Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(32011 résultats)
Il y a 3 ans et 7 jours

La start-up des parkings YesPark veut électrifier ses places

Fondée en 2014, comptant une cinquantaine de salariés, la société gère près de 60.000 places de parking, notamment dans les sous-sols des immeubles de logement social.YesPark va profiter de ce tour de table pour déployer des bornes de recharge pour voitures électriques et hybrides, face à son concurrent Zenpark mais aussi aux géants du parking comme Indigo."D'ici 2025, nous allons équiper plus de 30.000 places de stationnement avec des bornes électriques et les proposer à la location longue durée sur notre plateforme à un prix accessible pour tous", a indiqué dans un communiqué Charles Pfister, un des jeunes cofondateurs de YesPark."Grâce au renforcement de notre solution technologique et au développement de l'entreprise, nous allons atteindre les 200.000 places d'ici 2025", a souligné M. Pfister, alors que le nombre de places baisse en surface et que les prix du stationnement augmentent.YesPark a levé ces fonds auprès de la Banque des Territoires et des fonds français Ring Capital, Sofiouest et Founders Future, tandis que la plateforme NEoT Green Mobility l'accompagne sur le financement des bornes de recharge.
Il y a 3 ans et 7 jours

Edilteco® remanie sa gamme d’entrevous moulés et présente EDIL-Moulé

Les entrevous EDIL-Moulé assurent le coffrage de la dalle de compression coulée et l’isolation du plancher. En polystyrène expansé (M4) et en polystyrène ignifugé (M1), ce sont des entrevous très légers et thermiquement isolants, particulièrement indispensables sur un vide sanitaire ou sur un haut de sous-sol, pour une performance thermique élevée.La gamme EDIL-Moulé se décline en deux familles : les entrevous pour poutrelles précontraintes et les entrevous pour poutrelles treillis, nommée notamment EDIL-Moulé TR.3 références d’entrevous sont disponibles dans les 2 gammes, selon leur résistance thermique : Up 27, Up 23 et Up19. D’autres références sont tout de même disponibles hors gamme.La taille standard de l’entrevous est dimensionnée par un entraxe de 600 mm sur une longueur de 600 mm. Deux hauteurs coffrantes sont proposées en 120 mm et 150 mm pour les poutrelles treillis. Tous les entrevous sont dotés d’une languette venant isoler la sous face des poutrelles, annihilant ainsi efficacement les ponts thermiques.Leur moulage leur confère une géométrie parfaite, ils se mettent en oeuvre très simplement, sans la nécessité de les retravailler. Leur format n’est pas plein, ils sont alvéolés de canaux longitudinaux pour être les plus légers possible, en dehors de l’entrevous Up 19 qui est quasiment plein. La forme des alvéoles facilite le montage des poutrelles et a été spécifiquement pensée pour simplifier leur découpe dans le cas d’un montage avec poutrelles jumelées.Destinée aux bâtiments et maisons individuelles sur vide sanitaire, la gamme EDIL-Moulé constitue une véritable barrière aux déperditions thermiques, gage de performance énergétique pour le vide sanitaire de l’habitation. En effet, grâce à leurs excellentes qualités d’isolation, les entrevous de la gamme EDIL-Moulé participent à l’amélioration thermique des planchers et concourent à la réalisation de bâtiments en conformité avec les exigences des besoins bioclimatiques de la RE 2020. Les performances et la résistance mécanique de la gamme EDIL-Moulé sont certifiées par la certification NF du CSTB (N° 123-039) qui, non seulement, apporte une garantie de sécurité sur les chantiers lors de la pose et du coulage (résistance > à 150 daN) mais également, atteste de la compatibilité de forme entre les entrevous et les poutrelles ainsi que de la performance thermique du PSE (Lambda 0,035).
Il y a 3 ans et 7 jours

Nouveau siège de Nice Brésil, entre innovation et durabilité, signé par Mario Cucinella Architects

Le complexe futuriste, construit à Limeira au nord-ouest de São Paulo, s’étendra sur 20.000 m². Répondant aux exigences de la certification LEED, ce bâtiment deviendra une référence en matière d'architecture industrielle durable. Le nouveau siège de Nice au Brésil a été conçu comme un site de production intelligent, inspiré par les principes de l'industrie 4.0. Pensé autour d’un modèle économique durable, ce site utilisera des technologies de pointe, améliorant les conditions de travail, tout en augmentant le rythme et la qualité de la production des usines. Avec un investissement de plus de 20 millions d'euros, ce nouveau complexe sera également pour Nice, l'un des centres internationaux de Recherche & Développement.Signé par Mario Cucinella Architects, ce bâtiment se démarque avec une façade principale, très lumineuse. Il se déploie ensuite avec un hall d'entrée, deux étages de bureaux, des zones communes ainsi que plusieurs espaces de formation. La zone de production est connectée à l'atrium principal par une grande fenêtre permettant aux visiteurs d’observer le processus de production automatisé. Situé également à l’arrière du bâtiment, un système de chemins suspendus, comme une immersion dans la forêt, relie l'extension du bâtiment destinée aux employés.Nice, entreprise leader mondiale dans les domaines de l’habitat intelligent, de la sécurité et de l’automatisation de l’habitat, a confié au prestigieux studio Mario Cucinella Architects la conception et la construction de son nouveau siège brésilien. Les travaux de construction de ce bâtiment avant-gardiste et éco-durable, devraient s'achever en juin 2022.
Il y a 3 ans et 7 jours

Eiffage entre sur le marché des télécoms avec l'acquisition de Snef Telecom

Le montant de l'acquisition n'est pas précisé mais Snef Telecom a réalisé un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros en 2021 et emploie environ 1.000 personnes en France, selon un communiqué.L'opération devrait être finalisée au cours du deuxième semestre."Cette acquisition permet à Eiffage Énergie Systèmes d'entrer dans le marché à forte croissance des télécommunications mobiles, porté par le développement des technologies 5G", ajoute Eiffage dans son communiqué, précisant compléter ainsi son offre auprès des acteurs de l'industrie et du tertiaire.Snef Telecom, dont la maison mère est basée à Marseille et est présente depuis "plus de 20 ans" dans les télécommunications, est un spécialiste de l'ingénierie, du déploiement, de la maintenance et de l'exploitation des réseaux fixe et mobile.Selon son site internet, il compte les principaux opérateurs français (Bouygues, Free, Orange, SFR) parmi ses clients, ainsi que les équipementiers Nokia, Huawei, Ericsson et Cisco ou encore Auchan, Ikea, la Gendarmerie nationale et de nombreuses collectivités.La division Énergie Systèmes d'Eiffage conçoit, exploite et maintient des systèmes et équipements en génies électrique, industriel, climatique et énergétique pour les marchés de l'industrie, des infrastructures et réseaux, des villes et collectivités et du tertiaire. Elle a réalisé un chiffre d'affaires de 4,8 milliards d'euros en 2021.Le groupe dans son ensemble a enregistré un chiffre d'affaires de 18,72 milliards d'euros et un bénéfice net de 777 millions d'euros en 2021.
Il y a 3 ans et 7 jours

FCBA & Würth France associent leurs expertises

FCBA et Würth France: des objectifs et ambition partagés, autour de la R&D FCBA organise ses activités autour d’une double mission : promouvoir l’innovation technologique et participer à l’amélioration du rendement et à la garantie de la qualité dans les filières industrielles forêt-bois et ameublement. L’acquisition et la diffusion d’une information scientifique et technique fiable et éprouvée, associées à l’enjeu prioritaire du déploiement efficace de l’innovation, constituent l’une de ses trois grandes orientations stratégiques. FCBA se positionne comme un partenaire privilégié des entreprises, à l’écoute de leur environnement technique et économique, pour les aider à intégrer les innovations technologiques et s’adapter à l’évolution rapide des marchés. C’est dans ce contexte qu’il se rapproche aujourd’hui de Würth France, spécialiste des systèmes d’assemblages, de liaisons et de renforcement dans le domaine de la construction bois, béton et métallique. Würth France souhaite en effet accélérer ses développements technologiques autour de différents enjeux : compréhension et modélisations des systèmes d’assemblages structurels complexes, en particulier ceux combinant plusieurs matériaux ; accompagnement de l’innovation en lien, notamment, avec l’intégration de procédés industriels dans un contexte de modélisation numérique de la construction ; développement d’outils d’aide à la conception… Les deux acteurs renforcent ainsi leur collaboration, dans le cadre de leurs activités liées à la construction et l’agencement, autour du matériau bois.Partenariat FCBA –Würth France : orientations & programmationLe partenariat engagé s’articulera autour de 2 axes principaux :Identification de sujets prioritaires pour le marché, permettant de définir et engager des programmes de R&D collaboratifs directement utiles au développement et à la commercialisation, à moyen terme, de solutions et réponses techniques concrètes ;Partage et déploiement de connaissances techniques et scientifiques ainsi acquises, au service du développement de la filière bois.Plusieurs typologies de travaux seront pour cela mises en œuvre, tout au long du partenariat programmé sur 3 ans. Ainsi par exemple :En termes d’accompagnement technique à la définition d’axes de R&D collaboratifs : au-delà d’une interaction constante avec FCBA en termes de veille technologique, Würth France pourra plus largement contribuer à des projets de R&D portés par FCBA, via la fourniture de matériel et échantillons… ;En termes de partage d’informations et d’expertises, au service de la filière : FCBA proposera à Würth France de participer aux groupes de travail spécifiques intégrant des thématiques en lien avec les projets de R&D portés en collaboration. À l’inverse, Würth France pourra remonter à FCBA son expertise terrain, enrichissant ainsi les projets d’un retour d’expérience particulièrement utile pour fiabiliser les connaissances techniques nouvellement acquises.
Il y a 3 ans et 8 jours

Intercommunalités de France s’oppose à un nouvel effort d’économies budgétaires réclamé aux collectivités

Le montant de ce nouvel effort, qui pourrait être à hauteur de dix milliards d’euros comme l’a déclaré le rapporteur du budget Laurent de Saint-Martin lors de l’audition par Intercommunalités de France et France urbaine des candidats à l’élection présidentielle, ne saurait être supporté par les collectivités du bloc local.Comme l’a pointé la Cour des comptes, ces dernières années, le bloc local a témoigné de sa capacité à modérer ses charges, avec des taux d’évolution de ses dépenses de fonctionnement inférieurs aux limites fixées par les contrats de Cahors.Les collectivités locales souhaitent mettre en avant le fait qu’elles ont déjà consenti à de lourds efforts, notamment avec la baisse de 12 milliards d’euros de baisses de dotations entre 2014 et 2017, débouchant sur une baisse conséquente et immédiate des dépenses d’investissement.Intercommunalités de France rappelle que le bloc local est le premier investisseur public, à hauteur de 50 milliards d’euros par an (60 % de la commande publique). Communes et intercommunalités jouent, à ce titre, un rôle essentiel dans la croissance nationale et sont aux avant-postes pour réaliser les investissements nécessaires à la transition écologique et énergétique.En outre, les collectivités du bloc local sont actuellement confrontées aux effets financiers de la crise internationale : remontée de l’inflation et des taux d’intérêt, hausse des coûts de l’énergie et des matières premières…générant des dépenses imprévues en pleine préparation budgétaire. D’autres charges sont à venir comme le relèvement unilatéral du point d’indice des fonctionnaires.Les intercommunalités et leurs communes membres ne sauraient supporter un nouvel effort sans conséquence préjudiciable pour le développement des territoires, et l’organisation des services publics locaux.La cartographie des résultats du second tour de l’élection présidentielle fait état d’une France profondément fracturée. Intercommunalités de France plaide depuis longtemps pour une action publique territorialisée, au plus près des bassins de vie des Français. Le bloc local a ainsi besoin de moyens réels pour relever les défis qui s’imposent au pays : relance économique, réindustrialisation, transition écologique, cohésion sociale.Cette proposition d’effort budgétaire, annoncée sans réelle concertation, tout comme celle portant sur la suppression de la CVAE, interrogent directement les relations entre État et collectivités. Au regard des enjeux de ce nouveau quinquennat, il devient indispensable d’interroger la complémentarité entre Etat et collectivités ainsi que la structuration de la fiscalité locale, et plus globalement celle du panier de ressources des collectivités. Ces interrogations seront au cœur de la prochaine Convention des Intercommunalités de France à Bordeaux les 5, 6 et 7 octobre.
Il y a 3 ans et 8 jours

Dans le Morbihan, des sans-abri construisent des "tiny houses" pour y habiter

Pascal, 52 ans, n'est pas peu fier. Il va désormais habiter une "tiny" qu'il a lui même en partie aménagée. "C'est parfait. J'ai déjà habité en caravane. Là c'est mieux", dit-il de sa voix timide en dévoilant sa nouvelle "maison" d'une vingtaine de m2, avec douche, toilettes, cuisine, mezzanine et table dépliante, où l'on sent les effluves du bois de hêtre. "C'est un changement total. Ici, on est plus libre (que dans un immeuble), on sort tout de suite dehors".A l'origine de cette initiative, un appel à projet de la Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement (Dihal) fin 2020. L'objectif est de proposer "une forme d'habitat pour des personnes très désocialisées et en grande marginalité", explique Simon Robitaille, qui pilote le projet des "tiny" à l'Amisep, association bretonne de lutte contre la précarité. "L'idée a été de combiner le logement et une activité sur site. On est ainsi parti sur cette idée originale de faire de l'auto-construction de tiny house".En cette journée de printemps, non loin de l'hippodrome et face à une rangée de maisons aux haies bien taillées, une poignée d'hommes s'activent sous le hangar appartenant à l'Amisep, où est accroché un drapeau de Bob Marley. Du lundi au vendredi, de 8H30 à 16H30, ils peuvent venir travailler bénévolement à la construction d'une tiny, avec l'objectif d'en construire huit en trois ans.Le cadre est volontairement souple et accueillant, avec repas offert le midi. "Certains sont tous les jours là tandis que d'autres arrivent tout feu tout flamme et ne reviennent pas. C'est un dispositif qui doit permettre d'accueillir des gens qui ne trouvent leur place nulle part", rappelle M. Robitaille.Alors qu'un vieux transistor crache du Dire Straits, ils sont plusieurs à couper des panneaux de bois et à les plaquer en dessous de la charpente, sous le regard de Bastien, l'éducateur technique. "J'essaye d'évaluer chaque personne et de répartir les tâches selon les capacités de chacun", explique-t-il."Une reconstruction"La tiny, déjà bien avancée, devrait être habitable début juillet, après quatre mois de travaux, pour un coût avoisinant les 25.000 euros.Une facture défiant toute concurrence dans une région prisée où "le foncier est en tension", note Frédéric Le Poul, directeur du pôle précarité à l'Amisep. "C'est à la fois une construction mais aussi une reconstruction pour eux", analyse-t-il.Ainsi certains, emballés par ces adorables petites maisons mobiles, ont retrouvé l'envie de se lever. "J'ai eu une phase difficile et une addiction... Les tiny m'ont permis de me remettre dans le bain physiquement et mentalement", analyse Benoit, qui a même obtenu un contrat d'insertion.Alister, visage marqué par les épreuves de la vie, se sent à l'aise dans cette ambiance. "Je préfère être ici et participer à ce projet et ça me fait des horaires. Pendant ce temps je fais pas de bêtise...Sinon je serais à Vannes en train de zoner", admet-il.Certes, d'autres n'ont pas souhaité s'investir dans le projet, rechignant à travailler bénévolement et sans avoir l'assurance d'occuper la "tiny". Car le choix de l'heureux locataire, qui devra s'acquitter d'une participation financière modique, sera fait in fine par le Service intégré d'accueil et d'orientation (SIAO) de Vannes. Conditions sine qua non: avoir participé au chantier et ne pas trouver de solution d'hébergement "classique". Benoit la contemple déjà avec envie et fera une demande pour l'occuper. "Car je l'aime bien, elle a un côté un peu cabane sauvage, j'espère que l'une des huit sera pour moi!", glisse-t-il, soulignant que ce type d'habitat correspondait au profil de gens comme lui.
Il y a 3 ans et 8 jours

Le Conseil d’administration a élu un nouveau Bureau autour du Président de la CAPEB

La composition du nouveau Bureau confédéral Corine Postel a été réélue au poste de 1ère Vice-Présidente en charge des questions sociales.Christophe Bellanger est élu au poste de Trésorier confédéral. Laure Vial est élue au poste de Secrétaire confédéral et Thierry Ravon a été réélu au poste de Secrétaire adjoint.Bio express des nouveaux élus au Bureau et au Conseil d'administrationLaure VIALLaure Vial intègre le Bureau confédéral au poste de Secrétaire. Entrée au Conseil d'administration en 2020 en tant que membre individuel, elle est devenue cheffe de file des questions Compétences et formation en 2021 et conduit à ce titre les négociations sur ce champ au nom de la CAPEB. Elle gère une entreprise de plomberie chauffage avec son fils dans les Alpes de Haute-Provence. Son entreprise familiale adhère à la CAPEB depuis 1986. Elle a présidé la CAPEB de son département de 2011 à 2020 et en est vice-présidente tout comme à l’Union régionale CAPEB PACA Corse. Elle a également assuré la présidence de la Chambre de Métiers des Alpes de Haute-Provence de 2016 à 2021.Hervé PRUVOTHervé Pruvot est élu au sein du Conseil d'administration en tant que délégué de la 2ème circonscription élective qui regroupe les départements des Hauts-de-France et de Normandie. Plombier chauffagiste, il est chef d’entreprise depuis 2002 et s’est installé à Aisonville et Bernoville dans l’Aisne. Il emploie 4 salariés. Hervé Pruvot adhère à la CAPEB de son département en 2003 où il prend les responsabilités de trésorier adjoint. Il siège au service de santé au travail du BTP, à la commission départementale de Qualibat, au CPSTI et il est membre de la commission territoriale de la Chambre de Métiers des Hauts-de-France.Christelle ROZIERChristelle Rozier est élue au sein du Conseil d'administration au titre de la 8ème circonscription élective qui couvre tous les départements de la région Auvergne Rhône-Alpes. Gestionnaire d’une entreprise artisanale de maçonnerie spécialisée dans la restauration du bâti ancien et installée à Claveyson dans la Drôme, elle assure la comptabilité, le secrétariat et des missions de géomètre-topographe pour son entreprise qui emploie 3 salariés et 1 apprenti en Taille de Pierre. Elle est inscrite à la CAPEB depuis 1992 et conjointe associée depuis 2006. Christelle Rozier est 1ère vice-présidente de la CAPEB Drôme. Dans la région AURA, elle est Présidente de la commission emploi formation et de la CPREF, Trésorière d’ACORA BTP et membre du CREFOP et a assuré la présidence du BTP CFA de 2019 à 2022.Gilles MAILETGilles Mailet est élu au Conseil d’administration Confédéral au titre de Président de l’UNA Équipement Électrique et Électro-Domotique. Électricien à Doué la Fontaine, spécialisé dans les Énergies Renouvelables, l’électricité, l’éclairage et la domotique, il emploie 14 salariés. En 2000, il reprend une entreprise qui était adhérente à la CAPEB depuis 1970. Conseiller professionnel de l’UNA Equipement Électrique et Électro-Domotique depuis avril 2014, il siège notamment à Promotelec où il apporte ses astuces métier et des propositions d’articles. Il est administrateur du Crédit Agricole de Montreuil Bellay où il siège au comité des prêts professionnels et de la vie locale.Maurice KAROTSCHMaurice Karostch entre au Conseil d'administration confédéral en tant que membre individuel. Il a repris en 1984 l'entreprise familiale créée en 1870 pour la 5ème génération. Il la dirige avec le soutien de ses 2 filles et une vingtaine de collaborateurs pour effectuer tous les travaux intérieurs et extérieurs en peinture et isolation. Chef d’entreprise depuis 2002, il est adhérent depuis 2006. Président de la CAPEB Bas-Rhin et de la CAPEB Grand Est, il est également élu à la Chambre de Métiers Alsace et 1er vice-président de l’U2P du Grand Est. Il est, depuis 2017, conseiller technique au sein de l’UNIEP (Union internationale des entrepreneurs en peinture) et en a intégré le comité exécutif en 2018 pour prolonger son engagement à l’échelon européen.Liste alphabétique complète du Conseil d’Administration après renouvellement du tiers de ses membres lors de l’Assemblée Générale des 21 et 22 avril 2022BEAUDONNAT Cécile > Puy-de-Dôme (63210 Vernines)Conjoint collaborateur : Charpente CouverturePrésidente de la CNFA - RéélueBELLANGER Christophe > Maine et Loire (49000 Angers)ÉlectricienTrésorierDélégué de la 3ème circonscription élective (Bretagne - Pays-de-la-Loire) - éluBERGERE Nathalie > Mayenne (53000 Laval)Co-gérante entreprise de plomberie-chauffage-électricitéMembre individuelBOUNHOL Patrick > Aveyron (12120 Arvieu)Couvreur-ZingueurDélégué de la 5ème circonscription élective (Occitanie) - RééluCHATRAS Gilles > Puy-de-Dôme (63830 Nohanent)Plâtrier Peintre DécorateurVice-Président en charge du RéseauDEJOIE Vincent > Côte d’Armor (22490 Pleslin Trigavou)PeintreMembre individuelFORNES Sylvain > Rhône (69250 Montanay)PeintrePrésident de l’UNA Peinture-Vitrerie-RevêtementsGASPAR Dominique > Meuse (55800 Revigny-sur-Ornain)MenuisierDélégué de la 6ème circonscription élective (Grand Est)GAUTHIER Benoit > Ardèche (07340 Saint Desirat)MaçonMembre individuelHADJIPANAYOTOU Antony > Hauts-de-Seine (92140 Clamart)Plombier ChauffagisteDélégué de la 1ère circonscription élective (Ile-de-France)HATTON Bruno > Sarthe (72650 Trange)Serrurier MétallierPrésident de l’UNA Serrurerie-MétallerieKAROTSCH Maurice > Bas-Rhin (67230 Benfeld)PeintreMembre individuel - EluLABAT Jean-Yves > Landes (40180 Saugnac et Cambran)PlâtrierPrésident de l’UNA Métiers et Techniques du Plâtre et de l’Isolation - RééluLE DEVEHAT Éric > Ille-et-Vilaine (35600 Redon)Tailleur de pierrePrésident de l’UNA Métiers de la PierreMAILET Gilles > Maine et Loire (49260 VAUDELNAY)ÉlectricienPrésident de l’UNA Equipement Électrique et Électro-Domotique - EluMARMONIER Laurent > Isère (38140 Poliénas)MaçonMembre individuelMARTIN Jean-Michel > Maine et Loire (49310 Montilliers)Charpentier MenuisierPrésident de l’UNA Charpente-Menuiserie-AgencementMATHIEU Francis > Creuse (23300 St Agnant de Versillat)Couvreur Charpentier ZingueurTrésorier adjointMORALES David > Haute-Garonne (31160 Encausse les Thermes)Plaquiste PlâtrierVice-Président en charge des questions économiquesPOSTEL Corine > Yvelines (78270 Chaufour les Bonnières)Conjointe collaboratrice (Couvreur)1ere Vice-Présidente en charge des questions sociales - RééluePRUVOT Hervé > Aisne (Saint Quentin)Plombier ChauffagisteDélégué de la 2ème circonscription élective (Hauts-de-France et Normandie) - EluRANCUREL Jean-Claude > Vaucluse (84150 Violes)Plombier-ChauffagistePrésident de l’UNA Couverture-Plomberie-Chauffage - RééluRAVON Thierry > Charente (16430 Balzac)CarreleurMembre individuelREPON Jean-Christophe > Var (83000 Toulon)ÉlectricienPrésident confédéralRICHARD Jean-Pierre > Yonne (89470 Moneteau)ÉlectricienDélégué de la 7ème circonscription élective (Bourgogne Franche-Comté)ROZIER Christelle > Drôme (26240 CLAVEYSON)Gestionnaire d'une entreprise de maçonnerie restauration du bâti ancienDéléguée de la 8ème circonscription élective (Auvergne - Rhône-Alpes) - ElueTOFFOLI Thierry > Haute-Garonne (31840 Aussonne)CarreleurPrésident de l’UNA Maçonnerie CarrelageVIAL Laure > Alpes de Haute-Provence (04300 Mane)Gestionnaire d'une entreprise de plomberie-chauffageMembre individuel
Il y a 3 ans et 8 jours

Lois "Anti-gaspillage pour une économie circulaire" et "Climat et Résilience" : des textes d'application importants ont été publiés

Depuis leur promulgation, de nombreux décrets ayant un impact direct sur le quotidien des Français ont été publiés, dont plusieurs importants ces dernières semaines.Une responsabilité plus importante des producteursRéduction, réutilisation et recyclage les emballages en plastique à usage uniqueLe décret n° 2022-549 du 14 avril 2022 acte la stratégie nationale pour la réduction, la réutilisation, le réemploi et le recyclage des emballages en plastique à usage unique dite « Stratégie 3R », qui vise à :définir les actions à mettre en place par les entreprises, les collectivités territoriales, les éco-organismes et l’Etat pour atteindre les objectifs définis par le décret 3R d’ici 2025 : 20 % de réduction dont au moins la moitié atteinte par le recours au réemploi, tendre vers 100 % de recyclage et donc un objectif que tous les emballages en plastique à usage unique soient recyclables en 2025, et tendre vers l'élimination totale des emballages inutiles. La stratégie prévoit notamment l’élaboration par chaque grande filière de feuilles de route sectorielles 3R, qui pourront bénéficier d’un financement spécifique dans le cadre du plan de relance ;dresser les perspectives et problématiques à l'horizon 2040 concernant l'objectif de la fin de la mise en marché des emballages en plastique à usage unique.Développement des emballages réemployés mis sur le marchéLe décret n° 2022-507 du 8 avril 2022 définit la trajectoire minimale d'emballages réemployés à mettre sur le marché annuellement en France pour la période 2023-2027 afin d'atteindre les objectifs fixés par la loi AGEC et viser ainsi 10% d'emballages réemployés en 2027. Il précise également comment les producteurs participeront à cet objectif, en s'appuyant notamment sur les éco-organismes des filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) et en mobilisant un fonds de développement de solutions de réemploi et réutilisation des emballages de près de 50 M€/an.Verdissement des véhicules utilisés dans la mise en relation par des plateformes de livraisonLe décret n° 2022-474 du 4 avril 2022 prévoit l'obligation pour les plateformes de livraison de plus de 50 travailleurs de respecter une part minimale, croissante dans le temps, de véhicules à très faibles émissions à deux ou trois roues, vélos et vélos à assistance électrique.L’objectif est d’atteindre 100% de véhicules à très faibles émissions d’ici 2030. Pour la mise en relation, à partir de juillet 2023 et jusqu’à fin 2024, la part de vélos, vélos à assistance électrique, et véhicules motorisés à très faibles émissions à deux ou trois roues devra atteindre au moins 20%. Cette transition se poursuit sur les années suivantes : 50% à partir de 2025, 80% à partir de 2027 et 100% à partir de 2030.Lancement de l'expérimentation "Oui Pub" le 1er mai 2022Afin de tendre vers une publicité moins subie et de réduire le gaspillage, l'article 21 de la loi Climat et Résilience prévoit la possibilité d'expérimenter le dispositif « Oui Pub », visant à restreindre la distribution d'imprimés publicitaires non adressés aux seuls ménages ayant explicitement indiqué de manière visible sur la boîte aux lettres leur volonté de les recevoir.Treize collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales prendront part à cette expérimentation entre 2022 et 2025 (cf. décret n°2022-764). La restriction de diffusion des imprimés publicitaires sans adresse (IPSA) sera effective à partir du 1er septembre 2022, après un délai assurant la bonne information des habitants des collectivités concernées et la distribution des autocollants « Oui Pub », en étroite concertation avec les acteurs économiques locaux. La liste des treize territoires concernés est fixée dans le décret n°2022-765. Deux autres territoires, Troyes Champagne Métropole et la Communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral, rejoindront l’expérimentation une fois leur programme local de prévention des déchets ménagers voté, pour un démarrage de la phase d’information le 1er décembre 2022 et de la phase de restriction de distribution le 1er février 2023.Un comité de pilotage associant l’ensemble des collectivités et entreprises concernées sera prochainement mis en place sous la présidence de l‘Ademe. Un comité d’évaluation sera également institué afin d'évaluer l'impact de l’expérimentation sur la production et le traitement des déchets papier, ses conséquences sur l'emploi, sur les secteurs d'activités concernés, sur les comportements des consommateurs, mais aussi sur les éventuelles difficultés de généralisation d'une telle mesure.Obligation de compensation des émissions de gaz à effet de serre (GES) des vols domestiquesLa loi Climat et Résilience a instauré l’obligation d’une compensation progressive des émissions de gaz à effet de serre des vols domestiques pour les exploitants d’aéronefs soumis au Système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE-UE) sous peine de sanction. A l’heure actuelle, les vols entre la métropole et les départements et régions d’outre-mer ne sont pas soumis au SEQE-UE. Pour l’année 2022, les exploitants doivent compenser 50% de leurs émissions, ce sera 70% en 2023 et l’ensemble de leurs émissions dès 2024.Le décret n° 2022-667 du 26 avril 2022 fixe l’obligation pour les exploitants d’aéronefs générant plus 1 000 tonnes de CO2 par an sur le territoire national de transmettre au ministère de la Transition écologique une déclaration portant sur les émissions de l'année précédente ainsi qu‘un rapport de compensation justifiant les réductions et séquestrations de ces émissions déclarées. Le pourcentage minimum d’émissions réduites ou séquestrées par des projets situés dans l’Union européenne est fixé à 20% pour les émissions de 2022, 35 % pour les émissions de 2023, 50% pour les émissions de 2024. Une clause de revoyure est prévue en 2024 pour fixer l’évolution de la trajectoire à partir de 2025.Interdiction des terrasses chaufféesL’interdiction des terrasses chauffées, fixée au 1er avril 2022 par la loi Climat et Résilience, vise à mettre fin au gaspillage d’énergie consistant à chauffer l’air extérieur. Fruit d’une concertation étroite et constructive avec les fédérations de professionnels et des collectivités, le décret du 30 mars 2022 permet de créer des dérogations encadrées, notamment pour les terrasses hermétiquement fermées (fermées, étanches à l’air et avec des parois latérales rigides). Le décret crée par ailleurs une sanction pécuniaire en cas d’infraction, visant à apporter une réponse graduée pour les contrevenants.Une accélération de la transition énergétiqueRéduction des émissions de particules du chauffage au bois domestiqueSi les bûches de bois ou les granulés de bois sont une source d’énergie renouvelable, leur utilisation dans de mauvaises conditions leur combustion peut générer une part significative de la pollution aux particules fines. Celles-ci ont un fort impact sur la santé humaine, puisqu’elles sont responsables de 40.000 décès prématurés par an selon les estimations de Santé Publique France.Le décret n° 2022-446 du 30 mars 2022, publié en application de la loi Climat et Résilience, garantit une meilleure information des consommateurs. La qualité du combustible utilisé, notamment son taux d’humidité, et son utilisation ont une forte influence sur la quantité de particules émises et le rendement énergétique de la combustion. La connaissance par les usagers de ces enjeux demeure cependant faible.Le décret fixe les modalités d’informations générales sur les conditions appropriées de stockage et d’utilisation que les distributeurs devront fournir lors de la vente à des utilisateurs non professionnels. Une information devra ainsi être réalisée sur le lieu de vente et sur la facture, s’agissant de la nature du combustible utilisé et de son taux d’humidité. De plus, des recommandations sur le stockage ainsi que des informations générales sur l’impact d’un combustible de mauvaise qualité sur la qualité de l’air et la consommation énergétique devront être fournies par le distributeur.Évolution des règles de classement des réseaux de chaleur et de froidEn application de la loi Climat et Résilience, le décret n° 2022-666 du 26 avril 2022 fait évoluer les règles de classement des réseaux de chaleur et de froid. Ces réseaux sont appelés à se développer massivement pour faire face aux enjeux majeurs du réchauffement climatique et pour l'atteinte de la neutralité carbone à horizon 2050.Ce décret permet de faciliter le classement pour favoriser leur développement dans des périmètres prioritaires, et ainsi encourager les collectivités territoriales à poursuivre le développement des énergies renouvelables et la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Ce classement permet d’imposer, sauf dérogation, le raccordement au réseau de chaleur ou de froid des bâtiments neufs ou remplaçant une installation de chauffage ou de refroidissement d'une puissance supérieure à 30 kilowatts, situés dans le périmètre de développement prioritaire du réseau. Par ailleurs, un arrêté listant les réseaux concernés à partir du 1er septembre 2022 a été publié.Certificats de production de biogaz par les fournisseursLes fournisseurs de gaz naturel auront désormais l’obligation de contribuer à la production de biogaz. Les fournisseurs de gaz naturel pourront s’acquitter de cette obligation soit en produisant directement du biogaz injecté dans un réseau de gaz naturel, soit en acquérant des certificats auprès de producteurs de biogaz. Ce dispositif, précisé dans le décret n° 2022-640, permet ainsi aux producteurs de biogaz de disposer d’un revenu associé à la commercialisation des certificats de production de biogaz, venant s’ajouter au revenu de la vente physique du biogaz.Une meilleure information du consommateurInformation du consommateur sur les qualités et caractéristiques environnementales des produits générateurs de déchetsLe décret n° 2022-748 du 29 avril 2022 mettant en application l'article 13 I de la loi AGEC encadre désormais les allégations environnementales des metteurs sur le marché et rend obligatoire l’information du consommateur sur certaines caractéristiques environnementales des produits achetés. Cette information sera donnée sous la forme d’une fiche produit des qualités et caractéristiques environnementales, sous forme dématérialisée, accessible au moment de l'acte d'achat.Ce dispositif d'affichage dématérialisé permettra à partir de 2023 au consommateur de connaitre, selon les catégories de produits et pour chaque modèle, leur proportion de matière recyclée, leur recyclabilité, la présence de substances dangereuses, de métaux précieux ou de terres rares, ou encore leur compostabilité ou leur caractère réemployable. Pour les textiles, deux informations supplémentaires seront obligatoires : la traçabilité géographique des 3 grandes étapes de fabrication (tissage, teinture, assemblage/finition) ainsi qu'un avertissement pour les textiles majoritairement synthétiques qui rejettent des fibres micro plastiques lors du lavage.Par ailleurs, le texte reprend et précise l'interdiction déjà prévue par la loi d'utilisation, pour tout produit ou emballage, de l'allégation « biodégradable », « respectueux de l'environnement » ou toute autre allégation similaire.Extension de l'indice de réparabilité à 4 nouvelles catégories de produitsL’indice de réparabilité, note sur 10 obligatoire, sera visible, dans un délai de six mois, sur 4 nouvelles catégories de produits, à savoir les lave-linges « top » (à chargement par le dessus), les lave-vaisselles, les aspirateurs et les nettoyeurs haute pression. Ils viennent ainsi s’ajouter aux téléphones mobiles, ordinateurs portables, téléviseurs, lave-linge hublot et tondeuses à gazon qui étaient déjà concernés par l’indice de réparabilité depuis 2021. Les tablettes ne figurent pas dans cette liste, car elles vont prochainement faire l'objet d'un indice de réparabilité européen.Encadrement des allégations de neutralité carboneA compter du 1er janvier 2023, il sera interdit aux annonceurs d'affirmer dans une publicité qu'un produit ou service est « neutre en carbone » sans présenter un bilan des émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie du produit ou service, la trajectoire de réduction prévue des émissions, ainsi que les modalités de compensation des émissions résiduelles. Ces éléments devront être facilement accessibles pour le public et mis à jour tous les ans.Ce dispositif, prévu à l'article 12 de la Loi Climat et Résilience, vise à garantir une information complète du public sur les allégations « neutre en carbone » et permettra de renforcer progressivement les engagements des annonceurs tout en luttant contre « l’éco-blanchiment » (cf. décrets n° 2022-538 et 2022-539).Publication des premiers « contrats climat » dès le 15 juillet 2022En application de l’article 7 de la loi Climat et Résilience, le ministère de la Transition écologique a lancé, le 25 avril dernier, une plateforme numérique sur laquelle les entreprises soumises à des obligations d'affichage environnemental doivent se déclarer. Toutes les entreprises volontaires peuvent également y souscrire un « contrat climat communications commerciales et transition écologique ». Ces contrats visent à réduire les communications commerciales relatives à des produits ou des services ayant un impact négatif sur l'environnement, mais aussi à favoriser la transparence de la publicité et l’engagement des annonceurs, médias, plateformes, agences et régies pour la transition écologique.La liste des acteurs ayant souscrit un « contrat climat » sera publiée le 15 juillet de chaque année et leurs contenus seront rendus publics. Par ailleurs, la plateforme dévoilera la liste des entreprises assujetties à une déclaration mais ne l'ayant pas réalisée, ainsi que la liste des entreprises s’étant déclarées mais n’ayant pas souscrit un contrat climat (cf. décret n°2022-616).Un prêt à taux zéro pour financer l’acquisition de véhicules propres expérimenté de 2023 à 2025 dans certaines zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m)Le décret n° 2022-615 du 22 avril 2022 définit les modalités de l’expérimentation, débutant le 1er janvier 2023, d’un prêt à taux zéro pour l’acquisition de véhicules neufs ou d'occasion, électriques ou hybrides rechargeables, dans, ou à proximité, des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) en dépassement régulier des normes de qualité de l’air. Les particuliers ainsi que les microentreprises seront éligibles à ce prêt sous conditions de ressources.Le montant du prêt ne pourra pas excéder le coût d’acquisition du véhicule, aides publiques déduites, et sera plafonné à 30.000 € dans le cas d’un achat et 10.000 € dans le cas d’une location. Il sera cumulable avec les aides à l’acquisition de véhicules peu polluants (bonus écologique et prime à la conversion). Dans l’attente des données locales sur la qualité de l’air en 2022, sont éligibles au dispositif les ZFE-m de Paris et des Métropoles du Grand Paris, de Lyon, d’Aix-Marseille et de Rouen.Protection et préservation des espaces menacésRéduction de l’artificialisation des solsDans le cadre des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols », le décret n° 2022-763 du 29 avril 2022 précise les critères des surfaces considérées comme artificialisées ou non artificialisées. Ces surfaces sont appréciées compte tenu de l’occupation des sols observée, qui résulte à la fois de leur couverture mais également de leur usage. Cette appréciation est réalisée en fonction de seuils de référence, qui seront définis par un arrêté du ministre en charge de l’urbanisme et révisés autant que de besoin en fonction de l’évolution des standards du Conseil National de l’Information Géographique.Le décret n° 2022-762 du 29 avril 2022 permet de préciser le contenu des objectifs et des règles du SRADDET (schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) en matière de gestion économe de l'espace et la lutte contre l’artificialisation des sols. Il permet notamment de fixer les modalités de la déclinaison infrarégionale des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols ».Prise en compte du risque de déforestation importée dans les achats de l’EtatL'article 272 de la loi Climat et Résilience fixe pour objectif aux acheteurs de l’Etat - ceux des services centraux comme ceux des services déconcentrés - de ne plus acheter de biens ayant contribué directement à la déforestation, à la dégradation des forêts ou à la dégradation d'écosystèmes naturels en dehors du territoire national.Le décret n° 2022-641 du 25 avril détaille notamment la liste des segments d’achats concernés par cette mesure et les modalités de mise en œuvre.Établissement d’une liste des communes littorales concernées par le recul du trait de côteLe décret n° 2022-750 du 29 avril 2022 établit la liste des communes dont l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées aux phénomènes d’érosion du littoral. La liste comprend 126 communes ayant délibéré favorablement à leur inscription et sera progressivement complétée au gré des expressions de volonté de communes qui souhaiteraient l'intégrer, et a minima révisée une fois tous les 9 ans.Les communes figurant sur la liste seront accompagnées par l’Etat et ses opérateurs. Elles devront intégrer avant 2026 au plus tard, une cartographie d’exposition au recul du trait de côte aux horizons 0-30 ans et 30-100 ans dans leur document d’urbanisme, sauf celles qui disposent d’un Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) et font le choix de le maintenir. Au sein des zones d’exposition, les collectivités pourront utiliser les nouveaux outils créés par la loi Climat et Résilience (droit de préemption trait de côte, bail réel d'adaptation au changement climatique, possibilités de déroger à certaines dispositions de la loi littoral, etc.).Définition de la notion de protection forte et modalités de mise en œuvreFace à l'érosion de la biodiversité, la Stratégie nationale pour les aires protégées 2030 a pour ambition de couvrir 30% du territoire national en aires protégées dont 10% en protection forte. Le décret n°2022-527 du 12 avril 2022 vient préciser la définition de la notion de protection forte ainsi que les conditions de reconnaissance des zones de protection fortes pour les espaces terrestres et maritimes. Cette labellisation est automatique pour un certain nombre d'outils. Dans les autres cas, la reconnaissance intervient après un examen au cas par cas au regard de critères, à travers une procédure régionalisée et sur décision des ministres compétents. Mise en place du bureau « enquête accidents risques industriels » A la suite de l'accident de Lubrizol et Normandie Logistique, le Gouvernement a décidé de constituer un « bureau enquête accidents risques industriels », à l'instar des bureaux enquêtes accidents qui existent déjà pour les transports aériens et les transports terrestres. Ce bureau est en préfiguration depuis 2021. La loi Climat et Résilience, et le décret n° 2022-427 du 25 mars 2022, permettent désormais de lui donner une assise juridique, de garantir son indépendance et la qualité de ses recrutements, ainsi que les accès aux pièces et aux experts nécessaires pour ses enquêtes.
Il y a 3 ans et 8 jours

Pourquoi des éoliennes flottantes en Méditerranée ?

Pour lutter contre le réchauffement climatique et répondre à ses besoins, la France doit accroître fortement sa production électrique décarbonée d'ici 2050, ce qui implique, nucléaire ou pas, un déploiement massif des énergies renouvelables, soulignent tous les scénarios récents.Le pays, très en retard dans l'éolien en mer, compte à ce stade sept parcs "posés" dans les tuyaux, dont quatre en construction. Le premier doit démarrer en mai pour mise en service complète fin 2022, face à Saint-Nazaire.Dans le flottant, technologie non mature et donc plus chère, un premier appel d'offres commercial a été lancé mi-2021 par l'Etat, pour un parc au large de Belle-Ile-en-Mer et Groix : 250 mégawatts (MW), avant un autre de 500. En grandes profondeursA partir de 60 mètres de fond, au moins pour des raisons économiques, il faut passer au flottant. Cela permet de s'installer à plus grande distance des côtes, à moindre impact visuel, et en zones plus ventées, ce qui améliore la capacité de production.En Méditerranée, cette technique s'impose car le plancher marin descend vite.Chaque éolienne est fixée sur un flotteur maintenu par des lignes d'ancrage reliées au fond, plus ou moins tendues. La stabilité est garantie par la taille du flotteur ou par un centre de gravité très bas, expliquent les industriels.Les flotteurs des fermes pilotes vont jusqu'à 100 m de long. Ils dépendront aussi de la taille des éoliennes choisies.Car plus le diamètre de l'éolienne est grand, plus elle produit d'électricité : par exemple, un parc de 250 MW nécessite 42 éoliennes de 6 MW, mais 17 suffisent avec des modèles de 15 MW.Boom attenduAu niveau mondial, 80% du potentiel de l'éolien en mer repose sur des technologies flottantes, selon l'Agence internationale de l'énergie. En France, l'Ademe a évalué le potentiel à 16 gigawatts (GW) accessibles pour l'éolien posé et 33 GW pour le flottant.L'Europe fait figure de pionnière. Un premier parc commercial, "Hywind", a été inauguré en Ecosse en 2017, pour plus de 30 MW. Au Portugal, WindFloat Atlantic a été mis en service mi-2020: les trois plus grandes turbines au monde sur flotteur, pour 25 MW au total.Des parcs commerciaux bien plus grands s'annoncent: au large de la Corée du Sud, en face des Canaries, de l'Ecosse, dans la baie de Rosas (nord de la Catalogne)... Un autre, 7SeasMed, porté par des développeurs danois, est évoqué entre Sicile et Tunisie, où les fonds atteignent 300 m.En Méditerranée française, on attend dans l'immédiat des fermes pilotes, avec 3 éoliennes à chaque fois. C'est le projet EolMed, 30 MW à 18 km de Gruissan (Aude), attendu cette année. En 2023, ce sera les éoliennes du golfe du Lion, au large de Leucate, et Provence Grand Large face à Port Saint-Louis du Rhône.Questions environnementalesObjectif de ces sites pilotes : tester flotteurs et impacts. Mais l'Autorité environnementale, sollicitée sur Provence Grand Large, avait rendu un avis prudent : quel impact sur la biodiversité ? Ces pilotes suffiront-ils à répondre ?De nombreux participants au débat public sur l'installation d'éoliennes flottantes en Méditerranée, mer particulièrement fragile, ont pour leur part demandé un report, le temps d'étudier les effets sur l'environnement.Lundi le gouvernement a maintenu son calendrier. Tout en promettant de revoir la localisation au large de Fos en fonction d'études environnementales en cours, notamment sur les oiseaux migrateurs.Avantage industrielLa France compte plusieurs "flottoristes", comme Ideol à La Ciotat ou Eolink en Bretagne. C'était en 2020 plus de 600 emplois (5.000 pour les énergies marines dans leur ensemble), selon l'Observatoire des énergies de la mer.Les énergéticiens y voient aussi un débouché. Comme TotalEnergies qui, pour le projet pilote EolMed, a fait appel à une trentaine d'ingénieurs pétroliers experts des plateformes offshore.Lundi, le gouvernement a lancé deux appels à manifestation d'intérêt pour le développement de la filière industrielle et d'infrastructures portuaires dédiées. Objectif : "que la France devienne une nation clef" dans ce secteur, dit Matignon.Dans le cadre de France 2030, quelque 300 millions d'euros lui auront été consacrés, ajoute-t-on.EnvironnementLe développement de l’éolien ne pourra se faire que dans le plus grand respect de l’environnement. A cet effet, la création de l’Observatoire national de l’éolien en mer, annoncé par le Premier ministre en août dernier et doté de 50 millions d’euros sur trois ans, a vocation à nourrir les démarches de planification du développement à venir de l’éolien en mer et répondre aux préoccupations des acteurs, notamment en ce qui concerne les impacts sur la biodiversité marine et sur la ressource halieutique. Ses objectifs sont doubles : valoriser les connaissances existantes et lancer de nouveaux programmes d’acquisition de connaissances afin de garantir la bonne prise en compte des enjeux de biodiversité dans le déploiement de l’éolien en mer.Les travaux pour mettre en place l’Observatoire ont débuté dès l’automne 2021 et ont associé les conseils scientifiques des comités de façade. Le travail réalisé a permis d’établir un premier programme d’études pour l’Observatoire et des premières études seront menées dès 2022. Le Premier ministre a notamment annoncé le lancement d’un programme de grande ampleur sur les migrations de l’avifaune et des chiroptères sur l’arc Atlantique. Il est également prévu que l’Ifremer lance un travail de cartographie des frayères en Méditerranée.Afin de se prononcer sur l’intérêt et la qualité scientifique des études, un conseil scientifique national va être mis en place. Ce conseil sera épaulé dans son action par un comité des parties prenantes regroupant des représentants des principales ONG environnementales, de la pêche, des industriels, des énergéticiens, des élus littoraux, des associations de riverains, des services de l’Etat, etc.La filière s’engage : sur la base des premiers projets attribués, depuis 2011, une filière de l’éolien en mer s’est structurée en France, comptant déjà des implantations industrielles de premier plan et plus de 5 000 emplois à la fin de l’année 2020.Afin de favoriser la création d’emplois dans l’éolien en mer en France, il est nécessaire que soit donnée de la visibilité sur les volumes qui seront attribués dans les années à venir. Cette visibilité doit permettre aux industriels d’investir massivement en France en offrant des perspectives fortes de débouchés.L’Etat et la filière de l’éolien en mer en France s’engagent donc collectivement pour un développement massif de l’éolien en mer et de l’industrie afférente par la signature d’un Pacte éolien en mer.Dans ce pacte, l’Etat confirme son engagement pour un déploiement ambitieux de l’éolien en mer au large des côtes françaises avec un objectif d’attribution d’environ 2GW/an dès 2025 et 40 GW installés en 2050. La filière s’engage quant à elle à quadrupler le nombre d’emplois directs et indirects liés à l’éolien en mer d’ici 2035, à engager plus de 40 milliards d’euros d’investissement au cours des 15 prochaines années et à atteindre un contenu local à hauteur de 50 % sur les projets.
Il y a 3 ans et 8 jours

Serrures intelligentes : terrain de jeux des cybercriminels

Mais ces objets souvent interconnectés sont aussi la proie facile des pirates informatiques. Et les serrures connectées et les systèmes de contrôle d'accès ne dérogent pas à la règle. Piloter ces derniers à distance, via un smartphone ou un logiciel dédié, n'est pas sans risque. Réseau et connectivité : la sécurité au cœur du défi Le risque zéro n'existe pas. Quant à l'usage des serrures connectées, les réseaux numériques contribuent à augmenter le champ d'attaques des cybercriminels. C'est pourquoi, avant de choisir une solution de contrôle d'accès à distance, il est essentiel de comprendre et d'analyser comment les données sont collectées et transmises aux appareils de gestion. L'étape d'après consisterait à établir une stratégie de protection des dispositifs connectés et leur infrastructure pour éviter que les données soient interceptées par les personnes malveillantes. Quoique des failles de sécurité, plus ou moins importantes, ont été démontrées chez certains fournisseurs par des experts de sécurité, les utilisateurs finaux ont aussi leur rôle à jouer : mettre régulièrement à jour les systèmes de gestion avec de nombreuses bases de données et rendre le réseau moins visible par une potentielle menace extérieure. Si l'on étend l'argument aux bâtiments intelligents, où un dispositif central contrôle tous les systèmes, le défaut de sécurité sur le réseau de ce dernier ouvre facilement la porte aux hackers. Les données personnelles à l'épreuve du piratage Les données personnelles sont au centre des préoccupations en matière de cybermenace. En matière de contrôle d'accès, elles constituent des éléments essentiels pour authentifier un individu et lui attribuer un badge. Dans le cas du contrôle d'accès dans un bâtiment ou une résidence, toutes les données personnelles sont identifiées au préalable et stockées dans une base de données définie à cet effet. Dans le cadre de l'administration des badges et des accès, l'objectif est de limiter les données au strict minimum pour restreindre les dégâts en cas de cyberattaques. Il convient aussi de sécuriser au mieux la base de données à l'aide de mots de passe. Les mots de passe : le béaba de la sécurité Bien que toutes les serrures connectées et leurs systèmes de contrôle ne sont pas les mêmes, une chose les unit : les mots de passe. La sécurité des accès repose aujourd'hui essentiellement sur les mots de passe, devenus partie intégrante de notre quotidien. Mais les bonnes pratiques en matière de choix du mot de passe ont parfois du mal à s'imposer. Les mots de passe par défaut sont le talon d'Achille de la sécurité. Il est très important de ne pas se baser sur une règle de communication standard entre le système de gestion et la serrure et d'utiliser les mots de passe par défaut, mais plutôt des mots de passe dérivés qui rendent le décryptage plus complexe.La sécurité des technologies du contrôle d'accès repose sur 3 piliers entrelacés qui sont l'infrastructure, les données et le système de cryptage. Une faiblesse dans l'un de ces maillons entrainera inévitablement un risque de sécuritéTribune de Stevenson Olibrice, Responsable Technique et IT chez SimonsVoss Technologies (LinkedIn).
Il y a 3 ans et 8 jours

Le site Réseaux de Chaleur du Cerema : Une nouvelle plateforme pour les acteurs de l'aménagement et du bâtiment

Ce centre de ressource à destination des collectivités, des acteurs de la filière et des particuliers curieux a été créé en 2011 sous l'impulsion de la direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) du ministère de la transition écologique, et du pôle d'expertise du Cerema (à l'époque le CETE de l'Ouest, centres d'études techniques de l'équipement). En 2022, le site du Cerema propose de nouvelles fonctionnalités avec une ergonomie facilitant la navigation des internautes. Aisé à consulter, agréable à lire avec ses nombreuses illustrations, c'est une mine d'informations qui ont toutes été actualisées. Un outil pour les collectivités et leurs partenaires Depuis sa création en 2011, le Pôle Réseaux de chaleur et de froid du Cerema produit et diffuse de la connaissance et de la méthodologie pour contribuer à l’atteinte des objectifs de développement de la chaleur et du froid renouvelables, fixés par l’Europe et l’État français. Alors que les réseaux de chaleur et de froid sont de plus en plus identifiés comme un levier majeur pour le développement des énergies renouvelables et de récupération ainsi que l'adaptation au changement climatique des territoires, le site Réseaux de Chaleur accompagne les collectivités et leurs partenaires pour promouvoir la chaleur et le froid renouvelables et mettre en place les conditions favorables à leur déploiement dans les territoires. Un site pour les acteurs concernés par la création et la gestion des réseaux de chaleurCe site nouvelle mouture a été réalisé par l'équipe du pôle réseaux de chaleur avec l'appui d'autres experts du Cerema Ouest, pour des contenus sur la planification de l'énergie ou la thermique des bâtiments notamment. L'enjeu était de mettre à la disposition des collectivités, des professionnels, et même du grand public, un centre de ressources avec des contenus pédagogiques et l'actualité réglementaire via un outil dynamique et facile d'utilisation. On y retrouve des guides méthodologiques, des fiches thématiques, des retours d’expérience ou des études de cas, des cartographies des besoins en termes de développement de ces réseauxDéveloppé en interne, il propose aussi des rapports d'études et des diaporamas de formation et répond aux questions que des techniciens territoriaux peuvent se poser grâce à sa rubrique FAQ.
Il y a 3 ans et 8 jours

La mairie de Créhen obtient le « Certificat Équivalent Bouteilles Recyclées » délivré par Polieco France pour son engagement dans l’économie circulaire

La mairie de Créhen voit aujourd’hui ses efforts récompensés en obtenant le « Certificat Équivalent Bouteilles Recyclées » créé et délivré par Polieco, l’une des entreprises leaders en Europe dans la fabrication et la vente de tubes annelés double paroi en polyéthylène haute densité.La préservation de l’environnement est aujourd’hui une priorité. Consommation raisonnée des ressources, de matériaux et d’énergies, mise en place de pratiques qui génèrent moins de gaz à effet de serre, gestion et recyclage des déchets… représentent des enjeux majeurs pour les années à venir.Cette prise de conscience conduit aujourd'hui les collectivités à agir en faveur de l’environnement. C’est notamment le cas de la mairie de Créhen qui s’est engagée dans une approche écoresponsable visant à privilégier des projets verts intégrant une démarche de développement durable.Dans le cadre de ces travaux initiés en avril 2021, Polieco France a fourni des tubes réalisés en 100% PEHD recyclé issu du tri sélectif des Français. A faible empreinte carbone et 100% recyclables, ces tubes sont également reconnus pour d’autres atouts et qualités, notamment leur résistance, étanchéité, légèreté et longévité (avec une garantie de 30 ans).La mairie de CRÉHEN s’engage dans des chantiers plus respectueux de l’environnementLa commune conduit depuis plusieurs années de nombreuses actions structurantes qui témoignent d’une dynamique de développement durable intégrée dans l’ensemble de ses politiques publiques avec des démarches structurées et en cohérence avec les enjeux du territoire. Le champ environnemental s’inscrit de plus en plus dans une approche territoriale de développement, au-delà d’une approche environnementale relevant du seul volet réglementaire.Avec la volonté de poursuivre son action en faveur du développement durable, la commune de Créhen a fait le choix de plébisciter la solution proposée par Polieco France qui s’inscrit ainsi dans une démarche environnementale globale.Pour Jean-Luc BOURSEUL, responsable des services techniques de la mairie de Créhen : « Nous sommes en recherche permanente de solutions respectueuses de l’environnement pour aménager le territoire de manière durable et responsable. La question environnementale est prise en compte aux différentes étapes du projet. Plusieurs facteurs ont permis de retenir les tubes de Polieco France proposés par Frans Bonhomme, notamment le prix et la technicité du produit. L’aspect environnemental a quant à lui été déterminant. Les tubes constituaient ainsi le choix le plus évident car ils répondaient à tous ces critères. »Le « Certificat Équivalent Bouteilles Recyclées » pour témoigner de l’engagement de la mairie de CRÉHENToujours soucieuse de la préservation des ressources et engagée durablement dans la production de matériaux de construction en plastique recyclé, Polieco France fabrique et commercialise, depuis près de 20 ans, des tubes réalisés en 100% polyéthylène recyclé issu de la collecte sélective. Bouteilles de lait, de shampoing et bidons de lessive connaissent ainsi une seconde vie.Fort d’un partenariat de plus de 20 ans entre Paprec et Polieco France, le leader du recyclage garantit la fourniture d’un PEHD exclusivement issu de la collecte sélective des Français pour la production de la gamme de tubes annelés ECOBOX/FLOWRAIN et des drains ECODREN de Polieco.Polieco France est désormais en mesure de délivrer à la demande de collectivités, mairies, bureaux d’études, entreprises de pose… le « Certificat Équivalent Bouteilles Recyclées ».Ce dernier atteste que les tubes, utilisés dans le cadre de leurs chantiers, sont constitués de PEDH recyclé, issu uniquement de la collecte sélective française, et fait un lien entre la quantité de tube installée et le nombre de bouteilles PEHD recyclées.Pour Nicolas VOLLERIN, directeur technique et communication de Polieco France: « Ce certificat véhicule un message à la fois informatif - sur la finalité des gestes citoyens de chacun - et très positif et encourageant pour le grand public. Cela signifie concrètement que le tri a un impact et que lorsque les bouteilles plastiques PEHD sont collectées, triées et recyclées, elles ne sont pas enfouies ou incinérées mais ont une seconde vie. »Pour Jean-Luc BOURSEUL, responsable des services techniques de la mairie de Créhen : « Ce certificat a été présenté à une commission environnement où il a été accueilli favorablement. Nous sommes très fiers de constater que nos engagements en faveur du développement durable sont récompensés. Cela nous permettra de communiquer auprès des citoyens et contribuera à changer l’image du secteur de la construction et des TP. »
Il y a 3 ans et 8 jours

Eldo lève 6 millions d’euros pour devenir le leader du SaaS marketing du BTP en Europe

La start-up ambitionne de devenir la première plateforme européenne de solutions digitales à destination des professionnels, marques et consommateurs du secteur de l’amélioration de l’habitat. Grâce à cette opération, Eldo renforce ses projets de R&D autour de sa solution SaaS marketing.Devenir leader sur le marché européen d’ici 5 ansAvec plus de 100.000 avis et photos de particuliers certifiés AFNOR sur son site, Eldo est devenu leader des avis clients du BTP en France. Ce qui était l’objectif de la précédente levée de fonds, réalisée en 2019, pour un montant de 3 millions d’euros.Aujourd’hui la start-up achève un second tour de table pour 6 millions d’euros levés auprès des investisseurs historiques IRDI et M Capital, ainsi qu’auprès de nouveaux partenaires Sofiouest et Grand Sud-Ouest Capital. Deux clients industriels d’Eldo participent également : le Groupe WECK et Unikalo.Patrice Hutin, Directeur Général de la société d’investissement Sofiouest explique son choix d’investir dans Eldo : “Le secteur de la rénovation énergétique et de l’amélioration de l’habitat sont des enjeux clés en France et en Europe. Eldo est un acteur majeur sur le marché et fait partie des partenaires qui accompagnent la transition digitale des professionnels du BTP, permettant de répondre aux nouvelles attentes des marques et des particuliers”.Avec cette nouvelle levée de fonds Eldo souhaite accélérer la création de sa super-app pour les professionnels et marques en dynamisant 2 axes :Continuer d’enrichir sa solution en développant de nouvelles fonctionnalités, la création de partenariats et connexions avec les principaux logiciels du secteur pour améliorer le quotidien des professionnels et des marques accompagnés.Poursuivre et étendre sa croissance Européenne. Déjà présente en Belgique et Suisse avec son partenaire Murprotec, Eldo porte l’ambition pour les 5 prochaines années de poursuivre son développement sur l’Europe en s'ouvrant àses voisins limitrophes, afin de devenir l’outil de référence des professionnels du BTP.Fort de 55 collaborateurs partout en France, Eldo collabore avec plus de 2500 professionnels et 60 industriels et marques, nationales et internationales du secteur, tels que SOMFY, Schneider Electric, Ariston, Treppenmeister, Veka, SEGUIN ou encore Profils Systèmes.Jean-Bernard Melet, CEO d’Eldo, témoigne : “Grâce à cette nouvelle levée de fonds nous souhaitons confirmer notre place de leader en France mais aussi et surtout poser les bases de nos ambitions futures : conquérir les marchés européens. Ce qui passera certainement, dans les prochains mois, par de beaux projets de croissance externe."Participer à accélérer la rénovation énergétiqueLa rénovation résidentielle présente un enjeu clé en Europe sur le plan écologique. D’ici 2050 l’Europe devra être neutre sur le plan climatique, or le logement utilise 40 % de l’énergie produite et génère 36 % des émissions de gaz à effet de serre. Les bâtiments sont le premier consommateur d'énergie en Europe et plus de 30 millions d'unités de bâtiment dans l'UE ont une consommation d'énergie excessive (au moins 2,5 fois supérieure à celle des bâtiments moyens - source Commission européenne, pacte vert pour l’Europe). Si aujourd’hui Eldo souhaite accélérer son développement c’est aussi pour accompagner les 3,5 millions d’entreprises et 5000 industriels à faire face à une demande toujours grandissante et complexe à gérer autour de cette thématique de la rénovation énergétique.« Ce qui nous anime c’est de permettre d’accélérer le déploiement de cette rénovation énergétique globale chez les particuliers, en fournissant les meilleurs outils possibles aux artisans et industriels pour qu’ils puissent répondre mieux et plus vite aux demandes. Car celles-ci restent très fortes en dépit des multiples crises auxquelles est confronté le secteur », commente Jean-Bernard Melet.
Il y a 3 ans et 8 jours

Effy revient sur la finalisation de sa transformation en 2021 et veut atteindre le milliard d'euros de volume d’affaires en 2022

Au terme d’une année marquée par la finalisation d'une transformation profonde et réussie de son modèle d’affaires, Effy affiche de fortes ambitions pour 2022 dont celle de dépasser le milliard d'euros de volume d'affaires.Pour Frédéric Utzmann, fondateur du groupe EFFY : « En 2021, la dynamique autour de la rénovation énergétique des logements s’est encore accélérée. Malgré la fin des offres à 1 euro et la baisse de certaines aides, nous sommes fiers d’avoir poursuivi notre croissance et d'avoir quasiment doublé notre réseau d'artisans partenaires en 2021. Notre plus grande satisfaction reste celle d'avoir réussi à nous transformer en moins de 3 ans pour nous positionner désormais comme l'acteur de référence de la rénovation énergétique, et non plus des travaux à 1 euro ou des CEE. Forts du succès de cette transformation, nous souhaitons nous concentrer en 2022 sur notre croissance, notre contribution au développement d'une filière française d'excellence, et sur le dépassement du milliard d'euros de volume d'affaires. »2021 : la finalisation d'une transformation réussie et un réseau de partenaires quasi doublé Avec la fin des offres à 1 euro et du coup de pouce CEE, le secteur de la rénovation énergétique a connu de nombreuses évolutions réglementaires en 2021. Ces bouleversements majeurs, le groupe Effy les avait anticipés en opérant, depuis 2019, une transformation de son modèle d’affaires. Cette transformation visait à permettre un accompagnement efficace de tous les particuliers, des plus modestes aux plus aisés, pour tous les types de travaux (isolation, chauffage, énergies renouvelables, fenêtres, ventilation, etc.). Ces derniers peuvent désormais choisir leur niveau de service entre des travaux sur-mesure, qu'ils déterminent librement avec un réseau de professionnels référencés (service "Liberté"), et des travaux clés en main, totalement garantis aussi bien dans leur réalisation technique que dans leurs aspects financiers (service "Sérénité"). En 2021, le groupe Effy a lancé trois nouvelles offres de travaux « Sérénité » : autoconsommation solaire, isolation par l’extérieur (ITE) et installation de chaudières gaz à Très Haute Performance Énergétique. Ces nouvelles activités représentaient déjà 2 millions d’euros de devis signés par mois fin 2021. Au cours de l’année écoulée, Effy a également vu son réseau d’artisans partenaires quasi doubler. Ainsi, en cohérence avec les objectifs que s’était fixé le groupe fin 2020, le réseau de partenaires d’Effy est passé de 2 000 à 3 600 artisans actifs à la fin de l’année. L'une des principales raisons de ce succès tient au lancement en 2021 d'un service d’accompagnement administratif à destination des artisans partenaires du groupe : le service "Simplicité". L’objectif : faciliter et assister l’obtention des primes Effy en vérifiant pas à pas l’éligibilité des documents (devis, factures) édités par les artisans et en remplissant pour eux les documents administratifs. Un gain de temps et d'efficacité pour des professionnels dont l'agenda est très chargé. 2022 : accroître la contribution d’Effy au marché de la rénovation énergétique, réussir à lancer la rénovation globale avec l’ensemble de la filière, réaffirmer la mission du groupe auprès des particuliers et des artisans En 2022, Effy ambitionne d’accroître fortement sa contribution au marché de la rénovation énergétique des logements individuels, un marché estimé à 20 milliards d’euros par an en France. Le volume d’affaires du groupe, qui a dépassé les 800 millions d’euros en 2021, devrait dépasser le milliard d’euros dès 2022, soit environ 5 % du marché. Fort de cette contribution croissante au marché, le groupe espère accentuer les synergies avec de nouvelles typologies d’acteurs et de partenaires : distributeurs et négoces, industriels de la filière, acteurs de l’immobilier, etc. En tant que multi-spécialiste des travaux, Effy rassemble dans son réseau de partenaires des artisans appartenant à tous les corps de métiers de la rénovation énergétique. La réussite de la massification de la rénovation énergétique globale est avant tout un enjeu de filière. Effy souhaite contribuer avec elle à relever ce nouveau défi. Enfin, après une fin d’année 2021 marquée par une envolée des prix de l’énergie, et alors qu’1 Français sur 2 craint aujourd’hui de ne plus pouvoir payer sa facture, Effy souhaite réaffirmer cette année le cœur de la mission qui l’anime depuis sa création en 2008 : l’accompagnement des ménages au plus près de leurs besoins. L’ensemble des actions qui seront menées par le groupe en 2022 répondront ainsi à un même objectif : aider les Français à réduire rapidement, efficacement et durablement leur facture grâce aux travaux de rénovation énergétique.
Il y a 3 ans et 8 jours

Bluetek propose le kit Adiaplay, une nouvelle solution de rafraichissement d'air à pose rapide

Un rafraichissement 100% naturelBLUETEK propose le Kit Adiaplay, nouveau système complet pour le rafraichissement 100% naturel de l’air intérieur. En neuf comme en rénovation (locaux commerciaux, bâtiments de stockage, magasins, ERP, etc.), le Kit Adiaplay de BLUETEK a été imaginé pour minimiser les coûts d’installation par sa facilité de pose.Une pose en seulement deux heuresLes éléments du système autorisant un assemblage aisé, le Kit Adiaplay se pose en seulement deux heures (hors manutention) sans l’intervention d’une nacelle. Celui-ci se compose d’un module adiabatique - disposant d’un poids allégé de 59 kg -, d’une costière, d’un support - non fourni - à poser sur un toit plat ou jusqu’à une pente inférieure ou égale à 10%, d’un diffuseur intérieur hémisphérique et d’une commande déportée avec afficheur digital également pilotable à l’aide de sa télécommande. Une fois installé, le système assure le rafraichissement d’une surface allant jusqu’à 250 m2 (avec un diffuseur placé à 4 mètres de hauteur). Pour une parfaite efficience de la solution, des ouvertures en toiture doivent être présentes pour évacuer l’air chaud intérieur qui se trouve au-dessus du diffuseur. Enfin, l’entretien du système du Kit Adiaplay est simplifié.Principe et avantage de l’adiabatiqueLe rafraichissement par évaporation, ou l’adiabatique, est un principe 100% naturel qui consiste à faire passer de l’air chaud à travers un échangeur humide pour le refroidir. L’air extérieur pénètre dans le module placé sur la toiture et se refroidit en provoquant l’évaporation de l’eau contenue dans l’échangeur. L’air ainsi rafraichi, est insufflé dans le bâtiment à l’aide d’un ventilateur intégré au diffuseur intérieur.Les rafraichisseurs d’air ont l’avantage de diffuser de l’air sain (aucun risque de diffusion de légionellose) et leur fonctionnement est simplifié. Ne nécessitant pas de compresseur, ni de circuit frigorifique, leur exploitation ainsi que leur coût de fonctionnement se voient allégés. Seules une alimentation électrique, une arrivée d’eau et une électrovanne raccordée sur cette dernière, une pompe de circulation et une vanne de vidange sont nécessaires au fonctionnement des rafraichisseurs d’air.Enfin, l’adiabatique assure un rafraichissement de l’air ambiant intérieur quelle que soit la température extérieure. Plus l’air extérieur est chaud et plus l’efficacité des rafraichisseurs adiabatique augmente avec une différence de température de 7°C à l’intérieur du bâtiment.
Il y a 3 ans et 10 jours

"Le lac Tanganyika vomit" : au Burundi, l'eau monte et déplace les populations

Un jour d'avril 2020, en rentrant de son travail quotidien dans les champs, elle a pourtant découvert sa maison submergée par le lac, dont le niveau monte sur fond de dérèglement climatique."J'ai crié : mes enfants, mes enfants, mes enfants !", se souvient cette mère célibataire en mimant un geste de désespoir."Les enfants étaient emportés par les eaux, mais des gens qui savent nager les ont repêchés (...) et ils me les ont ramenés", poursuit-elle. Tous furent sauvés.Amissa raconte son histoire depuis le camp de Kinyinya II, situé à quelques kilomètres derrière Gatumba, qui accueille plus de 2.300 personnes déplacées par les inondations.En journée, un soleil de plomb écrase cette succession de tentes blanches siglées IOM, l'Organisation internationale pour les migrations de l'ONU, et laisse place le soir à un froid humide et mordant. Dans chaque allée, des dizaines d'enfants tournent en rond.Avant, "on cultivait, on faisait des travaux qui nous aidaient à survivre, mais depuis que nous sommes ici on ne fait rien", raconte quelques centaines de mètres plus loin Lea Nyabenda, arrivée elle aussi il y a deux ans."La vie (est) misérable, l'hébergement et le manque de nourriture m'angoissent. Dormir dans un endroit pareil alors que nous avions une belle et grande maison...", regrette cette femme de 40 ans, également mère de 10 enfants.FantomatiqueLea accepte de retourner voir son ancien logement à Gatumba, une ville qui ces dernières décennies se développait tous azimuts, dynamisée par le commerce avec la toute proche RD Congo. Même les zones jouxtant les flots, pourtant inconstructibles, ont vu pousser des quartiers.Mushasha, le quartier de Lea, est aujourd'hui un marécage où alternent des bras de lacs envahis de hautes herbes et des maisons – certaines miraculeusement intactes, d'autres abandonnées, voire totalement en ruine."C'est ici qu'était ma maison", lâche-t-elle en s'arrêtant devant un monticule de terre et de morceaux de bois. "Là c'était deux chambres, là une chambre, là-bas une autre et cette partie-là, c'était le salon"."J'évite de venir ici, par crainte de sentir la tension monter en moi." Fantomatique, le quartier ne compte plus qu'une poignée d'habitants. Les dégâts vont bien au-delà des seules habitations."Il y a des écoles qui ont été détruites, des commerces (...) Il y a aussi des champs, des cultures qui ont été inondés", détaille sur place Geoffrey Kirenga, directeur pays de l'ONG Save the Children, qui vient en aide aux familles déplacées et à celles qui ont choisi de rester.Quelque 65% des déplacés de Gatumba sont des enfants. Beaucoup n'ont plus accès à l'école et certains ont commencé à travailler pour nourrir leur famille."Certains enfants se mettent à pêcher, ce qui est dangereux, ce n'est pas protégé et ça les expose aux blessures physiques", ajoute-t-il, en jetant un oeil inquiet aux eaux peuplées, dans cette zone, d'hippopotames et de crocodiles.Save the Children anticipe une détérioration de la situation cette année, alors que débute actuellement la saison des pluies au Burundi.Bujumbura menacéeLe pays, densément peuplé et classé par la Banque mondiale comme le plus pauvre au monde en PIB par habitant, a connu plusieurs vagues d'exode en raison des conflits qui l'ont secoué. Aujourd'hui, la menace change. Près de 85% des 113.000 déplacés internes le sont en raison de désastres naturels, selon l'OIM, qui souligne que le Burundi est un des 20 pays les plus vulnérables au changement climatique.Les relevés météorologiques des dernières années montrent ainsi une intensification des chutes de pluies, torrentielles notamment, notent les experts.Outre des élévations "cycliques" du niveau de l'eau historiquement observées, la montée des eaux s'explique par la pollution des multiples rivières qui se jettent dans le Tanganyika, souligne Albert Mbonerane, ancien ministre de l'Environnement et ardent défenseur de l'écosystème du lac.Cette pollution menace de boucher l'unique voie d'écoulement, côté congolais, du deuxième plus grand lac d'Afrique.De fait, les flots n'ont plus reflué ou presque depuis 2020."Quand je vois tous les déchets solides, tout ce qu'on jette dans ces rivières (...) Le lac est en train de vomir pour dire +mais qu'est ce que vous voulez que je fasse ?+", pointe-t-il.A l'est de Gatumba, la capitale économique Bujumbura étire ses quartiers, restaurants, port et aéroport autour du lac.Des parcelles sont inondées et la moitié d'une quatre-voies qui longeait la rive est désormais fermée, rappelant la menace constante qui plane sur la plus grande agglomération du Burundi."Parfois, quand nous parlons d'environnement, on dirait que ce sont des histoires qu'on raconte alors (que) les réalités sont bien là", se désole Albert Mbonerane.
Il y a 3 ans et 11 jours

En forêt de Bercé (Sarthe), les chênes volent pour préserver la terre

Au bout d'une parcelle déboisée, non loin d'une route forestière, un opérateur fixe un câble sur le tronc d'un chêne fraîchement coupé. Puis un chariot tire l'énorme grume de plusieurs tonnes, le long d'un câble de 400 mètres de long, perpendiculaire à la route.Soulevée du sol, la grume est tractée dans un bruit assourdissant avant de venir chuter au bord de la route, au pied du câble-mât.D'habitude utilisée en montagne, la technique du débardage par câble a fait cet hiver son apparition en forêt de Bercé, réputée pour ses chênes d'exception."sols sensibles""On démocratise le débardage par câble en forêt de plaine sur des sols sensibles", souligne Brice Gaumont, technicien forestier territorial à l'office national des forêts (ONF)."Actuellement il pleut, les sols sont un peu gorgés d'eau, cette technique est adaptée pour ne pas abîmer les sols et les tasser", ajoute-t-il.En cette fin d'hiver, le débardage par tracteur forestier est impossible, sauf à entraîner de fortes dégradations du sol."Un sol qui est tassé n'est plus arable, on ne peut plus faire de forêt sur un sol tassé", explique encore le technicien forestier. Un tel sol "va mettre des dizaines, des centaines, des milliers d'années à se restructurer pour être à nouveau arable et faciliter la pénétrabilité des racines en terre".Or, "notre gagne-pain, c'est la forêt. La forêt si on veut qu'elle pousse, il ne faut pas qu'on abîme nos sols", confesse M. Gaumont. Et puis sur cette zone humide, "les engins s'embourberaient facilement", pointe Thierry Brun, câbliste venu du Puy-de-Dôme avec sa grande barbe grise."chantiers tests"A contrario, attendre l'été pour débarder peut avoir des conséquences sur la qualité du bois, et donc sur son prix, pour des grumes qui se vendent jusqu'à 15.000 euros et dont plusieurs ont été envoyées sur le chantier de reconstruction de Notre-Dame-de-Paris."Des insectes vont pondre leurs larves dans le bois, faire des galeries et l'abîmer. Les champignons se développent et ça altère la qualité du bois", décrit le technicien forestier.L'enjeu est d'autant plus fort à Bercé, forêt réputée pour ses futaies de chênes dont certaines ont plus de 200 ans.Déjà expérimenté à la Forêt du Gâvre (Loire-Atlantique) et Saint-Aubin-du-Cormier (Ille-et-Vilaine), le débardage par câble reste cependant réservé à des secteurs sensibles en plaine."Ce sont des chantiers tests", explique Bruno Cochet, responsable service bois Bretagne et Pays de la Loire à l'ONF. "C'est intéressant pour entretenir la profession de câbliste, un réseau d'entrepreneur spécialisé qui ne peut pas travailler en hiver car il y a de la neige".Il confirme que la technique "se développe sur la moitié ouest de la France alors qu'(elle) était extrêmement rare auparavant".
Il y a 3 ans et 11 jours

La hausse du loyer des commerçants limitée pour faire face à l'inflation

La modification de l'indice national trimestriel des loyers commerciaux (ILC) vise à soulager les commerçants confrontés à l'inflation et à une baisse de la consommation des ménages depuis le début de l'épidémie de Covid-19 en 2020.Cet indice était jusqu'ici calculé en fonction de trois paramètres : l'évolution des prix à la consommation, celle des prix de la construction neuve et celle du chiffre d'affaires du commerce de détail, qui comprend aussi bien les ventes en magasin que sur internet. Dans un contexte d'inflation, l'ILC augmente.Pour répondre à la conjoncture, le paramètre du chiffre d'affaires dans le commerce de détail (ICAVaCD) sera retiré de la formule de calcul, où ne demeurent donc que les indices représentatifs de l'évolution des prix à la consommation (IPLC) et celui du coût de la construction (ICC).Cette suppression "va permettre de diviser par deux la revalorisation des loyers indexés", a précisé le ministère de l'Économie dans un communiqué alors que "la progression continue des ventes par internet alimentait ainsi – sans aucune justification économique - la revalorisation des loyers des magasins physiques".L'Alliance du commerce (grands magasins, habillement, chaussure) et la fédération du commerce spécialisé Procos ont dans un communiqué conjoint réagi positivement à cette mesure, qui selon eux "va limiter l'augmentation automatique des loyers des commerçants dans les prochaines années".Au troisième trimestre 2021, l'indice avait subi sa plus forte augmentation depuis 2008 et risquait d'augmenter les loyers 2022 des commerçants entre 2,6% et 3,46%, d'après la fédération Procos, qui avait tiré la sonnette d'alarme. "Le gouvernement prend conscience que le commerce est un secteur stratégique qui doit être accompagné et soutenu", a salué Emmanuel Le Roch, délégué général de Procos, cité dans le communiqué.Les deux organismes "regrettent" en revanche l'absence d'accord avec les bailleurs pour une réduction de "l'indexation des loyers dès le début de l'année 2022", d'une mensualisation des loyers et de la diminution des dépôts de garantie.L'accord trouvé sur la modification de l'ILC "témoigne de l'écoute apportée par les bailleurs à leurs locataires", ont répondu dans un communiqué conjoint mardi le Conseil national des centres commerciaux (CNCC) et la Fédération des entreprises immobilières (FEI). Les représentants des acteurs immobiliers espèrent que la mesure "permettra d'établir une relation plus sereine entre bailleurs et locataires", ont-ils ajouté."La situation économique des commerçants continue d'être très dégradée", ont rappelé Procos et l'Alliance du commerce dont le directeur général Yohann Petiot a demandé "un véritable plan d'action en faveur du commerce".La modification de l'ILC est l'une des premières mesures prises par le gouvernement à la suite des "Assises du Commerce" organisées fin 2021 durant lesquelles les professionnels avaient présenté leurs doléances.
Il y a 3 ans et 11 jours

L'attraction de l'Ile-de-France a pesé sur la croissance par habitant des régions limitrophes

L'Institut national de la statistique a étudié l'évolution du PIB (produit intérieur brut) par habitant dans les différentes régions françaises entre 2000 et 2020.Sur la période 2000-2019, qui écarte les effets exceptionnels de la crise du Covid, le PIB par habitant a augmenté en moyenne de 0,7% par an en France (hors Mayotte).Mais les écarts sont grands entre les régions, avec une croissance de plus de 1% par an pour l'Ile-de-France, en tête des régions métropolitaines, quand elle atteint seulement entre 0,2% et 0,3% par an en Normandie, dans le Grand Est, en Bourgogne-Franche Comté et en Centre-Val de Loire.L'Insee explique cette différence par une moindre progression du PIB par emploi, qui représente la richesse créée par emploi et qui rapporte le PIB de la région considérée au nombre d'emplois sur ce même territoire.Selon l'institut, on observe depuis vingt ans dans ces régions "une intensification des déplacements domicile-travail vers l'Ile-de-France", notamment pour la Bourgogne-Franche Comté, ainsi qu'un "vieillissement de la population sur la période, relativement plus marqué en Normandie".Plus globalement le taux d'emploi (le rapport entre le nombre de personnes en emploi et le nombre total d'habitants) a aussi connu une "croissance modérée" dans ces régions.Autre enseignement de cette note: depuis 20 ans, les territoires d'outre-mer, à l'exception notable de la Guyane, ont aussi vu l'écart se resserrer avec la métropole.La croissance du PIB par habitant y a été bien plus forte, avec +1,8% par an en Guadeloupe, +1,7% en Martinique et +1,4% à La Réunion."Dans ces trois régions, l'augmentation de l'emploi par habitant sur la période, contribue relativement plus qu'en France métropolitaine à la croissance du PIB par habitant", en particulier à La Réunion, explique l'Insee.En 2020, le PIB par habitant était ainsi de 34.100 euros en moyenne en France. Il atteint 57.600 euros en Ile-de-France, et est le seul à être supérieur à la moyenne nationale, contre 20.200 euros dans les régions d'outre-mer.La crise sanitaire a pénalisé toutes les régions, mais le PIB par habitant est même retombé sous son niveau de 2000 en Bourgogne-Franche Comté, Grand Est, Normandie et Centre-Val de Loire.
Il y a 3 ans et 11 jours

Construction bas carbone : quand les pouvoirs publics appuient sur le frein et l’accélérateur en même temps

Pour poursuivre l’objectif louable de la construction durable, la réversibilité est devenue un enjeu majeur : tout le monde s’accorde sur le fait qu’il est inconcevable aujourd’hui de bâtir des immeubles monovalents, dont l’usage est figé pour toujours ; pour ne prendre que l’exemple des immeubles de bureaux, les (r)évolutions rapides dans les manières de travailler peuvent rendre obsolètes des constructions en parfait état, les condamnant à une démolition précoce. Le législateur s’est donc emparé du sujet : la loi Climat et Résilience de l’été 2021 prévoit une « étude de réversibilité » qui devra, on l’imagine, démontrer la possibilité de reconvertir un immeuble dans un autre usage. On attend avec une certaine fébrilité les modalités d’application de cette loi… Surgit toutefois une autre traduction de cet objectif de réversibilité : selon le bon vieux principe « qui peut le plus, peut le moins », la réglementation incendie (en cours de révision) aurait bien envie d’adopter, pour le cas général, la plus contraignante des exigences. On a identifié depuis longtemps que les risques sont différents dans des logements où une population d’âges variés est susceptible de dormir, et dans des locaux professionnels où les usagers ne connaissent pas forcément les lieux. Les différents pays européens ont d’ailleurs sur ce point des approches différentes : certains ayant une réglementation plus stricte en matière de logements, d’autres en matière de locaux professionnels.Nous espérons ardemment que la bonne idée de la réversibilité ne va pas accoucher d’un monstre réglementaire cumulant, sans analyse critique, les contraintes du logement et des bureaux. La raison prêcherait pour une refonte pragmatique et analytique des normes, prenant en compte les nouveaux enjeux. Un autre aspect de la lutte contre les émissions de carbone est le recours aux matériaux bio-sourcés, qui constituent, grâce à la photosynthèse, des stocks pérennes de carbone biogénique. Cet intérêt a été reconnu par la nouvelle réglementation environnementale, la RE 2020. Cela donne à l’industrie des matériaux bio-sourcés, encore peu développée mais prometteuse, un léger coup de pouce…. qui pourrait contrarier les positions installées.Alors à l’occasion d’une révision des règles de sécurité incendie, qui doivent évidemment prendre en compte la présence de bois, de façon significative, dans ce nouveau type de constructions, apparaissent des études du Centre Etudes et Recherches de l’Industrie du Béton qui préconisent l’encapsulage généralisé de toutes les structure en bois, par des plaques de plâtre ce qui menace d’augmenter considérablement, et de façon prohibitive, le coût de la construction bois. La France est vraiment le seul pays au monde où l’on choisit officiellement les ingénieurs du béton pour évaluer les risques liés à la construction en bois.La voie vers la construction durable et la sobriété carbone est semée d’embûches ; elle remet en cause des décennies de pratique, des positions confortablement installées. Espérons que les pouvoirs publics sauront trouver l’équilibre et ne pas tuer dans l’oeuf toutes les initiatives de diversification dans le choix des matériaux.
Il y a 3 ans et 11 jours

Amorce récompense les collectivités engagées

La rénovation énergétique des logements est un sujet primordial, le secteur du bâtiment étant le premier consommateur d’énergie en France. Pour autant, la rénovation des logements collectifs demeure relativement marginale par rapport aux maisons individuelles. Partant de ce constat, AMORCE s’emploie à massifier la rénovation énergétique des copropriétés et participe au programme Rénovons Collectif. Porté par Île-de-France Énergies, ce programme cible 86 500 copropriétés au sein des 51 collectivités lauréates, avec une sensibilisation plus large des 20 millions d’habitants de ces mêmes territoires, soit 1/3 de la population française.Les Trophées des Collectivités pour la Rénovation Énergétique des Copropriétés viennent récompenser les collectivités, de toute taille qu’elles soient adhérentes ou non d’AMORCE, ayant mis en place une politique ambitieuse dans ce domaine. Celles-ci seront évaluées par un jury composé d’acteurs nationaux reconnus pour leur action en faveur de la transition écologique et leur lien avec les collectivités : Raphaël CLAUSTRE – Directeur Général (Île-de-France Énergies), Michel MAYA – Vice-Président délégué à la rénovation énergétique (AMORCE), Pierre DEROUBAIX - Ingénieur Service Bâtiment (ADEME), Gwenola STEPHAN - Chargée de mission développement durable (AMF), Sébastien CATTÉ WAGNER - Directeur du programme « Plan national de traitement des copropriétés fragiles et en difficulté » (ANAH), Valérie FLIS-PLISSON - Chargée de mission pôle technique et professionnel bâtiment (CAPEB), Marianne VILLEY - Chargée d'études Énergie Climat (CEREMA), Frank SENTIER - Délégué Général (fédération FLAME), Claire DELPECH - Responsable Environnement (Intercommunalités de France - AdCF) et Julie LODEWYCKX - Chargée de mission Plan Bâtiment Durable (Ministère de la Transition Écologique).Ce jury évaluera les candidatures selon des critères liés à l’ambition de la stratégie mise en place, son articulation vis-à-vis de la planification territoriale, aux démarches (sensibilisation, communication, partenariats…) menées auprès des diverses parties prenantes (ménages, syndics, professionnels…), à la mise en place d’un service public de conseil et d’accompagnement à la rénovation énergétique, à la mise en place d’aides financières à l’ingénierie et aux travaux, ainsi qu’à l’exemplarité (énergétique, sociale, environnementale…) du projet présenté par la collectivité. Les candidatures seront réparties en cinq catégories déterminées par le nombre d’habitants des collectivités. Chaque catégorie se verra décerner un lauréat, le jury élisant par ailleurs un lauréat « Coup de cœur du jury ».Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 juillet 2022 et s’effectuent par l’intermédiaire d’une déclaration de pré-candidature, ouvrant par la suite l’accès au formulaire de candidature. Les trophées seront remis aux lauréats lors d’une cérémonie organisée au congrès annuel d’AMORCE, du 19 au 21 octobre 2022, tandis qu’une deuxième édition des Trophées est déjà en préparation pour 2023.
Il y a 3 ans et 11 jours

Equipez tous vos chantiers grâce aux essentiels construction Würth

De l’outillage aux produits chimiques, en passant par les équipements de la protection individuelle (EPI) ou encore les équipements d’atelier … découvrez nos produits et outils essentiels qui répondent aux besoins de tous les professionnels de la construction.La sécurité avant tout !Pour garantir la sécurité de vos ouvriers (ou de vous-même !) sur tous vos chantiers, nous proposons des équipements de protection individuelle (EPI) complets, pratiques, conformes aux dernières normes en vigueur et surtout ergonomiques et confortables. Nos équipements de protection individuelle protègent la totalité du corps des ouvriers contre les risques d’accidents du travail et protègent ainsi leur santé et leur sécurité. Travaux de préparation, travaux de peinture, pose de papier peint, prévention des risques liés au travail en hauteur … à chaque application sa solution. Voici un aperçu de nos nombreux produits pour assurer votre sécurité de la tête aux pieds :Des protections corporelles : gants de protection, gilet haute visibilité, combinaison de peinture, chaussures de sécurité, genouillères … nous proposons également des combinaisons intégrales pour protéger l’ensemble du corps. Des équipements et protections anti-chute : harnais de sécurité, ligne de vie, points d’ancrage, mousquetons, longe … Würth réuni pour les professionnels exigeants et rigoureux des systèmes anti-chute composés de divers éléments pour augmenter la sécurité des travailleurs sur leurs sites de travail.Des protections du haut du corps : lunettes et masques de protection, bouchons d’oreilles pour protection auditives, casques de chantier … de nombreux produits pour prévenir des risques résiduels aux postes de travail et protéger les professionnels lors de l’exercice de leur activité. Les machines sans fil pour faciliter votre quotidien Visser, couper, clouer, fixer, huiler … à chaque application son outil mono ou multifonctions adapté aux besoins de tous les professionnels de la construction.Nos machines à batterie sans fil sont puissantes, légères et ergonomiques. Ces machines ont été conçues pour apporter sécurité, confort et efficacité à tous les professionnels. Il est possible de classer les machines autonomes selon leur utilisation principale :Pour couper, meuler, percer : les meuleuses d’angle (disqueuses), les marteaux perforateurs, les scies (sabres, sauteuses, circulaires), les cloueurs, les visseuses classiques ou à percussion, etc.Pour fixer : les tournevis électroniques, les pistolets à mastic et colles, les clés à chocs, les cloueurs, les riveteuses, ou encore les visseuses classiques ou à percussion. Leur concentré de technologie vous permettra :De gagner en confort de travail : la conception compacte et ergonomique des machines vous permettra un travail agréable et sans fatigue. De plus, mes machines sans fil offrent une liberté de mouvement totale !De gagner un temps précieux grâce à leur système de batterie interchangeable.D’avoir des performances maximales grâce à leur puissance constance et leur robustesse pour garantir une résistance élevée aux chocs.Une durabilité de chaque outil avec un entretien réduit. Les consommables et produits chimiques pour gagner en productivitéAuge de maçon, bac pour matériaux de construction, paroi anti-poussière, piquets de sécurité, film d’étanchéité … nombreux sont les outils et équipements spécifiques qui sont nécessaires pour des finitions réussies. Équipez-vous du sol au plafond grâce à nos produits d’étanchéité pour sols et murs (comme le frein-vapeur DB 20 qui assure l'étanchéité à l'air et limite la transmission de la vapeur d'eau), qui sont faits pour être simples d’utilisation et faciles à appliquer. Découvrez également nos nombreux matériaux et éléments de fixation adaptés à la charpente, comme le WÜTOP ROLL-PLUS, un closoir ventilé pour tuiles en béton et en terre cuite.La gamme de produits chimiques Würth permet de réaliser aussi bien des travaux d’assemblages de divers matériaux que des travaux d’étanchéité de surfaces ou de joints. Vous retrouverez parmi nos nombreux produits chimiques : du mastic silicone, acrylique, polymère et PU, mais encore de la mousse polyuréthane, de la colle cyanoacrylate, de la colle de montage, du stop-filet, de l’étanche-tube …Découvrez encore plus de produits dans notre Univers 100% Construction !
Il y a 3 ans et 11 jours

Les professionnels du diagnostic immobilier haussent le ton face à un calendrier politique prenant le pas sur le bon sens

En jeu : le succès de la rénovation énergétique du logement et du bâti existant, primordial pour une transition énergétique collective réussie. Et le respect envers les professionnels de la filière qui en auront la responsabilité sur le terrain, auprès des particuliers.Le 3 mars dernier, SIDIANE était la première organisation professionnelle à demander officiellement à Emmanuelle WARGON, ministre déléguée au logement, le report de l’audit énergétique obligatoire. Au lieu du 1er septembre 2022, SIDIANE recommandait que celui-ci entre en vigueur le 1er janvier 2023 afin que l’ensemble des entreprises du diagnostic immobilier soient prêtes à le réaliser. D’autres organisations ont soutenu cette démarche en suggérant un calendrier identique.Or, le décret fixant les modalités du nouvel audit énergétique est sorti ce jour. La date du 1er septembre prochain le rendant obligatoire pour les logements en monopropriété est maintenue. On aurait envie de dire « Quoi qu’il en coûte » ! Encore eût-il fallu que cette décision inique prête à sourire. Ce qui n’est pas le cas.A ce jour, la mise en œuvre de l’audit énergétique obligatoire est loin d’être opérationnelle. Le traitement qui lui est réservé par les pouvoirs publics est le même que celui du nouveau DPE l’an dernier, avec les effets que l’on sait sur les filières du diagnostic immobilier, de l’immobilier, du logement… Le DPE subit d’ailleurs tous les jours depuis des semaines les foudres de la presse. A tel point qu’en tant que Président de SIDIANE, Jean-Christophe PROTAIS a pris la parole pour dénoncer ce « DPE Gate » et défendre ce diagnostic immobilier qui est un outil performant et indispensable à la réussite de la rénovation énergétique, malgré son lancement déjà chaotique, faute d’écoute des professionnels par les pouvoirs publics. Il est prévisible que les mêmes causes produiront les mêmes effets avec l’audit énergétique. La décision du jour de maintien en appellera-t-elle une autre de suspension ou de report en juin prochain ou après l’été ? Il est difficile de suivre. Encore moins d’anticiper, ce qui est pourtant le propre des chefs d’entreprises de diagnostic immobilier.Avec le maintien du calendrier de l’audit énergétique, le Gouvernement veut donner le sentiment de tenir bon sa réforme. Mais il prend en réalité un double risque.Premier risque : pour la deuxième fois en 1 an, le Gouvernement lance unilatéralement une réglementation et un outil pas encore finalisés, pas fiabilisés et à propos duquel la filière n’a pas été en mesure de se préparer correctement. En effet, les méthodes et les logiciels de calcul et de chiffrage des travaux ne sont pas stabilisés, les trames des rapports sont encore à l’étude, le contenu des formations professionnelles sont laissés à la discrétion des organismes de formation sur la base de ce qui existe pour les audit énergétiques incitatifs… tandis que les certifications des professionnelles seront obtenues en pratiquant ; autrement dit, les premiers audits énergétiques délivrés aux clients finaux le seront par des professionnels encore en formation, non certifiés.Second risque : Le gouvernement va créer de son propre fait une situation transitoire de non-droit : un entre-deux juridiques. De juri, l’audit énergétique s’imposera. De facto, il sera inapplicable et inappliqué. Rappelons que la loi climat et résilience le 24 aout 2021 prévoit l’obligation, avant même toute visite du bien immobilier concerné, de délivrer à l’acquéreur potentiel d’une passoire énergétique (étiquette F et G du DPE) un audit énergétique.Croyons-nous sérieusement que les acteurs de l’immobilier comme les particuliers qui vendront leur bien en direct vont respecter cette loi alors que les audits énergétiques ne seront pas réalisés à temps ? Ou, autre effet pervers attendu, n’y a-t-il pas un risque que les audits soient réalisés sans l’exigence requise, avec des erreurs, des conseils peu avisés et ce déclenchant un financement hasardeux par des aides publiques de travaux inappropriés ?En outre, le Gouvernement a tablé sur un volume d’audits énergétiques à réaliser fondé sur des chiffres de 2018, obtenus à partir des proportions d’étiquettes F et G déterminées avec les anciens modes de calcul du diagnostic de performance énergétique. Cela devait représenter environ 4,8 millions de logements d’après les chiffres du Gouvernement de février 2021.La réalité est autre. Depuis novembre 2021, bon nombre de DPE ont été réalisés. SIDIANE a pu constater que le nombre de biens en étiquettes F et G est bien supérieur à celui estimé par le Gouvernement. Par conséquent, il faut mécaniquement s’attendre à une demande d’audits énergétiques plus forte que prévue. Et ce, sans même intégrer ce que nous disent les professionnels de l’immobilier : de plus en plus de propriétaires sont en train de mettre en vente les passoires énergétiques de leur patrimoine.Autant de facteurs qui vont accroître la demande en audits énergétiques sans que la filière soit en capacité d’y répondre quantitativement mais aussi qualitativement. Au risque d’entraîner une recrudescence des contentieux à leur propos, notamment entre vendeurs et acquéreurs de biens immobiliers, puis entre vendeurs et diagnostiqueurs immobiliers ayant réalisé les audits.Dans ce contexte, SIDIANE réitère fermement et solennellement le report de l’audit énergétique au 1e janvier 2023.
Il y a 3 ans et 11 jours

Sebico présente une nouvelle boîte EPERS

Cette unité permet de traiter les déchets, de les transformer et de les valoriser pour les réintroduire dans sa production.Depuis et lorsque c’est possible, Sebico utilise cette matière recyclée dans la fabrication ou l’équipement de ses produits.C’est pourquoi Sebico a décidé de remplacer l’opercule de ses boîtes EPERS par un opercule en matière 100 % recyclée.Points fortspour réseaux secs ou réseaux humides3 tailles3 opercules plastique5 diamètres de raccordementconformité avec les opérateurs téléphoniques
Il y a 3 ans et 11 jours

Avis défavorable pour le prolongement de la ligne 1 du métro dans le Val-de-Marne

La commission, désignée par le tribunal administratif de Melun et qui a rendu son rapport début mai à la préfecture du Val-de-Marne, considère que si l'objectif "présente bien un caractère d'intérêt général, la balance avantages/inconvénients de l'ensemble des critères penche incontestablement du côté des inconvénients que génèrerait un tel projet".Le projet prévoit la création d'un tunnel long de 5 km environ, de trois nouvelles stations (Les Rigollots, Grands Pêchers et Val-de-Fontenay) et d'un centre de dépannage des trains en arrière-gare sur la commune de Neuilly-Plaisance. L'objectif est de désenclaver plusieurs quartiers de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne et de réduire le bilan carbone de leurs habitants.La commission estime que le projet est à la fois trop onéreux (1,7 milliard d'euros), que les travaux ont déjà pris du retard, qu'il porte atteinte à l'environnement. Elle pointe du doigt aussi le risque d'inondation lié à la proximité d'une nappe phréatique."Nous allons regarder les conclusions du commissaire enquêteur et y répondre pour que ce projet puisse se faire", a indiqué à l'AFP un porte-parole d'Ile-de-France Mobilités (IDFM).Pour l'autorité régionale des transports, "ce projet est vital car il permet de désenclaver l'est de Vincennes, le sud de Montreuil et Fontenay-sous-Bois en manque de transports en commun"."Il s'agit d'un véritable choc pour les élus de ce secteur et pour les milliers de personnes qui soutiennent ce prolongement et attendent des solutions à leurs difficultés de déplacement dans un contexte d'urgence climatique", a réagi le groupe communiste au conseil régional, demandant qu'IDFM inscrive la question à l'ordre du jour de son prochain conseil d'administration, le 25 mai.Les villes qui seraient desservies par ce projet sont déjà connectées avec les RER A et E, et à terme avec la ligne 15 du métro du Grand Paris et le prolongement du tramway T1, remarque la commission d'enquête.La ligne 1 devrait néanmoins transporter quelque 95.000 voyageurs supplémentaire par jour avec le prolongement envisagé. Les travaux étaient prévus pour être réalisés entre 2028 et 2035.Ce projet agite l'Est parisien depuis plusieurs mois, en confrontant partisans des transports en commun aux défenseurs d'arbres centenaires.L'enquête publique a été organisée du 31 janvier au 2 mars dans le XIIe arrondissement de Paris, ainsi qu'à Vincennes, Fontenay-sous-Bois, Montreuil et Neuilly-Plaisance."Bras d'honneur"Pour l'autorité régionale des transports, "ce projet est vital car il permet de désenclaver l'est de Vincennes, le sud de Montreuil et Fontenay-sous-Bois en manque de transports en commun".Le dossier porté avec la RATP envisage la construction de trois nouvelles stations (Les Rigollots, Grands-Pêchers et Val-de-Fontenay) et d'un centre de dépannage des trains en arrière-gare sur la commune de Neuilly-Plaisance.L'idée est de desservir directement des quartiers densément peuplés, un peu à l'écart du RER A, et de connecter la ligne 1 au pôle de Val-de-Fontenay avec les RER A et E, la ligne 15 du métro du Grand Paris et le prolongement du tramway T1.IDFM et la RATP attendent 95.000 voyageurs par jour sur ce prolongement à son ouverture, espérée à l'horizon 2035.Le projet agite l'Est parisien depuis plusieurs mois, en confrontant partisans des transports en commun aux défenseurs d'arbres centenaires. Pétitions, manifestations et (contre-)mobilisation citoyenne ont animé l'enquête publique, organisée du 31 janvier au 2 mars."Il s'agit d'un véritable choc pour les élus de ce secteur et pour les milliers de personnes qui soutiennent ce prolongement et attendent des solutions à leurs difficultés de déplacement dans un contexte d'urgence climatique", a réagi mardi le groupe communiste au conseil régional."On prend acte de cet avis mais on le prend comme un bras d'honneur fait aux habitants de nos quartiers et plus généralement de l'Est parisien", a dit à l'AFP Gaylord Le Chequer, premier adjoint au maire de Montreuil, regrettant que la commission n'ait pas délivré au moins un avis favorable avec des réserves sur certains aspects permettant de continuer à travailler sur le projet."Il y a quelque chose de totalement anachronique", a-t-il ajouté, jugeant que la commission d'enquête appelle de fait "les habitants des quartiers populaires à continuer d'utiliser les voitures à l'heure où le prix de l'essence est en train de flamber", alors qu'aucune alternative n'est proposée "si ce n'est s'entasser dans des bus".La ville de Neuilly-Plaisance, opposée à la construction d'un atelier sur son sol au-delà du terminus envisagé, a de son côté salué "une première victoire".
Il y a 3 ans et 11 jours

Sergic annonce le développement de son activité d’administrations de biens au Maroc

Après un développement réussi au Canada, le groupe SERGIC franchit une étape supplémentaire dans son développement à l’international avec la création d’une joint-venture spécialisée dans l’administration de biens au Maroc.Accompagner le développement du secteur immobilier marocain, c’est dans cette perspective que Biben est né.Pour Emilie d’Avout, Partner et Co-Head de Yamed Promotion au sein de Yamed Group : « En tant qu'investisseur et promoteur immobilier, nous sommes très sensibles à l’importance des métiers de l’administration de biens et à leur impact sur la qualité de vie de nos clients et sur la valorisation de leur patrimoine. La création de Biben traduit ainsi la volonté de Yamed Group de contribuer au développement de ces métiers cruciaux dans la chaîne de valeur immobilière. Avec l’appui d’un partenaire international, Biben propose un service de syndic professionnel aux meilleurs standards. En complément, Biben assure également des services de gestion locative pour accompagner nos clients dans la gestion de leur investissement s’ils ne souhaitent pas occuper leur bien. »Une équipe d’experts dédiéeS’appuyant sur l’expertise métier de Sergic et sur le savoir-faire de Yamed Group sur l’ensemble de la chaîne de création de valeur immobilière, Biben entend redéfinir les codes de la gestion de copropriétés en y apportant proximité, transparence et innovation. L’entreprise bénéficiera ainsi de l’expérience de 60 ans de Sergic dans l’administration de biens, doublée de la compétence de près de 1.000 collaboratrices et collaborateurs et de solutions technologiques de pointe.Nicolas Milhe, Directeur Général Délégué du groupe Sergic, et notamment en charge du développement de Sergic à l’international, assurera la direction générale de Biben. Ce professionnel de plus de 25 ans d’expérience dans le digital et l’immobilier, ancien dirigeant d’IBM Services Center et diplômé de Télécom Paris Sud et de Sciences Po Paris ; déclare que « les synergies avec Yamed Group, de par sa maîtrise de l’ensemble de la chaine de valeur immobilière, permettront de pérenniser le développement à l’étranger de Sergic, tout en plaçant les usagers des services de Biben au cœur de son approche, à travers la création d’une offre de premier plan. » La direction générale déléguée de Biben a été confiée à Dalila Ennaciri, fondatrice de la société de syndic professionnel Gestis, acteur majeur du secteur au Maroc. En intégrant Biben, Dalila apportera, en plus de sa maîtrise du métier, une grande connaissance du marché marocain et de son contexte économique, social et juridique. Camal Adda Ali, directeur opérationnel de Biben complète l’équipe de direction et apportera son expertise de plus de 15 ans dans l’administration de biens en France, où il gérait près de 120 immeubles et plus de 8.000 logements.Une gestion sur mesure, moderne et innovanteEn complément de la gestion de copropriété, Biben propose également une offre de gestion locative et un accompagnement sur mesure, allant de la recherche de locataires à l’optimisation de la rentabilité locative, en passant par l’entretien des biens, le recouvrement des loyers et la gestion des impayés et des contentieux. L’entreprise mise sur l’innovation pour offrir une prestation aux meilleurs standards et met un accent particulier sur le digital pour garantir l’optimisation de l’expérience client, notamment à travers une application mobile offrant une gestion transparente et autonome et une communication efficace et en temps réel. Le lancement de Biben fait suite à l’annonce de Yamed Group en novembre 2021 de restructurer ses activités autour de quatre pôles métiers distincts et complémentaires, à savoir l’Investment Management, la Promotion Immobilière, une plateforme de services (articulée autour d’une branche « Design & Construction Services » et d’une branche « Sales & Property Management Services ») et de l’investissement et la gestion dans l’industrie hôtelière (« Hospitality »).
Il y a 3 ans et 11 jours

Legrand annonce une hausse à deux chiffres pour ses ventes et son bénéfice au 1er trimestre

Cette croissance "traduit à la fois des succès commerciaux et une bonne gestion des tensions sur les approvisionnements", a estimé Benoît Coquard, directeur général de Legrand, lors d'une conférence téléphonique."L'ensemble de nos trois zones, Europe, Amérique du Nord et centrale, et reste du monde, sont en forte croissance sur la période", s'est-il félicité.Ces résultats sont au-dessus des attentes des analystes interrogés par l'agence Factset, dont le consensus était de 1,849 milliard d'euros de chiffre d'affaires et de 229 millions d'euros de bénéfice net. Le consensus, du côté des analystes interrogés par Bloomberg, s'élevait à 1,837 milliard d'euros pour le chiffre d'affaires et 248,7 millions d'euros pour le bénéfice net."Malgré un environnement très incertain", des marchés, comme les centres de données, les offres connectées, l'efficacité énergétique, "continuent à être porteurs pour le groupe", a commenté M. Coquard.Le directeur général a également souligné un "effet prix significatif, de 7,8% sur le premier trimestre", pour compenser au moins partiellement l'inflation. Pour les matières premières et composants, elle s'est élevée à "environ +18% sur ce trimestre par rapport au 1er trimestre 2021", a-t-il indiqué.Malgré ces très bons résultats, le groupe n'a fait que maintenir ses objectifs de croissance des ventes, hors effet de change, comprise entre 5 et 11% en 2022, en raison d'un "certain nombre d'incertitudes", s'agissant de la croissance mondiale, de la politique zéro-Covid en Chine qui pourrait perturber la chaîne logistique, ou de l'impact sur le moral des ménages de la guerre menée par la Russie en Ukraine. Ce conflit n'a pas eu d'impact significatif sur les ventes au premier trimestre de Legrand, qui n'avait réalisé qu'environ 2% de son chiffre d'affaires dans ces deux pays en 2021.Lors de son assemblée générale annuelle, prévue le 25 mai prochain, le groupe proposera aux actionnaires la candidature en qualité d'administrateur indépendant du PDG de Michelin Florent Menegaux.
Il y a 3 ans et 12 jours

La Courneuve veut faire peau neuve

Commune populaire de deuxième ligne de la banlieue nord parisienne, l'ancien village maraîcher s'est développé au fil des décennies par une accumulation de constructions disparates, qui se sont agglomérées pour former une ville sans cohérence globale, ni véritable centralité.Aux gigantesques usines nées depuis la fin du XIXe siècle attirées par la disponibilité de terres et la proximité d'une gare du chemin de fer Paris-Soissons, les pouvoirs publics du milieu du XXe ont juxtaposé les immenses barres d'immeubles de la cité des 4.000, projet emblématique de l'échec de la politique des grands ensembles.À cela s'ajoutent les balafres de deux autoroutes - l'A1 et A86 - et de voies ferrées qui traversent la ville de part en part, une grande zone d'activité et un parc départemental qui mangent près des deux tiers du territoire de la commune de 45.000 habitants.Mais avec la désindustrialisation et les fermetures d'usines, des emprises se libèrent désormais en plein coeur de ville et offrent à La Courneuve l'opportunité d'un relooking."Pendant trente ans, nous avons été dans la réparation de la ville", déclare à l'AFP son maire (PCF) Gilles Poux, aux commandes de La Courneuve depuis 1996, "là nous avons la possibilité de la penser, de la projeter, avec la volonté de s'appuyer sur ses racines".Projet le plus notable: la création d'un centre-ville, entre la mairie et la gare du RER B. Celui-ci était rendu jusqu'ici impossible par une usine métallurgique de cinq hectares, accolée à l'hôtel de ville, et dont la présence entravait le développement urbain depuis plus d'un siècle.Or cette dernière a fermé ses portes en 2018. Elle a laissé derrière elle d'impressionnantes halles-cathédrales désaffectées, aux ponts roulants encore en place, dont la destruction doit débuter sous peu.Nouveau visageD'ici le début de la prochaine décennie devraient notamment s'élever à cet emplacement un millier de logements, des ateliers d'artistes, un lieu de culte, un mail piéton et une école. L'investissement est estimé à 30-35 millions d'euros, indique le maire.Il y a "une volonté de faire de la ville avec tout ce que cela comporte: de l'habitat, des espaces de respiration, mais aussi de la petite activité, du commerce et de la connexion entre les quartiers pour sortir de ces ruptures urbaines", décrit Gilles Poux.Autre friche monumentale, autre chantier. Usine incontournable de La Courneuve, dont sont issus plusieurs de ses maires, Babcok fabriquait des chaudières sur un grand site du sud de la ville, jusqu'à son arrêt d'activité il y a quelques années.Le départ de l'entreprise a laissé à l'abandon d'immenses halles industrielles en briques, qui servent aujourd'hui principalement aux amateurs d'exploration urbaine et aux graffeurs. Celles-ci vont désormais être réhabilitées pour convertir l'ancienne usine en lieu de vie et de culture.Y sont prévus un cinéma, une halle événementielle, des galeries d'art, une école des métiers de la culture, un espace d'activités sportives, du coworking, etc. L'ensemble devrait voir le jour autour de 2025."La culture et la valorisation du patrimoine doivent être au centre du projet. Il faut ancrer ce site dans son environnement proche (...) et en même temps il a le potentiel pour avoir un rayonnement métropolitain", estime Emmanuelle Pouchard, directrice du développement urbain et du logement de la municipalité.En parallèle, La Courneuve doit achever au cours des prochaines années la rénovation urbaine de la cité des 4.000, débutée... au mitan des années 1980.Les destructions d'immeubles permettent un réaménagement des espaces, avec la création d'allées, de terrains de sport ou l'installation d'échoppes, afin de créer des quartiers davantage à taille humaine. Le dernier des "monstres", ces interminables barres de logements qui symbolisaient les "4.000", doit tomber autour de 2025-2026."D'ici dix ans ou quinze ans, la ville aura en partie changé de visage et a priori la situation sera vraiment améliorée"", prédit Emmanuelle Pouchard. Mais "il faut se battre pour que ces améliorations bénéficient bien aux habitants du territoire", et non ne les excluent, prévient-elle.
Il y a 3 ans et 12 jours

10ème Championnats de France des Cordistes à Lyon, les 19 et 20 mai

Ivan Muscat est cordiste et grimpeur depuis plus de 20 ans. Et formateur !Né en 1979, père d’un petit garçon de 5 ans, Ivan Habite à Millau. Indépendant, il est cordiste (formation, en jury et sur chantier) ainsi que moniteur escalade, Canyoning et via-ferrata en saison. Sa petite entreprise se nomme Accro Nature.Il a fait ses premières armes sur plusieurs types de chantiers : travaux publics, urbains et industries. Ayant la Certification de Qualification Professionnelle niveau 2 et l’OTC (Technicien en Organisation de Travaux sur Cordes) ainsi que le Brevet d'État d'escalade, Ivan s’est dirigé vers les formations de cordistes depuis 7 ans.« Pourtant je ne me destinais pas aux métiers de la verticalité. Cela a été plus fort que moi. Ma région natale est la Bretagne, il a fallu que je me déplace vers des contrées un peu plus dotées en cailloux, rochers et falaises de toutes sortes - même si la Bretagne en possède aussi ! Je participe aux championnats de France des Cordistes depuis 2014. Ils allient techniques et puissance physique et j’adore l’ambiance ! C’est l’unique rendez-vous ou toute la profession se retrouve !Ayant de bons résultats, toujours sur les podiums en individuel et en équipe, j'ai été convié à participer au Petzl RopeTrip de Salt Lake City en 2016 (Championnats du monde). Avec Antoine Quidoz et Yohan Garcia, nous avons remporté le trophée - des magnifiques cornes de bovin Texan ! - face aux tenants du titre, l'équipe des Russes.Je serai évidemment présent sur cette dixième édition. 2ème en classement individuel lors des deux dernières éditions, j’ai à cœur d’être Champion de France cette année ! »Travaux sur monument historique avec la société Adrenaline et le cordiste Jean-Baptiste Bunlet, basés à BordeauxLa Flèche Saint-Michel (Bordeaux) avec ses 114 mètres de hauteur, est le deuxième clocher le plus élevé de France.Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, il détient la particularité d'être séparé de l'édifice principal de la Basilique du même nom.Édifiée au XVème siècle, la Flèche Saint-Michel a été restaurée au XIXème siècle par l'architecte Paul Abadie à qui Bordeaux doit la rénovation de plusieurs églises.La Flèche est régulièrement inspectée (depuis plus de 14 ans) par les équipes d’Adrenaline, car elle montre des dégradations importantes, constatées au fil du temps. De gros travaux vont être réalisés dans quelques mois. Pour cela Adrénaline a déjà dû sécuriser le monument et vérifier que la mise en sécurité est bien en place. Jean-Baptiste Bunlet et 4 autres cordistes ont donc réalisé, courant mars à plus de 100 mètres du sol une véritable ceinture de consolidation. Leur travail consiste aussi à vérifier les accéléromètres qui mesurent les mouvements de la flèche ainsi que des fissuromètres qui mesurent au 100ème de mm de la taille des fissures.Adrenaline présente une équipe de 3 cordistes pour participer au championnat de France par équipe avec deux techniciens de l’agence de Bretagne. Le troisième est Jean-Baptiste (29 ans) qui va participer pour la première fois au championnat de France, fier de représenter son entreprise et heureux de découvrir l’ambiance et le stress de la compétition. A 29 ans, il est cordiste depuis 6 ans après un CAP et bac professionnel en électrotechnique. « Ce métier est passionnant, il est très varié, en hauteur, et j’aime beaucoup cela. J’effectue principalement des travaux sur des monuments historiques ou bâtiments urbains, et dans l’industrie comme dans des silos.»Travaux Public, chantier des Écouges avec Hydrokarst, et François Bonnaire champion de France par équipes lors des deux dernières éditions ;Créee 1977, par trois amis grenoblois passionnés de spéléologie, la société Hydrokarst est spécialiste des travaux sur cordes et des travaux subaquatiques. Basé, près de Grenoble, la société est spécialisée dans les travaux en milieux confinés, inspection, la maintenance de barrages et structures hydroélectriques et portuaires et dans les travaux contre les risques naturels.Les falaises des Écouges dans le Vercors sont actuellement le théâtre d’impressionnants travaux depuis 2016. Chaque automne et chaque printemps la route touristique est fermée pour permettre à environ une quinzaine de cordistes de travailler à sa sécurité et assurer les accès pour les saisons d’hiver et d’été : Remise en état, poses de grillages au-dessus de la route touristique.La RD 35 ou route des Écouges est un héritage du XIXème siècle qui déssert le petit village de Rencurel, le domaine skiable de Coulmes et le site naturel des Écouges. Elle est aussi la porte d’entrée vers les gorges de la Bourne et ses points touristiques majeurs comme Pont-en-Royans ou les grottes de Choranche.Chef de chantier jusqu’en 2020, François Bonnaire est aujourd’hui conducteur de travaux (Visite de chantiers, organisation des moyens et coordination).Né en 1976, François, Champion de France par équipe lors des deux dernières éditions, espère bien afficher un troisième titre en équipe avec Hydrokarst !ProgrammeTable ronde « Les fondamentaux des travaux sur cordes & Préserver sa santé », en partenariat avec l’OPPBTPVendredi 20 mai : 10h00 à 12h30 Compétitions Jeudi 19 mai 8h-9h : Accueil des équipes 9h-10h : Présentation des épreuves 10h - 20h : Qualifications Vendredi 20 mai 8h30 - 10h30 : Huitièmes de finale 11h - 12h : Quarts de finale 13h -15h30 : Demi-finales15H30 – 16h15 : Finales16h : Remise des prix Entrée Libre - ouvert au publicPlus d’infos : https://www.championnat-cordistes.com/
Il y a 3 ans et 12 jours

A Paris, les écologistes appellent Hidalgo à "préserver tous les arbres"

La "politique de végétalisation ambitieuse" réclamée par les les élus EELV et apparentés implique "non seulement de planter massivement des arbres en pleine terre mais également de préserver tous les arbres existants", écrivent-ils dans une lettre rédigée mercredi.Le groupe écologiste demande rendez-vous à Emmanuel Grégoire et Christophe Najdovski, les adjoints (PS) à l'urbanisme et à la végétalisation de l'espace public, pour rediscuter des projets de réaménagement des abords de la Tour Eiffel et de la Porte de Montreuil, ainsi que de tous "les programmes d'abattages prévus dans le cadre des projets urbains de la Ville de Paris".Prévu dans le grand projet de réaménagement "OnE" de la perspective entre le Trocadéro et le Champ-de-Mars, l'abattage programmé d'une vingtaine d'arbres, dont certains centenaires, a suscité en quelques jours une levée de bouclier sur les réseaux sociaux.La pétition lancée par l'association France Nature Environnement (FNE) Paris et relayée par plusieurs personnalités, dont le journaliste Hugo Clément, a réuni plus de 120.000 signatures, amenant la mairie à renoncer samedi à l'abattage d'arbres centenaires, puis lundi à tout abattage sur le site.Ces abattages devaient permettre la construction de bagageries pour les visiteurs et de locaux pour les employés de la Tour Eiffel. Un projet que le Conseil de Paris avait validé en février avec les voix des écologistes, en échange de plusieurs concessions dont un moratoire sur la réfection contestée du Champ-de-Mars."On va revoir le projet en conséquence", a indiqué mercredi l'entourage d'Anne Hidalgo à l'AFP, alors que FNE Paris, qui organise dans la soirée une conférence de presse sur place, souligne que les "permis sont délivrés" et réclame son "abandon".Quelques jours plus tôt, l'association avait dénoncé l'abattage de 76 arbres dans l'est parisien, Porte de Montreuil, objet d'une autre grand projet de réaménagement de la mairie où, selon FNE Paris, 174 arbres supplémentaires sont menacés.Ces derniers mois, les écologistes, présents dans l'exécutif d'Anne Hidalgo mais qui n'hésitent pas à s'allier avec la droite contre elle sur des sujets d'urbanisme, ont obtenu la remise à plat d'un projet de grandes tours en front de Seine (XIIIe), ainsi qu'une réécriture plus verte, moins dense et sans grandes tours du futur quartier de Bercy-Charenton (XIIe).De son côté, le groupe Changer Paris, composés d'élus républicains, centristes et indépendants, regrette, dans un communiqué, que la mairie de Paris "continue d'avancer sur son projet d'aménagement Trocadéro Tour Eiffel comme si de rien n'était" et estiment que "le projet OnE doit être abandonné".
Il y a 3 ans et 12 jours

L'inquiétude monte pour les artisans du bâtiment fortement impactés par le contexte géopolitique et économique

Un Marché tendu39% des chefs d’entreprise déclarent rencontrer des difficultés au niveau de l’activité de leur entreprise, soit 13 points de plus qu’au trimestre précédent et 19 points sur une année. C’est notamment le cas des couvreurs-zingueurs, des carreleurs et des agenceurs-cuisinistes. Dans les territoires, c’est dans les départements de la Loire, du Rhône et de la Savoie que les entreprises sont le plus touchées.Dans un contexte de difficultés d’approvisionnement qui retardent les chantiers, la visibilité sur les carnets de commande s’allonge. Près d’un artisan sur deux déclare une visibilité supérieure à 3 mois, soit une augmentation de 4 points par rapport au 4e trimestre 2021. Une rentabilité des entreprises qui continue à s’effondrerAvec un résultat de 29%, le nombre d’entreprises qui déplorent un niveau de trésorerie faible ou insuffisant augmente encore ce trimestre de 3 points. Quant à leurs marges, elles sont en baisse pour 49% des entreprises, soit une augmentation de 19 points par rapport au trimestre précédent. Une perte qui s’élève jusqu’à 20% pour 29% des entreprises. La flambée des prix des matériaux et de l’énergie frappe ainsi de plein fouet toutes les entreprises et notamment les plus fragiles.Des intentions d’embauche toujours importantesLa tension du Marché ne freine pas les intentions d’embauche des entreprises. 43% des chefs d’entreprise souhaitent en effet recruter ou sont en réflexion. Les contrats à durée indéterminée (CDI) sont massivement privilégiés par 71% des chefs d’entreprise. Pour faire face à leurs difficultés de recrutement de main d’œuvre qualifiée, 29% des artisans envisagent ce trimestre de former un apprenti (+ 22 points par rapport au trimestre précédent).Téléchargez la synthèse étude de conjoncture au 1er trimestre 2022
Il y a 3 ans et 12 jours

Le gouvernement dévoile une liste de 126 communes prioritaires face à la menace de l'érosion côtière

Avec le recul du trait de côte sur environ un cinquième du littoral français (hors Guyane) selon l'indicateur national de l'érosion côtière, la loi Climat et Résilience de 2021 prévoit de nouvelles dispositions pour les communes en première ligne face à la montée du niveau de la mer et la multiplication des tempêtes et des submersions marines.Les maires devront réaliser des cartes du risque de recul du littoral à 30 ans et 100 ans, carte qui servira de base à de nouvelles règles d'aménagement du territoire, allant jusqu'à des interdictions de construire.Dans un premier temps, 126 communes sont concernées, en métropole et dans les Outre-mer, selon la liste publiée samedi au Journal officiel, qui sera révisée au moins tous les neuf ans. La majorité sont situées sur les côtes atlantique et de la Manche (notamment 41 en Bretagne, 16 en Normandie, 31 en Nouvelle-Aquitaine)."Ces 126 soi-disant prioritaires sont ridicules par rapport aux 864 communes menacées", regrette auprès de l'AFP Elodie Martinie-Cousty, de l'ONG France Nature Environnement.Selon les chiffres officiels, 864 communes sont "plus particulièrement vulnérables" aux submersions marines, phénomènes d'inondation temporaire des zones côtières par la mer, notamment lors des tempêtes, qui vont augmenter avec la hausse du niveau de la mer provoquée par le réchauffement climatique. Et 1,5 million d'habitants vivent dans ces zones inondables littorales.Mais "on a laissé beaucoup trop construire sur le littoral" et les nouvelles dispositions "ne sont pas adaptées aux enjeux", estime Elodie Martinie-Cousty.Celles des 126 communes n'ayant pas encore de "plan de prévention des risques littoraux" devront réaliser la cartographie de l'évolution du trait de côte à 30 et 100 ans."Ca m'intéressait de connaître les points de vulnérabilité de la commune et de pouvoir dire à la population +attention on est sur des zones très sensibles+", commente le maire de Trégastel (Côtes d'Armor) Xavier Martin, saluant le financement par l'Etat de 80% du coût de ces cartographies qu'il voit comme un outil pour "anticiper le risque"."Si on dit qu'on rénove (le centre-ville) et que dans 20 ans il est sous les eaux, est-ce que c'est utile de le rénover aujourd'hui, est-ce qu'il ne faut pas réfléchir à le voir autrement ?", dit-il à l'AFP. Relocalisations ?Dans les zones exposées à l'horizon de 30 ans, les nouvelles constructions seront interdites, mais avec des exceptions pour l'extension de bâtiments existants ou l'installation de services publics et de nouvelles activités économiques nécessitant la "proximité immédiate" de la mer.Les zones à l'horizon 100 ans restent constructibles, avec à terme une obligation de démolition quand la menace se rapprochera.Pour permettre aux autorités locales de lancer ce nouvel aménagement du territoire, une ordonnance publiée début avril précise les moyens d'acquisition par les pouvoirs publics de biens menacés et crée un nouveau type de bail octroyé par l'Etat ou les communes pour des terrains, locaux commerciaux ou encore parcs de loisirs dans la bande concernée (bail de 12 à 99 ans avec résiliation anticipée en fonction de l'érosion).Mais l'Association nationale des élus du littoral regrettent certains "flous juridiques" qui "laissent présager de nombreux contentieux, susceptibles de nuire à l'atteinte des objectifs affichés".Certains responsables locaux s'interrogent aussi sur les nouvelles contraintes imposées aux plans locaux d'urbanisme et pointent du doigt des questions de financement."Les avancées qui découlent (de l'inscription sur la liste) en restent principalement au niveau du porté à connaissance du risque", estime Vincent Bawedin, chargé de la gestion du trait de côte à la Communauté de communes des Grands Lacs, qui inclut la commune côtière de Biscarosse (Landes). Il s'inquiète du financement de la relocalisation des biens menacés."Des questions se posent sur qui prend en charge le déplacement de la population des habitations touchées", ajoute Pascal Laporte, adjoint à l'urbanisme à Plérin (Côtes d'Armor), notant également le problème de "dépréciation des biens" dans la bande menacée.
Il y a 3 ans et 12 jours

La Fédération des Ascenseurs dévoile les chiffres 2021 de la profession

Alors que l’actualité est marquée par les premières fortes conséquences de l’inflation et des pénuries, la Fédération a présenté, à l’occasion de son Assemblée générale annuelle il y a quelques jours, le bilan de l’activité des professionnels de l’ascenseur.Un secteur qui maintient son dynamisme mais qui doit faire face aux difficultés de recrutement que connaissent bon nombre d’entreprises ;La nécessité d’investir dans la rénovation et la modernisation du parc, afin de garantir la sécurité et l’accès de tous les Français à leur logement, en habitat collectif ou individuel ;L’engagement de la profession dans le dialogue avec les pouvoirs publics pour (re)placer le logement au centre des décisions en cours et à venir, avec un focus sur l’accompagnement de nos concitoyens dans leur choix privilégié de bien vivre et vieillir chez eux.« A l’occasion des élections régionales et départementales en 2021 et des élections régionales et départementales en 2021 et des élections présidentielles en 2022, la Fédération a mené une vaste opération d’interpellations des décideurs, élus et équipes de campagne, afin de partager une série de constats, réflexions et propositions convergeant autour de la thématique de la verticalité en faveur d’une ville et d’une vie plus accessible pour tous. Si le Gouvernement planche actuellement sur la mise en place MaPrimeAdapt’ et un éventuel élargissement du dispositif MaPrimeRénov’, le secteur de l’ascenseur veut aller encore plus loin, avec notre proposition de MaPrimeRenov’Ascenseurs pour rénover le parc vieillissant. Nous constatons depuis 2-3 ans un effet de tassement dans le marché de la modernisation, et cela a de vraies conséquences pour la sécurité et le quotidien des Français. C’est un enjeu incontournable, constaté sur le terrain par nos professionnels, et qui mérité une action publique forte. MaPrimeRenov’Ascenseurs va dans le sens de ce soutien attendu par les Français » - Philippe Boué, Président de la Fédération des AscenseursLes chiffres clés 2021 de la Fédération des Ascenseurs 177 adhérents (90% du secteur)17 000 salariés+ 600 000 ascenseurs dans le parc français2,57 milliards d’euros de Chiffre d’affaires (+ 6% par rapport à 2020)218 millions d’euros de ventes pour moderniser le parc existant (- 3% par rapport à 2020)12 600 ventes d’appareils neufs (+ 0,8 % par rapport à 2020)
Il y a 3 ans et 12 jours

Vicat profite de la demande et de bons prix du ciment en 2021

Le groupe a profité à plein de la reprise économique mondiale et vu ses ventes croître de 11,3% à 3,12 milliards d'euros (données publiées), tandis que le bénéfice net part du groupe a crû de plus de 30%, à 204 millions d'euros, a-t-il annoncé mardi 15 février au soir dans un communiqué."Les dynamiques de nos marchés restent inchangées, soutenues par des prix favorablement orientés dans un contexte de demande soutenue. Elles permettent de compenser la forte augmentation des coûts de l'énergie et la progression des salaires", a déclaré le PDG du groupe Guy Sidos, cité dans le communiqué.Toutes les régions dans lesquelles exerce le groupe ont vu leurs ventes progresser. L'Europe a toutefois vu son chiffre d'affaires reculer de 7,1%, pénalisé au second semestre par la cession en Suisse de Créabéton matériaux. Il progresse cependant de 3,8% à périmètre et taux de change constants.La France, premier marché du groupe avec plus d'un tiers des ventes, a progressé de 11,5% par rapport à une année 2020 lors de laquelle la pandémie avait porté un coup d'arrêt au premier semestre.Dans ce marché, malgré un contexte sanitaire "qui est resté contraignant", l'exercice 2021 "a été marqué par une forte croissance au premier semestre, et un repli modéré au second semestre du fait d'une base de comparaison défavorable, et de l'impact croissant de la forte hausse des coûts de l'énergie", a indiqué le groupe.S'agissant de ses investissements, le groupe entend poursuivre la décarbonation de ses procédés de fabrication et de ses produits. Dans cette optique, il poursuit notamment la construction du four de Ragland, aux Etats-Unis, qui fonctionne sans charbon et doit être mis en service au cours du premier semestre 2022.En dépit de la poursuite de la hausse des coûts de l'énergie, le groupe escompte, grâce à une "hausse attendue des prix", une nouvelle progression de ses résultats lors de l'exercice 2022, lequel devrait se caractériser par une "forte saisonnalité", avec "une base de comparaison défavorable" au premier semestre, en raison de la "hausse sensible des coûts de l'énergie" et "une nette amélioration au second semestre".
Il y a 3 ans et 12 jours

Maison Empreinte : bilan et retour d’expérience d’un chantier pas comme les autres

Pour réinventer la construction, la force de l’innovation collectiveEmpreinte a été lancé par ERB, Entreprise Générale du Bâtiment située à Chalones (49), en septembre 2020. Dès les premiers mois, le collectif a bousculé les codes du secteur.« Pour repenser l’habitat, Empreinte a misé dès la conception sur le collectif : les partenaires se sont réunis pour questionner les processus traditionnels du secteur et faire gagner en performance le déploiement des expertises de chacun. Une étape décisive qui reste aujourd’hui une innovation méthodologique inédite » relève Michel Ballarini - DG d’Alter, aménageur de l’écoquartier des Echats III de Beaucouzé, dans lequel a été construite la maison.Le chantier a été lancé au printemps 2021 et a été ouvert aux professionnels du secteur comme au grand public, pour permettre une appropriation la plus large possible et de la démarche. Plus de 1000 visiteurs s’y sont rendus.« Empreinte a voulu réunir les acteurs qui partagent l’envie de repenser les impacts de la construction et de l’habitat. Ce premier chantier a été un démonstrateur, un test grandeur réelle de méthodologies, de technologies et de déploiement de matériaux. Il nous a montré que changer nos manières de construire était possible, et qu’ensemble ces changements nous font gagner en performances » explique Thomas Grenouilleau, président d’ERB et porteur du projet Empreinte.Le chantier s’est terminé en mars 2022, permettant de partager un premier retour d’expérience.Penser l’empreinte globale de l’habitatLe projet Empreinte s’est concentré sur quatre grands axes de travail : l’innovation collective, l’intégration du numérique, l’économie circulaire et la place de l’habitant. C’est ainsi l’empreinte globale de la construction, des chantiers et de l’habitat sur l’environnement qui a été repensée« L’innovation pour l’innovation n’a pas d’intérêt en soi. Nous avons fait en sorte que les différentes opportunités ouvertes par le numérique, comme la réalité 3D ou l’impression additive, ou par les matériaux sélectionnés permettent d’arriver à une amélioration globale de l’empreinte de la maison sur l’environnement, tant sur le plan de la gestion des déchets, que de la consommation énergétique ou que de son insertion dans l’écosystème du quartier » poursuit Thomas Grenouilleau.Par exemple, le chantier a permis de tester l’industrialisation sur site : au lieu de fabriquer en usine et d’assembler ailleurs, les robots sont venus sur le chantier pour monter les murs en impression additive (impression 3D). Une technique qui permet aussi de limiter le gaspillage de matière, calculée au plus près des besoins.L’étape de sélection des matériaux a cherché à privilégier les propositions qui répondaient à la fois à la démarche d’innovation durable et aux besoins établis par les études d’ingénierie. Une sélection pragmatique qui a permi de rassembler des matériaux biosourcés (argile, liège, bois…) mais aussi issus de l’économie circulaire (granulats, peinture…). La structure est faite en mousse PET issus de bouteilles recyclées, dans laquelle a été coulé du béton bas carbone.Une nouvelle étape pour la révolution de la constructionCe chantier hors norme a d’abord été un laboratoire, un terrain dédié à la révolution que doit opérer le secteur de la construction pour rester en phase avec les enjeux qui s’imposent à elle. 20% des émissions de carbone proviennent en effet du secteur, qui doit faire face à une demande sans cesse croissante.« ERB a proposé de mettre à notre disposition la maison Empreinte. Nous réfléchissons à en faire un espace dédié à la transition écologique et à toutes les questions que celle-ci soulève. Cela nous semble être dans la continuité de la dynamique lancée par le collectif » avance Yves Colliot, Maire de Beaucouzé.Les solutions validées par ce premier chantier peuvent dès aujourd’hui être isolées, pour fournir des briques technologiques répondant aux problématiques de chantiers plus conventionnels.Pour Empreinte, le défi est maintenant de poursuivre l’expérimentation collective.« Commercialiser la maison ou la refaire ne nous intéresse pas. Ce que nous cherchons c’est continuer à faire encore mieux, à trouver de nouvelles pistes de solutions pour proposer des modes de construction toujours plus positifs pour l’environnement, tout en étant raisonnable économiquement. Le prochain objectif que nous avons est de déployer une solution d’impression additive des murs à base de terre crue, excavée sur le chantier ; potentiellement, cela permettrait de réunir en une étape technologie numérique, industrialisation sur site, matériaux biosourcés et économie circulaire tout en validant les standards d’isolation thermique » s’enthousiasme Thomas Grenouilleau.Une innovation qui demanderait environ deux ans de R&D, pour laquelle les ouvertures potentielles sont déjà prometteuses.
Il y a 3 ans et 12 jours

Korian France certifié Top Employeur en 2022

Korian France obtient la note globale de 70,12%, dépassant les 60 % requis pour obtenir la norme. Les résultats présentent des scores particulièrement élevés en matière de pilotage et d’organisation de sa politique RH de Korian France mais aussi concernant ses pratiques en tant que marque employeur et d’inclusion.L’audit très complet qui a précédé à cette certification a couvert 400 pratiques RH réparties en six grands domaines (Piloter, Organiser, Attirer, Développer, Engager et Rassembler) recouvrant au total 20 thématiques parmi lesquelles la stratégie de gestion des talents, l’environnement de travail, l’acquisition des talents, la formation et le développement des compétences, le bien-être au travail, ou encore la diversité et l’inclusion.Pour Sophie Boissard, directrice générale du groupe Korian : « Après la certification obtenue par Korian Allemagne en 2021, cette certification nous encourage à poursuivre le travail de fond engagé depuis six ans pour faire de Korian l’employeur de référence du secteur du Grand Age et des fragilités à l’échelle européenne. La santé et la sécurité de nos collaborateurs, le développement de leurs compétences, l’engagement en faveur de l’alternance sont au cœur de notre mission et de notre projet d’entreprise Le Soin à Cœur. »Le « Top Employers Institute » est l'autorité internationale qui certifie l'excellence des pratiques RH. Créé il y a plus de 30 ans, il a certifié plus de 1 857 organisations dans 123 pays.
Il y a 3 ans et 12 jours

Amexso lance une nouvelle gamme de pergolas

Une gamme de pergolas sur mesure qui répond à toutes les envies et à tous les budgetsCette gamme de pergolas, basée sur 4 produits permet plus de 100 combinaisons ! Entièrement sur mesure, les utilisateurs finaux peuvent personnaliser leurs pergolas : couleur, choix de la toiture, option protection de toiture solaire, option stores latéraux et de façade, option éclairage LED… et couvrir ainsi de multiples besoins.La pergola à toiture fixeLa pergola jardin d’hiverLa pergola rétractable à toile enrouléeLe carportDe fabrique 100% française made in Maine-et-Loire, 100% en aluminium, chacun des produits a été conçu pour non seulement se protéger du soleil et des intempéries mais aussi pour maintenir la luminosité de la pièce intérieure.Apporter de nouvelles perspectives de développement aux menuisiers indépendants grâce à une offre de pergolas complèteGrâce à cette gamme de pergolas, Amexso apporte la solution aux menuisiers indépendants pour proposer des produits de haute qualité, pérennes et avec de forts bénéfices.Par ailleurs, les menuisiers indépendants bénéficient :d’un partenariat SANS engagement ni redevancedes produits SUR MESURE, en PRET A POSERde la garantie d’une assistance technique, dès la réalisation du devis et jusqu’à la posede produits boosteurs de chiffre d’affairesde projets clés en main
Il y a 3 ans et 13 jours

La biomasse à l'honneur d'Interclima 2022

Pour la deuxième édition consécutive, un « Espace Chaudières Biomasse » rassemble la plupart des marques de chaudières bois présentes sur le marché français, pour différents types de combustibles : granulés, bois buches, plaquettes… Cette vitrine inédite et incontournable, pour tous les installateurs les plus militants de la chaleur renouvelable en général et des chaudières bois en particulier, s’accompagnera également de nombreux temps forts et animations.La biomasse, appelée à jouer un rôle important au moment d’accroître l’indépendance aux énergies fossiles et de réussir la transition énergétique !Deuxième source d’énergie renouvelable en France, la biomasse énergie joue un rôle clé pour atteindre les objectifs énergétiques et climatiques français et réduire la dépendance aux énergies fossiles. Première source d’énergie renouvelable en France, la biomasse énergie s’inscrit dans la trajectoire nationale bas carbone qui permettra d’atteindre les objectifs 2030 en matière de chaleur renouvelable. Alors qu’il s’intallait 17 300 chaudières bois en France en 2019 et 2020, le marché a doublé en 2021. Ainsi, quatre millions de tonnes de CO2 seront économisées dans les 20 prochaines années, grâce aux 36 400 chaudières bois installées en 2021. Le marché poursuit sa croissance, avec deux moteurs : en construction neuve, la nouvelle réglementation environnementale RE2020 favorise l’utilisation de la chaleur renouvelable ; en rénovation, il s’agit à la fois de subsituer aux énergies fossiles comme le fioul ou le gaz, et d’accélérer le renouvellement d’un parc vieillissant d’appareils.INTERCLIMA est devenu l’un des rendez-vous les plus représentatifs en France de l’offre de chaudières biomasse sur le marchéLors de son édition 2022, INTERCLIMA réserve à la biomasse énergie une place toute particulière :Un Espace Chaudières BiomasseSitué dans au coeur du Pavillon 3, cet espace est entièrement dédié aux chaudières bois sur la fameuse boucle à eau chaude, chère aux chauffagistes. Il est réalisé en partenariat avec le Syndicat français des chaudiéristes biomasse (SFCB), avec la participation de Propellet et l’appui d’Uniclima. Cet espace accueille 14 stands de fabricants dont les principales marques de chaudières bois-énergie du marché : Windhager (Biomassterre), Compte R, Fröling France, Hargassner France, Herz Energietechnik, HKS Lazar, HS France, Laudevco, Okofen, Heizomat (Saelen Energie), Self Climat Morvan, Thermoflux, Zaegel Held. L’offre débordera même littéralement de cet espace spécialisé puisqu’elle sera visible également chez De Dietrich et Oertli, Domusa Teknik, Grant, Perge et Viessmann.Le salon sera également l’occasion de souligner l’existence du label Flamme Verte porté par le Syndicat des énergies renouvelables pour pomouvoir la performance des matériels.Des temps forts et animations au quotidienAnimé par le SFCB, l’Espace Chaudières Biomasse proposera différents événements parmi lesquels une conférence de presse sur l’évolution de la filière et des combustibles. Au sein de l’Espace conférence, une thématique sera entièrement dédiée au bois-énergie le mercredi 5 octobre de 16H30 à 18H00. Elle passera en revue les sujets d’actualités de la filière à travers une série d’interventions courtes de 15 minutes chacunes par des spécialistes : disponibilité des différents combustibles avec un focus sur les granulés de feuillus, évolution technologique des matériels pour les différents marchés (résidentiel individuel, collectivités), les points clés pour réussir l’installation d’une chaudière bois-énergie…En rapport avec le bois-énergie, l’édition 2022 d’Interclima s’est considérablement renforcée dans le domaines des conduits de fumées et du ramonage avec la présence de spécialistes comme : Cheminées Poujoulat, Joncoux, Ten, Ubbink, M&G, Progalva…