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Il y a 4 ans et 235 jours

GE promet des embauches dans l'éolien en mer

"La filière éolien en mer pour GE à horizon de la fin 2021 c'est 1.400 emplois sur le territoire français", a-t-il dit à des journalistes à l'usine du groupe de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), qui vient de sortir la première turbine destinée au futur parc éolien de Saint-Nazaire, le tout premier parc offshore de France, porté par EDF Renouvelables et Enbridge.Selon lui, cette usine qui emploie quelque 350 personnes, va encore en recruter cent. Le bureau d'ingénierie à Nantes réunirait environ 200 personnes et "l'usine de pales à Cherbourg a vocation à monter à 850".Ces déclarations interviennent alors que le géant américain vient d'annoncer la restructuration en Europe de deux autres divisions dédiées aux énergies renouvelables, dans les équipements de barrages et les réseaux électriques. En France, 753 postes seraient supprimés selon des sources syndicales, à Villeurbanne ou encore Belfort."Certes nous traversons une crise économique. Certes des carnets de commandes se vident et dans certaines activités c'est massif", a reconnu mardi la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher, répondant à l'Assemblée nationale à une question du député (PCF) Alain Bruneel."Mais nous n'accepterons pas de plan social opportuniste", a-t-elle poursuivi."Nous allons mener un dialogue exigeant avec GE pour que l'entreprise se saisisse de nos dispositifs et porte un projet ambitieux pour l'industrie française", a ajouté Mme Pannier-Runacher, indiquant que le gouvernement avait adressé un courrier au PDG du groupe américain, Larry Culp."La transition énergétique est une réalité qui s'impose à tous", a justifié de son côté Jérôme Pécresse."Je suis convaincu qu'à la sortie de la crise du Covid, cette transition énergétique va plutôt s'accélérer. Cela nous conduit à avoir des bonnes nouvelles dans certains secteurs, notamment l'éolien en mer, où nous accompagnons la croissance en recrutant et en investissant. Dans d'autres métiers beaucoup plus difficiles, il est vrai que nous allons devoir adapter notre masse de coûts aux réalités du marché", a-t-il développé.Pour lui, "si on est ici aujourd'hui pour célébrer les centaines d'emplois créés sur le territoire français dans l'éolien en mer, c'est grâce à GE" qui a racheté les activités énergie d'Alstom, dont l'usine de Montoir, car "Alstom n'avait pas les moyens financiers de continuer cette aventure".Il a indiqué qu'une mobilité interne pourrait être proposée aux salariés concernés par les suppressions de postes.Après avoir fourni les 80 nacelles de 6 MW du parc de Saint-Nazaire, prévu pour entrer en service en 2022, GE se consacrera à la production de son éolienne géante de 12 MW.Celle-ci a déjà été retenue pour des projets de parcs en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.Leur enchaînement assure à ce stade du travail à Montoir jusqu'en 2026-2027, a indiqué M. Pécresse.
Il y a 4 ans et 235 jours

EldoTravo.fr lance sa solution de Référencement Local pour les artisans

Deux fois plus de prises de contact via Internet dans le secteur de l'amélioration de l'habitat depuis juin 2020EldoTravo.fr accompagne les professionnels du bâtiment dans la digitalisation de leur bouche-à-oreille depuis 5 ans.Depuis mars dernier, pour faire face aux répercussions de la crise sanitaire, la start-up propose des solutions d'audit et formation pour aider ses clients à mieux appréhender ce sujet. Le confinement ayant mis en exergue l'importance pour les entreprises du secteur du BTP d'accélérer le virage numérique.Ce sont ainsi 1500 artisans qui ont participé à ces webinars de formation et 600 qui ont bénéficié d'audit de référencement Google.Fort de ce succès, EldoTravo.fr met un coup d'accélérateur et lance une solution de référencement local, permettant aux particuliers d'identifier rapidement les artisans les mieux qualifiés, autour de chez eux.« 80% des particuliers qui cherchent un artisan pour leurs travaux le font sur Google », c'est notamment sur cette donnée extraite de l'étude de Moz (juin 2020) que la start-up s'est appuyée pour construire sa solution. Une étude qui démontre par ailleurs que les fiches Google My Business (GMB) génèrent plus d'appels et d'e-mails vers un professionnel que son site internet lui-même.Le confinement a accéléré la digitalisation des particuliers et modifié leurs pratiques. Pour répondre à leurs nouvelles attentes, il est primordial pour un artisan d'emprunter le virage digital. L'outil développé par EldoTravo.fr permet entre autre de mettre à jour simultanément les données des artisans sur 20 annuaires en ligne. Google analyse ensuite la consistance de ces informations et les compare avec celles présentes sur les fiches GMB pour alors décider de son référencement.« Dans le secteur de l'amélioration de l'habitat, les visites sur les sites internet des professionnels issues des fiches GMB ont doublé. Aussi, en 2020, 46% des recherches Google ont une intention locale. Ce constat nous a poussé à créer un service dédié au référencement local, tant il est primordial pour un professionnel du BTP d'apparaitre dans les résultats de recherches des particuliers. »Jean-Bernard Melet, cofondateur d'EldoTravo.fr.Une solution qui connait d'ores et déjà un réel succès, quelques semaines seulement après sa mise en place. « À ce jour, 800 professionnels du BTP utilisent notre outil de référencement local pour gagner du temps et améliorer leur visibilité sur Google. Après 3 mois d'utilisation, le constat est sans appel : le travail effectué sur les fiches GMB des entreprises accompagnées indique des intentions d'achat multipliées par deux. », précise Mamoun Benmeradi, Directeur Produit d'EldoTravo.fr.Cet outil de référencement local vient s'ajouter et compléter le savoir-faire historique d'EldoTravo.fr, basé sur la récolte et la vérification d'avis et photos, puis leur diffusion sur tous les supports de communication web (Google, Facebook, site web et boutiques).Grâce aux 3 millions d'euros levés auprès d'Irdi Soridec Gestion et M Capital en fin d'année 2019, EldoTravo a développé 2 nouveaux produits pour aider les artisans à accélérer leur digitalisation et offrir au consommateur une meilleure expérience en ligne.
Il y a 4 ans et 235 jours

Les régions appellent l'État à revoir "les faiblesses criantes" de sa réforme de l'apprentissage

"Nous disons très clairement au gouvernement que ce n'est pas parce que l'on reconnaît une erreur que l'on se dégrade", a affirmé François Bonneau, président délégué de Régions de France, lors d'une conférence de presse.Auparavant du ressort des régions, l'apprentissage relève depuis le 1er janvier des branches professionnelles et constitue un point de friction récurrent entre le gouvernement et les collectivités qui craignent la disparition de 700 centres de formation d'apprentis (CFA) sur les 1.200 existants."Nous demandons que ce dossier ne soit pas complètement fermé, que les faiblesses criantes du système puissent être réexaminées", a affirmé le président (PS) de la Région Centre-Val-de-Loire, qui espère que le gouvernement de Jean Castex se montre plus attentif à ses arguments que celui d'Édouard Philippe."Nous avons été sortis par la porte et par la fenêtre par le gouvernement précédent de la responsabilité de l'apprentissage", a-t-il rappelé."Mais nous sommes complètement disponibles pour rediscuter de la place des régions dans l'apprentissage de demain. C'est au niveau des régions que l'on peut mettre les acteurs en réseau", notamment dans les secteurs "indispensables à la reprise", a-t-il argumenté.Le président de Régions de France, Renaud Muselier, et M. Bonneau ont été reçus à Matignon par M. Castex en juillet. "Il y a de l'écoute, mais il y a aussi du bras de fer", a-t-il assuré.M. Bonneau reproche à la réforme d'accorder "aux très grands groupes pour des raisons qui ne sont pas essentiellement de formation, mais de business, la possibilité de peser sur l'organisation de la carte de l'apprentissage pour leurs propres intérêts".Ces groupes, dont le géant des cosmétiques L'Oréal, qu'il a donné en exemple à plusieurs reprises, "n'ont pas la vision de l'aménagement du territoire en matière de formation", a-t-il déploré, rappelant que leurs écoles recrutent des apprentis aux dépens des centres régionaux."Comme le CFA de la ville de l'apprenti est financé par les contrats d'apprentissage, il est privé de jeunes (par les écoles des grands groupes) et donc de moyens", affaiblissant financièrement ces centres.
Il y a 4 ans et 235 jours

50 nouveaux territoires pourront expérimenter le dispositif "zéro chômeur longue durée"

Examiné en première lecture au Palais Bourbon, ce texte est ensuite attendu au Sénat, a priori début octobre.Il proposait initialement d'étendre l'expérimentation "zéro chômeur longue durée" à 30 nouveaux territoires volontaires: des communes ou des quartiers de 5.000 à 10.000 habitants. Mais des députés, dont la rapporteure LREM Marie-Christine Verdier-Jouclas, ont pesé pour aller au-delà, surtout dans un contexte de hausse du chômage."50 nouveaux territoires", en plus des 10 existants, "c'est un nombre et une durée adaptés car le temps est aujourd'hui à l'évaluation et à l'optimisation", a estimé la ministre du Travail Elisabeth Borne à l'Assemblée.A gauche comme à droite, plusieurs parlementaires d'opposition ont toutefois jugé que le texte "ne va pas assez loin" et ont réclamé, en vain, un "autre seuil", voire d'enlever tout plafond.Portée initialement par ATD Quart Monde, puis par l'ex-député PS Laurent Grandguillaume, cette expérimentation est menée actuellement dans dix territoires, mêlant communes rurales et quartiers de la politique de la ville, de Colombelles (Calvados) à Villeurbanne (Rhône).La philosophie générale est d'affirmer que personne n'est inemployable et qu'en subventionnant la reprise d'emploi, l'Éqtat économisera autant en prestations sociales et coûts indirects du chômage.Ont ainsi été créées 13 entreprises à but d'emploi (EBE), qui embauchent, sur la base d'un Smic en CDI et sans sélection, des personnes privées d'emploi depuis plus d'un an, pour des activités utiles à la société mais censées ne pas concurrencer le secteur privé.L'État contribue à hauteur de 18.000 euros par an par emploi, ce qui correspond aux économies attendues pour les finances publiques (arrêt du versement du RSA ou des indemnités chômage...)Le reste du budget doit venir de la croissance du chiffre d'affaires des EBE, de subventions ou de concours bancaires.Depuis 2017, 1.112 personnes "sont sorties de la privation d'emploi, soit directement (770), soit de manière indirecte", selon la proposition de loi LREM.De nouvelles villes voudraient tenter l'expérience comme Bordeaux, pour le quartier Grand Parc, une zone de logements sociaux durement touchée par le chômage.Mais le coût et le ciblage du dispositif font débat, la plupart des entreprises à but d'emploi restant déficitaires.En novembre 2019, un rapport de l'Inspection générale des Affaires sociales et de celle des finances soulignait que le "modèle économique des EBE n'est pas stabilisé" et que les publics visés sont moins éloignés de l'emploi qu'attendu, puisque certains touchaient déjà auparavant un revenu d'activité.La proposition de loi de la majorité vise à prolonger l'expérimentation pendant cinq ans. Elle comprend d'autres mesures pour simplifier l'insertion par l'activité économique (IAE), en supprimant notamment l'agrément obligatoire auprès de Pôle Emploi.Le texte prévoit aussi que les entreprises d'insertion puissent conclure des "CDI inclusion" avec des salariés de plus de 57 ans "rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières".Avec le soutien du gouvernement, les députés ont retiré un article qui faisait débat et suggérait de tester un nouveau dispositif, le "CDI renforcé".Ils ont préféré voter un amendement gouvernemental proposant l'expérimentation d'un "contrat passerelle" pour faciliter le recrutement en entreprises classiques de personnes en fin de parcours d'insertion.
Il y a 4 ans et 235 jours

LCA-FFB devient le Pôle Habitat FFB et porte le logement neuf au cœur de la relance

Tous les chiffres le montrent : -14,9% sur sept mois pour les mises en chantier de logements et -20,1% pour les permis de construire ; -16% sur un an pour la production de crédits immobiliers consacrés au logement neuf ; doublement du taux de crédits refusés par rapport à fin 2019 ; -18,1% sur sept mois pour les ventes de maisons en secteur diffus et -31% sur six mois pour les logements collectifs. Plus de 100.000 logements neufs autorisés sont d’ores et déjà menacés pour 2020. Si aucune mesure à prise rapide ne vient booster la demande, la solvabiliser et soutenir l’offre, le scénario du pire est à craindre. Le logement neuf, qui représente 30% de l’activité du secteur du bâtiment et créé 1,7 emplois directs et indirects par lot, est au bord de l’asphyxie.Dans ce contexte, LCA-FFB salue les annonces de la Ministre chargée du Logement relatives au maintien du prêt à taux zéro (PTZ) et du « Pinel » jusqu’à fin 2021 et à l’ouverture d’une concertation avec les professionnels et les élus afin d’améliorer ces dispositifs à l’horizon 2022. Elle considère toutefois que ces perspectives ne permettent pas de répondre à court terme aux difficultés majeures rencontrées par les entreprises du secteur et les nombreux ménages fragilisés par la crise économique et le resserrement du crédit. En outre, LCA-FFB restera vigilante à ce que les évolutions qui seront apportées à ces dispositifs n’entrainent ni surcoûts, ni contraintes excessives, ni contingentements, ni accroissement des fractures territoriales.Pour solvabiliser les ménages jeunes et modestes désireux d’accéder à la propriété, LCA-FFB appelle à rétablir, dès 2021, une quotité de PTZ à 40% sur toutes les zones du territoire (au lieu de 20% actuellement en zones B2 et C) et à restaurer l’APL Accession.Afin de séduire les investisseurs privés qui disposent aujourd’hui d’une épargne exceptionnellement abondante et mettre sur le marché une offre locative privée indispensable au parcours résidentiel de nombreux ménages, LCA-FFB appelle également à renforcer le dispositif Pinel par une augmentation de la réduction d’impôt, la réouverture de l’éligibilité à la zone B2, ainsi que les suppressions de l’exclusion de la maison individuelle et de la limitation du nombre d’investissements réalisables annuellement.Au-delà du soutien de la demande par des mesures budgétaires, LCA-FFB estime que le logement neuf doit être placé au cœur de la relance dans les territoires et appelle les élus locaux à libérer du foncier là où les besoins sont avérés et à mobiliser leurs équipes pour concrétiser les projets qui sont à portée de main.En matière d’urbanisme, LCA-FFB propose également un choc de simplification à la hauteur de la crise inédite que traverse le secteur : permis de construire et permis d’aménager déclaratifs, simplification des dossiers d’autorisations d’urbanisme, accélération du processus d’instruction numérique, division par deux des délais d’instruction et de recours, automaticité des bonus de constructibilité…Dans cette période si particulière, les adhérents de LCA-FFB, réunis ce matin en Assemblée Générale Extraordinaire, ont adopté Pôle Habitat FFB comme nouvelle identité pour leur organisation professionnelle.Reflet d’une intégration réussie il y a quatre ans au sein de la Fédération Française du Bâtiment, cette évolution témoigne de la vocation de l’Union à fédérer aménageurs fonciers, constructeurs de maisons, promoteurs immobiliers et rénovateurs globaux autour de leurs valeurs communes de performance, de modernité, d’innovation, de professionnalisme et de responsabilité. Elle marque également la volonté de l’Union de développer son action et celle de ses membres en faveur d’un habitat abordable, durable et désirable et d’un cadre de vie soucieux des spécificités environnementales et architecturales des territoires.« Avec Pôle Habitat FFB, notre Union montre qu’elle évolue avec son temps, qu’elle s’adapte à son environnement, aux évolutions des métiers qu’elle fédère et aux enjeux sociaux, territoriaux et écologiques du secteur. Réunis dans ce Pôle Habitat, fiers des valeurs qui nous animent et des professions que nous représentons, notre organisation va continuer à amplifier son développement et ses services aux adhérents. En s’appuyant sur toujours plus de synergies et de complémentarités entre ses quatre métiers, Pôle Habitat FFB entend également renforcer sa place dans le paysage institutionnel et son expression en matière de politiques du logement et de l’habitat. »-Grégory Monod, Président de LCA-FFB
Il y a 4 ans et 235 jours

Assurance construction : la liquidation d'un assureur étranger entraîne la résiliation de 60.000 contrats français

"Le 15 septembre 2020, les administrateurs de la compagnie (...) ont prononcé la résiliation et la cessation des effets de tous les contrats d'assurance construction souscrits par les assurés français auprès d'Elite Insurance Company LTD", a fait savoir dans un communiqué l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), nom de ce superviseur.Dans le détail, cette décision porte à la fois sur les contrats d'assurance dommages ouvrage, responsabilité civile décennale, responsabilité civile professionnelle, constructeur non réalisateur, tout risque chantier, constructeur de maison individuelle et garanties financières d'achèvement.En février, le cabinet PWC, chargé de l'administration de la société, affirmait qu'Elite Insurance comptait en France quelque 60.000 assurés, ayant principalement des polices d'assurance construction qui ont une période d'exposition de dix ans.En ce qui concerne l'état des indemnisations, les administrateurs ont indiqué à l'ACPR que les sinistres survenus qui ont fait l'objet d'un accord mais n'ont pas été payés avant le 15 septembre 2020 restent éligibles à une indemnisation.Néanmoins, pour ces sinistres comme pour tous ceux qui n'auraient pas été réglés avant le 15 septembre 2020, les administrateurs anticipent des difficultés de paiement en raison de la situation financière d'Elite Insurance.Les sinistres qui surviendraient après le 15 septembre 2020 ne pourront quant à eux "pas faire l'objet d'une indemnisation du fait de la cessation des contrats", relate le communiqué de l'ACPR.Établie à Gibraltar en 2004, Elite Insurance s'est développée en proposant des produits d'assurance à la fois pour les professionnels et les particuliers en Europe.À partir de fin 2018, la société a toutefois subi une détérioration continue de ses réserves dans un certain nombre de lignes commerciales ainsi que des problèmes avec les recouvrements de certaines bases des actifs.Placée sous administration judiciaire en décembre 2019 et déclarée insolvable par les autorités financières de Gibraltar, la société exerçait ses activités en Belgique, en France, en Allemagne, en Grèce, en Irlande, au Luxembourg, à Malte, aux Pays-Bas, en Norvege, au Portugal, en Roumanie, en Espagne et au Royaume-Uni.
Il y a 4 ans et 235 jours

L'OCDE moins catastrophiste pour 2020, mais la reprise s'annonce plus modeste en 2021

Après avoir accéléré au printemps, lorsque les mesures de confinement destinées à combattre la pandémie de coronavirus ont été allégées, "le rythme de la reprise mondiale a perdu un peu de son élan au cours des mois d'été, en particulier dans les économies les plus avancées", constate l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).L'organisation basée à Paris table ainsi sur un recul de 4,5% du PIB mondial en 2020 puis sur un rebond de 5% en 2020. En juin, elle prévoyait une récession de 6% et une reprise de 5,2%.Elle souligne toutefois que "ces perspectives sont très incertaines" car dépendantes "des hypothèses relatives à la propagation du virus et de l'évolution des politiques" macroéconomiques.En outre, ce chiffre global masque des "différences considérables entre les pays", entre la Chine (+1,8%) qui devrait être la seule économie du panel à afficher une croissance en 2020 et l'Inde, entrée plus tardivement dans la pandémie, dont le PIB devrait chuter de 10,2%.En 2020, les États-Unis (-3,8%) devraient finalement faire mieux que la moyenne mondiale, et l'Allemagne (-5,4%) mieux que la zone euro (-7,9%). La France (-9,5%), l'Italie (-10,5%) et le Royaume-Uni (-10,1%) devraient au contraire accuser fortement le coup, et rebondir moins fortement en 2021 que ce que l'OCDE anticipait en juin.Pour autant, l'OCDE est claire: sans la réaction rapide et massive des gouvernements, sans l'intervention conséquente des banques centrales, "la contraction de l'activité aurait été nettement plus importante". Elle les invite d'ailleurs à continuer à soutenir l'activité en 2021, et ce d'autant que "l'incertitude reste élevée et la confiance fragile".La pandémie, qui a fait au moins 930.000 morts, dont près de 200.000 aux Etats-Unis, s'accélère en Inde, qui a franchi mercredi le seuil des cinq millions de personnes contaminées tandis que l'Europe est confrontée à une augmentation du nombre de cas, la rentrée scolaire et la prochaine arrivée de l'automne.
Il y a 4 ans et 236 jours

Le bilan BEPOS en 30 secondes

Il y a 4 ans et 236 jours

Public réduit à l'Élysée pour les Journées du patrimoine ce week-end

L'Élysée n'a pas indiqué si le président accueillera le public, comme il l'a fait au début de son quinquennat.Les visiteurs seront répartis par créneaux horaires (125 par demi-heure), de 8h00 à 17h30, avec masque obligatoire et distributeurs de gel hydroalcoolique en raison de l'épidémie de Covid-19. Des artisans spécialistes des métiers du patrimoine seront présents ainsi que l'orchestre de la Garde républicaine.La présidence organisera en outre une visite virtuelle, à 360°, pour permettre au plus grand nombre de découvrir ce lieu historique.Douze photographes des principales agences de presse qui suivent le président de la République exposeront leur travail autour de la thématique "Regards sur l'Élysée". La photographie la plus appréciée se verra remettre le Prix du Public.Comme chaque année depuis le début du quinquennat, une boutique éphémère vendra des produits estampillés Élysée et fabriqués en France (mugs, marinières, boules de pétanque, porte-clés, bougies parfumées...). Les bénéfices participent au financement de la rénovation du Palais, souligne l'Élysée.C'est en bavardant avec des visiteurs dans les jardins en 2018 qu'il s'était fait interpeller par un jeune horticulteur au chômage auquel il avait conseillé de "traverser la rue" pour trouver du travail.
Il y a 4 ans et 236 jours

Leborgne® présente sa nouvelle lisseuse longue portée nanovib®

Lors de la construction d'un bâtiment à étages, la lisseuse longue portée Nanovib® permet de réaliser plus facilement, et de manière plus sécurisée, les joints entre les pré-dalles qui forment la dalle plancher. Elle diminue ainsi la pénibilité de la tâche et permet de gagner en productivité. Le temps d'application des joints est réduit de 70% pour un rendu parfait sous plafond. La réaction des testeurs au sein de grandes entreprises du BTP et l’intérêt suscité lors du salon BATIMAT laissent prévoir une généralisation de cet outil sur les chantiers de construction.Du chantier au Bureau d'Études : Le Design Centré Utilisateur pour réduire la pénibilitéAu fil des années, Leborgne a démontré ses capacités d’adaptation aux nouveaux modes de construction en concevant des outils innovants pour les professionnels du secteur. Le projet lisseuse longue portée nanovib®, mené par le Bureau d'Études Leborgne®, s’appuie sur la méthode Design Centré Utilisateur, qui place les Compagnons au centre du développement produit.A l’occasion de visites sur les chantiers, l’équipe R&D de Leborgne® s’est aperçue que plusieurs équipes de maçons finisseurs commençaient à bricoler des outils à manche long afin de réaliser les joints entre les pré-dalles. Bien qu’utiles, ces outils étaient souvent trop lourds et pas assez souples pour prendre en compte l’ondulation du corps lors des déplacements de l’opérateur.Leborgne® a retravaillé le concept pour améliorer son efficacité et le rendre industrialisable. Plusieurs prototypes ont été réalisés afin de trouver le bon compromis entre l’angulation de la lame et la souplesse du manche. L’intégration du design au sein de la R&D, dès la genèse du projet, a garanti une meilleure continuité, depuis le pré-projet et jusqu’à la production. Les tests terrain ont permis de valider le modèle aujourd’hui commercialisé.La gamme nanovib Leborgne® protège le capital santé des professionnels du bâtimentLeborgne® travaille depuis plusieurs années sur les questions de prévention de la pénibilité et des accidents du travail sur les chantiers.Ces réflexions ont donné naissance à la gamme nanovib® composée d’outils innovants destinés protéger le capital santé des profes-sionnels du bâtiment.Pour concevoir ces outils, Leborgne® a sollicité les conseils d’experts de la prévention : organismes professionnels de prévention, OPPBTP, SIST-BTP, CARSAT etc.La gamme est actuellement composée de 21 références.Un outil reflet du savoir-faire technique Leborgne®Leborgne® a mis tout son savoir-faire dans l’élaboration de la lisseuse longue portée nanovib®. La tête de la lisseuse est composée de 2 parties :Une monture en matériaux composite surmoulée sur une lame en acier inoxydable conjuguant souplesse et résistance. A l’extrémité, la monture englobe une douille cylindrique qui recevra le manche. Un manche en composite de section cylindrique pour une bonne prise en main qui allie souplesse et résistance avec un poids moindre. Le résultat de ces optimisations donne un produit léger et très maniable. Doté d’un manche de 1,85 m de long, la lisseuse longue portée Leborgne nanovib® permet de travailler au sol jusqu’à 3 m de haut sans avoir à tenir le manche de l’outil au-dessus de la coiffe du rotateur, principale cause de TMS de l’épaule.Caractéristiques techniques Lisseuse de joints 20 cm longue portée 1,85 m nanovib® :Longueur de la lame : 20 cmLongueur totale : 1,85 mPoids : 1,85 kgLisseuse de joints 30 cm longue portée 1,85 m nanovib® :Longueur de la lame : 30 cmLongueur totale : 1,85 mPoids : 1,85 kgPoints de vente : Négoces, Fournitures Industrielles, Quincailleries du bâtiment, Loueurs etc.
Il y a 4 ans et 236 jours

Jeux de pleins et de vides pour un groupe scolaire et un pôle petit enfance à Toulouse

L'enjeu de l'agence VÉRONIQUE JOFFRE ARCHITECTURE était de créer un lieu à la fois stimulant, calme et apaisé pour les enfants. Le choix des solutions aluminium TECHNAL, mises en œuvre par l'ALUMINIER AGRÉÉ REALCO, participe à cette ambiance particulière : acoustique, thermique et luminosité renforcées pour optimiser leur confort, variations de pleins et de vides qui dynamisent le programme… L'enveloppe définit une limite sur laquelle se jouent toutes les possibilités d'ouvertures et de fermetures avec :510 m² de murs-rideaux GEODE dans les halls du Pôle petite enfance, du Groupe scolaire et de la bibliothèque,1.094 m² d'ensembles menuisés SOLEAL 65, à soufflet pour ventiler les salles maternelles, et en projection vers l'extérieur pour les salles élémentaires à l'étage.VÉRONIQUE JOFFRE ARCHITECTURE a imaginé un volume horizontal en R+1 de 6.000 m² SHON, en contraste avec le contexte surplombé d'immeubles de grande hauteur. Premier équipement public du quartier Cartoucherie, il occupe tout l'îlot en s'alignant sur la voirie. Les menuiseries TECHNAL permettent de profiter de points de vu vers les aménagements paysagers du quartier, et les cours et jardins en cœur d'îlot.* Prix Étudier du Palmarès Architecture Aluminium Technal 2019.Le confort pour maître motToutes les menuiseries assurent une atténuation acoustique de 40 dB afin de limiter les nuisances sonores liées à la proximité de l'aéroport Toulouse-Blagnac. Un critère essentiel pour garantir la concentration des élèves et la quiétude des plus petits à toute heure.Elles bénéficient d'une performance thermique (SOLEAL 65 - Uw = 0,9 W/m².K) et d'une luminosité optimale grâce aux ouvrants cachés SOLEAL 65 qui favorisent le bien-être des bambins et du personnel quelle que soit la saison.Chaque salle d'activité se prolonge sur un balcon ou une terrasse plantée accessible. Les seuils PMR des solutions SOLEAL facilitent le passage des jeunes enfants.Effacement de l'aluminiumLa vêture en bardeaux de terre cuite, expérimentation en référence à la culture de la région, alterne des teintes naturelles mates et des émaillés colorés. Les profilés aluminium TECHNAL couleur « Fossile », comme les finitions de la vêture, s'effacent discrètement au profit de la perception de l'enveloppe polychrome. L'ensemble joue avec les variations de la lumière naturelle.
Il y a 4 ans et 236 jours

Découverte à Jérusalem de chapiteaux vieux de 2.700 ans

Larges d'environ 50 cm, les deux blocs de calcaire, dont les gravures en forme de spirale sont quasi intactes, auraient surmonté des colonnes dans le jardin d'un palais depuis entièrement disparu.Cette découverte a été réalisée en novembre 2019 par l'archéologue israélien Yaakov Billig lors de travaux en vue de la construction d'un office du tourisme à quelques kilomètres au sud de la Vieille ville de Jérusalem.Ces chapiteaux relèvent de l'architecture "proto-éolique", similaire à celle de la Grèce antique, et sont le symbole du royaume de Juda, fondé en 940 avant J.-C. et ayant disparu avec la prise de Jérusalem par le roi babylonien Nabuchodonosor en 586 avant J.-C..Les pièces de cinq shekels aujourd'hui en circulation en Israël représentent le motif d'un de ces chapiteaux.Les deux éléments présentés jeudi sont les premiers de "taille moyenne" découverts dans ce secteur, a expliqué M. Billig à l'AFP, ajoutant que d'autres chapiteaux de moindre importance ont également été trouvés, sur ce qui devait autrefois être un "domaine royal" ou tout du moins la propriété d'une personne extrêmement fortunée.Le palais a probablement été bâti entre les règnes des rois Ezéchias et Josias, lorsque Jérusalem se remettait du siège de l'armée assyrienne, en 701 av. J.-C., qui a entraîné sa quasi destruction, selon l'archéologue.Ses collègues de l'Autorité israélienne des Antiquités (AIA) ont récemment découvert d'autres vestiges de la même période dans ce secteur, attestant de la présence il y a des milliers d'années d'un centre névralgique près de la Vieille ville de Jérusalem."Cela montre qu'il y a un certain temps, quelqu'un s'est dit qu'il était possible et sûr de construire un grand palais dans un secteur (...) en dehors de la ville", explique M. Billig.Les chapiteaux découverts, qualifiés "d'extraordinairement importants" par l'archéologue Yuval Baruch, responsable du district de Jérusalem à l'AIA, soulèvent de nouvelles questions, comme celle de savoir pourquoi ils ont été préservés quand tous les autres vestiges du palais ont été pillés."Est-ce parce qu'ils ont un caractère sacré? Je ne sais pas", a admis Yaakov Billig.
Il y a 4 ans et 236 jours

Emmanuelle Wargon soutient un amendement qui facilite l'expulsion de squatteurs

La propriété d'un retraité située à Théoule-sur-Mer a été occupée pendant près de trois semaines, depuis la fin du mois d'août, par une famille et leurs enfants. Son bien a été restitué et "un hébergement proposé à la famille occupante", a précisé Emmanuelle Wargon dans un communiqué.Face à cette situation, elle a engagé "un travail approfondi" avec ses services "dès lundi dernier", a-t-elle fait savoir.Cette étude "a mis en lumière" selon elle "la nécessité d'améliorer et de simplifier le droit afin, notamment, d'accélérer les délais de procédures et de réaffirmer les principes protecteurs des propriétaires et locataires face aux squatteurs"."C'est pour cette raison que j'apporte mon soutien à l'amendement déposé par le rapporteur du projet de loi +Accélération et simplification de l'action publique+ (Asap), le député Guillaume Kasbarian", a-t-elle expliqué."Cet amendement dit une chose très simple: que ce soit une résidence principale ou une résidence secondaire, ou même une résidence occasionnelle, à partir du moment où vous trouvez un squatteur chez vous, vous déposez plainte, vous faites constater que c'est bien chez vous et après vous interpellez le préfet", a également détaillé la ministre sur RTL."Le préfet a 48H pour vous répondre et au bout de 48H le préfet lui-même met en demeure le squatteur de partir", a-t-elle poursuivi, ajoutant que cela "va accélérer très fortement les procédures".
Il y a 4 ans et 236 jours

RE 2020 : les acteurs de la filière gaz alertent sur l'approche retenue concernant le confort d'été

S'il est largement admis que la RT2012 a permis de grandes avancées, son point faible est et restera sur le confort d'été avec des bâtiments notoirement inconfortables en période de fortes chaleurs, donnant aux occupants l'impression de vivre, de leurs mots, dans une cocotte-minute. La RE2020 donne l'occasion de corriger cette faiblesse, encore faut-il que le problème soit pris dans le bon sens en traitant la cause à la base.Confort d'été : de quoi parle-t-on ?Après de nombreuses tergiversations, c'est finalement le critère des « Degrés Heures » d'inconfort (DH) qui a été retenu par l'administration. Ainsi, pour qu'un bâtiment ait un confort d'été acceptable, ce critère doit être inférieur à 350. Au-delà, le bâtiment est augmenté d'une consommation de climatisation fictive...Approche pour le moins étonnante et les incohérences ne s'arrêtent pas là. Pour mener son analyse, le Groupe modélisateur a en effet travaillé sur des bâtiments RT 2012 à l'inconfort d'été manifeste si bien que 80% des bâtiments examinés se retrouvent classés « inconfortables » (> à 350°h) et se voient automatiquement affecter une consommation supplémentaire de climatisation fictive.« Affecter une consommation de climatisation fictive à des bâtiments inconfortables s'apparente au mieux à un palliatif et ne permet en rien de traiter la cause du problème liée au bâti. Il faut impérativement axer les efforts sur la conception des logements, dans une démarche prioritaire de bioclimatisme et tester des bâtiments spécialement conçus pour le RE2020 sur le respect de ce critère DH. »-Florence Lievyn, Déléguée générale de CoénoveEn outre, les consommations de climatisation fictives ont volontairement été prises comme supérieures à ce qu'elles seraient avec un système de climatisation réel. De là à pousser les concepteurs à recourir à un système de climatisation active moins impactant pour le Cep du bâtiment (coefficient d'énergie primaire qui représente la consommation conventionnelle d'énergie primaire) que le recours à la climatisation fictive, il n'y a qu'un pas.Mais pourquoi tant d'émoi ?L'approche proposée par l'administration présente 2 risques majeurs :Le concepteur pourrait faire le choix de la facilité consistant à installer un système actif de climatisation au détriment d'une intelligence de conception en amont, ce qui serait pleinement contradictoire avec la recherche d'efficacité énergétique mais répondrait tout autant aux attentes de la RE,Un droit à consommer supplémentaire pour les usages dits traditionnels pourrait voir le jour dès lors que la mise en place de systèmes passifs (brasseurs d'air...) permet de passer sous la barre de 350°h et s'établir à hauteur des consommations de climatisation fictive, soit environ 10kWhep/m².an.Ce desserrement permettrait aux systèmes les moins performants de respecter les seuils réglementaires, tout en n'empêchant nullement l'utilisateur final de rajouter par la suite une climatisation mobile, conduisant ce logement à une surconsommation manifeste contre toute logique d'efficacité énergétique...« La RE2020 doit pousser à la conception bioclimatique et mettre en avant l'intelligence de conception. Il n'est pas normal qu'à ce jour, un bâtiment traversant ait le même traitement qu'un logement qui ne l'est pas. Il faut revoir les règles liées au confort d'été et si le Cepmax devait tenir compte des consommations de climatisation, cela ne pourrait s'entendre que dans les zones climatiques les plus chaudes où la climatisation est absolument indispensable. »-Florence Lievyn, Déléguée générale de Coénove
Il y a 4 ans et 236 jours

Les mesures exceptionnelles des Urssaf pour soutenir la trésorerie des entreprises évoluent en septembre

Employeurs du régime généralDans le cadre de la reprise de l'activité économique, les entreprises doivent désormais s'acquitter de leurs cotisations sociales aux dates d'exigibilités habituelles.Par exception, les reports de cotisations restent autorisés pour :Les entreprises appartenant aux secteurs dont l'activité demeure empêchée en raison des dispositions mises en place pour la lutte contre la pandémie (spectacle, discothèques, festivals …Les employeurs situés à Mayotte ou en Guyane, en raison de la prolongation de l'état d'urgence sanitaire dans ces départements.Dans ce cas, les entreprises souhaitant bénéficier des possibilités de report devront au préalable remplir le formulaire de demande via leur espace en ligne (ou directement auprès de la CSSM s'agissant des employeurs de Mayotte). En l'absence de réponse de l'Urssaf dans les deux jours ouvrés suivants le dépôt du formulaire, la demande de report est considérée comme acceptée.Consciente des difficultés que peuvent rencontrer encore certaines entreprises non concernées par les mesures de report, l'Urssaf leur propose des solutions adaptées à leur situation :exonération d'une partie des cotisations patronales ;aide au paiement des cotisations sociales ;mise en place de plans d'apurement.remise partielle de cotisations patronales intégrées dans les plans d'apurement;remise exceptionnelle des majorations de retardPour accompagner les entreprises et présenter les mesures exceptionnelles de soutien à l'économie mises en place pour les employeurs du régime général (articles 65 et 67 de la loi de finances rectificatives n°2020-935 du 30 juillet 2020), l'Urssaf organise un webinaire le 18 septembre prochain à 11h. Pour y accéder : rendez-vous sur la chaîne YouTube "l'actu des Urssaf"Adhérent au titre Emploi Service Entreprise, au titre Firme Étrangère ou au Chèque Emploi Associatif Pour les adhérents à ces offres éligibles à l'exonération d'une partie des cotisations patronales et à l'aide au paiement des cotisations sociales, ils n'auront qu'à renseigner leur secteur d'activité lors de leur prochaine connexion. Ainsi les mesures, seront appliquées automatiquement.Il est également possible de mettre en place un plan d'apurement en contactant l'Urssaf.Travailleurs indépendantsPour les travailleurs indépendants, le recouvrement des cotisations sociales a repris en septembre, conformément aux échéanciers adressés en août. Ces échéanciers ont été réalisés sur la base d'un revenu provisionnel 2020 diminué de 50% par l'Urssaf, afin de reporter au deuxième semestre 2021, à compter de la déclaration des revenus réels 2020 (si ces revenus sont supérieurs à l'estimation réalisée par l'Urssaf), le paiement des cotisations non versées. Pour tenir compte de la réalité de leurs revenus et limiter l'ampleur de la régularisation en 2021, les travailleurs indépendants sont invités à ajuster cet échéancier. Aucune majoration ne viendra pénaliser les travailleurs indépendants dont le revenu réel se révélerait finalement supérieur au revenu estimé.Les travailleurs indépendants des secteurs les plus touchés par la crise pourront bénéficier d'une réduction exceptionnelle dès 2020 en appliquant un abattement sur leur revenu prévisionnel 2020 via le service en ligne d'estimation des revenus. Pour accompagner les travailleurs indépendants en difficulté, des plans d'apurement permettant d'échelonner le paiement de leurs dettes sans pénalités ni majorations de retard seront proposés au plus tard en novembre.Pour en savoir plus sur les mesures mises en place, rendez-vous sur le mini-site dédié mesures-covid19.urssaf.fr
Il y a 4 ans et 236 jours

L'escalade au service de la régénération urbaine à Mulhouse

"Je n'ai pas osé regarder en bas, c'est trop haut !". Perchée à 25 mètres au dessus du sol, Maïté Hall, grimpeuse amateure, n'en mène pas large à l'issue de son ascension. "J'avais déjà le vertige à 10 mètres, alors j'ai attendu d'être de nouveau en bas pour regarder ailleurs que sur le mur".Revenue sur la terre ferme, la trentenaire est impatiente de rééditer sa performance, cette fois-ci sur le mur extérieur, qui culmine à la même hauteur. "Cette prise jaune tout en haut, je rêve de l'attraper", sourit-elle. "C'est grisant. Et puis dehors, il y a la vue incroyable sur Mulhouse et la région, on voit les Vosges et la Forêt noire. Moi aussi je veux voir ça, que ce ne soit pas seulement les autres qui m'en parlent".Installé "Rue des brodeuses", le "Climbing Mulhouse Center" (CMC) est posé au pied d'une immense cheminée industrielle, vestige de DMC. Ce sigle, abréviation de Dollfus-Mieg et Compagnie, désigne l'entreprise de tissus imprimés fondée en 1746, et qui a employé jusqu'à 30.000 salariés à son apogée.Mais le déclin industriel est passé par là, et la compagnie, qui emploie aujourd'hui moins de 500 personnes, a laissé vacants des dizaines de bâtiments en brique rouge sur plusieurs hectares, véritable "cité interdite" abandonnée plusieurs années jusqu'à l'arrivée du collectif d'artistes Motoco en 2012."Petit New York""Quand l'architecte m'a montré ce site, j'en suis tombé amoureux", explique Bruce Coll, porteur du projet et patron de la nouvelle salle d'escalade. "Je travaille dans l'industrie", complète ce manager de 59 ans, "donc ça m'a tout de suite parlé de repeupler une friche et de venir ici".Ce "passionné de sport et de nature" a tracé son sillon, indifférent aux appels du pied des sociétés d'équipements sportifs, qui lui proposaient des installations comparables à ce qui se fait ailleurs."De toute ma vie, je ne vais faire qu'une seule salle d'escalade, alors je voulais qu'elle soit originale", confie-t-il. Avec l'architecte Pierre Lynde, "un ami du lycée", ils ont donc conçu un bâtiment qui s'insère parfaitement dans l'esthétique du lieu, malgré sa hauteur."Il ne s'impose pas de façon écrasante, au contraire, il a la même forme que les autres shed", ces toits en dents de scie caractéristiques des anciennes usines, souligne Pierre Lynde. "C'est comme si on avait pris une dent qu'on avait étirée, jusqu'à 26 mètres de haut, la hauteur maximale autorisée par le plan local d'urbanisme".La concrétisation, en août, de ce chantier de 3,3 millions d'euros, soutenu par l'opérateur Citivia et les collectivités locales, est saluée par les usagers. "C'est magnifique", s'enthousiasme Sébastien Henner, père de famille de 45 ans, qui a habité dans le quartier pendant "toute (s)on enfance", et regrettait la destruction de certains édifices. "J'ai toujours appelé ce site le +Petit New York+. La brique de Mulhouse, c'est un vrai patrimoine industriel qui revient à la mode. C'est bien qu'il soit modernisé"."Un phare allumé"Avec ses hauts murs offrant 240 voies pour tous les niveaux, mais aussi ses blocs, deux voies de vitesse et des enrouleurs permettant de pratiquer seul en sécurité, les exploitants du CMC espèrent attirer un public familial et passionné. Ils tablent sur une fréquentation de 40.000 personnes par an.Le site pourrait également accueillir des athlètes de haut-niveau : l'organisation d'une première compétition régionale est à l'étude, et, alors que l'escalade a récemment été ajoutée aux épreuves olympiques, Mulhouse compte bien servir de base arrière aux équipes qui participeront aux Jeux de Paris en 2024."Pour nous, ce site d'escalade, c'est un phare allumé" au milieu de l'ancien parc industriel, résume Catherine Rapp, adjointe à l'urbanisme à la mairie de Mulhouse, qui souhaite prolonger la dynamique de reconversion. "Ça va attirer du monde. On a déjà d'autres projets en train de se mettre en place", se réjouit-elle.
Il y a 4 ans et 237 jours

Isover présente Luro et Luroche, deux solutions en laine minérale pour le sarking

La technique du sarking permet de garder la surface sous la toiture et donc de pouvoir aménager les combles, contrairement à une isolation des combles classique, qui elle, empiète sur les mètres carrés disponibles sous-toiture. Cette technique crée une isolation en continu à partir d'isolants rigides placés entre la charpente et la couverture. La charpente supporte les éléments de couverture par l'intermédiaire de contre-chevrons.Pour mettre en place cette solution, Isover propose 2 choix d'isolant : le Luro en laine minérale de verre et le Luroche en laine minérale de roche. Le Luro offre une certaine facilité de découpe et d'utilisation grâce à sa légèreté. Dans les deux cas, la charpente en bois reste apparente, pour un esthétisme certain, et la surface habitable est préservée.D'excellentes performances thermo-acoustiquesAvec les laines minérales, la solution Sarking assure d'excellentes performances acoustiques (RA.tr = 39 dB.). Elle permet par ailleurs de répondre aux exigences de la RT 2012 et aux rénovations BBC, en réduisant considérablement les ponts thermiques par une isolation en couches croisées. Les isolants de la gamme Luro et Luroche se présentent sous forme de panneaux rigides, applicables en simple ou double couche. Les performances thermo-acoustiques sont certifiées par le CSTB (ACERMI).Une mise en œuvre en 5 étapesPose du platelage et de la membrane StopvapUn platelage continu, constitué de panneaux à base de bois ou de voliges, est fixé sur les chevrons.La membrane Stopvap est déroulée horizontalement avec un recouvrement de 10 cm sur le platelage. La jonction entre lés de membranes est assurée avec l'adhésif Vario Multitape.Pose de l'isolant en 1 ou 2 couches croiséesLes panneaux d'isolant Luro ou Luroche sont posés bord à bord et à joints décalés.La seconde couche est posée également à joints croisés et décalés par rapport à la première couche.Pose de l'écran de sous toiture HPV Ecran IntégraL'Ecran Intégra est déroulé horizontalement, en commençant par le bas du rampant. Le raccord entre lés est assuré en ménageant un recouvrement de 10 cmdans le cas d'une pente > 30% et de 20 cmdans le cas d'une pente ? 30%. Pose des contre-chevronsDes contre-chevrons de largeur 60 mm minimum sont positionnés à l'aplomb des chevrons existants puis fixés à l'aide de vis spéciales Sarking à double filetage.Les vis sont orientées alternative ment avec un angle de +30° et -30° par rapport au plan de toiture pour améliorer la résistance à l'arrachement de ces derniers. En partie courante, prévoir 1,7 à 2 vis par m² distantes de 0,55 à 0,90 m selon les cas. Pose des liteauxUn liteaunage perpendiculaire aux contre-chevrons est assuré à l'aide de clous. Il constitue le support de pose des éléments de couverture.En cas de climat de montagne, un second platelage sera fixé sur les contre-chevrons. Ce platelage supportera une étanchéité complémentaire.
Il y a 4 ans et 237 jours

Ce que révèle la consommation des entreprises sur la crise sanitaire et la reprise économique

La fermeture des lieux de travail le 19 mars a provoqué un arrêt brutal des commandes des consommables en entreprise. Les ventes de papier toilette (-59%), gobelets (-65%) et encore des petites fournitures de bureau (-64%) se sont effondrées pendant la période du confinement. En revanche, les produits d'hygiène et d'entretien et les équipements de protection individuelle ont enregistré une hausse spectaculaire en se multipliant par six au cours de la même période. A l'heure de la reprise du 2 juin, si certains produits sont revenus aux niveaux historiques, d'autres se placent désormais en tête des priorités.Santé, sécurité et hygiène : les nouvelles priorités !Les désinfectants, les nettoyants multi-usages, le savon en gros et les poubelles ont été sans surprise les grands gagnants de la période du confinement avec des ventes multipliées respectivement par 7, par 5, par 6 et par 4. Lors de la reprise, les ventes se sont stabilisées mais ces produits connaissent aujourd'hui une importante progression par rapport à la période avant crise : +39% pour le savon en vrac, +118% pour les poubelles et les containers, +269% pour les nettoyants multi-usages et +45% pour les désinfectants.Dans l'univers des équipements de protection individuelle, les masques jetables sont devenus le deuxième produit le plus vendu de la catégorie, représentant 21% de l'ensemble. Leurs ventes ont été multipliées par 11 pendant le confinement et connaissent aujourd'hui une augmentation de 136% par rapport à l'avant crise. Autre élément phare de protection contre la Covid : les gants jetables. Si leur vente a diminué de 11% pendant le confinement, ils affichent aujourd'hui +39% par rapport à l'avant crise. Télétravail, home office et réaménagement des bureaux20% des ventes de la catégorie Mobilier ont été maintenues pendant le confinement alors que près de 60% des entreprises françaises se trouvaient à l'arrêt. Une tendance qui s'explique par la livraison à domicile proposée par Lyreco, qui a permis de doter les salariés en télétravail de tout le matériel nécessaire à la continuité de leurs activités. Preuve que le télétravail devient la norme, on constate également une augmentation de 157% des ventes d'ordinateurs portables par rapport aux premiers mois de l'année.Dans l'aménagement des bureaux, un nouvel entrant a fait son apparition pendant le confinement : l'hygiaphone. Ces écrans et panneaux de protection inexistants auparavant se sont placés en tête des ventes pendant le confinement et représentent aujourd'hui près de 10% du chiffre d'affaire de l'univers mobilier.La signalisation, le marquage au sol et l'affichage des consignes de sécurité ont également connu une augmentation des ventes de plus de 332% pendant le confinement et affichent aujourd'hui une progression de 112% par rapport à la période avant Covid.Pause-café : entre le retour du jetable et les produits réutilisables à usage personnelLes ventes de verres et gobelets jetables étaient destinées à voir leurs résultats à la baisse en 2020, à la fois par l'interdiction du plastique à usage unique et par une volonté de Lyreco de supprimer une part importante des références de son catalogue au profit des produits réutilisables, plus éco-responsables. Or les mesures sanitaires ont engendré une augmentation des ventes de certains produits comme les emballages alimentaires qui ont connu une croissance de 227% pendant le confinement et affichent aujourd'hui +75% par rapport à l'avant crise. Une tendance qui s'explique par la multiplication des services de livraison de repas et de produits alimentaires.Les ventes de tasses et verres non-jetables sont aujourd'hui en chute et représentent -72% par rapport au premier trimestre. En revanche, les ventes de thermos et carafes (+128%) et de couverts et accessoires réutilisables (+44%), laissent entrevoir une volonté de fournir à chaque collaborateur ses propres éléments de restauration.Papèterie et petites fournitures de bureau : la décroissance s'accélèreLe marché des petites fournitures de bureau, du papier et des moyens d'écriture se contracte de près de 2% par an depuis 2015. Pendant le confinement ces produits ont connu un effondrement de l'ordre de 59% et aujourd'hui leurs ventes sont en diminution de près de 20% par rapport à l'avant confinement. Si les ventes de certaines gammes telles que les cahiers sont de retour (+18%), la tendance affiche une nette accélération de la digitalisation des entreprises.« Tout au long de cette période, nous avons su nous adapter pour accompagner nos clients dans les défis majeurs auxquels ils ont dû faire face » explique Anthony Buret, Directeur Marketing de Lyreco France. « Ces chiffres sont le reflet de tout ce que les acteurs économiques ont dû mettre en place afin d'adapter leurs lieux de travail, leurs modes de collaboration, mais aussi la façon d'accueillir leurs publics respectifs ».« Lors de nos échanges avec nos clients, nous avons aussi pu constater que le facteur prix n'est plus le seul et unique critère au moment d'acheter en entreprise » complète quant à lui Paul Simpé, Directeur Commercial de l'entreprise. « Il y a une interrogation majeure des acheteurs concernant l'origine des produits, les circuits d'approvisionnement, mais aussi l'impact environnemental. Ce sont des sujets qui sont au cœur de nos préoccupations depuis longue date et nous avons vraiment le sentiment que cette crise accélère cette demande ».
Il y a 4 ans et 237 jours

Le producteur d'énergies renouvelables CVE lève 100 millions d'euros

"Grâce à cette levée de fonds, on envisage de multiplier notre chiffre d'affaires par 10 dans les 5 prochaines années", a aussi déclaré à l'AFP Pierre de Froidefond, l'un des associés fondateurs du groupe dont le siège est à Marseille. En 2019, le chiffre d'affaires de CVE atteignait de 33 millions d'euros.Les 100 millions d'euros ont été rassemblés auprès du fonds d'investissment Intermediate Capital Group plc (ICG)."ICG finance notre plan mais nous permet de rester indépendants car nous gardons la majorité des droits de vote", a ajouté Pierre de Froidefond.La levée de fonds servira également à financer la diversification du mix énergétique (hydraulique, photovoltaïque et méthanisation) de CVE. Avec notamment l'accélération de son activité de méthanisation, dont le groupe espère qu'elle représente près de 25% de son chiffre d'affaires à l'horizon 2025, contre 2% aujourd'hui.Le groupe compte 185 collaborateurs. Il développe, finance et construit, depuis 2009, des centrales solaires, hydroélectriques et des unités de méthanisation. Son objectif est de répondre aux besoins énergétiques et environnementaux des entreprises et des collectivités "avec le moins de distance possible entre le lieu de production et le lieu de consommation", a précisé Pierre de Froidefond.Avec un parc de 300 MW, CVE produit 460 gigawattheures par an d'énergie verte, soit l'équivalent de la consommation électrique d'une ville de 380.000 habitants.
Il y a 4 ans et 237 jours

SergeFerrari reste bénéficiaire au 1er semestre malgré la crise

Sur les six premiers mois de l'année, le groupe basé à Saint-Jean-de-Soudain (Isère) a dégagé un bénéfice net (part du groupe) de 2,5 millions d'euros, contre 4,1 millions un an plus tôt, selon un communiqué.L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté s'est établi à 12,6 millions d'euros. A référentiel comptable comparable, son recul est limité à 21%. Il évolue ainsi en phase avec le chiffre d'affaires, qui a baissé dans les mêmes proportions, pour revenir à 79,7 millions d'euros.Cité dans le texte, le PDG Sébastien Ferrari a vu dans ces résultats une preuve de "la résilience" du business-model de l'entreprise et de "l'agilité" de ses équipes.Pour autant, le groupe ne se risque pas à faire des prévisions pour le reste de l'exercice."Compte-tenu de la saisonnalité historique et du contexte économique, l'activité et les résultats du premier semestre ne préjugent pas de ceux du second semestre", avertit-il.D'autant que SergeFerrari va désormais devoir intégrer ses nouvelles acquisitions "structurantes", l'Allemand Verseidag Indutex et le Taïwanais FIT, qui vont accroître d'un coup sa taille de 40%.
Il y a 4 ans et 237 jours

L'enquête financière sur la construction du stade de Nice classée sans suite

Cette procédure a été classée pour "absence d'infraction", selon l'avis du PNF dont l'AFP a eu connaissance."Je prends acte de la décision de classement sans suite du parquet national financier de cette plainte maintenant ancienne", a déclaré à l'AFP Me Jérôme Karsenti, avocat de l'association anticorruption Anticor, qui s'était constituée partie civile en mai 2016 dans ce dossier."Le motif du classement sans suite, qui se résume à une mention lapidaire indiquant +absence d'infraction+, nous étonne au regard des constatations que l'association avait pu faire au moment de sa plainte", a-t-il ajouté, indiquant qu'Anticor allait examiner la possibilité de déposer une plainte avec constitution de partie civile pour relancer les investigations.Pour sa part, la Ville de Nice a dénoncé auprès de l'AFP "des années de suspicion inappropriée" et annoncé qu'elle allait engager une procédure en dénonciation calomnieuse contre Anticor.Le grand stade de Nice de plus de 35.000 places, inauguré en septembre 2013 et géré par une filiale du groupe Vinci, Nice Eco Stadium (NES), avait été construit sur la base d'un partenariat public privé (PPP) et fut l'une des enceintes de l'Euro-2016 de football.Une enquête préliminaire avait été ouverte en janvier 2015 par le parquet national financier après un rapport sévère de la Chambre régionale des comptes (CRC) de Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui critiquait notamment les conditions juridiques du recours à un PPP et la procédure de sélection du partenaire.Cinq mois plus tard, des perquisitions avaient été réalisées sur la Côte d'Azur et en région parisienne, notamment à la mairie de Nice et au sein des entreprises de BTP, Vinci et Bouygues.En avril 2018, le maire de Nice, Christian Estrosi (LR), avait été entendu par les policiers dans ce dossier.
Il y a 4 ans et 237 jours

Rush historique de rentrée pour le marché de la location immobilière

« Chaque année, les mois de juin, juillet et août enregistrent en général une très forte activité sur le marché de la location immobilière par rapport aux autres mois de l'année. Mais cet été, c'est une véritable explosion ! Aussi bien du côté des loueurs que de celui des locataires. Jamais, nous n'avions vu de telles variations qui sans doute décuplées par l'effet du confinement. Ces chiffres sont clairement visibles au sein des plateformes de Lagenceblue.fr mais, selon notre enquête auprès de différents acteurs, reflètent également tout le marché de la location immobilière en France »-Antoine Marck - Président / CEO de Lagenceblue.frLa location immobilière en plein boom pour la rentréeSuite au déconfinement, le marché de la location immobilière explose littéralement sur toutes les régions françaises. En effet, Lagenceblue.fr a enregistré une augmentation de trafic web de plus de 35% entre juin et août 2020. Malgré la pandémie, les biens mis en location sont eux aussi en nette progression de plus de 96%. Même constat pour les mandats signés qui passent de 40 en 2019 a plus de 360 en 2020 soit plus de 800 % !Si tout va bien du côté des propriétaires loueurs, ce rush estival a également des effets du côté des locataires. Ainsi, les candidatures ont augmenté de 487% en 2020. La crainte du Covid-19 n'a pas empêché les visites qui grimpent de plus de 105 %. Enfin, les logements loués atteignent plus de 200% d'augmentation par rapport à 2019.« Tout le secteur immobilier, comme beaucoup de marché, était très attentif suite au déconfinement. Si nous savions que ce rebond estival serait positif, nous ne nous doutions pas qu'il serait aussi fort et important. Ces chiffres impressionnants présagent une très bonne rentrée pour tous les professionnels de la location immobilière »-Antoine Marck - Président / CEO de Lagenceblue.fr*Méthodologie : baromètre établi à partir des données de plus de 500.000 locataires et plus de 30.000 propriétaires, répartis sur l'ensemble du territoire français jusqu'en août 2020, et issues des bases de données des enseignes Locat'me et Lagenceblue.fr.
Il y a 4 ans et 237 jours

Castex met la pression sur les entreprises afin de sauver l'emploi

Alors que le gouvernement est critiqué pour l'absence de conditions de ce plan doté de 100 milliards d'euros, Jean Castex a durci le ton lundi.Si Etat a consenti "un effort historique inédit" en affectant 35 milliards d'euros au "réarmement industriel" de la France, "tout cela ne fonctionnera qu'à une seule et unique condition: votre totale mobilisation", a lancé le Premier ministre à l'adresse des entreprises.Il les a invitées à "conclure massivement et très vite, d'ici au 1er novembre, des accords d'activité partielle de longue durée" afin d'empêcher une explosion du chômage, qui devrait atteindre 9,5% de la population active à la fin de l'année.Selon le ministère du Travail, 345 plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) ont été signés depuis mars. Au total, 715.000 emplois devraient avoir été détruits à l'issue du premier semestre, au cours duquel un confinement strict de deux mois a été imposé pour enrayer la propagation du Covid-19.Sous réserve d'un accord d'entreprise ou de branche, ce nouveau dispositif d'activité partielle permet de réduire le temps de travail d'au maximum 40% pendant une période de 6 à 24 mois, le salaire étant garanti à hauteur de 93% du salaire net. "Ces accords permettent d'organiser la formation de vos équipes pendant les périodes de chômage" alors "il faut y aller (...) il faut s'engager, il faut négocier", a ajouté le Premier ministre, qui était accompagné notamment de la ministre du Travail Elisabeth Borne et du ministre de l'Economie Bruno Le Maire."Changer la donne"Autre volet phare de "France Relance", le nom officiel du plan de redressement de l'économie à l'horizon 2023, la décarbonation de l'industrie. Notant que "25 sites industriels sont responsables de 36% des émissions de CO2", Jean Castex a dit compter sur eux "pour répondre aux appels à projets" déjà lancés, et dont la clôture est attendue "fin octobre-début novembre". Un premier bilan sera dressé lors de la prochaine réunion du Conseil national de l'industrie, a-t-il précisé.Le Premier ministre a aussi annoncé que les feuilles de route des 18 filières industrielles devraient être revues d'ici le début de 2021 pour tenir compte des exigences du plan de relance en matière de transition écologique. "Je sais que c'est exigeant, mais c'est nécessaire car +France Relance+ change la donne et les stratégies de filière ne peuvent évidemment l'ignorer".Avant de prononcer son discours, Jean Castex a visité les locaux de l'usine BIC, géant français des stylos, briquets et rasoirs jetables, dont le logo orange est la signature emblématique de la marque fondée en 1945.Masqués et casqués, les membres du gouvernement ont pu voir à l'oeuvre des machines qui testent les billes bleues des stylos, dessinant des spirales aux déliés parfaits. "Les machines ont la même orientation que la main", leur a expliqué Benoît Bemer, le directeur industriel de BIC Ecriture.Clou de la visite, la salle où sont fabriqués les mythiques stylos quatre couleurs. Une grosse machine vert pomme y crache des capuchons blancs sous l'oeil d'employés en polo noir au col jaune. Muni de lunettes de chantier et de sur-chaussures, le Premier ministre s'est attardé sur l'imposante machine qui injecte l'encre dans les tubes transparents en plastique souple.
Il y a 4 ans et 237 jours

L'économie française devrait résister mieux que prévu en 2020 avant de rebondir fortement en 2021

Le produit intérieur brut (PIB) devrait finalement se contracter de 8,7% en 2020, a estimé lundi l'institution, soit moins fortement que la chute de 10,3% qu'elle anticipait en juin."Le choc du deuxième trimestre a été moins important qu'attendu" et "le rebond de l'activité constaté au cours des derniers mois est plus prononcé que ce à quoi on s'attendait", a expliqué Olivier Garnier, directeur général chargé des études et des relations internationales à la banque centrale française, lors d'une conférence de presse.Cette prévision de la BdF est proche de celle de l'Insee qui table sur une récession de 9% cette année, mais plus optimiste que celle du gouvernement, qui anticipe un recul du PIB de 11%, même s'il a prévu de réviser prochainement ce chiffre."L'économie française se redresse progressivement (...) nous sommes dans la bonne direction", a ainsi estimé lundi matin le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, un peu avant la publication de la BdF.La Commission européenne anticipe un recul de 10,6% et l'OCDE, qui prévoit jusqu'ici une baisse de 11,4%, doit dévoiler mercredi sa nouvelle prévision.Pour l'an prochain, la Banque de France table aussi sur un rebond un peu plus important, avec une croissance de 7,4%, puis encore de 3% en 2022. Ces prévisions ne tiennent toutefois pas encore compte de l'ensemble du plan de relance annoncé début septembre, la banque centrale attendant les détails de toutes les mesures.Le PIB français retrouverait ainsi son niveau d'avant-crise dès début 2022, soit un peu avant ce qu'elle anticipait jusqu'ici, c'est-à-dire mi-2022. Ce sera aussi un peu plus tôt que ce qui attend le PIB de la zone euro, souligne la banque centrale française.Au plus fort du confinement, l'économie française tournait seulement au deux tiers et, en août et septembre, la perte d'activité devrait être ramenée à -5% par rapport à son niveau d'avant-crise, puis entre -3,5 et -4% à la fin de l'année, selon la Banque de France."Nous rentrons dans la phase où l'activité va continuer de progresser mais plus du tout au même rythme que celui qu'on a connu au cours des derniers mois", a noté Olivier Garnier.Ainsi, le bâtiment a presque retrouvé une activité normale et si les situations sont très hétérogènes dans l'industrie et les services, même l'automobile, l'hébergement-restauration ou l'aéronautique ont vu leur activité fortement progresser cet été.L'institution prévoit donc une progression du PIB de 16% au troisième trimestre, après la chute de 13,8% au deuxième.Incertitude sanitaireLa moitié des chefs d'entreprise interrogés par la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture envisagent ainsi un retour à la normale dès cette année, et un quart d'ici à 2022. En revanche, signe de l'incertitude qui persiste, près d'un quart des dirigeants ne sont pas en mesure de dire quand ils retrouveront une activité normale.La Banque de France précise d'ailleurs que ses prévisions restent sujettes à d'importants aléas du fait des incertitudes sur l'évolution de l'épidémie mais aussi de l'issue des négociations difficiles sur le Brexit. Autre inconnue, le rythme auquel les ménages vont dépenser l'épargne de précaution engrangée ces derniers mois, le dispositif de chômage partiel ayant préservé l'essentiel de leurs revenus.Selon la BdF, le rebond de la consommation privée, observé dès l'été, devrait se poursuivre pour revenir fin 2020 à un niveau proche de celui de fin 2019. L'épargne accumulée en fin d'année devrait ainsi finalement être inférieure aux 100 milliards d'euros prévus par la banque centrale."L'élément essentiel sera la confiance des ménages", en lien avec l'évolution de la situation sanitaire, de la fiscalité et de leurs inquiétudes sur l'emploi, a estimé M. Garnier. Sur ce dernier point, la Banque de France a aussi revu à la baisse l'impact de la crise. Si le chômage va bien grimper cette année, avec "environ 800.000" suppressions d'emplois, et un taux de chômage qui pourrait atteindre 11,1% en 2021, "plus de 700.000 emplois" seraient recréés en 2021 et 2022.
Il y a 4 ans et 237 jours

Équilibre des Énergies réagit au Plan Hydrogène du gouvernement

Équilibre des Énergies salue ce projet, porteur d'emplois en France, qui contribue à la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre et marque la volonté du gouvernement de faire de notre pays un acteur majeur de la filière hydrogène en Europe.« Le perfectionnement de la technologie des électrolyseurs sera déterminant pour parvenir à produire de l'hydrogène bas-carbone à des prix compétitifs. La France dispose pour cela des moyens industriels nécessaires. Ses ressources en électricité décarbonée lui permettront de faire alors de l'hydrogène un vecteur énergétique complémentaire de l'électricité, là où l'usage direct de l'électricité reste difficile »-Jean-Pierre Hauet, président du Comité scientifique, économique, environnemental et sociétal d'Équilibre des ÉnergiesL'hydrogène en soutien à l'électricitéLe rôle de l'hydrogène dans le projet climatique de la France est parfaitement justifié au regard de sa complémentarité avec l'électricité décarbonée que nous produisons massivement.En effet, si l'électricité présente en France des avantages considérables – comme celui d'être largement décarbonée - elle souffre d'une limite importante : elle reste difficile à stocker. Cette contrainte limite par exemple le potentiel d'utilisation dans les véhicules lourds qui requièrent une autonomie sur de très longues distances. Elle pose également problème du fait du caractère intermittent de l'électricité renouvelable qui ne peut être stockée massivement lorsqu'elle est disponible en grande quantité afin d'être consommée lorsqu'elle devient plus rare. L'hydrogène, produit à partir d'électricité décarbonée sous ses diverses formes, peut être stocké plus facilement, et réinjecté ultérieurement, selon différentes voies, dans le système énergétique. Il apportera ainsi, le moment venu, au système électrique une composante de stockage et de flexibilité.La complémentarité dans les usages est primordialeÉnergie décarbonée, l'hydrogène pourra également participer à la satisfaction des besoins finaux en énergie mais, pour utiliser au mieux les sept milliards qui seront dédiés à la filière hydrogène bas-carbone, la plus grande attention doit être prêtée au choix des secteurs dans lesquels la consommation de cet hydrogène sera encouragée.A ce titre, Équilibre des Énergies se trouve en accord avec les déclarations des ministres Barbara Pompili et Bruno Le Maire qui ont tous deux souligné la nécessité de diriger l'hydrogène bas-carbone vers les secteurs de l'industrie, des transports professionnels - sur longues distances en particulier - du chemin de fer et sans doute aussi des navires. Compte-tenu des coûts associés au développement de l'hydrogène propre, il serait effet contre-productif de promouvoir son déploiement dans les secteurs où l'usage direct de l'électricité en remplacement des hydrocarbures est dès à présent possible et en cours de réalisation, en particulier dans le domaine de la voiture électrique.
Il y a 4 ans et 238 jours

Ivanhoé Cambridge fait l'acquisition d'un ensemble immobilier mixte à redévelopper, aux portes du Marais

L'actif sera totalement restauré et restructuré pour offrir un havre de paix au cœur de Paris. Ivanhoé Cambridge a confié le redéveloppement à Assembly dans le cadre d'une collaboration étroite.Proche des hubs de transport de Bastille et République, les bâtiments allient le raffinement de l'architecture haussmannienne et le charme brut d'un ancien atelier industriel urbain. Une voie piétonne privée accessible depuis le boulevard Voltaire réunit l'ensemble autour d'un véritable îlot de verdure et de calme.Prévu fin 2023, le nouvel ensemble mixte redéveloppé offrira une combinaison de lofts haut de gamme, d'espaces de travail polyvalents avec les meilleures certifications (BREAAM Very Good, WiredScore Silver et WELL), et de commerces donnant directement sur le Boulevard Voltaire. Sa localisation exceptionnelle dans ce quartier parisien très prisé des acteurs de la nouvelle économie et des jeunes cadres offrira un cadre de vie et de travail idéal.« Cette acquisition est une opportunité off-market que nous avons su saisir au plus fort de la crise du Covid-19, et qui témoigne de notre agilité et de notre détermination à suivre nos convictions. Cet actif exceptionnel complète parfaitement notre portefeuille parisien et son redéveloppement témoigne une fois encore de l'engagement d'Ivanhoé Cambridge à revitaliser les quartiers autour de projets mixtes et adaptés aux nouveaux usages. »-Karim Habra, directeur général, Europe et Asie-Pacifique, Ivanhoé CambridgeEn attendant le début des travaux, Ivanhoé Cambridge s'est d'ailleurs associé à la coopérative d'urbanisme transitoire Plateau Urbain pour mettre les locaux vacants à disposition d'acteurs culturels, associatifs, et de l'économie sociale et solidaire.Ivanhoé Cambridge et Assembly ont été conseillés dans cette acquisition par C&C Notaires, DLA Piper et les équipes de BNP Paribas Real Estate.
Il y a 4 ans et 238 jours

La nouvelle version ZWCAD 2021 est disponible

Plus rapide et plus fluide : la promesse de ZWCAD 2021La vitesse, une caractéristique essentielle de ZWCAD, est à son meilleur niveau jusqu'à présent grâce au moteur graphique amélioré. En moyenne, la lecture des fichiers prend 30% de temps en moins dans cette version que dans la précédente.Des nouveautés majeuresTransparence des calquesParfois, il est inévitable que des éléments de conception se chevauchent. Pour en avoir une vision plus claire, il est désormais possible de spécifier la transparence des objets, des hachures, des références, etc individuellement ou collectivement s'ils sont dans le même calque.Gestionnaire des référencesDans un seul panneau, on peut prévisualiser et mettre en évidence les fichiers, vérifier les informations sur les fichiers, modifier le chemin d'accès aux fichiers, etc.Gérer tous ses fichiers dans un seul gestionnaire, c'est maintenant possible !Propriétés des calques par fenêtre de présentationNous pouvons avoir besoin de mettre en évidence certains objets pour les tracer sans affecter le dessin dans l'espace modèle. Maintenant que les calques de la fenêtre d'affichage sont disponibles, il est possible d'accentuer les propriétés spécifiques des calques (couleur du calque, type de ligne, poids de la ligne, etc.) pour chaque fenêtre d'affichage.Calculs plus rapides grâce aux formules dans les tableaux et les champsLa valeur des cellules du tableau peut être additionnée, moyennée, multipliée, etc. à l'aide de formules et d'expressions mathématiques.De même, des formules sont disponibles dans la boîte de dialogue Champ.Et... le plugin d'import IFC !En savoir plus et evaluer ZWCAD pendant 30 jours, sans limitation.
Il y a 4 ans et 238 jours

Les terrasses éphémères à Paris mettent des riverains en colère

La ville de Paris a annoncé fin août qu'elle prolongeait jusqu'en juin 2021 l'extension des terrasses des bars et restaurants sur l'espace public, "une aide précieuse" selon les professionnels de ce secteur durement frappé par la crise du coronavirus et le confinement du printemps.Face au regain de l'épidémie, le gouvernement a appelé vendredi à la "responsabilité de chacun" sans recourir à des restrictions d'horaires ou fermetures de certains établissements comme appliquées dans des pays voisins.Techniquement, les gérants des près de 8.000 établissements parisiens qui bénéficient de cette mesure doivent s'assurer de respecter une charte prévoyant la fermeture des extensions à 22H00 et la limitation des nuisances sonores.Pourtant, "ça se passe mal", estime Gérard Simonet, le président de Vivre-le-Marais, une association d'habitants du centre de Paris, dénonçant "des nuisances sonores qui s'étendent bien au-delà de 22H00"."On a la sensation de n'avoir aucun recours, ça créé du désespoir", renchérit Yussef Tahiri, membre du Collectif Jean-Pierre Thimbaud, une rue du 11ème dans un quartier particulièrement festif, regrettant un manque "de cadre".Lui et d'autres membres du collectif ont l'intention de déposer un nouveau recours après avoir été déboutés au printemps devant le tribunal administratif qui a retenu "le caractère provisoire de la mesure"."#balancetonbar"Cette grogne trouve échos sur les réseaux sociaux, comme le compte twitter du Collectif nuisances sonores qui recensent les cas de non-respect des règles sous les hashtag #balancetonbar et #nuisancessonores et qui comptent tous les deux des centaines d'occurrences sur Twitter.Amélie Terrien, fondatrice du collectif, a lancé en début de semaine une "grande enquête sur les nuisances sonores à Paris" qui a obtenu plus de 900 réponses en quatre jours. "Au niveau du collectif, on est passé d'une dizaine de personnes à plus d'une centaine depuis la fin du confinement", assure-t-elle."Mes enfants ne s'endorment pas avant 23H00", s'insurge une maman dans le 4ème arrondissement. "Je suis réveillée 3-4 fois par nuit du mercredi au dimanche", décrit une habitante du 2ème. "Je me suis habitué à être épuisé constamment", raconte un étudiant du 11ème.Tous ces parisiens dénoncent "un enfer", "un calvaire", mais ne souhaitent pas être cités nommément car "il y a des représailles de la part des restaurateurs", affirme l'une des riveraines à l'AFP, évoquant des "intimidations".Au-delà du bruit, les terrasses étendues posent aussi des problèmes de circulation, dénonce Yussef Tahiri. Dans la rue Oberkampf, "75% des places de livraison sont occupées par des terrasses. Comment font les commerçants pour se faire livrer ?", déplore-t-il.Pour beaucoup de riverains interrogés, il s'agit d'un "pas de plus vers la mono-activité bistrotière à Paris", selon la formule de Patrick Broders, habitant le 4ème arrondissement.Ces riverains dénoncent aussi le manque de sanctions et, comme le collectif Droit au Sommeil Paris, des contraventions "pas assez dissuasives".Nicolas Nordman, adjoint à la maire de Paris chargé de la prévention et de la sécurité, rappelle lui que les "amendes sont passées de 135 euros à 500 euros".Les agents de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) effectuent "300 opérations par jour pour vérifier l'application de la charte" et "2.000 procès verbaux" ont été dressés durant l'été pour "non-respect des règles", souligne-t-il.Le secteur reconnaît que les terrasses éphémères peuvent créer "quelques tensions", comme l'admet auprès de l'AFP Franck Trouet, porte-parole du Groupement National des Indépendants, organisation professionnelle qui représente les cafés et restaurants.Franck Delvau, président de l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie - Ile de France (UMIH IDF), appelle d'ailleurs à "sanctionner" ceux qui ne respectent pas la charte, "parce qu'ils mettent en danger toute la profession".Mais, relève Frank Trouet, les terrasses "sont aussi pour nos concitoyens un rayon de soleil qui fait du bien au moral dans cette période difficile".
Il y a 4 ans et 238 jours

Trace Software entre dans le catalogue officiel multi-éditeurs de l'UGAP

UGAP : l'achat public responsableL'UGAP est la seule centrale d'achat public « généraliste » en France qui se distingue par sa politique partenariale et son engagement en faveur des politiques publiques (innovation, PME, Développement Durable), et son fonctionnement « achat pour revente ». Placé sous la tutelle du ministre chargé de l'Éducation nationale et du ministre chargé de l'Action et des Comptes publics, l'établissement acquiert des fournitures ou services qu'elle revend aux acheteurs publics. Au travers des achats qu'elle réalise, UGAP permet la mise en application des politiques publiques en matière de rationalisation des dépenses, de développement durable, d'innovation, de soutien au développement économique des PME et de l'emploi local.Faciliter l'achat de logiciels pour les organismes publicsL'UGAP propose une offre de logiciels multi-éditeurs qui met à la disposition des acheteurs publics un large catalogue de solutions répondant à l'ensemble des besoins de leurs projets. L'objectif de cette offre est de répondre à la grande majorité des demandes des clients publics qui souhaitent accéder facilement, et aux meilleurs prix, à une large bibliothèque de logiciels, de type licences commerciales, sans développements spécifiques.Pour les entités publiques, telles que les ministères, les métropoles, les régions, les collectivités ou encore les centres hospitaliers, les logiciels référencés à l'UGAP-SCC sont la garantie d'un achat public sécurisé sans nécessité de lancer des procédures d'appel d'offre. Les acheteurs peuvent accéder rapidement à une large gamme de solutions et gagner en flexibilité pour gérer plus simplement leurs budgets.Trace Software : un fournisseur de confianceLabellisée Relations Fournisseurs et Achats Responsables en 2019, l'UGAP porte une grande attention aux relations avec ses fournisseurs, gage de performance et de qualité du service qu'elle apporte à ses clients.En étant intégré au catalogue UGAP-SCC, Trace Software est reconnu comme fournisseur de confiance auprès des organismes publics.
Il y a 4 ans et 240 jours

Le moratoire sur les expulsions aux USA prolongé jusqu'à la fin de l'année

"Les gens ayant du mal à payer leur loyer en raison du coronavirus n'auront plus à s'inquiéter d'être expulsés et risquer de propager ou d'être exposé au virus en raison de difficultés économiques", a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche, Brian Morgenstern.Ces mesures prévoient la prolongation du moratoire contre l'expulsion ou les saisies immobilières décrété par le ministère de l'Urbanisme ainsi que son élargissement, sous conditions, à tous les locataires courant le risque de se retrouver sans toit ou d'être hébergés dans des logements collectifs, selon des responsables du gouvernement."Il est essentiel que pendant cette pandémie les Américains aient quelque part où passer leur quarantaine, s'isoler ou pratiquer la distanciation physique", a expliqué un haut responsable gouvernemental.En mars, le Congrès avait voté un grand plan d'aide d'urgence pour les familles et les entreprises, mais les négociations entre la Maison Blanche et l'opposition démocrate sur un nouveau plan sont bloquées.Le président Donald Trump avait signé en août un décret pour venir en aide aux Américains frappés par le chômage à cause de la pandémie et menacés d'expulsion.Les Etats américains ont également mis en place des systèmes temporaires de protection des locataires ne pouvant plus payer leur loyer ou des propriétaires incapables de rembourser leur emprunt.Jusqu'à 40 millions de personnes courent le risque d'être expulsées dans les prochains mois, estimait en août le centre de réflexion Aspen Institute.
Il y a 4 ans et 240 jours

Un bouclier acoustique contre le vacarme urbain à Singapour

Cela revient à "utiliser le bruit pour combattre le bruit", explique à l'AFP Gan Woon-Seng, qui dirige l'équipe de recherche sur le projet à l'Université technologique Nanyang de la cité-État, où nombre d'habitants se plaignent des nuisances sonores.Vingt-quatre petits hauts-parleurs sont installés sur une grille métallique devant une fenêtre ouverte pour créer ce que les chercheurs appellent un "bouclier acoustique".Quand un bruit - embouteillage, rame de métro,... - est détecté, le système génère des ondes sonores qui neutralisent les sons rentrant dans l'appartement.Autre avantage, "il laisse également entrer la ventilation et la lumière naturelles" dans le logement et ainsi réduit l'usage de la climatisation, a ajouté le chercheur qui a installé un prototype dans son laboratoire.Le système peut réduire le bruit de 10 décibels et est le plus performant pour des sons tels que ceux émis par les trains ou les chantiers de contruction. Mais il est inefficace contre des nuisances imprévisibles, telles les aboiements d'un chien.
Il y a 4 ans et 240 jours

L'épargne réglementée des Français va servir à financer la relance

Sur les 85,6 milliards d'euros d'épargne accumulée entre janvier et juillet par les ménages français, plus de 30 milliards ont été placés sur les livrets d'épargne réglementée, soulignent dans un communiqué conjoint le ministère de l'Économie et des Finances et la Caisse des dépôts (CDC), bras financier de l'État.Ces placements, gérés par la CDC, comprennent le Livret A, le livret de développement durable et solidaire (LDDS) et le livret d'épargne populaire (LEP). Ils servent historiquement à financer les bailleurs sociaux et les collectivités.L'institution, via l'épargne réglementée, peut ainsi proposer des durées d'emprunt très longues allant de 60 ans pour les prêts aux collectivités locales à 80 ans pour les prêts au logement social.Compte tenu des besoins de financement nécessaires à la relance économique, "le gouvernement a donné son accord à la Caisse des Dépôts pour faire évoluer les conditions des prêts accordés à partir des livrets d'épargne réglementée", est-il précisé.Ces prêts pourront financer des projets prioritaires dans le cadre de la transition écologique et énergétique (TEE), la santé ou encore le tourisme.Ils "soutiendront également les projets des élus en matière de transports propres, de production d'énergies renouvelables ou encore de rénovation énergétique des bâtiments publics comme les écoles".Désormais, les prêts accordés par la Caisse des dépôts seront ouverts à de nouvelles entités comme "les agences de l'eau, de grandes fondations et associations reconnues d'utilité publique qui portent des projets liés à la transition écologique et énergétique ou les ports maritimes".Autre évolution, la part du besoin de financement pourra représenter l'intégralité du prêt pour les projets liés à la TEE. Leur tarification sera aussi "plus attractive", est-il mentionné.La Banque des territoires, structure de la CDC, disposera dès le 20 septembre d'une enveloppe d'environ 12 milliards d'euros de prêts à destinations des collectivités locales pour financer d'ici à 2022 leurs projets."Ces évolutions (...) seront mises au service de tous les territoires puisque les conditions proposées ne varient pas selon l'emprunteur, le territoire concerné, la durée du prêt ou les montants demandés", rappellent le ministère et la CDC.
Il y a 4 ans et 240 jours

La rénovation « efficace » doit primer sur la rénovation « intégrale »

« Avec 2 milliards d'euros consacrés aux bâtiments, le plan de relance permettra d'accélérer le rythme de rénovation de 20 millions de logements, dont 4 millions de passoires thermiques. Il faut faire preuve de pragmatisme et viser le bouquet efficace de rénovation qui associe les actions les plus performantes tout en étant adapté au budget de la majorité des Français ».-Brice Lalonde, président de l'organisation Équilibre des Énergies et ancien ministre de l'EnvironnementLa rénovation globale « intégrale » : une solution adaptée à certains profils mais qui ne doit pas être systématiséePour amener les logements à la neutralité carbone, les pouvoirs publics ont décidé de flécher les aides du plan de relance vers la rénovation globale « intégrale », ainsi que l'a recommandé la Convention citoyenne pour le climat (CCC), afin de traiter en profondeur les bâtiments et sortir de la logique de rénovation par petits pas.Fondée sur un très fort niveau d'isolation et sur quasiment tous les gestes de rénovation, la rénovation globale « intégrale » apparaît pourtant comme une solution difficilement soutenable en raison de son coût estimé entre 40 et 60.000 euros pour une maison.Or si la rénovation globale « intégrale » peut être adaptée à certains ménages ou à certaines situations (vente notamment), son montant est déconnecté des moyens de la majorité des ménages qui, d'après une enquête d'Opinion Way d'octobre 2019, se disent en moyenne prêts à consacrer 2.466 euros aux travaux de performance thermique.Recourir exclusivement à la rénovation globale « intégrale » pour décarboner le parc immobilier français nécessiterait de mobiliser plus d'une dizaine de milliards d'euros par an quand le plan de relance ne prévoit que deux milliards d'euros supplémentaires sur deux ans pour financer la rénovation des logements privés.Pour que le programme de rénovations proposé par le Gouvernement soit opérationnel et conduise à une amélioration réelle des bilans carbone et énergétique des logements et une réduction des factures pour les ménages, Équilibre des Énergies considère qu'il est essentiel que son coût puisse être supporté par les Français et par les finances publiques.Proposer des rénovations globales « efficaces » pour permettre le passage à l'acteLa rénovation globale « efficace » coûte deux à trois fois moins cher qu'une rénovation globale « intégrale » pour un haut niveau de performanceÉquilibre des Énergies estime qu'il faut privilégier, plutôt qu'une rénovation globale « intégrale » souvent hors de portée, la rénovation globale « efficace ».La rénovation globale « efficace » mise sur les gestes les plus performants, c'est-à-dire ceux qui permettent d'économiser le plus de CO² et d'énergie pour chaque euro investi. Elle s'appuie sur l'installation d'un nouvel équipement thermique (pompe à chaleur en priorité) et d'un système de pilotage des usages de l'énergie, en y associant, lorsque nécessaire, des travaux d'isolation, notamment le traitement des combles.La rénovation globale « efficace » offre la possibilité d'atteindre des résultats s'inscrivant dans la ligne de l'objectif de neutralité carbone pour un coût deux à trois fois inférieur (entre 20 et 25.000 euros pour une maison) à celui de la rénovation globale « intégrale ».Dans les limites financières que nous connaissons, Équilibre des Énergies considère que la rénovation globale « efficace » est une approche réaliste et soutenable qu'il faut promouvoir pour rénover les 20 millions de logements cibles et les rendre neutres en émissions de CO².Sans décourager les ménages prêts à entamer des rénovations globales « intégrales », Équilibre des Énergies appelle les pouvoirs publics à privilégier la rénovation globale « efficace » dans le dispositif Ma Prime Rénov revalorisé dans le cadre du plan de relance.
Il y a 4 ans et 240 jours

Ports de Paris renforce ses contrôles et envisage des sanctions contre Lafarge

"Si l'enquête préliminaire conclut à un acte délibéré, c'est l'existence même de l'installation qui est remise en cause", met même en garde Antoine Berbain, directeur général d'Haropa-Ports de Paris. Dans ce cas, l'établissement public se portera partie civile, a-t-il ajouté."Les faits qu'on a pu constater chez Lafarge nous ont profondément choqués" poursuit-il. Au point que Ports de Paris lancera vendredi un plan d'actions qui renforce les contrôles sur la trentaine d'usines à béton installées en bords de Seine en Ile-de-France."LafargeHolcim a mis en place un plan d'action très sévère afin que ce genre de problème ne se produise plus jamais", a répondu un porte-parole du cimentier, sollicité par l'AFP."Ce plan d'action a été communiqué à Haropa, aux représentants de l'Etat et à la mairie de Paris", a ajouté ce porte-parole en précisant que "la mise en place concrète des dispositions de ce plan d'action sera vérifié par un bureau de contrôle indépendant".Le directeur général d'Haropa-Ports de Paris assure lui vouloir "tirer toutes les conséquences de cet incident. Nous allons renforcer nos exigences contractuelles. Les entreprises auront obligation de nous prévenir d'un incident dans les douze heures"."On a un dispositif de sanctions qu'on renforce", qui peut aller de sanctions financières "jusqu'à la résiliation du titre" d'exploitation. Si ce titre est résilié, l'exploitant "doit arrêter son activité et démonter ses installations", précise Antoine Berbain.Ce plan d'action met aussi en place un processus de contrôles inopinés des sites par Ports de Paris. Jusque-là, l'institution réalisait un audit annuel et l'entreprise était prévenue de la date.Enfin, le texte prévoit la création d'une adresse email, drse@paris-ports.fr, pour permettre aux riverains de signaler les incidents ou de partager leurs soupçons avec Ports de Paris, qui "s'engage à répondre dans les 48 heures aux demandes". "Ce sera aussi un moyen pour nous d'orienter nos contrôles", précise le directeur général.La Mairie de Paris a estimé auprès de l'AFP que ces décisions allaient "dans le bon sens : des règles plus strictes et des contrôles plus fréquents"."Nous demandons depuis plusieurs années à Ports de Paris de nous associer au choix des destinations de site, des opérateurs, des modalités du cahier des charges", a ajouté la Ville de Paris.Celle-ci demande une "grande consultation" avec Ports de Paris pour être "pleinement associée à la gestion de son fleuve".Elle se réserve aussi le droit de se porter partie civile dans ce dossier, ajoute-t-elle.Depuis fin août, Lafarge-Holcim fait l'objet d'une enquête du parquet de Paris pour "déversement de substances nuisibles par personne morale", "jet ou abandon par personne morale de substances nuisibles" et "utilisation de produits phytosanitaires sans respecter les conditions d'utilisation".L'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Pour cette suspicion de pollution, Lafarge s'est dit "victime" début septembre, affirmant que l'écoulement en question était le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'était en rien un acte volontaire de l'entreprise.
Il y a 4 ans et 240 jours

Saint-Gobain continue à rechercher un repreneur pour Lapeyre qui "va beaucoup mieux"

"On est à la recherche d'un repreneur", a rappelé M. de Chalendar sur Europe 1. Mais le PDG veut mener cette opération "sans se bousculer, d'autant plus que Lapeyre va beaucoup mieux"."On prend notre temps", a-t-il ajouté. "C'est important d'avoir une belle solution pour le long terme pour Lapeyre."M. de Chalendar a observé que Lapeyre avait fait "un été très très fort" après le creux de la période de confinement, avec des mois de juin et juillet "très au-dessus de l'année dernière"."D'une manière générale, on a eu une reprise très forte à partir de juin-juillet et encore plus forte chez Lapeyre", a-t-il ajouté.Le PDG de Saint-Gobain a rappelé que le groupe avait fait le choix de vendre aux professionnels du bâtiment, ce qui fait que Lapeyre, qui s'adresse au grand public, "n'est pas au coeur (du) dispositif" du groupe.Interrogé sur le plan de relance présenté jeudi, le PDG de Saint-Gobain a salué "un très bon plan". "Je crois qu'il y a beaucoup de bonnes choses (...) beaucoup de mesures pour les entreprises qui sont importantes", a-t-il dit.M. de Chalendar a notamment relevé l'enveloppe de 4 milliards d'euros dédiée à la rénovation énergétique des bâtiments publics avec "des bonnes priorités" comme les écoles et les hôpitaux. "C'est un bon investissement pour l'Etat (...) Les bâtiments publics sont en retard."
Il y a 4 ans et 241 jours

Le prélèvement d'1 milliard d'euros dans les caisses d'Action Logement crée la polémique

"Action Logement, c'est un des grands partenaires de l'État", a-t-elle estimé sur la chaîne BFM Business. "A un moment où le logement est si important et où on a besoin d'avoir tout le monde sur le pont, ce n'est pas totalement aberrant qu'Action Logement accompagne le gouvernement".Un projet de mise à contribution d'Action Logement à hauteur d'un milliard d'euros avait été confirmé lundi de source gouvernementale."La trésorerie, les ressources, les réserves d'Action Logement se sont beaucoup accrues", a justifié la ministre, "et les partenaires sociaux eux-mêmes sont d'accord pour s'engager dans une discussion sur plus d'efficacité.""Il y a eu des discussions, à la fois bilatérales et multilatérales, avec les partenaires sociaux", a-t-elle insisté, ajoutant que celles-ci "ne sont pas rompues."Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, avait regretté lundi sur Twitter apprendre la nouvelle par la presse. "Ce n'est pas la meilleure façon d'améliorer le dialogue avec les partenaires sociaux", avait-il dénoncé, tout en se disant "partant" pour réformer l'organisme, mais "dans le dialogue et la concertation".Emmanuelle Wargon a rappelé qu'il ne s'agit pas de la première fois que l'Etat ponctionne Action Logement pour financer la politique publique du logement.L'an dernier, l'organisme avait déjà abondé le budget 2020 avec 500 millions d'euros et lorsque le gouvernement avait réduit, début 2019, les économies demandées à l'ensemble du monde du HLM, le gouvernement avait décidé de compenser le manque à gagner par un prélèvement de quelque 300 millions d'euros supplémentaires.Créé en 1953, l'ancien 1% Logement, financé par une taxe versée par les entreprises, est non seulement un géant du logement social - il détient près d'un cinquième des HLM français - mais aussi du logement en général: il est assis sur un patrimoine de quelque 80 milliards d'euros, dont 55 milliards pour les seuls actifs immobiliers.Le projet dénoncé au SénatLa commission des Affaires économiques du Sénat a demandé jeudi au gouvernement de revenir sur son projet de prélever 1 milliard d'euros dans les caisses d'Action Logement (ex-1% logement).Un tel prélèvement "mettrait en danger le financement du logement social au moment même où la relance exige un soutien massif à la construction", estime-t-elle dans un communiqué.La présidente de la commission, Sophie Primas (LR), juge "totalement anormal que l'on apprenne par des fuites dans la presse non seulement la volonté du gouvernement de prélever 1 à 1,5 milliard d'euros dans les fonds d'Action Logement, mais aussi qu'une importante réforme est en cours pouvant conduire à la disparition du 1% logement, donc d'un des principaux outils pour le logement des salariés dans notre pays".Un projet de mise à contribution d'Action Logement à hauteur de un milliard d'euros a été confirmé lundi de source gouvernementale, après une information du journal Les Echos."Cette nouvelle ponction décrédibiliserait en partie le plan de relance du gouvernement", estime la sénatrice LR, Dominique Estrosi Sassone, co?auteur avec Annie Guillemot (PS) d'un rapport intitulé "Tirer les leçons de la crise, construire pour demain"."Si, d'un côté, 500 millions d'euros ont été annoncés pour les HLM, de l'autre, le gouvernement s'apprête à prendre deux ou trois fois cette somme au financeur paritaire du secteur, Action Logement, sachant que 500 millions d'euros ont déjà été prélevés l'an passé", note-t-elle."Alors même que la crise du logement s'aggrave en raison du déficit de construction neuve, la mise en danger d'Action Logement et de sa gestion par les partenaires sociaux est très préoccupante", juge la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann (CRCE à majorité communiste), présidente du conseil fédéral de la Fédération nationale des sociétés coopératives d'HLM. "Depuis 2017, le gouvernement a réalisé près de 7 milliards d'euros d'économies sur le logement social", déplore-t-elle.
Il y a 4 ans et 241 jours

Réhabilitation de maison ancienne à Saint-Georges-de-Montaigu

Jérôme Duret est né à Saint-Georges-de-Montaigu, en Vendée. Aujourd'hui installé en Angleterre, il décide en 2012 d'acquérir une maison dans sa ville natale pour venir y passer des vacances en famille. Sans même la visiter, il jette son dévolu sur une bâtisse en plein centre du bourg, face à l'église. Construite en 1909 pour le boulanger de l'époque, la maison passe inaperçue. Sa façade grisâtre n'attire pas l'attention des passants. Pourtant, son futur propriétaire est séduit par son jardin entouré de murs et perçoit le potentiel de ses trois niveaux de 70 m2 chacun. Quant à sa façade terne, elle ne demande qu'à être réveillée par un peu plus de couleurs.Rénovation par étapesDès l'achat de la maison, Jérôme Duret confie à son père, nouvellement retraité du bâtiment, les travaux de rénovation du rez-de-chaussée et du premier étage. Un an et demi plus tard, ces deux niveaux sont rendus habitables. C'est alors le moment de s'atteler à l'aménagement des combles. La toiture en ardoise s'avère en mauvais état, elle présente quelques fuites. L'ensemble de la couverture est à refaire. Et puisqu'il faut installer un échafaudage, pourquoi ne pas en profiter pour rénover la façade ? Côté rue, l'enduit est en bon état. Il a été refait il y a plusieurs années, il suffit de le repeindre. Mais sur la façade arrière et sur les deux pignons, l'enduit dégradé doit être remplacé.Recherche colorimétriqueLe propriétaire fait appel à Lift Face. Cette entreprise de la ville voisine de Montaigu réalise depuis près d'un demi-siècle des travaux d'isolation thermique et d'enduit de façade en neuf comme en rénovation. Ses 17 salariés interviennent sur des chantiers de Vendée et de Loire Atlantique. Partenaire de Sto depuis de nombreuses années, l'entreprise est certifiée Pro-ITE® depuis 2011 pour l'application des systèmes d'isolation thermique par l'extérieur Sto. Elle s'engage sur la qualité et la durabilité de la mise en oeuvre des systèmes Sto. En échange, Sto s'engage sur la qualité et la fiabilité de ses systèmes et apporte à l'entreprise une visibilité, un soutien et des outils de prospection et de vente.Inspiré par les couleurs parfois osées des maisons outre-Manche, Jérôme Duret demande à Florent Brecheteau, chargé d'affaires et conducteur de travaux de l'entreprise Lift Face, de faire des simulations de teintes différentes d'après des photos. Après avoir écarté les couleurs les plus audacieuses telles que le rouge, le bleu ou le jaune, et en accord avec la mairie, c'est un gris soutenu qui est retenu, jugé plus noble et mettant bien en valeur les modénatures de façade : « les encadrements des ouvertures et les chaînes d'angle en pierre seront nettoyés, poncés et revêtus d'une patine en peinture minérale dans une teinte proche de la nuance dominante de la pierre naturelle », décrit Florent Brecheteau.Aspect mat minéral et teinte soutenueUne fois les enduits traditionnels à la chaux appliqués sur les pignons et la façade sur jardin, les trois compagnons de l'entreprise sont passés à la façade sur rue. Il s'agit alors de réaliser une mise en peinture qui soit la plus proche possible de l'enduit en termes de teinte.L'entreprise s'adresse à Sto qui préconise un ravalement de classe D2, c'està- dire une peinture décorative. Le produit StoColor Solical proposé par Sto apporte l'aspect d'enduit recherché. Cette peinture de façade minérale, à base de sol de silice et de silicate de potassium, a été lancée par Sto en 2017. Elle est généralement appréciée des Architectes des Bâtiments de France (ABF) pour la mise en valeur du patrimoine ancien car elle offre un aspect minéral mat. Destinée aux supports hydrauliques, dont elle garde la structure initiale, elle est très résistante aux intempéries, à l'encrassement végétal et très perméable à la vapeur d'eau. Ses pigments minéraux assurent à la teinte une très longue tenue, même au gris foncé choisi ici (RAL 7004).De plus, grâce à la technologie X-black mise au point par Sto, qui réfléchit le rayonnement infrarouge du soleil, l'échauffement thermique des façades de couleur intense est réduit, limitant ainsi les risques de fissuration du support. « Nous apprécions la réactivité de Sto qui répond rapidement à nos demandes, ajoute Florent Brecheteau. Pour la mise à la teinte du produit, nous avons simplement déposé chez Sto un échantillon qui a été parfaitement reproduit. »Une façade sortie de l'anonymatLe support – un enduit hydraulique traditionnel gratté – est préparé à recevoir la peinture par un nettoyage et le rattrapage des défauts de surface. Des rebouchages ponctuels et la reprise d'une partie du soubassement sont réalisés.Puis, selon les préconisations de Sto, le régulateur de fond StoPrim Silicaté est ensuite appliqué avant de passer au rouleau deux couches de StoColor Solical. « Cette peinture de finition est facile à appliquer, se réjouit Florent Brecheteau. C'est la cinquième fois que nous l'utilisons sur un chantier de rénovation. » Le maître d'ouvrage se montre lui aussi très satisfait du résultat. « J'ai fait entièrement confiance à l'entreprise Lift Face avec laquelle j'ai communiqué à distance, souligne Jérôme Duret. Je salue son professionnalisme, son choix de produits et la qualité de nos échanges. Le résultat est à la hauteur de mes attentes : une façade originale et élégante, mais pas choquante. »Aujourd'hui, la maison en face de l'église ne passe plus inaperçue. Devenue chantier de référence de Lift Face, elle donne même des idées aux passants. Un client a ainsi demandé à l'entreprise de reproduire la même teinte pour sa maison. Fiche techniqueType de bâtiment : maison individuelleLocalisation : 85600 Saint-Georges-de-MontaiguMaître d'ouvrage : Jérôme DuretEntreprise applicatrice : Lift Face, entreprise certifiée Pro-ITE depuis 2011Date du chantier : automne 2019Solution utilisée : régulateur de fond StoPrim Silicaté et peinture StoColor Solical couleur grise (RAL 7004) à technologie X-black limitant l'échauffement. Ravalement de classe D2
Il y a 4 ans et 241 jours

Nouvelle passe d'armes entre l'Etat et General Electric

"Il y a des difficultés et ça peut amener certaines décisions, mais certainement pas des décisions d'aubaine. Et il faut que les choses soient claires" entre General Electric (GE) et le gouvernement français, a dénoncé M. Le Maire devant des sénateurs.Une flèche directe envoyée à la direction du géant américain, qui a annoncé mercredi son intention de restructurer ses divisions européennes d'équipements pour barrages (Hydro), qui concerne son site de Belfort, et de réseaux électriques (Grids).GE a mis en avant "des pertes financières importantes" dans ces deux activités, en difficulté depuis plusieurs années, mais sans préciser l'impact de sa décision sur l'emploi. Selon des sources syndicales, 753 postes seraient supprimés en France.Chez GE Hydro France, un plan de sauvegarde de l'emploi impliquerait "la fermeture du site de Belfort (83 postes sur 89 salariés) et une forte réduction d'effectifs du site de Boulogne (36 postes sur 43 salariés)", a indiqué jeudi l'intersyndicale de GE Hydro à Belfort dans un communiqué.Dans la foulée de l'annonce de GE, Bercy avait indiqué que "la crise frappe toutes les entreprises, et en particulier General Electric" et que l'Etat serait "attentif à ce que ces restructurations (...) maintiennent un maximum d'activité et d'emploi".Mais l'annonce du groupe américain a hérissé les élus et les syndicats du groupe dans les territoires où GE est implanté."Brique par brique, le groupe américain tue les savoir-faire et les compétences qui font la fierté et l'excellence de notre industrie", a dénoncé Marie-Guite Dufay, présidente (PS) de la région Bourgogne-Franche-Comté.A Belfort, où GE a déjà supprimé de nombreux emplois, le maire (LR) Damien Meslot s'est dit "consterné". Pour lui, les décisions de GE sont "inadmissibles" et laissent augurer "le démantèlement du site" belfortain, principale implantation de GE dans l'Hexagone."Nous avons connu un important plan de délocalisation dans l'activité Gaz, il n'y a aucune raison que GE n'applique pas cette stratégie à ses autres activités", a déclaré à l'AFP Alexis Sesmat, délégué Sud à GE Belfort.Jeudi, Bruno Le Maire leur a finalement emboîté le pas. "Je vois se profiler par exemple, à Belfort, chez General Electric, un certain nombre de propositions qui ne me paraissent pas toutes correspondre aux engagements qui ont été pris par GE" en 2014, au moment du rachat d'Alstom Energie par le groupe américain, et en 2019 dans le cadre d'un précédent plan social, a estimé le ministre.Engagements"Nous veillerons à ce que GE respecte ses engagements et que le partenariat que nous avons constuit avec les salariés de GE, avec la direction de GE, avec l'Etat, puisse se poursuivre sur de bonnes bases", a-t-il ajouté, indiquant qu'il parlerait prochainement au PDG du groupe américain, Larry Culp.Du côté de GE, on ne souhaite pas commenter les propos du ministre.Ce respect des engagements pris par le groupe au moment du rachat controversé de la branche énergie d'Alstom (emploi, maintien de sites, etc.), promu à l'époque par Emmanuel Macron, alors à Bercy, constitue une pomme de discorde récurrente entre l'Etat et le groupe américain.Ce dernier assure les avoir tenus, puisque faute d'avoir créé les 1.000 emplois promis en France, il a finalement acté qu'il devra payer 50 millions d'euros de pénalités.Ainsi, malgré l'annonce de créations de postes dans plusieurs branches depuis 2015, il a taillé dès 2016 dans ses effectifs dans l'énergie et encore supprimé en 2017 quelque 350 postes (sur 800) à l'usine GE/Hydro de Grenoble, son PDG d'alors jugeant l'entreprise "très décevante".Et l'an dernier, l'Etat avait dû monter au créneau pour obtenir du groupe qu'il taille moins dans les effectifs de son site belfortain de production de turbines à gaz, dans le cadre d'un plan social prévoyant la suppression initiale de près de 1.050 postes en France."Dans tous les business de GE, il faut désormais prendre en considération que le groupe ne créera plus d'emplois dans les années à venir, mais en détruira", a estimé vendredi Philippe Petitcolin, délégué CFE-CGC de GE Power à Belfort.
Il y a 4 ans et 241 jours

Fabemi traite les ponts thermiques

La solution constructive complète pour traiter les ponts thermiquesLa RT 2005 a instauré la nécessité d’assurer une isolation complète de l’enveloppe du bâtiment. La RT 2012 et les constructions BBC portent sur les moyens à mettre en œuvre pour traiter les ponts thermiques, qui provoquent des pertes de chaleur. Les planchers et blocs Fabemi sont la réponse idéale pour atteindre les exigences de la RT 2012, voire construire des bâtiments conformes aux exigences du label E+C- (Énergie + Carbone -), en vue de la future réglementation énergétique et environnementale du bâtiment.L’entreprise Fabemi a également développé des solutions constructives complètes pour traiter les ponts thermiques (planchers avec entrevous polystyrènes + planelles + blocs isolants). À cet effet, elle propose les planelles isolantes RIVTHERM® 25 (R = 0,25 m2.K/W) et RIVTHERM® 85 (R = 0,85 m2.K/W) ainsi que l’ISOPLANEL S (R = 0,92 m2.K/W) – planelle isolante conçue pour une utilisation toutes zones sismiques – pour le traitement des ponts thermiques à l’intersection mur-plancher.Un système complet mur et plancherSans rupteurs de ponts thermiquesComptant parmi les leaders sur le marché des produits en béton, Fabemi offre des solutions constructives globales pour traiter les ponts thermiques au niveau des planchers intermédiaires des bâtiments (planchers dalle pleine, béton ou planchers préfabriqués) et ainsi améliorer les performances des parois : blocs isolants / planelles isolantes / planchers à poutrelles et entrevous.Solution économique et facile à mettre en œuvre, les planelles isolantes représentent une alternative idéale aux rupteurs de ponts thermiques, sans rupture de la dalle de compression. Le système comprend tous les éléments pour construire le plancher et les murs, dans le respect des préconisations de l’étude thermique et des règles de l’art.Un plancher isolant avec poutrelles RAID® hybrides, entrevous isolants et planelles isolantes.Des blocs isolants Fabtherm® et accessoires (blocs d’angle, blocs de chaînage…) pour monter des murs de résistance thermique jusqu’à R = 1,77 m2.K/W.Solutions constructives pour maisons individuelles et logements collectifs, les blocs isolants Fabtherm®, associés aux planelles isolantes Fabemi, permettent d’obtenir des valeurs de ponts thermiques conformes à la RT 2012, y compris avec des planchers dalle pleine.Cette solution consiste à intégrer une planelle isolante en about de dalle au niveau du passage des flux thermiques en complément de l’élévation en blocs béton isolants. Cela permet de diminuer de plus de 20% les déperditions linéiques en fonction de la résistance thermique de la planelle.En agrégats courants, d’épaisseur 5 cm, doublé d’une plaque de polyuréthane, la planelle isolante ISOPLANEL S (épaisseur 5 cm – R = 0,92 m².K/W), est efficace, simple et économique pour traiter les ponts thermiques formés aux intersections de planchers et maçonneries isolantes. Conçue pour les zones sismiques, elle est déclinée en plusieurs hauteurs (16, 17, 20 et 24 cm), en fonction de l’épaisseur du plancher. En béton de pierre ponce et dotée d’un isolant polystyrène graphite, la planelle isolante RIVTHERM® 85 (épaisseur 6,4 cm – R = 0,85 m².K/W), posée en rive de plancher, permet de traiter les ponts thermiques jusqu’à suppression des rupteurs.Également en béton de pierre ponce et dotée de 5 alvéoles, la planelle isolante RIVTHERM® 25 (épaisseur 5 cm – R = 0,25 m².K/W), posée en rive de plancher, permet de traiter les ponts thermiques. Adaptée pour tous types de plancher, la mise en œuvre des planelles isolantes Fabemi est plus simple et plus économique qu’avec des rupteurs de ponts thermiques.Fabemi planchers : poutrelles raid® hybrides manuportablesAvec ou sans étais, les RAID® Hybrides Fabemi sont des poutrelles à talon en béton précontraint avec raidisseurs treillis triangulaires exclusifs. Longue portée, ces poutrelles permettent de réaliser toutes les solutions de planchers (standards, thermiques, acoustiques), en neuf comme en rénovation. Plus légères que des poutrelles précontraintes traditionnelles, les RAID® hybrides Fabemi sont manuportables. Elles permettent d’atteindre de grandes portées (6,20 m de long sans étais et 9 m avec étais), qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Autre atout, les raidisseurs triangulaires assurent une prise en main facile pour un transport aisé. Un confort de travail très apprécié, qui renforce l’efficacité des équipes sur les chantiers.Les poutrelles RAID® hybrides Fabemi font réaliser jusqu’à 12% d’économie de béton dans le cas de montages réalisés avec des entrevous béton ou polystyrène à bords droits.Les montages isolantsLes poutrelles RAID® hybrides Fabemi s’associent avec les entrevous polystyrène suivants :OPTIRAID® : entrevous coffrant en polystyrène pour réaliser des planchers intermédiaires légers, en neuf comme en rénovation.RAIDtherm® : entrevous polystyrène à languette limitant les pertes énergétiques des planchers bas, et entrevous polystyrène décor à languette permettant de conserver une sous-face plate.RAIDtherm® sous chape flottante : entrevous polystyrène à languette combiné à la mise en oeuvre d’une chape flottante servant à optimiser les épaisseurs des isolants et à réduire de manière significative les pertes linéiques.Fabemi blocs isolants : l’excellence Fabtherm®Le savoir-faire de Fabemi s’illustre également dans la fabrication de blocs béton isolants innovants et performants de la gamme Fabtherm®, qui se répartissent ainsi :Le bloc creux à coller Fabtherm® Éco, doté d’une résistance thermique de R = 0,51 m2 K/W, qui fait économiser sur l’épaisseur de l’isolant. Deux fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le Fabtherm® Éco apporte une solution économique de qualité à la construction de bâtiments individuels ou collectifs jusqu’à R+2.Les blocs creux à maçonner Fabtherm® Air, deux à sept fois plus isolant que des blocs traditionnels. Ces blocs de 20 cm de section, à base d’agrégats légers ou courants, disposent d’une âme en mousse 100 % minérale AIRiumTM, développée par LafargeHolcim, renforçant leurs capacités isolantes. Ils affichent ainsi des performances thermiques inédites à épaisseur constante (de R = 0,58 m2.K/W à 1,77 m2.K/W), apportant une solution à tous les besoins (logements collectifs, maisons individuelles et bâtiments tertiaires).La mousse minérale isolante injectée dans les blocs Fabtherm® Air permet à la maçonnerie de prendre part à l’isolation du bâtiment, ce qui procure un gain de temps dans la construction et un gain de surface habitable.La gamme de blocs isolants Fabtherm® Air comprend :Le bloc à maçonner Fabtherm® Air 0.6 en agrégats courants, soit R = 0,58 m2.K/W,Le bloc à coller Fabtherm® Air 1.1 en agrégats courants, idéal pour les logements collectifs (R+4), soit R = 1,12 m2.K/W,Le bloc à coller hautes performances Fabtherm® Air 1.8 en agrégats légers (R+3), soit R = 1,77 m2.K/W.