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Il y a 3 ans et 4 jours

PlanRadar lève 69 millions de dollars pour numériser l'industrie mondiale de la construction et de l'immobilier

C’est la troisième plus importante levée de fonds de série B jamais réalisée en Autriche et la plus importante pour une société B2B. Elle a également bénéficié d’une participation importante de l’investisseur Cavalry Ventures. Parmi les autres participants figurent également les investisseurs actuels tels que Headline, Berliner Volksbank Ventures et aws Gründerfonds, ainsi que des nouveaux investisseurs Proptech1, Russmedia et GR Capital. Ce nouveau financement permettra à PlanRadar de fortement accroître son expansion internationale et son développement technologique. De nouveaux bureaux ouvriront aux États-Unis, en Australie, au Conseil de coopération du Golfe (CCG), en Asie du Sud-Est et en Amérique latine. L’entreprise augmentera également ses investissements de R&D avec la création d’un nouveau hub technologique et d’une équipe dédiée à l’innovation produit pour apporter à sa plateforme SaaS révolutionnaire de nouvelles technologies à la pointe de l’industrie. Au total, PlanRadar créera plus de 200 nouveaux emplois, doublant presque ses effectifs mondiaux au cours des 12 prochains mois. Depuis son lancement à Vienne (Autriche) en 2013, PlanRadar s’est rapidement imposée comme la solution Proptech leader en Europe grâce à sa plateforme intégrale de gestion de construction et d’immobilier, réputée pour créer une valeur ajoutée à chaque étape du cycle de vie d’un bâtiment. Au cours des 18 mois qui ont suivi son tour de série A de 34 millions de dollars, PlanRadar a vu ses revenus augmenter de plus de 250 % et sa clientèle a plus que doublé. Sa solution innovante lui vaut la confiance de 14 500 clients, et 100 000 professionnels du secteur dans plus de 60 pays l’utilisent au quotidien pour booster l’efficacité des projets et garantir une réalisation de haute qualité. La croissance rapide de PlanRadar a été portée par son engagement en faveur d’un déploiement au niveau mondial, y compris son lancement sur 10 nouveaux marchés en Europe et en Russie depuis 2020. Son équipe composée de plus de 200 employés, accompagne ses clients dans plus de 20 langues depuis ses bureaux de Vienne, Londres, Amsterdam, Moscou, Paris, Madrid, Milan, Zagreb, Varsovie et Bucarest. L’importante croissance de l’entreprise reflète également son engagement à innover au niveau de sa plateforme principale, avec notamment l’ajout récent du reporting, d’intégrations et de technologies BIM.Pour Ibrahim Imam, co-fondateur et co-PDG de PlanRadar : « Nous avons pour mission de faciliter la gestion des opérations dans la construction et le bâtiment, et nous avons prouvé qu’il existait un appétit mondial considérable pour notre technologie. Nous sommes très fiers de tout ce que notre équipe a accompli, et nous sommes reconnaissants du soutien de nos investisseurs en vue de la création de valeur ajoutée pour nos clients sur de nouveaux marchés et secteurs. »Pour Sander van de Rijdt, co-fondateur et co-PDG de PlanRadar : « En faisant de PlanRadar la première plateforme de Proptech au monde, nous transformons une industrie qui, jusqu’ ici, hésitait à passer au numérique. Nous sommes la preuve que si vous proposez aux clients une plateforme intuitive qui facilite leur travail et l’associez à des services d’assistance exceptionnels, ils seront impatients d’adopter des solutions de pointe. C’est aussi simple que cela. »Pour Thomas Krane, directeur général d’Insight Partners : « La croissance durable de PlanRadar témoigne du travail acharné et du dévouement de l’équipe. Nous avons immédiatement perçu le potentiel de PlanRadar, et l’équipe a continué de nous impressionner par son engagement à développer ses clients, ses revenus et ses talents. Le secteur de la Proptech est sur le point de connaître une énorme croissance, et PlanRadar fait entrer l'industrie mondiale de la construction et de l'immobilier dans l'avenir du numérique. »Pour Brice Delome, associé chez Quadrille Capital : « L’équipe de PlanRadar a identifié un besoin non satisfait lors de son lancement en 2013, et elle a exploité sa compréhension et ses connaissances inégalées des clients pour devenir un véritable leader du secteur. Nous sommes ravis de continuer à financer la croissance rapide de PlanRadar et de rejoindre un syndicat d’investisseurs solide. Nous avons été extrêmement impressionnés par la technologie, l'équipe et la manière dont l'approche de PlanRadar contribue à digitaliser le secteur de la construction et de l'immobilier. Nous sommes impatients de soutenir l’expansion mondiale actuelle de l’entreprise. »
Il y a 3 ans et 4 jours

Bouygues annonce un chiffre d'affaires en hausse de 6% au 1er trimeste mais avec une perte nette après la revente des parts d'Alstom

Le groupe subit une perte nette de 131 millions d'euros, contre un bénéfice l'an dernier à la même époque de 21 millions d'euros. Les parts que possédait encore le groupe dans Alstom y avaient contribué à hauteur de 120 millions d'euros.Autre facteur qui pèse sur les résultats du premier trimestre, "tous les travaux que nous faisons à la fois pour le rapprochement entre TF1 et M6 et les travaux que nous faisons pour préparer l'acquisition d'Equans", lesquels se traduisent par des frais d'avocats importants, a indiqué Pascal Grangé, directeur général délégué et directeur financier, lors d'une conférence téléphonique.Le premier trimestre n'est toutefois pas représentatif de l'année et se traduit souvent par une perte en raison de la forte saisonnalité de ses activités et notamment celles de sa filiale Colas, soumise en hiver aux aléas climatiques, qui freinent l'avancée des chantiers de construction et d'infrastructures routières."Fin mars 2022, le carnet de commandes des activités de construction et services est en hausse de 4% à 34,6 milliards d'euros, un niveau élevé qui offre une bonne visibilité sur l'activité future", a par ailleurs indiqué le groupe.L'activité construction (incluant la filiale de travaux publics Colas) progresse de 7% à 5,8 milliards d'euros. Bouygues Télécom réalise près de 1,8 milliard d'euros de chiffre d'affaires, soit 3% de plus. La filiale TF1 connaît elle une croissance de 10% de son chiffre d'affaires à 561 millions d'euros sur le premier trimestre."Vigilance" sur la situation en UkraineInterrogé sur le projet de fusion de TF1 avec M6, Pascal Grangé a indiqué que "le projet avance conformément à ce qu'on pensait", précisant qu' au cas il ne se ferait pas, le groupe disposait d'une alternative."Naturellement on a un plan B", a affirmé le directeur général délégué, ajoutant que "si ce scénario ne devait pas arriver, de toutes les manières l'évolution du marché telle que nous la constatons nécessitera une évolution chez TF1 et évidemment les équipes de TF1 travaillent dessus".Pour 2022, le groupe rappelle "attendre une nouvelle augmentation de son chiffre d'affaires et de son résultat opérationnel courant par rapport à 2021". Ces perspectives "s'entendent sur la base des éléments connus à date, hors nouvelle évolution défavorable de la situation liée à la Covid-19, hors acquisition d'Equans (une filiale d'Engie, NDLR), et hors rapprochement de TF1 et M6", indique le groupe.Le groupe indique par ailleurs être "très vigilant quant aux conséquences indirectes liées au conflit entre la Russie et l'Ukraine" et souligne que "ces perspectives sont soumises à l'absence de nouvelle détérioration majeure du contexte macro-économique et géopolitique actuel".A stade, le groupe déplore essentiellement des conséquences "indirectes", les activités du groupe en Russie, qui ont été arrêtées, étant "extrêmement faibles".Le groupe surveille essentiellement la hausse des prix des matières premières et les difficultés logistiques, qui "sont maîtrisées" à ce stade.Après l'annonce de ces résultats, l'action Bouygues perdait 1,70% à 30,70 euros vers 08H00 GMT, dans un marché en baisse d'environ 2%.
Il y a 3 ans et 5 jours

B. Pompili et J. Djebbari lancent le deuxième appel à projets AVELO 2 pour accompagner les politiques cyclables des territoires peu et moyennement denses

Cet appel à projets est financé en partie dans le cadre du dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE).Le vélo, un mode de déplacement d’avenirLe plan vélo et mobilités actives, présenté par le Gouvernement en septembre 2018, a fixé pour objectif de tripler d’ici 2024 la part modale du vélo dans les déplacements du quotidien, en passant de 3 % à 9 %. Un objectif ambitieux qui passe par un développement fort de ce mode partout sur le territoire national.Afin de poursuivre l’accompagnement des territoires dans cette transition vers une mobilité quotidienne plus durable et dans le prolongement du précédent programme AVELO 1 (220 collectivités lauréates sélectionnées en 2019), le programme AVELO 2 vise à accompagner 400 territoires peu et moyennement denses dans la définition et la mise en œuvre de leur politique cyclable. Pour faire du vélo un mode de déplacement du quotidien, AVELO 2 mobilise un financement CEE de 25 millions d’euros et un financement de l’ADEME de plus de 9 millions d’euros.Plus de 140 nouveaux territoires attendus pour ce second AAP254 collectivités lauréates ont été retenues en 2021 dans le cadre du premier AAP du programme AVELO 2. Pour ce second AAP, ce sont donc plus de 140 nouveaux territoires qui sont attendus afin d’atteindre la cible des 400 lauréats fixée au programme. Ce deuxième AAP cible les territoires peu denses et moyennement denses, notamment les territoires ruraux, les villes moyennes, les communes multi polarisées ou encore les périphéries des agglomérations, et s’articule autour de 4 axes pour soutenir :Axe 1 : la construction d’une stratégie de développement d’aménagements cyclablesAxe 2 : l’expérimentation de services véloAxe 3 : l'animation et la promotion de politiques cyclables intégréesAxe 4 : le financement de chargés de mission « vélo » au sein des territoires Les projets lauréats de cet AAP 2022 pourront bénéficier d’un accompagnement financier de l’ADEME pour l’axe 4, du dispositif CEE pour les axes 1, 2 et 3, et seront accompagnés techniquement par l’ADEME, assistée du CEREMA. AVELO 2 s’inscrit dans le cadre du Plan vélo et mobilités actives. Il est complémentaire du Fonds mobilités actives - aménagements cyclables, abondé par le plan de relance, doté de 500 M€ sur 7 ans, puisqu’il permet aux territoires de se doter d’une stratégie mobilité active et d’expérimenter des services vélos avant de candidater aux aides de l’Etat pour réaliser des infrastructures.L’appel à projets est ouvert du 19 janvier 2022 au 4 avril 2022.
Il y a 3 ans et 5 jours

Le Carrefour International du Bois fêtera ses 30 ans du 1er au 3 juin 2022

En 2022, ce RDV unique en Europe fêtera également ses 30 ans d’existence ; l’occasion pour Jean PIVETEAU, nouvellement nommé Président du Carrefour International du Bois après Pierre PIVETEAU, Président du salon depuis 1992, d’évoquer ses attentes et ambitions pour cette prochaine rencontre. En effet, face à un contexte actuel exceptionnel pour toute la filière bois (augmentation de la demande mondiale de bois, tensions sur les marchés …) le Carrefour International du Bois est, plus que jamais, un événement incontournable pour rencontrer de nombreux acteurs et échanger avec eux sur l’ensemble des sujets liés à l’univers du bois.Jean PIVETEAU, nouveau Président du Carrefour International du Bois En octobre 2021, Jean PIVETEAU a pris la suite de Pierre PIVETEAU en qualité de Président du Carrefour International du Bois. Il a d’ailleurs présidé son premier comité de pilotage le 26 octobre dernier. « Ce salon est un outil de filière incontournable. C’est mon frère Pierre PIVETEAU qui l’a fondé au sein de FIBOIS Pays de Loire, porté par l’interprofession en partenariat avec le port de Nantes en 1992. L’idée était de mettre à disposition un outil pour permettre aux entreprises de la filière bois d’avoir un lieu pour présenter leurs produits et savoir-faire. Très vite, ce salon a rencontré un grand succès au point de prendre une dimension internationale tant du point de vue des exposants que des visiteurs », évoque Jean PIVETEAU. Reprendre le fil des échanges dans un contexte inédit pour toute la filière boisAvec sa fréquentation record de 11 500 visiteurs et ses 563 exposants, l’édition 2018 du Carrefour International du Bois fut un réel succès. Et alors que cette biennale vient de connaître une pause inédite de 4 ans, la commercialisation des stands est, à 4 mois de l’événement, toujours très encourageante : « le succès de la commercialisation des stands démontre l’impatience des exposants de se retrouver », explique Jean PIVETEAU. L’événement sera en effet l’opportunité pour tous les professionnels de reprendre contact, entre eux et avec les visiteurs, ainsi que de dresser le bilan de ces 4 années qui ont apporté leur lot de rebondissements au sein de la filière bois. En effet, depuis la dernière édition, l’utilisation du matériau bois a fait des bonds dans l’ensemble des secteurs d’activité et pans de la vie quotidienne. Pour Jean PIVETEAU, cela s’explique par une prise de conscience généralisée sur le fait que le matériau bois répond favorablement à l’actuelle, et indispensable, transition énergétique : « la 16e édition du Carrefour International du Bois sera également l’occasion de construire l’avenir au regard de l’augmentation mondiale de la demande de bois. Ce salon est d’ailleurs le lieu unique et idéal où les utilisateurs de bois vont rencontrer des fabricants, des exploitants, des transformateurs ou encore des institutionnels et distributeurs pour trouver des solutions à chacun de leurs besoins ». Le Carrefour est effectivement un indéniable temps fort pour échanger, entre professionnels, sur les marchés actuels et les perspectives. C’est aussi le moment pour les visiteurs de sécuriser leurs approvisionnements. Des thématiques fortes au cœur des échangesLe Carrefour International version 2022 fera du sujet de la ressource l’une de ses priorités lors de ses temps de conférences. Pour Jean PIVETEAU l’enjeu est très clair : « la filière doit rassurer les utilisateurs de notre matériau : Il y a du bois dans les forêts. Chaque année, seulement 80 % de l’accroissement biologique de la forêt française est récolté. Devant la forte demande du marché, notre pays doit montrer sa capacité à se réindustrialiser et à investir dans les usines de transformation : le plan de relance de l’État devrait y contribuer fortement ». Le Président du salon ajoute que les acteurs de la filière bois se mobilisent d’ailleurs à travers un Manifeste visant à interpeller les candidats à l’élection Présidentielle avec 23 propositions concrètes pour défendre les intérêts de la filière et les bénéfices du matériau bois. Les organisateurs du salon proposeront par ailleurs 3 nouveaux formats de conférences : des tables rondes en format long, des conférences en mode plateau TV et des formats pitch sur l’espace innovation du Hall 1.
Il y a 3 ans et 5 jours

Un retour presque à la normale pour la montagne lors des vacances d'hiver

La montagne retrouve son niveau d’avant-crise, mais avec des situations contrastées selon les massifsAprès un hiver 2021 qui a été caractérisé par la fermeture de l’ensemble des remontées mécaniques et infrastructures de ski, sur l’ensemble du territoire national, les réservations pour les vacances d’hiver 2022 se rapprochent de celles observées en 2020, avant le début de la pandémie. Pour autant, dans le détail, cette situation est loin d’être homogène entre tous les massifs français.Ainsi, « les massifs de reports de l’hiver 2021 » qui avaient tiré leur épingle du jeu parce qu’ils n’étaient pas orientés à 100 % sur la pratique du ski reculent nettement par rapport à l’an dernier à l’instar des Vosges et du Jura pour retrouver leurs niveaux de 2020. Seul le Massif central poursuit sa progression, mais avec un échantillon plus faible. Logiquement, les Alpes – qui concentrent la majorité des stations de ski françaises – reprennent des couleurs par rapport à 2021 : + 135,2 % de réservations. Elles reviennent presque à leur niveau d’avant-crise, avec - 5,5 % de réservations. Le Massif central est le massif qui s’en sort le mieux : + 88,9 % par rapport à 2020 et les Pyrénées ne sont pas en reste avec + 69,1 % par rapport à 2020 même si, pour ces deux massifs, le volume de réservations n’a rien de comparable avec les Alpes. Les Alpes représentent 65 % des réservations contre 75 % avant le CovidCette progression du Massif central et des Pyrénées se fait sentir sur les parts de marché. Les Alpes dominent toujours largement le marché 2021 avec 65 % des réservations, mais les Pyrénées et le Massif central pèsent de plus en plus avec 8 % et 20 % des parts de marché. Les Vosges et le Jura sont au même niveau qu’il y a deux ans.Cette évolution peut s’expliquer par la conjonction de deux phénomènes qui se nourrissent mutuellement : La demande n’est plus exclusivement entretenue par la pratique intense du ski, ce qui peut décourager les réservations dans des stations où les forfaits de remontées mécaniques sont très coûteux et où les alternatives au ski sont peu développées.Même si les Français qui ont la chance de pouvoir partir aux sports d’hiver disposent de budgets conséquents compte tenu du coût de ce type de vacances, ils n’échappent pas aux problématiques de pouvoir d’achat qui se posent en ce moment. Or, dans certaines grandes stations vont se cumuler des coûts d’hébergements élevés (et en hausse par rapport à 2020) et des coût de forfaits également élevés.Les Alpes du Sud décrochent davantage que celles du Nord…Les réservations de dernière minute sont beaucoup plus fréquentes qu’auparavant, ce qui permet aux vacanciers de se renseigner sur l’enneigement. Or, pour ces vacances d’hiver, l’enneigement est incertain dans les Alpes du Sud. De plus, elles sont moins accessibles et moins bien desservies par le train, il faut donc s’y rendre en voiture et les stations du sud pourraient souffrir de la réglementation sur les pneus hiver obligatoires depuis le 1er novembre dernier dans ces départements. La mer est désormais une destination toute saison !Toussaint, Noël, février, depuis la fin 2020, la mer affiche des niveaux de réservation élevés en toute saison. Ce qui avait été considéré comme un choix par défaut alors que les stations de ski étaient fermées à Noël 2020 puis en février 2021, le littoral a finalement su fidéliser et trouver ses adeptes, même en février... Et cela concerne l’ensemble du littoral français, sans distinction ! Qui affiche même des progressions par rapport à 2021 où il avait constitué une destination de report.L’outre-mer plombé par les contextes locauxPour une minorité de Français, les vacances de février riment avec départ au soleil en plein milieu de l’hiver. Et à ce titre, l’outre-mer est traditionnellement une destination de choix à cette saison. Mais les contextes sanitaires et sociaux ont eu raison des réservations cette année dans les Antilles françaises contrairement à La Réunion qui voit le volume de ses réservations augmenter.
Il y a 3 ans et 5 jours

L'artisanat du bâtiment en croissance au 1er trimestre 2022 malgré un contexte incertain et la menace de l'inflation

Malgré la conjoncture encourageante, la CAPEB reste néanmoins très préoccupée pour les mois à venir en raison de la hausse continue du coût des matériaux (+18% au 1er trimestre 2022) et de l’énergie ainsi que des tensions sur l’approvisionnement en matériaux et équipements. L’artisanat du bâtiment, qui a créé 26.000 emplois nets sur le marché du travail en 2021, pourrait en créer tout autant en 2022 si l’activité demeurait favorable toute l’année.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Si les indicateurs d’activité de ce 1er trimestre sont au vert, le contexte économique et géopolitique reste une source de très grandes inquiétudes pour les entreprises artisanales du bâtiment. Elles sont impactées par les conséquences de la guerre en Ukraine, comme beaucoup, notamment en termes d’approvisionnements et de prix. Cela étant, elles sont malgré tout au rendez-vous de la croissance en ce début d’année. Notre objectif en 2022 est de maintenir leur activité et leurs emplois. Nous travaillons à des solutions pour les y aider et ferons des propositions dans le cadre des Assises du bâtiment annoncées par Bruno Le Maire lors de notre Congrès le 22 avril dernier, et que nous attendons avec impatience ».Conjoncture du 1er trimestre 2022 : une croissance encourageanteActivité globale dans l’artisanat du bâtiment : l’activité globale des entreprises artisanales du bâtiment enregistre une hausse de +3,5%, par rapport au même trimestre de l’année précédente.Une croissance dans le neuf – Avec +3% de croissance (comme au 1er trimestre 2021), la construction neuve progresse notamment en maison individuelle. Une conjoncture positive portée par les mises en chantier en hausse de +12,8% (390.700 logements soit 44.200 de plus qu’au 1er trimestre 2021). Autre indicateur favorable, le nombre de logements autorisés en hausse de 24% sur l’année en février 2022 (484.000 logements ont été autorisés à la construction, soit 93.700 de plus qu'au cours des 12 mois précédents).Néanmoins, ces chiffres positifs doivent s’apprécier en regard du niveau d’activité de la période de référence (mars 2020 à février 2021) qui était particulièrement bas en raison du premier confinement où les autorisations avaient fortement reculé et où de nombreux chantiers n’avaient pas pu démarrer. S’y ajoute l'entrée en vigueur de la Réglementation Environnementale 2020 au 1er janvier 2022 qui a provoqué un nombre exceptionnel d'autorisations de logements individuels accordées en février 2022 (+20,5%), suite aux permis déposés en décembre 2021.Une croissance dans l’ancien qui se poursuit – L’activité en entretien-rénovation enregistre une croissance de +4% en comparaison avec le 1er trimestre 2021 et profite du dynamisme des travaux de performance énergétique des logements qui progressent de +4,5% au 1er trimestre 2022 soutenue notamment par les aides de « MaPrimeRenov’ ».Activité régionale – Au premier trimestre, les écarts de croissance entre les régions se sont légèrement accrus et se situent entre +2% et +4,5%. La région PACA-Corse, avec une hausse de 2%, se situe un peu en retrait de la moyenne nationale. En revanche, cinq régions affichent des hausses au-dessus de la moyenne nationale : la Bretagne et Centre-Val de Loire (+4,5%), mais aussi le Grand Est, les Hauts-de-France et la Nouvelle-Aquitaine (+4%).Activité globale de l’artisanat du bâtiment en volume +3,5% au 1T2022Tendance annuelle : +11,2% (du 1T21 au 1T22)Travaux d’Amélioration de Performance Énergétique du Logement(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+4,5% au 1T2022Tendance annuelle : +14% (du 1T21 au 1T22)Construction neuve(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+3% au 1er trimestreTendance annuelle : +9% (du 1T21 au 1T22)Entretien-amélioration(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+4% au 1er trimestreTendance annuelle : +12,5% (du 1T21 au 1T22)L’activité de l’artisanat du bâtiment en régions+3,5% au 1T2022 ((du 1T21 au 1T22)L’activité de l’artisanat du bâtiment en régions+3,5% au 1T2022 ((du 1T21 au 1T22)L’emploi reste dynamique L’artisanat du bâtiment a créé 26.000 emplois sur le marché du travail en 2021 et pourrait en créer tout autant en 2022 si l’activité demeure favorable jusqu’à la fin de l’année et si les freins à son développement sont levés, à commencer par la simplification des démarches administratives et réglementaires.Intentions d’embauche : la tendance en début d’année était plutôt favorable aux créations d’emplois. Pour autant, même si le nombre d’entreprises prévoyant d’embaucher ou de maintenir leurs emplois était significatif fin 2021- début 2022, la guerre en Ukraine et ses conséquences pourraient conduire les professionnels à être plus prudents vis-à-vis de leurs recrutements.Augmentation des prix et difficultés d’approvisionnement (Etude CAPEB/Xerfi avril 2022)Conséquences d’une combinaison de plusieurs facteurs (crise sanitaire, guerre en Ukraine…), la hausse des prix de l’énergie et les difficultés d’approvisionnement continuent de peser sur l’activité de l’artisanat du bâtiment. Afin de mesurer concrètement leurs conséquences, la CAPEB a souhaité renouveler en avril 2022 l’étude qu’elle avait déjà menée en juillet 2021 et en janvier 2022 auprès de 1.700 entreprises artisanales du bâtiment.Les résultats montrent une forte accélération de la hausse moyenne du prix des matériaux ces derniers mois (+18% au 1er trimestre 2022). De nouveau ce trimestre, la menuiserie-serrurerie est l'activité qui connaît la plus forte hausse (de +21,5%), causée notamment par l'envolée du prix du bois et de l'acier. Si la hausse touche toutes les entreprises, seules 60% d’entre elles déclarent la répercuter, au moins pour partie, auprès de leurs clients (contre 45% en janvier 2022). En effet, en moyenne, ces entreprises ne répercutent pas la totalité des hausses mais le font à hauteur de 43% (contre 33% en janvier 2022). Pour information, en moyenne, le poids des achats des matériaux et matériels représente 30% des charges d’une entreprise dans le bâtiment.56% des entreprises déclarent que les délais d’approvisionnement et la pénurie des matériaux posent des difficultés de production et d’organisation, notamment des modifications de plannings et des réorganisations des équipes. Les entreprises interrogées restent toutefois plutôt optimistes : 53% d’entre elles déclarent envisager une stabilité de l’activité dans les 6 prochains mois, 31% déclarent une activité en hausse et 16% une activité en baisse.Conjoncture de l’Artisanat du Bâtiment au 1er trimestre 2022, constats complémentaires : La croissance de l’activité en ce début d’année profite à l’ensemble des corps de métiers avec des évolutions comprises entre 3 et 4%. Les travaux d’électricité affichent la croissance la plus dynamique avec 4%, tandis que la hausse atteint 3,5% (conforme à la moyenne nationale) pour la menuiserie-serrurerie, l’aménagement-décoration-plâtrerie et la maçonnerie. Les travaux de couverture-plomberie-chauffage connaissent une progression légèrement plus modérée avec une hausse de 3%.La trésorerie des entreprises artisanales du bâtiment se dégrade : le solde d’opinions s’établit à -12 points avec 20% des entreprises déclarant une détérioration de leur trésorerie et 8% une amélioration. A noter également que 15% des entreprises font état de besoins de trésorerie (contre 8% au même trimestre de l’année précédente) et 62% d’entre elles déclarent un besoin supérieur à 10.000 €.Le nombre de jours de carnets de commandes s’élève à 103 jours début avril, soit une progression de 12 jours par rapport à la même période de l’année précédente. Cette tendance laisse supposer une bonne dynamique d’activité pour les prochains mois malgré un certain nombre de tensions sur la production.Au 1er trimestre 2022, 40% des entreprises déclarent une baisse des marges, contre 5% une hausse, soit un solde d’opinions de -35 points, en forte baisse par rapport au même trimestre de l’année précédente (-1 point).Un solde d’opinion stable concernant le travail en sous-traitance : tout en restant inférieur à sa valeur du début d’année 2021, le poids des entreprises réalisant de l’activité en sous-traitance se stabilise à hauteur de 14%, soit une valeur comparable à celle du premier trimestre de l’année 2020.19% des entreprises déclarent travailler pour les collectivités locales (contre 14% au premier trimestre 2022).
Il y a 3 ans et 5 jours

Construction modulaire hors-site : enjeux, évolutions et impacts sur les bureaux de contrôle

La construction hors-site et ses avantages pour le secteurElle est issue DFMA - Design for Manufacturing & Assembly -, “Concevoir pour la Préfabrication et l’Assemblage”. Cette méthode moderne de construction intègre dans un processus industriel tous les métiers du bâtiment et impose à l’ensemble de la filière de se réinventer et d’adapter ses méthodes.En pleine croissance, la construction hors-site représentera d’ici 2030, 20% des bâtiments construits dans le monde (source : McKinsey). Cet essor s’explique notamment par la raréfaction de la main d’œuvre qualifiée, la hausse du coût de la construction et des sinistres, l’allongement des retards sur les chantiers et la prise en compte croissante des impacts environnementaux du secteur de la construction.Les grandes différences entre les modes constructifsLa construction traditionnelleÉconomiqueLes retards de livraison sont en moyenne de 5 mois sur près de 30% des programmes immobiliers livrés (source : UFC Que Choisir, 2017).L’augmentation des coûts de construction est de +5,5% entre 2019 et 2021 en France (source : INSEE, 2022).La baisse cumulée de la productivité sur les chantiers est de 19,3% depuis 2001 (souce : Xerfi).ÉcologiqueLe béton représente 8% des émissions mondiales de CO2 (source : Guardian, 2019).L’équivalent d’1,5 milliard d’euros de produits et matériaux non utilisés sur les chantiers sont jetés, ou à minima stockés chaque année sans être répertoriés par les 400.000 entrepreneurs français du BTP.La sinistralité a augmenté de 75% en 10 ans (source : SMABTP).La construction hors-siteÉconomiqueLa productivité d’un ouvrier sur un chantier classique correspond à 20% de son temps, contre 80% pour une construction hors-site (source : Etude université de Aalto).La non-qualité dans le bâtiment coûte quasiment 10 milliards d’euros par an, soit environ 10% du chiffre d’affaires du secteur (source : Agence qualité construction).Les accidents de travail sont réduits car l’environnement de travail en usine présente moins de risques.ÉcologiqueLes coût des transports sont divisés par 5 car les matériaux peuvent être stockés en usine, à l’inverse des chantiers sur lesquels ils sont livrés au compte-goutte et où ils peuvent se dégrader. De plus, les ouvriers n’ont pas besoin de se déplacer sur chaque opération.Les ressources sont mieux gérées et triées ce qui permet une réduction du gaspillage.L’utilisation de matériaux renouvelables ou recyclables est facilitée : bois, acier, matériaux biosourcés, etc.Le recyclage des matériaux est mieux optimisé grâce à la démontabilité des éléments et modules ou leur réutilisation dans un autre lieu et parfois pour un tout autre usage.Construction hors-site et RE2020Construire hors-site permet de diminuer significativement l’empreinte carbone des ouvrages, ce qui fait de cette méthode constructive un atout majeur pour la mise en application de la RE2020.Entrée en vigueur le 1er janvier 2022, la RE2020 est la nouvelle réglementation environnementale qui vient remplacer la réglementation thermique 2012 (RT2012). Un de ses objectifs est de limiter les gaz à effet de serre générés par la construction du bâtiment et les consommations d’énergie.D'une démarche projet à une démarche produit : les impacts sur les bureaux de contrôleAlors que le développement de la construction hors-site en France en est à ses prémices, cette méthode constructive si particulière est une opportunité à saisir pour l’ensemble du secteur dont les bureaux de contrôle technique. Toutes ces évolutions engendrent un profond changement dans les méthodes de travail... et nécessitent l’engagement de tous les acteurs !L'évolution de la mission du contrôleur techniqueLe rôle d’un bureau de contrôle technique est de contribuer à la prévention des aléas techniques dans la réalisation des ouvrages.Dans le cadre d’un projet industrialisé, le contrôleur technique s’implique davantage en phase de conception. Son rôle est de vérifier la faisabilité de la conception, de la conformité des solutions industrielles mais aussi de détecter les techniques non- traditionnelles ou innovantes nécessitant des justifications spéciales de type ATEX.En phase exécution, la mission de contrôle technique sur le chantier est complétée par des vérifications hors-site en usine. En phase chantier, des points de contrôle spécifiques à ce mode constructif sont réalisés.Le contrôleur technique doit prendre en compte les spécificités de ce mode constructif, et comprendre sa philosophie pour remplir au mieux sa mission principale de prévention des risques et des aléas.Pour Elia Abou Chaaya, Directeur de l’Activité hors-site de BTP Consultants : « La construction hors-site révolutionne le secteur et impacte tous les acteurs impliqués dans l’acte de construire, des autorités publiques jusqu’à l’utilisateur final, en passant par les assureurs, les concepteurs et les bureaux de contrôle. Actuellement, le rythme classique d’un contrôleur technique, même s’il intervient à toutes les phases, n’est pas adapté à l’industrialisation. C’est tout un état d’esprit qui évolue, en passant d’une démarche projet à une démarche produit. Par cette démarche de standardisation, les constructeurs ou les maîtres d’ouvrage cherchent l’optimisation du temps, des coûts des matériaux et des services intellectuels. La mission de contrôle technique initialement prévue pour un “projet”, s’adapte donc pour amener plus de valeur ajoutée en phase conception et est complétée par des vérifications en usine. »Les changements pour le coordinateur SPSLe coordonnateur SPS intervient à toutes les phases d’une opération de construction et a pour rôle d’évaluer les risques sur le chantier et les interventions ultérieures sur l’ouvrage.Sur des projets de construction hors-site, le coordonnateur SPS adapte sa vision pour prendre en compte le risque d’accidents maîtrisé en usine, la réduction de la phase chantier et le traitement particulier des livraisons et du mode de montage des modules. De plus, les interventions ultérieures sur l’ouvrage sont mieux définies et mieux maîtrisées que dans un schéma traditionnel.La nécessité de l'évolution de l'arsenal réglementaireLes normes, les règles et les validations des techniques “non-traditionnelles” allongent les délais et peuvent complexifier l’aboutissement d’un projet. La France doit savoir innover par rapport au cadre réglementaire actuel. Les concepts de mise en sécurité des bâtiments doivent être remis à plat et les règles de l’art de tous les corps d’état doivent être repensées autour d’un processus d’industrialisation de la construction.Comment BTP Consultants fait bouger les lignes de la construction hors-site ?Pour Roland Le Roux, Président du Groupe BTP Consultants : « Conscient des atouts et du potentiel de la construction hors-site en France, BTP Consultants s’est très tôt positionné comme précurseur du contrôle technique pour ce type de construction. Nous avons créé une direction dédiée aux projets hors-site et formé un réseau national d’une vingtaine de collaborateurs capables de répondre aux spécificités de ces interventions. À travers notre soutien au Campus Hors-Site lancé par Pascal Chazal et l’organisation d’événements sur le sujet, nous nous engageons au quotidien pour sa démocratisation en France. »Le bureau de contrôle est un acteur-clé dans un projet de construction, et son rôle est particulièrement central dans les projets de construction hors-site qui font parfois appel à des techniques et des méthodes innovantes.Pour Pascal Chazal, Fondateur du Campus hors-site : « BTP Consultants réalise un module dédié au contrôle technique sur la plateforme du campus hors-site. Son implication aux côtés des différentes parties prenantes du chantier, sa compréhension de l’approche industrielle et sa capacité à s’y adapter sont autant de facteurs essentiels pour que la mission de contrôle technique soit au service d’un projet de construction hors-site réussi. Avec l’industrialisation du concept et la reproduction des projets issus de la même conception, le contrôleur technique maîtrise de plus en plus sa démarche de vérification et de contrôle. Il adopte une approche industrielle et optimise ainsi le temps à passer pendant la réalisation. »Les chiffres clés 2021 de BTP ConsultantsChiffre d’Affaires : 57M€Nombre de collaborateurs : +450Nombre de projets en cours : +12000Nombre d’agences en France : 28Note moyenne de satisfaction clients : 8,7/10Note moyenne de satisfaction collaborateurs : 8,9/10
Il y a 3 ans et 5 jours

Démocratiser la Gestion Technique du Bâtiment pour répondre aux défis énergétiques

La mise en œuvre du Décret BACS (Building automation & control systems), qui prévoit d’équiper les bâtiments tertiaires de systèmes d’automatisation et de contrôle d’ici 2025, constitue l’un des moyens d’atteindre les objectifs ambitieux fixés par le dispositif éco-énergie tertiaire. La crise COVID et le développement du télétravail ont changé la manière dont nous occupons les espaces de travail et il convient d’adapter la gestion des bâtiments à ces nouveaux enjeux.Passer la GTB à l’échelle pour réussir la décarbonation des bâtimentsInitialement réservée aux bâtiments de plus de 2000 m2 et pensée à l’échelle d’un site, la GTB (gestion technique du bâtiment) de première génération est bien souvent perfectible. Elle fonctionne généralement sur la base de protocoles fermés, difficiles à exploiter et coûteux à entretenir. Pour réussir le pari de la décarbonation des bâtiments à horizon 2050, il est nécessaire de passer la GTB à l’échelle et d’offrir aux propriétaires, en particulier multisites, des solutions simples et peu coûteuses à mettre en œuvre.Les dernières innovations en la matière permettent de déployer rapidement des systèmes multi-protocoles couplés à des applications SaaS disposant d’interfaces simplifiées. L’enjeu est triple : faire remonter les données émanant des bâtiments, les analyser, et permettre la supervision à distance des équipements à l’échelle d’un parc pour agir rapidement et de façon groupée. C’est cette capacité à agir sur plusieurs bâtiments simultanément qui change la donne.Ces solutions permettent également de faire communiquer les « petits » bâtiments qui, jusque-ici, ne disposaient pas de GTB intégrée notamment à cause des coûts. Offrant plus de souplesse, plus simples à déployer et moins chers, ces nouveaux systèmes de pilotage à distance des équipements révolutionnent l’exploitation des bâtiments et vont permettre de massifier les actions d’efficacité énergétique.Piloter les bâtiments à distance pour s’adapter aux nouveaux usagesAssocié à des solutions de type EMS (Energy Management System), le pilotage à distance des équipements maximise les économies d’énergie tout en faisant gagner du temps aux équipes terrain. Réglage des programmations horaires, des consignes de températures ou de l’éclairage, prévision météorologiques et adaptation des régulations grâce à l’intelligence artificielle : il est désormais possible de piloter ces actions à distance, 24h/24 et 7 jours/7, via des applications intuitives. A la clé, moins de déplacements sur sites pour les équipes de maintenance, une réactivité accrue en cas de dérive constatée et une amélioration du confort pour les occupants.Un bâtiment connecté, capable d’être piloté à distance, aura plus de facilité à optimiser sa consommation et à adapter son fonctionnement à son occupation et son usage. Cela représente une nouvelle source de valeur fondamentale pour les bâtiments.Ajoutons que ces systèmes numériques interopérables fonctionnent avec des protocoles ouverts et sont sécurisés contre le risque de cyber-malveillance. Avec le développement du BOS (Building Operating System) qui permet de gérer les multiples applications liées aux services dans le bâtiment, on assiste à une révolution du smart building.Offrir des systèmes économiquement plus avantageuxDésormais, l’enjeu est de déployer ces systèmes dans un maximum de bâtiments. Pour cela, les coûts de l’installation et de la licence doivent être raisonnables pour inciter les propriétaires à investir dès maintenant dans la supervision.Pour faciliter cette transition, des financements existent au travers de fiches CEE consacrées aux systèmes de gestion technique du bâtiment. L’installation et l’entretien doivent être rapides et simples afin de limiter les moyens humains.Ces solutions innovantes pour piloter les bâtiments représentent un levier puissant pour réduire l’empreinte environnementale de l’immobilier tertiaire en France tout en permettant un retour sur investissement mesurable aux maîtres d’ouvrage.Tribune de Cyril Sailly, Président co-fondateur d’advizeo by setec (Linkedin)
Il y a 3 ans et 5 jours

Bilan de l'activité des entreprises de génie électrique et climatique en 2021

Conjoncture : une année 2021 dynamique, 2022 bien orientée Au 4ème trimestre 2021, le chiffre d’affaires a progressé de 3% par rapport au même trimestre de l’année précédente. L’année 2021 dans son ensemble a été particulièrement favorable à la profession : La tendance annuelle atteignant 14,8% à un an d’intervalle, ce qui va bien au-delà d’un simple effet de rattrapage après une année 2020 perturbée par la crise du Covid-19. La comparaison à deux ans d’intervalle confirme la bonne tenue de l’activité puisque la croissance est de 2% sur cette période. Au vu des carnets de commandes, les entreprises de génie électrique et climatique devraient réaliser encore de belles performances en début d’année 2022.La comparaison à deux ans d’intervalle confirme la bonne tenue de l’activité puisque la croissance est de 2% sur cette période. Au vu des carnets de commandes, les entreprises de génie électrique et climatique devraient réaliser encore de belles performances en début d’année 2022.
Il y a 3 ans et 5 jours

Nouvelle cheville bi-matière Duoxpand

Fischer, qui ne cesse d’enrichir cette gamme, lance une nouvelle cheville bi-matière pour tous les matériaux de construction, la DuoXpand. Universelle, cette cheville rallongée est conçue pour la fixation d’éléments d’ossatures, de menuiseries... et assure une transmission douce des forces dans les matériaux. En outre, elle bénéficie du nouvel agrément ETA-21/034 (Evaluation Technique Européenne) qui garantit une tenue sûre dans tous les matériaux.Fischer DUOLINE : La gamme bi-matièreHaute qualité, les chevilles de la gamme DUOLINE sont fabriquées à partir d’une combinaison de matériaux souples et rigides. Les principes de fonctionnement fréquemment éprouvés, associés à la combinaison de 2 matières, élargissent le champ d’applications avec une capacité de charges nettement supérieure à celles des chevilles nylon traditionnelles et une plus grande sécurité. Une cheville tout terrain La nouvelle cheville rallongée bi-matière DuoXpand fischer est conçue pour la fixation d’ossatures de façade en bois ou en métal, de carports, de menuiseries (portes, fenêtres...), de construction bois, de meubles de cuisine, d’installation électrique... Universelle, elle s’adapte à tous les matériaux : béton, béton cellulaire, brique pleine, brique creuse, parpaing... Une expansion douce qui n’endommage pas les matériauxLa cheville DuoXpand se compose d’un corps bi-matière et d’une vis (tête fraisée ou hexagonale). Le corps principal gris en nylon (1) de haute qualité garantit la résistance de la fixation, tandis que l’expansion des lamelles rouge apporte une sécurité supplémentaire.Sa géométrie brevetée (2) assure une expansion douce dans le matériau de construction évitant ainsi d’endommager les parois des matériaux creux et permettant un ancrage près du bord.Pour une installation sûre, des ergots anti-rotation empêchent la cheville de tourner dans le trou lors de l’installation.La cheville est facile à mettre en œuvre. Une fois le trou foré, elle s’insère à l’aide d’un marteau. Le vissage de la vis dans la cheville va provoquer l’expansion des lamelles de blocage. Dans les matériaux de construction pleins, la conception de la cheville garantit une répartition égale de la charge dans le support.Dans les briques perforées, les lamelles s’expansent au niveau des parois et créent un verrouillage de forme dans les cavités. 2 versions pour répondre à toutes les applicationsLa DuoXpand avec la vis à tête fraisée est particulièrement adaptée à la fixation d’éléments en bois. Pour les structures métalliques, la DuoXpand avec vis hexagonale et rondelle intégré convient mieux car cela évite la corrosion de contact entre l’élément fixé et la vis.La zone d’expansion, avec 2 profondeurs d’ancrage, permet une utilisation flexible dans tous les matériaux de construction selon l’ETE : 50 mm dans le béton, les briques pleines et creuses,70 mm dans tous les autres matériaux de construction du béton au béton cellulaire.Deux profondeurs d’ancrage supplémentaires de 140 et 160 mm assurent un ancrage sûr dans le parpaing.Points de vente : Négoces, Négoces en matériaux et GSB
Il y a 3 ans et 5 jours

Avec Floorify, jetez un coup d'œil dans les chambres d'étudiants les plus branchées

Floorify est le meilleur des deux mondes : l'aspect unique du terrazzo et tous les avantages des revêtements de sol en vinyle rigide. Ce sol n'est pas seulement beau, il est aussi résistant et économique. Comment ne pas aimer ? C'est également ce qu'ont pensé Tom Platteeuw et Kenneth De Smet, les jeunes propriétaires du logement pour étudiants KOTanique à Malines. KOTanique a été entièrement rénové en 2021 et se compose de 6 chambres étudiantes branchées, avec sanitaires privés, une cuisine commune entièrement équipée et un espace de détente confortable.Pour KOTanique, ils étaient à la recherche d'un sol esthétique, résistant et facile à utiliser. Ils ont choisi le sol en vinyle Verona pour donner une touche ludique à l'intérieur de la maison d'étudiants. Le copropriétaire Tom – qui est également architecte et a dirigé la rénovation – a déjà reçu de nombreux échos positifs vis-à-vis du revêtement de sol Verona. Le design s’est avéré déterminant et s’inscrivait parfaitement dans le reste de son projet. En raison de la nuance de couleur naturelle des carreaux de terrazzo, le sol peut difficilement être distingué d'un véritable sol en terrazzo. " En outre, le fait que le motif soit moucheté est très pratique car le revêtement de sol paraît moins vite sale. Le choix parfait pour notre maison d’étudiants ! "Les étudiants font un usage intensif de la cuisine et de la salle à manger communes. Dès lors, ils voulaient un revêtement de sol qui soit robuste, doux et silencieux, facile à nettoyer et simple d’utilisation. Bienvenue Floorify!" Floorify s'est avéré être le choix idéal pour notre rénovation. Le fait que nous puissions également poser le revêtement de sol facilement et rapidement nous-mêmes était également très appréciable. Nous avons ainsi gagné du temps et économisé des coûts d’installation supplémentaires. "Tom est ravi de son choix de revêtement de sol pour Kotanique. "Le design jeune et frais convient à la fois au Kotanique et à ses jeunes résidents ! Nous recevons sans cesse des échos très positifs concernant notre revêtement sol Verona. Je recommande certainement Floorify à mes clients." Vous avez de l'inspiration pour donner un nouveau look à votre intérieur existant ou à votre projet ? Avec un sol en vinyle de Floorify, vous obtenez le même aspect et la même sensation que le terrazzo, le bois ou le béton. Visualisez les sols Floorify en grand format chez un revendeur près de chez vous ou commandez des échantillons gratuits rapidement et facilement sur le site www.floorify.com.
Il y a 3 ans et 5 jours

Eiffage annonce une hausse de son activité travaux et concessions au 1er trimestre

La branche travaux (plus de trois quarts de ses revenus) a vu son activité progresser de 7,8% à 3,6 milliards d'euros, principalement par croissance organique, indique Eiffage qui dispose pour la suite d'un carnet de commandes "solide" (17,3 milliards d'euros, soit +3% sur un an).Dans la construction, le marché des équipements publics reste dynamique, le résidentiel plus "en retrait", indique Eiffage.Du côté des infrastructures, le chiffre d'affaires en France baisse de 1,4%, à 889 millions d'euros, du fait notamment de la fin des travaux sur le chantier éolien offshore de Saint-Nazaire. Mais dans le reste de l'Europe, il est en forte hausse (+42,1%, à 466 millions), avec la montée en puissance des travaux sur le chantier de la ligne à grande vitesse HS2 en Angleterre et sur l'autoroute E18 en Norvège.Les concessions sont elles en hausse de 22,1% (768 millions d'euros sur le trimestre).Le trafic tous véhicules sur l'APRR a de fait augmenté de 24,6% par rapport au premier trimestre 2021. Les concessions aéroportuaires de Lille et Toulouse enregistrent aussi une hausse sensible du trafic passagers (x 2,9 par rapport au 1er trimestre 2021, mais encore -40,8% par rapport au 1er trimestre 2019). Le groupe, qui avait retrouvé depuis 2021 ses niveaux de résultats d'avant Covid, confirme ainsi ses perspectives 2022, avec une nouvelle progression des résultats, en travaux comme en concessions.
Il y a 3 ans et 5 jours

Nouvelle plateforme logistique de Reynaers Aluminium & Forster France

Cet événement clé est une nouvelle étape dans le plan d'investissement industriel défini jusqu'à 2025 renforçant la position du groupe Reynaers en tant qu'acteur majeur dynamique et engagé depuis plusieurs années dans une politique de développement forte et affirmée. Un investissement de 6 millions d'euros pour répondre à la demande croissanteCe nouveau bâtiment porte les infrastructures du Groupe Reynaers à 15.000m² de surface logistique en France. L'investissement était devenu indispensable pour faire face à la demande croissante que connaissent les deux marques Reynaers Aluminium et Forster sur le marché français. Proche des principaux axes routiers qui desservent la France et la Belgique, ce site stratégique permet d'optimiser les transports de marchandises entre les sites de production et de renforcer la qualité de des services auprès des spécialistes de la menuiserie aluminium et acier.Une croissance soutenue des activités de Reynaers Aluminium et de ForsterFocus Reynaers Aluminium :Reynaers Aluminium a enregistré une croissance de 27% entre les années 2016 et 2019. En 2021, le chiffre d'affaires de l'entreprise a progressé de 24%, traduisant sa capacité à concevoir et à distribuer des solutions techniques pour les projets les plus variés en neuf comme en rénovation.Projet significatif Reynaers Aluminium : le savoir-faire de Reynaers Aluminium s'est illustré récemment dans la conception et la fourniture de solutions sur mesure pour le projet « Jardins du Lou » situé au cœur du quartier de Gerland à Lyon. Les six immeubles de bureaux , signés par l'agence d'architecture AIA Life Designers, représentent 28.000m² de surface et près de 13 000m² de façades.. Focus Forster :Partenariat, excellence et accompagnement sont les maîtres mots qui caractérisent l'offre de solutions techniques et de services proposée par la société Forster. Spécialisée dans la conception et la vente de systèmes de menuiseries en acier, Forster a repris ses ventes en direct en France depuis août 2020. La nouvelle organisation logistique sur le site de Brouchy permet de répondre aux projets les plus variés avec des délais de livraison optimisés. Les professionnels de la menuiserie acier bénéficient ainsi d'une offre complète permettant de réaliser tout type de portes, de fenêtres et de façades, sans oublier la profondeur de l'offre des solutions coupe-feu ou antieffraction indispensable pour les projets nécessitant un traitement spécifique en matière de sécurité des édifices et des occupants.Projet emblématique Forster : le savoir-faire des équipes projets de Forster a permis de répondre aux exigences réglementaires et architecturales de la rénovation de la Samaritaine. Les 800 châssis acier des séries Unico XS et Fuego Light fabriqués et installés dans le bâtiment ont permis de recréer à l'identique l'esthétique des menuiseries acier de cette architecture art moderne et art déco du 19ème siècle.Un investissement logistique pour gagner en performance ServiceCe nouveau site a permis de repenser et d'optimiser les flux logistiques. Ainsi, le site de Brouchy recentre son activité sur le pré équipement de profilés de la gamme Reynaers Aluminium, le stockage et la préparation des commandes en finition thermolaquée et anodisée . La plupart des produits proposés dans l'offre sont stockés dans les teintes blanche et «gris anthracite, permettant de livrer partout en France sous un délai de 8 jours. Afin de gagner en réactivité, les activités de stockage des profilés bruts seront centralisées en 2022 dans les usines de thermolaquage et d'anodisation du groupe en Belgique. Un bâtiment conçu pour améliorer les conditions de travail et réduire les coûts énergétiquesSoucieux de créer un cadre de travail agréable et sécurisant pour les salariés, le bâtiment s'est doté de nouveaux espaces favorisant l'échange entre le personnel administratif et la production. Pour gagner en confort d'été et minimiser les transferts de température toute l'année vers l'intérieur, la toiture de la nouvelle surface logistique est équipée du système CoolRoof (Soprema) limitant la température de surface à 42° durant les fortes chaleurs (72° pour une toiture traditionnelle). Conçue pour recevoir en 2022 des panneaux photovoltaïques, l'installation permettra de réduire de 14% la consommation électrique et d'ouvrir une partie du bâtiment à l'auto consommation. Une attention particulière a été portée également sur le traitement de l'éclairage avec LED, ce qui permet de renforcer le bien-être au travail et de diminuer de 11% la consommation électrique de l'ensemble du bâtiment.Un engagement au quotidien pour répondre aux enjeux environnementauxSensible aux enjeux environnementaux actuels et à venir, ce projet s'inscrit pleinement dans la démarche que le groupe Reynaers mène depuis plusieurs années visant à réduire son impact carbone.Grâce à cette nouvelle chaîne logistique optimisée, le groupe Reynaers diminue significativement les étapes de transports entre les différentes unités et renforce son engagement dans la protection de l'environnement. Les nouvelles installations ont permis de concentrer également les efforts sur la réduction des déchets et notamment sur la mise en place de nouveaux modes d'emballage des commandes clients. Grace à l'utilisation de films recyclables et de civières spécialement conçues pour garantir la qualité des produits transportés, la consommation de carton a été réduite de 50%, avec un objectif de -70% sur les prochaines années.Le Groupe Reynaers, acteur économique de la région PicardieLe site de Brouchy emploie 93 personnes dont 53 permanents et 40 salariés intérimaires permettant de s'adapter avec souplesse et efficacité aux pics d'activité de plus en plus réguliers. En se dotant de cette extension de 5.400m², Reynaers Aluminium et Forster affichent de belles perspectives laissant entrevoir un renforcement de ses activités économiques au plan local et national.
Il y a 3 ans et 6 jours

Les Champs-Elysées à Paris vont être verdis et rafraîchis

Nommé "Réenchanter les Champs-Elysées", le projet porté par la mairie de Paris, les élus d'arrondissement et le Comité Champs-Elysées, regroupant commerçants et entreprises de l'avenue, doit se faire en deux étapes.La première doit être achevée d'ici aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris, à l'été 2024; la seconde, qui viendra ensuite, a des contours plus flous.Concrètement, c'est aux deux extrémités de l'avenue de 2 kilomètres que les changements vont être les plus visibles. D'abord du côté de la place de la Concorde, où les jardins de part et d'autre des "Champs", aujourd'hui largement défraîchis, vont être transformés."Nous allons refaire de ces jardins de véritables jardins de promenade", a promis la maire PS, Anne Hidalgo, lors d'une conférence de presse au Théâtre du Rond-Point, à deux pas de l'avenue.Une centaine d'arbres vont être plantés, et de petites rues obsolètes piétonnisées, l'élue socialiste souhaitant "redonner de la fraîcheur" pour adapter la ville au réchauffement climatique.Moins de voituresL'autre changement majeur pour 2024 va avoir lieu autour de l'Arc de Triomphe, où le rond-point de la place de l'Etoile va voir réduite sa circulation automobile foisonnante."Sur l'Arc de Triomphe, ce que nous allons faire, c'est un agrandissement de l'anneau" piéton entourant le monument, a expliqué Anne Hidalgo."C'est un rétrécissement de la place de la voiture, je préfère être claire. Parce que c'est comme ça qu'on doit envisager la ville de demain", a-t-elle ajouté.Mais la réduction du trafic motorisé, cheval de bataille de la maire et sujet sensible politiquement, ne concerne pour l'heure pas l'avenue elle-même, qui compte dans chaque sens deux voies de circulation automobile et une voie de bus et taxis.Sur ce sujet, "la maire a accepté (...) de discuter, de négocier, je sais qu'elle a ses opinions, nous avons les nôtres", a assuré Marc-Antoine Jamet, président du comité Champs-Elysées.Sur le haut de l'avenue, très commerçant et prisé des touristes étrangers, les trottoirs et le mobilier urbain, par endroits vieillissants, seront rénovés, ont promis les élus.D'ici 2024, la mairie doit engager 26 millions d'euros pour l'ensemble des travaux, auxquels s'ajouteront 6 millions de la Solidéo (société de livraison des ouvrages olympiques) pour les sites concernés par les Jeux, à savoir la Place de la Concorde et le Grand Palais.Et après, la ConcordeCar l'enjeu est de ramener les Parisiens sur cette avenue iconique de la ville, aménagée en 1670 et qui a traversé les époques.Il faut "réenchanter l'une des vitrines les plus emblématiques de la capitale, la plus célèbre des avenues parisiennes, qui souffre d'avoir beaucoup perdu de sa splendeur dans les 30 dernières années", a dit la maire du VIIIe arrondissement, Jeanne d'Hauteserre.Grouillant de monde jusqu'au milieu du XXe siècle, elle a peu à peu été désertée par les Parisiens et davantage investie par les touristes étrangers et clients des magasins de luxe.Ses terrasses devront ainsi, d'ici à 2024 également, être "harmonisées", un sujet sensible pour les commerçants qui a été confié au designer belge Ramy Fischler."Notre objectif et ma mission (...) c'est à la fois de préserver l'identité et la personnalité des enseignes (...) mais aussi de créer une signature qui d'une certaine manière identifie les Champs comme elle l'a toujours fait à travers le monde", a-t-il déclaré.Et au-delà de l'échéance olympique, la transformation doit continuer. L'élaboration du projet a été confiée à l'architecte Philippe Chiambaretta. La place de la Concorde, aujourd'hui intégralement pavée, sera au cœur des changements.Il faudra en "faciliter la traversée", "redonner l'accès aux monuments, l'obélisque et les fontaines" et reverdir la place, "une fournaise", a expliqué l'architecte.Anne Hidalgo s'est elle dite favorable à étendre les jardins des Tuileries jusqu'à l'obélisque.
Il y a 3 ans et 6 jours

L'ouest lyonnais ne sera pas desservi par une télécabine

Porté par la majorité écologiste, ce projet de "téléphérique urbain" entre la commune de Francheville et Lyon, était rejeté par les municipalités concernées par certains des quatre tracés envisagés, telles que les mairies LR de La Mulatière ou Sainte-Foy-lès-Lyon, ainsi que par plusieurs collectifs d'habitants. Le Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (Sytral Mobilités) mettait quant à lui en avant les atouts du projet, tels que la possibilité de franchir le Rhône, la Saône et le "relief contrasté" de l'ouest lyonnais pour désenclaver une voirie saturée par le trafic automobile. A terme, ce transport par câble d'un coût de 150 à 165 millions d'euros était censé assurer 59.000 déplacements quotidiens entre Francheville et le sud de Lyon pour un temps de trajet de 25 à 30 minutes d'un bout à l'autre de la ligne. Face à la levée de bouclier d'élus et habitants, notamment opposés à l'installation d'imposants pylônes et à un survol jugé problématique de leurs quartiers, une concertation a été menée entre novembre et février. Plus de 4.000 personnes ont participé aux rencontres organisées et près de 6.000 contributions recueillies, précise le Sytral dans un communiqué. "Cette concertation a largement mobilisé les habitants des territoires concernés. Il y a une forte opposition des citoyens qui se sont exprimés sur ce nouveau mode de transport. Les conditions ne sont donc pas réunies pour réaliser ce projet", explique M. Bernard, cité dans le communiqué. Le Sytral entend poursuivre "le dialogue avec les habitants et les différents acteurs afin d'établir des solutions multiples et adaptées", ajoute-t-il. Il est notamment évoqué la création de nouvelles lignes de bus et du renforcement du tram-train de l'ouest lyonnais, exploité par la région Auvergne-Rhône-Alpes. "Des discussions sont en cours entre Sytral Mobilités et la région" en ce sens, selon le Sytral. "C'est une très bonne décision, nous ne sommes pas du tout surpris", a réagi auprès de l'AFP Alain Bavozet de l'association de riverains "Touche pas à mon ciel". "La concertation a été hors normes par le nombre de contributions, les concitoyens de l'ouest lyonnais se sont intéressés au sujet et ont montré que les questions de mobilités dans cette zone méritaient une vraie réponse", a-t-il ajouté, assurant vouloir "continuer à coopérer avec le Sytral" pour développer des solutions alternatives.
Il y a 3 ans et 6 jours

Le Conseil d'État rejette plusieurs recours et maintient l'encadrement des loyers à Paris

"La requête de l'UNPI et de la Chambre nationale des propriétaires est rejetée", a conclu la plus haute juridiction administrative, dans une décision rendue mardi, que l'AFP a pu consulter mercredi.L'adjoint à la maire de Paris chargé du logement, Ian Brossat, s'est félicité sur Twitter de cette décision, qu'il a saluée comme une "victoire" : "Une bonne nouvelle pour les locataires qui en ont assez des loyers trop chers. Nous allons nous atteler à mieux le faire respecter". Dans les territoires où l'encadrement des loyers s'applique, les professionnels de l'immobilier doivent mentionner dans leurs annonces le loyer maximum autorisé pour chaque bien.L'UNPI et la Chambre nationale des propriétaires avaient demandé au Conseil d'Etat d'annuler, pour excès de pouvoir, le décret du 12 avril 2019 fixant le périmètre du territoires de la ville de Paris sur lequel est mis en place le dispositif d'encadrement des loyers prévu à l'article 140 de la loi du 23 novembre 2018.L'encadrement des loyers a d'abord concerné uniquement Paris et Lille, avant d'être étendu à 18 villes de Seine-Saint-Denis en banlieue parisienne ainsi qu'aux métropoles de Bordeaux, Montpellier et Lyon notamment.Trois autres requêtes examinées par le Conseil d'Etat, également rejetées, visaient l'encadrement des loyers à Lille et la définition de deux périmètres où s'applique l'encadrement des loyers en région parisienne.Plus d'un quart des loyers parisiens étaient restés en dépassement en 2020 malgré la réintroduction de leur encadrement en 2019, avait indiqué fin décembre l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap).
Il y a 3 ans et 6 jours

Une « accélération verte » des filières gaz, chaleur et solutions énergétiques permettrait jusqu’à 170.000 embauches d’ici 2030

Une filière attractive qui doit faire face aux enjeux de développement dans l’ensemble du territoireL’étude, conduite par LHH et Adecco Analytics, fait apparaitre le potentiel de développement de la filière pour la prochaine décennie par la concrétisation d’un scénario « d’accélération verte » et la convergence de plusieurs facteurs : les dépenses d’investissements de l’État, des collectivités publiques et des entreprises, une révolution comportementale des clients accompagnés par les acteurs de la filière, et la conversion des infrastructures vers les biogaz et l’hydrogène. Le bouleversement actuel des grands équilibres énergétiques et stratégiques, par l’urgence de la transition écologique et le contexte géopolitique mondial, est pleinement de nature à accélérer encore davantage la mobilisation des acteurs et l’investissement des entreprises.Ainsi, 170.000 nouvelles embauches sont attendues dans la production de gaz (dont hydrogène, biométhane et biopropane) et dans les services énergétiques (rénovation, installation, exploitation, maintenance des équipements et des installations). Qualifiées, durables, ouvertes à la mixité, elles profiteront à l’économie française, dans l’ensemble des régions et en particulier aux territoires ruraux.Elles s’ajouteront aux 231.400 salariés de la filière positionnés sur les cinq maillons de la chaîne de valeur : production, transport et stockage, distribution, commerce et vente, services énergétiques, équipements et installations, répartis sur l’ensemble du territoire de manière diffuse au sein d’entreprises très diverses, dont une majorité de TPE et PME.Des tendances d’évolution forte des métiers et compétences en lien avec des enjeux géopolitiques et de transition écologiqueEn lien avec l’objectif ambitieux de la France d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, cette étude prospective, au périmètre inédit, identifie plusieurs enjeux :la décarbonation des réseaux et de la distribution de l’énergie dans sa globalité grâce aux nouveaux procédés verts ;la poursuite, voire l’accélération des évolutions technologiques : digitalisation, internet des objets, pilotage à distance des installations, gestion automatisée des données, des réseaux et blockchain ;le développement de nouveaux usages de l’énergie en lien avec la performance énergétique réelle et le service aux occupants des bâtiments ;l'attractivité d’une filière qui présente de forts besoins de recrutement à horizon 2030 mais doit faire face à un vieillissement des effectifs et à des tensions déjà très fortes sur certains métiers.Un élargissement des besoins de compétences pour tous les métiers de la filièreCes tendances se traduisent par des attentes fortes des entreprises qui auront davantage besoin de salariés disposant d’un socle de compétences élargi et d’aptitudes à gérer la relation client, voire de nouvelles briques de compétences :l’agilité digitale devra être développée pour tous les métiers en particulier celui de technicien au contact d’outils et d’équipements de plus en plus automatisés ;l'amélioration de la performance énergétique sera au cœur des enjeux de demain (conception & exploitation d’ouvrages plus sobres, maintenance d’équipements et d’installations de plus en plus complexes, capacité à conseiller les solutions plus efficaces). Dans cette perspective de montée en compétences et au regard des enjeux d’attractivité et de recrutement auxquels fait face la filière, l’évolution de l’offre de formation (continue et initiale) est indispensable. Plus lisible, mieux répartie et adaptée en fonction des spécificités territoriales, l’offre devra être orientée sur les besoins des entreprises, notamment des TPE et PME, et plus accessible aux salariés qui souhaitent s’inscrire dans des parcours professionnels au service de la transition énergétique.Conscient de la transformation en profondeur de la filière, historiquement ancrée dans un système d’exploitation d’énergie fossile, l’ensemble des acteurs se mobilise pour offrir des formations, des métiers et des parcours au service de la maîtrise des consommations et de la décarbonation du mix énergétique des territoires.A ce titre, afin de développer son attractivité et accompagner ses transformations, les acteurs de l’EDEC travaillent dès aujourd’hui à la création d’un portail digital destiné à mieux faire connaître l’ancrage et l’empreinte sociale de leurs entreprises dans les territoires, les métiers qui recrutent, mais aussi l’offre de formation et les nombreuses initiatives régionales sur les énergies et les solutions de demain qui témoignent de la vitalité de la filière.Les signataires de l’EDEC des gaz, de la chaleur et des solutions énergétiques associées : Ministère du Travail Emploi et de l’Insertion, organisations professionnelles d’employeurs : UNEMIG Union nationale des employeurs des industries gazières, Fédération des services énergies environnement - FEDENE, organisations syndicales de salariés représentatives de la branche des Industries Electriques et Gazières : Fédération CFE-CGC Energies, Fédération Chimie Energie CFDT, Fédération FO Energie et Mines, les organisations syndicales de salariés représentatives de la branche des équipements thermiques et de génie climatique : Fédération Nationale de la Construction et du Bois CFDT, Syndicat National du Chauffage et de l’Habitat SNCH affilié à la fédération Enermine CFE-CGC, Fédération générale FO Construction, Fédération UNSA Industrie et construction, les associations syndicales professionnelles de la filière des gaz, de la chaleur et des solutions énergétiques associées : Association française du gaz – AFG, Syndicat national de la maintenance et des services en efficacité énergétique – SYNASAV, Union des métiers du génie climatique, de la couverture et de la plomberie – UMGCCP, France Hydrogène, France Biométhane, France Gaz Liquides.
Il y a 3 ans et 6 jours

L’Urssaf et la Cnaf signent une convention de partenariat au bénéfice des travailleurs indépendants

Cette signature a pour objet de renforcer les actions communes de l’Urssaf et des Caf dans la gestion des droits, la lutte contre le non-recours et l’amélioration de la qualité de services des travailleurs indépendants. Elle marque l’aboutissement d’une expérimentation conduite entre la Caf du Var et l’Urssaf Provence-Alpes-Côte d’Azur.Prenant la mesure de leurs spécificités, l’Urssaf et les Caf ont déjà déployé depuis plusieurs années des accueils communs sur tout le territoire, afin de proposer aux travailleurs indépendants un service de proximité et de leur apporter un accompagnement global sur l’ensemble de leur protection sociale.Depuis 2021, les deux réseaux sont impliqués dans le déploiement de l’offre de service HELP, qui consiste à offrir une prise en charge coordonnée aux indépendants en difficulté. Ce dispositif permet ainsi de mobiliser les multiples leviers d’action de la Sécurité sociale pour apporter une réponse cohérente et efficace aux fragilités identifiées.« Fil rouge » déployé par les Urssaf complète le dispositif en garantissant la prise en charge d’urgence des indépendants en détresse, avec notamment l’engagement de rappel dans les 48 heures.Cette coopération vise à mettre en place des synergies fortes entre les deux réseaux pour proposer un accompagnement global des travailleurs indépendants, via notamment de nouvelles offres de service coordonnées. Le partage d’information entre les deux réseaux permettra également de fiabiliser l’accès aux droits et aux prestations familiales afin de remédier au non-recours.
Il y a 3 ans et 6 jours

Nouvelles menuiseries MILLET pré-équipées Verisure Inside

L’expertise de la sécurité est désormais intégrée aux portes et fenêtres du Groupe MILLET. Intégrer, détecter et protéger avec le service : Verisure Inside.Concrètement : Cette offre permet d’intégrer des capteurs Verisure invisibles au sein des menuiseries issues du Groupe MILLETPour les coulissants, cette nouvelle technologie permet d’intégrer l'équipement dans le montant centralCe pré-équipement est disponible sur tous les matériaux : Alu, Bois, PVC et Mixte Avec les nouvelles portes et fenêtres Verisure Inside du Groupe MILLET, protégez votre habitation et vos proches.Pour en savoir plus, cliquez ici.
Il y a 3 ans et 6 jours

Des lycéens de Puteaux lauréats du défi Otis "Made to Move Communities"

Les élèves, soutenus par des mentors bénévoles d'Otis, ont imaginé des solutions innovantes combinant sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM ou STIM) pour répondre aux enjeux de mobilité de la vie quotidienne. Des élèves de 20 lycées répartis dans 14 pays et territoires ont participé au programme, dont l’objectif de cette année était de réduire les obstacles à la mobilité rencontrées par les personnes âgées de 60 ans et plus - une population en croissance rapide et pour laquelle les enjeux de mobilité sont aujourd’hui prioritaires.Pour Bernardo Calleja, président d'Otis EMEA : « Les personnes âgées représentent plus de 20% de la population dans de nombreux pays européens. Il est essentiel de s'assurer qu'ils disposent de moyens sûrs, fiables, abordables et pratiques pour déplacer. Chez Otis, nous pensons que la solution réside dans la technologie et c'est pourquoi il est si important d’encourager l'enseignement des STEM. »Les lycéens ont proposé des concepts allant de fauteuils roulants connectés à des escaliers mécaniques intelligents, en passant par un dispositif d’appel d’urgence connecté permettant également de gérer plus facilement les tâches administratives liées à la santé – comme les ordonnances – et de faciliter l’utilisation des transports publics.Le projet présenté par les élèves du Lycée Agora à Puteaux a remporté la deuxième place de ce concours (la première place revenant à la GEMS Wellington Academy – Silicon Oasis à Dubaï). Les 9 lycéens de Puteaux et leurs enseignants ont été accompagnés par une dizaine de mentors d'Otis issus de différents métiers de l’entreprise.La France avec l’équipe du lycée Agora de Puteaux (92) se classe 2e sur la région EMEATous les lycéens engagés dans le défi, accompagnés par leurs enseignants, ont passé huit semaines à travailler aux côtés de mentors Otis. L’objectif était clair : utiliser les STEM pour rendre plus facile, plus sûr et plus efficace le déplacement des populations âgées dans leur environnement. Chaque équipe a présenté virtuellement ses idées à un panel de dirigeants régionaux d'Otis qui ont soigneusement évalué les présentations.C’est avec leur proposition de chariot motorisé que les élèves du lycée Agora ont séduit le jury.Celui-ci serait doté d'une plate-forme élévatrice, d'une assistance anti-basculement et d'un voyant lumineux pour éviter certains des efforts et prévenir des risques rencontrés par les populations âgées faisant leurs courses dans des environnements urbains denses.Pour Laurent Cado, Directeur des chantiers clients stratégiques Otis France et mentor sur le défi : « Partager mon expertise et aider les jeunes générations à entrer dans le monde du travail est une partie importante de mon métier. L’engagement des étudiants tout au long du défi m’a rendu particulièrement fier, et ils ont pu l’être à leur tour en présentant leur travail. »Pour Freedan, élève en Terminale spécialité Sciences de l'Ingénieur (SI) au lycée Agora de Puteaux : « L’opportunité qu’Otis m’a donnée avec ce projet m’a permis de comprendre comment se déroule un projet au sein d’une entreprise, notamment la répartition des tâches et les étapes de création d’un produit. Pour moi, cette expérience a été comme un premier pas en entreprise. Cela m’a beaucoup motivé pour mon orientation dans l’enseignement supérieur. »Le programme Made to Move Communities d’Otis continue de se développer. Pour cette deuxième édition, Otis a doublé le nombre d'étudiants et d'employés engagés et a augmenté le nombre de pays et de territoires, passant de neuf l'année dernière à 14 en 2022. L'annonce des lauréats régionaux du programme Made to Move Communities s'inscrit dans le cadre de la célébration annuelle par Otis du mois Lift Our Communities. Tout au long du mois d'avril, Otis se concentre sur son engagement permanent pour soutenir les populations locales là où nous sommes présents.Plus tard dans l’année, Otis lancera la troisième édition du défi Made to Move Communities qui associera à nouveau des étudiants et des mentors bénévoles d'Otis pour imaginer des solutions aux problématiques de mobilité.
Il y a 3 ans et 6 jours

La future gare Massy Opéra

Il y a 3 ans et 6 jours

Dispano lance une gamme de poutres contrecollées 100% bois français

L’enseigne répond ainsi à une demande croissante de ses clients charpentiers qui souhaitent favoriser une consommation locale. Elle anticipe par ailleurs d’éventuelles pénuries en garantissant la disponibilité d’un produit conçu entièrement en France. Un engagement éthique et responsableDispano a toujours privilégié l’usage de bois issus de forêts gérées de manière durable et a fait certifier l’ensemble de sa chaine de contrôle par l’organisme certificateur Bureau Veritas. Pour les bois non certifiés, qui figure pour une part minime à son catalogue, l’enseigne s’impose également une exigence forte. Les bois sont refusés par ses spécialistes dès lors qu’il est impossible d’obtenir la preuve de leur légalité. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du plan d’action FLEGT (Forest Low Enforcement Governace and Trade[1]). Dispano est donc titulaire de la double certification FSC® et PEFC™.Avec cette gamme 100% bois français, Dispano franchit un pas de plus dans ses engagements. Une gamme 100 % bois français pour une parfaite traçabilitéLa gamme de poutres contrecollées proposée par Dispano provient de forêts jurassiennes, certifiées PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières). Les poutres sont assemblées dans une usine française. Il s’agit de sapin-épicéa, intervenant dans la composition d’un grand nombre de produits. La gamme 100 % bois français distribuée aujourd’hui par Dispano est utilisée pour le bois de charpente ainsi que pour des maisons à ossatures bois, dans un cadre intérieur uniquement puisque le bois n’est pas traité.L’enseigne dispose de 6 références de poutres de tailles différentes, disponibles dans les 40 agences Dispano sous un délai d’une dizaine de jours.Avec cette gamme, Dispano bénéficie d’une vision totale sur la traçabilité du produit et sur toute la chaîne de production, de la forêt au produit fini. L’enseigne peut ainsi garantir à ses clients une disponibilité des produits et s’engager sur des délais fiables, évitant ainsi tout risque d’interruption de chantiers. Elle répond aussi à une véritable tendance de fond qui tend à privilégier de plus en plus de produits locaux dont la production est parfaitement maîtrisée.[1] Application des règlementations forestières, gouvernance et commerce. Le FLEGT vise à :Dans les pays producteurs de bois : contrôler l’exploitation des forêts pour combattre l’illégalité par la mise en place d’Accords de Partenariat Volontaires (APV) entre les pays producteurs et les pays de l’UE.Dans les pays de l’UE : supprimer le commerce de bois illégal grâce au RBUE (Règlement sur le Bois de l’Union Européenne) qui fixe les obligations pour les opérateurs qui mettent du bois et des produits dérivés sur le marché européen. Il s’applique depuis le 3 mars 2013.
Il y a 3 ans et 6 jours

Ôm2c et Chablais Habitat lancent « Les Balcons du Lyaud » : un programme de 40 logements sur les hauteurs de Thonon-les-Bains

Située au cœur du village Le Lyaud – à deux pas de la mairie, de l’église, de la micro crèche, du cabinet médical et de l’école primaire – la résidence compte 40 logements (du T2 au T4) organisés en 2 bâtiments qui s’élèvent sur 3 étages pour une surface habitable totale de 2.805 m². Mitoyenne, mais sans vis-à-vis de la résidence Odelia pour seniors, que le Groupe em2c a livrée en 2021, elle bénéficie de la sérénité de son emplacement et tire parti d’un cadre naturel et d’une orientation favorable à un réel confort.La grande majorité des logements ont des vues dégagées soit sur les champs voisins soit sur le Lac Léman au lointain, ainsi que sur les collines environnantes. De larges ouvertures dans toutes les pièces permettent à la lumière naturelle d’irradier les intérieurs pour le bien-être des occupants. Ces espaces se prolongent tous sur des Rez-de jardin, des terrasses ou des balcons généreux.L’architecture, signée par Yohann Forel du cabinet Thononais 58 bis, est simple et traditionnelle dans le respect des codes architecturaux de la région. Les constructions sont couvertes de vastes toits en pente avec des débords qui protègent tant les balcons que les pieds de façade. Durables et d’entretien facile, les matériaux sélectionnés renforcent le caractère recherché et l’intégration de la résidence dans son environnement.Les extérieurs comptent une part importante d’espaces végétalisés, qu’ils soient des jardins privatifs ou des espaces communs à la résidence. Tous participent à la qualité visuelle générale du lieu mais aussi à la qualité de l’air et à la réduction des surchauffes estivales. Les prestations sont soignées, en termes d’esthétique, de confort thermique et d’usage. Chaque appartement offre des volumes fonctionnels et généreux où chaque m² est valorisé. Les équipements ont quant à eux et rigoureusement sélectionnés pour un quotidien confortable et facilité (volets roulants électriques, double vitrage, revêtement stratifié dans les chambres et carrelage dans les pièces de vie, serrure sécurisée des portes palières. Les stationnements sont en sous-sol (certains boxés).La commercialisation des logements vient de commencer. Cette opération est menée en co-promotion avec Chablais Habitat (promoteur à Thonon-les-Bains). Les travaux sont programmés en juin 2022 pour une livraison envisagée au 1er trimestre 2024.Avec Les Balcons du Lyaud, ôm2c propose un nouveau programme accessible et en phase avec les attentes et les nouveaux usages des familles en matière de logement. öm2c poursuit sa progression sur le marché de l’immobilier résidentiel.
Il y a 3 ans et 6 jours

Claire Gagnaire, secrétaire générale de Hellio, prend la présidence de l'association Les Transitionneurs

L'Association Les Transitionneurs a pour objet d'imaginer, favoriser et soutenir des initiatives en accélérant la convergence des transitions sociétales, écologiques, économiques, culturelles, numériques et démocratiques à tous les niveaux dans les territoires. Elle regroupe des entreprises privées (Hellio, GRDF, Nestlé, etc.), des associations (STOP Exclusion Énergétique, Le Rameau, etc.), des institutionnels (l'ADEME, le Cerema, la Banque des Territoires, etc.), des collectivités (Mairie d'Annecy, le conseil régional d'Aquitaine, etc.) et des universités (Paris 1 – La Sorbonne, Mines-Télécom), qui travaillent sur des approches pour la transition des métiers, des territoires, la reconversion, etc.Pour Claire Gagnaire, secrétaire générale de Hellio et présidente des Transitionneurs : « J'ai accepté de devenir présidente des Transitionneurs car je trouve que cela fait sens d'impliquer davantage Hellio dans cette association. Nous sommes un acteur engagé dans la transition énergétique, nous accompagnons tous les consommateurs d'énergie – particuliers, entreprises, industriels, agriculteurs, collectivités – dans la réalisation d'économies d'énergie. Nous sommes de fait complètement légitimes à porter cette association, avec le partage de nos actions menées sur le terrain. »Une feuille de route 2022 synthétisée autour de 12 priorités et 3 programmes essentielsDans un premier temps, l'association Les Transitionneurs a identifié douze questions clés qui font suite aux travaux de l'Université des Transitionneurs de 2020-21. Chacune sera approfondie et déclinée en propositions opérationnelles, que ce soit dans des projets sur le terrain ou au sein de groupes de recherche d'actions. Chaque groupe piloté et parrainé par un partenaire adhérent de l'association s'engagera sur des livrables avec un socle méthodologique ad'hoc.A ce jour les priorités identifiées sont les suivantes :Imaginer, recenser et accompagner des tiers lieux et des communautés, incubateur des TransitionneursMaîtriser les multiples territoires numériquesPrendre soin, de soi, des autres, de la planèteAnticiper, aménager, faire ensemble et contribuer à la gouvernance des territoiresDéfis intergénérationnels, génération gaming et nouveaux comportementsAlimentation écologique, biodiversité et proximitéLes énergies pour tous et stop à l'exclusion énergétiqueCulture de création, imaginaire et territoireMobilités et immobilités : tout changeCommunication et capital relationnelBiens communs et territoires partagésCapacités et compétences : aujourd'hui et demainSur un plan pratique, les Transitionneurs vont s'engager sur trois programmes essentiels :Inviter et soutenir des communautés et des tiers-lieux à identifier un ou plusieurs projets opérationnels autour desquels se réunira une diversité d'acteurs i.e. élus, responsables d'entreprises, associations, universitaires, etc. Chaque projet s'inscrira dans une des priorités d'actions.Faire vivre et animer quatre à cinq groupes de recherche-actions sur des thèmes prioritaires choisis pour formaliser des concepts et des propositions d'actions, mais aussi recenser et publier des résultats.Développer un cycle de formation et d'entretiens en ligne pour renforcer les compétences et les capacités nécessaires aux Transitionneurs dans les territoires. Sur le plan méthodologique, l'association s'appuiera sur l'harmonisation de cinq clés qui structurent sa méthode d'action pour une transition réussie.Attirer et retenir les talents dans le territoire (renforcer les capacités).Donner toute sa place à l'innovation technologique.L'acceptabilité, et donc de l'adaptation.La capacité à innover dans le financement et les modèles économiques.La gestion des différences temporelles.Genèse de la démarche des Transitionneurs La démarche des Transitionneurs est fondée sur une conviction : c'est au cœur des territoires que s'opérera la transition.La recherche de valeurs, de bienveillance, d'expression, d'innovation, de participation et contribution concrète s'incarne dans son quartier, son village, sa ville, face aux agressions d'un monde où se multiplient les réseaux, les « fake news ». Les territoires regorgent de compétences, de connaissances et de cultures. Cette association, à la fois un think-tank, un dispositif d'animation et de mutualisation, un attracteur, un innovateur et un laboratoire de démonstrations et de réalisations concrètes, vise à développer le nombre de Transitionneurs et est en recherche permanente de nouveaux partenaires pour pouvoir donner encore plus de poids à son action.
Il y a 3 ans et 7 jours

10ème Championnat de France Cordistes les Jeudi 19 & Vendredi 20 mai 2022 à Lyon

Une décision prise collégialement par le conseil d'administration de France Travaux sur Cordes. En effet, les mesures sanitaires résultant de la pandémie risquaient de complexifier le déroulement et surtout de bouleverser l'une des valeurs principales : le professionnalisme de la compétition.Toute la profession et surtout les cordistes pourront enfin se retrouver les 19 et 20 mai prochains ! Et enfin décerner les 10ème titres de champions de France, individuel et par équipe !C'est le grand rendez-vous des cordistes. Durant deux jours, la compétition accueille plus de 100 participants venant d'une vingtaine d'entreprises. C'est surtout, le véritable rassemblement de la profession, avec des tables rondes, avec des échanges autour de la formation, de la sécurité, de l'évolution des techniques et du matériel, des stands de partenaires et fabricant de matériel spécialisé.« Le Championnat est pour l'ensemble des acteurs de notre profession un rassemblement fédérateur. Les contraintes liées aux mesures sanitaires du printemps dernier et les incertitudes trop grandes en avril ne permettaient pas de conserver la convivialité et les échanges propres à l'évènement. Nous espérons qu'au mois de mai, tout sera revenu un peu comme avant. Nous avons tous hâtes, de nous retrouver à la Sucrière à Lyon pour la première fois ! » affirme Jacques Bordignon, Président de France Travaux sur CordesUn rendez-vous fédérateur pour mettre sous les projecteurs un métier haut et physique !Les cordistes sont des ultras professionnels. Le championnat de France réunit l'ensemble des intervenants du bâtiment, de l'industrie ou des travaux publics, hommes et femmes qui exercent leur savoir-faire en utilisant les techniques d'accès et de déplacements sur cordes.C'est l'occasion de mettre en valeur la maîtrise technique, la performance physique et le savoir-faire de cette profession - Cordiste- un métier en expansion, aujourd'hui mis en lumière grâce à des chantiers historiques, tels que les travaux de consolidation de la cathédrale de Notre-Dame de Paris.Le métier de cordisteConditionné par une haute exigence en matière de sécurité, le métier de cordiste est unique par la diversité de ses activités (rénovation de bâtiments, maintenance de sites industriels, restauration de monuments historiques, travaux sur ouvrages d'art, sécurisation des voies de circulation, spectacle et événement, etc.) ainsi que par les différents environnements dans lequel il s'exerce.A ce jour, les métiers sur cordes représentent plus de 15 000 salariés et 656 entreprises répertoriées en France. Véritable corporation, le travail en commun, le professionnalisme, l'assistance mutuelle, le contrôle croisé et l'auto contrôle sont les mots d'ordre de ce métier hors du commun ou l'esprit d'équipe domine.10ème Championnat de France : deux jours, dix épreuves, cents participants hommes et femmes et des tables rondesC'est une grande compétition technique et pointue en perspective, complétée par des épreuves de secours. C'est un défi professionnel de taille pour tous les participants !Au-delà des épreuves en hauteur et spectaculaires, c'est une rencontre qui souhaite fédérer tous les acteurs de la profession. De nombreuses animations sont proposées sur les stands partenaires, favorisant les échanges et les rencontres professionnelles.Traditionnellement des tables rondes sont organisées autour de thématiques actuelle en collaboration avec des institutionnels indispensables pour la profession, donnant naissance à des avancées majeures.Suspendus sur les cordes à La Sucrière- LyonLieu emblématique des Docks au cœur du quartier Lyon Confluence, La Sucrière est un bâtiment industriel des années 30, entièrement rénové en 2011. Ce lieu chargé d’histoire a su conserver un patrimoine industriel en lui donnant une nouvelle vocation : la culture et l’événement. Le site accueille chaque année une cinquantaine de manifestations.Plus d’infos sur https://www.championnat-cordistes.com/
Il y a 3 ans et 7 jours

Une commune de la Sarthe veut fournir gratuitement de l'électricité solaire aux habitants

"Les habitants sont plutôt curieux et intéressés, surtout depuis que le prix de l'électricité flambe. Quand ils voient leur facture, ils me demandent : quand est-ce que vous faites votre projet ?", a raconté Philippe Biaud, maire de cette commune de 500 habitants, près de La Flèche.Disposant de toitures "hyper bien exposées" (celles de l'école et de l'atelier communal) pour produire de l'énergie solaire, la commune a répondu à un appel à projets de la région Pays de la Loire en faveur des énergies renouvelables en 2020."On s'est dit que notre commune ne consommerait que très peu de l'électricité produite et on a voulu associer la population. Plutôt que de la revendre, on préfère la faire consommer par les habitants", a expliqué le maire.Sur les 300 m2 de toitures communales, les panneaux photovoltaïques devraient produire 54 mégawattheures (MWh) par an, dont un tiers seront consommés par les bâtiments municipaux.Le surplus serait fourni gratuitement à une association, à laquelle les habitants seront libres d'adhérer s'ils veulent profiter de cette électricité à titre gracieux, selon la formule retenue.La création d'une association est nécessaire "car une collectivité locale ne peut pas fournir directement de l'électricité à des tiers", explique M. Biaud. En outre, "l'idée, c'est aussi d'amener la population à réfléchir sur comment on peut faire diminuer sa consommation", ajoute-t-il.Le projet, évalué à environ 100.000 euros, doit voir le jour en 2023, selon le maire, qui espère obtenir une nouvelle subvention de la région pour le finaliser.La commune est conseillée par le bureau d'études Tecsol dans cette démarche "d'autoconsommation collective d'énergie renouvelable"."C'est un sujet relativement récent et balbutiant en France", explique Sébastien Decottegnie, ingénieur d'études chez Tecsol, qui estime qu'une "petite centaine de communes" ont d'ores et déjà adopté cette solution. "C'est un nouveau modèle décentralisé, de partage et de valorisation de l'électricité renouvelable", explique-t-il. "C'est une histoire qui commence et qui n'est pas prête de s'arrêter."
Il y a 3 ans et 7 jours

Bilan 2021 de l’ensemble du marché immobilier résidentiel

La tendance haussière, portée par l’atterrissage des taux de rendement des autres classes (principalement bureau et logistique) et par des taux d’emprunt toujours très bas, semble se confirmer pour le début 2022. Il faudra tout de même rester attentif à l’évolution et la mise en place des nouvelles réglementations environnementales ainsi qu’aux incidences du conflit russo-ukrainien.Le marché de la Vente en Bloc de neuf confirme son attractivitéAvec un volume total investi de 7,4 milliards d’euros, soit 7% d’augmentation par rapport à 2020, le marché de la vente en bloc a donc battu un nouveau record en 2021, avec 299 transactions.Le neuf, figure de proue des investisseurs, représente 57% de ce marché. La préférence marquée pour la construction s’explique par le changement de stratégie des promoteurs (vente en bloc vs lot par lot). Elle devrait se poursuivre avec la promulgation de la loi Climat et Résilience qui pousse les investisseurs à privilégier les logements les plus énergétiquement vertueux.Le marché de l’Ancien profite d’une année 2021 en nette augmentationAvec 1.178.000 ventes en 2021, soit une progression de 15% par rapport à 2020, le marché de l’immobilier résidentiel dans l’ancien a atteint un niveau record. Cette augmentation se retrouve notamment au niveau des prix avec une évolution nationale pour les maisons de 9%, et pour les appartements de 4,6% (une différence qui ne s’est pas produite depuis 2016). Le phénomène pourrait être lié à un effet post crise sanitaire porté par un besoin d’espace et d’extérieurs plus important et par la généralisation du télétravail, mais également à la forte hausse des prix dans les grandes métropoles qui a contraint une partie de la population plus modeste à s’éloigner des centres-villes.Si un léger ralentissement des prix se fait sentir sur le marché parisien, avec en moyenne 10 600 €/m² (soit -0,9% intramuros et -0,8% en Ile de France), le marché en Régions tire son épingle du jeu – notamment les zones péri-urbaines et rurales - avec une croissance importante des volumes (+15,4%) et des prix (+9,4% pour les maisons et +8% pour les appartements).« A moyen terme, la remontée des taux d’emprunt de ce début d’année 2022 couplée à l’inflation généralisée des coûts de construction pourraient davantage impacter le volume et les prix de ventes sur les années à venir. » Stéphane Imowicz, Président d’IKORYLe marché du Neuf reprend légèrement malgré l’impact de la crise sanitairePour le marché du résidentiel neuf, l’année 2021 se termine sur une note positive avec plus de 116.000 ventes réalisées, soit une hausse de 15% par rapport à 2020. Les mises en vente prennent la même trajectoire avec une hausse de 21% sur un an. L’offre commerciale, quant à elle, se contracte avec une baisse de 2% par rapport à 2020 et de 4% par rapport à la moyenne décennale.Le marché du Neuf souffre d’une pénurie de produits – malgré une hausse des permis de construire de 19% sur un an - pouvant s’expliquer par du foncier plutôt rare et cher, une demande soutenue, des coûts de construction en hausse, des délais administratifs trop long et des recours trop nombreux mettant en péril la rentabilité économique des projets.A moyen terme, le développement du neuf peut se trouver d’avantage impacté qu’aujourd’hui par des réglementations environnementales plus complexes à mettre en place et leurs conséquences en termes de valorisation.L’immobilier résidentiel en transitionLe parc immobilier résidentiel français est soumis à une importante évolution réglementaire avec, d’une part, la promulgation de la loi Climat et Résilience en août 2021 et, d’autre part, la mise en œuvre de la norme RE2020 depuis le 1er janvier 2022 pour les constructions neuves.Concernant les opérations neuves, la RE2020 ne concerne que les permis de construire déposés après le 1er janvier 2022 (pour les immeubles d’habitation) ; il n’y a donc encore que très peu de recul sur l’impact réel de l’application de la règlementation.Concernant les bâtiments existants, 4,8 millions de logements sont classés F ou G (33% à Paris intramuros) et sont donc à terme condamnés à être retirés du marché locatif s’ils ne sont pas rénovés et ce dès 2025 pour les plus dégradés d’entre eux. On observe une hausse des mises en vente de logements énergétiquement dégradés (8% pour les appartements, 7,4% pour les maisons), montrant la volonté des propriétaires d’arbitrer en priorité leurs actifs condamnés à l’obsolescence.La rénovation du parc existant constitue donc un enjeu majeur. D’autant qu’une étude des Notaires de France montre que les actifs résidentiels dégageaient en 2020 une plus ou moins-value par rapport à la moyenne selon leur classe énergétique. La décote va jusqu’à 20% pour des maisons et 14% pour des appartements. Il est cependant difficile d’en déduire la présence d’une valeur verte ou une décote brune, l’obsolescence thermique d’un actif ne venant jamais seule.« L’aspect contraignant des nouvelles réglementations mises en place va nécessairement se manifester dans les statistiques de volume et de prix dans les prochains mois. Si nous manquons à ce jour de données pour suivre ces transformations, les propriétaires institutionnels et privés sont déjà sur le terrain pour réagir : verdissement du parc, arbitrage des passoires thermiques, travaux de rénovation énergétique, le marché a bien compris quel était l’enjeu et se préoccupe déjà de trouver des réponses. » Stéphane Imowicz, Président d’IKORY
Il y a 3 ans et 7 jours

« Zéro risque routier dans le BTP » : L’OPPBTP lance une campagne nationale pour mobiliser et sensibiliser l’ensemble des acteurs du secteur

En s’adossant à la Semaine de la Sécurité routière au travail, du 9 au 13 mai 2022, l’OPPBTP lance un dispositif national inédit de communication, d’information et de sensibilisation pour la prévention du risque professionnel dans le BTP. L’objectif est de fédérer l’ensemble des acteurs de la branche BTP pour accompagner les entreprises du secteur dans l’évaluation et la prise en compte du risque routier professionnel. Son ambition est claire : changer durablement les comportements pour atteindre le « zéro risque routier » dans le BTP.Le risque routier, toujours trop présent dans le BTPLa notion de risque routier professionnel englobe l’ensemble des risques d’accident plus ou moins grave lorsqu’un professionnel circule à bord d’un véhicule pour des raisons professionnelles. On distingue le risque trajet, survenant au cours du trajet domicile-travail ou entre le lieu de travail et le lieu de restauration, du risque mission, survenant à l’occasion d’un déplacement nécessaire à l’exécution du travail.Avec une grande diversité de véhicules (poids lourds, véhicules utilitaires, avec ou sans remorque...) et des spécificités propres aux métiers, tels que les déplacements de longue distance, le chargement du véhicule, l’arrimage des charges ou encore la signalisation temporaire sur les chantiers, le risque routier est particulièrement présent dans le secteur du BTP. Il touche tous les professionnels de la filière, à tous les niveaux de l’entreprise. De fait, le risque routier demeure la deuxième cause d’accidents graves et/ou mortels du secteur. En 2019, il a été à l’origine de 51 décès, dont 12 en mission et 39 accidents de trajet, soit 44 % de l’ensemble des accidents mortels recensés pour la branche BTP. De plus, si le BTP comptabilise 6 % des accidents de trajet tous secteurs confondus, il représente 14 % des accidents de trajet mortels.Une priorité pour le gouvernement et pour toute la branche BTPConscients de cet enjeu majeur pour les professionnels, la Délégation Interministérielle à la Sécurité Routière (DISR), la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) et le Ministère en charge du travail ont mené de nombreuses actions, permettant notamment une meilleure connaissance du risque routier professionnel. Néanmoins, des efforts restent à fournir pour parvenir à faire baisser encore les accidents graves et mortels. Le Plan Santé Travail 4 et le Plan gouvernemental pour la prévention des accidents graves et mortels, qui a été présenté en mars 2022 par le Ministère du travail, prévoient donc de mobiliser l’ensemble des acteurs des branches professionnelles.Dans ce cadre, et pour la première fois, la DISR s’associe à une branche professionnelle en soutenant l’OPPBTP dans le lancement d’un dispositif national de prévention du risque routier dans le BTP et d’accompagnement terrain, en écho aux Journées de la Sécurité routière au travail, organisées du 9 au 13 mai 2022.Une campagne dédiée afin de mobiliser les acteurs de la branche BTPAinsi, du 9 mai au 17 juin 2022, la branche BTP se mobilise autour du risque routier professionnel, pour apporter des réponses aux problématiques spécifiques à ses métiers. L’OPPBTP portera un dispositif national de communication, d’information et de sensibilisation auprès de l’ensemble des acteurs du secteur, avec le soutien des institutionnels et partenaires mobilisés sur les questions de la sécurité routière : la Direction Générale du Travail, la Délégation Interministérielle à la Sécurité Routière, la Cnam, l’INRS, les organisations professionnelles d’employeurs et de salariés, les Services Interentreprises de Santé au Travail du BTP (SIST-BTP), le Groupe SMA BTP, PRO BTP et la Fondation du BTP.Ensemble, et avec l’ambition d’atteindre le « zéro risque routier » dans le BTP, ils souhaitent:Sensibiliser le plus grand nombre d’entreprises du BTP grâce à une offre d’information et de services variée, en lien avec les métiers et les spécificités du risque routier dans le BTP ;Publier un baromètre de la prise en compte du risque routier par les entreprises du BTP ;Accompagner un panel de 150 à 200 entreprises ciblées dans l’évaluation et la prise en compte du risque routier professionnel.Pour cela, le dispositif s’organise autour de trois axes principaux :Le déploiement d’importants moyens de communicationAfin de sensibiliser un maximum de professionnels du BTP, l’OPPBTP met à disposition des entreprises un kit complet de communication. Celui-ci comprend notamment une déclinaison de 10 affiches en lien avec les principaux risques pour les professionnels du BTP sur la route (alcool au volant, arrimage du matériel, surcharge des véhicules...), cinq vidéos de sensibilisation, un kit d’animation dédié à la campagne (bannières, logos...) ou encore des stickers et goodies. Une lettre de la prévention sera également envoyée en boîte aux lettres à l’ensemble des entreprises du BTP courant mai.Par ailleurs, le dispositif prévoit de l’achat publicitaire Google et une importante campagne de communication sur les réseaux sociaux, toujours dans l’objectif de toucher un maximum de professionnels du BTP.L’ensemble des supports de communication renvoient vers un site internet qui restera accessible tout au long de la campagne et qui y est entièrement dédié : zerorisqueroutierBTP.fr.Une campagne d’information et de sensibilisation au risque routier professionnelLes professionnels retrouveront sur ce site internet l’ensemble des ressources mises à disposition pour partager, sensibiliser et informer les équipes, avec :L’offre de services renouvelée et enrichie de l’OPPBTP, comprenant plus de 150 mémentos, solutions chantiers, questions/réponses, ouvrages, et affiches.Une cinquantaine de ressources complémentaires provenant des partenaires de la campagne, avec notamment celles du Groupe SMA BTP, les quizz de la DISR et l’outil d’évaluation risque routier professionnel de la Cnam.Un test d’auto-évaluation conducteur en dix questions simples, permettant d’identifier les meilleures solutions et outils pour améliorer son comportement sur la route et agir efficacement sur le risque routier.Les entreprises pourront également s’inscrire en ligne ou directement auprès des agences régionales de l’OPPBTP à des webinaires d’information animés par une équipe de 36 conseillers en prévention :Un webinaire sur le risque routier en général, pour mieux le comprendre et obtenir des conseils et des solutions sur des thèmes « tous publics », tels que le port de la ceinture, la fatigue, la vitesse, la responsabilité du conducteur...Deux webinaires plus techniques concernant les problématiques propres au BTP comme l’arrimage de charge, les travaux sous circulation, l’aménagement des véhicules...Afin de s’adapter à tous les publics, chaque webinaire sera décliné dans une version pour les chefs d’entreprise, encadrants et préventeurs d’une part, et pour les salariés, intérimaires et apprentis d’autre part.Une présence forte sur le terrain pour accompagner les professionnelsEnfin, l’OPPTBP souhaite mettre à profit ces 6 semaines de mobilisation pour aller à la rencontrer des entreprises, mieux comprendre leurs besoins et engager une démarche d’accompagnement.Pour cela, les conseillers de l’OPPBTP contacteront un panel représentatif de 1.000 entreprises afin d’évaluer leur niveau de maturité en prévention du risque routier et réaliser un diagnostic ciblé. Ainsi, un questionnaire portant sur le risque routier professionnel et leur culture prévention en général leur sera adressé, permettant de leur conseiller des actions de prévention en adéquation avec leurs besoins. L’Organisme se donne également l’objectif de prolonger cet accompagnement en présentiel auprès d’environ 200 entreprises pour lesquelles des besoins plus importants auront été identifiés.Les diagnostics réalisés ainsi que toutes les données recueillies durant la campagne permettront par ailleurs de disposer du premier baromètre de la prise en compte du risque routier dans le BTP, avec pour objectif d’organiser durablement l’action de la branche BTP en faveur de la prévention du risque routier.
Il y a 3 ans et 7 jours

Illuminez les intérieurs avec les fenêtres pour toits plats Fakro !

Les fenêtres pour toits plats FAKRO apportent une lumière naturelle et offre une possibilité d'aérer la pièce tout en conjuguant une haute fonctionnalité avec des performances thermiques accrues. Maintenant chaque pièce sous un toit plat peut être à la fois chaleureuse et lumineuse.FAKRO propose quatre types de fenêtres de toit plat type F - fenêtre plane, qui se caractérise en effet par une haute performance thermo-isolante et son aspect moderne,type C - fenêtre pour toits plats avec coupole en polycarbonate,type G – fenêtre pour toits plats avec survitrage plan,type Z – fenêtre pour toits plats avec segment de verre incliné.Construction de nos fenêtres pour toits platsLe dormant des fenêtres pour toits plats est constitué de profilés en PVC multi-chambres, partiellement fabriqué à partir de matières premières recyclées.L'intérieur des profilés est remplie d'un matériau thermo-isolant (polystirène) qui améliore les performances du produit.La surface intérieure du dormant est de couleur blanche (RAL 9010). Les profilés en PVC sont composés de granulat à base de stabilisateur calcium-zinc, et non de plomb.Elles ont une grande résistance aux acides et une faible absorption de l'humidité : les fenêtres pour toit plat peuvent donc être utilisées dans chaque type de pièce.AvantagesConstruction avec haute efficacité énergétiqueGrâce à leur construction spéciale les fenêtres pour toits plats de Fakro ont des paramètres thermo-isolants très performants. Les fenêtres pour toits plats sont équipées d'un double, triple ou même quadruple vitrage.Beaucoup de lumière naturelleGrâce aux fenêtres pour toits plats, les pièces situées sous des toits plats baignent dans la lumière du jour. Elles ont en effet une surface vitrée 16% plus grande par rapport aux solutions proposées par la concurrence.Dimensions non standardLes fenêtres planes de type F peuvent être fabriquées dans des dimensions non standard (dans le cadre 60x60cm – 120x220cm). La possibilité de réaliser une fenêtre plane F précisément sur commande permet de remplacer facilement les anciennes lucarnes et d’améliorer l’isolation thermique de tout le bâtiment.Commande à distanceLes fenêtres motorisées pour toits plats sont commandées avec une télécommande (vendue séparément) dans le système Z- Wave sans fil. Le servomoteur installé dans l’ouvrant limite son exposition aux intempéries pour prolonger sa longévité et une utilisation sans faille. En plus ces fenêtres sont équipées d’un détecteur de pluie qui active la fermeture pendant la pluie.Pour en savoir plus : cliquez ici
Il y a 3 ans et 7 jours

La start-up des parkings YesPark veut électrifier ses places

Fondée en 2014, comptant une cinquantaine de salariés, la société gère près de 60.000 places de parking, notamment dans les sous-sols des immeubles de logement social.YesPark va profiter de ce tour de table pour déployer des bornes de recharge pour voitures électriques et hybrides, face à son concurrent Zenpark mais aussi aux géants du parking comme Indigo."D'ici 2025, nous allons équiper plus de 30.000 places de stationnement avec des bornes électriques et les proposer à la location longue durée sur notre plateforme à un prix accessible pour tous", a indiqué dans un communiqué Charles Pfister, un des jeunes cofondateurs de YesPark."Grâce au renforcement de notre solution technologique et au développement de l'entreprise, nous allons atteindre les 200.000 places d'ici 2025", a souligné M. Pfister, alors que le nombre de places baisse en surface et que les prix du stationnement augmentent.YesPark a levé ces fonds auprès de la Banque des Territoires et des fonds français Ring Capital, Sofiouest et Founders Future, tandis que la plateforme NEoT Green Mobility l'accompagne sur le financement des bornes de recharge.
Il y a 3 ans et 7 jours

Edilteco® remanie sa gamme d’entrevous moulés et présente EDIL-Moulé

Les entrevous EDIL-Moulé assurent le coffrage de la dalle de compression coulée et l’isolation du plancher. En polystyrène expansé (M4) et en polystyrène ignifugé (M1), ce sont des entrevous très légers et thermiquement isolants, particulièrement indispensables sur un vide sanitaire ou sur un haut de sous-sol, pour une performance thermique élevée.La gamme EDIL-Moulé se décline en deux familles : les entrevous pour poutrelles précontraintes et les entrevous pour poutrelles treillis, nommée notamment EDIL-Moulé TR.3 références d’entrevous sont disponibles dans les 2 gammes, selon leur résistance thermique : Up 27, Up 23 et Up19. D’autres références sont tout de même disponibles hors gamme.La taille standard de l’entrevous est dimensionnée par un entraxe de 600 mm sur une longueur de 600 mm. Deux hauteurs coffrantes sont proposées en 120 mm et 150 mm pour les poutrelles treillis. Tous les entrevous sont dotés d’une languette venant isoler la sous face des poutrelles, annihilant ainsi efficacement les ponts thermiques.Leur moulage leur confère une géométrie parfaite, ils se mettent en oeuvre très simplement, sans la nécessité de les retravailler. Leur format n’est pas plein, ils sont alvéolés de canaux longitudinaux pour être les plus légers possible, en dehors de l’entrevous Up 19 qui est quasiment plein. La forme des alvéoles facilite le montage des poutrelles et a été spécifiquement pensée pour simplifier leur découpe dans le cas d’un montage avec poutrelles jumelées.Destinée aux bâtiments et maisons individuelles sur vide sanitaire, la gamme EDIL-Moulé constitue une véritable barrière aux déperditions thermiques, gage de performance énergétique pour le vide sanitaire de l’habitation. En effet, grâce à leurs excellentes qualités d’isolation, les entrevous de la gamme EDIL-Moulé participent à l’amélioration thermique des planchers et concourent à la réalisation de bâtiments en conformité avec les exigences des besoins bioclimatiques de la RE 2020. Les performances et la résistance mécanique de la gamme EDIL-Moulé sont certifiées par la certification NF du CSTB (N° 123-039) qui, non seulement, apporte une garantie de sécurité sur les chantiers lors de la pose et du coulage (résistance > à 150 daN) mais également, atteste de la compatibilité de forme entre les entrevous et les poutrelles ainsi que de la performance thermique du PSE (Lambda 0,035).
Il y a 3 ans et 7 jours

Nouveau siège de Nice Brésil, entre innovation et durabilité, signé par Mario Cucinella Architects

Le complexe futuriste, construit à Limeira au nord-ouest de São Paulo, s’étendra sur 20.000 m². Répondant aux exigences de la certification LEED, ce bâtiment deviendra une référence en matière d'architecture industrielle durable. Le nouveau siège de Nice au Brésil a été conçu comme un site de production intelligent, inspiré par les principes de l'industrie 4.0. Pensé autour d’un modèle économique durable, ce site utilisera des technologies de pointe, améliorant les conditions de travail, tout en augmentant le rythme et la qualité de la production des usines. Avec un investissement de plus de 20 millions d'euros, ce nouveau complexe sera également pour Nice, l'un des centres internationaux de Recherche & Développement.Signé par Mario Cucinella Architects, ce bâtiment se démarque avec une façade principale, très lumineuse. Il se déploie ensuite avec un hall d'entrée, deux étages de bureaux, des zones communes ainsi que plusieurs espaces de formation. La zone de production est connectée à l'atrium principal par une grande fenêtre permettant aux visiteurs d’observer le processus de production automatisé. Situé également à l’arrière du bâtiment, un système de chemins suspendus, comme une immersion dans la forêt, relie l'extension du bâtiment destinée aux employés.Nice, entreprise leader mondiale dans les domaines de l’habitat intelligent, de la sécurité et de l’automatisation de l’habitat, a confié au prestigieux studio Mario Cucinella Architects la conception et la construction de son nouveau siège brésilien. Les travaux de construction de ce bâtiment avant-gardiste et éco-durable, devraient s'achever en juin 2022.
Il y a 3 ans et 7 jours

Eiffage entre sur le marché des télécoms avec l'acquisition de Snef Telecom

Le montant de l'acquisition n'est pas précisé mais Snef Telecom a réalisé un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros en 2021 et emploie environ 1.000 personnes en France, selon un communiqué.L'opération devrait être finalisée au cours du deuxième semestre."Cette acquisition permet à Eiffage Énergie Systèmes d'entrer dans le marché à forte croissance des télécommunications mobiles, porté par le développement des technologies 5G", ajoute Eiffage dans son communiqué, précisant compléter ainsi son offre auprès des acteurs de l'industrie et du tertiaire.Snef Telecom, dont la maison mère est basée à Marseille et est présente depuis "plus de 20 ans" dans les télécommunications, est un spécialiste de l'ingénierie, du déploiement, de la maintenance et de l'exploitation des réseaux fixe et mobile.Selon son site internet, il compte les principaux opérateurs français (Bouygues, Free, Orange, SFR) parmi ses clients, ainsi que les équipementiers Nokia, Huawei, Ericsson et Cisco ou encore Auchan, Ikea, la Gendarmerie nationale et de nombreuses collectivités.La division Énergie Systèmes d'Eiffage conçoit, exploite et maintient des systèmes et équipements en génies électrique, industriel, climatique et énergétique pour les marchés de l'industrie, des infrastructures et réseaux, des villes et collectivités et du tertiaire. Elle a réalisé un chiffre d'affaires de 4,8 milliards d'euros en 2021.Le groupe dans son ensemble a enregistré un chiffre d'affaires de 18,72 milliards d'euros et un bénéfice net de 777 millions d'euros en 2021.
Il y a 3 ans et 7 jours

FCBA & Würth France associent leurs expertises

FCBA et Würth France: des objectifs et ambition partagés, autour de la R&D FCBA organise ses activités autour d’une double mission : promouvoir l’innovation technologique et participer à l’amélioration du rendement et à la garantie de la qualité dans les filières industrielles forêt-bois et ameublement. L’acquisition et la diffusion d’une information scientifique et technique fiable et éprouvée, associées à l’enjeu prioritaire du déploiement efficace de l’innovation, constituent l’une de ses trois grandes orientations stratégiques. FCBA se positionne comme un partenaire privilégié des entreprises, à l’écoute de leur environnement technique et économique, pour les aider à intégrer les innovations technologiques et s’adapter à l’évolution rapide des marchés. C’est dans ce contexte qu’il se rapproche aujourd’hui de Würth France, spécialiste des systèmes d’assemblages, de liaisons et de renforcement dans le domaine de la construction bois, béton et métallique. Würth France souhaite en effet accélérer ses développements technologiques autour de différents enjeux : compréhension et modélisations des systèmes d’assemblages structurels complexes, en particulier ceux combinant plusieurs matériaux ; accompagnement de l’innovation en lien, notamment, avec l’intégration de procédés industriels dans un contexte de modélisation numérique de la construction ; développement d’outils d’aide à la conception… Les deux acteurs renforcent ainsi leur collaboration, dans le cadre de leurs activités liées à la construction et l’agencement, autour du matériau bois.Partenariat FCBA –Würth France : orientations & programmationLe partenariat engagé s’articulera autour de 2 axes principaux :Identification de sujets prioritaires pour le marché, permettant de définir et engager des programmes de R&D collaboratifs directement utiles au développement et à la commercialisation, à moyen terme, de solutions et réponses techniques concrètes ;Partage et déploiement de connaissances techniques et scientifiques ainsi acquises, au service du développement de la filière bois.Plusieurs typologies de travaux seront pour cela mises en œuvre, tout au long du partenariat programmé sur 3 ans. Ainsi par exemple :En termes d’accompagnement technique à la définition d’axes de R&D collaboratifs : au-delà d’une interaction constante avec FCBA en termes de veille technologique, Würth France pourra plus largement contribuer à des projets de R&D portés par FCBA, via la fourniture de matériel et échantillons… ;En termes de partage d’informations et d’expertises, au service de la filière : FCBA proposera à Würth France de participer aux groupes de travail spécifiques intégrant des thématiques en lien avec les projets de R&D portés en collaboration. À l’inverse, Würth France pourra remonter à FCBA son expertise terrain, enrichissant ainsi les projets d’un retour d’expérience particulièrement utile pour fiabiliser les connaissances techniques nouvellement acquises.
Il y a 3 ans et 8 jours

Intercommunalités de France s’oppose à un nouvel effort d’économies budgétaires réclamé aux collectivités

Le montant de ce nouvel effort, qui pourrait être à hauteur de dix milliards d’euros comme l’a déclaré le rapporteur du budget Laurent de Saint-Martin lors de l’audition par Intercommunalités de France et France urbaine des candidats à l’élection présidentielle, ne saurait être supporté par les collectivités du bloc local.Comme l’a pointé la Cour des comptes, ces dernières années, le bloc local a témoigné de sa capacité à modérer ses charges, avec des taux d’évolution de ses dépenses de fonctionnement inférieurs aux limites fixées par les contrats de Cahors.Les collectivités locales souhaitent mettre en avant le fait qu’elles ont déjà consenti à de lourds efforts, notamment avec la baisse de 12 milliards d’euros de baisses de dotations entre 2014 et 2017, débouchant sur une baisse conséquente et immédiate des dépenses d’investissement.Intercommunalités de France rappelle que le bloc local est le premier investisseur public, à hauteur de 50 milliards d’euros par an (60 % de la commande publique). Communes et intercommunalités jouent, à ce titre, un rôle essentiel dans la croissance nationale et sont aux avant-postes pour réaliser les investissements nécessaires à la transition écologique et énergétique.En outre, les collectivités du bloc local sont actuellement confrontées aux effets financiers de la crise internationale : remontée de l’inflation et des taux d’intérêt, hausse des coûts de l’énergie et des matières premières…générant des dépenses imprévues en pleine préparation budgétaire. D’autres charges sont à venir comme le relèvement unilatéral du point d’indice des fonctionnaires.Les intercommunalités et leurs communes membres ne sauraient supporter un nouvel effort sans conséquence préjudiciable pour le développement des territoires, et l’organisation des services publics locaux.La cartographie des résultats du second tour de l’élection présidentielle fait état d’une France profondément fracturée. Intercommunalités de France plaide depuis longtemps pour une action publique territorialisée, au plus près des bassins de vie des Français. Le bloc local a ainsi besoin de moyens réels pour relever les défis qui s’imposent au pays : relance économique, réindustrialisation, transition écologique, cohésion sociale.Cette proposition d’effort budgétaire, annoncée sans réelle concertation, tout comme celle portant sur la suppression de la CVAE, interrogent directement les relations entre État et collectivités. Au regard des enjeux de ce nouveau quinquennat, il devient indispensable d’interroger la complémentarité entre Etat et collectivités ainsi que la structuration de la fiscalité locale, et plus globalement celle du panier de ressources des collectivités. Ces interrogations seront au cœur de la prochaine Convention des Intercommunalités de France à Bordeaux les 5, 6 et 7 octobre.
Il y a 3 ans et 8 jours

Dans le Morbihan, des sans-abri construisent des "tiny houses" pour y habiter

Pascal, 52 ans, n'est pas peu fier. Il va désormais habiter une "tiny" qu'il a lui même en partie aménagée. "C'est parfait. J'ai déjà habité en caravane. Là c'est mieux", dit-il de sa voix timide en dévoilant sa nouvelle "maison" d'une vingtaine de m2, avec douche, toilettes, cuisine, mezzanine et table dépliante, où l'on sent les effluves du bois de hêtre. "C'est un changement total. Ici, on est plus libre (que dans un immeuble), on sort tout de suite dehors".A l'origine de cette initiative, un appel à projet de la Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement (Dihal) fin 2020. L'objectif est de proposer "une forme d'habitat pour des personnes très désocialisées et en grande marginalité", explique Simon Robitaille, qui pilote le projet des "tiny" à l'Amisep, association bretonne de lutte contre la précarité. "L'idée a été de combiner le logement et une activité sur site. On est ainsi parti sur cette idée originale de faire de l'auto-construction de tiny house".En cette journée de printemps, non loin de l'hippodrome et face à une rangée de maisons aux haies bien taillées, une poignée d'hommes s'activent sous le hangar appartenant à l'Amisep, où est accroché un drapeau de Bob Marley. Du lundi au vendredi, de 8H30 à 16H30, ils peuvent venir travailler bénévolement à la construction d'une tiny, avec l'objectif d'en construire huit en trois ans.Le cadre est volontairement souple et accueillant, avec repas offert le midi. "Certains sont tous les jours là tandis que d'autres arrivent tout feu tout flamme et ne reviennent pas. C'est un dispositif qui doit permettre d'accueillir des gens qui ne trouvent leur place nulle part", rappelle M. Robitaille.Alors qu'un vieux transistor crache du Dire Straits, ils sont plusieurs à couper des panneaux de bois et à les plaquer en dessous de la charpente, sous le regard de Bastien, l'éducateur technique. "J'essaye d'évaluer chaque personne et de répartir les tâches selon les capacités de chacun", explique-t-il."Une reconstruction"La tiny, déjà bien avancée, devrait être habitable début juillet, après quatre mois de travaux, pour un coût avoisinant les 25.000 euros.Une facture défiant toute concurrence dans une région prisée où "le foncier est en tension", note Frédéric Le Poul, directeur du pôle précarité à l'Amisep. "C'est à la fois une construction mais aussi une reconstruction pour eux", analyse-t-il.Ainsi certains, emballés par ces adorables petites maisons mobiles, ont retrouvé l'envie de se lever. "J'ai eu une phase difficile et une addiction... Les tiny m'ont permis de me remettre dans le bain physiquement et mentalement", analyse Benoit, qui a même obtenu un contrat d'insertion.Alister, visage marqué par les épreuves de la vie, se sent à l'aise dans cette ambiance. "Je préfère être ici et participer à ce projet et ça me fait des horaires. Pendant ce temps je fais pas de bêtise...Sinon je serais à Vannes en train de zoner", admet-il.Certes, d'autres n'ont pas souhaité s'investir dans le projet, rechignant à travailler bénévolement et sans avoir l'assurance d'occuper la "tiny". Car le choix de l'heureux locataire, qui devra s'acquitter d'une participation financière modique, sera fait in fine par le Service intégré d'accueil et d'orientation (SIAO) de Vannes. Conditions sine qua non: avoir participé au chantier et ne pas trouver de solution d'hébergement "classique". Benoit la contemple déjà avec envie et fera une demande pour l'occuper. "Car je l'aime bien, elle a un côté un peu cabane sauvage, j'espère que l'une des huit sera pour moi!", glisse-t-il, soulignant que ce type d'habitat correspondait au profil de gens comme lui.
Il y a 3 ans et 8 jours

Le Conseil d’administration a élu un nouveau Bureau autour du Président de la CAPEB

La composition du nouveau Bureau confédéral Corine Postel a été réélue au poste de 1ère Vice-Présidente en charge des questions sociales.Christophe Bellanger est élu au poste de Trésorier confédéral. Laure Vial est élue au poste de Secrétaire confédéral et Thierry Ravon a été réélu au poste de Secrétaire adjoint.Bio express des nouveaux élus au Bureau et au Conseil d'administrationLaure VIALLaure Vial intègre le Bureau confédéral au poste de Secrétaire. Entrée au Conseil d'administration en 2020 en tant que membre individuel, elle est devenue cheffe de file des questions Compétences et formation en 2021 et conduit à ce titre les négociations sur ce champ au nom de la CAPEB. Elle gère une entreprise de plomberie chauffage avec son fils dans les Alpes de Haute-Provence. Son entreprise familiale adhère à la CAPEB depuis 1986. Elle a présidé la CAPEB de son département de 2011 à 2020 et en est vice-présidente tout comme à l’Union régionale CAPEB PACA Corse. Elle a également assuré la présidence de la Chambre de Métiers des Alpes de Haute-Provence de 2016 à 2021.Hervé PRUVOTHervé Pruvot est élu au sein du Conseil d'administration en tant que délégué de la 2ème circonscription élective qui regroupe les départements des Hauts-de-France et de Normandie. Plombier chauffagiste, il est chef d’entreprise depuis 2002 et s’est installé à Aisonville et Bernoville dans l’Aisne. Il emploie 4 salariés. Hervé Pruvot adhère à la CAPEB de son département en 2003 où il prend les responsabilités de trésorier adjoint. Il siège au service de santé au travail du BTP, à la commission départementale de Qualibat, au CPSTI et il est membre de la commission territoriale de la Chambre de Métiers des Hauts-de-France.Christelle ROZIERChristelle Rozier est élue au sein du Conseil d'administration au titre de la 8ème circonscription élective qui couvre tous les départements de la région Auvergne Rhône-Alpes. Gestionnaire d’une entreprise artisanale de maçonnerie spécialisée dans la restauration du bâti ancien et installée à Claveyson dans la Drôme, elle assure la comptabilité, le secrétariat et des missions de géomètre-topographe pour son entreprise qui emploie 3 salariés et 1 apprenti en Taille de Pierre. Elle est inscrite à la CAPEB depuis 1992 et conjointe associée depuis 2006. Christelle Rozier est 1ère vice-présidente de la CAPEB Drôme. Dans la région AURA, elle est Présidente de la commission emploi formation et de la CPREF, Trésorière d’ACORA BTP et membre du CREFOP et a assuré la présidence du BTP CFA de 2019 à 2022.Gilles MAILETGilles Mailet est élu au Conseil d’administration Confédéral au titre de Président de l’UNA Équipement Électrique et Électro-Domotique. Électricien à Doué la Fontaine, spécialisé dans les Énergies Renouvelables, l’électricité, l’éclairage et la domotique, il emploie 14 salariés. En 2000, il reprend une entreprise qui était adhérente à la CAPEB depuis 1970. Conseiller professionnel de l’UNA Equipement Électrique et Électro-Domotique depuis avril 2014, il siège notamment à Promotelec où il apporte ses astuces métier et des propositions d’articles. Il est administrateur du Crédit Agricole de Montreuil Bellay où il siège au comité des prêts professionnels et de la vie locale.Maurice KAROTSCHMaurice Karostch entre au Conseil d'administration confédéral en tant que membre individuel. Il a repris en 1984 l'entreprise familiale créée en 1870 pour la 5ème génération. Il la dirige avec le soutien de ses 2 filles et une vingtaine de collaborateurs pour effectuer tous les travaux intérieurs et extérieurs en peinture et isolation. Chef d’entreprise depuis 2002, il est adhérent depuis 2006. Président de la CAPEB Bas-Rhin et de la CAPEB Grand Est, il est également élu à la Chambre de Métiers Alsace et 1er vice-président de l’U2P du Grand Est. Il est, depuis 2017, conseiller technique au sein de l’UNIEP (Union internationale des entrepreneurs en peinture) et en a intégré le comité exécutif en 2018 pour prolonger son engagement à l’échelon européen.Liste alphabétique complète du Conseil d’Administration après renouvellement du tiers de ses membres lors de l’Assemblée Générale des 21 et 22 avril 2022BEAUDONNAT Cécile > Puy-de-Dôme (63210 Vernines)Conjoint collaborateur : Charpente CouverturePrésidente de la CNFA - RéélueBELLANGER Christophe > Maine et Loire (49000 Angers)ÉlectricienTrésorierDélégué de la 3ème circonscription élective (Bretagne - Pays-de-la-Loire) - éluBERGERE Nathalie > Mayenne (53000 Laval)Co-gérante entreprise de plomberie-chauffage-électricitéMembre individuelBOUNHOL Patrick > Aveyron (12120 Arvieu)Couvreur-ZingueurDélégué de la 5ème circonscription élective (Occitanie) - RééluCHATRAS Gilles > Puy-de-Dôme (63830 Nohanent)Plâtrier Peintre DécorateurVice-Président en charge du RéseauDEJOIE Vincent > Côte d’Armor (22490 Pleslin Trigavou)PeintreMembre individuelFORNES Sylvain > Rhône (69250 Montanay)PeintrePrésident de l’UNA Peinture-Vitrerie-RevêtementsGASPAR Dominique > Meuse (55800 Revigny-sur-Ornain)MenuisierDélégué de la 6ème circonscription élective (Grand Est)GAUTHIER Benoit > Ardèche (07340 Saint Desirat)MaçonMembre individuelHADJIPANAYOTOU Antony > Hauts-de-Seine (92140 Clamart)Plombier ChauffagisteDélégué de la 1ère circonscription élective (Ile-de-France)HATTON Bruno > Sarthe (72650 Trange)Serrurier MétallierPrésident de l’UNA Serrurerie-MétallerieKAROTSCH Maurice > Bas-Rhin (67230 Benfeld)PeintreMembre individuel - EluLABAT Jean-Yves > Landes (40180 Saugnac et Cambran)PlâtrierPrésident de l’UNA Métiers et Techniques du Plâtre et de l’Isolation - RééluLE DEVEHAT Éric > Ille-et-Vilaine (35600 Redon)Tailleur de pierrePrésident de l’UNA Métiers de la PierreMAILET Gilles > Maine et Loire (49260 VAUDELNAY)ÉlectricienPrésident de l’UNA Equipement Électrique et Électro-Domotique - EluMARMONIER Laurent > Isère (38140 Poliénas)MaçonMembre individuelMARTIN Jean-Michel > Maine et Loire (49310 Montilliers)Charpentier MenuisierPrésident de l’UNA Charpente-Menuiserie-AgencementMATHIEU Francis > Creuse (23300 St Agnant de Versillat)Couvreur Charpentier ZingueurTrésorier adjointMORALES David > Haute-Garonne (31160 Encausse les Thermes)Plaquiste PlâtrierVice-Président en charge des questions économiquesPOSTEL Corine > Yvelines (78270 Chaufour les Bonnières)Conjointe collaboratrice (Couvreur)1ere Vice-Présidente en charge des questions sociales - RééluePRUVOT Hervé > Aisne (Saint Quentin)Plombier ChauffagisteDélégué de la 2ème circonscription élective (Hauts-de-France et Normandie) - EluRANCUREL Jean-Claude > Vaucluse (84150 Violes)Plombier-ChauffagistePrésident de l’UNA Couverture-Plomberie-Chauffage - RééluRAVON Thierry > Charente (16430 Balzac)CarreleurMembre individuelREPON Jean-Christophe > Var (83000 Toulon)ÉlectricienPrésident confédéralRICHARD Jean-Pierre > Yonne (89470 Moneteau)ÉlectricienDélégué de la 7ème circonscription élective (Bourgogne Franche-Comté)ROZIER Christelle > Drôme (26240 CLAVEYSON)Gestionnaire d'une entreprise de maçonnerie restauration du bâti ancienDéléguée de la 8ème circonscription élective (Auvergne - Rhône-Alpes) - ElueTOFFOLI Thierry > Haute-Garonne (31840 Aussonne)CarreleurPrésident de l’UNA Maçonnerie CarrelageVIAL Laure > Alpes de Haute-Provence (04300 Mane)Gestionnaire d'une entreprise de plomberie-chauffageMembre individuel
Il y a 3 ans et 8 jours

Lois "Anti-gaspillage pour une économie circulaire" et "Climat et Résilience" : des textes d'application importants ont été publiés

Depuis leur promulgation, de nombreux décrets ayant un impact direct sur le quotidien des Français ont été publiés, dont plusieurs importants ces dernières semaines.Une responsabilité plus importante des producteursRéduction, réutilisation et recyclage les emballages en plastique à usage uniqueLe décret n° 2022-549 du 14 avril 2022 acte la stratégie nationale pour la réduction, la réutilisation, le réemploi et le recyclage des emballages en plastique à usage unique dite « Stratégie 3R », qui vise à :définir les actions à mettre en place par les entreprises, les collectivités territoriales, les éco-organismes et l’Etat pour atteindre les objectifs définis par le décret 3R d’ici 2025 : 20 % de réduction dont au moins la moitié atteinte par le recours au réemploi, tendre vers 100 % de recyclage et donc un objectif que tous les emballages en plastique à usage unique soient recyclables en 2025, et tendre vers l'élimination totale des emballages inutiles. La stratégie prévoit notamment l’élaboration par chaque grande filière de feuilles de route sectorielles 3R, qui pourront bénéficier d’un financement spécifique dans le cadre du plan de relance ;dresser les perspectives et problématiques à l'horizon 2040 concernant l'objectif de la fin de la mise en marché des emballages en plastique à usage unique.Développement des emballages réemployés mis sur le marchéLe décret n° 2022-507 du 8 avril 2022 définit la trajectoire minimale d'emballages réemployés à mettre sur le marché annuellement en France pour la période 2023-2027 afin d'atteindre les objectifs fixés par la loi AGEC et viser ainsi 10% d'emballages réemployés en 2027. Il précise également comment les producteurs participeront à cet objectif, en s'appuyant notamment sur les éco-organismes des filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) et en mobilisant un fonds de développement de solutions de réemploi et réutilisation des emballages de près de 50 M€/an.Verdissement des véhicules utilisés dans la mise en relation par des plateformes de livraisonLe décret n° 2022-474 du 4 avril 2022 prévoit l'obligation pour les plateformes de livraison de plus de 50 travailleurs de respecter une part minimale, croissante dans le temps, de véhicules à très faibles émissions à deux ou trois roues, vélos et vélos à assistance électrique.L’objectif est d’atteindre 100% de véhicules à très faibles émissions d’ici 2030. Pour la mise en relation, à partir de juillet 2023 et jusqu’à fin 2024, la part de vélos, vélos à assistance électrique, et véhicules motorisés à très faibles émissions à deux ou trois roues devra atteindre au moins 20%. Cette transition se poursuit sur les années suivantes : 50% à partir de 2025, 80% à partir de 2027 et 100% à partir de 2030.Lancement de l'expérimentation "Oui Pub" le 1er mai 2022Afin de tendre vers une publicité moins subie et de réduire le gaspillage, l'article 21 de la loi Climat et Résilience prévoit la possibilité d'expérimenter le dispositif « Oui Pub », visant à restreindre la distribution d'imprimés publicitaires non adressés aux seuls ménages ayant explicitement indiqué de manière visible sur la boîte aux lettres leur volonté de les recevoir.Treize collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales prendront part à cette expérimentation entre 2022 et 2025 (cf. décret n°2022-764). La restriction de diffusion des imprimés publicitaires sans adresse (IPSA) sera effective à partir du 1er septembre 2022, après un délai assurant la bonne information des habitants des collectivités concernées et la distribution des autocollants « Oui Pub », en étroite concertation avec les acteurs économiques locaux. La liste des treize territoires concernés est fixée dans le décret n°2022-765. Deux autres territoires, Troyes Champagne Métropole et la Communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral, rejoindront l’expérimentation une fois leur programme local de prévention des déchets ménagers voté, pour un démarrage de la phase d’information le 1er décembre 2022 et de la phase de restriction de distribution le 1er février 2023.Un comité de pilotage associant l’ensemble des collectivités et entreprises concernées sera prochainement mis en place sous la présidence de l‘Ademe. Un comité d’évaluation sera également institué afin d'évaluer l'impact de l’expérimentation sur la production et le traitement des déchets papier, ses conséquences sur l'emploi, sur les secteurs d'activités concernés, sur les comportements des consommateurs, mais aussi sur les éventuelles difficultés de généralisation d'une telle mesure.Obligation de compensation des émissions de gaz à effet de serre (GES) des vols domestiquesLa loi Climat et Résilience a instauré l’obligation d’une compensation progressive des émissions de gaz à effet de serre des vols domestiques pour les exploitants d’aéronefs soumis au Système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE-UE) sous peine de sanction. A l’heure actuelle, les vols entre la métropole et les départements et régions d’outre-mer ne sont pas soumis au SEQE-UE. Pour l’année 2022, les exploitants doivent compenser 50% de leurs émissions, ce sera 70% en 2023 et l’ensemble de leurs émissions dès 2024.Le décret n° 2022-667 du 26 avril 2022 fixe l’obligation pour les exploitants d’aéronefs générant plus 1 000 tonnes de CO2 par an sur le territoire national de transmettre au ministère de la Transition écologique une déclaration portant sur les émissions de l'année précédente ainsi qu‘un rapport de compensation justifiant les réductions et séquestrations de ces émissions déclarées. Le pourcentage minimum d’émissions réduites ou séquestrées par des projets situés dans l’Union européenne est fixé à 20% pour les émissions de 2022, 35 % pour les émissions de 2023, 50% pour les émissions de 2024. Une clause de revoyure est prévue en 2024 pour fixer l’évolution de la trajectoire à partir de 2025.Interdiction des terrasses chaufféesL’interdiction des terrasses chauffées, fixée au 1er avril 2022 par la loi Climat et Résilience, vise à mettre fin au gaspillage d’énergie consistant à chauffer l’air extérieur. Fruit d’une concertation étroite et constructive avec les fédérations de professionnels et des collectivités, le décret du 30 mars 2022 permet de créer des dérogations encadrées, notamment pour les terrasses hermétiquement fermées (fermées, étanches à l’air et avec des parois latérales rigides). Le décret crée par ailleurs une sanction pécuniaire en cas d’infraction, visant à apporter une réponse graduée pour les contrevenants.Une accélération de la transition énergétiqueRéduction des émissions de particules du chauffage au bois domestiqueSi les bûches de bois ou les granulés de bois sont une source d’énergie renouvelable, leur utilisation dans de mauvaises conditions leur combustion peut générer une part significative de la pollution aux particules fines. Celles-ci ont un fort impact sur la santé humaine, puisqu’elles sont responsables de 40.000 décès prématurés par an selon les estimations de Santé Publique France.Le décret n° 2022-446 du 30 mars 2022, publié en application de la loi Climat et Résilience, garantit une meilleure information des consommateurs. La qualité du combustible utilisé, notamment son taux d’humidité, et son utilisation ont une forte influence sur la quantité de particules émises et le rendement énergétique de la combustion. La connaissance par les usagers de ces enjeux demeure cependant faible.Le décret fixe les modalités d’informations générales sur les conditions appropriées de stockage et d’utilisation que les distributeurs devront fournir lors de la vente à des utilisateurs non professionnels. Une information devra ainsi être réalisée sur le lieu de vente et sur la facture, s’agissant de la nature du combustible utilisé et de son taux d’humidité. De plus, des recommandations sur le stockage ainsi que des informations générales sur l’impact d’un combustible de mauvaise qualité sur la qualité de l’air et la consommation énergétique devront être fournies par le distributeur.Évolution des règles de classement des réseaux de chaleur et de froidEn application de la loi Climat et Résilience, le décret n° 2022-666 du 26 avril 2022 fait évoluer les règles de classement des réseaux de chaleur et de froid. Ces réseaux sont appelés à se développer massivement pour faire face aux enjeux majeurs du réchauffement climatique et pour l'atteinte de la neutralité carbone à horizon 2050.Ce décret permet de faciliter le classement pour favoriser leur développement dans des périmètres prioritaires, et ainsi encourager les collectivités territoriales à poursuivre le développement des énergies renouvelables et la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Ce classement permet d’imposer, sauf dérogation, le raccordement au réseau de chaleur ou de froid des bâtiments neufs ou remplaçant une installation de chauffage ou de refroidissement d'une puissance supérieure à 30 kilowatts, situés dans le périmètre de développement prioritaire du réseau. Par ailleurs, un arrêté listant les réseaux concernés à partir du 1er septembre 2022 a été publié.Certificats de production de biogaz par les fournisseursLes fournisseurs de gaz naturel auront désormais l’obligation de contribuer à la production de biogaz. Les fournisseurs de gaz naturel pourront s’acquitter de cette obligation soit en produisant directement du biogaz injecté dans un réseau de gaz naturel, soit en acquérant des certificats auprès de producteurs de biogaz. Ce dispositif, précisé dans le décret n° 2022-640, permet ainsi aux producteurs de biogaz de disposer d’un revenu associé à la commercialisation des certificats de production de biogaz, venant s’ajouter au revenu de la vente physique du biogaz.Une meilleure information du consommateurInformation du consommateur sur les qualités et caractéristiques environnementales des produits générateurs de déchetsLe décret n° 2022-748 du 29 avril 2022 mettant en application l'article 13 I de la loi AGEC encadre désormais les allégations environnementales des metteurs sur le marché et rend obligatoire l’information du consommateur sur certaines caractéristiques environnementales des produits achetés. Cette information sera donnée sous la forme d’une fiche produit des qualités et caractéristiques environnementales, sous forme dématérialisée, accessible au moment de l'acte d'achat.Ce dispositif d'affichage dématérialisé permettra à partir de 2023 au consommateur de connaitre, selon les catégories de produits et pour chaque modèle, leur proportion de matière recyclée, leur recyclabilité, la présence de substances dangereuses, de métaux précieux ou de terres rares, ou encore leur compostabilité ou leur caractère réemployable. Pour les textiles, deux informations supplémentaires seront obligatoires : la traçabilité géographique des 3 grandes étapes de fabrication (tissage, teinture, assemblage/finition) ainsi qu'un avertissement pour les textiles majoritairement synthétiques qui rejettent des fibres micro plastiques lors du lavage.Par ailleurs, le texte reprend et précise l'interdiction déjà prévue par la loi d'utilisation, pour tout produit ou emballage, de l'allégation « biodégradable », « respectueux de l'environnement » ou toute autre allégation similaire.Extension de l'indice de réparabilité à 4 nouvelles catégories de produitsL’indice de réparabilité, note sur 10 obligatoire, sera visible, dans un délai de six mois, sur 4 nouvelles catégories de produits, à savoir les lave-linges « top » (à chargement par le dessus), les lave-vaisselles, les aspirateurs et les nettoyeurs haute pression. Ils viennent ainsi s’ajouter aux téléphones mobiles, ordinateurs portables, téléviseurs, lave-linge hublot et tondeuses à gazon qui étaient déjà concernés par l’indice de réparabilité depuis 2021. Les tablettes ne figurent pas dans cette liste, car elles vont prochainement faire l'objet d'un indice de réparabilité européen.Encadrement des allégations de neutralité carboneA compter du 1er janvier 2023, il sera interdit aux annonceurs d'affirmer dans une publicité qu'un produit ou service est « neutre en carbone » sans présenter un bilan des émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie du produit ou service, la trajectoire de réduction prévue des émissions, ainsi que les modalités de compensation des émissions résiduelles. Ces éléments devront être facilement accessibles pour le public et mis à jour tous les ans.Ce dispositif, prévu à l'article 12 de la Loi Climat et Résilience, vise à garantir une information complète du public sur les allégations « neutre en carbone » et permettra de renforcer progressivement les engagements des annonceurs tout en luttant contre « l’éco-blanchiment » (cf. décrets n° 2022-538 et 2022-539).Publication des premiers « contrats climat » dès le 15 juillet 2022En application de l’article 7 de la loi Climat et Résilience, le ministère de la Transition écologique a lancé, le 25 avril dernier, une plateforme numérique sur laquelle les entreprises soumises à des obligations d'affichage environnemental doivent se déclarer. Toutes les entreprises volontaires peuvent également y souscrire un « contrat climat communications commerciales et transition écologique ». Ces contrats visent à réduire les communications commerciales relatives à des produits ou des services ayant un impact négatif sur l'environnement, mais aussi à favoriser la transparence de la publicité et l’engagement des annonceurs, médias, plateformes, agences et régies pour la transition écologique.La liste des acteurs ayant souscrit un « contrat climat » sera publiée le 15 juillet de chaque année et leurs contenus seront rendus publics. Par ailleurs, la plateforme dévoilera la liste des entreprises assujetties à une déclaration mais ne l'ayant pas réalisée, ainsi que la liste des entreprises s’étant déclarées mais n’ayant pas souscrit un contrat climat (cf. décret n°2022-616).Un prêt à taux zéro pour financer l’acquisition de véhicules propres expérimenté de 2023 à 2025 dans certaines zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m)Le décret n° 2022-615 du 22 avril 2022 définit les modalités de l’expérimentation, débutant le 1er janvier 2023, d’un prêt à taux zéro pour l’acquisition de véhicules neufs ou d'occasion, électriques ou hybrides rechargeables, dans, ou à proximité, des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) en dépassement régulier des normes de qualité de l’air. Les particuliers ainsi que les microentreprises seront éligibles à ce prêt sous conditions de ressources.Le montant du prêt ne pourra pas excéder le coût d’acquisition du véhicule, aides publiques déduites, et sera plafonné à 30.000 € dans le cas d’un achat et 10.000 € dans le cas d’une location. Il sera cumulable avec les aides à l’acquisition de véhicules peu polluants (bonus écologique et prime à la conversion). Dans l’attente des données locales sur la qualité de l’air en 2022, sont éligibles au dispositif les ZFE-m de Paris et des Métropoles du Grand Paris, de Lyon, d’Aix-Marseille et de Rouen.Protection et préservation des espaces menacésRéduction de l’artificialisation des solsDans le cadre des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols », le décret n° 2022-763 du 29 avril 2022 précise les critères des surfaces considérées comme artificialisées ou non artificialisées. Ces surfaces sont appréciées compte tenu de l’occupation des sols observée, qui résulte à la fois de leur couverture mais également de leur usage. Cette appréciation est réalisée en fonction de seuils de référence, qui seront définis par un arrêté du ministre en charge de l’urbanisme et révisés autant que de besoin en fonction de l’évolution des standards du Conseil National de l’Information Géographique.Le décret n° 2022-762 du 29 avril 2022 permet de préciser le contenu des objectifs et des règles du SRADDET (schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) en matière de gestion économe de l'espace et la lutte contre l’artificialisation des sols. Il permet notamment de fixer les modalités de la déclinaison infrarégionale des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols ».Prise en compte du risque de déforestation importée dans les achats de l’EtatL'article 272 de la loi Climat et Résilience fixe pour objectif aux acheteurs de l’Etat - ceux des services centraux comme ceux des services déconcentrés - de ne plus acheter de biens ayant contribué directement à la déforestation, à la dégradation des forêts ou à la dégradation d'écosystèmes naturels en dehors du territoire national.Le décret n° 2022-641 du 25 avril détaille notamment la liste des segments d’achats concernés par cette mesure et les modalités de mise en œuvre.Établissement d’une liste des communes littorales concernées par le recul du trait de côteLe décret n° 2022-750 du 29 avril 2022 établit la liste des communes dont l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées aux phénomènes d’érosion du littoral. La liste comprend 126 communes ayant délibéré favorablement à leur inscription et sera progressivement complétée au gré des expressions de volonté de communes qui souhaiteraient l'intégrer, et a minima révisée une fois tous les 9 ans.Les communes figurant sur la liste seront accompagnées par l’Etat et ses opérateurs. Elles devront intégrer avant 2026 au plus tard, une cartographie d’exposition au recul du trait de côte aux horizons 0-30 ans et 30-100 ans dans leur document d’urbanisme, sauf celles qui disposent d’un Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) et font le choix de le maintenir. Au sein des zones d’exposition, les collectivités pourront utiliser les nouveaux outils créés par la loi Climat et Résilience (droit de préemption trait de côte, bail réel d'adaptation au changement climatique, possibilités de déroger à certaines dispositions de la loi littoral, etc.).Définition de la notion de protection forte et modalités de mise en œuvreFace à l'érosion de la biodiversité, la Stratégie nationale pour les aires protégées 2030 a pour ambition de couvrir 30% du territoire national en aires protégées dont 10% en protection forte. Le décret n°2022-527 du 12 avril 2022 vient préciser la définition de la notion de protection forte ainsi que les conditions de reconnaissance des zones de protection fortes pour les espaces terrestres et maritimes. Cette labellisation est automatique pour un certain nombre d'outils. Dans les autres cas, la reconnaissance intervient après un examen au cas par cas au regard de critères, à travers une procédure régionalisée et sur décision des ministres compétents. Mise en place du bureau « enquête accidents risques industriels » A la suite de l'accident de Lubrizol et Normandie Logistique, le Gouvernement a décidé de constituer un « bureau enquête accidents risques industriels », à l'instar des bureaux enquêtes accidents qui existent déjà pour les transports aériens et les transports terrestres. Ce bureau est en préfiguration depuis 2021. La loi Climat et Résilience, et le décret n° 2022-427 du 25 mars 2022, permettent désormais de lui donner une assise juridique, de garantir son indépendance et la qualité de ses recrutements, ainsi que les accès aux pièces et aux experts nécessaires pour ses enquêtes.
Il y a 3 ans et 8 jours

Pourquoi des éoliennes flottantes en Méditerranée ?

Pour lutter contre le réchauffement climatique et répondre à ses besoins, la France doit accroître fortement sa production électrique décarbonée d'ici 2050, ce qui implique, nucléaire ou pas, un déploiement massif des énergies renouvelables, soulignent tous les scénarios récents.Le pays, très en retard dans l'éolien en mer, compte à ce stade sept parcs "posés" dans les tuyaux, dont quatre en construction. Le premier doit démarrer en mai pour mise en service complète fin 2022, face à Saint-Nazaire.Dans le flottant, technologie non mature et donc plus chère, un premier appel d'offres commercial a été lancé mi-2021 par l'Etat, pour un parc au large de Belle-Ile-en-Mer et Groix : 250 mégawatts (MW), avant un autre de 500. En grandes profondeursA partir de 60 mètres de fond, au moins pour des raisons économiques, il faut passer au flottant. Cela permet de s'installer à plus grande distance des côtes, à moindre impact visuel, et en zones plus ventées, ce qui améliore la capacité de production.En Méditerranée, cette technique s'impose car le plancher marin descend vite.Chaque éolienne est fixée sur un flotteur maintenu par des lignes d'ancrage reliées au fond, plus ou moins tendues. La stabilité est garantie par la taille du flotteur ou par un centre de gravité très bas, expliquent les industriels.Les flotteurs des fermes pilotes vont jusqu'à 100 m de long. Ils dépendront aussi de la taille des éoliennes choisies.Car plus le diamètre de l'éolienne est grand, plus elle produit d'électricité : par exemple, un parc de 250 MW nécessite 42 éoliennes de 6 MW, mais 17 suffisent avec des modèles de 15 MW.Boom attenduAu niveau mondial, 80% du potentiel de l'éolien en mer repose sur des technologies flottantes, selon l'Agence internationale de l'énergie. En France, l'Ademe a évalué le potentiel à 16 gigawatts (GW) accessibles pour l'éolien posé et 33 GW pour le flottant.L'Europe fait figure de pionnière. Un premier parc commercial, "Hywind", a été inauguré en Ecosse en 2017, pour plus de 30 MW. Au Portugal, WindFloat Atlantic a été mis en service mi-2020: les trois plus grandes turbines au monde sur flotteur, pour 25 MW au total.Des parcs commerciaux bien plus grands s'annoncent: au large de la Corée du Sud, en face des Canaries, de l'Ecosse, dans la baie de Rosas (nord de la Catalogne)... Un autre, 7SeasMed, porté par des développeurs danois, est évoqué entre Sicile et Tunisie, où les fonds atteignent 300 m.En Méditerranée française, on attend dans l'immédiat des fermes pilotes, avec 3 éoliennes à chaque fois. C'est le projet EolMed, 30 MW à 18 km de Gruissan (Aude), attendu cette année. En 2023, ce sera les éoliennes du golfe du Lion, au large de Leucate, et Provence Grand Large face à Port Saint-Louis du Rhône.Questions environnementalesObjectif de ces sites pilotes : tester flotteurs et impacts. Mais l'Autorité environnementale, sollicitée sur Provence Grand Large, avait rendu un avis prudent : quel impact sur la biodiversité ? Ces pilotes suffiront-ils à répondre ?De nombreux participants au débat public sur l'installation d'éoliennes flottantes en Méditerranée, mer particulièrement fragile, ont pour leur part demandé un report, le temps d'étudier les effets sur l'environnement.Lundi le gouvernement a maintenu son calendrier. Tout en promettant de revoir la localisation au large de Fos en fonction d'études environnementales en cours, notamment sur les oiseaux migrateurs.Avantage industrielLa France compte plusieurs "flottoristes", comme Ideol à La Ciotat ou Eolink en Bretagne. C'était en 2020 plus de 600 emplois (5.000 pour les énergies marines dans leur ensemble), selon l'Observatoire des énergies de la mer.Les énergéticiens y voient aussi un débouché. Comme TotalEnergies qui, pour le projet pilote EolMed, a fait appel à une trentaine d'ingénieurs pétroliers experts des plateformes offshore.Lundi, le gouvernement a lancé deux appels à manifestation d'intérêt pour le développement de la filière industrielle et d'infrastructures portuaires dédiées. Objectif : "que la France devienne une nation clef" dans ce secteur, dit Matignon.Dans le cadre de France 2030, quelque 300 millions d'euros lui auront été consacrés, ajoute-t-on.EnvironnementLe développement de l’éolien ne pourra se faire que dans le plus grand respect de l’environnement. A cet effet, la création de l’Observatoire national de l’éolien en mer, annoncé par le Premier ministre en août dernier et doté de 50 millions d’euros sur trois ans, a vocation à nourrir les démarches de planification du développement à venir de l’éolien en mer et répondre aux préoccupations des acteurs, notamment en ce qui concerne les impacts sur la biodiversité marine et sur la ressource halieutique. Ses objectifs sont doubles : valoriser les connaissances existantes et lancer de nouveaux programmes d’acquisition de connaissances afin de garantir la bonne prise en compte des enjeux de biodiversité dans le déploiement de l’éolien en mer.Les travaux pour mettre en place l’Observatoire ont débuté dès l’automne 2021 et ont associé les conseils scientifiques des comités de façade. Le travail réalisé a permis d’établir un premier programme d’études pour l’Observatoire et des premières études seront menées dès 2022. Le Premier ministre a notamment annoncé le lancement d’un programme de grande ampleur sur les migrations de l’avifaune et des chiroptères sur l’arc Atlantique. Il est également prévu que l’Ifremer lance un travail de cartographie des frayères en Méditerranée.Afin de se prononcer sur l’intérêt et la qualité scientifique des études, un conseil scientifique national va être mis en place. Ce conseil sera épaulé dans son action par un comité des parties prenantes regroupant des représentants des principales ONG environnementales, de la pêche, des industriels, des énergéticiens, des élus littoraux, des associations de riverains, des services de l’Etat, etc.La filière s’engage : sur la base des premiers projets attribués, depuis 2011, une filière de l’éolien en mer s’est structurée en France, comptant déjà des implantations industrielles de premier plan et plus de 5 000 emplois à la fin de l’année 2020.Afin de favoriser la création d’emplois dans l’éolien en mer en France, il est nécessaire que soit donnée de la visibilité sur les volumes qui seront attribués dans les années à venir. Cette visibilité doit permettre aux industriels d’investir massivement en France en offrant des perspectives fortes de débouchés.L’Etat et la filière de l’éolien en mer en France s’engagent donc collectivement pour un développement massif de l’éolien en mer et de l’industrie afférente par la signature d’un Pacte éolien en mer.Dans ce pacte, l’Etat confirme son engagement pour un déploiement ambitieux de l’éolien en mer au large des côtes françaises avec un objectif d’attribution d’environ 2GW/an dès 2025 et 40 GW installés en 2050. La filière s’engage quant à elle à quadrupler le nombre d’emplois directs et indirects liés à l’éolien en mer d’ici 2035, à engager plus de 40 milliards d’euros d’investissement au cours des 15 prochaines années et à atteindre un contenu local à hauteur de 50 % sur les projets.