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Il y a 4 ans et 207 jours

L’activité de l’artisanat du bâtiment renoue avec la croissance, malgré de nombreuses incertitudes

Après l’effondrement sans précédent de l’activité de l’artisanat du bâtiment au 2e trimestre 2020 (-24%) causé par la crise sanitaire de la Covid19, le 3e trimestre 2020 est marqué par un rebond : +0,5% d’activité en volume atteignant ainsi un niveau comparable à celui du 3e trimestre 2019.Cette reprise de l’activité dans l’artisanat du bâtiment, particulièrement visible dans l’activité de la construction neuve (+1%), s’explique par un redémarrage des chantiers qui étaient arrêtés et par un niveau de commandes en rénovation dans le courant de l’été assez soutenu.Pour autant sur l’ensemble de l’année 2020, l’activité des entreprises artisanales devrait être en baisse d’environ 10%, ce qui ne s’est jamais produit dans le passé, même lors de la crise de 2008.La CAPEB reste en conséquence extrêmement vigilante : si une légère croissance est retrouvée pour ce trimestre, les conséquences sociales et économiques provoquées par la crise sanitaire ne sont pas à écarter malgré l’agilité des entreprises qui ont su s’adapter, avec le soutien des mesures gouvernementales, à une crise totalement inédite.La hausse du chômage et les comportements d’épargne de précaution des ménages pourraient notamment stopper net cette dynamique de reprise dans les mois à venir.Jean-Christophe Repon, Président de la Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) : « Ce rebond est un signal rassurant pour les chefs d’entreprises artisanales du bâtiment, qui n’ont pas cessé de se mobiliser pour poursuivre leur activité dans un contexte de crise totalement inédit. Cette reprise ne doit pas cacher la baisse globale d’activité sur l’ensemble de l’année de qui devrait être d’environ 10%, ni occulter le contexte d’incertitudes dans lequel les entreprises artisanales du bâtiment évoluent. Deux incertitudes majeures : la crise sanitaire bien évidemment et l’impact réel du Plan de Relance. Ce plan étant tout particulièrement orienté vers la rénovation énergétique avec MaPrimeRénov, il est fondamental de simplifier le dispositif RGE, de fluidifier les dispositifs des CEE, de rendre les aides plus lisibles et enfin d’accompagner les entreprises au quotidien dans le traitement de leurs dossiers. Je rappelle que la massification espérée des travaux de rénovation énergétique des logements ne se fera pas sans nous ».Conjoncture au 3e trimestre 2020 : un rebond de croissance sur tous les marchésLe neufL’activité de la construction neuve a d’une façon inattendue enregistré une croissance de 1% après deux trimestres de baisse, croissance liée à la réalisation des chantiers mis en attente. Le nombre de mises en chantier recule de 6,8 % sur les douze derniers mois pour atteindre 380.300 et le nombre de permis de construire fléchit de 11,7% avec 390.900. Les permis de construire sont passés sous la barre des 400.000 en juillet dernier, une situation inédite depuis cinq ans, ce qui laisse présager un dernier trimestre 2020 moins dynamique. Ce repli du nombre de permis et de mise en chantiers résulte du confinement imposé par la crise sanitaire, perturbant notamment l’instruction des demandes d’autorisations d’urbanisme et conduisant à un report du second tour des municipales, période traditionnellement marquée par un décalage dans les programmes de construction.L'ancienL’activité en entretien rénovation s’est quant à elle également redressée pour atteindre le même niveau d’activité qu’au 3e trimestre 2019 (0%). Dans le même temps, les travaux d’Amélioration de Performance Énergétique du Logement progressent eux de 0,5 % au 3e trimestre 2020.Une situation de trésorerie difficile mais contrôlée23% des professionnels font état d’une détérioration de leur trésorerie au 3T2020 (contre 13% au 3T2019 soit 10 points d’écart) alors que dans le même temps 5 % déclarent une amélioration (contre 16% au 3T2019). Le nombre d’entreprises qui font état de besoins de trésorerie est également en augmentation (avec 28%, contre 16% au 3e trimestre 2019). En octobre 2020, le montant moyen des besoins de trésorerie augmente puisqu’il atteint 20.000€ (contre 18.000€ un an auparavant).Emploi et Intentions d’embaucheAlors que l’emploi salarié affichait une hausse de 1,4 % au 1er trimestre 2020 sur un an (+9.900 emplois) après 3,5 % au 4e trimestre 2019, ce troisième trimestre 2020 a amorcé un fort ralentissement qui va s’amplifier sur le reste de l’année 2020.La part de l’intérimAu 2ème trimestre 2020, le secteur de la construction totalise près de 62.000 emplois intérimaires (emplois équivalents temps plein) contre 155.000 au même trimestre de l’année précédente. L’intérim est donc en chute (- 60 %) par rapport au même trimestre de l’année précédente. Le taux de recours à l’intérim (poids de l’emploi intérimaire dans l’emploi salarié total) s’établit à 4,2 %.Jean-Christophe Repon, Président de la Confédération de l'Artisanat et des PetitesEntreprises du Bâtiment (CAPEB) : « Nous sommes certains que la promesse d’embauche dans l’artisanat pourrait atteindre 10.000 emplois créés, à deux conditions. D’abord, il faut faire coïncider les demandes et les offres qui doivent se rencontrer à l’échelon des territoires, c’est-à-dire là où les compétences par métiers et les demandes sont les plus rapprochées. Et deuxio, l’incertitude, que la crise sanitaire fait peser sur l’économie, soit levée. »Évolution selon les métiersL’évolution de l’activité se situe entre -1,0% à +1,5% au troisième trimestre 2020. L’électricité constitue le seul corps de métier qui n’a pas retrouvé un niveau d’activité au moins égal à l’année précédente (-1,0%). A l’inverse, la couverture plomberie chauffage affiche la reprise la plus importante (+1,5%).Évolution des prixLes prix constituent un indicateur suivi plus attentivement en période de crise. Au 2ème trimestre2020, les prix augmentent de +0,9% (par rapport au même trimestre l’année précédente). En parallèle, les coûts augmentent de +0,9% sur la même période. Les prix s’accélèrent légèrement dans les travaux de couverture (+2,2% après +2,0%). À l’inverse, ils se replient pour les autres travaux de construction spécialisés (-0,1% après +0,9%) et ralentissent dans les travaux de menuiserie (+1,2% après +1,4%) et les travaux de plâtrerie (+1,5% après +1,7%).Dynamique territoriale (activité en régions)Au cours de la période estivale, toutes les régions enregistrent une dynamique d’activité positive : +0,5% d’activité en moyenne entre le 3e trimestre2019 et le 3e trimestre 2020, à l’exception de l’Ile-de-France (-1,0%) et de l’Occitanie (+0,0%). La reprise se fait de manière plus soutenue sur la façade Atlantique : en Bretagne (+2,5%), dans les Pays de la Loire (+2%) et en Nouvelle Aquitaine (+1,5%), mais également dans le Grand-Est, la Normandie et en Centre Val de Loire (+1,5%).Jean-Christophe Repon, Président de la Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) : « L’hypothèse annuelle devrait enregistrer une baisse d’activité autour de -10%, celle de l’emploi ne suivra pas la même courbe. C’est l’effet « TPE » : la petite entreprise est un modèle souple et agile qui permet de faire le dos rond en attendant des jours meilleurs ! Au cours du 2ème trimestre, nos prévisions de 15.000 à 30.000 emplois perdus sont aujourd’hui ramenées à 2.000 voire 3.000 emplois perdus. C’est le résultat cumulé de trois éléments : les mesures gouvernementales appropriées et rapides, la reprise des chantiers grâce au guide sanitaire édité par la filière, et la confiance des ménages, qui, à l’issue du confinement, souhaitaient améliorer le confort de leur habitat. »Point sur la situation des entreprises artisanales du bâtiment suite à la crise sanitaireUne grande partie des entreprises artisanales du bâtiment ont pu bénéficier des aides de l’Etat. Ainsi, 8% des entreprises de l’artisanat du bâtiment déclarent avoir bénéficié d’un PGE et 46% déclarent avoir bénéficié du fonds de solidarité.Si la reprise de l’activité de l’artisanat du bâtiment s’accentue, (la moitié des entreprises déclareen effet n’avoir aucune difficulté), elle reste toutefois freinée par le retard de chantier pour 34% des entreprises interrogées, par le refus d’une partie de la clientèle privée d’engager des travaux pour 16 % d’entre elles et enfin par les difficultés d’approvisionnement en matériaux et produits bâtiment.
Il y a 4 ans et 207 jours

L'ex-ministre Thierry Repentin prend la tête de l'Anah

M. Repentin, qui vient d'être élu maire de Chambéry (73), va prendre la suite de Nathalie Appéré, la maire (PS) de Rennes (35), qui présidait depuis 2015 le conseil d'administration de l'Anah.Cette agence dépend du ministère du Logement et octroie aux ménages les aides à la rénovation des logements. Elle est donc amenée à jouer un rôle central dans la politique du gouvernement qui vient de faire de la rénovation énergétique l'un des grands axes de son plan économique de sortie de la crise du coronavirus.M. Repentin a été ministre délégué à deux reprises lors du quinquennat du président socialiste François Hollande. Entre 2012 et 2014 il s'est successivement occupé de la Formation professionnelle et des Affaires européennes.C'est surtout un fin connaisseur du monde du logement. Ancien sénateur, "il est notamment à l'origine de dispositifs favorisant la construction de logements sociaux, de la création de la taxe sur les logements vacants et de plusieurs propositions de loi et rapports sur l'habitat", rappelle le gouvernement dans un communiqué.M. Repentin a conseillé Ségolène Royal, lors de sa candidature malheureuse à la présidentielle de 2007, sur les questions de logement et a ensuite occupé la tête de l'Union sociale pour l'habitat (USH), qui rassemble tout le monde HLM.Après son passage au gouvernement, M. Repentin a occupé diverses fonctions publiques liées au logement, à la tête de la Commission nationale de l'aménagement, de l'urbanisme et du foncier, puis du Conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique.Il préside également la société mixte qui exploite le tunnel du Mont-Blanc.
Il y a 4 ans et 207 jours

Gouttière et Couvertine en aluminium laqué : découvrez le procédé Araltec de profilage sur-mesure directement sur le chantier !

Profileuse à gouttière et couvertine directement sur le chantierLes profileuses Araltec sont directement installées dans un fourgon-atelier, permettant ainsi de profiler les gouttières ou couvertines en aluminium laqué, en continu sans joint ni soudure pour une parfaite étanchéité.Ce processus innovant permet de profiler la gouttière et la couvertine sur mesure en un seul tenant, directement sur le chantier. Disponibles en 21 coloris, les gouttières et couvertines Araltec en alu pré-laqué s'adaptent à tout type de construction : neuf, ancien, maison individuelle, bâtiments industriels, agricoles, tertiaires …La société Araltec propose un matériel de profilage robuste et fiable, ayant fait ses preuves depuis plus de 40 ans et nécessitant très peu d'entretien. Elle offre un service complet aux professionnels, avec l'installation de la profileuse dans le fourgon, une formation technique et commerciale, un accompagnement et des conseils permettant à ses clients de développer leur entreprise : un vrai partenariat.Découvrez ce procédé innovant :Bobines et feuilles en aluminium pré-laquéAraltec utilise exclusivement de l'aluminium fabriqué et laqué en France.Le choix du pré-laquage s'est rapidement affirmé comme l'une des techniques les plus modernes et les plus avancées de revêtement de métal avant façonnage et profilage. Le métal pré-laqué est plus durable et plus résistant à la corrosion que le métal post-laqué.Araltec utilise un alliage noble d'aluminium de première fusion, qui lui permet de travailler une matière première détenant toutes ses caractéristiques et ses propriétés. La grande pureté de cet aluminium assure la durabilité et l'adaptabilité de nos produits à toutes les régions, sous toutes conditions climatiques.Les bobines et feuilles Araltec sont disponibles en plusieurs dimensions, épaisseurs et en 22 coloris !ARALTEC c'est une gamme de produits variés pour toits plats et inclinés : gouttières corniches, demi-rondes, rectangles, descentes, couvertine, boîte à eau, lambris, habillage et pliage, protège-gouttière, divers accessoires … le tout en aluminium laqué de première fusion !Pour plus d'information, rendez-vous sur le site d'Araltec :https://www.araltec.fr/
Il y a 4 ans et 207 jours

Les 27e rencontres d'Averroès questionnent des "cités à la dérive" en Méditerranée

Intitulée "Cités à la dérive ", l'édition 2020, qui se tiendra du 19 au 22 novembre, est inspirée d'un livre de l'écrivain grec Stratis Tsirkas."Est-ce que Marseille est une cité à la dérive ? C'est une question que l'on peut se poser", a considéré Thierry Fabre, concepteur de ces rencontres qui veulent replacer les sciences humaines dans le débat public, lors d'une conférence de presse de présentation mardi.En disant cela, il pense aux évènements de la rue d'Aubagne à Marseille, où s'étaient effondrés plusieurs immeubles le 5 novembre 2018, faisant 8 morts, a-t-il expliqué.L'explosion survenue le 4 août 2020 dans le port de Beyrouth a également alimenté sa réflexion."On a pu voir ce qu'était vraiment une cité à la dérive. Des secousses ont traversé cette ville, qui s'est effritée, privatisée par les milices et la spéculation immobilière. Une ville, au fond, qui a perdu le sens de l'espace public", a encore souligné Thierry Fabre.Une attention particulière sera ainsi portée à ces "deux grandes villes-ports de Méditerranée", au cours de ces rencontres.Comment s'adaptent-elles face au changement climatique et à la mondialisation ? Qu'en est-il des cités marquées par des conflits ? Assiste-t-on à des "urbicides" ? Comment bâtir pour demain ?Chercheurs, architectes et artistes aborderont ces questionnements au travers de quatre tables rondes, clés de voûte de la manifestation depuis sa création en 1994. Deux soirées-concerts et une série d'ateliers destinés au jeune public se tiendront également.Malgré le contexte sanitaire, la jauge de visites sera presque équivalente aux années précédentes, ont indiqué les organisateurs, grâce à une deuxième salle mise à disposition et où seront retransmises les tables rondes, portant la capacité à 650 visiteurs environ.Des incertitudes demeurent, en revanche, quant à la venue d'un chercheur, Irad Malkin, professeur d'histoire de l'Antiquité grecque, basé à l'université de Tel Aviv en raison de la crise sanitaire.Pour les autres intervenants, les organisateurs ont privilégié des chercheurs habitant la France.Jusqu'alors gratuites sur réservation, les tables rondes coûteront cette année un euro symbolique aux visiteurs, pour faciliter la gestion des flux.
Il y a 4 ans et 207 jours

Frédéric Didier, nouveau Directeur Général de Wienerberger France

Revendiquant une solide expertise du secteur des matériaux de construction et du bâtiment, il débute sa carrière dans les années 2000 comme responsable commercial régional chez Ciments d'Origny. Une société au sein de laquelle il évoluera dans diverses fonctions (Support technique, Export, Responsable commercial), avant d'être nommé, en 2009, Directeur National des ventes liants hydrauliques routiers et produits spéciaux d'Holcim France.En 2013, il intègre Eqiom France – groupe CRH pour occuper la fonction de Directeur Régional Granulats Est de la France. En 2016, il rejoint le groupe Wienerberger comme Directeur Général Adjoint de la filiale française. Il a, entre autre, développé l'activité Tuiles avec beaucoup de réussite, grâce à une approche dynamique et collaborative, basée sur une stratégie pragmatique à l'écoute du marché.Nommé aujourd'hui à la Direction Générale de Wienerberger France, Frédéric Didier a la volonté de développer la stratégie d'innovation et de performance du Groupe Wienerberger en France.« Véritable précurseur, Wienerberger s'est doté aujourd'hui d'importants moyens permettant d'appréhender les attentes du marché autour desdéfis environnementaux ou de la transformation digitale par exemple. Je compte capitaliser sur cette richesse et notre expertise industrielle, pour renforcer davantage notre offre et le développement de nos compétences et services. »Frédéric DidierWienerberger commercialise aujourd'hui des marques à forte notoriété : Koramic pour la tuile terre cuite, Aléonard pour les tuiles pour bâtiments historiques, Terca pour la brique apparente, Porotherm pour la brique de structure.
Il y a 4 ans et 207 jours

A Rotterdam, un futur entrepôt d'œuvres d'art accessible au public

Le Dépôt Boijmans Van Beuningen ouvre de vendredi à dimanche ses portes aux habitants de la ville portuaire pour leur donner un aperçu de l'avancement des travaux, en attendant son inauguration prévue à l'automne 2021.Le dépôt, une gigantesque construction en forme de bol et recouvert de miroirs, abritera quelque 160.000 oeuvres d'art, que les visiteurs pourront admirer dans leur ensemble.Seulement environ 6% de la collection complète d'un musée est exposée au public, le reste se trouvant entreposé dans des lieux fermés, explique à l'AFP Sjarel Ex, le directeur du musée Boijmans Van Beuningen, lors d'une visite à la presse jeudi."Ce dépôt accessible au public est peut-être la nouvelle forme la plus radicale de faire un entrepôt en ce moment", estime le directeur, qui a eu l'idée du concept.Le but est d'entretenir la collection du musée tout en restant ouvert au public, qui pourra notamment assister à des restaurations.Même si certains musées proposent un accès limité à leurs espaces de stockage, le Dépôt Boijmans Van Beuningen sera le premier entrepôt de cette taille au monde où les visiteurs pourront demander à tout voir, se réjouit l'architecte Winy Maas.Par petits groupes, ils pourront par exemple se rendre dans toutes les pièces de stockage, sous l'oeil attentif d'un garde."Je vois que cela ouvre l'esprit à d'autres musées et à d'autres pays, en quelque sorte pour dire, +bon, nous avons une responsabilité publique vis-à-vis de notre collection+", déclare M. Maas, qui a conçu le bâtiment avec son agence MVRDV.Le projet, dont le coût est estimé à 92 millions d'euros, est principalement financé par des donations privées.
Il y a 4 ans et 207 jours

URW vend un immeuble de bureaux pour 620 millions d'euros

"Unibail-Rodamco-Westfield a conclu ce jour un accord avec un consortium d'investisseurs institutionnels français (les gestionnaires d'actifs Primonial REIM et La Française et la filiale d'EDF EDF Invest) pour la vente de l'immeuble de bureaux Shift", a annoncé URW dans un communiqué.L'immeuble Shift, situé dans le quartier d'affaires d'Issy-les-Moulineaux, en région parisienne, abrite dans ses 47.200 mètres carrés le siège français du géant de l'agroalimentaire Nestlé, locataire avec un bail qui court sur 12 ans, a rappelé le propriétaire actuel.Cette transaction, encore "soumise aux conditions suspensives standards", doit être "clôturée en janvier 2021", a précisé la foncière.Elle s'inscrit dans le plan baptisé Reset, qui doit permettre à URW de dégager plus de 9 milliards d'euros afin de renforcer son bilan face à la crise liée au coronavirus et d'éviter une dégradation de sa note par les agences de notation financière.Le plan prévoit notamment des cessions de 4 milliards d'euros d'ici à la fin de l'année 2021, avait annoncé la foncière mi-septembre.
Il y a 4 ans et 207 jours

Les nouveaux sacs de chaux Calcia et Socli font la part belle à la matière et aux sens de la chaux

Les deux filiales du Groupe HeidelbergCement proposent une gamme complète de chaux naturelles pour répondre à tous les besoins en restauration et rénovation des bâtis. Si à l'occasion des Trophées de la chaux, concours qu'elles organisent conjointement tous les deux ans, lumière est faite sur les techniques de restauration et le savoir-faire des artisans, c'est clairement le matériau lui-même qui est valorisé par ce nouveau packaging des produits, lancé à partir de septembre.La chaux est "Matière" : elle a permis à l'homme de mener à bien ses entreprises architecturales les plus audacieuses (comme les voies romaines ou le célèbre Pont du Gard). Matériau minéral et naturel, elle connaît aujourd'hui un essor important dans le cadre de chantiers anciens et neufs, notamment parce qu'elle permet de conserver l'authenticité des édifices. Ses atouts sont multiples, agréable à mettre en œuvre grâce à sa plasticité, elle peut aussi se retirer facilement sans abîmer le support. Perméable, elle laisse respirer les murs et participe au confort des habitations.La chaux fait également appel aux "Sens" : la vue d'une part, parce que neutre ou teintée (avec des pigments naturels ou des sables locaux propres aux différents terroirs et aux particularités régionales), elle s'avère résolument esthétique. Le toucher d'autre part, car elle offre une multitude de finitions, grattées, lissées, talochées... au gré des envies et grâce, bien sûr, à l'expertise des artisans qui la manient.Outre cette mise en avant de l'ADN de la chaux, la nouvelle charte emballage présente l'avantage d'une lisibilité optimale. Elle repose, en effet, sur une grande sobriété graphique au profit d'informations essentielles pour le compagnon : les applications des produits figurent désormais sur la face du sac.Soulignons que les codes couleurs par produit sont, quant à eux, restés les mêmes, afin que les artisans habitués aux diverses références puissent continuer de les identifier immédiatement. De même, la qualité normative et les propriétés des diverses chaux restent identiques.Côté Ciments Calcia, la gamme, large et complète, dispose de 5 solutionsLa chaux aérienne éteinte CAEB est préconisée pour les finitions d'enduits en restauration, les peintures à la chaux (badigeons, patines) et les stucs. Au rang des chaux hydrauliques naturelles, Rénoblanche se destine à la réalisation d'enduits et de rejointoiement de pierres. Sa blancheur élevée et constante procure aux enduits une luminosité incomparable et met en valeur les sables locaux. Rénobat, quant à elle, offre des résistances mécaniques plus élevées à court terme, pour une utilisation sur des supports plus résistants. C'est une solution idéale en vue de la réalisation de murs et d'enduits extérieurs. Enfin, pour ce qui est des chaux hydrauliques (2/3 de chaux hydraulique naturelle, 1/3 de ciment hautes performances, adjuvants), Renocal (blanche) et Calix (grise) sont recommandées pour les enduits en application manuelle ou mécanique, en neuf comme en rénovation. Ces chaux sont disponibles dans les réseaux de distribution de matériaux de construction du territoire.Côté Socli, la gamme s'avère encore plus étendue, sachant que rappelons-le, Socli est chaufournier depuis plus de 150 ansEn 2019, elle a obtenu le label "Entreprise du Patrimoine Vivant" soulignant son savoir-faire et son expertise de chaufournier.Ainsi les chaux hydrauliques naturelles Chaux Socli et Rénochaux, les chaux hydrauliques Chaulys blanche et Batiliant, les enduits extérieurs Cent%, Rénocolor, et intérieur Monolys, ou encore l'enduit décoratif Taddelakt, pour citer les références les plus emblématiques, incarnent la grande diversité des usages permise par cette large gamme. Précisons que Socli se positionne comme acteur privilégié du Sud-Ouest, rayonnant sur les régions Occitanie/Pyrénées-Méditerranée et Nouvelle Aquitaine.
Il y a 4 ans et 208 jours

Le mouvement de grève des salariés de la raffinerie de Grandpuits suspendu

Mardi matin, dès 4H00, des salariés avaient créé un "barrage de fortune avec des palettes pour bloquer l'entrée de la raffinerie", avait expliqué Adrien Cornet, délégué CGT, syndicat majoritaire à l'initiative de cette action.Au total 270 poids-lourds dans l'impossibilité de récupérer leurs chargements - soit 35.000 litres de carburants chacun - ont dû être déportés vers d'autres dépôts, soit la quasi totalité des quelque 300 camions de passage chaque jour sur le site, selon la CGT."Les expéditions de produits sont perturbées mais Total continuera à assurer les approvisionnements de son réseau de stations-service et de ses clients", a indiqué le groupe à l'AFP.Cette action s'inscrivait dans la grève votée lundi lors d'une assemblée générale qui a rassemblé plus de 200 salariés. Mais le mouvement n'a pas été reconduit mardi après-midi, a précisé M. Cornet, après avoir rencontré la direction du site et de Total.Total a annoncé en septembre que le raffinage à Grandpuits cesserait "fin 2023". Il doit laisser place à un projet de reconversion centré sur la production de biocarburants et de bioplastiques, et à l'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques, selon le géant pétrolier.D'un budget de 500 millions d'euros, ce redéploiement n'entraînera aucun licenciement mais des départs à la retraite anticipée et des mobilités internes vers d'autres sites, avait affirmé Total.Le groupe avait assuré que 250 postes sur les 400 que compte aujourd'hui la plateforme de Grandpuits et le dépôt associé de Gargenville (Yvelines) seraient maintenus.Mais la CGT craint la suppression de "700 emplois", directs et indirects. "On veut un projet d'ampleur pour la raffinerie, vraiment vert et pas du +greenwashing+", a souligné M. Cornet, dénonçant un "projet macabre" qui inquiète de nombreux salariés."On demande des écrits, des engagements" pour préserver l'emploi, a-t-il ajouté.
Il y a 4 ans et 208 jours

Paris-Ouest Construction digitalise ses process métiers liés à la construction et à la rénovation avec Resolving

Après le module de gestion des Réserves, c'est le Suivi de Chantier et la Gestion des Formulaires, qui sont aujourd'hui mis en œuvre : ils se verront complétés ensuite par les modules GED et BIM de la suite RESOLVING.Une culture du BIM structurée autour de 5 ans de pratiqueLe BIM a fait son apparition dans l'entreprise en 2015, à l'occasion d'une conception-réalisation qui l'imposait contractuellement à l'ensemble des prestataires, architectes et bureaux d'études. Ce qui aurait pu être vécu comme une contrainte compromettant la rentabilité d'un projet est au contraire immédiatement perçu par la direction technique et la direction générale de PARIS-OUEST CONSTRUCTION comme une opportunité, et marque le moment d'accéder concrètement à une nouvelle génération de technologies et de pratiques métiers.Et c'est dans ce contexte que PARIS-OUEST CONSTRUCTION adoptera les outils digitaux de RESOLVING de suivi de chantiers et de levée de réserves accessibles sur tablettes numériques.Une nouvelle étape avec RESOLVINGEn juin 2020, PARIS-OUEST CONSTRUCTION a choisi d'impulser une nouvelle étape et a opté définitivement, après des tests en vraie grandeur, pour la solution de Suivi des Chantiers et de gestion des réserves (OPR) proposée par RESOLVING.Plus qu'un nouvel outil, ce changement technologique en faveur de RESOLVING marque un engagement fort en faveur d'un avenir digital. C'est en effet une première brique avant le déploiement à venir de la suite complète d'outils métiers RESOLVING, en commençant en cette fin d'année par les modules complémentaires, GED et BIM.Une transformation digitale inspirée de la réalité du terrainAujourd'hui, la direction technique et de la transition numérique du bâtiment de PARIS-OUEST CONSTRUCTION est composée de 8 personnes, dont 4 sont spécialistes du BIM : des ingénieurs coordinateurs, modeleurs et développeurs. Les BIM Coordinateurs sont les agents actifs d'un futur digitalisé. Au-delà de préparer les maquettes BIM en amont, ils pilotent les partenaires externes et les utilisateurs internes dans les évolutions numériques.« Pour les 15 chantiers que nous menons en parallèle, les outils digitaux sont susceptibles d'être utilisés par 50 à 80 utilisateurs, aux profils métiers et à la culture IT divers. Mais notre rôle ne se résume pas à imposer un nouvel outil, mais bien à accompagner le changement, c'est-à-dire concrètement, tous les utilisateurs, pour engager le mouvement de transformation numérique de toute l'entreprise », explique Xavier TOURNILLON Directeur Technique et de la Transition Numérique du Bâtiment de Paris-Ouest Construction.Les consultants RESOLVING viendront ainsi en appui, pour mettre en place des méthodes de recueil, d'analyse et de standardisation des pratiques utilisateurs, phases préalables à toute digitalisation effective des méthodes et process internes.RESOLVING contribuera également à former les utilisateurs aux outils.« Nous savons que la transition numérique du bâtiment, au stade de la construction mais aussi de la gestion – avec la domotique – est une source d'optimisation énergétique globale de la filière, conclut Xavier TOURNILLON. Nous sommes très engagés en faveur de ces évolutions, et les outils de RESOLVING vont nous y aider. »
Il y a 4 ans et 208 jours

Évolution de la santé financière des entreprises du BTP entre 2008 et 2019

La baisse de la valeur ajoutée se poursuitLa valeur ajoutée (VA) des entreprises du BTP reste en deçà du niveau observé en 2008. Les difficultés rencontrées sont notamment l'augmentation du prix des matières premières et une activité sous tension dans certaines régions qui favorise une concurrence vive entre les entreprises.L'affaiblissement de ce taux de VA est un indicateur d'alerte à suivre. Si elle devient insuffisante pour couvrir les frais de fonctionnement, l'entreprise aura des difficultés à atteindre son point mort et donc à générer des bénéfices. Dans cette hypothèse, les structures financières ne peuvent plus se renforcer.Le poids de la main d'œuvre dans la VA diminueLe coût des charges de personnel par rapport à la valeur ajoutée est en baisse en 2019. En effet, ces charges représentent environ 82% de la valeur ajoutée pour les activités du Gros-Œuvre (vs. 84% en 2018), 77% pour les Travaux Publics (vs. 80% en 2018). Ces niveaux restent cependant supérieurs à ceux de 2008.Avant la Covid-19, le contexte de marché (carnets de commandes plutôt longs, conjoncture favorable) pesait sur la masse salariale et sur la sous-traitance, entraînant des tensions pour recruter et/ou conserver les bons éléments. Aujourd'hui, même si la profession manque de recul, il est probable que la crise actuelle ait un effet significatif sur le marché de l'emploi.Redressement de la rentabilitéDepuis 2016, la rentabilité des entreprises du BTP (résultat net/chiffre d'affaires) se redresse d'année en année et retrouve sur 2019 son niveau de 2008 (situé alors à 2,5% pour les Travaux Publics et 3,1% pour le Gros-Œuvre). Elle atteint respectivement en 2019, 2,8% pour le Gros-Œuvre, 2,9% pour le Second Œuvre et 3,1% pour les Travaux Publics. Ce rebond provient d'un redressement de l'excédent brut d'exploitation des entreprises, mais aussi de frais financiers modérés (taux faibles).Recul de la part des entreprises en perte en 2018Depuis 2015, la part des entreprises en perte recule chaque année tous secteurs confondus. Une rupture particulièrement significative par rapport à 2008 dans le secteur des Travaux Publics (8,8% vs. 11,5% en 2008) et du Second Œuvre (9% vs. 12% en 2008).Des délais clients en nette diminutionAprès une augmentation marquée sur 2015-2017, les délais clients moyens apparaissent en nette diminution depuis 2 ans avec une baisse marquée en 2019. Les niveaux de 2008 sont de retour avec des délais constatés de 83 jours dans le Gros-Œuvre, 88 jours dans le Second-Œuvre et 90 jours dans les Travaux Publics.A noter, la clientèle publique, les litiges sur situations de travaux, les décomptes généraux et définitif et les retenues de garanties non cautionnées contribuent toujours à l'alourdissement du poste clients des entreprises du BTP.« L'amélioration de la productivité, une politique d'investissements prudente et le niveau bas des taux d'intérêts compensent la contraction de la valeur ajoutée, permettant à la rentabilité de revenir au niveau de 2008.Nous attendions des chiffres 2020 meilleurs que 2019 pour le bâtiment, mais la crise sanitaire et économique nous amène à revoir significativement nos prévisions. Il apparaît aujourd'hui plus que jamais indispensable de prévoir et d'anticiper les sources de financement du cycle d'exploitation (mobilisation du poste clients, cautions sur marchés, encours assurés chez les fournisseurs, …), et de renforcer la culture des fonds propres qui consiste à capitaliser régulièrement les résultats. Et ce, d'autant plus dans le contexte actuel où la trésorerie est artificiellement soutenue par les différentes mesures mises en place au printemps (report de charges, chômage partiel, gel des prêts et des crédits baux, prêts garantis par l'État, …). »Sylvie LOIRE-FABRE, Présidente du Directoire de BTP Banque
Il y a 4 ans et 208 jours

"Zéro chômeur longue durée": feu vert du Sénat avec des modifications

Le texte a été voté en première lecture à main levée, avec les voix des groupes LR, centriste, RDPI (ex LREM), RDSE à majorité radicale et Indépendants. Il avait été adopté à l'unanimité à l'Assemblée nationale.Bien que soutenant l'expérimentation, la gauche a voté contre. Le PS a regretté de ne pas avoir obtenu "toutes les garanties souhaitées", tandis que le CRCE à majorité communiste et les écologistes déploraient une proposition de loi "éloignée de l'esprit originel" de l'expérimentation.Députés et sénateurs vont maintenant tenter de se mettre d'accord sur un texte commun, faute de quoi une nouvelle lecture sera organisée dans chacune des chambres, le dernier mot revenant à l'Assemblée.La ministre du Travail Elisabeth Borne a défendu "un texte nécessaire dans cette période d'incertitude et de difficultés accrues pour les plus précaires", souhaitant le voir "aboutir au plus vite".L'idée des "TZCLD" est de mobiliser les sommes destinées à l'indemnisation du chômage pour financer des entreprises à but d'emploi (EBE) qui recrutent en CDI des chômeurs de longue durée, payés au Smic pour des activités utiles socialement et non concurrentes des emplois existants.La proposition de loi vise à étendre à 50 nouveaux territoires, pour 5 ans, une expérimentation lancée début 2017 et menée aujourd'hui dans dix "territoires" de 5.000 à 10.000 habitants. Ils accueillent 13 EBE employant plus de 800 salariés dans des activités de maraîchage, bûcheronnage, recyclage de métaux ou réparation de vélos.Le Sénat n'a touché ni à la durée, ni au champ de l'expérimentation, malgré la mobilisation des élus PS qui souhaitaient aller au-delà des 50 nouveaux territoires."Aucun territoire prêt ne doit être laissé de côté", a souligné pour sa part Elisabeth Borne, affirmant sa volonté de parvenir d'ici la CMP "à une rédaction offrant le plus de flexibilité possible".Les sénateurs se sont en revanche opposés à un financement obligatoire par les départements, prévu par la proposition de loi.Cette modification, fustigée à gauche, constitue le principal point d'achoppement avec le gouvernement. "Aucun projet d'expérimentation ne se fera contre la volonté des départements, mais la mobilisation d'un département doit logiquement se traduire par sa contribution au financement de l'expérimentation", a affirmé Mme Borne.L'Etat contribue largement au financement de l'expérimentation, à hauteur de 18.000 euros par an, par emploi, alors que la part des départements est de l'ordre de 1.500 euros.La proposition de loi comprend par ailleurs d'autres mesures pour simplifier l'insertion par l'activité économique (IAE), comme la suppression d'un agrément obligatoire auprès de Pôle Emploi.Elle crée un "CDI inclusion" pour des personnes de plus de 57 ans en difficulté, ou met en place l'expérimentation d'un "contrat passerelle", afin de faciliter le recrutement en entreprises classiques de personnes en fin de parcours d'insertion.Les sénateurs ont en outre créé, avec le soutien du gouvernement, un dispositif "temps cumulé", visant à permettre le cumul d'un contrat d'insertion avec un autre contrat de travail à temps partiel. La gauche s'y est opposée, craignant "une dérive".Le Sénat a enfin adopté un amendement de dernière minute du gouvernement visant à permettre, à titre expérimental, la mise en place d'une instance de dialogue social spécifique aux Structures de l'insertion par l'activité économique et aux salariés en insertion.
Il y a 4 ans et 208 jours

La Fédération des Ascenseurs demande la pérennisation du crédit d'impôt pour l'accessibilité des logements

Face à cette échéance, la Fédération des Ascenseurs interpelle Gouvernement et élus en faveur de la pérennisation de ce crédit d'impôt prévu à l'article 200 quater A du Code Général des Impôts (CGI). Sa pérennisation et sa révision (faute d'ajustement opéré depuis 5 ans) permettraient d'étendre de façon significative l'installation de solutions de mobilité verticale facilitant le maintien à domicile.L'interpellation du Président de la Fédération des Ascenseurs« La mobilité verticale et ses solutions (monte-escaliers et élévateurs verticaux/ascenseurs) sont de réels facilitateurs du maintien à domicile, alors que nos aînés expriment massivement le souhait de vieillir durablement chez eux et en sécurité. 39% des Français placent d'ailleurs la mobilité verticale comme équipement n°1 pour bien vieillir chez soi, en témoigne le 5e baromètre Ipsos ‘Les Français et l'ascenseur' dévoilé le 30 septembre dernier »« C'est pourquoi notre Profession lance aujourd'hui ce cri d'alerte dans le cadre du Projet de Loi de Finances pour 2021, et se mobilise pour la pérennisation de ce crédit d'Impôt afférent aux dépenses d'équipements en faveur des personnes âgées ou handicapées. Cette aide financière est indispensable aux seniors pour leur permettre de s'équiper d'un monte-escalier ou bien d'un élévateur vertical/ascenseur de maison grâce auquel ils vont pouvoir (bien) vieillir chez eux. Et nous appelons même au doublement de son montant. »Guillaume Fournier Favre, Président de la Fédération des AscenseursLa mobilité verticale au service du maintien à domicileDans le cadre des travaux menés en faveur du maintien à domicile, la sécurisation de la mobilité des seniors est un axe important. À ce titre, la réduction du risque de chute dans l'escalier (qui est la 1ère cause d'accident domestique chez les seniors) est une réelle priorité, qui trouve dans l'installation d'équipements de mobilité verticale une solution concrète. Facilitateurs d'autonomie, ils permettent de retarder de plusieurs années le déménagement des seniors.Et si l'adaptation du logement en vue du maintien à domicile permet de rester plus longtemps chez soi, elle contribuera plus largement à une mise en tension moindre des hôpitaux ainsi que des EHPAD. C'est l'un des nombreux points soulignés par l'étude du cabinet Asterès de mars 2018 sur les bénéfices sociaux et économiques de l'équipement des logements en ascenseur. Tout en pointant le niveau de sous-équipement de la France, cette étude ‘Mobilité et ascenseur – Enjeux économiques de l'équipement d'ascenseur dans les logements' dessine la perspective globale d'un milliard d'euros d'économies réalisables par an dans l'hypothèse d'un niveau d'équipement en phase avec la démographie française.
Il y a 4 ans et 208 jours

LafargeHolcim lance ECOPact, la plus large gamme de bétons bas carbone du marché

La nouvelle gamme de bétons ECOPact est issue de la démarche Lafarge 360 lancée en juillet 2019 pour mener la transition écologique dans le secteur des matériaux de construction. Une démarche ambitieuse destinée à accompagner les maîtres d'œuvre, maitres d'ouvrages et constructeurs de toutes tailles dans la conception de bâtiments bas carbone et ancréé dans l'économie circulaire.ECOPact s'appuie ainsi sur l'échelle d'évaluation 360Score qui affiche en toute transparence l'impact sur l'environnement des produits LafargeHolcim. Cette gamme vient en complément des services d'eco-conception 360Design, un simulateur en ligne pour calculer l'empreinte carbone du gros œuvre d'un bâtiment et ainsi optimiser la performance environnementale d'un projet.Les solutions ECOPact, une gamme complèteECOPact propose un taux de réduction carbone de 30 à 50%. Cette solution est disponible sur tout le territoire national et ne change pas les usages et pratiques de construction traditionnels.ECOPact A est une solution qui va plus loin en offrant un taux de réduction carbone de 50 à 70%. Cette performance est notamment obtenue grâce aux innovations de formulation et permet de conserver les modes constructifs habituels.ECOPact AA est une solution de rupture en termes d'innovation et de réduction carbone puisqu'elle propose un taux de réduction supérieur à 70% grâce à des liants dont les performances sont exceptionnelles. Pour cette gamme de solutions, LafargeHolcim accompagnera ses clients dans le cadre, notamment, d'usages spécifiques.ECOPact A+ est une solution à impact carbone neutre compensé. Ce béton neutre en carbone obtenu par la compensation se compose d'un béton Ecopact A et d'achat de crédits carbone certifiés par un organisme international.« LafargeHolcim s'engage, pour ses clients, dans la voie d'une construction plus responsable, plus circulaire et tout aussi performante. La gamme de bétons bas carbone Ecopact que nous proposons aujourd'hui est une innovation supplémentaire pour construire plus responsable. Avec Ecopact, nous complétons l'éventail de notre gamme de bétons pour répondre aux attentes sur le sujet, et elles sont fortes ! » précise François Petry, Directeur Général LafargeHolcim France.LafargeHolcim dispose aujourd'hui du portefeuille de solutions et produits bas carbone le plus large du secteur, s'appuyant sur une organisation de R&D à la pointe de l'industrie et un réseau mondial d'innovation fortement axé sur le développement de produits durables : 40% des brevets concernent des solutions bas carbone, et plus de 50% des efforts de R&D sont consacrés à des projets bas carbones.LafargeHolcim est également la première entreprise mondiale de matériaux de construction à signer l'engagement "Business Ambition for 1,5°C" et à se fixer des objectifs intermédiaires de réduction carbone validés par l'initiative Science Based Targets (SBTi), alignés sur la trajectoire net zero.ECOPact, déjà des références en coursECOPact convient à tous les types d'ouvrage - logements collectifs, individuels, bâtiments tertiaires, infrastructures - et fait déjà l'objet de chantiers : c'est le cas avec les 296 logements pour étudiants conçus par la maîtrise d'œuvre Kern&associés architectes urbanistes et dont le maitre d'ouvrage est le CROUS d'Aix-En-Provence.D'autres projets sont en cours, comme par exemple le chantier de la Faculté d'Economie et de Gestion de Aix-en-Provence, ou l'Institut Médico Educatif de la Roque d'Anthéron.« Avec ECOPact nous avons conçu des bétons responsables qui rendent la construction bas carbone possible pour tous les chantiers, ceux du quotidien comme les plus ambitieux. D'autres développements innovants sont en cours pour enrichir la gamme et répondre précisément aux évolutions du marché » Michèle Duval, Directrice des gammes produits et services LafargeHolcim France.
Il y a 4 ans et 208 jours

Les Journées Professionnelles de la Construction sont reportées en 2021

Ces Journées se tiendront maintenant, toujours au centre des congrès de Lyon, le mardi 29 et mercredi 30 juin 2021.Initialement prévues en avril adossées à l'Assemblée générale, le confinement général avait contraint la CAPEB à les décaler en octobre. Les toutes récentes décisions du préfet de la région AURA imposent aujourd'hui que l'événement soit reporté à l'année prochaine.En effet, la CAPEB ne souhaite faire prendre aucun risque aux délégués et aux exposants qui étaient inscrits, quelle que soit l'issue des 15 jours d'application que le préfet de la région réservera à ses annonces.La CAPEB remercie ses partenaires qui l'ont d'ores et déjà assurée de leurs participations en 2021. Les professions de la CAPEB, par la voix de ses 8 présidents d'UNA, envisagent avant la fin 2020 des rencontres informelles ou digitales avec leurs délégués de métiers au sein de chaque CAPEB départementale.
Il y a 4 ans et 208 jours

Meilleurtaux tombe dans l'escarcelle du fonds Silver Lake

Cette opération, d'un montant compris entre 700 et 800 millions d'euros, selon une source proche du dossier, voit également le management du groupe investir aux côtés de Silver Lake.Depuis 2017, Meilleurtaux était détenu par le fonds West Street Capital Partners VII, géré par la banque d'affaires américaine Goldman Sachs.Silver Lake, qui compte plus de 60 milliards de dollars d'actifs sous gestion, est un investisseur spécialisé dans la technologie. Il a notamment investi dans Alibaba, AirBnB et Twitter."Nous sommes très heureux d'accueillir ce nouvel actionnaire (...) qui saura nous accompagner dans notre forte croissance et nous aider à accélérer nos projets d'innovation technologique et notre savoir-faire dans nos métiers", ont relevé Guillaume Autier, président exécutif de Meilleurtaux, et Hervé Hatt, président du conseil d'administration, cités dans le communiqué.Le groupe affirme avoir engrangé un chiffre d'affaires consolidé supérieur à 200 millions d'euros en 2019, soit le double de son niveau de 2016.Il revendique également avoir enregistré plus de 90 millions de visites sur ses sites internet et "intermédié près de 10 milliards d'euros de crédits immobiliers" l'an passé.
Il y a 4 ans et 208 jours

Saint-Gobain double sa production de matériaux biosourcés d'isolation

Le directeur général France du groupe, Guillaume Texier, a salué dans le plan de relance "un effort sans précédent pour pousser la rénovation énergétique", qui arrive à "un moment propice".Saint-Gobain veut "aider à aller plus vite et à lever certains freins" pour soutenir cet effort, a-t-il déclaré lors d'un point-presse.Saint-Gobain a présenté une série d'actions en ce sens, dont une formation RGE en ligne pour les artisans du secteur, l'information du grand public sur les solutions techniques d'isolation ou encore un dispositif de "mécénat d'entreprise" par lequel des salariés du groupe pourront aider des associations.Le groupe, qui est un fabricant de matériaux isolants, va aussi mettre l'accent sur ses innovations, comme des solutions biosourcées à base de laine de bois, à côté des matériaux plus classiques comme la laine de verre et la laine de roche.Un investissement de 5 millions d'euros va permettre, d'ici 2023, de doubler la capacité de l'usine de fibre de bois de Mably, avec la création de 30 à 40 emplois à la clé.Les matériaux biosourcés ne représentent encore que 3 à 4% du marché de l'isolation, mais leur croissance annuelle est de 15%, selon Saint-Gobain.L'enseigne de distribution pour le bâtiment, Point.P, a lancé il y a quelques mois un catalogue de 1.500 références de produits biosourcés.Le groupe va d'autre part utiliser la start-up qu'il a développée, Kandu, pour proposer aux acteurs publics un diagnostic gratuit du confort de leurs bâtiments, prenant en compte les conforts thermique et acoustique, la qualité de l'air et la lumière, en vue d'une rénovation.Selon Saint-Gobain, la rénovation énergétique a un potentiel important, avec en France 7 à 8 millions de logements très énergivores (classes F et G), dont près de 5 millions de "passoires thermiques"."Le secteur du bâtiment est bien reparti au cours de l'été, mais il y a quand même de grosses incertitudes sur ce qui se passe derrière", a indiqué M. Texier. "Donc il y a un besoin de mettre de la relance économique et (...) la rénovation, c'est la manière la plus rapide de mettre en place de la relance", a-t-il ajouté.
Il y a 4 ans et 209 jours

Les métiers du Bâtiment : stop aux idées reçues !

Le Bâtiment est ouvert aux femmes !La filière en Ile-de-France emploie 13,1% de femmes qui sont présentes dans tous les métiers et fonctions : de la production en passant par la conception, l'encadrement, l'administration ou le commercial. Elles sont employées, techniciennes ou agentes de maîtrise pour 70% d'entre elles et 26% sont ingénieures. A noter : plus d'une TPE/PME du Bâtiment sur deux est dirigée ou co-dirigée par une femme !« Les femmes s'intègrent parfaitement dans les entreprises de Bâtiment et sont également reconnues pour favoriser la fluidité des échanges qu'elles soient sur les chantiers, dans les ateliers, en bureaux d'études ou aux commandes de leurs entreprises ! », précise Isabel Talaia – Membre du Bureau de la FFB Grand Paris, Responsable de la valorisation des métiers - et gérante de l'entreprise LSP.Le Bâtiment embauche à tous les niveaux ! Les entreprises de Bâtiment sont à la recherche de profils très divers, avec des niveaux d'expériences et de qualifications variés, que l'on soit titulaire d'un CAP, brevet professionnel, bac pro, BTS ou Bac+5.L'alternance est pour les entreprises la voie privilégiée pour se former aux métiers du Bâtiment, permettant d'assurer la qualification et le renouvellement des salariés.A savoir : En Ile-de-France, le niveau de qualification est plus élevé et la proportion de cadres est deux fois supérieure au reste de la France (près de 15% contre 8,7%).« Les métiers d'encadrement et d'ingénieur connaissent une dynamique de recrutement forte en raison des transitions environnementales et numériques des entreprises. En effet, le secteur du Bâtiment a de nouveaux besoins en compétences liés à la mise en œuvre de normes environnementales, au numérique avec le BIM, l'Intelligence Artificielle, les maquettes 3D, la domotique, etc. », précise Jean-Luc Tuffier, Président de la FFB Grand Paris et de l'Union des Fédérations du Bâtiment d'Ile-de-France.Les salaires évoluent rapidement !Que l'on soit titulaire d'un CAP ou d'un diplôme d'ingénieur, les grilles de salaire dans le Bâtiment sont attractives et revalorisées chaque année.Le secteur a toujours cherché à valoriser l'apprentissage des jeunes en majorant le salaire minimum applicable aux apprentis. Ainsi, un apprenti de 16 ans qui intègre le Bâtiment sera rémunéré à hauteur de 40% du SMIC (contre 27% dans les autres secteurs). Cette différence de salaire est d'autant plus marquée au-delà de 21 ans puisque les apprentis sont payés en fonction du salaire conventionnel du Bâtiment et non en pourcentage du SMIC !« Le Bâtiment reste l'un des rares secteurs où l'on peut gravir rapidement les échelons, et même devenir chef d'entreprise. Grâce à la promotion interne, l'ouvrier de chantier peut devenir chef d'équipe puis chef d'entreprise. A l'horizon 2024, le secteur du Bâtiment prévoit de recruter plus de 9 000 personnes par an. Nous encourageons les candidats à découvrir nos métiers et à relever ce défi formidable ! », conclut Jean-Luc Tuffier.En 2019, le Bâtiment en Ile-de-France ce sont plus de 129.500 entreprises dont 35.000 comptant un ou plusieurs salariés. Elles représentent 350.000 actifs (255.000 salariés et 95.000 artisans). Le nombre d'apprentis du Bâtiment en Ile-de-France est de 9.000, soit 0,6% de plus qu'en 2018.
Il y a 4 ans et 209 jours

Syndicats et patronat appelés à discuter du partage de la valeur en entreprise

Patronat et syndicats sont invités à commenter ces idées qui ne sont "ni exhaustives, ni intangibles" d'ici au 23 octobre, avant le lancement d'une concertation lors de la deuxième "conférence de dialogue social", le 26 octobre à Matignon.Dans ce document, le ministère se fixe comme objectif de "mieux lier la rémunération du travail à la performance de l'entreprise, que celle-ci soit économique ou sociale".A cette fin, il propose "la création de dispositifs de rémunération variable collective simplifiés pour les petites entreprises", ainsi que "le développement de l'actionnariat salarié, par exemple en distribuant une part d'actions gratuites aux salariés au titre de la participation ou en renforçant l'incitation au versement d'épargne salariale dans les fonds d'actionnariat salarié".La participation est aujourd'hui le seul dispositif d'épargne salariale dont la mise en place est obligatoire pour les entreprises d'au moins 50 salariés. D'après la Dares, en 2019, sur un nombre total de 3,8 millions de salariés bénéficiaires de la participation, seulement 115.000 travaillaient dans des entreprises de moins de 50 salariés. Le montant moyen versé a été de 1.393 euros.L'intéressement est un dispositif facultatif, ouvert à toutes les entreprises. En 2018, seuls 10,5% des salariés des entreprises de 10 à 50 salariés étaient couverts par un dispositif d'intéressement, contre 60% pour les entreprises de plus de 250 salariés et 32% toutes entreprises confondues. Le montant moyen versé était de 1.622 euros.S'agissant des opérations d'actionnariat salarié, la Dares indique qu'en 2017, 1,7% des entreprises de 10 salariés ou plus, employant 8% des salariés, ont mis en place une opération d'actionnariat salarié avec une part nettement plus importante parmi les sociétés cotées (32,1%). Il y a environ 3,5 millions de "salariés-actionnaires" en France.Le ministère veut aussi "renforcer l'égalité dans le partage de la valeur entre salariés et notamment entre les femmes et les hommes". Il préconise notamment "l'évolution de l'index de l'égalité professionnelle qui pourrait passer par la création d'un nouvel indicateur présentant la part de femmes parmi les cadres dirigeants".
Il y a 4 ans et 209 jours

La crise sanitaire interroge les artisans, commerçants et chefs d'entreprise sur leur future retraite

71% des actifs seniors déclarent s'être posé des questions sur les conséquences possibles de la crise sanitaire sur leur future retraiteLa crise sanitaire a modifié les conditions de travail de nombreux actifs âgés de 50 à 62 ans: 41% d'entre eux déclarent avoir pratiqué le télétravail. Parmi eux, 44% des salariés et surtout les trois quarts des cadres (76%) sont concernés. Par ailleurs, le contexte de crise a fait évoluer la situation professionnelle d'un peu plus d'un quart des actifs âgés de 50 à 62 ans, concernés par une période de chômage ou d'activité partielle et/ou par une baisse de rémunération.Toutes ces situations ont conduit les actifs à quelques années de la retraite à se projeter dans la suite de leur carrière professionnelle, à anticiper la préparation de leur retraite ou à l'appréhender différemment. La moitié d'entre eux (51%) estiment que le contexte de crise pourrait les inciter à revoir leur rapport à la retraite. Un tiers (33%) avouent avoir déjà commencé à y réfléchir. La proportion monte à 54% chez les artisans, commerçants, chef d'entreprise, plus impactés que d'autres catégories par une baisse de revenus. Le montant de la retraite : 1ère source de questions et de motivation de départ à la retraiteParmi les questions que se posent aujourd'hui les actifs âgés de 50 à 62 ans sur leur future retraite, deux sujets arrivent en tête : le montant de leur future retraite et le nombre d'années qu'il leur reste à travailler pour avoir une retraite suffisante, pour plus de 80% d'entre eux. Ces actifs avouent d'ailleurs que l'aspect financier pèse fortement dans le choix de leur départ à la retraite (84%) avec notamment la volonté d'acquérir un pouvoir d'achat suffisant.Parmi leurs autres questionnements, les sondés déclarent se soucier également de l'impact que peuvent avoir sur leur future retraite leurs choix de vie personnels et professionnels (74%). Enfin, et le contexte actuel pouvant y contribuer, 70% d'entre eux avouent s'interroger sur les possibilités de fin de carrière accessibles dans leur situation (retraite anticipée, retraite progressive, dispositif carrière longue…).L'importance de conseils personnalisés pour étudier les possibilités de fin de carrière Pour répondre à leurs questions et les aider à préparer leur départ à la retraite, plus de 70% des actifs âgés de 50 à 62 ans soulignent l'importance de conseils et services personnalisés (77%). Principalement pour savoir ce à quoi ils auront droit une fois à la retraite compte-tenu de leur parcours, mais aussi pour être accompagnés dans leurs réflexions et choix futurs, et notamment sur les possibilités et aménagements de fin de carrière. Ils sont plus nombreux encore (80%) à requérir un accompagnement personnalisé pour faire le point sur les démarches administratives à effectuer. A noter que les femmes, parfois confrontées à un parcours professionnel moins linéaire, sont plus intéressées par des conseils personnalisés sur les dispositifs de prolongation d'activité (surcote, majorations ou cumul emploi-retraite) que les hommes (74% contre 66%). Les caisses de retraite sont les premières sources d'information sur la retraitePour répondre aux interrogations des actifs et à leur besoin d'accompagnement, les organismes de retraite proposent des services et outils d'aide à la décision gratuits et communs à l'ensemble des régimes de retraite. Ainsi, ils sont accessibles en ligne sur les espaces personnels des sites www.lassuranceretraite.fr ou www.agirc-arrco.fr. Les actifs ont notamment la possibilité de consulter en ligne leur relevé de carrière ou de calculer le montant et l'âge de leur départ à la retraite. Plus des trois quarts des actifs âgés de 50 à 62 ans déclarent connaître ces deux services en ligne. En revanche, de la connaissance des outils à leur utilisation, un pas reste à franchir : seul un de ces actifs sur deux indique avoir eu recours au simulateur de retraite en ligne. De même, moins de la moitié d'entre eux savent que certains organismes de retraite offrent la possibilité de joindre un conseiller retraite en ligne et seuls 10% déclarent y avoir eu recours.La majorité des actifs âgés de 50 à 62 ans (54%) identifient les caisses de retraite comme principales sources d'information sur la retraite. Les actifs déclarent se tourner également vers leur environnement professionnel, leur entourage familial ou d'autres acteurs privés.« La crise sanitaire est comme pour chaque évènement majeur intervenant dans une vie l'occasion d'une prise de recul sur sa situation personnelle et professionnelle, sur ses aspirations actuelles et futures. Pour les actifs à plus ou moins dix ans de l'âge de la retraite, le contexte les amène à reconsidérer leur rapport à la retraite et à s'interroger. Pour autant, leurs interrogations restent conformes à celles qui nous sont posées habituellement : À quel moment vais-je partir à la retraite et combien vais-je toucher ? C'est pour répondre à leur besoin d'informations et de conseils propres à chaque situation personnelle, que nous organisons tous les ans les Rendez-vous de la retraite. Nous allons au-devant des actifs pour leur proposer sur une semaine des créneaux d'information en ligne, par téléphone ou dans l'un des 230 points d'accueil ouverts cette année avec l'Assurance retraite, à travers le territoire. L'événement qui est une fois encore un grand succès doit permettre d'offrir un coup de projecteur à l'offre d'accompagnement que nous mettons gratuitement à la disposition des actifs »François-Xavier Selleret, Directeur de l'Agirc-Arrco« Les « Rendez-vous de la retraite » nous donnent une belle opportunité d'aller à la rencontre de nos assurés et de répondre à leurs questions actuelles, dans le contexte de crise sanitaire. Ils illustrent notre volonté commune d'offrir à l'assuré un service global et simplifié : c'est une nouvelle étape dans la coopération entre l'Assurance retraite et l'Agirc-Arrco ! Cet évènement est également l'occasion de valoriser les services développés par nos équipes. Forts des expériences et savoir-faire des deux régimes, nous misons sur la synergie entre les services digitaux et l'accueil en Carsat et Cicas pour répondre au plus près des besoins des assurés. Pendant six jours, 40 000 rendez-vous sont proposés au public : ils permettront d'obtenir une information personnalisée, gratuite et experte sur la retraite. En raison du contexte sanitaire, cette opération est prévue en présentiel et en distanciel. Les conseillers mobilisés seront amenés à répondre à toutes les questions posées par les assurés, qui peuvent reconsidérer leur retraite prochaine ou future selon l'impact de la crise sanitaire sur leur situation personnelle et professionnelle. »Renaud Villard, Directeur de l'Assurance retraiteMéthodologie de l'ÉtudeCette étude a été réalisée en ligne du 17 au 23 septembre 2020 par OpinionWay, pour le compte de l'Assurance retraite et de l'Agirc-Arrco, auprès d'un échantillon de 2004 personnes représentatif de la population française active âgée de 50 à 62 ans. L'échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d'âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d'agglomération et de région de résidence. La marge d'erreur pour un échantillon de 2000 personnes est de 1, à 2,2 points. OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : « Sondage OpinionWay pour L'Assurance retraite et l'Agirc – Arrco » et aucune reprise de l'enquête ne pourra être dissociée de cet intitulé.
Il y a 4 ans et 209 jours

Le FMI s'attend à un rebond de 6% du PIB en France en 2021, moins qu'espéré par le gouvernement

Alors que le FMI évoquait en juin une chute record de 12,5% du Produit intérieur brut français (PIB), il devrait finalement reculer de 9,8% cette année. En 2021 en revanche, la France, qui connaît une recrudescence inquiétante des contaminations, devrait renouer avec une croissance inférieure à la hausse de 7,3% projetée en juin par l'institution de Washington.En corrigeant fortement sa prévision pour 2020, le FMI se situe désormais dans la moyenne des projections pour la France, entre le gouvernement (-10%) et la Banque de France (-8,7%).Pour l'année prochaine en revanche, l'institution de Washington estime la croissance à un niveau inférieur à celui projeté par le gouvernement (+8%) ou la Commission européenne (+7,6%).La France devrait cependant faire mieux que la zone euro en 2021 (+5,2%), et moins bien cette année (-8,3%).La révision des prévisions pour la France reflète l'évolution de la conjoncture internationale telle que prévue par le FMI, à savoir une récession moins prononcée que prévu cette année, mais une reprise plus laborieuse à partir de l'an prochain.Ainsi, le FMI table désormais sur une contraction du PIB mondial de 4,4% cette année, contre 5,2% estimé en juin. Mais il a une nouvelle fois révisé en baisse le rythme de la reprise attendu l'an prochain (+5,2%).Le Fonds relève que la France fait partie des pays, avec l'Australie, le Japon et l'Espagne, où la courbe des contaminations, qu'ils avaient réussi à "aplanir", remonte.La pandémie de coronavirus a causé la mort de plus d'un million de personnes et 33 millions de cas sont recensés, des chiffres en forte hausse par rapport à juin (7 millions de cas et 400.000 morts supplémentaires).En revanche, la France est le pays où le rebond de la consommation post-confinement a été le plus marqué, ce qui explique que la récession devrait être moins forte cette année: ainsi, par rapport à un niveau 100 en décembre, les ventes de détail y ont chuté en avril de 35 points avant de remonter en flèche pour quasiment retrouver en août leur niveau de décembre.
Il y a 4 ans et 209 jours

ConstruirAcier récompense 10 projets d'architecture en acier aux échelles variées et expressions fortes

« Ce palmarès témoigne et exprime à quel point l'acier est bien cet outil indispensable à la fabrication d'immeubles dont la destination ne se résume pas au monde industriel mais s'élargit aux ouvrages dont l'usage est domestique, le contenu technique ou la dimension publique accomplie. »-Francis Soler, Président des 6e Trophées Eiffel Déléguée générale et directrice de la communication de ConstruirAcier, Charlotte Flores a salué l'audace architecturale des réalisations primées et rappelé que la filière acier-construction s'inscrit bien dans cette dynamique créative. « Le matériau acier propose aujourd'hui des solutions innovantes pour construire bien, fiable, rapide, responsable, durable, résilient, économique et performant, a-t-elle souligné. La crise sanitaire et économique que traverse le monde et la France pousse aujourd'hui à reconsidérer les schémas d'action et de pensée dans la construction. Patrimoniale, industrielle et architecturale, pleinement ancrée dans les territoires avec ses 175 000 emplois, dotée d'une forte capacité de production, la filière acier-construction est prête pour apporter le meilleur dans la construction française et participer aux grands chantiers des métropoles ». Les 10 lauréats des 6e Trophées Eiffel dans 10 catégories sont…Catégorie APPRENDRE - regroupe tous les lieux d'enseignement publics ou privés, centres de formation, crèches Lycée Léonard de Vinci, St Germain en LayeMaître d'ouvrage : Région Ile-de-France, Maîtrise d'ouvrage déléguée : IDF Construction DurableArchitecte : TANK Architectes & COSABET : Bollinger + GrohmannConstructeur métallique : Baudin-ChâteauneufConstructeur : Colas Catégorie ARCHITECTURE ET INGENIERIE (nouvelle catégorie 2020)Hippodrome PARIS LONGCHAMPMaître d'ouvrage : France GALOPArchitecte : Dominique Perrault ArchitecteBET : TRACTEBELBE METAL : JAILLET-ROUBYCatégorie DIVERTIR -regroupe stades, gymnases, salles de sport, équipements culturels...Halle multifonctionnelle - Le forûm, Soults-sous-ForêtsMaître d'ouvrage : Commune de Soultz-Sous-Forêts, HohwillerArchitecte : RHB ArchitectesBET : ALEC STRUCTUREConstructeur métallique : WILHELM SACatégorie FRANCHIR - regroupe viaducs, ponts, passerelles et tout ouvrage de franchissement Passerelle de l'Aiguille Rouge, Bourg-Saint-MauriceMaître d'ouvrage : ADSArchitecte : SG ArchitecteBET : KEOPSConstructeur métallique : Bellet IndustrieCatégorie HABITER - regroupe logements collectifs ou individuelsVilla Rohan, BordeauxMaître d'ouvrage : Natcha COSTAArchitecte : Atelier CambiumBET : C3Constructeur métallique : C2BCatégorie TRAVAILLER - regroupe immeubles de bureaux, bâtiments de production, de logistiques, de commerce... BT6 – Réhabilitation d'un entrepôt et surélévation du bureaux, BèglesMaître d'ouvrage. SCI Terres NeuvesArchitecte : Nadau Architecture / Faye Architectes et AssociésBET : IBCConstructeur métallique : SOBLACOCatégorie INNOVATION - présente une innovation architecturale et environnementale majeureSuper Pausée, PloemelMaître d'ouvrage : La Belle FolieArchitecte : vous architectureBET : Yohann LesléConstructeur métallique : BfactoryCatégorie PRIX SPECIAL RESTRUCTURATION (nouvelle catégorie 2020 souhaitée par Francis Soler). Carré Michelet, la DéfenseMaître d'ouvrage : Gecina (Eurosic)Architecte : Cro&Co ArchitectureBET : CE IngénierieConstructeur métallique : Gagne Catégorie VOYAGER - regroupe gares, aéroports, pôles de transport, parkings, téléphériques...Nouveau Terminal T1, Aéroport de Lyon-Saint ExupéryMaître d'ouvrage : Aéroports de LyonArchitecte : Rogers Stirk Harbour – Partners / ChabanneBET : Technip TPS Catégorie INTERNATIONAL - présente un projet architectural internationalDen Blå Planet, l'aquarium national du Danemark, CopenhagueArchitecte : 3XNMaître d'ouvrage : The Building Foundation, Den Blå PlanetComposition du jury des Trophées Eiffel 2020Président du Jury :Francis Soler, architecteJacques Sebbag, architecte, archi5Olivier Leclercq, architecte, vice-président de la maison d'architecture, Île-de-FranceMitsu Edwards, ingénieure directrice adjointe, Eckersley O'CallaghanAmélie Luquain, architecte et journaliste spécialisée, Le MoniteurNadège Mével, rédactrice en chef EXEGilles Davoine, rédacteur en chef de AMCChristophe Leray, rédacteur en chef de Chroniques d'architectureDavid Abittan, rédacteur en chef de tema.archiChristine Le Nouy, secrétaire générale SCMFPour Stéphane Herbin, architecte, Directeur du département Innovation au CTICM (centre technique et industriel de la construction métallique), présent lors de la remise des Trophées Eiffel « Il faut construire, encore plus aujourd’hui, en s’interrogeant sur « le bon matériau au bon endroit ». « A travers ces trophées, nous en avons une belle illustration. Au-delà de ses propriétés de protection anti-feu, de légèreté et de solidité, l’acier permet de répondre aux préoccupations environnementales et aux enjeux de l’économie circulaire. Les solutions constructives de l’acier sont propices à l’économie de ressources et au réemploi. Elles permettent de s’associer à tout autre matériau pour aborder la construction neuve et la rénovation. Grâce à la poutre cellulaire, il est possible de gagner un étage en plus tous les sept niveaux. Les produits de construction en acier sont aussi recyclés jusqu’à 98 % pour les poutres.Engagée dans le Comité Stratégique de Filière « Industries pour la construction », la filière place l’innovation au cœur de ses priorités : transition numérique et industrie du futur, fabrication additive, BIM, traçabilité et modularité grâce à la préfabrication, déconstruction programmée, prévention de la production de déchets… Dans l’analyse du cycle de vie qui prend en compte 26 indicateurs, l’acier a des résultats très significatifs concernant 25 critères en matière d’impact de zone photochimique, de déchets, d’eau…Le critère carbone, quant à lui, est un sujet de recherche avancée pour limiter son impact. L’acier est un matériau démontable, évolutif, qui favorise la réhabilitation, la surélévation et la mixité des matériaux. Ces atouts sont à prendre en compte aujourd’hui. »
Il y a 4 ans et 209 jours

Schöck confirme son expertise en ITE et ITI avec plusieurs réalisations dans les Hauts-de-France

Toujours à Lille, dans la ZAC Arras, c'est une résidence étudiante de 130 appartements doublée de 43 logements collectifs qui accueillent les solutions Schöck. Deux autres bâtiments résidentiels ont également été équipés de rupteurs de ponts thermiques, l'un à Roubaix, dans le cadre de la reconversion d'un ancien site des 3 Suisses, l'autre à Armentières.Un florilège de réalisations qui montre l'étendue du savoir-faire de ce fervent défenseur de l'homogénéité de l'enveloppe des bâtiments sachant répondre à toutes les configurations de chantiers possibles : qu'il s'agisse de façades en briques, en béton peint et matricé, ou encore de mur rideau, à l'instar de la richesse des systèmes constructifs particulièrement variés des façades dans le Nord.Biotope de Lille, mode constructif en ITE et façade rideau74 balcons en porte-à-faux traités thermiquement et structurellement grâce aux 450 unités de rupteurs Schöck Rutherma® type K, K-BH et ESi ; 470 m2 de prémurs isolés avec environ 2 000 connecteurs thermiques Schöck Isolink®.Le 27 décembre 2019, la Métropole Européenne de Lille s'est vue remettre les clés du bâtiment qui doit accueillir prochainement ses 30 000 m2 de bureaux sur 7 étages, au cœur du 3ème quartier d'affaires de France (après Paris et Lyon).Imaginé par les architectes Henning Larsen Architects (Copenhague) et Keurk Architectures (Lille), avec pour maître d'ouvrage Linkcity Nord-Est et constructeur Bouygues Bâtiment Nord-Est1, le Biotope s'avère ambitieux en matière de qualité environnementale, affichant 5 certifications BREEAM, WELL, E+C-, Biodivercity et Wiredscore. Sa conception s'appuie sur la recherche du bien-être et de la performance de ses occupants, en favorisant notamment la lumière (via de grandes ouvertures donnant sur des terrasses végétalisées) et l'usage de matériaux naturels comme le bois ou la pierre.Initialement envisagé dans le cadre de la candidature de Lille à l'accueil de l'Agence Européenne des Médicaments, le bâtiment devait être réalisé en seulement un an et demi. Cette rapidité de construction est restée un objectif majeur quand la MEL s'est finalement vue confier le projet. En vue de garantir l'homogénéité thermique du bâtiment, Schöck a été retenu pas Bouygues Construction pour la fabrication et la livraison de rupteurs adaptés à la configuration de ce chantier.Autre critère qui a imposé Schöck sur le marché : le fait que ses solutions soient les seules du marché sous Avis Technique en configuration sismique en ITE, or le bâtiment, de catégorie d'importance 3, est construit en zone 2.C'est ainsi que Schöck a déployé 200 ml de rupteurs Schöck Rutherma® type K pour les balcons en porte-à-faux classiques et 100 modèles Schöck Rutherma® type K-BH pour les balcons décalés vers le haut (décalage de 30 à 60 cm par rapport au nu supérieur du plancher). 150 unités complémentaires Schöck Rutherma® module ESi, garantissant une reprise des efforts sismiques, ont été intercalées entre les éléments Schöck Rutherma® type K et K-BH.Notons également que 470 m2 de prémurs isolés au rez-de-chaussée ont intégré des connecteurs thermiques Schöck Isolink® pour garantir l'homogénéité de l'enveloppe du bâtiment.En droite ligne de sa politique d'accompagnement client et la traçabilité de ses produits, Schöck a assuré un suivi complet des différentes phases d'intégration des rupteurs dans les balcons chez le préfabricant et sur le chantier auprès de Bouygues Construction afin de s'assurer que les rupteurs suivent la ligne courbe des balcons.Schöck Rutherma® type KLe rupteur Schöck Rutherma® type K, affichant un corps isolant de 80 mm d'épaisseur, est un élément structurel et thermique pour les balcons en porte-à-faux. Améliorant les performances acoustiques en termes de bruits d'impacts selon le référentiel QUALITEL H&E, les rupteurs Schöck présentent donc une valeur ajoutée thermique ET acoustique.Schöck Rutherma® type K-BHCette variante du type K s'applique dans des configurations où le nu supérieur de la dalle du balcon est décalé par rapport au nu supérieur de la dalle intérieure.Schöck Isolink®Ces connecteurs en fibres de verre représentent une alternative aux armatures en acier inoxydable pour le raccord des parois en béton des panneaux sandwich ou mur à coffrage et isolation intégrée. Avec des avantages exceptionnels : résistants au milieu alcalin et à la corrosion, ces connecteurs se révèlent faciles à découper et bénéficient d'une très faible conductivité thermique.Schöck Rutherma® module ESiPour répondre à des exigences parasismiques, des modules type ES ou ESi (Eléments Sismiques) existent en ITE et peuvent être mis en place afin d'être conforme à la réglementation en vigueur.Lille, Zac ArrasSchock participe à la construction d'une résidence étudiante de 130 appartements en ITI et d'un collectif de 43 logements, via ses rupteurs Schöck Rutherma® DF.Au sein de la dynamique Zac Arras Europe, où vient de s'implanter la nouvelle chambre des métiers ainsi que de nombreux sièges sociaux (dont le groupe Décathlon), bénéficiant également de nouveaux équipements sportifs et culturels, Schöck est intervenu, en 2019, à la fois sur une résidence étudiante de 130 appartements et un immeuble de 43 logements (NF Habitat et RT 2012) pour Bouygues Immobilier.La singularité de la résidence étudiante, à l'accès sécurisé avec un bel espace paysager central, se situe dans ses façades matricées signées par l'Agence Zig Zag Architecture. En effet, on associe souvent un mur matricé à l'impossibilité d'y poser des rupteurs. Or, Schöck maîtrise parfaitement l'exercice. Dans le cadre d'un rendu matricé, un seul arrêt de bétonnage s'avère nécessaire au lieu des deux habituels : c'est cette solution clé en main que propose Schöck.La pose de rupteurs Schöck Rutherma® type DF a été réalisée intégralement sur chantier et là-encore l'entreprise de maçonnerie a pu apprécier l'accompagnement et le suivi dispensés par les intervenants Schöck. L'interaction et les échanges réguliers avec l'entreprise de construction Holbat, le BE Thermique et le BE Structure, afin d'atteindre la conformité RT 2012 de l'immeuble collectif, ont véritablement contribués au succès du projet.Les rupteurs dalle-façade ont été mis en place sur les planchers intermédiaires (situés entre 2 logements) et les planchers hauts (toiture terrasse).Concernant les 43 logements collectifs, 30 ml de rupteurs Schöck Rutherma® type Ki ont également été mis en œuvre sur les coursives.Schöck Rutherma® type DF, DF-VMEléments de jonction entre la dalle intérieure et la façade, les rupteurs type DF comportent, en partie inférieure, 4 pattes de fixation par mètre qui peuvent être agrafées au coffrage pour assurer un maintien optimal lors du coulage béton de la dalle : une sécurité garantissant une stabilité renforcée du rupteur sur le plancher.Schöck Rutherma DF vient de célébrer ses 20 ans d'ATec et se révèle le seul rupteur du marché à bénéficier d'une FDES, affichant un impact carbone de 14.4 kgCO2/ml contre une valeur INIES de 120 kgCO2/ml calculée par le CSTB. Un véritable atout pour les architectes et les bureaux d'études thermiques quant à leurs choix de solutions techniques pour atteindre les labels du E+ C- !Roubaix et ArmentièresRespectivement 44 et 33 appartements collectifs, ayant bénéficié d'un traitement des ponts thermiques en ITIA Roubaix, porté par le promoteur BC Neoximo et signé par l'agence Maes Architectes et Urbanistes, le projet a consisté à convertir un ancien entrepôt des 3 Suisses et à construire une résidence neuve de 44 logements. Au-delà du traitement classique des liaisons dalles-façades avec des rupteurs, Schöck Rutherma® type DF (251 ml au total), l'intérêt de cette réalisation portait sur une solution globale de fourniture de rupteurs associée à la celle des coffrages de rives de dalles Schöck ASE. Dans le cas de la résidence de Roubaix, 216 unités d'une longueur de 1,25 ml (longueur spécifique pour un usage chantier) ont été nécessaires pour coffrer les rives de dalles.Concernant la résidence de 33 logements d'Armentières conçue par l'agence Delassus Dumoulin Prévost Architectes et réalisée pour Pierres & Territoires de France Nord (du T2 au T4), des rupteurs Schöck Rutherma® type Ki30 ont été retenus afin de traiter les ponts thermiques des balcons en ITI (80 ml) et assurer l'homogénéité de la façade. Soulignons que pour ce chantier, un intervenant Schöck est passé à chaque niveau de plancher (PH RDC, PH R+1 et PH R+2), s'assurant que les équipes de construction étaient correctement formées à la pose des rupteurs.Schöck ASERappelons que Schöck ASE répond à la réalisation d'éléments de construction en béton apparent - rives de prédalle, balcon, mur, coffrages de poutre, ou encore coffrages de rive dans une configuration de pose avec rupteurs - dont la surface homogène (en béton fibré extrudé C40/50), sans bulles ni aspérités, représente un véritable atout esthétique.Livrés prêts au montage, dans une longueur maximale de 2.70 ml, il suffit simplement de couper ces ASE pour obtenir la dimension et l'angle souhaités. Leur assemblage est également facilité grâce aux clips de jonction droits et d'angles qui assurent un alignement parfait, les queues d'arondes créant une liaison mécanique avec le béton frais.
Il y a 4 ans et 209 jours

AGC Glass Europe sort la nouvelle version de son Glass Configurator

Le Glass Configurator - une application en ligne développée par AGC Glass Europe - est un outil puissant que les transformateurs de verre, les fabricants de façades et de fenêtres, les architectes et les concepteurs peuvent utiliser pour calculer les propriétés en matière de lumière, d'énergie et de sécurité. Les vitrages simples, les doubles et triples vitrages isolants ainsi que le verre de sécurité feuilleté peuvent tous être configurés. La dernière version offre encore plus de fonctionnalités, telles que des calculs acoustiques et des rendus photoréalistes.CaractéristiquesConfigurez les produits verriers pour qu'ils répondent aux propriétés que vous avez spécifiées : performance énergétique, esthétique, acoustique, sécurité, etc.Travaillez facilement et rapidement grâce à la fonction glisser-déposer.Créez et téléchargez des configurations de vitrages (rapports PDF).Trouvez par performance : trouvez le bon produit qui répond à vos spécifications en termes de performances optiques, thermiques, acoustiques et de sécurité.Recherche par performance acoustique : trouvez le bon produit qui répond à vos spécifications acoustiques.Consultez le Glass Visualiser : voyez à quoi ressemble le produit dans différents types de bâtiments et d'environnements.Enregistrez les configurations de verre pour les projets, les calculs, etc. dans votre compte personnel.Partagez votre contenu.Accès facile et gratuitL'AGC Glass Configurator est un service disponible en neuf langues sur tous les appareils. L'enregistrement est simple et gratuit.L'outil est accessible à l'adresse suivante : www.agc-yourglass.com/configurator/app/login
Il y a 4 ans et 209 jours

Jeunes pousses sur gratte-ciels : l'agriculture sur les toits de Singapour décolle

Ce site de 930 m2 est l'une des exploitations agricoles qui bourgeonnent sur les toits d'immeubles du petit État d'Asie du Sud-Est désireux d'augmenter la production alimentaire locale pour être moins dépendant des importations.Depuis plusieurs années, le gouvernement encourage ces initiatives, s'inquiétant d'une possible baisse des rendements agricoles dans le monde à cause du changement climatique ainsi que de perturbations dans les importations dues aux tensions commerciales. Mais la pandémie leur a donné encore un nouvel élan."Il y a une erreur commune qui est de croire que l'on ne peut pas faire de l'agriculture à Singapour par manque d'espace", note Samuell Ang, qui dirige l'exploitation Edible Garden City, située sur le toit du centre commercial."Mais nous voulons changer cela".Des fermes urbaines sont apparues dans de nombreuses villes, mais les exploitations sur les toits sont une solution particulièrement adaptée aux zones très densément peuplées comme Singapour, qui importe 90% de ses produits alimentaires.L'agriculture, secteur autrefois important à Singapour, a décliné à mesure que le pays est devenu un centre financier et commercial hérissé d'immeubles. Aujourd'hui, seulement 1% de sa surface est agricole.Ces dernières années, les parcelles cultivées sur les toits se sont multipliées dans la cité de 5,7 millions d'habitants.L'an dernier, les autorités ont indiqué vouloir produire localement 30% de la nourriture d'ici 2030 et viser une augmentation de la production de poisson, d'œufs et de légumes.Depuis que le coronavirus a augmenté les risques de perturbations de la chaîne d'approvisionnement, le gouvernement a accéléré ces projets, annonçant que les toits de neuf parkings deviendraient des exploitations. Il a injecté 30 millions de dollars singapouriens (19 millions d'euros) pour le développement du secteur."Amortir le choc"Mais elle a aussi implanté des potagers dans des lieux plus inattendus, comme une ancienne prison, des conteneurs et des balcons d'appartements.Ces exploitations n'emploient que des pesticides naturels, comme l'huile de neem qui repousse les nuisibles."Nous voulons passer le message que l'on peut faire pousser sa propre nourriture. Et démontrer que l'on n'a pas vraiment besoin de grandes parcelles", souligne Samuell Ang.Il cultive plus de 50 variétés, des aubergines, à l'okra, le fruit de la passion sauvage, des fleurs comestibles et des jeunes pousses.La société expérimente différentes techniques: dans un conteneur, elle teste un système hydroponique, une culture hors-sol.La production de Edible Garden City est récoltée et livrée le même jour, surtout à des restaurants, mais les consommateurs peuvent aussi s'abonner pour recevoir des livraisons régulières de fruits et légumes.Pour William Chen, directeur d'un programme dédié à la nourriture, la science et la technologie à l'université technologique Nanyang de Singapour, les fermes urbaines sont "une façon d'amortir le choc des ruptures de chaînes d'approvisionnements"."Les exploitations sur les gratte-ciels de Singapour sont certainement une option intelligente", remarque-t-il.Mais il y a des limites à ce que l'on peut produire dans un pays de la taille de la ville de Los Angeles."Nous n'avons pas de fermes d'élevage et nous n'avons pas le luxe de pouvoir consacrer des terrains au riz"."Faire pousser du riz ou du blé en intérieur serait très onéreux voire impossible".De plus, Singapour ne dispose pas d'agriculteurs qualifiés. "Nous pouvons embaucher des gens intéressés par l'agriculture mais ils n'ont pas assez d'expérience", explique Samuell Ang.
Il y a 4 ans et 209 jours

Maçonnerie armée Ytong : une solution coupe-feu économique

La maçonnerie armée, l'innovation Ytong pour des murs coupe-feu économique et rapide à monterClassé A1, il est incombustible et assure une excellente résistance au feu. Grâce à ses propriétés minérales, il est étanche aux flammes et aux fumées et limite fortement l'élévation des températures dans les cellules mitoyennes.Sains et durables, les murs et cloisons séparatives Ytong offrent une protection incendie haute performance. Parmi les solutions coupe-feu proposées, les maçonneries armées en béton cellulaire se distinguent par leur rapidité de pose et leur légèreté. Au sein des projets de bâtiments tertiaires et industriels, elles permettent d'optimiser la mise en œuvre, en érigeant en un temps record des murs coupe-feu de grandes dimensions, et de réaliser ainsi d'importantes économies de temps et d'argent.Pour les projets du futur centre commercial Maine Street situé au sud de l'agglomération du Mans à Ruaudin (72), qui offrira une surface commerciale d'environ 27 000 m2 avec une quarantaine de boutiques, et de la chocolaterie Ethiquable à Fleurance dans le Gers (32), qui regroupera la production, l'entrepôt, les bureaux et une boutique ouverte au public, ce sont deux solutions différentes de maçonneries armées coupe-feu Ytong qui ont été retenues.En tenant compte des contraintes de chacun de ces chantiers, le service technique de Xella a préconisé des techniques constructives optimisées. Ainsi, l'Ytong Gigabloc a été mis en œuvre de manière mécanique pour Maine Street, tandis que des blocs Ytong Compact 20 associés à Ytofor ont été posés manuellement pour l'usine Ethiquable.Maçonnerie armée et blocs Ytong grand format : la haute performance coupe-feuGrâce à la nature minérale du béton cellulaire, ses propriétés intrinsèques et sa forte résistance thermique, les solutions maçonneries armées Ytong sont particulièrement adaptées aux applications coupe-feu. Incombustibles, leur point de fusion se situe à environ 1200°C, et elles ne dégagent aucun gaz toxique ou inflammable.Aurélien REGNIER de l'entreprise BCG qui a réalisé le gros-œuvre et le génie civil du projet Maine Street, décrit les enjeux du projet : « Il s'agissait de construire un hypermarché relié à des magasins de retail pour une surface de 27 000 m2. La problématique des murs coupe-feu était centrale car ils devaient séparer les nombreuses cellules commerciales mitoyennes qui comptent des magasins « à risque » (généralement les espaces de restauration intègrent des cuisines). Les solutions coupe-feu Ytong s'adaptaient parfaitement à ses contraintes. »Le béton cellulaire étant doté de propriétés coupefeu répondait largement aux exigences du programme.« Le matériau présente plusieurs intérêts. Sur le plan technique, sa légèreté par rapport à l'aggloméré ignifuge ou au béton facilite sa manutention et sa mise en place. Les Gigabloc d'Ytong requièrent l'utilisation d'engins mais leur manipulation et leur pose restent bien plus aisées qu'avec du béton qui est beaucoup plus lourd. Le béton cellulaire est également plus performant en matière d'isolations phonique et thermique.En tout, nous avons dû monter 20 murs coupe-feu en béton cellulaire de 32 à 40 m de long et de 7 à 8 m de hauteur. La maçonnerie armée permet de réaliser ces murs très longs et très hauts en se passant de poteaux intermédiaires et chacun a pu être érigé en une semaine.Le service technique de Xella nous a été d'un grand soutien pour le dimensionnement. Grâce à l'étude technique menée par leur service, nous avons pu déterminer les produits et détails de la maçonnerie ainsi que les principes de fixation des blocs. Outre les tors de 10 posés à chaque rang dans la longueur, les murs sont accrochés à la charpente métallique du bâtiment par des fixations «fusibles». Le service technique a déterminé le type de fixation nécessaire en fonction des zones et des charpentes métalliques pour y accrocher chaque mur. »Ingénieur du service technique Xella, Vincent SENECLAUZE ajoute : « Le cahier des charges du projet Maine Street requérait 3H de coupe-feu. Comme notre béton cellulaire est très performant, nous atteignons 3H avec des blocs de 10 cm d'épaisseur, mais lorsqu'il s'agit de murs aux dimensions importantes, d'autres paramètres rentrent en compte. Nous avons émis une note technique pour un produit donné avec ses caracté- ristiques, les dimensions, le degré coupe-feu, la réponse au feu ainsi qu'une hypothèse d'effort au vent et le référentiel de la norme de dimensionnement utilisée, qui est l'Eurocode 6.Ces calculs ont permis de valider la solution des Ytong Gigabloc 15. Le choix de cette solution constructive est exceptionnelle pour des murs de cette dimension (épaisseur 15 cm). Ils mesurent 120 x 62,5 cm et sont rainurés sur leur partie haute. Dans cette rainure, une armature standard, un tor de 10 à chaque rang, renforce la résistance du mur. »Quant au projet de la nouvelle usine Ethiquable, l'entreprise L2C, missionnée par le promoteur Essor Agro pour le gros-œuvre et les travaux de murs coupe-feu, a fait le choix de la solution Ytong Compact 20 avec l'armature Ytofor.Son directeur Vincent Soury témoigne des atouts de la solution : « Le béton cellulaire réalise de belles performances en matière de coupe-feu et de résistance thermique. C'est le compromis idéal pour ce type de programme, une usine accueillant également du public. Une performance coupe-feu 2H était requise. »Une mise en œuvre plus rapidePour le bâtiment Ethiquable, le choix s'est porté sur une mise en œuvre manuelle avec les blocs Ytong Compact 20 et l'armature Ytofor.Vincent Soury de l'entreprise L2C raconte : « Le procédé reste traditionnel. Le montage à joint mince est pratique car le poids du mur reste léger. Les atouts de cette solution sont indéniablement la légèreté et la facilité de mise en œuvre. L'Ytofor est une armature, conditionnée sous forme de rouleau, qui se pose tous les rangs pour supprimer les raidisseurs et les chaînages en béton armé. L'avantage d'Ytofor, c'est qu'on a plus du tout de chaînage à créer, ce qui rend l'exécution hyper rapide. On gagne au moins 50% du temps passé grâce à ces solutions de maçonnerie sèche, car rien n'arrête la main d'œuvre avec Ytofor. On peut monter jusqu'à 55m² dans la journée. »Vincent SENECLAUZE (Xella) pointe les performances techniques de la solution : « La mise en œuvre d'Ytofor tous les rangs, là c'est tout les 25 cm, permet d'obtenir un meilleur renforcement mécanique de la structure du mur, avec une armature répartie sur toute la hauteur. Grâce à Ytofor, nous améliorons les capacités de dilatation.Le caractère innovant d'Ytofor peut parfois susciter des questions, mais nous rassurons nos interlocuteurs car nous disposons de toutes les certifications sur son dimensionnement et sa mise en œuvre. De plus, l'accompagement de notre équipe technique permet une une réponse personnalisée et optimisée pour chaque projet.Nos techniciens-démonstrateurs interviennent à toutes les phases du chantier : pose, démonstration... »Pour Aurélien REGNIER (BCG) qui a mis en œuvre des Ytong Gigabloc sur Maine Street « La pose a été réalisée par 4 personnes : un opérateur commandait une grue, une personne au sol aidait à manipuler les blocs, et dans une nacelle 2 personnes étaient respectivement chargées du positionnement des blocs et de la réalisation des joints. Sur le dessus des Ytong Gigabloc, une rainure accueille un tor de 10 que l'on fixe avec du mortier colle YtongFix, permettant ainsi une construction plus propre. »Les performances environnementales du béton cellulaireLes solutions maçonneries armées Ytong répondent aux objectifs de performances énergétiques, critères également décisifs pour le bâtiment de la chocolaterie Ethiquable. L'enseigne a choisi de répondre au cahier des charges de l'appel à projet In'NoWatt de la Région Occitanie, une certification qui se situe au-delà du référentiel HQE et récompense les opérations innovantes de construction qui limitent leur consommation énergétique avec une empreinte carbone la plus basse possible tout au long de leur cycle de vie.Aurélien REGNIER (BCG) atteste également de la durabilité de la maçonnerie Ytong utilisée dans le cadre du projet Maine Street : « Le béton cellulaire est pour ainsi dire inusable. La durée de vie du matériau est excellente. »Solutions de protection incendie coupe-feu en maçonnerie armée Zéro chaînageYTONG GIGABLOC – une solution de montage rapide (grue ou élévateur nécessaire)Léger, isolant et de grandes dimensions, Ytong Gigabloc (120 x 62,5) permet de monter très rapidement des murs coupe-feu de grande envergure, à l'aide d'une petite grue de chantier. Cette pose facilite les manipulations, réduit considérablement le temps de mise en œuvre et est plus économique.De plus, existants en deux dimensions, les blocs sont facilement coupables, ce qui assure une pose rapide et une parfaite adaptabilité sur le chantier.Enfin, ils assurent la sécurité des personnes et des équipements grâce à leur haute performance coupefeu (EI 240) et leurs excellentes propriétés thermiques qui permettent de mieux résister aux sinistres.Ytong Compact 20 associé à YtoforL'association des murs Ytong Compact avec l'armature Ytofor dans les joints horizontaux renforce la résistance aux efforts transverses et apporte une grande liberté pour la conception et la réalisation de murs coupe-feu. Elle supprime les chaînages horizontaux et verticaux et simplifie la mise en œuvre du chantier (jusqu'à 25% plus rapide à poser).L'armature métallique Ytofor s'intègre directement dans les joints de la maçonnerie en remplacement des chaînages habituels verticaux et horizontaux. Economique et rapide à poser, elle ne nécessite ni béton coulé, ni chaînages, ni accessoires spécifiques.
Il y a 4 ans et 210 jours

8 morts et 10 blessés graves dans l'effondrement d'un immeuble à Lagos au Nigeria

"Un immeuble de trois étages s'est effondré hier (dimanche)", a expliqué à l'AFP Yemisi Shodipo, le responsable de la communauté Ikoyi-Obalende, un quartier populaire sur les îles de Lagos."Huit personnes ont perdu la vie, et de nombreuses autres ont été blessées", a-t-il ajouté."Huit corps sans vie, six hommes adultes et deux femmes, ont été sortis des décombres", ont annoncé de leur côté les secours de Lagos sur Twitter, ajoutant qu'il y avait 10 blessés graves qui avaient été transportés à l'hôpital. Des dizaines de personnes étaient venues assister aux opérations de déblayage, qui devraient durer toute la journée de lundi.Une pelleteuse sortait des gravats des tas de ferrailles et de grands échafaudages en bois, brisés dans l'effondrement, dont les causes ne sont pas encore établies."L'immeuble a commencé à s'affaisser et personne n'a pu s'enfuir, personne", raconte Femi Abalenawa, témoin de la scène. "Les secours ne sont pas arrivés tout de suite, ce sont les habitants d'Obalende qui sont allés les aider à sortir de là".L'effondrement de bâtiments est une tragédie fréquente au Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique, où des millions de personnes vivent dans des immeubles délabrés et où la législation concernant la construction est régulièrement bafouée.En juillet dernier, treize personnes sont mortes à Jos dans le centre du Nigeria lorsqu'un immeuble résidentiel de trois étages s'est effondré après des pluies torrentielles.En mars, 20 personnes sont mortes dans l'effondrement à Lagos d'un immeuble qui abritait une école maternelle et primaire.
Il y a 4 ans et 210 jours

Plan de relance : le débat sur les contreparties des entreprises est "légitime" selon Castex

"Ce débat sur les contreparties, il n'est pas nouveau, il n'est pas illégitime", a expliqué sur Franceinfo le chef du gouvernement pour qui "il faut toujours se demander comment est utilisé l'argent public, c'est absolument sain dans une démocratie"."Je ne dis pas que c'est un faux débat, puisque je vous ai dit qu'il était légitime" mais "il doit se traiter entreprise par entreprise, dans le cadre du dialogue social d'entreprise", a-t-il insisté."Il faut que les instances du dialogue social dans les entreprises, à chaque fois que celle-ci est éligible ou bénéficie du plan de relance, que ces instances soient saisies", a ajouté le Premier ministre."C'est une chose qui est saine, ça ne veut pas dire qu'il faut qu'elles aient un droit de véto, c'est un droit de regard", a-t-il précisé.Le chef du gouvernement a aussi répété son opposition à une possible contribution exceptionnelle des plus favorisés pour financer la relance."La relance économique, j'en suis intimement convaincu passe par la confiance et la visibilité. J'ai dit dès ma prise de fonction, dès mon discours de politique générale, qu'il n'y aura pas d'augmentation d'impôts, je maintiens très clairement ma position", a-t-il martelé.Les députés s'emparent lundi du premier volet du projet de loi de finances pour 2021, porteur de baisses d'impôts pour les entreprises face à la crise du Covid-19. Au total, ce sont 100 milliards d'euros qui sont prévus pour favoriser la reprise.La gauche et quelques voix LREM comptent réclamer des contreparties écologiques et sociales aux aides aux entreprises.
Il y a 4 ans et 210 jours

5e baromètre "Les Français et l'ascenseur" réalisé par Ipsos pour la Fédération des Ascenseurs

« Tournée à la fois vers aujourd'hui et vers demain, cette nouvelle enquête confirme que pour plus de 7 Français sur 10, la présence d'un ascenseur avant 4 étages est nécessaire. Et pour près de 6 Français sur 10 (58%), l'ascenseur figure (avec le siège monte-escalier ou l'élévateur) en leader des solutions pour le maintien à domicile ! Deux chiffres forts qui attestent du caractère indispensable de ces équipements de mobilité aux yeux des Français. »Guillaume Fournier Favre, Président de la Fédération des AscenseursUne attente très forte des Français en 2020 : l'extension à la mobilité verticale des aides à la rénovation des logementsEn lien avec l'actualité de la rénovation des logements, ce 5e baromètre a sondé l'opinion des Français sur les aides financières pour cette rénovation. Aides dont le Gouvernement fait un axe fort du volet BTP de son plan de relance.Les Français sont unanimes quant à un élargissement de ces aides financières à l'équipement en solutions de mobilité verticale : près de 9 Français sur 10 (89%) y sont favorables. Plus d'un tiers (38%) le jugent même essentiel. Une installation dont l'intervention est rentabilisée en quelques mois, qui rend de façon concrète le logement plus accessible et qui facilite la mobilité pour améliorer le quotidien des personnes à mobilité réduite, qu'il s'agisse des personnes âgées ou de tout un chacun dans certaines occasions de sa vie quotidienne. Une des réponses à l'enjeu crucial du maintien à domicile que la Fédération soutient depuis des années.De façon concrète, s'ils étaient mieux informés sur les aides existantes pour s'équiper (en ascenseur, élévateur domestique, monte-escalier, plateforme élévatrice…), 6 Français sur 10 déclarent que cela les inciterait à doter leur immeuble ou leur maison (66% dont 22% certainement).Dans le cas d'un logement en habitat collectif, 7 Français sur 10% attendent que cette information provienne de leur gestionnaire, bailleur ou syndic.Une autre contribution majeure de la mobilité verticale aux yeux des Français : permettre le maintien à domicileLa crise du coronavirus a fait ressurgir d'une façon très vive le souhait des Français de pouvoir vieillir chez eux. Et face aux défis de la perte d'autonomie liée au grand âge, la mobilité des seniors a plus que jamais besoin d'être facilitée pour les aider à rester plus longuement à leur domicile.N'oublions pas, le vieillissement de la population française s'accentue avec 40% de la population qui devrait avoir plus de 65 ans en 2040[1].L'opinion des Français intègre désormais pleinement l'importance et le rôle que peuvent jouer les équipements de mobilité verticale.En effet, les solutions de mobilité verticale (par le biais d'un ascenseur pour un appartement ou bien d'un élévateur ou monte-escalier pour une maison individuelle) sont leaders lorsqu'il s'agit du 1er choix, avec un total de 39%. S'en suivent la salle de bain adaptée pour 33% des Français, puis les sanitaires adaptés pour 10% d'entre eux.Et que pensent les Français de l'équipement des lieux publics ? Globalement satisfaisante, avec 4 axes d'améliorationAlors que l'ascenseur demeure le moyen de transport le plus utilisé avec plus de 100 millions de trajets par jour en France[2], il est omniprésent dans le quotidien de tous et en particulier dans les lieux publics.Les Français sont aujourd'hui globalement satisfaits du niveau d'équipement de ces nombreux lieux : 81% jugent les aéroports et (grandes) gares bien équipés, 78% les bureaux, 75% les centres commerciaux, 67% les parkings, 54% les lieux culturels/musées/cinémas.Pour bien vivre en résidentiel, 7 Français sur 10 jugent l'ascenseur nécessaire avant le 4e étageLe plébiscite des Français pour disposer d'un ascenseur en logement collectif est majeur, la loi ELAN ayant rendu obligatoire fin 2019 la présence d'ascenseurs à partir du 3e étage dans le neuf.La preuve avec ces chiffres qui vont plus loin encore : un tiers des Français (32%) juge l'ascenseur nécessaire à partir du 2e étage. Parmi eux, 43% des femmes et 50% des hommes de plus de 60 ans sont de cet avis. Pour 43%, c'est dès le 3e étage que l'ascenseur est nécessaire, et enfin 19% à partir du 4e. Soit au total 75% de l'opinion pour qui l'ascenseur est nécessaire avant le 4e étage.Et cet équipement reste de façon récurrente un critère décisif pour près d'un Français sur deux quand ils choisissent un nouveau logement, en location comme à l'achat. Pour 19% c'est même un critère systématiquement, pour 30% la plupart du temps.Avec une certaine forme de logique, près de 6 Français sur 10 (54%) de plus de 60 ans ont ce critère de décision à l'esprit, pour 26% d'entre eux il est systématique.Alors que le confinement a obligé des millions de Français à passer bien davantage de temps chez eux, leur expression d'un besoin de bien y vivre s'est faite encore plus vive depuis.Pour cela, accéder facilement à son logement en accomplissant les tâches courantes du quotidien (le transport des courses, l'accompagnement d'un proche âgé ou de ses jeunes enfants) passe par le besoin de pouvoir utiliser un ascenseur.Cette forte attente est certainement liée aux principales situations dans lesquelles la présence d'un ascenseur a pu manquer aux Français en 2020.Il a manqué à :59% pour déplacer des charges occasionnelles (déménagement, encombrants, objets volumineux, valises…)53% des 60 ans et plus l'ont ressenti en 2020 (vs 59% de l'ensemble). Et ‘face à eux', ce sont 7 jeunes sur 10 (73%) entre 18-24 ans qui ont eu ce ressenti (vs 59% de l'ensemble), vraisemblablement parce qu'ils prennent souvent une part active à ce type de ‘transport'.56% pour porter des charges du quotidien (courses, sacs…)Ce sont même près de 7 jeunes sur 10 (67%) parmi les 25-34 ans qui ont souvent ce ressenti, possiblement rattaché à une situation de famille avec jeunes enfants (vs 56% de l'ensemble)53% en étant accompagnés par des proches âgésIci également, ce ressenti est éprouvé par les jeunes, par 57% des 18 à 24 ans qui soutiennent ou ont été amené à soutenir des parents âgés voire leurs grands-parents.40% en étant accompagnés par des enfants en bas âgeDont 45% des 25-34 ans qui déclarent avoir ressenti ce manque d'ascenseur pour se déplacer dans ce cas.36% pour se déplacer suite à un accident de la vieUn jeune sur deux (49%) entre 18 et 24 ans a regretté le manque d'ascenseur en étant dans cette situation (vs 36% de l'ensemble).23% pour sortir de chez soiPrès d'un Français sur 4 s'est senti pénalisé en 2020 dans son besoin de sortir de chez lui parce que son logement n'est pas équipé d'un ascenseur. Un besoin qu'un jeune sur trois de moins de 35 ans (29%) a éprouvé également (vs 23% de l'ensemble).Les jeunes aussi aiment l'ascenseurL'ascenseur semble manquer davantage aux jeunes qu'aux plus âgés au quotidien : souvent aux 25-34 ans dans des situations qui les concernent au quotidien (avec de jeunes enfants, avec des courses) ; mais souvent aussi aux 18-24 ans.On peut y voir la preuve que l'ascenseur est devenu un équipement de ‘base' pour les plus jeunes générations, et non plus un luxe. Jeunes qui d'un point de vue sociologique sont davantage urbains et donc plus à même d'avoir besoin d'un ascenseur pour rejoindre des étages élevés (versus les personnes plus âgées vivant davantage en maison individuelle).En parallèle de ces situations avérées de besoin, les Français expriment aussi des attentes au niveau des (nouveaux) services les plus souhaités dans l'ascenseur.Deux se distinguent :Pour 36% des Français, un système de commande vocale (d'appel, fermeture/ouverture des portes…), une nouveauté qui prend tout son sens en cette période Covid-19 et qui connaît déjà des applications.Pour 31%, un strapontin ou un siège, un souhait en adéquation avec le vieillissement de la population.« Plus que jamais, la mobilité verticale permise par les ascenseurs, escaliers roulants, élévateurs et plateformes, sièges monte-escaliers est un enjeu de société et un besoin fort chez les Français. Alors que les logements sont engagés dans un grand plan de rénovation, les Français souhaitent qu'ils intègrent la mobilité verticale, non seulement pour leur vie de tous les jours mais aussi en songeant au maintien à domicile où la mobilité doit être facilitée. »« Alors que l'immobilier et les Français font face au manque de logements neufs, nous découvrons avec cette étude qu'un tiers de la population (29%, dont 41% des -35 ans) est favorable à la construction de bâtiments hauts de plus de 6 étages. Cet indicateur va dans le sens de notre message, qui est qu'une densification urbaine raisonnée et durable est possible avec la surélévation des bâtiments pour peu que la mobilité verticale y ait bien sa place. Et la profession des ascensoristes et élévatoristes est prête à relever ce défi avec les promoteurs et les constructeurs. »Guillaume Fournier Favre, Président de la Fédération des AscenseursMéthodologie de l'enquête :Étude réalisée auprès d'un échantillon national représentatif de 988 personnes de la population française âgée de 18 ans et plus. L'échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, âge, profession de l'individu, région et catégorie d'agglomération, dans le respect de la norme internationale ISO 20252 ‘Études de marché, études sociales et d'opinion'.Dates de terrain : du 25 au 28 août 2020. Étude réalisée sur Internet via le panel Ipsos en ligne.[1] Source : Insee[2] Source : Fédération des Ascenseurs
Il y a 4 ans et 210 jours

Le gouvernement mobilise 30 millions d'euros pour développer des services express métropolitains

La loi d'orientation des mobilités a souligné la nécessité de mieux développer les alternatives à la voiture dans les grandes agglomérations et métropoles françaises, en s'appuyant sur le réseau ferroviaire existant, à l'image de la région parisienne ou de certaines métropoles étrangères.Le ministère des transports va mobiliser une enveloppe spécifique de 30 M€ dans le cadre du plan de relance pour accélérer la mise en œuvre de « services express métropolitains »Ces moyens supplémentaires permettront d'aider les collectivités locales qui souhaitent s'inscrire dans cette démarche à réaliser de premières améliorations sur les infrastructures et à lancer la programmation d'opérations dans de futures contractualisations avec l'État sur les infrastructures.Dans cette perspective, le Gouvernement a chargé SNCF Réseau de réaliser un schéma directeur des « services express métropolitains », remis officiellement ce jour à Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué, chargé des transports.Après le Léman Express entre Genève et Annemasse inauguré en décembre 2019, plusieurs territoires pionniers en France se sont déjà lancés dans la démarche, notamment au niveau de l'étoile ferroviaire de Strasbourg : la création en cours d'une quatrième voie entre Strasbourg et Vendenheim permettra le développement des dessertes vers Mommenheim et Haguenau à l'horizon 2022. Cette opération de 117 M€ est financée à hauteur de 41 M€ par l'État dans le cadre du CPER. Avec les 30 M€ supplémentaires du plan de relance en faveur des services express métropolitains, l'État est au rendez-vous pour assurer l'objectif ambitieux de doubler la part modale du transport ferroviaire autour des grands pôles urbains d'ici 10 ans grâce à la création de services ferroviaires plus attractifs. Il s'agit, pour les agglomérations qui en feront le choix, de construire un projet commun à l'ensemble des acteurs de la mobilité, et notamment aux Régions et aux autorités organisatrices des mobilités. Le schéma directeur de SNCF Réseau, prévu par la loi d'orientation des mobilités, sera un excellent outil pour appuyer ces démarches.Jean-Baptiste Djebbari
Il y a 4 ans et 210 jours

La filière électrique estime représenter un potentiel de 200.000 emplois à créer d'ici 2030

Réalisée sous l'égide du Ministère du Travail, avec le soutien du Ministère de la Transition écologique, et avec l'appui du cabinet PwC, cette étude, au périmètre inédit, permet d'appréhender concrètement les évolutions à venir des emplois et des compétences de la filière électrique.Des emplois et des métiers au service de la transition énergétiqueCette étude a permis de dresser, pour la première fois, une cartographie des emplois et métiers de la filière électrique qui rassemble 30.000 entreprises, de toutes tailles (des groupes internationaux aux PME-TPE qui représentent près de 40% des acteurs de la filière), réparties sur l'ensemble du territoire. Elle emploie 600.000 personnes, dont la moitié intervient sur le système électrique ( production d'électricité - nucléaire, thermique, renouvelable – transport et distribution d'électricité), l'autre moitié intervenant sur les marchés des bâtiments (neuf et rénovation), de l'industrie, des infrastructures équipant la ville et les solutions de mobilité.
Il y a 4 ans et 210 jours

Le DELTA-MS DRAIN fête ses 10 ans

Le DELTA-MS DRAIN, avec ses alvéoles octogonales de 4 mm, a ainsi offert la qualité d'une nappe protectrice, suffisamment drainante pour les applications verticales, et testée pour une durabilité de 100 ans dans le sol ! Pour mémoire, les parois verticales doivent être protégées et drainées, au sens du DTU 20.1 : dès lors qu'il jouxte une pièce noble (mur de catégorie 1), en cas de terrain peu ou pas perméable (type argileux ou limoneux), ou lorsque le terrain est en pente vers la paroi. Le DELTA-MS DRAIN est par ailleurs certifié par un Avis Technique du CSTB.Après dix années et quelques millions de mètres carrés posés depuis sa création, Doerken fête l'anniversaire du DELTA-MS DRAIN en lançant une promotion spéciale anniversaire. Les professionnels artisans poseurs se verront remettre une enceinte Bluetooth Blaupunkt pour toute palette achetée du 12 octobre au 18 décembre. Les modalités sont à retrouver sur le site de Doerken, www.doerken.fr.
Il y a 4 ans et 210 jours

Nouvelle référence exemplaire Alkern pour la continuité écologique des cours d'eau

Une référence remarquable d’ouvrages préfabriqués pour le remplacement d’un collecteur unitaire initialement intégré dans le seuil par une traversée de l’Yzeron avec siphon deux chambres (amont et aval). Rappelons que la démolition de ce seuil permet non seulement la libre circulation des poissons mais va également se traduire par d’autres bénéfices : désensablement de certaines parties du cours d’eau, lutte efficace contre le réchauffement des eaux…Si depuis 2001, le SAGYRC (Syndicat Mixte d’Aménagement de Gestion de l’Yzeron, du Ratier et du Charbonnières) est en charge de la gestion et des aménagements des cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron, il intègre également, depuis janvier 2018, l’application de la nouvelle compétence GEMAPI, avec la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations.Ainsi, entre autres missions, le SAGYRC a donc mené depuis une quinzaine d’années, une trentaine de chantiers (suppression ou aménagement de seuils) afin de restaurer la libre circulation des espèces qui évoluent dans les cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron. En effet, ceux-ci avaient été largement aménagés par des seuils artificiels construits depuis le XVIème siècle afin d’aider au développement des diverses activités (meunerie, blanchisserie, passage à gué). Malheureusement, ces interventions humaines passées constituent autant d’obstacles infranchissables empêchant la libre circulation de la faune aquatique, notamment des populations de truites Fario et autres chevesnes, loches, blageons et goujons, depuis le Rhône vers les différentes zones de frai du bassin versant.L’aménagement du seuil à Francheville, d’une hauteur de presque 6 mètres, constituait la dernière tranche de ce calendrier de chantiers d’ampleur. Une démolition de l’ancien seuil a été retenue compte-tenu de différents paramètres, notamment une contrainte technique engendrée par la présence du passage d’un collecteur d’eaux usées d’un diamètre de 1,8 mètre, en crête de l’ouvrage, qui sera d’ailleurs dévié.Afin d’implanter le collecteur unitaire, la déviation du cours d’eau est réalisée avec création d’un passage en siphon (à 50 mètres en aval de l’ancien seuil et plongeant sous le cours d’eau) sur collecteur. Le passage en siphon s’effectue en deux files indépendantes grâce à un système de tuyaux jumeaux (passant du diamètre de l’originel en 1.400 PRV en deux conduites de 1.000 de diamètre). Ce système assurera notamment grâce à un procédé de pompage et d’aspiration - via vanne et batardeau -, un entretien régulier facilité et sûr du point bas de la canalisation qui stockera les matières solides. Si pour répondre au marché, il avait été envisagé initialement de couler le béton sur place, Vincent Chaize conducteur de travaux chez RAMPA TP précise : « La préfabrication a finalement été retenue afin d’assurer une exécution plus rapide, dès cette année. Ceci nous a permis de nous intégrer dans le calendrier de la loi sur l’eau qui nous imposait de mener les travaux lors de la saison sèche (pour rappel le marché avait était lancé en mai-juin de cette année) ». Le planning de ce chantier a ainsi été pensé en 2 phases d’intervention, la première allant de Juillet à Octobre 2020 et une seconde prévue de Mai à Octobre 2021. En effet, cette période propice de travaux correspond à l’étiage du cours d’eau de l’Yzeron, son niveau « bas ». Si un risque de crue demeure possible en cas de forts orages avec une hausse rapide du niveau du cours d’eau, l’emploi d’éléments en béton préfabriqué Alkern constituait la réponse adéquate, tout en garantissant aussi une réduction optimale du temps d’intervention sur site, en plus d’assurer la qualité des ouvrages.De même, si cet ancien seuil participait à un important ensablement, en amont, sur près de 60 mètres de long, il fallait également compter sur la présence, à proximité, des fondations d’un viaduc de la route départementale RD75. Des sondages de sol ont d’ailleurs été réalisés afin de maîtriser la nature du substrat et de parfaitement dimensionner les futurs travaux.Après la mise en service du nouveau collecteur en siphon, fin 2020, les travaux 2021 viseront à démolir le seuil puis à réaliser la rampe piscicole, toute en linéaire, pour l’amont du seuil. Ceci permettra la remontée des poissons (avec une pente de 4 %), intégrant des espaces agencés avec des blocs pour créer des zones de remous (sur près de 120 mètres) et permettre aux poissons de se reposer avant de poursuivre leurs pérégrinations. Précisons que le site des travaux, dans le périmètre de protection du monument historique du château de Francheville et proche d’un verrou rocheux granitique cerclé de verdure, en font un lieu digne d’intérêt, patrimonial et paysager. Conçus et fabriqués sur-mesure dans l’usine Alkern de Rivas disposant d’outils permettant de respecter la sécurité des ouvriers, à l’abri des intempéries et d’éventuelles crues, ces 2 ouvrages sont constitués de différents modules afin de faciliter leur transport (impossible en monobloc car chaque chambre pèse plus de 60 tonnes) et leur mise en œuvre sur site. La première chambre, qui sera positionnée en aval et sera toujours en charge, est ainsi constituée de 6 modules préfabriqués (dont deux dalles) pour un poids total de quelques 64 tonnes (forme en S de dimensions de 8,30 m de haut x 3,2 m de large). La seconde, destinée à l’amont, est réalisée avec 7 modules préfabriqués (dont 4 dalles) pour 63 tonnes (8 mètres de long x 3,4 m de large sur 3,65 m de haut). Indiquons que ces chambres seront respectivement mises en œuvre sur site par camions-grues (capacités de 150 tonnes pour la première et de 350 tonnes et d’une portée de 35 mètres pour la deuxième) courant octobre 2020. Mentionnons que cette préfabrication Alkern garantit la haute qualité des bétons mis en œuvre pour ces chambres, tout comme de l’étanchéité des ensembles constitués. Enfin, même si la préfabrication assure une haute qualité d’exécution, RAMPA TP a préconisé que ces ouvrages nécessitaient des clavetages en béton sur site pour retrouver leurs dimensions originelles. Une fois ces éléments installés, des mesures seront prises pour réaliser la pose des dalles lors d’une nouvelle phase de chantier. Assurant la restauration de la continuité écologique sur ce secteur ces travaux garantiront, in fine, une remontée possible des populations de poissons.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros. Le Groupe s’appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton en France avec une présence dans les secteurs du bâtiment, de l’aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 210 jours

Orange inaugure son nouveau campus lyonnais destiné à regrouper 3.000 salariés

L'investissement nécessaire a été chiffré "à plusieurs dizaines de millions d'euros", par Susanne Rouzaud, responsable de l'immobilier pour Orange Sud-Est. Deux nouveaux bâtiments, dont l'architecture "collinaire" ménage de nombreuses terrasses, encadrent l'ancien central téléphonique construit en 1972, conservé pour sa valeur patrimoniale.L'ensemble offre 32.000 mètres carrés de bureaux, dont 26.000 m2 pour les nouveaux édifices.Il est dû aux cabinets Hubert Godet Architectes et Hardel Le Bihan Architectes, initialement concurrents mais qui ont été convaincus par Orange de mener le projet conjointement.Le bâtiment a été inauguré par le nouveau maire écologiste de Lyon Grégory Doucet, qui participait pour la première fois à une manifestation publique dans une entreprise depuis son élection.M. Doucet n'a pas évoqué lors de la cérémonie le sujet du déploiement de la 5e génération de téléphonie mobile, dont il veut la suspension le temps de mener un débat public, alors qu'Orange en est un ardent défenseur.Mais il a indiqué à la presse avoir convenu d'un rendez-vous avec Fabienne Dulac, la directrice générale d'Orange France, pour en débattre. Pour lui, "le sujet, ce n'est pas la 5G, mais la place du numérique dans nos vies".Lors de son intervention, M. Doucet a longuement abordé sa vision pour le quartier d'affaires de la Part-Dieu, où est implanté le nouveau campus d'Orange."Je souhaite voir sortir des projets dont on peut voir à l'oeil nu que leurs fondamentaux ont été retravaillés", a souligné M. Doucet, qui a récemment pris la présidence de la société publique chargée de l'aménagement du quartier.Il faudra notamment "davantage de nature dans ce quartier dont nous allons faire un quartier à vivre et pas simplement un lieu de travail", a souligné M. Doucet, en annonçant que certains projets de voirie allaient y être remis en cause au profit d'espaces verts.
Il y a 4 ans et 210 jours

Myral récompensé lors des Prix de l'Innovation EnergieSprong

Myral et ses partenaires ont su répondre aux exigences EnergieSprongLe Forum Innovation EnergieSprong a permis cette année encore de découvrir des solutions d'avenir pour rénover les logements collectifs et individuels. L'ambition de la démarche EnergieSprong est de faire émerger un marché massifié de rénovation zéro énergie E=0 dans le logement social. Il fallait donc proposer une solution à la fois performante, rapide, économique, esthétique, avec une part de matériaux biosourcés. Pour chacune de ces thématiques, Myral et ses partenaires, Kingspan (solutions d'isolation complémentaire) et Maître Cube (créateur de solutions bois), ont su démontrer qu'ils étaient très proches d'une solution répondant à toutes les attentes du marché. Pour convaincre pleinement le jury, ils se sont associés à d'autres partenaires : Effysens (ingénierie de conseil en immobilier durable), Viessmann (solutions de chauffage), Nacarat (color design). Les principaux atouts de notre solution ont été sa faible épaisseur, sa légèreté et sa performance, le tout étant parfaitement adapté pour réaliser un maximum d'économies d'énergie sur l'ensemble du cycle de vie d'un bâtiment.Une récompense qui donne des ailesAvec ce prix, Myral va pouvoir encore plus valoriser et faire connaître sa solution d'isolation thermique par l'extérieur. Elle va désormais pouvoir être mise en avant par les bailleurs sociaux labellisés EnergieSprong. Avant la remise des prix, un certain nombre de projets avaient déjà anticipé la démarche EnergieSprong. C'est notamment le cas du projet Podélia à Nantes. Le prochain objectif est désormais de concrétiser davantage de projets sur le label EnergieSprong qui a su susciter l'intérêt de nombreux bailleurs sociaux. Avec le prix de 2e lauréat, Myral et ses partenaires ont désormais une belle valeur ajoutée à faire valoir. Ils ont été reconnus par un jury d'experts comme étant un groupement capable de proposer une solution parfaitement adaptée aux enjeux de la massification.
Il y a 4 ans et 212 jours

Faut-il reconstruire ou évacuer ? Le dilemme des experts face aux incendies dans l'Ouest américain

Beaucoup des communautés touchées cet été étaient construites dans des zones boisées, parfois au cœur même des forêts. Avec les effets du changement climatique, qui accentue la sécheresse et les risques d'incendies de grande ampleur, ces régions situées au point de rencontre entre villes et forêt ("interface habitat-forêt" pour les spécialistes), resteront particulièrement vulnérables.C'est le cas de la petite ville de Paradise, dans le nord de la Californie, détruite à 90% en 2018 par un incendie qui a fait 86 morts. Le bourg avait à peine commencé à reconstruire et à se repeupler qu'il a de nouveau été menacé par les flammes du "Bear Fire", qui a ravagé la région le mois dernier.Effet indésirable de ces feux à répétition: à Paradise comme ailleurs, les primes d'assurances ont monté en flèche et les nouveaux contrats sont bien souvent refusés.Rien qu'en Californie, l'un des États les plus touchés cet été, 6.500 bâtiments ont été détruits durant le seul mois d'août. De quoi faire réfléchir les quelque 50 millions de foyers américains qui vivent dans cette fameuse "interface habitat-forêt".Mais pour Gregory Pierce, spécialiste de l'urbanisme à l'univeristé UCLA, de nombreuses zones situées dans cette interface "sont surpeuplées et n'auraient jamais dû être développées d'un point de vue environnemental". "C'est le dernier recours, auquel ni les habitants ni les législateurs n'ont envie d'arriver mais l'éviction va faire partie des solutions", estime-t-il. "Mais pour certaines communautés, c'est la seule façon de survivre", assure M. Pierce.Ces zone rurales, où les terrains sont moins chers, se sont énormément développées ces dernières décennies, particulièrement en Californie où les prix de l'immobilier sont parmi les plus élevés du pays. Entre 1990 et 2010, elles ont explosé, à la fois en termes de nouveaux logements (+41%) et de surface (+33%) selon les statistiques de l'office des forêts."Ces endroits se construisent près de canyons à la végétation très dense, qui sont difficiles d'accès", observe Darrell Roberts, officier chez les pompiers de Californie du Sud. "Tout le monde a envie d'une belle maison à l'ombre des arbres et au milieu de la nature, mais il y a des risques", insiste-t-il.Matériaux plus résistantsS'il est difficile de contrer le changement climatique et la sécheresse chronique, certains experts misent sur une meilleure gestion de la végétation pour minimiser l'impact des feux.Il faut bien sûr débroussailler autour de tous les logements, mais des "feux contrôlés" peuvent aussi permettre d'éliminer les arbres et les herbes sèches qui alimentent les incendies, explique David Shew, pompier californien à la retraite."Ces pratiques peuvent très bien marcher mais elles sont très difficiles à mettre en œuvre aujourd'hui à cause du nombre de gens qui vivent là", au milieu des zones boisées, relève-t-il.David Shew pense malgré tout que l'expulsion des habitants situés en zones vulnérables est une mesure extrême. Une interdiction de construire similaire à celle qui a été mise en oeuvre dans des zones inondables du Mississippi serait, selon lui, difficile à faire appliquer car les feux sont "très aléatoires" et difficiles à prédire.M. Shew, qui est aussi architecte, prône de son côté un changement dans les matériaux utilisés pour construire les maisons, dont la structure et les murs sont le plus souvent du bois recouvert d'un mince parement dans l'ouest des États-Unis.Murs renforcés, toit résistant au feu : "aujourd'hui, on sait qu'on peut construire avec des matériaux plus intelligents et résistants, pour un coût qui n'est pas significativement plus élevé qu'une construction traditionnelle", assure-t-il.Quant aux maisons déjà existantes, David Shew pense qu'il serait de l'intérêt des propriétaires et des compagnies d'assurance d'investir dans une rénovation pour les rendre elles aussi résistantes aux flammes."Aux États-Unis, c'est presque un mantra de dire: +on va reconstruire, on ne va pas renoncer, on va redresser la tête et revenir s'installer+". Mais la réalité "c'est que nous n'aurons jamais assez de camions de pompiers pour en placer un devant chaque maison", lâche-t-il.
Il y a 4 ans et 213 jours

Au Royaume-Uni, une association de protection du patrimoine va supprimer près de 1.300 postes

L'association, qui cherche à économiser 100 millions de livres sterling (110 millions d'euros) par an, avait annoncé en juillet la possible suppression de 1.200 postes. Jeudi, il a annoncé après consultation 514 licenciements secs et 782 départs volontaires, soit une réduction de près de moitié du nombre des départs contraints.Outre les suppressions de postes, qui devraient permettre de réaliser 59 millions de livres par an, le National Trust va économiser annuellement 41 millions de livres en réduisant les dépenses."Aucun dirigeant ne veut se retrouver forcé d'annoncer des licenciements, mais à cause du coronavirus, nous n'avons tout simplement pas le choix", a déclaré dans un communiqué la directrice générale de l'association, Hilary McGrady.Fondé il y a 125 ans, le National Trust, qui gère un grand nombre d'espaces naturels et monuments en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, a également gelé les embauches, puisé dans ses réserves et recouru à l'emprunt.