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Il y a 4 ans et 78 jours

Elisabeth Borne, positive au Covid, hospitalisée, son état de santé "en voie d'amélioration"

L'entourage de la ministre, âgée de 59 ans, se veut "rassurant" sur son état de santé et ses services précisent qu'"en lien avec la ministre et avec l'appui de son cabinet, Brigitte Klinkert, ministre déléguée chargée de l'Insertion, et Laurent Pietraszewski, secrétaire d'Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail, assurent la continuité des dossiers et du travail gouvernemental".Elisabeth Borne avait annoncé le 14 mars sur son compte Twitter avoir été testée positive au Covid-19, tout en indiquant qu'elle continuerait d'exercer ses fonctions à distance.Née le 18 avril 1961, elle est en charge depuis juillet 2020 du lourd dossier du Travail, de l'Emploi et de la Formation, à l'heure de la crise du Covid-19. Auparavant, dans les gouvernements d'Edouard Philippe, elle avait géré le portefeuille des Transports, puis remplacé François de Rugy comme ministre de la Transition écologique et solidaire en juillet 2019.
Il y a 4 ans et 78 jours

Orange lance la 5G dans le premier port français, le Havre

L’ouverture du réseau 5G* a pour objectif d’améliorer l’attractivité et la compétitivité de la zone portuaire. Désormais, les entreprises bénéficieront de données en temps réel et pourront utiliser la robotique connectée, la maintenance en réalité augmentée ou encore rendre possible des interventions à distance. Ce nouveau réseau permettra également la réalisation de nombreux projets digitaux (IoT, Intelligence Artificielle, deep learning, edge computing) pensés dans le cadre du territoire d’innovation (TI) « smart port city ». Au cœur de ce projet, Orange Business Services a développé depuis deux ans la plateforme « Smart Data Services » auprès d’Haropa et de la Communauté urbaine Le Havre Seine Métropole qui permet de proposer des offres de services dans l’écosystème urbain et portuaire en valorisant la donnée.« La 5G est une révolution technologique majeure, et une opportunité unique pour l'ensemble des entreprises de la zone industrialo-portuaire et de la communauté urbaine de Havre Seine Métropole. Elle contribuera à améliorer leur compétitivité, leur efficacité, et leur souplesse. Elle sera aussi un puissant levier de la relance économique et de la transition énergétiques, deux défis majeurs pour notre société.»Stéphane Richard, Président Directeur Général d’OrangeLes démonstrations présentées au Port du HavreOrange a présenté aussi comment la 5G révolutionne les méthodes de travail. Grâce à la connectivité 5G, rapide et sécurisée, un smartphone accédera à un PC virtuel dans le cloud. Le professionnel pourra télécharger instantanément des documents, collaborer en temps réel en haute définition et utiliser des applications dont il a besoin. Orange a démontré comment la 5G sera utilisée par les techniciens. Un opérateur est assisté en temps réel grâce à l’utilisation de lunettes équipées de caméras exploitant les performances du réseau 5G. * 5G : accessible en France métropolitaine avec offre et équipement compatible, uniquement dans les zones déployées ( 200 communes couvertes à fin Janvier ). Débit maximum théorique de connexion en réception jusqu’à 2,1 Gbit/s dans les zones couvertes en 3,5 GHz avec agrégation des quatre bandes de fréquences 4G et jusqu’à 615 Mbit/s pour les zones couvertes en 2,1 GHz utilisée pour la 4G. Couverture 5G détaillée et différenciée selon les fréquences utilisées sur reseaux.orange.fr
Il y a 4 ans et 78 jours

Une prime Covid pour les bas salaires aux contours incertains selon deux économistes

"Il y a un large consensus pour admettre que ces travailleurs devraient être payés plus mais au moment de sortir la somme individuellement, on risque de relativiser le travail qui est fait", juge François-Xavier Devetter, qui vient de cosigner avec Julie Valentin un livre sur "l'avenir des métiers du nettoyage dans une société juste" (Deux millions de travailleurs et des poussières, Les petits matins, 2021).Le gouvernement a annoncé lundi que les entreprises pourraient, comme en 2019 et 2020, à nouveau verser en 2021 une prime défiscalisée et exonérée de cotisations sociales d'un montant maximum de 1.000 euros à tous les salariés. Sont visés en priorité ceux dits de deuxième ligne qui touchent les plus bas salaires et dont la présence sur le terrain est indispensable en plein reconfinement dans seize départements dont l'Ile-de-France.Selon M. Devetter, ils représentent "de 3 à 5 millions de salariés" parmi lesquels les travailleurs du bâtiment et les chauffeurs-livreurs, "des métiers très masculins", ceux du commerce et l'ensemble des métiers liés au nettoyage et à l'aide à domicile, "qui sont féminisés". "Tous ces métiers sont à des niveaux de rémunération faibles, le plus souvent en-dessous de 1,2 SMIC mensuel. Les métiers féminisés ont en outre des temps de travail réduits.""Rien ne se fait sans eux"L'épidémie de Covid-19 a révélé que "rien ne se fait sans eux" et "jeté un éclairage très fort sur la faiblesse de leur rémunération. Non seulement, ils sont exposés mais ils sont à moins de 1.000 euros mensuels: c'était flagrant pour les aides à domicile"."La crise a montré aussi la dilution des employeurs, des donneurs d'ordre. Avec l'externalisation, il y a de plus en plus d'intermédiaires entre la personne qui travaille et tout le reste. Avec le Covid, cela se voit quand on cherche qui doit procurer par exemple les équipements de protection."Pour cette enseignante-chercheuse à Paris-1, la prime annoncée lundi et laissée à l'appréciation des employeurs pose problème. "Des gens pourraient ne pas en avoir du tout. Ceux qui sont multi-employeurs, à qui vont-ils la demander ? L'employeur renverra vers le donneur d'ordre".Pour Julie Valentin, "c'est une prime pensée pour des travailleurs à plein temps avec un employeur unique, pensée pour un travail typique qui n'est pas celui des salariés auxquels elle s'adresse".Parmi les pistes de revalorisation de ces professions, "il faut repenser le décompte du temps de travail", insiste-t-elle. "Il n'y a pas de prise en compte du passage d'une mission à une autre, du temps de récupération, du temps de concertation pour les aides à domicile.""Le temps d'intervention des aides à domicile chez les personnes est qualifié de +temps productif+. Comme la tarification est majoritairement horaire, ce sont ces temps productifs qui sont payés, les autres temps non, ou très peu", explique François-Xavier Devetter, de l'université de Lille. "Une demi-journée commencée doit être une demi-journée payée. Cela existe dans certaines conventions collectives un peu plus protectrices (arts et spectacles, audiovisuel)."Pour M. Devetter, "on fait venir quelqu'un pour faire un travail et c'est ce travail global qui doit être payé. C'est une manière de remettre l'employeur face à ses responsabilités". "Il faut aller vers une reconfiguration plus large de ces professions pour les déspécialiser."
Il y a 4 ans et 78 jours

Protocole d'accord pour relancer la construction de logements sociaux en France

L'objectif de ce texte, paraphé par la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon, le mouvement HLM, la banque des territoires et Action Logement, est de "relever le défi de produire 250.000 logements sociaux sur 2 ans", selon le communiqué du ministère.Mme Wargon avait avancé ce chiffre dès mardi, en rappelant que l'année 2020 avait vu la réalisation d'un nombre de projets "très inférieur aux besoins, avec moins de 90.000 logements agréés", du fait de la crise du Covid-19.Vendredi, le ministère précise ainsi que 2020, "dans un contexte marqué par la crise sanitaire et le report des élections municipales", s'est soldée par une réduction de 17% du nombre de logements locatifs sociaux agréés en métropole par rapport à 2019, "représentant 80% de l'objectif fixé", soit 87.500 logements financés pour un objectif de 110.000.Les signataires du protocole disent "unir leurs efforts en faveur d'une relance ambitieuse de la production de logements sociaux", alors que "plus de 2 millions de nos concitoyens demeurent en attente d'accéder à un logement social, que les ménages modestes et classes moyennes rencontrent des difficultés pour accéder à la propriété, et que le secteur de la construction nécessite d'être soutenu"."Cet effort conjoint se matérialise par un objectif de financement de 250.000 logements locatifs sociaux sur 2 ans, dont 90.000 logements très abordables" - soit des logements financés en prêt locatif aidé d'intégration, PLAI -, représentant un investissement total d'environ 38 milliards d'euros", est-il précisé dans le protocole."Cet effort est rendu possible par la mobilisation d'aides et de moyens exceptionnels par les partenaires, la poursuite de la simplification administrative, et la coordination renforcée des acteurs aux niveaux national et local", selon le communiqué.Il sera complété "par les moyens en faveur de la réhabilitation de logements sociaux prévus dans le Plan de relance", précise le ministère.
Il y a 4 ans et 78 jours

Le litige entre Jean Nouvel et la Philharmonie de Paris entre les mains d'un juge d'instruction

L'architecte avait déposé une plainte en octobre 2019 contre la Philharmonie de Paris, qui lui réclame 170 millions d'euros pour les surcoûts survenus lors du chantier.Une information judiciaire, reprenant les infractions visées dans la plainte, a été ouverte pour "favoritisme, prise illégale d'intérêts, détournements de fonds publics, concussion, faux et usage de faux" le 12 février et un juge d'instruction a été désigné pour mener les investigations, a confirmé à l'AFP le Parquet national financier (PNF).Sollicitée par l'AFP, la Philharmonie de Paris n'a pas souhaité faire de commentaire."Nous avons pleine confiance dans le fait que le magistrat instructeur identifiera les responsables des infractions commises à la Philharmonie au préjudice de Jean Nouvel et des Ateliers Jean Nouvel" (AJN), ont réagi de leur côté Mes William Bourdon et Vincent Brengarth, les avocats de l'architecte mondialement connu pour ses réalisations, dont le Quai Branly et le Louvre Abou Dhabi."Ces infractions sont la conséquence directe d'une politique délibérée de diabolisation de l'architecte, de faveurs accordées aux entreprises et d'une réclamation ahurissante à l'AJN de sommes parfaitement indues", ont-ils ajouté.Chiffrés à 173 millions d'euros au lancement du projet en 2006, les travaux de construction ont atteint 386 millions d'euros.Pour les Ateliers Jean Nouvel, ce dépassement s'explique par la gestion défaillante de la Philharmonie. Pour cette dernière, il est imputable à l'architecte, accusé d'avoir fortement sous-évalué les coûts et d'avoir effectué des "modifications permanentes".En avril 2017, l'établissement public chargé de gérer la salle avait adressé une facture de 170,6 millions d'euros à l'architecte, dont 110 millions d'euros de pénalités de retard.Lors du dépôt de plainte par l'architecte, la Philharmonie avait dénoncé des "accusations dépourvues de tout fondement" et "les prétentions contraires des Ateliers Jean Nouvel qui demandent plus de 105 millions d'euros de rémunérations complémentaires et indemnités".L'architecte multirécompensé avait refusé de participer à l'inauguration de la salle de concert, située dans le nord de la capitale, le 14 janvier 2015.
Il y a 4 ans et 78 jours

Sereine, une méthode inédite et fiable pour mesurer la performance thermique d'un bâtiment

Fruit de recherches initiées il y a plusieurs années, cette méthode permet de mesurer en moins de 24 h la performance thermique réelle d'un bâtiment rénové ou neuf, de façon aussi fiable et simple que la mesure d'étanchéité à l'air, aujourd'hui généralisée. Issu d'une collaboration entre 7 organismes partenaires, ce projet représente un défi scientifique majeur.Un levier pour en finir avec les « passoires énergétiques »Parce qu'elle objective la qualité des travaux de rénovation et les gains en efficacité énergétique, la mesure SEREINE est à la fois un élément de référence et un outil de pilotage.« Elle permet de valoriser les entreprises qui travaillent bien, d'améliorer la qualité des travaux en corrigeant d'éventuels problèmes et donc de restaurer la confiance avec les maîtres d'ouvrage. Une confiance indispensable pour massifier les travaux de rénovation énergétique. Sans oublier le pilotage des politiques publiques. Quand on investit plusieurs milliards d'euros dans un plan de relance pour la rénovation énergétique, il est essentiel de pouvoir en mesurer les retombées en s'appuyant sur un indicateur fiable »Philippe Estingoy, Directeur général de l'Agence Qualité ConstructionC'est à ce titre que SEREINE est le projet le plus stratégique des 9 projets du Programme d'innovation PROFEEL. Doté d'un budget de 5 millions, sur 3 ans (2019-2021), il concerne toute la filière de la rénovation énergétique, c'est-à-dire ceux qui conçoivent et font les travaux (entreprises, artisans, bureaux d'études et architectes) mais aussi ceux qui leur passent commande, à savoir les maitres d'ouvrage (bailleurs sociaux, copropriétés et particuliers) et enfin les opérateurs de mesure qui les évaluent.Une méthode inédite pour objectiver l'efficacité d'une rénovation énergétiqueSEREINE est aujourd'hui la seule méthode opérationnelle permettant de mesurer de façon fiable la performance thermique réelle d'un bâtiment dans des délais acceptables. C'est-à-dire en moins de 24 h. Complémentaire au diagnostic de performance énergétique (DPE) qui donne une estimation de consommations, elle mesure la performance réelle de l'enveloppe de façon précise et indépendamment des usages. Ce qui en fait un outil précieux pour objectiver l'apport des travaux, en toute confiance.Une mesure simple à mettre en œuvrePour mettre en œuvre SEREINE, il suffit d'un opérateur formé et d'un kit de mesure, composé de capteurs intérieurs et extérieurs, d'appareils de chauffage et de ventilateurs, ainsi que d'un ordinateur. Le bâtiment doit être vide de ses occupants. L'opérateur en obstrue toutes les ouvertures, éteint les systèmes énergétiques à demeure, installe le matériel, puis lance le chauffage et la mesure. Un algorithme complexe génère alors des modèles numériques adapté à chaque type de bâti, et calcule alors à partir des mesures réalisées le coefficient de déperdition énergétique en Watt/Kelvin, accompagné d'un intervalle de confiance.Une mesure en moins de 24 h d'ici a fin 2021Opérationnelle dans l'habitat individuel depuis juin 2020, SEREINE donne aujourd'hui un résultat fiable en 48 h pour les maisons rénovées par l'intérieur. L'objectif est de pouvoir le faire en moins de 24 h, d'ici à fin 2021. 20 opérateurs ont été formés dans ce but. Ce sont eux qui réalisent les mesures sur le terrain depuis plusieurs mois. Ces résultats sont le fruit des recherches entamées il y a 10 ans, continuées au sein du programme PACTE et intégrées au programme PROFEEL depuis 2019. Elles ont donné lieu à plusieurs milliers de simulations numériques, une centaine de mesures sur des maisons expérimentales, ainsi que plusieurs dizaines de mesures terrain sur des maisons neuves et rénovées. L'objectif d'ici à fin 2021, est de passer du stade de prototype à un usage courant dans l'habitat individuel, avec un matériel de mesure et un coût optimisé pour pouvoir être déployés à grande échelle.« Avec SEREINE, nous disposons aujourd'hui d'une méthode opérationnelle, fiable, simple à mettre en œuvre et déployable par des opérateurs formés. Notre consortium, qui associe les principaux acteurs de la recherche publique en France, est donc au rendez-vous de ses objectifs à mi-parcours. Et il met tout en œuvre pour réduire au maximum la durée de la mesure d'ici à la fin du programme ».Stéphanie Derouineau, coordinatrice scientifique et technique de SEREINE, Cheffe de division au CSTBDans l'habitat collectif, les travaux de réplication sont en cours, en tenant compte de tous les paramètres qui peuvent perturber la mesure : murs mitoyens, conditions thermiques des appartements voisins, etc. Le but étant d'arriver à de premiers protocoles de mesure, puis un dispositif opérationnel en 2024.Une équipe de 40 chercheurs pilotés par l'AQC20 chercheurs et techniciens de la mesure travaillent sur le projet SEREINE depuis 2019, répartis au sein de 7 organismes de recherche publics et privés. Pilotée par l'Agence Qualité Construction (AQC) et coordonnée par le CSTB, cette équipe travaille en lien étroit avec des représentants de toute la filière de rénovation : entreprises et artisans, mais aussi bureaux d'études, architectes, maîtres d'ouvrages et opérateurs de mesure. Leurs objectifs : s'assurer que la méthode répond bien à leurs besoins et la confronter aux exigences du terrain. Le projet s'est adjoint l'expertise d'un partenaire européen, le Centre Scientifique et Technique de la Construction (CSTC) de Belgique. Son rôle est de stimuler les équipes grâce à une expertise extérieure et un regard neutre.« La France est un des pays les plus avancés sur ce sujet. Aussi, au démarrage de Profeel, il y avait de multiples pistes à explorer pour espérer arriver à une mesure fiable en moins de 24 h. Ayant travaillé sur des projets comparables en Belgique comme en Europe, le CSTC a aidé les équipes à y voir clair dans ces choix. C'est ce type de soutien technique que nous apportons à chaque étape du projet, en organisant des workshops ou en relisant des livrables, etc. »Jade Deltour, Cheffe de projet au CSTCLes 7 organismes partenaires de SEREINEL'Association de recherche de l'école des Mines (ARMINES), le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA), le Comité scientifique et technique des industries climatiques (COSTIC), le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), l'Institut national de l'énergie solaire (INES), l'Institut national pour la Transition Énergétique et environnementale du bâtiment (NOBATEK/INEF4) et l'Université Savoie Mont-Blanc (USMB).
Il y a 4 ans et 79 jours

Le paradoxe de l'insolvabilité des entreprises en Europe: miracle et mirage

Un paradoxe se dessine entre la détérioration de la santé financière des entreprises et la baisse des défaillances, selon les dernières études de Coface, acteur leader de l'assurance-crédit. La simulation de Coface démontre que la diminution des défaillances suggère qu'elles ont été reportées plutôt que prévenues, on les appelle « défaillances manquantes ». Il existe donc des entreprises non viables dont la faillite n'est qu'une question de temps.Un tendance similaire dans les principaux pays de la zone euroEn France, le sort de 22.000 entreprises reste en suspens : ces défaillances « manquantes » devraient se matérialiser progressivement d'ici à 2022. Coface estime le nombre de défaillances « manquantes » à 8.600 dans le secteur de la construction, 1.800 dans le commerce, 1.500 dans l'industrie manufacturière, 1.200 dans les services aux entreprises et près de 800 dans le transport. Jusqu'à présent, bien que la crise économique ait affecté inégalement les secteurs, le nombre de défaillances a chuté dans toutes les filières, y compris celles à l'arrêt depuis plusieurs mois. De même, toutes les régions françaises ont enregistré un net recul du nombre de défaillances en 2020, allant de -34% en Bretagne à -49% en Corse. Dans l'hexagone, sans le Fonds de solidarité, le résultat d'exploitation du secteur de l'hébergement et de la restauration se serait contracté d'un pourcentage estimé à -109 %, au lieu des -17 % estimés par Coface. Les répercussions en matière d'emplois sont tout de même restées limitées, avec 126.000 postes concernés par les défaillances sur l'année, soit le plus faible niveau depuis 2006.En Allemagne, Coface estime le nombre des défaillances manquantes à 21% de leur niveau de 2019 (soit environ 3950 défaillances). Alors qu'au début de la pandémie, Coface anticipait une hausse des défaillances de 9% sur 2020, celles-ci ont fini par baisser de 15%. Ce résultat est dû en partie au fait que le gouvernement allemand a suspendu temporairement l'obligation d'ouvrir une procédure de défaillance en cas d'insolvabilité (moratoire sur défaillances) pour donner aux mesures de soutien le temps de prendre effet. Les secteurs allemands de la métallurgie et de l'automobile, tous deux en récession depuis bien avant la pandémie, ont enregistré une hausse des défaillances par rapport à 2019.En Espagne, le programme de chômage partiel a démontré son efficacité. Par exemple, dans le commerce de détail, les simulations de Coface indiquent que le dispositif de chômage partiel a limité la baisse des profits à -26% au deuxième trimestre, contre un -67% dans son absence. Ces mesures n'ont désormais pas empêché une hausse fulgurante des défaillances dans le secteur du tourisme de 90% en glissement annuel dans le deuxième semestre de 2020. Les défaillances manquantes espagnoles s'élèveraient à environ 1600 (34% de leur niveau de 2019).Enfin, en Italie, Coface estime la taille des défaillances manquantes à environ 39% de leur niveau de 2019 (soit 4.100 défaillances). Selon la simulation du groupe, les défaillances auraient pourtant dû augmenter de 7%.Des perspectives préoccupantesToutes les défaillances « manquantes » ne devraient cependant pas se manifester en 2021. La continuité des moratoires sur l'insolvabilité ainsi que celle des mesures d'aide et du soutien des banques seront déterminantes.Le processus de "rattrapage" des défaillances à partir de 2021 sera directement corrélé à la rapidité avec laquelle les mesures de restrictions prendront fin, qui découle elle-même de la vitesse des vaccinations. Elle dépendra ensuite de la volonté de l'État de continuer à apporter son soutien, d'autant que la grande majorité des entreprises ne commencera (par exemple, en France), à rembourser les prêts garantis par l'Etat (PGE) qu'à partir de 2022.L’intégralité de l’étude est disponible à cette adresse.
Il y a 4 ans et 79 jours

Nora® by Interface lance deux nouvelles collections de revêtements de sol

Norament Castello : un design intemporel et élégantEn architecture, un design de qualité résiste au temps. Les monuments architecturaux parviennent à se réinventer au fil de l’évolution des styles et s’érigent en passerelle entre les époques. De façon similaire, norament 926 castello (revêtement de sol de 3,5 millimètres d’épaisseur) a été conçu pour offrir un design intemporel. Ses marbrures font écho aux élégantes surfaces en pierre calcaire, ce qui confère une touche de luxe classique à son environnement. Chaque dalle se veut unique et arbore une surface à deux tons et deux niveaux de brillance. La palette raffinée comporte huit teintes chaudes de gris et de beige.« Outre sa robustesse, norament 926 castello offre une absorption sonore et une ergonomie exceptionnelles. Notre matériau durablement élastique réduit les bruits d’impacts par rapport à d’autres surfaces souples ou sols durs. Cela permet de minimiser les bruits parasites et d’améliorer l’acoustique dans les intérieurs, ce qui représente un formidable avantage, en particulier dans les zones à fort passage. Par ailleurs, le sol offre un confort nettement plus élevé, aussi bien en position statique qu’en mouvement », explique Dirk Oswald, responsable de la gestion des produits et de la marque pour les gammes de nora. Norament 926 castello peut être installé de manière traditionnelle, à l’aide d’une colle liquide, mais existe aussi en version nTx (le revêtement est préencollé en usine) avec simplement un film de protection à enlever pour une pose encore plus rapide.Nora Kivo, un produit à l’esprit industriel et urbainLes plus belles idées architecturales puisent leur source dans des éléments authentiques et originaux. Les lieux de travail très créatifs ont tendance à préférer les hommages au passé industriel, selon la devise minimaliste « moins, c’est plus ». Une ambiance moderne et classique avec laquelle s’accorde norament 926 kivo. Son design aux grains irréguliers avec une surface à deux niveaux de brillance légèrement structurée est inspiré du béton et confère aux intérieurs un véritable esprit urbain et industriel. Le revêtement de sol s’adapte harmonieusement à tous les mélanges d’acier, de bois, de brique apparente et constitue un terreau fertile où germent librement des idées de décoration créatives. Le revêtement de sol de 2,7 millimètres d’épaisseur se décline en huit couleurs, du beige chaud aux tons gris-bleu froids.« Ce nouveau revêtement de sol en caoutchouc apporte de nombreux avantages et convient parfaitement aux espaces professionnels, comme les bureaux, les salles de conférence et les cafétérias. La qualité reconnue de nora et son apparence moderne s’associent ici pour créer un rendu industriel fonctionnel et spectaculaire », indique Dirk Oswald. À l’instar de tous les revêtements de sol commercialisés par Interface (moquette, LVT, rouleaux et dalles en caoutchouc), norament 926 castello et norament 926 kivo sont certifiés neutres en carbone grâce au programme Carbon Neutral FloorsTM, et cela sans aucun coût supplémentaire pour le client. L’usine de caoutchouc de Weinheim s’efforce en permanence de supprimer ou de réduire les émissions de CO2 et ainsi de diminuer davantage sa propre empreinte carbone. Les inévitables émissions de CO2 sont compensées par l’acquisition de certificats de réduction d’émissions, qui servent à financer des projets en faveur de la protection du climat.
Il y a 4 ans et 79 jours

LafargeHolcim entre au capital de XtreeE, dont il devient un des actionnaires de référence

Actionnaire d’XtreeE à hauteur de 20%, LafargeHolcim France devient administrateur et rejoint ainsi les Cofondateurs de l’entreprise, Vinci Construction Invest et le fonds d’investissement Shibumi International. Cette opération vise à renforcer l’association des savoir-faire techniques et de R&D entre les deux entreprises pour accélérer le développement et la commercialisation de solutions industrielles 4.0 pour la construction durable de bâtiments et d’infrastructures.L’impression 3D de matériaux pour la construction est en effet une des réponses à la nécessaire transition écologique de ce secteur économique. Elle permet de :limiter les quantités de matériaux utilisées grâce à la conception et à la fabrication numériques : jusqu’à moins 60% de béton en moins sur certaines réalisations ;mettre en œuvre de nouveaux matériaux imprimables structurels à empreinte CO2 réduite ; réaliser des éléments structurels complexes en béton imprimé à coûts et délais maîtrisés grâce à des solutions sur mesure ;réduire les nuisances des chantiers et d’améliorer la qualité des constructions, grâce à la fabrication hors-site.Ainsi, en prévision des Jeux Olympiques de 2024, le groupement Freyssinet / Lavigne & Cheron Architectes / Quadric / XtreeE / LafargeHolcim travaille déjà à la conception et la réalisation pour Plaine Commune Grand Paris d’une passerelle piétonne de 40 mètres franchissant le canal Saint Denis. Son tablier sera entièrement réalisé en béton imprimé 3D structurel, permettant ainsi de réduire de 60% les quantités de matière nécessaires et donc l’empreinte carbone de l’ouvrage.« La transformation écologique du secteur de la construction et plus particulièrement du béton passe aussi par la révolution numérique et les nouvelles performances environnementales qu’offre l’impression 3D. En renforçant notre partenariat stratégique avec XtreeE, un des leaders les plus innovants dans ce domaine, nous ouvrons un nouveau chapitre pour nos matériaux innovants et pour l’évolution des modes constructifs. »François Petry, directeur général de LafargeHolcim FranceXtreeE, développeur d’un réseau international pour l’impression 3D bétonXtreeE vise à accélérer en France et à l’international le développement d’un réseau d’unités industrielles d’impression 3D connectées.En effet, après son usine pilote de Rungis, un premier système opérationnel à l’École des Ponts ParisTech (France) et l’ouverture aux Emirats Arabes Unis en juin 2019 d’une deuxième unité de production, XtreeE a accéléré son déploiement en 2020 avec deux nouvelles unités, au Japon et aux États-Unis. Trois autres unités verront le jour en 2021. Ce réseau doit permettre à terme de produire efficacement, aux quatre coins du globe, des éléments de construction structurels sur mesure, sur la base de sa technologie.XtreeE pourra désormais bénéficier de la forte implantation internationale de LafargeHolcim, de ses capacités de R&D sur son site de L’Ile d’Abeau (France) et de la force de prescription d’un acteur leader dans les matériaux de construction innovants.« L’expertise de LafargeHolcim dans les bétons à haute performance, ainsi que ses savoir-faire sur toute la chaîne de valeur de la construction vont venir enrichir le développement national et international de notre réseau d’unités d’impression 3D connectées. Avec ce réseau, nos clients acquièrent non seulement la capacité de produire eux-mêmes, au plus proche de leur marché, mais aussi la maîtrise de la chaîne numérique, de la conception à la réalisation »Alban Mallet, CEO d’XtreeE
Il y a 4 ans et 79 jours

L’Ordre des géomètres-experts salue la prise en compte des spécificités régionales dans le projet de loi « Climat et résilience »

Ce principe, qui ne dénature pas les propositions citoyennes de la Convention pour le Climat, s’inscrit pleinement dans les propositions déjà formulées par l’Ordre des géomètres-experts pour mieux encadrer la notion d’artificialisation.Dès le 4 mars, l’Ordre des géomètres-experts (OGE) avait alerté le Gouvernement sur l’insécurité juridique liée à la notion d’artificialisation et sur les effets que pourraient entraîner certaines dispositions du projet de loi Climat et Résilience en l’état. La profession avait donc formulé 4 propositions visant à mieux concilier les objectifs de préservation de la biodiversité, qu’elle partage pleinement, avec les enjeux de développement des territoires, notamment ruraux. L’OGE a été entendu par Madame Emmanuelle WARGON, Ministre du Logement, et tient à saluer la qualité des échanges et des débats. L’amendement adopté par les députés est le fruit de cette étroite collaboration dont l’OGE se réjouit ; il y voit un signal fort adressé par les députés en faveur d’une meilleure définition des espaces protégés.En janvier 2020, déjà, la profession avait remis au Gouvernement un Manifeste dans lequel elle plaidait pour que l’objectif de Zéro Artificialisation Nette s’inscrive dans une démarche qui tienne compte des spécificités de chaque territoire. Faire référence à la réduction de 50% de la consommation « des espaces naturels, agricoles et forestiers » tout en gardant à terme le cap de la réduction de l’artificialisation, pour la décennie à venir, est donc une ambition forte que portait les géomètres-experts, garants d’un cadre de vie durable. « Les Géomètres-Experts - qui, par leur implantation au cœur de tous les territoires, sont les garants naturels de la qualité du cadre de vie - saluent la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers, la prise en compte de leurs contributions à ce projet de loi et l’écoute de leur Ministre de tutelle. La profession reste néanmoins attentive aux sujets essentiels que sont la préservation des dynamiques de développement en milieu rural, la valorisation des territoires déjà « vertueux » - et la nécessaire « renaturation » des espaces denses. » Vincent SAINT-AUBIN, le Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-expertsL’OGE reste donc mobilisé pour formuler des propositions répondant à ces trois enjeux majeurs de l’aménagement des territoires et de la nature en ville.
Il y a 4 ans et 79 jours

Le chantier géant de "forêt urbaine" à Nice sur les rails

Candidat à un financement de l'Etat via le plan de relance, ce projet de végétalisation urbaine, très à la mode par temps de réchauffement climatique, a franchi une première étape avec la clôture de l'appel d'offres pour les cabinets d'architectes-paysagistes. Le lauréat sera désigné au dernier trimestre parmi cinq pré-sélectionnés.Coût des travaux: 75,6 millions d'euros, selon le montant donné à titre indicatif par l'appel d'offres qui regroupe plusieurs opérations pour prolonger sur huit hectares la "Promenade du Paillon", nom de la coulée verte existante, inaugurée en 2013 par M. Estrosi et plébiscitée par les Niçois.Le maire de droite avait créé la surprise en annonçant ce projet en janvier 2020, au début de la campagne ayant mené à sa réélection. En France, plusieurs municipalités écologistes ont lancé des programmes de végétalisation mais en privilégiant de "mini-forêts".A Nice, le projet est critiqué par l'opposition. Le Rassemblement national a dénoncé les "travaux répétitifs et massifs" qu'il entraînerait après le coûteux chantier tout juste achevé fin 2019 de la nouvelle ligne de tramway.La gauche, sans élu désormais au conseil municipal, a elle accusé M. Estrosi de ne s'intéresser "qu'à la façade de la ville et de déplacer le béton vers l'ouest"."Vos projets pharaoniques étaient déjà contestables avant la crise (sanitaire), maintenant alors que notre ville se désespère, ils ne sont plus acceptables! Ils nous endettent sur des décennies et contribuent au dérèglement climatique", a lancé l'élue d'Europe Ecologie les Verts au conseil municipal, Juliette Chesnel-Leroux.Vigilance"C'est très bien de planter des arbres, ça rafraîchit les villes, ça réduit la pollution. Sauf qu'il va falloir être très vigilant", notamment sur le choix des essences, prévient le géographe Philippe Rossello, membre du Groupe régional d'experts sur le climat en région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur (Grec-Sud)."Si la sécheresse en été s'accentue avec le changement climatique, à moins d'un arrosage massif, l'évapo-transpiration des arbres sera faible et le rafraîchissement aussi", prévient-il.Longeant le Vieux-Nice et construite sur une dalle enchâssant le fleuve Paillon, la Promenade du Paillon permet de déambuler de la mer au Théâtre national de Nice (TNN). Elle offre un pendant arboré à la Promenade des Anglais le long de la Méditerranée.Le prolongement de cet espace vert doit "offrir un espace de vie qualitatif et apaisé avec moins de nuisances sonores, moins de pollution, l'effacement d'équipements devenus inappropriés du fait de leur impact visuel et de leur positionnement --théâtre national et palais des congrès-- et des façades restaurées", souligne la mairie.M. Estrosi avait initialement annoncé la démolition de deux hôtels, pas prévenus du projet, qui finalement "feront tout pour s'intégrer au nouveau paysage", a précisé à l'AFP Pierre Messe, directeur du Novotel.Le bâtiment du TNN datant de 1989 sera démoli "début 2022", puis en "décembre 2022" le Palais des congrès Acropolis, 38.000 m2 rénovés il y a dix ans pour une capacité de 6.000 congressistes. Ce dernier sera reconstruit à l'entrée de la ville près de l'aéroport. La bibliothèque centrale et un parking seront maintenus sous le jardin, avec le Musée d'art moderne et contemporain (Mamac)."Ça se précipite", confirme à l'AFP le TNN, soutien au projet et amené à préparer deux saisons "hors les murs".Le Théâtre récupèrera une petite salle dans un ancien couvent en rénovation au Vieux-Nice où les travaux retardés par le Covid-19 doivent s'achever pour janvier-février 2022. Pour la grande salle, l'échéance est plus lointaine, 2024/2025.A Paris, l'éphémère candidat d'En Marche Benjamin Griveaux avait fait une proposition similaire pour créer un "Central Park parisien" et "planter une forêt" en dynamitant la gare de l'Est, avec une facture de 1,5 milliard d'euros à la clé. La mairie PS réélue préfère multiplier les mini-forêts urbaines.
Il y a 4 ans et 81 jours

Les murs anti-tsunami au Japon, massif héritage de la catastrophe de 2011

Dix ans après l'une des pires catastrophes naturelles de l'histoire, la douloureuse leçon --construire plus haut-- a été retenue dans toute la région, dont les côtes sont aujourd'hui parées de centaines de kilomètres de ces remparts de béton, sauf quand les habitants les ont rejetés.Jusqu'à 2011, les habitants de Taro, dans le département d'Iwate, se croyaient en sécurité. Nous avions "bâti la ville parfaite pour se protéger des catastrophes", déclare à l'AFP Kumiko Motoda, une guide touristique locale.Taro, déjà ravagée par des tsunamis en 1896 et 1933, s'était équipée dès 1934 de remparts de béton. Hauts de 10 mètres et s'étalant sur 2,4 kilomètres le long de la mer, ils étaient surnommés "la Grande Muraille" par les gens du coin.Pour parfaire le tout, 44 routes d'évacuation, éclairées grâce à des panneaux solaires, devaient permettre aux habitants de se mettre à l'abri des flots en 10 minutes, explique Mme Motoda.Mais il y a dix ans, une vague de 16 mètres a balayé ces certitudes, détruisant le mur et emportant maisons et voitures.Le bilan officiel à Taro s'est établi à 140 morts et 41 disparus.430 km de diguesAprès la catastrophe, le gouvernement japonais a incité les régions côtières à construire ou reconstruire ces digues protectrices, avec à l'appui l'équivalent de 10 milliards d'euros de fonds publics.Au total, un rempart discontinu de 430 kilomètres est censé être achevé prochainement sur les côtes des trois départements du nord-est frappés par la catastrophe: Fukushima, Miyagi et Iwate.Ces structures ont transformé le littoral, obstruant la vue sur la mer.Les habitants de Taro, où trois murs allant jusqu'à 14,7 mètres de haut s'étendent sur plus de deux kilomètres, doivent se tordre le cou pour en distinguer le sommet et gravir un escalier d'une trentaine de marches pour apercevoir l'océan.Mais, selon les experts, la présence de ces fortifications est justifiée par la double protection qu'elles offrent en repoussant la force des vagues, ce qui réduit les dégâts, et en accordant aux habitants un sursis pour se mettre hors de portée des flots.En 2011, "ces quelques minutes ont souvent fait la différence entre ceux qui ont pu évacuer et ceux qui ont été pris dans le tsunami", rappelle Tomoya Shibayama, professeur en génie civil et environnemental à l'université Waseda de Tokyo.Les murs les plus récents ont des bases plus larges et sont renforcés à l'intérieur pour mieux résister à la puissance des vagues. Leur hauteur a aussi été ajustée en fonction des dernières simulations, leur permettant en théorie de faire face même à des tsunamis exceptionnels.Les systèmes d'alerte ont aussi été améliorés et des simulations informatiques ont permis notamment d'optimiser les routes d'évacuation.Mais les murs sont toujours la clé de voûte, estime M. Shibayama, car "il y aura toujours un risque de catastrophe naturelle" au Japon."C'est chez moi"A Taro, la catastrophe a cependant montré qu'un mur seul ne suffisait pas. "Il y a des gens qui n'ont pas évacué, pensant que le tsunami ne les atteindrait pas", se souvient Mme Motoda.La première alerte faisait état d'une vague de trois mètres et, en raison des coupures d'électricité qui ont suivi, beaucoup d'habitants n'ont pas été prévenus quand la prévision a été révisée à dix mètres.Un fort séisme deux jours plus tôt avait aussi entraîné un petit tsunami, faisant naître une fausse sensation de sécurité."Les murs visent à gagner du temps pour évacuer, pas à arrêter les tsunamis", note Mme Motoda, dont la mère est portée disparue depuis 2011.Pour elle, ces parois doivent aussi servir à empêcher les corps d'être emportés vers le large. "Je pense qu'elle serait revenue à la maison si les murs n'avaient pas été détruits", dit-elle en pensant à celui de sa mère.Mais ces édifices de béton sont parfois impopulaires et certaines communautés ont refusé d'être coupées de la mer, quels que soient les risques.Le village de pêcheurs de Mone (département de Miyagi) --où le tsunami de 2011 a fait quatre morts et détruit 42 des 55 maisons-- a ainsi préféré déménager plus loin, à 40 mètres au-dessus du niveau de la mer."La seule manière de sauver nos vies quand un tsunami frappe est d'évacuer en hauteur. Qu'il y ait un mur ou non n'a pas d'importance", pense Makoto Hatakeyama, un ostréiculteur de Mone.Il y a dix ans, comme d'autres pêcheurs, il s'est précipité vers la mer pour tenter de sauver son bateau et a survécu en gagnant une île voisine à la nage."On ne peut rien faire contre" les tsunamis et les séismes qui se produisent régulièrement, estime cet homme de 42 ans.Il n'est pas prêt en revanche à renoncer à son lien avec la mer. "Cette vue, cette brise, cette atmosphère (...) Il ne reste presque plus d'endroits comme ça au Japon".La mer, "c'est mon identité. Elle m'apaise. C'est chez moi".
Il y a 4 ans et 81 jours

Le gouvernement demande aux préfets de mettre en œuvre des "plans d'action" pour le télétravail

Ce courrier, consulté par l'AFP et cosigné par les ministres Gérald Darmanin (Intérieur), Elisabeth Borne (Travail) et Amélie de Montchalin (Fonction publique), rappelle que le protocole en entreprise prévoit que le télétravail doit être la règle pour l'ensemble des activités qui le permettent. Depuis janvier, s'est ajoutée la possibilité pour les salariés en télétravail à 100% de revenir un jour par semaine s'ils le souhaitent.Conformément à ce protocole, Jean Castex a demandé jeudi aux entreprises et administrations qui le peuvent de pousser "au maximum" le télétravail pour le mettre en place "au moins quatre jours" par semaine, un objectif dont beaucoup d'entreprises "sont encore loin aujourd'hui", selon lui.Le courrier adressé aux préfets souligne que les dernières données disponibles "font état d'un niveau de télétravail qui reste inférieur à celui du mois de novembre pour les salariés. Dans la fonction publique, le niveau s'est accru mais demeure encore insuffisant dans certains services déconcentrés", indiquent les ministres.Les préfets sont donc invités à mettre en place des plans d'action pour "permettre la pleine application des règles". Pour le privé, il pourra s'agir de "contacts plus systématiques avec les entreprises", ou d'actions de sensibilisation "à destination du grand public, des partenaires sociaux et des chambres de commerce", les administrations de l'Etat étant aussi appelées à "intensifier" le télétravail. Il est demandé aux préfets de "faire remonter" les actions envisagées d'ici au 22 mars.Depuis des mois, le gouvernement exhorte les entreprises à recourir au télétravail. Selon le ministère du Travail, l'érosion observée dernièrement a été "stoppée", mais sans retrouver les niveaux de novembre. Les contrôles vont se poursuivre, alors qu'au moins 52 mises en demeure ont été prononcées par l'inspection du travail depuis octobre.Le Premier ministre avait aussi annoncé jeudi un "protocole significativement renforcé pour la restauration collective en entreprise", notant que "le moment des repas sur les lieux de travail" est particulièrement à risque.Des concertations auront lieu lundi ou mardi et le protocole sera mis à jour dans la foulée sur ce seul volet, a indiqué le ministère du Travail.
Il y a 4 ans et 81 jours

Un ouvrier retrouvé mort sous "plusieurs tonnes" de graviers dans une centrale à béton

L'accident, dont les circonstances restent à déterminer, s'est produit peu avant 15H00 sur le site de l'entreprise Béton Lyonnais qui a aussitôt appelé les secours."La victime a été retrouvée dans la partie inférieure d'un entonnoir à gravier de la centrale à béton. Elle a été déclarée décédée sur place par le médecin du SMUR après son dégagement qui a été difficile", a-ton précisé de même source.
Il y a 4 ans et 81 jours

Le gouvernement reste optimiste sur la reprise, malgré le reconfinement

A peine l'annonce du reconfinement dans 16 départements passée, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a égrainé son impact attendu sur l'économie française: 110.000 commerces fermés, 0,2 point de produit intérieur brut (PIB) perdu sur l'année et 1,2 milliard d'euros supplémentaires de dépenses mensuelles pour soutenir les entreprises.Parmi les mesures annoncées jeudi soir par le Premier ministre Jean Castex, la fermeture des commerces et rayons dits non essentiels est celle qui aura les conséquences les plus importantes sur l'activité.Elle va contraindre une nouvelle fois la consommation des ménages, principal moteur de la croissance française, même si une partie va se reporter sur la vente en ligne.Cette fois, "la baisse devrait être un peu moindre" que lors des précédents confinements, juge Charlotte de Montpellier, économiste à la banque ING, parce que les restrictions ne concernent pas toute la population et parce que les consommateurs et les entreprises se sont adaptés.Les régions concernées "représentent des millions d'emplois et pèsent 40% du PIB français", souligne toutefois le Medef auprès de l'AFP, ajoutant que ce reconfinement "aura évidemment des conséquences sur les entreprises et sur le moral des entrepreneurs et des salariés".Le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt s'est lui montré optimiste, en confirmant la prévision d'une croissance de 6% cette année malgré les nouvelles mesures, censées à ce stade durer un mois."Je suis convaincu que le 6% est atteignable", a-t-il affirmé vendredi matin, estimant qu'il y a "des motifs d'espoirs du point de vue économique".Il a notamment cité le niveau des recettes de TVA en janvier, qui témoigne d'une bonne tenue de la consommation des ménages, de la résistance de l'investissement en fin d'année, et du fort rebond qui avait marqué la sortie du premier confinement.La Banque de France a elle estimé cette semaine que la croissance française devrait atteindre 5,5% cette année, une prévision qui s'appuyait sur l'hypothèse d'"une combinaison de périodes de durcissement des mesures et de périodes de relâchement relatif" au premier semestre.Le reconfinement "retarde complètement les perspectives de reprise de l'économie", estime toutefois Charlotte de Montpellier, avec une levée des restrictions qui s'éloigne encore.L'objectif d'une croissance de 6% "est de plus en plus inatteignable", affirme-t-elle à l'AFP.L'enjeu à ce stade est la rapidité du rythme de la vaccination, selon elle. Et "pour l'instant il n'y a pas de quoi être très optimiste sur ce point"."In fine ça reporte le véritable décollage de l'économie française à toujours plus tard. Et plus ce décollage est reporté, plus il risque d'être moins dynamique", en affectant la confiance des entreprises et des ménages et en aggravant les difficultés dans certains secteurs, juge-t-elle.7,2 milliards par moisPour les commerces concernés, c'est d'ailleurs la douche froide. "C'est l'hypothèse la plus dure qui a été retenue, c'est une vraie catastrophe", a déploré Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD).La confédération patronale CPME demande donc de nouvelles aides pour les petites entreprises, notamment une "prise en charge réelle des loyers".Pour l'instant, le ministère de l'Economie table sur une utilisation accrue des aides existantes: le fonds de solidarité (600 millions de dépenses supplémentaires prévues sur un mois), le chômage partiel (400 millions) et les exonérations de charges (200 millions).Les entreprises de plus de 1 million d'euros de chiffre d'affaires mensuel pourront aussi voir leur coûts fixes pris en charge entre 70% et 90%, et cela de manière rétroactive au 1er janvier.Ajoutés aux dépenses déjà prévues, cela porte à 7,2 milliards d'euros par mois le coût des mesures de soutien actuellement en vigueur, a dit Bruno Le Maire.
Il y a 4 ans et 81 jours

23% des Français estiment que le confinement a changé l’image qu’ils se faisaient de leur logement

24% des Français souhaitent déménagerTout au long de l'année 2020, le logement a dû s'adapter pour faire face à une mutation inédite des modes de vie. 23% des ménages français estiment ainsi que le confinement a changé l'image qu'ils se faisaient de leur habitat et 42% jugent qu'il leur a manqué quelque chose, avec en tête de liste un extérieur (jardin, balcon ou terrasse). Le premier confinement a même convaincu 24% des ménages interrogés qu'un déménagement s'imposait.La cuisine au centreEn raison de la fermeture des restaurants, la cuisine est redevenue un lieu de vie important pour de nombreuses familles. Ainsi, un quart des ménages non équipés d'une cuisine intégrée déclarent que le confinement leur a donné envie de s'équiper, tandis que 14% des ménages équipés souhaitent en changer. Ces achats ou renouvellements se feraient grâce à un crédit dans 41% des cas.Des logements majoritairement inadaptés au télétravailLa mise en place du confinement au printemps 2020 s'est traduite par une augmentation importante du nombre de télétravailleurs, dans des espaces souvent inadaptés. 37% des personnes en activité ont été concernées, et elles sont encore 23% à être en télétravail au moins un jour par semaine aujourd'hui. Or 80% déclarent ne pas avoir d'espace de travail aménagé chez elles.Le boom des loisirs à la maisonLes Français ont été nombreux à s'adonner à leurs activités de loisir chez eux. De nombreux ménages se sont ainsi équipés en matériel de sport ou en instruments de musique. La vente de piscines a également surfé sur la crise de la Covid-19, sachant que la France est le deuxième parc au niveau mondial derrière les Etats-Unis.Bricolage et jardinage en hausse2020 a été l'année du bricolage pour les Français, dont le marché enregistre une croissance de près de 5% (source : Fédération des Magasins de Bricolage). Les jardineries ne sont pas en reste, en progression de 2,2% sur l'activité jardin, qui demeure le lieu le plus convoité par les Français en 2020 : 59% déclarent avoir pratiqué le jardinage l'an passé.Des logements trop gourmands en énergieAutre prise de conscience : le bilan énergétique des maisons françaises. Un tiers des Français trouvent en effet que son logement lui coûte trop cher en gaz et en électricité, qui constituent les énergies dominantes pour le chauffage. 7,5% des propriétaires de maison se déclarent ainsi prêts à changer de système, et 43% d'entre eux s'orienteraient vers une pompe à chaleur, avec un recourt au crédit dans 54% des cas. Les panneaux photovoltaïques ne représentent que 8% des équipements, et 3,4% des ménages souhaiteraient s'équiper principalement pour un motif économique. 6,4% des propriétaires ont également l'intention de changer les fenêtres de leur logement pour en améliorer l'isolation.Un changement des comportements d'achat ?L'année écoulée aurait pu laisser croire que la vente en ligne allait prendre le pas sur la vente physique. C'est pourtant l'inverse qui ressort de l'étude puisque, selon les univers de consommation, plus de deux Français sur trois concrétiseront leur acte d'achat en magasin. Pour autant, la digitalisation du parcours d'achat est bien en marche puisque la majorité des consommateurs (jusqu'à 70% pour l'aménagement de la cuisine) préparent leurs achats d'équipement de la maison en ligne. Ce phénomène s'expliquerait par une situation sanitaire qui peine à s'améliorer et qui pousse les consommateurs à préparer davantage leurs achats afin de passer le moins de temps possible en magasin.Le crédit à la consommation facilite la concrétisation des projets d'achatsEn 2020, 24,9% des ménages remboursent un crédit à la consommation, et 21,3% de ces ménages l'utilisent pour financer l'équipement de leur maison. Par ailleurs, le panier moyen financé à crédit est supérieur de 30% au panier moyen sans financement. Élément incontournable de l'équipement des ménages, le crédit à la consommation contribue ainsi de façon directe à l'économie.Quels projets pour les Français en 2021 ?Cette année 2020 inédite, où les consommateurs ont vu leurs habitudes bouleversées, aura permis aux Français de faire un état des lieux de leur logement pour s'adapter à un nouveau mode de vie, mariant professionnel et personnel. Le confort, la performance énergétique, l'aménagement d'espaces dédiés au travail et aux loisirs restent des tendances fortes en 2021, avec en priorité des dépenses pour des travaux de réaménagement, des achats d'électroménager et des investissements dans du matériel informatique ou de la téléphonie.« La maison redevient un véritable lieu de vie pour toute la famille, avec plus de respect pour l'environnement, plus d'équipement, plus de confort, plus de bien-être et également plus de loisirs », conclut Evelyne Haond, Directrice du Développement de l'Equipement de la Maison chez Sofinco.* Étude menée en ligne du 25 octobre au 4 novembre 2020 auprès d'un échantillon représentatif de 6.000 Français sur des critères d'âge, de profession, de région d'habitation, de type de logement et de statut d'occupation de ce logement selon la méthode des quotas. Retrouvez la totalité de l'étude à cette adresse.
Il y a 4 ans et 81 jours

Le SNFA publie le premier guide dédié à l'acoustique des façades rideaux à ossature aluminium

Ce guide a pour but d’accompagner l’ensemble des acteurs de la construction tels que les maîtres d’œuvre, architectes, bureaux d’études, entreprises, en vue d’orienter au mieux les choix techniques en phase conception, de bien appréhender les solutions techniques proposées par les entreprises et enfin de suivre la réalisation en phase chantier.Il concerne les façades rideaux et semi-rideaux, conformes au domaine d’application de la norme NF DTU 33.1, et constitue un outil pratique pour les professionnels de la construction de bâtiments tertiaires : bureaux, hôpitaux, établissements d’enseignement, résidences hôtelières ou étudiantes.Un guide pratique de référenceAfin d’aboutir à un ouvrage qui se veut didactique et reconnu par l’ensemble des acteurs, le SNFA a travaillé avec ses membres, puis a consulté plusieurs experts acousticiens de bureaux d’études, de bureaux de contrôles et de laboratoires.Ce guide comporte les informations essentielles avec de nombreux schémas et exemples rendant accessibles les problématiques acoustiques, souvent mal comprises et négligées.Les principes de l’acoustique du bâtiment sont présentés, ainsi que les textes fixant des exigences acoustiques réglementaires, normatives et de certifications d’ouvrage. Il est également expliqué comment la façade légère participe à la réduction des bruits extérieurs, ainsi qu’à la limitation des bruits intérieurs entre locaux. Enfin, des règles de conception simplifiées avec des ordres de grandeur permettent de mieux comprendre les moyens à mettre en œuvre.Le guide explique notamment que l’isolement des bruits extérieurs, provient essentiellement de la performance des vitrages, des ouvrants et du nombre de peaux de la façade (simple ou double peaux).Pour l’isolement aux bruits intérieurs, c’est plutôt l’ossature de la façade qui participe à l’isolement entre bureaux accolés ou entre étages. Pour traiter cette problématique, le choix de la nature de la façade, en grille ou en cadre, est primordial. Par exemple, la façade cadre, constituée d’éléments préfabriqués plus ou moins désolidarisés, permet d’atteindre les performances d’isolation acoustique les plus élevées.Enfin, le guide montre l’étendue des améliorations acoustiques des meneaux qui peuvent être réalisées en usine, comme l’insertion de laine minérale ou végétale, de tôles acier, de plaques de plâtre ou encore de matériaux visco-élastiques. Les jonctions avec les murs et les planchers constituent les points faibles du point de vue de l'isolement acoustique entre locaux et des solutions sont présentées au moyen de plusieurs exemples.Le guide est en accès libre sur https://www.fenetrealu.com/publications
Il y a 4 ans et 82 jours

Coût, surnombre, inefficacité: la Cour des comptes épingle les chambres de commerce et d'agriculture

Les CCI, qui ont près de 3 milliards d'euros de budget annuel et emploient 18.000 personnes, sont censées depuis une loi de 2019 facturer des prestations concurrentes de celles "proposées par de nombreux intervenants déjà présents sur le marché du conseil aux entreprises", souligne le rapport annuel de la Cour, publié jeudi.Mais la connaissance précise par les chambres de commerce des besoins à satisfaire sur ce marché "demeure dans la plupart des cas superficielle", selon la Cour, qui déplore des investissements insuffisants dans la formation des collaborateurs."Les coûts de gestion affichés actuellement par les CCI sur ces actions ne peuvent être équilibrés sans l'affectation d'une part importante de ressource fiscale", poursuit le rapport, selon lequel les CCI vivent aujourd'hui grâce à une "fiscalité à la justification incertaine".Pour les CCI comme pour les Chambres des métiers et de l'artisanat (CMA), les Sages de la rue Cambon demandent "une évaluation complète et sans tabou de l'utilité des réseaux consulaires pour les entreprises" qui "devra permettre de vérifier la légitimité du maintien du financement public".En 2022 les taxes affectées aux CCI, actuellement de 575 millions, baisseront de 50 millions d'euros par rapport à 2019, a précisé à l'AFP le président de CCI France Pierre Goguet.Mais la Cour des comptes juge sévèrement le rôle joué par les CCI et les CMA durant la crise du Covid.Ce rôle, qui "a principalement consisté à donner gratuitement de l'information, apparaît marginal auprès des entreprises", loin derrière celui des experts comptables, de la télévision et des sites internet gouvernementaux, selon un sondage BVA auprès de 800 chefs d'entreprise cité par la Cour.Obligation de transformationM. Goguet et le président de CMA France Joël Fourny regrettent, dans leurs réponses à la Cour des comptes, que l'action des CCI et des CMA "soit ainsi dénigrée sur la base de la citation d'une seule enquête portant de surcroît sur un sujet sur lequel elles n'étaient pas les opérateurs désignés".Les deux présidents affirment que cette charge est perçue comme "une profonde injustice" par "les milliers de chefs d'entreprises élus et collaborateurs des chambres"."Le réseau des CMA doit être encouragé et son caractère public ne saurait être remis en cause", affirme M. Fourny dans une déclaration à l'AFP, rappelant que le réseau des CMA est "leader en formation par apprentissage"."Je ne sais pas comment on aurait soutenu nos entreprises sans la proximité et la capillarité de nos chambres", a déclaré de son côté M. Goguet, ajoutant que les collaborateurs du réseau "sont mobilisés, week-ends compris, pour aider les écosystèmes territoriaux".Dans sa réponse à la Cour, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire affirme que "les réformes en cours, ainsi que la crise sanitaire, imposent aux réseaux consulaires l'ardente obligation d'accélérer leur transformation et de renforcer leur visibilité"."Le gouvernement sera particulièrement attentif et exigeant quant au respect de ces engagements, à la qualité des services rendus et à l'exemplarité de leur gestion interne", a averti M. Le Maire.3 chambres d'agriculture en CorseQuant aux 102 chambres d'agriculture, dotées d'un budget annuel de 800 millions d'euros dont deux tiers de fonds publics, la Cour a regretté que les fusions, demandées par elle en 2017, ne se soit pas produite.A titre d'exemple, "les chambres d'agriculture de Corse, au nombre de trois pour une activité restreinte, pourraient envisager la création d'une unique chambre de région".Déficitaires, les chambres doivent améliorer leur gestion, prévient le rapport, et ouvrir leurs instances, alors que 97 des 102 chambres sont dirigées par la FNSEA, le premier syndicat agricole, et ses alliés."Des coûts injustifiés continuent d'être supportés par le réseau, souvent au profit d'organisations agricoles : des chambres d'agriculture allouent des subventions destinées au fonctionnement des organisations syndicales d'exploitants agricoles ou leur accordent des avantages en nature", est-il rapporté.
Il y a 4 ans et 82 jours

Création de la Fondation Castorama pour renforcer la lutte de l'enseigne contre le mal-logement

Créée en janvier 2021 et abritée par la Fondation de France, la Fondation Castorama souhaite accompagner les plus démunis dans leurs démarches d'accès au logement et dans la réalisation de travaux d'aménagement de leur maison. Son action repose sur deux piliers : le soutien à des projets associatifs de lutte contre le mal-logement et la transmission du savoir-faire auprès de publics fragiles. Présente aussi bien à l'échelle nationale que régionale, la Fondation Castorama s'inscrit dans la lignée de l'engagement local très fort des magasins de l'enseigne.Cette année, le projet soutenu par la Fondation Castorama à l'échelle nationale est celui des Bricobus, mené par Les Compagnons Bâtisseurs : 60 000 euros seront versés à l'association pour développer cette initiative solidaire qui permet, dans toute la France, d'aller à la rencontre de personnes démunies confrontées à des problèmes de mal-logement. Les membres de l'association les accompagnent dans la réalisation de leurs travaux et prodiguent différents conseils, tout en leur proposant des cours de bricolage gratuits. Le Bricobus est aussi un vecteur de lien social, luttant contre l'isolement qui peut être rencontré en territoires ruraux.La Fondation Castorama agit également au niveau local : elle soutient ainsi 13 projets partout en France. Les associations bénéficiaires ont été sélectionnées au travers d'un vote des collaborateurs organisé dans l'ensemble des magasins de l'enseigne. La Fondation Castorama versera à chaque association lauréate une aide de 10 000 euros, soit un total de 130 000 versés à des projets locaux.
Il y a 4 ans et 82 jours

ACS Lohmuller assure la ventilation de ses locaux avec une VMC double-flux équipée de solutions Ubbink

Ubbink et ACS Lohmuller, un partenariat gagnant-gagnantLuc Lohmuller, installateur, dirigeant de l'entreprise de sanitaire/chauffage ACS Lohmuller, spécialisée dans les énergies renouvelables, utilise les produits Ubbink depuis maintenant 2 ans. Sélectionnés par ce spécialiste pour leur fiabilité et leur simplicité de mise en œuvre, les solutions Ubbink s'accompagnent également de nombreux services de qualité qui ont séduit ce professionnel. Ainsi, disponibilité des produits, suivi des commandes, bureau d'études intégré… font d'Ubbink un partenaire de choix pour cette société labellisée RGE, Qualipac, Qualisol et Qualibois.Dans le cadre de l'installation d'une VMC Double-Flux et de la réalisation de son showroom dans ses locaux, l'entreprise ACS Lohmuller a logiquement utilisé les produits de la gamme AIR EXCELLENT. Ces conduits-semi-rigides permettent de contourner le risque d'écrasement, limitent les pertes thermiques et les pertes de charge. Le choix des produits Ubbink s'est ainsi imposé comme une évidence puisque le réseau semi-rigide AIR EXCELLENT s'adapte à toutes les configurations et solutions de ventilation.Silencieuse, conçue de manière à optimiser la maintenance et le nettoyage du réseau et facile à installer, la gamme AIR EXCELLENT est intuitive et se pose sans outil.Une installation doublement utile pour l'entrepriseLe résultat offre à ACS Lohmuller un système de ventilation optimal. Installée dans une zone industrielle, l'entreprise dispose ainsi d'une VMC Double-Flux permettant de filtrer l'air et donc de renforcer sa qualité dans les 160 m² d'espace de vie, qu'il s'agisse des bureaux, du vestiaire ou du showroom. La récupération des calories issues de la baie de brassage de l'entreprise permet de chauffer les espaces en hiver et de les climatiser en été et, ainsi, de faire des économies d'énergie.De plus, cette installation répond à un double objectif, le showroom ayant vocation à accueillir les clients de l'entreprise ACS Lohmuller. Ainsi, les gaines du réseau circulaire AIR EXCELLENT ont été laissés apparentes dans cet espace afin de permettre aux visiteurs de constater le savoir-faire et les produits utilisés par l'artisan. « Les conduits verts sont un véritable atout et nous utilisons cette couleur signature des produits Ubbink afin d'en faire une démonstration visible de ce que nos clients auront comme réseau de ventilation » indique Luc Lohmuller, gérant de la société ACS Lohmuller.L'installation de cette VMC Double-Flux s'est effectuée dans le cadre d'une rénovation globale et le showroom de l'entreprise ACS Lohmuller accueillera ses clients d'ici à la fin de l'année 2020.
Il y a 4 ans et 82 jours

Le spécialiste français en ingénierie ferroviaire Ikos rachète le britannique Aegis

Fondée en 2005, la très discrète société Ikos Consulting emploie 1.000 ingénieurs dans dix pays, dont 650 en France. "Elle a pour particularité d'être spécialisée dans le secteur ferroviaire, ce qui dans le monde du conseil en ingénierie est assez atypique parce qu'on est plutôt face à des généralistes", a expliqué à l'AFP son fondateur et président Serge Chelly.Ikos n'a pas communiqué de montant pour la transaction.La société française intervient sur des problématiques de métros, tramways, trains à grande vitesse, systèmes embarqués et infrastructures, et a développé un département dédié à l'innovation, qui planche sur l'hydrogène, la cybersécurité, les trains autonomes, la maintenance prédictive et le concept de trains à sustentation magnétique Hyperloop.Aegis Engineering Systems, entreprise britannique employant 70 personnes et 50 associés, est plus spécialisée dans le matériel roulant, a souligné M. Chelly."Ils ont une offre que nous n'avons pas sur la certification du matériel, les études de qualité qui certifient des produits", a-t-il relevé.Le renforcement de la présence au Royaume-Uni devrait aussi servir à l'entreprise de tremplin pour aborder de nouveaux marchés dans les pays du Commonwealth, a-t-il noté.L'acquisition de Aegis est la première opération de croissance externe d'Ikos, mais sans doute pas la dernière selon M. Chelly. "On étudie des dossiers parce qu'on se sent solides pour le faire. Il y a des pays qui nous intéressent, comme l'Allemagne ou les États-Unis", a-t-il précisé.
Il y a 4 ans et 82 jours

Würth France présente l'aspirateur sans fil AMTS 18-L

Würth propose ainsi à tous les professionnels le nouvel aspirateur sans fil M-CUBE®. Avec sa bandoulière, son format compact, sa légèreté, il se déplace partout et devient le compagnon de tous les chantiers. Facile d'utilisation, il saura s'adapter à tous les endroits difficiles d'accès. La possibilité de souffler et son flexible extensible jusqu'à 2,5 m complètent à merveille l'utilisation de l'aspirateur sans fil.Plus de fils qui trainent, plus de perte de temps et désormais un seul système de batterie pour tout votre parc machines Würth : la batterie M-CUBE® s'adapte aussi sur votre visseuse, sur votre meuleuse Würth et bien sûr sur le nouvel aspirateur AMTS 18-L compact. L'aspirateur souffleur à batterie 18 V Lithium-Ion AMTS 18-L compact Art. N° 5701 400 000La propreté professionnelle sans fil Les + produit : Léger - 5,3 kgCapacité de 4 LitresNettoyage dans les endroits difficiles : sortie souffleurMode éco et maxNettoyage du filtre sans avoir à l'enleverRaccord d'évacuation des poussières compatible avec différentes machines (ponceuse, scie sauteuse, ...)Bandoulière de transportFlexible extensible de 2m50 Offre de lancement : 129 €*Et de nombreuses offres avec les autres machines à batterie Li-Ion 18 V M-CUBE® *livré sans batterie, sans chargeur
Il y a 4 ans et 82 jours

Loi climat : tour de vis des députés contre les nouvelles grandes surfaces commerciales

Cette mesure a été votée par la commission spéciale qui passe en revue le projet de loi climat, avant sa venue en plénière dans l'hémicycle à partir du 29 mars.L'article 52 du texte, très débattu, fixe selon son exposé des motifs "un principe général d'interdiction de création de nouvelles surfaces commerciales qui entraîneraient une artificialisation des sols".Le but est de limiter leur empiètement sur des terrains non-bâtis, agricoles notamment, à la périphérie des centres urbains, avec des conséquences pour l'environnement et les paysages, mais aussi le déclin des commerces de proximité.Le texte stipule toutefois que par dérogation, la commission départementale d'aménagement commercial pourra, "à titre exceptionnel", autoriser "un projet d'une surface de vente inférieure à 10.000 m2".Le projet devra ainsi s'insérer dans le tissu urbain existant, répondre à un "type d'urbanisation adéquat", ou répondre aux "besoins du territoire". La compensation des terrains artificialisés par des surfaces rendues à la nature ou à l'agriculture pourra aussi être prise en compte pour une dérogation.Le seuil de 10.000 m2 a été jugé trop élevé par de nombreux parlementaires. Loïc Prud'homme (LFI) a indiqué que "ce sont 80% des projets de surfaces commerciales qui se situent au-dessous de ce seuil", tandis que l'écologiste Matthieu Orphelin estimait que "cet article ne va quasi rien changer".Plusieurs députés, y compris dans la majorité, ont réclamé en vain un seuil à 5.000 m2 ou plus bas.Au centre droit, Thierry Benoît (UDI) a demandé "un vrai moratoire", estimant qu'en la matière "on ne peut pas continuer comme on le fait depuis 50 ans" avec des zones commerciales s'étendant de plus en plus à la sortie des villes.Le rapporteur général du texte Jean-René Cazeneuve (LREM) a plaidé le pragmatisme, affirmant que "cet article ne fait peut-être pas tout le job pour certains, mais c'est un progrès".Abaisser le seuil risquerait de provoquer selon lui une multiplication dans le paysage périurbain de "petites boîtes à chaussures", des centres commerciaux plus réduits au détriment de projets plus grands mais "plus cohérents".Certains élus comme Julien Aubert (LR) ont demandé que les parkings de ces centres, pas seulement les bâtiments, soient pris en compte. Le co-rapporteur Lionel Causse (LREM) s'est dit prêt à travailler sur ce sujet pour l'examen en séance plénière.Cette lutte contre l'artificialisation des sols va aussi demander aux collectivités de remettre à jour leurs documents d'urbanisme. Mardi soir, les députés ont adopté un amendement pour leur donner plus de temps, cinq à six ans après l'adoption du projet de loi.
Il y a 4 ans et 82 jours

Publication du rapport « Pour une réhabilitation énergétique massive, simple et inclusive des logements privés »

Il comporte de nombreuses propositions pour contribuer à l’amélioration de l’accompagnement des ménages pour la rénovation énergétique de leur logement. Ces propositions pourront être discutées dans le cadre projet de Loi Climat & Résilience en cours de discussion à l’Assemblé nationale. Retrouvez en ligne le rapport « Pour une réhabilitation énergétique massive, simple et inclusive des logements privés »
Il y a 4 ans et 82 jours

Pénuries de substances chimiques essentielles à la fabrication de peintures, colles et vernis

Les fabricants sont depuis plusieurs semaines en difficulté pour se faire livrer les substances chimiques nécessaires à leur production. Des pénuries importantes, caractérisées par l'activation de clauses de forces majeures par leurs fournisseurs et des retards de livraison mettent la disponibilité des produits finis sous forte pression. Par ailleurs, la hausse générale des prix des matières premières a pour effet une augmentation très forte du coût de revient des produits.Une combinaison de facteurs hétérogènes a pour conséquence la perturbation des chaînes d'approvisionnement et ainsi la limitation des capacités de production des industries. Ces facteurs impactant significativement les fournisseurs de matières premières seraient liés à des problèmes graves de maintenance de certains sites de production (accidents et incidents majeurs, intempéries provoquant des arrêts techniques), des difficultés d'approvisionnement ou encore des tensions logistiques sur les transports. Ces interruptions ou forts ralentissements de livraisons des matières premières perturbent et diminuent les capacités de production des industries et donc leurs possibilités de servir en quantité et en heure les clients et les marchés.Les fédérations partenaires de la FIPEC constatent également que cette situation est généralisée au niveau européen.Une dépendance stratégique à une filière d'approvisionnement en difficultéLes professions subissent les conséquences de leur dépendance stratégique à une filière d'approvisionnement internationale qui est aujourd'hui en difficulté, sans visibilité à court terme sur une amélioration de la situation. Ces tensions provoquent également des mises sous allocation impactant tous les acteurs de la filière. Cette situation cristallise la fragilité de la filière dépendante des acteurs internationaux notamment en Asie et aux États–Unis.Jacques Menicucci, Président de la FIPEC, tient cependant à « saluer la formidable mobilisation des femmes et hommes de nos industries pour trouver les solutions à cette crise d'approvisionnements et servir dans les meilleures conditions possibles leurs clients et leurs marchés. »Des conséquences importantes sur les filières économiques à très court terme ?Les professions de la FIPEC sont intégrées dans de nombreuses filières. Les peintures, les encres, les colles, les vernis sont présents partout dans notre univers visible (objets, bâtiments, constructions, etc…). Toute fabrication est recouverte, protégée ou décoré par leurs produits. Une déstabilisation de ces industries peut donc avoir des effets extrêmement sensibles dans l'ensemble des filières d'activités économiques du pays.Ces filières, en plus d'être des acteurs significatifs de la relance de l'activité en France, participent à des activités stratégiques, par exemple dans le secteur de l'emballage alimentaire ou médical. D'autres ont fait l'objet d'appui considérables du gouvernement dans le cadre du plan de relance (par exemple, la rénovation thermique du bâtiment) qui ne doivent pas être pénalisées par cette situation. A ce stade, les industriels font tout leur possible pour tenir leurs engagements mais des choix stratégiques pourraient être pris par les adhérents de la FIPEC, pour éviter des situations de vente à perte ou assurer la sécurisation de filières essentielles, cela d'autant plus que le contexte de la pandémie de Covid19 a déjà fragilisé le secteur.Un appel au soutien des pouvoirs publics pour un cadre réglementaire adapté à la résilience de nos industriesLes adhérents de la FIPEC déploient quotidiennement une énergie sans précédent pour trouver des solutions industrielles de substitution à de nombreuses substances chimiques, et ainsi pallier aux défauts de livraison afin de sécuriser l'approvisionnement de leurs clients. Malgré tous ces efforts, leurs taux de service seront dégradés et les adhérents ne pourront être tenus responsables de cette situation de force majeure échappant à leur contrôle.De plus, des reformulations chimiques nécessiteront une modification de l'étiquetage des produits. Ces professions souhaitent des pouvoirs publics une réflexion urgente pour identifier les meilleures solutions opérationnelles pour rendre conforme réglementairement les adaptations d'urgence réalisées par les équipes de R&D des entreprises.Par cette action, l'objectif prioritaire de la FIPEC est de sécuriser au maximum les approvisionnements de nombreuses filières et d'anticiper d'autres situations de ce type à l'avenir grâce à une réglementation plus résiliente.
Il y a 4 ans et 82 jours

La France maintient une attitude de prudence sur le crédit face à des risques élevés

Le Haut Conseil de stabilité financière, qui associe entre autres le ministère de l'Économie et la Banque de France, juge que "les risques pour la stabilité financière restent à un niveau élevé, en raison de l'impact de la crise sur les comptes des acteurs financiers et non financiers", selon un communiqué publié à l'issue d'une réunion de cette instance.Plus particulièrement, le Haut Conseil note que les entreprises "ont fortement accru leur endettement en 2020, même si cela s'est accompagné, au niveau agrégé, par une hausse quasi équivalente de leur trésorerie".Dans ce contexte, il a été décidé de maintenir une mesure dite "grands risques" consistant à imposer aux banques une retenue vis-à-vis des grandes entreprises endettées: il s'agit de limiter leur exposition à ces entreprises à un niveau maximum de 5% de leurs fonds propres éligibles.Cette mesure, en vigueur depuis le 1er juillet 2018, avait été renouvelée pour un an en juin 2020 et "reste pertinente aujourd'hui", souligne le communiqué.Il continuera par ailleurs à exonérer les banques de devoir constituer un matelas supplémentaire de capitaux, et ce au moins jusqu'en 2022, afin de permettre aux établissements de crédit de continuer à accompagner la reprise économique.Du coté des nouvelles rassurantes, en revanche, la dérive des conditions d'octroi des crédits immobiliers semble s'être interrompue.Cette question avait suscité des inquiétudes l'an passé, poussant le Haut Conseil lors d'une précédente réunion à imposer des restrictions en la matière aux établissements bancaires.Il avait toutefois assoupli ces restrictions fin décembre, tout en rendant leur suivi obligatoire pour les banques, prenant acte d'une amélioration sur ce front."Les dernières données confortent le diagnostic établi par le Haut Conseil en décembre : le marché du crédit immobilier reste dynamique tout en reposant sur des bases plus saines", même si "le volume de production de crédit est à un niveau historiquement élevé et les taux proches des plus bas atteints fin 2019", détaille le communiqué.Le Haut Conseil précise vouloir adopter à l'été une mesure permettant de donner à ses dernières recommandations un caractère juridiquement contraignant.
Il y a 4 ans et 83 jours

L'EPTB Seine Grands Lacs reconduit son programme d'actions de prévention des inondations (PAPI) de la Seine et de la Marne franciliennes

Le PAPI est construit autour de 4 objectifs prioritaires :Réduire la vulnérabilité du territoire francilienAgir sur l'aléa pour réduire le coût des dommagesAider les territoires sinistrés à se remettre rapidement des dommages subisMobiliser tous les acteurs autour de la culture du risqueA l'issue de cette première période, le bilan permet de constater que ce programme, d'une envergure unique en France, a créé une dynamique collective bénéfique au territoire.La connaissance des phénomènes naturels en est considérablement améliorée, la sensibilisation des populations riveraines renforcée, ainsi que l'alerte et la gestion de crise, et de nouveaux ouvrages de régulation des crues ont pu être aménagés. Poursuivant le même objectif, dans une démarche progressive d'amélioration continue, la construction d'un nouvel ouvrage, le site pilote de la Bassée, a été intégré au programme en 2020, avec un double objectif de diminution des niveaux de la Seine en crue et de valorisation écologique du territoire de la Bassée aval.Le bilan très encourageant de ce PAPI n°1 a conduit l'EPTB Seine Grands Lacs à poursuivre le travail engagé et à élaborer un PAPI n°2 qui s'étendra sur la période 2022-2028.Ce second programme, dont le périmètre va évoluer et intégrer de nouveaux acteurs, viendra consolider cette dynamique et faire de l'Île-de-France un territoire mieux préparé et plus résilient face aux prochaines crues de la Seine et de la Marne. Ainsi, le PAPI n°2 devrait notamment concerner, dès 2022, les axes Seine et Marne sur l'ensemble de la Région Île-de-France, avec une extension sur la partie aval dans les Yvelines.
Il y a 4 ans et 83 jours

Minutes Prévention : les élingues

Il y a 4 ans et 83 jours

La nouvelle tuile canal’di, l’esthétique d’une tuile canal traditionnelle et la fiabilité de la tuile à blocage

Les couvreurs, quant à eux, se tournent vers un produit qui puisse respecter le style esthétique des toits anciens tout en étant confortable à poser et utilisable sur une grande variété de pentes.« Grâce à son système innovant de blocage invisible, la tuile canal’di assure une très bonne accroche des produits, inapparente depuis l’extérieur » explique Antoine Cellier, directeur marketing. « Ainsi l’esthétique de la toiture est identique à celle d’une tuile canal traditionnelle et son maintien fiable tel celui d’une tuile à blocage ».Il a fallu deux ans de recherche au service R&D Bouyer Leroux pour créer ce système de blocage invisible : les tuiles de chapeau sont bloquées sur les tuiles de courant. L‘accroche est masquée sous le recouvrement de la tuile. Fonctionnelle et esthétique, la tuile canal’di garantit une facilité de mise en œuvre pour les couvreurs.Les atouts de la tuile canal'dituile canal traditionnelle avec un système de blocage invisibleconfort de pose et esthétiquepose sur liteaux ou voligesextraction de l’argile et fabrication françaises (85)tuile sous ATEx n° 2810_V1.6 combinaisons de coloris possibles :3 coloris de chapeaux x 2 coloris de courantsLa tuile canal’di, qui confère une identité visuelle remarquable, complète la gamme de tuiles canals. Elle va permettre aux villages et aux demeures de style de préserver leur patrimoine et de garder cet aspect de terroir tout en alliant une fiabilité de maintien.La tuile canal’di est commercialisée par Bouyer Leroux sur la France entière.
Il y a 4 ans et 83 jours

Feedback QVT & lumière naturelle au centre de l'usine K-Line Les Herbiers

Genèse d'un projet lumièreHistoriquement, les équipes K-LINE étaient déjà connaisseuses des prestations Bluetek bien avant 2020. En effet, elles avaient déjà travaillé avec le Groupe Briand il y a quelques années dans le parc industriel de la Plaine de l'Ain situé à Saint-Vulbas. Satisfaits du résultat, les décideurs K-LINE ont simplement reconduit des valeurs sûres en termes d'efficacité et d'organisation, c'est-à-dire les prestations de travaux collaboratifs entre l'entreprise de construction Briand et le fabricant poseur Bluetek.Un atelier qualité de vie au travail comme point de départ Comme beaucoup d'entreprises, la société K-LINE s'est investie ces dernières années dans une réflexion sur la Qualité de Vie au Travail. C'est dans cette thématique que s'est articulée l'un des ateliers QVT ; le bien-être passant aussi via une bonne qualité de lumière naturelle à l'intérieur des bâtiments. La proposition a été complétée de brise-soleils orientés permettant la suppression de l'effet de serre via une protection solaire largement dissocié du vitrage. C'est ainsi que le projet a été validé. Il allait améliorer les conditions de travail des salariés de l'usine vendéenne en leur apportant un éclairement tout neuf.Organisation et timing64 anciennes voûtes en polyester ont été déposées et remplacées par les équipes travaux Bluetek. Le service, basé à Ambert dans le Puy-de-Dôme, a mobilisé plus de 6 personnes. Ces travaux ont été réalisés pendant la fermeture estivale, soit les trois premières semaines d'août. La livraison des appareils a été scindée afin de respecter le temps de pose et éviter un stockage inutile. Les brise- soleils ont été posés courant septembre 2020. La globalité de la prestation a été largement félicitée par l'entreprise Briand.Bluevoûte Therm et Voile-Dôme : l'assurance d'un confort de travailLes 64 Bluevoûte ont été fournies avec sablières et grilles 1200 joules. Elles sont équipées d'un brise-soleil latéral ou longitudinal de type Voile-Dôme. L'une des voûtes est également équipée de 2 ouvrants pneumatiques de type Exuvoile. La toiture du bâtiment est ainsi devenue une opportunité majeure pour la diffusion d'une lumière naturelle optimisée. Elle favorise le confort de travail, en limitant la surchauffe estivale et l'éclairage artificiel. Elle permet donc de réaliser des économies d'énergies tout au long de l'année.Étude lumière post réalisationImplantationSur ce bâtiment de 23 770 m² pour 9,690 m de hauteur (à l'acrotère) ont été posés :Zone Est : 18 Bluevoûte dimensions 2,1 X 7,89 m + Voile-Dôme longitudinalZone Ouest : 45 Bluevoûte dimensions 2,095 X 10,54 m + Voile-Dôme longitudinalPetite zone : 1 Bluevoûte dimensions 2,154 x 10,46 m + Voile-Dôme latéralLes voûtes sont munies d'un remplissage en polycarbonate alvéolaire (PCA) épaisseur 16 mm incolore. Transmission lumineuse 33 %. Facteur solaire brut 0,12. Toutes les baies en façade ont une transmission lumineuse globale de 70 %.RésultatsL'installation d'éclairage zénithal, couplée à l'éclairage en façade, a été bien conçue. Elle permet d'atteindre une autonomie lumineuse naturelle supérieure à 50 % pour 300 lux d'éclairement entre 8 h et 18 h, avec une répartition de lumière globalement homogène.Le FLJ moyen de 2,8 % est atteint sur toutes les zones pour 60 % et plus d'autonomie lumineuse.Maître d'Ouvrage : K-LINE / Les Herbiers (FR-85)Contact : Marc Cotillon / Chargé de Travaux et MaintenanceTravaux : Briand / Les Herbiers (FR-85)Contacts : Cédric Girardeau / Chargé d'Affaire - Guerric Bruandet / Responsable Service TravauxFourniture lanterneaux Bluetek - Luynes (FR-37)Contacts : Ludovic Berthonneau / Responsable Commercial Régional BluetekDaniele Mariotti / Ingénieur Recherche & InnovationPose Bluetek Service Travaux - Ambert (FR-63)Contacts : Danièle Boyer / Responsable Activité Travaux - Marie Compte / Assistante Commerciale Travaux -Daniel Marel / Responsable Montage - Yannick Beal / Monteur
Il y a 4 ans et 83 jours

Le Cerema partenaire d'un projet européen pour améliorer la qualité de l'air dans les salles de classes

La qualité de l'air à l'intérieur des bâtiments a un effet démontré sur la santé et le bien-être. On lui attribue un coût annuel minimum de 19 milliards d'euros par an en France pour la collectivité. Le projet 3SqAir pour « Sustainable Smart Strategy for Air Quality Assurance in Classrooms » est lauréat de l'appel à projets Interreg SUDOE, qui vise à soutenir le développement régional dans le sud-ouest de l'Europe. L'objectif du projet est de concevoir un plan d'actions pour améliorer la qualité de l'air intérieur de salles de classes de différents niveaux en mettant en œuvre des solutions innovantes, soutenables et intelligentes.Les actions portent à la fois :Sur les aspects techniques, avec le développement d'une plateforme de métrologie open-source qui permet de reproduire cette démarche, avec une mise à jour continue des données et un coût maîtrisé ;Sur le comportement des utilisateurs, avec des approches spécifiques innovantes pour chaque type d'occupant (personnel technique, professeurs, élèves), à la fois pour mesurer le bien-être individuel en relation avec la qualité de l'air intérieur et pour les sensibiliser aux enjeux de santé et de confort associés (approche pédagogique).Le Cerema pilotera une des deux démonstrations françaises dans un collège en Gironde. Le choix du site pilote privilégiera un lieu socialement défavorisé, accueillant jusqu'à 1 000 élèves entre 11-15 ans. L'étude se concentrera sur les salles de classe, les bureaux, les salles de réunion et les lieux de restauration. L'objectif est d'atteindre une efficacité énergétique élevée couplée à un faible impact environnemental, en recherchant des installations avec ventilation mécanique double flux et énergies renouvelables.Le Cerema œuvre pour valoriser l'expérience et le savoir-faire français dont il est détenteur au bénéfice de l'Union européenne. Dans ce cadre, cette collaboration transnationale est essentielle pour évaluer l'impact des aspects interculturels, techniques et juridiques de l'espace européen SUDOE sur le déploiement des plans d'amélioration de la qualité de l'air intérieur. Les résultats finaux sont attendus pour avril 2023.
Il y a 4 ans et 83 jours

« Les astuces de pose Ytong » une mini-série pour aider les maçons à gagner du temps sur les chantiers

Les solutions constructives Ytong en béton cellulaire peuvent être utilisées dans des chantiers très variés - maisons individuelles, logements collectifs, bâtiments tertiaires et industriels, murs séparatifs coupe-feu... et répondre à différentes attentes techniques : performance thermique, résistance mécanique, protection au feu... Néanmoins, l’ensemble de ces typologies de projets a un dénominateur commun : la mise en œuvre de ces solutions. En effet, que ce soit un mur porteur ou un mur séparatif coupe-feu, l’élévation des murs Ytong en béton cellulaire fait appel à des règles que l’on retrouve dans le NF DTU 20.1.Découvrir les bons gestes de pose et de nombreuses astuces pour simplifier les chantiers de maçonnerie gros-oeuvreLa mini-série « Les astuces de pose Ytong » propose en 8 épisodes les bons gestuels à adopter pour une mise en œuvre optimale des solutions de maçonnerie gros-œuvre Ytong. Les thématiques sélectionnées par l’équipe technique Xella permettent à l’ensemble des acteurs du bâtiment, et notamment les maçons, de comprendre de quelle manière il est possible de gagner de temps, réduire la pénibilité et améliorer son rendement sur le chantier.De nombreuses étapes de la maçonnerie gros-œuvre sont détaillées. De la préparation de la colle à la réalisation des joints d’étanchéité en passant par le bon gestuel de la pose des blocs, chaque étape a été travaillée par l’équipe technique afin d’assurer un gain de temps dans le process de mise en œuvre d’une maçonnerie.Astuce 1 : Se simplifier la préparation de la colleAstuce 2 : Découper proprement et rapidementAstuce 3 : Mettre à niveau le premier rangAstuce 4 : Manier la truelle pour un encollage simplifiéeAstuce 5 : Réussir l'encollage d'un bloc d'angleAstuce 6 : Réaliser une pose à touche toucheAstuce 7 : Vérifier (et corriger) la planéitéAstuce 8 : Réaliser des joints étanchesA l’instar des réunions de chantier, la diffusion de la mini-série « Les astuces de pose Ytong » est un rendez-vous hebdomadaire, à retrouver sur la page LinkedIn Xella France tous les jeudis. La mini-série est également disponible sur la chaîne YouTube Xella France ainsi que sur le site ytong.fr.
Il y a 4 ans et 83 jours

Signature d'un accord de relance avec la Collectivité Territoriale de Guyane

"L'État et la collectivité territoriale de Guyane ont décidé de conclure un accord régional de relance pour la période 2021-2022 visant à mobiliser, à parité dans un effort conjoint, 250 millions de crédit supplémentaires", a indiqué dans un communiqué le ministère des outre-mer.Le Covid "ça réveille des fragilités structurelles ou autre, on le voit bien sur le sanitaire (...) les besoins d'infrastructures aussi se font sentir" en Guyane, a expliqué le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu à l'issue de la signature.L'exécution du plan "doit se traduire en création d'emploi, en créations de richesses. Sur l'agriculture, sur les travaux publics, je forme beaucoup d'espoirs sur la création d'emploi", a-t-il ajouté.La déclinaison Outre-mer du plan de relance représente 1,5 milliard d'euros, sur les 100 milliards du plan.Pour mettre en œuvre cet accord de relance, 125 millions seront apportés par l'État, et environ 125 millions par la Collectivité territoriale de Guyane via des fonds européens, souligne le texte."On est presque au niveau de ce pour quoi on s'était battu lors des événements de 2017", a commenté le sénateur RDPI de Guyane Georges Patient, après la signature.Le plan me "satisfait tel qu'il est, l'aspect territorial surtout, mais il faut que les Guyanais y trouvent des solutions à leurs attentes", a-t-il poursuivi soulignant que si en métropole on parle d' un plan de redémarrage de l'activité "en Guyane on devrait plutôt parler de démarrage".Des travaux d'infrastructures stratégiques sont en effet prévus dans ce plan: le renforcement des berges du marché municipal de Grand-Santi sur le fleuve Maroni, la création d'un réseau public d'assainissement dans le village amérindien de Balaté, ou encore l'aménagement de la liaison routière Maripasoula-Papaïchton, bourgs aujourd'hui uniquement accessibles par voie fluviale ou aérienne.
Il y a 4 ans et 83 jours

Le projet de décret sur l'assurance-chômage transmis aux partenaires sociaux

Transmis aux membres de la Commission nationale de la négociation collective, de l'emploi et de la formation professionnelle (CNNCEFP) dont l'avis est consultatif, le projet de décret tire notamment "les conséquences de la concertation engagée par le gouvernement avec les partenaires sociaux depuis septembre 2020" qui s'est achevée le 2 mars.La ministre du Travail Elisabeth Borne avait alors annoncé les arbitrages pour "adapter" la réforme suspendue depuis la crise du Covid, celle-ci devant entrer en vigueur le 1er juillet avec certains aménagements et délais.Le projet de décret, de cinq articles, confirme l'entrée en vigueur au 1er juillet de la modification du calcul du salaire journalier de référence (SJR, base de l'allocation), avec un mécanisme de plancher. Selon le ministère du Travail, il "tire les conséquences" de la décision du Conseil d'Etat du 25 novembre 2020, qui avait annulé les modalités de calcul du SJR décidées par décret en juillet 2019 au motif qu'elles "port(aient) atteinte" au principe d'égalité entre allocataires.La réforme créé aussi, comme prévu, un "bonus-malus" sur la cotisation d'assurance-chômage des entreprises de sept secteurs grands consommateurs de contrats précaires, avec une première année de référence qui commencera le 1er juillet pour une application sur les cotisations à partir de septembre 2022. Les secteurs les plus touchés par la crise seront exclus à "titre transitoire".Toujours comme annoncé, le décret prévoit une clause de "retour à meilleure fortune" sur l'ouverture et le rechargement des droits et la dégressivité des allocations pour les hautes rémunérations.Le durcissement des conditions d'éligibilité passera de 4 à 6 mois lorsqu'il y aura à la fois une baisse de 130.000 demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A sur "six mois consécutifs" et 2,7 millions de déclarations préalables à l'embauche de plus d'un mois sur quatre mois.La dégressivité interviendra au 9e mois à partir du 1er juillet, délai ramené au 7e mois en fonction des mêmes indicateurs, "mesurés à compter du 1er avril 2021".Le projet de décret précise qu'en cas de confinement strict "dans l'ensemble des départements métropolitains, pendant une période d'au moins quatre semaines consécutives" aboutissant "à une augmentation du nombre de demandeurs d'emploi" en catégorie A, la mesure de la variation de l'indicateur peut être "suspendue".
Il y a 4 ans et 83 jours

Action Logement va accélérer dans la vente de HLM à leurs occupants

Géré de concert par le patronat et les syndicats à partir d'une taxe prélevée auprès des entreprises, Action Logement est l'un des principaux propriétaires de HLM avec un patrimoine d'un million de logements.En février 2019, il a mis en place l'Opérateur national de vente (ONV), chargé d'acquérir des biens du parc social détenus par des bailleurs en vue de leur revente, prioritairement aux locataires occupants.Mercredi, il a annoncé le lancement d'un troisième appel à manifestation d'intérêt. Lors des deux précédents appels, un total de "88 bailleurs ont candidaté" au dispositif, proposant 13.100 logements: 12.288 d'entre eux se sont révélés adaptés aux critères réglementaires, a indiqué David Larbodie, directeur général de l'ONV, lors d'un point presse."A ce jour, 3.433 logements ont été acquis ou sont sous promesse de vente. Cela représente un investissement de 385 millions d'euros", alors que l'ONV est dotée de 666 millions d'euros et que son objectif est d'acquérir 40.000 logements en dix ans, a-t-il précisé.Concernant la commercialisation de ces logements nouvellement acquis, "nous avons réalisé 12 ventes pour 1,2 million d'euros, et signé 6 promesses de vente, ce qui peut représenter peu mais on va avoir un décollage extrêmement fort, à la fin du premier semestre nous aurons un stock à commercialiser de plus de 2.200 logements dans toute la France", a mis en avant M. Larbodie."Nous sommes en ordre de marche et prêts à accélérer, nous attendons une progression exponentielle", a souligné le directeur général de l'ONV, insistant sur "l'activité de temps long" de l'opérateur "qui doit réhabiliter les logements" avant de les vendre.L'ONV est "un outil très important pour développer l'accession sociale à la propriété des salariés aux revenus modestes, à des prix attractifs. C'est aussi un outil pour répondre à la question de la mixité sociale", a pour sa part souligné Philippe Lengrand, vice-président d'Action Logement.L'opérateur permet également aux organismes HLM de "reconstituer leurs fonds propres mais aussi de gagner des marges de manoeuvre pour investir dans des logements neufs. Une vente de logement social correpond à 2,5 logements neufs produits", a rappelé le président d'Action Logement, Bruno Arcadipane.
Il y a 4 ans et 83 jours

Softica nouvelle identité visuelle

Il y a 4 ans et 83 jours

Un "accompagnateur" proposé pour lever les freins à la rénovation des passoires thermiques

La mission, menée par le directeur général délégué de la Caisse des dépôts et directeur de la Banque des Territoires Olivier Sichel, est partie du constat que "trop peu de personnes s'engagent dans le parcours de réhabilitation globale de leur logement alors que des aides existent".Il y a donc "absolument" besoin d'un "accompagnement" dès le diagnostic thermique en passant par le montage financier, l'identification des aides possibles et le déroulement des travaux, a expliqué M. Sichel auteur du rapport réalisé à la demande des ministre de l'Économie, Bruno Le Maire et du Logement Emmanuelle Wargon.Cet accompagnement, réalisé par un acteur agréé issu du service public ou privé, serait obligatoire pour toute rénovation dépassant 5.000 euros et financé par la puissance publique, propose le rapport.L'opérateur aura une convention avec les collectivités pour tenir compte des spécificités locales, a précisé M. Sichel citant les villes de Strasbourg où les élus sont attentifs à l'utilisation de "matériaux bio-sourcés comme la laine de chanvre" ou Dunkerque où l'approche est "plutôt par quartier".Par ailleurs, une plateforme numérique unique permettrait au propriétaire de suivre l'évolution de son dossier, aux intervenants (artisans, banques, collectivités...) de l'instruire et offrirait un espace sécurisé pour les transactions financières.Le rapport propose également l'avance d'aides pour les ménages modestes. Pour ceux n'ayant pas accès au crédit bancaire, comme les retraités, le rapport préconise un "prêt avance mutation" remboursé à la revente ou lors de la succession.Un peu plus de 2 millions des ménages résidant dans des passoires thermiques -soit près de la moitié- ont des revenus modestes et 62% ont plus de 60 ans.Le coût moyen de rénovation d'une passoire énergétique est de 38.000 euros, selon le rapport.En France, 4,8 millions logements sont classées dans les catégories F et G du Diagnostic de performance énergétique (DPE) avec une consommation qui dépasse les 331 kWh par m2 et par an. Soit près de 17% du parc résidentiel.Les députés se sont prononcés dimanche en commission pour l'interdiction de leur location en 2028, comme prévu par le projet de loi Climat.
Il y a 4 ans et 83 jours

Les professionnels de l'immobilier s'engagent aux côtés d'Emmanuelle Wargon pour la rénovation énergétique des copropriétés

A l'occasion d'un déplacement à Saint Germain en Laye (78) pour visiter le chantier d'une copropriété en cours de rénovation énergétique, Emmanuelle WARGON, ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, Jean-Marc TORROLLION, président de la FNAIM, Danielle DUBRAC, présidente de l'UNIS et Jean-Michel CAMIZON, président de Plurience ont signé un protocole d'engagement permettant d'accompagner 50.000 copropriétés dans leur rénovation énergétique d'ici trois ans.Un engagement partenarial fort entre l'Etat et les organisations professionnellesLa nouvelle priorité donnée à la rénovation énergétique des copropriétés oblige les professionnels, qui sont déterminés à assumer un rôle sociétal dans la conduite d'une rénovation énergétique ambitieuse. C'est le sens du protocole signé ce jour que de valoriser l'engagement réciproque de l'Etat et de la FNAIM, de l'UNIS et de Plurience.Les trois organisations, qui rassemblent à elle trois la quasi-totalité des syndics professionnels, s'engagent à faire voter et lancer la rénovation énergétique de 50 000 copropriétés dans les trois prochaines années. Pour ce faire, elles poursuivront leurs actions de sensibilisation, communication et formation à l'égard de leurs membres, de manière à tendre vers un objectif de formation de la totalité des syndics de copropriété. Des actions de repérage et de ciblage des copropriétés les plus énergivores seront également encouragées pour favoriser la rénovation des immeubles les plus consommateurs d'énergie.En écho à cette action volontariste des professionnels, le Gouvernement s'engage à créer les conditions de succès en faveur de la rénovation énergétique par la mise en place des aides adéquates et le soutien aux outils favorisant la décision de rénovation en copropriété.« Je me réjouis de cet objectif ambitieux et de l'action volontariste de la FNAIM, de l'UNIS et de Plurience en faveur de la rénovation énergétique des copropriétés. Alors que nous simplifions les aides et le parcours de rénovation, nous avons plus que jamais besoin des syndics, qui aux côtés du conseil syndical, ont un rôle déterminant pour embarquer la décision de travaux et conduire le projet. C'est véritablement ensemble que nous réussirons la transition de ces logements » a souligné Emmanuelle WARGON en conclusion de la signature.Le protocole est signé pour une durée de trois avec des points d'étapes réguliers qui permettront d'ajuster les actions des pouvoirs publics et organisations professionnelles.Le protocole d'engagement volontaire en faveur de la rénovation énergétique des copropriétés est téléchargeable iciLa copropriété, un secteur spécifique de la politique de rénovationLes copropriétés sont une cible importante et spécifique de la politique de rénovation. En France on dénombre environ 740 000 copropriétés qui comprennent plus de 9,7 millions de logements, soit près d'un tiers du parc résidentiel. Par ailleurs, la mécanique et la dynamique des travaux de rénovation en copropriétés obéissent à des problématiques très différentes du parc de maisons individuelles : information et sensibilisation des copropriétaires, règles de décisions, type et montant de travaux, etc.C'est pourquoi, des actions spécifiques ont d'ores et déjà été engagées par le Gouvernement pour accompagner ce secteur particulier, notamment en renforçant le financement des travaux en copropriété et en simplifiant le parcours de rénovation.Depuis janvier, MaPrimeRénov' est étendue aux copropriétés avec l'aide spécifique MaPrimeRénov' Copropriétés, délivrée au syndicat de copropriétaires et conditionnée à un gain énergétique minimum de 35 %. Cette aide, versée au collectif des copropriétaires, répond à une demande forte des professionnels de l'immobilier. L'aide peut se cumuler avec une aide individuelle pour les ménages aux revenus modestes et très modestes occupant leur logement. De plus, en 2021, MaPrimeRénov' sera ouverte aux propriétaires bailleurs pour financer des travaux en parties privatives.Depuis le 1er mars et jusqu'à fin avril, une campagne de communication valorisant MaPrimeRénov' Copropriétés se déploie à l'égard du grand public, des conseils syndicaux et des syndics. En écho à cette campagne, les organisations professionnelles signataires du protocole d'engagement ont d'ores et déjà lancé des actions pédagogiques sur cette nouvelle aide à l'attention de leurs adhérents.Pour simplifier le parcours de rénovation énergétique en copropriété, le Gouvernement soutient dans le projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets la mise en place d'un plan pluriannuel de travaux systématisé. Ce plan permettra aux copropriétaires d'anticiper les besoins de rénovation de la copropriété en éclairant sur la qualité du bâti de l'immeuble et les travaux à entreprendre de manière prioritaire, travaux énergétiques compris. Cette mesure permet également de favoriser, sans attendre, la rénovation énergétique des logements en copropriété. C'est une condition essentielle pour anticiper et accompagner l'interdiction progressive de location des passoires énergétiques à partir du 1er janvier 2028, au titre de la décence du logement.
Il y a 4 ans et 84 jours

Centres commerciaux et grands magasins veulent une date de réouverture

Assurant que "les commerces ne sont pas des lieux de contamination pour les clients et les collaborateurs", le CDCF souhaite que "soit précisée rapidement une date de réouverture des grands magasins et des centres commerciaux au niveau national et des commerces fermés dans les zones sous confinement le week-end"."Ces entreprises ont besoin de retrouver rapidement une activité stable compte tenu des impacts économiques et de la gestion des stocks qui pèsent sur leur trésorerie, mais également des effets négatifs sur les salariés qui sont sans activité et sans visibilité sur leur emploi depuis des mois", argumente encore le CDCF.Cette demande intervient alors qu'Emmanuel Macron a averti lundi qu'il y aurait "sans doute de nouvelles décisions" pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, "dans les jours qui viennent"."Le maître du temps, c'est le virus, malheureusement", avait encore souligné le président de la République, qui a indiqué avoir par ailleurs "demandé au gouvernement de travailler pour que, dans les prochains jours, nous puissions redonner de la visibilité à nos concitoyens sur le calendrier".
Il y a 4 ans et 84 jours

Le chèque énergie, c'est quoi ?

Il y a 4 ans et 84 jours

Le guide Weber 2021-2022 est sorti

78 produits profi tent désormais d’une double pagination explicitant la préparation des supports et l’application. Toutes les descriptions s’étayent d’informations complémentaires, sur les autres produits pouvant être associés à celui présenté par exemple, la conservation, la consommation, les normes et certifications... Une rubrique inédite conclut chaque focus produit, « Weber vous accompagne », renvoyant à des services, nuanciers ou solutions chantiers. Concernant ces dernières, autre avènement : celui d’une ligne « Temps » qui précise les étapes et la durée d’application des différentes solutions. Enfin, le Guide se nourrit de 29 nouveaux produits (habillés de jaune pour les reconnaître instantanément) !Découverte de cette édition 2021-2022, version print ou consultable en ligne et téléchargeable sur le site www.fr.weberOrienter les professionnels vers les solutions idoines en fonction des projetsL’introduction du guide 2021-2022 fait la part belle à l’implication environnementale et RSE de Weber, ainsi qu’à sa gamme Les éco-engagés, portée par hashtag VertEtFier.Atout phare de cet outil privilégié des acteurs du BTP, l’identification claire de chacune des 6 activités par onglet : préparation et finition des sols, pose du carrelage, rénovation des façades, façades neuves, Isolation Thermique par l’Extérieur, Gros-œuvre & TP. L’onglet Nuancier, quant à lui, déploie toute l’offre coloristique Weber en termes d’enduits, de patines, de mortiers plâtre-chauxet de jointoiement, ou encore de chaux aériennes.Avec, en tête de chapitre, un focus sur les produits incontournables, les nouveautés et les éventuels services associés, chaque activité se décompose ensuite en 4 temps.Un guide de choix, sous forme de tableau, recense tous les produits dédiés à l’activité (par exemple, pour les sols, tous les primaires, chapes, enduits de ragréage et de dressage, protecteurs de mortiers...) avec leurs fonctions et caractéristiques techniques visibles d’un seul coup d’œil.Des solutions chantiers illustrent, au plus près de la réalité, plusieurs configurations de travaux (comme la restauration des façades en pierres apparentes ou la rénovation traditionnelle d’une maçonnerie saine).Au rang des rubriques inédites, celle intitulée « Les conseils de pros » donne toutes les astuces de préparation des supports et mise en œuvre.Enfin, les fiches produits à proprement parler s’avèrent exhaustives, avec en exergue les atouts de chaque produit, les normes et certifications (représentés par des pictogrammes), les domaines et recommandations d’emploi... Lorsqu’un produit est présenté sur une seule page, des renvois ont été ajoutés, pour sereporter plus en détail aux rubriques « Préparation des supports » et « Application » concernées. Par ailleurs, des produits de même fonction peuvent partager une double page, notamment dans l’activité façades (comme par exemple weberpral F et G, weberlite F et G...).Notons que la nouvelle rubrique « Weber vous accompagne » donne un accès immédiat aux informations associées aux produits, telles qu’une solution chantier, un service (weber design, weber color, weberdrive box...) ou un nuancier (comme celui des 96 teintes weber terres d’enduits). De même, l’ajout d’une lignede « Temps » (sols, carrelage, GOTP) dans les solutions chantiers permet aux professionnels d’anticiper parfaitement chaque étape.Enfin, soulignons que parmi les 111 produits en catalogue, 29 nouveautés font leur apparition, qu’il s’agisse de colles à sols souples ou à carrelage, de mastics et d’adjuvants, d’un ragréage de sol, d’une chape ou encore d’un système d’étanchéité.Référence incontournable pour l’ensemble du secteur du bâtiment, cette nouvelle édition du Guide Weber tient ses promesses d’engagements auprès des professionnels et se révèle un véritable outil de travail