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Il y a 4 ans et 338 jours

Après le confinement, ces citadins qui veulent changer de vie

Avant le Covid-19, Olivier et sa compagne pensaient déjà à quitter le centre de Paris "pour s'agrandir". Après deux mois de confinement, ils ne cherchent plus un appartement: ce sera "une maison avec jardin"."On cherche vraiment avec un espace extérieur, quitte à aller un peu plus loin": la proximité d'un métro "n'est plus une obsession", dit-il.Pierre, 40 ans, avait "depuis cinq ans" le projet de "se rapprocher de la nature" et la crise va "précipiter un peu les choses"."Sans tomber dans la collapsologie pure et dure, il nous arrive quelque chose que je pressentais. Je voudrais y être préparé: avoir au moins un lopin de terre pour pouvoir faire un peu d'agriculture et faire en sorte que nous soyons autonomes avec mon épouse", explique-t-il.Cadre dans l'informatique, il faisait déjà "pas mal de télétravail" et l'activité de sa femme, couturière, ne lui semble "pas incompatible" avec ce nouveau mode de vie.Pour Anaïs*, journaliste de 29 ans et son compagnon, "le confinement a été un vrai déclic". A deux, ils vont "changer de mode de vie" d'ici la fin de l'année pour gérer un gîte en Drôme-Ardèche."A Paris, on n'a pas le temps de vivre. On court à droite à gauche et surtout, on sur-consomme", estime-t-elle. "Ça nous a fait nous rendre compte qu'on avait plus du tout envie de cette vie-là. Qu'on avait envie d'espace, d'air, de nature et de changer vraiment de rythme"."Vivre différemment""La pollution", "le manque de nature" sont aussi évoqués par Jana, qui s'installe avec sa famille près de Lorient (Morbihan). "Le confinement a permis d'en faire un projet familial, d'en discuter avec les enfants, ce dont ils rêvaient et ce qu'on pouvait réellement se permettre", raconte cette intermittente du spectacle.Paris ? "On n'y reviendra pas", assure-t-elle.Ces aspirations sont sensibles dans les recherches immobilières. Pendant le confinement, le site Leboncoin a noté une hausse de 30% des recherches en zones rurales et de 20% dans les zones urbaines moins denses, par rapport à la même période de 2019.Sur Seloger.com, "plus de recherches ont été effectuées en province qu'avant le confinement", avec "une appétence accentuée pour les maisons", indique le site.Dans son agence des Herbiers, commune de 16.000 habitants en Vendée, Fabrice Abraham a constaté depuis le déconfinement une augmentation des demandes venant de "grandes villes", notamment d'Ile-de-France."Ce sont des personnes qui sont en télétravail et qui peuvent profiter d'une surface de 100, 120 mètres carrés, pour un prix de vente moyen de 200.000 euros", décrit-il. "C'est ce qui a vraiment changé: ça sent l'envie d'avoir plus grand, d'avoir un bout de jardin et de vivre différemment"."Feu de paille ?"Le phénomène n'est pas nouveau: depuis les années 1980, de plus en plus d'actifs quittent les grandes agglomérations, indique Pascal Chevalier, géographe à l'université de Montpellier. "Ce sont en général des cadres qui étaient dans le tertiaire" et partent pour "retrouver une qualité de vie".S'il y a 10-15 ans, ces départs s'effectuaient vers les espaces ruraux plutôt isolés, "aujourd'hui, les gagnants de cette mobilité sont les petites villes, les bourgs", qui "associent qualité de vie et services", souligne M. Chevalier."Il y a un critère presque paradoxal qui est la proximité du rural avec des axes de circulation", confirme Cédric Szabo, directeur de l'Association des maires ruraux de France. "L'autre paramètre devenu incontournable, c'est la qualité du débit internet" - ce qui exclut certains territoires.De façon générale, il est "beaucoup trop tôt" pour savoir si ces envies entraineront un réel "exode", souligne Thomas Lefebvre, de la plateforme immobilière MeilleursAgents. "Est-ce un feu de paille ou une vraie volonté ?" Ces projets sont "conditionnés à beaucoup de choses", ajoute-t-il, notamment "l'emploi" et le "crédit".*prénom modifié
Il y a 4 ans et 338 jours

2e édition du Baromètre Covid-19 Ingénierie : une reprise à la peine malgré le déconfinement

Un trou d'air qui se double d'une accentuation des difficultés de trésorerie : la 2e édition du baromètre Covid-19 réalisée par Syntec-Ingénierie auprès de ses membres révèle qu'1 entreprise sur 2 est désormais confrontée à des délais de paiement plus importants.Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « Les appels d'offres publics et privés repartent à la hausse un peu partout en France. Néanmoins, l'investissement est très loin d'avoir retrouvé un niveau d'avant-crise. De nombreux points de blocages subsistent, notamment au niveau local où les décisions restent conditionnées à la tenue du 2nd tour des élections municipales. Cela crée un trou d'air et impacte durement les entreprises d'ingénierie qui sont à l'avant-poste de la relance de l'activité économique. » Un ralentissement économique qui se poursuit malgré le déconfinementL'ingénierie accompagne maîtres d'ouvrages et industriels dans la conception et réalisation de leurs projets industriels et de construction (aéronautique, automobile, environnement, construction, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.).Alors que le confinement a pris fin le 11 mai et que l'investissement repart légèrement à la hausse, les entreprises d'ingénierie sont toujours plus nombreuses à enregistrer une baisse de leur prise de commandes par rapport à l'année dernière : 86% des répondants contre 70% il y a deux semaines. Logiquement, elles sont également plus nombreuses (95%, vs. 90%) à anticiper une baisse de leur activité au second semestre 2020. Enfin, elles sont 36% (vs. 28% précédemment), à estimer que le redémarrage économique n'aura pas lieu avant au moins un an. La trésorerie des entreprises mise à malCe phénomène de trou d'air pèse sur la trésorerie des ingénieristes. Ceux-ci sont pris dans un double mouvement contradictoire : d'une part la diminution de la part de leurs collaborateurs en activité partielle (de 30% la semaine du 27 avril à 19% celle du 12 mai) ; et d'autre part, l'apparition de nouvelles difficultés financières. Dorénavant, plus d'une entreprise sur 2 est confrontée à un allongement des délais de paiement (en 2 semaines : + 15 jours en moyenne pour 30% d'entre elles).Elles doivent également prendre à leur charge les frais des mesures de sécurité sanitaire qui permettent le retour au bureau de leurs collaborateurs qui sont de moins en moins nombreux à télétravailler (de 54% à 45%). Adaptation des postes, fourniture de kits sanitaires, désinfection des locaux… les entreprises devront en moyenne débourser 800 euros par salarié en 2020 et pour 78% d'entre elles, ces frais seront à leur charge uniquement.Focus télétravail : du working office au meeting office ?Les entreprises d'ingénierie, qui ont fait preuve de responsabilité, ont massivement eu recours au télétravail dès le début de la crise. Si plus d'1 entreprise sur 2 pense que cette nouvelle modalité de travail peut faire gagner en performance, elles sont 60% à estimer que le télétravail en période de confinement a engendré une perte de productivité. A cela s'ajoutent des difficultés liées à l'isolement, au manque de communication entre collaborateurs et au management quotidien.Un constat en demi-teinte qui s'accompagne néanmoins de bénéfices, avec en top 3 : la fin du temps de trajet domicile-travail, un meilleur équilibre vie professionnelle/personnelle et une meilleure concentration.« La crise liée au Covid-19 a changé la donne concernant le télétravail. S'il est clair qu'il sera amené à se généraliser, il conviendra de trouver un nouveau point d'équilibre. Le passage brutal du tout bureau au 100% télétravail ne s'est pas fait sans heurt – absence de préparation, situations personnelles complexes, etc. -. Les semaines à venir seront déterminantes pour inventer les nouvelles modalités du travail de demain et opérer une transition sereine du working office au meeting office. »- Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie.*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents au cours de la semaine du 11 mai. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 4 ans et 338 jours

Le PIB français a chuté de 5,3% au premier trimestre, un record

L'Insee, qui avait fin avril estimé à -5,8% la baisse du produit intérieur brut au premier trimestre, a revu vendredi l'ampleur du recul de l'économie française, finalement un peu moins dramatique que calculé au départ.A -5,3%, la chute du PIB égale néanmoins celle enregistrée lors du deuxième trimestre de l'année 1968, marqué par les grèves massives de la seconde quinzaine de mai. Et elle confirme l'entrée de la France en récession, après le recul de -0,1% de l'activité au dernier trimestre 2019.Dans le détail, au premier trimestre, selon les nouvelles estimations de l'Insee, toutes les composantes de l'économie ont finalement un peu moins dégringolé qu'évalué lors de sa première estimation.Les dépenses de consommation des ménages ont bien connu une "baisse inédite" de -5,6%, quand l'Institut les avait d'abord évalué en recul de -6,1%. Même chose pour l'investissement des entreprises (-10,5%) ou pour l'évaluation des exportations (-6,1%) et des importations (-5,7%). Le solde du commerce extérieur a finalement un impact nul sur le PIB au premier trimestre.Mais la situation devrait s'aggraver considérablement au deuxième trimestre, avec un mois et demi de confinement et un début de déconfinement progressif depuis le 11 mai.L'Insee a déjà prévenu mercredi qu'elle tablait sur un plongeon de l'économie française d'environ -20% au deuxième trimestre. Et la récession dépassera largement cette année les -8% envisagé par le gouvernement pour l'instant.Ce dernier devrait d'ailleurs dévoiler sa nouvelle prévision lors d'un troisième budget rectificatif, qui sera présenté le 10 juin en conseil des ministres."J'ai toujours indiqué que les 8% de chute de croissance étaient un chiffre provisoire (...) Il faut nous attendre à des chiffres de récession très dégradés pour 2020 en France", a prévenu mercredi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.Premier signe avant-coureur: la consommation des ménages a fondu d'un tiers au mois d'avril par rapport à celle de février, juste avant la crise sanitaire, et de plus de 20% par rapport au mois de mars, a indiqué vendredi l'Insee.Et le moral des ménages s'est encore dégradé en mai après sa chute record d'avril.Reprise "progressive"Seule petite éclaircie: le climat des affaires a enrayé sa chute en mai, encouragé par le début du déconfinement qui a permis à la plupart des entreprises de reprendre leur activité et aux commerces d'accueillir de nouveau des clients en magasin.Jeudi, le Premier ministre Édouard Philippe a aussi annoncé une accélération du déconfinement, avec notamment la réouverture à partir du 2 juin des cafés et restaurants dans les départements "verts", la levée de l'interdiction de se déplacer à plus de 100 km de son domicile, ou encore la réouverture des piscines, salles de sports, gymnases, salles de spectacles et cinémas à partir du 22 juin.Mais l'Insee a déjà prévenu que si l'économie française "s'efforce (...) de reprendre son souffle", elle "refait surface dans un monde qui n'est plus exactement le même qu'avant la crise sanitaire".La reprise sera "au mieux progressive au second semestre", a-t-elle estimé mercredi.
Il y a 4 ans et 338 jours

Une subvention de la région IDF à un projet photovoltaique porté par Total fait débat

Le projet prévoit "d'installer sur une résidence étudiante de 487 places sur le campus de l'École Polytechnique une installation expérimentale de production photovoltaïque en autoconsommation collective. La centrale photovoltaïque de 200 KWc est associée à un système de stockage de l'énergie", précise l'exposé des motifs de la délibération, présentée en commission permanente du conseil régional, réunie en visioconférence mardi.La subvention était initialement accordée directement à Total, mais l'exécutif régional a finalement produit un amendement afin que la subvention soit accordée à l'École Polytechnique."C'est le fond du projet qui compte", a argumenté le vice-président du conseil régional, Jean-Philippe Dugoin Clément. "Ce projet est vertueux sur le plan écologique car il permet une expérimentation de stockage d'énergie et d'autoconsommation collective de l'énergie solaire. C'est un projet pour l'École Polytechnique, pas pour Total qui est concepteur de l'outil. Je demande qu'on ne fasse pas de faux procès à ce projet", a-t-il dit.Mais pour Céline Malaisé, du Front de gauche, cette subvention s'apparente à "une opération de greenwashing". "Tout semble ici fait pour préserver discrètement les intérêts de Total, d'autant que cette multinationale a signé ces derniers mois un partenariat avec la direction de Polytechnique pour l'installation d'un centre de recherche de ce géant pétrolier en plein cœur du campus de l'École", dénoncé par des associations d'élèves."Non seulement la région envisage de verser plus de 130.000 euros à Total, mais elle cherche à le dissimuler honteusement par un amendement de dernière minute", a dénoncé Ghislaine Senée, présidente du groupe Alternative Écologiste et Sociale, pour qui "l'action publique a vocation à faire œuvre de transformation écologique et sociale, pas à soutenir le greenwashing des sociétés les plus polluantes du CAC 40"."Comment les Franciliens pourraient-ils comprendre que Valérie Pécresse propose de verser 132.000 euros à Total et dans le même temps, 50.000 euros seulement à la banque alimentaire ?", a déploré François Kalfon, au nom du groupe socialiste, écologiste progressiste, soulignant que la Région Occitanie a "débloqué 1,2 million d'euros d'aide d'urgence pour la précarité alimentaire".La Région IDF a accordé dans cette délibération plus de 12.317.000 euros pour des projets environnementaux et énergétiques, allant de projets géothermiques à des projets photovoltaïques sur le toit d'écoles. Elle a adopté en juillet 2018 une stratégie énergie-climat visant à "doubler la production d'énergies renouvelables sur le territoire d'ici 2030".
Il y a 4 ans et 338 jours

Owatrol : Prendre soin des Bois extérieurs

Pour créer un univers cocon, chaleureux et convivial, le bois constitue le plus beau choix. Matière noble et durable il offre des ambiances pour tous les goûts : modernes en version gris, au naturel pour la simplicité, en foncé pour le côté exotique … Les possibilités sont multiples … Avec un dénominateur commun pour toutes les situations et toutes les essences : protéger le support dès le départ et l'entretenir régulièrement. Le secret est là. La deuxième clé du succès réside dans le choix de la bonne solution.Pour protéger ou entretenir le bois, 3 possibilités, huiler/lasurer/saturer : avantages et inconvénients…Une huile s'applique généralement sur un bardage extérieur mais rarement sur un support horizontal d'extérieur. Les huiles de bonne qualité vont donner au premier abord un beau rendu chaleureux mais ensuite, sous l'effet des UV, elles vont cuire dans le support et le faire noircir, entraînant alors un entretien très fastidieux (décapage, ponçage…).Une lasure s'applique le plus souvent sur les chalets en montagne car son film va bien résister aux agressions climatiques. Mais qui dit film déposé sur un support dit prise à l'abrasion et donc incompatibilité totale sur une terrasse sans parler de l'entretien lourd (décapage et ponçage).Un saturateur s'applique sur tous les types de supports (terrasses, bardages, mobilier) en saturant, c'est-à-dire en imprégnant le bois par couches successives pour le protéger dans la masse. Il n'y a pas de film en surface et le bois nourri de l'intérieur résiste durablement aux effets du temps.Le Groupe Durieu pionnier dans l'élaboration des saturateurs depuis les années 80 a mis au point une large gamme de saturateurs pour toutes les situations et toutes les essences. Avec ses capacités d'imprégnation générant une protection durable, le choix d'un saturateur s'impose naturellement pour garantir la longévité d'une terrasse.AQUADECKS® offre une solution idéale grâce à sa composition atypique de résines acryliques et d'huiles qui se combinent entre elles pour donner une finition premium très imprégnante ultra efficace pour une vraie durabilité.AQUADECKS en quelques mots :Des résines acryliques de haute qualité, avec une protection accrue aux UV qui empêchent le support de grisailler et dont le temps de séchage court permet une utilisation rapide après application (4 heures après le séchage complet).Des huiles combinées aux résines qui imprègnent et nourrissent le bois en profondeur pour garantir sa durée dans le temps. Résultat : pas de film en surface, risque d'écaillement limité et une excellente résistance aux agressions extérieures.Des particules hydrophobes qui réduisent fortement les effets néfastes de l'eau notamment les soucis liés aux variations hygrométriques du bois en diminuant ainsi véritablement les risques de craquement du support.Des agents oléophobes qui empêchent les particules de gras de s'accrocher et permettent au support de mieux résister aux taches et celles de gras en particulier. C'est la réponse pour laisser vivre sa terrasse sans souci tout l'été !AQUADECKS® c'est aussi l'effet vaccin des saturateurs Owatrol® : une fois dans le support, le bois garde dans la masse la carte mémoire du saturateur permettant une maintenance simple et facilitée avec une seule passe.
Il y a 4 ans et 338 jours

Valode&Pistre et Spacemaker signent un partenariat de R&D pour accroitre l'usage de l'IA dans l'immobilier

Spacemaker développe un logiciel qui permet à partir de l’analyse des données physiques d’un site, de la réglementation, et des facteurs environnementaux, d’optimiser le potentiel constructible d’un terrain et de faciliter les interactions entre promoteurs, architectes, bureaux d’études et collectivités lors des premières phases d’une opération (en particulier lors des études d’avant-projet).Connue pour ses réalisations spectaculaires et de grands chantiers tels que l'extension de la ville de Monaco, la tour Saint-Gobain, les fermes urbaines de Paris (sur le toit du Parc des expositions – Porte de Versailles), ou encore la rénovation de la Gare du Nord, l’agence Valode&Pistre utilise désormais la plateforme Saas de Spacemaker pour concevoir plus rapidement et plus efficacement plusieurs de ses projets résidentiels actuels. Pionnière dans l’utilisation d’outils numériques, ce partenariat est un nouvel atout pour le développement de l’agence et la réalisation de projets transformant.« Nous avons conscience chez Valode&Pistre que les nouvelles technologies créent de nouvelles opportunités et qu’elles ne sont pas un obstacle à la créativité architecturale et à la maitrise d’un projet, au contraire. L'intégration de l'IA aux études d'avant-projet est une étape logique dans l’évolution de notre activité. Nous sommes donc ravis de pouvoir contribuer au perfectionnement de la technologie Spacemaker qui va nous aider dans des contextes différents. Nous collaborons étroitement pour que les méthodes et outils nécessaires aux études d'avant-projet puissent gagner en efficacité. L’utilisation de l'IA et de la plateforme va nous permettre d'analyser pour chaque site plus de concepts en moins de temps, tout en nous permettant de disposer de nombreuses données pour renforcer nos prises de décision. » - Jean Pistre, co-dirigeant du Groupe Valode&PistreLes équipes de Valode&Pistre bénéficient d’une formation et d’un accompagnement dédié des équipes de Spacemaker, et collaborent pour adapter le logiciel aux spécificités culturelles et réglementaires françaises, perfectionner ses fonctions existantes et co-construire ses futures fonctionnalités. La valeur ajoutée de la connaissance des métiers de conception et BIM de Valode&Pistre permet à Spacemaker d’avoir une vue complète sur les besoins des concepteurs français dans ce contexte d’évolution des métiers et d’intégration des technologies.« Notre plateforme d'IA est la toute première du genre dédiée aux études d’avant-projet, il est donc important pour nous de poursuivre nos investissements dans la recherche et le développement. En tant que partenaire officiel en France, Valode&Pistre va nous faire profiter de leurs expériences et nous fournir des enseignements précieux pour continuer à adapter la solution aux besoins spécifiques des architectes français. Un partenariat avec une agence aussi connue et réputée est un atout pour continuer à être pertinent dans notre approche, développer efficacement notre produit et délivrer une véritable valeur-ajoutée à nos clients dans le monde entier » - Havard Haukeland, PDG de SpacemakerAvec ses solutions utilisant l’intelligence artificielle, Spacemaker entend répondre aux besoins de conception durable et plus rapide puisque certaines analyses nécessaires aux études d'avant projet qui nécessitaient auparavant plusieurs semaines, sont désormais délivrées en quelques minutes. En associant l’automatisation de données et la conception basée sur l'IA, Spacemaker ouvre la voie à une planification plus collaborative et transparente.
Il y a 4 ans et 338 jours

Il faudra des "mesures fortes" pour soutenir l'emploi des jeunes selon Pannier-Runacher

"Il faut faire quelque chose pour la jeunesse française" et notamment pour "soutenir l'apprentissage et je sais que (la ministre du Travail) Muriel Pénicaud y travaille pour éviter d'avoir une génération sacrifiée", a affirmé la secrétaire d'Etat sur BFM Business."Il faut faciliter l'embauche des jeunes et donc il va falloir prendre des mesures fortes dans cette direction", a-t-elle ajouté."On travaille sur l'apprentissage, on travaille sur l'alternance, et on travaille de manière générale soit à ouvrir des possibilités de formations additionnelles, soit à faciliter l'embauche des jeunes dans les entreprises", a-t-elle encore indiqué.Interrogée également sur d'éventuelles exonérations de charges pour l'embauche de jeunes, Mme Pannier-Runacher a simplement répondu "nous verrons".Le futur plan de relance, qui sera présenté à l'automne "aura un volet compétences et un volet emploi très importants, notamment par rapport aux jeunes", a déjà indiqué la ministre du Travail.Alors que l'apprentissage a connu un succès record l'an dernier, ses promoteurs craignent que la crise ne vienne briser cette dynamique.Le Medef a notamment demandé une aide de 10.000 euros pour le recrutement d'un apprenti avant le 31 décembre, tandis que l'U2P (artisans) a estimé qu'il fallait une mesure pour permettre qu'"il y ait zéro coût pour une entreprise qui prend un apprenti".Parmi les propositions qui ont émergées ces dernières semaines, le patron de La République en Marche Stanislas Guérini a évoqué la création d'une "prime à l'embauche" des jeunes, tandis que le député européenn EELV Yannick Jadot a préconisé de recréer 300.000 emplois aidés cette année.
Il y a 4 ans et 338 jours

Quatre entreprises sélectionnées pour le nouveau terminal Maghreb au port de Marseille

A la suite de la publication officielle de l'appel d'offres, le port a sélectionné quatre entreprises marseillaises: GTM Sud pour le gros œuvre d'un montant de 5,6 million d'euros, Isolbat pour le second œuvre (1,3 MEUR), Eurovia Méditerranée pour la voirie et les réseaux (2,4 MEUR) et Snef pour les équipements techniques (3 MEUR), a-t-il indiqué dans un communiqué.Après avoir obtenu fin 2019 l'avis favorable du commissaire enquêteur, le GPMM qui a prévu une mise en service du terminal en 2022, explique que les travaux "devraient démarrer dès la fin de cet été".Le nouveau terminal est destiné à "améliorer l'accessibilité des circuits et les conditions d'accueil" des quelque 500.000 passagers à destination ou en provenance du Maghreb qui chaque année transitent par le port de la deuxième ville de France. Ce trafic passagers génère 400 escales réparties actuellement sur deux sites qui dans le futur seront regroupées sur un seul d'entre-eux au niveau du Cap Janet.Le nouveau terminal maritime international "intégrera un circuit d'une capacité de 3.000 véhicules par jour"."Des modules de contrôles aux frontières renforcés et des zones de confort pour les passagers en attente ainsi qu'une gare pour les piétons pouvant accueillir 600 voyageurs" sont également prévus, précise le GPMM.L'aménagament du terminal est co-financé par le Port et la Métropole Aix-Marseille Provence, en partenariat avec l'État, la Région et le Département.
Il y a 4 ans et 339 jours

Fermé depuis mi-mars, le grand magasin Printemps Haussmann à Paris a rouvert

Une file d'attente s'était formée avant l'ouverture des portes, programmée à 11H00, et les clients sont venus en nombre dans ce lieu phare du 9e arrondissement de Paris, après plus de deux mois de fermeture.Les jours précédents, les employés du Printemps avaient préparé le grand magasin à accueillir du public dans le respect des règles de précaution sanitaire, via la mise en place de parcours fléchés, la distribution de gel hydroalcoolique, des messages de sensibilisation.Il était temps, indiquait mercredi à l'AFP son directeur Pierre Pelarrey: "on a besoin de faire du chiffre d'affaires", car "depuis le confinement c'est-à-dire le 15 mars, il était à zéro", mais "avec les frais fixes qui continuent à courir".Il est toutefois "presque certain que l'on n'aura pas la fréquentation que l'on a habituellement", notamment en raison de l'absence de la clientèle étrangère, expliquait-il. Fleuron du groupe, le Printemps Haussmann accueille en temps normal plus de 20 millions de visiteurs annuels.Le préfet de police de Paris avait interdit au centre commercial, comme à de nombreux autres à Paris, de rouvrir en application d'une décision gouvernementale empêchant la réouverture des sites de plus de 40.000 m² en région parisienne, en raison de risques sanitaires persistants.Mais le tribunal administratif de la capitale a suspendu cette décision, l'enseigne ayant plaidé accueillir du public sur plusieurs sites distincts, dont aucun n'excède 40.000 m².Cela pourrait faire boule de neige car les Galeries Lafayette voisines, autre haut lieu du shopping parisien, ont confirmé à l'AFP avoir aussi déposé un recours judiciaire pour pouvoir rouvrir leurs portes.
Il y a 4 ans et 339 jours

Le CESE demande à l'UE de nouvelles mesures pour lutter contre la déforestation

"La déforestation menace inexorablement l'avenir de l'humanité", a sévèrement déclaré Martine Vignau, membre du bureau du CESE lors du débat en séance plénière sur l'avis portant sur le rôle de l'Union européenne dans la lutte contre la déforestation importée, voté mercredi par 121 voix contre 13 contre et 7 abstentions.Alors que l'UE est jugée responsable de 36% de la déforestation importée liée au commerce mondial (via l'importation d'huile de palme, de pâte à papier, maïs, soja, cacao, bois, caoutchouc et viandes), le CESE souhaite que l'UE améliore d'abord "la cohérence des politiques européennes qui contribuent à la lutte contre la déforestation importée".Le conseil relève le lien entre déforestation et développement d'épidémies humaines issues d'animaux sauvages via les rapprochements entre faune sauvage, animaux domestiques d'élevage et l'homme, et souligne le besoin d'une réforme des filières économiques liées à la déforestation.Dans ce cadre, deux filières sont particulièrement ciblées, celle du soja et celle des agrocarburants.Le conseil souhaite notamment que dans le cadre de la révision en cours de la Politique agricole commune (PAC), un Plan protéine européen soit mis en place pour réduire les importations de soja afin de "concrétiser la souveraineté agricole de l'UE", notamment "en soutenant fortement les cultures de légumineuses", en "versant aux agriculteurs et agricultrices des paiements pour services environnementaux" pour les surfaces en prairies ou légumineuses fourragères et en "conditionnant les aides aux investissements des filières animales à la non-utilisation de soja importé".Le conseil est aussi favorable à une "sortie progressive des agro-carburants conventionnels" et "leur suppression totale au plus tard en 2030 dans le cadre d'une révision de la directive européenne RED II en mettant fin au plus tard en 2022 aux mécanismes de défiscalisation existants sur ces carburants de première génération", et en réaffectant les subventions de la PAC destinées aux surfaces servant à les produire à la recherche sur les biocarburants avancés.Une recommandation qui n'a pas manqué de faire réagir les producteurs français d'oléoprotéagineux et de biodiesel, qui ont manifesté leur étonnement quant à cette prise de position du Cese, par la voix du président de leur fédération (Fop), Arnaud Rousseau."La filière tient à rappeler que les biocarburants sont un levier essentiel de la souveraineté alimentaire, grâce à la production de protéines, en ligne avec les engagements du président de la République en faveur d'un plan protéines", a déclaré M. Rousseau."La filière est engagée au quotidien dans la lutte contre la déforestation importée et la préservation de la planète, à travers l'évolution des pratiques culturales et la priorité donnée aux graines françaises", a-t-il conclu.
Il y a 4 ans et 339 jours

Le confinement fait chuter les ventes de logements anciens mais pas les prix

"Il ne s'est rien passé pendant deux mois, (...) on ne pourra pas rattraper ces deux mois", a résumé jeudi le notaire parisien Thierry Delesalle, à l'occasion des chiffres trimestriels sur le marché, établis de concert par la profession avec l'Insee.Pour 2020, "on peut s'attendre à une baisse de 150.000 transactions sur l'ensemble de la France", a-t-il avancé, ce qui représenterait une chute de 15%.Comme tous les secteurs économiques, l'immobilier français s'est heurté à la crise sanitaire et économique du coronavirus, en particulier le strict confinement mis en place entre mi-mars et début mai pour éviter la propagation de la maladie.Il a été impossible de visiter un logement et très difficile d'achever une transaction, même si le gouvernement a facilité les signatures virtuelles auprès des notaires.Les chiffres nationaux de l'Insee ne donnent pas encore la pleine mesure de ce coup d'arrêt. Non seulement ils s'arrêtent seulement à fin mars, mais ils courent sur l'ensemble des douze mois écoulés à cette date, ce qui atténue considérablement les variations.Les ventes demeurent donc pour l'heure au-dessus de la barre du million annuel. Sur la période de douze mois achevée fin mars, 1,04 million de transactions avaient été effectuées, un léger ralentissement par rapport au niveau observé sur l'ensemble de l'année 2019 à 1,07 million.Chute de 22% en Ile-de-FrancePour réellement mesurer l'ampleur de la chute du marché, il faut regarder les chiffres établis par les seuls notaires d'Île-de-France qui se concentrent sur le premier trimestre. Là, c'est un recul de 22% en région parisienne et ce n'est qu'un début."On peut penser qu'il y a une baisse de 90% (...) des actes de vente" pendant le confinement, a rapporté M. Delesalle.Avant ce brusque coup d'arrêt, le marché était florissant. Les prix, notamment, ne cessaient d'augmenter chaque année, passant même les 10.000 euros le mètre carré à Paris.Si la chute des ventes est une certitude, l'évolution des prix reste justement une inconnue majeure. Ils ont, pour l'heure, poursuivi leur hausse et l'ont même accélérée.Entre janvier et mars, leur niveau moyen a progressé de 5% par rapport à un an plus tôt, une progression générale entre maisons et appartements, comme entre Île-de-France et province.Mais ces variations ne disent rien des effets potentiels du confinement et, au-delà, de la crise. Ils traduisent des négociations effectuées bien en amont entre acheteurs et vendeurs.Même actuellement, "les promesses que nous signons en ce moment, c'est encore le rattrapage de (négociations) qui étaient faites en mars", a prévenu M. Delesalle. "On est encore un peu sur les anciens prix. Les nouveaux prix, ça sera plus sur le troisième trimestre."Les banques surveilléesLe secteur peut donc s'attendre à plusieurs mois de spéculations et de chiffres parcellaires selon les acteurs, dont les opinions gravitent entre deux grandes tendances.Pour certains, la crise ne changera rien à la demande de logements, en particulier dans de grandes villes comme Paris où l'offre est insuffisante. Il est donc illusoire de craindre, ou d'espérer, un recul des prix.Pour d'autres, l'immobilier, malgré sa réputation de valeur refuge, ne pourra échapper aux conséquences d'une crise économique majeure."Si vous avez deux millions de chômeurs en plus, il y aura un impact sur le marché immobilier, c'est évident", a appuyé M. Delesalle.L'attitude des banques en particulier s'annonce cruciale. A quel point limiteront-elles les prêts immobiliers alors que ces derniers étaient en plein essor depuis des années, contribuant à soutenir la demande et faire monter les prix?"Les banques aujourd'hui resserrent le robinet", a rapporté M. Delesalle, craignant que cela pâtisse d'abord aux particuliers, souvent jeunes et peu fortunés, qui achètent leur premier logement."La sélection des dossiers commence à être un peu inquiétante", a-t-il noté, s'abstenant pour le reste de jouer la "boule de cristal" sur l'évolution des prix.
Il y a 4 ans et 339 jours

Covid-19 : mise à jour du guide de préconisations de sécurité sanitaire de L'OPPBTP

Outre les ajustements liés à la fin de la « période de confinement » et aux autorisations de déplacement qui ne sont, aujourd'hui, plus nécessaires, dans un rayon de moins de 100 km, cette mise à jour comprend notamment :La fin de la recommandation d'interdiction des chantiers pour les apprentis mineurs : avec la reprise de l'ensemble des activités, l'OPPBTP recommande le retour des stagiaires et apprentis sur les chantiers pour favoriser le maintien de la formation dans le respect des précautions sanitaires.L'introduction des écrans faciaux comme mesure alternative aux lunettes de protection : l'OPPBTP valorise l'utilisation de cet accessoire qui peut offrir un plus grand confort de travail.La mise à jour des directives pour les personnes à risque de santé élevé : le dispositif de déclaration et d'indemnisation pour les personnels à risque de santé élevé qui doivent stopper leur activité professionnelle a changé.Des précisions sur les mesures de prise de température à l'entrée des locaux et des chantiers : elles ne sont toujours pas recommandées par le Haut Conseil de Santé Publique, mais il est admis que les entreprises, par mesure de précaution, puissent organiser un contrôle de température des personnes entrant sur leur site ou sur leur chantier. Dans ce cas, elles doivent se référer aux recommandations du Protocole national de déconfinement.La simplification des procédures de nettoyage : les consignes initiales étaient calquées sur les consignes pour les environnements de soin, qui recommandaient donc une désinfection complète à une fréquence très élevée. L'avis du Haut Conseil de Santé Publique et le guide de déconfinement permettent d'alléger les procédures pour les activités du BTP. Sans présence avérée du virus, un nettoyage quotidien avec des produits détergents habituels suffit.La prise en compte du port du masque et des écrans étanches dans les véhicules si besoin : la nouvelle version du guide précise que l'emploi d'écrans étanches installés par ou selon une procédure fournie par des installateurs automobiles agréés permet de respecter la distance minimale d'un mètre.La possibilité de réemploi des cartouches de masques : quand elles sont utilisées uniquement contre le Covid-19, les cartouches peuvent être réutilisées. Elles sont alors nettoyées et stockées dans un sac propre, au sec, les orifices fermés avec l'opercule prévu à cet effet.« Ces mesures viennent compléter et préciser celles déjà présentes dans la version précédente du guide, qui ont globalement été remarquablement bien mises en place jusqu'ici au sein des entreprises, notamment grâce au travail des référents Covid-19. Les chefs d'entreprises du BTP ont compris les responsabilités qui sont les leurs concernant cette épidémie ainsi que la nécessité d'avoir du personnel affecté à temps plein à la supervision et l'application de ces mesures sanitaires. » commente Paul Duphil, Secrétaire Général de l'OPPBTP.La nouvelle version du guide est disponible sur le site internet de préventionbtp.fr.
Il y a 4 ans et 339 jours

Reprise de 95% des chantiers en Ile-de-France soit plus de 60.000 logements en construction

« Notre fédération est fière d'annoncer qu'au moins 95 % des chantiers ont repris à la fin du mois de mai. Depuis la publication du guide de l'OPPBTP, nous avons tout mis en œuvre pour appliquer les préconisations sanitaires et, chantier par chantier, avec les maîtres d'œuvre, les coordonnateurs sécurité et prévention de la santé, et avec les entreprises du bâtiment, nous avons construit ensemble les conditions de la reprise des chantiers » témoigne Marc VILLAND, président de la Fédération des promoteurs immobiliers d'Île-de-France.En effet, les promoteurs immobiliers franciliens, qui représentent environ 30% du chiffre d'affaire des entreprises du bâtiment à l'échelle nationale, se sont très vite adaptées aux exigences sanitaires afin de protéger la santé des compagnons. Les bases vie doublées, les points d'eau placés à chaque étage du chantier, des sens uniques de circulation instaurés pour éviter les croisements et les équipements (masques, gants) rendus indispensables.Marc VILLAND l'indique clairement : « Oui, c'est différent ! Inévitablement ! Mais il y a une différence entre ce que l'on entend dans certaines opérations de communication et la réalité des chantiers. Sur le terrain, nous nous sommes tous mis d'accord et l'activité a repris. Certes, plus lentement, avec des surcoûts pour tout le monde, mais c'est reparti ! »Selon un sondage réalisé par la FPI-IDF* :97% des chantiers ont été arrêtés à partir du 17 mars afin de mettre en place les conditions sanitaires requises pour assurer la sécurité de l'ensemble des parties prenantes sur site, notamment l'application des mesures préconisées par le guide de l'OPPBTP ; Pour 80% d'entres eux, ce sont les entreprises qui ont arrêté le chantier.Fin mai 2020, les adhérents sondés déclarent que plus de 95% des chantiers sont d'ores et déjà repartis...« Derrière ces pourcentages, ce sont plus de 800 chantiers concernés en Île-de-France et plus de 60 000 logements dont la construction a repris » souligne Marc VILLAND, président de la FPI-IDF.La clé de la reprise : laissons notre secteur travailler !Le secteur de l'immobilier et de la construction, qui représente 10 % du PIB est habituellement un des amortisseurs des crises et un accélérateur des reprises. C'est pourquoi, il est essentiel de mettre dès à présent en place des solutions nouvelles permettant une reprise d'activité à court, moyen et long terme.En effet, si les chantiers de promotion privé reprennent massivement en Île-de-France, des inquiétudes demeurent quant à la capacité de répondre à la demande, très forte dans cette région en tête des métropoles les plus attractives en Europe. Selon une étude du Centre d'Analyse et de Précisions Immobilières (CAPEM), avant même les impacts de la crise sanitaire, au 1er trimestre 2020, seulement 2 100 logements, tous types d'habitats confondus, avaient été mis en vente, soit une chute de 67% par rapport à la même période l'an passé.Une chute vertigineuse des mises en vente qui s'explique notamment par les difficultés de délivrance des autorisations d'urbanisme.« Les municipales ont gelé la délivrance des permis de construire, avant même que la crise sanitaire n'apparaisse. Les permis de construire qui ne sont pas délivrés depuis des mois et encore aujourd'hui, c'est autant de nouveaux chantiers qui ne pourront pas débuter fin 2020 ou début 2021, avec de fait des impacts inévitables sur l'emplois et les entreprises du bâtiment. Les mises en vente sur le deuxième trimestre 2020 risquent d'être quasiment inexistantes. » alerte Marc VILLAND, président de la FPI-IDF.Les propositions de la FPI-IDF pour une relance efficiente En cette période de sortie de crise, la profession redoute l'engorgement des services instructeurs et donc un ralentissement qui ne ferait qu'enliser cette chute de l'offre.Pour y remédier, la Fédération des Promoteurs Immobiliers d'Île-de-France appelle formellement à une accélération de la dématérialisation de l'instruction des demandes. Si la loi ELAN prévoit à compter du 1er janvier 2022 l'obligation pour les communes de plus de 3 500 habitants d'utiliser la télé-procédure afin de recevoir et instruire sous forme dématérialisée les demandes d'autorisation d'urbanisme déposées, la FPI-IDF demande une mise en place dès la fin d'année 2020.Dans cet objectif de « dé-paralyser » le secteur, la FPI-IDF propose la création d'un « PC Covid » qui appellerait un traitement exceptionnel et temporaire des permis de construire (PC) déposés entre le 12 mars et le 31 décembre 2020. Possibilité pour les maîtres d'ouvrage de transmettre le pré-dossier ou des pièces complémentaires par voie dématérialisée, suppression de toute demandes de pièces non formellement requises légalement, prorogations des délais de validité des permis de construire devenus caducs ... des mesures visant à alléger les procédures administratives parfois inadaptées à ce contexte inédit de crise sanitaire.« Les promoteurs immobiliers franciliens ont tout mis en œuvre pour que le reprise se déroule rapidement et efficacement. Il nous a fallu nous adapter et les résultats sont là. Nous demandons à L'Etat et aux collectivités locales de nous aider à travailler et à produire pour la relance de l'activité. » conclut Marc VILLAND, président de la FPI-IDF.*sondage réalisé par la Fédération des promoteurs immobiliers d'Île-de-France auprès de 46 adhérents sur 87, actualisé quotidiennement.
Il y a 4 ans et 339 jours

Kineprotect Glass, cloisons vitrées pour la lutte contre la propagation du Covid-19

Commerces, bureaux, open spaces, banques, pharmacies, restaurants, hôtels ou encore espaces publics (écoles, administrations...) et industries, le champ des possibles s'avère large. D'autant que les réponses KINEPROTECT GLASS allient design discret et élégant, facilité et sûreté d'installation, sécurité et durée de vie élevées, le tout conjugué à une grande facilité d'entretien.Gage de sécurité élevée, Kinedo revendique 40 ans de savoir-faire dans l'usage du verre soumis aux normes les plus strictes. Épais de 6 mm et d'entretien ultra-facile, ces verres trempés ne craignent ni les rayures ni les risques de colorisation ou d'opacification dues à la lumière ou aux agents chimiques des produits nettoyants. Les parois vitrées KINEPROTECT GLASS disposent de profilés en aluminium chromés afin de former un ensemble discret, élégant et parfaitement stable grâce à un piètement double ou un système de pince à visser selon le modèle choisi. Et comme Kinedo pense à tout, l'industriel a également conçu différents modèles afin de répondre aux divers besoins rencontrés : versions haute à poser au sol ou versions basses à poser sur un bureau, par exemple, ou à visser sur des surfaces plus réduites. Sont proposés aussi en complément des panneaux latéraux pour sécuriser la promiscuité dans les espaces de travail ou dans les restaurants. Pour chaque situation et lieu de vie, Kinedo apporte une solution sécurisée et adapté avec KINEPROTECT GLASS.KINEPROTECT GLASS côté bureaux, openspace, espace de co-workingAvec de larges pieds de chaque côté de la paroi, la version auto-portante de bureaux (80/100/120/140/160 cm de long pour 75 ou 100 cm de hauteur) se veut particulièrement stable et sera parfaite pour cloisonner les surfaces de travail partagé. Mentionnons aussi que Kinedo décline cette réponse en version avec fixation simple par vissage, une solution qui libère l'espace de travail ou facilite l'intégration sur des surfaces réduites d'une paroi même aves des retours latéraux. Précisons de plus que Kinedo complète son offre par des panneaux latéraux autoportants ou vissables (60 cm de large en 2 hauteurs possibles 75 et 100 cm). Idéal pour une séparation efficace de bureaux côté à côté.KINEPROTECT côté banques de réceptions, commerces, espaces publics...Clients et collaborateurs pourront aussi bénéficier de l'efficace barrière KINEPROTECT GLASS en comptoirs, banques d'accueil ou caisses.... Un modèle qui intègre un passe documents ou terminal de paiement (15 cm de hauteur) et peut également se compléter de panneaux latéraux. Cette version est disponible en 80/100/120/140/160 cm de long pour 75/100 cm de haut et dispose aussi de l'astucieux système de fixation par simples pinces à visser qui préserve de l'espace. Des références qui peuvent aussi se compléter d'un ou plusieurs panneaux latéraux afin par exemple d'équiper les comptoirs en angle.KINEPROTECT GLASS côté restaurants, salons de coiffure…Pour des besoins de protection des espaces partagés ou les passages sont fréquents comme ceux des restaurants, des salons de coiffure, etc, Kinedo propose ses solutions KINEPROTECT GLASS en panneaux hauts et autoportants (80/100/120 cm de large) dans des hauteurs de 140/160/180/200 cm.Fidèle à ses valeurs et son engagement caritatif, KINEDO a décidé de reverser 3 % des bénéfices des ventes de KINEPROTECT à la Fondation pour la Recherche de l'Assistance Publiques Hôpitaux de Paris.KINEPROTECT GLASS fait partie de la liste des équipements éligibles à la subvention de la Sécurité Sociale (conditions d'attribution pour TPE/PME de moins de 50 salariés - 2 plafonds maxi 5.000 € voir site AMELI).
Il y a 4 ans et 339 jours

SimonsVoss choisi par la Mairie de Gennevilliers pour contrôler l'accès des bâtiments de la commune

Gennevilliers, une ville ancrée dans l'économie sociale et solidaireSituée au nord-ouest de Paris, la ville de Gennevilliers se caractérise par une forte dynamique économique et industrielle. Son port fluvio-maritime, premier en France et deuxième en Europe, contribue au rayonnement du territoire. Avec un passé industriel omniprésent, aujourd'hui 70% de la ville repose sur des activités industrielles. Avec la densité de diverses entreprises de secteurs variés, qui offrent plus 45 000 emplois, Gennevilliers dispose de véritables atouts économiques.Sur le plan de l'économie sociale et solidaire, la ville encourage activement, à travers son panel d'actions, le développement d'emplois auprès de nombreuses entreprises d'insertion, associations, mutuelles et fondations.Rendre son territoire encore plus attractif auprès des acteurs économiques, citoyens et futurs habitants fait partie de ses priorités. Celle-ci passe par la mise en place des mesures de sécurité plus efficace pour les établissements recevant du public (ERP) : bâtiments administratifs et associatifs, scolaires et résidentiels.La sécurité des établissements scolaires avant toutPour protéger ses concitoyens, ainsi que son personnel et ses biens, la ville a décidé de renforcer la sécurité de ses bâtiments en y installant une solution de contrôle d'accès. La Mairie avait ainsi choisi d'équiper en premier lieu les établissements scolaires, en commençant par le site Anatole France composé de deux écoles élémentaires et d'une école maternelle avec un centre de loisirs, d'un gymnase et d'une crèche. Il y a environ 6 ans, les produits SimonsVoss ont pu être testés pour la première fois. Convaincue par la qualité et la fiabilité des fermetures, la Mairie, sous la direction de Monsieur Philippe Robert, a décidé d'intégrer les produits SimonsVoss dans le cahier des charges pour de futures installations.A ce jour, le site Anatole France est presque entièrement équipé de SmartRelais2 pour les accès extérieurs et de SmartHandle numériques, soit environ 40 portes et issues. Parallèlement, la même solution était posée dans le conservatoire et l'espace Grésillons, un important complexe communal à vocation éducative et culturelle. Après les établissements scolaires et culturels, la Mairie, où travaillent 1500 fonctionnaires, a décidé de s'équiper à son tour. Le service informatique, social et le service pour les missions locales sont les premiers bénéficiaires.Au total, la Mairie a équipé plus de 600 portes et une vingtaine de bâtiments, les parcs et jardins compris, soit au total près de 1500 identifiants attribués. Le lecteur mural SmartRelais installé dans les bâtiments fonctionne avec les SmartCards qui font partie des supports de fermeture passifs. Quant aux parcs et jardins qui requièrent des fermetures avec plus d'autonomie, l'ouverture de portail se fait grâce au transpondeur fonctionnant avec piles et qui dispose d'une autonomie d'environ 400 000 manœuvres.« Le système de contrôle d'accès numérique SimonsVoss offre sécurité, confort et rentabilité. La distribution et la gestion complexe des clés, avec notamment le coût de reproduction en cas de perte, font désormais partie du passé. La gestion centralisée par logiciel a des atouts importants pour une institution comme la mairie. En cas de perte ou de vol d'un badge, il suffit de désactiver le droit d'accès à distance, ceci en quelques clics », précise Philippe Robert, Responsable Services bâtiments, Mairie de Gennevilliers. « Nous avons également été séduits par la qualité des produits et par la simplicité de leur installation : sans câblage ni perçage », ajoute M. Robert.Partenaire de confiancePour mener à bien le projet avec la Mairie de Gennevilliers, SimonsVoss a pu compter sur l'expertise de son partenaire de longue date, M4S. Entreprise spécialisée dans le milieu de la serrurerie, M4S possède une expertise sur les produits SimonsVoss et est capable de gérer des projets de bout en bout : poser les systèmes et les antennes, programmer le logiciel, assurer les mises à jour... Son objectif est d'atteindre rapidement la certification « Network » du KeylessWorld Partner Program de SimonsVoss Technologies (lancée en janvier 2020) afin d'avoir une complète autonomie sur les solutions installées.« M4S est fier de partager cette aventure avec SimonsVoss en mettant en service ses systèmes de contrôle d'accès. Nous allons prochainement accompagner la Mairie dans l'installation de la gamme SmartHandle AX sur ses futures constructions : agrandissements de certaines écoles, une nouvelle crèche, construction du groupe scolaire Joliot Curie et d'une maison de culture », déclare Ilan Malet, Directeur général de M4S.
Il y a 4 ans et 339 jours

Les avantages d'un logiciel de gestion dans le cloud

L'intérêt d'un logiciel de gestion des devis et factures pour le bâtimentLes artisans et professionnels du BTP trouvent un intérêt certain aux logiciels de gestion dédiés au secteur du bâtiment. En effet, ces solutions leur permettent de dématérialiser les factures et de faciliter la gestion quotidienne des situations de chantiers. De fait, les logiciels de facturation intègrent les taux de TVA et réglementations diverses liées au secteur du bâtiment et réalisent instantanément et sans erreur les opérations les plus fastidieuses. Le temps gagné par l'artisan ou le professionnel du BTP grâce au logiciel de gestion lui permet ainsi de se consacrer à d'autres tâches concrètes pour le développement de son activité : relation client, stratégie de communication, ou encore prestations. Afin de rendre l'expérience du logiciel de facturation pour le bâtiment encore plus profitable aux professionnels du secteur et aux artisans, il est intéressant d'investir dans un logiciel de gestion en ligne. Ces solutions apportent en effet de nombreuses fonctionnalités qui sont autant de bénéfices pour l'utilisateur.Les avantages du logiciel de gestion pour le bâtiment en ligneLes logiciels de gestion pour le bâtiment qui sont intégrés au cloud représentent une version améliorée des classiques solutions de facturation et gestion des devis. De la sauvegarde à la sécurisation de vos données en ligne en passant par une accessibilité en tout lieu et à tout moment, une large compatibilité avec les autres services en ligne existant pour le bâtiment et leur coût satisfaisant, zoom sur les critères de choix en faveur du logiciel de gestion pour le bâtiment en ligne.Sauvegarde et synchronisation automatique des donnéesEn utilisant un logiciel dans le cloud spécialisé dans le bâtiment, comme Obat, pour votre gestion de documents, la sauvegarde de toutes vos entrées se fait instantanément. Création ou édition de devis, envoi de factures, organisation de vos situations de chantiers, enrichissement de votre portefeuille client : toutes ces données sont automatiquement stockées dans le cloud à chaque modification de votre part. Par ailleurs, l'intérêt d'un logiciel de gestion en ligne pour le bâtiment réside, en plus de la sauvegarde, dans la synchronisation de ses données. Si vous utilisez un logiciel de facturation dédié au BTP sur plusieurs appareils, vous êtes ainsi assuré de retrouver vos mises à jour les plus récentes immédiatement, quel que soit le support que vous consultez.Accessibilité sur tous les appareils et systèmes d'exploitationAinsi, un logiciel de gestion dans le cloud se veut accessible sur tous les appareils et tous les systèmes d'exploitation. Vous pouvez accéder à votre interface de facturation pour le bâtiment depuis l'ordinateur fixe ou portable de vos locaux, mais également dans votre voiture ou sur un chantier, depuis votre téléphone portable ou une tablette tactile. Un logiciel de facturation en ligne dédié au secteur du bâtiment vous suit partout, quel que soit la marque, le modèle ou le système d'exploitation. Obat par exemple, vous propose une interface identique et intuitive sur tous vos appareils et vos entrées les plus récentes sont synchronisées automatiquement et instantanément entre vos différents supports d'utilisation grâce au stockage dans le cloud, proposé par votre logiciel de gestion pour le bâtiment. Sécurisation des données en ligneAvec la sécurisation de vos données en ligne proposée par un logiciel de facturation et gestion de document à destination des artisans et professionnels du BTP, ne craignez plus la perte ou du vol de votre ordinateur ou appareil mobile ! En plus d'une protection classique de votre logiciel de gestion en ligne par mot de passe, vos données sont transférées et sauvegardées sur les serveurs sécurisés de la solution logicielle. Le logiciel de gestion pour le bâtiment Obat, par exemple, qui se destine à simplifier la gestion des devis et de la facturation des professionnels du BTP et des artisans, a ses propres serveurs en France. Les informations que vous entrez dans le logiciel en ligne y sont donc en sûreté, protégées par toutes les infrastructures et technologies de pointe, ainsi que par les lois françaises en vigueur de protection des données.Compatibilité avec d'autres logiciels en ligneUn autre des multiples avantages du logiciel en ligne est sa compatibilité avec d'autres services présents sur le cloud. Ainsi, une solution de facturation à destination des professionnels du bâtiment comme Obat peut être complétée par un second logiciel dans le cloud, aux fonctions différents. La compatibilité des logiciels cloud entre eux permet aux artisans de bénéficier d'une solution complète pour la gestion qualitative de leur activité, sur l'intégralité des projets clients. De la demande de ce dernier à l'envoi de la facture finale en passant par d'éventuelles modélisations, le pointage des heures sur les chantiers, ou des commandes de fournitures, passer par un logiciel en ligne pour le bâtiment offre un réel gain de temps pour la réalisation de tâches à valeur ajoutée !Partagez vos données avec vos partenairesAvec un logiciel de gestion en ligne pour le bâtiment, il est simple de donner l'accès de votre interface à vos partenaires pour leur partager les données dont ils ont besoin. Ainsi, le logiciel cloud Obat permet aux artisans et professionnels du BTP de partager leurs devis et factures ainsi que le statut de ceux-ci avec leur comptable. De cette manière, plus besoin de lui transmettre les documents : le comptable y a lui-même accès selon ses besoins pour la réalisation des opérations et études de comptabilité courantes liées à l'activité de l'entreprise spécialiste du bâtiment. Un service de qualité à petit prixEnfin, les logiciels de gestion pour le bâtiment dans le cloud proposent les multiples avantages énumérés pour un coût défiant toute concurrence. Généralement proposées sous forme d'abonnement, ces solutions logicielles en ligne se révèlent bien moins coûteuse qu'un logiciel en dur qui, pour sa part, sera limité en matière de flexibilité d'utilisation par rapport à une interface de devis et facturation dans le cloud. Ainsi le logiciel Obat propose deux offres d'abonnement à son service en ligne pour les professionnels du BTP et les artisans, à 19 € ou 25 € par mois avec un engagement annuel ou mensuel. Vous disposez ainsi d'une totale liberté de choix et d'un large panel de services de qualité ainsi qu'une assistance joignable en continu pour un prix imbattable !
Il y a 4 ans et 339 jours

Traxxeo ouvre ses premiers bureaux en France

Le nouveau bureau en France accueillera dans un premier temps une équipe commerciale ainsi qu'une équipe Customer Success dont la mission sera d'accompagner localement les clients dans leur transformation digitale. En tant que Country Manager, Charbel Azzam, fraîchement arrivé, aura pour objectif de développer le marché et les équipes. Avant d'intégrer TRAXXEO, Charbel a travaillé pendant quatre ans chez Finalcad après cinq ans d'expérience dans des sociétés d'ingénierie.« Les outils proposés par TRAXXEO sont uniques et s'intégreront parfaitement dans l'écosystème digital des sociétés du BTP françaises. Ils apportent des solutions durables à des problèmes profonds de contrôle des coûts et de maîtrise des délais et c'est précisément ce challenge qui m'a convaincu de rejoindre l'équipe. »- Charbel AzzamL'ouverture de ce bureau à Paris n'est pas une première pour TRAXXEO, qui depuis sa création en 2008 en Belgique a pu établir des relations avec son voisin. Pour Charles le Hodey, VP Sales & Marketing, cette nouvelle filiale vient renforcer la présence de l'éditeur en France, marché très stratégique dont la filière de la construction contribue pour près de 8% au PIB et la positionne au 2ème rang européen derrière l'Allemagne (source : INSEE).Le contexte actuel du COVID 19 et la reprise progressive de l'économie ne sont pas une contrainte selon Charles le Hodey ; bien au contraire, ils sont à ses yeux une opportunité pour TRAXXEO de prendre de l'avance dans son établissement en France et d'être aux premiers rangs quand le marché retrouvera sa vitesse de croisière. L'ambition de cette « Tech Company » est de devenir un des leaders de la transformation digitale du secteur du BTP dans l'Hexagone et en Europe.Très axé sur la numérisation des processus métiers complexes et chronophages, l'éditeur propose une plateforme mobile et Web qui permet d'optimiser la collecte et le traitement des heures travaillées, le planning des ressources matérielles et humaines et le contrôle des documents administratifs liés à la présence des travailleurs sur site. TRAXXEO propose également des solutions technologiques telles que la géolocalisation et le Bluetooth Low Energy (BLE) qui permettent de mieux contrôler les flottes de véhicules, les parcs matériels et les inventaires d'outils. Vous souhaitez en savoir plus sur TRAXXEO ? Charles et Charbel organisent le mardi 2 juin prochain à 13h30 un webinar durant lequel ils présenteront la société ainsi que la gamme de produits proposés.
Il y a 4 ans et 340 jours

Covid-19 : le Medef demande une aide de 10.000 euros par apprenti

Une position qui rejoint celle de l'U2P (artisans), dont le président Alain Griset a demandé sur RTL mardi "une rémunération pour les jeunes, mais prise en charge par l'État, de façon à ce qu'il y ait zéro coût pour une entreprise qui prend un apprenti".L'apprentissage avait connu en 2019 un succès record auprès des jeunes, avec 368.000 contrats signés, grâce à une bonne conjoncture et à la réforme de 2018 qui "a supprimé les freins" à l'essor de cette formation en alternance, selon la ministre du Travail Muriel Pénicaud.L'aide demandée mercredi par le Medef serait "versée de manière échelonnée sur la première année du contrat, à partir du deuxième mois après l'embauche, quels que soient la taille de l'entreprise et le niveau du diplôme préparé par l'apprenti".Elle s'appliquerait également aux contrats de professionnalisation, d'une durée de deux ans."Dans la situation actuelle d'extrême tension sur la trésorerie, d'incertitude sur les carnets de commandes, de forte dégradation de la rentabilité d'exploitation, la seule façon de décider les entreprises, toutes tailles confondues, de recruter des apprentis est d'en réduire massivement le coût" pour les entreprises, selon la première organisation patronale française."Pour l'État, une rentrée avec 300.000 potentiels apprentis +sur le carreau+ serait un drame de plus dont il est difficile d'évaluer le coût social", met en garde le Medef.Il calcule qu'avec un objectif de 400.000 nouveaux apprentis en 2020, le coût pour l'État d'une telle aide serait compris entre 3 et 4 milliards d'euros, mais qu'en soustrayant "les coûts sociaux évités" ne subsisterait plus qu'un "coût net entre 1 et 2 milliards d'euros".L'organisation patronale veut aussi "assouplir les modalités d'apprentissage", notamment en permettant "aux futurs apprentis de rester en formation dans leur CFA pendant au minimum neuf mois dans l'attente de conclure un contrat d'apprentissage avec une entreprise" et en permettant "aux entreprises de moduler la répartition du temps de travail entre le CFA et l'entreprise".
Il y a 4 ans et 340 jours

Enquête sur une possible arnaque immobilière entre France et Etats-Unis

Plus de dix plaintes ont été déposées et davantage pourraient l'être prochainement, a précisé à l'AFP la procureure de Grasse Fabienne Atzori, qui a ouvert une enquête préliminaire pour "escroquerie, abus de confiance".Dans cette affaire, révélée plus tôt par le site d'information Mediapart, les clients ont investi ces dernières années des sommes pouvant tourner autour de 50 à 70.000 dollars (46.000 à 64.000 euros) l'unité dans ce qu'ils pensaient être des biens immobiliers mis en location à Detroit (Michigan).Les investissements leur étaient proposés par une société de Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes), qui les "mettait en relation avec un tiers", a précisé la procureure. Les clients se voyaient promettre des biens "pas très chers, rentables, avec une solution de financement très avantageuse et très peu se déplaçaient pour voir" sur place les immeubles.Des difficultés financières seraient toutefois apparues début janvier, faisant douter certains clients de la réalité de leur investissement."Certains ont tenté d'obtenir des explications", et ont fini, au printemps, par déposer plainte.L'enquête s'annonce complexe: elle recouvre des faits commis en partie à l'étranger, devra déterminer le caractère organisé ou non d'une éventuelle escroquerie et "l'existence ou non de plaintes antérieures", a précisé la procureure.Parmi les hypothèses que devront examiner les enquêteurs, celles d'une pyramide de Ponzi, l'une des escroqueries d'ampleur les plus classiques: une victime achète un bien et reçoit des loyers qui sont en fait financés par le recrutement d'une deuxième victime, la fraude pouvant prospérer ainsi jusqu'à prendre des proportions considérables.
Il y a 4 ans et 340 jours

Feu vert du Sénat à une modulation du dispositif de chômage partiel à partir du 1er juin

Le ministère du Travail avait annoncé lundi que la prise en charge de l'activité partielle par l'État et l'Unédic passerait de 100 à 85% de l'indemnité versée au salarié, dans la limite inchangée de 4,5 Smic, certains secteurs, qui seront définis par décret, comme le tourisme, la culture ou la restauration, pouvant toutefois continuer à bénéficier d'une prise en charge à 100%.L'amendement voté par le Sénat, dans le cadre de l'examen en première lecture d'un projet de loi portant des "dispositions urgentes face à l'épidémie de Covid-19", vise à permettre cette différenciation sectorielle dans une "phase d'accompagnement de la reprise", a indiqué la ministre du Travail Muriel Pénicaud."On ne coupe pas le chômage partiel, on est juste en train de l'accompagner par une dégressivité de la prise en charge de l'État vis-à-vis de l'entreprise", a précisé la ministre, assurant que "cela ne change rien pour les salariés"."On ne va pas mettre pour toujours sous perfusion l'économie française", a encore déclaré Mme Pénicaud, rappelant que le gouvernement avait voulu au début de la crise "agir de façon massive, immédiate"."C'est beaucoup d'argent, il faut le mobiliser là où on en a besoin", a-t-elle indiqué. Outre le maintien d'un "accompagnement massif" pour des secteurs qui sont toujours à l'arrêt, la ministre a cité le maintien des dispositions relatives au chômage partiel pour les parents d'enfants qui ne pourraient pas être accueillis à l'école, évoqué un peu plus tôt par le Premier ministre Édouard Philippe.La ministre a encore souhaité "pouvoir avoir une adaptation pour certains secteurs, dont l'automobile", afin d'"éviter des vagues de licenciements".Le Sénat a rejeté un autre amendement du gouvernement sur la création d'un "dispositif alternatif" au chômage partiel, dont la rédaction a été jugée "trop vague".Il a en revanche adopté, avec un avis favorable du gouvernement, un amendement de sénateurs LR permettant, par accord collectif, la mise en œuvre de deux mécanismes visant à compléter les revenus des salariés dans le cadre d'un placement en activité partielle.Le premier permet à l'employeur d'organiser une solidarité entre les salariés de l'entreprise, de façon à monétiser des jours de repos ou de congés payés de ceux qui n'ont pas subi de perte de rémunération vers ceux qui ont vu leur rémunération diminuer.Le second vise à permettre aux salariés qui ont subi une baisse de leur rémunération de compléter leurs revenus par la monétisation de jours de repos ou de congés payés.Le Sénat poursuivra en soirée l'examen des articles du projet de loi.
Il y a 4 ans et 340 jours

Covid-19 : les prix de l'immobilier neuf ne subissent pas la crise, bien au contraire

Pour les prix de l'immobilier neuf, la tendance est toujours largement haussière dans les grandes villes, selon le spécialiste de l'immobilier neuf sur Internet, Trouver-un-logement-neuf.com. Pour l'heure, la baisse des prix ne semble pas être d'actualité…Avec le télétravail testé à très grande échelle pendant le confinement, en marge de la fin de la métropolisation, d'un retour à la campagne de citadins des très grandes villes de France... certains tablent sur une diminution des prix de l'immobilier. Et pourtant, pour l'heure, aucune tendance à la baisse des prix de l'immobilier neuf n'est visible, bien au contraire. D'après le baromètre des prix de l'immobilier neuf du site de référence, Trouver-un-logement-neuf.com, on observe plutôt une nouvelle forte hausse sur le prix du trois-pièces, surface de référence, dans la quasi-totalité des 10 plus grandes villes de France, lors des six derniers mois. Tendance presque identique avec un mois de recul.Hausse dans 8 grandes villes sur 10Le prix de l'immobilier neuf a progressé dans 8 grandes villes sur 10 lors des six derniers mois, selon les derniers chiffres du baromètre de Trouver-un-logement-neuf.com. Une hausse quasi généralisée qui va jusqu'à +8,7% à Lille en comparaison des prix moyens pratiqués pour un trois-pièces en novembre 2019. Lille qui devient ainsi la 6ème grande ville la plus chère devant Montpellier : +5,6% et Strasbourg : +3,3%. Toulouse, malgré une hausse de 4,2% en un semestre, reste la grande ville la plus abordable à 250.000 € pour un trois-pièces.Parmi les fortes hausses observées, on note également Lyon : +3,4%, au-delà des 366.000 € pour acheter un T3 neuf, ainsi que Bordeaux : +4,6% où les prix repartent franchement à la hausse pour atteindre un prix moyen de 332.300 € pour un trois-pièces.Des hausses limitées ailleurs, comme à ParisDans certaines localités, la hausse reste plus limitée : stabilité parfaite lors des six derniers mois à Marseille où il faut compter 261.000 € pour acheter un T3. Légère hausse à Nice : +0,6% à 354.600 €. La capitale de la Côte d'Azur est ainsi sur le podium des trois grandes villes les plus chères, quand Paris, avec un prix en progression de 0,7% depuis novembre 2019, reste la ville la plus chère de l'hexagone dans l'immobilier neuf avec un prix moyen de 818.000 € pour un trois-pièces.L'exception nantaiseSeule exception parmi les grandes villes : Nantes où le prix moyen d'un trois-pièces diminue de 2,6% en six mois. Il est donc de nouveau possible d'acquérir un appartement neuf à moins de 300.000 € dans la cité des ducs de Bretagne.Fin du confinement : quelles conséquences ?En parallèle, en un mois, c'est-à-dire à cheval avant et après le déconfinement, on note également peu de reculs des prix. Seules trois grandes villes affichent des prix des logements neufs en baisse en un mois : Nantes encore : -0,7% ; mais également Toulouse : -0,8% et surtout, Strasbourg qui enregistre une baisse de 2,4% en 30 jours.A l'inverse, cela augmente fort dans certaines localités en un mois : +2,3% à Lyon, +2,6% à Montpellier, +6,5% à Paris.Conclusion :Pour l'heure et comme l'ont dit déjà plusieurs grands promoteurs, face à la pénurie de logements neufs disponibles avant l'épidémie de coronavirus, face au ralentissement de la délivrance des permis de construire pendant le confinement, en attendant le verdict du second tour des élections municipales, les prix de l'immobilier neuf ne devraient pas diminuer, à plus forte raison dans les grandes villes. D'autant que la demande y est restée bien présente durant le confinement. Les logements neufs avec de larges terrasses, voire jardins privatifs, déjà réputés pour être plus chers, y ayant d'ailleurs tirés leur épingle du jeu.Consulter ici le prix de l'immobilier neuf ville par villeMéthodologie : une méthode de calcul en temps réelLe prix moyen actuel de l'immobilier neuf dans les 10 plus grandes villes françaises a été calculé le lundi 25 mai 2020 par type de surface, selon les prix indiqués chaque jour par les annonceurs du site Trouver-un-logement-neuf.com : sur une base minimale de 5 programmes immobiliers neufs différents pour chaque localité, soit plusieurs dizaines de prix de logements neufs comparés.
Il y a 4 ans et 340 jours

L'économie française repart mais la récession sera pire que prévu

Sur le seul deuxième trimestre, la chute du PIB pourrait atteindre "environ 20%", après -5,8% au premier, a estimé mercredi l'Insee dans son dernier point de conjoncture, ajoutant que sur l'ensemble de 2020, une récession de 8%, comme envisagé par le gouvernement, représente un scénario "peu réaliste".Il reposerait en effet sur un retour intégral à la normale dès juillet.Or "après près de deux mois au ralenti, comme en apnée, l'économie française s'efforce (...) de reprendre son souffle. Mais elle refait surface dans un monde qui n'est plus exactement le même qu'avant la crise sanitaire", explique l'Institut national de la statistique.La reprise sera "au mieux progressive au second semestre", estime l'Insee.Lundi, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, avait aussi affirmé que la période de déconfinement coûterait au moins trois points de PIB cette année."J'ai toujours indiqué que les 8% de chute de croissance étaient un chiffre provisoire (...) Il faut nous attendre à des chiffres de récession très dégradés pour 2020 en France", a commenté mercredi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur Radio Classique.Il a jugé que les chiffres de l'Insee "confirment qu'il y a une reprise réelle mais progressive".Depuis le début du déconfinement, entamé le 11 mai, l'activité est en effet repartie "prudemment mais nettement" en France, selon l'Insee. L'économie française tournerait "à environ quatre cinquièmes de son niveau d'avant crise", contre deux tiers pendant le confinement.Avec la réouverture de la plupart des commerces et le retour au travail de nombreux Français, tous les secteurs ont vu leurs niveaux d'activité se redresser par rapport à la période du confinement.Dans les branches marchandes, les plus touchées par le confinement, la perte d'activité est de 25% contre 39% avant le déconfinement. Elle est de 38% dans la construction (contre 75% avant le 11 mai), et de 24% dans l'industrie (contre 38%).Les contraintes sanitaires et les perturbations persistantes des chaînes de production et d'approvisionnement freinent encore la reprise.Surtout, certains secteurs importants restent à l'arrêt ou presque, comme l'hôtellerie-restauration, l'événementiel ou la culture, même si cafés et restaurants vont pouvoir rouvrir dans les zones "vertes" dès le 2 juin selon des modalités attendues jeudi.Consommation repartieEn attendant, les ménages ont déjà profité de la réouverture des commerces, avec un rebond de la consommation durant la première semaine du déconfinement, avec un niveau seulement inférieur de 6% à son niveau d'avant-crise (contre -32% début mai).Mais, prévient l'Insee, "une partie de ce rebond est ponctuelle, correspondant à des achats qui avaient dû être reportés", ce qui ne "permet pas à ce stade de déduire ce que sera le +régime permanent+ de la consommation pendant les prochaines semaines".D'autant qu'avec les incertitudes sur l'avenir et les inquiétudes sur une hausse du chômage - Bruno Le Maire a déjà prévenu qu'il y aurait des faillites et des licenciements "dans les mois qui viennent" -, les ménages pourraient s'avérer prudents.En mai, le moral des ménages est ainsi resté en berne. L'indice de confiance publié par l'Insee a encore perdu 2 points par rapport à avril où il avait déjà chuté de 8 points.Or la reprise de la consommation, tout comme de l'investissement des entreprises, sera essentielle pour soutenir l'économie dans les prochains mois. Le Medef a d'ailleurs demandé des mesures "coup de fouet" avant l'été pour soutenir la demande.Après des plans de soutien dédiés aux secteurs les plus touchés, comme le tourisme, l'automobile et l'aéronautique, le gouvernement prépare un plan de relance global pour la rentrée.Alors que l'État va réduire à partir du 1er juin sa prise en charge du chômage partiel, l'organisation patronale demande un allègement très progressif de ce dispositif, et propose un système "temporaire" d'indemnisation des salariés pour les heures non travaillées.
Il y a 4 ans et 340 jours

L'U2P lance un site d'achat de matériel de protection et une cellule d’accompagnement psychologique

Un site pour s’approvisionner en équipement de protection individuelleDepuis le 20 mai 2020, l’ensemble du matériel sanitaire nécessaire à la protection individuelle des artisans, des commerçants et des professionnels libéraux, de leurs salariés et de leurs clients ou patients, sera proposé à la vente sur le site proxiprotection.fr.Les chefs d’entreprise de proximité disposeront ainsi de leur propre réseau indépendant pour s’équiper rapidement et durablement, dans des conditions tarifaires avantageuses, en masques, gants, gel hydroalcoolique, visières antiprojections, blouses…La plateforme ProxiProtection, initiée par l’U2P et soutenue par la Direction Générale des Entreprises du Ministère de l’Économie et des Finances, est le fruit d’un partenariat avec la société Paris Fashion Shops, chargée de l’approvisionnement, de la vente et de la livraison du matériel, dans le respect des normes sanitaires en vigueur.Une cellule d’accompagnement psychologiqueEn parallèle, l’U2P et ses organisations membres mettent en place le 20 mai une plateforme d’écoute et d’accompagnement psychologique des chefs d’entreprise de proximité grâce à un numéro national d’appel gratuit : le 09.85.607.727, ouvert 7 jours sur 7 de 8h à 20h.Pour répondre à l’inquiétude et parfois la grande détresse causées par la crise actuelle, l’U2P a cherché les moyens de rompre l’isolement des chefs d’entreprise, en leur permettant de libérer leur parole et d’évoquer leurs difficultés avec des professionnels de confiance.Ce numéro d’appel gratuit permet d’entrer en dialogue avec l’un(e) des trente psychologues mis à disposition. Sa mise en place est rendue possible par l’UNAPL et ses deux fédérations membres représentant les psychologues, le Groupement syndical des praticiens de la psychologie, psychothérapie, psychanalyse en libéral (PSY’G) et le Syndicat national des psychologues (SNP), ainsi que par le cabinet de psychologues en ligne BeMyPsy.« Protéger les artisans, les commerçants et les professionnels libéraux est une priorité, affirme le président de l’U2P Alain Griset. La proximité et au cœur de leur métier et les Français en auront plus que jamais besoin. Il faut leur donner les moyens de reprendre leur activité sans compromis pour leur santé, celle de leurs salariés ou celle de leurs clients et patients. Au-delà, il faut également prêter une attention toute particulière à leur santé psychologique, car les difficultés de ces dernières semaines font peser un risque d’isolement croissant sur les chefs d’entreprise, qui voient leurs responsabilités s’alourdir et leur visibilité sur l’avenir se réduire. »
Il y a 4 ans et 340 jours

Webinaire "Durabilité et Recyclage des Solutions Rockwool" les 4 & 10 juin 2020

Un meilleur traitement des déchets issus des activités du secteur du bâtiment est aujourd’hui primordial. Engagé dans cette lutte, ROCKWOOL, leader de la production d’isolants en laine de roche, souhaite partager ses solutions en invitant les acteurs du bâtiment à découvrir comment mener à bien un chantier d’isolation de manière productive, durable et écologique. Rendez-vous les 4 et 10 juin prochains pour un webinaire special “Durabilité et Recyclage des Solutions Rockwool” !Dans le souci de répondre constamment aux besoins de la rénovation et de la construction neuve, le secteur du bâtiment consomme une quantité de ressources considérable. Résultat : une production annuelle de plus de 40 millions de tonnes de déchets. Pour autant, ce secteur constitue bien l’un des piliers des enjeux du développement durable et de la lutte contre le réchauffement climatique. Dès lors, quelles solutions sont mises à la disposition de ses acteurs pour assurer une meilleure gestion des déchets sur les chantiers ? Déjà sensible à ces enjeux, notamment à travers son programme de recyclage des déchets de chantiers ROCKCYCLE et animé par une volonté de transfert des connaissances, ROCKWOOL invite l’ensemble des acteurs du bâtiment souhaitant faire rimer leurs chantiers avec durabilité et écologie à participer à deux webinaires autour du thème « Durabilité et Recyclage des Solutions Rockwool », animé par Colas Lévêque, Responsable Prescription Nationale chez ROCKWOOL. Au programme, 2 sessions de 45 minutes vous attendent :Jeudi 4 juin à 11hMercredi 10 juin à 11hLors de ce webinaire vous découvrirez : Comment les isolants ROCKWOOL en laine de roche assurent une plus grande pérennité de l’ouvrage Comment les solutions ROCKWOOL contribuent à lutter contre le changement climatique, développer l’économie circulaire et assurer le bien-être des occupants Les services de recyclage de déchets proposés par ROCKWOOLPour s’inscrire, rien de plus facile, cliquez ici
Il y a 4 ans et 340 jours

EOL Retail requalifie une friche commerciale au Mans

Après le départ il y a 2 ans de la jardinerie TRUFFAUT implantée à proximité du centre commercial Carrefour Centre Sud, la présence d'une friche au cœur de ce secteur économique du sud du Mans était redoutée.L'enseigne nationale, assistée de l'équipe montage et développement d'EOL RETAIL a donc étudié différentes hypothèses de requalification de cet ensemble immobilier situé à un emplacement stratégique sur un foncier de 7 000 m². Des pistes ont été travaillées avec des enseignes spécialisées et différents opérateurs immobiliers.Un bâtiment durableLe choix s'est porté sur la candidature du groupe L.A FOIR'FOUILLE. Présente depuis 2004 dans la ZAC de Vauguyon, avec un magasin de 1 500 m², l'enseigne nationale spécialiste de l'équipement de la maison à petits prix, souhaitait agrandir sa surface de vente. Actuellement locataire, l'enseigne deviendra propriétaire d'un futur bâtiment répondant à tous les critères environnementaux. Une fois rasée, l'ancienne jardinerie fera place à un local commercial entièrement neuf d'une surface de 2 800 m². Le futur site répondra à tous les critères environnementaux avec notamment l'installation de panneaux solaires.Emmanuel CLOËREC, Directeur associé d'EOL souligne : « Chez EOL, nous sommes convaincus que l'obsolescence n'est pas une fatalité mais un gisement de valeurs ».Le groupe AXTOM, société spécialisée dans le développement, la conception et la promotion d'opérations immobilières a été sélectionnée afin de mener à bien cette opération. La livraison du nouveau magasin est envisagée pour le dernier trimestre 2020.Cette réalisation vient compléter la revalorisation actuellement en cours du centre commercial mitoyen “Centre Sud” par Constructa Asset Management filiale du Groupe Constructa spécialisée dans la valorisation & la gestion d'actifs immobiliers. L'acquisition en 2018 des 13 500 m² du centre commercial « Centre Sud » dédié au commerce de proximité a pour objectif de repositionner l'espace commercial dans sa zone de chalandise.
Il y a 4 ans et 340 jours

Vinci gagne un contrat à 120 millions d'euros pour le Grand Paris Express

"Les travaux, d'un montant total de 120 millions d'euros, consistent à fournir et poser la voie ferrée", ainsi que mettre en place plusieurs équipements comme des passerelles sur "un tronçon de 16,5 km en tunnel", détaille Vinci dans un communiqué."Ce tronçon est situé entre la future station Pont de Sèvres et la future gare Les Ardoines à l'est de Vitry-sur-Seine", précise le groupe, ajoutant que les travaux dureront plus de cinq ans à partir de la mi-2021.
Il y a 4 ans et 340 jours

Une pompe alimentée par l'énergie solaire pour l'approvisionnement en eau des régions éloignées

Vers les grandes tendances d'avenirLa demande en eau augmente dans le monde entier et le changement climatique impacte principalement les réserves d'eau douce. Pour faire face à la croissance démographique continue, l'urbanisation galopante, les besoins croissants de l'agriculture et l'augmentation de la pollution de l'eau nécessitent des solutions rapides et fiables. Dans de nombreux pays, les sécheresses et les pénuries d'eau font souffrir les populations touchées et constituent une menace pour l'agriculture.« L'eau souterraine est une importante source d'approvisionnement en eau. Elle peut être pompée dans des puits à l'aide de pompes immergées », déclare Roman Zielinski, chef de produits chez Wilo. « Toutefois, dans les zones éloignées, une alimentation électrique stable est habituellement rare car il n'y a souvent pas de réseau électrique ou alors très instable. Nous avons adapté une méthode alternative nous permettant de produire l'énergie localement de manière fiable et de l'utiliser pour l'approvisionnement en eau. ». La Wilo-Actun OPTI-MS est une pompe alimentée en électricité à partir de l'énergie solaire, gratuitement et facilement accessible sans nécessité d'infrastructures telles que des câbles électriques ou de routes pour le transport de combustibles.L'approvisionnement en eau autonome dans les régions éloignéesLa Wilo-Actun OPTI-MS est conçue pour être utilisée en combinaison avec des installations photovoltaïques afin de former un système d'approvisionnement en eau autonome. Elle convient pour l'irrigation agricole et l'élevage. Le convertisseur de fréquence intégré rend possible à la fois l'utilisation de l'énergie solaire et le raccordement à une alimentation secteur en courant alternatif. Cette dernière peut être considérée comme une « solution de secours » lorsqu'il n'y a pas d'énergie solaire mais que l'eau doit continuer à être pompée pendant une durée limitée en cas de besoin exceptionnel. L'Actun OPTI-MS garantit un débit d'eau optimal grâce à ses rendements moteur et hydraulique élevés et à un algorithme MPPT (Maximum Power Point Tracking) dynamique : « La quantité d'énergie que le panneau solaire peut fournir dépend du soleil - le potentiel de performance respectif dépend de l'emplacement, de l'heure et de la météo », explique Roman Zielinski. « Le microprocesseur intégré calcule le rapport optimal entre le courant électrique et la tension en utilisant l'algorithme MPPT, afin de demander la plus grande quantité d'énergie. Le résultat obtenu offre une vitesse plus élevée et donc une plus grande quantité d'eau pompée. »Fonctionnement de la pompe par commande à distanceLe système de pompe requis, y compris la configuration du panneau solaire, peut être déterminé à l'aide d'un logiciel de configuration en ligne sophistiqué. Le logiciel peut fournir des prévisions précises concernant le débit d'eau moyen attendu en fonction des informations relatives à l'emplacement, la durée de fonctionnement et l'installation. Cela permet d'éviter le surdimensionnement et de réduire les coûts associés. L'Actun OPTI-MS peut être surveillée et commandée à distance par une application. « Ainsi, le fonctionnement de la pompe peut même être contrôlé sur de grandes distances à l'aide d'un smartphone. Si, par exemple, je décide que mon champ de céréales ne doit pas être irrigué aujourd'hui, je n'ai pas besoin de me rendre à la station de pompage pour modifier les réglages », déclare le chef de produit. « Si quelque chose change dans l'état de fonctionnement de la pompe, un message est envoyé sur le smartphone de l'opérateur afin que les contre-mesures correspondantes puissent être déclenchées. »L'utilisation de matériaux de grande qualité garantit une longue durée de vie de la pompe immergée. Tous les composants essentiels, tels que le carter moteur, les roues et les aubes directrices des pompes sont entièrement fabriqués en acier inoxydable. Le moteur encapsulé et le convertisseur de fréquence scellé avec de la résine soulignent le fait que Wilo a également mis l'accent sur la durabilité lors de la conception. Les fonctions de protection intégrées à la pompe lui évitent tous dommages dus au fonctionnement à sec, aux températures excessives et aux variations irrégulières des paramètres électriques. Le convertisseur de fréquence intégré étant déjà parfaitement adapté au système, aucun paramétrage complexe n'est nécessaire. L'installation électrique se limite donc au raccordement de la pompe et du système solaire.
Il y a 4 ans et 341 jours

Les entreprises vont payer 15% du chômage partiel à partir de juin

Dans un communiqué lundi soir, le ministère du Travail a annoncé que la prise en charge de l'activité partielle par l'État et l'Unédic passerait de 100 à 85% de l'indemnité versée au salarié, dans la limite inchangée de 4,5 Smic.Si les organisations d'employeurs avaient réclamé le maintien à 100% pendant l'été, elles pourraient cependant se satisfaire de cette évolution présentée comme "raisonnable" lundi matin par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, d'autant que le communiqué ne parle pas de réductions ultérieures.Cette modification ne change rien pour le salarié qui continuera lui à percevoir 70% de sa rémunération brute (soit 84% du net et davantage si l'entreprise complète) et au minimum le Smic net.La mesure sera mise en œuvre par décret, après l'adoption d'un projet de loi en cours d'examen au Parlement qui permettra notamment une modulation du dispositif selon les secteurs d'activité.Les secteurs "faisant l'objet de restrictions législatives ou réglementaires particulières en raison de la crise sanitaire", comme le tourisme, la culture ou la restauration, continueront à bénéficier d'une prise en charge à 100%.Cela permet "d'encourager la reprise d'activité dans les secteurs qui ne subissent plus de contraintes à la reprise, tout en préservant les secteurs qui demeurent fermés ou très impactés", juge le ministère."Nous avions plaidé pour un chômage partiel au moins jusqu'à la rentrée car les entreprises n'auront pas retrouvé une activité normale d'ici là", a rappelé le Medef lundi soir dans réaction écrite adressée à l'AFP.Pour le mouvement patronal, "l'important, c'est que le chômage partiel ne se transforme pas en chômage tout court, donc il faut sortir du champ de la dégressivité les secteurs connexes aux secteurs fermés. Nous attendons les propositions du gouvernement sur ce point".La nouvelle d'une moindre prise en charge du chômage partiel par la puissance publique était guettée depuis plusieurs jours, car le gouvernement a fait du recours massif à ce dispositif la clé de voûte de sa politique pour éviter les licenciements dans la foulée du confinement.Dans ce but, il avait adopté "le régime le plus protecteur d'Europe" selon la ministre du Travail Muriel Pénicaud, avec cette prise en charge intégrale et élargie à quasiment toutes les catégories de salariés, ce qui avait été salué par patronat et syndicats.Un dispositif massivement utiliséSelon une estimation du ministère, environ 8,6 millions de salariés auraient été ainsi effectivement placés en avril en activité partielle.Conséquence de ce choix, la France a pour l'instant connu peu de licenciements, les réductions d'effectifs passant essentiellement par le non-renouvellement de CDD et de missions d'intérim.Mais, avec le déconfinement, le gouvernement jugeait que ce remboursement intégral aux employeurs pouvait freiner la reprise en incitant les employeurs à ne pas reprendre leur activité tant que celle-ci ne serait pas jugée assez rentable.En outre, le coût du dispositif, réparti entre deux tiers pour l'État et un tiers pour l'Unédic, devenait colossal: il a été évalué à 24 milliards d'euros sur trois mois, de mars à mai.Avec aussi une fraude semble-t-il plus importante que prévu, poussant le gouvernement à annoncer un renforcement des contrôles. Selon une enquête réalisée auprès de représentants de salariés par le cabinet Technologia, "24% des employés en chômage partiel total auraient été amenés à poursuivre leur activité à la demande de l'employeur".En face, le patronat jugeait une modification du dispositif prématurée au vu de la fragilité des entreprises."Commencer à diminuer le niveau de prise en charge le 1er juin serait une erreur majeure parce que les entreprises tourneront encore à un rythme faible", avait averti le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux.En cas de réduction de la prise en charge, "il faudra s'attendre, c'est inévitable, à ce que les entreprises commencent à licencier économiquement", avait mis en garde de son côté François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).
Il y a 4 ans et 341 jours

Guerre ouverte entre notaires et agents immobiliers

Le Conseil supérieur du notariat (CSN), l'instance qui représente les notaires au niveau national, a annoncé lundi qu'il attaquait en justice la Fnaim, première organisation d'agents immobiliers en France.En cause? Une question d'image. La Fnaim propose aux agents d'afficher dans leur boutique un logo qui doit témoigner de leur statut officiel. Le notariat l'accuse d'avoir copié la plaque affichée par les notaires à l'entrée de leur office.Les images sont proches en effet, et mettent chacune en scène une figure féminine, même s'il s'agit d'une personnification de la République dans le cas des notaires et d'une déesse romaine, Vesta, du côté des agents.C'est la voie vers des "pratiques commerciales trompeuses", selon le notariat qui met en garde, dans un communiqué, contre un risque de "confusion" entre deux professions au coeur de l'immobilier.Les agents servent d'intermédiaires entre vendeurs et acheteurs, tandis que les notaires jouent un rôle crucial en authentifiant les transactions.Le client risque-t-il de confondre un agent, activité à but purement lucratif, et un notaire, en partie garant d'un service public?"Il n'en est rien", assure à l'AFP Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim, revendiquant un logo "très clairement différent".Cette action en justice témoigne "d'une très grande fébrilité" du notariat, contre-attaque-t-il. "Quand on en est réduit à ça, on a quand même un petit problème existentiel. Que craignent-ils? Leur légitimité ne vient pas de leur logo.""C'est une profession qui est aujourd'hui sur la défensive", avance-t-il, accusant le notariat de ne pas avoir "su gérer correctement la période du confinement"."Indigne"Car le conflit est plus profond qu'une querelle de logo: les deux organisations sont en guerre plus ou moins ouverte depuis le début du confinement décrété mi-mars en France contre la propagation du coronavirus.Dès les premiers jours, la Fnaim a reproché aux notaires d'être nombreux à fermer leurs études et à ne plus authentifier les opérations immobilières, étape essentielle pour les mener à bien et permettre aux professionnels d'être payés.Le gouvernement a tenté de résoudre le conflit en servant d'intermédiaire. Rapidement, il a pris un décret pour faciliter la signature virtuelle de documents auprès de notaires.Mais la mesure, difficile à généraliser techniquement, n'a guère débloqué la situation.Elle n'a pas non plus empêché le notariat de s'attaquer à son tour publiquement à la Fnaim début avril, reprochant à celle-ci des "chiffres fantaisistes et trompeurs" sur le nombre de projets immobiliers bloqués.Le président du CSN, Jean-François Humbert, accusait au passage la Fnaim de ne représenter qu'une "petite partie des agences". Le monde des agents n'a, certes, pas présenté un front uni: une autre organisation, la SNPI, s'est désolidarisée de la Fnaim qui revendique quelque 12.000 adhérents.Depuis, les deux professions n'ont guère donné de signe de rapprochement malgré certaines initiatives locales, comme en Île-de-France où agents et notaires, ainsi qu'architectes et promoteurs immobiliers, se sont réunis début mai pour proposer des solutions communes à la crise économique.Alors même que le confinement est levé depuis deux semaines et que les acteurs du marché immobilier font état d'une reprise de l'activité, l'action en justice du notariat laisse difficilement entrevoir une accalmie.M. Torrollion a une attitude "indigne", passant du "dénigrement pendant la crise" à la "copie trompeuse", accusait encore lundi sur Twitter M. Humbert, en appelant au ministre du Logement, Julien Denormandie.Interrogé par l'AFP sur le conflit, le ministère n'a pas répondu dans l'immédiat.
Il y a 4 ans et 341 jours

Le salon Artibat est reporté aux 13, 14 et 15 octobre 2021

Alors que le salon ARTIBAT était quasiment complet au mois de mars (+ de 800 exposants pour 40 000 visiteurs attendus), l'élan et l'énergie déployés par tous pour que cette édition soit exceptionnelle, ont été freinés net par la pandémie mondiale actuelle.Cette décision de report d'une année a été motivée avant tout par les retours des exposants inquiets de la tenue du salon dans un contexte économique compliqué et par les dispositions sanitaires qui devraient très certainement continuer à s'appliquer au mois d'octobre. Conditions sanitaires indispensables et nécessaires mais qui semblent trop contraignantes pour envisager sereinement un Salon ARTIBAT, basé sur l'échange, la proximité et la convivialité. Une recette qui a fait ses preuves depuis 32 ans déjà.Valérie Sfartz, Directrice du Salon ARTIBAT, précise : « Cette décision nous a semblé indispensable à prendre compte-tenu du contexte d'incertitude face à la reprise économique de l'ensemble de notre secteur d'activité comme aux conditions sanitaires à mettre en œuvre pour garantir la sécurité de tous. Nous avons également acté ce report dès à présent afin de permettre aux différents acteurs du salon (exposants et prestataires) de reporter leurs investissements pour la prochaine édition d'ARTIBAT.» Et de conclure : « Nous remercions tous nos exposants, nos partenaires presse, nos prestataires, les institutionnels et le Parc des Expositions de Rennes pour leur compréhension et leur soutien dans ce report. Nous aurons le plaisir de nous retrouver les 13, 14 et 15 octobre 2021 à Rennes, dans de meilleures circonstances, pour recharger les carnets de commande et vivre le salon ARTIBAT comme ce moment privilégié attendu de rencontres, de business et d'échanges. D'ici là, prenez bien soin de vous et bonne reprise à tous.»
Il y a 4 ans et 341 jours

Le marché du logement va évaluer les dégâts du coronavirus

Les notaires donneront jeudi leurs chiffres, établis avec l'Insee, sur le nombre de ventes de logements anciens en France et l'évolution de leurs prix au premier trimestre.Ces chiffres commenceront à dessiner l'ampleur d'une paralysie probablement jamais vue de l'immobilier français. Après des années de hausse incessante des prix, le marché s'est heurté au strict confinement décrété entre la mi-mars et le début mai pour éviter la propagation du coronavirus.Alors que plus d'un million de ventes avaient été conclues l'an dernier, il a été impossible pendant presque deux mois de visiter un logement et très difficile d'achever une transaction, même si le gouvernement a facilité les signatures virtuelles auprès des notaires.Mais désormais "il y a une véritable envie, une véritable confiance des Français dans leur projet immobilier", assurait la semaine dernière Julien Denormandie, ministre du Logement, sur Sud Radio. "Depuis la sortie du confinement", le 11 mai, "énormément de Français sont retournés dans les agences immobilières."C'est ce que rapportent aussi plusieurs acteurs, comme le réseau Century 21 ou la Fnaim, première organisation du secteur: les clients sont revenus en masse et n'ont, globalement, pas renoncé à leurs projets."On est rassuré sur le fait qu'il y a de l'activité", résumait mi-mai Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim, sur Europe 1. "Notre crainte naturellement c'est de savoir si elle va durer dans le temps."Optimistes et pessimistesSimple rattrapage ou reprise durable ? C'est la grande question et les chiffres des notaires, jeudi, seront bien trop obsolètes pour y répondre. Clos fin mars, ils ne couvrent même pas toute la période du confinement.Le secteur ne peut donc s'attendre qu'à plusieurs mois de spéculations et de chiffres parcellaires selon les acteurs, dont les opinions gravitent entre deux grandes tendances.Pour certains, la crise ne changera rien à la demande de logements, en particulier dans de grandes villes comme Paris où l'offre est insuffisante. Il est donc illusoire de craindre ou d'espérer un recul des prix.De nombreux acteurs estiment néanmoins que l'immobilier, malgré sa réputation de valeur refuge, ne pourra échapper aux conséquences d'une crise économique qui s'annonce majeure.L'attitude des banques en particulier s'annonce cruciale. A quel point limiteront-elles les prêts immobiliers alors que ces derniers étaient en plein essor depuis des années, contribuant à soutenir la demande et faire monter les prix?Les réponses ne viendront pas avant des mois car, même si la reprise ressentie par les agents se traduit finalement en chiffres, ce rebond risquera lui-même d'être en trompe-l'oeil."Il y a des gens qui sont obligés d'avancer dans leur projet immobilier, c'est ce à quoi on assiste", avance auprès de l'AFP Thomas Lefebvre, directeur scientifique du site MeilleursAgents, qui rassemble des données recueillies auprès d'une bonne partie des agents français. "Est ce que ça va être durable? Ca, on va plutôt le voir à partir de septembre."Reste le cas particulier du logement neuf, dont les enjeux sont cruciaux pour l'ensemble du marché car une chute de la construction alimenterait un manque durable de logements, une situation favorable à la hausse des prix.Cet effondrement ne fait guère de doute, le confinement ayant mis à l'arrêt de nombreux chantiers et gelé l'examen des permis.Prévus vendredi pour la période comprise entre février et avril, des chiffres auraient dû en donner une idée, mais le ministère du Logement a annoncé mardi à l'AFP qu'ils étaient reportés sans nouvelle date, en raison des difficultés à établir des statistiques dans la période actuelle.
Il y a 4 ans et 341 jours

Les permis de construire de logements en nette hausse juste avant la crise sanitaire

Entre décembre et février, le nombre de permis de construire, qui donnent une idée du niveau de la construction à venir, s'est établi à 114.400, soit une hausse de 13,2% par rapport à un an plus tôt, selon le ministère de la Cohésion des Territoires, dont dépend le logement.En revanche, les mises en chantier, c'est-à-dire les logements dont la construction a commencé dans les faits, ont reculé de 3,3% à 106.900.C'est la première fois que le ministère diffuse des chiffres sur la construction de logements depuis le strict confinement imposé entre mi-mars et début mai face au coronavirus. Habituellement mensuelle, leur publication avait été interrompue.Des chiffres plus actuels étaient attendus vendredi, pour la période comprise entre février et avril, mais le ministère du Logement a annoncé mardi à l'AFP qu'ils étaient reportés sans nouvelle date.En tout état de cause, les chiffres diffusés mardi sont déjà "une bonne nouvelle", a estimé dans un communiqué Julien Denormandie, ministre du Logement. "Ils montrent, qu'avant la crise du Covid-19, la dynamique de construction de logements (...) était enclenchée".La construction de logements s'inscrivait en baisse depuis deux ans, mais donnait en effet déjà des signes de rebond depuis la fin 2019.
Il y a 4 ans et 341 jours

Des pêcheurs manifestent en baie de Saint-Brieuc contre un projet de parc éolien

"Ça s'est passé dans le calme, comme on l'avait demandé", a déclaré à l'AFP Alain Coudray, président du comité des pêches des Côtes d'Armor, qui estime qu'il y avait entre 50 et 70 bateaux sur zone.La préfecture maritime de l'Atlantique a pour sa part comptabilisé 60 navires "au plus fort" et appelé "au calme et au respect de l'ordre public en mer".Deux navires de la marine nationale ainsi qu'un patrouilleur et une vedette de la gendarmerie avaient été dépêchés sur place.Des bateaux de pêche sont entrés dans la zone interdite par arrêté préfectoral mais il n'y a pas eu de verbalisation, selon la préfecture maritime.Les pêcheurs manifestaient contre le lancement d'une campagne de sondages géophysiques et de détections pyrotechniques menés par le Réseau de Transport d'électricité (RTE) en vue de la construction du parc éolien en mer de Saint-Brieuc."Ils sont venus faire ces études sans aucune concertation de la profession.Quand ils feront une concertation, après, on verra", a lancé M. Coudray."Nous restons ouverts au dialogue avec les pêcheurs", a souligné RTE auprès de l'AFP. "Nous entendons leurs préoccupations et nous avons tout mis en oeuvre pour y répondre", a-t-on ajouté de même source.Une réunion s'est ensuite tenue avec des représentants de l’État, des pêcheurs et les porteurs du projet de parc éolien.Le parc éolien en mer de Saint-Brieuc doit être érigé à 16,3 kilomètres au large des côtes bretonnes. D'une capacité totale de 496 MW, avec 62 éoliennes, il est censé produire 1.820 GWh par an, l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 835.000 habitants, selon son promoteur, Ailes Marines, filiale de l'espagnol Iberdrola.Le parc éolien doit être opérationnel en 2023.
Il y a 4 ans et 341 jours

Point.P dévoile son nouveau catalogue professionnel 2 en 1

Avec plus de 25 000 références, dont de nombreuses nouveautés produits, ce catalogue diffusé à 365 000 exemplaires à travers toute la France reste l'outil incontournable pour les acteurs du BTP. A l'image des engagements de l'enseigne, il a pour objectif de simplifier la vie et de faire gagner du temps au professionnel.Toute l'offre de matériaux, outillage et consommables en un seul outilLes métiers du BTP sont de moins en moins segmentés, c'est pourquoi les professionnels ont souvent besoin de s'équiper en matériaux de construction ainsi qu'en outillage, sans distinction. Afin de faciliter leurs recherches, POINT.P a choisi de réunir son offre de matériaux, d'outillage et de consommables en un seul et même support. Ainsi, qu'il soit maçon, plaquiste ou encore électricien, le professionnel, quelque soit son corps de métier, trouvera rapidement et simplement le produit qu'il recherche dans ce catalogue simple, clair et fonctionnel. Les deux sens de lecture (l'un pour les matériaux, l'autre pour l'outillage et les consommables) lui permettront en un geste de se diriger vers l'offre la plus adaptée à ses besoins. De plus, chaque offre dispose d'un index spécifique pour aider le professionnel à sélectionner rapidement le ou les produits souhaités.Pour répondre aux spécificités de chaque région, le catalogue 2020 Matériaux, Outillage & Consommables de POINT.P se décline en 10 versions régionales. Pour chacune, la partie Matériaux regroupe en moyenne 5 000 références dans 11 univers : Gros œuvre, Façade ITE, Assainissement, VRD-TP, Bois et Panneaux, Couverture, Systèmes plaque et plâtre, Isolation, Plafond, Menuiseries intérieures & extérieures et Revêtements sol & mur.La partie Outillage répertorie quant à elle 6 000 références d'outillage réparties en 8 univers : Connectivité-Electricité-Ventilation, Electro & Consommables, Matériel de chantier, Protection individuelle, Outillage manuel, Fixation-Quincaillerie, Plomberie-Sanitaire et Mastic-Peinture-Droguerie.POINT.P propose une offre très large de références pour tous les professionnels, puisqu'au total sur l'ensemble du territoire, ce sont plus de 25 000 produits, dont de nombreuses nouveautés, qui sont référencés dans l'édition 2020 de son catalogue, et 100 000 sur le site pointp.fr.Un catalogue pense au service du professionnelLe nouveau catalogue 2 en 1 a été entièrement repensé pour correspondre au mieux aux attentes de l'artisan. Au travers de cet outil, l'enseigne s'engage à simplifier la vie du professionnel et à lui faire gagner du temps.Dans cette optique, le catalogue intègre notamment un nouveau service client permettant au professionnel d'entrer directement en contact par SMS avec leur agence POINT.P. Celle-ci peut ainsi répondre immédiatement et à tout moment au besoin du client (informations horaires, disponibilité produits…). Pour cela, un listing des agences disposant de ce service est disponible en fin de catalogue, avec le numéro de téléphone portable renseigné en face de chaque agence concernée.Toujours dans une démarche de simplification et de gain de temps pour le professionnel, l'intégralité des références sont accompagnées d'un code-barre pour accéder à la fiche produit associée sur pointp.fr ainsi qu'aux informations de stocks et de disponibilité dans son agence. Cela permet au professionnel de passer commande depuis son téléphone en direct du chantier, puis de venir retirer rapidement son produit dans l'une des 800 agences POINT.P ou de se faire livrer.De plus, pour aider le professionnel à faire le meilleur choix au meilleur prix, les produits offrant le meilleur rapport qualité/prix de chaque marque de distributeur POINT.P (Cada, Ultibat, Deltapro, Arte, Novipro) sont mis en avant, avec une offre personnalisée pour chaque région.Enfin, dès les premières pages, les nombreux services que propose l'enseigne sont présentés, avec notamment :Le programme Génération Artisans et ses services et logiciels pour aider l'artisan au quotidien (Solu+, Tolteck, Renoprim+ Direct, CapRenov+, Objectif RGE, La Maison Saint-Gobain, Studio GA, Dynabuy,...).Les engagements livraison sur chantier avec suivi en temps réel par SMS.La possibilité d'ouvrir un compte en quelques minutes et de bénéficier du paiement à crédit.Les engagements de la marque POINT.P permettant à tous les clients de gagner du temps et de leur simplifier la vie. Une démarche environnementale forteLa volonté de POINT.P de regrouper l'ensemble de ses références en un seul catalogue s'inscrit également dans une démarche de protection de l'environnement. Ce catalogue unique permet en effet de répondre aux enjeux de réduction des déchets papiers. Fabriqué à partir de papier recyclé, il est distribué dans les agences de l'enseigne en 365 000 exemplaires seulement, soit environ 40 % de moins qu'en 2019, afin de correspondre au plus près des besoins sur le terrain et éviter le gaspillage.
Il y a 4 ans et 341 jours

Rabot Dutilleul Construction assure une reprise progressive de ses chantiers en toute sécurité

Une décision qui a pour objectif de soutenir l'activité de l'entreprise en cette période difficile. La nouvelle gouvernance de l'entreprise, qui prendra ses fonctions à compter du 17 avril aura également à cœur de relever les défis d'aujourd'hui et répondre aux enjeux de demain.Redémarrer rapidement au moins un chantier par Région d'implantationC'est l'objectif que s'est fixé Rabot Dutilleul Construction pour cette reprise progressive de l'activité. Sont ainsi concernés les chantiers des Grands Moulins de Paris et de Jean Macé dans les Hauts-de-France ; la réhabilitation en logements des anciens hôpitaux Villemin Maringer Fournier à Nancy, le CROUS de Strasbourg, un EHPAD et un service de soins à domicile à Moyenmoutier (88) dans le Grand Est ; ainsi qu'un chantier de logements à Massy en Ile-de-France. L'Ile-de-France où Rabot Dutilleul Construction a par ailleurs assuré vendredi dernier la livraison du nouveau plateau médico-chirurgical de l'hôpital Henri Mondor qui compte notamment un service de réanimation d'une capacité de 55 chambres, ainsi qu'un service dédié aux soins critiques avec 30 chambres de surveillance continue.« Je tiens ici à saluer l'engagement de l'équipe du chantier de l'hôpital Henri Mondor qui a montré un grand professionnalisme et a travaillé 7j/7 pour pouvoir mettre à disposition des chambres pour les patients atteints de Covid-19 », déclare Frank Fessenmayer, Directeur régional de Rabot Dutilleul Construction en Ile-de-France.Une reprise dans le respect des conditions sanitairesLa sécurité des compagnons et de l'encadrement des chantiers est une priorité pour Rabot Dutilleul Construction qui a adopté des mesures de prévention afin de protéger la santé des collaborateurs et de les inciter à veiller sur leur santé, leur sécurité et celle de leur entourage. Un guide interne « Covid RDC » basé sur le guide de l'OPPBTP, a ainsi été diffusé auprès de toutes les équipes: port du masque, de gants, mise à disposition de gel hydroalcoolique, nettoyage des équipements,… sont autant de mesures à mettre en œuvre pour assurer une reprise des chantiers en toute sécurité. Des postes de « Chargé de Prévention Covid » ont également été créés au sein de l'entreprise pour garantir la sécurité sanitaire des personnels présents et entrants sur chaque chantier. Nomination d'une nouvelle gouvernanceA compter du 17 avril 2020, une nouvelle gouvernance sera mise en place chez Rabot Dutilleul Construction pour prendre en main l'entreprise dans la période critique, organiser la reprise et poursuivre le déploiement de la stratégie engagée. Frédéric STERNHEIM est nommé Président de Rabot Dutilleul Construction. Patrick ADAM prend la direction générale de Rabot Dutilleul Construction et remplace Thierry GEFFROY. Arnaud MERVEILLE est nommé Directeur Administratif et Financier de Rabot Dutilleul Construction.Cette équipe de tête apporte toutes ses compétences à l'entreprise pour poursuivre sa transformation en cohérence avec le plan stratégique « Demain 2025 ». En cette période particulière, elle s'attachera également à mettre en œuvre toutes les solutions permettant de passer cette crise en assurant la reprise des chantiers, le pilotage actif de la trésorerie, mais aussi en réfléchissant à de nouveaux modèles. Pour cela, Rabot Dutilleul Construction peut s'appuyer sur son savoir-faire et ses compétences centenaires, des technologies performantes, des collaborateurs engagés et un carnet de commandes solide de 400 millions d'euros en construction en France.
Il y a 4 ans et 341 jours

BDR Thermea Group devient pionnier de la production d'hydrogène vert avec un centre R&D en Italie

Bassano del Grappa, lieu d'autoproduction d'hydrogène vert Bassano del Grappa, en Italie, est le site de la plus grande usine de production de BDR Thermea. Depuis 2018, le groupe produit sa propre électricité à Bassano del Grappa grâce à 6 000 m² de panneaux solaires sur le toit de son usine. Cette électricité alimente déjà la production d'environ 4 000 chaudières par jour, évitant ainsi le rejet de plus de 400 tonnes de CO² par an.Aujourd'hui, un équipement d'électrolyse a été installé à Bassano en Italie. Il transforme l'électricité de ses panneaux photovoltaïques en hydrogène. Cet hydrogène sera utilisé pour tester et piloter le développement de prototypes de mélange 100% hydrogène et hydrogène/gaz naturel dans le centre de R&D dédié à la technologie des chaudières à hydrogène pour tout le groupe.« Permettre la transition énergétique mondiale est la force motrice de BDR Thermea Group. L'autoproduction d'hydrogène vert de Bassano en est un autre exemple concret. Nous avons créé une chaîne énergétique durable complète : nous produisons de l'électricité solaire, nous l'utilisons pour transformer l'eau en hydrogène par électrolyse, puis nous utilisons cet hydrogène pour alimenter nos nouvelles innovations dans nos chaudières d'essai à hydrogène », déclare Peter Snel, directeur technique de BDR Thermea Group.BDR Thermea Group à la pointe de la technologie des chaudières à hydrogène L'intérêt pour l'hydrogène dans les appareils de chauffage domestique est en forte croissance dans l'UE, où 40% de la consommation d'énergie primaire est utilisée pour le confort thermique et l'eau chaude sanitaire. L'hydrogène peut être stocké pendant de plus longues périodes pour pallier les fluctuations saisonnières.Depuis juin 2019, BDR Thermea Group pilote la première application réelle de sa chaudière à hydrogène à haut rendement et à 100%, conçue et développée à Bassano del Grappa en Italie ainsi qu'à Rozenburg aux Pays-Bas. En novembre dernier, le groupe est devenu la première entreprise en Europe à recevoir la certification pour l'utilisation d'un mélange d'hydrogène dans les chaudières domestiques aux Pays-Bas. De plus, la société participe au programme britannique Hy4Heat et explore activement des projets pilotes sur l'hydrogène partout en Europe.« Chez BDR Thermea Group, nous aidons à décarboner le chauffage et à permettre la transition vers des énergies durables. C'est pourquoi nous investissons considérablement dans des solutions telles que les chaudières à hydrogène et les pompes à chaleur », explique Bertrand Schmitt, PDG de BDR Thermea Group.
Il y a 4 ans et 342 jours

La France va devoir faire face à son tour aux faillites et licenciements

La crise du Covid-19 a mis un coup d'arrêt brutal à l'économie partout dans le monde. Et les conséquences ne se sont pas fait attendre dans certains pays.Exemple emblématique: les États-Unis où le taux de chômage a explosé, atteignant 14,7% en avril, contre 3,5% en février, soit son plus bas niveau depuis 50 ans. Au total, 38,6 millions de personnes ont demandé une allocation chômage depuis l'arrêt de l'économie mi-mars.En Amérique latine, 11,5 millions de personnes supplémentaires vont être au chômage en 2020, en raison de la pandémie, selon un récent rapport de deux agences onusiennes.La France semblait jusqu'à présent relativement épargnée. Le nombre de chômeurs a certes progressé de 7,1% sur un mois en mars, mais cela s'explique essentiellement par le non-renouvellement de CDD, missions d'intérim ou de reports/annulations d'embauches.Principal rempart de protection contre les vagues de licenciements: la prise en charge par l’État du chômage partiel, un dispositif dont 8,6 millions de salariés auraient bénéficié, selon une estimation du ministère du Travail."L’État n'a pas hésité à dépenser", il s'agit d'une "mesure très centrale du soutien à l'économie qui a permis de sauvegarder des emplois", a observé auprès de l'AFP Anne Eydoux, maîtresse de conférences d'économie au Cnam et membre des Économistes atterrés.Le gouvernement souhaite toutefois réduire progressivement à partir de juin ce dispositif de soutien au chômage partiel, une mesure à laquelle s'oppose notamment le Medef. De son côté, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) demande d'attendre septembre avant une réduction "sensible" de la prise en charge, s’attendant à des licenciements.Le sort du pays va en effet se noircir: "Il y aura des faillites et il y aura des licenciements dans les mois qui viennent", a prévenu sur Europe 1 le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.Entreprises "non profitables"Les faillites vont se produire "petit à petit", mais il est "extrêmement compliqué" d'anticiper précisément à quoi s'attendre, a indiqué à l'AFP Eric Heyer, directeur du département analyse et prévision de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Selon lui, le nombre de disparitions d'entreprises dépendra notamment du retour ou non de la consommation et du soutien que le gouvernement proposera aux entreprises."La capacité de rebond de la demande est plus forte en France qu'ailleurs, puisque les ménages ont un revenu qui s'est mieux maintenu", grâce au chômage partiel, a relevé M. Heyer."La consommation va repartir dans certains secteurs qui pourront rattraper une partie du retard, mais pas dans d'autres où la facture va s'alourdir", a-t-il cependant expliqué.Le tourisme, l'hôtellerie et la restauration, encore à l'arrêt, sont particulièrement en danger, ainsi que certaines branches industrielles, telles que l'automobile et l'aéronautique, pour lesquelles le gouvernement doit présenter prochainement des plans de soutien spécifiques.Les petites entreprises sont menacées tout comme de grands fleurons français, à l'instar de Renault - qui "joue sa survie", selon les mots de Bruno Le Maire.Autre difficulté pour les sociétés: les mesures sanitaires entraînent des coûts supplémentaires et ralentissent la production. "Beaucoup d'entreprises - mais c'est très difficile à chiffrer aujourd'hui - vont devenir non profitables pour une durée que ni vous ni moi on sait estimer", a souligné lors d'une audition à l'Assemblée nationale le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, prévoyant également des faillites.Face à ces difficultés qui se profilent, les syndicats sont déjà en alerte.La CFDT, qui s'attend à ce que la crise soit sévère, appelle notamment à une "mobilisation générale sur l'emploi". De son côté, FO réclame "un contrôle strict des procédures de suppressions d'emplois, afin d'empêcher les licenciements quand une entreprise a bénéficié ou bénéficie d'aides publiques en particulier".