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Il y a 4 ans et 281 jours

La France subit une récession historique à cause du coronavirus

Depuis qu'il mesure l'activité économique française de façon trimestrielle, jamais l'Institut national des statistiques n'avait enregistré pareil effondrement.Il a aussi révisé sa mesure de l'activité au premier trimestre, qui a chuté de 5,9%, au lieu de 5,3% rapporté précédemment.La chute du PIB au deuxième trimestre est toutefois moindre que ce qu'anticipaient la plupart des analystes et l'Insee lui-même, qui l'entrevoyait encore à 17% au mois de juin.Mais "cette première estimation reste fragile et elle est susceptible d'être révisée, davantage qu'à l'accoutumée, dans les prochaines publications des comptes trimestriels", avertit dans son communiqué l'institut, qui ne publie pas de nouvelle prévision pour l'ensemble de l'année après celle d'une récession de 9% faite début juillet.Dans le détail, la consommation des ménages, principale composante de la croissance, a reculé de 11%, la production de biens de biens et de services s'est affaissée de 14,2%, avec un plongeon encore de l'industrie manufacturière, de 16,8%.Les investissements dégringolent de 17,8%, les exportations de 25,5%, tandis que les importations diminuent de 17,3% sur le trimestre.Seul l'alimentaire résiste avec tout de même un léger recul de 0,5% et les services marchands limitent la casse avec une baisse de 6,2%.Mais "s'agissant des services, les dépenses de services de transports (-45,8%) et d'hébergement-restauration (-56,9 %) s'effondrent, en lien avec les restrictions administratives mises en œuvre pour lutter contre la pandémie", rapporte encore l'Insee.D'une manière générale, "l'évolution négative du PIB au premier semestre 2020 est liée à l'arrêt des activités +non essentielles+ dans le contexte du confinement mis en place entre mi-mars et début mai", explique l'institut."La levée progressive des restrictions conduit à une reprise graduelle de l'activité économique aux mois de mai puis de juin, après le point bas atteint en avril", poursuit-il.La plus forte baisse trimestrielle du PIB avant la crise du coronavirus avait été enregistrée au deuxième trimestre 1968, affecté par la grève générale en mai, mais qui avait été suivi par un rebond de +8% à l'été.Signaux contrastésLa remontée devrait cette fois être d'autant plus vigoureuse que la dégringolade fut abyssale: l'Insee a prévu +19% pour le troisième trimestre, Natixis +16% et la Banque de France +14%.Plusieurs indicateurs publiés la semaine dernière confirment un rebond dynamique de l'économie française, comme le redressement de l'activité en juillet mesuré par le cabinet Markit ou le regain de confiance des chefs d'entreprise.Mais le moral des ménages, qui avait commencé à se redresser en juin suite au déconfinement, a de nouveau fléchi en juillet, a rapporté mercredi l'Insee.Et si la consommation a dans l'ensemble bien repris, le début des soldes a été "peu dynamique", selon la fédération Procos du commerce spécialisé.En conséquence, la part des Français qui estime qu'il est opportun d'épargner augmente pour le troisième mois consécutif, alors que la mobilisation des 100 milliards d'euros d'épargne supplémentaires prévus cette année jouera un rôle décisif dans la reprise.
Il y a 4 ans et 281 jours

Hilti et Ottobock développent en partenariat des Exosquelettes pour le secteur de la construction

Des solutions prometteuses pour améliorer l'ergonomie des utilisateurs !Hilti, groupe spécialisé dans les technologies de construction, et Ottobock, entreprise de technologie médicale, conjuguent leur savoir-faire en matière de sécurité, de protection de la santé et de biomécanique afin d'étendre leur portefeuille de solutions ergonomiques. Les deux entreprises disposent d'une vaste expérience dans ces secteurs accumulée au cours de nombreuses décennies et coopéreront à l'avenir dans le domaine de la recherche et du développement.« Les exosquelettes sont une véritable tendance de fond pour nous. Ils permettent un certain soulagement dans le cadre d'activités physiques pénibles, comme on peut notamment les rencontrer sur les chantiers de construction. Nous avons trouvé en Ottobock le partenaire idéal pour combiner nos connaissances approfondies en matière de protection des utilisateurs et d'ergonomie grâce à l'expertise centenaire de cet acteur en biomécanique. Notre partenariat technologique est la première étape du développement d'autres systèmes innovants et axés sur les besoins de la clientèle. »- Johannes Wilfried Huber, Membre du Comité Exécutif chez Hilti« Nous sommes ravis d'acquérir un nouveau champ d'application avec le concours de Hilti. Nous misons en effet sur les expériences que nous avons recueillies dans le cadre de 500 projets de conception d'exosquelettes réussis, notamment dans l'industrie automobile et l'artisanat. Les opportunités qui s'offrent aux solutions permettant de réduire la contrainte physique subie par les collaborateurs dans le secteur de la construction sont très prometteuses. Nous avons pour ambition de consolider ensemble cette activité au cours des années à venir. »- Sönke Rössing, Directeur d'Ottobock Industrials Cette division développe depuis 2012 des exosquelettes industriels de la gamme Paexo qui permettent d'améliorer l'ergonomie des postes de travail.Sortie début 2021 du modèle Hilti EXO-O1Hilti commercialisera début 2021 un premier produit commun : le système EXO-O1. Il s'agit d'un modèle passif qui ne nécessite aucune alimentation en énergie. Le poids des bras est transféré vers les hanches via des coques de bras et à l'aide d'un système mécanique de câbles de traction. Les pics de contrainte exercés sur les muscles sont ainsi réduits jusqu'à 47%, ce qui soulage les épaules, d'après des études indépendantes et des analyses d'Ottobock.Les exosquelettes contribuent ainsi largement à la protection de la santé, notamment dans le cadre de travaux réalisés au-dessus de la tête ou des épaules. Ils sont tout particulièrement utiles dans le secteur de la construction où les tâches répétitives et prolongées ne manquent pas. La fatigue est par ailleurs réduite. Ces travaux peuvent donc être réalisés sur un intervalle prolongé et à un degré de productivité supérieur.A long terme, le soulagement préventif peut contribuer à la réduction de maladies musculosquelettiques professionnelles. Ces affections font en effet partie des principales causes de maladies professionnelles et présentent donc un important facteur de coût pour les entreprises et les systèmes de santé.
Il y a 4 ans et 281 jours

L'aide à l'embauche élargie aux jeunes âgés de 25 ans

Lors de la présentation du plan jeunes le 23 juillet, le gouvernement avait pourtant précisé que cette mesure ne s'appliquerait qu'aux moins de 25 ans alors que les autres dispositifs d'insertion et de formation concernent les moins de 26 ans.Interrogé sur cette rectification, le ministère du Travail reconnaît "un ajustement".Selon une source syndicale, cela "représente 10% de jeunes en plus", d'après les données communiquées pendant la concertation.Comme annoncé, l'aide s'appliquera aux embauches, en CDI ou CDD d'au moins trois mois, réalisées par une entreprise ou une association du 1er août au 31 janvier pour une rémunération inférieure ou égale à deux Smic.Ce montant sera "proratisé en fonction de la quotité de temps de travail du salarié et de la durée effective du contrat de travail", selon le texte.Le projet de décret précise aussi que l'employeur ne devra pas avoir procédé, à compter du 1er janvier 2020, à un licenciement pour motif économique sur le poste concerné par l'aide.En cas de contrats successifs, l'employeur continuera à bénéficier de l'aide si le salarié a 26 ans pendant cette période.Le gouvernement table sur 450.000 contrats signés grâce à ce coup de pouce.
Il y a 4 ans et 281 jours

Myral, le premier système d'ITE à base combustible à obtenir un classement coupe-feu 30 minutes

Ce PV, qui vient d'être certifié par le laboratoire Efectis, valide la démarche du groupe de faire reconnaître les performances coupe-feu de son système quelques mois après le durcissement de la législation en la matière. La question est désormais : pourquoi le système Myral ne serait pas reconnu comme un écran thermique exigé pour la pose sur COB ou sur IMH ?C'était le 11 août dernier, un arrêté publié au « Journal officiel » faisait évoluer les règles de protection contre l'incendie. Poursuivant leur démarche de rénovation de cette réglementation en tirant les conséquences du drame de la tour Grenfell à Londres, les pouvoirs publics précisaient les contours de la loi concernant la rénovation des façades des immeubles de moyenne hauteur (IMH) d'habitation. Le texte indiquait que figure, parmi les deux solutions constructives autorisées par l'article R. 122-33 du CCH issu du décret, « le système de façade est constitué de matériaux pratiquement incombustibles à l'exception d'un sous-ensemble protégé par un écran thermique. » Et de préciser : « un sous-ensemble du système peut ne pas être classé au moins A2-s3, d0, à condition qu'il soit protégé par un écran thermique […]. L'écran thermique a une performance de résistance au feu EI30 et l'efficacité du système de façade est démontrée par une appréciation de laboratoire. » Ces règles imposent donc aux solutions d'isolation par l'extérieur, à base d'isolants combustibles, d'être recouvertes d'un écran thermique coupe-feu 30 minutes.Une nouvelle étape dans la démarche réglementaire de Myral face au risque incendieAu regard de cette nouvelle donne, le bureau d'études du groupe Myral, qui mène depuis plusieurs années une politique de recherche et de tests sur la réaction au feu de sa solution d'ITE, a souhaité proposer une voie différente dans l'appréhension des solutions intégrant une masse combustible.« Forts de la mise en œuvre de notre produit (vêture/vêtage) qui supprime la lame d'air (potentielle responsable de l'effet cheminée lors d'un incendie), de ses multiples systèmes possibles (combinaisons avec différents types de renforts d'isolant) et de la campagne de tests que nous avons menée (classement M, puis essai SBI, puis 6 essais LEPIR), nous étions convaincus d'avoir tous les atouts pour prouver que notre le système Myral est pertinent en terme de résistance au feu. C'est pour cette raison que nous avons engagé des essais coupe-feu avec le laboratoire spécialisé Efectis. »- Julien Bagnard, responsable développementObjectif : prouver que le système Myral, composé du M32 et de l'isolant Kooltherm K15 de Kingspan, pouvait être reconnu coupe-feu pendant 30 minutes. Achevée début mars, après deux essais d'orientation puis deux essais de certification, cette campagne est un succès puisque le laboratoire Efectis vient de remettre le PV qui classe le système EI30. Une première en France pour un produit d'isolation de façade à base combustible !Quid de la participation du système Myral au rôle d'écran thermique ?L'obtention de ce classement EI30 montre que, même intégrant un isolant polyuréthane, un système protégé par un parement en aluminium peut tenir 30 minutes face à un incendie dans des conditions défavorables… Et donc protéger le bâtiment et ses habitants. Ce qui correspond aux règles pour entrer dans la catégorie des écrans thermiques. De quoi faire évoluer le texte de loi ? C'est la question qui est désormais posée aux décideurs. En effet, les impacts sur les secteurs de la rénovation et de la construction de logements neufs seraient importants. Au moment, où les réglementations imposent de plus en plus de résistance thermique, proposer des produits performants, de faibles épaisseurs et économiques, est un enjeu, notamment sur les marchés de la Construction sur ossature bois (COB) et des IMH, qui sont donc tous les deux soumis à la mise en oeuvre d'un écran thermique assurant la sécurité incendie…Revêtement de façade isolant M32Le revêtement de façades intégrant un isolant de type P.I.R, conçu, fabriqué et commercialisé par Myral, allie esthétique, rapidité de pose et efficacité énergétique (lambda de 23 mW/m.K.). Réalisé à la dimension du calepinage, la longueur des pans est variable, de 1,5 ml à 14 ml (contre 1,5 à 2 ml pour les panneaux de bardage traditionnels). Les revêtements de façades Myral peuvent être posés en vêture ou en vêtage sur tous les types de construction. Deux épaisseurs sont disponibles, le M32 et le M62. La solution est un investissement pérenne avec une durée de vie estimée dans l'analyse du cycle de vie à plus de 50 ans. Personnalisable (selon conditions*), le nuancier Myral offre un large choix de couleurs et différentes gammes de finitions.
Il y a 4 ans et 281 jours

Nexity résiste à la crise mais reste prudent pour l'avenir

"Malgré une crise d'une dureté inouïe, Nexity est resté profitable au premier semestre", a souligné Alain Dinin, PDG du groupe, dans un communiqué de présentation de ses résultats semestriels.Entre janvier et juin, Nexity a engrangé 1,7 milliard d'euros de revenus, soit un repli de 6,7% par rapport à un an plus tôt. Son bénéfice net s'est effondré de 87,5% à 6,6 millions.Ces résultats sont dans la lignée des autres grands promoteurs ayant déjà publié leurs chiffres, dont Kaufman & Broad et Icade. Tous ont subi les conséquences du confinement, qui a forcé pendant des semaines de multiples chantiers à l'arrêt, mais plutôt limité les dégâts.Plus que les revenus eux-mêmes, qui reflètent des transactions passées, ce sont les chiffres de réservations qui témoignent de la santé des ventes. Comme ses concurrents, Nexity fait, à ce titre, état d'un franc rebond en juin.Au total, ses ventes de logements représentent même, pour tout le semestre, un montant supérieur à ce qu'il était un an plus tôt.Toutefois, elles chutent auprès des particuliers. Ce sont les gros investisseurs qui ont soutenu les ventes et sont désormais majoritaires au sein des réservations."Il n'y a donc pas destruction de la demande, mais substitution de la demande", a résumé M. Dinin.A ce titre, Nexity met en avant le rôle de CDC Habitat, déjà évoqué par plusieurs promoteurs français. Ce groupe est la filiale dédiée au logement de la Caisse des dépôts, elle-même bras financier de l'état, et a promis d'acheter des dizaines de milliers de logements pour faciliter la sortie de crise.Désormais, vu le contexte particulier du premier semestre, Nexity s'attend à une "nette amélioration" de ses résultats au second semestre, mais prévient qu'ils ne retrouveront pas le niveau d'un an plus tôt.Surtout, contrairement à ses grands concurrents, le groupe s'abstient de donner de nouvelles prévisions annuelles, "compte tenu des incertitudes persistantes en matière sanitaire, économique et sociale".
Il y a 4 ans et 281 jours

Efficacité énergétique et réduction des émissions de CO² au SI-Centrum Stuttgart : opération réussie pour SPIE

Depuis 2018, SPIE est responsable de la gestion des installations techniques du centre de loisirs et de divertissement. Elle fournit ainsi au client une offre de prestations complète, avec un fournisseur unique pour tous les services d'ingénierie du bâtiment.Efficacité énergétique et réduction des émissions de CO² grâce à une offre de prestations complèteSPIE assure l'alimentation de l'ensemble du SI-Erlebnis-Centrum en chauffage, climatisation, électricité et eau potable dans le cadre d'un contrat de fourniture de services énergétiques. Le Groupe est responsable de la gestion technique des installations dans les zones principales du complexe.« Nous optimisons de manière continue les installations techniques du centre SI-Centrum. Notre expertise énergétique et les connaissances techniques de nos collaborateurs en matière de gestion des installations techniques apportent de nombreux avantages à nos clients. Nous effectuons en permanence des analyses d'efficacité et identifions les économies potentielles. Nous planifions et mettons en œuvre des mesures afin d'exploiter chaque installation le plus efficacement possible », déclare Hans Loest, porte-parole du conseil d'administration de l'unité Energy Solutions de SPIE Deutschland & Zentraleuropa. « Ainsi, les services fournis nous permettent d'optimiser le bilan de CO², car l'énergie la plus respectueuse de l'environnement est celle qui n'est même pas utilisée », ajoute Hans Loest.Garantie d'économie d'énergie Grâce à ces mesures d'efficacité énergétique, SPIE parvient à réduire les émissions de CO² et à réaliser des économies considérables : chaque année, en moyenne, plus de deux millions d'euros sont économisés et environ 2.500 tonnes d'émissions de CO² sont évitées. « Cette réussite se reflète également dans le niveau de satisfaction de nos clients. Nous sommes fiers que le contrat actuel entre SPIE et le SI-Erlebnis-Centrum ait été prolongé de dix ans en 2016 », déclare Hartmut Kogel, chef des opérations Sud au sein de l'unité Energy Solutions de SPIE Deutschland & Zentraleuropa.Dans le cadre de l'optimisation du centre de divertissement SI-Erlebnis-Centrum, SPIE a rénové deux centrales de refroidissement et les a équipées de nouvelles mécaniques très performantes.« Les services font l'objet de factures conformes à la réglementation, transparentes et basées sur la consommation individuelle, directement adressées à chaque utilisateur au moyen de plus de 350 compteurs étalonnés », a ajouté Hartmut Kogel.Gestion des installations techniques 24 heures sur 24En 2018, à la suite d'un appel d'offres, le représentant du propriétaire du SI-Erlebnis-Centrum, Brookfield Properties, a également confié à SPIE la gestion des installations techniques du complexe de loisirs. Depuis lors, le prestataire de services multi-techniques exploite l'ensemble des installations techniques des zones principales du centre de divertissement, comme la climatisation, les systèmes d'alarme incendie et de gicleurs ou les portes de secours.« Nous renouvelons également les systèmes de gestion des installations, en organisant les inspections nécessaires et réglementaires, en supervisant les inspections de protection contre les incendies et en fournissant un service de garde 24 heures sur 24 ainsi que des services de gestion des défaillances », affirme Hartmut Kogel. Et d'ajouter :« Nous avons une parfaite connaissance de nos installations ainsi que des canaux de coordination au sein de notre équipe qui sont courts. Ce qui nous permet de mettre en œuvre les mesures correspondantes de manière flexible et rapide, notamment pour générer des économies supplémentaires ou pour répondre rapidement aux besoins des utilisateurs. »
Il y a 4 ans et 281 jours

Les nouvelles règles européennes sur le travail détaché entrent en application

Cette directive, que les États membres avaient deux ans pour transposer et qui s'applique à partir du 30 juillet, consacre le principe "A travail égal, rémunération égale sur un même lieu de travail".Un salarié détaché par une entreprise établie à l'étranger bénéficiera désormais de la même rémunération qu'un salarié employé par une entreprise établie localement réalisant les mêmes tâches. Jusque-là il était simplement soumis au respect du salaire minimum.Le texte prévoit aussi l'application des conventions collectives du pays d'accueil aux travailleurs détachés, qui pourront ainsi bénéficier des mêmes primes ou encore des mêmes remboursements que les nationaux.Les cotisations sociales du travailleur détaché demeurent cependant celles de son pays d'origine, ce qui fait le coût du travail d'un détaché peut rester inférieur à celui d'un national.La directive limite le détachement à 12 mois, pouvant être prolongé de six mois. Au-delà, un statut de détachement de longue durée est créé, à partir duquel le salarié bénéficiera de tous les droits applicables aux salariés nationaux, à l'exception des dispositions relatives à la conclusion et à la rupture du contrat de travail.Le texte ne concerne pas le transport routier. Celui-ci a fait l'objet d'une législation à part qui vient d'être définitivement adoptée par le Parlement européen début juillet.La directive permet également de nouvelles sanctions contre les fraudes et une transparence renforcée pour le détachement en chaîne, quand une entreprise étrangère de travail temporaire met des intérimaires à la disposition d'une autre entreprise étrangère qui effectue une prestation en France."C'est une étape importante", s'est réjouie la ministre du Travail Elisabeth Borne dans un communiqué.La ministre veut aller plus loin car "depuis 10 ans, le recours au travail détaché en France a plus que doublé. La nature dérogatoire et temporaire de ce dispositif a, dans certains cas, été dévoyée et certains travailleurs sont accueillis dans des conditions qui ne sont pas acceptables", souligne-t-elle.Une concertation doit s'ouvrir avec les partenaires sociaux à la rentrée pour élaborer d'ici la fin de l'année des plans de réduction de recours au travail détaché dans les secteurs les plus concernés (BTP, agriculture...).
Il y a 4 ans et 281 jours

Les nouvelles règles de l'activité partielle de longue durée entre en vigueur vendredi

Ce décret était très attendu des entreprises intéressées par ce dispositif, principalement pour l'instant dans l'aéronautique mais pas uniquement. Le motoriste Safran a déjà négocié un accord avec ses syndicats jusqu'à la fin 2022 afin d'éviter tout licenciement en France. D'autres équipementiers et Airbus envisagent de le faire.Cette mesure, intitulée dans le décret "dispositif spécifique d'activité partielle en cas de réduction d'activité durable", est née d'une idée des partenaires sociaux de la métallurgie. Elle vise à inciter les entreprises durablement impactées par la crise "à garder leurs salariés et leurs compétences pour être prêtes quand l'activité repartira", selon la ministre du Travail Elisabeth Borne.Dans ce but, le dispositif autorise une réduction du temps de travail jusqu'à un maximum de 40% d'heures chômées, compensées par l'État plus fortement que le chômage partiel de base, sous condition d'un accord collectif au niveau de l'établissement, l'entreprise, le groupe ou la branche.Sur la base "d'un diagnostic sur la situation économique", cet accord, d'une durée de 6 à 24 mois, doit "définir les activités et les salariés concernés, la réduction maximale de l'horaire de travail et les engagements en matière d'emploi et de formation professionnelle".Sur les heures chômées, le salarié touchera 84% de son salaire net (ou 70% de son brut), calculé à partir d'une rémunération maximale de 4,5 Smic. Comme celles-ci sont au maximum de 40% de son temps de travail, cela lui garantit 93% de son salaire net.De son côté, l'entreprise recevra une compensation de 85% de l'indemnité versée au salarié, (soit 15% de reste à charge) pour un accord conclu avant le 1er octobre et 80% pour un accord conclu après.La réduction de l'horaire de travail "s'apprécie pour chaque salarié concerné sur la durée d'application du dispositif". Elle ne peut être supérieure à 40% de l'horaire légal mais une dérogation à 50% est possible dans des cas exceptionnels avec accord de l'administration.L'accord "peut" aussi prévoir "les conditions" dans lesquelles les dirigeants et actionnaires "fournissent des efforts proportionnés à ceux demandés aux salariés".Les frais de formation pendant la période pourront être pris en charge à hauteur de 80% par l'Etat et le compte personnel de formation des salariés pourra aussi être mobilisé.
Il y a 4 ans et 282 jours

Un futur plus sûr avec Uretek®

Il y a 4 ans et 282 jours

Hager Group et Audi AG présente le Vehicle to Home, la recharge bidirectionnelle du véhicule vers la maison

Au cours du premier semestre 2020, les énergies renouvelables ont représenté pour la première fois plus de 50% de la production électrique totale en Allemagne. Mais cette part croissante des énergies vertes s'accompagnent néanmoins d'un dilemme fondamental : elles ne fournissent pas toujours de l'électricité quand celle-ci est nécessaire. À l'inverse, lors de journées ensoleillées ou de phases de vents forts, les capacités de stockage de l'énergie produite font souvent défaut. Hager Group et AUDI AG ont défini une stratégie de recherche qui devrait jouer un rôle déterminant dans la résolution de cette problématique : la recharge bidirectionnelle du véhicule vers la maison, aussi appelée Vehicle to Home (V2H).Le concept est aussi simple qu'il est génial : la batterie haute tension d'une voiture électrique peut être rechargée au moyen du réseau électrique domestique, mais celle-ci peut également être utilisée comme dispositif de stockage décentralisé pour ce même réseau.« Une batterie de véhicule électrique peut stocker une quantité d'énergie pratiquement équivalente aux besoins d'un ménage moyen pour une semaine », explique ainsi Ulrich Reiner, expert en électromobilité chez Hager Group.Cela signifie qu'en principe, toute batterie haute-tension de véhicule électrique pourra à l'avenir être rechargée à domicile à l'aide de cette nouvelle infrastructure de recharge, mais aussi devenir source d'énergie pour le réseau électrique. Les propriétaires qui produisent de l'énergie solaire sur leur toit peuvent alors la stocker localement dans leur véhicule, pour la restituer au bâtiment en cas de besoin. Ce processus de recharge bidirectionnelle domestique est baptisé Vehicle to Home (V2H).Selon Ulrich Reiner, « Le V2H présente un fort potentiel d'économies pour la facture énergétique des propriétaires immobiliers. Il permet en outre de renforcer la stabilité du réseau électrique et d'offrir une alimentation de secours dans l'éventualité d'une panne générale ». Il ajoute : « L'idée d'utiliser la batterie de milliers de véhicules électriques de façon à lutter contre le réchauffement climatique nous a motivé dès le début du projet. ».Une prouesse techniqueSi le concept paraît simple en théorie, il nécessite en pratique une forte expertise technologique et une orchestration très précise de divers composants techniques. La collaboration entre Hager Group et AUDI AG s'est nouée sur cette maîtrise essentielle.Hager Group fournit le savoir-faire technique au cœur de l'infrastructure de recharge, qui permet l'usage V2H de la batterie du prototype développé pour le modèle Audi e-tron. Grâce à la filiale E3/DC du groupe Hager, dont la centrale photovoltaïque domestique séduit le marché depuis de nombreuses années, la batterie peut en effet servir d'accumulateur d'énergie. Le bon fonctionnement d'un système de recharge bidirectionnelle au quotidien implique néanmoins d'autres éléments essentiels, tels qu'un dispositif de gestion intelligente de l'énergie, afin d'assurer la commutation entre le véhicule et la maison en fonction de l'ensoleillement et des besoins, et enfin une borne de charge. Là aussi, le portefeuille de produits de Hager Group a prouvé sa valeur. La société américaine IoTecha a par ailleurs contribué au projet en vue d'assurer sa conformité à la norme de recharge CCS. Objectif : fonctionnalité au quotidienLa fonctionnalité du système au quotidien a constitué un critère clé pour les concepteurs dès la phase de développement.« L'accès à la mobilité prime sur tout le reste. La recharge bidirectionnelle ne doit en aucun cas représenter une contrainte pour le client. », affirme ainsi Martin Dehm, Chef de projet technique pour le recharge bidirectionnelle chez Audi. « Le système intelligent de gestion de la charge contrôle l'utilisation optimale de la batterie et maximise ainsi l'efficacité économique de l'ensemble du dispositif. Pour le client, le fonctionnement est extrêmement simple : il suffit de raccorder le véhicule, et le reste se fait automatiquement. », conclut-il.Un grand pas pour la transition énergétiqueSelon Ulrich Reiner, la pertinence du projet ne fait aucun doute : « À l'avenir, de plus en plus de propriétaires disposeront d'une batterie dans leur cave, dans leur garage ou à l'extérieur de leur maison. Ils pourront y stocker, par exemple, l'énergie produite par les panneaux photovoltaïques de leur maison ». En combinant installation photovoltaïque avec le système de stockage domestique et la batterie du véhicule, les ménages accéderont à une autosuffisance énergétique de plusieurs jours, tout en soulageant le réseau électrique. Ils contribueront ainsi de manière déterminante à la transition énergétique.
Il y a 4 ans et 282 jours

L'État débloque 600 millions d'euros pour les régions qui saluent "une révolution"

"On va faire taire toutes nos guéguerres, toutes nos différences légitimes (...) pour montrer que nous savons agir dans le même sens", a plaidé le Premier ministre avant de parapher cet accord avec le président de l'Association des régions de France, Renaud Muselier."Nous sommes très satisfaits de ce qu'on vient de signer", a abondé M. Muselier, rendant un hommage appuyé à M. Castex avec qui il a "en 15 jours débloqué une situation très complexe que nous n'avions pas réussi à débloquer en trois ans".Les collectivités ont nourri des relations sur courant alternatif avec l'ancien Premier ministre Edouard Philippe et avec Emmanuel Macron. Fin mai, les régions avaient claqué la porte d'une réunion avec le gouvernement, s'estimant oubliées d'un plan d'urgence de 4,5 milliards d'euros principalement fléché vers les communes et départements.Et Emmanuel Macron avait voulu en juin, selon des présidents de région, conditionner l'aide de l'Etat à un report des élections régionales, scénario finalement balayé par Jean Castex mi-juillet.Alors que M. Castex multiplie les gestes et déclarations de bonnes intentions envers les territoires depuis sa prise de fonctions, la réconciliation avec les régions vient conforter sa stratégie.Un chèque de 600 millions d'euros en crédits d'investissement leur est donc apporté, sachant que les régions, dotées d'importantes compétences en matière d'emploi, formation, transport ou encore économie, devront être des relais précieux dans la mise en oeuvre du futur plan de relance attendu fin août."Est ce que c'est assez ? C'est jamais assez", a souri M. Muselier, qui évalue à 1,2 milliard d'euros l'impact de la crise sur les finances des régions. Mais "c'est une très bonne décision", a-t-il encore salué.Autre signe d'apaisement, la confirmation de la compensation totale de la baisse des impôts de production, décidée par l'exécutif pour stimuler la compétitivité des entreprises. Cette coupe claire de 20 milliards d'euros vient directement toucher les régions, qui en percevaient 7 à 10 milliards, notamment via la cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE)."Il n'était pas question que ça vienne aggraver les difficultés financières des régions, donc nous prenons nos responsabilités", a déclaré Jean Castex.Les régions se verront donc affecter une fraction équivalente de la TVA, dont le rythme d'évolution suivra le dynamisme au niveau national.En échange, les régions s'engageront à investir massivement dans la relance, jusqu'à 20 milliards d'euros. Cela s'effectuera dans le cadre des contrats de plan Etat-Région 2021-2027 qui seront discutés entre septembre et décembre et dont les axes forts tourneront autour de la transition écologique, la recherche, la cohésion sociale, la santé, la formation professionnelle ou encore la modernisation des infrastuctures de transport.Il est aussi demandé aux régions d'alimenter un "fonds de sauvegarde" mobilisable en cas de nouvelle crise et d'améliorer les mécanismes de péréquation entre régions.Enfin, régions et Etat sont convenus de collaborer étroitement dans la mise en oeuvre du plan de relance, notamment dans les secteurs de l'automobile et l'aéronautique et dans la mobilisation des fonds européens.
Il y a 4 ans et 282 jours

La Fondation du patrimoine ouvre son label aux villes de 20.000 habitants

Il était jusqu'à présent réservé aux communes rurales de moins de 2.000 habitants et aux secteurs patrimoniaux remarquables. Réservé à l'origine aux seuls immeubles bâtis, il est également élargi aux parcs et jardins.Ce label constitue une reconnaissance par la Fondation du patrimoine de la qualité patrimoniale d'immeubles non-protégés par L’État au titre des monuments historiques. Il permet à leurs propriétaires, sous conditions, de déduire de leurs impôts tout ou partie des travaux réalisés de l'impôt sur le revenu.Depuis sa création, la Fondation du patrimoine a délivré plus de 21.000 labels. Cet outil permet de soutenir la restauration, faite dans les règles de l'art, de nombreux éléments du patrimoine rural (fermes, moulins, granges, demeures historiques, etc.) et participe aux actions de redynamisation économique des territoires. De nombreuses communes en étaient néanmoins exclues. Désormais, en s'appliquant aussi aux centres-bourgs, notamment dans le cadre de programmes de rénovation et d'embellissement, il servira à lutter contre leur dévitalisation et contre l'étalement urbain source de raréfaction des espaces agricoles et naturels. Outre les propriétaires éligibles, ce sont de nombreuses petites et moyennes entreprises du secteur de la restauration et de l'artisanat qui bénéficieront de cette mesure de relance économique. Grâce au soutien du Gouvernement et des parlementaires, l'action de la Fondation du patrimoine en faveur du patrimoine culturel contribue à la relance économique par la culture.L'obtention du label ouvre droit à un régime fiscal calqué sur celui des monuments historiques et peut rendre possible l'ouverture d'une campagne de dons sur un bien privé. Attribué pour 5 ans, le label permet aux propriétaires privés d'un immeuble non protégé, visible depuis la voie publique ou visitable, de déduire 50 à 100 % de leurs travaux de couverture et de façade de leur revenu imposable, selon la subvention accordée par la Fondation du patrimoine. Cette aide fiscale est octroyée afin de leur permettre de réaliser des travaux de restauration de qualité, qui contribuent à préserver l'authenticité de notre patrimoine local.Les délégations régionales de la Fondation du patrimoine, dans le cadre d'un travail conjoint avec les architectes des Bâtiments de France, veillent à la sélection des projets de restauration et effectuent un contrôle de la conformité à la fin des travaux. Elles garantissent ainsi la crédibilité du label accordé et le bien-fondé de l'aide publique consentie. La Fondation du patrimoine a conclu des partenariats avec de nombreuses communes, intercommunalités, départements et régions qui soutiennent l'attribution de ce label afin de préserver le patrimoine, l'emploi et l'attractivité.La Fondation du patrimoine tient à remercier les parlementaires de la commission de la Culture du Sénat, notamment Mme Dominique Verien, sénatrice de l'Yonne, qui avaient initialement proposé cette mesure au sein d'une proposition de loi, aujourd'hui reprise dans la loi de finances rectificative, ainsi que le ministère de la Culture pour son soutien.
Il y a 4 ans et 282 jours

Lancement du Wilo-Connect Modul Yonos MAXO

Le Wilo-Connect Modul Yonos MAXO est un module de gestion pour l'intégration de fonctions avancées pour les circulateurs à haut rendement Wilo-Yonos MAXO. Il a été conçu pour accroître les fonctionnalités de la gamme Wilo-Yonos MAXO pour les applications de chauffage, climatisation et réfrigération de l'eau dans les installations civiles et commerciales.La solution flexible pour l'intégration dans le système de gestion des bâtimentsLe module Wilo-Connect permet une intégration optimale du Wilo-Yonos MAXO dans les systèmes de gestion technique des bâtiments et assure des connexions supplémentaires.Module universel, le Wilo-Connect Modul Yonos MAXO s'adapte à l'ensemble de la gamme Wilo-Yonos MAXO et est utilisable sur les circulateurs simples ou doubles. Facile à installer grâce à un dispositif embrochable, le Wilo-Connect Modul Yonos MAXO se monte sur le module électronique du circulateur, à l'emplacement du connecteur démontable Wilo et peut être utilisé à la fois dans de nouvelles installations ou pour mettre à niveau des systèmes existants.Pour toujours plus de confort d'utilisation, le module dispose de son propre système de signalisation par voyant lumineux.Un pilotage optimisé de la pompe doubleLa gestion pompe double est intégrée dans les fonctionnalités du Wilo-Connect Modul Yonos MAXO sans aucun composant supplémentaire requis ce qui simplifie considérablement l'installation électrique.Il permet une communication pompe principale/pompe de réserve pour gérer automatiquement la permutation cyclique ou sur défaut.Il dispose de six emplacements pour la mise en place des presse-étoupes afin de faciliter le passage des câbles.La fonction « arrêt externe » assure un ordre de marche et d'arrêt à distance.Un report de marche (SBM) et de défaut (SSM) sont disponibles pour un raccordement sur les systèmes de gestion des bâtiments.Le système de signalisation par voyant lumineux permet un affichage simple de l'état de fonctionnement.
Il y a 4 ans et 282 jours

Un nouveau tunnel achevé pour le Grand Paris Express

A 42 mètres sous terre, dans le chantier de la future gare de Fort d'Issy-Vanves-Clamart, élus et responsables de chantier s'étaient rassemblés pour voir la machine de 100 mètres de long percer les 50 derniers centimètres du tunnel qui accueillera les trains de la future ligne 15.Dans un bruit de vérin et de terre broyée, la paroi de béton armé de fibre de verre a vibré de longues minutes avant d'être peu à peu arrachée par les tournoiements de la monumentale roue de coupe située à l'avant du véhicule."C'est une belle opération qu'on a réussie aujourd'hui, s'est félicité Gualtiero Zamuner, l'un des chefs du projet. Ça fait quatre ans qu'il creuse et aujourd'hui il arrive ici, parfaitement là où c'était prévu."Le creusement du tunnel, explique-t-il, est un vrai travail de précision. A l'avant, la roue de coupe d'un diamètre de 10 mètres et de 135 tonnes, creuse entre 10 et 15 mètres par jour, broyant la roche en tournant sur son axe.L'engin assemble en même temps le tunnel derrière lui en posant le revêtement à l'aide d'une machine à ventouses.Les déblais, aspirés au fur et à mesure, sont évacués grâce à une vis et un tapis d'extraction à l'arrière du tunnel.Une centaine d'opérateurs se sont relayés pendant plusieurs années aux commandes de ce titan de 1.600 tonnes, baptisé en hommage à la navigatrice Ellen Mac Arthur - les tunneliers portent traditionnellement des noms de femmes.Pilotes et scaphandriersLes derniers pans de la paroi sont tombés. Une odeur de ciment humide et de la poussière flottent encore dans l'air quand une vingtaine de pilotes et scaphandriers émergent, accueillis par une salve d'applaudissements. Le plus dur est fait.Après de longs mois sous terre, le tunnelier doit à présent être démonté et extrait du chantier, avant de repartir en convoi exceptionnel à Bagneux pour creuser les 900 mètres de tunnel qui reliront Bagneux à la future gare d'Arcueil-Cachan.A Fort d'Issy-Vanves-Clamart, "on va pouvoir finir les planchers, avant de commencer à construire les locaux techniques", détaille Gualtiero Zamuner. "On aura ensuite besoin de trois ans pour aménager la gare."Cette future gare, à quelques mètres seulement de la gare de Clamart, est la première du Grand Paris à avoir entamé sa construction. Un ouvrage particulièrement technique car situé sous les voies ferrées et à proximité des habitations.La mise en service est prévue à l'horizon 2025, un délai que le président du directoire de la Société du Grand Paris espère pouvoir tenir malgré l'impact de la pandémie.Sur l'ensemble du projet, "l'impact du Covid se traduit par un rallongement des procédures de 3 à 8 mois", a estimé Thierry Dallard mardi.Un retard qui ne reculera pas forcément la mise en service, a-t-il nuancé, mais qui "peut se traduire par une augmentation des cadences."La facture du Grand Paris Express, un métro de 200 kilomètres qui doit être construit d'ici 2030, a explosé ces dernières années, pour atteindre les 35 milliards d'euros.
Il y a 4 ans et 282 jours

Des salariés de Vinci bloquent le chantier d'Ikea à Nice pour protester contre un plan de départs

"Le chantier, qui emploie avec les intérimaires environ 200 personnes, a été totalement arrêté, personne n'est rentré", a précisé Raphaël Cafieri, délégué du personnel de Travaux du Midi Provence, une des entités de Travaux du Midi, filiale de Vinci Construction.Selon ce représentant, sur les 360 salariés de production employés par Travaux du Midi, quelque 180 sont concernés par ce plan de départs volontaires (PDV) qui pourrait basculer selon lui sur un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) si le quota de départs n'est pas rempli avec le PDV. "Nous craignons que cette réduction d'effectifs ne soit qu'un prétexte pour nous remplacer par des emplois en CDD", affirme cet élu du personnel.Sollicitée par l'AFP, l'entreprise Vinci Construction confirme "un plan de réajustement des effectifs" de sa filiale, prévoyant "la réduction de 169 postes de compagnons et de 15 chefs de chantier sur 524 salariés au total".Selon elle, les entreprises Travaux du Midi "connaissent depuis 2016 une dégradation continue de leurs activités, aggravée récemment par la crise sanitaire", avec un chiffre d'affaires "divisé par quatre depuis 2016"."Nos prévisions à court et moyen termes ne nous permettent pas de fournir une activité à toutes nos équipes de production malgré les prêts de main d'oeuvre mis en place en continu depuis trois ans au sein d'autres entités du groupe", ajoute Vinci Construction.De leur côté, les salariés restent déterminés à poursuivre leur mouvement de grève et appellent à un nouveau blocage mercredi matin du chantier Ikea de Nice."Notre directeur s'est déplacé et il a rencontré une délégation du personnel, et nous lui avons redit que le plan social, on n'en veut pas, les licenciements, on est contre", explique M. Cafieri.Le chantier de ce magasin, qui doit ouvrir d'ici à plusieurs mois dans la plaine du Var à Nice, est assuré par Travaux du Midi ainsi que par Dumez Côte d'Azur, une autre filiale de Vinci, géant français du BTP.
Il y a 4 ans et 282 jours

SergeFerrari annonce une reprise encourageante de l'activité en juin

Au deuxième trimestre, le groupe basé à Saint-Jean-de-Soudain (Isère) a vu son chiffre d'affaires tomber à 37,2 millions d'euros (-32,6% sur un an), selon un communiqué.En cumulé depuis le début de l'année, ses ventes atteignent 79,7 millions d'euros (-21,4%), un montant "conforme aux attentes" de la direction de l'entreprise."Grâce à la reprise progressive de nos activités industrielles, le groupe s'est montré résistant et a pu redémarrer une activité qui monte à nouveau en puissance sur la fin du second semestre", a relevé le PDG Sébastien Ferrari, cité dans le texte.Au pire de la crise, SergeFerrari a annoncé la commercialisation de toiles détruisant le coronavirus en cas de contamination grâce à l'incorporation de particules d'argent, mais si ce produit a suscité un "intérêt fort", il n'a pas généré à ce stade des recettes substantielles.
Il y a 4 ans et 282 jours

Le Royaume-Uni va consacrer 705 millions de livres à ses frontières en vue du Brexit

Dans une tribune publiée dans le Sunday Telegraph, le ministre d'État Michael Gove a assuré que cette somme permettrait de s'assurer que les "nouvelles frontières" du pays soient prêtes dès que le Royaume-Uni "reprendra le contrôle".Interrogé sur Sky News dimanche matin, il a garanti que la frontière serait prête au 1er janvier 2021, après la fin de la période de transition instaurée pour permettre aux deux anciens partenaires de négocier leur relation après le Brexit, entré officiellement en vigueur le 31 janvier dernier.Cet investissement, qui inclut dépenses de personnel - recrutement d'environ 500 agents de la police aux frontières - et d'infrastructures, devrait faire de cette frontière "la plus efficace du monde d'ici à 2025", a ajouté M. Gove dans sa tribune.Que Londres et Bruxelles trouvent un accord sur leur relation post-Brexit ou non, "nous serons en dehors du marché commun et de l'union douanière quoi qu'il arrive", a souligné Michael Gove sur la BBC.Un nouvelle session de négociations doit se tenir la semaine du 20 juillet à Londres avec l'Union européenne.Sur la BBC, Michael Gove a évoqué "des progrès" malgré les "divisions" qui demeurent, expliquant qu'il se voulait "optimiste" sans être "enthousiaste à l'excès".Il s'est également efforcé de se montrer rassurant après la fuite cette semaine d'un mail dans lequel la ministre du Commerce international Liz Truss avertit que le plan adopté par le gouvernement risque de favoriser la contrebande et de porter préjudice au pays sur la scène internationale.Dans cette lettre adressée à M. Gove et au ministre des Finances Rishi Sunak, révélée par le site Business Insider, elle souligne que l'approche graduelle du gouvernement britannique, où les contrôles ne seraient pas mis en oeuvre immédiatement sur tous les bien importés depuis l'UE, serait "vulnérable" à des poursuites devant l'Organisation mondiale du commerce."Cela fait partie du processus naturel au sein d'un gouvernement qu'un ministre mette à l'épreuve les propositions" d'un autre, a estimé Michael Gove.Le gouvernement va également lancer une vaste campagne d'information à destination des entreprises et des particuliers et "saisir les opportunités" qui selon le gouvernement émergeront grâce à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, votée lors du référendum de juin 2016.
Il y a 4 ans et 282 jours

L'ampleur du trou d'air de l'économie française au printemps sera dévoilée vendredi

Dans sa dernière prévision à la mi-juin, l'Institut national des statistiques évaluait le plongeon à 17% par rapport au trimestre précédent, tandis que la Banque de France l'a estimé début juillet à 14% sur la même période et que le consensus des analystes de l'agence Factset est de 15,3%.La raison principale de cet effondrement: six semaines de confinement en avril et mai, après deux en mars qui avaient déjà fait chuter le PIB de 5,3% au premier trimestre.Aujourd'hui encore, "c'est dur de jauger quelle sera exactement la perte d'activité parce qu'on est dans un climat très instable", explique Arno Fontaine, économiste France chez Natixis, qui prévoit un plongeon compris entre 15% et 16%.Quoi qu'il en soit, le chiffre de l'Insee restera dans ses annales comme un record absolu depuis que l'Institut a commencé à compiler cet indicateur de référence en 1949.Les deux plus fortes baisses trimestrielles du PIB avaient jusque-là été enregistrées au premier trimestre 2020 et au deuxième trimestre 1968, affecté à l'époque par la grève générale en mai, mais qui avait été suivi par un rebond de +8% à l'été.La remontée devrait cette fois être d'autant plus vigoureuse que la dégringolade fut abyssale: l'Insee prévoit +19% pour le troisième trimestre, Natixis +16% et la Banque de France +14%.Plusieurs indicateurs publiés la semaine dernière confortent l'idée d'une reprise dynamique.L'activité du secteur privé s'est ainsi nettement redressée en juillet, en particulier dans les services, selon un indicateur provisoire publié par le cabinet Markit.D'après le cabinet de conseil BCG, la France connaîtrait même la "reprise la plus forte d'Europe".Côté emplois, "le plus dur est devant nous"L'Insee a aussi fait état d'un regain de confiance en juillet des chefs d'entreprise, qui jugent bonnes les perspectives d'activité dans la plupart des secteurs."En mai et juin, c'est la consommation qui a fait rebondir l'activité, l'investissement pas du tout", relève de son côté Philippe Waechter, directeur de la recherche chez Ostrum Asset Management."Il y a une composante qui rebondit fortement, c'est la consommation des ménages", relève aussi M. Fontaine.Et pourtant, le moral de ces mêmes ménages, qui avait commencé à se redresser en juin suite au déconfinement, a de nouveau fléchi en juillet, a rapporté mercredi l'Insee.Et si la consommation a dans l'ensemble bien repris, le début des soldes a été "peu dynamique", a relevé la fédération Procos du commerce spécialisé.En conséquence, la part des Français qui estime qu'il est opportun d'épargner augmente pour le troisième mois consécutif, d'après l'Insee, et alors que la mobilisation des 100 milliards d'euros d'épargne supplémentaires prévus cette année jouera un rôle décisif dans la reprise.Côté entreprises, "il y a plus de difficultés bien sûr pour l'investissement", car "elles ont acquis énormément de dette pendant la période de confinement", note M. Fontaine."Les entreprises ont des niveaux d'activité qui sont très faibles et l'incertitude étant très forte, elles n'ont aucune envie d'investir", constate aussi M. Waechter."C'est ça l'élément-clé des prochains mois, et associé à cela, leur comportement sur l'emploi", souligne cet économiste."Je continue à estimer que le plus dur est devant nous" en matière d'emplois et de faillites, a déclaré pour sa part mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.Aussi le gouvernement se refuse-t-il pour l'instant à revoir sa prévision de recul du PIB pour l'année 2020, qu'il chiffre à 11%, alors que l'Insee ne s'attend qu'à 9%.La situation sur le front de l'emploi s'annonce notamment compliquée avec l'arrivée de 700.000 jeunes sur le marché du travail à la rentrée et un risque de multiplications de faillites et de plans sociaux avec l'arrêt d'un certain de dispositifs d'aides, dont le chômage partiel pour la plupart des secteurs.
Il y a 4 ans et 283 jours

La construction de logements redémarre fort en juin, mais la baisse des permis de construire inquiète

Au deuxième trimestre, le nombre de logements mis en chantier s'est établi à 74.700, soit un recul de 24,2% par rapport à un an plus tôt, selon le ministère de la Transition écologique, dont dépend le Logement.Ce chiffre est particulièrement élevé, ce qui est logique puisque le second trimestre couvre largement la période de strict confinement mis en place entre mi-mars et début mai contre le Covid-19. De nombreux chantiers ont été contraints à l'arrêt.Mais il faut mettre cet indicateur en regard d'un précédent chiffre, publié voici un mois, sur la période comprise entre mars et mai. Celui-là témoignait d'un effondrement de près de moitié des mises en chantier, toujours sur un an.Cela signifie donc que la construction de logements est très nettement repartie en juin, alors que le gouvernement avait fait de la reprise des chantiers un symbole du rebond économique.En revanche, le tableau est moins favorable pour les permis de construire. Leur évolution est cruciale, car elle donne une première idée du niveau à venir de la construction de logements.Or, au second trimestre, leur nombre a chuté de 43,6% - toujours par rapport à la même époque de 2019 -, un recul équivalent à celui annoncé pour la période comprise entre mars et mai.Au-delà du confinement, qui a gelé pendant plusieurs semaines l'examen par les autorités locales des demandes de construction, d'autres facteurs ont, selon les professionnels, ralenti les procédures.Ils citent notamment la timidité des élus locaux à l'approche des municipales, une situation classique mais prolongée par le report du second tour à fin juin, trois mois après la date initialement prévue.
Il y a 4 ans et 283 jours

Le marché du logement ancien entame un été crucial

"L'activité sur juillet, août et septembre, ça va être crucial pour savoir si on est à même de gommer le retard pris sur l'ensemble du mois d'avril", a résumé à l'AFP Yann Jéhanno, président du réseau Laforêt.Comme tous les étés, les grands réseaux français - Orpi et ses 1.300 agences, Century 21 et ses 900 agences, Laforêt et ses 700 agences - font un bilan de l'année à mi-chemin, en matière de prix et de nombres de transactions. Ces chiffres sont très parcellaires, mais donnent une première idée du marché avant les indicateurs plus fiables des notaires, fin août.Seulement, cette année n'est comme aucune autre. Tel de nombreux autres secteurs, l'immobilier s'est largement arrêté pendant presque deux mois à cause du strict confinement décrété entre mi-mars et début mai en France contre la propagation du coronavirus.Le nombre de transactions a donc chuté, alors que le marché était en plein essor depuis des années. Sur tout le premier semestre, Century 21 et Laforêt font respectivement état d'un recul de 27% et environ 20% de leurs ventes, Orpi ne détaillant pas ce chiffre.Mais les réseaux s'accordent aussi à dire que le marché est reparti à toute vitesse depuis que les visites ont pu reprendre début mai. Les transactions se sont multipliées au-delà d'un simple rattrapage des projets interrompus."On avait vu venir le redémarrage de l'activité", a détaillé M. Jéhanno. "La surprise, c'est la proportion des nouveaux projets qui sont venus. Ca nous donne un peu d'optimisme."Ce rebond compensera-t-il la chute observée lors du confinement ? Le patron de Laforêt a beau estimer que le confinement a permis à de nombreux Français de "mûrir" leur projet et de passer ensuite à l'acte, il reste prudent."Si la dynamique se poursuit, oui, on pourra combler une très forte partie du retard accumulé", résume-t-il. "Si les obstacles se multiplient à partir de la rentrée, ça sera plus difficile."Les prix montentCette prudence est partagée par ses confrères qui évitent les prévisions trop avancées, à l'entame d'une crise économique probablement historique et bien plus vaste que le seul marché du logement."Il est trop tôt pour mesurer les conséquences qu'aura la crise de la Covid-19 sur les entreprises, le taux de chômage en France et par ricochet, sur l'immobilier", souligne dans un communiqué Laurent Vimont, président de Century 21.Il relativise au passage l'idée d'un bouleversement du marché à cause des envies nées du confinement.Ruée vers la province de Parisiens dégoûtés de leur enfermement dans la capitale ? "Marginal", répond M. Vimont."Les rêves exprimés en période de confinement ne se sont pas traduits dans la réalité", insiste-t-il.De même, le confinement n'a pas, dans l'immédiat, poussé ses clients à acheter des logements plus grands. Au contraire, la taille moyenne s'est encore réduite même si ce n'est pas franchement une affaire de préférence personnelle."Le principal obstacle à acquérir plus grand tient sans aucun doute au prix", admet M. Vimont.Car les prix, eux, ne se calment guère après déjà des années de hausse générale en France, malgré des situations contrastées entre grandes métropoles, comme Paris et son mètre carré à plus de 10.000 euros, et plus petites villes.Chez tous les grands réseaux, ils ont encore monté par rapport à un an plus tôt: +3,6% chez Orpi, +2,3% pour les maisons et +3,1% pour les appartements chez Century 21, +1,2% pour la seule capitale chez Laforêt qui ne détaille pas l'évolution hors Paris mais évoque une augmentation générale.Mais qu'en tirer comme conclusion ? Pas grand-chose dans l'immédiat, pour les professionnels."Les prix poursuivent leur ascension car l'offre est toujours inférieure à la demande, mais nous devons être prudents sur les projections", prévient dans un communiqué Christine Fumagalli, présidente d'Orpi."Ce sont des prix moyens sur un semestre qui a totalement été chamboulé dès mi-mars", conclut-elle. "En septembre, nous serons capables de donner une vision plus juste du marché"
Il y a 4 ans et 283 jours

L'ingénierie privée demande au gouvernement la suppression d'une disposition destructrice d'emploi

La Fédération CINOV et Syntec-Ingénierie, les deux organisations professionnelles représentatives de l'ingénierie privée, ont sollicité un entretien auprès du gouvernement pour connaître les motivations d'une telle décision et demander sa suppression.Un secteur stratégique fragilisé par la crise sanitaire…Le secteur de l'ingénierie privée représente un maillon dynamique et essentiel de l'économie des territoires. Ce sont ainsi 16.000 entreprises employant 265.000 collaborateurs qui fournissent des services fondamentaux et innovants aux collectivités territoriales dans de nombreux domaines (infrastructure, bâtiment, eau, énergie, acoustique, ergonomie, mobilité...). Composées en grande partie de PME et TPE, ces entreprises sont à la pointe de projet innovants pour les territoires.La crise du COVID-19 a placé ces acteurs en grave difficulté. Fortement dépendantes de la commande publique, les entreprises d'ingénierie ont subi des baisses d'activité de 30 à 40% (sources : enquête CINOV et Syntec-Ingénierie*…), dues au gel des contrats en cours, à la suspension des appels d'offres et au report des élections municipales. Malgré la reprise d'une partie de l'activité, elles resteront dans une situation financière précaire au second semestre 2020.…et par une concurrence déloyale du secteur publicDepuis plusieurs années, l'ingénierie publique et parapublique étend son périmètre d'intervention et ne cesse de conquérir des parts de marché au détriment de l'ingénierie privée et en particulier des TPE-PME qui composent majoritairement la filière construction. On estime que celles-ci ont perdu environ 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires et plus de 10.000 emplois entre 2011 et 2017 (source : étude de l'OPIIEC sur les conséquences en termes d'emploi et de formation de la baisse des investissements sur l'activité d'ingénierie de la construction, 2017) et cela impacte directement la croissance et la création d'emplois dans les territoires. L'ingénierie privée de proximité est en effet un levier de croissance important pour de nombreux secteurs d'activité économique et un élément déterminant de l'attractivité économique des territoires.Décret du 18 juin : le cœur de métier de l'ingénierie attaquéLe décret du 18 juin 2020 n°2020-751, relatif à l'assistance technique fournie par les départements à certaines communes et à leurs groupements, est venu fragiliser encore davantage les entreprises d'ingénierie privée car il ouvre les missions de maîtrise d'œuvre, autrefois réservées aux entreprises d'ingénierie, au secteur public. Ce décret imposé sans aucune concertation avec les acteurs entraînera de façon certaine une baisse de la commande publique pour le secteur de l'ingénierie privée. Une telle politique met en danger l'activité d'entreprises locales et la préservation d'emplois hautement qualifiés dans les territoires, sans garantie aucune que l'ingénierie publique y supplée demain, faute de moyens et d'expertises. C'est l'avenir de l'ingénierie privée dans les territoires qui est en jeu donc des pans entiers de l'économie qui sont fragilisés en plein contexte de crise.C'est pourquoi, la Fédération CINOV et Syntec-Ingénierie demandent à ce que soit rétablie dans les meilleurs délais la disposition suivante prévue dans le décret n°2019-580 du 14 juin 2019 – « l'assistance technique ne comprend pas les missions de maîtrise d'œuvre telles que définies à l'article R. 2431-1 du code de la commande publique ».« Alors que le gouvernement sollicite l'ingénierie privée pour construire le plan de relance de l'économie, il attaque parallèlement ce secteur si stratégique pour l'emploi et l'attractivité des territoires en accentuant encore davantage la concurrence avec le secteur public » - Frédéric Lafage, Président de la Fédération CINOV.« La crise qui frappe la France est sans précédent et nos entreprises sont profondément touchées. Plus que jamais, l'heure doit être à la collaboration. Ingénierie publique et privée sont complémentaires. Mais pour qu'elles travaillent en bonne intelligence, il est crucial que chacun reste sur ses missions et champs d'expertises : pré-AMO, suivi de missions… pour l'ingénierie publique d'un côté ; AMO, conception et maîtrise d'œuvre pour l'ingénierie privée de l'autre. Une nouvelle disposition du décret n°2019-580 du 14 juin 2019 vient briser cet équilibre et créer une distorsion de concurrence. Elle doit être purement et simplement supprimée. »« Cette fois, à travers la maîtrise d'œuvre, c'est le cœur même du métier qui est visé et cela ne peut être envisagé sous peine de voir disparaitre progressivement l'ingénierie privée dans les territoires et d'accroître considérablement la fracture territoriale. On rappellera que depuis maintenant 5 ans, CINOV et Syntec-Ingénierie demandent aux pouvoirs publics, sans succès, une concertation pour délimiter l'action de l'ingénierie publique et créer les complémentarités nécessaires entre ingénierie publique et privée. »- Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie
Il y a 4 ans et 283 jours

Les Fondations Velux renouvellent leur soutien au développement de l'association Acta Vista jusqu'en 2025

LES FONDATIONS VELUX sont des fondations actionnaires à but non lucratif de droit danois. Villum Kann Rasmussen, le fondateur du Groupe VELUX (dont la vocation est d'améliorer le cadre de vie grâce à l'entrée de lumière naturelle et d'air frais par le toit), a créé ces fondations dans un double but : assurer l'indépendance et la pérennité de l'entreprise quel que soit le devenir des successions familiales, et restituer à la société une grande part des bénéfices de l'entreprise, afin de servir à des projets d'intérêt public. Depuis leur création en 1971, LES FONDATIONS VELUX ont apporté leur soutien à de nombreux projets au Danemark, en France et dans le monde, dans des domaines scientifiques, sociaux ou culturels, dont 178 millions d'euros en 2019. Un domaine d'intérêt particulier est celui d'améliorer la formation et l'enseignement professionnels des jeunes en Europe.L'association ACTA VISTA utilise le patrimoine historique comme levier d'inclusion et de pédagogie à destination de personnes éloignées de l'emploi. Plus de 500 personnes en difficulté entrent chaque année sur un parcours de formation qualifiant aux métiers de restauration du patrimoine bâti et d'accompagnement vers l'emploi. Les actions menées par l'association permettent à ces demandeurs d'emploi de se rebâtir un avenir tout en restaurant dans les règles de l'art des sites prestigieux.Forte de ses 20 ans d'expertise dans la restauration du patrimoine, ACTA VISTA développe désormais un nouveau pan d'activités consistant à ouvrir et animer des équipements culturels au sein des lieux qui lui ont été confiés, comme ce sera le cas dans les années à venir à La Citadelle de Marseille, sur le Vieux-Port.En juillet 2020, LES FONDATIONS VELUX renouvellent officiellement leur confiance pour la phase 2 du développement d'ACTA VISTA. Axé sur le triptyque inclusion professionnelle, transmission des savoir-faire, éducation culture et patrimoine, le soutien des FONDATIONS VELUX à 5 ans accompagnera :L'essaimage du projet ACTA VISTA dans de nouvelles régions françaises, via l'installation de pôles régionaux et d'équipes dédiées, à l'image du pôle pilote basé à la Citadelle de Marseille.Le développement d'une offre culturelle et pédagogique à la Citadelle de Marseille, qui ouvrira prochainement au public, complétant le modèle social d'ACTA VISTA par la restitution du patrimoine aux citoyens.L'impulsion d'une démarche internationale visant la mise en liens avec des projets similaires porteurs de bonnes pratiques, d'inspiration, de renforcement, voire de partenariats potentiels.La finalité à 5 ans : le changement d'échelle de ce projet à fort impact social, l'adéquation aux besoins d'éducation, d'emploi, de formation et de redynamisation du patrimoine sur les territoires d'implantation.
Il y a 4 ans et 283 jours

EDF et Jinko vont construire la centrale solaire la plus puissante au monde à Abu Dhabi

La future centrale, d'une capacité installée de 2 gigawatts (GW), "sera la plus puissante au monde et alimentera en électricité l'équivalent de 160.000 foyers locaux chaque année", soulignent les deux groupes dans un communiqué commun.Le contrat a été attribué par la société Emirates Water and Electricity Company (EWEC), pour une mise en service prévue en 2022 dans la région d'Al Dhafra, à 35 kilomètres au sud de la ville d'Abu Dhabi.EDF Renouvelables et Jinko Power détiendront chacun 20% des parts du projet. Les 60% restants seront détenus par les acteurs publics locaux TAQA et Masdar."Il s'agit également de la première centrale d'une telle envergure à utiliser des modules bi-faciaux", qui permettent de capter le rayonnement solaire des deux côtés des modules photovoltaïques, soulignent les deux lauréats.Le consortium explique avoir présenté l'offre la plus compétitive, "avec un coût moyen de production de l'électricité de 1,35 cent USD par kilowattheure".L'énergie solaires a bénéficié ces dernières années d'une forte chute des coûts, tandis que des projets de plus en plus gigantesques se sont développés.Le parc de Bhadla en Inde représente ainsi une capacité installée totale de plus de 2,2 GW, ce qui en ferait le plus puissant au monde. Mais il s'agit d'un complexe avec des lots successifs remportés par plusieurs acteurs."Al Dhafra est le plus puissant projet solaire qui sera raccordé en un point", souligne-t-on chez EDF Renouvelables.Riches en pétrole et en gaz, les Emirats arabes unis veulent diversifier leur bouquet énergétique en développant notamment les renouvelables mais aussi le nucléaire. Le pays explique vouloir produire 50% de son énergie à partir de sources "propres" d'ici 2050.
Il y a 4 ans et 283 jours

Groupe ADP annonce 543 millions d'euros de pertes au 1er semestre avec un trafic en recul de 62% à Paris

"Les mois d'avril et mai ont connu un trafic quasiment nul et la reprise du trafic a été lente aux mois de juin et de juillet", a commenté le PDG du groupe Augustin de Romanet, cité dans un communiqué, ajoutant que "l'ensemble des activités du groupe avait été fortement affecté" par la crise du coronavirus qui a cloué au sol la quasi-totalité des avions dans le monde "dès le mois de mars".
Il y a 4 ans et 283 jours

Planet, le premier sac de ciment qui offre une empreinte carbone neutre

S'y ajoute un emballage qui se désagrège dans la bétonnière pour une mise en œuvre facilitée et sans déchet!Doté de la notation 360Score A+, Planet est le sac de ciment le plus éco-responsable disponible sur le marché français, une nouvelle innovation issue de la démarche Lafarge 360 engagée en 2019 pour mener la transition écologique dans le secteur des matériaux de construction.Un sac de ciment qui rassemble les meilleurs savoir-faire environnementauxA l'écoute des acteurs du négoce et de la GSB, soucieux de répondre aux attentes de leurs clients pour des produits plus respectueux de l'environnement, LafargeHolcim a conçu une offre spécialement adaptée au format du sac de ciment qui se compose :Du ciment le plus optimisé en carbone de la gamme Lafarge, dont le poids CO² est réduit de -65% par rapport à un CEM I. Produit dans nos usines de la Malle (13) et du Havre (76), ce ciment est 100% français et comporte 66% de matériaux recyclés (laitier).D'un certificat de compensation volontaire neutralisant l'émission résiduelle du ciment. Les certificats d'économie de CO² sont certifiés par un organisme international.D'un emballage qui se désagrège dans la bétonnière au contact des granulats (technologie Mixopack), générant zéro déchet et facilitant la manipulation pour une moindre pénibilité au travail. Cette dernière préoccupation est renforcée par le choix d'un emballage unique de 25kgs pour éviter le port de charge lourde sur les chantiers.Disposant de la note 360Score A+, la plus élevée de l'échelle d'évaluation de la performance environnementale des produits LafargeHolcim, le sac PLANET sera disponible sur l'ensemble du territoire français.Contribuer à la construction durable, en France et à l'étranger Pour compenser les émissions de CO² résiduelles du ciment contenu dans le sac PLANET, LafargeHolcim sélectionne des éco-projets qui promeuvent des modes constructifs économes en CO² et qui facilitent l'accès à un habitat décent et abordable aux populations locales de pays en développement.Par ces innovations en matière de construction durable, LafargeHolcim et ses clients concourent à préserver les ressources naturelles tout en améliorant l'habitat. Les crédits carbones issus de ces éco-projets sélectionnés sont certifiés par des labels de qualité qui respectent des critères exigeants en matière environnementale et sociale.
Il y a 4 ans et 283 jours

La guerre des Malouins contre Airbnb

"On est en train de perdre notre ville. Tout est aseptisé, on ne s'y retrouve plus", se désole Véronique Deschamps, Malouine de 57 ans. "On n'a pas reconstruit Saint-Malo après la Guerre pour en faire un Disneyland", tonne-t-elle.Coiffeuse à domicile, installée dans la ville fortifiée depuis 1993, elle a été la première à monter au créneau dès 2018. "Nos voisins sont devenus des clients Airbnb qui nous bousculent avec leurs valises et ne daignent pas nous saluer", écrivait-elle dans une tribune.Nuisances sonores, dégradations et palier occupé par les valises ou les ballots de draps: Mme Deschamps décrit une "qualité de vie altérée" par la présence d'une location Airbnb dans sa vieille bâtisse divisée en appartements.Loin d'être isolé, le phénomène se repère aux boites à clés, qui fleurissent sur les murs de granit de la ville fortifiée. Ouvertes grâce à un digicode, ces boites permettent au touriste de passage de prendre possession de son appartement.En réaction, un collectif anti-Airbnb s'est monté, rassemblant 70 à 80 personnes, selon Franck Rolland, cofondateur avec Véronique Deschamps. "Notre collectif est contre les multipropriétaires qui en font un business. Pas contre les habitants qui louent une chambre pour arrondir leurs fins de mois", souligne M. Rolland.Désertification du centre ville, spéculation immobilière, disparition des commerces du quotidien... sont quelques uns des griefs relevés par le collectif."Des effets néfastes qui s'allient à des tendances qui étaient déjà là", note Thomas Aguilera, chercheur à Sciences Po Rennes, qui évoque aussi un "effet TGV" qui a mis Saint-Malo à 2 heures 15 de Paris.117.000 voyageurs accueillisLa vieille ville, assaillie de touristes dès les beaux jours venus, a perdu un quart de sa population entre 1999 et 2016 tandis que les prix de l'immobilier ont flambé de plus de 20% ces cinq dernières années à l'échelle communale. Des services publics comme La Poste ont fermé. "Et regardez la pharmacie, c'est devenu une biscuiterie", pointe Mme Deschamps, en traversant la rue principale."En moyenne saison, on entend les valises passer. Ils vont dans des appartements et nos hôtels sont vides", regrette aussi Patricia, patronne de l'Hôtel des Abers. "Dans notre rue, c'est une mafia d'Airbnb: il y a des immeubles entiers, c'est que des appartements à louer."Selon le site d'analyse de données AirDNA, 2.491 logements étaient référencés sur les plateformes Airbnb ou Abritel au 2e trimestre à Saint-Malo, après un pic à plus de 3.000 en 2019. Airbnb parle pour sa part de 117.000 voyageurs accueillis l'an dernier.La question est prise au sérieux par l'équipe municipale du nouveau maire (LR) Gilles Lurton. "Ça fait partie des premiers dossiers de la mandature", assure le 1er adjoint Jean-Virgile Crance, par ailleurs président du groupement national des chaînes hôtelières."On ne veut pas que Saint-Malo devienne un parc d'attraction", assure-t-il, en évoquant une possible restriction, dans la vieille ville, du nombre d'appartements à louer par propriétaire.Mais si les moyens de régulation existent, ils sont limités et peuvent souvent être détournés. "Les villes n'ont pas assez de poids pour décider de leur propre régulation, elles peuvent bricoler", remarque Thomas Aguilera. "Que peut faire une petite ville face au premier hébergeur au monde basé à San Francisco ?"Airbnb met en avant les 285.000 euros de taxes de séjour reversés à la ville chaque année et dénonce des critiques "pas fondées" et "totalement déconnectées de la réalité des hôtes à Saint-Malo".La plateforme a d'ailleurs monté un "club d'hôtes" pour défendre ses intérêts, argumentaires à l'appui. Son "animateur" Thierry Dorance-Houssay, retraité rennais de 65 ans, veut que les "hôtes" soient entendus par les pouvoirs publics. "Des gens font des investissements, il faut qu'ils aient une forme de rentabilité", plaide-t-il, en proposant une "charte du locataire".
Il y a 4 ans et 283 jours

La crise sanitaire démultiplie les demandes de locations de logements

Le rush a démarré dès le déconfinementDès le début du déconfinement, la location a repris très rapidement sur PAP.fr : les recherches ont progressé de +50% au mois de mai. « Nous avons immédiatement constaté un afflux d'offres et de demandes, mais nous pensions qu'il s'agissait d'une conséquence d'un rattrapage des mois précédents pendant lesquels le marché locatif avait été complètement bloqué. » explique Corinne Jolly.Mais au fil des semaines, loin de se tasser, la hausse des recherches s'est amplifiée : +75% en moyenne en juin 2020*. « Là, il n'y a pas de doute, on est au-delà du rattrapage : c'est la saison estivale qui démarre en avance pour les locations. » poursuit la Présidente de PAP.fr.Les étudiants ont démarré leurs recherches dès le mois de Juin 2020, ils représentent aujourd'hui 29% des dossiers déposés sur PAP.fr, contre 21% en mai 2019. Mais ils sont fortement concurrencés par les travailleurs, qui veulent également déménager cet été et qui représentent encore 71% des dossiers*.* Résultat d'une étude menée par PAP.fr sur les recherches de location réalisées sur son site du 1er au 30 juin 2020 comparé au 1er au 30 juin 2019Un afflux d'offres, notamment en location meubléeDeuxième grande tendance, les offres de logements proposées à la location sont plus nombreuses : +39% d'annonces en juin 2020 *, par rapport à juin 2019.De nombreux logements ont été libérés plus tôt par les étudiants cette année, notamment lorsqu'il a été annoncé que les études supérieures se dérouleraient à distance jusqu'à la prochaine rentrée.D'autre part, on observe que les locations meublées représentent, en ce moment, 56% de l'offre des locations, alors qu'elle ne représentait que 47% de l'offre avant le confinement. Deux phénomènes peuvent l'expliquer :Les logements libérés en avance sont surtout des logements étudiants, et donc des logements meublés.Les propriétaires de logements en location vacances ont décidé de passer leur logement en location meublée, au moins le temps de voir comment évolue la situation.Les recherches évoluent aussi : + de demandes, + d'espaces verts + de maisonsComme pour l'achat, la tendance est à la recherche de biens avec espaces verts. Les recherches de maison progressent de 96%, tandis que les recherches d'appartement de 68%.Malgré cela, le phénomène est moins marqué et moins significatif que pour les acquisitions. En effet, les recherches de maison ne représentent encore que 15% des recherches de location.En Ile-de-France : Explosion des recherches de location surtout pour la Grande CouronneTous les départements d'Ile-de-France, comme pour l'achat, connaissent une forte hausse de recherches de biens à louer. La hausse de recherches de locations des départements de la Grande Couronne est également plus importante que celle de la petite Couronne et Paris a la progression la plus faible : + 63%.*La Seine-et-Marne connaît la plus forte hausse : +140%, suivie du Val d'Oise : +113%, des Yvelines : +110%, de l'Essonne : +104%.L'Oise, département limitrophe de l'Ile-de-France progresse également fortement avec +97%*.On constate donc également pour la location, une demande des franciliens de s'éloigner de la petite couronne pour bénéficier de logements avec plus de superficie, si possible d'espaces verts et de maisons. Les locataires cherchent, comme les propriétaires, plus de verdure et plus d'espace. Ces nouvelles recherches sont le résultat du confinement passé dans des appartements trop étroits sans extérieur. Les aspirations des franciliens évoluent même en location.En Province : Ruée vers les demandes de location : +117% à Grenoble, +101% à Rennes !En Province, ce phénomène d'éloignement des métropoles est moins visible, probablement car les prix Immobiliers permettent de mieux se loger tout en restant en ville. Mais toutes les grandes métropoles françaises voient leurs recherches de biens à louer exploser. Grenoble et Rennes sont à + de 100%, Poitiers, Bordeaux, Nantes, à + de 70%. Il va être dur de se loger cet été. Les familles avec enfants qui ont été mutées cet été, les jeunes travailleurs qui cherchent leur premier logement et les étudiants, vont devoir jouer des coudes pour trouver leur cocon.On constate cependant que la situation est très disparate selon les différentes villes. Ainsi, Toulouse enregistre la progression la plus faible, certainement en raison des difficultés liées au secteur aéronautique qui commencent à se faire sentir sur le marché Immobilier.* Résultat d'une étude menée par PAP.fr sur les recherches de location réalisées sur son site du 1er au 30 juin 2020 comparé au 1er au 30 juin 2019
Il y a 4 ans et 284 jours

Lame de scie à ruban Würth

Il y a 4 ans et 284 jours

Le budget de MaPrimeRénov' sera doublé l'an prochain pour accélérer la rénovation énergétique des logements

"On va commencer par augmenter massivement les aides aux propriétaires pour la rénovation", a déclaré la ministre du Logement Emmanuelle Wargon sur la chaîne CNews."L'enveloppe de la prime, MaPrimeRénov, on la multiplie par deux l'année prochaine et par plus de deux l'année d'après", a-t-elle détaillé.La rénovation énergétique des bâtiments, destinée à réduire leur consommation d'électricité ou de gaz, doit être l'un des grands axes d'un plan de relance économique consécutif à la crise économique et sanitaire du coronavirus. Il doit être présenté fin août.MaPrimeRénov' est, actuellement, la principale aide dédiée aux propriétaires pour rénover leur logement afin de réduire sa consommation d'énergie.La semaine dernière, Mme Wargon avait annoncé que tous les ménages redeviendraient éligibles à cette aide, alors que les plus riches en avaient été exclus.Elle avait aussi promis un budget supérieur l'an prochain aux 800 millions d'euros de cette année. Mais elle n'avait évoqué qu'une enveloppe supérieure à un milliard.Finalement, "on va passer à deux milliards donc on va vraiment augmenter beaucoup", a insisté mardi Mme Wargon.La ministre a, par ailleurs, mis en avant d'autres mesures déjà annoncées la veille par le gouvernement dans le prolongement des recommandations de la Convention citoyenne pour le Climat.Un prochain décret va ainsi préciser le seuil de consommation d'énergie au-delà duquel un logement n'est plus considéré comme "décent".Concrètement, à partir de 2023, un locataire pourra forcer son propriétaire à engager des travaux si le logement consomme plus de 500 kwh par an et par m². Cela concerne environ 120.000 logements.
Il y a 4 ans et 284 jours

Malgré la pandémie, le marché du crowdfunding immobilier poursuit sa progression

Principaux indicateurs184 millions d'euros collectés (+43% par rapport au S1 2019) pour financer 229 projets (+7%)76,6 millions d'euros remboursés (+82% par rapport au S1 2019) concernant 139 projets (+48%)9,4% de rendement annuel moyen, pour des investissements d'une durée de 21 mois en moyenneUne forte concentration des projets dans le résidentiel (86% des projets financés)Une polarisation régionale des investissements. L'Ile-de-France capte près de 50% de la collecte.Un taux de retard de moins de 6 mois de 9,48% (+ 3,07 points par rapport à l'année 2019) et un taux de retard de plus de 6 mois de 10,10% (+2,41 points par rapport à l'année 2019). Le taux de défaut reste quasi stable à 0,74% (+0,17 point).Un volume de collecte et de remboursement en forte hausse sur un anAvec 184 millions d'euros collectés sur les six premiers mois de l'année, le secteur du crowdfunding immobilier poursuit sa croissance continue (+43% par rapport à la même période l'an dernier). Même tendance du côté des remboursements, qui ont représenté 76,6 millions d'euros, contre 42 millions l'an passé (+82%).La répartition mensuelle de la collecte révèle une certaine stabilité du marché, avec près de 94M€ d'investissements au T1 contre plus de 90M€ au T2. Ces chiffres démontrent que malgré la crise sanitaire, le marché est resté particulièrement actif notamment grâce à la digitalisation du secteur ayant favorisé la continuité de l'activité.Une nette accélération de la collecte a été enregistrée sur la fin du mois de mai et le mois de juin, illustrant un retour des investisseurs sur les plateformes de crowdfunding immobilier.On remarque également que malgré la forte hausse des montants collectés, le nombre de projets financés est lui en légère progression (+7%), s'expliquant par une plus grande taille des opérations financées (803 570€ en moyenne, en hausse de +16,6% par rapport à l'année 2019). Un signal positif pour le marché, alors que 2019 avait déjà connu une progression de +27,8% du montant moyen des opérations, s'expliquant en partie par le relèvement du plafond de collecte pour les plateformes de crowdfunding à 8 millions d'euros au lieu de 2,5 millions par opération dans le cadre de la loi Pacte.Une forte polarisation régionale des investissementsIle-de-France (89,2M€), Auvergne-Rhône-Alpes (23,4M€), Région Sud (15M€). A elles seules, ces trois régions - qui constituaient déjà le TOP 3 régional du marché en 2019 - ont concentré près de 70% de la collecte totale du marché français du crowdfunding immobilier au premier semestre.Les autres régions particulièrement actives sur la période ont été la Nouvelle Aquitaine (14M€), l'Occitanie (11,7M€) et dans une moindre mesure les Pays de la Loire (8,7M€) et le Grand Est (6,6M€). Un rendement annuel moyen de 9,4%, la durée moyenne d'investissement en baisseIndicateur scruté par les investisseurs, le rendement annuel moyen proposé pour les opérations financées au premier semestre était de 9,4%. En légère hausse par rapport au rendement du premier semestre 2019 (+0,2 point), il devrait a minima se stabiliser sur l'année 2020. Alors que les promoteurs ont vu certains de leurs chantiers se prolonger en raison des mesures sanitaires, cela va de fait entraîner un blocage plus long de leurs fonds propres sur ces projets. Pour dégager de nouveaux fonds propres afin de se positionner sur d'autres opérations, ils pourraient être amenés à proposer des rendements plus élevés afin d'accélérer leurs levées de fonds.Si l'on se fie aux données communiquées par plusieurs plateformes, représentant 50% de la collecte totale du marché, les projets ont attiré en moyenne 490 investisseurs qui ont placé 1640€. Combiné au rendement et à la durée moyenne de placement, ces chiffres permettent de calculer un gain moyen de 270€ brut par projet dans lesquels les épargnants ont investi.Le résidentiel monte en puissance et représente la majorité des projets financésParmi les 229 opérations immobilières financées au premier semestre, 86% d'entre elles concernaient des opérations résidentielles. C'est nettement plus qu'au premier semestre 2019 (79%). Plusieurs explications à cette hausse, d'une part l'augmentation constante des projets marchands de biens sur le marché dont la proportion a quasi doublé par rapport à l'an dernier passant de 24 à 38% des projets. D'autre part, on constate depuis 2019 l'émergence de nouveaux projets de co-living, une diversification qui préfigure une évolution intéressante pour le marché. Le crowdfunding immobilier se démocratise également en tant qu'outil de financement de nouvelles formes d'habitats urbains, renforçant le lien social, en adéquation avec les aspirations des nouvelles générations notamment.Les autres classes d'actifs enregistrent toutes une légère baisse sur les 6 premiers mois de l'année par rapport à la même période l'an dernier.Le « projet moyen » financé durant le premier semestre était une opération résidentielle de 40 logements en Ile-de-France, réalisée par un opérateur réalisant un chiffre d'affaires de 11 millions d'euros. Les retards de remboursement en légère hausse, le taux de défaut moyen reste stableLe taux de retard moyen, qui prend en compte uniquement les dépassements de l'échéance contractuelle maximum depuis 2012, est en hausse de 3,07 points sur les retards de moins de 6 mois, et de 2,41 points pour les retards de plus de 6 mois par rapport à l'année 2019. Ils s'élèvent respectivement à 9,48% et 10,10%. Dans le détail, on remarque que seulement quelques acteurs concentrent des retards conséquents.Quant au taux de défaut moyen, calculé sur la base des projets ayant subi une perte en capital et/ou une perte des intérêts depuis 2012, est évalué à 0,74%, en hausse de 0,17 points. Dans une démarche de transparence, l'agrégateur de projets Hello Crowdfunding actualise tous les mois les données sur le déroulement des différents projets, permettant ainsi d'identifier les projets en retard.Etude réalisée auprès de 26 plateformes ouvertes ou ayant financé des projets immobiliers, et immatriculées auprès de l'AMF ou de l'ACPR (données analysées sur la période de janvier à juin 2020) : Anaxago, Beefordeal, Clubfunding, Euroraiser, Finple, Fundimmo, Gwenneg, Homunity, Immocratie, Immovesting, Inidev, Koregraf, La première brique, Look and fin, Lendopolis, Lymo, Monego, My Capital immo, October, Pret-up, Raizers, Upstone, Vatel Direct, Weeximmo, Wesharebonds, Wiseed.Analyse des résultatsPar Jérémie Benmoussa, Président du directoire de FUNDIMMOAprès un 1er trimestre très dynamique, nous pouvions nous interroger sur la réaction des épargnants et des promoteursaprès l'annonce du confinement, et nos activités ont repris un rythme soutenu. C'est un enseignement fort de la période compliquée que nous avons traversé, le crowdfunding immobilier est installé dans le paysage à la fois en tant que produit d'épargne et de financement pour les promoteurs. Sans préjuger de la suite, les chiffres globaux de ce 1er semestre qui atteignent de nouveaux records, nous rendent confiants pour les prochains mois.Du côté des promoteurs, les mesures sanitaires ont provoqué un arrêt ponctuel des chantiers qui ont aujourd'hui quasi-intégralement repris. Quelques retards administratifs ont également été enregistrés en lien avec le décalage des élections municipales, qui sont désormais derrière nous. Le résultat de ces dernières dans quelques grandes villes pourraient avoirdes effets à long terme sur la conception des opérations immobilières pour répondre à la volonté citoyenne d'une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux. Pour autant ce serait plus une accentuation d'une tendance de fond qui préexistait bien avant les élections qu'un changement radical, ce mouvement est déjà en marche chez les opérateurs immobiliers. Qu'ils s'agissent d'immobiliers de bureaux ou de logements, la valeur verte a désormais un véritable sens, notamment pour les investisseurs.Ces ralentissements pourraient avoir deux principaux effets dans les mois à venir. D'une part, un retard de quelques mois des projets, durant lesquels, et c'est important de le souligner, les intérêts des investisseurs - définis contractuellement - continueront à courir. D'autre part, l'allongement des chantiers va bloquer les fonds propres des promoteurs sur les projets durant des périodes plus longues. Ces-derniers devront donc nécessairement trouver des leviers pour dégager de nouveaux fonds propres indispensables au lancement de toute nouvelle opération.In fine, cette situation peut constituer un levier de croissance additionnel pour le marché du crowdfunding immobilier, d'autant que le besoin important et rapide de liquidité pourrait inciter les promoteurs à mieux rémunérer les investissements. Reste également à analyser l'évolution des comportements des épargnants dans les prochains mois, eux qui auraient mis quelques 60 milliards d'euros de côté durant le confinement. Le succès des dernières levées de fonds réalisées depuis mi-mai, malgré un délai de collecte parfois un peu allongé, semble confirmer l'attrait des investisseurs vers ce produit désormais connu par plus d'1/3 des Français*.*Étude OpinionWay pour FUNDIMMO, Janvier 2020
Il y a 4 ans et 284 jours

Artificialisation des sols en Île-de-France et habitat collectif neuf

A l'heure de la relance, il s'avère impératif de conjuguer les nouveaux besoins accentués par cette crise inédite et croissance verte. Pour accélérer l'émergence d'une ville durable et résiliente, il faut la (re)construire car, bien qu'indispensable, rénover le tissu existant ne pourra suffire. L'Île-de-France, figure d'excellence pour la faible artificialisation des solsDepuis le Plan biodiversité de 2018, le Gouvernement français s'est fixé l'objectif « Zéro artificialisation nette », également appelé « ZAN ». Il s'inscrit dans un objectif de neutralisation des impacts des villes sur la biodiversité et le changement climatique.Région dense par excellence, l'Île-de-France fait pourtant figure d'exception vertueuse en matière d'artificialisation des sols, comme en témoigne l'étude menée par l'Institut Paris Région* et publiée en janvier 2020. Ainsi, en Île-de-France, seulement 590 hectares nets ont été consommés en 2017, correspondant à 840 hectares brut artificialisés auxquels doivent être soustraits les 250 hectares renaturés. Il est important de noter que l'Île-de-France a la plus faible artificialisation de France au regard de l'activité accueillie : 133 m² étaient artificialisés par habitants et emploi en 2015 pour une moyenne nationale de 460 m² (hors Île-de-France). A contrario, la région Centre Val-de-Loire artificialisait 606 m² par habitant et emploi la même année. L'habitat collectif neuf, réduction de l'artificialisation des sols et accélération des transformations Toujours selon l'étude de l'Institut Paris Région, sur les 840 hectares artificialisés en 2017, seulement 3% étaient destinés à l'habitat collectif contre 42% destinés aux carrières, décharges et chantiers, 23% aux espaces ouverts artificialisés, 14% à l'activité et 10% à l'habitat individuel. Comment conjuguer la sobriété foncière, qui s'impose comme un impératif environnemental, et le besoin en logements considérable, tout particulièrement en Île-de-France, véritable locomotive économique et territoire le plus attractif de France voire d'Europe ? Outre les enjeux de préservation des sols et de la biodiversité, car elle est souvent en elle-même créatrice de jardins et facteur de renaturation, la construction neuve apporte également des réponses à de nombreux enjeux en étant facteur de cohésion et de durabilité. Les performances environnementales des logements neufs répondent à des standards très élevés qui se renforcent encore avec la future RE 2020. La construction d'aujourd'hui et de demain répondra aux besoins des ménages et accélérera la transition vers une société décarbonée. Construire dense, c'est aussi tendre vers une urbanisation plus sobre en consommation d'espace laissant ainsi plus de place à la nature, à l'extérieur et à l'intérieur de la Ville.Pour Marc VILLAND, Président de la FPI IDF : « Le débat autour de l'artificialisation des sols est tronqué. Il est urgent de dédiaboliser la ville et démystifier la densité. Un changement de paradigme s'impose pour faire avancer durablement notre société et apporter des réponses concrètes aux besoins des franciliens en matière de logement et d'urbanisme ». *Source : L'institut Paris Région 2020 - MOS 1982 à 2017, présenté à l'occasion des ateliers du ZAN
Il y a 4 ans et 284 jours

Rockwool innove pour accélérer le développement de la rénovation énergétique des logements

Signataire de la charte FAIRE, ROCKWOOL participe activement à débloquer les freins qui subsistent et contribue à réaliser les économies d'énergie nécessaires à l'atteinte des objectifs environnementaux nationaux. Dans ce contexte de massification de la rénovation énergétique et devant la complexité des dispositifs d'aides, ROCKWOOL propose aux professionnels et aux particuliers des solutions pour mieux comprendre la réglementation et les opportunités de financement. Un acteur industriel au service de la préservation de l'environnementLe parc immobilier français, résidentiel et tertiaire, contribue à lui seul à l'émission de 16% des émissions de gaz à effet de serre en France. Pour atteindre les objectifs gouvernementaux de neutralité carbone d'ici 2050, les émissions devraient être réduites par 10. Un défi ambitieux qui passe notamment par la rénovation de 500 000 logements par an jusqu'à 2050. En effet, 7 millions de logements sont encore mal isolés et un Français sur cinq se trouve en situation de précarité énergétique. Autre enjeu, offrir à chacun une meilleure compréhension des dispositifs d'aides au financement et des solutions disponibles. ROCKWOOL, présent en France depuis 40 ans et un des acteurs industriels incontournables de la rénovation énergétique, est pleinement engagé dans ce combat pour préserver de la planète.Garantissant l'efficacité et la pérennité des travaux engagés, leur durabilité et le confort des occupants, l'isolation thermique se présente comme l'investissement le plus rentable, à condition de choisir des matériaux de qualité. La laine de roche ROCKWOOL, ressource naturelle, inépuisable, résistante et recyclable à l'infini est l'une des solutions les plus efficaces et durables en matière d'isolation thermo-acoustique. Elle possède également d'excellentes propriétés en protection incendie et conserve ses performances pendant plus de 55 ans. Grâce à leur recyclabilité à l'infini, les produits ROCKWOOL sont respectueux de l'environnement.ROCKWOOL engagé dans l'innovation continue de ses produits pour réduire la consommation énergétiqueÀ travers la charte FAIRE, ROCKWOOL s'est engagé à soutenir le Plan de Rénovation énergétique des bâtiments qui vise à faire baisser la consommation énergétique et à éradiquer la précarité énergétique en 10 ans. Un engagement également basé sur une politique d'innovation continue de ses produits et son adhésion à des organismes collectifs français et internationaux tel le C40 Cities Climate Leadership Group qui regroupe les 96 des plus grandes villes du monde.« Lors du confinement, les Français ont redécouvert l'importance du confort thermique et pris conscience des enjeux environnementaux. C'est pourquoi les industriels comme ROCKWOOL se doivent de souscrire pleinement à une politique de rénovation énergétique efficace et pérenne qui prend aussi en compte la lutte contre la précarité énergétique de nombre de nos concitoyens. La rénovation énergétique des bâtiments doit permettre d'enrayer à termes le nombre de passoires énergétiques dans notre pays tout en réduisant les factures d'énergie et en améliorant le bien-être des foyers ».- Rafael Rodriguez, DG de ROCKWOOL FranceDes services et des solutions pour rendre encore plus accessibles les travaux de rénovation énergétiquePour accompagner au plus près ses clients et répondre aux besoins d'informations des particuliers comme des professionnels sur les dispositifs d'aides et sur le choix des produits, ROCKWOOL développe au quotidien des services et des solutions pour rendre encore plus accessibles les travaux de rénovation énergétique et participer ainsi au développement économique de la filière :Des outils de simulation en ligne et de visualisation 3D pour permettre aux particuliers comme aux professionnels d'évaluer leurs besoins. Grâce à son système de visualisation 3D, ROCKWOOL aide les particuliers à mieux comprendre la rénovation par l'isolation de façon très visuelle : l'outil 3D permet de visualiser toutes les applications possibles en maison individuelle pièce par pièce (certaines applications sont également valables pour les appartements, comme l'isolation des cloisons ou des murs par l'intérieur) et découvrir également les produits adaptés à chaque application.Un outil de calcul pour combles et toitures inclinées pour trouver la solution ROCKWOOL la plus adaptée à votre comble ou toiture inclinée.Des webinaires pour permettre aux artisans de mieux maîtriser les propriétés des produits et solutions.Des campus formation pour les artisans afin de les aider dans une mise en œuvre rapide et efficace des travaux.Des formations pour permettre aux professionnels de mieux comprendre la charte réglementaire et obtenir le label RGE, les accompagner dans les meilleures solutions en laine de roche.Des brochures accessibles à tous depuis le site pour découvrir les aides disponibles au financement de son projet
Il y a 4 ans et 284 jours

EAS Solutions présente Victoria, luminaire LED à très haut rendement pour l'éclairage professionnel et public

Conçu en aluminium (LM6), le luminaire LED VICTORIA est disponible en trois versions (mini, standard, maxi), une douzaine de puissances allant de 6W à 200W, trois optiques (étroite, médium, large) et plusieurs températures de couleur (3000K, 4000K, 5000K, Golden Orange, Bat Light). Son flux lumineux atteint 28 000 lm avec une efficacité lumineuse de 140 lm/W en 3000K. Il possède un angle d'inclinaison de -15° à +15°, un diamètre de mât de 48 à 76 mm, un indice de protection IP66 et une température de fonctionnement comprise entre -40°C et +50°C. Il peut fonctionner sur variateur 1-10V standard et programmable. Sa durée de vie L80B10 est de 100 000 heures.Avec son disjoncteur intégré, le boîtier du luminaire LED VICTORIA peut être ouvert sans outils et il est possible d'intervenir immédiatement en toute sécurité dès son ouverture. Les sources lumineuses LED et le driver sont remplaçables. La tête du luminaire est modulable et réparable même après la période de garantie de 5 ans.Diverses solutions d'éclairage intelligent sont intégrables en option au luminaire LED VICTORIA conçu pour fonctionner par exemple avec les connecteurs Zhaga. Installé sur des mâts allant de 3 à 14 mètres, le luminaire LED VICTORIA convient aux installations d'éclairage extérieur, professionnel et public, dédiées à la sécurité des activités et des déplacements de personnes et de biens sur les routes, aires de parking ou de chargement, zones d'activités et sites professionnels.Application : Exemple d'installation de luminaires VICTORIA EAS SOLUTIONS s'est vu confier début 2020, la rénovation de tous les éclairages des parkings de la base logistique EUROLOGISTIC à Villabé. En remplaçant 124 éclairages traditionnels au sodium 400W, énergivores et obsolètes, par 124 luminaires LED VICTORIA 175W, EAS SOLUTIONS améliore la qualité de l'éclairage, avec une température de couleur de 3000K conformément à la nouvelle législation de l'éclairage extérieur, et réduit d'environ 2/3 la consommation d'énergie. Instantanément, cette dernière passe de 59 520 kWh à 21 700 kWh par an.
Il y a 4 ans et 284 jours

Le pétrolier Repsol annonce une perte nette de 1,9 milliard d'euros au 2e trimestre due à la pandémie

Sur l'ensemble du premier semestre, la perte nette atteint près de 2,5 milliards d'euros, en raison de la révision à la baisse de la valeur des stocks, et de celle des actifs d'exploration et de production, explique Repsol dans un communiqué.Après avoir chuté à l'ouverture des échanges à la Bourse de Madrid, le titre se stabilisait vers 8H45 GMT, en petite hausse de 0,34% dans un marché stable.Le groupe rappelle avoir évolué "dans un contexte conditionné par la pandémie mondiale, l'effondrement des prix du brut et du gaz et la chute extraordinaire de la demande".Les ventes dans les stations-service en Espagne ont par exemple chuté de 48% au deuxième trimestre en raison du confinement de la population.Le groupe précise que son résultat net ajusté, qui reflète selon lui mieux son activité en ne tenant pas compte des stocks, atteint 189 millions d'euros au premier semestre.Au deuxième trimestre, la perte nette ajustée n'est que de 258 millions d'euros.La branche Exploration et production a enregistré une perte nette de 141 millions d'euros au deuxième trimestre, tandis que la branche Industrie (raffinage) voyait son bénéfice chuter de 95% à 8 millions d'euros.Face à l'étendue de la crise, Repsol prévoit désormais de réduire de 450 millions d'euros ses coûts opérationnels (contre 350 millions estimés fin avril) et de renoncer à de nombreux investissements, pour une valeur totale de 1,1 milliard d'euros.Le groupe affirme disposer de liquidités à hauteur de près de 10 milliards d'euros, et avoir levé 3 milliards d'euros via des émissions obligataires au cours du premier semestre.Malgré ces "résultats faibles (...) Repsol est une des entreprises multi-énergétiques avec les meilleures perspectives", notamment grâce à une "comptabilité saine" et "une présence toujours plus importante dans les énergies renouvelables", estiment dans une note les analystes de Bankinter.Repsol, qui s'est engagé à réduire à zéro ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050, a commencé depuis janvier la construction de deux parcs photovoltaïques dans le centre et le sud-ouest de l'Espagne, d'une capacité installée de respectivement 126 et 264 mégawatts, pour un investissement total de 300 millions d'euros.La société pétrolière prévoit de développer sept projets de production d'énergie renouvelable dans la péninsule ibérique, dont le premier à entrer en fonction, fin 2020, sera le parc éolien Delta, en Aragon (nord de l'Espagne), un investissement de 300 millions d'euros d'une capacité de 335 mégawatts.Repsol a également annoncé jeudi un investissement dans des projets éoliens et solaires au Chili, dont la capacité installée devrait atteindre 1.600 mégawatts en 2025. Le groupe ne précise pas le montant total de l'investissement, mais indique que pour mener ces projets à bien, il procédera à une augmentation de capital de 168 millions d'euros afin de créer une co-entreprise avec le groupe espagnol Ibereolica Renovables.
Il y a 4 ans et 284 jours

Chronologie et ambitions du projet de rénovation de la gare du Nord à Paris

2017-2020 : Les dates-clé du projetLe projet autorisé le 6 juillet 2020 a été déclaré d'intérêt général au terme d'un processus démocratique et en respectant toutes les obligations légales qui s'imposaient :Février 2017 : loi sur le Grand Paris. La loi autorise expressément SNCF Gares & Connexions à procéder à la rénovation de la Gare du Nord en faisant appel à un investisseur privé. Il est spécifié qu'il n'y aura pas de mobilisation d'argent public et que cet investisseur privé supportera seul le financement et les risques de l'opération qui mobilise des investissements à hauteur de 600 millions d'euros.Mai 2017 - Février 2019 : Lancement et déroulement d'un appel d'offres public européen. Au terme de cette procédure concurrentielle, qui est aujourd'hui définitive car elle n'a pas été contestée, SNCF Gares & Connexions a désigné Ceetrus comme co-investisseur pour créer la SA Gare du Nord 2024.Juin - Juillet 2017 : Déroulement de la première concertation publique, prévue par les dispositions applicables au projet.9 Juillet 2018 : Présentation à la presse du projet par SNCF, Ceetrus et la Ville de Paris.24 Octobre 2018 - 26 février 2019 : Ouverture de la procédure de droit d'initiative permettant de demander l'organisation d'une concertation préalable au titre du code de l'environnement par la commission nationale du débat publique.Mars - Avril 2019 : Seconde concertation publique organisée volontairement par la SA Gare du Nord 2024.Octobre 2019 : Avis favorable de la Commission Nationale d'Aménagement Commercial.Novembre 2019 à Janvier 2020 : Déroulement de l'enquête publique, au terme de laquelle la Commission d'enquête publique a rendu un avis favorable au projet le 25 février 2020.6 Juillet 2020 : Délivrance du permis de construire par le Préfet de la Région d'Ile-de-France Le dossier de permis de construire a donc reçu l'avis favorable de la commission d'enquête publique et des services instructeurs, des architectes des bâtiments de France, des responsables des monuments historiques mais aussi de la Préfecture de police de Paris.Une méthode concertée avec les parties prenantes dont la ville de ParisDès le lancement du projet en mai 2017, un comité de coordination partenarial a été mis en place, réunissant l'Etat, la Ville de Paris, la Mairie du 10ème arrondissement, Ile de France Mobilités et la RATP. Il a donc permis d'associer étroitement l'ensemble des acteurs à chacune des étapes du projet.La Ville de Paris, à l'instar des participants au comité partenarial a été consultée dans la définition du programme. Pendant la phase d'analyse des projets, plus de 200 réunions ont été organisées avec l'ensemble des services de la Ville. Elles ont abouti à plusieurs accords structurants.Un Projet Urbain Partenarial conclu le 9 mai 2019 entre la Ville de Paris et la SA Gare du Nord 2024 porte sur l'amélioration des espaces publics dans le quartier de la Gare du Nord et l'amélioration de la desserte de la gare. La SA Gare du Nord 2024 s'est engagée à financer à hauteur de 6.509.375 euros TTC (soit 75 % du coût total estimé des travaux, soit 8,7 millions d'euros) les équipements publics autour de la gare du Nord.Un protocole signé en juillet 2019 entre la Ville de Paris, la SA Gare du NORD 2024 et SNCF Gares & Connexions acte des accords stratégiques sur la solidarité, l'intermodalité (notamment la création de 2.000 places de stationnement pour vélos en plus du nombre équivalent de places créées directement par la Ville de Paris), la qualité de la programmation commerciale et culturelle, les dimensions du bâtiment ou encore sur les apports et innovations écologiques de la future Gare du Nord.La SA Gare du NORD 2024 a également pris l'engagement de mettre en place des modalités de concertation avec la mairie de Paris et la mairie du 10ème arrondissement et d'information transparente et régulière des riverains sur les avancées du projet. Dans une lettre transmise à SNCF Gares & Connexions le 7 mai 2020, la Ville de Paris a formulé le souhait de travailler autour des 5 chantiers suivants : « un calendrier phasé selon les priorités et contractualisé entre les parties prenantes » ;« l'abandon de la séparation des flux d'entrée et de sortie » ; « la dé-densification du projet » ; « une plus grande ouverture sur le quartier » ; « l'amélioration de l'intermodalité ».De nombreuses réunions organisées en mai et juin 2020 regroupant les services de la Ville de Paris, Ceetrus et SNCF Gares & Connexions ont débouché sur des propositions d'évolution saluées par l'ensemble des parties prenantes du projet lors d'une réunion tenue sous l'égide du Préfet de la Région d'Ile-de-France le 23 juin 2020 en présence des représentants de la Ville de Paris, de la mairie du 10ème arrondissement, de Ceetrus, de la SA Gare du Nord 2024 et de SNCF Gares & Connexions. La Ville de Paris n'a toutefois pas signé le protocole qui actait l'accord des parties.SNCF Gares & Connexions et la SA Gare du Nord 2024 souhaitent poursuivre le dialogue avec la Ville de Paris pour aboutir à un nouvel accord acceptable par toutes les parties.A l'issue de ce processus, le Préfet de la Région d'Ile-de-France, fort de la parfaite régularité du dossier et de son instruction, a délivré le permis de construire le 6 juillet 2020.Les points forts du projet de rénovationD'après les enquêtes clients menées par SNCF Gares & Connexions, les voyageurs comme les riverains font face à de sérieuses difficultés aussi bien à l'intérieur (inconfort de l'attente, manque de lisibilité des espaces) qu'à l'extérieur de la gare (insécurité, malpropreté, multiplication des trafics illicites).Le projet a pour objectif de placer la gare du Nord au niveau des autres grandes gares européennes, tant en termes d'équipements, d'accessibilité, d'intermodalité que de capacité. Et, ce avec une perspective d'une entrée en service pour les Jeux Olympiques de 2024.La modernisation de l'infrastructure ferroviaire : La Gare du Nord est une infrastructure vitale pour Paris, l'Île-de-France, les Hauts de France et le Nord de l'Europe. Rénovée en 2001 pour accueillir 500 000 visiteurs, elle se trouve être largement saturée aujourd'hui avec plus de 700 000 personnes la fréquentant chaque jour. Les estimations montrent que la fréquentation de la gare du Nord devrait progresser pour atteindre près de 900 000 personnes par jour en 2030 (en raison de l'augmentation annuelle de fréquentation des RER B et D, des reports attendus suite au prolongement du RER E vers l'Ouest, ainsi que de l'augmentation continue des déplacements par TGV, Eurostar et Thalys). Le projet va améliorer les liaisons entre la gare de surface TRANSILIEN et la gare souterraine banlieue. Il est vital pour le développement du transport ferroviaire en Ile-de-France comme vers l'Europe du Nord.Le renforcement de l'intermodalité : Le projet renforce la place accordée vélo (+ 2.000 places en plus de celles que la Ville de Paris s'est engagée à créer).Un modèle de développement durable : Le Projet entend s'affirmer comme un modèle de développement durable, ancré dans le souhait de relance verte des Français. Il a ainsi été conçu pour limiter au maximum son impact sur l'environnement et mettre en œuvre une démarche développement durable ambitieuse tout au long de sa vie.La SA Gare du Nord 2024 ambitionne une construction bas carbone, qui se traduira notamment par l'obtention de 4 certifications parmi les plus exigeantes : BREEAM Outstanding, Well Gold, Label Énergie Carbone (E+C-) niveau E3C1 et Biodiversity.Afin de réduire la consommation en ressources et en énergies, le projet aura recours à des panneaux photovoltaïques et à au nouveau système de récupération des eaux de pluie.Une fois rénovée, la gare offrira aux habitants du quartier un nouvel espace vert de 11.400 m² dont 6.000 m2 accessibles à tous. Ce parc paysager en toiture représentera un îlot de fraicheur au sein de la Gare et du quartier. Il permettra de créer une zone perméable et favorisera le retour de la biodiversité avec plus de 10.000 m² de végétaux, dont 150 arbres nouvellement plantés.Une nouvelle vie dans la gare pour les voyageurs et les habitants du quartier.En 2018, lors de la présentation du projet, la Ville de Paris indiquait que la gare du Nord « sera plus accueillante, plus verte, plus sûre, et mieux intégrée à son quartier ».A ce titre, la gare du Nord :améliorera l'accueil de tous les voyageurs, avec une priorité pour ceux atteints de handicaps, notamment grâce à la création de plus de 100 nouveaux ascenseurs et escalators ;comprendra une offre de services et de commerces de proximité de qualité, complémentaires de ceux existants dans le quartier ; par ailleurs, l'organisation de la gare du Nord facilitera l'accès aux services essentiels comme un cabinet médical, La poste, ou à ceux correspondant aux nouveaux besoins des voyageurs, comme un atelier de réparation de vélo ou encore des vestiaires ;comprendra des jeux pour les enfants, de terrains de sport et de tables de pique-nique, ainsi que des fontaines à eau ;offrira une programmation culturelle de qualité.Un projet permettant la création de 800 emplois pendant la phase des travaux et de plus de 2.000 emplois dans la phase d'exploitation de la gare du Nord rénovée.
Il y a 4 ans et 285 jours

L'unique propriété privée de l'île Sainte-Marguerite dans la baie de Cannes change de mains

Mise en vente au prix de 45 millions d'euros selon le quotidien Nice-Matin, "Le Grand Jardin" appartenait depuis une dizaine d'années à un magnat indien, Vijay Mallya.Elle s'est vendue en toute discrétion "à la barre du tribunal de commerce dans le cadre d'un règlement judiciaire" et à l'insu de la municipalité, selon la mairie de Cannes.Une opération critiquée par la gauche cannoise qui y voit le symbole de la fuite en avant de Cannes dans le tourisme de luxe, parlant d'un projet "privé, élitiste et anti-écologique" et exigeant le retour de la propriété dans le domaine public pour que "l'accès à la beauté et à la nature ne (soit) pas réservé à une caste d'hyper riches", selon le mouvement Génération-s."C'est la énième cession de ce site et (il) a toujours été fermé au public", s'est défendu au dernier conseil municipal le maire LR David Lisnard. "Il n'y aura pas d'hôtel!", a-t-il assuré, rappelant que le Plan local d'urbanisme l'interdisait.La propriété, qui pourra cependant être louée, dès le prochain festival de cinéma de Cannes selon Nice-Matin, s'étend sur environ 1,3 hectare protégé par un mur d'enceinte datant du 17e siècle.Elle abrite une villa principale, une autre maison, une tour de guet et un jardin botanique classé comme "remarquable", ainsi qu'une piscine et un héliport."Une fois rénovée, Le Grand Jardin sera l'une des destinations les plus exclusives de la Côte d'Azur (...) et offrira une douzaine de chambres (...) Un bateau, de cinéma de plein-air et une clinique esthétique complèteront la gamme de services offerts", a vanté Ultima Capital, dans un communiqué.Les implantations de cette société se lisent comme le bottin des lieux de villégiatures des plus fortunés: Gstaad, Crans-Montana, Genève (Suisse), Courchevel, Megève (France) et Corfou (Grèce), avec au total 42 hôtels, résidences, chalets, villas et emplacements."La ville n'aurait pas pu investir une telle somme dans l'acquisition d'un bien de ce type, sachant que d'autres priorités existent en matière de politique sociale et de projets de requalification de l'espace public", a également fait savoir vendredi la mairie.
Il y a 4 ans et 285 jours

Le groupe de BTP nordiste Rabot Dutilleul victime d'une cyberattaque avec demande de rançon

"Une attaque virale de type rançongiciel a été détectée par le réseau informatique de Rabot Dutilleul sur une partie de l'infrastructure hébergée en France", a indiqué Rabot Dutilleul dans un communiqué jeudi."Le service informatique a immédiatement pris des mesures de protection destinées à stopper la propagation du rançongiciel. A cette heure, les équipes techniques sont pleinement mobilisées pour un retour à la normale le plus rapidement possible, avec l'accompagnement d'experts externes en cybercriminalité", a ajouté la société, refusant de confirmer le montant de la rançon de 8 millions d'euros en bitcoins, rapporté par la Voix du Nord.Rabot Dutilleul, qui se présente comme le 13e groupe français indépendant de BTP (1.500 personnes, 823 millions d'euros de chiffre d'affaires), explique également chercher à déterminer "la nature des informations qui auraient pu être rendues accessibles à des tiers".
Il y a 4 ans et 285 jours

Les entreprises d'ingénierie alertent sur la baisse des commandes qu'ils subissent

L'ingénierie, qui intervient en phase amont dans les secteurs industriel et de la construction, enregistre toujours une contraction de ses prises de commandes, selon la dernière édition du Baromètre économique de Syntec-Ingénierie. Avec des investissements qui restent atones dans les études et la conception, c'est, en cascade, tous les acteurs de l'écosystème qui seront impactés à moyen et long termes – équipementiers, fournisseurs, constructeurs, entreprises de travaux publics, etc.« Le niveau d'activité de l'ingénierie est un indicateur avancé de ce que sera l'activité économique dans 6 mois. Malgré les efforts salutaires du gouvernement, la machine économique est à la peine et la reprise paraît lointaine. C'est une mauvaise nouvelle pour notre profession, bien sûr, mais plus largement pour l'ensemble des acteurs économiques. Pour préserver nos entreprises et nos emplois, il faut de toute urgence investir massivement dans les projets mais aussi dans la formation de nos collaborateurs. »- Pierre Verzat, président de Syntec-IngénierieUn marché qui reste atone…L'ingénierie accompagne maîtres d'ouvrages et industriels dans la conception et réalisation de leurs projets industriels et de construction (aéronautique, automobile, environnement, construction, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.).Plus d'un mois après le déconfinement, le marché reste atone et 80% entreprises d'ingénierie souffrent d'une baisse des commandes. Un niveau qui reste comparable à celui du 17 mars et qui grève le taux d'occupation des équipes. Seules 15% des entreprises interrogées déclarent avoir des collaborateurs occupés à 100% et au global, les répondants estiment que 75% de leurs effectifs seront encore sous-occupés à la rentrée de septembre.Seul un quart des entreprises d'ingénierie pense pouvoir retrouver en octobre un niveau d'activité comparable à celui de l'an passé à la même période, essentiellement dans les secteurs d'activités les moins exposés.… et des entreprises qui restent confrontées à des difficultés de trésorerieSous l'effet de la crise, les délais de paiement continuent de s'allonger. Pour 1/3 des entreprises, ils ont dépassé les 15 jours et pour 10%, ils se hissent désormais à un mois. Cette tendance est liée au marché privé pour 83% des répondants.Dans le même temps, les 2/3 des entreprises d'ingénierie interrogées s'inquiètent de voir leur trésorerie mise à mal par le ralentissement de l'activité économique. Pour près d'1 entreprise sur 2, le risque est imminent et se situe dans les 6 mois à venir ou moins. Une situation compliquée, qui explique que 54% des répondants estiment désormais que la reprise sera lente et pas avant un an au moins (vs. 43% début juin).Un retour au bureau qui s'accompagne d'une amélioration de la productivitéFait nouveau : la productivité des équipes repart enfin à la hausse et 1 dirigeant d'entreprise sur 2 l'estime désormais stabilisée. En parallèle, on observe une inversion de la part des équipes en télétravail. Alors que les éditions précédentes comptabilisaient 41% des collaborateurs en télétravail, en juin ils ne sont plus que 31% à travailler depuis leur domicile et 39% ont retrouvé le chemin du bureau.Dans le même temps, l'activité partielle baisse en proportion mais se maintient à un niveau élevé : 10% des effectifs en moyenne y sont toujours soumis. En l'espace de 2 semaines, l'on compte 4 fois plus de salariés en formation pour développer leurs compétences et préparer l'avenir.« Après le déconfinement, l'assouplissement au 24 juin du protocole sanitaire en entreprise a marqué un pallier décisif vers la reprise économique. Le tout-télétravail a été un incroyable palliatif à la crise, mais il était évident qu'il ne pouvait devenir un substitut pérenne. Il était urgent pour nos collaborateurs de se retrouver, de faire équipe, de confronter leurs idées pour innover… Il n'est pas étonnant de voir que le retour au bureau s'est accompagné partout d'un regain de productivité de nos équipes. Le télétravail se généralisera, c'est certain et souhaitable, mais un nouveau point d'équilibre est à trouver. » - Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents au cours de la semaine du 22 juin. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 4 ans et 285 jours

La future prime pour la rénovation énergétique des logements accessible à tous les revenus dès 2021

Le dispositif "MaPrimeRénov'", installé progressivement au début de l'année pour remplacer le système de crédit d'impôt pour travaux d'économies d'énergie (CITE), ne concerne aujourd'hui pas les plus aisés, au grand dam des organisations de lutte contre le réchauffement qui craignent que les projets de rénovations s'en trouvent freinés."Tous les Français seront éligibles à cette aide" à partir de 2021, a indiqué Mme Wargon au Figaro de samedi.La prime sera aussi utilisable pour les travaux en copropriétés, et ouverte aux propriétaires bailleurs (et pas seulement aux propriétaires occupant leur logement), précise-t-elle.A lui seul, ce dispositif va voir son budget accru, assure encore la ministre: "Le montant exact n'est pas encore défini, mais il devrait être bien supérieur au milliard d'euros", contre 800 millions prévus aujourd'hui pour prime et CITE cumulés.A ce stade pourtant, "MaPrimeRénov'" a attiré moins de 50.000 ménages depuis le début de l'année, un rythme très inférieur aux 200.000 attendus par le gouvernement sur 2020, notamment du fait de la crise sanitaire, selon un bilan dressé en juin par l'agence chargée de la distribuer.Pour expliquer cette déception, un rapport de la commission des Finances de l'Assemblée nationale a aussi pointé "la grande complexité du dispositif", aux montants variables.Le bâtiment est le deuxième secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre en France. Le pays compte plus de 7 millions de logements "passoires" (étiquetés F ou G), une situation qui peine à s'améliorer.Pour changer d'échelle, les experts prônent notamment de passer à des rénovations globales, plutôt qu'à des rénovations par étapes ou par gestes. La Convention citoyenne pour le climat a pour sa part recommandé de rendre ces travaux obligatoires, par exemple lors de changements de propriétaires.Mme Wargon avait indiqué mi-juillet qu'au total "4 à 5 milliards" d'euros seraient consacrés au bâtiment et à la rénovation thermique, dont une bonne partie à la rénovation des bâtiments publics.Le 14 juillet, Emmanuel Macron a promis "un grand programme de rénovation", en commençant par les écoles et les Ehpad, sans toutefois évoquer le caractère obligatoire proposé par la Convention citoyenne.