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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 4 ans et 90 jours

Bouygues annonce vendre la moitié de sa participation dans Alstom pour plus de 500 millions d'euros

Bouygues, qui détient 6,35% du capital d'Alstom, "annonce son intention de céder 12.000.000 d'actions Alstom dans le cadre d'un placement auprès d'investisseurs", a indiqué le géant français du BTP et des télécoms dans un communiqué, précisant qu'à l'issue du placement, Bouygues conserverait 3,12% du capital social d'Alstom.La vente de 12 millions d'actions représente 516,840 millions d'euros au cours de l'action Alstom qui atteignait mardi 43,07 euros à la clôture de la Bourse de Paris.Bouygues indique s'être engagé envers les banques en charge du placement à conserver le solde de sa participation dans Alstom "pendant une période de 60 jours à compter de la date de règlement livraison du placement, sous réserve des exceptions usuelles".Le géant du CAC 40 a annoncé le 18 février une chute de son bénéfice net de plus de 40% en 2020 dans le contexte de la crise sanitaire avec 696 millions d'euros contre 1,184 milliard en 2019.La contribution d'Alstom au bénéfice du groupe s'est élevée en 2020 à 169 millions d'euros, contre 238 millions 2019, avait précisé Bouygues dans son communiqué.
Il y a 4 ans et 90 jours

Des modalités d'application territoriale de la loi SRU à revoir selon un rapport de la Cour des comptes

Elle souligne l'effet incitatif du dispositif sur la production de logements sociaux, mais aussi son inégale application sur le plan géographique ainsi que la complexité de ses modalités d'application. Il est désormais nécessaire de prévoir son prolongement après 2025, dans la mesure où de nombreuses communes ne pourront pas atteindre à cette date l'objectif de 20% ou de 25% de logements sociaux qui leur est assigné.Philippe Dallier (Les Républicains - Seine-Saint-Denis), rapporteur spécial des crédits du logement et de l'urbanisme pour la commission des finances, a considéré que l'article 55 de la loi SRU doit poursuivre un double objectif : la production de logements sociaux, mais aussi la mixité sociale qui reste peu affectée par l'application de la loi SRU.Il souligne qu'un simple prolongement de l'échéance ne peut être suffisant à résoudre les difficultés d'application de la loi, qui nécessitent la fixation d'objectifs territorialisés. Afin de garantir sa mise en œuvre, les sanctions sont indispensables, mais les communes doivent aussi être aidées dans le cadre des contrats de mixité sociale alors que la production de logements sociaux, contrairement à la production de logements privés, ne produit pas de recettes de taxe foncière.Le directeur de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages (DHUP) a indiqué en réponse que des dispositions s'inspirant des propositions du président de la commission nationale SRU, définissant un objectif "glissant" pour chaque période triennale, seraient proposées dans le cadre du projet de loi 4D (décentralisation, déconcentration, différenciation et décomplexification).La fondation Abbé-Pierre a approuvé l'intégration de cet objectif dans la loi, soulignant par ailleurs les qualités de simplicité et de pragmatisme de l'article 55 de la loi SRU. Consulter le rapport de la Cour des comptes et la présentation en commission
Il y a 4 ans et 90 jours

L'indemnisation pour le chômage partiel reste inchangée jusqu'à fin avril

La ministre, Elisabeth Borne, a annoncé aux partenaires sociaux "la prolongation des règles actuelles de prise en charge au titre de l'activité partielle jusqu'à fin avril", ont indiqué ses services dans un communiqué.Ces règles prévoient le maintien de l'indemnité à 84% du salaire net pour les salariés, et un reste à charge nul pour les employeurs des secteurs les plus touchés par la crise (tourisme, culture, sport et loisirs, hôtellerie-restauration, transport... et les activités en dépendant).Pour les entreprises des autres secteurs, le reste à charge est de 15%.Le gouvernement a déjà repoussé à plusieurs reprises, à chaque fois pour un mois, un éventuel durcissement des règles, qui verrait le reste à charge passer à 40% (avec une indemnisation du salarié baissant à 60%).Lors de sa visioconférence mardi avec les organisations syndicales et patronales, Elisabeth Borne a également annoncé que "des concertations sectorielles seraient menées dès la semaine prochaine pour préparer la levée progressive des restrictions sanitaires et adapter de manière pertinente le niveau de soutien aux entreprises dans la perspective de ces allégements".La ministre a aussi "présenté pour discussion différents scénarios d'évolution (arrêt, dégressivité ou prolongation en l'état)" des aides à l'embauche du plan "1 jeune, 1 solution", qui ont permis de recruter près d'1,3 million de moins de 26 ans en CDI ou CDD de plus de trois mois entre août et janvier, selon le communiqué.Ces pistes seront "tranchées lundi lors de la Conférence de dialogue social autour du Premier ministre", indique le ministère.
Il y a 4 ans et 90 jours

La recherche française en ordre de bataille pour la course à l'hydrogène vert

L'organisme public a lancé mardi une fédération dédiée, regroupant 270 scientifiques, afin de structurer leurs travaux sur cette molécule non polluante et très intense en énergie, expliquent les chercheurs Olivier Joubert et Daniel Hissel, à sa tête. Mission: de la recherche fondamentale mais aussi appliquée, pour accompagner les industriels.QUESTION: Pourquoi créer une Fédération de recherche hydrogène (FRH2) au CNRS?OLIVIER JOUBERT: "Pendant 20 ans, le CNRS a structuré la recherche dans ce secteur en France via un +club+ réunissant les principaux acteurs. Mais voyant l'engouement autour de l'hydrogène, le CNRS s'est dit qu'il lui fallait améliorer sa propre visibilité.Le paysage français de la recherche hydrogène c'est le CNRS avec ses partenaires universitaires et le CEA, qui couvrent près de 80% des acteurs académiques, et la communauté industrielle: on a trois piliers bien visibles.Dans l'alignement actuel des planètes, et les industriels poussant, on a vu apparaître le plan Hydrogène de la France, consacré pour environ 1% à la recherche, soit environ 80 millions sur les 5 à 7 prochaines années, et nous en sommes très contents".DANIEL HISSEL: "Ce plan représente surtout une impulsion du gouvernement qui dit 'on y va'. Bien sûr les montants sont toujours insuffisants, mais ils seront complétés, et nous comptons sur l'effet de ruissellement venu de projets partenariaux, que nous menons déjà avec des industriels".Q: 96% de l'hydrogène produit aujourd'hui vient d'un processus de transformation énergivore basé sur du charbon ou du gaz. L'hydrogène "vert", obtenu avec de l'électricité renouvelable, est bien plus cher. Quelles sont les priorités et pistes de la recherche ? A quels horizons?OJ: "La première priorité est de remplacer par de l'hydrogène 'vert' le 'gris' utilisé actuellement par des industries comme la pétrochimie, la production d'ammoniac... Pour cela il faut produire des électrolyseurs. La deuxième est de développer la mobilité électrique à hydrogène pour la mobilité lourde, car cela permet un remplissage rapide, une autonomie importante, un poids limité.La recherche est alignée là-dessus. L'objectif est d'améliorer les performances, la robustesse, la durée de vie des électrolyseurs, et par là réduire les coûts: fabrication, matière (remplacer par exemple le platine d'un électrolyseur par un matériau moins coûteux), automatisation des process... Pareil pour les piles à combustible.Nous couvrons une gamme très large, de la recherche de matériaux jusqu'au test de systèmes."DH: "Nous continuons à travailler sur des sujets de rupture, mais il s'agit aussi d'accompagner le tissu industriel.Le basculement s'est en fait déjà opéré: depuis 2002-3, le prix des piles à combustible a été divisé par 50, et la performance améliorée d'autant. Il reste une 2e rupture à réaliser pour les rendre encore plus compétitives, mais l'accélération s'est accentuée ces 3-4 dernières années".OJ: "Et le plan de relance Hydrogène doit permettre d'améliorer tout cela dans les 5 ans".Q: Comment se situe la recherche française mondialement?DH: "La recherche française est à l'état de l'art mondial, dans le peloton de tête. Le nombre de chercheurs étrangers que nous recevons permet d'en juger".OJ: "L'Allemagne a plusieurs grands centres de recherche, mais pas de structure fédérative".DH: "La concurrence sur l'hydrogène est mondiale. La Chine met les moyens sur certaines applications, notamment la mobilité lourde. On est dans une course à l'échelle mondiale! Mais les jeux ne sont pas faits, contrairement à d'autres domaines comme le photovoltaïque.L'essentiel est de ne pas en rester aux bonnes idées, mais de les mettre en application d'un point de vue industriel et sur nos territoires. C'est l'année du Covid mais aussi de l'hydrogène, et les deux convergent sur la nécessité d'une relocalisation et d'une redynamisation industrielle de nos territoires. Ce qui a basculé est la prise de conscience du monde politique, et sur des questions comme celle-là, c'est fondamental".
Il y a 4 ans et 90 jours

Nouveau label Declare: Thermo Loft

Il y a 4 ans et 90 jours

Lancement d'un fonds privé pour développer la filière bois dans la construction

Objectif, lever "40 millions d'euros" : "une première levée de fonds a déjà eu lieu, financée conjointement par 24 caisses régionales du Crédit Agricole et Crédit Agricole SA", indiquent le Crédit Agricole et les "business angels" de Forinvest, des forestiers privés, dans un communiqué dont l'AFP a pris connaissance mercredi."Aujourd'hui ouvert à d'autres investisseurs institutionnels, ce fonds d'investissement à impact environnemental et sociétal a pour objet de soutenir et d'accompagner les entreprises de toute la chaîne de valeur de la filière bois dans leur développement en renforçant leurs fonds propres", ajoutent-ils."On a besoin de développement industriel, en première mais surtout deuxième et troisième transformation", a expliqué à l'AFP Eric Toppan, secrétaire général de Forinvest Business angels.D'autant plus, selon lui que la nouvelle règlementation environnementale des bâtiments neufs, (RE2020), qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2022, "vise à réduire l'empreinte environnementale des bâtiments et donne ainsi une dynamique très forte à tout ce qui est construction à base de produits bois".La demande en bois d'ingénierie "est d'ores est déjà plus importante que les capacités de production actuelles", selon M. Toppan."La dernière enquête nationale construction bois, de 2018, montrait qu'on était à peu près à 50% de bois français dans l'ensemble de la construction à base de bois", a rappelé M. Toppan.Il s'agit cependant d'une moyenne et la France peine bien davantage à fournir la demande pour des produits plus techniques, comme le CLT, ou bois lamellé-croisé, un des éléments essentiels pour construire des immeubles de grande hauteur."Aujourd'hui, on est à 15% de production nationale sur le CLT. Mais on était à zéro il y a cinq ans", a précisé M. Toppan."D'une manière générale, les bois, pour être utilisé dans la construction, doivent être séchés. Une fois que ces bois sont séchés, ils peuvent faire l'objet de transformations supplémentaires, et devenir des bois d'ingénierie, tout ce qui va être utilisé en lamellé-collé", a rappelé M. Toppan.Les capitaux levés par ce nouveau fonds permettront notamment d'investir dans des séchoirs, lors des quatre à cinq prochaines années.La filière espère limiter le recours à l'importation de produits finis d'Autriche, d'Allemagne ou d'Europe du Nord et ainsi améliorer la balance commerciale du secteur, qui accuse ces dernières années un déficit qui tourne autour de 7 milliards d'euros."Le Fonds prendra des participations minoritaires dans des entreprises en investissant des montants allant de 0,5 à 5 millions d'euros dans des projets de capital croissance, développement ou transmission", précisent les initiateurs du projet.
Il y a 4 ans et 90 jours

Plusieurs députés dénoncent un débat tronqué sur le projet de loi climat

Ce texte est passé en revue en commission spéciale depuis lundi et pour deux semaines, avant son passage dans l'hémicycle à compter du 29 mars.L'ancienne ministre de l'Ecologie Delphine Batho (non inscrite) a dénoncé devant la presse des conditions de travail "surréalistes" en commission avec un nombre de places limitées en raison des règles anti-Covid."Il y a un problème très concret de places: la commission a 71 membres, il y a 51 places dans la commission (...). Il y a des députés qui ne peuvent pas venir siéger", a abondé Damien Abad, chef de file des députés LR, lors d'une conférence de presse.Mme Batho ainsi que Matthieu Orphelin, autre député de sensibilité écolo, s'alarment en outre de "l'interprétation brutale des dispositions de l'article 45 de la Constitution" qui permet de retoquer des amendements jugés hors sujet. Ils affirment que 55% des amendements jusqu'ici traités par les services de l'Assemblée ont été jugés irrecevables."L'écoprêt pour changer de véhicule, la régulation de la publicité, la rénovation énergétique, la consommation durable: tous ces sujets, nous ne pourrons pas en débattre", a regretté M. Orphelin.Pour sa part, la présidente de la commission spéciale Laurence Maillart-Méhaignerie (LREM) regrette une position "polémique" sur l'irrecevabilité. Et concernant les places, c'est aux groupes politiques de "définir les jauges" et "nous sommes tous soumis à cette contrainte", a-t-elle déclaré lundi soir en commission.En outre, pour l'examen dans l'hémicycle, un temps législatif programmé de 45 heures a été fixé mardi en conférence des présidents de l'Assemblée. Ce temps, réparti entre les groupes politiques, va réduire à la portion congrue les interventions des députés non-inscrits comme Mme Batho et M. Orphelin."C'est une manipulation de plus pour tenter de museler ceux qui veulent porter haut l'écologie", a regretté M. Orphelin, ex-député LREM.Les deux députés donnent rendez-vous le 28 mars dans les manifestations à l'appel de membres de la Convention citoyenne pour le climat mécontents du texte présenté par le gouvernement.
Il y a 4 ans et 90 jours

effeff France renforce sa présence dans l’environnement de la fermeture et du bâtiment

Proximité et modernitéPour répondre à de tels enjeux, à partir du 1er avril 2021, la société effeff, basée en Alsace va renforcer sa présence en France et sa proximité géographique, en disposant d’un ESPACE SHOWROOM implanté à PARIS.Cet espace d’exposition permanent, destiné à promouvoir les solutions de fermeture sera intégré dans un espace coworking spacieux, moderne et connecté, sur deux niveaux, pouvant accueillir les clients, les donneurs d’ordres, les prescripteurs et les partenaires sécurité de la société.Collaboration et innovationSitué dans le 11ème arrondissement de Paris, dans un environnement où les métiers de l’architecture sont très présents, cet ESPACE COWORKING facilitera les rencontres avec les partenaires sur le territoire national et contribuera à augmenter les manifestions et rencontres.Un espace collaboratif avec des espaces dédiés, des salles de réunions, un espace d’exposition permanente sur les solutions de fermeture, permettra de vous faire bénéficier de l’expertise d’effeff France mais aussi des compétences des spécialistes de la fermeture et de l’enveloppe du bâtiment dans un lieu unique et dans un environnement collaboratif agréable.En effet, la synergie et l’expérience apportée par la présence d’autres acteurs importants et reconnus dans l’univers du bâtiment : FORSTER, REYNAERS ALUMINIUM, sera porteur de nouveaux projets ambitieux et de nouvelles solutions globales de sécurité.Rencontre et échangesCet espace ouvert est un lieu de vie agréable et pouvant accueillir tous types d’évènements (formations, réunions, petit déjeuner, afterworks…) dans une ambiance conviviale et chaleureuse.Ces rencontres seront également facilitées par la proximité des transports en commun, un parking visiteurs et la proximité des restaurants, hôtels et bars…Si vous souhaitez découvrir CE SHOWROOM et les dernières innovations produits de effeff France, n’hésitez pas à prendre contact avec un interlocuteur pour convenir d’une date de rencontre sur PARIS en suivant ce lien.
Il y a 4 ans et 90 jours

Bordeaux inaugure sa première micro-forêt destinée à "casser le bitume"

"On n'est pas là depuis longtemps mais on commence à casser le bitume. C'est une plus-value pour tout un quartier, il y a une obligation de créer des îlots de fraîcheur", a expliqué le maire de Bordeaux devant la presse après avoir planté le premier chêne de cette nouvelle place."Un espace de 100m2 de forêt réduit de un degré la température dans les rues adjacentes", a affirmé Pierre Hurmic, rappelant qu'une "dizaine de micro-forêts" similaires étaient à l'étude à l'échelle de la métropole bordelaise.Encore en cours de plantation, cette place de 180m2 dans un quartier résidentiel du sud de Bordeaux, doit accueillir une micro-forêt très dense constituée de 600 plants forestiers, comprenant 25 espèces d'arbres et une soixantaine d'herbacés différents, pour un coût total de 50.000 euros, selon la mairie. "La plantation est un acte altruiste", explique Christophe Dangles, responsable du service arbre et forêt à Bordeaux métropole. "On plante pour les générations suivantes", poursuit-il, précisant que cette place "imaginée comme un décor" n'était pas vouée à accueillir du public.Sur place, les riverains accueillent sans véritable enthousiasme ce nouvel aménagement, à l'origine de la suppression de "13 places de parking" selon Cyrille, installé depuis une quinzaine d'années dans le quartier, "pas content" de devoir payer "15 euros par mois pour chercher une place de stationnement" (résidentiel).Michel, 69 ans, propriétaire d'une maison donnant sur la future micro-forêt, est "plutôt favorable" au projet mais le retraité regrette une décision politique "sans concertation" pour planter "des chênes qui vont mettre 30 ans à pousser"."Il faudra plusieurs dizaines d'années avant d'avoir un arbre adulte", concède Didier Jeanjean, adjoint au maire en charge de la nature en ville, conscient de "changer les habitudes" après des "décennies de culture de la voiture".Cette première micro-forêt est conçue comme la première "déclinaison" de la stratégie de végétalisation de l'espace public portée par Pierre Hurmic, visant à "passer d'une ville très minérale à une ville plus végétale".Fin 2020, la municipalité avait présenté son plan "Bordeaux grandeur Nature" prévoyant notamment le triplement du budget consacré aux plantations, fixé à 300.000 euros, et la protection d'espaces en friche de la bétonisation.
Il y a 4 ans et 90 jours

Alkern, leader des produits préfabriqués en béton, prêt pour le bas carbone et la RE2020

Ainsi, si en 2010 l'industriel affichait un CA de 122 millions d'euros avec près de 650 salariés, Alkern réalise aujourd'hui plus de 200 millions de CA avec un millier de collaborateurs, soit un doublement de sa taille en l'espace de 10 ans.Reconnaissons d'ailleurs le savoir-faire d'intégrateur du Groupe Alkern qui cible chaque acquisition, permet à des sociétés parfois sans succession de perdurer et de se développer au sein d'un groupe prônant la sécurité et la performance.Précisons que ce chiffre d'affaires est réalisé à 90% en France et 10% en Belgique, et qu'il est généré par trois domaines principaux d'expertise :le bâtiment avec une large gamme de solutions en béton pour la construction de maisons individuelles et bâtiments collectifs (blocs béton, poutres, planchers, appuis de fenêtre,…) qui représente 45% du CA ;l'aménagement extérieur : terrasses, pavés, margelles, pour 30% ;et les TP (voirie, aménagement urbain, assainissement et réseaux secs) à hauteur de 20%.Avec 51 sites répartis sur le territoire hexagonal (et 2 en Belgique), Alkern, dirigé depuis début 2020 par Xavier Janin, produit 100% localement et revendique désormais, par exemple, la fabrication de plus de 2 blocs béton par seconde.Cette production locale et le maillage densifié des usines Alkern s'accompagnent aussi d'une importante R&D. Un département qui se focalise notamment sur la réduction de son impact environnemental, tout en apportant des solutions aux problèmes majeurs d'aménagement du territoire (performance thermique des bâtiments, gestion des eaux de ruissellement, réduction des îlots de chaleur urbains…).Xavier Janin, président d'Alkern depuis 1 an, précise : « Nous avons la particularité de pouvoir intervenir sur toute la chaîne de décision : depuis la conception jusqu'à la livraison sur site. Nous avons 53 usines et des bureaux d'études, qui nous permettent, en amont des projets, d'assister les maîtres d'œuvre et les maîtres d'ouvrage à dimensionner nos offres pour leurs projets et leurs besoins. »La Proximité, le credo ALKERNLe marché de la préfabrication béton exige une grande proximité avec les clients, afin de répondre au mieux aux attentes régionales (formats, couleurs, réglementations, etc.) et apporter une assistance technique adaptée. Grâce à son maillage industriel particulièrement homogène, le Groupe Alkern répond parfaitement aux exigences de tous ses clients en leur proposant de larges gammes de produits, où qu'ils soient situés sur l'ensemble du territoire national. Les structures commerciales et administratives, décentralisées en région, favorisent et renforcent les relations directes entre le site de production et le client, créant ainsi un véritable gage de simplicité et d'efficacité dans les partenariats établis.2020 : Bilan d'une année hors normesAprès un démarrage dynamique en 2020, l'élan des premiers mois a été brutalement arrêté par la pandémie de COVID-19.Alkern a su réagir rapidement, suite à l'arrêt brutal de l'activité et s'organiser afin de reprendre les livraisons, à la demande de ses clients, sous une semaine.En terme d'activité, l'intérêt des ménages confinés pour leur extérieur s'est traduit par une croissance notable de l'activité Amex chez Alkern (+20% entre juin et décembre 2020 versus 2019). Le rattrapage des chantiers arrêtés et la mise en place de protocoles sanitaires plus simples sur les chantiers de maisons individuelles ont aussi permis à Alkern de réaliser une croissance de 10% de son activité bâtiment, sur la même période. En revanche, la baisse du nombre de permis de construire sur le 2nd semestre est une alerte. Enfin, l'activité TP a pâti du report des élections municipales, du décalage des chantiers et du faible niveau d'appels d'offres, se traduisant par une baisse de l'activité de 20%, sur la fin d'année.En parallèle, devant cette situation exceptionnelle, 2020 a aussi été un accélérateur de modernisation avec la mise en place de nouvelles manières de travailler (outil de réunion à distance, digitalisation de certains process) et une organisation commerciale plus proche des clients.En résumé, Alkern a su faire face à une année 2020 compliquée et a permis de lancer des chantiers structurants pour l'entreprise.Xavier Janin de préciser : « Lors du premier confinement, nous avons arrêté toutes nos activités tout comme la majorité des acteurs du BTP. Cela étant, dès le 24 mars nous pouvions livrer nos clients avec des mesures sanitaires strictes et nous avons su, par la suite, répondre à la demande de rattrapage des chantiers qui avaient été mis en veille. D'un point de vue organisation et management, la crise de la Covid-19 a été un véritable accélérateur de décision. Le fait d'avoir travaillé dans un environnement instable et imprévisible, nous a en effet amenés à mettre en place des points quotidiens pour prendre des décisions de façon très rapide. Cela nous a forcé à repenser notre façon de travailler. Le virage digital a été pris au sein de notre organisation, là où nous n'avions pas conscience de nos limites avant les restrictions de déplacement imposées par la Covid-19. Ces technologies sont désormais devenues des standards pour nos réunions. Nous avons ainsi réécrit notre stratégie : la modernisation de l'entreprise, l'intensification de la prescription de nos produits, une R&D plus soucieuse de l'environnement et la poursuite de notre croissance externe, sont désormais les sujets qui nous mobilisent ».Indicateurs de performance environnementale Alkern 2020Alkern affiche une politique environnementale volontariste et soutenue qui sera encore renforcée sur les prochaines années. À travers les indicateurs détaillés ci-dessous, Alkern suit son impact environnemental et met en avant les avantages du matériau béton :La décarbonation des bâtimentsAinsi grâce à l'utilisation de blocs rectifiés Alkern à la place de blocs traditionnels ; l'économie de l'impact carbone représente l'équivalent de 28 millions de kilomètres parcourus en voiture en 2020. De même, mentionnons le remplacement de produits d'origine pétrochimique (PSE) par une mousse 100% minérale (partenariat Airium®), qui a permis l'économie de quelques 5.525 m3 de PSE, soit le volume moyen d'un immeuble de 20 étages.Produits s'inscrivant dans l'économie circulaireDe même, l'utilisation de matières premières recyclées (remplacement de granulats par de la coquille Saint-Jacques broyée par exemple), est à l'origine d'une économie de 2,2 tonnes de granulats. Tout comme la réutilisation des palettes qui permet de préserver 37 300 m3 de bois ou encore le recyclage de déchets de laine de roche qui a atteint 8 237 tonnes l'an dernier.Gestion de la ressource en eauLa gestion de la ressource en eau constitue un autre axe de la politique environnementale du groupe Alkern. Ainsi, la diminution de la consommation d'eau par l'utilisation des blocs joints minces vs blocs traditionnels a permis d'économiser l'équivalent de 4 piscines olympiques. Autre aspect écologique d'avenir, la diminution de l'imperméabilisation des sols: en effet, grâce à la gamme O' et ses 5 références drainantes, Alkern a aménagé quelque 78.385 m2 de surfaces perméables (soit 13 terrains de foot). Enfin, précisons que le stockage d'eau de pluie par l'Hydrocyl (destiné à la réalisation de chaussées réservoirs) a permis de créer le stockage de 1.400 m3 d'eau pluviale.RE2020 Alkern ready : cap sur la performance environnementale pour des bâtiments mieux isolés au moindre impact carboneAlkern, et ses équipes R&D, travaillent depuis longtemps sur la performance thermique et bas carbone de ses produits et a ainsi lancé toute une gamme de blocs béton rectifiés et majoritairement isolés. Ces blocs d'une résistance thermique entre 0,3 et 2,14 m2.K/W répondent aux enjeux de la RE2020 pour la maison individuelle. Pour le bâtiment collectif et l'enjeu de traitement des ponts thermiques, Alkern a lancé en 2020 le système R+MUR, solution économique de paroi bas carbone affichant une empreinte carbone entre -30 et -70% moindre que les solutions standard actuelles.L'engagement d'Alkern pour améliorer l'impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d'€ ont été investis sur les sites d'Izeaux (38) et Mouy (77), d'une part dans l'intégration d'une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d'autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100% minérale Airium®, permettant de proposer un bloc 100% recyclable, sans étape de tri.Objectif : certification ISO 14001 pour l‘ensemble des sites pour 2024Au-delà de la certification de l'intégralité de ses sites ISO 14001 pour 2024, Alkern s'engage dès cette année à ce que chacun de ses 51 sites français s'approprie pleinement l'un de ces objectifs : réduction de la consommation de matières premières, réduction des consommations d'énergie, réduction de la consommation en eau, réduction de la production de déchets et réduction de l'impact local des opération.A ce propos Xavier Janin confirme : « Avec cette R&D plus soucieuse de l'environnement, nous répondrons aussi aux nouvelles réglementations environnementales. À l'évidence, les bâtiments de demain seront plus vertueux et émettront moins de CO2. La diminution de l'impact carbone de nos processus de fabrication comme de nos produits est au cœur de nos préoccupations. Nous avons la chance d'avoir déjà avec les blocs préfabriqués en béton une des solutions la plus bas carbone du marché mais nous travaillons à lancer des solutions encore plus vertueuses pour garder un coup d'avance sur les solutions constructives alternatives. »Les leviers de croissance pour soutenir cette stratégie :Une nouvelle vitrine digitale pour particuliers et professionnelsLe digital, durant le confinement, a connu un essor important, et Alkern a décidé de prendre le virage de ces outils, tant pour ses clients BtoB, ses partenaires (réseaux de distribution et de poseurs/installateurs), que pour le BtoC. Ainsi, Alkern lance en 2021 une initiative e-business pour apporter plus de supports et de réponses à ses clients.La 1ère étape est le lancement, le 1er mars, du nouveau site internet Alkern, nouvelle vitrine digitale présentant l'ensemble de l'offre.Plus moderne, développé en responsive design, le nouveau site web Alkern présente l'ensemble des produits fabriqués par Alkern, et fournit également aux visiteurs des contenus pédagogiques et utiles pour le choix des produits et leurs mises en œuvre.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires de plus de 200 millions d'euros. Le Groupe s'appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton avec une présence sur les secteurs du bâtiment, de l'aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 91 jours

Début des travaux de raccordement du parc éolien marin du Calvados

Il s'agira du 4e parc offshore à entrer en France, en retard dans ce domaine. Le premier doit être mis en service en 2022 au large de Saint-Nazaire. Suivront, en 2023, ceux de Fécamp et de Saint-Brieuc.Dans le Calvados, le chantier a démarré la semaine dernière. Il prévoit notamment l'installation de 15 km de liaison sous-marine à haute tension (creusée pour les deux tiers dans un fond rocailleux) et 24 km de liaison terrestre souterraine, afin de relier le parc au poste électrique de Ranville, agrandi pour l'occasion.Le budget de ce chantier de raccordement s'élève à 210 millions d'euros, a indiqué Jacques Frémaux, le directeur du projet, lors d'une conférence de presse.Fourniture de béton (1.600 camions toupies), aménagements paysagers, terrassement... RTE souligne les retombées économiques pour les entreprises de la région: 25 millions d'euros (12% du budget).Le gestionnaire du réseau insiste sur la concertation avec les riverains, pêcheurs, agriculteurs, tant sur le tracé que sur le planning: pas de chantier pendant la saison touristique ni pendant la période de pêche à la coquille Saint-Jacques et un tracé terrestre le plus court, suivant des chemins agricoles.In fine, le parc de 64 éoliennes, porté par EDF Renouvelables et l'européen wpd, aura une puissance installée de 450 mégawatts (MW), ce qui est l'équivalent approximatif de la moitié d'un réacteur nucléaire, ou l'équivalent de la consommation domestique de 630.000 personnes.En dépit de sa vaste façade maritime, la France accuse du retard dans l'éolien marin, lié à un mélange de difficultés réglementaires et de recours juridiques: sept projets offshore "posés" (sur le plancher marin) ont été attribués, certains depuis 2012, mais aucun encore réalisé.En Normandie, outre le Calvados et Fécamp, un 3e site est prévu au large de Dieppe. Un 4e, dans le Cotentin, doit être attribué en 2022.La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili doit annoncer prochainement la localisation du premier parc flottant, au sud de la Bretagne.La France prévoit 40% d'électricité d'origine renouvelable d'ici 2030. Mais le rythme d'installation reste insuffisant.
Il y a 4 ans et 91 jours

Warmango.fr présente sa nouvelle application mobile et un podcast pour les artisans du bâtiment

Elle était réclamée par ses plus de 10.000 clients, l'application mobile Warmango.fr est désormais disponible sur IOS et Android. L'équipe de Warmango.fr se félicite d'avoir su répondre à l'un des besoins majeurs de ses clients artisans : la rapidité d'achat. Qu'ils soient sur chantier ou au bureau, ils peuvent désormais commander rapidement et simplement sur cette toute nouvelle interface.Dans le même temps, l'équipe communication de Warmango.fr a développé son propre podcast intitulé : dans l'utilitaire d'un pro du bâtiment. On y retrouve des artisans expliquant leurs parcours mais aussi des conseils concernant la gestion de son entreprise. On discute également produit dans ces cours épisodes de 15 minutes : les marques préférées de l'artisan ou ses astuces sur les chantiers pour gagner en efficacité.Le podcast est à retrouver sur notre blog et prochainement sur toutes les plateformes de streaming.
Il y a 4 ans et 91 jours

Isone® 2, le clapet coupe-feu qui simplifie l’installation et garantit la sécurité des occupants et des bâtiments

Pour garantir une sécurité maximale à tous les occupants, Aldes a conçu ISONE® 2 : une nouvelle gamme de clapets coupe-feu, 100% conception et fabrication française, pour qu’il n’y ait plus de compromis à faire entre sécurité et simplicité.ISONE® 2 est une gamme de clapets coupe-feu répondant à tous les besoins de compartimentage. Elle est optimisée pour faciliter la mise en œuvre et répondre aux exigences réglementaires. Les clapets ISONE® 2 sont faciles à sélectionner, à installer et à maintenir.
Il y a 4 ans et 91 jours

Enquête préliminaire visant le port Vauban d'Antibes après un signalement d'Anticor

Anticor, dans un signalement au parquet, a dénoncé la procédure de mise en concurrence de la Délégation de service public (DSP) du port d'Antibes attribuée par la ville en 2016 à la société la SAS Vauban 21 (CCI, Caisse d'Epargne, Caisse des dépôts et consignation), et les travaux d'aménagement menés par la SAS."L'enquête sur les conditions du marché est en cours à la police judiciaire", a précisé à l'AFP la procureure de Grasse Fabienne Atzori.Selon Anticor, la commercialisation de contrats d'amarrage de longue durée ou "garanties d'usage" aux propriétaires de bateaux relèverait d'un "abus de confiance" et d'un "détournement de fonds publics" car aucun nouvel anneau n'aurait été effectivement créé, explique Jean Galli, membre d'Anticor du Var.Anticor affirme également que lors de l'appel d'offres pour l'attribution de la DSP, tous les dossiers avaient établi un plan de financement excluant les sommes perçues grâce aux Garanties d'usage, sauf un, Vauban 21. Ce n'est que plus tard, en 2019, que la mairie a autorisé la vente de garanties d'usage, pointe Anticor: "C'est une atteinte aux règles de la concurrence", estime M. Galli."Nous contestons les allégations sans fondement d'Anticor et sommes sereins sur l'issue de la procédure pénale", a réagi la société exploitante auprès de l'AFP.La SAS Vauban 21, dirigée par son directeur général Jacques Lesieur, avait commencé à commercialiser ces premières garanties d'usage au "Quai des milliardaires", prévu pour 18 super-yachts mesurant jusqu'à 160 mètres.Depuis janvier, ces contrats d'amarrage de longue durée sont aussi commercialisés sur le plan d'eau principal où 442 postes pour des embarcations de plus de 13 mètres attendent preneurs à partir du 1er janvier 2022, pour des durées de 10 ou 21 ans, en remplacement de contrats d'amodiation arrivant à échéance fin 2021, a expliqué la SAS Vauban 21.En plein changement, le port a aussi entamé en février la démolition de l'International Yacht Club of Antibes, qui marque le début de travaux de modernisation engagés "pour un investissement de 135 millions d'euros", selon le port.Le port d'Antibes compte au total 1.652 places.
Il y a 4 ans et 91 jours

Destruction à Mayotte de 230 habitations dans un bidonville en application de la loi Elan

"Cette opération loi Élan à Koungou est la plus importante depuis octobre dans le sens où c'est aussi la plus difficile, et elle est emblématique, tant nous connaissons les troubles à l'ordre public qui agitent cette commune", a déclaré le préfet, Jean-François Colombet, lundi lors d'une conférence de presse.Cette opération réunit deux critères demandés par la loi Elan à savoir des "risques pour la sécurité des occupants" et aussi "pour la sécurité et ordre public", a souligné le préfet en faisant référence au fait que le bidonville a été construit sur une zone instable, alors que la la saison des pluies bat son plein à Mayotte. C'est dans ce quartier qu'une coulée de boue avait provoqué la mort d'une mère et de ses quatre enfants en janvier 2018.Selon la préfecture, 230 cases doivent être rasées entre lundi et mercredi dans ce quartier dit de la "Jamaïque", ce qui concerne un total d'environ 450 personnes. Et 184 étrangers en situation irrégulière ont été interpellés en amont de l'opération, grâce à l'important dispositif de gendarmerie et de police déployé depuis une semaine: chaque jour, une centaine de gendarmes et une quarantaine de policiers du Groupe d'appui opérationnel (GAO) quadrillent la zone.Le 26 février dernier, une opération d'interpellation d'étrangers en situation irrégulière dans ce quartier informel, prévue en amont de la destruction, avait provoqué un déferlement de violences. En représailles, des bandes de jeunes s'étaient attaquées aux résidences situées à l'entrée du bidonville, brûlant les maisons et provoquant le départ de plusieurs habitants.Prévue initialement le 9 mars, dans le respect du délai d'un mois et huit jours fixé par la loi, l'opération de "la Jamaïque" a finalement eu lieu dès ce lundi, prenant de court certains habitants, occupés à déménager leurs meubles dans la boue ce lundi dès l'aube, a constaté une journaliste de l'AFP.Votée en novembre 2018, la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ÉLAN) permet au représentant de l'Etat d'ordonner par arrêté aux occupants de locaux illégaux et indignes d'évacuer les lieux afin de lutter contre l'habitat insalubre.
Il y a 4 ans et 91 jours

Ken Follett reverse des droits d'auteur pour restaurer une cathédrale en France

Ken Follett, dont l'ouvrage s'était vendu à travers le monde à plus de 113.000 exemplaires, reverse l'intégralité de ses droits d'auteur à la Fondation du patrimoine (FdP), a annoncé lundi cette dernière."Ensemble, ils choisissent d'affecter ce don aux travaux de restauration et de sécurisation d'une autre cathédrale, celle de Dol-de-Bretagne", poursuit le communiqué.La Fondation "reversera prochainement une somme d'un montant de 148.000 EUR à la commune", ajoute-t-il.Ken Follett est connu notamment pour "Les Piliers de la terre" (1989), qui relate la construction d'une cathédrale gothique à Kingsbride, ville fictive dans l'Angleterre du XIIe siècle. Pour cet ouvrage, il s'était inspiré de Notre-Dame de Paris, et une des scènes d'"Une colonne de feu", troisième volet de la trilogie, se déroule d'ailleurs dans la cathédrale parisienne.Dans "Notre-Dame", il revient sur l'émotion qui l'a submergé devant la vue de la cathédrale en flammes ainsi que sur son histoire.La cathédrale Saint-Samson à Dol-de-Bretagne est très dégradée. Des travaux, pour un montant de 2,4 millions d'euros, ont été engagés en 2019 et devraient s'achever en 2024.La couverture n'est plus étanche, les balustrades en granit sont abimées, certains parements doivent être remplacés ou consolidés, quatre verrières du XIIIe siècle, les plus anciens vitraux répertoriés en Bretagne, ne sont plus protégés.
Il y a 4 ans et 91 jours

Les multinationales françaises n'ont pas amélioré leur action pour le climat

Pour la deuxième édition de ce classement, Notre affaire à tous a voulu "évaluer la transparence et la suffisance des engagements des entreprises soumises à la loi relative au devoir de vigilance en matière climatique".Elle s'est intéressée à des multinationales dans les secteurs de l'énergie (Total, EDF...), financier (BNP Paribas, Société générale...), industriel (Air liquide, Suez...), des transports (Air France, ADP, Renault...), de la construction (Bouygues...) et agro-alimentaire (Carrefour, Danone...)"L'empreinte carbone cumulée des vingt-sept multinationales analysées s'élève à 1.854,82 Mt CO2e, soit plus de quatre fois les émissions territoriales de la France", selon Notre affaire à tous.La loi sur le devoir de vigilance du 27 mars 2017 oblige les entreprises de plus de 5.000 salariés en France à établir un plan de vigilance pour prévenir les risques en matière d'environnement, de droits humains et de corruption liées à leurs activités et chez leurs sous-traitants et fournisseurs."Le réchauffement climatique faisant peser des dangers considérables sur les humains et les écosystèmes, il peut être raisonnablement déduit des exigences de cette loi l'obligation pour les entreprises de réduire leur impact climatique", fait valoir l'association.Pour autant, "sept entreprises sur 27 n'intègrent toujours pas le climat à leur plan de vigilance: Engie, Suez, Eiffage Bouygues, Danone, Veolia et la Société Générale", selon un communiqué. Plus généralement, l'impact climatique des entreprises est "insuffisamment retracé" et "l'évaluation des émissions indirectes est souvent négligée". Ces émissions indirectes sont celles générées par la production des produits vendus par ces entreprises et leur utilisation."Il y a eu très peu de changement sur le fond" comparé à 2020, a indiqué Laure Barbé, de Notre affaire à tous, lors d'une conférence de presse. "Seulement cinq entreprises s'engagent sur une trajectoire 1,5°C" de limitation du réchauffement climatique, visé par l'Accord de Paris, a-t-elle souligné.Selon ce classement, qui repose sur un système de notes, aucune entreprise n'obtient la moyenne. Total, Natixis et Casino se classent parmi les plus mauvais élèves, tandis que Danone, EDF et Schneider Electric sont les mieux notées.
Il y a 4 ans et 91 jours

La croissance sera "au moins égale à 5%" en 2021, selon le gouverneur de la Banque de France

Cette prévision "conforte" celle de 5% faite par la banque centrale en décembre, alors que "la récession est derrière nous", selon le gouverneur.Cette croissance sera "l'une des plus fortes d'Europe, nettement supérieure à la moyenne européenne", a-t-il assuré. Le gouvernement table pour sa part sur une croissance de 6% cette année."Devant nous, nous avons une deuxième étape qui va durer un an à peu près" et "qui est au fond un faux plat, c'est-à-dire qu'il y aura moins d'accidents et qu'on va continuer à remonter en pente douce", ce qui permettra de ramener le niveau d'activité à son niveau d'avant-crise d'ici le printemps ou l'été 2022, alors qu'il est actuellement 5% en dessous, a détaillé M. Villeroy de Galhau.La Banque de France a publié lundi une note de conjoncture qui prévoit une croissance légèrement positive pour le premier trimestre, avant la publication de prévisions plus complètes pour l'ensemble de l'année lundi prochain.La reprise de l'économie française "va dépendre de la confiance des consommateurs" une fois les restrictions sanitaires levées, a souligné le gouverneur, ajoutant que "l'amortissement public (les mesures de soutien à l'économie) doit être relayé par la confiance privée".Il s'est voulu optimiste, notamment parce que l'emploi et l'investissement public ont résisté "plutôt mieux qu'on ne pouvait le craindre" à la crise du Covid-19, qui a provoqué en 2020 une récession historique de 8,2% de l'économie française.L'OCDE relève fortement sa prévision de croissance mondiale à 5,6% en 2021L'OCDE a fortement revu à la hausse sa prévision de croissance mondiale en 2021, à 5,6% contre 4,2%, tablant sur les effets conjugués du méga-plan de relance américain et de la vaccination, dans ses perspectives économiques intérimaires publiées mardi."Les perspectives économiques mondiales se sont nettement améliorées ces derniers mois en raison du déploiement progressif de vaccins efficaces, de l'annonce de nouvelles mesures de soutien dans certains pays et de signes montrant que les économies s'accommodent mieux que prévu des mesures de restriction", explique l'Organisation de coopération et de développement économiques.A lui seul, le plan de 1.900 milliards de dollars voulu par le président américain Joe Biden pour relancer la première économie mondiale contribue à hauteur de 1 point de pourcentage à cette révision de 1,4 point de la croissance mondiale, a expliqué à l'AFP Laurence Boone, la cheffe économiste de cette organisation qui réunit 37 pays développés.Grâce à cette injection massive de liquidités, les Etats-Unis, qui dénombrent un cinquième des décès dus à la pandémie de Covid-19, devraient voir leur rythme de croissance du PIB doubler par rapport à ce qui était attendu en décembre, à 6,5%. Sans entraîner de risque inflationniste majeur, estime Mme Boone.Le gain de croissance est plus modeste pour la zone euro, où le programme de vaccination patine: le PIB continental devrait croitre de 3,9% cette année, quand le Royaume-Uni, où les écoles ont rouvert lundi, devrait afficher une croissance de 5,1%Pour la France, l'OCDE table sur un rebond de 5,9%, quasiment inchangé par rapport à ses dernières prévisions, de 5,7% pour l'Espagne, de 4,1% pour Italie et de 3% pour l'Allemagne.Moteur de la croissance mondiale, la Chine, où les exportations ont bondi de 60% en un an en janvier-février, devrait afficher une croissance de 7,8%. Mais c'est en Inde que le rebond est le plus spectaculaire: après avoir plongé de 7,4% en 2020, le PIB devrait progresser de 12,6% cette année.Des risquent pèsent cependant sur la croissance: un rythme trop lent de vaccination ou "l'émergence de nouveaux variants résistants aux vaccins existants". "Plus vite les pays vaccinent, plus vite ils pourront rouvrir leur économie (...) Notre principal message est donc d'accélérer le rythme de la vaccination pour rouvrir l'économie", a déclaré Mme Boone.Plus de 304,8 millions de doses de vaccins anti-Covid ont été administrées dans le monde, un chiffre qui cache de profondes disparités: Israël a vacciné près de 60% de sa population, les Etats-Unis près de 20%, la France autour de 5% et le Brésil 3%, selon les calculs de l'OCDE.
Il y a 4 ans et 91 jours

Rénovation énergétique : des devis conformes avec Sage Batigest Connect

Devis de rénovation énergétique, des règles complexes et mouvantesEn tant que professionnel du bâtiment, vous avez le devoir de faire figurer certaines informations obligatoires sur vos devis : nom de l'entreprise, numéro de TVA, détail des prestations, coût unitaire, etc. Toutefois, l’édition de vos devis peut être plus complexe dans le cadre d’un projet de rénovation énergétique, et ce, pour plusieurs raisons :Vos documents doivent respecter un certain formalisme afin de permettre à vos clients de profiter éventuellement d'aides à la rénovation énergétique ;Les contraintes sont susceptibles de varier selon les dispositifs auxquels sont éligibles les travaux (MaPrimeRénov, Coup de pouce économies d'énergie, etc.) ;Vous devez faire apparaître les critères de qualification de votre entreprise, notamment RGE ;Les prestations éligibles aux aides doivent être plus détaillées que pour d'autres travaux (norme des matériaux, critères techniques de performance, etc.).Les règles à respecter sont susceptibles d’évoluer si les aides à la rénovation énergétique évoluent elles-mêmes. Batigest Connect : un outil performant pour des devis conformesConsacré à la gestion commerciale des professionnels du BTP, le logiciel Sage Batigest Connect vous permet d'éditer des devis de rénovation énergétique conformes à la réglementation. Grâce à différentes fonctionnalités performantes, il optimise considérablement vos propositions commerciales. Des modèles de devis sur mesure : depuis le logiciel, vous avez accès à des modules préconçus, répondant notamment aux règles applicables aux aides à la rénovation énergétique. Vous êtes ainsi sûr d’éditer un devis conforme à la réglementation, vous permettant de vous concentrer sur votre proposition commercialeDes mises à jour automatiques : la gestion du logiciel est déléguée à votre fournisseur Sage. En fonction des évolutions réglementaires (modification des formalités de devis, création d’une nouvelle aide, etc.), des mises à jour peuvent vous être proposées. Vous avez ainsi la garantie de respecter le cadre en vigueurUne liberté de saisie : si vous le souhaitez, vous pouvez personnaliser vos devis de rénovation énergétique, notamment en ajoutant des commentaires, des articles non référencés ou encore des avenants. Le logiciel vous fournit également une grille de saisie paramétrable, vous permettant de contrôler tous les éléments relatifs à votre devis (gestion du déboursé sec, coût de revient, etc.)Une tarification au plus juste : vous pouvez souscrire à l'option Sage e-tarif afin d'accéder aux catalogues des fournisseurs commerciaux et techniques. Cela vous permet ainsi de consulter 4 millions de références produits, dont les tarifs sont mis à jour en temps réel. L’idéal pour éditer des devis de rénovation énergétique conformes et à jour des prix et solutions disponiblesEn savoir plus sur Batigest Connect
Il y a 4 ans et 91 jours

Singapour bâtit des fermes solaires sur l'eau faute d'espace

Le centre financier à la taille modeste est aujourd'hui l'un des plus gros émetteurs de CO² par habitant d'Asie.Les autorités s'efforcent de diminuer l'empreinte carbone de la cité, mais c'est un défi difficile dans un pays qui n'a pas de rivières pouvant produire de l'électricité hydraulique et où le vent n'est pas assez puissant pour faire tourner des éoliennes.Le pays tropical s'est donc tourné vers l'énergie solaire. Mais avec une superficie limitée, équivalente à celle de la moitié de Los Angeles, il a dû installer des panneaux solaires offshore et sur des réservoirs d'eau."Après avoir utilisé tous les toits et les terrains disponibles, ce sont les étendues d'eau qui représentent un important potentiel", explique Jen Tan, vice-présidente senior et responsable de l'énergie solaire pour la région d'Asie du Sud-Est chez Sembcorp Industries, compagnie en charge du projet.La cité-État menacée par la montée des eaux due au changement climatique, est bien consciente de l'urgence à réduire les émissions de CO², mais les observateurs trouvent ses efforts pour l'instant timides.Le gouvernement singapourien a dévoilé un "Plan vert" le mois dernier qui prévoit de planter des arbres, de diminuer les quantités de déchets envoyés vers les décharges et de multiplier les bornes de rechargement pour les voitures électriques.Il envisage aussi de multiplier par quatre la production d'énergie solaire, jusqu'à 2% de la consommation du pays en 2025, et 3% en 2030, ce qui correspond aux besoins de 350.000 foyers par an."Nouvelle frontière"Une nouvelle ferme photovoltaïque va de la côte au détroit de Johor qui sépare l'île de Singapour de la péninsule de Malaisie.Les 13.000 panneaux arrimés au fond marin représentent une capacité de cinq mégawatts (MW) d'électricité, soit assez pour alimenter 1.400 appartements."La mer est la nouvelle frontière pour les installations solaires", souligne Shawn Tan, vice-président pour l'ingénierie de Sunseap Group, groupe singapourien qui a terminé ce projet en janvier."Nous espérons que cela va encourager plus de projets flottants en mer à Singapour et dans les pays voisins".Un projet de plus grande ampleur est en cours sur le réservoir d'eau de Tengeh. Avec 122.000 panneaux solaire, importés de Chine, le projet d'une capacité maximum de 60 mégawatts (MW) sera l'une des plus grandes fermes solaires d'Asie du Sud-Est.Il devrait produire assez d'électricité pour couvrir les besoins des installations de retraitement d'eau de Singapour. Et permettre d'éviter des émissions de CO² équivalentes à celles de quelque 7.000 voitures sur les routes.Objectifs "insuffisants"Mais même en mer, Singapour, un important centre maritime et commercial, pourrait faire face à un manque d'espace, souligne Subhod Mhaisalkar, directeur exécutif de l'Institut de recherche sur l'énergie de l'Université technologique de Nanyang. "Est-ce que qu'on doit utiliser l'océan pour la navigation ou pour déployer des capacités d'énergie solaire?", s'interroge-t-il.Et malgré sa volonté de devenir plus verte, la cité-État aura du mal à s'affranchir de sa dépendance au gaz naturel, qui fournit 95% de son électricité, et à réduire ses émissions sans nuire aux secteurs du raffinage et de la pétrochimie.Les projets de fermes solaires ne suffiront pas s'ils ne sont pas accompagnés d'un engagement plus important pour la réduction des émissions, souligne Red Constantino, directeur exécutif de l'Institut pour le climat et les villes durables, basé aux Philippines.Singapour s'est engagé à réduire par deux d'ici 2050 son niveau d'émissions de 2030 et de parvenir à l'objectif de zéro émission "aussi tôt que possible" par la suite.Ces objectifs sont en retrait par rapport à ceux d'autres économies développées, et le Climate Action Tracker, un organisme indépendant d'évaluation les a qualifié de "très insuffisants".Singapour n'apporte pas une contribution équitable aux efforts mondiaux, a estimé Red Constantino auprès de l'AFP. Et les fermes solaires ne seront "que de la poudre aux yeux" si le gouvernement n'avance pas plus vite.
Il y a 4 ans et 91 jours

La Paix sur l'Arc de triomphe

Il y a 4 ans et 91 jours

Nouveau panneau d'isolation IKO Enertherm ALU XL pour toitures-terrasses béton et bois apparent

Ses hautes performances mécaniques répondent à de nombreuses tendances qui touchent la 5ème façade : végétalisation, panneaux photovoltaïques, rétention des eaux pluviales, création de toitures accessibles aux piétons pour cultiver une toiture jardin, poser des ruches ou un jacuzzi avec vue panoramique, accueillir la clientèle d’un bar en rooftop... Sa résistance à la compression de 175 kPa et son revêtement sur les deux faces d’un complexe multicouche d’aluminium s’adaptent autant aux chantiers neufs qu’en rénovation, sous protection lourde (gravillons, dalles sur plots, dalles...) ou en apparent.Un format XL et léger 100% confortComme son nom l’indique, ce panneau XL se distingue par ses généreuses dimensions L. 1.200 x l. 600 mm. Elles permettent d'optimiser la mise en œuvre et réduisent les découpes sur chantier. Un véritable gain de temps, deux fois plus rapide ! Pour les chantiers d’envergure tels que les centres commerciaux, le panneau se décline en 2.400 x 1.200 mm. Avec une densité de 32kg/m³, sa légèreté facilite la manipulation. Par exemple, un panneau de 100 mm d’épaisseur pèsera 2,3 kg. La fixation s’effectue avec une colle de nature PU pour une durabilité de la toiture optimale.Participer à la conception d'ouvrages responsables et durablesLe panneau IKO enertherm ALU XL se décline en 16 épaisseurs, de 30 à 200 mm, permettant de répondre à tous les besoins thermiques. IKO Insulations propose également de réaliser des épaisseurs sur-mesure sous conditions. Il affiche un lambda de 0,022, l’une des valeurs isolantes les plus élevées du marché. Il favorise le confort d’été et d’hiver, participant aux économies énergétiques. Sur les toitures-terrasses béton, il s’illustre par ses grandes dimensions et sa faible épaisseur. Pour les ouvrages bois, sa légèreté ne nécessite pas de surdimensionner la charpente.Fabriqué à Combronde, dans le centre de la France, il permet de diminuer l’empreinte carbone des transports et de la logistique. Un avantage renforcé par sa faible épaisseur qui diminue le nombre de camions ! Il requiert peu d’énergie pour sa fabrication et affiche une durée de vie de 50 ans.Caractéristiques techniquesPanneau d’isolation avec une âme en mousse rigide de polyisocyanurate 100 % sans CFC, HCFC ou HFCRevêtu sur les deux faces d’un complexe multicouche d’aluminium étanche au gazCoefficient de conductivité thermique : 0,022 W/(m.K)Densité : ± 32 kg/m³Résistance à la compression avec une déformation de 10% : ≥ 175 kPa (17,5 tonnes/m²)Résistance à la diffusion de vapeur : mousse PIR : μ = 60 - parement Alu : μ > 100 000
Il y a 4 ans et 92 jours

Les Français de plus en plus adeptes du Do It Yourself pour leurs travaux de rénovation

Les Français veulent se débrouiller seulsEn matière de travaux, le sondage révèle que les Français sont adeptes du Do It Yourself. En effet, 35,8% des Français indiquent effectuer leurs travaux seuls. 34,6% précisent faire appel à un artisan pour certaines tâches et effectuer le reste seul. Enfin, 20,1% confient faire uniquement appel à un artisan pour leurs travaux. 1 Français sur 2 réalisant ses travaux seul indique le faire « à chaque fois ». 39,2% le font quant à eux « parfois »."La crise du COVID-19 a fait émerger une réelle envie des Français de vouloir améliorer leur habitat, ce par leurs propres moyens. Lorsque l'on reste à travailler chez soi, on prend conscience de l'importance d'avoir une pièce en plus, on a envie d'améliorer son jardin ou encore de repeindre les murs. "Aurélien De Nunzio, co-fondateur de Permettez-moi de construireFaire des économiesD'après les résultats du sondage de Permettez-moi de construire, les Français choisissent d'effectuer leurs travaux seuls car :C'est moins cher (60%)Ils sont passionnés par la rénovation (27,6%)Ils estiment que c'est « mieux fait » (12,4%)Quels types de travaux ?Concernant la nature des travaux que les sondés réalisent eux-mêmes, la rénovation des sols et des murs arrive en première position avec 38,8%. 23,1% optent pour l'aménagement du jardin. 21,8% se lancent dans des créations d'ouvertures / maçonnerie / construction (extension de maison par exemple). 13,6% s'attaquent à l'électricité et 2,7% à la plomberie / chauffage."Les résultats de notre sondage mettent en lumière le fait que 21,3% des Français s'attaquent eux-mêmes aux travaux du gros œuvre. Cela traduit une vraie prise de confiance en leurs capacités à se débrouiller seuls, sur une tâche aussi ardue."Aurélien De NunzioComment se forment-ils ?Pour se former à la réalisation de ces travaux, 49,3% des sondés indiquent avoir appris grâce à leurs parents / amis / famille. 43,1% se sont formés grâce à des tutos sur Internet. 7,6% ont quant à eux pris des cours de bricolage.Amélioration du confort et gain d'espaceLes raisons poussant les Français à entamer des travaux sont diverses. 43% le font pour améliorer le confort de leur logement. 27,8% effectuent des rénovations pour obtenir un gain d'espace. 11,9% anticipent la valorisation immobilière de leur bien pour la revente. 10,6% veulent rendre leur logement plus beau. Enfin, 6,6% souhaitent améliorer la performance énergétique de leur bien."Seulement 6,6% des Français effectuent des travaux pour améliorer la performance énergétique de leur bien. Ce chiffre ne devrait pas tarder à grimper avec la généralisation de MaPrimeRénov' mise en place au 1er janvier 2021."Aurélien De NunzioUn budget plutôt élevéCôté budget travaux, pour 33,3% des Français il est compris entre 5.000 et 20.000€. 22,4% des Français ont plus de 50.000€ de budget. 19,9% ont entre 20.000 et 50.000€ de budget. 16,7% entre 2.000 et 5.000€. Et 9% ont moins de 2.000€ de budget.Les amis à la rescoussePour un petit coup de main au moment d'attaquer la rénovation, 60,6% des sondés demandent du renfort à un(e) ami(e). 47,9% font appel à leur conjoint(e). 7% font quant à eux appel à un(e) voisin(e).
Il y a 4 ans et 92 jours

Le garant caution ne doit pas payer trop vite

Avant de payer, il doit attendre d'être poursuivie par le prêteur et en avertir à l'avance l'emprunteur, débiteur principal, rappelle la Cour de cassation en citant le code civil.Le garant caution doit en effet laisser à l'emprunteur le temps de faire éventuellement valoir ses arguments, notamment s'il conteste l'exigibilité de sa dette. Il ne doit pas l'empêcher de se défendre en payant trop vite.En principe, le garant caution qui paie à la place d'un emprunteur peut ensuite lui réclamer à son tour le remboursement car elle se trouve investie des droits qu'avait le prêteur. Mais s'il paie trop vite une dette qui n'était pas encore exigible, il prive l'emprunteur de son recours, expliquent les juges. Se trouvant alors investi des droits qu'avait le débiteur, il se trouve à son tour privé de tout recours.En l'espèce, un organisme de cautionnement avait garanti le prêt bancaire d'un particulier qui achetait un logement. Les remboursements ayant connu des difficultés, la banque avait fini par prononcer la "déchéance du terme", c'est-à-dire qu'elle avait exigé le remboursement total et immédiat, comme prévu par le contrat.L'emprunteur aurait pu contester mais la caution, sollicitée, avait payé aussitôt, sans précautions, sans être poursuivie par la banque et sans laisser à l'emprunteur le temps de se défendre.Cet emprunteur ne pouvait donc plus faire valoir ses arguments pour contester la rupture avec le banquier. Il perdait toute chance d'obtenir un accord ou une décision juidiciaire favorable. Dans ces conditions, la justice a rejeté toute demande de remboursement présentée par la caution.(Cass. Civ 1, 20.2.2019, W 17-27.963).
Il y a 4 ans et 92 jours

thyssenkrupp Elevator devient TK Elevator et lance sa nouvelle marque TKE

« La nouvelle marque TKE permet à la société indépendante de poursuivre son expansion. C'est une excellente occasion de renforcer notre positionnement sur le marché et notre leadership technologique dans le domaine des services de mobilité de nouvelle génération. Avec MAX notre service de maintenance prédictive compatible sur tous types d'ascenseurs et d'escaliers mécaniques récents, nous avons fait un pas important vers la digitalisation de nos produits et services. Cela a permis d'établir une nouvelle norme de qualité dans les solutions de mobilité urbaine », déclare Peter Walker, PDG de TK Elevator. « D'autre part, la marque TKE nous permet de consolider des décennies de tradition, de savoir-faire et de succès en ingénierie ».Conçue pour fonctionner facilement sur tous les supports numériques et physiques, la nouvelle identité de la marque fait référence à l'énergie et l'optimisme qui émane d'un lever de soleil. La palette de couleurs chaudes et énergiques, la typographie et le logo transmettent une idée de vitesse, de mouvement et de positivité. Cela crée un environnement idéal pour développer l'esprit de responsabilité, d'autonomie et d'excellence technologique.La nouvelle marque TKE reflète l'engagement de la société à transformer la vie des personnes grâce à des solutions de mobilité intelligentes et sans faille. Présente dans le monde entier et employant plus de 50 000 personnes, TK Elevator s'appuie sur l'héritage réussi de thyssenkrupp Elevator, qui a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 8 milliards d'euros au cours de l'exercice 2019/2020. Le secteur d'activité le plus important de TK Elevator restera celui des services, qui assure actuellement la maintenance d'environ 1,4 million d'ascenseurs et d'escaliers mécaniques avec l'aide de 24 000 techniciens de service dans le monde entier.Le portefeuille de produits de TKE couvre une large gamme de produits : des ascenseurs pour les immeubles résidentiels et commerciaux aux solutions de pointe et hautement personnalisées pour les immeubles de grande hauteur - comme le One World Trade Center à New York. Outre les ascenseurs, son portefeuille comprend également des escaliers mécaniques et des trottoirs roulants, des passerelles d'embarquement pour les passagers, des monte-escaliers et des plates-formes élévatrices ainsi que des solutions de service sur mesure pour tous les produits - couvrant ainsi un large spectre de la mobilité urbaine.« Au cours de l'année dernière, TK Elevator a réussi à diversifier et à élargir son offre de services tout en élargissant sa présence mondiale », déclare Peter Walker. « Notre nouvelle identité de marque reflète encore mieux notre solide héritage de réalisations. Elle souligne également de manière significative notre objectif en tant que marque de service centrée sur les personnes, leader du secteur des ascenseurs et agit comme un précurseur en matière de solutions numériques ».
Il y a 4 ans et 92 jours

Bientôt sans filet nucléaire, l'Allemagne doit accélérer sa mue énergétique

La maison de Wolfgang Mayer, maire jusqu'en 2014 de cette bourgade proprette, offre une vue imprenable sur l'imposant complexe avec ses deux tours de refroidissement de 160 mètres, plus hautes que les flèches de la cathédrale de Cologne.Le dernier bloc en activité produit encore 10 milliards de kWh par an, de quoi couvrir les besoins en électricité de l'agglomération de Munich.La centrale de Gundremmingen sera mise hors service le 31 décembre 2021, tout comme deux autres installations situées au nord de l'Allemagne. Fin 2022, les derniers réacteurs du pays seront débranchés et l'Allemagne aura alors mis en oeuvre la décision historique de sortir du nucléaire, prise par la chancelière Angela Merkel le 30 mai 2011, après la catastrophe de Fukushima.Le revirement était alors total de la part des conservateurs au pouvoir qui avaient quelques mois auparavant accepté de prolonger la durée de vie des plus anciennes centrales.Dans un pays où le puissant mouvement anti-nucléaire s'est d'abord nourri des craintes d'un conflit lié à la guerre froide, puis des accidents comme Tchernobyl, l'annonce avait reçu un large soutien de l'opinion.Elle avait en revanche entraîné un bras de fer avec les opérateurs des centrales qui exigeaient des compensations. Vendredi, Berlin a finalement dévoilé un accord d'indemnisation à hauteur de 2,4 milliards d'euros visant à solder définitivement cette question.Comme l'égliseA Gundremmingen, le changement d'ère a encore du mal à passer.La centrale "faisait partie du village comme l'église" et c'est désormais comme si "quelque chose mourait", se désole Gerlinde Hutter, patronne de l'auberge locale.Il faudra "au minimum 50 ans", assène M. Mayer, pour évacuer tous les résidus radioactifs du démantèlement. Le gouvernement allemand est toujours à la recherche d'un site de stockage national pour les déchets longue durée.Au-delà de la paisible localité, c'est l'ensemble de la première économie européenne, très gourmande en énergie, qui est mise au défi de réussir sa transition.Depuis 2011, le développement des énergies renouvelables a été spectaculaire en Allemagne: leur part dans la production d'électricité a pour la première fois atteint 50% en 2020, selon l'institut de recherche Fraunhofer, contre moins de 25% il y a dix ans.La baisse du poids du nucléaire (12,5% en 2020) "a été surcompensée par l'expansion des seules énergies renouvelables", explique à l'AFP Claudia Kemfert, experte en énergie à l'institut de recherche économique DIW.Les centrales atomiques n'ont donc pas été remplacées par le recours au charbon, même si la part de cette énergie fossile représente encore près d'un quart du mix électrique.Plus de gaz ? Or le vaste chantier d'abandon du nucléaire se double de l'objectif, annoncé en 2019, de fermer les centrales à charbon d'ici 2038 au plus tard.Ce double exit peut sembler une gageure alors que l'Allemagne demeure le principal producteur de lignite au monde.L'exploitation de ce charbon brun, extrêmement polluant, continue d'entraîner la destruction de villages, dans l'ouest du pays, pour agrandir d'immenses mines à ciel ouvert.En sortir implique le développement de toujours plus de renouvelables - éolien, solaire, biomasse et hydroélectrique -, dont la part doit être portée à 65% d'ici 2030.Mais le pays, qui a longtemps été aux avant-postes de l'énergie éolienne en Europe, n'a installé que 1,65 GW de parcs l'année dernière, le plus bas niveau depuis une décennie, relève le lobby européen WindEurope.Pour atteindre ou dépasser les objectifs du gouvernement, il faudrait ajouter annuellement 9,8 GW de photovoltaïque et 5,9 GW d'éolien terrestre, calcule Mme Kemfert.Or l'aménagement de nouvelles surfaces pour la production éolienne ou photovoltaïque est complexe, se heurtant souvent au refus des riverains et au risque d'atteintes aux paysages.Sauf à innover en combinant au mieux le stockage et la distribution, via des centrales électriques dites virtuelles, ces énergies intermittentes n'ont en outre pas la même stabilité que l'énergie thermique ou nucléaire.Pour sécuriser son approvisionnement, l'Allemagne pourrait donc être tentée de multiplier les centrales au gaz, au risque de renforcer sa dépendance à la Russie, comme l'illustre la controverse autour du chantier du gazoduc Nord Stream 2.Une centrale au gaz est d'ailleurs prévue à Leipheim, commune voisine de Gundremmingen.
Il y a 4 ans et 92 jours

Le bâtiment se conjugue de plus en plus au féminin

Les femmes sont présentes dans tous les métiers du secteur et à tous les niveaux de responsabilité : employés et techniciens, cadres et ouvriers.Depuis plus de vingt ans, la FFB soutient et accompagne les dirigeantes et codirigeantes du bâtiment qui s'engagent de plus en plus dans l'entrepreneuriat au féminin.Oui ! Le bâtiment se conjugue aussi au féminin. Voici quelques chiffres :Effectifs salariés : 12,3% de femmes dans le bâtiment en 2020 soit : 45,3% parmi les employés et techniciens20,3% parmi les cadres1,6% parmi les ouvriersEntrepreneuriat : Plus d'une entreprise sur deux sont dirigées ou co-dirigées par une femme10% des mandataires de la FFB sont des femmes25% de femmes à l'École Supérieure des Jeunes Dirigeants du Bâtiment (ESJDB)3.000 femmes sont membres des 94 groupes Femmes dirigeantes de la FFB
Il y a 4 ans et 92 jours

Les travaux d'Hercule démarrent au Grand Palais pour rétablir la lumière et l'espace

L'ensemble classé monument historique, formé de trois bâtiments construits pour l'exposition universelle de 1900, rouvrira partiellement au printemps 2024 (pour la nef et les galeries attenantes) et complètement au printemps 2025.Décidé il y a dix ans en raison de profondes dégradations, le chantier a été révisé fin 2020 pour un concept "plus sobre et écologique", à la requête du ministère de la Culture.Abattage de murs et cloisons, sécurité incendie, accessibilité, restauration des toitures engagée depuis 2016 (20.000 m² sur 35.000 m²), climatisation, nouveaux parcours... tout cela doit être fait avec une enveloppe approuvée en 2016: 466 millions d'euros financés par des subventions, un emprunt et du mécénat.Le Grand Palais, c'est 72.000 m², un km de circonférence, 200.000 tonnes de pierre, plus de fer que pour la tour Eiffel, 280 tonnes de verre...Parmi les plus coûteux travaux d'Hercule du plan initial, l'excavation de milliers de mètres carrés sous la nef a été abandonnée. "Il y avait des risques très forts en creusant dans une zone inondable. Le projet précédent cassait beaucoup de choses. En maintenant l'existant, on pouvait garder la même surface", explique Emmanuel Marcovitch, directeur-général délégué de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, affectataire de l'ensemble des bâtiments.Un "Grand Palais éphémère" est édifié par l'architecte Jean-Michel Wilmotte au Champ de Mars, jusqu'à ce que la nef puisse accueillir en 2024 des épreuves des Jeux olympiques, foires et défilés sous la plus grande verrière d'Europe aux élégantes armatures vert réséda.Pour les expositions au Palais d'Antin qui abrite depuis 1937 le Palais de la Découverte, une autre structure éphémère, "les Etincelles", va ouvrir dans le XVe arrondissement.Retrouver une "architecture de lumière"Symbole d'un compartimentage aussi absurde que rudimentaire, une chaîne de vélo verrouillait encore récemment une porte oubliée, séparant les galeries nationales du Grand Palais des espaces du Palais de la découverte, établissement public dépendant d'Universcience. "On pourrait exposer cette vieille chaîne en souvenir", plaisante l'historien d'art belge Chris Dercon, à la tête de la RMN-Grand Palais depuis 2019.Les deux entités muséales subsisteront mais "une plus grande porosité sera établie entre arts et sciences, et leurs publics respectifs", espère François Quéré, directeur-général délégué adjoint d'Universcience.Un espace libre de 5.000 m² reliera Champs-Elysées et bords de Seine: une entrée unique permettra au visiteur de déambuler gratuitement, profitant d'évènements culturels sans acheter de billet."On va enlever tout ce qui n'est pas intéressant. Ce bâtiment avait été cloisonné avec, dans les années 1960, jusqu'à seize occupants" qui y avaient des bureaux, souligne Chris Dercon.Le projet permettra aussi de retrouver son "architecture de lumière", ajoute-t-il.Désignant au journaliste de l'AFP venu sur place les voûtes du palais d'Antin, Christelle Linck, responsable de la communication d'Universcience, montre les usures du temps: "elles sont sous filet, des éléments de maçonnerie tombent. Les parements sont tachés. L'eau s'infiltre par les verrières".Partout, des espaces d'expositions vont être regagnés. Une Galerie des enfants, ludique, sera aménagée sous la Rotonde d'Antin, à l'emplacement de l'ancien manège à chevaux.Autour de la nef, ce sont 3.700 m² de balcons restaurés qui seront rendus au public. Et une dalle thermique et des filtres sous la verrière vont éviter le froid et le chaud excessifs.Une capacité d'accueil augmentée de 60%, grâce à l'aménagement d'issues de secours, c'est ce que gagnera la nef de 13.500 m²: 9.000 personnes pourront s'y croiser contre 5.600 avant la pandémie. Une nécessité en prévision de l'affluence pour les JO de 2024.A l'extérieur aussi, le Grand Palais a engagé son lifting. Les jardins aux abords seront réaménagés. Alors que des statues avaient disparu, volées, et que d'autres tombaient en morceaux au risque de blesser des passants, l'ensemble, sous un filet depuis 2018, sera restauré. Il sera fait appel à des créateurs contemporains pour restaurer celles manquantes.Chris Dercon: rétablir la lumière et l'espace au Grand PalaisLe projet de rénovation du Grand Palais a pour but de pousser les murs intérieurs et de rétablir lumière et espace, souligne l'historien d'art belge Chris Dercon, à la tête de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais depuis 2019.Q: Un bâtiment de 120 ans va être rénové. Sera-ce une transformation audacieuse ou une rénovation-mise aux normes classique ?R: On ne va rien réinventer. Tout était là mais il faut tout redécouvrir. Le Grand Palais, c'est un îlot, un quartier... Est-ce qu'il fallait jeter toutes les interventions du passé? Pas du tout! A nous de trouver les moments intéressants, décisifs, à garder.Cloisonné, compartimenté, ce grand palais était de plus en plus petit, c'était devenu une black box !On a suivi son voyage pendant tout le XXe siècle. Ca a été aussi un travail d'archéologie. Parfois des objets de 3 ou 4 centimètres nous ont amenés à dire: non, là il faut trouver d'autres solutions !Pendant le premier confinement, j'ai eu le temps de l'explorer, jour et nuit. On a redécouvert des choses magnifiques, des couches de couleurs disparues, d'anciens graffitis, par exemple un du désigner Jean-Charles de Castelbajac.Certains lieux étaient perdus, espaces mal aimés, parfois introuvables, souvent inutilisables.On va donc enlever ce qui n'est pas intéressant. Ce n'est pas une simple mise aux normes, on est en train de retravailler les idées du début qui étaient complètement perdues.Q: Quelle vision portez-vous pour ce lieu que vous définissez comme un îlot culturel ?R: Raynold Arnould, ce visionnaire, ancien directeur des Galeries nationales du Grand Palais nommé dans les années 1960 par André Malraux, disait qu'il fallait créer une maison de la culture pour le XXe siècle, il voulait aussi créer une bibliothèque pédagogique.Ce furent les idées fondatrices aussi pour le Centre Pompidou: un forum, une piazza...Dès les débuts du Grand Palais il a offert un mix: le salon artistique, des évènements, le salon de l'industrie. On a eu ici bien plus que des expos: par exemple Peer Gynt, de la Comédie Française, les Radio City Rockettes, Prince en concert...On appelle cela le Zeitgeist, l'esprit du temps. Dans les musées du monde entier, on demande de faire tout: des évènements, y compris commerciaux, des expos pas seulement d'arts plastiques, mais aussi de l'architecture, de la danse, de la performance...Une autre dimension est de retrouver la lumière verticale et horizontale. C'est une architecture de lumière: pendant la nuit aussi, la lumière de la ville entre dans le Grand Palais et c'est magnifique. C'est aussi un bâtiment de couleurs qu'il faut retrouver.Q: Comment faire communiquer les galeries d'expositions du Grand Palais et le Palais de la découverte, faire dialoguer l'art et la science ?R: Notre situation est presque unique, depuis l'ouverture du Palais de la découverte en 1937 dans l'aile ouest.C'est une opportunité fantastique car aujourd'hui les deux pôles de la démocratie sont les arts et la science. Et beaucoup d'artistes parlent de leur intérêt pour la science. Chez Arnault et chez Pinault, de plus en plus d'expositions tournent d'ailleurs autour de l'art et de la science. Propos recueillis par Jean-Louis de la Vaissiere
Il y a 4 ans et 92 jours

Les enjeux de la rénovation énergétique du parc HLM pour atteindre leur neutralité carbone

En introduction, il a rappelé que le secteur du bâtiment et du logement en France est le deuxième plus important émetteur de gaz à effet de serre (avec 28% des émissions) après celui des transports.Les bailleurs sociaux, chefs de file de la neutralité carboneS'il a évoqué un défi commun à tous les acteurs du secteur du logement en matière de rénovations, Alain Grandjean a mis en avant la position favorable occupée par les organismes d'HLM dans la poursuite de cet objectif, les bailleurs sociaux devant doubler le nombre d'opérations de rénovations quand les bailleurs privés doivent le multiplier par au moins cinq : « Vous, bailleurs sociaux, êtes les meilleurs, capables d'agir à la fois sur la baisse des émissions de gaz à effet de serre et sur le social, avec l'accessibilité à des logements dignes, confortables, financièrement abordables. Vous intéressez les maîtres d'œuvre et les entreprises de construction, davantage motivés par des opérations significatives comme celles que vos offices portent. Vous représentez 330 millions de m² soit 10% de la surface bâtie (logement et bâti tertiaire), soit autant que l'ensemble des bâtiments publics. De plus, l'enjeu économique est mieux identifié et professionnalisé chez vous que chez d'autres acteurs du logement ».Doubler le nombre de rénovationsAlain Grandjean a rappelé que pour la période 2015-2030, l'objectif était d'atteindre 4,5 millions de rénovations, mais qu'au vu des mesures en cours, il estimait malheureusement plus réaliste de tabler sur un chiffre de 2,7 millions. Il a pointé la nécessité, pour pouvoir espérer doubler le nombre de rénovations, de bénéficier de davantage de financements. « Malgré les apparences, le contexte macroéconomique me semble plutôt favorable, car l'État a intérêt, dans une période de crise sanitaire comme celle que nous vivons, à poursuivre la réalisation d'investissements productifs qui auront des répercussions sociales positives dans la durée, avec notamment une baisse des charges des locataires ».Pour une transparence totale de l'usage des fonds du plan de relanceAlain Grandjean a appelé de ses vœux une parfaite transparence quant à l'usage des fonds du plan de relance : « Nous demandons au Gouvernement une grande transparence du décaissement réel du plan de relance. Nous devons exercer sur les pouvoirs publics une pression en ce sens ».Position partagée par Marcel Rogemont, président de la Fédération nationale des Offices Publics de l'Habitat, qui a plaidé pour une décentralisation des mécaniques d'attribution des financements dans le cadre des 450 millions du plan de relance : « Les décisions doivent pouvoir se prendre à l'échelle des collectivités », a-t-il affirmé. « Laissons aux CRHH le soin d'accorder les subventions aux logements les plus énergivores. Enfin, rappelons à nouveau, que l'effort financier de l'État et de l'Europe n'est pas suffisant pour atteindre les objectifs de neutralité carbone en 2050, objectifs fixés par le Gouvernement. »
Il y a 4 ans et 92 jours

Le projet du bassin d'entraînement à Noisy-le-Sec pour les Jeux olympiques Paris 2024 est abandonné

"Suite aux conclusions d'un audit demandé en septembre dernier par la Solideo, le projet de piscine du Pont de Bondy, à Noisy-le-Sec, a été abandonné", a fait savoir la Solideo à l'issue d'un conseil d'administration, évoquant "des difficultés opérationnelles ne permettant pas de garantir la livraison de l'ouvrage dans les délais".Ce projet était subventionné à hauteur de 5 millions d'euros par la Solideo, organisme chargé de construire les ouvrages pérennes en lien avec Paris 2024.La piscine de Montreuil (Maurice Thorez) la remplacera comme site d'entraînement, avec à la clé un programme de rénovation (2,5 millions d'euros), a précisé la Solideo.A Aubervilliers, un autre projet de centre aquatique provoque actuellement des remous. Cette piscine qui doit aussi servir de bassin d'entraînement suscite la colère car il déloge et rabote une partie de jardins ouvriers.La Seine-Saint-Denis est très pauvre en infrastructures sportives. Elle "compte moins de 60 m2 de bassin de natation pour 10.000 habitants, contre plus de 160 m2 en moyenne en Ile-de-France", selon les acteurs des JO et le département.Outre le centre aquatique olympique (CAO) de Saint-Denis, plusieurs projets de piscines ont été actés, comme le futur centre aquatique de Marville, qui va remplacer l'actuelle piscine située dans le parc de la Courneuve, site d'entraînement pour le water-polo.Par ailleurs, trois bassins provisoires de natation de 50 mètres sont officiellement proposés aux collectivités de Seine-Saint-Denis.Deux de ces bassins (dont un d'échauffement) seront installés dans La Défense Arena à Nanterre pour les épreuves de natation, de para-natation, et la finale de water-polo des JO.Initialement ils devaient être accolés au CAO, mais ils ont migré dans l'ouest parisien pour des raisons d'économies. Le troisième bassin de 50 mètres est le bassin qui servira d'échauffement à proximité du CAO pour la natation synchronisée et le water-polo.Ces bassins peuvent être transformés et aménagés dans certaines limites, mais ces transformations seront à la charge de la collectivité qui le recevra, en plus du bâtiment en dur qui l'abritera lui aussi à la charge de la collectivité.Plusieurs collectivités ont déjà manifesté leur intérêt dont justement Noisy-le-Sec, Bagnolet et Bobigny via l'établissement public territorial Est Ensemble.
Il y a 4 ans et 92 jours

Le Groupe Coulidoor relève le défi d'une fabrication plus responsable

Fort de ses 3 centres de fabrication disposant d’une logistique intégrée, le groupe assure une couverture nationale. Chaque jour, 500 panneaux, 40 à 50 îlots blocs tiroirs et 1.000 vantaux sont fabriqués. Tous ces composants sont ensuite acheminés auprès des clients du groupe : 900 agenceurs en aménagement intérieur pour la marque premium Ambiance Dressing et tous les négoces en matériaux pour la marque Coulidoor.Chaque année, pas moins de 350.000 portes de placards sortent des ateliers du groupe, lequel réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 40 millions d’euros. Conscient des impacts de son activité sur l’environnement, le groupe Coulidoor veille à agir, en recyclant les déchets, en privilégiant les circuits courts et en adoptant une politique d’achat responsable pour 90 % des produits. L’objectif est d’atteindre les 100 %. Ainsi, à son niveau, le groupe maintient l’activité locale et évite la fuite des savoir-faire sous d’autres latitudes.Afin d’aller encore plus loin dans cette démarche, Coulidoor a recruté le 11 janvier 2021 Nicolas Gicquère en tant que responsable performance durable. Cette création de poste s’est imposée naturellement après le diagnostic réalisé par ce dernier en tant que consultant pendant les 6 derniers mois. La pérennité de Coulidoor sera assurée en partie grâce à une solution : l’innovation environnementale.Une fabrication qui a du sens...Nicolas Gicquère, responsable performance durable "C’est un défi en trois phases : Diagnostiquer, Agir et Innover. Diagnostiquer l’empreinte environnementale à partir d’outils tels que les bilans d’émissions carbone et les analyses de cycles de vie, nous permet de hiérarchiser les leviers à activer pour inscrire le groupe sur une trajectoire toujours plus vertueuse. Agir en exploitant ces données dans notre fonctionnement et développer l’écono-mie circulaire pour réduire nos besoins en ressources. Innover pour accompagner à long terme, le mouvement vers une société toujours plus sobre qui modifiera en profondeur les attentes de nos clients et de toutes nos parties prenantes. »Les entreprises ont une force plus impactante…En termes d’échelle, et comparé avec ce que les particuliers et associations peuvent mettre en place, les entreprises possèdent, à l’évidence, un pouvoir d’action beaucoup plus impactant sur l’environnement. En intégrant structurellement la question environnementale dans sa vision à long terme, Coulidoor maximise les effets de leviers pour améliorer sa performance durable tout en veillant à saisir les opportunités d’améliorations dans son fonctionnement quotidien. Si une telle ambition peut sembler longue à atteindre, l’un des préalables pour y parvenir est d’établir un guide méthodologique de sensibilisation et d’actions quotidiennes. Et c’est très exactement ce que le groupe Coulidoor a fait. Ainsi, en agissant de manière collective pour relever le défi permanent de la préservation de l’environnement, Coulidoor contribue, à son niveau, au mieux vivre ensemble et au bien-être individuel.La Charte des Achats ResponsablesDans la continuité de la démarche de Responsabilité Sociétale d’Entreprise initiée par le groupe, Coulidoor a mis en place une Charte des Achats Responsables qui a pour ambition de partager son engagement avec ses fournisseurs, sous-traitants et partenaires majeurs de son développement. Elle décrit les engagements sociaux, sociétaux et environnementaux demandés à ses partenaires mais également les engagements que Coulidoor prend vis-à-vis de ces derniers. Ils s’engagent à signer la Charte et collaborer avec Coulidoorpour la mettre en oeuvre et à prendre toute mesure corrective appropriée si nécessaire.Le groupe Coulidoor déploie les moyens et les ressources pour atteindre ses objectifs RSE. Outre les motivations environnementales, les futures obligations réglementaires suite aux Accords de Paris en 2015 à la COP 21* sont un bon moteur pour innover. A terme, les entreprises et les produits afficheront fièrement leur bilan carbone. On connaissait la compta analytique, la compta des bilans carbone s’imposera.
Il y a 4 ans et 92 jours

L’écosystème Somfy s'enrichit d’une nouvelle offre solaire avec Oximo® Solar io

Les avantages de l’énergie solaireDepuis quelques années, le marché de l’énergie connaît de profonds changements. Le soleil est une énergie naturelle, accessible et renouvelable. L’énergie solaire peut être exploitée en installant des panneaux thermiques ou des panneaux photovoltaïques.Recyclables, les panneaux solaires - qu’ils soient thermiques ou photovoltaïques - sont simples et rapides à installer. Ces systèmes sont fiables et stables, notamment grâce à leur résistance aux intempéries et aux variations de température, et ne nécessitent que très peu de maintenance.Les panneaux photovoltaïques monocristallins sont appréciés pour leur rendement (entre 16 et 21%) et ont une durée de vie estimée entre 25 et 30ans.**** Source : Ministère de l’Ecologie - SolaireDes réserves à prendre en compteSi les consommateurs sont désormais plus sensibilisés aux énergies renouvelables pour leur habitat, on identifie néanmoins des freins importants qui les dissuadent d’adopter le solaire pour la motorisation des volets roulants.En effet, bien que le marché du solaire soit en très forte croissance, certains consommateurs craignent encore un manque de fiabilité ou d’autonomie.Si les bénéfices des motorisations et automatismes en terme d’économies d’énergies sont réels, c’est un modèle qui doit encore être standardiséOximo® Solar ioOximo® Solar io est un nouveau système motorisé pour volet roulant éco-conçu et auto-alimenté par la lumière du jour.Ultra-performant, Oximo® Solar io fonctionne à la lumière naturelle (autonomie de 45jours sans lumière). Son installation est facilitée grâce à l’application Solar App.L’écosyteme Oximo® Solar io, c’est aussi une démarche responsable, conçue pour satisfaire aux exigences du label ACT FOR GREEN.Un nouveau moteur Oximo® Solar ioEn 2015, Somfy révolutionne le marché du volet roulant avec sa dernière génération de moteursS&S0 RS 100 io connectés, silencieux et éco-conçus. A l’instar des moteurs phares Somfy, le nouveau moteur Oximo® Solar io reprend les caractéristiques techniques qui ont fait le succès de la marque :La détection d’obstacleLe moteur s’arrête automatiquement en cas d’obstacle à la descente.La résistance à l’effractionRésistance au levage lorsque le tablier est baissé.Protection en cas de gelLe moteur se bloque en cas de gel à la remontée pour éviter toute détérioration.Soft stop & startUn démarrage et un accostage en douceur pour protéger le volet roulant.Somfy Drive ControlTMAnalyse électronique permanente du couple moteur pour limiter les efforts et permettre une longévité accrue de l’écosystème.En complément, Oximo® Solar io dispose d’une alerte batterie faible et donne le statut de la batterie (correcte ou faible) et du panneau solaire (fonctionnel ou défaut, par exemple, lorsque celui-ci a une ombre portée qui limite sa performance).Un panneau photovoltaïque pour capter la lumière du jourGrâce à sa fixation universelle, le panneau s’adapte à tous les types de coffres ou de murs.Quelle que soit l’orientation de la fenêtre, un seul panneau est nécessaire, et il peut se déporter en cas d’obstacle à la luminosité grâce aux rallonges de 1 et 5m.Batterie : 2 solutions pour chaque type d’installationLa lumière naturelle suffit à elle seule pour charger la batterie. En obscurité totale, elle est parfaitement autonome pendant 45 jours minimum, sur la base de 2 montées et 2 descentes par jour.2 solutions sont disponibles pour couvrir tous les besoins :Installation à l’intérieur du coffre avec une batterie sans coque permettant un encombrement optimisé.Installation à l’extérieur avec une batterie coque alu, se déclipsant et et démontant facilement en laissant les supports au mur.45 jours minimum d’autonomie (2 montées/2 descentes)Fonctionne de manière optimale entre -20°C et +60°CSolution de secours possible grâce au chargeur de batterie externe Somfy.Un large choix de pilotageTaHomaOximo® Solar io est compatible avec l’écosystème TaHoma, soit près de 300 types de produits de la maison (Somfy et les plus grandes marques de l’habitat ainsi que les assistants vocaux Amazon Alexa, Google Assistant et Apple HomeKit).En connectant Oximo® Solar io à la box TaHoma et à son écosystème de produits (alarmes, motorisations de portail, porte garage, stores extérieurs et intérieurs…), l’utilisateur pourra profiter d’une expérience unique et enrichie de la maison connectée.Ouverture des volets roulants, désactivation de l’alarme, déverrouillage de la porte d’entrée et ouverture du portail pourront être déclenchés de manière combinée lorsque l’utilisateur rentrera chez lui. Par exemple, le scénario « matin » programme l’ouverture des volets roulants à 7h et la désactivation de l’alarmeCommande murale sans filSmoove ioCommande murale mécanique ou tactilePour piloter 1 volet roulantTélécommande de centralisationNina ioPour piloter plusieurs équipements de manière individuelle ou groupéeLes volets motorisésLes stores Les brises soleils orientales
Il y a 4 ans et 93 jours

La CAPEB réoriente sa politique syndicale vers l'ensemble des femmes dans l'artisanat

Cette réorganisation en faveur des femmes cheffes d'entreprises est issue d'enquêtes et études menées auprès des femmes et permet aujourd'hui à la CAPEB de porter une nouvelle offre syndicale. Les combats et victoires passés, menés pour la défense et la reconnaissance des conjointes d'entreprises, sont toujours d'actualité : un statut légal demeure obligatoire pour toute activité régulièrement exercée au sein de l'entreprise.L'entreprenariat au féminin : un nouveau défi pour la CAPEBLa CAPEB a diligenté une étude(1) pour entendre les femmes chefs d'entreprises. L'objectif est au départ de répondre à une demande des dirigeantes d'entreprises qui se présentaient dans le réseau des CAPEB départementales. En effet, être dirigeante est un défi quotidien qui traduit une double réussite, en tant que femme mais également en tant que cheffe d'entreprise. Ces femmes investies dans la gestion de leur entreprise ont besoin d'être aidées et accompagnées tout au long de leur parcours professionnel.C'est l'une des raisons pour laquelle la CNFA et les CDFA ont souhaité prendre acte des conclusions de cette étude et ont décidé d'intégrer ces femmes entrepreneures au sein de leurs commissions respectives. Localement, ces commissions s'organisent pour leur assurer un accueil spécifique, leur proposer des thématiques propres à leurs expériences et les intégrer dans les sections professionnelles de leurs métiers.Synthèse de l'enquête sur les femmes cheffes d'entrepriseLes femmes cheffes d'entreprise sont le plus souvent créatrices de leur entreprise. Elles exercent majoritairement une activité mixte entre le métier d'artisane et la gestion de l'entreprise. En effet, 53% d'entre elles ont créé leur entreprise, 33% l'ont reprise et pour 14% d'entre elles il s'agissait d'une transmission d'entreprise.54% d'entre elles décrivent leur activité comme mixte « métier d'artisane » et « gestionnaire », 44% comme « gestionnaire exclusivement » et 2% seulement comme « artisane exclusivement ». Les femmes cheffes d'entreprise sont très majoritairement présentes en ligne, et 91% des entreprises interrogées sont référencées sur internet.Une forte notoriété et une forte présence de la CAPEB ressortent de cette enquête : 92% des femmes cheffes d'entreprise non adhérentes interrogées déclarent connaitre la CAPEB.Un peu plus de la moitié des répondantes (58%) pensent qu'il est légitime que les organisations professionnelles agissent spécifiquement pour les femmes cheffes d'entreprises. Leurs attentes sont en priorité centrées sur des actions de communication spécifiques, telles que des informations sériées, des événements et des offres de services dédiés. Pour le tiers de femmes chefs d'entreprise pensant que les organisations professionnelles ne devraient pas mettre en place d'actions spécifiques à destination des femmes chefs d'entreprise, les motivations avancées sont le fait qu'il n'y ait pas de différence entre hommes et femmes (56%) et que les femmes chefs d'entreprise sont chefs d'entreprise d'abord et avant tout (29%)« Conjuguez les métiers du bâtiment au féminin ! » une réponse à la mixité des métiers du bâtiment « Conjuguez les métiers du bâtiment au féminin ! » a sa page Facebook, vitrine des actions territoriales mises en œuvre autour de la mixité par le réseau :Une rencontre avec des partenaires locaux,Une action d'un professionnel dans un collègeUne action de promotion des métiers de la CAPEB,La signature d'une convention,Des femmes chef d'entreprises intervenant pour la CAPEB,Un groupe de stagiaires composé essentiellement de femmes,#STOPAUXCLICHÉS agit collectivement pour la mixité des métiers du bâtiment. Et toujours d'actualité : le choix des statuts pour les conjointesLes conjoints qui participent de manière habituelle et régulière à l'activité de l'entreprise ont l'obligation de choisir un statut. La déclaration du statut choisi par le conjoint doit s'effectuer au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat. Cette déclaration se fait soit lors de la création de l'entreprise ou à tout moment auprès du CFE par le biais d'une déclaration modificatrice des statuts des conjoints.Le statut de conjoint collaborateurLe conjoint marié ou pacsé participant de façon régulière à l'activité de l'entreprise peut opter pour le statut de conjoint collaborateur, même s'il exerce une activité salariée ou non-salariée à l'extérieur. Pour ce faire, le conjoint ne doit pas être rémunéré pour cette activité, et ne doit pas détenir de parts sociales dans l'entreprise. Le chef d'entreprise doit exercer son activité en entreprise individuelle ou être le gérant majoritaire ou appartenir à un collège de gérance majoritaire d'une entreprise en SARL, EURL. Une fois inscrit, le conjoint collaborateur est alors affilié au CPSTI et verse des cotisations sociales.Le statut de conjoint salariéLe conjoint peut être salarié dans l'entreprise et bénéficier à ce titre des mêmes droits et obligations que les autres salariés. Il cotise alors au régime général de la Sécurité sociale. Pour cela, il doit participer effectivement à l'activité de l'entreprise, percevoir un salaire correspondant à sa catégorie professionnelle et avoir un contrat de travail et des fiches de paie mensuellesLe statut de conjoint associéQuel que soit le régime matrimonial du couple, le conjoint peut être associé dans une entreprise artisanale. Il participe alors à la constitution du capital social de la société par l'acquisition de parts sociales. Pour ce faire, il doit procéder à des apports à la société. Le conjoint associé participant à la gestion de l'entreprise et ne relevant pas du régime général doit obligatoirement être affilié au CPSTI.(1) Méthodologie de l'enquête réalisée par OBEA sur l'attente des femmes chefs d'entreprisePassation de questionnaires auprès de femmes chefs d'entreprise dans le bâtiment avec un fichier d'adhérentes de la CAPEB (153 questionnaires femmes chefs d'entreprise) et un fichier de non adhérentes de la CAPEB (114 questionnaires femmes chefs d'entreprise).Enquête téléphonique (CATI) réalisée sur le premier trimestre (février-mars) 2019.Échantillon de 267 répondantes au global.
Il y a 4 ans et 93 jours

De la forêt à la charpente, la longue marche des chênes pour la reconstruction de Notre-Dame

Huit arbres d'exception repérés dans cette futaie - plus de vingt mètres de tronc utile et un mètre de diamètre - ont été sélectionnés vendredi par Philippe Villeneuve et Rémi Fromont, architectes en chef des monuments historiques.Destinés au tabouret de la flèche détruite dans l'incendie du 15 avril 2019, ainsi qu'aux charpentes du transept et travées adjacentes, ils assureront l'assise d'une structure de quelque 300 tonnes.Ici, tel chêne immense, marqué d'un chiffre 8 peint en rouge, sera épargné, car on y a découvert un noeud. Là, un autre géant porte la pancarte "arbre numéro un" et sera bientôt à terre."Un drone a fait des profils en 3D pour vérifier ceux qui convenaient", raconte à l'AFP Aymeric Albert, chef du département commercial de l'Office national des forêts (ONF). Ils doivent en effet être légèrement courbés, pour que les futures poutres suivent la courbure des voûtes, en reliant les piliers de la croisée du transept.Un millier de chênes de l'Hexagone ont été offerts. Ils sont issus pour moitié de forêts publiques, pour moitié de quelque 150 forêts privées. Et de nouvelles offres continuent d'affluer.Dans une phase ultérieure, il faudra refaire les charpentes médiévales de la nef et du choeur. Des milliers d'autres arbres, plus jeunes cette fois, seront sélectionnés. Des chênes ont déjà été aussi proposés par des donateurs étrangers."Récolte"La "récolte" de ces mille arbres, comme on nomme l'abattage en langue forestière, était déjà prévue pour 2021. Afin de permettre aux futaies de se régénérer naturellement.L'opération va s'achever ces prochains jours, plus vite que prévu, avant la montée de sève.Pendant six mois, les troncs seront laissés sur place "car l'arbre peut réagir, avec des vrilles, des courbures. Quand il a vrillé, alors on sait qu'il ne bougera plus", explique Aymeric Albert.Chaque arbre est identifié par un numéro permettant sa traçabilité.D'avril à juin, les troncs seront "débardés" (amenés au bord des chemins), puis au deuxième semestre, ils seront débités et transportés dans une vingtaine de scieries.Leur temps de séchage sera de 12 à 18 mois, jusqu'à ce qu'un taux d'humidité de moins de 30% soit atteint.Début 2023, ils seront transportés vers les ateliers des charpentiers, qui suivront les plans de l'architecte Eugène Viollet-Le-Duc qui avait restauré Notre-Dame au 19e siècle, pour une reconstruction à l'identique.Répondant aux inquiétudes d'associations dénonçant l'abattage d'arbres centenaires, la ministre française de la Culture Roselyne Bachelot, venue assister à ce moment symbolique, s'insurge: "Comment défendre la filière bois sans procéder à des coupes prévues en tout état de cause! Il n'y a aucune flibuste, aucun piratage, aucune amputation du patrimoine. Une forêt, ça se gère".Selon l'ONF, ces mille chênes représentent 0,1% de la récolte annuelle de bois de chêne destiné à la construction ou l'ameublement."Il pousse plus de chênes qu'on en récolte: 3 millions de mètres cubes, contre 2 millions, chaque année", estime Aymeric Albert.Leur sélection, s'est félicité l'architecte en chef Villeneuve, "est le début de la renaissance réelle de la cathédrale. On entre dans une phase où on va voir renaître des choses neuves". Même si la restauration ne débutera formellement qu'en septembre.Interrogé sur les risques d'un dépassement des délais de cinq ans du chantier, le général Jean-Louis Georgelin, président de l'Etablissement public chargé de Notre-Dame, les balaie: "nous sommes dans les temps pour rendre la cathédrale au culte en 2024. Même s'il restera "encore beaucoup de travail".Et de poursuivre : "En 2024, vous verrez dans le ciel de Paris briller la flèche qui ne sera plus la flèche de Viollet-Le-Duc mais de Philippe Villeneuve!".
Il y a 4 ans et 95 jours

En Allemagne, le sauvetage "façon Lego" d'une église centenaire

Hans Powalla, 74 ans, l'avoue sans détour : il n'est pas croyant. Mais cet habitant de Stiege, commune d'environ mille habitants, tient à préserver une "architecture unique" et le "sens qu'elle donne à la région", située dans les montagnes du Harz, au centre de l'Allemagne.L'un de ses joyaux est une église en bois ornée de figures de dragons sur ses auvents, construite dans le pur style nordique en 1905 et classé comme monument d'importance nationale. Il n'existe plus que trois églises de ce type dans le pays.Celle de la forêt de Stiege, dans le Land de Saxe-Anhalt, était un sanctuaire privé, accueillant les patients d'un sanatorium voisin où ils soignaient leurs maladies pulmonaires.Mais le sanatorium a fermé et le site ne recevait plus que la visite des vandales. Au point qu'un incendie qui s'était déclaré dans l'ancienne clinique en 2013 a failli réduire l'édifice en cendres."Depuis le village, nous avons vu les panaches de fumée noire et nous avons pensé que c'était la fin de l'église", se souvient Regina Nowolski, 69 ans.L'idée est ainsi née de sauver la fragile construction de bois "car sinon l'église s'effondrerait un jour", détaille Regina Bierwisch, porte-parole de l'association créée à cette époque.Et "la seule solution pour sauver l'église était de... l'enlever", glisse-t-elle avec malice."Vous êtes fous !"Le groupe de passionnés n'ignorait pas l'ampleur de la tâche: obtenir l'autorisation de déplacer la structure, lui trouver un nouveau point de chute et imaginer comment l'amener à cet endroit.A un moment donné, l'association a même envisagé de soulever l'ensemble du bâtiment à l'aide d'un hélicoptère de l'armée allemande. Sans se décourager, ses membres ont porté l'affaire devant le maire, écrit aux autorités fédérales chargées du patrimoine et lancé des appels pour trouver le financement nécessaire, pas moins d'un million d'euros."Au début, j'ai juste trouvé l'idée amusante. Mais j'ai vite remarqué qu'ils n'abandonneraient pas et qu'ils étaient là pour aller jusqu'au bout", déclare à l'AFP Ronald Fiebelkorn, maire d'Oberharz am Brocken, une commune voisine de Stiege dont elle dépend administrativement.Des "Vous êtes fous !", ces férus de patrimoine en ont entendu plus qu'à leur tour, jusqu'à ce qu'ils finissent par emporter l'adhésion des autorités régionales et nationales.Le projet entre désormais dans la dernière ligne droite.Un terrain a été obtenu dans la ville de Stiege, offert pour un euro symbolique. L'association a également racheté, pour un autre euro, l'église privée aux propriétaires actuels, une société immobilière berlinoise.En novembre, la première pierre a été posée sur le nouveau site et, une fois les fondations coulées en mars, l'église sera démontée du sol au clocher, planche par planche."Comme une maison en Lego", s'amuse Mme Bierwisch. D'ici septembre prochain, l'édifice sera remonté dans son nouvel environnement, moins bucolique.Elle ne retrouvera pas de vocation religieuse, l'association souhaitant en faire un lieu culturel et touristique.La plus grande église en bois d'Allemagne se trouve à environ 60 kilomètres de Stiege, également dans la région des montagnes du Harz, doté d'un parc national."Cela peut devenir une route touristique, avec les églises comme points forts", glisse Mme Bierwisch avant d'ajouter: "la conservation de ce que les gens ont pu construire il y a 100 ans doit être respectée dans cette belle région touristique".
Il y a 4 ans et 95 jours

Décès de Henri Gaudin, architecte du stade Charléty

Diplômé de l'école des Beaux-Arts, il fut deux fois lauréat de la prestigieuse Equerre d'argent (prix français d'architecture), médaille d'or de l'Académie d'architecture 1994, et avait refusé le Grand prix d'architecture en 1989.Son œuvre, de la Cité de la musique et de la danse de Strasbourg au stade Charléty qu'il avait conçu avec son fils Bruno, en passant par Normale Sup Lyon et le Musée national des arts asiatiques - Guimet offre un équilibre plaisant entre sens de la tradition, respect de la fonction et formes libres.Une synthèse symbolisée par le grand escalier du musée Guimet, tout en béton mais dont les formes rendent hommage à la période baroque.Il avait également signé d'autres bâtiments d'envergure à travers la France, comme les archives du Quai d'Orsay à La Courneuve ou le Théâtre de Lorient, reconnaissables pour ce mélange entre lignes droites et courbes douces.
Il y a 4 ans et 95 jours

Les entreprises d'ingénierie ont perdu 11% de leur chiffre d'affaires en 2020 sous l'effet de la crise

Selon une étude de la profession réalisée avec les partenaires sociaux, le redémarrage sera lent et le retour à la normale n'aura pas lieu avant 2022. Les ingénieristes, qui ont eu massivement recours aux mesures de soutien pour préserver l'emploi, rappellent que leurs ressources sont clé pour la relance économique. A travers Syntec-Ingénierie, leur fédération professionnelle, elles demandent aux pouvoirs publics davantage de souplesse et d'accompagnement dans l'accès aux formations.Une activité en baisse de 11% pour les ingénieristesL'ingénierie regroupe 73.000 entreprises en France qui fournissent des prestations intellectuelles à haute valeur ajoutée à leurs clients publics et privés : conception de bâtiments et d'ouvrages, optimisation de chaînes industrielles, contribution à la R&D, innovation numérique, conseils sur l'adaptation au changement climatique… Présentes dans tous les secteurs d'activité, elles sont durement touchées par la crise sanitaire et enregistrent des pertes de 11% de chiffre d'affaires. Selon l'étude, cette chute s'explique en priorité par l'arrêt des projets pendant le confinement et la chute des prises de commandes. C'est particulièrement vrai pour les entreprises des filières industrielles, notamment automobile et aéronautique. Un an après le début de la crise, 41% d'entre elles déclarent encore une baisse de leurs prises de commandes, selon un baromètre Syntec-Ingénierie. Sans surprise, la région Occitanie figure parmi les plus touchées.En parallèle, 40% des ingénieristes souffrent depuis septembre 2020 de l'allongement des délais de paiement, qui s'échelonnent jusqu'à +60 jours pour 5% d'entre elles. Une situation dégradée qui occasionne des difficultés de trésorerie pour plus d'1/4 des sociétés interrogées.Parmi les autres difficultés rencontrées, les entreprises pointent le manque de visibilité et les problématiques d'organisation du travail.« Avec 17% de nos collaborateurs en travail sur le site de l'entreprise – soit moins d'un jour par semaine par collaborateur -, nos entreprises respectent scrupuleusement le protocole sanitaire en vigueur. Nous sommes pleinement mobilisées pour endiguer la pandémie. Nos efforts ne sont néanmoins pas sans conséquence sur l'activité de nos entreprises, dont l'essence est de travailler en équipe sur des projets collaboratifs et innovants. Les mesures de distanciation ralentissent l'avancée des projets que nous menons, sans compter que nous avons aussi à souffrir parfois de désorganisations chez nos clients ».Pierre Verzat, président de Syntec-IngénieriePréserver l'emploi : une priorité absolue en vue du redémarrage économiqueL'étude souligne que malgré les fortes baisses d'activité, les entreprises se mobilisent pour préserver leurs ressources et être prêtes à redémarrer. « La richesse de nos entreprises réside dans nos salariés. C'est pour nos idées, notre matière grise que nos clients font appel à nous. La préoccupation première des ingénieristes est donc de préserver l'emploi. » explique Pierre Verzat.Sans surprise, les profils juniors apparaissent comme les plus à risque. L'étude indique que les jeunes diplômés arrivent sur le marché de l'emploi dans un contexte bien plus concurrentiel. De l'autre côté de l'échiquier, les seniors sont fragilisés car perçus comme moins agiles et moins à l'aise avec les nouvelles technologies. Ingénieur ICT (c'est-à-dire du conseil en technologies, intervenant beaucoup dans les filières industrielles automobile et aéronautique) et chef de projet sont identifiés parmi les métiers les plus à risque.Pour préserver l'emploi, 45% des ingénieristes ont eu recours à l'activité partielle, 31% ont sollicité des prêts garantis par l'État, et 23% se tournent vers les aides au recrutement d'alternants. Côté formation, 1/4 d'entre elles ont mis ou vont mettre en place des parcours spécifiques pour leurs salariés. Avec pour objectifs : monter en expertise sur les métiers et accroitre la polyvalence en même temps que le socle de compétences.Si les dispositifs de soutien ont largement favorisé le maintien de l'emploi jusqu'à présent, l'étude met en garde contre l'effet retard des pertes d'emplois. Selon les données du Baromètre APEC [1], les offres d'emplois ont déjà chuté de 32% au cours de l'année 2020. À cela s'ajoutent les 15 000 postes qui étaient créés chaque année avant crise par les entreprises d'ingénierie.Les ingénieristes appellent à davantage de souplesse et d'accompagnement dans l'accès aux formationsA travers leur fédération professionnelle Syntec-Ingénierie, les entreprises d'ingénierie alertent néanmoins sur l'existence de rigidités dans l'accès aux formations, qui pourraient mettre en risque le maintien de l'emploi sur le long terme. Elles appellent les pouvoirs publics à davantage d'accompagnement, en particulier pour les formations lourdes, mais aussi à davantage de souplesse. Cela concerne notamment l'usage du FNE-formation : les entreprises ayant engagé une négociation en matière de PSE ne sont plus habilitées à y recourir, malgré le fait qu'il puisse s'agir d'entités de travail distinctes. Syntec-Ingénierie rappelle que chaque situation d'entreprise est particulière et qu'il convient de prendre en compte toutes les situations.« Au-delà de notre profession, il est urgent de comprendre que la préservation des compétences dans l'ingénierie est un enjeu économique global. L'ingénierie est en amont de tous les projets. Ce sont nos professionnels qui inventent les ouvrages, bâtiments, infrastructures et industries de demain. Ils accompagnent les grandes transitions climatique, énergétique ou encore industrielle en concevant de nouvelles solutions technologiques. Perdre nos compétences, c'est mettre en jeu le redémarrage de notre économie toute entière. Il est impératif de préserver les capacités de rebond des entreprises, partout où cela est possible. »Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie[1] Baromètre Apec des intentions de recrutement et de mobilité des cadres - 1er trimestre 2021
Il y a 4 ans et 95 jours

L'Autorité de la concurrence inflige une sanction de 435.000 euros à une filiale de Vinci pour entente illicite

L'Autorité de la concurrence a infligé "solidairement une sanction de 435.000 euros à la société Santerne Nord Tertiaire et à plusieurs sociétés du groupe Vinci pour avoir mis en oeuvre une pratique concertée ayant pour objet de fausser la concurrence", a-t-elle indiqué dans un communiqué."Vinci ne commente pas les décisions administratives. Nous prenons acte de celle-ci et nous réservons le droit de faire appel", a indiqué Vinci interrogé par l'AFP.L'Autorité reproche à Santerne d'avoir "participé à des échanges d'informations avec une autre entreprise candidate, Neu, en vue de la passation du marché de maintenance et de transformation des installations de gestion technique des bâtiments de Lille métropole communauté urbaine".Les échanges entre les deux entreprises "portaient sur des éléments significatifs du marché", selon le communiqué, citant "le prix des équipements et matériels les plus importants et le contenu de l'offre technique".L'Autorité estime que le dépôt de deux offres séparées, "en apparence indépendantes, a conduit à tromper le maître d'ouvrage sur l'intensité de la concurrence qui s'est exercée entre les candidates", pour ces appels d'offres lancés en 2013 et 2014.La décision a été rendue à la suite d'"un refus de transaction de la part de la société Santerne" ayant entraîné la saisine de l'Autorité de la concurrence, précise le communiqué.
Il y a 4 ans et 95 jours

Les Géomètres-Experts plaident pour un projet de loi climat et résilience qui préserve un développement équilibré des territoires

En tant que garants du cadre de vie durable, les géomètres-experts sont mobilisés depuis plusieurs années pour accompagner l'État dans la politique de sobriété foncière et de réduction de l'artificialisation des sols qu'il a engagée.En janvier 2020, déjà, l'OGE avait été invité à intégrer le groupe de travail interministériel Zéro Artificialisation Nette et Friches après avoir publié un manifeste et formulé 10 propositions allant vers la protection des sols agricoles et naturels, dans une démarche tenant compte des spécificités de chaque territoire. C'est pourquoi aujourd'hui la profession salue pleinement les ambitions affichées par la Convention Citoyenne pour le Climat et portées par le Gouvernement à travers le projet de loi Climat et Résilience et son volet « Se loger ».Les géomètres-experts souhaitent cependant alerter le Gouvernement sur plusieurs mesures dont la rédaction est aujourd'hui susceptible de provoquer des effets contraires aux résultats escomptés.Une méthode d'analyse de l'artificialisation des sols inéquitable et lacunaireEn déterminant les objectifs de réduction de l'artificialisation des sols par rapport aux projets de construction conduits sur les dix dernières années, le Gouvernement pourrait voir s'accentuer la désertification dans certaines régions. Cette méthode conduirait les villes et villages qui ont fait le choix de contraindre l'artificialisation de leurs sols par le passé à ne plus avoir la possibilité de construire de nouveaux logements, de rouvrir des écoles, des commerces ou des services.A l'inverse, les territoires ayant sur-consommé leurs espaces naturels et agricoles se verraient « récompenser » avec l'octroi d'un droit supplémentaire à artificialiser, au détriment donc des territoires économes. Les grandes aires urbaines poursuivraient leur étalement, avec le risque croissant de destruction des corridors écologiques et des réservoirs de biodiversité qui les séparent encore aujourd'hui.Une définition de la notion d'artificialisation à préciserEnsuite, la notion d'artificialisation doit encore être clairement définie. Actuellement fondée sur une vision macro-spatiale, il est essentiel que cette définition, et les mesures associées pour observer les évolutions à venir, prennent en compte l'ensemble des terrains réellement artificialisés (non compris les jardins, parcs, etc…).La profession alerte également quant au glissement de la notion d' « artificialisation nette des sols » vers celle d' « artificialisation » : loin de sanctuariser des sols (naturels, forestiers, agricoles…), la sémantique d'artificialisation nette introduit un juste équilibre entre l'artificialisation de certains sols et la renaturation d'espaces artificialisés, dans l'intérêt des villes et de leurs habitants. Un système de compensation à l'échelle du territoire observé doit pouvoir être ainsi mis en place.Les propositions de l'OGE pour concilier rééquilibre des territoires et préservation de la natureActeurs majeurs de l'aménagement des territoires métropolitains et ultramarins, les géomètres-experts occupent un poste d'observation privilégié qui leur apporte une connaissance fine des enjeux locaux. C'est la raison pour laquelle l'OGE porte aujourd'hui quatre amendements dans le cadre du projet de loi Climat et Résilience :Le premier vise, animé d'une volonté de cohérence, à circonscrire la territorialisation de ces dispositions au périmètre de la loi SRU (communes dont la population est au moins égale à 3 500 habitants et qui sont comprises, au sens du recensement de la population, dans une agglomération de plus de 50 000 habitants comprenant au moins une commune de plus de 15 000 habitants).Le deuxième propose d'instaurer un moratoire de 10 ans pour les territoires vertueux, c'est-à-dire les communes dont le rythme d'artificialisation sur les dix dernières années est inférieur de 50% au rythme d'artificialisation moyen observé dans l'intercommunalité, et à défaut à l'échelle du SCOT, sur la période de référence. Au terme de ce moratoire, un bilan des résultats sera établi et les outils de poursuite de l'effort de sobriété foncière seront réinterrogés et ajustés afin de récompenser ces territoires.Le troisième défend une nécessaire contextualisation des objectifs de réduction de l'artificialisation par la voie d'une étude de densification, afin de tenir compte des besoins et des enjeux auxquels sont confrontés les territoires ruraux. Conjuguée aux différents dispositifs mis en place par le Gouvernement pour endiguer le phénomène de désertification qui frappe certaines régions (Actions Cœur de Ville, Petites Villes de Demain…), cette approche ciblée permettra d'accompagner ces territoires dans leurs projets de développement.Enfin, l'Ordre des géomètres-experts milite pour que les communes ne soient pas systématiquement obligées d'urbaniser leurs friches disponibles alors que celles-ci pourraient accueillir des espaces verts et naturels. Le Gouvernement doit faire de la dédensification des espaces urbains un enjeu majeur de ses politiques d'aménagement : il en va de leur résilience.
Il y a 4 ans et 95 jours

L'Ordre des Géomètres-Experts plaide pour que le projet de loi climat et résilience préserve un développement équilibré des territoires

En tant que garants du cadre de vie durable, les géomètres-experts sont mobilisés depuis plusieurs années pour accompagner l'État dans la politique de sobriété foncière et de réduction de l'artificialisation des sols qu'il a engagée.En janvier 2020, déjà, l'OGE avait été invité à intégrer le groupe de travail interministériel Zéro Artificialisation Nette et Friches après avoir publié un manifeste et formulé 10 propositions allant vers la protection des sols agricoles et naturels, dans une démarche tenant compte des spécificités de chaque territoire. C'est pourquoi aujourd'hui la profession salue pleinement les ambitions affichées par la Convention Citoyenne pour le Climat et portées par le Gouvernement à travers le projet de loi Climat et Résilience et son volet « Se loger ».Les géomètres-experts souhaitent cependant alerter le Gouvernement sur plusieurs mesures dont la rédaction est aujourd'hui susceptible de provoquer des effets contraires aux résultats escomptés.Une méthode d'analyse de l'artificialisation des sols inéquitable et lacunaireEn déterminant les objectifs de réduction de l'artificialisation des sols par rapport aux projets de construction conduits sur les dix dernières années, le Gouvernement pourrait voir s'accentuer la désertification dans certaines régions. Cette méthode conduirait les villes et villages qui ont fait le choix de contraindre l'artificialisation de leurs sols par le passé à ne plus avoir la possibilité de construire de nouveaux logements, de rouvrir des écoles, des commerces ou des services.A l'inverse, les territoires ayant sur-consommé leurs espaces naturels et agricoles se verraient « récompenser » avec l'octroi d'un droit supplémentaire à artificialiser, au détriment donc des territoires économes. Les grandes aires urbaines poursuivraient leur étalement, avec le risque croissant de destruction des corridors écologiques et des réservoirs de biodiversité qui les séparent encore aujourd'hui.Une définition de la notion d'artificialisation à préciserEnsuite, la notion d'artificialisation doit encore être clairement définie. Actuellement fondée sur une vision macro-spatiale, il est essentiel que cette définition, et les mesures associées pour observer les évolutions à venir, prennent en compte l'ensemble des terrains réellement artificialisés (non compris les jardins, parcs, etc…).La profession alerte également quant au glissement de la notion d' « artificialisation nette des sols » vers celle d' « artificialisation » : loin de sanctuariser des sols (naturels, forestiers, agricoles…), la sémantique d'artificialisation nette introduit un juste équilibre entre l'artificialisation de certains sols et la renaturation d'espaces artificialisés, dans l'intérêt des villes et de leurs habitants. Un système de compensation à l'échelle du territoire observé doit pouvoir être ainsi mis en place.Les propositions de l'OGE pour concilier rééquilibre des territoires et préservation de la natureActeurs majeurs de l'aménagement des territoires métropolitains et ultramarins, les géomètres-experts occupent un poste d'observation privilégié qui leur apporte une connaissance fine des enjeux locaux. C'est la raison pour laquelle l'OGE porte aujourd'hui quatre amendements dans le cadre du projet de loi Climat et Résilience :Le premier vise, animé d'une volonté de cohérence, à circonscrire la territorialisation de ces dispositions au périmètre de la loi SRU (communes dont la population est au moins égale à 3 500 habitants et qui sont comprises, au sens du recensement de la population, dans une agglomération de plus de 50 000 habitants comprenant au moins une commune de plus de 15 000 habitants).Le deuxième propose d'instaurer un moratoire de 10 ans pour les territoires vertueux, c'est-à-dire les communes dont le rythme d'artificialisation sur les dix dernières années est inférieur de 50% au rythme d'artificialisation moyen observé dans l'intercommunalité, et à défaut à l'échelle du SCOT, sur la période de référence. Au terme de ce moratoire, un bilan des résultats sera établi et les outils de poursuite de l'effort de sobriété foncière seront réinterrogés et ajustés afin de récompenser ces territoires.Le troisième défend une nécessaire contextualisation des objectifs de réduction de l'artificialisation par la voie d'une étude de densification, afin de tenir compte des besoins et des enjeux auxquels sont confrontés les territoires ruraux. Conjuguée aux différents dispositifs mis en place par le Gouvernement pour endiguer le phénomène de désertification qui frappe certaines régions (Actions Cœur de Ville, Petites Villes de Demain…), cette approche ciblée permettra d'accompagner ces territoires dans leurs projets de développement.Enfin, l'Ordre des géomètres-experts milite pour que les communes ne soient pas systématiquement obligées d'urbaniser leurs friches disponibles alors que celles-ci pourraient accueillir des espaces verts et naturels. Le Gouvernement doit faire de la dédensification des espaces urbains un enjeu majeur de ses politiques d'aménagement : il en va de leur résilience.