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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 4 ans et 217 jours

Cameleo, la nouvelle structure plancher dalle préfabriquée de Rector

Pour répondre à cet enjeu, RECTOR fait bouger les lignes et crée Caméléo®, une structure plancher-dalle préfabriquée en béton sans mur porteur qui intègre tous les éléments résistants dans l'épaisseur du plancher. Composée d'une trame de poteaux et d'une dalle en béton armé, Caméléo® permet la construction de bâtiments évolutifs dont les espaces intérieurs et les façades peuvent être facilement reconfigurés au fil du temps.Caméléo® : anticiper la transformation dès la conception de l'ouvrageComment concevoir des bâtiments pérennes, pensés structurellement pour être évolutifs et se convertir facilement en immeubles de logements ou en espaces tertiaires ? Pour répondre à ce nouveau défi aux côtés des architectes, RECTOR a développé Caméléo®, une structure en béton conçue sur-mesure et préfabriquée en usine pour s'affranchir des murs porteurs et intégrer tous les éléments résistants dans l'épaisseur du plancher.Grâce à sa grande adaptabilité (pas de retombées de poutres, ni de cloisonnements lourds), les plateaux libres se prêtent à toutes les configurations et le bâtiment construit aujourd'hui s'adapte aisément à de nouveaux usages demain. La transformation peut être ainsi prévue dès la conception de l'ouvrage en choisissant judicieusement l'emplacement des poteaux.« Avec Caméléo®, les bâtiments vont devenir des structures plus pérennes puisqu'ils ne sont plus encombrés d'éléments qui perturbent leur évolution et leur modularité dans le temps »-François Pélegrin, Agence Architecture Pélegrin, ParisRECTOR laisse ainsi aux architectes toute latitude pour exprimer leur créativité dans un cadre évolutif, tout en minimisant les coûts et l'impact environnemental des reconversions.Gain de temps de travaux et maîtrise des coûts de la construction à la reconversionDotée d'une grande adaptabilité et d'une mise en œuvre réduisant le temps de réalisation de 25% par rapport au béton banché, Caméléo® offre de nombreux avantages économiques. Les frais liés au personnel et à la location d'équipement sont réduits d'autant.Afin de faciliter le travail des maçons, de réduire la pénibilité sur les chantiers et de garantir la bonne mise en œuvre sur site, la nappe inférieure, les armatures anti-poinçonnement et les points clefs du ferraillage sont intégrés dans la prédalle SPD constituant la structure de Caméléo® en usine.En liaison avec le maître d'œuvre et/ou l'entreprise de gros œuvre, le service logistique de RECTOR assure une livraison cadencée sur le chantier de la structure Caméléo® (prédalles, SPD, poteaux, prémurs, etc.) en fonction de l'avancement des travaux et des contraintes du site afin d'en améliorer l'organisation et l'efficacité.A court terme, la livraison anticipée du bâtiment permet au futur gestionnaire de dégager une plus-value grâce à la perception précoce des premiers loyers par rapport à une solution traditionnelle. A plus long terme, la grande adaptabilité de Caméléo® réduit mécaniquement le coût de transformation de l'immeuble au moment de sa reconversion.Un impact environnemental significativement amélioréAvec Caméléo®, RECTOR exploite les performances mécaniques du béton armé pour alléger la structure au maximum et contribuer ainsi à la sobriété environnementale du bâtiment. Cette solution innovante permet de mettre en œuvre des façades légères et des matériaux biosourcés dont l'empreinte carbone est faible, et ce quel que soit le stade du projet (conception, exploitation ou rénovation lourde).Choisir Caméléo® pour réaliser un bâtiment, c'est aussi augmenter sa durée de vie. Construit pour ne pas être détruit mais seulement transformé, le bâtiment ainsi conçu permet de faire une économie importante de matériaux et donc de CO2 au moment de sa reconversion. Cette nouvelle structure permet de s'inscrire dans une démarche d'éco-conception pérenne en prolongeant le cycle de vie du bâtiment grâce à l'anticipation de sa future destination.Telle le caméléon, la nouvelle structure plancher dalle préfabriquée Caméléo® de RECTOR a la capacité de s'adapter pour qu'un bâtiment accompagne les évolutions des modes de vie tout en minimisant, par anticipation, l'ampleur, le coût et l'impact environnemental des transformations.
Il y a 4 ans et 219 jours

Les armées françaises se mettent à l'énergie verte

"Consommer moins, mieux et sûr" : tel est le credo de la stratégie énergétique de défense détaillée par la ministre des Armées, Florence Parly."Une stratégie qui garantit la résilience de nos approvisionnements énergétiques, qui renforce notre souveraineté, soutient notre liberté d'action et qui répond aussi aux préoccupations des Français", a-t-elle fait valoir dans un discours au Centre de soutien logistique du service des essences des armées (CSLSEA) à Montereau, en Seine-et-Marne, dans la région parisienne.Plus gros consommateur énergétique de l'État français, le ministère des Armées a utilisé 835.000 m3 de produits pétroliers en 2019, soit une facture de près de 670 millions d'euros.Les trois quarts (73%) de la consommation énergétique des armées sont consacrés à la mobilité des avions, des navires et des véhicules militaires terrestres, le quart restant (27%) aux infrastructures. Au-delà du souci de limiter les coûts et l'impact environnemental, l'enjeu est hautement stratégique : il s'agit de réduire la dépendance des armées françaises aux approvisionnements en pétrole, à l'heure où les tensions géopolitiques s'accroissent dans le domaine de l'énergie.Russie, pays du Golfe, "les ressources sont de plus en plus localisées dans des zones de conflit ou au sein de pays qui n'hésiteront pas à utiliser l'arme énergétique pour limiter notre liberté d'action", alors même que "nos besoins augmentent", constate Mme Parly.D'où la volonté de "verdir" les opérations militaires françaises, tout en les faisant gagner en efficacité."Avoir des systèmes hybrides, électriques et plus propres, cela a aussi une finalité opérationnelle. Cela veut dire être plus silencieux, plus autonome et plus résilient", explique la ministre.Biocarburants et batteries électriquesCôté terrestre, un démonstrateur de véhicule blindé - une sorte de pré-prototype destiné à valider la faisabilité d'un concept - Griffon hybride doit voir le jour en 2025.Le projet Ecocamp 2025, quant à lui, vise à augmenter l'autonomie en eau et en énergie des camps militaires déployés pour des opérations à l'étranger. Dans le secteur aéronautique, qui représente la moitié de sa consommation énergétique, le ministère prévoit d'investir dans la recherche et le développement de carburants alternatifs.Objectif : atteindre d'ici à 2030 une teneur au moins égale à 5% de biocarburant dans les carburéacteurs consommés par les armées françaises. La partie simulation virtuelle sera par ailleurs augmentée dans l'entraînement des pilotes.Et dans le domaine naval, "nous continuerons d'optimiser l'architecture de nos bâtiments et de travailler à des modes de propulsion hybrides", promet Mme Parly, rappelant que plusieurs navires en sont déjà équipés, avec des résultats concluants : "un chaland multi-missions hybride utilise sa batterie électrique 75% du temps".Désormais, les programmes d'armement incluront systématiquement des exigences d'éco-conception et d'efficacité énergétique. Et d'ici 2025, les armées prévoient de consacrer 60 millions d'euros au développement de projets innovants en matière d'énergie.Un effort sera également fait pour "verdir" les infrastructures. Les 1.600 chaufferies au charbon et au fioul lourd ainsi que les chaufferies les plus polluantes qui équipent les bases militaires françaises seront supprimées d'ici à 2031.D'ici à 2022, 2.000 hectares de terrains militaires accueilleront des panneaux solaires. Parmi les initiatives déjà mises en place, la base française des Iles Glorieuses, dans l'océan Indien, est alimentée depuis juillet par un groupe électrogène hybride photovoltaïque/hydrogène, en lieu et place d'un groupe électrogène diesel.Pour accompagner ces changements, des formations aux enjeux énergétiques et à la "sobriété numérique" seront prodiguées aux 25.000 jeunes qui rejoignent chaque année les forces armées, promet la ministre.
Il y a 4 ans et 220 jours

Des panneaux solaires, oui, mais pas à la place des champs, disent les chambres d'agriculture

"L'État affiche une ambition très forte de soutien aux énergies renouvelables" qui "donne lieu à des démarches anarchiques de porteurs et des développeurs de projets, sans associer suffisamment la profession agricole", déplorent les chambres d'agriculture dans un communiqué.Elles "considèrent que l'implantation de panneaux solaires sur des sols agricoles, naturels ou forestiers doit par principe être interdite, en évitant l'implantation de centrales solaires lorsque les surfaces concernées ont conservé une vocation agricole et sont susceptibles d'être rétrocédées pour un usage agricole".Selon les chambres, de telles implantations ne peuvent s'envisager "qu'à titre exceptionnel dans des conditions à établir en Commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) en se fondant sur des critères objectifs".Elles précisent en revanche qu'elles "porteront une attention particulière aux retours d'expériences sur les projets d'agrivoltaïsme", pratique consistant à installer des panneaux solaires mobiles au-dessus des plantations.En juillet, un rapport parlementaire suggérait de soutenir ces projets qui évitent d'utiliser du foncier supplémentaire.Selon ce rapport, le secteur agricole, avec au moins 50.000 exploitations concernées, assure déjà 20% de la production d'énergies renouvelables (soit 3,5% de la production nationale d'énergie), dont 96% de la production nationale de biocarburants, 26% du biogaz, et via son foncier 83% de l'éolien et 13% du solaire photovoltaïque.
Il y a 4 ans et 220 jours

Une ferme du Morbihan ambassadrice de la méthanisation "vertueuse"

En ce vendredi de septembre, la ferme des Moulins de Kerollet organise des "portes ouvertes" avant le lancement d'une enquête publique pour agrandir le troupeau de 220 à 290 vaches et faire passer l'unité de méthanisation de 60 à 75 tonnes de matières par jour. Le GAEC est transformé en foire d'exposition, panneaux explicatifs et "innovations" à la clé, tel ce matelas réfrigérant destiné à faciliter la rumination des vaches."De l'extérieur, ça peut faire penser à une ferme-usine mais notre méthaniseur est alimenté à 75% par des déchets de l'exploitation et il est dimensionné en fonction de notre élevage", plaide l'agriculteur de 47 ans, installé à Arzal (Morbihan).Depuis qu'ils ont repris l'exploitation familiale en 2000, Bruno et Erwan Calle, associés à Ludovic Jarligant en 2010, aiment les défis: toitures couvertes de panneaux photovoltaïques, unité de méthanisation alimentant 1.000 foyers en électricité, quasi auto-suffisance pour l'alimentation du bétail, non labour, recherche de l'autonomie protéinique..."On essaye de tendre vers plus de résilience, moins de dépendance au soja brésilien", explique Bruno Calle, chemise bleue siglée à son nom, qui a investi trois millions d'euros dans la "métha" en 2012 pour "ramener de la valeur ajoutée face à des prix du lait de moins en moins rémunérateurs"."Certaines critiques pensent que la méthanisation va remplacer l'élevage mais nous, on l'a consolidé, avec deux millions de litres de lait aujourd'hui contre 1,2 il y a huit ans", poursuit le quadragénaire qui a, entre temps, augmenté son troupeau de 60 vaches et tire 40% de ses revenus de la production d'énergie."jury de nez"Sur une feuille distribuée aux visiteurs, un schéma sophistiqué de la ferme: les quadragénaires entendent démontrer qu'ils pratiquent une forme d'"agriculture circulaire". Fumiers, lisiers, fourrages de médiocre qualité, et bientôt effluents d'éleveurs voisins en remplacement de coproduits payants de l'industrie agro-alimentaire, sont valorisés en électricité. La chaleur de la cogénération est réutilisée pour sécher et améliorer la qualité des fourrages, ainsi que du bois. Et demain, pourquoi pas un centre de données ?Depuis juin, le GAEC a décroché le Graal: la certification Haute valeur environnementale (HVE), encouragée par le plan de relance gouvernemental. "On n'utilise plus d'engrais chimiques, le taux de matière organique dans le sol a augmenté, et on a réduit de 30% notre dépendance au soja sud-américain grâce à la luzerne", se félicite Bruno Calle.Quant aux produits phytosanitaires, "tout dépend de la météo mais l'an dernier on a divisé par deux notre utilisation de glyphosate grâce à des outils pour scalper l'herbe", assure Ludovic Jarligant.Si le tableau semble parfait, le GAEC a pourtant déjà été condamné à deux reprises pour déversement accidentel de digestat dans le ruisseau voisin. L'association Eau et Rivières de Bretagne, opposée à la méthanisation, a recensé "six pollutions et plusieurs mises en demeure". Elle évoque un "comportement très négligent", voire une "délinquance environnementale"."On a été pionniers et on a essuyé les plâtres, mais il est vrai aussi qu'on n'a pas été bons et on plaide coupable", répondent les intéressés, qui ont installé depuis un "triple système de sécurité".Pour contrôler les odeurs dont se plaignent les riverains, ils ont mobilisé un "jury de nez" et épandent le digestat "au plus près du sol" par tuyaux. Un chemin a également été empierré pour éviter les ballets de tracteurs dans le lotissement voisin.Malgré ces investissements "pour acheter la paix avec les voisins", la méfiance subsiste. "Ça prend une ampleur dingue, c'est une usine, on se demande où ils vont s'arrêter", s'interroge Jacqueline Mollé, une riveraine, qui sent encore "des odeurs". "Ils ont tendance à construire puis à faire régulariser, ce que la réglementation permet, même deux années après", regrette-t-elle.
Il y a 4 ans et 220 jours

L'Assemblée nationale muscle le nouveau dispositif antisquatteurs

La mesure a été votée par 37 voix contre une, celle d'un Insoumis, à l'issue de débats entamés mercredi, au cours desquels des cas très médiatisés de propriétaires victimes d'occupations illégales ont été mis en avant.Elle fait partie du projet de loi "d'accélération et de simplification de l'action publique" (Asap), un texte fourre-tout en première lecture au Palais Bourbon, destiné à simplifier démarches et quotidien des administrations, entreprises et particuliers.La disposition adoptée avait été introduite par la majorité elle-même en commission avec l'appui du gouvernement. Elle prévoit de modifier la loi de 2007 sur le droit au logement opposable (Dalo) en étendant la notion de "domicile" prévu par cette loi en ajoutant: "qu'il s'agisse ou non de sa résidence principale".Une fois l'occupation découverte et les faits dénoncés aux forces de l'ordre, le propriétaire du logement pourra saisir le préfet, qui aura 48 heures pour répondre avant de mettre en demeure le ou les squatteurs de quitter les lieux.Cette procédure administrative doit permettre d'agir plus rapidement pour obtenir une expulsion qu'un recours par voie de justice, qui peut prendre des mois voire des années.La procédure concerne toute résidence secondaire, pied-à-terre, etc., mais pas les occupations illégales de terrains nus, cabanons, ou bâtiments en ruine qui relèvent toujours d'une procédure judiciaire.Peines tripléesLa saisine du préfet peut aussi être faite par des représentants du propriétaire, une précision introduite en séance vendredi pour aider notamment les personnes âgées ou dépendantes qui ne pourraient pas effectuer les formalités.Les peines encourues par les squatteurs ont aussi été triplées à l'initiative du rapporteur Guillaume Kasbarian (LREM): trois années d'emprisonnement au lieu d'une, et 45.000 euros d'amende au lieu de 15.000.Ce sujet est revenu sur le devant de l'actualité avec le cas cet été de retraités lyonnais qui ont vu leur propriété de Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes) occupée. D'autres affaires de ce genre ont également trouvé un large écho médiatique.Ce texte "permet de réparer l'injustice criante que nombre de nos concitoyens ont à vivre" quand ils sont victimes de squatteurs, a souligné la "marcheuse" Sophie Beaudouin-Hubière (LREM), ajoutant que "le squat n'est pas, et ne sera jamais, un droit au logement".A droite, Les Républicains ont cherché à étendre le dispositif à toute forme d'occupation illégale d'un bien immobilier, au nom du droit de propriété.Il y a actuellement "trop de droits donnés aux squatteurs et pas assez aux propriétaires", a affirmé Eric Ciotti (LR).Son collègue Julien Aubert a souligné que les "premières victimes" des squatteurs étaient souvent des retraités ou des personnes aux revenus modestes, "des gens qui n'ont pas grand-chose".Le rapporteur a toutefois indiqué que le nouveau dispositif visait à répondre à des "situations exceptionnelles où des personnes ne peuvent pas rentrer chez elles", et que l'étendre à toute sorte de bien immobilier pourrait conduire à des "dérives".A gauche, communistes et Insoumis ont dénoncé la mise en avant de cas de squats "montés en épingle", et fait valoir que le problème de fond était avant tout celui des personnes sans logement ou mal logées.Loïc Prud'homme (LFI) a appelé à "ne pas hystériser le débat sur des questions de droit de propriété" quand "des gens sont en train de crever dehors" faute de logement.Les Insoumis se sont également inquiétés de l'élargissement des d'expulsions "sans passer par un juge", une préoccupation également émise par le syndicat de la magistrature (SM) et le syndicat des avocats de France (SAF).Le collectif Droit au logement (DAL) avait organisé un rassemblement mardi à proximité du Palais Bourbon pour dénoncer une "frénésie anti-squats".
Il y a 4 ans et 220 jours

L'emploi dans les énergies renouvelables continue de croître dans le monde à 11,5 millions de travailleurs

Les énergies renouvelables continuent d'apporter des avantages socio-économiques en créant de nombreux emplois dans le monde entier, selon les derniers chiffres publiés aujourd'hui par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA). La septième édition de la revue annuelle sur les énergies renouvelables et l'emploi a recensé dans le monde 11,5 millions d'emplois dans ce secteur. C'est l'énergie solaire photovoltaïque qui arrive en tête avec 3,8 millions d'emplois, soit le tiers de l'effectif total.« L'adoption des énergies renouvelables crée des emplois et augmente les revenus locaux sur les marchés énergétiques développés et en développement », constate le directeur général de l'IRENA, Francesco La Camera. « Si aujourd'hui, une poignée de pays sont en tête, chaque pays peut exploiter son potentiel d'énergie renouvelable, prendre des mesures pour tirer parti des capacités locales de développement industriel et former ses travailleurs. »L'année dernière, soixante-trois pourcent des emplois en lien avec les énergies renouvelables ont été recensés en Asie, ce qui confirme le statut de leader de cette région sur ce marché. Le secteur des biocarburants suit de près celui de l'énergie photovoltaïque solaire avec 2,5 millions d'emplois. La chaîne d'approvisionnement agricole emploie une grande partie des effectifs, en particulier dans les pays comme le Brésil, la Colombie, la Malaisie, les Philippines ou la Thaïlande dont les activités sont très gourmandes en main-d'œuvre. Les autres grands employeurs dans le secteur des énergies renouvelables sont l'industrie hydroélectrique et l'industrie éolienne, qui représentent respectivement 2 millions et 1,2 millions d'emplois.L'emploi s'avère plus inclusif dans le secteur des énergies renouvelable que dans celui des combustibles fossiles et affiche un meilleur équilibre hommes-femmes. Le rapport souligne que les femmes représentent 32% des effectifs dans le secteur des énergies renouvelables, contre 21% pour les combustibles fossiles.Bien qu'on manque d'estimations précises et que les chiffres absolus soient encore faibles, les énergies renouvelables hors réseau créent de plus en plus d'emplois, avec en tête les technologies solaires. L'énergie renouvelable décentralisée peut également trouver des applications productives dans les zones rurales. Cet effet multiplicateur sur l'emploi est visible dans l'agroalimentaire, la santé, la communication et le commerce local.Les politiques globales, notamment des mesures d'éducation et de formation, les interventions sur le marché du travail et des politiques industrielles en faveur de l'exploitation des capacités locales sont essentielles pour soutenir la croissance de l'emploi dans le secteur des énergies renouvelables..L'édition 2020 de la revue annuelle met en lumière des initiatives prometteuses pour soutenir l'éducation et la formation des travailleurs. Ces efforts portent sur la formation professionnelle, l'élaboration de programmes d'études, la formation des enseignants, l'utilisation des technologies de l'information et de la communication, la promotion de partenariats public-privé innovants et le recrutement de groupes sous-représentés tels que les femmes.Les décideurs politiques doivent également donner la priorité à la reconversion des travailleurs du secteur des combustibles fossiles qui ont perdu ou risquent de perdre leurs moyens de subsistance. Ces travailleurs ont souvent acquis des compétences et un savoir-faire considérables et pourraient contribuer à la réorientation vers une industrie de l'énergie propre.La croissance de l'emploi dans les énergies renouvelables au niveau mondial est encourageante. Toutefois, ce secteur pourrait créer bien plus d'emplois si l'on adoptait une politique globale qui favorise la transition énergétique. Jamais l'importance d'une telle impulsion n'a été aussi évidente qu'en ce moment crucial. Tandis que le monde reste confronté à la pandémie de COVID-19, l'humanité reçoit des avertissements quasi quotidiens de ce qui l'attend si aucune mesure n'est prise pour enrayer le flot de perturbations climatiques.La nécessité de changer de cap est indéniable, tout comme les avantages à en tirer. Dans son programme de redressement post-COVID publié récemment, l'IRENA indique qu'un programme de relance ambitieux pourrait créer jusqu'à 5,5 millions d'emplois de plus que l'approche du statu quo au cours des trois prochaines années. Une telle initiative permettrait également au monde de garder en vue l'objectif fixé par l'agence dans ses perspectives mondiales pour les énergies renouvelables : créer 42 millions d'emplois dans le domaine des énergies renouvelables d'ici 2050.Lisez la version intégrale de la revue annuelle sur les énergies renouvelables et l'emploi, édition 2020
Il y a 4 ans et 220 jours

Avec le budget vert, la France devient le premier pays à mesurer l'impact de son budget sur l'environnement

La France devient ainsi le premier pays au monde à réaliser une évaluation environnementale de l'ensemble de son budget. Ce rapport recense l'ensemble des impacts du budget de l'État, qu'ils soient positifs ou négatifs, au regard de six objectifs environnementaux :la lutte contre le changement climatiquel'adaptation au changement climatique et la prévention des risques naturelsla gestion de la ressource en eaul'économie circulaire, les déchets et la prévention des risques technologiquesla lutte contre les pollutionsla biodiversité et la protection des espaces naturels, agricoles et sylvicolesLa présentation de ce rapport constitue une étape importante dans l'amélioration de la lisibilité et de la transparence de l'information environnementale, afin d'éclairer le Parlement et les citoyens en amont de l'examen de chaque projet de loi de finances et de mieux y intégrer la dimension environnementale.Au total, ce sont près de 574 Md€ de dépenses qui ont été analysées, soit l'ensemble de l'objectif total de dépenses de l'État (ODETE) inscrit en PLF pour 2021 et des dépenses fiscales.Le « budget vert » confirme un budget pour 2021 à la hauteur de ses ambitions environnementales avec près de 43 Md€ de dépenses favorables à l'environnement. Elles recouvrent :les dépenses dites « vertes », c'est-à-dire favorables à l'environnement sur au moins un axe environnemental sans être défavorables par ailleurs, qui atteignent 38,1 Md€ en 2021les dépenses « mixtes », qui ont un impact favorable sur un ou plusieurs axes environnementaux et par ailleurs un impact défavorable sur d'autres axes environnementaux, qui représentent 4,7 Md€ en 2021. Il s'agit principalement des infrastructures de transport, notamment ferroviairesCes dépenses favorables à l'environnement augmentent de 8,5 Md€ entre 2020 et 2021, signe du très fort engagement du Gouvernement en faveur de la transition écologique.Pour la première fois également, ce rapport présente les dépenses ayant un impact défavorable pour l'environnement : celles-ci sont évaluées à 10 Md€, essentiellement constituées de dépenses fiscales (7,2 Md€), en particulier les exonérations ou taux réduits sur les taxes intérieures de consommation des produits énergétiques relative aux carburants (5,1 Md€). Ces dépenses jugées défavorables à l'environnement sont en baisse de 1 Md€ par rapport à 2020.Outre les crédits inscrits en PLF 2021, l'impact environnemental de l'ensemble des 100 Md€ du plan « France Relance » a également été analysé selon la méthodologie du « budget vert » : plus de 32 Md€ y apparaissent favorables à au moins un objectif environnemental et aucune dépense n'y a un impact défavorable à l'environnement.Avec ce « budget vert » présenté en annexe au PLF 2021, la France est le premier État à se doter d'un outil d'analyse de l'impact environnemental de son budget. Plus qu'un simple effort de transparence et de lisibilité, le « budget vert » constitue un nouvel instrument qui sera renouvelé et approfondi chaque année, pour mieux intégrer les enjeux environnementaux dans le pilotage des politiques publiques.
Il y a 4 ans et 220 jours

La carte des sites des JO de Paris-2024 remaniée

La carte définitive des épreuves, qui doit aussi être en accord avec les desiderata des fédérations internationales, devra aussi in fine être acceptée par le Comité international olympique (CIO). Elle sera finalisée d'ici la fin de l'année. Ce qui changeLa natation. Elle devait se dérouler dans un bassin provisoire à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et part à Nanterre (Hauts-de-Seine) à l'Arena La Defense. De même, la finale de water-polo se tiendra aussi à Nanterre, sauf contrainte technique insurmontable, les études étant en cours.Attention le centre aquatique olympique (CAO), piscine en dur, reste à Saint-Denis et continue d'accueillir plongeon, natation synchronisée, et water-polo.Fini le volley au Bourget. Ce sport collectif, qui devait être accueilli dans un équipement temporaire ne sait pas encore où il atterrira.L'escalade ne se déroulera plus place de la Concorde à Paris mais au Bourget.Le rugby à 7 ne sera plus à Paris au Stade Jean Bouin, qui ne sera plus utilisé pour les Jeux. Il est transféré au Stade de France à Saint-Denis. IncertitudesLe stade Pierre Mauroy de Villeneuve-d'Ascq doit accueillir un sport collectif mais on ne sait pas lequel entre le hand, le volley ou le basket.La gymnastique qui était à Nanterre n'a pas encore de point de chute.Roland-Garros accueillera-t-il un sport collectif ?Pas de changementUn grand nombre d'épreuves ne déménagent pas.L'athlétisme reste au Stade de France, enceinte dans laquelle doit se tenir la cérémonie d'ouverture. L'équitation reste au château de Versailles. Le VTT est toujours prévu à Elancourt.
Il y a 4 ans et 220 jours

Le chantier d'une église controversée en Ardèche reste suspendu jusqu'à l'été

La réalisation de cette étude "approfondie", déjà en cours à l'initiative des porteurs du projet, "doit se poursuivre jusqu'en juillet 2021", a-t-elle précisé dans un communiqué.D'ici là, la préfecture ne saurait tolérer une reprise des travaux sur le site de Saint-Pierre-de-Colombier, ce qu'elle a rappelé au maître d'ouvrage, la Famille missionnaire de Notre-Dame, lundi lors d'une réunion."Dans le cadre de cet entretien", le représentant de l'Etat Françoise Souliman "a informé le maître d'ouvrage qu'il projette de prendre un arrêté préfectoral de suspension des travaux sur l'ensemble du site de construction"."Le préfet mettra en oeuvre cet arrêté de suspension totale du chantier si le maître d'ouvrage persiste avant cette échéance (juillet 2021, ndlr) dans sa volonté de continuer des travaux sur tout ou partie du site".L'étude en question doit clarifier "les éventuels impacts du projet sur les espèces protégées". En fonction de ses conclusions, l'administration pourra réévaluer sa décision de suspension des travaux en juillet 2021.La Famille missionnaire de Notre-Dame est installée à Saint-Pierre-de-Colombier depuis un demi-siècle. Son projet prévoit la construction d'une imposante église de 3.500 places, d'un parvis, de logements, d'un parking et d'une passerelle sur la rivière de la Bourges. Le chantier, chiffré à environ 18 millions d'euros, a débuté en mai 2019.Il a été stoppé en juin après l'occupation du site par des opposants qui dénonçaient notamment l'absence d'étude environnementale approfondie. La préfecture avait alors annoncé une suspension des travaux jusqu'en octobre, le temps de trouver "une solution acceptable par tous".Le Parc naturel régional des Monts d'Ardèche s'était prononcé contre la construction en début d'année.
Il y a 4 ans et 220 jours

Total renforce son implantation dans le solaire en Espagne avec 3,3 GW de projets

La construction des premières fermes solaires doit débuter en 2022, et la production d'électricité sera effective sur tous les sites d'ici 2025.Ces fermes solaires seront construites puis opérées par Total près de Madrid et en Andalousie. Elles feront l'objet d'une joint venture les cinq premières années, possédée à 70% par Total et 30% par le développeur espagnol Ignis. A l'issue des cinq premières années, Total possèdera et exploitera en nom propre les fermes solaires ainsi créées."L'Espagne est un pays prioritaire pour Total en Europe et nous comptons bien tirer parti des opportunités de croissance que le pays propose pour répondre concrètement aux défis de la transition énergétique en route vers la neutralité carbone" a déclaré le PDG de Total Patrick Pouyanné, cité dans un communiqué.Le groupe souligne que "cette opération porte à plus de 5 GW son portefeuille de projets solaires en développement en Espagne d'ici 2025."En février 2020, Total avait déjà acquis un portefeuille de 1,2 GW de projets à la société espagnole Solarbay et lancé une coentreprise avec le développeur de centrales solaires Powertis pour le développement de 800 MW de projets photovoltaïques en Espagne.En outre, "ce portefeuille d'électricité solaire permettra au groupe de couvrir l'intégralité de la consommation électrique de ses sites industriels en Europe d'ici 2025", en achetant près de 6 TWh par an d'électricité verte produite par ces sites solaires espagnols, selon ce communiqué."Cette décision, a déclaré M. Pouyanné, apporte une preuve concrète de notre décision d'avancer vers la décarbonation de nos opérations européennes en ligne avec notre nouvelle ambition climat."Le groupe s'est engagé à la neutralité carbone en Europe en 2050 et a pour objectif d'installer 25 gigawatts de capacités d'énergies renouvelables d'ici à 2025.
Il y a 4 ans et 220 jours

Allura Ease et Allura Puzzle : quand la pose d'un sol relève du jeu d'enfant

Ces innovations exclusives du leader des solutions de revêtement de sol partagent une facilité de pose des plus optimales et répondent idéalement au contexte actuel de reprise d'activités post-confinement : elles permettent, en effet, une mise en œuvre ultra rapide en milieu occupé sans que les locaux souffrent d'une fermeture d'accès. Allura easeAvec Allura ease, les nuisances se révèlent quasi nulles :finis le bruit, la poussière et l'odeur de colle ! Sa pose totalement libre, sans colle ni maintien additionnel, offre la possibilité de recouvrir directement d'anciens supports (y compris amiantés en sous-section 4(1)), même en milieu occupé. Ainsi, les locaux sont immobilisés à minima et immédiatement disponibles une fois le revêtement appliqué. Il s'avère possible, par exemple, d'appliquer Allura ease dans un bureau sans déranger ses occupants, simplement en déplaçant le mobilier au fur et à mesure de l'installation.La mise en œuvre 100% libre d'Allura ease se montre 30% plus rapide qu'avec une LVT à clipser et l'installation de plinthes s'annonce superflue puisque l'espace périphérique n'est pas nécessaire.Sans joint de fractionnement jusqu'à 250 m, Allura ease trouve sa place dans tous les espaces, y compris devant les baies vitrées et dans les vitrines.Si Allura ease s'impose comme revêtement facile à installer, c'est aussi et surtout un sol facile à vivre : sans effet de caisse de résonnance, il présente un confort à la marche très apprécié. Sa stabilité exceptionnelle lui permettra de garder son aspect dans le temps, sans aucune déformation.Désormais, remplacer des lames ou dalles qui auraient pu être endommagées devient une opération d'une simplicité absolue puisqu'il suffit de déposer la partie abîmée pour la remplacer immédiatement : nul besoin d'appeler un technicien !Particulièrement adapté aux espaces à fort trafic (boutiques, hôtels, bureaux...) Allura ease, avec sa couche d'usure de 0.70 mm, laisse loin derrière ses concurrents (qui affichent généralement une valeur de 0.55 mm). Ses 18 décors et leurs effets bois, pierre, ciment ou béton, associés à trois formats différents (lames de 150 x 24 cm ou 120 x 19 cm et dalles de 48 x 48 cm) induisent aussi une belle liberté créative pour s'adapter à toutes les configurations d'agencement.Allura puzzleAllura puzzle s'installe très facilement, sans colle, grâce à son ingénieux système de queues d'aronde, sur des supports neufs ou anciens, y compris amiantés en sous-section 4(1) ou des carrelages existants. On appréciera aussi sa structure hétérogène qui rend les dalles encore plus aisées à couper.Par ailleurs, le format XL de ses dalles (96 x 96 cm) induit, là-encore, une installation plus ergonomique et rapide.La couche d'usure de 0.70 mm légèrement grainée d'Allura puzzle en fait un revêtement de sol aussi simple à entretenir qu'à installer.Idéales dans les locaux où un nettoyage quotidien intensif s'affirme nécessaire, les dalles Allura puzzle trouvent leur place dans tout type d'espace, notamment les surfaces commerciales (magasins, boutiques, entrepôts…). Résistant au passage de charges lourdes, à la traction et au nettoyage mécanique, Allura puzzle fait aussi la part belle au design ! Ses 14 décors panachent les aspects matières et bois, rivalisant d'authenticité. Sa finition ultra-réaliste conjugue performance et esthétique, pour des agencements toujours plus inventif.Allura ease et Allura puzzle : l'engagement emblématique de Forbo Flooring pour un environnement protégé100% recyclables en filière directe(2), les deux nouvelles collections de Forbo Flooring affichent les mêmes avantages d'une production européenne (toujours dans la volonté de privilégier les circuits courts), à base de matières premières sans phtalates, à faibles émissions de COV, garantissant une qualité de l'air intérieur optimale.(1) Dans le respect de la réglementation en vigueur et après envoi du mode opératoire de l'entreprise pour avis aux services compétents.(2) Hors cadre amiante
Il y a 4 ans et 220 jours

5ème édition des Journées nationales de l'architecture, demandez le programme

Sous l'appellation « Les architectes fêtent les JNArchi 2020 », le Conseil national de l'Ordre des architectes s'associe pleinement à la manifestation et promeut l'ouverture des portes dans les agences d'architecture. Les Conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement, le réseau des Maisons de l'architecture, les écoles nationales supérieures d'architecture, les lieux culturels dédiés à l'architecture ainsi que les animateurs de l'architecture et du patrimoine dans les collectivités territoriales se mobilisent également. Tous proposent aux curieux, amateurs comme passionnés d'architecture un programme varié pour ces trois jours : rencontres et débats avec les acteurs de l'architecture, visites de bâtiments et de chantiers, balades urbaines, expositions techniques et artistiques, ateliers pédagogiques pour tous les âges…Dessiner l'architecture à Lugdunum, Musée et Théâtre Romain de Lyon, en Auvergne Rhône-Alpes. Au cœur de ce chef d'œuvre architectural, la sobriété du béton et des lignes épurées s'intègre dans le site gallo-romain et construit un espace à part. Concentrés sur les lignes et les espaces de cet objet brutaliste imaginé par l'architecte Bernard Zehrfuss, les visiteurs sont invités à observer, dessiner les grands volumes et les détails du bâtiment et de restituer leur production issue de ce voyage architectural et temporel.La Maison de l'Architecture de Besançon en Franche-Comté propose un voyage architectural à Rome. Thierry Jousse, réalisateur et ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, a co-dirigé avec Thierry Paquot un livre de référence La Ville au Cinéma, qui explore pour la première fois la représentation de la ville à l'écran. Les spectateurs pourront ainsi découvrir l'incroyable architecture de la ville de Rome, par le prisme du cinéma.En Bretagne à Ploemeur, la rénovation d'une maison des années 60 est l'occasion d'intégrer la permaculture au cœur du centre ville. L'architecture se joue des contraintes techniques et utilise le patrimoine des années 60 pour offrir une nouvelle vie à cette habitation. Le toit permet par exemple l'installation de panneaux solaires et la collecte d'eau de pluie pour les WC, le lave-linge et le jardin.La grande halle de Romorantin-Lanthenay en Centre-Val de Loire, construite en 1902, a été conçue par l'ingénieur Hennebique et réalisée par l'entrepreneur Coutant et Cie. D'une superficie de près d'un hectare, cette immense salle contenait plus de 200 métiers à tisser. Un vaste projet de réhabilitation du site est en cours. La réouverture en octobre 2016 du bâtiment des métiers à tisser en est une étape.Pendant 2h, La manufacture Brun de Vian-Tiran, emblème de la région PACA, propose une visite inédite de L'Isle-sur-la-Sorgue, témoin vivant des origines textiles de la ville. Des roues à aube à la manufacture, les visiteurs découvriront tout sur les origines de l'Isle, ville drapière à l'architecture industrielle.Dans les Haut de France, la cité des Électriciens à Bruay-la-Buissière invite à prendre toute la mesure de la valeur du patrimoine de proximité. Il s'agit de l'un des édifices emblématiques du paysage urbain de la région. C'est le moment de venir l'observer d'un peu plus près, d'en apprendre davantage sur ses matériaux de construction, sur les entreprises et artisans qui l'ont réhabilitée. Les plus jeunes pourront aussi se familiariser avec l'acte de construire, et peut-être faire naître en eux une vocation !À la Fabrique du Métro à Saint-Ouen, la Société du Grand Paris en Île-de-France propose un atelier-visite pour les scolaires. Une découverte des techniques utilisées pour construire puis aménager les gares en insistant sur les enjeux de l'accessibilité des transports publics. Les choix des designers sont mis en lumière par l'observation et l'expérimentation. À l'issue de la visite, un atelier créatif invite les élèves à se mettre dans la peau d'un futur usager du réseau (touriste étranger, personne en situation de handicap…) puis à identifier et mobiliser les différents services et dispositifs qui faciliteront leurs parcours de l'entrée de la gare jusqu'au métro. En Normandie, Le Havre, place portuaire d'envergure a connu ces dernières décennies des aménagements majeurs avec de nouvelles infrastructures portuaires. La balade proposée permet de découvrir depuis la mer, les projets qui longent aujourd'hui les bassins et le port intérieur. Cette interface ville-port renouvelée, avec notamment l'École Nationale Supérieure Maritime (ENSM) et la Cité Numérique, témoigne de la nécessité de réinventer sans cesse un dialogue entre la ville et son port.La Cité Numérique à Bordeaux en Nouvelle Aquitaine, est un projet innovant, en matière de fonctionnement, et vertueux du point de vue de la transition écologique. Elle propose d'accueillir, pour la première fois, un regard croisé des acteurs de l'espace public pour débattre de ses évolutions récentes. Les tables rondes s'organisent autour de deux thématiques centrales : l'espace public comme espace fondamental du lien social, du vivre ensemble, et l'espace public comme lieu d'expression des potentiels artistiques et sportifs.Un programme de visites de maisons et appartement situés en Haute-Garonne et réalisés par des architectes, dont les projets témoignent d'une qualité architecturale, avec le Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement 31 en Occitanie. Insertion environnementale, qualité d'usages et de confort, économie de projet seront les thèmes abordés. Chaque visite d'une demi-journée, sera réalisée en présence du maître d'ouvrage et de l'architecte. Ils éclaireront les participants sur le processus de réalisation, de la phase de conception à la réception en passant par la gestion du chantier.Pour qu'un cadre de vie soit de qualité, il est important qu'architecture et environnement soient en cohérence et dialoguent. Ainsi à Nantes, dans les Pays de la Loire, le jardin des 5 Sens est un poumon vert, un espace de jeu et de contemplation au cœur de l'ile de Nantes. Il est aussi, avec l'essor et le renouvellement de ce quartier, le parvis des édifices qui l'entourent. La visite commentée présente comment le jardin s'insère dans un système plus vaste, nourri par le rapport à la ville dense, au fleuve et à la nature en ville. Visiter les lieux habituellement interdits au public, c'est la proposition du musée départemental de Préhistoire des gorges du Verdon en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Signé Norman Foster, ce bâtiment invite les visiteurs à découvrir la préhistoire avec un autre regard. Il retrace les grandes étapes de la Préhistoire à partir des découvertes archéologiques réalisées dans les grottes du Verdon au cours du XXe siècle.Sur le site journeesarchitecture.fr, retrouvez la programmation ; des informations clés sur l’architecture contemporaine aujourd’hui en France et la présentation des actions menées par les partenaires de l’évènement.
Il y a 4 ans et 220 jours

La consommation des ménages rebondit en août

Ces dépenses ont ainsi augmenté de 2,3% au mois d'août, après avoir finalement baissé de 0,9% en juillet, selon un chiffre révisé publié par l'Institut de la statistique.Avec le report de trois semaines des soldes, les dépenses de biens fabriqués ont ainsi nettement augmenté de 3,6%.Elles ont été portées par celles de textile qui ont bondi de 17,4%, tandis que la consommation de biens durables (matériel de transport, voitures neuves, équipement du logement) a reculé de 1,5%, notamment du fait de la baisse des achats de véhicules par rapport aux mois précédents qui avaient été soutenus par les primes mises en place par le gouvernement.La consommation alimentaire s'est elle aussi redressée (+2,4%) après deux mois de baisse, souligne l'Insee.Enfin, les consommations de tabac et d'énergie sont en recul.
Il y a 4 ans et 221 jours

Tarifs réglementés du gaz, aides aux travaux de rénovation énergétique... ce qui change au 1er octobre

Le 1er octobre:GazLes tarifs réglementés de vente du gaz, appliqués par Engie à des millions de foyers français, vont bondir de 4,7% au 1er octobre, a annoncé lundi la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Sans le mécanisme de lissage des prix qui avait été adopté pour éviter une remontée trop brutale des prix, la hausse aurait même atteint 7%. Rénovation énergétiqueLes travaux de rénovation énergétique entamés à partir du 1er octobre seront éligibles aux nouvelles règles, plus larges, d'attribution de la prime publique destinée à encourager ces actes. Il faudra toutefois attendre le 1er janvier 2021 pour demander cette aide, de manière rétroactive.Les nouvelles règles permettent notamment aux ménages les plus aisés de bénéficier de cette aide ainsi qu'aux propriétaires louant un logement sans l'occuper eux mêmes.Congé du proche aidantLes aidants qui soutiennent un proche âgé, malade ou handicapé, pourront demander à bénéficier, à partir du 1er octobre, d'un congé de trois mois indemnisé.Le principe d'un tel congé indemnisé - d'une durée maximale de trois mois, mais qui pourra être renouvelé, jusqu'à un an sur l'ensemble de la carrière du salarié - avait été approuvé par l'Assemblée nationale en octobre 2019.L'indemnité, versée par les caisses d'allocations familiales ou de la Mutualité sociale agricole, sera d'environ 44 euros par jour pour les personnes vivant en couple et de 52 euros par jour pour une personne seule.Pensions alimentairesLes caisses d'allocations familiales proposeront à partir du 1er octobre un nouveau service aux familles monoparentales: elles pourront servir d'intermédiaire entre ex-conjoints pour le paiement des pensions alimentaires, en cas d'impayés.Concrètement, les familles concernées pourront saisir la CAF - ou la Mutualité sociale agricole (MSA) - qui, non seulement se chargera comme aujourd'hui de verser au parent lésé une allocation de 116 euros par mois, avant de se retourner vers le mauvais payeur, mais pourra aussi désormais endosser, de manière pérenne, un rôle d'intermédiaire, afin que la pension alimentaire transite systématiquement par elle.L'enjeu, a souligné le gouvernement, est de venir en aide aux familles monoparentales - des mères dans l'écrasante majorité des cas -, pour qui le retard du versement de la pension alimentaire est une source d'aggravation de la précarité.Le 1er novembre:Activité partielleLe décret n'est pas encore paru mais le gouvernement a prévu une diminution de la prise en charge de l'activité partielle à partir du 1er novembre.Pour chaque heure chômée, l'indemnité versée au salarié doit passer à 60% de sa rémunération brute (limitée à 4,5 Smic) au lieu de 70% auparavant et ne pourra être inférieure à 8,03 euros; pour l'employeur, le reste à charge passe de 15 à 40% de l'indemnisation.Les secteurs les plus touchés par la crise, qui étaient jusqu'ici indemnisés intégralement, devaient avoir un reste à charge de 15%, mais le gouvernement a annoncé mardi que l'hôtellerie-restauration resterait indemnisée intégralement jusqu'à la fin de l'année. Et la ministre du Travail, Élisabeth Borne, a annoncé mercredi que cette exception s'étendrait finalement à tous les secteurs protégés comme la culture, l'événementiel ou le sport.Dans les cas de fermetures administratives pour cause de circulation du virus, les entreprises restent remboursées intégralement.
Il y a 4 ans et 221 jours

Vifs débats à l'Assemblée sur un nouveau dispositif antisquatteurs

Un vote n'a pu être organisé avant la clôture de la séance en fin de soirée en raison du nombre des échanges et de nombreux amendements. L'examen du projet doit reprendre jeudi.Le texte fait partie du projet de loi "d'accélération et de simplification de l'action publique" (Asap), un document fourre-tout destiné à simplifier démarches et quotidien des administrations, entreprises et particuliers.La disposition prévoit de modifier la loi de 2007 sur le droit au logement opposable (Dalo) en étendant la notion de "domicile", qu'il "s'agisse ou non de sa résidence principale".Cette formulation adoptée mercredi grâce à un amendement du rapporteur Guillaume Kasbarian, soutenu par le gouvernement, remplace le terme initialement choisi de "résidence occasionnelle", qui avait soulevé des critiques en raison de son flou juridique.Une fois le squat découvert et les faits dénoncés aux forces de l'ordre, le propriétaire du logement, ou ses ayant-droits, saisira le préfet, qui aura 48 heures pour répondre avant de mettre en demeure le ou les squatteurs de quitter les lieux.Cette procédure administrative doit permettre d'agir plus rapidement pour obtenir une expulsion qu'un recours par voie de justice.Les députés ont souhaité rebondir sur l'occupation de la propriété de Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes) d'un couple de retraités lyonnais, pendant près de trois semaines, à partir de la deuxième quinzaine du mois d'août, par une famille avec enfants."Montés en épingle"L'affaire, de même que d'autres cas comparables, avait eu un fort retentissement médiatique.A droite, les Républicains notamment ont déposé en vain de nombreux amendements pour durcir le dispositif, en l'étendant notamment à toute forme de propriété immobilière occupée illégalement."Les premières victimes des squats (...) sont des gens qui n'ont pas grand-chose", a lancé Julien Aubert. Plusieurs de ses collègues LR ont multiplié les références à des cas de personnes âgées ou à faibles revenus spoliées par des squatteurs ou des locataires mauvais payeurs.A gauche, Loïc Prud'homme (LFI), a appelé à "ne pas hystériser le débat sur des questions de droit de propriété" quand "des gens sont en train de crever dehors" faute de logement.Le communiste André Chassaigne a lui aussi déploré que les partisans d'un renforcement du dispositif antisquatteurs s'appuient sur "quelques cas montés en épingle" .Situations d'urgenceLa ministre du Logement Emmanuelle Wargon venue soutenir le texte a estimé quant à elle qu'il prévoyait des mesures "équilibrées" destinées à répondre aux cas de propriétaires en situation "d'urgence".Une "extension à la totalité des propriétés immobilières me semble disproportionnée", a-t-elle dit, en soulignant que la voie judiciaire restait ouverte pour les cas qui ne seraient pas couverts par le nouveau dispositif de recours administratif."L'impunité des squatteurs est insupportable!" avait dénoncé Christophe Demerson, le président de l'Union des propriétaires immobiliers dans le Figaro. "Si tout le monde joue le jeu, cette nouvelle loi sera efficace. Il est simplement dommage d'avoir attendu ces faits divers pour agir".Le collectif Droit au logement (DAL) a organisé un rassemblement mardi à proximité du Palais Bourbon pour dénoncer une "frénésie anti-squats", et les députés de la France insoumise se sont fait l'écho de ses craintes dans l'hémicycle.Le syndicat de la magistrature (SM) et le syndicat des avocats de France (SAF) ont déploré pour leur part la mise en oeuvre d'une procédure administrative à la main des préfets "en lieu et place d'un procès, jugé trop chronophage et - à tort- trop favorable aux occupants".
Il y a 4 ans et 221 jours

Paris-2024 : sur les sites olympiques de Dugny et du Bourget, l'espoir se mue en "grand flou"

Au Bourget, aucun signe n'indique encore que la commune fait partie d'une "Terre de Jeux 2024". C'est "encore loin", déclare Asfour Mabrouk, qui y possède deux boulangeries. Mais il y voit "une aubaine", "les jeunes vont avoir du travail", se réjouit l'entrepreneur."C'est une bonne pub pour le département qui est un peu sinistré", estime Abdenour Bellache, un Bourgetin de 31 ans.Pour Zouina Ould'Ali, gérante depuis vingt ans d'un salon de coiffure, les JO-2024 "vont montrer une image positive de la Seine-Saint-Denis. C'est un beau département, on y vit bien", assure cette élégante femme de 52 ans, pour qui des JO sans la Seine-Saint-Denis seraient "une déception".Paris-2024 est "un vecteur d'espoir pour les habitants parce qu'on finance des équipements que moi je ne peux pas financer", explique le maire DVD du Bourget, Jean-Baptiste Borsali, à qui on a promis un nouveau gymnase, des courts de tennis, une piscine, une école et une passerelle qui doit relier sa commune à Dugny.IncertitudesLe vieux complexe sportif municipal doit être aussi remodelé pour accueillir une épreuve.Pour le référent JO de la ville, Kamel Ouarti, le temps presse. "On aimerait bien que les choses soient figées. Les Bourgetins et les associations sportives de la ville sont inquiets", affirme le vice-champion du monde vétéran de judo.La présidente du Bourget Tennis Club Martine Pasquier a le sentiment d'être "abandonnée". "On a pleuré de joie quand on a eu les JO et là on pleure de tristesse". "Un coup vous avez le volley-ball puis l'escalade. On vous promet un terrain de tennis et puis plus rien", fulmine la présidente, qui gère 400 adhérents dont 200 enfants.Des panneaux annonçant des destructions bordent ses installations composées de 11 courts."On doit m'en raboter sept pendant les travaux et je n'ai plus la certitude de les récupérer", indique Mme Pasquier. "Je ne bouge pas de mon terrain quitte à m'enchaîner tant que je n'ai pas de réponse ferme de la Solideo", l'établissement public chargé des grands chantiers, affirme-t-elle.Le boulodrome jouxtant le club de tennis va disparaître, assure Benoît Picout, président de l'association de pétanque. "Pour l'instant, c'est le grand flou, on ne sait pas où on va nous mettre", constate-t-il, "on parle d'un terrain provisoire dans un parc du centre-ville en attendant peut-être un nouveau terrain dans quatre ans".'Ligne rouge'"On ne pourra plus organiser des tournois, c'est un manque à gagner pour le club", regrette ce natif de Seine-Saint-Denis. "On nous a promis un nouveau boulodrome, j'espère que la promesse sera tenue. Les JO c'est bien si on nous laisse des équipements".A Dugny, des lettres géantes aux couleurs olympiques marquent l'entrée de cette petite ville pauvre située à moins de 13 km au nord de Paris.Elle doit accueillir le village des médias voué à être transformé en un millier de logements, commerces et écoles. "C'est le flou", confie le maire Quentin Gesell (DVD) qui essaie de négocier "600-700 logements" pour l'après-JO, sans garantie pour le reste des équipements.Le "cluster" des médias doit héberger près de 2.800 journalistes sur 70 hectares aux abords du "poumon vert" du département, le parc Georges-Valbon.Pour l'heure, cette grande pelouse qui accueille traditionnellement la Fête de l'Huma, est en friche."Le village des médias constitue la principale ligne rouge à ne pas franchir pour la Seine-Saint-Denis", avertit Stéphane Troussel, président PS du département. Il a intimé à "l'Etat de prendre ses responsabilités pour financer le projet" à la place du comité d'organisation.Avec le village des athlètes situé aussi dans le département, c'est l'autre grande opération d'aménagement. Il "est au cœur de l'héritage matériel" pour les habitants, déclare M. Troussel.
Il y a 4 ans et 221 jours

Partenariat Trace Software et K2 Systems

archelios™ PRO permet de dimensionner tout type de projet solaire de quelques kWc à plusieurs dizaines de MWc, sur toiture, en ombrière ou au sol. Développé par la filiale solaire de Trace Software, Cythelia Energy, archelios™ PRO permet désormais d'importer automatiquement des projets PV réalisés dans l'application de dimensionnement mécanique PV K2 Base éditée par K2 Systems, acteur majeur de la fabrication de systèmes de montages pour les installations photovoltaïques. K2 Base permet de planifier rapidement et facilement le système de montage approprié d'un projet en seulement cinq étapes. Le logiciel gratuit dispose de l'interface K2+ qui combine et simplifie la planification mécanique et électrique des systèmes photovoltaïques. Une fois le système de montage conçu, l'utilisateur transfère toutes les données du projet vers archelios™ PRO en un seul clic. L'export automatique vers archelios™ PRO permet à l'utilisateur de récupérer tous les paramètres géométriques, mécaniques, modules du projet, et de poursuivre la conception électrique et la simulation de production en quelques clics.FonctionnementSur K2 Base, l'utilisateur planifie son projet avec les paramètres correspondant exactement au système de montage. Le travail est réalisé en 2D ½ (plans 2D avec élévations). Il permet de calculer les lestages éventuels et produit la liste des équipements nécessaires au montage de l'installation PV.Sur archelios™ PRO, le projet est automatiquement localisé et les plans 2D ½ et modules PV sont importés en 3D. L'utilisateur peut poursuivre la conception : dimensionnement des onduleurs, câblage, simulation technico-économique, édition de plans et rapports.Grâce à cette collaboration, les concepteurs bénéficient de l'expertise reconnue de K2 Systems dans le monde du photovoltaïque et de la puissance d'archelios™ PRO pour le dimensionnement et la simulation de production d'installations solaires.
Il y a 4 ans et 221 jours

Coffret extérieur pour surpresseur déporté de microstation AQ2

Points fortsimplantation très libreéloignement de la zone de vieaccessibilité pour le contrôle et la maintenanceentretien de la microstation par les particuliers facilitéprotection contre les intempériesCaractéristiquesCoffret en polyéthylène aux dimensions L 575mm x P 465mm x H 1055mmFenêtre pour visualiser le voyant d’alarmeConception et fabrication françaisesAvantagesImplantations multiples possiblesProtection de la pompe contre les intempériesAccessibilité simple à la pompe pour contrôle et entretienImplantationPlusieurs possibilités d’implantation sont offertes dans un rayon maximum de 20 m
Il y a 4 ans et 221 jours

Bouygues va vendre 4,8% du capital d'Alstom pour quelque 480 millions d'euros

Cette opération sera réalisée le 3 novembre, et d'ici là Bouygues "conservera l'entière propriété de ses 32,9 millions d'actions" soit 14,5% d'Alstom, ce qui lui permettra de "voter en faveur du projet d'acquisition de Bombardier Transport à l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires prévue le 29 octobre", a précisé le groupe dans un communiqué.Elle permettra au groupe Bouygues, qui "réitère sa confiance envers l'équipe dirigeante d'Alstom et dans sa stratégie", poursuit ce texte, de "disposer d'une flexibilité financière accrue", de près de 485 millions d'euros selon un calcul de l'AFP, basé sur le cours de l'action à la clôture de la Bourse de Paris mardi.Cette cession, qui sera effectuée par la banque BNP Paribas, via un placement privé auprès d'investisseurs, succède à la vente sur le marché, de 29,15 millions d'actions Alstom en septembre 2019, rappelle le communiqué.Après l'annonce du rachat de Bombardier Transport, la branche ferroviaire du conglomérat canadien Bombardier, par Alstom, Bouygues, premier actionnaire du groupe ferroviaire français, avait déclaré son intention d'en conserver environ 10%.La réalisation de l'opération, pour un prix revu à la baisse d'environ 5,3 milliards d'euros -contre une fourchette de 5,8 à 6,2 milliards d'euros annoncée en début d'année-, est attendue au premier trimestre 2021 et doit donner naissance au numéro deux mondial du rail.
Il y a 4 ans et 221 jours

Hidalgo et Philippe défendent un Grand Paris allant jusqu'au Havre

Pour l'ancien Premier ministre, redevenu maire du Havre, "cette réalité n'est pas un dogme mais un fait. Il y a une particularité entre Paris, Rouen et Le Havre", a-t-il relevé au cours d'un débat avec la maire PS de Paris lors du Sommet du Grand Paris organisé notamment par Public Sénat et La Tribune."Au début, c'est vrai que certains ont moqué cette idée-là" mais "cette idée du Grand Paris jusqu'à la mer, jusqu'au Havre en passant par Rouen me paraît être une vision", a dit Anne Hidalgo."Paris est la seule grande métropole mondiale à ne pas avoir accès à la mer", a insisté la maire socialiste. Or, "il faut que Paris, la capitale de la France, soit beaucoup plus rapprochée, raccrochée à la mer pour avoir un débouché maritime, élément essentiel pour la qualification des grandes métropoles au niveau international", a-t-elle encore plaidé."Le vrai gros sujet, (...) c'est le fret ferroviaire, absolument essentiel. Là, on n'est pas du tout au niveau", a regretté M. Philippe, qui a lancé, en novembre 2018, lorsqu'il était encore locataire à Matignon, le projet de fusion des trois ports, du Havre, de Rouen et de Paris.Sans cela, et sans un véritable développement du transport ferroviaire, "on ne peut pas avoir une puissance réelle dans la compétition par rapport aux autres grands ports européens", a-t-il ajouté.Le projet du Grand Paris a été lancé en 2008 par l'ancien président Nicolas Sarkozy, et se heurte depuis aux freins administratifs et au manque de moyens financiers."Le Grand Paris n'a de chance de réussir que si le président de la République, lui-même, s'y met", a prévenu Nicolas Sarkozy, au cours d'un discours devant les acteurs de cette métropole.Après son élection, Emmanuel Macron en avait fait une priorité, mais le projet de réforme de la métropole parisienne n'a eu de cesse de s'enliser.
Il y a 4 ans et 221 jours

En Ile-de-France, un festival pour aborder la forêt et toutes ses facettes

Afin de "sensibiliser le public aux enjeux de la forêt", les organisateurs ont réussi à fédérer l'ensemble des acteurs concernés par elle, des gestionnaires de cette dernière, comme l'ONF, à des ONG type France Nature Environnement, en passant par les scieurs, ou les constructeurs."Il ne s'agira pas seulement d'une fête, on traitera aussi les questions de fond, les questions qui fâchent", a expliqué à l'AFP Paul Jarquin, créateur de ce festival et président de l'interprofession Fibois Ile-de-France.Cette volonté d'échanges animés marquera le coup d'envoi de ce festival, avec l'organisation le vendredi soir d'un "tribunal pour les générations futures", sorte de grand débat théâtralisé ouvert au public, à l'auditorium du centre international de conférences du Campus Pierre et Marie Curie à Paris."Les experts de la filière et de l'environnement échangeront le temps d'une soirée afin d'apporter des éléments de réponses aux questions récurrentes: abattre un arbre est-il un acte anti-écologique ? L'utilisation du bois, produit écologique par excellence, que ce soit en matériaux ou énergie, justifie-t-elle d'abattre des arbres?", selon les organisateurs.La journée de samedi, elle, se déroulera en extérieur, avec une multitude d'animations dans l'ensemble des forêts privées et publiques d'Ile-de-France : visites et découvertes de l'écosystème forestier et de son rôle notamment dans la lutte contre le changement climatique, présentation des savoir-faire et des métiers de la filière forêt-bois, et animations culturelles et artistiques seront au menu de ces sorties en forêt.Compte tenu du caractère nouveau de ce festival, les organisateurs, qui espèrent le maintien de la manifestation malgré l'évolution des contraintes sanitaires, ne se risquent pas à un pronostic sur la fréquentation.Les dix principales forêts franciliennes accueillent chaque année quelque 100 millions de visiteurs, soit davantage que les 10 sites culturels les plus fréquentés de la région.Renseignements et inscriptions à l'adresse suivante : cliquez ici
Il y a 4 ans et 221 jours

Corinne Vezzoni, Médaille d'Or de l'Académie d'Architecture 2020

Chaque année depuis 1965, les Prix et Récompenses de l'Académie d'Architecture honorent des professionnels internationaux issus du monde de l'architecture, de l'enseignement et de la recherche, et de la jeune génération d'architectes. L'occasion pour l'Académie de distinguer celles et ceux qui font rayonner l'architecture.Corinne VEZZONI a reçu la Grande médaille d'Or 2020. Elle succède au duo d'architectes mexicains Mauricio Rocha et Gabriela Carrillo et devient la huitième architecte française distinguée par cette récompense internationale parmi 51 décernées jusqu'alors.L'œuvre de Corinne VEZZONI se distingue par une approche liée « aux contextes » ; construire avec le génie du lieu et lutter contre la surconsommation du territoire font partie intégrante de sa démarche.De Casablanca où elle a grandi, à Marseille où elle a choisi d'exercer, la Méditerranée et la puissance de sa lumière ont façonné son travail.Pour chacune de ses réalisations, elle s'attache à révéler les topographies, sculpter la matière, dompter la lumière, expérimenter de nouvelles densités, pour parvenir à une juste intégration dans le paysage.Lors de cette édition 2020, le jury a récompensé 47 lauréats au travers de multiples prix autour de l'architecture, de l'histoire, du journalisme, du patrimoine et de l'art.Le contexte sanitaire actuel a conduit l'Académie à modifier l'organisation de la cérémonie et à limiter l'événement à une jauge très réduite ne permettant pas de célébrer cet instant comme de coutume. L'agence Vezzoni et associésBasée à Marseille, l'agence de Corinne Vezzoni, Pascal Laporte et Maxime Claude s'illustre sur le territoire national. En janvier 2018, elle crée une nouvelle structure parisienne. Autour d'une trentaine de collaborateurs, elle concentre son activité sur des concours publics régionaux, nationaux et internationaux. Elle participe ponctuellement à des prix, concours européens et internationaux. Depuis ses débuts, elle s'attache à explorer des sujets très variés.Parmi ses réalisations on retrouve le Thémis à Paris, premier bâtiment tertiaire de France lauréat du label E+C, the camp, le campus high tech au coeur de la garrigue (Aix-en-Provence), le Centre de Conservation et de Ressources du MuCEM (Marseille) ou le Lycée Simone Veil (Marseille). Actuellement, elle finalise la livraison de la grande opération urbaine du Quartier Chalucet à Toulon, dont le bâtiment des Beaux-arts sera prochainement inauguré. Elle travaille également sur le Grand Paris Express et sur le projet des Terrasses d'Ingouville (site Flaubert), dans le cadre du concours « Réinventer le Havre ».
Il y a 4 ans et 222 jours

La construction de logements se redresse en août mais la baisse des permis de construire inquiète

Sur les trois mois compris entre juin et août, le nombre de logements mis en chantiers s'est établi à 88.300, soit une hausse de 2,2% par rapport à un an plus tôt, selon le ministère de la Transition écologique, dont dépend le Logement.Cela marque une franche amélioration sur le seul mois d'août. Les précédents chiffres, qui concernaient les trois mois entre mai et juillet, témoignaient encore d'un net recul malgré une amélioration déjà sensible sur le début de l'été.De nombreux chantiers ont dû être reportés au printemps, à la suite du strict confinement décrété entre mars et mai contre la propagation du coronavirus. Le relatif rebond des mises en chantier témoigne donc d'une reprise plutôt rapide de l'activité.En revanche, le tableau est plus mitigé quant aux permis de construire, plus parlants quant aux réelles tendances à venir en matière de logement neuf.Entre juin et août, 93.500 permis ont été octroyés. Malgré une amélioration par rapport aux précédents mois, cela reste un recul de 16,5% par rapport à la même période de 2019.Cette baisse est d'autant plus notable qu'elle correspond à une période où le confinement, qui avait largement gelé l'examen des permis, avait déjà pris fin.Les acteurs du secteur, en premier lieu les promoteurs immobiliers, s'inquiètent de plus en plus d'une crise durable du logement neuf. Au-delà du seul confinement, ils estiment que le secteur a pâti d'une période rallongée d'élections municipales, un contexte qu'ils jugent propice à décourager l'octroi de permis.
Il y a 4 ans et 222 jours

L'été permet aux matériaux de construction de remonter un peu la pente mais la reprise reste fragile

Pour autant, le niveau des cumuls annuels demeure encore très inférieur à ceux observés un an plus tôt. La perte d'activité enregistrée au cours des trois mois de mars-avril-mai a ramené les volumes annuels de granulats à leurs niveaux de mi-2016 (point bas historique), effaçant ainsi tout le chemin parcouru en trois ans ! Quant au BPE, les huit semaines de confinement ont gommé les 4/5 du redressement opéré depuis fin 2015. Le retour à une activité proche de la “normale” ne permettra pas de combler le gap à court terme, ce d'autant que la crise sanitaire, qui se double en crise économique, a chamboulé les déterminants de la demande de matériaux. Trois mois qui ont effacé plus de trois ansDepuis le mois de juin, le processus de "rattrapage" s'est amorcé des productions supérieures à celles de 2019. Ainsi, selon les résultats provisoires de l'enquête mensuelle d'août, l'activité granulats aurait progressé de +6,3% au regard de l'an passé et de +2,4% par rapport au mois de juillet (données CVS-CJO). Sur les trois derniers mois connus (juin-juillet-août), les volumes auraient rebondi de +63,7% par rapport au trimestre précédent, se positionnant à +4,3% au-dessus du niveau enregistré sur la même période de 2019. En dépit de ce rebond, les niveaux d'activité des granulats se situent, sur les huit premiers mois de l'année, à près de -11% en deçà de ceux de l'an passé. Quant aux volumes produits sur l'année, ils atteignaient à peine 300 millions de tonnes à fin août (hors recyclage), soit un recul de -7,8% en glissement sur un an. Du côté du BPE, le redressement est plus marqué encore, en écho à un plongeon plus appuyé. En août, les livraisons ont grimpé de +2,5% par rapport à juillet et de +10,1% au regard de 2019 (données CVSCJO). Sur les trois mois d'été, l'activité a rebondi de +88,9% par rapport aux trois mois précédents et de +5,5% sur un an. Mais à fin août, en cumul sur 12 mois, la chute demeure importante et atteint -12,2% en glissement (à 36,1 Mm3) tandis qu'elle approche -16% en cumul sur les huit premiers mois de 2020. L'indicateur matériaux, encore provisoire pour le mois d'août, décrit les mêmes évolutions avec des ampleurs comparables. Ainsi, après un deuxième trimestre qui s'est affaissé de près de -20% (données CJO), l'activité est revenue sur un recul de -12% sur un an pour les huit premiers mois de 2020, aucun des matériaux n'échappant à cette incurie conjoncturelle. Rebond des enquêtes mais jusque quand ?De leur côté, les enquêtes menées auprès des professionnels du bâtiment et des TP au cours de l'été traduisent aussi un net regain d'optimisme après le “trou noir” du printemps. En septembre 2020, l'opinion des chefs d'entreprise du bâtiment sur leur activité récente continue de s'améliorer et leurs carnets de commandes, après avoir retrouvé leur point haut en août, ont quelque peu diminué bien que restant très au-dessous de leur moyenne de longue période (8,5 mois dans le gros œuvre contre une moyenne de 6,2 mois). Ce constat suggère que la période de confinement n'a pas donné lieu à des annulations de commandes mais confirme hélas le net freinage des nouvelles, voire s'accélérer dans le segment du bâtiment neuf. Les mises en chantier de logements ont certes rebondi elles aussi ces derniers mois (le cumul depuis janvier ayant été ramené à -14,7% en juillet sur un an, contre -20% en mai) mais les permis, eux, peinent à se redresser (restant à -20% depuis mai). A fin juillet, et sur douze mois, on dénombrait ainsi 374 700 logements commencés pour 394 100 permis. Le “gel” de l'instruction des dossiers d'autorisation pendant plus de 2 mois, conjugué à la frilosité des promoteurs pour lancer de nouveaux programmes (elle-même liée à la dégradation de la solvabilité et de la confiance des ménages confrontés au problème du chômage), pourraient peser sur la dynamique du redémarrage des permis dans le secteur résidentiel. Même si l'investissement en logement figure toujours comme une priorité pour les ménages, le durcissement des critères d'octroi de prêts immobiliers recommandé aux banques fin 2019 par le HCSF (Haut Conseil pour la Stabilité Financière) pourrait freiner l'accès au crédit habitat des publics les plus modestes. En ce sens, le prolongement et le ciblage des mesures comme le PTZ et le Pinel, annoncés par le gouvernement, constitueraient un facteur de soutien au retour des projets, dans un contexte où l'épargne des ménages, en forte hausse depuis mars, représente un potentiel d'investissement non négligeable. En effet, avec plus de 85 milliards d'euros mis de côté en cinq mois, les ménages affichent un taux d'épargne de 27% du revenu disponible brut au deuxième trimestre 2020 contre moins de 15% un an plus tôt. Plus inquiétantes sont les perspectives dans le segment non résidentiel qui représente 47% des surfaces neuves construites. En effet, plutôt bien orienté avant le début de la crise sanitaire, le marché constructif des locaux d'activité s'est lui aussi sensiblement contracté mais les permis demeurent toujours sur une tendance très baissière à fin juillet (-29,4% sur un an). Tous les segments sont touchés et les effets du choc économico-sanitaire sur les entreprises (report des projets d'investissements, développement du télétravail…) et les collectivités locales (baisse des recettes fiscales…) obèrent l'espoir d'une reprise prochaine du segment non résidentiel. Du côté des travaux publics, les entreprises ont également retrouvé un peu d'optimisme, avec la reprise estivale de l'activité qui, à fin juillet, est encore 15% plus faible que celle des sept mêmes mois de 2019. Mais l'inquiétude reste de mise compte tenu de la mauvaise orientation des flux des nouveaux appels d'offre (-16% sur un an à fin juillet). La fin du cycle électoral, les incertitudes liées au “verdissement” des municipalités, la frilosité des collectivités locales, les nouveaux objectifs en urbanisme (Zéro Artificialisation Nette)… sont autant de facteurs pesant sur les projets futurs d'investissement en BTP. Néanmoins, le Plan de Relance, et ses crédits fléchés vers les projets d'infrastructures, couplé au volontarisme des municipalités dont les finances demeurent très saines, pourrait laisser espérer une éclaircie en 2021. Perspectives Matériaux 2020Compte tenu des précédents éléments et face à ces changements contextuels qui écartent l'hypothèse d'une “normalisation” rapide de la situation, la demande de matériaux pourrait accuser une baisse de -8% pour les granulats et de -11% pour le BPE en 2020 (données brutes). S'il est encore très délicat de se prononcer sur les tendances de 2021, les premiers scénarios envisagés à ce jour tablent sur une hausse des volumes autour de +4 / +5% l'an prochain, laissant les niveaux de 2021 environ 5 à 6% en dessous de ceux de 2019.
Il y a 4 ans et 222 jours

Le gouvernement envisage des soutiens extra-budgétaires au Biogaz

"Oui les subventions publiques ont été et sont au rendez-vous de l'aventure du biogaz: depuis 2011 l'État achète le biogaz à un prix 5 à 10 fois supérieur à celui du gaz fossile pour permettre à cette filière d'émerger", a-t-elle déclaré lors du congrès annuel du gaz organisé par les professionnels du secteur."Mais ce soutien doit aussi savoir évoluer avec la croissance et la maturité de la filière", a-t-elle poursuivi."Cette baisse était annoncée et connue de tous depuis 18 mois", elle "a été concertée et a pris en compte les données de coûts communiquées par la filière", a insisté la ministre.Elle répondait directement aux inquiétudes et aux critiques exprimées par les professionnels. Le président de l'Association française du gaz (AFG) Patrick Corbin avait juste auparavant déploré "l'avenir incertain" de la filière."Nous ne sommes pas insensibles aux problématiques budgétaire de l'État mais nous souhaitons vraiment que les atouts de cette énergie soient réellement pris en compte", avait-il déclaré en ouverture du congrès.Les pouvoirs publics ont notamment un projet de revue du tarif d'achat du biométhane injecté dans les réseaux de gaz naturel, suscitant l'inquiétude de la filière méthanisation."Nous devons également réfléchir à des mécanismes de soutien extra-budgétaires", a toutefois avancé la ministre.Elle a ainsi cité le dispositif "Méthaneuf", "une piste intéressante que j'ai demandé à mes services d'approfondir"."Il s'agit de faire payer aux constructions neuves une part de soutien au biométhane", a-t-elle expliqué.Mme Pompili a aussi cité un nouvel appel à projets pour "développer des démonstrateurs de solutions pour la compétitivité de la filière méthanisation". Il doit bénéficier d'une enveloppe de plus de 20 millions d'euros de l'Ademe, l'Agence de la transition écologique.Le secteur gazier s'inquiète en outre beaucoup de la future nouvelle réglementation environnementale pour les bâtiments neufs, dite "RE 2020", qu'il accuse de favoriser l'électricité."Les consultations sont encore en cours" et "je peux avoir certaines convergences sur des points que vous avez soulignés mais il est encore trop tôt pour en parler", a indiqué Mme Pompili.
Il y a 4 ans et 222 jours

Palmarès 2020 du concours "les rubans du Patrimoine" et lancement de la 27ème édition

Les jurys régionaux et le jury national ont pris en compte les critères suivants : intérêt et valeur du patrimoine considéré, cohérence esthétique et architecturale, matériaux et organisation du chantier, qualité de la mise en œuvre, retombées de ces opérations d'un point de vue social, économique, culturel, environnemental et touristique, audace de l'opération et mobilisation populaire.Prix nationauxLe jury national, présidé par Frédéric LÉTOFFÉ, Président de la Commission Technique et Normalisation de la FFB, a étudié 18 dossiers proposés par les jurys régionaux, parmi les 96 dossiers éligibles reçus cette année.5 prix nationaux ont été attribués :Prix national au titre des communes et structures intercommunales de moins de 3500 habitantsBeaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire)pour la restauration du Grand Clocher de l'église abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-PaulPrix national au titre des communes et structures intercommunales entre 3500 et 20000 habitantsMortagne-sur-Sèvre (Vendée)pour la réhabilitation de l'église Saint-Hilaire et création d'un centre d'interprétation du vitrailPrix national au titre des communes et structures intercommunales de plus de 20000 habitantsCommunauté d'agglomération du Val de Fensch (Moselle)pour la restauration du colombier, des grilles d'enceinte et du portail monumental du Domaine de Wendel à HayangePrix spécial du juryLa Ferrière-sur-Risle (Eure)pour la restauration de la hallePrix spéciaux "dynamisme territorial" (ex æquo)Joinville (Haute-Marne)pour la réhabilitation d'un immeuble du XVIe siècle en logements sociauxVieille-Chapelle (Pas-de-Calais)pour la restauration de la ferme Sénéchal en vue d'ouvrir une plate-forme expérimentale pour autistes adultes et autistes déficients visuelsLa cérémonie officielle de remise des prix nationaux aura lieu le 7 décembre prochain dans les locaux de la FFB à Paris.Prix regionaux12 prix régionaux ont également été attribués aux communes dont les dossiers ont été sélectionnés par les jurys régionaux pour concourir au niveau national.Prix departementauxCette année, 36 prix départementaux ont été décernés par les jurys régionaux.Les prix régionaux et départementaux seront remis localement, lors de manifestations organisées dans les communes par les représentants des cinq partenaires, au cours du dernier trimestre 2020.Pour découvrir le palmarès complet et en images : www.rubansdupatrimoine.ffbatiment.frPar ailleurs, la prochaine édition sera lancée début octobre. Ce concours « les rubans du Patrimoine » a pour but de récompenser des communes et intercommunalités ayant réalisé des opérations de restauration ou de mise en valeur de leur patrimoine bâti. Les opérations récompensées depuis 26 ans illustrent la créativité et la ténacité des différents acteurs. Elles mettent en valeur le dynamisme des communes et les savoir-faire des artisans et entrepreneurs du bâtiment ainsi que de leurs compagnons.Toutes les informations et le formulaire de participation sont sur le site www.rubansdupatrimoine.ffbatiment.fr. Les dossiers devront être déposés au plus tard le 31 janvier 2021.
Il y a 4 ans et 222 jours

Le Thermostat connecté Somfy, éligible au « Coup de pouce » de l'État, reçoit de nouvelles fonctionnalités

Alors que le Ministère de la Transition écologique a instauré une prime de l'État pour pousser les français à installer un thermostat intelligent chez eux, Somfy annonce de nouvelles fonctionnalités encore plus performantes à son thermostat connecté, éligible au « coup de pouce thermostat » accordant une aide de 150€ sur le coût d'installation.Un thermostat programmable et 100% programméLe thermostat de Somfy est 100% programmé par les utilisateurs, rompant ainsi l'idée qu'un thermostat programmable peut être inutile lorsqu'il n'est pas programmé. On estime que beaucoup de thermostats programmables ne sont pas programmés, et ainsi n'apportent pas l'intégralité des bénéfices promis, contrairement aux thermostats de Somfy.Une des plus larges compatibilités sur le marchéFace à ce nouveau dispositif mis en place par l'État, force est de constater que le taux d'équipement en France est encore faible : environ 10%* seulement des français seraient équipés d'un thermostat connecté et ce, malgré leur volonté de changer leurs habitudes et de réduire leur consommation énergétique. En effet, selon l'équipement domestique, trouver un thermostat compatible avec son chauffage peut vite se révéler compliqué. Le nouveau thermostat connecté Somfy offre des compatibilités plus larges. Compatible PAC/ chaudière/ poêle à granule/ radiateur électrique/ plancher chauffant, il permet de s'adapter à la multitude de systèmes de chauffage existants. Somfy propose une aide au choix depuis son site internet pour vérifier avant la phase d'achat les compatibilités parmi plus de 2500 références de système de chauffage (https://trouvermasolutiondechauffage.somfy.fr). Ainsi, la meilleure solution sera recommandée en fonction de son type d'habitation, de son type de chaudière, etc.*Source : estimation du syndicat des Automatismes, du génie Climatique et de la RégulationUne performance énergétique optimiséeLe nouveau thermostat connecté Somfy dispose d'un nouvel algorithme de régulation plus efficace et propre à chaque type d'applicatif : après quelques semaines, le mode d'auto-apprentissage affine la régulation du chauffage, pour s'adapter parfaitement aux caractéristiques de chaque système.Grâce à la fonction « coaching », l'utilisateur bénéficie de conseils personnalisés pour améliorer sa consommation et réduire ses dépenses. Il peut également se fixer des objectifs de consommation et être alerté quand ceux-ci sont atteints.Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), l'installation d'un thermostat d'ambiance permet d'économiser en moyenne 15 % d'énergie, soit une baisse annuelle de 210 euros (source : ADEME, chiffre estimatif sur une maison chauffée au gaz, pour une facture annuelle d'environ 1400€). Les performances des composants wifi et bluetooth ont également été améliorées. Enfin, le processus d'installation a été repensé pour être plus rapide et pratique.Le confort sur mesure La nouvelle version du thermostat connecté Somfy est dotée d'une « molette tactile », qui permet aux utilisateurs de réguler la température de manière plus efficace et plus facile.Son application intuitive permet de programmer automatiquement son thermostat en une minute. Elle offre désormais la possibilité de changer les tailles des zones et l'écart de température pour la fonction « géolocalisation ».Un écosystème completCompatible avec TaHoma, le thermostat connecté Somfy peut être associé à des scénarios d'économies d'énergie intégrant d'autres équipements Somfy comme les volets motorisés et les capteurs de soleil. Par exemple, l'ouverture des volets permet de profiter de la chaleur du soleil et de baisser le chauffage, permettant d'économiser jusqu'à 10%* sur la facture de chauffage. Le thermostat est également compatible avec Amazon Alexa, IFTTT et Google Home.*Étude Physibel réalisée pour ES-SO, European Solar Shading Organization. Bruxelles.Disponibilité et prix :Le thermostat connecté est disponible en 2 versions :Thermostat connecté filaire : prix public conseillé de 149 euros TTCThermostat connecté radio : prix public conseillé de 179 euros TTCEn tant que marque qui s'engage auprès de ses consommateurs sur la durabilité de ses produits, Somfy offre une promesse de garantie à 5 ans.Le thermostat connecté Somfy est éligible au « coup de pouce » de l'État sur l'installation électrique fil pilote et poêle à pellet.Depuis le 1er juillet 2020, le programme « Coup de pouce thermostat » a pour objectif de favoriser les économies d'énergie des ménages en leur permettant de réduire leur consommation de chauffage cet hiver. Pour y parvenir, l'État propose une aide de 150 euros pour l'installation d'un thermostat dernière génération capable de programmer le chauffage de façon optimale. La prime est financée par le mécanisme des Certificats d'économie d'énergie (CEE) ou primes d'énergie CEE, qui imposent aux fournisseurs d'énergie de contribuer au financement des travaux d'amélioration de la performance énergétique chez les particuliers.
Il y a 4 ans et 222 jours

Le Groupe Léon Grosse prend des participations dans Kyotec, acteur de la façade architecturale

2019, une année synonyme de retour à l'équilibre financier pour Léon GrosseAprès deux années difficiles, le Groupe Léon Grosse qui soufflera l'an prochain ses 140 ans d'existence, a su redresser la situation. Avec un carnet de commande de qualité proche du milliard d'euros, l'année 2019 a marqué le retour à un résultat d'exploitation positif. Cette performance est le fruit de la mobilisation des 2.100 collaborateurs du groupe.En 2020, la crise du Covid-19 est venue impacter cette dynamique. Face à cette situation totalement inédite, le Groupe Léon Grosse s'adapte et trouve des solutions pour en diminuer les impacts, et ce malgré l'annulation inattendue de certains contrats signés en 2019. Les perspectives économiques pour 2020 restent encourageantes et permettent au Groupe de poursuivre sa stratégie de développement.Un accord stratégique conclu avec Kyotec, reflet d'une vision partagéeCréé en 2008 par Thierry Foucart et basé au Luxembourg, Kyotec est également implanté en France, en Belgique, au Royaume-Uni, au Portugal et en Pologne. Le Groupe de 175 collaborateurs a réalisé un chiffre d'affaires de 35 M€ en 2019.Spécialisé dans la conception, l'ingénierie et la gestion de projets de façades architecturales complexes dans les secteurs résidentiel et tertiaire, le Groupe dispose d'un savoir-faire reconnu à l'international. Avec plus de 50 réalisations à son actif depuis 2008, Kyotec se concentre sur des projets alliant innovation technologique, prestige et performance énergétique. Parmi les dernières réalisations : la rénovation de la Tour Aurore à Paris, l'installation du mur rideau sur les tours Mobius à Bruxelles ainsi que de la façade “exosquelette” en acier et verre sur le complexe hôtelier City of Dreams à Macau. De la conception à la réalisation, les équipes assurent le pilotage de l'ensemble de la chaîne de valeur.Ce rapprochement s'inscrit dans la stratégie de développement de Léon Grosse et illustre la volonté du Groupe de diversifier son activité. Cet accord permet à Léon Grosse d'accompagner la croissance de Kyotec et de se renforcer sur un métier du secteur de la construction à haute valeur ajoutée et porteur d'une image forte. Ce rapprochement permettra également à moyen terme de développer des synergies créatrices de valeur pour les 2 entreprises, notamment en proposant de nouvelles offres autour de structures architecturales complexes basées sur les expertises techniques complémentaires de Léon Grosse et Kyotec, en France et à l'International.Le Groupe Léon Grosse accompagnera également la mise sur le marché de la technologie brevetée ModulAir, un système de traitement de l'air intégré dans les façades pour le neuf ou la rénovation et développé dans l'atelier de test et de prototypage de Kyotec (Le LuxLab). Ce système permet à la fois de maximiser les hauteurs libres disponibles en assurant une qualité d'air ambiant dans les constructions.« Nous sommes ravis de ce rapprochement. Les compétences éprouvées de Kyotec en matière de façades techniques se veulent le prolongement naturel de l'expertise de Léon Grosse. De plus, notre culture d'entreprise fondée sur les hommes, l'esprit d'entreprenariat et l'agilité est parfaitement compatible avec celle de Kyotec. La création de synergies et le partage des meilleures pratiques permettront à Léon Grosse d'élargir significativement et qualitativement son offre auprès de ses clients, en France et à l'International. »-Lionel Christolomme – Président du Directoire de Léon Grosse« Ce rapprochement stratégique va nous permettre de conserver notre position forte dans le domaine des façades techniques ainsi que notre autonomie tout en ayant l'assurance de pouvoir nous appuyer à tout moment sur les ressources et l'expertise de Léon Grosse. De notre point de vue, Léon Grosse et Kyotec se complètent parfaitement : nous nourrissons un engagement commun en faveur de l'excellence technique et de l'innovation au service du client. »-Thierry Foucart – Président de Kyotec* Une façade architecturale complexe (panneaux en verre et profilé alu) se définit par une géométrie spécifique pouvant nécessiter le développement d'un profil structurel spécifique non référencé par des fournisseurs traditionnels
Il y a 4 ans et 222 jours

La Brique part en campagne

Une campagne pour rappeler les atouts de la Terre Cuite dans la transition écologique du bâtiment« La brique est présente dans plus d'un logement neuf sur 3. Elle est ainsi devenue incontournable dans la construction. »C'est une grande satisfaction, mais c'est aussi une vraie responsabilité, d'autant que 95% des produits terre cuite utilisés en France sont fabriqués en France. »« Les fabricants ont engagé dès les années 90 des actions qui inscrivent la filière terre cuite dans une trajectoire pour une industrie locale, compétitive et décarbonée. »Au-delà des performances techniques qui leur sont familières, les utilisateurs de nos produits sont demandeurs d'informations leur permettant de comprendre comment la terre cuite s'inscrit dans la transition écologique du bâtiment. »Notre objectif est donc de donner des informations précises et concrètes aux professionnels qu'ils soient bureaux d'études, maîtres d'ouvrage, négoces, maçons ou constructeurs de maison individuelles. »-Céline Ducroquetz, Déléguée Générale du Groupement des briquetiers de la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB)« Avec la brique c'est simple de faire durable »L'argumentation est articulée autour de 4 piliers qui illustrent cette affirmation :Préservation des ressources naturellesPerformance et confort du bâtimentÉconomie circulaireÉnergie / carbonePour chaque pilier : des chiffres clef, des exemples d'actions concrètes, les résultats obtenus et les perspectives en R&D.La campagne présente ainsi plusieurs programmes comme les travaux sur l'argile renouvelable démarrés en 2015 avec une thèse de doctorat ou le Programme usine bas carbone 2050, initié par la France et devenu un projet à dimension européenne qui est piloté par le Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction (CTMNC), le centre technique industriel de la filière.Un traitement ludique de l'information pour s'approprier des sujets techniques« Nous avons combiné les codes du mind mapping (carte mentale) et du sketchnoting (note visuelle) pour être le plus didactique et ludique possible. »« Les informations données sont très riches, parfois assez techniques pour des non familiers de notre process de production. Le dispositif est conçu pour que chacun, selon le niveau de détail souhaité, puisse trouver l'information qui lui convient. Pour chaque pilier, un visuel clef synthétique, une vidéo qui propose ensuite des éléments de preuve et enfin un article sur le site www.briques.org qui explicite les informations et met à disposition les études »-Nelly Monteil, responsable de la communication de la FFTBLa campagne pluri-annuelle démarre en septembre 2020 et sera déclinée sur le web, les réseaux sociaux autour de bannières, de vidéos et d'insertions pour la presse professionnelle.
Il y a 4 ans et 222 jours

L'annulation du permis de construire de 12 villas en Corse confirmée en appel

La cour a rejeté lundi le recours de la société PCPG contre la décision du tribunal administratif de Bastia qui avait déjà donné raison en décembre 2018 à l'association de défense de l'environnement U Levante.L'association avait saisi le tribunal pour lui demander "d'annuler pour excès de pouvoir" l'arrêté pris par le maire de Sartène pour délivrer ce permis de construire sur le hameau de Serragia.La cour a rejeté les arguments de la société PCPG qui assurait se fonder sur des prescriptions du plan d'aménagement et de développement durable pour la Corse (Padduc) et qui lui permettait, selon elle, de prévoir le renforcement urbain de certains espaces urbanisés qui ne constituent ni une agglomération ni un village."Dès lors que le plan d'occupation des sols de Sartène n'identifie pas le lieu-dit Serragia comme un espace pouvant ainsi faire l'objet d'un renforcement urbain ni n'apporte de justification à une telle identification, la société pétitionnaire n'est, en tout état de cause, pas fondée à se prévaloir de ces prescriptions", écrit la cour dans sa décision consultée par l'AFP.Ce projet immobilier baptisé "Les collines de Murtoli" est porté par la société PCPG des noms de Paul Canarelli, propriétaire du domaine de Murtoli et Pascal Grizot, vice-président de la fédération du golf de France.La cour confirme donc l'annulation de cet arrêté du 22 mars 2017 et condamne la société PCPG à verser à l'association U Levante 2.000 euros pour les frais de justice.L'avocat de l'association Benoist Busson s'est félicité de cette décision, estimant qu'elle n'était que "l'application classique et sans surprise" de la loi littoral précisée par le Padduc.Le domaine de Murtoli, 2.500 hectares en bord de mer, est un lieu de villégiature prisé de personnalités de la politique, des affaires et du spectacle.
Il y a 4 ans et 222 jours

L'aluminium gagne des parts de marché sur les ventes de fenêtres

L'aluminium poursuit sa croissance en 2019 dans un contexte pourtant austèreAfin de mieux comprendre la légère progression du marché de la fenêtre de +1.6% entre 2017 et 2019, correspondant à 10.026.000 fenêtres vendues en France métropolitaine en 2019, il est important de rappeler les évènements qui ont marqué cette période.La principale explication vient notamment du fait que la rénovation dans le logement, qui représente 60.7% de parts de marché, a vu le Crédit d'Impôt Transition Énergétique (CITE) passer de 30% en 2017 à 15% plafonnés à 100€ par équipement en 2019. Par ailleurs, le mouvement des gilets jaunes, apparu en octobre 2018, a également joué un rôle dissuasif sur le 1er trimestre 2019.En revanche, les transactions immobilières de logements anciens enregistrées par les Notaires de France sur l'année 2019 ont cru de +9,4% par rapport à 2017. Ces acquisitions, qui ont connu un niveau de volume record sont régulièrement suivies de travaux de rénovation et donc, ont soutenu le marché de la fenêtre. Quant au marché du neuf, il ne s'est pas remis de sa forte chute de 2018 et a connu en 2019 une baisse de -7,3% par rapport à 2017.Bien que le marché évolue timidement, la fenêtre aluminium progresse de 7,1% en 2019 par rapport à 2017 et capte un tiers des parts de marché en volume. Par ailleurs, avec une croissance en valeur de +12,8% entre 2017 et 2019, l'aluminium porte le marché de la fenêtre en valeur qu'il domine désormais avec 43,9% des parts de marchés.Sans oublier que cette croissance est aussi portée par sa force de production qui recense en France métropolitaine 2 651 fabricants de fenêtres en aluminium sur son territoire.Côté importation, seuls 7,1% des 1 101 000 châssis importés en 2019 sont en aluminium, même s'ils ont représenté la plus forte progression avec +33% par rapport à 2017.Le marché de la fenêtre au 1er semestre 2020Après un 1er trimestre 2020 (du 1er janvier au 16 mars 2020) très positif avec une progression de +8,5% par rapport à 2019, 79,5 % des sociétés de pose et la quasi-totalité des usines ont dû fermer leur porte pour une durée indéterminée, le 16 mars 2020 au soir, veille du confinement.Les fabricants, sous l'impulsion d'une poignée de majors et avec l'accompagnement de leurs organisations professionnelles représentatives comme le SNFA, puis les poseurs, ont su s'adapter à ce nouveau quotidien aux nombreuses contraintes sanitaires et organiser la reprise. La semaine du 6 avril 2020, la lumière revenait dans les premières usines de production de fenêtres et la reprise s'est opérée par paliers. Par ailleurs, grâce à une bonne communication des poseurs sur les gestes barrières à respecter chez les clients, des rendez-vous ont pu être planifiés quasi-normalement chez les particuliers dès le premier jour du déconfinement, le 11 mai 2020.En revanche, la reprise fut plus complexe pour le marché de la fenêtre dans le neuf et pour les chantiers, du fait de l'ambiguïté de l'État sur la responsabilité des Maîtres d'Ouvrages dans les décisions d'arrêt des chantiers. En effet, même si les chantiers ont réouvert pour 96% d'entre eux, seuls 78% d'entre eux étaient en pleine activité afin de respecter les gestes barrières et les mesures sanitaires, engendrant ainsi des répercussions sur la productivité et les délais.Résultat, au premier semestre 2020, la production cumulée de fenêtres a chuté de -22.9% par rapport à 2019 en volume, tous chantiers confondus et tous matériaux confondus.L'aluminium, des qualités qui séduisent de plus en plusAvec une année 2020 marquée par deux mois de confinement, la fenêtre aluminium est pourvue de qualités à faire valoir sur le bien-être et l'amélioration du confort de vie.Tout d'abord, sur le plan de la robustesse, l'aluminium permet de réaliser des ouvertures de grandes dimensions et des coulissants offrant un grand clair de jour. Au point, que grâce à leurs montants fins, les fenêtres aluminium sont les plus lumineuses avec 15 à 20% de lumière en plus. Ces qualités bénéficient au confort de l'habitat et à la qualité de vie des occupants grâce aux apports de lumière et de chaleur naturelles. Ces apports gratuits peuvent générer jusqu'à 30% d'économie de chauffage.D'autre part, les fenêtres aluminium offrent une excellente isolation grâce à la rupture de pont thermique.Esthétiquement, les menuiseries aluminium s'adaptent à toutes les projets que ce soit en neuf ou en rénovation, et les possibilités de personnalisation sont infinies avec, par exemple, la bicoloration, à savoir l'application d'une couleur différente sur les montants intérieurs et extérieurs.La filière de la menuiserie aluminium est, par ailleurs, engagée dans une démarche de qualité globale sur la fabrication des fenêtres : le LABEL fenêtrealu et la certification NF Fenêtres Aluminium.Étude commandée par les organisations professionnelles représentatives de la profession - SNFA, UFME et UMB-FFB-Codifab et réalisée par l'équipe du cabinet P&P qui s'est entretenue avec 147 dirigeants de majors industriels du secteur et 911 dirigeants de sociétés de pose, entre mars 2020 et juillet 2020, afin de disposer de chiffres précis sur le marché et les caractéristiques techniques des fenêtres vendues en 2019 et établir des prévisions pour 2020 (intégrant l'impact de l'épidémie de Covid-19).
Il y a 4 ans et 223 jours

Les sociétés d'ingénierie de plus en plus inquiètes attendent toujours le redémarrage de leur activité

Plus d'1 entreprise sur 2 estime que le redémarrage n'a pas encore eu lieu et craint pour la pérennité de son activité. Pour les plus fragilisées, les premières difficultés de trésorerie apparaissent. Dans ce climat d'inquiétudes, en particulier pour les ingénieristes du conseil en technologies, la mise en œuvre rapide, simple et efficace du plan de relance sera clé. Partenaire des industriels et des collectivités, la profession génère 47,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires et emploie 312.000 collaborateurs partout en France.« Le gouvernement a présenté le 3 septembre dernier un plan de relance massif et ambitieux. L'urgence est désormais de le mettre en œuvre. Les entreprises d'ingénierie continuent de souffrir du ralentissement économique et pour certaines les premières difficultés de trésorerie apparaissent. Au-delà de notre profession, c'est bien tout l'écosystème économique qui risque d'être atteint d'ici 6 mois ; car l'ingénierie – qui intervient sur les études et la conception – est à la racine de tout projet industriel et de construction ! Les entreprises d'ingénierie sont en ordre de bataille pour enclencher la relance ; il faut lancer les projets dès que possible ! »-Pierre Verzat, président de Syntec-IngénierieUne relance à matérialiserSi l'heure est à la relance, les entreprises d'ingénierie n'en voient pas encore les effets. 2/3 d'entre elles souffrent toujours d'une baisse de leurs prises de commandes par rapport à la même période en 2019 et pour près d'une entreprise sur 2, elle atteint 11 à 30%. Pour 2/3 des sondés, l'activité sera toujours à la baisse aux 3e et 4e trimestre 2020.Une chute durable de l'activité qui a des répercussions directes sur l'emploi des techniciens et ingénieurs. Les équipes restent sous-occupées pour plus de la moitié des entreprises interrogées (47% seulement travaillent à 100%) et 7% des effectifs sont toujours soumis à l'activité partielle (vs. 9% en juillet).Les ingénieristes inquiets et confrontés à des difficultés de trésorerieMalgré l'efficacité des différentes mesures de soutien aux entreprises, les ingénieristes voient leur trésorerie mise à mal. Un tiers d'entre eux est confronté à l'allongement des délais de paiement et pour 15%, ils ont dépassé les 30 jours. Notons que ce délai ne cesse d'augmenter depuis le début de la crise : 7% la semaine du 11 mai, puis 11% la semaine du 1er juin. Pour 72%, ces difficultés s'expliquent en grande partie par le refus de la part du client de prendre en charge les surcoûts liés à la Covid-19.Réouverture des chantiers et des sites industriels, reprise de la publication des appels d'offres, annonces du plan de relance… Alors que la situation semble se normaliser, plus d'1 entreprise d'ingénierie sur 2 estime que le redémarrage économique n'a pas encore eu lieu. Un ralentissement durable de l'économie qui inquiète la profession. Si une petite partie des sondés fait déjà part de difficultés de trésorerie, le risque se situe dans les 6 mois à venir pour 20% d'entre eux. Quoi qu'il arrive, les 12 mois à venir seront décisifs pour la moitié des répondants.*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents entre le 1er et 4 septembre 2020. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 4 ans et 223 jours

Castex et les régions scellent un accord sur le "co-pilotage" du plan de relance

"Il s'agit d'un accord pour renouveler le dialogue avec les régions et les associer étroitement à la mise en œuvre de la relance", a indiqué Matignon à la presse, à l'occasion de la venue à Paris des présidents de région pour signer un "accord de partenariat", qui donne suite à celui signé fin juillet par Renaud Muselier, le président de Régions de France."Le texte reprend les grandes lignes de l'accord de méthode de juillet, mais il est désormais tourné vers le plan de relance de manière très volontariste", a assuré l'entourage du chef du gouvernement.A l'exception du président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, qui n'a pu se déplacer "pour des raisons logistiques", les 12 autres présidents de région, ainsi que celui de la Guyane, Rodolphe Alexandre, ont fait le déplacement pour signer ce texte qui consacre les régions comme "co-pilotes du plan de relance", a souligné Matignon."Dans chaque région, d'ici la fin de l'année, il y aura la signature d'un accord de relance", a expliqué le cabinet du Premier ministre, précisant que les départements qui le souhaitent pourront aussi signer des textes du même type.Dans cet "accord de partenariat", l'État et les régions s'engagent à investir chacun 5 milliards d'euros supplémentaires dans le cadre du plan de relance, soit 10 milliards de plus pour un total de 40, comme convenu en juillet.Cela s'effectuera dans le cadre des contrats de plan État-Région 2021-2027, dont les axes forts tourneront autour de la transition écologique, la recherche, la cohésion sociale, la santé, la formation professionnelle ou encore la modernisation des infrastructures de transport."A court terme, pour amorcer la pompe, il est prévu dès la fin 2020 de soutenir les investissements régionaux qui s'inscrivent dans le plan de relance à hauteur de 600 millions d'euros", a expliqué Matignon. Autre signe d'apaisement, la compensation totale de la baisse des impôts de production, décidée par l'exécutif pour stimuler la compétitivité des entreprises. Cette coupe de 20 milliards d'euros vient directement toucher les régions, qui en percevaient 7 à 10 milliards, notamment via la cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE).
Il y a 4 ans et 223 jours

Après la remise en cause des aides au photovoltaïque, la filière évoque une "ambiance délétère"

Le gouvernement cherche à renégocier certains dispositifs d'aides accordés au solaire avant 2011, croient savoir les Echos.Bercy n'a pas démenti cette information et alors que le débat sur le prochain projet de loi de finances approche, le syndicat Enerplan souligne que cette fuite dans la presse a déjà "créé une onde de choc"."La méfiance est là et le silence actuel n'est pas bon", déplore Daniel Bour, le président d'Enerplan. "Cela crée une ambiance délétère, alors qu'une force de la France tient dans le respect de la parole de l'Etat.""Au moment où le gouvernement présente un plan de relance, veut soutenir l'hydrogène, la transition écologique... les gens ne vont pas se précipiter", assure-t-il.Les pouvoirs publics avaient mis en place dans les années 2000 un mécanisme d'obligation d'achat d'électricité par EDF au bénéfice de personnes installant des panneaux photovoltaïques, via des contrats pouvant aller jusqu'à 20 ans. Ces contrats ont été assortis de tarifs élevés, jusqu'à ce qu'un moratoire instaure un nouveau régime fin 2010, mais certains sont toujours en vigueur.La renégociation, si elle était menée, pourrait permettre d'économiser jusqu'à 600 millions d'euros. Les particuliers ne seraient pas concernés par cette mesure.
Il y a 4 ans et 223 jours

Budget 2021: mode d'emploi du budget vert

Un "scanner" des dépensesIl s'agit de "passer au scanner les dépenses actées dans le budget de l'Etat pour évaluer si elles ont un impact favorable, défavorable ou neutre sur l'environnement", explique la députée Bénédicte Peyrol, qui a beaucoup travaillé sur ce projet.Le gouvernement a décidé de retenir six critères: la lutte contre le changement climatique; l'adaptation et la prévention à ce changement; la préservation de la ressource en eau; l'économie circulaire et la gestion des déchets; celle de la pollution de l'air, des sols et du bruit; et enfin la préservation de la biodiversité.Chaque dépense recevra six notes, entre -1 et +3, en fonction de son impact sur chacun de ces critères, le zéro traduisant un impact neutre.Pour plus de lisibilité cette note sera traduite en couleur, avec notamment plusieurs nuances de vert.Toutes les dépenses, y compris les "dépenses fiscales", c'est-à-dire les niches fiscales et autres exonérations accordées à certains ménages ou entreprises, seront ainsi passées au crible.Une méthode complexeLa concrétisation de ce budget vert a demandé un "travail colossal", souligne Bénédicte Peyrol, à la fois de la direction du budget à Bercy, mais aussi des autres ministères, qui ont oeuvré pour définir les notes à accorder à chaque dépense.La notation a résulté d'une méthodologie précise, en utilisant comme référence les différents traités ou directives européennes que la France a ratifiés, par exemple l'accord de Paris sur le climat ou une directive sur la biodiversité.Cette méthodologie découle notamment d'un rapport rendu l'an dernier par l'Inspection générale des finances (IGF) qui avait travaillé sur plusieurs missions du budget 2019: Agriculture, Ecologie, Recherche et Cohésion des territoires.Elle avait ainsi recensé 25 milliards d'euros de dépenses défavorables à au moins un des six objectifs environnementaux et à l'inverse 35 milliards de dépenses favorables à au moins un de ces objectifs.Un guide pour les politiques publiquesPour la députée Bénédicte Peyrol, ce travail va révéler que "les enjeux environnementaux sont complexes", avec des dépenses qui spontanément paraissent positives au regard de certains objectifs environnementaux, mais négatives si on considère d'autres objectifs.Les aides à l'éolien par exemple seront en +vert+ pour leur impact sur le climat car cette énergie n'émet pas beaucoup de CO2, mais elles sont moins positives en matière de recyclage des matériaux utilisés ou d'impact sur la biodiversité du fait de son emprise au sol.Même chose pour les soutiens au nucléaire, au transport ferroviaire ou les niches fiscales en faveur des biocarburants."Ce budget vert entre dans cette complexité pour qu'on ait les débats. C'est un exercice de transparence vis-à-vis des Français et d'accompagnement de la décision politique", notamment lorsqu'une dépense défavorable à l'environnement permet de financer une politique légitime, comme celle du logement social, ou la solidarité, ajoute Mme Peyrol.Un des objectifs sera ainsi de voir "comment le législateur va s'empêcher à l'avenir de prendre des mesures néfastes ou pas" pour l'environnement, avait estimé l'an dernier lors de l'annonce de la création de ce budget vert, la directrice du Budget, Amélie Verdier.
Il y a 4 ans et 223 jours

La maison-mère de Leroy Merlin cède les murs de 42 magasins pour 500 millions d'euros

Selon le journal qui cite un cabinet d'avocats, les actifs vendus pour "plus de 500 millions d'euros" se situent en France, en Italie, en Espagne et au Portugal et sont "intégralement loués aux enseignes Leroy Merlin, Bricoman et Bricomart".Les acquéreurs sont la foncière Batipart et la société de groupe d'assurance mutuelle Covéa qui acquièrent respectivement 41% et 39% de la structure créée pour l'acquisition des murs, Adeo en gardant 20%."Il s'agit d'un rééquilibrage entre actifs détenus en propre et actifs exploités en location qui porte sur une part très réduite de notre parc. Nous restons majoritairement propriétaires en détenant 72% des mètres carrés que nous opérons", a écrit aux Echos l'Association familiale Mulliez (AFM), une galaxie à la tête d'autres enseignes dont notamment Auchan (qui a annoncé la suppression de près de 1.500 postes début septembre), Boulanger ou Decathlon."Nous continuons par ailleurs à investir plus de 800 millions (d'euros) chaque année dans de nouveaux magasins ou des agrandissements", précise l'AFM, qui affirme par ailleurs que l'"opération n'a pas de lien avec la politique de rémunération des actionnaires de notre entreprise."
Il y a 4 ans et 223 jours

Le Groupe Ramery engage une nouvelle étape de son développement

En 2019, il affichait un chiffre d'affaires de 532 M€, comparable à celui de 2018. Solide et résilient, le groupe familial entame une nouvelle étape de son histoire. Depuis le 17 septembre dernier, Matthieu Ramery en assure la présidence, entouré d'un comité de direction renouvelé.Nouvelle gouvernance, nouvelle organisationEn 2007, Michel Ramery, fondateur du groupe éponyme, confiait à Philippe Beauchamps une double mission : impulser à l'entreprise une nouvelle dynamique et accompagner sa transmission à son fils, Matthieu. 13 années plus tard, la mission est accomplie. Matthieu Ramery a ainsi pris la Présidence du Groupe, le 17 septembre 2020, réaffirmant sa volonté de le maintenir dans le giron familial.Philippe Beauchamps demeure à ses côtés en qualité de Directeur Général, en charge des relations extérieures.Pour poursuivre le développement du groupe, Matthieu Ramery s'entoure d'une nouvelle équipe dirigeante composée de 7 membres aux profils complémentaires :Jérôme Boudier EnergieXavier Deltour Travaux publics – Enveloppe Bâtiment Hauts de FrancePascal Foulon Métiers fonctionnelsLaurent Gibello Contractant & CommerceJean-Louis Robart Bâtiment Normandie & Aquitaine QSSE & Développement Durable MatérielOlivier RomainEnvironnement & MatériauxChristophe ThiébautImmobilierUn groupe solide et résilientPour conforter sa structure financière, le Groupe Ramery a engagé ces dernières années, notamment en 2019, une démarche volontariste visant à retrouver l'équilibre de ses entités les plus fragiles et à accroître sa rentabilité. Les résultats sont au rendez-vous. En 2019, avec un chiffre d'affaires de 532 M€, comparable à celui de 2018, le groupe a affiché un résultat d'exploitation en hausse de 40% passant de 12,8 M€ à 18 M€.Solide, il a pu affronter la crise sanitaire avec le soutien de ses partenaires bancaires et de l'Etat. Dès mai 2020, les premiers chantiers ont repris, participant ainsi à la relance du secteur avec une attention particulière apportée aux délais de règlement des fournisseurs, tout comme les collectivités ont veillé à réduire les leurs. A ce stade, et sous réserve d'aléas climatiques et de recrudescence de la Covid-19, l'année en cours devrait se clôturer avec un chiffre d'affaires en recul de 15% environ, avec une prévision de résultat à l'équilibre.Quelques chantiers emblématiques décrochés en 2020Le court Suzanne Lenglen de Roland Garros (6M€ - conception réalisation - couverture du stade existant)La Chambre des métiers d'Arras (11,7 M€ - construction d'un nouveau bâtiment)L'EHPAD de Saint Amand les Eaux (31 M€ - marché global de performance - 287 lits).Le centre aquatique de Lens (31M€ - marché global de performance).TOTAL Établissement des Flandres à Mardyck (500 K€/an pendant 5 ans - contrat de nettoyage industriel et Gestion Déléguée des Déchets).ECO-MOBILIER (2M€/ an pendant 6 ans - renouvellement du contrat dépt 59/62 de collecte et transformation de déchets d'ameublement - 40 à 50 KT par an)Villa Cofféa - construction ensemble immobilier de 97 logements, parkings, commerces à Mérignac (7,8M€ - gros œuvre étendu).ORANO Cycle LA HAGUE – Projet DFG RESINES bâtiment nucléaire (11,6 M€ travaux de génie civil )Le carrefour du Fer à Cheval à Croix (1,3M€ lot voirie, assainissement, aménagement)Usine Blédina à Steenvoorde (830k€ Voierie Réseaux Divers de la nouvelle unité de filtration)Oncolille Nouveau Centre de recherche en cancérologie à Lille (4, 7M€ CREM – ventilation, gestion des fluides, exploitation et maintenance)Rive Gauche à Haubourdin (15 M€ Programme immobilier 79 logements)