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Il y a 4 ans et 292 jours

Linky et la transition écologique

Il y a 4 ans et 292 jours

Chute historique de l’activité dans l’artisanat du bâtiment au 2e trimestre

"La crise du Covid-19 a provoqué un choc inédit bien supérieur à celui de la crise de 2009. La violence de cette pandémie se chiffre en effet à 24% de perte d'activité", affirme Jean-Christophe Repon, président de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), cité dans un communiqué.Pour le second semestre, "les artisans se veulent optimistes et espèrent garder leurs salariés et maintenir toutes les compétences dans leurs entreprises", affirme M. Repon.Mais le scénario envisagé par la confédération "fait état d'une baisse d'activité sur l'année 2020 comprise entre 15 et 17%, soit une perte de 20.000 à 30.000 emplois", anticipe son président.Car si l'activité du secteur reprend, elle est toutefois ralentie "par des problèmes d'approvisionnement pour 31% des entreprises artisanales mais aussi par le refus d'une partie de la clientèle privée d'engager des travaux" et par la difficulté d'appliquer les préconisations sanitaires en vigueur pour les artisans du bâtiments.Entre avril et juin, la chute d'activité a concerné l'ensemble des corps de métiers, l'aménagement-décoration-plâtrerie en tête (-28 % par rapport à la même période l'an dernier).Cet impact a également été ressenti différemment sur le territoire, l'activité ayant moins baissé dans les zones rurales que dans les grandes villes, indique M. Repon.Les entreprises artisanales implantées en Ile-de-France accusent la plus forte baisse d'activité (-30%) suivies par celles des Hauts-de-France. La baisse d'activité est plus limitée sur la façade atlantique avec une baisse entre 21 et 22%, ainsi que dans le grand Est, en Bourgogne-France-Comté et en Occitanie.La construction neuve est, elle, "gravement touchée", avec une contraction de 22% sur ce deuxième trimestre s'ajoutant au recul de 14% au premier trimestre. Sur la période de douze mois achevée fin mai 2020, 409.600 logements ont été autorisés à la construction, soit 39.600 de moins que dans les douze mois précédents.Même tendance sur les bâtiments anciens avec un recul significatif de 25% en entretien-rénovation , après une baisse de 10,5% sur le premier trimestre.En juillet, la Capeb évalue le montant moyen des besoins de trésorerie à 23.000 euros contre 22.000 euros un an auparavant. "De nombreuses entreprises ont ainsi fait des demandes de Prêt garanti par l'État (PGE) durant cette période", souligne la Capeb.
Il y a 4 ans et 292 jours

Indépendance, écologie, solidarité et compétences : les quatre volets du plan de relance de 100 milliards d'euros

Souveraineté économique (40 milliards)"Notre industrie s'est affaiblie. (...) Nous sommes aujourd'hui trop dépendants de nos partenaires extérieurs et insuffisamment présents sur certains secteurs stratégiques. Nous consacrerons, dans le cadre du plan de relance, 40 milliards d'euros pour que cela change", a affirmé mercredi le Premier ministre Jean Castex dans sa déclaration de politique générale.Ce montant intègrera notamment la baisse des impôts de production qui pèsent sur les entreprises, annoncée de longue date par le précédent gouvernement.Mais il comprendra aussi le financement des mesures de soutien aux fonds propres des entreprises, mises en difficulté par la crise, ou encore des soutiens à l'investissement dans la transition numérique des entreprises, ou encore des aides à l'export, a-t-on détaillé à Bercy, précisant que rien n'est encore totalement finalisé à ce stade.Transition écologique (20 milliards)Le Premier ministre a par ailleurs annoncé 20 milliards d'euros pour la rénovation thermique des bâtiments et le développement de modes de production plus écologiques dans les transports, l'énergie ou l'alimentation.Sur ces 20 milliards, 7 milliards seront affectés à la rénovation thermique des bâtiments, et en particulier aux écoles et aux Ehpad, selon les priorités affichées mardi par le président de la République Emmanuel Macron, a précisé Matignon.Compétences (environ 20 milliards)La crise risque de priver de leur emploi de nombreux Français, avec des secteurs particulièrement touchés, mais aussi de rendre beaucoup plus difficile l'entrée des jeunes sur le marché du travail. Le gouvernement prévoit donc d'investir environ 20 milliards d'euros pour soutenir les compétences, selon Bercy.Cela intègrera notamment les mesures sur l'apprentissage, ainsi que celles en faveur des jeunes annoncées mardi par Emmanuel Macron: exonérations de cotisations, contrats d'insertion, places supplémentaires dans des formations qualifiantes supérieures, service civique étendu.Solidarité (environ 20 milliards)Des mesures de soutien aux plus défavorisés et au pouvoir d'achat constituent le dernier pilier de la relance, selon le gouvernement. Doté également d'environ 20 milliards d'euros, il regroupe par exemple les futures aides à la dépendance, aux territoires, ainsi que des mesures de stimulation de l'intéressement dans les entreprises.Surtout, il contient les 6 milliards d'euros "de soutien supplémentaire en investissement" dans le système de santé dévoilés mercredi par le chef du gouvernement -- lesquels s'ajoutent aux 8,1 milliards déjà annoncés pour améliorer la rémunération des personnels hospitaliers dans le cadre du "Ségur de la santé".
Il y a 4 ans et 292 jours

L'impression 3D, ressort "majeur" de l'innovation en Europe

"La croissance sur ces dernières années est vraiment impressionnante", affirme à l'AFP Yann Ménière, chef économiste de l'OEB. "Le développement majeur ces dernières années sur cette révolution industrielle, ce n'est pas seulement l'intelligence artificielle ou la 5G, c'est aussi l'impression 3D."De 2015 à 2018, le nombre de demandes de brevet liées à l'impression 3D a progressé de 36% par an en moyenne, un taux dix fois supérieur à la croissance annuelle moyenne du nombre de demandes déposées auprès de l'OEB sur la même période (3,5%).L'étude souligne la position dominante de l'Europe dans ce domaine, les entreprises européennes étant à l'origine de 47% de toutes les inventions déposées dans ce domaine à l'OEB depuis 2010.Parmi les poids lourds du secteur figurent le groupe d'optique franco-italien EssilorLuxottica et l'équipementier aéronautique et motoriste Safran.Également appelée fabrication additive, l'impression 3D permet de produire des objets tridimensionnels grâce à une technologie numérique, en superposant de fines couches de matériau, allant du plastique aux métaux en passant par des cellules vivantes.Les objets ainsi "imprimés" sont des répliques de modèles numériques, permettant d'obtenir des formes complexes et personnalisables par simple modification du modèle numérique."Ce n'est pas forcément la technologie la plus compétitive pour reproduire des millions de fois la même pièce", explique l'économiste de l'OEB. "Mais s'il faut produire des milliers de pièces chacune avec une petite différence, dans ce cas, c'est imbattable".La possibilité de "customiser" les pièces ainsi produites rend la fabrication additive particulièrement pertinente dans le domaine de la santé, où elle permet d'adapter des lunettes, prothèses ou organes à chaque patient.La santé représente le principal secteur d'innovation en la matière, avec 4.018 demandes déposées auprès de l'OEB depuis 2010, devant le secteur de l'énergie ou des transports. Un effort accru durant la crise du coronavirus, qui a selon Yann Ménière agi comme un "formidable révélateur, un démonstrateur du potentiel de cette technologie".De nombreuses petites entreprises se sont emparées de l'impression 3D pour créer des visières de protection ou des respirateurs. Mais cette technologie trouve des applications dans des secteurs toujours plus nombreux, comme l'électronique, la construction ou dans les produits de grande consommation, comme les chaussures.
Il y a 4 ans et 292 jours

Schöck assoit son expertise en construction passive avec toujours plus de références labélisées

Ce fervent défenseur de la Qualité de l'Enveloppe multiplie ainsi les références en constructions passives, dont l’isolation renforcée, le traitement des ponts thermiques et l’étanchéité à l’air constituent les impondérables pour prévenir de manière optimale les pertes de chaleur et d’énergie. Garantir en toutes saisons un haut niveau de confort aux habitants, tout en respectant l’environnement par des rejets de GES minimes grâce à la faible consommation d’énergie pour le chauffage et la climatisation (source également d’économie pour les ménages) : tel est le leitmotiv qui motive Schöck à plébisciter les labels passifs.Résidence Solatium à Vandœuvre-lès-Nancy (54) labellisée par la Fédération Française de la Construction Passive : 14 logements locatifs destinés à des personnes âgéesMise en œuvre des rupteurs Schöck Isokorb® KXT (pour les balcons en porte-à-faux) et QXT (pour les loggias sur appuis) Schöck est intervenu sur la réalisation de ce bâtiment regroupant deux programmes sociaux (25 studios pour l’Agence de Réinsertion Sociale - résidence Myosotis - et 14 logements pour séniors via Meurthe et Moselle Habitat - résidence Solatium -) et signé de l’atelier Rolf Matz Architecture, spécialisé dans l’architecture bioclimatique, les bâtiments passifs et l’éco-construction à haute performance énergétique. Comme le souligne Lionel Mahuet, Directeur général de Meurthe-et-Moselle Habitat, Maître d’ouvrage du projet, le choix d’une conception selon le standard européen de bâtiment passif, le label Passivhaus, se nourrit « d’une démarche environnementale très ambitieuse pour préserver les ressources naturelles mais aussi de la nécessité de réduire les charges de nos locataires, de jouer à la baisse sur leur facture énergétique et à la hausse sur leur pouvoir d’achat.»La particularité de cette réalisation s’avère avoir été modélisée au préalable en 3 D, présentant l’avantage selon l’architecte-ingénieur Rolf Matz de « mieux appréhender l’interaction des différents corps d’état et ainsi d’optimiser certains postes, comme l’a été celui des fluides par exemple ». A l’issue de cette étude 3D : un CCTP des plus détaillés qui a permis aux entreprises d’y répondre avec exactitude, pour atteindre la performance passive optimale visée. Si le projet prévoyait initialement balcons et coursives en structure métallique, Schöck, jouant son rôle de conseil, a préconisé l’usage du béton, finalement retenu. C’est ainsi qu’au niveau des liaisons mur-dalle loggia (20 au total), Schöck a mis en œuvre ses rupteurs structurels modèle Schöck Isokorb® QXT. Ils assurent la continuité de l’isolation du bâtiment là où celle-ci serait interrompue par une liaison structurelle entre la dalle intérieure et la dalle de loggia, tout en reprenant l’effort tranchant. Par ailleurs, 28 ml de balcons en porte-à-faux ont été traités avec des rupteurs Schöck Isokorb® KXT. Notons que, pour ces deux modèles de rupteurs, la gamme "XT" a été sélectionnée, disposant d’une épaisseur du corps isolant de 120 mm au lieu des 80 mm traditionnels : une référence déjà certifiée par le Passivhaus Institut en Allemagne. Ainsi, la pose de rupteurs, associée aux performances des menuiseries en pvc triple vitrage passives certifiées (avec occultation par brises soleil orientables) et d’une VMC double flux, induit un besoin de chauffage annuel de 7.47 kWh/m² (très inférieur donc à 15 kWh/m2 par an, premier critère pour obtenir le label Passivhaus). Le test d’étanchéité à l’air se révèle également exceptionnel avec pour le standard passif : 0.60 vol/h, soit 0.15 vol/h pour le bâtiment Solatium et 0,14 vol/h pour Myosotis. Caractéristiques techniques de la résidence Solatium, couplée à la résidence Myosotis Sources : Rolf Matz Architecture Surface de plancher : 1 900 m² Mode constructif : mur maçonné structure béton TTest d’étanchéité à l’air : 0.14 vol/h Consommation énergie de chauffage (selon PHPP) : 7.47 kWh/m²/an Bâtiments Certifiés passifs par la Fédération Française de la Construction Passive en janvier 2018Logements labellisés par Propassif à Colmar (68) : 48 en réhabilitation et 30 en construction, rue du Luxembourg, quartier de l’Europe Mise en œuvre des rupteurs Schöck Isokorb® KST (jonction acier-acier) et Schöck Isokorb® QS (liaison béton-acier) Les logements de la rue du Luxembourg à Colmar incarnent l’exemple parfait de la polyvalence des rupteurs Schöck, aussi efficaces en neuf qu’en rénovation, pour un traitement optimal des ponts thermiques en isolation thermique par l’extérieur. A l’origine, un bâtiment typique des années 60 se distinguant surtout par sa vétusté : « C‘était avant que le PHCCA et l’Agence d’architecture DeA architectes Mulhouse ne se décident pour une forme originale de rénovation-construction : la barre est scindée, une partie détruite pour laisser l’ensemble respirer, et le tout repensé entièrement pour laisser la place à l’un des plus grands ensemble Passivhaus en France » explique Propassif. Ainsi, dans la partie rénovée comme dans la partie neuve, plus de 180 rupteurs Schöck Isokorb® type KST, KST-ZST et KST-QST (reprenant, selon leurs dispositions, les efforts de traction, les efforts de compression et les efforts tranchants) ont été positionnés au niveau des balcons, en jonction entre la structure métallique porteuse et la dalle en béton. En effet, cette gamme de rupteurs Schöck, constitués d’éléments en acier inoxydable traversant un corps isolant en néopor, interrompt le flux de chaleur dans l’élément métallique : les supports, habituellement d’un seul tenant, sont désolidarisés et le rupteur mis en place dans l’espace intermédiaire assure la reprise des efforts structurels et la continuité de l’isolation thermique. Solution économique particulièrement facile à mettre en œuvre par simple liaison vissée, Schöck Isokorb® KST présente l’avantage d’éviter les pertes d’énergie et de chaleur tout en limitant également les risques liés à l’humidité et la condensation, à savoir l’apparition de moisissures. Le caractère “invisible” des rupteurs une fois posés (se substituant aux poteaux porteurs) séduit aussi par l’esthétique qu’il offre : des façades parfaitement isolées thermiquement qui demeurent élégantes ! Cet allègement visuel se double aussi d’une réduction des coûts globaux d’exploitation. Par ailleurs, une soixantaine de rupteurs Schöck Rutherma® Q a été utilisée pour les liaisons béton-béton dans certaines zones du bâtiment. Caractéristiques techniques du bâtiment rénové Sources : Propassif Superficie : 2 244 m² Mur extérieur : Béton 2100 W / (mK) 180 mm - Fibre de bois 0,040 W / (mK) 240 mm - Enduit 0,325 W / (mK) 10 mm // Valeur U = 0,179 W / (m² K) Test d’étanchéité à l’air : 0.34 vol/h Consommation énergie de chauffage (selon PHPP) : 11 kWh/m²/anCaractéristiques techniques du bâtiment neuf Sources : Propassif Superficie : 3 552 m² Mur extérieur : Béton 2100 W / (mK) 180 mm - Fibre de bois 0,040 W / (mK) 240 mm // Valeur U = 0,18 W / (m² K) Test d’étanchéité à l’air : 0.54 vol/h Consommation énergie de chauffage (selon PHPP) : 13 kWh/m²/an Ilot résidentiel labellisé par Propassif France à Thionville (57) : 18 logements en R+4 Mise en œuvre des rupteurs Schöck Isokorb® KST (jonction acier-acier) Autre référence labellisée par Propassif : l’ilot résidentiel de 18 logements à Thionville, conçu par ASP Architecture, agence reconnue pour son expertise en architecture à forte valeur ajoutée environnementale, avec pour maître d’ouvrage Batigère, acteur majeur du logement social dans la région Grand-Est.Là aussi, en vue d’éviter les déperditions thermiques, traiter les points de rosée et se conformer aux critères du label passif, l’ancrage de la structure métallique des balcons sur mur béton s’est opéré par l’intermédiaire des rupteurs Schöck Isokorb® KST. Ces derniers ont été fixés par des sabots métalliques : une simplicité et une rapidité de mise en œuvre très appréciées sur les chantiers. Concluons en valorisant le fait que pour toutes ces réalisations passives, l’enveloppe du bâtiment se doit d’être homogène, continue et sans ponts thermiques (induisant une désolidarisation des parties saillantes des bâtiments telles les loggias, balcons et acrotères). Schöck allie performance de ses solutions et excellence de ses services. Il propose ainsi non seulement des rupteurs possédant l’agrément de l’Institut Passivhaus, mais accompagne également les projets de leur conception à leur livraison pour garantir en toute confiance leur certification passive.
Il y a 4 ans et 292 jours

Accords et désaccords sur Notre-Dame de Paris

La flècheSymbole parmi les symboles, parce que sa chute fut l'image marquante de la soirée du 15 avril 2019, le devenir de la flèche de Notre-Dame a électrisé le débat pendant de longs mois. Au final, elle retrouvera la même forme, basée sur les plans de l'architecte Viollet-le-Duc."Cette flèche était complètement constitutive du paysage parisien, tous les spécialistes vous le disent et reconnaissent que c'est un chef d'oeuvre absolu", a argué le général Jean-Louis Georgelin, chargé de piloter la reconstruction de l'édifice, vendredi sur LCI, au lendemain de l'annonce du président Macron qu'il se ralliait à une reconstruction à l'identique.Certains comme l'architecte Jean-Michel Wilmotte ont toutefois déploré une occasion manquée de concevoir une flèche moderne, avec "un système d'éclairage exceptionnel", par exemple.La charpenteSurnommée "la forêt", la charpente de Notre-Dame, joyau de l'architecture médiévale qui a été dévorée par les flammes, sera finalement reconstruite en chêne et non en béton, comme la cathédrale de Reims, ou en métal comme le Parlement de Bretagne, deux options un temps avancées.Ce choix a fait débat au sein de la commission du patrimoine et d'architecture (CNPA) qui s'est réunie jeudi et a fini par choisir cette option, dans son avis suivi par le président Macron.Plusieurs questions ont été abordées: est-il judicieux de reconstruire la charpente en chêne, après un incendie qui a failli détruire totalement la cathédrale? Quelles mesures vont être prises pour éviter un nouveau drame ?Les défenseurs du bois, depuis le début, ont toujours fait valoir qu'une charpente à l'identique permettrait d'aller plus vite et de tenir les délais imposés par le président."Pour la charpente en chêne, nous avons demandé que le dessin soit étudié et précisé dans la future étude de diagnostic", a affirmé à l'AFP le sénateur Jean-Pierre Leleux à la tête de cette commission. Le résultat ne sera pas entièrement "à l'identique", a-t-il précisé: "on peut imaginer quelques changements avec des dispositifs incendie plus fiables".La couvertureQui dit reconstruction "dans le respect des matériaux d'origine", comme souhaitée par la CNPA, dit plomb pour la toiture de la cathédrale, ou "la couverture", constituée de 1.326 tables de 5 mm d'épaisseur pesant au total plus de 200 tonnes."Je m'attends à des combats assez difficiles" sur ce point, a admis le général Georgelin, alors que les risques de contamination liés aux particules de plomb qui s'étaient répandues dans l'atmosphère et au sol, après l'incendie du 15 avril, ont empoisonné le début des travaux, nécessitant des suspensions puis la mise en place de protocoles très stricts pour que les ouvriers reprennent le travail.Le calendrierDepuis l'incendie de la cathédrale, l'objectif du président Macron est le même: la rebâtir en cinq ans. "Nous rendrons la cathédrale au culte en 2024", a assuré le général Georgelin, mais "ça ne veut pas dire que tout sera terminé, peut-être que la flèche ne sera pas terminée".Après de multiples aléas, du plomb à la crise du coronavirus, le délicat démontage de l'échafaudage qui entoure Notre-Dame, déformé et soudé par la chaleur de l'incendie, devrait être achevé "au plus tard fin septembre". Il conditionne le démarrage des travaux de restauration à proprement parler. Une étude de diagnostic sera lancée dans les semaines qui viennent, pour "définir le programme précis de travaux permettant la réouverture au culte et à la visite", prévue en avril 2024. Rendu des travaux attendu cet automne.
Il y a 4 ans et 292 jours

Le spécialiste des entrepôts Argan confirme sa résistance face à la crise sanitaire

"Malgré les incertitudes qui persistent notamment quant aux conséquences économiques de cette crise, nous estimons être en bonne position pour y faire face et maintenons notre objectif de 140 millions d'euros de revenus locatifs pour l'exercice 2020", a déclaré Jean-Claude Le Lan, président d'Argan, dans un communiqué.Le groupe, l'un de seuls spécialistes des entrepôts dans le monde immobilier français, a détaillé l'ensemble de ses résultats semestriels, alors qu'il avait déjà fait état début juillet d'une forte augmentation de ses revenus sur la même période. A cette occasion, il s'était déjà dit en mesure de remplir ses objectifs.Son bénéfice net a, certes, chuté de plus de deux tiers (-68%) par rapport à l'année précédente, à 49,6 millions d'euros, mais cet indicateur n'est guère parlant pour une foncière, car il dépend des fluctuations de valeurs de ses actifs.Plus représentatif des performances, le bénéfice récurrent semestriel a bondi de 59% à 50,6 millions d'euros.Cette forte hausse est en partie due à une énorme acquisition l'an dernier, celle de plusieurs entrepôts détenu par le géant de la distribution Carrefour. Mais elle est aussi alimentée par les sites construits par le groupe lui-même.
Il y a 4 ans et 293 jours

Du nouveau dans la purification de l'air chez Brink

PURE INDUCT : pour une qualité d'air intérieur optimaleLa pollution de l'air est un problème de plus en plus fréquent auquel nous sommes tous confrontés. Cette pollution se présente sous plusieurs formes. Plus les particules sont fines, plus elles pénètrent profondément dans notre organisme. Avec le Pure induct, Brink propose une solution qui neutralise ces particules ultra-fines de l'air neuf et garantit une ventilation avec un air sain et propre.Le Pure induct est un module complémentaire pour une centrale de ventilation double flux qui se monte dans la gaine qui transporte l'air neuf vers le logement. Le Pure induct fonctionne selon le principe de l'ionisation (nouvelle génération ne produisant pas d'ozone). Pendant l'ionisation, toutes les particules présentes dans l'air sont chargées d'électricité statique. Le filtre intégré dans le Pure induct, spécialement conçu et chargé d'électricité statique attire et fixe ces particules indésirables. Ce principe garantit une épuration efficace de l'air neuf et une ventilation en air sain et pur du logement.AvantagesFiltre les particules poussièreuses les plus finesFonctionnement entièrement automatiquePlus efficace qu'un filtre HEPA
Il y a 4 ans et 293 jours

Manifestation contre un projet d'entrepôt d'Amazon en Alsace

Les manifestants - 400 à 500 selon les organisateurs, 250 selon la préfecture du Bas-Rhin - se sont réunis devant les locaux de la communauté de communes du Pays de Barr, propriétaire de terrains dans la zone d'activités de Dambach-la-Ville.C'est dans cette zone que le géant du commerce en ligne aimerait construire, sur un terrain de 17 hectares, un entrepôt de 150.000 m2, selon un collectif d'opposants à l'implantation d'Amazon en Alsace, qui a obtenu des détails auprès des élus. Mille emplois pourraient être créés."C'est la collectivité qui a la main pour décider ou non de l'implantation d'Amazon. L'idée était de commencer à faire pression sur les élus, leur faire comprendre que le projet n'est pas viable pour le territoire", a indiqué à l'AFP Clément Charbonnier, porte-parole du collectif réunissant des associations de défense de l'environnement et de commerçants."Aucun document n'est signé", a rappelé M. Charbonnier, dénonçant "l'opacité" du projet que les habitants ont découvert dans la presse.Sur le parking de la communauté de communes, les manifestants ont empilé des cartons sur lesquels il était écrit: "Stop Amazon", "Non à l'Amazonisation de l'Alsace", ou "Je n'achète pas en ligne, j'achète dans ma zone", selon des clichés publiés sur le site des Dernières Nouvelles d'Alsace."Le monde d'Amazon pousse à la consommation, est hégémonique, impose ses règles et même s'il apporte quelques revenus, il fait beaucoup d'optimisation fiscale et beaucoup d'impôts ne sont pas payés", a ajouté M. Charbonnier.Outre les "destructions d'emploi et de terres" qui pourraient être dédiées à nouveau à l'agriculture, "ce sont 5.000 véhicules de plus par jour à Dambach-la-Ville", a souligné M. Charbonnier.Le géant du e-commerce construit actuellement via deux sociétés une plateforme logistique européenne à Augny (Moselle), dans la périphérie de Metz.Le centre de distribution, qui devrait entrer en activité en 2021, s'étend sur 19 hectares avec 186.000 m2 d'entrepôts et devrait créer 2.000 à 3.000 emplois, espèrent les élus locaux.Par ailleurs, des Alsaciens soupçonnent Amazon d'être derrière un projet d'entrepôts de 190.000 m2, en cours d'étude et porté par un investisseur immobilier, à Ensisheim (Haut-Rhin).
Il y a 4 ans et 293 jours

Le gouvernement condamné à réduire la pollution de l'air, sous astreinte de 10 millions d'euros par semestre de retard

Le 12 juillet 2017[1], le Conseil d'État a enjoint au Gouvernement d'élaborer et de mettre en œuvre des plans relatifs à la qualité de l'air permettant de ramener – dans 13 zones du territoire et dans le délai le plus court possible – les concentrations de dioxyde d'azote (NO2) et de particules fines (PM10) en dessous des valeurs limites fixées par la directive européenne du 21 mai 2008 transposée dans le code de l'environnement.Plusieurs associations de défense de l'environnement ont demandé au Conseil d'État de constater que le Gouvernement n'avait pas mis en œuvre les mesures nécessaires et de prononcer, en conséquence, une astreinte pour le contraindre à exécuter cette décision.Dans 8 zones en France, les mesures prises par l'État sont insuffisantesLe Conseil d'État, réuni en Assemblée du contentieux (sa formation la plus solennelle), constate d'abord que les valeurs limites de pollution restent dépassées dans 9 zones[2] en 2019 (dernière année pour laquelle le Gouvernement a fourni au Conseil d'État des chiffres complets) : Vallée de l'Arve, Grenoble, Lyon, Marseille-Aix, Reims, Strasbourg et Toulouse pour le dioxyde d'azote, Fort-de-France pour les particules fines, et Paris pour le dioxyde d'azote et les particules fines.Le Conseil d'État relève que le plan élaboré en 2019 pour la vallée de l'Arve (Haute-Savoie) comporte des mesures précises, détaillées et crédibles pour réduire la pollution de l'air et assure un respect des valeurs limites d'ici 2022. En revanche, les « feuilles de route » élaborées par le Gouvernement pour les autres zones ne comportent ni estimation de l'amélioration de la qualité de l'air attendue, ni précision sur les délais de réalisation de ces objectifs. Enfin, s'agissant de l'Ile-de-France, le Conseil d'État relève que si le plan élaboré en 2018 comporte un ensemble de mesures crédibles, la date de 2025 qu'il retient pour assurer le respect des valeurs limites est, eu égard aux justifications apportées par le Gouvernement, trop éloignée dans le temps pour pouvoir être regardée comme assurant une correcte exécution de la décision de 2017.Le Conseil d'État en déduit que, hormis pour la vallée de l'Arve, l'État n'a pas pris des mesures suffisantes dans les 8 zones encore en dépassement pour que sa décision de juillet 2017 puisse être regardée comme pleinement exécutée.En conséquence, la plus haute juridiction administrative décide d'infliger à l'État une astreinte de 10 M€ par semestre tant qu'il n'aura pas pris les mesures qui lui ont été ordonnéesAfin d'assurer sur l'État une contrainte suffisante, le Conseil d'État décide de lui infliger une astreinte si celui-ci ne justifie pas avoir pris d'ici six mois les mesures demandées.Le Conseil d'État fixe cette astreinte à 10 millions d'euros par semestre, soit plus de 54.000 euros par jour, compte tenu du délai écoulé depuis sa première décision, de l'importance du respect du droit de l'Union européenne, de la gravité des conséquences en matière de santé publique et de l'urgence particulière qui en résulte.Il juge pour la première fois que, si l'État ne prenait pas les mesures nécessaires dans le délai imparti, cette somme pourrait être versée non seulement aux associations requérantes mais aussi à des personnes publiques disposant d'une autonomie suffisante à l'égard de l'État et dont les missions sont en rapport avec la qualité de l'air ou à des personnes privées à but non lucratif menant des actions d'intérêt général dans ce domaine.Il précise enfin que ce montant, le plus élevé jamais retenu par une juridiction administrative française à l'encontre de l'État, pourra être révisé par la suite, y compris à la hausse, si la décision de 2017 n'a toujours pas été pleinement exécutée.[1] Décision n° 394254 (communiqué de presse)[2] Zones administratives de surveillance (ZAS)
Il y a 4 ans et 293 jours

L'Anah annonce une baisse immédiate des aides sur l'ITE pour stopper au plus vite les nombreuses fraudes

60.000 dossiers déposés et 100M€ de budget supplémentaireLancée en janvier 2020 pour financer les travaux de rénovation énergétique dans les logements, la nouvelle aide de l'État MaPrimeRénov' rencontre un véritable succès. Malgré le ralentissement induit par la crise sanitaire, plus de 60.000 dossiers ont été déposés depuis janvier auprès de l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (Anah), qui en a d’ores et déjà instruit plus de 45 000 depuis début avril. Les demandes d’aide concernent majoritairement des ménages très modestes qui souhaitent le plus souvent changer des équipements de chauffage (installation de pompes à chaleur ou de chauffage au bois notamment) ou isoler leur maison, et ainsi gagner en confort tout en réduisant leurs factures d’énergie.Afin d’accompagner cette forte dynamique de demandes, et avec le souci d’accélérer dans le même temps la reprise de l’activité du secteur du bâtiment, le Gouvernement a soutenu un amendement au projet de loi de finances rectificatif, adopté le 2 juillet dernier, augmentant de 100 M€ le budget alloué à MaPrimeRénov' pour l’année 2020. Cela permettra de soutenir environ 20.000 ménages modestes et très modestes supplémentaires dans leur démarche de travaux.Évolution des forfaits concernant les travaux d’isolation par l’extérieurParallèlement, concernant spécifiquement les devis et travaux d’isolation thermique par l'extérieur, l’Anah a observé une recrudescence de pratiques commerciales agressives et frauduleuses, ainsi qu’un début de dérive inflationniste (hausse injustifiée des devis). Aussi, pour stopper ce phénomène au plus vite et protéger les ménages, des contrôles exceptionnels ont été déclenchés.Il a également été décidé de procéder dès le 15 juillet à un ajustement des forfaits d’aide MaPrimeRénov' pour les travaux d’isolation thermique par l’extérieur. Ces forfaits seront portés à 60€/m² (resp. 75€/m²) pour les ménages modestes (resp. pour les ménages très modestes). De plus, la surface de murs isolés éligible à l’aide sera limitée à 100m², afin d’éviter les surfacturations. Les autres forfaits de MaPrimeRenov’ restent inchangés pour préserver la dynamique de travaux.Ce nouveau barème entrera en vigueur au 15 juillet. Les dossiers déposés avant cette date ne seront par conséquent pas concernés par ce changement. Compte-tenu des ajustements nécessaires des systèmes d’information, les nouveaux dossiers de demande de prime pour l'isolation thermique par l’extérieur pourront être déposés puis instruits à compter du 1er septembre prochain sur la plateforme MaPrimeRénov' (maprimerenov.gouv.fr). Dans cet intervalle (entre le 15 juillet et le 1er septembre), à titre dérogatoire, les ménages concernés par ce type de travaux pourront débuter leurs travaux avant le dépôt formel du dossier.Enfin, afin d’améliorer dès les prochains mois les pratiques commerciales et la qualité des travaux, une concertation spécifique sera conduite sur le sujet de l’isolation thermique par l'extérieur avec les acteurs de la filière.
Il y a 4 ans et 293 jours

Le gouvernement prévoit d'affecter entre 4 et 5 milliards d'euros pour la relance du bâtiment

"On sera autour de 4 à 5 milliards rien que pour le bâtiment et la rénovation", a indiqué Mme Wargon au micro d'Europe1/Les Echos/Cnews, soulignant que des discussions sur ces enveloppes étaient en cours "avec Bercy". Elle a rappelé que le secteur représentait "10% du produit intérieur brut français"."Il n'y a pas de contradiction entre l'écologie et l'économie", a souligné Mme Wargon, précisant que beaucoup d'investissements seraient consacrés aux bâtiments publics tels que "des universités, des écoles, des hôpitaux" mais aussi "du soutien aux ménages", dont les modalités restent à définir."Quand on rénove massivement les bâtiments publics (...), quand on aide les particuliers à faire des travaux chez eux, on soutient un secteur économique et on avance vers une économie plus verte", a-t-elle ajouté.Le président Emmanuel Macron a annoncé fin juin que 15 milliards d'euros supplémentaires sur deux ans seraient injectés pour la conversion écologique dans le plan de relance qu'il doit présenter le 14 juillet.Le plan de relance post-Covid doit être ciblé sur la transformation écologique et la préservation des emplois, a demandé jeudi le Conseil économique, social et environnemental (CESE) dans son rapport annuel.
Il y a 4 ans et 293 jours

Macron annonce un dispositif exceptionnel d'exonération de charges pour l’emploi des jeunes

Ce dispositif, destiné à faire de la jeunesse "la priorité de cette relance", est "exceptionnel parce qu'il durera un à deux ans, on va l'évaluer", a précisé le chef de l'État lors d'un entretien télévisé à l'occasion du 14 juillet.Pour aider les jeunes à s'insérer sur le marché de l'emploi après le choc de la crise sanitaire, M. Macron a également annoncé la création de 300.000 contrats d'insertion, pour ceux "qui n'ont pas réussi à trouver l'entreprise qui leur signe leur contrat d'apprentissage ou leur alternance", et de 100.000 places supplémentaires en service civique dans les six mois à venir. Il en existe 140.000 aujourd'hui.Enfin, le chef de l'État a évoqué l'ouverture de "200.000 places dans des formations qualifiantes supérieures, pour permettre aux jeunes de poursuivre un peu leurs études avec un accompagnement social".M. Macron a par ailleurs fustigé le comportement "irresponsable" de certaines grandes entreprises qui "préfèrent prendre des stagiaires et de la précarité" plutôt que d'embaucher des jeunes en "contrat pro" ou en alternance.Les détails de ces annonces doivent être précisés dans les jours à venir, a indiqué à l'AFP l'entourage de la nouvelle ministre du Travail, Élisabeth Borne. Ils pourront commencer à être évoqués lors d'une réunion prévue vendredi à Matignon avec les représentants des partenaires sociaux.L'emploi des jeunes sera "une priorité" pour Mme Borne, qui se fixe pour objectif: "aucun jeune sans solution à la rentrée", a dit son entourage."C'est à notre jeunesse qu'on a demandé le plus gros effort" pendant la crise sanitaire, a souligné à ce propos M. Macron mardi: "ne pas sortir, ne pas aller faire le fête, ne pas pouvoir passer ses examens", et "parfois devoir renoncer à sa première embauche".Environ 700.000 jeunes sont attendus sur le marché du travail à la rentrée.
Il y a 4 ans et 293 jours

Eclisse France dévoile Eclisse 40, l'huisserie invisible et architecturale

A nouveau, ECLISSE montre sa capacité d'innovation en développant une porte au design inédit, mélange d'invisible et d'architecture. L'oeil des professionnels vient d'ailleurs de récompenser l'huisserie ECLISSE 40 dans la catégorie « Product Design » du Prix international RedDot 2020.ECLISSE 40, l'huisserie sous un autre angleFrancesco Valentini et Lorenzo Ponzelli, deux designers italiens, ont imaginé transformer pour la première fois l'élément invisible et structurel des huisseries ECLISSE en élément décoratif et design. « Tout a commencé avec le sentiment qu'il manquait quelque chose dans le monde de la porte. Quelque chose qui ferait évoluer le concept de la porte d'intérieur : faire de l'invisible, une visibilité subtile sans négliger la fonctionnalité et la praticité. L'inspiration émane de l'observation du passé : l'ébrasement de la fenêtre pour diffuser de la lumière. »ECLISSE 40 est née de cette idée, le cadre métallique en aluminium s'incline à 40°, créant un sentiment de profondeur sans précédent et sans équivoque. Pour la première fois, l'huisserie est apparente. Elle émerge du mur avec finesse et subtilité. Le cadre n'est plus seulement un élément technique et fonctionnel, mais un matériau de finition à part entière. Ainsi d'un côté, les lignes géométriques donnent de la profondeur. De l'autre, la porte affleurante se fait discrète et élégante. L'inclinaison particulière de la structure définit le volume du seuil, ce qui donne à la porte une présence unique et une force expressive.Avec cette innovation, ECLISSE crée une nouvelle façon d'imaginer la porte d'intérieur, tout en conservant l'aspect d'une porte à fleur de mur.Une collection inédite et révolutionnaire« Il y a six ans la collection Syntesis® était déjà avant-gardiste dans le domaine de la porte à galandage et de la porte battante. De nouveau, avec l'huisserie ECLISSE 40, ECLISSE révolutionne la conception des portes invisibles. La mise en avant du cadre en aluminium est une approche encore inexistante sur le marché français. ECLISSE 40 reflète le design italien et l'exigence française à tous points de vue et fait bouger les lignes de la porte d'intérieur. »- Olivier Guilliec, Directeur commercial d'ECLISSE FranceLes particularités d'ECLISSE 40 ? L'inclinaison de 40° crée un sentiment de profondeur. L'aluminium, résistant et élégant, permet un jeu de lumière et une apparence originale. L'huisserie visible et raffinée laisse son empreinte dans la pièce, tout en s'adaptant à son environnement : d'un côté la porte affleurante se fait élégante et discrète, de l'autre la profondeur invite à passer. ECLISSE 40 s'associe parfaitement avec la collection Syntesis®.Les caractéristiques d'ECLISSE 40Ouverture dans les 2 sens : porte à tirer ou à pousserLargeur de porte : 716 à 1 016 mmHauteur de porte standard : 2 040 mm (Hauteur sur-mesure possible : de 1 650 à 2 700 mm)Panneau de porte : 45 mmFinition de l'huisserie : brut avec primaire, bronze clair, bronze foncé ou bronze graphitePack complet : huisserie, panneau de porte (pré-peint, laqué blanc ou noir) et quincaillerie (hors poignée)Poignée 40+Uno : disponible avec ou sans serrure, également créée par les designers italiensCommercialisation : septembre 2020
Il y a 4 ans et 293 jours

Du bois Kebony complète un luxueux éco-hôtel sur la côte de Cornouailles

De l'installation d'un Centre Énergétique sur place, qui alimente l'hôtel, le spa et les différents types de chambres, au revêtement de l'ensemble de l'hôtel en bois Kebony, l'un des leaders mondiaux des bois modifiés durables, le propriétaire de cet hôtel avant-gardiste s'assure que l'engagement en faveur d'un mode de vie écologique transparaisse dans tous les aspects de ce centre de vacances côtier.Le domaine familial, situé à St Ives, un lieu de villégiature très prisé, assure également l'entretien de sa plage, de la vie marine, et des vastes environs naturels plus sauvages, avec une promenade faite uniquement de plastique recyclé provenant des océans, une véritable première mondiale. Le Centre Énergétique fournit l'énergie de l'ensemble du site, tout en exploitant la chaleur créée par la production d'électricité pour chauffer une réserve constante d'eau chaude qui circule sur le site et dans les piscines, permettant d'économiser environ 70 tonnes de carbone par an.Les architectes, The Bazeley Partnership, ont pris soin de sélectionner des matériaux de construction innovants qui contribueraient positivement à l'empreinte écologique de l'hôtel. Ça a d'ailleurs été un facteur important dans le récent succès de l'hôtel aux AA Hospitality Awards 2019, lors desquels le projet a remporté le prix de « Meilleur Éco-Hôtel ». Le bois Kebony a été choisi pour le revêtement de l'ensemble de l'hôtel, en partie en raison de sa réputation mondiale en tant que leader de la production de bois durable, mais également pour son esthétique unique qui voit le bois se patiner délicatement et se fondre dans la beauté unique des environs.Développée en Norvège, la technologie révolutionnaire Kebony est un procédé respectueux de l'environnement, qui modifie les résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l'alcool furfurylique ; un sous-produit agricole. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent en permanence les attributs du bois dur tropical, notamment une durabilité, une dureté et une stabilité dimensionnelle élevées. Ce processus n'améliore pas seulement significativement les propriétés physiques du bois, mais contribue également à l'apparence unique de celui-ci grâce à sa patine gris argent qui se développe au fil du temps.Le propriétaire du Carbis Bay Hotel, Stephen Baker, a commenté : « Nous sommes extrêmement fiers de cet hôtel et de son interaction avec le paysage environnant, qui a toujours été au centre de notre vision pour Carbis Bay. Nos installations écologiques sont de première qualité, et l'utilisation de matériaux durables tels que le bois Kebony témoignent de notre dévouement et de notre engagement envers l'environnement, maintenant et pour les années à venir. »Le Directeur International des Ventes Kebony, Adrian Pye, a ajouté : « L'hôtel Carbis Bay est un projet vraiment spécial, pionnier dans le domaine des hôtels de luxe au Royaume-Uni. Nous sommes incroyablement fiers d'avoir contribué à la construction de cet hôtel, qui établit un nouveau précédent pour les développements commerciaux respectueux de l'environnement. »* Technologie KebonyLa technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d'améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l'environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 4 ans et 293 jours

Devant certaines malfaçons, il faut parfois prouver une faute de l'entreprise

Certains défauts, jugés peu graves, ne sont pas couverts par cette assurance automatique mais ne sont indemnisés que s'ils sont la conséquence d'une faute prouvée de l'entrepreneur.En l'espèce, après la construction d'une extension de bâtiment, le propriétaire avait constaté des fuites dans la toiture. Selon lui, il s'agissait d'un défaut de l'ouvrage, le rendant impropre à l'usage, et donc couvert par l'assureur de l'entrepreneur au titre de la garantie obligatoire de dix ans.Il s'agit d'un "dommage intermédiaire", a rectifié la Cour. Un dommage intermédiaire est une malfaçon qui n'est pas jugée suffisamment grave pour déclencher la garantie décennale car elle ne rend pas l'ouvrage impropre à sa destination, n'affectant pas sa solidité. C'est un dommage qui n'est pas non plus couvert par la garantie de "parfait achèvement" puisqu'il n'était pas visible à la réception des travaux, ni par la garantie de "bon fonctionnement", puisque celle-ci, due par l'entrepreneur durant deux ans, ne concerne que les objets astreints à des mouvements.En l'espèce, les fuites n'ont pas été jugées comme rendant le bâtiment impropre à l'usage et ont donc été classées comme "dommage intermédiaire". Le propriétaire qui se plaignait devait alors apporter la preuve que l'entrepreneur avait commis une faute, comme le non-respect d'une norme, par exemple. Pour ce propriétaire des lieux, il n'était dès lors plus certain que ce dommage, qui n'entre pas dans l'assurance obligatoire de l'entrepreneur, soit couvert par une assurance, durant les dix ans au cours desquels il peut être invoqué.(Cass. Civ 3, 16.1.2020, Y 18-22.748).
Il y a 4 ans et 294 jours

Polieco France franchit de nouvelles étapes en matière d'économie circulaire

Après ce contexte inédit d'environ deux mois qui a menacé le marché européen du recyclage, l'entreprise renforce son engagement en matière d'environnement et affiche un nouvel objectif : n'utiliser que de la matière recyclée issue de la collecte sélective française (bouteilles de lait, bouteilles de shampoing et bidons de lessive…).La société Polieco continue à mettre en place des solutions durables, éco-conçues, à faible empreinte carbone, qui rejoignent son engagement pris depuis 2019 au travers de « la coalisation 100 % plastiques recyclés d'ici 2025 ».C'est dans cette logique que l'entreprise s'est engagée récemment dans différents projets et partenariats. Principalement elle a signé un accord avec PAPREC, leader du recyclage en France. Ce dernier lui fournit désormais, pour la fabrication des tubes et des drains, du polyéthylène recyclé, issu uniquement de la collecte sélective française.Ceci permet à Polieco de délivrer à la demande un certificat « équivalent bouteilles recyclées » permettant aux collectivités, mairies, bureaux d'études, entreprises de pose... de communiquer localement sur leur engagement dans la filière du recyclage lorsque des tubes fabriqués en PEHD recyclé ont été mis en œuvre au sein de leurs chantiers.« Grâce à notre certificat équivalent bouteilles recyclées, nous offrons à tous les acteurs des valeurs simples, compréhensibles et exploitables, mais surtout des chiffres parlant au grand public afin de les informer de la finalité de leurs gestes citoyens lorsque les bouteilles plastiques (PEHD) sont collectées, triées et recyclées, plutôt que d'être enfouies ou incinérées » ajoute NicolasVOLLERIN, responsable technique Produits Polieco France.
Il y a 4 ans et 294 jours

A Beg Meil, un village vacances à l'architecture bulles aux airs des Barbapapas

Arrivé de la région bordelaise, Léo, 14 ans, a l'impression d'avoir la berlue. "C'est trop classe ici, ça fait penser un peu à l'Antarctique avec des igloos. Mais aussi à des maisons d'extraterrestres, de monstres, tout est rond, je n'avais jamais vu ça !", lance-t-il, interrompant une partie de pétanque avec ses grands-parents.Dans les années 1960, Pierre Lainé, fondateur de l'association "Renouveau", souhaite développer le "tourisme social", loin des grands ensembles architecturaux balnéaires qui se construisent afin de satisfaire au tourisme de masse. Pour créer des lieux "à hauteur d'hommes", il opte pour l'architecture bulles avec d'innombrables références au monde marin et sous-marin, Bretagne oblige.Les deux architectes, Henri Mouette (1927-1995) et Pierre Székely (1923-2001) ont recours à la technique du béton projeté, utilisant un canon à air pneumatique, à même de permettre de créer ces formes excentriques. Mais, dans le Finistère des années 1960, ce type de construction détonne..."Les gens du coin ne comprenaient pas le concept, en plus, avec le nom del'association, Renouveau...Pour eux, c'était une secte qui était là, avec les vacanciers qui embrassent les arbres", explique la directrice Amélie Gelot.Lucienne Moisan, 62 ans, guide nature, accompagnait à la fin des années 1970 des retraités arrivés en gare de Quimper et "qui étaient complétement ébahis par cette structure et qui se demandaient ce que c'était".Autour de la forme ronde, tout est pensé et conçu pour favoriser les échanges et le dialogue sur le site, situé à 400 m d'une immense plage de sable fin, surnommée parfois la caraïbe bretonne, en bordure d'un polder et éloigné des habitations.Ainsi, dans l'immense réfectoire hémisphérique, les tables en forme d'escargot étaient impaires pour forcer les couples ou les familles de quatre à se retrouver avec d'autres personnes.Dans les maisonnettes, un panneau en forme de BD était accroché dans l'entrée. Pour connaître la suite de l'histoire, on était "obligé de frapper chez les voisins" pour "favoriser encore une fois la rencontre", explique Mme Gelot."pas démodé"En 2014, "Villages clubs du soleil" absorbent Renouveau vacances et acquiert le club. Après quelques hésitations, le groupe marseillais décide de lancer une importante rénovation de plus de trois millions d'euros. A l'issue de neuf mois de travaux, le site, labellisé patrimoine du XXe siècle, rouvre en juin 2018. Au milieu des hortensias et des agapanthes, les vacanciers se promènent à côté d'une salle de spectacles en forme de baleine alors que de jeunes adolescents s'amusent dans un club en forme de diabolo."Avec toutes ces formes et ces couleurs, les enfants sont à l'aise ici. Ca donne un lieu enfantin", note Julien Brutinel, directeur adjoint, soulignant que les plus nombreux à venir sont les Parisiens et les Normands, ainsi que des Belges et des "sudistes".Entre le village de 1968 et celui de 2020, on peut mesurer l'évolution de la société: toutes les chambres sont désormais équipées d'une télévision, tandis qu'une piscine (ronde évidemment) a été construite. Le centre pouvait accueillir un millier de touristes et dorénavant la capacité maximale est de 450 personnes. A l'origine les chambres, éclairées par un immense hublot, pouvaient accueillir cinq lits dans 20 m2 (!), contre un lit double et un lit d'appoint aujourd'hui.Le site, qui jouxte le célèbre sentier côtier breton GR 34, continue de fasciner les visiteurs, avec ses angles droits proscrits."Même si on avait vu sur internet on ne s'attendait pas à tout ça, toutes ces bulles, c'est assez particulier mais ça se marie bien dans l'environnement. Je ne trouve pas ça démodé", lance Michel Soulié, 78 ans.
Il y a 4 ans et 294 jours

La startup MeilleureCopro et Cerqual Qualitel Certification lancent la 1ère calculette de charges de copropriété pour les logements neufs

Cet outil unique, pensé en étroite collaboration avec des promoteurs et plus d'une trentaine de prestataires de services (courtiers en assurance d'immeubles, fournisseurs d'énergie, ascensoristes, sociétés de nettoyage et d'entretien des espaces verts, etc.), est désormais accessible pour les promoteurs dans le cadre de la certification NF Habitat, pour les opérations situées en Ile-de-France, dans un premier temps.Une action concrète pour informer les promoteurs et leurs clients sur le coût de fonctionnement de la future résidence"Jusqu'à présent, les promoteurs n'avaient pas de moyen de connaître les charges futures, sauf à demander à un syndic partenaire qu'il réalise ce type d'estimation sur la base d'abaques ou de l'analyse de résidences similaires de proximité. L'estimation ainsi construite est extrêmement variable d'un programme à l'autre, en fonction des hypothèses prises par les syndics sur la qualité des prestations de service et sur les postes à y intégrer", explique Edouard-Jean Clouet, Président et cofondateur de MEILLEURECOPRO. De nombreux acquéreurs de logements neufs se sont trouvés en difficulté pour pouvoir faire face aux échéances de charges, car les estimations de charges ne prennent pas toujours en considération les spécificités de l'opération, telles que le tarif de l'eau de la ville, le coût du chauffage urbain de référence, des contrats de maintenance obligatoires comme celui de la toiture, etc.La calculette développée par les équipes de CERQUAL et de MEILLEURECOPRO pour la certification NF HABITAT apporte les innovations suivantes :des coûts basés sur des tarifs réels de prestataires : L'outil consulte la base des milliers de tarifs de prestataires négociés par MEILLEURECOPRO dans le cadre de son activité de courtier de services aux copropriétés.une constance dans les estimations de charges, d'un programme à l'autre : Les algorithmes de calcul sont adaptés à tout type d'opération, de petite comme de grande taille.un budget complet, reposant sur des niveaux de services très qualitatifs : L'évaluation prend en considération tous les postes constitutifs du futur budget de copropriété - eau, énergie, honoraires syndic, frais d'entretien et de maintenance, etc.-, et considère des prestations à même de répondre à l'exigence des futurs occupants : nettoyage pluri hebdomadaire des parties communes, compteurs en télérelève, dépannage des équipements 6 à 7J/7, assurance de charges impayées, protection des parties communes à la livraison, etc.Cet outil permet ainsi de conforter les promoteurs dans leur compréhension des charges à venir, et de rassurer les acquéreurs et leurs banques sur les charges futures auxquelles ils devront faire face.Selon Antoine Desbarrières, Président de CERQUAL Qualitel Certification, "cette calculette, qui répond à une demande de nos clients promoteurs et de leurs acquéreurs, nous permet d'objectiver le respect des exigences de la certification NF Habitat sur la maîtrise des charges de copropriétés neuves. C'est un préalable efficace pour sensibiliser le futur copropriétaire sur le sujet."Un outil reposant sur l'harmonisation des process de « pricing » des prestataires "Afin de créer un outil résolument innovant par son automatisation et par la fiabilité de ses estimations, nous avons très vite pris la voie de générer des chiffres reposant sur des tarifs réels de prestataires", précise Edouard-Jean Clouet."Pour se faire, nous avons conduit plusieurs dizaines d'ateliers de travail avec des prestataires pour comprendre leur façon de coter une prestation de service. Cet exercice, relativement simple sur des prestations d'assurance ou de fourniture d'énergie, s'avère nettement plus subtil dès que les prestations touchent l'intervention d'équipes sur la résidence. Chaque prestataire ayant une manière de coter différente, il a fallu définir avec eux le plus grand dénominateur commun pour écrire nos algorithmes, puis affiner l'exercice en introduisant des spécificités liées aux opérations ou aux prestataires" détaille François Massot, Directeur innovation et cofondateur chez MEILLEURECOPRO.Comment la calculatrice de charges de copropriété fonctionne-t-elle ? Dans les faits, le promoteur immobilier a la possibilité de se connecter via le portail client de CERQUAL Qualitel Certification à QUALICHARGES qui est une plateforme dédiée développée par MEILLEURECOPRO. Il suffit ensuite de renseigner des données d'opérations relatives au programme neuf, en se référant au permis de construire et à l'étude thermique.Dès le questionnaire complété, les données sont traitées par un algorithme qui interroge parallèlement les tarifs des prestataires et d'organismes institutionnels à disposition.Le budget généré est restitué au promoteur sous la forme d'une fiche programme, précisant le montant de charge au m²/an, ainsi que le détail des dépenses par poste de charges. Ce budget repose à ce stade sur une hypothèse de niveaux de services élevés. Ce niveau sera naturellement affiné et optimisé par les copropriétaires lors de leur première assemblée générale en fonction du choix qu'ils feront sur leurs prestataires de services.
Il y a 4 ans et 294 jours

Un nouveau guide pour la démarche HQE Aménagement

Ouvrage de référence, édité en 2010 par l'Alliance HQE-GBC, pour aider à la gestion des projets d'aménagements durables, le guide de la démarche HQE Aménagement fait peau neuve. Si les fondamentaux du management de projet demeurent, cette nouvelle version prend en compte à la fois les quatre engagements du Bâtiment Durable pour tous (qualité de vie, respect de l'environnement, performance économique, management responsable) et les nouveaux enjeux auxquels souhaitent répondre les aménageurs : économie circulaire, agriculture urbaine, résilience, numérique...Asseoir les fondamentauxFruit d'une nouvelle collaboration entre les différents partenaires[1] à l'origine du premier guide HQE Aménagement, l'édition réactualisée réaffirme les fondamentaux sur lesquels s'appuie la démarche : une approche structurante et opérationnelle reposant sur des exigences de qualité dont le couple "aménageur + collectivité" est au cœur.Méthode générique pouvant s'adapter à tous types d'opérations d'aménagement et être portée par tous types d'acteurs, publics ou privés, la démarche HQE Aménagement est "une démarche de gestion de projets" et en aucun cas un cadre rigide.Elle propose un langage commun, une structure de conduite d'opérations et une évaluation permanente, de la phase de lancement à celle du bilan. L'enjeu étant de parvenir à concilier tous les impératifs du développement durable.Elle est composée de deux éléments indissociables :Un système de management de l'opération (SMO) qui prévoit notamment l'organisation du pilotage, de la participation et de l'évaluation tout au long du projet ;Une approche thématique pour analyser le site et définir les objectifs du projet d'aménagement durable.Philippe VAN DE MAELE, Président de l'Alliance HQE-GBC souligne : « Dans le secteur de la construction et de l'aménagement, la performance n'est pas un hasard et les solutions sont multiples. C'est pourquoi, le management de projet est clé ! La démarche HQE Aménagement répond à cet objectif. Il s'agit d'un outil pratique qui aide les collectivités et aménageurs à définir des projets d'aménagement durable. Le management de projet permet une réelle approche contextuelle quels que soient l'opération, son périmètre, sa taille ou sa procédure, favorisant ainsi la prise en compte de ses spécificités pour un développement durable. »Intégrer les nouveaux enjeuxCette nouvelle édition du guide, paru en 2010, met en avant l'évolution du cadre thématique de la démarche HQE Aménagement pour l'harmoniser avec celui du bâtiment durable pour tous, conçu en 2015.Afin de dessiner un projet cohérent dans sa globalité, cette nouvelle approche multicritères se structure autour de 4 grands engagements (qualité de vie, respect de l'environnement, performance économique et management responsable), porteurs de 19 nouvelles thématiques. Elles permettent notamment de prendre en compte les préoccupations croissantes des aménageurs telles l'économie circulaire, la résilience, l'agriculture urbaine ou le numérique.Cette adaptation vise à aider les acteurs à coordonner et mutualiser leurs interventions aux différentes échelles d'action, du bâtiment au territoire en passant par les infrastructures et l'aménagement opérationnel. Une synergie nécessaire pour favoriser les transitions, écologique, sociétale et numérique du cadre de vie du bâti.La version renouvelée du guide HQE Aménagement et de son approche thématique a été coordonnée avec l'évolution et l'harmonisation des certifications HQE Aménagement™ et HQE Infrastructures™ portées par Certivéa pour mieux répondre aux enjeux des territoires durables.Miser sur la complémentarité des outilsQuelles soient de management, d'aide à la décision et à la conception ou de labellisation, différentes démarches d'aménagements durables co-existent aujourd'hui sur le marché. Chacune avec ses spécificités accompagne les maîtres d'ouvrage et leurs opérateurs dans la réalisation de quartiers durables.Agissant dans l'intérêt général, l'Alliance HQE-GBC profite de la nouvelle édition de son guide pour rappeler les complémentarités, sur un même projet et pour différentes finalités, des 3 outils à associer pour une ville durable : le label EcoQuartier du Ministère de la Cohésion des territoires, l'Approche environnementale de l'urbanisme de l'ADEME (AEU2) et la certification HQE Aménagement délivrée par Certivéa.Un nouveau guide didactique pour une meilleure transmission de l'informationAu fil des 48 pages du guide, l'Alliance HQE-GBC s'est attachée à produire un nouvel outil clair, synthétique, graphique et didactique.Au chapitre du SMO –Système de Management de l'Opération- et pour chacune des 6 phases d'un projet, le guide propose des conseils, une liste de livrables et des outils accompagnant les préconisations sur le déroulement, le pilotage, la participation et l'évaluation.Dans la seconde partie, dédiée à l'approche thématique de la démarche HQE Aménagement, le guide illustre par des exemples concrets les actions d'aménagements durables possibles.Philippe VAN DE MAELE, Président de l'Alliance HQE-GBC précise : « Au-delà de la publication de son cadre de référence pour l'aménagement opérationnel, l'Alliance HQE-GBC poursuit ses travaux et réflexions sur l'évaluation pour accompagner les acteurs dans le nécessaire passage, des logiques de moyens à celles des résultats en adéquation avec les attentes mais aussi les réalités du terrain. C'est notamment le cas avec les premières expériences de Test HQE Performance quartier et d'autres initiatives partenariales dans lesquelles elle souhaite s'inscrire. »Télécharger le guide : cliquez ici[1]Le guide HQE Aménagement est le fruit d'une collaboration multi-acteurs associant des représentant de l'ADEME, du CINOV, du CSTB, de la Fédération des EPL, de l'OGE, de l'UNAM, de l'UNSFA et de l'USH.
Il y a 4 ans et 294 jours

Covid-19 : Signify et l'université de Boston valident l'efficacité de la lumière UV-C de Signify pour neutraliser le virus

Depuis le début de la pandémie de SRAS CoV-2, le Dr Anthony Griffiths, professeur associé de microbiologie à l'école de médecine de l'université de Boston, et son équipe travaillent à l'élaboration d'outils pour soutenir les progrès scientifiques dans ce domaine.[2] Au cours de leurs recherches, ils ont traité du matériel irradié à différentes doses de rayonnement UV-C provenant d'une source lumineuse Signify et ont évalué la capacité d'inactivation dans diverses conditions. L'équipe a appliqué une dose de 5mJ/cm2, ce qui a entraîné une réduction de 99% du virus SRAS-CoV-2 en 6 secondes. Sur la base de ces données, il a été déterminé qu'une dose de 22mJ/cm2 entraînera une réduction de 99,9999% en 25 secondes.[3]"Les résultats de nos tests montrent que, à partir d'une certaine dose de rayonnement UV-C, les virus étaient complètement neutralisés : en quelques secondes, nous ne pouvions plus détecter aucun virus", a déclaré le Dr Anthony Griffiths. "Nous sommes très enthousiastes à la vue de ces résultats et nous espérons que cela accélérera le développement de produits susceptibles de contribuer à limiter la propagation de la COVID-19."Signify est le leader des sources de lumière UV-C et est à la pointe de la technologie UV depuis plus de 35 ans. La société a fait ses preuves en matière d'innovation dans le domaine de l'éclairage UV-C, qui est conçu, fabriqué et installé conformément aux normes de sécurité les plus strictes."Je suis très enthousiaste quant à la coopération fructueuse avec l'université de Boston dans la lutte contre le coronavirus. L'université de Boston a validé l'efficacité de nos sources lumineuses en tant que mesure préventive pour les entreprises et les institutions qui cherchent des moyens d'offrir des environnements dépourvus de virus", a déclaré Eric Rondolat, PDG de Signify. " Compte tenu du potentiel de cette technologie pour aider à la lutte contre le coronavirus, Signify ne gardera pas la technologie pour son usage exclusif mais la mettra à la disposition d'autres sociétés d'éclairage. Pour répondre au besoin croissant de désinfection, nous allons multiplier notre capacité de production dans les mois à venir".[1]Le NEIDL est une installation de recherche de pointe qui comprend d'importants laboratoires de confinement de niveau de biosécurité -2, -3 et -4[2]L'équipe du Dr Griffiths développe des vaccins et des thérapies pour les virus des groupes de risque 3 et 4, qui comprennent des organismes pouvant causer des maladies graves ou mortelles chez l'Homme[3] Les variables de recherche sont disponibles sur demande
Il y a 4 ans et 295 jours

Il faut distinguer mur de soutènement et de clôture

La Cour de cassation a exclu qu'un muret surmonté d'un grillage puisse être déclaré "mur de soutènement" et elle a conclu qu'en pareil cas, il y avait eu fraude.Un propriétaire, qui avait délimité sa parcelle avec un muret supportant un grillage, a été condamné ne pas avoir respecté l'obligation de déclaration préalable. La seule fonction réelle du mur était de clôturer le terrain, a conclu la justice.Il est donc nécessaire, selon cet arrêt, de connaître la finalité des travaux pour déterminer si la construction future doit être déclarée ou non.Ce justiciable soutenait que le terrain du voisin était plus élevé que le sien et qu'il était donc nécessaire de le soutenir par un muret. Ce n'est pas parce que le mur se trouve en limite de terrain que la finalité du projet est de construire une clôture, disait-il.Mais dans une commune où le plan local d'urbanisme (PLU) soumet les clôtures à une déclaration préalable, un muret servant de socle à un grillage ne peut être qualifié que de clôture et doit, sous peine de poursuites, faire l'objet d'une déclaration, a estimé la Cour.Pour déterminer la fonction de cette construction, les juges ont pris en considération des éléments locaux. Ils ont notamment précisé que les exhaussements et affouillements étaient limités à 50 centimètres par le PLU, ce qui excluait selon eux la nécessité de bâtir un mur de soutènement.L'obligation de déclaration préalable est donc une question d'appréciation de fait.(Cass. Crim, 14.1.2020, A 19-81.542).
Il y a 4 ans et 295 jours

L'Ile-de-France va aider certains malades graves à emprunter pour acheter un premier bien immobilier

Annoncée à la fin de l'année dernière, la mise en œuvre de ce dispositif a été actée jeudi par la signature des premières conventions "Garantie Immobilière Solidaire" entre la région Ile-de-France et CNP Assurances, La Banque Postale, la Banque Populaire Rives de Paris, la Banque Populaire Val de France et la Caisse d'Épargne Ile-de-France.En vigueur dès le 25 août, cette aide se veut complémentaire à la convention "Aeras" (pour "s'assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé"). Créée en 2007, Aeras est censée faciliter l'obtention d'un prêt ou d'une assurance de prêt pour les personnes connaissant ou ayant connu un grave problème de santé.Parmi les maladies concernées figurent par exemple l'infection par le VIH, les formes graves du cancer du sein et de la prostate, les leucémies, les hépatites virales chroniques ou la mucoviscidose."Les bénéficiaires du dispositif doivent être primo-accédants pour une résidence principale en Ile-de-France et bénéficier par ailleurs du dispositif +d'écrêtement+ prévu par la convention Aeras", est-il précisé dans un communiqué.En clair, les bénéficiaires du dispositif régional devront être également éligibles au mécanisme de limitation des majorations de tarifs prévu par Aeras. Celui-ci est ouvert sous conditions de ressources et pour un prêt inférieur à 320.000 euros dont l'assurance arrive à échéance avant le 71e anniversaire du souscripteur.Le système Aeras "ne fonctionne pas bien" car il est "trop peu connu du grand public" et "ne compense qu'une partie" de la surprime alors qu'ici il s'agit bien d'effacer toute la surprime, a déclaré Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, lors d'une téléconférence.Cette part de surprimes non prise en charge par Aeras sera donc absorbée par un fonds régional de garantie de 3,7 millions d'euros. Ce dispositif est prévu jusqu'à fin 2021 mais "a vocation à être pérenne", selon Mme Pécresse."D'autres réseaux bancaires" doivent rejoindre les premiers établissements financiers signataires "à partir de septembre", a-t-elle assuré, estimant que "plusieurs milliers de personnes" seront concernées chaque année par ce mécanisme régional.
Il y a 4 ans et 295 jours

67 finalistes pour la 7ème édition des Victoires du Paysage

Ce Jury a eu la délicate tâche de désigner les aménagements paysagers et les maîtres d'ouvrages nominés, dans les 3 catégories du concours (maitres d'ouvrages publics/bailleurs sociaux, entreprises et particuliers) pour la 2e phase du concours, à savoir les visites techniques sur le terrain par le jury. 67 dossiers ont été retenus au terme de cette journée.Pour Michel Audouy, président du jury, « Les Victoires du Paysage illustrent bien la nécessité de la mise en œuvre de la nature en ville et des bienfaits qu'elle apporte. Températures plus supportables, meilleure gestion de l'eau, attractivité, création de lien social, amélioration du bien-être et de la santé, protection de la biodiversité sont au cœur des enjeux des candidatures de cette 7ème édition. L'ensemble du jury a été très sensible à tous ces maitres d'ouvrage candidats- collectivités, entreprises ou particuliers - qui ont eu recours aux professionnels du végétal pour concevoir des espaces exemplaires. Avec des aménagements de quartier, infrastructures, espaces publics, sièges d'entreprises, ensembles immobiliers, jardins privés, l'ensemble des candidats donne la voie à suivre en aménageant nos espaces de vie avec le végétal. Nous sommes impatients de rencontrer les acteurs de ces projets lors des visites sur site. »Maîtres d'ouvrage publics et bailleurs sociaux : 44 nominésMaîtres d'ouvrage privés : 15 nominésParticuliers : 8 nominésTous ces aménagements feront l'objet d'une visite technique, étape cruciale du concours. En effet, le jury se déplace et visite chaque aménagement présélectionné, avec les maîtres d'ouvrage et les équipes professionnelles, ce qui fait des Victoires du Paysage un concours unique !Il échange avec l'équipe du projet sur les enjeux de l'aménagement, comprend in situ les bienfaits qu'il apporte aux publics qui le fréquentent. Il peut juger sur place de la pertinence de la conception et de la qualité de réalisation du chantier et de l'entretien du site.Les prochaines étapes du concours Après les visites, le Grand Jury délibèrera à l'automne pour désigner les lauréats. Les Prix seront remis le 10 décembre prochain à Paris.Prix du Public. Dès septembre, le public pourra soutenir son projet préféré parmi les nominés 2020 en se rendant sur le site www.lesvictoiresdupaysage.com pour découvrir les projets retenus et voter.Qui rejoindra les lauréats des précédentes éditions ? Réponse le 10 décembre prochain.
Il y a 4 ans et 295 jours

Emmanuel Macron attendu le 14 juillet sur son programme post-Covid

Vers 13H10, après une cérémonie militaire réduite pour cause de nouveau coronavirus, le chef de l'Etat sera interviewé en direct pendant 45 mn, par Léa Salamé et Gilles Bouleau, sur TF1, France 2 et France Inter. Comme le coup d'envoi de la dernière partie du quinquennat, à moins de deux ans de l'élection présidentielle.Selon son entourage, le Président souhaite exposer les défis à relever et les réponses prévues, notamment sur la situation sanitaire, la relance économique, la sécurité et l'emploi des jeunes.Il devrait aussi évoquer le Ségur de la santé, dont les accords sur les salaires seront signés lundi après-midi à Matignon, et également le plan européen de 500 milliards d'euros qu'il défendra au Conseil européen de jeudi et vendredi. Et enfin présenter son nouveau "gouvernement de combats et de résultats".Très inquiets de la dépression économique et de la remontée du chômage, les Français attendront surtout des précisions sur le plan de relance promis pour septembre et la manière de le financer, qui devrait comprendre des aides à l'emploi des jeunes, des incitations à relocaliser des industries, ou encore des aides à la rénovation des bâtiments.L'opposition critique déjà un manque de moyens, comme le président des Hauts-de-France Xavier Bertand qui, dans le Journal du dimanche, a demandé d'"aller beaucoup plus vite" et regretté que ne soit toujours pas annoncé le "plan massif pour les jeunes" promis par le Président.Une ministre a avancé dimanche que bâtiment et rénovation pourraient bénéficier de 4 à 5 milliards d'euros.M. Macron devra aussi expliquer comment il compte à la fois se "réinventer" et remettre sur les rails son programme bouleversé par l'épidémie. Dont la réforme des retraites, qu'il a suspendue au début du confinement mais depuis a annoncé vouloir finaliser, malgré l'opposition des syndicats comme du patronat, au risque de ressusciter une crise sociale.Lui qui a fait de l'égalité hommes-femmes la grande cause de son quinquennat devra aussi répondre aux critiques en France comme à l'international sur les nominations de Gérald Darmanin à l'Intérieur et d'Eric Dupond-Moretti à la Justice, l'un parce qu'il est sous le coup d'une plainte pour viol, l'autre pour avoir affirmé que des femmes "regrettent de ne plus être sifflées".Le chef de l'Etat pourra aussi faire connaître ses intentions sur les mesures écologiques qui pourraient être soumises à un référendum, une hypothèse qu'il a évoquée devant la Convention citoyenne pour le climat.Retour au classiqueCette interview intervient une semaine après la nomination d'un nouveau gouvernement, renouvelé pour un tiers, fruit de tractations politiques jusqu'au dernier moment et qui offre avec M. Castex une image bien plus traditionnelle qu'au début du quinquennat.Comme pour confirmer la fin d'audaces des débuts, les effectifs des cabinets ministériels, que M. Macron avait réduit drastiquement à dix maximum, sera autorisé à remonter à quinze.Il revient aussi à une posture très classique avec ce format de questions-réponses du 14 Juillet, inventé par Valéry Giscard d'Estaing et qu'il avait pourtant décidé de supprimer peu après son élection.Depuis la crise du nouveau coronavirus, M. Macron a privilégié les allocutions solennelles, d'abord pour annoncer le confinement, puis le déconfinement, puis la levée de la plupart des derniers interdits.Ce n'est qu'après cette prise de parole que M. Castex pourra présenter son programme aux parlementaires, mercredi à l'Assemblée nationale, jeudi au Sénat. Le nouveau Premier ministre avait en effet annoncé un peu vite qu'il ferait début juillet sa déclaration de politique générale, mais l'Elysée a fait savoir qu'il ne s'exprimerait qu'après le Président.Un report qui montre clairement que M. Castex ne fera que décliner la feuille de route du chef de l'Etat.Au préalable, le Président prononcera lundi soir son tout aussi traditionnel discours aux armées à l'hôtel de Brienne, siège du ministère des Armées, pour notamment remercier les militaires qui ont participé à la lutte contre l'épidémie.
Il y a 4 ans et 295 jours

La France très en retard en matière d'accessibilité malgré la loi handicap de 2005

Dans un rapport fleuve adressé au président de la République et au Premier ministre Jean Castex, l'institution présidée par Jacques Toubon, qui quittera son poste mi-juillet, formule 120 recommandations pour mettre la France en conformité vis-à-vis de ce texte ratifié en mars 2010."Si de nombreux progrès ont été réalisés ces dernières années, d'importantes lacunes subsistent", soutient-elle, estimant que "la France n'a pas encore pleinement pris en considération le changement de modèle" induit par la CIDPH.Elle dresse un constat "particulièrement préoccupant" en matière d'accessibilité, pointant les "réticences persistantes des pouvoirs publics" à l'appréhender comme une "condition préalable essentielle à la jouissance effective des droits par les personnes handicapées".Commerces, transports en commun, voirie, tribunaux, lieux de santé, de loisirs... Il y a "une absence d'accessibilité de la totalité de la chaîne de déplacement", constate le Défenseur, déplorant également que la loi Elan, votée en 2018, abaisse de 100% à 20% le quota de logements accessibles dans les programmes neufs, les autres logements devant simplement répondre à une condition d'évolutivité.La loi handicap de 2005 avait prévu que les lieux et transports publics devaient être accessibles aux personnes handicapées avant le 1er janvier 2015, or cette échéance n'a pu être respectée pour tous et des délais ont été autorisés. Malgré l'interdiction faite par la loi de refuser l'accès des chiens guides d'aveugle ou d'assistance dans les transports ou les lieux ouverts au public, M. Toubon dit être régulièrement saisi de tels refus, "jamais verbalisés".Concernant les enfants handicapés, s'il salue "l'impulsion en faveur de l'école inclusive" - quelque 360.000 enfants étaient scolarisés cette année contre 151.500 en 2006 - il estime que l'accompagnement humain individuel de chaque enfant ne peut être la seule réponse et pointe "les carences institutionnelles qui imposent également à l'école de s'adapter en formant les enseignants ou en aménageant la scolarité".En 2019, le handicap était, pour la troisième année consécutive, le premier motif de saisine du Défenseur des droits en matière de discrimination (22,7% soit 1.237 saisines).La France devait être auditionnée sur son application de la CIDPH en septembre 2020 à l'ONU mais ce rendez-vous a été reporté à cause de la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 295 jours

Covid-19 : SFCB écrit au nouveau gouvernement pour sauver la filière bois-énergie

Un appel constructif, nourri d’idées concrètes, permettant rapidement de favoriser les énergies renouvelables auprès des ménages sur le dernier semestre 2020. Un élan économique qui, selon le syndicat, s’avère aussi être une réponse évidente et concrète pour faire face à la crise écologique.Avant-crise, une croissance très encourageanteFévrier 2020. Ce marché se porte bien ! Il est alors en phase avec les objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) qui ambitionnait de passer de 6 à 9 millions d’usagers du bois-énergie d’ici à 2028.18.650 chaudières bois ont été vendues en France en 2019. Un chiffre qui porte à +54% la croissance globale avec +106% pour les chaudières à granulé à 14 190 unités. (Source Observ’ER) Le 1er trimestre 2020 promettait une bonne année avec déjà une estimation de +53% par rapport au 1er trimestre 2019.Un doute subsiste tout de même : y aura-t-il assez d’installateurs qualifiés RGE pour suivre le rythme de la demande ?« En 2019 et début 2020, nous avions les ingrédients a priori principaux pour poursuivre le développement du bois énergie : des commandes, des installateurs mobilisés et des aides publiques importantes. Pour autant, la balance restait déséquilibrée avec, malgré nos alertes, des installateurs certifiés Qualibois encore en sous-effectif.Cette qualification est essentielle pour installer les chaudières à bois : elle assure aux installateurs l’accès à ce marché en développement, et permet aux ménages de bénéficier des aides et d’une installation de qualité.Ce constat nous alarmait déjà en 2019 et c’est encore le cas aujourd’hui ! »- Thomas Perrissin, Vice-Président du SFCBAprès COVID-19 : quel impact sur la filière bois énergie ?« Comme partout en France, nous sommes inquiets ! » confie Eric Trendel, président du SFCB. « L’activité de toute la filière a été fortement réduite après le 16 mars, mais nous devons repartir de plus belle pour parvenir à concurrencer les énergies fossiles redevenues un concurrent sérieux au vu de leurs prix actuels. Il s’agit d’une prise de conscience collective à avoir sur nos modes de consommation, puisque nous pouvons affirmer que nous sommes une réponse écologique à la crise ».Pendant le confinement, les artisans ont dû se mettre en pause. Et ce malgré un carnet de commandes chargé au 16 mars.« Les commandes seront rapidement honorées dès la reprise, mais le très faible niveau de relation client durant 2 mois entiers va se faire sentir. De plus, nous pouvons craindre une baisse de pouvoir d’achat, ou pour le moins des craintes de la part des ménages, notamment les plus modestes, faisant mécaniquement baisser leurs investissements », s’inquiète Eric Trendel.Un impact évident à prévoir pour la fin d’année 2020 et le début 2021, que le SFCB entend pallier en demandant des mesures concrète au gouvernement.Consommer local et écologique, une fenêtre d’espoirAlors que l’économie nationale subit une crise inédite, la solution de soutien à la filière bois-énergie apparait comme une solution véritablement écologique de relance de l’économie du bâtiment. Une solution qui plus est attendue par les français, presque unanimement soucieux d’un monde « d’après » plus vertueux.Peu de sondages l’affirment aujourd’hui par simple manque de recul, mais l’institut Yougov parvient malgré tout à afficher déjà des chiffres encourageants :77%* de la population considèrent que cette crise sanitaire est l'occasion de mener une politique ambitieuse de transition écologique.A titre personnel, 68% des Français souhaitent adopter un comportement plus éco-responsable suite à cette épidémie.*Yougov.fr 2020Pourquoi le bois ?Un prix très compétitif : la facture de chauffage au bois est 2 fois inférieure à la moyenne.Une solution performante et non polluante : seules les cheminées à foyer ouvert et les anciens appareils sont responsables des 82% d’émissions de particules fines polluant nos agglomérations en hiver. Les chaudières biomasses sont conçues pour être aussi performantes qu’écologiques.Une ressource durable et renouvelable : Le bois est la 1ère énergie renouvelable de France avec 43% de la production totale et la France est le 2ème producteur européen d’énergie bois (source SDES). Pourtant seulement 50% de l’accroissement annuel de la forêt est exploité en France tous usages confondus. L’ADEME a montré qu’une sylviculture dynamique permet d’atteindre les objectifs bois énergie de la PPE en préservant nos forêts.Économique, disponible, local, durable, performant… Le bois est donc une solution indispensable pour entamer une véritable transition énergétique.Des propositions concrètes pour le gouvernementDans ce contexte de crise, nous souhaitons alerter l’Etat et proposer différentes idées, solutions et mesures fortes, immédiatement applicables.Surtout, ces mesures permettent de relancer l’économie de toute notre filière, sans le faire au détriment de l’essentiel aujourd’hui, l’avenir de notre environnement, avec un engagement fort pris en direction d’une vraie transition énergétique et d’une consommation plus vertueuse, durable et locale.Réintégrer immédiatement les 9èmes et 10èmes déciles dans les Crédits d’impôt à la transition énergétique (CITE) en 2020 et 2021, afin d’élargir la proportion des ménages ayant droit aux aides. Pourquoi ? Ces ménages les plus aisées tirent le marché, ils représentent environ 40% des investissements dans les énergies renouvelables et l’isolation ; ils sont donc indispensables à la reprise. Pourquoi cette distinction de revenus pour les appareils de chauffage alors que, pour l’achat d’un véhicule électrique, tout citoyen français quelques soient ses ressources, bénéficie d’un bonus écologique d’au moins 3000 € auquel peut s’ajouter une prime à la conversation d’au moins 2500 € ?Maintenir et simplifier les aides en place : le CITE pour les ménages intermédiaires, les Certificats d’économie d’énergie (CEE) et le coup de pouce, l’éco PTZ, Ma Prime Renov pour les foyers modestes et très modestes.Passer la TVA à 5,5% sur le combustible pour marquer la volonté de favoriser une énergie vertueuse.Reprendre une valorisation du carbone plus juste et efficace.Pourquoi cette valorisation du carbone n’est-elle pas efficace aujourd’hui ?Cette valorisation est une taxe environnementale sur le principe du pollueur-payeur pour limiter la production de gaz à effet de serre des énergies fossiles comme le gaz, le pétrole et leurs dérivés.Véritable instrument d’une politique énergétique et environnementale vertueuse, la valorisation du carbone devait atteindre 100€/tCO2 en 2023 ; un niveau déjà dépassé en Suède qui a ainsi éliminé les énergies fossiles dans le chauffage. La crise sociale a mis fin à cette trajectoire par un arrêt à 44,60€/tCO2. Si nous pouvons nous féliciter de l’existence de cette valorisation carbone, nous sommes encore bien loin des ambitions nous permettant de réduire massivement nos émissions de gaz à effet de serre. Bien loin des ambitions nous permettant d’envisager l’efficience énergétique pour un avenir plus respirable et plus vert d’ici à 2030…Il est donc capital de réclamer la reprise de la trajectoire initiale mais cette fois avec pédagogie, clarté sur son usage et surtout, compensation significative pour les plus faibles.
Il y a 4 ans et 295 jours

Meljac affiche un chiffre d'affaires 2019 en progression de 9% et poursuit son développement en 2020

La capacité d'adaptation de MELJAC lui a permis de traverser deux crises majeures, le décès de son fondateur début 2019 et l'impact de la pandémie début 2020.L'entreprise française conserve des objectifs ambitieux en s'appuyant sur plusieurs facteurs: la forte cohésion de ses 80 collaborateurs, une réorganisation efficace, et le maintien d'une stratégie de développement axée sur l'innovation, l'hôtellerie et le rayonnement international.L'année passée a été marquée par la perte de notre Président-Fondateur André BOUSQUET, nous avons su affronter ce bouleversement en nous appuyant sur l'esprit de MELJAC pour optimiser notre nouvelle organisation. La progression du chiffre d'affaires 2019, issue de l'engagement toujours aussi passionné de nos équipes, nous a permis de résister à l'épreuve économique inédite à laquelle nous sommes tous confrontés.- Jean-Michel LAGARDE, Directeur général de MELJACUne année 2019 marquanteDécès d'André BOUSQUET : Florence BOUSQUET devient gérante et le rôle du directeur général, JeanMichel LAGARDE, est renforcéDes équipes soudées avec les dirigeants, ayant à cœur de perpétuer l'œuvre d'André BOUSQUET et de conserver les valeurs de l'entrepriseAprès un 1er semestre d'adaptation, reprise de la dynamique de l'entrepriseCroissance du CA (+9%) : 9,3 M€ Une année record en terme de prises de commandes et de CAUne forte progression de la trésorerieAboutissement de grands projets : Mandarin Oriental Paris, un palais au Moyen Orient, des villas à Beverly Hills2020 : des équipes en 2x8 pour faire face aux commandesLa solidité financière de l'entreprise lui permet d'affronter les événements qui déstabilisent l'économie française et mondialeArrêt de la production pendant un mois et reprise progressive jusqu'au déconfinementRéorganisation du rythme de travail, des méthodes et du fonctionnement de l'entreprise (rotation des équipes, télétravail)Un niveau de commandes quasiment stable malgré la crise : -2% à fin juin 2020Des équipes toutes impliquées pour résorber un encours de production de 30% supérieur à la normaleUn rayonnement et une visibilité accrusLe développement aux USA Dès la 1ère année pleine, la filiale MELJAC North America devient le plus gros client à l'exportCollaboration « Par Excellence » à New-York : déménagement dans un nouveau showroom en 2020. Plus spacieux, il présentera 9 savoirfaire français d'exceptionLe Moyen-Orient, un marché prometteur : Participation à la Mission Pays du Golfe (organisée par la Chambre des Métiers et de l'Artisanat), décalage prévu fin 2020 Salons : à la rencontre des architectes et des professionnels de l'hôtellerie fin 2020 : Architect@Work ParisEquip'HotelHostysHotel & Lodge Business Meetings & Awards (reporté à 2021)Présence au Lab FFIE (Fédération française des intégrateurs électriciens) : inauguration prévue fin 2020Rénovation des showrooms : Lyon en 2019 Paris prévue fin 2020Des investissements pour répondre aux fortes demandesPrès de 450 K€ investis dans la production en 18 mois : Nouveaux outils de production : centre d'usinage Ultra Grande Vitesse, nouvelle cabine de vernissage, nouveau bain de chrome…Poursuite du réaménagement de l'usine de Villeneuve-le-Roi pour accroître la capacité de la production et agrandir le bureau d'étudesAugmentation de l'effectif moyen de 15% Nouveaux CDIMaintien des contrats d'apprentissageCréation, innovation et sur-mesure toujours au cœur du projetMise au point de 6 nouvelles finitions sur laiton : le nuancier MELJAC offre désormais un choix de 30 finitionsOptimisation de l'adaptation aux systèmes domotiques (très basse tension)Officialisation du partenariat avec URMET France pour élargir l'offre MELJAC dans le domaine du contrôle d'accèsNouvelle collection née d'une collaboration avec le designer Marc NEWSON (lancement prévu fin 2020)
Il y a 4 ans et 295 jours

Castex promet de mettre toute son énergie pour faire avancer la LGV Montpellier-Perpignan

"Je mettrai toute mon énergie à le faire avancer à une vitesse supérieure à celle qui est la sienne jusqu'à présent", a déclaré sur BFMTV le Premier ministre, réélu avant sa nomination à la mairie de Prades, dans les PO."Un signal important du redémarrage vient d'être donné", s'est félicitée la présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga."Après trois années perdues, malgré les engagements pris par Emmanuel Macron lorsqu'il était candidat, je considère que la parole de Jean Castex est le signal attendu par nos territoires en Occitanie", a-t-elle souligné dans un communiqué, rappelant s'être "engagée à ne rien lâcher sur ce dossier, comme sur celui de la LGV Bordeaux-Toulouse"."Je ne doute pas que l'engagement de Jean Castex sera le même pour la liaison toulousaine", a-t-elle affirmé, appelant à ce que les chantiers soient "'enfin" lancés. "C'est urgent pour le désenclavement de Toulouse et Perpignan, ainsi que pour redonner une dynamique à l'emploi dans notre région", a-t-elle insisté.Des élus de la région Languedoc-Roussillon militent avec ardeur depuis plusieurs années pour que la réalisation d'une ligne à grande vitesse (LGV) entre Montpellier et Perpignan ne soit pas abandonnée, tandis que Mme Delga se bat notamment auprès du maire LR de Toulouse, Jean-Luc Moudenc pour une LGV Bordeaux-Toulouse.Montpellier et Perpignan se trouvent notamment sur la ligne Paris-Barcelone, qui bénéficie d'une offre commune depuis six ans entre les compagnies française SNCF et espagnole Renfe.Le maire RN de Perpignan Louis Aliot avait demandé quelques minutes avant l'interview de M. Castex un engagement du Premier ministre sur le TGV à Perpignan."Ce que j'attends de lui, en tant que maire de Perpignan, c'est qu'il s'engage sur le désenclavement de notre ville, le TGV" sur "le tronçon Montpellier-Perpignan", avait-il dit sur la même chaîne.
Il y a 4 ans et 295 jours

Laurent Munerot succède à Alain Griset à la tête de l'U2P

"J'ai conscience de l'ampleur de la tâche qui nous reste à accomplir pour mettre durablement les entreprises de proximité sur le chemin de la reprise", a déclaré M. Munerot, cité par un communiqué de l'U2P.Membre du conseil national de l'U2P, M. Munerot, 57 ans, est vice-président de la Confédération nationale de l'artisanat, des métiers et des services (CNAMS), l'une des quatre branches de l'U2P aux côtés de la Capeb (bâtiment), de la CGAD (alimentation de détail) et de l'UNAPL (professions libérales).Il est aussi président de la Chambre des métiers et de l'artisanat (CMA) de l'Essonne depuis 2010.Alain Griset, un ancien artisan-taxi âgé de 66 ans, a été nommé lundi auprès du ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire.
Il y a 4 ans et 296 jours

ZenSpire Distance : le boîtier de distanciation sociale, waterproof, antichoc, autonome et sans connexion

Zenspire Distance est un boîtier (60 mm x 50 mm x 20 mm) qui émet une alerte sonore, lumineuse et vibre lorsqu'il se trouve à moins d'un mètre d'un autre boîtier.Il est développé par une start-up française déjà lauréate du « produit de l'année 2020 » pour ses deux créations phares : Zenspire Relax et Zenspire Sleep, des coachs nomades de respiration qui s'appuient sur la pratique de la cohérence cardiaque et permettent de retrouver la sérénité et le sommeil en quelques minutes seulement.Une équipe qui a su s'adapter à la situationDans le cadre de son développement, l'entreprise travaillait à la mise au point d'une version miniature et simplifiée du Zenspire Relax. Un produit dédié aux enfants : le Zenspire Kids.COVID 19 oblige, la société a décidé de reporter ce lancement (prévu en mai) et de mettre en stand-by le projet.Mais les ingénieurs de la société ont tout de suite réagi et compris l'importance de la distanciation sociale dans le combat contre l'épidémie, notamment dans l'univers complexe de l'entreprise. Simplicité à faibles coûtsSon fonctionnement est très simple et opérationnel immédiatement : lorsqu'un Zenspire Distance se trouve dans le périmètre de sécurité d'un autre Zenspire Distance celui-ci émet immédiatement un son, une vibration et une lumière rouge, vous invitant à reculer et garder la bonne distance d'un mètre (en accord avec les instructions mises en place par le gouvernement en termes de protection de la population).Gros avantage : il respecte la vie privée des différents porteurs. Contrairement à d'autres systèmes, le boîtier ne transmet aucune information et ne conserve aucune data.Le Zenspire Distance n'est pas seulement destiné au BTP et à l'industrie, les professionnels du tourisme font aussi part de leur intérêt pour ce petit boîtier. A ce sujet le dirigeant de Zenspire précise : « Nous sommes déjà en contact avec de nombreux acteurs du tourisme et parcs d'attraction, et nous réfléchissons avec eux à des mises en situation où les Zenspire Distance ne fonctionneraient pas individuellement mais par groupes, permettant à des familles complètes de respecter les distances de sécurité par rapport à d'autres personnes ou familles. »Autre atout non négligeable : il est proposé à la location. Jean-Louis Portales, fondateur de la société, déclare : « Le coronavirus peut disparaître à tout moment, pourquoi acheter un équipement qui peut devenir inutile sachant aussi que la législation peut évoluer (actuellement un mètre), rendant votre achat obsolète ? ».Dans cette période économique compliquée, le système de location du Zenspire Distance permet de maîtriser le budget en ayant un très faible impact sur la trésorerie des entreprises. Il est proposé à partir de 0,50 centimes HT par jour (prix pour 100 unités et plus avec un engagement minimum d'un mois). Il est aussi disponible à la vente à partir de 39 € HT (prix pour 1 à 100 unités).Zenspire Distance, une solution simple, rapide, low-cost pour renforcer les réflexes de distanciationZenspire Distance : les fonctionnalitésMise en service immédiate Boutons unique ON/OFF Pas besoin de smartphone, abonnement, logiciel Aucune collecte de donnée Alarme visuelle, sonore et vibration en cas de rapprochement à un mètre Dessin ergonomique Matériaux : ABS antichoc Silicone hypoallergénique Waterproof IP67 Batterie Lithium CR2427 remplaçableDurée de vie de la batterie : 3 moisTechnologie Bluetooth 5.0 Low energyPoids : 35 gDimension : 60 cm x 50 cm x 20 cm Livré avec dragonne et mousqueton Garantie 2 ansEt après…La vie du Zenspire Distance ne s'arrêtera pas à la fin de la pandémie. Son créateur, Jean-Louis Portales, a déjà prévu qu'à la fin du Covid19, le Zenspire Distance puisse être reconditionné afin qu'il retrouve son utilisation initiale. Le Zenspire Distance redeviendra Zenspire Kids, un guide respiratoire de cohérence cardiaque et rejoindra les bancs des écoles pour que nos enfants puissent apprendre au mieux à gérer leurs stress et leurs émotions.
Il y a 4 ans et 297 jours

Après le virus, les constructeurs britanniques veulent bétonner leur reprise

Avec la levée progressive du confinement instauré fin mars au Royaume-Uni, le chantier d'un complexe de logements étudiants a repris à Guildford après cinq semaines d'arrêt, un projet de 38 millions de livres (42 millions d'euros) qui, une fois achevé, comptera 533 chambres réparties sur quatre immeubles.Si certains travaux ont été autorisés à rester ouverts au plus fort du "lockdown", sous réserve de respecter les règles sanitaires, ce chantier s'était interrompu le temps de mettre en place des mesures de sécurité pour ses 75 employés."Tout le monde s'est rendu compte qu'il ne s'agissait pas seulement de notre santé et sécurité - il s'agissait aussi de la famille de chacun", explique à l'AFP le responsable du projet, Barry Kerr, 34 ans.Salle d'isolementDes mesures préventives ont été introduites sur le site de construction opéré par l'entreprise McAleer & Rushe, comme un système de déplacement unidirectionnel, un nombre d'employés réduit, et des cantines, vestiaires, toilettes et lavabos plus nombreux.Les heures de début et de fin ont été étalées, le système d'entrée par empreinte digitale a été retiré, et les employés doivent déclarer leur état de santé tous les jours. Une "salle d'isolement" a été créée au cas où l'un d'eux présenterait des symptômes - elle n'a pas encore été utilisée.L'entreprise et ses sous-traitants ont également recouru au mécanisme de prise en charge partielle des salaires par l'Etat, mis en place par le gouvernement du conservateur Boris Johnson pour éviter des licenciements durant la crise sanitaire."Je crois que l'entreprise a pris la bonne décision (...) en fermant temporairement ses chantiers jusqu'à ce que nous puissions assurer que nous respectons bien les directives" officielles, souligne Barry Kerr.Il précise toutefois que les annonces ont parfois été confuses: les chantiers pouvaient rester ouverts en Angleterre et en Irlande du Nord, mais pas en Ecosse.L'incertitude du BrexitLa confinement a provoqué l'effondrement de l'activité de la construction au Royaume-Uni en avril et en mai, avant un rebond en juin. L'indice PMI pour le secteur est remonté à 55,3 points le mois dernier, contre 28,9 en mai, selon le cabinet IHS Markit. Un indice en dessous de 50 points signale une contraction économique. Avec le confinement, "au moins 50% des chantiers ont fermé", explique Gareth Belsham, directeur du cabinet de conseil en immobilier Naismiths. "Seuls quelques petits promoteurs, principalement des promoteurs résidentiels, ont pu poursuivre au milieu de tout ça".Le choc a été d'autant plus rude que le secteur venait à peine de se remettre des incertitudes économiques liées au Brexit, qui s'est réalisé le 31 janvier avec la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne."Construire, construire, construire"Fin juin, le Premier ministre Boris Johnson a appelé le Royaume-Uni à "construire, construire, construire" pour relancer l'économie frappée de plein fouet par la pandémie, promettant une "révolution par les infrastructures" inspirée du "New Deal" américain.Mercredi, son gouvernement a annoncé qu'il allait injecter 30 milliards de livres dans des mesures de relance, dont des subventions pour la rénovation énergétique et des aides à l'emploi des jeunes."En général, en ce moment, je pense que les perspectives pour la construction sont très bonnes", juge Andrew Southern, fondateur de Southern Grove, qui finance le projet de Guildford ainsi que deux projets similaires dans le centre de l'Angleterre.Gareth Belsham se montre plus sceptique quant à la réalisation de projets d'infrastructures par l'Etat, notamment en raison de l'impact du Brexit sur la disponibilité de la main-d'oeuvre étrangère.
Il y a 4 ans et 298 jours

Covid-19 : le nouveau maire de Bobigny renonce à l'annulation des loyers HLM

Le 23 avril, la ville de Bobigny, alors dirigée par une majorité UDI en difficulté à l'issue du premier tour des municipales, s'était engagée à annuler l'ensemble des loyers d'avril pour les 4.000 locataires de son office public pour l'habitat (OPH).Une décision présentée comme une première en France et dictée par la volonté de "privilégier le pouvoir d'achat des familles" touchées par les conséquences économiques dues au confinement.Dans un courrier adressé le 26 juin à l'ancienne municipalité, le préfet de la Seine-Saint-Denis, Georges-François Leclerc, avait estimé que cette décision était "contraire au principe d'égalité devant le service public".Il avait exigé le retrait d'une délibération du conseil municipal qui prévoyait une subvention exceptionnelle de 800.000 euros au profit de l'OPH, somme qui représentait environ la moitié du montant total des loyers d'avril."Je prends acte de cette demande et me conformerait à la sollicitation de monsieur le Préfet", écrit mercredi dans un communiqué Abdel Sadi, élu maire PCF de la ville-préfecture au second tour des municipales le 28 juin.La demande du préfet constitue "l'épilogue d'un mauvais feuilleton dont les principales victimes sont avant tout les locataires de l'OPH de Bobigny", ajoute M. Sadi, assurant que des "dispositifs d'accompagnement seront mis en place" pour "aider les locataires pénalisés par cette mesure".Il estime que la défaite de l'UDI aux élections "correspond aussi à la sanction de telles pratiques qui instrumentalisaient les difficultés réelles de la population à des fins politiciennes".La décision d'annulation des loyers avait été jugée "un peu démesurée" par le directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, Manuel Domergue, "dans le sens où la plupart des locataires n'ont pas de baisse de revenus"."Il faut savoir que trois mois de loyers dans le parc privé et social, cela représente une facture de 18 milliards d'euros", avait indiqué M. Domergue, qui plaidait pour un dispositif ciblé pour aider les personnes en difficulté.
Il y a 4 ans et 298 jours

La Cour des comptes vigilante sur d'éventuels nouveaux EPR

La Cour a publié un rapport critique sur la filière EPR, qui fait notamment le constat des "dérives de coûts et de délais considérables" sur le chantier du réacteur de Flamanville (Manche), dont la mise en service n'interviendra que "mi-2023" au plus tôt.EDF table pour sa part sur un chargement du combustible nucléaire fin 2022, un calendrier qui avait été confirmé en mai par son PDG Jean-Bernard Lévy, malgré le ralentissement occasionné par le confinement à la suite de la pandémie de covid-19."Il faut selon EDF une période de tests et de montée en puissance de six à huit mois après chargement du combustible pour que le réacteur puisse être mis en service commercial", a souligné le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, lors d'une conférence de presse.Au final, les coûts auront multipliés par 3,3 (à 12,4 milliards d'euros selon EDF) et les délais par au moins 3,5. Les magistrats estiment que s'ajouteraient pour 6,7 milliards de "coûts complémentaires" en plus de la construction à proprement parler, dont une bonne part de frais financiers.A l'étranger, les auteurs du rapport pointent du doigt des projets "peu rentables" même lorsqu'ils ont été menés à bien, comme les deux réacteurs chinois de Taishan qui fonctionnent et restent à ce jour les seuls EPR en fonctionnement dans le monde.Le chantier d'Olkiluoto 3 en Finlande, lancé dès 2005 par Areva, n'est pour sa part toujours pas achevé et a connu de nouveaux problèmes récemment. Quant aux deux réacteurs en construction à Hinkley Point au Royaume-Uni, leur financement "pèse considérablement" sur la situation financière d'EDF, déjà lourdement endetté, juge le rapport."Horizon 2050""Le retour d'expérience des chantiers menés et la planification du mix (bouquet, NDLR) énergétique à horizon 2050 sont nécessaires avant de décider de construire ou non de nouveaux réacteurs électronucléaires", a estimé Pierre Moscovici en évoquant l'avenir.En raison des retards de Flamanville, le gouvernement a déjà prévenu que la décision de construire ou non de nouveaux réacteurs en France serait renvoyée au prochain quinquennat.Avant cette décision, les magistrats suggèrent "un exercice de retour d'expérience complet sur tous les EPR construits ou en construction en France et à l'étranger".Ils demandent aussi "une analyse complète du mix électrique à l'horizon 2050" préalable à toute décision. La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), qui sert de feuille de route au gouvernement, a aujourd'hui pour horizon 2028 seulement.Or, la décision de construire ou non de nouveaux réacteurs engagera la France "jusqu'au XXIIe siècle", souligne la Cour des comptes. Les enjeux financiers sont énormes: construire trois paires de réacteurs EPR2 (la version améliorée sur laquelle travaille EDF) coûterait 46 milliards d'euros. C'est sur ce scénario de six nouveaux réacteurs que l'électricien travaille actuellement à la demande du gouvernement.Pour pouvoir pendre une décision, la Cour prône également de "calculer la rentabilité prévisionnelle du réacteur de Flamanville 3 et de l'EPR2". Pour ce dernier, censé être moins cher, les estimations de coût reposent encore sur des "données partielles" et "des hypothèses à préciser", s'inquiètent les magistrats.Ils alertent également sur la question du financement, qu'EDF ne pourra plus assurer seul à l'avenir et qui nécessitera donc une forme de soutien public.Les difficultés "ne doivent pas conduire à disqualifier cette technologie", mais "il faut constater des difficultés passées considérables qui peuvent orienter les choix futurs", a conclu Pierre Moscovici.
Il y a 4 ans et 298 jours

La Fédération des Services Énergie Environnement (FEDENE) fait 11 propositions pour une relance verte

Les 11 propositions de la FEDENEUn des leviers essentiels de cette relance sera le développement de projets d'énergie et d'économie circulaire dans un double objectif :redémarrer l'économie et les emplois d'une part,décarboner nos consommations énergétiques d'autre part.Les propositions de la FEDENE permettraient de lancer dans un délai très proche des projets destinés à la politique de relance. Elles reposent sur des démarches de promotion concertées et sur des initiatives commerciales dans les domaines de la chaleur renouvelable et de récupération et celui des économies d'énergie et de la rénovation énergétique. Portées par les acteurs de la filière, et appuyées par les décideurs publics, elles visent à faire émerger plus rapidement des projets, autoportants financièrement avec un soutien public adapté et optimisé.Réseaux de chaleur et de froid : des démarches concrètes portées par le Syndicat National du Chauffage Urbain et de la climatisation urbaine (SNCU)Fiche 1 : Stimuler le développement des systèmes vertueux en facilitant les raccordements et les extensions dans le périmètre concédé à travers notamment l'adaptation des dispositifs de soutien et la généralisation du merit orderFiche 2 : Investir dans les systèmes vertueux existants pour doper les livraisons de chaleur verteFiche 3 : Accélérer la création de nouveaux réseaux dans des villes de taille moyenne (plus de 10.000 habitants) en proposant une analyse systématique des potentiels débouchant sur des plans de déploiement, une approche pro-active de promotion et un « Pack Ingénierie global ».Fiche 4 : Investir pour développer des centres urbains durables à travers les réseaux de froid, notamment par la création de boucles froides à partir de grosses installation existantes et l'élargissement du Fonds Chaleur aux projets de froid renouvelable.Fiche 5 : Capter et mutualiser les sources d'énergies perdues, notamment la chaleur industrielle, pour alimenter de façon économique des réseaux et des plateformes industriellesRénovation énergétique des bâtiments : des démarches fortes pour favoriser la massification des opérations d'économies d'énergie, et des garanties réelles portées par le Syndicat National de l'Exploitation Climatique et de la maintenance (SNEC)Fiche 6 : Lancer une démarche « Réno –Copro » pour massifier les rénovations techniques sur la base de CPE adaptés aux copropriétés à chauffage collectif.Fiche 7 : Engager une action massive de rénovation énergétique garantie par un CPE pour atteindre les objectifs du décret tertiaire, notamment en renforçant le dispositif CEE et en proposant un modèle de contrat CPE simplifié.Fiche 8 : Lancer un plan national d'économies d'énergies rentable pour les collectivités en encourageant l'utilisation du dispositif d'intracting sécurisé par un CPE.Fiche 9 : Soutenir les secteurs tertiaires touchés par la crise sanitaire : Plan d'aide à la rénovation énergétique dans les secteurs marqués par la crise (santé, hôtellerie/restauration).Fiche 10 : Engager la décarbonation de l'industrie en encourageant la réduction des consommations énergétiques et l'utilisation de chaleur renouvelable et de récupération à travers notamment l'ouverture des sites soumis à EU-ETS de moins de 50 MWth aux opérations standards CEE et la création d'un Fonds de garantie.Facility Management : une démarche orientée service-client portée par le Syndicat Professionnel des Entreprises de Multiservice Immobilier et de facilities management (SYPEMI) :Fiche 11 : Promouvoir des services intégrés et orientés vers la performance pour contribuer à l'efficacité et la compétitivité des fonctions support pour le secteur public comme pour le secteur privé, à travers notamment la mise en place d'un Observatoire du Facilities Management.
Il y a 4 ans et 298 jours

Notre-Dame de Paris sera finalement reconstruite à l'identique

Il a "acquis la conviction" qu'il faut restaurer la cathédrale à l'identique, a indiqué l'Élysée jeudi soir, après une réunion de la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA), réunissant élus, experts et architectes du chantier."Le président a fait confiance aux experts et préapprouvé dans les grandes lignes le projet présenté par l'architecte en chef (Philippe Villeneuve), qui prévoit de reconstruire la flèche à l'identique", a précisé l'Élysée.Ce projet propose globalement une restauration de la cathédrale et de sa flèche de la façon la plus proche de son état juste avant l'incendie survenu dans la soirée du 15 avril 2019."Je suis heureux que les Français, les pèlerins et les visiteurs du monde entier puissent retrouver la cathédrale qu'ils aiment", a réagi jeudi soir le général Georgelin, nommé pour superviser le chantier, dans un communiqué."Aujourd'hui, une étape importante a été franchie, a-t-il fait valoir. Toutes les conditions sont à présent réunies pour nous permettre d'avancer avec confiance et détermination pour préparer activement les opérations de restauration".A la surprise générale, le chef de l'État avait évoqué, peu après l'incendie, la possibilité d'"un geste architectural contemporain" pour rebâtir la cathédrale, stimulant l'imagination de nombreux grands architectes. Certains avaient proposé une flèche en verre, la création sur le toit d'un parc-jardin bio ou une terrasse panoramique...Passe d'armesL'architecte Philippe Villeneuve a lui toujours plaidé la fidélité à l'ouvrage retouché dans le style gothique par Viollet-le-Duc au XIXe siècle, dont sont conservés tous les plans. Et d'arguer qu'une telle option permet de mieux tenir les délais d'une reconstruction en cinq ans, comme voulu par le président Macron.Un avis tranché qui a donné lieu à une passe d'armes insolite fin 2019 avec le général Georgelin: ce dernier avait demandé à l'architecte en chef de "fermer sa gueule", après sa prise de position contre une flèche contemporaine.Jeudi, M. Villeneuve a présenté un dossier 3.000 pages pour passer en revue les modalités qu'il préconise pour restaurer la charpente, le toit et la flèche de la cathédrale, sujets des plus épineux ayant provoqué une querelle entre anciens et modernes.Au terme de cette réunion qui a duré quatre heures, la CNPA a "approuvé à l'unanimité le parti de restauration proposé consistant à rétablir l'architecture de Viollet-le-Duc, en ce qui concerne la couverture et la flèche dans le respect des matériaux d'origine", a affirmé à l'AFP Jean-Pierre Leleux, sénateur à la tête de cette commission.Concernant la charpente, sur lequel il y a eu débat, une étude à venir précisera exactement les contours de sa reconstruction qui sera en bois.Avant de parvenir à cette décision, tous les scénarios ont été envisagés, affirme-t-il, y compris de laisser la cathédrale dans son état actuel.Structure éphémère"Le souci pour le président était de ne pas retarder le chantier ni de complexifier le dossier. Il fallait vite clarifier les choses", a expliqué de son côté l'Élysée."S'il avait fallu faire une flèche contemporaine, il fallait un concours spécifique, d'où un potentiel retard du chantier. Les consultations avec de grands architectes conduisaient à dire que ce pari de la flèche contemporaine était très compliqué et qu'un geste contemporain pouvait s'imaginer autrement", a fait valoir la présidence.L'Élysée souhaite ainsi un travail avec la Ville de Paris pour le réaménagement des abords du monument. "S'il y a un geste contemporain, il peut être là", selon la présidence, qui rappelle aussi le projet d'une structure éphémère, une "maison du chantier" qui pourrait être installée dans la cour de l'Hôtel-Dieu, près de la cathédrale.Repoussé en raison du confinement, le délicat démontage de l'échafaudage qui entoure Notre-Dame, déformé et soudé par la chaleur de l'incendie, sera achevé "au plus tard fin septembre", a assuré il y a une semaine le général Georgelin. Ce démontage conditionne la possibilité de démarrer la restauration proprement dite de Notre-Dame.Le président prévoit toujours une reconstruction en cinq ans avec une réouverture en 2024.
Il y a 4 ans et 298 jours

Des économistes conseillant Matignon présentent leur plan de relance de 50 milliards d'euros

"Nous avons une petite inquiétude sur la suite. Notre message c'est : attention, il y a beaucoup de choses qui se jouent dans les mois qui viennent et le risque qu'il faut prendre c'est le risque d'en faire trop (...) et de soutenir un peu trop l'activité", a prévenu l'économiste Jean Pisani-Ferry, coauteur de cette note du Conseil d'analyse économique (CAE), lors d'une visioconférence de presse vendredi."Le risque d'en faire pas assez c'est le risque que l'économie s'affaisse (...) et ça se paye très cher à la fois en termes économiques, sociaux et même en termes de finances publiques", a-t-il ajouté.Outre M. Pisani-Ferry, la note publiée vendredi est cosignée par Philippe Martin, président délégué du CAE et Xavier Ragot, président de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et membre du CAE.Selon eux, l'automne et l'hiver à venir seront une période "cruciale", avec la menace pour l'économie d'entrer dans "un cercle vicieux" de faillites, de chômage et de perte de confiance généralisée des acteurs économiques, si les mesures nécessaires ne sont pas prises par le gouvernement."La politique économique française doit maintenant aider entreprises et ménages à se projeter vers l'avenir", préviennent ainsi les auteurs, qui jugent possible "de retrouver à horizon un an le niveau d'activité de la fin 2019 et de résorber le déficit d'emploi d'ici la fin 2021".Quand le ministre de l'Economie Bruno Le Maire considère qu'il faut en priorité soutenir l'offre, c'est-à-dire la production, ils plaident eux pour un cocktail de mesures à la fois de soutien à l'offre et à la demande, pour relancer la consommation, la production et l'investissement.Bons d'achat "verts"Au total, ce plan (hors aides européennes) qui court sur dix-huit mois prévoit 24 milliards d'euros de dépenses "pour gérer l'urgence économique et sociale", auxquelles s'ajoutent 24 milliards de mesures visant la "réorientation de la croissance", vers la transition écologique, l'université, la formation et la recherche, ou encore la santé.Une des urgences étant de lutter contre les faillites d'entreprises en difficulté, la note propose la mise en place rapidement d'un "bouclier anti-faillites" évalué à 10 milliards, sans trancher à ce stade sur un soutien global aux coûts fixes des entreprises ou un renflouement des fonds propres plus ciblé sur les entreprises en difficulté.Par ailleurs, les auteurs recommandent de supprimer la C3S, un impôt qui pèse sur les entreprises. Le gouvernement a lui affiché sa volonté de réduire sensiblement la CVAE, un autre impôt de production.Pour éviter une flambée du chômage, en particulier des jeunes, les économistes recommandent le versement d'une prime à l'embauche ou au retour du chômage partiel de 200 euros par mois (300 euros pour les moins de 25 ans) pour les bas salaires et limitée sur une durée d'un an.Ils écartent en revanche toute exonération de cotisations, trop coûteuse pour l'effet escompté.Toujours en direction des jeunes diplômés, dont plusieurs centaines de milliers vont arriver sur un marché du travail déprimé, la note imagine un dispositif de tutorat rémunéré au bénéfice des élèves ayant décroché pendant le confinement.Les auteurs défendent aussi la mise en place de mesures de pouvoir d'achat, comme le doublement de l'allocation de rentrée scolaire et une nouvelle aide pour les étudiants et travailleurs précaires, ainsi qu'un "bon d'achat" pour les ménages modestes à dépenser dans des biens "verts" avant 2021.A ceux, comme la Cour des comptes, qui s'inquiètent d'une fuite en avant de la dette publique qui devrait déjà avoisiner les 121% du PIB cette année, Philippe Martin rappelle que les dépenses prévues "ne sont pas des dépenses permanentes"."Le risque d'affaiblissement économique nous paraît plus grave que celui d'une augmentation de la dette", affirment d'ailleurs les auteurs dans la note, qui jugent aussi prématurée la volonté du Premier ministre de s'attaquer dès maintenant au déficit des retraites.
Il y a 4 ans et 298 jours

Le gouverneur de la BdF préconise la stabilité fiscale pour accélérer la reprise économique

"La reprise sera exigeante, et la sortie de crise nécessitera deux à trois ans pour rattraper l'essentiel des pertes économiques", écrit le gouverneur dans sa traditionnelle "lettre au président de la République", dévoilée jeudi, ajoutant que la "clé est de restaurer la confiance".En matière de stratégie de relance, la "lisibilité compte plus encore que la réactivité, pour aider entreprises et ménages à se projeter vers l'avenir", ajoute-t-il encore.La confiance des ménages dépendra notamment de la "garantie" d'une "stabilité d'ensemble des impôts" pour les inciter à dépenser les quelques 100 milliards d'euros d'épargne forcée constitués cette année.Par ailleurs, la France "n'a pas les moyens de financer de nouvelles baisses d'impôts, après celles initiées ces dernières années", prévient le gouverneur, alors que le gouvernement souhaite réduire les impôts de production qui pèsent sur les entreprises.Pour rétablir cette "confiance" indispensable à la reprise, le gouverneur a aussi évoqué les projets du gouvernement de faire évoluer la réforme de l'assurance chômage et de reprendre les discussions sur la réforme des retraites."Il faut (...) rassurer sur le maintien d'une indemnisation chômage significative, couplée à un engagement de formation", écrit-il, ajoutant qu'"une insécurité sur les retraites futures risquerait aussi d'alimenter l'épargne de précaution".Pour regagner la confiance des entreprises, le gouverneur défend un accompagnement "dans leurs besoins de fonds propres", avec la mobilisation de 10 à 20 milliards d'euros de fonds publics."Il ne faut investir que dans des entreprises viables", prévient-il, et en partenariat avec des "professionnels privés" (fonds, banques).Au niveau européen, il plaide pour un rétablissement "rapide" des règles sur les aides d'Etat aux entreprises "au regard de la capacité d'intervention allemande" qui pourrait mettre à mal "l'égalité de concurrence dans le marché unique".Enfin, le gouverneur rappelle que l'Etat devra "après 2022, gérer le désendettement public dans la durée", via une "meilleure efficacité de nos dépenses" et leur "stabilisation en volume" en "contrepartie à l'absence de hausse d'impôts". La dette publique devrait avoisiner les 121% cette année, selon le gouvernement.
Il y a 4 ans et 298 jours

Grohe réduit drastiquement l'utilisation de plastique avec 10 millions d'emballages en moins

Le passage à des emballages sans plastique est un processus qui implique tous les sites de production. Outre l'identification des emballages plastiques les plus couramment utilisés, il faut rechercher, tester, puis mettre en œuvre de nouveaux matériaux de substitution plus durables."Offrir des emballages sans plastique fait partie de notre approche globale de durabilité à 360 degrés, qui inclut également les employés, les fournisseurs, les clients, les différents processus de production, les produits et notre contribution à la société. En tant que marque, il est important de revoir constamment les processus existants du point de vue de la durabilité", déclare Thomas Fuhr, Directeur Général de LIXIL International et PDG de Grohe AG. "Parvenir à un emballage produit entièrement sans plastique d'ici 2021 est une étape importante dans notre contribution à la lutte contre le problème mondial des déchets plastiques".Pacific Garbage Screening et GROHE, unis contre les déchets plastiquesL'objectif de réduction des déchets plastiques est également renforcé par la collaboration avec l'architecte Marcella Hansch, fondatrice de Pacific Garbage Screening. Les deux partenaires partagent la vision d'une eau propre, en réduisant les déchets plastiques dans les océans et les rivières.Marcella Hansch développe une plateforme aquatique qui collecte les déchets plastiques dans les rivières avant qu'ils ne soient rejetés dans les océans. Outre le soutien financier de GROHE, les deux partenaires veulent sensibiliser le public au problème du plastique et l'amener à adopter un mode de vie plus durable.En plus de l'initiative contre les déchets plastiques, GROHE déploie une importante stratégie environnementale : depuis juillet 2019, la marque a converti toutes les usines de production de LIXIL EMENA à l'électricité verte, et depuis le 1er avril 2020, GROHE a une production neutre en carbone. GROHE compense ses émissions de CO2 par des projets de compensation et soutient des activités comme le Gold Standard, développé sous la direction du WWF.Grâce à son engagement continu envers la durabilité et le respect des ressources, GROHE a obtenu à plusieurs reprises, des Prix allemands avec les meilleurs classements en développement durable. En 2017, la marque a reçu le Prix RSE du Gouvernement Fédéral Allemand. L'année dernière, le PDG de GROHE, Thomas Fuhr, a reçu le prix B.A.U.M. (trophée sur l'environnement et la durabilité, décerné par le réseau d'entreprises B.A.U.M.) pour son engagement en faveur de la durabilité.