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Il y a 3 ans et 98 jours

Lancement du chantier controversé de la tour Triangle, un des projets-phares de Paris

La Tour Triangle, projet pharaonique chiffré à 660 millions d'euros, commence à sortir de terre dans le XVe arrondissement. Des silos de plusieurs mètres de haut y ont fait leur apparition sur le site des travaux.Une fois terminé, ce gratte-ciel de 180 mètres et 42 étages, dont la livraison est prévue au premier semestre 2026, doit devenir le troisième immeuble le plus haut de Paris, derrière les tours Eiffel et Montparnasse."Ça participe de la philosophie de développement du groupe, qui est un opérateur des grandes villes", s'est félicité auprès de l'AFP le président d'URW, Jean-Marie Tritant. "Cette tour fait une couture urbaine entre Issy-les-Moulineaux et Paris, elle participe à l'évolution de la ville de demain".Le projet, lancé en 2008, a été validé en 2015 sous la mandature d'Anne Hidalgo malgré la vive opposition de ses alliés écologistes et d'élus de droite dont Philippe Goujon, le maire (LR) du XVe."Le quartier va être sinistré pendant plusieurs années", s'est-il indigné auprès de l'AFP, dénonçant déjà un "ballet ininterrompu de camions qui vont délivrer du béton, quatre grues géantes..."Le parquet de Paris a ouvert en juin une enquête préliminaire pour "favoritisme" autour de la concession sur laquelle doit être bâtie la tour.Prévue essentiellement pour des bureaux, qui occuperont les trois quarts de ses 91.000 mètres carrés de surface, elle abritera également un hôtel de 130 chambres, une crèche et des commerces, mais est conçue comme "réversible", c'est-à-dire facilement transformable en logements.Redresser la barreSigne de sa fragilité financière, le groupe a réduit à 30% sa participation au chantier en lançant une coentreprise avec l'assureur Axa pour réduire ses coûts.En 2021, la foncière, propriétaire du Forum des Halles à Paris ou du centre commercial de la Part-Dieu à Lyon, a vu ses résultats s'éroder encore, largement à cause des restrictions anti-Covid en Europe pendant le premier semestre.Son chiffre d'affaires s'est établi à 1,72 milliard d'euros, soit moins qu'en 2020 (-3,7%, -1,6% à périmètre constant), tandis que son résultat net récurrent, indicateur de référence pour les foncières, a rétréci à 1,01 milliard (-4,9%).Mais le groupe a redressé la barre, avec un taux de vacance qui a nettement reculé au second semestre (à 7%, -1,3 point en un an), grâce aux réouvertures permises par la campagne de vaccination."C'est quand même une entreprise qui a subi un énorme +stress test+ en 2020 et 2021. On a fermé à plusieurs reprises les centres commerciaux, l'activité événementielle, et là, on voit une reprise", note Florent Laroche-Joubert, analyste chez Oddo BHF.L'activité événementielle du groupe, qui possède plusieurs parcs d'expositions dont celui de Villepinte (Seine-Saint-Denis), s'est relevée avec 32 millions d'euros de chiffre d'affaires, contre 6 en 2020.Bye bye USA ?Mais le groupe est toujours corseté par une dette de 22,6 milliards d'euros (contre 24,2 milliards fin 2020), produit de l'absorption en 2018 du groupe Westfield et de son large portefeuille aux Etats-Unis, jamais totalement digérée.Il n'engage ainsi plus de nouveaux investissements seul, et a promis de céder pour 4 milliards d'actifs en Europe d'ici à la fin de l'année.Il en est pour l'heure à 2,5 milliards, la dernière cession en date étant une part de 45% dans le centre commercial Carré Sénart, en région parisienne, reprise par les filiales assurances de la Société Générale et BNP Paribas."La deuxième partie de cet effort, c'est la réduction drastique de notre exposition au marché américain", explique à l'AFP Jean-Marie Tritant, qui avait pris la tête d'URW après une fronde d'actionnaires menée par Xavier Niel, premier actionnaire du groupe, et Léon Bressler, l'ancien patron, opposés à l'acquisition de Westfield."On aura engagé dans le courant de l'année 2022 la sortie de tout ou partie des Etats-Unis", a assuré Jean-Marie Tritant lors d'une conférence téléphonique.A la Bourse de Paris, vers 09h40, le titre URW prenait 5,79% à 70,48 euros dans un marché en légère hausse de 0,13%.
Il y a 3 ans et 98 jours

L'architecte des réformes Macron fait des propositions pour atteindre le plein emploi

"Après les réformes du code du travail et de l'assurance chômage, c'est par un recentrage des formations sur les besoins en compétences des entreprises que notre pays pourra retrouver le plein emploi", a estimé mercredi devant des journalistes l'ancien directeur de cabinet de Muriel Pénicaud, maître-d'oeuvre de la réforme de la formation de 2018 qui a revu en profondeur l'apprentissage et le compte personnel formation (CPF).A la tête d'un cabinet de conseil, constitué avec d'autres anciens de l'équipe Pénicaud, M. Foucher suggère d'investir dans les compétences 25 milliards d'euros en plus sur 5 ans (soit 0,2% du PIB) et met sur la table des propositions qui n'engagent que lui, et pas le futur candidat Macron, assure-t-il.Afin de "dire la vérité aux jeunes et aux familles", il veut ainsi publier sur Affelnet et Parcoursup les taux d'insertion dans l'emploi de tous les lycées professionnels et CFA. Les sections qui présenteraient deux années de suite un taux d'insertion dans l'emploi inférieur à 50% seraient fermées ou cesseraient d'être financées. Même règle pour les formations des demandeurs d'emploi.Autre proposition qui ne manquerait pas d'être controversée, M. Foucher suggère de "créer un mécanisme incitant à arrêter les études plus tôt pour les reprendre plus tard", fort du constat que "plus de 60% d'une génération se lance dans des études supérieures alors que le marché du travail est constitué à plus de 50% par des emplois de niveau ouvrier et employé".Ce décalage "se résorbe par le déclassement et le chômage: une partie des jeunes diplômés accepte des emplois sous-qualifiés (20% des emplois d'ouvriers et d'employés sont tenus par des bacheliers et des diplômés du supérieur) et une autre partie rejette les emplois peu qualifiés qui restent non pourvus", estime-t-il.Aussi suggère-t-il de doter de 8.000 euros supplémentaires le CPF des jeunes qui arrêtent leurs études au bac pour financer ultérieurement une reconversion.Davantage de jeunes entreraient plus tôt sur le marché du travail, "sans avoir le sentiment d'être enfermés toute leur vie dans des métiers peu attractifs", selon lui.Enfin il propose d'aider les personnes faisant une reconversion vers les métiers de la transition écologique ou stratégiques, qui verraient leur CPF abondé ou bénéficieraient de l'assurance chômage.
Il y a 3 ans et 98 jours

Tryba poursuit ses objectifs de croissance pour 2022 et dévoile les résultats prometteurs de 2021

Ces résultats encourageants en 2021 vont permettre à Tryba, qui a déjà convaincu les porteurs de projet par son concept pérenne et rentable depuis 42 ans, de poursuivre son développement sur tout le territoire.Le réseau dispose cependant encore d’une trentaine de secteurs disponibles en France, autant dans des grandes villes que dans des villes de taille moyenne. Forte de son expertise dans l’accompagnement de ses concessionnaires, la marque intègre aujourd’hui 80 % d’entrepreneurs qui ne sont pas issus du secteur de la menuiserie, affichant, au bout de 3 ans, une rentabilité de 8 à 10 %. Des objectifs atteints pour 2021Avec 15 ouvertures en 2021, Tryba enregistre de bonnes performances, et ce, malgré la crise sanitaire. Ce bilan met en lumière la dynamique du réseau et la confiance des Français envers la marque alsacienne.Répartis sur toute la France, les nouveaux points de vente Tryba sont venus étendre en 2021 le maillage territorial de la marque en offrant plus de proximité à ses clients grâce à l’ouverture de 7 Espaces-Conseil (zone de chalandise de 150 000 à 200 000 habitants), 7 magasins secondaires et 1 Carré Tryba. Tous ces magasins servent à renforcer la présence d’un concessionnaire sur le secteur géographique exclusif qui lui est concédé.Dorénavant, il est possible de découvrir l’enseigne dans les villes suivantes : Espace conseil : Saint Maur des Fossés (94) Lons le Saunier (39) Seclin (59) Dunkerque (59) Lille (59) Saint-Berthevin (53) Maromme (76) Magasin secondaire : Sézanne (77) Monistrol (43) Crest (26) Propriano (20) Saint-Girons (09) Les Sables d'Olonne (85) Carré Tryba : Mayenne (53)En parallèle des ouvertures de concessions, le modèle de franchise participative, dénommé « Carré Tryba » instauré en 2013 (zone de chalandise de 70 000 habitants), continue de se développer avec une ouverture à Mayenne (53) en 2021. Ainsi, depuis 2013, Tryba a développé 19 Carrés, dont 11 sont devenus concessionnaires en 3 ans.Quant aux reprises de fonds de commerce, elles sont régulières puisque la marque âgée de plus 40 ans dénombre des concessionnaires qui ont rejoint le réseau depuis de longues années et qui veulent notamment partir à la retraite après une belle carrière aux côtés de l’enseigne. Tryba leur trouve alors un successeur. Ainsi, en 2021, 4 rachats de concessions ont eu lieu dans le réseau.Une dynamique qui se poursuit en 2022Alors que les Français viennent de passer plusieurs mois chez eux, le marché de l’amélioration de l’habitat bénéficie aujourd’hui de l’effet confinement. En effet, une étude de l’institut CSA pour HomeServe révèle que 94% des Français se voient investir autant (73%), voire plus (21%) dans les postes de dépenses liés à la maison (aménagement, entretien, travaux), au détriment d’autres postes (loisirs, sorties, etc.)[1]. De fait, les 15 points de vente Tryba ouverts en 2021 connaissent un bon lancement.Tryba va également étendre son réseau au 1er semestre 2022, avec 14 magasins en cours d’ouverture dans les secteurs géographiques suivants :Espace-Conseil :Faulquemont (54)Chaumont (54)Châtellerault (86)Saint Marcel Les Valences (26)Alès (30)Sotteville-les-Rouen (76)Beaune (21)Les Lilas (93)Angoulême (16)Abbeville (80)Magasin secondaire :Langon (33)Gaillan en Médoc (33)Veigné (37)Pontcharra (38)Grâce à son réseau mature, Tryba compte actuellement le plus grand nombre de points de vente de menuiseries en France. Si elle confirme sa position de leader sur le marché de la rénovation des fenêtres, portes d’entrée, volets, portes de garage et accessoires, la marque garde le cap des objectifs d’implantations dans les régions suivantes, où des secteurs sont encore disponibles :Hauts-de-France : Béthune (62) et Lens (62)Normandie : Le Havre (76), Yvetot (76), Dieppe (76), Saint-Lô (50), Coutances (50) et Bayeux (14)Bretagne : Brest (29), Montfort-sur-Meu (35) et Redon (35)Pays de la Loire : Pornic (44) et Les Herbiers (85)Centre : Loches (37)Nouvelle-Aquitaine : Niort (79), Bressuire (79), Cognac (16), Villeneuve-sur-Lot (47), Agen (47) et Mont-de-Marsan (40)Grand Est : Charleville-Mézières (08), Bar-le-Duc (55) et Epinal (88)Auvergne - Rhône-Alpes : Montluçon (03), Moulins (03) Roanne (42) et Aurillac (15)Bourgogne – Franche-Comté : Auxerre (89), Nevers (58), Fontaine-les-Dijon (21), et Avallon (89)Corse : Bastia et AjaccioTryba offre également de nombreuses opportunités de reprises sur tout l’hexagone, aux entrepreneurs qui préfèreraient racheter une concession existante, avec un chiffre d’affaires établi et une équipe déjà en place.Une formation initiale et un accompagnement solideTryba a à cœur de transmettre son savoir-faire unique aux porteurs de projet, d’autant plus que 80 % de ces derniers ne sont pas issus du secteur de la menuiserie. Pour y parvenir, le franchiseur Tryba dispense auprès des nouveaux concessionnaires une formation initiale gratuite de trois semaines, indispensable pour maitriser tous les domaines : produits, commerce, technique, logiciels informatique.La marque aide et accompagne étape par étape ses nouveaux entrepreneurs, tout au long du processus de création ou de reprise d’une concession, au travers de différentes actions :La présentation des secteurs disponibles en création et/ou des concessions à racheter.La découverte précise du métier avec un stage « vis ma vie » sur le terrain, en concession-pilote.La recherche et la négociation de locaux adaptés.La recherche de financement.La création de la société.La formation du concessionnaire à son nouveau métier.Après ce processus d'environ 9 mois pour mener à bien leur projet personnalisé, les nouveaux concessionnaires prennent la tête d'une structure à taille humaine, avec une équipe polyvalente de 6 à 8 personnes (assistant, commerciaux et techniciens-poseurs), positionnée comme référence sur un secteur géographique exclusif étendu.En parallèle, de nombreux outils permettent également aux concessionnaires de se former en continu : formations « produits » et pose chaque année, tutoriels ou encore programmes e-learning. Par ailleurs, ils bénéficient pendant 6 mois, d’un accompagnement soutenu par 3 formateurs techniques de la cellule ouverture . Véritable lien entre les franchiseurs Tryba et leur réseau, 9 animateurs-réseau sont répartis par grandes régions.
Il y a 3 ans et 98 jours

Top départ pour le chantier du premier immeuble d'habitation bois R+6, en Bretagne

Le premier immeuble d'habitation bois de 6 étages Dans le cadre de la dernière tranche opérationnelle de la ZAC Beauregard-Quincé, l'aménageur Territoires a lancé une consultation en 2018 pour la réalisation de logements en accession libre intégrant une démarche de développement de la filière locale de construction bois. L'appel à manifestation d'intérêt (AMI) « Construction Bois pour Tous » initié par Rennes Métropole, avec Fibois Bretagne (la filière bois en Bretagne), a retenu ATARAXIA Promotion pour le plus ambitieux des 11 programmes immobiliers. Premier immeuble d'habitation de cette hauteur en Bretagne, il se compose de 111 logements en accession à la propriété, 72 en collectif (R+6, soit 25m de haut) et 39 maisons individuelles. Tout en construction à ossature bois (poteaux, poutres, planchers, refends, façades) ils sont répartis sur trois îlots fonciers distincts, qui feront l'objet de trois copropriétés.Un engagement précurseur pour la construction bois en BretagneConscient que la construction est un élément qui pèse dans l'activité carbonée, la volonté d'ATARAXIA Promotion est d'être le plus éco responsable possible dans son rôle de promoteur et acteur de la ville. Avec la construction bois, de plus en plus plébiscitée par les citoyens et encouragée par Rennes Métropole, il s'agit de démontrer qu'une nouvelle voie est possible. Le projet impose de penser « bas carbone » et d'apporter des solutions pertinentes pour produire les logements de demain, à coûts maîtrisés. Avec Île Ô Bois, ATARAXIA Promotion souhaite ouvrir la voie au développement de la construction bois en Bretagne en se donnant les moyens d'être au rendez-vous de cette expérimentation. « Ce projet pionnier s'inscrit dans une vision urbaine ambitieuse et responsable de la Ville de Rennes, souligne Philippe Clément, chef de projet chez Territoires. Ce type de construction demande un engagement et un investissement humain, financier très fort. Tout est encore à construire avec la filière bois. L'idée est d'avancer collectivement dans une démarche de pédagogie et de reproductibilité. »L'écosystème, un réseau d'experts performantPour relever ce challenge, ATARAXIA Promotion s'est entourée de partenaires expérimentés dans la construction bois : architectes, constructeur, bureaux d'études spécialisés (bois, acoustique, environnement) et paysagiste, accompagnée par Fibois Bretagne, cette équipe pluridisciplinaire a consacré plus de 3 ans à la conception du projet dans une approche ouverte et transparente. Malgré les aléas et les contraintes dus au contexte sanitaire, l'ensemble des équipes a gardé le cap ! Une opération qui permet à ATARAXIA Promotion d'acquérir une grande connaissance sur ce type de construction, de plus en plus demandé par les collectivités, et d'avoir un temps d'avance pour répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux.« Nous cherchons à être audacieux et responsables, dans une démarche environnementale que l'on se doit d'adopter, explique Dominique Feuvrier, directeur agence Bretagne ATARAXIA Promotion. Notre société évolue très vite : alimentation, mobilités, qualité de l'habitat sont des enjeux majeurs… Il était important d'être pionnier en s'entourant de partenaires, qui comme nous s'engagent, dans une voie nouvelle avec des savoir-faire et des compétences complémentaires. »Un projet bas carbone qui répond aux enjeux de santé environnementaleÎle Ô Bois a été conçu comme un projet résolument bas carbone. En réponse aux problématiques climatiques, environnementales et de santé, et aux nouvelles normes réglementaires telles que la RE 2020 qui s'impose depuis janvier, ATARAXIA Promotion a mis au coeur de ses priorités les enjeux de transition énergétique et de qualité sanitaire, en faisant la part belle aux matériaux biosourcés. « C'est pour ATARAXIA Promotion une opportunité d'innover sur les modes de vie, sur l'habitat et sur les procédés constructifs pour diminuer l'impact environnemental de la construction » souligne Dominique Feuvrier.Le bois et tous les matériaux biosourcés répondent aux attentes d'un habitat sain : ils régulent naturellement la température et l'humidité intérieures des bâtiments, permettant ainsi de conserver une atmosphère saine, sans développement de moisissures, de bactéries ou de virus.Le bois, matériau-roiPour Île Ô Bois, l'ossature et la structure primaire de l'ensemble des constructions sont intégralement en bois. Matériau isolant, il émet peu de carbone pour sa transformation contrairement au béton et à l'acier. Le bois stocke le carbone absorbé durant la croissance de l'arbre : 1 m3 de bois séquestre 1 tonne équivalent CO2 alors que la fabrication de 1m3 de béton en émet 471 kg ! « Pour Île Ô Bois, on a utilisé le bois lamellé croisé (CLT) qui offre de nombreux avantages comme sa flexibilité, sa légèreté et son aspect naturel très esthétique. Il permet également une rapidité incomparable d'exécution en matière d'assemblage et de construction qui réduit le temps de chantier. Les panneaux sont découpés et préassemblés directement chez le constructeur, Belliard. C'est un chantier sec, plus propre, moins bruyant. » précisent les architectes Christine Tanguy et Patrick Liard, du cabinet Liard et Tanguy à Rennes.
Il y a 3 ans et 98 jours

Feu vert du Sénat à la prolongation de la Compagnie nationale du Rhône (CNR)

La proposition de loi portée par Patrick Mignola (MoDem), soutenue par le gouvernement, a déjà été validée à l'unanimité en première lecture par l'Assemblée nationale. Députés et sénateurs vont maintenant tenter de s'accorder sur un texte commun en vue d'une adoption définitive avant la fin du mois.Créée en 1933, la CNR s'est vu confier la concession du Rhône l'année suivante avec trois missions: la production d'hydroélectricité, la navigation fluviale et l'irrigation agricole.La concession de la CNR (1.400 salariés environ) arrive à échéance au 31 décembre 2023. Elle représente 27.000 hectares, répartis sur 3 régions et 11 départements. Elle inclut notamment 19 ouvrages hydroélectriques, 14 écluses à grand gabarit et 22 sites industriels et portuaires."Cette concession centenaire est devenue un formidable outil de transition écologique", a vanté la ministre chargée du Logement Emmanuelle Wargon. "Aujourd'hui c'est le premier producteur en France d'énergie exclusivement renouvelable, et ce avec un mix varié qui tire partie de l'énergie de l'eau, bien sûr, mais aussi du vent et du soleil".Le rapporteur centriste Patrick Chauvet a salué "un opérateur exemplaire pour la conciliation des activités économiques avec les enjeux environnementaux, l'implication des collectivités publiques aux côtés d'entreprises privées, et la complémentarité des missions énergétiques avec celles agricoles ou fluviales". La CNR "produit 25% de notre hydroélectricité", a-t-il souligné.Le Sénat a adopté une série d'amendements "qui ne modifient pas substantiellement l'équilibre général de la proposition de loi", selon le rapporteur.Sur le volet transition énergétique, les sénateurs suggèrent de favoriser "l'hydrogène renouvelable et bas-carbone" et "le photovoltaïque innovant".Ils ont également veillé à "mieux associer les collectivités territoriales" et "soutenir les professionnels agricoles"."Nous aurions aimé renforcer un peu plus la mission de préservation de la biodiversité", a déclaré l'écologiste Thomas Dossus.Une concertation s'est engagée dès 2016 entre l'Etat et la Commission européenne pour s'assurer qu'une prolongation de cette concession ne contreviendrait pas au régime des aides d'État, ou à celui des commandes publiques.
Il y a 3 ans et 99 jours

Nouvelles plaques Onduline Easystyle : une couverture imitation tuile facile à poser, durable et sûre

Pour offrir à ces structures annexes une couverture esthétique, durable et facile à poser, Onduline Easystyle, expert en toitures et sous-toitures légères, lance la nouvelle plaque bitumée au profil moderne imitation tuile : Onduline Easystyle. Au plus près des attentes des bricoleurs, les nouvelles plaques Onduline Easystyle - composées à 50 % de matière recyclée - s'intègrent à la perfection aux différents aménagements grâce à leur bel aspect imitation tuile. Légère, souple, facile à manipuler et à installer, cette plaque bitumée garantie 10 ans offre une couverture durable et respectueuse de l'environnement. Un rendu esthétique De couleur rouge ombré, les nouvelles plaques de bitume ondulées Onduline Easystyle apportent une couverture contemporaine avec un effet relief qui imite les vraies tuiles. Ce rendu est très esthétique pour les couvertures de bâtiments auxiliaires extérieurs de petite à moyenne taille (abris de jardin, pergolas, carports, cabanes pour enfants, niches pour animaux…). À base de bitume renforcé, les nouvelles plaques Onduline Easystyle sont étanches et très résistantes aux chocs et aux intempéries. Leur épaisseur de 2,6 mm leur confère une bonne rigidité et une grande solidité, ce qui permet au fabricant de les garantir pendant 10 ans. Les fuites et autres infiltrations sont évitées et les constructions sont ainsi protégées pour longtemps. Une installation rapide et accessible à tousLégères et souples, les nouvelles plaques Onduline Easystyle ne pèsent que 2,8 kg/m2 ce qui les rend très faciles à manipuler lors de l’installation et évite d’avoir recours à un équipement de levage pour poser les plaques. Simples d’installation, elles peuvent être montées sur un support plein ou discontinu avec des chevrons espacés au maximum 36,6 cm sur une pente de 15 % minimum.Côté fixation, c’est à l’installateur de choisir en fonction de la qualité du support. Onduline propose des vis universelles de 60 mm munies de leur collerette d’étanchéité. Pour assurer une finition soignée de la toiture, le fabricant a également développé des rives et des faîtières associées. Ces dernières, proposées dans le même matériau et les mêmes coloris que les plaques, permettent un rendu uniforme et harmonieux.Un matériau fiable et respectueux de l’environnementDes pigments naturels, issus du service de recherche et développement d’Onduline, sont utilisés pour la coloration de la plaque Onduline Easystyle. Composés de fibres recyclées, les matériaux de cette plaque n’émettent aucune substance dangereuse dans l’atmosphère pendant l’installation ou tout au long de son cycle de vie.
Il y a 3 ans et 99 jours

Énergies renouvelables : Paris, Rouen et Le Havre créent leur "catalyseur"

La société d'économie mixte locale (SEML) "Axe Seine Energies Renouvelables" vise à l'horizon 2030 le développement d'une cinquantaine de projets, "représentant potentiellement une puissance installée de 250 MW d'énergie renouvelable", selon la délibération votée mercredi par les élus de Paris, dans la foulée de ceux du Havre et de Rouen.S'il est atteint, cet objectif nécessitera de porter à 28,5 millions un capital social initialement fixé à 7,8 millions d'euros, précise le texte.Pour l'instant, les métropoles du Havre et de Rouen y participent à hauteur de 2 millions (25% du capital chacun), la Caisse des dépôts et consignations à un niveau équivalent (24,5%). Avec 1 million d'euros chacun, la Ville de Paris et la Métropole du Grand Paris se partagent le dernier quart.Photovoltaïque, biomasse, éolien, récupération de chaleur, hydrogène... "Catalyseur de politiques publiques en faveur de la transition énergétique" via des études et le codéveloppement des projets, cette société "va nous permettre de générer plusieurs centaines de millions d'euros d'investissements", a affirmé à l'AFP Dan Lert, l'adjoint (EELV) à la transition écologique de la maire PS de Paris Anne Hidalgo."Aujourd'hui à Paris, nous sommes à 21% d'énergies renouvelables dans la consommation du territoire, dont 6% produites localement. On doit passer à 45% dont 10% produites localement d'ici 2030", réclame l'élu écologiste.La métropole de Rouen a identifié les premiers projets, principalement photovoltaïques et éoliens, qui pourraient démarrer dès 2022. Selon M. Lert, "une douzaine de projets ont déjà été identifiés".Pas de quoi convaincre les élus communistes, pourtant alliés d'Anne Hidalgo, qui ont voté contre une "forme de partenariat public-privé qui ne garantit en rien le statut des personnels, les prix de l'énergie et le rapport avec les populations", a expliqué Nicolas Bonnet-Oulaldj. "La garantie, c'est le service public."La présence de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe, maire (Horizons) du Havre, et de Nicolas Mayer-Rossignol, maire PS de Rouen, dans l'hémicycle aux côtés d'Anne Hidalgo, a entraîné le départ des élus LR et apparentés, Rachida Dati accusant la candidate du PS à l'élection présidentielle "de transformer ce Conseil en tribune électorale"."Que le maire du Havre se prête à cette instrumentalisation nous choque", a ajouté la maire du VIIe arrondissement.
Il y a 3 ans et 99 jours

Crues des Alpes-Maritimes: la parole aux habitants

"Quand on donne la parole aux citoyens, il ne faut pas cracher dans la soupe": Eliane Guigo, 71 ans, retraitée à Venanson, a pris place dans la petite salle de cinéma Jean-Gabin de Saint-Martin-Vésubie. Autour d'elle, beaucoup de retraités, mais aussi des jeunes actifs, comme ces deux agricultrices d'une trentaine d'années, des artisans, des commerçants ou un architecte.Depuis début janvier, le micro a été tendu aux résidents des trois vallées, où les crues historiques d'octobre 2020 ont fait 10 morts et huit disparus. Jeudi et vendredi, c'était le tour des habitants de la Vésubie, dont les propositions seront ensuite soumises aux maires, sous l'égide de la Direction interministérielle à la transformation publique.Sur les 5.000 habitants de la vallée, où les stigmates de la tempête sont encore partout visibles, 80 s'étaient portés candidats à cette consultation. Cinquante ont finalement été tirés au sort, défrayés 50 euros par jour, a précisé à l'AFP Domitille Arrivet, la modératrice, directrice conseil chez État d'Esprit, entreprise spécialisée dans les missions de concertation publique.Pour Mme Guigo, la question "fondamentale" dans la Vésubie reste de se trouver un toit, avec toutes ces habitations détruites ou endommagées. Résultat: "La demande est en hausse de 35% sur les deux dernières années" pour des logements sociaux, souligne-t-elle, très au fait du dossier. Et de nombreuses familles consacrent jusqu'à "50% de leurs revenus" pour se loger, alors que certains "ont déjà un niveau de vie très bas".Animatrice du débat, Mme Arrivet n'a pu que constater à quel point "la vue du désastre reste encore prégnante chez les habitants", avec cette obsession d'une "réhabilitation de la beauté de leur vallée". "C'est assez poignant quand ils parlent du bruit qui résonne encore dans leur tête"."Pas une commission postiche"Kamil Monge, de Lantosque, souligne lui les problèmes de mobilité, ces personnes "qui ont toujours des difficultés pour se rendre à leur travail, à Carros ou Nice, avec des voies de communication encore en mauvais état".Mais pour Sarah de Caqueray, agricultrice de 30 ans, "il faut surtout aider les gens qui sont sur le territoire à y rester". Logement, emploi, "des sujets sensibles et longs à débrouiller" selon cette productrice de fruits, habitante de Saint-Martin-Vésubie.Au fil des débats sont aussi évoqués la remise en état des canaux d'irrigation, la nécessité d'un tourisme "plus harmonieux", ou encore le manque de crèches et "les opportunités" de la fibre optique.Parallèlement à ces débats publics, une plateforme a été ouverte sur Internet, afin de recueillir les doléances des habitants. Ce sont plus de 120 projets qui ont émergé, de la création d'une Maison de pays pour les produits locaux à l'ouverture d'un café associatif.Sur les 572 millions d'euros consacrés à la reconstruction, "l'Etat a réservé 50 millions d'euros pour ces projets, potentiel porté à 100 millions grâce aux collectivités et à l'Union européenne", explique Xavier Pelletier, préfet délégué à la reconstruction, assurant que "les petits projets ne seront pas oubliés".Le 14 février, l'ensemble des participants aux concertations dans les trois vallées se réuniront au Musée du sport de Nice, pour dégager les grandes lignes d'une reconstruction qu'ils veulent tous "durable", puis ces demandes seront présentées aux élus, le 28 février.Mais comment s'assurer que les recommandations seront bien prises en compte ?"Le préfet Pelletier nous a garanti, je le cite, que +ce ne serait pas une commission postiche+", veut croire M. Monge. "Nous l'espérons, car quand on voit ce qui s'est passé avec la commission sur le climat ou les doléances des gilets jaunes, on a parfois l'impression que c'est de bon ton d'interroger les citoyens mais que ça n'aboutit pas à grand chose..."
Il y a 3 ans et 99 jours

Les propositions de la Filière Béton pour une construction décarbonée basée sur une chaîne de valeur locale

Pour aller plus loin, des propositions en termes de dynamisation de l’activité dans les territoires seront développées dans le cadre des élections législatives. La Filière Béton est favorable à la RE2020 et est engagée dans une stratégie ambitieuse de réduction de ses émissions, en phase avec la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC). La décarbonation du secteur est un process continu puisque les émissions de carbone du ciment ont baissé de 39% entre 1990 et 2018 et la trajectoire fixée prévoit une baisse supplémentaire de 24% d’ici 2030. Des investissements conséquents sont en cours et l’ensemble de la profession travaille sur les innovations de demain, qui permettront d’aller plus loin et d’atteindre -80% en 2050. Il est important de souligner que les efforts consentis aujourd’hui ou demain sont conditionnés à un certain nombre de paramètres pour que l’industrie puisse rester compétitive.La Filière souhaite ainsi que soit reconnue sa trajectoire de décarbonation, de sorte que les matériaux de construction qu’elle propose ne soient pas discriminés. Les propositions formulées par la Filière Béton, dans le cadre de l’élection présidentielle, s’articulent autour de 5 axes : le logement, l’urbanisme, l’économie circulaire, les réseaux et la gestion de l’eau.Les premiers fruits de cette réflexion menée par la Filière Béton, dont ces propositions sont issues, ont été transmis récemment aux candidats et à leurs équipes dans le cadre d’un processus collaboratif.
Il y a 3 ans et 99 jours

"Plug N Charge", un moyen rapide et facile à utiliser pour recharger son véhicule électrique

Il n'est plus nécessaire d'utiliser sa carte ou d'autres méthodes de paiement au moment de l'utilisation. La technologie de charge est simple - il suffit de brancher son véhicule et de repartir lorsque la charge est terminée.
Il y a 3 ans et 99 jours

Les artisans et professions libérales saluent le vote de la loi instaurant le statut unique des indépendants

Ce texte, qui prévoit un seul statut pour les commerçants, artisans ou professionnels libéraux, rend leurs biens personnels insaisissables en cas de faillite. Il prévoit aussi une allocation pour cessation d'activité élargie, qui ne sera plus limitée aux cas de liquidation ou de redressement judiciaire, alors que les indépendants n'ont pas droit au chômage.Rappelant qu'à ce jour seule la résidence principale du chef d'entreprise est protégée en cas de faillite, l'U2P se félicite dans un communiqué que le texte mette "fin au sacro-saint principe d'unicité des patrimoines personnel et professionnel des travailleurs indépendants et établit que tout ce qui n'est pas utile à l'exercice de la profession sera désormais insaisissable."Mais l'organisation patronale estime que "les banques, rendues frileuses par le manque de garanties offertes par les travailleurs indépendants du fait de cette nouvelle protection, pourraient être tentées de refuser de leur accorder des prêts".Aussi l'U2P souhaite-t-elle que "le gouvernement prépare un accord de place avec la Fédération bancaire française afin d'officialiser l'engagement des banques à respecter l'esprit de la réforme", selon le communiqué.Le ministre des PME Jean-Baptiste Lemoyne a assuré mardi que le gouvernement sera vigilant sur la mise en oeuvre de la nouvelle législation par les banques.Le rapporteur du texte au Sénat Christophe-André Frassa a de son côté prévenu qu'il fallait s'attendre à ce que les banques continuent "d'exiger des sûretés spéciales sur certains biens de l'entrepreneur, y compris ses biens personnels".Sans attendre un accord avec la FBF, l'U2P "propose de travailler avec les sociétés de cautionnement telles que la Siagi pour l'artisanat ou Interfimo pour les professions libérales en vue d'accompagner le mieux possible les travailleurs indépendants", rapporte encore le communiqué.
Il y a 3 ans et 99 jours

Safer Internet Day : qu’en est-il de l’Internet des Objets ?

Vous avez déjà entendu, à coup sûrs, de nombreux conseils vous invitant à utiliser des mots de passe uniques difficiles à deviner pour tous vos comptes en ligne, à masquer votre navigation sur Internet avec des VPN lorsque vous utilisez des points d'accès Wi-Fi publics ou encore à vous méfier d'e-mails non sollicités vous indiquant qu’un colis vous est destiné ? Mais en 2022, ceci ne suffit plus. Depuis des années, des millions d'appareils n’ayant pas été conçus en prenant en compte la cybersécurité se connectent quotidiennement à Internet. Ils transfèrent vos données sensibles et personnelles vers des serveurs sur internet. C’est ainsi que de plus en plus d'appareils du quotidien intègrent des ordinateurs, alors que peu d’entre nous en prennent réellement conscience. Nous les appelons innocemment « Objets connectés » ou « Internet des objets » (IOT). Cette myriade d'appareils dits « intelligents » nous entourent et profitent de plus en plus d’Internet, qu'il s'agisse d'ampoules ou de fours que vous pouvez allumer à distance, d’un réfrigérateur connecté qui peut déterminer ce qui doit être commandé, des moniteurs pour bébé, des voitures jusqu’aux implants médicaux… Le débat sur la sécurité de ces nouveaux objets est vaste. Dans certains cas, les avantages peuvent nous rendre perplexes. Posséder un réfrigérateur connecté à Internet est-ce vraiment nécessaire ou sommes-nous simplement influencés par le marketing ? Un sèche-linge partageant des informations de diagnostic avec une équipe de service après-vente et se mettant à jour. Tout cela semble vraiment pratique et peu dangereux pour la sécurité de nos données à première vue. A l’inverse, un véhicule pouvant communiquer avec d'autres voitures pour savoir où se trouvent les risques sur notre trajet, cela semble très utile. Pour autant, cela doit nous interroger sur le sort de nos données et l’enregistrement de nos déplacements. L’IOT est un sujet qui divise et interroge beaucoup d’entre nous. Certaines entreprises peuvent sembler laxistes en matière de sécurité et de confidentialité alors que le grand public continue d’adopter ces gadgets à bras ouverts sans prise de conscience notable. Mais, il est à noter que malgré les failles régulièrement décelées sur les objets connectés, celles-ci sont souvent vite corrigées. Il faut simplement faire attention aux données que l’on transmet comme sur tout appareil numérique et effectuer les mises à jour régulièrement pour être en sécurité. Le Safer Internet Day pourrait être, cette année, l’occasion de réfléchir à notre utilisation de l’Internet des Objets. Faites vos choix en âme et conscience. L’utilisation idéale est sûrement dans un juste milieu.Tribune de Benoit Grunemwald, Expert en Cyber sécurité, ESET France (LinkedIn)
Il y a 3 ans et 99 jours

"Folie" ou projet "d'intérêt général" ? Dans la forêt landaise, un parc solaire XXL à l'étude

A Saucats, commune de 3.200 habitants à 20 km au sud de Bordeaux, les opérateurs Engie, Neoen et RTE veulent établir d'ici quatre ans une gigantesque centrale solaire.Cette centrale générerait chaque année l'équivalent "d'un cinquième à un quart" de la production électrique d'un réacteur nucléaire. Mais ce projet d'énergie renouvelable, enjeu de la présidentielle d'avril avec l'actuelle flambée des prix de l'énergie, se heurte pourtant à une forte opposition locale de tous bords.Baptisé "Horizeo", le projet d'un milliard d'euros prévoit aussi l'installation de batteries de stockage, d'une unité de production d'hydrogène vert, d'un centre de données et d'une surface associant cultures maraichères et panneaux solaires."C'est vraiment immense", dit cet agriculteur, qui exige l'anonymat tant le projet divise localement. Au volant de son pick-up sur des routes départementales puis des pistes sableuses, il met plus de 20 mn pour contourner les clôtures de la zone d'étude du projet.Pour ses parcelles de maïs doux et de haricots cultivées juste à côté, il redoute l'apparition d'îlots de chaleur et la répétition d'inondations, que provoquerait, selon lui, un futur déboisement.Car pour bâtir Horizeo, il faudra défricher 1.000 hectares de pins maritimes actuellement exploités -l'équivalent de 1.400 terrains de football- dans cette commune boisée à 75% et où le projet est soumis à un grand débat public, encadré par l'Etat, depuis l'automne dernier."C'est une folie" guidée par "la rentabilité financière", s'insurge, également sous couvert d'anonymat, Sabine, une chargée de communication de 51 ans qui réside à 6 km."Les centrales nucléaires sont en fin de vie, il faut d'autres solutions", rétorque un habitant de 34 ans, qui soutient l'installation de la centrale solaire car "tant que la société continuera de consommer, il faudra produire de l'énergie".Pour atteindre la neutralité carbone en 2050 en France, il faudrait entre 7 et 22 fois plus de capacité de production photovoltaïque qu'aujourd'hui, rappelait en novembre la Commission nationale chargée du débat public, en se basant sur les scénarios nationaux du gestionnaire du réseau électrique RTE - qui vont d'une production électrique 100% renouvelable à un duo renouvelable-nucléaire à 50-50.C'est donc pour "l'intérêt général" que le Conseil municipal a "donné un accord de principe" à Horizeo, défend le maire socialiste Bruno Clément.Mais situé à l'endroit exact où démarra le feu de forêt le plus meurtrier de l'histoire moderne du pays, qui tua 82 personnes en août 1949, le parc solaire ne se fera que s'il ne présente "aucune aggravation des risques incendie et inondation", prévient-il.AccaparementPour son gigantisme, ses risques sur l'environnement et la biodiversité, le projet est fraîchement accueilli, des Verts menés par le maire de Bordeaux Pierre Hurmic, qui réclament "un projet alternatif", jusqu'aux partis d'extrême droite (RN et Reconquête), farouchement opposés."On doit être attentif au maintien du massif forestier", tempère Alain Rousset, président socialiste de la région Nouvelle-Aquitaine, première productrice d'énergie photovoltaïque, qui vise un mix énergétique 100% renouvelable d'ici 2050.Horizeo permettrait pourtant à lui seul "d'atteindre 15% des objectifs régionaux", défend Mathieu Le Grelle, son porte-parole."Une opportunité rare", car situé à quelques kilomètres d'un des seuls postes électriques capables d'injecter autant d'électricité dans le réseau, souligne-t-il, rappelant que les entreprises s'engagent à reboiser "deux arbres pour un coupé".Si Horizeo reste soutenu par les professionnels du secteur, la Chambre du Commerce et de l'Industrie, et, "avec des réserves", par la section locale de Greenpeace, il se heurte à un arc d'opposants hétéroclites - riverains, syndicats sylvicole, agricole et viticole, chasseurs et associations environnementales locales - qui émergent au fur et à mur de l'avancée du projet.Selon des opposants, le terrain serait loué entre 3.000 et 4.000 euros l'hectare chaque année durant 40 ans par les porteurs d'Horizeo - qui n'ont pas souhaité commenter ces montants- contre 3.000 à 5.000 euros l'hectare pour une vente foncière classique entre professionnels du bois.Pour Stéphanie Lafitte, sylvicultrice voisine, l'écart est tel que si "ce giga-projet est validé", "l'industrie (du renouvelable) finira par s'accaparer la forêt".D'après l'inventaire des autorités publié par la Dreal et les objectifs du Conseil régional, les espaces déjà artificialisés - sites pollués, parkings, friches - disponibles pour y établir de nouvelles plateformes photovoltaïques sont largement "insuffisants" pour couvrir les besoins.
Il y a 3 ans et 99 jours

Perceuse-visseuse et perceuse-visseuse à percussion sans-fil Biturbo : les premiers outils dotés du système électronique de détection d’angle

Leur moteur haute performance sans charbon combiné à la batterie ProCORE18V (5,5 Ah, 8,0 Ah et 12,0 Ah), offre un rendement très élevé. Avec un couple maximal de 150 Nm et jusqu’à 2 200 tours par minute, les deux outils garantissent une progression de travail rapide dans de multiples matériaux, notamment le bois, le métal et la maçonnerie.La fonction « Electronic Angle Detection » (EAD), une première sur le marchéGrâce à la nouvelle fonction électronique de détection d’angle, couvreurs et menuisiers peuvent réaliser facilement et avec une grande précision le vissage des contre-lattages, de l’isolation thermique...Ces vissages doivent suivre un angle précis par rapport à l’inclinaison d’un toit ou d’une pente. Jusqu’ici il fallait utiliser un gabarit, mais avec cette fonction EAD intégrée les vissages inclinés avec de longues vis sont un vrai jeu d’enfant.L’utilisateur appuie sur la touche EAD à l’avant de la machine et peut choisir parmi 2 angles courants prédéfinis de 45° et 60°. Un 3ème mode, symbolisé par un Smartphone, permet de personnaliser l’angle de vissage via la connectivité Bluetooth de l’outil couplée à l’application Toolbox sur un Smartphone. Artisans et professionnels sont sûrs de ne pas se tromper dans l’angle d’inclinaison, le vissage est très précisGrâce à la nouvelle fonction électronique de détection d’angle, couvreurs et menuisiers peuvent réaliser facilement et avec une grande précision le vissage des contre-lattages, de l’isolation thermique...Ces vissages doivent suivre un angle précis par rapport à l’inclinaison d’un toit ou d’une pente. Jusqu’ici il fallait utiliser un gabarit, mais avec cette fonction EAD intégrée les vissages inclinés avec de longues vis sont un vrai jeu d’enfant.L’utilisateur appuie sur la touche EAD à l’avant de la machine et peut choisir parmi 2 angles courants prédéfinis de 45° et 60°. Un 3ème mode, symbolisé par un Smartphone, permet de personnaliser l’angle de vissage via la connectivité Bluetooth de l’outil couplée à l’application Toolbox sur un Smartphone. Artisans et professionnels sont sûrs de ne pas se tromper dans l’angle d’inclinaison, le vissage est très précis.Une protection élevée de l’utilisateurPour une utilisation plus sûre, les GSR et GSB 18V-150 C Professional BITURBO Bosch se caractérisent également par une protection élevée de l’utilisateur grâce au KickBack Control. Si l’outil se coince ou tourne brusquement sur son axe de perçage, le capteur intégré coupe le moteur en une fraction de seconde. Elle évite les risques de blessures. Si le KickBack Control n’est pas nécessaire pour certaines applications, par exemple lors du perçage avec une scie cloche, les utilisateurs peuvent activer et désactiver la fonction selon leurs travaux de vissage ou de perçage.Des outils robustes et ergonomiquesD’une grande fiabilité et d’une grande robustesse, les GSR et GSB 18V-150 C Professional BITURBO sont dotées d’un mandrin métallique et d’un mécanisme d’engrenage tout en métal, ce qui accroît la longévité des machines. Leur design compact et ergonomique leur confère une bonne prise en main. Une poignée supplémentaire garantit aux artisans de toujours avoir leur outil sous contrôle. Elle peut être verrouillée dans 36 positions pour une flexibilité maximale.Les perceuse-visseuse et perceuse-visseuse à percussion sans-fil BITURBO Brushless Bosch fonctionnent de manière optimale avec les batteries ProCORE18V haute performance de 5,5 Ah, 8,0 Ah et 12,0 Ah. Elles sont compatibles avec les anciens outils électroportatifs et chargeurs de même catégorie de voltage.
Il y a 3 ans et 99 jours

RE2020 : les experts Rockwool décryptent la nouvelle réglementation environnementale à travers des vidéos pédagogiques

Le secteur du bâtiment qui représente 46% de la consommation énergétique nationale et 19% des émissions de gaz à effet de serre se doit ainsi de participer à l'effort de lutte contre le réchauffement climatique en réduisant ses consommations d'énergies.Une démarche déjà initiée depuis de nombreuses années par ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche, à travers ses process de décarbonation notamment grâce aux évolutions progressives de ses lignes de production vers des fours électriques performants et moins émetteurs de CO2. Cette démarche est complétée par son service de recyclage des déchets de chantiers Rockcycle qui permet de réduire l'utilisation de ressources et donc l'impact environnemental de la laine de roche.De plus, la laine de roche est un isolant naturel et durable dont les performances thermiques permettent de réduire les dépenses énergétiques des bâtiments et donc les émissions de gaz à effet de serre, tout en offrant également des performances acoustiques et de protection contre l'incendie. De la pédagogie pour mieux comprendre les enjeux de la RE2020La réglementation RE 2020 s'applique aux maisons individuelles et logements collectifs depuis le 1er janvier. Elle sera appliquée pour les bureaux et bâtiments d'enseignement primaire et secondaire dès le moins de juillet. Quant aux bâtiments tertiaires (EHPAD, commerces, gymnases, restaurants…), constructions provisoires et extensions, la mise en application est programmée à partir de 2023.Dans ce contexte, afin de familiariser l'ensemble de son écosystème à la RE2020 - artisans, clients et particuliers - ROCKWOOL a imaginé une série de 7 vidéos « l'instant ROCKWOOL – tout sur la RE2020 ». Animées par ses experts Julien Molinier Expert Performance Energie ROCWOOL France et Vincent Marcolla, Chef de produit ROCKWOOL France, qui expliquent à travers des séquences concises et pédagogiques les enjeux de cette nouvelle réglementation, les différences avec la RT 2012 et le fonctionnement des indicateurs de performance énergétique et environnementale qui seront mis en œuvre. Les experts de ROCKWOOL prodiguent également des conseils pour les maisons individuelles en termes de niveaux d'isolation et apportent des premiers retours d'expériences de cas d'études, à travers des cas réalistes.Trois objectifs principaux de résultats pour la RE 2020 auxquels répondent les solutions ROCKWOOLDonner la priorité à la sobriété énergétique : les solutions en laine de roche permettent d'atteindre des hauts niveaux de performance thermique des bâtiments et donc la réduction des gaz à effet de serre générés par les consommations énergétiques de ces derniers.Diminuer l'impact carbone des énergies et de la construction des bâtiments : c'est le cas chez ROCKWOOL qui œuvre pour une meilleure performance énergétique des process et leur décarbonation notamment en faisant évoluer progressivement ses lignes de production vers des fours électriques performant et moins générateurs de CO2.Garantir le confort thermique des bâtiments en cas de forte chaleur : à ce titre ROCKWOOL propose une large palette de solutions participant à l'amélioration du confort d'été dans les bâtiments tout en innovant constamment pour valoriser la robustesse et durabilité des performances des produits dans le temps.Outre ce dispositif diffusé sur le site internet www.rockwool.fr et les réseaux sociaux de ROCKWOOL France youtube -Twitter et Linkedin – un service d'assistance téléphonique est à disposition des professionnels pour tout avis technique ou question de mise en œuvre.
Il y a 3 ans et 99 jours

Argan profite de la bonne santé des entrepôts en 2021

Son résultat net bondit à 668 millions d'euros, soit 140% d'augmentation, une explosion peu représentative car essentiellement due à la revalorisation de ses actifs.Le résultat net récurrent, plus représentatif pour une foncière, est en hausse de 8% à 111,9 millions d'euros. Pour 2022, Argan se fixe un objectif de +5% à 117 millions.Le président du groupe Jean-Claude Le Lan s'est félicité en visio-conférence d'une année "exceptionnelle", qui lui permet d'augmenter son dividende par action à 2,60 euros, alors qu'il tablait initialement sur 2,30.Argan a ouvert l'été dernier, sur une ancienne base militaire près de Metz, un entrepôt géant de 185.000 mètres carrés qu'il loue à Amazon et lui rapporte 9 millions d'euros par an.Carrefour reste de loin son premier client, représentant 31% de ses revenus locatifs, devant FM Logistic (8%), Casino (7%), Geodis (6%), Amazon, Auchan et Décathlon (5% chacun).Son patrimoine, valorisé à 3,75 milliards d'euros contre 3 milliards fin 2020, couvre une surface de 3,27 millions de mètres carrés contre 2,99 millions fin 2020.Décrié pour l'impact écologique de son activité, très gourmande en surfaces et contribuant à l'artificialisation des sols, le groupe revendique désormais de développer des sites moins polluants dans leur fonctionnement, grâce à des panneaux photovoltaïques sur les toits et des pompes à chaleur pour le chauffage.
Il y a 3 ans et 100 jours

La Région Nouvelle-Aquitaine comble le financement manquant pour la LGV Sud-Ouest

L'ensemble des élus du conseil régional, à l'exception des groupes écologiste et Rassemblement national, ont voté pour cette "avance" financière afin de "sécuriser" le plan de financement avant son examen par le Conseil d'État le 15 février, qui doit ouvrir la voie à la création de l'établissement public chargé de piloter le projet.Ce projet de ligne à grande vitesse, qui doit faire gagner une heure de trajet de Paris vers Toulouse et 20 minutes vers Dax, est estimé à 14,3 milliards d'euros.Son financement, prévu à 40% par l'État, 40% par des collectivités locales d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine et 20% par l'Union européenne, était jusqu'ici incomplet après le refus de plusieurs collectivités néo-aquitaines d'y contribuer.Si les collectivités d'Occitanie s'étaient rapidement mises d'accord pour réunir 2,2 milliards d'euros, celles de Nouvelle-Aquitaine ne sont pas parvenues à rassembler l'ensemble du 1,7 milliard d'euros qui leur était demandé dans le plan de financement.La communautés d'agglomération Pays basque, celle du Grand Dax ainsi que les départements de Lot-et-Garonne et de Gironde ont ainsi refusé de participer, tandis que le département des Pyrénées-Atlantiques a contribué moins que prévu.C'est "un investissement pour un siècle, la réponse à l'encombrement autoroutier de Bordeaux" s'est réjoui lundi le président socialiste de la région Alain Rousset qui voit également dans ce vieux projet, relancé l'an dernier par le gouvernement, un moyen de développer le fret ferroviaire.L'"avance" consentie par la région lui sera "remboursée" "en priorité" via des retours fiscaux ou des ponctions sur les futurs péages ferroviaires, ce qui pourrait rapporter au total entre "800 millions et 1 milliard d'euros", a ajouté M.Rousset.
Il y a 3 ans et 100 jours

Un compromis trouvé pour le réaménagement du site de la Tour Eiffel excluant une partie du Champ-de-Mars

Le premier adjoint Emmanuel Grégoire, chargé de l'urbanisme, a accepté la demande des élus écologistes de retirer du projet la partie nord du Champ-de-Mars, correspondant selon lui à 5% de la surface du projet, et de limiter les événements prévus sur la célèbre esplanade, visitée chaque année par des millions de touristes."A partir du moment où la partie du Champ-de-Mars est retirée, le projet dans l'ensemble est satisfaisant", a commenté pour l'AFP Fatoumata Koné, présidente du groupe écologiste au Conseil de Paris.Le Conseil doit se prononcer mardi l'après-midi sur la mise en compatibilité du plan local d'urbanisme (PLU) avec ce projet, avant le début des travaux dans les prochaines semaines.La délibération devrait donc être adoptée avec un amendement des écologistes imposant un moratoire sur le permis d'aménager du Champ-de-Mars afin de réaliser "la réhabilitation de la totalité du Champ-de-Mars lors d'une seule même phase d'aménagement, postérieure aux Jeux olympiques et paralympiques" de 2024.Les Verts souhaitent aussi que la Ville "s'engage à respecter un total de 250 jours de relâche totale où aucun événement n'aura lieu sur l'ensemble du site". Un comité de gestion va être créé en ce sens, a indiqué l'exécutif à l'AFP.Le projet "OnE" choisi en 2019, pour lequel la mairie table désormais sur un budget de 107 millions d'euros, vise notamment à la réduction de la place de la voiture de part et d'autre du pont d'Iéna, appelé à devenir "le premier pont végétalisé de Paris", ainsi que sur la création d'un "amphithéâtre végétalisé" place du Trocadéro, où la circulation sera réorganisée en demi-lune.Les travaux permettront la création d'1,6 hectare d'espaces verts de pleine terre, souligne la majorité, qui promet aussi une légère diminution de l'emprise au sol des bâtiments de la Société d'exploitation de la Tour Eiffel (Sete).Ce projet suscite l'opposition des trois maires d'arrondissement concernés, tous dans l'opposition LR. Celui du XVIe Francis Szpiner a demandé au ministère de la Culture de classer la place du Trocadéro comme monument historique afin d'empêcher sa transformation.Les opposants au projet se sont fortement mobilisés lors de la participation du public par voie électronique (PPVE) menée pendant l'automne.
Il y a 3 ans et 100 jours

Valérie Pécresse veut "une France de propriétaires" avec 500.000 constructions par an

"Il faudrait 500.000 constructions de logements par an au bas mot" car "si la tendance continue, nous nous dirigeons tout droit vers l'une des plus graves crises du logement depuis 1954", a-t-elle affirmé lors d'une conférence de presse à Champigny-sur-Marne.Accusant le président Emmanuel Macron d'avoir "fragilisé le secteur", elle a dénoncé son "mépris" vis-à-vis de la propriété privée. "Je veux bâtir une France de propriétaires, ne pas contrecarrer leur envie mais puissamment l'aider" et pour cela il faut "que le prêt à taux zéro soit généralisé à l'ensemble du territoire et notamment aux zones rurales", a-t-elle ajouté.Il faut aussi "libérer les contraintes", avec "un grand choc de simplification": abaissement général "de 10 à 5,5%" de la TVA sur la construction de logements sociaux, transformation de bureaux en logements..."Nous allons lever les entraves à la construction dans ces bourgs et villes" où les Français aspirent à habiter depuis la crise du Covid et pour cela "je ferai confiance aux maires", a-t-elle dit, qualifiant d'"absurdité dans un territoire rural" la règle "zéro artificialisation nette" des sols.Elle a aussi promis "une grande loi sur le droit des propriétaires" avec une "tolérance zéro pour les squatteurs", pouvant "être expulsés en 48 heures".Mme Pécresse veut également "aider les travailleurs exclus du prêt bancaire" en instituant "une caution solidaire" de l'Etat.Sur le logement social, elle a plaidé pour un "principe cardinal du respect" autorisant les bailleurs à "expulser les locataires condamnés pour trafic ou violence". Le logement social ne doit pas être "un droit à vie", a-t-elle ajouté, prônant un bail "de six ans renouvelable" des nouveaux entrants.Elle a aussi plaidé pour que les maires puissent attribuer 60% des logements sociaux de leur commune, afin que "ceux qui iront travailler aient un droit prioritaire" au logement.Appelant à "une politique de peuplement" avec une "vraie politique de mixité sociale", elle a répété son projet de limiter à 30% la proportion de logements très sociaux. Il faut "desserrer l'étau de la loi SRU" pour y intégrer "toutes les formes de logements intermédiaire" ainsi que "l'accession sociale à la propriété", selon elle.
Il y a 3 ans et 100 jours

A l'approche de l'élection présidentielle : l'énergie en cinq chiffres

19% de renouvelableEn 2020, les énergies renouvelables représentaient 19,1% de la consommation finale brute d'énergie en France, selon des données collectées par Eurostat. Si cette part augmente rapidement - 14,8% en 2015 -, la France a échoué à atteindre l'objectif de 23% d'énergie renouvelable en 2020 que lui avait fixé l'Union européenne.Avec cette cible, la France aurait dû se classer 10e parmi les 27. Elle n'est dans les faits que 17e, notamment dépassée par l'Espagne (21,2%), l'Italie (20,4%) ou l'Allemagne (19,3%) dont les objectifs étaient pourtant moins élevés.Les pays nordiques sont les champions européens des énergies renouvelables: la Suède (60,1%) est en tête dans l'Union européenne, l'Islande (83,7%) et la Norvège (77,4%) hors Union.18 centrales nucléairesDepuis la mise à l'arrêt de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) en 2020, la France n'exploite plus que 18 centrales nucléaires, mais conserve le deuxième plus grand parc au monde, derrière les Etats-Unis.La France est même le pays le plus nucléarisé pour le poids de l'atome dans sa production d'électricité (environ 70%).Cette part est toutefois amenée à diminuer, le pays ayant décidé de l'abaisser à 50% à l'horizon 2035, dans un souci de diversification des sources de production d'électricité et pour permettre l'essor des énergies renouvelables.Un seul réacteur nucléaire est actuellement en chantier dans le pays, celui de l'EPR de Flamanville (Manche), qui a connu de nombreux retards et surcoûts. Son démarrage vient d'être repoussé une nouvelle fois, au deuxième trimestre 2023.Près de 9.000 éoliennesLa France compte 1.550 parcs pour 8.905 éoliennes, selon un rapport de France énergie éolienne (FEE), l'association qui regroupe les professionnels de la filière. Ces chiffres ont presque doublé depuis 2014. Le pays ne comptait alors que 4.800 éoliennes répartis dans 730 parcs. En moyenne, sur la période, près de 600 nouvelles éoliennes ont été mises en service chaque année.Selon le rapport de FEE, les Hauts-de-France et le Grand Est sont en pointe et "représentent à elles seules 50% de la puissance raccordée en France".Il ne s'agit pour l'heure que d'éoliennes terrestres. En mer, sept projets ont été attribués, certains depuis 2012, mais, d'obstacles réglementaires en recours juridiques, aucun n'est encore en service. Le premier à entrer en fonctionnement sera celui de Saint-Nazaire, fin 2022.Et même pour l'éolien terrestre, la filière, qui fait face depuis quelques mois à un regain d'opposition, estime que l'objectif de 34 gigawatts (GW) fixé pour 2028 sera "difficile à atteindre" au rythme actuel. Les projections de FEE plafonnent à 26,8 GW à cette échéance.68.000 emplois dans le renouvelableLes énergies renouvelables faisaient travailler en 2018 un peu plus de 68.000 équivalents temps plein (ETP), selon les données du ministère de la Transition écologique.Parmi ces emplois, les trois quarts se concentrent dans quatre secteurs: le bois-énergie (23%), les pompes à chaleur (19,1%), l'hydroélectricité (17,5%) et l'éolien terrestre (15,5%). En revanche, le photovoltaïque, qui représentait en 2010 plus du tiers des emplois du renouvelable avec environ 30.000 ETP, n'en emploie plus que 6.000 (8,7%).Les effectifs du renouvelable sont globalement en légère hausse depuis 2017, soutenus selon le ministère "par le niveau élevé des installations d'éoliennes et des ventes de pompes à chaleur", mais ils restent très inférieurs au pic de 2010, quand ils flirtaient avec les 80.000 ETP.Et 220.000 dans le nucléaireS'il n'existe pas de statistique officielle, le nucléaire représenterait 220.000 emplois en France, soit 6,7% de l'emploi industriel français, selon le Gifen, le syndicat professionnel de la filière, qui ne précise toutefois pas s'il s'agit d'équivalents temps plein.
Il y a 3 ans et 100 jours

Ultimes votes au Parlement pour un statut unique des travailleurs indépendants

Le texte de compromis, auquel ont abouti députés et sénateurs en commission mixte paritaire, a été adopté par le Sénat à l'unanimité des suffrages exprimés. La gauche s'est abstenue, le jugeant "insuffisant".Le projet de loi crée un statut unique pour les indépendants - artisans, commerçants, professionnels libéraux...- qui opère une distinction entre leur patrimoine professionnel et leur patrimoine personnel. Les biens personnels seront désormais par défaut insaisissables en cas de faillite, alors qu'aujourd'hui seule la résidence principale est protégée.Cette mesure, qui déroge au principe juridique de l'unicité des patrimoines, était une demande de longue date de ces travailleurs, dont l'activité fait par nature face à des risques importants, mis brutalement en lumière par la crise sanitaire du Covid-19. Elle entrera en vigueur trois mois après la promulgation de la loi."Il ne faut pas néanmoins en attendre des miracles, car les créanciers les plus importants, notamment les banques, continueront d'exiger des sûretés spéciales sur certains biens de l'entrepreneur, y compris ses biens personnels", a mis en garde le rapporteur du texte au Sénat Christophe-André Frassa (LR)."Nous attendrons des établissements bancaires de prendre toute responsabilité dans la mise en oeuvre de cette réforme, nous allons être très vigilants (...)", a promis le ministre des Petites et moyennes entreprises Jean-Baptiste Lemoyne.L'attitude des banques est aussi "un point de vigilance" pointé par le secrétaire général du Syndicat des Indépendants (SDI), Marc Sanchez, qui a salué dans le projet de loi "un saut décisif pour l'amélioration du statut des entrepreneurs individuels ainsi que de leurs situations sociale et fiscale".Le projet de loi constitue "la pierre angulaire" du plan en faveur des travailleurs indépendants annoncé par le président Emmanuel Macron le 16 septembre, selon le ministre. Il s'articule avec un volet budgétaire voté en fin d'année, pour faciliter les cessions d'entreprises, trop peu nombreuses en France lors du départ à la retraite d'un entrepreneur, grâce à des exonérations de taxation de la plus-value.Chômage mieux indemniséAutre mesure phare du texte: les conditions d'accès à l'allocation des travailleurs indépendants (ATI), jugées trop contraignantes, sont élargies à toute cessation totale et définitive d'activité qui n'est pas économiquement viable. "Pour estimer si l'activité n'est pas viable, on va regarder s'il a une baisse de son revenu d'au moins 30%", a précisé M. Lemoyne.Contrairement aux salariés, les indépendants ne peuvent en effet pas toucher le chômage. Depuis 2019, ils peuvent bénéficier de l'ATI, d'un montant forfaitaire de 800 euros par mois pendant une période maximale de six mois, mais seulement en cas de liquidation ou de redressement.La réforme prévoit par ailleurs de doubler le crédit d'impôt pour la formation des dirigeants d'entreprises de moins de dix salariés et vise à réduire de 30% le tarif de l'assurance facultative AT/MP (accidents du travail/maladies professionnelles).Selon une étude qui vient d'être publiée par l'Association pour le droit à l'initiative économique (Adie), réalisée à l'automne par OpinionWay auprès de 1.149 entrepreneurs indépendants, 93% d'entre eux estiment "urgent" de faire converger leurs droits sociaux vers ceux des salariés. Environ 59% veulent prioritairement des droits au chômage et 49% souhaitent avant tout une meilleure couverture des risques professionnels.Fin janvier, le gouvernement a annoncé des aides financières supplémentaires pour certaines catégories d'indépendants touchés par la crise sanitaire.Le projet de loi avait été initialement porté par Alain Griset. M. Griset, qui avant de devenir ministre avait exercé pendant plus de 30 ans la profession de chauffeur de taxi, répondra le 25 mai devant le tribunal correctionnel de Lille d'"abus de confiance" au dépens de la Confédération nationale de l'artisanat des métiers et des services (Cnams) du Nord.
Il y a 3 ans et 100 jours

Marine Charles devient la nouvelle Directrice Générale de Saint-Gobain Weber France

Elle a pris ses fonctions le 1er février, succédant à Charlotte Famy, appelée à de nouvelles responsabilités au sein du Groupe Saint-Gobain. Marine Charles aura en charge la poursuite et le développement de la stratégie Weber en termes d’innovation, de performance et de développement durable.Marine Charles, 40 ans, accède à son nouveau poste chez Weber, forte d’une solide connaissance du Groupe Saint-Gobain qu’elle a intégré dès 2013 en tant que Directrice Stratégie et M&A du Pôle Distribution Bâtiment. Elle avait rejoint en 2016 l’enseigne Lapeyre, détenue par Saint-Gobain, d’abord comme Directrice Générale adjointe, puis Directrice Générale. Diplômée de Sciences Po Paris et HEC, Marine Charles, a également occupé diverses fonctions de Direction pour le Groupe Casino entre 2008 et 2013, au sein des équipes Stratégie et Finance. Soulignons qu’au rang de ses multiples compétences, l’ouverture et l’adaptabilité s’avèrent de mise puisqu’elle a vécu 13 ans à l’étranger (Cameroun, Royaume-Uni…).Pour Marine Charles, Directrice Générale de Saint-Gobain Weber France : « Ravie de rejoindre cette belle entreprise » et prenant toute la mesure de sa nomination, Marine Charles met déjà en exergue sa volonté de « poursuivre et déployer une stratégie de croissance durable, basée sur l’innovation et la satisfaction clients. Ce dernier axe m’est particulièrement cher, ayant été plutôt du côté des clients (B2B et B2C) ces dernières années. Je suis également très attachée à une culture d’entreprise collaborative et respectueuse des individus, tout en demeurant exigeante et toujours en recherche d’excellence. Il me semble que cela correspond bien à la culture Weber. »Notons que ses équipes accueillent Vincent Hannecart, Directeur Marketing France, qui prend la suite de Meriem Dussart, elle-même nommée Directrice Régionale Nord Centre Ile-de France de Saint-Gobain Weber France.
Il y a 3 ans et 100 jours

Wilo étend sa gamme de pompes de chantier Wilo-Padus Pro

Dans le pire des cas, l'eau ne pourra complètement plus être évacuée, avec des conséquences allant du retard de chantier à la suspension des travaux.Avec la Wilo-Padus PRO, Wilo propose une solution de drainage d'excavation à la fois efficace et fiable et étend la gamme avec les modèles 1~1,5 kw et 3~9 kw.Partenaire de vos travaux d’excavation : la pompe submersible Wilo-Padus Pro transportable pour un drainage fiable et durableLes pompes Wilo-Padus Pro sont destinés à l’assèchement de tous types de chantiers (travaux publics, génie civil, mines, carrières, rabattement de nappes), et l’épuisement des eaux chargées (hors eaux vannes).« Nous avons conçu la Wilo-Padus PRO pour gérer l’évacuation des eaux de drainage lors des travaux d'excavation », explique Olivier Armbruster, chef de produit. « Elle combine simultanément une fiabilité maximale et un haut niveau d'efficacité énergétique. » Ceci est rendu possible par le moteur haut-rendement IE3, une conception de pompe robuste avec un corps hydraulique revêtu en élastomère et une roue en acier duplex au chrome. La chemise de refroidissement intégrée permet un fonctionnement fiable en continu. Ce refroidissement actif est même assuré si la pompe entre en barbotage.« Nous avons développé un produit dans lequel l'interaction de tous les composants garanti une solution d’exhaure fiable. »Installation facile - fiabilité opérationnelle maximaleGrâce à la solution « Plug & Play », et un raccord adaptable horizontalement ou verticalement, la Wilo-Padus PRO est facile à installer et peut être utilisée presque partout. Avec un accès rapide et facile aux composants d’usure, la pompe est également exceptionnellement facile à entretenir. Lorsqu'elles sont déployées dans des environnements d'excavation (mines et carrières, chantiers, et.), les roues et les composants hydrauliques des pompes submersibles s’usent à cause des substances solides transportés telles que le sable et autres résidus. Cette usure a un impact négatif sur les performances de la pompe en service continu. Cependant, avec sa construction robuste, la Wilo-Padus PRO est spécifiquement conçue pour gérer ces contraintes. En effet, l’espace réajustable entre la roue et la plaque de base permet de compenser les pertes de rendement et ainsi de maintenir l'efficacité de la pompe. De plus, un module électronique supplémentaire pour surveiller la pompe et enregistrer les données de fonctionnement sera intégré dans un avenir proche à notre offre : « La maintenance pendant la durée des travaux de construction est peu pratique et consommatrice de temps - c'est pourquoi nous proposons également le service WiloCare avec l'analyse des données d'exploitation et la planification optimisée de la maintenance de la Wilo-Padus PRO », a déclaré Olivier Armbruster. « WiloCare vous permet de lire et d'analyser l'état de fonctionnement de la pompe, ce qui garantit ainsi la fiabilité de fonctionnement. Le service peut être adapté pour répondre aux besoins individuels du client avec les forfaits Basic, Comfort et Premium. »Surveillance centralisée même dans les grands projets de constructionSelon l'ampleur des projets, les pompes pour eaux usées peuvent être réparties à plusieurs endroits à l'intérieur de la zone d'excavation. Cela rend leur contrôle difficile et nécessite généralement des contrôles sur site réguliers et coûteux en main-d'œuvre. « Il peut être difficile d'évaluer les causes précises des problèmes. Cela peut conduire à un arrêt complet, qui peut être à la fois long et coûteux », explique Olivier Armbruster.« WiloCare évite à l'opérateur du site d'effectuer ces contrôles car ils sont gérés par l'équipe Wilo Service. Selon le forfait choisi, nous pouvons alors vous proposer une solution tout compris et sans souci. »Extension de gamme pour plus d’efficacitéWilo étend la gamme de pompes de chantier Wilo-Padus PRO avec les modèles 1~1,5 kW et 3~9 kW et les versions avec câble à extrémités dénudées désormais disponibles à la vente.Ils bénéficient de la plateforme moteur Rexa :Moteur IE3 avec chemise de refroidissement intégrée,Hydraulique recouverte de caoutchouc et une roue en acier chromé duplex,Refroidissement assuré à l’aspiration,Raccord de pression configurable horizontalement ou verticalement,Espace ajustable entre la roue et la plaque de base pour éviter les pertes de rendement,Accès simple et rapide aux pièces d'usure.
Il y a 3 ans et 100 jours

Le marché de Rungis veut s'étendre au nord de Paris

Baptisé "Agoralim", le projet veut couvrir les besoins "de la terre à l'assiette". Il mise sur la création de "4.000 à 5.000 emplois directs non délocalisables".Son épicentre ? Le triangle de Gonesse, une enclave verte de 700 hectares dans l'est du Val-d'Oise, entre les aéroports de Roissy et du Bourget, dont 280 sont potentiellement urbanisables.C'est là que des promoteurs prévoyaient de construire le mégacomplexe de commerces et de loisirs Europacity, finalement enterré fin 2019 par Emmanuel Macron.Le devenir du site demeure un point de crispation, des défenseurs de l'environnement s'opposant à la création d'une gare de métro du Grand Paris express et d'une zone d'activités.La Semmaris, société gestionnaire du marché de Rungis, propose de "sanctuariser" une centaine d'hectares de terres agricoles dans le sud du triangle, là même où devait s'installer Europacity. Et de développer sur cette plaine céréalière des projets de maraîchage, d'horticulture et d'élevage "selon les principes de l'agroécologie", adaptés aux besoins locaux.A proximité de ces terres et de la future gare, elle suggère que soient construits une légumerie ainsi que des "équipements de formation, d'innovation et de sensibilisation au bien-manger".Autour de Gonesse, la Semmaris a identifié trois sites qui pourraient accueillir des activités de distribution et de transformation de produits frais : Goussainville, Roissy-en-France et Bonneuil-en-France.Le marché, "aujourd'hui occupé à plus de 97%, dispose de capacités limitées pour répondre à la hausse de la consommation alimentaire et aux évolutions des besoins des professionnels. Il y a donc un besoin important de disposer de surfaces supplémentaires d'entrepôts alimentaires frais", est-il souligné dans le rapport."Nous ne souhaitons pas artificialiser de nouvelles terres. On intervient sur des terrains qui sont déjà classés comme constructibles. La plupart du temps ce sont des friches ou des endroits où il y a eu des projets qui ont été abandonnés", affirme à l'AFP le président de la Semmaris, Stéphane Layani."Si les conditions sont réunies par les pouvoirs publics on pourra commencer à construire des choses dès 2025. Dès 2027, on aura engagé la majeure partie des travaux", ajoute-t-il.La Semmaris est prête à investir 700 millions d'euros pour "l'acquisition du foncier, la construction et l'aménagement des activités de transformation et de distribution". Le financement du projet dans sa globalité suppose que des acteurs publics et privés soient prêts à investir 700 millions d'euros supplémentaires.
Il y a 3 ans et 100 jours

Election du Bureau de l'OPPBTP : Jean-Marie Kerherno, élu Président et Christian Baix, élu vice-Président

L'Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics est le conseil de la branche du BTP pour la sécurité et l'amélioration des conditions de travail. Sa structure paritaire est composée de 20 membres représentant les organisations professionnelles et syndicales de la branche, assistée d'un représentant de l'État, d'un représentant de la CNAM et de Paul DUPHIL, actuel secrétaire général.Élu pour un mandat d'un an renouvelable une fois, le Bureau veille à l'exécution des décisions du Conseil du comité national et au fonctionnement régulier des services de l'organisme.Jean-Marie KERHERNOJean-Marie KERHERNO est chargé de mission Mutualisation à la Fédération des SCOP du BTP. Il a exercé sa carrière à la STPEE, scop d'électricité de 200 collaborateurs, de 1979 à 2015 dont 18 ans en tant que PDG. Il est membre du Conseil du comité régional Ile-de-France de l'OPPBTP de 1987 à 1999 (Président en 1995 et 1996) et du Conseil du comité national depuis 1999 (Président en 2006 et 2007 et vice-Président en 2020 et 2021).Christian BAIXChristian Baix a exercé dans le BTP en Belgique de 1978 à 2001, puis comme salarié de l'entreprise Imhoff filiale du groupe Vinci-Energies de 2001 à 2016. Il est actuellement salarié de l'entreprise Millot, filiale du groupe Vinci-Energies. Il est par ailleurs membre de la commission financière de contrôle de la Fédération Nationale des Salariés de la Construction, Bois et Ameublement CGT depuis 2011 et membre du conseil du comité national de l'OPPBTP depuis 2013.
Il y a 3 ans et 101 jours

Nouveau Webinar by Tramico : « Tramichape – Réussir une isolation acoustique performante sous chape »

Participez au webinar pour connaître les bonnes pratiques de mise en œuvre du TRAMICHAPE et les préconisations des experts TRAMICO pour garantir une isolation acoustique performante sous chape. Ce webinar sera co-animé par Antoine Fréville, Responsable Projet Développement et Thomas Olivier, Responsable Commercial Ile de France. Rappel des infos du Webinar :Thème : « TRAMICHAPE – Réussir une isolation acoustique performante sous chape » Réglementation acoustique, isolation aux bruits d'impact et règles de mise en œuvre : les solutions des experts TRAMICO.Dates & horaires du webinar : (durée du webinar 30min)Vendredi 11 février 2022 – 13h00Mardi 15 février 2022 – 17h30N’attendez plus et inscrivez-vous à la date et l’heure qui vous conviennent le mieux à cette adresse.Tramico, fabricant français, propose un vaste choix de solutions techniques pour le bâtiment dans les domaines de l’isolation acoustique et de l’étanchéité (à l’air et à l’eau).Au fil des années, TRAMICHAPE est devenu une marque forte sur le secteur de la chape et a su s’imposer auprès des professionnels qui apprécient notamment leur haut niveau de technicité et de qualité.
Il y a 3 ans et 101 jours

Habitat indigne à Marseille: prison requise contre un ex-notaire

Le procureur a également réclamé la confiscation d'un immeuble, en guise de "signal fort adressé à tous ces investisseurs qui comptent tirer des profits" en louant des logements insalubres ou dangereux.Une amende de 100.000 euros a de même été requise contre la SCI propriétaire du bien immobilier.Dans ce cas emblématique des dossiers ouverts par la justice après le drame de la rue d'Aubagne et ces huit morts le 5 novembre 2018 dans l'effondrement d'un immeuble au coeur de Marseille, Pierre-Yves Loiseau, 42 ans, était jugé pour mise en danger d'autrui et refus d'exécuter des travaux dans l'un de ses nombreux biens.En 2013, cinq après l'achat d'un immeuble, dans un des quartiers les plus pauvres de Marseille, le bâtiment, aux installations électriques vétustes, était rongé par l'humidité.A la barre, l'ex-notaire a renvoyé la responsabilité sur les locataires "qui jouent au ballon dans les parties communes et font des barbecues à l'intérieur". Toujours selon lui, les entreprises envoyées pour les travaux se faisaient voler leur matériel ou voyaient leur travail immédiatement dégradé.Entre 2008 et 2010, le notaire s'était lancé dans des investissements immobiliers tous azimuts, créant 23 SCI pour acquérir 80 logements en empruntant 4 millions d'euros. Depuis, sept de ses immeubles ont été frappés d'un arrêté de mise en sécurité ou d'insalubrité, a précisé le procureur."On est sur un comportement délinquant, a insisté le procureur, car on n'achète pas autant de biens dans ce type d'immeubles, dans ce type de quartiers, si on n'a pas l'idée de faire un profit maximum"."Je n'ai plus d'argent, plus de moyens", s'est défendu le prévenu, qui avait déclaré des revenus de 300.000 euros par an entre 2014 et 2016, alors qu'il était encore notaire, et dont le domicile, un hôtel particulier à Aix-en-Provence, ainsi qu'une maison de bord de mer en Corse, ont déjà été saisis.Seuls une ancienne locataire et son fils, victimes de l'insalubrité de leur logement, relevée en 2012 par les services d'hygiène de la ville de Marseille, se sont constitués partie civile.Rappelant que M. Loiseau ne risquait pas d'impayés, leur loyer étant versé par la caisse d'allocations familiales, leur avocat a réclamé 30.000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral.Le jugement sera rendu le 21 février.
Il y a 3 ans et 101 jours

Le nombre de travailleurs indépendants a progressé en 2020 malgré la crise sanitaire

Ce dynamisme est porté par le statut d’auto-entrepreneur (+17,5% en 2020 après +21,3% en 2019), tandis que le nombre de « TI classiques » reste stable (0,0% après +0,1%). Plus d’un indépendant sur deux est désormais auto-entrepreneur (AE, 50,7% fin 2020). Parmi eux, 69,1% ont déclaré un chiffre d’affaires positif sur l’année 2020 et sont donc considérés comme « économiquement actifs ».Malgré la crise sanitaire, plus de 720 000 immatriculations ont été enregistrées en 2020, dont 83,2% sous le statut d’AE, après 78,9% en 2019. Elles diminuent de 2,2% par rapport à 2019 mais restent nettement supérieures au nombre de radiations (433 000), qui baissent elles aussi de 2,9%.En 2019, 80,4 milliards d’euros de revenus ont été déclarés par l’ensemble des travailleurs indépendants, pour un revenu moyen de 42 976 euros pour les TI classiques (+1,3% par rapport à 2018) et de 6 092 euros pour les AE (+8,5%). En 2020, le revenu moyen des AE est fortement impacté par la crise sanitaire et se réduit à 5 499 euros (-9,7%). Les évolutions et les niveaux de revenus varient selon les secteurs et les départements. La crise a particulièrement affecté le secteur des VTC, des activités de transport et d’entreposage, de la restauration et des activités récréatives. L’effet de l’année 2020 sur les revenus des TI classiques ne peut à cette date qu’être évalué sur les TI présents à la fois en 2019 et 2020. Si leur revenu moyen diminue globalement de 4,4%, la baisse est plus forte pour les artisans (-6,7%), et les secteurs touchés par les fermetures administratives. Fin 2020, 16,7% des indépendants cumulent leur activité avec un emploi dans le secteur privé. 22,3% des AE sont concernés, contre 7,1% pour les TI classiques. Comme les années précédentes, les revenus moyens issus de l’activité des indépendants sont deux fois moins élevés pour les polyactifs que pour ceux qui ne le sont pas.
Il y a 3 ans et 101 jours

Plus de 90% des responsables énergie pensent que leur entreprise réussira à réduire ses émissions CO2 de 55% en moins de 10 ans

D’après l’étude, ils ne sont que 7% à déclarer que leur entreprise n’a pas encore engagé d’actions concrètes pour baisser ses émissions et atteindre les ambitieux objectifs de neutralité carbone fixés par l’Union Européenne.La transformation écologique et énergétique des entreprises bat son plein, poussée par le double facteur des objectifs climatiques européens et des attentes des citoyens. C’est ce que révèle une nouvelle étude effectuée par l’institut OnePoll pour Statkraft, le plus grand producteur d’énergie renouvelable d’Europe. Lors de cette vaste enquête menée dans huit pays européens dont la France, 16,000 particuliers et 620 industriels responsables des achats d’énergie ont été interrogés sur leurs perspectives en matière de transition énergétique.Le constat est sans appel : 80% des Français déclarent être préoccupés par le changement climatique. Ils ne sont en outre que 10% à estimer que la lutte pour le climat ne relève pas de leur responsabilité personnelle et près de 69% à souhaiter davantage d’initiatives gouvernementales en faveur du climat. Cette tendance lourde dans les attentes des consommateurs constitue un puissant moteur de la transformation des entreprises.Enfin l’étude révèle que les Français, à l’instar des autres peuples européens, tiennent les producteurs de combustibles fossiles comme premiers responsables du changement climatique, devant l’utilisation de plastiques à usage unique et le transport.L’énergie renouvelable reste quant-à-elle la source d’électricité préférée des Français : Ils ne sont que 4% à avoir une opinion négative de l’énergie solaire, devant l’éolien terrestre avec à peine 13% d’opinion défavorable, contre 29% d’avis négatif pour nucléaire. De plus, 61% des sondés considèrent comme important que l'électricité qu'ils utilisent à la maison provienne d'une source renouvelable.Des bouleversements industriels à venirParmi les industriels européens, les Français sont aussi ceux qui sont les plus fermement convaincus que leur secteur d’activité va connaitre une profonde transformation. En effet, 70% des professionnels français interrogés estiment avec conviction que leur secteur industriel connaitra de grands bouleversements au cours des trois décennies à venir, soit près de 20 points de plus que leurs homologues Européens.L’industrie automobile en sera un exemple emblématique. L’enquête confirme en effet l’engouement populaire pour les véhicules hydrides ou tout électrique. Plus de 20% des Français compte se séparer de leur véhicule thermique au profit de l’électrique au cours des 24 prochains mois. Cette tendance s’accentuera fortement avec la démocratisation progressive de la mobilité électrique, puisque 58% des personnes qui n’envisagent pas d’adopter de véhicule électrique à ce jour, pointent leurs prix excessifs comme frein numéro un.Nos industriels français ont aussi une vision précise de l’action gouvernementale qu’ils souhaitent voir venir en soutien à leur transition énergétique.Parmi les diverses initiatives que le gouvernement devrait selon eux prendre, les professionnels français citent les subventions pour les énergies renouvelables comme étant le facteur le plus important, suivis des subventions pour les industries électro-intensives, les subventions pour l'énergie en général, et enfin une mise en place rapide et efficace des plans climatiques gouvernementaux.
Il y a 3 ans et 101 jours

L’École polytechnique publie son Plan climat et met le développement durable au cœur de ses missions et de son campus

La publication du Plan climat de l’École polytechnique accentue son engagement pour contribuer à bâtir un monde plus soutenable. Elle affirme son ambition d’intégrer pleinement la transition écologique dans l’ensemble de ses missions de formation, de recherche, d’innovation et dans le fonctionnement de son campus. Résultat d’un processus large et participatif qui a impliqué les équipes académiques, les étudiants, les personnels et les partenaires de l’École, ce Plan climat fixe 10 objectifs réalisables à 5 ans, regroupés en 3 piliers - former et engager, développer et innover, et réduire et responsabiliser – pour transformer en profondeur les comportements et contribuer à l’avènement d’une prospérité responsable et soutenable. Le Plan climat de l’École polytechnique s’inscrit dans le prolongement des engagements forts en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique pris par l’École lors du colloque international « Réflexions : Chercher, former et agir pour le développement durable », organisé en juin 2019, dans le cadre de son 225e anniversaire. L’École a ainsi publié en 2020 un premier bilan carbone du campus, permettant d’établir un diagnostic et de définir des trajectoires de réduction de ses émissions pour parvenir à la neutralité carbone à l’horizon 2050.Elle a ancré cette nouvelle étape de la transition écologique au sein de l’Institut Polytechnique de Paris (IP Paris), qui lui a permis d’unir ses forces à celles de quatre autres Écoles d’Ingénieur prestigieuses : l’ENSTA Paris, l’ENSAE Paris, Telecom Paris et Telecom SudParis. Dans ce cadre, elle a poursuivi le déploiement de ses modules de formations développement durable et des actions de recherche du centre interdisciplinaire d’IP Paris, Energy4Climate (E4C). Depuis sa création, l’École polytechnique n’a cessé d’accompagner et de façonner les transformations économiques, techniques et sociétales qui se sont succédées et qui ont permis des avancées au bénéfice du plus grand nombre. L’engagement de l’École en faveur d’un développement soutenable entre en résonance avec sa mission originelle de promotion de la science dans la formation, la recherche et l’innovation au plus haut niveau et au service du bien commun. Complexes et globaux, les défis environnementaux doivent être abordés avec humilité, agilité, vision de long terme et dans le cadre d’une approche pluridisciplinaire que l’École porte depuis ses origines.Les 10 objectifs du Plan climat à cinq ans :Intégrer des heures de formations appliquées sur les enjeux de durabilité dans 100% des parcours professionnalisantsTripler le nombre d’heures de formation obligatoire sur les enjeux de soutenabilité pour l’ensemble des formationFormer nos collaborateurs et leur permettre d’appliquer la transition écologique au quotidienCréer un campus démonstrateur de la transition, s’appuyant sur ses communautés de recherche et d’innovationIntégrer le développement durable comme paradigme dans 100% des projets de recherche structurantsAlimenter un fonds climat permettant de soutenir des actions de transition au sein de l’ÉcoleRéaliser annuellement une cartographie de la recherche à l’échelle IP Paris portant sur les enjeux environnementaux et de son impactDiminuer de 20% les émissions de gaz à effet de serre par usager du campus sur le poste énergieAssurer 50% des commandes sous critères d’achats responsablesSanctuariser un cœur de campus dédié aux modes de déplacements doux
Il y a 3 ans et 101 jours

Derrière les chiffres record, la vie des apprentis reste à améliorer, selon leur représentant

Il va proposer aux candidats à la présidentielle la création d'"un secrétariat d'État à l'apprentissage".QUESTION: 718.000 nouveaux apprentis en 2021, une hausse de 37% après 42% en 2020... Y voyez-vous une "révolution culturelle" et une "réussite" du quinquennat comme la ministre du Travail, Élisabeth Borne ?REPONSE: "Les chiffres sont très bons, il y a une révolution de l'image de l'apprentissage parce qu'on en a beaucoup parlé depuis la réforme de 2018. Celle-ci a facilité l'accès des jeunes à l'apprentissage, surtout dans le supérieur qui représente aujourd'hui plus de 60% des contrats.Cela évite aux jeunes des frais de formation coûteux et permet de mettre un pied dans l'entreprise. Pour les entreprises, c'est très avantageux, ça leur fait un pré-recrutement, par exemple d'un ingénieur en cours de formation à un salaire très faible comparé au salaire une fois diplômé.Surtout, depuis la réforme, les écoles sont assurées de toucher un financement pour chaque contrat signé. Cela explique l'augmentation très forte dans le supérieur: les écoles n'ont plus besoin, pour ouvrir un CFA (centre de formation d'apprentis), d'avoir l'aval des régions, qui en craignaient le coût. Il y a cependant des abus de certaines écoles, dans le commerce ou la communication, qui font payer des frais de scolarité alors que c'est illégal car le jeune est salarié de l'entreprise qui l'envoie en formation.Mais ce qui manque dans le supérieur, ce sont des parcours complets d'apprentissage, du collège au Bac+5. Les écoles sélectionnent les jeunes venant des classes prépa plutôt que des apprentis en BTS. Pour l'ouverture sociale des écoles, il faudrait qu'elles cherchent des jeunes qui ont tout fait en apprentissage.Q: L'autre explication de ce boom, ce sont les aides décidées pendant la crise, qui rendent le recrutement d'un apprenti quasi-gratuit. Demandez-vous leur prolongation au-delà du 30 juin ?R: On peut espérer que ces aides, en plus d'avoir sauvé l'apprentissage pendant la crise, ont convaincu des employeurs.Mais on n'est pas pour leur prolongation car il est important que l'employeur ait conscience du coût d'un apprenti, c'est un salarié qui doit être considéré comme tel. Sinon, les entretiens d'embauche sont très légers, avec le risque que l'employeur se rende compte ensuite que ça ne va pas et décide de rompre le contrat.Nous souhaitons que le maximum d'efforts soient concentrés sur les niveaux bac et infra-bac, parce que c'est là que la plus-value de l'apprentissage sur l'insertion dans l'emploi est la plus forte.Q: Il reste des problèmes à régler?R: Le taux de rupture de contrats demeure élevé aux niveaux bac et infrabac. Dans certains métiers comme la restauration, il est de 40%. Il y a les conditions de travail, le maître d'apprentissage qui est souvent le patron et n'a pas forcément le temps d'accompagner l'apprenti, etc. L'apprenti a six mois pour retrouver un contrat avec l'aide de son CFA mais, en attendant, il perd son salaire.Ensuite, les aides aux apprentis pour se loger, se restaurer et s'équiper ont diminué. Avant la réforme, les régions donnaient les aides directement à tous les apprentis pour qu'ils puissent acheter leur caisse à outils ou leur ordinateur. Maintenant les aides passent par le CFA. Si un petit CFA n'a pas de restaurant, le jeune ne touche rien pour son repas. Tout le monde est au courant mais rien ne bouge.Enfin, il faut une réforme de l'orientation. Les régions ont reçu cette compétence pour organiser 54 heures de découverte des métiers au collège et au lycée. Mais la mise en oeuvre semble vraiment compliquée entre les régions et l'Éducation nationale.
Il y a 3 ans et 101 jours

Xella dévoile son nouveau site internet

Historiquement, Xella fabriquait et commercialisait des murs et des cloisons en béton cellulaire via la marque Ytong, et les outils de communication arboraient essentiellement les couleurs de la marque. Au fil des décennies, l’offre produits Xella s’est diversifiée et étoffée pour couvrir l’ensemble des besoins du marché en matière de solutions constructives, saines et durables. De nombreuses marques, dont les solutions sont complémentaires, sont ainsi venues renforcer le portefeuille du groupe :Ytong : Mur gros œuvre et coupe-feu passif en béton cellulaireSiporex : Aménagement intérieur et cloison en béton cellulaireSilka : Mur silico-calcaireHebel : Dalle en béton cellulaire arméMultipor : Isolation minérale thermique et coupe-feu Au travers de ses 5 marques, Xella peut répondre à toutes les demandes que ce soient pour des projets de constructions neuves, en rénovation ou réhabilitation, en maisons individuelles, logements collectifs, bâtiments industriels et tertiaires ou établissements recevant du public. C’est dans l’objectif de valoriser l’offre du groupe dans sa globalité, les champs d’application et de mise en œuvre de chaque solution constructive, et de proposer une expérience utilisateur optimale que Xella lance son nouveau site internet www.xella.fr. Un site riche qui présente tous les avantages de construire durable et sainement Arborant la charte graphique et la couleur bleue du groupe, le nouveau site corporate www.xella.fr est une véritable vitrine du savoir-faire Xella, des services et produits proposés. Destiné aux professionnels de la construction, ce site responsive a été développé pour offrir une expérience utilisateur agréable et fonctionnelle. La navigation est particulièrement fluide et agréable, les pages sont épurées et le contenu aéré, que ce soit sur un ordinateur, un Smartphone ou une tablette. Une homepage défilante permet de visualiser, d’un seul coup d’œil et de manière intuitive, l’ensemble du portefeuille des marques Xella. Plusieurs « entrées » sont proposées pour que chaque visiteur puisse trouver la ou les solutions constructives Xella les mieux adaptées à leur projet, accompagnées de vidéos et des avantages produits :Par projets : regroupe l’offre produits selon que le projet soit une maison individuelle, des logements collectifs, des bâtiments industriels et logistiques, des établissements recevant du public, de la rénovation ou réhabilitation.Par solutions : permet de trouver le produit selon l’application souhaitée - mur porteur, coupe-feu, isolation, traitement de ponts thermiques... ou les bénéfices recherchés : résistance au feu, confort de vie...Par produits : présente les principales caractéristiques de chaque solution constructive.Par marques : met en avant les particularités de chacune des marques. D’autres rubriques sont également rapidement accessibles pour accompagner au mieux les visiteurs : Documentations : rassemble l’ensemble de la documentation technique et commerciale de chaque marque, Services : présente les services Xella mis à disposition des partenaires distributeurs et des professionnels de la construction,Entreprise : met en avant l’histoire, les valeurs, le savoir-faire de l’entreprise Xella France et du groupe.www.carriere.xella.fr : un site internet pour attirer de nouveaux talents Le lancement du site corporate s’accompage du nouveau site www.carriere.xella.fr. Cette plateforme permet de valoriser la politique sociale et environnementale engagée par le groupe, de présenter les différents métiers exercés au sein de l’entreprise, de faire connaître les avantages dont bénéficient les collaborateurs, et de diffuser les offres d’emplois. Enfin, ce site permet de repositionner Xella France au sein de Xella Group, un groupe international, le plus gros producteur mondial de béton cellulaire. Cet outil entend attirer ainsi de nombreux talents pour étoffer les équipes Xella.
Il y a 3 ans et 101 jours

Autogyre présente sa nouvelle gamme de déshumidificateurs Autodry

Afin d’optimiser la qualité de l’air et le confort intérieur dans chacune des pièces, le taux d’humidité doit idéalement se situer entre 45 et 65 %.Pour y parvenir, une bonne ventilation ainsi qu’un déshumidificateur adapté sont la combinaison parfaite. Le déshumidificateur va réguler le taux d’hygrométrie ambiant sans faire varier la température des pièces dans lequel il est installé. Le chauffage va donc fonctionner de manière optimale, améliorant le confort des occupants et évitant les déperditions d’énergie.AUTOGYRE, fabricant spécialisé dans la qualité de l’air intérieur depuis plus de 60 ans, étend son expertise au traitement de l’humidité en proposant une nouvelle gamme de déshumidificateurs AUTODRY. Composée de 5 modèles, cette gamme permet de répondre aux différents besoins, en offrant une capacité d’extraction allant de 10 à 50 litres pour des pièces de 15 à 60 m2.Une meilleure hygrométrieLes déshumidificateurs AUTODRY d’AUTOGYRE fonctionnent avec un timer réglable et un contrôle par hygrostat de 30 à 80 % HR réglable par palier de 5 %.Disposant d’un mode déshumidification et d’un mode ventilation, pour extraire l’humidité et assécher rapidement les pièces humides, ils permettent de réduire les dépenses énergétiques car l’air est chauffé plus rapidement.Pratiques et fonctionnels, ils peuvent fonctionner de manière autonome sans avoir à vider le réservoir d’eau collectée car ils sont livrés avec un tuyau qui permet l’évacuation directe des condensats.Des appareils respectueux de l’environnementLes appareils de la gamme AUTODRY, fonctionnent avec un réfrigérant écologique d’origine naturelle, le R290, ayant un faible impact environnemental.Des appareils discretsLes déshumidificateurs AUTODRY se déplacent facilement, soit avec des roulettes pour les AUTODRY 12L, 20L, 30L et 50L, soit grâce à leur poids plume pour l’AUTODRY 10L (9,5 kg).Compacts et silencieux (
Il y a 3 ans et 101 jours

Vinci double son bénéfice net en 2021 et se montre confiant pour 2022

Le géant de la construction et des infrastructures de transports a engrangé en 2021 un bénéfice net de 2,597 milliards d'euros (+109%) pour 49,396 milliards de chiffre d'affaires, en hausse de 14% (+3% par rapport à 2019), au-delà des attentes des analystes consultés par FactSet."Malgré un environnement sanitaire non encore stabilisé et des tensions économiques et géopolitiques persistantes, Vinci aborde l'année 2022 avec confiance" et "table sur un résultat net 2022 supérieur à son niveau de 2019", souligne le groupe dans un communiqué vendredi."Vinci se porte très bien", a dit son PDG, Xavier Huillard, à la presse, soulignant notamment le "fort rebond du trafic de Vinci Autoroutes" l'an dernier."Les trafics - tant des véhicules légers que des poids lourds - sont désormais supérieurs à leur niveau d'avant crise sanitaire", note-t-il. Le bénéfice net de Vinci Autoroutes dépasse ainsi leur niveau de 2019, à 1,9Cette année devrait encore voir la circulation croître, notamment vers et depuis l'Espagne, avec aussi le retour des autocars, selon le dirigeant: "la route reste le réseau vital de notre pays".Vinci Energies et Vinci Construction, les deux plus grandes activités du groupe (15,1 et 26,3 milliards d'euros), connaissent un rebond marqué de leurs bénéfices nets, à 553 et 571 millions d'euros, respectivement.Pour la suite, les carnets de commandes se maintiennent à "leur plus haut niveau historique", selon le PDG, offrant au groupe "une bonne visibilité pour faire preuve de sélectivité et améliorer ses marges".2021 a été marquée par la finalisation de l'achat de Cobra, branche énergie du groupe espagnol de construction ACS. Objectif: "bâtir un leader mondial" dans l'ingénierie et les services de l'énergie, et accélérer l'entrée dans les concessions d'énergie renouvelable, notamment éolien onshore et offshore."Nos métiers de la construction, des énergies, de la mobilité, nous placent au coeur des enjeux d'aujourd'hui," a relevé le patron du groupe, qui veut aussi diversifier ses concessions, anticipant notamment la fin des actuelles concessions autoroutières françaises (d'ici 2035).En revanche, Vinci Airports affiche une perte de 485 millions, bien que moins forte que celle de l'an dernier (523 millions).L'unité a bénéficié d'"une amélioration continue de ses trafics depuis l'été, même si la situation demeure très contrastée selon les zones", note le PDG: retour quasi à la normale aux Etats-Unis, normalisation en Europe, restrictions encore fortes en Asie."Le pôle a bénéficié des premiers effets des plans d'économies drastiques précédemment engagés", ajoute-t-il.Hors nouvelle dégradation du contexte sanitaire, Vinci table sur un redressement du trafic aérien, lequel, dans un scénario central, pourrait s'établir à environ 60% de son niveau de 2019, ce qui permettrait au groupe de retrouver un résultat net proche de l'équilibre.Enfin concernant la gouvernance du groupe, le renouvellement du mandat de M. Huillard sera proposé à l'issue de la prochaine assemblée générale.Celui-ci atteignant en 2024 la limite statutaire de 70 ans pour la direction générale, les fonctions de président et de DG seront ensuite dissociées, et il conservera la première: "Il y aura nomination d'un directeur général, que j'accompagnerai jusqu'à la fin de ce mandat", a-t-il dit jeudi.Ce changement pourra intervenir à la date d'approbation des comptes, au plus tard au printemps 2025, "mais ca peut se passer avant", a-t-il encore dit.
Il y a 3 ans et 102 jours

La facture du chantier du RER E monte entre 4,7 et 5,4 milliards d'euros

Dans le détail, la facture de ce très complexe projet consistant à creuser 8 km de tunnels et adapter 47 km de voies existantes se monte à 4,722 milliards d'euros. En ajoutant 704 millions de provisions pour aléas, on arrive à 5,426 milliards."Concernant ces 704 millions (...), il n'y a pas de fatalité à ce que ça se transforme en coût", a précisé Kian Gavtache, directeur général adjoint chargé des grands projets de SNCF Réseau, interrogé par une mission d'information sur les surcoûts du chantier au conseil régional d'Ile-de-France.Avec le chef du projet Xavier Bruz, il a expliqué que le plan de financement adopté en 2016 n'avait pris en compte que 7% de provisions pour risques, pour des besoins supplémentaires, constatés a posteriori, alors que la norme devrait être de 30% pour des projets complexes de ce genre.Or, des demandes de modifications sont intervenues en cours de route, qui ont coûté 659 millions d'euros, comme l'intégration du tramway T3b Porte Maillot à Paris ou la modification du plan des voies à Mantes-la-Jolie.Du côté des aléas, les responsables de SNCF Réseau ont évoqué des problèmes avec la nappe phréatique Porte Maillot et avec les fondations d'un immeuble à la Défense, deux crues de la Seine ayant exigé l'évacuation du chantier, la surchauffe du secteur de la construction due au projet du métro du Grand Paris, le prolongement de la coûteuse location de locaux au Cnit à la Défense, etc.La présidente (LR) du conseil régional et d'Ile-de-France Mobilités, Valérie Pécresse, s'était bruyamment émue du surcoût en octobre. "C'est inacceptable. Cette fois, nous ne pouvons plus payer!", avait-elle déclaré au Parisien.Des tractations sont cependant en cours entre les financeurs, Etat, région Ile-de-France, départements concernés, Société du Grand Paris et SNCF Réseau, qui doivent d'urgence trouver 642 millions d'euros pour éviter une interruption du chantier."On est vraiment à sec", a indiqué Xavier Bruz jeudi.Les clefs de financement du reste du surcoût sont encore incertaines.La mise en service du prolongement du RER E, une ligne souvent appelée Eole, est annoncée pour la mi-2023 entre Paris et Nanterre. Aucune date n'est plus avancée pour la deuxième phase entre Nanterre et Mantes-la-Jolie.
Il y a 3 ans et 103 jours

Une île paradisiaque au Vietnam, livrée aux ambitions démesurées des promoteurs

Quelque 200 Sud-Coréens ont les été premiers visiteurs étrangers depuis 20 mois à débarquer sur l'île, nichée à quelques encablures du Cambodge, dans les eaux cristallines du golfe de Thaïlande."C'est la première fois que je quitte la Corée du Sud depuis le début de la crise sanitaire (...) Je me sens en sécurité. On est tous vaccinés", commente à l'AFP Tae Hyeong Lee.Le groupe logera dans un resort de 12.000 chambres, pourra se promener en gondole, s'étourdir sur les manèges du parc d'attractions, taper la balle sur un 18 trous immaculé, nourrir les girafes au zoo safari et jouer à la roulette dans un casino digne de Las Vegas."Je suis tellement excitée à l'idée d'accueillir nos premiers visiteurs", s'enthousiasme Ngo Thi Bich Thuong, employée du gigantesque complexe, baptisé Phu Quoc United Center.Sur plus de 1.000 hectares et des kilomètres de littoral au nord-ouest de l'île, il a ouvert ses portes il y a six mois, en pleine pandémie.Le puissant conglomérat vietnamien VinGroup (BTP, tourisme, automobile, centres commerciaux, éducation...) a investi 2,8 milliards de dollars dans le projet.Les ambitions du groupe du milliardaire Ph?m Nh?t Vu?ng sont grandes: faire de Phu Quoc "une nouvelle destination internationale sur la carte touristique mondiale".40.000 chambres d'hôtelLe bétonnage se propage ailleurs sur l'île."En tout, 40.000 chambres d'hôtel ont été construites, sont prévues ou en cours de construction", relève Ken Atkinson, vice-président du Conseil consultatif du tourisme vietnamien. "C'est plus de clés d'hôtel qu'à Sydney".Au sud, un autre promoteur, Sun Group, a investi dans des parcs de loisirs et un téléphérique de près de 8 kilomètres, l'un des plus longs du monde, enregistré au Guinness des records."L'île d'émeraude" est longtemps restée à l'écart des circuits touristiques, se consacrant à la pêche, la culture du poivre vert et l'élevage de perles.La nature y est si florissante qu'en 2006 elle est classée "réserve mondiale de la biosphère" par l'Unesco.Mais les plages de sable blanc ne tardent pas à attirer les investisseurs qui rêvent d'en faire un nouveau Phuket, l'île thaïlandaise qui a accueilli dix millions de visiteurs internationaux en 2019.En 2012, un aéroport international est ouvert à Phu Quoc. Sept ans plus tard, cinq millions de touristes, dont plus de 500.000 étrangers - des Chinois, Russes, Japonais, Sud-Coréens - déferlent sur les plages."Déluge de plastique"Même si une partie de l'île reste classée zone protégée, ce développement éclair inquiète."Phuket a mis des années à grandir, mais le Vietnam a tendance à vouloir tout faire d'un seul coup", déplore Ken Atkinson. "Je ne pense pas que l'on accorde suffisamment d'attention à ce qui serait dans l'intérêt à long terme de Phu Quoc".Les eaux cristallines regorgent de récifs coralliens et les plages étaient autrefois des lieux de ponte plébiscités par les tortues vertes et les tortues imbriquées, des espèces menacées.Aucune nidification n'a eu lieu ces dernières années, relevait l'UNESCO en 2018.Et les déchets plastiques engendrés par le tourisme ont déjà eu un effet désastreux sur l'écosystème.Avant la pandémie, environ 160 tonnes d'ordures étaient générées chaque jour, d'après le Fonds mondial pour la nature (WWF).L'organisation dénonçait "un déluge presque inimaginable de plastique" qui menaçait la vie marine. Elle mettait en garde contre une gestion des déchets "inadaptée" face à l'explosion du tourisme."De plus en plus de visiteurs sont conscients de l'environnement, ils ne voudront pas se rendre sur des plages jonchées de détritus ou se baigner dans une mer polluée par les eaux usées", prévient Ken Atkinson.Mais les habitants, coupés de la manne financière des touristes étrangers depuis des mois, ont hâte de voir les affaires repartir."Si Phu Quoc ne se développait pas, ce ne serait qu'une perle non découverte", estime Chu Dinh Duc qui a monté une petite structure hôtelière à l'écart des gigantesques resorts.Lai Chi Phuc, guide touristique, attend aussi avec impatience le retour des visiteurs."Tout le monde voulait s'échapper de Phu Quoc quand j'étais enfant", se souvient le jeune homme de 33 ans, parti longtemps travailler sur le continent. "Grâce aux touristes, j'ai pu enfin revenir dans mon île".
Il y a 3 ans et 104 jours

Feu vert de l'Assemblée nationale à un texte contre la spéculation foncière en Corse

Ce texte, dont l'avenir est incertain, était examiné dans le cadre d'une journée réservée au groupe d'opposition Libertés et territoires.Porté par les trois députés nationalistes de Corse Jean-Félix Acquaviva, Michel Castellani et Paul-André Colombani, il prévoit notamment de créer un droit de préemption spécifique pouvant être exercé par le président du conseil exécutif de Corse, ainsi qu'une taxe sur les résidences secondaires.Entre 2006 et 2019, le coût du logement a augmenté deux fois plus vite sur l'île que sur le continent (+68% en Corse), et le coût du foncier a augmenté quatre fois plus vite (+138%)."Voulons-nous que les insulaires n'aient le choix qu'entre partir, être dépossédés, ou devenir des indiens dans la réserve ?", a lancé vendredi le rapporteur de la proposition de loi, M. Acquaviva.La ministre de la Cohésion des territoires Jacqueline Gourault, souvent présentée comme la "Mme Corse" du gouvernement, a dit partager "nombre des constats" mais "diverger sur les solutions", notamment au nom du principe constitutionnel d'égalité. Elle a aussi renvoyé à l'office foncier de Corse, créé en 2014 et qui peut déjà exercer un droit de préemption par délégation des communes.Par la voix de Bruno Questel, le groupe majoritaire LREM a cependant apporté son soutien à la proposition de loi, "essentielle pour que de nouvelles relations s'instaurent". Elle a été très largement validée, à main levée.Le débat sur l'autonomie de l'île a ressurgi, au travers d'un article créant un droit d'expérimentation législative pour la collectivité. La disposition a été validée, malgré le très fort risque d'une inconstitutionnalité.La ministre a rappelé le projet de révision qui devait inscrire la Corse dans la Constitution et a échoué en 2018, ainsi que l'adoption définitive la semaine prochaine par le Parlement du projet de loi 3DS sur la différenciation. "Ce gouvernement est sur le chemin d'apporter les solutions que vous recherchez" mais dans le cadre constitutionnel actuel, a-t-elle assuré, alors que le sujet est sur la table des candidats à la présidentielle d'avril.
Il y a 3 ans et 104 jours

Encadrement des loyers: plus de transparence sur les annonces immobilières

"Pour les biens situés dans les zones soumises à l'encadrement des loyers, ce texte prévoit que les professionnels fournissent désormais obligatoirement dans les annonces immobilières les informations financières essentielles pour éclairer les consommateurs dans leur choix de location", indique le ministère dans un communiqué.Ces informations sont le loyer de référence, fixé par arrêté en fonction des caractéristiques du bien (quartier, date de construction, meublé ou non meublé); ce loyer majoré de 20%, soit la limite autorisée par l'encadrement des loyers; et, si nécessaire, le complément de loyer, qui permet de dépasser la limite si le bien possède certaines caractéristiques de localisation ou de confort.L'obligation "sera également bientôt étendue aux annonces publiées par les particuliers", souligne la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, citée dans le communiqué.Les agents, mandataires, etc., qui doivent aujourd'hui afficher le tarif de leurs honoraires, devront désormais préciser qu'il s'agit d'un tarif "maximum", afin d'ouvrir aux clients la possibilité de le négocier à la baisse.L'encadrement des loyers s'applique à Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne et dans 18 communes de Seine-Saint-Denis. Bordeaux et Montpellier doivent s'y ajouter en 2022.
Il y a 3 ans et 104 jours

Députés et sénateurs d'accord pour la résiliation de l'assurance emprunteur à tout moment

Pour être définitivement adopté, le texte de compromis validé en commission mixte paritaire (CMP) doit encore être voté une dernière fois par les deux chambres, l'Assemblée nationale jeudi prochain et le Sénat le 17 février.Portée par la députée Patricia Lemoine (Agir) et soutenue par le gouvernement, la proposition de loi "pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l'assurance emprunteur" vise à introduire davantage de concurrence dans le secteur bancaire, en position de force dans ce domaine (88% de part de marché), et celui des assurances, afin de faire baisser les coûts pour le consommateur."Cette proposition de loi représente une nouvelle perspective pour soutenir le pouvoir d'achat des Français, mais aussi une mesure de justice envers toutes les personnes souffrant de pathologies les empêchant de mener à bien leurs projets, faute de crédit immobilier", a réagi la majorité présidentielle dans un communiqué.Sa mesure phare, la possibilité de changer d'assurance emprunteur sans frais à tout moment, et non plus seulement à la date anniversaire, avait été retoquée en première lecture par le Sénat dominé par l'opposition de droite.Rétablie en CMP, cette disposition entrera en vigueur le 1er juin prochain pour les nouveaux contrats, et à compter du 1er septembre pour les autres.Conformément à la volonté du Sénat, les obligations d'information des assurés sur leur droit à résiliation sont renforcées. Les assureurs devront ainsi les informer chaque année de l'existence de ce droit et de ses modalités de mise en oeuvre."Nous considérions qu'élargir le droit à résiliation sans augmenter l'information des assurés était un coup d'épée dans l'eau : (...) nous pouvons désormais considérer que tous les éléments sont réunis pour que le marché de l'assurance emprunteur soit véritablement fluide", a déclaré le rapporteur pour le Sénat Daniel Gremillet (LR).Avancées "historiques"À l'initiative des sénateurs, le volet santé de la proposition de loi sort musclé de la CMP.Le questionnaire médical est ainsi supprimé pour les prêts immobiliers inférieurs à 200.000 euros et dont le terme intervient avant le 60e anniversaire de l'emprunteur.Le délai du "droit à l'oubli" pour les cancers et l'hépatite C est réduit de dix à cinq ans. Le "droit à l'oubli" permet aujourd'hui aux anciens malades de cancer de ne plus avoir à déclarer leur maladie à leur assureur dix ans après la fin de leur protocole thérapeutique.L'avancée, qui ne figurait pas dans le texte voté en première lecture par les députés, a donné lieu à une petite bataille de communiqués.La majorité présidentielle s'est glorifiée de mettre "en oeuvre l'engagement" d'Emmanuel Macron, tandis que le Sénat se vantait d'avoir "contre l'avis initial du gouvernement, concrétisé la promesse de campagne du président de la République".Les signataires de la convention AERAS (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) auront en outre l'obligation d'engager d'ici 31 juillet 2022 une négociation sur les pathologies autres que cancéreuses.Sophie Primas, la présidente LR de la commission des Affaires économiques du Sénat, a salué des avancées "historiques" qui "viennent mettre fin à un grand nombre de situations très injustes".La Fédération bancaire française (FBF) a assuré dans un communiqué son attachement "à l'accès au crédit immobilier sécurisé et à un modèle mutualisé d'assurance pour tous". Elle a appelé à "maintenir ces objectifs" avec le nouveau cadre.Côté assureurs, Eric Maumy, président du courtier grossiste en assurances April et membre de l'Association pour la promotion de la concurrence en assurance des emprunteurs (Apcade) s'est félicité d'une décision qui va renforcer "le droit des emprunteurs"."La mise en concurrence des acteurs bancaires traditionnels, qui pratiquent des tarifs deux à trois fois plus chers, avec les assureurs externes, ne peut être que favorable au consommateur", a quant à lui déclaré Olivier Moustacakis, cofondateur d'Assurland.com.Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux, a salué l'extension du droit à l'oubli mais rappelé que la suppression du questionnaire de santé concernait les problèmes de santé actuels et non passés. Elle a donc appelé le secteur à être "vigilant" face à une potentielle augmentation des tarifs.