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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 4 ans et 241 jours

Covid-19 : chômage partiel pour les salariés contraints de garder leurs enfants et ne pouvant télétravailler

Ils pourront ainsi "bénéficier d'un revenu de remplacement dès le premier jour de leur arrêt de travail, et au plus tard jusqu'à la fin de la période d'isolement", précise le ministère des Solidarités et de la Santé. "Cette indemnisation pourra bénéficier à un parent par foyer, en cas d'incapacité de télétravail des deux parents et sur présentation d'un justificatif".Trois cas sont prévus: les salariés du privé seront placés en situation d'activité partielle (rémunérée à hauteur de 84% du salaire net jusqu'au 1er novembre, puis à un taux dégressif); les travailleurs indépendants et les contractuels de droit public bénéficieront d'indemnités journalières; les fonctionnaires seront placés en autorisation spéciale d'absence (ASA).Le ministère de la Santé précise que l'indemnisation pourra bénéficier à un seul parent par foyer, uniquement "en cas d'incapacité de télétravail des deux parents et sur présentation d'un justificatif attestant soit de la fermeture de la classe, soit de la situation de cas-contact de l'enfant".Ces dispositifs d'indemnisation "permettent de couvrir tous les arrêts concernés à partir du 1er septembre 2020", ajoute le communiqué.Lundi, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer avait indiqué que 28 établissements scolaires ainsi que 262 classes étaient fermés en France en raison de cas de Covid-19.
Il y a 4 ans et 241 jours

Les députés favorables à l'extension du dispositif "Zéro chômeur longue durée"

C'est le début du processus parlementaire pour cette proposition de loi LREM attendue dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale mardi en première lecture, puis au Sénat, a priori au mois d'octobre.Elle vise à prolonger l'expérimentation "pour une durée de 5 ans et l'étendre à 30 nouveaux territoires" volontaires, de 5.000 à 10.000 habitants (quartiers, communes...), a expliqué la rapporteure LREM Marie-Christine Verdier-Jouclas (Tarn).En pleine "crise économique", le texte a reçu un accueil plutôt consensuel en commission, d'autant que le dispositif remonte au précédent quinquennat, à l'initiative notamment de l'ex-député PS Laurent Grandguillaume.Ce dernier a considéré dans un communiqué qu'"il faut déplafonner le nombre (de territoires) pour permettre à tous (ceux) qui seront prêts dans les trois années à venir de pouvoir expérimenter".Plusieurs parlementaires, dont la rapporteure, espèrent une expérimentation plus large et comptent sur les débats en séance pour l'obtenir.Avec 30 territoires de plus, "nous allons insérer combien de personnes ? 5.000 ou 6.000 ? Que faites-vous des autres personnes privées d'emploi? Elles resteront abandonnées dans la jungle du chômage", a pointé le député LFI Jean-Hugues Ratenon.Portée initialement par ATD Quart Monde, l'idée est de créer des entreprises à but d'emploi (EBE) sur des activités utiles à la société et ne concurrençant pas des entreprises existantes. Elles embauchent, sur la base d'un Smic en CDI et sans sélection, des personnes privées d'emploi depuis plus d'un an, à temps complet ou choisi.Depuis 2017, 1.112 personnes "sont sorties de la privation d'emploi, soit directement, par l'embauche en EBE (770), soit de manière indirecte, selon la proposition de loi. En moyenne, les salariés embauchés ont 44 ans et sont privés d'emploi depuis plus de quatre ans", selon ATD Quart Monde.Via un fonds spécifique, l'Etat contribue à hauteur de 18.000 euros par an par emploi, ce qui correspond aux économies attendues pour les finances publiques (arrêt du versement du RSA ou des indemnités chômage, etc).Le reste du budget de l'EBE, évalué entre 23.000 et 29.000 euros par emploi, doit venir de la croissance de leur chiffre d'affaires, de subventions ou de concours bancaires.La plupart des EBE restent toutefois déficitaires à ce stade et le coût du dispositif, pointé du doigt par l'économiste Pierre Cahuc, demeure la principale interrogation.Mais "l'idée, c'est d'inverser la logique et de mesurer le coût évité pour la collectivité. Si à la fin il y a encore une queue (un besoin) de financement, ce n'est pas grave, ce sera de toute façon moins coûteux qu'une personne au chômage pendant dix ans", estime Laurent Grandguillaume, devenu président bénévole de l'association TZCLD.
Il y a 4 ans et 241 jours

Impactés par l'arrêt des travaux, les artisans suggèrent des évolutions pour accélérer les économies d'énergie

En juillet 2020, CertiNergy & Solutions, filiale d'ENGIE, a piloté une étude auprès de 200 professionnels du bâtiment et de 3000 particuliers pour analyser les tendances, défis et opportunités du marché de la rénovation énergétique et de la place du Certificat d'Economie d'Energie en cette période complexe. Les professionnels estiment qu'une augmentation du nombre de travaux éligibles et un raccourcissement des délais d'obtention de l'aide (83%) permettraient d'améliorer la relance du secteur au travers du dispositif CEE. Pour les particuliers, la rénovation énergétique est vue comme un moyen d'améliorer leur pouvoir d'achat (64%) mais l'investissement financier représenté reste un frein (49%).« Comme beaucoup de secteurs, la rénovation énergétique du bâtiment a été fortement touchée. Les professionnels ont rencontré des difficultés à la reprise des chantiers comme des délais allongés ou encore l'impossibilité de reprendre certains travaux. A travers cette étude, nous souhaitons mettre en lumière, l'impact de la pandémie sur le secteur mais aussi les pistes d'évolutions proposées par les professionnels pour booster les économies d'énergie dans le bâtiment et renforcer le dispositif CEE, qui les soutient dans leur démarche. »-Stéphane CARRE de CertiNergy & Solutions89% des professionnels impactés par la crise du Covid-19Suite à la suspension de la très grande majorité des travaux de rénovation de mars à mai 2020, 89% des professionnels ont été impactés par la crise du Covid-19, au niveau de leur business comme de leur organisation interne. 72% des personnes interrogées estiment avoir subi une baisse de leur activité.De plus, à la reprise des chantiers, plus de la moitié de ces dirigeants de société de plus de 3 salariés rencontrent ou ont rencontré des difficultés, principalement matérielles (29%). Près de 56% d'entre eux annoncent un allongement des délais pour terminer les travaux.44% d'entre eux déplorent également l'impossibilité de reprendre certains travaux. Mais les professionnels ont pris les devants face à ces nombreuses difficultés et continuent à garantir la qualité des travaux réalisés pendant cette période compliquée.La première mesure est de sensibiliser leurs équipes aux normes en vigueur (40%), ensuite c'est d'être plus attentif concernant les équipements des collaborateurs selon 40% des personnes sondées. Enfin, toujours dans un souci de qualité, 35% des professionnels renforcent le contrôle et les vérifications en fin de travaux. Au total, 63% des dirigeants ont pris au moins une mesure pour contourner les différents types de difficulté et assurer le même niveau de prestation à leurs clients pendant la crise.Un dispositif CEE renforcé pour soutenir la rénovation énergétique du bâtiment49% des particuliers estiment que le principal frein à la rénovation énergétique est son coût. Ce constat révèle l'importance et le rôle moteur des aides financières dans les projets d'économies d'énergie. Près de la moitié des professionnels (42%) estiment que les opérations « Coup de Pouce » proposées par l'État ont eu un effet positif sur la demande de travaux des particuliers. D'ailleurs, ils voient la rénovation énergétique comme un moyen d'améliorer leur pouvoir d'achat (à 64%) et 34% des particuliers interrogés comptent en réaliser dans les 5 ans à venir. A noter que 52% des Français sont concernés par la rénovation énergétique de leur logement.Pour l'avenir, il est nécessaire de soutenir le dispositif CEE pour relancer le marché de la rénovation énergétique. Les professionnels sont sensibles à certaines des mesures : 78% des professionnels estiment qu'une augmentation du nombre de travaux éligibles aux CEE et un raccourcissement des délais d'obtention de l'aide (83%) permettraient d'améliorer la relance du secteur au travers des dispositifs CEE.Méthodologie de l'étudeL'étude a été réalisée par OpinionWay entre le 25 juin et le 20 juillet 2020 auprès de 3000 particuliers et 200 professionnels, dirigeants d'une entreprise d'au moins 3 salariés des secteurs travaux d'isolation, travaux de couverture par éléments et travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation.
Il y a 4 ans et 241 jours

Malgré la crise, la baisse des prix se fait attendre dans le logement ancien

"L'engouement des Français pour la pierre s'est encore confirmé, ce qui a évité une baisse des prix", a résumé jeudi le notaire parisien Thierry Delesalle lors d'une conférence de présentation des chiffres officiels de l'immobilier ancien pour le deuxième trimestre.Ces chiffres, établis de concert par les notaires et l'Insee, témoignent d'un marché plutôt résistant pendant une période marquée par le strict confinement décrété de fin mars à début mai contre la propagation du coronavirus.Pendant des semaines, aucune visite n'a pu avoir lieu. Pour autant, le nombre de ventes ne s'est pas effondré, ce qui semble indiquer un bon redémarrage du marché à la sortie du confinement.Sur la période de douze mois achevée fin juin, 1,01 million de logements s'étaient vendus, un chiffre en baisse par rapport au pic atteint fin 2019 à plus de 1,05 million.Mais il se maintient au-dessus du seuil symbolique du million, franchi en début d'année dernière, et reste donc à un haut niveau par rapport aux dernières années.Surtout, les prix, qui ne cessent d'augmenter depuis 2015, n'ont observé aucun ralentissement. Au contraire, ils ont accéléré pour progresser de 5,7% par rapport à un an plus tôt."Ce confinement, on peut dire qu'il a vraiment accentué ce goût" des Français pour l'immobilier, a insisté M. Delesalle, évoquant aussi le caractère traditionnel de valeur refuge de l'immobilier.Effondrement improbableL'essor des prix est à relativiser, car il correspond à des ventes largement négociées en début d'année, avant le gros de la crise sanitaire.Toutefois les premières tendances observées sur les mois estivaux par les notaires d'Île-de-France, qui présentent chaque trimestre ces chiffres, ne marquent pas d'infléchissement.Pendant l'été, les prix des logements se calment un peu à Paris même mais flambent de plus belle dans les départements limitrophes, la petite couronne des Hauts-de-Seine (92), de Seine-Saint-Denis (93) et du Val-de-Marne (94).Tendance notable autour de Paris, "les (prix des) maisons augmentent plus que les appartements: (...) on n'avait pas vu ça depuis 13 ans", a remarqué M. Delesalle, évoquant un "goût pour la pierre verte".Qu'en est-il pour le reste de la France? Et la résistance du marché du logement va-t-elle se maintenir alors que la crise sanitaire s'est muée en crise économique aux ramifications multiples sur l'emploi et la consommation?"On entre dans un nouveau cycle avec un arrêt de cette hausse continue des prix depuis cinq ans", avançait début septembre Thomas Lefebvre, chargé des études du site MeilleursAgents. "Mais on n'attend pas un effondrement des prix."Le site, qui réalise ses estimations à partir des données de milliers d'agents immobiliers, estime que les prix français s'inscrivent actuellement en hausse d'un peu moins de 2% par rapport à un an plus tôt. Il pense qu'ils vont baisser de 1% d'ici à un an."La demande va s'éroder avec un marché de l'emploi qui s'est affaibli", a mis en avant M. Lefebvre.A cela s'ajoutent des prêts un peu moins facilement accordés par les banques, à la suite notamment de mesures prises par les autorités financières fin 2019 pour limiter les crédits immobiliers. Mais on est, pour l'heure, loin d'effets massifs sur le marché, comme le redoutaient nombre d'acteurs.C'est bien le chômage qui "va vraiment être le principal élément bloquant (ces) prochains mois pour le marché", a jugé M. Lefebvre. Pour autant, "chaque territoire ne va pas réagir de la même manière", avec des perspectives différentes d'une grande ville à l'autre en matière d'emploi.MeilleursAgents s'attend par exemple à une nette baisse des prix à Nice, dominée par un secteur touristique très affecté, mais une progression maintenue à Lille, où l'emploi a plutôt résisté à la crise.
Il y a 4 ans et 241 jours

Action Logement présente un premier bilan de ses interventions dans le programme Action Cœur de Ville

Depuis dix-huit mois, les Partenaires sociaux, en lien étroit avec les élus des territoires, ont engagé des initiatives volontaristes pour la reconquête de ces tissus urbains : l'objectif est d'y développer une offre nouvelle de logements à l'adresse des salariés, participant ainsi à la redynamisation du tissu économique local. Premier bilan adossé à des réalisations concrètes.575 opérations en cours dans 160 villesAu 1er juillet 2020, ce sont plus de 575 opérations immobilières qui ont été sélectionnées et financées par Action Logement dans 160 villes, soit 6.600 logements remis à court terme sur le marché. Quoique freinées par la crise sanitaire et la période d'incertitude liées aux élections municipales, les opérations en cours, qui représentent un montant cumulé de 364 millions d'euros (dont 270 pour le premier semestre 2020), se sont poursuivies au cours du printemps, limitant le retard de livraison à deux mois. Typologie des investisseurs : 1/3 des opérations sont mises en œuvre par des investisseurs privés et 2/3 par des opérateurs du parc social.Nature des opérations : 68% des interventions portent sur de la réhabilitation d'immeubles existants, 25% sur de la démolition-reconstruction ou de la transformation d'usage, et 7% sont dédiées à des constructions neuves.Taille des opérations : adaptées au contexte des centres-villes, les opérations immobilières sont en moyenne de taille modeste et permettent de proposer in fine 12 logements par projet. Les opérateurs du parc social développent des opérations plus significatives (16 logements) que ceux du parc privé (6 logements).Déploiement dans les territoires : le programme a commencé à se déployer à Pau, par la pose d'une première pierre dès juillet 2019. Les premières livraisons ont été réalisées fin 2019 (Angoulême, Saint Lô, etc.). Retrouvez les principales réalisations ACV dans les villes éligibles sur actionlogement.frUne dynamique à effet « boule de neige »Ce nouveau financement dédié à ACV et mis en œuvre par Action Logement s'articule avec l'ensemble des aides et services délivrés par le Groupe. Il s'inscrit ainsi dans une dynamique globale au profit des territoires concernés.Les 51 filiales immobilières d'Action logement interviennent dans les villes ACV et proposent aux élus locaux d'y développer des offres de logements complémentaires et diversifiées. Au 1er juillet, plus de 154 millions d'euros représentant 84 opérations, soit 1.500 logements, ont été investis par les filiales dans les collectivités déjà engagées dans ACV.Les salariés des villes ACV bénéficient de l'ensemble des aides développées par Action Logement (Visale, l'AIDE MOBILI-JEUNE®, le prêt Accession, les aides au déménagement, le développement de nouveaux logements, etc.). Ce sont 328 millions d'euros qui ont ainsi été mobilisés depuis le lancement d'ACV.Le Plan d'Investissement Volontaire lancé par les Partenaires sociaux en avril 2019 a également permis de compléter le dispositif initial, avec notamment la mise en place de l'aide pour les travaux de rénovation énergétique des logements et de l'aide à l'adaptation du logement au vieillissement. Dans le cadre de ce plan, les financements alloués aux opérations de démolition de logements sociaux dans les zones détendues et la production d'une offre nouvelle de logements mieux adaptés ont pu être combinées aux opérations ACV.Enfin, Action Logement a conduit une politique active de placements locatifs : quelque 24.000 ménages ont bénéficié de l'attribution d'un logement social dans les 222 villes ACV.Au total, par la mise en œuvre du programme ACV et sa combinaison avec les outils du Groupe, près de 880 millions d'euros ont été mobilisés en faveur des villes bénéficiaires. C'est une démonstration concrète de l'attachement des Partenaires sociaux d'Action Logement à une politique ambitieuse en faveur de tous les territoires, au service du lien emploi-logement.
Il y a 4 ans et 241 jours

Stopray Vision-70 maximise l'apport de lumière naturelle avec une excellente protection solaire

Le nouveau verre de contrôle solaire muni d'une haute sélectivité d'AGCCes produits à très grande neutralité chromatique (Ra,D = 97) laissent entrer un maximum de lumière naturelle (TL = 70%) ; de plus, leur facteur solaire de 35% seulement réduit la demande de climatisation dans les immeubles orientés sud. Ils se caractérisent par une réflexion lumineuse intérieure de 15% et extérieure de 14%, ainsi que par un coefficient d'émissivité Ug très bas de 1,0 W/(m2.K). De quoi réaliser des économies de chauffage et contribuer au respect de l'environnement. Les valeurs ci-dessus ont été mesurées sur des doubles vitrages, mais les verres Stopray sont également disponibles en version triple vitrage isolant. Tous les produits verriers de base de la gamme ipasol et Stopray sont certifiés Cradle to Cradle Silver.La certification Cradle to Cradle a pour finalité d'évaluer le caractère durable d'un produit dans sa globalité, tout au long de son cycle de vie. Pour l'obtenir, un produit doit répondre à des normes strictes dans cinq catégories appartenant aux domaines de la santé et de l'environnement : Composition chimique des matériaux, Réutilisation des matériaux, Énergie renouvelable, Gestion de l'eau et Équité sociale. Le Groupe AGC est le seul fabricant de verres dont l'offre entière est certifiée Cradle to Cradle aux niveaux Bronze, Silver et Gold pour le plus large éventail de produits au monde. Stopray, ipasol et iplus ont été classés Silver pour les catégories Énergie renouvelable et Gestion de l'eau, et Gold pour les catégories Composition chimique des matériaux, Réutilisation des matériaux et Équité sociale.
Il y a 4 ans et 241 jours

Haulotte dans le rouge au premier semestre, avec des ventes plombées par la pandémie

Un an auparavant, au premier semestre 2019, le groupe avait enregistré un bénéfice net de 18,3 millions d'euros, a-t-il rappelé mardi dans un communiqué.Concernant ses perspectives, le groupe mise sur une baisse des ventes de 25% à 30% sur l'ensemble de l'année, dans un contexte économique "très incertain" et marqué par "le manque de visibilité".Haulotte table cependant sur un résultat opérationnel courant (hors effet de changes) qui restera positif sur l'exercice.Sur le premier semestre, les ventes ont très fortement pâti de la chute d'activité provoquée par la pandémie de Covid-19, d'abord en Chine en janvier, puis en Europe à partir de mars et ensuite en Amérique du Nord et Amérique latine à partir d'avril.Dans ce contexte, le chiffre d'affaires du semestre est tombé à 222,7 millions d'euros, soit une chute de 35% (à changes constants et hors impact de l'hyperinflation argentine) et surtout de 50% sur le seul deuxième trimestre.L'Europe a notamment reculé de 39% sur les six premiers mois et l'Amérique du Nord de 28%, malgré une résistance de l'activité nacelles. L'Asie-Pacifique est en baisse de 23% en dépit du net rebond de l'activité en Chine au deuxième trimestre.Compte tenu de cette chute des ventes, le résultat opérationnel courant (hors effet de changes) du semestre plonge de 78%, mais reste positif à 5,2% millions d'euros (contre 23,8 millions il y a un an).Haulotte signale que sa dette nette a augmenté, à près de 141 millions d'euros. Le groupe a demandé, et obtenu, une prorogation d'une année de l'échéance de son contrat de crédit et des reports de date de respect de ses ratios de crédit.
Il y a 4 ans et 241 jours

En Suède, le succès grandissant des maisons miniatures "Anonymouse"

A Lund, attachante ville universitaire du sud du pays scandinave, Madeleine fait partie des nombreux badauds qui partent à la recherche de ces micro-constructions, disséminées discrètement dans l'espace urbain, nichées dans les immeubles au niveau des bouches d'aération."C'est comme une chasse au trésor", explique à l'AFP la jeune femme de 29 ans.Les miniatures, signalées l'une par un mini vélo en fil de fer, une minuscule pancarte posés sur le trottoir ou encore un néon à hauteur de souris, pourraient tenir dans une boîte à chaussures mais leur succès est inversement proportionnel à leur taille.Aménagées dans le plus grand secret par un collectif d'artistes qui travaillent ensemble depuis quatre ans, les installations éphémères, constituées exclusivement de matériaux de récupération, offrent une plongée dans le monde imaginaire des animaux, pour mieux réfléchir au fonctionnement du nôtre."C'est le grand monde en tout petit", résume Bengt, travailleur social de 64 ans, venu les admirer. Pour Maria, 43 ans, les créations "sont tellement subtiles ! D'autant qu'il y a presque toujours un message. On réfléchit un peu à ce que les gens ressentent, à la ville", confie-t-elle.26 constructionsLes Anonymouse, qui défendent farouchement leur anonymat au point que la mairie de Lund partenaire du projet ne sait pas à qui adresser son chèque, ont désormais 26 constructions à leur actif: du parc d'attractions à la soupe populaire, en passant par l'antiquaire et la station-service.La balade emmène les flâneurs des environs de la gare avec la pharmacie "Cikadan" aux couleurs pastel encastrée dans une bouche d'aération. Dans une rue banale du centre-ville, on peut dénicher la fraternité étudiante "Nationoisettes", avec son drapeau arc-en-ciel et ses affiches pour la protection des abeilles.A l'entrée d'un parc municipal, le disquaire "Ricotta Records", où les vinyls de "Briehanna" et de "Wolfgang Amadeux Mouzart" sont proposés au public de rongeurs.Au-delà des frontièresOriginaires de Malmö, à une vingtaine de kilomètres au sud, les auteurs ont déjà posé leurs bagages dans d'autres villes en Suède et au-delà des frontières du royaume scandinave, à Bayonne en France et sur l'île de Man au Royaume-Uni.Reflet de la crise sanitaire actuelle, ils ont d'abord installé à Lund la pharmacie, avec une affiche miniature détaillant le "lavage des pattes" et une autre invitant au respect des distances."La seule chose qui semblait alors logique, c'était de construire une pharmacie, pour faire un commentaire sur la situation mondiale actuelle", confie, par courriel, un porte-parole qui se présente sous le nom de Yasha Mousekewitz.Sur les réseaux sociaux, leur popularité ne décroît pas, avec plus de 139.000 abonnés sur Instagram.
Il y a 4 ans et 242 jours

Reprise en douceur de visites guidées autour de Notre-Dame de Paris

Pour cette reprise, une poignée de personnes, peu rebutées par les barrières du chantier empêchant de s'approcher, est venue écouter les explications de la guide de l'association Casa (Communauté d'accueil dans les sites artistiques) sur un parvis complètement désert. Au menu de la visite: le sens historique et spirituel des sculptures des trois portails de la façade - le portail Sainte-Anne, le portail du Jugement dernier et le portail de la Vierge -, décrits devant des photos reproduites sur les palissades du parvis.Puis une étape en face de la façade sud, ce qui permet de comprendre l'avancement du chantier de consolidation du monument gothique, et enfin un dernier arrêt au chevet, d'où la guide, Odile, commente l'histoire des arcs-boutants."On a vraiment l'impression d'une cathédrale malade après le dépôt des grands vitraux et des fenêtres hautes" et avec "ces immenses sparadraps aux arcs-boutants", s'émeut celle qui a fait visiter Notre-Dame pendant 25 ans, en français et en anglais, avant l'incendie. Elle évoque aussi sa "terrible frustration" de ne plus pouvoir entrer à l'intérieur.Une centaine de guides, bénévoles, sont prêts pour recevoir des visiteurs, selon le responsable communication de la cathédrale. Les visites, gratuites, sont quotidiennes, et en dix langues possibles, en fonction de la demande. Les guides ont reçu une formation supplémentaire ces derniers temps pour pouvoir répondre aux éventuelles questions sur le chantier.Les opérations de démontage de l'échafaudage qui entourait la flèche, déformé et soudé par la chaleur de l'incendie doivent être finies d'ici fin septembre, avait assuré début juillet le président de l'établissement, le général Jean-Louis Georgelin. Ces travaux conditionnent la possibilité de démarrer la phase de restauration.
Il y a 4 ans et 242 jours

BePOSITIVE 2021 : après la crise, concrétiser l'accélération de la transition énergétique

Lieu d'échanges et de rencontres, l'évènement est un accélérateur de business favorisant la mise en réseau de l'ensemble des professionnels du secteur : prescripteurs, artisans & entreprises générales du bâtiment, distributeurs et négociants, collectivités publiques, etc.La présence de tous les décideurs européens et africains fait du salon un événement également connecté à l'international. Véritable rendez-vous fédérateur de ceux qui construisent le monde décarboné de demain, BePositive offre un tremplin à l'innovation. Il s'organisera cette année autour de 4 secteurs d'exposition : les nouveaux systèmes énergétiques ; l'énergie dans le bâtiment ; le bâtiment durable, et le bois énergie.À 8 mois de l'ouverture de BePOSITIVE 2021, sa directrice Florence Mompo prend la parole pour lancer cette nouvelle édition. L'occasion pour elle de partager sa vision des conséquences de la crise que nous vivons, et des perspectives pour les secteurs de la transition énergétique.Questions à Florence Mompo, directrice du salonQuelle est votre vision de la période inédite que nous traversons ?Florence Mompo : Cette crise sanitaire, qui se transforme en crise économique et sociale, a évidemment été un choc par sa soudaineté et la remise en question globale de nos façons de vivre, de consommer, de travailler… L'incertitude qu'elle engendre pèse sur la reprise économique, et si nous voyons déjà ses conséquences immédiates : tensions internationales, récession et hausse du chômage, grandes difficultés pour de nombreux secteurs, il y a aussi des effets positifs. Après une période de privation, on assiste à une reprise de l'activité et de la consommation stimulée par des plans d'investissement massifs. On voit des engagements de bons sens autour du local, des enjeux de l'économie circulaire et du réemploi, ou tout simplement de la place de l'individu dans notre développement. Le confinement a mis en lumière la nécessité de privilégier la santé, le confort, le bien-être des gens, par exemple, dans la conception des logements et des bâtiments tertiaires. La performance thermique, la qualité de l'air, l'acoustique, et plus basiquement, l'aménagement et le mobilier, sont plus que jamais des éléments à prendre en compte, comme le lien entre le physique et le digital. La généralisation du télétravail en est un exemple criant, c'est d'ailleurs l'un des héritages majeurs de cette période. Et puis humainement, il y a pour chacun, un besoin d'échanges et de convivialité qui est très fort en ce moment !Quels sont les échos qui remontent des acteurs des différentes filières présentes sur le salon BePOSITIVE ?Florence Mompo : C'est assez hétérogène parce qu'en fonction du secteur d'activité, les feedbacks ne sont pas du tout les mêmes. Sur la partie des nouveaux systèmes énergétiques, après les 2 ou 3 premières semaines de sidération que l'on a tous vécues, les entreprises se sont rapidement réorganisées et se sont remises dans des perspectives de développement. On parle beaucoup de la transition énergétique comme levier majeur de la reprise économique, mais elles ont besoin d'actions concrètes et elles sont dans l'expectative de ce que va donner, par exemple, le Green Deal. Les retours que j'ai d'un secteur comme le photovoltaïque me font dire qu'aujourd'hui il n'y a pas de ralentissement, mais que les inquiétudes des acteurs portent sur les mois à venir dû à l'arrêt de l'activité commerciale pendant près de 3 mois. Et puis, on le sait, le secteur du bâtiment craint de payer un lourd tribut à cette crise. L'ensemble des mesures que les sociétés doivent mettre en œuvre pour pouvoir redémarrer va les freiner pour retrouver le rythme de l'avant-Covid-19. Et à cela s'est ajouté le report des élections municipales alors que de nombreuses entreprises dépendent de la commande publique… Mais je tiens à saluer la façon dont les dirigeants et les entrepreneurs ont géré la situation. Ils ont une nouvelle fois prouvé leur capacité, à la fois, à rester ancrés dans la réalité du moment, tout en se montrant hyper agiles pour prendre les bonnes décisions en faveur de la santé de leurs salariés et de leur entreprise.« Encourager toutes les filières à œuvrer ensemble »Cette situation interroge sur ce que doit être la ville de demain. Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?Florence Mompo : Quelle modèle voulons-nous pour demain ? C'est effectivement la vraie question que nous devons collectivement nous poser. Et cette période nous donne l'opportunité de l'imaginer avec un œil différent en prenant vraiment en compte les aspirations des gens. Mais le risque, vu la dynamique de la reprise, est, comme au lendemain de la crise de 2008, de se replier uniquement sur les facteurs économiques et sur la finance, de faire passer la dimension environnementale au second plan, sans tirer les enseignements de ce qui s'est passé. Alors qu'au contraire c'est à chacun : responsables politiques, organisations professionnelles, industriels, entreprises, artisans, salariés, etc., d'avoir la volonté d'en sortir par le haut.Quelle est la place de la transition énergétique dans ce nouveau modèle ?Florence Mompo : Elle est centrale ! Elle correspond aux aspirations actuelles. On sent d'ailleurs une prise de conscience progressive, globale, sur les questions liées à la préservation de l'environnement, au climat, à l'alimentation et aussi au gaspillage de l'énergie. Cette prise de conscience de la population doit être encouragée avec de l'information et de la pédagogie et, sans attendre, les mesures économiques et les aides versées aux entreprises par les pouvoirs publics doivent favoriser la transformation vers un monde durable et résilient. Il faut encourager toutes les filières à œuvrer ensemble, en dialoguant, en développant des innovations et en diffusant des solutions technologiques économes en ressources et en impacts sur l'environnement. Les axes de développement sont identifiés : les infrastructures durables avec les énergies renouvelables et des mobilités propres, la rénovation énergétique des bâtiments et la lutte contre les « passoires thermiques », l'économiecirculaire et les circuits courts, ainsi que le numérique responsable. Ce seront d'ailleurs les enjeux majeurs traités lors de l'édition 2021 du salon BePOSITIVE.Le smart, les matériaux biosourcés et l'emploi-formation en fils rouges du prochain salonJustement quel est le rôle d'un salon comme BePOSITIVE ?Florence Mompo : Je dirais d'abord que les salons, les rencontres professionnelles, les congrès, les évènements auront un rôle prépondérant dans la reprise économique car ils sont des moments uniques qui connectent les entreprises, les organisations, les maîtres d'ouvrages, les prescripteurs, les visiteurs des filières, etc. Et ces acteurs vont avoir dans les mois à venir un besoin capital d'occasions de se rencontrer. Pour la transition énergétique, le salon BePOSITIVE 2021 sera un rendez-vous fondateur à une période, en mars, qui doit voir la concrétisation des conditions d'accélération de ce mouvement. Et grâce à notre connaissance des marchés et de leurs acteurs, nous œuvrons pour que ce soit une nouvelle fois un point de rencontre de toutes les énergies : un événement qui fédère tous les acteurs des filières bâtiment et énergie, qui favorise leur dialogue et leur convergence, qui accompagne leurs projets et leurs développements, et qui pousse leurs innovations. Pour reprendre notre baseline, que ce soit une opportunité pour construire ensemble le monde décarboné de demain !Quels sont les partis pris de cette prochaine édition ?Florence Mompo : Nous avons fait du smart, des matériaux biosourcés et de l'emploi-formation nos fils rouges. En effet, une vraie dynamique est enclenchée autour du numérique et de l'IOT qui entrent de plain-pied dans le monde du bâtiment, avec en ligne de mire des économies d'énergie et le développement des services. Les matériaux biosourcés, eux aussi gagnent en performance. Ils profitent d'une nouvelle attractivité dans le secteur de la construction et d'une industrialisation de leur production. Et puis, je le disais, l'émergence d'un nouveau modèle à travers des approches différentes va imposer une évolution des savoir-faire et de nouveaux métiers. Il y aura des transversalités entre certains secteurs en perte de vitesse et d'autres en plein développement. Cet enjeu place le recrutement et la montée en compétences des salariés au cœur des stratégies des entreprises.« Nouveauté 2021, nous allons encore plus jouer sur la complémentarité entre l'événement physique et digital »Pouvez-vous dévoiler d'autres éléments du programme de BePOSITIVE 2021 ?Florence Mompo : Les principaux acteurs des nouveaux systèmes énergétiques, du bâtiment durable, de l'énergie dans le bâtiment et du bois énergie, exposeront pour présenter leurs innovations et leurs solutions en faveur de la transition énergétique. Il y aura beaucoup d'animations comme des conférences, des fire camps, des études prospectives, le tout animé par les grandes fédérations. Nous aurons aussi des démonstrations en live, des formations et des retours d'expérience. Mais la nouveauté, c'est que le salon sera plus interactif. En nous appuyant sur les contenus, les services et les produits, nous allons jouer sur la complémentarité entre l'événement physique et l'événement digital. On proposera par exemple des solutions de webinars. Et nous allons aussi déployer, à destination de l'ensemble de nos publics : exposants, visiteurs et partenaires, des solutions d'intermédiation à distance comme du networking et des rendez-vous d'affaires via une appli mobile. L'occasion pour tous les participants d'être encore plus visibles et de se créer de nouvelles opportunités.A 8 mois de l'événement, que disent les premiers indicateurs ?Florence Mompo : On ne peut pas encore donner de chiffres, mais la tendance est positive. Il y a une belle dynamique autour de cet événement qui est le seul salon français dédié exclusivement aux enjeux et aux solutions de la transition énergétique. A l'international, il bénéficie aussi d'une notoriété grandissante, notamment en Europe, au Maghreb et en Afrique. Malgré le contexte, tous les feux sont donc au vert, les partenaires et les entreprises nous font déjà part de leur enthousiasme à l'idée de se retrouver !
Il y a 4 ans et 242 jours

L'intégralité du centre-ville de Lyon rendu aux piétons le temps d'un week-end

Cette expérimentation "présage de la ville que nous voulons pour l'avenir, une ville apaisée", a souligné lors d'un point de presse le président écologiste de la métropole Bruno Bernard.L'hypercentre entre Rhône et Saône - la "Presqu'île" - jusqu'à la gare de Perrache, ainsi que les pentes de la colline de la Croix-Rousse, seront ainsi interdits aux voitures. Au moins une rue dans chacun des neuf arrondissements lyonnais et sur la commune de Villeurbanne sont aussi concernées.La précédente équipe métropolitaine, dirigée par David Kimelfeld, avait mené plusieurs expérimentations similaires mais sur un périmètre beaucoup plus restreint. Le bilan qui en avait été tiré avait été mitigé."C'est une première édition, il y en aura d'autres, je vous le garantis", a relevé mardi le maire EELV de Lyon Grégory Doucet, en assurant vouloir prendre le temps de la "concertation" avec les commerçants et les habitants."Ce serait bien que d'ici un an, deux ans, on arrive à piétonniser les centre-villes, avec les maires qui voudront bien participer", a souhaité de son côté M. Bernard.La métropole compte 59 communes mais seules les deux plus importantes - Lyon et Villeurbanne (ville où les socialistes sont alliés aux Verts) - participent à l'expérience.
Il y a 4 ans et 242 jours

Une reprise réussie pour le bâtiment mais une relance qui reste à confirmer

Ainsi, l'emploi salarié ressort quasi-stable entre la fin 2019 et la fin du deuxième trimestre 2020 et s'inscrit même encore en hausse de 18.000 postes sur le premier semestre 2020 par rapport au premier semestre 2019. Il faut lire cette situation comme une bonne nouvelle pour l'économie française, alors que la construction se rangeait au troisième rang des grands secteurs les plus touchés par la crise sanitaire dans notre pays.Cette situation doit toutefois beaucoup aux mesures d'urgence immédiatement prises par le gouvernement en faveur des entreprises et de l'emploi. Elles ont permis d'amortir le choc, d'en repousser les effets, mais l'activité suspendue pendant le confinement ne sera que très partiellement rattrapée et l'inquiétude sur l'avenir monte, alors qu'on constate d'ores et déjà une chute de l'intérim, avec 39.200 équivalent-emplois à temps plein perdus en glissement annuel sur le premier semestre, mais aussi des trésoreries et des marges divisées par 2,4 par rapport à la fin 2019.Côté activité, la FFB table maintenant sur une chute d'environ 15% de la production en 2020, hors effet prix.Le neuf constituerait le principal facteur de recul, avec 23,6% pour le logement neuf et 23,0% pour le non résidentiel neuf. De fait, on constate que la dégradation de l'activité s'accentue.Pour le logement, en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2020, les mises en chantier abandonnent 14,9% et les permis 20,1%. La baisse s'amplifie même sur la période récente, ces mêmes permis s'affichant à 27,3% en glissement annuel sur les trois derniers mois. Et les tendances à l'amont de la filière augurent des jours sombres, puisque les ventes en individuel diffus reculent de 18,1% en glissement annuel sur sept mois et que les ventes des promoteurs s'effondrent de 30,9% entre les premiers semestres 2019 et 2020.Pour le non résidentiel, le recul immédiat ressort encore plus ample. Hors locaux agricoles, en cumul de janvier 2020 à juillet 2020 par rapport à la même période un an auparavant, les surfaces commencées et autorisées abandonnent respectivement 22,1% et 29,8%, sans changements de rythme sur les trois derniers mois. De plus, tous les segments de ce marché participent au mouvement de baisse, y compris les bâtiments administratifs. Les informations qui remontent des commercialisateurs de bureaux, ainsi que les perspectives d'investissement que les industriels déclarent auprès de l'Insee ne laissent guère présager d'une amélioration à l'horizon de la fin 2021.Reste le marché de l'amélioration-entretien, qui semble se contracter moins vite. En glissement annuel sur le deuxième trimestre 2020, l'activité chute néanmoins de 18,1%, après -10,8% au premier trimestre. Mais la fin de l'année ressortirait mieux orientée, du moins pour le logement, notamment du fait du déblocage d'un gros volume de dossiers MaPrimeRénov' pendant l'été.Ce redressement pourrait se poursuivre en 2021, porté par le segment de la rénovation énergétique grâce au plan de relance dévoilé le 3 septembre par le gouvernement. On y retrouve d'ailleurs plusieurs demandes de la FFB, telles l'ouverture de MaPrimeRénov' à l'ensemble des ménages, aux bailleurs privés et aux copropriétés. C'est aussi le cas du soutien massif aux bâtiments publics, notamment d'enseignement, hospitaliers et aux EHPAD. Ou encore celui des aides à la rénovation énergétique des bâtiments des PME, TPE et indépendants. Il conviendra évidemment de s'assurer que les paramètres de ces dispositifs permettent effectivement la reprise du marché, mais l'orientation générale s'annonce positive.Il n'en va pas de même pour le neuf, loin de là, avec une absence quasi-totale de mesure dédiée. Et pourtant, comme déjà signalé, la crise s'y révèle encore plus forte que pour l'amélioration-entretien. La FFB se battra donc, en coordination avec son réseau local, afin que plusieurs dispositions fortes intègrent la loi de finances pour 2021. Sans entrer dans le détail, il s'agit notamment du retour du PTZ neuf à 40% sur tout le territoire et la prorogation du « Pinel » jusqu'en 2022. Pour que ces mesures aient un impact, il faut aussi très rapidement lever le point de blocage initial, soit assouplir les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière relatives au crédit immobilier. Là encore, la FFB continue de se mobiliser. Mais que de temps perdu : l'entrée en vigueur de toutes ces dispositions interviendra, au mieux, dans les premiers mois de 2021, presque un an après l'entrée en crise !Compte tenu de l'urgence, la FFB a aussi répondu à la sollicitation des ministres de l'Économie et des PME pour identifier des mesures de simplification. Il s'agit d'identifier tous les freins à la reprise et de les lever. Nous avons retenu trois propositions, à savoir :supprimer les délais de paiement cachés dans les marchés privés et publics par l'intégration des modalités de règlement des comptes dans les codes concernés ;supprimer ou aménager l'attestation de TVA réduite sur les petits marchés, afin d'éviter les redressements à motif purement formel et non parce que les travaux facturés ne sont pas éligibles ;créer un permis de construire déclaratif dans certaines zones déjà sous autorisations (périmètre sous permis d'aménager ou zone d'aménagement concertée), obtenu après vérification de la complétude du dossier par le service instructeur, pour accélérer la mise en œuvre des travaux.L'enjeu est finalement simple : alors que les besoins restent très forts, qu'ils le resteront d'autant plus que le gouvernement souhaite relocaliser une partie de la production sur le territoire national, et alors que l'épargne des ménages atteint des sommets historiques, il faut tout faire pour que le bâtiment redevienne un moteur pour l'économie et pour l'emploi. Il faut faire vite, avant que la casse de l'appareil de production ne l'empêche de répondre à un rebond de la demande.C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la FFB, avec ses adhérents artisans et entrepreneurs, lance le défi de recruter 150 000 talents à l'horizon 2023, année de la finale internationale de la compétition Worldskills (Olympiades des métiers) à Lyon. Ce défi ne sera possible que si les objectifs de 500.000 logements construits et 500.000 logements rénovés sont atteints.
Il y a 4 ans et 242 jours

La Banque des Territoires et Bpifrance lancent un Plan Climat de 40 milliards d'euros

Continuum de solutions opérationnelles d’accompagnement, transverse aux deux entités, il vise simultanément les projets de transition verte des entreprises et des acteurs publics des territoires. Ce Plan Climat repose sur trois piliers : Accélérer la transition des entreprises et des territoires avec des solutions financières et d’accompagnement, Accompagner le développement des énergies renouvelables (ENR) et contribuer à la croissance de champions internationaux, Financer et accompagner massivement l’innovation dans les « greentechs » et dans les réseaux durables et résilients pour trouver les solutions technologiques de la TEE. Le déploiement du Plan Climat par Bpifrance et la Banque des Territoires renforce la dynamique engagée par le groupe Caisse des Dépôts suite à l’accord de Paris. Le Plan Climat rassemble de manière opérationnelle des solutions de financement et d’accompagnement à destination des collectivités locales et des entreprises des territoires. L’action conjointe de ces deux acteurs financiers publics complémentaires déclenchera un effet d’entraînement sur l’investissement et l’emploi et contribuera ainsi à la relance.« Ce Plan Climat de 40 Md€ vient matérialiser l’engagement de notre Groupe en faveur de la transition écologique et énergétique de l’ensemble des territoires. En complément de financements aux conditions fortement améliorées pour soutenir spécifiquement les investissements des territoires en matière de TEE et de résilience, la Banque des Territoires les accompagnera dans le cadre d’une approche unique de bout en bout, avec des crédits d’ingénierie et des outils numériques pour faciliter la prise de décision des élus locaux. Nous avons l’ambition, par cette approche, de contribuer à créer un véritable effet déclencheur au niveau local sur la décision d’investissements en matière de TEE ».« L’exceptionnelle dotation du Plan Climat va permettre à Bpifrance d’être un agent de transformation et d’entrainement des entreprises vers les technologies de la transition environnementale et écologique. Celle-ci constitue une opportunité majeure de création de valeur et d’emplois. » déclare Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance. « Bpifrance, investi de longue date dans cette vaste transformation, va renforcer substantiellement son action en démultipliant les financements et l’accompagnement des entreprises vers cette transition. Amélioration de l’efficacité thermique des bâtiments, accompagnement des développeurs d’énergies renouvelables, soutien à l’innovation, décarbonation de l’industrie… ; les entreprises trouveront dans ce Plan l’ensemble des réponses opérationnelles à leurs besoins, quel que soit leur niveau d’engagement actuel dans cette transition. »-Olivier Sichel, Directeur de la Banque des TerritoiresI. Accélérer la transition des entreprises et des territoires avec des solutions financières et d’accompagnement Bpifrance et la Banque des Territoires mobiliseront 20 Md€ pour aider les entreprises industrielles à se décarboner, développer la mobilité verte et améliorer l’empreinte environnementale des bâtiments des entreprises et des collectivités dans les territoires. 14,9 Md€ seront déployés par la Banque des Territoires et Bpifrance, pour améliorer l’efficacité thermique de 22 millions de m2 de bâtiments d’entreprises, de collectivités locales ainsi que la rénovation de plus de 500 000 logements sociaux :La Banque des Territoires accordera, sur les 5 prochaines années, 10 Md€ de prêts à la rénovation, principalement énergétique, de logements sociaux.La rénovation thermique des bâtiments publics bénéficiera d’une enveloppe de 2Md€ de prêts de la Banque des Territoires (prêts GPI Ambre aux conditions améliorées avec en particulier un abaissement du taux (Livret A + 0,6 %) ou encore l’augmentation des quotités pouvant être servies) et de 500 M€ de fonds propres, avec un focus sur le bâti scolaire, et complétés par 250 M€ du PIA[1] pour la rénovation des Universités.Afin d’améliorer l’efficacité énergétique des locaux dans lesquels les entreprises exercent leur activité, Bpifrance déploiera une offre de crédit-bail immobilier pour un montant de 1 Md€, des prêts en faveur des travaux de rénovation énergétique avec une cible de 600 M€ et des financements de contrats de performance énergétique pour 150 M€, pour les bâtiments d’activité commerciale.3,5 Md€ pour développer la mobilité verte et résiliente, avec notamment le financement de 11 000 véhicules verts et 50 000 bornes de rechargeLa Banque des Territoires et Bpifrance vont combiner leurs efforts en matière de financements, en crédits ou en fonds propres, pour contribuer au développement de mobilités douces et de modes alternatifs d’alimentation en énergies (infrastructures de recharge électrique) ou encore pour la résilience des infrastructures de transport dans les territoires (pont et rail) : Bpifrance proposera aux entreprises de transports des conditions d’octroi de crédit-bail « matériel » avec une durée de 10 ans en cas d’achat de véhicules propres.La Banque des Territoires accompagnera ses clients publics dans leurs investissements en bornes de recharge de véhicules électriques pour soutenir l’essor de cette filière industrielle, mais également d’avitaillement en biogaz (près de 250 M€ de fonds propres y seront dédiés, avec un objectif de près de 400 M€ supplémentaires de prêts pour les bornes électriques et d’avitaillement hydrogène).Pour financer des flottes de matériel roulant propre (transport routier, fluvial ou ferroviaire…), la Banque des Territoires proposera également son concours en fonds propres avec une capacité globale d’action portée à plus de 350 M€ ainsi qu’un objectif de 300 M€ de prêts dédiés bénéficiant de l’amélioration des conditions de prêts aux mobilités durables (tarification ou encore quotités).En matière d’adaptation des mobilités post-Covid, la Banque des Territoires financera par ailleurs les plans de transformation des voieries des villes pour répondre aux enjeux des nouvelles mobilités (pistes cyclables, logistique urbaine durable …) et financera l’équipement en outils d’aide à la décision en temps réel. Elle dédiera 70 M€ de fonds propres à cet objectif mêlant adaptation au contexte sanitaire et ambitions de durabilité, avec un objectif de 350 M€ de prêts dédiés.La Banque des Territoires financera les investissements pour des mobilités durables et résilientes, selon des modalités améliorées, participant ainsi à la reprise dans les territoires par les chantiers locaux lancés. Elle se fixe un objectif de 1,3 Md€ de prêts pour financer l’accélération des travaux pour la durabilité et la résilience des infrastructures dans les territoires (notamment en matière de régénération du rail sur certains axes dans le cadre du Plan gouvernemental dédié ou encore la rénovation des ouvrages d’art routier et des ports). Plus globalement, et en supplément, la Banque des Territoires ambitionne d’investir 200 M€ en fonds propres dans des projets d’infrastructures régionales et locales, pour fluidifier et optimiser les flux et ainsi participer à l’ambition de réduction de l’empreinte globale. 1,5 Md€ mobilisé au bénéfice de la décarbonation de plus de 1300 entreprises industriellesBpifrance et la Banque des Territoires mobiliseront toute leur gamme de financements, et d’outils d’accompagnement, au service de la décarbonation des entreprises industrielles. Bpifrance proposera aux entreprises industrielles le Prêt Vert, à hauteur de 1,5 Md€ via un dispositif de prêt sans garantie s’adressant aux PME et ETI qui investissent pour améliorer la performance environnementale de leur process industriel ou de leurs produits, notamment via des programmes faisant suite à des dispositifs d’accompagnement en partenariat avec l’ADEME, centrés sur la TEE. En complément, le prêt Economies d’Energie de 350 M€ viendra financer via un prêt sans garantie des opérations éligibles au Certificat Economie d’Energie des secteurs « Industrie » et « Bâtiments tertiaires ».La Banque des Territoires mobilisera 250 M€ de fonds propres pour investir dans des actifs nécessaires à la transition écologique et énergétique d’industriels : production d’énergie renouvelable et locale par ces industriels (centrale biomasse, production de chaleur, de froid, hydrogène vert…) ou encore recyclage de leurs déchets.Bpifrance complète sa gamme de dispositifs d’accompagnement, avec des outils dédiés aux entreprises désireuses d’initier ou d’accélérer leur transition écologique et environnementale :Le Climatomètre, en première approche : un autodiagnostic en ligne qui permet à l’entreprise d’établir un premier état des lieux de son empreinte écologique.Le « Diag Eco Flux », en partenariat avec l’ADEME, en dispositif plus intensif pour établir une photographie des flux en matières premières, eau, énergie et déchets afin d’identifier les pistes d’économies d’énergies pour réduire l’impact environnemental de l’entreprise.La création en partenariat avec l’ADEME, de deux nouveaux Accélérateurs d’entreprises. L’un destiné aux entreprises « offreuses de solutions » de la transition verte, et l’autre visant à regrouper les entreprises menant un ambitieux projet de transition de leur mode de production.La création du VTE vert (Volontariat Territorial en Entreprise) pour des jeunes diplômés ou apprentis, cherchant une première expérience professionnelle centrée sur des projets de transition verte au sein de PME et ETI. Le VTE vert permettra à 1000 étudiants et jeunes diplômés de s’engager au sein de PME et ETI françaises pour y mener des projets de transformation en lien avec leur spécialité.La Banque des territoires accompagnera 2 500 projets ou collectivités via un partage de bonnes pratiques (en collaboration avec l’ADEME), un appui en ingénierie des territoires Cœur de ville et Petites villes de demain ainsi que Quartiers Prioritaires de la Ville, l’intermédiation de financements européens et un accompagnement spécifique aux territoires fragiles.II. Doubler les financements dédiés aux ENR et contribuer à la croissance de champions internationaux14,5 Md€ seront déployés pour la croissance des développeurs d’énergies renouvelables (ENR) avec un objectif de 8,8 GW de puissance installée, en France et à l’export, et un soutien aux secteurs nécessaires à l’innovation dans ce domaine :La Banque des Territoires investit dans la production d’ENR à hauteur de 900 M€ d’investissements dans les infrastructures sur 5 ans, dont 40 M€ pour la production d’hydrogène vert dans les territoires.Bpifrance a développé un continuum de financement, d’investissement et d’accompagnement en conseil pour booster la croissance des entreprises de la filière de 2020 à 2024 :L’activité historique de Bpifrance sur le cofinancement[1] des ENR sera doublée et complétée avec la création d’une offre spécifique pour le préfinancement de projets pour un total de 12,7 Md€ sur la période.Bpifrance renouvellera son fonds d’investissement dédié aux développeurs d’ENR (Fonds France Investissement Energie Environnement – FIEE) à hauteur de 150 M€. Les développeurs d’ENR pourront par ailleurs solliciter des crédits export pour financer leur internationalisation sur une enveloppe cible de 275 M€ d’ici à 2024.Bpifrance accompagnera la structuration de la filière Biogaz avec une enveloppe de 350 M€ de prêts, financés par le ministère de l’Agriculture et l’ADEME. En complément, Bpifrance mettra à disposition des entreprises tous les dispositifs d’Accompagnement Bpifrance, notamment les missions de conseil et la possibilité de rejoindre l’accélérateur TEE, en partenariat avec l’ADEME, ainsi que les accélérateurs transverses.Enfin, le financement de solutions techniques visant à l’autoconsommation des collectivités et des entreprises bénéficiera également de financements à hauteur de 100 M€ de prêts. III. Financer massivement l’innovation dans les « greentechs » et les réseaux durables et résilients pour trouver les solutions technologiques de la TEE La France a tous les atouts nécessaires pour faire émerger un écosystème d’offreurs de solutions et devenir un des leaders mondiaux en la matière : recherche publique et privée de qualité dans les secteurs concernés, grands groupes leaders au niveau mondial, communauté entrepreneuriale dynamique, fonds de capital-risque de plus en plus puissants et financements publics importants.Pour contribuer à cette dynamique, Bpifrance et la Banque Territoires déploieront 5 Md€ :2,5 Md€ mobilisés par Bpifrance pour soutenir l’émergence et la croissance des « greentechs » (i.e. toute solution, principalement technologique, permettant de lutter contre le réchauffement climatique, les pollutions de l’eau, de l’air et du sol et contribuant à la préservation des ressources naturelles). Près de 9 000 projets portés par des « greentechs » seront ainsi accompagnés, notamment via un continuum de financement renforcé à toutes les étapes de leur développement :Doublement des aides à l’innovation de Bpifrance, qui passent de 150 M€ par an en 2019, à 300 M€ par an à partir de 2021. Elles financeront davantage de « greentechs » et les aideront à franchir des étapes souvent plus capitalistiques de leur développement.Bpifrance va également doubler ses investissements en capital-risque (plus de 300 M€ de fonds propres injectés) et doubler ses prêts sans garantie innovation à destination des « greentechs ». Ceux-ci représenteront 600 M€ de financements sur la période.300 M€ seront confiés en gestion par Bpifrance à des fonds privés, pour créer de nouveaux véhicules d’investissements en capacité d’accompagner la montée en puissance d’offreurs de solutions favorisant la TEE.3 Md€ de soutien aux filières et aux dispositifs innovants pour l’aménagement durable et résilient des territoires seront engagés par la Banque des TerritoiresLa Banque des Territoires prend un engagement fort en faveur des dispositifs innovants locaux participant à l’émergence de nouveaux modèles pour la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Concrètement, ce sont près de 2,8 Md€ de prêts et 200 M€ de fonds propres qui sont prévus sur la période 2020-2024 pour financer :la rénovation des réseaux d’eau et d’assainissement avec l’Aqua Prêt,le traitement des déchets,les réseaux de chaleur,le portage foncier, qui le cas échéant permettrait notamment le recyclage de surfaces, dans le cadre par exemple de grandes opérations d’intérêt national, évitant ainsi de l’artificialisation supplémentaire,la préservation de la biodiversité, par exemple pour la promotion de Sites Naturels de Compensation.[1] Programme d’investissements d’avenir [2] Les prêts de Bpifrance sont réalisés en cofinancement avec les banques privées. Les montants indiqués s’entendent hors effet de levier.
Il y a 4 ans et 242 jours

Les épineuses questions du moratoire sur les zones commerciales

Qu'est-ce qui est en jeu?Selon la Convention citoyenne pour le climat, "aujourd'hui, l'artificialisation des sols progresse d'environ 8,5% par an, soit une augmentation équivalente à un département français moyen en moins de 10 ans entre 2006 et 2015".Dans ce cadre, le gouvernement a ciblé en particulier les zones commerciales: en la matière, "la France est allée trop loin", a jugé cet été le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a annoncé un moratoire sur les zones commerciales de périphérie. Dans un premier temps, une circulaire signée par le Premier ministre Jean Castex a demandé aux préfets de veiller à la question dans les dossiers d'autorisation commerciale. Le gouvernement prépare en outre un projet de loi, que le secteur attend d'ici à la fin de l'année.Les commerces sont-ils les premiers responsables?Des zones commerciales vieillissantes, des parkings régulièrement aux trois quarts vides... Voilà un tableau devenu omniprésent dans la vie des Français.Pour autant, ce ne sont pas les commerces qui causent le plus d'artificialisation des sols."L'imperméabilisation des sols est d'abord liée à la construction de l'habitat", notamment les lotissements, explique Nathalie Lemarchand, professeure à l'université Paris 8 spécialisée en géographie du commerce.Selon Gontran Thüring, délégué général du Conseil national des centres commerciaux (CNCC), seules 4% des terres agricoles artificialisées ces dernières années l'ont été pour établir des commerces.Doctorante sur l'artificialisation au Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (CIRED), Alice Colsaet nuance le tableau: les zones commerciales contribuent aussi "de manière indirecte" à l'artificialisation, "en drainant des flux de consommateurs à l'extérieur des villes et en incitant encore davantage à s'installer en périphérie". Elle pointe aussi "une surabondance des surfaces commerciales", décorrélée de l'augmentation de la population.Quel impact d'un moratoire?S'il reconnaît volontiers que l'offre du commerce alimentaire est "sans doute arrivée à un niveau certain", l'influent patron de la Fédération du commerce de détail (FCD), Jacques Creyssel, rappelle que la demande des Français est en croissance dans certains secteurs. "Pour le jardinage, le sport, il n'y a pas de raison a priori pour limiter la possibilité de créer de nouveaux magasins."En outre, un "moratoire généralisé" cristalliserait la situation existante, empêchant au commerce de s'adapter à des flux de populations par exemple. Et face à la concurrence des "grands pure player", à savoir les distributeurs présents uniquement en ligne, cela reviendrait "à donner un avantage supplémentaire à Amazon", pointe-t-il.Un argument étonnamment partagé par certaines associations de défense de l'environnement: le gouvernement "n'acte rien concernant les entrepôts de e-commerce", a protesté fin juillet l'association des Amis de la terre, très mobilisée contre Amazon, pointant une décision "incohérente alors que les entrepôts artificialisent autant de terres que les zones commerciales".Quelles autres possibilités?S'il est trop tôt pour savoir ce que contiendra le projet de loi, les suggestions sont nombreuses. "Un moratoire généralisé empêcherait le redéveloppement, la restructuration et la modernisation des équipements existants", souvent vieillissants et qui sont "des réservoirs de m2", estime Gontran Thüring. Il serait possible de les "densifier", y compris avec des programmes mixtes comprenant du logement par exemple, ce qui éviterait aussi d'artificialiser de nouvelles terres."Il faudrait dans le même temps une libéralisation extrêmement importante des règles qui pèsent sur la modernisation du parc de magasins existants" et qui "peuvent conduire à privilégier la construction d'un nouveau magasin plutôt que de rénover", abonde Jacques Creyssel."Actuellement, la régulation est très décentralisée et dépend un peu du bon vouloir de chaque intercommunalité", observe aussi Alice Colsaet, proposant "d'encadrer un peu plus sévèrement ce que l'urbanisme permet de faire".Enfin, Nathalie Lemarchand rappelle le besoin d'élargir la réflexion: "les nouvelles zones pavillonnaires ont souvent plus facilement accès aux zones commerciales périphériques dans un déplacement quotidien lié au travail qu'au centre-bourg".
Il y a 4 ans et 242 jours

Le gouvernement veut faire des villes moyennes "la figure de proue" du plan de relance

"Nos villes moyennes ont été très actives durant la crise de la Covid et nos compatriotes se reconnaissent de plus en plus dans ces villes à taille humaine", a affirmé Jacqueline Gourault, la ministre de la Cohésion des territoires, au terme des troisièmes rencontres d'Action coeur de ville (ACV).Lancé à la fin 2017 et doté d'une enveloppe de cinq milliards sur cinq ans, ce programme a pour objectif de revitaliser les centres des villes intermédiaires qui comptent entre 10.000 et 100.000 habitants, désertés pour beaucoup d'entre elles depuis des décennies.Face à des maires qui s'inquiètent des pertes de revenus avec la baisse prévue des taxes sur les entreprises, le gouvernement a envoyé pas moins de cinq ministres aux rencontres d'ACV pour expliquer que le plan de relance de 100 milliards d'euros sur deux ans "faisait la part belle aux collectivités", comme l'a assuré Mme Gourault."Aujourd'hui, non seulement les villes dites moyennes ne sont plus les oubliées des politiques d'aménagement, mais je dirais qu'elles en sont les figures de proue", a-t-elle souligné."Il y a une très grande opportunité: on redécouvre que notre pays a un très grand atout grâce aux villes moyennes," a affirmé à l'AFP Rollon Mouchel-Blaisot, directeur du programme ACV.Selon ses chiffres, plus de 1.200 projets sont "prêts à démarrer" et peuvent bénéficier des différents dispositifs prévus dans le plan de relance.D'autant que le confinement a suscité un regain d'intérêt pour les villes intermédiaires, comme l'a confirmé un sondage Ifop, publié à l'occasion des rencontres d'ACV, qui révèle que 50% des Français choisiraient de vivre dans une ville moyenne s'ils en avaient le choix.Selon cette enquête, ces villes sont aussi devenues attractives pour les jeunes actifs de moins de 35 ans qui vivent dans les métropoles, dont 36% souhaiteraient y déménager."Le sondage montre un nouveau regard porté par nos compatriotes sur ces villes qu'ils avaient eu tendance à négliger un peu", a commenté M.Mouchel-Blaisot."Attractivité culturelle"A Senlis (Oise), ville de 15.000 habitants, qui en a perdu un millier depuis dix ans, la maire (sans étiquette) Pascale Loiseleur, a perçu ce regain d'intérêt depuis le déconfinement."Les habitants des métropoles et des grandes villes se rendent compte que l'on vit probablement mieux dans une petite ville où l'on peut tout faire à pied", a-t-elle affirmé à l'AFP.Même tendance à Douai, ville du Nord de près de 40.000 habitants: "Il y a une fenêtre de tir pour les villes qui sont prêtes avec un projet cohérent", a expliqué à l'AFP le maire (PS) Frédéric Chéreau, reconduit lors des municipales à la tête d'une majorité rose-verte.Il n'écarte pas la possibilité d'attirer des Lillois à Douai, "qui n'est distante que de 20 minutes, mais où les appartements sont deux fois plus grands pour le même prix".Au cours des rencontres auxquelles a participé la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, M. Mouchel-Blaisot a aussi exprimé sa volonté de "renforcer la contribution ACV à la transition écologique"."Le programme vise à remettre des habitants, des commerces, des services et des équipements dans le coeur de nos villes qui étaient désertées, à lutter contre l'étalement urbain et à mieux maîtriser l'urbanisme commercial périphérique", a-t-il indiqué.Pour sa part, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a annoncé le prochain lancement d'un nouveau label qui sera attribué tous les deux ans à des villes moyennes ou un groupement de collectivités pour "distinguer" leur "attractivité culturelle".
Il y a 4 ans et 242 jours

Eqiom enregistre une réduction de 2.700 tonnes d'émissions de CO² de ses transports

Dès 2017, EQIOM fût le premier groupe de matériaux de construction à s'être engagé à la démarche « FRET21 - les chargeurs s'engagent » initiée par l'ADEME et l'AUTF. EQIOM affiche un bilan d'une réduction de 5% des émissions de gaz à effet de serre soit, 2.700 tonnes de C02 évitées, après 3 ans d'actions concrètes. Cette année, l'industriel continue son engagement sur les 3 prochaines années en renouvelant l'intégration de la démarche « FRET21 » dans sa stratégie de développement durable.Une source concrète d'engagement durable« FRET21 – les chargeurs s'engagent » a pour objectif d'inciter les entreprises, agissant en tant que donneurs d'ordres des transporteurs, à intégrer l'impact des transports dans leur stratégie de développement durable. Près d'une cinquantaine d'entre elles sont à l'heure actuelle engagées dans la lutte contre l'impact des transports sur le climat.De nos jours, 92% des émissions de CO² du transport sont émis par le transport routier, qui représente plus de 80% de la consommation du secteur des transports. L'initiative de l'ADEME et de l'AUTF challenge les entreprises investies au travers de différentes actions mises en place autour de quatre axes pour réduire les émissions de CO² :Taux de chargementDistance parcourueMoyen de transportAchats responsablesEn intégrant le programme, EQIOM illustre de façon concrète son engagement en matière de développement durable, cœur de sa stratégie RSE. Ainsi 5 projets EQIOM ont été initiés durant la période janvier 2017/décembre 2019 permettant une baisse de 5% des émissions annuelles de CO² et de gaz à effet de serre.80% des objectifs atteints dans un contexte pas toujours propiceL'engagement portait sur une période de 36 mois durant laquelle EQIOM s'est investit pour réduire l'impact des émissions de CO² et de gaz à effet de serre liées aux transports dans ses branches Ciments et Granulats. Pour ce faire, diverses actions ont été menées par l'industriel dont certaines ont obtenu d'excellents résultats sur la période :Mise en place du double fret pour limiter les transports à vide de nos marchandises ensachées en augmentant les retours en charge : sur 2019 en global 72% des retours à charge soit, 9% d'émissions évitéesAugmentation de la part du transport ferroviaire afin de doubler les volumes transportés : sur 2019, malgré les grèves, 89% de transports ferroviaires soit 24% d'émissions évitéesRéduction du tonnage transporté entre les différents sites en modes routiers en impliquant les usines par la réduction les distances parcourues et l'utilisation du rail et du fluvial maritime dès que possible soit, 10% d'émissions évitéesExploitation de véhicules consommant des carburants verts (GNL, GNC, Ethanol…) en nouant de nouveaux partenariats (mise en service de 4 camions à motorisation verte par gaz naturel et bioéthanol il y a un an) qui, malgré des retards de livraison, ont permis d'enregistrer une baisse des émissions de 5%Sensibilisation, challenge, incitation des transporteurs EQIOM sont autant d'actions à mettre en œuvre pour réduire des émissions pour l'obtention de Labels Eco-responsables (Charte Objectif CO², Label CO²…). Par ailleurs, EQIOM est également engagé avec l'agence de notation TK Blue pour les émissions de gaz à effet de serre.« Comme sur l'ensemble du territoire, notre activité de transports a été impactée par la situation sociale et notamment les mouvements de grèves sur les routes et dans le ferroviaire. Cependant, nous nous réjouissons des résultats obtenus pour ce premier challenge même si nous n'avons pu atteindre nos ambitions à 100%. Nous n'en sommes que plus motivés et nous impliquerons d'autant sur ces trois prochaines années. » - Jérôme Becamel, Responsable logistique chez EQIOMUne initiative reconduite et intensifiéeConscient des enjeux actuels et des nouvelles préoccupations engendrées par la crise du coronavirus (baisse de la pollution durant le confinement, reprise et accélération des grands chantiers - Jeux Olympiques, Grand Paris…), et qui vont intégrer les engagements européens déjà pris, EQIOM continue son implication dans cette démarche « FRET21 - les chargeurs s'engagent », afin de limiter l'impact de ses transports.Au plus près des mesures de celui-ci, l'industriel projette déjà, dans le cadre de son nouvel engagement « FRET21 » de nouveaux investissements et le renfort de ses actions sur les 3 années à venir notamment par l'utilisation d'un plus grand nombre de camions verts, l'exploitation de plus de trains électriques ou encore l'emploi d'énergies alternatives.Ainsi, c'est plein d'ambitions qu'EQIOM réitère sa volonté de réduire l'impact de son activité de transports sur le climat et de contribuer à la sauvegarde de notre planète.
Il y a 4 ans et 242 jours

Covivio finalise l'acquisition de 8 hôtels haut de gamme pour 573 millions d'euros

Covivio "a finalisé l'acquisition du portefeuille de huit hôtels situés dans des destinations touristiques européennes majeures, à Rome, Florence, Venise (x2), ainsi qu'à Nice, Prague et Budapest (x2)", à travers sa filiale Covivio Hotels détenue à 43,3%, détaille-t-il dans un communiqué.Ce portefeuille d'établissements totalise 1.115 chambres et "compte plusieurs hôtels emblématiques comme le Palazzo Naiadi à Rome, le Carlo IV à Prague, l'hôtel Plaza à Nice ou encore le NY Palace à Budapest", ajoute-t-il."Ces hôtels seront opérés par NH Hotel Group à travers des baux long terme (...) faisant ressortir un rendement minimum de 4,7%", explique le communiqué, ajoutant que l'accord "porte sur une durée initiale de 15 ans fermes, extensible à 30 ans à la demande de NH Hotel Group".Cette acquisition, annoncée en janvier dernier, a été décalée en septembre "compte tenu du contexte sanitaire"."Malgré une crise sans précédent, Covivio affiche, via cet investissement, sa confiance dans les fondamentaux long-terme solides du secteur hôtelier et dans sa capacité de rebond", souligne le groupe immobilier.
Il y a 4 ans et 243 jours

Houzz lance Houzz Pro : un logiciel de gestion pour les professionnels de la maison

Houzz Inc., la plateforme de référence pour la décoration, l'aménagement et la rénovation de la maison, a annoncé ce 8 septembre le lancement de Houzz Pro, une solution SaaS tout-en-un qui permet aux professionnels de la rénovation et de la conception de maisons de se démarquer, de gagner plus de clients, d'augmenter leurs bénéfices et de rester connectés avec leurs clients et leurs équipes. Houzz Pro associe le marketing local de Houzz, leader du secteur, à un logiciel commercial facile à utiliser qui permet aux professionnels de la maison de gérer l'ensemble du cycle de vie de leurs projets et de leurs clients sur une seule interface. Grâce au logiciel Houzz Pro et à la nouvelle application mobile dédiée, les professionnels peuvent gérer toutes leurs activités commerciales et la communication avec leurs clients à tout moment, où qu'ils se trouvent.« Aujourd'hui plus que jamais, les professionnels de la construction et de la rénovation veulent des outils qui les aident à fonctionner de manière rentable et efficace, et à offrir une expérience client exceptionnelle »« Nous avons créé Houzz Pro après avoir écouté les besoins de notre communauté de professionnels, et il est important pour nous que ce nouveau logiciel soit à la fois abordable et simple d'utilisation. Nous comprenons qu'avec la COVID-19, les professionnels de notre communauté sont confrontés à des défis. Au vu de ces nouvelles demandes, nous fournissons le logiciel à tous nos abonnés professionnels existants dans le cadre de leur abonnement. »- Alon Cohen, co-fondateur et président de HouzzAvec le logiciel Houzz Pro, les professionnels peuvent :Rester connectés avec leurs clients : Un outil de messagerie intégré prend en charge et relie la communication par e-mail et la messagerie instantanée. Ceci comprend le partage de photos et de documents, les demandes de paiement, les factures, les ordres de modification et les délais, afin que les professionnels puissent rester en contact avec leurs clients depuis le bureau, la maison ou sur le terrain. L'outil suit l'historique complet de la collaboration, y compris l'approbation donnée par les clients et autres principales activités. Communiquer de manière proactive : Les professionnels peuvent tenir leurs clients au courant de l'avancée du projet via un tableau de bord client intégré. Les fonctionnalités comprennent un planning du projet montrant les étapes et les phases clés, des fiches quotidiennes avec les informations détaillées du projet, ainsi qu'un historique des échanges et des documents partagés. Faire avancer les projets plus rapidement : Les rendez-vous vidéo permettent aux professionnels de rencontrer les propriétaires de manière virtuelle et sans risque pour discuter d'un projet. L'outil de rendez-vous est synchronisé à l'agenda du professionnel, ce qui facilite la réservation des appels et des réunions. Les professionnels peuvent promouvoir les rendez-vous virtuels sur leur profil et dans l'annuaire Houzz, ce qui permet aux propriétaires de voir leur disponibilité et de réserver directement une première consultation. Gérer les prospects : Un outil intégré de gestion des prospects permet aux professionnels de gérer leur portefeuille de clients provenant de Houzz et de toute autre source pour rester efficaces et décrocher plus de projets. Les professionnels peuvent communiquer directement avec leurs clients potentiels, ajouter des notes internes et joindre des fichiers ou des photos relatives au projet. Lorsqu'un prospect est converti en projet, tout l'historique de la communication passe à l'outil de gestion de projets. Créer et envoyer des devis, obtenir l'accord des clients directement en ligne : Le nouvel outil de création de devis permet aux professionnels d'établir rapidement des devis précis indiquant les produits, les matériaux et les coûts d'installation spécifiques au projet. Les professionnels peuvent également importer leurs propres devis et enregistrer des modèles personnalisés à utiliser pour leurs prochains projets. Les devis peuvent être envoyés par e-mail ou par messagerie instantanée aux clients pour obtenir leur accord au moyen d'une signature électronique. Suivre les ordres de modification, planifier les paiements : Les professionnels peuvent facilement créer, envoyer et suivre les ordres de modification, ainsi qu'obtenir l'accord du client au moyen d'une signature électronique. La fonction permettant de planifier les paiements peut être automatiquement configurée au moment d'envoyer la facture aux clients. Une nouvelle application mobile dédiée à Houzz Pro est également disponible dès aujourd'hui sur iOS et Android pour les abonnés Houzz Pro. Conçue par l'équipe à l'origine de l'application Houzz — la meilleure application mobile de sa catégorie — l'application Houzz Pro présente toutes les fonctionnalités du logiciel de bureau.Les nouvelles fonctionnalités de marketing et de promotion disponibles dans l'abonnement comprennent des analyses de performance améliorées, un service de création et d'hébergement de site Web professionnel, une vidéo de présentation de l'entreprise et la possibilité de mettre en avant le meilleur avis client. Tous les échanges avec les clients incluent automatiquement le logo et le nom de l'entreprise, pour une image professionnelle solide et une crédibilité renforcée auprès des clients.Houzz Pro est disponible sur houzz.fr/pro, et les abonnements sont adaptés à tous les budgets et à toutes les équipes. Pour aider plus de professionnels à démarrer, les nouveaux forfaits sont proposés à partir de seulement 39 € par mois.Houzz comprend plus de 2,5 millions de professionnels de la rénovation et de l'architecture dans plus de 65 catégories, y compris les architectes d'intérieur, les architectes, les entrepreneurs généraux et les constructeurs. Houzz Pro est accessible à tous les professionnels de la rénovation et de l'aménagement de la maison en France, en Italie, en Espagne, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Irlande, aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Russie.
Il y a 4 ans et 243 jours

La justice se penche sur le préjudice environnemental des villas Ferracci en Corse

"Lorsqu'il y a une atteinte à l'environnement, la mesure de démolition est le seul moyen de réparer le préjudice", a plaidé Me Benoist Busson, avocat de l'association écologiste corse U Levante, qui demande la "remise en état" du site naturel, ce qui implique une démolition des deux villas (plus de 500m² au sol et une piscine).Présent à la barre, M. Ferracci, PDG du groupe de conseil Alpha et président du Paris Football Club, a défendu sa "bonne foi" et le rêve d'une vie: construire une maison pour sa famille sur sa terre natale, au-dessus de la plage de Rondinara, "la plus belle d'Europe" selon l'office de tourisme de Bonifacio.En modifiant sans le déclarer le permis de construire initial, M. Ferracci s'est mis dans l'illégalité: il avait été condamné en première instance puis en appel à un million d'euros d'amende, la moitié du coût de son projet. Une peine qu'il a acceptée, qui est maintenant définitive.Mais l'association U Levante a poursuivi les démarches judiciaires en intérêts civils, estimant que seule la démolition des villas permettrait de réparer le préjudice environnemental. La cour d'appel de Bastia n'ayant pas donné suite à cette demande en 2017, elle s'est pourvue en cassation.En mars 2019, la Cour de cassation, dans un arrêt qui ne remet pas en cause l'amende infligée, a estimé que la cour d'appel de Bastia, en refusant de "statuer sur le préjudice environnemental (...), n'a pas justifié sa décision", et renvoyé l'affaire devant la cour d'appel d'Aix.Lundi, l'avocat général Pierre-Jean Gaury a demandé au tribunal d'ordonner la démolition des villas."Une double peine" a dénoncé l'avocat de M. Ferracci, Me Olivier Burtez-Doucède: "car on demande à la fois l'amende et la démolition".M. Ferracci, un proche du président de la République Emmanuel Macron, a estimé à la barre s'être "fait piéger": "On m'a laissé construire plus petit que prévu, mieux intégré, pour ensuite m'attaquer".L'homme d'affaires assure que le site était urbanisé depuis 1967, et que son projet a préservé, "voire amélioré" la présence des espèces.En décembre 2019, les villas Ferracci avaient été visées par un attentat aux bonbonnes de gaz revendiqué par le FLNC "dit du 22 octobre", qui dénonçait "l'extension exponentielle de la construction" immobilière sur l'île.Le délibéré sera rendu le 12 octobre.
Il y a 4 ans et 243 jours

Le redressement de l'économie française sera moins rapide en fin d'année

Après le rebond de l'activité permis par le déconfinement, la reprise de l'économie française sera "moins rapide" en fin d'année et le chômage devrait grimper autour de 9,5%, selon l'Insee, certains secteurs restant affectés par les contraintes liées à l'épidémie.Ainsi, si l'économie devrait retrouver 95% de son niveau d'avant crise au troisième trimestre, elle "aborde la rentrée comme un moteur qui serait tout à la fois bridé et dopé", souligne l'Institut national de la statistique dans un nouveau point de conjoncture publié mardi."Il est bridé par le contexte sanitaire avec un virus qui circule toujours activement, impose des restrictions et crée de l'incertitude même si l'on espère pouvoir mieux cohabiter avec lui, mais dopé par les politiques économiques mises en place avec des soutiens massifs d'urgence et le plan de relance", a souligné à l'AFP Julien Pouget responsable du département de la conjoncture à l'Insee.La chute historique de 13,8% du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre devrait donner lieu à un rebond mécanique au troisième de +17%, un peu inférieur au +19% auparavant anticipé.Ensuite, la croissance ne sera que de 1% au quatrième trimestre, "reflétant la divergence entre des secteurs presque revenus à la normale et d'autres restant déprimés".L'Insee a toutefois confirmé sa prévision d'une contraction du PIB d'environ 9% sur l'ensemble de l'année 2020, prévoyant qu'"à la fin de l'année, l'activité économique resterait toujours en deçà de son niveau d'avant-crise", d'environ -4%.Le gouvernement table lui toujours sur une récession de -11%, mais le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a déjà indiqué qu'il reverrait sans doute à la baisse cette estimation d'ici la présentation du budget 2021 fin septembre.Les chiffres de l'Insee montrent que "nous avons su amortir le choc de la crise et que nous avons mis les moyens nécessaires pour (...) préserver l'emploi et le pouvoir d'achat" des Français. "Nous sommes dans la bonne direction", a réagi Bruno Le Maire, lors d'une conférence de presse de présentation d'un plan de soutien à l'hydrogène.Pour Julien Pouget, "le plus gros du chemin a été fait pour ceux des secteurs qui ont pu redémarrer quasi normalement leur activité". "Il reste le plus dur, c'est-à-dire les secteurs qui sont très affectés, car ils pâtissent du contexte sanitaire, par exemple la fabrication de matériels de transport, les services de transport, l'hébergement-restauration, l'évènementiel", analyse-t-il.715.000 emplois déjà perdusConséquence, le redressement de l'économie sera "moins rapide" d'ici la fin de l'année et le taux de chômage devrait grimper "autour de 9,5%" fin 2020, soit 1,4 point de plus qu'un an plus tôt, après une perte de 715.000 emplois sur le seul premier semestre.L'incertitude liée à l'évolution de l'épidémie de Covid-19 qui connait un regain important de contaminations en France depuis plusieurs semaines incite ménages et entreprises à la prudence.L'Insee souligne aussi "le risque d'un choc significatif de demande", avec une consommation qui resterait atone du fait d'une confiance des ménages toujours inférieure à son niveau d'avant crise.A l'inverse, le soutien d'urgence massif mis en place par le gouvernement depuis le début de la crise, ainsi que les premiers effets à venir du plan de relance - même si l'Insee les attend surtout en 2021 - vont contribuer au dynamisme de la reprise.Le gouvernement compte notamment sur le plan de relance de 100 milliards d'euros pour insuffler un message de confiance aux ménages et aux entreprises, les incitant à consommer et investir.Il inclut notamment une baisse massive des impôts pour les entreprises, des mesures d'aides à l'embauche, en particulier de jeunes, et un soutien aux investissements dans la transition écologique ou aux capacités de production industrielles."Ça restera long, ça restera difficile (...) il y a beaucoup d'incertitudes devant nous", a reconnu M. Le Maire ajoutant que "maintenant il faut accélérer et c'est tout l'objectif du plan de relance".
Il y a 4 ans et 243 jours

Budget, superficie, les chiffres-clés de la construction des maisons au 2ème trimestre 2020

La crise sanitaire a-t-elle rebattu les cartes ? Si le quatrième trimestre 2019 avait été marqué par une hausse notable du budget global consacré à une construction neuve, pour atteindre 321.830 €, cette nouvelle édition du baromètre indique cette fois une nette tendance à la baisse de cet indicateur. Mais c'est un autre indicateur clé qui connaît une chute sans précédent : la superficie terrain moyenne atteint en effet son point le plus bas depuis la création du baromètre, en 2012.Le budget globalFig. 1 : Évolution du budget global dédié à la construction - Source : ForumConstruire.comEn ce deuxième trimestre 2020, l'indicateur phare du baromètre marque nettement le pas, en baisse de 1,8% par rapport au quatrième trimestre 2019, soit juste avant la crise sanitaire. Le budget global consacré à la construction d'une maison passe ainsi de 321.830 € fin 2019, à 315.950 € au second trimestre 2020. Toujours en comparaison avec le T4 2019, ce sont cette fois les trois composantes du budget (le terrain, la construction brute et les finitions) qui suivent cette tendance à la baisse.« Nous voyons là possiblement l'un des effets de la crise sanitaire. Avec les diminutions, voire les pertes d'activité liées au confinement et les baisses de revenu qui en découlent, les particuliers ont sans doute été contraints de faire des choix, et de revoir leur projet de construction afin que celui-ci ne mette pas en danger leur santé financière. Des répercussions économiques qui pourraient bien se poursuivre dans les prochains mois… »-Thomas Modolo, Responsable Communication de ForumConstruire.comLa superficie terrainFig. 2 : Évolution de la superficie terrain - Source : ForumConstruire.com L'autre chiffre-clé de cette édition, c'est celui de la superficie moyenne des terrains. Avec 826 m2, cet indicateur est sans conteste à son plus bas niveau depuis la création du baromètre ForumConstruire.com – QuelConstructeur.com, en 2012.« La courbe le montre clairement : si cet indicateur a connu, depuis 2012, des évolutions fluctuantes, il n'a toutefois jamais connu une chute aussi drastique. 826 m2 de superficie moyenne terrain, c'est du jamais vu pour nous depuis le lancement de notre baromètre. Ce chiffre est dans doute le résultat d'une combinaison de deux facteurs : d'une part la raréfaction des terrains, qui favorise le phénomène de division des parcelles, mais aussi, d'autre part, la hausse du coût des terrains au mètre carré, qui n'est pas sans conséquence sur l'enveloppe budgétaire d'un tel projet. »-Thomas Modolo, Responsable Communication de ForumConstruire.comEn effet, avec l'urbanisation galopante de ces dernières années, le phénomène de division des terrains a pris de plus en plus d'ampleur. Les zones en périphérie des villes qui comportent encore des terrains d'une superficie avoisinant les 1 000 m2 sont fréquemment divisés à la vente suivante, pour être revendus en plusieurs parcelles.« Dans les mois à venir, il sera intéressant d'étudier l'évolution de cet indicateur. Deux tendances opposées peuvent en effet se dessiner. La première hypothèse est que ce phénomène de division des terrains va se poursuivre, entraînant a minima le maintien de ce chiffre-clé à un bas niveau. Mais, avec la Covid-19, une seconde hypothèse semble désormais tout aussi probable : confinés à leur domicile pendant de longues semaines, nombre de Français ont pris conscience de leur besoin d'espace, et de l'utilité, voire de la nécessité de disposer d'un extérieur pour pouvoir s'aérer… Le confinement a ainsi donné à certains des envies de grands espaces, et d'exodes à la campagne. L'avenir nous dira laquelle de ces deux hypothèses se vérifiera ! »-Thomas Modolo, Responsable Communication de ForumConstruire.comMéthodologie :Budget de construction : chaque visiteur de ForumConstruire.com peut préciser, s'il le désire, à titre indicatif et anonyme, le budget de sa construction lors de son inscription. 1.027 personnes ont participé à cette étude au cours du 2ème trimestre 2020.Superficie des terrains : données recueillies lors de la création d'un projet de construction par un membre de ForumConstruire.com. Les chiffres de cette étude proviennent de 1.027 projets, répartis sur tout le territoire national.
Il y a 4 ans et 243 jours

La Caisse des dépôts va investir 26 milliards d'euros pour les transports, le logement et les terriroires

"L'épargne supplémentaire sur le Livret A depuis janvier équivaut à 27 milliards d'euros" et "servira par exemple à la réfection des ponts ou au financement des pistes cyclables, des réseaux de bus propres", a-t-il dit au Journal du Dimanche.L'épargne du Livret A collectée par l'institution doit servir à "accélérer la transition écologique et le passage à une économie plus inclusive".Au total, la CDC, bras financier de l'État, va investir "26 milliards d'euros sur tous les territoires, dont 80% alloués dans les deux ans".Parmi les chantiers du plan de relance de l'État que prévoit de financer la CDC, "la rénovation thermique des bâtiments publics et des HLM", avec pour objectif la rénovation de "22 millions de mètres carrés en métropole et en outre-mer".Au chapitre des "nouvelles mobilités", la CDC prévoit d'investir dans des "infrastructures de recharge de véhicules électriques" très demandées par les constructeurs automobiles, avec "50.000 bornes de recharge" installées "rapidement"."Nous allons aussi accélérer le développement des nouvelles énergies (hydrogène, gaz, électricité) dans les transports publics et financer 11.000 véhicules propres dans les collectivités locales " et investir dans le développement des énergies renouvelables (solaire, éolienne, hydraulique) pour "alimenter 4,5 millions de foyers", explique M. Lombard.La CDC confirme la création d'une "Banque du climat", tout en soulignant qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle structure: elle résulte "de l'action coordonnée de la Banque des territoires et de Bpifrance dont la CDC détient 50% avec l'État": "À eux deux, ces organismes vont investir et prêter 40 milliards d'euros pour la transition écologique".Côté logement, la CDC veut financer "170.000 logements sociaux", "dont 40.000" construits sur fonds propres.Elle a déjà contractualisé avec des promoteurs pour la construction de 30.000 logements, dont 5.000 seront réservés aux personnels de santé, policiers.M. Lombard annonce la création de "15.000 nouvelles places en Ehpad" en deux ans."Enjeu majeur" pour les élus, la CDC prévoit aussi de financer "100 foncières spécialisées en commerces de centres-villes"."Si on veut des points de vente modernes, il faut faire un remembrement, c'est-à-dire regrouper les magasins et engager des travaux" avec le soutien des pouvoirs publics pour que "le loyer reste attractif".Par ailleurs, la CDC compte investir 1,3 milliard d'euros pour soutenir le tourisme et financer 100.000 formations qualifiantes pour les moins de 25 ans.
Il y a 4 ans et 243 jours

La France espère trouver un projet commun avec l'Allemagne pour la production d'hydrogène

"Je serai le 11 septembre à Berlin et nous allons regarder comment conjuguer nos efforts", a-t-il déclaré dans l'émission Grand rendez-vous Europe 1/Les Echos/CNews."Nous allons regarder avec l'Allemagne comment on peut conjuguer les 7 milliards que la France met sur ce grand projet d'hydrogène, avec les 9 milliards que l'Allemagne met de son côté", a poursuivi le ministre."J'espère bien que nous arriverons à trouver un projet commun franco-allemand, puis européen, sur l'hydrogène", a-t-il précisé.Paris consacrera 7 milliards d'euros à un plan Hydrogène sur dix ans, dont 2 milliards iront au développement de la production d'hydrogène "vert", c'est-à-dire non issu des hydrocarbures, en 2021-2022, pour des applications notamment industrielles."Nous ne refaisons pas avec l'hydrogène l'erreur que nous avons faite avec les panneaux photovoltaïques (...) on a tué l'industrie du panneau solaire européenne et subventionné l'industrie du panneau solaire chinois: il est hors de question qu'on refasse la même chose", a-t-il dit."Sur l'hydrogène, nous ne finançons pas l'achat d'hydrogène, nous finançons la réalisation de produits industriels, par exemple de piles à combustibles (...), de réseaux de distribution", a dit le ministre de l'Économie.Berlin a dévoilé début juin un plan de développement de l'hydrogène propre, produit par électrolyse de l'eau avec de l'électricité issue de sources renouvelables, auquel l'Etat consacrera 9 milliards d'euros.La Commission européenne a fait du développement de cet hydrogène propre au sein de l'UE un investissement prioritaire après la crise sanitaire, afin de décarboner les secteurs les plus polluants comme la sidérurgie et les transports, dans la course vers la neutralité climatique en 2050.
Il y a 4 ans et 243 jours

Le suédois Assa Abloy acquiert le suisse Agta Record

Assa Abloy a finalisé l'acquisition de 54% du capital d'Agta Record, dont il détenait déjà 39%, selon les communiqués. Le prix d'achat s'élève approximativement à 506 millions d'euros, a précisé le groupe suédois.Assa Abloy, qui détient à présent environ 93% du capital et des droits de vote d'Agta Record, lancera une offre d'achat sur les titres Agta Record qu'il ne détient pas encore, suivie d'un retrait d'Euronext Paris où la société suisse est cotée.Assa Abloy est leader mondial des produits et solutions dans le domaine des accès (sécurité et automatismes de portes) pour le marché résidentiel et tertiaire, avec un chiffre d'affaires de 94 milliards de couronnes suédoises (9,1 mds EUR).
Il y a 4 ans et 243 jours

La certification du logement : des bénéfices pour les professionnels, les habitants et la qualité du bâtiment

Les résultats le montrent, la certification par QUALITEL, choisie par un grand nombre d'acteurs en France, est un levier important d'amélioration de la qualité réelle des logements et ainsi, de la qualité de vie des habitants.Côté financier, elle contribue à réduire les délais de vente des programmes neufs et permet à leurs propriétaires de les revendre plus chers que leurs équivalents non certifiés.L'intégralité des données est à retrouver dans une documentation dédiée, disponible dès aujourd'hui : « Les bénéfices concrets de la certification du logement ». Focus sur les principaux enseignements.Les logements certifiés par QUALITEL sont 3 fois plus nombreux à être notés A (« de très bonne qualité ») dans l'échelle de mesure développée par l'Association[1] Les efforts réalisés pour atteindre ce niveau de qualité supérieure sont directement perçus par les habitants de logements certifiés, qui accordent une note de satisfaction globale de 7,8/10 à leur habitat (contre 6,9/10 pour les habitants de logements non certifiés).La certification : une plus-value démontrée pour la qualité de vieLes études ont montré que la certification agit sur toutes les dimensions de la qualité du logement :Elle augmente la part globale des logements notés A (de « très bonne qualité »), et ce, sur chacun des critères,Et, par extension, le nombre de personnes très satisfaites de leur habitat.La certification : un atout pour répondre aux défis du logementGarantissant des logements adaptés aux enjeux de leur temps, la certification joue un rôle important dans les nouveaux grands défis sociétaux et environnementaux :Les logements certifiés contribuent à la transition énergétique : La consommation d'énergie y est moins élevée : 38% des logements certifiés de moins de 10 ans ont une consommation d'énergie notée A - « Très bonne qualité », contre 31% pour les non certifiés de moins de 10 ans.Les énergies renouvelables n'y sont pas en reste : 14% des logements collectifs certifiés, construits après 2015, sont équipés de panneaux photovoltaïques et 4% de panneaux solaires thermiques.[2] Ils facilitent le maintien à domicile des personnes à mobilité réduite. Les logements certifiés sont deux fois plus nombreux à être « très bien adaptés » aux personnes âgées/handicapées : 59% de ceux de moins de 10 ans sont notés A sur cet aspect, contre 33% pour leurs équivalents non certifiés.Commercialisation et valeur immobilière : quels sont les bénéfices économiques de la certification ?Pour les professionnels du logement, des délais de vente plus rapides observés pour les programmes immobiliers neufs. QUALITEL a comparé[3] les ventes d'immeubles neufs réalisées à Lyon entre 2004 et 2018. Résultat : 72% des programmes certifiés ont été livrés avec tous les appartements vendus, contre 61% pour les non certifiés.Pour les propriétaires, une valeur immobilière accrue et la confirmation de la notion de valeur verte. Les logements certifiés se revendent plus chers que leurs équivalents non certifiés[4] : De 3,5% pour les logements construits entre 1975 et 1995, à 9,5% pour les logements construits entre 2005 et 2013.Les logements certifiés HQE atteignent quant à eux un prix supérieur de 13% à la revente.Dans les zones les plus « tendues » et les plus « denses », la différence peut atteindre jusqu'à 19%.« La certification a toujours témoigné de la volonté des acteurs du logement de faire bouger les lignes face aux grands défis sociétaux et environnementaux. Et cela fonctionne, on le voit à travers les résultats de ces études : la certification tire effectivement la qualité de l'ensemble du parc de logements français vers le haut, avec des bénéfices concrets pour les professionnels, les habitants et la collectivité.Plus que jamais, cet enjeu de la qualité doit rester l'un des principaux moteurs du secteur, a fortiori dans le difficile contexte de relance économique auquel il devra faire face dans les semaines et mois à venir. La crise du Covid-19 a profondément modifé la relation des Français à leur logement : entendons-les, répondons-leur... »-Bertrand Delcambre - Président de l'Association QUALITELIntégralité des données et résultats disponible dans le dossier « Les bénéfices concrets de la certification du logement » disponible ici[1] Enquête QUALITEL-IPSOS - 11 000 Français interrogés, 1 000 logements passés au crible, autour d'une centaine de critères.Cela a permis de noter sur 10 la qualité réelle des logements français. Ces notes (Qualimètre) s'organisent en 4 catégories :A - « Très bonne qualité » : note supérieure à 7,8/10B - « Bonne qualité » : note comprise entre 7,1/10 et 7,8/10C - « Qualité passable » : note comprise entre 6,3/10 et 7,1/10D - « Mauvaise qualité » : note comprise entre 3,2/10 et 6,3/10[2] Étude CERQUAL 2020 sur les tendances constructives.[3] Étude menée par ADEQUATION en 2019, pour QUALITEL, sur la base de l'observatoire de la promotion immobilière, comparée à la base des programmes certifiés par CERQUAL sur la Métropole de Lyon pour des programmes livrés entre 2004 et 2018.[4] Étude réalisée par Homadata, en 2019, pour QUALITEL, reposant sur le recroisement de plusieurs sources de données géolocalisées de référence, parmi lesquelles la base « Demande de Valeurs Foncières de la DGFIP », recensant l'ensemble des mutations enregistrées en France depuis 2014 et la base des opérations certifiées par CERQUAL Qualitel Certification.
Il y a 4 ans et 244 jours

Pyroguard protège la nouvelle patinoire d'Angers

Pour les cloisons intérieures courbes et vitrées de cet ambitieux projet architectural, ou la sécurité et la conception étaient essentielles, il a été décidé d'utiliser le vitrage de protection incendie Pyroguard T-EI60/25-3. Ce vitrage assure en plus de sa fonction coupe-feu de 60 minutes, une résistance à l'impact de niveau 1B1, une fonction garde-corps, deux points indispensables pour cet ouvrage, complétés d'une forte performance acoustique nécessaire dans un environnement sportif.Situé près des rives de la Maine dans le quartier Saint-Serge d'Angers, en France, l'ICEPARC d'Angers est la nouvelle destination de pointe pour les sports de glace. Conçu par l'agence Chabanne, le nouvel établissement dispose de deux patinoires. La patinoire principale accueil l'équipe locale de hockey sur glace, Les Ducs d'Angers, elle est également utilisée pour des activités telles que le karting sur glace et les leçons de patinage. La deuxième patinoire de loisirs est quant à elle ouverte au grand public.Contemporain et captivant, le bâtiment est conçu avec une structure incurvée, qui se reflète également au travers des éléments intérieurs. En raison de la nature de l'environnement de loisirs, il était essentiel de donner la priorité à la sécurité et de garantir une parfaite protection des personnels et des visiteurs en cas d'incendie. Le verre de sécurité incendie Pyroguard T, conforme aux réglementations et au code de la construction, allie qualité et design, éléments essentiels pour garantir l'aspect attrayant et futuriste de ce projet ambitieux.Ouest Serrurerie a été chargée de concevoir et d'installer le système de vitrage de sécurité incendie dans les zones de la plate-forme d'observation, qui surplombe la patinoire de loisirs. Conformément aux objectifs de conception du projet, une série de fenêtres en verre sur toute la longueur du bâtiment, qui se courbent en un point géométrique, a été proposée pour suivre la forme de la patinoire. A cet effet, Ouest Serrurerie avait besoin de vitres sur mesure, ainsi que d'un encadrement spécifique, pour y parvenir.En étroite collaboration les équipes techniques ont optées pour le Pyroguard T-EI60 de la gamme Pyroguard Protect, pour sa capacité à être fabriqué sur mesure et répondre ainsi aux exigences fortes et spécifiques de ce projet. Le verre de sécurité incendie trempé Pyroguard offre une fonction coupe-feu de 60 minutes (protection contre les flammes, les fumées, la chaleur) et préserve l'apport naturel de la lumière. L'ajout d'un contrôle acoustique, de performances thermiques et solaires, permettent d'ajouter de nombreux conforts environnementaux, de préserver une esthétique parfaite et de garantir les plus hauts standards en matière de sécurité.D'un point de vue technique, les vitrages de sécurité incendie sur mesure ont été insérés dans des cadres en acier FUEGO LIGHT et THERMFIX VARIO de chez Forster, choisis par Ouest Serrurerie, dans la bibliothèque de Procès-Verbaux de classement de résistance au feu, que Pyroguard possède avec ce gammiste. En outre, une évaluation du projet a été réalisée pour justifier des performances globales de l'ouvrage en matière de sécurité incendie, au travers d'un Avis de Chantier. Avec le soutien d'EFECTIS, les équipes ont ainsi pu s'assurer que la solution finale garantissait un niveau de protection contre l'incendie approprié et efficace et une parfaite performance du Pyroguard T-EI60.En parlant du projet, Julien Bretaudeau, Technicien à Ouest Serrurerie, a déclaré "En raison de la complexité de la conception, nous avions besoin d'une solution de vitrage très personnalisée qui puisse s'intégrer dans les cadres en acier de Forster. Nous avons collaboré avec les équipes techniques de Forster et de Pyroguard, où nous avons tenu plusieurs réunions pour discuter des contraintes et des solutions. C'était un plaisir de travailler avec l'équipe de Pyroguard, qui a compris notre vision et s'est montrée très utile, efficace et professionnelle. Grâce à Pyroguard T, la société a pu fabriquer le verre de sécurité incendie selon nos spécifications et fournir un système totalement sur mesure pour la résistance au feu requise.M. Dangoise, directeur de la Serrurerie Ouest, a tenu à ajouter que " Pyroguard a fourni le produit dans de bons délais et a pu nous soutenir tout au long de l'installation. Le projet ICEPARC d'Angers a prouvé que la sécurisation des bâtiments ne doit pas nécessairement se faire au détriment d'une conception esthétique, tandis que les performances de Pyroguard Protect offrent la meilleure protection pour les personnes et les biens".
Il y a 4 ans et 244 jours

Les mesures de chômage partiel prolongées en 2021 si nécessaire

"Pour les secteurs les plus exposés -l'hôtellerie, les cafés, les restaurants, l'événementiel- jusqu'à la fin de l'année il y a aura du chômage partiel. Si après il faut le maintenir nous le maintiendrons", a lancé le ministre sur France 2, quelques heures après la présentation du plan de relance de l'économie de 100 milliards d'euros."Pour l'instant ce n'est pas prévu mais nous avons toujours répondu présent", a-t-il ajouté, en évoquant "cette angoisse de millions de Français pour leur emploi".Mis en place dès le début du confinement mi-mars, le système de chômage partiel, limité à six mois, prévoit l'indemnisation de 84% du salaire net pour le salarié (72% à partir d'octobre).Un dispositif d'activité partielle de longue durée, présenté par l'exécutif comme un "bouclier anti-licenciements", a par ailleurs été instauré fin juillet pour quelques secteurs faisant face à une réduction d'activité durable, comme l'aéronautique.Il autorise une réduction du temps de travail jusqu'à un maximum de 40% d'heures chômées sous condition d'un accord d'entreprise ou de branche, sur une période de 6 à 24 mois.Environ 2,4 millions de salariés du secteur privé étaient en chômage partiel en juillet, soit plus de deux millions de moins qu'en juin, selon une estimation fin août de la Dares, le service de statistiques du ministère du Travail. Ils étaient 8,8 millions en avril.
Il y a 4 ans et 244 jours

Au-delà de l'urgence, un plan de relance pour préparer la France de 2030

"La France a tenu mais elle est incontestablement affaiblie", a souligné le Premier ministre lors de la présentation à Paris de ce plan d'une "ambition et d'une ampleur historique".Baptisé "France relance", le plan, qui devrait avoir un "effet d'entraînement sur le reste de l'économie", "produira des effets concrets et perceptibles pour le plus grand nombre", a promis Jean Castex. Avec une "priorité absolue": l'emploi, alors que 800.000 suppressions sont attendues en 2020, et un objectif "ambitieux mais à notre portée": retrouver en 2022 le "niveau de richesse d'avant la crise".M. Castex avait fixé jeudi matin sur RTL l'objectif de créer 160.000 emplois en 2021.Devant la presse, le Premier ministre en a appelé "au sens des responsabilités de tous les acteurs pour que les entreprises embauchent, à commencer par les jeunes, pour que les partenaires sociaux dialoguent et trouvent des accords, pour que les collectivités investissent aux côtés de l'État (...) et pour que les ménages investissent et consomment au lieu d'épargner".Au total, 100 milliards d'euros sur deux ans seront injectés dans l'économie, qui devrait se contracter de 11% cette année à cause de l'épidémie de Covid-19 et du confinement décidé au printemps.L'exécutif promet une exécution rapide, à moins de deux ans de l'élection présidentielle, avec un comité de pilotage, présidé par le Premier ministre.Après les 460 milliards d'euros de soutien d'urgence mobilisés depuis le début de la crise, le plan de relance est un plan d'investissement sur le moyen terme, autour de trois priorités: la transition écologique, la compétitivité des entreprises et la cohésion sociale, défend Matignon.Trente milliards d'euros seront ainsi consacrés au verdissement de l'économie, "un pas de géant", a vanté la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. Mais les ONG dénoncent l'absence de conditions fermes aux aides versées aux entreprises.Le transport bénéficiera notamment de 11 milliards d'euros, dont 4,7 milliards pour la SNCF afin de financer le fret ferroviaire, les petites lignes et le train de nuit. Mais le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a prévenu qu'elle devra envisager de céder des filiales pour retrouver sa trajectoire financière.Près de 7 milliards seront aussi alloués à la rénovation énergétique des bâtiments, serpent de mer des politiques écologiques, dont 4 milliards pour le parc public (écoles, universités, etc.) et 2 milliards dédiés aux ménages.Dans l'après-midi, M. Castex s'est rendu dans les Vosges pour montrer des effets concrets du plan lors d'une visite de l'usine Pavatex. "On va encourager ce que nous voyons ici, à savoir des matériaux biosourcés, issus du bois ou du recyclage", a-t-il affirmé.Pour réindustrialiser les territoires, le plan mise sur l'amélioration de la compétitivité des entreprises, avec 35 milliards d'euros mobilisés, dont 20 milliards pour baisser les impôts de production payés par les entreprises, malgré les protestations des maires qui en sont les principaux bénéficiaires.Le reste de l'enveloppe soutiendra les fonds propres des entreprises que la crise a mis à mal, ou encore subventionnera la relocalisation d'activités et l'innovation dans des secteurs d'avenir, comme l'intelligence artificielle ou le calcul quantique.Mais dans l'opposition, les patrons de LR Christian Jacob et du PS Olivier Faure regrettent que ce plan arrive "tard", près de quatre mois après la fin du confinement.Le Medef, en revanche, a "salué les choix du plan de relance". Pour la CGT, Philippe Martinez a regretté l'absence de contreparties pour les entreprises bénéficiaires. Résorber la detteFace à cette débauche de moyens pour les entreprises, le gouvernement veut montrer qu'il n'a pas oublié les plus modestes et tous ceux menacés de perdre ou ne pas trouver d'emploi.Si toute mesure de relance de la consommation est écartée car les revenus des ménages ont été préservés par le chômage partiel, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a indiqué que ce dernier serait prolongé après la fin de l'année si cela était nécessaire, même si "pour l'instant ce n'est pas prévu".Et dans le plan de relance, 35 milliards d'euros sont dédiés à la cohésion sociale et territoriale, incluant 15 milliards pour l'emploi, dont 6,7 milliards déjà annoncés cet été pour les jeunes ou encore 6,6 milliards pour le dispositif d'activité partielle de longue durée.S'y ajoutent les 6 milliards d'investissement dans l'hôpital, ou encore la revalorisation de l'allocation de rentrée scolaire et les aides aux collectivités.Sur l'ensemble du plan, 80 milliards pèseront directement sur le budget de l'Etat et viendront alourdir à court terme la dette publique, attendue déjà à près de 121% du PIB cette année.L'impact du plan sur cette dette sera "presque entièrement résorbé à partir de 2025" s'il atteint son objectif de réactivation de l'activité, a fait valoir M. Castex, en confirmant qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôts.La moitié des 80 milliards sera toutefois financée par les subventions issues du plan de relance européen et, à l'exception de la baisse des impôts de production, les dépenses engagées ne seront pas pérennes, tempère-t-on au gouvernement, même si on assume cette stratégie dépensière.
Il y a 4 ans et 244 jours

La CAPEB demande au Gouvernement de lever les freins existants pour une relance efficace

La CAPEB salue particulièrement la hausse du budget concernant le dispositif MaPrimeRenov' de 2 milliards d'euros sur la période 2021-2022. Cependant, si ces mesures sont nécessaires, elles ne sont pas suffisantes pour répondre de manière efficace à une relance pérenne de l'activité de l'artisanat du bâtiment. C'est pourquoi la CAPEB fait part de ses propositions.« Nous accueillons bien sûr favorablement la hausse de financement de 2 Mds d'euros de MaPrimeRénov', qui s'ouvrira à davantage de bénéficiaires, prévue dans le Plan de relance. Toutefois nous rappelons que pour atteindre cet objectif ambitieux de logements rénovés, il faudra également réunir plusieurs conditions, notamment simplifier le dispositif RGE, fluidifier le dispositif des CEE, accompagner les entreprises et informer les clients. Ce que nous demandons au Gouvernement, c'est de fluidifier ces dispositifs, de les rendre plus lisibles et plus stables. D'autre part, en ce qui concerne les bâtiments publics et logements sociaux, pour lesquels des mesures importantes sont également prévues, nous rappelons que nous sommes attachés à ce que les entreprises artisanales puissent réaliser une part significative de ces futurs marchés, ce qui passe par davantage de recours à l'allotissement et plus de simplification des cahiers des charges. »- Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEBDes propositions pour accompagner les petites entreprises artisanales du bâtiment dans leur activité de rénovation énergétique :1. Accompagnement du dispositif CEELe dispositif CEE, s'il facilite le développement des marchés de la performance énergétique, entraine aussi un certain nombre de difficultés pour les entreprises RGE (perte d'accès direct au marché et développement de la sous-traitance, difficulté à proposer des offres concurrentes à celles du 1 €, baisse des marges, complexification des règles du dispositif d'aide…)Certains acteurs intermédiaires tentent de structurer l'offre de rénovation énergétique et de capter une part importante de la valeur en imposant, pour ce faire, une sous-traitance le plus souvent déséquilibré.Dès lors, la CAPEB demande de limiter les possibilités de sous-traitance d'une entreprise non RGE (sociétés commerciales…) à des entreprises RGE, de rappeler les obligations sur la sous-traitance (loi de 1975) auprès des acteurs intermédiaires CEE (délégataires, filiales d'obligés…) et de simplifier et harmoniser les règles du dispositif CEE (hausse des exigences dans les devis et factures pour les CEE…) qui impactent surtout les entreprises les plus petites.Dans cette perspective, la CAPEB sollicite les pouvoirs publics afin de faciliter la mise en place de « développeurs » qui pourraient accompagner les entreprises dans une meilleure appropriation des dispositifs d'aides très complexes à mettre en œuvre, et tout particulièrement des CEE. Cet accompagnement pédagogique constituerait une forme d'appui de « tertiaire » de la petite entreprise pour qu'elle intègre toute la gestion administrative que génère ce type de financement.2. Simplifier la qualification RGE et lutter contre la fraudeLa qualification RGE distingue les entreprises compétentes en matière de rénovation énergétique et/ou d'installation d'équipements utilisant les énergies renouvelables. Le principe d'éco-conditionnalité dans le bâtiment pose l'obligation, pour le client, de recourir à une entreprise qualifiée « RGE » pour bénéficier d'aides lors de travaux de performance énergétique. Le nombre de RGE en 2020 est de plus de 48 000, dont la grande majorité concerne des entreprises de moins de 10 salariés.On note une certaine désaffection des entreprises pour ce dispositif, elles en attendent davantage de bénéfices et expriment trois demandes majeures : un renforcement des contrôles ciblés sans pénaliser les entreprises vertueuses, une simplification des procédures (faire évoluer le dossier à renseigner pour les qualifications RGE, pointant prioritairement le temps passé à renseigner le dossier, en particulier, pour fournir les références chantier) et une évolution du dispositif RGE sur la modèle de CONSUEL ou de PG (travaux réalisés par une entreprise RGE avec contrôle par sondage des chantiers -dispositif actuel - ou contrôle systématique en fin de chantier lorsque l'entreprise n'est pas RGE).La CAPEB attend le détail de toutes ces mesures mais aussi celles relatives aux financements et aux charges d'entreprises.« Nous avons noté, sur le financement des entreprises, la volonté du gouvernement de négocier avec les banques des taux d'intérêts le plus bas possible pour les petites entreprises qui rembourseraient leur PGE au-delà d'un an. C'est pour nous une question très importante et qui aura des conséquences incontestables (positives ou négatives) sur les trésoreries. Au-delà de la baisse des impôts de production, il faut également envisager de se pencher sur le niveau des charges qui pèsent sur les TPE tout au long de la crise générée par le COVID ainsi que sur la prise en charge des surcoûts résultant de la mise en œuvre des règles sanitaires sur les chantiers. » - Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB
Il y a 4 ans et 244 jours

Les travaux de rénovation des bâtiments engagés cet automne seront éligibles à la prime

"Le barème (du montant de l'aide, NDLR) sera connu au plus tard fin septembre et nous allons rendre éligibles les travaux engagés dès cet automne", a indiqué la ministre sur FranceInfo.Deux milliards d'euros sont prévus pour la prime Maprimerénov' destinée aux particuliers, dans l'enveloppe globale de près de 7 milliards d'euros mobilisée dans le plan de relance pour la rénovation énergétique des bâtiments.Telle qu'annoncée, la prime doit être accessible à tous les ménages, sans plafond de revenus, à partir du 1er janvier 2021.Calculée en fonction des revenus et en fonction du type de travaux engagés, elle pourra "aller de 2-3.000 euros jusqu'à environ 20.000 euros", a précisé la ministre: "On aide plus ceux qui ont moins", a-t-elle dit.Le gouvernement veut surtout viser les rénovations globales, plus efficaces en terme d'économie d'énergie, ainsi que les bailleurs et les copropriétés, là où les travaux sont les plus difficiles à déclencher."On isole les travaux simples comme changer de chaudière ou isoler les murs, des rénovations globales, qui changent tout d'un coup", a dit Mme Wargon.En matière de mode d'emploi, elle a conseillé de "se renseigner" auprès de quelque 1.000 conseillers répartis sur tout le territoire dans des plateformes / points d'info services pour connaître les montants de la prime."On la demande en ligne (...) puis on fait faire des devis auprès d'entreprises qualifiées qui ont un label RGE, le système vous dit à combien vous avez droit, vous payez (les travaux, NDLR) et vous touchez la prime quinze jours à trois semaines après", a-t-elle expliqué.
Il y a 4 ans et 244 jours

Les syndicats du rail sceptiques devant le plan du gouvernement pour la relance du ferroviaire

Si l'Unsa ferroviaire "se félicite" que le chemin de fer soit devenu un moyen de transport "apprécié et attendu", le syndicat "ne va pas se contenter d'un hochet médiatique", a souligné son secrétaire général adjoint, Florent Monteilhet.Inclus dans le plan national de relance de 100 milliards d'euros sur deux ans, dévoilé jeudi par le gouvernement, le plan de soutien au transport ferroviaire totalise pour lui seul 4,7 milliards d'euros."On est ravi de la prise en compte enfin du fret ferroviaire et des trains du quotidien mais ce plan reste assez flou, assez imprécis. On ne peut que regretter le manque de perspectives. Ça sent le réchauffé et ça nous inquiète", a ajouté M. Monteilhet.Pour Erik Meyer, secrétaire fédéral de SUD-Rail, avec "l'essentiel" de son plan de relance du rail, "le gouvernement ne fait que payer la facture des décisions prises en 2018 avec la réforme ferroviaire", quand il avait notamment "abandonné les petites lignes"."Aujourd'hui, on se rend compte de l'utilité du ferroviaire", qui nécessite un "vrai" plan, "sérieux, avec des moyens, sur le long terme", a-t-il souhaité.Qualifiant de "symbolique" le traitement du fret dans le plan gouvernemental, M. Meyer a estimé qu'"on n'arrivera jamais à développer le fret ferroviaire s'il n'y a pas un plan étatique pour contraindre les chargeurs à prendre le rail".La CFDT Cheminots a "pris acte des annonces" du gouvernement sur le fret, les petites lignes et les trains de nuit, qui "répondent en partie à ce qu'on demande depuis un moment", a indiqué son secrétaire général, Thomas Cavel."Mais on sera très vigilant sur la mise en oeuvre opérationnelle de ce plan et sur le maintien des emplois et des compétences", a-t-il averti, en notant que le secteur ferroviaire "a besoin d'investissements importants". Or "les 4,7 milliards d'euros annoncés ne couvrent pas l'intégralité des pertes subies par la SNCF pendant la crise", a-t-il noté.En outre, "la question de l'ouverture à la concurrence devrait être interrogée", a relevé M. Cavel. "Si on veut solidifier le système ferroviaire et sa partie sociale, l'ouverture à la concurrence n'est pas un dispositif qui le facilitera", a-t-il dit.Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, s'était demandé jeudi sur France 2 "avec qui" allait être relancé le transport ferroviaire. "Avec la SNCF, c'est-à-dire un service public, ou avec de la concurrence?", avait-il fait remarquer."Est-ce qu'on va embaucher des cheminots pour permettre que les trains puissent rouler dans de bonnes conditions?", avait aussi questionné M. Martinez, en estimant qu'"on devrait tous saluer les cheminots qui, en 2018, se sont battus pour le développement de leur entreprise".
Il y a 4 ans et 244 jours

Hôtel Binet à Paris

Il y a 4 ans et 244 jours

Nouvelle gamme de béton ciré Plastor : la haute performance au service des revêtements

L'application de mortiers spatulés, coulés ou le réagréage autolissant permet d'obtenir des sols en béton ciré décoratif. Teint dans la masse, le béton ciré est, comme de nombreux revêtements, sensible aux taches, à l'eau et aux poincements. Il est donc essentiel de lui apporter un traitement de protection pour qu'il résiste aux agressions quotidiennes et à l'usure.PLASTOR, spécialiste depuis plus de 50 ans dans la fabrication des finitions pour la protection de sols de toutes natures et concepteur de solutions par et pour des professionnels, a mis au point une gamme complète de produits pour les chantiers béton ciré.Riche de 6 produits, cette nouvelle gamme PLASTOR béton ciré bénéficie des plus récentes innovations pour offrir des performances inégalées en termes de résistance à l'abrasion et aux taches. Facile d'application, elle couvre l'ensemble des besoins, de la préparation du support, la protecion à l'entretien, tout en préservant la santé des professionnels applicateurs et des utilisateurs des locaux. Pour une performance optimale, même dans les pièces où le trafic est intense, la gamme est établie selon un système de sous-couche et de vitrificateur polycarbonate bi-composant.SOLUTION H3Dérochant nettoyant laitancePour obtenir une finition parfaite lorsque les pores de la surface en béton sont totalement fermés, il est recommandé de préparer au préalable le sol, en augmentant sa porosité. Solution H3 de Plastor est un dérochant nettoyant laitance qui va augmenter la porosité du béton pour garantir une meilleure adhérence du système de finition.Idéal pour les supports lisses en béton, il va décrasser et dérocher efficacement les sols.Prêt à l'emploi et facile à utiliser, sa formulation à base d'acide phosphorique dégage une faible odeur lors de l'application.Rendement : 2 à 4 m²/LSéchage entre couche : 24 à 36hConditionnement : 10 LNOUVEAU - PRIM'BÉTON PLUSSous-couche d'accrochagePour permettre un système complet de vitrification en phase aqueuse sur tous les types de mortiers décoratifs (mortier millimétrique spatulé, mortier millimétrique coulé, ragréage autolissant* ou sols en ciment, béton) et assurer une accroche durable du vernis de finition, Plastor a développé le primaire PRIM'BÉTON PLUS.Anti-poussière, cette sous-couche d'accrochage va bloquer l'alcalinité, la laitance et la porosité des mortiers, et consolider les supports en fermant les pores. Il permet au béton de conserver sa teinte initiale après vitrification.Sa formulation fluide assure une application uniforme aisée, limite les traces lors de l'application et régularise l'absorption de la finition par le support.Classé A+, PRIM'BÉTON PLUS convient aux surfaces verticales et horizontales en intérieur, salle de bains (hors bacs de douche et surfaces avec eaux stagnantes).Rendement : 1 L= 10 m² par couche ** Conditionnement : 1 L - 5 LRecouvrable : 3 à 5 h*déclaré peignable par le fabricant ** Variable selon la porosité du support.NOUVEAU - DUOPUR-T BLe vernis très haute protectionPour protéger de toutes les agressions, les finitions effet béton ciré des surfaces verticales et horizontales, sur mortier brut en pose coulée ou spatulée, Plastor a mis au point un vernis bi-composant haute performance : DUOPUR-T B.Ce vernis en phase aqueuse à base de polycarbonate garantit au mortier décoratif une résistance exceptionnelle à l'usure, à l'abrasion et aux trafics les plus intenses.Imperméable à l'eau, il offre une barrière anti-taches et anti-UV inégalée, et est idéal pour protéger les sols, les murs, salle de bains (hors bacs de douche et surfaces avec eaux stagnantes)...Classé A+, DUOPUR-T B est incolore. Facile à appliquer, il donne un aspect tendance, sans effet mouillé au béton ciré. Il est disponible en 2 aspects : mat et satiné.Rendement : 12 m² / LSéchage entre couche : 3 à 5hExiste en kit de 5 litres (4L de résine + 1L de durcisseur)kit de 1L (0,8L de résine + 0,2L de durcisseur)Il existe également la peinture de sols PU35 PLASTOR. Cette peinture polyuréthane spéciale sol bi-composante en phase solvant est idéale pour décorer les intérieurs comme extérieurs (garage, escalier, parking...) sur du ciment, béton, bois, polyester... Elle est d'une résistance extrême à l'abrasion, à l'usure et aux chocs, et d'un fort pouvoir couvrant. Elle est disponible en 210 couleurs RAL disponibles sur demande.NETTOYANT SOLSPour l'entretien quotidienPour préserver durablement la beauté des bétons cirés et la qualité de la finition, Plastor propose le Nettoyant sols. Idéal pour l'entretien régulier ou au quotidien des mortiers décoratifs et des sols en béton ciré, ce nettoyant élimine efficacement les taches et les salissures, sans agresser le support.Grâce à sa formulation contenant des agents anti-statiques, il retarde le dépôt de poussière sur la surface et empêche la saleté de s'inscruster.Pratique, il ne nécessite pas de rinçage et ne laisse aucune trace. Il s'applique avec une serpillière microfibre ou unbalai éponge, et diffuse une agréable odeur de frais sur son passage. Il est disponible en spray prêt à l'emploi pour les petites surfaces ou en bidon (1 L) concentré à diluer pour les plus grandes surfaces.Le Nettoyant sols convient également au nettoyage des revêtements de sols intérieurs en plastique et stratifiés.Rendement : 50 m²/LConditionnement : 400 ml - 1 LCIRE MÉTALLISANTERavive les surfaces, estompe les rayuresPour protéger durablement les finitions de mortiers type béton ciré de l'usure et des taches du quotidien, Plastor a élaboré une Cire métallisante.Sa formulation, une émulsion non glissante, dépose un film protecteur non jaunissant sur le vernis. Elle prolonge ainsi la durée de vie du film de la finition en le protégeant de l'usure (abrasion, rayures). Elle ravive également les sols ternis et estompe les rayures superficielles.De classe A+, la Cire métallisante Plastor est facile à utiliser grâce à sa formulation prête à l'emploi.Véritablement nourrissante, elle offre une seconde jeunesse aux finitions de mortiers qui perdent leur éclat. Elle s'applique en 1 ou 2 couches à l'aide d'une microfibre ou d'un balai éponge, et est disponible en aspect mat ou satiné.Rendement : 50m²/ LConditionnement : 1LSéchage entre couche : 30 à 60 minutes
Il y a 4 ans et 244 jours

Sur la Côte d'Opale, le combat des écologistes contre "la plus grande serre tropicale du monde"

"L'image de marque de ce littoral ne peut pas être un élevage d'animaux exotiques sous une serre en plastique !", soupire Marc Éverard, représentant du groupement de défense de l'environnement de l'arrondissement de Montreuil (GDEAM), scrutant le "Champ de Gretz" en compagnie de trois militants écologistes.Planté entre les communes de Verton et Rang-du-Fliers, près d'un hôpital et d'une clinique, ce terrain en friche balayé par le vent côtoie plusieurs sites classés, dont le "marais de Balançon", à 1 km, ou encore des bocages et prairies humides protégés.Longtemps utilisé comme terre agricole, il a été transformé en 2010 en "zone d'aménagement concerté" (ZAC) pour accueillir des logements et activités économiques.C'est ici que Cédric Guérin, vétérinaire et chef d'entreprise, a prévu d'ériger "Tropicalia" sur une parcelle de 9,3 hectares: un dôme transparent de 20.000 m2 et plus de 30 mètres de haut, abritant papillons, colibris, poissons, reptiles, ou encore "forêt d'arbres" exotiques...Le parcours pédestre "immersif", de plus d'un kilomètre, serpentera entre étendues d'eau, bassins, montagne et cascade, sous une verrière d'éthylène tétrafluoroéthylène (ETFE).M. Guérin promet de créer une cinquantaine d'emplois directs, autant en sous-traitance, et espère attirer quelque 500.000 visiteurs annuels, régionaux mais aussi belges, britanniques, néerlandais... Estimé à 73 millions d'euros, le projet est en partie subventionné par la région (2 millions d'euros de prêt) la communauté d'agglomération (400.000 euros) et des fonds européens (10 millions). Investisseurs privés et prêts bancaires complètent le montage.Artificialisation des terresPour l'entrepreneur, cette serre "pédagogique" vise à "rendre accessible la biodiversité tropicale", et "sensibiliser au respect de la nature par l'émerveillement", s'adressant notamment aux personnes n'ayant pas les moyens de voyager.Maintenue à 26-28°C, elle "sera autonome en chauffage", grâce à une "technologie innovante" qui "capte et stocke l'énergie générée par l'effet de serre pour la réutiliser" lors des périodes froides. "Surproductrice" la moitié de l'année, la structure offrira de l'énergie à ses voisins, assure M. Guérin à l'AFP.Mais s'il espérait débuter les travaux en 2019, le terrain en pente douce est toujours vierge. Accordé fin 2019, le permis de construire est contesté par le GDEAM, qui a déposé en mars dernier un recours - non suspensif - devant le tribunal administratif de Lille. Le collectif "Non à Tropicalia" compte désormais 32 associations."A l'heure d'une crise écologique, où l'on demande aux gens de la sobriété par rapport à la nature, cette serre une aberration !", juge Hélène, militante d'Extinction Rebellion.Le collectif dénonce "la bétonisation d'une terre qui n'a reçu aucun produit chimique depuis des années et pourrait servir à l'agriculture bio", alors que les surfaces artificialisées du département "atteignent déjà 15%, contre 10% au niveau national", explique Jean-Michel Jedraszak (association AIVES).Et si les pouvoirs publics ont choisi d'en faire une ZAC, "elle pourrait au moins servir à relocaliser des industries essentielles", plaide Hélène. Tous pointent également le risque de "dispersion" d'espèces exotiques potentiellement invasives dans l'écosystème local."Projet vertueux" contre "greenwashing""Des serres, il y en a pléthore, jusqu'à présent il n'y a jamais eu d'évasion !", réplique M. Guérin. L'étude d'impact déposée par le promoteur précise que les "espèces envahissantes" seront "stérilisées", certains oiseaux "éjointés" (ailes partiellement coupées), et les issues équipées de sas et grillages.Les opposants craignent enfin "l'accroissement du trafic routier", l'impact paysager, et déplorent l'absence d'enquête publique, le projet ayant seulement fait l'objet d'une consultation en ligne.Dans un avis d'août 2019, l'autorité environnementale épinglait l'étude d'impact: "s'agissant du paysage, elle ne démontre pas l'absence d'impact sur les sites classés" alentours, regrettait-elle, la jugeant "incomplète" sur les "milieux naturels et la biodiversité" ou encore la pollution lumineuse.Le bureau d'études mandaté par le promoteur a depuis produit une "note complémentaire" de 80 pages, jugée "insuffisante" par les écologistes.Bruno Cousein, maire de Berck (DVD) et président de la communauté d'agglomération (CA2BM, 46 communes), dénonce "l'acharnement" d'un "groupuscule jusqu'auboutiste", contre un "projet particulièrement vertueux, innovant (...) qui s'inscrit dans le cadre du développement économique et touristique" de la Côte d'Opale."Ce projet prend place dans une ZAC arrêtée, à l'endroit où auraient du se trouver normalement une quinzaine de petites entreprises", souligne-t-il. Il espère que les travaux pourront "débuter bientôt", malgré la procédure judiciaire qui pourrait durer 18 mois."Ces terres ont été achetées à des agriculteurs et compensées largement", renchérit le maire de Rang-du-Fliers, Claude Coin (DVG). Il prête une "dimension écologique" au projet, qui prévoit d'intégrer un centre de recherches universitaires, et se dit "confiant" sur l'issue du contentieux."C'est un parc d'attraction, dans un bel emballage", tranche au contraire le secrétaire régional d'EELV Yannick Brohard, considérant "qu'aucune innovation ne rendra écolo-compatible ce type de structure"."La biodiversité se protège là où elle se trouve, pas à des milliers de kilomètres", juge Hélène depuis le Champ de Gretz. Et si une ZAD (zone à défendre) se crée, "il ne faudra pas s'étonner..."
Il y a 4 ans et 244 jours

La CAPEB et Téréva déploient une nouvelle offre dédiée à l’aménagement des salles de bains

Une aide à l'adaptation du logementLa subvention pour adapter le logement au vieillissement ou à la dépendance est accordée par l'organisme Action Logement sous réserve de respecter certaines conditions : âge de l'occupant ou niveau de handicap, être ou avoir été salarié d'une entreprise du secteur privé, niveau de ressources du ménage, logement situé dans le parc privé, etc.Après accord d'Action Logement, une aide pouvant aller jusqu'à 5000 € est octroyée pour réaliser des travaux portant sur au moins l'une des 3 opérations suivantes :la fourniture et la pose d'une douche avec un receveur extra-plat ou une solution carrelée, et sa robinetterie associée ;la fourniture et la pose d'un lavabo pour personne à mobilité réduite ;la fourniture et la pose d'une cuvette de WC rehaussée avec son réservoir et une barre d'appui ergonomique.Dans le cas d'une personne en situation de perte d'autonomie, l'intervention d'un opérateur d'Assistance à Maîtrise d'Ouvrage (AMO) est obligatoire et les frais correspondants sont pris en charge par cette aide.Des professionnels reconnus pour réaliser ces travauxAfin de garantir tant la qualité que l'efficacité des travaux à réaliser, Action Logement exige de faire appel à des professionnels présentant des garanties suffisantes.Les entreprises du bâtiment adhérentes de la CAPEB et/ou détentrices des marques Handibat®, Silverbat® sont reconnues pour leur savoir-faire et permettent d'obtenir l'aide à l'adaptation du logement au vieillissement et à la dépendance.
Il y a 4 ans et 245 jours

Modernisation de la LGV Paris-Lyon : un chantier hors du commun

Le dernier TGV Paris-Lyon vient de passer et la nuit s'est abattue sur les immenses champs du tonnerrois, en pleine campagne bourguignonne, mais le silence sera de courte durée. Dans un vacarme assourdissant, un mastodonte des rails de plus de 700 mètres de long avance lentement, faisant trembler le sol de ses milliers de tonnes.Avec une facilité déconcertante, il soulève devant lui les rails comme des plumes, tout en les écartant. Tels des spaghettis, ils pendent dans le vide, tenus par des crochets, pendant qu'une "chaîne de dégarnissage", sorte de serpent formé de mini-pelles, passe sous les rails pour retirer des tonnes de ballast.Ainsi dégagées, les traverses de 320 kg chacune sont alors soulevées comme des jouets par d'immenses griffes, avant d'être hissées dans le ventre du "train-usine", tandis que, sur un autre tapis, de nouvelles traverses descendent et sont posées sur la voie. Ne reste alors plus qu'à remettre les rails, les fixer et recouvrir de ballast."On fait environ 500 mètres de rail par nuit", explique Richard Lopez, responsable de l'unité opérationnelle des travaux, qui ne cache pas sa fierté face au "P95", comme les cheminots l'appellent dans leur jargon. D'un coût de 18 millions d'euros, cette usine ambulante a été spécialement conçue pour le chantier par Colas, "une première en France et dans le monde", selon SNCF Réseau, gestionnaire des 30.000 km du réseau ferré national.C'est également "la première fois dans le monde ferroviaire à grande vitesse qu'on remplace autant de traverses", s'enorgueillit Alexandre Bertholet, directeur d'Infrapôle LGV Sud-Est, qui assure la maintenance de la ligne.Une marge de 15 minutesChaque nuit jusqu'en 2023, le P95 a pour mission de mener à bien un chantier pharaonique sans perturber le trafic et en respectant un coût supérieur à 300 millions d'euros."C'est la LGV plus circulée d'Europe", rappelle Alexandre Bertholet, directeur d'Infrapôle LGV Sud-Est, qui assure la maintenance. La ligne, qui représente un tiers du trafic national, transporte "52 millions de voyageurs en 2019" et fait circuler jusqu'à 300 TGV par jour, précise-t-il à l'AFP lors d'une visite de chantier.Pour éviter d'interrompre le trafic, les travaux ne démarrent qu'une fois le dernier TGV passé et doivent impérativement se terminer avant la circulation du premier train matinal. "Nous n'avons que huit heures, avec une marge de seulement 15 minutes", ajoute M. Bertholet.C'est une mauvaise surprise qui a rendu le chantier nécessaire. "En 2009, on a eu un incident de traverse qui nous a obligé à ralentir la ligne pendant plusieurs semaines. On a remplacé les traverses défectueuses mais le risque existe toujours, d'où ce chantier", explique le responsable.La modernisation de la LGV Paris-Lyon, qui a débuté en mai, vise ainsi à remplacer ballast et traverses sur 166 km de voie, sur les 790 de la ligne Paris-Marseille."Il s'agit de nos premiers travaux sur les LGV qui commencent à dater un petit peu", explique Jérôme Grand, directeur territorial SNCF Réseau Bourgogne-Franche-Comté, rappelant que la LGV Paris-Lyon a été inaugurée en 1981, voilà bientôt 40 ans."C'est une étape importante pour la garantie de la pérennisation de la LGV", souligne le préfet de l'Yonne, Henri Prévost.Mais, outre la maintenance, la modernisation s'inscrit dans le cadre de la construction du "réseau haute performance", un projet de 700 millions d'euros qui vise à accroître la circulation et la régularité sur les axes les plus empruntés, en passant en 2025 de 13 à 14 trains par heure puis en 2030 à 16 sur la LGV Paris-Lyon.
Il y a 4 ans et 247 jours

En Russie, le mal-logement ou la splendeur fanée du complexe "Proletarka"

Avec ses 50 bâtiments, comptant logements, magasins, bibliothèque, théâtre et hôpital, Proletarka, ou "Prolétaire" en français, était une ville dans la ville, comptant jusqu'à 15.000 habitants.Bâti entre 1858 et 1913, avant la Révolution bolchévique de 1917, il devait être un paradis ouvrier dans la Russie tsariste.En 2020, "on est des centaines vivant ici, souvent à cinq dans la même pièce aux murs moisis et aux tuyaux rouillés qui fuient", raconte à l'AFP Vladimir Moguilnikov, retraité de 62 ans, dont 40 passés dans cet ensemble situé à 200 km de Moscou.Ici, les toilettes sont communes, séparées de rideaux de douche et les plafonds sont noirs de moisissures. Les couloirs servent de terrain de jeux aux enfants qui slaloment dans le bric-à-brac n'ayant trouvé place dans les pièces de vie exiguës.Loin d'être un cas isolé, ce mal-logement est un tourment qui ronge la Russie depuis des décennies. Il touche des millions d'habitants vivant dans des appartements communautaires surpeuplés, des immeubles vétustes ou des bâtiments classés dangereux. Les statistiques officielles sont parcellaires, néanmoins selon le ministère du Bâtiment, cité par le quotidien Vedomosti, d'ici à 2045, un tiers des 3,8 milliards de m2 d'habitations en Russie nécessiteront une remise en état d'envergure.Vladimir Poutine a fait de cette crise du logement l'un de ses "grands projets nationaux", avec l'objectif de bâtir 120 million de m² en 2024, contre 86 en 2018.A Proletarka, les subsides de l'Etat ne sont cependant pas venus à la rescousse. "L'état est effrayant", constate Dmitri Grouzdkov, un guide et passionné de ce quartier.Certes, un plan ambitieux prévoyant une rénovation sur dix ans, élaboré par le prestigieux institut moscovite Strelka, a été validé, "mais il demande des investissements équivalent au double du budget annuel de la ville de Tver", soupire-t-il.Inscrit au patrimoine culturel russe, le complexe a vu quelques initiatives de rénovation privées, comprenant 200 appartements et l'ancienne caserne de pompiers transformée en bureaux en 2016. Une goutte d'eau pour cette véritable cité."Le temps s'est arrêté"A l'époque soviétique, Proletarka est encore entretenu même si la vie y était communautaire dans une URSS elle-même en proie à une crise du logement.Zinaïda Ibraguimova, 69 ans, se souvient de son arrivée ici, 50 ans plus tôt, jeune paysanne venue de l'Oural. Descendant du bus, elle avait été ébahie par les majestueuses façades en briques rouges.Assise sur le sofa étroit du cagibi encombré qui lui sert de logement, elle raconte avoir été heureuse alors de partager avec trois ouvrières une chambre de 12 m², d'attendre patiemment son tour pour aller aux toilettes ou pour utiliser la cuisine."Lors des fêtes, on dressait une table pour tous dans le couloir long de 100 mètres. A l'époque, il y avait une moquette et des miroirs sur les murs", se souvient-elle, affichant un sourire discret révélant une unique dent.Le soir, les fileuses se rendaient dans l'une des deux piscines, au théâtre ou à la bibliothèque.Après la chute de l'URSS, les conditions empirent. Zinaïda, avec son fils, survivait en vendant au marché voisin les tissus versés en guise de salaire aux ouvrières.A la fin de ces terribles années 1990, la fabrique disparaît, emportée par l'arrivée de l'économie de marché et des textiles chinois à bas prix. Et Proletarka sombre dans l'insalubrité.Aujourd'hui, les cinéastes y viennent, attirés par son architecture extravagante et décrépie."C'est devenu un décor tout prêt pour le cinéma", résume Vladimir Moguilnikov, qui se bat auprès des autorités locales pour obtenir le relogement des "oubliés de Proletarka".Le réalisateur Igor Zaïtsev confirme, entre deux prises d'une série sur le grand banditisme soviétique de la fin des années 1940. Il recrute même des habitants comme figurants, dont Zinaïda."Ces façades et entrées miteuses, ces fenêtres brisées: on dirait que le temps s'est arrêté aux années d'après-guerre", ajoute-t-il.
Il y a 4 ans et 247 jours

Les principales réactions patronales et syndicales au plan de relance

Mouvement des entreprises de France (Medef)Il "salue les choix du plan de relance, notamment celui de privilégier la transformation de l'économie et les secteurs d'avenir" mais estime qu'il "présente deux risques auxquels il faudra veiller".Il note que "la mobilisation de l'enveloppe doit être très rapide pour faire repartir la croissance", et que "certains secteurs particulièrement touchés ne sont pas encore dans la phase de relance. Pour eux, il est indispensable de prolonger les mesures d'urgence adoptées au printemps".Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME)"Tout l'enjeu du plan ce sera sa méthode d'exécution. Les moyens sont là, c'est dans la mise en oeuvre qu'on verra si les résultats sont là", a déclaré à l'AFP son président François Asselin.La baisse des impôts de production, représente une "avancée majeure" qui "contribuera au renforcement de la compétitivité des entreprises". "L'effort financier visant à soutenir la relocalisation de la production industrielle est également à saluer".Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI)Il salue l'"effort frontal" que représente la baisse des impôts de production, tout en réclamant qu'il soit "pérennisé et amplifié afin de remettre les entreprises de taille intermédiaire françaises dans un environnement de compétitivité aligné sur la moyenne européenne".Union des entreprises de proximité (U2P)Si les PME et les TPE "ne sont pas oubliées dans l'équilibre général de ce plan", l'U2P considère "cependant" le plan "comme un point de départ et souhaite qu'un comité de suivi soit instauré afin de vérifier l'efficacité" des mesures.Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM)Le plan fait "du soutien à l'industrie un axe majeur de la relance". Cependant, "si ces annonces vont dans le bon sens, nous serons particulièrement vigilants sur la transcription de ces annonces en actes, suivis d'effets".Fédération française du Bâtiment (FFB)Elle "se réjouit d'y trouver le bâtiment à sa juste place, avec 7 milliards d'euros d'aides supplémentaires pour la rénovation énergétique du parc existant", mais "déplore l'absence inquiétante de mesures fortes en soutien au logement neuf".Association nationale des industries alimentaires (Ania)Richard Girardot, son président, "salue le choix du gouvernement de mettre la souveraineté alimentaire au coeur des enjeux de l'économie et des emplois de demain". L'association voit dans le "soutien massif" reçu, un moyen de "restaurer la trésorerie" des TPE-PMI et ETI de l'alimentation et de "moderniser les process de fabrication".FNSEAAvec un milliard d'euros dédié à l'agriculture, le plan est une "première satisfaction" pour la FNSEA, qui estime que la crise a "mis en lumière l'enjeu de la souveraineté alimentaire". "Nous serons extrêmement vigilants à la traduction du plan de relance dans les faits", prévient toutefois la première organisation des agriculteurs.Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih)Pour l'Umih, le plan est "une déception": il "donne l'impression que le gouvernement ne prend toujours pas la vraie mesure de la crise que notre secteur traverse et qui, actuellement, n'est toujours pas derrière nous".L'organisation réclame des "mesures complémentaires", telles que la prolongation du dispositif d'activité partielle et des exonérations de charges.Confédération CGT"Toutes ces aides - ça fait beaucoup de milliards - ne sont pas associées à des contreparties, on donne des sous et on verra ce qui se passe", a regretté sur France 2 son numéro un Philippe Martinez, déplorant également l'absence d'annonces pour les salariés de "la deuxième ligne" comme les caissières et les aides à domicile.Confédération FOSon responsable Yves Veyrier a regretté sur RTL qu'en général les plans de relance ne sont "jamais conditionnés à l'emploi". "Jamais ce n'est mesuré, jamais ce n'est contrôlé, a fortiori pas sanctionné". Il a également estimé que "la question du salaire doit faire partie du plan de relance", appelant à ce qu'on "n'oublie pas les salariés de la +deuxième ligne+".Confédération CFDTElle pointe "les marges de manoeuvre importantes données aux entreprises (qui) engagent leur responsabilité en termes de préservation de l'emploi, de transition écologique, de partage des richesses et de dialogue social" et réclame en entreprise des avis du comité social et économique (CSE) "sur l'utilisation des aides publiques pour garantir qu'elles seront bien investies (...) dans la transition écologique et l'emploi de qualité".Confédération CFTCElle estime que le plan de relance est "sur la bonne voie, mais trop peu équilibré, ciblé et conditionné". Elle regrette notamment qu'il soit "quasi-exclusivement axé vers les entreprises" et qu'il n'impose pas d'obligations à celles qui bénéficieront d'aides. La CFTC demande "que la première condition pour obtenir des aides soit la création effective d'emplois, ou a minima le maintien de l'emploi".