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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 4 ans et 229 jours

Total Eren, Eren Industries et Aden créent une coentreprise en Chine

"Basée à Shanghai, l'entreprise se consacrera au développement de solutions durables et innovantes en matière d'efficacité énergétique pour les secteurs commerciaux, industriels et publics en Chine, et participera ainsi activement à la transition énergétique bas-carbone du pays", détaille un communiqué.Total Eren apportera son expérience de producteur indépendant d'électricité d'envergure internationale et son expertise dans les systèmes éoliens, solaires photovoltaïques et hybrides.Eren Industries propose elle à ses clients des solutions pour l'optimisation de la consommation énergétique et le financement des projets de réduction de l'empreinte carbone.Enfin, Aden Group est présent en Asie depuis plus de 20 ans et gère le réseau d'installations de 80 villes chinoises.Ces dix dernières années, "la Chine a multiplié les efforts autour de l'amélioration de l'efficacité énergétique. Le pays s'est aussi fixé des objectifs ambitieux pour accroître la part des énergies renouvelables. La Chine en particulier a connu une évolution rapide d'un système de grandes centrales électriques vers une production d'électricité décentralisée et multidirectionnelle", rappelle le communiqué."Nous sommes à un moment où toutes les pièces du puzzle sont en train de s'assembler en Asie: gestion des actifs, gestion des bâtiments, production et optimisation de l'énergie", relève François Amman, cofondateur et coprésident d'Aden Group, tandis que Joachim Poylo, le président, estime à "1.000 milliards de dollars" le marché de la transition énergétique en Chine.
Il y a 4 ans et 229 jours

PlanRadar choisit Matthieu Walckenaer pour diriger sa filiale française

Cet acteur en forte croissance sur les marchés de la ConTech et de la PropTech propose une solution numérique simple, rapide et efficace pour gagner en productivité et en rentabilité sur tous types de projets. Pour assurer le lancement et la croissance de sa nouvelle filiale, l'entreprise vient de nommer Matthieu Walckenaer Country Manager France.Matthieu Walckenaer a rejoint PlanRadar le 1er juillet au poste de Country Manager France. Basé à Paris, il a pour mission d'orchestrer le développement des activités en France, un marché stratégique pour l'entreprise basée à Vienne depuis 2013.Âgé de 41 ans et père de 3 enfants, Matthieu Walckenaer est diplômé de Neoma Business School. Il est doté d'une solide connaissance du secteur du numérique acquise ces 7 dernières années en tant que co-fondateur et CEO de Nudge APM, éditeur de logiciels dédiés à la gestion des performances des applications.Cette expérience entrepreneuriale menée avec succès jusqu'à la vente de la startup en 2019 lui a permis de développer une véritable expertise multidisciplinaire, à la fois commerciale, marketing, managériale, financière et technique.Il avait auparavant occupé pendant plus de 11 ans des fonctions commerciales à forte dimension internationale chez SAGEMCOM puis SOLUTIONS 30 dont il a assuré la direction commerciale pendant 4 ans. À ce titre, il a notamment été en charge de l'ouverture de nouveaux marchés, de la création de nouvelles filiales en Europe et mené des opérations de croissance externe.Cette nomination s'inscrit dans la stratégie de développement international de PlanRadar qui compte aujourd'hui 7 bureaux dans le monde et affiche de fortes ambitions sur le marché français de la construction et de l'immobilier.« Il est aujourd'hui primordial de travailler et de communiquer en de multiples sites. C'est pourquoi notre rôle dans la numérisation des secteurs de la construction et de l'immobilier est plus que jamais nécessaire. PlanRadar permet aux équipes de suivre, de se connecter et derésoudre les problèmes, du bureau au terrain. Nous sommes ravis d'accompagner nos clients français, anciens et nouveaux, grâce à une équipe pilotée par Matthieu Walckenaer, pour permettre au secteur d'améliorer la qualité, d'optimiser les coûts et de mener à bien les projets plus rapidement. »-Ibrahim Imam et Sander Van de Rijdt, Co-CEOs de PlanRadar« PlanRadar a su développer une solution très intuitive et facile à utiliser qui répond à des besoins clés dans la gestion des projets de construction et d'immobilier. L'atout majeur de cette solution collaborative est de permettre à nos clients d'être plus efficaces dans leur travail au jour le jour. La digitalisation des sociétés et des équipes de ce secteur leur assurera croissance et succès en gagnant en productivité et en qualité, indispensable en cette période compliquée que nous traversons où il faut se réinventer et s'adapter rapidement. Sans oublier que PlanRadar donne une nouvelle image de marque à nos clients pour leur permettre d'attirer de jeunes talents. »« Toutes ces raisons m'ont poussé à intégrer ce projet très ambitieux auquel je vais pouvoir apporter mes connaissances et mon expérience. La France est un des plus grands marchés en Europe en ce domaine, nous allons investir massivement, en particulier en embauchant des équipes commerciales et marketing ; déjà 3 personnes sont arrivées en août et d'autres recrutements sont en cours. Nous avons en outre la chance de pouvoir nous appuyer sur une équipe dynamique et ultra compétente basée à Vienne qui a su démontrer la force de notre solution avec déjà plus de 8.000 clients dans 45 pays. L'ouverture d'un bureau en France va nous permettre d'être proches de nos nouveaux clients et de créer une très grande communauté d'utilisateurs de PlanRadar en France. »-Matthieu Walckenaer, nouveau Country Manager France de PlanRadar Les chiffres clésPlus de 8.000 clients dans 45 paysPlus de 25.000 projets réalisés chaque semainePlus de 100 collaborateurs7 bureaux dans le mondeUne levée de fonds de 30M€ en 2020
Il y a 4 ans et 229 jours

Bernard Laporte, le patron du rugby français, placé en garde à vue dans une enquête sur ses liens avec Altrad

Le patron du groupe, Mohed Altrad, propriétaire du club de Montpellier et sponsor des Bleus, a également été placé en garde à vue par la police financière, tout comme le patron du Mondial-2023 Claude Atcher, et deux hauts responsables de la Fédération, Serge Simon et Nicolas Hourquet.Laporte est notamment soupçonné d'avoir favorisé le Montpellier Hérault Racing (MHR), en intervenant auprès de la commission d'appel de la FFR pour faire diminuer des sanctions contre le club, fin juin 2017.Le patron du rugby français, 56 ans, est arrivé mardi matin dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) à qui le parquet national financier (PNF) avait confié les investigations en 2017, ont indiqué des sources concordantes à l'AFP. Le vice-président de la FFR, Serge Simon, s'est aussi présenté à la BRDE mardi matin, a constaté une journaliste de l'AFP.Laporte, ancien sélectionneur des Bleus (2000-2007), devenu ensuite secrétaire d'Etat chargé des Sports de Nicolas Sarkozy (2007-2009), s'est toujours défendu de toute intervention en faveur de Montpellier, même s'il a reconnu avoir téléphoné au président de la commission, Jean-Daniel Simonet.Des inspecteurs généraux du ministère des Sports ont également établi dans un rapport transmis à la justice que les décisions de la commission ont été "modifiées", entre les 29 et 30 juin 2017. Dans un premier temps, la commission d'appel aurait décidé de confirmer les sanctions prononcées par la Ligue (LNR), soit 70.000 euros d'amende et un match à huis clos, avant de passer à 20.000 euros d'amende et un sursis sur le match à huis clos. Le dossier portait sur le déploiement de banderoles hostiles à la Ligue par les supporteurs du MHR.France 2023Trois mois plus tôt, le groupe Altrad, spécialisé dans les matériels de bâtiment, était devenu le premier sponsor maillot du XV de France, avant de soutenir la candidature française, finalement victorieuse, pour l'organisation de la Coupe du monde 2023.En révélant l'affaire en août 2017, le JDD avait aussi mis au jour l'existence d'un contrat entre BL Communication, une société dirigée par Bernard Laporte, et Altrad Investment Authority, pour un montant de 150.000 euros. Sous la pression, l'ancien manager de Toulon y avait renoncé.Les policiers ont déjà entendu plusieurs protagonistes en 2019, notamment les trois membres de la commission d'appel de la FFR qui devaient juger le dossier le 29 juin 2017.Sur fond de vives tensions entre la Ligue de rugby et la Fédération, l'affaire avait gâché le début de mandat de Bernard Laporte, élu le 3 décembre 2016. Elle risque maintenant de gêner la dernière ligne droite de sa campagne auprès des clubs, chargés de le départager face à son principal opposant, Florian Grill.Lundi, l'avocat de Laporte, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, a dénoncé le "timing" de cette convocation, une "ingérence judiciaire" dans le processus électoral selon lui."intérêt supérieur"Dans une interview au Parisien, Bernard Laporte avait assuré qu'en appelant Simonet, il avait simplement souhaité lui "donner un éclairage politique" sur les tensions dans le rugby et qu'il fallait apaiser la situation au sein du rugby professionnel.Jean-Daniel Simonet, lui, a assuré aux inspecteurs du ministère des Sports que sa commission n'en était qu'au stade d'une "hypothèse" de décision le 29, d'après lui trop sévère.Interrogé par le tribunal lors d'un procès en diffamation perdu par le patron de la FFR contre L'Equipe, le 9 mai 2019, Philippe Peyramaure, un des membres de la commission d'appel, avait livré un témoignage beaucoup moins consensuel.D'après lui, Simonet l'avait appelé au matin du 30 juin pour lui raconter le coup de fil d'un Bernard Laporte "pas content", qui lui "avait dit, de manière plutôt brutale, qu'Altrad était un sponsor important de l'équipe de France (premier sponsor maillot), un soutien important pour la candidature" victorieuse de la France à l'organisation du Mondial-2023 "et qu'il fallait supprimer ces sanctions". "C'est l'intérêt supérieur du rugby", aurait ajouté Jean-Daniel Simonet, selon cette version.
Il y a 4 ans et 229 jours

Les emplois délocalisés à l’étranger ne reviendront plus selon des économistes

"La France a de vraies capacités d'avoir des relocalisations industrielles", déclarait à la mi-septembre le ministre de l'Économie Bruno le Maire à l'occasion de la tenue d'un Conseil national de l'industrie.Depuis la crise financière de 2008, la question du "made in France" revient régulièrement sur la table. Car "la France a été le pays européen qui a le plus délocalisé", avec un million d'emplois industriels perdus entre 2000 et 2016, a rappelé le 12 septembre lors des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher.Avec la crise actuelle, les annonces de fermetures de sites ou de réduction d'effectifs dans l'industrie vont se multiplier, soit en conséquence directe de l'épidémie de coronavirus comme chez Airbus, soit par manque de compétitivité comme chez Bridgestone à Béthune (Pas-de-Calais).Aussi le gouvernement a-t-il prévu dans son plan de relance des aides à la modernisation et à la localisation, mais celles-ci devront être "soutenables économiquement" pour ne pas financer des projets à perte, affirme la ministre.Robotisation"Dans tous les pays riches, l'industrie est un secteur en diminution en terme d'emplois parce qu'il a des gains de productivité plus élevés que le reste de l'économie, notamment du fait de l'automatisation qui est importante", explique Vincent Vicard, économiste au Cepii (Centre d'études prospectives et d'informations internationales).Pour El Mouhoub Mouhoud, professeur d'économie à Paris-Dauphine, il n'est pas toujours nécessaire de distribuer des aides publiques.C'est le cas dans les secteurs "pour lesquels il n'y a pas d'obstacle technique à la robotisation des chaînes d'assemblage et de montage", par exemple "l'automobile, la mécanique, y compris le bois, l'ameublement", détaille l'économiste.Au contraire, des industries intenses en main d'oeuvre et dont les tâches ne sont pas robotisables ne reviendront pas en France."On va recréer des emplois, mais pas ceux qu'on a perdus en délocalisant", résume M. Mouhoud, auteur d'un livre intitulé "Mondialisation et délocalisation des entreprises" (éd. La Découverte).Il existe "des secteurs sur lesquels on avait un savoir-faire qu'on a plus du tout parce que les technologies ont évolué", comme celui des écrans pour téléviseurs, relève pour sa part Paul-Adrien Hyppolite, auteur d'un récent fascicule intitulé "Relocaliser la production après la pandémie ?".Dans l'électronique notamment, "les parts de marché ont été gagnées par des géants asiatiques. Faire produire par un producteur français ou européen ne serait pas du tout envisageable", argue-t-il, mais "on pourrait envisager d'attirer en Europe des producteurs asiatiques qui sont en pointe sur ces technologies", comme le font les Américains avec une usine du géant taïwanais de la sous-traitance Foxconn dans le Wisconsin.Cibler les aidesPour M. Mouhoud, ce qui fait sens en matière d'aides publiques, c'est "la politique d'investissement dans l'innovation, d'aide à la recherche, parce que ça aide aussi ces entreprises à devenir plus efficaces."Dans l'industrie, les coûts du travail ne sont pas déterminants et "ne permettent absolument pas d'expliquer la différence entre la France et l'Allemagne", même si on intègre le poids de la fiscalité, estime pour sa part M. Vicard, pour lequel entrent davantage en considération des questions d'organisation comme le choix de nombreux grands groupes français de produire à l'étranger plutôt qu'en France.En France, les aides pour réduire le coût du travail ont jusqu'ici été inefficaces. Une étude que vient de publier France Stratégie, une agence qui conseille le gouvernement, montre que le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), a coûté en 2016 quelque 18 milliards pour créer seulement 100.000 emplois, soit 180.000 euros par poste.Et le CICE a eu "un impact sur les exportations et l'investissement nul", toujours selon M. Vicard.
Il y a 4 ans et 229 jours

Quels sont les aspects essentiels de l'enveloppe d'un bâtiment pour garantir sa performance énergétique ?

Les communications sur la performance énergétique des bâtiments se multiplient ces derniers mois (propositions de la convention citoyenne pour le climat, appel du Haut Conseil pour le Climat, annonces gouvernementales…).Pour ce Groupe de Travail du Pôle de compétitivité Fibres Energivie, une enveloppe constituée d'une isolation homogène et de ponts thermiques traités efficacement permet de diminuer considérablement la consommation énergétique. Les usagers voient ainsi leur "reste à vivre" augmenter. D'ailleurs, selon une étude menée par FLIR Systems, les ménages français gaspillent 11,5 milliards d'euros chaque hiver en raison d'une mauvaise isolation (401 € en chauffage pour un foyer moyen en France). De même, selon l'Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), 6,8 millions de personnes se trouvent en situation de « précarité énergétique », c'est-à-dire que leur facture énergétique pèse pour plus de 8 % de leur revenu. Enfin, la rénovation des passoires énergétiques supposerait une économie moyenne dans les dépenses des ménages à hauteur de 1.100 €/an, soit environ l'équivalent d'un Smic net par an. Le dispositif prévu par la loi n° 2009-323 du 25 mars 2009, dite loi MOLLE, permet au bailleur qui réalise des travaux d'économie d'énergie dans les parties privatives communes d'un bâtiment, de demander aux locataires une « contribution pour le partage des économies de charges ». Cette contribution figure dans la quittance sur une ligne spécifique appelée communément « 3ème ligne de quittance ». Ainsi, le bailleur dispose de revenus supplémentaires pour financer les opérations de rénovation futures destinées à réaliser des économies d'énergie. Celles-ci sont évaluées selon une méthode de calcul conventionnel de la consommation d'énergie résultant d'une étude thermique (dite réglementaire), et servent de base au calcul de la contribution demandée au locataire (avec un plafond fixé par la loi à 50% des économies d'énergies). Cependant, pour le Groupe de Travail, il s'avère primordial de rappeler que cette méthode de calcul comporte des incertitudes sur la représentativité réelle des consommations. Les bailleurs sociaux s'exposent alors au risque de devoir faire face à des situations conflictuelles avec : Une économie d'énergie non atteinte, ne permettant pas de concrétiser la réduction de charge escomptée ; Une 3ème de quittance injustifiée aux yeux des locataires ; Un montant de loyer sensiblement identique, voire en augmentation ; Une possible diminution du reste à vivre des foyers induisant une croissance des impayés pour le bailleur social ayant engagé des travaux. Cette possibilité offerte aux bailleurs représente un levier financier important, mais peut rapidement devenir contreproductive lorsque les méthodes de calcul ne sont pas représentatives des performances réelles du bâtiment après travaux. Ainsi, la difficulté récurrente à estimer précisément le gain énergétique, et à garantir la performance énergétique d'un projet de réhabilitation demeure un obstacle majeur pour définir avec assurance les économies atteintes en exploitation. Le bailleur social reste sous le joug d'une contre-référence tant énergétique que financière, pouvant aller jusqu'à hypothéquer sa capacité financière à poursuivre sa stratégie de rénovation sur le moyen terme.« Il semble que notre monde actuel ait pris conscience des enjeux d'aujourd'hui mais également ceux de demain. Cela est d'autant plus précieux que cette prise de conscience émane directement des citoyens. Il est donc primordial que les décisions, qui se prennent actuellement, positionnent le curseur au bon endroit. La rénovation des bâtiments existants est le levier majeur d'un des secteurs les plus énergivores de notre société. C'est en ce sens qu'elle doit être appréhendée plus en profondeur que par le passé : promouvoir et favoriser très en amont une Isolation Thermique par l'Extérieur « durablement » pérenne. Des garde-fous doivent être conservés, renforcés, intégrés à notre réglementation, mais la démarche doit aller plus avant en faisant de la mise en œuvre un point clé. Nous devons faire de l'accompagnement et la formation professionnelle aux métiers de l'ITE, l'un des socles de nos ambitions… » -Stéphane Lambert, Président du SNBVILa valeur « verte » des logements Au-delà des conséquences positives sur le reste à vivre des foyers, une enveloppe de qualité permet également de maintenir, voire d'augmenter la valeur patrimoniale d'un bien, dite la « valeur verte » des logements. En 2018, les notaires ont indiqué que les maisons de classe F-G se sont vendues, en moyenne, de 6 à 19 % moins cher que les maisons de classe D. A contrario, celles de classe A-B affichent, en moyenne, un prix de 5 à 11 % supérieur à celles de classe D.Les enjeux liés à la future RE2020"Afin de garantir une qualité homogène de l'enveloppe du bâti depuis la conception, la réalisation et pendant l'exploitation du bâtiment, il est nécessaire d'utiliser des indicateurs réglementaires ambitieux dans la prochaine RE2020. Par exemple, l'isolation en rénovation est un concentré de cas particuliers. Il convient donc d'être en mesure d'évaluer les singularités alors que la bibliothèque RT actuelle est à vocation générique ! Il est nécessaire de mettre en place des garde-fous cohérents avec les objectifs ambitieux de performance en exploitation pour réussir la transition énergétique des bâtiments. Pour les opérations de constructions neuves, les méthodologies d'évaluation des déperditions thermiques laissent toujours place à des approximations favorables à l'adoption de solutions techniques peu performantes sur le plan thermique, privilégiant une rationalisation financière des projets. Ainsi, nombre de solutions « optimisées » induisent en réalité des déperditions thermiques notables dégradant de plus de 50 % les Uparois, sans générer la moindre alerte de non-conformité réglementaire. Ces bâtiments neufs prétendant atteindre une cible de besoin de chauffage à hauteur de 30 kWh/m².an seront plutôt, en réalité, à des niveaux proches de 50 kWh/m².an, générant des surcoûts en exploitation, et des risques pour le confort et la santé des occupants" (cf. CP précédent du Groupe de Travail sur la Qualité de l'Enveloppe). -David Corgier, cabinet d'ingénierie énergétique MANASLUDans le cadre de l'élaboration de la future RE2020, le Groupe de Travail souhaite appuyer les priorités suivantes concernant les indicateurs réglementaires : Le besoin Bioclimatique (Bbio) doit être équivalent à : standard RT2012 - 40 % ; La Consommation d'énergie primaire (Cep) doit être équivalente à : standard RT 2012 - 20 % (et suppression de toute dérogation) ; Les seuils pour limiter les ponts thermiques doivent être conservés voire renforcés ; Réintroduction de bibliothèques de bases de données de ponts thermiques mises à jour à partir des configurations et des méthodes constructives actuelles ; Mise en place d'un suivi de la performance énergétique. Dans certains cas, une procédure de commissionning doit être rendue obligatoire (petite enfance, EHPAD, santé, éducation…).Pour le Groupe de Travail qui milite en faveur d'une qualité homogène de l'enveloppe du bâtiment, il est impératif : d'adopter une approche globale pour l'efficience des opérations (coût global, 3ème ligne de quittance, reste à vivre, durabilité…). de conserver et introduire des indicateurs et des garde-fous cohérents dans la RE2020 pour la construction neuve et adapter la règlementation à la rénovation (Bbio, Cep, garde fous sur les ponts thermiques, Bases de données actualisées, méthode de commissionning). de garantir les moyens de la rénovation et de la construction neuve : mettre en place des obligations de moyens mais surtout de résultats associés à une évaluation objective de la performance (réelle et vérifiée).
Il y a 4 ans et 229 jours

L'impact de la crise sanitaire sur les entreprises de la transition énergétique et numérique

Tous marchés confondus, le chiffre d'affaires global réalisé en France en 2019 s'est élevé à 20 Mds €. À l'international, la profession représente un chiffre d'affaires de 7,1 Mds € (6,6 Mds € en 2018). Les 260 entreprises adhérentes du SERCE emploient près de 135 000 salariés, répartis sur plus de 900 sites en France.La croissance de l'activité est restée principalement soutenue par les marchés de réseaux et d'infrastructures qui ont poursuivi leur progression de 7,7% en 2019, malgré un fléchissement au dernier trimestre (7,8% en 2018). Sur le marché de l'industrie l'activité est restée dynamique avec une progression de 5,6% (4,4% en 2018). Le marché tertiaire a quant à lui connu une nette accélération en progressant de 5% en 2019 (contre 1,2% en 2018).2020-2021 : la crise sanitaire porte un coup d'arrêt brutal à l'activitéAu début de l'année 2020, la tendance haussière observée en 2019 semblait devoir se poursuivre jusqu'à ce que la crise sanitaire ne porte un coup d'arrêt à l'activité, tous secteurs confondus.Si la reprise de l'activité amorcée début mai a permis de retrouver quasiment un plein niveau d'activité début juillet, la crise impacte fortement les entreprises.Du point de vue économique, les surcoûts des chantiers liés à la mise en place des mesures sanitaires pèsent sur la rentabilité prévue des projets. Le partage de ces surcoûts a donné lieu à de longs échanges avec les maîtres d'ouvrage. Des solutions ont été trouvées et certains maîtres d'ouvrage ont fait preuve d'une réelle compréhension des difficultés auxquelles font face les entreprises mais parfois le dialogue est plus difficile.Les perspectives de la fin de l'année et surtout du 1er semestre 2021 restent incertaines. Les reports de commandes et la crise couplée aux élections municipales, retardant le lancement des appels d'offres, ont rétréci sérieusement l'horizon des entreprises. Le plan de relance annoncé par le gouvernement devrait bénéficier aux territoires, notamment dans le champ de la transition énergétique. Il faut espérer que l'ensemble des acteurs économiques, dont les collectivités, se mobilisent à court terme pour apporter des effets rapides sur le carnet de commandes du secteur du BTP.2019, une année bien orientée pour l'ensemble des marchésEn 2019, la part de l'activité réalisée sur le marché tertiaire s'est légèrement repliée à 36% (37% en 2018). L'activité est principalement soutenue par la commande privée et certaines régions plus dynamiques, telle que l'Île de France même si les chantiers du Grand Paris ou des “Jeux olympiques” ne génèrent pas encore de lots techniques. Des grands projets en santé et en hôtellerie devraient permettre de soutenir l'activité en 2021 - 2023 (PACA, Bretagne, Pays de la Loire…).Avec 23,5% de part de marché, le volume d'activité réalisée dans l'industrie progresse légèrement en 2019 (23% en 2018), portée par les investissements.Toutefois cette tendance est à nuancer en fonction des bassins d'emplois et des secteurs d'activité dont les plus dynamiques sont la pharmacie, l'IAA, la défense…Les travaux d'infrastructures et de réseaux représentent toujours une part importante de l'activité des entreprises du SERCE à hauteur de 38%, comme en 2018.Sur le segment des “Lignes et réseaux électriques”, les investissements prévus par le Réseau de Transport d'Électricité, le gestionnaire du réseau de distribution électrique (Enedis) et les syndicats d'énergie ont généré un volume d'activité important. Les entreprises déplorent toutefois la lourdeur administrative et les délais cachés, qui pèsent sur leur trésorerie. Le renouvellement des équipes à la suite des élections municipales de 2020 aura un impact sur la composition des syndicats d'énergie et pourrait contribuer à fragiliser l'activité.Dans le domaine du numérique, le marché du déploiement de la fibre optique est entré dans sa phase d'accélération, ce qui rend plus prégnante la question de la pénurie de compétences.En associant l'énergie et le numérique, les entreprises du SERCE proposent de nouvelles solutions pour interagir avec les équipements de la ville et adapter, en temps réel à la situation analysée : éclairage public intelligent, mobilier urbain connecté, gestion du stationnement et horodatage, bornes de recharge, régulation de la circulation… Leur savoir-faire d'intégrateurs leur permet de proposer de nombreux services associés (pilotage à distance du réseau, monétique, application mobile, hypervision) et contribue à élaborer et déployer les systèmes sur lesquels repose la SmartCity.Dans le domaine de la mobilité, la mise en oeuvre du programme de rénovation du réseau ferré et le projet du Grand Paris Express assurent un volant d'activité dynamique. La publication fin 2019 de la Loi d'Orientation sur la Mobilité (LOM) encourage le développement de solutions de mobilité propre et durable, de plus en plus souvent connectée et partagée (covoiturage, autopartage, etc…) et favorise la multimodalité.
Il y a 4 ans et 229 jours

La crise sanitaire dope le marché des piscines privées

Ce couple de Seine-et-Marne visait New York et Budapest, mais "nous avons été contraints de réorganiser nos vacances en France et notre seul critère était une maison avec piscine", explique Joachim Lathuiliere, 28 ans."Dès le retour de congés, j'ai pris contact avec des piscinistes et on a signé dans les jours suivants", poursuit-il. "Partir en vacances sans visée touristique mais uniquement pour avoir une maison avec piscine ce n'est pas forcément le plus rentable, autant l'avoir directement chez soi". La construction débutera en octobre et le bassin devrait être prêt pour l'été.Restriction des déplacements, volonté de passer de bons moments à la maison: de nombreux Français sautent le pas. "Le nombre de commandes de piscines a été multiplié par deux voire par trois par rapport à 2019 pendant la même période", rapporte Gilles Mouchiroud, président de la Fédération des professionnels de la piscine et du spa."Météo favorable pendant le confinement et inquiétudes des familles françaises sur ce qui peut se passer demain avec la crise sanitaire : il y a vraiment eu une réflexion autour du bien-être chez soi", poursuit-il. "Les familles sont de plus en plus attachées à aménager leur chez-eux. La piscine est un produit vraiment adapté".Le nombre de bassins livrés pour l'année 2020 a augmenté de 6% sur un an, selon la Fédération. Le prix moyen d'une piscine en 2020 se situe entre 19.000 et 22.000 euros, pour 37 mètres carrés."La tendance est favorable. Notre filière est préservée de la crise, même si nous restons prudents", assure le président de la FPP.Le baromètre du printemps 2020 de la Fédération indique une augmentation de 3% du chiffre d'affaires piscine. Le chiffre d'affaires négoce, c'est-à-dire ce qui concerne les équipements accessoires comme les filtres à eau et l'électrolyse, a quant à lui augmenté de 9,5%, selon M. Mouchiroud.En 2019, le seuil des 2,5 millions de piscines privées de plus de 10 mètres carrés a été dépassé, indique la FPP. 2020 pourrait être la cinquième année consécutive de progression du marché de la piscine. En 2019, le secteur avait enregistré une hausse de 11% de son chiffre d'affaires.L'essor de la locationLa location de piscines privées a, elle aussi, le vent en poupe. Sur le même principe qu'Airbnb pour les logements, des propriétaires de piscines louent leurs bassins à la journée.Patricia Sase est propriétaire d'une piscine à Choisy-le-Roi, dans le Val-de-Marne. Avec son mari, elle s'est inscrite sur le site Swimmy, la première plateforme de location de piscines entre particuliers en France, en juin dès la sortie du confinement.A 20 euros par personne la demi-journée, son agenda de location ne désemplit pas. "Pour la plupart, ce sont des gens qui ont l'habitude de partir en vacances, mais cette année ils n'ont pas pu", affirme-t-elle."On s'est gardé deux jours par semaine, le mardi et le mercredi pour pouvoir en profiter, sinon tous les jours étaient complets", assure Patricia.Le couple de sexagénaires a prévu d'interrompre les locations à partir du 15 septembre, alors qu'il y a encore de la demande. "On nous a écrit pour le mois d'octobre, et même pour avril!".Le site Swimmy, concurrencé par LouerUnePiscine.com, a connu un énorme pic d'activité à la sortie du confinement. "Sur notre chiffre d'affaires de mai 2020, on a fait fois 30 par rapport à mai 2019", affirme Raphaëlle de Monteynard, fondatrice de la start-up. "On a multiplié par quatre notre chiffre d'affaires sur toute la saison"."Après le confinement, on était dans une volonté de refaire des événements entre amis ou en famille", poursuit Raphaëlle de Monteynard.Le nombre de propriétaires et locataires inscrits sur la plateforme est resté croissant tout au long de l'été. Le site compte désormais plus de 110.000 inscrits contre 45.000 au début de la saison.
Il y a 4 ans et 230 jours

Le réseau Tryba poursuit sa croissance

D'ores et déjà, Tryba a en cours : 14 ouvertures et 7 reprises de fonds de commerce, pour le deuxième semestre 2020. 36 secteurs géographiques sont encore disponibles sur toute la France, en concessions classiques ou en “Carré”.Tryba, marque nationale, stable et pérenne, affiche une dynamique d'expansion forte, depuis sa création, il y a 40 ans. Le réseau, forgé sur les 4 valeurs fondamentales de la marque (l'excellence, la performance, le respect mutuel et l'engagement), compte plus de 300 Espaces-conseil, répartis sur toute la France. S'appuyant sur la puissance industrielle du Groupe Atrya, groupe familial alsacien, qui figure parmi les leaders européens dans le domaine de la fabrication et de la distribution de menuiseries PVC, bois et aluminium, Tryba est la fois concepteur, fabricant, et installateur. Au final, ces 3 métiers constituent bien 3 expertises au service des clients de la marque.Pour répondre davantage encore aux attentes des consommateurs en quête de fabrication française, de durabilité et d'éco-performance, Tryba a continué d'étoffer son maillage territorial en ouvrant 12 Espaces-conseil en France au premier semestre 2020.Très bon démarrage en 2020 : 12 ouvertures au 1er semestre 2020Tryba souhaite être au plus près des consommateurs et rendre ses magasins accessibles à tous. Les 12 ouvertures du premier semestre 2020 viennent donc renforcer la proximité locale de la marque sur des secteurs jusque-là disponibles et trop éloignés des autres magasins du réseau.Répartis sur toute la France, au travers de 10 régions et 12 départements, les 12 ouvertures de ce début d'année, malgré un contexte imprévu dû au confinement de début 2020, sont en parfaite corrélation avec les ambitions de croissance de la marque, et vont permettre de dépasser les objectifs de développement fixés pour l'année 2020. Preuve que l'enseigne Tryba attire toujours et encore de nouveaux chefs d'entreprise !Dorénavant, les clients pourront aller à la rencontre de Tryba dans les villes suivantes : En magasin principal :Vernon (27),Pontivy (56),Saint-Nazaire (44),Vierzon (18),Cannes (06)En magasin secondaire :Dol-de-Bretagne (35),Riom (63),Marignane (13),Fargues-Saint Hilaire (33),Lannemezan (65),Champagne-au-Mont-d'Or (69),Boulogne-sur-Mer (59)En conclusion, pour ce premier semestre 2020, malgré le contexte particulier du début de l'année, Tryba a créé 5 Espaces-conseil à titre de magasin principal, et 7 magasins secondaires. La fin d'année devrait être toute aussi dynamique, puisqu'au total ce seront 25 nouveaux Espaces-conseil qui devraient ouvrir sur la totalité de l'année 2020.36 villes encore disponibles sur toute la France :Cependant, Tryba, en tant que réseau mature comptant le plus grand nombre de points de vente de menuiseries en France, ne souhaite pas s'arrêter là ! Avec 36 secteurs géographiques encore disponibles sur 9 régions, la marque au célèbre Sumo ambitionne de s'implanter, autant dans des grandes villes que dans des villes de taille moyenne.Elle souhaite installer un Espace-conseil dans les zones de chalandise de 150000 à 200000 habitants, comme à Laval ou Nevers, ou un « Carré Tryba », dans des zones de chalandises de 70000 habitants, comme à Aurillac ou Châtellerault.En effet, le modèle de franchise participative, instauré en 2013, dénommé « Carré Tryba », continue de se développer. On en compte aujourd'hui 18, dont 10 sont devenus concessionnaires, en 3 ans maximum.Véritables opportunités, ces secteurs géographiques exclusifs ont pour but de permettre à des entrepreneurs motivés de devenir leur propre patron tout en étant formés et accompagnés par un réseau solide, qui a prouvé sa pérennité, sa rentabilité et sa notoriété.Secteurs exclusifs disponibles pour l'implantation d'espaces-conseil en 2020 – 2021:Hauts-de-France : Lille (59) et Abbeville (80)Normandie : Cherbourg (50), Saint Lô (50), Dieppe (76) et Rouen Sud (76)Bretagne : Rennes (35)Pays de la Loire : Laval (53) et Les Herbiers (85)Nouvelle-Aquitaine : Bressuire (79), Niort (79), Agen (47), Villeneuve sur Lot (47), Mont-de-Marsan (40) et Angoulême (16)Grand Est : Charleville-Mézières (08), Epinal (88), Chaumont (52) et Bar-le-Duc (55)Auvergne - Rhône-Alpes : Montluçon (03) et Roanne (42)Bourgogne - Franche-Comté : Nevers (58) et Beaune (21)Secteurs disponibles pour l'implantation de "Carré" Tryba :Normandie : Coutances (50)Bretagne : Redon (35)Pays de la Loire : Mayenne (53) et Pornic (44)Centre : Loches (37), Chinon (37) et Châtellerault (86)Nouvelle-Aquitaine : Cognacq (16)Grand Est : Boulay-Moselle (57)Auvergne - Rhône-Alpes : Moulins (03) et Aurillac (15)Bourgogne - Franche-Comté : Fontaine-les-Dijon (21) et Avallon (89)La marque offre également de nombreuses opportunités de reprises sur tout l'hexagone, aux entrepreneurs qui préfèreraient racheter une concession existante. En effet, les reprises de fonds de commerce ont le vent en poupe dans le réseau Tryba, avec 11 rachats de concessions ayant eu lieu en 2019, et autant prévues en 2020. Avec 40 ans d'existence pour la marque, certains concessionnaires ont rejoint le réseau il y a longtemps, et la marque trouve alors un repreneur à celui qui quitte le réseau, notamment pour cause de départ à la retraite, après une belle carrière aux côtés de l'enseigne.Des concessions avec une rentabilité de 8 à 10% Un espace-conseil Tryba réalise, au bout de 3 ans, un chiffre d'affaires de 1350000 euros, pour un revenu net à disposition du concessionnaire à hauteur de 8 à 10% du chiffre d'affaires. Les nouveaux concessionnaires prennent la tête d'une structure à taille humaine, avec une équipe polyvalente de 6 à 8 personnes (assistant, commerciaux et techniciens-poseurs), positionnée comme référence sur un secteur géographique exclusif et étendu. Chaque nouvelle concession ouvre un magasin ayant pignon sur rue, avec un showroom permettant de mettre en valeur les produits Tryba et de faire la différence sur la qualité de produits proposés et fabriqués sur mesure en France par les usines Tryba.Un accompagnement fort pour se lancer dans une aventure maitriséeGrâce à un accompagnement important et constant, l'un des points forts de Tryba, la marque intègre aujourd'hui 80% d'entrepreneurs qui ne sont pas issu du secteur de la menuiserie. La formation poussée, voulue et dispensée par le franchiseur, est donc essentielle pour que le partenariat soit gagnant-gagnant pour les deux parties.La marque accompagne donc les entrepreneurs, tout au long du processus de création ou de reprise d'une concession, au travers de toutes les étapes du projet, que ce soit :La présentation des secteurs disponibles en création et/ou des concessions à racheter,Des informations transparentes sur l'enseigne de franchise Tryba, ses méthodes et son expérienceLa découverte du métier avec un stage de découverte « vismavie » en concession pilote,La recherche et la négociation de locaux adaptés,La recherche de financement,La création de la société,La formation du concessionnaire à son nouveau métier.A chaque nouvel arrivant, Tryba dispense dès son arrivée dans le réseau, une formation initiale gratuite de trois semaines sur tous les domaines : produits, commerce, technique, logiciels informatiques… Il bénéficie également de l'accompagnement soutenu et gratuit sur le terrain de la cellule ouverture, composée de 4 formateurs. Ceux-ci se déplacent sans frais chez le nouvel entrepreneur, pendant 6 mois, avec l'organisation de rendez-vous bi-mensuels en agence, pour lui transmettre dans la durée, tout le savoir-faire de Tryba, et lui permettre de se perfectionner à son rythme. Par la suite, un animateur technico-commercial prend le relais et rend visite toutes les 3 semaines au concessionnaire.L'équipe d'animateurs réseau a été renforcée et en compte désormais 9, répartis par grandes régions. Véritable lien entre Tryba et le terrain, il s'occupe en moyenne de 20 concessionnaires.En parallèle, de nombreux outils permettent également de se former en continu : formations produits et pose chaque année, programmes e-learning …Un réseau qui se digitalise en 20202020 c'est l'année d'une grande dynamique digitale dans le réseau Tryba. Alors que le déploiement de la nouvelle solution intégrée CRM Métier démarre en Septembre, c'est aussi l'occasion pour les équipes de ventes de se digitaliser : Nouveau PC-tablette vendeur intégrant la signature électronique et réunissant tous les outils digitaux en un seul ; nouvelle application mobile pour prendre en photos ses réalisations et les publier en 3 clics sur son site et sur les réseaux sociaux. Avec le Pack Digital lancé en début d'année, tout est également fait par Tryba pour booster la visibilité web locale des concessions : gestion du référencement web de la concession, campagnes e-marketing, accompagnement réseaux sociaux. Et les résultats sont au rendez-vous : +30% de contacts web sur le 1er semestre 2020.
Il y a 4 ans et 230 jours

Le gouvernement va renforcer les dispositifs pour l'emploi des jeunes

Le dispositif des emplois francs permet à tout employeur, situé ou non en quartier de politique de la ville (QPV), de bénéficier d'une aide de 5.000 euros par an, pendant trois ans maximum, pour une embauche en CDI d'un chômeur habitant dans ces quartiers (et de 2.500 euros par an, pendant deux ans maximum, pour un CDD d'au moins six mois).Pour renforcer son impact auprès des jeunes, le gouvernement voudrait permettre à l'employeur de cumuler cette aide avec celle prévue dans le plan jeunes (1.000 euros par trimestre pendant un an pour toute embauche de moins de 26 ans sur un contrat d'au moins trois mois d'ici fin janvier).Un décret en ce sens "est à l'étude", a-t-on appris au ministère.Expérimenté depuis avril 2018 dans une dizaine de zones, le dispositif des emplois francs avait déjà été généralisé en 2020 à l'ensemble des 1.500 quartiers prioritaires pour amplifier des résultats quantitatifs modestes.Le ministère tablait sur 40.000 emplois créés d'ici fin 2020, mais la crise a réduit le nombre d'embauches.Selon la Dares (le service statistiques du ministère), le nombre hebdomadaire de demandes d'aides acceptées par Pôle emploi a été divisé par près de quatre après les quatre premières semaines du confinement, passant de 700 à moins de 200. Il s'est ensuite stabilisé entre 200 et 300 par semaine, avant d'augmenter légèrement à partir de fin juin (entre 250 et 350 par semaine).
Il y a 4 ans et 230 jours

Les concertations sociales commenceront par l'assurance chômage fin septembre

Selon ce calendrier, qui décline les thèmes arrêtés lors de la "conférence de dialogue social" tenue à Matignon le 17 juillet (et qui se réunira à nouveau la deuxième quinzaine d'octobre), "trois groupes paritaires thématiques", animés par la ministre Elisabeth Borne ou son cabinet, seront lancés fin septembre/début octobre.L'un d'eux traitera du "suivi des réformes", notamment celle de l'assurance chômage décidée l'année dernière et qui a été suspendue en juillet jusqu'à la fin de l'année par Jean Castex.Quatre points de la réforme sont concernés, dont le durcissement de la période d'affiliation (de quatre à six mois) pour ouvrir des droits et la dégressivité des allocations au bout de six mois pour les hauts revenus. S'y ajoute la modification du calcul de l'indemnisation (le "Salaire journalier de référence, SJR"), rejetée par les syndicats car elle pénaliserait ceux qui alternent contrats courts et chômage, et enfin le bonus-malus, contesté par le patronat, pour inciter les entreprises de certains secteurs à moins recourir à des contrats courts.Dans son courrier, le ministère du Travail indique qu'il présentera "des pistes" aux partenaires sociaux sur ces points, hormis la durée d'affiliation.Ce groupe reviendra aussi sur la réforme de la formation professionnelle, notamment pour traiter des reconversions professionnelles d'une branche à une autre, comme par exemple de l'aéronautique à l'agroalimentaire, complexe actuellement.Un deuxième groupe "sur les nouveaux modes de travail et la reconnaissance des salariés" fera le point sur la concertation en cours sur le télétravail et lancera une concertation sur le partage de la valeur (participation, intéressement...).Enfin un troisième groupe sera chargé du suivi social du plan de relance (plan jeunes notamment), de sa déclinaison territoriale et lancera un travail avec les branches sur les métiers en tension.Trois autres groupes seront constitués plus tard dans l'automne sur les autres sujets de l'agenda social: "formes particulières d'emploi" (droits des travailleurs des plateformes, valorisation des travailleurs de la "deuxième ligne" et diminution du recours au travail détaché); "évaluation de la protection sociale" (travail des seniors et devenir de la réforme des retraites ainsi que création de la branche autonomie) et enfin "financement de la protection sociale" (retraites, assurance chômage, résorption de la dette Covid...).
Il y a 4 ans et 230 jours

Les 19e et 20e tunneliers du Grand Paris Express baptisés

« Houda », baptisé sur la ligne 16Le 7e tunnelier de la ligne 16 a été baptisé « Houda » en référence à Houda Dada, cheffe de projet secteur ligne 16 à la Société du Grand Paris. Conçu par le fabricant Creg et acquis par le groupement d'entreprises We Build-NGE GC, le tunnelier « Houda », actuellement en cours de montage s'élancera à l'automne 2020 pour creuser un tunnel de 5,8 km entre le chantier de l'ouvrage Europe à Aulnaysous-Bois et l'ouvrage Mare au chanvre sur la commune de Sevran. « Florence », 1er tunnelier de la ligne 17Le 1er tunnelier de la ligne 17 a été baptisé sur le chantier du Puits Flandres à Bonneuil-En-France en l'honneur de Florence Coquand, directrice adjointe des projets de lignes à la Société du Grand Paris.Fabriqué par Herrenknecht, le tunnelier partira à l'automne 2020 pour creuser un tronçon de 3,4 km en direction de la future gare Le Bourget Aéroport, jusqu'à l'ouvrage Rolland.Le baptême s'est déroulé en présence de Thierry Dallard, Président du directoire de la Société du Grand Paris, Abdellah Benouaret, Maire de Bonneuil-en-France, Denis Dobo-Schoenenberg, SousPréfet de Sarcelles, Anthony Arciero, Vice-président du Val d'Oise, Alain Aubry, Maire du MesnilAmelot, Jean-Pierre Blazy, Maire de Gonesse, Jean-Baptiste Borsali, Maire du Bourget, Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Département du Val d'Oise, Michel Clavel, Maire adjoint de Dugny, Dominique Da Silva, Député du Val d'Oise, Mathieu Defrel, Conseiller communautaire de Plaine Commune, Pascal Doll, Président de la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France, Sabrina Missour, Vice-présidente de Paris Terres d'Envol, Zivka Park, Députée du Val d'Oise, Alain Richard, Sénateur du Val d'Oise, Philippe Rouleau, Vice-président du département du Val d'Oise, Ali Soumaré, Conseiller régional du Val d'Oise, Stéphane Troussel, Président du Département de la Seine-SaintDenis, ainsi que Xavier Vanderbise, Vice-président du Département de Seine-et-Marne et Danielle Dubrac, Présidente de la CCI de Seine-Saint-Denis.Contrairement aux autres tunneliers du Grand Paris Express qui ont été montés au fond du puits, le tunnelier « Florence » fait l'objet d'une technique de montage particulière appelée « Big lift », qui consiste à assembler progressivement toutes les pièces du tunnelier (roue de coupe, bouclier, système de pose des voussoirs, wagons du trains suiveurs…) en surface avant leur descente en 3 morceaux au fond du puits, à l'aide d'un portique.Ce tunnelier acquis par Demathieu Bard, mandataire du groupement Avenir, chargé de la réalisation du lot 1 de la ligne 17 a déjà été utilisé sur la ligne 15 Sud pour creuser les 2,2 km de tronçon, reliant le centre d'exploitation Champigny à l'ouvrage Sentiers des Marins.
Il y a 4 ans et 230 jours

Plus de 85.000 locaux endommagés par l'explosion au Liban

L'explosion tragique survenue le 4 août au port de la capitale libanaise a fait plus de 190 morts et 6.500 blessés et a laissé 300.000 personnes sans logis.L'armée a aussi précisé samedi poursuivre ses efforts pour retrouver les neuf personnes toujours portées disparues (cinq Syriens, trois Libanais et un Égyptien).Concernant les dégâts, elle a précisé que "85.744 unités endommagées ont été recensées" ce qui inclut des locaux individuels (60.818 logements et 962 restaurants) ainsi que des bâtiments plus imposants (19.115 établissements et sociétés commerciales, 12 hôpitaux, 82 établissements d'enseignement).Et 1.137 unités archéologiques, c'est-à-dire des bâtiments classés ou à caractère traditionnel, ont également été affectées.Elle a comptabilisé environ 550.000 mètres carrés de verre brisé et plus de 108.000 portes intérieures endommagées.Cet état des lieux "est suffisant et il n'est pas nécessaire que les donateurs effectuent des enquêtes supplémentaires", a indiqué un responsable militaire lors d'une conférence de presse à Beyrouth.L'aide humanitaire a afflué du monde entier après l'explosion et de nombreux responsables étrangers ont fait le déplacement, notamment le président français Emmanuel Macron les 6 et 31 août.La France a parrainé dès le 9 août une conférence internationale de soutien au Liban, au cours de laquelle les participants se sont engagés à fournir plus de 250 millions d'euros --sous les auspices des Nations unies-- directement au peuple libanais, sans passer par les institutions étatiques accusées de corruption.Lors de sa seconde visite, M. Macron a annoncé son intention d'organiser une autre conférence de soutien à Paris fin octobre.
Il y a 4 ans et 230 jours

La très vieille affaire de la chaufferie de La Défense reportée pour cause de coronavirus

Le procès a été reporté du 11 au 15 janvier 2021, a annoncé la magistrate qui a remplacé à l'audience le président, diagnostiqué positif au Covid-19.Parmi les prévenus dans cette procédure-fleuve figure un ancien dirigeant des ex-Charbonnages de France, Jean Bonnefont, 98 ans, l'un des plus vieux justiciables convoqué devant un tribunal correctionnel en France.Il est poursuivi, avec quatre autres entrepreneurs, pour "corruption" ou "complicité de corruption" active ou passive et "abus de biens sociaux" notamment, ce que tous contestent.Outre M. Bonnefont, l'ex-numéro 3 de la Compagnie générale des Eaux-Vivendi Bernard Forterre, 82 ans, et l'homme d'affaires Antoine Benetti, 68 ans, sont également mis en cause.Le trio est poursuivi pour avoir manipulé, entre 1999 et 2003, l'appel d'offres du marché du chauffage et de la climatisation du premier quartier d'affaires d'Europe, estimé à plusieurs centaines de millions d'euros, pour en écarter les candidats indésirables.Ce marché avait été attribué à Enertherm, un petit groupement d'entreprises présidé par M. Forterre et dont les actionnaires étaient en réalité les mêmes que ceux de la Climadef, l'ancien concessionnaire.Au centre de l'entente présumée figurait Charles Ceccaldi-Raynaud, l'influent président du Sicudef, le syndicat mixte chapeautant le renouvellement de la concession.Mis en examen pour avoir perçu une commission de 5 millions de francs (760.000 euros de l'époque) dans cet arrangement, l'ex-sénateur-maire de Puteaux est décédé en juillet 2019 à l'âge de 94 ans, quelques jours à peine avant que le parquet ne prenne ses réquisitions.Les prévenus risquent jusqu'à 10 ans de prison et un million d'euros d'amende.
Il y a 4 ans et 230 jours

Il va falloir aider les PME dans l'exécution du plan de relance selon le Medef

"Une partie du plan de relance ne posera pas problème" comme "les aides à l'embauche puisqu'elles seront versées une fois qu'il y aura des embauches", a reconnu M. Roux de Bézieux lors d'une visite de l'entreprise d'ingénierie Artelia, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).Mais "sur tout le reste, notamment tout ce qui est subventions pour les projets de verdissement de l'économie, de numérisation des entreprises, de relocalisation, c'est beaucoup plus complexe. Il faut déjà avoir le projet, le soumettre aux différents guichets, que le taux de subvention soit approuvé, que les entreprises soient prêtes à mettre le reste et donc c'est là où il y a un risque", a-t-il poursuivi.Cela va notamment être "compliqué" selon lui pour les PME, qui "sortent du confinement" et "essaient de retrouver leur chiffre d'affaires.""Il va falloir les aider, être sûr que les rouages administratifs ne freinent pas parce qu'on sait bien qu'instruire un dossier c'est long, il peut y avoir de la bureaucratie", a-t-il affirmé, ajoutant que le Medef allait "faire remonter très vite les difficultés qu'on rencontre" auprès du ministère de l'Economie.Le Premier ministre Jean Castex a assuré qu'"au moins un quart" des 100 milliards d'euros du plan de relance sera destiné aux PME et aux très petites entreprises (TPE).
Il y a 4 ans et 230 jours

Le gaspillage énergétique dans l'immobilier tertiaire se chiffrerait en millions d'euros selon une étude

L'étude menée pendant le confinement pose un constat sans appel, révélant que 40% des sites sont mal régulés. Ces surconsommations représentaient un gisement d'économies de 123.000€ par semaine pour le seul parc des 3.500 bâtiments analysés. A l'échelle nationale, le potentiel se chiffre en millions d'euros.Près d'un bâtiment sur deux en surconsommation et des millions d'euros d'économies potentielles estimées à l'échelle du paysEmmanuel Blanchet, Directeur général et co-fondateur de Deepki, précise : « Si nous nous réjouissons que le gouvernement ait fait de la rénovation énergétique une priorité de France Relance, il nous paraît d'autant plus urgent de poser des données concrètes sur la réalité du gaspillage énergétique. Cette étude pose un constat sans appel sur les très nombreuses anomalies de régulation qui pèsent lourdement sur l'efficacité énergétique de notre parc immobilier. »L'analyse, menée sur 3.500 bâtiments à l'occasion du confinement révèle en effet que 40 % des sites sont mal régulés. En l'occurrence, il s'agit de structures qui ont maintenu des niveaux de consommations énergétiques importants alors même qu'ils étaient inoccupés ou inopérants.Ces surconsommations correspondent à de très importants gisements d'économies d'énergies. Sur le seul parc analysé, l'étude révèle ainsi que 123 000€ pourraient être économisés chaque semaine. A l'échelle du pays, le potentiel d'économie se chiffre in fine en millions d'euros.Emmanuel Blanchet précise : « Ces gaspillages mis en lumière par l'étude sont autant de gisements d'économies d'énergie qui peuvent être exploités rapidement sans recourir à des investissements massifs. Comme il s'agit ici de défauts de régulation, des actions de sensibilisation des usagers et un meilleur réglage des équipements peuvent déjà avoir un impact bénéfique très important. On parle en l'occurrence de plusieurs millions d'euros à l'échelle du pays. »Le confinement : contexte « idéal » pour détecter les sites mal régulésLa période de confinement s'est avéré être un contexte « idéal » pour révéler les défauts de régulation énergétique des bâtiments. L'absence d'usagers dans les locaux (bureaux, commerces, hôtels...) a conduit à une chute drastique des besoins énergétiques. Une configuration hors norme qui permettait de révéler les gaspillages d'énergie et identifier précisément leur cause.Comparaison des seuils de puissance appelée avant (en rouge) / pendant le confinement (en vert) L'équipe R&D de Deepki s'est saisie de cette occasion pour développer un algorithme de détection à grande échelle du gaspillage énergétique. L'analyse consiste in fine à comparer, pour chaque site concerné, ses consommations pendant le confinement avec ses besoins la nuit, lorsque le site est fermé au public. L’étude complète est disponible en téléchargement, en cliquant iciMéthodologieÉtude menée pendant la période de confinement, entre le 17 mars et le 11 mai 2020 sur un parc de 3500 bâtiments des secteurs du retail et de l'immobilier de bureau, répartis sur le territoire français.
Il y a 4 ans et 230 jours

Un rapport fait 19 grandes recommandations pour l'avenir de la forêt et de la filière bois en France

Missionnée par le Premier ministre sur ces enjeux, suite au Conseil de défense écologique du 7 novembre 2019, la députée du Nord Anne-Laure Cattelot a remis aujourd'hui au ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Julien Denormandie, et à la secrétaire d'État chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, son rapport. Elle y formule 19 recommandations ambitieuses pour donner aux forêts et au bois toute leur place dans le monde « décarboné » de demain.Les ministres ont salué le travail réalisé par la députée, ainsi que la densité et la qualité des échanges qu'elle a organisés avec tous les acteurs concernés, témoignant ainsi de sa volonté d'être force de proposition pour relever tous les défis qui se posent aujourd'hui sur les enjeux forestiers.La députée souligne, par ce rapport, l'urgence d'impulser à l'échelle nationale le renouvellement des forêts françaises. Elle vient ainsi conforter la décision récente et sans précédent du Gouvernement, de mobiliser, dans le cadre du plan de relance 200 millions d'euros. Il s'agit, tout à la fois, de renouveler des forêts fragilisées par les impacts du changement climatique, d'augmenter la production de graines et plants forestiers, de développer les entreprises de transformation du bois, tout en dynamisant le marché de la construction en bois, et en accélérant le virage numérique de la filière grâce à la technologie LiDAR, qui apportera une connaissance plus fine de la ressource forestière.Les propositions du rapport doivent désormais faire l'objet d'une analyse attentive de la part du Gouvernement.D'ores et déjà, en réponse au défi du changement climatique, l'acquisition et le transfert de connaissances apparaissent essentiels. Les ministres ont également souligné que les recommandations de la députée rejoignent les priorités identifiées par les acteurs de la forêt et du bois dans leur feuille de route pour l'adaptation des forêts au changement climatique. Celle-ci doit leur être justement remise prochainement.Par ailleurs, la forêt peut renforcer la durabilité de la construction, et accroître la décarbonation de l'économie du bâtiment. La valorisation du bois d'œuvre sera ainsi au cœur de la future réglementation environnementale pour les bâtiments neufs (RE 2020) qui a vocation à marquer une évolution décisive dans la façon d'appréhender la construction. Un volet dédié à l'impact carbone du bâti sera ajouté aux exigences réglementaires. Il valorisera les atouts des matériaux bois et biosourcés, renouvelables, qui constituent des réponses bas carbone prometteuses. Cette nouvelle réglementation sera prête début 2021, pour une entrée en application à l'été 2021.« Ce rapport illustre toute la richesse, la diversité, mais également la complexité des forêts françaises et des enjeux auxquels la filière forêt-bois est actuellement confrontée. Par ses propositions concrètes, il sera un support précieux de l'action du Gouvernement sur la filière forêt-bois pour les deux prochaines années. Je crois au potentiel de cette filière pour répondre au défi de transition écologique et bas carbone de notre économie. Le plan de relance que le Gouvernement vient de prévoit 200 millions d'euros d'investissements pour la forêt pour justement répondre à cette ambition ».-Julien Denormandie, Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation « La forêt française subit violemment le changement climatique. Pourtant, elle est une double réponse à la fois aux défis environnementaux et à la vie économique de nos territoires. Puits de carbone, lieu de biodiversité, lutte contre l'érosion des sols, préservation des ressources en eau, nos forêts doivent être au cœur de nos priorités d'action. Elles ont toute leur place dans le plan de relance. »-Bérangère Abba, Secrétaire d'État chargée de la biodiversité
Il y a 4 ans et 230 jours

La demande de crédits immobiliers diminue malgré des taux en baisse

Malgré tout, l'accès au crédit se complique pour de nombreux emprunteurs, déjà fragilisés par la crise, en raison notamment de la mise en chômage partiel. Cette situation concerne, en premier lieu, les primo-accédants travaillant dans les secteurs les plus impactés par la crise (hôtellerie, restauration, événementiel, aéronautique etc.) et qui, pour nombre d'entre eux, se retrouvent dans l'incapacité financière de se positionner sur le marché du crédit immobilier... Au-delà de la vulnérabilité financière de certains emprunteurs, la crainte d'un rebond épidémique et le climat d'incertitude qu'elle génère, engendre une véritable frilosité, de la part des emprunteurs et des institutions bancaires. On note que, depuis le mois de mars 2020, les refus de prêts ont augmenté de 10% par rapport à 2019, sur la même période, et qu'un nombre plus restreint d'emprunteurs se positionne sur le marché du crédit.Rentrée 2020 : une diminution des demandes de prêt sur le marché...L'incertitude liée à la situation sanitaire actuelle resserre les conditions d'octroi de crédit, au détriment des emprunteurs au dossier les moins solides [1] ou dont la santé est considérée comme « à risque » par les assureurs.« Deux profils d'emprunteurs ont été particulièrement pénalisés par la crise. Ce sont, en premier lieu, les primo-accédants qui subissent de plein fouet les répercussions économiques engendrées par la crise sanitaire, en raison notamment de la précarisation de leur situation salariale. En effet, entre 2019 et 2020, la part des primo-accédants dans le total des emprunteurs a baissé de 4 % sur les dossiers montés [2], passant de 31% sur le 1er semestre 2019 à 27% sur le même semestre, en 2020, ce qui n'est pas un indicateur de bonne santé du marché du crédit immobilier. Au-delà des primo-accédants, ce sont aussi les personnes âgées ou polypathologiques qui se sont également vu refuser leurs demandes de prêts. Dans un contexte de crise, de hausse des taux combinée à une baisse du taux d'usure [3] (générant un effet ciseau [4]), le Taux Annuel Effectif Global (TAEG) affecté au prêt de ces emprunteurs atteint rapidement le taux d'usure en vigueur et ajourné leur projet d'achat immobilier... Leur santé étant considérée comme 'à risque' par les assureurs, ces profils d'emprunteurs doivent en effet payer une surcote d'assurance afin de garantir leur emprunt... »-Sylvain Lefèvre, président de La Centrale de FinancementLes banques ont également été contraintes d'accompagner l'emprunt de davantage de certitudes. Par exemple, en demandant de manière systématique, un apport sur le montant emprunté plus important qu'avant la crise. Aujourd'hui, les emprunteurs doivent financer 10 à 15 % du montant total du prêt[A1] pour couvrir, a minima, les frais de notaire et de garanties. Une plus grande attention est également portée à la stabilité du secteur dans lequel l'emprunteur travaille.« Aujourd'hui, en raison de l'incertitude qui pèse sur le secteur de l'aéronautique, un jeune pilote ne se voit plus accorder un prêt aussi facilement qu'avant et se voit contraint de reporter ou d'annuler ses projets d'acquisition immobilière. » ajoute Sylvain Lefèvre.Une situation qui conduit inexorablement à la diminution du volume de demandes de prêt, et plus particulièrement de la part des primo-accédants, travaillant dans les secteurs impactés par la crise....et les Français tournés vers de nouveaux projetsAu-delà de la diminution du volume de demandes de prêt, la crise a eu également un impact sur le comportement des acheteurs en capacité de se positionner sur le marché. De nouvelles tendances se dessinent non seulement vis-à-vis du type de biens vers lesquels les emprunteurs se tournent, mais également en lien avec la typologie de prêts contractés.Le confinement généralisé avait déjà engendré une augmentation de 10% des intentions d'achat de résidences secondaires. Une tendance qui semble se confirmer à l'approche d'une potentielle seconde vague de contaminations COVID. La crainte d'un reconfinement pousse d'ores et déjà certains ménages à concrétiser leur projet d'achat, dans ce cadre « Le marché des résidences secondaires, jusqu'alors atone pourrait connaître un regain de dynamisme et ce, pour quelque temps encore ! » précise Sylvain Lefèvre.Sur un marché de l'immobilier un peu moins tendu, ce sont aussi les délais de vente qui augmentent. « poussant de nombreux emprunteurs à avoir recours aux prêts relais afin de sécuriser leur acquisition, le temps de revendre le bien dans lequel ils vivent actuellement », précise Sylvain Lefèvre.Remettre du bon sens dans l'emprunt immobilierCette situation inédite pourrait néanmoins permettre de « remettre du bon sens sur le marché de l'emprunt immobilier », selon Sylvain Lefèvre.« Pour emprunter aujourd'hui, il faut être crédible. La situation inédite dans laquelle nous sommes plongés est l'occasion de discipliner les gens, et particulièrement les primo-accédants, à ce qu'un emprunt implique. Le crédit n'est plus vu comme un produit banalisé, mais bien comme un projet de longue durée qui s'accompagne d'une véritable réflexion. Il faut que l'emprunteur montre sa capacité à épargner et à gérer ses finances, sachant que le crédit immobilier représente, en moyenne, un tiers de son revenu mensuel ! »-Sylvain Lefèvre, président de La Centrale de FinancementSeptembre 2020 : un mois plus favorable à l'emprunt qu'août 2020 !En Septembre 2020, les taux ont légèrement baissé, sur l'ensemble des durées de prêt, par rapport au mois d'août 2020. Ainsi, avec les taux annoncés en septembre 2020, un emprunteur contractant un prêt d'un montant de 180 000€ sur 20 ans à 1,19%, verra sa mensualité s'élever à 843.12 euros pour un coût total de crédit de 22 348,8 euros.Évolution des tauxLes taux immobiliers moyens de septembre 2020Les conditions de taux généralement constatées sont en baisse de 0,01% pour les prêts sur 10, 15 et 25 ans. Ils ont diminué de 0,02% pour les prêts contractés sur 20 ans. Les meilleurs taux immobiliers de septembre 2020 par durée d'empruntLes meilleurs taux du mois de Septembre restent stables par rapport à ceux du mois d'Août.Profil des emprunteurs ayant réalisé leur projet en août 2020L'emprunteur type du mois d'août 2020
Il y a 4 ans et 231 jours

Nouvelle Fenêtre Monobloc à ouvrant caché PERFORMANCE 70 OC+

Co-développée avec le réseau de fabricants Solutions Pro Sapa, elle répond à une forte demande des maîtres d'œuvre et d'ouvrage à la recherche de menuiseries toujours plus discrètes au profit de volumes verriers généreux. Commercialisée exclusivement par le réseau Solutions Pro Sapa*, la solution Monobloc à ouvrant caché PERFORMANCE 70 OC+ possède de multiples atouts tant au niveau de la fabrication que de la mise en œuvre. Un seul et même profil compose le dormant et la tapée divisant par deux le nombre de profilés à couper en comparaison d'une solution traditionnelle « dormant coupe d'onglet et tapées ». Les assemblages s'effectuent en coupes droites et à l'aide de vis. Autant d'éléments optimisés qui assurent en moyenne un gain de 30 minutes par cadre en atelier**.Les professionnels réalisent également des économies de matières. Côté pose, les montants tubulaires rigidifient les cadres et le dormant bas avec bavette intégrée garantit une étanchéité maximale. Des gages de fiabilité et de durabilité. L'emballage et le transport sont également simplifiés grâce au dormant constitué d'un seul profil.Les [+] pour le maître d'ouvrageLa Fenêtre Monobloc à ouvrant caché PERFORMANCE 70 OC+ se distingue par une esthétique épurée et un clair de vitrage renforcé (TLw 57 %). Elle est disponible dans toutes les teintes RAL, et également en bicolore pour une cohérence des couleurs aussi bien avec l'aménagement extérieur que la décoration intérieure. La traverse haute a été étudiée pour intégrer aisément un volet roulant à la demande. Ses coulisses se fixent simplement dans les montants tubulaires tout en conservant une étanchéité optimale.La Fenêtre Monobloc à ouvrant caché PERFORMANCE 70 OC+ s'installe en Isolation Thermique par l'Intérieur (ITI). Elle convient particulièrement au résidentiel (maisons individuelles et petits programmes collectifs), en neuf comme en rénovation dans le cadre d'une dépose totale.* Liste des partenaires : www.solutions-pro-sapa.fr.** En comparaison d'une solution traditionnelle « dormant coupe d'onglet et tapées ».
Il y a 4 ans et 231 jours

Le groupe industriel Frénéhard & Michaux acquiert la société espagnole MA Estructuras

Avec plus d'un quart de son CA réalisé à l'export et notamment en Europe, il poursuit ainsi ses ambitions de développement à l'international en renforçant sa présence et ses activités en Espagne.Présent en France, en Espagne, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Italie, le groupe Frénéhard & Michaux propose aujourd'hui - sous le concept de LA HAUTEUR EN CONFIANCE® - une offre unique de produits pour l'accès, le déplacement et le travail en hauteur. Ces solutions (échelles, plateformes individuelles roulantes légères, échafaudages, garde-corps, lignes de vie, point d'ancrages, système d'ancrage mobile, harnais) adoptées par des professionnels du bâtiment et de l'industrie, soucieux de conjuguer sécurité et productivité, sont commercialisées sous les marques TUBESCA-COMABI®, SECURIGARD®, SYAM®, SKYWORKS®, TENDO® et ARTUB®.Après la prise de participation majoritaire en juin dernier de la société grenobloise GAMESYSTEM®, spécialisée dans les solutions de protection contre les chutes de hauteur, le groupe poursuit son développement par croissance externe en intégrant l'espagnol MA ESTRUCTURAS, loueur d'échafaudage avec prestations reconnu sur son marché.Entreprise familiale créée en 2010, la société MA ESTRUCTURAS réalise 2,2 M€ de chiffre d'affaires et emploie 30 personnes. Implantée à Madrid, MA ESTRUCTURAS propose de la location d'échafaudage associée à des prestations de montage pour des chantiers techniques. L'entreprise intervient principalement dans la capitale pour le marché de la réhabilitation.« Avec cette nouvelle prise de participation, nous renforçons notre présence et notre expertise sur le marché espagnol de la rénovation mais également celui de la construction en devenir. Nous avons des liens étroits avec MA ESTRUCTURAS et ce depuis de nombreuses années car elle utilise notre solution TENDO sur ses différents chantiers. Aussi c'est tout naturellement que nous nous sommes rapprochés d'une entreprise reconnue sur son marché et qui offre des prestations de très bonne qualité correspondant à nos exigences. Nous assurons ainsi le développement de nos savoir-faire et de notre chaîne de valeur en Espagne et au niveau du groupe. » Bernard Rothan, président du groupe Frénéhard & Michaux.Cette opération permet ainsi à Frénéhard & Michaux de diversifier son offre produits et services en Espagne. Le groupe conduit depuis toujours son développement en capitalisant sur ses marques historiques pour conquérir de nouveaux marchés et il ambitionne de forger un groupe leader européen avec un ancrage industriel fort.
Il y a 4 ans et 231 jours

30 ans du CCMI et étude Kantar sur les aspirations des Français à l'égard de leur logement

À l'occasion de la Convention Nationale 2020 des Constructeurs et Aménageurs de la FFB, SMABTP, CGI Bâtiment et LCA-FFB, devenue à cette occasion Pôle Habitat FFB, ont célébré ce matin les 30 ans du Contrat de Construction de Maison Individuelle (CCMI), né de la loi du 19 décembre 1990 et de la volonté des constructeurs de maisons individuelles de s'engager résolument pour la qualité et la protection du consommateur.30 ans de succès pour ce cadre d'exercice, dont la part de marché ne cesse de croître et qui sécurise chaque année le projet de vie de milliers de Français grâce à ses nombreux avantages et garanties exclusives : prix global et forfaitaire, grille de paiement, garantie de livraison à prix et délais convenus, dommages-ouvrage, interlocuteur unique. Pierre angulaire du métier, le CCMI doit désormais accompagner la profession pour lui permettre de répondre aux nouveaux défis et aux nouvelles ambitions des constructeurs de maisons, de la digitalisation des process aux enjeux de rénovation globale.Lors de cette même Convention Nationale, Pôle Habitat FFB, SMABTP et CGI Bâtiment ont également dévoilé les résultats d'une étude confiée à l'institut de sondage Kantar sur les attentes et les aspirations des Français à l'égard de leur logement, dont nous vous invitons à télécharger la synthèse. Celle-ci montre que la composition familiale influence fortement le choix des Français en matière d'habitat. Les adultes de 18 à 54 ans sans enfant vivent à 74% en appartement, tandis que les familles occupent à 73% une maison (83% pour les familles de trois enfants et plus). La maison reste le rêve des Français : 57% y habitent actuellement et 64% désirent y vivre dans les cinq prochaines années. Elle confirme que la culture de la propriété reste très ancrée en France avec 58% de propriétaires de leur logement, avant tout dans la perspective de se constituer un patrimoine et de préparer l'avenir.L'étude souligne que l'habitat est créateur de lien social et de relations de voisinage pour deux tiers des Français. En dépit de certaines idées reçues, ce constat est d'autant plus partagé pour les Français habitant en maison (74% vs 59% pour les habitants d'appartement). En matière de localisation, la proximité des commerces, écoles et services publics (46%) constitue le premier élément de choix, devant la proximité avec le lieu de travail (37%) et les transports en commun (31%). Enfin, dans leurs critères de choix du logement, les Français sont attentifs aux possibilités de son évolution à tout âge de la vie et sont de plus en plus sensibles à la dimension environnementale dès lors qu'elle combine économies et confort.« Nous fêtons aujourd'hui les 30 ans du contrat de construction et à travers lui les 30 ans d'une profession dynamique, innovante, responsable et respectée. Une profession qui a su et saura encore demain s'adapter et répondre avec pragmatisme aux attentes profondes de nos concitoyens et aux défis techniques, environnementaux et territoriaux du secteur. Cet anniversaire est aussi l'occasion de rappeler que la maison, par ses qualités intrinsèques, reste le mode d'habitat plébiscité par les Français », souligne Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB.Pour Jacques Chanut, Président de SMABTP, « la loi de 1990 et la mise en place du contrat CMI marquent une étape majeure dans l'histoire de l'habitat en France. Ce contrat a été initié et porté par des constructeurs, responsables et professionnels qui s'engagent, notamment avec la souscription d'une assurance dommages-ouvrage au bénéfice de leur client, à protéger et sécuriser l'investissement dans la construction de leur maison grâce au contrat signé. »Pour Marie-George Dubost, Présidente du directoire de CGI Bâtiment, « ce trentenaire donne l'occasion de saluer l'action primordiale du garant dans ce dispositif. En garantissant les constructeurs au bénéfice de leur maître d'ouvrage, le garant contribue à sauvegarder l'équilibre des relations contractuelles entre les parties. Sa présence est essentielle pour la protection des intérêts des consommateurs voulue par le législateur. C'est la garantie de livraison qui permet d'assurer que la part de rêve indissociablement liée au contrat de construction de maison individuelle devienne réalité ».
Il y a 4 ans et 231 jours

Ripage souterrain dans le cadre du chantier de mise en accessibilité de la gare de Saint-Denis

Les équipes devront organiser cette opération technique très complexe sans arrêter les circulations (900 trains par jour). Ces travaux s'intègrent dans un ambitieux programme de mise en accessibilité des gares d'Ile-de-France, largement porté et financé par Ile-de-France Mobilités et la Région Ile-de-France, et par SNCF également.Avec près de 90.000 voyageurs quotidiens, la gare de Saint Denis est une des gares les plus importantes d'Île-de-France. Desservie par les lignes D et H, elle est aussi fréquemment utilisée en correspondance.La mise en accessibilité de la gare de Saint-Denis est un chantier d'une ampleur exceptionnelle qui répond à plusieurs objectifs :Permettre aux personnes à mobilité réduite de se déplacer plus facilement : l'objectif plus largement est de faciliter la vie de tous les voyageurs ayant des difficultés de déplacement (poussettes, bagages, sacs volumineux).Décongestionner et adapter la gare aux flux de voyageurs attendus à long terme.Organiser tout le quartier gare en véritable pôle d'échanges.Données-clé du chantierCoût de l'opération : 78 M€ (Île-de-France Mobilités 50%, Région Île-de-France 25%, SNCF Gares & Connexions 25%).52 mois de travaux, soit un peu plus de 4 ans de 2019 à 2023. L'aménagement du quartier de la gare se poursuivra au-delà de 2022/2023.Outre le nouveau passage souterrain, la mise en accessibilité de la gare inclut entre autres le rehaussement des 4 quais en conformité avec le déploiement des futurs trains du RER D ; la création de nouveaux bâtiments voyageurs accessibles aux personnes à mobilité réduite, dans la continuité du futur souterrain ; la création de 4 ascenseurs et d‘une rampe d'accès ; l'installation de 2 escaliers mécaniques ; la création et l'allongement des abris sur les quais ; l'installation de balises sonores, la mise en conformité de l'éclairage et de la signalétique et la pose de bandes de guidage et d'éveil à la vigilance.Entreprise réalisant les travaux : Demathieu BardLe glissement des cadres du nouveau souterrainL'opération se déroule dans le calendrier prévu grâce à une mobilisation exceptionnelle des équipes SNCF et des entreprises partenaires.Ce chantier est l'un des premiers à avoir repris en Ile-de-France après le confinement lié au Covid-19.Il faudra seulement 24 heures pour mettre en place les 2 cadres géants de béton sous les voies ferrées, d'une longueur de 35 mètres chacun.Les 2 cadres du futur passage souterrain sont réalisés en béton armé. Une bétonneuse injecte le béton dans un coffrage en bois, renforcé de tiges métalliques, qui permet de mouler les parois et la toiture de l'ouvrage grâce à un échafaudage posé au sol.Les ouvertures réservées sur les côtés des deux cadres accueilleront les escaliers mécaniques et les escaliers fixes qui desserviront les quais ; les cages d'ascenseurs s'inscriront dans les ouvertures réservées en toiture.Une fois les cadres du souterrain glissés sous les voies, les équipes débuteront la réalisation des accès qui les relieront aux quais.Un passage souterrain hors normes2 500 tonnes, c'est le poids total des ouvrages glissés sous les voies (soit l'équivalent de 6 locomotives TGV)70 mètres, c'est la longueur du futur passage souterrain (soit la longueur de 3 terrains de tennis)Un programme ambitieux de mise en accessibilitéPersonnes en situation de handicap, personnes âgées, voyageurs avec bagages ou poussettes, femmes enceintes…En Île-de-France, près de 4,8 millions de personnes se retrouvent en situation de mobilité réduite, que ce soit de manière permanente ou temporaire.En septembre 2020, 117 gares d'Ile-de-France étaient rendues accessibles à tous, dont 110 au titre du programme SDA (schéma directeur d'accessibilité).Des travaux d'accessibilité sont en cours cette année dans une quarantaine de gares franciliennes, dont celle de Saint-Denis. A terminaison du programme, plus de 209 gares prioritaires sur la région seront accessibles à tous.Ce programme d'envergure s'appuie sur la coopération entre toutes les parties prenantes, élus locaux, associations de personnes à mobilité réduite et usagers des lignes, ainsi que sur l'engagement d'Île-de-France Mobilités et de la Région Île-de-France, principaux financeurs de ces opérations visant à développer des gares intermodales, durablement accessibles et accueillantes.Près de 190 millions d'euros sont injectés cette année en Ile-de-France dans les travaux d'accessibilité.Pour réduire l'impact des travaux sur les 3,2 millions de voyageurs qui circulent chaque jour sur le réseau d'Ile-de-France, les opérations se déroulent largement de nuit, le week-end et pendant les vacances scolaires. Les travaux de mise en accessibilité s'effectuent souvent dans des gares extrêmement fréquentées, sans pour autant affecter les déplacements du quotidien.Depuis le 1er janvier 2020, la nouvelle gestion unifiée des gares place les projets de mise en accessibilité des gares directement sous la responsabilité de SNCF Gares & Connexions.
Il y a 4 ans et 233 jours

Urgence au Liban pour sauver le patrimoine avant les pluies hivernales

"Nous devons couvrir 100 bâtiments historiques avant la pluie", a indiqué Sarkis el-Khoury en conférence de presse. Faute de quoi, il y "aura beaucoup de dégâts au niveau des plafonds peints et des bâtiments qui peuvent s'effondrer"."On joue contre le temps, il s'agit de quelques jours, quelques semaines au plus, pour faire tous ces travaux, c'est vraiment très difficile", a-t-il souligné.Selon lui, 45 bâtiments nécessitent un étaiement complet et 55 autres un étaiement partiel.L'explosion du 4 août a fait plus de 190 morts et plus de 6.500 blessés. Mais elle a aussi ravagé des quartiers historiques de la capitale libanaise, où sont nichés palais et bâtisses à l'architecture typiquement beyrouthine.D'après M. Khoury, la restauration du patrimoine devrait coûter 300 millions de dollars.Il s'exprimait après avoir rencontré des responsables de trois organisations internationales spécialisées dans la sauvegarde du patrimoine.Valéry Freland, directeur exécutif de l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (ALIPH), a signé un accord de 5 millions de dollars pour des projets de réhabilitation."Il faut travailler assez vite pour protéger ces bâtiments historiques avant la saison des pluies qui arrive très vite", a-t-il souligné en marge de cette rencontre au musée Sursock d'art moderne et contemporain.Ce palais construit en 1912, écrin d'architecture vénitienne et ottomane, a été endommagé par l'explosion --ses vitraux colorés décorant une façade ciselée d'un blanc immaculé ont volé en éclats-- et une cinquantaine de ses 180 oeuvres ont été abimées.Leur restauration devrait coûter environ 3 millions de dollars, selon une estimation provisoire fournie par sa directrice Zeina Arida.Mais des problèmes logistiques compliquent le travail des personnes s'activant pour aider ces quartiers, notamment les volontaires de Live Love Lebanon."On a un problème, il n'y a pas de chaux. Toutes les maisons patrimoniales sont faites de grès. Le grès a besoin de chaux, qui n'existe pas au Liban", a expliqué Edouard Bitar, président de cette ONG, précisant que ce matériau doit être importé d'Italie ou de France.De grands groupes industriels et du BTP ont été contactés pour en obtenir rapidement et à un prix abordable, a-t-il ajouté. "Si on ne retape pas les maisons des gens avec de la chaux, ils le feront avec du ciment et on va gâter tout notre ADN architectural", a-t-il regretté.
Il y a 4 ans et 233 jours

Le trafic des aéroports parisiens en août à un peu plus de 30% par rapport à l'an dernier

Pour Paris-Charles-de-Gaulle (CDG) et Paris-Orly, le trafic est en baisse de 68,8% par rapport au mois d'août 2019 avec 3,2 millions de passagers accueillis, a indiqué le groupe dans un communiqué. Ce chiffre est en légère amélioration par rapport à juillet, où la baisse atteignait 77,1%.Sur les mois de juillet et d'août cumulés, le trafic dans les aéroports parisiens a atteint 5,7 millions de passagers, c'est-à-dire à peine un quart de son niveau la même période l'an dernier (20,9 millions).À Paris-Charles-de-Gaulle, seuls les terminaux 2E, 2F et 2AC sont actuellement ouverts afin d'accueillir l'ensemble du trafic commercial de passagers, selon ADP.A Orly, le trafic commercial suspendu temporairement 1er avril, a repris à partir du 26 juin à partir d'Orly 3, le 13 juillet à partir d'Orly 4 et le 24 août depuis Orly 1, précise ADP.Depuis le début de l'année, le trafic des aéroports parisiens est en diminution de 65,3%.Selon l'Union des aéroports français, le trafic des aéroports français s'est effondré de 81% entre mars, le début de la crise du coronavirus, et août.Le trafic aérien a repris sur les liaisons intérieures et certaines destinations européennes, mais il reste soumis aux incertitudes liées aux fermetures de frontières et restrictions décidées par les pays en fonction de l'évolution de l'épidémie.
Il y a 4 ans et 233 jours

L'État engage un effort sans précédent en faveur des énergies renouvelables

Le soutien de l'État aux énergies renouvelables se traduit par un engagement financier massif et des mesures de simplification pour les porteurs de projet, visant à permettre l'atteinte de l'objectif ambitieux de 33% d'énergies renouvelables en 2030, contre 17,2% fin 2019. Toutes les filières sont concernées : l'électricité, le gaz et la production de chaleur. Dans le projet de loi de finances pour 2021, le soutien aux énergies renouvelables sera accru au total de 1,3 Md€, soit une hausse d'environ 25%, pour dépasser les 6 Mds€, un record historique qui correspond à un doublement par rapport à 2012.La France a pris des engagements ambitieux de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre afin d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Tous les secteurs sont concernés et notamment le secteur de l'énergie, qui constitue une part significative des émissions dans notre pays. Le pays est également engagé dans un mouvement de diversification de ses sources de production d'énergie pour renforcer la résilience de son système énergétique, sa sécurité d'approvisionnement et sa compétitivité.S'agissant de la production d'électricité, l'objectif est de doubler d'ici 2028 la capacité de production de l'éolien terrestre, de multiplier par près de cinq celle du photovoltaïque et de lancer chaque année un appel d'offres pour l'éolien en mer, correspondant à la production d'environ 1 GW par an, soit la consommation moyenne de 600.000 ménages. Afin d'atteindre ce rythme, l'État est actuellement engagé sur trois projets en parallèle : le débat public pour l'attribution du prochain parc d'éolien en mer en Normandie s'est terminé en août 2019 ; celui pour la Bretagne est ouvert depuis le mois de juillet et un débat sera lancé prochainement pour des parcs d'éolien flottant en Méditerranée. Au total, la PPE prévoit un soutien supplémentaire pouvant aller jusqu'à 6 Md€ pour faire émerger une filière d'éolien en mer en France d'ici 2028.L'avenir du pays passe par les énergies renouvelables. Le soutien du Gouvernement au secteur augmentera de près de 25% en 2021 et dépassera les 6 milliards d'euros. Un record historique qui correspond à un doublement par rapport à 2012.☀️
Il y a 4 ans et 233 jours

Depuis la fin du confinement, la province et la grande couronne attirent plus que jamais

La tendance observée depuis mai 2020 d'explosion des recherches de biens à acquérir, se confirme et se renforce même dans la plupart des secteurs, aussi bien en Ile-de-France qu'en régions. Les urbains veulent désormais acheter des biens plus grands, avec une terrasse ou un jardin, quitte à laisser les cœurs de ville des métropoles.L'Ile-de-France s'étend au-delà de ses frontièresPAP.fr a constaté sur son site du 1er au 31 août 2020, une hausse des recherches de biens à acheter de + 60% par rapport à août 2019 en Ile-de-France et dans les départements limitrophes. C'est encore plus que les +46% de hausse constatés en mai 2020 !Paris n'a plus la cote !Tous les départements d'Ile-de-France, de même que l'Eure, l'Eure et Loir, le Loiret, l'Yonne et l'Oise connaissent une forte hausse de recherches de biens à acheter. Sauf Paris, qui pour la première fois, est en baisse par rapport au mois d'août 2019 : - 5%*.Les trois départements de la Petite couronne progressent, mais moins que le reste de la région. En moyenne, ils sont à +32%, ce qui est bien inférieur aux progressions de la Grande Couronne et des départements limitrophes à l'Ile-de-France.Les franciliens s'éloignent de ParisLa Grande Couronne progresse en moyenne de 83%, et la Seine-et-Marne en particulier voit son attrait exploser : +118% de recherches par rapport à août 2019 !Et le mouvement s'étend au-delà des frontières administratives de l'Ile-de-France. Ainsi, les départements limitrophes à l'Ile-de-France progressent également de 83% en moyenne, vers le Nord dans l'Oise (+78%), vers l'Ouest dans l'Eure (+102%) et l'Eure et Loir (+65%), ou vers le Sud dans le Loiret (+82%) ou l'Yonne (+88%).En régions aussi, on s'éloigne des villesEn août 2020, PAP.fr a constaté une moyenne nationale de 46% de recherches d'achat de plus que l'année dernière à l'échelle nationale sur son site. Les autres grandes villes s'en sortent mieux que Paris, mais restent malgré tout dans l'ensemble en dessous de la moyenne nationale.Sortir des centres-villesPartout, les recherches autour des villes progressent plus que dans les villes elles-mêmes. Ainsi, quand Bordeaux progresse de 21%, la Gironde progresse de 70%. Quand Lyon progresse de 37%, le Rhône progresse de 86%. Les recherches des Français s'éloignent donc des centres-villes. Vive les zones moins denses !Pour trouver les plus fortes progressions, il faut aller encore plus loin. Ainsi, le nombre d'acheteurs a plus que doublé dans plusieurs départements. La qualité de vie semble désormais la priorité n°1 des acheteurs, et cela inclut souvent la proximité du littoral ou de la montagne. Le télétravail leur permet d'envisager de s'éloigner des villes jugées trop stressantes.Résidence principale ou secondaire ?On pourrait croire qu'il s'agit essentiellement de recherches de résidences secondaires : il n'en est rien. Le taux de recherches de résidences secondaires a peu progressé : il est de 8.8% en août 2020 contre 8.2% en août 2019. Les acheteurs veulent bien s'installer ailleurs!39% des acheteurs prêts à signerQuelle est la situation des acheteurs en août 2020 ? 39% d'entre eux ont déjà bouclé leur financement ** :18% des acheteurs ont les fonds nécessaires à l'achat de leur bien et indiquent ne pas avoir besoin de condition suspensive d'obtention de crédit. Il s'agit majoritairement d'acheteurs qui ont déjà vendu leur propre bien, ou qui ont reçu un héritage.21% des acheteurs ont recours à un crédit immobilier et ont déjà obtenu l'accord de principe de leur banque. Leur apport personnel moyen est de 35%. Méthodologie* Résultats d'une étude menée sur l'audience de 3 994 846 utilisateurs sur PAP.fr entre le 1er et le 31 août 2020, comparée à l'audience du 1er et le 31 août 2019.** Étude menée sur 10.729 acheteurs actifs entre le 1er et le 31 août 2020.
Il y a 4 ans et 233 jours

Fenêtre praticable DXW accessible piétons

Grâce à sa construction spéciale, sa capacité de charge renforcée et sa couche antidérapante, il est possible de marcher sur la fenêtre et ainsi de se déplacer librement sur la terrasse. L'utilisation de la fenêtre DXW permet de créer une surface exploitable, sans être dérangé par le contour en saillie des fenêtres de toit ou puits de lumière.La fenêtre DXW remplit parfaitement sa principale fonction, en permettant un apport de lumière naturelle.Les fenêtres pour toit plat sont conçues de manière à réduire la perte de chaleur dans les pièces. Les profilés sont remplis d'un matériau isolant, lequel contribue aux bonnes performances d'isolation thermique de la fenêtre.La fenêtre DXW se caractérise également par son montage simple et rapide. Grâce au feuillard de fixation fourni avec la fenêtre, la jonction entre l'étanchéité et le dormant de la fenêtre est davantage simplifiée et pérenne.La fenêtre DXW est disponible en triple vitrage, coefficient Ug = 0,5 W/m².KCliquez ici pour en savoir plus sur la fenêtre DXW.
Il y a 4 ans et 233 jours

22 villes réclament à la Commission Européenne plus de régulation des plateformes type Airbnb

Ces villes du réseau Eurocities, qui doivent rencontrer jeudi à Paris la vice-présidente de la Commission européenne Margrethe Vestager, fustigent "un cadre légal européen daté et avantageux" pour ces plateformes, selon un communiqué.Les représentants des métropoles veulent "obliger les plateformes à partager leurs data, indispensables pour un contrôle efficace" et les tenir "responsables pour les annonces qu'elles publient"."Nous ne sommes pas contre les plateformes, mais elles doivent respecter la régulation au niveau local et national. Il est temps que l'Europe adopte une nouvelle approche dans sa réglementation afin de se mettre d'abord au service de l'intérêt général", affirme Anne Hidalgo, maire de Paris, qui compte plus de 25.000 logements Airbnb, citée dans le communiqué.La maire d'Amsterdam Femke Halsema souhaite pour sa part réguler les plateformes numériques pour "assurer le bien-être et la liberté des citoyens".Les métropoles européennes reprochent aux locations de meublés à court terme d'être trop rentables par rapport à la location longue durée et de provoquer ainsi une pénurie de logements et une forte hausse des prix.Destinations préférées des touristes, les centres-villes sont particulièrement touchés par le phénomène et les mairies enregistrent un grand nombre de plaintes de copropriétaires ou riverains: va-et-vient incessant, parties communes dégradées, transmission des codes d'entrées intempestifs et nuisances sonores.La Commission européenne doit dévoiler une nouvelle législation d'ici la fin de l'année (la "Digital Services Act"), visant à établir une norme mondiale mieux surveiller et contrôler l'activité des grandes plateformes."Une meilleure coopération entre les plateformes et les autorités publiques sera un des prérequis de la bonne application du +Digital Service Act+", a souligné Mme Vestager, citée dans le communiqué.De son côté, Airbnb affirme qu'il soutient la création d'un "cadre plus cohérent et plus efficace pour les services numériques"."Nous travaillons déjà avec de nombreux gouvernements et autorités publiques en Europe pour partager des données qui montrent l'impact positif des locations meublées touristiques", a déclaré la plateforme jeudi dans un communiqué.
Il y a 4 ans et 234 jours

La filière du photovoltaïque juge "inconcevable" la renégociation des aides au secteur

"Cette information me paraît inconcevable: nous n'avons jamais été informés de ce projet de remise en cause de la parole et de la signature de l'État", a réagi Daniel Bour, le président d'Enerplan, qui "demande, au nom de la profession, à la ministre de la Transition écologique (Barbara Pompili, NDLR) de nous recevoir dans les plus brefs délais".Selon les Echos, le gouvernement souhaite renégocier certains dispositifs d'aide à la filière photovoltaïque accordés il y a plus de neuf ans et coûtant actuellement trop cher.Interrogé, le ministère de l'Économie n'a pas fait de commentaire.Dans la ligne de mire, selon le journal qui cite une source gouvernementale, une mesure mise en place dans les années 2000 quand l'exécutif souhaitait développer une filière photovoltaïque.Un mécanisme d'obligation d'achat par EDF au bénéfice de personnes installant des panneaux photovoltaïques a alors été instauré, via des contrats pouvant aller jusqu'à 20 ans. Or ces contrats ont été assortis de tarifs élevés, dont certains, ceux passés avant l'imposition d'un moratoire fin 2010, sont toujours en vigueur.La renégociation, si elle était menée, pourrait permettre d'économiser jusqu'à 600 millions d'euros en régime de croisière, précise le journal qui ajoute que les particuliers ne seront pas concernés par cette mesure.
Il y a 4 ans et 234 jours

L'Unafo alerte sur la baisse des créations des résidences sociales en 2019

La production des résidences sociales stagneLes chiffres publiés montrent que la production de logements en résidences sociales stagne depuis 5 ans. Leur production recule même en 2019 de 4,1% avec 6.264 logements agréés, dont 4.630 concernent les travailleurs migrants et les jeunes. Ainsi, ce ne sont que 1.600 logements en résidences sociales qui ont été produits pour d'autres publics.Les FTM représentent la moitié de la productionLe Plan de Traitement des Foyers de Travailleurs Migrants (PTFTM) reste en effet une part très importante des logements agréés en résidences sociales, puisqu'avec 3 189 logements (en diminution de 4,3% par rapport à 2018), ils représentent presque la moitié de la production. Mais ces chiffres sont à relativiser dans la mesure où la transformation de FTM en logements individuels n'est pas une offre nouvelle mais s'accompagne, de fait, d'une diminution du nombre de logements offerts. Le logement jeune représente moins de 25% de la productionMalgré les besoins importants, les dispositifs « jeunes » arrivent en deuxième position avec 1.466 logements agrées au niveau national, soit un peu moins d'un quart des nouveaux agréments. L'objectif présidentiel de construire 80.000 logements pour les étudiants et jeunes actifs ne pourra pas être tenu, sans une nouvelle relance indispensable dans un contexte de précarité accrue des jeunes.L'objectif de 10.000 logements en pension de famille ne sera pas atteint, malgré une haussePar ailleurs, les agréments de logements en pensions de famille/résidences accueil progressent de 10,3% avec 1 141 pour les pensions de famille et 252 en résidences accueil (pour les personnes en situation de handicaps psychiques). Même en augmentation, ces chiffres ne permettront pas d'atteindre les objectifs du plan Logement d'Abord, de 10 000 nouveaux logements pendant la mandature, et notamment pour ce qui est d'une proportion d'un tiers des logements en résidence accueil.Les autres enseignements : rééquilibrage du PLAI adaptéConcernant le produit spécifique PLAI Adapté, on notera un rééquilibrage de la répartition entre logement ordinaire (48%) et résidence sociale/pension de famille (52%), dans un contexte global de poursuite du développement de l'offre avec 1.213 logements agréés en 2019 (+28,4%).Enfin le plan de financement moyen d'un logement PLAI en dispositif collectif évolue peu en 2019 : le coût au logement est stable, à près de 80.000 € et son financement fait appel pour 30% à des subventions (Etat et Collectivité Locales), pour 62% à des prêts et pour 8% aux fonds propres du porteur de projets, chiffres quasi identiques à 2018.Des chiffres à l'appui des demandes de l'Unafo S'appuyant sur ces données chiffrées, l'Unafo rappelle ses demandes, notamment la nécessité :d'accélérer le plan de traitement des foyers de travailleurs migrants en dégageant les moyens financiers nécessaires ; de définir une véritable stratégie de développement des résidences sociales, en-dehors de l'effet du traitement des foyers de travailleurs migrants ;de revaloriser fortement l'enveloppe de 100 millions d'euros prévue dans le plan de relance dédiée aux personnes en situation de précarité qui prévoit notamment une accélération du PTFTM et la création de résidences sociales. Le document complet est téléchargeable ici.
Il y a 4 ans et 234 jours

Gazel envisage 230 suppressions de postes en France suite à la fermeture de ses centrales à charbon

"Il est envisagé de mettre un terme à l'activité de l'unité charbon de Gardanne-Meyreuil au terme de la phase d'information-consultation et de contrôle par l'autorité administrative", indique l'entreprise dans un communiqué.Cette unité de production électrique au charbon située à Gardanne (Bouches-du-Rhône), marquée par un long conflit social, n'a pas produit d'électricité depuis plus d'un an et demi."Sa remise en service nécessiterait de lourds investissements, que la décision d'une fermeture, au plus tard en 2022, ne rendent plus viables", souligne la direction.La France veut en effet fermer ses quatre dernières centrales à charbon d'ici à 2022, une promesse du président de la République Emmanuel Macron qui a été inscrite dans la récente loi énergie et climat. Cette façon de produire de l'électricité est en effet très polluante.En revanche, l'unité biomasse présente sur le même site de Gardanne serait "pérennisée" avec un "potentiel" de 45 à 70 emplois à terme.Gazel Energie, filiale du groupe tchèque EPH, possède également l'unité charbon Emile-Huchet, située à Saint-Avold (Moselle) en Lorraine."Son activité serait maintenue jusqu'en 2022, afin de répondre aux demandes du marché et du système électrique", indique la direction.Cette dernière évoque sur le site un "potentiel" de 80 emplois liés à des projets autour de la production de chaleur et vapeur renouvelables, de la production d'hydrogène vert et de e-méthanol, complétés par le développement de parcs photovoltaïques.Les services supports au siège de Colombes (Hauts-de-Seine) seraient également "adaptés" en conséquence des arrêts d'activité dans le charbon."Au total, le projet pourrait conduire à la suppression de 230 postes", indique Gazel, qui promet de "s'assurer que chaque salarié concerné trouve une solution professionnelle".L'entreprise "engagera prochainement une négociation avec les partenaires sociaux, pour définir les modalités d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) assorti d'une période ouverte au volontariat".
Il y a 4 ans et 234 jours

Les travaux de la Sagrada Familia prennent du retard à cause de la pandémie

"Les effets de la pandémie nous obligent à reconsidérer le calendrier que nous avions prévu. Ce qui affecte la date de fin" du chantier prévu "en 2026", a déclaré devant la presse Esteve Camps, président du groupement chargé du chantier de la Sagrada Familia.Imaginée par l'architecte catalan Antoni Gaudi, la Sagrada Familia, monument le plus visité de Barcelone, a été classée en 2005 au Patrimoine mondial de l'Unesco. Son chantier entamé en 1882 devait s'achever un siècle après la mort de l'architecte."Nous ne sommes pas en mesure d'avancer des dates" pour la fin du chantier "mais cela sera impossible (de le finir) en 2026", a ajouté M. Camps.Le chantier a dû s'arrêter en mars lorsqu'un confinement très strict a été décrété en Espagne pour lutter contre la pandémie de Covid-19 et doit reprendre "dans les semaines qui viennent".Mais il avancera à un rythme moins soutenu que prévu en raison des problèmes de liquidité du groupement en charge des travaux, uniquement financés par les dons des fidèles et le nombre de billets achetés par les touristes qui s'est effondré en raison de la pandémie.Le groupement dispose actuellement de suffisamment de fonds pour terminer la construction d'une énorme tour dédiée à la Vierge Marie qui sera la deuxième plus haute des 18 que doit compter la basilique.
Il y a 4 ans et 234 jours

Les députés votent une mesure "anti-squat" pour protéger les résidences secondaires

Il s'agit de "faciliter la protection du droit de propriété" et de "lutter efficacement contre les squats de logement quel qu'il soit, résidence principale, secondaire ou occasionnelle", selon l'amendement de Guillaume Kasbarian (LREM), adopté en commission spéciale avec l'avis favorable du gouvernement.Dans le détail, l'amendement prévoit de modifier la loi de 2007 sur le droit au logement opposable (Dalo), en étendant la notion de "domicile" aux résidences secondaires ou "occasionnelles".Une fois le squat découvert et les faits dénoncés aux forces de l'ordre, le propriétaire du logement saisira le préfet, qui aura 48 heures pour répondre au plaignant avant de mettre en demeure le ou les squatteurs de quitter les lieux.M. Kasbarian est le rapporteur du projet de loi "Accélération et simplification de l'action publique" (Asap). "Nous avons tous été choqués par la détresse de ces retraités dont la maison a été squattée à Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes)", a-t-il souligné en référence à l'occupation de la propriété d'un retraité, pendant près de trois semaines, à partir de la fin du mois d'août, par une famille et leurs enfants.Le retraité et sa femme ont pu rentrer chez eux et un hébergement a été proposé à la famille occupante, selon Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement.La ministre déléguée à l'lndustrie Agnès Pannier-Runacher a précisé en commission que l'amendement, "équilibré", ne visait "pas les droits des locataires et de ceux qui ne paieraient pas leurs loyers".Mathilde Panot (LFI) s'est cependant inquiétée du flou entourant la notion de "résidence occasionnelle", estimant qu'il existait un risque d'étendre cette mesure aux logements vacants.Présenté comme un texte fourre-tout, le projet de loi Asap vise, selon le gouvernement, à "simplifier la vie" des citoyens et des entreprises. Il a été adopté le 5 mars par le Sénat en première lecture, et sera débattu à l'Assemblée à partir du 28 septembre.
Il y a 4 ans et 234 jours

Restauration de Notre-Dame : rND lance le projet d'étude de la charpente, flèche et toiture avec 4 grandes écoles

Au cours du premier semestre 2020, l'Association Restaurons Notre-Dame (rND) s'est dotée d'une « Commission de coopération scientifique, technique et universitaire » chargée de concevoir une nouvelle charpente en bois pour la cathédrale Notre-Dame de Paris.L'objectif de cette Commission est de porter le projet d'étude de la restauration de la charpente bois, de la flèche et de la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris en s'appuyant d'une part sur des acteurs universitaires nationaux et internationaux ainsi qu'un groupe de trente étudiants dans le cadre du Master 2 Génie Civil « Architecture Bois Construction » et de PFE (Projet de fin d'études d'ingénieurs) et, d'autre part, sur un Comité d'Experts composés de professionnels des charpentes, des toitures et du patrimoine.Un prototype de charpente bois paramétrableL'ensemble de ces hypothèses encore imprécises, voire inconnues à ce jour, conduira la commission de coopération scientifique, technique et universitaire à concevoir un prototype de charpente en bois paramétrable, évolutif et adaptable en fonction des connaissances et réponses qui résulteront des études et diagnostics en cours. Toutes les options, quant aux types de matériaux bois, à la modélisation géométrique, aux fonctionnalités et l'adaptabilité pourront donc être envisagées. Les conclusions de ce projet d'études sont attendues pour le 1er trimestre de l'année 2021.Les acteurs du projet d'étudeLe projet d'étude, piloté par Franck BESANÇON, Président de la Commission Technique, Scientifique et Universitaire de Restaurons Notre-Dame et Gilles DUCHANOIS (ENSA Nancy), s'organisera en collaboration avec plusieurs grandes écoles, universités et laboratoire de recherches :ENSA Nancy : École Nationale Supérieure d'Architecture de NancyENSTIB d'Épinal : École Nationale Supérieure des Technologies et des Industries du BoisESB à Nantes : École Supérieure du Bois de NantesHTW SAAR : École Supérieure de Sarrebruck (Allemagne)MAP-CRAI : Centre de recherche en architecture et ingénierieLe LHAC : Laboratoire d'histoire de l'architecture contemporaineUne trentaine d'étudiants issus de ces établissements participeront au projet d'études soit dans le cadre du Master 2 Génie Civil « Architecture Bois Construction » soit dans le cadre de PFE (projet de fin d'études). Le lancement de ces cycles est prévu le 17 septembre prochain à l'ENSTIB d'Épinal (Amphithéâtre - 11h00) en présence des élèves, de Pascal JACOB, Président de Restaurons Notre-Dame, Franck BESANÇON et Gilles DUCHANOIS.Le « Comité d'Experts »Ce comité est composé de personnalités reconnues pour leurs compétences dans les domaines de l'histoire des patrimoines, des monuments historiques et de leur restauration, des études scientifiques et techniques, des métiers de la charpente, de la pierre et des toitures : Artisans et responsables d'entreprises, compagnons, ingénieurs.Le rôle des experts sera de donner de la crédibilité aux résultats des études. Ils pourront enrichir, préciser et limiter les sujets d'étude avant d'être engagés. Ils suivront également l'évolution des travaux et répondront aux sollicitations qui leur seront adressées. Ils apporteront dans leur domaine de compétences un regard libre et indépendant sur les études engagées. (conception et modélisation, fabrication, chantier, économie, numérique, patrimoine, filière métiers ...). Des experts du numérique, de la 3D et du BiM (Building Information Modeling) complètent ce comité et interagiront transversalement sur l'ensemble des thèmes.Les thèmes (sujets d'études) et affectationCe projet d'études se répartira en six thèmes d'études distincts qui permettront d'élaborer les différents scénarios de restauration attendus en fin de projet. Il s'agira également de travailler sur des modules paramétriques qui permettront de s'adapter à l'inconnu et aux aléas du diagnostic de l'état de la maçonnerie de Notre-Dame. Cela va concerner principalement : les points d'appui de la charpente et de la flèche, le choix d'une ou de plusieurs essences, de la forme et de la géométrie de la charpente, du poids total de la toiture, du choix du matériau de couverture ...L'idée est de « fouiller » parmi de multiples possibilités de restaurer en bois la charpente, la flèche ainsi que la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris.Les élèves, les membres du Comité d'Experts et des autres commissions de l'association Restaurons Notre-Dame sont affectés à un ou plusieurs thèmes ci-dessous : Thème 1 : Assemblages bois de la charpente de Notre-Dame de Paris Thème 2 : Les effets gravitaires et climatiques sur la charpente de Notre-Dame Thème 3 : La fabrication de la nouvelle charpente de Notre-Dame (intégrant notamment la qualité des bois) Thème 4 : L'impact environnemental de la toiture de Notre-Dame de Paris Thème 5 : Exploration des possibles pour la charpente, la flèche et la couverture de Notre-Dame de Paris Thème 6 : Restauration d'édifices patrimoniaux, études de cas comparéesDes experts du numérique, de la 3D et du BiM (Building Information Modeling) complètent le Comité d'Experts et interagiront transversalement sur l'ensemble des thèmes.Un point d'étape est prévu le vendredi 18 décembre 2020 à l'ENSA de Nancy
Il y a 4 ans et 234 jours

L’État annonce un nouveau « coup de pouce » pour les rénovations globales des logements

Ce « coup de pouce » traduit la volonté d'encourager davantage les ménages à s'engager dans des travaux de rénovation plus ambitieux, qui permettent de diviser par plus de deux la consommation énergétique de leur logement et de sortir des énergies carbonées. La valeur de ce coup de pouce sera d'autant plus grande que l'économie d'énergie est importante et que l'énergie d'arrivée est décarbonnée.Le « coup de pouce » sera cumulable avec MaPrimeRenov'. Il s'inscrit en complément des mesures spécifiques à MaPrimeRenov' prévues dans le plan France Relance, dont les modalités seront rendues publiques avant le 1er octobre.Les offres éligibles devront permettre de déclencher des travaux :ambitieux : au moins 55% d'économies d'énergie pour les maisons, et 35% pour les bâtiments collectifs, avec une prime d'autant plus grande que l'économie d'énergie est importanteincluant la sortie des énergies carbonées : transition du fioul vers la chaleur renouvelable ou le gaz, ou alors transition du gaz vers la chaleur renouvelable ;réalisés sur la base d'un audit énergétique,systématiquement contrôlés par un bureau de contrôle indépendanten recourant à une prestation d'assistance à maitrise d'ouvrage si le bénéficiaire le souhaite.Pour rappel, les CEE sont distribués par des acteurs majoritairement privés (« obligés » et « délégataires »), conformément à leur obligation réglementaire d'inciter les Français à faire des économies d'énergie. Comme pour les autres « coups de pouce », les offres éligibles seront référencées sur le site internet du Ministère de la transition écologique.Les coups de pouce CEE « chauffage » et « isolation » créés en 2019 ont depuis permis d'isoler 1,2 million de logements en 2019 et d'effectuer plus de 400 000 changements de chauffage. Ils ont été étendus mi 2020 au remplacement de chauffage dans les bâtiments tertiaires (remplacement de chauffage au fioul ou au gaz) et aux rénovations globales performantes de copropriétés chauffées au fioul.Pour distribuer les primes « coup de pouce » chaufferie dans le cadre d'une rénovation performante de copropriétés, cinq acteurs sont déjà référencés : Ile-de-France Énergies, Lefebvre, Loris ENR, Sonergia, Vos travaux éco.Pour en savoir plusRendez-vous sur le site de FAIRERetrouvez les dernières actualités et chiffres sur les « coups de pouce » CEE
Il y a 4 ans et 234 jours

Les promoteurs immobiliers très pessimistes devant une crise du logement neuf qui semble s'installer

"On a une crise du logement qui commence à s'installer: (...) la catastrophe est devant nous", a résumé Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), lors d'une conférence de présentation des chiffres du secteur pour le deuxième trimestre.Celui-ci a été marqué par l'essentiel du confinement décrété en France entre mi-mars et début mai contre le coronavirus. Ces mesures, qui ont mis à l'arrêt l'économie, ont logiquement plombé les ventes des promoteurs, le secteur qui fait construire les immeubles.Entre avril et juin, selon la FPI, ils ont vendu 25.423 logements, soit une chute de 37,8% par rapport à un an plus tôt. C'est un effondrement, mais le secteur est surtout inquiet pour la suite.Il constate que l'octroi des permis de construire, gage de futurs logements, peine à reprendre depuis la fin du confinement."Les perspectives du secteur sont sombres", a prévenu Mme François-Cuxac, annonçant "des mois très très difficiles, voire des années".Les promoteurs estiment que le problème est plus large que la seule crise sanitaire. Certes, celle-ci a provoqué un gel de l'examen des permis mais le secteur souligne que les blocages s'accumulaient déjà avant.La fédération en tient responsable la période des élections municipales, généralement considérée comme défavorable à l'octroi de permis, et, au-delà, une tendance globale des maires à se montrer timides en matière de construction de logements.De nombreuses municipalités, "réduisent tous les espaces constructibles", a insisté Mme François-Cuxac.Conséquence de ces blocages, le secteur réduit considérablement son offre de nouveaux logements. Au deuxième trimestre, elle a chuté de plus de moitié par rapport à un an plus tôt."C'est du jamais vu", a regretté le promoteur Marc Villand. "Il y a un effet élection et un effet ambiance générale qui est impressionnant." Il a évoqué "un certain nombre de permis remis en cause, qu'on nous demande de retirer ou qu'on n'aura jamais".Dans le cadre de son vaste plan de relance annoncé début septembre, le gouvernement a prévu un encouragement financier aux maires facilitant la construction de logements, mais le monde de l'habitat neuf se sent largement oublié par l'Etat au profit des enjeux de rénovation énergétique.
Il y a 4 ans et 234 jours

L'UFME rappelle le rôle essentiel de la fenêtre pour une rénovation énergétique performante

Historiquement partisane de la fenêtre française de qualité, l'UFME rappelle que la fenêtre joue un rôle essentiel pour une rénovation énergétique performante, de la maison individuelle aux logements collectifs, en passant par le parc social ou les bâtiments publics.« Elle constitue un élément incontournable du confort thermique des occupants. La définition exacte de la part qui lui est réservée dans le plan RELANCE FRANCE reste à définir. Nous poursuivrons ainsi notre mission d'information et de sensibilisation de tous les publics à l'importance des parois vitrées, au même titre que l'isolation de la toiture et de la façade, ou que le remplacement de la chaudière. » -Bruno CADUDAL, Président de l'UFMEL'UFME souligne également l'application des mesures dès leur annonce. Évitant un temps d'attente prolongé dans la prise de décision des maîtres d'ouvrage, cela contribuera à donner plus de visibilité des entreprises pour les mois à venirnvironnementales visant notamment à augmenter l'incorporation de plastiques recyclés dans les process de fabrication. L'UFME milite depuis de nombreuses années pour l'interdiction de l'enfouissement des anciennes fenêtres PVC.« Les engagements environnementaux sont au cœur de nos actions. En témoignent par exemple notre Charte pour le Recyclage des Menuiseries en Fin de vie, ou encore notre intégration récente dans l'EPPA*. Nos adhérents gammistes ont développé et continuent de concevoir des profilés dans lesquels la volumétrie de PVC recyclé augmente régulièrement. Les moyens mis à disposition seront cruciaux pour le développement de la filière. »-Bruno CADUDAL, Président de l'UFMEL'implication de tous les acteurs reste essentielle pour faire de cette relance un succès. L'UFME poursuivra ainsi son accompagnement des adhérents à travers le décryptage des textes lors de la mise en place du Plan RELANCE FRANCE et assure son soutien au développement de la campagne FAIRE.* Association européenne des producteurs de profilés PVC pour fenêtres et produits de construction dérivés.
Il y a 4 ans et 235 jours

Urmet et Meljac partenaires pour développer des solutions performantes et esthétiques

Un partenariat autour de projets concretsC'est après deux beaux projets réalisés ensemble, qu'Urmet France et Meljac ont décidé de collaborer durablement pour ajouter à leurs gammes respectives un interphone avec un habillage haut-de-gamme. Les deux entreprises françaises proposent chacune des produits innovants et attrayants qui séduisent de nombreux architectes, décorateurs et particuliers. Leur objectif commun : marier fonctionnalités et esthétique en s'appuyant sur la qualité du savoir-faire traditionnel de Meljac et sur une haute maitrise technologique d'Urmet France.Satisfaire des clients exigeantsPascal Perrin, Directeur Opérationnel Urmet - Yokis affirme : « Nous sommes très heureux de faire bénéficier nos clients de l'incroyable créativité de Meljac pour imaginer des finitions qui répondent à toutes les attentes. L'interphone mais aussi par exemple des claviers codés ou des boutons d'ouverture, peuvent s'intégrer parfaitement dans le bâtiment en mettant en valeur les matières choisies par ses concepteurs. »Jean-Michel Lagarde, Directeur Général de Meljac, précise « Nous remercions Urmet France de nous avoir fait confiance pour mettre en valeur la technologie de pointe qui fait leur réputation. Ce partenariat permet à Meljac d'élargir son offre dans le domaine du contrôle d'accès. En combinant nos savoir-faire, nous offrons une solution complète à la fois élégante et fonctionnelle. » Des expertises respectives reconnuesMeljac, leader sur son marché, conçoit des appareillages électriques de luxe (interrupteurs, prises de courant, sonnettes, lampes à poser, spots et liseuses, habillages de thermostats, de systèmes domotiques, etc.). La marque experte de solutions sur mesure, offre un large choix de produits, avec divers formats et finitions, avec des matériaux nobles tels que le laiton, le verre, la porcelaine de Limoges. Urmet France, premier constructeur français d'équipement de confort et de sécurité pour les bâtiments résidentiels collectifs et individuels, conçoit et produit des interphones, claviers codés et systèmes d'accès connectés. C'est tout naturellement que, pour répondre à des demandes pointues sur un marché très exigeant, les deux entreprises proposent des finitions sur-mesure.Un exemple de réalisation en région parisienne :Des plaques de rue Meljac/Urmet s’harmonisent avec la façade de l’hôtel particulier abritant les locaux de la FFIE (Fédération Française des Intégrateurs Électriciens) et son futur « Lab » des meilleurs savoir-faire français (Paris 16e).
Il y a 4 ans et 235 jours

SPIE modernise le poste de transformation d'Altheim pour le compte de TenneT

Maillon essentiel de l'infrastructure d'alimentation électrique en Bavière, ce poste de transformation a été conçu pour un fonctionnement pérenne avec un niveau de tension de 380 kV. À la suite d'un appel d'offres, le projet a débuté en mars 2015 et s'est depuis lors achevé avec succès.Une extension pour de meilleures performancesPour gagner en efficacité et répondre aux exigences de la future ligne électrique nord-sud, une modernisation du poste de transformation s'imposait. SPIE a réalisé ces travaux sans perturber l'approvisionnement en électricité, afin d'assurer une continuité de service pour les foyers et les entreprises desservis par ce réseau. « Par son ampleur et ses exigences, ce contrat était très ambitieux », souligne Karl Olwitz, chef de projet chez SPIE et responsable de l'exécution du contrat. En tant que maître d'œuvre, le fournisseur de services multi-techniques était responsable de la réalisation du projet de A à Z, de la planification à l'installation du poste de 380 kV, en passant par la fourniture de matériaux, et ce, pour une durée de cinq ans. « Afin d'améliorer l'efficacité du poste de transformation, nous avons démantelé l'installation existante de 220 kV par sections, des dispositifs provisoires assurant la continuité du service », explique Karl Olwitz. Le poste de transformation a ensuite été réassemblé par étapes. Pour ce faire, SPIE a planifié, construit et installé quatre champs de conducteurs de 380 kV, deux champs de transformateurs de 380 kV et trois champs de transformateurs de 110 kV, un système de compensation de 380 kV et plus de 18 champs de barres-bus triples. En outre, le fournisseur de services multi-techniques a installé un ensemble complet de technologies de protection, de contrôle et de communication sur site ; il a également érigé le nouveau bâtiment du poste et 11 cellules de contrôle, et équipé le site entier d'un nouveau système d'éclairage extérieur. « La reconstruction d'un poste de transformation de cette taille demande une planification précise et une coordination minutieuse des différents corps de métiers. Le poste de transformation d'Altheim est considéré comme un important nœud du système intégré européen de réseaux électriques et constitue une interface d'alimentation électrique essentielle entre la Thuringe, la Bavière orientale, le grand Munich et jusqu'à l'Autriche », précise Anton Pritscher, chef de chantier de l'unité d'appareillage de commutation d'Ergolding.Un partenaire fiable de longue dateTenneT et SPIE entretiennent une collaboration fructueuse depuis de nombreuses années. En tant que fournisseur de services multi-fabricants et multi-produits, SPIE se démarque en proposant une source unique de services, doublée d'une excellence opérationnelle. SPIE a établi un partenariat de confiance avec l'opérateur de réseau de transport d'électricité en l'accompagnant dans sa transition énergétique avec des solutions sur mesure. La coopération efficace entre les deux entreprises leur a déjà permis de mener à bien de nombreux projets par le passé. « Nous sommes très fiers de la confiance que nous a accordée une fois encore TenneT avec ce contrat. Assumer le rôle de maître d'œuvre a été un défi particulier pour SPIE, précise Josef Ammer, directeur de travaux chez SPIE et responsable des séquences opérationnelles sur site. Grâce à notre qualité d'exécution, au respect strict du calendrier et à l'application de normes élevées de sécurité au travail, nous avons une fois de plus été capables de soumettre une offre convaincante dans le cadre de cet appel d'offres européen. »