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Il y a 4 ans et 267 jours

AEG présente sa gamme d'éclairages de chantiers

Une gamme d'éclairage adaptée à tous les types de chantiers !Électriciens, menuisiers, plombiers, agenceurs, agents et techniciens de maintenance, chacun trouvera l'éclairage LED sans fil PRO 18V le plus adapté à ses besoins. Les solutions d'éclairage AEG tiennent compte des besoins et des contraintes sur les chantiers afin de fournir à tous la meilleure solution. Cette gamme d'éclairage utilise la technologie LED.AEG propose trois formules d'éclairage de chantier compatibles avec les batteries 18V, ainsi qu'un trépied pour ajuster l'angle de diffusion de la lumière. Toutes les batteries AEG PRO Lithium-ion bénéficient d'une protection thermique qui supprime les risques de surchauffes. Avec des cellules intégrées, des soudures double point et une coque renforcée, ces batteries sont robustes pour répondre aux contraintes des chantiers et sont utilisables dans des conditions extrêmes de -18°C à +50°C.BFL 18X - Lampe de zone 2-en-1Avec ses 4 LED haute qualité, ce projecteur possède différents niveaux d'intensité réglables grâce à une molette d'ajustement, pour plus de précision quant à la diffusion de la lumière. Il diffuse jusqu'à 1 200 lumens pour un éclairage optimal. Pratique et ergonomique, cette lampe à tête pivotante peut se détacher du support pour devenir une lampe d'inspection. Avec une construction antichoc, cette lampe est idéale pour résister aux conditions difficiles des chantiers (chutes, chocs…).BPL 18 - Projecteur LED triple panneauGrâce à ses 3 panneaux ajustables avec un éclairage allant jusqu'à 270° et 48 LED haute qualité avec molette d'ajustement d'intensité, ce projecteur diffuse jusqu'à 2 500 lumens. Les utilisateurs pourront orienter les panneaux de différentes manières afin de répondre à leur besoin d'éclairage. Son alimentation hybride se fait soit par batterie Pro 18V soit sur secteur. Aucune peur à avoir, le projecteur ne sera donc jamais à court d'énergie. Sa conception a été pensée afin de résister aux chocs pour assurer un excellent fonctionnement même lors des situations les plus extrêmes.BTL 18 - La lampe torcheVoir loin, quels que soient les travaux et les conditions, tel est le pari lancé par AEG avec cette lampe torche. Sa tête pivotante possède 4 LED haute qualité pour un flux lumineux de 1 500 lumens. Pour plus de précision pour l'utilisateur, la marque a choisi d'ajuster l'intensité via une molette afin de disposer de différents modes d'éclairage tels que le mode « combiné », « intensif » ou encore « projecteur ». Elle fonctionne soit avec une batterie PRO 18V soit sur une prise allume-cigare 12V.LUS-210X - un trépied universelPour pallier aux différents besoins en éclairage sur les chantiers, AEG propose un trépied universel avec une hauteur totale de 2,1 m. Il est idéal pour un éclairage optimal adapté à chaque situation. Nomade et pratique, il ne mesure que 50 cm une fois plié, ce qui facilite le transport et le rangement. Sa conception tripode, avec pieds renforcés résistants aux chocs et son centre de gravité bas, assurent au luminaire une excellente stabilité et évitent les chutes.Son plus : sa réception universelle. Les professionnels pourront y fixer jusqu'à 3 outils de toute marque en même temps (lampe, caméra, laser…).
Il y a 4 ans et 267 jours

Livraison du parking silo mutualisé par GaP Architectes et Un1on sur le Campus urbain de Paris-Saclay

Cet ouvrage s'inscrit dans un ensemble immobilier plus vaste totalisant 75 000 m² SDP de logements en accession, logements étudiants, logements sociaux et commerces pour lequel un concours a été lancé en 2015 par l'EPA Paris SACLAY. Le projet a été confié à un groupement d'opérateur immobilier composé de COGEDIM, DReAM, EIFFAGE IMMOBILIER et VINCI IMMOBILIER. DReAM, mandataire pilote et animateur du groupement, a su par sa connaissance du territoire et son implication, apporter des solutions novatrices pour contribuer à la réussite du projet.Le groupement a proposé, au stade du concours, un « objet d'avenir ». En plein débat sur la question du stationnement, il était important d'offrir au quartier, une solution durable et évolutive dans ses usages. L'enjeu étant de présenter une meilleure gestion du parc automobile au sein du quartier de Moulon, qui offre un stationnement intelligent (mutualisation et foisonnement).Véritable équipement mutualisé, le parking silo accueille des usages diversifiés. Ainsi, le rez-de-chaussée est consacré au stationnement public tandis que les places du 1er étage sont destinées au stationnement du personnel communal des équipements publics environnant (groupe scolaire de Moulon, crèche, mairie annexe, etc.), tandis que le 2ème étage sera réservé pour l'hôtel à proximité, qui sera livré fin 2022.Les 3ème, 4ème et 5ème étages sont réservés aux propriétaires et locataires des opérations de logements environnantes, aux logements étudiants et aux commerçants du quartier de Moulon.Le groupement a ainsi prévu une circulation verticale des véhicules par une rampe circulaire afin que les usagers puissent accéder directement à leur étage sans avoir à traverser d'autres volumes.Une architecture basée sur l'expression d'une structure forte et raffinéeChoisis à l'issue d'une consultation finalisée en 2017, GaP architectes mandataire associé à Un1on ont opté pour une mise en valeur de la structure du bâtiment et de son mode de construction.Ainsi, l'ouvrage ne présente pas d'habillages ou de traitements architecturaux appliqués sur une ossature. La structure elle-même constitue les façades qui sont constituées de colonnes en béton blanc coulé en place et de rives en béton blanc préfabriqué. Ces dernières sont marquées par un rainurage uniforme permettant d'atténuer la présence des joints de préfabrication.Les colonnes ont un diamètre variable suivant les étages allant progressivement de 40 cm au rez-de-chaussée à 20 cm au niveau du dernier étage.Les rampes sont en béton armé coulé en place. Elles apparaissent derrière la façade et sont l'occasion d'un traitement singulier de l'angle Nord-Est qui ouvre l'espace intérieur de l'ilot et éloigne la circulation des véhicules des bâtiments voisins.La rampe circulaire, à l'angle Nord-Est du bâtiment, permet de gérer efficacement le vis-à-vis entre le parking et la résidence étudiante qui lui fait face.Une solution architecturale qui traite les nuisances inhérentes à un parkingLa structure de la façade permet de « filtrer » la perception des véhicules stationnés dans le parking depuis l'espace public. Les colonnes, positionnées au premier plan, atténuent leurs présences. Le dispositif des garde-corps galvanisés et des tôles qui les supportent participent à cette mise en distance des véhicules sans masquer totalement leur présence.L'éclairage intérieur du parking, nécessaire à son fonctionnement, permet d'assurer la mise en lumière du bâtiment. Des lignes de luminaires LED de faible diamètre ont été installées perpendiculairement aux façades, le long des circulations horizontales des plateaux de stationnement.Au niveau des rampes la disposition des appareils d'éclairage rayonnants permet de mettre en valeur le mouvement ascendant des véhicules.De nuit, ce dispositif assez simple révèle la configuration de l'espace intérieur du parking. La lumière est diffusée à travers la trame des colonnes des façades et les grilles caillebottis des fermetures du rez-de-chaussée et des garde-corps.Maitre d'ouvrage : DReAM – COGEDIM – EIFFAGE IMMOBILIER – VINCI IMMOBILIERMaître d'œuvre : GaP architectes (mandataire) et Un1on (associé) en groupement avec EPDC (bureau d'étude généraliste), MEBI (économiste),Maitre d'exécution : Atelier Pascal ColinMaître d'œuvre urbaine paysagiste : Atelier de paysages Bruel DelmarEntreprise générale : CMEGCapacité : 317 places réparties sur 5 niveaux
Il y a 4 ans et 268 jours

La Simulation au service de la formation

La formation sur simulateur pour les opérateurs de constructionLes simulateurs d'équipement lourd représentent une avancée significative dans la façon dont les entreprises de construction peuvent fournir une formation rentable et sûre à leurs employés. En effet, il est désormais possible de réaliser des économies tout en réduisant les risques liés aux dangers potentiels, le tout en mettant l'accent sur la sécurité et en obtenant un excellent retour sur investissement.ST Engineering Antycip, revendeur exclusif en Europe du développeur de simulateurs de formation CM Labs, revient aujourd’hui en force avec la sortie du nouveau simulateur : Le Vortex Edge Max.Le Vortex Edge Max, un simulateur immersifAvec ses solutions de formations complètes basées sur la physique du monde réel, le Edge Max offre une technologie avancée et accessible aux entreprises qui souhaitent maximiser l'impact de la formation tout en maîtrisant les coûts.Le Vortex Edge Max est conçu pour une utilisation d'entrée de gamme, permettant aux stagiaires d'apprendre à utiliser des équipements de construction lourds, en toute sécurité.De l’évaluation des nouveaux stagiaires au perfectionnement des opérateurs expérimentésLe Edge Max s’inscrit dans une famille de plusieurs simulateurs : la gamme Vortex. Ces différentes plateformes de formation s'adaptent à tous les budgets et les besoins, les rendant idéales aussi bien pour les écoles de formations professionnelles que pour les entreprises. Les packs de formation comprennent des programmes d'apprentissage progressif et autoguidés sur une gamme complète pour tous les types d'équipements de levage et de terrassement. En effet, la formation par simulation a lieu hors site, mais elle reproduit avec précision des scénarios réels pour les opérateurs stagiaires, ceci permet alors d’éviter de monopoliser l’équipement, mais aussi de former sans craindre d’intempéries ou de pannes qui limiteraient la formation.Facile à transporter, à installer et à utiliser, une fois sorti de sa caisse d’expédition, le Vortex Edge Max est opérationnel en moins de 10 minutes. La Journée de la Simulation pour la ConstructionPour la seconde année consécutive, ST Engineering Antycip organise la Journée de la Simulation dédiée à la Construction, le 24 Septembre, près de Paris. Cette journée permettra de mettre en avant les nouveautés et meilleures pratiques en matière de formation basée sur la simulation pour l'industrie de la construction. Ce sera aussi l’opportunité pour ceux qui le souhaitent de tester le nouveau simulateur immersif.Pour en savoir ou vous inscrire : https://steantycip.com/events/construction-conference/
Il y a 4 ans et 268 jours

Comment faire baisser la température des villes "radiateurs" lors des canicules ?

"On a tous déjà ressenti le phénomène de chaleur quand on passe le soir le long d'un mur qui a été exposé au soleil toute la journée", note Didier Soulage, spécialiste de l'adaptation au changement climatique au centre d'études Cerema. "Il restitue la chaleur, comme un radiateur".A l'échelle d'une ville, avec une importante surface de sols artificialisés et un manque de végétation, le résultat peut être spectaculaire, avec parfois plusieurs degrés de plus que dans la campagne environnante.Et ce phénomène d'"ilots de chaleur urbains" est particulièrement marqué pendant les canicules, qui se multiplient avec le réchauffement de la planète, et en particulier la nuit.Mais les causes de ces bulles de chaleur sont connues, elles peuvent donc être combattues."Il y a trois types de solutions: vertes, bleues et grises" (végétation, eau et matériaux), résume Didier Soulage, qui plaide pour une "combinaison des trois".Dans les solutions "vertes", réintroduire de la végétation, planter des arbres permet de créer de l'ombrage, mais permet aussi l'évapotranspiration, capitale: lors de la photosynthèse, les végétaux restituent dans l'atmosphère l'eau puisée dans le sol.Mais "dans des villes très denses, très minéralisées, on ne peut pas planter des arbres partout, parce qu'il y a du béton, des réseaux sous-terrain, des problématiques de charge", souligne Elodie Grimoin, cofondatrice de la start-up Urban Canopee qui a imaginé une alternative.Une corolle légère en matériau composite, des plantes grimpantes qui recréent une canopée protégeant du soleil et un grand pot connecté qui sait quand arroser. "Notre solution est là pour végétaliser sans casser le sol, sans déstructurer le site en se posant en surface", assure Elodie Grimoin."Localement, cette corolle peut améliorer le confort thermique", poursuit Julien Cravero, doctorant à l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées associée au projet.Ce qui est déjà positif pour le bien-être des riverains. Mais comme un arbre, pris isolément, ce n'est pas une solution miracle pour abaisser la température de la ville."Un arbre est comme un petit climatiseur, si vous l'installez sur une place, l'effet sur la température va être faible, et dilué, parce qu'il est à l'air libre", poursuit Julien Cravéro.Se passer de la clim ?En revanche, "on peut globalement rafraîchir la température de la ville" grâce à des stratégies "systématiques", assure Aude Lemonsu, chercheuse au centre de recherches de Météo-France.Création de parcs, murs végétalisés, apport d'eau, changement des matériaux de construction (plus clair pour renvoyer les rayons du soleil, plus poreux pour laisser passer l'eau) voire de la morphologie de la ville pour faire mieux circuler l'air... Le résultat "va dépendre de l'ampleur des aménagements mis en place", souligne la chercheuse, qui estime que l'impact peut être de l'ordre de "2 ou 3°C de rafraichissement dans la ville".Les types d'aménagements ne peuvent pas nécessairement être plaqués d'une ville à l'autre. "Les aménageurs ont une panoplie, c'est à eux de trouver les bons outils en fonction du devenir de chaque lieu", et d'anticiper, poursuit Julien Bigorgne, expert de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur).Par exemple, quels arbres planter et où dans le contexte du réchauffement climatique. "Si je plante partout à Paris des marronniers, qui consomment beaucoup d'eau, est-ce qu'ils vont supporter les 30 prochaines années ?", lance-t-il.Quels que soient les aménagements mis en place, lors de périodes de chaleur extrêmes auxquelles se superpose l'effet d'ilot de chaleur urbain, il risque d'être difficile de maintenir à l'avenir des niveaux de températures acceptables en ville.Selon une étude publiée début juillet dans Environmental Research Letters, même une stratégie d'adaptation "ambitieuse" à Paris ne permettrait pas de réduire le "stress thermique" suffisamment pour éviter l'utilisation de la climatisation."Si la population veut maintenir son confort thermique pendant les canicules, il faut donc s'attendre à une utilisation généralisée de la clim à Paris et dans d'autres villes similaires", estiment les chercheurs français.Alors avec le cercle vicieux que représentent ces climatiseurs qui réchauffent l'air extérieur, les habitants des villes ne sont pas au bout de leur peine."Si globalement il fait plus chaud, en ville il fera plus chaud", commente Aude Lemonsu, qui a participé à l'étude. "Comme c'est là que se concentrent les populations et les activités économiques, ça peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé, et sur la société plus globalement".
Il y a 4 ans et 268 jours

Le bénéfice net du producteur d'électricité Albioma en forte hausse

Albioma, qui a rejoint en juin l'indice boursier SBF 120, affiche un bénéfice net de 24 millions d'euros (+34%), pour un chiffre d'affaires de 250,7 millions, en progression de 4%.La direction du groupe, très présent en outre-mer ainsi qu'au Brésil, s'est félicitée de la "résilience du modèle économique et du fonctionnement normal des installations", en dépit de la crise sanitaire."L'entrée au SBF 120 souligne l'intérêt des investisseurs pour la stratégie de transition énergétique dans laquelle le groupe est engagé depuis plusieurs années", a commenté son PDG Frédéric Moyne.Les résultats du 1er semestre ont été portés par l'activité des centrales biomasse, mais aussi des "rémunérations complémentaires" liées à la mise aux normes du traitement des fumées.Du côté du solaire, les performances des centrales photovoltaïques sont en très légère hausse, tandis que de nouvelles installations ont été mises en service à La Réunion et Mayotte.Albioma confirme ses objectifs pour 2020. "Hors nouveaux effets liés au coronavirus", il table sur un excédent brut d'exploitation compris entre 200 et 210 millions d'euros et un bénéfice net entre 48 et 54 millions d'euros.
Il y a 4 ans et 268 jours

Chaffoteaux associe la régulation connectée de série à ses systèmes de chauffage

CHAFFOLINK est pilotable par la voix avec les systèmes Google Home, Amazon Alexa ou Apple Home Kit, une fonction efficace et pratique pour tous, et en particulier pour les personnes âgées ou en situation de handicap. Pour les professionnels, il permet de superviser à distance et en temps réel le parc d'installations connectées avec la plateformeCHAFFOLINK évolued'accessibilité grâce à l'intégration de tutoriels dans toutes les fonctions de l'applicationde tranquillité d'esprit avec une chaudière ou une PAC sous contrôle permanentd'économies d'énergie grâce à de nouveaux éco-conseils personnalisés disponibles dans l'applicationd'interopérabilité avec les autres systèmesLa régulation connectée : comment ?Cette solution de pilotage à distance se matérialise par un kit comprenant une box jouant le rôle depasserelle de communication (via Wifi ou GPRS) entre la chaudière et une application mobile que l'utilisateur installe sur son smartphone, sa tablette (pour le particulier) ou son ordinateur (pour le professionnel), ainsi qu'un boîtier-thermostat permettant la régulation modulante de la chaudière. “Chaffolink a été pensé à la fois pour l'utilisateur final et pour le prestataire de service chargé de l'entretien de la chaudière” indique Benjamin d'Erceville.CHAFFOLINK : un concentré de technologies au service des particuliers et des professionnelsCôté utilisateur final : confort et simplicitéCHAFFOLINK permet un pilotage simple et personnalisé de la température. Il peut être programmé selon les plages horaires ou modifié à distance via l'application selon le scénarii souhaité. Plusieurs logements peuvent être gérés depuis le même compte et plusieurs comptes peuvent piloter le même logement grâce la fonction de gestion des invités.CHAFFOLINK étudie les habitudes de consommation pour les optimiser et l'estimation de la consommation énergétique (en kilowattheure) est accessible d'un clic.Un système de notifications en temps réel avertit l'utilisateur en cas d'anomalie et déclenche un service à distance si l'option a été retenue.CHAFFOLINK est une offre intéropérable permettant d'enrichir ses fonctionnalités autour de la sécurité, du contrôle des stores et volets, de l'efficacité énergétique… Elle est compatible avec la solution domotique Tahoma de Delta Dore et poursuit son développement avec d'autres plateformes d'intéropérabilité.Côté installateurs et prestataires de services : agilité et optimisation de la maintenanceCHAFFOLINK ouvre la voie au télédiagnostic à distance. L'application “CHAFFOLINK MANAGER” a été conçue comme une plateforme web à laquelle le professionnel accède pour superviser son parc de chaudières connectées sous contrat. Il reçoit une alerte en cas de défaut d'un équipement et, si le cas le permet, effectue le dépannage à distance et en temps réel.CHAFFOLINK offre également au prestataire la possibilité d'une maintenance prédictive grâce à l'historique des erreurs et des opérations effectuées sur la chaudière par l'utilisateur final ou un technicien. Optionnelle et payante, cette option est proposée aux clients particuliers en étant intégrée au contrat de maintenance annuel.Zoom sur ARIANEXT M : pompes à chaleur monobloc connectées de sérieLa gamme de PAC ARIANEXT M à très hautes performances énergétiques est idéale pour les maisons neuves et la rénovation. Ultracompacts et silencieux, les 4 modèles de la gamme correspondent à tout type d'habitation. ARIANEXT M s'adapte à toutes les zones climatiques pour offrir des puissances stables même dans les régions les plus froides. Connectées, les PAC ARIANEXT M sont livrées de série avec l'Expert Control Link et compatibles avec la solution de thermorégulation connectée ChaffoLink.Les pompes à chaleur connectées les plus performantes du marché :COP record jusqu'à 5,11 Efficacité énergétique saisonnière Eta s : jusqu'à 189 % (A+++)Gamme complète de solutions : puissances de 4 à 11 kW à -7 °C d'air extérieurSilencieuse : seulement 57 dB(A) de puissance acoustique à l'extérieurConnectivité ChaffoLink incluse de sérieARIANEXT M : 4 solutions adaptées à chaque besoinLa gamme ARIANEXT M se décline en deux solutions double service pour le chauffage et la production d'ECS (ARIANEXT COMPACT M et ARIANEXT FLEX M) et deux PAC monoservice pour le chauffage seul (ARIANEXT PLUS M et ARIANEXT LITE M).Les quatre solutions conviennent aussi bien aux projets de maisons individuelles neuves qu'aux projets de rénovation avec un régime d'eau chaude pour le chauffage de 20 °C à 60 °C. Les PAC sont compatibles avec tous les terminaux de chauffage : plancher chauffant ou radiateurs certifiés NF PAC pour des régimes d'eau de 25 à 55 °C.ARIANEXT COMPACT M, la solution tout-en-un ultra compacteARIANEXT COMPACT M réunit une pompe à chaleur monobloc Inverter DC et une colonne tout-en-un intégrant un module hydraulique et un ballon de stockage pour l'eau chaude sanitaire de 180 litres. Solution la plus compacte du marché avec un encombrement au sol de seulement 60 x 60 cm, ARIANEXT COMPACT M trouve sa place aussi bien dans un garage, une buanderie ou même une cuisine grâce à son format “colonne”.ARIANEXT FLEX M pour s'adapter à toutes les habitationsARIANEXT FLEX M est la solution flexible par excellence qui assure la production du chauffage et de l'eau chaude sanitaire en version chauffage seul ou chauffage et rafraîchissement.Elle combine deux solutions hautes performances : une pompe à chaleur monobloc équipée de la technologie Inverter DC et un module hydraulique compact. Elle se décline en ballon déporté de 180 ou 300 litres. La solution idéale pour des profils de soutirage XL pour la production d'ECS.ARIANEXT PLUS M : la solution grand confortSolution grand confort, ARIANEXT PLUS M est une PAC mono service au design compact, combinant une pompe à chaleur monobloc Inverter DC et un module hydraulique mural.La PAC peut être associée à un ballon thermodynamique de type AQUANEXT disponible en version 200 ou 250 litres, pour la production d'eau chaude sanitaire en grande quantité, parfait pour les habitations avec plusieurs salles de bain. La fonction rafraîchissement est assurée grâce à l'ajout d'un kit spécifique même après installation, pour un confort toute l'année. Elle peut également être reliée à des radiateurs basse et haute température et/ou à un plancher chauffant.ARIANEXT LITE M ou la PAC des installations sur-mesureARIANEXT LITE M est une pompe à chaleur monobloc ultra flexible qui a été conçue pour s'intégrer dans toutes les configurations par les installateurs. Son unité extérieure Inverter DC assure le chauffage et en option, le rafraîchissement. PAC mono service, elle s'intègre parfaitement avec l'installation existante et facilite les projets de travaux tout en optimisant le confort de chauffe. Ultra compacte, elle affiche des performances records avec un COP de 5,11.
Il y a 4 ans et 269 jours

Un bâtiment qui gêne le passage n'est pas voué à la démolition systématique

Le bénéficiaire d'une servitude de passage a droit au maintien de celle-ci mais il n'a pas un droit aussi fort que le droit de propriété et une modification, une tolérance, peuvent donc lui être imposées, a jugé la Cour de cassation.Dès lors, une proportionnalité doit être observée entre le droit du propriétaire qui a bâti et le droit du voisin qui bénéficie de la servitude. Pour cette raison, la Cour a expliqué qu'un nouveau bâtiment, gênant le passage, ne devait pas être abattu sans discernement, sans avoir comparé et pesé les droits des deux parties.L'un invoquait son droit de passer sur le terrain sur une largeur de plusieurs mètres, accordé autrefois devant notaire et dont la loi impose le respect. L'autre invoquait le droit au respect de son domicile, construit en partie dans le passage. La construction de ce domicile en négligeant le droit de passage concédé devant le notaire est un "trouble manifestement illicite", ont expliqué les juges, mais il ne doit pas se solder par une mesure aussi radicale que la démolition sans la recherche d'une solution plus raisonnable.La Cour de cassation rappelle souvent que le droit de propriété est un droit absolu et qu'il n'y a jamais d'abus à le défendre. Elle a, sur ce principe, admis qu'un bâtiment empiétant sur la propriété voisine soit démoli puisque personne ne peut être tenu de céder sa propriété, sauf expropriation. Cependant, même dans ce cas, elle a aussi jugé en novembre 2016 qu'une solution négociée serait préférable à la mesure radicale de la démolition.Dans le cas de la servitude réduite, la construction n'est pas faite chez le voisin, elle est faite en négligence d'un droit acquis par un voisin, ce qui est moins grave, ont observé les juges. Et même si la loi interdit de rendre moins aisé le droit de passage de ce voisin, celui-ci peut devoir faire des concessions.(Cass. Civ 3, 19.12.2019, U 18_25.113).
Il y a 4 ans et 269 jours

Pose rapide de 19 poutres précontraintes très grandes portées sur le chantier du CREPS des Pays de la Loire

Convois exceptionnels et pose « commando »À l'été 2021, le CREPS (Centre de Ressources, d'Expertise et de Performance Sportive) pour la région des Pays De La Loire quittera ses locaux du parc de Broussais à Nantes pour s'installer, sur 5 hectares, sur le site de la Babinière à la Chapelle-sur-Erdre (44).Sur une surface de 11.700 m², le nouveau CREPS disposera de quatre pôles stratégiques : Administratif, Sportif, Formation et Innovation.En cours de construction par GCC Nantes, le bâtiment du pôle Sportif se composera d'un pas de tir à l'arc, d'une salle de tennis de table, une autre de musculation et deux salles multisports. Couvrant une surface au sol de plus de 5.700 m² (chaque salle représente 1.500 m²), il a nécessité 4.700 m3 de béton pour la réalisation des fondations, voiles verticaux, planchers et dallages.Une des particularités du chantier consiste en la réalisation du pas de tir à l'arc en surplomb de la salle de tennis de table. Pour concevoir la dalle qui accueillera cette discipline sportive, GCC Nantes a réalisé la pose de 19 poutres précontraintes de 14 tonnes et d'une portée de 21 mètres.Difficulté : la pose des poutres nécessite l'emploi temporaire d'une grue automotrice de 230 T placée dans le rayon d'action de l'une des deux grues fixes du site, entravant son utilisation et impactant de fait la productivité du chantier.Pour résoudre cette difficulté, GCC Nantes s'est associé à KP1, le leader français des systèmes constructifs préfabriqués en béton précontraint, pour à la fois assurer la production des 19 poutres de grandes dimensions et optimiser ensemble la logistique de leur livraison et leur pose.Grâce à des convois exceptionnels, les poutres précontraintes ont été ainsi délivrées sur le site et posées sans étaiement sur le bâtiment dans un temps record de 3 jours, entre le 15 juillet et le 17 juillet 2020. Pour permettre aux convois d'accéder au site sans difficulté et réduire au maximum les nuisances, une entrée sécurisée a été spécialement créée pour l'occasion.Une planification optimaleKP1 a relevé le défi de livrer l'ensemble des poutres XXL sous trois jours en réponse au cahier des charges de l'entreprise. Un flux tendu qui a nécessité la mobilisation de deux de ses usines, l'une à Limay (78) et la seconde à Camarsac (33). Au total dix convois* exceptionnels de 2ème catégorie, transportant chacun deux poutres d'un poids total de 28 tonnes, sont partis de ces sites.Lien essentiel entre le conducteur de travaux GCC et le service logistique KP1, le responsable de la planification et de l'ordonnancement KP1 s'est assuré du respect des délais avec, chaque jour, l'arrivée des camions à deux heures d'intervalle. Un timing nécessaire pour décharger et mettre en œuvre directement les poutres sur le chantier.* Le dernier camion transportait une seule poutre. Une conception et une fabrication sur-mesure« Choisir KP1 signifiait faire appel à un seul industriel à la fois pour ces poutres XXL mais également pour les prédalles dont certaines devaient être renforcées. Un réel avantage dans l'organisation du chantier car nous avions un unique interlocuteur pour l'ensemble du plancher. », souligne Chloé GUILLOU, conductrice de travaux de GCC Nantes.Le bureau d'études KP1 et l'entreprise GCC ont collaboré de concert en amont afin de valider tous les plans d'exécution de la structure en béton préfabriquée. Au-delà du dimensionnement des poutres en « I » (L. 21 m x l. 45 cm x h. 95 cm), un soin particulier a été apporté à la conception des prédalles positionnées en R+3 à près de 10 m de haut. Mises en œuvre sans étaiement, elles devaient supporter des charges plus importantes. Elles ont été renforcées avec des ferraillages et des épaisseurs plus importantes, variant entre 6 et 12 cm selon les portées (2,15 à 5,90 m). Un savoir-faire technique, maîtrisé par peu d'industriels, qui permet de supprimer les appuis supplémentaires et les échafaudages. Un véritable gain de temps et une économie pour l'agence GCC Nantes. Un gage de sécurité également pour les ouvriers. Ils n'ont plus besoin de monter à plus de 10 m de hauteur.Les poutres ont été fabriquées dans les usines KP1 possédant les outils de production adéquats pour ce type de structure hors-norme. Une fois les cadres de poutres mis en forme, assemblés et montés à l'aide d'une machine spécifique, ils étaient envoyés à l'atelier de fabrication. Une équipe réalisait la mise en place des aciers précontraints dans les cages d'armatures et les réservations si besoin avant de débuter le coulage du béton autoplaçant dans un moule de 90 m de long. Cette longueur de banc permettait ainsi de réaliser quatre poutres en simultané après l'opération d'étuvage. Prêtes en moyenne en 2 jours 1/2, les poutres ont été fabriquées seulement quelques jours avant la livraison.
Il y a 4 ans et 269 jours

Les revenus du constructeur de maisons Hexaom baissent au deuxième trimestre

Entre avril et juin, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 201,7 millions d'euros, en baisse de 7,1% par rapport au deuxième trimestre 2019. Il détaillera ses résultats plus complets fin septembre."Après un bon début d'exercice reflétant le niveau élevé des prises de commandes 2019, les mesures de confinement imposées par le gouvernement pour freiner la pandémie (du) Covid-19 ont pesé sur le reste du semestre", a résumé le groupe dans un communiqué. A cause du confinement, décrété entre mi-mars et début mai, les constructeurs ont dû mettre de nombreux chantiers à l'arrêt. Ils ont aussi fait face à un gel presque total de l'examen des permis de construire. Toutefois, plus encore que dans la construction de maisons (-5,3%), c'est dans ses activités de rénovation qu'Hexaom a subi une chute particulièrement marquée (-28%) de ses revenus. Ce recul s'explique entre autres par "des interventions difficilement réalisables en milieu habité" pendant le confinement, souligne Hexaom, qui a fait de la rénovation l'un de ses grands axes de développement même si elle garde une part nettement minoritaire dans ses revenus. Le repli général des revenus devrait persister car le groupe a subi un net recul de ses réservations de maisons, gage de revenus à venir. Sur le deuxième trimestre, elles représentent un montant - 204,7 millions d'euros - inférieur de près d'un quart à ce qu'il était un an plus tôt. Dans ce contexte, Hexaom assure aborder avec "confiance" le reste de l'année, mais ne donne pas encore de nouvelles prévisions.
Il y a 4 ans et 269 jours

Le Groupe Würth résiste à la crise sanitaire au premier semestre avec une baisse modérée des ventes

Les ventes ont baissé à la fois en Allemagne (-0,5%) et, dans une plus large mesure, à l'étranger (-4,9%). « Étant donné le contexte actuel de pandémie mondiale, nous sommes plus que satisfaits de cette évolution relativement stable », a déclaré, soulagé, Robert Friedmann, Président et porte-parole de la Direction du Groupe Würth. « Grâce à la prise en compte de l'artisanat comme un « commerce essentiel » et à la mise en place réussie de notre infrastructure digitale pour les processus de commande et d'approvisionnement ces dernières années, nous avons toujours été en mesure de livrer nos produits et nous n'avons pas subi de goulot d'étranglement dans l'approvisionnement ».« Nous avons bénéficié du fait que le secteur du bâtiment a continué d'afficher des ventes en hausse durant les premiers mois de l'année 2020 », a expliqué M. Friedmann. « D'un autre côté, en tant que fournisseur du secteur automobile, nous ressentons les effets consécutifs aux grandes difficultés de cette industrie ».E-business : un stabilisateur en temps de criseDans les pays durement touchés par la COVID-19, comme l'Italie, la France et l'Espagne, les filiales du Groupe Würth ont particulièrement ressenti les effets de la crise. Cependant, malgré la paralysie économique générale dans de nombreux pays, notamment en France, où le gouvernement a imposé un confinement total entre le 17 mars et le 11 mai, les entreprises ont tout de même pu connaître de belles réussites grâce à leurs canaux de commerce électronique. Le changement structurel stratégique vers les canaux digitaux, tels que les boutiques en ligne, l'application Würth et l'e-procurement, ont permis à Würth France d'enregistrer une hausse de l'e-business de 27,8% au cours du premier semestre. Les solutions d'approvisionnement « sans contact » se sont révélées être une solution idéale. La performance et l'efficacité du groupe restent dirigées par trois facteurs : la stratégie multicanale, la diversification des risques à travers l'implantation internationale du groupe et son modèle commercial. Par conséquent, le groupe a toujours été en mesure d'être un partenaire flexible pour ses clients de l'industrie et de l'artisanat tout au long de la crise du coronavirus.Forte croissance dans la division BâtimentAu premier semestre 2020, les ventes mondiales de la division Bâtiment, poussées par la demande toujours élevée dans ce secteur, ont augmenté de 9,2% par rapport à la même période de l'année dernière. La gestion de projet pour chantiers proposée par le groupe a représenté un moteur de croissance particulièrement important.Le commerce de gros en matériel électrique épargné par la criseLes sociétés de l'unité Commerce de gros en matériel électrique ont déclaré une forte hausse des ventes de 13,7%. Parmi les facteurs positifs qui ont influé sur l'évolution des ventes de l'unité figurent des capacités d'approvisionnement stables et une acquisition en Espagne, achevée en 2019. Résultat d'exploitationAvec 280 millions d'EUR à la fin du premier semestre 2020, le résultat d'exploitation du Groupe Würth est largement en dessous de celui de l'année précédente (340 millions d'EUR en 2019). « C'est une baisse que nous allons devoir gérer. Cependant, compte tenu des circonstances, nous sommes plutôt satisfaits de ces résultats. Pour l'heure, nous examinons toutes nos options en termes d'activités de vente et de gestion des coûts afin de nous assurer de notre capacité à convertir cette crise en opportunité », a conclu M. Friedmann.EffectifsLe nombre d'employés a diminué de 603 personnes, passant de 78 686 employés à la fin de l'année 2019 à 78 083 au premier semestre 2020. La force de vente du Groupe compte actuellement 33 467 conseillers commerciaux.Le Groupe Würth fête son 75e anniversaireL'année 2020 marque la célébration de deux anniversaires au sein du Groupe Würth : les 85 ans de Reinhold Würth et les 75 ans du Groupe. Le magasin de visserie Adolf Würth a été immatriculé au registre du commerce de Künzelsau le 16 juillet 1945. Cette date marque les débuts d'une entreprise d'envergure mondiale.La construction du Carmen Würth Forum à Künzelsau est achevéeL'annexe au centre culturel et de congrès Carmen Würth Forum à Künzelsau, dans le Bade-Wurtemberg, également conçue par le cabinet d'architecture David Chipperfield Architects, est terminée. D'une superficie totale de 5 500 mètres carrés, la nouvelle aile ajoute un espace de conférence polyvalent et un musée d'art, le musée Würth 2, ainsi qu'une cafétéria et un hall d'entrée pour la salle de musique de chambre et la Grande salle. Le musée met en vedette les principales œuvres d'art moderne et contemporain de la Collection Würth. La société Adolf Würth GmbH & Co. KG a investi près de 39 millions d'EUR pour cette annexe.
Il y a 4 ans et 270 jours

Les Coulisses du Bâtiment reviennent les 8 et 9 octobre

Les Coulisses du Bâtiment permet aux jeunes de découvrir la face cachée d’un chantier ou d’un atelier et tous les secrets de fabrication - ou de rénovation - d’un bâtiment. Chantiers de toutes tailles, maison individuelle, immeubles de bureaux, monuments historiques… Le spectre est large ! Cette année, les visites seront aussi étendues aux CFA (Centre de formation des apprentis). De quoi, donner aux jeunes un premier aperçu des métiers du bâtiment, un secteur aux multiples facettes. Les Coulisses du Bâtiment, c’est : 75.000 visiteurs environ chaque année ; Près de 1 328 500 visiteurs sur 4 420 sites depuis 2003 ; Des visites animées par les professionnels eux-mêmes et sécurisées avec port du casque obligatoire ; Covid 19 : des conditions d’accueil qui répondront aux consignes sanitaires en vigueur Des sites généralement ouverts de 09h00 à 17h00 ; Toutes les infos sur www.coulisses.ffbatiment.fr à partir du 1er septembre.
Il y a 4 ans et 270 jours

Canicule conjuguée au Covid: quelles obligations pour les entreprises ?

Que dit la loi ?Aux termes de l'article R 4121-1 du Code du travail, tout employeur doit prendre en considération les "ambiances thermiques" dans le cadre de sa démarche d'évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs. Une obligation rappelée dans le plan canicule: les employeurs sont tenus d'assurer la sécurité et de protéger la santé de leurs salariés "en tenant compte notamment des conditions climatiques". Mais aucun seuil de température n'est fixé dans la loi. La caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) préconise d'évacuer les bureaux à partir d'une température intérieure de 34 degrés.Eau potableDans une note publiée début août, la Direction générale du travail (DGT) rappelle l'obligation pour l'employeur d'"assurer à ses salariés un approvisionnement régulier et facile d'accès en eau potable et fraîche".Le gouvernement recommande dans une affiche d'information de fournir l'eau potable "à proximité des postes de travail" sous forme de "bouteilles d'eau individuelles ou point d'eau avec gobelets, régulièrement désinfecté".Avec des salariés particulièrement exposés aux conditions climatiques extrêmes, le secteur du bâtiment et des travaux publics est soumis à des obligations particulières. Les entreprises du secteur doivent ainsi fournir "trois litres, au moins" d'eau par jour et par travailleur.VentilationL'employeur doit "renouveler l'air de façon à éviter les élévations exagérées de température dans les locaux de travail fermés tout en évitant les ventilateurs qui pourraient faciliter la dispersion du virus", indique la Direction générale du travail.Dans le BTP, l'employeur doit mettre à disposition des salariés un local frais, permettant de respecter la distance d'un mètre entre chacun, pandémie oblige. Si ce local n'est pas disponible, il doit aménager les horaires du chantier.Organisation du travailL'entreprise est tenue d'aménager les horaires de travail pour "limiter l'exposition des salariés aux températures les plus fortes de la journée, notamment lorsque les travaux sollicitent un effort physique soutenu et/ou exposant à de très fortes températures", selon la DGT. En cas de déclenchement par Météo France de la vigilance rouge dans un département, "si les précautions prises sont insuffisantes pour garantir la santé et la sécurité des travailleurs", l'employeur doit suspendre l'activité."Il peut alors bénéficier du dispositif intempérie dans le bâtiment ou placer ses salariés en activité partielle", rappelle-t-elle. Dans le BTP, il est recommandé aux entreprises de prévoir des aides mécaniques à la manutention. Enfin, le télétravail, qui a prospéré pendant le confinement, n'est pas un droit mais une possibilité pour certains salariés, par exemple ceux qui ont des temps de transports longs en pleine canicule.Masques, vêtements et équipementsLe gouvernement invite les salariés à "respecter les gestes barrières afin d'éviter le port des masques en continu". Un appel repris par l'organisme de prévention dans le BTP (OPPBTP), qui recommande la distanciation physique d'un mètre entre les salariés pour "limiter le port du masque au strict nécessaire en cas de canicule ou de fortes chaleurs".Peut-on venir au travail au short ou en bermuda? Il n'existe pas d'interdiction générale, sauf dans les environnements dangereux, en particulier dans le secteur du bâtiment.L'OPPBTP recommande de porter des couleurs claires et rappelle que "même en cas de hausse du mercure, le casque et les chaussures de sécurité doivent être conservés".Recours des salariés"L'inspection du travail reste mobilisée pour vérifier que ces mesures de précaution sont bien appliquées notamment dans le secteur du BTP, l'agriculture, la restauration, la boulangerie, les pressings, les blanchisseries, les transports...", prévient la Direction générale du travail.Un salarié "qui constaterait qu'aucune disposition n'a été prise" par son employeur ou que les mesures mises en oeuvre apparaissent "insuffisantes au regard des conditions climatiques" est "fondé à saisir" l'inspection du travail, rappelle le plan canicule.Le Code du travail prévoit qu'un salarié peut exercer son droit de retrait s'il pense être en situation de "danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé" ou s'il constate un défaut "dans les systèmes de protection".
Il y a 4 ans et 270 jours

Après la crise, les géants des centres commerciaux restent dans le flou

"Il y a encore pas mal d'incertitudes", a résumé à l'AFP Christophe Cuvillier, patron du géant français des centres commerciaux URW qui, comme son grand concurrent Klépierre, présentait mercredi ses comptes semestriels.Tous deux ont dû fermer plusieurs semaines leurs centres dans de nombreux pays suite aux mesures de confinement face au coronavirus.Klépierre, notamment détenteur de Créteil Soleil, et URW, propriétaire du Forum des Halles à Paris ou de la Part-Dieu à Lyon, sont basés en France, mais leurs centres sont disséminés à travers l'Europe et, pour le second, les Etats-Unis.Les revenus semestriels d'URW ont chuté de 14,2% à 1,07 milliard d'euros et son bénéfice récurrent, indicateur de référence de l'immobilier, de 27,2% à 667 millions.Plus résistants, les revenus et le bénéfice de Klépierre ont respectivement baissé de 7,8% à 616 millions et de 4,3% à 392,1 millions.Et maintenant? Le secteur reste en pleine incertitude même si les deux géants français ne sont pas dans la situation de leur homologue britannique Intu, qui vient de déposer le bilan.Les deux groupes français avaient renoncé à leurs prévisions au début de la crise. Ils n'en donnent pas de nouvelles, quand bien même leurs centres ont tous (chez Klépierre) ou largement (chez URW) rouvert, avec un redémarrage qu'ils s'accordent à juger meilleur qu'attendu."Il est préférable d'attendre d'avoir un peu plus de visibilité", a admis M. Cuvillier. "On vient de sortir du confinement dans certains pays; pour l'Angleterre c'était le 15 juin. Et aux USA, on a un centre qui n'a toujours pas pu rouvrir (à New York)."L'ironie, c'est que les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont justement les pays où l'ancien Unibail-Rodamco s'est implanté récemment avec l'acquisition massive du groupe Westfield, une opération d'une vingtaine de milliards d'euros qui peinait à séduire les investisseurs avant même la crise.Le spectre du moratoireKlépierre, essentiellement présent en Europe, n'a pas ce souci et signe donc de meilleurs résultats. Mais les deux groupes partagent un avenir d'autant plus flou qu'ils sont en pleine négociation avec leurs locataires, les enseignes elles-mêmes, dont beaucoup désirent annuler des semaines ou des mois de loyers.Les tensions étaient telles, en plein confinement, que le gouvernement français a forcé les deux secteurs à la discussion. Conclue début juin, celle-ci a plutôt tourné à l'avantage des propriétaires, aucune annulation générale n'étant décrétée.Désormais, "la plupart des négociations se passent de manière très cordiale et très efficace", a assuré M. Cuvillier, même si son groupe estime n'en avoir mené à bien qu'un quart.Un nouvel écueil menace le secteur avec les succès électoraux des écologistes aux municipales de juin. Plusieurs grandes villes, comme Lyon et Bordeaux, ont élu des maires verts sur un programme généralement défavorable au gigantisme commercial incarné par les grands centres.Plus largement, le discours écologiste, également mis en avant par l'écho donné début juillet aux conclusions de la Convention citoyenne pour le Climat, infuse dans le reste de la classe politique jusqu'au chef de l'Etat lui-même, Emmanuel Macron."Nos concitoyens ne veulent plus de nouvelles grandes surfaces en périphérie", proclamait-il début juillet. "Ils veulent retrouver des commerces de centre-ville."Au nom de la lutte contre l'"artificialisation des sols", le gouvernement promet en particulier un moratoire sur les nouvelles zones commerciales à la périphérie des villes, même si l'application de cette mesure reste floue dans l'attente d'une loi annoncée pour 2021."Il est important que la préservation du souci écologique ne se fasse pas au détriment de la modernisation du commerce et la création d'emplois", a prévenu M. Cuvillier, assurant pour autant d'une différence "entre ce que l'on peut entendre dans les discours et la réalité du terrain"."Quand vous parlez aux maires des villes dans lesquelles on est, ils ont tout à fait conscience de l'importance du commerce et de l'investissement dans ces centres", a-t-il rapporté.
Il y a 4 ans et 270 jours

Bosch ouvre son système de batteries 18V à d'autres marques

« Nous fournissons aux artisans des outils qui leur permettent d'obtenir le meilleur résultat avec plus de rapidité, de simplicité et de sécurité, et à moindre coût », explique Lennart de Vet, membre du Comité de direction de Robert Bosch Power Tools GmbH en charge de l'outillage électroportatif professionnel.Les critères majeurs sont l'efficacité et l'efficience. L'ouverture de la plateforme de batteries 18 volts offre une forte valeur ajoutée aux utilisateurs professionnels : grâce au partenariat conclu avec Brennenstuhl, Sulzer, Klauke, Ledlenser, Lena Lighting, Sonlux et Wagner, tous experts dans leur domaine, Bosch propose une gamme d'applications encore plus étendue et renforce encore la flexibilité pour l'utilisation de produits spécialisés tels que projecteurs de chantier, pistolets à cartouche, outils de coupe électro-hydrauliques et pistolets à peinture. Et d'autres fabricants vont suivre.Désormais, l'utilisateur professionnel n'a plus qu'une seule batterie et un seul chargeur à transporter, avec à la clé un gain de temps, d'argent et de place. Finies les accumulations de batteries et chargeurs non compatibles de différentes marques.« L'ouverture du Professional 18V System marque la première étape d'un partenariat mondial avec des marques fortes. L'objectif est de proposer aux utilisateurs professionnels le meilleur système 18 volts commun à de nombreuses marques et à de nombreux pays, et de leur offrir ainsi un nouveau gain d'efficacité », précise Lennart de Vet.Partenaires et utilisateurs font confiance à la marque BoschLe système de batteries commun aux fabricants repose sur la technologie de batterie Bosch.« Le Professional 18V System offre une forte valeur ajoutée à nos utilisateurs, grâce par exemple à la recharge la plus rapide du marché. Il n'y avait pas de doute à nos yeux pour nos lampes de travail LED haute performance : seule une coopération avec le leader technologique était envisageable », déclare Ralf Nickles de Brennenstuhl.Roman Thoenig de Sulzer souligne la flexibilité et la polyvalence du système : « Le Professional 18V System inclut d'ores et déjà plus de 180 outils, et nous en constituons un maillon important. Nous enrichissons en effet le système grâce à notre gamme complète d'applicateurs sans-fil à un et deux composants pour les marques Cox et Mk. »Tim Lumme de Klauke mise, quant à lui, sur la force du système. « Bon nombre de nos clients possèdent des outils Bosch. Avec nos nouveaux outils Orange, nous leur proposons désormais des outils de sécurité électro-hydrauliques uniques en leur genre, dotés d'une triple isolation et fonctionnant avec des batteries Bosch. Cela crée une forte valeur ajoutée. »Bosch lui-même étendra le segment sans-fil en proposant 100 nouveaux appareils d'ici 2022, établissant ainsi en deux ans un record en matière de lancement sur le marché d'appareils sans-fil. La part des outils électroportatifs sans-fil passera de 60 % à 80 % au cours des trois prochaines années.« Nous croyons en la capacité d'innovation de Bosch et investissons dans un système sûr et à la pointe du progrès, et qui le restera à l'avenir », indique Thomas Willing de Ledlenser. « Notre contribution porte actuellement sur le projecteur de recherche haute performance XP30R, qui offre une puissance lumineuse maximale pour une très grande portée et une bonne portabilité. »La compatibilité absolue depuis 2008 constitue un autre avantage du système. « La compatibilité offre un maximum de liberté et de simplicité. Nous ne pourrions pas faire une meilleure promesse à nos clients », déclare Artur Temnicki de Lena Lighting. « Notre nouveau projecteur LED compact Magnum Future Led XS offre de nombreuses fonctionnalités utiles aux artisans et leur garantit un éclairage efficace et économe en énergie pour tous les espaces de travail. »La qualité et la robustesse jouent par ailleurs un rôle important pour un usage professionnel. Christian Woehner de Sonlux : « Les batteries Bosch sont conçues pour répondre aux fortes exigences d'une utilisation sur des chantiers, à l'instar de notre nouvelle lampe de travail LED Gladiator SL I Accu qui vient compléter notre famille de produits Gladiator SL. Elle constitue une solution polyvalente pour assurer la sécurité lumineuse sur les chantiers. »Pour Thomas Jeltsch de Wagner, le spécialiste du revêtement, la disponibilité et la flexibilité constituent des facteurs déterminants. « Tout comme Bosch, nous sommes présents à l'international et souhaitons garantir à nos clients un accès à la toute dernière technologie de batterie. Nous en sommes convaincus : les appareils sans-fil leur offrent un maximum de flexibilité, auquel ils ne voudront plus renoncer à l'avenir. »A ce jour, plus de 60 millions de batteries lithium-ion professionnelles 18 volts de marque Bosch se sont déjà vendues dans le monde. Aux côtés de ses partenaires, Bosch fait progresser le chantier sans fil du futur.
Il y a 4 ans et 271 jours

A Beyrouth, l'explosion a aussi ravagé des joyaux architecturaux

Célèbres pour leurs fenêtres à triple arches, typiques de Beyrouth, des centaines de joyaux architecturaux datant de l'empire ottoman ou du mandat français (1920-1943) subissaient déjà les ravages du temps. Après avoir été fragilisés durant la guerre civile (1975-1990), l'explosion de mardi, s'apparentant à un séisme de 3,3 sur l'échelle de Richter, aura été le coup de grâce.Certains des bâtiments les plus anciens se trouvent en effet près du port, où plusieurs tonnes de nitrates d'ammonium, stockées selon les autorités depuis six dans dans un entrepôt, ont explosé. Dans un palais du XVIIIe siècle, la déflagration a détruit des antiquités plus vieilles que le Liban, qui marque cette année le centenaire de sa création. Dans la demeure patricienne décorée de colonnades en marbre, des portes ont été arrachées et des panneaux en bois de l'époque ottomane rehaussés de calligraphie arabe endommagés. Des vitraux brisés, vieux de plus de 200 ans, ont été balayés dans un coin. "C'est comme un viol", confie Tania Ingea, l'héritière de cette demeure, autrefois connu sous le nom de "Palais de la Résidence". Construit par l'une des grandes fortunes beyroutines, la famille Sursock, le palais a survécu à la guerre civile et à la guerre destructrice de 2006 entre le Hezbollah et Israël. Avec l'explosion, "il y a maintenant une coupure entre le présent et le passé", déplore Mme Ingea. "C'est une interruption dans la transmission de la mémoire d'un lieu, d'une famille, d'une partie de l'histoire de la ville."Trous béantsSitué à proximité, le musée Sursock, haut lieu de la vie culturelle qui abrite une impressionnante collection d'art moderne et contemporain, n'a pas non plus été épargné. Il y a quelques mois à peine, il accueillait une exposition Picasso inédite. Les sacs de jute remplis de débris s'entassent dans la cour, au pied du monumental escalier d'honneur où les jeunes mariés venaient se prendre en photo, devant la façade ciselée d'un blanc immaculé et aux vitraux colorés. Ces fameux vitraux ont volé en éclats et les fenêtres ne sont plus que des trous béants. Le palais construit en 1912, écrin d'architecture vénitienne et ottomane, est devenu un musée près de 50 ans plus tard, comme le voulait son propriétaire Nicholas Sursock, avide collectionneur. Entre 20 et 30 œuvres ont été endommagées, principalement par des éclats de verre, selon une porte-parole. Parmi elles une pièce maîtresse de la collection: un portrait de M. Sursock peint par le Franco-Néerlandais Kees Van Dongen. L'explosion a fait chuter le tableau, entaillant la toile.Le musée avait rouvert en 2015 après huit années de rénovations. Jacques Aboukhaled, l'architecte qui a dirigé les travaux, assure que la structure est intacte, même si le reste a été soufflé."Je ne m'attendais pas à autant de dommages (...) Je suis très attaché à ce bâtiment. C'est comme notre maison", ajoute le sexagénaire.D'après lui, les réparations pourraient durer plus d'un an et coûter des "millions" de dollars.Avant l'hiverUn miracle cependant. Le musée national, qui abrite une vaste collection de statues et d'antiquités grecques, romaines et phéniciennes, a échappé au pire. Seule la façade extérieure est endommagée, selon le ministre de la Culture, Abbas Mortada. Situé sur l'ancienne ligne de démarcation durant la guerre civile, le bâtiment de style néo-hellénistique s'était retrouvé pris au piège des combats.Les principales pièces du musée avaient été sauvées du pillage grâce à la perspicacité de l'ancien conservateur, Maurice Chéhab, qui les avait coulées dans du béton.Aujourd'hui des "centaines" de bâtiments classés au patrimoine national sont endommagés, assure le ministre. "Cela va demander beaucoup de travail." Une équipe effectue un recensement des dégâts mais les réparations vont coûter des "centaines de millions" de dollars, estime M. Mortada, espérant une aide extérieure, notamment de Paris. "Nous avons besoins de mener des travaux de rénovation le plus rapidement possible", dit-il. "Si l'hiver arrive et que ce n'est pas fini, le danger sera grand."
Il y a 4 ans et 271 jours

Plus de 120 millions d'euros pour accélérer la reprise du Groupe Frans Bonhomme

Dans le cadre de cette recapitalisation, Hayfin, principal créancier du Groupe, injecte près de 60 millions d'euros de capitaux propres et devient le nouvel actionnaire majoritaire. De plus, un consortium de banques françaises fournit un prêt garanti par l'État (PGE) aux côtés d’autres créanciers du Groupe pour un montant total de plus de 60 millions d’euros. Centerbridge reste investi dans l'entreprise en tant qu'actionnaire minoritaire.Pour Pierre Fleck, Président du Groupe Frans Bonhomme, « Cette injection de liquidités de plus de 120 millions d’euros au travers de l’augmentation de capital et du PGE permet au Groupe Frans Bonhomme de reprendre son projet industriel et sa stratégie de développement aussi bien en France qu’en Espagne. Alors que l’ensemble du Groupe reprend son élan, nous nous réjouissons à présent de travailler avec Hayfin en qualité d’actionnaire majoritaire, qui connait bien le Groupe en tant que prêteur principal depuis 2014. Nous remercions Centerbridge d’avoir donné les moyens au Groupe de se développer durant ces dernières années avec notamment l’acquisition de DMTP qui a permis à Frans Bonhomme d’affirmer son leadership au sein de la filière travaux publics et bâtiment. »Oliver Stork, Managing Director de Centerbridge, a déclaré : « Depuis 2013, Frans Bonhomme a continué à se développer avec beaucoup de succès en tant que leader du marché et particulièrement sous la direction de Pierre Fleck depuis début 2018. Nous sommes fiers d'avoir soutenu l'entreprise pendant cette période et de l’avoir accompagnée pendant sa transformation stratégique avec le renforcement de son équipe de direction, de l’informatique et de l’infrastructure. En sortant de cette crise sanitaire récente extrêmement difficile, nous sommes convaincus que Frans Bonhomme poursuivra avec succès son développement. Nous nous réjouissons de poursuivre notre engagement auprès de l'entreprise. »Cecile Davies, Directrice Générale de Hayfin, a déclaré : « Nous sommes satisfaits d'être parvenus à un accord avec Centerbridge et les banques, permettant d’assurer la pérennité du Groupe et de continuer son développement. Partenaire financier de nombreuses entreprises de taille intermédiaire en France, Hayfin est présent aux côtés de Frans Bonhomme depuis six ans. Nous nous réjouissons de continuer à travailler en étroite collaboration avec Pierre Fleck et l'équipe de direction en tant qu’actionnaires. Nous sommes convaincus que l'entreprise est bien positionnée pour relancer sa dynamique de gain de parts de marché. »Grâce à cet accord, le Groupe va réinvestir dans ses stocks, régulariser sa situation vis-à-vis des fournisseurs et ainsi poursuivre la réouverture progressive de son réseau. Cela permettra également de retrouver un niveau de service répondant aux attentes de ses clients.Pierre Fleck a déclaré : « Je tiens à remercier nos équipes qui sont restées mobilisées durant cette période sans précédent, pour leur engagement et leur professionnalisme. Grâce à nos collaborateurs, le Groupe Frans Bonhomme va retrouver sa dynamique commerciale. »
Il y a 4 ans et 271 jours

Vinci remporte un contrat de 726 millions d'euros pour rénover un tunnel à Montréal

Le groupement d'entreprises baptisé "Renouveau La Fontaine" est constitué à 50% des filiales de Vinci Eurovia et Dodin Campenon Bernard et à 50% de la société Pomerleau, a précisé le géant du BTP dans un communiqué.L'objectif des travaux, qui vont se dérouler de début 2021 à juillet 2025, est de rénover le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine et ses voies d'accès. "Inauguré en 1967, le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine est le plus long tunnel immergé du Canada, traversant le fleuve Saint-Laurent sur une longueur de 1,5 km", explique le communiqué. "C'est un axe de transport névralgique de l'agglomération montréalaise reliant la partie est de l'île de Montréal à la ville de Longueuil, avec un trafic de 120.000 véhicules par jour", souligne-t-il."La rénovation vise à améliorer la sécurité du tunnel, tout en décongestionnant la circulation actuelle et en favorisant le covoiturage et les transports en commun", détaille Vinci.Les entreprises de BTP vont notamment moderniser l'ensemble des infrastructures ainsi que les équipements électriques et électromécaniques du tunnel. Elles vont aussi "déployer de nouvelles technologies pour augmenter la sécurité des opérateurs et des usagers (équipements de sécurité incendie et ventilation de désenfumage)", peut-on lire dans le document.Concernant les voies d'accès, le groupement va entre autres élargir l'autoroute A20 pour ajouter une nouvelle voie de bus et de covoiturage.
Il y a 4 ans et 271 jours

Cemex contribue à la construction de la Toulouse School of Economics

Entre tradition et modernitéVisible depuis la place Saint-Pierre et l'écluse du canal de Brienne, l'architecture contemporaine caractérisée par les 300.000 briques roses de la nouvelle école d'économie s'intègre parfaitement au centre historique de la ville. A l'intérieur du bâtiment, les architectes ont fait le choix de laisser les bétons bruts apparents, pour un rendu particulièrement réussi.« C'est un des nombreux avantages du béton. Il s'harmonise parfaitement avec les autres matériaux de construction, voire il les magnifie » s'enthousiasme Thierry Seguela, commercial grands comptes pour CEMEX.A chaque étage, le bâtiment a été pensé pour favoriser rencontres et partage (bureaux, salles de cours, terrasses, promenade à l'air libre). Il comprend également plusieurs auditoriums, d'une capacité de 40 à 150 places, pour héberger conférences et séminaires scientifiques. Au 5ème et 6ème étages, le « cloître du ciel », passerelle extérieure longue d'environ 22 m, relie les deux ailes du bâtiment et offre une vue époustouflante sur la Garonne et la ville.Sous les briques... le béton.Entre 2015 et 2019, depuis son unité de production de Toulouse-Larrieu, CEMEX a livré à Eiffage Construction Midi-Pyrénées, en charge du gros-œuvre, plus de 7.200 m3 de bétons prêts à l'emploi, dont plus de 5.200 m3 de bétons architectoniques. A ces bétons s'ajoutent quelques centaines de m3 de béton léger pompé, d'une densité de 900 kg/m3, permettant d'alléger la structure du bâtiment.« Les équipes CEMEX ont excellé dans la livraison de volumes importants, et ont également apporté des solutions à plusieurs exigences particulières » indique Frédéric Joubert, responsable promotion et prescription. « En effet, nous avions besoin d'une résistance mécanique au jeune âge lié à la présence de planchers post-contraints, et aussi d'une qualité visuelle irréprochable des bétons en sous-face. Mais la contrainte la plus exigeante restait l'homogénéité de la teinte (un gris de niveau 2) de l'ensemble des bétons, verticaux et horizontaux pour des classes de résistance de C30/37 jusqu'à C50/60 » ajoute-t-il.Pour suivre et contrôler la colorimétrie des bétons mis en œuvre, Eiffage Construction Midi-Pyrénées a fait appel à l'entreprise LRVision spécialisée dans le domaine des parements des bétons architectoniques.« Le département produits et qualité de CEMEX a porté un soin tout particulier à l'ensemble des formules de bétons qu'il a fallu minutieusement élaborer à partir de plans d'expérience pour garantir une teinte proche et un rendu homogène, à partir de matières premières spécifiques afin de satisfaire le haut niveau d'exigence du chantier. » ajoute Thierry Seguela.Une réalisation architecturale récompenséeDébut mars, à Chicago, Etats-Unis, Yvonne Farrell et Shelley McNamara, deux des fondatrices de l'agence Grafton Architects, ont été sélectionnées comme lauréates du prix Pritzker 2020, internationalement reconnu comme la plus haute distinction dans le domaine de l'architecture. Ce prix récompense une partie de leur œuvre, et notamment la Toulouse School of Economics achevée en 2019. Les équipes CEMEX sont particulièrement fières d'avoir ainsi contribué à la construction d'un bâtiment prestigieux reconnu au niveau international.Maître d'ouvrage : Université Toulouse 1 CapitoleArchitecte : Grafton ArchitectsEntreprise : Eiffage Construction Midi-Pyrénées
Il y a 4 ans et 274 jours

Beepiz, le dispositif d'alarme pour travailleurs isolés (DATI) dépasse les 15.000 téléchargements

Ils permettent d'aviser les secours lorsqu'un salarié fait face à un danger (agression, chute, immobilité prolongée, perte de verticalité…). Ces derniers mois, le confinement et le chômage partiel ont vidé les locaux des entreprises et généré une forte hausse des sollicitations pour Beepiz. Son application a franchi le cap des 15 000 téléchargements.La protection des travailleurs isolés : une obligation légale pour les entreprises Selon l'article R 4543-19 du Code du travail, « un travailleur isolé doit pouvoir signaler toute situation de détresse et être secouru dans les meilleurs délais. »Cette disposition concerne, en France, plus de 3 millions d'employés qui travaillent hors de vue et de voix : ouvriers, techniciens, personnel d'entretien, agents de maintenance, de sécurité, chauffeurs routiers… Pourtant, ce ont seulement de 5% à 10% de ces collaborateurs qui sont équipés d'unDispositif d'Alarme pour les Travailleurs Isolés (DATI). En cause : le coût lié aux équipements et la difficile appropriation d'un appareil encombrant par les salariés.En 2017, Beepiz se positionne en précurseur avec la première application qui transforme le smartphone en dispositif d'alerteL'application comporte 5 modes d'alerte : 2 modes manuels (SOS & Agression) et 3 modes automatiques (détection de chute, d'immobilité prolongée ou de perte de verticalité). En cas de danger, une alerte enrichie comportant les informations nécessaires aux secours (identité, heure, date, type de danger, localisation extérieure, localisation intérieure…) est envoyée aux personnes préalablement définies. Les encadrants disposent quant à eux d'un portail web en ligne leur permettant de gérer et superviser les applications DATI. Ils peuvent ainsi paramétrer les alertes, la localisation intérieure ou vérifier que tous les collaborateurs se portent bien. Une nette croissance des sollicitations durant la crise sanitaireDisponible en version gratuite, standard ou premium, Beepiz a été développée pour répondre aux besoins de clients de taille et d'univers très différents (usines, services à la personne, entretien, sociétés de services, collectivités territoriales, BTP, Établissements de santé…)Cette flexibilité, inhérente à la solution, a été le mot d'ordre de son éditeur dans le contexte particulier de la crise sanitaire. Objectif : accompagner au mieux les entreprises durant cette période inédite.Julien Rousseau, dirigeant de Beepiz indique :« Pour faire face au Covid-19, les entreprises ont dû se réorganiser dans l'urgence. Nous avons ainsi connu une forte hausse des sollicitations. Beaucoup de structures devaient en effet sécuriser les collaborateurs qui continuaient de se rendre sur les sites parfois presque vides du fait du recours prioritaire au télétravail et du chômage partiel. Au regard du contexte et pour accompagner au mieux ces dernières ainsi que leurs salariés, nous nous sommes engagés sur un déploiement accéléré : activation de la licence sous 2h et formation à la prise en main sous 6h.Sur la période, nous avons enregistré 76 nouveaux clients, soit + 150 % par rapport à l'année précédente, (et même 850% d'augmentation de licences vendues sur les 6 premiers mois 2020 par rapport à la même période en 2019) et plus de 2300 téléchargements de l'application avec des pics à 100 téléchargements par jour. Notre leitmotiv est de gagner du temps pour sauver des vies et nous sommes particulièrement fiers d'avoir pu mettre notre savoir-faire au service de ceux qui n'avaient pas la possibilité de rester chez eux. »Forte de cette expérience et convaincue de sa capacité d'adaptation, Beepiz - qui a réalisé une progression de 90 % de ses ventes entre 2018 et 2019 - se projette désormais sur son déploiement en France mais aussi à l'international, en ciblant, dans un premier temps, la Belgique, la Suisse et l'Italie. L'entreprise compte ainsi se renforcer avec l'intégration d'un Business Developer International et l'ouverture de 13 postes de commerciaux, de techniciens et de développeurs à pourvoir sur la période fin août/début septembre.
Il y a 4 ans et 274 jours

Chiffres et tendances de la rénovation énergétique

Le Gouvernement souhaite encourager la transition énergétique en soutenant davantage les travaux d'isolation. Le but est de limiter les émissions de CO² et d'éliminer les 7 millions de foyers étiquetés F ou G, véritables passoires thermiques. Dans ce contexte, l'ensemble des aides de l'Etat -CITE, MaPrimeRenov- mais aussi celles des régions, incitent-t-elles réellement les Français à adopter un mode de consommation plus écologique ?Région par région, l'Observatoire de ProntoPro tente de répondre à cette question en analysant les requêtes enregistrées sur son portail et les tarifs pratiqués selon trois catégories : la rénovation énergétique, l'installation de systèmes de sécurité ainsi que les dispositifs domotiques de type « Smart Home ».Quels travaux ont prévu les Français cet été ?Entretien de la toiture, installation de panneaux photovoltaïques ou de panneaux solaires, double vitrage, isolation de la maison ou encore mise en place d'un système de vidéo surveillance, sont quelques exemples des travaux de rénovation les plus demandés.Combien coûte ces travaux de rénovation ?En France, le budget moyen dédié à la rénovation d'une habitation est de 24.202€.ll se décompose ainsi : 19.700€ sont consacrés à rénovation énergétique, 2.656€ à l'installation de systèmes de sécurité et 1.844€ à la domotique.La rénovation énergétique comprend l'installation de fenêtres double vitrage, l'isolation extérieure, l'entretien et l'isolation de la toiture, l'installation de panneaux solaires ainsi que la réalisation d'un diagnostic de performance énergétique. Ces travaux étant généralement coûteux, les Français bénéficient d'aides de l'Etat et de leurs régions pour réaliser leurs transitions énergétiques.A titre indicatif : L'installation du double vitrage est le chantier le plus demandé, il représente 30% des demandes au niveau national et coûterait environ 982€. En effet il s'agit d'une installation moins coûteuse que l'isolation de la toiture ou des murs extérieurs, qui permet de ralentir la transmission de chaleur et d'augmenter la résistance thermique. Suivent ensuite l'isolation extérieure (27%) et l'installation de panneaux solaires (25%).En moyenne 11% du budget dédié à la rénovation est consacré à la sécurité, soit 2.656€. Sauf en Ile de France ou en Corse, où il atteint 6%. Cela comprend l'installation d'alarme ou de système de vidéosurveillance, l'installation de détecteur de fumée et monoxyde de carbone, la réalisation de balustrade et parapet ainsi que la conformité du circuit électrique. L'installation d'un détecteur de fumée est obligatoire depuis 2015, ce service reste d'ailleurs le plus demandé dans la catégorie des dispositifs de sécurité. Le coût moyen est de 40€ par détecteur. Notons que les aides financières pour l'installation d'alarme & système de vidéosurveillance bénéficient d'un taux de TVA réduite, de 19,6% à 5%. C'est en régions PACA, Corse, Bourgogne-Franche-Comté et Hauts-de-France que les demandes d'installation d'alarme de surveillance ou vidéosurveillance sont les plus élevées (+/- 40%).Enfin les dispositifs de maison intelligente ou “smart home” rencontrent un franc succès, les Français plébiscitent de plus en plus les services de domotique. 8% du budget alloué à la rénovation est dédié à l'automatisation de la maison avec l'installation de systèmes domotiques, tels que l'automatisation de portails, la motorisation de volets ou encore l'installation de thermostats connectés. Le coût moyen pour installer tous ces dispositifs serait de 1.850€. En apportant des solutions techniques qui répondent aux besoins de confort et de communication des habitations, la domotique diminue la facture énergétique de 10% en moyenne. Une aubaine !*Dispositif d'aides financières mis en place début 2020 pour inciter à la rénovation énergétique des logements privés. Cette prime permet de financer des travaux d'isolation, de ventilation ou de changement de mode de chauffage. En 2021, les propriétaires bailleurs (et plus seulement les propriétaires occupant leur logement) pourront en bénéficier.
Il y a 4 ans et 274 jours

Wilo au service de la reprise

Outil de production au service de la reprisePour anticiper, répondre aux besoins de ses clients et les accompagner dans leur reprise d'activité, Wilo France renforce ses engagements de services et met sa capacité de production au service des marchés de la construction, du bâtiment, de l'industrie et du cycle de l'eau. Ainsi les sites de Wilo France resteront ouverts tout cet été pour approvisionner la distribution professionnelle et fournir les solutions nécessaires aux opérations d'entretien et de maintenance des sites (accessoires, blocs moteurs, pièces de rechange).Le site de production d'Aubigny-sur-Nère (18), dédié aux solutions d'intégration (OEM), gardera une activité partielle continue. Le site de Laval (53) et le siège social à Chatou (78) fonctionneront, eux, à plein régime.Wilo poursuit aussi jusqu'à fin juillet la mise en stock d'une majeure partie de ses gammes eau froide domestique. Nos équipes logistiques en assurent les livraisons quotidiennes. Une production locale et un circuit court pour plus de proximité et réactivité à court terme !
Il y a 4 ans et 274 jours

Malgré le Covid-19, l'activité de LNA Santé en hausse au 2e trimestre grâce aux acquisitions

D'avril à juin, ce chiffre d'affaires -qui exclut l'activité immobilière, sa deuxième source de revenus, plus marginale, car LNA conçoit et construit ses établissements- s'est ainsi élevé à 126,2 millions d'euros, précise un communiqué publié jeudi.Sa progression de 7,3% comparé au deuxième trimestre 2019 est due à une croissance organique de 0,7% et surtout à un "effet périmètre" positif de 6,6%, "dans un contexte fortement marqué par la pandémie Covid-19", détaille-t-il.La crise sanitaire a provoqué "un ralentissement brutal des activités sanitaires et une restriction drastique des flux d'admission dans le secteur médico-social".Sur les six premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires d'exploitation du groupe LNA Santé s'élève à 252,1 millions d'euros, en hausse de 9,4% sur un an.Par secteur, les maisons de retraite médicalisées (Ehpad) de "long séjour" affichent une croissance de 2,2% à 69 millions d'euros au deuxième trimestre, en dépit d'une "fermeture des accueils de jour" et de l'"arrêt des admission", et de 3,2% sur les six premiers mois de l'année à 135,9 millions d'euros.Quant à l'activité des instituts de réadaptation, de la psychiatrie et de l'hospitalisation à domicile en "moyen séjour", elle est en hausse de 14,8% à 56,6 millions d'euros au deuxième trimestre.En son sein, les structures d'hospitalisation à domicile, "fortement sollicitées par les Ehpad et le secteur hospitalier en période de confinement, génèrent une activité de 13,7 millions d'euros au 2e trimestre, en croissance remarquable de 22,1%".De leur côté les soins de suite et réadaptation ont vu leur activité croître de 12,7% à 42,9 millions d'euros sur un an, "l'impact des fermetures des hôpitaux de jour et de la déprogrammation de l'activité de chirurgie en médecine étant compensé par une contribution importante (+16,3%)" d'activités récemment acquises à Meaux notamment.Le groupe table sur "un retour à une activité normale fin 2020, sous réserve de la stabilisation de la situation sanitaire" dans ses Ehpad dont les taux d'occupation s'améliorent depuis début juin, excepté dans des sites d'Ile-de-France "davantage impactés par la sévérité de l'épidémie et l'intensité concurrentielle".En santé, "les forts besoins émanant du report de nombreux soins au deuxième trimestre sont encore freinés par la réticence des patients à se faire soigner".LNA Santé indique disposer d'un parc en exploitation d'une capacité de 8.156 lits et places à fin juin.
Il y a 4 ans et 274 jours

Tubesca-Comabi engagé dans la restauration de l'église des Réformés à Marseille

Dans le cadre de ce chantier d'envergure au sein de cette église emblématique, perchée en haut de la Canebière, les travaux qui se dérouleront en 3 étapes ont pour objectif le changement de pierres, le nettoyage et la consolidation de l'édifice, ainsi que la création d'ornements (décors, crochets, fleurons et gargouilles) identiques à ceux qui avaient été enlevés en 1930.Classée aujourd'hui Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH), avec tout son intérieur classé également Monument Historique (MH), cette église est l'un des plus beaux monuments de Marseille. Construite en 1611, elle provient de l'ancienne chapelle des Augustins Réformés. Elle a été ensuite détruite pour être remplacée par l'église Saint-Vincent-de-Paul, bâtie entre 1852 et 1890. D'ailleurs, certaines sculptures n'ont jamais été terminées, notamment sur les porches où l'on distingue de nombreux épannelages.Un ambitieux projet de restaurationAfin de prendre en charge ce chantier prestigieux, TUBESCA-COMABI a été retenu dans le cadre de l'appel d'offres lancé en 2018 et a démarré le montage des échafaudages le 23 septembre 2019. D'une durée de 6 semaines, le montage s'est déroulé en trois étapes (une première entre le sol et 20 m, une deuxième entre 20 m et 40 m et une troisième entre 40 m et 72 m) et a requis la mobilisation de 12 monteurs.Près de 250 tonnes de matériel ont dû être fixées entre l'intérieur et l'extérieur et sur les deux flèches, avec une hauteur totale de 72 m. Un échafaudage de classe 6 (600kg/m2) multidirectionnel M368 de marque COMABI et des plateformes (23x12 m, soit environ 300 m2) situées entre 4 et 6 mètres du sol au-dessus du parvis ont été mises en place pour stocker le matériel.Pour desservir les niveaux d'échafaudages et l'approvisionnement du matériel, deux ascenseurs de chantier ont été également installés à chaque tour, par la société partenaire SGB. Ils peuvent supporter jusqu'à deux tonnes. Le sol ne devra être en aucun cas encombré pour éviter tout danger.« Nous avons conçu un échafaudage circulaire de 43 m à 70 m afin de réduire les efforts du vent et donc de minimiser les efforts sur les flèches. L'échafaudage est renforcé dans les 3 plans (longueur, largeur & hauteur) par des poutres treillis et de contreventement afin qu'il puisse faire face aux contraintes climatiques et logistiques (au vu de sa position face à la mer). L'échafaudage a été également conçu techniquement afin d'accueillir les futures créations de sculpture de l‘atelier BOUVIER (membre du groupement).Nous sommes intervenus sur le site occupé pendant toutes les phases d'installation du chantier et des travaux. Des chemins de circulation et de signalisation ont été mis en place pour respecter le site et garantir la sécurité du public. Par ailleurs, compte-tenu de la situation inédite due au COVID-19, le chantier a été arrêté du 17 mars au 2 juin » précise Jean-Baptiste SPINICCI, Directeur Technique et Commercial de Tubesca-Comabi.
Il y a 4 ans et 275 jours

De Notre-Dame aux HLM, les alpinistes ouvriers à l'assaut du vide

"La vue est magnifique et le monument aussi. Toutes ces sculptures, aussi hautes alors que personne ne vient jamais les voir, c'est impressionnant", s'étonne Gaétan Perrier.Grand sourire et yeux pétillants, ce menuisier de formation a choisi à 23 ans un métier qui allie sa passion pour la montagne: cordiste.Équipé d'un casque, harnais et descendeur, il porte 20 mousquetons et plus de 150 mètres de cordes, soit 20 à 25 kg de matériel, dix de plus que pour les autres chantiers."Dans ce métier, la difficulté, c'est de se sécuriser, ça prend du temps, et de travailler avec du matériel constamment accroché comme des tôles ou des velux", explique celui qui a "toujours envie de monter plus haut."Tel un alpiniste, mais avec du matériel proche de la spéléologie davantage adapté au travail, ce Bordelais aide son binôme de la société Adrenaline, Christophe Jolly, à vérifier les fissures de la flèche Saint-Michel avant les travaux."L'ascension est assez physique et l'accès ne se fait que par l'extérieur", explique Christophe, 45 ans, soulignant qu'avec ses 114 mètres, ce clocher campanile du XVe siècle est bien plus haut que Notre-Dame où des collègues sont à l'oeuvre."Faire appel à des cordistes à Notre-Dame, c'est une reconnaissance de notre métier, c'est une fierté. L'intérêt principal de notre travail, c'est l'accès et la sécurité. A n'importe quel endroit, on s'accroche et tout le monde doit être en sécurité", souligne-t-il."La corde, ça reste une liberté qu'aucun engin ne peut remplacer!", résume cet alpiniste du bâtiment.Ouvrier polyvalent, il se forme depuis 18 ans à tous les métiers: couvreur, carreleur, menuisier, maçon, tailleur de pierre, peintre, laveur de vitres... au gré des chantiers."Préservation de l'éternité""Le fait de travailler aussi sur du neuf, on apprend plein de choses. Pour le patrimoine, nous voyons les techniques anciennes comme le taillage de la pierre. On doit pouvoir tout faire, c'est ce qui est intéressant dans notre métier, on apprend tout. On ne s'en lasse pas", dit Christophe qui a fait toute sa carrière à Bordeaux.Il a voltigé au dessus du vide depuis des HLM, des ponts, des châteaux, des éoliennes avec une vue à 360°degrés et dans des lieux aussi chargés d'histoire que le phare de Cordouan, à l'embouchure de la Gironde, ou les cathédrales de Reims et Chartres.Ce vétéran compte continuer jusqu'à ce que le physique ne suive plus dans un métier où la reconversion peut s'avérer difficile, les compétences acquises au bout des cordes n'étant pas validées.Ancien moniteur de ski, originaire de Chamonix, Christophe fait partie de l'ancienne génération ayant appris sur le tas, contrairement à Gaétan qui vient du bâtiment et a suivi une formation de cinq semaines dans le Vercors (Drôme)."Il faut être très attentif pour éviter tout accident, avoir une bonne notion en 3 D, penser beaucoup aux autres et à soi. Il faut être conscient des autres entreprises qui travaillent aussi sur le chantier", explique ce travailleur sur cordes pour qui la sécurité s'est fortement améliorée."Ce n'est plus les têtes brûlées. Les mentalités ont évolué, il y a eu des couacs et les normes ont changé, merci l'Europe!", précise-t-il.Selon son responsable Nicolas Gaudé, la profession déplore un mort par an sur environ 10.000 cordistes en France.Contrairement aux gros chantiers avec échafaudages, "nous, on est la petite maintenance comme à Notre-Dame. On est léger", résume ce chef d'agence d'Adrenaline chargé du Sud-Ouest. Pendant 20 ans, il est monté régulièrement tout en haut de la flèche Saint-Michel pour vérifier l'évolution des fissures: "on participe à la préservation de l'éternité, ça donne un sens à la vie."
Il y a 4 ans et 275 jours

Abloy lance une clé digitale mobile et un cadenas Bluetooth résistant à tous les environnements

La solution, conçue à l'épreuve du futur, est destinée à augmenter l'efficacité opérationnelle tout en sécurisant les sites sensibles, les entreprises et les bâtiments industriels. Le système est géré avec ABLOY® OS.Les entreprises ont un besoin croissant de sécuriser leurs accès avec une solution digitale, sans clé physique, et hautement sécurisée. Que ce soit pour compléter leur installation existante ou pour avoir une solution autonome, ce besoin se fait particulièrement sentir dans les zones reculées ou dans les cas où l’utilisation d’une clé physique comporte un risque de corruption ou un danger pour l’utilisateur.« BEAT fait partie de la « keyvolution » en cours, annonçant une nouvelle ère de connectivité sans effort, sans clé physique. Pourtant, il n'y a pas de serrures sans clé, mais la clé se métamorphose. S'appuyant sur notre héritage et notre expertise en matière de haute sécurité, nous avons développé une nouvelle clé digitale. Elle est chiffrée avec la technologie d'identification Seos® la plus avancée, développée par HID Global et garantit la plus haute sécurité et protection des données », déclare Jorma Issakainen, Vice-Président, ABLOY Critical Infrastructure.Combinaison d'une clé digitale et d'un cadenas Bluetooth très résistant La solution BEAT est spécialement conçue pour la protection physique des sites sensibles, des entreprises et des bâtiments industriels. Tout en sécurisant les infrastructures et les biens, elle offre également aux clients une efficacité opérationnelle améliorée, réduisant à la fois la logistique et les coûts. Elle permet également de diminuer les trajets et donc la consommation de carburant, ce qui en fait une option durable. La solution est destinée à être utilisée dans des secteurs tels que la télécommunication et les data centers, les transports et la logistique, les services publics (eau, électricité, gaz) et les mines.La clé digitale BEAT se connecte au cadenas Bluetooth ABLOY® Super Weather Proof, conçu pour fonctionner dans des environnements difficiles et sur des sites distants. Le cadenas possède un indice de protection IP68, un corps en acier cémenté et des LED indiquant son statut. Il vient compléter la gamme de cadenas ABLOY®.Prêt à répondre aux nouveaux besoins de sécurité La solution BEAT peut être intégrée à vos solutions existantes ou être installée en tant que solution de verrouillage autonome avec ABLOY OS. ABLOY OS permet de gérer les clés, les éléments de verrouillage et les droits d’accès n'importe où, depuis une interface ergonomique unique et facile d'utilisation.La solution BEAT est la dernière née de la gamme de solutions digitales de sécurité et de contrôle d’accès Abloy, développée pour être à l’épreuve du futur. L’annonce faite aujourd’hui correspond à la première phase du déploiement de la solution BEAT. La société a pour projet de dévoiler de nouvelles fonctionnalités dans le futur.Avec le lancement de ce jour, la gamme digitale ABLOY comprend désormais trois options : digitale (BEAT), électromécanique (PROTEC² CLIQ) et mécanique (ABLOY® PROTEC²). Toutes ces options, y compris l’option mécanique PROTEC², pourront être, dans un futur proche, gérées par la même interface ABLOY OS. Les centres de compétences ABLOY, les équipes commerciales et les distributeurs à travers les 6 continents offrent aux clients l’expertise technique, un service et un support professionnels.
Il y a 4 ans et 275 jours

Le pari du groupe Vinci sur les aéroports se retourne contre lui suite à la crise sanitaire

"C'est encore très lent dans l'aéroportuaire", a résumé vendredi Xavier Huillard, PDG de Vinci, lors de la présentation de ses résultats semestriels.La crise sanitaire du virus a plombé le groupe. Il subit une perte nette de 294 millions d'euros, un an plus tôt, c'était un bénéfice de plus d'un milliard, et une chute de 15% de son chiffre d'affaires, sur un an, à 18,5 milliards.Vinci s'abstient de prévisions précises pour l'année en cours, promettant de faire mieux au second semestre mais prévenant que revenus comme bénéfices seront en "très net retrait" par rapport à l'an dernier.Surtout, le retour à la normale attendra. Même si le groupe assure de sa capacité à vite rebondir, il prévient déjà que ses résultats ne retrouveront pas l'an prochain leur niveau de 2019.Ces annonces étaient accueillies sans grande réaction en Bourse, où Vinci évoluait à l'ouverture en légère hausse (+0,62%).Le groupe a souffert dans ses deux grandes branches: les chantiers de construction et les transports, domaine dans lequel il exploite des autoroutes et des aéroports.Ces deux grands univers ont en commun d'avoir subi la crise sanitaire et la mise en place pendant plusieurs semaines de strictes mesures de confinement dans de nombreux pays, dont la France.Reste que leurs perspectives sont désormais très contrastées.Les chantiers ont, certes, dû largement s'arrêter pendant des semaines à cause des restrictions sanitaires. Avec ces retards en série, Vinci prévient que les revenus de cette branche baisseront cette année entre 5% et 10%.Mais l'avenir s'y annonce finalement bien. Les chantiers ont vite repris, ont globalement retrouvé une activité normale, et les commandes, gage de revenus futurs, ont fortement augmenté grâce à de gros contrats comme le futur siège du groupe Total à la Défense.Sur les autoroutes, le trafic revient peu à peu même si le bilan sera lourd sur l'année. Là où la situation ne s'éclaircit pas, c'est dans les aéroports, au moment où le secteur aérien voit de plus en plus s'éloigner la perspective d'un retour à la normale.Pas de regretsLa fédération mondiale du secteur vient de reconnaître qu'il ne fallait pas tabler dessus avant 2024, car la recrudescence du Covid-19 dans un certain nombre de pays freine la réouverture des frontières.La conséquence est rude pour Vinci. Il juge que le trafic aura chuté de deux tiers dans ses aéroports cette année, sans s'avancer encore à chiffrer les conséquences pour ses résultats.Difficile d'imaginer un pire moment pour le groupe, car il sort de plusieurs années d'investissements massifs dans les aéroports internationaux, un développement qu'il a mis au coeur de sa stratégie.Son opération la plus emblématique reste le rachat l'an dernier pour quelque trois milliards d'euros du site de Gatwick à Londres. Mais c'est loin d'être le seul aéroport à avoir rejoint le portefeuille de Vinci, devenu l'an dernier le deuxième spécialiste mondial des aéroports derrière l'espagnol Aena.Cette stratégie avait un sens. Même si le trafic aérien marquait déjà le pas juste avant la crise sanitaire, il restait animé et les aéroports devaient être le gage de bénéfices réguliers pour le groupe, comme ses autoroutes.Certes, cela l'exposait à des polémiques comme sur la privatisation d'ADP, exploitant des aéroports d'Orly et Roissy pour lesquels Vinci marquait un intérêt de moins en moins marqué ces derniers temps. Mais les résultats économiques étaient là, avec une part de plus en plus marquée dans ses bénéfices.Désormais, la situation a drastiquement changé, même si le groupe assure ne pas avoir de regrets."Nous sommes des gens de long terme, nous voyons loin", a minimisé M. Huillard, renvoyant à la durée très longue des concessions d'aéroports, généralement sur plusieurs dizaines d'années."Le trafic aérien n'a aucune raison de ne pas redémarrer dans les prochaines années", a-t-il conclu. "Il s'agit simplement d'être patients."
Il y a 4 ans et 275 jours

La Halle gourmande, un nouveau lieu Ajaccien dédié à la gastronomie

L'inauguration a eu lieu à 10h en présence de Laurent Marcangeli, maire d'Ajaccio et président de la CAPA, de Stéphane Sbraggia, 1er adjoint en charge de la redynamisation commerciale du centre-ville qui a suivi le projet, accompagnés de nombreux élus. Dans une ambiance conviviale mais sous contrainte sanitaire stricte des animations commerciales et musicales sont proposées au public pour l'occasion sur l'ensemble de la journée.Cette journée particulière marque la phase finale du grand projet d'aménagement urbain de la place Campinchi. Il a été conduit pour la maîtrise d'ouvrage par la SPL Ametarra. Lors de son allocution, le Maire a souhaité rendre hommage à sa Directrice, Sophie Boyer de la Giroday. Il n'a pas manqué également de souligner le travail de la Direction du Commerce et de l'Artisanat et de l'ensemble des commerçants qui vont faire vivre ce bel outil : « Ce projet est l'agrégation de synergies multiples. Il a demandé du temps, du travail et de la réflexion. Et je suis très heureux avec l'ensemble du conseil municipal d'y mettre un point final» dit-il. Puis d'ajouter, non sans fierté : « C'est maintenant aux ajacciens de fidéliser ce marché, à eux de le faire fonctionner, d'aller à la rencontre de ceux et de celles qui exposent. On a privilégié la qualité et la convivialité, avec la volonté de dynamiser notre cœur de ville et de s'inscrire dans une politique d'embellissement d'Ajaccio, cette Ville, que nous aimons tant ».Un projet innovant pour la redynamisation du cœur de VilleAprès, l'ouverture de l'espace dédié aux Maraîchers le 29 février dernier, les Ajacciens et les visiteurs peuvent désormais découvrir cette Halle Gourmande tant attendue dédiée aux produits frais et régionaux. Pour le plaisir des sens, ils retrouveront leurs commerçants ajacciens dans une configuration moderne et avec tout à portée de main. « Poissonnerie du Golfe, épicerie fine, caviste, boucherie, traiteur, boulangerie, crémerie », la Ville d'Ajaccio à travers la Direction du Commerce et de l'Artisanat de la Ville a innové pour mettre en avant ce concept commercial au service des commerçants et des producteurs locaux.Il s'agit d'un projet stratégique et concerté intégré à la redynamisation du cœur de Ville, cher au 1er adjoint Stéphane Sbraggia. : « Ce nouveau pôle d'attractivité et d'animation a été pensé comme un espace global, avec une offre complète. L'objectif a été de mettre en valeur des produits commerciaux de qualité, et les filières de circuits-courts ».Un nouvel équipement au service de l'attractivité commercialCe nouvel écrin dédié à la gastronomie locale proposera une vingtaine d'exposants. Il s'intègre dans l'offre globale commerciale de 2400 m² aménagés pour proposer un confort supplémentaire en alternative au marché de la place des Palmiers. Elle se compose de trois espaces : un marché plein air sur le parvis de la Halle, un marché couvert et la Halle Gourmande.Les commerçants ont à leur disposition une zone technique, une chambre froide, un laboratoire pour la découpe, une machine à glace et des viviers de stockage. Les stands qui accueillent les commerçants, construits avec des matériaux de qualité et modernes proposent chacun leur univers avec une identité visuelle bien lisible pour le public.Les exposants :Epicerie Bio Bocca Fina, Laurent QuiliciCharles Joseph Casalonga et ses sandwichs au poissonLa Botteghina, Brigitte BessiLa Crémerie Impériale, Siegfried GaurinL'artisan Dessert, Antoine CecchiLe Boucher Khalid AzhourConfiserie de la Cité Impériale, Régis EstebanLe Chemin des vignobles, Nicolas StromboniLa boulangerie A Grotta, Olivier BastieraEpicerie Casa Napoléon, Charles Antona
Il y a 4 ans et 276 jours

Blokk, première technologie d'ITE pré-industrialisée dédiée à la rénovation de masse

Une technologie innovante qui permet de garantir des logements mieux isolés, de réduire les contraintes liées aux travaux pour les habitants et d'assurer des économies d'échelles pour le bailleur. Le tout dans un temps considérablement réduit comparé aux solutions I.T.E classiques.Ce n'est un secret pour aucun professionnel de la construction à grande échelle : rénover un ensemble d'habitations de manière qualitative et pérenne en limitant les coûts relève du parcours du combattant, surtout dans le domaine thermique. Pour répondre à cette problématique les Menuiseries d'Artois proposent le concept BLOKK, permettant de garantir une isolation sans équivalent dans les grands ensembles via une technologie de préfabrication en série des manteau thermiques et de pose en masse. Explications.Pour des logements mieux isolésBLOKK est la première technologie modulaire d'isolation thermique extérieure bardage pensée pour la rénovation thermique de masse de nos cités énergivores. Développée par les Menuiseries d'Artois, elle a pour objectif de préserver les ressources en énergie tout en réduisant les coûts et en garantissant confort et respect de l'environnement.Grâce à cette innovation, l'entreprise implantée à Nœux-les-Mines, dans le Nord-Pas-de-Calais, garantit des logements mieux isolés et limite considérablement la perte d'énergie thermique, comparé aux solutions I.T.E classiques.Les Menuiseries d'Artois proposent ainsi une innovation permettant de rénover non pas des logements individuels, mais des cités entières. Une véritable avancée dans le domaine de la rénovation thermique.Des milliers de variations possiblesTemps d'intervention divisé par 4, amélioration de l'étanchéité, réduction des pollutions sonores et visuelles pour les habitants lors de la pose, diminution des coûts... Le concept BLOKK possède un nombre d'avantages considérables si on le compare aux systèmes d'I.T.E traditionnels. Et si la technologie est unique, les modules préfabriqués possèdent des milliers de variations. Ici, les possibilités sont immenses : que vous cherchiez une solution économique ou au contraire un fort pouvoir thermique, de grands modules ou des gabarits manuportables, les Menuiseries d'Artois répondent aux besoins les plus exigeants. Sections d'ossature, parements extérieurs, nature des isolants... Toutes les possibilités sont ainsi envisageables pour un confort inégalé agrémenté d'une forte empreinte environnementale.
Il y a 4 ans et 276 jours

Le monde du fioul veut sauver ses chaudières d'une mort annoncée

"L'information est partie un peu dans tous les sens: il faut la rectifier parce que les gens paniquent, voire s'énervent", regrette auprès de l'AFP Frederic Plan, délégué général de la FF3C, fédération des vendeurs de fioul.La période n'est pas facile pour le secteur. Le gouvernement vient d'annoncer qu'à partir de 2022, les Français ne pourraient plus installer chez eux de chaudière à fioul ou charbon.Avec l'interdiction programmée des terrasses chauffées, c'est l'une des mesures les plus emblématiques prises par l'Etat au nom de la défense de l'environnement, dans le sillage des conclusions rendues voici quelques semaines par la Convention citoyenne pour le climat.Les propositions de ce groupe de Français tirés au sort, ont obtenu un vif écho médiatique et politique. Le président de la République, Emmanuel Macron, a promis d'en reprendre l'essentiel.Mais, selon les vendeurs de fioul, cet emballement a abouti à caricaturer les intentions du gouvernement, qui ne prévoit en fait pas d'interdiction radicale des chaudières au fioul.Seules "les chaudières de type fioul 100% fossile d'aujourd'hui ne seront plus autorisées en installation neuve", a rapporté M. Plan.En effet, ce n'est pas l'interdiction même des chaudières à fioul ou charbon qui doit être inscrite dans la loi. Ce que le gouvernement compte empêcher explicitement, c'est d'installer des chaudières qui dépassent un certain seuil de consommation d'énergie.Or, le monde du fioul travaille depuis plusieurs années à une variante plus écologique de ce carburant: un "biofioul", qui intègre environ un tiers de colza, une énergie renouvelable.Selon le secteur, il sera donc toujours possible d'installer des chaudières à "biofioul" après l'entrée en vigueur des restrictions gouvernementales dans deux ans."Les installations de chaudières utilisant un biocombustible, qui répond aux exigences de la limitation des gaz à effet de serre, seront autorisées", souligne M. Plan.Il ajoute qu'il est aussi possible de transformer en ce sens les actuelles chaudières à fioul, en changeant leur brûleur.Les réparations restent autoriséesCes chaudières vont-elles donc survivre à leur extinction programmée, au prix d'une évolution vers des appareils plus respectueux de l'environnement ?Le gouvernement ne l'exclut pas franchement, mais est bien moins enthousiaste que le secteur.Contacté par l'AFP, le ministère du Logement confirme qu'il est bien question de fixer des seuils de consommation maximaux d'énergie et non d'interdire les chaudières à fioul en tant que telles."On ne se concentre pas sur l'appareil, ce qui compte pour nous ce sont les émissions de CO2", a expliqué le ministère, précisant que ces seuils n'étaient pas encore fixés."La filière fioul dit: Je suis capable de faire du carburant en dessous de ces seuils", rapporte-t-il."Mais on n'a aucune certitude", minimise le ministère. "Pour l'instant, ce n'est pas développé du tout. Nous, on considère que cette possibilité restera plutôt marginale."Il prévient en tout cas qu'il ne faudra pas pouvoir revenir en arrière. Une éventuelle chaudière à biofioul ne devra pas laisser à son propriétaire la possibilité de l'utiliser avec du fioul classique.Parallèlement à cette fermeté affichée, le ministère insiste toutefois sur l'aspect progressif de cette interdiction, qui doit toucher à terme de très nombreux Français. Plus de quatre millions se chauffent au fioul, selon l'Insee.La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, dont dépend le Logement, a ainsi insisté la semaine dernière sur le fait qu'il serait toujours possible de faire réparer sa chaudière à fioul déjà existante, contrairement à ce qu'avait affirmé l'opposante Marine Le Pen."Nous ne souhaitons pas interdire les réparations, quelles qu'elles soient", a insisté le ministère du Logement auprès de l'AFP.
Il y a 4 ans et 276 jours

Le groupement MCD change de gouvernance

Après 24 ans au sein du Groupe SAMSE où il a évolué sur différents postes, tant en agence, qu'en service support, il occupait depuis 14 ans le poste de Directeur Commercial chez DORAS.La présidence et vice-présidence de MCD sont toujours respectivement assurées par François BÉRIOT, Directeur Général Délégué de SAMSE et Clément QUÉGUINER, Président du groupe QUÉGUINER.Le groupement MCDMCD regroupe BME FRANCE, Groupe QUEGUINER, Groupe SAMSE et VM, acteurs majeurs sur leurs territoires.Créé en 1996, MCD est un réseau reconnu dans la filière du négoce de matériaux de construction à destination des professionnels et des particuliers porteurs de projets.Ce groupement, en lien avec près de 250 fournisseurs, réalise un chiffre d'affaires d'environ 2Mds d'euros. Son maillage territorial dense compte près de 530 points de vente sur 76 départements, permettant ainsi de garantir la proximité des chantiers et d'assurer le service clients.Il répond aux enjeux de tous les métiers du BTP : gros œuvre, travaux publics, bois, couverture, isolation, menuiserie, carrelage, outillage et a développé sa propre marque de distributeur présente dans toutes les activités : Les indispensablesLes Bati'Days, la fête des pros du bâtiment !Orchestrée tous les ans par MCD, au printemps et à l'automne, cette opération commerciale récompense principalement la fidélité des clients professionnels en leur faisant gagner des cadeaux. La prochaine opération, qui fêtera son 19ème anniversaire en septembre, sera l'occasion pour tout le réseau MCD de se réunir à nouveau avec ses clients.
Il y a 4 ans et 276 jours

Les grands investisseurs sauvent le logement neuf de la crise

"L'effet (de la crise) dans le temps sera assez limité", résumait fin juillet à l'AFP Olivier Wigniolle, patron d'Icade, l'un des principaux groupes immobiliers français.Cet avis est largement partagé par ses principaux concurrents qui ont presque tous publié leurs résultats pour le premier semestre, une période marquée par le pic de la crise sanitaire du coronavirus et l'instauration d'un strict confinement pendant presque deux mois.Le bilan est assez clément chez tous ces géants du logement neuf: Nexity, Icade, Kaufman & Broad. Tous ont subi une chute de leurs bénéfices, mais sont restés dans le vert et comptent s'y maintenir à l'issue de l'année.Cela contraste avec le paysage catastrophique d'autres secteurs comme l'automobile ou l'aéronautique, dont les vedettes - Airbus, Renault... - viennent d'annoncer des pertes massives.Signe que les promoteurs se portent mieux qu'espéré, leurs titres ont bondi en Bourse après l'annonce de leurs résultats, en particulier Kaufman & Broad et Nexity.Comment expliquer cette résistance ? D'abord, les chantiers, dont beaucoup avaient dû s'interrompre pendant le confinement, sont vite repartis avant l'été.Surtout, pour jauger la santé réelle du secteur, il faut regarder les chiffres des réservations de logements, plutôt que les revenus qui ne traduisent qu'une performance passée.Or, chez tous les grands promoteurs, ces réservations se sont maintenues, voire ont progressé, lors de la première moitié de 2020, une performance inespérée alors que l'économie est restée bloquée pendant des semaines.Pourtant, les ventes aux particuliers ont bien chuté, que ce soit auprès de ceux qui achètent leur propre logement ou ceux qui comptent louer leur nouveau bien.C'est un autre type d'acteur qui est venu à la rescousse: les grands investisseurs, par exemple des fonds ou des assureurs, qui achètent "en bloc" des dizaines voire des centaines de logements à la fois."On est allés les chercher""Il n'y a donc pas destruction de la demande, mais substitution de la demande", résumait mardi Alain Dinin, PDG de Nexity, dans un communiqué.Un nom revient chez presque tous les grands promoteurs, celui de CDC Habitat. Ce groupe est la filiale dédiée au logement chez la Caisse des dépôts, elle-même bras financier de l'Etat, et a annoncé l'achat de dizaines de milliers de logements pour faciliter la sortie de crise.L'autre géant du logement français, Action Logement, un organisme géré par le patronat et le syndicat, a aussi promis de fortement s'impliquer. Il vient de s'associer à l'assureur Axa pour investir dans la construction de milliers de logements à Paris et ses environs.Ces investisseurs ont-ils sauvé la mise des promoteurs en pleine crise économique ? Le secteur n'aime pas trop ce type de langage, soulignant qu'il ne s'agit pas d'un acte de charité."On est allés les chercher", assurait début juillet Nordine Hachemi, PDG de Kaufman & Broad, à l'AFP. "Ça fait plusieurs années qu'on oriente les ventes vers les institutionnels".De fait, les grands investisseurs, massivement sortis du logement dans les années 1990, y entament depuis plusieurs années un retour, même si leur part est infime par rapport à celle des petits propriétaires.Pour les promoteurs, l'intérêt est évident. C'est le gage de grandes opérations qui leur permettent d'écouler d'un coup de nombreux logements.Pour les investisseurs, c'est un placement plutôt sûr - le besoin de se loger ne va pas disparaître - même s'il ne leur fait pas rentabiliser leur mise de façon mirobolante.Et pour les locataires ? Les détracteurs de ces investisseurs évoquent une "financiarisation" du logement, agitant l'image de grands propriétaires mus par l'appât du gain.Voici un an, le monde du logement social avait notamment fait voter à son congrès annuel une résolution pour marquer une opposition générale à ce concept de financiarisation.Mais, pour leurs partisans, les grands investisseurs peuvent largement bénéficier au marché du logement, par exemple en étant mieux à même de gérer leurs biens à long terme que de petits propriétaires, et donc d'éviter leur dégradation.
Il y a 4 ans et 277 jours

Ma Prime Rénov’ : Faciliter la rénovation énergétique dans le secteur résidentiel

Prime réunifiée : qui peut en bénéficier ?La mise en place de la prime unifiée lancée par l’État est réservée aux ménages les plus modestes répondant aux critères de ressources définis par l’Anah. Seuls les propriétaires du logement concerné par les travaux, qui l'occupent au titre de résidence principale, sont éligibles.Quels sont les travaux de rénovation éligibles ?Cette aide de l’État pour accélérer la transition écologique permet de financer les travaux d’audit énergétique, d’isolation, de chauffage ou encore de ventilation pour les maisons individuelles et immeubles d’habitations collectives.Comment bénéficier de cette aide de l’État ?Pour bénéficier de la prime unifiée :demandez votre prime en ligne avant signature du devis,faites appel à une entreprise labellisée RGE (Reconnu Garant de l’Environnement)transférez votre facture à la fin des travaux,l’Anah vous versera la prime, dans la limite d’un plafond de 20.000 €.La prime unifiée est cumulable avec d’autres aides comme les Certificats Économie d’Énergie (CEE), l’éco-PTZ, ou les aides des collectivités locales.Alliance Française de l’Énergie, votre partenaire pour faire des économies d’énergieL’entreprise Alliance Française de l’Énergie est spécialiste des solutions d’économies d’énergie pour les particuliers comme pour les professionnels afin de leur apporter des réponses claires et des solutions concrètes. Elle bénéficie d’une notoriété nationale grâce à ses antennes réparties à travers toute la France et à ses milliers d’installations réalisées durant ces dernières années.Elle propose des équipements performants en matière de chauffage et isolation pour vos travaux, équipements répondant à des normes très strictes de sécurité. Labellisée RGE et soumise aux CEE, L’Alliance Française de l’Énergie est reconnu Garant de l’Environnement et sera votre meilleur partenaire pour des travaux de performance énergétique efficaces, adaptés à vos besoins et éligibles à la prime unifiée.
Il y a 4 ans et 277 jours

Face à une crise profonde, New York appelée à se réinventer

"Nous traversons peut-être l'un des moments les plus douloureux, les plus exceptionnels de notre histoire, (...) un moment de profond bouleversement social", déclarait vendredi son maire, Bill de Blasio.Avec plus de 23.000 morts, la capitale économique américaine est, à ce jour, la métropole occidentale la plus durement éprouvée par le coronavirus.Malgré une chute spectaculaire du nombre de cas depuis mai, le déconfinement reste limité, par peur d'une reprise de l'épidémie qui flambe toujours aux Etats-Unis.Tourisme à l'arrêt, tours de bureaux pratiquement désertes, nombreux magasins fermés, chômage à 20% de la population active: quatre mois de Covid-19 ont métamorphosé cette métropole de 8,5 millions d'habitants, synonyme de foules et de consumérisme.Si les écoles espèrent rouvrir en septembre, la mairie ne prévoit que trois jours de classe par semaine maximum, empêchant de nombreux parents de retravailler normalement.Et la criminalité, en baisse constante depuis le milieu des années 90, vient de repartir à la hausse: les dernières statistiques policières recensent 634 fusillades et 203 meurtres depuis janvier, en hausse de respectivement 60% et 23% comparé à la même période de 2019.Certains New-Yorkais sont partis, laissant des milliers d'appartements vides: pour la première fois depuis 10 ans, les loyers à Manhattan ont légèrement baissé au 2e trimestre (-0,9%), selon le site immobilier StreetEasy."On a connu pire"C'est "la combinaison parfaite de mauvaises nouvelles", dit Kenneth Jackson, historien spécialiste de New York à l'université Columbia.Pour ce professeur qui a quitté Manhattan pour la campagne avec la pandémie, la situation évoque la période noire des années 70-80, lorsque New York, en faillite financière, était minée par une criminalité endémique et un exode massif pour des banlieues plus sûres.Mais comme beaucoup de New-Yorkais, il refuse de dramatiser.New York "a connu des épidémies pires que celle-là", dit-il, rappelant les épidémies annuelles de choléra du XIXe siècle, ou les attentats du 11 septembre 2001, lorsque certains "prédisaient que les gens ne voudraient plus travailler dans des tours".Mais l'époque n'est plus à l'abandon des centre-villes comme dans les années 70: la fuite des classes moyennes, essentiellement blanches, se nourrissait alors d'un racisme désormais déclinant, au moins chez les jeunes, comme l'ont montré les récentes manifestations #BlackLivesMatter, dit-il.La tendance lourde est à "la renaissance des villes", à la qualité de vie améliorée. Elles seules satisfont nos besoins d'"animal social", en quête de rencontres, de divertissement et d'opportunités professionnelles, selon lui.Kyle Scott, 30 ans, qui travaille dans l'immobilier en ligne, confirme. Lui et sa femme pédiatre avaient quitté New York il y a deux ans pour une jolie banlieue, avant de déchanter. "On a plus d'espace, une meilleure vie de famille", mais la vie est "trop tranquille", dit-il.Aujourd'hui parents d'un bébé de sept mois, ils entendent rester dans une ville qui "se réinvente toujours". Et espèrent qu'une prochaine baisse des prix immobiliers leur permettra d'acheter leur premier appartement."Guérison"Eva Kassen-Noor, urbaniste à l'université d'Etat du Michigan, pense que New York saura "s'adapter aux réalités de l'épidémie". Elle espère que cette métropole, qui se veut pionnière en matière d'environnement, profitera de cette crise pour redistribuer une partie de l'espace urbain au profit des piétons et des cyclistes.Quelques changements, que les militants de l'environnement croyaient irréalisables jusqu'ici, sont déjà visibles: le nombre de cyclistes a explosé avec la pandémie. Plus de 160 kilomètres de chaussées ont été, ou seront prochainement, fermés aux voitures.Andrew, cadre commercial quadragénaire, voit dans la multiplication des terrasses de restaurants "une image d'optimisme": près de 9.000 terrasses ont ouvert en quelques semaines, depuis que la mairie a simplifié les formalités pour compenser la fermeture des salles.Et Scott Ellard, propriétaire d'un club de jazz réputé de Greenwich Village, travaille actuellement à rendre sa rue piétonne, avec l'espoir de rouvrir en extérieur après quatre mois d'arrêt."On fait tout notre possible, personne n'a envie de fermer", dit-il. "Je détesterais perdre ce club chargé d'histoire juste à cause d'un foutu virus".Kenneth Jackson se dit convaincu que la ville rebondira et qu'il retournera bientôt dans son appartement de l'Upper East Side. "Pas plus tard qu'à l'été 2021", prédit-il, "il y aura des signes clairs que la ville est en voie de guérison".
Il y a 4 ans et 277 jours

Les taux des crédits immobiliers repartent à la baisse en juillet

Le mois dernier, les taux des crédits immobiliers accordés par le secteur concurrentiel se sont en moyenne établis à 1,25%, détaille dans un communiqué l'observatoire Crédit Logement/CSA, qui associe les principales banques françaises à un institut d'études de marché.C'est un repli par rapport à juin et, plus globalement, une pause dans la tendance à la hausse des taux des crédits immobiliers français depuis le début de la crise du virus au printemps.En effet, les banques ont d'abord "augmenté les taux des nouveaux crédits accordés afin de limiter les conséquences de la crise sur leurs équilibres financiers", rappelle l'observatoire.Mais, ces dernières semaines, elles ont "révisé à la baisse leurs barèmes (...) afin de soutenir la demande de crédits immobiliers", poursuit-il.Même si les taux se replient et restent ainsi proches de leurs plus bas niveaux historiques, cela ne signifie pas pour autant que les banques allègent tous leurs critères pour octroyer des prêts immobiliers.Ainsi, la durée moyenne des prêts octroyés a fortement baissé en juillet pour s'établir à 224 mois - un peu moins de 19 ans -, soit six mois de moins qu'en juin."Le déplacement de la production vers des prêts de plus courte durée répond à la transformation des clientèles", commente l'observatoire.Depuis le début d'année, les banques ont en effet tendance à réduire la part des emprunteurs immobiliers les plus jeunes et les moins fortunés, soit ceux qui tendent à emprunter sur les plus longues durées.Selon l'observatoire et d'autres acteurs du marchés, c'est non seulement la conséquence de la crise mais aussi de recommandations formulées fin 2019 par les autorités financières pour restreindre légèrement les critères d'emprunt.
Il y a 4 ans et 277 jours

Bruno Le Maire estime qu'il faut "discuter" concernant les projets d'entrepôts de commerce en ligne

"L'artificialisation des sols est un sujet majeur", "il faut qu'on préserve les terres agricoles", a jugé le ministre de l'Économie à l'issue d'une réunion avec des représentants de la Convention citoyenne pour le climat, les ministres de la Transition écologique Barbara Pompili, du Travail Elisabeth Borne et des représentants d'organisations patronales et syndicales.Barbara Pompili a annoncé lundi un moratoire sur les zones commerciales en périphérie, qui se traduit par une circulaire envoyée aux préfets pour leur demander de veiller à la question d'artificialisation dans les dossiers d'autorisation commerciale, avec la saisie au besoin de la commission nationale d'aménagement commercial.Concernant les centres commerciaux, "la France est allée trop loin", avec une multiplication de ses surfaces en périphérie des villes, "il faut qu'on arrête", a jugé Bruno Le Maire. Il a aussi rappelé que l'artificialisation des sols résulte également du développement de zones pavillonnaires.Ce moratoire n'inclut pas l'implantation de nouveaux entrepôts de commerce en ligne, une idée portée par Barbara Pompili. L'e-commerce fera l'objet d'une "concertation de quelques mois", avait indiqué lundi la ministre, qui a précisé ne pas concevoir "que la France continue à se couvrir d'entrepôts logistiques" pendant ce délai."Il faut en discuter avant de prendre une décision", a confirmé le ministre de l'Économie.Des projets d'entrepôts logistiques d'Amazon suscitent des oppositions, comme en Alsace.
Il y a 4 ans et 277 jours

ADP confie la réfection de la piste la plus longue de l'aéroport de Paris-Le Bourget à NGE

Les travaux consistent en la rénovation de la piste 03/21 sur une longueur de 1.800 ml. NGE s'appuie sur son expérience en travaux similaires sur autoroutes et mobilise sa plus grande centrale d'enrobés pouvant produire 400 tonnes d'enrobés par heure. L'ensemble des enrobés rabotés sera revalorisé dans les formulations d'enrobés et mis en œuvre autour des regards de balisage ou d'assainissement le long de la piste. Cette opération appelée la « déléthalisation » permet que les regards ne soient plus un obstacle pour le train d'atterrissage des avions et évite le sur-accident.Du fait d'un accès au chantier très sécurisé, via un Poste d'Accès Routier Inspection Filtrage (PARIF) créé spécifiquement par NGE, tout le personnel doit suivre une formation sûreté afin de valider un Titre de Circulation Aéroportuaire (TCA).L'aéroport Paris-Le Bourget est le plus ancien aéroport de Paris. Son passé historique démontre un risque de pollution pyrotechnique avéré datant de la seconde guerre mondiale. Un diagnostic pyrotechnique des sols a été réalisé avant le démarrage des travaux, le 28 juin 2020, par la société BÉRENGIER DÉPOLLUTION, filiale de NGE spécialisée en dépollution pyrotechnique et amiante, qui assurera un suivi spécifique de ces travaux.Enfin, la piste à rénover s'exécutera avec le maintien en activité des deux autres pistes. Pour sécuriser la circulation de ses engins, NGE développe, par le biais de son service innovation, une application mobile de localisation GPS (barrière virtuelle) appelée géofencing. Les engins sont géolocalisés en temps réel et reçoivent une alarme à l'approche d'une zone interdite.« Groupe ADP nous a fait confiance grâce aux compétences acquises sur nos grands chantiers autoroutiers. Mais sur une piste d’aéroport, ce sera une première pour NGE. Cette opération est donc importante pour NGE. Nous avons investi dans la formation sûreté propre aux aéroports pour tous nos collaborateurs et nous développons spécifiquement une application mobile pour sécuriser la circulation de nos engins. Enfin, dans notre démarche qualité et environnementale, un effort est fait pour le recyclage des enrobés ».- Yoann André, Directeur des travaux NGE
Il y a 4 ans et 278 jours

Ella et Pitr, des street artists qui bousculent les conformismes

Ce duo stéphanois a lancé ces derniers jours une campagne d'affichage sauvage dans Paris, en plus d'une grande fresque murale et d'une exposition à Paris.Depuis treize ans, ce duo impertinent investit un peu partout champs, façades, toits avec des fresques, volontairement éphémères, mélanges de dénonciation au vitriol et d'humour tendre à la Sempé.Leurs personnages géants coincés dans leur cadre, qui dorment au milieu de la ville, sont désormais bien repérés. A 35 et 38 ans, jeunes parents, ils rient, réfléchissent sans chapelles ni œillères à la société et ne se prennent pas au sérieux.Leur plus grande performance: avoir achevé l'an dernier la plus large fresque en Europe, grande comme quatre stades de foot, à la Porte de Versailles: une fresque qu'on ne peut voir qu'avec un drone ou reproduite sur les réseaux sociaux, et qui montre une vieille mamie posant son doigt sur le bord du périphérique.De nombreux fans ont aperçu un peu partout ces derniers jours des affiches postées avec la vieille dame. Accompagnée de la contrepèterie "vivre rire ou moulibre" (au lieu de "vivre libre ou mourir")."On a annoncé notre venue d'une façon un peu sauvage!", reconnaît Ella. "C'était une carte postale pour vous Parisiens mais on n'avait pas vos adresses!", ont-ils répondu à leurs supporteurs.Avec les street-artists Ox et Tomtom, "nous avons fait une petite balade dans le métro parisien en post-coronavirus, c'était assez tranquille", raconte amusé Pitr à l'AFP.En une soirée, Ella et Pitr appliquent dans trois stations des collages sur les publicités. Des collages représentant souvent des sacs plastiques qui s'envolent, pour dénoncer le gaspillage consumériste.Poil à gratterElla et Pitr viennent aussi de peindre un nouveau mur à côté de l'église Saint-Philippe du Roule.S'y déploie un tissu aux ombres, lumières et sinuosités sensuelles et qui s'inscrit dans leur série d'œuvres "Plis et replis (de soi)". "Le tissu, c'est la métaphore: l'enveloppe d'un personnage avec ses plis, ses replis", explique Ella."On travaille, explique-t-elle, sur le tissu depuis deux ans. C'est une forme de disparition, le tissu recouvre quelque chose et cache quelque chose".Juste à côté, dans l'exposition de la Galerie Le Feuvre et Roze, qui les suit depuis dix ans, encore des peintures de tissus et de sacs de plastique.Mais aussi de petits personnages qui gravissent à deux d'immenses rochers, planètes, nuages, déserts. Dans le questionnement faussement naïf, se retrouve quelque chose du Petit prince de Saint-Exupéry.Une vidéo en continu montre comment ils effacent une fresque.Jonathan Roze, de la galerie, explique qu'ils "ne veulent pas s'imposer. C'est la performance qui les intéresse, mais ils ne veulent pas envahir l'espace intime de chaque personne".Leurs créations, dit-il, se veulent "contextuelles" dans un espace et un temps donnés: "ce n'est pas une œuvre que vous pouvez copier-coller sur 30 façades différentes".Ella et Pitr revendiquent l'instantané, l'éphémère, le poil à gratter, l'œuvre sans lissage qui fait réagir ou rend perplexe.Or, certains street-artists, dénonce Pitr, "font du joli, de la décoration. C'est comme une femme botoxée, elle fait un peu de chirurgie, ça tient la route un temps et après, ça devient n'importe quoi". Ces œuvres "sont polluantes autant que de la publicité", assène durement Ella."Nous, ajoute-t-il, on a un rapport avec la rue qui n'est pas agressif, mais on a envie qu'il y ait un trait avec de l'énergie". "La rue, explique encore Ella, on ne peut la prendre comme un cahier de brouillon et balancer n'importe quoi au hasard sur un mur. Il faut savoir pourquoi on intervient"."Si on travaille sur l'effacement, assure-t-elle, c'est qu'on a un rapport au dessin qui est très spontané, libre. On a envie que ça vienne et que ça disparaisse comme une parole".