les habitants de Ghariane, qui culmine à environ 700 mètres d'altitude, y ont vécu, prié et enterré leurs morts. "Il y a d'abord eu les maisons troglodytes destinées aux humains et à leurs bêtes, puis les constructions conçues comme lieux de culte" - des temples juifs et églises chrétiennes dont la plupart ont été transformées par la suite en mosquées - "mais aussi des lieux de sépulture", comme le montrent des stèles tombales "qui remontent à l'époque phénicienne", poursuit l'historien.Méthodes primitivesCette technique de construction a également servi aux habitants pour défendre et protéger leur ville des invasions. Certaines constructions avaient un usage "purement militaire. On peut encore distinguer les vestiges des fortifications à certains endroits de la montagne et ce qui reste des tours de guet", dit M. Khattali.Toutefois, quelle que soit la méthode de conception, la taille ou l'usage, le choix de l'emplacement ne peut pas être dû au hasard. Il faut connaître la nature de la roche pour éviter que le toit ne s'effondre pendant l'excavation, faite à la force des bras."Mon cinquième arrière-grand-père a construit cette cour souterraine il y a 355 ans" avec des outils simples comme la "gouffa", un panier tissé en feuille de dattier pour transporter les gravats, et un "tajouk", une sorte de hache, raconte al-Arbi Belhaj, descendant d'une longue lignée de Ghariani."Autour de la cour carrée à ciel ouvert au centre du damous, huit familles de neuf membres au moins se partageaient les lieux", dit-il.Aujourd'hui, ce propriétaire de la plus ancienne maison troglodyte de Ghariane, se vante d'être le "dernier petit-fils à y être né", en 1967.Attraction touristiquePeu fréquentées en raison de l'insécurité qui règne dans le pays depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les villes berbères du Jabal Nefoussa avec leurs maisons troglodytes ont longtemps été une attraction touristique.Dès 1936, l'Italie, ex-puissance coloniale en Libye, lui accordait déjà de l'importance en publiant "le premier guide touristique mettant à l'honneur" ces constructions primitives aujourd'hui abandonnées par leurs propriétaires au profit de logements standards.Certaines habitations sont vieilles de plus de 2.300 ans mais peu d'entre elles ont laissé de traces. Une dizaine tiennent encore debout mais une seule habitation troglodyte a résisté et sert aujourd'hui de "maison témoin".Occupée jusqu'en 1990, le damous de la famille Belhaj est devenu, après restauration, une attraction touristique.Les visiteurs peuvent déambuler de pièce en pièce en contrepartie d'une petite somme symbolique."L'entrée coûte l'équivalent d'un dollar lorsqu'on est Libyen, deux dollars s'il s'agit d'un étranger", explique M. Belhaj.Les familles s'y rendent le weekend pour découvrir ces espaces insolites, prendre une tasse de thé ou et "se réunir autour d'un repas".
Il y a 2 ans et 355 jours

Wefound et Enogrid permettent à tous les citoyens de contribuer à la transition énergétique

Le marché de l’autoconsommation collective est prometteur. Ce modèle se différencie de l’autoconsommation individuelle par son inclusivité permettant à tous les citoyens, aussi bien particuliers que professionnels, entités publiques ou privées, propriétaires comme locataires, de participer à la transition énergétique, sur tout le territoire français, à travers des projets de production d'électricité verte et décentralisée.Forte de son expérience, Enogrid facilite la mise en place et l’exploitation des projets d’autoconsommation collective. La startup accompagne des porteurs de projet de l’idéation à la mise en œuvre de leur autoconsommation collective et propose une plateforme digitale pour gérer simplement l’exploitation.Wefound offre à Enogrid un accompagnement humain sur du long terme. Quotidiennement les équipes transverses du studio apportent leur expertise en stratégie d’entreprise, communication, marketing, business development, product management, etc. En outre, un investissement financier du studio offre à Enogrid la possibilité de croître et de renforcer sa position de leader sur le marché prometteur de l’autoconsommation collective. Enfin, Enogrid bénéficie de l’écosystème de startups et d’investisseurs du studio.Wefound complète, par ce partenariat, son portefeuille d’investissement et prend part au développement d’un métier qu’il considère comme essentiel dans la transition écologique de nos modes de consommation. Habitué à faire naître des startups, le studio se lance un challenge avec cette prise de position dans une startup plus mature. Il complète son offre et éprouve son modèle sous une nouvelle forme.Benjamin Berthou, co-fondateur d’Enogrid, se félicite de ce partenariat : “L’accompagnement de Wefound va nous aider à créer des synergies avec leur écosystème, avec la garantie d’une relation équilibrée qui préserve notre indépendance.”Gilles Debuchy, fondateur et CEO de Wefound, revient sur cette intégration : “En accueillant Enogrid, nous confirmons notre ambition d’élargir notre portefeuille aux startups dédiées à la production et à la consommation d'énergie en communauté.”
Il y a 2 ans et 356 jours

Le centre spatial en Guyane se rêve plus vert et plus compétitif

Le port spatial de l'Europe, datant d'une cinquantaine d'années, est entièrement dépendant d'EDF pour sa consommation électrique. Ce sont les climatisations qui demandent le plus d'énergie car toute l'année, il faut maintenir les bâtiments industriels à des niveaux hygrométriques précis. Ils renferment du matériel de pyrotechnie ou des satellites à plusieurs millions d'euros que l'humidité guyanaise risquerait d'endommager.Lorsqu'un lancement approche, le CSG demande à EDF de cesser toute maintenance sur ses réseaux 24 heures avant et jusqu'à la fin des opérations afin d'éviter la moindre coupure. "Les lancements demandent deux sources d'énergie", précise Didier Cauquil, expert en maîtrise de l'énergie et des infrastructures au CSG. Quand un tir de lanceur a lieu, "ce sont les groupes électrogènes qui fournissent l'énergie, EDF vient en secours", explique-t-il. Au cas où l'une des sources serait défaillante, des batteries prendraient le relais.Photovoltaïque et biomasseLe CSG, responsable de 70% des émissions de carbone du Centre national d'études spatiales, a donc décidé de se lancer dans une transition écologique qui nécessite de diversifier ses sources : deux centrales photovoltaïques seront opérationnelles en 2023 et deux unités de biomasse sont en projet, afin de réduire la dépendance du centre spatial vis-à-vis d'EDF."On ne cherche pas à être autonome, tempère Didier Cauquil. Même si on le voulait, on ne le pourrait pas, mais on veut réduire notre empreinte sur le réseau". Marie-Anne Clair, la directrice du CSG, tenait le même discours devant la ministre de la Transition écologique le 1er février 2022, assurant que cette énergie non consommée par le CSG profitera au reste de la Guyane.Pour faire des économies de climatisation, le futur lanceur Ariane 6 sera assemblé en position horizontale, dans une infrastructure ne mesurant que 20 mètres de haut. Ainsi, plus besoin de refroidir de hauts bâtiments comme celui d'Ariane 5, qui culmine à 110 mètres.La seconde phase de transition concerne la production d'hydrogène et de méthane pour les moteurs de fusées. L'hydrogène sera réservé aux lanceurs lourds type Ariane, quand le méthane sera utilisé pour les lanceurs réutilisables type Callisto.Si l'aspect écologique est mis en avant, la compétitivité est également pour beaucoup dans ces choix énergétiques vertueux. D'autant plus qu'ils sont en partie subventionnés. Le plan France Relance finance le photovoltaïque et la commission de régulation de l'énergie paie une centrale biomasse.Des aides bienvenues alors que le premier volet de la transition coûtera "entre 140 et 180 millions d'euros", calcule Didier Cauquil.Ces investissements devront engendrer une réduction des coûts et un gain en compétitivité. L'arrivée des lanceurs réutilisables entre aussi dans cet aspect compétitif.Des abeilles pour mesurer la pollutionMais le CSG se soucie aussi de la pollution qu'il engendre. Afin de mesurer les particules en suspension aux abords de certains sites, depuis 2017, des ruches ont été installées car les abeilles font office de bio indicateurs."Lorsqu'elles butinent, les abeilles collectent des particules de l'air dans les poils qu'elles portent sur le corps", détaille Nicolas Brehm, fondateur de la société NBC qui a mis ce partenariat en place avec le centre.Les abeilles prélevées "sont passées au microscope électronique". Cela permet de savoir exactement quelles particules sont en suspension, dans quelles zones."C'est plus précis et moins cher que des capteurs traditionnels", justifie M. Brehm. Les insectes permettent de mesurer l'impact des lancements en termes de rejets, mais aussi de suivre les activités liées à la maintenance, comme l'utilisation de certains produits.Si le centre spatial part de zéro, sa directrice, Marie-Anne Clair souhaite atteindre 90% d'énergies renouvelables en 2025.
Il y a 2 ans et 356 jours

Plusieurs immeubles à Bordeaux menaçant de s'effondrer évacués en urgence

Un expert du tribunal administratif mandaté mardi par la municipalité "a considéré que la situation était inquiétante", a résumé à l'AFP Stéphane Pfeiffer, adjoint au maire chargé du service public du logement et de l'habitat, de l'emploi.Lors de sa visite sur les lieux, place Gambetta, l'expert a en effet constaté des "fissures" sur un mur partagé entre deux immeubles et des "fragilités dans la cave", faisant craindre "un risque d'effondrement".D'après le rapport de l'expert cité par l'élu, "il a été constaté un défaut d'entretien sur ces immeubles", au cœur d'une zone commerçante très passante.La ville, prévenue par un signalement, a pris un arrêté de péril imminent, ce qui implique l'évacuation des habitants et le lancement de travaux de sécurisation en urgence d'ici 3 semaines. "Si les propriétaires ne les font pas, c'est la mairie qui se substitue à eux et qui se retourne ensuite contre eux", précise l'élu.Par crainte d'un effet domino, des "arrêtés d'interdiction d'habitation" ont été pris sur au moins quatre autres immeubles voisins.D'ici, mercredi 18H00, les sept 7 habitants concernés et les huit entreprises dont six magasins situés en rez-de-chaussée ou en étage, devront avoir quitté les lieux.Depuis l'année dernière, la ville a eu à gérer deux effondrements d'immeubles et des évacuations préventives de bâtiments fragilisés dans le vieux Bordeaux en pierre. En juin 2021, l'effondrement de deux immeubles anciens du centre-ville avait fait trois blessés.
Il y a 2 ans et 356 jours

Un ouvrier grièvement blessé sur un chantier du Grand Paris Express

"Il a été rapidement pris en charge par les services de secours et hospitalisé", a indiqué la Société du Grand Paris (SGP), maître d'ouvrage de ce vaste projet d'aménagement.Les faits se sont déroulés un peu avant 10H00 et les secours ont pu l'extraire environ une heure plus tard, selon le récit des pompiers.La victime, un homme âgé d'une quarantaine d'années, a été "secourue dans une emprise à 30 mètres sous terre", ont-ils détaillé."Des investigations permettront de déterminer les circonstances de l'accident", a précisé la SGP.Le chantier de la gare est "à l'arrêt" le temps de l'enquête, selon cette source.Située à l'est de la métropole, la future gare de Clichy-Montfermeil se trouve sur la future ligne 16 du métro, qui desservira dix gares principalement en Seine-Saint-Denis.Le chantier de cette ligne a déjà été endeuillé en décembre 2020 à La Courneuve. Un ouvrier de 41 ans avait péri en chutant dans une cuve à broyer située à 30 mètres de profondeur.En janvier, un deuxième ouvrier avait par ailleurs été tué par une chute accidentelle de matériel sur le chantier de la future gare majeure de Saint-Denis-Pleyel.Les 200 kilomètres du Grand Paris Express comprennent quatre lignes nouvelles de métro automatique, numérotées de 15 à 18, ainsi que des prolongements de la ligne 14. S'articulant autour d'une ligne circulaire, plusieurs branches doivent relier les aéroports d'Orly et Roissy-Charles-de-Gaulle, le pôle scientifique de Saclay et des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis aujourd'hui mal desservis.Après des retards, les nouvelles lignes sont désormais prévues pour entrer en service de façon progressive entre 2025 et 2030.
Il y a 2 ans et 356 jours

Eurobois Awards : le concours qui valorise les innovations et l’ensemble des acteurs de la filière bois

28 innovations en lice pour devenir lauréate de l’édition 2022Cette année, le concours évolue ! Afin d’offrir une meilleure visibilité aux innovations et aux acteurs de la filière, les entreprises pourront présenter leur candidature à travers un pitch sur le plateau TV Eurobois. Autre nouveauté 2022 : la création d’un jury étudiant, qui décernera le prix « Coup de cœur des étudiants ». Autant d’éléments qui font de cet événement un rendez-vous incontournable du salon pour les professionnels de la filière.Qu’est-ce que les Eurobois Awards ?Plateforme de lancement de produits, les Eurobois Awards récompensent le caractère innovant d’un produit ou d’un service, mais aussi son design, sa performance, la démarche RSE de l’entreprise, la qualité environnementale du produit/service, sa certification, son usage pour les professionnels, et enfin sa maîtrise des coûts.Cette année, le processus d’inscription, ouvert à tous les exposants, a été simplifié pour faciliter la participation des entreprises. Participer au concours offrira aux candidats une visibilité accrue auprès des professionnels de la filière en amont et pendant le salon, avec la présentation de l’ensemble des innovations sur le site web, les réseaux sociaux du salon ainsi que sur l’application Eurobois Connect.Sur le salon, les visiteurs pourront facilement identifier les innovations grâce à une signalétique dédiée.Rendez-vous le 15 juin en fin de journée sur le plateau TV pour la remise des prix.Des pitch et visites des stands pour promouvoir les innovations et défendre les projetsPour valoriser leur candidature, les entreprises auront l’opportunité de présenter leur innovation à travers un pitch de 5 minutes, sur le plateau TV du salon, le mardi 14 juin matin, à partir de 10h. Cette présentation permettra à la fois aux entreprises de rencontrer leur public, mais également de séduire le jury en démontrant leur capacité à défendre leur innovation.Le lendemain, au 2ème jour du salon, le jury se rendra sur les stands des innovations présélectionnées. Ses membres pourront ainsi échanger avec les candidats et découvrir en détail les nouveautés.Les lauréats élus par un jury de professionnels et d’étudiantsComme chaque année, le jury est composé de professionnels de la filière bois (ébénistes, agenceurs, menuisiers, charpentiers…). Dans le but de représenter au mieux tous les publics, la grande nouveauté cette année réside dans la création d’un jury étudiant composé de jeunes en école d’architecture, menuiserie, agencement ou ingénieur.La création de ce jury étudiant permet une appréciation différente et nouvelle des innovations en compétition. C’est également l’occasion pour Eurobois d’intégrer les générations futures dans la filière, qui seront les professionnels de demain. Cette immersion dans le monde professionnel est tout aussi bénéfique aux étudiants, dont la présence sur le salon constitue une première mise en réseau avec les acteurs de la filière. Ce jury remettra un prix spécifique à une entreprise qui sera élue « Coup de cœur des étudiants ».Membres du jury professionnel : Président du jury professionnel : ARNAUD GODEVIN, Directeur de l’ESB – Ecole Supérieure du Bois Membres du jury professionnel : Jérôme CARRAZ Responsable de l'Institut de la Charpente et Construction bois - COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FranceVincent CHARROIN Président - SAS CHARROIN TOITURES, Président de la Chambre Professionnelle « Charpente Toiture » de BTP RHONE – FFBJean-Denis FORTERRE Responsable du service Technique à la CAPEB Auvergne-Rhône-AlpesRaphael HOUSSET Gérant - ATELIER RAPHAELMathieu HUGON Responsable de l'institut européen de la menuiserie, l'agencement et l'ébénisterie - COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FranceLaurent JACQUET Créateur de contenu vidéo, web/Domaine bâtiment, bricolage, maison - BICHON PRODUCTIONJean-François JAILLET Gérant, Jaillet Menuiserie – Membre de la Chambre Française de l‘AgencementXavier LUGINBUHL Directeur Général - Groupe HASAP • Herve MARECHAL Dirigeant agenceur - APPORT ANSELes membres du jury étudiant :Diana ALMERI, en formation « Décorateur » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurAnge CHARPENTIER, en 2ème année de cycle ingénieur de l’ENSTIB - École nationale supérieure des technologies et industries du boisMathilde DE COURCY, en formation « Architecte d’intérieur designer global » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurAmandine FONTAINE, en formation « Décorateur » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurFantine KOCH, en 2ème année à l’ENSTIB - École nationale supérieure des technologies et industries du boisCécile SOULIER, en formation « Architecte d’intérieur designer global » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurGéraldine VINCENT, en formation « Architecte d’intérieur designer global de niveau 7 » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurEUROBOIS, sensible à l’avenir de la filière bois Le salon est particulièrement engagé auprès des jeunes générations car elles représentent les professionnels de demain. Conscient que la problématique de l’emploi et la formation est centrale pour la filière bois, le salon accueille le Campus Eurobois. Il s’agit d’un espace ouvert à tous les professionnels, sur lequel les visiteurs pourront rencontrer de potentiels recruteurs et professionnels du secteur. Plus largement, le salon abordera la thématique de l’emploi et de la formation à travers des conférences sur le plateau TV.Zoom sur les innovations présentées cette année Les entreprises candidates ainsi que leurs innovations pour les EUROBOIS AWARDS 2022 sont :PAPERSTONEPremier matériau composite à être fabriqué à partir de papier et de carton 100% recyclés certifiés FSC et imprégnés d’une résine appelée PetroFree. Celle-ci est obtenue en pressant des coquilles de noix de cajou et ne contient donc aucun composé chimique dérivé du pétrole.HI-MACS ASKA BUGATOOL PAPERSTO – Stand : 6L62THERMOFORMING STATION DUO CROSSLOW La station de thermoformage Duo cross-flow de Global est une solution novatrice « Tout-en- un » pour le préchauffage, le thermoformage et les applications de travail du bois. La machine combine une presse sous vide à membrane et un four de préchauffage dans un seul appareil. GLOBAL VACUUM PRESSES – Stand : 6K88MAXIPRESS M Système de piston avec filetage protégé. Le seul serre-joint de marqueterie au monde utilisant ce système Manche ergonomique interchangeable et multiposition Surface de pression avec rainure en V pour tubes et profils Recommandé pour travaux de soudure, plâtre, etc.INDUSTRIAS PIQUERAS SA - Stand : 6G29CLOUEUR AUTONOME PKT Cloueur autonome sans fil pour des pointes jusqu'à 100mm. ALSAFIX - Stand : 6E41STATION D'ENERGIE MOBILE SYS-POWERSTATION La station d'énergie mobile SYS-PowerStation fournit du courant en permanence et en tout lieu. Elle permet d'alimenter tous les outils filaires, toutes marques confondues.FESTOOL France - Stand : 6E51LAMEO Le profilé hybride BRISEO combine l'aspect du bois composite LAMEO renforcé par un insert aluminium. Mixant toutes les caractéristiques de la formulation LAMEO, ses applications sont exponentielles : habillage décoratif de façade, claire-voie, brise-soleil, mobilier urbain, cache bloc technique... BRISEO - Stand : 6J54ELEVATEUR POUR ETAU D'ETABLI ELV ET ELVP Remplace la base tournante grâce à sa rotation possible sur 360 ° - Permet un ajustement de la hauteur de l’étau pour adapter la hauteur de celui-ci à la taille de l’utilisateur - Lutte contre les Troubles Musculo-Squelettiques et évite tout problème de dos dans le cadre d’une utilisation prolongée. VP DOLEX – Stand : 6E60EXEDRA 2 Très innovant et performant, Exedra2 est une évolution du système pour portes escamotables Exedra qui, grâce à une solution de mouvement novatrice, permet l’ouverture simultanée de deux portes jointes. Le système permet ainsi de fermer des espaces de largeur jusqu'à 3m sans rail bas. SALICE France - Stand : 6H44SAFEDETECT Système de capteurs sans contact pour la sécurité de l'opérateur - présenté pour la première fois au public lors de l'EUROBOIS 2022 WEINIG - Stand : 5A14 PLAN DE TRAVAIL VISE LED Solution LED unique pour le positionnement des ventouses - présentée au public pour la première fois à EUROBOIS 2022 WEINIG - Stand : 5A14 PROFIMAT 50 Le moment est venu pour la génération suivante. La nouvelle Profimat : Rabotage et profilage avec la qualité WEINIG. WEINIG – Stand : 5A14 MAXIPRESS E INDUSTRIAS PIQUERAS SA – Stand : 6G29 TEVA 3D Plateforme web de visualisation et validation 3D pour les agenceurs, les cuisinistes et les menuisiers. CABINET VISION France - Stand : 6G12 ASSISTANT PRODUCTION DE WEBCAB L'ASSISTANT PRODUCTION de WEB CAB est un MES consistant à garantir l'exécution effective des opérations de fabrication et à améliorer le rendement de la production.CABINET VISION France - Stand : 6G12 LE TIROIR AVANTECH YOU AVEC SIGNATURE LUMINEUSE Le tiroir AvanTech YOU donne au meuble sa propre signature lumineuse à LED. La mégatendance de personnalisation qui ne cesse de progresser renforce le souhait d’une liberté d’agencement individuelle des meubles de cuisine et des meubles de salon en général. HETTICH France - Stand : 6G60 SECHAGE SOUS ATMOSPHERE CO2 Cette technologie disruptive de séchage permet de sécher avec du CO2 tout type d’essence de bois en quelques jours, en respectant la structure du matériau tout en augmentant significativement sa durabilité. Le bois sera de meilleure qualité, stable et séquestrera naturellement des quantités de CO2. WAYS INDUSTRIE - Stand : 5F44 CRENO CLT-ONE : MACHINE D'USINAGE DE PANNEAUX CLT La CRENO CLT-ONE est dédiée à l'usinage des panneaux CLT, avec une productivité inégalée : en moyenne 30min pour un plancher et 45min pour un mur. Elle permet d'usiner les 6 faces grâce à une architecture innovante combinant tête 5axes, agrégats additionnels et posages flexibles automatisés. LE CRENEAU INDUSTRIEL - Stand : 6B96 BROYEUR DE FEUILLARDS Présentation du programme 3R inventé par La Croix Noble ! LA CROIX NOBLE - Stand : 6F83 DUAL MIXTE OC Le système DUAL MIXTE OC permet la réalisation de menuiseries mixtes bois - aluminium à ouvrant caché au design épuré et avec un vitrage déporté sur l’extérieur. La gamme de tapées compatibles facilite la pose et permet d’augmenter l’apport solaire.JOINT DUAL – Stand : 6E88 OPTICORE AI Un scanner prend une image de la planche à l'aide de caméras, analyse la planche informatiquement et une fois la planche analysée, la solution de découpe la plus profitable pour le client est décidée. C'est pendant la phase d'analyse de la planche que l'IA va rentrer en jeu. WEINIG - Stand : 5A14 ARTEMIS - FRAISES MONOLÈVRES Fraises de haute technicité à destination des enseignistes, menuiseries et des professionnels de la PLV. PRACARTIS GROUPE - Stand : 5F46 COLLECTION CRYSTAL Allier l’élégance du Crystal et le rangement d’intérieur avec notre collection Crystal. Elle mêle nos panneaux de surface RAUVISIO crystal, nos bandes de chants RAUKANTEX et nos systèmes de rideaux d'armoire RAUVOLET crystalline pour créer un design unique.REHAU - Stand : 6H72 LAMES DE SCIES ACCUCUT AccuCut désigne des lames de scie spéciales à largeur de coupe réduite et disposant des développements les plus récents en termes de matériaux de coupe. Ces innovations offrent une durée de vie accrue des batteries des machines électroportatives sans fil. LEITZ France – Stand : 5C20 VIKING ARM Le viking Arm est une troisième main idéale pour le levage, l'abaissement et le serrage d'objets lourds. SCAB - Stand : 6B113 MERIVOBOX Avec MERIVOBOX, il n’a jamais été aussi facile d’offrir de la diversité. Fabriquer des meubles plus facilement et offrir tout de même de la diversité, tel est l’objectif de la plateforme de tiroir métallique MERIVOBOX ! 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Il y a 2 ans et 356 jours

Au-delà de la RE2020 : L’État missionne l'Alliance HQE-GBC pour faire émerger un cadre commun de référence

Pour mener à l’élaboration du futur label accompagnant à la RE2020, le Plan Bâtiment Durable a conduit une ample concertation au printemps 2021. Ces travaux et l’émergence du Groupement d’Intérêt Ecologique (GIE) composé aujourd’hui de trois associations - l’Alliance HQE-GBC France, le Collectif des Démarches Quartiers et Bâtiments Durables et le Collectif Effinergie ont ainsi montré l’intérêt de prendre appui sur les expertises et les savoir-faire existants et de mettre les porteurs de labels et démarches existants au cœur du dispositif.Par lettre de mission datée du 19 avril 2022, Stéphanie Dupuy-Lyon, Directrice Générale de l’Aménagement, du Logement et de la Nature, soutient la poursuite de cette démarche portée par le Groupement d’Intérêt Ecologique avec l’appui du Plan Bâtiment Durable, afin de faire émerger un cadre commun de référence, appuyé par l’Etat.Un cadre commun de référence pour tracer la voie vers les bâtiments d’après-demainA travers une dynamique collective, l’Etat souhaite inciter les professionnels volontaires à se fixer un cap cohérent par rapport aux objectifs nationaux à moyen et long terme et définir un niveau d’ambition permettant d’élargir l’actuel champ réglementaire de la RE2020.Le cadre commun de référence qui sera proposé par le GIE et le Plan Bâtiment Durable éclairera une voie de progrès que tous, Etat, collectivités, et acteurs de la filière, souhaitent poursuivre pour les bâtiments de demain et d’après-demain. Ce cadre pourra évoluer au fur et à mesure de l’expérimentation et répondra au besoin de soutien à l’innovation et à l’exemplarité des acteurs les plus ambitieux.Les travaux exploreront notamment les différentes voies environnementales identifiées lors de la première phase de concertation afin d’aller au-delà des sujets énergie et carbone de la RE2020 : neutralité carbone, mesure des performances énergétiques effectives, bâtiment qui coopère avec les réseaux, confort et santé, gestion durable de l’eau, économie circulaire et biodiversité.L’ambition est également de positionner ce cadre de référence français sur la scène internationale, en cohérence avec les évolutions règlementaires et initiatives portées au niveau européen, comme Level(s) ou les critères de la taxinomie portés par la Commission européenne.Le GIE et le Plan Bâtiment Durable engagent un travail collectif avec la filièreLa première phase des travaux, qui s’étendra jusqu’à la rentrée 2022, permettra de proposer une gouvernance partagée, associant largement la filière et l’ensemble des acteurs volontaires, notamment ceux présents à l’échelle locale, afin de construire collectivement ce cadre commun.La seconde phase des travaux consistera à poursuivre les travaux techniques en explorant les différentes voies environnementales. Elle s’appuiera notamment sur les travaux déjà menés par les groupes thématiques, mais aussi sur l’expertise et les membres des associations, à l’appui de leur fort ancrage territorial.« L’objectif des travaux du GIE sera de proposer pour le bâtiment une grammaire commune, c’est-à-dire une grille de lecture environnementale du bâtiment, basée sur les travaux déjà menés par nos associations, enrichie de la RE2020, des initiatives territoriales et des réponses issues de la concertation autour du Label RE2020. » Marjolaine Meynier-Millefert Présidente de l’Alliance HQE-GBC France« Afin de répondre aux enjeux climatiques, la RE2020 est une étape structurante pour l'ensemble des acteurs du bâtiment. Pour être à la hauteur des enjeux, nous ne devons cependant pas nous arrêter en chemin : l'émergence du Groupement d'Intérêt Écologique traduit la volonté que nous avons de généraliser les bâtiments à faibles impacts environnementaux et ainsi tracer une voie de progrès collective pour les constructions de demain. C'est une vision ambitieuse mais nécessaire et à laquelle le Collectif Effinergie prendra pleinement part, comme il le fait depuis plus de 15 ans. » Hubert Dejean de la Bâtie, Président du Collectif Effinergie« Le GIE est pour notre Collectif des démarches l'occasion de faire valoir notre ancrage territorial, notre capacité à animer un réseau de professionnels locaux et notre méthodologie spécifique et, qui fait ses preuves : le système participatif de garantie autrement appelé "Certification participative". » Sylvie Détot, Présidente du Collectif des démarches Quartiers et Bâtiments Durables« La réglementation environnementale marque depuis le début de l’année la fin du cycle des réglementations thermiques et transforme nos modes constructifs. Pour accompagner les acteurs les plus ambitieux, nous traçons maintenant un chemin qui va plus loin, en élargissant la dimension environnementale du bâtiment : la large mobilisation des acteurs, lancée par la concertation opérée à l’été 2021 à l’initiative du Plan Bâtiment Durable, traduit une volonté partagée de construire ensemble un référentiel commun de progrès : nous sommes à l’oeuvre ! » Philippe Pelletier, Président du Plan Bâtiment Durable
Il y a 2 ans et 356 jours

Les promoteurs immobiliers très inquiets face à l'effondrement des ventes de logements neufs

"La situation est vraiment grave", a déclaré lors d'une conférence de presse le président de la FPI, Pascal Boulanger, "ça continue à aller mal et ça va de plus en plus mal dans les chiffres".Au 1er trimestre 2022, les ventes de logements neufs s’effondrent. La baisse observée en 2021 par rapport à 2019 (2020 n’étant pas représentative) s’accélère. Les ventes totales de logements neufs du 1er trimestre, comparées à celles de la même période en 2021, chutent de plus de 20%.Le nombre de logements mis en vente a lui reculé de quelque 30%, tandis que les prix des appartements ont augmenté de 5,4% en un an.Résultat : l’offre commerciale poursuit sa baisse dramatique entamée fin 2018. Le stock de logements neufs à la vente a diminué d’un tiers depuis 2018 et ne représente plus que 7,7 mois de commercialisation, loin de l’idéal de 12 mois. C’est le niveau le plus bas depuis la création de l’Observatoire (2012)."De mémoire, depuis 2012 nous n'avons jamais eu des chiffres aussi mauvais", a assuré Pascal Boulanger, expliquant cette morosité par trois phénomènes.D'abord "une énorme absence de signatures de permis de construire", la FPI jugeant les maires de plus en plus réticents à délivrer des autorisations. Ensuite "des coûts de construction incontrôlables", le bouleversement des chaînes d'approvisionnement puis la flambée des prix de l'énergie consécutive à la guerre en Ukraine ayant fortement impacté le secteur du bâtiment.Et enfin le "taux d'usure" à partir duquel il est interdit d'octroyer un prêt bancaire. Avec la remontée rapide des taux d'intérêt, de plus en plus de prêts immobiliers sont retoqués car dépassant ce taux, qui n'est réactualisé que tous les trois mois.Pascal Boulanger a dit avoir demandé à la Banque de France et au ministre de l'Economie Bruno Le Maire de passer à une actualisation tous les mois.Pour Pascal Boulanger, Président de la FPI France : « Deux ans après les élections municipales, les logements collectifs n’obtiennent toujours pas de permis de construire en nombre suffisant pour répondre aux besoins des ménages. De ce fait, la faiblesse, toujours plus criante de l’offre commerciale conduit toute une filière vers une crise majeure. C’est d’autant plus regrettable qu’aucun responsable politique ne peut mettre en doute l’aggiornamento écologique effectué par la profession, qui se traduit dans nos réalisations ».
Il y a 2 ans et 356 jours

Projet de loi pouvoir d’achat : les indépendants et dirigeants de TPE pourtant en grande précarité seront-ils une fois de plus oubliés ?

Aucune des aides versées n’avait pour objet ou pour effet de s’attacher à la personne du chef d’entreprise et de sa rémunération. Et donc aussi, garantir la sauvegarde de l’outil de production…Marc Sanchez, Secrétaire général du Syndicat des Indépendants (SDI) déclare : « Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, à l’issue d’une réunion avec les organisations patronales relative au pouvoir d’achat, estimait hier que toutes les entreprises ne pouvaient être tenues aux mêmes obligations.De fait, à l’issue de deux années de crise sanitaire désormais prolongée en crise économique, notre enquête met à jour un phénomène grandissant quels que soient les secteurs d’activité, la précarité financière personnelle grandissante qui frappe près de la moitié des travailleurs indépendants et des dirigeants de petites entreprises françaises.C’est à juste titre que le gouvernement considère la question du pouvoir d’achat des Français comme prioritaire. Cette question est bien celle des Français et plus seulement des salariés. Ce qui signifie que ceux qui créent des entreprises, qui recrutent, qui participent largement à la richesse de ce pays sont impactés, entravés, parfois laminés.Les premières propositions visant à d’alléger de 48 euros/mois les charges du dirigeant, déjà évoquées à la fin du premier quinquennat, doivent être reconsidérées. Inviter chacun à devenir un entrepreneur se heurte à la véritable question que pose la période : hors salariat, peut-on encore vivre de son travail ? C’est pourquoi le SDI formule des propositions complémentaires, en responsabilité, dont la majeure partie ne grève pas le budget de l’État.»Pour lire l'enquête du SDI : cliquez iciPrincipaux enseignements de l’enquête du SDIPrès de la moitié des indépendants et dirigeants de TPE travaillent près de 50H/semaine pour moins d’un SMIC mensuelSelon l’enquête menée par le SDI auprès de 1657 artisans, commerçants, professionnels libéraux et dirigeants de très petites entreprises, 44% des entrepreneurs individuels (hors microentrepreneurs) se rémunèrent moins d’un SMIC mensuel pour un temps de travail hebdomadaire proche de 50 heures.Une baisse de pouvoir d’achat prononcée depuis le début de l’année 2022L’année 2022 a vu de nombreux dirigeants et indépendants baisser leur rémunération (déjà faible) pour s’acquitter des dépenses essentielles au fonctionnement de leur entreprise et payer les salaires de leurs salariés.Au cours du premier trimestre 2022, 53% d’entre eux constatent une baisse de pouvoir d’achat de 10% à 30%.De fait, ils amortissent en partie les hausses tarifaires imposées par les fournisseurs sur leurs marges, et donc, in fine, sur leurs rémunérations.Le déclenchement du remboursement des 61Mds€ de dettes CovidCette conjoncture très défavorable intervient au pire moment, lorsqu’ils doivent commencer à rembourser les 61Mds€ de dettes accumulées sur les deux dernières années sous forme de PGE (Prêt Garanti par l’État) et de report de charges URSSAF.Afin d’amortir la descente vers la grande précarité et son installation, le SDI propose des actions simples pour libérer de la trésorerie sans impacter les finances publiques :Le gel de l'indice des loyers commerciaux.La suppression de la répercussion sur le locataire commercial du paiement de la taxe foncière due par le bailleur.L'allongement de droit de la durée de remboursement du PGE d'au moins deux années.L'étalement du paiement des charges personnelles URSSAF 2021 des dirigeants sur 12 à 36 mois.En dernier lieu, et bien que cette proposition présente un coût budgétaire, en l'occurrence temporaire, le SDI propose l'extension aux TPE du bouclier tarifaire énergétique. Une nouvelle feuille de route pour les indépendantsDans le prolongement de la nomination du nouveau gouvernement, Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI, déclare : « La nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Elisabeth Borne vient enfin d’être constituée après plusieurs semaines de ce qui est apparu comme une vacance, sinon une carence du pouvoir. Les sujets à traiter à moyen-long terme du point de vue des professionnels indépendants et dirigeants de TPE figurent dans la Feuille de route du SDI. L’urgence quant à elle commande de prendre à bras le corps la problématique du pouvoir d’achat, certes des consommateurs, mais aussi celle des 6 millions de responsables de TPE dont 44% survivent avec des ressources inférieures au SMIC. Le SDI veillera en conséquence à la prise en compte de celles et ceux qui travaillent 50H/semaine et versent les rémunérations perçues par 4 millions de salariés, trop souvent au détriment de leur propre rémunération ».Pour lire la nouvelle Feuille de route du SDI : cliquez ici
Il y a 2 ans et 356 jours

La dynamique immobilière des villes ACV s’est poursuivie en 2021

L’objectif de cette politique interministérielle de l’État avec le concours de la Banque des Territoires (Groupe Caisse des dépôts), d’Action logement et de l’Anah est de faire (re)venir habitants, commerces, services et activités en ville, de lutter contre l’étalement urbain et d’œuvrer à un cadre de ville plus naturel et attractif. Il priorise notamment pour cela la rénovation de l’habitat ancien, la construction durable, la requalification de l’espace public, la nature en ville et les mobilités actives.Dans le cadre de sa mission de service public, le Conseil supérieur du notariat met depuis 2018 à disposition de la Direction nationale du programme ACV une série d’indicateurs immobiliers pertinents et fiables : nombre de transactions, prix de vente médian au m² et évolution du Diagnostic de performance énergétique (DPE) des biens vendus.Après les deux premiers baromètres, il est désormais possible d’analyser de façon plus fine les tendances immobilières à l’œuvre depuis le lancement du programme national Action Cœur de Ville dans les villes bénéficiaires et leurs agglomérations et d’évaluer la dynamique de leur marché immobilier, témoin de leur attractivité.Les résultats complets pour l’année 2021 seront détaillés dans le 3e Baromètre qui sera présenté le 21 juin lors d’une conférence de presse.A retenir :Une tendance entre 2018 et 2021 révélatrice de l’attractivité nouvelle des villes ACV, avec une augmentation de 17 % des ventes et de 20% dans l’ensemble des agglomérations ACV.Une reprise post-Covid qui se confirme, avec 12% d’augmentation du volume des ventes en 2021 par rapport à 2020, soit 14 560 mutations supplémentaires dans les villes ACV étudiées.L’ensemble des régions sont concernées par cette augmentation des volumes de ventes dans les villes bénéficiaires du programme entre 2020 et 2021Cette augmentation du volume des ventes est couplée à une progression du prix de l’immobilier dans 137 villes (sur 200 étudiées) sur la période 2018-2021. En 2021, le prix médian du m2 est de 1 557€ pour les appartements et de 183 883€ pour les maisons.Un prix médian au m² qui reste toujours beaucoup plus accessible que celui des grandes villes, pour des biens de plus grande surface.Un marché immobilier dynamique en 2021 dans les villes du programme national Action Cœur de VilleSi elle connaît une évolution positive et constante depuis 2018 en lien avec les aspirations de nos concitoyens, l’attractivité des villes moyennes ACV s’est confirmée en 2021 avec une progression des ventes de 20% dans les agglomérations Action Coeur de Ville, contre 14,5% au niveau national sur la même période. Dans les villes-centres bénéficiaires du programme, les ventes ont connu une hausse de 17% entre 2018 et 2021.Il s’agit avant tout d’un marché d’utilisateurs qui offre aux ménages la possibilité d’accéder à des biens de qualité, de superficie plus importante et à des prix plus accessibles que dans les grandes villes. Le dynamisme du marché de l’immobilier dans ces agglomérations confirme donc une volonté de plus en plus soutenue d’habiter, de travailler et de d’évoluer dans des villes à taille humaine offrant un cadre de vie agréable et une offre de logements accessibles.Des villes-centres qui portent le marché immobilier dans leurs agglomérationsLes volumes de ventes progressent depuis 2018 : + 52 540 ventes (volumes réels ancien et neuf confondus) entre 2018 et 2021 dans les agglomérations Action Cœur de Ville et + 36 130 entre 2020 et 2021. À titre de comparaison, avant la pandémie, entre 2018 et 2019, on comptait + 23 750 ventes dans ces agglomérations Action Cœur de Ville.Tableau des évolutions du volume des ventesLe marché de l’immobilier des villes moyennes reste dynamique, notamment grâce aux villes-centres ACV qui continuent d’attirer et représentent plus de 50 % des volumes de ventes en 2021 dans ces agglomérations. Dans ces villes-centres, l’augmentation était ainsi de + 14 560 ventes entre 2020 et 2021, en comparaison avec +11 140 ventes entre 2018 et 2019, avant la crise sanitaire.Plus précisément, hors Ile-de-France :84 villes Action Cœur de Ville sur les 200 analysées (soit 42 %) sont plus dynamiques que le reste de leur EPCI.Parmi ces 84 villes, pour 11 % des villes du programme,, ce sont même les villes-centres qui portent le marché local face à une périphérie qui décroît.À l’inverse, pour 24 des villes du programme (88 villes), la périphérie reste plus dynamique que la ville-centre qui maintient ou voit décroître son marché.Enfin, 28 villes (14%) ont un développement similaire avec le reste du territoire de leur EPCI.Une augmentation régulière des prix médians au m² continue, signe de la vitalité du marché et d’une réelle attractivité des villes moyennesDepuis 2018, le prix médian du m² pour les appartements augmente de façon régulière dans les villes ACV passant de 1 353 €/m² en 2018 à 1 557 €/m² en 2021, soit une augmentation de 15% et plus particulièrement de 7,5% entre 2020 et 2021, semblable à celle observée au niveau national.Entre 2020 et 2021, on observe à la fois une hausse des prix de l’immobilier et une hausse du volume des ventes dans 109 villes du programme. Sur la période 2018-2021, ce sont 137 villes sur les 200 étudiées qui connaissent ce mouvement, preuve d’un dynamisme retrouvé du marché immobilier local.Alors que le Président de la République a annoncé en septembre dernier la prolongation du programme Action Coeur de Ville sur la période 2023-2026, Rollon MOUCHEL-BLAISOT, directeur du programme national ACV, affirme : « Les résultats de ce troisième Baromètre traduisent les premiers impacts du programme national Action Coeur de Ville qui vise à soutenir le développement durable des villes moyennes exerçant un rôle irremplaçable de centralité, et cela en investissant prioritairement dans la redynamisation des centre-villes.». Il y a incontestablement une nouvelle attractivité résidentielle et économique des villes « moyennes » qui sont de plus en plus reconnues pour ce qu’elles offrent : des logements plus spacieux et accessibles, un cadre de vie agréable et les commodités essentielles à proximité. La requalification des coeurs de ville est donc plus que jamais une ardente obligation à poursuivre pour répondre aux aspirations croissantes de nos concitoyens à vivre dans une ville à taille humaine ».David AMBROSIANO, président du CSN déclare : « Le partenariat avec l’ANCT s’appuie sur la qualité des indicateurs des bases immobilières notariales et leur fiabilité et s’inscrit naturellement dans la mission de service public du notariat et dans les objectifs de la 1ère Convention d’objectifs que le CSN a signé avec l’Etat le 8 octobre 2020. Au niveau national, 2021 a été une année « anormale » pour l’immobilier avec un rattrapage post confinement dans les premiers mois et un effet d’anticipation pour 2022. Les Français ont, dans leur globalité, accéléré la concrétisation de leurs projets. Ce 3e Baromètre de l’Immobilier des Villes Moyennes du programme Action Coeur de Ville permet de suivre l’évolution du marché dans les 234 communes participantes et d’en mesurer leur attractivité. »
Il y a 2 ans et 357 jours

Eclisse se démarque auprès des étudiants en architecture

Sur chaque panneau, un échantillon physique est directement connecté à la bibliothèque numérique, pour un accès facile et rapide à ses caractéristiques techniques. Actif en digital, ECLISSE adhère immédiatement à cette démarche pédagogique innovante.Son objectif : informer les futurs architectes des nouvelles techniques, évolutions et innovations du marché des portes d’intérieur. Développés par la maison mère Italienne, les châssis à galandage et les huisseries invisibles ECLISSE bénéficient d'un savoir-faire reconnu par leur design et leur qualité. Les portes d'intérieur, en perpétuelle évolution, proposent de nouveaux aménagements d'espaces sur le marché français, belge et luxembourgeois. Pour l’année scolaire 2021/22, ECLISSE a choisi de valoriser son huisserie ECLISSE 40 et son châssis Syntesis® Line. L'huisserie permet d'installer une porte battante invisible et architecturale. D'un côté, la porte est à fleur de mur et de l'autre, son cadre en aluminium est apparent pour donner de la profondeur. Le châssis Syntesis® Line, quant à lui, permet d'installer une porte coulissante à galandage. La porte coulisse à l'intérieur de la cloison et laisse un mur épuré d'habillage de finition.En septembre 2021, Franck Dietmann, Directeur d’Archimatérial, installe avec ses équipes les 32 panneaux connectés ECLISSE, dans la rubrique « Aménagement & mobilier ». Le panneau connecté ECLISSE 40 Accessible à 25.000 étudiants et 4.000 enseignants architectes en France, Belgique et au LuxembourgEchantillon physique de l'huisserie ECLISSE 40.Visuels et illustrations de mise en situation. Dimensions et montage de l’huisserie et du chassis.QR Code pour accéder à la bibliothèque numérique : caractéristiques techniques, installation et vidéo de mise en oeuvre des produits.La connaissance des nouveaux matériaux et de leurs évolutions est essentielle aux élèves architectes ; elle peut en effet faire la différence lors de la présentation de projets. L’accès dématérialisé aux produits présentés physiquement incite les étudiants à mieux découvrir l’univers de la matière. Depuis la rentrée, la documentation Eclisse a été téléchargée 1200 fois. En juin, viendra s’ajouter le nombre de scans effectués sur le panneau connecté par les étudiants.En moyenne, chaque année, cinq écoles adhèrent à la Matériauthèque Campus, soit 2.000 étudiants architectes. D’ici la fin 2022, Eclisse participera à l’animation d’une table ronde. Un événement qui permet aux élèves un échange direct avec le fabricant, pour compléter leurs connaissances des matériaux, les procédés de fabrication, de mise en oeuvre et de recyclage. « Ce partenariat est une première pour ECLISSE et nous sommes convaincus de son efficacité pédagogique. Les étudiants en architecture sont tous connectés et sont potentiellement nos futurs prescripteurs. Ils ont aussi des projets, des suggestions et des interrogations pertinentes à remonter à notre service recherche et développement, » déclare Christian Renévot, Directeur Général d’Eclisse France.
Il y a 2 ans et 357 jours

Campa présente de nouveaux radiateurs d’exception au design épuré

Depuis plus de 40 ans Campa a su imposer un véritable parti-pris dans la conception de ses radiateurs électriques haut de gamme. La sélection et la mise au point de matériaux les plus nobles adaptés à la fois aux exigences de la décoration d’intérieurs mais aussi à celle du confort thermique le plus précis sont au cœur de l’univers CAMPA. Conçus et fabriqués en France, ces radiateurs sont intelligents et 100% connectés (sans aucun accessoire supplémentaire) grâce à la technologie Muller’ Intuitiv pour une consommation adaptée au rythme de vie des utilisateurs. Une connectivité qui permet d’associer la performance technologique aux lignes remarquables de ces radiateurs. KERAMOS, le radiateur issu de la terre et du feu Cette nouvelle ligne de radiateur CAMPA valorise les qualités de la céramique, l’inertie, la conductivité thermique et la résistance élevée aux chocs. Le confort apporté par la seule façade et ses éléments chauffants intégrés est tel qu’il peut être suffisant pour couvrir l’essentiel des besoins durant la saison de chauffe. Il associe l’action d’éléments chauffants les mieux adaptés aux qualités thermo-physiques uniques de la céramique. Sa conception privilégie l’inertie et le rayonnement d’un matériau noble qui émet une chaleur d’ambiance douce, régulière et bien repartie dans la pièce, avec une finesse de réglage extrêmement précise. Comme tous les radiateurs d’exception CAMPA, les KERAMOS sont des modèles de référence du confort thermique bas carbone. Le style KERAMOS aux effets rouille, associe sa texture brute à une sensation de chaleur et confort unique. Née du mariage de la terre et du feu, la céramique s’affirme aujourd’hui comme une véritable tendance dans l’aménagement de l’habitat contemporain. Caractéristiques techniques :KERAMOS3 dimensions horizontales et 4 puissances : 84,4cm x 58,9cm à 1000W: 1460€ / 112,2 x 58,9cm à 1500: 1659€ / 112,2cm x 71,4 à 2000w : 1964€Épaisseur : 128mm1,546 x 45,1cm en 1100W : 1675€ et 1600W : 1911€Épaisseur : 125mm CAMPAVER Dépoli, un radiateur au caractère bien trempé Le radiateur Campaver Dépoli émet une chaleur d’ambiance douce, sans à-coup et bien répartie dans la pièce, avec une finesse de réglage extrêmement précise. L’élément rayonnant interne apporte un complément immédiat de chaleur en cas de besoin. La façade en verre trempé dépoli est déclinable en blanc et ficelle (beige) et permet une diffusion de la chaleur sur toute la surface avec une véritable inertie. CAMPAVER combine l’action de deux corps de chauffe associés aux qualités thermo-physiques de la glace de verre et au dessin de sa ligne. Avec sa façade transparente ou à effet miroir, le radiateur en verre ne sert pas seulement à chauffer une maison, mais il est également un élément de décoration à part. Ses lignes élégantes et épurées rehaussent tous les types d'aménagement. Il est très discret grâce à son faible encombrement et sa façade ultra-fine. Caractéristiques techniques :CAMPAVER DEPOLIDéclinable en deux couleurs : Dépoli blanc et Dépoli ficelle (beige)3 dimensions horizontales et 4 puissances :82cm x 56,5cm à 750W : 1225€ / 82 x 56,5cm à 1000W : 1264€ / 109,8cm x 56 ,5 à 1500w : 1450€ / 109,8CM X 69cm à 2000W : 1604€Épaisseur : 121mm 2 dimensions verticales et 2 puissances :1,522m x 42,7CM en 1100W : 1294€ et 1600W : 1450€Épaisseur : 121mm Une fabrication française qui garantit qualité, sécurité et traçabilitéCampa a défini comme une priorité d'intégrer l'ensemble des processus depuis la conception jusqu'à la fabrication sur le territoire national. La conception, le prototype, les opérations de préparation, de transformation et de conditionnement se déroulent en France, dans l’usine de Fismes en Champagne avec leurs réseaux de sous-traitants locaux. Toute la chaîne de production des créations est ainsi maitrisée. Cette volonté lui permet également de participer activement au développement du tissu économique régional et national. Une philosophie industrielle exigeante La notion de “design technologique” décrit la volonté dont Campa a toujours fait preuve pour imposer l’idée qu’un radiateur haut de gamme se définit par les qualités esthétiques de ses lignes mais également par des performances remarquables. Tous les modèles de la gamme CAMPAVER sont certifiés Origine France Garantie, qui contrairement aux mentions auto déclaratives «fabriqué en France» atteste, par un audit extérieur, que le produit prend ses caractéristiques essentielles en France et que 50 % à 100% du prix de revient unitaire du produit est acquis sur le territoire. La connectivité au service de l’efficacité énergétique Analyse des rythmes d’occupation, détection de fenêtre ouverte et d'absence, anticipation, auto-programmation, indicateur comportemental, consultation au jour le jour sur graphique, pilotage par la voix par assistants vocaux, verrouillage par code PIN, ... toutes ces fonctions à économies d'énergie sont accessibles via l’application et sont simples d’utilisation.
Il y a 2 ans et 357 jours

Bilan 2021 et perspectives du groupe immobilier Mercure

Le groupe immobilier Mercure a entamé l’année 2021 avec un calme relatif, dans la continuité du dernier trimestre de 2020, marqué par le second confinement. Les deuxième et troisième trimestres de l’année ont cependant connu une accélération des actes et des visites, avec une clientèle plus mature dans ses projets immobiliers. La fin de l’année a quant à elle été caractérisée par un ralentissement de son activité commerciale en région, contrastant avec une reprise à Paris ainsi que dans les grandes métropoles françaises sur le marché urbain.Si cette année 2021 fut globalement bonne pour le groupe immobilier Mercure (+9% de chiffre d’affaires), on observe les conséquences du contexte Covid, à savoir une accélération de nouvelles tendances de vies de ses clients avec un attrait grandissant pour les belles propriétés en zones périurbaines. On constate une baisse de sa clientèle étrangère hors Europe qui représente aujourd’hui 75% des acquéreurs étrangers.2021 : un marché urbain contrastéTout comme pour l’année 2021, le marché de l’urbain a été largement influencé par l’effet Covid caractérisé par le développement du télétravail et la quête d’authenticité. Les centre villes ont perdu, dans un premier temps, de leur attrait au profit des zones péri-urbaines et rurales, permettant de gagner de la surface ou un extérieur. Les ventes de maisons et appartement avec terrasse ont ainsi représenté 64% des ventes en 2021.Avec la pérennisation du télétravail, les zones rurales ont gagné en attractivité : les Parisiens ou habitants de grandes métropoles envisagent de plus en plus de faire de longs trajets deux ou trois fois par semaine au profit d’une meilleure qualité de vie et d’une plus grande surface.Face à ces nouvelles tendances, le groupe immobilier Mercure a décidé d’adapter ses stocks de biens en choisissant de rentrer en portefeuille les beaux biens situés en zone rurale (70% de son stock actuel).2022 : des perspectives d’évolution tournées vers la clientèle« Propriétés d’Excellence : une promesse de qualité totale. A la fois sur le caractère exceptionnel de nos biens, mais également sur L’Engagement de nos équipes, véritable marque de fabrique du groupe Mercure »Le groupe immobilier Mercure a décidé d’orienter sa stratégie vers sa clientèle. Dans un marché de l’immobilier de luxe à la concurrence accrue, Mercure se différencie par la qualité de ses services, une expertise reconnue, et en modélisant toujours plus ses services d’Excellence. Il entend pour cela améliorer ses formations et recrutements ainsi que la structuration de ses réseaux. À l’international, il souhaite pérenniser ses partenariats internationaux tout en développant les perspectives offertes par sa participation à la création de Forbes Global Properties.Au niveau national, le groupe souhaite également se développer en ouvrant 15 agences supplémentaires d’ici 2026.Les domaines viticoles : une expertise du groupe Mercure au service du patrimoineToujours dans un contexte Covid, Mercure a constaté l’apparition d’une clientèle nouvelle, attirée par l’union d’un bâti d’exception et de la vigne. Projet successoral ou fiscal, cet engouement des néo vignerons a donné l’ambition au groupe de pousser son expertise encore plus loin en engageant un expert du monde viticole et de l’œnotourisme.Celui-ci propose son expertise sur cette typologie de biens spécifiques en permettant à ses clients d’avoir une vue globale sur leurs projets : sur les éléments d’acquisition ainsi que l’entretien et la rentabilisation du domaine. Il peut ainsi proposer son expertise sur l’œnotourisme ou sur les modes de commercialisation du vin.Fidèle à son ADN, le groupe suit sa clientèle dans ses les envies de beau et d’espace avec une expertise fine et de proximité.
Il y a 2 ans et 357 jours

Après quatre ans de retard, la nouvelle ligne de métro londonienne Elizabeth Line ouvre

Cette ligne réduit drastiquement les trajets sur l'axe reliant notamment le quartier financier de Canary Wharf et l'aéroport international d'Heathrow et désenclave considérablement des quartiers de la capitale britannique.Elle entre en service 15 ans après le feu vert du gouvernement à sa construction et un peu plus d'une semaine avant les célébrations des 70 ans de règne de la reine Elizabeth II, en l'honneur de qui elle a été baptisée."Ce n'est pas seulement taillé pour Sa Majesté la reine, c'est taillé pour les Londoniens, pour les Britanniques, pour les touristes", a déclaré le maire de Londres, Sadiq Khan, à des journalistes.Pour le premier jour de fonctionnement, des milliers d'usagers se sont montrés impatients d'étrenner la nouvelle ligne, certains faisant la queue dès l'aube devant la station de Paddingdon (ouest de Londres), d'autres se prenant en photo une fois à l'intérieur.A 10H00 du matin, environ 130.000 déplacements avaient été effectués sur la nouvelle ligne, a indiqué l'opérateur londonien de transports publics Transport for London.David, la soixantaine, était dans l'un des premiers trains arrivant à Abbey Wood, au sud-est de Londres, mardi matin, après avoir terminé son travail d'agent de sécurité à Farringdon, dans le centre de Londres. "C'est un grand changement, ça me fait gagner 50% de mon temps. J'étais très impatient", explique-t-il à l'AFP.Neuf gares ont été créées dans le centre-ville pour cette ligne, avec des trains toutes les cinq minutes de 06H30 à 23H00."Réduit de moitié""Je suis ravie de voir à quel point c'est rapide", se félicite Niyana Saratatt, 45 ans, qui l'a empruntée d'Abbey Wood jusqu'au centre de Londres, où elle travaille. "Jusqu'à présent je dois prendre un train, un bus et un métro. Cela réduira mon trajet de moitié".La ligne a été inaugurée la semaine dernière par la reine Elizabeth II qui a fait une rare apparition publique à cette occasion.Le Premier ministre Boris Johnson a déclaré sur Twitter être "absolument ravi" de l'ouverture de cette ligne qui devrait, selon lui, stimuler l'économie britannique de 42 milliards de livres sterling (49 milliards d'euros).Son ouverture est un soulagement après des années de retard.Ce projet lancé il y a 15 ans et censé être achevé en décembre 2018 a pris quatre ans de retard et son budget a explosé pour atteindre environ 19 milliards de livres (22,5 milliards d'euros au cours actuel), près d'un tiers de plus que prévu au départ.Pour autant, une station du centre ville (Bond Street) n'est pas encore ouverte et la ligne a été lancée pour l'instant en trois tronçons distincts nécessitant des changements avant d'être reliés.Dans un premier temps, les trains ne circuleront pas le dimanche à l'exception du dimanche 5 juin en pleines célébrations du jubilé de platine.Pour les personnes handicapées, l'accès adapté des stations change la donne, souligne Brendan Taylor, 18 ans, en fauteuil roulant. "Si je voulais aller de Paddington à Westminster, ça me prendrait environ une heure et demie parce que le métro est tellement inaccessible", déclare-t-il à l'AFP. "Lorsque Bond Street ouvrira, cela me prendra environ 15 minutes".Transport for London estime que le nombre annuel de passagers atteindra 170 millions d'ici 2026.L'Elizabeth Line est lancée dans une période difficile pour les transports londoniens, avec des finances plombées par la pandémie de Covid-19 nécessitant injections de fonds publics et fortes hausses de tarifs. Avec la popularisation du télétravail, le trafic du métro reste en moyenne bien inférieur à sa moyenne d'avant la pandémie.
Il y a 2 ans et 357 jours

Au moins six morts dans l'effondrement d'un immeuble en construction en Iran

"Des parties de l'immeuble Metropol de dix étages, à Abadan, dans la province du Khouzestan, se sont effondrées", a annoncé la télévision d'Etat."Six personnes ont perdu la vie et 27 autres sont blessées dans le sinistre", selon la même source.Un précédent bilan, donné à la télévision par le porte-parole du service national des secours, Mojtaba Khaledi, faisait état de quatre morts et 21 blessés.Trente-deux personnes piégées sous les décombres ont été secourues, selon l'agence de presse Ilna, citant le chef des opérations d'aide et de secours d'urgence du Croissant-Rouge iranien, Mehdi Valipour."Selon des témoins, 50 personnes se trouvent toujours sous les décombres", a ajouté le chef du service national des secours, Jafar Miadfar, cité par l'agence officielle Irna.Sous une épaisse poussière grise flottant dans l'air, des habitants et des passants observaient les ruines de l'ancien immeuble, certains encore hébétés, d'autres hurlant d'horreur, d'après des images de la télévision iranienne.Des pompiers déblayaient les décombres à l'aide de grues, à la recherche de survivants, selon la même source.D'autres vidéos sur les réseaux sociaux montrent l'évacuation de corps recouverts d'une couverture sur des brancards, tandis que des femmes pleurent.De nombreuses voitures ont été abîmées voire détruites par la chute de débris, certaines alors que leurs occupants étaient à bord, selon ces vidéos.Secours d'urgenceLe président iranien Ebrahim Raïssi, en visite à Oman, a ordonné aux sapeurs-pompiers de "déployer immédiatement des forces de secours et les équipements nécessaires pour déblayer les débris" à Abadan, selon l'agence Irna."Environ 40% de l'immeuble a été détruit et il risque de s'effondrer complètement", a averti le gouverneur de la ville, Ehsan Abbaspour, ordonnant l'évacuation des bâtiments voisins, très proches.L'immeuble était encore en construction, selon la télévision.L'entrepreneur supervisant les travaux et son propriétaire ont été arrêtés, a indiqué Hamid Maranipour, procureur de la ville, qui compte plus de 230.000 habitants.Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident.Le bâtiment se trouvait sur la "rue centrale la plus fréquentée de la ville", où les immeubles environnants sont principalement dédiés à des activités "commerciales, médicales" ou accueillent "des bureaux", à l'instar de l'immeuble qui s'est effondré, a indiqué la télévision.Début 2017, le Plasco building, un centre commercial de 15 étages datant du début des années 1960, s'est effondré dans le centre de Téhéran alors que les pompiers luttaient depuis des heures contre un incendie et en évacuaient les occupants.Selon le bilan officiel, 22 personnes dont 16 pompiers avaient péris lors de ce drame, qui a provoqué environ des dégâts d'un coût total de 15.000 milliards de rials (365 millions d'euros) et mis 3.500 personnes au chômage.
Il y a 2 ans et 357 jours

Les aides à l'apprentissage prolongées "au moins jusqu'à la fin de l'année"

La prime prévue dans le cadre du plan "un jeune, une solution" - de 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur -, ce qui rend le coût de la première année quasi nul, a déjà été reconduite à plusieurs reprises.Elle court jusqu'au 30 juin 2022.Ces aides seront prolongées "au moins jusqu'à la fin de l'année. Ensuite cela dépendra de la loi de finances pour 2023 puisque l'ancien ministre du Budget que je suis peut rappeler que les aides sont votées année par année dans les budgets", a précisé M. Dussopt.Le gouvernement mènera des concertations avec les acteurs du secteur sur les modalités de prolongation de ces aides, a ajouté le cabinet du ministre auprès de l'AFP.Grâce notamment à ces primes, l'apprentissage a connu un essor, avec 718.000 contrats signés en 2021, soit une hausse de 37% après déjà 42% en 2020.Le gouvernement s'est fixé l'objectif de porter ce chiffre à un million de contrats signés. "Pour atteindre un million, il faut prolonger les aides à l'apprentissage", a insisté le ministre.M. Dussopt a par ailleurs annoncé lundi qu'il recevrait les partenaires sociaux cette semaine.Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger lancera le bal de cesrencontres bilatérales mardi après-midi.
Il y a 2 ans et 357 jours

60 Millions de consommateurs épingle les diagnostiqueurs de performance énergétique des logements

Le diagnostic de performance énergétique (DPE), qui classe les logements de A à G en fonction de leur consommation d'énergie et de leur impact sur le climat, est obligatoire dans les logements destinés à être habités.Entre 2023 et 2028, les logements les moins bien classés seront progressivement interdits à la location. L'objectif est d'inciter à leur rénovation, l'usage des bâtiments représentant un cinquième des émissions de gaz à effet de serre de la France.Pour son test, réalisé en février et mars 2022, 60 Millions de consommateurs s'est associé aux propriétaires de quatre maisons, à Toulouse, Corbeil-Essonnes, en banlieue de Bordeaux et dans un village de Haute-Garonne.Chaque propriétaire a sollicité cinq diagnostiqueurs différents et le magazine a eu recours en plus à un expert indépendant.Or, les DPE réalisés comportent "des erreurs en pagaille", souligne Fanny Guibert, cheffe de rubrique au magazine, avec parfois des écarts de deux catégories de l'un à l'autre.Date de construction erronée, nombre de portes ou de fenêtres mal évalué, pompe à chaleur oubliée... "Sur la partie données, les diagnostiqueurs ne font pas un assez bon boulot", a-t-elle jugé.Depuis juillet 2021, les critères des DPE ont changé et ceux-ci sont désormais opposables, c'est-à-dire qu'il est possible de saisir la justice s'ils comportent des erreurs.Les changements conséquents qu'avait suscité la réforme dans le classement de certains logements avaient conduit le ministère à y apporter, à l'automne 2021, des corrections à la hâte."On a vérifié les dates de formation des diagnostiqueurs qui ont réalisé les DPE, et souvent elles étaient antérieures à la réforme", a noté Virginie Potiron, juriste à 60 Millions de consommateurs.Le magazine, qui s'est adressé au ministère de la Transition écologique, dont le logement fait partie des attributions, réclame donc une meilleure formation des professionnels."Oui, nous avons à mieux normer, à mieux encadrer, d'abord pour qu'il y ait moins de fraude", a répondu la ministre Amélie de Montchalin interrogée à ce sujet sur France Inter."On a fait un gros travail de normalisation et de contrôle. Et donc sur ce sujet, il faut effectivement qu'il y ait des pratiques beaucoup plus homogènes", a-t-elle ajouté.
Il y a 2 ans et 357 jours

Quand demander un crédit immobilier devient un casse-tête à cause d'un blocage mécanique

"C'était la première fois que j'entendais parler de ce taux", raconte à l'AFP cette Taïwanaise installée en France depuis près de 10 ans, qui espère que son courtier arrivera à trouver un arrangement avec sa banque.Destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives, le taux d'usure, fixé chaque trimestre par la Banque de France, est relativement peu connu du grand public. Concrètement, aucune banque ne peut, tous frais compris, prêter à un taux supérieur à ce seuil calculé à partir des taux moyens accordés durant les trois mois précédents, augmentés de 30%.Or, comme les taux de crédits immobiliers ont progressé de 36% à 70% en moyenne entre janvier et mai - d'après le courtier La Centrale de Financement - et que le taux d'usure est toujours calculé à partir des crédits accordés au premier trimestre 2022, de plus en plus de propositions dépassent ce barème légal.Cette remontée "très rapide" et "inhabituelle", commente Maël Bernier, directrice de la communication, de Meilleurtaux, s'explique par la hausse des taux d'intérêt des emprunts de l'Etat français sur lesquels se basent les établissements bancaires.Des heures de négociationDans le cas de Camille, la banque proposait un taux de 2,20% sur 25 ans, en ligne avec son budget et avec les normes financières qui imposent que le remboursement des mensualités d'emprunt par un foyer ne soit pas supérieur à 35% de son revenu net.Mais une fois tous les frais ajoutés, le taux effectif annuel global (TAEG), qui sert de référence, s'élevait à 2,65%, soit bien plus que le taux d'usure actuellement fixé à 2,40%."On traite en moyenne cinq dossiers par mois et sur les cinq de ce mois-ci, tous ont eu des problématiques de taux d'usure", raconte le courtier de Camille, associé d'un petit cabinet indépendant et qui préfère rester anonyme.Sur des dossiers où "l'on avait (auparavant) un accord automatique de toutes les parties, aujourd'hui on passe pratiquement deux ou trois heures à essayer de trouver une solution", explique-t-il.Selon plusieurs courtiers interrogés par l'AFP, c'est entre 10% et 15% des dossiers qui ne pourront plus obtenir de prêt, sauf à revoir leur projet.Principales victimes: les plus de 40 ans, pour qui "il est très difficile de ne pas dépasser le taux d'usure", explique Maël Bernier, car ils paient plus cher l'assurance emprunteur, qui couvre divers risques comme le décès, la maladie ou l'invalidité, protégeant à la fois les emprunteurs et les banques contre un éventuel défaut de remboursement.10.000 euros de plusSophie, 51 ans, a failli en faire les frais. Malgré une offre de sa banque à 1,27% sur 25 ans - une durée d'emprunt rare à cet age - le TAEG dépassait le taux d'usure. Heureusement pour elle, la banque a revu légèrement à la baisse son offre, à 1,25%, ouvrant la porte à un TAEG à 2,39%, tout juste suffisant pour être dans les clous.Alors que le taux d'usure ne sera recalculé qu'à partir du 1er juillet et que les taux devraient continuer de grimper d'ici là, Sylvain Lefèvre, président de La Centrale de Financement, plaide pour une suspension du taux d'usure, qui "n'est plus en corrélation avec la vraie vie économique", ou pour une redéfinition du mode de calcul.Mais au-delà de la problématique concernant le taux d'usure, la hausse des taux touche tous les acheteurs, le coût des crédits immobiliers étant mécaniquement devenu plus élevé. Selon la Centrale de Financement, un crédit de 180.000 euros sur 20 ans à 1,45% coûtera, in fine, 27.446 euros. C'est presque 10.000 euros de plus que s'il avait été souscrit au début de l'année."Les projets dont le plan de financement est le plus tendu pourraient devoir être retravaillés", prévient Société Générale qui conseille de "bien vérifier auprès de son conseiller le plan de financement avant de s'engager".
Il y a 2 ans et 357 jours

Comment tirer parti de l’industrie 4.0 ?

Pour les environnements analogiques, c'est-à-dire dépourvues d'appareils intelligents, il est important de commencer par définir les possibilités pouvant être facilement mises en œuvre, pour ensuite servir de démonstration de faisabilité afin d’en prouver les avantages. On peut penser par exemple à des alarmes intelligentes ou à des interfaces avec des équipements existants, servant à fournir des informations facilitant les opérations et la maintenance. L'important étant de rester simple et de préparer une feuille de route qui tienne compte de facteurs tels que l'évolutivité, la cybersécurité, les coûts d'investissement et d'exploitation, la formation et la gestion du changement.Même pour les sites déjà équipés de dispositifs intelligents, de nouveaux capteurs et instruments dotés d'indicateurs de diagnostic, de santé et de performance sont désormais disponibles et peuvent être utilisés pour fournir des avertissements et prévenir les pannes et les interruptions de service. En déployant des dispositifs de terrain et de communication ainsi que des infrastructures supplémentaires, la compréhension des équipements et des opérations sera améliorée grâce aux données et aux analyses fournies.Ces informations peuvent être utilisées pour développer des jumeaux numériques, de la réalité augmentée et d'autres options de visualisation favorisant l'efficacité et la fiabilité. Même en utilisant déjà des automates programmables industriels (API), un système de commande distribué (DCS) ou un progiciel de gestion intégré (ERP), des données pertinentes qui n'étaient pas visibles dans le système de contrôle existant seront alors très probablement mises en lumière. Grâce à l'industrie 4.0, il est possible de recueillir et valoriser des informations supplémentaires afin de les transformer en perspectives.SaaS ou achat fermeDe nombreux produits, y compris les logiciels, ont évolué vers le modèle « as-a-service », qui implique un abonnement plutôt qu'un achat ferme. Ce modèle présente un certain nombre d'avantages, comme l'accès à une infrastructure technologique avec un faible coût d'entrée. Cela réduit les dépenses d'investissement initiales et les répartit sur des dépenses d'exploitation prévisibles et constantes, année après année, en fonction de la durée de vie de vos actifs et de vos équipements critiques.Lors d’un abonnement, c'est le fournisseur de logiciels (et non les services informatiques ou techniques) qui est responsable de la maintenance et de la mise à niveau du système. Et comme ces systèmes sont basés sur un environnement cloud, la reprise après sinistre ne nécessitera qu’un effort minime par rapport à une reprise dans une solution sur site.La valeur de la capture des donnéesIl existe de nombreuses façons d'exploiter les données afin d’économiser du temps et de l'argent. L'une des plus courantes est la prévention des interruptions de service non planifiées et des coûts associés dus à la perte de production et à la réaffectation des ressources.Les autres coûts concernent la réparation et le remplacement des équipements, de l'analyse des vibrations sur les moteurs et les actionneurs à la corrosion des engrenages électriques due aux conditions environnementales. Dans ces cas, la surveillance de l'état du disjoncteur peut être utilisée pour la maintenance prédictive, par exemple.Utiliser le cloud pour organiser les données et leur donner du sensLe cloud permet d'optimiser les opérations grâce à l'analyse des données, à la reconnaissance des formats, à la classification et aux techniques adaptatives, afin de mettre les données en contexte et d'obtenir des informations qui peuvent ensuite être converties en actions. S'ils ne sont pas nouveaux, les outils de l'intelligence artificielle et de machine learning sont en train de se généraliser dans les services cloud.En conséquence, on s'est éloigné de la programmation extensive pour se tourner vers des modèles adaptatifs. Cependant, les problèmes complexes nécessiteront toujours des spécialistes des données et des développeurs. Par exemple, les données provenant de capteurs et d'actionneurs peuvent être corrélées pour déterminer les valeurs de consigne et les paramètres de production, ce qui permet de resserrer les spécifications, de réduire le poids et la consommation de carburant et d'énergie, etc.Avec les données, il est important de penser à la transparence et à l'interconnectivité. Pour les utilisateurs du système, peu importe où se trouvent les données tant qu'ils peuvent y accéder à tout moment et en tout lieu, et dans le format, la résolution et le détail appropriés. Disposer d'un dépôt central peut donc contribuer à réunir les données et à fournir des programmes permettant aux utilisateurs d'agir sur celles-ci.Cybersécurité et vulnérabilitésDe nombreuses entreprises se demandent si le cloud est un endroit sûr pour conserver et gérer leurs données. Si la réponse est généralement oui, cela dépend de nombreux facteurs, notamment d'une conception matérielle adaptée utilisant des pares-feux, une segmentation du réseau, des dispositifs gérés et un accès limité aux locaux. Du côté des logiciels, cela implique des antivirus et des programmes de défense contre les malwares, des sauvegardes de données, le cryptage, l'authentification multi-facteur, des certificats adéquats, la protection et les autorisations des données, et des analyses de vulnérabilité.En conclusion, il y a beaucoup de facteurs à prendre en compte pour aborder sereinement et efficacement l'industrie 4.0. Il est également important de trouver un fournisseur de solutions qui puisse vous aider à identifier les possibilités d'amélioration et vous conseille sur les outils et technologies à privilégier. Mais avec une vision adéquate des informations nécessaires à l’amélioration des opérations de l’entreprise, il est assurément possible de déployer l'innovation numérique à son avantage.Tribune d'Arnaud Laugier, Directeur Marketing chez EATON
Il y a 2 ans et 357 jours

Le CNOA réaffirme au nouveau gouvernement son ambition de faire de l’architecture un levier clé d’amélioration du cadre de vie des Français

Le CNOA constate à regret que la question centrale de l’habitat n’a pas été confiée à un ministre de plein exercice, à l’heure où 12 millions de Français sont touchés par le mal-logement. Pour rappel, le CNOA plaide pour une politique interministérielle de l’architecture favorisant plus de lien avec les autres acteurs du cadre de vie et de l’habitat ; le ministère de la culture (la tutelle actuelle), renforcée par une direction de l’architecture, y auraient toute leur place.Face à l’ampleur des défis immédiats – dérèglement climatique, crise du logement, épuisement des ressources – le CNOA demande au gouvernement un appui immédiat pour faire de l’architecture un levier majeur d’amélioration du cadre de vie des Français, et une réponse à ces enjeux.Le CNOA demandera audience rapidement aux ministres dont les attributions recoupent les champs de mobilisation des architectes, afin de leur exposer le diagnostic et les propositions formulés dans son Plaidoyer « Habitats, Villes, Territoires. L’architecture comme solution ». Pour Christine Leconte, présidente du CNOA : « Agir face à la pénurie des ressources et à l’adaptation de nos villes au changement climatique n’est plus une option. Mieux loger nos concitoyens, et anticiper le vieillissement de la population doit être pris en compte sans attendre. La création architecturale est une solution au service des habitants trop peu exploitées par les décideurs publics et donc, par voie de conséquence, peu mis en œuvre à grande échelle : concevoir de bâtiments plus sobres en énergie et en matière, rénover dans le respect du patrimoine, réimaginer à partir de l’existant, penser au confort d’été dans nos villes et dans nos logements demande un soutien politique fort face à des pratiques obsolètes, trop installées. Nous savons le faire, il faut nous en donner les moyens. Nous défendrons le principe d’une filière économique de l’architecture ouverte qui garantira une souveraineté de production et un réemploi local des matériaux, audible en cette période inédite de pénurie. Ces solutions, proches des territoires et des habitants doivent être soutenues sans attendre: l’heure doit être à l’action ! »Le CNOA entend avancer avec les nouveaux ministres sur ces chantiers prioritaires :Assurer le développement mieux équilibré des territoires,Passer d’une politique du logement à une politique de l’habitat,Donner la priorité à la réhabilitation,Accompagne le changement des pratiques dans la filière du bâtiment et de l’architecture face au changement climatique,Décarboner la construction par le développement de nouvelles filières de matériaux et le réemploi.
Il y a 2 ans et 358 jours

Nouvelles pompes de relevage Wilo-Rexa MINI3-S, FIT-S et PRO-S pour habitations individuelles et collectives

Des pompes de relevage adaptées pour toutes les applications Wilo propose des solutions fiables pour les habitations individuelles et collectives afin d'évacuer en toute sécurité les eaux chargées domestiques et d'assurer le relevage des habitations. En plus des pompes et systèmes de pompage qui évacuent les eaux chargées en utilisant la pente naturelle, il existe des solutions de raccords d'évacuation des eaux usées à installer plus en profondeur dans les sous-sols où subsiste un risque de refoulement et d'inondation. Même dans les cas extrêmes de trop-plein dû à une montée des eaux, Wilo dispose de solutions de pompage transportables et fiables qui se raccordent très rapidement sur place afin de limiter les dégâts.Relevage sous pression efficace grâce aux propriétés hydrauliques du dilacérateur :Dilacérateur robuste en acier inoxydable trempé spécifique (1.4528 – 59HRC)Dilacérateur radial avec double effet de cisaillementUn résultat de dilacération optimal de 10 mm en moyenne en fonction du débit et du type de solidesLe nouveau dilacérateur à double effet de cisaillement déplace les eaux usées à une vitesse de coupe de 90 km/h (à l’extérieur)Combinaison hydraulique/dilacérateur optimisée pour une hauteur de refoulement maximale avec une consommation d’énergie réduite.Wilo-Rexa MINI3-S | Wilo : une pompe efficace pour le relevage des maisons individuelles et collectives Légère et anti-colmatage, elle est disponible avec une puissance nominale de 0,75 kW et, de cette façon, peut être facilement connectée à une prise de courant domestique existante. Des installations électriques supplémentaires ne sont pas nécessaires. Grâce au dilacérateur radial à double effet de cisaillement, l’assainissement de la maison est assuré de manière fiable.Les forces de la gamme Wilo-Rexa MINI3-S : Excellente fiabilité anti-colmatage grâce au dilacérateur radial avec double effet de cisaillementCombinaison hydraulique/dilacérateur optimisée pour une large couverture de hauteurs de refoulement à faible puissance adaptées aux installations électriques domestiquesFaibles coûts d’installation grâce à l’utilisation de tuyauterie de petite tailleFacile à utiliser dans les applications domestiques grâce à son faible poidsLongue durée de vie grâce à un moteur de haute qualité avec double étanchéitéHaute résistance à la corrosion, même lorsque le moteur n’est pas immergé, grâce au carter moteur en acier inoxydable.Wilo-Rexa FIT-S | Wilo : une solution de relevage idéal pour les bâtiments commerciaux La Wilo-Rexa FIT-S assure un relevage sous pression fiable dans les bâtiments commerciaux grâce au dilacérateur radial à double effet de cisaillement. L’hydraulique optimisée offre un haut rendement ainsi qu’une hauteur de refoulement maximale. D’autre part, elle peut être raccordée à des tuyauteries de petite taille. Ainsi, les coûts globaux d’installation et de fonctionnement sont considérablement minimisés.Les forces de la gamme Wilo-Rexa FIT-S : Excellente fiabilité anti-colmatage grâce au dilacérateur radial avec double effet de cisaillementCombinaison hydraulique/dilacérateur optimisée pour une large couverture de hauteurs de refoulementFaibles coûts d’installation globaux grâce à l’utilisation de tuyauterie de petite tailleConçue pour une sélection facile couvrant les besoins de différents types de bâtimentsLongue durée de vie grâce à un moteur de haute qualité avec deux garnitures mécaniques et une surveillance optionnelle de la chambre d’étanchéitéHaute résistance à la corrosion, même avec un moteur non immergé, grâce au carter moteur en acier inoxydable.Wilo-Rexa PRO-S | Wilo : une pompe parfaitement adaptée aux applications commerciales ou municipales La Wilo-Rexa PRO-S efficace et anti-colmatage est homologuée ATEX en standard, ce qui en fait le choix numéro un pour les applications municipales. Les hauteurs de refoulement élevées garantissent un relevage sous pression efficace pour les installations avec une hauteur de refoulement statique élevée. Le dilacérateur radial avec un double effet de cisaillement et des rendements élevés assurent un fonctionnement continu rentable.Les forces de la gamme Wilo-Rexa PRO-S : Excellente fiabilité anti-colmatage grâce au dilacérateur radial avec double effet de cisaillementCombinaison hydraulique/dilacérateur optimisée pour une hauteur de refoulement maximale avec une efficacité optimaleFaibles coûts d’installation globaux grâce à l’utilisation de tuyauterie de petite tailleConçue pour une sélection facile dans les applications les plus exigeantesLongue durée de vie grâce à un moteur de haute qualité avec deux garnitures mécaniques et une surveillance optionnelle de la chambre d’étanchéité
Il y a 2 ans et 358 jours

Un projet de gratte-ciel à Toulouse contesté devant la justice

Le rapporteur public du tribunal administratif (TA) de Toulouse a rejeté les arguments des opposants au gratte-ciel. Le Tribunal devrait rendre sa décision avant l'été."La tour aujourd'hui ne peut pas être construite, on ne connaît pas sa consommation d'énergie, on ne connaît pas ses impacts réels sur l'environnement. Que fait-on d'un projet qui n'est pas abouti? Comment la population toulousaine peut comprendre qu'un permis de construire ait été accordé", s'étonne Alice Terrasse, l'avocate des plaignants.France nature environnement (FNE), Droit au logement (DAL) et des riverains ont saisi la justice administrative.La construction de cette tour, serait une première dans la 4e ville de France, dépourvue de hauts immeubles.Ce projet de l'architecte américain Daniel Libeskind est un bâtiment de 40 étages végétalisé de haut en bas, avec des façades de verre en spirale.La tour doit abriter 11.000 m2 de bureaux, des commerces, un peu plus d'une centaine de logements, un restaurant-bar panoramique, un hôtel et des locaux SNCF dans le socle du bâtiment, situé près de la gare."C'est un projet auquel on croit beaucoup. On ne va pas chercher des architectes internationaux, comme Daniel Libeskind, pour sortir un produit médiocre", tente de rassurer Eric Paillot, vice-président compagnie de Phalsbourg, qui mène le projet."Ce réflexe systématique de dire 'ils vont faire mal', me parait partisan. La verticalité, on l'aime ou on ne l'aime pas, mais c'est une réponse à notre problématique environnementale", souligne M. Paillot.Si le tribunal administratif rejette les recours, les associations peuvent encore faire appel devant le Conseil d'Etat.Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (LR) voit dans la Tour Occitanie "la signature architecturale à la hauteur de l'ambition d'une métropole européenne". L'agglomération toulousaine, où se trouve le siège du géant européen Airbus, est en forte expansion démographique grâce au secteur de l'aéronautique.
Il y a 2 ans et 358 jours

François Jallot nommé Directeur de la Transformation du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment

Récemment créée, dans le cadre du projet d’entreprise du CSTB, cette nouvelle Direction coordonne les différents axes de travail dédiés à la transformation des outils et processus de l’Établissement, en lien avec les grands enjeux de la construction. Elle accompagne les équipes dans la conduite de ce changement.Parallèlement, François Jallot se voit également confier des missions connexes, pleinement ouvertes sur l’extérieur, à travers la Recherche et l’accompagnement de l’innovation : il est nommé Directeur du CSTB’Lab, incubateur d’entreprises innovantes, et Président de Bioguess, filiale du CSTB spécialisée dans la surveillance et la détection des polluants de l’air intérieur et la détection des infestations afin de préserver patrimoine et santé.François Jallot : vision & expertiseFrançois Jallot dispose d’une solide expérience dans l’univers de la construction, où il a notamment occupé plusieurs postes à responsabilités managériales. Une expertise qu’il a toujours organisée autour de trois axes fondamentaux, pour lui indissociables :Les équipes, dans une dynamique de vision partagée et engageante ;Les clients, dans une logique de culture de services et d’exigence ;Les métiers & la valorisation des compétences techniques, pour répondre aux enjeux et mutations du secteur.Il met aujourd’hui cette expertise au service de la Transformation du CSTB.Pour François Jallot, Directeur de la Transformation du CSTB : « Le capital humain a toujours été, pour moi, le moteur de tout projet. C’est d’autant plus vrai s’agissant de la transformation du CSTB, dont les hommes et les femmes, quelles que soient les équipes, sont en effet la première richesse. Je suis fier de les accompagner dans ce vaste programme de transformation, mobiliser et valoriser leurs compétences au service de ce changement, en lien avec les enjeux de la construction, mais aussi avec la démarche RSE du CSTB. En tant que Directeur du CSTB’Lab et Président de Bioguess, je garderai par ailleurs un lien constant avec les acteurs, dans une dynamique de Recherche et d’accompagnement de l’innovation. »La Direction de la Transformation du CSTB : missionsEn 2020, le CSTB engageait un ambitieux projet d’entreprise organisé autour de 5 axes, 16 programmes et près de 70 chantiers, impliquant la transformation de processus et modes de fonctionnement. C’est dans cette dynamique qu’une direction dédiée a été créée. La Direction de la Transformation a ainsi pour missions de coordonner les différents chantiers, de les prioriser et d’accompagner les équipes dans la conduite du changement.
Il y a 2 ans et 358 jours

Le groupe Poujoulat inaugure BF 70, sa plus importante unité de production française de bois bûche

Ces trois usines « nouvelle génération » au process exclusif ont été conçues par le groupe pour garantir la production de biocombustibles de qualité constante toute l'année et ainsi répondre à la demande croissante du marché.Car en une décennie, tout a changé…Les équipements de chauffage ont gagné en performance et en design, les appareils les plus récents ne tolèrent plus de bois de chauffage de mauvaise qualité… et c'est tant mieux pour la qualité de l'air !Les nouvelles générations veulent des produits prêts à consommer, sans avoir besoin de « faire » son bois de chauffage le week-end ! Et là encore, c'est une bonne nouvelle, car le bois « brut », non écorcé et mal séché, n'est pas le meilleur des combustibles, contrairement à l'idée encore trop répandue.Le bois se positionne désormais comme un vrai combustible, le plaisir de la flambée en plus !Acteur central du marché des conduits de cheminée, équipant 50 % des 7 millions de foyers français, le Groupe Poujoulat a décidé, dès la première heure, de s'investir pour lever les principaux freins existants au premier rang desquels la qualité des combustibles.Son objectif : obtenir la qualité, le volume et la disponibilité qui font défaut sur ce marché encore peu structuré.Poujoulat s'est ainsi doté d'une gamme complète de combustibles bois de qualité, certifiés NF biocombustibles, vendue sous les deux marques Woodstock® et Crépito®. Le Groupe a organisé une distribution effi cace et a lancé un produit entièrement nouveau, le bois bûche haute performance.Avec BF 70, Poujoulat poursuit sa stratégie d'implantation au cœur des régions de production et des bassins de consommation. La Haute-Saône est réputée pour sa gestion sylvicole en futaie régulière, qui donne des bois de très belle qualité, conformes au cahier des charges du bois bûche haute performance.BF 70 vise une production de 150 000 stères de bois bûche, 20 000 m³ de bois d'allumage et 10 000 tonnes de bûches densifiées par an, ce qui en fait le 1er site du groupe en termes de capacité.
Il y a 2 ans et 358 jours

Pour Elisabeth Borne, "le plein emploi est à portée de main"

"Je suis fière aujourd'hui de quitter ce ministère alors que le plein emploi est à portée de main, le taux de chômage est au plus bas depuis 15 ans, le taux de chômage des jeunes est au plus bas depuis 40 ans et jamais autant de Français n'avaient eu un travail", a déclaré Mme Borne en guise de bilan, en passant la main sur le perron de l'hôtel du Châtelet."Ces résultats, ce sont d'abord le fruit de réformes nécessaires, exigeantes", a-t-elle poursuivi, évoquant notamment celle de l'assurance-chômage, qu'elle a portée, et qui, a-t-elle dit, "accompagne mieux les Français tout en fixant une ligne claire: c'est toujours le travail qui doit payer".Le seuil du plein emploi est fixé à un taux de chômage entre 5% et 5,5%. Il était de 7,3% au premier trimestre 2022."Vous prenez vos fonctions dans un ministère au nom changé et aux ambitions encore rehaussées", puisqu'il est devenu le ministère du Travail, du Plein Emploi et de l'Insertion, a-t-elle souligné en s'adressant à M. Dussopt. Elle a également rappelé que 730.000 contrats d'apprentissage avaient été signés en 2021, soit deux fois plus qu'en 2017. "Votre mission, cher Olivier, sera de porter ce chiffre à un million de contrats signés", a-t-elle enjoint à son successeur.Les syndicats reçus cette semaineMme Borne a par ailleurs salué les partenaires sociaux, syndicats et patronat, qui "sont le coeur battant de notre vie sociale. Ils sont exigeants, c'est normal et chaque projet doit être discuté, étudié, construit avec eux", a-t-elle dit.De son côté, Olivier Dussopt, se décrivant comme "fils d'ouvriers" et "produit d'une trop rare ascension sociale que le travail doit permettre", a rappelé qu'il aurait la lourde tâche de mener la réforme "nécessaire des retraites" et qu'il entendait "dialoguer et concerter" avec les partenaires sociaux pour qu'elle "soit menée à bon port" et qu'elle soit "aussi juste que responsable".A propos des partenaires sociaux, M. Dussopt, qui était ministre délégué chargé des Comptes publics dans le gouvernement Castex, a annoncé qu'il allait "les recevoir tous dès cette semaine afin d'évoquer avec eux leurs projets et leurs attentes", et de "nouer tout de suite une relation de travail et, je l'espère, une relation de confiance".Interrogé sur LCI lundi matin, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a réaffirmé que "l'urgence sociale, (ce ne sont) pas les retraites, c'est le pouvoir d'achat, l'emploi, l'évolution du travail et du rapport au travail"."Il n'y aura pas de discussion pendant l'été avec la CFDT" sur les retraites, a-t-il prévenu, estimant qu'"il n'y a pas à ce point une urgence qu'il faudrait une mesure au 1er septembre".Rappelant que le ministre de l'Economie reçoit lundi après-midi les organisations patronales, le patron du premier syndicat français a "invit(é)" Bruno Le Maire à réunir aussi les syndicats."On veut une vraie conférence sociale sur la question du pouvoir d'achat et des salaires", a-t-il dit.
Il y a 2 ans et 358 jours

Vinci Construction France mis en examen pour "corruption privée" dans un dossier lié au Qatar

Un juge d'instruction de Nanterre soupçonne Vinci Construction France, un des leaders du bâtiment dans le pays, d'avoir versé "plusieurs millions d'euros", notamment par l'intermédiaire de deux filiales, "à une société" appartenant à l'ex-gérante de fortune qatarie, Chadia Clot, explique à l'AFP une source proche de l'enquête.La contrepartie suspectée : obtenir certaines conventions "telles que la rénovation des salons de l'hôtel Ritz ou encore la réhabilitation de la Samaritaine à Paris", poursuit cette source.Selon la même source, "plusieurs millions d'euros" auraient été maquillés, entre 2008 et 2016, comme des "soi-disant travaux de décoration dans le cadre de chantiers" facturés par Vinci Construction France.La femme d'affaires d'origine palestinienne Chadia Clot a dirigé le fonds French Property Management (FPM), dédié aux investissements en France de l'ancien émir qatari, Hamad Ben Khalifa Al-Thani, jusqu'en juin 2017.Elle et son compagnon ont été mis en examen, en janvier dernier, pour "corruption privée passive", soupçonnés d'être les bénéficiaires de cette corruption présumée, a confirmé le parquet de Nanterre. Contacté par l'AFP, l'avocat de Chadia Clot n'a pas souhaité s'exprimer.Un signalement Tracfin en 2015 avait provoqué l'ouverture d'une enquête préliminaire par le pôle éco-financier du parquet de Nanterre. L'enquête avait ensuite été confiée à un juge d'instruction en 2018.Outre Vinci Construction France, ses filiales Petit et GTM Bâtiment ont également été mises en examen, en février, pour "corruption privée" pour la même période de faits reprochés, de 2008 à 2016. Vinci Construction France et Petit sont aussi inquiétés pour "complicité de faux et usage de faux en écriture privée".Vinci Construction France et son avocate, ainsi que l'avocat de l'entreprise Petit, n'étaient pas joignables dans l'immédiat. Le conseil de GTM Bâtiment n'a pas souhaité réagir.Dans cette affaire, un décorateur est également mis en examen pour "corruption privée". Son avocate n'était pas immédiatement joignable.
Il y a 2 ans et 358 jours

10ème Championnat de France Cordistes : 2 Jours d’efforts et des nouveaux titres de Champions de France

Bien plus que compétition d’experts, c’est surtout l’occasion de mettre en avant et de faire découvrir un métier en plein développement exercé par plus de 15 000 professionnels en France, regroupés dans 700 entreprises spécialisées. Une profession qui génère un peu moins de 1 milliard d’euro de chiffres d’affaire.Déjà 10 éditions fédératricesLancé en 2006 à Paris, le syndicat Français professionnel France Travaux sur Cordes a fait évoluer cet événement avec la volonté de réunir l’ensemble des acteurs du monde des travaux d’accès difficiles : cordistes, chefs d’entreprise, partenaires, organismes de formation, organismes, préventeurs, FFB, FNTP, Ministère du Travail, afin de mieux faire connaître la profession et d’améliorer les pratiques.Fédérateur, technique et impressionnant, les cordes fait le lien.Moyen d’accès et de déplacement sur des chantiers de travaux publics, des travaux urbains ou industriels, les déplacements sur cordes exigent un très grand professionnalisme de la part des techniciens qui allient double compétence : la maîtrise parfaite des techniques de progression sur cordes et des savoirs faire métier (maçon, tailleur de pierre, peintre, soudeur, foreur en montagne…). Travailler sur cordes exige des formations sanctionnées par des diplômes de certificat de qualification cordiste et de technicien cordiste.Un savoir-faire que le public a pu apprécier dans ce nouveau lieu, la Sucrière à Lyon !Situé en bord de Saône dans le quartier nouveau de Confluence.Un lieu idéal pour organiser ses épreuves en hauteurL’ancien portique du port qui devait charger les barges des péniches, mesure 52 mètres de long avec une hauteur de 16 mètres a permis d’organiser des épreuves très techniques de déplacement sur cordes.Le silo avec ses 21 mètres de haut est aussi idéal pour des déplacements plus confinés et plus précis comme l’épreuve du saut d’eau (monter, se déplacer et travailler avec un saut d’eau tout en perdant le moins d’eau !)Une compétition comme sur un chantier !Deux journées de confrontation dans un cadre prestigieux choisi par les organisateurs pour ce dixième événement.Des mises en situation de travail identique aux travaux sur bâtiments, en industrie, sur falaises pour sécuriser les routes, sécuriser les ouvrages d’Art, et bien d’autres encore…Les équipements, l’outillage, les matériaux, les tâches à effectuer avec précision et rapidité, tous les ingrédients sont réunis pour que les cordistes montrent les exigences techniques requises pour réaliser leurs ouvrages.Durant les épreuves 20 jurys experts de la profession chronomètrent tout en observent chaque geste, évaluent et vérifient que toutes les règles de sécurité soient respectées. Un évènement qui ne laisse personne indifférent, que l’on soit initié ou néophyte.Jusqu’aux Finales, la tension était palpable pour départager les challengers du titre individuel.Après 7 titres consécutifs Antoine Quidoz était l’homme à battre ! Ivan Muscat longtemps vice-champion de France voulait décrocher enfin le titre ! 1 er après les qualifications, il est éliminé en huitième de finale. Antoine va participer à sa 8ème finale face à Alban Girardin, une finale pleine de rebondissement qui se déroule sous l’immense portique. Antoine fini son parcours avec 30 secondes d’avance, mais écope d’une pénalité de 30 secondes suite à une faute technique. Les deux protagonistes finissent ex aequo.Les femmes ne sont pas en reste dans le métier. Elles étaient 5 à participer aux championnats de France Cordiste au terme desquels Leslie Graff est devenue championne de France pour la deuxième fois consécutivement.Le titre par équipe/entreprises est aussi très prisé par les cordistes et les entreprises. Les 3 meilleurs cordistes par entreprises se retrouvent en finale et là aussi pas beaucoup de surprises mais une bagarre de haut vol ! La finale se déroule comme 2019 entre Hydrokarst et Aplomb et est remportée par Hydrokarst.Résultats :Champions de France Hommes aexquo: Antoine Quidoz et Alban GirardinChampionne de France Femmes : Leslie GraffClassement par Équipe : HydrokarstClassement intérim : Actual Sett 1Classement organisme : Dimension CordeUne compétition et une table rondeLors de la remise des prix, Jacques Bordignon, président de France Travaux sur Corde a rappelé l’importance de cette manifestation pour la profession. « L’ensemble des acteurs, entreprises, salariés, entreprises de travail temporaire, organismes de formation et de certification, organismes préventeurs, fournisseurs y sont les bienvenus. Ils peuvent non seulement profiter du spectacle des épreuves, découvrir les nouveautés des partenaires sans lesquels l’événement ne pourrait avoir lieu, mais également échanger sur les actions en cours afin de poursuivre l’amélioration des pratiques professionnelles et la prévention des TMS »Une table ronde, avec tous les acteurs, sur le thème « Les fondamentaux des travaux sur cordes & préserver sa santé », en partenariat avec l’OPPBTP. » France Travaux sur Cordes donne rendez-vous, pour le 11ème championnat en 2024 à la Sucrière
Il y a 2 ans et 358 jours

Le Sénat consulte les élus locaux pour la mise en œuvre du « zéro artificialisation nette »

L’examen du volet « artificialisation » de ce texte avait été délégué au fond à la commission des affaires économiques, présidée par Sophie Primas, le projet de loi ayant été renvoyé à la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, présidée par Jean-François Longeot.La loi Climat-Résilience a fait de la protection des sols et des milieux une priorité de l’action publique, face à la forte dynamique de consommation d’espaces agricoles, naturels et forestiers. Elle implique une meilleure prise en compte des conséquences environnementales des actions de construction et d’aménagement – l’artificialisation des sols – sans pour autant négliger les besoins des territoires en matière d’implantations d’entreprises, d’habitat ou encore d’infrastructures.D’ambitieux objectifs de réduction de l’artificialisation des sols ont été fixés par la loi afin d’accroître la résilience économique et environnementale des territoires. Neuf mois après l’adoption du texte, les collectivités sont d’ores et déjà pleinement engagées dans la traduction, au sein de leurs politiques d’urbanisme et d’aménagement, de l’ambition de sobriété foncière et de protection des sols portée par la loi Climat-Résilience. Avant que n’intervienne, en cascade, la modification des documents d’urbanisme intercommunaux et communaux, une première vague de révision des schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) a été lancée à la fin de l’année 2021.Dans leur rôle de contrôle de l’action du Gouvernement et de l’application des lois, alertés par certaines collectivités, les sénateurs se sont néanmoins fait l’écho de plusieurs interrogations sur la mise en œuvre concrète de l’objectif de « zéro artificialisation nette ». Décrets d’application remettant en cause les équilibres de la loi ; consignes variables des services de l’État ; nécessité de repenser, dans des délais serrés, l’ensemble des politiques territoriales ; insuffisance des outils de mesure de l’artificialisation… Autant de défis qui appellent une réponse rapide et constructive de l’État et, peut-être, du législateur, pour s’assurer de l’accompagnement des collectivités par les services de l’État et la bonne prise en compte des difficultés de chaque territoire.Le Sénat lance donc, le 19 mai 2022, une consultation en ligne des élus locaux, visant à recueillir un grand nombre de témoignages concrets sur la mise en application du volet « lutte contre l’artificialisation » de la loi Climat-Résilience. De l’évolution des documents d’urbanisme à l’impact sur les permis de construire, en passant par les moyens à la disposition des élus pour valoriser les friches ou « désartificialiser » les sols, le questionnaire mis en ligne permettra à l’ensemble des collectivités d’informer le Sénat de leurs difficultés et de transmettre leurs suggestions.Cette démarche pourrait déboucher, à l’issue de la consultation, sur une proposition de loi visant à mieux articuler le déploiement d’une politique de sobriété foncière ambitieuse et concertée sur l’ensemble du territoire français.La consultation en ligne, ouverte jusqu’au lundi 27 juin 2022, est disponible à cette adresse.