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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 3 ans et 104 jours

Comment améliorer la productivité des chantiers en zone urbaine grâce à la digitalisation ?

61% des entreprises du secteur gèrent des chantiers en zone urbaine. À l’approche des JO 2024 et du développement des chantiers affiliés, les problèmes de congestion, de pollution (de l’air, sonore…) ne vont que croître, notamment en Ile-de-France. D’un côté, les villes vont devoir réduire leur impact environnemental tout en améliorant la logistique urbaine, et de l’autre, les acteurs du BTP vont devoir accélérer leur digitalisation afin d’optimiser leur productivité. Mais le chemin à parcourir reste encore long, et une prise de conscience doit s’opérer le plus tôt possible.BTP et logistique urbaine : un enjeu commun lié à la productivitéEn moyenne, les PME et TPE du bâtiment ont réalisé 113 chantiers en 2020, dont 61% en zone urbaine. Sans surprise, les villes continuent donc d’être au cœur de la construction. Et au cours des 10 dernières années, les acteurs les plus actifs du secteur ont affirmé avoir eu le sentiment de gagner en productivité : +40% pour les entreprises réalisant de 1 à 10 chantiers, et +68% pour celles réalisant plus de 100 chantiers.Seulement, si ces acteurs se trouvent aujourd’hui plus performants qu’il y a 10 ans, le niveau de productivité pourrait être encore amélioré. En effet, nombreuses sont les entreprises qui se fournissent en matériaux de manière extrêmement régulière : tous les 1 ou 2 jours soit en moyenne 14 fois par mois. Une régularité d’approvisionnement qui pourrait s’expliquer par le manque d’espaces de stockage en zone urbaine ou encore des problématiques organisationnelles et prévisionnelles.Pour y répondre, les acteurs du BTP disposent le plus souvent d’une flotte de véhicules dédiée avec en moyenne 4 VUL (Véhicules Utilitaires Légers) et moins d’un PL (Poids Lourd) par entreprise. Mais cette flotte interne peut s’avérer contre-productive. Les répondants déclarent en moyenne plus de 12 jours d’immobilisation par an de leurs véhicules sur les chantiers et plus de la moitié des entreprises sondées (58%) affirment que ces approvisionnements rendent inactives plusieurs personnes pendant 2h en moyenne, soit près de 4,5 mois-homme d’improductivité par entreprise chaque année, ou encore 10% du temps de travail d’une équipe de 4 personnes.Une digitalisation encore faible malgré la pandémie Aujourd’hui, le digital fait office de pivot novateur pour de nombreux secteurs. Cependant, seules 20% des entreprises interrogées ont déclaré qu’Internet et l’informatique ont amélioré leur productivité ou fait baisser les coûts de leurs chantiers pendant la pandémie. La raison ? Dans un univers encore très traditionnel, l’échange physique reste pour de nombreux acteurs une habitude bien ancrée. Seule 1 entreprise sur 6 effectue des achats de matériel (gros œuvre ou outillage) en ligne et près de 30% des entreprises du BTP se rendent directement chez le négoce pour effectuer leurs commandes, quand 66% les effectuent par téléphone.La digitalisation du secteur est donc faible. En effet, 8 entreprises sur 10 n’utilisent pas de logiciels ou d’applications pour faciliter leur productivité sur les chantiers. La consultation des sites est effectuée par une minorité et seulement pour les devis ou pour regarder les stocks, mais beaucoup plus rarement pour l’achat de matériel.La livraison : une solution plébiscitée par les professionnels La livraison est l’un des points cruciaux et stratégiques de la productivité des entreprises. Pour les professionnels interrogés, le prix et les délais de livraison constituent les deux priorités dans le choix d’un distributeur de matériaux. Seulement, selon les sondés, une minorité d’entreprises du BTP (35%) se fait livrer en zone urbaine directement sur le chantier. Et les raisons évoquées devraient pourtant inspirer la majorité : le gain de temps (38%), la facilité/praticité/le confort car c’est le fournisseur qui décharge (28%) et enfin cela permet de faire venir de grandes quantités, volume, poids, charges importantes (27%). En faisant appel à des solutions de logistique externe, les acteurs du secteur peuvent désormais se concentrer pleinement sur leurs chantiers et leur productivité. Ces solutions permettent d'organiser le transport de matériaux vers leurs chantiers en 3 clics, tout en répondant aux normes environnementales actuelles, de la vignette Crit’air 2 à la livraison verte.Vers un développement de la livraison verte ?Et une prise de conscience est en train de se produire : 25% des entreprises interrogées sont déjà prêtes à payer un peu plus cher pour passer à de la livraison verte. 20% sont d’ailleurs prêtes à payer - en moyenne - 57€ supplémentaires par livraison pour passer à de la livraison propre. Au global, plus de la moitié (55%) des entreprises sont sensibles à l’argument des véhicules verts mais plus de la moitié d’entre elles évoquent également le manque de prestataires pour expliquer ce qui les empêchent de passer à de la livraison électrique. Pour Guillaume Fournier, CEO et fondateur de Supervan : “ Aujourd’hui, la notion de productivité sur les chantiers est le principal challenge des professionnels du bâtiment. Avec l’apparition des politiques d’urbanisation ou encore les JO 2024, les prochaines années vont être décisives. Il est donc nécessaire de changer leurs habitudes dès à présent et de leur ouvrir de nouveaux horizons. L’étude démontre ainsi à quel point le digital est une opportunité de taille aussi bien pour le développement des entreprises du secteur - productivité, économies,... - que pour répondre aux enjeux colossaux liés à l’environnement. “
Il y a 3 ans et 104 jours

Matignon annonce 5,6 milliards d'euros pour décarboner l'industrie

Ce budget aidera notamment le sidérurgiste ArcelorMittal, premier producteur mondial d'acier, à investir dans des équipements lui permettant d'abandonner une partie du charbon qu'il utilise pour fabriquer de l'acier - grâce à de l'hydrogène - et à acheter des fours électriques en remplacement de trois des cinq haut-fourneaux dont il dispose sur les sites de Dunkerque (Nord) et de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône)."La France sera le premier pays à consacrer une telle enveloppe pour sa décarbonation à cette échelle", dit-on à Matignon."Il ne s'agit pas de réduire nos émissions en délocalisant, cela n'aurait aucun intérêt écologique ni économique" ajoute-t-on au ministère de la Transition écologique. "La démarche que nous mettons en oeuvre, c'est d'avoir un accompagnement des industriels pour contrer la prise de risque car les technologies utilisées ont peu de précédent".Concrètement, le ministère de l'Industrie a expliqué qu'un "mécanisme innovant va être mis en place pour soutenir la décarbonation industrielle", sur la base d'une coopération entre la France et l'Union Européenne.De fait, l'État achètera des tonnes de carbone non émises par des industriels grâce à leurs projets de décarbonation.Ce mécanisme "vise à acheter les tonnes de carbone abattues dans un cadre concurrentiel et au meilleur prix", a-t-on ajouté de même source.Les autorités publiques "s'engageront sur la durée du soutien (10 ou 15 ans) à couvrir l'écart de prix, pour la baisse d'émissions constatée, entre le prix du CO2 exprimé sur le marché et le prix du CO2 contractualisé dans le cadre de l'appel d'offres", a-t-on précisé.Ce mécanisme sera utilisé pour distribuer 4 des 5,6 milliards du plan France 2030 consacrés à la décarbonation, a indiqué Matignon.Sur le montant restant, 1 milliard ira pour aider les petites entreprises qui souhaitent se décarboner avec des technologies "sur étagère". Les 600 millions restant iront à la recherche.
Il y a 3 ans et 104 jours

Une étude de l'Insee explore les parcours des jeunes urbains et ruraux

"Le lieu de résidence des jeunes selon le type de commune évolue au fil des âges", analyse l'institut d'études statistiques.Quand les familles ont des enfants encore jeunes, elles sont plus nombreuses à "délaisser les communes urbaines pour des espaces moins peuplés ou pour un logement plus grand", qu'à emprunter le chemin inverse. En conséquence, jusqu'à l'âge de 13 ans, la part des jeunes résidant dans une commune rurale augmente avec l'âge, selon des données issues du recensement de la population entre 2016 et 2020 - soit avant l'irruption de la pandémie de Covid.En revanche, les familles avec des adolescents de plus de 14 ans sont plus nombreuses à quitter la campagne pour la ville que l'inverse. Et à 18 ans, c'est souvent seuls que les jeunes majeurs partent vivre en ville - ils sont alors étudiants à 93%.Ainsi, à 17 ans, un tiers des jeunes habite à la campagne. Mais ils ne sont plus qu'un quart à 18 ans.Cela ne signifie d'ailleurs pas que les jeunes restés en zone rurale n'y suivent pas des études: à 18 ans, 75% sont inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur. Mais leur profil étudiant est différent: ils sont plus souvent en filière professionnelle ou en BTS. Et seuls 31% ont un bac général, contre 81% de leurs homologues partis vivre en ville.Dans les premières années de leur vie d'adulte, les mouvements des jeunes entre zones urbaines et rurales sont "bien plus nombreuses" que pendant leur enfance et leur adolescence.Jusqu'à l'âge de 22 ans, les jeunes adultes sont plus nombreux à quitter la campagne pour la ville que l'inverse, mais ensuite, à 23 et 24 ans, les deux flux inverses "se compensent", si bien que "la part des jeunes résidant dans une commune rurale est stable à ces âges", relève l'Insee.Les données issues du recensement ne permettent toutefois pas de dire dans quelle mesure ces jeunes qui s'installent à la campagne sont d'anciens ruraux - partis brièvement en zone urbaine pour y étudier, et qui éventuellement reviennent dans leur village – ou bien s'ils ont grandi en ville et sont tentés de se mettre au vert pour la première fois.
Il y a 3 ans et 104 jours

Le partenariat entre Astech et Edicad

Il y a 3 ans et 104 jours

Holcim s'engage dans l'acquisition du Groupe PRB

Holcim a signé un accord pour l’acquisition du Groupe PRB, première entreprise indépendante de son secteur avec une prévision de chiffre d’affaires de 340 millions d’Euros pour 2022. PRB propose une large gamme de produits haute performance pour l’isolation thermique et le rénovation pour la construction : des revêtements spéciaux des façades aux solutions adhésives et des mortiers techniques aux solutions pour les sols.Avec son leadership en écoconception et en développement durable, le Groupe PRB apporte des réponses essentielles à la nouvelle réglementation environnementale française pour la construction, entrée en vigueur au 1er janvier 2022 et destinée à renforcer l’efficacité énergétique et la performance carbone des bâtiments.Les produits et les solutions du groupe PRB sont complémentaires de ceux proposés par Holcim et ils sont particulièrement pertinents pour le marché en forte croissance de la rénovation et de l’isolation thermique.Le Groupe PRB emploie plus de 700 salariés travaillant au sein d’installations dernier cri dont son centre de recherche et développement, ses 5 usines de production et ses 26 dépôts logistiques. PRB s’appuie également sur 1300 points de distribution.Pour Jan Jenisch, PDG du groupe Holcim : “C’est un démarrage très fort en ce début d’année avec l’arrivée du Groupe PRB au sein de la famille Holcim. C’est également une nouvelle étape enthousiasmante pour le développement de notre branche Solutions & Produits et le déploiement de notre “Stratégie 2025 d’accélération de la croissance verte”. Les succès remportés par la famille Laurent, à la tête du Groupe, sont impressionnants tout comme le sont l’expertise et l’engagement des équipes PRB dans leur ensemble. J’ai aujourd’hui hâte de pouvoir accueillir chaleureusement tous les employés de PRB au sein de Holcim et d’investir pour un nouveau chapitre de la croissance de l’entreprise tout en gardant son focus permanent sur l’innovation, le développement durable et le marketing.”Jean-Jacques Laurent, Président du Groupe PRB : “Je suis enthousiaste à la perspective de l’entrée de PRB au sein de la famille Holcim qui est depuis longtemps un partenaire de confiance. Ce rapprochement est un nouveau chapitre presque naturel pour les deux entreprises qui partagent les mêmes valeurs et la même vision. Ensemble, nous allons pouvoir accélérer encore davantage notre stratégie de croissance. Tout comme PRB, Holcim est engagé fortement dans l’économie circulaire et veut contribuer à rendre le secteur de la construction plus durable. Avec Holcim, qui est leader mondial de son secteur, je sais que notre entreprise sera entre de bonnes mains pour atteindre un nouveau niveau de performance.”Créé en 1975, le groupe PRB a rapidement connu la croissance pour devenir le leader des revêtements techniques de façade en France. Le Groupe PRB est très bien positionné au niveau de produits hauts de gamme pour l’efficacité thermique et la rénovation des bâtiments. Avec son centre de recherche et développement et son engagement pour le développement durable, le Groupe PRB innove continuellement pour sa gamme de produits en termes de conception écologique mais aussi en alliant hautes performances et facilité d’utilisation. Sa ligne de produits “Responsables et durables” constitue la première et la plus complète gamme de solutions techniques à empreinte carbone réduite pour la construction. Avec les 7,5 milliards EUR du plan de relance du gouvernement français alloués aux constructions à faible émission de carbone, le marché de la rénovation du bâtiment représente un potentiel de croissance de l’ordre de 18 %, une base solide pour la poursuite de la croissance du Groupe PRB.Cette acquisition s’intègre parfaitement dans la stratégie « Accelerating Green Growth » de Holcim, qui vise l’expansion de ses activités Solutions & Produits pour représenter 30 % du chiffre d'affaires net du groupe d'ici à 2025, et ce grâce à la pénétration des segments les plus attractifs dans la chaîne de valeur de la construction, allant des toitures à la réparation et à la rénovation. Cette acquisition s'inscrit aussi dans l’engagement de Holcim à veiller à une discipline financière rigoureuse et est soumise aux approbations réglementaires d’usage en France. Sa finalisation est attendue au deuxième trimestre 2022.
Il y a 3 ans et 104 jours

Les nouvelles éditions des catalogues SFA sont disponibles

Que l’on soit professionnel (prescripteur, artisan plombier, entreprise et acteur du TP et de l’assainissement) ou bien particulier, SFA propose en effet à chacun une édition propre qui cristallise les solutions de l’industriel tricolore, synonymes de performances comme de simplicité et facilité de mise en œuvre. Catalogue SFA Domestique 2022 Enrichie encore de 12 pages cette année (124 pages), la référence historique auprès des professionnels (négoces et professionnels de la plomberie sanitaire) constitue une découverte de l’ensemble des réponses SFA pour des utilisations domestiques. Et force est de constater que de nombreuses innovations viennent compléter les offres 2022 en WC équipés de broyeur, pompes de relevage domestiques, pompes vide-cave, stations de relevage à poser ou à enterrer, mais aussi en pompes de relevage de condensats de climatiseurs et de chaudières ou encore bacs et séparateurs de graisse. (disponible en version feuilletable et téléchargement de pdf sur www.sfa.fr et tirage en 19 000 exemplaires).SFA Projets 2022 Dévolue à la prescription (architectes, bureaux d’études…) comme aux professionnels du TP et de l’assainissement, cette édition prend elle aussi de l’ampleur avec, cette fois, pas moins de 16 pages complémentaires (112 cette année). Une offre particulièrement exhaustive (eaux grises, eaux-vannes ou eaux pluviales) qui concerne tant les stations de relevage à poser, que les stations de relevage à enterrer, les pompes, les accessoires ou encore les séparateurs de graisse. (disponible en version feuilletable et téléchargement de pdf sur www.sfa.fr et imprimé en 25 000 exemplaires).Catalogue SFA GSB 2022 Au sein de cette documentation de 12 pages sont rassemblées toutes solutions SFA dédiées aux problématiques du particulier bricoleur. Créer de nouveaux WC, une nouvelle salle d’eau, une cuisine, n’importe où et sans gros travaux, s’avère un véritable jeu d’enfant. Dans la même logique de facilité d’installation, SFA leur met également à disposition ses Sanipompe Condensats et Sanicondens Clim Déco pour qu’ils puissent compléter leur installation de climatiseur ou de chaudière. (disponible en version feuilletable et téléchargement de pdf sur www.sfa.fr et imprimé en 20 000 exemplaires).SFA Pocket 2022 Résolument dévolu aux artisans et entreprises pour l’avoir toujours à disposition, que ce soit sur chantier ou bien en clientèle, cette bible de poche, enrichie des 8 nouveautés 2022, ouvre le champ des possibles pour dévoiler toutes les solutions SFA envisageables, performances à la clé. (imprimé en 50 000 exemplaires).
Il y a 3 ans et 105 jours

Hellio déploie une offre de destratification pour optimiser le chauffage des bâtiments industriels de grande hauteur

Parmi elles, la mise en place d'un système de destratification constitue une solution efficace pour réaliser des économies d'énergie, notamment sur les bâtiments ayant une hauteur sous plafond supérieure ou égale à 5 mètres.Dimensionnement, fourniture et pose du matériel par des entreprises partenaires qualifiées, gestion administrative du dossier de financement avec les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, se charge de tout !Une solution clés en main pour faire jusqu'à 30 % d'économies d'énergieLe chauffage constitue une part non négligeable de la consommation énergétique des bâtiments et représente un important gisement d'économies d'énergie. Dans un contexte de hausse des prix de l'énergie, la capacité des industriels à maîtriser leurs dépenses énergétiques est la clé de la compétitivité de demain.Dans les bâtiments de grande hauteur, la différence de température entre le plafond et le sol peut être importante et entraîner ainsi une surconsommation énergétique.La mise en place d'un système de destratification, permettant une meilleure homogénéisation de la température du bâtiment, constitue une solution efficace pour réaliser des économies sur le chauffage des bâtiments de 5 mètres de hauteur et plus : usines, sites industriels, etc.Comment fonctionne un système de destratification ? L'air chaud étant plus léger que l'air froid, celui-ci a tendance à remonter, entraînant une différence de température entre le sol et le plafond du bâtiment. Plus la hauteur du bâtiment est importante, plus la différence de température est élevée. La destratification consiste au brassage de l'air dans le but d'homogénéiser la température du bâtiment et maintenir une température constante. Il existe plusieurs types de destratificateurs, les plus couramment utilisés étant le déstratificateur à pâles et le destratificateur caréné. La mise en place d'un système de destratification offre plusieurs avantages :Réduction des déperditions thermiquesJusqu'à 30 % d'économies de chauffageBaisse des émissions de CO2Amélioration du confort thermique des occupants Des travaux simples et rapides à mettre en place Après la qualification des besoins du projet par les experts Hellio, une visite technique du site par une entreprise de travaux partenaire est organisée. Une proposition détaillant la solution technique adaptée aux besoins ainsi que le devis incluant la déduction de la prime CEE est ensuite envoyée. Une fois le devis signé, place à la réalisation des travaux qui durent généralement entre une journée et quelques semaines au maximum, sans nécessité d'arrêter complètement l'activité mais simplement de l'adapter au moment de l'intervention. Ils sont mis en oeuvre par des acteurs généralistes du BTP, des plombiers-chauffagistes, des électriciens ou encore des entreprises de génie climatique.Un financement via les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE)La mise en place d'un système de destratification est une opération éligible aux Certificats d'Économies d'Énergie1 (CEE), dispositif permettant de bénéficier d'une prime incitative pour la réalisation des travaux. Depuis 2008, Hellio développe une expertise énergétique et propose une prime CEE pour la mise en place de projets d'économies d'énergie, tout en assurant la gestion administrative du dossier de financement. Cette prime est directement déduite du devis pour moins d'avance de trésorerie. Hellio a ainsi permis la valorisation de plus de 3 500 opérations dans le secteur industriel.Exemple de cas concret Installation d'un système de destratification dans une usine de 2.000 m2Hauteur sous plafond : 8 mNombre de destratificateurs installés : 12 Coût des travaux :9.150 € – 6 400 € de primes, reste à charge : 2.750 €Financement à 70 %
Il y a 3 ans et 105 jours

Les opposants au "mur" de la gare d'Austerlitz à Paris présentent un contre-projet

Ce projet d'immeuble situé entre la gare et l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière comprenant environ 50.000 m² de bureaux qui accueilleront le futur siège de l'Agence française de développement (AFD), est un "monstre à un milliard d'euros" dont "personne n'a besoin à Paris", a fustigé Christine Nedelec, présidente de FNE (France Nature Environnement) Paris et de SOS Paris, lors d'une présentation en visioconférence.Ses opposants qualifient de "mur écrasant" cet ensemble immobilier de bureaux, commerces et logements, "de plus de 300 m de long" et de 37 m de hauteur, soit "près du double du bâti environnant", et ne proposant que 500 m² d'espaces verts supplémentaires selon eux."Personne n'a envie d'une architecture carcérale aussi monumentale", a ajouté Mme Nedelec pour qui le projet de l'aménageur, la Semapa (société d'étude, de maîtrise d'ouvrage et d'aménagement parisienne) détenue à 92% par la Ville de Paris, est "climaticide".A la place, Roland Larivière, un "passionné d'architecture", propose deux bâtiments de style néo-classique, bien plus petits, enserrant le métro aérien de la ligne 5, une grande "terrasse publique" en amphithéâtre, un bassin et 1,6 hectare de verdure."Nous appelons de nos voeux d'autres propositions", avance le collectif qui se dit ouvert "aux styles architecturaux en rupture" à condition de prendre en compte le patrimoine environnant, dont la Pitié-Salpêtrière et le Jardin des Plantes.Le projet actuel est à l'arrêt puisque le collectif, qui demandait l'annulation du permis de construire, a déposé le 14 janvier un pourvoi en cassation après avoir été débouté par la Cour administrative d'appel.Porte-parole du collectif, Olivier Le Marois affirme que le projet "ne tient que grâce à l'argent de l'AFD" et dénonce le fait que cette agence "utilise l'argent de l'aide au développement pour sauver un projet de promotion privée".Fin 2020, un rapport du Sénat soulignait que l'opération de l'AFD, estimée à 836 millions d'euros et préférée à "une localisation moins onéreuse à Saint-Ouen", devait être suivie "avec la plus grande vigilance" en raison de la crise de l'immobilier de bureaux.Les sénateurs estimaient que le projet comptait "au moins 10.000 mètres carrés de trop", qu'il faudrait louer ou revendre dans un contexte économique difficile.
Il y a 3 ans et 105 jours

Colmar met à son tour un frein aux meublés de tourisme

"On ne peut pas continuer comme ça, on ne peut pas accepter qu'on transforme tous les logements en +Airbnb+, il faut que le centre-ville reste vivant, sinon on va se transformer en hôtel géant, et sans respecter les règles de l'hôtellerie", a expliqué à l'AFP le maire de Colmar, Eric Straumann."Il faut vraiment aujourd'hui mettre un coup d'arrêt à un phénomène qui déstabilise démographiquement notre centre-ville", a déclaré par la suite le maire LR, lors d'une réunion du conseil municipal qui a adopté le texte à l'unanimité.Selon la municipalité, Colmar, ville moyenne de 70.000 habitants, comptait fin 2020 1.200 meublés de tourisme après des augmentations annuelles de 30%, alors qu'à l'inverse, le nombre d'enfants scolarisés et d'habitants a diminué.Pour contrer ce "mouvement d'investisseurs qui se ruent sur Colmar pour acheter des immeubles et les transformer en meublés de tourisme", selon les mots d'Eric Straumann, la nouvelle réglementation, proche de celle déjà adoptée à Strasbourg notamment, oblige à créer "un logement de droit commun" pour chaque transformation d'une résidence secondaire en meublé de tourisme (avec exception pour le premier logement transformé par un particulier).Pour les résidences principales, la réglementation française limite la location temporaire à 120 jours par an.Avec des amendes pouvant atteindre jusqu'à 50.000 euros, le règlement, entrant en vigueur dès mardi, impose aussi que le nombre de logements affectés à l'accueil touristique ne dépasse pas 15% d'un immeuble.Célèbre pour ses maisons à colombage colorées typiquement alsaciennes, Colmar attire chaque année environ neuf millions de touristes.
Il y a 3 ans et 105 jours

L'apprentissage atteint un nouveau record en 2021 avec plus de 700.000 contrats

Dans le secteur privé, 698.000 contrats ont été enregistrés contre 510.300 en 2020 et 354.000 en 2019, soit un quasi-doublement en deux ans malgré la crise sanitaire du Covid-19.Accessible aux jeunes de 16 à 29 ans, l'apprentissage repose sur l'alternance entre enseignement théorique et formation au métier chez l'employeur avec lequel l'apprenti a signé son contrat.Alors que la France a été longtemps très en retard par rapport à des pays comme l'Allemagne ou la Suisse, "on a une vraie révolution culturelle avec un développement de l'apprentissage à tous les niveaux de diplômes", s'est félicitée Mme Borne auprès de l'AFP.Comme les années précédentes, cette hausse reste portée par l'enseignement supérieur, qui représente 62% des contrats d'apprentissage et où cette voie est financièrement avantageuse par rapport aux études classiques. Mais la progression dans le supérieur "ne se fait pas au détriment des niveaux bac et infra bac", là où son effet sur l'insertion dans l'emploi est le plus fort, souligne Mme Borne. Ces niveaux enregistrent 21% de hausse cette année contre 13% l'année dernière.Selon les derniers chiffres datant de 2020, six jeunes sur dix sont en emploi six mois après la fin de leur apprentissage. "C'est une voie privilégiée pour se former en étant rémunéré avec à la clé très souvent un job", résume Mme Borne.La part des entreprises de moins de 50 salariés reste prépondérante. Alors qu'elles ne représentent que 19% de l'emploi, elles comptent 66% des contrats d'apprentissage.Plus de 70% des apprentis sont dans les services (commerce, gestion, banque, communication, restauration, coiffure...), 15% dans l'industrie et 11% dans la construction.Pour Mme Borne, l'apprentissage peut encore progresser fortement dans les années qui viennent, notamment dans l'industrie et le BTP "dont les métiers sont encore mal connus avec une image datée de l'usine". Des améliorations restent possibles en matière d'orientation scolaire, même si les offres d'apprentissage ont gagné en visibilité sur les logiciels d'affectation Affelnet et Parcoursup.La hausse record des contrats depuis deux ans s'explique notamment par la réforme de 2018, qui a libéralisé l'apprentissage à la fois en termes de conditions d'entrée et d'offre de formation.Près de 1.500 centres de formation des apprentis (CFA) ont été ainsi créés depuis, sans remettre en cause la viabilité des 1.200 existant comme certains le craignaient.Déséquilibre financierLe fort rebond de l'économie en 2021 a aussi poussé les entreprises, confrontées à des difficultés de recrutement, à se tourner vers l'apprentissage.Ceci d'autant plus que les aides exceptionnelles décidées pendant la crise ont été prolongées jusqu'au 30 juin 2022. Cette prime - 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur - rend le coût de la première année quasi nul pour l'employeur.Revers du succès, le système n'est pas équilibré financièrement.Le prochain exécutif devra d'abord se prononcer sur une éventuelle prolongation au-delà de juin de ces aides versées aux entreprises qui ont reçu près de 4 milliards d'euros.En outre, dès lors qu'un jeune et une entreprise signent un contrat d'apprentissage, le CFA est assuré d'avoir le financement de la formation, via un niveau de prise en charge (5.000 euros pour un CAP maçon par exemple) proposé par les branches professionnelles et validé par l'agence de régulation, France Compétences.Victime de ce succès, France Compétences, qui redistribue l'argent collecté auprès des entreprises et dont les recettes ont été diminuées pendant la crise, a ainsi dû recevoir une subvention de 2,7 milliards d'euros en 2021 et a prévu un déficit de 3,7 milliards dans son budget 2022."Le prochain gouvernement devra réfléchir au modèle de financement de l'apprentissage mais il ne faut absolument pas casser la dynamique. C'est un investissement qui en vaut la peine", conclut Mme Borne.
Il y a 3 ans et 105 jours

Transition énergétique : des besoins en métaux qui inquiètent

Les ministres européens de l'Industrie ont réfléchi mardi à Lens (Pas-de-Calais) aux modes d'approvisionnement futurs de l'Europe en métaux "critiques" de la transition énergétique, afin de réduire leur énorme dépendance et leur retard vis-à-vis de la Chine, qui investit sur ces secteurs depuis une vingtaine d'années.Voici, secteur par secteur, leur utilisation, et les tentatives de substitution en cours pour essayer de diminuer leur consommation, telles qu'expliquées dans le rapport "sécuriser l'approvisionnement de l'industrie en matières premières minérales" présenté aux ministres, et dont l'AFP a obtenu copie partielle.1 - Éoliennes:Les éoliennes utilisent de l'aluminium, du cuivre, du plomb, du manganèse, du nickel. Elles ont aussi besoin de métaux plus rares, classés comme "critiques" par l'Union européenne comme le niobium, ou des terres rares pour fabriquer les aimants permanents de la turbine, comme le dysprosium (Dy), le neodynium et le praséodyme ajoutés à des alliages de fer, et du bore."Des recherches actives sont actuellement en cours pour concevoir des aimants sans terres rares pour les éoliennes à terre, mais pas sur les parcs offshore où le remplacement reste complexe", souligne le rapport de l'industriel Philippe Varin, présenté aux ministres européens.L'Europe est autonome à 58% pour la conception, la fabrication et l'assemblage d'éoliennes (grâce au Danois Vestals et à l'allemand Siemens essentiellement), "sans compter les usines installées par des acteurs non européens comme General Electric en France".Plus on remonte la chaîne de valeur, plus la dépendance européenne augmente vis-à-vis de l'Asie. La Chine à elle seule couvre 54% des besoins européens en matières premières pour les éoliennes, contre 1% pour l'UE.2 - Panneaux photovoltaïques:Le principe de base des panneaux solaires repose toujours sur du silicium, auquel on ajoute des alliages de terres rares pour doper les performances, comme le germanium, le gallium, l'indium, le molybdenum, le sélénium, le tellurium.L'Europe est quasiment absente des différentes étapes de la chaîne de valeur, dépendant à 70% de la Chine pour l'assemblage, à 90% pour les cellules photovoltaïques, et à 53% pour les matières premières autres que le silicium. "L'arrivée de nouvelles technologies innovantes pourrait contribuer à faire émerger" des acteurs européens, souligne le rapport.3 - Moteurs électriques:Pour sortir du pétrole, les moteurs électriques, comme ceux des éoliennes, ont besoin d'aimants permanents pour convertir l'électricité en force motrice, et donc des alliages de terres rares (dysprosium, neodynium, praséodyme) ajoutés à des alliages de fer et à du bore.L'Europe ne fournit que 1% des métaux bruts dont elle a besoin pour cela, alors que la Chine en procure 65% et 55% des métaux raffinés.4 - Batteries électriques:Les batteries Li-ion pour l'automobile utilisées en Europe sont produites à 66% en Chine (13% aux Etats-Unis, 13% dans les autres pays d'Asie et 8% dans le reste du monde). Elles reposent sur des anodes à base de graphite, des cathodes à base d'alliage de nickel, cobalt et manganèse ou aluminium, ainsi que du lithium.Pour améliorer les performances (les échanges d'électrons), on ajoute d'autres métaux en très petite quantité comme le titane, le silicium ou le niobium.L'énergie qu'une batterie est capable de stocker est directement conditionnée par la quantité de lithium que le matériau contenu dans l'électrode positive (cathode) est capable de contenir et d'échanger.Les batteries devraient garder leur composition actuelle en nickel, cobalt, manganèse et lithium au moins jusqu'en 2030-35 étant donné les investissements énormes pour construire des usines. Ensuite, les prochaines générations devraient voir réduire leur teneur en cobalt au profit du nickel.L'Union européenne qui commence tout juste à lancer ses premières giga-usines de batteries produit seulement 1% des métaux bruts dont elle a besoin, 8% des matériaux raffinés et 9% de ses électrodes.
Il y a 3 ans et 105 jours

Les limites du "label vert" pour le nucléaire adopté par la commission européenne

Périmètre restreintToutes les activités de la filière nucléaire ne sont pas reconnues dans la liste des investissements pouvant bénéficier des avantages de la finance verte.Sont concernés la construction de nouvelles centrales pour la production d'électricité et les travaux pour la prolongation de centrales existantes, ainsi que la recherche en vue du développement de technologies minimisant les déchets.Mais la gestion du cycle du combustible (extraction et enrichissement de l'uranium, traitement du combustible usé, enfouissement), élément crucial, en est exclue.Dates limitesLa Commission reconnaît l'utilité du nucléaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique, mais affirme que seules les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, etc...) sont réellement "durables" et restent l'objectif prioritaire de la politique énergétique européenne.Elle a souhaité fixer une limite dans le temps. Pour les nouvelles centrales nucléaires, la labellisation ne pourra s'appliquer qu'aux projets ayant obtenu un permis de construire avant 2045. Les prolongations de centrales devront avoir été autorisées d'ici à 2040.Ces limites visent en fait à encourager le recours le plus tôt possible aux futurs réacteurs de 4e génération, attendus dans les décennies à venir, plus sûrs et limitant considérablement la production de déchets. Il est prévu que ces dates puissent être repoussées "selon les progrès dans le développement de ces technologies".Meilleures technologies disponiblesLe "label vert" ne pourra être accordé qu'aux projets nucléaires mettant en oeuvre les meilleures technologies disponibles. Les nouvelles centrales concernées seront donc au moins de 3e génération (comme l'EPR français de Framatome-Siemens).Pour être reconnus par le label de finance durable de l'UE, tous les projets de centrale (construction ou extension) devront en particulier recourir à partir de 2025 à de nouveaux combustibles qui résistent aux accidents ("accident tolerant fuel").Si la Société française d'énergie nucléaire (Sfen) reconnaît l'intérêt de cette innovation en matière de sûreté, elle estime cependant qu'elle "ne saurait être une exigence" dans la mesure où ces carburants sont encore au stade de la R&D, avec un calendrier de déploiement qui reste incertain.Gestion des déchets et démantèlementBien que non reconnus parmi les activités bénéficiant du "label vert", le recours au traitement et stockage des déchets, tout comme le démantèlement des installations en fin de vie, sont des conditions nécessaires pour labelliser les projets de construction et de renouvellement de centrales.Bruxelles impose aux États membres abritant ces projets un plan de gestion de tous les types de déchets, radioactifs ou non, ainsi que la réutilisation autant que possible des combustibles usés.Mais aussi un projet détaillé pour disposer d'ici à 2050 des installations de stockage par enfouissement des déchets nucléaires à haute intensité dont certains restent dangereux pendant 100.000 ans. Un plan de financement de ces dispositifs est également requis.Contrôle bruxelloisChaque projet de nouvelle centrale ou de prolongation devra être notifié à la Commission européenne qui analysera sa conformité aux critères fixés. Il devra en outre faire l'objet tous les cinq ans d'un rapport détaillé transmis à Bruxelles pour faire le point sur son avancement.Ainsi, l'exécutif européen s'attribue de nouvelles prérogatives qui risquent de s'avérer redondantes avec celles des autorités de sûreté nationales et de rogner la souveraineté des États en matière énergétique.TransparenceToutes les entreprises devront publier la part de leurs activités dans le secteur nucléaire. Cette disposition permettra aux acteurs financiers qui le souhaitent de créer des produits d'investissement "verts" garantis sans nucléaire.
Il y a 3 ans et 105 jours

Les stores et volets toujours absents des aides de MaPrimeRénov' en 2022

Pour le Groupement Actibaie, syndicat professionnel des filières portes, portails, stores et volets, il s'agit d'une erreur car les protections solaires permettent d'améliorer efficacement et durablement le confort d'été en limitant le recours à la climatisation, responsable de 5% des émissions de GES du bâtiment.En 2021, près de 60.000 logements ont aussi bénéficié d'une rénovation globale, via le programme Habiter mieux de l'Anah ou à MaPrimeRénov' Copropriété. Un chiffre qui reste relativement faible. Pour le Groupement Actibaie, « les objectifs ambitieux fixés par l'état en matière de rénovation globale ne pourront être atteints que si les gestes liés au confort d'été sont intégrés dans le dispositif d'aide. Quand on pense économie d'énergie, on associe souvent la consommation d'énergie au chauffage. Or avec le réchauffement climatique, il faut aussi prendre en compte la hausse des températures des périodes estivales. On parle de « confort d'été », mais bientôt il s'agira simplement de confort selon les dernières projections du GIEC. Les stores et volets permettent de réduire la température de 5° voir plus si cela est piloté automatiquement. Sans ces solutions, les Français auront recours à la climatisation. Selon l'Ademe, 25%1 des Français en seraient équipés.Suivre l'exemple de pays européensLe délégué général poursuit : « nous espérons que les pouvoirs publics intégreront rapidement les solutions de protections solaires dans MaPrimeRénov'. Ces gestes de rénovations sont déjà subventionnables dans les DOM-TOM, comme chez certains de nos voisins européens, comme en Allemagne ou en Italie. Et contrairement à l'industrie de la climatisation, la quasi-totalité des solutions de protection solaires sont fabriquées en France ou dans l'Union Européenne. Il s'agit d'une industrie qui ne nécessite pas de lointaines délocalisations et est un moteur de l'économie locale. »1Étude de l’ADEME 2021
Il y a 3 ans et 105 jours

Capter le CO2 dans l’industrie

Certaines activités industrielles (cimenterie, chimie, sidérurgie par exemples) génèrent des émissions de CO2 directement issues de leur process de fabrication qui ne seront pas évitables. Pour elles, la technologie de captage de CO2 devient un levier concret de décarbonation.
Il y a 3 ans et 105 jours

Välinge Flooring annonce la classification d’usage 33 de ses revêtements de sol en bois densifié

Ces dix premiers mois de présence sur le territoire français ont permis à l’entreprise suédoise de mieux appréhender le marché via la rencontre d’intervenants référents et influents de la sphère professionnelle (distributeurs, architectes, poseurs...). L’entreprise a eu à cœur de prendre en compte les remarques entendues et de mettre à profit son savoir-faire pour adapter rapidement son offre.Jusqu’alors la collection de revêtements de sols en bois densifié Välinge Flooring qui se décline en 2 largeurs XL & XXL (respectivement 206 & 271 mm) – ici pas de changement prévu dans l’immédiat – et sa technologie Woodura combinée avec la vitrification extra-mat en 7 couches permettait d’atteindre une classification d’usage 23/31, donnant la possibilité d’accéder aux locaux résidentiels avec un usage ou passage intensif (classe 23) et un accès aux locaux commerciaux avec un usage faible.Désormais, toutes les fabrications 2022 atteindront la classification 23/33 ouvrant de nouvelles perspectives à la marque suédoise.Une nouveauté qui élargit le champ des possiblesLa classe d’usage 33 donne accès à de nombreux locaux ou destinations auxquels aspire Välinge Flooring avec en priorité les hôtels, restaurants et bureaux.L’entreprise a également prévu d’aller plus loin dans la démarche de classification en lançant un dossier pour l’UPEC, l’objectif étant de donner encore plus de poids et de légitimité dans l’accès au marché professionnel français, que ce soit en termes de distribution ou de prescription.Parmi les autres nouveautés à venir qui seront annoncées prochainement : le lancement d’une nouvelle gamme brossée à destination du marché résidentiel.Focus sur WooduraLa technologie Woodura s’inscrit dans la continuité de l’engagement éco-responsable de Välinge. Alternative plus responsable grâce à l’optimisation importante de la matière première, 10 fois plus de revêtements de sol peuvent être produits à partir de la même quantité de bois.La matière première est recueillie dans des forêts gérées de manière responsable labellisées FSC où le bois est transformé localement, dans le respect de l’environnement et de normes sociales et éthiques. Une méthode durable de récolte et de production qui assure la pérennité de la forêt pour les générations à venir.
Il y a 3 ans et 105 jours

La future liaison TGV Roissy-Picardie déclarée d'utilité publique

Dans cet arrêté daté du 21 janvier, les préfets du Val-d'Oise, de l'Oise, la Seine-et-Marne, la Somme et la Seine-Saint-Denis déclarent d'utilité publique le projet, ouvrant la voie aux futurs travaux et autorisent, dans un premier temps, les expropriations.Découlant des suites de l'enquête publique, cette nouvelle étape administrative pose un jalon dans ce dossier au long cours, attendu pour 2025.La future ligne très courte - 6,5 km - consiste à relier la gare TGV de l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle à la ligne existante Paris-Amiens.Le budget est néanmoins important: évalué à environ 360 millions d'euros en 2017, il comprend, outre la section nouvelle, des aménagements des gares de Roissy TGV, Surviliers-Fosses, Chantilly et Amiens.L'objectif est de raccorder Amiens au réseau TGV et de brancher par des TER cadencés le sud de la Picardie à l'aéroport de Roissy, premier aéroport européen dont l'activité génère 90.000 emplois.Mais le projet suscite depuis de nombreuses années la colère de certains riverains, qui craignent des nuisances sonores et demandent que les investissements se concentrent sur l'amélioration des transports quotidiens existants.Les élus du conseil départemental du Val-d'Oise ont également émis un avis défavorable à cette ligne, plaidant pour des aménagements compensatoires. Ils déplorent un manque de concertation ayant abouti à un tracé qui n'apporte aucune plus-value aux habitants ainsi que l'impact des travaux sur les usagers des RER B et D.La liaison Roissy-Picardie fait partie des rares projets poursuivis après la pause sur les infrastructures de transports décrétée au début du mandat d'Emmanuel Macron, parenthèse désormais refermée avec l'annonce de nouveaux investissements.
Il y a 3 ans et 105 jours

Bilan 2020/2021 de l’activité d’ARPEJ

Entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2021, ARPEJ a ainsi ouvert 7 résidences (824 nouveaux logements). L’association continue de s’agrandir et proposera en juin 2024 11.500 logements dans 75 résidences. 75% des logements sont consacrés aux étudiants, 25% aux jeunes actifs et chercheurs. 18% des résidents sont boursiers, soit 2% de plus au regard de l’exercice précédent.Pendant l’exercice 2020-2021, pour favoriser la socialisation des résidents et les accompagner économiquement, ARPEJ a développé de nombreux partenariats avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Un engagement reconnu : l’enquête menée auprès des locataires montre que 91% des résidents sont satisfaits. Pour Anne Gobin, DG d’ARPEJ : « Notre activité 2020-2021 est un succès et ce malgré les contraintes sanitaires. À l'heure où la population étudiante augmente, et où globalement la population jeune peine à se loger, l’accès à un logement est un enjeu social primordial qui nous tient à cœur. Nous nous sommes donc engagés à ouvrir, d’ici 2025, 2500 logements supplémentaires dans 15 nouvelles résidences en Ile-de-France, à Roubaix, à Metz, à Villeneuve d’Ascq et une extension à Meylan. J’ajoute que l’accès au logement n’est pas tout : chez ARPEJ, nous sommes convaincus qu’il existe un lien fort entre habitat et accomplissement des jeunes. Une résidence n’est pas seulement un logement mais un habitat qui met à disposition des outils d’épanouissement pour ses locataires. Dans ce but, nous continuons à développer nombre de services qui favorisent le lien social et le bien-être de nos résidents. » Lien social et enjeux environnementauxConsidérant que l’initiation à la biodiversité favorise le lien social et agit sur le bien-être de ses locataires, ARPEJ a noué des partenariats avec des associations pour installer des jardins partagés dans ses résidences : 5 nouveaux jardins ont ainsi été mis à la disposition des locataires en 2020-2021. ARPEJ déploiera progressivement dans toutes ses résidences ce dispositif qui connait beaucoup de succès, en créant de nouveaux jardins partagés et des bacs hors sols chaque année. Pour développer les liens sociaux tout en permettant aux résidents d’avoir un complément de revenu mensuel, ARPEJ a noué un partenariat avec Welco, une start-up qui met en relation les voisins pour faciliter la récupération des colis, contre une petite rémunération. Ce système permet aussi de faire un geste pour la planète : en évitant les multiples passages des livreurs, il limite les trajets. A l’heure où les enjeux environnementaux sont au cœur des préoccupations, il est aussi important pour ARPEJ de s’impliquer dans des partenariats qui œuvrent à la réduction des émissions de CO2. L’Association a ainsi contractualisé un autre partenariat avec Wever, une plateforme de mobilité participative qui permet d’optimiser les trajets quotidiens afin de les rendre plus économiques et plus verts. Wever élaborera un plan mobilité pour les salariés d’ARPEJ et pour les locataires de certaines résidences. Accompagnement social et économiqueDans les résidences ARPEJ, le locataire paie un forfait mensuel à bas coût qui comprend le loyer, les charges et l’accès à de nombreux services communs : wash and go, life place, bike place, work place, etc. Les jeunes bénéficient de conseils et d’accompagnement de la part des équipes dans leurs démarches administratives et sur des thématiques spécifiques, telles que l'emploi, la santé ou la nutrition. Si nécessaire, des travailleurs sociaux sont à leur disposition pour les orienter selon leur problématique. Du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021, ARPEJ a distribué 6.990 dons alimentaires et 3.000 € d’aides alimentaires et a concédé 6.200 € de remises de loyer aux locataires en difficulté. Résidences ARPEJ, un atout pour les collectivitésARPEJ est reconnue par les collectivités comme un atout particulièrement fiable. En accueillant une résidence ARPEJ, les collectivités bénéficient du dynamisme d’étudiants et jeunes actifs prêts à s’impliquer dans la vie de leur ville, via du bénévolat par exemple. Les résidences apportant tous les services nécessaires aux jeunes, les collectivités n’ont pas besoin d’installer des équipements supplémentaires. Certaines collectivités s’étant portées garantes des prêts à la construction des résidences, elles bénéficient de réservation de logements pour les jeunes de leur commune. ARPEJ contribue aussi à la tranquillité en s’engageant avec d’acteurs locaux pour lutter contre les troubles de toutes sortes. A Montreuil par exemple, ARPEJ mène un projet qui mobilise les jeunes pour peindre une fresque à la place de tags. Ce projet a créé des échanges entre les résidents ARPEJ et les jeunes du quartier, facilitant le respect du travail effectué. Cette fresque a été réalisée sur des bacs dans lesquels, en 2022, des fleurs seront plantées à la place des arbustes abîmés. Autre exemple, dans le quartier des Choux à Créteil, ARPEJ encourage ses résidents à s’investir auprès d’enfants ou de jeunes (5 à 18 ans) pour du soutien scolaire, deux heures par semaine tout au long de l’année. Enfin les nombreux investissements financiers d’ARPEJ pour le bien-être des locataires (entretien et travaux de rénovation réalisés dans les résidences) lui permettent de bénéficier d’une image positive auprès des bailleurs sociaux.
Il y a 3 ans et 106 jours

Cupa Pizarras passe sous pavillon canadien après son rachat par le fonds Brookfield

La société, implantée à Rennes depuis 1990, exporte chaque année 80.000 tonnes de schiste vers la France, premier pays consommateur d'ardoise au monde. Aujourd'hui, 40% des ardoises naturelles importées dans l'Hexagone proviennent de carrières exploitées par CUPA PIZARRAS.CUPA PIZARRAS, qui dispose de 20 carrières, maîtrise 45% de la production mondiale d'ardoise naturelle. En France, la société ambitionne de franchir les 50% de parts de marché dans les années à venir. Stéphane Renard, Directeur commercial CUPA PIZARRAS en France, indique : “La collaboration avec Carlyle s'est avérée fructueuse : elle a permis de structurer l'activité du groupe et de développer la production, à travers l'acquisition de carrières. Nous sommes aujourd'hui ravis de pouvoir compter sur le soutien d'un nouveau propriétaire qui place au cœur de ses priorités la tradition du groupe. Javier Fernández, PDG de Cupa, et fils de l'un des fondateurs de l'entreprise reste en effet à sa tête. En France, l'année 2022 s'annonce d'ores et déjà excellente puisque notre carnet de commandes est d'ores et déjà complet. Nous allons notamment participer à des chantiers d'envergure tels le Château de Villers-Cotterêt, les cathédrales de Bergerac ou de Soisson et nous avons de belles réalisations prévues en façade."Auparavant exclusivement tournée vers la toiture, l'activité de CUPA PIZARRAS s'inscrit désormais dans la modernité avec une belle avancée du nombre de chantiers en façade. La société s'emploie aussi à développer de nouveaux usages de l'ardoise en capitalisant sur la capacité du schiste à capter la chaleur pour la transformer en énergie propre. Thermoslate, son panneau solaire thermique aux capteurs invisibles permet ainsi d'assurer la production d'eau chaude sanitaire ou de chauffer l'eau d'une piscine.
Il y a 3 ans et 106 jours

2022 : Les patrons osent TOUT !

Afin de mettre en avant ces entrepreneurs audacieux et leurs professions, RIVALIS ; 1er réseau national d’accompagnement du dirigeant d’entreprise, a lancé, avec le soutien de la Société Nationale des Meilleurs Ouvriers de France, le calendrier 2022 ainsi que le mouvement “ Les patrons osent tout ”, avec pour message : Les patrons osent tout, même de se mettre à nu.Un calendrier pour faire briller les talents des «petits» patronsCe sont quelques 5000 calendriers qui sont édités en ce début d’année et distribués.Pour Dominique CARRIÉ, conseiller RIVALIS : « Les patrons de TPE sont ceux qui doivent sans cesse jongler entre la gestion de leur entreprise et le développement leur activité. Ils doivent être sur tous les fronts à la fois, rester agiles dans un contexte actuel mouvant et toujours rebondir pour assurer l’avenir. Ce calendrier a vocation à changer l’image des patrons de TPE et à valoriser leurs métiers, voire à inciter les jeunes à se lancer. »Pour Ariane LAM, fondatrice de BÂTISŒURS : « Lorsque RIVALIS m’a demandé si je souhaitais participer à ce projet, j’ai dit oui sans hésitation ! Lorsque nous avons lancé BÂTISŒURS, nous avons pris le parti d’assumer notre différence : des femmes dans le BTP. Aujourd’hui, le bilan est positif et en partie grâce à notre conseiller RIVALIS, toujours présent, expérimenté et donc pertinent dans ses conseils au quotidien ! C’est un membre à part entière de l’équipe. C’est tout cela que nous souhaitons véhiculer au travers notre présence dans le calendrier RIVALIS. »
Il y a 3 ans et 106 jours

Dans le Val-de-Marne, un "Plan Marshall" pour la ville la plus pauvre du département

Et pas moins d'une demi-douzaine de ministres doivent s'y rendre d'ici la présidentielle pour discuter engagements, investissements et rénovations. En plus de la ministre du Logement déjà venue en décembre. Une mobilisation qualifiée de "Plan Marshall" par l'élu.Située près de l'aéroport d'Orly, au sud de Paris, Villeneuve-Saint-Georges est surtout connue pour ses faits divers, son centre-ville paupérisé et le bruit quasi-incessant des avions qui la survolent."Avant c'était plus vivant. Il y avait plus de classes moyennes que maintenant, on s'en sortait mieux. Dans le centre il y avait beaucoup de commerces, maintenant il n'y a plus que des kebabs", se souvient Martine Aubert, 63 ans.Ancienne ville ouvrière et communiste, Villeneuve s'est développée autour de son imposante gare de triage de la SNCF.Mais avec la désindustrialisation, "les cheminots sont partis. A la retraite, tous les gens qui tenaient des magasins ont quitté la ville, et il n'y avait plus personne pour reprendre les commerces", ajoute Martine Aubert qui dirige une association pour les seniors dans le nord de la commune.Et cette Villeneuvoise de naissance de constater que le centre-ville, dégradé, est devenu synonyme de logements insalubres, de squats, de déchets ou de rues pas entretenues.Taux de pauvreté à 34%"Le gros problème de santé publique ici c'était le plomb dans les immeubles du centre", explique le docteur Claire Watremez, qui officie dans la ville depuis 1995."Il n'y a pas beaucoup de culture médicale chez les habitants. Et on manque de médecins, comme dans beaucoup d'endroits. Ils sont nombreux à être partis sans être remplacés", ajoute-t-elle.En 2018, le taux de chômage était de près de 18% à "VSG" et moins de 50% de la population payait des impôts, pour un taux de pauvreté de 34%, le double de la moyenne du département."Dans mon association, on a de plus en plus de gens qui viennent demander de l'aide pour les fins de mois. Certains ont du mal à payer leur participation pour les activités qu'on propose. Mais moi je ne leur dis rien, on se débrouille, le but ce n'est pas l'argent", poursuit Martine Aubert.En ce jour de grève enseignante, celle qui travaille également dans la section locale du Secours catholique surveille les gamins du quartier qui jouent au foot dehors."Je les ai vus naître ces enfants, je les ai vus grandir. Et maintenant il y en a qui eux-mêmes ont des enfants", sourit-elle.La politique, Martine Aubert ne s'en mêle pas trop. Mais elle espère que le "Plan Marshall" de la mairie pourra aider les habitants.Fin décembre, Emmanuelle Wargon s'est ainsi rendue sur place pour annoncer une aide de 3,5 millions d'euros pour transformer des friches industrielles. "C'est une commune qui a besoin de soutien, l'État est très conscient des besoins importants à Villeneuve", a expliqué la ministre du Logement.Rôle socialLa mairie, endettée, fait avec des moyens limités.Les associations sportives aussi. "C'est sûr qu'on n'a pas le budget des clubs des villes autour de nous, comme Choisy ou Créteil, qui ont des subventions énormes par rapport à nous", abonde Mickaël Gun, président du Villeneuve Académie FC, le club de foot de la villeAnciennement appelé Villeneuve Académie Football Cheminots, une autre référence à l'importance passée du rail dans la ville, ce club, créé en 2018, compte déjà 700 adhérents."On a commencé à zéro: zéro centime, zéro matériel, zéro joueur", rembobine son président.Pas d'argent, mais un discours qui séduit les parents: "On a un rôle social ici. On travaille avec les associations de la commune pour distribuer des repas et on a commencé des aides aux devoirs avec les jeunes".Lui aussi Villeneuvois de naissance, et fier du fort tissu associatif de sa ville, il se veut confiant pour l'avenir, malgré le manque de moyens."Avant, les jeunes ne voulaient pas aller dans les autres quartiers +rivaux+, ils ne traversaient pas les +frontières+". Maintenant ils trainent tous ensemble et les parents sont rassurés", appuie Mickaël Gun."J'aime cette ville et les gens", confie encore Martine Aubert. "Il y a beaucoup de choses à faire avec les habitants. Si je pars, qu'est ce qui va arriver de l'association ? J'aurais l'impression de les abandonner"
Il y a 3 ans et 106 jours

Covid-19: la France lève des restrictions malgré une situation encore "fragile"

Après d'autres pays européens comme l'Angleterre et le Danemark, la France desserre les contraintes, en suivant un calendrier en deux étapes, annoncé fin janvier.A partir de mercredi, le port du masque n'est plus obligatoire en extérieur, les jauges dans les lieux recevant du public assis (stades, établissements culturels...) sont abandonnées, le télétravail n'est plus imposé mais seulement recommandé.De nombreux Français se réjouissaient de pouvoir abandonner le masque en extérieur. "Il était temps", a ainsi réagi Ludovic, soignant, 52 ans. "A l'extérieur je ne vois pas trop l'utilité de le garder"."J'ai tendance à tout respecter mais c'est beaucoup plus agréable", a lancé Armelle, une Parisienne de 60 ans.D'autres applaudissaient la fin du télétravail obligatoire. "Aujourd'hui, on a besoin d'un télétravail choisi, digéré, pensé avec nos salariés, avec nos entrepreneurs", a estimé Bernard Cohen-Hadad, président de la confédération des petites et moyennes entreprises en Ile-de-France (CGPME).Dans deux semaines, le 16 février, ce sont les discothèques, fermées depuis le 10 décembre, qui pourront rouvrir et les concerts debout seront à nouveau autorisés. La consommation au comptoir sera également possible dans les bars. Tout comme la consommation dans les stades, les cinémas et les transports."Être prudent""Nous tenons nos engagements, les dates du calendrier de réouverture", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal à l'issue du Conseil des ministres qui suivait un conseil de défense.Le gouvernement n'a pas conditionné la levée de ces restrictions à l'évolution de la situation sanitaire.Aux yeux des autorités, la menace due au variant Omicron est désormais limitée puisqu'il est moins dangereux que ses prédécesseurs, bien que nettement plus contagieux."Nous constatons que la tendance s'inverse depuis la fin de semaine dernière, avec une diminution du taux d'incidence sur le plan national", a souligné Gabriel Attal, parlant de "signaux encourageants". "Mais la situation reste fragile avec un niveau très élevé de cas déclarés, le sous-variant d'Omicron BA.2", très contagieux, et "une tension extrêmement forte à l'hôpital".Le gouvernement annoncera la semaine prochaine une adaptation du protocole sanitaire dans les écoles pour la rentrée des vacances de février, après concertation avec les syndicats et les associations de parents d'élèves, a par ailleurs indiqué Gabriel Attal. "On travaille sur le niveau de protocole, la question du port du masque, et la gestion des cas contacts". L'annonce de cette levée des restrictions est jugée prématurée par certains scientifiques, quand d'autres la jugent justifiée."Il faut être toujours content quand on va vers la normalité, mais c'est vraiment une diminution des contraintes par palier. Aujourd'hui, c'est un premier niveau", a souligné sur RMC mercredi Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Bichat à Paris et membre du Conseil scientifique."Il faut être prudent", a-t-il dit. Mais "depuis la fin de la semaine dernière, on a l'impression qu'il y a une baisse du nombre de nouveaux cas" et "un certain nombre de mesures ont été mises en place", la troisième dose, le pass vaccinal, qui nous permettent d'essayer de commencer à relâcher un peu".Des seniors moins vaccinésEn moyenne sur sept jours, 322.256 cas ont été enregistrés, selon les derniers chiffres (contre 366.179 il y a une semaine). Le nombre de patients en réanimation est resté quasi stable sur une semaine (3.751 mardi), mais les hospitalisations continuent d'augmenter.Cette situation mitigée à l'hôpital explique que la France n'aille pas aussi loin que le Danemark et l'Angleterre, où le pass sanitaire a été levé."Leur niveau d'occupation (des soins intensifs) est à un niveau beaucoup plus bas que le niveau auquel nous sommes en France", a expliqué mardi devant des sénateurs Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, chargé de conseiller le gouvernement.Selon lui, cette différence est "multifactorielle" et tient notamment à un moins bon taux de vaccination en France chez les plus âgés, les plus à risque de développer une forme grave.Les personnes pour qui la vaccination anti-Covid fonctionne mal et qui risquent des formes graves de la maladie pourront obtenir gratuitement des masques FFP2, qui offrent un bon niveau de protection contre la contamination, a annoncé mercredi le gouvernement.
Il y a 3 ans et 106 jours

Précarité énergétique : des aides complexes peu efficaces et un manque d'accompagnement

Un constat partagé par Régis Largillier, ancien cadre de Schneider Electric et animateur de la chaire HOPE, en pointe dans la recherche de solutions pour contrer ce fléau qui touche près d'un Français sur cinq : selon lui, il faut un véritable "accompagnement" des familles les plus gravement touchées."Pour parvenir à un réel changement d'échelle sur le volet de la rénovation et de la lutte contre la précarité énergétique, l'information et l'accompagnement des ménages sont également indispensables", souligne ainsi la fondation Abbé-Pierre, qui constate que le réseau FAIRE, créé en septembre 2018 pour guider les particuliers, connaît encore de "nombreuses défaillances".Selon une enquête menée par la fondation au premier semestre 2021, appels non décrochés, délais de réponse à rallonge, erreurs dans les conseils délivrés sont monnaie courante.Un constat d'autant plus dommageable que, comme le relève M. Largillier, la "complexité" des différentes aides est telle, "que ce soit au niveau national, européen, ou même régional, que les gens ne comprennent plus rien, ne savent plus"."Ce qu'il faut, au-delà des aides, c'est qu'il y ait un accompagnement. Un accompagnement, avec des gens formés, qui connaissent les différents types d'aides, c'est essentiel", explique M. Largillier.Il s'appuie notamment sur une étude menée en 2020 par des chercheurs de l'université de Grenoble-Alpes sur la précarité énergétique dans l'agglomération de Roanne (Loire), lors de laquelle 78% des personnes sondées ont indiqué qu'elles ne connaissaient pas les aides financières à la rénovation thermique.Cette méconnaissance entraîne souvent un "non-recours aux droits" de la part des usagers, "parce que les droits sont peu connus, peu connus des usagers, bien sûr mais peu connus aussi dans l'ensemble des institutions, des travailleurs sociaux, des collectivités territoriales qui devraient accompagner les gens qui sont en précarité énergétique", souligne M. Largillier.La fondation Abbé-Pierre pointe par ailleurs l'évolution des dispositifs d'aides "qui gonflent les chiffres du nombre de travaux enclenchés en ciblant de simples "gestes" de rénovation, peu efficaces s'ils restent isolés (changer la chaudière, isoler les combles, changer les fenêtres...), au détriment de la performance à long terme d'une rénovation globale".La "honte" d'être précaireSelon une évaluation du plan France Relance menée par France Stratégie, organisme rattaché à Matignon, "86% des travaux financés avec MaPrimeRenov' ne concerneraient qu'un geste de rénovation (changement de chaudière, isolation...), les rénovations globales ne représenteraient que 0,1% des dossiers et les sorties de passoires 0,2%...", souligne le rapport de la fondation.Dans cette étude, France Stratégie estimait cependant que "certains mono-gestes peuvent être efficients, en permettant de dégager des économies d'énergie significatives", prenant l'exemple de l'installation des pompes à chaleur air/eau.En attendant de pouvoir changer réellement la donne par des travaux, le versement d'aides aux ménages pour le paiement des factures demeure crucial.De ce côté-là, le compte n'y est pas non plus, selon la fondation Abbé-Pierre, même si elle salue un élargissement du "chèque énergie" à "deux millions de ménages bénéficiaires supplémentaires et une revalorisation du chèque de 50 euros en 2019 suite à la crise du mouvement des gilets jaunes"."En 2020, le montant moyen du chèque énergie était toujours de 148 euros, alors que la facture énergétique pour le logement était en moyenne de 1.602 euros par an en 2019. En décembre 2021, un second chèque de 100 euros a exceptionnellement été envoyé pour pallier la hausse des prix du gaz et de l'électricité", rappelle la fondation.De plus, relève-t-elle, "le taux de non-recours concerne encore un cinquième des bénéficiaires"."Ceux qui en ont vraiment besoin ne l'utilisent pas", confirme M. Largillier, selon qui les ménages plus concernés ne souhaitent pas "être redevables de l'Etat" ou que cela se sache dans leur entourage : "il y a plein de raisons liées à la honte d'être précaire", voire la crainte de recevoir une lettre qui vient de l'Etat, annonciatrice d'une mauvaise nouvelle, comme un avis d'expulsion.Un aspect qui justifie d'autant plus le besoin d'"accompagnement", selon M. Largillier.
Il y a 3 ans et 106 jours

La Banque Postale lance les prêts dédiés à la rénovation énergétique des logements

"Le lancement du prêt +Avance rénovation+ en ce début d'année 2022 concrétise l'engagement que La Banque Postale avait pris auprès du gouvernement pour lutter contre les passoires thermiques", au nombre de 4,8 millions en France, affirme Philippe Heim, président du directoire de La Banque Postale, cité dans un communiqué.Le dispositif est un prêt hypothécaire réservé aux ménages modestes et aux séniors propriétaires de leur résidence principale.Il est proposé à un taux fixe de 2% et ne pourra excéder 70% de la valeur du bien avant travaux, précise la Banque Postale.Son mécanisme de remboursement est singulier: seuls les intérêts seront à rembourser immédiatement, le reste à charge est dû uniquement au moment de la revente du bien ou de la succession.Ce dispositif vient en complément des aides existantes comme MaPrimeRenov', une aide à la rénovation dont 660.000 ménages ont bénéficié en 2021, ou l'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), un prêt bancaire dont les intérêts sont pris en charge par l'État afin d'aider les ménages à effectuer les travaux de rénovation énergétique de leurs logements.Ces outils s'inscrivent eux-mêmes dans le volet de soutien à la transition écologique, doté de 6,7 milliards d'euros, du plan de relance destiné à soutenir l'économie française frappée par la crise sanitaire.Le Crédit Mutuel s'était aussi engagé en septembre dernier à financer "dès 2022" ce type de prêt mais n'a pas encore débuté leur commercialisation.
Il y a 3 ans et 106 jours

L'UIMM s'inquiète d'une "pénurie de compétences" dans l'industrie

"Il manque à peu près 70.000-75.000 emplois qu'on pourrait immédiatement pourvoir mais il manque des candidats", a déploré Eric Trappier lors d'une rencontre avec l'association des journalistes économiques et financiers (Ajef).L'UIMM regroupe 42.000 entreprises représentant 3,5 millions de salariés des industries aéronautique, automobile, ferroviaire, navale, métallurgique, nucléaire et électronique."On souffre de la désindustrialisation qu'on observe depuis 20 ans, a-t-il jugé, la fermeture en 2013 des hauts fourneaux de l'usine de "Florange est restée dans la mémoire de beaucoup comme (le symbole, ndlr) d'une filière qui disparaît très vite".Il faut donc selon lui une "mobilisation nationale": "aller dans l'industrie c'est noble".Encore faut-il des formations adaptées. "On a de bonnes écoles d'ingénieurs mais on a besoin de plus de techniciens" capables de réparer des robots qui équipent de plus en plus les usines, de gérer les systèmes d'information nécessaires à la production."Il faudrait que l'Éducation nationale prenne conscience qu'elle a un devoir d'orienter vers les filières qui en ont le plus besoin", que les enseignants viennent avec leurs classes dans les usines, a estimé Éric Trappier, par ailleurs PDG de Dassault Aviation."On a besoin très en amont d'avoir des jeunes qui arrivent avec un bagage scientifique, d'avoir des enfants sensibilisés aux sciences" et "revenir dès le plus jeune âge à l'apprentissage des mathématiques", selon lui.
Il y a 3 ans et 106 jours

Floorify atteint le cap des 20 boutiques expérience instore en Belgique et aux Pays-Bas

Floorify croit toujours, et plus que jamais, en une expérience de la marque individualisée et locale. Avec leur concept unique intitulé store-in-store, ils veulent continuer à améliorer l’expérience client.Lorsque vous entrez dans une boutique d’expérience au sein d’un magasin, vous profitez de l’expérience Floorify complète. Exit les présentoirs barbants avec quelques planches dans un coin sombre ; les expériences Floorify se font dans un espace Floorify tendance, lumineux et attrayant, avec tous les sols et les couleurs Floorify. À l’aide des tests interactifs, les consommateurs peuvent découvrir eux-mêmes les nombreux avantages d’un sol Floorify. Il existe également des démonstrations d’installation en direct qui montrent entre autres comment installer le revêtement de sol. Les consommateurs peuvent aussi voir et faire l’expérience de leurs sols préférés sur une grande surface.Chaque boutique d’expérience Floorify en magasin est unique, entièrement adaptée au client et adaptée à la surface au sol disponible. Et ces boutiques d’expérience font affluer les foules ! Floorify voit son chiffre d’affaires s’envoler, en étendant son expérience de marque cohérente à tous les moments de contact avec les consommateurs. « Dans les boutiques d’expérience en magasin, les consommateurs sont plongés dans l’univers de Floorify. Pour nous, ces collaborations avec nos partenaires sont le complément parfait à notre stratégie numérique. C’est la manière la plus efficace d’offrir plus de visibilité et d’expérience, mais aussi une approche cohérente de notre marque, tant en ligne que hors ligne.Les boutiques d’expérience Floorify se multiplient ; en effet, une nouvelle boutique d’expérience a ouvert ses portes toutes les 3 semaines. La barre des 20 store-in-stores a désormais été franchie. Floorify est maintenant largement représenté dans toutes les grandes villes de Belgique et des Pays-Bas. Et l’ambitieuse entreprise de Flandre occidentale, qui a fêté cette année ses 5 ans, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. De nombreuses nouvelles boutiques d’expérience sont également prévues en 2022 en Belgique, aux Pays-Bas et en France.Vous trouverez un aperçu de tous les revendeurs Floorify sur le site Internet de Floorify : www.floorify.com Il est également possible de commander des échantillons via le site Internet.
Il y a 3 ans et 106 jours

UTHERM Sarking Anti-Slide, pour une sécurité optimale de pose en climat de montagne

Pour offrir une solution adaptée aux contraintes de ces zones géographiques et garantir la sécurité optimale des charpentiers et couvreurs lors de l’isolation de ces toitures particulièrement pentues, Unilin Insulation propose une nouvelle gamme de plaques dotées d’un revêtement anti-dérapant et anti-réfléchissant, Utherm Sarking Anti-Slide, composée d’Utherm Sarking K Anti-Slide et Utherm Sarking K Comfort Anti-Slide.Utherm Sarking Anti-Slide, isolation et sécurité de pose en climat de montagnePerformante, la nouvelle gamme de plaques isolantes Utherm Sarking Anti-Slide d’Unilin Insulation permet de réaliser l’isolation par l’extérieur des toitures. Elle est particulièrement adaptée au climat de montagne (>900 m) et se décline dans deux modèles :Utherm Sarking K Anti-Slide, solution thermique ;Utherm Sarking K Comfort Anti-Slide, solution bi-matière thermo-acoustique apportant à l’usager le confort le plus complet dans l’habitat : thermique, d’été et acoustique.Les plaques sont revêtues d’un revêtement laminé anti-dérapant conçu pour une très grande adhérence des chaussures de sécurité en cas d’intempéries lors de leur installation. De couleur marron, il est également anti-réfléchissant, ce qui offre un confort de pose supplémentaire aux charpentiers et couvreurs puisqu’il limite l’éblouissement, notamment en été.Le petit format des panneaux (1200 x 1000 mm), en plus d’être léger et facile à manipuler, minimise la prise au vent. Il convient particulièrement aux toitures très pentues ou à formes complexes, ainsi qu’aux procédés d’étanchéité complémentaire requis par le climat de montagne.« C’est la solution idéale pour la pose en montagne ! Pas de glissade et un format plus petit pour faciliter les manipulations et les découpes plus précises. Cela améliore le confort de travail », témoigne M. Alexandre Borot, entreprise Borot Frères.Par ailleurs, les plaques sont très résistantes à la compression, comme par exemple celle due aux charges de neige.La pose des panneaux Utherm Sarking K Anti-Slide s’effectue en montagne sur platelage avec pare-vapeur et étanchéité complémentaire obligatoire. Pour un assemblage simplifié, les plaques quadrillées rainées bouvetées s’emboîtent les unes dans les autres. Elles sont posées en quinconce, parallèlement à la ligne d’égout, en 1 ou 2 lits.Cette gamme de produit est certifiée et répond aux exigences réglementaires afin de bénéficier des aides en vigueur, notamment celles liées à la rénovation énergétique.
Il y a 3 ans et 106 jours

Vinci Autoroutes annonce un gel des tarifs des péages pour la majorité des petits trajets

"Pour préserver le pouvoir d'achat des automobilistes, les tarifs de péage de la grande majorité des trajets de courtes distances n'augmenteront pas sur le réseau Vinci Autoroutes en 2022", a indiqué dans un communiqué le premier groupe de concessions autoroutières de France, dont le réseau comprend les Autoroutes du Sud de la France (ASF), Cofiroute et Escota.Cette pause tarifaire concerne les quatre cinquièmes des trajets de moins de 30 km, les deux tiers des trajets de moins de 50 km ainsi que les itinéraires de contournement de 34 agglomérations, a-t-il précisé.En moyenne, les tarifs des péages de Vinci Autoroutes vont tout de même augmenter en 2022 de 2,0% --de 2,19% pour ASF, 1,90% pour Cofiroute et 2,05% pour Escota--, dans la moyenne des hausses entrant en vigueur mardi sur la quasi-totalité des autoroutes concédées françaises."On a fait en sorte d'appliquer les contrats (liant les sociétés à l'Etat, NDLR), ce qui fait qu'on a une hausse moyenne de 2%. On a travaillé pour faire en sorte qu'(...)un maximum d'automobilistes bénéficient de trajets qui n'augmentent pas", a indiqué un porte-parole l'AFP.Il s'est refusé à en conclure que les péages augmenteraient d'avantage sur les longs parcours, pour compenser le gel des trajets du quotidien. "C'est du cas par cas", a-t-il insisté.Les péages des autoroutes augmentent tous les ans suivant un calcul prenant en compte le taux d'inflation et les travaux engagés par les sociétés concessionnaires.
Il y a 3 ans et 107 jours

Les Tours Nuages de Nanterre au cœur d'un vaste projet de rénovation

"La plus grosse opération de rénovation urbaine des Hauts-de-Seine", selon les mots de son préfet Laurent Hottiaux, vise trois quartiers de Nanterre dont le Parc Sud.En son sein se trouvent "Les Tours Nuages", soit dix-sept tours arrondies aux mosaïques colorées de tons pastels, symboles des grands projets construits pour les classes populaires de la banlieue parisienne.En 2008, elles ont reçu le label "Patrimoine du XXe siècle" du ministère de la Culture.Cet ensemble architectural remarquable pâtit toutefois de dégradations liées au temps, les mosaïques des tours se détachant et les bâtiments n'étant plus aux normes thermiques en vigueur.Le quartier souffre en outre d'un manque de mixité sociale, avec une part de logements sociaux très importante "qui va diminuer", a promis le préfet qui a rappelé que le taux de chômage chez les jeunes résidents pouvait atteindre 40%.L'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) finance en partie ce vaste chantier, à hauteur de 100 millions d'euros, un levier qui "va permettre 341 millions d'euros d'investissements, tous financeurs confondus, sur les quartiers", a répété le préfet Laurent Hottiaux lors de la signature mardi du second volet du projet, soit 81,6 millions d'euros.Ce plan "d'ampleur", qui a démarré en 2018 à Nanterre, prévoit la rénovation de milliers de logements, et l'accueil dans certaines tours de locaux d'activité avec des opérations de relogement des habitants, a souligné le maire de la Ville Patrick Jarry, lors d'une conférence de presse.Un tiers-lieu/médiathèque et une ferme urbaine sont également prévus.
Il y a 3 ans et 107 jours

Pollution à l'échangeur de Bagnolet : des associations réclament des "mesures immédiates"

Verdragon, une association écologiste de Bagnolet cofondée par Alternatiba et le Front des mères (collectif des quartiers populaires représenté par la politologue Fatima Ouassak), a réclamé des "mesures immédiates" contre "l'injustice sociale et écologique" sous la bretelle de l'échangeur monumental entre l'A3 et le périphérique parisien qui surplombe la gare routière internationale et le métro. Ce sont 36.000 voyageurs qui y passent chaque jour.Les projets des élus "ne répondent pas à l'urgence de la situation", a estimé Margaux, représentante d'Alternatiba Paris devant l'épaisse fumée noire dégagée par des fumigènes. "On ne peut pas attendre 2035. Les habitants ici n'en peuvent plus", explique le porte-parole de Verdragon Gabriel Mazzolini. Les activistes mettent en garde contre l'efficacité des projets de grande envergure des autorités, qui tardent à se réaliser, car "à la dernière minute, il n'y a pas d'argent" pour les mener à bien.Les militants promeuvent des actions à court terme (limitation de la vitesse à 30 km/h, déviations de la circulation, implantation d'espaces verts) contre "l'impact pour la santé physique et mentale des Bagnoletais" qu'a la circulation quotidienne sur l'échangeur de 300.000 véhicules: asthme, maladies respiratoires, cancers."Elus, soyez plus fins que les particules", pouvait-on lire sur l'une des affiches portées par les militants, le jour de la publication par Airparif des résultats d'une campagne de mesure qui confirme que le trafic routier est la principale source de pollution aux particules ultrafines d'Ile-de-France, des polluants encore mal connus et non encadrés.Un groupement de communes d'Île-de-France dont font partie Montreuil et Bagnolet où se situe l'échangeur, Est Ensemble, a été nommé maître d'ouvrage à l'automne 2019 pour définir un projet de transformation des 200 ha marqués par la bétonisation qui s'étendent à l'ombre des tours Mercuriales et où résident 35.000 habitants. Des décisions doivent être prises avant l'été.
Il y a 3 ans et 107 jours

La mairie de Paris revoit un projet de hautes tours en bord de Seine

"Les échanges au sein de la majorité démontrent qu'il est nécessaire de réajuster le projet", a indiqué la mairie à l'AFP, confirmant une information du Parisien.Les élus parisiens, la mairie d'Ivry-sur-Seine et les équipes retenues vont désormais revoir "la grande hauteur" des deux tours, mais aussi la destination des bâtiments, "notamment celle de bureaux", indique la mairie qui souligne la "responsabilité collective vis-à-vis des Ivryens qui attendent ce désenclavement depuis de nombreuses années".En bordure du périphérique qui sépare la capitale de cette commune du Val-de-Marne, et près des Tours Duo dessinées par Jean Nouvel, le projet Bruneseau nord, pour lequel quatre promoteurs avaient été choisis en mars 2019, devait voir l'édification de tout un quartier, pour un total de 95.000 m2, dont une moitié consacré au logement et un quart aux bureaux.Parmi les bâtiments prévus, 5 tours, dont une de 180 m et une de 100, suscitaient l'opposition d'associations et des élus écologistes malgré la perspective de planchers en bois, une "première mondiale", l'installation "massive" de panneaux solaires et la création d'espaces verts."Les écologistes obtiennent la fin du projet de tours sur la ZAC (zone d'aménagement concerté) Paris Rive gauche - Bruneseau", se sont félicités les élus écologistes du Conseil de Paris, alliés turbulents de la maire Anne Hidalgo.Souvent opposés aux projets architecturaux d'envergure remontant à l'époque de Bertrand Delanoë, le prédécesseur à l'Hôtel de Ville de l'actuelle candidate à la présidentielle, ou au premier mandat de cette dernière, les écologistes n'hésitent pas à faire alliance avec l'opposition de droite pour tenter d'empêcher leur réalisation, comme sur la Tour Triangle (XVe arrondissement) ou le futur bâtiment de la gare d'Austerlitz (XIIIe)."Les tours de hauteur, c'était une aberration écologique", a réagi auprès de l'AFP le conseiller EELV Emile Meunier, pour qui "la ville de demain ne pourra plus être densifiée comme elle a pu l'être jusqu'à présent".En octobre, cet élu avait sérieusement contrarié le projet de la tour de 100 m en faisant voter un amendement, activant une clause résolutoire de l'acte de vente des parcelles.Les socialistes et communistes, favorables au projet, "ont compris que si ça bloquait pour une, ça bloquerait pour toutes", estime M. Meunier, partisan d'une "verticalité raisonnable" mais qui veut "tourner une page de l'urbanisme Missika", du nom de l'ex-adjoint à l'urbanisme qui avait lancé ces projets contestés dans la capitale.
Il y a 3 ans et 107 jours

Le taux du Livret A passe à 1%

La dernière hausse de rémunération du Livret A remontait à août 2011, lorsqu'elle était passée de 2 à 2,25%. Son taux n'a fait que stagner ou baisser depuis, pour tomber en février 2020 à 0,50%, un plancher historique.Le doublement du taux, proposé par le gouverneur de la Banque de France le 14 janvier et accepté dans la foulée par le gouvernement, s'explique par la hausse des prix observée ces derniers mois, qui a atteint 2,8% sur un an en décembre.Le taux du livret A est calculé deux fois par an en faisant la moyenne entre, d'une part, le taux d'inflation moyen des six derniers mois et, d'autre part, la moyenne des taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme.En appliquant cette formule, le taux aurait normalement dû s'établir à 0,8% mais les autorités ont décidé d'accorder un coup de pouce.Concrètement, la rémunération annuelle totale passera par exemple cette année de 76,5 euros à 153 euros pour un titulaire disposant de 15.000 euros d'encours, avait calculé le Cercle de l'épargne lors de l'annonce, à condition toutefois que le taux soit maintenu au même niveau au 1er août.Quant au taux du Livret d'épargne populaire, réservé aux personnes aux revenus modestes (au maximum 20.296 euros annuels pour une personne seule), il passe de 1% à 2,2%.
Il y a 3 ans et 107 jours

L'offre de formation 2022 de Knauf Insulation

Knauf Insulation est soucieux de vous aider à développer vos compétences et de vous accompagner dans vos projets. C'est pourquoi ils ont développé trois niveaux de formation présentés dans cette vidéo.
Il y a 3 ans et 107 jours

4 millions de tonnes de CO2 économisées les 20 prochaines années grâce aux 34.000 chaudières bois installées en 2021

Le dernier semestre 2021 a été particulièrement dynamique. Il représente plus de 31% des ventes annuelles, alors qu’en 2020 il n’en représentait que 28% et 27% en 2019. Contrairement aux années précédentes, tous les types de chauffage ont connu une augmentation des ventes. Les chaudières au granulé ont augmenté de +119%, suivi des chaudières mixtes granulés-bûches avec +103% d’augmentation. Les ventes de chaudières à plaquettes et bûches sont aussi en croissance respectivement de 5% et 11%.Le granulé performe et confirme son développement dans le collectif, tertiaire et industriel Sans surprise, le granulé est encore en tête cette année avec un doublement des ventes de chaudières à granulé. Celles-ci passent de 14.000 unités vendues, à 31.000, représentant ainsi une croissance de 120%. Les modèles les plus prisés sont ceux offrant des puissances inférieures à 36 kW avec une croissance de 120 %. En jeu, les aides de l’Etat qui sont majoritairement attribuée aux installations domestiques. Par ailleurs, pour les installations avec des puissances allant de 36 à 499 kW, l’augmentation est aussi présente, comprise entre 65% et 79%. Cela reflète une percée du granulé dans le collectif, tertiaire et industriel. Mais ce secteur de la moyenne puissance progresse moins que le domestique car il est malheureusement moins soutenu. Il doit pourtant lui aussi être décarboné.Les chaudières à bûches et à plaquettes remontentAprès des baisses successives les années précédentes, les chaudières à bûches connaissent une embellie sur l’année 2021 avec une croissance de 11%. Cette croissance concerne uniquement les petites puissances avec un peu plus de 2.000 appareils vendus pour les modèles inférieurs à 36 kW contre 1800 l’année d’avant. Par ailleurs, les chaudières à plaquettes connaissent elles aussi une vraie embellie sur les fortes puissances. Alors qu’elles étaient en baisse en 2019 et 2020 respectivement de -11% et -13%, elles remontent, notamment sur les puissances supérieures à 300 kW : 300 à 499 kW : +56 % 500 à 999 : +21 % > 1MW : +91 % avec une vingtaine de chaudières installées Les chiffres sont aussi positifs sur les petites puissances avec +31 % et +17 % pour les puissances < 36 kW et entre 36 et 69 kW. Comme pour les chaudières à bûches ou granulé, cela souligne encore une fois le rôle significatif des aides.Pour les chaudières entre 70 et 299 kW, il y a une baisse significative, en particulier dans ce contexte favorable : -34% pour 70 à 149 kW et -15% pour 150 à 299 kW. Ces baisses peuvent s’expliquer par la migration d’une partie des ventes vers le granulé.
Il y a 3 ans et 107 jours

Rénovation des bâtiments tertiaires : prochaines échéances et objectifs

Quelles sont les prochaines échéances ?Les assujettis doivent transmettre leurs données de consommation et éventuels dossiers techniques via la plateforme OPERAT, gérée par l’Ademe. Ils devront déclarer :Avant le 30 septembre 2022 : l’entité concernée ;la surface de chaque bâtiment ou partie de bâtiment ;l’activité tertiaire exercée ;la consommation énergétique de l’année 2020 et 2021 ;le choix de l’année de référence et les consommations de références associées ;la situation initiale de références en termes d’intensité d’usage.Puis, chaque année, avant le 30 septembre : les consommations annuelles d’énergie ;les indicateurs d‘intensité d’usage applicables aux activités hébergées ;les objectifs de consommation visés ;les émissions de gaz à effet de serre.Ces échéances imposent donc des choix engageants et l’élaboration d’une stratégie dès 2021-2022. Les objectifs sont progressifs et peuvent être atteints suivants deux modalités. Chacun est libre de choisir la modalité qui convient le mieux à sa situationLes assujettis ayant déjà engagé des actions de réduction de consommation d’énergie s’orienteront vers l’objectif exprimé en valeur absolue.Valeur absolueL’objectif est déterminé :pour chaque catégorie d’activité,en incluant tous les usages énergétiques,par un seuil exprimé en fonction de la consommation énergétique des bâtiments nouveaux de la même catégorie d’activité,en tenant compte d’indicateurs d’intensité d’usage.Les valeurs à respecter sont fixées par arrêté avant le début de chaque décennie.Les assujettis qui présentent un niveau de consommation d’énergie important auront donc intérêt à se diriger vers l’objectif en valeur relative et donc à bien choisir l’année de référence.Valeur relativeL’objectif correspond à une réduction de la consommation d’énergie finale :par rapport à une année de référence comprise entre 2010 et 2019,incluant tous les usages énergétiques,ajustée des variations climatiques,qualifiée par les données d’occupation et d’intensité d’usage.Les valeurs à respecter s’établissent à partir de la consommation énergétique de référence.L'année de référence, un choix stratégique à ne pas négligerLa valeur relative et son année de référence définissent les objectifs à atteindre à chaque étape, il s’agit donc de la trajectoire que vont adopter les bâtiments les moins performants pour atteindre les objectifs jusqu’en 2050. Le choix de l’année de référence doit être étudié afin de placer au mieux le curseur pour faciliter et optimiser les efforts nécessaires à l’atteinte des objectifs. Pour la déterminer, Il faut connaître l’historique de consommation énergétique de chaque bâtiment concerné sur une année d’exploitation ajustée des variations climatiques et avoir la capacité d’interpréter ces données. La prise en compte des travaux déjà réalisés permettra d’estimer au mieux leur impact sur la consommation énergétique du bâtiment, et leur contribution à l’atteinte des objectifs, pour déterminer l’année de référence. Si des travaux de rénovation énergétique ont été réalisés au cours des 10 dernières années, il est judicieux de choisir une année de référence antérieure à la date de réalisation de ces travaux pour contribuer à l’atteinte de objectifs. Dans le cas d’une incapacité à sélectionner une année de référence, c’est l’objectif en valeur absolue qui sera automatiquement sélectionné. Cet objectif se veut plus ambitieux et nécessitera donc plus d’efforts pour atteindre la cible de réduction des consommations énergétique en 2030.
Il y a 3 ans et 107 jours

La consommation de biomasse solide dans l'UE

Les principaux enseignements du baromètre biomasse solide 2021 d'EurObserv'ERL'énergie issue de la biomasse solide est principalement valorisée pour produire de la chaleur et de l'électricité. La consommation d'énergie primaire issue de biomasse solide a augmenté de 0,3 % en 2020, atteignant 94,4 Mtep au sein de l'UE27. La production a quant à elle légèrement diminué pour atteindre 92 Mtep. La production électrique a augmenté tandis que celle de chaleur a diminué, notamment dans un contexte de climat hivernal plus doux. La consommation a diminué dans la plupart des principaux pays consommateurs de biomasse solide, seules la Suède (9,9 Mtep) et la Pologne (7,0 Mtep) ont vu leur consommation augmenter de manière significative. Les Pays-Bas, plus petit consommateur, ont quant à eux progressé sensiblement (+ 45 %) pour atteindre une consommation de près de 2,3 Mtep. La production d'électricité à partir de biomasse solide du pays a doublé sur l'année.Croissance de la production d'électricitéLa production d'électricité à partir de biomasse dans l'Union Européenne des 27 est estimée à 82,6 TWh en 2020 (contre 80,6 TWh en 2019). La chaleur consommée s'élève à 76,4 Mtep (77 Mtep en 2019), dont 11,2 Mtep issue du secteur de la transformation et distribué via des réseaux de chaleur (11,4 Mtep en 2019). Ce recul s'explique en parti par des températures particulièrement douces. La Suède reste le premier producteur de chaleur dans le secteur de la transformation bien que sa production ait subit une baisse de 14 % tandis que la consommation direct chez les usagers, notamment industrielle, a été en forte hausse (+ 16 %). Enfin, la consommation de granulés de bois dans l'UE27 en 2020 a continué de croître, pour atteindre 19,3 millions de tonnes (Mt), soit 0,8 Mt de plus qu'en 2019 (+ 4,3 %).
Il y a 3 ans et 107 jours

Les 3 preuves du pass vaccinal

Il y a 3 ans et 107 jours

Delta Light lance sa nouvelle gamme d'outils d'éclairage Entero

Et si un seul luminaire pouvait s'adapter à toutes les situations ? S'il existait un éclairage unique pour tout type de projet : intérieur ou extérieur, dans un plafond haut ou bas, pour un éclairage rasant, général ou ciblé, pour un éclairage fonctionnel ou pour créer une lumière d'ambiance ?C'est l'objectif que s'est lancé l'équipe R&D de Delta Light.Bienvenue à ENTERODe cette idée naît Entero, un ensemble d'outils conçus pour permettre aux architectes et aux concepteurs de créer des projets d'éclairage intégrés et diversifiés. En n'utilisant qu'une seule gamme de luminaires, il est maintenant possible d'équiper l'ensemble d'un projet et d'obtenir ainsi une continuité de style dans tous les espaces.La base est constituée de trois unités d'éclairage dont chacune est composée d'une LED de haute qualité et d'un bloc optique hybride. Les LEDs diffusent une couleur uniforme, et l'optique hybride assure une lumière confortable dont les faisceaux parfaitement tracés facilitent son intégration dans le projet.Unique mais multipleMalgré sa conception uniforme, la clé de la gamme ENTERO, c'est sa variété. Ce modèle offre une série d'options en format rond ou carré, une puissance réglable, tout comme le choix d'angle de faisceau. ENTERO se présente sous forme de luminaires modulables, avec ou sans bordure, adaptés aussi à l'intérieur, qu'à l'extérieur ou dans les endroits humides. Pour plus de flexibilité et de diversité dans les projets, des options telles que Soft Dim, Tunable White, et wall Wash complètent la famille ENTERO.Un effet lèche-mur parfaitement travailléEn plus de ses quatre angles de faisceau symétriques, ENTERO offre également des optiques avec effet lèche-mur pour un éclairage uniforme des surfaces verticales. Les designers exploitent l'optique brevetée Bartenbach pour obtenir une surface éclairée parfaitement uniforme à partir d'un luminaire encastré dans le plafond. En accord avec la philosophie d'ENTERO, la version Wall wash est également disponible en différentes formes, tailles et options d'installation, parfaite pour tout projet d'éclairage.Un résultat équilibréPour Peter Ameloot, directeur général de Delta Light : "Lorsque nous avons vu pour la première fois la fiche de projet d'ENTERO, il était clair qu'il s'agirait d'un travail d'équilibre. Une liste d'indispensables et d'options supplémentaires, associés à des mots-clés tels que prix abordable, design uniforme, technique et attractif. Un défi, mais un défi passionnant. Lorsque nous voyons le résultat, nous pouvons clairement affirmer qu'ENTERO a trouvé son équilibre, à la fois comme produit et comme famille. Le produit individuel combine un arrière-plan techniquement parfait avec un design épuré à l'avant, tandis que les produits en tant que famille présentent un design uniforme dans différentes tailles, différents types d'application, et différents aspects techniques de la lumière. Un résultat équilibré."
Il y a 3 ans et 107 jours

SimonsVoss équipe l'Institut Catholique de Paris (ICP)

L’envergure de cet établissement implique de nombreux accès pour l’ensemble des étudiants, des intervenants et surtout des employés. L’ICP répertorie alors des milliers de clés pour la totalité du campus universitaire et observe depuis tout ce temps de nombreux soucis de gestion des clés et donc de la sécurité de l’établissement. La transformation numérique faisant partie de son plan stratégique global, l’établissement a décidé de s’appuyer sur les nouvelles technologies pour mieux contrôler les accès sur ses campus.La serrure électronique : une nécessité pour sécuriser les biens et les personnesProgressivement, au fur et à mesure que les travaux de rénovation des campus prenaient formes, l’ICP en a profité pour adopter et installer la solution de contrôle d’accès en réseau online SimonsVoss sur ses établissements à Paris et à Reims. La direction a choisi de s’équiper avec trois types de fermetures pilotables à distance grâce aux antennes intégrées dans le bâtiment. Avec les lecteurs muraux SmartRelais, les serrures électroniques SmartHandle 3062 ainsi que les cylindres de fermeture 3061, l’ICP simplifie la gestion de ses accès et sécurise davantage ses locaux. Les fermetures SmartRelais couvrent les ascenseurs où certains étages sont réservés aux personnels administratifs et donc interdits aux étudiants, mais aussi le 74ème étage de l’établissement où résident les séminaristes qui doivent y avoir accès 24h sur 24. D’autre part, et ce dans le but d’octroyer des accès par passage de cartes ou par plages horaires sur des salles de cours, la plaque-béquille SmartHandle s’est avéré être la fermeture adéquate. Enfin, pour compléter ce schéma et concilier le mécanique et l’électronique, l’ICP a opté pour le cylindre de fermeture intelligent 3061 sur les parties extérieures. Chacune de ces fermetures incarne alors un rôle précis et complet dans la gestion à 360° des accès de leurs locaux.Une gestion simplifiée et centraliséeL’installation des solutions SimonsVoss sur les campus de Paris et Reims s’est faite par M4S, une entreprise familiale spécialisée en systèmes de sécurité depuis 1984 et distributeur certifié à travers le KeylessWorld Partner Program de SimonsVoss. La gestion des accès est centralisée depuis le bureau de M. Christian Doyen, le Gestionnaire des accès bâtiments de l’ICP. Il peut désormais administrer les accès en temps réel et à distance aux personnes concernées depuis son ordinateur et son bureau de Paris.Pour Christian Doyen, gestionnaire des accès bâtiments de l’ICP : « Opter pour une solution permettant de pallier les problèmes relatifs à la gestion de gros volumes de clés était plus qu’évidente. La prise en main de l’outil SimonsVoss est rapide et permet de répondre à un réel besoin en ayant la possibilité de contrôler en temps réel les droits d’accès. La particularité de choisir un système en réseau online est de gagner en rapidité et réactivité. La gestion des bases de données est devenue facile à utiliser. La modification est immédiate que ce soit pour le campus de Paris ou celui de Reims. Aucun déplacement n’est nécessaire et plus aucun problème lié à la perte des clés ne sera à déplorer. »
Il y a 3 ans et 107 jours

Le Groupe Novaxia franchit les 4 milliards d’euros d’actifs pilotés avec 70 projets et une collecte de près de 300 millions d’euros en 2021

Le Groupe Novaxia, classé par le Financial Times comme l’une des 1000 entreprises européennes ayant la plus forte croissance, accélère et confirme sa position de leader innovant dans la classe d’actif « recyclage urbain ».Pour Joachim Azan, Président Fondateur du Groupe Novaxia : « Nous nous réjouissons de la confiance des assureurs qui ont permis de faire entrer le recyclage urbain dans l’assurance-vie. Ce changement d’échelle est la preuve que cette thématique répond à la demande des épargnants, ainsi qu’aux besoins des collectivités et des acteurs de la ville. Ce fort développement des montants investis dans le recyclage urbain sera bénéfique au plus grand nombre : les Hommes, les territoires et l’environnement. »Triplement de la collecte en 2021 dans le recyclage urbainLa société de gestion Novaxia Investissement dépasse ses objectifs et a collecté 286,7 millions d’euros sur la totalité de ses fonds immobiliers. La société de gestion fait plus que tripler le montant de ses capitaux levés entre 2020 et 2021. Il y a un an, Novaxia mobilisait ses partenaires assureurs-vie, sous l’égide de la Ministre chargée du logement et de la Secrétaire d’Etat à l’Economie Sociale et Solidaire, pour donner la possibilité aux épargnants d’investir dans le premier fonds immobilier résidentiel et responsable en assurance-vie, Novaxia R.Pour Mathilde Krieger, Directrice Générale de Novaxia Investissement : « En ouvrant l'offre de Novaxia Investissement à l’assurance vie avec le fonds Novaxia R, notre collecte a triplé entre 2020 et 2021. Nos partenaires assureurs, CGP, banquiers et mutuelles nous ont fait confiance et ont cru aux vertus du recyclage urbain. En 2021, nos fonds ont offert aux clients investisseurs une performance en ligne avec les objectifs fixés et nous œuvrons encore au quotidien en 2022 pour démontrer qu’un investissement responsable et solidaire peut également offrir de la rentabilité. »La SC Novaxia R a collecté en 2021 près de 200 millions d’euros sur ses 9 mois de commercialisation, ce qui témoigne de l’attrait de la classe d’actif du recyclage urbain auprès du plus grand nombre. Novaxia Investissement a affecté la totalité de cette collecte à l’acquisition de 10 biens tertiaires obsolètes, qui seront recyclés en logement. Ils contribueront grâce à leur recyclage à la création de plus de 3 000 logements.Une performance supérieure en ligne avec les objectifs Novaxia R et Novaxia Neo, labellisés ISR et catégorisés en article 9 au sens du SFDR, affichent des performances en ligne avec la promesse pour ses clients investisseurs :+5% pour Novaxia R, la SC du recyclage de bureaux en logements, disponible en assurance-vie, doublement labelisée ISR (responsable) et Finansol (solidaire)+6% pour la SCPI Novaxia Neo : La SCPI ISR du recyclage urbain, au patrimoine réversible. Novaxia Neo fait l’acquisition d’immeubles loués, qui pourront être recyclés en logements s’ils venaient à ne plus trouver preneur.11 000 logements en cours de création et 70 projetsLa plateforme de services Novaxia+ a noué 60 partenariats promoteurs. Ils rejoignent la mobilisation de Novaxia pour accélérer le recyclage urbain. Ils développent en copromotion du recyclage d’immeubles obsolètes acquis par Novaxia Investissement sans conditions suspensives. En tout, 11 000 logements sont en cours de création pour 70 projets pilotés.Un impact environnemental avec 30 ans d’avance sur la loi Climat et RésilienceLe Groupe Novaxia a créé en net plus de 70 000 m² de pleine terre sur ses projets en 2021. Novaxia dépasse ainsi son engagement d’entreprise à mission d’avoir un bilan global Zéro Artificialisation Nette des Sols et se positionne en pionnier de la loi Climat et Résilience adoptée en 2021Un impact social au bénéfice du plus grand nombre : 12 projets d’occupations temporaires solidaires, 148 000 personnes bénéficiairesEn 2021, Novaxia Investissement systématise le recours à l’occupation temporaire en ouvrant près d’un projet tous les mois avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire.Ces projets, issus de la mise à disposition gratuite des immeubles en attente de travaux ont bénéficié à plus de 148 000 personnes en 2021. Distribution alimentaire, hébergement d’urgence, ateliers d’accès à la culture, expositions, résidences artistiques… En tout, une cinquantaine d’emplois ont été soutenus ou créés par ces projets lancés dans des bâtiments vacants en attente de travaux de recyclage. 43 000 personnes ont accédé à la culture à travers ces occupations temporaires, dont plus de 3 300 enfants.
Il y a 3 ans et 108 jours

Un bilan très encourageant pour l'anniversaire de la Fondation Castorama

Avec le constat de la progression du mal-logement en France et le contexte du Covid-19 qui a renforcé les inégalités de conditions de logement, la Fondation Castorama a mis un point d’honneur à accompagner les plus fragiles dans l’amélioration de leur logement. Depuis sa création, la Fondation a soutenu 26 associations et plus de 37 000 personnes ont bénéficié de son soutien.Un engagement solidaire sur l’ensemble du territoireLa Fondation Castorama agit au niveau local et a soutenu depuis sa création 26 associations de lutte contre le mal-logement, réparties dans toute la France. Ces associations sélectionnées au travers d’appels à projets ont bénéficié d’un soutien financier s’élevant à 230 000 euros. A l’échelle nationale, des partenariats ont été conclus, comme avec la Fondation Abbé Pierre qui a reçu une dotation de 100 000 euros. La Fondation Castorama a également soutenu à hauteur de 60 000 euros les Compagnons Bâtisseurs dans le projet Bricobus, ayant permis d’aider des personnes démunies confrontées à des problèmes de logement.Pour Yosr Dallegi, Chargée de Programme et Fondations Abritées de la Fondation de France : « La Fondation Castorama et l’ensemble des collaborateurs sont très investis dans leur démarche. L’engagement dont ils font preuve localement et les convictions qu’ils défendent collectivement constituent des relais de solidarité précieux pour les associations et les bénéficiaires qui en ont grandement besoin. »L’action locale des collaborateurs en faveur du mieux-logementDepuis la création de la Fondation Castorama, les collaborateurs de l’enseigne sont pleinement impliqués sur le terrain au travers d’actions locales. En 2021, une centaine de collaborateurs des magasins et du siège ont participé à la réhabilitation de logements à destination de personnes en situation de précarité.Par ailleurs, sept partenariats entre magasins et antennes locales de l’association les Compagnons Bâtisseurs ont pris la forme de dons de produits et de mécénat de compétences.Des initiatives concrètes auxquelles s’ajoute le financement de Castorama à travers la vente de sacs de caisse et de sapins de Noël au profit de la Fondation ainsi que la participation des collaborateurs de l’enseigne à des défis sportifs, tels que le Boost’n’go. Une dynamique qui se poursuit en 2022Dans le prolongement des initiatives solidaires déjà engagées, la Fondation Castorama apportera en 2022 son soutien à 10 nouveaux projets associatifs de lutte contre le mal- logement pour un montant total de 120 000 euros. Les collaborateurs pourront de nouveau participer à une dizaine de chantiers solidaires organisés dans toute la France et s’engager collectivement en se challengeant sur des défis sportifs avec Boost’n’go. Pour Franck Moreno, Président de la Fondation Castorama et Directeur de l’enseigne Castorama en France : « La création de la Fondation est la concrétisation d’un engagement de longue date de Castorama dans la lutte contre le mal-logement. Nous sommes extrêmement fiers de soutenir sur le terrain des projets pour aider les plus démunis. Je remercie vivement mes équipes pour leur enthousiasme et leur implication. Nous nous réjouissons de poursuivre l’aventure en 2022 avec de nouvelles associations et de nouveaux projets. »
Il y a 3 ans et 108 jours

L'aéroport de Bâle-Mulhouse a en partie redécollé en 2021

"Pour cette deuxième année sous le signe de la pandémie, nous avons observé une reprise progressive", a commenté Matthias Suhr, directeur de l'aéroport.En 2020, l'activité de l'EuroAiport avait chuté à 2,6 millions de passagers, très loin de son record historique de 9,1 millions réalisé en 2019.Par rapport à ce pic, le bilan 2021 reste ainsi inférieur de 60%, mais "nous avons connu une belle remontée à partir de l'été et atteint jusqu'à 60% des chiffres de 2019 au second semestre, même 80% certains week-end", a relaté le directeur au cours d'un point de presse par visioconférence.Le trafic effectivement réalisé l'an dernier est légèrement supérieur à la prévision initiale de 3,2 millions de passagers. L'EuroAirport, qui se place habituellement au 5e rang des aéroports régionaux français, espère poursuivre sa remontée cette année en atteignant le seuil de 6,2 millions, a complété Philippe Gauthier, directeur général adjoint par intérim.La croissance de 39% l'an dernier est supérieure à celles de Zurich (+22,7%) et Genève (+5,8%), les deux aéroports suisses derrière lesquels l'EuroAirport se situe en termes d'importance.Comme avant la crise du Covid-19, Easyjet demeure de loin la principale compagnie active à Bâle-Mulhouse, avec 57% du trafic capté, selon les chiffres transmis par la direction de l'aéroport.Le trafic de fret a en revanche progressé l'an dernier de 10%, pour se situer à 119.300 tonnes. Il a bénéficié de nouvelles offres de transport "tout cargo", vers Toronto avec Air Canada, et le fret express a été "porté" par la pandémie, avec le transport de produits sanitaires, selon la direction.La plate-forme emploie 6.107 salariés à fin 2021, un chiffre en légère augmentation sur un an (+57 personnes).Confronté à la pression des riverains quant à ses nuisances sonores, l'EuroAirport a engagé plusieurs mesures de réduction du bruit, dont l'interdiction des décollages "programmés" (hors retards) entre 23H00 et minuit "qui entrera en vigueur le 1er février", a annoncé M. Suhr.