Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(31913 résultats)
Il y a 4 ans et 247 jours

1,5 milliard d'euros pour la déclinaison Outre-mer du plan de relance

"Ce 1,5 milliard, c'est le socle de ce qu'on peut identifier pour les Outre-mer", précise le ministère des Outre-mer, mais les territoires ultramarins pourront également "émarger à l'ensemble des mesures nationales du plan de relance".Pas de chiffrage par territoire, mais plusieurs axes identifiés comme prioritaires pour les Départements et régions d'Outre-mer (DROM), pour des résultats qui doivent être "rapidement visibles".Environ 600 millions sont ciblés pour des mesures sociales (soutien à l'emploi et à la formation, augmentation -non chiffrée pour l'instant- du nombre de "Parcours emploi compétence", ces contrats aidés dont les Outre-mer sont déjà les plus grands consommateurs).Le deuxième axe concerne la rénovation des réseaux d'eau et d'assainissement, particulièrement défaillants aux Antilles, à Mayotte et en Guyane. 50 millions y sont affectés.50 millions d'euros sont aussi ciblés sur la mise aux normes des bâtiments publics (établissements scolaires, hôpitaux), dans le cadre du "Plan séismes Antilles", qui sera accéléré.Le 4e axe concerne la transformation de l'agriculture, avec 80 millions destinés à la diversification des cultures, la modernisation des abattoirs, le renouvellement des équipements, avec pour objectif d'atteindre d'ici 2030 la souveraineté alimentaire des Outre-mer.Une enveloppe encore non chiffrée est destinée à l'accélération des infrastructures routières en Outre-mer, et concernera notamment la Guyane et la Nouvelle route du littoral à La Réunion, un chantier gigantesque d'une route en mer devant relier le Nord à l'Ouest quasiment à l'arrêt depuis plusieurs mois.50 millions sont aussi prévus pour soutenir le développement local (accélération des programmes "Coeur de ville", par exemple).Les collectivités ultramarines bénéficient également de la garantie des recettes fiscales qui ont fondu avec la crise Covid, pour 200 millions d'euros.Enfin, les Collectivités d'Outre-mer (Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis et Futuna), compétentes en matière économique, bénéficient elles du volet de rénovation des bâtiments public de l'Etat, (45 millions ciblés pour l'hôpital de Wallis et Futuna), et de l'accompagnement aux collectivités locales, via des prêts de l'Agence française de développement.Le gouvernement a déjà accordé 3,8 Mds d'euros aux Outre-mer, dans le cadre des mesures d'urgence liées à la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 247 jours

Le SNBPE renouvelle sa participation à la journée de prévention à destination des piétons, cyclistes et mobilités douces

Cinq ateliers pédagogiques se dérouleront sur le parvis de l'IMA, 1 rue des Fossés Saint-Bernard (75005), de 9h00 à 17h00, dans le but de sensibiliser le grand public et le personnel de l'IMA aux bonnes pratiques du déplacement sur la voie publique, pour un partage harmonieux de la route en toute sécurité, par l'ensemble des usagers.Le SNBPE mobilisé avec le PSR 75 suivant les principes portés par la Délégation interministérielle à la sécurité routière "Sécurité routière Vivre, Ensemble"Le SNBPE a été sollicité par les services du PSR 75 afin que celui-ci se joigne à un « Village mobilités douces » et anime un atelier de sensibilisation aux angles morts des camions.Une approche pédagogique du déplacement en sécurité autour des nouvelles mobilités 5 ateliers seront proposés au public à partir de 9h00 :Un atelier EDPM (trottinettes électriques) portant sur les mobilités douces et leurs bonnes pratiques sera animé par des policiers préventeurs ;un autre atelier EDPM (Vélo à Assistance Electrique) animé par l'association Wimoov ;un atelier aura pour thème : l'équipement des vélos, co-animé par des policiers préventeurs et l'association « Mieux se Déplacer à Bicyclette » ;un atelier parcours "fauteuil" et des témoignages sur les conséquences des accidents de la route animé par l'association ODAAS (Objectif Diversification Autour d'Actions de Sensibilisation) ;enfin, le dispositif animé par le SNBPE sera composé d'un camion de dernière génération roulant au gaz naturel, positionné en stationnaire avec un marquage au sol matérialisant les angles morts, mais également d'un camion Mercedes ECONIC, modèle développé pour limiter les angles morts et offrir une meilleure visibilité au conducteur par une cabine surbaissée et dotée d'une importante surface de vitrage. Un formateur invitera le public à reconnaître ces zones et informera des bonnes pratiques à adopter sur la voie publique en présence d'un poids lourd. Le participant pourra, également, prendre la place du conducteur dans la cabine de pilotage tout en respectant les consignes sanitaires et gestes barrières, afin d'appréhender la vision du conducteur.Par ailleurs des IDSR (Intervenants Départementaux de Sécurité Routière) se relaieront dans la journée en renforçant les différents ateliers "police" et/ou associatifs.Un concours sous forme de quizz permettra, aussi, à la fin de l'atelier, de récapituler les bonnes pratiques du partage de la route, et de gagner un sac à dos lumineux à LED pour être bien visible lors de vos déplacements à vélo. De nombreux goodies et flyers de sensibilisation seront remis par le PSR 75 et le SNBPE.
Il y a 4 ans et 247 jours

Le réseau Glastetik s'offre une cure de jouvence sur le web

Simplicité et efficacitéDès la rentrée prochaine, les internautes pourront s'informer facilement sur les produits proposés par les partenaires du réseau, les avantages du verre, l'actualité du réseau, mais aussi obtenir des conseils d'installation en images et même un blog. Le site offre en outre la possibilité de se faire rappeler par un professionnel du verre ainsi que de recevoir des échantillons. Plus ergonomique et didactique que sa précédente version, il séduira aussi le grand public à la recherche de matériaux originaux et durables.Mise en avant des membres du réseauLe nouveau site internet renseigne bien-entendu les coordonnées des transformateurs verriers partenaires. Ces derniers guident les maîtres d’œuvre et les maîtres d'ouvrage vers le choix du verre le mieux approprié à leur projet et répondent aux demandent de devis. Les particuliers y trouvent un large éventail de solutions tendances et peuvent compter sur l'expertise d'un professionnel pour la transformation et l'installation des verres. Les installateurs et maîtres d'œuvre qui le souhaitent peuvent également figurer sur la carte du site à condition de signer une charte avec AGC.Glastetik est une initiative d'AGC, producteur verrier.Lancé en 2012, le réseau Glastetik réunit les meilleurs professionnels qualifiés en matière de transformation et d'installation de verres décoratifs. Ils proposent la Glastetik Glass Collection produite par AGC. Son site internet www.glastetik.fr les met en relation avec les différents acteurs de l'aménagement intérieur jusqu'au particulier.
Il y a 4 ans et 247 jours

Progression du solaire en 2019, mais aussi du charbon, selon un rapport

L'an dernier, le photovoltaïque a représenté 45% des capacités nouvelles et le choix premier pour des dizaines de pays comme l'Inde, l'Italie, l'Australie, la Namibie, les Etats-Unis, le Chili.Quelque 25% d'entre elles sont, en revanche, alimentées par des énergies fossiles, selon ce rapport "Power Transition Trends 2020", qui couvre 138 pays.Porté par la chute des coûts, le solaire atteint désormais 651 GW disponibles (contre 43,7 GW il y a dix ans), avec un record de +118 GW en 2019. BNEF s'attend à ce que sa progression continue, avec 140-178 GW supplémentaires raccordés en 2022.En termes de capacités, le solaire est désormais la quatrième source d'électricité au monde, juste devant l'éolien (644 GW). Il reste cependant loin derrière le charbon (2.089 GW), le gaz (1.812 GW) et les barrages (1.160 GW).Cet écart est plus clair encore si ce classement est établi par énergie effectivement produite: du fait d'une moindre productivité que les fossiles, le solaire a généré en 2019 2,7% de l'électricité mondiale, souligne BNEF. C'était 0,16% il y a dix ans.Face à cela, le charbon a encore gagné 39 GW de capacités nettes l'an dernier, contre +19 GW en 2018.Sur 10 ans, les capacités de production du charbon ont ainsi crû de 32%."Plus de 113 GW de recul net des capacités en charbon dans les années 2010 dans les pays développés n'ont pu compenser le flot de 691 GW nouvellement installés dans les marchés émergents", constate BNEF dans son bilan."Les pays plus riches se débarrassent rapidement de centrales à charbon vieilles et inefficientes, parce que celles-ci ne peuvent rivaliser avec de nouveaux projets renouvelables ou gaziers", souligne Ethan Zindler, responsable Amériques pour BNEF."Mais dans des nations moins développées, en particulier en Asie du sud et du sud-est, des centrales à charbon nouvelles, plus efficaces, entrent en fonction,souvent avec le soutien financier de créanciers japonais et chinois", relève-t-il.
Il y a 4 ans et 247 jours

Barbara Pompili annonce le contrôle des sites Lafarge sur la Seine en IDF

"Ces actes sont intolérables. J'attends des explications du groupe Lafarge et j'ai d'ores et déjà décidé de lancer une opération de contrôle de l'ensemble de ses installations qui bordent la Seine en Ile-de-France", a indiqué la ministre dans un tweet.Un peu moins d'une dizaine de sites est concernée, a précisé le ministère.Europe 1 a révélé mardi qu'une usine Lafarge située dans le quartier de Bercy, dans l'est de la capitale, rejette dans le fleuve un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Contacté par l'AFP, le parquet de Paris a annoncé qu'une enquête était ouverte depuis que l'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Dans un communiqué, Lafarge s'est dit "victime" et affirme que l'écoulement en question est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'est en rien un acte volontaire de l'entreprise.Toujours selon Europe 1, un deuxième site situé à Paris serait concerné et "du béton pourrait avoir été déversé depuis plusieurs années au pied du pont Mirabeau", affirme mercredi la radio, qui cite une association de riverains.
Il y a 4 ans et 248 jours

La France compterait 4,8 millions de "passoires thermiques", selon un rapport

"Sur les 29 millions de résidences principales au 1er janvier 2018, environ 1,9 million de logements (6,6% du parc) seraient peu énergivores (étiquettes A et B du diagnostic de performance énergétique, DPE)", selon ce rapport.À l'opposé, "environ 4,8 millions de logements (soit près de 17% du parc) seraient très énergivores (étiquettes F et G du DPE, regroupant les logements qualifiés de +passoires thermiques+)".Ce chiffre est inférieur à l'estimation qui avait été faite en 2013, qui évaluait la part des passoires thermiques à 31% du parc, relève le rapport. La différence s'explique notamment par "l'échantillon relativement restreint de l'enquête" de 2013."Les étiquettes D et E du DPE sont les plus fréquentes (respectivement 34% et 24% du parc)", selon le rapport.Les logements très énergivores se comptent principalement parmi les maisons individuelles, les petites surfaces et les bâtiments construits avant 1948.Ils se retrouvent plus dans des départements ruraux et montagneux, comme la Nièvre, la Creuse et le Cantal, et moins dans sur la façade atlantique et l'arc méditerranéen, où les besoins en chauffage sont moins importants. Le diagnostic de performance énergétique se base notamment sur la consommation énergétique annuelle d'un logement, où le chauffage joue un rôle important."Le parc social est sensiblement moins énergivore que le parc privé, ce qui s'explique par une forte prévalence du chauffage collectif au gaz, ainsi que par un effort de rénovation ciblé", relève le rapport. Dans le parc privé, la part des passoires thermiques où vit des ménages pauvres est plus élevée que celle occupée par des ménages aisés.La France s'est dotée en 2015 d'un objectif très ambitieux: que l'ensemble du parc immobilier soit rénové "en fonction des normes +bâtiment basse consommation+".
Il y a 4 ans et 248 jours

Le gouvernement présente les mesures de son plan de relance de 100 milliards d'euros, le bâtiment est prêt !

Les principales mesures en détailCompétitivité - 35 milliards d'eurosBaisse pérenne de 10 milliards d'euros des impôts de production (soit 20 milliards sur les deux ans du plan de relance), via notamment une réduction de moitié de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (soit 7 milliards) et la baisse de moitié des impôts fonciers pesant sur les sites industriels.Cette baisse des impôts de production bénéficiera à 42% aux entreprises de taille intermédiaire (ETI), à 32% aux PME et à 26% aux grandes entreprises selon le gouvernement.3 milliards d'euros de soutien aux fonds propres des entreprises, via une garantie publique associée aux prêts participatifs accordés par les banques ou à des fonds qui seraient labellisés par l'Etat. Le gouvernement espère ainsi créer un effet de levier et mobiliser le secteur bancaire entre 10 et 15 milliards d'euros.L'État subventionnera à hauteur d'1 milliard d'euros le développement industriel sur les territoires, soit 400 millions d'euros pour le dispositif existant des territoires d'industrie et 600 millions pour un appel à projet sur la relocalisation de productions en France.11 milliards d'euros prévus dans le prochain Programme d'investissements d'avenir (PIA) seront fléchés vers le plan de relance et concerneront notamment des aides à l'innovation de Bpifrance.385 millions d'euros seront alloués à la transition numérique des TPE et PME.Le gouvernement a également évoqué ces dernières semaines des aides à l'export et des simplifications administratives pour accélérer la reprise de l'activité.Transition écologique - 30 milliardsLes transports bénéficieront de 11 milliards d'euros, dont 4,7 milliards d'euros affectés à la SNCF afin de redévelopper le fret ferroviaire, en particulier la ligne Perpignan-Rungis, les petites lignes et deux lignes de trains de nuit. Le reste ira à un plan vélo et aux transports publics.Près de 7 milliards d'euros sont mobilisés pour la rénovation énergétique des bâtiments: 4 milliards pour les bâtiments publics (écoles, université, etc.) et 2 milliards pour les ménages via la prime Maprimerénov' qui sera accessible à tous les ménages, sans plafond de revenus, à partir du 1er janvier 2021. Le gouvernement veut notamment viser les rénovations globales, plus efficaces en terme d'économie d'énergie, ainsi que les bailleurs et les copropriétés, là où les travaux sont les plus difficiles à déclencher.9 milliards seront affectés à l'accompagnement des entreprises dans leur transition énergétique, notamment via la recherche et l'innovation, dont 2 milliards pour développer l'hydrogène +vert+, c'est-à-dire non issu des hydrocarbures.Le développement d'une agriculture plus durable et d'une alimentation plus saine bénéficiera d'aides de 1,2 milliard d'euros.300 millions d'euros iront à l'accélération de la rénovation des réseaux d'eau, en particulier outremer.Cohésion sociale et territoriale - 35 milliardsUn plan pour l'emploi des jeunes, doté de 6,5 milliards d'euros déjà votés cet été, comprend notamment l'aide de 4.000 euros pour toute embauche d'un jeune de moins de 26 ans pour un contrat de trois mois minimum, les primes pour l'embauche de jeunes en alternance, les contrats d'insertion ou le service civique étendu.Un "bouclier anti-chômage" sera déployé via l'activité partielle de longue durée (6,6 milliards) et un renforcement des moyens du dispositif FNE-Formation, axé notamment sur les secteurs d'avenir (1 milliard).5,2 milliards d'euros iront soutenir l'investissement des collectivités.Environ 6 milliards d'euros pour le soutien à l'investissement des hôpitaux.L'augmentation de 100 euros de l'allocation de rentrée scolaire représente environ 500 millions d'euros.Le plan pauvreté et anti-exclusion sera doté de 200 millions d'euros supplémentaires.350 millions iront financer la rénovation de ponts en danger sur les territoires.Le bâtiment est prêt pour le plan de relance, selon la FFBLa FFB se réjouit de trouver le bâtiment à sa juste place dans le plan « France relance » du gouvernement, avec 7 milliards d’euros d’aides supplémentaires pour la rénovation énergétique du parc existant.Sous réserve des barèmes à préciser dans la loi de finances pour 2021, la FFB se félicite d’y retrouver plusieurs de ses demandes. C’est notamment le cas de l’ouverture confirmée de MaPrimeRénov’ à l’ensemble des ménages, aux bailleurs privés et aux copropriétés. C’est aussi le cas du soutien massif aux bâtiments publics, notamment d’enseignement, hospitaliers et les EHPAD. Ou encore celui des aides à la rénovation énergétique des bâtiments des PME, TPE et indépendants, bien que pour un montant assez faible (200 millions d’euros sur deux ans).En revanche, la FFB déplore l’absence inquiétantes de mesures fortes en soutien au logement neuf. Sur ce segment, le décrochage, amorcé dès le début 2020 sous l’effet des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière, ne cesse de s’accélérer. L’accompagnement à la réhabilitation des friches, pour important qu’il soit (650 millions d’euros sur deux ans), ne permettra pas la relance à court terme de l’accession sociale et de l’investissement locatif. Il y a là de nombreux emplois en jeu.« L’engagement résolu du gouvernement en faveur de la rénovation énergétique doit être salué. La profession est prête à y répondre et à mobiliser son appareil de formation. Reste à s’assurer du détail des mesures annoncées, ainsi que de leur rapide entrée en vigueur. Mais surtout, la FFB, très inquiète du décrochage du neuf, réitère sa demande d’un soutien fort et immédiat à la construction de logements, qui manque encore dans "France relance". Cela passe notamment par un retour au PTZ à 40 % pour toutes les zones et par une prolongation du Pinel au-delà de 2021. Construire des logements pour tous permet aussi de préserver l’emploi dans un secteur qui a toujours accueilli et formé les bâtisseurs du quotidien. »- Olivier Salleron, Président de la FFBLCA-FFB déplore que le logement neuf soit aux abonnées absents du plan de relanceEn dépit de la place accordée au Bâtiment et à la rénovation énergétique dans le plan « France relance » de 100 milliards d’euros annoncé aujourd’hui par le Gouvernement, LCA-FFB déplore l’absence étonnante de mesures de soutien à court terme pour le logement neuf. Depuis le début de l’année 2020, la chute du logement neuf s’accélère : -22,4 % sur six mois pour les ventes de maisons et -31 % pour les logements collectifs. Sur un an à fin juillet, la production de crédits immobiliers pour le neuf a reculé de 16 %. Et plus de 100 000 logements neufs autorisés sont d’ores et déjà menacés pour 2020. Si rien n’est fait, si aucune mesure ne vient rapidement stimuler la demande, soutenir l’offre et booster la reprise du secteur, le scénario du pire est à craindre.Pour Grégory Monod, Président de LCA-FFB, « la crise de la Covid-19, conjuguée aux effets concrets des recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière, a provoqué un sérieux décrochage des ventes de logements neufs, dont le Gouvernement n’a pas pris la pleine mesure. Des mesures immédiates et à prise rapide s’avèrent indispensables pour solvabiliser les ménages, séduire les investisseurs pour mobiliser l’importante épargne privée disponible, restaurer nos marchés et préserver l’emploi du secteur : prêt à taux zéro à 40 % sur tout le territoire, rétablissement de l’APL Accession, renforcement et prolongation du dispositif Pinel. Des outils peu coûteux qui ont fait leurs preuves par le passé et qui participent aux grands objectifs de France relance : écologie, compétitivité et cohésion.»La CPME vigilante sur l'exécution et le soutien aux plus petites entreprisesLe succès du plan de relance tiendra beaucoup à sa bonne "exécution", a jugé jeudi François Asselin, le président de la CPME, qui sera "vigilant" sur le fléchage effectif des aides aux petites et moyennes entreprises (PME)."Tout l'enjeu du plan ce sera sa méthode d'exécution. Les moyens sont là, c'est dans la mise en oeuvre qu'on verra si les résultats sont là", a indiqué le président de la CPME à l'AFP.De son côté, l'Union des entreprises de proximité (U2P), qui considère que les mesures du plan "vont dans la bonne direction", souhaite qu'un "comité de suivi" soit instauré afin de vérifier leur "efficacité" et de "s'assurer que l'ensemble des catégories d'entreprises, notamment les 3 millions d'entreprises de proximité, soient bien associées à la relance".Alors que le Premier ministre Jean Castex a assuré qu'"au moins un quart" des 100 milliards d'euros du plan de relance seront destinés aux PME et aux très petites entreprises (TPE), François Asselin rappelle que les PME "représentent près de 50% de l'emploi salarié en France et plus de 90% des entreprises"."Cela remet en perspective les annonces par rapport au poids réel des PME dans l'économie", a-t-il ajouté.La CPME est globalement satisfaite des moyens débloqués dans le plan de relance. Elle se réjouit en particulier de la baisse pérenne des impôts de production, qui va améliorer la compétitivité des entreprises.Le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI) a également salué dans un communiqué l'"effort frontal" que représente la baisse des impôts de production. Mais elle demande que cet effort soit "pérennisé et amplifié afin de remettre les entreprises de taille intermédiaire françaises dans un environnement de compétitivité aligné sur la moyenne européenne"."Ce dont ont besoin les entreprises, c'est de l'activité, de la compétitivité, de l'efficacité et de la simplicité", a prévenu le président de la CPME."La baisse des impôts de production, c'est important. Mais si les entreprises n'ont pas de boulot, ce ne va servir à rien", a-t-il insisté. Il a notamment cité le cas des traiteurs, qui à l'image de nombreux professionnels de l'évènementiel n'ont pas pu reprendre une activité normale du fait de la persistance de l'épidémie de Covid-19.Par ailleurs, si le plan de relance vise à préparer la France de 2030, le président de la CPME estime qu"on ne pourra pas relancer (l'économie) avec des entreprises moribondes".Et il demande au gouvernement de poursuivre le soutien aux entreprises mis en place durant le confinement, par exemple via un étalement sur 7 ou 10 ans du remboursement des dettes contractées depuis le début de la crise.
Il y a 4 ans et 248 jours

Les taux des crédits immobiliers se replient un peu en août

Le mois dernier, les taux des crédits immobiliers accordés par le secteur concurrentiel français se sont en moyenne établis à 1,24%, détaille dans un communiqué l'observatoire Crédit Logement/CSA, qui associe les principales banques françaises à un institut d'études de marché.Il s'agit d'un léger recul par rapport à juillet, qui avait déjà marqué un déclin. Cela confirme donc une pause dans la tendance à la hausse des taux des crédits immobiliers français depuis le début de la crise du virus au printemps.Pendant l'été, les banques ont à nouveau rendu leurs barèmes plus avantageux "afin de soutenir la demande de crédits immobiliers, sur des marchés toujours à la peine, en dépit du rebond +technique+ constaté avec la sortie du confinement", explique l'observatoire.Le mois d'août a également enregistré des conditions de crédits moins strictes au niveau de la durée moyenne. Celle-ci s'était nettement raccourcie le mois précédent, semblant témoigner d'une attitude moins ouverte des banques.Mais cette évolution n'aura été que ponctuelle. En août, la durée moyenne s'est à nouveau allongée de six mois à 230 mois - un peu plus de 19 ans -, retrouvant un niveau proche de ses records."Après le recul constaté en juillet (...), la durée moyenne retrouve les valeurs élevées constatées durant le confinement", résume l'observatoire.
Il y a 4 ans et 248 jours

Port du masque dans les bureaux : on s'adapte et on avait souvent anticipé

Comme une vingtaine d'autres salariés, Mariame Diomande, consultante en recrutement chez Silkhom à Lyon, passe plusieurs heures par jour au téléphone avec ses clients et doit désormais s'habituer à garder le masque sur la bouche. "On doit répéter, parler plus fort et faire l'effort d'articuler", soupire-t-elle.Salles de réunions, couloirs, vestiaires et maintenant open spaces: les règles sanitaires entrées en vigueur mardi généralisent le port systématique du masque dans les bureaux pour éviter la propagation du Covid-19. Le protocole de "déconfinement" du 24 juin ne l'imposait que lorsque la distance d'un mètre n'était pas respectée entre les postes de travail.S'il affirme que la protection de ses salariés reste la "priorité", le PDG de ce cabinet de recrutement lyonnais spécialisé en informatique Thomas Baverel espère que ce protocole sera assoupli dans les prochaines semaines, "pour pouvoir au moins enlever le masque aux postes de travail".La mesure ne semble pas vraiment chambouler les employés et cadres du quartier d'affaires parisien de la Défense. "On portait déjà les masques dans l'entreprise, la direction avait pris les devants", résume Marguerite, salariée du groupe Suez, masquée à sa sortie du bureau pour sa pause de déjeuner.De fait, nombre de grands groupes avaient anticipé la mesure. "Pour éviter qu'une tour où travaillent 15.000 personnes ne se transforme en cluster géant, le port du masque avait été imposé pour tous les déplacements lors du retour au bureau au mois de juin", explique à l'AFP une porte-parole de la Société Générale."Quelques jours de bienveillance""Dès le protocole de déconfinement, nous étions déjà allés au-delà de ce qu'exigeait la loi à l'époque. Depuis le mois de juin nous avons acquis de la pratique et il n'y a pas de grand changement aujourd'hui pour nos salariés", ajoute Karima Silvent, directrice des ressources humaines du groupe AXA.Le port du masque systématique à son poste de travail constitue donc la principale nouveauté. "On s'y est habitué la semaine dernière avec une présence limitée des salariés. On pouvait parfois le retirer, ce qui a permis une transition plus progressive", détaille Tessy Piveteau, assistante administrative de la PME Terre et Lac à Lyon, spécialisée dans les énergies renouvelables.Avec ce nouveau protocole, le gouvernement répond à l'appel de plusieurs infectiologues pour réduire les risques de propagation du coronavirus par aérosols et suit les recommandations formulées par le Haut conseil de la santé publique (HCSP).Comme l'a indiqué auprès de l'AFP Laurent Pietraszewski, secrétaire d'État chargé de la Santé au travail, des dérogations au port du masque ont été prévues mais restent "relativement limitées": elles concernent surtout les personnes seules dans un bureau et les salariés travaillant dans des ateliers si certains critères de ventilation et de distanciation physique, entre autres, sont bien respectés."Quelques jours de bienveillance" seront accordés aux entreprises, le temps de leur permettre de mettre en place les nouvelles règles, a assuré le secrétaire d'État."Pour l'instant je n'ai pas noté de changement significatif", constate Ludovic Martin, salarié au siège d'une banque située à la Défense. "On porte le masque pour se déplacer, mais derrière l'écran il y a encore une tolérance: on verra si ça perdure".
Il y a 4 ans et 248 jours

Total s'associe à un fond australien pour des projets éoliens en Corée du Sud

Total a conclu un partenariat avec la filiale de Macquarie, Green Investment Group, "en vue de développer un portefeuille de cinq projets éoliens offshore flottants en Corée du Sud", selon un communiqué.Les deux partenaires ont commencé les campagnes de mesure du vent sur les sites et comptent lancer la construction du premier projet d'environ 500 mégawatts d'ici fin 2023."Notre entrée sur l'éolien offshore flottant en Corée du Sud est en ligne avec notre stratégie de développement rentable des énergies renouvelables à travers le monde et contribue à notre ambition d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050", a commenté Patrick Pouyanné, PDG de Total, cité dans le communiqué."Fort de sa solide expérience dans les projets offshore, en coopération avec de nombreux chantiers navals coréens, Total est particulièrement bien positionné pour contribuer au développement de cette nouvelle technologie en Corée du Sud", a-t-il ajouté.La Corée du Sud dispose d'un potentiel important de développement de l'éolien offshore flottant qui bénéficie d'un fort soutien des autorités. Le pays veut accélérer le développement des énergies renouvelables en portant leur part à au moins 20% du mix électrique d'ici à 2030.
Il y a 4 ans et 248 jours

Colas remporte un contrat pour l'extension de l'aéroport de Bangkok

"La société Thanomwongse, détenue conjointement par Colas et ses partenaires thaïlandais, a remporté en groupement avec l'entreprise thaïlandaise Nawarat Patanakarn un contrat pour la construction de la piste 3, l'extension du taxiway D et du taxiway périphérique de l'aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok", précise un communiqué de cette filiale du géant du BTP Bouygues."Le montant total du contrat s'élève à 9.700 millions de bahts (environ 280 millions d'euros), dont 52% (environ 145 millions d'euros) pour Thanomwongse, mandataire du groupement", est-il précisé.Les travaux, qui visent à accroître la capacité de cet aéroport pour en faire un hub en Asie du Sud-Est, devraient débuter en octobre et durer environ 25 mois, selon le communiqué.
Il y a 4 ans et 248 jours

La solution coupe-feu Ytong Compact 20 au cœur du spectaculaire projet Steel à Saint-Etienne

D’une architecture spectaculaire avec un design contemporain et graphique, Steel veut devenir référent en matière d’urbanisme, en réinventant l’entrée de ville. Le chantier a pris du retard avec la crise de la COVID-19 et sa livraison est prévue pour septembre 2020.Le maître d’ouvrage Apsys, lauréat du concours organisé par l’EPASE (Etablissement Public d’aménagement de Saint-Etienne) est à l’origine de cet audacieux projet qui associe 52.000 m² de surfaces commerciales - avec près de 70 enseignes, restaurants et loisirs - et 37.000 m² d’espaces verts. Visible depuis la rocade d’autoroute, grâce à son unique et gigantesque toiture résille en aluminium recyclé qui épouse le paysage urbain stéphanois, le futur centre commercial Steel veut offrir un lieu de vie inédit.Conçu dans une démarche paysagère et environnementale, ce projet se veut responsable en termes de consommation d’énergie, avec un objectif d’isolation des espaces commerciaux supérieur de 20% à la Réglementation Thermique en vigueur, et vise les certifications environnementales telles que BREEAM* Very Good (en conception), BREEAM* In use (en exploitation) et le label Biodiverticity.Sur ce type d’ERP, la réglementation relative à la protection incendie est très exigeante. Elle prévoit notamment des dispositions constructives particulières pour limiter la propagation du feu et des fumées.Parmi les matériaux et solutions techniques choisis dans ce chantier d’exception, les solutions coupe-feu Xella ont été retenues pour le cloisonnement des cellules commerciales et des locaux techniques. Les entreprises partenaires du chantier - Civez, Sopreco et Chenaud Bâtiment - qui ont l’habitude de poser du béton cellulaire, ont privilégié le bloc Ytong Compact 20. Ses hautes performances au feu, ses propriétés physiques et thermiques, sa légèreté et sa facilité de pose ont été des atouts décisifs. Ce ne sont pas moins de 550 m3 soit près de 2800 m2 de murs séparatifs coupe-feu Ytong qui ont été posés dans les différentes zones commerciales du Steel.*(Building Research Establishment Environnment Assessment Method)Murs coupe-feu YtongLe choix de la haute performance au feuSelon le cahier des charges très strict du chantier Steel en matière de sécurité, et pour respecter la réglementation incendie il fallait, pour le cloisonnement des différents commerces, des murs séparatifs coupe-feu de 2H sur des hauteurs allant jusqu’à 8 m. Sous les conseils du service technique Xella, les maîtres d'œuvre ont opté pour le bloc Ytong Compact 20 de résistance au feu EI240.Grâce à ses propriétés thermiques, ses excellents résultats en termes de résistance au feu jusqu’à 16 m de hauteur, il a parfaitement répondu aux contraintes du chantier.La meilleure réaction au feuLe bloc Ytong Compact 20 est classé A1 « matériaux non combustible ». Il n’alimentera pas le feu et limitera la propagation des flammes. De plus, il ne dégage ni fumée toxique, ni gaz, et ne se déforme pas sous la chaleur.La meilleure résistance au feuLe béton cellulaire Ytong Compact 20 limite l’élévation de la température dans les locaux adjacents à :30°C au bout de 1h3070°C au bout de 4hLes atouts légèreté et facilité de poseSur des chantiers d’envergure comme le Steel, où les surfaces à cloisonner sont très importantes, le choix du matériau a toute son importance pour le montage des murs. Faciles à mettre en œuvre, à manipuler et à découper, les murs séparatifs coupe-feu Ytong en béton cellulaire sont une véritable solution gain de temps. Avec 6,4 blocs au m², ils assurent une pose plus rapide.Les blocs Ytong comptent parmi les plus légers du marché. Et la légèreté du matériau est cruciale comme le souligne Eric Chenaud de l’entreprise Chenaud Bâtiment « Nous sommes intervenus sur l’une des enseignes du centre commercial Steel pour laquelle nous avons posé 250 m² d’Ytong Compact 20. Son faible poids (93,5 kg/m²) a permis de répondre à la contrainte de surcharge linéique des murs séparatifs sur les dalles. »Une réponse environnementaleLe Steel est un projet qui vise de nombreuses certifications comme le BREEAM et le label Biodivercity. Le mur séparatif coupe-feu Ytong Compact 20 s’inscrit parfaitement dans cette logique puisque c’est un matériau sain. Ytong Compact 20, dont la fiche FDES est disponible sur la base INIES, est fabriqué en partie à base de matières recyclées (à hauteur de 25 %) au sein d’unités de production certifiées ISO 14001.Une présence soutenue du service technique XellaPrésent à chaque phase, de la prescription auprès du bureau d’études au suivi de chantier pour la mise en œuvre, le service technique Xella a accompagné et guidé les différents intervenants de ce chantier hors-norme.En témoigne Julie Correia Ingénieure commerciale Xella « Nous sommes intervenus auprès du maître d'œuvre avec notre bureau d’études pour définir et valider avec lui les meilleures solutions techniques en termes de performances coupe-feu, thermiques et mécaniques en fonction du cahier des charges. Nous avons également soutenu les entreprises partenaires Civez, Sopreco, Chenaud Bâtiment… sur l’offre technique et tarifaire afin qu’ils puissent élaborer le DCE (Dossier de consultation des entreprises) et répondent au mieux à l’appel d’offre. Nous étions là aussi pour assurer avec eux le suivi de chantier dans les étapes de pose, afin que le produit soit mis en œuvre selon les règles de l’art. Enfin, nous avons été présents pour nos partenaires distributeurs, afin de répondre à leurs questions. »Les solutions coupe-feu Xella présentent dans de nombreuses références prestigieusesLes hautes performances techniques, mécaniques et environnementales des solutions constructives coupe-feu Xella ont été décisives dans de nombreux chantiers références, aussi étonnants que prestigieux.Ainsi, ce sont près de 4.000 m² d’Ytong Compact 20 qui ont cloisonné les boutiques et restaurants du centre commercial Lillenium à Lille, 8.500 m² de murs séparatifs Ytong Compact 15 et Ytong Compact 20 qui ont été posés dans le centre commercial Muse à Metz, 11.200 m² d’Ytong Compact 20 dans le centre commercial Open Sky de Plaisirs…Autant de projets où la résistance au feu, la facilité de pose, la légèreté du matériau et l’accompagnement technique ont fait la différence.Une large gamme de solutions de protection incendie coupe-feuPour la protection incendie, Xella propose une gamme de cloisons et murs séparatifs coupe-feu hautes performances avec de nombreux PV de 1h30 à 4h et d’une hauteur de stabilité au feu jusqu’à 16 m.Des cloisons Carreau 7 et Carreau 10De la maçonnerie chaînée avec : Ytong Compact 15/20Modulbloc 20De la maçonnerie armée avec : Ytong Compact 15/20 avec armature YtoforMaxibloc/Gigabloc 15/20 avec armature acier HA10
Il y a 4 ans et 248 jours

Du tourisme au logement, premier état des lieux post-catastrophe au Liban

LogementL'explosion a affecté 351.000 habitants de Beyrouth. Sur les 171.887 logements passés en revue par l'étude, 8% ont été complètement détruits, 15% en partie mais 49% ont été épargnés.Les pertes sont estimées entre 1 et 1,2 milliard de dollars, "ce qui reflète la forte proportion de locataires dans la population et les loyers élevés de la ville", selon la Banque mondiale. Les besoins liés à l'hébergement d'urgence et à la reconstruction sont, eux, chiffrés entre 220 et 265 millions.ÉducationDix établissements scolaires ont été entièrement détruits, et 10 millions de dollars sont nécessaires pour rouvrir au plus tôt les écoles, mais le principal défi réside dans l'accélération du transfert, déjà massif avant l'explosion, d'élèves de l'enseignement privé vers l'enseignement public, sans parler des risques de décrochage.Culture et patrimoineL'explosion a dévasté le centre historique de Beyrouth, endommageant 240 édifices religieux, 11 monuments nationaux, 9 théâtres et cinémas, 6 musées, 24 des 25 bibliothèques et archives, 64 galeries d'art... Au total, 652 des 755 immeubles classés ("heritage building") ont été endommagés.En outre, 713 entreprises (sur les 850 évaluées) liées au secteur de la culture ont été affectées à des degrés divers, au risque d'un "exode permanent". En effet, "chaque entreprise, galerie et lieu culturel (...) fournissait en moyenne cinq emplois à temps plein, principalement à des jeunes", note le rapport.Les dégâts matériels sont évalués entre 1 et 1,2 milliard, et les pertes économiques entre 250 et 310 millions de dollars. A très court terme, la Banque mondiale chiffre les besoins de reconstruction à 250-310 millions, mais ce montant devrait être "multiplié par cinq" au bout du compte.Port et transportsL'explosion au port de Beyrouth a provoqué "sept naufrages" et d'importants dommages, dont la destruction d'un "silo de 120.000 tonnes qui contenait 15.000 tonnes de grains au moment de l'explosion", 157.000 m2 d'entrepôts, 373 conteneurs pleins. La destruction des silos, "utilisés pour stocker les réserves de céréales", met en danger la "sécurité alimentaire", note le rapport.Cependant, "alors que le terminal cargo a été fortement endommagé, le terminal à conteneurs (...) est déjà de nouveau en service, et deux navires ont pu accoster à peine une semaine après l'accident".Enfin, 40 bus du réseau de transport public ont été détruits, ainsi que 430 voitures et 1,5 km de routes.Si les dommages et pertes sont estimées à 1,55 milliard, la Banque mondiale chiffre à 520 millions de dollars les sommes nécessaires à la remise en état de l'infrastructure portuaire, tout en appelant à un "changement profond" afin de bâtir un "secteur portuaire moderne, efficace et transparent, susceptible d'être un moteur" de la future croissance libanaise.Énergie, eauL'explosion a mis à mal le réseau électrique et détruit de nombreux bâtiments de la compagnie Électricité du Liban, ainsi que le siège du ministère de l'Énergie. En revanche, le réseau d'eau et d'assainissement a été "touché, mais les installations fonctionnent encore dans une certaine mesure".Commerce et industriePlus de la moitié (56%) des commerces et industries ont été endommagés, pour moitié des magasins de vêtements ou d'ameublement, pour un montant évalué à 125 millions de dollars, auxquels s'ajoutent jusqu'à 345 millions d'euros de pertes d'exploitation.La déflagration s'est produite "à un moment où les conditions financières des entreprises étaient déjà très tendues, et les moyens de subsistance des employés menacés".En revanche, seules 12% des agences bancaires de la ville ont été détruites, et le service bancaire n'a pas été très perturbé.TourismeLe secteur accuse 440 millions de dommages et pertes, selon l'estimation haute. Près de la moitié (49%) des entreprises touristiques ont été affectées, soit 2.540 établissements, dont des bars, hôtels, restaurants, agences de voyage, locations meublées. Sur ce total, 15% ont été anéantis.Les restaurants paient le prix le plus élevé en valeur mais 80% des bars, des pâtisseries et des boîtes de nuit ont été pulvérisés. "On estime qu'un employé sur cinq a perdu son travail", note la Banque mondiale, pour qui "relancer le tourisme est une priorité pour la relance de l'économie locale".
Il y a 4 ans et 248 jours

La CAPEB et Butagaz font évoluer l'offre FACILIPASS et intègrent MaPrimeRénov'

Par ailleurs, BUTAGAZ est désormais mandaté par l'ANAH (Agence Nationale de l'Habitat) pour distribuer MaPrimeRenov', une aide financière qui encourage les Français les plus modestes à entreprendre des travaux d'économie d'énergie par l'intermédiaire d'artisans RGE.L'intégration des PAC hybrides gazEn associant une chaudière à condensation gaz à une pompe à chaleur électrique air/eau grâce à un système de régulation intelligent, la PAC hybride gaz est une technologie performante permettant de répondre aux besoins énergétiques des logements en apportant un confort en toute saison à un prix optimisé.C'est pour cette raison que l'offre FACILIPASS intègre désormais cette solution de chauffage en remplacement d'une ancienne chaudière individuelle à énergie fossile. Proposés par les marques industrielles partenaires de l'offre FACILIPASS, ces nouveaux équipements peuvent désormais être installés sous la forme d'une mensualité packagée tout inclus à partir de 79€/mois sur 60 mois avec une garantie étendue à 3 ans.L'avis de GRDFLa PAC hybride gaz est une solution amenée à fortement se développer dans les prochaines années. En effet, cette solution permet de solliciter la meilleure énergie au meilleur moment en réunissant le meilleur de deux technologies. En périodes douces, la pompe à chaleur est la plus performante, l'équipement fonctionnant en mode électrique, tandis qu'en périodes froides, la chaudière gaz prend le relais. Pour l'eau chaude, la PAC hybride permet de bénéficier d'un confort optimal grâce au module gaz. Une manière efficace d'intégrer les énergies renouvelables à son logement.De nouveaux partenaires industrielsFort de son succès auprès des artisans chauffagistes, l'offre FACILIPASS a attiré encore de nouvelles marques industrielles qui viennent enrichir le catalogue des produits concernés. Ce sont désormais dix partenaires qui s'engagent pour valoriser la qualité des équipements proposés au travers de FACILIPASS : ATLANTIC, CHAPPEE, DE DIETRICH, OERTLI, DOMUSA, FROLING, RED, BOSCH, ELM LEBLANC ou encore PERGE.Des outils modernisés pour mieux accompagner les artisans chauffagistesParce que l'accompagnement des clients particuliers autant par le financement avec FRANFINANCE, filiale de la Société Générale, que par les différentes aides existantes (CEE, ANAH), est un point fort de l'offre. FACILIPASS améliore encore les supports mis à la disposition des artisans. Un tout nouvel outil web se substitue désormais aux formulaires papier pour calculer directement les aides auxquelles les clients sont éligibles en fonction de leurs revenus, accéder à une base de données actualisée des équipements disponibles (chaudières gaz, pompes à chaleur air/eau, chaudières biomasse, pompes à chaleur hybride) ou encore assurer un suivi digital de l'évolution des dossiers générés.Bien entendu, le Service Client mis en place par BUTAGAZ dans le cadre de FACILIPASS pour simplifier l'ensemble des démarches administratives à accomplir par les artisans dans le portage de l'offre demeure. Ainsi dotée, l'offre FACILIPASS simplifie encore son usage, réduit les délais administratifs de traitement et renforce la sécurité juridique de la contractualisation des artisans avec leurs clients.Un mandat pour distribuer MaPrimeRénov'A l'heure où le plan de relance économique s'appuie sur la rénovation des bâtiments, MaPrimeRenov' permet aux ménages modestes et très modestes de financer notamment des travaux d'installation de chaudière gaz (THPE), de chaudière biomasse, de pompe à chaleur (hybride ou non) ou encore des travaux de neutralisation de la cuve à fioul en cas d'abandon de cette énergie. Versée sous condition de ressources, cette aide se substitue pour ces ménages au crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) et aux précédentes aides « Habiter Mieux Agilité » de l'ANAH.En devenant mandataire de MaPrimeRenov', Butagaz entend ainsi faciliter la vie des artisans chauffagistes et de leurs clients en les encourageant à effectuer des travaux de rénovation énergétique. Grâce à ce mandat et dans le cadre de l'offre FACILIPASS, BUTAGAZ se charge de déposer auprès de l'ANAH le dossier de demande de subvention MaPrimeRénov' des clients concernés et préfinance ainsi l'aide aux artisans afin de permettre à ceux-ci de déduire directement le montant correspondant sur le devis.En complément de la prime CEE et d'un éventuel financement sur le reste à charge, l'aide MaPrimeRénov' intégrée à FACILIPASS devient un véritable outil de décision mis à la disposition des artisans chauffagistes.Une présentation complète des dernières évolutions de l'offre FACILIPASS et de l'outil digital sera réalisée lors des Journées Professionnelles de la Construction de la CAPEB qui se tiendront à Lyon les 29 et 30 octobre prochains.
Il y a 4 ans et 249 jours

Impact de la crise sanitaire sur le marché du crédit immobilier au premier semestre 2020

Dans ce contexte, les conditions d'emprunt se sont resserrées en raison notamment du maintien des mesures du Haut Conseil de Stabilité Financière pour restreindre l'accès au crédit (durée de l'emprunt limitée à 25 ans et taux d'endettement à 33% maximum), mais aussi en raison de la hausse des taux cumulée à la baisse du taux d'usure [1] (générant un effet ciseau [2]).Afin d'établir l'impact réel de la crise sur l'accès au crédit immobilier et l'évolution des conditions d'accès à l'emprunt par rapport à 2019, La Centrale de Financement dresse le bilan du premier semestre 2020, après analyse des dossiers montés [3] et finalisés [4] sur la période étudiée : Quelles évolutions par rapport à 2019 ? Quel type de profil d'emprunteur(s) a pu accéder au crédit et pour quel(s) projet(s) ? Quelles régions ont été les plus favorables à l'emprunt et pour qui ?Principaux enseignements du 1er semestre 202086% des emprunts sont destinés à l'achat d'une résidence principale, pour l'ensemble des dossiers finalisés65% des Français empruntent à deux (analyse des dossiers finalisés)Les conditions d'emprunt se durcissent pendant la crise, avec comme principal impact :+ 9,05% d'augmentation du montant moyen des prêts montés au cours du semestre+0,60% d'apport demandé par rapport à 2019, sur les dossiers montés au 1er semestre 2020-5% de primo-accédants sur le marché du crédit immobilier, par rapport au 1er semestre 20197500€ d'augmentation sur les revenus annuels moyens pour les emprunteurs ayant monté un dossier de prêt au cours du 1er semestre 2020, par rapport à l'année précédente à la même périodeUn premier semestre 2020 favorable à l'emprunt, mais surtout pour les ménages les plus aisés [5] !De manière générale, le premier semestre 2020 semble avoir été aussi propice à l'emprunt que celui de l'année précédente. Il aurait néanmoins favorisé des ménages avec un pouvoir d'achat encore plus important que l'année précédente... Quoi qu'il en soit, l'achat de la résidence principale est resté d'une année sur l'autre le projet préféré des Français !L'achat d'une résidence principale reste prisé par les emprunteurs !Le premier semestre 2020 a en effet confirmé l'intérêt des ménages emprunteurs pour l'achat d'une résidence principale. Celui-ci a concerné, au même titre qu'en 2019, 86% des dossiers. La durée moyenne des prêts est, elle aussi, restée stable par rapport au 1er semestre 2019, puisqu'elle demeure à 20 ans et 8 mois, pour les dossiers finalisés, au cours du premier semestre 2020.En revanche, pour les dossiers montés au cours du semestre, la durée moyenne de l'emprunt s'est allongée de 2 mois entre 2019 et 2020. En effet, nombreux sont les ménages à avoir reporté ou mis en suspens leurs échéances de prêt, pendant la crise.L'emprunt à deux, toujours majoritaireLa période étudiée a, par ailleurs, été plus favorable à l'emprunt à deux, puisque 65% des ménages ayant finalisé leur dossier au cours du 1er semestre 2020, étaient en couple. Une tendance qui reste donc stable par rapport à la même période, en 2019.Des montants moyens de prêts à la hausse, pour des ménages emprunteurs plus aisés qu'en 2019Malgré la crise, l'évolution des prix de l'immobilier n'a pas été freinée et a eu un impact direct sur le montant moyen des prêts des dossiers finalisés sur la période : ceux-ci ont en effet augmenté de 8,61%. Une tendance qui se confirme également sur le montant moyen des prêts pour les dossiers montés au cours du semestre, puisque ceux-ci ont crû de 9,05%.« Là où certains pensaient que la crise ferait chuter le prix de l'immobilier, il semblerait que les tensions sur les prix ne se soient pas relâchées, bien au contraire ! La hausse des prix se poursuit dans les principales métropoles françaises; entre 2019 et 2020 les prix des maisons ont en moyenne augmenté de 5,6% [6].»- Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de FinancementDans ce contexte, l'accès au crédit immobilier sur le 1er semestre 2020 a été plus favorable à des profils d'emprunteurs aisés, à savoir en capacité de se positionner financièrement sur un marché immobilier très compétitif, et plus particulièrement dans les régions qui concentrent les métropoles françaises les plus attractives, telles que l'Ile-de-France, le Grand-Est et la région Rhône-Alpes.Des conditions d'emprunt plus favorables qu'en 2019 ?Marqué par la crise, le premier semestre 2020 semble avoir été moins favorable à l'emprunt que le premier semestre de l'année précédente. En effet, le montant d'apport demandé pour les dossiers montés au cours du semestre a augmenté de 0,60%. «Une évolution qui s'explique notamment par l'incertitude générée par la crise vis-à-vis de la situation financière et économique de nombreux ménages emprunteurs. Dans ce contexte, les organismes bancaires ont privilégié les dossiers les plus solides et les emprunteurs en capacité de délivrer un apport plus important dans le cadre du prêt. Néanmoins, les conditions particulièrement favorables du premier trimestre de 2020 viennent contrebalancer les chiffres de la crise, ce qui explique que l'apport n'ait augmenté que de 0,60% sur l'ensemble du semestre.» - Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de FinancementAu-delà de l'augmentation du pourcentage d'apport demandé aux emprunteurs, les conditions d'accès au crédit se sont particulièrement resserrées pendant la crise, du fait de la hausse des taux cumulée à la baisse du taux d'usure (générant un effet ciseau) et du maintien des mesures mises en place par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) pour restreindre l'accès au crédit... Autant de facteurs ayant eu pour conséquence première de pénaliser une frange de la population déjà fortement fragilisées par la crise : les primo-accédants. Sur l'ensemble des prêts contractés au cours du semestre 2020, leur part a diminué de 5%.Des conditions d'emprunt qui varient selon les régionsAu cours du premier semestre 2020, les conditions d'emprunt varient significativement selon les régions françaises. Seule la tendance liée à l'usage du bien financé se confirme puisque, sur l'ensemble des territoires, l'achat d'une résidence principale prime sur l'investissement locatif et l'acquisition d'une résidence secondaire.Les projets immobiliers restent principalement destinés à l'achat d'une résidence principale, malgré un attrait particulier pour l'investissement locatif dans certaines régions françaises !Moins fréquent que l'acquisition d'une résidence principale, l'investissement locatif reste cependant mieux représenté dans certaines régions françaises que dans d'autres. C'est notamment le cas de la région Grand-Ouest qui reste relativement attractive pour les investissements locatifs.« L'investissement locatif représente 19% des biens financés sur le 1er semestre 2020 pour la région Grand-Ouest. La Bretagne est un bon exemple de l'attractivité du Grand-Ouest pour l'investissement locatif, en raison de sa proximité avec la région parisienne, mais également du prix de l'immobilier qui est, par exemple, environ deux fois moins onéreux que dans le Sud-Est de la France ! Comptez en moyenne 1830 euros du m2 en Bretagne contre 3551 euros le m2 pour la région PACA. »- Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de FinancementUn montant moyen des prêts dépendant du prix de l'immobilier pratiqué dans la régionQuant au montant moyen des prêts, celui-ci varie sensiblement en fonction des régions. En Normandie, dans le Sud-Ouest et dans le Grand-Ouest, il est environ 30% moins élevé que dans le reste des régions étudiées.« Le prix au m² est en moyenne moins important en Normandie, dans le Sud-Ouest et dans le Grand-Ouest qui abritent des villes comme Toulouse, Bordeaux, Le Havre. Celles-ci drainent davantage d'investissements locatifs, dont le montant moyen est souvent moins onéreux que pour une résidence principale. A l'inverse, ce dernier est significativement plus élevé dans les régions Île-de-France, Sud-Est, Rhône-Alpes et Grand-Est, en raison de l'attractivité économique de villes comme Paris, Lyon, Nice et Strasbourg faisant gonfler les prix au m². » - Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de FinancementMécaniquement, dans les régions qui concentrent des prix au m2 élevés, une sélection naturelle des emprunteurs s'opère. Ainsi, les revenus annuels moyens des emprunteurs investissant dans les régions qui disposent d'un marché de l'immobilier tendu, excèdent en moyenne de 14,5% ceux des ménages investissant dans des territoires comme la Normandie, le Grand-Ouest et le Sud-Ouest [7].Le pourcentage d'apport demandé, reflet des conditions d'accès à l'emprunt dans chaque région françaiseD'une région à l'autre, les conditions d'emprunt fluctuent pour s'adapter au marché local. Le profil de l'emprunteur, son âge, son emploi, ses revenus sont autant de facteurs pris en compte dans le calcul du pourcentage d'apport demandé aux ménages emprunteurs. Ce paramètre compte en effet parmi les principaux leviers dont disposent les banques pour s'assurer de la solidité du dossier de demande de prêt ou encore pour sélectionner les meilleurs dossiers sur un marché immobilier particulièrement concurrentiel.Dans certaines régions, telles qu'en Normandie, dans le Sud-Ouest et le Grand-Ouest, le pourcentage d'apport demandé est en-deçà de la moyenne semestrielle (10,60%) et oscille entre 9,20% et 9,60% du montant total du prêt. Cela peut s'expliquer par la volonté des organismes bancaires de redynamiser le marché du crédit dans une région où la demande de prêt est moins fréquente. À l'inverse, dans d'autres territoires le pourcentage d'apport demandé sera bien supérieur au pourcentage moyen pratiqué en France. C'est notamment le cas de l'Île-de-France dont le pourcentage d'apport demandé excède la moyenne semestrielle de 2%. Cette région dispose d'un marché de l'immobilier pour le moins tendu, ce qui conduit à une sélection des dossiers d'autant plus stricte que la demande est forte.Au-delà des dynamiques de marché, l'âge moyen des emprunteurs est un facteur déterminant quant au montant de l'apport demandé.Par exemple la région Sud-Est se situe juste derrière l'Île-de-France en termes de revenu moyen des emprunteurs, et pourtant l'apport qui leur est demandé lors de l'achat d'un bien immobilier est environ 2% plus élevé qu'en Ile-de-France et représente en moyenne 14,60% du montant du prêt. En cause, des emprunteurs relativement plus âgés que sur le reste de la France qui étirent la moyenne d'âge régionale à 40 ans. Cela impacte directement la durée moyenne de l'emprunt qui est plus courte de 4 mois par rapport à la région Rhône-Alpes qui, elle, dispose d'emprunteurs en moyenne plus jeunes de 4 ans. À l'inverse, l'apport demandé en région Rhône-Alpes est 2% supérieur à la moyenne nationale en raison de la proportion plus importante de jeunes emprunteurs dans cette région [8]. Ceci conduit les organismes bancaires à sélectionner les dossiers disposant de la meilleure assise financière : majoritairement des primo accédants faisant appel à la solidarité familiale.Quelles sont les régions les plus favorables à l'emprunt pour les primo-accédants ?À l'analyse de l'ensemble des dossiers finalisés par la Centrale de Financement au cours du 1er semestre 2020, la région Rhône-Alpes semble être la plus favorable à l'emprunt des primo-accédants, puisque ceux-ci représentent 36% des emprunteurs dans la région, contre 31% en moyenne toutes régions confondues sur l'ensemble du semestre.« Il est plus difficile pour les primo-accédants de se voir accorder un prêt dans les régions où le marché de l'immobilier est engorgé puisque la concurrence y est plus forte. C'est pourquoi, ils comptent pour 26 à 29% des emprunteurs dans le Sud-Est, en Île-de-France et dans le Grand-Est. Par ailleurs, les primo-accédants ont plus facilement accès à l'emprunt dans les régions qui adoptent une politique de soutien à la demande de crédit sur des marchés moins tendus. C'est le cas en Normandie, dans le Sud-Ouest et dans le Grand-Ouest où le montant des biens y est moins élevé, et l'apport demandé en deçà de la moyenne semestrielle, toutes régions confondues. » - Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de Financement[1] Le taux dit d'usure est celui au-dessus duquel les établissements de crédit n'ont pas le droit d'accorder de prêt. Il ne s'applique pas uniquement au taux d'emprunt proposé par la banque, mais au Taux Annuel Effectif Global (TAEG), qui inclut l'assurance emprunteur et les frais annexes.[2] Avec l'augmentation des taux pendant la crise, l'écart entre le TAEG et le taux d'usure s'est réduit : il s'agit de l'effet ciseau. Dans ces conditions, les futurs emprunteurs ont atteint plus rapidement le taux d'usure, entraînant ainsi le refus de leur prêt immobilier. [3] Un dossier monté correspond à un dossier présenté devant un organisme de crédit.[4] Un dossier finalisé correspond à un dossier dont l'octroi de crédit a été acté par l'organisme bancaire.[5] À savoir des ménages en capacité financière de se positionner sur le marché du crédit immobilier, disposant d'un revenu annuel moyen entre 56 000€ et 63 000€ et dont le dossier de demande de prêt corresponde aux critères établis par le HCSF.[6]Le Figaro Particulier[7] Chiffres relatifs aux dossiers financés au cours du 1er semestre 2020.[8] Ceci s'explique par l'attractivité de la région, dont "la croissance démographique régionale reste forte" selon l'INSEE et qui concentrent, de fait, une forte proportion de jeunes adultes au sein de sa population.
Il y a 4 ans et 249 jours

Emmanuel Macron va charger François Bayrou de préparer l'avenir

En annonçant début juillet son intention de recréer un Haut-commissariat au plan, en vigueur de 1946 à 2006, pour "rééclairer l'action publique d'une vision de long terme", le Premier ministre Jean Castex n'avait pas exclu d'en confier les rênes au patron du MoDem. "Pourquoi pas!" avait-il lancé en souriant.Deux mois plus tard, sa nomination doit être entérinée par décret jeudi en Conseil des ministres. Emmanuel Macron l'a confirmée vendredi dernier, saluant "l'expérience" de l'ancien ministre, "grand responsable politique" et "européen convaincu".Quelques jours plus tôt, François Bayrou, 69 ans, s'était déjà dit "prêt" dans une interview accordée à la République des Pyrénées, dans laquelle il avait esquissé ses objectifs."Ce qui est vital doit être protégé. Encore faut-il déterminer ce qui est vital et imposer aux décideurs et à l'opinion publique de se saisir des problèmes qui méritent une réponse à 10, 20 ou 30 ans et non pour 10, 20 ou 30 jours", a expliqué le maire de Pau qui sera finalement rattaché à Matignon, et non à l'Elysée, sachant que c'est Emmanuel Macron qui signera sa lettre de mission.Il est "la bonne personne pour analyser les faiblesses du pays et le projeter dans l'avenir", assure le chef de file du groupe MoDem de l'Assemblée Patrick Mignola selon qui "la planification" est l'un des combats du leader centriste qui en parlait déjà avec Michel Rocard, ministre du Plan entre 1981 et 1983.La nomination de François Bayrou intervient après sa mise en examen le 6 décembre dernier dans l'affaire des emplois présumés fictifs de son parti, qui semblait sonner le glas d'un retour au premier plan pour un homme longtemps présenté comme premier-ministrable.Au début du quinquennat, le leader centriste avait dû jeter l'éponge après 34 jours au gouvernement comme garde des Sceaux en raison de l'ouverture d'une enquête préliminaire dans cette même affaire."Utiliser ses compétences""Cette nomination, c'est une façon d'utiliser ses compétences, sa vision en dehors du gouvernement" où il est "empêché", estime Patrick Mignola. "C'est une façon de l'impliquer dans la marche du pays et, parce qu'il a une surface politique, ses observations seront plus entendues".Cette fois, il n'était pas question pour lui de rester sur le quai, dans la dernière ligne droite du quinquennat.Car entre-temps, le MoDem, autrefois force d'appoint, est devenu un allié incontournable de La République en marche qui a perdu la majorité absolue à l'Assemblée.Depuis la présidentielle, où François Bayrou a apporté un soutien décisif à la victoire du candidat Macron, le leader centriste n'est jamais revenu sur son engagement, même s'il s'est parfois montré critique sur certains choix gouvernementaux.Fils d'agriculteur, natif de Bordères (Pyrénées-Atlantiques), catholique et laïc, fin lettré et auteur d'une biographie remarquée d'Henri IV, François Bayrou est entré en politique après son agrégation de lettres dans les années 70.Certains de ses compagnons de route lui reprochent son manque d'esprit d'équipe, son ambition et son orgueil. Beaucoup lui reconnaissent son obstination, comme celle d'ailleurs qu'il a mise à vaincre son bégaiement survenu enfant.Une gifle administrée à un enfant de Strasbourg qui tentait de lui faire les poches avait valu un regain de popularité à l'ex-ministre de l'Éducation (1993-1997) lors de sa première tentative élyséenne en 2002 (6,8%). Mais son meilleur score (18,6%), le leader centriste l'a réalisé en 2007, sans toutefois se qualifier pour le second tour.Son refus de soutenir Nicolas Sarkozy a entraîné alors le départ de la plupart de ses soutiens. M. Bayrou n'a ensuite eu de cesse de pourfendre cet "enfant barbare", au point d'annoncer son soutien à François Hollande dans l'entre-deux-tours de 2012, après un score décevant au premier (9,1%).Il a ensuite confié sa déception vis-à-vis du président socialiste ressentie "dès la première seconde de son investiture".
Il y a 4 ans et 249 jours

Une caisse de retraite de libéraux dénonce sa "mise sous tutelle injustifiée"

La ministre du Travail, Elisabeth Borne, et son secrétaire d'Etat aux Retraites, Laurent Pietraszewski, ont en effet désigné un administrateur provisoire disposant "de l'ensemble des pouvoirs dévolus au conseil d'administration" de la Cipav, selon un arrêté paru mercredi au Journal officiel."Les membres du conseil d'administration s'inscrivent en faux contre cette décision (...) et ont déjà engagé un recours devant le tribunal administratif de Paris à (son) encontre", a réagi la caisse de retraite dans un communiqué.D'après la Cipav, les ministres auraient agi sur la base d'un rapport de l'inspection générale des affaires sociales (Igas) pointant une "prétendue carence (...) sur les risques psychosociaux" et recommandant "la révocation" de son directeur.Mettant en avant ses "actions de prévention et de formation aux risques psychosociaux", la caisse souligne également son "redressement" financier depuis un précédent rapport de la Cour des comptes qui dénonçait en 2014 sa "gestion catastrophique".Avec plus de 500.000 cotisants (architectes, moniteurs de ski, ostéopathes, guides-conférenciers...), la Cipav collecte chaque année un milliard d'euros de cotisations, pour 600 millions reversés à 130.000 retraités, l'excédent venant s'ajouter à ses 6,5 milliards de réserves.
Il y a 4 ans et 249 jours

Résidence La Quantinière

Il y a 4 ans et 249 jours

Partenariat CCCA-BTP et WorldSkills France : Cap sur la génération française 2023 de la construction

Signature du partenariat CCCA-BTP / WorldSkills France le 31 août Éric Routier, président du CCCA-BTP, et Armel Le Compagnon, président de WorldSkills France, ont signé le 31 août à Paris une convention de partenariat, dans la perspective des Finales Nationales WorldSkills, qui se tiendront à Lyon du 14 au 17 décembre 2020. En vue des finales mondiales WorldSkills, organisées à Lyon en 2023, cette coopération s’inscrit aussi dans une démarche au long cours d’excellence des métiers du BTP, pour mobiliser l’ensemble des acteurs de la formation aux métiers du BTP et de la construction et préparer la génération 2023 des jeunes français à se hisser sur les plus hautes marches du podium international.1re étape : une forte visibilité des métiers du BTP aux Finales Nationales à Lyon en décembre 2020La WorldSkills Competition, concours international de haut niveau qui s’apparente aux Jeux Olympiques, représente une vitrine exceptionnelle pour promouvoir auprès du grand public l’innovation, la diversité et la richesse des métiers du bâtiment et des travaux publics, mais aussi l’apprentissage comme voie de formation professionnelle initiale d’excellence et de réussite. C’est pourquoi, le CCCA-BTP, dans le cadre de son partenariat avec WorldSkills France, y sera présent en force avec un espace de 100 m², connexe au pôle des épreuves des métiers du BTP, et aux couleurs de la campagne de communication (saison 2020-2021) « La Construction. Demain s’invente avec nous », organisée par le CCCA-BTP. Le secteur du BTP qui, avec 16 métiers représentés, constitue le pôle le plus important en compétition, sera ainsi à l’honneur au cœur des Finales Nationales WorldSkills, événement majeur de valorisation des métiers et de la formation professionnelle, tant il est vital de promouvoir les métiers et l’apprentissage BTP auprès des jeunes, pour susciter de nouvelles vocations et attirer les talents. C’est tout l’objectif de la campagne « La Construction. Demain s’invente avec nous », qui vise à valoriser les atouts d’un secteur dynamique et innovant, en première ligne des grandes mutations sociétales qui façonnent le monde de demain et qui offre de belles perspectives d’évolution et de carrière, tout au long de la vie professionnelle et la garantie d’un emploi hautement qualifié à long terme. Portée par le fort investissement et l’expertise des entreprises du BTP, des partenaires sociaux des branches du bâtiment et des travaux publics et des organismes de formation aux métiers du BTP, la signature de la convention de partenariat entre le CCCA-BTP et WorldSkills France est une première étape symbolique, qui permet de valoriser la qualité des parcours français de formation professionnelle par l’apprentissage, leur capacité d’innovation et d’adaptation aux fortes évolutions des métiers du BTP, ainsi qu’aux besoins en compétences et qualifications professionnelles des entreprises, dans un contexte de reprise économique. Un continuum en 2020 et 2021 : l’appel à projets du CCCA-BTP « Excellence des métiers »Le CCCA-BTP a lancé en 2020 un appel à projets sur le thème « Comment mieux identifier, former et accompagner les apprentis à la préparation des concours, tels que les compétitions WorldSkillset EuroSkills, Un des Meilleurs Apprentis de France, etc. pour les métiers du BTP ? ».Son objectif est d’accompagner et de soutenir l’émergence d’expérimentations et de projets innovants, en vue de favoriser, développer et promouvoir l’excellence des jeunes en formation aux métiers du BTP, inscrits dans des concours sectoriels, régionaux, nationaux et internationaux. Les projets présentés s’inscrivent dans des démarches d’excellence pérennes pour identifier les talents, sensibiliser les potentiels candidats et les inciter à participer aux concours, accompagner les équipes pédagogiques et éducatives des organismes de formation pour favoriser et développer leur investissement dans l’identification, la formation et l’accompagnement des apprentis, optimiser les performances et la montée en compétences des jeunes compétiteurs, en renforçant leur préparation technique, physique et mentale. Plus globalement, il s’agit ainsi d’associer l’ensemble des acteurs autour des jeunes, notamment les formateurs des centres de formation, leur entreprise formatrice et des partenaires, dans une dynamique vertueuse ayant un objectif commun tendre ensemble vers l’excellence et le faire savoir.Cap sur 2023 : lancement du projet « Excellence BTP » porté par WorldSkills France Les projets « Excellence des métiers » éligibles à un financement dans le cadre de l’appel à projets organisé par le CCCA-BTP, sont portés par des organismes de formation aux métiers du BTP et par des organisateurs de concours. Parmi les neuf projets sélectionnés par le CCCA-BTP, le projet « Excellence BTP » porté par WorldSkills France, qui bénéficie d’un financement du CCCA-BTP de 1 125 000 €.À l’issue de la signature du partenariat le 31 août, un comité de pilotage de lancement du projet « Excellence BTP » réunira, autour de WorldSkills France, les partenaires du projet (réseau régional des CFA du BTP à gouvernance paritaire, Les Compagnons du Devoir et du Tour de France, ainsi que le réseau des Maisons familiales et rurales). Le projet national animé et conduit par WorldSkills France ambitionne de renforcer l’excellence des filières du bâtiment et des travaux publics et de hisser la France au 5e rang des pays en compétition lors des finales internationales à Lyon en 2023. Mobiliser l’ensemble des acteurs pour recruter, préparer et former la génération Lyon 2023 Bien au-delà des compétitions, le projet « Excellence BTP » piloté par WorldSkills France vise à inscrire les organismes de formation aux métiers du BTP dans une dynamique de performance et d’excellence, pour répondre aux besoins en compétences des entreprises du secteur, favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, promouvoir les métiers du bâtiment et des travaux publics et les voies de formation professionnelle initiale qui y conduisent, en particulier l’apprentissage, auprès d’un large public, notamment les jeunes en recherche d’une orientation professionnelle. « Excellence BTP » est un projet novateur, qui intègre l’ensemble de l’écosystème autour des jeunes compétiteurs, en impliquant le centre de formation, avec les formateurs et l’ensemble des équipes pédagogiques et éducatives, les entreprises formatrices d’apprentis et la famille des jeunes. Il s’appuie sur les méthodologies et expertises de préparation et d’évaluation aux concours, ainsi que sur la mobilisation des ressources de WorldSkills France (outils et supports pédagogiques et de communication, modules d’entraînements par métier, etc.) pour détecter les potentiels, partager les bonnes pratiques et former aux bons gestes les jeunes, leurs formateurs et maîtres d’apprentissage.
Il y a 4 ans et 249 jours

Le rappeur Akon pose au Sénégal la première pierre d'une ville digne du Wakanda

Connu pour ses tubes R&B "Locked Up" ou "Smack That", le chanteur et producteur américano-sénégalais de 47 ans a expliqué lors d'une conférence de presse avoir posé la première pierre de son gigantesque projet, au coût estimé de 6 milliards de dollars, dans le petit village de Mbodiène, sur les rives de l'Océan atlantique, à une centaine de kilomètres au sud de Dakar.La future ville entend faire du Sénégal la porte d'entrée de l'Afrique, a dit le chanteur devant de nombreux journalistes sénégalais et internationaux."Une de mes plus grandes motivations, c'est que quand je suis aux Etats-Unis, je rencontre beaucoup d'Afro-américains qui ne comprennent pas vraiment leur culture. J'ai donc voulu construire une ville ou un projet comme celui-ci pour leur donner la motivation de venir voir d'où ils viennent", a dit Akon.Né aux Etats-Unis de parents sénégalais, et ayant passé une partie de son enfance au Sénégal, il est retourné à l'âge de sept ans dans son pays natal, où il a accédé à la notoriété.Formes bizarresUn film d'animation montré a présenté les futurs "districts" d'Akon City, dessinés par l'architecte Hussein Bakri: l'un, consacré aux loisirs, devrait accueillir un casino, un stade multi-sports et un centre commercial, un autre des immeubles de logements et de bureaux, un troisième un "village des cultures africaines", des restaurants et des chalets pour touristes.Plus loin, un hôpital général, un poste de police, un campus et des studios de cinéma, ainsi qu'un "pôle technologique", devraient sortir de terre."J'ai dit: +Hussein, je veux que mes bâtiments ressemblent à des sculptures+", a expliqué le rappeur, qui alternait wolof, la langue locale la plus parlée au Sénégal, et l'anglais."Je veux que l'architecture ressemble aux vraies sculptures africaines qu'ils font dans les villages. Les formes sont peut-être bizarres, mais au moins elles sont africaines", a-t-il ajouté.Interrogé sur les similitudes entre son projet et le Wakanda, royaume imaginaire situé en Afrique où se déroule le film et la bande dessinée "Black Panther", il a expliqué que cette comparaison avait décuplé sa motivation.Les travaux d'Akon City débuteront "au premier trimestre de 2021", a précisé le rappeur, Alioune Badara Thiam de son vrai nom.300.000 habitantsLa première phase de développement, censée être achevée en 2023, couvrira 55 hectares. A la fin de la décennie, le complexe devrait s'étendre sur 500 hectares, avec un "district" agricole et des îles artificielles, doté d'une marina pouvant accueillir des navires de croisière."Nous pensons que 300.000 personnes habiterons à terme dans la ville", a confié à l'AFP l'architecte Hussein Bakri, en marge de la conférence de presse.Akon, très impliqué dans l'énergie renouvelable avec son entreprise Akon Lighting Africa, dont l'objectif est d'électrifier l'Afrique avec de l'énergie solaire, insisté sur l'aspect écologique de la future cité, qui utilisera au maximum des matériaux renouvelables et prioritairement d'origine africaine.Il a expliqué s'être rendu à Mbodiène pour recueillir les conseils et les bénédictions des anciens, et estimé que les populations locales, ainsi que la jeunesse sénégalaise, profiteront de ce nouveau pôle de développement.Le ministre sénégalais du Tourisme, Alioune Sarr, a dit vouloir donner tort aux "Cassandre et oiseaux de mauvaise augure qui voient toujours les nouveaux projets comme des chimères", affirmant que le Sénégal avait pris l'engagement que "ce projet soit réalisé dans les délais indiqués".Akon n'est pas la seule célébrité à revenir aux sources pour semblable investissement. L'acteur et réalisateur britannique Idris Elba projette de bâtir un complexe touristique écoresponsable sur une île de la Sierra-Léone, pays d'Afrique de l'Ouest d'où son père était originaire.
Il y a 4 ans et 249 jours

Reprise de la société Hervé par le groupe FIDUCIM - CITY-GC

Dans le but de lancer un nouveau cycle, et pour fixer un cap ambitieux pour les prochaines années, l'équipe dirigeante a placé l'entreprise entre les mains du tribunal de commerce afin d'envisager un plan de cession des actifs, de maintien de l'emploi, et de poursuite des chantiers en cours et à démarrer.Le groupe Fiducim – City Gc, acteur de référence de l'aménagement des territoires et de la promotion immobilière de tous types d'ouvrages, dans les Hauts-de-France et en Île-de-France, et constructeur général, a décidé de s'investir dans la reprise de l'activité de Hervé.Suite à un jugement du tribunal de commerce de Nanterre, en date du 6 août 2020, Fiducim a donc été désigné comme repreneur de l'activité et des actifs.Le groupe Fiducim – City Gc s'est engagé à maintenir 133 emplois sur le site de Mantes-la-Jolie, et à déployer un plan de relance ambitieux de l'activité de l'entreprise.Ce développement important permettra à Fiducim – City Gc, de poursuivre sa croissance sur l'Île-de-France, en réalisant en propre 100% de ses opérations de construction, et en permettant une part croissante des chantiers clients.Le groupe dont le siège est à Paris comportera désormais environ 250 collaborateurs pour un volume d'affaires consolidé de 300M€.
Il y a 4 ans et 249 jours

Lafarge accusé de polluer la Seine, Hidalgo dénonce un "scandale écologique"

"C'est un véritable scandale écologique, alors que nous travaillons avec nos partenaires depuis de nombreuses années pour améliorer la qualité du fleuve", s'est émue la maire socialiste de la capitale en partageant sur Twitter l'information révélée par Europe 1.Selon la radio, une usine Lafarge située dans le quartier de Bercy, dans l'est de la capitale, rejette dans le fleuve un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Contacté par l'AFP, le parquet de Paris a annoncé qu'une enquête était déjà ouverte depuis que l'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a indiqué que des inspecteurs de son ministère allaient se rendre sur place et que les "responsables seraient poursuivis".Dans un communiqué, Lafarge s'est dit "victime" et affirme que l'écoulement en question est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'est en rien un acte volontaire de l'entreprise.Selon le cimentier, "l'écoulement a été stoppé" et les actions de contrôles sur les centrales vont être renforcées.Le parquet a confié fin août à l'OFB et à la brigade fluviale une enquête judiciaire pour "déversement de substances nuisibles par personne morale", "jet ou abandon par personne morale de substances nuisibles" et "utilisation de produits phytosanitaires sans respecter les conditions d'utilisation".La mairie de Paris a demandé à son tour mardi la saisine du procureur de la République, "y compris sur l'auto-saisine du procureur, pour un constat d'infraction pénale et une enquête préliminaire", a précisé Emmanuel Grégoire, premier adjoint, lors d'une conférence de presse."Nous sommes très en colère", a lancé l'élu, qui reproche au cimentier de n'avoir pas suffisamment surveillé le site en question et d'avoir informé trop tardivement la mairie, prévenue qu'"hier soir autour de 23H00", alors que l'enquête a débuté le 27. Ce qui "laisse douter de l'explication avancée", a ajouté M. Grégoire, ajoutant que cet incident "ne sera pas sans conséquence sur notre regard au global sur ce type de site".Maîtrise des bergesL'adjoint au maire a demandé par ailleurs à l'établissement public Ports de Paris, qui concède les sites, "de mettre en place des mesures de surveillance", menaçant de "reprendre la maîtrise des berges" de la Seine.L'élu a également dit recevoir depuis ce mardi des témoignages de riverains "qui font état pour l'ensemble des groupes qui produisent du ciment de pratiques douteuses", comme des déversements directs dans la Seine ou des vidanges pirates.Plus tôt dans l'année, Lafarge-Holcim avait déjà été accusé de polluer la Seine par les militants d'Extinction Rebellion.Visée par une série d'actions du groupe écologiste sur plusieurs de ses sites parisiens, l'entreprise avait alors assuré que ses installations répondaient "strictement aux normes environnementales et qu'aucune pollution de la Seine n'avait été causée" par leur exploitation.En avril 2019, le groupe Vinci avait lui aussi été accusé de déverser des résidus de béton dans la Seine sur le site d'une de ses filiales, situé à Nanterre. Il avait ensuite été condamné à une amende de 50.000 euros."Nous déplorons la trop grande faiblesse des sanctions" qui ne sont pas assez dissuasives, a insisté Emmanuel Grégoire.
Il y a 4 ans et 249 jours

Quatre peines de prison ferme pour escroquerie dans la rénovation de l'habitat

Le gérant a également été condamné à une amende de 125.000 euros par le tribunal correctionnel du Mans, a indiqué à l'AFP son avocat, Me Jonathan Proust. Les saisies avoisinent elles deux millions de d'euros. "On se réserve le droit de faire appel dans ces prochains jours", a dit Me Proust, jugeant les montants "très élevés".Lors du procès, qui s'est déroulé début juillet, neuf personnes, gérants et commerciaux de plusieurs sociétés liées les unes aux autres, ont été jugées.Le ministère public avait estimé que certaines victimes avaient été "plumées" par les passages répétés des commerciaux, qui n'hésitaient pas à se faire passer pour des agents de l'État, agissant dans le cadre du Grenelle de l'environnement.Selon l'accusation, les commerciaux réalisaient des performances énergétiques arbitraires pour inciter les victimes à faire des travaux de mise aux normes de l'habitat: isolation, pose de VMC, changement de chauffe-eau, installation de gouttières...Et parfois ils n'hésitaient pas à se faire menaçants. "Il y a des commerciaux qui refusaient de sortir tant que la victime n'avait pas signé les documents", avait assuré le ministère public.Certains tiraient leurs arguments de l'accident de l'usine chimique de Lubrizol à Rouen ou de prétendues décisions européennes pour convaincre les personnes âgées de réaliser ces travaux. La moyenne d'âge des victimes est de plus de 76 ans.Le parquet avait requis cinq ans de prison, dont deux ans avec sursis probatoire, à l'encontre du gérant, âgé de 31 ans, et de son bras droit. Ce dernier a aussi été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis.Deux directeurs commerciaux ont aussi écopé de peines de prison dont une partie avec sursis probatoire. Quatre autres prévenus ont été condamnés à des peines avec sursis et la compagne d'un des dirigeants a elle été relaxée.
Il y a 4 ans et 250 jours

Après un contretemps, le plan de relance enfin détaillé jeudi

Ce plan de 100 milliards d'euros représente "quatre fois plus que le plan de 2008, un tiers du budget de l'État", a vanté la semaine dernière le Premier ministre Jean Castex devant les patrons réunis à l'université d'été du Medef, pour assurer l'engagement de l'Etat dans cette crise.Une crise inédite depuis la Seconde Guerre mondiale: après avoir vu le PIB se contracter de plus de 5% au premier trimestre, puis de 13,8% au deuxième sous l'effet du confinement, la France est entrée en récession et le gouvernement prévoit que son PIB s'affaisse de 11% cette année.Si le rebond de l'activité a été fort au début du déconfinement à la mi-mai, il s'essouffle quelque peu ces dernières semaines, selon des indicateurs économiques publiés ces derniers jours.En parallèle, sur le front de l'épidémie, la hausse des contaminations et le renforcement des mesures de protection, comme le port du masque généralisé en entreprises, crée un climat d'inquiétude peu propice à restaurer la confiance, pourtant essentielle pour la reprise durable de l'économie.Après les 460 milliards d'euros de dispositifs d'urgence mobilisés depuis le début de la crise, le plan de relance, qui doit se déployer sur deux ans, vise à soutenir "l'offre et l'investissement", a défendu le Premier ministre.Il sera donc surtout axé sur le soutien direct aux entreprises, avec comme mesure phare la baisse des impôts de production de 10 milliards d'euros en 2021 et en 2022. Le plan intègre également l'enveloppe de 6,5 milliards de soutien à l'emploi des jeunes, déjà débloquée cet été.Au-delà des mesures de court terme, l'exécutif veut profiter de l'occasion pour accélérer le verdissement de l'économie française et stimuler la production industrielle sur le territoire, en particulier dans certains secteurs stratégiques comme la santé.Et la consommation ?Au total, 30 milliards d'euros iront donc à la transition écologique, dont une partie se recoupe avec les 40 milliards dédiés à la réindustrialisation du pays."Cette stratégie +France relance+ que nous allons lancer, ça n'est pas une stratégie pour faire face aux difficultés du moment, ça nous l'avons déjà fait et nous allons continuer (...), non c'est préparer la France de 2030", a défendu le président de la République Emmanuel Macron.Ce choix du soutien aux entreprises, qui passera également par des simplifications administratives, soulève déjà quelques critiques, certains dénonçant le manque de mesures en faveur de la demande afin d'inciter les ménages à dépenser les 80 milliards d'euros d'épargne engrangés pendant depuis mars.Car si la consommation a rebondi après le confinement, elle s'est stabilisée en juillet, selon l'Insee.Outre la hausse de l'allocation de rentrée scolaire et des dispositifs attendus pour encourager les ménages à effectuer des travaux de rénovations dans leur logement, le gouvernement pourrait faire d'autres annonces, mais assume sa stratégie."Les revenus des ménages ont été préservés" grâce au chômage partiel, a défendu Jean Castex la semaine dernière. Il n'est donc pas question d'opter pour une baisse massive de la TVA comme en Allemagne."La meilleure façon de soutenir la demande c'est de créer des emplois" et donc d'aider les entreprises à le faire, a de son côté estimé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire lors de l'université d'été du Medef.Reste à savoir si ce plan, qui sera contenu dans la loi de finances pour 2021 et donc voté en fin d'année, n'arrivera pas un peu peu tard pour certaines entreprises.Avant même le report de son annonce, l'opposition l'avait jugé tardif. "Chaque jour perdu accroît la fracture", avait ainsi critiqué début août Boris Vallaud, porte-parole du PS et député des Landes.
Il y a 4 ans et 250 jours

Chute historique du PIB en France au 2e trimestre, alors que l'épargne est au plus haut

L'Institut national des statistiques et des études économiques (Insee) a confirmé vendredi cet effondrement inédit depuis 1949, date à laquelle il a commencé à mesurer l'activité économique française de façon trimestrielle.Même après la chute de Lehman Brothers en 2008-2009 ou la grève générale de mai 1968, la chute n'avait pas été aussi brutale.Après un recul du PIB de 5,9% entre janvier et mars, la France est donc officiellement entrée en récession à l'issue du premier semestre.Parce que le confinement y a été plus strict et en raison de la spécialisation sectorielle de l'économie (tourisme et aéronautique), la France fait moins bien que l'ensemble de la zone euro (-12,1%) et a fortiori que l'Allemagne, où le recul est limité à 10,1%. Mais l'Espagne a subi un recul de 18,5% et le Royaume-Uni de 20,4%.Si la levée progressive des restrictions a conduit à "une reprise graduelle de l'activité économique aux mois de mai puis de juin, après le point bas atteint en avril", le trimestre porte les stigmates de l'obligation imposée aux Français de rester chez eux: les dépenses de consommation ont ainsi chuté de 11,5%.Après avoir bondi à la sortie du confinement (+35,5% en mai et +10,3% en juin), les achats se sont stabilisés en juillet (+0,5%), avec une prime pour la consommation de carburants, en forte hausse, au détriment des dépenses en habillement-textile qui progressent plus faiblement.La consommation des ménages retrouve ainsi "quasiment" son niveau de novembre 2019, selon l'Insee, mais "on n'a pas eu de véritable rattrapage, au sens où on continue d'accumuler des pertes", selon Mathieu Plane, directeur adjoint du département Analyse et Prévision de l'OFCE. Dès lors, "on ne peut pas parler de reprise, mais d'un simple rebond" de l'activité."mourir riche"Cette frilosité à dépenser, alors que les revenus ont été préservés par les mesures de chômage partiel, se mesure au gonflement de l'épargne, dont le taux a augmenté de 12 points pour s'établir à 27,4% au deuxième trimestre. Depuis mars, les Français ont mis de côté environ 100 milliards d'euros.Le plan de relance de 100 milliards d'euros, dont le contenu sera dévoilé jeudi, "devra remettre dans le circuit cette épargne excessive en rassurant sur l'emploi", note Philippe Waechter, chef économiste chez Ostrum Asset Management."Comment on mobilise cette épargne pour soutenir l'économie? C'est la grande question. Le plan de relance est censé faire repartir la machine mais il ne comporte pas de mesure ciblée sur l'épargne comme en Allemagne", qui a décidé de baisser la TVA pendant six mois, relève Mathieu Plane."Le gouvernement préfère donner un message de confiance, inciter les Français à dépenser, mais est-ce que cela sera suffisant? Le risque est de mourir riche", ironise l'économiste.D'autant que le fragile optimisme qui prévalait depuis le déconfinement risque d'être mis à mal par la recrudescence de l'épidémie, qui a conduit à imposer le port du masque à Paris ou Marseille et dans les entreprises.Cette semaine, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a confirmé la prévision du gouvernement d'une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 11% cette année, alors que l'Insee table sur -9%. Cette prudence s'explique notamment par "beaucoup d'incertitudes internationales", a-t-il justifié, citant le Brexit, l'élection présidentielle américaine et le futur plan quinquennal chinois.A plus long terme, le PIB ne devrait retrouver son niveau d'avant-crise qu'en 2022, où une croissance de 1,4% est attendue.
Il y a 4 ans et 250 jours

Rafraîchir naturellement et sans climatisation… c'est possible

La problématique d’une enceinte sportive : les bâtiments UrbanSoccer à AngersEn raison de l'important besoin en air neuf, la climatisation traditionnelle est coûteuse et mal adaptée. De surcroît, sur de tels volumes, les coûts d'exploitation sont d'autant plus importants qu'une climatisation doit être mise en fonctionnement bien en amont des événements afin d'anticiper les besoins de chaleur, et de profiter d'un minimum d'inertie.L'adiabatique : une solution naturelleLe rafraîchissement adiabatique est une réponse naturelle parfaitement en adéquation avec ce type de bâtiment.L'adiabatique fonctionne avec 100 % d'air neuf grâce à un substantiel renouvellement d'air qui permet de maintenir une qualité optimum d'air ambiant. L'air extérieur est rafraîchi du fait d'une évaporation d'eau. Ce procédé naturel permet d'abaisser la température de l'air avec un besoin en énergie très faible. Seule l'énergie nécessaire au passage de l'air au travers du rafraîchisseur et à la diffusion de l'air est consommée par le ventilateur. Les autres composants (vanne de vidange, vanne d'arrivée d'eau, pompe de circulation, régulation) ont une consommation énergétique minimum.L'introduction de cet air frais dans l'espace du bâtiment permet, par une légère surpression et l'ouverture (en partie haute de préférence) d'ouvrants de façade ou de toiture, de chasser les calories qui sont à l'origine de l'inconfort.UrbanSoccer : le remplacement d'une climatisation par une installation adiabatiqueEn 2019, sur le site de l'UrbanSoccer situé à Angers, la climatisation d'origine défaillante était remplacée par des rafraîchisseurs Bluetek de marque Wetbox WFP 30 000 D à soufflage vers le bas.Une ouverture à travers la toiture était réalisée par l'agence SIA Nord-Ouest afin de permettre la mise en place d'un système de diffusion d'air par gaine textile longue portée au niveau des couloirs d'accès aux terrains. Cette mise en place a permis de ne pas avoir de gaine directement au-dessus de la zone de jeu ; le système de soufflage permet aujourd'hui d'amener l'air et de créer un confort thermique sur l'ensemble du terrain.Actuellement, UrbanSoccer, sur chacun de ses cinq espaces indoor de foot 5, dispose d'un rafraîchisseur autonome qui permet une souplesse totale d'utilisation. Une commande murale individuelle facilite un usage simple pour l'utilisateur.En définitive, il est possible d'associer gestion énergétique optimale, économies et simplicité à un bel esprit d'équipe !Air frais, sain et confortable pour le rafraîchissement adiabatique !Les rafraîchisseurs fonctionnent en « tout air neuf », l'air vicié est de ce fait renouvelé en permanence, pour un air frais, sain et confortable ! La climatisation assèche l'air, ce qui peut rendre malade ; les rafraîchisseurs d'air par évaporation maintiennent une hygrométrie bénéfique pour le corps humain selon les recommandations de la norme NF 7730. L'électricité statique diminue et le bon fonctionnement des machines est assuré.Une empreinte écologique limitée !Une consommation électrique très faible.Une consommation d'eau optimisée car elle dépend de la température extérieure.Aucun gaz réfrigérant, ni produit chimique.Afin de comparer ; chaque jour nous consommons des litres d'eau sans nous en apercevoir. Pour l'exemple, il faut en moyenne 11 000 litres d'eau pour la fabrication d'un jeans (en allant de la matière première au consommateur final) !L'eau utilisée n'est pas polluée car une partie s'évapore et une autre est évacuée dans les eaux pluviales. Le cycle naturel de l'eau est respecté.Une utilisation possible de récupération d'eau de pluie.Zéro risque de légionellose !La maladie dite « du légionnaire » se transmet exclusivement par inhalation de micro-gouttelettes contaminées. Avec le procédé adiabatique, aucune micro-gouttelette n'est entraînée dans le flux d'air, la vitesse à travers les échangeurs étant trop faible. Quand l'appareil fonctionne, la température de l'eau est trop basse pour que des bactéries se développent. Quand l'appareil est à l'arrêt, des cycles de rinçage et de vidange sont enclenchés automatiquement pour éviter toute prolifération de bactéries.Zéro cas de légionellose n'a été imputable aux 30 millions de rafraîchisseurs installés dans le monde !Les appareils ne sont pas soumis aux arrêtés ministériels du 14 décembre 2013.
Il y a 4 ans et 250 jours

Le climat des affaires continue de s'améliorer en août

Cet indicateur synthétique, calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité marchande, s'affiche à 91 points, soit 7 de plus qu'en juillet, a précisé l'Institut national de la statistique dans un communiqué.Le climat des affaires reste toutefois en deçà de sa moyenne de longue période, qui est de 100 points, "et a fortiori de son niveau relativement élevé d'avant confinement (105)", a souligné l'Insee."Cette nette amélioration s'explique avant tout par la forte hausse des soldes d'opinion sur l'évolution de l'activité au cours des trois derniers mois, commune à tous les grands secteurs d'activité", a-t-il ajouté.La crise du coronavirus et le confinement avait aussi entraîné en avril une dégringolade historique du climat de l'emploi, qui avait perdu 25 points par rapport à mars pour se situer à 70 points, son niveau le plus bas depuis la crise de 2008.En août, le climat de l'emploi a poursuivi son redressement, en gagnant 12 points sur un mois pour atteindre 88 points.
Il y a 4 ans et 250 jours

Parole d'entrepreneur - Sophie VISSAC

Il y a 4 ans et 250 jours

Un éco-hôtel en bois Kebony dans un écrin de nature, sur la côte portugaise

« C’est lors de mes voyages au Portugal que je suis tombé amoureux des paysages et de la nature de ce beau pays. La côte est très préservée, ce qui est rare en Europe. J’y ai découvert une culture et une sensibilité que j’apprécie profondément. C’est pour ces raisons que j’ai choisi la richesse de la région d’Arrábida, un lieu incroyable pour réaliser le projet Etosoto », explique Julien Labrousse.La réserve naturelle est un environnement préservé, véritable écrin de verdure et de tranquillité. C’est pour respecter et se fondre dans cet espace d’exception que le projet Etosoto Cabo Espichel s’est fixé l’objectif d’utiliser des matériaux aussi naturels et locaux que possible. Le bois représente près de 96% des matériaux utilisés. « Le projet explore les principes de l’architecture bioclimatique. Nous visons l’objectif “cradle to cradle”. C’est pour ces raisons que nous avons choisi le bois Kebony, en plus de son aspect visuel très agréable et naturel », poursuit l’architecte.Développée en Norvège, la technologie révolutionnaire Kebony est un procédé respectueux de l’environnement, qui modifie les résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l’alcool furfurylique ; un sous-produit agricole. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent en permanence les attributs du bois dur tropical, notamment une durabilité, une dureté et une stabilité dimensionnelle élevées. Ce processus n’améliore pas seulement significativement les propriétés physiques du bois, mais contribue également à l’apparence unique de celui-ci grâce à sa patine gris argent qui se développe au fil du temps.« Nous avons également choisi le bois Kebony dans le but de concevoir des bâtiments dont l’air intérieur serait dépourvu de polluants », explique Julien Labrousse.Les petites cabines présentent une allure épurée et moderne, se parent de toits végétalisés et de grandes baies vitrées qui font entrer la lumière naturelle et reflètent la beauté des environs. Ce sont de véritables bulles paisibles et apaisantes, connectées à la nature, et respectueuses de l’environnement.Technologie KebonyLa technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 4 ans et 250 jours

Borne veut identifier les activités professionnelles "difficilement compatibles" avec le port du masque

"On va recenser avec les partenaires sociaux" les "activités qui, par nature, sont difficilement compatibles avec le port du masque" et "on regardera les réponses qu'on peut apporter", a déclaré Mme Borne sur BFMTV.Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) "a défini une série de mesures sur la ventilation, les volumes des espaces", les protections en plexiglas, la distance entre collègues, a-t-elle énuméré. Il y a "beaucoup de critères", qui seront "partagés demain (lundi) avec les partenaires sociaux", a-t-elle indiqué. Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a souligné sur LCI que son syndicat avait "fait des propositions" pour enrichir ce protocole sanitaire. "Il faut organiser le travail différemment", par exemple avec "des temps de pause plus réguliers", et "regarder spécifiquement métier par métier", a-t-il estimé. Demandant au ministère "un guide le plus cadré possible" pour "protéger réellement les salariés", M. Martinez souhaite également "des sanctions"contre les entreprises ne respectant pas les consignes sanitaires."Les secteurs qui ont des difficultés particulières" avec le port systématique du masque, "on va les identifier, on va les rencontrer", a promis de son côté la ministre, en rappelant qu'un décret avait déjà été pris pour dispenser "les chanteurs d'opéra" du port du masque."Porter le masque systématiquement en entreprise, c'est très important quand on est à plusieurs", a souligné Mme Borne, en s'appuyant sur les recommandations du HCSP. En fonction de la mise en place dans les entreprises des mesures recommandées par ce Haut Conseil (ventilation/renouvellement de l'air, protection de type plexiglas, densité d'occupation), "on peut avoir des assouplissements au caractère systématique du port du masque", a-t-elle expliqué.Ainsi, dans des locaux avec "une très bonne ventilation" ou "dans des grands volumes" comme "par exemple ici" dans le studio de BFMTV et sur d'autres plateaux de télévision, les personnes pourront retirer le masque.La ministre répondait sans masque à trois journalistes non masqués sur le plateau de la chaîne."Évidemment, si vous êtes tout seul dans votre bureau, vous n'êtes pas obligé de mettre un masque", mais "dans les circulations, les salles de réunion, il faut porter le masque", a-t-elle noté.Le télétravail toujours "recommandé"Parmi "les cas particuliers", il y a "les ateliers", comme "les garages", où "vous êtes amenés à faire des efforts physiques" et où les salariés pourront être "dispensés du port du masque" si "l'atelier est bien ventilé", avec "les collègues (qui) sont loin", a détaillé la ministre.Dans "les bureaux partagés, les open spaces", "si on a toutes les bonnes règles", les salariés pourront "à certains moments retirer le masque", par exemple pour "souffler dix minutes". Ou si "vos collègues sont partis à la cantine, vous êtes quelques-uns à être restés, vous pouvez retirer votre masque".Les modalités d'application de ces règles "feront l'objet d'un dialogue social au sein de chacune des entreprises (...). C'est un thème très concret du dialogue social".La ministre a par ailleurs "confirmé que le télétravail reste une pratique recommandée, a fortiori quand on est dans des zones où le virus circule beaucoup" car "ça permet d'être moins nombreux sur son lieu de travail, ça évite de prendre les transports en commun quand on est dans une grande métropole".
Il y a 4 ans et 250 jours

Franciaflex lance un nouveau volet roulant à faible encombrement dans sa gamme Rénobloc

Discrétion et esthétisme RENOBLOC faible encombrement s’intègre discrètement à l’esthétique des façades grâce à son coffre d’une hauteur de 125 mm seulement, et permet de garantir une entrée de lumière maximale dans l’habitat. Très design, avec son coffre alu à pan coupé à 45° qui favorise l’entrée de la lumière, l’esthétique du volet est aussi renforcée par la nouvelle lame finale qui rentre parfaitement dans le coffre lorsque celui-ci est en position ouverte, afin de devenir invisible. Il est disponible dans un large choix de coloris. Performances, sécurité et tranquillité ! Le nouveau volet roulant RENOBLOC sur-mesure est certifié NF Fermeture 14 000 cycles. Il est disponible avec la technologie Well’com® qui permet un pilotage soit en local soit à distance. Avec les fonctionnalités de la maison connectée, Well’com® permet de programmer son installation, de créer des scénarii afin d’apporter confort, sécurité et économies d’énergie.
Il y a 4 ans et 250 jours

L'indemnisation du chômage partiel inchangée "au moins jusqu'au 1er novembre" selon Jean Castex

"Dans les entreprises qui sont encore confrontées aujourd'hui à une réduction d'activité durable, l'activité partielle demeurera ouverte dans les conditions actuelles, au moins jusqu'au 1er novembre", a déclaré le Premier ministre.Le gouvernement avait décidé en juillet que l'indemnisation du chômage partiel classique, limitée à six mois, devait passer à partir du 1er octobre, de 84 à 72% du salaire net pour le salarié, et de 85 à 60% du coût pour les entreprises."Quant aux secteurs les plus touchés parmi les plus touchés, la culture, le sport, le tourisme, l'événementiel, ils conserveront jusqu'à la fin de l'année un accès à l'activité partielle" dans les conditions actuelles, a-t-il ajouté.Environ 2,4 millions de salariés du secteur privé étaient en chômage partiel en juillet, soit deux millions de moins qu'en juin, selon une estimation publiée mercredi par la Dares, le service de statistiques du ministère du Travail.M. Castex a également rappelé que les entreprises avaient la possibilité de recourir au nouveau dispositif d'activité partielle de longue durée en vigueur depuis fin juillet.Celui-ci autorise une réduction du temps de travail jusqu'à un maximum de 40% d'heures chômées sous condition d'un accord d'entreprise ou de branche, de 6 à 24 mois, validé par l'administration et comprenant des engagements sur l'emploi et la formation.Sur les heures chômées, le salarié touchera 84% de son salaire net (ou 70% de son brut), calculé à partir d'une rémunération maximale de 4,5 Smic. Comme celles-ci sont au maximum de 40% de son temps de travail, cela lui garantit 93% de son salaire net.De son côté, l'entreprise recevra une compensation de 85% de l'indemnité versée au salarié (soit 15% de reste à charge) pour un accord conclu avant le 1er octobre et 80% pour un accord conclu après.
Il y a 4 ans et 251 jours

Les administrations appliqueront les mêmes règles sur le port du masque que les entreprises

"Ce seront les mêmes principes que pour les entreprises. Le port du masque sera obligatoire dans les espaces clos et partagés", a-t-elle déclaré à l'AFP.Jusqu'à présent le masque n'était obligatoire que dans les espaces recevant du public.Ces masques seront fournis par les employeurs publics à partir de stocks constitués par les ministères de l'Intérieur et de l’Éducation nationale, a-t-elle précisé.La réunion visait à exposer aux syndicats les grandes lignes de la circulaire sur le protocole sanitaire qui sera applicable pour la fonction publique d’État. Celle-ci sera signée par le Premier ministre dans les prochains jours.Quant au télétravail, "il sera encouragé quand les missions s'y prêtent et quand il y a le niveau d'équipement", a-elle souligné."Il est important pour les administrations de continuer à investir dans les équipements informatiques", a-t-elle ajouté, en rappelant que "le service public a des obligations de continuité"."L’État doit être exemplaire dans la protection de ses agents car ils seront essentiels dans la reconstruction du pays. On ne pourra pas réussir le plan de relance sans eux", a-t-elle insisté.
Il y a 4 ans et 251 jours

Parrot s'associe à WISeKey pour définir le futur du drone en matière de sécurité

Parrot, groupe européen leader dans le domaine des drones, annonce aujourd'hui un partenariat avec WISeKey International Holding Ltd («WISeKey», SIX: WIHN / Nasdaq: WKEY), un leader mondial dans les domaines de la cybersécurité et de l'IoT. Ce partenariat a pour objectif d'intégrer des solutions de sécurité avancées dans la gamme de drones ANAFI de Parrot, qui ne cesse de s'agrandir.Les professionnels de la sécurité publique, de la défense et de l'inspection représentent une part de marché croissante des utilisateurs de drones et exigent les plus hauts niveaux de confidentialité, de cryptage et de sécurité lors de leurs vols. Grâce à ce partenariat, l'expertise et les technologies de sécurité éprouvées de WISeKey, associées aux drones ultra-sécurisés de Parrot, leader du secteur, fourniront des solutions conformes aux réglementations de confidentialité les plus strictes du monde. Elles établiront également un nouvel ensemble de normes pour les innovations futures.La gamme de drones ANAFI de Parrot propose des solutions sécurisées, ultra-compactes, robustes et puissantes pour acquérir de nouveaux points de vue, collecter des données précieuses, améliorer la sécurité et accroître l'efficacité pour différents types de vols sensibles. Le dernier drone ANAFI USA de Parrot renforce encore la sécurité de la plate-forme ANAFI grâce à des fonctionnalités telles que la connexion et l'authentification réseau sécurisées, le cryptage de données robuste et des fonctionnalités de confidentialité garantissant aux utilisateurs finaux un contrôle total sur leurs données (où et comment elles sont gérées).L'intégration des technologies de cybersécurité de WISeKey, du vol de l'appareil jusqu'aux infrastructures à terre, permettra à Parrot de garantir davantage la sécurité des vols et des données enregistrées pour les utilisateurs professionnels.La série des modules de sécurité VaultIC4xx de WISeKey offre des solutions fiables pour sécuriser et prouver l'identité numérique du drone, tout en protégeant les données et le firmware lorsqu'ils sont stockés dans le drone ou en transit. Cela permet de garantir une connexion sécurisée entre le contrôleur et le drone. Les modules de sécurité VaultIC4xx de WISeKey sont certifiés par l'organisme américain National Institute of Standards and Technology (NIST) conformément à la norme FIPS140-2 niveau 3, l'un des niveaux de sécurité numérique les plus solides et les plus reconnus au monde. Ceux-ci sont développés sur du matériel certifié Common Criteria EAL5 +, une certification sécuritaire de niveau gouvernemental."Alors que l'utilisation des drones continue de croître de manière exponentielle dans le secteur professionnel, Parrot comprend le besoin impérieux d'avoir des normes et des capacités de cybersécurité de pointe pour assurer la protection continue des données précieuses des utilisateurs " déclare Victor Vuillard, Chief Security Officer/CTO Cybersecurity chez Parrot. "Notre partenariat avec WISeKey permettra de sécuriser davantage l'infrastructure de nos drones ANAFI, de redéfinir la sécurité des drones modernes et d'offrir une précieuse tranquillité d'esprit à nos utilisateurs professionnels. »« Nous sommes ravis de nous associer à Parrot, tandis que nous poursuivons la mission de notre entreprise : sécuriser l'identité numérique, les micrologiciels et les données sensibles, et étendre les applications de nos technologies à de nouveaux marchés et à des industries en croissance à travers le monde » déclare Carlos Moreira, PDG et fondateur de WISeKey. « Les drones sont de plus en plus utilisés pour des opérations sensibles et restent donc une cible de choix pour des personnes mal intentionnées. Grâce à la puissante plate-forme de drones ANAFI, nous sommes impatients de dessiner ensemble les contours d'un avenir plus solide pour la cybersécurité des drones. »
Il y a 4 ans et 251 jours

Bouygues Bâtiment Grand Ouest réalise une réhabilitation exemplaire zéro déchet à Angers

De la prévention au recyclage, la gestion des déchets, l'un des piliers de l'économie circulaire, est un levier important pour réduire l'impact environnemental de la filière tout en créant de la valeur sur les plans économique, social et environnemental.Bouygues Bâtiment France Europe a initié en ce sens, dès 2019, l'expérimentation “Zéro Déchet Ultime”, faisant écho à la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte qui fixe un objectif de 70% de valorisation matière pour le secteur à l'horizon 2020. Bouygues Bâtiment Grand Ouest vient illustrer concrètement cette démarche à travers un chantier exemplaire à Angers, dans le quartier de la Roseraie : la réhabilitation de la résidence HLM Dumont d'Urville, un chantier réalisé en site occupé pour Angers Loire habitat.Un chantier de réhabilitation en site occupéDémarré en septembre 2019, le chantier Dumont d'Urville consiste en la réhabilitation de 320 logements sociaux répartis en 5 tours, dans le quartier de la Roseraie à Angers (49). Ce chantier réalisé en site occupé sera livré à l'automne 2021. Initié par Angers Loire habitat, le programme de réhabilitation mené par les équipes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest porte sur l'enveloppe du bâtiment, les parties communes et les logements : travaux d'isolation extérieure, pose de 15 000 m2 de bardage, extension des balcons, remplacement des cuisines et des salles de bain, réfection des sols et des murs et création d'un jardin d'hiver. Bouygues Bâtiment Grand Ouest mène également sur le site une mission de conseil et d'accompagnement des locataires. Les enjeux sont multiples : accroître le confort des habitants, maîtriser la facture énergétique, réduire les émissions carbone, œuvrer à l'attractivité du quartier… Pour Bouygues Bâtiment Grand Ouest, ce chantier est également l'expérimentation grandeur nature d'une initiative “Zéro Déchet Ultime”, démarche destinée à être répliquée sur l'ensemble du territoire. Un déchet ultime est un déchet qui ne peut être valorisé dans des conditions techniques ou économiques viables et qui sera donc enfoui.La démarche “zéro déchet ultime” en actionÀ l'heure du changement climatique, l'économie circulaire est un levier essentiel pour accélérer la transition vers une construction plus durable, plus sobre et plus efficiente dans l'utilisation des ressources. Au même titre que la performance des matériaux et les modes constructifs innovants, la gestion des déchets est au cœur de cette démarche. L'équipe travaux de Bouygues Bâtiment Grand Ouest a mis en place une démarche globale de tri sélectif et de valorisation des déchets simple et efficace sur le chantier Dumont d'Urville.Cette initiative repose sur 4 temps forts :Recenser les déchets de dépose (baignoire, évier, portes et fenêtres) et de pose (sol, bardage, laine de verre) en détaillant le poids correspondant à chaque matériauIdentifier le meilleur circuit de valorisation à l'échelle locale : pour cela, une cartographie des filières de revalorisation des départements 49 et 44 a été réalisée. Celle-ci constitue un précieux outil d'aide au choix en fonction des multiples critères à évaluer : type de déchets, coût de la démarche, cahier des charges spécifique…Contractualiser : en définissant les modalités pratiques de la revalorisation des déchetsFormer les parties prenantes : prévenir à travers des actions de sensibilisation à la réduction des déchets sur le chantier, et informer à l'aide d'une signalétique claire et précise pour identifier les zones de triCette démarche globale a aussi permis de mettre en place une basevie zéro déchet, impliquant l'ensemble de l'équipe travaux au quotidien à travers des règles simples et efficaces : organisation du tri sélectif, exclusion du plastique et plus globalement du matériel à usage unique, utilisation d'éponges et de torchons lavables, de produits biologiques, affichage dédié...La démarche de tri des déchets sur Dumont d'Urville témoigne de notre engagement collectif, pour réduire l'empreinte carbone de nos chantiers, à la fois pour les équipes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest mais également pour les équipes de nos parties prenantes. Ces dernières se sont-elles aussi appropriées la démarche en triant les déchets dans chaque logement.- Anne Bouyé, Chargée de relations résidents qui a coréalisé la cartographie.
Il y a 4 ans et 254 jours

En Finlande, des récompenses pour les éco-citoyens

Baptisée "CitiCap", l'initiative, financée par l'Union européenne, propose aux habitants de tracer leurs émissions de carbone lors de déplacements, grâce à une application qui détecte s'ils circulent en voiture, en transports en commun, à pied ou à vélo.Chaque semaine, les citoyens volontaires se voient crédités d'un "quota de carbone" qui, s'il n'est pas épuisé à échéance, se transforme en "euros virtuels", échangeables contre des entrées à la piscine, des tickets de bus ou, pour les plus gourmands, une part de gâteau dans un établissement de la ville."Lahti est encore une ville très dépendante de la voiture, notre objectif est que d'ici 2030, plus de 50% de tous les déplacements soient effectués via des modes de transport durables", explique à l'AFP la responsable du projet, Anna Huttunen.Actuellement, 44% des déplacements dans la ville sont considérés comme "durables".L'objectif du projet à long terme est de développer une nouvelle méthode pour encourager des comportements plus écologiques, en utilisant notamment un système d'"échange personnel de droits d'émission de carbone" que d'autres villes peuvent reproduire, expliquent ses fondateurs.Le concept s'inspire du système européen d'échange de quotas d'émission de carbone, où les entreprises et les gouvernements se voient attribuer des crédits carbone. S'ils dépassent ce quota, ils payent, mais s'ils émettent moins que convenu, ils peuvent vendre tout excédent."CitiCap a suscité beaucoup d'intérêt dans le monde entier, non seulement en Europe, mais aussi aux États-Unis et au Canada", détaille Mme Huttunen.21 kg d'équivalent CO2 par semaineL'application CitiCap donne à chaque participant un "budget" carbone hebdomadaire basé sur sa situation personnelle.En moyenne, un habitant de Lahti, ville de 120.000 habitants, "émet 21 kilos d'équivalent CO2 par semaine", selon Ville Uusitalo, responsable recherche du projet.L'application met les utilisateurs au défi de réduire leurs émissions d'un quart - soit remplacer en moyenne 20 km de conduite en voiture par l'équivalent en transports publics ou à vélo.Reste à savoir si des récompenses plus importantes inciteraient davantage de citoyens à délaisser leur voiture."C'est possible de gagner jusqu'à deux euros (par semaine) si vos émissions liées aux déplacements sont vraiment faibles", explique M. Uusitalo. "Mais cet automne, nous avons l'intention de décupler le prix", poursuit-il.Capitale verte européenneSi le semi-confinement imposé en Finlande a entraîné une baisse drastique des trajets en voiture, les créateurs du projet ne parviennent pas encore à évaluer les effets de leur application dans la ville.Mais, assurent-ils, ils continueront à recueillir des données l'année prochaine, alors que Lahti deviendra pour un an "Capitale verte européenne".Jusqu'à présent, 2.000 habitants ont téléchargé l'application, avec jusqu'à 200 utilisateurs actifs simultanément."Les gens trouvent très intéressant de voir leurs propres émissions", selon la responsable du projet.Mirkka Ruohonen, employée municipale à Lahti, utilise l'application depuis sept mois maintenant. Ce qui l'a immédiatement surprise, c'est de voir les effets de ses propres déplacements sur l'environnement.Dernièrement, raconte-t-elle, "je suis allée passer un week-end de randonnée, nous avons fait 15 kilomètres de marche, mais j'ai dû faire 100 km en voiture" pour rejoindre le sentier."Après cela, j'ai vérifié l'application et je me suis dit +C'était une bonne chose ?+ Peut-être pour moi, mais pas pour l'environnement !", s'exclame-t-elle.La Finlandaise dit ne pas être dérangée par les conséquences sur la vie privée d'une telle application qui enregistre les moindres déplacements."Je pense que toutes les applications que j'utilise collectent des informations", juge-t-elle.Selon Anna Huttunen, si l'application est conforme à la réglementation européenne sur les données personnelles, les organismes tiers ne pourront pas analyser les données.Les créateurs de CitiCap espèrent à l'avenir pouvoir également aider les gens à gérer leurs émissions liées à la consommation."La mobilité n'est qu'une partie de notre empreinte carbone", rappelle M. Uusitalo.
Il y a 4 ans et 254 jours

La situation s'améliore en juillet pour la construction de logements

Sur les trois mois compris entre mai et juillet, le nombre de logements mis en chantier s'est établi à 92.900, soit un recul de 8,7% par rapport à un an plus tôt, selon le ministère de la Transition écologique, dont dépend le Logement. La baisse est logique puisque la période comprend la fin du strict confinement mis en place jusqu'à début mai contre le Covid-19. De nombreux chantiers ont été contraints à l'arrêt. Mais ce net recul doit être mis en perspective avec les précédents indicateurs, qui sont donnés mensuellement pour une période de trois mois glissants. Au second trimestre, soit la période entre avril et juin, les mises en chantier avaient chuté d'environ un quart par rapport à un an plus tôt. Leur niveau s'est donc nettement amélioré sur le seul mois de juillet. La situation est semblable pour les permis, indicateur plus avancé du niveau à venir de la construction, même si leur effondrement reste bien plus marqué que pour les mises en chantier. Entre mai et juillet, 86.100 permis de construire des logements ont été octroyés, soit un recul de 27,4% par rapport à un an plus tôt. Mais, au second trimestre, la chute dépassait 40%. Au-delà du confinement, qui a gelé pendant plusieurs semaines l'examen par les autorités locales des demandes de construction, d'autres facteurs ont, selon les professionnels, ralenti les procédures. Ils citent notamment la timidité des élus locaux à l'approche des municipales, une situation classique mais prolongée par le report du second tour à fin juin, trois mois après la date initialement prévue. Le gouvernement, qui s'inquiète ouvertement du faible nombre de permis accordés, a évoqué ces derniers jours la mise en place d'une aide financière, notamment auprès des maires, mais ses modalités restent à définir.
Il y a 4 ans et 254 jours

Jean Castex annonce 100 millions d'euros pour inciter à l'embauche des personnes handicapées

"La relance du pays doit être une relance de toute la communauté nationale, et en particulier nous devons faire l'effort spécifique pour ceux qui pourraient rencontrer des difficultés particulières", a expliqué le chef du gouvernement, qui s'exprimait à Paris en clôture des premières universités d'été du Conseil national consultatif des personnes handicapées.L'aide sera de 4.000 euros, accordée pour le recrutement - en CDI ou CDD de plus de 3 mois, et pour un salaire équivalent à deux SMIC maximum - d'un salarié ayant la reconnaissance de travailleur handicapé.Applicable aux contrats de travail signés entre le 1er septembre 2020 et le 28 février 2021, l'aide, qui s'inscrit dans le cadre du plan de relance attendu pour le 3 septembre, sera versée par tranche trimestrielle sur une période d'un an.Au total, quelque 30.000 personnes en situation de handicap pourraient bénéficier de ce dispositif, a souligné auprès de l'AFP la secrétaire d'Etat chargée du dossier, Sophie Cluzel."Baisser le coût du travail, c'est indispensable pour les employeurs", a-t-elle assuré, convaincue que cette mesure serait "très incitative"."Il était important de lever cette barrière d'âge", afin de "mettre le pied à l'étrier" des demandeurs d'emploi en situation de handicap, a-t-elle affirmé.Juste avant la crise épidémique, le gouvernement s'était félicité de chiffres encourageants concernant l'emploi des personnes handicapées: le nombre de salariés handicapés au chômage était descendu sous la barre symbolique des 500.000 fin 2019.Le taux de chômage des personnes handicapées a baissé d'un point en un an, de 17% en 2018 à 16% en 2019, mais reste donc environ deux fois plus élevé que celui de la population active en général.M. Castex, qui s'exprimait muni d'un masque transparent - permettant la lecture labiale par les personnes sourdes et malentendantes -, a par ailleurs annoncé que tous ses discours publics seraient désormais traduits en langue des signes.Le gouvernement doit être d'avantage attentif à ce que sa communication soit accessible aux personnes handicapées, a-t-il convenu, ajoutant: "pour que cela s'accélère, je vais commencer par moi-même".Parmi les types de masques qui pourraient être prochainement recommandés par les pouvoirs publics dans une circulaire officielle, les masques transparents seront mentionnés, car ils sont "très respectueux à l'égard des personnes en situation de handicap", a ajouté le Premier ministre.
Il y a 4 ans et 254 jours

Bouygues accuse des pertes au premier semestre face au virus, malgré des télécoms solides

"Comme attendu, les résultats du groupe au premier semestre 2020 sont fortement impactés par les conséquences de la crise sanitaire", a résumé jeudi Bouygues dans un communiqué, à l'occasion de ses chiffres semestriels.Lors de la première moitié de l'année, une période marquée par le plus fort de la crise du virus et par de multiples mesures de confinement à travers le monde, la société a subi une perte nette de 244 millions d'euros, contre un bénéfice de 225 millions un an plus tôt.Son chiffre d'affaires a reculé de 15% à 14,8 milliards d'euros, un déclin de presque trois milliards qui correspond en gros au coût de la crise sanitaire pour Bouygues lors de la première moitié de l'année.Mais sa perte serait bien pire sans sa présence dans les télécoms car le secteur est l'un des rares à n'avoir guère pâti de la crise. Enfermés des semaines chez eux, les Français ont bien dû continuer à communiquer et, souvent, travailler à distance.Bouygues Telecom est donc largement resté dans le vert, malgré une petite baisse (-5,3% à 142 millions d'euros) de son bénéfice semestriel. La filiale, qui a causé bien des difficultés au groupe dans les années 2010, confirme à quel point elle est redevenue son joyau, avec une nouvelle progression générale des abonnements dans le fixe comme le mobile.Certes, la crise n'y a pas été indolore. Les performances de l'opérateur ont été freinées par la fermeture de ses boutiques pendant des semaines, et il n'a guère pu profiter des frais d'itinérance face à la restriction drastique des déplacements internationaux.Plans de relanceReste que les conséquences sont sans commune mesure avec l'autre grande activité de Bouygues, ses chantiers. Dans cette branche, le groupe essuie une perte de presque 400 millions d'euros.Les deux grands concurrents de Bouygues, Vinci et Eiffage, sont d'ailleurs aussi tombés dans le rouge au premier semestre, même si le second a largement limité les dégâts avec une perte de seulement quelques millions d'euros.Le secteur a fortement souffert des mesures de confinement mises en place pendant des semaines au printemps dans de multiples pays. Elles ont contraint Bouygues, à l'instar de tout le BTP, à interrompre de nombreux chantiers, le temps d'établir les mesures sanitaires adéquates.Le groupe promet toutefois un avenir meilleur, d'abord parce que ses chantiers ont largement repris en France comme à l'international."A mi-juillet 2020, la quasi-totalité des sites étaient rouverts en France, avec un rythme d'avancement de l'activité proche de celui d'avant crise", détaille le groupe, évoquant aussi un niveau "proche de la normale dans de nombreux autres pays".Surtout, le carnet de commandes de Bouygues, gage de revenus à venir, a encore gonflé au premier semestre pour atteindre un niveau sans précédent, à l'aide notable de très gros marchés comme un contrat ferroviaire à plus d'un milliard d'euros au Royaume-Uni.Pour autant, le groupe se montre prudent pour la suite. Il ne se fixe pas de nouvelle prévision chiffrée de résultat pour 2020, jugeant le contexte sanitaire trop incertain.Il promet certes de redevenir nettement rentable au second semestre, mais sans retrouver ses résultats d'un an plus tôt. A plus long terme, il ne fixe pas d'échéance sur un retour à leur niveau habituel.Au-delà, "le groupe est bien positionné pour répondre aux enjeux des plans de relance annoncés dans les grands pays où il est implanté - Union européenne, France, Royaume-Uni, Canada, USA, etc.,", assure Bouygues, évoquant "les infrastructures durables, la transition énergétique ou la rénovation des bâtiments".