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Il y a 4 ans et 223 jours

Le projet de restauration du Grand Palais révisé pour un monument plus sobre et écologique

"Avec la crise sanitaire, une profonde réorientation du projet, imaginé il y a près de dix ans, était devenue indispensable. Le nouveau projet est plus sobre, plus écologique et plus respectueux de l'histoire du monument", a indiqué lundi le ministère à l'AFP.Une tranche anticipée de travaux a déjà débuté, mais le chantier doit vraiment débuter début 2021 après la fermeture des espaces ouverts au public. Cette réorientation "est liée à deux principaux facteurs", a expliqué l'Établissement public. D'abord, "le périmètre du projet s'est étendu: depuis fin 2018, les façades et la statuaire du Grand Palais ont connu une dégradation très importante, générant la mise sous filet de l'ensemble des ouvrages".En second lieu, ajoute-t-il, "la tenue d'épreuves olympiques et paralympiques en 2024 et les retards infligés au projet depuis mars 2020 par la crise sanitaire ont conduit le ministère et la RMN-Grand Palais à prendre acte des risques, désormais non soutenables, de dérapage du calendrier de réalisation des travaux et de dérive financière significative du projet".Le ministère a donc demandé à Chris Dercon, président de la RMN-Grand Palais, de concevoir un nouveau projet de restauration "respectant les impératifs budgétaires et calendaires"."Les destructions seront réduites au minimum, et le projet n'imposera plus de creuser sous la nef ni dans les espaces boisés classés et espaces verts protégés situés aux abords", selon le communiqué. Quatre principes architecturaux sont retenus: "mettre aux normes, notamment en matière de sécurité incendie et d'accessibilité"; "retrouver les circulations historiques du bâtiment, du nord au sud (connexion Champs-Elysées-Seine) et de l'est à l'ouest (connexion entre la Nef du Grand Palais et du Palais de la découverte)", "restaurer la Nef (où se tiennent les foires et défilés) pour augmenter sa jauge et réguler sa thermie" et "créer une entrée commune du Grand Palais et du Palais de la découverte".La Nef et les galeries devront être restaurées d'ici au printemps 2024 pour l'accueil les Jeux. L'intégralité du monument doit rouvrir au public au printemps 2025, a encore précisé l'Etablissement public.Cet immense bâtiment de 72.000 mètres carrés et 42.000 mètres carrés de toitures, sur les Champs Elysées, n'avait jamais été rénové dans son ensemble depuis sa construction pour l'Exposition universelle de 1900.
Il y a 4 ans et 223 jours

Le projet de restauration du Grand Palais modifié vers un concept plus sobre et écologique par crainte de dérive financière

"Avec la crise sanitaire, une profonde réorientation du projet, imaginé il y a près de dix ans, était devenue indispensable. Le nouveau projet est plus sobre, plus écologique et plus respectueux de l'histoire du monument", a déclaré le ministère auprès de l'AFP."La tenue d'épreuves olympiques et paralympiques en 2024 et les retards infligés au projet depuis mars 2020 par la crise sanitaire ont conduit le ministère et la RMN-Grand Palais à prendre acte des risques, désormais non soutenables, de dérapage du calendrier de réalisation des travaux et de dérive financière significative", explique la Réunion des musées nationaux-Grand Palais dans un communiqué."Il s'est agi de préserver le monument en évitant les interventions architecturales, de détruire le moins possible sans enlever l'ambition générale du projet", a ajouté auprès de l'AFP Emmanuel Marcovitch, directeur général délégué de la RMN-Grand Palais. "Nous avons toujours veillé à ce que l'enveloppe de 460 millions d'euros approuvée en 2016 soit tenue, à ce que ce budget ne dérape pas quels que soient les aléas".Un des principaux changements par rapport au projet initial est l'abandon de l'excavation de milliers de mètres carrés sous la nef du Palais, qui aurait permis d'augmenter la surface utilisable.En revanche, les espaces intérieurs vont bien être redessinés grâce à l'abattage de cloisons érigées au fil de l'histoire du bâtiment, vieux de 120 ans, et qui a abrité par exemple le Crous ou encore une antenne de la Sorbonne.Pour ce projet "révisé", quatre principes architecturaux ont été conservés: mettre aux normes, notamment en matière de sécurité incendie et d'accessibilité; retrouver les circulations historiques du bâtiment, du nord au sud et de l'est à l'ouest; restaurer la nef où se tiennent foires et défilés pour augmenter sa jauge et réguler les températures; créer une entrée commune au Grand Palais et au Palais de la découverte.Sont venus s'ajouter des travaux non prévus au départ, tels que la réfection des façades et de leur statuaire, qui connaissent une importante dégradation. "Certaines statues s'effritaient au point que des fragments sont tombés, ce qui a généré la mise sous filet de l'ensemble des ouvrages" en 2018, a relevé Emmanuel Marcovitch. "Nous avions l'injonction de la préfecture de police que si le monument n'était pas mis aux normes, il serait fermé".La nef et les galeries doivent être restaurées d'ici au printemps 2024 pour l'accueil les Jeux olympiques. L'intégralité du monument doit rouvrir au public au printemps 2025.Ce bâtiment de 72.000 mètres carrés et 42.000 mètres carrés de toitures, entre bords de Seine et Champs-Elysées, n'a jamais été rénové dans sa totalité depuis sa construction pour l'Exposition universelle de 1900.Une tranche anticipée de travaux a déjà débuté, mais le chantier ne commence vraiment qu'en début d'année prochaine.
Il y a 4 ans et 224 jours

Prêts Helvet Immo : la filiale de BNP Paribas condamnée à verser 127 millions d'euros d'indemnisation aux emprunteurs

"Il y a encore quelques ajustements mais ce sera de l'ordre de 127 millions d'euros", a précisé samedi à l'AFP Me Philippe Métais, confirmant une information du Parisien.Le premier président de la cour d'appel de Paris a débouté vendredi BNP Personal Finance, qui avait demandé l'arrêt de l'exécution provisoire des importants dommages et intérêts prononcés par le tribunal le 26 février. L'avocat a indiqué étudier la possibilité d'un recours contre cette décision."Ce n'est pas une prise de position sur la suite de la procédure d'appel", a insisté Me Philippe Métais. En cas de renversement du jugement après l'audience en appel, dont la date n'a pas encore été fixée, les parties civiles devront rembourser les sommes versées.BNP Paribas Personal Finance, connue en France sous la marque Cetelem, avait été condamnée à payer 187.500 euros - l'amende maximale - et à d'énormes dommages et intérêts, pour avoir dissimulé les risques induits par ses prêts en francs suisses, au détriment de plus de 4.600 emprunteurs.La filiale à 100% de la première banque française a été reconnue "coupable de pratique commerciale trompeuse" et de "recel" de ce délit pour la commercialisation, en 2008 et 2009, de ces prêts.L'avocat d'environ 1.300 parties civiles sur les 2.300 constituées au procès, Charles Constantin-Vallet, a déclaré vendredi soir que ses clients "se félicitent de cette décision, très sévère à l'égard de BNP.""C'est un coup d'arrêt à la stratégie d'épuisement judiciaire de BNP PPF des victimes", a-t-il ajouté.Les épargnants accusent la banque de leur avoir dissimulé "un risque financier inouï", inhérent à l'emprunt. La particularité du prêt est qu'il est libellé en francs suisses mais remboursable en euros.Résultat: quand après la crise financière l'euro a décroché face à la devise helvète, quelque 4.600 emprunteurs ont vu flamber les montants à rembourser. Beaucoup doivent encore un capital supérieur au montant emprunté alors qu'ils payent depuis plus de dix ans.
Il y a 4 ans et 224 jours

Le budget 2021 sera dédié à la relance, les déficits attendront

Après les plus de 460 milliards d'euros mis sur la table cette année pour faire face à la crise sanitaire, le projet de loi de finances pour 2021 que présente lundi le gouvernement en Conseil des ministres sera centré sur le plan de relance de 100 milliards annoncé début septembre.L'objectif est de retrouver en 2022 le "niveau de richesse d'avant la crise", a assuré le Premier ministre Jean Castex, un objectif qu'il jugeait "ambitieux mais à notre portée".Sur les 100 milliards prévus sur deux ans, 10 milliards devraient avoir déjà été dépensés cette année, notamment pour le soutien à l'emploi des jeunes, et 30 milliards injectés dans l'économie l'an prochain.Au total, un gros tiers du plan servira à améliorer la compétitivité des entreprises et à favoriser la réindustrialisation du pays, notamment via une baisse de 10 milliards d'euros des impôts de production pesant sur les entreprises.Ce sera la principale mesure fiscale de ce budget, qui illustre l'axe stratégique choisi par le gouvernement: soutenir les entreprises afin qu'elles passent le cap de la crise et recommencent à embaucher après 800.000 suppressions d'emplois attendues cette année.Environ 30 milliards doivent permettre d'accélérer la transition écologique, via des aides à la rénovation des logements ou aux transports propres. Et enfin 35 milliards d'euros serviront à financer des mesures de solidarité et de soutien à l'emploi (formation, etc.).Grâce à ce plan, le gouvernement table sur un rebond du produit intérieur brut (PIB) de 8% l'année prochaine, après une contraction historique attendue à 10% cette année.Cette prévision pour l'an prochain a été qualifiée de "volontariste" par le Haut conseil des finances publiques (HCFP), dans un avis rendu lundi. Il a aussi souligné les "très fortes incertitudes" que fait peser l'épidémie de Covid-19 et appelle à la vigilance sur l'endettement du pays.La reprise de l'épidémie de Covid-19 depuis plusieurs semaines risque en effet de menacer l'ambition du gouvernement si aucun vaccin ne vient rassurer entreprises et ménages, dont la confiance pour investir et consommer est cruciale pour sortir de la crise économique.Peu d'économiesA côté de ce volet exceptionnel de dépenses, dont plus de 37 milliards d'euros seront toutefois financés par l'Union européenne, le gouvernement a décidé de maintenir plusieurs engagements pris avant la crise.Après un début de polémique, la baisse de la taxe d'habitation débutera bien l'an prochain pour les ménages les plus aisés. La réduction de l'impôt sur les sociétés est aussi maintenue.Les crédits promis aux ministères de la Défense, de l'Intérieur ou de l'Education sont également confirmés. Celui de la Justice va connaître une hausse importante de 8%, a annoncé M. Castex.Car si les finances publiques sont déjà mises à rude épreuve cette année, en particulier celles de la Sécurité sociale, avec un déficit public attendu à 10,2% du PIB, la priorité va à la reprise économique. Avec le blanc-seing de Bruxelles qui a suspendu les règles budgétaires européennes.Ainsi, avec l'objectif de ramener le déficit à 6,7%, peu d'économies sont à attendre: les effectifs de la fonction publique devraient ainsi être stabilisés, ou diminuer mais légèrement, a prévenu Bercy, après un amaigrissement déjà remis en cause après le mouvement des "gilets jaunes".Le gouvernement a assuré qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôts, mais pour dégager quelques recettes supplémentaires, il a prévu de ponctionner l'organisme de financement du logement social Action logement à hauteur d'1,3 milliard d'euros, et les complémentaires santé vont payer une surtaxe Covid d'un milliard d'euros l'an prochain (puis 500 millions en 2022).Qu'en pense le bâtiment ? La FFB dans l'expectativeLe projet de loi de finances pour 2021 présenté ce matin confirme, dans les grandes lignes, les intentions contenues dans « France relance » pour ce qui concerne le bâtiment. Toutefois, de nombreux compléments et détails doivent encore intervenir par voie d'amendements gouvernementaux pendant les débats parlementaires ou sous forme de textes règlementaires à venir. La FFB restera vigilante à toutes tentatives d'amendements pénalisant notre secteur.Alors que l'impact de la Covid-19 commence à se transformer en repli durable sur les marchés du bâtiment et que la situation financière des entreprises du secteur se dégrade, la FFB regrette ce nouveau délai.« Il faut accélérer ! Les professionnels attendent depuis la fin du printemps des dispositifs de soutien au secteur et à l'emploi, qui font par ailleurs écho à un besoin réel sur les territoires. C'est notamment le cas pour le logement neuf, qui ne bénéficie d'aucune mesure puissante et d'impact immédiat dans le texte présenté, alors que la chute des permis et des ventes prend un tournant vertigineux. »-Olivier Salleron, Président de la FFB
Il y a 4 ans et 224 jours

Les mesures gouvernementales pour la rénovation énergétique des logements sont-elles efficaces ?

Un Français sur cinq se trouvant actuellement en situation de précarité énergétique, c'est à dire que plus de 10% du budget de son foyer est consacré à l'énergie, Emmanuelle Wargon, la ministre du logement a notamment détaillé une enveloppe de 20.000 euros par foyer pour une rénovation globale du logement (isolation des murs, des combles et planchers et installation d'une pompe à chaleur).Objectif : rénover 500.000 logements par an jusqu'en 2050 en commençant par supprimer les passoires thermiques occupées par des personnes aux revenus modestes à horizon 2025.En parallèle de ces annonces, une étude du ministère de la transition écologique fait état de 4,8 millions de « passoires thermiques » sur les 29 millions de résidences principales que compte l'Hexagone. Des chiffres préoccupants puisque 17 % des logements sont considérés comme très énergivores et seuls 6,6 % des logements sont classés A et B, c'est-à-dire le niveau bâtiment basse consommation (BBC) à atteindre pour tous les biens d'ici à 2050, tel qu'exigé par la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015.Côté bâtiments publics, malgré les 4 milliards d'euros prévus, beaucoup de chemin reste aussi à parcourir. Une étude réalisée en 2018 par TEKSIAL-CODA Stratégies rapportait que la moyenne des objectifs de rénovation thermique pour les collectivités ne représentait que 0,3% de leur parc de logements.L'avis de professionnels concernés par ces mesuresRockwool fabricant de solutions d'isolation en laine de roche« De manière globale, ce plan de relance est une bonne chose qui va donner un élan positif à la rénovation énergétique des bâtiments à laquelle Rockwool participe activement. Nous observons qu’il reste un flou sur la période de validité de certaines aides proposées par l’Etat, mais ce plan présente toutefois des avancées importantes, notamment la revalorisation de MaPrimeRénov’ cumulable avec les certificats d’économies d’énergie et un focus sur les opérations très efficaces du point de vue rénovation énergétique.Attention toutefois au reste à charge pour les foyers modestes, si nous saluons l’effort sur le cumul des aides et l’enveloppe de 20.000 euros par foyer pour une rénovation globale du logement, cette somme pourrait s’avérer insuffisante au regard des travaux à réaliser.Avec 500.000 logements à rénover par an jusqu’en 2050 et les passoires thermiques à éradiquer à horizon 2025, le gouvernement s’est fixé un objectif compliqué mais atteignable et c’est là que la lisibilité des aides et des offres aura toute son importance. Aujourd’hui, les systèmes d’aides sont encore trop nombreux et trop complexes.Quelques conseils dans cette optique, pour les logements des particuliers, nous recommandons de privilégier d’abord la toiture ; la déperdition de chaleur se faisant essentiellement par les combles, aménagés ou perdus. Il est possible de réaliser ces travaux spécifiques de façon très rapide. Et côté grands bâtiments, l’isolation par l’extérieur reste la plus efficace pour supprimer les ponts thermiques. Mais pour des travaux durables et efficaces, il ne faudra pas raisonner uniquement « thermique » mais étudier l’impact acoustique, le confort d’été et surtout la sécurité incendie ! Il faut alors choisir des matériaux aux performances prouvées et certifiées par des organisme tiers. »-Matthieu Biens, directeur marketing et développement produits pour la France et l’Europe du Sud RockwoolTeksial solutions clefs en main pour la maîtrise de la consommation énergétique« Nous nous réjouissons de l’effort massif consenti en faveur de la rénovation thermique par l’Etat dans le cadre du Plan de relance. Le plan et les modalités d’exécution pour le mettre en œuvre seront déterminants. Il faudra veiller notamment à ce que le traitement administratif des dossiers des particuliers éligibles à MaPrimRénov’ puisse suivre le rythme des demandes. L’ensemble des acteurs devront également prendre les mesures nécessaires pour garantir une qualité et un suivi des travaux irréprochables, comme nous nous y engageons chez Teksial.Pour parvenir à cet effort collectif, il faut plus que jamais sensibiliser et accompagner les Français et notamment les foyers les plus modestes, dans la réalisation de leurs travaux de rénovation énergétique, c’est l’engagement de Teksial. A travers un accompagnement sur mesure comprenant la budgétisation du chantier, la constitution du dossier, le choix des artisans agréés via un réseau de professionnels de confiance, ainsi que la vérification de la conformité des travaux et ce à moindre coût, nous permettons aux Français une meilleure maîtrise de leur facture d’énergie et une meilleure lisibilité des aides.Nous considérons également que la réussite du plan de relance dépendra de la capacité de l’ensemble des acteurs à garantir la fiabilité des travaux réalisés et. Sans quoi l’accélération de la rénovation thermique des logements ne pourra progresser, alors qu’elle est une activité essentielle pour diminuer la consommation d’énergie et développer l’activité économique.En ce sens, nous saluons la décision des organismes de qualification d’augmenter dès à présent les audits de contrôles pour les travaux d’isolation ou de changement des chaudières réalisés par les professionnels du bâtiment qualifiés RGE. Le contrôle est primordial pour veiller à la fiabilité des travaux et nous croyons fermement que ces contrôles constituent un outil efficace.Chez Teksial, nous développons un partenariat renforcé avec nos artisans afin de les informer sur les dispositifs d’aide et de les former aux meilleures pratiques et nous nous engageons à des contrôles qualité systématiques des chantiers à travers des enquêtes de satisfaction auprès des clients. »-Jean-Baptiste Devalland, Directeur Général de TeksialSFCB : Syndicat Français des Chaudiéristes Biomasse« Comme toute la profession, je me félicite que les 9e et 10e déciles soient réintégrés dans le dispositif Ma Prime Renov'. Cependant, des interrogations demeurent sur les modalités d'attribution de ces aides. Une des possibilités, et celle que nous redoutons le plus, soit que ces ménages aient à réaliser un bouquet de travaux pour pouvoir en bénéficier. Cette condition rendrait les montages de dossier ingérables pour les consommateurs, qui pourraient se décourager face aux multiples parties prenantes qu'un tel dispositif implique.En parallèle, je continue d'alerter sur la gestion des dossiers par l'ANAH. Nous comprenons leur difficulté à traiter de multiples demandes en même temps. Nous savons que l'afflux constant de dossiers les oblige à recourir à des sous-traitants, parfois pas assez qualifiés, pour mener à bien les demandes de subventions. Face à cette situation, nous nous sentons démunis et frustrés, nous aimerions les aider si nous le pouvions. Malheureusement, la communication avec l'ANAH reste impossible aujourd'hui, malgré de multiples tentatives. Le discours du Gouvernement lui-même est en contradiction avec la situation que nous vivons. Emmanuelle Wargon ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, nous indique qu'il n'y a pas de problèmes de traitement alors qu'au quotidien, nos clients installateurs font face à de nombreux dossiers bloqués ; qu'en est-il des 61.000 dossiers validés. De plus, la Ministre se félicite de voir 100.000 dossiers traités d'ici la fin de l'année mais l'objectif initial annoncé n'était-il pas deux fois plus élevé... ?Par ailleurs, notre filière reste ralentie par la délivrance de la certification Qualit'ENR qui doit être renouvelée par les professionnels chaque année. Nous constatons de plus en plus de retard parmi ces demandes. L'impact sur l'activité de nos installateurs est majeur, l'éligibilité des travaux aux dispositifs d'aide étant conditionnée à la qualification des professionnels.Nous sommes dans une situation à deux vitesses où notre filière est en pleine expansion et se porte bien mais où nous devons faire face à de multiples freins. »-Eric Trendel, Président du SFCB
Il y a 4 ans et 224 jours

Jusqu'à 90% des travaux de rénovation thermique des logements pourront être pris en charge selon Wargon

"Pour les foyers les plus modestes, l'aide peut aller jusqu'à 90% du devis, puis elle descend à 75%, 60% et à 40% pour les ménages les plus aisés", a précisé la ministre dans une interview au Journal du Dimanche.Mme Wargon a détaillé le fonctionnement de cette aide, estimée à deux milliards d'euros, qui pourra être demandée à partir du 1er janvier 2021 et qui concernera les devis signés après le 1er octobre 2020."La prime sera calculée en fonction des revenus, de la localisation du logement et du type de travaux", a-t-elle expliqué, indiquant qu'un simulateur pour connaître son montant sera présenté le 5 octobre. Elle sera versée "dès la phase des travaux".Un bonus jusqu'à 1.500 euros bénéficiera aux travaux qui permettent aux maisons individuelles de sortir du statut de "passoire thermique".Les travaux éligibles vont "du remplacement d'une vieille chaudière" aux "rénovations globales". En Île-de-France, passer à une chaudière à granulés pourra être soutenu à hauteur de 10.000 euros, a assuré la ministre.Les bailleurs et les copropriétés sont également éligibles à cette aide, qui selon Mme Wargon, créera "22.000 emplois sur deux ans".Le dispositif de certificats d'économie d'énergie (CEE), qui oblige les fournisseurs d'énergie à financer des actions d'économies d'énergie sous peine de pénalités, est maintenu mais les contrôles seront renforcés pour "éviter les dérives", selon la ministre.
Il y a 4 ans et 224 jours

En quoi le nouveau Diagnostic de Performance Énergétique est-il inédit ?

Fruit des accords de Kyoto et de la retranscription dans les lois françaises des engagements européens, le Diagnostic de Performance Énergétique (D.P.E.) existe depuis 2007. Au-delà des défaillances très médiatisées qui ont jalonné son existence, le D.P.E. demeure l'un des diagnostics les plus réalisés dans l'immobilier. Aujourd'hui près de 10 millions de D.P.E. ont été enregistrés auprès de l'Ademe en 7 ans. Ce diagnostic joue aujourd'hui un rôle informatif auprès des locataires et des acquéreurs, mais très bientôt, cela va changer en allant vers un durcissement très significatif du D.P.E.Premier serrage de vis : à compter du 1er juillet 2021 (et non comme c’était prévu initialement le 1er janvier 2020, Covid oblige !), le D.P.E. deviendra juridiquement opposable en application de la loi dite ELAN du 23 novembre 2018 portant sur l’évolution du logement, de l'aménagement et du numérique, visant à réformer en profondeur le droit immobilier. Concrètement, à partir de cette date, le locataire ou le nouvel acquéreur d’un bien pourra se retourner contre le diagnostiqueur en cas d’écart significatif entre les performances constatées à l’usage et les évaluations du D.P.E. fourni lors de l'achat ou de la location d'un bien.Autre tour de vis, le gel d’augmentation du loyer d'un logement qui serait une « passoire énergétique » étiquetée F ou G ; déjà initié dans les zones tendues avec le décret n° 2019-802 du 26 juillet 2019 relatif à l'évolution de certains loyers dans le cadre d'une nouvelle location ou d'un renouvellement de bail.Principaux resserrages conséquents à venir, enfin, ceux instaurés par la Loi énergie-climat du 8 novembre 2019, qui renforceront progressivement les contraintes auprès des propriétaires, des bailleurs ou des acquéreurs de biens étiquetés F ou G. Ces exigences renforcées iront crescendo jusqu'en 2028, avec l'obligation de travaux consécutifs à l'achat d'un bien consommant plus de 331 kWh EP/m².an : un article contraignant de juri les acquéreurs ou propriétaires à rénover les biens les plus énergivores.Une étape nécessaire mais encore très éloignée de la généralisation voulue des Bâtiments Basse Consommation (BBC) à l'horizon 2050(80kWh/m².an en rénovation) pour les bâtiment neufs comme pour les bâtiments anciens. Pour rappel, les logements neufs contribuent à un renouvellement moyen du parc immobilier de 1%/an…Au départ incitatif mais peu écouté, le D.P.E devient un dispositif au centre d'obligations conséquentesRendue nécessaire par le poids pris par ce diagnostic, la réforme du D.P.E permettra de le crédibiliser encore plus. Sa méthode de calcul sera désormais unique et transposable pour tous les types de bâtiments de logement, quel que soit leur âge ; plus question notamment de calcul à partir des factures d'énergie qui permettaient pour un même bien d'aboutir à deux classes énergétiques éloignées selon que ce bien était habité par une personne seule ou par une famille de 6 personnes.La prise en compte des matériaux du bâti, de l'exposition de l'immeuble, des ponts thermiques, etc. font partie des éléments majeurs du D.P.E. depuis sa principale évolution de 2013. Demain, la détermination des parois anciennes exigera des connaissances et une attention plus poussées du diagnostiqueur. L'ajout des consommations d'auxiliaires et d'éclairage, transparent quant à lui, améliorera la compréhension et la qualité de l'information sur le bien, avec une prise en compte des mêmes usages que ceux de la réglementation thermique des constructions neuves ou existantes. Enfin, quelques simplifications vont concerner les masques solaires ainsi que les locaux non chauffés. Pouvant sembler anecdotique, une clarification bienvenue voit le jour quant aux vérandas. Ainsi une véranda chauffée sera désormais incluse dans la surface habitable prise en compte pour le calcul de l'étiquette énergie du D.P.E. et les apports solaires d'une véranda, même non chauffée, seront valorisés.Permettant de recueillir des données plus précises sur le bien, notamment ancien, le nouveau D.P.E. au propriétaire du bien de gagner en lisibilité, en clarté et en utilité. La présentation et l'organisation des informations les rendent plus transparentes : outre une fourchette tarifaire de la consommation rigoureuse, d'autres critères qualitatifs globaux font leur apparition tels que le niveau d'isolation générale, la qualité de la ventilation et le confort d'été… Il y a d'ailleurs fort à parier que la prochaine canicule valorisera encore plus ce dernier critère. Ces éléments permettant une connaissance plus approfondie d'un bien doivent nourrir les échanges sur la consommation énergétique et le confort entre les acteurs de l'immobilier (propriétaires, bailleurs, locataires, acquéreurs, agents immobiliers, notaires…). Elles doivent ainsi encourager la prise en considération des enjeux énergétiques et climatiques dans la valorisation du bien.Une dernière intention louable et souhaitable du point de vue de la transition énergétique. Mais dans bien des métropoles où pourtant les défis climatiques et environnementaux sont plus que jamais d'actualité, rien n'est moins sûr. La flambée continue des prix de l'immobilier et la rareté des biens disponibles rendent les négociations de prix impossibles ou seulement à la marge. Loin d'apaiser le marché immobilier, la crise sanitaire actuelle pourrait au contraire renforcer le rôle de valeur-refuge qu'est la pierre. Toutefois, et dans l'hypothèse d'un exode urbain vers le péri-urbain, l'étiquette énergétique jouera un critère d'attraction prévalent sur un marché soumis à moins de pression.
Il y a 4 ans et 224 jours

StoArmat Classic HD, sous-enduit d'ITE bi-composant innovant pour augmenter la productivité en hiver

C'est chose faite avec l'arrivée du nouveau StoArmat Classic HD dans la famille des sous-enduits organiques StoArmat Classic. Unique sur le marché, ce produit bi-composant permet de raccourcir le temps de séchage à cœur pour pouvoir appliquer plus vite la finition et ainsi réduire le temps d'exécution des travaux.La technologie HybridDrying (HD) pour un temps de séchage le plus court du marchéInnovation signée Sto, unique sur le marché, le nouveau sous-enduit organique StoArmat Classic HD intègre la technologie HybridDrying (HD) qui accélère le temps de prise et de séchage à coeur, même par temps humide et froid. La finition peut ensuite être appliquée après environ 2 jours (contre 5 jours en temps normal).StoArmat Classic HD est une solution constituée de 2 composants : un seau contenant le sous-enduit StoArmat Classic HD et un berlingot d'additif StoAdditiv HD dans le couvercle. Pour lancer le procédé chimique qui active le processus de séchage, il suffit d'incorporer l'additif au seau. Et le tour est joué !StoArmat Classic HD s'utilise de manière optimale lorsque les températures sont situées entre +1 et +10° C et résiste aux gelées nocturnes jusqu'à -5° C.Une saison hivernale plus productiveAvec StoArmat Classic HD, Sto minimise les obstacles de l'automne et de l'hiver et pose un nouveau jalon dans la mise en œuvre de systèmes ITE durant les périodes froides et humides.Cette indépendance vis à vis des conditions météorologiques facilite l'établissement des plannings de chantier et prolonge le temps consacré aux projets. La possibilité de commencer la saison plus tôt dans l'année et de la finir plus tard permet aux applicateurs de maximiser le nombre de chantiers à traiter dans l'année et de minimiser la perte de chiffre d'affaires en période hivernale.« Le principal frein pendant la période hivernale, c'est la productivité. Les produits hiver de Sto nous permettent de continuer à travailler même dans des conditions météo plus extrêmes et d'augmenter notre nombre de chantiers annuel […]. Avec StoArmat Classic HD, nous sommes rassurés car on voit que le produit sèche vraiment à cœur par tout temps », témoigne Xavier Deschamps, conducteur de travaux chez Moyse 3D, qui a pu tester en avant-première le nouveau produit.Après la colle pour polystyrène Sto-TurboFix Mini, la peinture de façade StoColor Dryonic applicable à l'Airless et la cheville StoFix Iso-Dart pour fixer sur ITE les colliers de gouttières, StoArmat Classic HD est le 4ème produit lancé par Sto dans le cadre de sa campagne de productivité pour soutenir et accompagner les professionnels de la façade dans la reprise de leur activité après la crise sanitaire du Covid-19.
Il y a 4 ans et 224 jours

Livraison des travaux pilotés sur l'aéroport de Toulouse Francazal

Avec le chantier de rénovation de la chaussée aéronautique de l'aéroport de Tarbes actuellement mené, Spie batignolles malet signe ici sa deuxième collaboration avec Edéis, et complète son expertise en chaussées aéronautiques.Mutation profonde d'un site originellement bâti pour l'arméeLes équipes de deux agences de Spie batignolles malet sont intervenues sur la transformation d'un site historique, s'agissant de la première plateforme aérienne de l'armée en France. A sa création en 1934, les activités militaires étaient alors seules autorisées sur l'aéroport Francazal-Toulouse.Au fil du temps, en complément de sa vocation initiale, l'aéroport voit son périmètre évoluer pour étendre son offre d'exploitation, ouvrant notamment son accès à l'aviation d'affaires, à l'accueil d'autres formes de transport en développement, et aux entreprises aéro-industrielles,C'est dans cette perspective qu'Edéis a lancé un vaste programme de réfection des voies existantes et de développement de nouvelles infrastructures, pour un montant de 7 millions d'euros.Edéis a confié ce nouveau marché de travaux à Spie batignolles malet, témoignant de sa confiance renouvelée.Le chantier de l'aéroport de Toulouse-Francazal a été mené sur 5 zones distinctes, incluant les réfections suivantes :la piste principale, nécessitant deux semaines pleines de travaux menés au cours de l'été dernier. Pour ce faire, les équipes de Spie batignolles malet ont employé 4 finishers de front (30 m de large) dont 2 grandes tables.le taxiwayles zones de circulation proches des hangarsles 40 000 m linéaires de joints et dalles béton avec la création d'ancragesl'ancienne zone ravitaillementAu total, les équipes ont mis en œuvre 40 000 tonnes d'enrobés de différentes compositions (BBA[1], BBME[2], BBSG[3] et Grave Bitume), en intervenant sur un périmètre de 161 000 m². Excepté pour les travaux réalisés sur la piste principale, Toutes les tâches ont été menées dans un site resté en activité.Ces travaux, démarrés le 20 janvier 2020, devaient durer 7 mois. Après la fermeture du chantier au cours de la période de confinement, la livraison a été décalée à septembre 2020.[1] Béton Bitumineux pour chaussées Aéronautiques[2] Béton Bitumineux à Module Elevé[3] Béton Bitumineux Semi Grenu
Il y a 4 ans et 224 jours

Neoen annonce un bénéfice net en hausse de 32% malgré le Covid-19

Le chiffre d'affaires de l'entreprise, qui a rejoint au printemps l'indice boursier SBF 120 moins de deux après sa première cotation, a atteint 157 millions d'euros (+33%) grâce à de nouveaux parcs et à une forte progression de l'activité de stockage."Cette performance témoigne du profil de croissance de notre groupe alimenté par le développement continu de notre portefeuille de projets. Au premier semestre, le nombre d'actifs en opération ou en construction a encore progressé de 600 mégawatts (MW) pour atteindre 3,6 gigawatts (GW). Nous avons aussi sécurisé au cours de cette période de nouveaux projets éoliens, solaires et de stockage en France, en Australie ainsi qu'en Finlande", a commenté le PDG de Neoen Xavier Barbaro, cité dans le communiqué.Depuis le 30 juin le groupe indique par ailleurs avoir remporté des appels d'offres gouvernementaux pour trois projets solaires en Irlande d'une puissance totale de 55 mégawatts et un projet éolien de 100 mégawatts en Australie.L'entreprise affine pour 2020 son objectif d'Ebitda (excédent brut d'exploitation) qui sera compris entre 270 et 285 millions d'euros, avec une marge supérieure à 85%. Elle tablait jusqu'ici sur une fourchette comprise entre 270 et 300 millions d'euros pour une marge supérieure à 80%.
Il y a 4 ans et 224 jours

Louis Natter devient le nouveau Président de l'association UNICEM entreprises engagées

Géographe de formation, Louis Natter débute sa carrière au sein de la fédération UNICEM en 2003, où il exerce plusieurs missions dans les domaines de l'environnement et du développement durable. En 2013, il rejoint le Groupe CEMEX. Il participe à différents projets de l'entreprise en matière de développement, d'innovation, de marketing, de RSE et d'affaires publiques, avant d'être nommé début 2020 directeur du développement durable et des affaires publiques pour les activités de CEMEX en France.Une association pour piloter l'environnement et la RSE« UNICEM entreprises engagées » est l'association créée en 2017 par l'UNICEM (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) pour piloter les démarches Charte environnement et Charte RSE. Ses objectifs principaux : encourager les entreprises à intégrer le développement durable au sein de leurs activités grâce à des référentiels pragmatiques et solides et les accompagner dans cette démarche.Les moyens mis en œuvre par l'association pour atteindre ces objectifs, sous la présidence dynamique de Sylvie Lebreton, lui ont valu d'être sélectionnée pour participer à l'expérimentation nationale sur les labels RSE sectoriels, en 2018. On compte aujourd'hui 273 entreprises et 682 sites industriels engagés à la Charte Environnement. 85 entreprises et 810 sites industriels sont engagés à la Charte RSE, créée en 2017, qui entend faciliter et favoriser l'intégration de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) dans la stratégie et les pratiques des acteurs de la filière. Une évolution progressive et constante, depuis 2017, à l'origine de progrès considérables au sein de la profession.Louis Natter souhaite poursuivre la dynamique impulsée sous la présidence de Sylvie Lebreton et continuer à faire grandir l'association, en y intégrant davantage de TPE / PME. La reconnaissance des démarches de l'association, auprès de tous les acteurs, lui tient particulièrement à cœur :« Il est indispensable de faire rayonner les actions de l'association auprès de ces différents interlocuteurs : les salariés des entreprises, les clients qui demandent et demanderont de plus en plus de preuves des engagements responsables, les pouvoirs publics qui devront compter sur les actions des entreprises du secteur pour atteindre leurs objectifs en matière environnemental et sociétal et les associations de protection de la nature qui évalueront les adhérents et qui auront besoin de preuves de leurs engagements ».« De nombreux outils se développent dans le monde de l'évaluation RSE (clients, banques, assurances…) car chacun a besoin de solidifier son organisation et de réduire les risques en maîtrisant parfaitement sa performance environnementale et/ou RSE. Avec notre démarche sectorielle RSE, nous disposons déjà des moyens nécessaires pour maîtriser nos risques. Il est désormais nécessaire d'établir des passerelles entre les démarches d'évaluation des uns et des autres, pour plus de lisibilité et de reconnaissance. Le label sectoriel RSE et la gestion de ce label est un chantier important qui répondra à ce besoin »-Louis Natter, nouveau Président de l'association UNICEM entreprises engagées
Il y a 4 ans et 227 jours

"Game of trônes": des toilettes publiques transparentes testées à Tokyo

Quand personne n'y siège, les trois blocs de sanitaires sont entourés de parois roses pour les femmes, violettes pour les hommes, et jaunes pour les toilettes accessibles pour tous, équipées également pour changer les bébés. Elles sont recouvertes d'un film parcouru d'un courant électrique qui les rend transparentes.Mais une fois occupées, les cabinets deviennent opaques. Verrouiller la porte coupe le courant, protégeant ainsi l'intimité des usagers, même en cas de panne d'électricité.Ces toilettes expérimentales ont été commissionnées par la Nippon Foundation, une organisation non-gouvernementale japonaise, dans le but de réinventer les lieux d'aisance publics de la capitale.Les ensembles transparents, installés dans un parc de l'arrondissement tokyoïte branché de Shibuya, sont l'oeuvre du célèbre architecte japonais Shigeru Ban, qui voulait s'attaquer à deux problèmes récurrents des toilettes publiques.Rendre les toilettes transparentes rassure non seulement les gens au sujet de leur propreté, "mais aussi en termes de sécurité, car on peut vérifier que personne ne se cache à l'intérieur", explique à l'AFP Kana Saji, porte-parole de la Nippon Foundation. "C'est pour cela que le projet a été accepté."Les habitants du quartier semblent apprécier l'initiative. "Les toilettes publiques sont souvent sombres et sales donc je trouve vraiment appréciable l'aspect propret du lieu", confie Rie Maeda, une Tokyoïte de 41 ans.Au total, 16 architectes doivent plancher sur des toilettes innovantes qui seront mises en place dans tout l'arrondissement de Shibuya d'ici à l'été 2021, dont de grands noms comme Tadao Ando, l'architecte du réaménagement de l'ancienne Bourse du Commerce de Paris pour accueillir la Fondation Pinault, et Kengo Kuma, le concepteur du nouveau stade olympique de Tokyo.
Il y a 4 ans et 227 jours

Giga tours, méga ponts : dans les entrailles des monuments hors normes

Les tours Burj Khalifa à Dubaï (828 mètres) ou Montparnasse à Paris (210 mètres), le pont suspendu du détroit d'Akashi et ses 1.991 mètres de portée centrale... L'exposition "XXHL, giga tours et méga ponts" présente, jusqu'au 7 mars 2021, un panorama des plus grands édifices monumentaux contemporains (en hauteur comme en largeur), du point de vue de l'ingénieur et non de l'architecte."Ces réalisations monumentales détiennent toutes des records, mais ce n'est pas une exposition sur les records: l'idée est de présenter le génie technique à l'oeuvre, dans notre ligne éditoriale +les mains dans le cambouis+", explique à l'AFP Evanthia Ioannidou, cheffe de projet de cette exposition.Après un coup d'oeil sur une grande fresque démarrant à la pyramide de Gizeh (édifiée il y a 4.500 ans), le public, à partir de la fin du collège, peut déambuler à travers deux grandes salles pour se glisser dans la peau d'un ingénieur au moment de la conception d'un monument, via une muséographie fluide et 80% numérique (écrans géants "immersifs", vidéo projection interactive, réalité augmentée...).Il peut se familiariser avec le "BIM" ("Building information modeling"), cette maquette numérique évolutive en 3D, un incontournable des concepteurs. "Depuis les années 1990, l'outil numérique a transformé la façon de concevoir: on ne peut plus construire ces édifices sans la puissance du calcul numérique, qui permet par exemple d'évaluer la résistance aux vents, ou d'anticiper ce qui est le plus écologiquement vertueux", souligne Evanthia Ioannidou.L'exposition parle aussi de rénovation, avec un focus captivant sur le projet de renaissance de la tour Montparnasse, et sur des constructions "durables" comme la tour en bois Hypérion à Bordeaux.Car l'heure n'est plus seulement à la seule grandeur: le critère de "l'empreinte environnementale gagne en importance dans la course à la plus haute performance", écrit l'ingénieur Jean-Marc Jeager, dans le journal de l'exposition.
Il y a 4 ans et 227 jours

Le ministère de la Transition écologique et l'Ademe lancent une nouvelle campagne sur les économies d'énergie

Les enjeux de la maîtrise de l’énergie dans les logements En France, le secteur du bâtiment est le plus fort consommateur d’énergie : les bâtiments sont responsables d’environ 45% de nos consommations d’énergie et de plus du quart de nos émissions de gaz à effet de serre, dont environ 2/3 sont issus du secteur résidentiel.Indissociable de la rénovation énergétique des bâtiments, la maîtrise des consommations d’énergie au sein des foyers est un des principaux leviers pour réduire l’impact du secteur résidentiel.Se préoccuper de sa consommation d’énergie, que ce soit pour le chauffage, l’eau-chaude ou l’électricité, est le premier pas vers la maîtrise de ses consommations. Piloter plus généralement ses consommations d’énergie chez soi, via des outils et des applications par exemple, permet de faire baisser sa facture d’énergie tout en conservant le confort du logement. La nouvelle campagne de sensibilisation FAIRE TOUT POUR MA RENOV’, accompagnée par l’ensemble des acteurs de la filière (gestionnaires de réseaux, fournisseurs d’énergie, etc…), met ainsi l’accent sur deux pratiques à adopter par les ménages afin de mieux maîtriser leurs consommations d’énergie : Installer et utiliser des équipements de programmation par intermittence des systèmes de chauffage (thermostats performants).Suivre et Analyser ses dépenses d’énergie grâce aux outils proposés par les fournisseurs d’énergie ou autres solutions de pilotage Enfin, il s’agira également de sensibiliser les ménages à leur consommation d’électricité et aux éco-gestes.Le thermostat, une solution pour mieux gérer ses dépenses de chauffageLe chauffage est le premier poste de consommation d'énergie. Il représente 66% des consommations énergétiques d'un foyer. Une utilisation maitrisée de son système de chauffage est un premier pas pour réduire ses factures.Une des solutions pour mieux maîtriser sa consommation de chauffage est l'installation et l'utilisation d'un thermostat. Cet appareil, facile à installer et à utiliser, offre la possibilité de contrôler son chauffage et ainsi de faire jusqu'à 15 % d'économie sur sa facture, tout en maintenant son logement à une température agréable. Et en plus, on peut bénéficier du « Coup de pouce thermostat avec régulation performante », une nouvelle prime entrée en vigueur depuis le 25 juin 2020 (Cf. fiche ci-jointe).En effet, un thermostat programmable avec une régulation performante permet de choisir la température dans le logement, par exemple en fonction de l'absence ou de la présence des occupants : baisser la température quand personne n'est dans le logement et la faire remonter avant son retour pour un confort optimal, ce qui est plus économique que si le logement est chauffé en permanence à la même température. Analyser ses dépenses énergétiques pour devenir acteur de sa consommationEn regardant de plus près ses factures ou en utilisant les outils mis à disposition par les fournisseurs d'énergie, les gestionnaires de réseaux publics d'énergie et les fabricants d'équipements de pilotage énergétique des logements, on peut visualiser la quantité d'énergie consommée mais surtout les économies qui peuvent être réalisées.La plupart des fournisseurs d'énergie (électricité, gaz) et les gestionnaires de réseaux proposent des applications de suivi de la consommation. Il est également possible de suivre ses consommations via ses comptes client, sa facture ou son thermostat.Ce suivi permet de repérer les pics de consommation, les jours où la consommation est plus basse ou plutôt haute. En comprenant quels sont les postes qui consomment le plus (chauffage, électroménager, etc.) et en mesurant les effets des gestes adoptés d'un jour ou d'un mois sur l'autre, chaque foyer peut identifier des pistes d'actions.Pour en savoir plus :Guide « Le nouveau compteur d'électricité »Guide « Le nouveau compteur de gaz »Infographie « Dépenses d'énergie : comment garder le contrôle ? » Le réseau des conseillers FAIRE, pour un accompagnement sur-mesurePour aller plus loin en matière d'économies d'énergie, les particuliers peuvent prendre contact avec un conseiller du réseau FAIRE, dans l'un des 350 espaces conseil présents sur l'ensemble du territoire.Leur rôle auprès des particuliers est :D'apporter des informations concrètes et pratiques sur la réalisation de travaux de rénovation énergétique et plus généralement sur la consommation d'énergie d'un logement ;De conseiller les particuliers dans leurs démarches afin de déterminer les travaux à réaliser en priorité́ et d'identifier les meilleures solutions pour faire baisser la consommation énergétique du logement ;De faire connaitre les aides financières auxquelles ils ont droit.Les conseillers FAIRE délivrent des conseils gratuits, neutres et adaptés à chaque situation pour guider les ménagés dans leurs travaux de rénovation.Les Français peuvent également se tourner vers le site FAIRE.gouv.fr, où ils trouveront des informations sur les travaux à privilégier, un simulateur des aides financières dont il est possible de bénéficier pour la rénovation énergétique de son logement, ainsi qu'un annuaire recensant les professionnels RGE à proximité.« Avec cette nouvelle prime « Coup de pouce Thermostat » de 150 €, nous offrons la possibilité à tous les ménages de mieux maîtriser leurs consommations d'énergie, et ainsi de faire baisser leur facture. Cette prime vient compléter le dispositif d'aides financières déjà en place, que nous renforçons encore aujourd'hui grâce aux mesures prises dans le cadre du plan France Relance. L'ensemble de ces mesures doit nous permettre d'atteindre les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés en matière de rénovation énergétique des bâtiments ».-Emmanuelle Wargon, ministre du logement « Cette nouvelle campagne FAIRE doit permettre de prendre conscience que chacun de nous peut, à son échelle et avec des gestes simples, devenir acteur de ses consommations d'énergie. C'est grâce à la mobilisation de tous, et accompagnés par les conseillers FAIRE présents sur l'ensemble du territoire, que nous pourrons diminuer notre facture d'énergie tout en améliorant le confort de nos logements ».-Arnaud Leroy, président directeur général de l'ADEME
Il y a 4 ans et 227 jours

Les artisans et entreprises de proximité peuvent compter sur la confiance des Français pour la relance

Cette année, l'U2P, qui représente 3,2 millions d'entreprises françaises, ouvre les portes de ses Rencontres annuelles dans un contexte inédit : alors que la crise sanitaire a frappé de plein fouet les secteurs de proximité, et avec, l'économie du pays, les Français affichent leur soutien et leur attachement sans faille aux artisans, commerces et services de proximité. Ces derniers, temporairement soulagés par les mesures d'aide d'urgence, joueront un rôle déterminant dans la relance économique du pays… A la condition du bon déploiement du Plan de relance sur le territoire.Des secteurs clés durement touchés par la criseLa crise sanitaire a lourdement pesé sur l'activité des entreprises de proximité représentées par l'U2P. Entre mars et août 2020, près d'une entreprise sur deux a dû stopper son activité, de quelques jours à plusieurs semaines, dont 594.000 entreprises fermées par décision administrative, selon la nouvelle étude U2P/ISM(1).Ainsi, le chiffre d'affaires de l'ensemble des entreprises de proximité est en recul de 28% au second trimestre 2020 par rapport à 2019. Un choc sans précédent quand on sait que la crise financière fin 2008 avait été suivie d'une baisse de chiffre d'affaires de 4 à 6% dans ces secteurs.Cet affaissement touche presque tous les secteurs. Les traiteurs et les HCR (hôtels, cafés et restaurants) sont les plus durement touchés : on observe un recul du chiffre d'affaires de 88% dans ce secteur au second trimestre 2020 par rapport à 2019. Les artisans du TP et du bâtiment s'en sortent mieux mais accusent tout de même une baisse respectivement de 28% et 23%.Dans ce contexte singulier, les Français renouvellent leur confiance et leur attachement aux entreprises de proximité. Selon une étude Yougov commandée par l'U2P(2), 1 Français sur 3 déclare se rendre plus fréquemment dans les entreprises de proximité de son quartier depuis le printemps, en particulier les CSP+ avec enfants, habitant dans les grandes villes. Les raisons les plus souvent évoquées sont, pour près de la moitié d'entre eux, la volonté de soutenir ces entreprises en période de crise, et pour l'autre moitié les nouvelles habitudes prises pendant le confinement.Les entreprises de proximité sont plus que jamais au cœur du quotidien des Français : 58% déclarent les fréquenter une à plusieurs fois par semaine, 17% plusieurs fois par mois et 7% les fréquentent tous les jours. Seuls 13% des Français s'y rendent moins d'une fois par mois.Cette relation quotidienne resserre les liens : 81% des Français se déclarent attachés aux entreprises de proximité qu'ils fréquentent.Parmi les principaux avantages à consommer près de chez soi, les Français citent avant tout le soutien à l'emploi et aux entreprises locales (60%), le maintien de l'activité en centre-ville et de la vie de quartier (54%), et la commodité d'avoir accès à ces commerces, services et professions libérales près de chez soi (50%). A noter également que pour 35% des personnes interrogées, l'argument environnemental prime. Par nature, les entreprises de proximité contribuent au développement des productions et des marchés locaux, et réduisent tous les impacts liés aux transports des personnes et des marchandises.« Cette étude souligne l'attachement et la confiance que les Français portent aux entreprises de proximité. Cœur battant de l'économie du pays, nos entreprises sont résilientes, et seront un point d'appui indispensable pour relancer la croissance. Si nous en sommes convaincus, les Français ne s'y trompent pas non plus : ils sont 83% à estimer que les entreprises de proximité devront jouer un rôle clé dans la relance de l'économie française. »-Laurent Munerot, Président de l'U2PDes aides d'urgence plébiscitées par des entreprises en première lignePour tenter d'endiguer des pertes considérables, 55% des entreprises de proximité ont sollicité au moins une mesure d'aide entre mars et août 2020. Ces dispositifs ont fait l'objet d'un travail quotidien de l'U2P auprès des pouvoirs publics, pour que les mesures gouvernementales soutiennent le plus efficacement et le plus concrètement possible toutes les entreprises de proximité, en prenant en compte les spécificités des métiers.Si le taux de mobilisation des aides d'urgence a varié selon les secteurs, l'hôtellerie-restauration a été le plus en demande de soutien : 92% des entreprises du secteur ont sollicité un dispositif d'aide, contre seulement 19% des entreprises artisanales de l'alimentation.Destiné exclusivement aux TPE, le Fonds de solidarité (volet 1) a été le principal dispositif mobilisé (47%), suivi par le report des charges (43%) et le Prêt garanti par l'État (18%). 335.000 prêts garantis par l'État ont en effet été accordés aux entreprises de proximité entre mars et août 2020, représentant 58% du total des dossiers et 25% du montant attribué.« Pour palier la baisse d'activité inédite de ces derniers mois, les mesures de soutien sollicitées par l'U2P, ont permis de limiter et parfois même d'éviter le tsunami économique et social qui se profilait à l'horizon. C'est pourquoi j'invite le gouvernement à maintenir ces dispositifs pour les entreprises les plus fragilisées. »-Laurent Munerot, Président de l'U2PEnfin, les entreprises de proximité ont massivement eu recours à l'activité partielle : 65 % des établissements employeurs y ont fait appel au plus fort de la crise (soit 572.000 entreprises), permettant ainsi l'indemnisation de plus d'un salarié sur deux travaillant dans les entreprises de proximité (soit 2 millions de salariés au total).En juin 2020, seules 147.500 entreprises y avaient encore recours, représentant 609.000 salariés, principalement issus du secteur de l'hôtellerie-restauration (47%). Cette baisse significative montre qu'un rebond de l'activité s'est amorcé au début de l'été.France Relance : attention au déploiement territorial !« Si nous avons certains signes annonciateurs d'une reprise de l'activité, à l'inverse on peut craindre que les 15% d'entreprises déjà en situation financière critique avant la crise sanitaire ne surmontent pas la crise sur le long terme. En ce sens, le plan de relance en faveur du commerce de proximité, de l'artisanat et des professions libérales, sera déterminant. Nous veillerons à ce qu'il soit déployé jusqu'aux plus petites entreprises et au plus profond des territoires »-Laurent Munerot, Président de l'U2P(1) Etude ISM / U2P 2020(2) Sondage réalisé en ligne en septembre 2020 par l'institut YouGov pour l'U2P auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française.
Il y a 4 ans et 227 jours

Les perdants et les gagnants du budget 2021

Globalement, à 292,5 milliards d'euros, le plafond de dépenses des budgets ministériels va progresser l'an prochain de 2,5% par rapport à la loi de finance initiale de 2020 (c'est-à-dire hors mesures d'urgence instaurées dans les trois budgets rectificatifs votés depuis le début de la crise).Les gagnantsPremier poste du budget de l'Etat, l'enseignement scolaire voit son plafond de dépenses augmenter de 1,3 milliard (+2,5%) à 54,63 milliards d'euros. Le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer a annoncé un "Grenelle des professeurs" pour revaloriser le salaire des enseignants grâce une enveloppe de 400 millions d'euros pour 2021.La progression est de seulement 320 millions (+1,1%) à 28,92 milliards pour l'enseignement supérieur et la recherche, tandis que la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) promet d'injecter 25 milliards d'euros dans la recherche publique au cours des dix prochaines années.La mission "Écologie, développement et mobilités durables" gagne 550 millions d'euros à 25,84 milliards. L'Etat va notamment augmenter de 25% son soutien aux énergies renouvelables, qui passera ainsi à 6 milliards d'euros.Avec plus de 8 milliards d'euros, le ministère de la Justice verra son budget augmenter de 8% l'an prochain, "du jamais vu depuis 35 ans", a annoncé jeudi soir le Premier ministre Jean Castex. C'est plus que ce qui était prévu jusqu'ici, puisque selon un document préparatoire publié en juillet faisait état d'une hausse de 5,9% (soit 450 millions d'euros). Cette hausse permettra notamment de financer des recrutements supplémentaires, et la justice de proximité.L'Intérieur bénéficie d'une hausse de 1,23% de la mission "Sécurités", dans le cadre du recrutement de 10.000 policiers prévu sur le quinquennat. Pour 2020, ce ministère avait décroché le plus grand nombre de nouveaux postes, avec plus de 1.500 fonctionnaires en plus.Les crédits de la mission Défense augmentent de nouveau de 1,7 milliard d'euros en 2021, comme en 2020 (soit +4,5% sur un an), en ligne avec les engagements pris par l'État dans la loi de programmation militaire. Il s'agit pour l'essentiel de financer de nouveaux programmes d'armements, des investissements dans la défense spatiale ou encore la cybersécurité.La mission Travail et Emploi voit ses crédits augmenter de 430 millions d'euros, soit 1,9%, à 22,72 milliards, le gouvernement soulignant que "le soutien à l'activité et aux plus précaires sera un des axes prioritaires" pour 2021, année qui devrait être marquée par une forte hausse du nombre de chômeurs.L'aide publique au développement reçoit 700 millions supplémentaires, soit une coup de pouce de 17,7%, sur fond de fragilisation des économies des pays les moins avancés par la crise sanitaire.La culture, secteur particulièrement exposé à la crise sanitaire, affiche des crédits en hausse de 150 millions d'euros à 2,92 milliards (+5,03%).Les perdantsLe ministère des Comptes publics voit son budget une nouvelle fois réduit de 120 millions d'euros (-1,46%) à 8,11 milliards d'euros.La Cohésion des territoires, qui comprend les aides au logement, perd 60 millions d'euros à 16,49 milliards. La réforme du calcul des aides personnalisées au logement (APL) qui devait entrer en vigueur en 2020 est finalement programmée pour le 1er janvier 2021, mais elle ne devrait finalement permettre que peu d'économies à cause d'un nombre plus élevé de bénéficiaires.L'audiovisuel public devra faire avec 70 millions de moins qu'en 2020, alors que ses recettes publicitaires auront chuté de 15 à 20% cette année, selon le CSA.Le secrétariat d'Etat aux Anciens Combattants devra aussi se serrer la ceinture, avec 70 millions d'économies.Les subventions de l'Etat aux régimes spéciaux de retraite diminuent elles aussi de 70 millions d'euros, à 6,15 milliards.
Il y a 4 ans et 227 jours

Les ministères perdants et gagnants du budget 2021

Globalement, à 292,5 milliards d'euros, le plafond de dépenses des budgets ministériels va progresser l'an prochain de 2,5% par rapport à la loi de finance initiale de 2020 (c'est-à-dire hors mesures d'urgence instaurées dans les trois budgets rectificatifs votés depuis le début de la crise).Les gagnantsPremier poste du budget de l'Etat, l'enseignement scolaire voit son plafond de dépenses augmenter de 1,3 milliard (+2,5%) à 54,63 milliards d'euros. Le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer a annoncé un "Grenelle des professeurs" pour revaloriser le salaire des enseignants grâce une enveloppe de 400 millions d'euros pour 2021.La progression est de seulement 320 millions (+1,1%) à 28,92 milliards pour l'enseignement supérieur et la recherche, tandis que la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) promet d'injecter 25 milliards d'euros dans la recherche publique au cours des dix prochaines années.La mission "Écologie, développement et mobilités durables" gagne 550 millions d'euros à 25,84 milliards. L'Etat va notamment augmenter de 25% son soutien aux énergies renouvelables, qui passera ainsi à 6 milliards d'euros.Avec plus de 8 milliards d'euros, le ministère de la Justice verra son budget augmenter de 8% l'an prochain, "du jamais vu depuis 35 ans", a annoncé jeudi soir le Premier ministre Jean Castex. C'est plus que ce qui était prévu jusqu'ici, puisque selon un document préparatoire publié en juillet faisait état d'une hausse de 5,9% (soit 450 millions d'euros). Cette hausse permettra notamment de financer des recrutements supplémentaires, et la justice de proximité.L'Intérieur bénéficie d'une hausse de 1,23% de la mission "Sécurités", dans le cadre du recrutement de 10.000 policiers prévu sur le quinquennat. Pour 2020, ce ministère avait décroché le plus grand nombre de nouveaux postes, avec plus de 1.500 fonctionnaires en plus.Les crédits de la mission Défense augmentent de nouveau de 1,7 milliard d'euros en 2021, comme en 2020 (soit +4,5% sur un an), en ligne avec les engagements pris par l'État dans la loi de programmation militaire. Il s'agit pour l'essentiel de financer de nouveaux programmes d'armements, des investissements dans la défense spatiale ou encore la cybersécurité.La mission Travail et Emploi voit ses crédits augmenter de 430 millions d'euros, soit 1,9%, à 22,72 milliards, le gouvernement soulignant que "le soutien à l'activité et aux plus précaires sera un des axes prioritaires" pour 2021, année qui devrait être marquée par une forte hausse du nombre de chômeurs.L'aide publique au développement reçoit 700 millions supplémentaires, soit une coup de pouce de 17,7%, sur fond de fragilisation des économies des pays les moins avancés par la crise sanitaire.La culture, secteur particulièrement exposé à la crise sanitaire, affiche des crédits en hausse de 150 millions d'euros à 2,92 milliards (+5,03%).Les perdantsLe ministère des Comptes publics voit son budget une nouvelle fois réduit de 120 millions d'euros (-1,46%) à 8,11 milliards d'euros.La Cohésion des territoires, qui comprend les aides au logement, perd 60 millions d'euros à 16,49 milliards. La réforme du calcul des aides personnalisées au logement (APL) qui devait entrer en vigueur en 2020 est finalement programmée pour le 1er janvier 2021, mais elle ne devrait finalement permettre que peu d'économies à cause d'un nombre plus élevé de bénéficiaires.L'audiovisuel public devra faire avec 70 millions de moins qu'en 2020, alors que ses recettes publicitaires auront chuté de 15 à 20% cette année, selon le CSA.Le secrétariat d'Etat aux Anciens Combattants devra aussi se serrer la ceinture, avec 70 millions d'économies.Les subventions de l'Etat aux régimes spéciaux de retraite diminuent elles aussi de 70 millions d'euros, à 6,15 milliards.
Il y a 4 ans et 227 jours

Voyagez au cœur du patrimoine

Il y a 4 ans et 227 jours

Les Coulisses du Bâtiment s'invitent dans les établissements scolaires

Un direct en duplex aura lieu le jeudi 8 octobre de 9h à 10h et sera ensuite en replay jusqu’au 16 octobre. Ainsi, si les jeunes ne peuvent pas venir aux Coulisses du Bâtiment, les Coulisses du Bâtiment iront à eux.Quelques chantiers seront toutefois ouverts sur le territoire. Les visites se feront dans le respect des prescriptions sanitaires.Les Coulisses du Bâtiment permettent aux jeunes de découvrir la face cachée d’un chantier ou d’un atelier et tous les secrets de fabrication - ou de rénovation - d’un bâtiment. Chantiers de toutes tailles, maison individuelle, immeubles de bureaux, monuments historiques… Le spectre est large ! Pour suivre Les Coulisses du Bâtiment en live : cliquez ici
Il y a 4 ans et 227 jours

Neovigie propose une solution DATI PTI complète pour une sécurité accrue des travailleurs isolés

Un dispositif global clef en main, fruit de 3 ans de R&DNeovigie se démarque aujourd'hui avec la sortie très attendue d'une solution globale de deux Dispositifs d'Alerte du Travailleur Isolé (DATI) très efficaces comprenant :Une application PTI VigieApp® pour smartphone iOS et AndroidUn terminal DATI VigieLink® utilisant le réseau GSMUne plateforme de gestion web VigieControl® en mode SaaSL'idée de Neovigie est née du constat que le marché français de la protection des travailleurs isolés proposait des solutions incomplètes. Cela obligeant l'employeur à travailler avec plus d'un fournisseur pour satisfaire les besoins d'alerte très spécifiques de chacun des salariés en fonction des contraintes et des risques de leur métier (ouvrier, chef de chantier, commercial, etc.). D'autre part, les DATI existant étaient parfois complexes dans la prise en main des alarmes, voire contraignants, avec pour conséquence un risque de ne pas être utilisé par l'employé.C'est ainsi, qu'il y a un peu plus de deux ans, la R&D de la start-up toulousaine Neovigie, société sœur d'ICOM France (spécialiste de la radiocommunication) se lance dans le développement d'une offre globale de protection des travailleurs isolés après une réflexion approfondie des fonctionnalités indispensables aux professionnels.En 2019, le prototype du boitier DATI remporte le 1er prix du concours Orange Developper Challenge >> organisé avec la SNCF pour la protection des agents dans les gares !Des paramétrages à la carte et une grande facilité d'utilisationLes solutions de sécurité DATI / PTI Neovigie sont livrées déjà paramétrées et ne nécessitent aucune installation.Un fonctionnement en mode SaaS qui fait la différencePour répondre rapidement aux besoins de chaque utilisateur, le portail Web VigieControl® est accessible depuis un simple explorateur Web (mode SaaS, Software as a service). Ainsi, il est possible d'effectuer des paramétrages sur-mesure à distance : réglage d'alarmes spécifiques à chaque utilisateur, définition de procédures d'alarmes en cas d'urgence, etc.L'utilisation de tous les services de la plateforme Neovigie est aussi très intuitive :Visualisation de l'état des terminaux (application et boitier)Suivi des alarmes en coursLocalisation outdoor et indoor des utilisateurs avec historique des parcours, etc.Des connexions sûres et fiablesLes équipements Neovigie, pensés dès leur création dans une optique de résilience et de résistance maximum aux menaces extérieures, offrent un environnement de travail ultra sécurisé pour les salariés et les communications.Grâce au système de visualisation des alarmes disponibles pour toutes les personnes connectées en temps réel, les équipements DATI / PTI permettent à chaque collaborateur de devenir acteur de la sécurité et d'intervenir plus rapidement sans attendre les secours.Une sécurité performante avec "sécurité positive" incluseMode sécurisé :Neovigie propose un haut niveau de protection sur ses dispositifs, avec notamment la possibilité d'activer le mode sécurisé en cas de besoin de sécurité renforcée. Ce dernier permet à l'utilisateur de bénéficier d'une protection renforcée quand il en a besoin.SOS et alarmes automatiques :Le travailleur isolé peut déclencher l'alarme manuelle d'un simple appui sur le bouton d'alerte SOS de l'application ou du terminal. Si son état ne lui permet pas de donner l'alerte, les dispositifs Neovigie sont équipés des alarmes automatiques indispensables à sa protection : perte de verticalité, absence de mouvement, geofencing, et perte de liaison.Sécurité positive :Neovigie se démarque avec la "sécurité positive" native sur ses deux dispositifs, fonction très rarement présente sur les solutions existantes.Ainsi, la plateforme Neovigie contrôle en permanence l'état du smartphone ou du terminal. En cas de perte de liaison, une alarme est automatiquement déclenchée. Cette fonction permet également de surveiller à distance le niveau de la batterie, la qualité du signal GPS, ...pour garantir un traitement efficace en cas d'incident.Une localisation outdoor GPS et une localisation indoor BluetoothParce que la protection des travailleurs isolés doit être effectuée en tous lieux, la localisation en extérieur ET en intérieur est une obligation pour Neovigie.Pour une localisation en extérieur, le terminal VigieLink® équipé d'un GPS ultra-sensible et l'application VigieApp® transmettent la position GPS de l'utilisateur.En intérieur, la localisation se fait grâce à des balises Bluetooth positionnées dans les bâtiments. Elles envoient des signaux aux dispositifs Neovigie qui sont ensuite transmis à la plateforme de gestion.Ainsi, où qu'ils soient les travailleurs isolés équipés Neovigie sont localisables et seules les données nécessaires à leur sécurité sont stockées, conformément à la réglementation (RGPD).Une solution PTI complète sans superflusEn définitive, Neovigie répond aux exigences de protection des travailleurs isolés avec une solution d'alerte adaptée aux besoins spécifiques à chacun conformément à ce que la loi impose (article L4121-1 du Code du Travail >>).Les utilisateurs pourront effectuer leurs missions en toute sécurité, rassurés de savoir qu'ils disposent d'un dispositif d'alerte en cas de problème où qu'ils soient, en France et dans tous les pays du monde.Application PTI VigieApp® et portail Web VigieControl® disponibles dès à présent !Terminal DATI VigieLink® disponible premier trimestre 2021.
Il y a 4 ans et 227 jours

Total annonce l'arrêt du raffinage à Grandpuits et promet une "plateforme zéro pétrole"

"A horizon 2024, grâce à un investissement de plus de 500 millions d'euros, la plateforme s'articulera autour de quatre nouvelles activités industrielles: la production de biocarburants majoritairement destinés au secteur aérien, la production de bio plastiques, le recyclage de plastiques, l'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques", explique le groupe dans un communiqué."Fin 2023 il n'y aura plus une goutte de pétrole sur ce site", a déclaré lors d'une conférence de presse Bernard Pinatel, directeur général de la branche Raffinage-Chimie de Total. L'arrêt du raffinage est prévu pour le premier trimestre 2021 et la fin du stockage de produits pétroliers fin 2023.Total assure que ce redéploiement n'entraînera aucun licenciement, mais des départs à la retraite anticipés et des mobilités internes vers d'autres sites."Il y aura aussi un plan d'accompagnement des entreprises sous-traitantes", selon M. Pinatel.Seront maintenus 250 postes sur les 400 que compte aujourd'hui la plateforme de Grandpuits et le dépôt associé de Gargenville (Yvelines). Quinze emplois doivent être créés sur le site de Grandpuits dans une unité d'emballage en aval."Le compte n'y est pas", a réagi auprès de l'AFP Thierry Defresne, délégué syndical CGT Total Raffinage Pétrochimie. "Si on compte l'ensemble des postes Total, dont les contractuels absents de l'organigramme, nous sommes à 209 suppressions d'emplois chez Total", sans compter "500 emplois sous-traitants"."Total délocalise le raffinage de Grandpuits et laisse des familles à la rue sous couvert de transition énergétique, mais défonce les parcs naturels au Mozambique pour augmenter les profits", a aussi accusé le délégué CGT à Grandpuits Adrien Cornet sur Twitter.Tuyaux fatiguésCette annonce signe une nouvelle étape de la reconversion des activités de raffinage du groupe, après celles de la plate-forme pétrochimique de Carling-Saint-Avold en Moselle et la transformation achevée l'an dernier de la raffinerie de La Mède dans les Bouches-du-Rhône en usine de biocarburants à base notamment d'huile de palme.A Grandpuits, le projet prévoit la mise en service en 2024 d'une usine de biocarburants d'une capacité de traitement de 400.000 tonnes par an, "alimentée majoritairement par des graisses animales en provenance d'Europe et des huiles de cuisson usagées qui seront complétées par des huiles végétales".Une usine de recyclage de plastiques d'une capacité de traitement de 15.000 tonnes par an doit aussi être mise en service en 2023 ainsi que deux centrales photovoltaïques d'une capacité de 28 mégawatts (MW) à Grandpuits et 24 MW à Gargenville.Grâce à ce site, le groupe ambitionne également de devenir "numéro un mondial dans le PLA (acide polylactique)", en construisant "la première usine européenne" de ce bioplastique fabriqué à partir de sucre."C'est la fuite sur le pipe en février 2019 qui quelque part a déclenché tout ce mouvement", a reconnu M. Pinatel, faisant référence au pipeline d'Ile-de-France (PLIF) qui relie sur 260 km Grandpuits au Havre et permet l'approvisionnement en brut de la raffinerie.Les dommages ont forcé à réduire la pression maximale d'utilisation du pipeline, réduisant l'activité de la raffinerie à 70% de sa capacité, menaçant selon le groupe "la pérennité économique" du site.450 millions à DongesTotal assure que l'arrêt de l'activité de la raffinerie n'aura "aucune incidence sur le bon fonctionnement des stations-service et des aéroports de la région Ile-de-France", qui seront approvisionnés par les raffineries de Normandie et de Donges, près de Nantes, dans laquelle le groupe injecte en parallèle 450 millions d'euros.Alors que les unités tournent au ralenti du fait de la baisse des marges sur les produits pétroliers, le groupe n'est toutefois pas prêt à tourner le dos au pétrole."Total a trois raffineries aujourd'hui en France, qui ont toutes leur place, a assuré M. Pinatel. S'il y en a une dans laquelle on investit 450 millions d'euros, c'est qu'on sait que c'est pertinent. On aura toujours besoin demain d'un mix de raffinage de fossiles et de ces nouvelles énergies."Le groupe s'est engagé à la neutralité carbone en Europe en 2050 et a pour objectif d'installer 25 gigawatts de capacités d'énergies renouvelables d'ici à 2025.
Il y a 4 ans et 227 jours

L'architecte d'intérieur Marie-Hélène Jamet conçoit la nouvelle agence Dooweet

Dooweet, c'est l'agence de promotion musicale qui bouleverse les idées reçues autour de la communication artistique. La définition de l'agence est simple : tout artiste a le droit de réussir sa campagne promotionnelle, quels que soient son expérience et son budget. Située au cœur du centre historique de Montpellier, l'agence accueille les artistes et les professionnels du secteur musical dans leurs locaux entièrement rénovés grâce au talent de Marie-Hélène Jamet, la fondatrice de la société Imatgine.Les locaux de l'agence Dooweet ont permis à l'architecte d'intérieur de proposer une ambiance différente à chaque pièce. Du bureau principal et ses accents orientaux à la pièce de diffusion et de projection qui nous transporte dans l'âge d'or de Miami Beach, Imatgine rappelle la philosophie de l'agence dans les moindres détails.Depuis 2012, Dooweet accompagne artistes, maisons de disques ou encore professionnels du secteur dans leur communication en France et dans le monde. Parmi les derniers hauts faits de l'agence, une première collaboration avec Universal Music. Dooweet aura en charge la gestion RP des dernières sorties d'Alexandra Stan, dont le tube Mr. Saxobeat reste encore dans toutes les têtes.L'agence Dooweet a confié à Imatgine la décoration de ses nouveaux bureaux. Le brief « 3 pièces 3 ambiances » laisse libre court à l'imagination, les délais eux sont très courts dans une période un peu compliquée ! La conception a été facile, tant la richesse du parcours, des artistes représentés et de l'équipe de Dooweet, est grande. Comme une musique à succès « We are the World » les pièces se sont découpées assez naturellement ; le bureau principal s'inspire du Maroc, pays coup de cœur de l'équipe, réalisé avec des matériaux naturels et nobles, un enduit terre cuite, bois massif pour les bureaux et le logo, lin, poterie et accessoires en provenance direct du Maroc. La seconde pièce utilisée pour projeter et écouter les réalisations de l'agence, s'inspire du Miami des années 50, avec son papier peint très coloré, sa table « surf » entre autres mobiliers, représente l'amour de Dooweet pour les USA, où l'agence a notamment ouvert sa première franchise. Une troisième pièce, noire et dorée, s'inscrit dans ce que recherchent certains artistes actuellement : le sobre clinquant. Un vrai projet coup de cœur pour Imatgine !-Marie-Hélène JametImatgine transforme les espaces professionnels et personnels à votre image. De Montpellier en passant par Paris, Marie-Hélène Jamet, agence Imatgine, intervient en architecture d'intérieur, décoration, agencement, menuiserie sur-mesure et rénovation pour les professionnels comme les particuliers et court la France et l'Europe à la recherche de matériaux raisonnées, créatifs et designs, pour coller au maximum à sa démarche éco-responsable.
Il y a 4 ans et 227 jours

Ouverture au Burkina Faso de la première usine de panneaux solaires en Afrique de l'ouest

D'un coût de 3,2 milliards de francs CFA (4,9 millions d'euros) et baptisée "Faso Energy", cette usine, construite dans la zone industrielle de Kossodo, en périphérie nord de Ouagadougou, aura une production journalière de 200 panneaux solaires.Selon le promoteur de Faso Energy, Moussa Kouanda, la production annuelle permettra d'installer une puissance de 30 mégawatts, soit 3% de la consommation du pays. Le Premier ministre Christophe Dabiré a souligné l'importance de "l'utilisation des ressources renouvelables, pour éviter de compromettre notre avenir", lors de l'inauguration de l'usine."Nous allons pouvoir offrir à nos concitoyens de l'énergie à bas coût, et faire en sorte qu'ils puissent contribuer au développement économique et social du pays", a-t-il estimé."Aujourd'hui, un rêve devient une réalité", s'est réjoui de son côté le ministre de l'Energie Bachir Ismaël Ouédraogo, soulignant que la production locale de panneaux solaires favorisera la construction en cours de seize centrales solaires, pour un potentiel de 250 mégawatts.Le Burkina a lancé le programme "Yeleen" (lumière) pour construire une série de centrales solaires, profitant du fort ensoleillement de ce pays sahélien.Dans le cadre de ce programme, la construction de nouvelles centrales solaires de 20 et 10 MW a été lancée il y a deux semaines dans les villes de Koudougou et Kaya.Six autres centrales solaires photovoltaïques d'une puissance cumulée de 176 MW sont en projet.Il est prévu dans le cadre du programme Yeleen l'électrification par des systèmes solaires photovoltaïques de 396 centres de santé, écoles et centres d'alphabétisation, de 18 centres hospitaliers et d'un hôpital de district, de 13 maisons d'arrêt et de 7 universités, selon le gouvernement.L'électricité demeure encore une denrée rare pour plus de 80% de la population du Burkina Faso, qui reste dépendant des importations d'électricité de Côte d'Ivoire et du Ghana, qui atteignent jusqu'à 30% de sa consommation.Le Burkina vise à couvrir d'ici 2030 30% de ses besoins en électricité avec le solaire.
Il y a 4 ans et 228 jours

Louis Aliot instaure un permis de louer à Perpignan pour lutter contre l'habitat indigne

"Des permis de louer seront mis en place pour les primo bailleurs", a indiqué M. Aliot au cours d'une conférence de presse espérant "que cette mesure (soit) étendue à la communauté urbaine".La mesure devrait être effective "dans les six mois", a précisé le directeur de cabinet du maire, Stéphane Babey.Cette autorisation a été instaurée en 2014 par la loi Alur (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) et permet aux communes ou aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de définir des quartiers dans lesquels les bailleurs doivent se plier à cette procédure de contrôle.Les quartiers de Perpignan concernés sont "encore à définir", a expliqué Louis Aliot alors que "le permis de louer" doit être soumis au vote lors du conseil municipal de jeudi après-midi.La municipalité précise dans un communiqué que la mesure concernera "les territoires présentant une proportion importante d'habitat dégradé" et souligne que "contrairement à certaines villes" la procédure sera "gratuite".Les quartiers concernés devraient être les deux quartiers les plus pauvres du centre la ville, le quartier Saint-Jacques, où résident une forte population gitane et maghrébine, et le quartier Saint-Matthieu.En 2018, la décision de l'ancienne équipe municipale de instruire plusieurs habitations du quartier historique Saint-Jacques dans le cadre d'un vaste programme de réhabilitation avait déclenché une vaste polémique."On a peur qu'on nous oblige à partir", s'était inquiété alors Nick Giménez, l'un des patriarches de la communauté gitane, expliquant cependant qu'il était nécessaire de démolir "des immeubles qui sont insalubres".Les communes de Saint-Denis, Aubervilliers, et Stains ont adopté ce dispositif dès janvier 2019, suivies en avril de la même année par 22 communes de la de la métropole lilloise.La métropole Aix-Marseille-Provence a également mis en place ce permis en octobre 2019 dans le quartier de Noailles, dans le centre de Marseille, où l'effondrement de deux immeubles a fait huit morts le 5 novembre 2018.
Il y a 4 ans et 228 jours

La génération X porte le secteur de la rénovation

L'activité se stabilise au fil des annéesC'est ce que révèle l'étude annuelle de Houzz et la Maison menée auprès de plus de 8.200 participants en France. Plus de quatre propriétaires sur dix (41%) ont effectué des travaux en 2019. Ils ont rénové près de trois pièces en moyenne. Il convient toutefois de noter que l'étude a été lancée début 2020, lorsque l'activité prévue pour le reste de l'année était similaire à celle de l'année précédente, alors que l'ampleur de l'impact du coronavirus sur le secteur reste à voir.Les dépenses médianes en 2019 ont diminué par rapport à 2018, passant de 13.000 à 10.000 €. Cela reflète une certaine diminution du nombre moyen de projets effectués. La génération Y compense toutefois cette perte de vitesse avec une dépense médiane de 12.000 € en 2019. La génération X et les baby-boomers ont, quant à eux, effectué une dépense médiane de 10.000 € chacun. La dépense médiane la plus élevée concerne la cuisine, avec 6.250 €, suivie de la salle de bain, avec 4.000 €, en hausse par rapport à l'an dernier.« Après plusieurs années de forte activité de rénovation, nous observons désormais une certaine stabilité du marché en termes de projets et de dépenses », déclare Marine Sargsyan, économiste principale chez Houzz. « Ceci étant dit, les plus jeunes générations portent l'activité et les dépenses du secteur de la rénovation en entamant des projets dans le but de personnaliser le logement qu'ils ont acheté. »Les plus jeunes générations souhaitent personnaliser leur logement récemment acheté. C'est notamment le cas de 60% des propriétaires de la génération Y et de 36% de ceux de la génération X. Cette motivation ne s'applique cependant qu'à 24% des baby-boomers. Ces derniers ont entamé un projet de rénovation pour deux principales raisons : d'une part, ils ont enfin eu le temps de le commencer (36%), et d'autre part, ils ont enfin disposé des moyens financiers nécessaires (26%). Quel que soit le motif qui les pousse à rénover, 29% des propriétaires ne prévoient pas de déménager.Une préparation méticuleuseLes propriétaires ont consacré en moyenne plus de temps à la préparation de leurs projets qu'à les réaliser. Les travaux se sont déroulés sur une durée moyenne de 2,4 à 7,1 mois pour différents types de projets, tandis que leur préparation a pris presque le double du temps. La cuisine et la salle de bain demandent chacune une planification de sept mois en moyenne. Le vestibule et le vestiaire ont requis une préparation de 6 mois en moyenne malgré leur surface plus restreinte.Le recours aux professionnels en forte demandePrès de quatre propriétaires sur cinq (77%) ont embauché un professionnel pour des besoins de rénovation. La génération X et les baby-boomers sont plus enclins à faire appel à un professionnel (79% chacun), suivis de la génération Y (74%). Les plombiers et les électriciens sont les plus sollicités (40% et 36% respectivement).Le financement des rénovationsLa majorité des propriétaires qui rénovent utilisent leurs économies ou finances personnelles (69%), suivies de loin par des cartes de crédit (24%), ces dernières étant un moyen de financement plus répandu parmi la génération Y.Le bureau a le vent en poupeLa chambre, la salle de bain et la cuisine sont toujours les pièces les plus rénovées (36%, 30% et 29% respectivement), mais il faut noter que le bureau à domicile fait l'objet d'un projet pour plus d'un propriétaire sur dix (11%). La génération Y (15%) est plus encline à rénover cette pièce que les baby-boomers (8%).Des projets haut de gamme parmi les plus jeunes générations10% des propriétaires qui ont rénové leur logement ont investi 80 000 € ou plus dans leur projet. Parmi ces propriétaires, les baby-boomers ont dépensé 11% de moins en 2019 qu'au cours de l'année précédente. À l'inverse, la génération Y a dépensé 7% de plus par rapport à 2018.L'éclairage et la sécurité avant toutLes luminaires d'intérieur se placent en tête des accessoires technologiques et domotiques les plus achetés pour un projet de rénovation (48%). Viennent ensuite les alarmes et les détecteurs (22%), puis les thermostats (16%). Quant à l'extérieur, les équipements les plus achetés sont les luminaires (21%) et les caméras de surveillance (7%).L'étude Houzz et la Maison L'étude annuelle Houzz et la Maison est la plus exhaustive jamais publiée en matière de rénovation, construction et décoration de la maison. Cette étude couvre une grande variété de projets de rénovation entrepris en 2019 : des travaux de rénovation intérieure ou l'ajout d'une extension aux installations de systèmes, améliorations et projets extérieurs. Les statistiques rassemblées incluent les dépenses effectuées et celles envisagées, la participation d'un professionnel et les motivations et difficultés liées aux projets entrepris. L'étude Houzz et la Maison 2020 compte plus de 8 200 participants en France. Elle représente ainsi l'activité des millions d'utilisateurs uniques mensuels sur Houzz, site web et applications mobiles comprises. L'étude Houzz et la Maison a été envoyée par e-mail aux utilisateurs inscrits sur Houzz France, et les données ont été recueillies en février-mars 2020. L'étude complète est disponible ici.
Il y a 4 ans et 228 jours

L'énergie renouvelable a mieux résisté à la pandémie que le nucléaire

Au 1er trimestre 2020, "le déploiement et la production d'énergies renouvelables ont mieux résisté aux effets de la pandémie (...) que le secteur de l'énergie nucléaire", a relevé l'édition 2020 du World Nuclear Industry Status Report, un rapport annuel consacré au sujet.Sur cette période, la production d'énergies renouvelables a progressé d'environ 3%, tandis que leur part relative dans la production mondiale a augmenté de 1,5 point de pourcentage.Selon les auteurs, cette hausse s'explique essentiellement par une progression "à deux chiffres du pourcentage d'énergie éolienne et d'un bond de la production d'énergie solaire photovoltaïque (PV) issue de projets installés au cours de l'année précédente".La production de nucléaire a en revanche diminué "d'environ 3%" sur la période, en réponse à la baisse de la demande et parce que moins de réacteurs étaient opérationnels dans certaines régions.La Covid-19 "est la première pandémie de cette ampleur" dans l'histoire de l'énergie nucléaire, a souligné le document.Sur l'année 2019, la part de la production d'électricité à partir des énergies renouvelables (hors hydroélectricité) dans le mix énergétique a même dépassé pour la première fois celle de l'énergie nucléaire (10,39% contre 10,35%).L'impact à moyen terme de la pandémie sur le mix énergétique est toutefois "loin d'être clair", selon le rapport.Toujours en 2019, la production annuelle d'électricité nucléaire a augmenté. Elle a atteint 2.657 térawattheures nets (TWh), soit une progression de 3,7% par rapport à 2018 "et seulement 3 TWh de moins que le pic historique de 2006", peut-on lire dans le rapport.La moitié de cette hausse est liée à une augmentation de plus de 19% de la production nucléaire chinoise.
Il y a 4 ans et 228 jours

Le gouvernement augmente de 300 millions d'euros la ponction déjà prévue sur Action Logement

Cette somme promise à l'organisme de gestion du logement social devait permettre de compenser un manque à gagner à prévoir du fait d'un changement de règles fixant la contribution des entreprises à son financement.Cette nouvelle ponction dans les caisses d'Action Logement l'an prochain s'ajoute celle d'un milliard d'euros décidée par le gouvernement début septembre, critiquée par le Medef, qui cogère l'organisme avec les autres partenaires sociaux, ainsi que par la commission des Affaires économiques du Sénat.Du côté du gouvernement, on justifie cette demande d'efforts à certains secteurs par le contexte de crise."La trésorerie, les ressources, les réserves d'Action Logement se sont beaucoup accrues", avait fait valoir la ministre du Logement Emmanuelle Wargon après l'annonce de la ponction d'un milliard d'euros.Créé en 1953, l'ancien 1% Logement, financé par une taxe versée par les entreprises, est non seulement un géant du logement social, il détient près d'un cinquième des HLM français, mais aussi du logement en général.Et ce n'est pas la première fois que l'État ponctionne l'organisme pour financer la politique publique du logement ou ficeler son budget.L'an dernier, 500 millions d'euros étaient venus alimenter le budget 2020 et lorsque le gouvernement avait réduit, début 2019, les économies demandées à l'ensemble du monde du HLM, il avait décidé de compenser le manque à gagner par un prélèvement de quelque 300 millions d'euros supplémentaires.
Il y a 4 ans et 228 jours

Le CCCA-BTP au festival fimbACTE 2020

Il y a 4 ans et 228 jours

Rockwool lauréat du Grand Prix de la Responsabilité Sociétale des Marques

Le prix a été remis à Matthieu Biens, Directeur marketing et développement, et Gaetan Fouilhoux, Responsable des affaires publiques.« Toute la filière est en train de s'engager dans le recyclage. Le gouvernement et la réglementation poussent à le développer, mais aussi nos clients, les architectes et les maîtres d'ouvrage qui ont parfaitement compris la nécessité d'intégrer la notion de recyclage. Parmi les chantiers, il y a du neuf et de la démolition, la tâche est énorme, cela va du plus petit appartement jusqu'aux salles de sports de 10 000m2. Un chantier tellement complexe qu'il faut y aller petit à petit, quitte à ne pas couvrir toutes les problématiques en une seule fois, mais aujourd'hui cela fonctionne. »-Matthieu Biens« C'est une mise en avant de la question de l'économie circulaire, pas comme un concept, mais avec des actions concrètes et avec humilité. On a appris à marcher pas à pas avec nos clients et avec nos partenaires pour en faire un projet qui est aujourd'hui viable. »-Gaetan FouilhouxDans toutes les usines ROCKWOOL, les chutes et déchets de laine de roche sont déjà recyclés. Avec Rockcycle, reconnu des experts du BTP et détenteur de 2 autres récompenses, les Trophées de la Construction 2019 et les Trophées du Négoce 2019, ROCKWOOL propose aux entreprises du bâtiment un service complet de recyclage des chutes de laine de roche, emballages plastiques et palettes bois.Pour la seule année 2019, le recyclage concernait 159.000 tonnes de matière dans le monde et plus de 500 tonnes en France.« Actuellement, les produits ROCKWOOL contiennent environ 25% de matière recyclée. Certaines lignes de production au sein du groupe sont déjà montées à 50 %, et on peut même imaginer atteindre 75 % avec quelques adaptations et surtout suffisamment de laine de roche à recycler. »-Michel Soria, chef de projet enveloppe métallique du bâtimentAvec cette solution de recyclage des déchets issus de ses produits, ROCKWOOL s'inscrit dans une démarche responsable et engagée. Les plastiques sont recyclés, les palettes réutilisées en l'état ou réparées pour une seconde utilisation dans un atelier dédié dans l'usine et la laine de roche est recyclable à l'infini sans se détériorer. Ce service de reprise et de traitement des déchets anticipe les règlementations de demain et leurs contraintes logistiques et financières. Rockcycle a aussi été pensé comme un outil de prescription s'inscrivant dans une logique d'avenir durable des métiers industriels.Rockcycle en préparation pour s'ouvrir aux chantiers de déconstructionJusqu'à présent, Rockcycle concernait uniquement les chantiers neufs des gammes Bardage, Etanchéité (Toitures-terrasses acier et bois) et Façade sous enduit et ventilée. Ce service concernera également les chantiers de rénovation. La logistique dédiée permettra de prendre en charge tous les déchets en laine de roche.Une procédure simple respectant les impératifs des chantiersLe service Rockcycle est adapté à la taille du chantier. Il comprend un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement, et des sacs de déchets appelés « big bags ». Il permet ainsi de trier simplement et efficacement sur le chantier les différents déchets liés à l'utilisation des produits. ROCKWOOL vient récupérer les déchets dans un délai de 10 jours après la demande du client. Les chutes de laine de roche sont par la suite directement réintégrées dans le processus de fabrication de nouvelle laine, dans l'usine auvergnate. « Que nous mettions la laine de roche dans des bennes tout-venant ou en big bags, c'est quasiment la même chose. L'avantage, c'est qu'on sait où partent les déchets et comment ils sont retraités », témoigne Olivier Enes, Directeur d'exploitation chez JCP.Pour rappel, le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les-Mines (Auvergne), est détenteur de quatre certifications internationales pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (OHSAS 18001). Elles témoignent de l'engagement du Groupe à déployer une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable.
Il y a 4 ans et 228 jours

Le LAB, une plateforme de diffusion des connaissances pour la réussite des transitions du bâtiment

Accompagner tous les acteurs face aux défis du bâtimentDepuis quelques semaines la France est engagée dans un ambitieux plan de relance incluant des engagements forts en faveur de la rénovation globale des bâtiments et plus largement en faveur des transitions énergétique, environnementale et numérique du secteur de la construction.Face à ces enjeux, le Fonds de Dotation Cercle Promodul/INEF4[1] joue pleinement son rôle et s'investir pour amplifier son action dans l'accompagnement et la montée en compétences des acteurs du bâtiment confrontés à ses nombreux défis environnementaux et sociétaux en mettant ses productions à la disposition du plus grand nombre.Dans ce contexte, pour permettre aux usagers et occupants des bâtiments de comprendre les grands enjeux du secteur, et aux entreprises de les satisfaire, le Cercle Promodul/INEF4 lance aujourd'hui le LAB, une plateforme virtuelle dédiée à la diffusion des connaissances.Le LAB pour tousInédit, le LAB donne accès gratuitement à de très nombreux outils développés pour favoriser la découverte et améliorer les connaissances des différents acteurs aux compétences diverses qui composent le secteur du bâtiment.Ainsi, pour satisfaire les professionnels comme les particuliers, les formateurs et enseignants, comme les étudiants et stagiaires en formation, le LAB propose des contenus diversifiés et une multitude de formats différents :Des questionnaires pensés de manière ludique et instructive, afin de découvrir et comprendre des concepts clés grâce à des réponses documentées. Les deux premiers sujets concernent "L'économie circulaire et l'écoconception dans le bâtiment" ; "Le Confort d'été et l'adaptation des bâtiments au réchauffement climatique".Des outils numériques et de simulation pour appliquer de façon concrète certains concepts. En cours de développement : "Calculez votre autoconsommation photovoltaïque".Une base de connaissances pour reprendre certains principes ou approfondir la compréhension d'éléments théoriques. Organisée en "Wiki", elle s'articule autour des thèmes suivants : Qualité d'air intérieur, Matériaux, Thermique, Quartier et ville bas carbone, Production d'énergie renouvelable.Des fiches pratiques pour comprendre et passer à l'action avec des éléments d'explication concis et clés en mains. Sujets déjà disponibles : Économie circulaire des produits de couverture et d'étanchéité ; L'autoconsommation photovoltaïque.Des guides, rapports et retours d'expériences pour approfondir un concept et aller plus loin dans la démarche. Sujets déjà disponibles : Qualité de vie et confort ; Le rafraîchissement passif et le confort d'été ; Le BIM.Les contenus sont régulièrement mis à jour et alimentés par de nouvelles productions issues des travaux collaboratifs.Enfin, pour faciliter l'accès à l'ensemble de ces ressources, une page thématique dédiée permet de retrouver l'outil approprié à chaque besoin en un simple clic.« Véritable base documentaire, cette plateforme se veut donc instructive et pédagogique, accessible à tous pour contribuer, tant en construction neuve qu'en rénovation, à l'atteinte des objectifs européens et nationaux ambitieux. Mais également pour favoriser l'essor des lieux de vie et de travail sains, performants, durables et confortables. »-Jean-Luc Buchou, Délégué Général du Fonds de Dotation Pour Accéder au LAB, cliquez ici.[1] Le Fonds de Dotation Cercle Promodul/INEF4, grâce à ses Mécènes et par le biais de sa structure opérationnelle, investit les sujets d'aujourd'hui et explore les enjeux de demain pour contribuer au développement du secteur du bâtiment dans l'intérêt général. Pour découvrir ses Mécènes : https://cercle-promodul.inef4.org/nos-soutiens/
Il y a 4 ans et 228 jours

Le constructeur de maisons Hexaom se maintient dans le vert au 1er semestre malgré la crise sanitaire

Entre janvier et juin, le groupe a dégagé un bénéfice net de 3,9 millions d'euros, soit une chute de 44,3% par rapport à la même époque de l'an dernier. Il a subi un recul de 4,6% de ses revenus à 398,7 millions, déjà annoncé début août.Hexaom a subi les conséquences du strict confinement imposé de mars à mai contre la propagation du virus. Ses chantiers ont été bloqués dans son activité majoritaire de construction comme celle de rénovation.Dans le premier cas, il a limité les dégâts grâce à une reprise rapide à la sortie du confinement. Il est aussi parvenu à limiter ses coûts, ce qui lui a permis de maintenir l'ensemble de ses comptes dans le vert au premier semestre.En revanche, le tableau est moins favorable dans la rénovation, une activité dans laquelle il souhaite accélérer sa diversification depuis quelques années. Le groupe a moins bien pu gérer la situation en période de crise sanitaire, puisqu'il s'agit généralement de logements déjà habités.Pour l'avenir, il promet de faire plus nettement progresser ses revenus au second semestre et d'améliorer sa rentabilité, sans fixer d'objectifs pour cette année. Il vise un milliard d'euros de revenus l'an prochain, environ 20% de plus qu'en 2019.Même s'il est prudent quant à la capacité à obtenir facilement et rapidement des permis de construire, Hexaom se félicite notamment d'une bonne reprise de ses ventes de maisons en juillet et, surtout, août.
Il y a 4 ans et 228 jours

Rheinzink célèbre la nature avec sa nouvelle Gamme Prismo

Pour répondre à cette tendance, RHEINZINK, le 1er fabricant mondial de zinc-titane, lance aujourd'hui PRISMO, une nouvelle ligne de zinc lasuré composée de six couleurs proches de la nature (or, marron, bleu, rouge, vert et noir) permettant de souligner l'esthétique de l'ouvrage tout en s'intégrant harmonieusement dans l'environnement.Une nouvelle gamme proche de la naturePRISMO est la cinquième ligne de produits en zinc qui complète les lignes déjà existantes CLASSIC, prePATINA, GRANUM et la ligne colorée artCOLOR. La surface phosphatée de la ligne GRANUM skygrey sert de base pour la conception de PRISMO. Un vernis polyuréthanne semi-transparent est appliqué sur le zinc afin de lui donner cet effet coloré. Résultat : la lasure colorée laisse transparaitre la structure veinée du zinc et donne une apparence unique au bâtiment.Les six coloris proposés de la gamme PRISMO (or, marron, bleu, rouge, vert et noir) ont été sélectionnés pour se combiner harmonieusement avec d'autres matériaux naturels tels que la pierre, le bois, le verre…Un matériau naturel et durableLa nouvelle gamme PRISMO bénéficie de l'ensemble des caractéristiques naturelles du zinc notamment sa longévité et sa robustesse qui en font un matériau naturel économique.Cette durabilité est accentuée pour la gamme PRISMO grâce à la couche vernis de 35 µm. Ce revêtement assure une forte résistance à la corrosion et aux intempéries rendant la surface pérenne dans le temps.Adaptable à tous les besoinsSon esthétisme et ses performances techniques permettent à la nouvelle gamme PRISMO de s'adapter à de nombreux domaines d'application en neuf comme en rénovation..PRISMO est proposé en feuilles, bobines et bobineaux complétés par une offre sur-mesure pour certains chantiers sur demande.
Il y a 4 ans et 228 jours

39 morts dans l'effondrement d'un immeuble en Inde selon un nouveau bilan

Des secouristes de la Force nationale de réponse aux catastrophes (NDRF) ont jusqu'à présent pu extraire vivantes 20 personnes des décombres de cetimmeuble résidentiel de trois étages à Bhiwandi, près de Bombay.Les équipes, aidées de chiens renifleurs, ont aussi retiré 39 corps des débris de ciment et de briques de l'immeuble qui s'est effondré lundi avant l'aube, vers 03H40 (22H10 GMT dimanche), ont indiqué aux journalistes un porte-parole de la NDRF et les autorités locales."Cinq personnes restent disparues donc (...) les opérations se poursuivent", a déclaré le commandant de la NDRF Anupam Srivastava.Un responsable de la municipalité de Thane, qui englobe Bhiwandi, a précisé qu'au moins huit enfants figuraient parmi les personnes décédées.Les causes de l'accident n'étaient pas connues dans l'immédiat. Les effondrements de bâtiments sont relativement courants en Inde entre juin et septembre, pendant la saison de la mousson, les précipitations intenses fragilisant parfois les structures.Mercredi, après de fortes précipitations pendant la nuit dans la région, de nombreux trains étaient retardés ou annulés à Bombay. Les autorités municipales ont déclaré la journée fériée et conseillé aux habitants de rester chez eux à cause d'inondations et de difficultés de circulation dans certains quartiers de la capitale financière du pays.
Il y a 4 ans et 229 jours

Le congé paternité sera doublé en 2021

A partir de juillet prochain, la durée du congé pour un père - ou le deuxième parent - d'un enfant à naître ou adopté, actuellement de 14 jours, sera doublée."Nous allons porter le congé paternité à un mois, au sein duquel il y aura sept jours obligatoires pour chaque jeune papa", a déclaré mercredi le chef de l'Etat dans une vidéo publiée sur Instagram à l'issue du Conseil des ministres.Il s'est ensuite rendu dans l'après-midi dans un centre de protection maternelle et infantile (PMI) en Essonne pour promouvoir cette mesure.Réclamé de longue date par les militantes féministes, les syndicats et nombre de pères, l'allongement de ce congé avait fait l'objet de plusieurs pétitions.La mesure sera inscrite dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2021, présenté le 7 octobre en Conseil des ministres.Son allongement sera financé par la Sécurité sociale, pour un coût également doublé et estimé à plus de 500 millions d'euros en année pleine. Les trois jours du congé de naissance seront toujours à la charge de l'employeur, et les 25 jours restants seront indemnisés par la Sécurité sociale.De Julien Bayou (EELV) à Julien Aubert (LR), les représentants politiques ont largement salué cette avancée, les élus de gauche plaidant toutefois pour un congé encore plus long.Début septembre, la commission présidée par Boris Cyrulnik sur les "1.000 premiers jours" du nouveau-né avait d'ailleurs recommandé de le porter à neuf semaines.Interrogé sur BFM, le pédopsychiatre a rappelé que la proximité des pères permettait de limiter la dépression péri-natale, qui frapperait 10 à 15% des femmes: "Il faut pas oublier que les jeunes mères actuellement sont seules, ce qui n'est jamais arrivé dans l'histoire humaine"."Changer de nom"Pour Thibaut Pradinas, à l'origine d'une pétition réclamant son extension à quatre semaines, qui avait trouvé beaucoup d'échos en 2017, c'est "une victoire, même si le temps a été long"."Mes trois ans et demi de militantisme sur ce sujet me font penser qu'un mois ça ne sera pas assez pour gommer toutes les inégalités qui s'installent au moment de la naissance, mais c'est une première étape, importante", a-t-il déclaré à l'AFP.Ce père d'un enfant de 20 mois, membre de l'association "Parents et Féministes", se dit toutefois déçu du nombre de jours obligatoires, estimant que "le caractère obligatoire est incitatif pour les travailleurs indépendants et protecteur pour les salariés précaires vis-à-vis de leur patron".L'Elysée avait indiqué mardi soir, sans préciser le nombre de jours, qu'"une part obligatoire" serait introduite dans ce congé avec sanction pour les entreprises qui ne la respecteraient pas.Actuellement, sept pères sur dix prennent ce congé optionnel, un chiffre qui dissimule de fortes inégalités sociales: 80% des salariés en CDI y ont recours, contre moins de 60% de ceux qui sont en CDD.Laurent Berger, patron de la CFDT, a salué "un progrès social". Dans un communiqué, la CGT a évoqué "une première avancée".Seule voix discordante, l'organisation patronale des PME françaises (CPME) a dit "comprendre la finalité" mais "regretter que cette annonce intervienne dans une période particulièrement tendue sur le plan économique pour un grand nombre de TPE-PME".Pour Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes, cette mesure "ira dans le bon sens" après des mois de grossesse et un accouchement "épuisants" pour les femmes, suivis de nombreux soins et démarches administratives liés à l'arrivée d'un enfant."Et si on pouvait en profiter pour lui faire changer de nom... Ça n'est pas un congé car c'est loin d'être des vacances", ajoute-t-elle sur Twitter.Stéphanie, lesbienne et maman d'une fille née par PMA, a demandé sur son compte Twitter (@_Tes_Mères) qu'on arrête de le réduire à un simple "congé paternité": "Arrêtez de nous invisibiliser. Les lesbiennes aussi, y ont le droit. Et c'est déjà assez compliqué à dire ou faire comprendre aux employeurs".
Il y a 4 ans et 229 jours

Covid-19 : le crédit consommation en France s'est effondré de 36% au 2e trimestre

Au deuxième trimestre, le mouvement s'est logiquement amplifié et a touché la totalité des secteurs, comme le montrent les chiffres de l'ASF.La dégradation de l'activité a été particulièrement marquée pour les prêts personnels, dont le volume s'est écroulé de 45% entre avril et fin juin par rapport à la même période en 2019.Les nouvelles utilisations de crédits renouvelables ont quant à elles chuté de 35% sur cette même période, après une dégradation de 4% sur les trois premiers mois de l'année.Du côté des financements automobiles, la baisse a atteint un peu plus de 36%, tant pour les véhicules d'occasion que pour les voitures neuves, après des baisses respectives de 11% et 9% sur les trois premiers mois de l'année.L'érosion s'est en revanche révélée moindre pour les financements affectés à l'amélioration de l'habitat: ceux-ci ont baissé de 16% au deuxième trimestre après une petite hausse de 1,6% au premier.Au total, le crédit à la consommation a essuyé sur les six premiers mois de l'année une chute de son activité de 21%, "soit une décrue d'une ampleur sans précédent en trente ans de suivi statistique de l'activité", pointe l'ASF, qui précise que la plus forte baisse enregistrée jusqu'alors était celle constatée au premier semestre 2019 (-15,8%).
Il y a 4 ans et 229 jours

Est-il préférable de confier un chantier à une entreprise générale ou à différents prestataires ?

Dans la mesure où la construction d'un bâtiment se décompose en autant de lots que de métiers du BTP, il est nécessaire de décider au préalable s'ils seront exécutés ou non par la même entité juridique. En effet, les implications sur l'organisation du chantier ne sont pas les mêmes, notamment pour les architectes et les maîtres d'œuvre responsables de la conduite et de la bonne exécution des travaux.L'entreprise générale : un interlocuteur uniqueLa première option est de rechercher une seule entreprise du bâtiment capable de réaliser l'ensemble des prestations prévues par les plans d'exécution.Aussi appelée « entreprise tout corps d'état », l'entreprise générale prend en charge la totalité des travaux de construction, du gros œuvre (fondations, toiture...) au second œuvre (plomberie, électricité...). En sa qualité de contractant unique, elle est la garante de leur bonne exécution. Toutefois, le maître d'œuvre aura affaire à une seule personne lors du déroulement des travaux : le responsable de chantier de l'entreprise. En cela, le suivi et les réunions de chantier s'en trouvent facilités étant donné qu'il ne s'adressera qu'à une seule personne, quelle que soit la nature des travaux concernés. Aussi, la réception des travaux se fera avec l'unique responsable de chantier.De la même manière, le temps consacré à la consultation des entreprises est plus simple, car nettement réduit. En effet, l'appel d'offres se résume à étudier les propositions de quelques entreprises, contre plusieurs dizaines en corps d'état séparés. Cependant, l'enveloppe budgétaire proposée est souvent plus élevée d'environ 10%. Ceci correspond en général à l'économie que fait le maître d'ouvrage sur la coordination des travaux du fait de l'interlocuteur unique.Les entreprises générales sont le plus souvent des entreprises du bâtiment spécialisées dans un métier du BTP qui font appel à des sous-traitants pour les lots qu'elles ne maîtrisent pas. Même si elle ne dispose pas de toutes les compétences techniques, une entreprise générale est en quelque sorte le chef d'orchestre qui dirige les travaux et endosse toutes les responsabilités juridiques. À ce titre, une entreprise dont l'assise financière est sûre sera plus à même d'affronter les difficultés que peuvent générer un abandon de chantier, un accident ou un dépôt de bilan par l'un de ses sous-traitants. C'est également l'entreprise générale qui est tenue d'en supporter l'assurance décennale. Les corps d'état séparés : plusieurs métiers du BTPFaire appel à des corps d'état séparés consiste à travailler différemment dans la préparation et l'organisation du chantier.Contrairement à l'entreprise générale, le recours à des corps d'état séparés nécessite de faire autant d'appels d'offres que de lots à contractualiser. Chacun des différents intervenants avec qui le maître d'œuvre est amené à négocier est un spécialiste dans le secteur du bâtiment. La procédure de consultation des entreprises est par conséquent plus longue. Mais à son issue, il travaillera avec des prestataires compétents qui auront été choisis pour leur compétitivité, leur savoir-faire, mais aussi leur solidité financière. Cela n'exclut cependant pas le risque d'un dépôt de bilan de l'un d'entre eux. Dans cette éventualité, le maître d'ouvrage en supportera directement les conséquences. Par ailleurs, en matière de garanties, celles-ci sont réparties par travaux.En évitant les intermédiaires, on peut compter sur des économies substantielles. Lorsque chaque prestation de chaque offre est soupesée, analysée et négociée, le maître d'œuvre a de meilleures chances de respecter le budget prévisionnel alloué et s'assure une bonne gestion financière. Ceci est d'autant plus réaliste que chaque corps d'état est directement responsable de la qualité de son ouvrage et doit fournir une garantie décennale sur ses travaux.La réalisation d'un chantier en corps d'état séparés génère des besoins spécifiques lorsqu'il s'agit de coordonner les travaux. Il est clair que la démultiplication des intervenants exige le respect des règles de sécurité et d'organisation, de l'ouverture à la réception du chantier. Si l'entreprise générale prend en charge de fait la coordination des travaux puisqu'elle fait intervenir ses employés et ses propres sous-traitants, le recours à des corps d'état séparés nécessite un pilote de chantier. Cela peut être un coordonnateur OPC (ordonnancement, pilotage, coordination) ou un AMO (assistance à maîtrise d'ouvrage). Celui-ci aura alors la charge l'avancement des travaux et de faire respecter les délais.« Beaucoup de promoteurs ou de maîtres d'ouvrage s'interrogent sur la pertinence d'un chantier en entreprise générale ou en corps d'état séparés. La réponse ne peut cependant pas être tranchée. Elle dépend de nombreux facteurs dont notamment la nature du projet de construction et le budget alloué. Mais cela va bien au-delà.En effet, la maîtrise d'ouvrage doit aujourd'hui relever de nombreux défis, mais aussi affronter des risques assortis de contraintes croissantes. Réaliser un bâtiment à forte performance énergétique est un défi de plus en plus exigeant. Respecter des règles constamment de plus en plus contraignantes en matière de santé et de sécurité les expose à de nombreux risques de nature pénale. Quant aux délais de réalisation des travaux, ils doivent être toujours plus courts pour répondre aux contraintes d'une nouvelle clientèle, plus exigeante. »-Alexandre Brochot, Président Cofondateur d'AOS
Il y a 4 ans et 229 jours

CIRQ 2020 consacre 10 startups spécialistes de la rénovation

ARTIBAT, salon d’affaires des professionnels de la construction de l’Ouest, et NOVABUILD, l’allié solutions climat des acteurs de la construction et de l’immobilier en Pays de la Loire, s’associent une nouvelle fois pour valoriser les solutions innovantes des startups de la construction. Jeudi 22 octobre 2020, relevons ensemble le défi de la décennie le temps d'une journée 100% en ligne 100% rénovation2020 est l'année zéro, celle d'un point de départ où la question de la crise climatique devient centrale. Part du problème, notre filière est donc aussi une part de la solution. ARTIBAT et NOVABUILD se sont donnés comme ambition avec CIRQ 2020 de faciliter la massification de la rénovation, une « solution climat » en réponse à l'atténuation et à l'adaptation au dérèglement climatique aujourd'hui nécessaire pour notre filière construction. Massifier suppose d'innover : une innovation à la fois technique et organisationnelle pour lever les blocages. C'est la raison pour laquelle ils ont lancé un appel à solutions pour faciliter la rénovation auprès de startups.Le jeudi 22 octobre, ARTIBAT et NOVABUILD vous invitent à un événement dédié aux démarches innovantes et aux retours terrain pour une rénovation de qualité, performante, sur les aspects thermiques, environnementaux et prenant en compte les usagers.Toute la journée, alterneront des séquences de présentation des solutions innovantes portées par les 10 lauréats CIRQ 2020 avec des séquences thématiques d‘experts de terrains et des retours d'expériences autour de : l'innovation pour massifier, la rénovation du patrimoine bâti, la massification dans le logement individuel et collectif, l'économie circulaire en rénovation.Marjolaine MEYNIER MILLEFERT, Députée et co-Présidente du PREB (Programme de Rénovation Énergétique du Bâtiment) et Sabine BASILI, Présidente du Programme national pour la qualité de la construction et de la transition énergétique, ouvriront cette journée. Elles nous présenteront le plan rénovation, les moyens alloués par le gouvernement grâce au plan de relance et les solutions proposées par les entreprises. Laurent ROSSEZ, Président de NOVABUILD, et Michel BROCHU, Président de la CAPEB Pays de la Loire, récompenseront en clôture, les 3 premiers lauréats.CIRQ 2020 consacre 10 startups spécialistes de la rénovationSélectionnés par un jury d'experts après un large appel à candidature, le dispositif CIRQ permet d'accroître la visibilité des porteurs de projets et startups qui innovent pour la filière BTP. L'édition 2020 a tenu toutes ses promesses avec une dizaine de dossiers sélectionnés, dont 3 projets particulièrement remarqués pour leur solution en matière de rénovation.« À l'image des startups que nous valorisons, CIRQ doit être agile et s'adapter au contexte qui l'entoure. Ce sera donc, en 2020, une édition 100% en mode virtuel pour parler de préoccupations réelles : Comment innover en rénovation pour des bâtiments plus respectueux de notre environnement ? »-Valérie Sfartz, directrice du salon ARTIBAT« La massification de la rénovation est un élément clé pour la réussite de la stratégie bas carbone du BTP et de l'immobilier. De nombreuses solutions existent et peinent à s'installer sur le marché. CIRQ sera l'occasion de leur donner de la visibilité et permettra à NOVABUILD de commencer à établir un catalogue de « solutions-climat» utiles pour les acteurs de la construction et de l'immobilier. »-Pierre-Yves Legrand, directeur de NOVABUILDZoom sur les 10 lauréats CIRQ 20201er Prix du jury :Isol'En Paille :ISOL'en Paille produit sur mesure une gamme d'isolants de qualité adaptée aux besoins de la construction comme de la rénovation. La botte de paille est l'isolant low-tech open-source le plus abouti ! La Botte de 22, de dimensions innovantes, est une solution de bottes en paille de 22 cm d'épaisseur. Elle est produite dans une usine dédiée et respecte le cahier des charges des règles professionnelles de la construction paille.2ème Prix du jury :AIR :Signée YLE Architectures, cette solution de végétalisation destinée aux cours d'immeubles haussmanniens garantit l'apport d'air frais dépollué dans les appartements grâce à un système de cheminées solaires basé sur le principe de tirage thermique. La création d'écosystèmes rafraîchissants avec des cours végétalisées selon un principe de strates végétales dépolluantes, couplée au réinvestissement des cheminées raccordées, assure une qualité de l'air optimale des différents lots habitat de la copropriété.3ème Prix du jury :MAXEEM :Maxeem, plateforme de services numérique, agrège un ensemble de données permettant d'accéder à distance à des informations relatives au bâtiment (surface, nombre d'étage, année de construction…), d'évaluer son potentiel de rénovation, de structurer un préchiffrage travaux ainsi que le montage du plan de financement. Elle identifie les professionnels RGE à proximité pour faciliter la mise en œuvre des projets de rénovation énergétique. Les professionnels sont plus performants grâce à ces outils, développant la confiance avec les donneurs d'ordres. Ces trois lauréats se verront récompensés d'une journée de coaching par OmniGibus (agence spécialisée dans la « Formation Média Training et Prise de parole ») ainsi que d'une dotation de 2 000 € (pour le 1er prix) et 1 000 € (pour les 2ème et 3ème prix).ARTICONNEX :Articonnex apporte aux artisans du bâtiment des solutions pour améliorer leur gestion des matériaux et leurs investissements en machine tout en plaçant l'économie du circulaire au cœur du projet. Articonnex propose un triptique de solutions : une marketplace (revente de matériaux neufs et de réemploi - location d'atelier et matériels de chantiers), un premier entrepôt physique dédié au réemploi et un web magazine pédagogique.BATIRESO :Plateforme de digitalisation et de dématérialisation permettant de contextualiser les échanges entre donneurs d'ordre et entreprises de la construction. Cet outil en ligne est destiné à moderniser les process administratifs de lancement d'appels d'offre et de suivi de chantiers entre professionnels du bâtiment. BATIRESO permet de gagner en productivité en diminuant les tâches administratives liées aux échanges sur un projet de construction.BIModeler :Modélisation BIM semi-automatique des lots architecturaux sur REVIT en LOD 200 / 300 à partir du plug-in BIModeler. Cette solution se caractérise par le suivi de la prestation via une plateforme collaborative full web ainsi que le suivi et le contrôle du process par un expert en modélisation BIM. BIModeler permet une diminution des coûts et délais de modélisation ainsi que des erreurs humaines. BIModeler facilite l'accès au processus BIM.FEELBAT :Les capteurs DELTA Feel permettent de suivre l'évolution des fissures et mouvements d'un bâtiment ou ouvrage d'art via une application dédiée. Le système permet de démocratiser la solution, d'anticiper les désastres sur les balcons et bâtiments. Par leur taille et leur prix ils peuvent couvrir plus de zones que les capteurs actuels.L'ASSECHEUR :Ce procédé assèche tous types de murs : plein/creux, quel que soit le matériau à la suite d'un dégât des eaux : inondation, infiltration, remontées capillaires. Il s'agit d'un traitement naturel de l'humidité du mur : pas de produit chimique, pas d'onde magnétique. L'évolution technologique du syphon atmosphérique par l'utilisation de composants électroniques miniaturisés garantit un volume d'air circulant dans le mur est constant et suffisant pour l'assécher.MON Artiz :Cette initiative structure un réseau d'artisans sélectionnés sous une marque commune pour promouvoir la rénovation énergétique. Elle met à disposition une application numérique pour les accompagner dans leur quotidien et disposer d'une offre élargie par de nouveaux services innovants (possibilité d'intégrer une maquette BIM simplifiée, proposition de variantes pour une rénovation énergétique performante).We Love Réno :Plateforme web collaborative de gestion de travaux, de la gestion commerciale, jusqu'à la réception du chantier. Tous les intervenants du projet peuvent s'organiser, interagir et suivre en temps réel l'évolution du chantier. La plateforme intègre à la fois un CRM, les notices de travaux avec estimatif, un espace d'échange de documents, une planification du suivi de chantier ou encore l'organisation de rendez-vous BtoB.Rendez-vous sur ARTIBAT les 13, 14 et 15 octobre 2021 pour rencontrer « physiquement » les lauréats CIRQ 2020.Au sein d'un espace interactif, l'événement CIRQ donnera la parole aux 10 lauréats 2020 qui présenteront leurs solutions et produits aux professionnels visiteurs pendant les 3 jours du salon.
Il y a 4 ans et 229 jours

Les habitants et élus de Belle-Ile-en-Mer veulent maîtriser l'avenir de leur île

Éric Guillot ne s'y attendait pas : sa pétition "pour préserver" Belle-Ile-en-Mer, lancée fin juillet, fait un carton, rassemblant plus de 13.000 signatures."C'est à Belle-Ile de garder la maîtrise de son avenir et la préservation de son identité", peut-on lire sur change.org. "Je ne m'attendais pas à un chiffre pareil", commente, à la terrasse d'un café de Palais, principale commune de l'île, ce chef d'entreprise de Vannes qui possède une résidence secondaire sur Belle-Ile.Son texte énumère quelques-uns des projets qui pourraient mettre en péril le caractère unique de l'île aux yeux des signataires: "éoliennes flottantes", "tourisme", "investisseurs". "A qui profiteront réellement ces transformations? Belle-Ile, un nouvel eldorado de la finance sans scrupule?" interroge-t-il."On sent à l'heure actuelle une tendance, des projets lancés par des groupes financiers pour capter l'image de Belle-Ile", déplore Catherine Maréchal-Gouée, présidente de l'association Union Belliloise pour l'environnement et le développement.Si le parc éolien flottant en est encore aux préliminaires, un projet viticole porté par Christian Latouche, 56ème fortune de France selon Challenges, envisagé sur une vingtaine d'hectares, dont des parcelles proches de la mer classées Natura 2000, inquiète. M. Latouche "cible des sites en bord de mer pour des raisons marketing", accuse Gilles Smadja, de l'association "La Bruyère Vagabonde"."La priorité ici, c'est plutôt le maraichage que la vigne", assène Marc Suquet, du collectif Belle-Ile Climat. Selon une étude officielle de 2019, l'île de 85 km2, avec une quarantaine d'exploitations agricoles, couvre 6% de ses besoins alimentaires.Oui, il faut développer l'agriculture mais, dans le paysage, la vigne "est moins haute que le maïs" et vaut "mieux que des friches", sources potentielles d'incendie, s'exclame Annaïck Huchet, maire de Bangor depuis 2014 et nouvelle présidente de la communauté de communes de Belle-Ile."Une île morte"Deux autres projets concernent des investissements à vocation touristique sur une île qui manque cruellement de logements accessibles aux 5.500 insulaires, s'accordent à dire associations et élus.Le premier, vieux d'une dizaine d'années, Penecam, est prévu sur l'une des rares réserves foncières aux portes de Palais.Le second, "Terra Lodges Resort", se veut dans l'air du temps: "votre lodge éco-conçu en pleine nature" avec services, piscine, peut-on lire sur le site internet du promoteur.Ces projets sont "comme des symptômes", analyse Claire Liagre, vétérinaire et membre de "Chemin faisan", une association qui cible notamment la problématique du logement. "Il y a un décalage de pouvoir d'achat catastrophique entre les travailleurs ici" et les personnes de l'extérieur qui viennent acheter un bien, assure-t-elle.Du travail, il y en a sur l'île, mais que des insulaires soient contraints de partir faute de logements abordables, "c'est terrible", considère Mme Huchet, rappelant que certains "ont perdu la constructibilité de leur terrain" du fait de la loi Littoral. "Sur l'île, on a plus de 60% de résidences secondaires. Au bout d'un moment, ça commence à devenir compliqué", constate-t-elle. Parmi les personnes qui "viennent investir ici, certaines le font pour leur tranquillité et voudraient que l'île se fige", regrette-t-elle, mais "l'argent ne donne pas tous les droits"."Nous sommes à un vrai carrefour", reconnaît le maire nouvellement élu à Palais, Thibault Grollemund, 37 ans. Pour lui aussi, le premier dossier sera le logement: "On veut toucher la catégorie intermédiaire, ceux qui sont juste au-dessus du SMIC, pour qu'ils puissent vivre ici", affirme-t-il.Concernant le tourisme, l'île, qui accueille 380.000 visiteurs par an, attire "de nouveaux investisseurs", observe-t-il, et des hôtels "familiaux" depuis des années sont effectivement passés récemment aux mains de financiers extérieurs."Belle-Ile ne doit pas devenir une île de riches (...) Il faut que les Bellilois puissent vivre sur leur île; sinon, ce sera une île morte", craint Éric Guillot.
Il y a 4 ans et 229 jours

Lancement d'une souscription pour la cité d'artistes La Ruche à Paris

Pour ce chantier qui doit démarrer début 2021, 1,9 million d'euros sont quasiment assurés sur les 3 millions nécessaires. La rénovation de l'immeuble Léger, aujourd'hui vétuste, redonnera tout son lustre à ce lieu de rendez-vous des artistes du début du XXe siècle, situé près de la Porte Brancion, dans le sud de Paris.L'immeuble Fernand Léger de 1.600 m2, ainsi nommé parce que le plasticien y a travaillé, compte une vingtaine d'ateliers que louaient des artistes et une salle d'exposition.Vice-président de la Fondation, l'artiste de rue, Ernest Pignon-Ernest, qui vit à la Ruche, a retracé l'histoire de ce site construit en 1902 avec des matériaux récupérés sur le site de l'exposition universelle de 1900 et dont on avait voulu faire "un phalanstère d'artistes".Les peintres ou sculpteurs Ossip Zadkine, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Fernand Léger, Alexander Archipenko, Henri Epstein l'ont fréquenté. De même que des écrivains et des poètes: Max Jacob, Blaise Cendrars, Guillaume Apollinaire...Dans les années 50 et 60, elle est à l'abandon, le sol jonché de carcasses de voitures, avant d'être sauvée in-extremis de la démolition, grâce à une mise de fonds de la famille Seydoux. D'autres cités d'artistes ont été démolies à cette époque.Pour le nouveau chantier de rénovation, 1,7 million vont aller à la restauration du clos couvert, et 1,3 aux réaménagements intérieurs. Une douzaine de nouveaux ateliers devraient être disponibles.La Ruche a déjà été dotée de 300.000 euros par la Mission Bern et de 500.000 euros par l'entreprise Gecina, un des mécènes de la Fondation du patrimoine. Les collectivités (Etat, région, ville) se sont dites prêtes à apporter plus d'un million d'euros.A la tête depuis l'été de la fondation La Ruche-Seydoux, qui gère le site, l'ancien président d'Arte, Jérôme Clément, n'a pas caché des "incertitudes" créées par le Covid, les collectivités étant "extrêmement sollicitées" pour leurs prochains budgets culturels.Un premier chantier en 2010 avait permis la rénovation de sa rotonde.
Il y a 4 ans et 229 jours

Quelles nouveautés pour les chantiers collectifs en brique ?

Début 2020, bio’bric ajoutait à sa gamme de produits la planelle supeRmax ; meilleure performance du marché avec une résistance thermique de 1,70 m².K/W. Associée à la brique spécial collectif, la bgv’costo th+ (R = 1,50 m².K/W), bio’bric propose le système d’excellence pour la construction de bâtiments à étages : Ψ L9 = 0,26 W/m².K en plancher béton.Meilleure performance thermique du marché pour des économies d’énergieÉviter les ruptures d’isolation en logements collectifs au droit des ouvertures et à la jonction des planchers avec la façade permet de stopper les déperditions thermiques, empêcher les problèmes d’inconfort ainsi que les dégradations éventuelles dans la construction, comme l’apparition de condensation. Le pack collectif bio’bric, grâce à ses accessoires isolants, génère des économies de chauffage et donc moins d’émissions de gaz à effet de serre (Eges) durant la phase exploitation du bâtiment.Un système constructif compétitif Ce système constructif est jusqu’à 40% moins cher sur la partie élévation des murs par rapport à une solution en béton banché.Naturellement isolante, la brique en terre cuite permet de réduire l’épaisseur de l’isolant jusqu’à 4 cm. Vous gagnez de la surface habitable équivalent à un 3 pièces*. C’est plus de m² vendus pour le promoteur.L’utilisation de la planelle supeRmax évite de recourir à des rupteurs thermiques d’about de plancher onéreux ou à l’Isolation thermique par l’extérieur (ITE).Une solution constructive respectueuse de l’environnementL’impact environnemental de la brique en terre cuite et donc son bilan carbone est positif, notamment grâce à son fort pouvoir isolant. Le passage de la terre crue à la terre cuite est une transformation qui nécessite de l’énergie thermique et dégage par conséquent du carbone (CO²). En revanche, sur l’ensemble du cycle de vie d’un bâtiment, cet impact est compensé par les économies de chauffage réalisés : cliquez ici pour en savoir plusEn parallèle, sur chantier, la mise en œuvre de la brique bgv’costo th+ avec du mortier-colle à joint mince permet d’économiser jusqu’à 90% d’eau par rapport à la fabrication d’un mortier traditionnel.De plus, grâce à sa hauteur de 31,4 cm (6,35/m²) et comparé à un bloc béton de granulats courants, la bgv’costo th+ offre un gain de 30% de poids manutentionné. Sa palettisation avantageuse nécessite également moins de rotations de grues sur les chantiers.Cliquez ici pour en savoir plusDocumentationPDF livret collectif – version NordPDF livret collectif – version SudPDF livret pont thermique – version NordPDF livret pont thermique – version Sud* Une étude réalisée par Pouget Consultant pour la FFTB (Fédération Française des Tuiles et Briques) démontre que sur un immeuble à usage collectif de 2 000 m2 SHAB, soit 34 logements, la brique terre cuite permet de gagner 60 m2 supplémentaires. L’étude a été réalisée en janvier 2017 sur 8 zones climatiques, avec des briques de 20 cm à R = 1 m².K/W. Dans son pack collectif, bio’bric propose la brique spécial collectif bgv’costo th+ avec une Rth de 1,50 m².K/W.