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Il y a 3 ans et 108 jours

Lancement de 250 chantiers de quartier à Paris

"Il y en aura beaucoup à l'été, cela va durer environ quinze mois", a indiqué jeudi 27 janvier à l'AFP Jacques Baudrier, adjoint (PCF) à la construction publique de la maire PS Anne Hidalgo, après un point d'étape sur les premiers chantiers "Embellir votre quartier", qui concernent à tour de rôle un seul secteur par arrondissement.La mairie de Paris consacre environ 100 millions d'euros, soit 5,5 millions par quartier, à cette première série de travaux qui doit aboutir à l'été 2023 dans ces 17 quartiers.Parallèlement, les concertations avec les riverains des neuf quartiers de la deuxième vague, dont le très touristique Montmartre, débuteront entre février et avril, pour un début des travaux en fin d'année et un budget de 55,5 millions d'euros.Pour les quartiers de la troisième phase, M. Baudrier souhaite "avancer la concertation à fin 2022 afin de finir un maximum de travaux avant les Jeux olympiques".Aménagement de places, de pistes cyclables, de "rues aux écoles", rues rendues piétonnes, plantation de 50 à 100 arbres dans chaque secteur : "quartier par quartier, Paris se refait une beauté", affirme la mairie qui veut avec cette démarche "offrir une meilleure visibilité" quant aux nuisances générées par les travaux et éviter "autant que possible" que la zone réaménagée soit "rouverte" par les concessionnaires dans les 4 ou 5 années suivantes.Pour cela, "tous les concessionnaires passent avant" les travaux d'aménagement de la Ville, souhaite M. Baudrier qui se satisfait d'avoir à ce stade 95% des chantiers des opérateurs bien coordonnés. Même s'il "reste encore 98 chantiers" à décaler dans le temps, "la mutualisation progresse", se réjouit-il.Selon les données de la mairie, il y a actuellement 5.200 emprises de chantier dans la capitale, dont seulement 11% gérées par la Ville, 28% par ses concessionnaires et la majorité (60%) par des tiers. Les surfaces gérées par la Ville sont en revanche les plus importantes.Avant sa réélection en 2020 et sa candidature à la présidentielle, Anne Hidalgo, critiquée pour le nombre de chantiers en cours dans la capitale, avait reconnu une "gêne réelle".
Il y a 3 ans et 108 jours

Résultats du troisième appel à projets France Relance visant à renforcer l’accompagnement à la transformation numérique des TPE et des PME

Opéré par Bpifrance, le troisième appel à projets, lancé le 14 septembre dernier, a permis de retenir 12 groupements d’opérateurs supplémentaires (liste des lauréats en annexe). Ainsi, avec 42 groupements retenus lors des trois appels à projets, ce sont au total plus de 93.000 entreprises qui pourront suivre gratuitement ces formations financées par France Relance. Les TPE et PME pourront, par exemple, bénéficier de formations leur permettant d’améliorer leur référencement en ligne, de mieux communiquer avec leurs clients, de gérer leur notoriété, d’utiliser les réseaux pour recruter ou encore de numériser la gestion de leur facturation et sécuriser les données de leur entreprise. Les sessions organisées par les opérateurs lauréats permettent d’établir un premier bilan : Parmi la variété de thématiques proposées, les plus couramment délivrées concernent la communication, la recherche et la fidélisation de clients (37%). La visibilité sur les réseaux sociaux (21%) et le développement des ventes (16%) sont également très demandés. Grâce au troisième appel à projet, des accompagnements sur la thématique de la cyber-sécurité peuvent être proposés.A ce jour, les régions les plus représentées sont l’Ile-de-France (18% des entreprises accompagnées à fin 2021), l’Auvergne-Rhône-Alpes (16%) et le Grand-Est (13%). Ce troisième appel à projet permet de renforcer l’offre dans les collectivités d’Outre-Mer, notamment à la Réunion, en Guyane et en Nouvelle-Calédonie.Ce dispositif a aussi pour ambition de s’adapter aux besoins des métiers et des secteurs d’activité. A ce titre, des groupements spécialisés proposent des formations spécifiquement adaptées aux secteurs suivants : artisanat, bâtiment, commerce, tourisme, hébergement et restauration, conseil et ingénierie, automobile…Deux tiers des sessions ont eu lieu à distance, en raison notamment de la situation sanitaire.Le programme des sessions de formation gratuites est publié sur le site francenum.gouv.fr.
Il y a 3 ans et 108 jours

Retour à la normale pour l'immobilier neuf en stations de ski avec des opportunités à saisir

Même si la montagne française a montré qu’elle savait s’adapter depuis bientôt deux ans, cette normalité retrouvée permet de profiter de l’intérêt des acheteurs pour la résidence secondaire post-confinement et de la valeur refuge qu’a l’immobilier. Grâce aux données du site spécialisé dans l’immobilier neuf : Trouver-un-logement-neuf.com, découvrez les stations du sillon alpin où cela construit et les prix qui y sont pratiqués en résidence de tourisme ou en copropriété classique.Comment investir dans l’immobilier neuf en station de ski ?Dans l’immobilier neuf en montagne, il existe principalement deux types de produit. Il y a l’achat en résidence de tourisme plutôt axée sur l’investissement locatif avec possible occupation des lieux quelques semaines par an ou la copropriété classique pour acquérir une résidence secondaire traditionnelle. Deux produits différents qui entraînent une diversité de prix. Différence de prix entre copropriété classique et résidence de tourismeManque de foncier, PLU plus restrictif, les emplacements premium sont de plus en plus rares et donc chers. Pour pouvoir construire en stations, il faut racheter d’anciens hôtels, reconstruire entièrement sur d’anciennes copropriétés… sans oublier la montée en gamme assumée des opérateurs et des appartements volontairement plus grands… d’où des prix en stations qui ont tendance à augmenter. Les prix en résidence de tourisme restent en général moindres que pour un appartement neuf en copropriété classique, notamment grâce à la récupération de TVA que procure le statut LMNP de la location meublée. Illustration à Samoëns en Haute-Savoie : 330.000 € HT pour un trois-pièces en résidence de tourisme, 390.000 € TTC pour un T3 en copropriété classique.Même s’il est compliqué de comparer deux programmes neufs dans une même station, autre exemple à Praz-sur-Arly, toujours dans le 74 : 206.000 € HT pour un T3 en résidence de tourisme, contre 426.000 € TTC en copropriété classique.Ce qui peut expliquer cette différence de prix, ce sont les « contraintes » qui ne sont pas les mêmes. Si vous devenez pleinement propriétaire de votre bien en copropriété classique, investir en résidence de tourisme impose de s’engager à louer le bien via un gestionnaire exploitant. De quoi attirer des investisseurs au ticket d’entrée moindre et qui ne veulent occuper le bien que quelques jours par an.Des prix du neuf crescendos en montagne Quelle que soit la formule : résidence de tourisme ou copropriété classique, Trouver-un-logement-neuf.com recense actuellement une quarantaine de programmes neufs en commercialisation en stations sur son site spécialisé dans l’immobilier neuf. Comme toujours en immobilier, les prix connaissent de grandes disparités selon la renommée de la station, l’emplacement skis aux pieds ou non, la gamme proposée… Pour devenir propriétaire d’un trois-pièces en montagne, il faut compter actuellement à partir de 233.000 € aux Carroz d’Arâches, domaine skiable du Grand Massif. Comptez moins de 300.000 € pour investir à Châtel, à Pralognan-la-Vanoise… Plus la station est cotée, plus les prix grimpent forcément : 325.000 € HT à Tignes, 600.000 € TTC à Megève, à partir de 665.000 € TTC à l’Alpe d’Huez et jusqu’à un programme neuf à Courchevel 1650 avec un trois-pièces à partir de 1.150.000 € TTC.Les biens d’exception à la montagneSi vous rêvez d’un chalet neuf à la montagne, c’est encore possible. De temps en temps, des opérations sortent de terre et elles permettent de devenir propriétaire d’un bien immobilier neuf d’exception en station. Exemple à La Plagne Montalbert avec 7 chalets mitoyens à partir de 1.116.000 €, avec des surfaces allant de 150 m² à 190 m², de 5 ou 6 chambres. Conseil pour trouver les meilleurs prix en station Deux temps forts pour profiter des meilleurs prix du neuf en stations : lors du lancement commercial ou quand la livraison approche. Réserver un appartement neuf à la montagne lors de la mise en vente d’un programme immobilier en station, c’est s’offrir le plus large choix possible, c’est-à-dire toutes les typologies, les meilleures orientations… C’est ainsi pouvoir trouver le bien qui correspond le plus à votre budget, dans la station de votre choix. Autre moment-clé : lorsque le programme neuf est en livraison immédiate ou à quelques semaines de sa livraison définitive. Cela permet de pouvoir visiter la résidence et son environnement, les appartements… et d’en profiter plus rapidement. L’achat neuf en montagne se fait sur un temps plus long qu’une opération résidentielle classique en ville, il est habituel d’avoir encore des lots disponibles lors de la livraison. De quoi profiter des avantages du neuf sans l’attente de la durée du chantier plus long en altitude.
Il y a 3 ans et 108 jours

Le Gouvernement met en œuvre le blocage à 4% de la hausse des tarifs réglementés de l'électricité

Dans sa délibération du 18 janvier dernier, la Commission de régulation de l’énergie, autorité administrative indépendante, a proposé au gouvernement des tarifs réglementés de vente qui, conformément à la loi, reflètent les coûts d’approvisionnement sans mesure additionnelle. Les propositions de tarifs conduiraient à une très forte hausse : + 44,5 % HT, soit +35,4% TTC, pour les tarifs bleus applicables aux consommateurs résidentiels ; + 44,7 % HT, soit + 35,9% TTC, pour les tarifs bleus applicables aux consommateurs professionnels éligibles. Cette hausse s’explique principalement par l’envolée des prix sur le marché européen de l’électricité, elle-même notamment liée à la forte hausse des prix du gaz en Europe induite par la reprise économique et amplifiée par le faible niveau des livraisons de gaz russe.Le Gouvernement avait anticipé ce mouvement haussier et prévu plusieurs dispositions pour en limiter les effets :Le niveau de la taxe portant sur l’électricité (TICFE) est réduit de 95 % pour 1 an à son minimum possible prévu par le droit européen, soit 1€/MWh pour les clients résidentiels et assimilés et 0,5€/MWh pour les autres. Cette baisse, applicable à compter du 1er février, représente un coût budgétaire pour l’Etat de 8 milliards d’euros. Cette mesure fiscale permet de ramener la hausse des tarifs réglementés à 20,04% TTC pour les consommateurs résidentiels et à 20,88% TTC pour les consommateurs professionnels.De manière exceptionnelle et temporaire en 2022, le volume d’ARENH livré en 2022 augmentera de 20 TWh, afin que l’ensemble des consommateurs bénéficie de la compétitivité du parc électronucléaire français. Ce volume d’électricité à tarif régulé profitera à tous les consommateurs, particuliers, collectivités comme professionnels. Les fournisseurs répercuteront intégralement cette mesure au bénéfice des consommateurs, sous la surveillance de la Commission de régulation de l’énergie.La loi de finances autorise enfin le Gouvernement à s’opposer aux propositions tarifaire de la Commission de régulation de l’énergie à titre exceptionnel en 2022 et à en limiter la hausse à 4%. Les arrêtés publiés aujourd’hui mettent en œuvre ce plafonnement qui s’applique pour les consommateurs résidentiels et les petits consommateurs professionnels en métropole continentale et pour tous les consommateurs dans les zones non interconnectées (Corse et territoires ultramarins).Ce plafonnement permet de réduire la hausse moyenne des factures d’électricité des ménages à 38 €/an sur la facture d’un client résidentiel et environ 60 €/an pour un client professionnel. En l’absence de mesures, la hausse aurait été de 330 €/an pour un client résidentiel et de 540 €/an pour un client professionnel. Le bouclier tarifaire bénéficie à tous les français quel que soit leur fournisseur. La loi de finances prévoit en effet que tous les fournisseurs bénéficient d’une compensation en 2022 par l’Etat des charges qu’induisent pour eux le plafonnement des prix, à concurrence de l’effet du plafonnement appliqué aux tarifs réglementés. Ils pourront ainsi mettre en œuvre ce plafonnement et en faire bénéficier tous leurs clients.Ces mesures s’inscrivent dans un ensemble d’actions prises par le Gouvernement depuis plusieurs mois pour atténuer les conséquences de la hausse des prix des énergies pour les consommateurs, et notamment les plus modestes :Un chèque énergie exceptionnel de 100 € a été distribué au cours du mois de décembre 2021. Ce nouveau chèque aide les 5,8 millions de ménages qui avaient déjà reçu un chèque énergie en avril 2021 à régler leurs factures d’énergie. Ce soutien ciblé sur les ménages les plus en modestes représente une aide de près de 600 millions d’euros. Un nouveau chèque énergie sera adressé en avril 2022.Les tarifs réglementés du gaz ont été gelés à leur niveau du mois d’octobre 2021 durant toute la durée de l’hiver et au besoin jusqu’à la fin de l’année 2022. L’Etat prendra en charge le surcoût induit par ce gel pour les fournisseurs, conformément aux dispositions prévues dans la loi de finances pour 2022.Une indemnité inflation, d’un montant de 100 €, est attribuée aux 38 millions de personnes résidant en France dont le revenu net mensuel est inférieur à 2 000 €, entre décembre 2021 et février 2022, soit un soutien additionnel de l’Etat de 3,8 milliards d’euros. L’aide est versée en une fois par les employeurs aux salariés, ceux-ci étant intégralement compensés par l’État de ces versements via une aide au paiement de leurs charges sociales.Enfin, compte tenu de la hausse continue des prix des carburants, le Premier ministre a annoncé le 25 janvier 2022 une revalorisation de 10% du barème des indemnités kilométriques. 2,5 millions de foyers environ sont concernés par cette mesure dont l'effet sera rapide et direct dès leur déclaration d'impôt sur les revenus 2021 ou sur les bénéfices de l'année dernière. Cette revalorisation a vocation également à servir de référence, et donc potentiellement à se répercuter, sur les indemnités kilométriques directement versées par les employeurs à leurs salariés qui utilisent leur véhicule personnel.Le Gouvernement agit ainsi pour protéger le pouvoir d’achat des Français et la compétitivité de l’économie face à la hausse des prix des énergies.
Il y a 3 ans et 109 jours

Le marché de l’immobilier logistique s’envole en 2021

Avec une hausse significative de 34% par rapport à l’année 2020 et de 12% par rapport à l’année 2019, le secteur connaît une évolution très favorable. Point à date sur ce marché en pleine expansion malgré la crise sanitaire et qui, selon les régions, affiche des résultats bien au-delà des prévisions initiales. Quelques faits marquants : Plus de 3.700.000 m² transactés (bâtiments ICPE de plus de 10.000m²), soit une augmentation de la demande placée de 34 % par rapport à 2020 et 12 % par rapport à 2019La région des Hauts-de-France représente à elle-seule 28 % du marché globalLes opérations de plus de 50.000 m² sont de retour et représentent 28 % du marchéLes opérations de construction (clé en main) représentent environ 45 % du marché global Les prestataires logistiques sont les acteurs majeurs du marché (50% des transactions)La raréfaction des terrains dédiés à la logistique s’accélère : on observe une pénurie de terrains de plus de 5 hectares libres sur les principaux pôles logistiques de l’hexagone. Les prix ont donc été multipliés par 3 sur certains secteursLes coûts de construction et les loyers progressentLes taux de capitalisation prime sont de l’ordre de 3,5%.Chiffres clefs et tendances Sur l’année 2021, EOL comptabilise 3,7 millions m² de surfaces placées (dont 1.271.000 m² sur le dernier trimestre) pour 143 transactions. Des chiffres en forte hausse par rapport à 2020 (2.785.000 m² et 107 transactions), mais également par rapport à l’année 2019 (3.377.000 m² et 112 transactions).Les 4 marchés de la dorsale (Lille, Paris, Lyon et Marseille) représentent 70 % de la demande placée, ce résultat est principalement lié à la performance exceptionnelle des Hauts-de-France et à la bonne performance de l’Ile-de-France. Le manque d’offre disponible et l’absence de développement limitent les performances de Lyon et Marseille. Malgré le peu de fonciers disponibles et l’absence de projets de développement à court terme, l’Ile-de-France affiche une performance satisfaisante avec plus de 800.000 m² placés (+ 45 % par rapport à 2019), essentiellement sur des immeubles existants (61 % des transactions). Le marché en régionsLa région des Hauts-de-France : La région des Hauts-de-France bat encore un record inédit avec 1.070.000 m2 de surfaces placées (soit 1/3 du marché français).Pour Laurent Sabatucci, directeur associé, fondateur EOL : « Près de 3500 emplois au cours de l’année 2021 ont été créés et la logistique a généré un investissement privé de plus 500 millions d’euros. La région Hauts-de-France a mené une stratégie « logistique friendly » et a séduit de grands acteurs, rappelons-nous des opérations de Seb et La Redoute qui ont marquées l’année 2021. »Le marché en Rhône-Alpes (Lyon) : 400.000 m² transactés en 2021. 3ème région de France en termes de demande placée loin derrière les Hauts-de-France et l’Ile-de-France, Lyon souffre du manque de développement et d’un stock d’offres disponibles très faible. Très forte tension sur l’offre avec un taux de vacance historiquement bas (3%). Les quelques opérations lancées en blanc et les terrains disponibles pour des clés en main ont été commercialisés. Peu de développements à venir et peu de solutions de report sur des marchés périphériques.Le marché dans les Bouches-du-Rhône (Marseille) : 288.000 m² placés. 5ème région de France en termes de demande placée. Une baisse continue du taux de vacance (4%). Des loyers en hausse. A la différence du marché lyonnais, le marché marseillais propose quelques solutions de développement notamment à proximité du port de Fos.Le marché en Centre-Val-de-Loire (Orléans) :Avec plus de 300.000 m² conclus en 2021, cette région confirme sa position de pôle majeur et occupe la 4ième place des régions en termes de demande placée derrière les Hauts-de-France, Paris et Lyon.Le nombre d’opérations lancées en blanc et en cours de développement garantissent une certaine fluidité du marché.Le taux de vacance est stable.Les loyers sont en hausse modérée. Le marché en Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux) : 70.000 m² transactésPeu de transactions et très peu d’offres disponibles dans un marché sous tension.Les opérations lancées en blanc ont été commercialisées. Le marché en Occitanie (Toulouse) : Un marché qui reste atone (85.000 m²) compte tenu du manque d’offres disponibles.Un taux de vacance toujours faible.EOL acteur de référence du secteur en France et à l’internationalEn France, au global, EOL a conclu 570.000 m² de projets logistiques sur des bâtiments existants ou des développements, notamment une opération emblématique de plus de 110.000 m² pour le compte de La Redoute à Cambrai (59).En Europe, après avoir accompagné Carrefour pour un projet industriel et logistique à proximité de Bruxelles, EOL vient de signer un terrain de plus de 20 Ha en Pologne pour y développer un projet de plus de 80.000 m2pour l’un de ses clients français.EOL poursuit l’accélération de la décarbonation des entrepôts EOL a initiée dès 2016 une stratégie de décarbonation des entrepôts ce qui lui permet aujourd’hui d’accompagner les acteurs majeurs du marché dans une démarche unique et innovante. L’application du décret tertiaire oblige les exploitants des entrepôts à diminuer de 40% les consommations d'énergie, EOL apporte une approche globale et un savoir-faire technique dans le choix des sites logistiques.
Il y a 3 ans et 109 jours

Schindler confirme son positionnement d'ascensoriste 4.0

Le groupe Schindler déplace à lui seul plus d’un milliard de personnes dans le monde chaque jour. D’origine suisse, créé en 1874, le groupe familial est présent en France depuis le début des années 60 par le rachat de la célèbre société Roux-Combaluzier. En France, l’ascensoriste assure le bon fonctionnement de 150 000 appareils, avec 60 millions de trajets par jour. Schindler couvre l’intégralité des activités liées aux ascenseurs, escaliers mécaniques et trottoirs roulants, du design à installation en passant par la maintenance, la réparation et la rénovation. Complètement intégré dans le quotidien de tous, l’ascenseur, un service d’utilité quasi-public, est le moyen de transport le plus utilisé au monde. Ce secteur connaît aujourd’hui une transformation industrielle 4.0 au cœur des Smart Cities d’aujourd’hui et de demain.Schindler : acteur des Smart Cities de demainPour assurer la pérennité de ses services, Schindler fait preuve d’innovation au quotidien avec, au cœur de son action, l’expérience passager. Il mise sur l’IA et la digitalisation pour : optimiser les temps d’attente et de trajet, proposer une télésurveillance intelligente en assurant un service sans interruption (anticipation des dysfonctionnements et des pannes…) et mettre à disposition des services connectés pour les usagers. Depuis 2018, tous les ascenseurs Schindler sont dotés d’une box connectée baptisée le Cube, siège de la maintenance prédictive. Grâce à cette technologie, il est possible d’anticiper les dysfonctionnements en relayant toutes les données relatives à l’ascenseur. La maintenance prédictive c’est : plus de 20 000 ascenseurs connectés, plus de 1000 paramètres surveillés en temps réel et une intervention des techniciens, en moyenne, 5 fois plus rapide. Dans une logique de responsabilité sociétale et environnementale, Schindler intègre dans le développement de son offre digitale, des technologies d’Edge Computing (filtrage de données pour ne pas engorger le Cloud).Schindler, un acteur éco-responsableLe nouveau siège social de Schindler se situe dans un bâtiment durable, le Quartz, certifié HQE et BREEAM, équipé pour répondre au développement digital de son activité. Situé à Vélizy-Villacoublay, en région parisienne, le Quartz héberge non seulement le siège de la maintenance prédictive mais également son centre d’appels. Schindler participe à cette évolution industrielle qui vise à changer le paysage urbain de demain. C’est dans cette optique que l’entreprise poursuit sa transformation sur le plan comportemental, technologique, organisationnel et RSE afin d’apporter un bénéfice à ses clients, partenaires et collaborateurs : politique zéro papier, électrification de la flotte automobile, partenariats avec des ONG, campagne de diversité, etc…
Il y a 3 ans et 109 jours

Colas teste la nouvelle pelle Mecalac 100% électrique réduisant l’empreinte environnementale des chantiers

Mecalac finalise, par une campagne d’essais auprès de ses clients, la mise au point de la e12, première pelle sur pneus 100 % électrique au monde. Son architecture et sa technologie exclusives assurent une autonomie d’une journée type de travail.L’électrification permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment en France, où l’électricité est peu carbonée. Elle diminue également les nuisances sonores et favorise ainsi l’acceptabilité des chantiers auprès des riverains.Cette opération s’inscrit dans la continuité de l’acquisition de quatre fourgons électriques par l’établissement Colas de Grenoble l’an dernier et répond aux enjeux de la Zone à Faible Emission de l’agglomération grenobloise.Pour Bruno Munier, Directeur Equipements de Colas France Territoire Sud-Est : « Cette expérimentation permettra d’envisager d’autres utilisations de la pelle Mecalac e12 sur les futurs chantiers urbains de Colas et de réduire leur empreinte environnementale. »Pour Patrick Brehmer, Directeur Marketing du Groupe Mecalac : « Ces essais constituent une étape importante dans la transition vers des solutions zéro émission et démontrent l’adéquation optimale de la Mecalac e12 avec les besoins réels des chantiers urbains, tant en termes de performances que d’autonomie. »Un second test de la pelle électrique Mecalac e12 sera effectué en février prochain sur un chantier réalisé par Colas pour la Métropole de Lyon.La transition vers une flotte d’engins bas carbone s'inscrit dans le cadre des engagements du Groupe Colas, qui s’est fixé des objectifs ambitieux, compatibles avec l’Accord de Paris : réduire de 30 % ses émissions directes de gaz à effet de serre et de 30 % ses émissions indirectes en amont d’ici à 2030.
Il y a 3 ans et 109 jours

TotalEnergies renonce à implanter son nouveau pôle R&D à côté de Polytechnique

"Dans ces conditions, TotalEnergies a décidé de s'installer dès cette année, comme prévu, sur le plateau de Saclay (sud-ouest de Paris, ndlr) dans des locaux destinés à accueillir des centres d'innovation d'entreprises pour y établir durablement son pôle R&D Nouvelles Energies & Electricité", explique le groupe dans son communiqué.L'implantation d'un bâtiment de 10.000 m2 était prévue au départ au cœur du campus de Polytechnique, avec 400 personnes attendues pour travailler sur la "décarbonation des énergies". Ce projet avait été contesté par une partie des élèves et des professeurs de la prestigieuse école, qui avaient manifesté en mars 2020 contre "l'ingérence du privé".En juin 2020, après la mobilisation d'étudiants et de professeurs, l'école d'ingénieurs avait décidé de sortir le futur centre de recherche du cœur du campus pour le prévoir juste à côté, sur le futur parc d'activités d'innovation porté par l'Établissement public d'aménagement (EPA) Paris-Saclay.Les travaux de construction du bâtiment au nouvel emplacement, qui devaient débuter en juillet 2021, ont été retardés."Les nouvelles énergies n'attendent pas. Et la transformation de TotalEnergies - qui a accéléré en 2021 - ne peut pas non plus attendre", affirme le groupe dans son communiqué.L'École polytechnique a réagi dans un communiqué distinct, en disant prendre acte et regretter la décision prise par TotalEnergies même si celle-ci ne remet pas en cause les partenariats avec l'entreprise "ni les engagements de l'école dans le domaine de la transition énergétique".TotalEnergies renonce en effet au projet de bâtiment en propre mais maintient son partenariat scientifique avec l'Institut polytechnique de Paris et notamment avec les départements dédiés à l'énergie, à l'intelligence artificielle et à la science des données.Le futur pôle R&D abritera 200 chercheurs et "développera des collaborations avec les laboratoires des universités et écoles, des entreprises et des start-up", précise le groupe.La double casquette de Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies et membre du conseil d'administration de Polytechnique, lui a par ailleurs valu une enquête du parquet financier, ouverte en mai 2021, sur le projet de centre R&D.Une plainte avait été déposée par trois ONG reprochant à M. Pouyanné d'avoir entretenu la confusion entre son mandat d'administrateur de l'école et celui de PDG du groupe pétrolier lors des débats sur l'implantation de ce centre de recherches au cœur du campus.
Il y a 3 ans et 109 jours

Isover a réalisé l’isolation thermique et acoustique du “Wonder of the Seas”, le plus grand paquebot du monde

Un chantier hors norme pour un paquebot hors normeConnu à Chantiers de l’Atlantique en tant que “C34”, son numéro de coque, ce mastodonte de 362 mètres de long pour 64 mètres de large affiche selon son armateur, la compagnie américaine Royal Caribbean International (RCI), des chiffres impressionnants et démesurés :D’un coût de plus d’un milliard d’euros, le Wonder of the Seas, dont l’assemblage a débuté en octobre 2019, a été mis à l’eau pour les essais en mer en septembre 2020. Les premières croisières à bord sont prévues au printemps 2022.Un panel de solutions ISOVER pour répondre à l’ensemble des postes d’isolation du navireParticulièrement drastiques, les normes de sécurité incendie à bord sont un enjeu essentiel dans la construction navale. La gamme de produits U SeaProtect®, fabriqué à base de la laine de roche légère ULTIMATE®, a fourni la réponse optimale avec une nouvelle génération de laine minérale haute performance qui combine tous les avantages en termes de feu, d’isolation thermique et acoustique, avec des économies de poids substantielles. 2/3 de l’isolation, soit 50 000 m² ont été réalisés avec U SeaProtect® pour assurer le confort thermique et la sécurité des passagersPour ce chantier d’envergure, le produit U SeaProtect® a été retenu pour ses excellents résultats sur tous les aspects : sa performance thermique qui garantit une forte augmentation de l’efficacité énergétique tout en réduisant significativement les coûts d’exploitation et les émissions de CO₂. De plus, U SeaProtect® est une solution au poids exceptionnellement léger : - 25 % versus un isolant classique en laine minérale. Aussi, le produit est conditionné avec un emballage comprimé et hautement rationalisé, permettant de réaliser des économies logistiques et facilité l’installation sur le chantier.U SeaProtect® répond également aux normes les plus exigeantes concernant la protection incendie, allant du plus haut niveau de réaction au feu à d’excellentes qualités de résistance au feu.100 000 m² de panneaux d’isolation PI Marine pour de hautes performances thermiques et anti-condensationFace aux enjeux thermiques et de condensation, ISOVER a proposé la gamme PI MARINE en laine de verre. Exclusive sur le marché, elle a été incontournable pour isoler thermiquement et assurer un rôle d’anti-condensation.3 produits ont été posés sur différents postes dans le navire :PI662, un panneau en laine de verre face alu qui a été utilisé pour isoler la coque et assurer l’anti-condensation sur bordée.PI682 a permis d’isoler une grande partie du réseau des conduits de ventilation.PI695, un écran coupe-tirage a été installé entre les cabines, aux plafonds et sur les ponts. Leur rôle coupe-feu permettant d’empêcher la propagation des fumées toxiques en cas d’incendie.Un navire moins lourd qui consomme moins de carburantDans la quête de navires plus gros et plus rapides, le poids des matériaux et la réduction de poids en général n’ont jamais joué un rôle aussi important qu’aujourd’hui. Avec sa gamme marine la plus légère du monde, ISOVER a permis une économie de poids de - 25 % sur l'isolation, pour un résultat identique en termes de performances, participant ainsi à la réduction de l’impact environnemental du plus gros paquebot du monde, dont la consommation en carburant a été réduite.
Il y a 3 ans et 111 jours

Urbanisme sauvage et érosion à Kinshasa : quand la rue devient ravin

Dans la commune populaire et déshéritée de Mont-Ngafula, construite sur les hauteurs, cette érosion spectaculaire a remplacé une rue asphaltée par un gouffre d'au moins 15 mètres de profondeur.En haut de la falaise, de grosses canalisations d'eau, hors d'usage, sont suspendues dans le vide. Pour traverser ce qui fut la rue séparant Ngansele du quartier voisin de Ngalasi, les riverains se fraient tant bien que mal un chemin à l'intérieur de ce ravin au sable mouvant.L'érosion a coupé net l'avenue de l'Université dans son tronçon qui relie l'université de Kinshasa (Unikin) à Kimwenza-mission, agglomération abritant plusieurs établissements scolaires et l'une des plus grandes bibliothèques d'Afrique centrale, tenue par les Jésuites.Veuve et mère de sept enfants, Espérance Tsimba, 57 ans, a vu sa boutique engloutie un jour de pluie. "J'ai perdu mon business. Depuis, il m'est difficile de scolariser" mes enfants, dit-elle, en réclamant "la construction de caniveaux" pour canaliser les eaux.Pour tenter de protéger leur domicile, les riverains construisent des digues en empilant des sacs remplis de sable, dans l'espoir de ralentir l'éboulement.Au fond de la vallée, cinq hommes placent également des sacs de sable censés dévier la trajectoire des eaux de pluie, tandis qu'en aval, à une centaine de mètres, à la surface, un véhicule de chantier aplanit et égalise le sable sur la chaussée. L'engin appartient à une entreprise chinoise, dont les responsables congolais sur le terrain ne souhaitent pas parler à la presse.L'érosion a commencé il y a environ six ans. "Ce n'est pas la première fois que des travaux de réhabilitation de la route sont lancés. Cela s'est fait à plusieurs reprises, mais sans jamais aboutir", déclare à l'AFP Sylvain Nsumbu, directeur d'une école primaire menacée par l'érosion.Retour des pluiesCe nouveau démarrage des travaux intervient après des manifestations organisées pour interpeller les autorités, racontent les riverains. "Nous avons fait des marches jusqu'à bloquer la route nationale 1 qui traverse notre commune", explique Magloire Kangondi."Nous demandons cette fois-ci que ça aille jusqu'au bout", implore Sylvain Nsumbu, qui a vu le mur de clôture de son école tomber dans le ravin et dit vivre avec "un danger permanent" depuis.Ici, "c'est la cour, les enfants y jouent pendant la recréation. Avant que l'érosion n'arrive, nous avions un portail ici, la clôture était là, il y avait même des mamans qui vendaient juste devant", dit-il en montrant le vide, là où se trouvait l'entrée de cet établissement de 170 enfants.Cette situation "nous fait très mal, nous avons aussi une école maternelle où les tout petits ont 4 ans, 5 ans, et doivent traverser ce ravin", ajoute-t-il, la mort dans l'âme. "Cette année, il y a même des parents qui ont préféré ne pas envoyer leurs enfants à l'école", ajoute M. Nsumbu.Il faut une vraie "urbanisation", plaide-t-il.Kinshasa, troisième ville la plus peuplée d'Afrique, avec quelque 12 millions d'habitants, a vu sa population doubler en 20 ans. La ville s'est étendue de manière souvent anarchique, des quartiers ont poussé sans viabilisation correcte, notamment sur les collines de la périphérie.Dans le quartier de Ngansele, un groupe de jeunes, réunis autour de Christel Bulembi, qui se présente comme un acteur de développement et leader communautaire, sensibilise pour une gestion responsable des "eaux de pluie sur un terrain fragile", combinaison expliquant selon lui l'ampleur de l'érosion.Spécialiste en gestion de l'environnement, M. Bulembi, né dans ce quartier, appelle les habitants à construire dans chaque parcelle au moins un puits de rétention des eaux de pluie, afin de minimiser les dégâts causés par les ruissellements sur la chaussée.Il estime cependant que "l'État congolais, garant de la chose publique, doit prendre ses responsabilités en urbanisant le quartier". "Et la population va accompagner les efforts du gouvernement", assure-t-il.En attendant, avec le retour des pluies, les habitants disent craindre le pire. En novembre 2019, une quarantaine de personnes avaient trouvé la mort à Kinshasa, victimes de pluies diluviennes qui avaient provoqué inondations et glissements de terrains. Mont-Ngafula avait été l'une des communes les plus touchées.
Il y a 3 ans et 111 jours

L’apprentissage dans l’artisanat confirme son efficacité et suscite de plus en plus de vocations auprès des jeunes

L’apprentissage connaît un regain en France et notamment dans les 137 CFA du réseau des CMA qui forment chaque année 110 000 apprentis. Les métiers de l’artisanat sont considérés comme des voies d’avenir par les jeunes générations mais aussi par les adultes en reconversion.64 % des 16-29 ans choisissent leur orientation en fonction de leurs envies et vocationsDepuis la dernière rentrée scolaire, le réseau des CMA enregistre +9,5 % d’apprentis accueillis dans les 137 centres de formation du réseau des CMA. Un engouement confirmé par l’étude réalisée qui révèle que 88 % des jeunes voient les métiers d’artisanat comme des métiers d’avenir et qui rendent heureux, ce qui constitue une véritable opportunité pour la pérennité du secteur. Ils choisissent leur orientation (formation, métier, secteur) en fonction de leurs envies, mais aussi en fonction du sens (42 %), de l’équilibre avec la vie personnelle (26 %) et de l’assurance de toujours trouver un emploi (21 %).Enfin, on constate un renouvellement des profils des apprentis aux métiers de l’artisanat puisque 22 % sont de jeunes diplômés du secondaire et de l’universitaire en reconversion. En effet, d’après l’étude, près de 65 % des jeunes actifs et étudiants ont déjà regretté leur choix en matière d’orientation. Ce mouvement de transformation se concrétise également depuis le début de la crise sanitaire par le choix des femmes et des hommes, jeunes actifs, salariés, cadres ou dirigeants qui osent franchir le pas et se reconvertissent dans l’artisanat.Pour Joël Fourny, président de CMA France : « L’apprentissage est le meilleur moyen de lutter contre le chômage et constitue un levier majeur pour une relance durable de notre économie. Si jusqu’alors nous avions plutôt tendance à penser que seuls les jeunes en contrat d’apprentissage bénéficiaient de la voie royale pour s’insérer dans une entreprise artisanale ; nous assistons aujourd’hui à une hausse des demandes de formations pour des adultes en reconversion, avec 1 créateur d’entreprise artisanale sur 3 qui provient d’un autre univers professionnel et 10 % qui sont des cadres en reconversion ».L’apprentissage est l’une des solutions pour répondre aux problématiques de recrutement La reprise progressive de l’activité a entraîné des difficultés. Ainsi, de nombreux métiers (couvreurs, maçons, bouchers, ...) sont encore en tension. Pour faire face au manque de main d’œuvre et ne pas mettre un coup de frein à la relance, l’apprentissage est aujourd’hui un pilier de la relance : une réelle opportunité professionnelle et une assurance contre le chômage des jeunes.Depuis le redémarrage de l’activité et ce malgré la 5e vague COVID, 1⁄4 des entreprises artisanales se disent prêtes à accueillir un ou plusieurs apprentis. L’apprentissage est une des réponses aux problématiques de recrutement. 80 % des apprentis formés dans les CFA trouvent un emploi dans les 7 mois après leur diplôme.Double enjeu pour le réseau des CMA : continuer d’offrir un niveau de formation exigeant et faire évoluer les perceptions des jeunes sur les métiers de l’artisanat Si les métiers de l’artisanat et les perspectives professionnelles qu’ils offrent sont connues par 60 % des 16-29 ans, ils restent majoritairement associés à des métiers manuels (89 %) et pour lesquels l’excellence est de mise (70 %) .Faire le choix de l’artisanat, c’est s’appliquer à intégrer et transmettre tous les savoir-faire exigeants et les compétences techniques. L’apprentissage permet de faciliter ce passage dans la vie professionnelle pour 90 % des jeunes car il permet d’acquérir de la maturité et de devenir indépendant financièrement (89%). Il permet aussi et surtout une insertion professionnelle plus rapide et réussie.C’est tout le sens de cette Semaine de l’apprentissage dans l’artisanat organisée par le réseau des CMA, qui se déroule du 28 janvier au 4 février 2022 : faire découvrir au plus grand nombre les parcours de formation et opportunités proposés par la formation par apprentissage dans l’artisanat, et se lancer dans l’aventure pour devenir acteur de sa vie professionnelle.
Il y a 3 ans et 111 jours

L'économie française a rebondi de 7% en 2021 surpassant largement toutes les prévisions

Cette première estimation, publiée vendredi 28 janvier par l'Insee, surpasse largement toutes les prévisions faites par les économistes, l'Institut de la statistique, comme la Banque de France, tablant par exemple sur une croissance de 6,7%.La dernière fois que l'économie française avait fait mieux, c'était en 1969 juste après la crise provoquée par le mouvement de mai 1968. "C'est un rebond spectaculaire", qui "efface la crise économique", s'est félicité le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur France 2. "Ça prouve aussi aussi que la politique économique du gouvernement est efficace"" a-t-il ajouté.Au total, l'État aura encore dépensé l'an dernier un peu plus de 60 milliards d'euros, au prix d'un déficit public qui devrait avoisiner les 7% et d'une dette publique autour de 113%.Avec une telle croissance, la France devrait signer une des meilleures performances de la zone euro, à la mesure toutefois de l'ampleur du choc de la crise sanitaire sur l'économie nationale l'an dernier.La croissance a ainsi plafonné en Allemagne à 2,7% l'an dernier (-4,9% en 2020), frappée de plein fouet par les pénuries de matières premières et de composants pour l'industrie.Si l'économie française a connu une progression lente en début d'année (+0,1% au premier trimestre et +1,3% au deuxième), marquée par la troisième vague de l'épidémie et des restrictions encore importantes (couvre-feu, fermetures de commerces, jauges, etc.), elle a fortement accéléré au second semestre, avec une progression du PIB de 3,1% au troisième trimestre et de 0,7% au dernier, au moment où la quatrième vague du Covid a frappé la France.Sur le quatrième trimestre, l'activité "dépasse désormais nettement" son niveau d'avant crise sanitaire, souligne l'Institut national de la statistique.Sur le front de l'emploi, la France a connu une baisse record du chômage, avec un nombre de chômeurs qui a atteint son plus bas niveau depuis près de dix ans au dernier trimestre, selon des chiffres publiés un peu plus tôt cette semaine.Toutefois, sur l'ensemble de l'année 2021 le PIB reste "1,6 % en deçà de son niveau moyen en 2019", précise l'institut l'institut, signe que 2021 ne marque pas totalement un retour à la normale pour l'économie, la première partie de l'année ayant encore été marquée par d'importantes restrictions sanitaires liées à l'épidémie de Covid-19.Certains secteurs, comme le tourisme, les transports ou l'hôtellerie-restauration sont restés pénalisés par ces restrictions, qui ont réduit les déplacements et la vie sociale des Français.Consommation encore à la traîneCela se ressent notamment dans la consommation des ménages, qui n'a renoué avec son niveau d'avant-crise qu'à la toute fin de l'année, mais qui avec une hausse de 4,8% sur l'ensemble de 2021 reste inférieure à son niveau de 2019. En 2021, la croissance a été particulièrement portée par la forte progression de la production de biens et services (+7,4%, après -8,5% en 2020), même si la production de biens "reste sensiblement en retrait" par rapport à son niveau moyen de 2019, selon l'Insee.L'investissement des ménages (immobilier, etc.), des entreprises et des collectivités, en rebond de 11,6%, dépasse lui largement son niveau de 2019.Enfin, le commerce extérieur contribue légèrement positivement à la croissance, même si en moyenne annuelle "les exportations et les importations demeurent en 2021 à un niveau particulièrement dégradé".Pour 2022, le gouvernement table sur une croissance de 4%, quand la Banque de France prévoit 3,6%.L'Insee, qui n'a pas encore publié de prévision pour l'ensemble de l'année, anticipait en décembre une croissance de 0,4% au premier trimestre, puis 0,5% au deuxième.C'était avant que la vague Omicron ne frappe le pays, mais le gouvernement se veut optimiste: "Je ne redoute pas les effets d'Omicron" sur la croissance française, avait assuré Bruno Le Maire mercredi, promettant que le gouvernement continuerait de soutenir les entreprises pénalisées par les restrictions sanitaires.L'exécutif a aussi déployé plus de 15 milliards d'euros pour limiter les effets de l'accélération de l'inflation, en particulier des prix de l'énergie, sur les ménages.
Il y a 3 ans et 111 jours

Les logements neufs repartent nettement à la hausse tirés par les pavillons et lotissements

Selon les estimations dévoilées vendredi par le ministère de la Transition écologique, il y a eu 471.000 logements autorisés l'année dernière.Non seulement c'est nettement plus (+18,9%) qu'en 2020, quand les confinements avaient mis un coup d'arrêt à l'activité, mais c'est aussi davantage (+4,6%) qu'en 2019, avant l'irruption du Covid.Il faut remonter à août 2018 pour trouver un chiffre supérieur sur 12 mois.Mais surtout, la hausse est très nettement tirée par les pavillons et lotissements : avec 211.800 permis de construire pour des logements individuels, soit 15,8% de plus qu'en 2019, ce secteur n'a pas été aussi dynamique depuis presque 10 ans.Ce qui confirme chez les Français une forte progression pour le vert et l'envie de jardin avec la sortie des confinements.Les logements collectifs (259.200 permis de construire), eux, sont sortis du trou de la crise sanitaire mais restent encore en-deçà de l'avant-Covid.Pas le sens de l'histoire "C'est tiré par les logements individuels, c'est vraiment un des faits marquants des chiffres qui viennent de sortir", commente pour l'AFP Clara Wolf, économiste chez Meilleursagents."Dans tous les sondages qu'on fait, il y a cette envie de vert, d'espace, un certain désattrait des métropoles en faveur des zones périurbaines", ajoute Clara Wolf.Une tendance qui "ne va pas trop dans le sens de l'histoire", commente-t-elle, puisqu'en contradiction avec les impératifs environnementaux.La loi Climat et résilience, promulguée en août, pose l'objectif d'éviter l'artificialisation des sols, qui contribue au réchauffement climatique et à la perte de biodiversité.Or, les programmes immobiliers peuvent être très gourmands en foncier, surtout les maisons individuelles. La ministre du Logement Emmanuelle Wargon les avait d'ailleurs qualifiées en octobre de "non sens écologique, économique et social", pointant aussi la dépendance à la voiture qu'elles entraînent. Ce qui lui avait attiré les foudres du milieu de la construction.Le BTP à la peineDu côté des professionnels de l'immobilier, la crainte de voir les prix s'envoler en 2022 est forte.Pour Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers, "on est repartis vers une crise du logement" car trop peu de permis de construire sont octroyés.On est toujours, note-t-il, en-deçà de 2017, quand les permis de construire avaient atteint un pic en frôlant les 500.000 par an."Je n'arrête pas d'alerter les pouvoirs publics, les maires : attention, vous ne signez pas assez de permis de construire", dit-il.D'autant qu'à partir de 2023, les "passoires thermiques", soit les logements trop énergivores, commenceront à être exclus du marché locatif, lui faisant craindre une hausse des prix.Une autre préoccupation vient du secteur du bâtiment.Car selon les données du ministère, à prendre avec précaution en raison d'un changement de méthodologie en cours d'année, le bâtiment peine à suivre le rythme de la reprise.Avec 386.700 mises en chantier estimées en 2021, la France reste légèrement en-dessous de son niveau d'avant-crise.Les professionnels du BTP ont déjà souffert de la hausse des coûts des matériaux et des difficultés d'approvisionnement consécutives à la pandémie.Et certains ont dû retarder ou reporter leurs chantiers, alertait jeudi la Capeb, le syndicat patronal du secteur.L'entrée en vigueur, le 1er janvier, de la règlementation environnementale "RE2020", risque d'accentuer le phénomène.Elle impose en effet des bâtiments moins consommateurs d'énergie et mieux adaptés aux canicules, par exemple en posant des pompes à chaleur, et des constructions avec des matériaux plus écologiques, comme le bois.Ce qui risque de renchérir le coût des travaux, et donc de retarder des chantiers... ou d'augmenter le prix des maisons.
Il y a 3 ans et 111 jours

Forte augmentation du nombre d'auto-entrepreneurs à fin juin 2021 selon les Urssaf

Le nombre de radiations s’établit quant à lui à 326.000 comptes sur la même période, en hausse de 16,6 % par rapport à l’année précédente. Au deuxième trimestre 2021, 1.145.000 auto-entrepreneurs déclarent un chiffre d’affaires (CA) positif, soit 30,6 % de plus qu’au deuxième trimestre 2020, qui avait été marqué par le confinement sanitaire. Ces auto-entrepreneurs économiquement actifs représentent 51,3 % des inscrits au deuxième trimestre 2021. Cette part est plus élevée que le niveau bas enregistré un an plus tôt au plus fort de la crise (47,7 %), mais reste nettement inférieure aux niveaux qui prévalaient avant la pandémie (59,1 % au deuxième trimestre 2019), en lien, au moins en partie, avec le dynamisme des immatriculations (les premières déclarations de chiffre d’affaires pouvant prendre du temps). Après le ralentissement observé en 2020 dans le contexte de la crise, le chiffre d’affaires global renoue avec le fort dynamisme enregistré en 2018 et 2019 à la suite du doublement des plafonds donnant droit au statut d’AE : il dépasse ainsi pour la première fois les 5 milliards d’euros au deuxième trimestre 2021, soit 58 % de plus qu’au deuxième trimestre 2020 et 31 % de plus qu’au deuxième trimestre 2019. Le chiffre d’affaires trimestriel moyen (4.567 euros) est quant à lui en hausse de 21,3 % sur un an et de 6,1 % sur deux ans. Au 30 juin 2021, le nombre d’AE augmente dans tous les secteurs sur un an. Les immatriculations restent particulièrement dynamiques dans les activités de poste et de courrier et dans le commerce de détail non spécialisé, compte tenu du développement de la livraison à domicile et de la vente à distance. La région Île-de-France se démarque avec une évolution annuelle du nombre d’AE économiquement actifs dépassant 33 % alors que les autres régions se situent entre 27 % et 30 %.Fin juin 2021, le nombre d’auto-entrepreneurs (AE) inscrits ayant ou non déclaré un chiffre d’affaires est de 2,230 millions, en hausse de 17,2 % par rapport à l’année précédente. Cette progression est portée par le dynamisme des immatriculations, dont le nombre s’établit à 719.000 sur 12 mois fin juin 2021. Après être tombée à + 3,5 % fin 2020 (après + 7,5 % aux deux trimestres précédents), l’évolution annuelle des immatriculations est passée à + 14,7 % au premier trimestre 2021 avant d’atteindre + 30,1 % au deuxième trimestre 2021. Le nombre de radiations progresse aussi mais moins fortement que les immatriculations : au 30 juin 2021, on dénombre 326.000 radiations sur 12 mois , soit + 16,6 % sur un an. En 2020, la crise sanitaire et les mesures de restrictions ont pesé sur le chiffre d’affaires des auto-entrepreneurs. Ainsi, la part d’AE économiquement actifs s’établissait à 47,7 % au deuxième trimestre 2020, au plus fort de la crise, contre 59,1 % un an plus tôt. Au deuxième trimestre 2021, elle atteint 51,3 %.Ce niveau encore relativement faible s’explique, au moins en partie, par le dynamisme des immatriculations, les nouvelles activités pouvant mettre plusieurs mois avant de donner lieu à la déclaration d’un chiffre d’affaires. Néanmoins, compte tenu de la forte croissance du nombre d’auto1 Une immatriculation peut correspondre à une ré immatriculation rattachée à un SIREN existant. Il s’agit donc d’une notion différente de celle de la création d’entreprise retenue par l’Insee. 2 En tenant comptes des radiations automatiques de 2021 à effet au 31 décembre 2020 des AE n’ayant déclaré aucun chiffre d’affaires durant deux années consécutives, ainsi que des radiations automatiques qui n’avaient exceptionnellement pas eu lieu en 2020 en raison de la crise entrepreneurs, le nombre d’AE économiquement actifs augmente de 30,6 % sur un an et de 23,8 % sure deux ans. De même, le chiffre d’affaires trimestriel global progresse de 58,4 % par rapport au point bas du deuxième trimestre 2020, et de 31,3 % par rapport au deuxième trimestre 2019. Il s’établit à 5,2 milliards d’euros au deuxième trimestre 2021, dépassant ainsi pour la première fois les 5 milliards d’euros.Ce dynamisme est par ailleurs soutenu par la hausse du chiffre d’affaires moyen : au deuxième trimestre 2021, il atteint 4 567 euros, dépassant de 21,3 % le niveau bas (3 301 euros) enregistré un an plus tôt et de 6,1 % le niveau du deuxième trimestre 2019.Un dynamisme retrouvé dans tous les secteurs…Tous les secteurs affichent une hausse sur un an du nombre d’AE économiquement actifs, souvent très forte compte tenu du point bas du deuxième trimestre 2020. En particulier, les activités de poste et de courrier (+ 81,7 %), la restauration et débits de boissons (+ 46,4 %), le transport routier de frêt et déménagement (+ 36,5 %) et le commerce de détail non spécialisé (+ 33,8 %) continuent de bénéficier des changements de modes de consommation (vente à distance, livraison à domicile), accélérés par la crise. Ces quatre secteurs représentent un quart des nouvelles immatriculations sur 12 mois. Le secteur du conseil pour les affaires (+ 39,2 %) et les activités immobilières (+ 39,3 %) sont aussi très dynamiques. Ces dernières affichent en outre l’une des plus fortes hausses sur deux ans (+ 47,1 %), avec les activités de nettoyage (+49,1 %) et les activités de poste et courrier (+ 137,3 %). Le secteur des arts et spectacles et autres activités récréatives, et celui des activités sportives, qui ont singulièrement pâti de la crise sanitaire, rebondissent (respectivement + 40,1 % et +28,8 %) mais ne reviennent pas à leur niveau du deuxième trimestre 2019 (respectivement - 7,6 % et - 2,7 % sur deux ans).L’évolution du chiffre d’affaires (CA) moyen est positive sur un an dans tous les secteurs, à l’exception des activités de poste et de courrier (- 11,2 %) et du commerce de détail non spécialisé (- 11,9 %). Dans ces secteurs, le poids des AE nouvellement immatriculés, en général peu générateurs de revenus, pèse fortement sur le CA moyen. Sur deux ans, les plus fortes progressions du CA moyen concernent les secteurs de l’informatique, l’information et la communication (+ 21,6 %) et de la santé (+ 21,1 %). A contrario, le CA moyen est en nette baisse sur deux ans dans les secteurs des taxis-VTC (- 32,6 %), de l’hébergement (- 26,0 %) et de la restauration et débit de boissons (- 22,8 %). Au deuxième trimestre 2021, les activités immobilières dégagent le CA trimestriel moyen le plus élevé (8.617 euros, soit 17,0 % sur deux ans). A l’inverse, le secteur des activités de poste et de courrier se caractérise par un CA moyen très bas, à 1.576 euros. …et toutes les régions La hausse sur un an des AE économiquement actifs concerne toutes les régions. Elle est la plus marquée en Île-de-France (+ 33,8 %), en lien notamment avec la croissance des effectifs des activités de poste et de courrier. Elle est en revanche la moins forte en Bretagne (28,8 %) et en Occitanie (27,8 %). La progression sur un an du chiffre d’affaires global est quant à elle plus soutenue en Pays de la Loire (+ 64,4 %) et en Nouvelle Aquitaine (+ 61,4 %).
Il y a 3 ans et 112 jours

Équilibre des Énergies fait 13 propositions aux candidats à l'élection présidentielle en faveur du climat

Dans ce contexte, le groupe de réflexion Équilibre des Énergies soumet ses propositions « Élection présidentielle : l’énergie doit être au cœur des débats » aux candidats pour accélérer la décarbonation des secteurs du bâtiment, des transports et du système énergétique.Pour Brice Lalonde, ancien ministre de l’Environnement et président d’Équilibre des Énergies : « La France a toujours eu une position forte dans le domaine des énergies grâce à sa technologie. Elle ne doit pas manquer son rendez-vous avec la neutralité carbone. Il est primordial de trouver le bon équilibre afin de lancer la transition énergétique avec le soutien des Français. »Une politique énergie-climat animée par la culture du résultat La finalité première de la politique énergie-climat doit être l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050. Cet objectif doit être balisé par des jalons réalistes avec la réduction des émissions de gaz à effet de serre comme fil conducteur. Elle doit viser, sans négliger la recherche de l’efficacité énergétique, l’abandon des énergies fossiles, en s’appuyant majoritairement sur l’électricité décarbonée, déjà produite de façon abondante, sur la chaleur renouvelable et sur l’hydrogène bas-carbone là où il peut être compétitif. Opérer cette rupture ne sera pas gratuit. Il convient de l’inscrire dans une écologie de la prospérité, respectueuse de l’environnement, aux antipodes d’une écologie de la décroissance, afin d’assurer le bien-être des populations et disposer des ressources indispensables au financement de la transition. L’acceptabilité sociale de la transition implique également d’assurer la souveraineté énergétique de la nation, afin d’être moins dépendant du contexte géopolitique et des aléas météorologiques, et d’associer davantage les citoyens aux choix qui nous engagent tous.Treize actions pour accélérer la décarbonation Les secteurs du Bâtiment et de la Mobilité sont les deux principaux secteurs émetteurs de gaz à effet de serre et consommateurs d’énergie, C’est pourquoi Équilibre des Énergies propose treize leviers sur lesquels les candidats à l’élection présidentielle pourront s’appuyer. Ces actions partent d’une analyse de la façon dont les besoins en énergie pourront être satisfaits par des solutions décarbonées et efficaces et des conditions à réunir pour organiser cette transition, notamment au niveau du système énergétique.Résumé des treize actions préconisées par Équilibre des Énergies 1 - Accélérer la rénovation du parc de logements et son adaptation à la mobilité électrique en mettant en place, de façon pérenne, un Fonds national pour l’efficacité énergétique et la neutralité carbone, regroupant différents moyens de financement et dont la gestion sera largement déconcentrée. 2 - Soutenir l’extension au secteur des bâtiments à usage tertiaire du système européen des quotas-carbone (EU-ETS) afin d’accroître les moyens financiers de la rénovation énergétique. 3 – Renforcer les mesures d’incitation à la migration vers les solutions bas-carbone, notamment en renforçant l’exigence climatique du DPE et interdisant comme le propose la Commission européenne pour les chaudières à combustible fossile. 4 – Réajuster de façon durable la fiscalité énergétique au profit des formes d’énergie bas-carbone, notamment en pérennisant la réduction de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE). 5 – Consolider la migration des mobilités légères vers les solutions électriques en agissant conjointement sur les infrastructures de recharge, notamment avec la mise en place d’un plan stratégique d’équipement des autoroutes et voies rapides, et le soutien à l’acquisition des véhicules. 6 – Placer la France à l’avant-garde des innovations liées aux véhicules légers en soutenant la R&D et facilitant l’implantation d’usines de batteries, ainsi qu’en encourageant les initiatives liées au véhicules de plus en plus autonomes. 7 – Organiser la migration vers des solutions bas-carbone du transport de marchandises avec la mise en place d’un plan d’action adapté au potentiel de chaque segment (batteries, hydrogène, BioGNV). 8 – Promouvoir la relance du transport aérien sur la base de solutions bas-carbone, notamment en réservant prioritairement à l’aérien, sous forme de SAF, les ressources en biocarburants 9 – Opter rapidement pour un mix électrique équilibré entre nucléaire et énergies renouvelables de façon à faire face à la croissance prévisible des besoins, à assurer la robustesse du réseau et à préserver l’indépendance de notre approvisionnement électrique. 10 – Développer, avec notamment l’aide du numérique, les flexibilités qui permettront de préserver la robustesse du système électrique. 11 – Revisiter le plan hydrogène en intégrant l’ensemble de la chaîne de valeurs, de la production jusqu’à l’utilisation, en fléchant les soutiens publics en direction des usages où l’hydrogène peut être compétitif. 12 – Définir les bases d’une politique décentralisée de l’énergie en précisant la responsabilité des régions et des territoires dans la transition énergétique. 13 – Mettre en œuvre une politique publique de recherche-développement centrée sur la décarbonation, notamment sur les techniques de transport, de distribution, de flexibilité, de stockage et d’utilisation de l’électricité.
Il y a 3 ans et 112 jours

Syntesis® Areo : Bloc porte de placard invisible

Il offre une flexibilité maximale grâce à de nombreuses configurations, ouvertures et dimensions, même sur mesure. La porte battante assure une continuité parfaite entre la porte et le mur et est conçue pour un usage pratique au quotidien grâce à une ouverture coulissante confortable et totalement invisible. Tout a été conçu pour fournir un produit fonctionnel, mais en même temps un élément d'ameublement.
Il y a 3 ans et 112 jours

« Les démos d’Estelle » de Point.P : carton plein pour la saison 1 et lancement de la saison 2

En combinant la force du réseau de l’enseigne et la puissance du digital, Les Démos d’Estelle ont été un moyen efficace de maintenir le lien entre les membres de Génération Artisans, les collaborateurs POINT.P et les industriels dans un contexte sanitaire difficile. L’enseigne a une nouvelle fois fait preuve de dynamisme et d’agilité en proposant un format inédit de contenus. Et le succès est au rendez-vous puisque près de 5 000 clients ont suivi chacune des émissions (en agence et via la plateforme Génération Artisans). Par ailleurs, les replays ont généré plus de 22 000 vues. Signe de cette réussite, 30 industriels ont souhaité participer à la saison 2, soit sept de plus qu’en 2021.Un public et des partenaires conquis Les Démos d’Estelle ce sont onze émissions inédites de 45 minutes, diffusées en direct chaque dernier vendredi du mois à 12h15. Animées par Estelle Denis, elles donnent la parole aux industriels partenaires à travers des démonstrations de produits, présentent les services et outils de Génération Artisans, reviennent sur des sujets d’actualité touchant le monde du bâtiment, font appel à des témoignages de clients. Mais l’interactivité est aussi au rendez-vous puisque les industriels sont présents en plateau pour répondre aux questions d’Estelle Denis et surtout à celles des artisans présents dans les quatre agences POINT.P, en multiplex, sélectionnées chaque mois. Et ce format totalement inédit a séduit aussi bien les industriels que les artisans. Les chiffres le montrent. Plus de 5 000 clients ont visionné chaque émission en direct et le replay des émissions, disponibles sur pointp.fr et relayées sur les réseaux sociaux de l’enseigne, ont généré plus de 22 000 vues. Les artisans ont pu bénéficier de 23 démonstrations de produits, pour certains totalement nouveaux puisque des industriels ont choisi Les Démos d’Estelle pour lancer leurs produits. C’est ainsi le cas pour Norton Clipper avec le nouveau disque diamant 4x4 Silencio ou de Semin avec sa trappe de visite. 700 agences POINT.P se sont mobilisées pour retransmettre l’émission en direct et accueillir les artisans autour de ce moment convivial. Pour chaque émission, 4 d’entre elles étaient en multiplex et donnaient la parole aux artisans présents. Une émission entière s’est même tenue dans l’un des points de vente. Les démos d'Estelle : conserver le lien et diffuser l'innovation Les Démos d’Estelle sont nées de la volonté de POINT.P d’entretenir la relation avec les 16 500 membres de la communautés Génération Artisans dans un contexte sanitaire où les rencontres physiques sont compliquées à organiser. Elles démontrent tout le dynamisme et la flexibilité de l’enseigne face à une situation inédite pour continuer à fédérer autour d’un projet phare. En conservant les piliers qui ont fait des tournées G.Académie un véritable succès, avec 300 dates de roadshow, POINT.P a donc créé un rendez-vous récurrent pour faire connaître les innovations des industriels partenaires mais aussi les outils et services mis à disposition des artisans par POINT.P.Une saison 2 déjà lancée POINT.P compte bien renouveler l’expérience et l’amplifier pour cette saison 2 qui démarre le 25 février 2022. Déjà 30 industriels ont manifesté leur souhait de participer aux Démos d’Estelle. D’autres nouveautés sont aussi à venir en cours d’année pour continuer à développer ce concept fédérateur.
Il y a 3 ans et 112 jours

Lancement des deux premières consultations pour la réalisation de 270 logements familiaux dans la ZAC de Corbeville à Orsay

A l’horizon 2026, l’EPA Paris-Saclay ambitionne de constituer à Corbeville un quartier vivant, commerçant et animé, grâce notamment à la livraison de près de 1.000 logements familiaux dans le secteur Est de la ZAC sur la commune d’Orsay (91). Pour ce faire, l’EPA a annoncé un programme de consultations d’opérateurs tout au long de de l’année 2022.Deux premières consultations lancées en janvierElles ont pour objet de sélectionner les opérateurs des premiers logements familiaux de Corbeville, à réaliser dans le secteur Terrasse. Situé au sud-est de la ZAC, il se distingue par la grande qualité paysagère et patrimoniale que lui confère la proximité du coteau boisé et d’une châtaigneraie centenaire, du futur parc de Corbeville et de son château qui doit faire l’objet d’une occupation temporaire à vocation culturelle avant sa rénovation définitive. Ces deux consultations porteront sur trois lots de la ZAC pour un total d’environ 270 logements familiaux en très grande mixité : accession libre, accession sociale (dont BRS) et logements locatifs sociaux.L’EPA Paris-Saclay porte trois ambitions majeures pour ces programmes :l’attention portée à la qualité de l’habitat et des logements : générosité des surfaces intérieures et extérieures, conception soignée, attention portée aux usages, à l’évolutivité des espaces ;la recherche d’une exemplarité environnementale : construction bas-carbone, performance énergétique, maximisation de la végétalisation, notamment ;la maximisation de la part de familles des propriétaires occupants parmi les futurs acquéreurs, afin de constituer des quartiers mixtes et vivants.Corbeville, un démonstrateur de la ville-nature Au cœur du Campus urbain de Paris-Saclay, sur les communes d’Orsay et Saclay, le quartier de Corbeville occupe une position centrale entre les quartiers voisins de l’École polytechnique (Palaiseau, Saclay) et de Moulon (Gif-sur-Yvette, Orsay à l’ouest de la RN 118). La ZAC de Corbeville est un maillon stratégique du Campus urbain et de l’OIN Paris-Saclay, dont elle complète la programmation avec plus de 410 000 m² de surfaces de plancher constructibles et des équipements clés comme le futur hôpital Paris-Saclay, un complexe sportif universitaire, une caserne de pompiers… Plus de 40% de sa programmation est destinée au logement familial et étudiant. L’EPA Paris-Saclay place ainsi l’habitat au cœur de la conception urbaine du quartier de Corbeville. Les enjeux sont forts aujourd’hui sur la qualité des espaces du logement, en situation de crise sanitaire, qui doivent permettre de télétravailler, offrir des espaces extérieurs privatifs, des volumes généreux, modulables… Sur une emprise de 94 hectares au total, plus de 30% de la surface de la ZAC de Corbeville est dédiée à la création d’espaces naturels dont deux parcs boisés de plus de 9 hectares. Les logements seront ainsi en contact direct avec la nature, étendue jusqu’au cœur le plus dense du quartier.Le plan urbain du quartier est structuré autour de ces grands espaces verts majeurs à l’échelle du Campus urbain. Il s’agit de végétaliser la ville, mais avant tout de faire des espaces naturels la charpente du quartier, pour une urbanisation largement favorable au développement de la biodiversité et de la nature en ville.
Il y a 3 ans et 112 jours

L’OPPBTP présente son nouveau plan stratégique @Horizon 2025

Le 8 octobre 2021, le Conseil du Comité national, instance paritaire de gouvernance de l’Organisme, a adopté à l’unanimité son nouveau plan stratégique quinquennal, @HORIZON 2025, qui fixe les ambitions et orientations de l’OPPBTP jusqu’en 2026 afin d’accompagner les entreprises à relever avec succès les défis qui les attendent en prévention. Ce plan est structuré en cinq priorités stratégiques, et est construit en cohérence et complémentarité avec le Plan Santé au Travail 4.Un contexte marqué par d’importantes rupturesLe nouveau plan stratégique de l’OPPBTP s’engage dans un contexte radicalement différent du précédent, marqué par d’importants bouleversements qui ont déjà commencé à impacter le monde du BTP.Premièrement, la crise de la Covid a mis brutalement le monde à l’arrêt en mars 2020. Bien que chamboulé, le BTP a fait preuve de résilience. Les acteurs se sont organisés et sont parvenus à reprendre rapidement leurs activités, grâce au guide de préconisations sanitaires et au soutien de l’OPPBTP qui ont permis d’assurer la sécurité des acteurs de la construction. Les répercussions de cette crise sont néanmoins durables : la Covid a bouleversé les circuits économiques et sociaux, l’organisation du travail, les relations entre les personnes, le sentiment collectif de sécurité et la capacité à se projeter dans l’avenir.La crise sanitaire a également démontré la puissance et l’impact du digital, avec par exemple l’irruption des mots « présentiel » et « distanciel » dans notre quotidien. Sans le digital, l’OPPBTP n’aurait pas pu remplir sa mission au plus fort de la crise. Celui-ci a pris une place incontournable dans les vies de chacun, et constitue un puissant vecteur d’opportunités et d’innovations, dont le BTP, la prévention et l’OPPBTP commencent à tirer tous les avantages.Enfin, les bouleversements liés à la crise climatique et écologique marquent également une rupture profonde et durable, dont les premiers effets se font déjà sentir. Une profonde transformation des modes de construction et des chaînes économiques est à prévoir, avec des conséquences directes sur la prévention.Une ambition alignée avec le Plan Santé au Travail 4Depuis 2010, l’OPPBTP a choisi de caler sa planification stratégique sur celle des Plans Santé au Travail et de coordonner ses actions avec les priorités données par les pouvoirs publics. Le PST 4 a été dévoilé en décembre dernier. Il se compose d’un axe transversal et de quatre axes stratégiques principaux :Lutter contre les accidents du travail graves et mortelsRenforcer la prévention primaire au travail et la culture de préventionStructurer, développer la prévention de la désinsertion professionnelle, la prévention de l’usure, le maintien dans l’emploi et accompagner les salariés et les entreprises concernéesAdapter la politique de santé au travail aux défis d’aujourd’hui et de demainConsolider le pilotage et la gouvernance de la prévention des risques professionnels et de la santé au travailAujourd’hui, le PST 4 et le plan stratégique @HORIZON 2025 partagent donc une ambition commune : donner la priorité à la prévention, à la qualité de vie et aux conditions de travail comme leviers de performance de l’entreprise et de bien-être des salariés.Cinq priorités stratégiques pour relever ces défisDans le contexte décrit précédemment et prenant en compte les orientations du PST4, l’OPPBTP présente une stratégie pour 5 ans dont l’objectif est de répondre aux trois enjeux fondamentaux de la prévention dans le BTP, retenus lors du plan Horizon 2020 :Poursuivre la mobilisation des entreprises et de leurs salariésFaire baisser les accidents graves et mortelsRelever le défi des conditions de travail et de leur améliorationPour cela, @HORIZON 2025 s’articule autour de 5 priorités stratégiques.Programme Stratégique 1 : Maintenir une présence forte de l’Organisme sur le terrainDans un univers bousculé par le digital et l’irruption de relations virtuelles, il est essentiel pour l’Organisme de marquer sa présence sur le terrain, d’assister les chefs d’entreprises et les salariés qui en font la demande, d’expérimenter in situ les solutions adaptées aux différents métiers et situations de travail. C’est un facteur de permanence dans un monde marqué par les ruptures.Programme Stratégique 2 : Offrir une assistante technique et des parcours de prévention à toutes les entreprises grâce au digital Fort de ses premiers succès avec le digital et grâce à la nouvelle architecture du site Internet, l’Organisme peut viser un accompagnement massif des entreprises et des salariés du BTP, en particulier pour les TPE, en mettant à leur disposition des outils digitaux simples, efficaces et accessibles à tous, complémentaires de la présence terrain. Cette démultiplication des capacités de l’Organisme sera poursuivie principalement avec deux services aux entreprises : information technique et parcours d’accompagnement.Programme Stratégique 3 : Réaliser l’ingénierie prévention des métiers de demain, avec l’objectif d’une prévention intégrée dès la conception, portée par l’innovationL’innovation technique est le premier facteur d’amélioration des conditions de sécurité et de travail.L’expertise technique de l’OPPBTP doit donc continuer à être renforcée et les études poursuivies, pour imaginer et construire les solutions de prévention pour les chantiers.Programme Stratégique 4 : Former les jeunes, les nouveaux dirigeants, et les intérimaires et assurer ainsi un haut niveau de compétences prévention des personnels du BTPPour induire des changements durables dans une société, la formation des jeunes générations est une étape incontournable. Aussi, l’OPPBTP souhaite garantir les compétences indispensables en prévention des risques professionnels dès l’entrée dans la vie active et tout au long du parcours professionnel.Programme Stratégique 5 : Contribuer au changement de paradigme de la prévention, en s’appuyant sur Prévention et Performance et la culture de prévention, en vue d’une approche résolument positive et incitative en prévention des risques professionnelsEn présentant les résultats des premiers travaux sur la dimension économique de la prévention en décembre 2012, l’OPPBTP a ouvert la voie à une approche renouvelée de la prévention, établissant le lien entre prévention et performance. En poursuivant ces travaux et le changement de paradigme de la prévention, l’Organisme vise une approche en prévention résolument positive et incitative, intégrée par tous les acteurs du BTP.Pour Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP : « Nos nouvelles priorités ont été envisagées à l’aune d’une crise qui a rendu le monde instable, afin qu’elles répondent aux ruptures actuelles et futures et soutiennent une haute performance en prévention dans le BTP. Préparer les entreprises à cet avenir doit être notre priorité. Il faut renforcer la résilience du BTP et sa capacité à s’adapter rapidement aux changements à venir. En tant que partenaire, l’OPPBTP doit accompagner les entreprises face à ce futur complexe qui s’annonce, porteur d’opportunités autant que de bouleversements, et contribuer ainsi à une performance prévention en progression constante. »
Il y a 3 ans et 112 jours

QuosAir lance Lucie, le capteur français écoresponsable qui mesure le CO2 et les COV directement depuis votre smartphone

La crise sanitaire a changé le regard de la société sur la qualité de l'air. Désormais, chacun a pris conscience de l'importance de respirer un air sain, exempt de virus mais aussi de tous les polluants qui peuvent être présents dans un lieu fermé.Pourtant, concrètement, comment s'assurer qu'une pièce est bien ventilée ? Dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19, le Gouvernement préconise d'aérer au minimum quelques minutes toutes les heures. Mais est-ce suffisant ? Comment savoir quand le seuil d'alerte est atteint ?Dans les collectivités, les crèches, les écoles et les entreprises, il est primordial de disposer d'outils de mesure efficaces et simples à utiliser au quotidien.Or actuellement, les dispositifs existants sont loin d'être adaptés à la réalité du terrain. Non seulement ils manquent souvent de fiabilité, mais ils sont aussi inadaptés pour un usage en totale autonomie.Dans ce contexte, QuosAir lance Lucie, un nouveau capteur de CO2 et de COV. Il permet de visualiser immédiatement les seuils de confinements et des polluants d’une pièce directement sur n’importe quel smartphone grâce à son QR code.Le mesure de la qualité de l'air : un véritable enjeu de santé publiqueSavez-vous que l'air intérieur est 5 à 7 fois plus pollué que l'air extérieur ? Or, respirer un air qui n'est pas sain a de vraies conséquences sur la santé : allergies respiratoires, asthme, maux de tête, nausées...C'est pour cela que la surveillance de la qualité de l'air intérieur est à la fois :une obligation légale : elle s'impose déjà aux crèches, maternelles, centres de loisirs, collèges et lycées. A partir de 2023, tous les ERP (établissements recevant du public) seront concernés.une bonne pratique RSE pour améliorer la qualité de vie au travail (QVT) des collaborateurs tout en augmentant la productivité (meilleure capacité de concentration).Avec Lucie, surveiller la qualité de l'air intérieur devient simple et accessible à tous. En effet, le capteur français est équipé d'une cellule photovoltaïque permettant une recharge autonome du capteur qui mesure le CO2 et les COV présents dans votre air intérieur.Il suffit de scanner le QR code du capteur et, hop, les mesures peuvent être visualisées directement sur votre smartphone.Lucie peut donc être utilisée en totale autonomie dans les salles de classe/de professeurs, réfectoires, bibliothèques, CDI, espaces de coworking, salles de repos, salles des fêtes, salles des protocoles, centres de santé, cinémas et théâtres municipaux. Le capteur Lucie sera disponible au premier trimestre 2022. Il est possible d'effectuer dès à présent une précommande.Les (grands) petits plus de Lucie "Easy to use" et completLucie s'utilise de façon autonome, sans avoir besoin de compétences particulières : la lecture des seuils d'alerte est très simple : Led verte allumée = bon, led orange = moyen, led rouge = mauvais ; l'appareil mesure le CO2, la température, l'humidité, les PM1, PM2,5, PM10, les COV, et le formaldéhyde. Facile à vivreGrâce à un panneau photovoltaïque, le capteur se recharge tout seul. Cependant, en cas de besoin, il dispose d'une batterie de recharge USB-C.Le capteur est simple à installer, il peut être posé ou fixé sur un mur. Ensuite, dès qu'il est mis en place, il est immédiatement opérationnel.Un système anti-vol est inclus.FiableLucie utilise la technologie de mesure NDIR recommandée par les autorités sanitaires. L'appareil est étalonné selon les procédures COFRAC et conforme à la norme RoHS.Cet outil permet donc de valider en quelques instants l'efficacité des protocoles d'aération existants.Mesurer la qualité de l'air intérieur à 360° grâce aux solutions QuosAirQuosAir est devenu un véritable expert de la qualité de l'air avec plus de 500 objets déployés dans une dizaine de villes auprès d'une cinquantaine de clients.L'entreprise française a commencé en lançant un capteur de CO2 "nouvelle génération" qui permet de mesurer en temps réel la température, l'humidité et le taux de CO2. Fabriqué en France, il est connecté à la plateforme Quoslive pour faire des analyses durables et adapter les systèmes de ventilation ou de climatisation.Par la suite, QuosAir a développé le pack QAI pour aider tous les ERP sensibles (crèches, écoles, collèges, lycées, Ehpad…) à se mettre en conformité avec la loi grâce à un accompagnement pas à pas. En effet, depuis 2018, ils ont l'obligation de contrôler leur qualité de l'air (indice ICONE, Formaldéhyde et Benzène).Puis, pour répondre à la demande des clients ayant des taux mauvais, QuosAir a mis au point le pack R’Quos en partenariat avec NatéoSanté, qui permet à la fois de mesurer, purifier et désinfecter en continu avec un taux d'efficacité de 99,6%.
Il y a 3 ans et 112 jours

Le Gouvernement lance un appel à projets pour soutenir le développement et l’industrialisation de produits biosourcés et biotechnologies industrielles

Actuellement en forte croissance en France et dans le monde, le recours aux biotechnologies industrielles et l’utilisation de matières premières biosourcées répondent à de nombreux enjeux environnementaux : décarbonation de l’industrie et des transports, stockage de carbone atmosphérique (par exemple dans les matériaux à destination du bâtiment), protection de l’environnement (notamment la biodégradabilité de produits à usage perdu comme les crèmes solaires), santé humaine grâce à l’amélioration des procédés ou du profil de risque des produits, économie circulaire ou encore reconception des intrants pour prendre le virage de l’agroécologie. Les produits biosourcés durables peuvent en outre contribuer à réduire la dépendance de notre industrie aux ressources fossiles et être un levier de croissance majeur pour la compétitivité et l’emploi. Ainsi, le Gouvernement a présenté, le 10 décembre 2021, la stratégie nationale « Produits biosourcés et biotechnologies industrielles – Carburants durables », afin d’accélérer le développement des biotechnologies industrielles françaises et la fabrication de produits biosourcés.Dotée de 420 millions d’euros de soutiens publics du Programme d’investissements d’avenir (PIA), la stratégie ambitionne de favoriser le développement des biotechnologies industrielles en France et la fabrication de produits biosourcés venant notamment se substituer aux produits pétrosourcés. Y sont inclus les carburants issus de ressources durables : biocarburants (issus de biomasse agricole, forestière ou algale), et carburants de synthèse produits à partir d’énergie décarbonée.Plus particulièrement, l’appel à projets « Produits biosourcés et biotechnologies industrielles » vise à soutenir des projets innovants, qui accélèrent la mise sur le marché de technologies et/ou de solutions ambitieuses et durables, depuis les phases de recherche industrielle jusqu'à la démonstration échelle 1 de l'intérêt d'une solution dans son environnement opérationnel. Il vise également à soutenir l’industrialisation des innovations dans le domaine des produits biosourcés et des produits issus de biotechnologies industrielles.Les projets devront prioritairement permettre :L’élargissement des gisements de biomasse, dans le respect des critères de durabilité, avec un objectif de mise à disposition d’une biomasse prête à l’emploi ou de molécules issues de la première transformation ;La démonstration de procédés de transformation de la biomasse, ou de produits issus de la première transformation ;L’accompagnement de l’industrialisation, consistant à soutenir la mise en œuvre à l’échelle industrielle d’unités de production de molécules biosourcées et leur transformation en molécules d’intérêt ou matériaux innovants à plus forte valeur ajoutée. L’AAP soutiendra les meilleurs projets d’investissement en accompagnant des initiatives ambitieuses sur le territoire français, portées par des acteurs émergents aptes à devenir des compétiteurs de niveau mondial ou par des acteurs d’excellence en place. La sélection de projets d’acteurs émergents sera priorisée dans le cadre de cet appel à projets. L’appel à projets est ouvert jusqu’au 15 janvier 2024, avec une première relève le 31 mai 2022.
Il y a 3 ans et 112 jours

Le Sénat s'oppose à la possibilité de changer d'assurance emprunteur à tout moment

Avec ces importantes modifications, la proposition de loi "pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l'assurance emprunteur" a été votée à l'unanimité des suffrages exprimés. LR, centristes, PS et Indépendants ont voté pour. Les groupes RDPI à majorité En Marche, CRCE à majorité communiste, RDSE à majorité radicale et le groupe écologiste se sont abstenus.Portée par la députée Patricia Lemoine (groupe Agir) et soutenue par le gouvernement, son objectif est d'introduire davantage de concurrence dans le secteur bancaire, en position de force dans ce domaine (88% de part de marché), et celui des assurances, afin de faire baisser les coûts pour le consommateur.Mais le Sénat a retoqué le cœur du texte, la possibilité de changer d'assurance emprunteur, sans frais, à tout moment, et non plus seulement à la date anniversaire.La Fédération bancaire française a salué auprès de l'AFP "un choix de bon sens" des sénateurs et vanté l'"équilibre" trouvé par la chambre haute "entre concurrence, individualisation et mutualisation"."Je suis extrêmement déçu", a réagi à l'inverse Eric Maumy, président du groupe April et membre de l'Association pour la promotion de la concurrence en assurance des emprunteurs. "La résiliation à tout moment est la seule mesure efficace pour permettre aux 7 millions de Français (ayant un crédit en cours, ndlr), notamment les plus fragiles, de faire jouer la concurrence et de réaliser des économies substantielles", a-t-il estimé.Dans l'hémicycle, la discussion a été vive. "Pourquoi avoir vidé de sa substance cette avancée ?", a interrogé le ministre Jean-Baptiste Lemoyne, vantant "une mesure qui ne coûterait pas un euro à l'Etat". "C'est du pouvoir d'achat, et en plus on ne crame pas la caisse", a-t-il ironisé."La simplicité, le bon sens, c'est la résiliation à tout moment", a appuyé Emmanuel Capus (Indépendants), tandis que l'écologiste Daniel Salmon laissait entendre que la position de la droite sénatoriale répondait "au lobby bancaire"."Nous ne travaillons pas ici pour les lobbys", a réagi la présidente de la commission des Affaires économiques Sophie Primas (LR).Depuis 2010, la loi Lagarde permet aux emprunteurs d'opter pour une autre assurance que celle proposée par leur banque. Et plusieurs autres lois ont ensuite déjà œuvré pour plus de concurrence, permettant notamment aux clients e changer d'assurance tous les ans, mais les assureurs alternatifs accusent les banques, qui détiennent la majorité du marché, de faire obstruction.Fustigeant "fausses informations" et "caricatures", le rapporteur du texte au Sénat Daniel Gremillet (LR) a affirmé que "la concurrence existe bien déjà sur ce marché et fonctionne bien".Selon lui le nouveau dispositif ne créerait pas de nouvelles économies, mais risquerait de pénaliser les publics âgés et fragiles. Le Sénat a à la place prévu de renforcer l'information des assurés sur le droit actuel. La notion de "date d'échéance", à partir de laquelle est calculée aujourd'hui la période durant laquelle l'assuré est autorisé à résilier, serait clarifiée.Droit à l'oubliLe Sénat a par ailleurs réécrit le volet santé du texte.Les sénateurs ont ainsi prévu de supprimer le questionnaire médical pour les prêts immobiliers de moins de 350.000 euros qui arrivent à leur terme avant le 65e anniversaire de l'emprunteur.Si le rapporteur a vanté "une avancée inédite", M. Lemoyne a mis en garde contre des "solutions de facilité parfois séduisantes à première vue mais qui peuvent avoir l'effet inverse à l'effet recherché".La chambre haute a encore adopté un amendement visant à inscrire directement dans la loi la réduction du délai du "droit à l'oubli" de dix à cinq ans pour les cancers, à étendre ce "droit à l'oubli" aux pathologies chroniques et à supprimer le plafond d'emprunt pour les personnes bénéficiant de la convention AERAS (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé).Le texte adopté par l'Assemblée nationale appelait seulement les signataires de la convention AERAS à travailler sur ces évolutions. "Il y a besoin de la loi pour avancer aujourd'hui", a affirmé Rémi Féraud (PS). "Mettre de l'humain dans les textes que l'on vote, c'est important", a renchéri la présidente LR de la commission des Affaires sociales Catherine Deroche.Députés et sénateurs vont maintenant tenter de trouver un accord sur une version commune du texte en commission mixte paritaire. S'ils échouent, c'est l'Assemblée nationale qui aura le dernier mot.
Il y a 3 ans et 112 jours

L'artisanat du bâtiment en croissance en 2021 mais de très nombreuses incertitudes pour 2022

"Ce trimestre encore, la forte hausse des coûts et les difficultés d'approvisionnement des matériaux ont fortement perturbé l'activité des entreprises", note Christophe Repon, président de la Capeb, cité dans la note de conjoncture de la confédération.Pour 2022, "de très nombreuses incertitudes demeurent et pèsent sur le moral des chefs d'entreprises, au bord du burn-out, auxquelles s'ajoutent la période électorale et l'évolution de la crise sanitaire", assure-t-il.En 2021, l'activité a progressé de 12,5% par rapport à 2020, marquée par les confinements, et de 2,5% par rapport à 2019, selon les chiffres de la Capeb."L'activité du bâtiment continue donc d'être portée par une réserve de travaux importante à réaliser et d'un flux de commandes en provenance des particuliers qui ne fléchit pas", affirme dans sa note de conjoncture le syndicat patronal.Le dispositif gouvernemental MaPrimeRénov' d'aide à la rénovation énergétique pour les particuliers, qui a décollé en 2021 avec 644.000 chantiers, y a contribué, selon la Capeb.C'est l'entretien-rénovation qui porte le plus la croissance annuelle, relève-t-elle en effet.La hausse des prix des matériaux a été en moyenne de 18% pour les entreprises sondées par la Capeb. C'est en menuiserie qu'elle est la plus notable, avec 22% d'augmentation.60% des entreprises sondées par la Capeb ont fait état de retards d'approvisionnement, soit sept points de plus en six mois.Ce qui a provoqué des retards dans des chantiers et même des reports, tandis que certaines entreprises ont choisi de changer de distributeur ou de substituer les produits utilisés.Les carnets de commandes au 4e trimestre 2021 représentaient 91 jours de travail, une deuxième baisse consécutive après un pic à 111 jours au deuxième trimestre.
Il y a 3 ans et 112 jours

Plus de 750.000 logements rénovés en 2021 grâce aux financements de l'Anah

En 2022, l’Anah franchit une étape supplémentaire avec France Rénov’, et sera désormais en capacité de guider tous les Français qui souhaitent s’engager dans la rénovation de leur logement en leur apportant un conseil neutre et indépendant.Plus de 750.000 logements rénovés en 2021L’Anah a financé la rénovation de 751.646 logements en 2021 grâce aux 3,11 milliards d’aides distribuées. L’amélioration de l’habitat privé a atteint des niveaux exceptionnels, grâce à une forte dynamique sur l’ensemble des programmes d’intervention de l’Agence. Cette activité a permis de générer plus de 8 milliards d’euros de travaux et de créer ou préserver près de 90.000 emplois.Grâce à France Relance, MaPrimeRénov’ est devenue une aide universelle, qui rencontre un succès indéniable auprès des Français. En 2021, 764.732 dossiers ont été déposés, 644.073 primes ont été accordées, soit 2,06 milliards d’aides distribuées et 372.828 primes ont été payées à l’issue du chantier. C’est 4,5 fois plus de primes accordées en 2021 qu’en 2020. MaPrimeRénov’ a bénéficié pour 63% à des ménages aux revenus modestes et très modestes. Les aides ont été majoritairement mobilisées pour changer le système de chauffage (68%), suivi de l’isolation (26%) et de la ventilation (3%).Par ailleurs, l’Anah poursuit sa dynamique sur les autres programmes :57.117 logements ont bénéficié d’une rénovation énergétique globale, que ce soit grâce à Habiter Mieux ou MaPrimeRénov’ Copropriété ;21.836 logements ont été rénovés dans le cadre du Plan Initiative Copropriétés, soit 71.495 depuis son lancement. Le programme a connu une phase d’accélération avec des moyens doublés grâce aux crédits France Relance ;52.504 et 15.780 logements ont été subventionnés dans le cadre des programmes Action Cœur de Ville et Petites Villes de demain ;15.272 logements rénovés dans le traitement de l’habitat indigne et très dégradé, et 14,9 millions d’euros ont été consacrés au financement de 36 opérations de résorption de l’habitat insalubre (RHI) ;Depuis 2017, près de 48.000 logements ont été conventionnés afin de mobiliser utilement le parc privé à des fins sociales dans la cadre du programme Logement d’abord, dont 8.371 en 2021.Avec France Rénov’, les missions de l’Anah s’amplifient en 2022France Rénov’, le nouveau service public de la rénovation de l’habitat, piloté par l’Anah, devient le point d’entrée unique de tous les parcours de travaux, des plus simples aux plus complexes pour informer et conseiller tous les Français. Pensé pour les ménages et déployé grâce aux collectivités territoriales, France Rénov’ permet ainsi de répondre au besoin de clarification et d’harmonisation du parcours usager, dans le cadre d’un service de proximité. Depuis janvier, les ménages ont à leur disposition une plateforme web (France-renov.gouv.fr), un numéro de téléphone national unique (0 808 800 700) et plus de 450 Espaces conseils France Rénov’ présents sur l’ensemble du territoire. « Mon Accompagnateurs Rénov’ » sera chargé d’accompagner les ménages qui en ont le plus besoin à toutes les étapes de leur projet de travaux. L’accompagnement professionnalisé comporte quatre volets :Technique : identification des travaux à réaliser, des artisans RGE, conseils pour la phase travaux et l’utilisation du logement ;Financier : identification des aides mobilisables ;Administratif : montage du dossier de financement, aide avec les plateformes et outils numériques ;Social : modalités de financement du reste à charge, identification de besoins spécifiques. Enfin, afin de mieux cibler les passoires thermiques et renforcer l’accompagnement des ménages les plus fragiles, MaPrimeRénov’ Sérénité remplace le programme Habiter Mieux de l’Anah. En 10 ans, ce programme aura permis la rénovation globale de plus de 550 000 logements. MaPrimeRénov’ Sérénité, avec des financements plus avantageux et, un accompagnement personnalisé pour permettre aux ménages d’engager les travaux les plus efficaces et de bénéficier de l’ensemble des financements publics disponibles, permettra d’amplifier la dynamique en faveur de la rénovation globale.Un budget de 3,2 milliards d’euros pour rénover 800.000 logementsLe budget 2022 de l’Anah atteint 3,2 milliards d’euros pour la rénovation des logements privés. Il accompagne ainsi le succès de MaPrimeRénov’, avec un objectif de 685.000 logements rénovés, la réussite du Plan Initiative Copropriétés, avec un objectif de 60.000 logements rénovés en copropriété, l’adaptation des logements à la perte d’autonomie, avec un objectif de 24.000 logements adaptés et le déploiement des programmes Action Cœur de Ville et Petites Villes de Demain grâce au financement d’ingénierie pour les collectivités.Au total, ce sont près de 800.000 logements dont la rénovation devrait être financée par l’Agence en 2022.Pour Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée en charge du Logement : « L’Anah a su montrer qu’elle était au rendez-vous des enjeux de la rénovation de l’habitat privé dans toutes ses composantes et des défis du 21ème siècle. Les chiffres 2021 témoignent de cette capacité à mettre en œuvre les politiques ambitieuses portées par le gouvernement. La politique de rénovation énergétique va continuer à se structurer en 2022 autour de France Rénov’ pour simplifier le parcours des ménages et massifier les rénovations les plus ambitieuses en lien avec les collectivités territoriales. C’est ainsi que nous pourrons diminuer les factures énergétiques des Français, augmenter leur confort et limiter nos émissions de gaz à effet de serre. »Pour Thierry Repentin, Président du Conseil d’administration de l’Anah : « Les résultats de l’Anah en 2021 démontrent la très forte dynamique de rénovation dans l’habitat privé, qui année après année traduit les attentes fortes de nos concitoyens. Pour continuer sur cette lancée et réussir la transition écologique des logements, il faut faciliter l’accès des ménages qui ont un projet de rénovation à un conseil neutre et indépendant, ainsi qu’un accompagnement personnalisé. C’est l’objectif de France Rénov’ qui, grâce à un parcours harmonisé et simplifié, pourra mieux conseiller, mieux accompagner et mieux financer leurs projets afin de retrouver du confort chez eux et de réduire leur facture énergétique. L’Anah sera au rendez-vous. »
Il y a 3 ans et 113 jours

Renouvelables 2021 : la France toujours à la peine, l'éolien très en retard

L'an dernier s'affiche à première vue "comme une très bonne année mais ce résultat est en trompe l'oeil car essentiellement porté par la filière photovoltaïque", note l'observatoire Obser'ER avec l'Ademe et la Fédération des collectivités concédantes et régies (FNCCR) dans leur 12e Baromètre.Le solaire photovoltaïque a représenté plus de la moitié des nouvelles capacités raccordées, pour atteindre plus de 13,2 GW aujourd'hui disponibles.Cette filière, dont l'objectif inscrit dans la loi est de 20,1 GW à fin 2023, dépasse pour la première fois en France les 2 GW de puissance unitaire supplémentaire raccordée en un an. "Mais pour l'avenir, les acteurs restent prudents", relève le bilan.L'éolien en revanche n'a gagné que 1 GW, un chiffre deux fois inférieur à ce qu'exigent les objectifs de la feuille de route énergétique de la France votée en 2020.Le pays, qui a manqué en 2020 son objectif de consommation de 27% d'électricité renouvelable, n'y arrive donc pas non plus en 2021, souligne le bilan.Dans l'éolien terrestre, les capacités totales installées s'élevaient à fin septembre à 18.544 megawatts (plus de 18,5 GW). Le secteur, qui déplore notamment la lenteur de délivrance des autorisations, s'écarte ainsi de la trajectoire nécessaire quand son objectif est de 24,1 GW fin 2023 et de 33,2-34,7 GW fin 2028.En offshore, le premier parc marin du pays doit démarrer au printemps 2022 (au large de Saint-Nazaire), une filière qui accuse plus de dix ans de retard sous l'effet notamment des recours.Tous les scénarios énergétiques, publiés par le gestionnaire du réseau à haute tension RTE comme par l'Ademe, soulignent la nécessité d'un déploiement massif des renouvelables, si le pays veut atteindre en 2050 son objectif de neutralité carbone face au réchauffement climatique.
Il y a 3 ans et 113 jours

Bulldozair - La FNTP à la rencontre de solutions innovantes pour ses adhérents

L'application permet à ses utilisateurs d'effectuer et collecter l'ensemble des contrôles chantier (visites, OPR, contrôles sécurité, visite environnement, contrôles qualité), et de piloter leur traitement de façon ergonomique et organisée.BULLDOZAIR permet également la collaboration entre vos équipes ainsi qu'avec vos partenaires externes (Sous-traitants, Maîtrise d'œuvre, Maîtrise d'ouvrage...)
Il y a 3 ans et 113 jours

Collections d’extérieurs Fabemi 2022

La mise en situation des gammes de matériaux aux textures, formes et coloris variés, sont autant de sources d’inspiration pour mettre en œuvre des projets personnalisés, dans un esprit moderne. La maquette, illustrée de scènes ouvertes sur le ciel et la nature, valorise les aspects techniques et pratiques de chaque produit - pose, joint, calepinage, échantillons, protection et nettoyage. Ces mentions introduites par des pictos servent de points de repère pour la mise en œuvre. À signaler également, le renvoi au site internet www.fabemi.fr, où il est désormais possible de commander et recevoir un échantillon gratuit du produit de son choix, pour être certain de choisir la bonne couleur, la bonne matière... (explications en dernière page). Cette année, la ligne Béton des marques BRADSTONE et CARRÉ D’ARC domine le sommaire du catalogue. Intercalées entre les chapitres consacrés aux dallages et aux pavés Béton, les deux autres lignes, Pierre naturelle et Céramique CARRÉ D’ARC, sont superbement déclinées dans leurs styles spécifiques produit fait l’objet d’un bref résumé, suivi d’une liste de pictos informatifs. Plusieurs photos d’aménagements extérieurs donnent une idée sur les possibilités de décors offertes par le modèle. Les coloris des matériaux sont représentés par des pastilles (tous réunis dans le Nuancier en fin de catalogue). Dans la ligne Béton, les pavés CARRÉ D’ARC ont toujours la cote, avec leurs infinies possibilités de décorateurs pour chemins carrossables, terrasses, patios, plages de piscine... Quant aux lignes Pierre naturelle et Céramique CARRÉ D’ARC, elles déclinent des collections qui rivalisent de beauté, avec leur texture fine et leur style authentique, en parfaite harmonie avec l’habitat et le jardin. Après l’intermède des pastilles de couleur au chapitre Nuancier, une double page ouvre sur les Produits complémentaires qui participent à l’entretien et au traitement des surfaces, ou interviennent dans la mise en œuvre (mortiers divers). Enfin, de nombreux conseils de pose sont détaillés en fin de catalogue. Il est également possible de se reporter aux vidéos mises en lignes sur le site de Fabemi.
Il y a 3 ans et 113 jours

L’aile est de l'aéroport international de Genève fait peau neuve

L’Aile Est remplace le pavillon gros-porteur, construit à titre provisoire en 1975, aujourd’hui aussi dépassé sur les plans technique et environnemental.Intégralement financé par Genève Aéroport, ce projet comporte un bâtiment à haute performance énergétique de verre et d’acier sur deux niveaux principaux et 520 mètres de longueur.Une approche collaborativeConçue par le groupement RBI-T composé du bureau londonien d’architecture Rogers Stirk Harbour + Partners (RSHP), de l’atelier d’architecture Jacques Bugna à Genève et des bureaux d’ingénierie Ingérop à Paris et T-Ingénierie à Genève, l’Aile Est illustre la collaboration étroite et intense entre architectes et ingénieurs afin de livrer une vision intégrée et claire, rendant imperceptible la frontière entre le travail des uns et des autres. Dans la droite lignée du Centre Pompidou à Paris, l’Aile Est donne à lire l’ensemble des éléments qui la composent et l‘articulation entre eux. Tout ici est architecture. Le nouveau bâtiment permet d’accueillir près de 2.800 passagers par heure au départ et 3.000 à l’arrivée. Il abrite principalement la nouvelle salle d’embarquement, desservant six postes avions existants grâce à de nouvelles passerelles télescopiques, ainsi que les circulations des arrivées, des transferts et les contrôles aux frontières.Un projet au long cours Le projet de RBI-T a été sélectionné à l’issue d’un appel à candidatures international et a été le lauréat d’un mandat d’études en parallèle lancé en 2010. Le bâtiment Aile Est a été réalisé entre 2012 et 2021 et a fait l’objet de quatre chantiers spécifiques, à savoir : Les travaux « Préparatoires » de novembre 2012 à juillet 2013 comprenant notamment la sécurisation du périmètre de chantier Aile Est, le déplacement d’un séparateur à hydrocarbure « tarmac », l’installation d’une sonde géothermique test d’une profondeur de 300 mètres et l’adaptation des réseaux eaux usées et eaux de surface.Les travaux « Route Douanière » d’août 2013 à mai 2015 comprenant notamment la construction d’une tranchée couverte au droit de la future Aile Est avec une circulation routière reliant le secteur France de l’aéroport à Ferney-Voltaire (F), une galerie technique avec des réseaux nouveaux et des locaux techniques, un volume en attente destiné à une affectation ultérieure et la réalisation d’une plate-forme pouvant soutenir un bâtiment futur.Les travaux « BAT 1 », d’avril 2016 à décembre 2017 comprenant notamment la déconstruction de bâtiments et d’équipements, la déviation et/ou le maintien de réseaux existants ainsi que la construction du solde de l’infrastructure de l’Aile Est.Les travaux « BAT 2 », d’avril 2017 à juillet 2021 comprenant notamment la construction du bâtiment.hors-sol (processeur et salle d’embarquement des Portes N° 14 à 19) pouvant accueillir des avions codes C à F, l’aménagement des sous-sols (déjà partiellement réalisés lors des chantiers précédents) ainsi que des liaisons avec des bâtiments et infrastructures environnants.Liberté et légèreté, pérennité et couleur Répondant aux contraintes du site, l’Aile Est est un parallélogramme extrudé, aux façades principales entièrement vitrées et inclinées à 26°, semblant flotter au-dessus de la route de service située au niveau tarmac. L’inclinaison des façades préserve les distances et l’accès à la lumière naturelle des bâtiments avoisinants situés au Sud, dégage le volume dédié au couloir des arrivées au niveau supérieur et, côté piste, crée une protection contre le rayonnement solaire direct. L’Aile Est libère au maximum le volume intérieur de tout élément porteur afin d’assurer une très grande transparence et offrir aux passagers une vue imprenable sur l’activité « tarmac », les avions ainsi que le massif du Jura. Sa structure porteuse est constituée d’un exosquelette métallique de 7.000 tonnes d’acier, comprenant des planchers réticulaires mixtes d’une portée de 20 x 20 mètres et de 135 pièces de fonderie. Le volume intérieur est baigné de lumière naturelle grâce aux 20.000m2 de façades précitées. Les matériaux choisis accentuent le sentiment de fluidité et de légèreté. L’ossature primaire est peinte en gris clair, alors que les éléments structurels secondaires sont de couleur anthracite. Les sols sont habillés de pierre naturelle, les gardes corps et les parois verticales sont en verre. La couleur accompagne le déplacement et l’orientation des passagers le long de l’Aile Est et marque chaque module de 80m de longueur du bâtiment. La palette des matériaux a été choisie pour sa durabilité, son faible entretien et pour servir d’écrin aux flux des passagers. La rénovation énergétique comme pierre angulaire du projet Le projet du groupement RBI-T est conçu pour devenir un bâtiment exemplaire au niveau énergétique. Ainsi, grâce à la mise en œuvre de technologies de pointe, le bâtiment peut s’appuyer sur une stratégie environnementale durable. L’isolation thermique de l’Aile Est est garantie par le déploiement de façades à triple vitrage de haute performance, assorties de protections solaires spécifiques en période estivale permettant de limiter l’utilisation de l’éclairage artificiel et la production de froid et de chaud. L’électricité est produite par une installation solaire composée de 7 000m2 de panneaux photovoltaïques en toiture. La réduction très importante de l’empreinte énergétique est assurée en sus par une isolation thermique performante de l’enveloppe du bâtiment, la récupération et l’utilisation de l’eau pluviale et l’utilisation de pompes à chaleur à haut rendement. Ces dernières produisent et stockent dans un premier temps l’énergie thermique de 110 sondes géothermiques d’une profondeur de 300 mètres et pourront se raccorder au futur réseau hydro-thermique genevois GeniLac qui complétera la panoplie des sources d’énergie renouvelables.
Il y a 3 ans et 113 jours

Entretien et préservation des infrastructures routières et des ouvrages d’art

Les deux intervenants, M. Frédéric Pitou et M. Morgan Poirier membres de du service GC dédié à ces travaux, vous présenteront différents exemples des interventions réalisées dans ce domaine, et la réponse qu'URETEK apporte aux problématiques récurrentes :Ruptures de la structureAffaissements en tranchéeAffaissements et tassements différentielsLes solutions URETEK® permettent la stabilisation et éventuellement le relevage de toute ou partie d’une voirie concernée par des désordres, grâce à la confortation des voiries affaissées ainsi que le relevage et la stabilisation des battements de dalles.Vous pourrez échanger avec ces intervenants pendant 45 min et leur poser vos questions en lien avec vos problématiques, pour découvrir les actions et solutions URETEK et leurs résultats dans de multiples situations.Réservez votre place pour l’événement du jeudi 03 février à 11h.
Il y a 3 ans et 113 jours

Le spécialiste des systèmes constructifs préfabriqués KP1 dévoile sa stratégie environnementale

Depuis son origine, il est engagé dans une démarche environnementale en proposant des systèmes préfabriqués en béton précontraint, synonyme de frugalité : moins de béton, moins d’aciers, moins de carbone. Aujourd’hui, il dévoile sa stratégie environnementale avec l’ambition de réduire de 50 % son impact carbone à horizon 2031. Cet objectif répond aux évolutions sociétales en matière d’empreinte carbone et va au-delà des exigences fixées par le calendrier de la RE 2020. L’innovationL’entreprise a mis son esprit visionnaire et son expertise de plus de 60 ans au service de l’innovation pour développer des produits aux impacts environnementaux réduits.Pour Florent Goumarre, Directeur Marketing, Communication & Innovation Produits : « L’approche systèmes constructifs préfabriqués que nous prônons depuis des années prend aujourd’hui tout son sens avec la RE 2020. Par exemple, un plancher Silence (poutrelle/entrevous/rupteurs) est 30 % moins impactant au niveau environnemental que son équivalent en dalle pleine. Nous allons plus loin aujourd’hui en explorant de nouveaux ciments, qui permettront d’atteindre encore de meilleures performances structurelles et environnementales. »KP1 a lancé sa nouvelle gamme éco-conçue baptisée Impakt début décembre 2021. Elle se compose de l’entrevous EMR (100 % en matière recyclée), de la Prédalle et ThermoPrédalle®, et prochainement d’un Prémur développé avec le ciment H-UKR (0 % clinker), fourni par Hoffmann Green Cement Technologies.La pertinence industrielleAu service des territoires, avec 20 usines réparties à travers l’hexagone, KP1 est un acteur majeur de l’industrie locale française. Ce maillage de proximité est ancré dans l’ADN de la marque. Il permet de construire en circuit court et de participer ainsi à la réduction de l’impact carbone. Ses engagements environnementaux passent également par l’amélioration continue de ses sites.Pour Florent Goumarre, Directeur Marketing, Communication & Innovation Produits : « Aujourd’hui, 68 % des aciers que nous utilisons sont issus de matières recyclées, notre objectif est d’atteindre les 100 %. Nous travaillons également à limiter et réemployer nos rebuts ainsi qu’à réduire les coûts environnementaux liés à notre process industriel, comme l’étuvage, l’éclairage, les sources d’énergies... »L’usine de Grigny (69) est l’une des illustrations concrètes de cette stratégie industrielle responsable. Elle vient par exemple de se doter d’un nouveau silo qui accueille le ciment bas carbone de la nouvelle Prédalle et d’optimiser son système de traitement des eaux usées.Pour Vincent LINCHET, CEO de KP1 : « KP1 a toutes les clés pour être un acteur industriel majeur de la transformation environnementale dans le monde de la construction. Au-delà de l’innovation produits et de nos sites industriels, nous investissons également beaucoup dans la formation des femmes et des hommes de l’entreprise, et des nouveaux talents pour atteindre nos objectifs fixés en 2031. Car c’est ensemble, à chacun des niveaux, que nous parviendrons à construire le monde responsable de demain. »
Il y a 3 ans et 113 jours

JO-2024 : un ouvrier grièvement blessé sur le chantier du village olympique

"La victime a été blessée aux deux jambes et au bras, son camion lui a roulé dessus", a déclaré à l'AFP le parquet, sans donner davantage de précisions.Une enquête est actuellement en cours pour "déterminer si une responsabilité est en cause", a-t-il poursuivi.Situé à cheval sur les villes de Saint-Ouen, l'Ile-Saint-Denis et Saint-Denis, le chantier du futur village olympique bat actuellement son plein en vue d'une livraison au premier trimestre 2024.Cet accident "est une tragédie pour tout le monde", a déploré mardi matin en conférence de presse Nicolas Ferrand, le directeur général de la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques), chargée des ouvrages pérennes des Jeux.Dans un communiqué, la CGT 93 a estimé pour sa part que "cet événement met de nouveau en lumière la question scandaleuse des risques au travail dans le secteur de la construction. Les salariés des chantiers du bâtiment et des travaux publics sont en proie à un niveau de dangerosité dans l'exercice de leur métier qui est inadmissible !"En décembre, une délégation de plusieurs syndicats, français et internationaux, a rencontré la Solideo pour dénoncer notamment l'impossibilité de visiter les chantiers.
Il y a 3 ans et 113 jours

L'ampleur du rebond de l'économie française en 2021 sera connue vendredi

L'institut national de la statistique table, comme la Banque de France, sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 6,7% en 2021, après la chute de 8% l'année précédente.Le gouvernement n'a pas formellement révisé sa prévision de 6,25%, mais le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a reconnu que ce chiffre serait dépassé.Si ces prévisions se confirment, la France aura été un des pays les plus performants de la zone euro en 2021, la croissance ayant par exemple plafonné en Allemagne à 2,7% (-4,9% en 2020), frappée de plein fouet par les pénuries de matières premières et de composants pour l'industrie.Fini les montagnes russes de 2020, où les confinements avaient mis à l'arrêt ou nettement freiné l'activité: 2021 a été l'année de la reprise, d'abord lente en début d'année puis nettement plus franche à partir du printemps, malgré les troisième et quatrième vagues de l'épidémie de Covid-19."Ce qui a joué favorablement sur l'économie française, c'est que toute la politique économique s'est concentrée sur la réduction de tous les risques pour les entreprises et les ménages", analyse Philippe Waechter, chef économiste de Ostrum Asset Management.Ainsi, l'État a encore dépensé l'an dernier un peu plus de 60 milliards d'euros pour soutenir l'économie et éviter les faillites et la hausse du chômage, au prix d'un déficit public qui devrait avoisiner les 7%.L'emploi a aussi connu une année faste, avec un taux d'emploi (nombre de Français ayant un travail) à un niveau jamais vu depuis 1975, selon les chiffres publiés en novembre par l'Insee. Le taux de chômage était de 8,1% à fin septembre."On a l'impression que les chefs d'entreprise sont prêts à embaucher quoi qu'il arrive et ne donnent pas le sentiment d'inquiétude qu'on a généralement en sortie de récession ou de crise", analyse Philippe Waechter.L'investissement des entreprises et des ménages, en particulier dans l'immobilier grâce au surplus d'épargne engrangé depuis 2020, ont aussi dépassé leur niveau d'avant-crise.La consommation des ménages est plus lente à se rétablir et l'Insee dira vendredi si elle a retrouvé au dernier trimestre son niveau d'avant la pandémie.Le danger de l'inflationL'économie française entame ainsi 2022 dans un contexte favorable et l’enchaînement des variants Delta et Omicron du Covid-19 ne devrait "pas peser tant que cela", sauf dans "deux ou trois secteurs", à savoir l'hôtellerie-restauration, les activités de loisirs et les transports, victimes des restrictions, juge Stéphane Colliac, économiste à BNP Paribas.L'Insee prévoit une croissance de 0,4% au premier trimestre, puis 0,5% au deuxième. Le gouvernement table lui sur une hausse du PIB de 4% sur l'ensemble de l'année, contre 3,6% pour la Banque de France.Une des grandes inquiétudes sera l'impact de l'inflation, avec la hausse des prix du pétrole, de l'électricité et des prix alimentaires. Elle a atteint 2,8% sur un an en décembre. Cela pourrait pénaliser le pouvoir d'achat des ménages malgré la "dynamique des revenus" due aux créations d'emploi, et peser sur la consommation, principale composante de la croissance française, prévient M. Colliac.A l'approche de l'élection présidentielle, l'exécutif tente d'éteindre les premiers feux, avec plusieurs dispositifs comme un nouveau chèque énergie, une indemnité inflation en cours de versement à 38 millions de personnes, le plafonnement des prix du gaz et de l'électricité et une meilleure indemnité kilométrique.Mais compte tenu de la situation des finances publiques, cela ne pourra pas durer, estime Philippe Waechter."Pour l'instant on est passé entre les gouttes et on a maintenu le pouvoir d'achat. Si à partir de mai la question de la crise sanitaire s'estompe, c'est là que les choses vont être compliquées" pour le futur gouvernement, qui devra aussi "donner des gages" à nos voisins européens, ajoute-t-il.
Il y a 3 ans et 113 jours

L’ADEME et le CSTB présentent 4 scénarios prospectifs inédits permettant d’anticiper les avenirs possibles pour le bâtiment et l’immobilier, à l’horizon 2050

Pour permettre à chacun de se préparer, l’ADEME et le CSTB ont conduit depuis deux ans des travaux de prospective qui dessinent pour les bâtiments, d’ici à 2050, des avenirs plus ou moins cléments, mais probables.Ils ont permis, dans le cadre d’une concertation avec les acteurs, d’élaborer une boite à outils, partant de 22 facteurs-clés et aboutissant à 4 scénarios présentés ce 25 janvier, à l’occasion d’un colloque dédié. Dans le cadre de la démarche prospective « Imaginons ensemble les bâtiments de demain », menée par l’ADEME et le CSTB, les acteurs de la construction et de l’immobilier ont été invités à partager leurs points de vue sur ce que pourraient être les bâtiments en France, à l’horizon 2050. A quoi ressembleront-ils ? Dans quelle mesure seront-ils en capacité d’abriter les activités humaines ? Les filières se seront-elles adaptées aux nouveaux défis ? Etc.4 scénarios ont ainsi été élaborés, tenant compte de 22 facteurs-clés dans leur évolution, dessinant des avenirs plus ou moins cléments, sources de rééquilibrages ou au contraire, de disparités :Difficile de tout faire, ou la difficulté pour les acteurs de tout faire simultanément, face aux grandes transitions. Le parc évolue alors de manière contrastée, avec des bâtiments performants, mais aussi un nombre encore important d’ouvrages mal adaptés. Le bâtiment comme service, les acteurs s’adapteraient rapidement aux défis des transitions écologique et démographique. Une mutation profonde du bâtiment s’opère, avec, en ville des ouvrages, pensés comme des « services » mis à disposition des occupants. Rééquilibrage(s), au profit des territoires périurbains, des villes moyennes ou des territoires ruraux. La préservation de l’environnement et l’anticipation des crises systémiques deviennent des priorités. Pénuries, ou l’impact des crises systémiques (climatique, économique, sanitaires) sur les capacités de fonctionnement des parties prenantes (ménages, entreprises, pouvoirs publics…).Une démarche prospective qui se poursuitCes 4 scénarios livrent un premier éclairage précieux aux acteurs de la construction et de l’immobilier. Pour leur permettre d’aller plus loin, l’action prospective « Imaginons ensemble les bâtiments de demain », forte de l’accueil très positif rencontré et de l’implication de la filière dans la démarche, s’enrichit. L’enjeu est désormais de capitaliser sur les travaux déjà menés, à travers 3 axes : L’accompagnement des acteurs souhaitant utiliser les outils créés dans le cadre de la démarche, afin d’alimenter la réflexion stratégique au sein de leur organisationL’enrichissement et le croisement des données, pour des scénarios encore plus robustes et facilement déclinables, selon les activitésLe lancement d’une démarche collective complémentaire, intitulée « Imaginons le bâtiment et l’immobilier au temps de l’économie circulaire ».Pour Arnaud Leroy, Président de l’ADEME : « Avec les scénarios Transition(s) 2050 et la Boite à Outils « Imaginons ensemble les bâtiments de demain », nous avons voulu donner à chaque acteur du bâtiment et de l’immobilier toutes les clés pour les aider à mieux se projeter dans les grandes mutations à venir. Ces travaux permettent de comprendre les ordres de grandeur de la transition écologique, mais également les implications concrètes en termes d’évolution des filières bâtiment et immobilier. N’hésitez pas à vous en saisir ! »Pour Etienne Crépon, Président du CSTB : « Le secteur de l’immobilier est au cœur de toutes les transitions et transformations que connaît et va connaître notre société. La démarche collective « Imaginons ensemble les bâtiments de demain », permet d’esquisser des avenirs possibles. A nous de nous en saisir pour anticiper et mieux préparer le futur. C’est dans cette optique que cette démarche va se poursuivre : forts de ces premiers travaux et des recherches que nous avons menées en parallèle, nous sommes à même de les enrichir par une analyse quantitative et les approfondir sur la question des ressources et de l’économie circulaire. »
Il y a 3 ans et 114 jours

L’économie de l’hydrogène laisse entrevoir une nouvelle dynamique énergétique mondiale

La croissance rapide de l’économie mondiale de l’hydrogène pourrait apporter des changements géoéconomiques et géopolitiques importants en générant une vague d’interdépendances inédites, selon une nouvelle analyse de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA). D’après le rapport intitulé « Geopolitics of the Energy Transformation: The Hydrogen Factor », l’hydrogène serait en train de modifier la géographie du commerce de l’énergie et de régionaliser les relations énergétiques, comme en témoigne l’émergence de nouveaux centres d’influence géopolitique construits autour de la production et de l’utilisation de l’hydrogène, alors que le commerce traditionnel du pétrole et du gaz est en déclin.Sous l’effet de l’urgence climatique et des engagements des pays à réduire leurs émissions nettes à zéro, l’IRENA estime que l’hydrogène couvrira jusqu’à 12 % de la consommation mondiale d’énergie d’ici 2050. La croissance du commerce et des investissements ciblés sur un marché dominé par les combustibles fossiles et actuellement évalué à 174 milliards d’USD va probablement stimuler la compétitivité économique et modifier le panorama de la politique étrangère avec la conclusion d’accords bilatéraux très éloignés du type de relations qui caractérisaient le marché des hydrocarbures au XXe siècle.« L’hydrogène pourrait s’avérer être le chaînon manquant vers un avenir énergétique sans danger pour le climat », signale Francesco La Camera, directeur général de l’IRENA. « L’hydrogène profite clairement de la révolution des énergies renouvelables, l’hydrogène vert s’imposant comme le joker qui permettra d’atteindre la neutralité climatique sans compromettre la croissance industrielle et le développement social. Mais l’hydrogène n’est pas le nouveau pétrole. Et la transition ne consiste pas à changer de carburant mais à changer de système, d’où des perturbations politiques, techniques, environnementales et économiques. »« C’est l’hydrogène vert qui amènera toutes sortes de nouveaux participants sur le marché, diversifiera les itinéraires et les sources d’approvisionnements et entraînera une déconcentration du pouvoir vers une multitude d’acteurs. Avec la coopération internationale, le marché de l’hydrogène pourrait être plus démocratique et plus inclusif, et offrir de nouvelles perspectives aussi bien aux pays développés qu’aux pays en développement. »L’IRENA estime que plus de 30 % de l’hydrogène pourrait être dédié au commerce transfrontalier d’ici 2050, un pourcentage plus élevé que pour le gaz naturel aujourd’hui. Des pays qui ne sont pas des acteurs traditionnels du négoce d’énergie établissent des relations bilatérales autour de l’hydrogène. Alors que de plus en plus d’intervenants et de nouvelles classes d’importateurs et d’exportateurs nets émergent sur la scène mondiale, il est peu probable qu’on assiste à une militarisation et à une cartellisation du commerce de l’hydrogène, contrairement à ce qu’on observe avec l’influence géopolitique du pétrole et du gaz.Le commerce transfrontalier d’hydrogène est appelé à se développer considérablement. En effet, plus de 30 pays et régions prévoient déjà aujourd’hui une forte activité commerciale. Certains pays qui se projettent en tant que futurs importateurs, comme le Japon et l’Allemagne, misent déjà sur la diplomatie dans le domaine de l’hydrogène. Les exportateurs de combustibles fossiles considèrent de plus en plus l’hydrogène propre comme un moyen intéressant de diversifier leur économie. C’est le cas, par exemple, de l’Australie, d’Oman, de l’Arabie saoudite ou des Émirats arabes unis. Néanmoins, des stratégies de transition économique plus larges s’imposent car l’hydrogène ne compensera pas les pertes de revenus du pétrole et du gaz.Le potentiel technique de production d’hydrogène dépasse largement la demande mondiale estimée. Les pays les plus capables de produire de l’électricité renouvelable bon marché seront les mieux placés pour produire de l’hydrogène vert compétitif. Alors que certains pays comme le Chili, le Maroc ou la Namibie sont aujourd’hui des importateurs nets d’énergie, ils sont en passe de devenir des exportateurs d’hydrogène vert. Tirer parti du potentiel de régions comme l’Afrique, les Amériques, le Moyen-Orient et l’Océanie pourrait limiter le risque de concentration des exportations, mais de nombreux pays auront besoin de transferts de technologie, d’infrastructures et d’investissements à grande échelle.La géopolitique de l’hydrogène propre se déroulera probablement en différentes étapes. D’après le rapport, on assistera dans les années 2020 à une grande course au leadership technologique. Mais la demande ne devrait décoller qu’au milieu des années 2030. À ce moment-là, l’hydrogène vert concurrencera les coûts de l’hydrogène fossile à l’échelle mondiale, un phénomène annoncé encore plus tôt dans des pays comme la Chine, le Brésil et l’Inde. L’hydrogène vert était déjà abordable en Europe lors de la flambée des prix du gaz naturel en 2021. La remise à neuf des gazoducs devrait encore stimuler la demande et faciliter le commerce de l’hydrogène.Les pays dotés d’un vaste potentiel d’énergie renouvelable pourraient devenir des sites d’industrialisation verte et utiliser leur potentiel pour attirer des industries très énergivores. De plus, prendre part à la chaîne de valeur de l’hydrogène peut stimuler la compétitivité économique. La fabrication d’équipements comme les électrolyseurs et les piles à combustible, en particulier, pourrait stimuler l’activité. La Chine, le Japon et l’Europe ont déjà acquis une longueur d’avance dans la production, mais l’innovation transformera encore le paysage manufacturier actuel.L’hydrogène vert peut renforcer l’indépendance, la sécurité et la résilience énergétiques en réduisant la dépendance aux importations et la volatilité des prix et en renforçant la flexibilité du système énergétique. Cependant, les matières premières nécessaires à l’hydrogène et aux technologies renouvelables posent la question de la sécurité matérielle. Les pénuries et les fluctuations de prix pourraient se répercuter sur les chaînes d’approvisionnement en hydrogène et avoir une incidence négative sur les coûts et les revenus.Façonner les règles, les normes et la gouvernance de l’hydrogène pourrait conduire à une concurrence géopolitique ou ouvrir une nouvelle ère de coopération internationale renforcée. En particulier, aider les pays en développement à déployer des technologies de l’hydrogène vert et à développer les industries de l’hydrogène permettrait d’éviter d’accentuer encore les écarts en matière de décarbonisation au niveau mondial et favoriserait l’équité et l’inclusion en créant des chaînes de valeur locales, des industries vertes et des emplois dans les pays riches en énergies renouvelables.
Il y a 3 ans et 114 jours

Le SNEP confie sa marque « QualiPVC fenêtre » à l’UFME

Adapté à toutes les tailles d’entreprises et plus particulièrement aux petites structures, le process d’obtention de cette marque est rapide et simple, au coût adapté et maîtrisé.La mise en place de cette démarche qualité peut être appréciée comme une première étape vers la certification NF Fenêtre. Idéale pour une entreprise qui n’a pas la ressource nécessaire pour gérer différents marquages. QualiPVC fenêtre permet ainsi aux titulaires, avec une seule marque, un seul logo, de mettre en avant la qualité de leur fabrication et son origine française, au-delà du classique et généralisé « made in France ».Une marque qualité accessible à tous...La procédure est simple. Le fabricant retire son dossier auprès de l’UFME ou de son coach gammiste QualiPVC fenêtre. Une fois complété, il le renvoie vers l’instructeur indépendant SOCOTEC qui procède à un audit du système qualité de la production sur site. Le rapport est ensuite transmis auprès du comité de marque qui délivre le droit d’usage de la marque pour une durée de deux ans renouvelables.Les entreprises bénéficiaires en tirent de multiples avantages, avec en premier lieu la reconnaissance de leur savoir-faire. Leurs produits attestent d’une valeur ajoutée pour répondre aux appels d’offres et faciliter l’accès aux dispositifs financiers et aides gouvernementales mis à disposition des foyers. Les candidats fabricants disposent de l’accompagnement personnalisé d’un coach gammiste fabricant de profilés PVC et de l’appui d’une communication nationale valorisant la fenêtre PVC et la marque QualiPVC fenêtre....aux exigences élevées : un repère pour les consommateursQualiPVC fenêtre vise à apporter la preuve de la bonne application du Contrôle de Production en Usine (CPU) de la norme harmonisée NF EN 14351-1. Le règlement définit une organisation rigoureuse et documentée, s’appuyant sur des moyens adaptés pour obtenir, de manière fiable et reproductible, un produit de qualité aux performances revendiquées. Elle permet ainsi aux entreprises de justifier de la conformité aux exigences générales et spécifiques du NF DTU 36.5 P1-2 CGM de leur fabrication de fenêtre en profilés PVC. La démarche qualité et sa conformité au règlement d’usage sont contrôlées au cours des deux ans de validité du droit d’usage de la marque par des audits de suivi dont le nombre et la fréquence sont adaptés selon les volumes de production de menuiseries.
Il y a 3 ans et 114 jours

Edilteco France renouvèle l'avis technique des mortiers de remplissage Politerm 200 et 300

Le Groupe spécialisé n° 13 « Procédés pour la mise en œuvre des revêtements » de la Commission du CTSB a formulé un nouvel Avis Technique N° 13/16 – 1320_V1 pour les formules Politerm 200 et Politerm 300. Composées de ciment et d’agrégats en billes de PSE expansé, traitées, les formules Politerm 200 et Politerm 300 permettent la réalisation de remplissages allégés en construction neuve ou en rénovation pour des bâtiments courants.Cette version annule et remplace le précédent Avis Technique 13/16-1320 et intègre également une modification avec l’ajout d’un nouveau site de production des billes de polystyrène.En effet, depuis le mois de juin 2021, l’usine Edilteco France du Pontet (84) accueille une ligne de production et d’enrobage pour l’agrégat Politerm.Cette nouvelle ligne permet d’accroître la fabrication du procédé et de répondre à une demande croissante mais également d’amoindrir le bilan carbone de l’entreprise en produisant au plus près des clients et ainsi réduire les coûts de transport et les émissions de GES.Un agrégat de PSE pour un allègement des structuresL’agrégat léger Politerm, bille de polystyrène vierge expansé, à granulométrie contrôlée, enrobée de l’adjuvant breveté E.I.A, (conçu et développé dans les laboratoires d’Edilteco) permet d’alléger les structures grâce à un gain de poids.Ce gain est obtenu par la réduction d’agrégats traditionnels, au profit de l’adjonction de Politerm, qui permet d’atteindre des cœfficients de conductivité thermique à partir de 0,066 W/mK (Politerm 200) et 0,082 W/mK (Politerm 300). Les formules Politerm 200 et Politerm 300, sont donc des mortiers légers dont les masses volumiques, variant 200 kg/m3 et 300 kg/m3, s’avèrent inférieures à celle du béton traditionnel. Les gains de poids volumiques respectifs de 90 % et 88 % offrent un allègement considérable des structures. Et cet allègement qui ne se fait pas au détriment de la robustesse, est permis par un process de fabrication de qualité contrôlée. Les agrégats Politerm sont des billes de polystyrène à cellules fermées, fabriquées par la société Edilteco France et enrobées de l’adjuvant E.I.A. Ils ne proviennent en aucun cas de broyage de panneaux ou de matières recyclées. L’expansion des grains de polystyrène est obtenue par traitement à la vapeur d’eau. Les billes sont alors hydrophobes, imputrescibles et insensibles aux réactions alcalines. Elles sont stockées dans un silo pendant minimum 24 heures, ce qui assure leur stabilisation, avant d’être enrobées par l’adjuvant E.I.A. Ce traitement permet d’éviter toute ségrégation entre billes et liants hydrauliques et garantit l’homogénéité du mélange. Un procédé décliné et éprouvéCe procédé d’agrégat isolant est donc idéal pour élaborer une multiplicité de formules de chapes, de mortiers et bétons légers thermo-acoustiques.Il permet d’isoler et de traiter thermiquement et acoustiquement différents types de supports existant, aussi bien dans les immeubles collectifs que les maisons individuelles : supports en maçonnerie, bois, bacs aciers, revêtements de sol et anciens revêtements, chapes, ravoirages, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolations thermiques et acoustiques aux bruits de chocs, remplissages divers, etc.Il s’adapte aussi bien aux travaux neufs qu’aux travaux de rénovation.Mise en œuvre simplifiée et rapideLes remplissages allégés Politerm 200 et Politerm 300 sont destinés à réaliser une couche de remplissage non armée servant à niveler le support en une forme qui recevra une couche supérieure.Ce procédé rattrape donc irrégularités, déformations, changements brusques de niveaux, et permet de noyer les canalisations de plomberie, tuyauteries, câbles, fourreaux, gaines électriques etc.Le Politerm 200 s’emploie donc aussi bien pour des opérations de remplissage pour une remise à niveau des pentes, que de ravoirage, ravoirage isolant et d’isolation thermique.De même, le Politerm 300 s’emploie pour du ravoirage, de l’isolation thermique, de l’isolation acoustique aux bruits de chocs et pour une remise à niveau de plancher.Parfaitement pompable sur de longues distances et à grande hauteur, les mortiers légers Politerm 200 et Politerm 300 se mettent en œuvre facilement.Lors des mises à niveau et de la confection de supports de revêtement, l’application est simplifiée et rendue plus efficace par sa consistance mousseuse.Dès lors, l’obtention d’un nouvel A.T. des formulations Politerm 200 et Politerm 300, confirme le caractère exclusif et technique d’allègement des structures sans déperdition thermique et avec une amélioration de l’isolation acoustique ; ainsi que l’engagement d’Edilteco France dans une démarche de contrôle qualité certifiée répondant aux exigences de chantiers multiples.
Il y a 3 ans et 114 jours

Convention de coopération entre le CCCA-BTP et la CAPEB pour la formation au profit des entreprises artisanales du bâtiment et des jeunes

Pour y répondre et développer une politique ambitieuse de formation professionnelle de qualité, la CAPEB a souhaité renforcer ses collaborations avec le CCCA-BTP, en s’appuyant sur ses différentes expertises et champs d’intervention, afin d’impulser l’innovation dans l’apprentissage et dans l’accompagnement du développement de la formation professionnelle.Tel est l’objet de la convention de partenariat mise en place entre le CCCA-BTP et la CAPEB pour une durée de trois ans, pour répondre aux besoins en compétences des entreprises artisanales du bâtiment, répondre aux attentes des jeunes générations et valoriser l’excellence des métiers, des carrières et des formations professionnelles.Six champs d’actions pour accélérer l’innovation et l’excellence de l’apprentissage BTPLa réalisation d’études prospectives sur les nouveaux enjeux de l’apprentissage adaptés et sur l’évolution des attentes des jeunes générations, incluant la féminisation des métiers et la sensibilisation à l’esprit d’entreprendre.La sensibilisation des entreprises artisanales du bâtiment, déjà investies dans l’apprentissage, aux nouvelles attentes des jeunes, prenant en compte des sujets comme le rapport à la hiérarchie, la féminisation des métiers, la responsabilité sociétale, l’innovation et l’esprit d’entreprendre.Le décryptage des innovations émergentes pour sensibiliser les entreprises artisanales du bâtiment aux nouveaux gestes professionnels liés à l’introduction de technologies novatrices, ou encore de nouveaux matériaux, afin de faire évoluer les usages, identifier les besoins en compétences pour y répondre, ainsi que les actions de formation à mettre en place.La promotion conjointe des métiers et des formations du bâtiment auprès des jeunes, en prenant en compte leurs attentes, et valoriser l’excellence de l’apprentissage comme voie de formation privilégiée de réussite.La valorisation des nouvelles modalités d’accompagnement et de formation des jeunes auprès des entreprises artisanales du bâtiment, afin de les sensibiliser, en particulier sur les thématiques du numérique, de la transition énergétique, de la mobilité européenne, ou encore de la formation en situation de travail (AFEST). Il s’agit d’accélérer et de mieux articuler ces évolutions et d’offrir un accueil et une intégration optimale aux jeunes au sein des entreprises formatrices.L’appui au déploiement des certifications professionnelles et à la création des parcours de formation auprès de la CAPEB dans le cadre des missions confiées au CCCA-BTP, en sa qualité d’opérateur des certifications pour les branches du bâtiment et des travaux publics.Pour Éric Routier, président du CCCA-BTP : « La mise en place de ce partenariat réaffirme les liens forts entre le CCCA-BTP et la CAPEB, membre de notre conseil d’administration à gouvernance paritaire, dans un contexte de profonde mutation des métiers du bâtiment, où les enjeux et besoins en compétences professionnelles des entreprises artisanales n’ont jamais été aussi importants et le seront plus encore dans les prochaines années. Ce partenariat s’inscrit dans la dynamique de développement de l’apprentissage que nous portons, notamment pour accompagner et accélérer l’innovation dans les métiers et les entreprises de notre secteur. Il permet aussi de mettre en œuvre des actions nous assurant d’être en phase avec les attentes des jeunes générations et de promouvoir l’excellence des métiers du bâtiment, qui sont des métiers porteurs de sens et de valeurs. Les actions que nous entreprendrons permettront d’identifier et de déployer des solutions au profit des entreprises artisanales du bâtiment, afin d’assurer et valoriser le lien essentiel entre compétences et formation à nos métiers. »Pour Jean-Christophe Repon, président de la CAPEB : « Nous avons vivement souhaité ce partenariat et nous en attendons beaucoup. Annuellement un bilan sera établi. Cette collaboration colle à la réalité de nos entreprises et des jeunes. Nous nous devons, les entreprises et les organismes de formation, de rendre le bâtiment attractif. Convaincre les jeunes de s’orienter dans le BTP, c’est leur proposer des cursus nouveaux, adaptés et innovants. Les travaux et les études que nous mènerons en commun nous aideront à analyser les tendances. En effet, dans les années à venir, nos entreprises artisanales seront confrontées à un double défi, celui de l'innovation technologique accélérée autour des enjeux de la rénovation énergétique des bâtiments et celui du renouvellement générationnel, avec l'arrivée dans les entreprises de jeunes nés avec le digital. Cette convention entre le CCCA-BTP et la CAPEB fournira aux artisans les outils pour préparer cette double transformation, dans des métiers du bâtiment qui offrent des perspectives durables aux jeunes, aux jeunes femmes notamment, à la recherche d'un engagement, d'une carrière et pourquoi pas d'un parcours les menant vers la création d'entreprise. Ce partenariat est le prolongement logique de Transform’BTP qui a été précurseur de ces évolutions et qui a installé l’innovation comme marqueur fort du CCCA-BTP. »
Il y a 3 ans et 114 jours

H2V FOS et le port de Marseille lancent un projet de production d'hydrogène renouvelable d'envergure

Sur une surface de 36 hectares, intégré au projet de Bassin Sud du CSF NSE (Comité Stratégique de Filière Nouveaux Systèmes Energétiques), le site dispose d’un emplacement stratégique alliant un fort potentiel industriel à une activité portuaire maritime de premier plan. Véritable nœud logistique, le projet se situe au carrefour des réseaux européens de transport de marchandises (Corridor Ten-T). Mis en service dès 2026 et par tranches jusqu’en 2031, le site composé de 6 unités de production de 100 MW (soit 600 MW) assurera la production de 84 000 T/an d’hydrogène renouvelable par électrolyse de l’eau et permettra la création de 165 emplois directs et 100 emplois indirects. Il s’agit d’un investissement de 750 millions d’euros dont l’objectif est d’éviter chaque année le rejet dans l’atmosphère de 750 000 T de CO2. Le port de Marseille Fos, en tant que port investisseur, prend part au capital du projet porté par H2V, qui vise à la décarbonation des espaces portuaires grâce à une industrie plus propre et adaptée aux besoins des territoires. Depuis 2016 H2V investit, développe et construit des usines de production d’hydrogène renouvelable d’envergure (100 MW ou plus) pour décarboner des secteurs particulièrement impactants en CO2, comme l’industrie et la mobilité lourde.
Il y a 3 ans et 114 jours

La Métropole du Grand Paris adopte un document-clé d'urbanisme

"Un grand moment pour moi comme pour vous", a salué le président (LR) de la MGP Patrick Ollier après l'approbation du projet par 129 conseillers métropolitains sur 179 votants, dont 137 exprimés.Premier document de planification urbaine à l'échelle de la métropole, créée en 2016 et qui regroupe 131 communes pour une population de 7,2 millions d'habitants, le Scot doit permettre de bâtir une "métropole résiliente face aux aléas climatiques, aux risques naturels, technologiques et sanitaires", a souligné la MGP dans un communiqué.Les 12 orientations du document lui donnent en effet une tonalité résolument environnementale : "conforter une Métropole polycentrique, économe en espaces et équilibrée dans la répartition de ses fonctions", "renforcer la présence de la nature et de l'agriculture en ville", "agir pour la qualité de l'air", "organiser la transition énergétique" ou encore favoriser la "reconquête des espaces naturels, boisés et agricoles"...Mais le consensus entre droite et gauche autour du texte, fruit de quatre ans de travail entre les élus, l'Etat et des experts, s'est étiolé avec la présentation d'une petite dizaine d'amendements, portés pour la plupart par le maire (LR) de Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet.Ces amendements "qui arrivent le matin après 4 ans de discussions, cela pose question", a commenté pour l'AFP Sylvain Raifaud, co-président du groupe écologiste qui s'est notamment opposé aux amendements ouvrant la possibilité aux "exceptions au code de l'urbanisme", aux "constructions isolées à proximité des forêts" ou à la modification de l'objectif de 30% de pleines terres, tous trois rejetés.Ce Scot "n'est pas parfait", ont reconnu plusieurs présidents de groupe, mais "le texte libellé en l'état nous permet d'avancer", a résumé le vice-président (PS) de la MGP Daniel Guiraud.
Il y a 3 ans et 114 jours

Le dispositif "Louer abordable" réformé et rebaptisé

Instauré en 2017 par Emmanuelle Cosse, sous le quinquennat de François Hollande, "Louer abordable" offrait une déduction fiscale aux propriétaires s'engageant à louer, pour au moins 6 ans, à des personnes à faibles revenus à des tarifs réglementés.Courant jusqu'à fin 2022, il est prolongé, en principe jusqu'à fin 2024, avec plusieurs changements.La déduction fiscale est transformée en réduction d'impôt, plus égalitaire, et plafonnée à 10.000 euros, la limite habituelle des niches fiscales.Elle sera de 15 à 65% selon l'ampleur de la réduction de loyer consentie et du recours ou non à un intermédiaire social pour la gestion du logement.Le zonage, qui ouvrait droit à des déductions différentes selon que le logement se trouvait en zone tendue ou non, est abandonné. Ce système, dit-on dans l'entourage de la ministre Emmanuelle Wargon, rendait le dispositif peu attractif dans certaines zones tendues, notamment la petite couronne d'Ile-de-France, et peu utile en zone détendue.Les niveaux de loyers de référence par commune, qui doivent être fixés par un arrêté ultérieur, seront désormais basés sur la carte des loyers du ministère.Un propriétaire "sera toujours gagnant, quel que soit le territoire, et notamment en zone tendue", assure-t-on au ministère.Et la durée de la convention passe à 6 ans dans tous les cas, alors qu'elle était auparavant de 9 ans si le propriétaire se faisait aussi financer des travaux de rénovation via le dispositif.Le ministère se fixe comme objectif 20.000 nouvelles conventions signées d'ici à la fin 2022, contre 8.000 l'année dernière.Le coût pour l'Etat du dispositif, évalué à 70 millions d'euros par an jusqu'ici, devrait donc "au moins doubler".Les premiers dossiers pourront être déposés à partir du 1er avril à l'Agence nationale de l'habitat (Anah), avec effet rétroactif pour les baux signés à partir du 1er janvier 2022.Les quelque 110.000 logements loués via l'ancien dispositif continuent d'en bénéficier et pourront être prorogés.Un simulateur à destination des propriétaires est mis en place sur le site de l'Anah.