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Il y a 4 ans et 84 jours

La SNCF rouvre la ligne Gisors-Serqueux, itinéraire fret vers Le Havre

"Les circulations fret reprennent aujourd'hui (vendredi) et les circulations voyageurs à la fin du mois", a indiqué une porte-parole de SNCF Réseau à l'AFP.La ligne longue de 50 km était fermée depuis décembre 2017. Elle a notamment été électrifiée, pour un budget annoncé de 260 millions d'euros.Elle doit permettre le passage de 25 trains de marchandises supplémentaires par jour, doublant l'itinéraire historique Paris-Rouen-Le Havre qui arrive à saturation."Concrètement, ça signifie plus de 6.000 camions par semaine en moins sur les routes", remarque SNCF Réseau dans un document récent.La réouverture de Gisors-Serqueux, initialement prévue en novembre, a été retardée de quatre mois à cause de la pandémie. Le bout de la ligne, jusqu'à Dieppe (Seine-Maritime), a été fermé en 1988.
Il y a 4 ans et 84 jours

CINOV lance le trophée de la féminisation des métiers de l'ingénierie, du conseil et du numérique

La Fédération CINOV annonce le lancement du trophée de la féminisation qui récompensera à la fin de l'année une femme ingénieure au parcours exemplaire. Directrices, dirigeantes de TPE/PME, spécialistes de l'innovation, responsables de grands projets, apprenties, les femmes ont investi toutes les fonctions et sont souvent trop rares et trop peu représentées au sein des métiers de l'ingénierie et du numérique notamment.A travers ce trophée, CINOV souhaite valoriser le profil d'une femme ingénieure-conseil et ainsi mettre à l'honneur les talents féminins des entreprises de la branche BETIC (prestataires de services intellectuels de l'ingénieur, du conseil et du numérique).« La féminisation de la branche revêt un enjeu triple pour les mois et années à venir : casser les clivages instaurés dès le plus jeune âge pour mettre à la portée des femmes et jeunes femmes des métiers majoritairement masculinisés ; leur offrir l'opportunité d'accéder équitablement aux postes pour lesquels leur légitimité de talent et non de genre est incontestable et enfin instaurer une mixité durable dans chaque profession, indispensable à la compétitivité des bureaux d'études. » Magali Delhaye-Cottave, Vice-Présidente en charge de la Communication pour la Fédération CINOV.Les dossiers de candidature seront disponibles au téléchargement dès la mi-mai et les candidatures feront l'objet d'une présélection préalable basée sur l'étude du caractère innovant ou prometteur de la démarche professionnelle des postulantes.Le trophée de la féminisation CINOV est un projet réalisé avec le soutien de l'OPCO Atlas, Concepteurs d'avenirs et de nombreuses écoles de la branche BETIC.
Il y a 4 ans et 84 jours

Deltamod investit dans une nouvelle usine au service du reconditionnement des bâtiments modulaires

Implanté sur la commune de Nort-sur-Erdre près de Nantes (44), les dirigeants ont décidé de donner un nouvel élan à leur activité en investissant près de 5 millions d’euros dans une nouvelle usine dédiée au stockage et reconditionnement de bâtiments modulaires.Une nouvelle usine au service de l’économie circulaire30.000 m² de surface de stockage d’anciens bâtiments modulaires et plus de 3.000 m² de surface industrielle pour les reconditionner et leur donner une seconde vie, voici la nouvelle usine sortie de terre près de Nantes (44) sur la commune de Nort-sur-Erdre.Cet investissement de 4,8 millions d’euros coïncide avec la montée en puissance de l’économie circulaire et le côté précurseur des dirigeants en 2013. Si le métier de la construction hors-site et notamment le bâtiment modulaire préfabriqué était en plein essor à cette époque, ils ont été les premiers à croire dans le marché de la « seconde main » ou plutôt comment allonger ou donner une seconde vie aux bâtiments modulaires.« Il faut savoir que 70% des déchets produits en France sont issus du secteur du BTP (ADEME & CGDD). Le réemploi entre dans une démarche de développement durable et d’économie circulaire. Il permet à la fois de diminuer l’impact carbone lié au transport et de réduire les déchets » évoque Pierre Visonneau, Directeur général de Deltamod.« Nous avons donc été les premiers à proposer une offre de modulaires d’occasion pour ensuite rapidement faire évoluer ce service vers du sur-mesure en reconditionnant les modulaires en fonction du cahier des charges de notre client. Le reconditionnement peut être minime comme totale tout en respectant un principe de base à savoir minimiser les déchets au maximum » ajoute James Moutaouadhia, Président Directeur Général de Deltamod.La jeune entreprise s’est donc développée rapidement pour atteindre un chiffre d’affaires de plus de 6 millions d’euros en 2020 en employant 30 salariés dans tous les métiers du reconditionnement (plombier, électricien, peintre, logisticien sans oublier le personnel du bureau d’études, commercial et administratif).Un marché du modulaire de réemploi en forte croissanceL’avantage principal du bâtiment modulaire par rapport à la construction traditionnelle réside dans son temps de conception et sa modularité. Ce phénomène est encore plus vrai avec le marché du réemploi.Avec un stock permanent de plus de 500 modules, la société Deltamod est capable de répondre immédiatement à un besoin de mètres carrés supplémentaires. Que ce soit en occasion avec une disponibilité immédiate ou du sur-mesure, le donneur d’ordre accède à une réactivité hors-norme sans rogner sur la qualité du bâtiment.Si le marché du modulaire en France représente plus de 1 Millard d’euros en France, celui du réemploi est seulement de 2% en 2020. Certes, c’est encore peu mais la demande pour ce type de structure grandit chaque année. Le marché du réemploi est entrain de devenir un réflexe dans le choix des collectivités ou des industriels au même titre que dans les secteurs de la téléphonie ou encore l’automobile.« La préoccupation environnementale est de plus en plus forte et les besoins de plus en plus nombreux. Il était important de structurer notre activité et de proposer un service à 360° pour le marché du réemploi » explique Pierre Visonneau.« Nous avons donc créé 4 activités distinctes pour répondre à la demande. Occamod pour la partie modulaire Occasion et Deltamod Solutions pour le reconditionnement sur-mesure. D’autre part, nous avons souhaité anticiper et éviter la démolition systématique des préfabriqués en créant notre branche Deltamod Recycling qui nous permet de racheter ou reprendre gracieusement les bâtiments qui encombrent et ne servent plus. Cette action est vitale pour disposer d’un stock à reconditionner » enchérit James Moutaouadhia.« Enfin, notre dernière activité est le transfert modulaire.Ce principe consiste à déplacer un ou plusieurs bâtiments modulaires d’un site existant vers un nouveau site.Cela permet de donner de nouvelles perspectives à des collectivités ou sociétés qui disposent de modulaires et qui souhaitent leur donner une nouvelle fonction. De plus, nous pouvons également reconditionner les bâtiments sur place avec notre équipe pour lui donner un autre usage que son origine. Nous donnons ainsi un vrai sens à l’action du reconditionnement. » ajoute Pierre Visonneau.Des donneurs d’ordre déjà convaincusLe signal fort de ces dernières années est le nombre de demandes qui explose pour le modulaire de réemploi et notamment pour des surfaces de plus en plus grandes. Si dans les années 2000, le modulaire avait une image« basique » pour un usage de stockage ou de base vie, les industriels du secteur ont contribués à la montée en gamme avec des ouvrages de grande qualité.Bureaux, écoles, réfectoires, crèches, club house, espaces d’accueil ou de loisirs, ou encore centre d’hébergement, la liste des réalisations de la société Deltamod en dit long sur son potentiel de développement.Les deux derniers chantiers majeurs de Deltamod en attestent avec la réalisation d’un centre d’hébergement modulaire de 5.000 m² sur la commune de Clichy (92) ou encore l’opération de reconditionnement modulaire de 1 700 m² de bureaux administratifs en R+2 pour le CEA Bruyères-le-Châtel.Le premier chantier réalisé à la demande de ALTERALIA, démontre la rapidité d’intervention pour la création de 400places en urgence et 6 mois de réalisation intégrant toute la phase de terrassement, reconditionnement, transfert et mise en service de plus de 100 modules et 5.000 m² de surface.Le second exprime l’intérêt du métier de Deltamod à savoir le rachat ou la reprise des anciens modulaires pour les reconditionner. L’entreprise a ainsi racheté 1 200 m² de surface modulaire inutilisée à la société PSA Sochaux puis ajouter 500 m² de modules supplémentaires provenant de la société Sanofi pour les transférer sur le nouveau site et ainsi créer un seul bâtiment total de 1.700 m² pour le CEA.« C’est la joie de notre métier, petites ou grandes surfaces, modulaires existants à déplacer, modulaires anciens à reconditionner, modulaires à transformer pour un nouvel usage, il faut savoir s’adapter dans ce métier en gardant toujours à l’esprit de reconditionner à bon escient » conclut Pierre Visonneau.Avec + de 10% de croissance par an et son nouvel outil industriel, la jeune entreprise Nantaise se donne5 ans pour tripler son chiffre d’affaires. Avec déjà 8 recrutements programmés en 2021, nul doute que le modulaire de réemploi a de belles années devant lui et un ambassadeur de choix avec la société Deltamod.
Il y a 4 ans et 84 jours

Jean Castex annonce une "prime Macron" pour les bas salaires et prolonge des aides

Principale annonce de cette conférence de dialogue social, les entreprises pourront, comme en 2019 et 2020, à nouveau verser en 2021 une prime défiscalisée et exonérée de cotisations sociales d'un montant maximum de 1.000 euros à "tous les salariés".Le ministère du Travail a cependant précisé ensuite que le "niveau de ciblage" de la prime sera à négocier avec les partenaires sociaux, l'idée étant de la "centrer sur les bas salaires".La prime Macron en 2019 et 2020 avait été versée aux salariés gagnant moins de trois fois le Smic."Il sera possible d'en augmenter le montant jusque 2.000 euros pour les entreprises et les branches qui auront soit conclu un accord d'intéressement d'ici la fin de l'année, soit ouvert une négociation sur la valorisation des métiers" dits de "deuxième ligne", qui devront être les "bénéficiaires privilégiés" de cette prime, a ajouté M. Castex.Les travailleurs de la deuxième ligne sont les salariés qui ont été particulièrement exposés à la pandémie, notamment dans le commerce de détail, la propreté, le bâtiment, le transport routier, essentiels pour la continuité économique et dont les salaires et conditions de travail sont pour la plupart peu enviables."Mauvais vouloir"Le Medef a mis en garde contre une "désillusion" sur cette prime car "les entreprises ont vécu leur pire année et beaucoup auront du mal à la verser"."On se réjouit que le gouvernement ait fait le choix d'une prime universelle, et pas seulement pour les +secondes lignes+, ce qui aurait suscité des vrais tensions dans les entreprises", a-t-il tempéré."Tant que ce n'est pas obligatoire, c'est au bon vouloir des employeurs et pour l'instant c'est un mauvais vouloir", a commenté Philippe Martinez (CGT), qui dénonce le "refus catégorique" du gouvernement d'augmenter le Smic."Ce n'est pas une prime sonnante et trébuchante", a aussi relevé Yves Veyrier (FO), tandis que Marylise Léon (CFDT) a estimé qu'"il faut que les employeurs qui ont la possibilité de verser cette prime le fassent", notant que le Medef "a freiné des quatre fers", mais que ce ne peut être "la seule réponse".A la différence du Medef, l'U2P (commerçants et artisans) "souscrit à la possibilité donnée aux entreprises" d'accorder une prime qui serait une "juste reconnaissance de la Nation" pour ces travailleurs.Par ailleurs, Jean Castex a annoncé la fin au 31 mai de la prime à l'embauche des jeunes, qui sera recentrée dès avril sur les salaires inférieurs à 1,6 Smic.L'objectif était "d'accélérer les embauches" des jeunes à la rentrée 2020, a expliqué le ministère, assumant ce débranchage des aides et insistant sur les autres volets du plan jeunes.Selon le ministère, près de 1,3 million de moins de 26 ans ont été embauchés en CDI ou CDD de plus de trois mois entre août et janvier, avec 346.000 demandes de prime (1.000 euros par trimestre de contrat pendant au maximum un an).En revanche, il a annoncé le maintien jusqu'à la fin de l'année des aides au recrutement d'alternants qui ont permis à l'apprentissage de connaître une année 2020 record en dépit de la crise, porté par la prime (5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur).Ces aides resteront ouvertes à tous les niveaux d'études et toutes les tailles d'entreprise. La mesure représente un effort budgétaire de 2,4 milliards d'euros.Le Premier ministre a également annoncé le lancement de concertations sur la sortie de crise, qui se dérouleront en trois phases, avec dès à présent des concertations pour les secteurs les plus touchés pour voir comment lever les restrictions sanitaires et accompagner les entreprises, selon le ministère du Travail.Une deuxième étape portera sur la manière dont on peut faire évoluer les dispositifs d'aide, et une 3e phase "prospective" devra examiner quelles sont les tendances de fond qui ont été affectées par la crise, comme avec le télétravail. Ces travaux pourraient déboucher sur une nouvelle conférence de dialogue social "au début de l'été".Pour cette conférence, le gouvernement avait mis de côté les sujets qui fâchent: la réforme de l'assurance chômage a été décidée en amont même si les syndicats comptent à nouveau demander son report. Et ni la réforme des retraites, "morte et enterrée" selon M. Roux de Bézieux, ni les déficits sociaux n'étaient à l'ordre du jour.
Il y a 4 ans et 84 jours

Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, architectes du bien-être bon marché, lauréats du Pritzker

"Leur travail, qui répond aux urgences climatiques et écologiques de notre temps autant qu'à ses urgences sociales, en particulier dans le domaine du logement urbain, redonne de la vigueur aux espoirs et aux rêves modernistes d'amélioration de la vie du plus grand nombre", a estimé le jury de ce prix fondé en 1979, doté de 100.000 dollars de récompense."Ils y parviennent grâce à un sens aigu de l'espace et des matériaux qui engendre une architecture aussi solide dans ses formes que dans ses convictions, aussi transparente dans son esthétique que dans son éthique", a ajouté le jury dans un communiqué.Le duo d'architectes parisiens, déjà récompensé en France par le Grand Prix national d'architecture en 2008, s'est fait connaître avec la "maison Latapie", maison individuelle réalisée en 1993 pour une famille de deux enfants, dans une rue banale de Floirac, tout près de Bordeaux, devenue emblématique d'un logement à la fois spacieux, autonome et bon marché.Loin du traditionnel pavillon de banlieue, l'arrière de la maison a des allures de hangar: des panneaux de polycarbonate - escamotables et transparents - baignent le logement de lumière naturelle, agrandissant les espaces communs intérieurs et facilitant la maîtrise du climat.C'est avec ce projet qu'ils appliquèrent pour la première fois les technologies de serre à l'installation d'un jardin d'hiver de 60 m2, qui devait devenir l'espace le plus utilisé de la maison.Le couple - ils se sont connus à l'école d'architecture de Bordeaux, dont ils sont sortis en 1980 - est aussi récompensé pour avoir "redéfini la profession d'architecte", en privilégiant la transformation et l'amélioration de logements existants en milieu urbain, au détriment du neuf."Arrêter de démolir"Là où d'autres rêvent de faire table rase, dynamitent des grands ensembles jugés vétustes, eux voudraient convaincre d'"arrêter de démolir", a expliqué à l'AFP Jean-Philippe Vassal, 67 ans."C'est tellement violent, tellement affreux d'habiter quelque part depuis 10 ans et soudain de voir disparaître un logement dans lequel un ami, un voisin a existé", dit-il. "Alors qu'on peut garder les gens-là, et à partir de l'existant, produire des logements que le standard est incapable de produire au même niveau de qualité - en dépensant deux fois moins d'argent."Un principe que le duo a appliqué en 2011 à la Tour Bois Le Prêtre, ensemble de quelque 100 logements construit au début des années 1960, dans le 17e arrondissement de Paris.En collaboration avec Frédéric Druot, Jean-Philippe Vassal et Anne Lacaton augmentèrent la superficie et améliorèrent le confort des appartements en retirant la façade de béton d'origine et en ajoutant extensions chauffées, jardins d'hiver et balcons bioclimatiques.Fini les petites fenêtres éclairant timidement des pièces étriquées, les locataires - présents durant les travaux - bénéficiaient d'espaces agrandis et modulables, avec grandes baies vitrées et vue sur la ville. Un travail qu'ils reprendront à plus grande échelle à la Cité du Grand Parc de Bordeaux. Face aux promoteurs qui visent à capitaliser sur la flambée des prix du mètre carré, "on essaie de défendre cette idée que l'espace est aussi un facteur de qualité de vie, de paix sociale à l'intérieur des familles ou avec ses voisins", explique Anne Lacaton, 65 ans.La pandémie est venue conforter leur démarche, disent-ils. "L'année passée a montré notre extrême fragilité", dit-elle, "ça encourage à se dire que l'espace doit être beaucoup plus accueillant". Pritzker plus fémininCette idée d'agrandir l'espace pour gagner en liberté et bien-être, les deux architectes, qui ont créé leur cabinet en 1987, ne l'appliquent pas qu'aux logements. Elle vaut aussi pour leurs projets dédiés à l'enseignement - comme l’École nationale d'architecture de Nantes, réalisée en 2009 - ou à l'art.Dans ce domaine, leur réalisation phare est la rénovation du Palais de Tokyo, achevée en 2012, qui aura transformé le musée parisien érigé pour l'Exposition universelle de 1937 en immense Centre d'art contemporain.Là aussi, il s'agissait d'agrandir considérablement l'espace accessible aux visiteurs. Et de donner plus de liberté aux artistes et aux conservateurs, délaissant les murs blancs typiques des musées d'art contemporain pour de grands espaces inachevés, où tout le décor peut être inventé. Avec Anne Lacaton, le jury du Pritzker inscrit une sixième femme à un palmarès longtemps exclusivement masculin.L'anglo-irakienne Zaha Hadid a été la première lauréate en 2004, suivie par la Japonaise Kazuyo Sejima, co-lauréate en 2010, l'Espagnole Carme Pigem, co-lauréate en 2017, et les Irlandaises Yvonne Farrell et Shelley McNamara en 2020.Les précédents lauréats français du Pritzker sont Jean Nouvel, en 2008, et Christian de Portzamparc, en 1994.
Il y a 4 ans et 84 jours

Les aménageurs fonciers préviennent que la loi Climat risque de déclencher une "crise immobilière majeure"

En matière de construction, "le texte prévoit de freiner drastiquement l'ouverture à l'urbanisation tout en privilégiant la mobilisation des logements vacants et le recyclage des friches pour répondre aux besoins en logements", indiqué l'Unam (Union des aménageurs) dans un communiqué."Guidée par une ambition de sobriété foncière, cette trajectoire sous-tend la nécessité de densifier les villes et élève la lutte contre l'artificialisation au rang d'objectif général du droit de l'urbanisme", ajoute l'Unam qui regroupe sur tout le territoire 300 entreprises, majoritairement privées.L'organisation critique des "modalités de mise en oeuvre" du projet de loi "qui, faute de pragmatisme, fragiliseront les territoires et donneront lieu à une crise immobilière majeure".Le projet de loi "Climat et Résilience", issu des propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), est examiné depuis début mars à l'Assemblée nationale. Une de ses mesures prévoit de diviser par deux l'artificialisation des sols par rapport à la précédente décennie."On va créer une flambée généralisée des prix parce que le projet de loi favorise les modes de construction les plus chers au détriment de la capacité des ménages", a estimé François Rieussec, président de l'Unam, dans un entretien avec l'AFP.En outre, selon lui, la loi, si elle était adoptée en l'état, conduirait à un "blocage administratif" en raison d'une "pression sur les élus et les mécanismes de contrôle des documents d'urbanisme qui risque paralyser la chaine de planification".Quant à la réaffectation de logements vacants, l'organisation estime qu'elle "ne comblerait qu'à peine 20% des besoins urgents en logement sur les dix prochaines années".Les aménageurs pointent également "le surcout lié à la récupération des friches avec un doublement, voire le triplement des prix des terrains" qui "obérera la capacité des opérateurs à produire du logement abordable".
Il y a 4 ans et 84 jours

L'économie française repartira un peu plus fort qu'anticipé selon la Banque de France

La banque centrale française a relevé lundi à 5,5% sa prévision de croissance pour la France cette année, contre 5% anticipé lors de ses précédentes prévisions de décembre.Une prévision qui se rapproche donc des 6% anticipés par le gouvernement, et des 5,9% prévus par l'OCDE.La croissance française serait ainsi légèrement plus forte que la moyenne attendue pour la zone euro cette année (+4%), après une chute du PIB qui a également été plus brutale en 2020."Ce serait la plus forte croissance depuis 1973" et "une des croissances les plus fortes d'Europe", même "s'il reste encore beaucoup d'incertitudes", a commenté mardi matin le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau sur RTL.Pour la Banque de France, l'année 2021 sera coupée en deux: un premier semestre avec une activité stable, l'institution faisant l'hypothèse d'une "combinaison de périodes de durcissement des mesures (de restrictions) et de périodes de relâchement relatif".Cette stabilité de l'activité s'expliquerait notamment par le fait que les entreprises se sont adaptées à ces restrictions, en particulier dans l'industrie.La Banque de France semble ainsi un peu moins optimiste que l'Insee, qui table sur une croissance de 1% au premier trimestre, puis encore de 1% au deuxième, en misant sur une levée progressive des restrictions dès le deuxième trimestre.Pour la banque centrale, il faudra attendre le deuxième semestre pour voir ce scénario se réaliser et la croissance repartir.Consommation, investissement, stimulé notamment par le plan de relance, commerce extérieur: toutes les composantes de l'activité porteront le rebond de l'économie, après la récession record de 8,2% enregistrée l'an dernier.Peu de créations d'emploisL'épargne financière des ménages continuerait ainsi de croître tout le premier semestre, même si la Banque de France a revu à la baisse le surplus d'épargne accumulé par les ménages à la fin de l'année à 165 milliards d'euros, contre 200 milliards précédemment.Autre légère amélioration sur le front de l'emploi, avec un taux de chômage qui va bien atteindre un pic cette année, mais réévalué à 9,5%, contre 10,5% prévus précédemment."Il y a eu beaucoup moins de pertes d'emploi que prévu (l'an dernier), parce que les entreprises, grâce au dispositif de chômage partiel, ont gardé leurs salariés", a expliqué François Villeroy de Galhau.L'ajustement au choc d'activité s'est ainsi fait davantage que prévu par le nombre d'heures travaillées plutôt que par les effectifs", détaille la BdF.Il ne devrait toutefois y avoir aucune création nette d'emplois cette année, puis seulement 25.000 en 2022, avant 125.000 en 2023, estime-t-elle, ce qui signifie que ce haut niveau de chômage devrait perdurer plusieurs années.Après cette année de rebond, le redressement de l'économie française se poursuivrait en 2022 et 2023, avec une croissance de 4% et 2% respectivement, ramenant la France sur le rythme de l'ensemble de la zone euro."Nous voyons un retour au niveau (d'activité) pré-Covid au printemps de 2022, c'est un peu mieux que ce que nous voyions en décembre dernier où on le prévoyait à l'été 2022, mais nous avons devant nous une année de faux plat, de remontée en pente lente", a insisté le gouverneur.Toutefois face à l'incertitude sur l'évolution de l'épidémie, la Banque de France maintient ses deux scénarios alternatifs. Le plus favorable reste sur une prévision de croissance de 7% cette année, comme en décembre dernier. Le plus pessimiste, qui repose sur une circulation accélérée de l'épidémie durant l'année, fait lui désormais ressortir une croissance de 3%, contre une contraction du PIB de 1% auparavant.
Il y a 4 ans et 84 jours

Nouveaux lauréats et relance des appels à projets en faveur de la décarbonation de l'industrie

Dans ce cadre, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie, ont annoncé les 17 premiers lauréats du dispositif « Chaleur Biomasse » ainsi que 16 nouveaux lauréats du dispositif « Efficacité Energétique » opérés par l’ADEME.Les 17 projets du dispositif « Chaleur Biomasse » représentent 130 millions d’euros d’investissements industriels à l’échelle nationale. Ils bénéficieront d’une aide à l’investissement de 44 millions d’euros ainsi que d’une aide au fonctionnement de 83 millions d’euros. La concrétisation de ces projets permettra une réduction des émissions industrielles de gaz à effet de serre de 332 000 tonnes de CO2eq par an.Les 16 nouveaux projets du dispositif « Efficacité Energétique » représentent un investissement total de 175 millions d’euros à l’échelle nationale. Ils bénéficieront d’une aide de 36 millions d’euros. Ils permettront, sur chaque site, de réduire les émissions industrielles de gaz à effet de serre de 15 % en moyenne, ce qui représente 174 000 tonnes de CO2eq par an.Au total, et en incluant les 16 précédents projets annoncés le 17 décembre 2020, France Relance soutient d’ores et déjà 49 projets représentant 596 millions d’euros d’investissements dans la décarbonation de l’industrie française au travers d’un soutien public s’élevant à 224 millions d’euros. La concrétisation de ces 49 projets grâce au plan de relance permettra une réduction globale de 743 000 tonnes de CO2eq par an des émissions de l’industrie française. L’instruction de plusieurs autres dossiers prometteurs est en cours de finalisation par l’ADEME et de nouveaux lauréats seront annoncés en avril.Suite au succès des dispositifs lancés en 2020, les appels à projets sont reconduits en 2021 avec un périmètre élargi : d’une part, l’appel à projets portant sur l’efficacité énergétique est élargi à la transformation des procédés, sous toutes leurs formes, dès lors qu’elles contribuent significativement à la décarbonation de l’industrie : l’appel à manifestation d’intérêt lancé en septembre a démontré la forte mobilisation de l’industrie sur ces thématiques avec plus de 125 projets prometteurs reçus ; d’autre part, l’appel à projets concernant la production de chaleur biomasse est relancé, en maintenant la possibilité de bénéficier d’une aide au fonctionnement lorsque nécessaire. Il reste ouvert aux projets de conversion de chaudières fossiles vers des chaudières biomasse.Pour chacun de ces appels à projets, un premier relevé des candidatures aura lieu le 17 mai, puis un second le 14 octobre. En parallèle, le guichet opéré par l’Agence de services et de paiement (ASP) de l’Etat reste ouvert et permet de soutenir, selon la taille de l’entreprise, entre 10 % et 50 % des coûts des investissements dans des projets d’efficacité énergétique d’un montant de moins de 3 millions d’euros.
Il y a 4 ans et 84 jours

Ehret lance la motorisation Voletronic io et fait entrer les volets battants dans la maison connectée

Cette nouvelle offre de motorisation, en partenariat avec Somfy, est une innovation majeure qui permet à EHRET de propulser sa gamme de volets battants dans le monde de la maison connectée !EHRET signe l'union du traditionnel et de la modernitéTout à la fois emblème de la tradition, de l’esthétique et de la sécurité, le volet battant est un classique indémodable. Caractère dominant d’une maison, il habille ses façades, leur donne du cachet et valorise l’esthétisme de l’ensemble. Sa robustesse en a toujours fait un atout sécuritaire indéniable, et ses aptitudes thermiques sont connues de tous.Avec la nouvelle motorisation VOLETRONIC io, EHRET propose à ses clients un volet battant traditionnel doté de toute la modernité qu’offre la maison connectée, grâce à un protocole radio domotique bidirectionnel. Une innovation majeure qui intègre toutes les fonctionnalités domotiques et notamment le retour d’information de la part du moteur.C’est-à-dire qu’avec la connectivité le volet peut être actionné (ouverture et/ou fermeture) de n’importe quel lieu et que simultanément, l’utilisateur obtient la confirmation que l’ordre a bien été réalisé ou qu’au contraire il y a eu une anomalie.Côté design, si la question de l’esthétique et du clair de jour est souvent perplexe dans le choix du volet roulant, elle ne se pose pas avec le volet battant. Là encore, EHRET assure esthétique et discrétion. Le clair de jour est optimisé grâce à un carter profilé etune intégration discrète à la façade. Côté coloris, en tout, ce sont plus de 4.000 coloris qui sont proposés à la vente dont un nuancier de 213 coloris RAL et 3 coloris AkzoNobel -2100, 2700 et 2900- disponibles sans plus-value.Des variantes design avec des formes spécifiques (cintre, triangle...) sont également possibles pour répondre à des demandes personnalisées et s’adapter à l’esthétique de la maison.Une utilisation au doigt et à la voixSelon le nombre de vantaux à manipuler, il est possible de concevoir et d’actionner des installations pour des volets battants de 1 à 4 vantaux (de 440 à 2400 mm de largeur).La manipulation est aisée via 3 modes de pilotage (commande murale tactile, télécommande ou smartphone) et le retour d’information en temps réel assure que la commande soit bien réalisée, même à distance.La motorisation VOLETRONIC io d’EHRET offre de nombreux bénéfices en termes de confort. Cette motorisation intègre le protocole radio domotique bidirectionnel io deSomfy, assurant ainsi une compatibilité des volets battants avec la solution domotiqueTahoma.Il est donc possible de créer des scénarios pour prévoir à l’avance les heures d’ouverture ou de fermeture des volets, comme par exemple l’ouverture automatique des volets du lundi au vendredi à 7h30 et une fermeture à 19h. Il est aussi possible de prévoir des horaires décalés lors des congés par exemple, pour simuler une présence à la maison et ainsi décourager des cambrioleurs.À tout moment, l’utilisateur garde la main sur ses volets et peut modifier, compléter ou annuler des ordres préprogrammés. Tahoma étant compatible avec les assistants vocaux, ces différentes actions pourront même être déclenchées par la voix, en le demandant simplement à Alexa, Google ouSiri.Un volet battant intelligentEquipée du protocole io Somfy la motorisation VOLETRONIC io est l’une des plus intelligentes et assure fiabilité et performance en matière de sécurité. Elle est notamment équipée d’une sécurité en cas de gel et est capable de détecter des obstacles afin que le moteur ne force pas, protégeant ainsi tout le système. Chaque bras est doté d’un moteur indépendant réalisant une action coordonnée avec l’autre bras pour une fermeture toute en douceur. La motorisation exécute également une pause avant la fermeture, évitant ainsi tout risque de pincement des doigts.Le système est pourvu d’une protection contre le vent avec un anémomètre et une position de sécurité indépendante pour chaque ventail en cas de vent. Chaque bras est muni d’un système de fusible. Par ailleurs, une autonomie est assurée en cas de coupure de courant (une batterie de secours est disponible en option). Lorsque les volets sont fermés, les moteurs les maintiennent bloqués, ainsi ils favorisent le retard à l’effraction.L’atout connectivité des professionnelsS’il est vrai que le protocole io existait déjà depuis plusieurs années dans le monde du volet roulant ou de la porte de garage, c’est une nouveauté dans le monde du volet battant et un nouvel atout de vente pour les installateurs professionnels. Le nombre de volets motorisés est toujours en croissance mais concerne principalement les volets roulants offrant déjà de la connectivité. Les professionnels peuvent désormais accroître leur offre et proposer à leurs clients des volets battants connectés en neuf comme en rénovation. De quoi susciter un nouvel engouement.Par ailleurs la motorisation VOLETRONIC io d’EHRET s’installe facilement. Dotée d’un moteur à réglage de fin de course automatique, l’installation ne nécessite aucun paramétrage du volet.Il n’est plus nécessaire d’ouvrir le carter pour programmer le moteur, la programmation s’effectue depuis le point de commande. Ainsi tous les paramètres de base pour l’installation sont accessibles depuis la télécommande.Pour finir, l’outil de diagnostic et maintenance connecté, Serv-e-Go®, va permettre à l’installateur de réaliser un diagnostic de l’installation à distance, il pourra également reconfigurer une installation. Un service qui viendra compléter la satisfaction client pour une intervention rapide et efficace.Solution universelle, la motorisation VOLETRONIC io est idéale pour motoriser et connecter des volets battants neufs ou existants. 100 % personnalisable, elle s’adapte à tous les types de pose et est compatible avec tous types de fenêtres, cintrées ou avec feuillures et volets précadre.Alors nul besoin de sortir de sa maison ou d’ouvrir ses fenêtres pour fermer ses volets, avec EHRET il est désormais possible de garder l’esthétique et l’élégance de ses volets battants et de profiter de tout le confort et de la sécurité de la maison connectée.
Il y a 4 ans et 84 jours

Envie Le Labo, un éco-lieu inédit et une construction exemplaire à Paris 20e

Acteur associatif majeur de l’économie circulaire et de l’insertion, le réseau Envie ouvre « Envie Le Labo », un éco-lieu solidaire et associatif, au 10 rue Julien Lacroix à Paris 20e (Ménilmontant). Sa vocation : apporter des solutions concrètes aux citoyens pour les accompagner vers des modes de vie et de production durables, au sein d’une construction exemplaire. Envie Le Labo est désormais la première vitrine d’Envie à Paris, permettant notamment de s’équiper en appareils électroménagers rénovés et garantis.Œuvrant pour une société plus durable et solidaire au travers de l’inclusion et de l’allongement de la durée de vie des produits, Envie souhaite aujourd’hui franchir une nouvelle étape à travers Envie Le Labo, un éco-lieu inédit, pour affirmer cet engagement en faveur des citoyens, à l’échelle locale, régionale et nationale.A travers ses 560m², Envie Le Labo veut aussi prouver qu’il est possible de construire et d’aménager des bâtiments respectueux de l’environnement, et ce avec un budget resserré. En limitant ses besoins fonctionnels et esthétiques à l’essentiel (finitions brutes avec peu de peinture, par exemple) et en privilégiant autant que possible les matériaux récupérés, Envie Le Labo a pu éviter d’avoir recours à 20 tonnes d’éléments neufs.Les activités d’Envie Le Labo :Des activités en faveur d’une société plus durable et solidaire.Réparer ses équipements électroménagers :Des services de réparation de petits appareils sur place et de dépannage à domicile pour le gros électroménager seront proposés.Donner ses anciens appareils :Des collectes de proximité seront organisées mensuellement dans le quartier.Acheter reconditionné :La première vitrine d’Envie à Paris permettra de s’équiper en appareils électroménagers rénovés et garantis dans les ateliers d’Envie Trappes.Apprendre à agir :Des ateliers pratiques gratuits autour de la lutte contre le gaspillage (électroménager, textile, alimentaire), pensés pour les habitants, seront animés par les équipes d’Envie et par une communauté de professionnels.Des visites guidées gratuites d’Envie Le Labo, en tant que démonstrateur des possibles en matière d’économie circulaire et solidaire, seront proposées.Envie Le Labo ambitionne d’être un lieu au service de l’intérêt général. Dès la première année, l’activité de vente de produits rénovés garantis et de services de réparation va permettre :la création de 14 emplois franciliens, dont 8 en insertion à Paris et au sein d’Envie Trappes,la collecte de 500 tonnes de déchets supplémentaires issus d'équipements électriques et électroniques et la distribution de 2 650 appareils,de faciliter l’accès économique à des appareils électriques et électroniques pour des populations à bas revenus.Cette «maison de l'économie circulaire», de par sa forme et ses activités, sera une vitrine des savoir-faire locaux et nationaux du réseau Envie.
Il y a 4 ans et 85 jours

Geosophy lève 750.000 euros pour développer l'énergie souterraine au profit naturel de l'immobilier

A l'heure du renforcement des réglementations environnementales s'illustrant par la parution du décret tertiaire imposant des diminutions de consommation énergétique, l'innovation technologique proposée par Geosophy constitue une aubaine pour les propriétaires immobiliers. Le marché visé par Geosophy est de 50 millions d'euros par an en France.Les récents financements qu'a recueilli Geosophy lui permettent déployer son offre commerciale en s'appuyant sur son expertise et ses modélisations des énergies souterraines pour proposer des opérations de valorisation immobilière, opportunité inédite pour les industriels du bâtiment français, parfaitement alignée avec l'objectif d'une relance économique durable. En effet, en concevant un modèle innovant de valorisation tertiaire, Geosophy incite à repenser les espaces et les besoins. Exploitant la valeur méconnue des sous-sols, la start-up revalorise les biens immobiliers et met à profit sa fine expertise en faveur d'une transition énergétique fiable et sans écueil.Premier tour de tableGeosophy fait partie des 1000 solutions capables de protéger l'environnement qui bénéficient du Label “efficient solution” 2020 de la Fondation Solar Impulse. La start-up poursuit son ambitieuse trajectoire en bouclant avec succès son augmentation de capital de 550 000 euros en recueillant les participations de quatre associations dont Business Angels des Grandes écoles (BADGE). Ce premier tour de table révèle la noble stratégie que désire adopter le comité stratégique paritaire de Geosophy en s'associant à des acteurs reconnus de premier plan.« Nous avons souhaité faire appel à des investisseurs individuels pour nous accompagner dans cette phase de notre développement pour bénéficier non seulement de leurs capitaux, mais aussi de leurs conseils stratégiques et opérationnels, exigeants mais bienveillants, ainsi que de leur expérience et de leurs réseaux pour accroître notre notoriété et accélérer la dynamique de nos relations avec nos clients et nos fournisseurs » a déclaré Alice Chougnet, Présidente de Geosophy.Forts d'une expérience éprouvée dans la R&D et la gestion de projets appliquée aux services pétroliers, les fondateurs Alice Chougnet et Quentin Barral ont développé, grâce à leur savoir-faire et avec l'aide de laboratoires de recherche et d'industriels du domaine, une solution logicielle brevetée d'aide au choix d'une solution optimale de chauffage en hiver, climatisation en été, des bâtiments à base de géo-énergie.Un financement permettant une R&D de pointe au profit d'une transition énergétique fiable et sans écueil : au cœur de la deeptech et de la dataCette levée de fonds dédie les travaux de Geosophy en Recherche et Développement et permet de rendre sa solution opérable sur le plan commercial. La start-up concentre donc ses travaux de recherche et de développement selon 3 axes : la modélisation des sous-sols alliée aux besoins des bâtiments ainsi que la valorisation des biens immobiliers.En étroite collaboration avec l'Institut Français du pétrole et des énergies renouvelables, Geosophy tire profit de l'inertie thermique des sous-sols peu profonds caractérisés par une température constante de 12 à 15 degrés, source de chaleur l'hiver, et de fraîcheur l'été. En considérant les besoins des bâtiments couplés avec le potentiel énergétique de leurs sous-sols, Geosophy s'appuie sur ses travaux de recherche pointus pour appliquer ses modélisations à la géo-energie. La géo-énergie jouit des bénéfices de constituer une énergie locale, durable, gratuite, renouvelable et neutre pour le paysage. Forte d'autant d'atouts, elle entend être en mesure de satisfaire les nouveaux objectifs réglementaires.
Il y a 4 ans et 85 jours

Pour ses 70 ans, Cheminées Poujoulat fait évoluer son logo

Conservant toujours ses codes graphiques - couleurs jaune, rouge et gris ainsi que l’emblème du chat - le logo de la société familiale française basée à Niort (79) a connu plusieurs évolutions, dont celle d’aujourd’hui à l’occasion de ses 70 ans.Lifting du logo pour le fabricant français depuis 1950Le logo est la « marque de fabrique » d’une entreprise. Chaque changement fait référence à un moment fort, une évolution, un changement. Aujourd’hui, pour marquer les 70 ans de son histoire, Cheminées Poujoulat s’affirme encore plus en faisant évoluer son logo pour l’ancrer dans un esthétisme plus moderne et design.Tout en gardant ses couleurs initiales, le rouge, le jaune et le gris, le logo est épuré pour optimiser sa visibilité.Symbole de la marque depuis 2003, le chat garde son allure, mais avec des lignes plus dynamiques, et est mis en lumière sur un fond jaune.Initialement mentionnée pour faire référence à son activité, la baseline « Un conduit pour la vie » disparaît puisque l’activité de l’entreprise est maintenant parfaitement reconnue.Une évolution en lien avec des événements marquantsTout au long de son histoire, le logo de la marque a connu plusieurs évolutions successives, plus ou moins marquées.En 1988, lorsque Cheminées Poujoulat entre en bourse, le nom « Poujoulat », identifié à la couleur jaune, est mentionné sur un fond gris en référence au métal.En 1990, Cheminées Poujoulat souhaite se donner une nouvelle identité de marque, non seulement pour une meilleure visibilité dans le commerce, mais aussi pour affirmer sa position de 1er fabricant de sorties de toit et conduits de cheminées métalliques.À cette période, Cheminées Poujoulat sort le « Grand Livre », qui va vite devenir l’ouvrage de référence du conduit de fuméeC’est en 2003 que l’entreprise niortaise décide d’effectuer une transition et d’apporter un profond changement à son logo pour une meilleure identification de la marque auprès des consommateurs, notamment au travers de son sponsoring voile. Poujoulat devient« Cheminées Poujoulat » pour une meilleure perception du secteur d’activité. Un nouveau logo est créé, avec une forme globale arrondie pour faire référence au conduit. Arrive aussi à cette occasion le chat, devenu un véritable emblème de la marque. Le félin fait le lien entre le toit sur lequel il se promène volontiers, et l’appareil de chauffage auprès duquel il aime se prélasser.La dernière évolution date de 2007 : le bloc marque est plus compact et dynamique, le chat s’affirme en en occupant davantage d’espace. Ce sera également l’année de sortie du 2e « Grand Livre ».
Il y a 4 ans et 85 jours

Castex réunit syndicats et patronat sur "la sortie de crise" et une prime aux salarié

Lors de cette conférence de dialogue social, Jean Castex échangera à partir de 15H30 avec les organisations syndicales et patronales en visioconférence. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sera avec lui, tandis que la ministre du Travail Elisabeth Borne, testée positive au Covid-19, restera à distance.Le gouvernement souhaite élaborer avec les partenaires sociaux une "méthode pour à la fois travailler sur les scénarios de levée de restrictions sanitaires" et "trouver le bon calendrier, le bon dosage" pour "travailler au débranchement progressif des aides".Le moment peut sembler paradoxal, alors que la situation sanitaire extrêmement tendue en Île-de-France fait la Une.Mais pour Laurent Berger (CFDT), il est important d'"anticiper" alors "qu'on est tous aujourd'hui encore le nez dans le guidon". Dans Les Echos, il suggère de demander à des personnalités "de dresser un panorama de la situation afin de construire des scénarios de sortie de crise"."Attention à ce qu'on ne ferme pas trop rapidement les robinets d'aide publique", prévient cependant Yves Veyrier (FO). Philippe Martinez (CGT), qui n'attend "pas grand chose" de la conférence, va insister sur "la conditionnalité des aides". "On ne peut pas supprimer d'emplois quand on touche des aides", a-t-il plaidé sur RMC.Elisabeth Borne a déjà annoncé la tenue de "concertations sectorielles".Concrètement, le gouvernement devrait faire connaître lundi son arbitrage sur la durée et les conditions de la prolongation au-delà de fin mars des aides exceptionnelles à l'embauche des jeunes et au recrutement d'alternants qui ont permis d'éviter un effondrement de l'emploi des jeunes.Selon le ministère, près de 1,3 million de moins de 26 ans ont été embauchés en CDI ou CDD de plus de trois mois entre août et janvier, avec 340.000 demandes de prime (1.000 euros par trimestre de contrat pendant au maximum un an). Côté alternance, il y a eu 495.000 demandes d'aide (5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur).Prime Macron bis ?Autre point à l'ordre du jour: les travailleurs de la "deuxième ligne", particulièrement exposés à la pandémie, notamment dans le commerce de détail, la propreté, le bâtiment, le transport routier, essentiels pour la continuité économique et dont les salaires et conditions de travail sont pour la plupart peu enviables.La ministre du Travail a lancé une mission passant par la rédaction d'un rapport détaillé censé guider les discussions dans les 15 branches les plus concernées.Mais elle ne devrait pas aboutir avant plusieurs mois et le gouvernement réfléchit à un geste de plus court terme, comme une prime exonérée de cotisations sociales que les entreprises auraient la possibilité de verser, sur le modèle de la prime Macron après la crise des gilets jaunes.Selon Geoffroy Roux de Bézieux, le gouvernement va annoncer un dispositif à deux étages: la possibilité de verser une prime défiscalisée de 1.000 euros maximum, portée à 2.000 euros pour ceux identifiés comme "deuxième ligne". Il n'a pas précisé jusqu'à quel niveau de salaire pourrait être versée cette prime."Ça va être difficile", a prévenu cependant le patron du Medef sur Franceinfo "alors que la plupart des entreprises - il y a des exceptions - seront dans une situation difficile"."S'il n'y a pas d'accord de branche, l'Etat doit imposer un montant et conditionner les aides sectorielles à son octroi", tranche Laurent Berger. Philippe Martinez insiste lui sur la nécessité d'une "augmentation immédiate des salaires". "Le risque d'une prime, c'est un effet de substitution à des augmentations pérennes de salaires", alerte Yves Veyrier.Pour cette conférence, le gouvernement a mis de côté les sujets qui fâchent: la réforme de l'assurance chômage a été décidée en amont même si les syndicats comptent à nouveau demander son report. Et ni la réforme des retraites, "morte et enterrée" selon M. Roux de Bézieux, ni les déficits sociaux ne sont à l'ordre du jour.
Il y a 4 ans et 85 jours

La campagne de peinture de la Tour Eiffel suspendue à cause du plomb

"Malgré toutes les précautions prises dès la conception du chantier (protections collectives et individuelles, procédures renforcées de séparation des espaces, mesures permanentes), la Sete a constaté le 3 février une récurrence de prélèvements indiquant une augmentation des taux de plomb présents en surface, dans l'enceinte du monument, et a ordonné, à titre de précaution, aux entreprises en charge des travaux de suspendre le chantier de peinture", a indiqué la Sete à l'issue de son conseil d'administration.Actuellement en train de "réétudier le mode opératoire, les mécanismes de protection individuelle et collective, les techniques d'entretien et de peinture", l'exploitant n'a pas encore fixé de calendrier de reprise des travaux.La Sete a augmenté le nombre de points de contrôle - 70 au lieu de 50 auparavant - ainsi que leur fréquence, désormais hebdomadaire. Suivant l'exemple de Notre-Dame, elle a demandé que "les résultats de ses prélèvements aux abords du monument soient publiés en open data sur le site de l'Agence régionale de santé (ARS)".Pour la 20e campagne de peinture de la célèbre dame de fer, l'un des monuments les plus fréquentés au monde dans l'ère pré-Covid, il a été choisi de retirer les couches de peinture détériorées de près de 30% de la surface de l'édifice, là où les campagnes précédentes n'en prévoyaient que 5%, afin "d'améliorer l'adhérence de la peinture sur la structure". C'est ce décapage qui a fait ressortir la présence de plomb présent dans les couches précédentes.Débutée en 2019 pour une fin initialement programmée en novembre 2022, l'opération, chiffrée à l'origine à 50 millions d'euros, vise à redonner pour les Jeux olympiques de 2024 la couleur "jaune-brun" voulue par Gustave Eiffel en 1907. Mais la suspension des travaux aura un impact sur leur durée et leur coût, prévient l'exploitant sans pouvoir encore les quantifier.En raison de la crise sanitaire, la Sete a par ailleurs annoncé un déficit de 52 millions d'euros au titre de l'année 2020.Fermée lors des deux confinements, de mi-mars à fin juin puis à partir de fin octobre, la Tour Eiffel, inaugurée il y a 132 ans, n'a été accessible que la moitié de l'année. Le site, qui compte environ 340 salariés, a recours à l'activité partielle.
Il y a 4 ans et 85 jours

La loi SRU qui impose un minimum de logements sociaux sera pérennisée au-delà de 2025

"L'obligation d'avoir 25% de logements sociaux ne s'arrêtera pas en 2025, elle deviendra permanente. Certaines communes se disaient qu'il suffirait d'attendre quelques années pour diminuer l'ambition... Désormais, elles ne pourront plus jouer la montre, elles devront poursuivre leurs efforts jusqu'à atteindre l'objectif", a déclaré Mme Wargon.La ministre a ajouté que cette mesure serait "inscrite dans le projet de loi 4D (sur la décentralisation, NDLR) qui sera présenté en mai en conseil des ministres".Depuis 2000, la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) impose aux communes de plus de 3.500 habitants (1.500 en Ile-de-France) de disposer d'ici à 2025 de 20% de logements sociaux, un taux relevé à 25% en 2014, sauf pour des communes qui justifient d'une situation locale particulière.Selon Mme Wargon, à l'avenir, "il sera possible de moduler légèrement, à la hausse ou à la baisse, le rythme de constructions", mais en cas de non respect des engagements "les sanctions seront plus automatiques et plus dissuasives" avec "des sanctions-planchers" qui seront "rehaussées en cas de récidive".Quant au manque de mixité sociale, dénoncé récemment dans un rapport de la Cour des Comptes, Mme Wargon indique que "demain (...) les préfets pourront reprendre la main sur les attributions si les quotas ne sont pas respectés".Interrogée sur la volonté de l'écologiste Yannick Jadot de relever l'objectif à 30% de logements sociaux, elle a estimé qu'il s'agissait de "politique politicienne", pointant un problème de "cohérence au sein d'EELV: pendant que Yannick Jadot propose ça, la majorité des maires écologistes élus l'an dernier, à Bordeaux par exemple, sont en train de refuser tous les permis de construire, y compris de logements sociaux".Quant à la construction de logements sociaux, elle a indiqué qu'un accord serait signé la semaine prochaine pour faire 250.000 logement en deux ans, après une année 2020 avec un nombre de projets de logements sociaux "très inférieur aux besoins, avec moins de 90.000 logements agréés", du fait de la crise du Covid-19.Concernant par ailleurs la baisse des aides personnelles au logement (APL), Mme Wargon reconnaît que "la réforme a pu entraîner une baisse pour les 130.000 jeunes en contrat de professionnalisation". Cette situation sera, selon elle, corrigée avec "un abattement sur leur revenu, équivalent au smic" qui "permettra de les traiter comme les apprentis".Le Sénat lance une consultation des maires sur son site internetL’article 55 de la loi Solidarité et renouvellement urbains (SRU) du 13 décembre 2000 impose l’obligation pour certaines communes de disposer d’un taux minimum de 20 ou 25 % de logements sociaux, selon des critères définis par le Code de la construction et de l’habitation (CCH). Cette loi, adoptée il y a 20 ans, va arriver à échéance en 2025. Le Gouvernement souhaite à la fois la prolonger et la réformer, ce serait l’un des objets du projet de loi 4D, actuellement soumis au Conseil d’État et qui pourrait être examiné à l’été prochain.Pour Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques, « Si les principes qui fondent la loi SRU sont désormais largement partagés : développer le logement abordable sur tout le territoire et promouvoir la mixité sociale, son application trop rigide crispe et décourage. Il faut écouter les maires pour trouver des solutions concrètes et si possible consensuelles ».Afin de préparer l’examen de ce futur texte et de formuler des propositions s’appuyant sur l’expérience du terrain, la commission des affaires économiques du Sénat a confié une mission d’évaluation de l’article 55 de la loi SRU à Dominique Estrosi Sassone, vice‑présidente de la commission, sénateur des Alpes‑Maritimes et membre du groupe Les Républicains, et Valérie Létard, vice‑présidente du Sénat, sénatrice du Nord et membre du groupe Union Centriste.Dans ce cadre, elles ont décidé d’interroger les maires des communes entrant dans le champ de l’article 55 de la loi SRU pour recueillir leur vécu, mieux comprendre leur situation et relayer leurs besoins et propositions. « Des chercheurs, la Commission nationale SRU et la Cour des comptes ont publié des rapports techniques. Mais qui a recueilli les propositions issues de l’expérience des maires ? C’est tout l’objet de notre démarche. L’héritage du passé, les contraintes d’urbanisme ou les réticences face au logement social doivent être pris en compte. Souvent les décisions parisiennes suscitent l’incompréhension », souligne Dominique Estrosi Sassone.Ainsi que l’explique Valérie Létard, « le logement des salariés et la rénovation de l’habitat sont des enjeux essentiels pour notre pays. C’est nécessaire mais très exigeant pour les communes. Il convient de bien mesurer leurs contraintes pour atteindre les objectifs fixés. C’est la condition de la réussite ».La consultation en ligne est ouverte du 15 mars 2021 au 15 avril 2021. Les maires peuvent répondre au questionnaire en suivant ce lien
Il y a 4 ans et 85 jours

Gérez vos chantiers depuis votre Smartphone avec Sage e-chantier Alobees

Synchronisée avec le logiciel Sage Batigest Connect, cette application vous offre des fonctionnalités innovantes pour optimiser toutes les facettes de la gestion chantier : planning, alertes, stockage de documents… Explications.Un outil de gestion de chantier tout-en-unCompatible avec Sage Batigest Connect, l'application Sage e-chantier Alobees vous permet de gérer toutes les facettes de votre activité depuis votre téléphone mobile et en temps réel.Suivez vos chantiers en direct : les renseignements intégrés dans Batigest Connect et e-chantier Alobees sont automatiquement synchronisés, sans ressaisie. Les utilisateurs peuvent consulter et modifier les informations à tout moment, mais également y ajouter des documents (photo, vidéo, commentaire, etc.). Tous les acteurs peuvent ainsi participer à la vie du chantier en temps réel ;Centralisez toutes les informations : grâce à un stockage illimité en volume et en durée, vous pouvez centraliser toutes les informations relatives à vos chantiers sur une interface unique. En tant qu'administrateur, vous définissez les droits d'accès pour chaque utilisateur. Ceux qui sont rattachés à un projet peuvent ainsi consulter les documents relatifs et recevoir une notification lorsqu'un nouvel élément est publié ;Planifiez vos chantiers : depuis e-chantier Alobees ou Batigest Connect, les administrateurs et conducteurs de travaux peuvent définir et modifier les plannings des équipes. Vos compagnons peuvent ainsi consulter leurs horaires depuis leur Smartphone en temps réel et sont directement informés en cas de modification ;Gérez les horaires de vos collaborateurs : les collaborateurs désignés (conducteur de travaux, chef de chantier, etc.) peuvent déclarer les heures travaillées par les équipes depuis leur Smartphone. Vous disposez ainsi d'une feuille d'heures déclarative, remplaçant les feuilles de présence, que vous pouvez transférer automatiquement vers Batigest Connect. Le suivi des horaires et la gestion de la paie s'en voient ainsi facilités.Un suivi des chantiers innovant et optimiséSimple d’utilisation et polyvalente, l’application Sage e-chantier Alobees a été pensée pour tous les professionnels du BTP et vous offre des fonctionnalités innovantes pour mieux gérer vos chantiers.Pour tous les professionnels : à la fois simple et performante, l’application Sage e-chantier Alobees peut être utilisée par un artisan indépendant, une PME ou même une grande entreprise. Elle s’adresse également à tous les professionnels du bâtiment, à l’image des conducteurs de travaux, des chefs de chantier ou encore des ouvriers ;Une interface web et mobile : accessible sous Android et iOS, cette application peut être utilisée facilement depuis votre Smartphone. Mais vous pouvez également vous en servir sur votre ordinateur, au moyen de votre navigateur web. L’idéal pour gérer votre activité sur le terrain, mais également depuis vos bureaux ;Des fonctionnalités performantes : communication en temps réel avec les équipes, suivi en direct de l’avancement du chantier, localisation des collaborateurs… autant de fonctionnalités qui simplifient votre gestion de chantier.Des mises à jour automatiques : l’application mobile et web Sage e-chantier Alobees s’actualise automatiquement dès qu’une mise à jour est disponible. Tous les utilisateurs disposent ainsi de la même version au même moment, évitant ainsi les éventuels problèmes de compatibilité.En savoir plus sur Sage e-chantier Alobees
Il y a 4 ans et 85 jours

La France devrait renouer avec la croissance début 2021, mais l'emploi va se dégrader

Le produit intérieur brut (PIB) devrait croître d'environ 1% au premier trimestre, après sa chute historique de 8,2% en 2020, selon une prévision de l'Insee publiées jeudi, révisant ainsi un peu à la baisse sa précédente prévision de 1,5%.Puis la croissance pourrait atteindre encore 1% au deuxième trimestre, dans l'hypothèse d'une amélioration de la situation sanitaire à partir de la mi-avril, avec la diffusion de la vaccination et la levée de certaines restrictions.La semaine dernière, la Banque de France avait aussi indiqué s'attendre à une "légère hausse" du PIB au premier trimestre, même si l'activité resterait encore inférieure à son niveau d'avant-crise.Selon l'Insee, au premier trimestre, le PIB sera 4% inférieur à son niveau de fin 2019, et l'écart sera encore de 3% au deuxième trimestre.A mi-année, l'acquis de croissance, c'est-à-dire l'augmentation du PIB qui serait enregistrée en 2021 si la croissance était nulle sur la deuxième moitié de l'année, serait d'environ 5,5%, souligne l'Insee.Une évaluation qui donne des raisons d'espérer au gouvernement, qui table sur une croissance de 6% en 2021, contre 5% pour la Banque de France et 5,9% pour l'OCDE. L'Insee n'a pas encore donné de prévision pour l'ensemble de l'année."Les chiffres qui viennent de tomber montrent que l'économie française retrouve des couleurs", s'est réjoui le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur Radio Notre-Dame."Le premier trimestre se caractérise un peu comme un entre-deux ou comme une ligne de crête", sanitaire et économique, "avec tout à la fois des signes de lassitude, mais aussi des signes de résistance", a souligné Julien Pouget, chef du département conjoncture de l'Insee, lors d'une visioconférence de presse.Parmi les signes de résistance, figure notamment l'adaptation de la consommation aux contraintes sanitaires, grâce à la préservation des revenus des ménages. Elle devrait progresser de 1% au premier trimestre.Par ailleurs, la production industrielle est nettement repartie en début d'année et l'investissement a mieux résisté qu'attendu.Enfin, l'environnement international s'annonce plus favorable, avec la reprise qui se dessine au niveau mondial ou encore le massif plan de relance américain.Emploi en baisseA l'inverse, plusieurs facteurs montrent que la partie n'est pas gagnée.D'abord, les perspectives d'emploi sont plutôt défavorables au premier trimestre, en particulier dans les services.L'Insee anticipe une baisse de 91.000 emplois au premier trimestre (dont 77.000 emplois salariés), notamment dans l'hébergement-restauration et les services aux ménages."Ces chiffres de destructions d'emplois dans les secteurs de l'hôtellerie, de la restauration et du tourisme montrent qu'il est indispensable de conserver un soutien fort pour ces secteurs", a réagi Bruno Le Maire.Car à mesure que le temps passe, les entreprises devraient progressivement "renoncer à retenir de la main d'oeuvre dans leurs effectifs, en abaissant notamment l'ampleur de leur recours au chômage partiel", explique l'institut.Il table aussi sur une progression du taux de chômage à 8,5%, après 8% fin 2020, du fait du retour sur le marché du travail de personnes sans emploi et qui avaient cessé d'en chercher.Ces tendances illustrent "les deux économies" qui cohabitent actuellement en France, selon les mots du ministre de l'Economie.D'un côté l'industrie, dont une partie est revenue à son niveau d'avant-crise, et qui pourra bénéficier du plan de relance, et de l'autre les services, ces derniers ayant vu leur situation se dégrader.Ce déséquilibre devrait se poursuivre au deuxième trimestre, avec une poursuite de la reprise dans la quasi totalité de l'industrie, un redressement dans les services aux ménages et les transports, quand l'hébergement-restauration ne comblerait que "la moitié de l'écart le séparant de son niveau d'activité d'octobre" 2020, selon l'Insee.Pour ces secteurs toujours touchés par la crise, le gouvernement a assuré que les mesures de soutien seraient prolongées autant que nécessaire.
Il y a 4 ans et 85 jours

Une peinture saine pour les chambres d'enfants

La plupart des peintures sont remplies de composants volatiles toxiques et de solvants qui, une fois libérés, altèrent la qualité de l’air. Choisir une peinture saine et respectueuse de l’environnement s’impose comme la solution évidente pour protéger l’espace dans lequel les enfants passent la plupart de leur temps, pour dormir mais aussi jouer.Nous passons près de 80% de notre temps dans des espaces clos. Alors pour limiter les sources de pollution intérieure et préserver l’environnement des enfants, ALGO PAINT®, fabricant de peinture écologique, développe une solution innovante : une peinture biosourcée formulée à base d’algues. Grâce à cette approche plus respectueuse de la nature, ALGO PAINT® s’affranchit totalement de la pétrochimie au profit du végétal et permet de préserver la qualité de l’air des intérieurs.Une peinture naturelle Fabriquée avec une résine végétale à base d’algues bretonnes, de pigments naturels et d’eau, la peinture d’Algo réduit considérablement le taux de C.O.V dans les intérieurs tout en étant peu odorante et non allergène.Les peintures Algo préservent la santé et l’environnement, en effet elles rejettent moins de 0,5 gramme de composé organique volatil par litre de peinture appliqué, elles ont ainsi été certifiées A+. Elles répondent également aux normes environnementales les plus exigeantes et bénéficient de certifications strictes comme l’Ecolabel Européen.Un vrai jeu d’enfantSans odeur ni émissions nocives par rapport aux peintures classiques, les peintures Algo sont idéales pour les chambres d’enfants. Le fort pouvoir couvrant de l’algue permet un meilleur rendement au mètre carré. Facile à appliquer, la peinture Algo offre un produit de qualité, lessivable et durable dans le temps.
Il y a 4 ans et 86 jours

Serge Ferrari, tout juste bénéficiaire, se fixe des objectifs ambitieux de croissance

Au cours de l'exercice écoulé, marqué par la crise sanitaire et l'impact de l'incendie d'une usine, le groupe basé à Saint-Jean-de-Soudain (Isère) a enregistré un bénéfice de 0,5 million d'euros, pratiquement divisé par dix par rapport aux 4,8 millions de l'année précédente, selon un communiqué publié jeudi.Cette chute s'explique surtout par le gonflement des frais financiers après deux importantes acquisitions qui devraient permettre au groupe d'accroître son activité de 40%.Le résultat opérationnel courant s'est en effet bien tenu, à 6,8 millions d'euros (-11,3%), sur des ventes de 195,3 millions d'euros (+3,3%).Alors qu'il était totalement désendetté, SergeFerrari doit désormais supporter une dette nette de 66,5 millions d'euros, après les acquisitions de l'allemande Verseidag-Indutex et de la taïwanaise FIT.L'année en cours sera celle de "l'intégration industrielle" avec les nouveaux sites du groupe. Et les premiers effets "significatifs" des synergies attendues devraient apparaître en 2022.A "moyen terme", le groupe vise un chiffre d'affaires consolidé de 300 millions d'euros, avec une progression de ses résultats "supérieure à celle de l'activité".
Il y a 4 ans et 86 jours

Spie annonce un bénéfice 2020 divisé par trois sous l'effet de la crise sanitaire

Son chiffre d'affaires a reculé de 4,7% à 6,6 milliards d'euros, pour un bénéfice net de 53 millions (-64,7%).Il avait fait un plongeon de 17,1% au deuxième trimestre lié aux mesures de confinement en particulier en France, Belgique et Royaume-Uni, tandis que l'Allemagne et l'Europe du nord-ouest (Pays-Bas) résistaient mieux. L'activité a repris ensuite, malgré un durcissement des restrictions en fin de période dans la plupart des pays d'implantation du groupe (Europe).Le bénéfice opérationnel (Ebita) est à 339 millions d'euros, en repli de 18,9%. La marge est in fine maintenue à 5,1% de l'activité (6% en 2019), grâce à des mesures de réduction des coûts et la progressive répercussion sur les clients des dépenses engendrées par la situation sanitaire, indique Spie.Le PDG Gauthier Louette met en avant "la remarquable résilience" des résultats, grâce aux "atouts du modèle": "le caractère essentiel de nos services, l'équilibre de notre répartition géographique, notre gestion rigoureuse en matière de santé et sécurité, et l'engagement sans faille de nos équipes"."Spie ressort de 2020 avec des fondamentaux intacts, une situation financière renforcée, des relations encore plus solides avec ses clients, et est bien positionnée pour accompagner la transition énergétique et la transformation numérique. Nous abordons 2021 avec confiance", a ajouté le patron lors d'une conférence de presse.Après cette "année très chahutée", Spie prévoit en 2021 un "fort rebond" du chiffre d'affaires et de la marge d'Ebita, attendus "très proches des niveaux de 2019".Le groupe va aussi "renouer avec les acquisitions", en particulier en Allemagne où il se développe depuis 2013 et où il occupe désormais la 2e place dans son secteur, selon le PDG: il fallait "avoir une présence forte dans la première économie d'Europe. L'industrie allemande c'est trois fois l'industrie française, donc le champ des possibles y est considérable. On a encore la place pour y doubler notre activité"Selon M. Louette, globalement, "les acquisitions, petites et moyennes, ont contribué chaque année depuis 2006 à environ 3,5% de croissance du chiffre d'affaires".Ce groupe de 45.000 salariés fournit des services de génie électrique et mécanique, notamment dans l'efficacité énergétique, la mobilité verte, les technologies de la communication: raccordement de parcs éoliens ou photovoltaïques, équipement de centres de données, éclairage public...Spie s'estime notamment "bien positionné pour bénéficier des futurs investissements de relance" verts.Du côté des collectivités, le groupe constate une forte demande notamment pour l'installation de la fibre optique, de bornes de recharge des véhicules électriques (Spie a remporté un contrat auprès du Grand Paris, pour rééquiper l'ancien réseau Autolib), ou encore d'équipement informatique de collèges-lycées.Selon la taxonomie européenne des activités durables, la part verte de son activité est de 41%.
Il y a 4 ans et 86 jours

Une large majorité de sympathisants écologistes favorable au projet de la ligne Lyon-Turin

84% des sympathisants EELV de la région soutiennent ce projet prévoyant la construction d'un tunnel sous les Alpes et d'une ligne ferroviaire à grande vitesse pour y accéder, a indiqué l'association "La Transalpine", sur la base d'un sondage réalisé en France et en Italie par BVA.La proportion monte à 85% dans la région lyonnaise.Selon cette étude, qui porte côté français sur un échantillon représentatif de 1.000 personnes interrogées par téléphone, 95% des Français sont favorables à cette liaison.A Lyon, la proportion est moindre mais atteint encore 88%, en hausse de 6 points par rapport à une précédente étude remontant à 2019.Le soutien au Lyon-Turin, "en hausse par rapport à 2019, est massif dans toutes les catégories d'âge, dans toutes les catégories socio-professionnelles et dans tous les électorats", se félicite "La Transalpine" dans son communiqué.
Il y a 4 ans et 88 jours

Règlementation para-cyclonique dans la construction en outre-mer

En effet, les départements et régions d'Outre-mer sont particulièrement exposés au risque cyclonique qui peut causer d'importants dégâts humains, matériels et environnementaux. Une étude portant sur l'évolution du risque cyclonique en Outre-mer à l'horizon 2050 (Caisse Centrale de Réassurance/Météo-France et RiskWeatherTech) a été publiée en juin 2020. Elle montre la très grande exposition de ces territoires (temps de retour pour un cyclone de catégorie 4 de 20 ans aux Antilles et de 25 ans à La Réunion) et l'importance des dégâts prévisibles (plusieurs milliards d'euros pour la Guadeloupe ou la Martinique, et plus de 10 milliards pour La Réunion).Pour prévenir les effets du risque cyclonique et améliorer la résilience des territoires de la Martinique, la Guadeloupe, La Réunion et Mayotte, le Gouvernement a décidé d'apporter une réponse structurelle en inscrivant des exigences pour la prévention para-cyclonique dans la réglementation. En effet, ce n'est qu'en améliorant la qualité et la résistance des nouvelles constructions aux cyclones qu'il sera possible de réduire la vulnérabilité des territoires de manière efficace et d'assurer un retour rapide à la vie économique, culturelle et sociale locale. Cette concertation sera menée sous l'égide des préfets jusqu'à l'été. Elle fait suite à plusieurs études scientifiques et techniques et à une première concertation menée fin 2019 par la délégation interministérielle aux risques majeurs outre-mer dans les territoires concernés. L'objectif est d'aboutir à une règlementation sur le risque cyclonique différenciée et proportionnée afin de s'adapter à chaque territoire concerné. La phase de travail collectif qui s'engage vise à présenter cette règlementation aux maîtres d'ouvrages et professionnels locaux dont l'expertise est reconnue, afin qu'ils y apportent leur contribution et se l'approprient.En effet, ce sont les acteurs des territoires ultra-marins, qui seront au cœur de cet ambitieux projet d'amélioration de la résilience face au risque de vents cycloniques.
Il y a 4 ans et 88 jours

Le gouvernement envisage une prime pour les travailleurs de la deuxième ligne

Selon une information du quotidien Les Echos jeudi soir, le Premier ministre "Jean Castex va demander aux branches professionnelles concernées de définir par accord les conditions de versement d'une prime sans charges qui pourrait être versée à certains salariés", à l'occasion de la troisième conférence du dialogue social prévue lundi.Interrogé par l'AFP vendredi, Matignon affirme que rien n'est "acté".Une autre source gouvernementale convient que cela fait partie des pistes de réflexion, mais qu'il "appartient au Premier ministre de décider".La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a lancé début novembre une mission, confiée à Sophie Moreau-Follenfant, dirigeante du gestionnaire du réseau à haute tension RTE, et Christine Erhel, économiste (Cnam), sur ces travailleurs particulièrement exposés pendant la crise sanitaire et dont le rôle s'est avéré crucial pour la continuité économique (travailleurs du bâtiment, aides à domicile, vendeurs, gardiens...).Les deux femmes ont produit un rapport permettant de définir plus précisément les métiers concernés et d'enquêter sur les conditions de travail de ces salariés.Ce rapport, qui a été présenté vendredi matin aux partenaires sociaux, doit servir de base pour l'ouverture dans les branches de négociations devant aboutir à une amélioration de la rémunération ou de la formation de ces travailleurs.Un séminaire "début mai"Les auteurs ont croisé deux critères, l'exposition au risque Covid-19 (contact direct avec le public, les collègues, exposition aux risques infectieux) et la présence sur site pendant le premier confinement, qui ont permis d'établir une liste de 17 métiers.Quinze branches, qui "comprennent au moins 50% de ces métiers et pour lesquels l'effectif de salariés dits de deuxième ligne est supérieur à 30.000", ont été identifiées, a détaillé Mme Moreau-Follenfant.Elles totalisent un peu plus de trois millions de salariés de deuxième ligne, les plus gros effectifs se trouvant dans le bâtiment, les transports routiers, le commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire, les entreprises de propreté.Les représentants de ces quinze branches seront conviés à un séminaire a priori "début mai", pour déterminer les sujets pouvant faire l'objet d'accords ou de concertations.Fin janvier, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, s'était agacé d'un processus traînant en longueur. "Ça a trop duré, maintenant il faut accélérer. On veut des solutions concrètes", avait-il tonné.Début novembre, Mme Borne avait évoqué une revalorisation au long cours de ces métiers, affirmant que l'ambition n'était "pas d'aller sur des primes +one shot+", même s'il n'était pas question "d'écarter les primes"."Ce sont des métiers qu'on ne fait pas évoluer d'un claquement de doigt. C'est un travail de long cours qui a avancé assez vite en réalité", a souligné vendredi son entourage.La prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, dite prime Macron, avait été décidée après la crise des "gilets jaunes" fin 2018. Cette prime, exonérée de cotisations sociales et d'impôt sur le revenu, pouvait aller jusque 1.000 euros.Plus de quatre millions de personnes en avaient bénéficié entre le 1er janvier et la fin juillet 2020, selon un point effectué par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, fin septembre.
Il y a 4 ans et 88 jours

Les activités de financement en France ont nettement souffert en 2020

Les chiffres "témoignent de la dimension hors norme de cette année marquée par une pandémie mondiale", a souligné Françoise Palle-Guillabert, déléguée générale de l'ASF.C'est le crédit-bail immobilier qui a connu la plus forte baisse, avec une chute de 23,4% par rapport à 2019. A l'exception des autres secteurs, la chute ne s'est pas estompée au second semestre et s'est même accentuée avec -25,3%, contre -20,6% au premier.L'immobilier est un secteur "bien moins sensible à une reprise rapide" et "l'essor du télétravail" pose des défis à long terme, notamment sur les locaux de bureaux, a indiqué lors d'une visioconférence François Camilleri, président de la commission crédit-bail de l'ASF.Le financement locatif d'équipement n'a lui baissé "que" de 8,5% en 2020.Avec une chute "vertigineuse" de 33,9% au second trimestre, M. Camilleri juge la baisse enregistrée à la fin de l'année "limitée", du fait d'une reprise de l'activité au second semestre.L'affacturage, qui consiste en la reprise de créances d'entreprises par un établissement financier dit "factor", a connu une contraction de l'activité de 7,5%, la première en onze ans et la plus importante de son histoire.Le crédit à la consommation a enregistré un recul de 11,7%, proche des 11,5% révélés par l'ASF en février. C'est la plus forte décrue depuis la crise financière de 2008. En 2020, 24,9% des ménages disposaient d'un crédit à la consommation, c'est le chiffre le plus bas depuis 1989 et la création de l'Observatoire des crédits aux ménages.Enfin, la caution est le "seul métier qui termine dans le vert", a commenté Françoise Palle-Guillabert, avec +5,9%.L'Association française des sociétés financières, qui collecte et publie ces données, regroupe quelque 270 entreprises spécialisées.
Il y a 4 ans et 88 jours

Début d'année honorable pour le marché des matériaux de construction

Si les volumes perdus pendant le confinement de mars 2020 ne seront jamais comblés, le retour à une “normalisation” des tendances se poursuit et, en janvier, les productions de granulats et de BPE étaient supérieures à leur niveau mensuel moyen de ces dix dernières années. Ce constat encourageant traduit une forme de rattrapage graduel du chemin perdu mais les indicateurs de demande, côté bâtiment et travaux publics, suggèrent que le rythme de l'activité des prochains mois pourrait être freiné par l'épuisement des carnets de commandes qui, aujourd'hui, peinent à se regarnir.Janvier, supérieur à la moyenneD'après les résultats provisoires pour janvier, les productions de granulats et de BPE se situeraient au-dessus de la moyenne des mois de janvier de ces dix dernières années (+2,2% pour les granulats et +3,7% pour le BPE, en données brutes). L'activité aurait donc bien « tenu » en ce début d'année : les tonnages de granulats affichent une hausse de +6% par rapport à décembre et de +0,5% par rapport à janvier 2020 qui, rappelons-le, avait été très dynamique (données CSV-CJO). Au cours des trois derniers mois, la production aurait ainsi continué de progresser au regard du trimestre précédent (+4,4%) mais aussi par rapport aux trois mêmes mois d'il y a un an (+2,4%). Sur douze mois, le glissement annuel revient ainsi à -7,5% fin janvier. Côté BPE, les livraisons de janvier ont cru de +2,8% par rapport à décembre mais s'inscrivent en recul de -2,3% par rapport à janvier 2020 très vigoureux (données CVS-CJO). En cumul sur les trois derniers mois, la production de BPE grimpe encore de +3,2% par rapport à la même période de l'an passé mais plus modérément au regard des trois mois précédents (+0,9%). Sur les douze derniers mois, la tendance demeure fortement baissière avec un recul de -9,7% des volumes produits sur un an. Quant à l'indicateur Matériaux, en dépit du net redressement constaté au second semestre, 2020 s'achève sur un repli annuel de -6,4% et janvier s'afficherait en léger retrait par rapport à l'an passé (-0,7% en CJO).Les entrepreneurs du bâtiment confiants, les promoteurs inquietsLes mois se suivent et se ressemblent : en février 2021, selon l'enquête menée par l'INSEE auprès des entrepreneurs du bâtiment, la confiance reste de mise et les perspectives d'activité demeurent plutôt bien orientées pour les prochains mois. Non seulement leur jugement sur les carnets de commandes s'améliore (avec des niveaux toujours supérieurs à 9 mois dans le gros œuvre) mais leur opinion sur l'évolution prévue des effectifs se redresse, sans doute en réponse à une main-d'œuvre réduite ces derniers mois.D'ailleurs, en février, environ un entrepreneur sur cinq se déclarait confronté à des tensions productives en raison du manque de personnel. Pourtant, côté construction, les mises en chantier et les autorisations restent dans le rouge, même si le redressement se poursuit du côté des permis logements. En effet, à fin janvier et sur les trois derniers mois, le nombre de logements commencés baissait de -11,2% par rapport aux trois mois précédents, le repli étant plus marqué dans le segment du collectif que dans celui de l'individuel. Sur douze mois, on dénombrait ainsi 345 000 chantiers ouverts à fin janvier,soit une baisse de 11,3% sur un an.S'agissant des autorisations, en revanche, les trois derniers mois enregistrent une nouvelle hausse de +9,6% au regard du trimestre précédent, avec cette fois une dynamique plus soutenue pour le logement collectif. Pour autant, sur ces douze derniers mois, le bilan reste très négatif avec une contraction des permis de -16,3% (à 377 600 unités), le segment du collectif accusant un plongeon de -23,5% des dépôts. Enfin, concernant les locaux d'activité,le déclin se poursuit.A fin janvier,en cumul sur trois mois, les surfaces commencées s'enfonçaient de -21,4% sur un an (bureaux, locaux industriels et entrepôts affichant les reculs les plus prononcés), tandis que, sur douze mois, le repli atteint -18,4%. Les chiffres des permis ne laissent aucun espoir de retournement de tendance dans les mois à venir, les surfaces autorisées diminuant de -15,6% sur le trimestre et de -19,1% sur douze mois. Ces évolutions font écho à la conjoncture de la promotion immobilière, particulièrement morose en 2020. En dépit d'une hausse marquée des ventes en bloc aux investisseurs institutionnels et aux organismes HLM (+7,2%), les ventes se sont contractées d'un quart entre 2019 et 2020 (-40 000 logements vendus). Au-delà des effets de la crise sanitaire, la Fédération des Promoteurs Immobiliers -FPI pointe aussi les obstacles politiques (blocage des permis dans les métropoles) et la multiplication des contraintes réglementaires (notamment la RE2020) pour expliquer la chute de l'offre de logements, d'environ un tiers en un an.En 2020, les mises en vente ont fléchi de près de -28% pour des réservations en repli de -24,1%. La fonte des stocks (-9% en 2020) devrait donc se poursuivre en 2021 alors même que la demande des ménages reste forte ; une situation déséquilibrée qui pourrait se solder par de nouvelles tensions sur les prix, déjà tirés vers le haut en 2020 : le prix moyen du m² d'un appartement neuf a monté de +1,7%, celui d'une maison de +4,5%, des évolutions qui risquent à terme d'écarter les ménages de l'accession à la propriété. Certes, le marché de la maison individuelle en secteur diffus a montré des signes de résilience en ce début d'année, sans doute grâce à l'assouplissement des recommandations du HSCF. Mais les exigences des banques en matière d'apport personnel vont continuer de se renforcer et, dans un contexte où les taux ne peuvent guère baisser d'avantage et où les durées de prêts se sont déjà bien allongées (232 mois en moyenne en février 2021), la hausse des prix immobiliers pourrait bien mettre un terme à cette embellie.Travaux publics : manque de visibilitéInterrogés en janvier 2021, les entrepreneurs des travaux publics étaient certes un peu moins négatifs sur leur activité future qu'à l'automne mais leurs carnets de commandes tardaient toujours à se regarnir. En 2020, selon la FNTP, l'activité aura chuté de -12,5% en volume et les prises de commandes auront plongé de -13,2% (CVS-CJO). Dans le segment des travaux routiers, le décrochage est encore plus prononcé, le chiffre d'affaires reculant de -14,4% en 2020 et le volume d'appel d'offres se contractant de -31%. Selon Routes de France, « le cycle naturel des appels d'offre n'a pas encore repris dans le bloc communal » et, en janvier, leur nombre était encore -15% en dessous de celui de janvier 2020. Seule la mobilisation des collectivités locales pour engager le plan de relance dans les territoires permettra de regarnir les carnets de commandes et donner de la visibilité aux acteurs locaux.
Il y a 4 ans et 88 jours

AC Environnement lance son offre hygiène industrielle diversifiant ainsi ses activités

Historiquement spécialiste du diagnostic amiante, le groupe AC Environnement a engagé en 2020, une démarche de diversification de son offre globale afin de poursuivre son développement. L’année a été consacrée entre-autre à la structuration de son offre « polluants de l’air » dont fait partie l’hygiène industrielle. En effet, après la mesure amiante dans l’air, la qualité de l’air intérieur et le radon, le groupe complète son expertise avec le lancement de l’activité hygiène industrielle pour laquelle il est accrédité COFRAC (Comité français d’accréditation)[1]. Désormais il propose de réaliser des campagnes de mesure dans les entreprises dont les salariés peuvent être exposés à des agents chimiques dangereux.Des réglementations de plus en plus fortes pour protéger la santé des salariésParmi les polluants présents dans le bâti se trouvent les composés chimiques dangereux dans l’air des lieux de travail. Selon le code du travail (articles…), l’employeur est tenu d’effectuer des mesures de prévention dès lors qu’il y a un risque d’exposition des salariés à un ou plusieurs agents chimiques dangereux. Il se doit de protéger ses salariés et de vérifier le respect des valeurs limites d’exposition professionnelle. Au regard de l’arrêté du 15 décembre 2009, qui encadre techniquement ces mesures, AC Environnement est accrédité hygiène industrielle sur une centaine de composés dans laquelle se trouve les polluants qui disposent d’une valeur limite réglementaire et qui en général sont les plus dangereux : le plomb, les poussières de bois, la silice cristalline ou des composés gazeux comme le benzène, le xylène, etc.Cette accréditation permet ainsi à AC Environnement d’effectuer des prestations de mesure de l’exposition professionnelle des salariés sur les lieux de travail et la comparer aux valeurs limites établies dans le code du travail, afin de statuer s’il y a un risque sur la santé.L’hygiène industrielle est un marché porteur qui touche tous les secteurs dans lesquels on peut retrouver des composés chimiques et un risque d’exposition des salariés : industrie, bâtiment, cosmétologie, pressing… Ces dernières années, le législateur s’est penché sur la qualité de l’air jusqu’ici peu prise en compte en durcissant la règlementation et en imposant des obligations plus fortes aux employeurs. Pour preuve, depuis le 1er janvier 2021, si l’entreprise a recours à des substances, préparations ou procédés classés Cancérogène Mutagène Reprotoxique (CMR) tel que la silice cristalline, il y a obligation de contrôle périodique annuel.AC Environnement intervient dès-à-présent auprès d’acteurs historiques du bâtiment tels que les désamianteurs, les démolisseurs… et prévoient à l’avenir de développer ses prestations en direction de l’industrie, des laboratoires d’analyse et des responsables HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement) des entreprises.« Il était important de se positionner sur les polluants atmosphériques, l’hygiène industrielle est une diversification essentielle pour continuer d’avancer dans ce métier. La réglementation a tendance à se durcir, les contraintes réglementaires d’aujourd’hui pour l’employeur seront forcément renforcées demain. Nous avons des dizaines d’années devant nous pour garantir à nos travailleurs des conditions de travail satisfaisantes. » explique Julien GUILBAUD, directeur polluants FranceUne prestation sur-mesureDepuis sa création, les équipes d’AC Environnement se sont employés à proposer des prestations alliant qualité technique, respect des délais, réactivité et relation humaine. Et l’offre hygiène industrielle s’inscrit dans cette continuité. Accrédité COFRAC, le groupe déploie une offre en 4 étapes :La stratégie d’échantillonnage : analyse de l’évaluation du risque et établissement d’un protocole de mesure ;Les prélèvements sur site ;L’analyse, qui peut être sous-traitée à un laboratoire accrédité. Dans ce cas, AC Environnement sous-traite cette étape à 3 laboratoires partenaires accrédités ;Le diagnostic et le rapport final.La durée de la prestation varie selon l’activité du site qui peut impliquer de réaliser une campagne de mesures dans les conditions réelles sur le terrain et s’échelonner sur plusieurs mois. La durée s’en trouvant impacter pouvant aller d’un mois à plusieurs mois (entre la prise de contact et le rendu du rapport final).Au cours de l’année 2020, le groupe a formé des équipes et investit dans du matériel pour répondre au déploiement de l’offre. 3 personnes sont aujourd’hui formées sur cette partie hygiène industrielle et pourront à l‘avenir superviser et habiliter le personnel sur d’autres projets. Le groupe a pour objectif de former 15 collaborateurs d’ici la fin de l’année. Pour dispenser cette prestation, AC Environnement s’est équipé de 20 pompes pour tout type de prélèvement ; 15 pompes spécialisées pour la mesure de la silice cristalline ; 5 débitmètres qui sont suivis de manière centralisée par un responsable métrologue.« Notre réactivité, notre suivi d’une année sur l’autre et notre accompagnement personnalisé sont de véritables atouts pour nos clients quant à ce type de prestation. Cette diversification hygiène industrielle fait partie d’une offre globale pouvant répondre à l’intégralité des problématiques que les agents du bâtiment par exemple peuvent rencontrer. » rappelle Julien GUILBAUD[1]Accréditation Cofrac Essai n°1-6001. Portées disponibles sur www.Cofrac.fr
Il y a 4 ans et 88 jours

Le CSTB et la RIVP renouvellent leur partenariat pour faire avancer la recherche

Dans la continuité d'une première collaboration engagée en 2018, la RIVP (Régie immobilière de la Ville de Paris) et le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) renouvellent leur partenariat de recherche pour 3 ans.Cette nouvelle étape s'inscrit dans la stratégie de gestion de patrimoine de la RIVP et permet d'explorer et approfondir différents sujets en lien avec des thématiques clés du bâtiment et de la ville durables : matériaux biosourcés, rénovation thermique & industrialisation, trajectoire carbone, confort d'été à l'échelle quartier (ICU), Qualité de l'Air intérieur et Linked Data.S'appuyant sur l'expertise pluridisciplinaire du CSTB appliquée aux projets de la RIVP, ces travaux permettront de renforcer la convergence entre Recherche et réalité de la construction, réhabilitation et exploitation des immeubles.Déployer l'innovation en confiance : une priorité pour le CSTB comme pour la RIVPÉtablissement public, le CSTB structure ses activités de recherche et expertise, évaluation, essais, certification et diffusion des connaissances, pour répondre aux enjeux des transitions environnementale, énergétique et numérique dans le monde de la construction et de l'aménagement urbain. L'objectif est d'anticiper le bâtiment et la ville de demain, en accompagnant l'innovation dans une approche systémique. Une vision pleinement partagée avec la RIVP, bailleur social innovant, solidaire et éthique.« Notre partenariat avec le CSTB, basé sur du long terme, permet de nouer des relations de confiance sur des domaines d'innovation au service du logement social, qui bénéficient plus largement aux domaines de la construction et de l'environnement. Cette année encore, nous poursuivons notre collaboration et nos expérimentations sur des problématiques concrètes non résolues par les règles de l'art actuelles, afin d'accompagner la transition dans le bâtiment de demain, mais aussi l'évolution des usages pour les habitants. Et je suis fier de pouvoir signer cet accord afin de contribuer à une meilleure qualité de vie de nos locataires et relever les défis environnementaux », s'exprime Serge Contat, directeur général de la RIVP, acteur majeur du logement à Paris avec plus de 62.000 logements sociaux.Forts de cette ambition commune, les deux acteurs avaient noué un premier partenariat de recherche en 2018, autour du numérique, de l'énergie & carbone, de l'amiante et de la sécurité incendie. Un partenariat aujourd'hui renouvelé pour approfondir certains de ces sujets et en explorer de nouveaux.« Les échanges entre nos équipes au cours de la première collaboration ont prouvé l'utilité et l'intérêt réel de travailler en commun pour faire avancer la recherche sur de nombreux sujets. Et les résultats sont concrets puisque des avancées significatives ont été faites sur des sujets comme les punaises de lit, le confort d'été ou bien la sécurité incendie. Il reste encore d'importants sujets sur lesquels travailler de concert, il était donc tout naturel de poursuivre ce travail avec le CSTB. »Serge Contat, Directeur général de la RIVP« La première phase de notre partenariat avec la RIVP a permis au CSTB d'expérimenter, en situation réelle, de nombreuses approches et outils, au service des bâtiments dans toute la diversité de leurs fonctions et usages. Je suis heureux de poursuivre cette collaboration, d'approfondir les connaissances déjà mobilisées et d'élargir les domaines explorés, en lien avec les grands enjeux du logement social, et plus largement du bâtiment et de la ville de demain. »Etienne Crépon, Président du CSTBNouvelle période de collaboration : programmation & thématiquesLes matériaux biosourcés : pour réduire l'empreinte carbone des bâtiments, le recours aux matériaux biosourcés est un levier pertinent, à organiser, structurer et renforcer, dans une approche systémique. Dans le cadre du partenariat RIVP - CSTB, une recherche sera menée pour explorer des méthodes d'analyse multicritère de ces matériaux combinant les enjeux de durabilité, pathologie(s), thermique, sécurité, etc.La rénovation / industrialisation : l'industrialisation des process, via l'usage de la maquette numérique à toutes les étapes des projets, permet de massifier, sécuriser et optimiser les opérations de rénovation performante, contribuant à réduire l'empreinte carbone des bâtiments et diminuer les charges des locataires. Les équipes du CSTB et de la RIVP travailleront sur cet enjeu associant rénovation thermique et maquette numérique. Des procédés industrialisables et duplicables, mais néanmoins « sur-mesure », seront ainsi étudiés, notamment dans le domaine de l'ITE.Trajectoire Carbone : pour réduire le bilan carbone de son parc, en partie lié à la consommation énergétique des immeubles, la RIVP souhaite développer son recours à des énergies moins carbonées. Pour accélérer la démarche et nourrir les process de décision, le partenariat de recherche avec le CSTB intègrera une série de travaux dédiés à cet enjeu.Confort d'été à l'échelle quartier (ICU) : la RIVP et le CSTB ont récemment mené des travaux sur le confort d'été des logements, à l'échelle des bâtiments. L'objectif est aujourd'hui d'élargir cette réflexion à l'échelle des espaces extérieurs, en abordant plus particulièrement la question des îlots de chaleur urbains.Qualité de l'Air Intérieur : thématique majeure en termes de santé publique et de confort, la qualité de l'air intérieur fera l'objet de travaux plus exploratoires et complémentaires aux programmes nationaux déjà engagés. Il s'agira notamment, au-delà des obligations règlementaires, de définir des prescriptions spécifiques aux opérations de construction.Linked Data : permettant de constituer un entrepôt unique de multiples données, connectées à des outils métier, la technologie Linked Data pourrait être mobilisée pour optimiser la gestion et le traitement des données patrimoniales et techniques intégrées dans le BIM Gestion Exploitation Maintenance. En collaboration avec d'autres partenaires bailleurs et des éditeurs de logiciel de gestion patrimoniale, des travaux seront menés pour étudier le recours à une telle technologie dans les systèmes d'information techniques.
Il y a 4 ans et 88 jours

Loi Climat : CINOV regrette que la prestation de services intellectuels ne soit pas prise en compte

La Fédération regrette néanmoins l'absence de prise en compte des entreprises de la prestation de services intellectuels, qui devraient pourtant être au cœur de la réussite de la transition écologique. CINOV considère en outre que ces expertises sont porteuses de solutions efficientes, qui gagneraient à être entendues pour atteindre les objectifs ambitieux du projet de loi.Un projet de loi porteur de réelles avancées…La Fédération CINOV considère que le projet de loi illustre une réelle prise de conscience du Gouvernement face aux enjeux historiques liés au dérèglement climatique, et qu'il contient un certain nombre de mesures qui s'avéreront bénéfiques pour lutter contre ses effets.Fédération engagée depuis longtemps sur les enjeux de développement durable et de transition écologique, CINOV partage les objectifs du texte et rappelle l'importance de réduire les émissions de gaz à effet de serre, et plus globalement de repenser en profondeur nos modes de production et de consommation.… mais dont la méthode retenue suscite interrogations et inquiétudesLa Fédération CINOV considère toutefois que le projet de loi « Climat et Résilience » possède un certain nombre de limites. Si l'ambition d'accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre fait consensus, la méthode retenue suscite de nombreuses interrogations et inquiétudes : la Fédération regrette notamment l'absence de prise en compte des entreprises de la prestation de services intellectuels. En effet, selon Frédéric LAFAGE, Président de CINOV, « les TPE-PME de la branche BETIC bénéficient d'un fort ancrage territorial et d'une agilité qui leur permettraient d'être des acteurs clés dans la réussite de la transition écologique. Nous sommes donc légitimes à nous exprimer sur ces questions. »En outre, la Fédération CINOV tient à rappeler la dimension stratégique des métiers qu'elle représente, et estime que seules l'expertise, l'expérimentation et le déploiement à grande échelle permettront d'atteindre les objectifs ambitieux émis par le Gouvernement. Aussi, la Fédération considère que le changement des habitudes et des organisations doit être central dans le projet de loi. Selon Frédéric LAFAGE, « les prestations de services intellectuels neutres et indépendantes sont en première ligne pour accompagner ces mutations, et en renforcer l'acceptabilité sociale. »En complément du projet de loi, CINOV préconise de mettre en place dix mesures concrètesForte de ces considérations, et afin d'impliquer davantage les TPE PME dans la transition écologique, la Fédération CINOV appelle à mettre en place un crédit d'impôt « RSE » à destination de ces entreprises.La Fédération appelle également le Gouvernement à soutenir financièrement et à accompagner la nécessaire transformation des organisations – notamment des TPE PME qui représentent 99% des entreprises françaises – en ayant recours pour cela aux métiers de la prestation de services intellectuels. Cela permettra de s'appuyer sur l'expertise terrain de ces métiers et de soutenir l'emploi dans les PME par l'appropriation du numérique.Enfin, pour atteindre les objectifs fixés, CINOV considère qu'il sera nécessaire d'intégrer un accompagnement biodiversité pour tout projet d'aménagement et de construction. Pour ce faire la fédération propose d'adapter les critères d'attribution des marchés publics pour mieux répondre aux enjeux environnementaux, de pousser à la rénovation énergétique en une fois et d'organiser une offre d'ingénierie territoriale adaptée aux ambitions des transitions recherchées.Pour accéder au détail des propositions émises par CINOV, cliquez ici.
Il y a 4 ans et 89 jours

Neoen veut plus que doubler sa capacité d'actifs d'ici fin 2025

L'an passé, le groupe coté en Bourse depuis octobre 2018 a vu son résultat net être pratiquement divisé par 10 pour atteindre 3,9 millions d'euros, contre 36 millions en 2019, a-t-il détaillé jeudi.Cette dégringolade s'explique par des éléments exceptionnels qui ont plombé ses comptes, dont une perte de change pour 9,4 millions d'euros grandement due à la dévaluation du peso argentin. Le bénéfice net intégrait par ailleurs en 2019 quelque 15,8 millions de résultat de cession de son activité de biomasse.En revanche, l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) de Neoen a gonflé de 25% en 2020 pous atteindre 270,4 millions d'euros, notamment porté par la hausse de 18% du chiffre d'affaires, à 298,8 millions d'euros.Dans le détail, la progression des revenus a été portée par l'activité solaire, dont le chiffre d'affaire a grimpé de 20%, grâce à la contribution de centrales mises en service au Salvador et au Mexique par exemple."La forte hausse du chiffre d'affaires et de l'Ebitda démontrent une nouvelle fois le profil de croissance de Neoen", s'est félicité son PDG, Xavier Barbaro, cité dans un communiqué.Cette situation incite Neoen à l'optimisme pour les années à venir. D'ici à fin 2025, il escompte porter à plus de 10 GW sa capacité d'actifs en opération ou en construction, alors que celle-ci s'établissait à 4,1 GW fin 2020.Pour y parvenir, il n'exclut pas de "saisir des opportunités de croissance externe", a-t-il souligné dans un second communiqué. Au total, le groupe s'attend à ce que le montant de ses investissements s'élève à environ 5,3 milliards d'euros sur la période de son plan.Dans le même temps, Neoen envisage de lever du capital, évaluant son besoin de fonds propres additionnels à un maximum de 1,2 milliard d'euros d'ici fin 2025."Forts de notre important pipeline, nous allons accélérer le rythme de gain de nouveaux projets. (...) Cette ambition repose notamment sur le fort potentiel des pays dans lesquels nous sommes déjà établis", a relevé M. Barbaro.Côté financier, le groupe vise un Ebitda compris en 295 et 325 millions d'euros en 2021 et espère ensuite le faire croître d'au moins 20% en 2022.
Il y a 4 ans et 89 jours

Le groupe Kramer à nouveau candidat au rachat du site industriel Jacob Delafon de Damparis dans le Jura

Le groupe Kramer s'était officiellement positionné comme un éventuel repreneur le 5 février dernier et avait retiré son offre le 26 février suivant. Dans un contexte social tendu, le groupe Kramer ne souhaitait pas être tenu responsable d'un report du PSE (fixé au 3 mars), tout en étant dans l'impossibilité de répondre aux conditions et délais imposés par le groupe Kohler, au regard de l'opacité dont faisait preuve le groupe Kohler en matière d'informations.Avec le soutien de l'État, de la Région, de ses partenaires commerciaux, le groupe Kramer réaffirme son implication dans la sauvegarde d'un site historique et dans la préservation d'emplois. Il a désormais la confiance du personnel du site de Damparis.Dans un contexte aujourd'hui différent et après signature du PSE, le projet du groupe Kramer repose sur une nouvelle activité qui ne dépend plus du groupe Kohler, avec un programme de progression d'embauches dans lequel les futurs ex-salariés seront les bienvenus.Par cette acquisition, le groupe Kramer entend toujours diversifier ses activités, étoffer logiquement son offre sur l'ensemble du marché sanitaire (céramique et robinetterie) au niveau national et à l'export, selon les valeurs du Made in France.« Il ne s'agit pas de stratégie mais de philosophie d'entreprise, inscrire l'humain au cœur de notre écosystème » exprime en ce sens Manuel Rodriguez, Président du groupe Kramer.
Il y a 4 ans et 89 jours

Le Conseil de Paris vote une place Claude-Goasguen après un échange houleux

La délibération a été adoptée par 82 voix pour, dont celle de la maire PS Anne Hidalgo et de son adjoint Patrick Bloche qui présidait la séance, 34 contre et 2 abstentions.La future place Claude-Goasguen se situe dans le quartier de La Muette, au coeur du XVIe arrondissement dont il fut maire de 2008 à 2017.Au nom du groupe EELV, l'élue Alice Coffin s'est opposée à un tel hommage "en raison de multiples comportements et déclarations relevant du racisme, du sexisme, de l'homophobie, du classisme".Le conseiller LR Francis Szpiner a alors accusé la militante féministe et des droits LGBT de "cracher sur la mémoire de Claude Goasguen" et cité le poète René Char: "il existe une sorte d'homme qui sont toujours en avance sur leurs excréments".Fatoumata Koné, présidente du groupe EELV, a accusé M. Szpiner d'être "insultant", lui demandant des excuses ainsi qu'un scrutin public et une interruption de séance. "Je persiste et signe", a répondu M. Szpiner."C'est vous qui êtes insultante", a répliqué Aurélie Pirillo, élue LR qui avait auparavant fait l'éloge de Claude Goasguen, "un homme de valeur", "très ouvert d'esprit" mais qui "comme tout homme de convictions, pouvait être clivant".L'adjointe PCF à la mémoire, Laurence Patrice, a soutenu l'hommage à "un élu républicain, là où il fut maire", et souligné que cette dénomination "n'avait pas porté à discussion" lors de son passage en commission.Figure de la droite parisienne, Claude Goasguen est décédé d'un arrêt cardiaque fin mai 2020, à l'âge de 75 ans, alors qu'il se rétablissait du coronavirus.Le président de la République Emmanuel Macron avait salué "une grande voix politique qui manquera au débat républicain". Mais pour ses détracteurs, Claude Goasguen fut dans sa jeunesse partisan de l'Algérie française et dirigeant de la Corpo d'Assas, syndicat étudiant proche d'Occident, ainsi qu'un opposant au Pacs et au mariage pour tous."On vit déjà dans une société où l'égalité des droits est loin d'être effective pour en plus honorer la mémoire d'un sinistre personnage qui s'est distingué par son homophobie, son racisme et son sexisme crasses", a notamment protesté sur Twitter Aurélien Beaucamp, président de l'association Aides.
Il y a 4 ans et 89 jours

Artibat vous donne rendez-vous en octobre 2021 à Rennes

À quelques mois de cet événement incontournable de la filière, qui sera d'ailleurs probablement le premier grand rendez-vous sectoriel physique depuis le début de la pandémie, ARTIBAT constitue, pour les exposants, une véritable valeur sûre, tant pour la rencontre conviviale avec les professionnels que pour le business qu'il génère.Du côté des visiteurs (entreprises, artisans, prescripteurs), ARTIBAT s'annonce comme LE rendez-vous très attendu par la profession, surtout après cette année si particulière. Les visiteurs (40 000 attendus) connaissent bien le salon, savent et apprécient ce qu'ils viennent y trouver : le rapport direct avec les exposants, la possibilité de toucher les produits, les tester et découvrir les dernières nouveautés.Comme de coutume, ARTIBAT 2021 éditera son catalogue millésime des nouveautés et proposera une véritable vitrine technologique des produits de la filière. Ce guide des nouveautés, distribué gratuitement aux visiteurs, leur permettra de poursuivre l'expérience « Nouveautés vues sur ARTIBAT » après le salon.ARTIBAT, lieu d'échanges sur les sujets qui font l'actualitéARTIBAT, c'est aussi des temps forts dédiés à des sujets en phase avec l'actualité, tels que la rénovation énergétique et ses enjeux. Rappelons d'ailleurs qu'il sera possible de découvrir, sous la marque CIRQ* hébergée au cœur du salon, les innovations des 15 startups sélectionnées par un jury de professionnels. La Scène de CIRQ donnera également, pendant 3 jours, la parole à des architectes, des fabricants et institutions afin d'éclairer les visiteurs sur les bonnes pratiques en matière de rénovation énergétique et de débattre sur les moyens pour lutter activement contre le réchauffement climatique.L'édition d'ARTIBAT 2021 permettra également de vivre une expérience aussi unique qu'immersive grâce au partenariat engagé avec HB Développement**. Les organisateurs font le pari d'une approche sensorielle pour cette installation temporaire, déployée sur 130 m².Ce projet d'envergure a pour ambition d'inviter à innover, repenser et/ou apporter des aménagements et solutions qui permettraient d'améliorer ou d'adapter le quotidien des personnes âgées ou en situation de handicap.Concrètement, les visiteurs, vêtus de simulateurs de vieillissement, d'équipements 3D et autres dispositifs de simulation pourront tester des installations afin d'appréhender et ressentir les obstacles auxquels les personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap doivent faire face dans leur quotidien.ARTIBAT oblige, les visiteurs pourront également tester les nouveaux matériaux et nouvelles solutions améliorant les conditions de vie des usagers.« C'est grâce à la confiance de nos exposants que nous gardons le cap et l'envie de préparer un salon exceptionnel pour la fin de cette année. L'éclaircie se devine sur le second semestre et l'équipe est pleinement mobilisée afin d'accompagner les exposants dans leurs préparatifs, organiser les projets ambitieux qui font l'actualité du bâtiment et évidemment, veiller au respect des mesures sanitaires indispensables au rassemblement de plus de 40 000 professionnels. Nous avons hâte de tous vous retrouver. Rendez-vous en octobre 2021 à Rennes ! »Valérie Sfartz, Directrice du Salon ARTIBAT* Une marque co-déposée par ARTIBAT et Novabuild.** HB Développement : détenteur de marques qui garantissent l'expertise des artisans du bâtiment pour tous types de travaux liés au confort d'usage, le maintien à domicile et l'accessibilité de l'habitat. Tous les projets ainsi que le salon seront évidemment organisés dans le strict respect des consignes sanitaires qui seront en vigueur en octobre 2021.
Il y a 4 ans et 89 jours

Les aides à l'embauche prolongées au minimum jusque fin mai

Avec comme principe conducteur "de la visibilité pour l'employeur et de la dégressivité pour préparer l'après", le ministère du Travail a présenté plusieurs options aux syndicats sur la prolongation de ces aides. L'arbitrage final sera annoncé lors de la conférence de dialogue social le 15 mars à Matignon.Pour l'aide à l'embauche de jeunes de moins de 26 ans (1.000 euros par trimestre de contrat pendant au maximum un an), le ministère a soumis deux hypothèses.Dans l'hypothèse "haute", le dispositif est prolongé jusque fin mai selon les mêmes modalités (jusqu'à une rémunération de 2 Smic), puis jusque fin octobre aux jeunes dont la rémunération est inférieure à 1,6 Smic (90% des jeunes). Le surcoût après mars serait alors de 750 millions d'euros. Dans l'hypothèse basse, le dispositif s'arrête fin mai et le seuil d'1,6 Smic est retenu après mars. Le surcoût n'est alors plus que de 150 millions d'euros.Selon le ministère, près de 1,3 million de moins de 26 ans ont été embauchés en CDI ou CDD de plus de trois mois entre août et janvier, dont 340.000 ont fait l'objet pour l'instant d'une demande d'aide. Le coût entre juillet 2020 et le 31 mars 2021 est évalué à 803 millions d'euros.Pour les aides à l'apprentissage et aux contrats de professionnalisation (8.000 euros pour un majeur, 5.000 pour un mineur), l'hypothèse haute serait de les prolonger à l'identique jusque fin mai, puis, entre mai et décembre d'exclure les bac +5 et de réduire l'aide à 4.000 euros pour les entreprises de plus de 250 salariés. Le surcoût après mars serait de l'ordre de 1,7 milliard d'euros.Dans l'hypothèse basse, le dispositif s'arrête fin mai, et le surcoût n'est que de 70 millions d'euros.Le ministère a enregistré jusqu'ici 495.000 demandes d'aides pour un coût évalué entre juillet 2020 et le 31 mars 2021 à 2,3 milliards d'euros.La conférence de dialogue devrait être axée sur "la préparation de la sortie de crise". La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a indiqué mardi que "des concertations sectorielles seraient menées dès la semaine prochaine pour préparer la levée progressive des restrictions sanitaires et adapter de manière pertinente le niveau de soutien aux entreprises dans la perspective de ces allégements".
Il y a 4 ans et 89 jours

Quelle évolution des taux et du pouvoir d'achat de biens immobiliers depuis 20 ans ?

CREDIXIA a calculé l'évolution de la capacité d'emprunt au cours des 20 dernières années. Et, grâce à la baisse des taux, elle a progressé de + de 68% en 20 ans. En revanche, dans certaines villes d'Ile-de-France, les prix immobiliers, eux, se sont envolés. En 20 ans, a-t-on gagné en pouvoir d'achat immobilier ?2001, début d'un nouveau millénaireSi l'euphorie des années 2000 et l'arrivée de l'euro ont entrainé une hausse du pouvoir d'achat en 2001 (+ 1,6% de pouvoir d'achat / an de 2000 à 2008), l'emprunt n'est pas favorisé à cette période. En effet, les taux sont très élevés (7% pour un prêt sur 20 ans) et la France connait une inflation des prix de l'immobilier. En 2001, les banques ont accordé seulement 66.182 millions d'Euros de crédits aux particuliers.2011, sortie de criseLa crise financière de 2008 marque un coup d'arrêt brutal dans l'économie et impact de plein fouet le secteur de l'immobilier. On assiste à un « retournement du marché », les taux et les prix dégringolent. Si la situation se stabilise aux alentours de 2011, la baisse des taux reste constante et dure notamment jusqu'en 2014. En 2011, les taux s'affichent aux alentours de 4,20% en moyenne sur 20 ans, et au mois de mars 2011 ils atteignent un taux record de 3,60% (selon l'Observatoire Crédit Logement). Malgré la chute des taux, l'année 2011 enregistre une baisse de - 6,1% des ventes immobilières par rapport à 2010.2021, les séquelles de la COVID 19Depuis 2014, le marché de l'immobilier connait de belles années, on relève notamment le cap du million de transactions immobilières dépassé en 2019 qui témoigne de son état favorable. Néanmoins, la crise sanitaire vécue en 2020 a fait baisser le pouvoir d'achat (-0,5%) et a entrainé une légère augmentation des taux d'intérêt sur une courte période (février à mai 2020). Le nombre de transactions immobilières annulées à cause de la COVID19 s'élève à 250.000. Heureusement, 2021 connait une augmentation de +10% des demandes de prêt par rapport à 2020, cette hausse se justifie en partie par des taux exceptionnellement bas : le taux moyen relevé en février 2021 est de 1,03% pour un emprunt sur 20 ans, CREDIXIA annonce même un taux record à 0,70% sur la même durée.Évolution des taux des crédits immobilier de 2001 à 2021Force est de constater que depuis 20 ans, les taux des crédits immobiliers sont à la baisse avec une dégringolade depuis 2015 comme le démontre le graphique ci-joint.En 20 ans, la capacité d'emprunt a grimpé de plus de 68%Prenons l'exemple d'un couple qui souhaite acheter un appartement ancien en Ile-de-France. Ils gagnent 60.000€ net par an et détiennent 10% d'apport. Afin de respecter les normes du HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière), leur mensualité s'élève à 1713€ (33% d'endettement hors assurance).Le constat est clair, en 20 ans, la capacité d'emprunt de ce ménage a augmenté de + 68%. Entre 2001 et 2021, les taux d'intérêt ont énormément baissé, passant de 7% en moyenne à 1,03% sur 20 ans. Néanmoins, sur cette même période, les prix de l'immobilier ont flambé en Ile-de-France. Afin de calculer l'évolution réelle du pouvoir d'achat, CREDIXIA a comparé la surface achetable de ce couple par décennie.En 20 ans, un parisien a perdu 50% de sa surface habitable lors d'un achat immobilierCREDIXIA a choisi 3 villes où sont implantées ses agences pour calculer l'évolution des prix au m².A Paris et Versailles, si la capacité d'emprunt a augmenté grâce à la baisse des taux, le prix au m² a connu une telle inflation que la surface achetable s'est considérablement réduite en 2021 par rapport à 2001.A Versailles, le couple perd 94,78 m² de surface habitable, et à Paris, il perd 37,77 m² soit une perte respective d'environ 67% et 51% de la surface habitable.Même constat pour la ville de Chelles, malgré une capacité d'emprunt qui a doublé et une hausse du prix du m² moins important le couple perd 77,87 m² soit une perte d'environ 41% de la surface habitable.
Il y a 4 ans et 89 jours

14 acteurs de la construction Bois se rassemblent au sein du « Groupe Feu » pour élaborer une nouvelle solution de façade bois

Piloté par Bois HD, le centre d’ingénierie de l'école d’ingénieurs ESB - Bois & matériaux biosourcés, le collectif s’est constitué dans l’objectif de développer des solutions complémentaires à celles du guide « Bois Construction et Propagation du feu par les façades » édité depuis 2016. Une quinzaine de réunions de travail et des expérimentations menées par le laboratoire Efectis - agréé en résistance & réaction au feu - ont permis d’obtenir un Essai LEPIR 2 (Local Expérimental Pour Incendie Réel à 2 niveaux) qualifiant, en décembre 2020. Une réglementation qui pousse les entreprises à se regrouper pour développer de nouvelles solutionsLa réglementation impose l’obtention d’une appréciation de laboratoire attestant de la non propagation du feu par les façades. Cette appréciation est liée à la réalisation d’un Essai LEPIR 2 dont le coût est estimé à 40 000 €. Un budget difficile à réunir pour des entreprises de la filière bois.Durant 3 ans, le “Groupe Feu” a ainsi rassemblé l’association Ingénierie Bois Construction (bureaux d’étude bois), l’organisation professionnelle UICB (Union des Industriels et Constructeurs Bois) et les entreprises Bouygues Construction (78), CMB (79), Construction Bois EMG (22), FP Bois (40), Groupe ISB (35), Lignalpes (74), Maître Cube (75), PIVETEAUBOIS (85), Protac (22), Siniat (84) Sivalbp (74) et Techniwood (75).Cette mutualisation des expertises et des moyens avait pour objectif d’élaborer une solution optimisée d’un “complexe” : l'ensemble du mur, composé de la structure, du parement extérieur/intérieur et de l’isolation, en structure et bardage bois. Cette dernière devait permettre d’obtenir une appréciation de laboratoire relative au comportement au feu d’un élément de façade selon le §5.3 de l’IT249 : 2010 et conforme à l’arrêté du 7 août 2019 du ministère de l’intérieur et du logement.Après une recherche des facteurs influençants par des essais petite échelle, de la modélisation numérique et un premier essai LEPIR 2 d’orientation réalisé en février 2020, le “Groupe Feu” a obtenu, en décembre dernier, un essai LEPIR 2 qualifiant sur la conception de façade.Les atouts de la solution développée par le “Groupe Feu” :Limitation du débord des déflecteurs à 50 mm maximumUtilisation du bardage bois avec un classement de réaction au feu minima D-s2-d0Affranchissement du dispositif d’obturation de la lame d’airMise en œuvre des isolants bio-sourcés avec un parement à minima Euroclasse DEmploi de plusieurs types de bardage, y compris en aspect claire-voie si pose horizontaleCette appréciation de laboratoire est nominative et donc réservée en exclusivité aux membres du groupe. La solution constitue une alternative aux propositions recensées dans le guide « Bois Construction et Propagation du feu par les façades » et qui répondent à l’objectif de limiter la propagation du feu d’un niveau à l’autre d’un bâtiment ou de manière latérale.Yves-Marie Ligot, dirigeant d'un bureau d'études techniques spécialisé dans la construction bois et représentant de l’association IBC au sein du « Groupe Feu » est à l’origine du regroupement. Il revient sur les raisons qui ont conduit à cette démarche collaborative : « Les solutions référencées dans le guide sont efficaces techniquement mais difficiles à mettre en œuvre d’un point de vue opérationnel. Elles génèrent des coûts supplémentaires et compliquent la prescription. A titre d’exemple, l’installation de déflecteurs pour écarter la flamme de la façade augmente la dimension extérieure d’un bâtiment et le marque d’un point de vue esthétique. Le « Groupe feu » a permis de réunir des industriels, des concepteurs et des fabricants afin de trouver une solution « universelle ». Cette dernière permet de mettre en valeur le matériau bois en bardage et doit désormais être appliquée dans le cadre de projets concrets. Les retours d’expériences des différents participants permettront de procéder, au besoin, à des ajustements. Tous les acteurs qui ont pris part à cette démarche ont confirmé leur satisfaction. En fonction des évolutions règlementaires, le groupe pourrait ainsi être réactivé dans la perspective de nouveaux projets collectifs.La solution développée permet désormais aux entreprises du groupe d’enrichir leur offre dédiée aux bâtiments de grande hauteur, à certains établissements recevant du public et aux bâtiments d’habitation de 3ème famille. Ces derniers représentent une part importante du marché pour les entreprises de construction de la filière bois.Bois HD : un rôle de structuration et de pilotageCréé en 2012 par l’école d’ingénieurs ESB - Bois & matériaux biosourcés (Nantes), le centre d’ingénierie Bois HD accompagne chaque année 120 entreprises dans leurs projets de recherche, de développement et d’innovation. Ses activités sont réparties entre essais, innovation, ingénierie, modélisation et formation continue. L’objectif : stimuler la filière bois en contribuant à l’amélioration des produits et des process. Une démarche professionnelle récompensée par une augmentation de la portée et de la flexibilité de l’accréditation délivrée par le Comité français d'accréditation (Cofrac).Bois HD a été associé dès les prémices du projet afin d’en assurer le montage et la coordination.Amélie Roux, ingénieure R&D en charge du projet, détaille : “Nous sommes tout d’abord intervenus pour structurer le projet : établir le budget, mobiliser des participants, mettre en place un contrat de partenariat, organiser les échanges et déterminer les différentes phases. La réalisation d’un essai LEPIR 2 dans un laboratoire agréé nécessite la création d’une façade complète de deux niveaux - 7,10 m de hauteur par 5, 60 m de largeur - pour un coût d’environ 40 000 €. Grâce à la mutualisation des moyens, nous avons pu disposer d’un budget global de 100 000 € qui a permis d’engager les études, l’élaboration des prototypes, l’essai d’orientation et, finalement, l’essai qualifiant. Ce “Groupe feu” est un très bel exemple de collaboration au sein d’une filière bois qui monte en puissance, notamment dans la perspective des JO 2024.”Les différentes étapes du projet : septembre 2017 : lancement du groupe de travailfévrier 2018 – septembre 2018 : recherche de solutions, détermination des contraintes acceptables (surcoûts, aspect esthétique, pérennité des solutions…)octobre 2018 – mai 2019 : détermination et analyse des critères influençants (via simulation numérique par Efectis et réalisation d’un essai moyenne échelle type SBI chez Efectis - Belfast, en avril 2019),juin 2019 – janvier 2020 : conception du prototype de façadefévrier 2020 : réalisation de l’essai LEPIR 2 d’orientation chez Efectisavril 2020 – novembre 2020 : révision de la conception de la façade en fonction des résultats de l’essai d’orientationdécembre 2020 : Réalisation de l’essai LEPIR 2 qualifiant chez Efectis
Il y a 4 ans et 89 jours

La production industrielle française rebondit en janvier sur un mois selon l'Insee

Par rapport à février 2020, dernier mois avant le premier confinement, la production industrielle reste en retrait de 1,7%.En janvier, "la production n'a pas retrouvé son niveau de février 2020 dans la majorité des branches industrielles", souligne l'Insee.Ces chiffres témoignent toutefois que l'industrie est le "moteur actuel de la reprise", à l'inverse du secteur des services, plus touché par la pandémie, selon Charlotte de Montpellier, économiste au sein de la banque ING.Cela "devrait continuer dans les prochains mois et éviter à l'économie française une nouvelle récession", même si cela "ne permettra pas complètement de contrebalancer les effets négatifs des restrictions", estime-t-elle dans une note, tablant sur une stabilité du PIB au premier trimestre.Dans le détail, la production manufacturière a rebondi de 3,3% en janvier.Par secteur, la production s'est nettement redressée dans les biens d'équipements (+8,4%, après -3,3% en décembre), tout comme dans les "autres industries" (+3,9%, après -0,8%), catégorie qui comprend notamment le textile, le bois, la pharmacie, ou encore la métallurgie.Même chose pour l'industrie agroalimentaire (+1,6%, après -2%).En revanche, elle recule dans les matériels de transports (-2,9%, après +1,2% en décembre).
Il y a 4 ans et 89 jours

Construction d'un campus de formation écologique à Saint-Priest

Un complexe multiusageEn 2015, la SNCF a lancé un programme visant à remplacer plusieurs centres de formation vieillissants et ne répondant plus aux besoins actuels répartis sur l'ensemble du territoire par trois nouveaux campus implantés dans les agglomérations de Paris, Lyon et Bordeaux. Sur une surface de 12.900 m², l'aménagement du campus lyonnais consiste à construire trois bâtiments à usages différents : industriel, tertiaire, hébergement et restauration. On y trouve des espaces de formation théorique, un atelier pour la formation pratique, des locaux administratifs, des locaux d'hébergement (273 chambres) et de restauration, un espace événementiel pouvant accueillir jusqu'à 200 personnes ainsi qu'un showroom digital de 100 m². Un parking de 80 places de stationnement ainsi qu'un aménagement paysager complètent l'ensemble.Réduire l'empreinte carbone des bâtimentsDès la phase de conception, SNCF Réseau a placé la performance environementale au coeur du projet, visant pour les bâtiments la certification HQE. Pour répondre à cette ambition, Eiffage Construction, en charge des travaux, a fait appel à CEMEX pour la fourniture d'un béton Vertua®, une gamme de bétons bas carbone éprouvés depuis plusieurs années. Ici, pour les fondations, voiles et planchers des bâtiments, c'est un béton Vertua® classic qui a été choisi, présentant une diminution de l'empreinte carbone de 20 à 35%. La formulation du béton conçu à partir de matières premières locales et de co-produits issus de processus industriels a été validée par le bureau d'études Inddigo spécialisé dans le développement durable. Les premiers coulages ont démarré en septembre dernier et devraient s'achever au printemps 2021, à la fin des travaux de gros œuvre. Au total, 6.500 m³ de Vertua® classic auront été livrés depuis les unités de production CEMEX de Lyon Herriot, Mions et Saint-Pierre-de-ChandieuFaciliter le travail des équipes de constructionSéduites par la présentation de CEMEX Go, une solution 100 % digitale spécialisée dans la gestion des commandes de matériaux de A à Z et le suivi des livraisons en temps réel, les équipes d'Eiffage Construction ont fait le choix de passer et de suivre l'intégralité de leurs commandes de bétons en utilisant cette plateforme créée par CEMEX en 2018 pour accompagner l'évolution du secteur de la construction. Ainsi Eiffage Construction a pu doter son chantier d'un nouvel élément de performance environnementale et sécuritaire, en évitant par exemple l'impression, le transfert et la manipulation de documents papier. Sans oublier le gain de temps et l'efficacité engendrés, un vrai plus pour le major du BTP.Les intervenantsMaître d'ouvrage : SNCF RéseauMaître d'œuvre : Eiffage ConstructionArchitecte : Reichen et Robet & AssociésBureau d'études environnental : InddigoUnités de production : Lyon Herriot, Mions et Saint-Pierre-de-Chandieu
Il y a 4 ans et 89 jours

Nouvelle pompe à chaleur Saunier Duval destinée à la rénovation et toujours fabriquée en France

Ces solutions, dédiées à la rénovation, sont disponibles en chauffage seul (GeniaAir Max) ou en double service (GeniaSet Max) pour répondre à tous les projets. Ces pompes à chaleur air / eau monobloc assurent le chauffage, le rafraîchissement et la production d’eau chaude sanitaire (intégrée ou déportée) en utilisant les calories naturellement présentes dans l’air extérieur. Grâce à une température de départ jusqu’à 75 °C, ces pompes à chaleur sont idéales en remplacement d’une chaudière existante sans changement des émetteurs en place. Elles s’adaptent aussi bien aux radiateurs moyenne et haute température qu’aux planchers chauffants. Grâce au fluide naturel R290, GeniaAir Max et GeniaSet Max sont des solutions durables avec un impact quasi nul sur l’environnement. Toujours plus silencieuses, ces pompes à chaleur atteignent une pression acoustique de seulement 32 dB(A) à 5 mètres, aussi discrètes qu’un réfrigérateur récent. Elles s’intégreront ainsi parfaitement dans les zones urbaines denses.Avec un COP jusqu’à 4,9 et une efficacité saisonnière jusqu’à 191 %, les pompes à chaleur GeniaAir Max et GeniaSet Max garantissent un confort en toutes saisons et des économies d’énergie au quotidien. Pour le professionnel, aucune démarche n’est nécessaire lors de l’achat. En effet ces pompes à chaleur fonctionnent avec un fluide naturel non soumis à la réglementation F-Gas. De plus, l’installation est facilitée grâce à la technologie monobloc (fluide contenu à l’intérieur de l’unité extérieure et scellé d’usine) sans intervention sur le fluide frigorigène ni ouverture de l’unité extérieure. La mise en service est également simplifiée avec des réglages possibles directement depuis l’interface de l’unité intérieure ou du régulateur. GeniaAir Max et GeniaSet Max s’adaptent à tous les projets : 5 modèles monophasés (230 V) de 3,8 à 12,6 kW à -7 °C / 55 °C, 2 modèles triphasés (400 V) de 10,1 à 12,6 kW à -7 °C / 55 °C et des unités intérieures au choix (colonne double service compacte, module mural avec appoint intégré ou interface pompe à chaleur seule). Le nouveau régulateur MiPro Sense et la passerelle de connectivité MiLink V3 permettent le pilotage à distance. L’utilisateur peut ainsi gérer sa température de confort, programmer des plages horaires, assurer un suivi de ses consommations d’énergie ou encore activer le mode « vacances ». Ces nouvelles pompes à chaleur sont produites en France au sein du plus grand site français de fabrication d’unités extérieures de pompes à chaleur résidentielles. Située à Nantes, l’usine a agrandit sa capacité avec la mise en place d’une ligne de production supplémentaire dédiée aux pompes à chaleur. Un levier pour Saunier Duval qui a pour objectif de tripler sa production d’ici 2023 afin de répondre aux besoins de plus d’une vingtaine de pays où la marque Saunier Duval est présente.