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Il y a 2 ans et 358 jours

EurObserv’ER publie le Baromètre Photovoltaïque 2022

Principaux enseignements du baromètre photovoltaïque 2022 d'EurObserv'ERSelon EurObserv'ER, la puissance maximale nette de l'UE à 27 a augmenté d'au moins 22 807,6 MW en 2021 (correspondant à une puissance nouvellement installée de 22 868,7 MW et une puissance mise hors service de 51,1 MW). Ce chiffre est en augmentation de 25,3 % par rapport à 2020. La puissance cumulée de l'Union européenne a ainsi atteint 158,91 GW fin 2021, en croissance de 17 % par rapport à 2020. La forte augmentation des capacités raccordées s'est logiquement traduite par une croissance significative de la production d'électricité solaire. Selon EurObserv'ER, la production d'électricité solaire de l'Union européenne a atteint 157,5 TWh en 2021, soit une croissance de 12,4 % par rapport à 2020.Tendances de l'énergie éolienne mondialeAu cours des premiers mois de 2022, la guerre en Ukraine et la dépendance vis-à-vis du gaz russe ont conduit les pays de l'Union européenne à réorienter leur politique énergétique en accélérant le déploiement des énergies renouvelables. Des questions géopolitiques se posent également concernant la dépendance de l'Europe vis-à-vis des chaines d'approvisionnement chinoises. Une renaissance de l'industrie photovoltaïque européenne Chiffres clés du secteur du PV dans l'Union européenne en 2021 22,8 GW Nouvelles capacités photovoltaïques installées dans l'UE en 2021 (18,2 GW en 2020) 158,9 GW Capacités photovoltaïques cumulées dans l'UE fin 2021 (136,1 GW en 2020) 157,5 TWh Production à partir de photovoltaïque dans l'UE en 2021 (140,1 TWh en 2020) est une idée qui prend de l'ampleur de par l'importance grandissante des critères environnementaux et des émissions de CO2 tout au long de la chaîne de production, sans compter le coût de transport des panneaux provenant de Chine, représentant environ 10 % du prix. Ainsi plusieurs industriels européens ont déjà fait le choix de sauter le pas en annonçant des augmentations de leur capacité de production sur le sol européen avec des projets de « GigaUsines ». Téléchargez le rapport “L'état des énergies renouvelables en Europe”, 20ème édition
Il y a 2 ans et 358 jours

Tourisme, transports, logement... les orphelins du gouvernement Borne

"Pas de ministère des Transports!!!!" s'est étranglée sur Twitter, avec sept émoticônes rageurs, l'eurodéputée Karima Delli, présidente de la commission transports et tourisme au Parlement européen.Or, Elisabeth Borne connaît bien le secteur. Elle avait été une ministre des Transports remarquée entre 2017 et 2019, et nommée tout de suite, dès l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron.Il n'est pas rare que les postes sectoriels, ministres délégués et secrétaires d'Etat, soient distribués dans un second temps, après les législatives, mais la liste communiquée vendredi comprend 27 personnes dont certaines chargées de la Mer, l'Enfance, l'Egalité entre les femmes et les hommes ou la Francophonie. D'où l'étonnement des oubliés."Il n'y a pas de ministre des Transports et y a un ministre des JO ?", a persiflé Thierry Douine, président de la CFTC Transports, parlant de la nouvelle ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra."Je pense qu'il va falloir réagir collectivement. (...) Ca montre encore une fois qu'on était des salariés indispensables pendant la crise sanitaire, mais depuis on nous oublie", a-t-il tonné dans un coup de fil à l'AFP."Nous félicitons Amélie de Montchalin", nouvelle ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires qui garde la tutelle sur le secteur, "et nous attendons la nomination d'un ministre délégué aux Transports", a indiqué plus calmement une porte-parole de l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP).Autre orphelin, le Logement, qui va aussi rester sous la tutelle du grand ministère de Mme de Montchalin. "Heureux de savoir qu'il n'y a pas de problème de logement en France. Sinon, il y aurait un ministre du Logement", a raillé sur Twitter le maire (PS) de Bourg-en-Bresse, Jean-François Debat."C'est une belle claque!", a renchéri Damien Hereng, président de la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFC).Pourtant, selon les fédération d'agents immobiliers et de professionnels de la gestion locative Fnaim, Unis et Plurience, "le pouvoir d'achat est une préoccupation centrale et partagée, comme la transition écologique". "Le logement est indéniablement au cœur de ces enjeux", ont-elles regretté.Qui commande ?Les sortants aux Transports et au Logement, Jean-Baptiste Djebbari et Emmanuelle Wargon, n'ont pas dit un mot vendredi soir lors de la passation de pouvoirs.Encore un secteur oublié de la déclaration du secrétaire général de la présidence, Alexis Kohler, sur le perron de l'Elysée: le Tourisme."Nous sommes très déçus que le mot même de tourisme n'ait pas été prononcé", a déploré Didier Chenet, président du GNI, l'organisation patronale des indépendants de l'hôtellerie restauration.Roland Héguy, président de l'UMIH --la principale organisation patronale de l'hôtellerie restauration--, a fait part de sa "déception"."Nous osons espérer une prise en considération du tourisme après les législatives", dit aussi Jean-Virgile Crance, président du Groupement national des chaînes hôtelières (GNC).Le Numérique n'a plus de secrétaire d'Etat dédié, mais il est au moins cité dans les attributions du ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.Les Anciens combattants ont été adoptés par le nouveau ministre des Armées Sébastien Lecornu. "Je deviens aussi le ministre de la mémoire des anciens combattants et si dans l'intitulé du ministère les anciens combattants ne figurent pas, néanmoins j'en suis pleinement le ministre", a-t-il déclaré en prenant ses fonctions.Quant à la Mer, sa rétrogradation d'un ministère à un secrétaire d'Etat en a froissé plus d'un."Nous nous rapprocherons de Mme Benin (la nouvelle secrétaire d'Etat à la Mer Justine Benin, députée MoDem) et certainement du Premier ministre pour comprendre le poids de la pêche et de la mer au sein du nouveau gouvernement", a prévenu le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins.Bien que regrettant cette disparition d'un ministère de plein exercice, un proche du cabinet de la sortante Annick Girardin a expliqué que la nouvelle formule permettrait peut-être de sortir d'une dichotomie parfois compliquée, entre le ministère et le secrétariat général de la Mer, rattaché au Premier ministre et qui coordonne les actions des préfets maritimes.La Ville, elle, n'est nulle part pour l'instant. Rendez-vous dans le Journal officiel dans les prochains jours, pour savoir quel ministre aura la main.La Fédération des Promoteurs immobiliers se demande où est le logement ?La FPI prend acte de la composition du Gouvernement annoncée ce jour. Elle adresse ses vœux de réussite aux ministres.Elle regrette fortement que le logement, premier poste de dépenses des ménages, ne bénéficie pas d’un ministère de plein exercice demandé par l’ensemble de la filière immobilière et la FPI en particulier. De plus, le logement n’apparaît dans aucun intitulé des ministères annoncés.Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « Après avoir été le grand oublié de la campagne électorale, nous refuserons fermement qu’il soit l’oublié du quinquennat ! Il s’agit d’un bien essentiel pour chacun de nos concitoyens. L’ajustement qui interviendra à l’issue des législatives devra impérativement corriger cette position. Nul ne pourra nous faire le reproche de ne pas avoir suffisamment alerté sur le risque majeur d’une véritable et profonde crise du logement. »Il y a un combat politique fondamental à mener pour les Français: permettre à chacun, à chaque étape de sa vie, de se loger dignement. Il est pour cela absolument indispensable de relancer rapidement et efficacement une offre de logements collectifs neufs, accessibles, sobres en consommation d’espace et aux performances environnementales remarquables, en complément de la nécessaire rénovation du parc ancien.Les élus locaux détenant le pouvoir de délivrer les autorisations de construire, la FPI attend de l’Etat qu’il porte un message politique fort auprès des maires :Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « Le Ministre de l’Intérieur et son ministre délégué aux Collectivités territoriales, eux-mêmes issus des territoires, ont la capacité de mobiliser efficacement les élus locaux afin de relancer la construction de logements. Les maires ont besoin du soutien politique et financier de l’Etat pour agir. »L’Etat devra par ailleurs concilier deux impératifs, sociétal et environnemental : construire suffisamment, pour tous et abordable dans un contexte de sobriété foncière et de transition bas carbone :Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « Les promoteurs immobiliers de la FPI, par la qualité de leurs réalisations et les innovations qu’ils mettent en œuvre au service de leurs acquéreurs, démontrent chaque jour les nombreux atouts du logement neuf pour relever les défis de sobriété foncière et transition bas carbone et répondre aux besoins des Français. »Il y a urgence à agir pour la FPI:Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « Déçue par l’absence du logement dans le 1er Gouvernement, la FPI sera vigilante, combative auprès du nouvel exécutif et porteuse de propositions audacieuses. Elle se tient dès à présent à la disposition des ministres pour apporter des solutions efficaces et rapides : le pouvoir d’habiter est une priorité non négociable pour les Français ! »Mise à jour : des portefeuilles pour le logement et les transports après les législativesLe gouvernement sera complété après les législatives avec l'attribution de portefeuilles dédiés au logement et aux transports, deux thématiques dans le périmètre de la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, a précisé lundi 23 mai la porte-parole Olivia Grégoire."Il y aura très certainement de nouvelles personnalités au sein du gouvernement spécifiquement dédiées par exemple aux transports, au logement, sous la supervision de la ministre Amélie de Montchalin (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ndlr) directement placée sous la Première ministre", a déclaré Mme Grégoire face à la presse à l'issue du premier Conseil des ministres du gouvernement d'Elisabeth Borne."Le gouvernement sera complété après les élections législatives" des 12 et 19 juin, avait-elle préalablement précisé.L'absence de portefeuilles dédiés spécifiquement aux dossiers du logement ou des transports lors de l'annonce du nouveau gouvernement vendredi avait suscité émotion et étonnement chez les acteurs de ces deux secteurs inquiets d'une hypothétique disparition de ministère ou secrétariat d'Etat consacrés à ces enjeux."La ministre Amélie de Montchalin a dans son portefeuille, dans son périmètre, les enjeux de transport, les enjeux de logement, vous savez qu'il y a de grandes administrations au service de ces enjeux, ils ont aujourd'hui une ministre", a voulu rassurer Mme Grégoire."Ce gouvernement est déjà opérationnel sur les enjeux de transport et de logement, il nous manque peut être quelques ministres et (...) le président de la République et la Première ministre auront loisir de compléter l'équipe gouvernementale", a-t-elle encore expliqué.Amélie de Montchalin est l'une des deux ministres avec Agnès Pannier-Runacher à épauler Elisabeth Borne pour mener la transition écologique et énergétique dans le nouveau gouvernement.
Il y a 2 ans et 358 jours

CombiPack Villeroy & Boch : La solution tout-en-un pour les packs WC

Villeroy & Boch propose ses CombiPacks en fonction de vos projets, que vous ayez besoin de packs avec WC suspendus et abattant ou alors des packs avec WC sur pied avec réservoir et abattant, mais encore un pack avec cuvette suspendue, abattant, bâti-support et plaque de déclenchement. De plus, l’emballage des CombiPacks a été parfaitement conçu par nos experts afin qu’ils restent intacts et protégés pendant vos trajets. Alors qu'attendez-vous pour découvrir les CombiPacks Villeroy & Boch? Retrouvez toutes les cuvettes WC Villeroy & Boch disponibles en CombiPack. Du CombiPack Subway 3.0 équipé de l’innovation TwistFlush au CombiPack ViCare répondant aux normes PMR, en passant par les CombiPacks Avento contenant des WC suspendus ou même sur pied, il y en a forcément un qui est fait pour vous ! Cliquez-ici pour découvrir quel modèle de CombiPack Villeroy & Boch vous convient.Et pour vous montrer encore une fois à quel point l’installation des cuvettes et les innovations Villeroy & Boch facilitent votre quotidien, des tutoriels vidéos sont régulièrement publiés à cet effet. Voyez donc par vous-même comment utiliser tous les éléments d’un pack pour installer une cuvette et vous rendre compte du temps que vous allez gagner ! Retrouvez toutes les vidéos d’information et d’installation sur le Club V&B et sur la chaine YouTube Villeroy & Boch.
Il y a 2 ans et 358 jours

Les entreprises de restauration du patrimoine dénoncent un projet de loi qui pourrait avoir de graves conséquences sur le secteur

En portant une demande de restriction d’accès aux appels d’offres publics, la proposition de loi n°4955 favorise statutairement les Conservateurs-Restaurateurs à être légalement les seuls en mesure de répondre aux appels d’offre publics. Par la même, elle écarte TOUTES les entreprises de la restauration du patrimoine - à commencer par les entreprises des métiers de l’ameublement- de ces appels d’offres en les positionnant en exécutants de 2ème rang.Des milliers d’entreprises artisanales impactés. Sont directement concernés : les ébénistes, les tapissiers, les marqueteurs, les encadreurs, les doreurs, les restaurateurs de tableaux, les facteurs d’instruments de musique, les professionnels du bâtiment spécialisés dans le patrimoine, les vitraillistes, les peintres sur bois, ou bien encore les relieurs, les selliers, les entreprises du bâtiments spécialisées dans la restauration du patrimoine, cela concerne les entreprises de tous les domaines d’activités… et représente des milliers d’entreprises et de salariés, contributeurs au maintien et à la valorisation du Patrimoine en France.Pour pallier le manque de concertation, l’UNAMA interpellera l’Etat pour l’organisation d’Etats Généraux en 2023. Cette proposition n’a fait l’objet d’aucune information préalable, ni de concertation avec les entreprises - dont une écrasante majorité sont des entreprises de l’artisanat - ni avec leurs relais ou représentants. Il apparait même que toutes les parties concernées de l’Etat, ministères ou directions de services, institutions périphériques de l’Etat n’aient été informées qu’une fois la proposition de Loi déposée ! Pour pallier ce manque de concertation, 20 ans après l’édiction de la Loi Patrimoine, un bilan des enseignements, des perspectives et une ligne directrice impliquant TOUS les acteurs du Patrimoine Public sont une nécessité et une urgence. Dès lors que la nouvelle ou le nouveau Ministre de la Culture sera nommé, l’UNAMA l’interpellera pour organiser en 2023 des Etats Généraux de l’Economie du Patrimoine rassemblant l’Etat, ses Directions, les Collectivités Territoriales, les Institutions et TOUS les acteurs de la chaine de valeur du Patrimoine considéré comme une des principales ressources économiques de notre Pays. Face à la crainte des conséquences économiques, l’UNAMA se mobilise. L’UNAMA regrette que les entreprises de l’artisanat qui méritent également reconnaissance, protection et appuis économiques aient été oubliées et craint que ce texte, soutenu par une démarche fermée et un certain entre-soi, ne vise in-fine qu’à restreindre, voire fermer l’accès aux travaux du Patrimoine et de la restauration aux opérateurs qui ne seraient pas adoubés. En conséquence, L’UNAMA mobilisera et informera les entreprises et toutes les institutions concernées des visées précises d’un texte trompeur afin qu’elles aient un droit AU DIALOGUE et à la NÉGOCIATION avant toute légifération
Il y a 2 ans et 359 jours

Arkema finalise le rachat des adhésifs de l'américain Ashland

Cette opération réalisée par Bostik, filiale d'Arkema -numéro trois mondial des adhésifs industriels-, s'inscrit dans la stratégie de recentrage sur les matériaux de spécialités du groupe chimique français, a-t-il rappelé dans un communiqué.Elle doit aussi permettre de renforcer la présence d'Arkema aux Etats-Unis, tout en faisant bénéficier les produits d'Ashland du réseau international de l'ex-filiale de Total.Ashland Performance Adhesives est présenté comme "un acteur majeur des adhésifs sensibles à la pression, en particulier dans les films décoratifs, de protection et de signalisation pour l'automobile et le bâtiment".L'activité, qui emploie 330 personnes avec six unités de production, a réalisé en 2021 un chiffre d'affaires d'environ 360 millions de dollars, avec une marge brute supérieure à 25%, a précisé Arkema.Elle détient également "des positions de leader" dans les adhésifs structuraux, et est présente dans les adhésifs pour emballages flexibles, selon le communiqué.
Il y a 2 ans et 359 jours

Nouveaux coloris pour les menuiseries Oknoplast

Design épuré et tendanceLaissant passer toujours plus de lumière naturelle à l’intérieur de l’habitat, ces menuiseries créent une ouverture unique et actuelle sur l’extérieur.Une personnalisation sur-mesureChoisir une nouvelle fenêtre, c’est mieux s’isoler du froid et du bruit, faire des économies d’énergie et gagner en luminosité grâce à des profilés plus fins. Mais c’est aussi un parti pris sur l’esthétique. Les particuliers sont aujourd’hui à la recherche de solutions totalement personnalisables capables de s’adapter à toutes les envies : le choix du type d’ouverture (battante, oscillo-battante, coulissante, fixe…), le format, le design de la poignée (droite, plate ou galbée), l’intégration ou non de petit-bois. Et qui dit personnalisation, dit choix des couleurs. Toujours dans cet esprit de retour aux sources, les nouveaux coloris OKNOPLAST rappellent la nature avec 4 nouvelles teintes : Chêne Kitami, Gris Basalte, Gris Ombré et Bronze.Ces dernières viennent compléter l’éventail de couleurs qui s’était déjà élargi en 2021 avec le Blanc Mat (RAL 9016), le Gris Mat (RAL 7040) et le Gris Quartz Mat (RAL 7039). De quoi séduire et satisfaire toujours plus de clients. L’éco-responsabilité a également un impact sur le choix des couleurs des fenêtres. Les tons noirs, gris ou bruns permettront de souligner la finesse des menuiseries. Les classiques, gris argenté et blanc, toujours présents dans les coloris standards, s’accordent parfaitement aux intérieurs contemporains et aux lofts. Enfin, les effets chêne naturel ou cérusé demeurent très appréciés pour leur rendu très réaliste. Une chose est sûre, les teintes rappelant la terre et les éléments naturels ont encore de beaux jours devant elles.Avec ces nouveautés, OKNOPLAST souhaite maintenir sa position de leader européen en restant au plus près des attentes et besoins du marché.À retrouver chez tous les partenaires Premium OKNOPLAST.
Il y a 2 ans et 359 jours

L’OPPBTP et la FFB renouvellent leur partenariat pour la prévention des risques professionnels

Dans le contexte du Plan Santé Travail 4 et de la loi Santé Travail, la prévention des risques professionnels doit rester une préoccupation première des entreprises du bâtiment. Si les progrès sont notables, la crise sanitaire du Covid 19, l’urgence climatique, les évolutions technologiques et sociétales que vit la filière construction montrent qu’il faut encore accompagner davantage les chefs d’entreprises dans toutes ces mutations, convaincus qu’un chantier bien mené en prévention est un chantier bien mené en production.Progresser en prévention pour gagner en performance Les actions menées grâce à ce partenariat entre la FFB et l’OPPBTP visent à faire progresser en prévention tous les professionnels du bâtiment pour permettre à leurs entreprises et à leurs chantiers de gagner en performance. L’objectif est de garantir de bonnes conditions de travail aux salariés, de maintenir la performance globale de leurs entreprises et d’innover, en faisant de la prévention des risques professionnels un atout au service des enjeux qu’ils ont à relever. Cette ambition est appelée à être déclinée au plus tôt dans toutes les régions. Prolonger un bilan positif depuis 2012 Inspiré des nombreuses actions menées dans les territoires au travers de conventions régionales depuis 2012, le premier accord national de partenariat conclu par la FFB et l’OPPBTP en 2017, a tout autant permis de renforcer la dynamique entre les deux partenaires, que d’identifier les besoins restant à satisfaire. Ce nouveau partenariat permettra notamment de prolonger et finaliser de nombreuses actions initiées depuis 2017 en relevant les ambitions. Le bilan quantitatif et qualitatif des actions menées depuis 2017 a mis en lumière plusieurs réussites :un meilleur pilotage des actions menées au bénéfice des entreprises grâce au renforcement des relations entre les partenaires, avec plus de 450 ateliers DUER (Document unique d’évaluation des risques) et près de 3000 entreprises accompagnées ;une communication plus visible de la FFB sur les thèmes de prévention des risques professionnels, avec plus de 1.000 réunions d’information prévention organisées sur les sujets d’actualité regroupant plus 19.700 participants ;un engagement marqué de nombreuses unions de la FFB avec l’OPPBTP, ces travaux ayant permis de mener plus de 10 études métiers avec 12 unions professionnelles ;une production de solutions, favorisée par l’implication des professionnels ; autour notamment des quelques 150 réunions d’information sur l’approche « Prévention et Performance » mais également sur le succès de la Semaine de la Prévention.Quatre axes de travail pour la période 2022-2025 Fort de ce bilan, les partenaires retiennent de développer des solutions adaptées aux besoins des entreprises et salariés au travers des quatre axes suivants :L’évaluation des risques professionnels : c’est un axe fort du nouvel engagement pris par les partenaires de ce nouvel accord, qui constitue le point de départ de toute démarche de prévention des risques professionnels construite et durable. Le DUER et son plan d’action doivent être vus comme des outils de cadrage et de pilotage de la démarche en prévention de l’entreprise y compris dans les TPE. Dans ce cadre, la FFB participe activement à la promotion des outils et solutions conçus pour les artisans et entrepreneurs par l’OPPBTP avec une part croissante du digital (ateliers/webinaires DU, PPSPS…).L’accompagnement des professionnels dans une meilleure prise en compte des risques propres à leur métier : ce partenariat doit permettre de proposer à chaque professionnel les solutions les mieux adaptées à ses besoins grâce à une expertise qui propose une réponse pour chaque situation de travail. Pour ce faire, l’accord prévoit la poursuite d’études métiers et études techniques et si besoin l’identification et la réalisation de nouvelles études afin de répondre à un manque de connaissance ou un besoin de solutions, exprimé par les professionnels. Pour mutualiser et atteindre le plus grand nombre de professionnels, les partenaires font la promotion des résultats des études et travaux techniques auprès de toutes les entreprises adhérentes de la FFB.La promotion de la prévention comme vecteur de modernité, d’innovation et d’attractivité : la prévention des risques professionnels est un vecteur de performance globale pour l’entreprise et un atout en matière d’image et d’attractivité. La FFB et l’OPPBTP contribuent à faire de la prévention l’un des outils au service du changement dans le BTP notamment auprès des TPE. En lien avec le Conseil de l’artisanat de la FFB, les partenaires assurent conjointement la promotion de l’approche positive de la prévention. Pour déployer le principe de « prévention et performance », qui porte une approche résolument positive et incitative en prévention des risques professionnels, les partenaires s’associent mutuellement à leurs études liées à l’innovation, au Lean construction, à la transition écologique et aux nouvelles technologies digitales.Le développement de la culture prévention de tous les acteurs : pour une efficacité maximale, les chefs d’entreprise comme leurs salariés doivent s’approprier les enjeux liés à la santé et à la sécurité au travail et connaître les outils disponibles, pour mieux prévenir et gérer les risques propres à leur activité. Pour y parvenir, la FFB, avec le soutien de l’OPPBTP organise annuellement la Semaine de la prévention en partenariat avec les SIST-BTP et le réseau de l’Assurance maladie-risques professionnels. Par ailleurs, l’OPPBTP met à disposition de la FFB tous les contenus éditoriaux permettant d’assurer une communication systématique sur les sujets santé et sécurité au travail dans ses revues, site et différents supports de communication, ainsi que lors des rencontres et moments d’échange avec les professionnels. Enfin, l’accord prévoit de conduire des actions à destination de publics ciblés : intérimaires, jeunes dirigeants et repreneurs, jeunes en formation initiale.
Il y a 2 ans et 359 jours

Tour Triangle à Paris : les investigations sur des soupçons de favoritisme confiées à un juge d'instruction

Les soupçons portent sur le contrat d'exploitation du Parc des expositions de la Porte de Versailles, dans le sud de la capitale. La Ville de Paris avait résilié le contrat de concession attribué à la société Viparis, puis lui avait à nouveau confié l'exploitation du complexe événementiel via un bail emphytéotique à l'issue d'un appel d'offres jugé contestable.Les délais de dépôt d'offres ont été notamment considérés comme trop courts, compte tenu de la complexité du projet. De plus, la Ville avait accepté que Viparis ne s'acquitte pas du droit d'entrée de 263 millions d'euros demandé aux candidats.En échange, cette filiale d'Unibail-Rodamco-Westfield devait renoncer à l'indemnité de résiliation anticipée du contrat initial. La maire LR du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati, avait fait en juillet 2020 un signalement à la justice sur le projet de construction de la tour, qui doit s'étirer sur 42 étages et 180 m de haut, dans le périmètre du Parc des expositions. Puis l'association Anticor avait déposé une plainte avec constitution de partie civile en février 2021.Mme Dati et Anticor s'appuyaient sur un rapport de la chambre régionale des comptes d'Ile-de-France de juillet 2020, qui estimait que le projet de la Tour Triangle avait été "inséré de façon critiquable dans l'enceinte du Parc des expositions".En outre, le rapport considérait que le concessionnaire avait été dispensé de payer les 263 millions d'euros du droit d'entrée alors que le préjudice lié à la résiliation restait "non démontré".Le parquet national financier (PNF) avait ouvert une enquête préliminaire pour "favoritisme" et "recel de favoritisme" en juin 2021, puis une information judiciaire en mars, a-t-il précisé, confirmant une information du Parisien.La Ville de Paris, comme Unibail-Rodamco Westfield et sa filiale Viparis, rejette les accusations et assure avoir respecté les règles de l'appel d'offres.Pour le collectif d'associations, dont France Nature Environnement et SOS Paris, opposé à l'édification de la tour, "il y a eu violation directe du droit des marchés" et la Première ministre Elisabeth Borne, directrice de l'urbanisme à la mairie de Paris lors du second mandat du maire PS Bertrand Delanoë, "doit se saisir du dossier".Sur la construction en elle-même de la Tour Triangle, confiée elle aussi à Unibail, ce même collectif a déposé une plainte le 13 décembre 2021 auprès du PNF. Cette plainte est toujours à l'analyse, a précisé vendredi le parquet financier.Cette tour, dont la construction a débuté en février, ne sortira de terre qu'à l'été 2023 pour être livrée en 2026, selon le promoteur.Alliés de la maire PS Anne Hidalgo, qui soutient le projet voté en 2015, mais opposés à cette édification, les élus écologistes parisiens demandent "la suspension des travaux de la Tour Triangle dans l'attente des conclusions de l'information judiciaire".
Il y a 2 ans et 359 jours

Le Taj Mahal, joyau architectural de l'Inde, dans le viseur des fanatiques hindous

Actuellement dans le collimateur des partisans de l'Hindutva (suprématie hindoue), la mosquée Gyanvapi, érigée au XVIIe siècle dans l'antique cité de Varanasi (ancienne Bénarès ou Kashi), dans l'Etat de l'Uttar Pradesh (nord), est la plus menacée.La semaine dernière, selon des informations de presse, des fouilles ordonnées par un tribunal ont été conduites sur le site de la mosquée, et auraient mis au jour un "shiva linga", objet de forme phallique, "signe" du dieu Shiva pour ses adorateurs."Cela signifie que c'est le site d'un temple", a aussitôt conclu devant la presse Kaushal Kishore, un ministre de l'Etat issu du BJP, le parti nationaliste hindou du Premier ministre Narendra Modi. Les hindous devraient pouvoir y prier, a-t-il ajouté.Emeutes sanglantesLes musulmans ont déjà interdiction de pratiquer leurs ablutions rituelles habituelles là où la prétendue relique a été trouvée.Ils craignent que ce lieu de culte islamique ne subisse le même sort que la mosquée Babri Masjid d'Ayodhya (Uttar Pradesh), bâtie au XVIe siècle.Après la destruction de la mosquée en 1992, des émeutes interconfessionnelles, parmi les pires de l'histoire de l'Inde indépendante, avaient éclaté, et plus de 2.000 personnes, musulmanes pour la plupart, avaient péri.Ces événements ont ébranlé les fondements laïques du pays et imposé le nationalisme hindou en force politique dominante, ouvrant la voie à l'élection de M. Modi en 2014 à la tête du pays, où vivent 200 millions de musulmans.Depuis les années 1980, le BJP a soutenu avec grand zèle la construction d'un temple dédié au dieu Râma, avatar de Vishnou, sur le site même de la mosquée. M. Modi en a posé la première pierre en 2020.Des extrémistes hindous se sont depuis tournés vers le Taj Mahal, bâti par les Moghols, qui ont régné sur une grande partie du sous-continent indien du XVIe au XIe siècle, et classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Ils s'agitent pour obtenir le droit d'y prier, arguant que le monument a été édifié sur le site d'un ancien sanctuaire dédié à Shiva.Selon Sanjay Jat, porte-parole de l'Hindu Mahasabha, organisation radicale hindoue, le Taj Mahal a été construit à Agra (Uttar Pradesh) sur un temple dédié à Shiva "détruit par les envahisseurs moghols".Le mausolée -- érigé entre 1631 et 1648 à l'initiative de l'empereur moghol Shah Jahan pour perpétuer le souvenir de sa défunte épouse Mumtaz Mahal – est devenu le symbole universel de l'amour éternel, et la principale attraction touristique du pays, et des millions de visiteurs s'y pressent chaque année."Nous détruirons le Taj"Que le Taj Mahal symbolise l'Inde aux yeux du monde entier a toujours enragé les suprémacistes hindous. Mais aujourd'hui ce ressentiment s'exprime au point d'en menacer ouvertement l'intégrité."Je continuerai à me battre pour cela jusqu'à ma mort. Nous respectons les tribunaux, mais si nécessaire, nous détruirons le Taj et prouverons l'existence d'un temple à cet endroit", affirme à l'AFP M. Jat, admettant de fait que la revendication n'est pas fondée.Ce mois-ci, une requête d'un membre BJP a été déposée dans l'Uttar Pradesh afin de contraindre l'Agence archéologique indienne (ASI) à ouvrir vingt pièces du Taj qui, soi-disant, recèleraient des idoles hindoues. L'ASI a démenti l'existence de telles objets et le tribunal a sommairement rejeté la demande.Audrey Truschke, professeure agrégée d'histoire de l'Asie du Sud à l'Université Rutgers (Etats-Unis), juge ces revendications "à peu près aussi raisonnables que de dire que la Terre est plate".Aucune "théorie cohérente" sur le Taj Mahal n'est avancée, déclare à l'AFP l'experte, qui y voit plutôt l'expression d'"une fierté nationaliste furieuse et fragile qui ne permet à rien de non hindou d'être Indien et exige d'effacer l'apport musulman dans l'héritage indien".Jeudi, un tribunal a accepté d'examiner l'une des nombreuses requêtes visant à détruire la mosquée Shahi Idgah à Mathura (Uttar Pradesh), où la police est depuis en état d'alerte.Elle a été érigée par l'empereur moghol Aurangzeb après avoir conquis la ville et détruit ses temples en 1670, à côté un temple bâti ultérieurement sur le lieu de naissance du dieu Krishna, selon les hindous.Ces revendications résultent d'une connaissance "très sommaire" de l'histoire indienne, explique l'historienne Rana Safvi, doublée d'un "sentiment de victimisation" alimenté par le flot de désinformation qui circule sur les réseaux sociaux.
Il y a 2 ans et 360 jours

La Chine remet l'accent sur les infrastructures

Le pays le plus peuplé de la planète a considérablement développé ses infrastructures au cours des dernières décennies, particulièrement à la fin des années 2000 lorsqu'il s'est agi de relancer une économie affaiblie par la crise financière mondiale.Pékin avait alors investi sans compter 4.000 milliards de yuans (573 milliards d'euros actuels) dans l'économie, gonflant sa dette dans des projets parfois inutiles, mais soutenant au passage la reprise économique mondiale.Cette fois, le pouvoir chinois n'a pas annoncé de plan chiffré de développement des grands travaux, selon le compte-rendu d'une réunion de l'Etat-Parti diffusé mardi soir par l'agence Chine nouvelle."Xi Jinping a appelé à des efforts tous azimuts pour renforcer la construction des infrastructures", a rapporté l'agence de presse officielle. L'état actuel des installations de la deuxième économie mondiale "reste incompatible avec les exigences du développement et de la sécurité nationale", ont reconnu les dirigeants chinois.Afin notamment de "soutenir la demande intérieure", il convient d'investir dans les transports, l'énergie et les ressources hydrauliques.La réunion a mentionné tour à tour une multiplication des investissements dans les voies navigables, les ports, les aéroports, les énergies vertes, la recherche, l'informatique et les télécommunications.Faire mieux que l'AmériqueLa Chine est confrontée depuis le début de l'année à un ralentissement de son économie provoqué par la généralisation des mesures de quarantaine, dans l'espoir d'enrayer un fort regain épidémique.Shanghai, moteur économique majeur du pays, est en confinement depuis début avril, sans date de fin en vue. Auparavant, la métropole technologique de Shenzhen (sud) avait elle aussi été placée en quarantaine l'espace d'une semaine.Ces coups d'arrêt à l'activité rendent de plus en plus hypothétique l'objectif de croissance du PIB que le pays s'est fixé à 5,5% pour 2022.Selon le Wall Street Journal, Xi Jinping a ordonné à son administration de faire en sorte que la croissance du pays soit supérieure à celle des Etats-Unis cette année.Une telle performance permettrait de confirmer la supériorité supposée du système politique chinois sur la démocratie à l'occidentale, aurait plaidé le numéro un chinois, selon le quotidien américain.En attendant, la menace d'un confinement plane désormais sur Pékin. Mercredi, la commune limitrophe de Sanhe a annoncé la mise en quarantaine de ses 752.000 habitants, après la découverte d'un cas positif.Ailleurs dans le pays, d'importantes restrictions ont également été prises à Yiwu (est), ce qui risque de davantage peser sur le commerce international.La ville, située à environ 300km de Shanghai, est connue pour être un gigantesque marché de biens de consommation pour l'exportation.Mais des signes positifs se dessinent également avec l'annonce de la levée jeudi du confinement à Changchun et Jilin, deux grandes villes du nord-est du pays, berceau du secteur automobile.Pas de relance immédiateLe retour de la crise sanitaire est venu s'ajouter à la reprise en main des secteurs immobiliers et technologique, qui a gravement pénalisé ces dernières années ces deux piliers de la croissance nationale.Dans ce contexte, "les projets d'accélération des dépenses d'infrastructures sont des outils politiques destinés à accroître directement la dépense publique", observe l'économiste Rajiv Biswas, du cabinet S&P Global Market Intelligence.Mais ils ne permettront pas de relancer rapidement l'économie, avertit son confrère Ting Lu, de la banque Nomura."Avec les confinements, il est encore plus difficile d'accroître l'investissement dans les infrastructures, parce que les déplacements sont interdits et qu'il y une pénurie de main d'oeuvre" dans les zones concernées, remarque-t-il.Au final, la relance par les infrastructures ne pourra au mieux que "compenser une partie de la baisse d'activité induite par le ralentissement des exportations, la chute de l'immobilier et le coût de la stratégie du zéro Covid", estime Nomura dans une note d'analyste.Les annonces de Xi Jinping ont cependant rasséréné les marchés: après une ouverture en baisse, la Bourse de Shanghai a clôturé mercredi en hausse de près de 2,5%, tandis que celle de Shenzhen a gagné près de 4%.
Il y a 2 ans et 361 jours

La Nouvelle-Calédonie en quête d'un label "nickel vert"

"On ne sera jamais moins cher que nos concurrents indonésiens ou philippins, c'est pourquoi on veut se poser en champion du nickel +vert+, qui sera pour nous un avantage sur le marché mondial", explique Christopher Gygés, membre du gouvernement calédonien chargé de la transition énergétique.Cette semaine, il doit présenter une révision du Schéma de transition énergétique de Nouvelle-Calédonie (Stenc), qui prévoit à horizon 2030 le recours à 50% d'énergies renouvelables dans la métallurgie.Un objectif ambitieux, alors que les trois usines du territoire fonctionnent actuellement avec des centrales au fuel ou au charbon, émettrices de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, pour un seul barrage hydraulique, source d'énergie climatiquement compatible.A cause de son industrie minière, poumon de l'économie, l'archipel français de l'océan Pacifique affiche l'un des taux d'émission de CO2 par an et par habitant les plus élevés au monde (29,6 tonnes), selon la direction des mines et de l'énergie néo-calédonienne.L'opérateur métallurgique le plus avancé dans le domaine du "nickel vert" est Prony Resources, qui a repris en 2020 le complexe industriel du géant brésilien Vale, alimenté par le richissime gisement de Goro (sud).L'unité produit un nickel peu raffiné destiné au marché des batteries de véhicules électriques. Elle a pour principal client le N.1 mondial du secteur, le groupe Tesla, avec un mégacontrat de 42.000 tonnes sur cinq à sept ans."Neutralité carbone""Prony Resources s'est engagé dans une démarche ambitieuse de décarbonation de sa production et vise la neutralité carbone en 2040", a indiqué Gabriel Bensimon, responsable marketing et vente de l'entreprise, aujourd'hui adossée à une centrale thermique au charbon.En décembre, l'industriel a conclu un partenariat avec TotalEnergies pour la construction d'une méga-centrale photovoltaïque d'une puissance de 160 MGW et d'une capacité de stockage de 340 mégawattheures.La centrale (168 millions d'euros) entrera en service en 2025 et couvrira près de deux tiers des besoins en électricité du site."Nos émissions de CO2 liées à l'énergie seront ainsi réduites de moitié, à 230.000 tonnes par an", a indiqué M. Bensimon, précisant qu'une première tranche de la centrale photovoltaïque venait d'être autorisée par le gouvernement (40 MGW) et fonctionnerait en 2023.Prony Resources - qui a bénéficié d'un solide soutien financier de l'Etat lors de son rachat par des intérêts calédoniens publics et privés – investit par ailleurs 300 millions d'euros pour stocker ses résidus miniers à sec et non sous forme humide, dangereuse pour l'environnement.A la traîneOpérateur historique du nickel calédonien, la Société Le Nickel (SLN), filiale du français Eramet, est plus à la traîne.Son usine métallurgique de Doniambo, à Nouméa, est essentiellement alimentée par une centrale au fuel en fin de vie et très polluante, qui va être remplacée à compter de juillet et jusqu'en 2025 par une centrale "temporaire" au fuel de 200 MGW, ancrée dans la rade.Une solution provisoire née des années de tergiversations des autorités pour remplacer la centrale thermique SLN.L'option récemment retenue reposera sur des grands projets photovoltaïques, des unités de stockage, trois petites centrales à gaz et une station de transfert d'énergie par pompage.La SLN n'obtiendra le feu vert environnemental de la province sud de Nouvelle-Calédonie, compétente en matière d'environnement, pour sa centrale flottante que "si elle s'engage clairement dans une démarche visant 70% d'énergies renouvelables à l'horizon 2030", prévient toutefois Christopher Gyges.Le troisième site métallurgique de l'île, Koniambo Nickel (KNS), est le moins avancé en matière de transition énergétique."Dans le nickel vert, il y a une locomotive Prony Resources, un wagon, la SLN, et une vache qui regarde passer le train, Koniambo Nickel (KNS)", tacle Hubert Géraux, directeur du WWF (Fonds mondial pour la nature) en Nouvelle-Calédonie.Opérée par Glencore et un mineur local, cette usine située dans le nord, fonctionne avec sa propre centrale au charbon.L'unité a été confrontée à des problèmes de montée en production et de flambée des coûts qui sont en passe d'être résolus, selon les récentes déclarations de ses dirigeants."On a commencé à discuter pour dimensionner les énergies renouvelables en intégrant KNS, qui se raccorderait dans le futur au réseau public", espère M. Gygès sans mention d'objectif précis ni de date.
Il y a 2 ans et 361 jours

Les comptes de la Ville de Paris certifiés par une commissaire aux comptes

"Nous sommes d'avis que les comptes présentent sincèrement (...) le patrimoine et la situation financière de la Ville de Paris au 31 décembre 2021", écrit la commissaire aux comptes du cabinet d'expertise comptable Grant Thornton.Cette certification s'inscrit dans une expérimentation de la loi de décentralisation, dite Notre, de 2015, à laquelle participent 25 collectivités françaises. "Paris devient ainsi la 2e collectivité dont les comptes sont certifiés dès la première année", souligne la mairie.Parmi les sept réserves exprimées, la commissaire aux comptes pointe les "314 unités immobilières présentes dans la comptabilité qui ne sont pas retracées dans l'inventaire physique" des terrains et constructions, "l'absence de finalisation" d'inventaire des matériels de transports et des œuvres d'art ou encore "l'insuffisance des procédures de contrôle interne relatives à l'inventaire physique" des terrains, réseaux et installations de voirie.Objet de critiques répétées de l'opposition de droite et du centre, les loyers capitalisés font aussi l'objet d'une réserve, mais seulement pour ceux perçus avant 2016, lorsque le dernier gouvernement de gauche avait autorisé par dérogation la maire PS Anne Hidalgo à exiger des bailleurs sociaux l'intégralité des loyers sur plusieurs dizaines d'années à venir.Pour l'adjoint aux finances (PS) Paul Simondon, qui a réagi auprès de l'AFP, cette réserve sur l'absence de "cadre comptable clair" des années 1970 jusqu'en 2016 démontre bien qu'il n'y a "aucun problème sur les loyers capitalisés depuis 2016".En novembre 2021, le gouvernement avait prévenu la mairie que cette dérogation ne pourrait plus être accordée au-delà de 2022, estimant qu'elle était "constitutive d'un risque budgétaire de fuite en avant"."Entre cette certification faite sous l'autorité de la Cour des comptes" et le rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) "qui confirmait le coût de la crise" sanitaire pour la Ville, qu'elle chiffre à 1,2 milliard d'euros, "on a tout ce qu'il faut pour ne plus maintenir le débat sur des sujets tout à fait annexes, des accusations d'insincérité", estime M. Simondon.En novembre, la cheffe de file de l'opposition LR, Rachida Dati, avait dénoncé l'"insincérité" du projet de budget 2022 et écrit à l'Etat pour suggérer "une mise sous tutelle budgétaire" de la Ville.
Il y a 2 ans et 361 jours

Erosion côtière : L'Association des maires de France (AMF) saisit le Conseil d'Etat

Le gouvernement a adopté le 6 avril l'ordonnance relative à l'"aménagement durable des territoires littoraux exposés au recul du trait de côte", prévue dans la loi Climat et Résilience de 2021.Cette loi prévoit de nouvelles dispositions pour les communes en première ligne face à la montée du niveau de la mer et la multiplication des tempêtes et des submersions marines.L'AMF souligne jeudi dans un communiqué que "les communes littorales attendent depuis longtemps les outils et ressources nécessaires à leur adaptation à l'érosion côtière afin d'éviter les situations juridiques et humaines inextricables révélées par le cas emblématique de l'immeuble Le Signal à Soulac-sur-Mer". Construit à 200 mètres du rivage dans les années 1960, ce dernier menace aujourd'hui de s'effondrer, à seulement 20 mètres des flots.Or, les nouveaux outils proposés dans l'ordonnance "ne répondent pas à cette attente ni du point de vue de la sécurité juridique ni sur celui de la garantie des ressources", juge l'AMF.L'AMF regrette notamment que "l'ordonnance opère un transfert de charges masqué de l'Etat vers les communes, sans les ressources financières dédiées".L'association indique par conséquent avoir saisi le Conseil d'Etat "pour l'interroger sur le bien-fondé de ce texte et afin de garantir la sécurité juridique de l'ensemble de ce dispositif et d'accompagner l'action des maires".Le gouvernement a publié le 4 mai la liste des communes qui devront réaliser des cartes du risque de recul du littoral à 30 ans et 100 ans. Ces cartes serviront de base à de nouvelles règles d'aménagement du territoire, allant jusqu'à des interdictions de construire.
Il y a 2 ans et 361 jours

Le président du Medef veut des mesures plus ciblées sur le pouvoir d'achat

"Il faut prendre en compte ces problèmes d'inflation, mais le faire de manière beaucoup plus ciblée que ce que j'ai compris qui allait être annoncé", a déclaré sur France Inter le président de la première organisation patronale française."C'est un peu le +quoi qu'il en coûte+ de croisière", a estimé Geoffroy Roux de Bézieux, qui a soutenu les aides à l'économie adoptées durant la crise sanitaire.Car "on ne peut pas se payer collectivement un +quoi qu'il en coûte+ permanent", a-t-il ajouté.Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait annoncé la semaine dernière que le projet de loi de finances rectificative destiné à adopter un paquet de mesures de soutien au pouvoir d'achat sera présenté en Conseil des ministres à l'issue des élections législatives des 12 et 19 juin.Ce paquet de mesures comprendra une prolongation du bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l'électricité jusqu'à la fin 2022 ainsi qu'un "dispositif pérenne et mieux ciblé" que la remise de 18 centimes sur les prix du carburant, a-t-il détaillé.Parmi les promesses présidentielles qui pourraient aussi faire partie de ce "paquet inflation", les charges pour les indépendants doivent être baissées, la redevance audiovisuelle supprimée dès cette année, le point d'indice de la fonction publique dégelé et le minimum vieillesse augmenté à 1.100 euros nets.
Il y a 2 ans et 361 jours

Vague de chaleur : comment avoir des bâtiments plus frais ?

Comment protège-t-on un bâtiment de la chaleur ?Il y a deux leviers d'action : "se protéger du rayonnement solaire, et pouvoir faire sortir la chaleur", pointe Karine Jan, responsable du service Bâtiment durable au Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement).Pour la seconde partie, la solution la plus efficace est la plus évidente : aérer la nuit. Mais c'est dès la conception que cela peut être facilité, avec des bâtiments dits traversants, c'est-à-dire ouverts sur au moins deux façades, qui permettent de créer des courants d'air.A l'intérieur, les ventilateurs de plafond, déjà très présents en outre-mer, devraient aussi devenir de plus en plus courants, pronostique Karine Jan.Pour réduire l'exposition, il faut "limiter les grandes surfaces vitrées ouvertes sur le sud", explique Loïs Moulas, directeur général de l'Observatoire de l'immobilier durable, "introduire des alcôves, des terrasses, pour faire en sorte qu'il y ait des zones d'ombre".On peut également ajouter aux fenêtres des "brise-soleil", des lames de bois orientées d'une façon qui permet à la lumière d'entrer en hiver, quand le soleil est rasant, mais pas en été, quand il est haut dans le ciel, détaille-t-il.Et bien sûr l'installation de volets permettant d'être au frais sans être dans le noir, comme il en existe déjà dans le Sud (espagnolettes, volets niçois...).L'objectif le plus crucial est d'éviter l'installation de climatiseurs, qui aggravent le réchauffement climatique et augmentent, dans un cercle vicieux, le besoin d'y avoir recours, souligne Loïs Moulas.Quels matériaux sont les plus efficaces ?Les matériaux de construction les plus lourds, comme la pierre de taille ou le béton, sont les plus isolants. En revanche, ils sont aussi chers et polluants.Ils entrent donc en contradiction avec la réglementation environnementale 2020 (RE2020), en vigueur depuis le 1er janvier. Pour limiter les émissions de gaz à effet de serre de la construction neuve, elle favorise plutôt les matériaux dits biosourcés (d'origine naturelle), comme le bois.Mais à des matériaux biosourcés, on peut associer des isolants efficaces, comme du béton avec du bois... ou des isolants biosourcés eux aussi, tout aussi efficaces, comme la laine de chanvre ou de bois, ou la ouate de cellulose, avance Karine Jan.Que fait l'Etat pour adapter les bâtiments ?La RE2020 fait du confort d'été, soit la protection contre la chaleur, un critère essentiel pour les bâtiments neufs.L'indicateur pour le mesurer s'appelle les degrés-heure d'inconfort. A la conception d'un bâtiment par l'architecte, on calcule le nombre d'heures dans l'année (canicules comprises) où la température intérieure devrait théoriquement dépasser un certain seuil, généralement de 26 degrés.Chaque heure où ce seuil est dépassé, un degré de plus représente un point d'inconfort. Et sur une année, le bâtiment ne pourra pas en cumuler plus de 1.250. Au-delà de 350 degrés-heures d'inconfort, un bâtiment peut être autorisé, mais il sera considéré comme plus consommateur d'énergie, car les occupants seront d'autant plus susceptibles d'y installer un climatiseur.Pour le calculer, on va tenir compte d'une multitude de critères, explique Marc Schoeffter, ingénieur au service bâtiment de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)."Le confort d'été, il va être pris en compte par rapport à la dimension du bâtiment, la taille des ouvertures, les protections solaires qu'on va pouvoir y mettre, l'inertie... un bâtiment qui a une forte inertie va pouvoir amortir l'onde solaire au cours de la journée et restituer au cours de la nuit l'énergie emmagasinée".Les diagnostics de performance énergétique (DPE), obligatoires pour vendre ou louer un bien immobilier, prennent également en compte des paramètres de confort d'été : isolation, présence ou non de volets, possibilité de créer des courants d'air...
Il y a 2 ans et 361 jours

Le Baromètre de l’Habitat Sain 2022 de Velux pointe l’urgence d’une rénovation globale des bâtiments

Si l’étude souligne la nécessité d’une rénovation massive des bâtiments, à l’origine de 40% de la demande d’énergie en Europe, elle pointe surtout la nécessité de dépasser le seul critère de la performance énergétique pour englober les enjeux de climat, de santé et d’environnement. Le mal-logement touche près d’un Français sur trois La pandémie a mis en évidence les inégalités face au logement dans toute l’Europe. Au fils des confinements successifs, l’habitat s’est adapté pour répondre aux multiples besoins : logement, lieu de travail, salle de classe ou lieu de loisirs. Ce changement de vie a été particulièrement difficile pour tous ceux qui vivent dans des logements insalubres. Et ils sont nombreux. L’étude montre en effet que 32% des Français se disent exposés à un risque lié à l’environnement intérieur. Elle quantifie les quatre principaux facteurs de risque : le bruit excessif (pour 17 % des Français), l’humidité et les moisissures (pour 11% des Français), le manque de lumière (pour 7% des Français, au-dessus de la moyenne européenne) et froid excessif (pour 6% des Français). La France se situe dans la moyenne des pays européens. Les risques liés à l’environnement intérieur affectent notre santé et notre bien-être psychologique La qualité de l’environnement intérieur a un impact direct sur notre santé physique et mentale. Ainsi, 69 millions d’européens se disent concernés par des problèmes d’humidité et de moisissures. Ces risques sont à l’origine d’asthme, de problèmes respiratoires ou de maladie cardiovasculaires. En cas d’exposition simultanée aux quatre principaux risques environnementaux intérieurs (humidité, bruit, froid et lumière), les chances de développer un problème de santé sont multipliées par quatre par rapport à une personne vivant dans un bâtiment sain. Et pour les enfants, ce chiffre est encore plus élevé. Nous sommes loin de la représentation habituelle du logement comme cocon de protection, alors même que le temps que nous y passons a augmenté pendant la crise Covid-19 et que les besoins d’habitat chauffés, lumineux et aérés, sont essentiels pour notre santé. L’enjeu d’équité sociale des bâtiments durables Le Baromètre de l’Habitat Sain 2022 met également en avant une réalité sociale, révélant que 50 % des Européens ne disposent pas de suffisamment d’épargne pour maintenir leur niveau de vie au-delà d’une durée de trois mois. Ainsi 50 millions de ménages européens se trouvent actuellement en situation de précarité énergétique, avec l’incapacité de chauffer leur logement en hiver. C’est le cas pour 18 % des Français à faibles revenus. Cette situation alarmante risque de s’amplifier, portée par la hausse des prix de l’énergie et les répercussions directes sur les factures des ménages. Le fait de vivre avec un chauffage insuffisant ou inexistant exerce un impact sur la santé mais aussi sur le bien-être et la satisfaction dans la vie, une réalité exposée dans l’étude. Et ce sont les 18 % de Français à faibles revenus qui ne peuvent pas chauffer correctement leur logement qui sont particulièrement exposés à l’altération de leur santé et de leur bien-être. L’urgence d’investir dans un habitat sain et durable Le rôle des bâtiments est essentiel dans nos vies. Parce qu’ils sont au cœur des enjeux climatiques, sociaux et sanitaire, la rénovation doit se penser en 3D pour répondre à trois urgences : climatique, car 40 % de la demande d’énergie en Europe concerne les bâtiments ; sociale, pour les 50 millions de ménages européens qui vivent en situation de précarité énergétique et sanitaire, car un Européen sur trois est affecté par au moins un des risques liés à l’environnement intérieur. Si l’urgence de décarboner les bâtiments n’est plus à prouver pour agir sur le climat, la volonté d’agir sur les risques liés à l’environnement intérieur reste trop souvent reléguée au second plan. En investissant dans la rénovation du parc immobilier, il est possible d’investir simultanément dans la santé des citoyens et dans l’économie. Le Baromètre de l’Habitat Sain 2022, constitué d’études principalement menées par RAND Europe, révèle qu’une réduction de l’exposition à l’humidité et aux moisissures, ainsi qu’une amélioration de l’exposition à la lumière du jour dans les habitations, entraîneraient en France des bénéfices économiques estimés à près de 7,8 milliards d’euros d'ici 2050. Parallèlement, cela pourrait renforcer l’efficacité énergétique et réduire l’empreinte environnementale. L’Europe et la France se trouvent aujourd'hui à l’aube d’une vague de rénovation qui pourrait permettre de s’attaquer à la crise climatique en décarbonant notre parc immobilier. C’est également le moment de rénover et de créer des bâtiments à la fois plus durables et plus résilients, ainsi que des habitats plus sains. Téléchargez l’édition 2022 du Baromètre de l’Habitat Sain 2022
Il y a 2 ans et 361 jours

Les professionnels du BTP, parmi les populations les plus exposées au risque de développer un cancer de la peau

Car, si tout le monde est susceptible de développer un mélanome, nous ne sommes pas égaux face au soleil ! Certaines personnes sont plus exposées aux rayonnements UV dans le cadre de leur profession. Le dimanche 12 juin, en ouverture de cette 24ème édition, une course à pied de 5 kilomètres dans Paris sera organisée par et pour les dermatologues, pour sensibiliser le grand public et les professionnels aux risques d’expositions non voulues.Sauver sa peau… Au travail aussi !Agriculteurs, saisonniers, métiers du sport, BTP… Certains professionnels, dont le travail donne lieu à des expositions solaires intenses et non voulues, du fait d’une activité principalement en extérieur, sont particulièrement concernés par les risques de cancers cutanés et présentent un risque supérieur à la moyenne de la population (78,1% contre 65,5%*).En France, 80 000 nouveaux cas de cancers cutanés, provoquant 1 800 décès par an, sont diagnostiqués chaque année (source INCA). Ces chiffres sont en augmentation constante depuis 50 ans, il est alors essentiel de sensibiliser le public, notamment avec l’arrivée de l’été et des indices UV plus élevés qui atteignent en général 7 ou 8 en bord de mer, et qui augmentent de 10% par 1 000 mètres d’altitude.Bien que davantage exposés, les professionnels exerçant en extérieur sont souvent mal informés sur les risques qu’ils encourent. Les ouvriers du BTP sont par exemple plus difficiles à atteindre en raison du caractère éclaté de la structure de leurs entreprises. À l'inverse, les agriculteurs ou les marins sont plus facilement sensibilisés grâce aux approches de leursmutuelles spécialisées ou de la médecine du travail, mais pour autant, ils n’appliquent pas toujours les bons gestes de protection.Et pourtant, comme les enfants, les personnes à peau claire, aux cheveux roux, aux yeux bleus, ou encore comme celles sensibles aux coups de soleil, ces professionnels ou ceux pratiquant des activités en extérieur peuvent développer plus facilement des mélanomes ou carcinomes, notamment au niveau des joues, du nez, des oreilles et sur le haut du crâne.Les gestes qui sauventLa prévention des maladies professionnelles relève de la responsabilité des employeurs. Cependant, le Syndicat National des Dermatologues et Vénéréologues rappelle l’importance du respect des gestes à adopter pour les métiers et activités extérieurs (mais aussi pour tous les publics) :Les gestes à adopterÉviter l’exposition au soleil entre 12 et 16h.Préférer les zones d’ombre.Protéger sa peau par des vêtements et se munir d’un chapeau et de lunettes de soleil.Renouveler régulièrement l’application de crème solaire anti UVA et UVB, surtout sur les parties non couvertes. Privilégier les crèmes solaires à filtre minéral.Surveiller régulièrement sa peau (autoexamen).Ne pas pratiquer l’exposition en cabines UV.Les signes qui doivent alerterPratiquer l’auto-examen et repérer les grains de beauté différents des autres.Être vigilant à tout changement ou nouvelle tâche.Pratiquer la méthode ABCDE pour reconnaitre les signes suspects et demander un avis médical : Asymétrie dans la forme et la couleur du grain de beautéBords irréguliers ou mal délimitésCouleur non homogène avec des zones dépigmentées ou des taches sur le grain de beautéDiamètre avec une taille de grain de beauté supérieure à la moyenne de 6mmÉvolution ou changement rapide de taille, forme, couleur ou épaisseur.Pour les publics à risques, le SNDV conseille vivement l’examen régulier de la peau par un médecin ou dermatologue, y compris sur les zones habituellement cachées sous les vêtements, d’autant plus lors de tache suspecte ou de grain de beauté ayant changé d’aspect. Pris à un stade précoce, 90% des mélanomes peuvent être guéris.La 24ème édition de la Semaine de prévention et de sensibilisation au dépistage ciblé des cancers de la peau aura lieu du 12 au 17 juin 2022. À cette occasion, une campagne de santé publique 100% digitale sera portée par des médecins, dermatologues, oncologues, patients et influenceurs qui prendront la parole sur les réseaux sociaux pour sensibiliser sur la prévention et inciter au dépistage pour les publics à risques.Une thématique sera mise à l’honneur : une semaine pour sauver sa peau, toute sa vie pour en prendre soin. Elle sera illustrée par une journée spéciale consacrée aux professionnels, mais aussi par une journée consacrée à la prévention des hommes, des enfants et une journée dédiée aux nouvelles solutions de dépistage.
Il y a 2 ans et 362 jours

Nouveau catalogue matériaux naturels isolation de France Matériaux pour bâtir durable

Pour présenter son offre sur cette famille de produits, France Matériaux, groupement national de négoces en matériaux indépendants, lance son premier catalogue dédié aux isolants biosourcés.Véritable guide de choix, le nouveau catalogue consacré aux isolants biosourcés de France Matériaux a pour objectif d’aider les professionnels à bâtir durablement. Conçu pour une recherche facilitée en fonction des besoins du chantier, il décline l’offre produits en 6 thématiques :la fibre de bois en panneaux semi-rigides, rigides ou en vrac pour le doublage de mur par l’intérieur, l’isolation thermique par l’extérieur, la toiture, le plancher et les combles ;la ouate de cellulose en panneaux semi-rigides ou en vrac pour l’isolation des murs et des combles perdus ;le chanvre, en vrac ou en panneaux rigides, pour conjuguer isolation thermique et perspirance du bâtiment ;la chaux, qui associée au chanvre, offre des qualités d’isolation thermique pour les maisons en pierre ou aux murs maçonnés ;le liège, doté de performances thermiques et acoustiques, présenté en panneaux ou en vrac, pour le remplissage des murs et des combles, par exemple ;les accessoires associés aux différents isolants biosourcés pour une pose dans les règles de l’art : pare-vapeurs, ruban adhésif, ...Pour simplifier la sélection, chaque descriptif est accompagné de pictogrammes représentant la destination du produit : combles aménagés, combles perdus, mur intérieur, mur extérieur, plancher, ITE.A la fin du catalogue, une carte de France et le nouveau site internet France Matériaux permettent au client de retrouver le point de vente le plus proche de chez lui parmi les 242 négoces indépendants du groupement.Le bureau de la performance énergétique : un service France Matériaux associéToujours dans un souci d’accompagnement de ses clients disposant du label RGE, rappelons que France Matériaux met à leur disposition un service, le Bureau de la Performance Energétique, pour les conseiller, les former et les accompagner à constituer leurs dossiers d’aide à la rénovation énergétique (MaPrime Rénov, dispositif CEE).
Il y a 2 ans et 362 jours

La CAPEB et Mercedes-Benz France s’associent pour permettre aux artisans d’optimiser leur outil de travail

Cet accord de partenariat signé par Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, via sa filiale Béranger Développement, Jean Christophe Ajax, Directeur Commercial Vans de Mercedes-Benz France et Brice Grevaz, Directeur Administratif et Financier de l’entreprise, vise à accompagner les entreprises artisanales du bâtiment adhérentes dans l’acquisition de véhicules utilitaires Mercedes- Benz.Mercedes-Benz France permettra aux entreprises adhérentes de la CAPEB d’être accueillies dans les meilleures conditions dans le réseau pour l’achat de leurs véhicules utilitaires et de leur offrir un contrat d’entretien Complete, 36 mois et 60.000 Km comprenant l’extension de garantie, l’entretien et le remplacement des pièces de rechange d’usure sur l’ensemble de la gamme véhicules utilitaires.Dans le cadre de son rôle de référencement et de coordinatrice, la CAPEB s’engage à recueillir et à analyser les besoins d’achat des adhérents, d’analyser les propositions et solutions techniques et de tester les produits et matériels.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Nous sommes fiers de nous associer à Mercedes-Benz France afin de faire bénéficier d’un accueil privilégié à nos entreprises adhérentes pour tout achat d’un véhicule utilitaire. En tant qu’artisan du bâtiment, je sais à quel point le véhicule est important pour la réalisation de notre activité. Nos adhérents vont ainsi pouvoir bénéficier d’utilitaires de qualité pour assurer leurs déplacements, leur maintenance ou encore leurs services auprès de leurs clients. »Pour Jean Chabrol, Responsable du Département Ventes Grands Comptes utilitaires Mercedes-Benz France : « Mercedes-Benz France est ravi de pouvoir équiper les entreprises artisanales du bâtiment. Depuis 125 ans, notre Groupe ne cesse d’évoluer dans son expertise en matière d’utilitaires légers thermiques et électriques et de services à nos clients. Dans le cadre de ce partenariat, nous sommes ravis d’améliorer le quotidien des adhérents de la CAPEB en facilitant leurs déplacements et en leur proposant, à des conditions privilégiées, la référence en termes de robustesse, de confort et de sécurité. En outre, 2022 est l’année où l’ensemble de nos gammes se déclinera en électrique, le eCitan viendra compléter la gamme comprenant déjà le eVito et le eSprinter »
Il y a 2 ans et 362 jours

Recours devant le tribunal administratif contre le projet de l'hôpital Grand Paris-Nord

Les requérants, SUD Santé Solidaires AP-HP, le collectif Inter-Hôpitaux, le Collectif Inter-Urgences, le collectif de riverains "Pas ça, pas là, pas comme ça !" et des représentants des usagers ont demandé d'annuler l'arrêté du 14 mars du préfet de Seine-Saint-Denis Jacques Witkowski, d'après le recours déposé vendredi et consulté par l'AFP.Ils estiment que l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) "n'a pas apporté de réponse satisfaisante aux trois réserves" émises par les commissaires enquêteurs dans leur avis.Elles portent sur "la capacité d'accueil de l'hôpital", "les conditions d'accès pour les véhicules d'urgence" et "la présence d'un service de maternité dans l'hôpital".D'une capacité de 900 lits, le futur hôpital Grand Paris-Nord remplacera les actuels hôpitaux Bichat à Paris et Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine) et abritera également des activités d'enseignement et de recherche.Porté par l'AP-HP et l'Université de Paris pour un coût estimé à 1,3 milliard d'euros, le campus est prévu pour 2028 et sera installé sur le site de l'ancienne usine PSA de Saint-Ouen."Comment considérer d'utilité publique un projet qui conduira à la disparition de centaines de lits par rapport à l'offre actuelle ?", s'insurge Olivier Milleron, cardiologue à Bichat et membre du collectif Inter-Hôpitaux.Les opposants appellent "le nouveau ministre de la Santé à prendre position rapidement sur ce dossier emblématique et prouver que sauver l'hôpital public devient enfin une priorité du gouvernement".Sollicité par l'AFP, les maîtres d'ouvrage Université de Paris et l'AP-HP n'étaient pas en mesure de faire de commentaire "sans connaître le contenu exact" du recours.
Il y a 2 ans et 362 jours

Morland, cité modèle d'Hidalgo à Paris avec vue imprenable sur la Seine

"Si cela avait été un immeuble vendu par un privé à un privé, l'exigence en matière de diversité et de multiplicité des usages n'aurait pas existé."Mardi lors d'une présentation à la presse venue consacrer "des années de travail", Laurent Dumas, le président du directoire d'Emerige, a souligné le rôle de la Ville dans l'orientation du projet Morland Mixité Capitale, ancienne préfecture de la Seine qui termine sa mue en "petite ville", selon Jean-Louis Missika.En lançant, fin 2014, la première édition de "Réinventer Paris", l'ancien adjoint à l'urbanisme d'Anne Hidalgo oblige les groupements candidats à proposer des projets mixtes, mêlant commerces, bureaux et logements, pour les 23 sites. Morland, un bâtiment massif de 44.000 m2 construit dans les années 1960, est le bâtiment le plus spectaculaire à recycler.Désigné lauréat début 2016, Emerige rachète l'ancienne préfecture pour 135 millions d'euros à la Ville et garantit que le futur ensemble sera "accessible à tous", rappelle M. Dumas.Six ans plus tard, 5.000 personnes s'apprêtent à cohabiter quotidiennement entre bureaux, marché couvert, crèche, piscine, salle de sport, hôtel cinq étoiles de 162 chambres, auberge de jeunesse de 400 lits avec un prix de départ à 29 euros, logements sociaux et privés, galerie d'art et toits dédiés à l'agriculture urbaine."L'immeuble mixte, c'est vraiment l'avenir de l'immobilier", se réjouit Jean-Louis Missika pour qui Morland est un "véritable prototype".L'ex-adjoint souligne également le "progrès considérable en matière d'accessibilité" que constitue l'ouverture du site au public, qui pourra admirer dans les cours le péristyle créé par l'architecte britannique David Chipperfield. Et du 15e étage, pré carré de l'hôtel, l'incroyable vue sur la capitale."C'est une forme de modèle de mixité et de transformation du patrimoine", abonde le maire (PS) de Paris Centre Ariel Weil, "pas choqué" que les 34 logements en accession libre puissent atteindre les 20.000 euros du m2 : "cela veut dire qu'il y a une vraie mixité sociale". Si les 80 logements sociaux ne sont pas assez pour satisfaire Danielle Simonnet, opposante LFI à Anne Hidalgo pour qui "15% (de l'ensemble de la surface), c'est dérisoire", l'opposante LR Valérie Montandon salue "un des rares projets positifs" en termes de mixité programmatique, avec des architectes qui "ont su maximiser l'utilisation des matériaux sur place".
Il y a 2 ans et 362 jours

Laurent Berger appelle Borne à "entrer dans l'ère de la co-construction"

"Ça n'est pas un mauvais signal que la ministre du Travail devienne Première ministre. C'est aussi un très bon signal que ce soit une femme qui occupe le poste", a estimé Laurent Berger sur RMC/BFMTV."Il faut qu'on entre dans une nouvelle ère", a plaidé le leader de la CFDT, alors qu'Élisabeth Borne s'apprête à constituer son gouvernement."Cette nouvelle ère, ça n'est pas arriver en réunion et avoir une conclusion trois heures après qui est la même que lorsqu'on est arrivé : c'est de la co-construction, c'est écouter les interlocuteurs sociaux et économiques", a-t-il développé."Il y a dialogue et j'espère que madame Borne a compris ça. Et si elle l'a compris, nous serons un interlocuteur exigeant mais constructif", a ajouté le responsable du premier syndicat français.Quand la CFDT rencontrera le futur nouveau gouvernement, il précise qu'elle viendra avec des "propositions concrètes" pour une augmentation des salaires et l'attribution d'aides ciblées aux ménages les plus modestes, dans un contexte de forte inflation."L'inflation met en lumière une disparité énorme sur la question des salaires. Les inégalités sont en train de miner notre pacte républicain et de se creuser", selon Laurent Berger.
Il y a 2 ans et 362 jours

Quatre pays de l'UE s'engagent à décupler leur éolien en mer du Nord d'ici 2050

"Nous voulons multiplier par quatre notre capacité totale dans l'éolien en mer d'ici 2030 et par dix d'ici 2050", a déclaré la Première ministre danoise Mette Frederiksen aux côtés du chancelier allemand Olaf Scholz et des Premiers ministres néerlandais et belge Mark Rutte et Alexander De Croo, ainsi que de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen."Fixer la vision n'est pas suffisant, nous en ferons une réalité", a promis la dirigeante nordique lors d'une conférence de presse à Esbjerg, un port de la mer du Nord dans l'ouest du Danemark.Un objectif intermédiaire de 65 gigawatts a lui été fixé pour 2030, selon la déclaration.Une puissance de 150 gigawatts dans l'éolien marin permet de fournir l'électricité nécessaire à 230 millions de foyers, selon les quatre pays signataires.Avec les éoliennes offshore les plus puissantes actuellement sur le marché, une puissance de 150 gigawatts correspond à environ 15.000 à 20.000 turbines.A eux seuls, les quatre pays représenteraient la moitié de l'objectif que s'est fixé l'UE pour l'éolien en mer d'ici 2050.L'annonce intervient conjointement avec un plan de 210 milliards d'euros présenté par la Commission européenne qui prévoit une accélération des énergies renouvelables et des économies d'énergie pour s'affranchir "le plus vite possible" des importations de gaz russe, en réaction à la guerre en Ukraine.Les Européens ont déjà annoncé la fin des importations de charbon russe à partir d'août prochain et un embargo sur le pétrole pour la fin de l'année est en cours de discussion parmi les Etats membres.La Commission avait affirmé en mars vouloir réduire des deux tiers ses achats de gaz russe dès cette année et en totalité avant 2030.La Commission a proposé mercredi de rehausser son objectif de part des renouvelables dans le mix énergétique à l'horizon 2030, qui passerait de 40% à 45%.Sur le plan climatique, l'UE vise une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2050.
Il y a 2 ans et 362 jours

Efficacité énergétique et digital : la révolution est proche

Alors que de plus en plus d’acteurs partent à l’assaut des marchés de la Smart Home et du Smart Building, la prochaine révolution qui s’annonce passera par l’arrivée de solutions globales répondant aux différents besoins des consommateurs, analysent les consultants des Echos Etudes dans leur dernière publication « Le marché des solutions d’efficacité énergétique ». Encore émergent, le marché de l’energy management est loin d’avoir exprimé tout son potentiel chez les particuliers comme chez les professionnels. Du côté de la Smart Home, la demande bondit depuis 2020. La crise sanitaire et l’augmentation du temps passé chez soi ont provoqué un engouement des consommateurs pour tous les équipements liés au foyer. Certes, les ventes se concentrent encore essentiellement sur les montres connectées, les télévisions et autres assistants vocaux. Les objets liés à l’énergie comme les ampoules, les prises et les thermostats connectés rencontrent, eux, moins de succès. Mais toutes les enquêtes le montrent : l’intérêt est là. Les solutions digitales d’efficacité énergétique font aussi une percée dans le secteur tertiaire. D’après une enquête réalisée par Les Echos Etudes, 44 % des entreprises ont installé des équipements connectés (capteurs, thermostats intelligents…) au sein de leurs bâtiments pour réduire leur consommation d’énergie. C’est la solution privilégiée devant des équipements à haute performance énergétique. Et pour cause : les coûts de déploiement sont relativement faibles et l’IoT permet d’accéder facilement à des informations exploitables, a minima de prendre conscience de la problématique énergétique. En revanche, la mise en place de plateformes de monitoring des consommations est une solution nettement moins courante avec seulement 24 % des entreprises qui y recourent.Le réveil du marchéSi le développement des solutions digitales pour l’énergie a été jusqu’à présent un peu poussif, le marché est à l’aube d’une nouvelle donne. L’augmentation sans précédent des prix de l’énergie devrait pousser particuliers comme entreprises à s’impliquer davantage dans la maîtrise de leurs consommations énergétiques. D’après l’enquête des Echos Etudes, les deux-tiers des décideurs interrogés pensent que l’augmentation des prix de l’énergie va conduire leur organisation à accélérer ses investissements dans l’efficacité énergétique dans les douze prochains mois. La proportion grimpe même à 94 % pour les entreprises de plus de 5.000 salariés. Du côté de la réglementation, les signaux sont également au vert. Après près d’une décennie d’un parcours très chaotique, le décret tertiaire, en vigueur depuis le 1er octobre 2021, réveille enfin le segment BtoB. 43 % des entreprises estiment que sa mise en œuvre devrait les conduire à accélérer leurs investissements dans l’efficacité énergétique. En revanche, un travail de pédagogie est encore à faire pour tous les acteurs de l’efficacité énergétique, car 37 % des répondants ne connaissent pas encore cette nouvelle réglementation.Vers la fin des approches en silos ?Ce gisement de croissance attise une forte concurrence. Editeurs de logiciels, énergéticiens, sociétés de services énergétiques, fabricants d’équipements électriques et de génie climatique, start-up… de plus en plus d’acteurs partent à l’assaut du marché. Le panel des solutions disponibles sur le marché est aujourd’hui très large, avec de nombreux équipements, logiciels et plateformes de monitoring des consommations proposés. Il n’y aura probablement pas de place pour tout le monde, d’autant que certains dispositifs sont en concurrence partielle ou frontale. Mais la véritable révolution va venir de l’arrivée d’offres globales. Pour le moment, les opérateurs enrichissent leur gamme brique par brique, commercialisées chacune de leur côté. Résultat : les ménages comme les entreprises voient arriver une profusion d’équipements, dont l’énergie n’est parfois qu’une fonctionnalité parmi d’autres. Charge à eux de bâtir leur écosystème. A terme, cette approche est amenée à disparaître pour laisser place à une unique interface de pilotage de la fonction énergie de la maison ou du bâtiment. Reste à savoir quels sont les acteurs les mieux placés pour s’imposer…Le secteur tertiaire face aux enjeux d'efficacité énergétiqueLe marché de l'efficacité énergétique offre des perspectives prometteuses sur le segment tertiaire. Une enquête menée par Les Echos Etudes dresse un état des lieux chiffré des actions menées par les entreprises et administrations publiques.48% des répondants estiment que leur entreprise ou administration publique n'a pas encore engagé d'initiatives concrètes pour réduire ses consommations d'énergie.43% des entreprises et administrations publiques pensent que le décret tertiaire va les conduire à accélérer leurs investissements dans l'efficacité énergétique au cours des douze prochains mois.24% seulement des entreprises et administrations publiques ont installé un logiciel ou une plateforme de monitoring de leurs consommations énergétiques.
Il y a 2 ans et 362 jours

La décarbonation des bâtiments nécessite des milliards d'investissements supplémentaires pour atteindre les objectifs climatiques

Le dernier document d’une série de trois sur le financement de la décarbonation, cette étude se concentre sur les bâtiments – qui représentent 45% de la consommation finale d'énergie française – en tant que cible principale des initiatives d'efficacité énergétique et contributeur potentiel majeur à l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050. Ce « déficit » représente une lacune importante dans chacun des 4 pays étudiés, notamment : États-Unis (5,3 milliards de dollars pour les bureaux, 1 milliard de dollars pour les hôpitaux, 3,8 milliards de dollars pour l'éducation) ; Chine (respectivement 12,7 milliards de dollars, 2,7 milliards de dollars et 10,8 milliards de dollars) ; Inde (respectivement 0,9 milliard de dollars, 0,6 milliard de dollars et 6,2 milliards de dollars) ; et Europe (respectivement 7,8 milliards de dollars, 2,2 milliards de dollars et 5,5 milliards de dollars). L'étude révèle que les bâtiments intelligents – qui intègrent les postes de travail non attribués (hot desking), la santé au travail, les contrôles d'accès aux informations, la sécurité, l'atténuation des infections et bien plus encore – sont les mieux adaptés pour assurer une utilisation plus efficace des bâtiments commerciaux et publics, une consommation d'énergie et des émissions considérablement réduites et la transformation des bâtiments en actifs beaucoup plus durables pour la société. Afin de combler l'écart entre les niveaux d'investissement actuels et les volumes requis, des méthodes de financement intelligent sont proposées par la finance du secteur privé. Ces solutions visent à rendre la conversion vers des bâtiments intelligents, décarbonés et économes en énergie, abordables pour les propriétaires. Ces outils de financement peuvent faciliter les flux de trésorerie et aligner les coûts sur le taux des bénéfices obtenus. La finance intelligente a également le potentiel de rendre la transition vers la décarbonation neutre sur le plan budgétaire, en exploitant les économies futures pour payer les investissements actuels. « Notre utilisation des bâtiments a été perturbée et altérée par la pandémie », déclare Thierry Fautré, Président de Siemens Financial Services France. « Non seulement un parc immobilier plus intelligent peut mieux faire face à ce changement, mais il contribuera de manière significative à un avenir plus propre et plus vert. Des solutions de financement intelligent peuvent accélérer le rythme de transformation, aidant les propriétaires d'immeuble à atteindre un parc immobilier zéro carbone d'ici 2050. »Pour plus d'informations, cliquez ici.
Il y a 2 ans et 362 jours

Une gamme d'électroménager pour les promoteurs immobiliers, hôtels et résidences vacances

Une exigence sans pareilChez Electrolux, nous nous efforçons d'offrir le meilleur à tous ceux qui interagissent avec nos produits et services, que ce soit les consommateurs, les distributeurs mais également nos partenaires immobiliers. Exigez le meilleur...Grâce à sa structure commerciale et son savoir-faire, le groupe Electrolux vous accompagne dans la création et la réalisation des projets de grande ou moyenne envergure. C'est ainsi, que nous proposons des appareils d'électroménager aux promoteurs immobiliers !Des solutions adaptées à vos besoinsLe Groupe Electrolux dispose de 3 marques (Electrolux, AEG et Faure) afin de répondre à tous vos besoins. Vous pourrez proposer des solutions d’aménagement innovantes et fonctionnelles, adaptées aux hôtels, résidences vacances, résidences étudiantes, résidences séniors, appart hôtels, promotions immobilières...Retrouvez toutes les informations ici : https://www.electrolux.fr/local/projet-immobilier/ Une envergure mondialeÀ travers sa présence dans 150 pays, le groupe Electrolux peut aussi vous accompagner dans la réalisation adaptée aux promoteurs immobiliers pour des projets nationaux ou internationaux. Nos connaissances approfondies et notre longue expérience dans le domaine des projets et de l'électroménager nous permettent d'avoir une véritable compréhension du marché, ce qui nous permet de ne fournir que le meilleur !Téléchargez la brochure
Il y a 2 ans et 362 jours

Financement de la transformation numérique des entreprises françaises : prolongation des Prêts Garantis France Num jusqu’en 2023

Cette garantie apportée par Bpifrance favorise ainsi l’accès au financement des TPE/PME qui ne disposent pas forcément de provisions propres et ne sont pas toujours en mesure de fournir les gages nécessaires.715 millions d’euros ont été provisionnés par le Fonds Européen d’investissement et l’Etat français pour garantir ces prêts. Opérée par Bpifrance, la Garantie de prêt France Num est accessible à toutes les banques françaises. La Banque Postale, Bpifrance, Crédit Agricole, la confédération du Crédit Mutuel et Memo Bank sont partenaires officiels du dispositif.Transformation numérique des TPE/PME : une priorité pour l’EuropeLes Prêts Garantis France Num sont fournis avec l’appui du Programme de l’UE pour la compétitivité des entreprises et des PME (COSME 2014-2020), lancé par la Commission européenne avec les objectifs suivants :Accès au Financement pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME)Soutien aux PME pour accéder aux marchés intra et extra UEAmélioration des conditions cadre pour la compétitivité : entrepreneuriat social, charge administrative…Promotion de la culture entrepreneurialeLe Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), principal pilier du Plan d’investissement pour l’Europe de la Commission européenne, contribue également à cette initiative, déployée par le Fonds européen d’investissement (FEI).
Il y a 2 ans et 363 jours

Wilo contribue au « Ruban de glace » de l’Anneau national de patinage de vitesse

De 2008 à 2022, le gouvernement chinois a construit des sites de compétition et des installations ultramodernes pour les Jeux olympiques d’été et d’hiver. Comme la pompe à eau est considérée comme l’équipement important des sites sportifs, Wilo, le premier fabricant mondial de pompes à eau et de systèmes de pompes à eau, a également contribué aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver !L’anneau national de patinage de vitesse « Ice Ribbon » est le site emblématique de la principale zone de compétition des Jeux olympiques d’hiver de Beijing 2022, et c’est également le seul site de compétition sur glace nouvellement construit. Pour obtenir une couverture complète de tous les sports de glace tels que le patinage de vitesse, le patinage de vitesse sur piste courte, le patinage artistique et le hockey sur glace, l’Anneau national de patinage de vitesse est conçu comme un site entièrement sur glace, couvrant une surface de glace de 12 000 mètres carrés, également le plus grand d’Asie. L’immense surface de glace est faite du « matériau le plus respectueux de l’environnement », le réfrigérant au dioxyde de carbone, établissant une nouvelle référence pour les Jeux Olympiques en termes de protection de l’environnement et de durabilité.Wilo fournit des solutions de pompage pour le Capital Gymnasium Le Capital Gymnasium a commencé à être rénové le 16 novembre 2018 et a été officiellement achevé le 25 décembre 2020. Construit en 1968, il est en activité depuis 53 ans. Aujourd’hui, il a la capacité d’accueillir toutes les compétitions de patinage de vitesse sur piste courte et de patinage artistique, où un total de 14 médailles d’or sont décernées.Le patinage artistique et le patinage de vitesse sur piste courte nécessitent une température et une dureté différentes pour le plancher de glace, et ce changement doit être effectif en deux heures. Face à ces exigences, l’équipe de conception a mené des recherches et des discussions approfondies avec les experts en fabrication de glace du Comité d’organisation olympique, et a finalement adopté la nouvelle technologie de refroidissement direct transcritique au dioxyde de carbone respectueuse de l’environnement dans le système de fabrication de glace de la grande patinoire, fabriquant ainsi de la glace de manière rapide et uniforme.Grâce à des installations avancées de récupération de la chaleur, la chaleur est réutilisée sur les lieux de la compétition pour chauffer l'eau destinée à l'arrosage de la glace et à la rotation des déshumidificateurs, etc., réalisant ainsi l’utilisation de la chaleur résiduelle et réduisant considérablement les coûts d’exploitation ultérieurs. Lors de la conversion de la température de surface de la glace, la puissance de refroidissement de l’unité de réfrigération est contrôlée en temps réel, grâce au capteur de température, tandis que la glace est arrosée avec de l’eau chaude pour assurer la conversion rapide de la température de la surface de la glace. Wilo a démontré son extraordinaire capacité technique lors des Jeux Olympiques d'hiver de Pékin, notamment en contribuant au projet de reconstruction et d'extension du Capital Gymnasium. Wilo a fourni d'excellentes solutions de pompes à eau pour différents sous-systèmes du Capital Gymnasium :Salle de déshumidification du site, salle de l'unité d'injection directe de l'air conditionné : 12 pompes centrifuges horizontales à aspiration en bout Wilo-GIGA N.Salle de bains du sous-sol : 2 dispositifs de relevage des eaux uséesInstallations d'évacuation des eaux usées et de fonte de la glace pour chaque salle des machines : 16 pompes submersibles eaux usées Wilo-FAG ; 7 armoires de commande de support Wilo-CORCentre national de motoneige et de lugeEn plus d'entreprendre les deux projets des Jeux olympiques d'hiver ci-dessus dans le secteur des bâtiments commerciaux, Wilo Chine a également obtenu des commandes dans le secteur de l'eau municipale. En 2018, Wilo a entrepris le projet de dérivation de l'eau de neige et d'approvisionnement centralisé en eau dans la zone de compétition de Yanqing des Jeux olympiques d'hiver de Pékin.Les Jeux olympiques d'hiver de Pékin comptent trois zones de compétition, et la zone de compétition de Yanqing est celle qui compte le plus de nouveaux sites, et elle est également considérée comme la zone de compétition ayant la période de construction la plus courte, le plus de difficultés et le niveau le plus élevé dans l'histoire des Jeux olympiques d'hiver. Il y a deux sites de compétition dans la zone de compétition : le Centre national de ski alpin et le Centre national de motoneige et de luge.Les deux sites de compétition nécessitent un grand volume de glace artificielle et de services d'enneigement. La source d'eau est principalement fournie par le réservoir de Foyukou dans le district de Yanqing, qui est adjacent à la zone de compétition. L'eau est acheminée du réservoir de Foyukou vers un petit réservoir situé à l'intérieur de la zone de compétition via la station de pompage située à l'extérieur de la zone de compétition, puis pompée vers le réservoir de retenue via la station de pompage. Enfin, les trois autres stations de pompage alimentent en eau les équipements d'enneigement de la zone de compétition.La pompe multicellulaire horizontale segmentée Wilo-RSPH, un produit de la série de transport d'eau claire sur de longues distances de Wilo, est appliquée au projet de station de pompage d'entrée d'eau de première classe pour la fabrication de neige et la dérivation de l'eau et la source d'approvisionnement en eau centralisée dans le district de Yanqing des Jeux olympiques d'hiver.Wilo fournit un total de 11 pompes multicellulaires RSPH pour ce projet. Les pompes multicellulaires RSPH de différents modèles ont une hauteur de refoulement maximale de 499 m et un débit maximal de 430 m³/H h.La pompe centrifuge multicellulaire horizontale Wilo-RSPH est une pompe à eau à haut rendement énergétique.Wilo a testé les performances de chaque pompe de manière exhaustive. Le projet nécessite une courte période de construction et un délai de livraison urgent. En moins de cinq mois, Wilo mobilise tous ses services pour livrer les produits dans les temps, ce qui prouve la force de Wilo sur le marché de l'eau municipale.
Il y a 2 ans et 363 jours

Oknoplast s’associe à Cofidis pour proposer des solutions de financement à tous ses partenaires premium

Une expertise métierEn choisissant le groupe Cofidis, OKNOPLAST s’est appuyé sur un acteur majeur du crédit en Europe, et ce depuis 40 ans maintenant. Rattaché à de très grands noms et enseignes commerciales, ce nouveau partenaire est également un grand habitué du secteur de l’habitat et de la rénovation. « Nous voulions un organisme de financement leader bénéficiant d’une bonne notoriété auprès des professionnels et des particuliers, mais aussi capable de déployer ce service à l’échelle nationale. De son côté, Cofidis était en quête d’un nouveau réseau majeur du domaine de l’amélioration de l’habitat. Ce partenariat est naturellement devenu une évidence pour les deux entités. » explique Romain Somet, Directeur Commercial France OKNOPLAST.Proposer une offre de financement est loin d’être une démarche aisée, c’est pourquoi il était essentiel pour OKNOPLAST de s’associer à un partenaire qui serait à même d’apporter un accompagnement constant et de proximité pour chacun de ses revendeurs. Ces derniers sont en contact direct avec les responsables commerciaux Cofidis de leur région pour bénéficier de formations auprès de leurs équipes. Au travers de cet accompagnement l’objectif est simple : faire monter en compétence les équipes commerciales sur l’intégration de dispositif de financement dans chacun de leurs projets clients. Un accompagnement sur mesure Soucieux d’accompagner au mieux ses clients dans ce nouveau dispositif, OKNOPLAST et Cofidis offrent la possibilité à chaque Partenaire Premium de bénéficier d’outils marketing afin d’animer leur point de vente. Pour cela, des affiches, des stickers et des roll-up vont être réalisés afin de permettre une mise en avant au sein de chaque showroom, mais également lors d’évènements externes de type salons, foires, portes ouvertes…« Notre but est de simplifier la démarche des Partenaires Premium OKNOPLAST et de démocratiser le financement auprès des clients finaux. Les avantages sont multiples : Pour les particuliers, une simplification du parcours client et la possibilité de réaliser la totalité des travaux envisagés en une seule opération.Pour les Partenaires Premium, l’amélioration du panier moyen et l’augmentation du taux de transformation des devis.Pour OKNOPLAST, l’apport d’un service compétitif au réseau Premium et l’augmentation des ventes de menuiseries à forte valeur ajoutée (Pack, options, finitions…). » reprend Romain Somet.Grâce à ce partenariat, les revendeurs Premium disposent d’une offre sur mesure négociée avec OKNOPLAST définissant une enveloppe budgétaire projet, un éventail de mensualités adapté, un parcours 100% dématérialisé, des outils de simulation et souscription simplifiés et un suivi personnalisé pour chaque dossier. Delphine Tricoire, Responsable Commerciale de la société A4 Rénovation (14) collabore avec Cofidis depuis janvier 2022 et partage son expérience : « Sensibilisés en novembre 2021 lors des Roadshow OKNOPLAST, nous étions très demandeurs de la mise en place d’un tel partenariat. C’est donc tout naturellement que nous avons lancé ce projet début janvier 2022. Solidement accompagnés par les équipes Cofidis, réactives et force de proposition, il a été simple et rapide pour nous de mettre en place ce dispositif. Nous allons prochainement intégrer un onglet financement à notre outil de chiffrage pour nous permettre d’informer plus facilement le client final sur les solutions qu’il est possible de leur proposer. Nous enregistrons déjà de beaux projets, notamment avec le 10 fois sans frais qui séduit énormément le client final et qui est devenu pour nous un vrai atout pour la conversion de nos devis. ». Arnaud Le Gall, Directeur des partenariats Cofidis France, ajoute sur l’expertise Cofidis : « Nous sommes ravis d’accompagner OKNOPLAST et ses équipes commerciales dans l’élaboration d’offres sur mesure pour l’animation des points de vente de leurs clients. Le virage de l’omnicanalité demande une forte expertise tant le marché du paiement à distance exige une innovation constante, à la fois sur les produits et services que dans la qualité de la relation. Cela nécessite une solide maîtrise de l’expérience digitale. Chez Cofidis, nous développons cette expertise depuis de nombreuses années pour accélérer le business de nos partenaires ».
Il y a 2 ans et 363 jours

Energies renouvelables : Siemens Energy veut sortir de la Bourse sa filiale en difficultés Siemens Gamesa

La direction de Siemens Energy "envisage une offre en numéraire pour toutes les actions en circulation" de Siemens Gamesa -dont il détient 67% du capital- avec "l'intention d'une sortie de la Bourse" de cette entité, selon un communiqué.Le résultat de ladite réflexion "reste ouvert" et "aucune décision n'a été prise" à ce jour, conclut ce communiqué publié après que l'agence Bloomberg a révélé mercredi l'existence du projet.Dans les minutes qui ont suivi cette information de presse, le gendarme boursier espagnol a annoncé la suspension temporaire du titre de Siemens Gamesa à la bourse de Madrid "en raison de circonstances susceptibles de perturber le déroulement normal des opérations sur les titres" du fabricant d'éoliennes terrestres et en mer.Réintroduit au négoce depuis, le titre Siemens Gamesa gagnait en matinée plus de 11% à Madrid, tandis que Siemens Energy progressait de près de 4% à Francfort.Siemens Energy, qui réunit la construction de turbines électriques et la transmission d'énergie, pâtit ces derniers temps des mauvaises performances financières de Siemens Gamesa.Cela a obligé en avril le munichois à revoir ses prévisions globales pour 2022, après la lourde perte au premier trimestre dévoilée plus tôt par sa filiale espagnole en raison d'une hausse de ses coûts et d'un manque de compétitivité.En intégrant à 100% cette entité en lutte avec son rival danois Vestas, Siemens Energy pourrait simplifier sa communication financière et espérer davantage de synergies en interne dans des projets liés à l'éolien.Siemens Energy tiendra mardi prochain une journée investisseurs à Berlin qui pourrait livrer plus de détails sur ce projet.
Il y a 2 ans et 363 jours

Saint-Gobain Ecophon lance deux solutions pour faire face à la problématique du bruit et des basses fréquences en milieu scolaire

Pourtant, la mise en œuvre de solutions de plafonds modulaires et de panneaux muraux adéquates permet de répondre aux différentes problématiques liées au bruit, pour rendre les établissements scolaires plus agréables et propices à l’apprentissage. Aujourd’hui, Saint-Gobain Ecophon lance deux nouvelles solutions permettant d’améliorer efficacement l’acoustique au sein des établissements scolaires :Akusto Wall C Extra Bass, un panneau mural dont les performances acoustiques répondent aux besoins de basses fréquences ;Super G Plus A, une solution de plafond modulaire acoustique particulièrement adaptée aux salles de sport grâce à sa résistance aux chocs.Le bruit en classe, une réalité qui impacte le quotidien des élèves comme des professeursSaint-Gobain Ecophon s’est penché sur les conséquences des nuisances sonores en milieu scolaire, en réalisant, en partenariat avec la Semaine du Son de l’UNESCO, deux sondages OpinionWay auprès des élèves1, puis des enseignants2. Les résultats sont sans appel. En effet, la première étude fait apparaître que la plupart des élèves (86%) considèrent qu’il y a trop de bruit dans leur établissement, notamment dans les espaces suivants :La cantine (89%)Le couloir (83%)Le hall d’entrée (83%)Le gymnase (79%)Les salles de cours (34%)Les salles d’études (33%)Ces nuisances ont inévitablement des conséquences sur le bien-être et la concentration des élèves. Ainsi, 3 élèves sur 4 déclarent éprouver des difficultés à se concentrer à cause du bruit. Pour 74% des élèves interrogés, le bruit empêche également d’entendre correctement la voix de leur professeur.Le constat est le même du côté des enseignants, pour qui le bruit a également un impact important sur la qualité de leur travail, voire leur santé. Ils sont en effet 66% à trouver leur classe trop bruyante, et 69% à déclarer que le bruit est difficilement supportable dans les couloirs. Sur le long terme, l’impact du bruit sur leur santé physique et mentale est considérable.« Les résultats des sondages démontrent que le bruit dans les établissements scolaires représente un véritable enjeu de santé publique. Ce n’est pourtant pas une fatalité : des solutions de traitement acoustique adaptées existent afin de réduire le niveau sonore tout en améliorant la clarté de la parole. Celles-ci favorisent à la fois l’apprentissage des élèves et le confort des enseignants. » Sylvain Coudret, Concept Developer Education & Bureau Ecophon.Akusto Wall C Extra Bass, un panneau mural adapté aux basses fréquencesSystèmes de ventilation, conversations, bruit du mobilier dans les classes, passage dans les couloirs sont autant de bruits du quotidien qui viennent perturber élèves et enseignants en milieu scolaire. Ces bruits sont majoritairement composés de basses fréquences, gênantes pour l’oreille. En effet, celles-ci se propagent facilement, y compris à travers les murs, et dégradent la capacité à entendre des fréquences plus élevées. La perception de la parole se fait alors plus difficilement.La nouvelle solution murale Akusto Wall C Extra Bass de Saint-Gobain Ecophon est un système unique sur le marché. Composé de la solution Ecophon Akusto Wall C et d’un absorbant Extra Bass supplémentaire, le panneau combine une absorption acoustique de classe A à une action ciblant particulièrement les sons à basses fréquences. Cela permet de les traiter pour mieux entendre des fréquences plus élevées, comme les consonnes.De plus, sa conception ingénieuse intègre une coulisse à joint creux ConnectTM dont le design crée un effet d’ombre, ce qui donne au panneau une apparence de 40 mm seulement.Le panneau est disponible dans une large gamme de couleurs et surfaces intemporelles, et en dimensions 2 700 x 600 x 40 mm. Il peut être posé à la verticale comme à l’horizontale, pour une installation modulable, au gré des besoins des espaces.Super G Plus A, une solution de plafond acoustique résistant aux chocsSaint-Gobain Ecophon étend également sa gamme de plafonds acoustiques Super G, consacrée aux environnements nécessitant des solutions d’absorption acoustique particulièrement robustes et capables de résister aux chocs.La solution Super G Plus A a été développée pour les espaces dans lesquels une résistance maximale aux impacts est requise, tels que les gymnases et salles de sport. Ce système dispose d’une ossature robuste composée de profilés semi-encastrés, fixés directement sur le plancher support ou sur une ossature suspendue.Cela permet de maintenir les panneaux en place et de mieux résister à des chocs mécaniques élevés. De classe 1A, Super G Plus A peut ainsi résister à des impacts jusqu’à 60 km/h.Par ailleurs, conscient des enjeux environnementaux actuels et engagé en faveur de bâtiments durables, Saint-Gobain Ecophon s’appuie sur des matériaux plus durables et une politique de transparence vis-à-vis de ses produits. Aussi, comme l’ensemble de ses panneaux absorbants acoustiques, ces nouvelles solutions contiennent au minimum 42% de matières recyclées. L’entreprise a également réalisé l’Analyse du Cycle de Vie de ces produits et les rend publics dans des Fiches de Données Environnementales et Sanitaires (FDES), disponibles en téléchargement sur la base INIES.1 Sondage réalisé du 4 au 6 janvier 2021 auprès d’un échantillon de 506 élèves représentatif de la population des collégiens et lycéens de France.2 Sondage réalisé en ligne du 1er au 6 décembre 2021 auprès d’un échantillon de 318 enseignants représentatif de la population des enseignants de primaire, collège et lycée.
Il y a 2 ans et 363 jours

Hidalgo lance à Paris sa bataille du périphérique

Une semaine après avoir proposé de verdir l'avenue des Champs-Elysées, elle s'est lancée sans le feu vert préalable de l'Etat.L'ex-candidate du PS à la présidentielle est décidée à tourner la page de son score désastreux du 1er tour (1,74%) en reprenant au plus vite l'initiative et les grands dossiers de son second mandat, qui court jusqu'en 2026.Et ce d'autant plus que celui du réaménagement de la Tour Eiffel vient de subir deux coups durs, entre le renoncement à l'abattage d'arbres au pied de la Dame de Fer - pour construire des bâtiments - et l'opposition du préfet de police Didier Lallement en raison des reports de circulation anticipés.L'élue socialiste a donc mis un coup d'accélérateur sur un autre sujet ultra-sensible, la transformation en "boulevard urbain" du périphérique, lui valant d'être immédiatement accusée à droite de mener "une politique anti-banlieue".Dix hectares à gagnerElle en a confirmé la mesure-phare lors d'une conférence de presse : la "voie olympique" réservée aux participants lors des Jeux Olympiques de 2024 (athlètes, officiels, forces de l'ordre, secours) sera ensuite pérennisée et réservée aux bus, taxis et covoiturage.Selon son adjoint (EELV) aux mobilités David Belliard, l'encouragement au covoiturage pourrait permettre de retirer 80.000 véhicules de l'axe circulaire de 35 km.A l'horizon 2030, le périphérique ne comptera plus quatre voies comme le plus souvent, mais trois, a précisé M. Belliard.La place gagnée - 10 hectares - le sera au profit des arbres, avec 20.000 plantations de plus que les 50.000 déjà promises d'ici 2024.L'avènement de la "nouvelle ceinture verte" passera aussi par la rénovation des portes de Paris, appelées à devenir des "places" : cinq doivent être livrées, six engagées d'ici les Jeux, et sept "entièrement réhabilitées" d'ici 2030.Mme Hidalgo veut ainsi offrir aux 500.000 habitants vivant de part et d'autre de cet axe rapide un "cadre de vie plus harmonieux, plus agréable".Sur ce point, sa majorité est toutefois divisée : la "livraison de nouveaux quartiers aux abords" du périph' dérange ses alliés écologistes, qui réclament un "moratoire sur les constructions" jusqu'à la transformation effective en boulevard urbain afin de ne pas exposer "les habitants et les travailleurs" à la pollution, a souligné l'élu EELV Emile Meunier à l'AFP.Autre point de désaccord avec les écologistes : l'abaissement de la vitesse de 70 à 50 km/h que ces derniers réclament. "Ce n'est pas le sujet aujourd'hui, ça viendra peut-être plus tard", a répondu Mme Hidalgo à l'AFP.L'Etat prévient, la droite s'opposeSurtout, bien que le périphérique soit une infrastructure municipale, Mme Hidalgo ne peut se passer de l'accord de l'Etat sur la circulation.Selon la préfecture de police, le périphérique fait ainsi partie des voies pour lesquelles la maire de Paris doit lui communiquer "les projets de modification avant leur mise en œuvre"."Seul le principe d'une voie réservée" pour les JO "a été validé", souligne la préfecture. "Mme Hidalgo en parlera avec le futur gouvernement", répond son premier adjoint Emmanuel Grégoire.Mme Hidalgo, dont le premier mandat municipal avait été marqué par un long combat politico-judiciaire pour transformer en promenade piétonne les voies sur berges de la rive droite, entend mener "toutes les concertations légales" et promet "d'écouter" les automobilistes lors d'un "carrefour des mobilités" organisé en septembre."Pas la moindre étude d'impact n'a été versée au débat pour analyser les conséquences d'une telle décision pour les Parisiens et les Franciliens", a fustigé dans un communiqué son opposition LR.Radicalement opposée au projet, la présidente de droite de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, avait fin 2021 organisé une consultation en ligne dans laquelle 90% des votants s'étaient opposés à la "suppression" d'une voie sur le périphérique. Selon la région, 40% des trajets sont de banlieue à banlieue et 80% des usagers non-parisiens.
Il y a 2 ans et 363 jours

Energie : la résistance s'organise pour défendre le service public

A l'heure où les tarifs de l'énergie flambent, où l'indépendance énergétique est remise au premier plan par la guerre en Ukraine et où la France prépare sa transition énergétique, une question brûlante risque de figurer dans la pile des urgences du nouveau gouvernement dirigé par Elisabeth Borne : quid de l'avenir d'EDF ?Dans le précédent quinquennat, pendant quelque 18 mois, les syndicats de l'opérateur historique ont bataillé contre un projet de réorganisation, baptisé Hercule, censé apporter des moyens en mettant en Bourse les activités d'EDF liées aux renouvelables et en améliorant la rémunération du nucléaire.Le projet a été finalement abandonné en raison de désaccords avec la Commission européenne sur le maintien de l'unité du groupe, et aussi du fait de l'approche des élections françaises."On a gagné le premier match, on reste humble parce qu'on sait que le projet n'est pas à la poubelle, il n'est qu'au congélateur", a expliqué mardi Philippe Page Le Mérour, secrétaire du CSEC d'EDF, à l'initiative, avec son homologue d'Enedis, de ce "Conseil national de l'énergie", lancé dans une grande salle du nord-est de Paris.Car la question des moyens est plus cruciale que jamais, à l'heure de la décarbonation de l'économie et du renouvellement d'un parc nucléaire vieillissant.Le nom de ce conseil est un "clin d'oeil" assumé au Conseil national de la Résistance, selon M. Page Le Mérour : "ça nous permet de rappeler que EDF vient de l'application du programme du Conseil national de la Résistance en 1946".L'initiative vise à "sortir de la sphère syndicale" et à agglomérer tous les soutiens de la société civile, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse.Tant l'Etat que la direction d'EDF n'ont pas fait mystère de leur intention de remettre sur le métier la "réorganisation" d'EDF.Lors de la campagne pour sa réélection, Emmanuel Macron a évoqué une renationalisation, principalement "sur une partie des activités les plus régaliennes", relançant les spéculations sur le sort des activités les plus rentables, comme les énergies renouvelables.Le PDG du groupe, Jean-Bernard Lévy, a lui plaidé pour une "réforme structurelle", le 12 mai à l'occasion de l'assemblée générale du groupe.Communes inquiètesUn projet qui renforce l'inquiétude de nombreux élus, en particulier de petites communes, qui redoutent la volatilité des prix de l'énergie dans un marché libéralisé."Les petites villes n'en peuvent plus, elles vivent des augmentations vertigineuses du coût de l'énergie!" a expliqué à l'AFP Christophe Bouillon, maire PS de Barentin (Seine-Maritime) et président de l'Association des etites villes de France (APVF), en marge d'un débat lors du lancement du CNE."Des communes ont fermé, ici des piscines, là des centres de loisirs. On est dans une situation dramatique pour beaucoup de communes. On nous dit que ça va durer, ça veut dire qu'il y a une question de modèle et c'est pour ça qu'on est aux côtés de celles et ceux qui ont envie de penser un autre modèle aujourd'hui", a-t-il ajouté."Il y a un bilan qui est fait de 15 ans d'ouverture (à la concurrence) qui ne fonctionne pas, donc quand ça ne fonctionne pas, il faut essayer de proposer autre chose, revenir à certaines valeurs qu'on défendait, et il faut arrêter d'être chacun sur notre couloir", a estimé pour sa part François Carlier, délégué général de la CLCV, qui représentait mardi les consommateurs."On souhaite qu'à partir d'aujourd'hui la parole de celles et ceux qui ont des choses à dire et qui ont des idées sur la conception du service public de l'énergie de demain puisse être entendue", a déclaré M. Page Le Mérour.L'avenir du service public de l'électricité ne peut être cantonné aux couloirs des décideurs politiques et financiers, a-t-il dit, appelant "les citoyens" à s'en emparer.
Il y a 2 ans et 363 jours

La mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité" en Syrie confirmée

La chambre de l'instruction parisienne était invitée à se prononcer une nouvelle fois sur les demandes du groupe Lafarge d'annulation de ses mises en examen pour l'infraction, rarissime pour une entreprise, de "complicité de crimes contre l'humanité", et pour celle de "mise en danger de la vie d'autrui".En novembre 2019, cette chambre d'appel avait accédé à la première demande du groupe, estimant que la seule intention du groupe était "la poursuite de l'activité de la cimenterie", tout en rejetant la seconde. Mais en septembre dernier, la Cour de cassation l'avait invitée à revoir sa copie.Sa chambre criminelle avait estimé que, pour que cette complicité de crimes contre l'humanité puisse être retenue, il suffisait que l'auteur de l'infraction "ait connaissance de ce que les auteurs principaux commettent ou vont commettre un tel crime contre l'humanité et que par son aide ou assistance, il en facilite la préparation ou la consommation".Après un retour à la chambre de l'instruction et une longue audience en mars, la cour d'appel de Paris a donc décidé de maintenir la "complicité de crimes contre l'humanité" et la "mise en danger de la vie d'autrui" au dossier pour le groupe cimentier.Ses avocats n'ont pas souhaité commenter la décision.Faits "cachés" à Holcim ?Dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en juin 2017, le groupe désormais filiale d'Holcim est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique (EI), ainsi qu'à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie à Jalabiya alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.L'enquête a évalué que ces versements pourraient avoir atteint entre 4,8 et 10 millions d'euros pour le seul groupe EI.Lafarge est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction du site de Jalabiya, achevé en 2010.Une représentante de l'association ECCHR (European Center for Constitutional and Human Rights), dont le statut de partie civile dans ce dossier a été confirmé par la cour d'appel mercredi, a salué auprès de la presse "une décision emblématique". "On espère que les juges d'instruction vont pouvoir finir leur travail", a-t-elle ajouté."C'est un pas de plus contre l'impunité des auteurs des pires crimes d'acteurs économiques: aujourd'hui, il n'est plus possible de se cacher derrière le petit doigt de l'ignorance organisée", a applaudi Me Joseph Breham, avocat d'une centaine d'ex-salariés syriens."C'est un soulagement et une étape importante pour les anciens salariés syriens", "exposés (...) à un risque immédiat de mort et de blessure grave par des groupes armés (...) alors même que l'ensemble des salariés expatriés étaient évacués de manière définitive en 2012", ont aussi relevé Me Mathieu Bagard et Elise Le Gall, avocat d'une cinquantaine d'autres salariés syriens parties civiles."Il faut désormais faire la lumière sur les responsabilités et le degré de connaissance de cette complicité de crime contre l'humanité des acteurs publics", a demandé Me Arié Alimi, avocat de la Ligue des droits de l'homme (LDH).Deux des qualifications pénales retenues contre le groupe Lafarge, "complicités de crimes contre l'humanité" et "financement d'une entreprise terroriste", sont très lourdes en termes d'image publique.Dans un interrogatoire de novembre révélé mardi par Le Parisien, le président du conseil d'administration d'Holcim, Beat Hess, a accusé les anciens dirigeants de Lafarge d'avoir "caché" leurs activités en Syrie lors de la fusion en 2015 des deux groupes. Holcim a été "trahie", a-t-il asséné.Dans ce dossier, huit cadres et dirigeants, dont l'ex-PDG de Lafarge Bruno Lafont, mais aussi un intermédiaire syro-canadien ou un ex-gestionnaire des risques jordanien sont mis en examen.Les dates clés de l'affaire Lafarge"Arrangements troubles"Le 21 juin 2016, Le Monde affirme que Lafarge a tenté, en 2013 et 2014, de faire fonctionner "coûte que coûte" son usine en Syrie "au prix d'arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants", dont l'organisation Etat islamique (EI).Ces "arrangements" visaient à poursuivre la production jusqu'au 19 septembre 2014, quand l'EI s'est emparé du site et le cimentier a annoncé l'arrêt de toute activité.Lafarge, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim, assure que sa "priorité absolue" a "toujours été d'assurer la sécurité et la sûreté de son personnel".Située à 150 km au nord-est d'Alep, la cimenterie a été achetée par Lafarge en 2007 et mise en route en 2011.PlaintesEn septembre 2016, le ministère de l'Economie dépose plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris et la saisine du service national de douane judiciaire (SNDJ).La plainte porte sur une interdiction d'acheter du pétrole en Syrie, édictée par l'Union européenne dans le cadre d'une série de sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.En novembre, Lafarge est visé par une autre plainte déposée par deux ONG, qui vont jusqu'à réclamer des poursuites pour "complicité de crimes contre l'humanité" : l'association Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR).Une autre association, la Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo), se joindra à elles par la suite.EnquêteLe 9 juin 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Le SNDJ conclut dans un rapport d'enquête que Lafarge Cement Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, a "effectué des paiements aux groupes jihadistes" pour que son site continue à fonctionner. La direction française de Lafarge a, selon lui, "validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables".Mises en examenLe 1er décembre, deux anciens directeurs de la filiale syrienne, Bruno Pescheux et Frédéric Jolibois, ainsi que le directeur de la sûreté du groupe, Jean-Claude Veillard, sont mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Quelques jours après, Bruno Lafont, ex-PDG (2007-2015), Eric Olsen, DRH à l'époque des faits, et l'ex-directeur général adjoint opérationnel, Christian Herrault, sont mis en examen.Au total, huit cadres sont mis en examen pour financement d'une entreprise terroriste ou mise en danger de la vie d'autrui.En outre, un des hommes soupçonnés d'avoir servi d'intermédiaire, un Syro-Canadien, a été mis en examen fin août 2019 pour "financement du terrorisme"."Complicité de crimes contre l'humanité"Le 28 juin 2018, Lafarge est mis en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité", "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie" d'anciens salariés et "violation d'un embargo".Le groupe et trois dirigeants font appel et contestent les fondements de l'enquête.Le 24 octobre 2019, la cour d'appel déclare irrecevables les constitutions de partie civile de quatre associations plaignantes (Sherpa, l'ECCHR, le Chredo et Life for Paris). Les deux premières décident de se pourvoir en cassation.Le 7 novembre 2019, la cour d'appel annule la mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité", la plus grave, mais elle maintient les trois autres mises en examen.Mises en examen confirméesEn septembre 2021, la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, casse la décision de la cour d'appel d'annuler les poursuites pour"complicité de crimes contre l'humanité".Elle casse parallèlement la décision de la cour d'appel de maintenir la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui" et renvoie ces deux questions devant la chambre de l'instruction, dans une composition différente.Selon des sources proches du dossier, la cour d'appel de Paris a confirmé ce mercredi 18 mai la mise en examen du groupe pour "complicité de crimes contre l'humanité" et maintenu celle pour "mise en danger de la vie d'autrui".
Il y a 2 ans et 363 jours

Bruxelles veut plus d'énergie verte pour s'affranchir de la Russie

La récente interruption par Moscou des livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie a montré l'urgence d'agir pour sécuriser les approvisionnements européens."Nous devons réduire le plus vite possible notre dépendance énergétique à l'égard de la Russie. Nous le pouvons", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à la presse.Mais réduire les importations d'énergies fossiles est aussi crucial pour atteindre les objectifs climatiques de l'UE, soit une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2050."Les économies d'énergie sont le moyen le plus rapide et le moins cher pour répondre à la crise énergétique actuelle et réduire les factures", souligne l'exécutif européen dans ce plan, qui avait été réclamé fin mars par les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 Etats membres de l'UE.Bruxelles estime que "des changements de comportement pourraient réduire de 5% à court terme la demande de gaz et de pétrole", et préconise des campagnes de communication dans chaque Etat membre auprès des entreprises et des ménages.La Commission propose de rehausser son objectif de part des renouvelables dans le mix énergétique à l'horizon 2030, qui passerait de 40% à 45%. Pour cela, elle mise notamment sur un doublement des installations photovoltaïques d'ici à 2025 et sur un allègement des contraintes administratives pour accélérer les procédures de déploiement des projets solaires et éoliens."Nous proposons d'imposer des toitures solaires pour les bâtiments commerciaux et publics d'ici à 2025 et pour les bâtiments résidentiels neufs d'ici à 2029", a détaillé Mme von der Leyen.Le plan fixe également un objectif de 10 millions de tonnes d'hydrogène d'origine renouvelable produit en Europe d'ici à 2030, ainsi que 10 millions de tonnes d'importations, pour remplacer le charbon, le pétrole et le gaz dans certains secteurs de l'industrie et des transports.Bruxelles reconnaît toutefois que l'UE ne pourra se passer rapidement du pétrole et du gaz et a déjà engagé une diversification de ses fournisseurs, en se tournant notamment vers les Etats-Unis, l'Algérie et le Moyen-Orient. La Commission envisage un mécanisme d'achat conjoint pour négocier de meilleurs tarifs.L'accélération de la transformation du système énergétique européen va nécessiter un investissement supplémentaire de 210 milliards d'euros d'ici à 2027, a calculé l'exécutif. L'essentiel du financement proposé proviendrait de prêts déjà inclus dans le plan de relance européen NextGenerationEU mais non encore utilisés. Ces prêts représentent déjà 225 milliards d'euros immédiatement mobilisables.A court terme, l'UE devra également augmenter sa production d'électricité dans les centrales nucléaires et à charbon, a reconnu un responsable européen.Les Européens ont déjà annoncé la fin des importations de charbon russe à partir d'août prochain et un embargo sur le pétrole pour la fin de l'année est en cours de discussion parmi les Etats membres. La Commission avait affirmé en mars vouloir réduire des deux tiers ses achats de gaz russe dès cette année et en totalité avant 2030.En 2019, 25% de l'énergie consommée en Europe provenait de Russie, son premier fournisseur, selon l'Institut Jacques Delors. Depuis le déclenchement des hostilités en Ukraine fin février, l'UE a déjà versé 52 milliards d'euros à Moscou, soit presque autant en deux mois et demi que son budget militaire annuel de 60 milliards d'euros, souligne ce centre de réflexion bruxellois.
Il y a 2 ans et 363 jours

Avec Borne, la filière des énergies renouvelables espère une "politique du résultat"

Aux côtés de Mme Borne sont attendus un ministre de "la planification énergétique" et un ministre de la "planification écologique territoriale", promis par Emmanuel Macron en campagne.Attentifs à cette réorganisation, les acteurs des renouvelables attendent beaucoup d'une planification, qu'ils réclament depuis longtemps.La France est de fait très en retard sur ses objectifs officiels de déploiement de ces énergies. Cumulant blocages administratifs, recours judiciaires, manque de terrains disponibles... elle est à 19% d'électricité d'origine renouvelable, quand elle vise 42% en 2030. Sur le solaire seul, le pays prévoit 20 gigawatts (GW) de capacités d'ici 2023, mais n'en est qu'à 13 GW.Or pour faire face au réchauffement climatique et répondre au boom de la demande électrique, tous les scénarios, notamment du gestionnaire de réseau RTE, prévoient que les renouvelables dominent l'offre en milieu de siècle, et ce quelle que soit l'importance de la relance du nucléaire.La crise énergétique actuelle a encore renforcé l'argument, entre flambée des prix des fossiles, dépendance criante à l'égard de producteurs comme la Russie, déboires d'un parc nucléaire vieillissant...Et pourtant: "la France est depuis l'automne le pays européen le plus protecteur du pouvoir d'achat des consommateurs; c'est aussi celui qui a le moins appuyé sur l'accélérateur", dit Michel Gioria, délégué général de France énergie éolienne (FEE).En 2017, elle autorisait 1,7 GW de sites éoliens. En 2021, c'était 1,2 GW, rattrapages de 2020 inclus.Et en 2022, "quasiment aucun projet n'a été autorisé", dit le représentant du secteur, alors que 10 GW sont dans les tuyaux: "les préfectures ne donnent quasiment plus d'autorisations, les commissions départementales paysagères ne sont pas réunies, aucune enquête publique n'est lancée... La France doit se ressaisir"."Il faut remettre cela dans le contexte d'une campagne présidentielle violente sur l'éolien, où l'Etat a levé le crayon", explique-t-il. "Mais dans l'intervalle on continue sur les énergies fossiles", quand le Portugal, par exemple, limitait à six mois les délais d'instruction des dossiers éoliens.Les acteurs gaziers ont aussi appelé à renforcer le biogaz, issu notamment de méthaniseurs agricoles, pour remplacer d'ici 2030 les importations russes (soit 20% des besoins français). A ce stade il approche les 2%."Ça patine un peu"Juste avant de quitter Matignon, Jean Castex a évoqué la préparation d'"une loi d'urgence" pour ces énergies, soumise au vote dès juillet. "Ce sera une des premières lois", a-t-il dit, parlant de "simplifier la réglementation", de "renforcer la concertation initiale pour ensuite accélérer l'exécution des projets".Sur les énergies renouvelables (ENR), "c'est vrai qu'on patine un peu...", admettait-il. "Les leviers ne sont pas faciles à trouver. C'est très français : on est pour, mais chez le voisin".Pour le secteur, nombre de mesures ne réclament pas de loi: il s'agit de renforcer les services de l'Etat, encadrer les délais d'instruction, et surtout donner "une doctrine claire aux préfets"."Aujourd'hui, le message passe plus ou moins selon le département : cela dépend du préfet", note Daniel Bour, du syndicat du solaire Enerplan.Les acteurs réclament le statut d'"intérêt public majeur", permettant aux ENR de prévaloir lors de disputes, sans les soustraire aux obligations environnementales."Il est urgent d'avoir sur les ENR des politiques publiques +orientées résultats+. Et on a l'impression que la culture de travail d'Elisabeth Borne, c'est ça", espère Michel Gioria.Pour eux, la planification doit commencer vite, "pas pour 2050 mais 2022, 2023, 2024...", donnant aux régions "une vision" pour les 10 à 15 ans. Car sur l'éolien offshore par exemple, les scénarios impliquent des dizaines de parcs d'ici 2050; Emmanuel Macron en entrevoit 50 à cet horizon.Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), se dit "très optimiste quant à la façon dont Mme Borne va affronter la planification. Elle a une volonté, une force de travail. Tout dépendra du mandat que lui donnera le président" pour accélérer.
Il y a 2 ans et 363 jours

Nouveau spot TV Bosch : La Batterie pour votre maison - Power For All 18V

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Il y a 2 ans et 363 jours

La réforme du marché du carbone franchit une étape-clé au Parlement européen

La commission Environnement s'est prononcée sur plusieurs textes de la feuille de route proposée en juillet 2021 par la Commission européenne ("Fit for 55") pour réduire d'au moins 55% d'ici 2030 par rapport à 1990 les émissions de gaz à effet de serre de l'UE.Les positions adoptées par la commission Environnement devront encore être approuvées en séance plénière début juin, avant que ne s'engagent des négociations avec les Etats pour finaliser les textes.Actuellement, le marché carbone européen, où s'échangent depuis 2005 les "permis à polluer" que doivent acheter certains secteurs (industrie, énergie) représente seulement 40% des émissions des Vingt-Sept.Les eurodéputés de la commission ont approuvé l'élargissement du marché carbone aux transports et au bâtiment en le limitant aux professionnels (chauffeurs routiers, immeubles de bureaux), à partir de 2025, selon un communiqué du Parlement.Les particuliers (voitures, logements) devraient en être exclus jusqu'en 2029, afin de ne pas peser sur les ménages, sur fond de flambée des cours de l'énergie.Ils seront éventuellement concernés après "une évaluation rigoureuse" de la Commission européenne suivie d'une nouvelle proposition législative qui devra faire l'objet d'un accord entre le Parlement et le Conseil, selon la même source.Les eurodéputés se sont également entendus pour accélérer l'inclusion du transport maritime dès 2024 (la Commission européenne proposait 2027).Pour la commission parlementaire, l'"ajustement carbone aux frontières", qui permet d'imposer les contraintes climatiques européennes aux produits importés, s'appliquerait de façon "complète" en 2030, "soit 5 ans plus tôt" que ce qui est proposé par l'exécutif bruxellois, souligne le communiqué.Afin de respecter les principes de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), ils se prononcent pour l'élimination complète dès 2030 des quotas gratuits offerts dans l'UE aux industriels européens, à mesure que seront taxées les importations de secteurs polluants (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité) sur base du prix du CO2.Ce calendrier accéléré devrait être âprement négocié avec les États, soucieux de ne pas déstabiliser la compétitivité de l'industrie européenne.Cette taxe carbone serait aussi élargie à d'autres produits que ceux proposés par la Commission, comme l'aluminium, l'hydrogène, la chimie organique et les polymères.
Il y a 2 ans et 363 jours

Les représentants de l’ingénierie appellent Elisabeth Borne et le nouveau gouvernement à réviser l’audit énergétique

Néanmoins, le syndicat Cinov Ingénierie regrette la non prise en compte des recommandations et avertissements exprimés par les acteurs du secteur.Un manque d’anticipation et de préparation dans l’élaboration de l’audit énergétiqueLe syndicat Cinov Ingénierie a pu constater que les apports des experts et professionnels n’ont pas contribué à la construction de cette mesure réglementaire. Alors que les précipitations autour du nouveau DPE ont déjà coûté aux propriétaires près de 9 millions d’euros, les représentants de l’ingénierie ont largement alerté en phase de concertation sur le calendrier de mise en œuvre de l’audit énergétique. Le syndicat estime notamment que la date d’entrée en vigueur de l’audit énergétique réglementaire au 1er septembre 2022 n’est pas un délai suffisant pour former les professionnels nécessaires à la mise en place de cette nouvelle obligation et développer les logiciels correspondants.Pour Julien Garnier, administrateur du syndicat Cinov Ingénierie : « Les éditeurs de logiciels ne sont pas encore prêts et la Direction de l'Habitat, de l'Urbanisme et des Paysages (DHUP) prévoit une période de tests pendant la période des congés d’été. Au sortir d’une difficile période de confinement, réaliser ces phases de tests pour une mise en œuvre en septembre semble mener inévitablement à l’échec. »Outre le délai d’application, le syndicat s’inquiète d’un texte qui laisse entendre que l'objectif de la rénovation d'une passoire thermique est de le convertir en classe D ou E. Ce type de démarche amènera à des travaux de piètre qualité et à l'installation de systèmes de chauffage, qui resteront énergivores. Le syndicat Cinov Ingénierie a proposé de revoir les objectifs, en défendant une rénovation performante en une fois et à coût maîtrisé. Force est de constater que les retours d’experts sur la baisse des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre n’ont pas été pris en considération, du fait des seuils retenus dans ce décret.Il est encore temps de mettre en place une politique de rénovation pragmatique et efficace Pour les représentants de l’ingénierie, la sensibilisation des futurs propriétaires à la performance énergétique de leur bien, constitue un facteur clé de réussite des travaux de rénovation. Au moment où les taux d’emprunt et la facture énergétique augmentent fortement, il est nécessaire de sensibiliser les acquéreurs à une logique de coût global, c’est-à-dire au-delà du prix d’achat, les charges liées à l’énergie, la santé ou la résilience. Alors que les particuliers ont besoin d’un partenaire de confiance pour leur rénovation, les textes réglementaires autour de l’audit énergétique induisent une confusion entre un diagnostic incitatif obligatoire imposé au vendeur et un audit énergétique volontaire, réalisé par un professionnel hautement qualifié. A noter qu’un prestataire en ingénierie qui réalise un audit de qualité permet de sécuriser l'orientation du particulier vers des travaux plus adaptés auprès d'entreprises compétentes, locales et impliquées. L’incitation à la rénovation et sa massification doit être portée par des dispositions claires, des mécanismes simples et lisibles pour les bénéficiaires. Or, le secteur redoute les effets engendrés par les maladresses des textes réglementaires. Le syndicat Cinov Ingénierie appelle ainsi le futur gouvernement, en particulier Elisabeth Borne, Première ministre en charge de la planification écologique, à revenir sur ces dispositions dans un objectif de résultat qualitatif et pérenne.
Il y a 2 ans et 363 jours

L’activité des matériaux de construction accuse les premiers effets du conflit ukrainien

Un premier repli des volumes est observé en mars pour les granulats et le BPE, repli qui devrait s’amplifier en avril selon les estimations de l'UNICEM. Aux contraintes sur l’offre (tensions sur les approvisionnements, difficultés de recrutement...) héritées de la crise sanitaire, s’ajoute désormais un choc inflationniste majeur sur l’énergie (pétrole, gaz, électricité) et les matières premières qui affecte l’ensemble de la filière BTP. Cette flambée des prix renchérit les coûts de production et menace les trésoreries tandis que, à terme, les perspectives de demande se fragilisent. Même si les carnets se regarnissent graduellement côté TP et restent bien remplis côté bâtiment, la réalisation des travaux demeure plus que jamais sous contraintes...Recul des productions en marsSelon les résultats provisoires de l’enquête mensuelle de mars, l’activité aurait reculé dans le secteur des matériaux. La production de granulats se serait repliée de -2,6% par rapport à février et de -2,1% au regard de mars 2021 (données CVS-CJO). Au premier trimestre et grâce à un bon début d’année, les volumes demeurent en hausse de +5,1% comparé au quatrième trimestre 2021 et progressent de +1,5% sur un an. L’activité est donc restée dynamique au cours des trois premiers mois de l’année 2022 et surpasse sensiblement la moyenne constatée sur cette période depuis 2010. En cumul sur les douze derniers mois, la production de granulats s’affiche en hausse de +5,7% en comparaison des douze mois précédents. Côté BPE, les livraisons ont également baissé, de -1,9% comparé à février et de -3,8% en glissement annuel (CVS-CJO). Cependant, le premier trimestre 2022 s’inscrit lui aussi en hausse, de +2,2% par rapport au trimestre précédent et de +1,2% comparé à l’an passé. Là encore, les volumes de BPE surplombent largement le niveau moyen constaté sur longue période pour un premier trimestre, ce qui traduit une activité encore soutenue en ce début d’année. En cumul sur douze mois, l’activité BPE s’inscrit en hausse de +5,2% en comparaison des douze mois précédents.L'indicateur matériaux UNICEM, encore provisoire sur mars, indique aussi un net fléchissement d’activité avec un recul de -3,3% sur un an. De fait, après une année 2021 en progression de +9% (données CJO), le premier trimestre revient sur une tendance haussière bien plus modeste, de +0,9% en glissement annuel, certains matériaux ayant par ailleurs connu un début d’année en net freinage.Bâtiment : les difficultés s'accentuentSelon la dernière enquête menée par l’INSEE dans l’industrie du bâtiment en avril, le climat des affaires est resté très favorable, atteignant même son point haut depuis ces quinze dernières années. Toutefois, si les chefs d’entreprise se montrent plus positifs qu’en mars sur leur activité passée, ils sont moins optimistes sur leur activité future même si le solde d’opinion correspondant demeure très largement au-dessus de sa moyenne de long terme.Le conflit russo-ukrainien, au moins en partie, explique sans doute ce mouvement de repli. En effet, les difficultés d’approvisionnement s’accroissent nettement selon l’enquête, puisque 39% des entreprises y sont confrontées, soit un pourcentage jamais atteint depuis le début de cette série (1998) et bien supérieur au ratio moyen sur la période (5%). Dans un contexte économique encore perturbé par la pandémie (confinement en Chine avec la politique zéro-COVID) et ébranlé depuis fin février par la guerre en Ukraine, la flambée des coûts énergétiques et la fragilisation des chaînes de valeur et de la logistique viennent aiguiser les difficultés d’offre, déjà prégnantes avant le déclenchement du conflit ; car même si l’opinion des chefs d’entreprise sur leurs carnets de commandes se dégrade un peu, ce qui constitue sans doute d’ailleurs un premier signal d’affaiblissement de nouvelles entrées de commandes, le volume des chantiers, en cours et à réaliser, reste élevé (environ 9,4 mois de travaux dans le gros œuvre). Face à cette demande vigoureuse, les tensions sur les intrants et la main-d’œuvre conduisent à allonger les délais de réalisation des chantiers (ce qui maintient à haut niveau les carnets) et à renchérir les coûts de production. De fait, les chefs d’entreprise sont de plus en nombreux à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix dans les prochains mois tandis que, dans le même temps, les trésoreries commencent à se dégrader, notamment dans le gros œuvre.Côté demande, les signaux de fragilisation se multiplient. L’accélération de l’inflation (y compris immobilière) rogne le pouvoir d’achat et la solvabilité des ménages. Bien que la remontée des taux d’intérêt s’amorce à partir de niveaux historiquement bas (1,27% en moyenne en avril, soit +20 points de base comparé à avril 2021 selon l’OCL/ CSA), le climat d’incertitude, la crainte du chômage et le durcissement des conditions d’octroi de crédits constituent un ensemble de facteurs plutôt propice à l’attentisme et à un comportement de sur-épargne. La dernière enquête de l’INSEE menée auprès des promoteurs en avril indique que la demande de logements neufs se dégrade fortement, les incitant à revoir à la baisse leurs projets.Côté maison individuelle, le baromètre Markémétron, qui signalait déjà un début d’année très ralenti, confirme un net repli des ventes au premier trimestre, de -25,7% en glissement annuel. Il est vrai qu’il fait suite à une année 2021 exceptionnelle, portée par l’anticipation de l’arrivée des nouvelles normes et réglementations au 1er janvier 2022 (RE2020, loi ZAN). Ainsi, au premier trimestre, les permis de construire de logements ont grimpé de +25% sur un an pour atteindre un cumul de 496.900 unités sur douze mois à fin mars (soit une hausse de +26%). Dans le même temps, les mises en chantier gagnaient +4,8%, laissant le cumul annuel à 394000 unités, en hausse de +9,7% comparé aux douze mois précédents. Même si cette forte hausse des autorisations, sans doute liée à la ruée sur les permis déposés avant fin décembre, sera probablement suivie d’un fort contrecoup en 2022, elle alimente pour l’heure une demande constructive déjà élevée.TP : du mieux côté carnetsInterrogés en avril par la FNTP, les entrepreneurs des travaux publics se montrent moins optimistes qu’en janvier sur leur activité prévue au cours des prochains mois. Cependant, leur activité passée s’est raffermie et leur opinion sur les carnets de commandes s’améliore tant pour la clientèle publique que privée, se situant bien au-dessus de leur moyenne de long terme. Si le manque de demande ne semble pas constituer un obstacle à l’activité (ce facteur figure en troisième position avec 25% des réponses, après les contraintes financières à 30% et les difficultés de recrutement à 36%), l’inquiétude et les incertitudes économiques grandissent parmi les professionnels du secteur. Confrontés comme le reste de la filière à l’inflation des coûts produite par le double choc sanitaire et sécuritaire, les travaux publics peinent à résoudre la difficile équation qui consiste à pouvoir honorer les commandes et réaliser les chantiers sans mettre en péril les trésoreries.Chiffres clés :1er trimestre 2022 : une activité bien supérieure à l'activité moyenne constatée sur cette période au cours des dix dernières années :+12,5% pour le BPE+9% pour les granulats (données brutes)