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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(31865 résultats)
Il y a 4 ans et 313 jours

Que pensent les Français des matériaux et produits biosourcés ?

Objectif : mesure leur appétence pour les produits biosourcés. Ses résultats confirment l'attrait des français pour ces produits innovants qu'ils identifient comme autant de solutions favorables, à la fois, à la transition économique ET à la relocalisation industrielle. Pour François Monnet, Président de l'Association Chimie du Végétal : « Cette deuxième enquête confirme l'image positive qu'ont ces produits auprès des français. Elle reflète aussi l'importance grandissante qu'ils accordent à des produits plus écologiques et plus innovants. »Perception positive 87% des français ont toujours une image positive des produits biosourcés. Un intérêt réel pour le sujet80% des français interrogés sont demandeurs d'informations supplémentaires sur ces produits issus de matières premières renouvelables. Des produits biosourcés qui répondent aux attentes sociétales des françaisLes français perçoivent bien la plus-value environnementale et économique de cette filière industrielle, porteuse des préoccupations qui se sont renforcées dans cette période de crise sanitaire. Notamment : 83% pensent que son développement va apporter aux agriculteurs une vraie solution pour sécuriser leurs revenus76% pensent que ces produits contribuent efficacement à la ré-industrialisation de la France77% considèrent qu'ils contribuent de façon significative à la réduction d'émissions de gaz à effet de serre 75% considèrent que leur développement va permettre la création de nouveaux emplois à haute valeur ajouté (R&D, Marketing, …) Soutien légitime des Pouvoirs publicsConséquence logique de ce bénéfice perçu des produits biosourcés : 83% des français estiment qu'il est légitime pour les pouvoirs publics de soutenir ces développements. « Dans un contexte de redémarrage économique, le pays a de nombreux atouts pour devenir un champion des produits biosourcés, bases d'une reconstruction industrielle combinant compétitivité, écologie, souveraineté et revitalisation territoriale. Les acteurs industriels y sont prêts » affirme François Monnet.La filière Chimie du végétal & Bioproductions en chiffres :Chiffre d'affaires : 10 milliards €/ anCroissance : +5% / anEmploi : 165 000 emplois (directs & indirects)
Il y a 4 ans et 313 jours

Les géomètres-experts lancent Géothèque, une plateforme de publication des actes fonciers

L’Ordre des géomètres-experts vient de finaliser la mise au point de Géothèque, une plate-forme inédite qui permet aux géomètres-experts de dématérialiser intégralement leurs actes fonciers jusqu’à la signature des procès-verbaux de bornage par les différentes parties prenantes. Répondant aux enjeux de digitalisation de la profession, ce dispositif garantit pleinement le respect de la procédure contradictoire et propose également un niveau de sécurisation renforcé. Il repose en effet sur une signature en ligne authentifiée selon le certificat de niveau 3 et sur le versement des actes sur le portail Géofoncier, ce qui permettra de collecter et centraliser ces données en un même espace : un gage supplémentaire de traçabilité et de sécurité pour les clients et les géomètres-experts.« Géothèque nous offre de réels gains de temps et d’efficacité ; nous mettions parfois plus d’un an pour recueillir les signatures de toutes les parties prenantes à un procès-verbal de bornage, désormais cela ne prend que quelques semaines. La dématérialisation de la procédure nous permet également de réaliser nos missions de bornage dans le respect des règles sanitaires tout en diminuant considérablement notre empreinte carbone », évoque Xavier de Gouville, géomètre-expert et gérant du cabinet ABAC-GEO AQUITAINE. « C’est également un service plus inclusif, car un PDF est interprétable par un traducteur automatique ou un moniteur dédié aux personnes malvoyantes… Ce qui n’est pas le cas du papier ! ».« Nous allons pouvoir certifier l’authenticité d’un acte numérique, c’est une révolution et la solution aux enjeux de traçabilité et d’archivage », déclare Claire Richard, géomètre-expert et Déléguée nationale du portail Géofoncier. « La dématérialisation des procès-verbaux de bornage, rendue possible par le portail Géofoncier, est la suite logique de la transition digitale amorcée par la profession depuis 10 ans, mais ce n’est qu’une première étape ».Vincent Saint-Aubin, le Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts, a également salué cette innovation : « A terme, Géothèque sera notre outil de publication des actes fonciers. Cette nouvelle plate-forme permettra ainsi d’asseoir le géomètre-expert comme l’acteur incontournable de la BlockChain du foncier ».Les chiffres clés de la profession de géomètre-expert1.869 géomètres-experts inscrits au tableau de l’Ordre1.125 cabinets répartis sur l’ensemble du territoireUne branche de 8.600 salariés structurée essentiellement en PME
Il y a 4 ans et 313 jours

Le Livret A engrange presque quatre milliards d'euros en mai

En mai, la collecte nette réalisée par ce placement - très populaire, défiscalisé et accessible à tout moment - a atteint 3,98 milliards d'euros précisément, un montant record pour ce mois, après 5,5 milliards un mois plus tôt.Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), qui contribue au financement de l'économie sociale et solidaire, n'a pas non plus été en reste avec une collecte nette de 1,16 milliard d'euros. En avril, il avait enregistré une collecte historiquement élevée de près de deux milliards d'euros.Au total, la collecte nette totale moissonnée par le Livret A et le LDDS réunis s'est élevée en mai à plus de 5 milliards d'euros. Cumulé sur les cinq premiers mois de l'année depuis janvier, elle a atteint déjà plus de 22 milliards d'euros, contre 13,7 milliards sur la même période en 2019.Cette activité très soutenue a porté fin mai l'encours total d'épargne placée sur les deux produits à 433,4 milliards d'euros, dont 316 milliards pour le seul Livret A.Cet embellie n'est pas le résultat d'une rémunération attractive : le taux de rémunération du Livret A et du LDDS a été abaissé en février de 0,75% à 0,5%, soit son plus bas niveau historique.En France, les mesures sanitaires mises en place pour lutter contre le Covid-19 ont entraîné la fermeture pendant plusieurs semaines des commerces non-essentiels, empêchant de facto les ménages de consommer.À cette épargne forcée s'est ajoutée une autre épargne, volontaire celle-ci, placée en réserve par certains ménages inquiets. À cet égard, le mois de mai a été un mois d'entre-deux avec 11 jours de confinement suivis de 20 jours de déconfinement. "La réouverture des commerces aurait pu conduire les ménages à sortir de l'argent du Livret A pour réaliser les achats qui avaient dû être reportés. Il n'en fut rien. Le côté épargne a prévalu sur celui de la consommation", souligne Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne."Les ménages auraient pu laisser leur argent sur leurs comptes courants. Ce choix (des Livret A et LDDS) témoigne de la volonté de renforcer l'épargne de précaution, de se créer une cagnotte constituant une réserve en cas d'imprévu", ajoute cet analyste, estimant que cette situation "illustre un fort niveau d'inquiétude".Selon lui, "les menaces pesant sur l'emploi et sur les revenus expliquent ce comportement de prudence" et "Le dégonflement de la cagnotte suppose la restauration d'un climat de confiance".
Il y a 4 ans et 313 jours

L'UFME enrichit sa palette d'objets BIM génériques

Sa palette s'enrichit ainsi d'une nouvelle série agrémentée de :compléments de pose (appui et bavette),déclinaisons des objets génériques de fenêtres et portes-fenêtres avec et sans coffre de volet roulant, et de fenêtres sur allège.Cette évolution répond à un besoin fort de bénéficier d'une représentation réaliste de la mise en œuvre des objets génériques « fenêtres » et des cas les plus courants. Ces nouveaux éléments complètent les dix existants pour les fenêtres, portes-fenêtres et portes d'entrée depuis fin 2018*. Disponibles sur le portail BIMObject®, les vingt-deux variantes sont développées aux formats Revit et Archicad, les plus utilisés pour la maquette numérique. Les dimensions (hauteur et largeur) restent paramétrables sur des plages prédéfinies, et les valeurs des propriétés physiques qui leur sont associées sont figées.Un taux élevé de téléchargement des objets BIM génériques UFMELes premiers objets BIM génériques développés par l'UFME suscitent un intérêt prononcé, qui perdure auprès des utilisateurs de la base BIMObject®. Le taux de conversion vue/téléchargement (de 80 à 120 % par produit, soit de 200 à 400 téléchargements/mois) reste élevé depuis leur mise en ligne, signe d'une attente et d'un réel besoin. Ces objets peuvent également servir de base pour le développement d'objets spécifiques fabricants.Une démarche déjà expérimentée par plusieurs adhérents de l'UFME.* Fenêtre à frappe 1 vantail, Fenêtre à frappe 2 vantaux oscillo-battante bloc-baie, Fenêtre coulissante 2 vantaux, Fenêtre fixe 1 vantail, Porte-fenêtre à frappe 1 vantail, Porte-fenêtre à frappe 2 vantaux bloc-baie, Porte-fenêtre à galandage 1 vantail, Porte-fenêtre coulissante 2 vantaux, Porte extérieure à frappe 1 vantail, Porte extérieure à frappe 2 vantaux tiercé.
Il y a 4 ans et 313 jours

Geberit présente SuperTube, le nouveau système d'évacuation adapté aux IGH

Bien entendu, le système d'évacuation d'un immeuble IGH est infiniment plus complexe que celui d'une maison individuelle car il doit gérer des volumes d'eaux-vannes et d'eaux usées beaucoup plus importants. Dans cette perspective, tous les éléments techniques comme les colonnes de chutes sont à repenser entièrement. En effet les systèmes d'évacuation habituels sont très contraignants : les principales difficultés rencontrées dans les systèmes conventionnels sont liées à la largeur des diamètres de colonnes de chute qui doivent également recevoir une conduite de ventilation secondaire. S'ajoutent à cela les conduits horizontaux, en dévoiement ou dans les collecteurs qui doivent être installés avec une pente. Geberit SuperTube abolit ces deux contraintesAvec son écoulement optimisé et ses raccords innovants, le nouveau système d'évacuation Geberit SuperTube permet de créer une colonne d'air continue dans la conduite d'évacuation. Le résultat ? Toutes les ventilations parallèles deviennent superflues et l'on gagne en outre de précieux mètres carrés.L'espace de vie est une ressource rare dans les régions densément peuplées, comme les grandes villes indiennes. Depuis 2009, un nouveau district hyper moderne est en construction à la périphérie de la ville indienne de Pune : l'Amanora Town Park au sein duquel les Gateway Towers – un projet ambitieux comprenant deux bâtiments résidentiels de grande hauteur – sont en cours de réalisation. La structure en béton de la tour Gateway Towers 100 a atteint sa hauteur finale à la mi-2019 : avec ses 45 étages et culminant à 150m, cette tour est actuellement le bâtiment le plus haut de Pune. Son architecture en cascade n'est pas la seule particularité qui la distingue des autres constructions de l'Amanora Town Park : la tour sera également le premier immeuble de grande hauteur au monde à être équipé de la technologie SuperTube développée par Geberit.Geberit SuperTube, une solution fiable pour ce projet ambitieux « L'architecture spécifique et les logements de tailles différentes ont rendu nécessaire l'installation de plusieurs colonnes verticales et déports horizontaux. Grâce à SuperTube, nous avons été en mesure de proposer une solution fiable et moins encombrante au propriétaire du complexe. » selon Michael Allenspach, responsable des services techniques chez Geberit India.Les premiers bénéfices de Geberit SuperTube : une optimisation de l'espace dans les gaines et une réduction sensible des coûts en termes de matériaux et d'installation (aucune conduite de ventilation n'est en effet nécessaire).Geberit SuperTube, une super alternativeLe principe La technologie Geberit SuperTube se compose de quatre éléments distincts, en parfaite interaction. La conduite d'évacuation est associée à trois raccords particulièrement ingénieux qui créent une solution hydraulique innovante et dotée d'atouts hors du commun. Parmi ces raccords, le coude Geberit PE BottomTurn et le coude Geberit PE BackFlip (voir détails ci-après). Ces innovations Geberit permettent de maintenir la colonne d'air dans une colonne de chute même en cas de changement de direction de 90°.Les (super) raccords Le coude Geberit PE Bottom/TurnLe coude BottomTurn est installé lors d'un changement de direction : verticale à horizontale. Le coude garantit la transformation du flux annulaire dans la colonne de chute en flux laminé avant le changement de direction. Grâce à ce procédé, la colonne d'air est également maintenue dans un tronçon de conduite horizontal. L'eau est ensuite à nouveau guidée vers un flux annulaire par le coude Geberit BackFlip. Sa forme permet aux eaux usées d'adopter le mouvement de rotation requis pour être transformées de nouveau en flux annulaire sans interrompre la colonne d'air.Le coude Geberit PE BackflipL'intérieur torsadé du coude Geberit PE BackFlip retransforme le flux laminaire en flux annulaire. Cela garantit le maintien de la colonne d'air dans la colonne de chute.
Il y a 4 ans et 313 jours

Partenariat FFB et Action Logement pour la gestion des chantiers en période de crise sanitaire

Dans un contexte où seul un dialogue local constructif permet de réussir la reprise des activités, les engagements du groupe Action Logement, fort d'un patrimoine d'un million de logements, jouent un rôle important sur l'ensemble des territoires.Au-delà des préconisations du guide de l'OPPBTP en matière de sécurité sanitaire, ce dialogue, entamé sur tous les territoires par les différentes filiales immobilières du groupe Action Logement, vise en effet à aborder toutes les questions relatives aux surcoûts, aux nouvelles obligations générées et aux mesures indispensables pour protéger ceux qui interviennent sur les chantiers.La FFB estime, à ce stade des obligations imposées, les surcoûts entre 5 et 15%. Ils correspondent aux frais liés à prise en compte du risque sanitaire (distanciation physique, achat de masques, de gants, rotations supplémentaires des camionnettes, etc.) et ceux consécutifs à la réorganisation des chantiers (mobilisations supplémentaires de personnels et de matériels, hausse du coût des matières, prolongation des frais financiers …).Même si les bailleurs sociaux, les entreprises et certains autres acteurs de la filière prennent leur part, un soutien des pouvoirs publics paraît indispensable pour faire face à de tels surcoûts. À défaut, la casse s'avèrera inévitable et lourde sur l'ensemble du secteur.
Il y a 4 ans et 313 jours

Batigest Connect de Sage, une nouvelle génération de solutions pour les entreprises du bâtiment

La numérisation des acteurs du bâtiment est une tendance qui progresse à mesure que les années passent. Les résultats de la 3ème édition du baromètre national 2017 sur les artisans et le numérique* identifiaient déjà le numérique comme l’un des 4 leviers de croissance du secteur. Dans le cadre de cette numérisation, Batigest Connect permet à l’entreprise de gagner en efficacité en interagissant plus facilement avec son écosystème (collaborateurs, clients, tiers).« Je suis très heureuse que nos clients et prospects puissent enfin découvrir Sage Batigest Connect. En effet, Sage a beaucoup investi dans le développement de cette nouvelle offre afin de répondre aux besoins des artisans et décideurs du bâtiment et moderniser sa solution. Avec cette solution, Sage pose les bases d’un développement vers une offre cloud et SaaS. Nous souhaitons que nos clients équipés de Batigest puissent facilement accéder à une offre connectée et prochainement, pour ceux qui le souhaitent, à une offre SaaS. » Émilie Batista-Fernandes, Product Marketing Manager Bâtiment chez SageModernité, continuité et stabilité de la base de donnéesEn plus de la connectivité, toutes les fonctionnalités de la solution Batigest i7 seront disponibles dans Batigest Connect : parmi lesquelles la réalisation de devis et factures, le contrôle et l’analyse de chantier, la facturation règlementaire ou encore le traitement des appels d’offre.Même avec une ergonomie repensée et un nouveau design, les artisans et PME du bâtiment devraient reconnaitre la solution de référence déjà éprouvée. De plus, les entreprises déjà clientes de Sage Batigest i7 pourront migrer facilement vers Batigest Connect avec la certitude de conserver toutes leurs données, en plus d’avoir une plus grande capacité de stockage à disposition.Connectivité et évolutivité au cœur de la solutionVia Sage Online Access, Batigest Connect permet le travail en mobilité. Ce service est inclus dans la solution et permet aux artisans en déplacement de pouvoir accéder à leurs données et travailler à distance « comme au bureau » pour la réalisation des devis par exemple.Toujours dans l’esprit d’offrir plus de connectivité, la solution a été conçue de façon à permettre l’ajout rapide d’applications complémentaires de mobilité et de nouvelles fonctionnalités. Elle s’adapte à la taille de l’entreprise et peut accueillir jusqu’à 50 utilisateurs, et donc être utilisée par les PME.Fruit d’une collaboration avec les partenairesLes partenaires continuent de jouer un rôle clé dans la stratégie de développement de l’éditeur. Ils ont ainsi été impliqués en amont dans la construction de l’offre commerciale et le découpage fonctionnel de la solution. En contribuant à la roadmap produit, ils ont par ailleurs été sollicités dans la phase de tests en réel sur leurs clients. « J’ai réalisé plusieurs Beta Tests, et je souhaite souligner la très bonne qualité de la version Beta de Batigest délivrée, qui répondra précisément à ce que les entreprises attendent aujourd’hui en termes de solutions de gestion. », précise Eric Monier, gérant de Utopia Informatique.* Étude publiée en mai 2017 et réalisée en partenariat avec Batiweb.
Il y a 4 ans et 314 jours

Les professionnels de l'ingénierie et du numérique proposent de créer une « task force » pour sauver le BTP

Outre des mesures pour l'emploi, la trésorerie des entreprises et le redémarrage du secteur, CINOV appelle à la création immédiate d'une « task force » représentative de la filière. Cette dernière permettra d'accompagner les métiers du BTP dans leur transformation numérique, environnementale et sociétale.Alors que l'arrêt brutal et imprévu de tous les chantiers – puis leur reprise aménagée pour répondre aux règles sanitaires – ont provoqué d'importants surcoûts pour le secteur du BTP, CINOV alerte sur le risque de disparition de nombreux bureaux d'études qu'elle représente (maîtrise d'œuvre, AMO). Ces dernières, qui sont principalement des TPE-PME, se retrouvent en effet particulièrement exposées et la Fédération CINOV appelle le gouvernement à prendre les mesures qui s'imposent pour sauver ces entreprises, acteurs clés de la vie économique dans les territoires. Pour cela, elle propose de créer un fonds afin d'aider les entreprises et les collectivités territoriales à faire appel à des prestations de services intellectuels pour les accompagner dans leurs transformations. CINOV insiste néanmoins sur le fait que la création de ce fonds ne suffira pas : il faudra aussi – et surtout – accompagner ces investissements pour qu'ils puissent être rentables.Le secteur du BTP est en effet au cœur des transitions environnementale, énergétique, sociétale et numérique qui rendent inconcevable un retour à la situation antérieure à la crise sanitaire. CINOV appelle donc à la mise en place dès que possible d'une « task force » représentative dont l'objectif serait de faire adhérer et de mobiliser tous les acteurs de la filière autour d'un projet commun et, in fine, de faciliter la prise de décision puis d'accompagner la mise en œuvre des différentes mesures.« Avec cette task force représentative de la filière, nous pourrons mettre en œuvre plusieurs grandes idées ambitieuses autour des impacts sociaux et environnementaux du bâtiment et des infrastructures », affirme Frédéric LAFAGE, président de la Fédération CINOV. « Nous souhaitons notamment définir et mettre en place un agenda de la transition écologique du secteur, recourir massivement à la finance responsable, investir dans les infrastructures durables et concevoir un aménagement urbain durable et désirable pour penser le logement autrement et réussir, enfin, sa rénovation. »Les principales propositions de la Fédération CINOV pour une relance économique et durable du secteur :Créer immédiatement une « task force » représentative de la filièreRéussir la transition écologique du secteur :En appliquant progressivement et avec pédagogie les nouvelles réglementations, dont la future RE2020 ;En complétant la réglementation et les référentiels existants pour mettre en place une approche multicritères et des obligations de résultats pour tous les bâtiments ;En accompagnant la maîtrise d'ouvrage publique par un vaste plan de sensibilisation et de formation aux enjeux environnementaux ;En recourant massivement à la finance responsable (développer les labels Greenfin ou ISR, moduler les financements en fonction de leur impact sociétal et environnemental).Investir dans les infrastructures durables :En lançant un vaste programme quinquennal de renouvellement des réseaux d'eau et d'assainissement, de maintenance et d'entretien des infrastructures routières ;En priorisant les investissements dans les infrastructures vers des projets à forte performance environnementale avec une évaluation régulière de cette performance.Penser le logement autrement et réussir, enfin, sa rénovationEn conditionnant 100% des aides (primes et baisse de taxes foncières sur la durée de l'amortissement) à la réalisation de rénovation globale et performante, en une fois, des copropriétés ;En définissant un dispositif « Ma Prime Rénov' Copro » visant à rendre attractive la rénovation globale et copropriété.Concevoir un aménagement urbain durable et désirableEn créant un plan de mobilité douce, à intégrer au PLU, en mettant l'accent sur les accès aux lieux de vie (espaces publics, loisirs, lieux culturels, écoles, commerces…) ;En faisant du bruit, de la qualité de l'air et de la biodiversité des priorités nationales, à intégrer à travers des objectifs ambitieux, concrets et mesurables dans tous les projets urbains ;En développant des référentiels, des méthodes et des outils adaptés à des aménagements urbains durables et désirables, facilement utilisables par les différents acteurs (collectivités, aménageurs, promoteurs, AMO/MOE, entreprises…).
Il y a 4 ans et 314 jours

Le salon Équipbaie-Métalexpo reporté à 2021

La récente épidémie de COVID-19 et ses conséquences sur l'activité économique à la fois des fabricants, des installateurs menuisiers et des métalliers ont incité les organisateurs du salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO à reporter l'édition 2020, initialement prévue du 17 au 20 novembre.Malgré les signes encourageants de recul de la pandémie en France, les organisateurs, après discussion avec les exposants inscrits au salon et les organisations partenaires, ont conclu que la combinaison d'une situation sanitaire incertaine et de la récession économique actuelle n'étaient pas propices à la tenue du salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO en novembre prochain. En effet, les industriels vont consacrer le reste de l'année 2020 à remettre leur production en ordre de marche, et les entrepreneurs de bâtiment à remplir leurs carnets de commande pour assurer la continuité de leur activité.Afin d'assurer son rôle d'animateur de sa filière, le salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO va cependant continuer à déployer des initiatives, comme la publication de l'étude sur la digitalisation des installateurs (ici), et accompagner les entreprises du secteur en attendant la tenue du prochain ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO. Notamment au travers de nouveaux services digitaux sur lesquels les équipes d'organisation et les partenaires du Pôle Fenêtre sont d'ores et déjà mobilisés.« La décision a été difficile à prendre, mais ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO est le rendez-vous de la filière, et maintenir l'édition 2020 aurait été trop contraignant pour les industriels et les entreprises de bâtiment. »- Guillaume Loizeaud, directeur du salonLes dates définitives de la prochaine édition d'ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO 2021 seront définitivement arrêtées et communiquées en juillet.« Face aux incertitudes sanitaires et économiques, le report du salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO est une décision qui s'impose. La fraternité et la convivialité sont au cœur de nos salons et plus généralement des valeurs fortes du bâtiment. Nous sommes impatients de vous accueillir en 2021. »- Franck Perraud, Président de la FFB Métallerie« C'est une sage décision que vient de prendre Reed Expositions France de reporter à 2021 le salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO. Réussir un salon est un travail de longue haleine, le maintenir en 2020 aurait fait prendre un risque important à ce rassemblement. La profession a besoin d'un salon national fort, ce sera ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO 2021. »- Bruno Cadudal, Président de l'UFME« 2020 était l'année d'un nouveau positionnement prometteur pour ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO, « le rendez-vous des pros », objet de beaucoup de travail en commun entre Reed Expositions France et le Pôle Fenêtre FFB. Son report est donc très frustrant, mais c'est une décision qui s'impose. Notre détermination à réussir et notre envie de surprendre restent intacts. Rendez-vous en 2021. »- Bruno Léger, Président du SNFA
Il y a 4 ans et 314 jours

Le confinement, accélérateur de la transformation numérique du secteur immobilier

La crise sanitaire a poussé de nombreux agents immobiliers à s'intéresser à de nouveaux outils pour poursuivre leur activité et maintenir le lien avec leur clientèle jusqu'au déconfinement. Pour autant, la « démocratisation » engagée du numérique - loin d'être absolue - traduit des réalités différentes correspondant à des niveaux de maturité variés selon la taille des agences ou leur statut (indépendant ou appartenance à un réseau).Du B.a.-ba du numérique...A l'heure du tout-numérique, rares sont les agences immobilières à ne pas faire rimer leur stratégie commerciale avec optimisation de leur visibilité sur internet : avec 98% d'agence équipées d'un site web ou en passe de l'être et 96% d'un compte sur les réseaux sociaux, assurer une vitrine performante et attractive en ligne est devenu un prérequis incontournable pour les professionnels.D'autres évolutions technologiques ont progressivement convaincu les professionnels, tels que :La dématérialisation des documents liés à la gestion des biens, considérée aujourd'hui par plus de 8 agences sur 10 (83%) comme indispensable.Le développement de la signature électronique est une avancée majeure pour 87% des agents immobiliers, leur permettant de réaliser plus d'actes à distance, et donc de gagner en rapidité et en efficacité. Un point sur lequel l'État a montré une certaine réactivité, en autorisant par décret début avril la réalisation d'actes notariés à distance, dérogeant ainsi temporairement à la règle exigeant la présence physique des parties.La visioconférence a démontré son intérêt pour près de 7 agences sur 10 (69%) pour maintenir le lien avec les collaborateurs, les clients actifs ou potentiels. Durant le confinement, le numérique a représenté une alternative essentielle, pour poursuivre un certain niveau d'activité.... à l'hétérogénéité de l'adoption des outils numériquesUne partie des agents immobiliers se sont aussi adaptés aux attentes et aux nouveaux usages des particuliers.Les visites virtuelles ont démontré leur pertinence pour 58% des agents immobiliers, en permettant à des potentiels acheteurs de découvrir des biens en toute sécurité depuis leur domicile.D'autres outils ont également fait une percée en raison des contraintes de distances, de façon plus mesurée, comme la réalisation d'état des lieux à distance, intéressante pour près d'1 agence sur 2 (47%).Si ces nouvelles solutions devraient s'imposer dans le secteur pour devenir la norme dans les prochaines années, du fait de leurs nombreux avantages (gain de temps, d'économies, etc.), pour autant, ce phénomène de numérisation recouvre des réalités différentes. L'écart entre les plus petites agences (moins de 5 collaborateurs) et celles de plus de 10 collaborateurs est particulièrement important concernant l'adhésion à l'état des lieux numérique (36% des petites contre 74% des grosses). Dans une moindre mesure, la différence est sensible entre les agences indépendantes et celles membres de réseaux (42% vs 51%). Même constat sur l'estimation gratuite à distance, pratiquée par 45% des petites agences contre 78% pour les plus de 10 collaborateurs (50% des indépendants contre 60% des réseaux).« Le marché de l'immobilier a été très touché avec la fermeture brutale des agences dès l'annonce du confinement, l'impossibilité d'organiser des visites ou de signer des actes courant mars » observe Jean-David Lépineux, fondateur d'Opinion System. « Pour autant, la plupart des agents immobiliers ont su réagir et s'adapter dans un contexte compliqué, notamment en adoptant des outils numériques qui correspondaient déjà à des attentes fortes chez les particuliers. Cette crise sanitaire aura été un accélérateur de cette tendance numérique que l'on observe depuis peu au sein de la profession. Les petites agences ont également besoin de suivre ce mouvement, elles sont les plus impactées aujourd'hui et auront besoin de ces outils pour se renforcer. »*Note méthodologique : enquête réalisée entre avril et mai 2020 auprès de 223 agences immobilières partenaires d'Opinion System.
Il y a 4 ans et 314 jours

Un ouvrier tué dans un éboulement sur le chantier du centre d'entraînement de l'AS Monaco à La Turbie

"C'est un éboulement de falaise. Il y a un chantier avec des engins dans une partie rocailleuse et un rocher est tombé", a indiqué le service départemental d'incendie et de secours (SDIS). L'accident a également fait un blessé léger.La victime décédée, qui conduisait une pelleteuse, était âgé de 56 ans, selon la gendarmerie qui a ouvert une enquête à la suite de cet accident du travail: "un rocher s'est détaché, on n'a pas encore d'explication".Des travaux sont effectués au centre d'entraînement de l'ASM.Par ailleurs un nouveau centre de formation est en contruction à Monaco, près du stade Louis II. D'un coût de 50 millions d'euros initial, il doit en principe être livré au deuxième semestre 2021.
Il y a 4 ans et 314 jours

Une étude pointe les "inégalités de destin" des familles modestes selon les régions

Plutôt qu'une opposition - couramment évoquée - entre territoires ruraux et urbains, ou entre centres-villes et "France périphérique", cette étude réalisée par France Stratégie met en évidence des "inégalités de destin" entre régions."Avoir grandi dans une zone rurale ou périurbaine ne réduit pas les perspectives de niveau de vie des enfants d'origine modeste", concluent les auteurs, Clément Dherbécourt et Gustave Kenedi.En revanche, "les territoires à faibles perspectives de niveau de vie sont concentrés dans le Nord et au Sud du pays: anciennes régions Languedoc-Roussillon et Nord-Pas-de-Calais, Corse, départements de l'Aisne, des Ardennes, du Var et du Vaucluse", détaillent-ils.Pour répondre à la question "dans quelle mesure le niveau de vie d'une personne dépend-il du lieu où elle a grandi ?", les deux économistes ont étudié des données statistiques concernant 80.000 personnes, enfant d'ouvriers ou d'employés, nés entre 1970 et 1988. Ils ont croisé le niveau de vie actuel de ces personnes avec le lieu où elles ont passé leur adolescence - qu'elles y habitent toujours ou pas.Résultat: les "perspectives de revenus à l'âge adulte augmentent avec le niveau de richesse du territoire d'origine". Ainsi, les personnes d'origine modeste ayant grandi en Ile-de-France ont un niveau de vie médian à l'âge adulte de 1.730 euros, contre 1.474 euros pour ceux ayant grandi dans le Nord-Pas-de-Calais.Cela s'explique par les différences de richesse entre régions et aussi par le fait que, partout, les ménages modestes sont nettement moins mobiles que les familles aisées.Or, "ce qui distingue vraiment les régions à faibles perspectives de niveau de vie des autres, c'est le niveau de vie très faible des non-diplômés du supérieur qui n'ont pas émigré" dans d'autres régions, observent les auteurs.Pour tenter de résorber ces disparités, les pouvoirs publics devraient donc réfléchir à des "incitations à la mobilité" pour aider certains ménages à "rejoindre des régions à meilleure perspective d'emploi", suggèrent-ils.Cependant, cela ne doit pas être selon eux la seule piste d'action car changer de région peut avoir un "coût important sur le bien-être des individus".Pour les économistes, il convient donc également d'envisager dans ces territoires les plus défavorisés des "incitations socio-fiscales à la relocalisation de postes de travail de qualité", mais aussi d'y développer des emplois publics.
Il y a 4 ans et 314 jours

La "Silicon Wadi", projet israélien controversé à Jérusalem-Est

Dans une vidéo, la municipalité de Jérusalem vante la centralité et le "potentiel" du quartier palestinien de Wadi al-Joz, situé en contrebas de la Vieille ville et ceinturé par de grands axes routiers.Environ 250.000 m² seront alloués à des entreprises de la high-tech, 50.000 à des commerces en tout genre et 50.000 de plus à des hôtels, pour un coût total de 2,1 milliards de shekels (538 millions d'euros), explique la municipalité.Comme si Dubaï était transplanté dans les faubourgs palestiniens de la Ville sainte.Pour réaliser cette vision futuriste, les autorités de Jérusalem doivent relocaliser 200 commerces, ateliers et boutiques.Ce projet pourrait signifier la mort du garage familial de Fathi al-Kurd, 77 ans, qui a pignon sur rue depuis 1966 à Wadi al-Joz."Nous ne pouvons pas faire face à ce gouvernement, mais nous souhaitons au moins qu'il nous offre une alternative", confie M. Al-Kurd à l'AFP. "Mon fils a quatre enfants, s'il ne travaille pas une semaine, lui et les siens auront faim.""Un employé municipal est déjà venu nous voir l'été dernier pour nous dire que l'expulsion se préparait", dit son fils, Mohannad.En Israël, pays qui se surnomme la "start-up nation", le secteur des hautes technologies compte pour 10% des emplois et près de 50% des exportations. Et la mairie de Jérusalem espère transformer Wadi al-Joz, qui concentre de nombreux garagistes, mécaniciens et carrossiers, en "nouveau centre high-tech de Jérusalem-Est".Sous occupation de l'État hébreu depuis 1967, Jérusalem-Est est le foyer de 300.000 Palestiniens et 200.000 colons juifs.Les terrains destinés à la "Silicon Wadi" ("wadi" signifie vallée en arabe, en référence à la "Silicon Valley" américaine) restent la propriété de familles palestiniennes.Parmi elles, celle de Nayef Al-Kiswani assure posséder 3.000 m² dans le secteur. Chemise bleue, assis devant sa quincaillerie, il affirme qu'il y a bien eu des pourparlers avec la municipalité sur ce projet.Mais lui aussi veut sa part du gâteau. "Je veux obtenir une indemnisation financière et obtenir des licences pour construire des magasins, des bureaux et des appartements", espère-t-il."Ce projet des forces d'occupation existe et notre opposition n'y changera rien, mais il ne faut pas tout perdre non plus", dit-il, mi-résigné, mi-stratège.Pour l'économiste Mohammed Qirsh, si les propriétaires sont expulsés sans contrepartie, les pertes financières leur seront "désastreuses". Ceux qui ont reçu un avis d'expulsion envisagent de former un comité pour contester la décision."Judaïsation"?Devant l'entrée de sa carrosserie, Khalil al-Hawash estime que le projet de "Silicon Wadi", dont le slogan est "les rêves deviennent réalité", a pour but de "vider la ville de ses habitants palestiniens".Lui aussi se demande si la mairie va lui donner une compensation ou l'aider à se réinstaller ailleurs. "C'est comme s'ils nous lâchaient au milieu de nulle part et nous disaient 'débrouillez-vous'", se désole ce père de quatre enfants.Selon la mairie, le projet doit au contraire permettre de réduire les inégalités économiques à Jérusalem-Est, grâce à la création de 10.000 emplois.Il "augmentera le taux d'emploi des femmes de Jérusalem-Est" et "accroîtra la confiance entre les habitants de cette partie de la ville, la mairie et le gouvernement", promet la mairie.Kamal Obeidat, le président de la Chambre de commerce palestinienne de Jérusalem fustige un projet qui ambitionne selon lui d'"effacer" certains secteurs de la ville pour les "judaïser".Khalil al-Tufakji, chercheur à l'Association des études arabes de Jérusalem, abonde aussi dans ce sens. Sous couvert d'investissements, la "Silicon Wadi" fait la promotion d'une vision "politique", juge-t-il. Et celle-ci s'incarne dans le développement d'un Jérusalem-Est sans ses commerçants palestiniens.
Il y a 4 ans et 314 jours

Lydos Hybrid : Le chauffe-eau hybride innovant et économique

Une innovation qui fait faire des économiesSa fonction I Memory gère automatiquement les sources d'énergie et optimise leur utilisation, jusqu'à 50 d'économies sur la facture d'eau chaude On compte en effet 50 d'économies d'énergie en plus par jour par rapport à un chauffe eau électrique standard de classe B.Un chauffe eau intelligent pour répondre à différents types de besoinsModèle idéal pour un foyer allant d'une à trois personne, le Lydos Hybrid a été conçu avec une intelligence hybride. Ce chauffe eau analyse automatiquement les habitudes de consommation d'eau chaude du foyer, afin de délivrer seulement le volume nécessaire, en fonction des besoins. Disponible également en volume 100 litres, son alimentation en eau chaude est rapide.Une installation en toute simplicitéLe Lydos Hybrid a été créé dans l'objectif de s'adapter parfaitement aux exigences d'un chauffe eau standard. Ainsi, ce chauffe eau hybride ne nécessite aucun perçage pour les gaines d'air et pas de modification du tableau électrique. Une installation en toute simplicité.
Il y a 4 ans et 314 jours

Activité presque normale sur les chantiers de Vinci, mais incertitude dans les aéroports

Sur les chantiers, "l'activité se situe actuellement à près de 90% de son niveau normal estimé en moyenne", a détaillé Vinci dans un communiqué quelques heures avant son assemblée générale.Le groupe, qui avait déjà renoncé à ses objectifs, n'a pas donné de prévision chiffrée sur l'impact de la crise sur ses comptes. Il a seulement prévenu que son chiffre d'affaires et ses bénéfices seraient affectés "de manière très significative" cette année.La crise du coronavirus a conduit de nombreux pays, dont la France, à prendre de strictes mesures de confinement qui ont, de fait, mis à l'arrêt momentané beaucoup de chantiers pour des raisons sanitaires."En France, où le groupe réalise environ la moitié de son chiffre d'affaires, l'activité a été très faible dans le bâtiment et les travaux publics pendant environ un mois à compter de l'entrée en confinement" à la mi-mars, a précisé Vinci."Dans de nombreux autres pays, elle s'est, en revanche, maintenue à des niveaux proches de la normale", a-t-il tempéré.Si la situation retrouve une relative normalité dans les chantiers, Vinci fait face à des perspectives toujours incertaines dans les aéroports, un secteur dans lequel il s'est massivement développé ces dernières années.Face à une restriction quasiment généralisée des voyages à travers le monde, l'activité de ses aéroports a été presque nulle en avril et mai."En juin, une reprise progressive de l'activité s'est amorcée pour les vols domestiques - notamment en France, au Japon et aux États-Unis - et les vols à l'intérieur de l'espace Schengen", a expliqué Vinci."Elle devrait être suivie, à partir du 1er juillet, d'une reprise progressive des liaisons internationales, la trajectoire de celle-ci restant, à ce stade, plus incertaine", a conclu le groupe, qui n'a pas non plus retrouvé un trafic normal sur ses autoroutes.
Il y a 4 ans et 314 jours

Frans Bonhomme accompagne la reprise d'activité du BTP

Leader de la distribution en France et en Espagne, sur les marchés de Travaux Publics, Aménagement Extérieur, Assainissement Non Collectif et Bâtiment, le Groupe Frans Bonhomme se positionne pour soutenir la reprise des chantiers.Selon Pierre Fleck, Président du Groupe, « Alors que notre secteur, notamment les Travaux Publics, a été un des plus touchés par la crise, nous sentons depuis quelques semaines une forte reprise aussi bien en France qu'en Espagne. Nous continuons à rouvrir nos points de vente, notre site e-commerce connaît une très forte progression des commandes et dès aujourd'hui nos équipes commerciales repartent au contact de nos clients et prospects. Aussi bien sur nos sites qu'en télétravail nos collaborateurs sont extrêmement mobilisés au service des acteurs des Travaux Publics et du Bâtiment. C'est grâce à leur engagement et à leur expertise que Frans Bonhomme va retrouver progressivement les voies du retour à un niveau d'activité proche de l'avant-crise. »Cette reprise d'activité du groupe se poursuit parallèlement aux pourparlers avancés avec ses actionnaires et ses prêteurs afin d'apporter de nouveaux moyens financiers pour renouer avec la dynamique de gains de parts de marché qui a été accélérée par l'acquisition de DMTP fin 2019.
Il y a 4 ans et 315 jours

La Convention citoyenne pour le climat rejette les 28 heures de travail par semaine

Il s'agit de la première des quelques 150 mesures soumises à l'adoption des membres à être rejetée. Beaucoup d'intervenants se sont notamment inquiétés des conséquences économiques de la mesure et de l'image qu'une adoption donnerait de leurs travaux."C'est totalement déconnecté de la réalité et c'est indéfendable dans le contexte actuel. Et cette mesure discrédite totalement la convention, c'est donner le bâton pour se faire battre. Si c'est proposé, ça sera rejeté et ça aura juste discrédité notre travail," jugeait ainsi Mélanie (en séance, les membres de la convention ne sont mentionnés que par leurs prénoms)."Le partage c'est beau mais avec la crise actuelle c'est pas possible. J'ai travaillé toute ma vie 50 heures par semaine en élevant seule deux enfants. C'est toujours les mêmes qui travaillent moins, toujours les mêmes qui travaillent plus et pour des salaires minables," lançait de son côté Marie-Hélène en refusant la mesure."C'est hors mandat par rapport à la diminution des gaz à effet de serre", jugeait de son côté Lionel, tandis que d'autres abondait: "Il faudrait une convention citoyenne séparée sur le travail"."Le télétravail avant c'était un ovni, personne n'imaginait ça. Mais l'application de cette mesure ça n'est pas dans six mois, c'est dans dix ans, il faut se projeter et réfléchir", répondait Sylvie pour défendre la mesure."On peut être d'accord ou ne pas être d'accord, mais ça n'est pas à vous de dire qu'on va avoir l'air de guignols", lançait Annie. "On a voulu dire que le modèle et le système ne nous conviennent pas, alors osons".
Il y a 4 ans et 315 jours

L'organisation patronale des professions libérales veut mobiliser l'épargne des particuliers

Plaidant que les petites entreprises de ces secteurs ont été "encore davantage impactées par la crise sanitaire que les autres entreprises", l'UNAPL propose de "faire en sorte que les aides financières accordées à des TPE (exploitées en nom propre ou en société) sous la forme de prêts à échéance de cinq ans puissent bénéficier des mesures d'incitation fiscale actuellement prévues pour les seules prises de participation dans des sociétés".Ces entreprises vont encore faire face "à d'importants besoins de financement durant la période qui s'ouvre devant nous", affirme encore l'UNAPL, pour qui "tout doit être mis à contribution pour satisfaire ces besoins".L'UNAPL, organisation patronale qui fédère 67 organisations syndicales des professions de la Santé, du Droit, du Cadre de vie et technique, indique avoir fait la démarche "avec le soutien de l'U2P", l'Union des entreprises de proximité.
Il y a 4 ans et 315 jours

Le Sénat présente dix-sept mesures pour sauver et relancer les PME, le commerce et l'artisanat

Élaborées en coordination avec le bureau de la Délégation aux entreprises, présidée par Élisabeth Lamure, ces mesures poursuivent deux objectifs principaux :à court-terme, sauvegarder le tissu commercial et artisanal français, en évitant une vague de faillites dont l'impact économique, social et sur le dynamisme de nos territoires serait dramatique ;préparer l'avenir et relancer durablement ces secteurs, en renforçant leur situation financière, en accélérant la numérisation des PME-TPE et en soutenant le commerce de proximité.Pour Serge Babary, « nombre de commerçants et d'artisans sont dans une situation critique, et ne bénéficieront pourtant pas du prolongement des aides annoncé par le Gouvernement. Ce dernier obéit à une logique sectorielle (restauration, culture, événementiel), ce qui le conduit à oublier les entreprises, souvent des PME, qui dépendent fortement de ces secteurs sans pour autant bénéficier de la même visibilité médiatique. L'approche doit au contraire être fondée sur les difficultés économiques concrètes, et inclure les entreprises tout au long de la chaîne d'approvisionnement ou de production ».En conséquence, les sénateurs préconisent de maintenir le Fonds de solidarité jusqu'au 31 décembre, non pas uniquement pour les entreprises de certains secteurs, mais pour toutes celles qui continuent d'enregistrer une baisse de 50% de leur activité. De la même façon, ils appellent à une prolongation de l'activité partielle et de sa prise en charge à 100% par l'État pour les entreprises qui continuent d'enregistrer de lourdes pertes d'exploitation. Une baisse du taux de TVA pour les secteurs les plus touchés est également proposée : elle présente l'avantage soit de bénéficier aux consommateurs, si elle est répercutée dans les prix, soit de permettre aux entreprises de reconstituer leur trésorerie, ce dont elles ont un besoin urgent.En outre, si les prêts garantis par l'État et les reports de charges se sont révélés être des solutions efficaces à très court terme, ils augmentent fortement l'endettement des PME et érigent un mur de la dette qu'elles risquent de ne pas pouvoir franchir, au détriment de leurs capacités d'investissement et de développement. Pour y faire face, les sénateurs appellent à renforcer les fonds propres des TPE-PME via des prêts participatifs ou des obligations convertibles, en lien avec les régions.Par ailleurs, la crise a mis en lumière les conséquences d'une des fragilités majeures des PME françaises : leur insuffisante numérisation, qui se traduit pour les commerçants par un faible recours aux ventes en ligne.Comme le rappelle Élisabeth Lamure, présidente de la Délégation aux entreprises, « face à l'interdiction d'accueil du public, les seules entreprises qui ont pu compenser – légèrement ‑ leurs pertes de chiffre d'affaires sont celles qui ont procédé à des ventes en ligne, soit via une livraison directe, soit sous la forme de click & collect ou de drives, à hauteur environ de 20 à 25% de leur chiffre d'affaires habituel. Or si 70% des consommateurs achètent et paient en ligne, seule une PME sur huit fait usage de solutions de vente en ligne, ainsi que le notait l'an dernier un rapport de la Délégation ».Par conséquent, les sénateurs proposent la mise en place d'un crédit d'impôt à la numérisation des PME, à destination des chefs d'entreprise et des salariés, qui couvrirait notamment une partie des dépenses de formation, d'équipement, et de services annexes. Ils préconisent également le déploiement à l'échelle nationale d'une plateforme publique, qui permettrait le référencement des commerçants et artisans qui le souhaitent, la publicité de leur catalogue de produits et services et de procéder à des ventes en ligne. Cet outil pourrait être la généralisation de la plateforme « Achatville », initiative bienvenue du réseau des chambres de commerce et d'industrie, aujourd'hui circonscrite à 29 départements.La relance de ces secteurs passe également, bien entendu, par celle du commerce de proximité. Pour Anne Chain-Larché, « le commerce de proximité, loin de se réduire à une activité de vente ou de prestation de services, joue avant tout un rôle social fondamental, alliant contacts humains, conseils au client, valorisation et maintien de savoir-faire précieux, animation des principaux lieux de vie et de socialisation. La relance du commerce de proximité est donc certes un enjeu économique, mais c'est aussi une nécessité vitale d'un point de vue sociétal, un atout fondamental de l'aménagement du territoire ».Il est ainsi proposé de préserver le FISAC (Fonds d'intervention pour la sauvegarde de l'artisanat et du commerce), d'augmenter fortement ses fonds et de mieux associer les élus locaux à ses décisions. Par ailleurs, un vaste plan de communication nationale afin de sensibiliser les consommateurs à l'importance du commerce de proximité et à ses difficultés pourrait être lancé.Enfin, l'apprentissage, pierre angulaire de l'artisanat, risque de connaître une « année noire » en 2020 si les carnets de commande restent peu remplis et que les employeurs n'embauchent pas d'apprentis. Ainsi que le note Fabien Gay, « cette situation est particulièrement grave : il ne s'agit pas seulement d'une hausse du chômage, qui à elle seule est déjà une conséquence dramatique de la crise. Il s'agit également d'une fragilisation de la capacité de la France à se redresser. En effet, les contrats non signés en 2020 représentent autant de compétences en moins pour les années à venir ».Si les mesures de soutien à l'artisanat annoncées par le Gouvernement le 4 juin vont dans le bon sens (notamment l'aide à l'embauche), les sénateurs proposent de les compléter et de revenir sur une inégalité de traitement qu'elles induisent entre jeunes. En effet, l'aide n'est versée que pour les formations au-dessous du niveau « licence pro ». Cette inégalité de traitement est difficilement compréhensible : une entreprise qui embauche un jeune en master peut également faire face à une chute drastique de son activité.« Surtout, un jeune en master a tout autant besoin d'être embauché à l'issue de sa formation qu'un jeune en bac pro, par exemple. Nous proposons donc d'octroyer cette aide quel que soit le niveau de diplôme préparé », explique Fabien Gay.Pour Sophie Primas, présidente de la Commission des affaires économiques, « les commerçants et artisans affrontent là une troisième crise en deux ans, après avoir perdu 30% de leur activité pendant la crise des gilets jaune et subi une baisse de fréquentation en décembre 2019 du fait des mouvements sociaux. Leur survie est en jeu, de même que celle de leurs fournisseurs. Il est absolument fondamental que le plan de relance qui leur est destiné ne se limite pas aux secteurs encore interdits d'accueil du public. Ces dix-sept recommandations prennent la mesure de cette urgence ». Pour lire l'étude : cliquez ici
Il y a 4 ans et 315 jours

La relance "verte" à la recherche du PIB de demain

Les PIB "verts"Dès 1972, les économistes William Nordhaus et James Tobin proposent un calcul de la croissance qui prendrait également en compte notamment le travail non rémunéré, le temps de loisir et les effets négatifs de l'urbanisation sur l'environnement ("disamenities of urbanisation") dans un indicateur qu'ils nomment Mesure du bien-être économique (MBE).En 2006, la Banque mondiale conçoit le principe de l'"épargne nette ajustée". Calculée pour 120 pays et régulièrement mise à jour, elle ajoute à l'épargne nette nationale les dépenses en éducation et lui soustrait l'épuisement en énergie, en minéraux et en ressources forestières, et les dommages causés par le dioxyde de carbone et les émissions de particules.L'ONU a proposé au Sommet de Rio en 2012, son "Indicateur global de richesses" (IGR), qui cumule capital économique, social et naturel.Pour Richard Black, directeur du groupe de réflexion Energy and Climate Intelligence Unit, "l'un des problèmes avec tous les indicateurs alternatifs, c'est qu'il y en a tellement"."Le PIB est un concept très simple", estime l'analyste. "Mais à partir du moment où on dit qu'il doit inclure les émissions de carbone, quelqu'un d'autre peut estimer qu'il devrait d'abord inclure les ressources naturelles. Rapidement, ça devient une conversation très académique. Il y a toujours quelque chose en plus qu'il faudrait pouvoir prendre en compte".Tableau de bordEn France, une commission présidée par le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz planche en 2008 pour "déterminer les limites du PIB en tant qu'indicateur des performances économiques et du progrès social"."La Commission a fait valoir que ce serait une erreur d'essayer d'avoir une mesure unique qui englobe tout, rappelle M. Stiglitz. Nous avons plaidé pour un tableau de bord".Le rapport reproche notamment aux PIB "verts" de permettre de compenser par exemple des émissions de CO² par le fait d'investir dans des machines qui en produisent davantage. Il préconise l'utilisation d'un indicateur monétaire relatif à la soutenabilité économique, flanqué de diverses mesures physiques de l'impact environnemental.Emissions carboneParmi ces mesures, les émissions de carbone constituent un facteur important.Elles présentent cependant le risque de minimiser les dégâts sur l'environnement, selon l'économiste spécialiste des indicateurs Florence Jany-Catrice, puisqu'un pays peut être bien classé "en exportant par exemple une partie de sa pollution dans d'autres pays. C'est le cas de la France: on est bons en termes d'émissions mais pas en termes d'empreinte".Pour empêcher cela, estime pour sa part John Ferguson, analyste à l'Economist intelligence Unit, "nous avons besoin de beaucoup plus de données sur les émissions de carbone, en particulier tout au long de la chaîne d'approvisionnement".La difficulté de tels outils réside dans leur aspect prédictif. "La statistique économique habituelle, c'est mesurer le présent", explique Didier Blanchet, directeur des études et synthèses économiques de l'Insee. "Quand on parle des dommages futurs de la tonne de CO2 émise, c'est monstrueux, on ne peut que construire des hypothèses".A l'Insee, les indicateurs physiques liés à la soutenabilité ont été "bien renforcés" durant la décennie qui a suivi le rapport, poursuit Didier Blanchet, "mais on bute toujours sur la question de la conversion en équivalent monétaire qu'on pourrait +brancher+ sur les chiffres de la comptabilité nationale". C'est-à-dire sur l'incontournable PIB, qui mesure la richesse créée en l'espace d'une année.Dette climatiqueInstrument prédictif aussi mais moins complexe, l'idée de dette climatique étudiée par l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) par rapport aux ambitions des Accords de Paris."On s'est engagés à respecter zéro émission nette en 2050", développe Didier Blanchet. "Compte tenu de l'état des connaissances et de ce qu'on sait des coûts et techniques de décarbonation, on peut chiffrer que respecter cet objectif va nous coûter en cumulé une année de PIB environ".Empreinte écologiqueExplicitement fondé sur la notion de soutenabilité et vulgarisé aujourd'hui par le WWF, le concept d'empreinte écologique mesure la surface nécessaire pour produire ce que nous consommons et absorber nos déchets.Il permet également de calculer le jour du dépassement, celui à partir duquel toute la ressource environnementale est consommée. Cette date, qui était tombée le 29 juillet en 2019, sera repoussée de trois semaines cette année grâce au confinement."Malgré ses problèmes méthodologiques, c'est un instrument pédagogique absolument essentiel", estime Florence Jany-Catrice, co-fondatrice du Forum pour d'autres indicateurs de richesse (FAIR). Pour elle, l'un des enjeux majeurs est celui des "irréversibilités", des points de non-retour dans la destruction de l'environnement."Il n'y a pas d'indicateur magique qui va permettre de régler cette question", avertit-elle.
Il y a 4 ans et 315 jours

La SNCF signe un contrat avec RES pour la fourniture d’électricité renouvelable

SNCF Énergie (filiale de SNCF Voyageurs) a signé cet engagement portant sur une capacité installée de 40 mégawatts sur 15 à 20 ans, ont indiqué les entreprises dans un communiqué commun.Le contrat doit représenter "environ 2% de la consommation d'électricité nécessaire à la circulation de l'ensemble des trains de SNCF Voyageurs"."Ce contrat permet la construction et l'exploitation de centrales solaires à partir de 2021, qui seront liées directement à SNCF Énergie pour ses besoins directs", expliquent les partenaires.D'une puissance totale de 40 MWc (mégawatts crête), elles seront situés dans les Alpes de Haute-Provence.L'an dernier, la SNCF avait déjà signé un contrat de ce type avec le producteur Voltalia, pour une puissance de 143 MW. C'était alors une annonce d'une ampleur inédite en France.Ce type de contrat de gré à gré, négocié sur le long terme par les entreprises avec les producteurs, est connu sous son nom anglais de "corporate PPA" (pour "power purchase agreement"). Généralement fondé sur les énergies renouvelables, il est très répandu aux États-Unis et se développe peu à peu en France.SNCF Voyageurs indique par ailleurs son souhait de signer d'autres contrats de ce type pour atteindre son objectif: 40 à 50% d'énergies renouvelables dans son mix de consommation d'électricité pour la traction des trains à l'horizon 2025.
Il y a 4 ans et 315 jours

L'aigle et le bousier

Il y a 4 ans et 315 jours

Face aux grandes chaleurs, optez pour la climatisation

Avec NAGANO, Thermor s'invite dans tous les foyers pour permettre à chacun d'améliorer le confort thermique de son habitation et ce en toutes saisons.La gamme de climatisation connectée NAGANO est une solution 2 en 1 pour chauffer en hiver et refroidir son logement en été. Grâce à sa large plage de fonctionnement (de -20°C à +43°C en été et de -20°C à +24°C en hiver), le bien-être des occupants est assuré, quelles que soient les températures extérieures. De quoi affronter les hivers rigoureux et les étés caniculaires avec plus de sérénité.Les climatiseurs NAGANO peuvent être installés dans tout type de logement, que ce soit en appartement ou en maison (sous réserve de pouvoir installer l'unité extérieure).En fonction des besoins, ils permettent de maintenir une température ambiante dans une seule pièce (catégorie mono-split) ou plusieurs à la fois et cela jusqu'à 4 maximum (en version multi-splits).Disposant d'une large plage de puissances (de 2 600 W à 7 000 W en mono et de 4 000 à 7 800 W en multi-split), ils chauffent ou refroidissent très rapidement. Un confort absolu, tout le temps, dont il deviendra difficile de se passer.Ultra silencieux, avec un niveau acoustique de seulement 20dB(A), les climatiseurs NAGANO seront se faire discrets afin de garantir une parfaite tranquillité, même en cas d'installation dans une chambre.En plus d'être très efficace, la gamme de climatisation NAGANO est particulièrement esthétique avec son design élégant aux lignes épurées. Grâce à sa finition blanc mat, coloris intemporel et moderne à la fois, elle s'intègre harmonieusement à tous les styles d'intérieurs.La température parfaite en toutes saisonsMaîtriser la température de son domicile est essentiel pour garantir un confort optimal. Les climatiseurs connectés NAGANO se programment et se pilotent aisément depuis la maison et apportent un niveau de contrôle d'une extrême précision, pièce par pièce.Une simple pression sur les boutons de la télécommande permet de paramétrer avec une grande simplicité les commandes de l'affichage digital :la température s'ajuste au degré près, en fonction des habitudes de vie des occupants et des différents espaces de vie,la fonction Silence (quiet) bascule le ventilateur en petite vitesse et délivre un débit d'air plus faible,la fonction Intelligente (smart) mesure la température de la pièce pour adapter le confort automatiquement et garder une maison et confortable en toute circonstance,la fonction Sleep régule la température nocturne afin d'éviter un rafraîchissement ou un chauffage excessif la nuit,le capteur ECOPILOT ajuste le débit d'air pour suivre ou pour éviter tout contact direct avec l'utilisateur en fonction de ses préférences,le balayage à flux verticaux et horizontaux permet de répartir au mieux la fraîcheur ou la chaleur pour une homogénéité de température dans chaque pièce.Afin de bénéficier d'une chaleur confortable ou d'une agréable sensation de fraîcheur avant son arrivée, l'utilisateur peut également contrôler à distance, à partir d'un smartphone ou d'une tablette, la température de son logement.Il suffit pour cela de télécharger l'application Smart Clima depuis l'App Store ou Google Play pour pouvoir allumer et éteindre l'appareil, modifier les réglages ou moduler la température. Un confort sur mesure pilotable n'importe où et à tout moment.Cap sur les économies d’énergieProfiter d’une maison plus confortable tout en consommant moins d’énergie, c’est possible.Eco-performants, les climatiseurs NAGANO affichent une excellente classe énergétique A+++ en mode froid (SEER jusqu’à 8,5) et A++ en mode chaud (SCOP jusqu’à 4,6).Et pour alléger encore un peu plus la facture électrique, les climatiseurs NAGANO détectent automatiquement la présence de l’utilisateur à 120° et jusqu’à 10 m. Ainsi, lorsque le capteur constate que la pièce est inoccupée, les fonctions chauffage ou rafraîchissement passent en mode économie (de + ou -2°C).Assurément, la nouvelle gamme de climatisation NAGANO possède de sérieux atouts qui sauront séduire les particuliers désireux de faire de leur domicile un cocon confortable quelle que soit la météo !
Il y a 4 ans et 315 jours

Collaboration réussie entre Paris Ouest Construction et Daikin pour la réalisation d'un bâtiment en BIM

C'est dans cette 2e perspective qu'un partenariat très étroit et fructueux a été engagé entre Paris Ouest Construction et Daikin, acteur majeur sur le marché mondial du génie climatique et du chauffage, pour la conception de la maquette numérique de l'opération.Retour sur le long cheminement de cette initiative portée par un atelier R&D réuni au sein de LCA-FFB.Fruit d'un travail de recherche collaboratifParis Ouest Promotion participe depuis 3 ans à un atelier R&D Promoteurs Partenaires au sein de LCA-FFB, organisation qui réunit des constructeurs de maisons individuelles, des aménageurs fonciers ainsi que des promoteurs immobiliers.Xavier Tournillon, Directeur technique et de la transition numérique du bâtiment au sein de Paris Ouest Construction, est l'initiateur de cette réalisation menée en BIM : « En 2018, Paris Ouest Promotion, notre entité dédiée à la promotion, a lancé son premier programme tertiaire. J'ai saisi l'opportunité de cette signature pour proposer aux membres de cet Atelier R&D d'œuvrer sur l'étude de ce projet par l'angle du BIM au sein d'un groupe de travail. Ce travail était mené de façon volontaire, non contraignante ce qui a permis aux acteurs de s'engager pleinement ».Le groupe de travail intègre plusieurs fabricants et industriels spécialisés dans l'enveloppe, le gros œuvre, les équipements techniques, … parmi lesquels l'entité Daikin France, fortement impliquée dans la maquette numérique depuis la mise à disposition de 250 objets BIM au format Revit au sein d'une bibliothèque digitale développée en propre.« Sur le marché du génie climatique, nous sommes les premiers en France à avoir proposé autant de références en BIM sur un espace cloud dédié. Avant le projet porté par Paris Ouest Construction, nous n'avions encore jamais eu l'occasion d'expérimenter nos objets BIM dans le cadre d'une véritable opération. L'immeuble de Villejuif a donc constitué un premier terrain d'expérimentation pour Daikin, nous permettant de tester, d'adapter et d'améliorer notre offre en ce domaine », explique Eric Bokobza, prescripteur national Daikin France.C'est aux côtés d'Axelios, bureau d'études, de IMO 55, cabinet d'architecture habitué à collaborer avec Paris Ouest, et d'autres industriels du groupe de travail que Paris Ouest Construction et Daikin se sont lancés dans cette entreprise technique enrichissante.« Nous avions la volonté de réaliser un maximum d'éléments au format numérique. Cela a représenté les 2/3 du projet. Il était plus compliqué d'intégrer tous les équipements électriques pour lesquels nous n'avions pas assez d'offres d'objets BIM à l'époque où l'étude a été menée », se souvient Xavier Tournillon.Les objectifs du groupe étaient alors les suivants :Comment intégrer un produit numérique dans un projet de construction ?Comment le BIM était capable de nourrir cette opération immobilière pour positionner en amont un maximum d'équipements, de réseaux, d'éléments en toiture et en façade, etc, dans le but d'anticiper les opérations et d'éviter les mauvaises surprises ?BIM, gage de qualité de l'ouvrageEn fin d'année 2018, le projet BIM de l'immeuble de Paris Ouest Promotion à Villejuif a été présenté par le groupe de travail à l'occasion de la 3ème Journée Technique Promoteurs Partenaires LCA-FFB à Paris devant plus de 200 professionnels. Les travaux sont lancés début 2019.Il s'agit d'un bâtiment de bureaux de plus de 2000 m², disposé en R+5. Il offre un parking de 115 places de stationnement en sous-sol et des locaux en rdc destinés à l'implantation de commerces.Conformément au cahier des charges de Paris Ouest, le groupe a travaillé sur le plus haut niveau de détail existant à l'échelle internationale, à savoir en LOD 400, sur un modèle numérique du bâtiment commun à tous les partenaires de l'étude. Celui-ci a concerné la majeure partie des éléments constructifs et équipements : menuiserie, façades, toitures, réseaux, structure, plomberie, …Dans le cas de l'installation d'un système de chauffage et de rafraîchissement, le bureau d'études et Daikin ont travaillé sur l'intégration de solutions de détente directe VRV et d'une CTA double flux, raccordés à plusieurs dizaines d'unités intérieures. Ces différents systèmes font partie intégrante des objets BIM proposés par Daikin au format REVIT, au même titre que l'ensemble des équipements nécessaires tels que les tuyaux frigorifiques et les différents accessoires (thermostats, …) avec pour chacun toutes les caractéristiques techniques s'y référant. La réservation amont de tous ces éléments inscrits dans la maquette permet notamment de s'assurer de la performance nominale du système qui est pour beaucoup liée à la qualité d'installation.« La force du BIM c'est surtout la diminution des risques liés aux études et à l'acte de construire. La maquette numérique offre, de fait, des économies financières et de délais en évitant de devoir adapter des mises en œuvre non prévues initialement lorsque nous sommes en pleins travaux. C'est la réduction de l'aléa qui est l'enjeu principal de cette démarche. La collaboration avec Daikin, et plus largement toutes les parties prenantes de cette opération, a été essentielle et émérite », conclut Xavier Tournillon.La maquette numérique réalisée dans le cadre de la conception et l'exécution des travaux pourra être adaptée et enrichie pour servir à l'exploitation du bâtiment, offrant des avantages considérables pour faciliter les opérations de maintenance notamment.
Il y a 4 ans et 315 jours

Élection du nouveau Bureau de l'Association Qualitel

Aux côtés des autres membres du Bureau, représentants des organisations et instances du secteur, il accompagnera les grandes orientations stratégiques de l'Association QUALITEL pour les 5 années à venir, en cohérence avec les enjeux actuels et futurs du logement.Faire progresser la qualité du logement, avec et pour tous les acteursCréée en 1974, l'Association QUALITEL poursuit une mission centrale : faire progresser la qualité du logement pour un habitat confortable, sain, sûr et durable, en phase avec son temps. Pour ce faire, elle exerce des activités d'information du grand public, de certification, de recherche, d'évaluation et expertise et de formation professionnelle.À travers ces travaux, elle accompagne les grands enjeux de l'habitat, en cohérence avec les transitions environnementale, énergétique et numérique, mais aussi en termes de santé et de confort. Elle contribue ainsi à des avancées concrètes. Pour exemples :Une meilleure connaissance du ressenti des particuliers en matière de qualité du logement, et ainsi, des progrès restant à faire, avec des données inédites recueillies chaque année dans le cadre du Baromètre QUALITEL - IPSOS ;L'élévation du niveau de performances des logements, avec la certification NF Habitat - NF Habitat HQE, dans une approche multicritère intégrant les nouveaux enjeux du secteur et anticipant les tendances émergentes ;Le déploiement du numérique, dans le cadre de la certification avec l'intégration d'outils collaboratifs, et à travers des travaux dédiés au carnet numérique du logement, en appui aux actions des pouvoirs publics sur ce sujet.Fondamentales pour l'habitat de demain, ces thématiques seront notamment au cœur des priorités stratégiques de QUALITEL pour les 5 années à venir, sous la direction du nouveau Bureau de l'Association.Le nouveau Bureau de QUALITELLe nouveau Bureau de l'Association QUALITEL est composé de 10 membres, parmi lesquels :Bertrand Delcambre, réélu Président de l'Association QUALITELReprésentant du ministre en charge du Logement et Président de l'Association depuis 2015, Bertrand Delcambre a été reconduit dans ses fonctions.Ingénieur Général des Ponts, des Eaux et des Forêts, il passe l'essentiel de sa carrière professionnelle au Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) dont il est élu Président en 2008.En 2014, Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l'Égalité des Territoires et de la Ruralité, le nomme Ambassadeur du Numérique dans le Bâtiment, puis Président du Plan Transition Numérique dans le Bâtiment. En 2015, il rejoint l'Association QUALITEL.Chantal Jannet, réélue vice-Présidente de l'Association QUALITELVice-Présidente de la Fédération nationale Familles rurales, administratrice de l'Union nationale des associations familiales (UNAF), Chantal Jannet a exercé diverses responsabilités dans les domaines de la consommation, du logement et du droit des femmes. Elle siège notamment au Bureau du Conseil National de la Consommation et à la Commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation (CECMC). Elle préside également le Fonds de dotation de QUALITEL qui agit en faveur du logement des personnes défavorisées.Ainsi constitué, le nouveau Bureau accompagnera l'élaboration et la mise en œuvre des nouvelles orientations stratégiques de l'Association QUALITEL, s'inscrivant dans la continuité des actions engagées ces dernières années et en cohérence avec les enjeux et thématiques émergentes du logement. Ainsi, notamment :Rénovation énergétique, biodiversité, qualité de l'air intérieur, économie circulaire et bas carbone : ces sujets seront, par exemple, au cœur des évolutions apportées au référentiel de certification NF Habitat - NF Habitat HQE, présentées dans les prochains jours ;Déploiement du numérique, y compris dans une dynamique de services pour les particuliers : CLÉA, espace numérique du logement lancé il y a quelques semaines pour la maison individuelle, sera déployé dès cet été à tout le logement, accessible aux professionnels et aux particuliers ;Accompagnement de la montée en compétences des professionnels, avec un large programme de formations couvrant toutes les thématiques du logement : BIM, énergie et environnement, nouveaux modes constructifs, qualité et santé, réglementations.Etc.« Je remercie les membres du Conseil d'administration pour leur confiance renouvelée. J'ai particulièrement apprécié la qualité de nos échanges au fil de ces 5 dernières années. La diversité de leurs expertises et de leurs attentes, représentatives de celles de l'ensemble du secteur, y compris des consommateurs, nous ont permis de mener à bien de grands projets fédérateurs et essentiels pour faire progresser la qualité du logement.Je remercie aussi les équipes de QUALITEL et de ses filiales pour leur dynamisme et la force de leur engagement.Ensemble, nous poursuivrons, accélèrerons et intensifierons nos actions pour accompagner au mieux tous les acteurs, a fortiori dans ce contexte de crise sanitaire et économique inédite. Nous le savons, et cela s'est plus que jamais confirmé ces derniers mois : l'habitat est au cœur des préoccupations de chacun. Nous devons continuer à faire de sa qualité, notre priorité. »Bertrand Delcambre - Président de l'Association QUALITEL
Il y a 4 ans et 315 jours

Rockwool dévoile son Rapport Développement Durable 2019

Des objectifs axés notamment sur la réduction des émissions de CO2, l'extension de son offre de recyclage à 11 pays et la diminution des déchets de production de 18% en 2019. S'il confirme ainsi la réduction de 4% de ses émissions de CO2 sur la production de ses produits par rapport à 2015, ROCKWOOL garde le cap des objectifs en matière de réductions des émissions de CO2 du groupe de 10% d'ici 2022 et de 20% d'ici 2030En plaçant les enjeux de développement durable au centre de sa politique, ROCKWOOL poursuit les efforts nécessaires à ses objectifs en se montrant toujours plus innovant et éco-responsable chaque année. Des objectifs déclinés également à travers une campagne de sensibilisation aux économies d'énergie et à l'efficacité énergétique auprès des professionnels et du grand public lancée en mai dernier.Décarboner ses opérations : plus qu'une ambition, une priorité pour ROCKWOOL« Nous mesurons l'impact de chacun de nos produits et de nos process autour des trois éléments de base de la durabilité : la lutte contre le changement climatique et la maîtrise des émissions de CO2, le développement de l'économie circulaire, le bien-être et la sécurité dans son logement. ROCKWOOL s'est engagé à respecter 10 des Objectifs de Développement Durable (ODD) mis en place par les Nations Unies. », explique Gaëtan Fouilhoux responsable Affaires Publiques ROCKWOOL France. En 2019, l'outil d'évaluation environnementale Trucost a estimé que 100% des produits ROCKWOOL étaient propices à la réalisation des ODD. Le Groupe évalue son avancement à travers ses propres indicateurs évaluant l'impact de ses produits sur les ODD concernés en termes de performance et d'avantages apportés.L'année 2019 s'est avéré très positive pour les mesures environnementales mises en place par ROCKWOOL, à commencer par ses émissions de carbone. En effet, l'isolation des bâtiments ROCKWOOL vendue en 2019 économisera, tout au long de sa durée de vie, 100 fois le carbone émis pendant sa production et permettra d'économiser près d'1 milliard de tonnes de CO2.Poursuivant les efforts de 2018, ROCKWOOL a encore fait baisser cette année l‘intensité des émissions de CO2 de sa production de 4% par rapport à 2015, année de référence. L'objectif du Groupe est toujours d'atteindre une réduction des émissions de CO2 de 10% d'ici 2022 et de 20% d'ici 2030. Au Danemark, berceau du Groupe et laboratoire de référence pour ces mesures, la réduction de ces émissions vise même les 70% à 2030.Adopter et promouvoir l'approche circulaire partout dans le mondeROCKWOOL continue d'exploiter au maximum la recyclabilité naturelle et quasi infinie de la laine de roche. En 2019, le groupe a ainsi réduit de 18% les déchets de production mis en décharge depuis 2015, grâce à des investissements dans le recyclage interne. Des recherches sont constamment menées pour accroître cet impact dans les années futures. ROCKWOOL a également étendu son offre de services de recyclage à 11 pays, au nombre de 10 en 2018, en intégrant la Suisse. Pour rappel, l'objectif est de porter ce nombre à 30 d'ici 2030. En France, ROCKCYCLE, la solution pour récupérer les déchets de chantier, continue de se déployer auprès des clients afin d'optimiser le recyclage sur les chantiers.Accentuer sa contribution à la réalisation des Objectifs mondiauxEn 2019, ROCKWOOL a décidé d'accentuer ses efforts en ajoutant un nouvel indicateur qui apporte une contribution particulière à l'ODD 8 : Travail décent et croissance économique, surveillant désormais les emplois et la valeur économique qu'ils génèrent directement ou indirectement, ainsi que la valeur économique de l'énergie économisée par ses produits. Les produits d'isolation ROCKWOOL vendus en 2019 devraient permettre aux clients de ROCKWOOL d'économiser environ 77 milliards d'euros en besoin énergétique.Préconisant depuis longtemps la rénovation des bâtiments comme solution climatique efficace, le Groupe ROCKWOOL soutient activement les objectifs du Pacte vert de la Commission européenne. En France, toujours en 2019, ROCKWOOL a aussi souligné son engagement de longue date en faveur des économies d'énergie en signant la charte FAIRE qui regroupe l'ensemble des acteurs publics et privés de la rénovation énergétique.« En tant que leader de l'isolation en laine de roche, ROCKWOOL entent ainsi maintenir le cap de sa contribution à la concrétisation des Objectifs mondiaux. », précise Gaëtan Fouilloux.
Il y a 4 ans et 318 jours

Ce week-end, "48h" pour convaincre les citadins de mettre les mains dans la terre

Des opérations de végétalisation de rue aux ateliers "bombes de graines", cette 5e édition du "grand festival du jardinage urbain" --initialement prévue en avril mais reportée en raison de l'épidémie de Covid-19-- se traduira par quelque 200 événements dans une dizaine de villes. Un format réduit par rapport à l'an dernier car "on n'a su qu'il était possible d'organiser le festival qu'au début du mois" et les restrictions sanitaires limitent le nombre de participants, souligne Sophie Boisselier, de l'association Sauge qui a créé et coordonne l'événement.Elle espère attirer les citadins en mal de verdure depuis le confinement, qui a pu agir comme un révélateur de l'ultradépendance des villes quant à leur approvisionnement en produits agricoles et renouveler l'intérêt envers les circuits courts."Les gens commencent à se rendre compte qu'il y a une question agricole et alimentaire en France, que l'indépendance alimentaire du territoire est un enjeu de sécurité", estime Sophie Boisselier.Le festival entend mettre en avant les réponses apportées par une agriculture urbaine en pleine "effervescence", montrer qu'"il y a des initiatives qui s'organisent tous les jours pour végétaliser la ville, se reconnecter à son alimentation, tisser du lien autour de la pratique du jardinage".Le programme des 48 heures dans les villes concernées - Paris/Ile-de-France, Albi, Avignon, Grenoble, Marseille, Montpellier, Nantes, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulouse, Tournai (Belgique) - est disponible sur le site www.les48h.fr.
Il y a 4 ans et 318 jours

Les professionnels déplorent le maintien des recommandations du HCSF sur les crédits immobiliers

Parmi ces mesures, celle de "laisser inchangé à 0% le coussin de fonds propres bancaires contra-cyclique" au vu des "circonstances actuelles et pour soutenir l'offre de crédit aux entreprises, notamment les TPE et PME qui dépendent fortement du financement bancaire", indique le HSCF dans un communiqué.Le "coussin contra-cyclique" est une réserve supplémentaire de capital à mettre de côté par les banques en cas de retournement de la conjoncture financière.Ce coussin s'élevait à 0,25% des fonds propres des banques depuis le 1er juillet 2019, et devait être augmenté à 0,5% en avril. Conséquence du Covid-19, il a été supprimé dès le 18 mars.Rappelant que les acteurs financiers français ont abordé cette crise dans une position "solide" avec des réserves de capital renforcées, le Haut Conseil continue d'appeler à "une attitude responsable" les banques et assurances en matière de distribution de dividendes, rachats d'actions et versements de rémunérations variables.Le HCSF, qui rassemble notamment le ministère de l'Économie et la Banque de France, anticipe par ailleurs "une reprise d'activité rapide" sur le marché immobilier tout en rappelant ses recommandations de prudence dans l'octroi de crédits immobiliers: pas d'emprunt supérieur à une durée de 25 ans et respect d'un taux d'endettement à 33%.En toile de fond "les risques pour le système financier restent toutefois à un niveau élevé, compte tenu de l'ampleur des pertes économiques déjà subies et à venir", estime le HCSF, soulignant "l'incertitude sanitaire et la trajectoire de la reprise".D'où également le maintien de sa mesure dite "grands risques", en vigueur depuis mai 2018, consistant à réduire l'exposition des grandes banques aux grandes entreprises endettées en limitant leur exposition à ces dernières à un niveau maximum de 5% de leurs fonds propres éligibles.Cette mesure vise aussi à faciliter "la mise en œuvre des dispositifs de soutien au financement des entreprises", explique-t-il.Sur la possible création d'une structure de défaisance, ou "bad bank", une source proche du HCSF écarte cette option."Ce n'est pas à l'ordre du jour actuellement en France (...) le secteur financier est tout a fait à même d'absorber cette crise et même d'accompagner les entreprises françaises dans cette crise en faisant plus de prêts", estime cette même source.Les primo-accédants encore plus pénalisés face à l'emprunt immobilier selon La Centrale de FinancementLes primo-accédants sont une source naturelle de la production de crédit immobilier. Avec la crise sanitaire, ceux-ci ont été fortement impactés par la baisse de leur pouvoir d'achat, ne leur permettant plus de s'engager sur un projet d'emprunt immobilier. La décision du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) risque d'aggraver la situation d'un pan de la population déjà suffisamment meurtri par la crise...« Le maintien de ces mesures restrictives par le HCSF (pas d'emprunt supérieur à une durée de 25 ans ni d'endettement au-delà de 33%) aura pour effet premier de pénaliser encore davantage les primo-accédants, déjà fortement affectés par l'augmentation du chômage partiel. C'est une véritable mauvaise nouvelle pour le marché du crédit immobilier.Celui-ci s'était naturellement régulé avec la crise sanitaire et ce, sans intervention du HCSF. Le premier semestre 2020 illustre d'ailleurs cette tendance avec 200 000 transactions immobilières de moins par rapport à l'année passée. Alors que nous envisagions sereinement la reprise, la décision du HCSF n'envoie aucun signe positif pour l'encourager et la favoriser... Cette position inflexible et intransigeante est en totale contradiction avec les annonces formulées par le gouvernement et les pouvoirs publics souhaitant, à l'inverse, dynamiser l'activité économique. Le marché du crédit immobilier porte notre économie, Il est donc plus que jamais urgent d'en assouplir les conditions d'accès ! »Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de FinancementLCA-FFB déplore le maintien des recommandations du HCSFÀ l'heure où les remontées de terrain sur la très forte dégradation de l'activité commerciale du secteur se confirment dans les statistiques du marché, au moment où le Gouvernement prépare un plan de relance de la construction, LCA-FFB s'étonne que le HSCF confirme sa position. Ces règles conduisent à fortement contraindre la distribution de crédits immobiliers, avec des effets qui se font durement ressentir (en particulier par les jeunes ménages et les familles modestes). L'enquête conduite début juin par LCA-FFB auprès de ses adhérents montre que 75% d'entre eux constatent un net durcissement des conditions d'octroi des prêts immobiliers, proportion en hausse de 11 points par rapport à la précédente enquête de fin avril.À fin avril, les ventes de maisons neuves en secteur diffus se sont écroulées de 36% sur trois mois en glissement annuel[1] et de 59% sur le mois d'avril. À fin mars, selon les données publiées par le Ministère du Logement[2], les réservations de logements neufs auprès des promoteurs immobiliers ont chuté de 24% par rapport au premier trimestre 2019 (-24% pour le collectif et -29% pour l'individuel groupé) et les mises en vente de logements enregistrent un recul de 28% sur cette même période.Grégory Monod, Président de LCA-FFB : « le maintien des recommandations du HCSF est incompréhensible au regard de la maîtrise des risques par le système financier français, qui ne montre toujours pas de signes de fragilité, et alors que la situation du logement neuf se dégrade fortement. Le violent trou d'air provoqué par la crise du Covid-19 va lourdement frapper nos entreprises et nos emplois. Un plan de relance d'envergure, à court et à moyen terme, et à la hauteur des enjeux du secteur est indispensable.Dans l'immédiat, il faut permettre aux établissements de crédit d'accompagner les particuliers dans la réalisation de leurs projets. Ensuite, il faut prendre des mesures pour améliorer la solvabilisation des ménages et séduire les investisseurs disposant d'épargne. Les outils peu coûteux qui ont fait leurs preuves par le passé doivent être privilégiés : prêt à taux zéro, APL Accession, dispositif Pinel.Il est urgent de les renforcer car sans une réaction rapide, le pire est à craindre ! »[1] CGI Bâtiment/Caron Marketing, indicateur Markemétron.[2]Service des données et études statistiques (SDES) / Enquête sur la commercialisation des logements neufs (ECLN)
Il y a 4 ans et 318 jours

Le gouvernement devrait reporter d'un an la révision de la fiscalité du gazole

"A la demande des professionnels, et dans le cadre des mesures de soutien aux entreprises face à la crise, on a accepté de décaler d'un an l'entrée en vigueur de la suppression de l'avantage fiscal sur le GNR pour l'ensemble des secteurs concernés", a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère de l'Économie et des Finances.Cette suppression devait s'effectuer de façon progressive, en trois paliers successifs: avec une hausse de la fiscalité le 1er juillet 2020 puis le 1er janvier 2021, avant l'élimination complète de la niche fiscale au 1er janvier 2022.Un amendement du gouvernement sera déposé dans le cadre de la troisième loi de finances rectificative pour décaler ce calendrier et supprimer entièrement l'avantage fiscal au 1er juillet 2021, explique-t-on à Bercy."On décale l'entrée en vigueur (d'un an) pour protéger les entreprises et leur trésorerie, mais par contre, il n'y aura pas de progressivité: on ira directement au taux de droit commun (...) La suppression (en totalité) de cet avantage fiscal sera effective six mois avant la date prévue initialement", insiste-t-on au ministère.Les entreprises du bâtiment et des travaux publics étaient très mobilisées ces derniers mois pour réclamer le maintien du taux préférentiel sur la taxe frappant l'usage du GNR afin de surmonter les graves difficultés économiques générées par la crise sanitaire du Covid-19 et le confinement."Je me réjouis que le gouvernement ait finalement accédé à notre demande de bon sens, dans le contexte de crise et de difficultés de trésorerie (...) Le maintien du premier relèvement de taxes au 1er juillet aurait exacerbé les tensions au sein de nos entreprises", a observé jeudi Bruno Cavagné, président de la Fédération nationale des Travaux publics, dans une réaction transmise à l'AFP.De son côté, l'organisation CNATP (artisans des travaux publics et du paysage) a salué jeudi soir un résultat obtenu selon elle grâce à son "travail sans relâche (...) depuis des semaines", tout en évoquant des points de "vigilance" sur l'application de cette mesure, notamment des points techniques comme la coloration du carburant.
Il y a 4 ans et 318 jours

Un tiers des Français souhaitent rénover leur logement d'ici la fin de l'année

Après deux mois de confinement et alors que la crise sanitaire se poursuit, la maison est plus que jamais un refuge pour les Français qui ont envie de s'y sentir bien. Dans ce contexte, Cofidis a interrogé les Français sur la rénovation de leur logement : envisagent-ils de rénover leur logement ? quels projets de rénovation souhaitent-ils mener ? quelles sont leurs motivations ? quels sont leurs freins ? quel est leur budget ? comment envisagent-ils de financer leur projet ?Les travaux de rénovation ont la coteParmi les résultats marquants de l'étude, on remarque que les Français aiment entreprendre des travaux de rénovation : près des trois quarts d'entre eux (73%) en ont effectués ces dernières années, notamment les retraités (78%) et les propriétaires (86%) qui sont largement représentés en France (58% des Français sont propriétaires de leur résidence principale)[1].À noter que 65% des chantiers réalisés sont assez récents (moins de deux ans) et ont été effectués principalement par les personnes qui s'installent dans la vie, les moins de 35 ans (79%).54% des Français, soit près de 30 millions de personnes, ont l'intention de faire des travaux de rénovation prochainement, notamment les 25/34 ans (68%) et les CSP+ (65%) ; et un tiers (37%) d'ici la fin de l'année 2020. C'est le 2ème projet le plus populaire chez les Français après « partir en voyage »[2].Le confort de vie est la raison principale pour laquelle les Français entreprennent des travaux de rénovation,pour améliorer le confort de leur logement (52%) et éviter la vétusté (32%) :48% d'entre eux envisagent des travaux de décoration des pièces de vie (murs, sols, etc.), notamment les locataires (64%) et les personnes résidant en appartement (57%).32% planifient la réfection d'une cuisine ou d'une salle de bain, en particulier les Franciliens (41%).La rénovation énergétique passe au second planSeul un Français sur 4 (26%) prévoit des travaux de rénovation énergétique ou d'isolation thermique, principalement les habitants des petites et moyennes villes[3] (35%) et les propriétaires (29%).Seuls 24% des Français affirment vouloir entreprendre des travaux pour réduire leur facture énergétique, en particulier les personnes résidant dans une maison (28%).Le financement reste le principal freinPour les Français, la rénovation du logement rime d'abord avec budget (pour 55% des Français), loin devant l'efficacité énergétique (37%).Le budget envisagé par les Français pour leurs travaux de rénovation n'est pas neutre : 9 550€ en moyen, avec des différences importantes selon les catégories de Français : 6 400€ en moyenne pour les 18/24 ans. A savoir que plus d'un quart d'entre eux (26%) estiment leur budget à moins de 1 000€.10 050€ en moyenne pour les CSP- sachant qu'un tiers prévoient un budget de moins de 5 000€.10 200€ en moyenne pour les CSP+. On note que 21% d'entre eux déclarent un budget de 10 000€ et plus.9 480€ pour les retraités. Plus d'un quart (27%) estiment une facture supérieure à 10 000€ et plus.31% des Français affirment que le manque de budget est la raison pour laquelle ils n'envisagent pas de travaux ; un frein principalement évoqué par les CSP- (39%), dont la situation financière risque de se dégrader dans les prochains mois. En effet, selon le dernier Baromètre du pouvoir d'achat Cofidis / CSA publié début juin, 54% des CSP- déclarent que leur situation financière personnelle est déjà touchée par la crise sanitaire. La somme qui leur manque pour financer leurs travaux est de 14 400€ en moyenne. Un montant qui s'élève à 16 000€ chez les retraités.Les conclusions de l'enquêteLa faible part des Français qui prévoient des travaux de rénovation énergétique ne serait dont pas liée à un désintérêt pour les enjeux environnementaux (d'après la consultation citoyenne « Inventer le monde d'après », le respect de l'environnement est au cœur des problématiques exprimées[4]).Elle pourrait s'expliquer par le coût important qu'elle engendre et l'impossibilité des Français de financer de tels travaux : parmi les travaux de rénovation énergétique, l'isolation est le chantier privilégié des Français (38% choisissent d'abord d'isoler leur logement[5]). Selon l'Ademe, le coût de tel travaux se situerait entre 2 000€ et 7 600€ HT mais ils permettraient aux Français de réaliser jusqu'à 25% d'économie sur leur facture énergétique annuelle. Pour optimiser son système de chauffage, le coût des travaux s'élève entre 4 000€ et 12 000€ HT, selon le dispositif choisi.Pour financer leurs travaux de rénovation, les Français utilisent principalement le budget qu'ils ont économisé à cet effet (50%) notamment les 50/64 ans (54%), ou alors, le budget courant de leur foyer (40%) en particulier les foyers les plus modestes (43%).Ils font également appel à d'autres modes de financement qui viennent compléter leur stratégie et leur capacité financière, comme le crédit à la consommation (17%), surtout les 18/24 ans (27%).En revanche, seuls 9% des Français déclarent faire appel aux aides financières / crédits d'impôts mis en place par l'État. Ces dispositifs « verts » sont en effet mal connus (65% des Français déclarent mal les connaître), ce qui peut expliquer la part faible des Français qui engagent des travaux de rénovation énergétique.Afin de réduire leurs factures, les Français réalisent eux-mêmes leurs travaux : une grande majorité (61%) font leurs travaux en partie eux-mêmes et seul un Français sur six (17%) confie l'ensemble de ses travaux à des professionnels.Ils privilégient également la location et l'occasion : location d'outils ou de matériels d'une enseigne commerçante (72%), l'achat d'outils ou de matériels à prix discount ou d'occasion (66%) ou encore la location d'outils ou de matériels entre particuliers (58%).Mathieu Escarpit, Directeur Marketing de Cofidis, déclare : « Les Français sont familiers des travaux de rénovation. Le confinement a renforcé cette tendance et, malgré la crise économique qui s'amorce, les Français maintiennent leurs envies de réaliser des travaux de rénovation. On observe que la priorité est donnée au confort et à l'agrément de leur habitat plutôt qu'à la rénovation énergétique, plus onéreuse. À juste titre, le financement pour entreprendre des travaux de grande ampleur reste une problématique majeure pour les Français alors que des financements alternatifs et des aides et crédits d'impôts existent. Chez Cofidis, nos 800 conseillers sont à l'écoute de nos clients pour les aider à réaliser leur projet et à construire la stratégie financière la plus adaptée à leur situation financière personnelle ».Pour télécharger l'infographie des résultats de l'enquête, cliquez ici[1]Source Insee – Statistique Propriétaires et Locataires. 27 février 2020[2]Selon les résultats de la 9ème édition du Baromètre du pouvoir d'achat Cofidis / CSA (juin 2020)[3]Entre 2 000 et 20 000 habitants[4]Consultation citoyenne menée par un groupement d'associations. « Inventons le monde d'après ». Du 10 avril au 25 mai 2020. Consultable sur Make.org[5]Source Ademe - Observation sur les prix de la rénovation énergétique des logements. Octobre 2019.
Il y a 4 ans et 318 jours

Un tiers des Français souhaite rénover leur logement d'ici la fin de l'année

Après deux mois de confinement et alors que la crise sanitaire se poursuit, la maison est plus que jamais un refuge pour les Français qui ont envie de s'y sentir bien. Dans ce contexte, Cofidis a interrogé les Français sur la rénovation de leur logement : envisagent-ils de rénover leur logement ? quels projets de rénovation souhaitent-ils mener ? quelles sont leurs motivations ? quels sont leurs freins ? quel est leur budget ? comment envisagent-ils de financer leur projet ?Les travaux de rénovation ont la coteParmi les résultats marquants de l'étude, on remarque que les Français aiment entreprendre des travaux de rénovation : près des trois quarts d'entre eux (73%) en ont effectués ces dernières années, notamment les retraités (78%) et les propriétaires (86%) qui sont largement représentés en France (58% des Français sont propriétaires de leur résidence principale)[1].À noter que 65% des chantiers réalisés sont assez récents (moins de deux ans) et ont été effectués principalement par les personnes qui s'installent dans la vie, les moins de 35 ans (79%).54% des Français, soit près de 30 millions de personnes, ont l'intention de faire des travaux de rénovation prochainement, notamment les 25/34 ans (68%) et les CSP+ (65%) ; et un tiers (37%) d'ici la fin de l'année 2020. C'est le 2ème projet le plus populaire chez les Français après « partir en voyage »[2].Le confort de vie est la raison principale pour laquelle les Français entreprennent des travaux de rénovation,pour améliorer le confort de leur logement (52%) et éviter la vétusté (32%) :48% d'entre eux envisagent des travaux de décoration des pièces de vie (murs, sols, etc.), notamment les locataires (64%) et les personnes résidant en appartement (57%).32% planifient la réfection d'une cuisine ou d'une salle de bain, en particulier les Franciliens (41%).La rénovation énergétique passe au second planSeul un Français sur 4 (26%) prévoit des travaux de rénovation énergétique ou d'isolation thermique, principalement les habitants des petites et moyennes villes[3] (35%) et les propriétaires (29%).Seuls 24% des Français affirment vouloir entreprendre des travaux pour réduire leur facture énergétique, en particulier les personnes résidant dans une maison (28%).Le financement reste le principal freinPour les Français, la rénovation du logement rime d'abord avec budget (pour 55% des Français), loin devant l'efficacité énergétique (37%).Le budget envisagé par les Français pour leurs travaux de rénovation n'est pas neutre : 9 550€ en moyen, avec des différences importantes selon les catégories de Français : 6 400€ en moyenne pour les 18/24 ans. A savoir que plus d'un quart d'entre eux (26%) estiment leur budget à moins de 1 000€.10 050€ en moyenne pour les CSP- sachant qu'un tiers prévoient un budget de moins de 5 000€.10 200€ en moyenne pour les CSP+. On note que 21% d'entre eux déclarent un budget de 10 000€ et plus.9 480€ pour les retraités. Plus d'un quart (27%) estiment une facture supérieure à 10 000€ et plus.31% des Français affirment que le manque de budget est la raison pour laquelle ils n'envisagent pas de travaux ; un frein principalement évoqué par les CSP- (39%), dont la situation financière risque de se dégrader dans les prochains mois. En effet, selon le dernier Baromètre du pouvoir d'achat Cofidis / CSA publié début juin, 54% des CSP- déclarent que leur situation financière personnelle est déjà touchée par la crise sanitaire. La somme qui leur manque pour financer leurs travaux est de 14 400€ en moyenne. Un montant qui s'élève à 16 000€ chez les retraités.Les conclusions de l'enquêteLa faible part des Français qui prévoient des travaux de rénovation énergétique ne serait dont pas liée à un désintérêt pour les enjeux environnementaux (d'après la consultation citoyenne « Inventer le monde d'après », le respect de l'environnement est au cœur des problématiques exprimées[4]).Elle pourrait s'expliquer par le coût important qu'elle engendre et l'impossibilité des Français de financer de tels travaux : parmi les travaux de rénovation énergétique, l'isolation est le chantier privilégié des Français (38% choisissent d'abord d'isoler leur logement[5]). Selon l'Ademe, le coût de tel travaux se situerait entre 2 000€ et 7 600€ HT mais ils permettraient aux Français de réaliser jusqu'à 25% d'économie sur leur facture énergétique annuelle. Pour optimiser son système de chauffage, le coût des travaux s'élève entre 4 000€ et 12 000€ HT, selon le dispositif choisi.Pour financer leurs travaux de rénovation, les Français utilisent principalement le budget qu'ils ont économisé à cet effet (50%) notamment les 50/64 ans (54%), ou alors, le budget courant de leur foyer (40%) en particulier les foyers les plus modestes (43%).Ils font également appel à d'autres modes de financement qui viennent compléter leur stratégie et leur capacité financière, comme le crédit à la consommation (17%), surtout les 18/24 ans (27%).En revanche, seuls 9% des Français déclarent faire appel aux aides financières / crédits d'impôts mis en place par l'État. Ces dispositifs « verts » sont en effet mal connus (65% des Français déclarent mal les connaître), ce qui peut expliquer la part faible des Français qui engagent des travaux de rénovation énergétique.Afin de réduire leurs factures, les Français réalisent eux-mêmes leurs travaux : une grande majorité (61%) font leurs travaux en partie eux-mêmes et seul un Français sur six (17%) confie l'ensemble de ses travaux à des professionnels.Ils privilégient également la location et l'occasion : location d'outils ou de matériels d'une enseigne commerçante (72%), l'achat d'outils ou de matériels à prix discount ou d'occasion (66%) ou encore la location d'outils ou de matériels entre particuliers (58%).Mathieu Escarpit, Directeur Marketing de Cofidis, déclare : « Les Français sont familiers des travaux de rénovation. Le confinement a renforcé cette tendance et, malgré la crise économique qui s'amorce, les Français maintiennent leurs envies de réaliser des travaux de rénovation. On observe que la priorité est donnée au confort et à l'agrément de leur habitat plutôt qu'à la rénovation énergétique, plus onéreuse. À juste titre, le financement pour entreprendre des travaux de grande ampleur reste une problématique majeure pour les Français alors que des financements alternatifs et des aides et crédits d'impôts existent. Chez Cofidis, nos 800 conseillers sont à l'écoute de nos clients pour les aider à réaliser leur projet et à construire la stratégie financière la plus adaptée à leur situation financière personnelle ».Pour télécharger l'infographie des résultats de l'enquête, cliquez ici[1]Source Insee – Statistique Propriétaires et Locataires. 27 février 2020[2]Selon les résultats de la 9ème édition du Baromètre du pouvoir d'achat Cofidis / CSA (juin 2020)[3]Entre 2 000 et 20 000 habitants[4]Consultation citoyenne menée par un groupement d'associations. « Inventons le monde d'après ». Du 10 avril au 25 mai 2020. Consultable sur Make.org[5]Source Ademe - Observation sur les prix de la rénovation énergétique des logements. Octobre 2019.
Il y a 4 ans et 318 jours

Une relance verte aux contours encore flous

"Notre priorité est de reconstruire une économie forte, écologique, souveraine et solidaire", déclarait encore le président Emmanuel Macron il y a quelques jours.Estimant qu'il fallait "créer les emplois de demain par la reconstruction écologique qui réconcilie production et climat", il a plaidé pour "un plan de modernisation du pays autour de la rénovation thermique de nos bâtiments, des transports moins polluants, du soutien aux industries vertes".Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire répète aussi depuis des semaines que le plan de relance, prévu pour la rentrée, devra "faire de la France la première économie décarbonée d'Europe".Investissements massifs? Incitations fiscales? Contribution des territoires? Engagements contraignants? A quelle échelle de déploiement? L'exécutif s'est peu avancé sur la manière de concrétiser ses engagements."La décarbonation sera un fil rouge de toutes nos décisions même si cela nous force à faire des choix difficiles" à l'égard de certains projets ou entreprises, assure-t-on à Bercy.Moment de véritéJusqu'à présent, les plus de 460 milliards d'euros de soutien public déployés face à la crise intègrent très peu de contraintes ou de contreparties écologiques. La priorité était de sauver entreprises et emplois, se défend le gouvernement.Les aides aux secteurs aéronautique et automobile ont été teintées de vert, avec des primes à l'achat de véhicules électriques, une réduction des vols intérieurs ou des investissements dans l'avion à hydrogène.Mais on est loin du compte, ont regretté ONG et élus écologistes, quand les pouvoirs publics devraient mobiliser "seulement" 7 à 9 milliards d'euros de plus par an pour financer la transition écologique, selon l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE)."On vient de dépenser 130 milliards d'euros en trois budgets rectificatifs. Il fallait les soutiens d'urgence, mais est-ce que la place de la transition écologique était suffisante? La réponse est non, toujours pas", pointe le député Matthieu Orphelin (ex-LREM). En particulier, "il n'y a rien eu sur la modération du transport aérien à long terme"."Un moment de vérité s'ouvre à nous: on veut un virage plutôt qu'un mirage", appuie Véronique Andrieux, du WWF.Une certitude: le plan de relance devrait faire la part belle à la rénovation thermique des bâtiments. Mais d'autres plans sur le sujet lancés par le passé n'ont pas eu le succès escompté."Une priorité sera donnée aux bâtiments publics (crèches, écoles, hôpitaux, universités)" et aux Ehpad, même si les travaux sont "parfois difficiles à déclencher car l'État n'a pas toujours la main", au côté des régions et communes, indique-t-on à Bercy et à l'Écologie.Hydrogène, train, citoyensLe gouvernement compte ainsi sur le milliard d'euros accordé aux collectivités pour leurs investissements.Le recours à cette enveloppe "devra être conditionné aux investissements dans la transformation écologique et sociale, et exclure tout investissement climaticide", comme "des rocades ou des ronds-points", réclame la Fondation Hulot.Car la France, qui vise la neutralité carbone d'ici à 2050, n'est pas sur cette voie. Ses émissions de gaz à effet de serre ont reculé depuis 1990, notamment dans l'industrie manufacturière, mais transports, résidentiel, agriculture restent de forts contributeurs. Et ce bilan n'inclut pas l'empreinte des importations.Le plan gouvernemental prévoit de soutenir l'hydrogène vert, technologie d'avenir pour les transports volumineux, l'industrie et le stockage d'énergie. Un appel à projet franco-allemand est dans les tuyaux, indique-t-on à Bercy, alors que les Allemands viennent d'annoncer un plan de 9 milliards.Et quid du train? Rien n'a encore été annoncé, même si le gouvernement a "des ambitions très fortes sur le ferroviaire" et compte accompagner la SNCF, assure à l'AFP la ministre de l'Écologie Elisabeth Borne.La compagnie nationale, qui a perdu 4 milliards d'euros de revenus avec la crise, risque de devoir reporter des investissements, a prévenu son président Jean-Pierre Farandou.
Il y a 4 ans et 318 jours

Le gouvernement assouplit les règles de la commande publique

Les entreprises en redressement judiciaire et qui "bénéficient d'un plan de redressement", jusqu'ici empêchées de se porter candidates à la commande publique, ne pourront plus être exclues des procédures de passation de marchés publics, prévoit notamment cette ordonnance."Les pratiques des acheteurs sont en effet diverses et il convient de sécuriser l'accès de ces entreprises en voie de redressement aux marchés publics", a justifié le gouvernement dans le compte-rendu du conseil des ministres de mercredi.Les acheteurs publics seront également désormais tenus de réserver directement ou indirectement au moins 10% de la valeur estimée de leurs marchés globaux à des petites et moyennes entreprises (PME) et à des artisans."La part que les candidats à ces marchés globaux s'engagent à confier à des PME ou à des artisans devient en outre un critère obligatoire de sélection des entreprises titulaires", affirme le gouvernement.Ces deux mesures resteront en vigueur jusqu'au 10 juillet 2021, précise le texte de l'ordonnance.Troisième évolution: lorsque le chiffre d'affaires d'une entreprise est un critère d'attribution d'un marché public, l'administration concernée "ne [tiendra] pas compte de la baisse du chiffre d'affaires intervenue au titre du ou des exercices sur lesquels s'imputent les conséquences de la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19", prévoit l'ordonnance.Cette mesure s'appliquera jusqu'à fin 2023.Par ailleurs, deux autres textes prévoyant d'autres allègements des passations des marchés publics sont actuellement examinés par le Conseil d'État, a indiqué le ministère de l'Économie à l'AFP.Le premier prévoit un relèvement temporaire à 70.000 euros du seuil nécessitant une publicité de mise en concurrence pour une commande publique, afin de faciliter la candidature des PME.Le second relève à 100.000 euros le seuil des marchés publics pour la fourniture de denrées alimentaires périssables, ceci afin de permettre aux entreprises d'écouler les stocks importants réalisés pendant le confinement, en particulier de viandes ayant dues être congelées, explique-t-on à Bercy.
Il y a 4 ans et 318 jours

Kadoor de Thirard, l'ouvre porte au pied qui facilite le quotidien après le Covid-19

Créé par l'agence LS Design et fabriquée par Thirard, Kadoor est une solution très pratique au quotidien et (presque) sans contact pour tous les professionnels en milieu hospitalier, industries, entreprises, lieux publics et particuliers.Kadoor, où comment ouvrir et fermer facilement les portes avec le pied !Kadoor a été pensé pour rendre l'ouverture des portes accessible à tous. En complément d'une poignée classique, l'ouverture au pied est rendue possible grâce à une béquille installée en bas de la porte. Poignées haute et béquilles basses sont reliées par un câble (ou une tige métallique fine) placé le long de l'ouvrant.En appuyant sur la béquille basse - la pédale - avec un pied, la poignée haute s'actionne. Le système de câble et de biellettes Kadoor entraine la rotation du carré et le retrait du pêne ½ tour. La serrure est ouverte, la porte est libérée. Elle peut donc être ouverte puis refermée en la tirant ou la poussant avec le pied. Des caoutchoucs placés sur les béquilles basses facilitent encore les mouvements exercés sur la porte avec le pied.Kadoor est un dispositif discret et très simple à installer. En seulement quelques minutes, toute porte intérieure devient plus accessible. Pour ouvrir les portes, c'est vraiment le pied !Kadoor libère vos mouvements !Kadoor est ingénieux ! Il permet l'accessibilité à toutes les personnes se déplaçant les mains prises par des colis, des documents ou même des cafés… Ce système apporte également une solution pour certaines personnes ayant un handicap en leur permettant de gagner en autonomie.Cet ouvre porte est aussi un accessoire « propre » puisqu'il évite tout contact avec les mains. Il sera donc très utile dans un environnement industriel, des cuisines ou des ateliers, où l'on est souvent amené à avoir les mains sales.Permettant une ouverture des portes sans contact, Kadoor devient par extension une réponse évidente et indispensable aux problématiques de sécurité sanitaire actuelle. Une solution plus hygiénique que l'ouverture des portes avec les mains !Kadoor, c'est la simplicité et la sécurité au service de tous !Pensé par LS Design, fabriqué par Thirard, Kadoor réinvente l'ouverture de porte pour améliorer le bien-être de tous vos collaborateurs quel que soit le secteur : médical, industrie, entreprises de service, artisanat, salons de coiffure, restaurants… ou même particuliers en recherche de solutions astucieuses pour leur garage, Kadoor permet d'ouvrir la majorité des portes intérieures tout en assurant une utilisation saine et accessible au plus grand nombre !Le nouveau Kit main libre Kadoor MK1 (garniture sur rosace) est disponible dès juillet 2020 au prix public de 49.76 euros TTC
Il y a 4 ans et 318 jours

ISOcomble s'adapte en cette période délicate

En adaptant parfaitement ses méthodes selon les exigences actuelles dues au contexte sanitaire, toutes les agences ont pu reprendre leur activité depuis mi-avril pour le côté technique, et le 11 mai pour l'activité globale. Zoom sur l'accompagnement du réseau en cette situation délicate et sur cette dynamique reprise.Cette période de crise sanitaire aura été un véritable défi pour bon nombre d'entreprises. Cependant, des dispositifs d'aide ainsi que des initiatives de la part de certaines sociétés ont permis de faire face à certaines difficultés. C'est pourquoi ISOcomble a particulièrement mis l'accent sur l'accompagnement complet de son réseau mais aussi auprès des particuliers, afin de préserver la santé et le bien-être de chacun malgré les tensions existantes.Suite à l'annonce du confinement et à la fermeture des agences, Stéphane Lagneaux, Directeur réseau ISOcomble, a tenu à garder un lien régulier avec les franchisés, en les informant par téléphone ou par email sur toutes les démarches possibles susceptibles de les aider. Puis, selon le souhait et la capacité de chacun, des chantiers ont pu reprendre chez les particuliers, en respectant à la lettre les mesures d'hygiène et de sécurité via les préconisations de l'OPPBTP (L'Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics).Stéphane Lagneaux précise : « Avant toute intervention, les équipes veillent à obtenir de la part du client la garantie de non contamination par le Covid-19 ainsi qu'un accord d'intervention. Nous insistons également sur la nécessité d'interagir le moins possible avec les experts ISOcomble sauf si nécessaire au moment de la signature des fins de travaux ou lors de l'état des lieux, en respectant les gestes barrières et en portant l'équipement de sécurité indispensable. »Grâce à des dispositifs clairs et précis informant les clients de manière détaillée sur le déroulement de la future intervention des équipes ISOcomble, tous les chantiers initialement prévus ont pu aboutir, soit un par jour par franchisé, et ce, dans de bonnes conditions sans que la qualité du travail effectué ne soit altérée. Par ces différentes actions, l'enseigne met en lumière ses atouts essentiels : la qualité des relations humaines via un accompagnement quotidien, l'ancrage local des agences de proximité ISOcomble et la qualité des travaux réalisés par des experts qualifiés pour rendre les habitats plus sains.Cela fait déjà plusieurs semaines que l'enseigne prépare sa reprise d'activité totale pour revenir au plus vite à des niveaux d'activité important. Dans ce sens, le réseau a axé ses réflexions autour d'actions de communication spécifiques permettant de valoriser le concept écologique, en plus de rappeler que l'opération « Coup de Pouce Isolation » se poursuit pour une isolation à partir de 1 euro.Un accent mis sur la communication digitaleEn vue d'optimiser la reprise d'activité totale des agences de proximité dès le 11 mai, le réseau a choisi d'accompagner ses franchisés sur tous les fronts. Notamment sur le volet digital avec un lancement prochain de campagnes SMS géolocalisées ainsi que des envois d'emailings ciblés, venant soutenir l'ancrage local des 20 agences existantes. Ces actions seront réalisées dans le but de gagner davantage en contacts qualifiés et d'accompagner au mieux l'ensemble du réseau en cette période transitoire. C'est pourquoi ISOcomble entend davantage occuper le terrain digital, plus que jamais dans l'air du temps, en accentuant sa présence sur les réseaux sociaux.Ces opérations ont pour but de se rapprocher des consommateurs vivant à proximité des agences et également de les rassurer sur les bonnes pratiques en cette période de reprise.Des atouts essentiels assurant la réussite du réseauTout en s'adaptant aux exigences actuelles face au contexte sanitaire, les équipes continuent d'assurer une isolation de qualité avec l'isolant le plus performant et durable existant sur le marché, ISOtextil, fabriqué à partir de chutes de vêtements neufs recyclés. Par ailleurs,il bénéficie d'un atout supplémentaire et non négligeable, une garantie de 15 ans, unique sur le marché.De plus, afin de répondre aux besoins des particuliers et s'adapter à tous les budgets, l'opération « Coup de Pouce Isolation » via les mécanismes de Certificats d'Économie d'Énergie (CEE) se poursuit. Celle-ci participe amplement à la progression des agences ISOcomble tant en franchise qu'en succursale, témoin de l'engouement des consommateurs souhaitant bénéficier d'une isolation de qualité effectuée par des experts qualifiés et de proximité, à un prix minime.
Il y a 4 ans et 318 jours

Élection de Cécile Mazaud à la présidence de Foncière Logement

À l'issu du Conseil d'administration, Cécile MAZAUD a déclaré : « Fière de poursuivre les actions engagées au service des entreprises, des salariés et des territoires, je sais l'importance de la mission qui m'attend pour faire perdurer les valeurs de Foncière Logement. Mon engagement en matière d'insertion et de logement se concrétise plus encore. »Cécile Mazaud est présidente de la société Mazaud, entreprise générale de bâtiment, basée à Villeurbanne. Depuis 2019, elle préside la Chambre de maçonnerie et béton armé de la fédération BTP Rhône et métropole. Elle est co-présidente du Comité Territorial Insertion Emploi de Villeurbanne. Au sein du Medef, elle est membre du COMEX 40 et co-dirige un groupe de travail sur le thème de la démocratie.
Il y a 4 ans et 318 jours

Malgré le report, contre-la-montre à Dubaï pour finir le chantier de l'Expo universelle

Dubaï a investi 8,2 milliards de dollars pour assurer le succès, durant six mois, de l'exposition universelle présentée comme le plus grand événement jamais organisé dans un pays arabe. Voulue comme un moyen de stimuler l'attractivité de la ville, l'exposition affiche déjà son logo partout dans l'émirat.Aussi, malgré le report à octobre 2021, Dubaï semble vouloir mettre un point d'honneur à livrer dans les délais les principales infrastructures dédiée à l'événement.Pourtant, les organisateurs font eux-mêmes face à des vents contraires, comme l'apparition de cas d'infections au nouveau coronavirus sur des chantiers."Le Covid-19 a affecté bien sûr la logistique et les processus de livraison de certains travaux", reconnaît auprès de l'AFP Ahmed al-Khatib, responsable du développement et des livraisons.Mais ceux-ci "se poursuivent et certains pavillons ont atteint un stade final. 2020 est l'année de livraison", insiste-t-il.25 millions de visiteurs ?Sur le site de 4,5 km2, les pavillons ont commencé à prendre forme. Celui des Emirats arabes unis, en forme de faucon volant, est en voie d'achèvement. Le pavillon adjacent de l'Arabie saoudite ressemble maintenant à une immense fenêtre à ciel ouvert.Sous le thème "connecter les esprits, créer le futur", l'Expo, qui visait les 25 millions de visiteurs, verra la participation de 192 pays, dont Israël, qui n'a pourtant pas de relations avec les Émirats arabes unis.Servi par une importante campagne de promotion avec des vedettes comme le footballeur Lionel Messi, l'événement avait vocation à servir de planche d'appel pour les secteurs de l'immobilier, du tourisme et du commerce, atones ces dernières années.Mais la situation a au contraire été aggravée par le ralentissement de l'économie mondiale provoqué par le Covid-19.Manal AlBayat, chargée de mission à l'Expo 2020 Dubai, veut rester optimiste: le report n'a pas eu d'impact sur "l'engagement à réaliser une exposition qui inspire le monde", assure-t-elle."Fort malheureusement, un certain nombre d'employés vont nous quitter. La décision a été très difficile à prendre", ajoute la responsable, en allusion à une vague de licenciements parmi le personnel de l'Expo 2020 Dubai car les budgets ne seront pas augmentés à la suite du report, approuvé en mai par le Bureau international des Expositions (BIE) basé à Paris.InfectionsSur les chantiers, dans le sud de Dubaï, le Covid-19 n'a pas épargné un certain nombre d'employés et les Emirats arabes unis annoncent encore des centaines de nouvelles infections chaque jour.Mais des tunnels ont été creusés, des routes pavées, un système de sonorisation et des antennes 5G installés. Et les manguiers et oliviers plantés continuent eux aussi de pousser sous un soleil brûlant.Parmi les mesures de précaution prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie figure la création de centres de tests sur le site et le lancement d'une campagne de sensibilisation, selon Mme AlBayat.Là encore, si elle reconnaît "quelques cas positifs" au sein des ouvriers et parmi le personnel de l'Expo, aucun chiffre ne filtre. Toute personne infectée n'est acceptée sur le site qu'une fois totalement rétablie, enchaîne-t-elle.Plus de la moitié des cas de coronavirus enregistrés dans les six pays arabes du Golfe, qui dépassent aujourd'hui les 355.000, concernent des travailleurs étrangers, lesquels vivent souvent dans des conditions d'exiguïté.Pour contenir la pandémie, Dubaï s'est fermée en mars mais veut rouvrir ses portes avant le début de la saison touristique en septembre. L'an dernier, l'émirat avait accueilli 16,7 millions de visiteurs et visait les 20 millions en 2020.Dans le "monde d'après", Dubaï devra-t-il revoir à la baisse ses objectifs de fréquentation pour son exposition universelle?"Nous travaillerons pour atteindre la meilleure fréquentation possible. (...) Un an de report signifie plus de marge de manoeuvre pour améliorer les choses", veut croire Ahmed al-Khatib.
Il y a 4 ans et 319 jours

Plus de verdure, de piétons et de commerces de proximité pour les Champs-Élysées

Au total, 96.702 personnes (Parisiens, Franciliens ou autres) ont participé à cette consultation citoyenne lancée du 14 février au 4 juin, à l'initiative du Comité des Champs-Élysées, structure qui regroupe tous les grands acteurs de l'avenue.Les participants, invités à répondre à la question "Qu'aimeriez-vous changer pour améliorer les Champs-Élysées ?", ont formulé "plus de 2.000 propositions", et produit "450.000 votes", qui ont permis de faire remonter "huit idées prioritaires", note le Comité des Champs-Élysées, qui y voit "une synthèse des attentes des Franciliens pour +la ville d'après+".Parmi ces idées prioritaires, les participants ont d'abord plébiscité l'idée de verdir l'avenue avec des plantations d'arbres et arbustes ou l'installation de parcs, mais aussi de développer la pleine terre et les sols poreux afin de favoriser l'écoulement des eaux et la constitution d'îlots de fraîcheur.Ils réclament ensuite de "créer une véritable promenade piétonne des Tuileries jusqu'à l'Arc de Triomphe, en facilitant la traversée des piétons, en multipliant les points d'eau, les toilettes publiques, les bancs et les endroits pour faire une halte gratuite".Ils souhaitent également un "meilleur partage de l'espace public entre les différentes mobilités", avec le développement des vélos mais "sur des pistes délimitées et bien séparées des automobiles et des espaces piétons (idem pour les trottinettes)", et "une réduction de l'espace réservée à l'automobile", sans pour autant souhaiter une piétonnisation intégrale des Champs-Élysées.Autres propositions plébiscitées, la présence sur l'avenue de commerces de proximité et valorisant "le savoir-faire, la gastronomie et l'art de vivre français plutôt que des grandes chaînes internationales", la valorisation et la préservation "des éléments patrimoniaux de l'avenue comme les lampadaires, les colonnes Morris, les façades haussmaniennes, les pavés et les jardins historiques", et le maintien des sites historiques de culture (musées, cinémas et théâtres).Enfin, les participants à l'enquête plaident pour "la sécurité et la tranquillité de l'avenue", en "intensifiant la lutte contre les pickpockets et les sollicitations non-désirées", et "en renforçant les efforts en matière de propreté".Les conclusions de la consultation seront remises à l'ensemble des candidats à l'élection municipale.Cette consultation citoyenne accompagnait l'exposition "Champs-Élysées histoire & perspectives", présentant un projet de réaménagement urbain de l'avenue par l'architecte Philippe Chiambaretta, prolongée exceptionnellement jusqu'au 6 septembre à cause de l'épidémie de coronavirus.
Il y a 4 ans et 319 jours

La nouvelle aide MaPrimeRénov pour la rénovation des logements peine à convaincre

"Depuis janvier 2020, 47.775 dossiers ont été déposés et les premières aides ont été versées pour les travaux terminés", a annoncé dans un communiqué l'Agence nationale de l'habitat (Anah), qui dépend du ministère du Logement.Cette prime a été instaurée cette année afin de remplacer le précédent système de crédit d'impôt. L'idée est de rendre l'aide beaucoup plus attirante en permettant aux ménages de vite récupérer de l'argent au lieu d'attendre des mois après la réalisation des travaux.Mais les chiffres de l'Anah témoignent d'un rythme nettement inférieur aux attentes du gouvernement qui souhaitait, en début d'année, que 200.000 primes soient attribuées en 2020.Entretemps, la crise du coronavirus est arrivée, d'abord sanitaire puis économique face à l'arrêt ou au ralentissement contraint de multiples activités à la suite de strictes mesures de confinement."Malgré la crise sanitaire, l'Anah constate un dynamisme continu sur l'ensemble de ses programmes", y compris hors de MaPrimeRénov', a nuancé l'agence.Elle "a réussi à maintenir près de 70% d'activité en moyenne dans l'instruction et le traitement des dossiers".Certains observateurs ont, de fait, lié le difficile démarrage de Maprimerenov' à d'autres facteurs que la crise sanitaire."Il semble que l'objectif initial de primes à accorder (200.000) ne puisse être atteint en raison des effets de la crise sanitaire et peut-être aussi de la grande complexité de ce dispositif", avançait fin mai un rapport de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.Le montant de l'aide dépend en effet de plusieurs variables, entre les travaux envisagés et le niveau des revenus du ménage qui la demande.Le rapport parlementaire faisait par ailleurs état d'objectifs désormais moins ambitieux de la part de l'Anah, qui prévoit d'octroyer entre 104.700 et 135.600 primes cette année.La rénovation des bâtiments reste un objectif particulièrement mis en avant au plus haut niveau de l'État. Dimanche, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé qu'elle ferait l'objet d'un plan dédié dans le cadre de ses projets de relance d'après-crise.