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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(31852 résultats)
Il y a 4 ans et 326 jours

L'arrêt du BTP français causé par le confinement a été plus brutal qu'ailleurs, selon Martin Bouygues

"L'arrêt français a été plus profond et plus brutal que dans d'autres pays", a estimé le PDG de Bouygues lors d'une audition devant des députés.Le bâtiment est l'un des secteurs qui a été largement contraint à l'inactivité par le confinement mis en place entre mars et mai. De nombreux chantiers ont dû s'arrêter, faute de pouvoir mettre en place des mesures sanitaires adéquates."Comme nous sommes dans 52 pays à travers le monde, on a constaté des régimes très très différents", a détaillé M. Bouygues."En Suisse alémanique, il n'y a pas eu d'arrêt et en Suisse francophone, romande, ça s'est arrêté en même temps que la France", a-t-il cité en exemple.En ce qui concerne son propre groupe, M. Bouygues a réitéré des estimations données le mois dernier: la crise lui a coûté 750 millions d'euros au premier trimestre, une somme amenée à augmenter car elle ne concerne que le début du confinement.S'abstenant de commenter les décisions du gouvernement en matière sanitaire, sauf à dire qu'elles lui paraissent "opportunes", M. Bouygues a appelé à prendre désormais des mesures pour aider la reprise du bâtiment.Il se prononce notamment pour une simplification des procédures administratives, une mesure dès à présent mise au programme par le gouvernement pour des mesures de relance prévues à l'automne."Il faut aller vite parce que la remise en route est un peu difficile", a souligné M. Bouygues. "On est rentré dans de nombreuses procédures sanitaires qui évidemment ont un effet sur la productivité."Sur cette question des surcoûts, l'exécutif a promis mercredi de mettre à contribution les clients publics qui dépendent de l'État, ainsi que d'installer un "comité de suivi" pour servir de base aux négociations à venir sur le partage des coûts.
Il y a 4 ans et 326 jours

Les Fédérations des OPH et des ESH s'engagent ensemble dans un « Manifeste pour une relance socialement juste »

Au regard de la situation économique actuelle, en tant qu’acteurs de la cohésion économique et sociale, les deux fédérations entendent se mobiliser fortement au sein de l’USH pour être au rendez-vous de la relance. Elles ciblent prioritairement le renforcement de l’accompagnement social des locataires et l’insertion des jeunes et des plus fragiles.Au travers de ce travail commun fécond, les deux grandes Fédérations locatives de l’Union sociale pour l’habitat formulent des mesures à mettre en œuvre pour relever les défis d’une relance socialement réussie et écologiquement responsable.Pour répondre à l’urgence, elles proposent une accélération massive des investissements dès 2020 et pour une période de trois ans (2021-2023) en termes de réhabilitations et de constructions.Pour y arriver, les organismes de logement social demandent un engagement fort de la part de l’État et de tous ses partenaires et notamment la Caisse des Dépôts et Action Logement.Marcel Rogemont, président de la Fédération des Offices Publics de l’Habitat : “nous sommes porteurs d'une relance forte et socialement juste. Elle le sera si le logement social est reconnu comme un bien de première nécessité et donc avec le retour d'une TVA à 5,5% permettant de construire plus. Elle le sera si elle bénéficie à tous les territoires et si elle est écologiquement responsable. Un programme ambitieux de réhabilitation est nécessaire pour porter une amélioration de la qualité de vie des habitants et en même temps réduire l’empreinte carbone du bâtiment. Pour relever ces défis, les organismes d'HLM se mobilisent et proposent des actions concrètes. Les pouvoirs publics devront être au rendez-vous pour les accompagner.”Valérie Fournier, présidente de la Fédération des ESH : “Le rôle historique du mouvement HLM est de participer une nouvelle fois à la relance économique car les organismes ont une relation durable avec les territoires dont ils sont, bien souvent, les premiers investisseurs des territoires. Nous proposons d’accélérer notre activité avec un pacte de relance sur 24 à 30 mois décliné par organisme et par territoire, signé par le préfet et présenté aux élus des territoires sur lesquels nous intervenons, pour donner de la visibilité aux partenaires. Nous proposons donc au gouvernement de nous permettre d’anticiper les commandes sur les 30 mois à venir par des mesures fortes de simplification et de soutien à l’investissement en termes de fonds propres pour ceux qui font.”
Il y a 4 ans et 326 jours

Rockwool crée Rockcommerce, une plateforme en ligne qui permet à ses clients de gérer l'ensemble de leurs démarches

Les démarches administratives accompagnant l'approvisionnement en produits du BTP peuvent parfois s'avérer complexes. Conscient de ces obstacles, ROCKWOOL, leader de la production d'isolant en laine de roche, a décidé de mettre à la disposition de ses clients un outil digital sur mesure afin de leur faciliter la gestion de l'ensemble des services proposés. Grâce à la nouvelle plateforme ROCKCOMMERCE, commander un produit, suivre une livraison ou obtenir ses factures n'a jamais été aussi simple. Rendez-vous sur shop.rockwool.com !Flexibilité, liberté et autonomie, à la portée de tous !Accessible via ordinateur, tablette ou smartphone, ROCKCOMMERCE, c'est avant tout une plateforme simple et intuitive permettant d'harmoniser et d'optimiser la réalisation des démarches, le tout de manière autonome. Développée et conçue spécialement pour simplifier le quotidien des clients et des commerciaux de ROCKWOOL, la plateforme digitale offre une toute nouvelle expérience en matière d'approvisionnement.En quelques clics, il est désormais possible de consulter l'ensemble des fiches produits, de passer une commande de manière simplifiée, d'effectuer un tracking en temps réel sur ses livraisons mais aussi de visualiser et d'archiver ses factures. Tout ce qu'il suffit de faire en amont, c'est de créer son mot de passe.Personnalisez et optimisez le pilotage de toutes vos démarchesAvec ROCKCOMMERCE, non seulement l'état des commandes est visible en un coup d'œil, mais la plateforme propose également de les trier par critères, les modifier ou même les annuler. La date initiale d'une livraison en cours doit être changée ? Elle est modifiable en un seul clic et sans passer par un intermédiaire. Pour connaître l'avancement d'une commande, le service Track and Trace propose la géolocalisation en temps réel des camions acheminant les produits. Au-delà de l'accès rapide à toutes les fiches produits, ROCKCOMMERCE, c'est aussi la possibilité de passer sa commande 7 jours sur 7, 24h sur 24.Enfin, afin de faciliter la gestion comptable pour les clients, la plateforme propose un accès à l'historique des commandes depuis 2017 et la possibilité de télécharger instantanément toutes les factures.« Chez ROCKWOOL, la transformation digitale est considérée comme la pierre angulaire de notre croissance. Ainsi, depuis plusieurs années déjà, nous l'intégrons à notre fonctionnement en interne comme en externe. La notion de service nous étant toujours primordiale, il était naturel que nos clients puissent aussi bénéficier d'un service digitalisé. Au-delà des avantages fournis, nous souhaitons les aider à se familiariser au concept afin qu'eux-mêmes puissent se lancer dans leur propre transformation digitale » déclare Thibaut Van Den Berghe, directeur commercial chez ROCKWOOL France.Découvrez la plateforme ROCKCOMMERCE en vous rendant sur shop.rockwool.com.Pour plus d'informations, visitez le site de ROCKWOOL.
Il y a 4 ans et 326 jours

Lancement de waggon.io, l'appli qui bouscule les règles du marché pro de l'architecture

Lors de pics d'activités ou de projets volumineux, les Architectes et les Aménageurs d'espaces font appel à des solutions externes pour concevoir et réaliser les projets de leurs clients. Les Agences adaptent alors leur organisation pour répondre au mieux à la diversité et à l'envergure de leurs projets en se tournant vers leur réseau de freelances ou vers des agences d'intérim spécialisées. Mais cela est souvent complexe, long et mal adapté aux besoins du projet.Après plusieurs années passées en Agences, les co-fondateurs Edson et Cédrick ont été frustrés de ne pas avoir un accès centralisé aux Freelances, pour intervenir sur des projets, renforcer ou compléter des équipes partout en France. La recherche de « compétences externes » était souvent longue et complexe. De leurs côtés, les Freelances disposant de compétences spécialisées et d'expériences probantes, pouvaient rencontrer des difficultés à accéder aux projets des Agences françaises.Waggon est né pour répondre plus vite et mieux à ces problématiques :« Waggon simplement une solution dont nous aurions aimé disposer : nous l'avons créé pour offrir un service global, pratique et performant pour les Agences »Avec l'outil waggon.io, les Agences disposent d'une interface permettant de déposer des projets et de recevoir en moins de 48h, trois profils de Freelances appropriés.Notre algorithme effectue une pré-sélection de Freelances, notre équipe s'appuie sur notre expertise et notre expérience pour analyser les besoins du projet et proposer trois profils ciblés aux Agences.Pour les Agences, Waggon c'est :Une interface accessible 24h/24 et 7j/7 pour déposer des projets,Un accès à une communauté de Freelances,Une messagerie interne pour échanger et diffuser des documents,Un tableau de bord permettant la gestion des projets confiés (accès aux devis, avancement des projets, bons de commandes, factures, …)Waggon permet aux Agences de gagner un temps considérable pour leurs recherches de partenaires et sécurise les prestations que les Agences souhaitent confier.Un unique tarif : 13% du montant de la prestation du Freelance.Pour les Freelances, Waggon c'est :Un accès totalement gratuit à la solution Waggon,Une qualification des projets en accord avec leur compétences, singularités et envies,Un accès à la communauté des Freelances de France leur permettant de s'entraider et d'échanger sur les objectifs communs.Afin d'aller plus loin que l'expérience digitale et de créer une véritable communauté de Freelances, nous avons créé les « Waggon Events » : des événements qui rassemblent et fédèrent la communauté à travers toute la France pour partager et s'enrichir.Waggon est une nouvelle solution attendue. Preuve de cet engouement, plusieurs projets ont été rapidement déposés et au bout de trois semaines, plus de 300 freelances se sont inscrits.La volonté du développeur est que Waggon soit utilisé par toutes les agences françaises et ainsi devenir le pôle de compétences externes de leurs organisations.A terme Waggon prévoit également de s'implanter dans plusieurs pays européens.
Il y a 4 ans et 326 jours

Le parquet de Lille réclame un procès pour le président de la Métropole dans l'affaire du Grand Stade

En 2018, le parquet avait requis un non-lieu à l'encontre des sept personnes mises en examen ou placées sous le statut de témoin assisté dans ce dossier, dont M. Castelain, mais avait demandé un supplément d'information pour un volet de l'affaire concernant celui-ci, au sujet de la livraison via Eiffage à son domicile de pierres pour la construction d'une terrasse.Suite à ces investigations supplémentaires, le parquet a donc considéré les charges suffisamment établies pour requérir le renvoi de l'élu divers droite devant le tribunal correctionnel de Lille pour "recel d'abus de confiance".Selon des sources concordantes, les autres chefs de poursuite sont soit prescrits, soit ne constituent pas des infractions caractérisées.Après ces réquisitions, il appartient maintenant au juge d'instruction de se prononcer sur cette demande de renvoi, mais aussi sur le non-lieu requis par le parquet sur le reste de l'affaire.Interrogé par l'AFP, le parquet n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.Cette décision fait suite à la mise en examen en août 2019, dans ce volet, de M. Castelain, à la tête de la Mel depuis 2014. Il est soupçonné d'avoir bénéficié pour 18.000 euros de pierres livrées via Eiffage, constructeur du stade, pour une terrasse personnelle.Il était déjà mis en examen depuis 2017 pour "trafic d'influence passif" et "complicité de favoritisme" dans cette enquête sur l'attribution du marché du stade Pierre-Mauroy à Eiffage en 2008, lorsqu'il était l'un des vice-présidents de la communauté urbaine.Maire divers droite de la petite commune de Péronne-en-Mélantois depuis 1998, réélu dès le premier tour à l'élection municipale du 15 mars, Damien Castelain devrait être candidat à sa succession à la tête de la métropole à l'issue du second tour, le 28 juin.Son élection en 2014 avait marqué la fin de la domination du Parti socialiste qui présidait la communauté urbaine depuis sa création en 1967, tout en empêchant l'UMP (devenue LR) de s'en emparer."On ira jusqu'au bout"Outre M. Castelain, deux anciens élus -Michèle Demessine, ex-sénatrice PCF du Nord et Henri Ségard, lui aussi ancien vice-président de l'institution- étaient visés par cette information judiciaire ouverte pour favoritisme, faux et usage de faux, corruption et trafic d'influence.Deux anciens dirigeants d'Eiffage étaient également soupçonnés de trafic d'influence actif, et deux fonctionnaires de la communauté de faux et usage de faux.Eiffage avait été choisi par la communauté urbaine, alors que son projet présentait un surcoût de 108,5 M EUR, face à celui, plus classique, de Bouygues.De source proche de l'enquête, il était reproché à MM. Castelain et Ségard d'avoir été invités par Eiffage à deux évènements sportifs à l'étranger, un match de football de l'équipe de France à l'Euro 2008 et le Grand Prix de Hongrie de F1 en août 2010."On aura au moins découvert que Damien Castelain n'était pas tout à fait l'homme droit qu'il devrait être en tant qu'élu du peuple. Mais nous ne sommes pas au bout du dossier, on ira jusqu'au bout, on ira contester devant la chambre de l'instruction le fait qu'Eiffage ne soit pas renvoyé et on ira jusqu'en cassation pour que cette montagne n'accouche pas d'une souris", a affirmé mardi à l'AFP Eric Darques, partie civile.L'avocate de M. Castelain, Florence Rault, avait rejeté ces accusations en avril 2017, affirmant qu'il avait payé son voyage en Suisse, ses travaux de terrassement et qu'il avait été invité en Hongrie par des amis "n'ayant aucun rapport avec Eiffage".Interrogée mardi soir par l'AFP, Me Rault n'a pas souhaité s'exprimer.Le stade Pierre-Mauroy, implanté à Villeneuve-d'Ascq et inauguré en 2012, est une enceinte ultramoderne de 50.000 places où se tiennent principalement les matches du Losc, club de foot de Lille.M. Castelain fait aussi l'objet d'une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics pour des factures notamment de parfums, services de bien-être ou nuits en hôtel de luxe entre 2017 et 2018, s'élevant à 11.000 euros environ, selon le site Médiacités.
Il y a 4 ans et 326 jours

300 nouveaux projets pour accélérer l'installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments

Ces lauréats vont bénéficier d'un soutien public pour l'électricité renouvelable produite. Ils contribueront ainsi à l'atteinte des objectifs français de production d'électricité renouvelable, conformément à la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) récemment publiée.« Alors que nous entrons dans une phase de reprise progressive de l'activité, nous poursuivons nos échanges avec la filière des énergies renouvelables pour la soutenir, pour identifier les freins à cette reprise et pour donner de la visibilité sur les prochains mois. La PPE doit en cela être un élément structurant du futur plan de relance, la transition énergétique étant à la fois un défi à relever collectivement et une opportunité pour notre économie. » a déclaré aujourd'hui Élisabeth Borne. Le prix moyen de cet appel d'offres est de 93,98 €/MWh pour la famille des projets d'une puissance entre 100 kWc et 500 kWc et 83,06 €/MWh pour la famille entre 500 kWc et 8 MWc.Cette désignation se fera de manière dématérialisée grâce à un nouvel outil développé par le ministère de la Transition écologique et solidaire afin de faciliter et d'accélérer les interactions entre les porteurs de projets et l'administration.En complément, afin de soutenir les porteurs de projets d'énergies renouvelables confrontés à des difficultés du fait de la crise sanitaire, le ministère a pris diverses mesures de simplification, notamment en accordant des délais supplémentaires pour finaliser et mettre en service les projets.A la suite de la publication du décret portant la Programmation pluriannuelle de l'énergie, le ministère a également mis en consultation les projets de cahiers des charges de la deuxième PPE, afin de recueillir les propositions des parties prenantes.Retrouvez en ligne la liste des lauréats désignés.
Il y a 4 ans et 327 jours

Coup de filet contre la "mafia des déblais" sur la Côte d'Azur : 11 interpellations, 6 sociétés visées

"Depuis quelques mois, des plaintes et des signalements au sujet de +déballes+ sauvages de remblais de chantiers (...) étaient en cours auprès des parquets de Draguignan et Nice", a rappelé dans un communiqué le parquet de Draguignan.L'enquête a mis au jour "un système organisé depuis plusieurs années", a-t-il précisé: "Des centaines de milliers de mètres-cubes de terre, de béton, de ferraille, de goudron avaient ainsi été déversés sur une vingtaine de sites irrémédiablement défigurés, entre Fréjus, Le Luc et Trans-en-Provence, dans le Var, et jusqu'à Sospel dans les Alpes-Maritimes".Les entreprises obtenaient des marchés d'évacuation de gravats, facturaient au tarif réglementaire mais écoulaient et entreposaient les déblais "sur des terrains privés ou publics, en trompant ou menaçant les propriétaires", le tout coûtant "environ cinq fois moins cher", a encore décrit le parquet.Le coup de filet de mardi a mobilisé près de 200 gendarmes, appuyés par un hélicoptère et assistés par des agents de l'administration fiscale et de la direction régionale de l'environnement.Plusieurs camions et engins de chantier ont été saisis en lien avec les multiples infractions soupçonnées: gestion irrégulière de déchets en bande organisée, abandon de déchets en bande organisée, escroquerie en bande organisée, blanchiment d'escroquerie en bande organisée, menace de mort, de crime ou délit sur un officier public, extorsion par violence, blanchiment de délit, travail dissimulé par dissimulation d'activité et par dissimulation de salariés.Les peines encourues peuvent aller jusqu'à 10 ans de prison et un million d'euros d'amende, outre les dommages et intérêts et frais de remise en état des terrains souillés.Le traitement des déchets, notamment de chantiers, est problématique dans le Sud-Est. En août 2019, le maire du village varois de Signes Jean-Mathieu Michel, 76 ans, est mort écrasé accidentellement par une camionnette dont il souhaitait verbaliser les occupants qui avaient déchargé des gravats dans la nature, une affaire qui n'a rien à voir avec le dossier évoqué mardi par le procureur de Draguignan.
Il y a 4 ans et 327 jours

Des "centaines de milliers" de personnes vont perdre leur emploi en France selon Bruno Le Maire

"Nous avons devant nous une vague de faillites, une vague de difficultés sur le front de l'emploi très violentes. Nous nous y préparons et nous voulons faire face en trouvant des solutions nouvelles", a assuré le ministre de l'Économie sur RTL mardi soir.Alors que le gouvernement doit présenter mercredi en conseil des ministres le 3e volet du projet de loi de finances rectificative pour faire face à la crise, M. Le Maire a précisé que 45 milliards d'euros seraient mis sur la table pour tenter de préserver au maximum l'emploi malgré la sévère récession qui s'annonce."Nous sommes à un peu plus de 8% de taux de chômage et je vous parle de centaines de milliers de chômeurs en plus, c'est sans doute la perspective la plus réaliste aujourd'hui", a reconnu M. Le Maire."Nous allons être amenés à prendre des mesures originales, singulières" pour "préserver à tout prix l'emploi en France", a-t-il ajouté.Il a évoqué "des dispositifs d'activité partielle qui font que des salariés restent dans l'entreprise plutôt que de quitter l'entreprise". "On peut envisager aussi que des salariés passent d'une entreprise à une autre", a-t-il lancé.Tout en redisant son hostilité à un alourdissement de la fiscalité pour financer la crise, il s'est déclaré "ouvert à des idées de +chèques+ qui permettent de soutenir ceux qui sont vraiment le plus en difficulté"."On peut envisager des chèques, qui peuvent être des chèques verts pour les personnes qui sont les plus en difficulté pour relancer la demande" a-t-il dit.Le ministre s'est aussi déclaré intéressé par des idées avancées récemment par trois économistes issus d'un comité de réflexion mis en place par l’Élysée qui proposent que l'État subventionne les salaires des travailleurs dans les secteurs les plus touchés."C'est une idée qui est tout-à-fait concevable" a-t-il jugé.
Il y a 4 ans et 327 jours

Le déconfinement va se poursuivre "avec beaucoup de prudence"

A l'issue du Conseil des ministres, la porte-parole a cependant précisé que deux conseils de défense "spécifiquement consacrés à la question sanitaire" se tiendraient vendredi et la semaine prochaine, qui "nous permettrons de voir ce qu'il est possible de faire évoluer dans la perspective du 22 juin".Cette date a été fixée par le gouvernement pour entrer dans une troisième phase du déconfinement, entamé le 11 mai. Le patronat a appelé mercredi le gouvernement à accélérer le déconfinement des entreprises, le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux lui demandant de "réviser les protocoles sanitaires s'appliquant en entreprise" pour permettre un "retour à la normale" rapide.Pour Sibeth Ndiaye, "même si l'épidémie est maîtrisée, nous savons que le virus circule toujours sur le territoire. Elle n'est pas encore vaincue et c'est pour cette raison que, avec beaucoup de prudence, de sérieux, nous avançons sur la voie du déconfinement"."La France est très largement aux avant-postes du déconfinement" par rapport à d'autres pays, a-t-elle affirmé.Au cours du Conseil des ministres, le Premier ministre Édouard Philippe a présenté le projet de loi organisant la fin, le 10 juin, de l'état d'urgence sanitaire mis en place fin mars pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. "Il n'est pas justifié de proroger cet état d'urgence sanitaire" à la lumière de l'évolution de la situation sanitaire mais "nous n'avons pas souhaité qu'il n'y ait pas une sortie sèche mais plutôt en biseau pour une période transitoire de quatre mois", a expliqué Sibeth Ndiaye.Pendant cette période, le gouvernement pourra réglementer au besoin l'accès aux transports, limiter ou interdire certains rassemblements et fermer à nouveau certains établissements accueillant du public.Matignon avait indiqué mardi soir que l'état d'urgence sanitaire devait "demeurer un régime d'exception".Le Medef appelle le gouvernement à accélérer le déconfinement des entreprisesLe patronat appelle le gouvernement à accélérer le déconfinement des entreprises, le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux lui demandant de "réviser les protocoles sanitaires s'appliquant en entreprise" pour permettre un "retour à la normale" rapide."L'exécutif doit dire aux Français: il est temps, tout en respectant les gestes barrières, de retourner travailler et consommer. Soyons clairs: nous attendons l'équivalent du +Restez chez vous+ du mois de mars", déclare M. Roux de Bézieux dans une interview aux Échos de mercredi.Pour lui, "une parole publique forte est indispensable pour que les deux étapes du 15 (réouverture des frontières) et 22 juin (nouvelle phase de déconfinement) soient le signal d'un retour vers la normale".Se basant sur une certaine "confiance" des consommateurs, même si elle n'est pas perceptible dans tous les secteurs, le responsable patronal, qui dit refuser de considérer "les destructions massives d'emplois comme acquises", espère ainsi arriver à une "reprise plus rapide".Pour y parvenir, il demande une révision et un allègement "des soixante protocoles sanitaires mis en place dans l'urgence pendant le confinement pour les entreprises", qui génèrent selon lui des surcoûts de 10 à 15% pour les entreprises."Il est clair que le chômage partiel pour garde d'enfants reste très important" ajoute-t-il. "Quand le Conseil scientifique dit qu'il faut alléger les protocoles sanitaires à l'école, je l'entends", souligne M. Roux de Bézieux en estimant que les textes français sont "trois ou quatre fois plus touffus" que dans les pays voisins pour "les mêmes gestes barrières".
Il y a 4 ans et 327 jours

Face une récession historique, l'OCDE appelle à une économie "plus juste et plus durable"

"Le choix entre la santé et l'économie est un faux dilemme. Si la pandémie n'est pas jugulée, il n'y aura pas de reprise économique robuste", a prévenu lors d'une visioconférence le secrétaire général de l'organisation, Angel Gurria, alors que le confinement de la moitié de l'humanité a brutalement freiné l'activité au printemps.Dans ses perspectives intitulées "L'économie mondiale sur la corde raide", l'OCDE a échafaudé deux scénarios: l'un où l'épidémie de Covid-19 "reste sous contrôle" et l'autre où elle repart avec une deuxième vague.Dans le premier cas, le produit intérieur brut (PIB) mondial reculera en 2020 de 6%, dans le deuxième de 7,6%. Mais même dans le meilleur des cas, ce recul est "de loin le plus important dans les 60 années depuis que l'OCDE a été créée", a indiqué M. Gurria.Sans retour du coronavirus, la croissance mondiale rebondira de 5,2%, mais seulement de 2,8% s'il recommence à circuler, avec ce que cela implique de mesures de confinement ou de quarantaine.La zone euro sera particulièrement touchée avec un recul du produit intérieur brut (PIB) prévu à 9,1% dans le scénario le plus favorable, et à 11,5% en cas de deuxième vague en 2020.La France fait partie, avec l'Italie et l'Espagne, des pays les plus durement frappés: le PIB devrait reculer dans l'Hexagone de 11,4% en 2020, et même de 14,1% en cas de deuxième vague. 2021 devrait toutefois amener un puissant rebond de 7,7% si l'épidémie en reste là, et tout de même de 5,2% en cas de retour du virus.Pour les États-Unis, l'OCDE prévoit une diminution du PIB de 7,3% ou de 8,5%, selon les scénarios.La Chine, deuxième économie mondiale derrière les États-Unis et encore championne de la croissance l'an dernier avec 6,1%, verra elle aussi son économie se contracter, de 2,6%, voire de 3,7% cette année si le virus y ressurgit massivement.Tensions socialesLa chef économiste de l'OCDE Laurence Boone a précisé que l'économie planétaire s'était contractée de 3% au premier trimestre et qu'elle allait encore perdre 10% au second.En conséquence, le point de départ pour une reprise "est extrêmement bas pour nous ramener là où nous étions en 2019", selon Mme Boone, car "après un rebond initial, revenir au niveau initial est plus difficile", certains secteurs ne pouvant pas repartir rapidement.En dehors d'un possible retour du virus, elle pointé comme facteurs d'incertitudes le "comportement des consommateurs" et "les relations commerciales", qui vont "freiner l'investissement".Louant les mesures prises par de nombreux gouvernements pour préserver l'emploi, elle ajouté que "l'une des inquiétudes que nous avons concerne les travailleurs du secteur informel, parce qu'ils sont très difficiles à atteindre", ainsi que les précaires, les auto-entrepreneurs, dont la situation risque de provoquer des "tensions sociales".L'OCDE relève toutefois que certains secteurs devraient sortir renforcés de la crise, comme le "e-commerce" ou "les équipements pour la santé".Les gouvernements "devraient faciliter la transition" vers ces secteurs tout en "protégeant les revenus des travailleurs", selon Mme Boone.Ne pas revenir à la normaleFace à la concentration de la production de médicaments ou de matériel de protection sanitaire dans certains pays, "il faut passer de la production à flux tendus et à la production +au cas où+" (du 'just in time' au 'just in case') et constituer les stocks nécessaires, plaide l'économiste."Mais nous devons considérer que le commerce fait partie de la solution", ajoute-t-elle en mettant en garde contre les blocages des chaînes d'approvisionnement par des mesures protectionnistes.Car l'épidémie a aussi "accéléré le basculement d'une +grande intégration+ vers une +grande fragmentation+" de l'économie mondiale, remarque encore Mme Boone dans un éditorial.M. Gurria a d'autre part appelé à ce que la crise soit l'occasion d'une transition vers "une croissance plus solide et plus durable". "Le but ne doit pas être de revenir à la normale", car "la normalité est ce qui nous amenés là où nous nous trouvons actuellement".Il a pris pour exemple la pollution atmosphérique qui tue 4 millions de personnes par an et dont on a découvert qu'elle "aggravait les conséquences de la Covid-19".Enfin, face à une situation où la confiance est limitée par l'incertitude, "la communauté internationale devrait s'assurer que lorsque qu'un vaccin ou traitement sera disponible il pourra être distribué rapidement dans le monde entier", demande Mme Boone, car "sinon, la menace persistera".
Il y a 4 ans et 327 jours

Le gouvernement présente un nouveau budget en soutien aux secteurs fragilisés dont le bâtiment

Il s'agit du troisième projet de loi de finances rectificative élaboré depuis le début de la crise et il correspond au "deuxième temps de la réponse à la crise", a affirmé mardi soir le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur RTL."Le deuxième temps, c'est de venir au secours de tous les secteurs qui sont les plus menacés", a-t-il ajouté.Après les plus de 400 milliards d'euros de mesures d'urgence prises dans les deux budgets précédents, ce nouveau budget rectifié va faire monter le soutien public à "460 milliards" d'euros, a précisé le ministre.Il inclut ainsi les 18 milliards d'euros du plan d'aide au secteur du tourisme, l'un des plus affectés par le confinement, les 8 milliards d'euros du plan pour l'automobile, les 600 millions pour la French Tech, ou encore les 15 milliards d'euros de soutien au secteur de l'aéronautique et les aides au secteur du livre. S'y ajouteront des mesures en faveur du petit commerce et du bâtiment.Le gouvernement fait de premiers pas pour alléger les surcoûts liés à la crise dans le bâtimentLes entreprises du bâtiment seront aidées à assumer les coûts supplémentaires induits sur leurs chantiers par les mesures de lutte contre le coronavirus, a annoncé le gouvernement, promettant surtout de mettre à contribution les clients publics."Le gouvernement a décidé de prendre des mesures pour aider les entreprises du BTP à compenser les surcoûts et à accélérer la reprise", a annoncé l'exécutif, en marge de la présentation d'un nouveau budget rectificatif. Le bâtiment est l'un des secteurs qui a été largement contraint à l'inactivité par le confinement mis en place entre mars et mai. De nombreux chantiers ont dû s'arrêter, faute de pouvoir mettre en place des mesures sanitaires adéquates. Depuis, le plus gros des chantiers ont repris, plus de 85% dans le bâtiment, selon le gouvernement, mais le secteur doit assumer des coûts supplémentaires pour assurer la sécurité sanitaire.A plusieurs reprises, ses fédérations ont demandé à partager ces coûts avec les clients, publics et privés. En début de semaine, dans une lettre ouverte, la FFB, principale organisation du secteur, et la FNTP, centrée sur les travaux publics, accusaient encore le gouvernement de "tergiverser".Celui-ci va d'abord demander aux clients publics de prendre leur part. Le Premier ministre, Edouard Philippe, a prié les organismes dépendant de l'Etat "de négocier rapidement avec les entreprises du BTP une prise en charge d'une partie des surcoûts".Au-delà, le gouvernement annonce la mise en place d'un "comité de suivi" qui doit permettre d'évaluer précisément le manque à gagner des entreprises.Ses conclusions doivent servir de base aux négociations avec les clients, publics et privés. L'exécutif a, par ailleurs, mis en avant d'autres mesures qui ne sont pas spécifiques au bâtiment mais le concernent largement, comme l'annulation de plusieurs mois de charges pour les petites entreprises, moins de 50 salariés, ayant subi une chute de leurs revenus. Néanmoins, la mise en place d'un plan de relance du secteur attendra la rentrée, avec la présentation plus générale de mesures destinées à orienter la reprise économique à long terme."Le secteur du BTP sera directement concerné par ce plan de relance au titre de l'investissement notamment pour la rénovation thermique et au titre des simplifications de procédure", a affirmé le gouvernement.Vague de faillites et perte de centaines de milliers d'emploisAlors que se profilent "une vague de faillites" et des "centaines de milliers" de pertes d'emploi, selon Bruno Le Maire, le gouvernement va renforcer d'environ 5 milliards d'euros le dispositif de chômage partiel et débloquer 1 milliard pour élargir les aides aux entreprises qui embauchent un apprenti.Même si à Bercy, on défend une politique de soutien à "l'offre", ce budget intégrera aussi des aides exceptionnelles directes pour les 800.000 jeunes précaires de moins de 25 ans et les ménages les plus modestes.Enfin, il doit entériner un soutien de 4,5 milliards d'euros de l'État pour les collectivités, au moment où leurs recettes fondent avec la crise.Au total toutefois, les dépenses budgétaires directes supplémentaires ne représenteront que 13 milliards d'euros, le reste étant des mesures de trésorerie (reports de charges, prêts garantis, etc.).Malgré ce nouveau soutien, certains secteurs s'estiment oubliés, comme l'agriculture ou les transports publics.L'ONG environnementale Greenpeace regrette elle qu'à côté des plans pour l'automobile ou l'aérien, il y ait "toujours zéro pour la relance du ferroviaire".Récession, déficit et dette recordsOutre ces plans d'aides, le gouvernement est contraint d'aggraver encore ses prévisions économiques pour cette année. Il table désormais sur une récession de -11%, contre 8% de baisse du PIB anticipée il y a seulement quelques semaines.Les difficultés du secteur du tourisme devraient à elles seules amputer le PIB de quasiment un point cette année.Conséquence: avec des recettes fiscales qui vont fondre de 27 milliards de plus par rapport à l'estimation déjà en baisse du précédent budget rectifié, le déficit devrait encore s'aggraver à 11,4% du PIB et la dette publique gonfler à 120,9%, estime le gouvernement.Mardi, la Banque de France a elle tablé sur une chute d'environ 10% du PIB cette année. Si elle envisage un rebond de l'activité dès le troisième trimestre, le patron du Medef, appelle lui dans un entretien aux Echos à accélérer le déconfinement et à "réviser les protocoles sanitaires s'appliquant en entreprise".De son côté, le gouvernement souhaite mettre fin au 10 juillet à l'état d'urgence sanitaire, a annoncé Matignon mardi soir.Inquiétude du Haut conseil pour les finances publiquesLe Haut conseil des finances publiques (HCFP) s'inquiète que le gouvernement ait pu sous-évaluer les dépenses prévues pour faire face à la crise, et à l'inverse minimiser la perte de recettes attendues, dans son avis sur le troisième projet de budget rectifié pour 2020."Toutes les mesures de soutien de l'activité annoncées par le gouvernement, notamment certains plans sectoriels de relance, n'ont pas été traduites" dans ce projet de loi de finances rectificative (PLFR), écrit notamment le Haut conseil dans son avis publié mercredi au moment où le gouvernement présente son projet de budget rectifié en conseil des ministres.Par ailleurs, "une partie des mesures présentées comme des mesures de trésorerie pourrait finalement avoir un impact sur le déficit dès cette année", note-t-il.Or le gouvernement prévoit déjà que la dépense publique atteindrait 63,6% du PIB cette année, "un niveau jamais atteint au cours de ces 70 dernières années", souligne le HCFP.Côté recettes, le Haut conseil note que des "aléas négatifs" entourent la prévision du gouvernement d'une baisse de 27 milliards des rentrées issues des prélèvements obligatoires.En particulier, le gouvernement n'a pas révisé celles provenant de l'impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux.De même, le gouvernement "fait l'hypothèse forte que les reports de quelques mois d'échéances fiscales et sociales ne donneront pas lieu à des abandons de créances significatifs en 2020, alors même que de nombreuses entreprises concernées par ces reports seront fragilisées par la chute de leur activité du fait de la crise sanitaire", prévient le HCFP.Déjà à plusieurs reprises inquiète de l'état des finances publiques, l'instance alerte enfin une nouvelle fois sur le fait que la dette, qui devrait gonfler à 120,9% du PIB selon le gouvernement, contre 98,1% l'an dernier, "fragilise la soutenabilité à moyen terme des finances publiques de la France et appelle une vigilance particulière".Il s'agit d'une "hausse massive" de la dette, a commenté mercredi lors d'une audition à l'Assemblée nationale le président du HCFP, Pierre Moscovici. Depuis la création de la zone euro, "un tel niveau de dette n'avait été atteint (...) que par très peu de pays", a-t-il souligné.En revanche, le Haut conseil apparait un peu plus optimiste que le gouvernement sur l'ampleur de la récession, attendue à -11% par le gouvernement.Il juge "prudente" cette prévision, estimant que le taux d'épargne des ménages "pourrait être inférieur au niveau exceptionnellement élevé prévu par le gouvernement pour 2020 (23,2 % contre 14,9 % en 2019), et donc la consommation plus élevée".De même il juge que "l'emploi pourrait être un peu plus élevé que prévu par le gouvernement", qui table sur 1,2 million d'emplois perdus en fin d'année.Au total, depuis la loi de finances initiale, "les prévisions se sont dégradées de plus de 12 points de croissance, de 9 points de déficit public et de 22 points de dette, c'est évidemment considérable (...), c'est à la hauteur du choc que nous traversons", a observé M. Moscovici, qui souhaite que "les missions, le champs de compétences et les moyens" du Haut Conseil soient renforcés.
Il y a 4 ans et 327 jours

Le gouvernement français déploie un nouveau budget en soutien aux secteurs fragilisés

Il s'agit du troisième projet de loi de finances rectificative élaboré depuis le début de la crise et il correspond au "deuxième temps de la réponse à la crise", a affirmé mardi soir le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur RTL."Le deuxième temps, c'est de venir au secours de tous les secteurs qui sont les plus menacés", a-t-il ajouté.Après les plus de 400 milliards d'euros de mesures d'urgence prises dans les deux budgets précédents, ce nouveau budget rectifié va faire monter le soutien public à "460 milliards" d'euros, a précisé le ministre.Il inclut ainsi les 18 milliards d'euros du plan d'aide au secteur du tourisme, l'un des plus affectés par le confinement, les 8 milliards d'euros du plan pour l'automobile, les 600 millions pour la French Tech, ou encore les 15 milliards d'euros de soutien au secteur de l'aéronautique et les aides au secteur du livre.S'y ajouteront des mesures en faveur du petit commerce et du bâtiment.Pour ce dernier secteur, le gouvernement envisage notamment de compenser les surcoûts engendrés par les mesures sanitaires sur les chantiers."L'accent est mis sur des secteurs qui sont des marqueurs forts de l'économie française et qui concernent beaucoup d'emplois. Cela permet d'envoyer un signal positif pour soutenir la confiance des entrepreneurs et des ménages", estime Hélène Baudchon, économiste chez BNP Paribas.Alors que se profilent "une vague de faillites" et des "centaines de milliers" de pertes d'emploi, selon Bruno Le Maire, le gouvernement va renforcer d'environ 5 milliards d'euros le dispositif de chômage partiel et débloquer 1 milliard pour élargir les aides aux entreprises qui embauchent un apprenti.Même si à Bercy, on défend une politique de soutien à "l'offre", ce budget intégrera aussi des aides exceptionnelles directes pour les 800.000 jeunes précaires de moins de 25 ans et les ménages les plus modestes.Enfin, il doit entériner un soutien de 4,5 milliards d'euros de l'État pour les collectivités, au moment où leurs recettes fondent avec la crise.Au total toutefois, les dépenses budgétaires directes supplémentaires ne représenteront que 13 milliards d'euros, le reste étant des mesures de trésorerie (reports de charges, prêts garantis, etc.).Malgré ce nouveau soutien, certains secteurs s'estiment oubliés, comme l'agriculture ou les transports publics.L'ONG environnementale Greenpeace regrette elle qu'à côté des plans pour l'automobile ou l'aérien, il y ait "toujours zéro pour la relance du ferroviaire".Récession, déficit et dette recordsOutre ces plans d'aides, le gouvernement est contraint d'aggraver encore ses prévisions économiques pour cette année. Il table désormais sur une récession de -11%, contre 8% de baisse du PIB anticipée il y a seulement quelques semaines.Les difficultés du secteur du tourisme devraient à elles seules amputer le PIB de quasiment un point cette année.Conséquence: avec des recettes fiscales qui vont fondre de 27 milliards de plus par rapport à l'estimation déjà en baisse du précédent budget rectifié, le déficit devrait encore s'aggraver à 11,4% du PIB et la dette publique gonfler à 120,9%, estime le gouvernement.Mardi, la Banque de France a elle tablé sur une chute d'environ 10% du PIB cette année. Si elle envisage un rebond de l'activité dès le troisième trimestre, le patron du Medef, appelle lui dans un entretien aux Echos à accélérer le déconfinement et à "réviser les protocoles sanitaires s'appliquant en entreprise".De son côté, le gouvernement souhaite mettre fin au 10 juillet à l'état d'urgence sanitaire, a annoncé Matignon mardi soir.Inquiétude du Haut conseil pour les finances publiquesLe Haut conseil des finances publiques (HCFP) s'inquiète que le gouvernement ait pu sous-évaluer les dépenses prévues pour faire face à la crise, et à l'inverse minimiser la perte de recettes attendues, dans son avis sur le troisième projet de budget rectifié pour 2020."Toutes les mesures de soutien de l'activité annoncées par le gouvernement, notamment certains plans sectoriels de relance, n'ont pas été traduites" dans ce projet de loi de finances rectificative (PLFR), écrit notamment le Haut conseil dans son avis publié mercredi au moment où le gouvernement présente son projet de budget rectifié en conseil des ministres.Par ailleurs, "une partie des mesures présentées comme des mesures de trésorerie pourrait finalement avoir un impact sur le déficit dès cette année", note-t-il.Or le gouvernement prévoit déjà que la dépense publique atteindrait 63,6% du PIB cette année, "un niveau jamais atteint au cours de ces 70 dernières années", souligne le HCFP.Côté recettes, le Haut conseil note que des "aléas négatifs" entourent la prévision du gouvernement d'une baisse de 27 milliards des rentrées issues des prélèvements obligatoires.En particulier, le gouvernement n'a pas révisé celles provenant de l'impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux.De même, le gouvernement "fait l'hypothèse forte que les reports de quelques mois d'échéances fiscales et sociales ne donneront pas lieu à des abandons de créances significatifs en 2020, alors même que de nombreuses entreprises concernées par ces reports seront fragilisées par la chute de leur activité du fait de la crise sanitaire", prévient le HCFP.Déjà à plusieurs reprises inquiète de l'état des finances publiques, l'instance alerte enfin une nouvelle fois sur le fait que la dette, qui devrait gonfler à 120,9% du PIB selon le gouvernement, contre 98,1% l'an dernier, "fragilise la soutenabilité à moyen terme des finances publiques de la France et appelle une vigilance particulière".Il s'agit d'une "hausse massive" de la dette, a commenté mercredi lors d'une audition à l'Assemblée nationale le président du HCFP, Pierre Moscovici. Depuis la création de la zone euro, "un tel niveau de dette n'avait été atteint (...) que par très peu de pays", a-t-il souligné.En revanche, le Haut conseil apparait un peu plus optimiste que le gouvernement sur l'ampleur de la récession, attendue à -11% par le gouvernement.Il juge "prudente" cette prévision, estimant que le taux d'épargne des ménages "pourrait être inférieur au niveau exceptionnellement élevé prévu par le gouvernement pour 2020 (23,2 % contre 14,9 % en 2019), et donc la consommation plus élevée".De même il juge que "l'emploi pourrait être un peu plus élevé que prévu par le gouvernement", qui table sur 1,2 million d'emplois perdus en fin d'année.Au total, depuis la loi de finances initiale, "les prévisions se sont dégradées de plus de 12 points de croissance, de 9 points de déficit public et de 22 points de dette, c'est évidemment considérable (...), c'est à la hauteur du choc que nous traversons", a observé M. Moscovici, qui souhaite que "les missions, le champs de compétences et les moyens" du Haut Conseil soient renforcés.
Il y a 4 ans et 327 jours

Le SNEP présente son étude "Perception et usage du PVC par les architectes"

La parole aux architectesLorsque la parole leur est laissée pour parler du PVC, il en ressort les points suivants :Le PVC est un matériau très intéressant pétri de qualités,Il est un bon compromis entre le bois et l'aluminium,Il demeure nécessaire et irremplaçable,Ses qualités indéniables sont : facilité d'entretien, haute recyclabilité, performance thermique et durabilité.Cette perception du PVC par les architectes en fait un matériau de choix sur leurs chantiers. Selon l'étude, 71,6% du panel estiment que le PVC est un matériau intéressant.Les qualités du PVC selon les architectesLes qualités intrinsèques du PVC sont connues et reconnues par les architectes qui citent spontanément :Son aspect économique, qu'ils prescrivent aussi bien pour les logements sociaux que chez les particuliersSes performances techniques, avec sa rapidité de mise en œuvre, ses performances énergétiques, ses performances d'isolation, son excellente durée de vie, sa résistance à l'humidité, sa simplicité d'entretien, ou encore le large panel de couleurs et de personnalisation qu'il offre.L'utilisation du PVC dans le bâtimentPlus de 75% du PVC est utilisé dans le bâtiment. Ce matériau incontournable trouve sa place dans de nombreuses applications, mais quelles sont celles où les architectes y voient un intérêt prioritaire ? Pour les fenêtres pour 69,7%, pour les revêtements de sols pour 77,4%, et jusqu'à 90,4% pour les applications sanitaires (plomberie...).La fenêtre PVC : le choix des architectesEn France, près 3 fenêtres sur 5 sont en PVC. Et les architectes y sont pour quelque chose ! Pour la rénovation, 52,1% des architectes recommandent la fenêtre PVC. Pour une construction neuve, ils sont 53,4% à la prescrire. Quelles raisons ressortent parmi de multiples motivations ? Son coût imbattable à 39,7%, son excellente isolation thermique à 11,1%, à la demande du client à 9,5%, son excellent rapport performance/prix à 8,5%.Fenêtre PVC, bois ou aluminium ?Lorsque l'on demande aux architectes de comparer les menuiseries PVC, bois et aluminium, la fenêtre PVC tire son épingle du jeu sur le prix où il demeure sans conteste le matériau le plus concurrentiel.Mais ses autres particularités, qui le différencient du bois et de l'aluminium, sont également bien connues des architectes :92,7% des architectes connaissent la fenêtre PVC en couleurs qui offre un choix et une diversité sans pareil.83,8% savent qu'il existe des fenêtres PVC grande dimension, ce qui permet d'imaginer les meilleures solutions en terme d'ouvertures, sans contrainte technique, et quel que soit le chantier.63,9% savent que la fenêtre PVC se recycle. Et ils ont raison ! Depuis 2015, le SNEP a contribué à la mise en place d'une filière de 200 points de collecte des produits PVC en fin de vie à travers toute la France et sensibilise les entreprises de construction, de démolition et les prescripteurs au recyclage de leurs produits PVC, en particulier les profilés menuiseries et châssis de fenêtres. En France en 2018 : 105 517 tonnes de PVC ont été recyclées (source VinylPlus 2018).62,6% savent qu'il existe une marque de qualité pour les menuiseries PVC. Et ils ont raison ! QualiPVC fenêtre est une marque créée et déposée à l'INPI le 25 mars 2016 par le SNEP. Cette marque, gage de qualité, est une vraie reconnaissance pour les menuisiers qui en bénéficient. Faire le choix d'une menuisier QualiPVC, c'est bénéficier de la fabrication française, d'un contrôle qualité strict, de la bonne application de la charte recyclage, d'un professionnel qualifié à proximité, de l'expertise d'un syndicat professionnel.Le PVC et la fenêtre PVC demeurent plus que jamais des incontournables du bâtiment, que ce soit dans le résidentiel ou le tertiaire, et les architectes ne diront pas le contraire !
Il y a 4 ans et 327 jours

Le belge Besix aménagera l'une des principales gares du Grand Paris Express

"Besix France remporte le marché des travaux d'aménagement de la gare de Saint-Denis Pleyel du Grand Paris Express", a indiqué le groupe belge dans un communiqué."Le montant du marché attribué à Besix [est] supérieur à 100 millions d'euros", précise-t-il, confirmant des annonces effectuées en avril par la Société du Grand Paris, l'établissement public qui gère ce projet majeur d'urbanisme autour de la capitale.La gare de Saint-Denis Pleyel constitue l'une des principales stations de métro prévues dans le cadre de l'extension du réseau. Elle sera à la fois le nouveau terminus de l'actuelle ligne 14 et verra aussi passer les futures lignes 15, 16 et 17.La gare doit être prête début 2024 pour les Jeux Olympiques. Des travaux ont déjà commencé, notamment menés par le géant français Eiffage, mais Besix réalisera le gros du projet."Les travaux comprennent les importantes façades et la verrière, les voiries et réseaux divers, les corps d'état architecturaux -parachèvements- et les corps d'état techniques", dont les travaux d'électricité, a énuméré le groupe belge.
Il y a 4 ans et 327 jours

Hidalgo veut remettre des logements Airbnb sur le marché locatif longue durée

"Je suis heureuse que ce modèle prédateur, parce qu'il a retiré beaucoup de logements à la location de longue durée (...), ait montré ses limites", s'est félicitée sur France Inter la candidate (PS) à sa réélection en référence aux difficultés économique d'Airbnb, frappé de plein fouet par la crise du coronavirus."Le fait que ces appartements-là ne sont plus loués en location saisonnière va peut-être nous permettre de les remettre dans la location longue durée", a-t-elle avancé."Dans une de mes propositions, il y a cette idée de créer une société d'économie mixte (...) de 6 milliards", avec la ville, la caisse des dépôts et des acteurs privés, qui aura la capacité de racheter ces logements et de les remettre sur le marché locatif longue durée "à moins 20% du prix du marché", a-t-elle souligné."Si je suis élue cette proposition fera partie des premiers actes que je poserai parce que la question du logement est cruciale à Paris", a-t-elle précisé rappelant d'Airbnb représentait 26.000 logements au cœur de Paris.Mme Hidalgo a par ailleurs souhaité que les pistes cyclables et les aménagements de certains grands axes de circulation installés à la sortie du déconfinement "puissent perdurer"."Ces décisions ont démontré par la preuve que cela correspond aux aspirations des parisiens", a assuré l'élue qui, dans un entretien à Libération, précise vouloir "réserver l'axe Hôtel de ville à Concorde aux véhicules et navettes électriques, notamment pour desservir les commerces, ainsi qu'aux taxis".
Il y a 4 ans et 327 jours

Nouvelle offre du logiciel PV archelios™ PRO

Développé avec Cythelia Energy, division solaire de Trace Software, archelios™ PRO permet de dimensionner tout type de projet solaire de quelques kWc à plusieurs dizaines de MWc, sur toiture, en ombrière ou au sol.archelios™ Pro Free, Silver, Gold et Platinum : une nouvelle gamme de logiciels PV adaptée à chaque activitéQu'ils soient artisans, installateurs de petits projets, développeurs de grandes centrales solaires ou concepteurs occasionnels, tous les utilisateurs n'ont pas besoin des mêmes fonctionnalités. Avec la nouvelle gamme archelios™ PRO, Trace Software dote les professionnels d'un outil ergonomique et performant, adapté à la taille de leurs projets, avec des fonctionnalités dimensionnées pour leur activité.Une nouvelle offre archelios™ PRO élargie :archelios™ PRO Free : conception de projets jusqu'à 36 kWc sans 3Darchelios™ PRO Silver : conception de projets jusqu'à 100 kWcarchelios™ PRO Gold : conception de projets jusqu'à 1 MWcarchelios ™ PRO Platinum : dimensionnement de projets complexes illimitésL'une des grandes nouveautés de cette gamme est l'accès gratuit à la version archelios™ Pro Free.archelios™ Pro Free : un logiciel gratuit pour démarrer avec des petits projets PVQue l'on soit artisan, étudiant, ou encore jeune entreprise, et que les projets ne dépassent pas une puissance de 36 kWc, le logiciel archelios™ PRO Free est idéal.Le logiciel permet de concevoir des projets d'installations solaires raccordées au réseau ou en autoconsommation, mais également de fournir très précisément le calcul de productible et les indicateurs économiques associés. L'utilisateur bénéficie d'une base de données et de fonctionnalités qui l'assistent pour le dimensionnement des onduleurs et des modules en fonction du projet.Grâce à sa prise en main simple et ergonomique, archelios™ PRO Free est un excellent outil pédagogique pour les utilisateurs qui débutent dans la conception photovoltaïque.archelios™ Pro Silver, Gold et Platinum : des gammes premium pour les bureaux d'études et installateurs photovoltaïquesLes versions Silver, Gold et Platinum s'adressent aux bureaux d'études et aux installateurs photovoltaïques qui conçoivent des installations PV raccordées au réseau ou en sites isolés, en autoconsommation, avec ou non stockage d'énergie.La version archelios™ PRO Silver permet une conception rapide, notamment grâce à la modélisation 3D et détaillée des projets. Elle permet également de fournir très précisément le calcul de productible et les indicateurs économiques associés (LCOE, CGA, rentabilité, …). Les concepteurs disposent d'une large base de données de références multi-fabricants qui leur permet de réaliser le meilleur choix de matériel pour un rendement optimal de l'installation. Ils ont la possibilité d'exporter directement leur projet vers les logiciels de la suite archelios™ : archelios™ CALC et archelios™ O&M.Avec archelios™ PRO Gold les utilisateurs gagnent en temps de conception grâce à des fonctionnalités de saisie rapide et des outils de conception 3D automatiques, notamment pour le câblage des boîtes de jonction et des onduleurs. Accès aux bases de données météo et Google Maps comme pour la version Silver, gestion optimisée de l'autoconsommation, comparaison de projets, exports du projet en format AutoCAD et CSV et vers les autres outils de la suite, sont autant d'atouts qui permettent aux concepteurs de gagner en temps de conception et de livrer des projets ultra précis au plus proche, voire au-delà, des attentes de leurs clients.Bénéficiant des fonctions Silver et Gold, archelios™ PRO Platinum est de loin le logiciel le plus complet du marché des logiciels PV. Il dote les concepteurs de fonctionnalités uniques telles que l'optimisation de l'écrêtage, l'outil de terrassement en 3D et la gestion de grandes centrales multi-MWc. Pour les installations de grande envergure, c'est la garantie d'un projet rigoureux donc moins coûteux, maîtrisé et au plus proche des conditions de production, même pour les installations les plus complexes.Intégrez l'environnement 3D de votre projet en un clic avec 3D Maparchelios™ PRO est le seul logiciel du marché à proposer la fonctionnalité 3D Map qui permet d'intégrer automatiquement l'environnement 3D de votre projet en un clic, avec prise en compte automatique de la végétation et des bâtiments environnants pour une évaluation précise et rapide des pertes dues aux masques proches, sans besoin de visite de site. Un gain de temps impressionnant ! 3D Map est disponible sur Silver, Gold et Platinum.
Il y a 4 ans et 328 jours

Des militants sur une grue à Chambéry contre un chantier controversé

C'est la deuxième opération du genre depuis le déconfinement, la dernière ayant eu lieu le temps d'une matinée le 19 mai pour dénoncer ce projet de parking de 7 étages en hauteur, destiné à abriter près de 500 places aux portes de l'hyper-centre."Cette fois on a monté du matériel et de la nourriture pour tenir jusqu'à l'annonce du maire (LR, Michel Dantin) de suspendre le chantier jusqu'au second tour des municipales", a déclaré à l'AFP Yves Macquet, citoyen chambérien mobilisé contre ce projet, sujet de débat de la campagne municipale.Selon la préfecture de la Savoie, la "vingtaine" de personnes qui ont démarré l'opération avant 7 heures étaient encore une "douzaine en milieu d'après-midi, dont cinq sur la grue". "La police est sur place, tout est calme", a-t-on précisé.Un chapiteau a été monté au pied du chantier pour informer les gens "sur le sens de l'action" et une "Ravet Party (du nom du projet de futur parking, ndlr) est organisée ce soir avec de la musique", a ajouté M. Macquet, déplorant un "déni de démocratie" dans la poursuite de ce chantier "alors que la majorité des chambériens se sont exprimés contre"."Il faut trouver un compromis avec la mairie et Q Park (opérateur en parc de stationnement): deux étages et demi ont été construits, soit 250 places, il faut finir le chantier en l'état", a avancé le porte-parole, qui promeut plutôt une "augmentation de l'offre de transports en commun et des mobilités douces" pour le centre-ville.Lors d'un conseil municipal fin mai, le maire de Chambéry avait réitéré sa volonté de mener le projet à son terme. Dans un communiqué publié lundi soir, il a condamné ce blocage qui s'apparente pour lui "à un déni de démocratie".Et il a tenu à rappeler que "la justice, saisie par les opposants au projet à maintes reprises, dont les initiateurs figurent aujourd'hui sur des listes se présentant aux élections municipales, s'est exprimée en rejetant l'ensemble de leurs arguments".Ce parking participera "à la réduction de la part de la voiture en ville", a-t-il encore estimé.Candidat à un second mandat, il doit affronter au second tour la liste rassemblée de l'ancien ministre PS Thierry Repentin, soutenu par l'UDI et de la tête de liste citoyenne Aurélie Le Meur.Contactée par l'AFP, la société Q Park n'a pas souhaité faire de commentaire.
Il y a 4 ans et 328 jours

Paris et Berlin veulent que l'UE garde la main sur ses données

Gaia-X, présentée jeudi par les ministres de l'Économie des deux pays, Bruno Le Maire et Peter Altmaier, sera une sorte de place de marché, où les entreprises européennes pourront trouver des services de "cloud" (informatique dématérialisée) respectant un certain nombre de critères et de normes européens.Le monde actuel des services de "cloud" est dominé par les grands acteurs américains, et les chinois comme Alibaba commencent à pointer leur bout de leur nez.La France et l'Allemagne ne veulent pas que les opérateurs européens se laissent définitivement distancer, alors que leur position est déjà faible sur certains marchés comme celui du "cloud" public.Ce dernier propose aux entreprises une ressource informatique bon marché et utilisable à la demande, grâce à la mutualisation de serveurs dans de gigantesques centres de données.Il est complètement dominé par des grands acteurs américains comme Amazon, Microsoft ou Google.L'une des grandes exigences qui s'appliquera aux fournisseurs de services de "cloud" présents sur Gaia-X sera la transparence sur leur juridiction de référence, a expliqué M. Le Maire jeudi lors d'une téléconférence avec son homologue allemand."Si les données" confiées au fournisseur de services cloud "sont concernées par une loi extra-territoriale, par exemple le +Cloud Act+ américain, alors ce devra être précisé", a-t-il indiqué.Le Cloud Act, une loi américaine de 2018, prévoit que dans certains cas, le gouvernement américain puisse demander aux fournisseurs de "cloud" la communications des données qu'ils hébergent, même si les centres de données en question sont situés hors des États-Unis.Une autre grande exigence sera celle de l'interopérabilité des services présents sur la plate-forme."Si vous n'êtes pas satisfait de votre fournisseur actuel de service cloud, ou que celui-ci devient trop cher, vous pourrez changer de fournisseur sans perdre des données", a expliqué Bruno Le Maire.L'idée des Européens est en fait de permettre l'émergence non de géants comme les opérateurs américains ou chinois, mais d'une galaxie d'opérateurs capables de fonctionner en réseau et d'apporter collectivement tous les services qu'Amazon, Microsoft, Alibaba et les autres concentrent aujourd'hui.Premiers pas début 2021L'objectif n'est pas seulement un objectif de souveraineté, mais aussi de performance économique, ont expliqué MM. Le Maire et Altmaier.Construire une infrastructure européenne représente "un point de départ pour la construction d'un écosystème européen de la donnée", ou ces informations peuvent circuler sans difficulté entre les acteurs économiques pour augmenter leur performance et créer de nouveaux services, a indiqué Peter Altmaier."Pour développer une voiture autonome vous avez besoin d'un grand nombre de données sur la sécurité routière", a illustré de son côté Bruno Le Maire."Pouvoir facilement échanger des données entre constructeurs européens" grâce à des infrastructures compatibles peut donc considérablement leur faciliter la tâche, a-t-il expliqué.Bercy espère que les premiers services estampillés "Gaia-X" verront le jour au premier semestre 2021.La gouvernance de Gaia-X sera pilotée par les 22 entreprises fondatrices, 11 allemandes et 11 françaises, qui représentent à la fois le monde des fournisseurs de services "cloud", mais aussi celui des utilisateur de ces services.En France, le projet est porté par des entreprises comme OVH, Scaleway, Dassault Systèmes (fournisseurs de services cloud), Orange, EDF, Docaposte, ou l'Institut Mines Telecom (IMT, école d'ingénieurs).En Allemagne, il est porté notamment par Deutsche Telekom, les industriels Siemens, Bosch et BMW, ou le géant du logiciel SAP.Les fournisseurs non-européens, et notamment les géants américains, pourront être présents sur la plate-forme s'ils respectent ses critères et ses conditions."Le sujet n'est pas d'exclure des acteurs, mais d'apporter de la transparence", a indiqué à l'AFP Alban Schmutz, vice-président d'OVH chargé des affaires publiques.Dans un communiqué commun, le Medef et la fédération industrielle allemande BDI ont salué l'avancement de ce projet, "qui devrait servir de modèle à d'autres initiatives numériques en Europe" et permettre de "renforcer la compétitivité des entreprises européennes".
Il y a 4 ans et 328 jours

Cloison provisoire de protection

Il y a 4 ans et 328 jours

Les professionnels du BTP lancent un cri d'alarme au gouvernement pour éviter l'effondrement du secteur

Les surcoûts liés à la mise en sécurité des compagnons sur chantier ne sont que rarement partagés, ce qui fragilise fortement les entreprises du BTP. A ce premier choc vient s’ajouter un second, en raison de l’effondrement de la commande publique comme privée. Si rien n’est fait, cette combinaison désastreuse se traduira inévitablement en septembre avec des entreprises en faillite et des salariés qui ne manqueront pas de grossir les rangs de pôle emploi.La construction représente près de 2 millions d’emplois et près de 500.000 entreprises, essentiellement des TPE/PME situées sur tout le territoire, dont la baisse d’activité a été comparable aux entreprises frappées par les fermetures administratives. Autant les premières mesures de soutien du gouvernement se sont avérées efficaces, autant, depuis plusieurs semaines, il tergiverse à prendre les dispositions qui s’imposent pour maintenir à flot un secteur essentiel à l’ensemble de l’économie du pays. Pour stimuler l’investissement des ménages, des acteurs privés et des collectivités publiques, la FNTP et la FFB demandent au gouvernement et aux parlementaires d’intégrer au projet de loi de finances rectificatif les mesures suivantes :La prise en charge des surcoûts liés au COVID-19 et l’annulation des charges fiscales et socialesLa mise en place d’un véritable mécanisme d’incitation à l’investissement local grâce au FCTVAUn plan massif de rénovation énergétique des bâtimentsLe relèvement des budgets consacrés au niveau national aux infrastructures et à la gestion de l’eau Le retour à un taux réduit de TVA à 5,5 % pour l’ensemble des travaux. Pour Jacques Chanut, Président de la Fédération Française du Bâtiment : « Le ministre de l’Économie et des Finances a annoncé que la question des surcoûts sera traitée mais nous n’avons toujours pas de précisions à ce stade. En tout état de cause, nous ne pouvons-nous contenter de demi-mesures. Quid par ailleurs des mesures de soutien aux comptes d’exploitation de nos entreprises ? Nous demandons l’annulation et non le lissage des reports de charges ce qui est justifié dans un secteur qui a été tout autant impacté par la crise que les secteurs fermés par décision administrative. Par ailleurs, nous souhaitons la mise en place au plus vite du grand plan d’accompagnement de la rénovation énergétique annoncé depuis plusieurs années. »Pour Bruno Cavagné, Président de la Fédération Nationale des Travaux Publics : « La priorité du gouvernement doit être donnée au soutien à la demande. Nous craignons, en effet, un effondrement des appels d’offres à la rentrée de septembre. Il convient donc de soutenir par tous moyens la commande publique locale, qui représente 50% de notre activité, voire plus de 90% pour de nombreuses TPE/PME. »
Il y a 4 ans et 328 jours

L'économie française devrait mettre au moins deux ans à se relever de la pandémie

"L'économie française est en train de remonter assez rapidement du plongeon brutal de mars, mais nous sommes loin d'être sortis d'affaire", a estimé le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau sur France Info."Comme l'ensemble du monde, (elle) a subi un choc d'une ampleur inédite au premier semestre 2020" avec le confinement strict mis en place mi-mars et levé mi-mai, constate la Banque centrale française dans ses projections macroéconomiques jusqu'en 2022 publiées mardi.Le rebond de l'économie dès le troisième trimestre ne suffira donc pas a éviter une récession inédite de l'économie cette année. Évaluée à -10%, cette prévision est proche des -11% anticipés par le gouvernement dans le troisième projet de loi de finances rectificative qu'il présentera mercredi en Conseil des ministres.Après cela, "2021 et 2022 seraient des années de redressement net mais progressif", prédit la Banque de France, avec une croissance de 7% prévue l'an prochain, puis une progression de 4% du PIB en 2022.Mais "ce fort rebond apparent ne permettrait pas de retrouver le niveau d'activité de fin 2019 avant mi-2022", prévient la banque centrale française.En effet, l'économie française doit redémarrer à partir d'un niveau historiquement désastreux. Après le recul du PIB de 5,3% au premier trimestre, selon l'évaluation de l'Insee, l'économie devrait plonger d'environ 15% au deuxième trimestre, prévoit la Banque de France.Elle est un peu plus optimiste que l'Insee qui table sur une chute de 20%.Car, selon la banque centrale, l'activité a rebondi au mois de mai, avec une perte d'activité estimée à -17% sur une semaine-type de la fin mai par rapport à la normale, contre -27% en avril et -32% fin mars.Et le mois de juin devrait confirmer cette tendance, avec une perte d'activité ramenée à -12%.Déjà, les fermetures de sites dans l'industrie "sont devenues marginales" et le bâtiment reprend "de façon très dynamique", note la Banque de France.La situation est plus contrastée dans les services, avec des secteurs toujours en difficulté, comme l'hébergement ou la restauration encore en partie confinés, et d'autres qui ont nettement rebondi, comme les services à la personne, le travail temporaire ou les services automobiles.Chômage historique mi-2021Mais l'élément "essentiel" de la reprise sera le rythme du rebond de la consommation des ménages. Il est "probable que la montée attendue du chômage et le contexte global de forte incertitude continuent de peser sur les comportements d'achats", juge la BdF.Avec une épargne cumulée autour de 100 milliards d'euros, le taux d'épargne des ménages dépassera les 22% cette année et la consommation reculera de 9,3%.Si le dispositif massif de chômage partiel mis en place par le gouvernement va quelque peu ralentir l'impact de la crise sur l'emploi et le pouvoir d'achat cette année, le taux de chômage devrait dépasser les 10% fin 2020, et grimper jusqu'à un pic supérieur à 11,5% à la mi-2021, un niveau "au dessus des précédents historiques", projette la Banque de France.Et là encore, il faudra attendre 2022 pour le voir redescendre à 9,7%. Le pouvoir d'achat devrait lui légèrement reculer de 0,5% cette année, avant de repartir à la hausse mais à un rythme bien plus faible que l'activité.L'ensemble de ce scénario de reprise repose sur une circulation du Covid-19 sous contrôle et une économie qui s'adapte aux contraintes sanitaires. Et il ne tient pas compte des futures mesures de relance que le gouvernement devrait prendre.M. Villeroy de Galhau a notamment plaidé pour la mobilisation de 10 à 30 milliards d'euros pour soutenir les fonds propres des entreprises "fragilisées financièrement" et très endettées.Cette reprise pourrait aussi être plus rapide si une solution médicale pérenne arrivait mi-2021, et si l'épargne des ménages se réduisait plus rapidement, a estimé le gouverneur. Ou à l'inverse, encore plus lente en cas de rechute sanitaire.
Il y a 4 ans et 328 jours

Covid-19 : urbanistes, géographes et designers veulent inventer de nouveaux espaces de fête

"Danser, faire la fête, se serrer dans les bras... Toutes ces choses qui nous semblaient acquises, se sont évaporées du jour au lendemain", observe Technopol, l'association de défense des musiques électroniques et organisatrice de la Techno Parade, qui a lancé "Danser demain", collectif créé pour "penser la fête d'après".Pour Tommy Vaudecrane, président de Technopol, "il ne faut pas être inquiet pour l'avenir de la fête, mais pour la forme qu'elle prendra".Une première table ronde, organisée récemment sur Facebook et toujours disponible en replay, a déjà été suivie par plus de 60.000 internautes."Depuis l'apparition des musiques électroniques, on a dû les imposer en trouvant des circuits alternatifs. C'est une gymnastique dont on est familier", assure Tommy Vaudecrane."Pendant le confinement, la fête digitale s'est distinguée avec un public fidèle. Bob Sinclar, en mixant depuis chez lui en direct, a mis la pêche, même si on ne pourra pas se passer du vivre ensemble. Si demain, les fêtes de plus de 1.000 personnes restent interdites, que va-t-on faire ?", se demande le président de Technopol."Sortir la fête de ses murs"Pour le musicien Jean-Michel Jarre, pionnier des musiques électroniques, qui participe aussi au collectif "Danser demain", "le contact physique est irremplaçable. Les e-concerts sont des moyens de communiquer d'une autre manière, en attendant le réel".Parmi les autres intervenants du collectif, le géographe et urbaniste Luc Gwiazdzinski, professeur à l'université de Grenoble, estime que la crise sanitaire s'est attaquée au cœur même de ce qu'est une ville, mais aussi à la vie nocturne."La fête convoque les corps, les face à face, l'émotion... Le Covid met cela à distance. C'est un défi à la ville et à la nuit, posant de grosses difficultés pour ceux qui fabriquent la fête", dit à l'AFP le président du conseil scientifique de la Plateforme nationale de la vie nocturne, un club de réflexion réunissant des élus, experts, professionnels, universitaires..."Une des clés est la possibilité d'avoir accès à l'espace public: en ouvrant les parcs, en créant des rues réservées, tout en prenant en compte les riverains qui risquent de s'être habitués au silence...", ajoute Luc Gwiazdzinski."Si la fête veut s'en sortir, elle doit sortir de ses murs, récupérer l'espace public en partenariat avec les collectivités pour se diluer et éviter la saturation, sur des temps plus longs, dans la journée par exemple, avec aussi des micro-fêtes où on maîtrise mieux les règles sanitaires", suggère-t-il, suggérant par exemple d'investir toujours plus "des halles d'exposition ou des friches, d'autant que la fête, souvent à l'avant-poste, n'a pas attendu" pour gagner ces lieux. Le temps presse toutefois: "Dehors Brut", club électro parisien en plein air sur une friche de la SNCF près de Bercy, n'a pas résisté à la crise sanitaire et se retrouve en liquidation judiciaire.
Il y a 4 ans et 328 jours

Sanidoor® by Doortal élimine germes et bactéries sur les blocs-portes

Confrontée, comme la majorité des entreprises industrielles de l'Hexagone, au ralentissement de ses activités avec l'apparition du coronavirus et la mise en application du confinement, l'entreprise Doortal a mis à profit ce temps de crise pour innover. Spécialisée dans la fabrication de blocs-portes métalliques pour les lieux publics et sites sensibles, l'entreprise investit en moyenne 1,5 M€ chaque année dans la recherche et le développement de nouveaux produits toujours plus performants.« L'innovation est dans notre ADN », affirme Johnny Guilhot, gérant associé. Une véritable marque de fabrique, que les équipes de Doortal ont apposée cette fois en un temps record, afin de répondre à l'urgence de la situation sanitaire. En l'espace de six semaines, elles ont mis au point, avec leurs partenaires, SANIDOOR® by Doortal : une solution globale antibactérienne capable d'éliminer jusqu'à 99% des germes et bactéries sur les blocs-portes.Un traitement breveté pour une gamme haute sécuritéPour être en mesure de proposer cette nouvelle offre, pourvue de traitements testés et certifiés en laboratoires agréés, l'entreprise Doortal a sélectionné des matériaux et procédés antimicrobiens permettant d'offrir une solution innovante adaptée aux règles d'hygiène anti-infectieuses.L'entreprise est dès à présent en mesure de proposer le système de thermolaquage SANIDOOR® sur l'ensemble de sa gamme de blocs-portes métalliques techniques. Formulé à partir d'une poudre d'ions d'argent actifs, ce revêtement de peinture provoque, par son action antimicrobienne, la destruction des bactéries selon un mécanisme d'action en 3 phases : blocage des échanges cellulaires, arrêt de la respiration des cellules, blocage de la division cellulaire.Un traitement antibactérien sans substance nociveMais au-delà du bloc-porte, c'est aujourd'hui l'ensemble des équipements proposés dans la gamme SANIDOOR® by Doortal qui permet de proposer aux professionnels du bâtiment une solution parfaitement sécurisée. Pour relever ce défi, Doortal a fait appel à ses partenaires scrupuleusement sélectionnés pour la fourniture de poignées de porte et de barres anti-panique. « Dans un bâtiment accueillant quotidiennement un très large public, plusieurs centaines de personnes vont en effet poser la main sur ces éléments et peuvent donc transmettre les microbes dont elles sont éventuellement porteuses. » souligne Johnny Guilhot.Ainsi, le revêtement antibactérien des poignées SANIDOOR® contient des ions métalliques qui préviennent la prolifération des germes. Conçu pour une application sur le métal, il comprend un vernis qui élimine les bactéries, virus et champignons, sans aucune substance nocive. Il en va de même pour les barres anti-panique dont le traitement antibactérien, totalement inoffensif pour l'homme, repose sur l'émission lente et constante d'ions d'argent, capables de pénétrer l'organisme microbien et de bloquer sa reproduction.Une gamme adaptée pour les milieux exigeantsPourvus de ce traitement breveté, les équipements SANIDOOR® by Doortal constituent une solution globale efficace pour tous les bâtiments où l'activité microbienne est redoutée. Peu présente jusque-là dans l'univers de la santé, l'entreprise compte sur cette gamme parfaitement adaptée aux enjeux du milieu médical pour s'imposer dans les hôpitaux, cliniques, cabinets médicaux, ehpad… « Notre solution constitue une protection active pour réduire de façon radicale le risque de contagion, notamment dans les bâtiments publics où la propagation des maladies infectieuses est facilitée par une forte concentration bactérienne sur les poignées et barres de poussée », affirme le gérant associé de l'entreprise.Néanmoins, la cible potentielle de SANIDOOR® by Doortal est beaucoup plus large. Bien que le déconfinement s'engage dans l'Hexagone, l'épidémie de coronavirus continue de susciter de très nombreuses inquiétudes dans la population. Les établissements scolaires, les restaurants, les hôtels, les centres de sport, les bâtiments des administrations… représentent ainsi autant de débouchés naturels pour Doortal. Des marchés sur lesquels l'entreprise entend se positionner, en s'appuyant sur un réseau de prescripteurs du bâtiment, au premier rang desquels on retrouve les architectes DPLG, architectes d'intérieur et promoteurs. « Nous visons le marché hexagonal dans l'immédiat », conclut Johnny Guilhot, qui ne ferme cependant pas la porte à d'autres développements à terme.
Il y a 4 ans et 328 jours

Covid-19 : retour à la normale pour la production de tuiles et briques

Dans un Communiqué de presse daté du 4 mai 2020, la FFTB indiquait que la production repartait progressivement depuis le 2 avril. Ainsi les fabricants ont toujours été en mesure de livrer les négoces qui redémarraient progressivement grâce aux stocks constitués avant le confinement puis grâce au redémarrage des usines.La reprise de la production a été accompagnée par un Guide de Bonnes pratiques élaboré conjointement avec les organisations syndicales représentatives, co-signé par la CFDT et validé dès le 26 avril 2020 par le Directeur Général du Travail au Ministère du Travail.
Il y a 4 ans et 328 jours

Le portail Batipédia propose de nouveaux services-métiers

Aujourd'hui, deux premiers services, développés par le groupe Kinaxia, éditeur de solutions logicielles en ligne dans les domaines du droit de l'urbanisme et de l'information environnementale, sont accessibles, via un paiement à l'acte, sur le portail BATIPÉDIA : Preventimmo, leader national des renseignements d'urbanisme, et CityScan, premier service de géo-décision immobilière.BATIPÉDIA : faciliter l'accès à toute l'information nécessaire aux acteurs de la construction et de l'urbanismeBATIPÉDIA centralise les contenus scientifiques et technico-réglementaires nécessaires à la filière construction : informations réglementaires, normatives et thématiques ; actualités, au jour le jour, dédiées à l'évolution de la réglementation, aux faits marquants du secteur ; logiciels prédictifs en ligne, etc.Promoteurs, constructeurs, architectes, urbanistes, diagnostiqueurs, aménageurs, experts, artisans, industriels, bureaux d'étude et de contrôle, etc. accèdent ainsi facilement aux informations indispensables à l'exercice de leur métier.Vers des contenus enrichis : de nouveaux services métiers accessibles depuis BATIPEDIAAfin de renforcer l'accompagnement des acteurs et répondre toujours plus précisément à leurs attentes, de nouveaux services viendront régulièrement compléter le portail BATIPEDIA.Des partenariats sont ainsi engagés avec des éditeurs proposant des solutions à forte valeur ajoutée pour les utilisateurs du site, à l'image de Preventimmo et CityScan, deux services-métiers en ligne développés par le groupe Kinaxia, dès aujourd'hui disponibles sur BATIPÉDIA :Preventimmo est un service web de fourniture de renseignements d'urbanisme : état des risques & pollutions, note de renseignements d'urbanisme, certificats & attestations ou encore études spécifiques (constructibilité, concordance cadastrale, etc.). Preventimmo est destiné aux acteurs du marché de l'immobilier en France : notaires, promoteurs, diagnostiqueurs immobiliers, etc.CityScan est le premier service en ligne de géo-décision immobilière. Grâce à plus de 120 indicateurs géolocalisés exclusifs, CityScan permet de tout savoir sur un emplacement immobilier en France métropolitaine : éducation & transports, commerces, qualité de vie, urbanisme, risques naturels, qualité numérique, etc.Les utilisateurs du site BATIPÉDIA peuvent accéder à ces deux services via paiement à l'acte auprès de Kinaxia.D'autres services viendront peu à peu enrichir l'écosystème BATIPÉDIA, offrant ainsi aux professionnels un accès simple et rapide à une gamme de services adaptés à leurs besoins.Prochaine étape : un nouveau service prévu pour fin juin 2020, qui permettra aux professionnels d'acheter à l'unité des modèles de documents administratifs et techniques afin de faciliter la passation et la gestion de projets de construction en marché public et en marché privé.
Il y a 4 ans et 328 jours

Le Conseil d'État rejette le recours des opposants au projet d'Écovallée à Nice

Dès 2015, le Collectif associatif pour des réalisations écologiques (Capre 06) avait attaqué en justice le plan stratégique et opérationnel (PSO) concernant un vaste projet d'aménagement dans la basse vallée du Var comprenant notamment un centre d'affaires international et "une technopole urbaine du développement durable".Il reprochait à cette opération d'intérêt national, baptisée Écovallée, parmi les plus vastes de France avec 10.000 hectares étalés sur 15 communes, l'absence d'étude environnementale globale.Dans sa décision rendue mercredi, le Conseil d'État a jugé que l'approbation de ce PSO "ne présente aucun caractère réglementaire et n'a ni pour objet, ni pour effet d'autoriser les opérations d'aménagement qu'il prend en compte" et qu'en conséquence l'établissement public d'aménagement Écovallée de la Plaine du Var "est fondé a soutenir que c'est à tort (...) que le tribunal administratif de Nice a annulé cette délibération", peut-on lire dans ce document consulté par l'AFP.En 2017, le tribunal administratif de Nice avait en effet donné raison au collectif écologiste avant que la cour d'administrative d'appel de Marseille, l'année suivante, ne revienne sur cette décision, un arrêt toutefois annulé pour irrégularités de procédure, ce qui avait entraîné la saisine du Conseil d'État."Ce n'est pas parce que la justice ne nous a pas donné raison que l'environnement est respecté dans le cadre de ce projet, il s'agit d'une simple question de forme", a réagi Sylvie Bonaldi, présidente du collectif associatif et candidate aux municipales à Nice sur la liste "Nice Écologique"."Nous espérons maintenant que l'Europe relance la procédure de contentieux contre l'État français", poursuit Mme Bonaldi.Dans un communiqué, Christian Estrosi, maire (LR) de Nice et président du conseil d'administration de l'Établissement public d'aménagement (EPA) Nice Écovallée s'est félicité de cette décision de justice qui "vient confirmer la réalité de la démarche environnementale de ce vaste projet d'urbanisme et d'aménagement qui permet de conjuguer écologie et économie".Cette opération avait été inscrite parmi les opérations d'intérêt national par un décret du ministre de l'Écologie Jean-Louis Borloo de mars 2008.
Il y a 4 ans et 329 jours

La mutuelle MBTP décernera le Prix de la Prévention et de la Santé au Travail en octobre 2020

En 2020, elle en fait un axe prioritaire et décernera son Prix de la Prévention et de la Santé au Travail dans le cadre des Trophées du Cadre de Vie du festival FimbACTE.« Les accidents du travail ont augmenté et sont particulièrement graves du fait de la dangerosité des métiers dans notre secteur. Nous voulons être un acteur de référence dans ce domaine et prenons cela comme un vrai devoir. Depuis début 2020, nous nous engageons dans la prévention et ce prix en est l’illustration. Nous sommes fiers d’accompagner celles et ceux qui s’investissent dans des démarches porteuses d’espoir en matière de sécurité et de qualité de vie sur les chantiers, dans les bureaux et ateliers » explique Annie Pinault, directeur de MBTP.Après 10 années de baisse continue, les accidents repartent à la hausse avec 88.531 événements recensés par la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) en 2018, faisant du BTP un secteur particulièrement exposé.De plus, dans ce contexte de crise sanitaire, la protection sur les chantiers est plus que jamais au centre de toutes les préoccupations. La prévention et la sensibilisation des professionnels est donc un enjeu majeur pour toute la filière, que MBTP prend à cœur de promouvoir. Un prix et des avancées majeures pour la qualité de vie au travailLe festival FimbACTE réunit chaque année en octobre, et ce depuis 1996, plus de 600 participants. Il valorise de nombreux projets engagés, précurseurs, créatifs et exemplaires au travers notamment des Trophées du Cadre de Vie.Surtout, l’événement se fait le terreau de nouvelles tendances et innovations en matière d’urbanisme, d’aménagement, d’architecture et de construction, répondant aux attentes des professionnels et «usagers » du secteur.Depuis 2016, le prix de la Prévention et de la Santé au travail de la Mutuelle MBTP y récompense les projets innovants contribuant à améliorer la sécurité, la santé, ou la qualité de vie dans les entreprises de la construction. Candidatures ouvertes sur fimbacte.comLe prix MBTP de la Prévention et Santé au travail, sera remis en octobre 2020À la clé pour les lauréats, un accompagnement personnalisé de MBTP pour aider au développement ou au lancement du projet.« L’enjeu principal est de soutenir le projet et de l’aider suivant ses besoins. Un groupe solide versus une jeune start-up n’ont pas besoin du même soutien, que nous adapterons à chacun, avec comme objectif de développer un projet méritant et surtout porteur en termes de prévention et d’amélioration des conditions de vie au travail.» explique Clémence Mazereau, Responsable marketing et communication de MBTP Des projets innovants sont primés chaque annéeLes précédentes éditions ont vu des projets particulièrement ambitieux en matière d’amélioration de conditions de vie au travail être primés, notamment : LogistiQ en 2017 : conçu par CONSTRUIRE PRO pour faciliter et optimiser la gestion des flux entrants et sortants des chantiers réalisés en milieu contraint. L’outil de gestion est une plateforme connectée qui permet de gérer les livraisons, maîtriser les nuisances, optimiser et planifier les flux et manutentions sur le chantier.Le PAQT en 2018, Programme d’amélioration de la qualité de vie au travail. Un plan d’actions décidé et mis en œuvre au sein d’EQIOM (filiale du groupe CHR spécialisé dans les matériaux de construction). Au programme, des formations sur la gestion du stress, le management attentif, le droit à la déconnexion numérique, etc. Le PAQT aura permis une diminution de 70 % des accidents en 3 ans.Ironhand en 2019. Ce gant bionique est un exosquelette souple, léger et personnalisé chargé de faciliter les tâches quotidiennes. Expérimenté par le groupe EIFFAGE, il permet de soulager les efforts de la main et du poignet afin de réduire les risques quotidiens de TMS (Troubles Musculo-Squelettiques).Les conditions d’inscriptionQui peut s’inscrire ?Toute structure dont les perspectives de croissance sont fortes mais dont le projet nécessite une aide au lancement (et/ou financement).Une société (ou plusieurs sociétés partenaires d’un même projet) française, déjà immatriculée et détenant son KBis.Quel projet peut concourir ?Le projet doit porter sur une technologie nouvelle et être présenté en bon état d’avancement (amorçage, early-stage) ou de finalisation.Les grandes dates du concoursOuvertures des candidatures : 20 mars 2020Fermeture des candidatures : 28 juillet 2020Jury MBTP : 24 septembre 2020Cérémonie de remise de prix : 13 octobre 2020 à Paris (Cité de l’architecture)La mutuelle MBTP, engagée dans la prévention et la qualité de vie au travail aux côtés de la Fondation du BTPPrésente en Rhône-Alpes et Saône-et-Loire depuis 2004, la Fondation du BTP soutient des actions au service des hommes et des femmes du Bâtiment et des Travaux Publics de sa région. Elle contribue ainsi au travers de son partenariat avec MBTP à la prévention des risques, notamment routiers et liés aux addictions, apportant sa connaissance des enjeux et des dangers auxquels sont confrontés les salariés du secteur.
Il y a 4 ans et 329 jours

Des parlementaires de la majorité demandent un plan de soutien à l'industrie du bois

"Le bois et ses usages doivent être un des piliers du futur plan de relance", affirment, dans une tribune publiée sur le site internet du Journal du Dimanche, 140 députés, sénateurs et eurodéputés issus de La République en Marche et du Modem, les deux principaux partis de la majorité.Les demandes des parlementaires, emmenés par les députés Rémy Rebeyrotte et Vincent Thiébaut, s'inscrivent dans les plans de relance promis par le gouvernement français et l'Union européenne, à la suite de la crise économique du coronavirus."Nos forêts souffrent: morcellement, sécheresse, scolytes, incendies, surpopulation de gibier", regrettent les parlementaires."L'ensemble de la filière et ses acteurs sont impactés, de l'amont à l'aval", c'est-à-dire des exploitants de forêts aux industriels comme les constructeurs, en passant par les scieries, poursuivent-ils."Nous sommes convaincus de la nécessité d'un +plan Marshall+", concluent-ils, prenant comme exemple l'Allemagne, qui a annoncé en 2019 qu'elle mobilisait 800 millions d'euros au cours des prochaines années pour favoriser sa reforestation.Parmi les débouchés du bois, la construction fait notamment l'objet d'un vif intérêt des pouvoirs publics, qui multiplient les incitations au motif de son intérêt environnemental.Mais le secteur reste marginal - 6% des logements construits en 2018 - et confronté à des difficultés structurelles, en premier lieu la faible offre de bois français.Le président de la République, Emmanuel Macron, a pourtant lui-même témoigné de son intérêt pour la filière bois, promettant déjà voici deux ans une politique "volontariste" de relance.
Il y a 4 ans et 329 jours

Notre-Dame de Paris : le délicat démontage de l'échafaudage commence

Deux équipes de cinq cordistes vont bientôt descendre au plus près des parties calcinées. Leur mission: découper, à l'aide de scies sabres, les tubes métalliques soudés entre en eux par la chaleur. Cet échafaudage avait été installé avant l'incendie pour rénover une flèche désormais disparue."Quand tout cela sera réglé, on sera très soulagés car la cathédrale sera sauvée", estime Christophe Rousselot, délégué général de la fondation Notre-Dame, à propos de cette "opération très sensible, très compliquée, avec un facteur de risque non négligeable". Et dont le succès apparaît crucial pour tenir le délai d'une reconstruction en cinq ans de la cathédrale comme le souhaite le président Emmanuel Macron."Il peut y avoir des morceaux qui tombent de l'échafaudage et fragilisent telle ou telle partie des murs de la cathédrale", explique encore le responsable de la fondation Notre-Dame.L'échafaudage constitué de 40.000 pièces, de 200 tonnes dont la moitié se trouve à plus de 40 mètres de haut, a résisté à l'effondrement de la flèche, mais a été déformé par la chaleur, au point de ressembler à une vaste toile d'araignée.Pour préparer cette opération périlleuse, outre l'installation d'une grue géante, un ceinturage de l'échafaudage avec des poutres métalliques a été réalisé il y a plusieurs mois, sur trois niveaux pour empêcher un éventuel écroulement. Un deuxième échafaudage léger s'élève de part et d'autre de l'ancien. Des nacelles ont également été mises en place pour cette opération.Geste architectural ou à l'identique ?Lundi matin, des ouvriers munis de casques de chantier ont commencé à monter à l'intérieur de l'échafaudage, via un ascenseur, pour des vérifications avant l'arrivée des cordistes, les "écureuils", mardi. Une sorte de "+check-up+, comme dans une fusée avant le décollage", souligne M. Rousselot.Cette opération, prévue initialement pour durer quatre mois, doit se dérouler tout au long de l'été. Elle a été maintes fois repoussée avec les nombreux aléas et contretemps subis par le chantier de Notre-Dame, entre l'instauration de mesures contre la contamination au plomb, des intempéries fin 2019 et la crise du coronavirus. Il a repris progressivement fin avril.Le général Jean-Louis Georgelin, qui pilote "la task-force Notre-Dame", a reconnu qu'il y aurait un coût supplémentaire dû à tous les retards, coût que "nous n'avons pas encore complètement chiffré". L'achèvement de la phase actuelle de sécurisation est toujours prévu avant la fin 2020. Après le démontage de l'échafaudage viendra le temps des choix architecturaux et des appels d'offres. La phase de reconstruction pourrait alors débuter en 2021.La reconstruction de la flèche est un des points sensibles du chantier, entre le souhait du président Macron d'inscrire un "geste contemporain" sur la cathédrale et les tenants d'une continuité architecturale avec une restauration à l'identique.Certains ont proposé une flèche en verre, ou de créer sur le toit un parc-jardin bio, voire une terrasse panoramique pour les touristes...L'architecte Philippe Villeneuve plaide lui pour la fidélité à l'ouvrage retouché dans le style gothique par l'architecte Viollet-le-Duc, dont sont conservés les plans. Il a estimé qu'une reconstruction à l'identique permettrait de mieux de tenir les délais d'une reconstruction dans le délai de cinq ans souhaité par Emmanuel Macron.
Il y a 4 ans et 329 jours

Le coût des énergies renouvelables s'avère de plus en plus compétitif face au charbon

Selon un nouveau rapport de l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA), publié aujourd'hui, les énergies renouvelables sont de moins en moins chères par rapport toute autre source de nouvelle électricité à base de combustibles fossiles. Le rapport Coût de la production d'énergie renouvelable en 2019 montre que plus de la moitié de la capacité renouvelable ajoutée en 2019 permettait de réduire les coûts de l'électricité par rapport à ceux des nouvelles centrales au charbon les moins chères.Le rapport souligne que les nouveaux projets de production d'énergie à partir de sources renouvelables sont aujourd'hui de moins en moins chers par rapport aux centrales à charbon existantes. En moyenne, il est moins cher de mettre en service de nouvelles installations d'énergie solaire photovoltaïque et éolienne que de maintenir de nombreuses centrales au charbon en exploitation. Les résultats des enchères montrent que cette tendance s'accélère et viennent confirmer le besoin de mettre définitivement fin à la filière charbon. Le rapport montre que l'année prochaine, il pourrait être plus coûteux d'exploiter 1 200 gigawatts (GW) de capacité existante dans des centrales à charbon que de mettre en service de nouvelles installations solaires photovoltaïques à l'échelle industrielle.Le remplacement des 500 GW les moins chers de la filière charbon par du solaire photovoltaïque et de l'éolien terrestre pourrait réduire sur l'année prochaine les coûts du système électrique de 23 milliards de dollars par an, et les émissions annuelles de dioxyde de carbone d'environ 1,8 Gt, soit l'équivalent de 5% du total des rejets mondiaux de CO2 en 2019. Cela représenterait également un stimulus de 940 milliards de dollars, à savoir environ 1% du PIB mondial.« Nous avons atteint un tournant important dans la transition énergétique. Tant sur le plan environnemental qu'économique, les arguments en faveur de l'installation de nouvelles centrales à charbon ou du maintien de celles qui existent sont injustifiables », a déclaré Francesco La Camera, directeur général de l'IRENA. « De plus en plus, les énergies renouvelables sont la source de nouvelle électricité la moins chère. Leur potentiel pour stimuler l'économie mondiale et créer des emplois est considérable. Les investissements dans les énergies renouvelables sont stables, rentables et attractifs ; ils offrent des rendements constants et prévisibles, et l'économie tout entière profite de leurs bénéfices. »« La stratégie mondiale de relance doit être une stratégie verte », a ajouté La Camera. « Les énergies renouvelables constituent un moyen d'aligner les initiatives politiques à court terme sur les objectifs à moyen et long terme en matière d'énergie et de climat. Les efforts déployés par les nations pour relancer les économies après la crise du COVID-19 doivent reposer sur les énergies renouvelables. Par la mise en œuvre de politiques appropriées, la chute des coûts de la production d'électricité à base d'énergies renouvelables peut transformer les marchés et contribuer dans une large mesure à une relance verte. »Au cours des dix dernières années, l'amélioration des technologies, les économies d'échelle, la compétitivité des chaînes d'approvisionnement et l'expérience croissante des développeurs ont entraîné une forte baisse du coût de l'électricité provenant de sources renouvelables. Depuis 2010, la plus forte baisse des coûts a été enregistrée par l'électricité solaire photovoltaïque à l'échelle industrielle, avec 82%. Venaient ensuite l'énergie solaire à concentration (CSP), avec 47%, l'éolien terrestre, avec 39%, et l'éolien offshore, avec 29%.Le coût des technologies solaire et éolienne a également poursuivi sa diminution d'année en année. Le coût de l'électricité de source solaire photovoltaïque à l'échelle industrielle a baissé de 13% en 2019, atteignant une moyenne mondiale de 6,8 cents (0,068 USD) par kilowattheure (kWh). L'éolien terrestre et l'éolien offshore ont tous deux diminué d'environ 9%, pour atteindre respectivement 0,053 et 0,115 USD/kWh.Les enchères et contrats d'achat d'électricité (CAE) les plus récents montrent que la tendance à la baisse se poursuit pour les nouveaux projets mis en service en 2020 et au-delà. Les prix de l'électricité de source solaire photovoltaïque basés sur un approvisionnement compétitif pourraient en moyenne s'établir à 0,039 USD/kWh pour les projets mis en service en 2021, ce qui représente une diminution de 42% par rapport à 2019. Cette valeur est par ailleurs inférieure de plus d'un cinquième à celle de l'électricité issue de combustible fossile la moins chère, qui est celle produite par les centrales à charbon. Les chiffres record atteints par les enchères d'électricité de source solaire photovoltaïque à Abou Dhabi et Dubaï (EAU), au Chili, en Éthiopie, au Mexique, au Pérou et en Arabie saoudite confirment que des valeurs de seulement 0,03 USD/kWh sont déjà possibles. Pour la première fois, le rapport annuel de l'IRENA examine également la valeur des investissements par rapport à la baisse des coûts de production. Pour la même somme d'argent investie en énergies renouvelables aujourd'hui, les nouvelles capacités produites sont supérieures à celles d'il y a dix ans. En 2019, la capacité de production d'énergie renouvelable mise en service était deux fois plus élevée qu'en 2010, mais elle avait nécessité seulement 18% d'investissements en plus. Découvrez les conclusions principales du rapportLisez le rapport complet « Coût de la production d'énergie renouvelable en 2019 »
Il y a 4 ans et 329 jours

Goujon FBN II HDG : le premier goujon galvanisé à chaud évalué pour une utilisation en extérieur (ETE)

En outre, il offre une capacité de charges maximales, attestée par l'Évaluation Technique Européenne ETA-18/0101 (Option 7) pour le béton non fissuré, et dispose d'une résistance au feu R120.Évalué pour une utilisation en zones humides et les applications extérieures (ETE), le goujon FBN II HDG galvanisé fischer est recommandé pour fixer des constructions métalliques, des profilés, des platines, des garde-corps, des mains-courantes, des chemins de câbles, des escaliers, des constructions en bois…Une double profondeur d'ancrage pour plus de flexibilité Les professionnels peuvent utiliser le nouveau goujon FBN II HDG galvanisé fischer pour toutes les applications en extérieur et en environnement humide.Pour une flexibilité optimale sur les chantiers, deux profondeurs d'ancrage sont disponibles :La profondeur d'ancrage standard permet d'utiliser la capacité maximale de l'ancrage et donc de fixer les charges les plus élevées avec moins de points de fixation.La profondeur d'ancrage réduite permet de diminuer les temps de forage. Elle est idéale lorsqu'il est nécessaire d'utiliser une longueur utile supérieure ou lorsque la profondeur de forage est limitée (ex. en présence d'armatures). La profondeur d'ancrage peut être ajustée à la situation et à l'application.Goujon FBN II HDG galvaniséUn ancrage haute résistance à la traction...Le goujon fischer FNB II HDG en acier galvanisé fischer dispose d'un long filetage, idéal pour les fixations déportées. Il permet le meilleur ajustement possible des pièces déportées, même en cas de variations des profondeurs d'ancrage.Le couple formé par la bague et le cône d'expansion fournit une capacité de charges en traction maximales dans le béton non fissuré avec des entraxes et des distances aux bords très faibles. La contrainte d'expansion est ainsi mieux répartie dans le support. De plus, les très faibles entraxes et distances aux bords autorisent la fixation de petites platines proches des bords pour plus d'applications.L'épaulement de tête est lisse ce qui évite l'endommagement du filetage lors de la mise en œuvre. Par ailleurs, il dispose d'un marquage permettant d'identifier la version du goujon mais aussi de contrôler la profondeur d'ancrage.... et à la corrosionLe goujon FNB II HDG bénéficie d'une galvanisation à chaud d'une épaisseur minimum de 50 μm respectant les dispositions de la EN ISO 10684:2011.La durabilité du revêtement a été évaluée selon la EAD 330232-00-0601 et peut s'étendre jusqu'à 50 ans (en fonction des catégories de corrosivité C1, C2, C3, C4, C5, CX).Un confort d'installation optimalLe goujon fischer FNB II HDG galvanisé est un ancrage à expansion par serrage contrôlé. Le serrage de l'écrou entraîne le cône dans la bague d'expansion et expanse cette dernière contre les parois du trou foré.Il peut être installé avec seulement quelques coups de marteau, ce qui facilite son usage dans les situations ne permettant pas de donner des coups de marteau puissants, comme par ex. pour les constructions difficilement accessibles. Quelques tours d'écrou suffisent pour appliquer le couple de serrage.Une large gammePour multiplier les champs d'applications, fischer propose une large gamme de goujons FBN II HDG. En plus de la version standard avec sa double profondeur d'ancrage, une version courte FBN II HDG K (avec profondeur d'ancrage réduite uniquement) assure une mise en œuvre encore plus rapide. Cette version est une alternative économique et avantageuse pour les fixations non-structurelles, qui ne nécessitent pas de charges importantes.Le goujon FNB II HDG galvanisé est homologué pour le béton non fissuré C20/25 à C50/60 ainsi que le béton non fissuré C12/15, et dans la pierre naturelle à structure dense, pour les dimensions M8 à M20.
Il y a 4 ans et 329 jours

Un troisième stade achevé pour le Mondial-2022 au Qatar

Cette annonce intervient alors que le petit pays du Golfe marque vendredi le troisième anniversaire de l'embargo terrestre, maritime, aérien imposé par l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis et l'Égypte. Ces pays accusent Doha d'être trop proche de l'Iran, rival régional de Ryad, et de soutenir des islamistes radicaux, ce que le Qatar dément.Situé dans la ville d'Al Rayyan, à l'ouest de Doha, le stade devait initialement être inauguré le 18 décembre 2019 à l'occasion de la seconde demi-finale du Mondial des clubs.Mais le stade, intitulé "Education City" en raison de sa proximité avec une université et ses campus, n'a pas été homologué à temps par les autorités.Après la tenue du Mondial-2022, la moitié des 40.000 sièges du stade seront donnés à des pays en voie de développement afin de les aider à construire des infrastructures sportives.Cinq stades sont encore en construction au Qatar, qui accueillera en novembre et décembre 2022 le plus grand rendez-vous du monde du football.
Il y a 4 ans et 329 jours

Vinci remporte pour 117 millions d'euros de contrats sur des autoroutes australiennes

"Seymour Whyte, filiale australienne de Vinci Construction, a remporté deux contrats dans le Queensland, en Australie", a annoncé le groupe dans un communiqué.Le premier représente 114 millions d'euros, mais sera partagé à égalité avec un groupe local, John Holland. Il prévoit des travaux sur la Bruce Highway, au nord de la ville de Brisbane.Le second représente 60 millions d'euros et prévoit de rénover une portion de l'autoroute M1, dite "du Pacifique", vers la frontière entre les États du Queensland et de Nouvelle-Galles du Sud.
Il y a 4 ans et 329 jours

Saint-Gobain poursuit la recherche de "partenariats" pour PAM et Lapeyre

Interrogé sur l'évolution de l'activité canalisation, M. Bazin a déclaré lors de l'assemblée générale du groupe que "la pertinence stratégique de la recherche de partenariats demeure"."Le processus est un peu en pause compte tenu de la crise du Covid au cours des derniers mois", mais le groupe le reprendra "dès que les circonstances le permettront (...) avec la volonté de garantir la pérennité de l'activité de Saint-Gobain Pont-à-Mousson dans le long terme", a-t-il ajouté.M. Bazin a précisé que la crise avait pesé "fortement (sur) la rentabilité à court terme", avec notamment la fermeture pendant six semaines du haut-fourneau principal de Pont-à-Mousson.Mais il a souligné que le travail de redressement de l'activité canalisation en cours depuis 2017 "porte ses fruits", avec une réduction des coûts, des investissements de productivité et une réduction des surcapacités en Europe.Concernant les magasins Lapeyre (aménagement de la maison), le directeur général délégué a également dit que "le projet de recherche de partenariats reste toujours valide au plan stratégique" et que "les démarches pourraient reprendre progressivement autour de l'été"."Les efforts stratégiques d'amélioration progressent bien", a affirmé M. Bazin, en citant la logistique, la refonte de la gamme et l'informatique.De son côté, le PDG de Saint-Gobain, Pierre-André de Chalendar a souligné que les niveaux d'activité du groupe "progressent chaque semaine"."Depuis le point bas touché début avril, cette progression n'a cessé de se poursuivre avec un mois de mai qui enregistrait un niveau d'activité d'environ 80% par rapport à 2019, en jours ouvrés comparables, en nette hausse par rapport au mois d'avril qui était d'environ 60%", a détaillé M. de Chalendar, tout en précisant que les processus de reprise sont "très disparates (...) selon les pays".Le PDG a d'autre part estimé que pour les salariés du groupe en France, le chômage partiel pourrait se terminer à la fin juin, après avoir concerné plus de la moitié des effectifs durant le premier mois de confinement, de mi-mars à mi-avril, avant de diminuer régulièrement.
Il y a 4 ans et 332 jours

Le député européen Yannick Jadot attaque Bruno Le Maire sur Renault et la rénovation des bâtiments

"Les Français ne comprennent pas que l'État, une nouvelle fois mettent des milliards et des milliards dans l'automobile et que ça conduise à 5.000 suppressions de postes" chez Renault, s'est emporté M. Jadot au cours de l'émission politique "Vous avez la parole"."On a eu le scandale du diesel, l'explosion des SUV et là vous nous refaites le même plan de relance sans penser la relocalisation autour du recyclage de l'automobile et des services de l'automobile", a poursuivi le leader écologiste."Il faut savoir ce qu'on veut, si Renault ferme ou pas, Renault joue sa survie, et la responsabilité du ministre de l'Économie, c'est de lui apporter son soutien pour qu'elle puisse vivre", lui a rétorqué le ministre de l'Économie, qui a signé cette semaine une garantie de l'État pour un prêt de cinq milliards d'euros au constructeur automobile en difficulté."Nous avons demandé à Renault de faire des relocalisations, le moteur 100 kilowatts qui devait être produit en Chine sera produit à Cléon. Renault multipliera par 4 ou 5 le nombre de véhicules électriques produits en France", a assuré Bruno Le Maire."Dans votre parti, j'entends certains qui disent que les véhicules électriques ne sont pas l'avenir, alors c'est quoi, la trottinette?", a-t-il lancé à son détracteur.L'eurodéputé vert a ensuite déploré que sur la rénovation thermique du bâtiment, le gouvernement ait "réduit le budget, alors que c'est un sujet éminemment consensuel", selon lui."Il y a 12 % de notre population qui vit dans la précarité énergétique, on a six millions de passoires énergétiques. On a des bâtiments publics, des écoles notamment, qui ne sont pas rénovés", a dénoncé M. Jadot."On a là un potentiel extraordinaire de créations d'emplois, d'amélioration du pouvoir d'achat, d'aménagement du territoire", a-t-il répété.Bruno Le Maire a indiqué qu'il y aurait des mesures pour le bâtiment au sein des 40 milliards de dépenses supplémentaires destinées à soutenir les secteurs les plus touchés par la crise du coronavirus. Elles seront présentées le 10 juin dans le projet de budget rectificatif, a-t-il précisé."La rénovation thermique des bâtiments, ça peut être le projet phare de la relance verte de la France", a estimé le ministre.
Il y a 4 ans et 332 jours

Les groupes de travaux publics s'attendent à perdre 20% de leurs revenus cette année

"Seulement la moitié des entreprises considèrent qu'elles pourront retrouver leur niveau d'activité dans les prochains mois", selon un communiqué de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) qui a réalisé une enquête auprès de ses adhérents.Comme les autres entreprises du bâtiment, les groupes de travaux publics ont été confrontés à l'arrêt de nombreux chantiers après l'entrée en vigueur mi-mars d'un strict confinement face au coronavirus.Désormais, avec la levée début mai de ce confinement, presque toutes les entreprises du secteur ont repris leur activité, selon cette enquête, mais à des niveaux encore loin de la normale."Le chiffre d'affaires global enregistré pour le mois de mai ne représente que 68% de celui du mois de mai 2019", note la fédération. "Autrement dit, il manque quasiment un tiers d'activité par rapport à mai 2019."Même d'ici à la fin août, les entreprises du secteur ne tablent en moyenne que sur une activité inférieure à 90% de son niveau normal."Au total, les entreprises anticipent une baisse de leur chiffre d'affaires de 20% sur l'ensemble de 2020 par rapport à l'an dernier", conclut la FNTP, selon laquelle les groupes s'inquiètent d'abord d'une chute durable des appels d'offres par les acteurs publics.
Il y a 4 ans et 332 jours

Quelles solutions pour concevoir des bâtiments répondant aux nouveaux enjeux sanitaires ?

Patrick Nossent, président de Certivéa : « Alors que le pays entame un long processus de déconfinement, un retour possible au bureau, à l'école, dans les magasins impose des réaménagements et changements d'usages en urgence au sein des bâtis. Mais pour répondre à ces enjeux sanitaires sur le long terme, nous devons aller plus loin et concevoir des bâtiments sains et performants, qui assurent une fonction de refuge, en temps de crise mais pas seulement. »Qualité sanitaire, flexibilité, connectivité, services : l'avènement du bâtiment refugePatrick Nossent : « L'Organisation Mondiale de la Santé définit la santé comme un état de bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie. La santé passe donc par le confort, la qualité des services, mais également la protection contre les évènements climatiques extrêmes. Qualité du bâtiment, flexibilité des espaces, connectivité et bonnes pratiques vont jouer un rôle central pour la qualité de vie des occupants. »1. Les qualités intrinsèques du bâtiment : qualité de l'air intérieur, de l'eau et de l'entretien des espacesVentilation, filtres, mesure de la qualité de l'air intérieur ;Mesure de la qualité de l'eau, traitements d'entretien et décontamination des réseaux intérieurs pour éviter l'altération des propriétés organoleptiques (odeur, couleur, goût, etc.), la modification des caractéristiques physico-chimiques (température, dureté, concentrations en métaux et composés organiques et contamination microbiologique ;Mesure des polluants ; mesure des seuils d'ondes électromagnétiques ;Matériaux antibactériens et faciles à entretenir ; espace de stockage des déchets, etc.2. Accessibilité et flexibilité du bâtiment pour s'adapter aux besoins des usagerAménagements intérieurs modulables pour la gestion des flux de personnes, l'espacement des postes de travail ;Modularité des usages d'un bâtiment, en particulier bâtiment public : de salle communale à lieu d'accueil pour sans-abris, de centre de congrès à hôpital de campagne, de village vacance à centre de quarantaine, etc.3. La connectivité et le numérique pour garantir le maintien de toutes les interactions, en toutes circonstancesPour organiser le télétravail, nécessité de pouvoir compter sur des réseaux sécurisés, fiables avec des outils de partage et de collaboration en ligne ;Services d'informations pour favoriser l'application des consignes sanitaires : nombre de personnes dans une salle, un étage, le nombre de voiture dans un parking ; montres connectées pour signaler la distance de sécurité ; état du trafic des réseaux de transports en commun pour éviter la cohue, etc.Ouverture des portes sans contact ;Nettoyage automatique des espaces sanitaires, etc.4. Les services associés et bonnes pratiques pour préserver la santé et favoriser le mieux-êtreDémarches d'amélioration de la Qualité de Vie au Travail en entreprise avec politiques de sensibilisation aux enjeux sanitaires ; cellule d'écoute psychologique ;Cabine médicale connectée pour bénéficier d'une téléconsultation ou check up santé ;Salles de sport, salles de sieste, espace de restauration collective de qualité ;Ergonomie des postes de travail, etc.Chocs sanitaires et climatiques : comment se prémunir durablement ?Le bâtiment doit permettre aux usagers de gérer les chocs climatiques comme sanitaires dans les meilleures conditions possibles. Les innovations en construction / rénovation et les règlementations incluent progressivement ces réalités.Mais le secteur doit surtout participer à l'amélioration durable des cadres de vie. Cela suppose un engagement multi thématiques : sobriété énergétique et installations bas carbones, préservation de la biodiversité, santé et confort des usagers, performance économique des territoires, sont autant d'enjeux interconnectés.Pour accompagner les professionnels dans la prise en compte de l'ensemble de ces problématiques, la règlementation ne suffit pas à elle seule. Les certifications volontaires en développement durable (HQE, R2S, OsmoZ) offrent des cadres méthodologiques, des solutions de gestion de projet, des grilles d'évaluation, des référentiels de bonnes pratiques exemplaires et des outils pour valoriser les efforts entrepris par les professionnels.Patrick Nossent : « Construire et préserver un cadre de vie durable et résilient suppose qu'on agisse de manière globale sur la qualité de vie, la préservation de l'environnement et la performance économique. La certification des bâtiments privés ou publics et des infrastructures sur les enjeux de développement durable permet aux professionnels d'apporter une réponse holistique à ces enjeux. »
Il y a 4 ans et 332 jours

Zoom sur la numérisation des artisans du secteur de la baie et de la métallerie

Des artisans adeptes des réseaux sociauxUne large majorité des artisans interrogés disent posséder un site internet (68,5%) et sont très présents sur les réseaux sociaux (78%). Parmi ceux-ci, Facebook est largement plébiscité avec 58% des artisans qui s'y rendent régulièrement. Viennent ensuite Linkedin (44%) et Instagram (22%). Twitter n'est utilisé que par 5% d'entre eux. A noter que les artisans qui disposent d'un site internet sont encore plus présents sur les réseaux sociaux (87%).Des artisans très équipés pour travaillerLe taux d'équipement est assez élevé parmi les artisans interrogés. Ainsi, 83% déclarent disposer d'un ordinateur portable à titre professionnel et 82,5% d'un smartphone. Bien sûr, la plupart d'entre eux utilisent plusieurs outils (2,6 en moyenne par artisan).La recherche d'information est le premier objectif pour lequel les artisans utilisent les terminaux dont ils sont équipés (96%). C'est principalement avec leur smartphone qu'ils réalisent ces recherches (72%) puis via leur ordinateur portable (58%). Viennent ensuite la réalisation de devis (91%) puis la gestion des clients (88%).Pour gérer leur activité, les artisans préfèrent toutefois l'ordinateur portable : 73% pour la réalisation des devis et la gestion des clients ; 63% pour la facturation ; 65% pour la gestion des commandes ; 70% pour trouver et gérer des prospects.De la même manière, l'utilisation de configurateurs (73% des artisans) ou de simulateurs (63%) est faite principalement sur un ordinateur portable (respectivement 68% et 59%).Parmi les services dont disposent les artisans, il est à noter que seuls 14% d'entre eux font appel à des plateformes d'intermédiation pour trouver des chantiers et être mis en contact avec des particuliers.De la même manière, le BIM est seulement utilisé par 15% des artisans pour leurs chantiers. En revanche, ils ont recours plus facilement à des applications professionnelles (36%). La réalité virtuelle, et notamment l'utilisation de lunettes 3D, n'est encore utilisée que par 4% d'entre eux.L'automatisation : un levier de développement pour les artisansLes artisans ont bien pris conscience du potentiel que représentent les objets connectés. La demande est en effet croissante de la part des clients et ces solutions offrent de nombreux avantages en termes de confort, d'économies d'énergie, de performances des habitations. Il s'agit donc d'une véritable opportunité de développement de business pour les professionnels et la plupart ont pris ce virage depuis quelques temps déjà.Ainsi 87% des artisans interrogés sont capables de répondre aux demandes d'automatisation, principalement sur les portails (46%) et les volets (44%). Les stores viennent en troisième position avec 30%, suivis des portes (19%) et des fenêtres (11%).Lorsqu'ils proposent cette solution, ils sont 54% à avoir intégré cette compétence dans leur entreprise et 46% à faire appel à un tiers (sous-traitant ou partenaire).Du côté des demandes d'automatisation, les artisans déclarent en recevoir 70% de manière spontanée. Là encore, ce sont majoritairement les portails et les volets qui sont concernés (49% pour les deux), mais aussi les stores à 33% puis les portes (23%) et les fenêtres (15%).« La transition numérique est en cours et inéluctable. Les professionnels du bâtiment et notamment ceux de la baie et de la métallerie l'ont parfaitement compris et avancent en ce sens depuis quelques années. Pour se différencier de leurs concurrents et répondre aux besoins de leurs clients voire les anticiper, ils savent que se munir d'outils numériques est primordial et c'est ce que montre l'étude que nous avons réalisée. Même si des progrès peuvent être faits, et c'est en cela qu'un salon comme EQUIPBAIE-METALEXPO est indispensable pour accompagner les professionnels. Ce n'est pas un hasard si nous avons choisi pour thème cette année « L'avenir des métiers et le numérique ». », indique Guillaume Loizeaud, directeur d'ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO.
Il y a 4 ans et 332 jours

Covid-19 : syndicats et patronat reçus à l'Élysée pour "sauver l'emploi"

"L'enjeu", a souligné la ministre du Travail Muriel Pénicaud à l'issue de la réunion, c'est de "sauver l'emploi", de "bâtir une nouvelle donne" pour préserver les compétences des salariés.Parmi les annonces faites à l'issue de cette rencontre de près de trois heures avec les partenaires sociaux: les entreprises qui recruteront un apprenti du 1er juillet au 28 février bénéficieront d'une aide élargie à l'embauche de 8.000 euros pour les majeurs et 5.000 euros pour les mineurs.Alors que cette aide est aujourd'hui réservée aux entreprises de moins de 250 salariés et pour des diplômes au niveau inférieur ou égal au bac, le dispositif sera élargi jusqu'au niveau de la licence et à toutes les entreprises, ce qui représentera "un coût supplémentaire supérieur à un milliard d'euros", selon l'entourage de la ministre.Autre point sur lequel l'exécutif était très attendu: la réforme contestée de l'assurance-chômage. Des discussions sur ce sujet vont s'ouvrir "dans les semaines qui viennent" avec les organisations syndicales et patronales en vue de parvenir à des décisions "d'ici l'été", a annoncé la ministre du Travail dans la cour de l'Elysée.Alors que toutes les organisations syndicales réclament l'annulation de cette réforme, "les choses sont très, très ouvertes sur l'assurance-chômage", a précisé le ministère.D'autres chantiers se poursuivront dans les prochaines semaines, sur le chômage partiel qui va être aménagé, sur l'emploi des jeunes, dont "près de 800.000 vont sortir du système scolaire ou universitaire cet été", a rappelé Mme Pénicaud, ou encore sur la formation.A la sortie de la réunion, les syndicats ont accueilli avec prudence les annonces concernant l'apprentissage, et ont insisté sur la question des salaires. Philippe Martinez (CGT) a exhorté le président de la République à "convertir en actes ses propos sur les salaires, la prise en compte des deuxièmes lignes". Laurent Berger (CFDT) a appelé à "ne pas oublier la reconnaissance des travailleurs exposés pendant la période de confinement", tandis qu'Yves Veyrier (FO) a dit être "resté complètement sur (sa) faim" car "il n'y a pas eu d'annonce du tout" sur le sujet.Plus de huit millions de personnes sont au chômage partiel et plus de six millions de demandeurs d'emploi ont été comptabilisés par Pôle emploi en avril, du jamais vu en France. Et la situation devrait s'aggraver: mardi, Mme Pénicaud a anticipé que la France "repasserait les 10%" pour le taux de chômage, contre 8,1% avant l'épidémie.Le gouvernement anticipe une chute du PIB de 11% cette année et un creusement du déficit public à 11,4% du PIB contre 3% en 2019. Pour répondre à cette crise historique, "nous avons mis 450 milliards d'euros sur la table de mesures de trésorerie et budgétaire, 20% de notre richesse nationale", a souligné le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, à l'issue de la réunion à l'Elysée.Déconfinement accéléréDepuis mardi, le déconfinement a connu un coup d'accélérateur, avec la levée de l'interdiction de se déplacer à plus de 100 km de son domicile, ou encore l'ouverture partielle des cafés, restaurants et petites salles de spectacle. Le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, a par ailleurs dit jeudi espérer que le protocole sanitaire puisse être assoupli "bientôt" dans les écoles.Sur le front de l'épidémie, 44 nouveaux décès ont été recensés dans les hôpitaux en France, portant le bilan total à 29.065 morts depuis le début de l'épidémie, selon le bilan quotidien communiqué jeudi soir par le ministère de la Santé, (qui ne comprend pas les morts dans les établissements sociaux et médico-sociaux au cours des dernières 24 heures). Et la baisse se poursuit en réanimation.Durement éprouvés, les soignants ne désarment pas et plusieurs syndicats (CGT, FO, SUD, Unsa) et collectifs (Inter-Urgences, Inter-Hôpitaux) ont appelé jeudi à une journée d'action nationale le 16 juin pour réclamer notamment des moyens supplémentaires et une revalorisation générale des salaires. Ils se sont de nouveau rassemblés par centaines jeudi devant des hôpitaux.Le président Macron avait souhaité que le 14 juillet soit l'occasion de rendre hommage aux soignants. L'Elysée a confirmé jeudi que ce serait le cas, au cours d'une cérémonie militaire place de la Concorde, qui remplacera, pour des raisons sanitaires, le traditionnel défilé sur les Champs-Elysées.